Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
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Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Troll a écrit: "Candidat independant"
Á deux reprise, Joé a été candidat "independant"* La fameuse majorité présidentielle s´est constituée après son élection**
Souvent ceux du PALU disent par exemple que le Palu est membre de la "majorité parlementaire" et non d´une majorité présidentielle*
¤Avec la proposition de Katumbi** consiste á faire élire un président par une "alliance" des partis politiques qui vont (aussi) accepter de faire une campagne basée sur un programme politique commun
Sir Troll,
A chacun sa lecture, comme vous aimez à nous le rappeler. Disons plutôt que Joseph Kabila aura été un candidat indépendant qui a été choisi par un certain nombre de partis comme leur candidat unique.
En ce qui concerne Merkel, j'avoue ne pas connaître par quels primaires elle est passée. Ceux d'autres nous qui vivent en Allemagne peuvent nous éclairer là-dessus. Mais puisque vous semblez être au courant de comment ça c'était passé, vous pourriez peut-être nous en dire plus. Pourriez-vous dire combien des partis ont participé à ces primaires ? Combien des candidats y ont participé ? Quel a été le processus de sélection ? Et qui pouvait voter ?
Pour revenir à la proposition de Katumbi, il me semble que ce que vous expliquez a été fait en 2011, lorsque plusieurs partis d'opposition avaient choisi Etienne Tshisekedi comme leur candidat.
Dernière édition par Libre Examen le 18/1/2016, 2:29 am, édité 1 fois
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
"RDC : quelle stratégie pour Moïse Katumbi en 2016 ?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-quelle-strategie-pour-moise-katumbi-en-2016/
En rejoignant le Front citoyen 2016 et en proposant une primaire pour désigner un candidat unique de l’opposition à la prochaine présidentielle, l’ex-gouverneur du Katanga tente de s’imposer pour 2016. Mais la route est encore semée d'embûches.
En ce début 2016, année électorale en République démocratique du Congo (RDC), Moïse Katumbi fait un pas de plus vers une très probable candidature à la prochaine élection présidentielle, normalement fixée en novembre prochain. A cette date, Joseph Kabila devra quitter son fauteuil et remettre les clés du pouvoir à son successeur, la Constitution lui interdisant de briguer un nouveau mandat. Mais les opposants au président congolais, dont fait partie de fraîche date Moïse Katumbi, soupçonnent le chef de l’Etat de vouloir modifier la Constitution ou bien retarder le processus électoral pour s’accrocher au pouvoir. Le très riche et célèbre ex-gouverneur du Katanga sait donc qu’avant de pouvoir se présenter à la présidentielle, il faut que des élections soient organisées. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les signaux provenant du président Kabila, de la majorité présidentielle ou de la Commission électorale (CENI) sont inquiétants. « Scrutins trop couteux, manque d’argent, fichiers électoraux non fiabilisés… », les arguments avancés par les autorités sont nombreux pour craindre un « glissement » du calendrier électoral.
Première priorité : la tenue des élections
S’il ne fait aucun doute sur la volonté de Moïse Katumbi de se présenter à la magistrature suprême, la route est encore tortueuse avant les élections. Après l’assurance de voir se tenir la présidentielle dans les délais constitutionnelles, le président du TP Mazembe devra ensuite affronter la concurrence d’une bonne dizaine de candidats de l’opposition qui peuvent prétendre à se présenter : Vital Kamerhe (UNC), Etienne ou Félix Tshisekedi pour l’UDPS, un candidat ou une candidate pour le MLC, Martin Fayulu (FAC), Freddy Matungulu, Olivier Kamitatu, Gabriel Kyungu… et la liste est encore très longue. Mais la première priorité de Moïse Katumbi est de s’assurer que les élections soient belles et bien organisées dans les temps. Pour cela, l’ancien gouverneur du Katanga a rejoint officiellement le Front citoyen 2016, une plateforme qui rassemble les principaux partis d’opposition, les mouvements citoyens et la société civile. En adhérent à cette plateforme, Katumbi s’invite dans le combat pour le respect de la Constitution et la tenue des élections dans le délai constitutionnel, les deux revendications majeures du Front citoyen 2016. En se joignant à la fine fleur de l’opposition congolaise, l’ancien allié de Joseph Kabila s’assure de son « ]acceptation » dans les rangs de l’opposition. Examen réussi. Personne ne voulant « ]insulter l’avenir », les principaux leaders se sont tous affichés sous leur meilleur jour aux côtés de Katumbi… au moins pour la photo. Vital Kamerhe est allé à Lubumbashi soutenir l’équipe de football de l’ex-gouverneur et Félix Tshisekedi à rencontrer le tonitruant patron du TP Mazembe à Paris.
Seconde priorité : un candidat unique de l’opposition
Jusque là, c’est un sans faute. Sans parti politique pour le soutenir, Moïse Katumbi s’est bien gardé d’en créer un pour s’afficher en possible rassembleur dans une plateforme « plurielle ». Au-dessus des partis politiques, Katumbi tente de se placer au centre du jeu politique et de se rendre ainsi incontournable. Sa notoriété, sa popularité, la bienveillance des médias et des chancelleries occidentales feront le reste, pense-t-il. Mais la seconde étape sera plus délicate à négocier. Avec une présidentielle à un seul tour, l’opposition est condamnée à ne présenter qu’un seul candidat si elle souhaite s’imposer face au candidat de la majorité. L’idée n’est pas nouvelle et est défendue depuis longtemps, notamment par Vital Kamerhe, qui se verrait bien (comme beaucoup d’autres) endosser le costume du candidat unique. En 2011, Etienne Tshisekedi n’avait déjà pas réussi (ou voulu) à créer ce vaste rassemblement autour de son nom. Pour sortir de l’ornière, Moïse Katumbi a récemment proposé l’organisation d’une primaire de l’opposition pour désigner la perle rare. Bonne idée, mais qui pose plus de questions que de réponses. Qui va organiser le scrutin ? Qui va voter ? Qui peut se présenter ? La liste des interrogations est longue. Et sans réponse.
Bousculer l’opposition
Avec sa proposition d’une primaire annoncée sur France 24 le 13 janvier dernier, Moïse Katumbi commence à faire grincer des dents. A commencer par Félix Tshisekedi, de l’UDPS, qui a estimé sur Top Congo « ne pas s’inscrire dans cette logique ». Pour Jean-Lucien Busa, du Front démocrate, « les primaires sont incompatibles avec la réalité politique congolaise. En parler maintenant serait mettre la charrue avant les bœufs ». Seule Eve Bazaïba, du MLC, estime que « l’idée n’est pas mauvaise ». Moïse Katumbi est-il allé trop vite ? Peut-être pas. L’ancien gouverneur sait qu’il ne fait pas l’unanimité, et que le moment venu, les ambitions personnelles de ses « [alliés » prendront le dessus. Mais en bousculant l’opposition, Katumbi essaie d’apparaître comme l’unique dénominateur d’une opposition éternellement divisée. Le pari est risqué, mais le probable candidat à la succession de Joseph Kabila, a encore un tour dans sa manche : le G7. Cette plateforme de sept anciens partis de la majorité, passés dans l’opposition, est rapidement apparue comme une possible base arrière du président du TP Mazembe, même si ses membres affichent une relative indépendance. En attendant, l’opposition a plusieurs rendez-vous importants en ce début d’année 2016, et notamment dans la rue avec deux dates de commémorations : le 19 janvier en souvenir des un an de la répression contre la loi électorale et le 16 février pour la marche annuel des chrétiens. Les partis d’opposition traditionnels ont donc l’occasion de reprendre la main sur la contestation… afin de temporiser les ardeurs d’un Moïse Katumbi un peu trop entreprenant."
° http://www.radiookapi.net/2016/01/17/actualite/politique/rdc-jose-makila-favorable-des-primaires-lopposition
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Mr LIBRE'
Avec WIKI dans presque toutes les langues, vous n´avez pas besoin de Troll pour apprendre que la RFA possede une démocratie "parlementaire" où le PM (Kansler) est voté au sein du Parlement*
La comparaison avec l´initiative de Katumbi est qu´un candidat (comme le cas de Merkel) selectioné par une "coalition forte et crédible" (CDU-SDP pour le cas de Merkel) a plus des chances de faire pencher la balance**
Au Congo, même quand un BUSA dit que "la culture politique interdirait..lol" les primaires..Katumbi**et cie apportent une "innovation" comme le souligne DJINO*
Nous prenons la réference de la RFA parce que les deux partis politiques de la droite et la gauche ont toujours fait le choix de faire de Merkel la tête d´affiche de cette coalition** Une sorte des "primaire" dans cette coalition*
..Augmentez votre perception et vos capacités de réflexion..
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La comparaison avec l´initiative de Katumbi est qu´un candidat (comme le cas de Merkel) selectioné par une "coalition forte et crédible" (CDU-SDP pour le cas de Merkel) a plus des chances de faire pencher la balance**
Au Congo, même quand un BUSA dit que "la culture politique interdirait..lol" les primaires..Katumbi**et cie apportent une "innovation" comme le souligne DJINO*
Nous prenons la réference de la RFA parce que les deux partis politiques de la droite et la gauche ont toujours fait le choix de faire de Merkel la tête d´affiche de cette coalition** Une sorte des "primaire" dans cette coalition*
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GHOST
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Troll a écrit:Mr LIBRE'
Avec WIKI dans presque toutes les langues, vous n´avez pas besoin de Troll pour apprendre que la RFA possede une démocratie "parlementaire" où le PM (Kansler) est voté au sein du Parlement*
La comparaison avec l´initiative de Katumbi est qu´un candidat (comme le cas de Merkel) selectioné par une "coalition forte et crédible" (CDU-SDP pour le cas de Merkel) a plus des chances de faire pencher la balance**
Au Congo, même quand un BUSA dit que "la culture politique interdirait..lol" les primaires..Katumbi**et cie apportent une "innovation" comme le souligne DJINO*
Nous prenons la réference de la RFA parce que les deux partis politiques de la droite et la gauche ont toujours fait le choix de faire de Merkel la tête d´affiche de cette coalition** Une sorte des "primaire" dans cette coalition*
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Sir Troll,
La Grande Bretagne est une démocratie parlementaire. Le Canada est une démocratie parlementaire. L’Israël est une démocratie parlementaire. L’Australie est une démocratie parlementaire. Et comme vous le dites si bien, l’Allemagne est une démocratie parlementaire. A ma connaissance donc, l’Allemagne n’est pas la seule démocratie parlementaire.
Les primaires n’ont rien à avoir avec le type de régime. Une primaires est un un processus par lequel un parti désigne son chef ou son candidat à une election.
En général dans le régime parlementaire lorsqu’un parti arrive en tête avec plus de sièges que chacun des autres partis en liesse, c’est le chef de ce parti qui aurait été choisi, soit par une primaire ou tout autre processus par son parti, qui est désigné pour former le gouvernement. Si ledit parti a gagné la majorité absolue, il peut former seul le gouvernement. Si par contre, ce parti n’a pas la majorité absolue, il va chercher à entre en coalition avec d’autres partis afin d’atteindre la majorité absolue et former ainsi un gouvernement de coalition. Il est aussi possible d’avoir un gouvernement minoritaire.
En Allemagne lors des élections de 2005, le bloc parlementaire chrétien-démocratie qui comprend l’Union-chrétienne d’Allemagne (CDU) et son aile bavaroise, l’Union-sociale en Bavière (CSU) a remporté les plus des sièges mais n’avait pas la majorité absolue. Ils ont formé une coalition avec le parti social-démocrate (SPD) pour avoir la majorité absolue. C’est ainsi qu’Angela Merkel qui était la présidente de la CDU est devenue Chancelière.
Lors des élections de 2009, le bloc CDU/CSU a à nouveau obtenu le plus de sièges et s’est allié au Parti libéral-démocrate (PFD) pour former une nouvelle coalition. Et comme Angela Merkel est toujours la présidente de CDU, elle a été reconduite comme Chancelière.
Lors des dernières élections de 2013, c’est à peu près le même scenario. Mais cette fois-ci, le bloc CDU/CSU manque de peu la majorité.
Il convient de noter que la CSU se présente uniquement en Bavière. La CDU se présente dans le reste de l'Allemagne. Les deux partis forment un groupe commun au parlement allemand depuis leur existence.
Sir Troll, j’ai suivi votre conseil et j’ai pris toutes ces informations sur wiki.
Et comme vous l'avez bien dit, je consens que je n'ai pas votre niveau de perception et votre capacité de réflexion.
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
"LES PRIMAIRES, POURQUOI PAS ?
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6454
Une proposition qui fait grand bruit et tout autant polémique. C’est celle de Moïse Katumbi en rapport avec les primaires. Pourtant, l’idée n’est pas inintéressante. Elle tombe même à pic. Pour cause, si chaque loge de l’opposition devait présenter un candidat à la présidentielle, on assisterait à un top plein de postulants. Et face à un seul adversaire endossant le maillot du Pouvoir, pas besoin d’être devin pour imaginer la suite.
L’expérience de 2011 a, une fois de plus, confirmé cette quasi loi d’airain. A savoir que chaque fois que l’opposition va à l’élection suprême en ordre dispersé, elle en sort perdante. Cela est vrai sous les Tropiques comme ailleurs. Y compris dans des démocraties fortement installées.
Or, dans le cas d’espèce, la course à l’échalote s’annonce déjà particulièrement corsée. Tant les présidentiables sont légion. L’UDPS avec le légendaire Tshisekedi, un challenger naturel ou presque. La Dynamique où au minimum, l’UNC et le MLC sont en situation de présenter un candidat. A ce stade, plus Kamerhe que Bemba pour des raisons évidentes. Le clan Kengo dont les tentacules sont à l’image du positionnement de " l’Opposant atypique " qui dirige le Sénat. Enfin, ce G7 qui a tout d’une écurie présidentielle. Bref, du monde en puissance dans le starting-block du côté de l’opposition.
Que faire alors pour maximiser les chances de l’alternance si ce n’est trouver les moyens de dégager un candidat commun. Les primaires pourraient s’avérer la recette idoine. A condition que toutes les grandes figures de l’Opposition acceptent de jouer le jeu. Surtout de jouer franc jeu. A condition aussi que le défi logistique que ce genre de consultation pose soit à la portée de la bourse des opposants. A condition enfin que les pouvoirs publics créent des conditions pour que des citoyens congolais affiliés à l’Opposition désignent leur représentant à l’élection présidentielle.
Des conditions pas faciles à remplir, il est vrai. Mais, l’idée du célèbre ex-gouverneur du Katanga a le mérite de mettre sur le tapis une des questions préalables à la victoire de l’Opposition. "
Compatiotiquement!
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ndonzwau
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Prenons pour hypothèse que tout se passe dans le meilleur de monde, et que l’opposition à travers des primaires, élisent un candidat unique. Nous allons donc avoir un candidat unique de chaque côté. Ceci ressemblerait exactement au scenario qu’on retrouverait dans une élection à deux tours.
Mais nous avons déjà eu une élection à deux tours où au deuxième tour on a eu deux candidats qui se faisaient face. C’était en 2006. Ceci est empirique. Ce n’est pas théorique. C’est vérifiable par tous.
Cela n’a pas fait que J.P. Bemba en sort le gagnant officiel. Moïse Katumbi a qualifié cette élection de faux penalty.
En 2011, les résultats officiels donnaient Kabila vainqueur avec près de 50 %. Par quelle probabilité mathématique pense-ton que tous les votes allaient se reporter sur un candidat unique éventuel de l’opposition. Je ne sais pas si on a déjà connu ailleurs un tel report de votes. Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe qui ont été classés officiellement deuxième et troisième ne pouvaient pas ensemble se rapprocher de Joseph Kabila. Et tout le monde sait que Moïse Katumbi a également qualifié cette élection de faux penalty.
Nous avons des chiffres devant nous qui doivent faire partie de toute analyse sérieuse. Ceci est empirique. C'est ce que nous avons vécu en RDC lors des élections de 2006 et de 2011. Comment peut-on choisir de les occulter ? Au profit de qui agit-on ?
La priorité à la quelle tout partisan de la démocratie devrait s’atteler serait de travailler pour mettre en place un système qui ferait en sorte que les résultats officiels proclamés, pour reprendre le Cardinal Mosengwo, reflètent la justice et la vérité des urnes. Tout le reste est fuite en avant et recherche des boucs émissaires.
Mais nous avons déjà eu une élection à deux tours où au deuxième tour on a eu deux candidats qui se faisaient face. C’était en 2006. Ceci est empirique. Ce n’est pas théorique. C’est vérifiable par tous.
Cela n’a pas fait que J.P. Bemba en sort le gagnant officiel. Moïse Katumbi a qualifié cette élection de faux penalty.
En 2011, les résultats officiels donnaient Kabila vainqueur avec près de 50 %. Par quelle probabilité mathématique pense-ton que tous les votes allaient se reporter sur un candidat unique éventuel de l’opposition. Je ne sais pas si on a déjà connu ailleurs un tel report de votes. Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe qui ont été classés officiellement deuxième et troisième ne pouvaient pas ensemble se rapprocher de Joseph Kabila. Et tout le monde sait que Moïse Katumbi a également qualifié cette élection de faux penalty.
Nous avons des chiffres devant nous qui doivent faire partie de toute analyse sérieuse. Ceci est empirique. C'est ce que nous avons vécu en RDC lors des élections de 2006 et de 2011. Comment peut-on choisir de les occulter ? Au profit de qui agit-on ?
La priorité à la quelle tout partisan de la démocratie devrait s’atteler serait de travailler pour mettre en place un système qui ferait en sorte que les résultats officiels proclamés, pour reprendre le Cardinal Mosengwo, reflètent la justice et la vérité des urnes. Tout le reste est fuite en avant et recherche des boucs émissaires.
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Troll a écrit:Mr LIBRE'
Avec WIKI dans presque toutes les langues, vous n´avez pas besoin de Troll pour apprendre que la RFA possede une démocratie "parlementaire" où le PM (Kansler) est voté au sein du Parlement*
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Au Congo, même quand un BUSA dit que "la culture politique interdirait..lol" les primaires..Katumbi**et cie apportent une "innovation" comme le souligne DJINO*
Nous prenons la réference de la RFA parce que les deux partis politiques de la droite et la gauche ont toujours fait le choix de faire de Merkel la tête d´affiche de cette coalition** Une sorte des "primaire" dans cette coalition*
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C'est un terrible aveu d'impuissance, un déficit de lucidité et de réalisme, (comme si cette classe politique n'était capable que de suivisme, de statu quo et de totale irresponsabilité devant ce qu'elle vit) que d'entendre un Busa ânonner sans honte que "les primaires sont incompatibles avec la réalité politique congolaise"...
Quelle est cette réalité congolaise qui y ferait obstacle ? Celle de mini roitelets qui ont multiplié les partis pour être califes comme tous les autres ? Il devait pourtant comprendre, il faudra à l'occasion lui dessiller les paupières et lui montrer que c'est exactement cette mentalité petite-épicière qui fait le malheur de note pays, des hommes politiques qui ne comprennent pas qu'ils gagneraient bien plus s'ils luttaient ensemble pour l'intérêt commun ! Ils seraient au moins crédités de faire avancer notre développement plutôt qu'à alimenter dans leurs coins avec leurs petits business politiques, sans ambition pour des actions courageuses, un changement dans le mode de gouvernance de ce pays...
La réalité Congolaise est celle d'une opposition sans courage ni imagination avec des chefs des partis qui agissent comme s'ils préféraient perdre ensemble pourvu que chacun gagne son petit poste, des partis qui n'ont aucune divergence idéologique entre eux mais ne peuvent opérer ensemble...
Personne n'ignore que les primaires sont compliqués à organiser mais ce n'est pas une raison pour ne pas chercher les voies et moyens d'une candidature unie dont tout le monde voit qu'elle offre plus de chance de rivaliser avec celle d'un pouvoir qui use et abuse des moyens de l'Etat...
Quant au débat sur les régimes politiques, il faut rappeler que ce n'est pas seul le système parlementaire qui le peut, le régime (semi)présidentiel permet aussi une candidature unique de coalition soit avant l'élection soit en cours d'élection au 2ème tour (ce qui n'est plus possible chez-nous car on nous a imposé exprès un seul tour ) ; raison de plus !
En France Mitterrand grand stratège politique réussit ainsi à s'imposer en 1981 en coalisant avec le PC dès le 1er tour et Jospin en 1995 en créant la gauche plurielle qui réunissait le PS, le PC déclinant, les radicaux de gauche et les Verts... finit par ravir la majorité (au 2è tour) à la droite et imposa la cohabitation à Chirac... Aujourd'hui Sakozy et les siens ne recherchent pas autre chose...
Avec un peu plus de "volonté politique", de responsabilité, de courage et de lucidité nous pouvons faire mieux d'autant que la candidature unique de l'opposition en elle-même est déjà une pression pour imposer au pouvoir moins d'occasions de pervertir le vote; mais ces Congolais rivés à leurs business politiques en sont-ils capables ?
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
ndonzwau a écrit:Troll a écrit:Mr LIBRE […]
..Augmentez votre perception et vos capacités de réflexion..
[…]
En France Mitterrand grand stratège politique réussit ainsi à s'imposer en 1981 en coalisant avec le PC dès le 1er tour […]
Compatriotiquement!
[…]
Voici les résultats des élections présidentielles françaises de 1981
Premier tour
François Mitterrand, Parti socialiste : 25,85%
Valery Giscard d’Estaing, Union pour la démocratie française : 28,32%
Jacques Chirac, Rassemblement pour la république : 18%
Georges Marchais, Parti communiste : 15,35%
Bref, François Mitterrand ne s’est pas imposé au premier tour et il n’y avait pas eu des primaires à gauche entre le Parti socialiste et le Parti communiste pour présenter un candidat unique.( A moins bien sûr que les informations sur Internet soient fausses)
Le total de votes de la gauche (parti socialiste et parti communiste) : 41,2%
Le total de votes de la droite (Union pour la démocratie française et Rassemblement pour la république) : 46,32%
Deuxième tour
François Mitterrand, Parti socialiste : 51,76%
Valery Giscard d’Estaing, Union pour la démocratie française : 48,24%
Pour pouvoir battre François Mitterrand, il aurait fallu que tous (ou presque tous) ceux qui ont voté Jacques Chirac au premier tour votent pour Valery Giscard d’Estaing au deuxième tour. On estime qu’environ 550 000 électeurs qui avaient voté pour Jacques Chirac au premier tour avaient voté pour François Mitterrand au deuxième tour.
Sans oublier, en plus, en France, nous sommes dans un pays où les résultats officiels sont conformes à la justice et à la vérité des urnes.
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Le Programme commun était un programme de réforme, signé le 27 juin 19721par le Parti socialiste, le Parti communiste et le Mouvement radical de gauche, qui prévoyait un grand bouleversement dans les domaines économique, politique et militaire en France. Inflexion majeure dans la stratégie de conquête de pouvoir du Parti socialiste jusqu'ici tourné vers le centre, l'alliance PS-PCF ouvrait une recomposition politique à gauche pour les trente années à venir, contribuant notamment à l'élection de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981, qui met en pratique une partie de ce programme. À partir de 1983, une partie des réformes déjà réalisées seront annulées après le « tournant de la rigueur ».
° https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_communFrançois Mitterrand, candidat de l'Union de la gauche
(1965, 1974)
Alors âgé de 58 ans, François Mitterrand, député de la Nièvre, a déjà une longue expérience politique puisqu’il a été huit fois ministre et trois fois secrétaire d’État sous la Quatrième République, et qu’il a été le candidat unique de la Gauche à l’élection présidentielle de 1965, mettant en ballottage Charles de Gaulle.
Depuis qu’il a pris le contrôle du nouveau parti socialiste au Congrès d’Épinay en 1971 puis signé leProgramme commun de gouvernement avec le Parti communiste français et le petit Mouvement des radicaux de gauche, il est le leader incontesté de la gauche parlementaire et sa candidature s’impose par elle-même.
° https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_1974
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ndonzwau
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
On mélange tout et on crée la confusion entre des coalitions, des ententes, des alliances et des primaires. Il n'y a pas eu des primaires entre les partis de gauche en France pour présenter un candidat unique au premier tour à l'élection présentielle en 1981. Chaque parti est allé avec son candidat. Et François Mitterrand n'a pas gagné au premier tour de l'élection présidentielle de 1981. Ce sont des faits vérifiables. Les résultats sont publics. De même en Allemagne, en 2005, en 2009 et en 2013, il n'y a pas eu des primaires entre différents partis pour désigner un candidat unique qui deviendrait de facto chef de tous les partis qui auraient organise lesdits primaires.
Et il n'a jamais été démontré que toutes les ententes préélectorales aboutissent automatiquement à la victoire des partis qui ont entrés dans des ententes.
Pour revenir à la RDC, tout statisticien à qui l'on présenterait les résultats officiels de l'élection présidentielle de 2011 conclura qu'il est statistiquement fort improbable qu'un candidat unique éventuel de l'opposition aurait battu Joseph Kabila. Les probabilités d'une telle éventualité sont quasiment nulles, que le candidat unique ait été Etienne Tshisekedi ou Vital Kamerhe. Encore une fois c'est vérifiable empiriquement. Il ne s'agit pas des vues théoriques.
Et il n'a jamais été démontré que toutes les ententes préélectorales aboutissent automatiquement à la victoire des partis qui ont entrés dans des ententes.
Pour revenir à la RDC, tout statisticien à qui l'on présenterait les résultats officiels de l'élection présidentielle de 2011 conclura qu'il est statistiquement fort improbable qu'un candidat unique éventuel de l'opposition aurait battu Joseph Kabila. Les probabilités d'une telle éventualité sont quasiment nulles, que le candidat unique ait été Etienne Tshisekedi ou Vital Kamerhe. Encore une fois c'est vérifiable empiriquement. Il ne s'agit pas des vues théoriques.
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Pas le temps de vérifier mais rien ne nous dit qu'en 1965 et 1974, que François Mitterrand est passé par des primaires pour être chosi comme le candidat unique de la gauche. De plus, il n'a pas gagné ces élections. Ce qui prouve bien que toutes les ententes ne mènent pas nécessairement à une victoire.
François Mitterrand est devenu le leader de la gauche probablement parce que les partis socialistes étaient le parti de gauche qui avaient les plus de sièges au parlement, ce qui tout à fait normal. Et si l'on transpose ça au Congo, dans la configuration actuelle du parlement issu des élections de Ngoyi Mulunda, le rôle de leader de l'opposition devrait revenir au parti de l'opposition qui a les plus des sièges au parlement. Mais c'est simple principe n'a jamais été accepté par les autres partis.
Rien n'a empêché les partis d'opposition de se faire un programme commun depuis qu'ils siègent au parlement. Par ailleurs, nous savons ce qu'il est advenu de la déclaration commune signée en juin 2014 par les partis d'opposition
François Mitterrand est devenu le leader de la gauche probablement parce que les partis socialistes étaient le parti de gauche qui avaient les plus de sièges au parlement, ce qui tout à fait normal. Et si l'on transpose ça au Congo, dans la configuration actuelle du parlement issu des élections de Ngoyi Mulunda, le rôle de leader de l'opposition devrait revenir au parti de l'opposition qui a les plus des sièges au parlement. Mais c'est simple principe n'a jamais été accepté par les autres partis.
Rien n'a empêché les partis d'opposition de se faire un programme commun depuis qu'ils siègent au parlement. Par ailleurs, nous savons ce qu'il est advenu de la déclaration commune signée en juin 2014 par les partis d'opposition
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
J'ai cherché à vérifier si le programme commun de la gauche française comprenait une entente selon laquelle les partis de gauche présenteraient des candidats uniques lors des élections législatives de 1981. Une telle entente est possible mais je n'ai pas pu trouver une information y faisant allusion. Ce qui est vérifiable est que le parti communiste français était le grand perdant de ces élections législatives. Le parti communiste en est sorti affaibli. Le parti socialiste ne lui fait aucun cadeau. Ce que François Mitterrand avait réussi, c'est d'affaiblir tous les autres partis de gauche, et particulièrement le parti communiste.
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Aux dérnières législatives, Merkel était largement arrivée en tête avec son parti le CDU mais elle n´avait pas pu avoir la majorité d´autant plus que le partenaire de toujours du CDU, le FDP (les libéraux) s´étaient effondrés avec je crois moins de 10%, impossible alors pour Merkel d´avoir une majorité claire au Bundestag. Madame Merkel avait tenté alors de former une coalition CDU-CSU-FDP et Die Grünen (les verts, qui ont toujours été les partenaires du grand parti de gauche le SPD) mais cette tentative avait échoué vu que les Verts avaient refusé d´être dans un même gouvernement avec les libéraux du FDP. C´est ainsi qu´à l´issue des longues tractations, les 2 grands partis du pays, le CDU (droite) et le SPD (le parti socialiste) ont fini par s´entendre et former un gouvernement qu´on peut appeler d´union nationale forcé par les circonstances, on notera que le parti de madame Merkel avait fait des lourdes concéssions pour parvenir à cette entente (entre autres le renoncement au nucléaire d´ici 2021 ou 2022 et la retraite à 65 ans et non plus à 67 ans) .C´est un peu comme si le PPRD par contrainte ou devant l´évidence formait une coalition avec le MLC ou avec l´UDPS .Troll a écrit:
Nous prenons la réference de la RFA parce que les deux partis politiques de la droite et la gauche ont toujours fait le choix de faire de Merkel la tête d´affiche de cette coalition** Une sorte des "primaire" dans cette coalition*
Arafat
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Arafat a écrit:Aux dérnières législatives, Merkel était largement arrivée en tête avec son parti le CDU mais elle n´avait pas pu avoir la majorité d´autant plus que le partenaire de toujours du CDU, le FDP (les libéraux) s´étaient effondrés avec je crois moins de 10%, impossible alors pour Merkel d´avoir une majorité claire au Bundestag. Madame Merkel avait tenté alors de former une coalition CDU-CSU-FDP et Die Grünen (les verts, qui ont toujours été les partenaires du grand parti de gauche le SPD) mais cette tentative avait échoué vu que les Verts avaient refusé d´être dans un même gouvernement avec les libéraux du FDP. C´est ainsi qu´à l´issue des longues tractations, les 2 grands partis du pays, le CDU (droite) et le SPD (le parti socialiste) ont fini par s´entendre et former un gouvernement qu´on peut appeler d´union nationale forcé par les circonstances, on notera que le parti de madame Merkel avait fait des lourdes concéssions pour parvenir à cette entente (entre autres le renoncement au nucléaire d´ici 2021 ou 2022 et la retraite à 65 ans et non plus à 67 ans) .C´est un peu comme si le PPRD par contrainte ou devant l´évidence formait une coalition avec le MLC ou avec l´UDPS .Troll a écrit:
Nous prenons la réference de la RFA parce que les deux partis politiques de la droite et la gauche ont toujours fait le choix de faire de Merkel la tête d´affiche de cette coalition** Une sorte des "primaire" dans cette coalition*
Soyons plus clair. Quel que soit le niveau de perception et la grande capacité de réflexion de Sir Troll et de ceux qui l’appuient, il n’y pas eu des primaires ou quelques sorte de primaire ou toute autre entente préélectorale entre différents partis en Allemagne afin de se choisir un candidat qui deviendrait en cas de victoire le Chancelier ou la Chancelière. C’est absolument faux. Aux dernières élections, Angela Merkel a été forcée de se rabattre sur le Parti social-démocrate (SPD) dont elle ne voulait pas pour pouvoir former une coalition et avoir la majorité absolue. Il ne s'agit d'aucune façon d'une primaire.
Qu’on se comprenne bien, dans des primaires, fermées ou ouvertes, ce sont ultimement les électeurs qui votent. Plus simplement, une primaire est une élection.
Ainsi, si on peut oser une comparaison, pour faire un dessin, afin que ça soit compréhensible à tous. On pourrait prétendre qu’une élection présidentielle au premier tour serait équivalente à une primaire entre différents candidats de différents partis pour choisir les deux premiers. Une élection présidentielle au deuxième tour serait alors équivalente à une primaire entre les deux candidats qui sont arrivés en tête lors du premier tour.
Ainsi, l’idée innovatrice qu’on nous propose en RDC reviendrait, à toute fin pratique, à faire subir ou à’imposer aux candidats de l’opposition deux tours de l’élection présidentielle.
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
katumbi quitte la majorité présidentielle pcq elle ne lui a pas permit d'être le dauphin de Rais, il rejoint l'opposition et on a tous pensé que c'était un apport de grande taille pour l'opposition, mais avec le recul on risque de constanter le contraire, le type risque d'être un catastrophe pour l'opposition, il nous revient que Fayulu ne l'aime pas et il existe de friction maintenant entre lui et kamerhé. Kamerhé alobi bango nde babanda plat wana, ye ayei alingi a s'imposé comme le meneur. A Suivre.
piélé de dongo
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Devrions-nous vraiment perdre notre temps à ergoter sans fin sur les détails de ces références historiques étrangères qui pourtant sauf mauvaise foi, nous édifient sur la nécessité de l'union lorsqu'on veut conquérir le pouvoir ?
En effet la stratégie de la conquête du pouvoir et non la simple manifestation de force ou relevant du témoignage a de tous les temps et partout mobilisé des intelligences et des audaces pour la réussir !
Le cas de la France avec notamment Mitterrand est doublement éloquent : non seulement l'architecture institutionnelle est proche de la nôtre mais aussi Mitterrand s'est retrouvé devant une histoire politique dominée par la droite et en face d'une société qu'il se devrait électoralement de bousculer pour la ramener à sa cause... Un peu comme les obstacles structurels tenant largement à un pouvoir autoritaire qu'a devant elle l'opposition Congolaise : elle doit donc développer des stratégies courageuses et expertes pour se donner davantage des chances de gagner...
Comme la gauche en France avec Mitterrand qui y alla d'une candidature commune (sauf en 1969 et 1981 où débordée elle ne put s'unir) sur base d'un programme et d'une stratégie communs., chez-nous les partis qui faute d'avoir une idéologie commune veulent le changement auront plus de chances de l'obtenir en y allant unis plutôt qu'en ordre dispersé ! Il ne faut être que de mauvaise foi pour le récuser comme douter derrière le cas du succès de Mitterrand le fruit d'une stratégie d'union est une méconnaissance totale de l'histoire politique française...!
Ailleurs la manipulation possible des votes ne peut être une excuse, autant refuser d'avance l'élection, mais au contraire une raison de brandir les millions de Congolais qui auront choisi leur candidat uni(que) issu des primaires ou d'un autre mode de désignation ! L'essentiel c'est donc, primaire ou pas, d'obtenir que l'opposition y aille unie !
Au total, quel est cet illusionniste qui nous fera croire que l'élection d'un Tshisekedi, d'un Katumbi, d'un Kamerhe ou qui d'autre qui aura sillonné le pays au nom du candidat unique de l'opposition serait plus manipulable que celle de chacun d'eux seul ? C'est justement parce que nous sommes devant un système hostile au changement que le mode de désignation de ce candidat unique, par coalitions, alliances , primaire... est à la limite du registre secondaire malgré son élaboration difficile mais l'objectif capital, c'est la candidature unie qui offre plus de chances de victoire à ceux qui veulent le changement !
A bon entendeur.............
Compatriotiquement![
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En effet la stratégie de la conquête du pouvoir et non la simple manifestation de force ou relevant du témoignage a de tous les temps et partout mobilisé des intelligences et des audaces pour la réussir !
Le cas de la France avec notamment Mitterrand est doublement éloquent : non seulement l'architecture institutionnelle est proche de la nôtre mais aussi Mitterrand s'est retrouvé devant une histoire politique dominée par la droite et en face d'une société qu'il se devrait électoralement de bousculer pour la ramener à sa cause... Un peu comme les obstacles structurels tenant largement à un pouvoir autoritaire qu'a devant elle l'opposition Congolaise : elle doit donc développer des stratégies courageuses et expertes pour se donner davantage des chances de gagner...
Comme la gauche en France avec Mitterrand qui y alla d'une candidature commune (sauf en 1969 et 1981 où débordée elle ne put s'unir) sur base d'un programme et d'une stratégie communs., chez-nous les partis qui faute d'avoir une idéologie commune veulent le changement auront plus de chances de l'obtenir en y allant unis plutôt qu'en ordre dispersé ! Il ne faut être que de mauvaise foi pour le récuser comme douter derrière le cas du succès de Mitterrand le fruit d'une stratégie d'union est une méconnaissance totale de l'histoire politique française...!
Ailleurs la manipulation possible des votes ne peut être une excuse, autant refuser d'avance l'élection, mais au contraire une raison de brandir les millions de Congolais qui auront choisi leur candidat uni(que) issu des primaires ou d'un autre mode de désignation ! L'essentiel c'est donc, primaire ou pas, d'obtenir que l'opposition y aille unie !
Au total, quel est cet illusionniste qui nous fera croire que l'élection d'un Tshisekedi, d'un Katumbi, d'un Kamerhe ou qui d'autre qui aura sillonné le pays au nom du candidat unique de l'opposition serait plus manipulable que celle de chacun d'eux seul ? C'est justement parce que nous sommes devant un système hostile au changement que le mode de désignation de ce candidat unique, par coalitions, alliances , primaire... est à la limite du registre secondaire malgré son élaboration difficile mais l'objectif capital, c'est la candidature unie qui offre plus de chances de victoire à ceux qui veulent le changement !
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"Primaires de l’opposition en RDC : comment les conduire ?
par Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, Mwalimu
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13897:primaires-de-l-opposition-en-rdc-comment-les-conduire&catid=90:online-depeches
La semaine dernière¨, Moïse Katumbi a formellement exprimé son adhésion au principe d’une candidature unique de l’opposition pour l’élection présidentielle de 2016, une option apparemment soutenue par tous les ténors de l’opposition politique nationale.
Pour l’ancien Gouverneur, le candidat unique devrait être désigné au terme de primaires organisés à cet effet. La proposition du dernier Gouverneur du Katanga peut comporter de dangereux pièges et sous-entendus. L’embrasser sans précaution serait hasardeux.
Les primaires du Gouverneur Katumbi ont été diversement accueillis. Certains en ont relevé le caractère inopportun ou irréaliste. Ceux qui s’y sont montrés favorables ont notamment évoqué la convocation d’une plénière «pour trouver un consensus sur le candidat unique faute de quoi on passerait à un vote».
Attention aux messes noires officiées par d’obscurs distributeurs de billets verts !
Pour ma part, réussir des primaires démocratiques et propres dans le huis clos de pourparlers entre politiciens relèverait du miracle. En effet, trop souvent dans le passé pareilles concertations se sont rapidement transformées en messes noires officiées par d’obscurs distributeurs de billets verts; des pratiques dont le Palais du Peuple de Lingwala connaît bien les secrets.
La paralysie actuelle de la vie politique nationale ne serait pas étrangère à ces achats d’allégeances politiques d’un autre âge au regard de leur extrême étendue.
Un candidat unique sorti des entrailles de la corruption serait manifestement de mauvaise augure pour une opposition qui doit avoir la noble mission d’amener le changement vrai et d’assainir les mœurs politiques dans ce pays qui en a tant besoin
Manipulée par les forces de l’argent, la plénière qui en serait la génitrice ne pourrait être qu’une simple rampe de lancement pour les opposants aux plus longs bras financiers et un Golgotha pour les moins nantis, y compris ceux qui sont peut être les mieux préparés pour gérer les défis de la grande RDC dans un monde en mutations constantes.
Après M. Katumbi, d’autres membres de l’opposition vont sans doute s’exprimer sur la meilleure façon de choisir le porte-étendard des forces du changement à la prochaine élection présidentielle.
En attendant, je propose ci-dessous un cadre opérationnel pour des primaires de l’opposition à la fois démocratiques et protégés des méfaits de la corruption et de l’argent sale.
Exigences de primaires démocratiques
Les primaires doivent être une grande opportunité pour le peuple congolais de commencer à connaître la vision de ses compatriotes qui ont l’ambition de succéder au Président Joseph Kabila à la tête du pays. Ces primaires devraient dès lors s’articuler autour de débats entre les prétendants à la magistrature suprême.
Lors de tels échanges avec les futurs électeurs, les présidentiables défendraient leurs programmes pour la nouvelle RDC sous la modération de journalistes nationaux respectés de l’intérieur et de la diaspora retenus par consensus.
Au terme de chacune de ces séances de discussions, les invités, électeurs potentiels, exprimeraient leur choix de candidat(e)s par vote secret dont les résultats seraient aussitôt rendus publics.
A la fin du processus, le candidat ayant recueilli le plus grand nombre de voix (de préférence) sur l’ensemble du territoire national deviendrait de facto le porte-étendard de l’opposition.
L’implication de la population donnerait à l’exercice un caractère véritablement démocratique. En même temps, elle éviterait la vente aux enchères de la noble position de candidat unique de l’opposition.
Une prise en charge financière par les candidats nantis
De ce qui précède, il ressort que l’organisation de primaires crédibles est une entreprise complexe et coûteuse. Les dépenses y afférentes pourraient être prises en charge par des membres de l’opposition qui disposent de gros moyens.
Ce faisant, les opposants fortunés faciliteraient la marche du pays vers une alternance politique efficace, propre, et porteuse de changement vrai. C’est le défi que la population congolaise devrait leur lancer.
Gouverner, c’est prévoir
A dix mois de l’élection présidentielle, la question de la désignation du candidat unique de l’opposition revêt un caractère urgent. Il ne serait donc pas prématuré de déjà l’inscrire à l’ordre du jour de l’agenda des Congolais qui militent pour une alternance politique de progrès."
"Présidentielle-RDC: José Makila favorable à des primaires à l'opposition
° http://www.radiookapi.net/2016/01/17/actualite/politique/rdc-jose-makila-favorable-des-primaires-lopposition
Le président de l’Alliance des travaillistes pour le développement (ATD), José Makila, soutient l’idée d’organiser des primaires à l’opposition pour désigner un candidat unique à l’élection présidentielle.
Il estime que les partis de l’opposition devraient rapidement s’organiser pour désigner leur candidat.
« L’opposition doit se prendre en charge. Le moment est venu. Je ne vois pas en quoi nous allons attendre pour pouvoir nous concerter. Le Front commun doit appeler une plénière qui doit regrouper tous les présidents des partis politiques et des plateformes de l’opposition. Et c’est dans cette plénière que nous trouverons un consensus. A défaut d’un consensus, nous passerons au vote », explique José Makila.
L’opposant estime que l’organisation de ces primaires ne devrait pas poser problème puisque, selon lui, l’opposition est déjà organisée en plusieurs structures.
L’idée des primaires a déjà été évoquée par l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.
Invité du journal Afrique sur France 24 mercredi 13 janvier, il a parlé de l’éventualité de l’organisation des primaires au sein de l’opposition congolaise en prévision de la prochaine élection présidentielle qui doit être organisée avant la fin de l’année."A (re)Lire: Présidentielle-RDC: Moïse Katumbi évoque des primaires à l’opposition
"LES PRIMAIRES, POURQUOI PAS ?
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article6454
Une proposition qui fait grand bruit et tout autant polémique. C’est celle de Moïse Katumbi en rapport avec les primaires. Pourtant, l’idée n’est pas inintéressante. Elle tombe même à pic. Pour cause, si chaque loge de l’opposition devait présenter un candidat à la présidentielle, on assisterait à un top plein de postulants. Et face à un seul adversaire endossant le maillot du Pouvoir, pas besoin d’être devin pour imaginer la suite.
L’expérience de 2011 a, une fois de plus, confirmé cette quasi loi d’airain. A savoir que chaque fois que l’opposition va à l’élection suprême en ordre dispersé, elle en sort perdante. Cela est vrai sous les Tropiques comme ailleurs. Y compris dans des démocraties fortement installées.
Or, dans le cas d’espèce, la course à l’échalote s’annonce déjà particulièrement corsée. Tant les présidentiables sont légion. L’UDPS avec le légendaire Tshisekedi, un challenger naturel ou presque. La Dynamique où au minimum, l’UNC et le MLC sont en situation de présenter un candidat. A ce stade, plus Kamerhe que Bemba pour des raisons évidentes. Le clan Kengo dont les tentacules sont à l’image du positionnement de " l’Opposant atypique " qui dirige le Sénat. Enfin, ce G7 qui a tout d’une écurie présidentielle. Bref, du monde en puissance dans le starting-block du côté de l’opposition.
Que faire alors pour maximiser les chances de l’alternance si ce n’est trouver les moyens de dégager un candidat commun. Les primaires pourraient s’avérer la recette idoine. A condition que toutes les grandes figures de l’Opposition acceptent de jouer le jeu. Surtout de jouer franc jeu. A condition aussi que le défi logistique que ce genre de consultation pose soit à la portée de la bourse des opposants. A condition enfin que les pouvoirs publics créent des conditions pour que des citoyens congolais affiliés à l’Opposition désignent leur représentant à l’élection présidentielle.
Des conditions pas faciles à remplir, il est vrai. Mais, l’idée du célèbre ex-gouverneur du Katanga a le mérite de mettre sur le tapis une des questions préalables à la victoire de l’Opposition. "
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ndonzwau
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
ndonzwau a écrit:Devrions-nous vraiment perdre notre temps à ergoter sans fin sur les détails de ces références historiques étrangères qui pourtant sauf mauvaise foi, nous édifient sur la nécessité de l'union lorsqu'on veut conquérir le pouvoir ?
En effet la stratégie de la conquête du pouvoir et non la simple manifestation de force ou relevant du témoignage a de tous les temps et partout mobilisé des intelligences et des audaces pour la réussir !
Le cas de la France avec notamment Mitterrand est doublement éloquent : non seulement l'architecture institutionnelle est proche de la nôtre mais aussi Mitterrand s'est retrouvé devant une histoire politique dominée par la droite et en face d'une société qu'il se devrait électoralement de bousculer pour la ramener à sa cause... Un peu comme les obstacles structurels tenant largement à un pouvoir autoritaire qu'a devant elle l'opposition Congolaise : elle doit donc développer des stratégies courageuses et expertes pour se donner davantage des chances de gagner...
Comme la gauche en France avec Mitterrand qui y alla d'une candidature commune (sauf en 1969 et 1981 où débordée elle ne put s'unir) sur base d'un programme et d'une stratégie communs., chez-nous les partis qui faute d'avoir une idéologie commune veulent le changement auront plus de chances de l'obtenir en y allant unis plutôt qu'en ordre dispersé ! Il ne faut être que de mauvaise foi pour le récuser comme douter derrière le cas du succès de Mitterrand le fruit d'une stratégie d'union est une méconnaissance totale de l'histoire politique française...!
Ailleurs la manipulation possible des votes ne peut être une excuse, autant refuser d'avance l'élection, mais au contraire une raison de brandir les millions de Congolais qui auront choisi leur candidat uni(que) issu des primaires ou d'un autre mode de désignation ! L'essentiel c'est donc, primaire ou pas, d'obtenir que l'opposition y aille unie !
Au total, quel est cet illusionniste qui nous fera croire que l'élection d'un Tshisekedi, d'un Katumbi, d'un Kamerhe ou qui d'autre qui aura sillonné le pays au nom du candidat unique de l'opposition serait plus manipulable que celle de chacun d'eux seul ? C'est justement parce que nous sommes devant un système hostile au changement que le mode de désignation de ce candidat unique, par coalitions, alliances , primaire... est à la limite du registre secondaire malgré son élaboration difficile mais l'objectif capital, c'est la candidature unie qui offre plus de chances de victoire à ceux qui veulent le changement !
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Mais que veut-on continuer à nous faire croire ? Voici les résultats du premier tour de l'élection présidentielle française de 1988:
François Mitterrand, Parti socialiste : 34,11%
Jacques Chirac, Rassemblement pour la République : 19,96 %
Raymond Barre, sans étiquette, soutenu par l’Union pour la démocratie française : 16,54%
Jean-Marie Le Pen, Front national : 14,38%
André Lajoie, Parti communiste : 6,76%
Antoine Waechter, Les Verts : 3,78%
Pierre Jaquin, communiste rénovateur 2,10%
Arlette Laguiller, Lutte ouvrière : 1,99%
Pierre Boussel, Mouvement pour un parti des travailleurs :0,38%
Comme on peut le constater, il n’y a pas eu un candidat unique de la gauche sur base d'un programme commun de la gauche sous l'initiative de François Mitterrand à l’élection présidentielle française de 1988. Il y a eu 6 candidats qu’on peut classer à gauche contre seulement 3 candidats de droite. Mais cela n’a pas empêché François Mitterrand d’arriver premier. Et si c’était des élections à un tour, il l’aurait remporté. Ainsi donc, ça fait au moins deux fois qu'on nous raconte des vérités qui ne s’avèrent ne pas être des vérités.
De plus, il me semble que tout le monde devrait savoir que coalition ou pas, primaires à gauche ou pas, programme commun ou pas, lors des deux mandats présidentiels de François Mitterrand, la gauche a perdu par deux fois les élections législatives. François Mitterrand a eu à vivre deux cohabitations avec Jacques Chirac et Edouard Balladur.
Il me semble que quiconque s'intéresse un tout petit peu à la politique devrait savoir, que dans les démocraties éprouvées telles qu'en France, Allemagne ou Grande-Bretagne, plusieurs variables peuvent influencer l'issue des élections dont, entre autres, la performance du pouvoir sortant, le climat économique mondial, les rapports sociaux, les politiques fiscales et économiques défendues, etc. Mais par-dessus tout, la conformité des résultats est garantie.
En RDC, toutes ces variables n'entrent pas en jeu. C'est le pouvoir en place qui détermine l'issue des élections présidentielles et législatives. C’est la seule variable à compter. Et cette proposition qui voudrait qu'avec un candidat unique de l'opposition, le gouvernement aurait plus de difficultés à manipuler l'issue des élections. Qu'on nous traite d'illusionniste, nous l’acceptons car ce n’est pas la première qu’on démontre une telle arrogance parce que tout simplement on diverge d’opinions. Quelqu’un d’autre nous a même demandé d’augmenter notre perception et notre capacité de réflexion parce que nous voulions savoir comment il est arrivé à conclure qu’il y a eu des primaires entre certains partis pour désigner Angela Merkel comme candidat unique.
Mais nous rétorquons devant ces injures par la confrontation et la recherche des évidences. Nous rétorquons par exemple que l'illusion qu’on nous attribue s'est manifestée en évidence lors de l'élection présidentielle de 2006 où nous avons eu un candidat unique de l'opposition au deuxième tour, en la personne de Jean Pierre Bemba qui avait accepté l'inacceptable. Encore une fois, il ne s'agit pas ici d'une vue théorique bornée, c'est empirique. Les données sont là pour le vérifier.
Et pour finir, il y a bel et bien eu un programme commun de plus de 80 partis de l'opposition qui avaient choisi un candidat unique en la personne d'Etienne Tshisekedi. Ce n'est pas parce que Vital Kamerhe, qui avait fait marcher Etienne Tshisekedi en lui fixant des faux rendez-vous, a refusé d'y faire partie, qu'un programme commun n'a pas existé et qu'un candidat commun à 80 partis n'a pas été choisi. Faire croire que l’opposition a perdu l’élection présidentielle en parce qu’elle n’avait pas un candidat unique ne résiste pas devant l'analyse des données.
Levons tout équivoque. Nous n'avons jamais soutenu qu'un candidat unique de l'opposition ne serait pas souhaitable, mais nous ne souscrivons pas à l'idée que c'est la condition à remplir absolument pour pouvoir gagner l'élection présidentielle. Ce n'est pas vrai et on ne peut se fier sur les données que nous nous avons pour le soutenir.
Dernière édition par Libre Examen le 20/1/2016, 4:28 pm, édité 2 fois
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Rien n’indique qu’un désistement des candidats de la gauche a permis ou aurait permis à François Mitterrand de franchir la barre de 50% au premier tour des élections présidentielles en France. Ca n’est jamais arrivé. Dans tous les cas de figure, il semble que François Mitterrand était assuré de finir parmi les deux premiers au premier tour. Ses deux victoires au deuxième des élections présidentielles de 1981 et de 1988 seraient plus attribuables à l’homme qu’au programme commun de la gauche.
Pendant l’ère Mitterrand la gauche a gagné et perdu des élections législatives. Après l’ère Mitterrand, la gauche a également gagné et perdu des élections législatives. Il en va de même pour la droite. Je crois que c’est par les élections législatives que peut se mesurer le succès d’un programme commun encore faut-il pour cela que les partis qui présentent le programme commun présentent également des candidats uniques localement. Nous ne savons pas si cela a été le cas avec le programme commun de François Mitterrand. Nous ne savons pas si la gauche avait présenté une liste commune aux élections législatives. Mais une telle politique comporte des risques car elle peut créer des rebellions au niveau local et être en fin de compte dommageable pour les partis qui y souscrivent.
Ce qui est fort probable, ce qu’il y a eu au fil de temps, dans les pays à démocratie éprouvée, un réalignement de la division gauche-droite qui a fait en sorte qu’aujourd’hui ces deux forces sont à peu près égales en termes de votes et il y a une partie d’électeurs, au milieu, qu’on peut qualifier d’indépendant dont le vote fluctue entre la gauche et la droite; c’est ce qui d’ailleurs assure l’alternance gauche-droite au pouvoir dans les pays démocratiques.
Pendant l’ère Mitterrand la gauche a gagné et perdu des élections législatives. Après l’ère Mitterrand, la gauche a également gagné et perdu des élections législatives. Il en va de même pour la droite. Je crois que c’est par les élections législatives que peut se mesurer le succès d’un programme commun encore faut-il pour cela que les partis qui présentent le programme commun présentent également des candidats uniques localement. Nous ne savons pas si cela a été le cas avec le programme commun de François Mitterrand. Nous ne savons pas si la gauche avait présenté une liste commune aux élections législatives. Mais une telle politique comporte des risques car elle peut créer des rebellions au niveau local et être en fin de compte dommageable pour les partis qui y souscrivent.
Ce qui est fort probable, ce qu’il y a eu au fil de temps, dans les pays à démocratie éprouvée, un réalignement de la division gauche-droite qui a fait en sorte qu’aujourd’hui ces deux forces sont à peu près égales en termes de votes et il y a une partie d’électeurs, au milieu, qu’on peut qualifier d’indépendant dont le vote fluctue entre la gauche et la droite; c’est ce qui d’ailleurs assure l’alternance gauche-droite au pouvoir dans les pays démocratiques.
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Alternance..
C´était quand la dernière "alternance" gauche-droite en RFA Ce concept de "gauche-droite" a-t-il de l´avenir en Europe?
Ce qu´en Suède, le parti socialiste au pouvoir était pratiquement contraint á organiser des élections législatives anticipées parce que le nouveau parti "nazi" au pouvoir avait refusé de voter le budget...et que les socialistes ne possedant pas la "majorité absolue"..ne pouvait pas faire passer ce budget*
L'aide est venue...de la coalition de la "droite" qui venait de quitter le pouvoir quelques semaines avant Le premier ministre sortant s´est adressé aux partis de la droite leur demandant de voter ce budget:tired:
L´experience de la RFA va s´éteindre..ce que recement en France dans les élections régionales:giveheart: Sarko disait "ni-ni" et Xavier Bertrand a été elu grâce au back up des socialistes:giveheart: ..
Dans la droite et la gauche, des "innovateurs" tentent depuis de rapprocher les idées en s´inspirant de la RFA:heat:
LES USA, LE CAS GATE**
Vous vous souvenez de GATE, ex boss de la CIA qui était Sécretaire d´État á la Défense de Bush jr..et qui est resté boss de la Pentagone deux ans avec l´admnistration Obama?
Un exemple de plus de cette histoire de "gauche-droite" qui n´a pas d´importance quand l´interêt d´une nation est en jeux
C´était quand la dernière "alternance" gauche-droite en RFA Ce concept de "gauche-droite" a-t-il de l´avenir en Europe?
Ce qu´en Suède, le parti socialiste au pouvoir était pratiquement contraint á organiser des élections législatives anticipées parce que le nouveau parti "nazi" au pouvoir avait refusé de voter le budget...et que les socialistes ne possedant pas la "majorité absolue"..ne pouvait pas faire passer ce budget*
L'aide est venue...de la coalition de la "droite" qui venait de quitter le pouvoir quelques semaines avant Le premier ministre sortant s´est adressé aux partis de la droite leur demandant de voter ce budget:tired:
L´experience de la RFA va s´éteindre..ce que recement en France dans les élections régionales:giveheart: Sarko disait "ni-ni" et Xavier Bertrand a été elu grâce au back up des socialistes:giveheart: ..
Dans la droite et la gauche, des "innovateurs" tentent depuis de rapprocher les idées en s´inspirant de la RFA:heat:
LES USA, LE CAS GATE**
Vous vous souvenez de GATE, ex boss de la CIA qui était Sécretaire d´État á la Défense de Bush jr..et qui est resté boss de la Pentagone deux ans avec l´admnistration Obama?
Un exemple de plus de cette histoire de "gauche-droite" qui n´a pas d´importance quand l´interêt d´une nation est en jeux
GHOST
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Troll a écrit: Alternance..
C´était quand la dernière "alternance" gauche-droite en RFA Ce concept de "gauche-droite" a-t-il de l´avenir en Europe?
Ce qu´en Suède, le parti socialiste au pouvoir était pratiquement contraint á organiser des élections législatives anticipées parce que le nouveau parti "nazi" au pouvoir avait refusé de voter le budget...et que les socialistes ne possedant pas la "majorité absolue"..ne pouvait pas faire passer ce budget*
L'aide est venue...de la coalition de la "droite" qui venait de quitter le pouvoir quelques semaines avant Le premier ministre sortant s´est adressé aux partis de la droite leur demandant de voter ce budget:tired:
L´experience de la RFA va s´éteindre..ce que recement en France dans les élections régionales:giveheart: Sarko disait "ni-ni" et Xavier Bertrand a été elu grâce au back up des socialistes:giveheart: ..
Dans la droite et la gauche, des "innovateurs" tentent depuis de rapprocher les idées en s´inspirant de la RFA:heat:
LES USA, LE CAS GATE**
Vous vous souvenez de GATE, ex boss de la CIA qui était Sécretaire d´État á la Défense de Bush jr..et qui est resté boss de la Pentagone deux ans avec l´admnistration Obama?
Un exemple de plus de cette histoire de "gauche-droite" qui n´a pas d´importance quand l´interêt d´une nation est en jeux
Arafat a écrit:Aux dérnières législatives, Merkel était largement arrivée en tête avec son parti le CDU mais elle n´avait pas pu avoir la majorité d´autant plus que le partenaire de toujours du CDU, le FDP (les libéraux) s´étaient effondrés avec je crois moins de 10%, impossible alors pour Merkel d´avoir une majorité claire au Bundestag. Madame Merkel avait tenté alors de former une coalition CDU-CSU-FDP et Die Grünen (les verts, qui ont toujours été les partenaires du grand parti de gauche le SPD) mais cette tentative avait échoué vu que les Verts avaient refusé d´être dans un même gouvernement avec les libéraux du FDP. C´est ainsi qu´à l´issue des longues tractations, les 2 grands partis du pays, le CDU (droite) et le SPD (le parti socialiste) ont fini par s´entendre et former un gouvernement qu´on peut appeler d´union nationale forcé par les circonstances, on notera que le parti de madame Merkel avait fait des lourdes concéssions pour parvenir à cette entente (entre autres le renoncement au nucléaire d´ici 2021 ou 2022 et la retraite à 65 ans et non plus à 67 ans) .C´est un peu comme si le PPRD par contrainte ou devant l´évidence formait une coalition avec le MLC ou avec l´UDPS .Troll a écrit:
Nous prenons la réference de la RFA parce que les deux partis politiques de la droite et la gauche ont toujours fait le choix de faire de Merkel la tête d´affiche de cette coalition** Une sorte des "primaire" dans cette coalition*
Arafat a très bien expliqué ce qui s'est passé en Allemagne lors de dernières élections législatives. Angela Merkel de CDU ne voulait pas d’une coalition avec le SPD. C’est parce qu’elle ne pouvait pas former autrement une majorité absolue qu’elle s’est, contre sa volonté, rabattue sur une coalition avec le SPD.
Cela ne change pas comment les électeurs votent de façon générale. Il y a des électeurs qui ne voteront jamais pour un parti de droite et il y a ceux qui ne voteront jamais pour un parti de gauche. Généralement, si le parti qui arrive en tête ne peut à lui seul avoir la majorité absolue, elle cherche à nouer des alliances avec d’autres partis pour avoir une majorité absolue et ainsi éviter d'être mis en minorité par une motion de défiance. Dans le cas de l’Allemagne en 2005, cela a donné une alliance CDU/SPD, en 2009 une alliance CDU/FDP démocrate, et en en 2013. Ces changements d’alliance qu’on a observés sont dus aux scores réalisés par le SPD qui est un parti de gauche et FDP qui est un parti de droite. Ils ne résultent pas d’ententes préalables préélectorales. C’est la représentativité de chaque parti à l’issu des élections législatives qui déterminent les coalitions éventuelles. Il n’est donc pas impossible qu’on puisse avoir des mariages forcés ou si l’on veut bien des alliances contre nature.
Nous tenons à souligner que nous présentons une grille générale basée sur la division gauche droite sans entrer dans les détails de l’évolution vers le centre par des partis modérés. Cette évolution est due, entre autres, à une meilleure connaissance des outils des politiques économiques et l’expérience de la gouvernance, c’est le cas notamment du parti socialiste français. Il n’est donc pas impossible qu’on puisse voir un jour une alliance gauche-droite en France entre le parti socialiste et un autre parti de droite.
Il convient également de noter que la représentativité au sein des institutions du parlement peut également varier suivant le mode de scrutin adopté.
Abordons maintenant le cas de Robert Gates qui a été secrétaire d'Etat à la défense dans l'administration Obama. Aux Etats-Unis, les secrétaires d’Etat ne sont pas des élus, ils sont nommés par le Président. S’il arrive que le président nomme un membre du Congrès ou un sénateur, celui-ci s’il accepte la nomination perd sa qualité de membres du Congrès ou de sénateur. S’il quitte son poste de secrétaire d’Etat, il ne peut pas retourner comme membre du Congrès au Congrès ou comme sénateur au Sénat. La nomination d’un secrétaire d’Etat aux Etats-Unis est la prérogative du Président.
D’ailleurs, Robert Gates n’était pas le seul républicain à avoir été nommé dans l’administration Obama. Il y eut un autre sénateur républicain Judd Gregg qui a été nommé comme secrétaire d’Etat au commerce. Il a au tout dernier moment décliné sa nomination à cause de désaccord avec les politiques économiques envisagées par Obama. Robert Gates a été retenu par Obama parce qu’il était, entre autres, d'accord avec Obama pour mettre fin à la guerre en Irak, ce qui a été un des objectifs d’Obama. Quand Robert Gates a quitté l’administration Obama, il a été remplacé par un autre républicain mais proche des démocrates, Chuck Hagel qui lui si je ne me trompe s'était prononcé contre la guerre en Irak comme Obama. Et les sénateurs républicains ne voulaient pas de sa nomination parce que ses politiques épousées celles d’Obama. Obama n’a donc pas nommé dans son administration quelqu’un dont les politiques n’épousaient pas les siennes.
Aux Etats-Unis on a ce phénomène qu’on appelle blue-democrate et red-republican. Les blue démocrates sont proches des républicans et proviennent souvent des Etats-du Sud alors que les red-republicans sont proches des démocrates. Il arrive donc que par esprit d’ouverture qu’un Président républicain nomme un blue-démocrate dans son administration ou qu’un Président démocrate nomme un red-républicain dans son administration.
Et même plus, lors de la campagne présidentielle américaine de 2008, le sénateur démocrate Joe Lieberman avait fait campagne pour John McCain contre Barack Obama parce qu'il était contre la fin de la guerre en Irak et en Afghanistan, et contre des pourparles avec l'Iran; et son nom avait même circulé comme un candidat potentiel à la vice-présidence.
Aux Etats-Unis, il y a une stricte séparation des institutions. Le pouvoir exécutif est séparé du pouvoir législatif. Il ne peut y avoir dissolution du Congrès et l'administration ne peut pas tomber.
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
LE CAS GATE AUX USA
Pour ceux qui ne sont pas "accro".. dans la Défense.. Gate est resté au Pentagone pour continuer les réformes dans la Défense des USA**
Pour ceux qui ne comprendront pas ce que nous disons: Obama a gardé le boss du Pentagone de l´admnistration Bush jr..parce que lui même a continué á appliquer la politique de la Défense mis au point par les Républicains**
C est le sens de notre citation du cas Gate: l´admnistration Obama a continuée á appliquer les réformes decidées par l´admnistration precedente*
Ce qui signifie que les démocrates ont pratiquement fait "alliance" techniquement parlant en gardant un sécretaire d´Etat á la Défense pour appiquer un programme politique de Défense decidé par les républicains*
LE CAS MERKEL
La RFA est une source d´inspiration en Europe..où le clivage historique "gauche-droite" ne fait plus recette face á la présence de plus en plus significative de l´extreme droite raciste et nazi**
Nous ne serons pas surpris que dans un pays comme la Suède, la droite va faire alliance avec la gauche..Comme en France, les alliances qu´on a vu recement dans les élections régionales vont faire tache d´huile** WAIT AND SEE
Pour ceux qui ne sont pas "accro".. dans la Défense.. Gate est resté au Pentagone pour continuer les réformes dans la Défense des USA**
Pour ceux qui ne comprendront pas ce que nous disons: Obama a gardé le boss du Pentagone de l´admnistration Bush jr..parce que lui même a continué á appliquer la politique de la Défense mis au point par les Républicains**
C est le sens de notre citation du cas Gate: l´admnistration Obama a continuée á appliquer les réformes decidées par l´admnistration precedente*
Ce qui signifie que les démocrates ont pratiquement fait "alliance" techniquement parlant en gardant un sécretaire d´Etat á la Défense pour appiquer un programme politique de Défense decidé par les républicains*
LE CAS MERKEL
La RFA est une source d´inspiration en Europe..où le clivage historique "gauche-droite" ne fait plus recette face á la présence de plus en plus significative de l´extreme droite raciste et nazi**
Nous ne serons pas surpris que dans un pays comme la Suède, la droite va faire alliance avec la gauche..Comme en France, les alliances qu´on a vu recement dans les élections régionales vont faire tache d´huile** WAIT AND SEE
GHOST
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Le plus triste à travers ces échanges c'est de constater sur CD que des gens inventent des vérités et accréditent des mensonges pour faire triompher leur point de vue. C'est un spectacle triste. Non seulement cela, ils se montrent, de plus, arrogants et injurieux, se faisant passer pour ceux qui connaissent tout.
François Mitterrand n'a jamais gagné des élections au premier tour grâce à la mise en place d'un programme commun.
En Allemagne, il n'y a jamais eu une sorte des primaires ou quelques autres formes d'alliance préélectorales entre le CDU d'Angela Merkel et quelques autres partis d'Allemagne. Continuer à soutenir cela démontre, au mieux, une mauvaise compréhension des concepts. Et dire cela c'est être généreux.
Les gouvernements qui sont issus des élections législatives de l'Allemagne depuis 2005 reflètent les poids politiques relatifs de chaque parti au cours de ces différentes élections.
Il n'a jamais été dit que la gauche et la droite traditionnelles ne se retrouvent pas autour des quelques valeurs républicaines qu'elles partagent, et qu'elles tiennent à défendre. Il est tout à fait normal, et même encourageant de voir que lorsque les valeurs républicaines sont menacées, que ces partis surmontent leurs différences pour barrer la route aux partis qui menacent les valeurs républicaines.
Faire croire que lorsqu'il y a changement d'administration, de gouvernement, lorsque les démocrates remplacent les républicains ou qu'un gouvernement de gauche remplace un gouvernement de droite, ou vice-versa qu'il y a rupture totale, c'est une mauvaise représentation de comment les choses se passent en réalité. Bien souvent plus qu'autrement, il peut y avoir continuité. Il n'y a pas de rupture totale. On ne recommence pas tout à zéro.
Nous savons que l'un des thèmes à être revenu le plus souvent lors de la campagne électorale d'Obama était de mettre fin à la guerre en Irak.
Voici ce que Robert Gates, s'adressant à des cadets de l'Académie militaire de West Point, dit au sujet d'une autre guerre éventuelle dans laquelle les Etats-Unis pourrait se trouver impliquer :
Il ne peut y avoir plus clair répudiation de la doctrine Bush.
Une autre politique d’Obama que Robert Gates à aider à mettre en exécution est la répudiation de la politique du « Don’t ask, Don’t tell » qui avait court dans l’armée américaine. Si je ne me trompe pas je crois que l’administration Bush a défendu cette politique devant les tribunaux. Par contre, l’administration Obama avec Robert Gates, comme secrétaire d’Etat à la défense, a décidé de ne plus défendre cette politique devant les tribunaux et d’y mettre fin, ce qui a été fait.
Nous ne nous y connaissons pas dans le domaine militaire ou de la défense. Mais nous avons donné au moins deux exemples de politiques prônées par Obama qui ont été réalisées par Robert Gates et qui sont contraires aux politiques qui ont été menées et défendues par Bush. Nous espérons avoir démontré que le maintien d’une personne à son poste lorsqu’il y a changement d’administration ne signifie pas une continuation des politiques de l’administration précédente dans son domaine.
Encore une fois, il n’y a pas rupture totale lorsqu’il y a changement de gouvernement ou d’administration.
Et maintenant, un contre-exemple où l’on poursuit la même politique que l’administration précédente mais qu’on change de personnes. C’est le cas de la politique de « no child left behind ». L’administration Obama a continué avec cette politique mais la personne qui est chargée de poursuivre cette n’est plus la même. Il y a bien d’autres exemples de politiques mises de l’avant par l’administration Bush qui ont été maintenues et poursuivies par l’administration Obama. C’est le cas, entre autres, de la lutte contre le sida.
On peut ne pas être d'accord avec ce que nous soutenons. Mais quand on n'est pas d'accord, on peut montrer son désaccord au moyen d'un argumentaire rigoureux qui réfute ce que nous avançons. C'est comme ça que chacun de nous va apprendre de l'autre.
François Mitterrand n'a jamais gagné des élections au premier tour grâce à la mise en place d'un programme commun.
En Allemagne, il n'y a jamais eu une sorte des primaires ou quelques autres formes d'alliance préélectorales entre le CDU d'Angela Merkel et quelques autres partis d'Allemagne. Continuer à soutenir cela démontre, au mieux, une mauvaise compréhension des concepts. Et dire cela c'est être généreux.
Les gouvernements qui sont issus des élections législatives de l'Allemagne depuis 2005 reflètent les poids politiques relatifs de chaque parti au cours de ces différentes élections.
Il n'a jamais été dit que la gauche et la droite traditionnelles ne se retrouvent pas autour des quelques valeurs républicaines qu'elles partagent, et qu'elles tiennent à défendre. Il est tout à fait normal, et même encourageant de voir que lorsque les valeurs républicaines sont menacées, que ces partis surmontent leurs différences pour barrer la route aux partis qui menacent les valeurs républicaines.
Faire croire que lorsqu'il y a changement d'administration, de gouvernement, lorsque les démocrates remplacent les républicains ou qu'un gouvernement de gauche remplace un gouvernement de droite, ou vice-versa qu'il y a rupture totale, c'est une mauvaise représentation de comment les choses se passent en réalité. Bien souvent plus qu'autrement, il peut y avoir continuité. Il n'y a pas de rupture totale. On ne recommence pas tout à zéro.
Nous savons que l'un des thèmes à être revenu le plus souvent lors de la campagne électorale d'Obama était de mettre fin à la guerre en Irak.
Voici ce que Robert Gates, s'adressant à des cadets de l'Académie militaire de West Point, dit au sujet d'une autre guerre éventuelle dans laquelle les Etats-Unis pourrait se trouver impliquer :
"In my opinion, any future defense secretary who advises the président to again send a big American land army into Asia or into the Middle East or Africa should have his Head examined."
www.nytimes.com/2011/02/26/world/26gates.html?_r=0.
Il ne peut y avoir plus clair répudiation de la doctrine Bush.
Une autre politique d’Obama que Robert Gates à aider à mettre en exécution est la répudiation de la politique du « Don’t ask, Don’t tell » qui avait court dans l’armée américaine. Si je ne me trompe pas je crois que l’administration Bush a défendu cette politique devant les tribunaux. Par contre, l’administration Obama avec Robert Gates, comme secrétaire d’Etat à la défense, a décidé de ne plus défendre cette politique devant les tribunaux et d’y mettre fin, ce qui a été fait.
Nous ne nous y connaissons pas dans le domaine militaire ou de la défense. Mais nous avons donné au moins deux exemples de politiques prônées par Obama qui ont été réalisées par Robert Gates et qui sont contraires aux politiques qui ont été menées et défendues par Bush. Nous espérons avoir démontré que le maintien d’une personne à son poste lorsqu’il y a changement d’administration ne signifie pas une continuation des politiques de l’administration précédente dans son domaine.
Encore une fois, il n’y a pas rupture totale lorsqu’il y a changement de gouvernement ou d’administration.
Et maintenant, un contre-exemple où l’on poursuit la même politique que l’administration précédente mais qu’on change de personnes. C’est le cas de la politique de « no child left behind ». L’administration Obama a continué avec cette politique mais la personne qui est chargée de poursuivre cette n’est plus la même. Il y a bien d’autres exemples de politiques mises de l’avant par l’administration Bush qui ont été maintenues et poursuivies par l’administration Obama. C’est le cas, entre autres, de la lutte contre le sida.
On peut ne pas être d'accord avec ce que nous soutenons. Mais quand on n'est pas d'accord, on peut montrer son désaccord au moyen d'un argumentaire rigoureux qui réfute ce que nous avançons. C'est comme ça que chacun de nous va apprendre de l'autre.
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
La stratégie du pouvoir en place n'est-il pas en train de se déployer sous nos yeux sans que l'on s'en rende compte ! Ne cherche-t-on pas à nous imposer deux kabilistes au finish pour l'élection présidentielle de 2016 ? Un kabiliste qui sortirait de la majorité présidentielle actuelle, et un autre qui sortirait de la reconfiguration de l'opposition que les kabilistes sont en train de réaliser. En effet, l'idée selon laquelle que seul un candidat unique de l'opposition donnerait plus de chance à l'opposition de gagner l'élection présidentielle pourrait se révéler comme un des subterfuges trouvés pour assurer la désignation d'un kabiliste comme candidat unique dans la nouvelle configuration de l'opposition.
Bien sûr que du point vue de probabilités deux candidats qui s'affrontent dans une élection ont des chances égales de gagner car chacun aura une chance sur deux de gagner. Strictement parlant, un candidat unique de l'opposition verrait ces chances augmentées de beaucoup. Tout comme le candidat unique de la majorité actuelle verrait également ses chances être augmentées. Ca c'est du point de vue théorique.
Que se serait-il passé en 2011 tous les autres candidats et les autres partis dits de l'opposition avait présentés un candidat unique contre Joseph Kabila à l'élection présidentielle de 2011 ? Si l'on se fie aux résultats de la CENI, Joseph Kabila avait gagné cette élection avec près de 49% de votes. Ainsi donc, pour battre Joseph Kabila en 2001, tous les électeurs qui avaient voté pour tous les autres candidats de l'opposition devraient presqu'à 100% reporter leurs votes sur le candidat unique. Un tel, report de votes est impossible.
Devant ces faits, on ne peut pas continuer à soutenir que l'opposition a perdu l'élection présidentielle de 2011 parce qu'elle avait éparpillé ses voix en présentant plusieurs candidats. Rien ne prouve donc qu'il faut seulement un candidat unique de l'opposition pour que celle-ci puisse gagner des élections. Ce qu'il faut pour qu'un candidat de l'opposition unique ou pas puisse gagner des élections, il ne faut plus qu'il y ait des faux penalty pour reprendre une expression chère à Moïse Katumbi.
Défendre la démocratie, dans ces circonstances, c'est se battre pour avoir des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées.
Bien sûr que du point vue de probabilités deux candidats qui s'affrontent dans une élection ont des chances égales de gagner car chacun aura une chance sur deux de gagner. Strictement parlant, un candidat unique de l'opposition verrait ces chances augmentées de beaucoup. Tout comme le candidat unique de la majorité actuelle verrait également ses chances être augmentées. Ca c'est du point de vue théorique.
Que se serait-il passé en 2011 tous les autres candidats et les autres partis dits de l'opposition avait présentés un candidat unique contre Joseph Kabila à l'élection présidentielle de 2011 ? Si l'on se fie aux résultats de la CENI, Joseph Kabila avait gagné cette élection avec près de 49% de votes. Ainsi donc, pour battre Joseph Kabila en 2001, tous les électeurs qui avaient voté pour tous les autres candidats de l'opposition devraient presqu'à 100% reporter leurs votes sur le candidat unique. Un tel, report de votes est impossible.
Devant ces faits, on ne peut pas continuer à soutenir que l'opposition a perdu l'élection présidentielle de 2011 parce qu'elle avait éparpillé ses voix en présentant plusieurs candidats. Rien ne prouve donc qu'il faut seulement un candidat unique de l'opposition pour que celle-ci puisse gagner des élections. Ce qu'il faut pour qu'un candidat de l'opposition unique ou pas puisse gagner des élections, il ne faut plus qu'il y ait des faux penalty pour reprendre une expression chère à Moïse Katumbi.
Défendre la démocratie, dans ces circonstances, c'est se battre pour avoir des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées.
Dernière édition par Libre Examen le 25/1/2016, 3:53 pm, édité 1 fois
Libre Examen
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Libre Examen a écrit:
Défendre la démocratie, dans ces circonstances, c'est se battre pour avoir des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées.[/color]
CYNISME DE TROLL
Pour la grande majorité des congolais.. il leur suffit des élections "libres" transparentes et crédibles où Kanambe ne sera pas candidat**
Les élections "apaisées" ne sont ni necessaires ni une priorité..Accordez aux congolais le DROIT d´élire le futur président librement, avec transparence et crédibilité.. Ils vont s´en contenter*
GHOST
Re: Une idée inovatrice : Primaire dans l'Opposition !
Troll a écrit:Libre Examen a écrit:
Défendre la démocratie, dans ces circonstances, c'est se battre pour avoir des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées.[/color]
CYNISME DE TROLL
Pour la grande majorité des congolais.. il leur suffit des élections "libres" transparentes et crédibles où Kanambe ne sera pas candidat**
Les élections "apaisées" ne sont ni necessaires ni une priorité..Accordez aux congolais le DROIT d´élire le futur président librement, avec transparence et crédibilité.. Ils vont s´en contenter*
Pour ceux qui sont ignorants de la position de l'UDPS, par choix ou simplement par manque de connaissance, pour ceux qui n'ont pas lu la feuille de route de l'UDPS, nous disons que la position de l'UDPS va au-delà de la seule tenue des élections dans le délai constitutionnel. L'UDPS a fait savoir à plusieurs reprises qu'il y ait élection ou pas, il n'est pas question d'une transition avec Joseph Kabila comme président de la RDC ou comme faisant partie de ceux qui pourraient être choisis pour conduire la transition. En d'autre mots, quoi qu'il arrive, il n'est pas question que Joseph Kabila fasse partie de quelques institutions que ce soit, après que son mandat soit constitutionnellement échu. Telle est la position de l'UDPS.
Comme toujours, nous invitons ceux qui ont des évidences du contraire de nous les présenter. Lorsqu'on nous les présentera, nous allons nous y incliner. Les évidences, convenons-nous, ce n'est pas ce qu'on craint que le dialogue prôné par l'UDPS puisse avoir comme résultats. Et, nous aimerions rappeler que nous n'avons jamais prétendu que ces craintes n'étaient pas fondées.
Libre Examen
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