« PANAM PAPERS » – ET SI JAYNET « KABILA » N'ETAIT QU'UN PRETE-NOM ? JAYNET URSULA KYUNGU ?
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« PANAM PAPERS » – ET SI JAYNET « KABILA » N'ETAIT QU'UN PRETE-NOM ? JAYNET URSULA KYUNGU ?
Decidement Les Faux-Kabila seraient bien plonges dans L'Art du Faux & Du Contre-Vrai...DE JAYNET KABILA,,, JAYNET URSULA KYUNGU...A...JAYNET DESIREE HILDEGONDE KYUNGU KABILA
Sont-ils les seuls dans cette Mafiosite
Ils sont LEGIONS qui n'ont que D'YEUX POUR DES SAINTS MILLIONS
LOKOSO YA MBONGO, L'ENVIE DE DOMINER SUR LES AUTRES, CUPIDITE, L'ART D'ACAPARER TOUT POUR SOI-MEME & LES SIENS...ILS NE SONT PAS LES PREMIERS A L'AVOIR COMMENCE...MAIS, MAIS, MAIS LA LISTE EST LONGUE...
« Panama Papers » – Et si Jaynet « Kabila » n’était qu’un prête-nom?
Jaynet Kabila 5
Selon des médias occidentaux dont le quotidien français « Le Monde » daté du 4 avril, Jaynet « Kabila » et un certain Feruzi Kalume Nyembwe avaient, dès le mois de juin 2001, créé une société off shore dénommée « Keratsu Holding Limited ». Inconnue du public congolais jusqu’aux obsèques de LD Kabila, « Jaynet », promue présidente de la Fondation LD Kabila, avait l’habitude d’organiser des soirées de gala de « collecte de dons en faveur des victimes de la guerre à l’Est ». La Fondation est gérée dans une totale opacité. Femme d’affaires boulimique, elle n’a pas peu contribué au bradage du patrimoine minier de la Gecamines.
Dans une tribune publiée in tempore non suspecto dans le magazine « Forbes » daté du 30 juin 2014, le journaliste américain Richard Miniter, se fondant sur des sources françaises et allemandes, affirmait que « Joseph Kabila » a pu amasser une fortune estimée à 15 milliards USD au cours de la décennie précédente. « Cette masse d’argent se trouverait dans des banques situées dans les îles britanniques et ailleurs », ajoutait-il.
Les révélations contenues dans « Panama Papers » donnent un nouveau relief à l’article précité. Toutes les sources crédibles confirment l’authenticité des documents ayant servi de base pour la rédaction des conclusions des investigations qui mettent en cause douze chefs d’Etat – dont six en fonction – et leurs proches.
En Afrique noire, plusieurs personnes sont épinglées: Khulubuze Zuma, Denis Christel Sassou Nguesso et Jaynet « Kabila ». Les noms du fils de Kofi Annan et de John Kufuor, l’ex-président ghanéen (2011-2009) sont également cités. C’est le cas également d’un général rwandais non autrement identifié.
C’est au mois de juin 2001, soit à peine cinq mois après le décès du président LD Kabila que « Jaynet » et un certain Feruzi Kalume Nyembwe mettaient sur pied la société off shore « Keratsu Holding Limited ». Les enregistrements nécessaires ont été effectués auprès du cabinet d’avocats Mossack Fonseca basé au Panama. Sieur Feruzi, un sujet tanzanien, serait le fils de Didier Kazadi Nyembwe.
Dans son édition datée du 4 avril, le quotidien français « Le Monde » rapporte que Keratsu Holding Ltd a détenu 19,6 % des parts du consortium » Congolese Wireless Network » (CWN) « qui a contrôlé 49 % des parts de l’opérateur téléphonique Vodacom Congo ».
Qui est Jaynet « Kabila »?
Le public congolais a découvert la soeur jumelle de leur nouveau Président au lendemain des obsèques du président LD Kabila. Bombardée présidente de la Fondation Mzee LD Kabila fin janvier 2001, elle devint incontournable. Aucun investisseur ne foule le sol congolais sans aller lui présenter les « civilités ». En 2005, Ban Ki-moon, alors ministre sud coréen des Affaires étrangères, lui attribue le grade de consul honoraire de la Corée du Sud à Kinshasa.
Comme son frère « Joseph », « Jaynet » est née le 4 juin 1971 à « Hewa Bora ». Le problème? Cette localité n’a jamais existé au plan légal. C’était la dénomination donnée au « maquis » de Laurent-Désiré Kabila.
Dans l’ouvrage « Les femmes dans l’espace décisionnel congolais », publié par J.R. Mazanza Kindulu Ndungu, chez l’Harmattan, la localité de Mpiki est citée comme lieu de naissance. On y apprend que « Jaynet »serait titulaire d’une licence en journalisme de l’université de Makerere, en Ouganda.
En février 2002, Célestin Kabuya-Lumuna Sando publiait son livre intitulé « Histoire du Congo – Les Quatre premiers Présidents ». Dans le chapitre consacré à Laurent-Désiré Kabila, l’auteur rapporte les « confidences » d’un certain Bienvenu Mwilambwe qui était l’ancien secrétaire particulier de LD Kabila durant les années d’exil en Tanzanie. A la page 186, on peut lire : « Le 8/1/1979, nous sommes allés accompagner les enfants du camarade président à l’école française ». « (…). Les enfants dont question étaient Jenny Kyungu Mtwale et Hyppolite Kabange Mtwale, les jumeaux de Laurent-Désiré Kabila ».
Dans une interview accordée au « Soir » de Bruxelles daté du 2 juin 2006, Mama Sifa Mahanya déclare que LD Kabila « avait tenu à inscrire Jaynet et Joseph à l’école française de Dar es Salaam ». Cette information est reprise d’ailleurs par le journaliste François Soudan à la page 37 de la Revue de l’Intelligence, édition n°3 juillet/août 2006 avec sur la couverture le titre : « Portrait: Le vrai Kabila ». « Joseph et Jaynet qui n’ont jusque là connu que l’école de brousse du parti, note-t-il, sont inscrits sous des noms d’emprunt (Kabange, puis Kanambe) dans un collège francophone de Dar es-salaam ».
Selon un document officiel – daté du mois de septembre 2011- que l’auteur de ces lignes a pu consulter, la nommée « Jaynet » Désirée Hildegonde Kyungu « Kabila », alors candidate aux législatives, n’a jamais passé un seul jour de sa vie au Lycée français de la capitale tanzanienne. Elle n’a pas non plus accompli ses études primaires dans le maquis de Hewa Bora mais au « Green Valley Primary School » en Ouganda. Elle aurait obtenu son certificat de six ans primaires en septembre 1984 avant de terminer ses études secondaires en mai 1992 à Irambo Secondary School en Tanzanie. Le parcours de « Jaynet » autant que celui de son frère Joseph constituent les secrets les mieux gardés du Congo démocratique. Zoé, mêmement.
La montée en puissance
Selon des sources gouvernementales, le trésor public congolais verserait chaque année un montant de trois millions USD à la Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila. « Depuis 2001, cette association n’a jamais présenté ses comptes annuels », assurent ces sources.
Présidente de la Fondation LD Kabila, « Jaynet avait l’habitude d’organiser des soirées de gala de « collecte de dons en faveur des victimes de la guerre à l’Est ». Elle seule connaît la destination donnée aux biens reçus notamment de certains chefs d’Etat. C’est le cas de l’ancien président libyen Moammar Kadhafi.
L’appétit venant en mangeant, en 2006, la sœur du « raïs », a commencé à lorgner sur la mine d’uranium de Shinkolobwe, au Katanga. Son associé d’alors n’est autre que le Zimbabwéen Billy Rautenbach, patron de la société CAMEC (Central African Mining & Exploration Company). La Présidence de la République avait donné le « feu vert ». Au grand dam du ministre des Mines de l’époque, Ingele Ifoto, qui avait mis son veto. Au motif que la mine dont question était fermée. L’histoire ne dit pas qui a a pu avoir gain de cause.
Dans son édition datée du 17 août 2006, l’hebdomadaire belge «Trends tendances» titrait : «Le Congo livre-t-il de l’uranium à Téhéran ?» Citant le journal «Sunday Times» – lequel se référait à des documents des services tanzaniens de douanes -, mais aussi à des sources congolaises et divers documents, le magazine belge faisait état de «douze livraisons». « Selon ces mêmes documents, un dénommé John Kahozi, qui serait un homme de confiance du président congolais, voyageait entre Téhéran, Dubaï et Harare afin de régler le volet financier de la transaction via les banques iraniennes Melly Bank, Refah Kargavan et Bank Mellat», pouvait-on lire.
Dans le domaine minier, des anecdotes ne manquent pas. On apprend ainsi que la Gécamines avait conclu, en 2013, un contrat de « joint venture » avec un groupe australien sur la mine de « Deziwa », appelée également Kulumaziba. Après des travaux de prospection financés par la partie australienne, la mine s’est révélée riche en minerais. En février 2014, « Jaynet » atterrit à Lubumbashi. « Je veux cette mine », clama-t-elle devant le PCA (président du conseil d’administration) Albert Yumba Mulimbi et Ahmed Kalej Nkand, alors administrateur délégué général. Jaynet a fini par demander aux Australiens de vendre leurs parts. Montant : 187 millions $ US. Le montant aurait été réglé par un certain « Dan ». Jaynet aurait exigé une « commission » de 15% aux Australiens. En mars 2014, sur décision de « Jaynet », la mine querellée fut attribuée à des « investisseurs » libanais dont un certain Monsieur Aza.
Le tout-Kinshasa parle d’un grand centre commercial que Jaynet a construit sur l’avenue du 24 novembre. Doté de plusieurs étages, l’immeuble est évalué à une dizaine de millions USD.
La fortune de « Joseph Kabila » et blanchiment
« Ils sont arrivés sans un sou avec aux pieds des bottes en caoutchouc, aujourd’hui ils roulent carrosse », aiment ironiser les Kinois au passage du cortège de « Joseph Kabila ».
Arrivé au Zaïre en janvier 1997 avant de fouler le sol kinois quatre mois plus tard, « Joseph Kabila » trône, depuis 2001, sur une immense fortune. Ses biens immobiliers les plus connus sont les fermes de Kingakati (Kinshasa), de Kungelungu et de Kashamata dans le Haut Katanga. Il posséderait une autre ferme dans l’île de Mateba dans le Kongo central.
En mai 2009, par une simple lettre signée par son directeur de cabinet, « Joseph Kabila » arracha au Premier ministre de l’époque, Adolphe Muzito, la prérogative constitutionnelle d’ordonnancer les dépenses publiques. Tout paiement était soumis, à l’avenir, à son « autorisation préalable » alors même qu’il est politiquement irresponsable.
Lors de l’élection présidentielle et des législatives organisées en novembre 2011, l’Etat congolais a pu débourser 750 millions USD pour financer le processus électoral. Ce montant n’était pas inscrit au budget.
Dans son rapport 2014, la Cour de compte indique que 190 projets non prévus dans le budget de cet exercice ont été financés pour un montant de plus ou moins un milliard USD.
Dans l’édition du magazine américain Forbes (www.forbes.com) datée du 30 juin 2014, le journaliste américain Richard Miniter avait créé l’événement en révélant que l’actuel chef de l’Etat congolais possédait une fortune évaluée à 15 milliards USD. Miniter assurait, in tempore non suspecto, que cet argent est planqué dans des paradis fiscaux.
Sans absoudre « Jaynet », on peut se demander si celle-ci n’agirait pas, en définitive, comme un prête-nom pour le compte de son Président de frère. Dans un cas comme dans l’autre, on se trouve dans la logique du « blanchiment de l’argent sale ». D’où provient l’argent litigieux?
BAUDOUIN AMBA WETSHI/CI
Que pensez-vous de cet article?
http://www.lecongolais.cd/panama-papers-et-si-jaynet-kabila-netait-quun-prete-nom/
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LOKOSO YA MBONGO, L'ENVIE DE DOMINER SUR LES AUTRES, CUPIDITE, L'ART D'ACAPARER TOUT POUR SOI-MEME & LES SIENS...ILS NE SONT PAS LES PREMIERS A L'AVOIR COMMENCE...MAIS, MAIS, MAIS LA LISTE EST LONGUE...
« Panama Papers » – Et si Jaynet « Kabila » n’était qu’un prête-nom?
Jaynet Kabila 5
Selon des médias occidentaux dont le quotidien français « Le Monde » daté du 4 avril, Jaynet « Kabila » et un certain Feruzi Kalume Nyembwe avaient, dès le mois de juin 2001, créé une société off shore dénommée « Keratsu Holding Limited ». Inconnue du public congolais jusqu’aux obsèques de LD Kabila, « Jaynet », promue présidente de la Fondation LD Kabila, avait l’habitude d’organiser des soirées de gala de « collecte de dons en faveur des victimes de la guerre à l’Est ». La Fondation est gérée dans une totale opacité. Femme d’affaires boulimique, elle n’a pas peu contribué au bradage du patrimoine minier de la Gecamines.
Dans une tribune publiée in tempore non suspecto dans le magazine « Forbes » daté du 30 juin 2014, le journaliste américain Richard Miniter, se fondant sur des sources françaises et allemandes, affirmait que « Joseph Kabila » a pu amasser une fortune estimée à 15 milliards USD au cours de la décennie précédente. « Cette masse d’argent se trouverait dans des banques situées dans les îles britanniques et ailleurs », ajoutait-il.
Les révélations contenues dans « Panama Papers » donnent un nouveau relief à l’article précité. Toutes les sources crédibles confirment l’authenticité des documents ayant servi de base pour la rédaction des conclusions des investigations qui mettent en cause douze chefs d’Etat – dont six en fonction – et leurs proches.
En Afrique noire, plusieurs personnes sont épinglées: Khulubuze Zuma, Denis Christel Sassou Nguesso et Jaynet « Kabila ». Les noms du fils de Kofi Annan et de John Kufuor, l’ex-président ghanéen (2011-2009) sont également cités. C’est le cas également d’un général rwandais non autrement identifié.
C’est au mois de juin 2001, soit à peine cinq mois après le décès du président LD Kabila que « Jaynet » et un certain Feruzi Kalume Nyembwe mettaient sur pied la société off shore « Keratsu Holding Limited ». Les enregistrements nécessaires ont été effectués auprès du cabinet d’avocats Mossack Fonseca basé au Panama. Sieur Feruzi, un sujet tanzanien, serait le fils de Didier Kazadi Nyembwe.
Dans son édition datée du 4 avril, le quotidien français « Le Monde » rapporte que Keratsu Holding Ltd a détenu 19,6 % des parts du consortium » Congolese Wireless Network » (CWN) « qui a contrôlé 49 % des parts de l’opérateur téléphonique Vodacom Congo ».
Qui est Jaynet « Kabila »?
Le public congolais a découvert la soeur jumelle de leur nouveau Président au lendemain des obsèques du président LD Kabila. Bombardée présidente de la Fondation Mzee LD Kabila fin janvier 2001, elle devint incontournable. Aucun investisseur ne foule le sol congolais sans aller lui présenter les « civilités ». En 2005, Ban Ki-moon, alors ministre sud coréen des Affaires étrangères, lui attribue le grade de consul honoraire de la Corée du Sud à Kinshasa.
Comme son frère « Joseph », « Jaynet » est née le 4 juin 1971 à « Hewa Bora ». Le problème? Cette localité n’a jamais existé au plan légal. C’était la dénomination donnée au « maquis » de Laurent-Désiré Kabila.
Dans l’ouvrage « Les femmes dans l’espace décisionnel congolais », publié par J.R. Mazanza Kindulu Ndungu, chez l’Harmattan, la localité de Mpiki est citée comme lieu de naissance. On y apprend que « Jaynet »serait titulaire d’une licence en journalisme de l’université de Makerere, en Ouganda.
En février 2002, Célestin Kabuya-Lumuna Sando publiait son livre intitulé « Histoire du Congo – Les Quatre premiers Présidents ». Dans le chapitre consacré à Laurent-Désiré Kabila, l’auteur rapporte les « confidences » d’un certain Bienvenu Mwilambwe qui était l’ancien secrétaire particulier de LD Kabila durant les années d’exil en Tanzanie. A la page 186, on peut lire : « Le 8/1/1979, nous sommes allés accompagner les enfants du camarade président à l’école française ». « (…). Les enfants dont question étaient Jenny Kyungu Mtwale et Hyppolite Kabange Mtwale, les jumeaux de Laurent-Désiré Kabila ».
Dans une interview accordée au « Soir » de Bruxelles daté du 2 juin 2006, Mama Sifa Mahanya déclare que LD Kabila « avait tenu à inscrire Jaynet et Joseph à l’école française de Dar es Salaam ». Cette information est reprise d’ailleurs par le journaliste François Soudan à la page 37 de la Revue de l’Intelligence, édition n°3 juillet/août 2006 avec sur la couverture le titre : « Portrait: Le vrai Kabila ». « Joseph et Jaynet qui n’ont jusque là connu que l’école de brousse du parti, note-t-il, sont inscrits sous des noms d’emprunt (Kabange, puis Kanambe) dans un collège francophone de Dar es-salaam ».
Selon un document officiel – daté du mois de septembre 2011- que l’auteur de ces lignes a pu consulter, la nommée « Jaynet » Désirée Hildegonde Kyungu « Kabila », alors candidate aux législatives, n’a jamais passé un seul jour de sa vie au Lycée français de la capitale tanzanienne. Elle n’a pas non plus accompli ses études primaires dans le maquis de Hewa Bora mais au « Green Valley Primary School » en Ouganda. Elle aurait obtenu son certificat de six ans primaires en septembre 1984 avant de terminer ses études secondaires en mai 1992 à Irambo Secondary School en Tanzanie. Le parcours de « Jaynet » autant que celui de son frère Joseph constituent les secrets les mieux gardés du Congo démocratique. Zoé, mêmement.
La montée en puissance
Selon des sources gouvernementales, le trésor public congolais verserait chaque année un montant de trois millions USD à la Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila. « Depuis 2001, cette association n’a jamais présenté ses comptes annuels », assurent ces sources.
Présidente de la Fondation LD Kabila, « Jaynet avait l’habitude d’organiser des soirées de gala de « collecte de dons en faveur des victimes de la guerre à l’Est ». Elle seule connaît la destination donnée aux biens reçus notamment de certains chefs d’Etat. C’est le cas de l’ancien président libyen Moammar Kadhafi.
L’appétit venant en mangeant, en 2006, la sœur du « raïs », a commencé à lorgner sur la mine d’uranium de Shinkolobwe, au Katanga. Son associé d’alors n’est autre que le Zimbabwéen Billy Rautenbach, patron de la société CAMEC (Central African Mining & Exploration Company). La Présidence de la République avait donné le « feu vert ». Au grand dam du ministre des Mines de l’époque, Ingele Ifoto, qui avait mis son veto. Au motif que la mine dont question était fermée. L’histoire ne dit pas qui a a pu avoir gain de cause.
Dans son édition datée du 17 août 2006, l’hebdomadaire belge «Trends tendances» titrait : «Le Congo livre-t-il de l’uranium à Téhéran ?» Citant le journal «Sunday Times» – lequel se référait à des documents des services tanzaniens de douanes -, mais aussi à des sources congolaises et divers documents, le magazine belge faisait état de «douze livraisons». « Selon ces mêmes documents, un dénommé John Kahozi, qui serait un homme de confiance du président congolais, voyageait entre Téhéran, Dubaï et Harare afin de régler le volet financier de la transaction via les banques iraniennes Melly Bank, Refah Kargavan et Bank Mellat», pouvait-on lire.
Dans le domaine minier, des anecdotes ne manquent pas. On apprend ainsi que la Gécamines avait conclu, en 2013, un contrat de « joint venture » avec un groupe australien sur la mine de « Deziwa », appelée également Kulumaziba. Après des travaux de prospection financés par la partie australienne, la mine s’est révélée riche en minerais. En février 2014, « Jaynet » atterrit à Lubumbashi. « Je veux cette mine », clama-t-elle devant le PCA (président du conseil d’administration) Albert Yumba Mulimbi et Ahmed Kalej Nkand, alors administrateur délégué général. Jaynet a fini par demander aux Australiens de vendre leurs parts. Montant : 187 millions $ US. Le montant aurait été réglé par un certain « Dan ». Jaynet aurait exigé une « commission » de 15% aux Australiens. En mars 2014, sur décision de « Jaynet », la mine querellée fut attribuée à des « investisseurs » libanais dont un certain Monsieur Aza.
Le tout-Kinshasa parle d’un grand centre commercial que Jaynet a construit sur l’avenue du 24 novembre. Doté de plusieurs étages, l’immeuble est évalué à une dizaine de millions USD.
La fortune de « Joseph Kabila » et blanchiment
« Ils sont arrivés sans un sou avec aux pieds des bottes en caoutchouc, aujourd’hui ils roulent carrosse », aiment ironiser les Kinois au passage du cortège de « Joseph Kabila ».
Arrivé au Zaïre en janvier 1997 avant de fouler le sol kinois quatre mois plus tard, « Joseph Kabila » trône, depuis 2001, sur une immense fortune. Ses biens immobiliers les plus connus sont les fermes de Kingakati (Kinshasa), de Kungelungu et de Kashamata dans le Haut Katanga. Il posséderait une autre ferme dans l’île de Mateba dans le Kongo central.
En mai 2009, par une simple lettre signée par son directeur de cabinet, « Joseph Kabila » arracha au Premier ministre de l’époque, Adolphe Muzito, la prérogative constitutionnelle d’ordonnancer les dépenses publiques. Tout paiement était soumis, à l’avenir, à son « autorisation préalable » alors même qu’il est politiquement irresponsable.
Lors de l’élection présidentielle et des législatives organisées en novembre 2011, l’Etat congolais a pu débourser 750 millions USD pour financer le processus électoral. Ce montant n’était pas inscrit au budget.
Dans son rapport 2014, la Cour de compte indique que 190 projets non prévus dans le budget de cet exercice ont été financés pour un montant de plus ou moins un milliard USD.
Dans l’édition du magazine américain Forbes (www.forbes.com) datée du 30 juin 2014, le journaliste américain Richard Miniter avait créé l’événement en révélant que l’actuel chef de l’Etat congolais possédait une fortune évaluée à 15 milliards USD. Miniter assurait, in tempore non suspecto, que cet argent est planqué dans des paradis fiscaux.
Sans absoudre « Jaynet », on peut se demander si celle-ci n’agirait pas, en définitive, comme un prête-nom pour le compte de son Président de frère. Dans un cas comme dans l’autre, on se trouve dans la logique du « blanchiment de l’argent sale ». D’où provient l’argent litigieux?
BAUDOUIN AMBA WETSHI/CI
Que pensez-vous de cet article?
http://www.lecongolais.cd/panama-papers-et-si-jaynet-kabila-netait-quun-prete-nom/
Cavalier
Re: « PANAM PAPERS » – ET SI JAYNET « KABILA » N'ETAIT QU'UN PRETE-NOM ? JAYNET URSULA KYUNGU ?
Apparament il y a un Quatrieme Faux-Kabila qui a fait son apparution dans Le Trio Gouvernant Jaynet-Joseph-&- Zoe, Suleyman, Directeur de LA banque Congolo-Gabonaise BGFI & aussi une certaine Ruwet qui aurait epouse un Americain en 2013...
Ils sont tres discrets...VOILA POURQUOI LE RAIS ne Parle pas Trop...Publiquement...BAZA MIYIBI...Pendant Que Ba Vrais Congolais BAZO LALA, OU BAZO SALA KI VUVUZELATEURS, EUX ILS AVANCENT COMME LES KARDASHIANS...
JE LE DIS SURTOUT A MES COMPATRIOTES QUI APPLAUDISSENT LEU RAIS A TOUT BOU DE CHAMPS COMME SI LUI ET LES SIENS VS CONSIDERAIENT COMME ETANT DES LEURS...HMMM ILS VS PRENNENT POUR DE VRAIS IDIOTS...ILS SONT VENUS, ILS ONT VU ET ILS ONT VAINCU...ET CE SONT LES CONGOLAIS QUI LES ONT AIDES A ACCOMPLIR CET EXPLOIT...
UNE FAMILLE MYSTERIEUSE...
Kabilas 2
N’en déplaise au ministre Mende Lambert, le « Tshaku national » qui a lancé des mises en garde à l’encontre des médias qui oseraient relayer les conclusions des investigations dites « Panama Papers » – en citant des noms tels que Jaynet Désiré Kyungu « Kabila »-, ce scandale ne manquera pas de relancer la polémique sur le grand mystère qui entoure tant les identités que le parcours personnel des membres de la fratrie « Kabila ».
Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-lez-immondices, personne ne sait dire quel est le patronyme réel des membres de la fratrie « Kabila ». Une famille composée de Joseph, Jaynet, Zoé, Selemani ou Souleymane. Kanambe? Mtwale? Kabange?
Mon ami qui est passé maître dans l’art de fouiner m’a confié qu’en 2013, la fratrie s’était enrichie d’un nouveau membre. C’est une jolie jeune femme nommée Ruwet « Kabila »…Mtwale. Tiens! Tiens! Dans son fameux bouquin « Les quatre premiers présidents du Congo », publié en 2002, notre très cher professeur C.K. Lumuna Sando indique justement qu’avant de porter le patronyme de « Kabila », notre bien aimé « Papa roméo », alias « Président raïs », a porté tour à tour le nom de Kabange et de Mtwale « pour des raisons de clandestinité et de sécurité». Il se serait prénommé : Hyppolite. Pour des « raisons de sécurité », le journaliste François Soudan ajoute un autre nom : Kanambe. Ouf!
A en croire mon ami, le véritable nom de famille du « raïs » et des autres membres de la fratrie serait bien : Mtwale. « Quel est son lieu de naissance? », ai-je demandé avec ma naïveté habituelle.L’ami m’a cité plusieurs localités. Selon lui, le « raïs », alias le commandant suprême des FARDC, de la police nationale et des « Bana Moura », serait natif non seulement de Hewa Bora II, mais aussi de Lulenge et de Yungu. Sans oublier Mpiki. C’est au Sud Kivu. Hewa Bora n’existe pas.
Mon ami qui est un accro de la lecture m’a rappelé la biographie de Mzee publiée en 2001 par l’historien belge Erik Kennes. Selon lui, Kennes soutient que Papa Kabila et la dame Sifa Mahanya avaient eu neuf enfants. Etrangement, depuis la mort mystérieuse de Mzee, un certain 16 janvier 2001, les Kongomani n’ont jamais vu que le « trio de tête » composé de Joseph, Jaynet et Zoé. Directeur de la banque congolo-gabonaise « BGFI », Selemani ou Souleymane se fait discret. Ruwet, mêmement. En 2013, elle a épousé un américain.
Mauvaise langue, mon ami croit trouver la raison qui a poussé la soeur jumelle du « raïs » à monter une société off shore cinq mois seulement après le décès de « leur père ». A en croire mon ami, la fratrie voulait assurer ses arrières après l’accession du commandant Hippo, pardon, du général major « Joseph Kabila » à la tête de la République très très démocratique du Congo, un pays qui n’est pas le leur et où ils n’étaient que de passage. « La fratrie s’est emparée de l’argent et des diamants que le Mzee gardait dans son bureau avant de planquer tout cela dans les paradis fiscaux, dit il. Elle n’était pas sûre que son destin fabuleux, commencé le 26 janvier 2001, allait perdurer une vingtaine d’années ». « Comment peut-on expliquer que quinze années après, les Kongomani ignorent encore les métiers exercés par Jaynet et Zoé avant de fouler le sol zaïrois? », lui ai-je demandé. Selon lui, le « raïs » fut un officier de liaison entre les services de renseignements rwandais et le Mzee.
Amer, mon ami de conclure : « Demain, l’Histoire jugera sévèrement des individus sans foi ni loi comme le Burundo-Tanzanien Didier Kazadi Nyembwe mais aussi des Kongomani tels que le Grand Chef Kasongo Nyembo des Balubakats, Sifa Mahanya et tant d’autres qui ont été les complices de cette famille d’imposteurs ».
ROBERT YUKA EA DJEMA/CI
http://www.lecongolais.cd/une-famille-mysterieuse/
Ils sont tres discrets...VOILA POURQUOI LE RAIS ne Parle pas Trop...Publiquement...BAZA MIYIBI...Pendant Que Ba Vrais Congolais BAZO LALA, OU BAZO SALA KI VUVUZELATEURS, EUX ILS AVANCENT COMME LES KARDASHIANS...
JE LE DIS SURTOUT A MES COMPATRIOTES QUI APPLAUDISSENT LEU RAIS A TOUT BOU DE CHAMPS COMME SI LUI ET LES SIENS VS CONSIDERAIENT COMME ETANT DES LEURS...HMMM ILS VS PRENNENT POUR DE VRAIS IDIOTS...ILS SONT VENUS, ILS ONT VU ET ILS ONT VAINCU...ET CE SONT LES CONGOLAIS QUI LES ONT AIDES A ACCOMPLIR CET EXPLOIT...
UNE FAMILLE MYSTERIEUSE...
Kabilas 2
N’en déplaise au ministre Mende Lambert, le « Tshaku national » qui a lancé des mises en garde à l’encontre des médias qui oseraient relayer les conclusions des investigations dites « Panama Papers » – en citant des noms tels que Jaynet Désiré Kyungu « Kabila »-, ce scandale ne manquera pas de relancer la polémique sur le grand mystère qui entoure tant les identités que le parcours personnel des membres de la fratrie « Kabila ».
Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-lez-immondices, personne ne sait dire quel est le patronyme réel des membres de la fratrie « Kabila ». Une famille composée de Joseph, Jaynet, Zoé, Selemani ou Souleymane. Kanambe? Mtwale? Kabange?
Mon ami qui est passé maître dans l’art de fouiner m’a confié qu’en 2013, la fratrie s’était enrichie d’un nouveau membre. C’est une jolie jeune femme nommée Ruwet « Kabila »…Mtwale. Tiens! Tiens! Dans son fameux bouquin « Les quatre premiers présidents du Congo », publié en 2002, notre très cher professeur C.K. Lumuna Sando indique justement qu’avant de porter le patronyme de « Kabila », notre bien aimé « Papa roméo », alias « Président raïs », a porté tour à tour le nom de Kabange et de Mtwale « pour des raisons de clandestinité et de sécurité». Il se serait prénommé : Hyppolite. Pour des « raisons de sécurité », le journaliste François Soudan ajoute un autre nom : Kanambe. Ouf!
A en croire mon ami, le véritable nom de famille du « raïs » et des autres membres de la fratrie serait bien : Mtwale. « Quel est son lieu de naissance? », ai-je demandé avec ma naïveté habituelle.L’ami m’a cité plusieurs localités. Selon lui, le « raïs », alias le commandant suprême des FARDC, de la police nationale et des « Bana Moura », serait natif non seulement de Hewa Bora II, mais aussi de Lulenge et de Yungu. Sans oublier Mpiki. C’est au Sud Kivu. Hewa Bora n’existe pas.
Mon ami qui est un accro de la lecture m’a rappelé la biographie de Mzee publiée en 2001 par l’historien belge Erik Kennes. Selon lui, Kennes soutient que Papa Kabila et la dame Sifa Mahanya avaient eu neuf enfants. Etrangement, depuis la mort mystérieuse de Mzee, un certain 16 janvier 2001, les Kongomani n’ont jamais vu que le « trio de tête » composé de Joseph, Jaynet et Zoé. Directeur de la banque congolo-gabonaise « BGFI », Selemani ou Souleymane se fait discret. Ruwet, mêmement. En 2013, elle a épousé un américain.
Mauvaise langue, mon ami croit trouver la raison qui a poussé la soeur jumelle du « raïs » à monter une société off shore cinq mois seulement après le décès de « leur père ». A en croire mon ami, la fratrie voulait assurer ses arrières après l’accession du commandant Hippo, pardon, du général major « Joseph Kabila » à la tête de la République très très démocratique du Congo, un pays qui n’est pas le leur et où ils n’étaient que de passage. « La fratrie s’est emparée de l’argent et des diamants que le Mzee gardait dans son bureau avant de planquer tout cela dans les paradis fiscaux, dit il. Elle n’était pas sûre que son destin fabuleux, commencé le 26 janvier 2001, allait perdurer une vingtaine d’années ». « Comment peut-on expliquer que quinze années après, les Kongomani ignorent encore les métiers exercés par Jaynet et Zoé avant de fouler le sol zaïrois? », lui ai-je demandé. Selon lui, le « raïs » fut un officier de liaison entre les services de renseignements rwandais et le Mzee.
Amer, mon ami de conclure : « Demain, l’Histoire jugera sévèrement des individus sans foi ni loi comme le Burundo-Tanzanien Didier Kazadi Nyembwe mais aussi des Kongomani tels que le Grand Chef Kasongo Nyembo des Balubakats, Sifa Mahanya et tant d’autres qui ont été les complices de cette famille d’imposteurs ».
ROBERT YUKA EA DJEMA/CI
http://www.lecongolais.cd/une-famille-mysterieuse/
Cavalier
Re: « PANAM PAPERS » – ET SI JAYNET « KABILA » N'ETAIT QU'UN PRETE-NOM ? JAYNET URSULA KYUNGU ?
Apparement Laurent Desire Kabila aurait Plusieurs Enfants Adoptifs...
Voici en exclusivité la famille de Mzee Kabila en photo avec une histoire d’inceste et de meurtre
https://i2.wp.com/vacradio.com/wp-content/uploads/2015/12/Kabila-et-sa-famille.jpg?ssl=1
Kabila et sa familleEnquête (Première partie)
La Voix de l’Afrique au Canada vous présente en exclusivité quelques photos d’une partie de la famille de Mzee Laurent Désiré Kabila.
Nous vous prévenons qu’il y a plusieurs labyrinthes dans cette famille, et le concours de tout le monde dans l’éclaircissement pour mieux comprendre celui qui est à la tête de notre pays, est vivement souhaité.
Nous n’avions pas pu mentionner tous les enfants, mais nous le ferons au fur et a mesure. Dans ces photos, vous allez remarquer que Mzee Laurent Désiré Kabila avait beaucoup d’enfants adoptifs. Avec la vidéo de Ngoie Mukena et plusieurs autres sources, La Voix de l’Afrique au Canada peut certifier aujourd’hui que Joseph Kabila n’est pas à “1000%”, le fils de Maman Sifa, celle qui est supposée être “sa mère officiellement”.
Si maman Sifa veut me contredire, qu’elle fasse un test de l’ADN car, nous savons tous qu’en Afrique, on peut nier la paternité d’un enfant, mais lorsqu’on nie la maternité, cela devient très grave.
Selon mon informateur, maman Sifa a eu six enfants avec Mzee Laurent Désiré Kabila dont cinq filles et un garçon. Le garçon s’appelle Kabila Mulindwa et il serait maintenant dans la vingtaine.
Ma source m’a également informé que Mzee Laurent Kabila a adopté plusieurs enfants, et il avait également plusieurs femmes. Bien que cela ne soit pas une nouvelle en soi pour les Congolais en général, nous avons également appris qu’il a “eu”, et, ou “adopté” d’autres enfants avec une dame d’origine rwandaise qui se nomme Marceline Mukambuguje, dont Joseph Kabila, Sissi Kabila, Cécile Kabila, Zoé Kabila et Kabila Masengo qui est autiste.
Kabila Masengo avait une femme qui avait fini par le fuir a cause de plusieurs problèmes conjuguaux très sérieux que nous ne pouvons énumérer par simple déontologie journalistique).
Ces quatre enfants cités ci-haut ont une même mère, jusque là inconnue, mais ce que nous savons est qu’elle une citoyenne rwandaise, et qu’elle habite aux Etats-Unis.
Zoé Kabila et Joseph Kabila qui serai peut être fils adoptif de Mzee Kabila ont une même mère commune qui se nomme Marceline Mukambuguje. Selon nos sources, madame Mukambuguje est de père tanzanien et de mère rwandaise et elle vit présentement aux Etats-Unis.
“Je peux vous informer que Jaynet Kabila n’est pas la soeur jumelle de Joseph Kabila, mais elle est sa propre tante”, a confié l’un des informateurs proche de la famille Kabila a La Voix de l’Afrique au Canada.
Nous attendons encore des confirmations sur les parentés biologiques ou adoptives de feu Aimée Kabila, Mr Etienne Kabila, Mr Emmanuel Kabila et plusieurs autres enfants de Mzee Laurent Désiré Kabila.
Mais dans tout ça, plusieurs meurtres ont été commis dont particulièrement celui d’Aimée Kabila, celle qui déclarait être la fille de Mzee Kabila. Nous avions appris qu’elle aurait menacé de dévoiler plusieurs secrets, dont ceux de la famille au grand public. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles elle a été assassinée.
Pour mettre fin à la polémique et cloturer mon investigation, en tant que journaliste d’investigation à La Voix d’Afrique au Canada (vacradio.com), je demande à Dieudonné Kasongo Kabila, le demi-frère de Mzee Laurent Désiré Kabila encore vivant, de nous dire réellement qui est Joseph Kabila “Kabange”.
Pour votre information, ce petit-frère de Laurent Désiré Kabila de même père et de mères différentes s’appelait Kasongo Kabwa Dieudonné auparavant, et à l’arrivée de son frère avec l’AFDL, il a changé de nom pour prendre celui de Kabila. Donc, il se nomme maintenant Kasongo Kabila Dieudonné.
Qu’il nous dise aussi pourquoi pendant que lui, supposé être l’oncle de Joseph Kabila étant en vie après la mort de son frère, c’est Ngoie Mukena, un parvenu et margoulin qui avait décidé de donner le nom de “Kabange” à une personne supposée être un fils “adoptif ou biologique” de Mzee Laurent Désiré Kabila?
Pour votre information, il s’appelait Kasongo Kabwa Dieudonné, et a l’arrivée de son frère Laurent Désiré Kabila, il a changé de nom pour prendre celui de Kabila. Il est demi-frère de Laurent Désiré Kabila de même père, mais de mères différentes.
Avec de telles incertitudes, il y a lieu de se poser la question de savoir : “le “Joseph Kabila” qu’on nous a présenté comme fils de Mzee Laurent Désiré Kabila, est-il un imposteur qui a pris la place du vrai fils adoptif de Mzee?”
Car, si je peux me permettre d’aller plus loin dans ma reflexion, lors du coup d’Etat de Mzee Laurent Désiré Kabila, sur la grande chaine américaine d’informations en continu CNN, il y avait premièrement été annoncé que “Mzee Kabila était mort avec <son fils>…”
En regardant les faits de ce jour en question, il est fort possible de se demander : “qui est donc cet homme que Ngoie Mukena, Richard Muyej, Kyungu Wa Kumwanza et les autres notables et dignitaires katangais nous ont amenés et présentés officiellement en RDC?
Le saurons-nous un jour?
Attendons voir!
jean-luc kienge 1
Jean-Luc Kienge
Directeur exécutif de L’association Les Oubliés de la planète
+ 310 929 5693 @vacradio.com
En exclusivité, voici les photos de la famille Kabila :
Selemani Kabila, frère de Joseph Kabila. Il est d’origine burundaise et fils d’un ami de Mzee Laurent Désiré Kabila que ce dernier avait adopté.
Ici, il est debout entre Kabila Ruezi (la dame assise en blouse blanche). Elle est la fille de maman Ruezi de Fizi, l’une des multiples femmes de Mzee, et elle est accompagnée par son époux d’origine américaine.
En blouse noire et pantalon bleu : Gloria Kabila, la fille de maman Sifa avec Mzee Laurent Kabila. En longue robe de couleur orange : Cécile Kabila, petite soeur de Joseph Kabila de même mère). En robe noir-blanc : Josephine Muteyi Kabila, fille de maman Sifa avec Mzee Laurent Kabila. En robe rose : Sissi Kabila, fille ainée de maman Sifa avec Mzee Laurent Kabila.
En pantalon rouge : Gloria Kabila, fille de maman Sifa avec Mzee Laurent Kabila.
En pantalon gris : fille de Josephine Kabila, mannequin à Kinshasa.
Selfie de maman Sifa et de sa fille Josephine Kabila.
En selfie, Mary, la fille ainée de maman Sifa qu’elle avait eue avec un autre homme.
Selon ma source, “elle a été adoptée par Mzee Laurent Kabila, et elle aurait eu aussi un enfant avec Mzee Kabila, censé être son père adoptif.” (scandale).Marie Manumbi, fille du grand-frère de maman Sifa debout avec Josephine Kabila
Ici, en selfie, le tanzanien et sa femme Sissi Kabila, fille de même mère inconnue rwandaise avec Joseph Kabila
Saidi Kabila, fils adoptif de Mzee Laurent Kabila était célèbre et connu avant Zoé et Jaynet Kabila en République Démocratique du Congo.
https://vacradio.com/2015/12/10/voici-en-exclusivite-la-famille-de-mzee-kabila-en-photo-avec-une-histoire-dinceste-et-de-meurtre/
https://i2.wp.com/vacradio.com/wp-content/uploads/2015/12/Kabila-et-sa-famille.jpg?ssl=1
Voici en exclusivité la famille de Mzee Kabila en photo avec une histoire d’inceste et de meurtre
https://i2.wp.com/vacradio.com/wp-content/uploads/2015/12/Kabila-et-sa-famille.jpg?ssl=1
Kabila et sa familleEnquête (Première partie)
La Voix de l’Afrique au Canada vous présente en exclusivité quelques photos d’une partie de la famille de Mzee Laurent Désiré Kabila.
Nous vous prévenons qu’il y a plusieurs labyrinthes dans cette famille, et le concours de tout le monde dans l’éclaircissement pour mieux comprendre celui qui est à la tête de notre pays, est vivement souhaité.
Nous n’avions pas pu mentionner tous les enfants, mais nous le ferons au fur et a mesure. Dans ces photos, vous allez remarquer que Mzee Laurent Désiré Kabila avait beaucoup d’enfants adoptifs. Avec la vidéo de Ngoie Mukena et plusieurs autres sources, La Voix de l’Afrique au Canada peut certifier aujourd’hui que Joseph Kabila n’est pas à “1000%”, le fils de Maman Sifa, celle qui est supposée être “sa mère officiellement”.
Si maman Sifa veut me contredire, qu’elle fasse un test de l’ADN car, nous savons tous qu’en Afrique, on peut nier la paternité d’un enfant, mais lorsqu’on nie la maternité, cela devient très grave.
Selon mon informateur, maman Sifa a eu six enfants avec Mzee Laurent Désiré Kabila dont cinq filles et un garçon. Le garçon s’appelle Kabila Mulindwa et il serait maintenant dans la vingtaine.
Ma source m’a également informé que Mzee Laurent Kabila a adopté plusieurs enfants, et il avait également plusieurs femmes. Bien que cela ne soit pas une nouvelle en soi pour les Congolais en général, nous avons également appris qu’il a “eu”, et, ou “adopté” d’autres enfants avec une dame d’origine rwandaise qui se nomme Marceline Mukambuguje, dont Joseph Kabila, Sissi Kabila, Cécile Kabila, Zoé Kabila et Kabila Masengo qui est autiste.
Kabila Masengo avait une femme qui avait fini par le fuir a cause de plusieurs problèmes conjuguaux très sérieux que nous ne pouvons énumérer par simple déontologie journalistique).
Ces quatre enfants cités ci-haut ont une même mère, jusque là inconnue, mais ce que nous savons est qu’elle une citoyenne rwandaise, et qu’elle habite aux Etats-Unis.
Zoé Kabila et Joseph Kabila qui serai peut être fils adoptif de Mzee Kabila ont une même mère commune qui se nomme Marceline Mukambuguje. Selon nos sources, madame Mukambuguje est de père tanzanien et de mère rwandaise et elle vit présentement aux Etats-Unis.
“Je peux vous informer que Jaynet Kabila n’est pas la soeur jumelle de Joseph Kabila, mais elle est sa propre tante”, a confié l’un des informateurs proche de la famille Kabila a La Voix de l’Afrique au Canada.
Nous attendons encore des confirmations sur les parentés biologiques ou adoptives de feu Aimée Kabila, Mr Etienne Kabila, Mr Emmanuel Kabila et plusieurs autres enfants de Mzee Laurent Désiré Kabila.
Mais dans tout ça, plusieurs meurtres ont été commis dont particulièrement celui d’Aimée Kabila, celle qui déclarait être la fille de Mzee Kabila. Nous avions appris qu’elle aurait menacé de dévoiler plusieurs secrets, dont ceux de la famille au grand public. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles elle a été assassinée.
Pour mettre fin à la polémique et cloturer mon investigation, en tant que journaliste d’investigation à La Voix d’Afrique au Canada (vacradio.com), je demande à Dieudonné Kasongo Kabila, le demi-frère de Mzee Laurent Désiré Kabila encore vivant, de nous dire réellement qui est Joseph Kabila “Kabange”.
Pour votre information, ce petit-frère de Laurent Désiré Kabila de même père et de mères différentes s’appelait Kasongo Kabwa Dieudonné auparavant, et à l’arrivée de son frère avec l’AFDL, il a changé de nom pour prendre celui de Kabila. Donc, il se nomme maintenant Kasongo Kabila Dieudonné.
Qu’il nous dise aussi pourquoi pendant que lui, supposé être l’oncle de Joseph Kabila étant en vie après la mort de son frère, c’est Ngoie Mukena, un parvenu et margoulin qui avait décidé de donner le nom de “Kabange” à une personne supposée être un fils “adoptif ou biologique” de Mzee Laurent Désiré Kabila?
Pour votre information, il s’appelait Kasongo Kabwa Dieudonné, et a l’arrivée de son frère Laurent Désiré Kabila, il a changé de nom pour prendre celui de Kabila. Il est demi-frère de Laurent Désiré Kabila de même père, mais de mères différentes.
Avec de telles incertitudes, il y a lieu de se poser la question de savoir : “le “Joseph Kabila” qu’on nous a présenté comme fils de Mzee Laurent Désiré Kabila, est-il un imposteur qui a pris la place du vrai fils adoptif de Mzee?”
Car, si je peux me permettre d’aller plus loin dans ma reflexion, lors du coup d’Etat de Mzee Laurent Désiré Kabila, sur la grande chaine américaine d’informations en continu CNN, il y avait premièrement été annoncé que “Mzee Kabila était mort avec <son fils>…”
En regardant les faits de ce jour en question, il est fort possible de se demander : “qui est donc cet homme que Ngoie Mukena, Richard Muyej, Kyungu Wa Kumwanza et les autres notables et dignitaires katangais nous ont amenés et présentés officiellement en RDC?
Le saurons-nous un jour?
Attendons voir!
jean-luc kienge 1
Jean-Luc Kienge
Directeur exécutif de L’association Les Oubliés de la planète
+ 310 929 5693 @vacradio.com
En exclusivité, voici les photos de la famille Kabila :
Selemani Kabila, frère de Joseph Kabila. Il est d’origine burundaise et fils d’un ami de Mzee Laurent Désiré Kabila que ce dernier avait adopté.
Ici, il est debout entre Kabila Ruezi (la dame assise en blouse blanche). Elle est la fille de maman Ruezi de Fizi, l’une des multiples femmes de Mzee, et elle est accompagnée par son époux d’origine américaine.
En blouse noire et pantalon bleu : Gloria Kabila, la fille de maman Sifa avec Mzee Laurent Kabila. En longue robe de couleur orange : Cécile Kabila, petite soeur de Joseph Kabila de même mère). En robe noir-blanc : Josephine Muteyi Kabila, fille de maman Sifa avec Mzee Laurent Kabila. En robe rose : Sissi Kabila, fille ainée de maman Sifa avec Mzee Laurent Kabila.
En pantalon rouge : Gloria Kabila, fille de maman Sifa avec Mzee Laurent Kabila.
En pantalon gris : fille de Josephine Kabila, mannequin à Kinshasa.
Selfie de maman Sifa et de sa fille Josephine Kabila.
En selfie, Mary, la fille ainée de maman Sifa qu’elle avait eue avec un autre homme.
Selon ma source, “elle a été adoptée par Mzee Laurent Kabila, et elle aurait eu aussi un enfant avec Mzee Kabila, censé être son père adoptif.” (scandale).Marie Manumbi, fille du grand-frère de maman Sifa debout avec Josephine Kabila
Ici, en selfie, le tanzanien et sa femme Sissi Kabila, fille de même mère inconnue rwandaise avec Joseph Kabila
Saidi Kabila, fils adoptif de Mzee Laurent Kabila était célèbre et connu avant Zoé et Jaynet Kabila en République Démocratique du Congo.
https://vacradio.com/2015/12/10/voici-en-exclusivite-la-famille-de-mzee-kabila-en-photo-avec-une-histoire-dinceste-et-de-meurtre/
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Cavalier
Re: « PANAM PAPERS » – ET SI JAYNET « KABILA » N'ETAIT QU'UN PRETE-NOM ? JAYNET URSULA KYUNGU ?
SUITE
Gétou Kabila et sa fille Mireille. La mère de Getou est Kosso Appoline.
Jeanne Mafika Kabila, fille ainée de Mzee Kabila.
La mère de Jeanne Mafika Kabila s’appelle Kashala Albertine.
Elias Watawale Mulezi et son épouse Hortence Kibawa, deuxième fille de Mzee. Sa mère Kosso Appoline habite Birmingham, en fuite pour avoir demandé l’héritage de son père Mzee Kabila.
Jeanne Kabila, fille ainée de Mzee Kabila.
Kabila Ruezi, fille de maman Ruezi relaxant a la piscine
Josephine Kabila et Mary ??? (fille de maman Sifa)
Zoé Kabila et Joseph Kabila fils adoptifs de Mzee Kabila et d’une mère rwandaise qui se nomme Marceline Mukambuguje. Selon nos sources, elle est de père tanzanien et de mère rwandaise, et elle vit présentement aux Etats-Unis.
Jaynet Kabila, présentée comme la soeur jumelle de Joseph Kabila, est plutot sa tante.
A Mon avis, Jaynet est La Tresoriere de Cette Famille, C'est Elle qui s'occupe de Joseph ou Hyppolyte & Zoe...
Elle a L'Air Tres,Tres Froid et est Tres Mefiante...Ca se voit Qu'elle est fortement renfermee de L'Interieur...Elle veut avoir Tout L'Argent de La RDC veux Le garder que Pour Leur Famille...HMMMMM
Monsieur Dieudonné Kasongo Kabila, le dernier petit-frère de Mzee Laurent Kabila vivant.
En réalité, il s’appelait Kasongo Kabwa Dieudonné, et à l’arrivée de son frère Laurent Désiré Kabila, il a changé de nom pour prendre celui de Kabila.
Il est demi-frère de Laurent Désiré Kabila de même père, mais de mères différentes.
Modifié le 13 décembre 2015 à 9h54
Gétou Kabila et sa fille Mireille. La mère de Getou est Kosso Appoline.
Jeanne Mafika Kabila, fille ainée de Mzee Kabila.
La mère de Jeanne Mafika Kabila s’appelle Kashala Albertine.
Elias Watawale Mulezi et son épouse Hortence Kibawa, deuxième fille de Mzee. Sa mère Kosso Appoline habite Birmingham, en fuite pour avoir demandé l’héritage de son père Mzee Kabila.
Jeanne Kabila, fille ainée de Mzee Kabila.
Kabila Ruezi, fille de maman Ruezi relaxant a la piscine
Josephine Kabila et Mary ??? (fille de maman Sifa)
Zoé Kabila et Joseph Kabila fils adoptifs de Mzee Kabila et d’une mère rwandaise qui se nomme Marceline Mukambuguje. Selon nos sources, elle est de père tanzanien et de mère rwandaise, et elle vit présentement aux Etats-Unis.
Jaynet Kabila, présentée comme la soeur jumelle de Joseph Kabila, est plutot sa tante.
A Mon avis, Jaynet est La Tresoriere de Cette Famille, C'est Elle qui s'occupe de Joseph ou Hyppolyte & Zoe...
Elle a L'Air Tres,Tres Froid et est Tres Mefiante...Ca se voit Qu'elle est fortement renfermee de L'Interieur...Elle veut avoir Tout L'Argent de La RDC veux Le garder que Pour Leur Famille...HMMMMM
Monsieur Dieudonné Kasongo Kabila, le dernier petit-frère de Mzee Laurent Kabila vivant.
En réalité, il s’appelait Kasongo Kabwa Dieudonné, et à l’arrivée de son frère Laurent Désiré Kabila, il a changé de nom pour prendre celui de Kabila.
Il est demi-frère de Laurent Désiré Kabila de même père, mais de mères différentes.
Modifié le 13 décembre 2015 à 9h54
Cavalier
Re: « PANAM PAPERS » – ET SI JAYNET « KABILA » N'ETAIT QU'UN PRETE-NOM ? JAYNET URSULA KYUNGU ?
VOICI Un autre Apprenti Sorcier, Dan Gertler, Un proche dans Le Cercle de Joseph/Hyppo Kabila et Moise Katumbi.
CHACUN DE SAVOIR TIRER SES PROPRES CONCLUSIONS...LA RDC n'attire que des vautours de tout genre, dans son MILIEU politique qui est devenu UNE PLAQUE TOURNANTE des transactions Mafieuses...Ou Chacun veux aussi sa part du gateau...Toute Cette Histoire sent de la MAFIA sous toutes ses formes avec ses traficotages sordides et ses gros sous...
Quelque Part Je Trouve ns sommes arrives a un Moment Ou, Vu les Circonstances, IL N'Y A PAS AUTRE MOYEN DE SAUVEGARDER L'INTEGRITE TERRITORIALE DE CE PAYS, QUE VIA UNE INSURRECTION POPULAIRE...
Personnellement, Je ne le souhaite pas, mais J'ai L'iMPRESSION COMME SI LA CHASSE AUX SORCIERS DEVRAIT SE FAIRE AVEC VIOLENCE...Car il y a Trop Plein D'Infiltres, D'Imposteurs de tout genre dans Ce Pays...
PANAMA PAPERS : Comment Dan Gertler, diamantaire de Kinshasa, a fraudé Mossack Fonseca
10 Avr, 2016
Par OEIL D'AFRIQUE
D’origine israélienne, naturalisé congolais en 2003, Dan Gertler est à la tête d’un empire minier vaste et opaque en RDC. De récentes révélations dans le cadre du scandale des « Panama Papers » démontrent que l’homme d’affaires de 42 ans détenait des comptes offshore dans la sulfureuse société panaméenne Mossack Fonseca. Cette dernière aurait même fermé les comptes du milliardaire israélo-congolais en découvrant que Dan Gertler les avait floué.
En République Démocratique du Congo, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer le pillage des ressources du pays par le Président et ses proches. Le verdict est tombé avec les récentes révélations des « Panama Papers ». En effet, outre Jaynet Kabila, sœur de Joseph et députée congolaise, Dan Gertler, figure de l’industrie minière congolaise et proche du président, vient d’être éclaboussé par des preuves de blanchiment d’argent et d ‘évasion fiscale. Le nom du milliardaire apparaît dans des documents l’impliquant dans le plus gros scandale d’évasion fiscale de ce siècle. L’histoire remonte à 2010. La société Mossack Fonseca, à la demande de l’un de ses avocats Me Bonnant, crée en urgence deux sociétés Foxwhelp Ltd et Caprikat Ltd, sans vraiment faire les contrôles d’usage. Ce n’est qu’après une enquête du fisc panaméen, un an plus tard, et des dizaines de mails sans réponse, que Mossack Fonseca découvre le véritable propriétaire des deux sociétés : Dan Gertler. L’homme d’affaires aurait usé de multiples subterfuges pour que jamais l’on ne puisse remonter à lui. En effet, Foxwhelp Ltd et Caprikat Ltd étaient détenues par un fonds d’investissement aux îles Caïmans, African Ressources Investment Fund, lui-même appartenant à deux fondations au Liechtenstein, qui sont à leur tour possédées par deux trusts discrétionnaires à Gibraltar. Un tour de passe-passe presque impossible à décrypter sans les documents des Panama Papers. Seuls deux noms apparaissaient : l’avocat suisse Marc Bonnant et Khulubuse Clive Zuma, qui n’est autre que le neveu du président sud-africain Jacob Zuma.
« Marchand de diamant du sang »
S’apercevant de l’entourloupe, Mossack Fonseca décide de fermer toute société liée à Dan Gertler que Jennifer Mossack, fille du fondateur, qualifie de « marchand de diamant du sang » dans un mail interne.
Dan Gertler est un homme énigmatique qui débarque à Kinshasa à l’âge de 23 ans. C’est en République Démocratique du Congo qu’il bâtit sa fortune aujourd’hui estimée à 1,26 milliards de dollars par le magazine Forbes. Lors de son arrivée en 1997, Dan trouve un pays en guerre, encore dirigé par Mobutu. Il s’allie donc avec le chef de la rébellion, un certain Laurent Désiré Kabila à qui il propose de financer des armes pour lancer l’assaut sur Kinshasa. Devenu président, Laurent Kabila lui octroie un quasi monopole sur l’exploitation de diamant du pays. En 2001, lorsque Kabila fut assassiné, Dan Gertler se rapproche de son fils Joseph Kabila, désormais successeur inexpérimenté de son défunt père. Il devient ainsi son émissaire, notamment pour obtenir des Etats-Unis un soutien dans le conflit congolais. La relation qui lie les deux hommes perdure, Dan est même invité au mariage de Joseph Kabila en 2006.
En 2011, à la veille des élections présidentielles, plusieurs de ses sociétés rachètent des mines appartenant à l’état, sans que ce dernier ne communique sur ces acquisitions.
Outre l’exploitation du diamant, Dan Gertler est également présent dans le cobalt, le fer, l’or, le manganèse et le cuivre de la RDC. En 2012, il possédait via ses sociétés 9,6% de la production mondiale de cobalt. Il s’est aussi lancé dans l’exploitation pétrolière au travers de plusieurs sociétés domiciliées hors du territoire de la RDC, ce qui lui assure d’échapper au fisc congolais. Certains experts estiment que l’homme d’affaires israélien a fait perdre plusieurs milliards de dollars de revenus à l’Etat.
De Kabila à Katumbi
Dan Gertler sait tirer profit de chaque situation. Il se murmure que l’homme d’affaires se rapproche petit à petit de l’ancien Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, principal opposant de Joseph Kabila. D’ailleurs, un des conseillers du Président affirme que « Dan [Gertler] est beaucoup trop proche de Moïse [Katumbi] » pour ne pas éveiller la méfiance de Kabila. Le milliardaire, connu pour son flair, aurait-il « senti » l’issue des prochaines élections prévues fin 2016 ?
Marie-Hélène Sylva
© OEIL D’AFRIQUE
http://oeildafrique.com/panama-papers-dan-gertler-diamantaire-de-kinshasa-a-fraude-mossack-fonseca/
CHACUN DE SAVOIR TIRER SES PROPRES CONCLUSIONS...LA RDC n'attire que des vautours de tout genre, dans son MILIEU politique qui est devenu UNE PLAQUE TOURNANTE des transactions Mafieuses...Ou Chacun veux aussi sa part du gateau...Toute Cette Histoire sent de la MAFIA sous toutes ses formes avec ses traficotages sordides et ses gros sous...
Quelque Part Je Trouve ns sommes arrives a un Moment Ou, Vu les Circonstances, IL N'Y A PAS AUTRE MOYEN DE SAUVEGARDER L'INTEGRITE TERRITORIALE DE CE PAYS, QUE VIA UNE INSURRECTION POPULAIRE...
Personnellement, Je ne le souhaite pas, mais J'ai L'iMPRESSION COMME SI LA CHASSE AUX SORCIERS DEVRAIT SE FAIRE AVEC VIOLENCE...Car il y a Trop Plein D'Infiltres, D'Imposteurs de tout genre dans Ce Pays...
PANAMA PAPERS : Comment Dan Gertler, diamantaire de Kinshasa, a fraudé Mossack Fonseca
10 Avr, 2016
Par OEIL D'AFRIQUE
D’origine israélienne, naturalisé congolais en 2003, Dan Gertler est à la tête d’un empire minier vaste et opaque en RDC. De récentes révélations dans le cadre du scandale des « Panama Papers » démontrent que l’homme d’affaires de 42 ans détenait des comptes offshore dans la sulfureuse société panaméenne Mossack Fonseca. Cette dernière aurait même fermé les comptes du milliardaire israélo-congolais en découvrant que Dan Gertler les avait floué.
En République Démocratique du Congo, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer le pillage des ressources du pays par le Président et ses proches. Le verdict est tombé avec les récentes révélations des « Panama Papers ». En effet, outre Jaynet Kabila, sœur de Joseph et députée congolaise, Dan Gertler, figure de l’industrie minière congolaise et proche du président, vient d’être éclaboussé par des preuves de blanchiment d’argent et d ‘évasion fiscale. Le nom du milliardaire apparaît dans des documents l’impliquant dans le plus gros scandale d’évasion fiscale de ce siècle. L’histoire remonte à 2010. La société Mossack Fonseca, à la demande de l’un de ses avocats Me Bonnant, crée en urgence deux sociétés Foxwhelp Ltd et Caprikat Ltd, sans vraiment faire les contrôles d’usage. Ce n’est qu’après une enquête du fisc panaméen, un an plus tard, et des dizaines de mails sans réponse, que Mossack Fonseca découvre le véritable propriétaire des deux sociétés : Dan Gertler. L’homme d’affaires aurait usé de multiples subterfuges pour que jamais l’on ne puisse remonter à lui. En effet, Foxwhelp Ltd et Caprikat Ltd étaient détenues par un fonds d’investissement aux îles Caïmans, African Ressources Investment Fund, lui-même appartenant à deux fondations au Liechtenstein, qui sont à leur tour possédées par deux trusts discrétionnaires à Gibraltar. Un tour de passe-passe presque impossible à décrypter sans les documents des Panama Papers. Seuls deux noms apparaissaient : l’avocat suisse Marc Bonnant et Khulubuse Clive Zuma, qui n’est autre que le neveu du président sud-africain Jacob Zuma.
« Marchand de diamant du sang »
S’apercevant de l’entourloupe, Mossack Fonseca décide de fermer toute société liée à Dan Gertler que Jennifer Mossack, fille du fondateur, qualifie de « marchand de diamant du sang » dans un mail interne.
Dan Gertler est un homme énigmatique qui débarque à Kinshasa à l’âge de 23 ans. C’est en République Démocratique du Congo qu’il bâtit sa fortune aujourd’hui estimée à 1,26 milliards de dollars par le magazine Forbes. Lors de son arrivée en 1997, Dan trouve un pays en guerre, encore dirigé par Mobutu. Il s’allie donc avec le chef de la rébellion, un certain Laurent Désiré Kabila à qui il propose de financer des armes pour lancer l’assaut sur Kinshasa. Devenu président, Laurent Kabila lui octroie un quasi monopole sur l’exploitation de diamant du pays. En 2001, lorsque Kabila fut assassiné, Dan Gertler se rapproche de son fils Joseph Kabila, désormais successeur inexpérimenté de son défunt père. Il devient ainsi son émissaire, notamment pour obtenir des Etats-Unis un soutien dans le conflit congolais. La relation qui lie les deux hommes perdure, Dan est même invité au mariage de Joseph Kabila en 2006.
En 2011, à la veille des élections présidentielles, plusieurs de ses sociétés rachètent des mines appartenant à l’état, sans que ce dernier ne communique sur ces acquisitions.
Outre l’exploitation du diamant, Dan Gertler est également présent dans le cobalt, le fer, l’or, le manganèse et le cuivre de la RDC. En 2012, il possédait via ses sociétés 9,6% de la production mondiale de cobalt. Il s’est aussi lancé dans l’exploitation pétrolière au travers de plusieurs sociétés domiciliées hors du territoire de la RDC, ce qui lui assure d’échapper au fisc congolais. Certains experts estiment que l’homme d’affaires israélien a fait perdre plusieurs milliards de dollars de revenus à l’Etat.
De Kabila à Katumbi
Dan Gertler sait tirer profit de chaque situation. Il se murmure que l’homme d’affaires se rapproche petit à petit de l’ancien Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, principal opposant de Joseph Kabila. D’ailleurs, un des conseillers du Président affirme que « Dan [Gertler] est beaucoup trop proche de Moïse [Katumbi] » pour ne pas éveiller la méfiance de Kabila. Le milliardaire, connu pour son flair, aurait-il « senti » l’issue des prochaines élections prévues fin 2016 ?
Marie-Hélène Sylva
© OEIL D’AFRIQUE
http://oeildafrique.com/panama-papers-dan-gertler-diamantaire-de-kinshasa-a-fraude-mossack-fonseca/
Dernière édition par Cavalier le 18/4/2016, 12:49 pm, édité 1 fois
Cavalier
Re: « PANAM PAPERS » – ET SI JAYNET « KABILA » N'ETAIT QU'UN PRETE-NOM ? JAYNET URSULA KYUNGU ?
C'EST LE PORTRAIT D'UN MEC QUI A COMPRIS LA POLITQUE DES NEGROS...Du moins il a construit des Hopitaux, Renove L'Ecole Francaise de Lubumbashi...Il a au moins ose, et il faut qu'on lui soit reconnaissant sous cet angle La.
Mais DU MOINS CA RESTE LE COUP CLASSIQUE...
Panama Papers : Dan Gertler, un proche de J. Kabila et M. Katumbi à son tour éclaboussé
Dan Gertler fait partie de ces clients dont même la sulfureuse société de domiciliation fiscale offshore Mossack Fonseca ne veut pas. L’homme d’affaires israélien de 42 ans, à la tête d’un empire minier aussi vaste qu’opaque en République démocratique du Congo (RDC), est dans le viseur du Fonds monétaire international depuis 2012. Des ONG et le think tank de Koffi Annan, Africa Progress Panel, l’accusent de « pillage » et de corruption. Mais si la firme panaméenne tique alors qu’elle compte parmi ses clients des personnalités politiques contestées et des sociétés visées par les sanctions de l’ONU, c’est qu’elle s’est sentie flouée par le milliardaire.
Panama Papers : Dan Gertler, un proche de J. Kabila et M. Katumbi à son tour éclaboussé Panama Papers : Dan Gertler, un proche de J. Kabila et M. Katumbi à son tour éclaboussé
L’ire de Mossack Fonseca remonte à 2010. Un de ses bons clients, avocat à Gibraltar, lui a demandé de créer en urgence deux sociétés aux îles Vierges britanniques. Elle s’y prête de bonne grâce sans réaliser le contrôle habituel. Ce n’est qu’un an plus tard, après des dizaines de relance par courriel restées sans réponse, et à la suite d’une enquête des autorités financières des îles Vierges britanniques, que les Panaméens découvrent l’identité du bénéficiaire effectif de Foxwhelp Ltd et Caprikat Ltd : Dan Gertler.
Opacité bien ordonnée commence par soi-même. Les deux sociétés étaient dissimulées derrière un montage étourdissant qui a servi à masquer leur véritable propriétaire. Foxwhelp Ltd et Caprikat Ltd étaient détenues par un fonds d’investissement domicilié aux îles Caïmans, African Ressources Investment Fund, lui-même contrôlé par deux fondations au Liechtenstein, qui sont à leur tour possédées par deux trusts discrétionnaires à Gibraltar. Un système d’écluses presque impossible à remonter sans les documents des Panama papers. Seuls deux noms apparaissaient : l’avocat suisse Marc Bonnant et Khulubuse Clive Zuma, neveu affairiste du président sud-africain Jacob Zuma. Qui n’ont pas voulu commenter ce sujet.
Lire aussi : Me Bonnant, « Mozart du barreau » côté cour, administrateur offshore côté jardin
Furieuse, Jennifer Mossack, la fille du fondateur de la société panaméenne, ordonne la fermeture de toute entité liée à Dan Gertler qu’elle qualifie le 2 juin 2011 de « marchand de diamants du sang » dans un message interne consulté par Le Monde. Le 11 juillet à 12 h 08, Marc Bonnant, impavide, transfère ces sociétés chez Morgan & Morgan, le principal concurrent de Mossack Fonseca, également établi à Panama City.
Les premiers pas d’un aventurier
Dan Gertler a bâti sa fortune, estimée à 1,26 milliard de dollars par le magazine Forbes en 2015, sur un coup de poker. Petit-fils d’un diamantaire, il a débarqué en 1997, à l’âge de 23 ans, à Kinshasa, capitale d’un pays alors en guerre et dirigé pour quelques mois encore par le dictateur Mobutu Sese Seko. Le chef rebelle Laurent Désiré Kabila a besoin d’argent et d’armes pourlancer l’assaut sur la capitale. Le jeune Israélien lorgne les gisements de diamants de l’est du pays. Les deux hommes s’entendent. « Dan » lève 20 millions de dollars pour financer la rébellion. En échange, il obtient de Laurent Désiré Kabila, devenu président, un quasi-monopole sur les diamants.
A la mort du « Vieux », assassiné au janvier 2001 par l’un de ses gardes, c’est son fils, Joseph Kabila, alors âgé de 30 ans, qui prend le pouvoir. Dan Gertler courtise ce jeune président taiseux et inexpérimenté qu’il a croisé sur la ligne de front au Katanga lors de la seconde guerre en RDC (1998-2003). L’homme d’affaire israélien devient son émissaire spécial avec mission de luinégocier le soutien des Etats-Unis. Il lui aurait aussi mis à disposition son jet privé.
De fait, leur amitié semble perdurer au-delà de la rupture brutale du monopole sur le diamant cette année 2001. Dan Gertler est même invité au mariage de Joseph Kabila cinq ans plus tard. Il se rapproche surtout du plus proche conseiller du président : Augustin Katumba Mwanke. L’homme a la haute main sur la gestion des matières première congolais. Au début des années 2000, c’est lui qui remet à Dan Gertler les clés du coffre de la RDC.
Mines et pétrole
Le milliardaire Dan Gertler, dans une mine de République démocratique du Congo (RDC).
Le milliardaire Dan Gertler, dans une mine de République démocratique du Congo (RDC). CRÉDITS : BLOOMBERG VIA GETTY IMAGES
Selon les Nations unies, le pays recèle dans son sous-sol de ressources inexploitées estimées entre 18 000 milliards et 24 000 milliards de dollars. Au-delà du diamant, l’homme d’affaires israélien va se lancer dans le cobalt, le fer, l’or, le manganèse et surtout le cuivre. Il profite du démembrement de la Gécamines, la société publique d’exploitation minière et vache à lait du régime.
A l’époque de la brouille avec la firme panaméenne Mossack Fonseca, Dan Gertler franchit un nouveau cap en obtenant des permis d’exploitation pétrolière. Et non des moindres : après l’éviction des britanniques de Tullow Oil, le pouvoir lui octroie les blocs I et II de la partie congolaise du Lac Albert. Ses sociétés Foxwhelp Ltd et Caprikat Ltd sont intégrées dans Oil of DR Congo, une filiale de son groupe Fleurette constitué à Gibraltar et imposable aux Pays-Bas.
La région est instable. A la lisière du parc naturel des Virunga rodent des groupes arm és. Dan Gertler n’en a cure. Cowboy rodé par ses aventures minières, il finance les forces de l’ordre et multiplie les investissements sociaux dans les villages. Après avoir claironné en 2014 la découverte d’une réserve de trois milliards de barils, il annonce le démarrage de l’exploitation de ces gisements pour 2016.
Sauf qu’à Kinshasa, nul n’y croit vraiment. Car Dan Gertler a la réputation d’acquérir les permis miniers et pétroliers mais de ne pas les exploiter. « Nous avons investi 100 millions de dollars dans ses projets sur le lac Albert depuis 2010, et 1,8 milliard de dollars pour exploiter des mines de cuivre dans le Katanga avec le géant helvético-britannique du négoce de [matières premières ] Glencore », se défend un représentant de son groupe Fleurette.
Fraude au fisc congolais
Le nom de Dan Gertler est apparu sur des comptes en Suisse chez HSBC. Les domiciliations exotiques de ses sociétés, elles, lui permettent de ne payer qu’un minimum d’impôts en République démocratique du Congo, où les experts estiment que l’homme d’affaires israélien a fait perdre des milliards de dollars de revenus à l’Etat. En 2014, il a revendu au gouvernement les droits pétroliers détenus à travers une obscure société offshore, Nessergy, trois cent fois plus cher que leur prix d’achat.
« Dan Gertler fait partie des gens qui paralysent l’économie congolaise », constate un diplomate occidental à Kinshasa. « Les autorités congolaises n’ont pas la capacité d’enquêter sur les circuits financiers offshore, déplore de son côté le député congolais Samy Badibanga. La RDC est devenue une plateforme importante de blanchiment d’argent, de fraude fiscale et d’évasion illégale de capitaux ». Une fois encore, le groupe Fleurette conteste. « Nous employons 30 000 personnes (en RDC) nous sommes la plus grande source privée de recettes fiscales pour le gouvernement congolais », martèle Pieter Deboutte, le bras-droit de Dan Gertler à Kinshasa.
Pour la plupart des Congolais, Dan Gertler, notoirement proche de Joseph Kabila et du riche entrepreneur et ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, reste une énigme. La RDC, pourtant, est sa « seconde patrie », dit-il. Naturalisé en 2003, il y débarque chaque semaine ou presque en jet privé, rend visite au rabbin de Kinshasa et reçoit ses interlocuteurs dans sa fastueuse villa du centre -ville, ou, plus rarement, dans celle qu’il loue au cœur des mines du Katanga.
Il a « tout compris à la politique des négros »
En plus des hôpitaux et des dispensaires, Dan Gertler le philanthrope a rénové le zoo de Lubumbashi mais aussi l’école française de cette ville, au plus grand embarras de Paris qui ne sait quepenser de lui. Le vendredi, en général, il repart en Israël pour passer le shabat en famille dans sa demeure de Bnei Brak, cité connue pour abriter une communauté juive ultra-orthodoxe dans la banlieue de Tel-Aviv. Celui que ses partenaires décrivent comme « un joueur de poker agressif et prêt à tout pour gagner » se vante aussi d’avoir « tout compris à la politique des négros », selon un de ses anciens collaborateurs interrogé par la justice israélienne en 2010.
L’Israélien sait aussi se jouer de ses détracteurs. Chassé de Mossack Fonseca en 2011, il est réapparu quatre ans plus tard dans les fichiers de la firme panaméenne à travers un contrat passé avec la société Callery Ressources Ltd, domiciliée au Panama, qui fait valoir des prestations de conseil à hauteur de 10 millions de dollars sur le site minier de Mutanda. Ce gisement, situé non loin de Kolwezi, au Katanga, est opéré par Glencore en partenariat avec Dan Gertler. Là encore, les actifs et les revenus de la mine irriguent des sociétés établies dans des paradis fiscaux.
Des circuits offshore qui commencent à inquiéter Kinshasa. Pour des raisons politiques. Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur du Katanga, a rallié la principale coalition de l’opposition qui l’a désigné, le 30 mars 2016, comme candidat à la présidence. Il apparaît comme la menace la plus sérieuse pour le chef de l’Etat, Joseph Kabila, qui se méfie désormais de son « ami » Dan Gertler. « Le président n’a pas d’amis, tranche un de ses conseillers. Dan [Gertler] est beaucoup trop proche de Moïse [Katumbi].
Le président sait bien qu’il peut trahir et le tient à distance. »Ce qui fait sourire l’entourage de M. Katumbi, qui nie tout lien financier avec Dan Gertler : « Dan doit tout à Kabila, qui lui doit une bonne partie de sa fortune ».
De fait, le chef de l’Etat redoute désormais que la fortune qu’il a autorisé Dan Gertler à accumuler s’en aille financer la campagne d’un adversaire pour l’élection présidentielle, prévue fin 2016.
http://www.tshangu.com/Panama-Papers-Dan-Gertler-un-proche-de-J-Kabila-et-M-Katumbi-a-son-tour-eclabousse_a2017.html
Mais DU MOINS CA RESTE LE COUP CLASSIQUE...
Panama Papers : Dan Gertler, un proche de J. Kabila et M. Katumbi à son tour éclaboussé
Dan Gertler fait partie de ces clients dont même la sulfureuse société de domiciliation fiscale offshore Mossack Fonseca ne veut pas. L’homme d’affaires israélien de 42 ans, à la tête d’un empire minier aussi vaste qu’opaque en République démocratique du Congo (RDC), est dans le viseur du Fonds monétaire international depuis 2012. Des ONG et le think tank de Koffi Annan, Africa Progress Panel, l’accusent de « pillage » et de corruption. Mais si la firme panaméenne tique alors qu’elle compte parmi ses clients des personnalités politiques contestées et des sociétés visées par les sanctions de l’ONU, c’est qu’elle s’est sentie flouée par le milliardaire.
Panama Papers : Dan Gertler, un proche de J. Kabila et M. Katumbi à son tour éclaboussé Panama Papers : Dan Gertler, un proche de J. Kabila et M. Katumbi à son tour éclaboussé
L’ire de Mossack Fonseca remonte à 2010. Un de ses bons clients, avocat à Gibraltar, lui a demandé de créer en urgence deux sociétés aux îles Vierges britanniques. Elle s’y prête de bonne grâce sans réaliser le contrôle habituel. Ce n’est qu’un an plus tard, après des dizaines de relance par courriel restées sans réponse, et à la suite d’une enquête des autorités financières des îles Vierges britanniques, que les Panaméens découvrent l’identité du bénéficiaire effectif de Foxwhelp Ltd et Caprikat Ltd : Dan Gertler.
Opacité bien ordonnée commence par soi-même. Les deux sociétés étaient dissimulées derrière un montage étourdissant qui a servi à masquer leur véritable propriétaire. Foxwhelp Ltd et Caprikat Ltd étaient détenues par un fonds d’investissement domicilié aux îles Caïmans, African Ressources Investment Fund, lui-même contrôlé par deux fondations au Liechtenstein, qui sont à leur tour possédées par deux trusts discrétionnaires à Gibraltar. Un système d’écluses presque impossible à remonter sans les documents des Panama papers. Seuls deux noms apparaissaient : l’avocat suisse Marc Bonnant et Khulubuse Clive Zuma, neveu affairiste du président sud-africain Jacob Zuma. Qui n’ont pas voulu commenter ce sujet.
Lire aussi : Me Bonnant, « Mozart du barreau » côté cour, administrateur offshore côté jardin
Furieuse, Jennifer Mossack, la fille du fondateur de la société panaméenne, ordonne la fermeture de toute entité liée à Dan Gertler qu’elle qualifie le 2 juin 2011 de « marchand de diamants du sang » dans un message interne consulté par Le Monde. Le 11 juillet à 12 h 08, Marc Bonnant, impavide, transfère ces sociétés chez Morgan & Morgan, le principal concurrent de Mossack Fonseca, également établi à Panama City.
Les premiers pas d’un aventurier
Dan Gertler a bâti sa fortune, estimée à 1,26 milliard de dollars par le magazine Forbes en 2015, sur un coup de poker. Petit-fils d’un diamantaire, il a débarqué en 1997, à l’âge de 23 ans, à Kinshasa, capitale d’un pays alors en guerre et dirigé pour quelques mois encore par le dictateur Mobutu Sese Seko. Le chef rebelle Laurent Désiré Kabila a besoin d’argent et d’armes pourlancer l’assaut sur la capitale. Le jeune Israélien lorgne les gisements de diamants de l’est du pays. Les deux hommes s’entendent. « Dan » lève 20 millions de dollars pour financer la rébellion. En échange, il obtient de Laurent Désiré Kabila, devenu président, un quasi-monopole sur les diamants.
A la mort du « Vieux », assassiné au janvier 2001 par l’un de ses gardes, c’est son fils, Joseph Kabila, alors âgé de 30 ans, qui prend le pouvoir. Dan Gertler courtise ce jeune président taiseux et inexpérimenté qu’il a croisé sur la ligne de front au Katanga lors de la seconde guerre en RDC (1998-2003). L’homme d’affaire israélien devient son émissaire spécial avec mission de luinégocier le soutien des Etats-Unis. Il lui aurait aussi mis à disposition son jet privé.
De fait, leur amitié semble perdurer au-delà de la rupture brutale du monopole sur le diamant cette année 2001. Dan Gertler est même invité au mariage de Joseph Kabila cinq ans plus tard. Il se rapproche surtout du plus proche conseiller du président : Augustin Katumba Mwanke. L’homme a la haute main sur la gestion des matières première congolais. Au début des années 2000, c’est lui qui remet à Dan Gertler les clés du coffre de la RDC.
Mines et pétrole
Le milliardaire Dan Gertler, dans une mine de République démocratique du Congo (RDC).
Le milliardaire Dan Gertler, dans une mine de République démocratique du Congo (RDC). CRÉDITS : BLOOMBERG VIA GETTY IMAGES
Selon les Nations unies, le pays recèle dans son sous-sol de ressources inexploitées estimées entre 18 000 milliards et 24 000 milliards de dollars. Au-delà du diamant, l’homme d’affaires israélien va se lancer dans le cobalt, le fer, l’or, le manganèse et surtout le cuivre. Il profite du démembrement de la Gécamines, la société publique d’exploitation minière et vache à lait du régime.
A l’époque de la brouille avec la firme panaméenne Mossack Fonseca, Dan Gertler franchit un nouveau cap en obtenant des permis d’exploitation pétrolière. Et non des moindres : après l’éviction des britanniques de Tullow Oil, le pouvoir lui octroie les blocs I et II de la partie congolaise du Lac Albert. Ses sociétés Foxwhelp Ltd et Caprikat Ltd sont intégrées dans Oil of DR Congo, une filiale de son groupe Fleurette constitué à Gibraltar et imposable aux Pays-Bas.
La région est instable. A la lisière du parc naturel des Virunga rodent des groupes arm és. Dan Gertler n’en a cure. Cowboy rodé par ses aventures minières, il finance les forces de l’ordre et multiplie les investissements sociaux dans les villages. Après avoir claironné en 2014 la découverte d’une réserve de trois milliards de barils, il annonce le démarrage de l’exploitation de ces gisements pour 2016.
Sauf qu’à Kinshasa, nul n’y croit vraiment. Car Dan Gertler a la réputation d’acquérir les permis miniers et pétroliers mais de ne pas les exploiter. « Nous avons investi 100 millions de dollars dans ses projets sur le lac Albert depuis 2010, et 1,8 milliard de dollars pour exploiter des mines de cuivre dans le Katanga avec le géant helvético-britannique du négoce de [matières premières ] Glencore », se défend un représentant de son groupe Fleurette.
Fraude au fisc congolais
Le nom de Dan Gertler est apparu sur des comptes en Suisse chez HSBC. Les domiciliations exotiques de ses sociétés, elles, lui permettent de ne payer qu’un minimum d’impôts en République démocratique du Congo, où les experts estiment que l’homme d’affaires israélien a fait perdre des milliards de dollars de revenus à l’Etat. En 2014, il a revendu au gouvernement les droits pétroliers détenus à travers une obscure société offshore, Nessergy, trois cent fois plus cher que leur prix d’achat.
« Dan Gertler fait partie des gens qui paralysent l’économie congolaise », constate un diplomate occidental à Kinshasa. « Les autorités congolaises n’ont pas la capacité d’enquêter sur les circuits financiers offshore, déplore de son côté le député congolais Samy Badibanga. La RDC est devenue une plateforme importante de blanchiment d’argent, de fraude fiscale et d’évasion illégale de capitaux ». Une fois encore, le groupe Fleurette conteste. « Nous employons 30 000 personnes (en RDC) nous sommes la plus grande source privée de recettes fiscales pour le gouvernement congolais », martèle Pieter Deboutte, le bras-droit de Dan Gertler à Kinshasa.
Pour la plupart des Congolais, Dan Gertler, notoirement proche de Joseph Kabila et du riche entrepreneur et ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, reste une énigme. La RDC, pourtant, est sa « seconde patrie », dit-il. Naturalisé en 2003, il y débarque chaque semaine ou presque en jet privé, rend visite au rabbin de Kinshasa et reçoit ses interlocuteurs dans sa fastueuse villa du centre -ville, ou, plus rarement, dans celle qu’il loue au cœur des mines du Katanga.
Il a « tout compris à la politique des négros »
En plus des hôpitaux et des dispensaires, Dan Gertler le philanthrope a rénové le zoo de Lubumbashi mais aussi l’école française de cette ville, au plus grand embarras de Paris qui ne sait quepenser de lui. Le vendredi, en général, il repart en Israël pour passer le shabat en famille dans sa demeure de Bnei Brak, cité connue pour abriter une communauté juive ultra-orthodoxe dans la banlieue de Tel-Aviv. Celui que ses partenaires décrivent comme « un joueur de poker agressif et prêt à tout pour gagner » se vante aussi d’avoir « tout compris à la politique des négros », selon un de ses anciens collaborateurs interrogé par la justice israélienne en 2010.
L’Israélien sait aussi se jouer de ses détracteurs. Chassé de Mossack Fonseca en 2011, il est réapparu quatre ans plus tard dans les fichiers de la firme panaméenne à travers un contrat passé avec la société Callery Ressources Ltd, domiciliée au Panama, qui fait valoir des prestations de conseil à hauteur de 10 millions de dollars sur le site minier de Mutanda. Ce gisement, situé non loin de Kolwezi, au Katanga, est opéré par Glencore en partenariat avec Dan Gertler. Là encore, les actifs et les revenus de la mine irriguent des sociétés établies dans des paradis fiscaux.
Des circuits offshore qui commencent à inquiéter Kinshasa. Pour des raisons politiques. Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur du Katanga, a rallié la principale coalition de l’opposition qui l’a désigné, le 30 mars 2016, comme candidat à la présidence. Il apparaît comme la menace la plus sérieuse pour le chef de l’Etat, Joseph Kabila, qui se méfie désormais de son « ami » Dan Gertler. « Le président n’a pas d’amis, tranche un de ses conseillers. Dan [Gertler] est beaucoup trop proche de Moïse [Katumbi].
Le président sait bien qu’il peut trahir et le tient à distance. »Ce qui fait sourire l’entourage de M. Katumbi, qui nie tout lien financier avec Dan Gertler : « Dan doit tout à Kabila, qui lui doit une bonne partie de sa fortune ».
De fait, le chef de l’Etat redoute désormais que la fortune qu’il a autorisé Dan Gertler à accumuler s’en aille financer la campagne d’un adversaire pour l’élection présidentielle, prévue fin 2016.
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