JOSEPH KABILA-GÉDÉON KYUNGU (une alliance criminelle à denoncer.)
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JOSEPH KABILA-GÉDÉON KYUNGU (une alliance criminelle à denoncer.)
Joseph Kabila – Gédéon Kyungu : une alliance criminelle à dénoncer
(Par Jean-Bosco Kongolo Mulangaluend)
Dans sa province d’origine, supposée être aussi celle de Joseph Kabila, Gédéon Kyungu Mutanga a déjà commis des crimes qui lui avaient valu une condamnation à mort en 2008[1]. Alors qu’il était détenu dans l’une des prisons les plus sécurisées du pays, ce criminel sanguinaire y avait été exfiltré sous couvert d’une évasion dont la justice n’a jamais mené des enquêtes pour identifier et punir les complices de cette évasion. Durant sa longue cavale, G. Kyungu a poursuivi ses activités sans désemparer et avec une telle cruauté que sa vaste zone d’opération criminelle, Manono-Pweto-Mitwaba, a été dénommée « Triangle de la mort ». Partout où il passait avec ses hommes, des villages entiers étaient incendiés, des récoltes ravagées, des biens et du bétail emportés tandis que des hommes et des femmes étaient exécutés souvent par décapitation.
C’est pourtant cet homme qui est sorti librement de son maquis en octobre 2016, pour se rendre non pas à la justice mais plutôt pour être accueilli avec honneur, arborant un tee-shirt à l’effigie de Joseph Kabila, par les représentants provinciaux de ce dernier dans le Haut-Katanga. De ses propres aveux tenus récemment sur TV5 Afrique et non démentis, même pas par Lambert Mende dont on connaît les extravagances communicationnelles, Kyungu a déclaré être un citoyen libre, logé aux frais de l’État dans une belle villa du Golf, le quartier chic le plus chic de Lubumbashi, en plus d’être protégé par les agents de l’ordre. Ce qui a le plus choqué les bonnes consciences c’est que son entreprise criminelle se mue en un parti politique, automatiquement membre de la MP, dont Joseph Kabila est « autorité morale ». Étant donné qu’une telle alliance constitue une insulte aux victimes et au peuple congolais, il nous a paru important de chercher à expliquer la propension qu’a Joseph Kabila à pactiser chaque fois avec des criminels de grand chemin alors que pour des faits mineurs ou montés de toutes pièces par ses services, des politiciens de l’opposition et activistes des droits de l’homme sont régulièrement réduits au silence et jetés en prison grâce à une justice instrumentalisée.
1. A quoi tient la célébrité de Gédéon Kyungu Mutanga ?
Il n’a jamais été politicien, soldat ou policier. Son apparition sur la scène publique fait suite à la naissance des forces d’autodéfense populaire(FAP) initiées par Laurent-Désiré Kabila pour combattre ses anciens parrains rwandais et ougandais. « Lors de la création de cette milice, «Gédéon» côtoyait un certain John Numbi Banza et Daniel Mulunda Ngoy[2], sans oublier le général-major «Joseph Kabila», alors chef d’état-major des forces terrestres »[3]. Grâce aux armes qui leur avaient été distribuées, certains jeunes désœuvrés avaient réussi plus tard à former des milices échappant au contrôle des pouvoirs publics. A cause de multiples crimes de viol et d’assassinat qui avaient fait plusieurs victimes entre 2003 et 2006, G. Kyungu fut condamné à mort pour crimes de guerre par la justice militaire. C’est, curieusement, à l’approche des élections de 2011 que Gédéon et ses hommes s’évadèrent de la prison en plein jour et sous la barbe de ses geôliers et des forces de l’ordre. C’était le 7 septembre 2011.
Gédéon Kyungu s’est davantage rendu célèbre par les atrocités commises durant sa longue cavale dans ce qui a été qualifié de Triangle de la mort, Pweto-Mitwaba-Manono. Après s’être rendu pour la première fois, en 2006, aux forces de l’ONU à Mitwaba[4], personne n’a jamais expliqué comment et avec la complicité de qui il avait repris du service semant la désolation partout où il passait et entraînant le déplacement de milliers d’habitants sans abris. «Des photos horribles prises par des missionnaires et autres envoyés spéciaux des chaînes de radios et télévisions occidentales avaient fait le tour du monde pour montrer des scènes d’horreurs qui se commettaient au Sud Est de la RDC et à quelques dizaines de kilomètres de Lubumbashi. Le chef de ces bandes, le nommé Gédéon Kyungu, se pavanait même portant autour de son cou une corde où pendait une tête d’un mort. A ses pieds, une dizaine des têtes, des bras et autres membres des corps encore frais des suppliciés».[5]
Du temps où il était encore gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, tout comme Mgr Fulgence Muteba, avaient en vain dénoncé la barbarie de Gédéon Kyungu et l’indifférence du pouvoir central : « Gédéon Kyungu Mutanga est accusé de pires crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, de massacres des populations, de déportation des populations et surtout d’anthropophagie ou cannibalisme. Ses pourfendeurs soutiennent que Gédéon Kyungu a mangé la chair de ses victimes, ses propres frères BalubaKat (Baluba du Katanga). On se souvient encore à ce sujet, des déclarations faites à l’époque par Moïse Katumbi, alors gouverneur du Katanga et de Mgr Muteba, Evêque du diocèse martyr de Kilwa-Kasenga, le cimetière de Gédéon Kyungu Mutanga, là où il a rasé au feu des villages entiers. C’est bien ici en RDC, au Nord-Katanga où des témoignages de ces exactions foisonnent. Nombre d’activistes des droits de l’homme ne cachent pas leur déception à l’idée de voir Gédéon Kyungu être à l’abri des poursuites judiciaires ».[6]
A propos des atrocités commises par ce sanguinaire chef de guerre, La Voix de l’Afrique au Canada rapporte ce qui suit : « C’est un tueur, un anthropophage, il mangeait les organes de ses frères sans pitié, il tuait les bébés, les mamans et les papas confondus. Il violait les femmes, il volait les biens d’autrui »[7].
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(Par Jean-Bosco Kongolo Mulangaluend)
Dans sa province d’origine, supposée être aussi celle de Joseph Kabila, Gédéon Kyungu Mutanga a déjà commis des crimes qui lui avaient valu une condamnation à mort en 2008[1]. Alors qu’il était détenu dans l’une des prisons les plus sécurisées du pays, ce criminel sanguinaire y avait été exfiltré sous couvert d’une évasion dont la justice n’a jamais mené des enquêtes pour identifier et punir les complices de cette évasion. Durant sa longue cavale, G. Kyungu a poursuivi ses activités sans désemparer et avec une telle cruauté que sa vaste zone d’opération criminelle, Manono-Pweto-Mitwaba, a été dénommée « Triangle de la mort ». Partout où il passait avec ses hommes, des villages entiers étaient incendiés, des récoltes ravagées, des biens et du bétail emportés tandis que des hommes et des femmes étaient exécutés souvent par décapitation.
C’est pourtant cet homme qui est sorti librement de son maquis en octobre 2016, pour se rendre non pas à la justice mais plutôt pour être accueilli avec honneur, arborant un tee-shirt à l’effigie de Joseph Kabila, par les représentants provinciaux de ce dernier dans le Haut-Katanga. De ses propres aveux tenus récemment sur TV5 Afrique et non démentis, même pas par Lambert Mende dont on connaît les extravagances communicationnelles, Kyungu a déclaré être un citoyen libre, logé aux frais de l’État dans une belle villa du Golf, le quartier chic le plus chic de Lubumbashi, en plus d’être protégé par les agents de l’ordre. Ce qui a le plus choqué les bonnes consciences c’est que son entreprise criminelle se mue en un parti politique, automatiquement membre de la MP, dont Joseph Kabila est « autorité morale ». Étant donné qu’une telle alliance constitue une insulte aux victimes et au peuple congolais, il nous a paru important de chercher à expliquer la propension qu’a Joseph Kabila à pactiser chaque fois avec des criminels de grand chemin alors que pour des faits mineurs ou montés de toutes pièces par ses services, des politiciens de l’opposition et activistes des droits de l’homme sont régulièrement réduits au silence et jetés en prison grâce à une justice instrumentalisée.
1. A quoi tient la célébrité de Gédéon Kyungu Mutanga ?
Il n’a jamais été politicien, soldat ou policier. Son apparition sur la scène publique fait suite à la naissance des forces d’autodéfense populaire(FAP) initiées par Laurent-Désiré Kabila pour combattre ses anciens parrains rwandais et ougandais. « Lors de la création de cette milice, «Gédéon» côtoyait un certain John Numbi Banza et Daniel Mulunda Ngoy[2], sans oublier le général-major «Joseph Kabila», alors chef d’état-major des forces terrestres »[3]. Grâce aux armes qui leur avaient été distribuées, certains jeunes désœuvrés avaient réussi plus tard à former des milices échappant au contrôle des pouvoirs publics. A cause de multiples crimes de viol et d’assassinat qui avaient fait plusieurs victimes entre 2003 et 2006, G. Kyungu fut condamné à mort pour crimes de guerre par la justice militaire. C’est, curieusement, à l’approche des élections de 2011 que Gédéon et ses hommes s’évadèrent de la prison en plein jour et sous la barbe de ses geôliers et des forces de l’ordre. C’était le 7 septembre 2011.
Gédéon Kyungu s’est davantage rendu célèbre par les atrocités commises durant sa longue cavale dans ce qui a été qualifié de Triangle de la mort, Pweto-Mitwaba-Manono. Après s’être rendu pour la première fois, en 2006, aux forces de l’ONU à Mitwaba[4], personne n’a jamais expliqué comment et avec la complicité de qui il avait repris du service semant la désolation partout où il passait et entraînant le déplacement de milliers d’habitants sans abris. «Des photos horribles prises par des missionnaires et autres envoyés spéciaux des chaînes de radios et télévisions occidentales avaient fait le tour du monde pour montrer des scènes d’horreurs qui se commettaient au Sud Est de la RDC et à quelques dizaines de kilomètres de Lubumbashi. Le chef de ces bandes, le nommé Gédéon Kyungu, se pavanait même portant autour de son cou une corde où pendait une tête d’un mort. A ses pieds, une dizaine des têtes, des bras et autres membres des corps encore frais des suppliciés».[5]
Du temps où il était encore gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, tout comme Mgr Fulgence Muteba, avaient en vain dénoncé la barbarie de Gédéon Kyungu et l’indifférence du pouvoir central : « Gédéon Kyungu Mutanga est accusé de pires crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, de massacres des populations, de déportation des populations et surtout d’anthropophagie ou cannibalisme. Ses pourfendeurs soutiennent que Gédéon Kyungu a mangé la chair de ses victimes, ses propres frères BalubaKat (Baluba du Katanga). On se souvient encore à ce sujet, des déclarations faites à l’époque par Moïse Katumbi, alors gouverneur du Katanga et de Mgr Muteba, Evêque du diocèse martyr de Kilwa-Kasenga, le cimetière de Gédéon Kyungu Mutanga, là où il a rasé au feu des villages entiers. C’est bien ici en RDC, au Nord-Katanga où des témoignages de ces exactions foisonnent. Nombre d’activistes des droits de l’homme ne cachent pas leur déception à l’idée de voir Gédéon Kyungu être à l’abri des poursuites judiciaires ».[6]
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El-Shaman
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