E. Tshisekedi est mort
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E. Tshisekedi est mort
E. Tshisekedi est mort
http://www.rfi.fr/afrique/20170201-rdc-etienne-tshisekedi-mythe-est-mort?1
Jusqu’à la fin de sa vie, Etienne Tshisekedi a fait peur aux autorités congolaises. Car, contrairement aux nombreux augures, sa popularité ne s’est jamais démentie. La raison ? Une endurance au mal, et beaucoup d’entêtement dans sa lutte pour la démocratie. L'éternel opposant est mort ce 1er février 2017 à l'âge de 84 ans d'une embolie pulmonaire à Bruxelles où il était hospitalisé.
Les foules sur son passage à Matadi, Kananga, Mbuji-Mayi et Kinshasa pendant sa dernière campagne électorale de 2011. Les ruses du pouvoir, le 26 novembre de cette année-là, pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport international de Kinshasa, de crainte que les Kinois ne lui fassent un triomphe à la romaine sur les 25 km qui séparent le quartier Ndjili de sa résidence du quartier Limete. Jusqu’au bout, Etienne Tshisekedi a fait peur aux autorités congolaises.
Pourtant, au début de sa carrière, ce jeune Luba, né en décembre 1932 à Kananga au Kasaï occidental, est un fidèle compagnon de route du dictateur Mobutu. En septembre 1960, ce futur docteur en droit – il sera, un an plus tard, le premier diplômé en droit du Congo – applaudit le coup d’Etat du colonel Mobutu et accepte d’entrer dans le collège des commissaires généraux mis en place pour éjecter le gouvernement de Patrice Lumumba.
En novembre 1965, après le second coup d’Etat de Mobutu, Tshisekedi devient même ministre de l’Intérieur, puis de la Justice. En juin 1966, il soutient ouvertement la pendaison publique de quatre opposants condamnés pour tentative de coup d’Etat. En 1967, il rédige avec Mobutu le texte fondateur du Mouvement populaire de la révolution (MPR), le futur parti unique dont il devient premier secrétaire. Mais en décembre 1980, le député Tshisekedi rue dans les brancards. Avec douze autres parlementaires, le juriste signe une lettre ouverte contre un régime de plus en plus prédateur. A 48 ans, Tshisekedi renonce aux honneurs et se lance dans une nouvelle carrière : opposant.
La prison, les violents passages à tabac, les promesses d’argent en échange de son ralliement… Rien n’y fait. Tshisekedi tient bon. A ses côtés, son épouse Marthe l’encourage à ne pas céder. En 1982, il lance même un défi sans précédent à Mobutu en créant l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), un parti qui réussit très vite à élargir son audience au-delà du fief des deux Kasaï, notamment dans la jeunesse de Kinshasa. En 1990, après la chute et la mise à mort de Nicolae Ceaucescu en Roumanie, le dictateur congolais lâche du lest. Tshisekedi n’est plus assigné à résidence à Limete, et l’UDPS peut enfin agir au grand jour. En août 1992, au terme d’une Conférence nationale souveraine, Tshisekedi est même élu Premier ministre de Mobutu. Mais la cohabitation ne dure que sept mois.
Incorruptible et populaire
En mai 1997, à la chute de Mobutu, l’indomptable opposant va-t-il se rapprocher du nouveau maître du Congo, Laurent Désiré Kabila ? Non. Le sphinx de Limete, comme l’appellent ses partisans à cause de la rareté de ses prises de parole, est contre tout changement de pouvoir par la force et réclame des élections libres. Du coup, Kabila le relègue dans sa région natale du Kasaï. Mobutu, Kabila père, Kabila fils (qui succède à son père après l’assassinat de celui-ci, en janvier 2001)… Les régimes passent, mais « Ya Tshitshi » reste sous son arbre, incorruptible et populaire.
En juillet 2006, lors des premières élections pluralistes depuis 1965, Tshisekedi accuse les puissances occidentales de soutenir en sous-main le président sortant. Le « lider maximo » se méfie des « puissances impérialistes ». En retour, celles-ci le tiennent à distance et dénoncent ses déclarations à l’emporte-pièce. A l’annonce du boycott des élections par le chef de l’UDPS, les chancelleries occidentales se réjouissent. Elles croient être enfin débarrassées de ce nationaliste ombrageux. Mais c’est sans compter avec le peuple congolais…
Tshisekedi, le retour ? Avant la présidentielle de 2011, Joseph Kabila pense éloigner définitivement le danger en faisant supprimer le second tour – ce qui peut en effet favoriser le président sortant face à une dizaine d’adversaires incapables de s’entendre sur un candidat unique de l’opposition. Le problème, c’est que, le 28 novembre 2011, des millions de Congolais hostiles au régime Kabila vont voter avec un réflexe de second tour. D’emblée, ils votent utile et donnent leurs suffrages à l’homme à la casquette. Les autres candidats de l’opposition ne ramassent que des miettes. Officiellement, Joseph Kabila obtient 48, 9% des voix et Etienne Tshisekedi 32,3%. En réalité, chacun sait que ces chiffres sont inexacts.
Ainsi, dans le territoire du Malemba-Nkulu, au Katanga, le candidat Joseph Kabila est officiellement crédité par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de 100% des suffrages exprimés et de 99,46% des voix des inscrits. Les quelque 269 000 habitants ont tous voté. Même les femmes enceintes et les impotents… En mars 2012, la mission des observateurs de l’Union européenne conclut à « de nombreuses irrégularités et fraudes » qui font en sorte que « les résultats ne sont pas crédibles ». Et en octobre 2012, lors de sa brève visite à Kinshasa, le président français François Hollande snobe ouvertement Joseph Kabila tout en recevant le vieil opposant en tête à tête.
Aujourd'hui, après la mort d’Etienne Tshisekedi, des millions de Congolais se sentent orphelins, et l’opposition est plus affaiblie que jamais. D’autant que le principal allié de l’ex-président de l’UDPS, le démocrate-chrétien Eugène Diomi Ndongala, est en prison à Kinshasa. Certes, le régime de Joseph Kabila n’est guère apprécié à l’Elysée, mais il peut se prévaloir du soutien public de l’Afrique du Sud et de la Chine, deux de ses plus grands partenaires commerciaux. Depuis vingt-cinq ans, Tshisekedi était un mythe aux yeux de beaucoup de Congolais. Aujourd’hui, le mythe est mort. Pourra-t-il inspirer de nouvelles vocations ?
___________
Mes vives condoleances a la famille de l'illustre disparu.
http://www.rfi.fr/afrique/20170201-rdc-etienne-tshisekedi-mythe-est-mort?1
Jusqu’à la fin de sa vie, Etienne Tshisekedi a fait peur aux autorités congolaises. Car, contrairement aux nombreux augures, sa popularité ne s’est jamais démentie. La raison ? Une endurance au mal, et beaucoup d’entêtement dans sa lutte pour la démocratie. L'éternel opposant est mort ce 1er février 2017 à l'âge de 84 ans d'une embolie pulmonaire à Bruxelles où il était hospitalisé.
Les foules sur son passage à Matadi, Kananga, Mbuji-Mayi et Kinshasa pendant sa dernière campagne électorale de 2011. Les ruses du pouvoir, le 26 novembre de cette année-là, pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport international de Kinshasa, de crainte que les Kinois ne lui fassent un triomphe à la romaine sur les 25 km qui séparent le quartier Ndjili de sa résidence du quartier Limete. Jusqu’au bout, Etienne Tshisekedi a fait peur aux autorités congolaises.
Pourtant, au début de sa carrière, ce jeune Luba, né en décembre 1932 à Kananga au Kasaï occidental, est un fidèle compagnon de route du dictateur Mobutu. En septembre 1960, ce futur docteur en droit – il sera, un an plus tard, le premier diplômé en droit du Congo – applaudit le coup d’Etat du colonel Mobutu et accepte d’entrer dans le collège des commissaires généraux mis en place pour éjecter le gouvernement de Patrice Lumumba.
En novembre 1965, après le second coup d’Etat de Mobutu, Tshisekedi devient même ministre de l’Intérieur, puis de la Justice. En juin 1966, il soutient ouvertement la pendaison publique de quatre opposants condamnés pour tentative de coup d’Etat. En 1967, il rédige avec Mobutu le texte fondateur du Mouvement populaire de la révolution (MPR), le futur parti unique dont il devient premier secrétaire. Mais en décembre 1980, le député Tshisekedi rue dans les brancards. Avec douze autres parlementaires, le juriste signe une lettre ouverte contre un régime de plus en plus prédateur. A 48 ans, Tshisekedi renonce aux honneurs et se lance dans une nouvelle carrière : opposant.
La prison, les violents passages à tabac, les promesses d’argent en échange de son ralliement… Rien n’y fait. Tshisekedi tient bon. A ses côtés, son épouse Marthe l’encourage à ne pas céder. En 1982, il lance même un défi sans précédent à Mobutu en créant l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), un parti qui réussit très vite à élargir son audience au-delà du fief des deux Kasaï, notamment dans la jeunesse de Kinshasa. En 1990, après la chute et la mise à mort de Nicolae Ceaucescu en Roumanie, le dictateur congolais lâche du lest. Tshisekedi n’est plus assigné à résidence à Limete, et l’UDPS peut enfin agir au grand jour. En août 1992, au terme d’une Conférence nationale souveraine, Tshisekedi est même élu Premier ministre de Mobutu. Mais la cohabitation ne dure que sept mois.
Incorruptible et populaire
En mai 1997, à la chute de Mobutu, l’indomptable opposant va-t-il se rapprocher du nouveau maître du Congo, Laurent Désiré Kabila ? Non. Le sphinx de Limete, comme l’appellent ses partisans à cause de la rareté de ses prises de parole, est contre tout changement de pouvoir par la force et réclame des élections libres. Du coup, Kabila le relègue dans sa région natale du Kasaï. Mobutu, Kabila père, Kabila fils (qui succède à son père après l’assassinat de celui-ci, en janvier 2001)… Les régimes passent, mais « Ya Tshitshi » reste sous son arbre, incorruptible et populaire.
En juillet 2006, lors des premières élections pluralistes depuis 1965, Tshisekedi accuse les puissances occidentales de soutenir en sous-main le président sortant. Le « lider maximo » se méfie des « puissances impérialistes ». En retour, celles-ci le tiennent à distance et dénoncent ses déclarations à l’emporte-pièce. A l’annonce du boycott des élections par le chef de l’UDPS, les chancelleries occidentales se réjouissent. Elles croient être enfin débarrassées de ce nationaliste ombrageux. Mais c’est sans compter avec le peuple congolais…
Tshisekedi, le retour ? Avant la présidentielle de 2011, Joseph Kabila pense éloigner définitivement le danger en faisant supprimer le second tour – ce qui peut en effet favoriser le président sortant face à une dizaine d’adversaires incapables de s’entendre sur un candidat unique de l’opposition. Le problème, c’est que, le 28 novembre 2011, des millions de Congolais hostiles au régime Kabila vont voter avec un réflexe de second tour. D’emblée, ils votent utile et donnent leurs suffrages à l’homme à la casquette. Les autres candidats de l’opposition ne ramassent que des miettes. Officiellement, Joseph Kabila obtient 48, 9% des voix et Etienne Tshisekedi 32,3%. En réalité, chacun sait que ces chiffres sont inexacts.
Ainsi, dans le territoire du Malemba-Nkulu, au Katanga, le candidat Joseph Kabila est officiellement crédité par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de 100% des suffrages exprimés et de 99,46% des voix des inscrits. Les quelque 269 000 habitants ont tous voté. Même les femmes enceintes et les impotents… En mars 2012, la mission des observateurs de l’Union européenne conclut à « de nombreuses irrégularités et fraudes » qui font en sorte que « les résultats ne sont pas crédibles ». Et en octobre 2012, lors de sa brève visite à Kinshasa, le président français François Hollande snobe ouvertement Joseph Kabila tout en recevant le vieil opposant en tête à tête.
Aujourd'hui, après la mort d’Etienne Tshisekedi, des millions de Congolais se sentent orphelins, et l’opposition est plus affaiblie que jamais. D’autant que le principal allié de l’ex-président de l’UDPS, le démocrate-chrétien Eugène Diomi Ndongala, est en prison à Kinshasa. Certes, le régime de Joseph Kabila n’est guère apprécié à l’Elysée, mais il peut se prévaloir du soutien public de l’Afrique du Sud et de la Chine, deux de ses plus grands partenaires commerciaux. Depuis vingt-cinq ans, Tshisekedi était un mythe aux yeux de beaucoup de Congolais. Aujourd’hui, le mythe est mort. Pourra-t-il inspirer de nouvelles vocations ?
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Mes vives condoleances a la famille de l'illustre disparu.
Dernière édition par Jim KK le 1/2/2017, 11:08 pm, édité 1 fois
Jim KK
Re: E. Tshisekedi est mort
RD Congo : l’opposant historique Étienne Tshisekedi est mort
http://www.jeuneafrique.com/399476/politique/rd-congo-lopposant-historique-etienne-tshisekedi-mort/
L'opposant historique Étienne Tshisekedi est mort ce mercredi aux cliniques de l'Europe-Sainte Élisabeth, dans la capitale belge. Il avait été évacué à Bruxelles à bord d'un jet privé le 24 janvier pour un "check-up médical". Le sphinx de Limete s’en est allé. Étienne Tshisekedi, 84 ans, a tiré sa révérence, mercredi 1er janvier, à Bruxelles, loin de son fief.
« Il est décédé aujourd’hui à 17h22 à Bruxelles à la clinique Sainte Elisabeth, a confirmé son fils Félix Tshisekedi par téléphone à Jeune Afrique. Il souffrait d’une embolie pulmonaire. »
Rentré à Kinshasa fin juillet 2016 après un long séjour à Bruxelles, notamment pour des raisons de santé, l’opposant historique congolais avait à nouveau été contraint de quitter le pays et ses combattants, le 24 janvier, à bord d’un jet privé. Dans son entourage, on parlait alors d’une « simple consultation », d’un « check-up médical » prévu de longue date.
Rassemblements spontanés à Limete
À la tête du Rassemblement, principal regroupement de l’opposition congolaise, Étienne Tshisekedi avait été désigné pour diriger le CNSA, le Conseil national de suivi de l’accord politique conclu le 31 décembre 2016 entre les différentes plateformes de l’opposition et la Majorité présidentielle (MP).
Malade et affaibli, il n’avait pas pu attendre son installation effective à ce poste, programmée le 26 février. Étienne Tshisekedi n’aura finalement pas eu le temps de relever l’ultime défi de sa riche carrière politique.
Avant même la confirmation de son décès, des témoins ont rapporté un rassemblement spontané des « combattants », ces militants inconditionnels de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, parti de Tshisekedi), autour de sa résidence à Limete.
Sur les réseaux sociaux, des messages de condoléance adressés à sa famille fusent, à l’instar de celui de Christian Atoki Ileka, ambassadeur de la RDC en France, qui salue la mémoire d’un homme qui « aura marqué la vie du Congo indépendant ».
http://www.jeuneafrique.com/399476/politique/rd-congo-lopposant-historique-etienne-tshisekedi-mort/
L'opposant historique Étienne Tshisekedi est mort ce mercredi aux cliniques de l'Europe-Sainte Élisabeth, dans la capitale belge. Il avait été évacué à Bruxelles à bord d'un jet privé le 24 janvier pour un "check-up médical". Le sphinx de Limete s’en est allé. Étienne Tshisekedi, 84 ans, a tiré sa révérence, mercredi 1er janvier, à Bruxelles, loin de son fief.
« Il est décédé aujourd’hui à 17h22 à Bruxelles à la clinique Sainte Elisabeth, a confirmé son fils Félix Tshisekedi par téléphone à Jeune Afrique. Il souffrait d’une embolie pulmonaire. »
Rentré à Kinshasa fin juillet 2016 après un long séjour à Bruxelles, notamment pour des raisons de santé, l’opposant historique congolais avait à nouveau été contraint de quitter le pays et ses combattants, le 24 janvier, à bord d’un jet privé. Dans son entourage, on parlait alors d’une « simple consultation », d’un « check-up médical » prévu de longue date.
Rassemblements spontanés à Limete
À la tête du Rassemblement, principal regroupement de l’opposition congolaise, Étienne Tshisekedi avait été désigné pour diriger le CNSA, le Conseil national de suivi de l’accord politique conclu le 31 décembre 2016 entre les différentes plateformes de l’opposition et la Majorité présidentielle (MP).
Malade et affaibli, il n’avait pas pu attendre son installation effective à ce poste, programmée le 26 février. Étienne Tshisekedi n’aura finalement pas eu le temps de relever l’ultime défi de sa riche carrière politique.
Avant même la confirmation de son décès, des témoins ont rapporté un rassemblement spontané des « combattants », ces militants inconditionnels de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, parti de Tshisekedi), autour de sa résidence à Limete.
Sur les réseaux sociaux, des messages de condoléance adressés à sa famille fusent, à l’instar de celui de Christian Atoki Ileka, ambassadeur de la RDC en France, qui salue la mémoire d’un homme qui « aura marqué la vie du Congo indépendant ».
Jim KK
Re: E. Tshisekedi est mort
Mwando Simba parti le G7 survivra- t- il?
Tshisekedi parti, la lutte du leadership va commencer bientot a l'UDPS.
tolobela ndenge makambu ekozala dans les prochains jours. Apres une trentaine d'annees d'existence, ce parti risque de sombrer dans la division
Tshisekedi n'a pas preparer la releve...poor leadership...
Tshisekedi parti, la lutte du leadership va commencer bientot a l'UDPS.
tolobela ndenge makambu ekozala dans les prochains jours. Apres une trentaine d'annees d'existence, ce parti risque de sombrer dans la division
Tshisekedi n'a pas preparer la releve...poor leadership...
zobattants
Re: E. Tshisekedi est mort
zobattants a écrit:Mwando Simba parti le G7 survivra- t- il?
Tshisekedi parti, la lutte du leadership va commencer bientot a l'UDPS.
tolobela ndenge makambu ekozala dans les prochains jours. Apres une trentaine d'annees d'existence, ce parti risque de sombrer dans la division
Tshisekedi n'a pas preparer la releve...poor leadership...
Tu as tout dis cher Zobattanrs!
La guerre de leadership au sein du rassemblement qui avait deja commence ces derniers jours en ce qui concerne le choix du premier minsitre ne va que s'amplifier. Au sein de l'UDPS n'en parlons meme pas. Bref, ils vont bien commencer, ils vont se retenir jusqu'aux funerailles de Tshisekedi mais apres quelque temps, ca sera la guerre.
NgongaEbeti
Re: E. Tshisekedi est mort
NgongaEbeti a écrit:zobattants a écrit:Mwando Simba parti le G7 survivra- t- il?
Tshisekedi parti, la lutte du leadership va commencer bientot a l'UDPS.
tolobela ndenge makambu ekozala dans les prochains jours. Apres une trentaine d'annees d'existence, ce parti risque de sombrer dans la division
Tshisekedi n'a pas preparer la releve...poor leadership...
Tu as tout dis cher Zobattanrs!
La guerre de leadership au sein du rassemblement qui avait deja commence ces derniers jours en ce qui concerne le choix du premier minsitre ne va que s'amplifier. Au sein de l'UDPS n'en parlons meme pas. Bref, ils vont bien commencer, ils vont se retenir jusqu'aux funerailles de Tshisekedi mais apres quelque temps, ca sera la guerre.
zobattants
Re: E. Tshisekedi est mort
RDC: après la mort d'Etienne Tshisekedi, quel avenir pour l’opposition?
http://www.rfi.fr/afrique/20170202-rdc-apres-mort-etienne-tshisekedi-quel-avenir-opposition-udps
Après l'annonce de la disparition de leader congolais Etienne Tshisekedi, quel est l'avenir pour l'UDPS et plus largement pour le rassemblement de l'opposition alors que l'accord de la Saint-Sylvestre n'est toujours pas mis en application et que l'arrangement particulier qui doit concrétiser le partage du pouvoir est loin d'être signé. Eléments de réponse.
C'est d'abord un coup dur pour l'UDPS qui malgré les absences répétées ces dernières années d'Etienne Tshisekedi, les remises en cause, continuait de se fondre avec la personnalité de son président.
Pas de congrès du parti malgré des demandes répétées vu l'âge avancé de son leader, des négociations avec le camp présidentiel longtemps tenues secrètes, le refus in extremis de participer au premier dialogue sous l'égide de l'Union africaine.
Mais le poids politique d'Etienne Tshisekedi s'est mesuré d'abord à Genval, en Belgique, alors qu'il était encore en convalescence. Plusieurs partis et plateformes de l'opposition avaient fini par s'allier sous son impulsion, mais surtout en raison de sa stature d'opposant historique, que le rassemblement de l'opposition est né.
Stature confirmée par le dialogue qui s'est ouvert sous l'égide de l'Eglise catholique, avec un poste taillé sur mesure, celui de président du Conseil national de suivi de l'accord. Poste attribué à lui, le président du Conseil des sages du rassemblement, alors que la primature était attribuée au rassemblement lui-même, mais c'était encore à lui qu'en interne, on demandait de choisir le nom du Premier ministre.
Une omniprésence de la figure d'Etienne Tshisekedi face à celle de Joseph Kabila, au point de faire grincer les dents des autres délégations. Ces dernières semaines, au fil des négociations, quand des divergences d'opinions, de stratégies, émergeaient au sein du rassemblement, c'était encore le nom d'Etienne Tshisekedi qui était brandi pour mettre tout le monde d'accord.
http://www.rfi.fr/afrique/20170202-rdc-apres-mort-etienne-tshisekedi-quel-avenir-opposition-udps
Après l'annonce de la disparition de leader congolais Etienne Tshisekedi, quel est l'avenir pour l'UDPS et plus largement pour le rassemblement de l'opposition alors que l'accord de la Saint-Sylvestre n'est toujours pas mis en application et que l'arrangement particulier qui doit concrétiser le partage du pouvoir est loin d'être signé. Eléments de réponse.
C'est d'abord un coup dur pour l'UDPS qui malgré les absences répétées ces dernières années d'Etienne Tshisekedi, les remises en cause, continuait de se fondre avec la personnalité de son président.
Pas de congrès du parti malgré des demandes répétées vu l'âge avancé de son leader, des négociations avec le camp présidentiel longtemps tenues secrètes, le refus in extremis de participer au premier dialogue sous l'égide de l'Union africaine.
Mais le poids politique d'Etienne Tshisekedi s'est mesuré d'abord à Genval, en Belgique, alors qu'il était encore en convalescence. Plusieurs partis et plateformes de l'opposition avaient fini par s'allier sous son impulsion, mais surtout en raison de sa stature d'opposant historique, que le rassemblement de l'opposition est né.
Stature confirmée par le dialogue qui s'est ouvert sous l'égide de l'Eglise catholique, avec un poste taillé sur mesure, celui de président du Conseil national de suivi de l'accord. Poste attribué à lui, le président du Conseil des sages du rassemblement, alors que la primature était attribuée au rassemblement lui-même, mais c'était encore à lui qu'en interne, on demandait de choisir le nom du Premier ministre.
Une omniprésence de la figure d'Etienne Tshisekedi face à celle de Joseph Kabila, au point de faire grincer les dents des autres délégations. Ces dernières semaines, au fil des négociations, quand des divergences d'opinions, de stratégies, émergeaient au sein du rassemblement, c'était encore le nom d'Etienne Tshisekedi qui était brandi pour mettre tout le monde d'accord.
Jim KK
Re: E. Tshisekedi est mort
Je n'étais pas particulièrement fan de l'homme, ni de ses méthodes qui me paraissaient parfois contre-productives. Je n´appréciais pas du tout sa radicalité ou sa volonté d´aller toujours à l´affrontement. Cependant j´avais le plus grand respect pour son grand courage, son incroyable charisme. Que cela ne paraisse pas comme un jugement de ma part.
Comme on dit chez nous : Ndu fwidi, ka yilanga nkanu ko vedire on ne juge pas un mort.
Comme on dit chez nous : Ndu fwidi, ka yilanga nkanu ko vedire on ne juge pas un mort.
Arafat
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