MORT DU GÉNÉRAL DELPHIN KAHIMBI CHEF DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE ALORS QU'IL VENAIT D’ÊTRE SUSPENDU ET EN COURS D'AUDITION. DES ZONES D'OMBRE SUR SON DÉCÈS : SUICIDE, MORT NATURELLE OU AUTRE STRATAGÈME ? UNE AMBIANCE SUSPECTE !
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MORT DU GÉNÉRAL DELPHIN KAHIMBI CHEF DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE ALORS QU'IL VENAIT D’ÊTRE SUSPENDU ET EN COURS D'AUDITION. DES ZONES D'OMBRE SUR SON DÉCÈS : SUICIDE, MORT NATURELLE OU AUTRE STRATAGÈME ? UNE AMBIANCE SUSPECTE !
Mort subite ce vendredi 28 février du Général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires (DEMIAP) alors qu'il venait d'être suspendu il y'a deux jours et auditionné (et en cours d'une prochaine d'audition). Des zones d'ombre subsistent sur les circonstances de son décès : suicide ou mort naturelle et pourquoi pas un stratagème inconnu, les versions divergent et peut-être un flou entretenu...
Après le décès de ce proche de 'JK' par ailleurs sanctionné par l'UE, on ne manque de noter une atmosphère lourde d'un avenir imprévisible sur fond d"une probable déstabilisation du pays d'autant que "d’autres hauts gradés auraient été convoqués à Kinshasa pour audition et plusieurs d'entre eux refusé d'y répondre".
A noter aussi un contexte particulier où l'on relève une vague d’arrestations, Washington y voit une « étape importante », au crédit de Tshisekedi. Si ils le disent...
Au-delà de la nouvelle du décès, ceci augure-t-il d'un effectif changement de gouvernance ? Où en sommes-nous où allons-nous ? La suite...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Après le décès de ce proche de 'JK' par ailleurs sanctionné par l'UE, on ne manque de noter une atmosphère lourde d'un avenir imprévisible sur fond d"une probable déstabilisation du pays d'autant que "d’autres hauts gradés auraient été convoqués à Kinshasa pour audition et plusieurs d'entre eux refusé d'y répondre".
A noter aussi un contexte particulier où l'on relève une vague d’arrestations, Washington y voit une « étape importante », au crédit de Tshisekedi. Si ils le disent...
Au-delà de la nouvelle du décès, ceci augure-t-il d'un effectif changement de gouvernance ? Où en sommes-nous où allons-nous ? La suite...
"RDC: décès du général Delphin Kahimbi à Kinshasa - 28/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/28/actualite/securite/rdc-deces-du-general-delphin-kahimbi-kinshasa
Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires, est décédé vendredi 28 février à Kinshasa. L’information est confirmée par plusieurs sources sans donner plus détails.
La nouvelle du décès du général-major Delphin Kahimbi est intervenue ce vendredi en fin de matinée. Même si plusieurs sources sécuritaires et militaires contactées par Radio Okapi confirment son décès, aucune d’entre elles n’est à mesure de préciser les circonstances et la cause de son décès.
Le général Kahimbi a été suspendu, il y a deux jours, après avoir été interpellé le 20 février dernier par la Direction général de migration (DGM); alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Afrique du Sud. Il serait accusé par le Conseil national de sécurité d’avoir dissimulé des armes et de tentative de déstabilisation,. Il est également soupçonné d’avoir "mis l’actuel gouvernement sous surveillance".
Le général Delphin Kahimbi, présenté comme un proche de l’ancien président Joseph Kabila, a occupé la fonction de chef d’Etat major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires pendant six ans. Avant cela, il avait été successivement commandant second en charge des opérations Kimya 2 au Sud-Kivu et commandant second en charge des operations et renseignements de la 34e région militaire au Nord-Kivu."
"RDC : décès du général Delphin Kahimbi, le chef du renseignement militaire congolais - 28 février 2020
° https://www.jeuneafrique.com/903161/politique/rdc-deces-du-general-delphin-kahimbi-le-chef-du-renseignement-militaire-congolais/
Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaire, est décédé ce vendredi 28 février. L’information a été confirmée à Jeune Afrique par plusieurs sources. Ce proche de Joseph Kabila avait été suspendu de ses fonctions après avoir été interpellé le 20 février par la Direction générale de migration.
Selon plusieurs sources au sein du Conseil national de sécurité (CNS), le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaire est décédé ce vendredi à l’hôpital du cinquantenaire, à Kinshasa. L’information a été confirmée à Jeune Afrique par l’épouse du général, Brenda Kahimbi, ainsi que par plusieurs sources sécuritaires et politiques de haut niveau, qui ont cependant souhaité conserver l’anonymat. La cause du décès n’est pas encore connue.
Jeudi 20 février, la Direction générale de migration (DGM) avait interpellé le général Delphin Kahimbi alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Afrique du Sud. Tout comme Kalev Mutond – l’ex-patron de l’Agence nationale de renseignement (ANR), interpellé le 12 février) – , le général Delphin Kahimbi était accusé d’avoir dissimulé des armes et de tentative de déstabilisation. Le chef d’état-major adjoint des FARDC était également soupçonné d’avoir mis l’actuel gouvernement sous surveillance.[...]"
"RDC : Mort du général Kahimbi, appel à la prudence à Kinshasa - 28 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/47243/rdc-mort-du-general-kahimbi/
Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC et à la tête des renseignements militaires du pays, est décédé ce vendredi 28 février. L’homme faisait l’objet d’une enquête interne depuis quelques jours et avait été auditionné jeudi.
La cause du décès est encore inconnue. Son épouse a confirmé sa mort chez nos confrères de Jeune Afrique.
Si la piste du suicide est avancée par certains membres de la Kabilie, d’autres évoquent le fait que le général aurait fait un malaise lors de son audition. Il serait ensuite rentré chez lui où il aurait succombé pendant la nuit. Des collaborateurs du général confirment qu’il serait mort à son domicile.
Le flou est donc total sur les causes de ce décès. Mais certains postes diplomatiques de Kinshasa ont mis en garde leurs ressortissants, les appelant à la plus grande prudence après ce décès.
« D’autres hauts gradés ont été convoqués à Kinshasa pour audition », nous explique une source kinoise. « Plusieurs de ces militaires convoqués ont refusé de répondre à l’appel »."
"RDC : le général Delphin Kahimbi retrouvé mort à son domicile de Kinshasa ce matin - 28/02/2020
° http://www.rfi.fr/fr/ticker/rdc-le-g%C3%A9n%C3%A9ral-delphin-kahimbi-retrouv%C3%A9-mort-%C3%A0-son-domicile-kinshasa-ce-matin
L'information a été donnée par sa femme et plusieurs de ses proches collaborateurs. Une enquête est ouverte, affirme un officier de l’armée. Le chef des renseignements militaires avait été convoqué à plusieurs reprises ces derniers jours pour répondre à plusieurs accusations (liens avec des groupes armés, tentative de déstabilisation). Selon des sources de la présidence aux chancelleries, il avait même été suspendu. Le porte-parole de l’armée reconnaissait lui qu’une enquête avait été ouverte. Aucun commentaire officiel sur la mort du général Kahimbi à l'heure actuelle."
"RDC : le général Delphin Kahimbi est décédé - 28 février 2020
° https://www.actualite.cd/2020/02/28/rdc-le-general-delphin-kahimbi-est-decede
Le chef de service de renseignements militaire congolais, le général-major Delphin Kahimbi est décédé ce vendredi 28 février 2020 à Kinshasa. Les causes de sa mort ne sont pas encore connues.
Le corps est arrivé à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire dans la matinée sur instruction d’un responsable de la Haute cour militaire, d’après les sources d’ACTUALITE.CD.
Ce haut responsable de l’armée était suspendu de ses fonctions mercredi, a-t-on appris de sources concordantes, évoquant une mesure pour "lourde faute administrative" et "absence prolongée".
Le Général-major Delphin Kahimbi a été empêché la semaine dernière de prendre un vol pour l’Afrique du Sud où il devait, selon lui, se rendre pour des soins médicaux. L'officier a été entendu depuis la semaine dernière par le Conseil national de sécurité (CNS). Une autre audition était prévue ce vendredi 28 février."
"Le général Delphin kahimbi est décédé ce matin - 28.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64662_le_general_delphin_kahimbi_est_decede_ce_matin.html
"Kinshasa: mort subite du général suspendu Delphin Kahimbi - 28 février, 2020"
° https://cas-info.ca/2020/02/vague-darrestations-en-rdc-une-etape-importante-selon-washington-qui-felicite-felix-tshisekedi/
"RDC: décès du général Kahimbi, chef du renseignement sous sanctions internationales - 28 février 2020"
° https://www.rtl.be/info/monde/international/rdc-deces-du-general-kahimbi-chef-du-renseignement-sous-sanctions-internationales-1199932.aspx
"RDC: Delphin Kahimbi est mort! - 28 février 2020"
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/28/rdc-delphin-kahimbi-est-mort.html/54871/
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/28/la-depouille-de-delphin-kahimbi-acheminee-a-lhopital-du-cinquantenaire.html/54874/
"Décès du général Delphin Kahimbi : des zones d’ombres persistent à propos d’une « présumée déstabilisation de la RDC » - 28.02.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64663_deces_du_general_delphin_kahimbi_des_zones_d_ombres_persistent_a_propos_d_une_presumee_destabilisation_de_la_rdc.html
Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des Forces armées de la RDC (Fardc) en charge de renseignements militaires, est décédé ce vendredi 28 février à Kinshasa. Le corps sans vie du désormais feu le général Kahimbi serait gardé à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire. Si officiellement rien n’est confirmé sur les causes de cette mort, des sources crédibles renseignent que ce proche de Joseph Kabila se serait logé une balle dans la tête.
« Avec la disparition de Kahimbi, peu d’éléments seront donc mis à la disposition des services de sécurité quant à son implication présumée dans une action programmée de déstabilisation des institutions ainsi que la dissimulation d’armes dont il est accusé d’en être l’auteur », renseigne un haut gradé de l’armée congolaise qui a requis l’anonymat.
Delphin Kahimbi décède quelques heures après sa révocation de son poste et à la veille de son audition programmée à l’auditorat militaire pour des faits graves qui lui seraient reprochés, notamment la tentative de déstabilisation des institutions de la RDC.
Delphin Kahimbi a été suspendu de ses fonctions après avoir été interpellé le 20 février dernier par la Direction générale de migration (DGM) alors qu’il devait se rendre en Afrique du Sud. Plusieurs sources sécuritaires indiquent que le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaire était accusé d’avoir dissimulé des armes et de tentative de déstabilisation. Le chef d’état-major adjoint des FARDC était également soupçonné d’autres faits infractionnels très graves liés à la sécurité de l’Etat.
Peu de renseignements sont disponibles au sujet du parcours de cet homme qui est devenu, au fil de temps, une pièce maîtresse de la Détection militaire des actions anti-patrie (Demiap), l’agence de renseignements militaires en RDC.
Il fait surface en 2006 dans l’Est du pays où il est commandant adjoint de la 8ème Région militaire. En 2008, il passe commandant en second de l’armée congolaise dans le Nord-Kivu et à la tête du commandement opérationnel des zones de Kiwanja et Rutshuru où il dirige les opérations contre le groupe rebelle Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).
Le général Kahimbi disparaît des radars pour réapparaître en 2014, dans de nouvelles fonctions de coordinateur du processus de pré-désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants. Mais c’est plus récemment, en tant que chef des renseignements militaires, que Delphin Kahimbi se fait griller par les radars internationaux. Ceux-ci l’accusent d’être impliqué dans des arrestations arbitraires, des détentions et des mauvais traitements à Kinshasa, entre autres dans le contexte de la répression des partis d’opposition."
"RDC: Le mystérieux décès du Général Delphin Kahimbi à Kinshasa - 28 février 2020"
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/28/rdc-le-mysterieux-deces-du-general-delphin-kahimbi-a-kinshasa.html/54890/
"RDC: la mystérieuse mort du général Delphin Kahimbi - 28/02/2020"
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200228-rdc-la-myst%C3%A9rieuse-mort-g%C3%A9n%C3%A9ral-delphin-kahimbi
"RDC : Le général Delphin Kahimbi suspendu, une réponse aux demandes américaines?"
° https://afrique.lalibre.be/47212/rdc-le-general-delphin-kahimbi-suspendu-une-reponse-aux-demandes-americaines/
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/28/rdc-suspendu-le-general-kahimbi-en-audition-devant-le-cns-ce-vendredi.html/54858/
"RDC - Décès du général Delphin Kahimbi: suicide ou mort naturelle ? - 28 février 2020
° https://congopolitis.net/index.php/2020/02/28/rdc-deces-du-general-delphin-kahimbi-suicide-ou-mort-naturelle
Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaires, est décédé ce vendredi 28 février 2020. L’information a été confirmée à Jeune Afrique par plusieurs sources.
Ce proche de Joseph Kabila rappelle Jeune Afrique, avait été suspendu de ses fonctions après avoir été interpellé le 20 février par la Direction général de migration.
Selon plusieurs sources au sein du Conseil national de sécurité (CNS), le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaire est décédé ce vendredi à l’hôpital du cinquantenaire, à Kinshasa. L’information a été confirmée à Jeune Afrique par l’épouse du général, Brenda Kahimbi, ainsi que par plusieurs sources sécuritaires et politiques de haut niveau, qui ont cependant souhaité conserver l’anonymat.
La cause du décès n’est pas encore connue. Dans l’opinion la question est celle de savoir si c’est une mort naturelle ou il se suicidait quelques jours après sa suspension comme chef des renseignements militaires des FARDC ? Affaire à suivre."
"RDC: le général Kahimbi, patron des renseignements militaires, suspendu - 28/02/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200228-rdc-g%C3%A9n%C3%A9ral-kahimbi-renseignements-militaires-suspendu-enqu%C3%AAte
Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC et à la tête des renseignements militaires du pays, fait l'objet d'une enquête interne pour laquelle les raisons officielles demeurent encore inconnues.
Le général Delphin Kahimbi a été suspendu de ses fonctions, affirment plusieurs sources à Kinshasa, de la présidence aux chancelleries occidentales. L’armée n’a rien annoncé officiellement. Delphin Kahimbi, c’est l’un des proches de Joseph Kabila, et il est resté chef des renseignements militaires malgré l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, comme la plupart des responsables des services de sécurité. Il n’est le seul général à avoir été convoqué. Mais cette suspension fait déjà beaucoup de bruits sur les réseaux sociaux.
Ce sont sans doute les États-Unis qui ont été les plus prompts à réagir, avant même l’annonce officielle. L’information est allée très vite, de l’ambassadeur à Kinshasa au secrétaire d’État en charge de l’Afrique qui sur Twitter s’est dit ravi de « voir le gouvernement de la RDC prendre des mesures pour mettre fin à l’impunité ».Même ton de l’envoyé spécial américain dans les Grands Lacs Peter Pham qui était dernièrement en visite à Kinshasa et rappelle avoir réaffirmé à cette occasion que personne ne devrait être au-dessus de la loi.
Mike “Nzita” Hammer @USAmbDRC
Comme nous l'avons déclaré constamment, ceux qui sont corrompus, commettent des violations des droits de l'homme ou qui perturbent le processus démocratique doivent être tenus pour responsables. https://twitter.com/politicocd/status/1233035703673507841 …
POLITICO.CD @politicocd
RDC: Le général Delphin Kahimbi suspendu de ses fonctions https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/27/rdc-le-general-delphin-kahimbi-suspendu-de-ses-fonctions.html/54802/ …
C’est en citant George Washington que la sénatrice Francine Muyamba a répliqué sur les réseaux sociaux à ce qu’elle a qualifié d’ingérence étrangère. À RFI, cette proche de Joseph Kabila a affirmé que les officiels américains devraient observer un devoir de réserve et comprendre qu’il existe une présomption d’innocence, ajoute Francine Muyumba.
Le général Kahimbi a été convoqué à deux reprises et entendu sur plusieurs dossiers, reconnait-on dans les rangs de la coalition de l’ancien président. Mais à ce stade, le chef titulaire des renseignements militaires n’est pas poursuivi, assure-t-on.
Mais de quoi l'officier est-il au juste accusé ? Nous ne le saurons pas : « On ne peut parler d'accusation que quand il y a des faits probants. Mais ici, il est question de mener une enquête qui déterminera s'il y a quoi que ce soit et à ce moment-là on pourra parler d'accusations », explique Léon Richard Kasonga, le porte-parole de l'armée.En cas d'allégations ou d'attaques entamant la crédibilité de notre armée, il est automatiquement organisé une enquête de manière à assoir notre autorité, réaffirmer notre posture solide d'armée disciplinée. Donc une enquête interne est diligentée pour pouvoir voir ce qu'il se passe.
Léon Richard Kasonga, porte-parole de l'armée
Un homme sous sanctions depuis trois ans
Le motif de ses convocations reste encore confus. Certaines sources parlent d’un voyage non autorisé en Afrique du Sud pour acheter des moyens d’écoute. D’autres de violations des droits ou de malversations financières.
C’est le deuxième pilier du régime Kabila à devoir répondre de ses actes en quelques jours après l’ancien chef de l’agence nationale des renseignements Kalev Mutond. Le général Delphin Kahimbi est resté injoignable hier pour répondre aux questions de RFI.
Le général Kahimbi est sous sanctions européennes et américaines depuis 2016, il est soupçonné de violations des droits humains.
L’intérim au poste de responsable des renseignements militaires est confié au général Mandiangu, selon une source à la présidence."
"RDC: Qui est le Général Delphin Kahimbi, suspendu par Félix Tshisekedi? - 28 février 2020"
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/28/rdc-qui-est-le-general-delphin-kahimbi-suspendu-par-felix-tshisekedi.html/54848/
"Vague d’arrestations en RDC: une « étape importante », selon Washington qui félicite Félix Tshisekedi - 28 février, 2020
° https://cas-info.ca/2020/02/vague-darrestations-en-rdc-une-etape-importante-selon-washington-qui-felicite-felix-tshisekedi/
"RDC: Félix Tshisekedi attaque au cœur du système Kabila - 28 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/28/rdc-felix-tshisekedi-attaque-au-coeur-du-systeme-kabila.html/54862/
"Décès du Général Delphin Kahimbi: le rapporteur du PPRD rend hommage à celui qui voulait reformer les renseignements en RDC - 28 février 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/28/deces-du-general-delphin-kahimbi-le-rapporteur-du-pprd-rend-hommage-a-celui-qui-voulait-reformer-les-renseignements-en-rdc.html/54885/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MORT DU GÉNÉRAL DELPHIN KAHIMBI CHEF DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE ALORS QU'IL VENAIT D’ÊTRE SUSPENDU ET EN COURS D'AUDITION. DES ZONES D'OMBRE SUR SON DÉCÈS : SUICIDE, MORT NATURELLE OU AUTRE STRATAGÈME ? UNE AMBIANCE SUSPECTE !
Les causes de la mort du Général Kahimbi sont essentielles à dénicher pour la bonne expertise de la situation de notre pays, malheureusement elles ne seront peut-être pas connues dans ses détails et de si tôt : une mort naturelle, un suicide ou encore un stratagème venu d'ailleurs... Une mort naturelle surtout dans un contexte de stress traumatique à son âge (les info évoquent aussi un problème de santé) comme un suicide confronté à un cas de conscience inédit pour son auteur ne sont pas à écarter. Il n'empêche qu'on n'aurait pas raisonnablement tort d'y rechercher aussi une origine externe : la confrontation politique en l'état eût pousser 'JK' à sacrifier ou à faire taire un proche collaborateur dont il craignait qu'il soit acculé à révéler des informations compromettantes. C'est connu qu'en cas d'embrouille dans un projet mené ensemble, plutôt que 'l'ennemi' ce soit l'ami qui représente le "traite" possible et alors à sacrifier. Voilà pourquoi sous réserve d'en savoir davantage il est plus prudent de ne pas écarter un assassinat malicieux déguisé en suicide, etc, etc...
Voilà aussi où il serait judicieux de revenir aux causes de l'interpellation de Kahimbi à l'aéroport et de la suspension qui a suivi avant sa mort. Qu'avaient à lui reprocher la DGM, les 'services' et le pouvoir qui les commandent ? Les rumeurs parlent des violations des droits, des détournements de fond et de tout le reste de l'arbitraire qui sont tous le lot du régime précédent. Mais on parle aussi d'une possible déstabilisation du pays avec introduction d'armes par le Tanganyka, fief de "Zoé Kabila" et d(une mise sur écoute de nouveaux gouvernement. Sinon Kahimbi cumule les intérêts et les ennuis qu'il peut représenter pour 'JK' : l'un de ses plus proches et partant de ses plus dociles collaborateurs, responsable des renseignements militaires qui doit partager avec lui bien des secrets gênants. 'JK' aurait-il eu peur que traqué Kahimbi soit acculé à lâcher des informations très compromettantes ? Rien n'est impossible.Etc, etc...
Improvisons-nous en 'Colombo' de dimanche pour trouver l'assassin de Kahimbi, s'il en existe et parions qu'il en existe :
1° Premier terme de notre enquête : c'est derrière les causes de l'interpellation et de la suspension de Kahimbi que se trouve le principal mobile de sa mort, poussé au suicide ou assassinat déguisé. A ce stade nous aurons acté que c'est du côté de 'JK' que se niche celui-ci ;
2° Ensuite, servons-nous des rumeurs et analyses produits là-dessus par la presse particulièrement sur la chronologie et les justifications de son ordre de jour avant et après la notification de sa suspension et les détails accessibles de ses différentes auditions ;
3° Il y'a eu à terme sa mort, nous le savons maintenant, qu'en disent les différents protagonistes, sa famille biologique et politique et apparentés mais aussi le camp d'en face !
4° Enfin, allons-y expressément avec les quelques articles de presse que nous avons trouvés et analysés :
Nous viendrons terminer plus tard notre syllogisme au gré et au décours des info que nous aurons entre-temps glanés, tant les péripéties contées ici et là sont des précieux éléments de ce puzzle à recoller pour savoir où nous en sommes et où nous allons. L'essentiel serait selon moi de s'en tenir que la chasse à l'auteur d'un éventuel meurtre d'un acteur du niveau de Kahimbi participe du vaste enjeu de l'expertise sur notre pays ; si crime il y'a il vaudra mieux savoir à qui il profite, ainsi nous pourrions-nous y voir un peu plus clair. Entre-temps pourquoi ne pas nous 'farcir' sans trop de questions (kiekiekieee)' des commentaires audacieux et impertinents comme ceux Mme Bazaïba : (Acte 1. Interdiction de voyager; Acte 2. Suspension de ses fonctions; Acte 3. Audition programmée et Acte 4. RIP : Retour Interdit au Pays???!!! Allo! Police scientifique, Allo! Medecin légiste!!). C'est dire les interrogations auxquelles renvoie cet évènement. A plus...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Voilà aussi où il serait judicieux de revenir aux causes de l'interpellation de Kahimbi à l'aéroport et de la suspension qui a suivi avant sa mort. Qu'avaient à lui reprocher la DGM, les 'services' et le pouvoir qui les commandent ? Les rumeurs parlent des violations des droits, des détournements de fond et de tout le reste de l'arbitraire qui sont tous le lot du régime précédent. Mais on parle aussi d'une possible déstabilisation du pays avec introduction d'armes par le Tanganyka, fief de "Zoé Kabila" et d(une mise sur écoute de nouveaux gouvernement. Sinon Kahimbi cumule les intérêts et les ennuis qu'il peut représenter pour 'JK' : l'un de ses plus proches et partant de ses plus dociles collaborateurs, responsable des renseignements militaires qui doit partager avec lui bien des secrets gênants. 'JK' aurait-il eu peur que traqué Kahimbi soit acculé à lâcher des informations très compromettantes ? Rien n'est impossible.Etc, etc...
Improvisons-nous en 'Colombo' de dimanche pour trouver l'assassin de Kahimbi, s'il en existe et parions qu'il en existe :
1° Premier terme de notre enquête : c'est derrière les causes de l'interpellation et de la suspension de Kahimbi que se trouve le principal mobile de sa mort, poussé au suicide ou assassinat déguisé. A ce stade nous aurons acté que c'est du côté de 'JK' que se niche celui-ci ;
2° Ensuite, servons-nous des rumeurs et analyses produits là-dessus par la presse particulièrement sur la chronologie et les justifications de son ordre de jour avant et après la notification de sa suspension et les détails accessibles de ses différentes auditions ;
3° Il y'a eu à terme sa mort, nous le savons maintenant, qu'en disent les différents protagonistes, sa famille biologique et politique et apparentés mais aussi le camp d'en face !
4° Enfin, allons-y expressément avec les quelques articles de presse que nous avons trouvés et analysés :
Nous viendrons terminer plus tard notre syllogisme au gré et au décours des info que nous aurons entre-temps glanés, tant les péripéties contées ici et là sont des précieux éléments de ce puzzle à recoller pour savoir où nous en sommes et où nous allons. L'essentiel serait selon moi de s'en tenir que la chasse à l'auteur d'un éventuel meurtre d'un acteur du niveau de Kahimbi participe du vaste enjeu de l'expertise sur notre pays ; si crime il y'a il vaudra mieux savoir à qui il profite, ainsi nous pourrions-nous y voir un peu plus clair. Entre-temps pourquoi ne pas nous 'farcir' sans trop de questions (kiekiekieee)' des commentaires audacieux et impertinents comme ceux Mme Bazaïba : (Acte 1. Interdiction de voyager; Acte 2. Suspension de ses fonctions; Acte 3. Audition programmée et Acte 4. RIP : Retour Interdit au Pays???!!! Allo! Police scientifique, Allo! Medecin légiste!!). C'est dire les interrogations auxquelles renvoie cet évènement. A plus...
"RDC: Le mystérieux décès du Général Delphin Kahimbi à Kinshasa - 28 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/28/rdc-le-mysterieux-deces-du-general-delphin-kahimbi-a-kinshasa.html/54890/
Chef d’Etat Major Général adjoint, Chef des renseignements dans l’armée congolaise, le général Delphin Kahimbi est mort ce vendredi dans son domicile à Kinshasa. Il était suspendu et les services de l’armée et de la Présidence l’interrogeaient sur des accusations à son encontre. Retour sur les circonstances mystérieuses de son décès.
Vendredi, vers 10h, un convoie arrive discrètement à l’Hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa. Dans un des véhicules, c’est l’épouse du Général Delphin Kahimbi qui sort, en pleures. Les rares témoins, qui rapportent la scène à POLITICO.CD sont vite déguerpis, le temps que la dépouille ne sorte du véhicule et soit acheminée vers la morgue.
Selon des proches de la famille, le Général est mort « dans la matinée dans son domicile » dans l’Ouest de Kinshasa. « Il n’était pas malade, il était bien portant », insiste un proche sous le seau de l’anonymat à POLITICO.CD. La veille, Le Général Dephin Kahimbi, Chef d’Etat Major Général adjoint en charge du renseignement militaire des FARDC venait d’être auditionné, pour la deuxième journée, par le Conseil national de Sécurité, un service de la Présidence congolaise dirigée par François Beya, Conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi en matière de Sécurité.
Il a été suspendu de ses fonctions ce jeudi 27 février 2020 et était de nouveau convoqué ce matin pour une nouvelle audition. “Une action administrative et judiciaire a été lancée à l’endroit du Général afin de s’expliquer sur ses actes,” annonce le porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Ce dernier souligne que cette affaire ne doit souffrir d’aucune ingérence ou gesticulation extérieure.
“Désarmé” jeudi dans la nuit
Selon plusieurs sources, un membre des services de Sécurité de la Maison civile du Chef de l’Etat congolais a débarqué hier dans la nuit au domicile du Général afin de procéder à son “désarmement”. “Il a débarqué avec une importante escorte des militaires qui ont démobilisé la garde du Général, lui demandant de rendre tout équipement militaire qu’il aurait en sa possession“, relate une source qui a requis l’anonymat à POLITICO.CD.
Selon cette source, le Général Kahimbi a “obtempéré” sans résistance. Sa garde rapprochée a été de ce fait, retirée. ” Il n’y a pas eu d’incident. Le Général n’est plus ressorti jusqu’à ce qu’on le retrouve mort ce matin” ajoute la source.
D’autres sources confirment l’information, expliquant par ailleurs que le Général Kahimbi avait rendez-vous ce vendredi matin au Conseil national de Sécurité où il était attendu depuis deux jours. “Il avait accepté de coopérer en laissant notamment qu’un intérimaire soit nommé à son poste le temps de mener des enquêtes autour de cette affaire de matériels d’écoute“.
“Il était question qu’une équipe se rende en Afrique du sud pour pouvoir élucider cette affaire. Le Général avait expliqué que le matériel était commandé avant-même l’arrivée du Président Félix Tshisekedi au pouvoir“, ajoute notre deuxième source.
POLITICO.CD n’a pas pu joindre la Maison civile du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi pour corroborer l’information. Monseigneur Gérard Mulumba, Oncle du Président congolais, dirige cette institution.
Un pilier du système Kabila
Peu de renseignements sont disponibles au sujet du parcours de cet homme qui est devenu une pièce maîtresse de la DEMIAP, l’Agence de Renseignements militaires en RDC. Il fait surface en 2006 dans l’Est du
pays, où il est commandant adjoint de la 8ème Région militaire. En 2008, il passe commandant en second de l’Armée congolaise dans le Nord-Kivu et à la tête du commandement opérationnel des zones de Kiwanja and Rutshuru, où il dirige les opérations contre le groupe rebelle Congrès national pour la défense du
peuple (CNDP).
Human Rights Watch l’accuse alors de faire preuve d’une hostilité considérable à l’égard des troupes de maintien de la paix de l’ONU. “Il a sciemment exposé les Casques bleus et les civils rassemblés près
de leurs camps au risque d’être piégés dans des tirs croisés. Entre autres
actions entravant la coopération avec les Casques bleus, Kahimbi semble avoir
joué un rôle dans l’incitation de manifestations anti-Casques bleus“,
accuse Human Rights Watch dans un rapport.
Le Général Kahimbi disparaît des radars pour réapparaître en 2014, dans des nouvelles fonctions de Coordinateur du processus de pré-désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants. Mais c’est plus récemment, en tant que Chef des renseignements militaires, que Delphin Kahimbi se fait griller par les radars internationaux. Il est accusé d’être impliqué dans des arrestations arbitraires, des détentions et des mauvais traitements à Kinshasa, entre autres dans le contexte de la répression des
partis d’opposition.
Martin Fayulu, candidat malheureux à la dernière présidence en RDC et Président du parti Engagement pour la citoyenneté et le
développement (ECIDE), a également été détenu pendant plusieurs heures au Q.G.
des renseignements militaires de Kinshasa le 14 février 2016, et un certain nombre de ses biens ont été saisis.
Des faits d’armes qui lui vaudront finalement des sanctions sur le plan international. Le 12 décembre 2016, l’Union européenne avait annoncé des sanctions ciblées à l’encontre de neuf hauts responsables congolais qui, selon l’UE, ont joué un rôle clé dans la répression au cours des deux dernières années. Parmi eux, le Général Delphin Kahimbi.
Les sanctions de l’UE comportent des interdictions de voyager à l’étranger et un gel des avoirs financiers. L’UE accuse par ailleurs ces personnalités, et donc le Général Kahimbi, de faire « obstacle à une
sortie de crise consensuelle et pacifique en vue de la tenue d’élection en RDC, notamment par des actes de violence, de répression ou d’incitation à la violence, ou des actions portant atteinte à l’État de droit»
Le Général Kahimbi continuera pourtant à jouer un rôle important en RDC. Il est notamment dans la délégation qui se rend à Kigali après la publication des résultats annonçant la victoire de Félix Tshisekedi à la Présidentielle, mais contestée notamment par Paul Kagame, alors Président en exercice de l’Union Afrique. A son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi le conserve à son poste dans une nouvelle mise en place au sein de l’armée.
Les Etats-Unis font pression depuis plusieurs mois sur le Président Félix Tshisekedi pour qu’il prenne des sanctions vis-à-vis d’anciens collaborateurs de Joseph Kabila. Jeudi soir, sa suspension a été saluée par des officiels américains sur les réseaux non sans provoquer une colère, notamment du côté de la coalition de l’ancien Président Joseph Kabila.”Commenous l’avons toujours dit, ceux qui sont corrompus, commettent des violations des droits de l’homme ou perturbent le processus démocratique devraient rendre des comptes et être tenus pour responsables“, a dit l’Ambassadeur américain Mike Hammer dans un tweet en anglais, traduit par POLITICO.CD. Du côté des proches de l’ancien Président Joseph Kabila, on fustige l’ingérence étrangère dans une procédure interne à l’armée. “L’influence étrangère est l’un des plus funestes ennemis”, a écrit Francine Muyumba, sénatrice et membre du FCC.
Aucune communication officielle n’a encore lieu. La cause du décès du Général reste également inconnues à ce stade. Une enquête a été ouverte par les autorités congolaises."
"RDC: la mystérieuse mort du général Delphin Kahimbi - 28/02/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200228-rdc-la-myst%C3%A9rieuse-mort-g%C3%A9n%C3%A9ral-delphin-kahimbi
Le général Delphin Kahimbi près de Goma en octobre 2008. AFP PHOTO / Walter ASTRADA
Le général Delphin Kahimbi a été retrouvé mort à son domicile de Kinshasa vendredi matin. Une enquête est ouverte, affirme un officier de l’armée. Le chef des renseignements militaires avait été convoqué à plusieurs reprises ces derniers jours pour répondre à plusieurs accusations.
Selon son épouse, le général Delphin Kahimbi a été victime d’une crise cardiaque le matin à son domicile. « Le temps de s’absenter de la pièce pour un petit moment, je l’ai retrouvé affalé », explique Brendha Kahimbi. Toutes les tentatives de réanimation ont été vaines, a poursuivi l’épouse. Conduit à l’hôpital, le général Kahimbi a rendu l’âme. Aurait-il pu se suicider ?
Selon ses proches, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes réelles du décès. Chef de renseignement militaire, le général Delphin Kahimbi a été convoqué à plusieurs reprises ces derniers jours pour répondre à plusieurs accusations : liens avec des groupes armés, tentative de déstabilisation…
Selon des sources de la présidence aux chancelleries, il avait même été suspendu. Le porte-parole de l’armée reconnaissait lui qu’une enquête avait été ouverte sur les allégations le concernant. Il y a une semaine, le général avait été empêché de se rendre en Afrique du Sud pour, avait-il dit, y poursuivre des soins médicaux."
"RDC : Le général Delphin Kahimbi suspendu, une réponse aux demandes américaines?
° https://afrique.lalibre.be/47212/rdc-le-general-delphin-kahimbi-suspendu-une-reponse-aux-demandes-americaines/
Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC et à la tête des renseignements militaires du pays, a été suspendu de ses fonctions le 27 février. Il fait l’objet d’une enquête interne. Les motifs officiels de cette enquête demeurent flous.
C’est un des symboles du pouvoir qu’exerce toujours le clan Kabila en République démocratique du Congo. Delphin Kahimbi, membre éminent de la Kabilie, était demeuré en place malgré le changement de pouvoir et malgré les sanctions américaines et européennes qui le frappaient et qui le frappent encore. Delphin Kahimbi est soupçonné de violations des droits de l’homme.
Si le mystère plane encore sur les motifs réels de cette suspension, certains évoquent des détournements de fonds, d’autres des missions opérées à l’étranger sans en avoir reçu l’autorisation de sa hiérarchie, tout le monde a pu constater la réaction rapide des autorités américaines. Ce fut d’abord l’ambassadeur américain qui, sur twitter a expliqué « Comme nous l’avons déclaré constamment, ceux qui sont corrompus, commettent des violations des droits de l’homme ou qui perturbent le processus démocratique doivent être tenus pour responsables ». Deux heures plus tard, c’est Peter Pham, l’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs, de passage récemment à Kinshasa, qui ajoutait : « Nous assistons à une étape importante dans la lutte contre la corruption & l’impunité en #RDC pour laquelle @Presidence_RDC et le gouvernement devraient être applaudis. Comme je l’ai dit récemment à #Kinshasa, personne n’est au-dessus de la loi. #PP4PP« .
Plusieurs constats s’imposent, le premier cette suspension répond aux demandes des Etats-unis qui avaient expliqué récemment qu’ils ne pouvaient s’engager militairement dans l’est aux côtés de la RDC tant que le ménage n’avait pas été fait dans les rangs de l’armée. Pendant son séjour à Kinshasa, Peter Pham, a rencontré les principaux acteurs de la scène politique congolaise. Il a même consenti cette fois à rencontrer Joseph Kabila. Peter Pham est un habitué de Kinshasa. Le président sortant avait lancé plusieurs invitations à l’émissaire américain mais celui-ci n’y avait pas répondu favorablement jusqu’ici. Cette fois, les deux hommes se sont rencontrés. Un entretien prévu pour 30 minutes qui a finalement duré près de 3 heures.
Peter Pham a reproché à Kabila son poids sur le pouvoir de Tshisekedi. Kabila lui a expliqué longuement qu’il ne pouvait faire autrement, détaillant les bienfaits de son action depuis son arrivée au pouvoir en 2001.
Peter Pham n’a visiblement pas été convaincu par ces explications et a laissé entendre que les Etats-Unis étaient déterminés à ne pas le laisser s’imposer, lui l’amateur d’animaux sauvages, au détriment du nouveau pouvoir.
Kahimbi après Kalev
Cette mise à l’écart de Kahimbi est aussi un signal envoyé par le pouvoir de Tshisekedi aux kabilistes. Le 12 février dernier, c’était le tout-puissant Kalev Mutond, ancien patron des renseignements (ANR) et proche parmi les proches de Kabila qui était appréhendé à l’aéroport international de Kinshasa. L’homme a été auditionné plusieurs fois par ses anciens services. Alors qu’il était question initialement de souci de passeport, certains témoignages font allusion aujourd’hui à des accusations bien plus graves, allant jusqu’à parler de « tentatives de déstabilisation du régime ». Kalev est toujours en liberté mais ses auditions se multiplient.
Ces actes posés contre le premier cercle de la Kabilie sont autant de messages envoyés aux membres du PPRD et affiliés. Il s’agit de montrer que personne, dans les rangs du pouvoir de Joseph Kabila, n’est à l’abri. La vie est devenue moins sereine pour nombre de caciques de cette Kabilie qui s’interrogent désormais sur leur futur. Une nouvelle tension qui fait naître des crispations et qui perturbent le quotidien de cette famille politique dans laquelle les conflits sont de moins en moins feutrés. « En s’attaquant à ces personnalités, Tshisekedi, poussé dans le dos par ses voisins et ses alliés, cherche à saper les bases de la structure de Kabila et cela porte ces fruits », nous explique un habitué du pouvoir congolais. « Plusieurs anciens caciques de la Kabilie lancent désormais des appels du pied en direction de Tshisekedi ou de l’opposition. Le malaise est de plus en plus palpable dans les rangs du PPRD et, même au-delà, de tout le FCC. Joseph Kabila l’a bien compris. »
« Pas le choix «
« En fait, le pouvoir de Tshisekedi doit agir aujourd’hui », poursuit un autre proche des dossiers politiques congolais. C’est que les caisses de l’Etat sont vides. La mission du FMI qui vient de se terminer cette semaine n’est pas vraiment encourageante, or la RDC a besoin de liquidités, rapidement. Félix Tshisekedi est attendu à Washington ce week-end.
Il doit aller plaider la cause de son pays auprès de cette instance. Le bilan de la mission du FMI en RDC pointe un léger mieux en fin 2019 mais insiste surtout sur la dégradation de la situation sur janvier et février 2020. Trop de dépenses et pas assez de rentrées. Et pour ce qui est des rentrées, l’explosion de la pandémie du corona virus partie de Chine est, économiquement, une catastrophe majeure pour la RDC. En effet, le cours des matières premières chute chaque jour et la consommation de ces matières premières ne cesse de décroître. Avec, en corollaire, une baisse encore plus significative des rentrées en RDC.
Côté dépenses, la situation n’est guère meilleure et pas besoin de corona virus pour gonfler ce volet du budget. La gourmandise des nouvelles équipes est énorme et les frais de fonctionnement dignes de la cour de Louis XIV.
Et évidemment, ici, il est bien plus difficile pour le pouvoir de Félix Tshisekedi de pointer du doigt des responsables, la plupart se trouvant dans sa famille, qu’elle soit politique ou biologique.
Félix Thisekedi doit donc tenter d’en revenir au fameux « déboulonnage » du pouvoir de Joseph Kabila pour s’octroyer un répit et faire bonne figure vis-à-vis de ses alliés internationaux. Mais dans ce jeu de dupes, la question demeure, jusqu’où pourra-t-il aller?
La rentrée parlementaire du mois de mars permettra d’en savoir un peu plus sur un éventuel nouveau rapport de force entre les élus des plate-formes CACH et FCC."
"Mort du Général Kahimbi : suicide ou assassinat ? - février 28, 2020
° http://www.depeche.cd/mort-du-general-kahimbi-suicide-ou-assassinat/
"Ex-DEMIAP : pourquoi le Général Kahimbi s’est-il suicidé ? - 28 février 2020
° https://scooprdc.net/2020/02/28/ex-demiap-pourquoi-le-general-kahimbi-sest-il-suicide/
Suspendu de toutes ses fonctions de chef d’Etat-major adjoint en charge des renseignements militaires le 26 février après avoir été empêché de voyage vers l’Afrique du Sud par la Direction Générale de Migration (DGM), le général Delphin Kahimbi a été trouvé ce matin de vendredi 28 février mort chez lui à la maison, selon Top Congo FM qui évoque la thèse de suicide rapportée par l’épouse du défunt.
De l’empêchement de voyager, en passant par la suspension des fonctions, pour arriver au suicide, il se cache énormément de choses, surtout lorsqu’il s’agit d’un suicide d’une grande barbouze, de surcroît militaire. Ceux qui ont l’habitude de lire les SAS de Gérard de Villiers, savent que le suicide d’un agent de renseignement, mieux d’un flic n’est pas anodin.
De sources sûres des milieux de renseignements, l’interdiction et la suspension du désormais ex-patron du Département de Renseignements militaires, ex-DEMIAP, seraient consécutives aux soupçons d’importation illicite d’armes en vue de déstabiliser le pays. Ce vendredi matin, le général Delphin Kahimbi aurait été attendu au Conseil national de Sûreté (CNS) pour être auditionné. Se serait-il senti humilié ? N’aurait-il pas supporté le choc et aurait piqué une crise de tension ? Ou aurait-il mis fait à sa vie pour cacher les secrets compromettant comme le font la plupart de grands flics ?
Pour l’instant, aucune hypothèse n’est à écarter. Le suicide de cet ancien commandant des opérations Amani Leo et commandant adjoint de la 8ième Région militaire au Sud-Kivu avant de passer commandant second dans le Nord-Kivu, nécessite des éclaircissements pour remonter la filière et démanteler éventuellement le réseau, d’autant plus qu’on le présentait comme homme de mains du président honoraire Joseph Kabila dont on accuse avoir encore une mainmise sur les officiers de l’Armée et de la Police. Delphin Kahimbi se serait-il refusé de faire les révélations et sacrifier sa vie ? Possible pour un fidèle des fidèles.
Somme toute, le général s’en va sans laisser une bonne presse dans le milieu des opposants et des organisations des droits de l’homme. Moïse Moni Della, Martin Fayulu, Norbert Luyeye, Cubain Tshimbalanga et bien d’autres le considèrent comme oppresseur des opposants. Kahimbi a été aussi cité dans l’assassinat d’Albert Prigogine Ngezayo, l’homme d’affaires congolais assassiné à Goma le 13 Mars 2008. Et sa fille Isabelle Ngezayo, ne fait que chanter depuis toutes ces années le nom de Kahimbi dans sa bouche."
"RDC : décès du général Kahimbi,drôle de mort, s'exclame Eve Bazaiba
° https://election-net.com/rdc-deces-du-general-kahimbi-drole-de-mort%EF%BC%81-sexclame-eve-bazaiba/
...
Drôle de MORT!! Acte 1. Interdiction de voyager; Acte 2. Suspension de ses fonctions; Acte 3. Audition programmée et Acte 4. RIP : Retour Interdit au Pays???!!! Allo! Police scientifique, Allo! Medecin légiste!!
@TopCongo
@KoyakpaMichel
"RDC: les piliers de l'ex-régime Kabila tombent un à un
° http://www.slateafrique.com/1038798/rdc-les-piliers-de-lex-regime-kabila-tombent-un-%3F-un-sous-tshisekedi
"RDC : Préoccupée par la mort du général Delphin Kahimbi, l’ACAJ appelle à une enquête indépendante - 28 février 2020
° https://topinfos24.com/rdc-preoccupee-par-la-mort-du-general-delphin-kahimbi-lacaj-appelle-a-une-enquete-independante/
"ACTU EXPLIQUEE 28.02 - DISPARITION Gl KAHIMBI : SIGNE ANNONCIATEUR DE L'IMPLOSION DE LA TSHIBILIE?"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MORT DU GÉNÉRAL DELPHIN KAHIMBI CHEF DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE ALORS QU'IL VENAIT D’ÊTRE SUSPENDU ET EN COURS D'AUDITION. DES ZONES D'OMBRE SUR SON DÉCÈS : SUICIDE, MORT NATURELLE OU AUTRE STRATAGÈME ? UNE AMBIANCE SUSPECTE !
"Tshisekedi – Kabila : rencontre au sommet à Kingakati après le décès mystérieux de Kahimbi - 29 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/29/tshisekedi-kabila-rencontre-au-sommet-a-kingakati-apres-le-deces-mysterieux-de-kahimbi.html/54927/
Le Chef de l’Etat congolais va s’entretenir dans les prochaines heures avec son allié, l’ancien président Joseph Kabila, apprend POLITICO.CD des sources concordantes. Le décès mystérieux du Général Delphin Kahimbi sera au cœur des échanges.
C’est l’une des rencontres les plus tendues et les plus attendues en ce moment en République démocratique du Congo. Le mystérieux décès du Général Delphin Kahimbi, Chef d’Etat-major adjoint et très proche de l’ancien président Joseph Kabila, a laissé place à une psychose dans le pays. Tous les regards sont braqués d’abord du côté du président Félix Tshisekedi, dont les services de Sécurité auditionnaient le Général Kahimbi, qu’ils soupçonnaient de « complot ».
Selon des informations concordantes, le président Tshisekedi devrait rencontrer Joseph Kabila “dans les prochaines heures” dans sa ferme privée à Kingakati, dans l’Est de Kinshasa. « Il sera également question de tout mettre sur le tapis et mettre les points sur les i. La situation est très sérieuse et tendue », explique un proche de l’ancien président à POLITICO.CD.
Les rumeurs vont bon train depuis le décès mystérieux du Chef des renseignements miltiaires congolais dans son domicile dans l’ouest de Kinshasa le vendredi matin. Il était un des piliers du système sécuritaire de Joseph Kabila. Le jeudi, il a été suspendu après auditions par le Conseil national de Sécurité de la présidence congolaise, une situation exceptionnelle. La nuit précédent son décès, il a notamment été « désarmé » et placé en situation de « résidence surveillée ».
Ce samedi, l’armée s’est montrée très affectée par cette disparition. Le Chef d’Etat-major, le Général Celestin Mbala s’est rendue à la résidence du défunt général pour présenter ses condoléances à son épouse. Le Haut commandement de l’armée nationale a annoncé l’ouverture d’une enquête, annonçant que « toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de ce décès ».
Par ailleurs, la coalition politique de Joseph Kabila s’est montrée également touchée par ce décès. S’il n’y a pour l’heure aucune déclaration officielle, le député Félix Kabange, haut cadre du FCC, estime, dans une déclaration publique officielle, que ce décès « met à mal l’équilibre fragile de nos institutions ». “La disparition brutale du Général Delphin Kahimbi met à mal l’équilibre fragile de nos institutions tant elle survient dans une situation trouble et de façon mystérieuse. Je présente mes condoléances à ses proche et exigerai que toute la lumière soit faite sur les conditions qui ont entraîné le décès du Général Delphin Kahimbi“, dit-il.
Les poursuites contre Delphin Kahimbi par les services de Félix Tshisekedi étaient mal vécu du côté des proches de Joseph Kabila tant au sein de l’armée qu’au sein de la coalition politique. A ce titre, son décès est vécu, selon plusieurs personnalités proche de Kabila, comme une « conséquences de ces poursuites ». Lui-même, Delphin Kahimbi, a qualifié cela de « poursuites téléguidées par des puissances occidentales ». Il faisait allusion aux Etats-Unis, qui n’ont cessé d’insister auprès du président Félix Tshisekedi pour qu’il prenne des actions « pour lutter contre la corruption.
Par ailleurs, le fait que des officiels américains aient sauté de joie à l’annonce de la suspension du Général Delphin Kahimbi était très mal vécu du côté de Joseph Kabila. A ce titre, la rencontre entre le Chef de l’Etat congolais et son prédécesseur risque en effet d’être une véritable épreuve pour le pays."
"RDC : « Les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de la mort du général Kahimbi » (Armée) - 29/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/29/actualite/securite/rdc-les-dispositions-sont-prises-pour-elucider-les-circonstances-de-la
Général major Delphin Kahimbi, sous-chef d’Etat major en charge du renseignement. Photo FARDC.
Le haut commandement militaire affirme, dans une déclaration signée vendredi 28 février par le chef d’Etat-major des FARDC, le général d’armée Célestin Mbala que toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de la mort du général Delphin Kahimbi.
« Le Haut commandement annonce la mort inopinée d’un de ses valeureux officiers généraux, en la personne du général major Delphin Kahimbi, sous-chef d’Etat major en charge du renseignement, décès survenu le matin de vendredi 28 février en son domicile à Kinshasa Ngaliema. A la suite de ce malheureux évènement, le haut commandement militaire indique que toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de cette douloureuse perte. Une enquête est diligentée. Les conclusions de celle-ci feront l’objet d’une communication ultérieure », promet l’armée.
La police scientifique est associée à la commission d’enquête chargée d’éclairer l’opinion publique sur les circonstances de cette mort.
Le général Delphin Kahimbi, a été suspendu, il y a trois jours, après avoir été interpellé le 20 février dernier par la Direction général de migration (DGM), alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Afrique du Sud. Il serait accusé par le Conseil national de sécurité d’avoir dissimulé des armes et de tentative de déstabilisation. Il est également soupçonné d’avoir "mis l’actuel gouvernement sous surveillance".
Le général Delphin Kahimbi, présenté comme un proche de l’ancien président Joseph Kabila, a occupé la fonction de chef d’Etat major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires pendant six ans. Avant cela, il avait été successivement commandant second en charge des opérations Kimya 2 au Sud-Kivu et commandant second en charge des opérations et renseignements de la 34e région militaire au Nord-Kivu."
"“Toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances du décès du Général Kahimbi, affirme l’Armée - 29 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/29/toutes-les-dispositions-sont-prises-pour-elucider-les-circonstances-du-deces-du-general-kahimbi-affirme-larmee.html/54921/
L'armée nationale congolaise a officiellement annoncé, dans un communiqué, le décès de son Chef d'Etat-major adjoint en charge des Renseignements, le Général Delphin Kahimbi. Dans ce message parvenu à POLITICO.CD, l'armée annonce l'ouverture d'une enquête.[...]"
"RDC: enquêtes pour "élucider" la mort d'un haut-gradé tombé en disgrâce - 29 fév 2020
° https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-enquetes-pour-elucider-la-mort-d-un-haut-grade-tombe-en-disgrace-349240
Le président de la République démocratique du Congo et l'armée congolaise ont annoncé des enquêtes pour "élucider" les "circonstances" de la mort brutale vendredi d'un haut-gradé sous sanctions internationales, qui venait de tomber en disgrâce.
Chef d'état-major adjoint chargé du renseignement militaire, proche de l'ancien président Joseph Kabila, le général Delphin Kahimbi est décédé vendredi d'"une crise cardiaque", a expliqué son épouse à l'AFP.
Il venait dans les jours précédents d'être empêché de voyager, suspendu de ses fonctions et entendu par le Conseil national de sécurité (CNS), selon des sources concordantes.
"Tout en présentant ses condoléances à la famille et à l'armée, le chef de l'Etat a souhaité que les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort", selon le compte-rendu du Conseil des ministres de vendredi.
Dans un message vidéo parvenu samedi à l'AFP, le haut commandement militaire a salué la mémoire de "l'un de ses valeureux officiers généraux".
"Toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de cette douloureuse perte. Une enquête est diligentée. Les conclusions de celle-ci feront l'objet d'une communication ultérieure", a déclaré un porte-parole militaire dans ce message vidéo.
Ce décès a suscité des rumeurs aussi inévitables qu'invérifiables (suicide, assassinat...).
Âgé de 50 ans, le général Kahimbi était l'une des douze personnalités congolaises toujours sous sanctions de l'Union européenne, pour atteintes aux droits de l'homme dans les dernières années du régime Kabila (2015-2018).
Resté en place après l'investiture de M. Tshisekedi, le général Kahimbi était accusé d'avoir mis en place "un système d'écoute des autorités", d'après une source militaire à l'AFP.
On lui reproche d'"avoir espionné Félix Tshisekedi", selon une source diplomatique.
Juste avant sa mort, les États-Unis - soutien affiché du nouveau président Tshisekedi - avaient publiquement salué jeudi sa destitution.
Investi en janvier 2019, ancienne figure de l'opposition, M. Tshisekedi gouverne la RDC en coalition avec son prédécesseur Kabila, dont les partisans sont majoritaires au Parlement et dans les autres institutions du pays.
Plusieurs personnalités très influentes à l'époque du président Kabila ont cependant été mises à l'écart et affaiblies ces derniers mois."
"RDC : Félix Tshisekedi pour des enquêtes rapides qui vont déterminer les circonstances exactes de la mort du général Kahimbi - 29/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/29/actualite/securite/rdc-felix-tshisekedi-pour-des-enquetes-rapides-qui-vont-determiner-les
Le président de la République, Félix Tshisekedi a souhaité que les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de la mort du général Delphin Kahimbi. Il l’a dit au cours du Conseil des ministres tenu vendredi 28 février à Kinshasa.
Il a, au cours de ce même conseil, informé les membres du gouvernement du décès du général Delphin Kahimbi, chef d’Etat-major Adjoint des FARDC chargé du renseignement militaire.
« Exprimant toute sa peine pour la disparition brusque de ce grand officier des FARDC, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à observer une minute de silence en mémoire de l’illustre disparu. Tout en présentant ses condoléances à sa famille et aux FARDC, le Président de la République a souhaité que les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort », indique David-Jolino Makelele, ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement."
"RDC-Décès du général Delphin Kahimbi : Une enquête est ouverte et les conclusions feront l'objet d'une communication (Armée) - 29-02-2020
° https://7sur7.cd/2020/02/29/rdc-deces-du-general-delphin-kahimbi-une-enquete-est-ouverte-et-les-conclusions-feront
" Qui a « suicidé » le général Delphin Kahimbi? - 29 février 2020
° http://www.congoindependant.com/qui-a-suicide-le-general-delphin-kahimbi/
Il était, avec Kalev Mutond, ancien administrateur général de l’Agence nationale de renseignements (ANR), les deux « principaux dépositaires » des secrets d’Etat sous le régime despotique de « Joseph Kabila ». « Il », c’est le général Delphin Kahimbi. Issu de la nébuleuse Maï Maï, le patron en titre du Service de renseignements militaires (ex-Demiap), est mort dans la matinée du vendredi 28 février. Le jour même où il devait faire l’objet d’une nouvelle audition au Conseil national de sécurité (CNS). Certains caciques de la mouvance kabiliste pérorent sur l’ « assassinat » et crient « vengeance ». A qui profite le crime? Seul un rapport d’autopsie pourra fixer l’opinion sur les circonstances exactes du décès. Il semble bien que Kahimbi aurait reçu, la veille, un « visiteur du soir ». Qui? Le général John Numbi Banza? C’est, en tous cas, le nom qui est cité. Sans malice, ce « crime » profite sans conteste à l’ex-président « Joseph Kabila ».
« Delphin Kahimbi est mort ». Cette nouvelle aux allures de plaisanterie de mauvais goût a commencé à circuler, vendredi 28 févier, sur les réseaux sociaux, aux alentours de 12h30, heure de Kinshasa.
On savait qu’après son interpellation le jeudi 20 février au moment où il allait prendre un vol à destination de Johannesburg, en Afrique du Sud, le général Delphin Kahimbi, a été auditionné au moins deux fois au Conseil national de sécurité. On savait également que le patron du Service de renseignements militaires devait être entendu à nouveau le vendredi 28.
Selon des sources concordantes, Kahimbi serait quasiment passé aux aveux lors des précédentes auditions. Il aurait fait des « allusions claires » sur l’existence d’un complot visant à attenter à la vie du président Felix Tshisekedi.
Ancien milicien Maï Maï, l’homme aurait, par ailleurs, admis ses accointances avec certains groupes armés qui sèment la terreur à l’Est. Pire, le patron de Renseignements militaires aurait admis que ses services « écoutaient » l’actuel chef de l’Etat. Et qu’il se rendait en Afrique du Sud pour acheter un équipement d’écoute. Il est trop tôt pour accuser « Joseph Kabila » d’être le « maître d’ouvrage » d’une conspiration dirigée contre son successeur.
« KABILA », « PUR PRODUIT MADE IN INFLUENCE ÉTRANGÈRE »
La sénatrice Francine Muyumba
Irritée par l’interpellation de Kalev Mutond et de Delphin Kahimbi, la sénatrice FCC Francine Muyumba, présidente de la Commission des Relations extérieures à la chambre haute est descendue prudemment dans l’arène en empruntant une citation du tout premier président américain Georges Washington. Sur son compte Twitter, on peut lire: « L’influence étrangère est l’un des plus funestes ennemis ». Une manière indirecte et sans bravoure de clamer son « souverainisme » tout en reprochant à l’actuel ambassadeur américain ses « interférences » dans les affaires congolo-congolaises.
Il importe d’ouvrir la parenthèse à ce stade pour relever, sans faire l’apologie de la dépendance, qu’avant de devenir le héraut autoproclamé du « nationalisme-souverainisme », « Joseph Kabila » a été un « pur produit made in influence étrangère ». Dès son accession au pouvoir le 26 janvier 2001, le successeur de Mzee a été adoubé par le monde occidental. Washington, Paris et Bruxelles sont les premières capitales visitées. Le même monde occidental le porta à bout de bras jusqu’aux élections de 2006.
Ces consultations politiques furent financées à 90% par les « impérialistes ». Les « contrats chinois » signés en 2009 ont été l’élément déclencheur de la rupture lente mais sûre, scellée en 2016. Trois raisons: l’autoritarisme du régime, la répression des manifestations pacifiques et la volonté de « Kabila » de s’accrocher au pouvoir en violation du prescrit constitutionnel. Fermons la parenthèse.
Depuis l’annonce du décès du général Kahimbi, on assiste à un « trop plein » de versions.
DEUX VERSIONS ANTINOMIQUES
Selon l’épouse Kahimbi prénommée Brenda, citée par Baudouin Kamanda wa Kamanda Muzembe, le correspondant de RFI à Kinshasa, son mari « est mort à son domicile » vendredi matin à Kinshasa. Il a été victime d’une crise cardiaque. « Le temps de m’absenter de la pièce, je l’ai trouvé affaler. Toutes les tentatives de le réanimer sont restées vaines », a-t-elle dit. A en croire l’épouse Kahimbi, son mari ne se sentait pas bien. Il aurait expiré à son arrivée à l’hôpital du Cinquantenaire.
Dans la soirée de vendredi 28, un élément audio a été partagé sur les réseaux sociaux. Qui parle? C’est une jeune fille qui est présentée comme étant un des enfants du défunt. Selon cette demoiselle, son père a été trouvé « pendu » dans la chambre. Les draps de lit auraient servi de « corde ». « Hier [jeudi] soir, il nous a dit qu’il devait répondre vendredi à une convocation. (…). Le Président l’avait suspendu. Il n’était plus général. Il nous a demandé de partir. Il est resté seul et s’est pendu ». Quelle est finalement la cause du décès? Crise cardiaque ou suicide par pendaison? Qui dit vrai?
RÉACTIONS
Sur son compte Twitter @ida_sawyer, l’Américaine Ida Sawyer, directrice adjointe de la division Afrique de l’ONG « Human Right Watch » (HRW) écrit: « La mort du général Kahimbi, le lendemain de sa suspension, représente une occasion manquée pour les victimes + familles qui attendent justice. Il est désormais important que les autorités ouvrent une enquête crédible sur les circonstances de sa mort + rendre publique les résultats ».
Felix Kabange Numbi
Adorateur de « Kabila » devant l’Eternel, l’ex-ministre Felix Kabange Numbi estime, pour sa part, que « la disparition brutale du général Delphin Kahimbi met en mal l’équilibre fragile de nos institutions ».
Dans un bel exemple de mauvaise foi teintée de diversion, l’ex-ministre Joseph Kokonyangi, réputé pour son incapacité à peser le poids des mots, est resté égal à lui-même. « Notre ami ne s’est pas suicidé. C’est un assassinat. Il a été assassiné à cause de ses affinités avec notre autorité morale ». Le locuteur ne s’est pas arrêté là. « Malheur aux auteurs de cet ignoble assassinat. Le FCC vengera la mort du général Hakimbi. Si certains croient que c’est de la blague, ils seront surpris ».
« DÉPOSITAIRE » DES SECRETS D’ÉTAT
Le général Kahimbi n’était pas n’importe qui. Natif du Sud-Kivu, issu de la très nébuleuse Maï Maï, l’homme faisait partie de ceux qu’on pourrait appeler les « dépositaires » des secrets d’Etat les mieux gardés du régime de « Joseph Kabila ». Celui-ci lui avait confié le commandement des troupes FARDC au Nord-Kivu.
C’est Kahimbi qui dirigeait les troupes chargées de « combattre » les « rebelles » pro-rwandais du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) de Laurent Nkunda notamment à Kiwandja, Rutshuru et Mushake. Les forces loyalistes furent hachés menu. Des stocks d’armes et de l’argent en espèces seront abandonnés à l’ennemi. Il va sans dire que le défunt général savaient beaucoup sur la connivence existant entre « Kabila » et l’actuel maître de Kigali.
Selon des sources, Delphin Kahimbi et son collègue Kalev Mutond de l’ANR avaient monté de toutes pièces plusieurs groupes armés. C’est le cas notamment de: Maï Mai Kifuafua, Maï Maï Raia Mutomboki, Maï Maï Lafontaine et Maï Maï Nyatura.
Patron du Service de renseignements militaires, Kahimbi était réputé pour sa cruauté. Il fut l’un des exécuteurs des « basses œuvres » du « raïs ». Bref, un tortionnaire. L’avocat Firmin Yangambi et le colonel John Tshibangu pourraient en témoigner. La famille de l’ex-banquier Jean-Jacques Lumumba a littéralement été « traquée » par les sbires de l’ex-Demiap.
ET MAINTENANT!
La mort de Delphin Kahimbi est un événement aux conséquences difficiles à évaluer à l’instant. Une certitude: l’avenir de la coalition FCC-CACH ne tient plus qu’à un fil. Il ne manque plus qu’une étincelle pour allumer la « mèche » de la dynamite. Kokonyangi a prévenu. Il faut espérer que les « durs des durs » de la mouvance kabiliste autant que ceux de la très remuante « Base » de l’UDPS vont se tenir tranquille jusqu’à la publication du rapport d’autopsie sur les circonstances exactes du décès de cet officier supérieur.
Tout ceci ne donne pas la réponse à une question: Qui est le dernier visiteur qui s’est rendu, dans la soirée de jeudi 27 février, au domicile du général Delphin Kahimbi? Tous les soupçons sont dirigés vers le général John Numbi Banza. Procès d’intention?
Après la mort de son ancien bras droit, « Kabila », passé maître dans la dissimulation, devrait, en apparence, avoir les nerfs à vif. « L’ex-président Kabila se sait désormais dans le viseur de l’Administration Trump. Pour lui, Felix n’est plus qu’une marionnette entre les mains de l’ambassadeur Mike Hammer. Entre Felix Tshisekedi et Joseph Kabila, la méfiance est désormais de rigueur, commente un observateur. Kabila et Felix savent que le premier qui appuiera sur le bouton nucléaire entraînera le suicide collectif… ». Le climat socio-politique devient morbide."
"RDC : qui a tué Delphin Kahimbi ?
° https://election-net.com/rdc-qui-a-tue-delphin-kahimbi/
"Caricature: Kahimbi, un décès et plusieurs questions - 29 février 2020
° https://actualite.cd/2020/02/29/caricature-kahimbi-un-deces-et-plusieurs-questions
"Des réactions dans tous les sens après le décès du Général Kahimbi - 29.02.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64680_des_reactions_dans_tous_les_sens_apres_le_deces_du_general_kahimbi.html
Des réactions intenses dans la sphère politique et de la Société Civile après l’annonce du décès du Général Delphin Kahimbi ce vendredi 28 février 2020 à Kinshasa.
Le Général-major Delphin Kahimbi, jusque-là Chef d’Etat-Major en charge des renseignements militaires (DEMIAP) avant sa suspension, est décédé alors qu’il devait être entendu encore une fois par le Conseil National de Sécurité.
Faisant une déclaration télévisée, les membres du Haut Commandement Militaire, par l’intermédiaire du Sous-Chef d’Etat-Major en charge de l’administration, le Gen. Kilumba Don de Dieu, ont déclaré que toutes les dispositions seront prises « pour élucider les circonstances de cette douloureuse perte. Une enquête est diligentée et les communiqués de celle-ci feront l’objet de communication ultérieure. »
Entre-temps, plusieurs réactions, selon les camps politiques ou en provenance des activistes de la Société civile, ont émaillé cet événement tragique avec toute une polémique et des interrogations sur les circonstances exactes de cette mort.
Pour Eve Bazaiba du MLC par exemple, c’est une « drôle de mort ».Ancien candidat à la présidentielle de décembre 2018, Noël Tshiani appelle également à une enquête indépendante. Il craint une « élimination physique » pour empêcher la divulgation des secrets.
Eve Bazaiba @Evebazaiba
Drôle de MORT!! Acte 1. Interdiction de voyager; Acte 2. Suspension de ses fonctions; Acte 3. Audition programmée et Acte 4. RIP : Retour Interdit au Pays???!!! Allo! Police scientifique, Allo! Medecin légiste!! @TopCongo , @KoyakpaMichelPour Triphon Kinkey Mulumba, la mort de Delphin Kahimbi ne peut en aucun cas servir le Président actuel.
Noel K. Tshiani Muadiamvita @NoelKTshiani
Général Delphin Kahimbi est mort avec tous les secrets de la guerre sans fin et des massacres des innocents à l’Est de la RDC. Il faut une enquête indépendance de cette mort suspecte dont on pourrait soupçonner une elimination physique pour empêcher la divulgation des secrets.
Prof. T. Kin-kiey Mulumba @kkmtry
Faisant suite au tweet viral de Mme @Evebazaiba, je réfléchis à haute et intelligible voix : qui gagnerait dans la subite disparition physique d’un Chef militaire ayant servi hier? En aucune façon le Président de la République @fatshi13.
Triste nouvelle
D’autres réactions de compassion arrivent de tous les côtés. C’est le cas du Gouverneur du Tanganyika, Zoe Kabila, qui le décrit comme la "fierté de la révolution ADFL" et un patriote au service de la Nation congolaise.
Pour l'ancien ministre et actuel député national de la plateforme FCC, Felix Kabange Numbi, qui a aussi tenu à présenter ses condoléances, « la disparition brutale du Général Kahimbi survient dans une situation trouble et de façon mystérieuse. » et fait une interpellation étrange « aux décideurs publics Congolais » à ne pas « céder aux volontés ou injonctions d’Etats tiers, aussi puissants soient-ils. »
Felix Kabange Numbi @felixkange4
La disparition brutale du Général Kahimbi met à mal l’équilibre fragile de nos institutions tant elle survient dans une situation trouble et de façon mystérieuse. @StanysBujakera @ligodipatient @KimKimuntu @LitsaniChoukran @lusakuenoc @rkitsita @Tresor_k @GrasRomain1
Me Tshiswaka Masoka Hubert lui rend également hommage tout en appelant l’auditeur Général des FARDC d’élucider cette situation.
« La mort du Chef des renseignements militaires, Général Kahimbi est une triste nouvelle. Que son âme repose en paix et que sa famille biologique trouve ici l’expression de nos condoléances. Il incombe à l’Auditeur Général des FARDC d’élucider cette situation », dit le Directeur Général de l’IRDH.
King MUSHILANAMA @KingMushilanama
Mort du général Delphin Kahimbi : L’Auditorat général des @FARDC_ et Conseil National de Sécurité (CNS) doivent élucider la mort dudit général ex patron des renseignements militaires. @Presidence_RDC @PrimatureRDC @VitalKamerhe1 @hdh_ongdh @FranckFwamba
Même réaction de la PPRD Joëlle Bakonkwa. « Un fils du Sud-Kivu vient de passer l’arme à gauche. C’est la RDC qui perd! Repose éternellement en paix mon Général Delphin", écrit-elle.
« La Mort suspecte du Général Delphin Kahimbi, laisse plus qu’un perplexe. Paix à son âme ! Vaillant et guerrier de tout temps! Et je plaide pour une sécurité maximale aux sanctionnés des impérialistes sous l’ère Kabila », a, pour sa part, déclaré Blaise Malumbu.
« J’ai encore en mémoire notre échange très récent au Collège des Hautes Etudes de Stratégie et de Défense (CHESD) sur les réformes de nos Renseignements, qui selon vous, devaient se muer en un outil de prospective économique et de développement. Et avec un brin d’humour, vous conclurez en me disant: Nos renseignements sont encore à un état villageois. Nous avons ri et je vous ai dit au revoir…. Hélas ! Dieu est Dieu ! », a tweeté Patrick Nkanga, rapporteur du PPRD.
Pour rappel, le Général Delphin Kahimbi fut l’un des puissants généraux autour de Joseph Kabila. Il a été au cœur des renseignements militaires du pays lors des derniers moments de l’ancien président. Plusieurs organisations de défense des droits humains l’avaient toujours accusé de violation grave des droits de l’homme. C’est peut-être dans ce sens qu’il est sous sanctions internationales depuis quelques années aux côtés d’autres proches de Kabila.
Néanmoins, ces organismes, comme HRW ou la Lucha, trouvent que cette mort est « une occasion manquée de faire la justice aux victimes de ses crimes. »
Ida Sawyer @ida_sawyer
#RDC: La mort du Gen. Kahimbi, le lendemain de sa suspension, représente une occasion manquée pour les victimes+familles qui attendent justice. Il est désormais important que les autorités ouvrent une enquête crédible sur les circonstances de sa mort+rendre publique les résultats
"Urgent RDC : Des questionnements sur la mort du général Kahimbi -28 -02-2020
° https://www.topmediaplus.net/index.php?pages=detail&categ=securite&id=1528
"Suspension du général Kahimbi: quand les Kabilistes s’attaquent à l’Ambassadeur Hammer - 27 février 2020
° https://www.politico.cd/en-off/2020/02/27/suspension-du-general-kahimbi-quand-les-kabilistes-sattaquent-a-lambassadeur-hammer.html/54826/
° https://7sur7.cd/index.php/2020/02/28/rdc-suspension-du-general-delphin-kahimbi-francine-muyumba-tacle-lambassadeur-des-usa-en-rdc
"Pressions internationales sur J. Kabila
° http://www.latempete.info/pressions-internationales-sur-j-kabila/
"Guerre d’influence : jusqu’où Tshisekedi et Kabila sont-ils prêts à aller ? - 28.02.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64647_guerre_d_influence_jusqu_ou_tshisekedi_et_kabila_sont_ils_prets_a_aller.html
"RDC : « le chef du renseignement militaire s’en va avec plusieurs secrets d’Etat » décès du Gen. Delphin Kahimbi - 28 février 2020
° https://www.provinces26rdc.net/rdc-le-chef-du-renseignement-militaire-sen-va-avec-plusieurs-secrets-detat-deces-du-gen-delphin-kahimbi/
"Félix Kabange (FCC): “La disparition brutale du Général Delphin Kahimbi met à mal l’équilibre fragile de nos institutions” - 28 février 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/28/felix-kabange-fcc-la-disparition-brutale-du-general-delphin-kahimbi-met-a-mal-lequilibre-fragile-de-nos-institutions.html/54919/
° https://www.politico.cd/desintox/2020/02/28/deces-de-delphin-kahimbi-la-belgique-na-pas-lance-dalerte-a-ses-ressortissants.html/54909/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64684_deces_du_gen_kahimbi_l_ambassade_de_belgique_nie_la_publication_d_une_consigne_de_securite_a_la_communaute_belge.html
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-qui-a-detourne-la-prime-des-fardc-au-kivu/
"ACTU EXPLIQUEE 29.02 : UN EX CANDIDAT ACCUSE LA FAMILLE TSHISEKEDI DE PILLER LE KATANGA"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MORT DU GÉNÉRAL DELPHIN KAHIMBI CHEF DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE ALORS QU'IL VENAIT D’ÊTRE SUSPENDU ET EN COURS D'AUDITION. DES ZONES D'OMBRE SUR SON DÉCÈS : SUICIDE, MORT NATURELLE OU AUTRE STRATAGÈME ? UNE AMBIANCE SUSPECTE !
Toute la vérité sur la mort du Général Kahimbi, mort naturelle et surtout suicide ou assassinat ? La vérité voilà le mot d'ordre et l'objectif de l'enquête de l'armée selon son porte-parole. Les mêmes vœux pour les autorités politiques et tous les Congolais, c'est la moindre des préoccupations dans ce cas même si chez nous le normal apparait aujourd'hui un luxe tant il est devenu exceptionnel. C'est vrai le "normal" nous a bel et bien fui lorsque devant un tel évènement ne sort de la bouche de notre haut personnel politique et militaire qu'une litanie d'hypothèses plates, d'hommages opportunistes, d'assurances injustifiées et d'aboiements comminatoires sans parler de condoléances indues, on se demande quel pays nous sommes ?
Sans doute ici seule "Jaynet Kabila" sait de quoi elle parle au nom de la grande famille des "kadogos" à la quelle Kahimbi faisait partie comme elle via son prétendu jumeau : 'JK' et Kahimbi sont en effet deux frères d'armes chez les kadogos.
A part cela ne nous trompons pas une fois de plus à privatiser les soldats de l'armée nationale, pour ou contre d'ailleurs, car ils devraient être tous nôtres, républicains et non ce que beaucoup d'autres représentent ou ont représenté, des ennemis intérieurs.
Kahimbi mort, rendons lui les hommages dus aux disparus mais n'oublions point de le juger pour ce qu'il a fait hier et aujourd'hui càd proche de 'JK' et co-comptable de la catastrophe de ses 18 ans et aujourd'hui suspect de déstabilisation du pays toujours derrière 'JK' ! Kahimbi avait choisi son camp, assurément c'est par cette porte qu'il nous quitte ; cela nous oblige à rechercher plus que jamais LA VÉRITÉ, une vérité qui devra nous libérer si nous la voulons complète et sans œillères : 'JK' et Kahimbi y sont liés. Jusquà la mort du second et quelqu'un a tué l'autre ?
Attendons voir et faire et attention à Tshisekedi car il est censé être aux commandes...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Sans doute ici seule "Jaynet Kabila" sait de quoi elle parle au nom de la grande famille des "kadogos" à la quelle Kahimbi faisait partie comme elle via son prétendu jumeau : 'JK' et Kahimbi sont en effet deux frères d'armes chez les kadogos.
A part cela ne nous trompons pas une fois de plus à privatiser les soldats de l'armée nationale, pour ou contre d'ailleurs, car ils devraient être tous nôtres, républicains et non ce que beaucoup d'autres représentent ou ont représenté, des ennemis intérieurs.
Kahimbi mort, rendons lui les hommages dus aux disparus mais n'oublions point de le juger pour ce qu'il a fait hier et aujourd'hui càd proche de 'JK' et co-comptable de la catastrophe de ses 18 ans et aujourd'hui suspect de déstabilisation du pays toujours derrière 'JK' ! Kahimbi avait choisi son camp, assurément c'est par cette porte qu'il nous quitte ; cela nous oblige à rechercher plus que jamais LA VÉRITÉ, une vérité qui devra nous libérer si nous la voulons complète et sans œillères : 'JK' et Kahimbi y sont liés. Jusquà la mort du second et quelqu'un a tué l'autre ?
Attendons voir et faire et attention à Tshisekedi car il est censé être aux commandes...
"RDC: l'enquête continue sur la mort du général-major Delphin Kahimbi - 01/03/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200301-rdc-mort-g%C3%A9n%C3%A9ral-major-delphin-kahimbi-r%C3%A9action-arm%C3%A9e
L'enquête sur la mort du chef d’état-major adjoint de l’Armée congolaise et chef des renseignements militaires n'a pas encore livré ses résultats. Ce proche de l'ancien président Joseph Kabila a été trouvé mort chez lui vendredi 28 février.
À Kinshasa, on attend les résultats de l’enquête sur une mort suspecte. Le corps du général-major se trouve à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire. Pour le moment, la justice militaire se garde de tout commentaire.
Vendredi, le conseil des ministres s’est réuni tard dans la soirée. Selon plusieurs ministres participants, le président Félix-Antoine Tshisekedi était visiblement très affecté par la disparition du général Delphin Kahimbi. Le général-major Kasonga Cibangu Léon-Richard, porte-parole de l’armée, assure que tout est mis en œuvre pour déterminer les circonstances de la mort de cet officier, très proche de l’ancien président Joseph Kabila.
« Je réitère les condoléances des forces armées, à la famille éplorée, mais également à la grande famille des forces armées de la République démocratique du Congo, a déclaré le porte-parole. Parce que, perdre un homme, un grand officier de la trempe du général-major Delfin Kahimbi, c’est une perte énorme. »
« Aboutir à la vérité »
Kasonga Cibangu Léon-Richard l'assure : « L’enquête a été diligentée au sein des forces armées. Tous les moyens ont été mis en place de manière à scruter et aboutir à la vérité. Et donc, quand les résultats de l’enquête auront été matérialisés, donc atteints, l’armée se fera le devoir de communiquer les résultats de l’enquête, afin d’informer objectivement la population. »
Le général Delphin Kahimbi s’est-il senti en danger ? « Je ne peux pas le dire, parce que je n’ai pas parlé avec lui, répond le parte-parole de l'armée congolaise. Mais ce que je vous dis, c’est que l’enquête va déterminer ce qui s’est passé et l’armée le fera en toute objectivité. »
► À lire aussi : RDC: la mystérieuse mort du général Delphin Kahimbi fait réagir
"RDC : des enquêtes pour élucider la mort du général Delphin Kahimbi - 29 février 2020
° https://www.jeuneafrique.com/903853/politique/rdc-des-enquetes-pour-elucider-la-mort-du-general-delphin-kahimbi/
Le président de la RDC et l’armée congolaise ont annoncé des enquêtes pour « élucider » les « circonstances » de la mort brutale vendredi de Delphin Kahimbi, le chef du renseignement militaire congolais.
Chef d’état-major adjoint chargé du renseignement militaire, proche de l’ancien président Joseph Kabila, le général Delphin Kahimbi est décédé vendredi d’ »une crise cardiaque », a expliqué son épouse.
Il venait dans les jours précédents d’être empêché de voyager, suspendu de ses fonctions et entendu par le Conseil national de sécurité (CNS), selon des sources concordantes.
« Tout en présentant ses condoléances à la famille et à l’armée, le chef de l’État a souhaité que les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort », selon le compte-rendu du Conseil des ministres de vendredi.
Dans un message vidéo, le haut commandement militaire a salué la mémoire de « l’un de ses valeureux officiers généraux ».
Rumeurs
« Toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de cette douloureuse perte. Une enquête est diligentée. Les conclusions de celle-ci feront l’objet d’une communication ultérieure », a déclaré un porte-parole militaire dans ce message vidéo.
Ce décès a suscité des rumeurs aussi inévitables qu’invérifiables (suicide, assassinat…).
Âgé de 50 ans, le général Kahimbi était l’une des douze personnalités congolaises toujours sous sanctions de l’Union européenne, pour atteintes aux droits de l’homme dans les dernières années du régime Kabila (2015-2018).
Resté en place après l’investiture de Félix Tshisekedi, le général Kahimbi était accusé d’avoir mis en place « un système d’écoute des autorités », d’après une source militaire.
On lui reproche d’ »avoir espionné Félix Tshisekedi », selon une source diplomatique.
Juste avant sa mort, les États-Unis – soutien affiché du nouveau président Tshisekedi – avaient publiquement salué jeudi sa destitution.
Investi en janvier 2019, ancienne figure de l’opposition, Félix Tshisekedi gouverne la RDC en coalition avec son prédécesseur Kabila, dont les partisans sont majoritaires au Parlement et dans les autres institutions du pays.
Plusieurs personnalités très influentes à l’époque du président Kabila ont cependant été mises à l’écart et affaiblies ces derniers mois."
"RDC : la commission Defense et sécurité de l'Assemblée Nationale présente ses condoléances aux "témoins vivants" de la bravoure du Géneral Kahimbi dans l'Est- 1 mars 2020
° https://actualite.cd/2020/03/01/rdc-la-commission-defense-et-securite-de-lassemblee-nationale-presente-ses-condoleances
La commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale a présenté , samedi, ses condoléances après la mort « inopinée et subite » du général major Delphin Kahimbi, Sous-Chef d’état-major chargé du renseignement militaire, proche Joseph Kabila, décédé vendredi 28 février à son domicile à Kinshasa.
C’est Jaynet Kabila, sœur jumelle de l’ex - président Joseph Kabila et présidente de la commission Défense et sécurité de l'Assemblée nationale, qui a signé le communiqué.
Dans lequel elle présente ses condoléances « les plus attristées » à la famille biologique de Delphin Kahimbi, aux Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ainsi qu'à tous les Congolais en particulier ceux de l'Est de la RDC, qu'elle estime « témoins vivants de la bravoure de ce jeune homme qui vient de nous quitter à fleur de l'âge »
« Notre pays vient de perdre un de ses vaillant fils militaire qui a consacré sa vie depuis son jeune âge jusqu'à sa disparition au service de son pays la RDC, un pays qui a connu beaucoup de conflits armés et d'instabilité à l'Est dont il a joué un rôle capital dans les efforts de rétablissement de la paix, la stabilité et la quête de sauvegarder sa souveraineté territoriale » dit Jaynet Kabila, dans le communiqué.
Par la même occasion, la commission a rendu hommage à tous les autres « vaillants militaires » qui sont décédés sous le drapeau, notamment les généraux Mathieu Agoloma ainsi que Mamadou Ndala."
"Décès de Delphin Kahimbi: « Tous les moyens ont été mis en place de manière à scruter et à aboutir à la vérité.» (Gen. Léon Kasonga)- 1 mars 2020
° https://actualite.cd/2020/03/01/deces-de-delphin-kahimbi-tous-les-moyens-ont-ete-mis-en-place-de-maniere-scruter-et
Le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Léon Richard Kasonga, confirme qu’une enquête a été diligentée au sein de l’armée au sujet du décès du général major Delphin Kahimbi, chef de service de renseignements militaire congolais mort vendredi à Kinshasa. Répondant à une question d’ACTUALITE.CD au sujet des hypothèses d’assassinat ou de suicide avancées au sein de l’opinion, le général Léon Richard Kasonga appelle la population à la patience, rassurant que « tous les moyens ont été mis en place de manière à scruter et à aboutir à la vérité ».
« Je réitère les condoléances des forces armées à la famille éplorée, mais également à la famille des FARDC, parce qu'elle a perdre un homme, un grand-officier à la trempe du général major Delphin Kahimbi est une perte énorme. L’enquête a été diligentée au sein des FARDC, tous les moyens ont été mis en place de manière à scruter et à aboutir à la vérité. Donc quand les résultats de l’enquête auront été atteints, l’armée se fera le devoir de communiquer le résultat de l’enquête afin d’informer objectivement la population », a indiqué le général Léon Richard Kasonga. À la question de savoir si Delphin Kahimbi se sentait en danger avant sa mort, le porte-parole de l’armée congolaise a indiqué que seule l’enquête déterminera ce qui s’est passé.
Le chef de service de renseignements militaire congolais, le général-major Delphin Kahimbi, est décédé vendredi 28 février 2020 à Kinshasa. Les circonstances et causes de sa mort ne sont pas encore connues. Deux jours avant son décès, ce haut responsable de l’armée était suspendu de ses fonctions mercredi, a-t-on appris de sources concordantes, évoquant une mesure pour "lourde faute administrative" et "absence prolongée". Au cours de la réunion du Conseil des ministres du vendredi dernier, le président Félix Tshisekedi a exprimé « toute sa peine » et a souhaité que les enquêtes « soient rapidement menées »."
"RDC : la communauté Katangaise exige une « enquête » indépendante pour élucider la mort du général Kahimbi - 29 février 2020
° https://actualite.cd/2020/02/29/rdc-la-communaute-katangaise-exige-une-enquete-independante-pour-elucider-la-mort-du
"RDC: Kabund salue la mémoire du « vaillant Kahimbi » et met en garde contre les « gesticulations ridicules autour de sa mort » - 29 février 2020
° https://actualite.cd/2020/02/29/rdc-kabund-salue-la-memoire-du-vaillant-kahimbi-et-met-en-garde-contre-les
"Décès du Général Kahimbi: l’étrange tweet de l’Ambassadeur des Etats-Unis en RDC - 1 mars 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/03/01/deces-du-general-kahimbi-letrange-tweet-de-lambassadeur-des-etats-unis-en-rdc.html/54959/
"Lutte contre la corruption et l’impunité en RDC : les USA saluent des avancées e - 28 février 2020
° https://www.lephareonline.net/lutte-contre-la-corruption-et-limpunite-en-rdc-les-usa-saluent-des-avancees/
"FCC-CACH : ne pas « zapper » - les audits ! - 28 février 2020
° https://www.lephareonline.net/fcc-cach-ne-pas-zapper-les-audits/
"Décès du Général Kahimbi : Félix Tshisekedi présente “ses condoléances et appelle à l’ouverture d’une enquête rapide” - 29 février 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/29/deces-du-general-kahimbi-felix-tshisekedi-presente-ses-condoleances-et-appelle-a-louverture-dune-enquete-rapide.html/54942/
"Décès de Delphin Kahimbi : Des gesticulations provocatrices et ridicules du genre, "désarmé par la maison civile du président et le FCC devra se venger", doivent s'arrêter (Kabund) - 01/03/2020
° https://7sur7.cd/2020/03/01/deces-de-delphin-kahimbi-des-gesticulations-provocatrices-et-ridicules-du-genre-desarmel
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64697_enquetes_100_jours_felix_tshisekedi_contre_des_menaces_et_manipulations_dont_sont_victimes_certains_magistrats.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64671_disparition_du_general_delphin_kahimbi_acaj_appelle_a_une_enquete_independante_et_parle_d_un_coup_dur_pour_les_victimes_des_droits_de_l_homme.html
"RDC: Félix Tshisekedi attaque au coeur du système Kabila
- 28 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/28/rdc-felix-tshisekedi-attaque-au-coeur-du-systeme-kabila.html/54862/
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/28/rdc-le-general-kahimbi-a-ete-desarme-jeudi-soir.html/54896/
"« Le suicide » de Delphin Kahimbi. Un geste polysémique - Par Jean-Pierre Mbelu - février 29, 2020
° http://www.ingeta.com/le-suicide-de-delphin-kahimbi-un-geste-polysemique/
Habitués « au pain et aux jeux », plusieurs compatriotes commentent un peu plus ce qu’il y a eu autour du « concert de Fally Ipupa » à Paris que ce qu’il y a eu au pays : « Le suicide (présumé) de Delphin Kahimbi ». Un geste pouvant paraître anodin et pourtant riche de significations.
Il est vrai que parmi les compatriotes commentant ce qu’il y a eu autour du « concert de Fally Ipupa », il y en a qui posent des questions pertinentes. Ils s’en prennent à cette tendance de réduire la culture congolaise à « la musique » tournant autour de « lokolo ya soso na loso » ou de la réduction de « son amoureuse » à « une canne à sucre ». Certains autres croient en la lutte multiforme des Congolais(es) parsemée de « petits échecs » et croient comme Mao qu’il est possible de passer par des échecs quand l’on croit en la victoire finale. Ils reprennent Mao quand il dit : « D’échec en échec jusqu’à la victoire finale ». Certains autres encore lisent à travers « les petites victoires » des Congolais(es) des signes de l’écroulement « des murs solides » de la bêtise ayant élu domicile au pays de Lumumba depuis plus de deux décennies. Et même plus.
Comprendre le suicide de Kahimbi
Des compatriotes étant restés attentifs à ce qui se passe au pays ont appris la mort de Delphin Kahimbi ce vendredi 28 février 2020. L’un d’eux, Amba Wetshi, a écrit un article dont le titre interpelle : « Qui a suicidé Delphin Kahimbi ? »
Cette question a tout son pesant d’or. Pourquoi ? Kahimbi faisait partie des durs des durs de « la kabilie ». Il a participé à la répression sauvage des Congolais(es) ayant décidé qu’ils (elles) n’accepteraient pas la modification de la constitution au nom de « l’inanition de la nation sans alias Joseph Kabila ». Et voici ce qu’il disait : « nous sommes arrivés au pouvoir par la force. Que ceux qui souhaitent l’alternance sachent qu’ils ne l’obtiendront ni par les élections ni par des manifestations pacifiques, mais en faisant la même chose que nous. »
Ce message de Kahimbi mérite d’être étudié en profondeur pour comprendre son « suicide ». D’où parlait-il ? D’un petit cercle proche d’alias Joseph Kabila, prêt à « jouer » au « passage civilisé du pouvoir-os » sans en être convaincu. Et Colette Braeckman nous en avait avertis quand elle écrivait ceci : « Le président Kabila n’est pas un homme à prendre des risques. Quelle que soit la décision qu’il annoncera d’ici le 8 août dans son discours devant les deux Chambres réunies, -se représenter ou non ?- il entend bien verrouiller le système afin que le pouvoir n’échappe pas à la majorité présidentielle et surtout, afin de ne pas être à la merci d’une « surprise » sur le plan militaire. C’est dans ce but qu’a déjà été créé le FCC (Front commun du Congo) une plate forme pro Kabila que l’historien Elikia M’Bokolo vient de rejoindre. Mais c’est surtout pour s’assurer de la fidélité de l’armée qu’a été opéré le dernier remaniement de la hiérarchie militaire, annoncé le week-end dernier. » Et que fait alias Joseph Kabila au niveau de l’armée ? Il procède aux nominations.
« Nous sommes arrivés au pouvoir par la force »
« La nomination du général John Numbi au poste d’inspecteur général de l’armée représente la plus remarquable des nominations : suspendu durant huit ans après avoir été tenu pour responsable de l’assassinat de Floribert Chebeya, le fondateur de « La Voix des Sans voix », l’ancien chef de la police nationale qui s’était retiré au Katanga, devient inspecteur général de l’armée après avoir été réhabilité voici quelques mois. Le général Numbi, un homme réputé méthodique et inflexible, sera chargé de superviser le fonctionnement de l’ensemble de l’armée. Il faut noter que cet homme fort du Katanga avait entretenu naguère des relations de confiance avec le général rwandais James Kabarebe. En outre, son nom avait été cité lorsqu’en 2016 le milicien Gédéon s’était rallié au président Kabila et que les combattants de ce chef de guerre avaient contribué à réprimer la révolte des Kasaïens. Un autre Katangais fait partie du verrou sécuritaire : le général Célestin Mbala Munsense, qui remplace le général Etumba à la tête de l’armée congolaise, est lui aussi un proche de Kabila, dont il fut longtemps le chef d’état major particulier. »Et Colette Braeckaman ajoute : « La nomination du général Gabriel Amisi dit « Tango Four »révèle elle aussi le verrouillage du système : cet ancien rebelle issu des Mai Mai devient le numéro deux des FARDC au titre de chef d’Etat major adjoint chargé des opérations et du renseignement. Après avoir été proche de Laurent Nkunda, l’ancien dirigeant d’une rébellion soutenue par le Rwanda, « Tango Four » a laissé de mauvais souvenirs dans l’Est du Congo et en particulier à Kisangani où il prit part à la guerre dite des Six Jours en juin 2000. Depuis lors, toujours très proche de Kabila, le général Amisi a exploité des mines dans l’Est du pays et investi dans le Vita Club, un club de football très populaire à Kinshasa. » Colette Braeckman ajoute : « La nomination du général Gabriel Amisi dit « Tango Four » révèle elle aussi le verrouillage du système : cet ancien rebelle issu des Mai Mai devient le numéro deux des FARDC au titre de chef d’Etat major adjoint chargé des opérations et du renseignement."Et voici ce que Kahimbi disait : « nous sommes arrivés au pouvoir par la force. Que ceux qui souhaitent l’alternance sachent qu’ils ne l’obtiendront ni par les élections ni par des manifestations pacifiques, mais en faisant la même chose que nous. »
Après avoir proche de Laurent Nkunda, l’ancien dirigeant d’une rébellion soutenue par le Rwanda, « Tango Four » a laissé de mauvais souvenirs dans l’Est du Congo et en particulier à Kisangani où il prit part à la guerre dite des Six Jours en juin 2000. Depuis lors, toujours très proche de Kabila, le général Amisi a exploité des mines dans l’Est du pays et investi dans le Vita Club, un club de football très populaire à Kinshasa. Pour Colette Braeckman, ces nominations étaient porteuses d’un message. Et c’est Delphin Kahimbi qui l’exprime : « Nous sommes arrivés au pouvoir par la force. Que ceux qui souhaitent l’alternance sachent qu’ils ne l’obtiendront ni par les élections ni par des manifestations pacifiques, mais en faisant la même chose que nous. »
Un suicide porteur de plusieurs messages
« Le suicide (présumé) de Delphin Kahimbi » est porteur de plusieurs messages. Il intervient au moment où il est soumis à la reddition des comptes. Il dit l’indispensable rôle d’une Ethique reconstructive au Congo-Kinshasa. Soumis à ce test, beaucoup de criminels infiltrés dans les institutions congolaises seraient mis au ban de la société. Oui, ce suicide est porteur de plusieurs messages. Le premier message est celui-ci : « Ceux qui ont cru qu’il y a eu »un passage civilisé de pouvoir-os » entre »un président entrant » et « un président sortant » doivent revoir leurs notes. « Pourquoi ? Alias Joseph Kabila et son « petit cercle » n’ont jamais cru en cela. « Ils ont joué » tout en sachant que le moment venu, ils allaient recourir à « la force ». Eux (et leurs parrains) sont convaincus qu’ils ont pris « le pouvoir-os » par la force.Un deuxième message est celui-ci : « Il n’y a pas eu d’ élections claires, limpides, transparentes, libres et démocratiques » le 30 décembre 2018 au Congo-Kinshasa. Coincé par la résistance des masses populaires congolaises et certains de « ses parrains », alias Joseph Kabila a choisi de jouer avec un parti ayant plusieurs années de combat en croyant le mettre en conflit avec le camp des déçus en vue de pousser le pays à l’explosion. Dieu merci ! L’explosion n’a pas eu lieu même si le feu couve…"« Fatshi béton » est face à à la réalité d’une alliance thanatophile ; une alliance mortifère. Ou il la déjoue ou il est déjoué. Ici, il ne s’agit pas de « haine » ou de « jalousie ». Il s’agit de l’analyse des faits. Croire qu’un morceau de bois , à force de rester dans l’eau, peut se transformer en un crocodile est une bêtise, une folie.
Un troisième message, le voici : « Un humain ne peut pas, en tout et pour tout, maîtriser le cours de l’histoire. » Il peut avoir beaucoup d’argent. Il peut être très rusé. Mais il reste un humain marqué par sa finitude.
Un quatrième message est le suivant : « L’arrogance précède la chute ». La croyance de Delphin Kahimbi en la force de son cercle l’a perdu. Une cinquième leçon : « Les murs les plus solides, comme l’écrit Jean Ziegler, tombent par leurs fissures » . Les murs de la kabilie se lézardent depuis tout un temps. Ses »durs » persévèrent dans la bêtise, ils vont finir par le payer. « Rome ne paie pas toujours ses traîtres ».
Un cinquième message : « Fatshi béton » est face à à la réalité d’une alliance thanatophile ; une alliance mortifère. Ou il la déjoue ou il est déjoué. Ici, il ne s’agit pas de « haine » ou de « jalousie ». Il s’agit de l’analyse des faits. Croire qu’un morceau de bois , à force de rester dans l’eau, peut se transformer en un crocodile est une bêtise, une folie. (à suivre)"
"Corruption et impunité : un cocktail mortel pour la nation congolaise – JB Kongolo29 février 2020"
° https://desc-wondo.org/corruption-et-impunite-un-cocktail-mortel-pour-la-nation-congolaise-jb-kongolo/
"RDC : Un ancien candidat président de la république dénonce le pillage des minerais dans le Katanga par la famille Tshisekedi - 29 février 2020"
° https://actualite.cd/2020/02/29/rdc-un-ancien-candidat-president-de-la-republique-denonce-le-pillage-des-minerais-dans
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MORT DU GÉNÉRAL DELPHIN KAHIMBI CHEF DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE ALORS QU'IL VENAIT D’ÊTRE SUSPENDU ET EN COURS D'AUDITION. DES ZONES D'OMBRE SUR SON DÉCÈS : SUICIDE, MORT NATURELLE OU AUTRE STRATAGÈME ? UNE AMBIANCE SUSPECTE !
Connaitra-t-on la vérité sur le décès du Général Delphin Kayimbi, se demande le journaliste ? Le mystère demeure entier autour de sa suspension et de son décès, ajoute-t-il. Le président de la République « a souhaité au décours du Conseil des Ministres que les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort » et pourquoi pas aussi à l'occasion dire à l'opinion nationale pourquoi il avait été destitué ? Si le pays est en danger, risque d'être stabilisé, les citoyens n'ont-ils droit à aucune information ?
Décès du chef des services de contre-espionnage de l'ANR, Léon Lukaku, dans les circonstances encore peu connues du public. Des relations avec la mort du Général Kahimbi ? A suivre...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Décès du chef des services de contre-espionnage de l'ANR, Léon Lukaku, dans les circonstances encore peu connues du public. Des relations avec la mort du Général Kahimbi ? A suivre...
"Décès inopiné du Général Kayimbi : Une énième enquête au résultat hypothétique - 2 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/02/deces-inopine-du-general-kayimbi-une-enieme-enquete-au-resultat-hypothetique/
Connaitra-t-on la vérité sur le décès du Général Delphin Kayimbi ? L’ancien chef d’État-major adjoint des FARDC chargé du renseignement militaire a trouvé la mort, dans la matinée du vendredi 28 février, dans des circonstances obscures.
Le Potentiel
Alors qu’il devrait répondre à un troisième interrogatoire après sa suspension par le chef de l’État, cet officier supérieur, chef de la DEMIAP, ne livrera jamais sa dernière version des faits à ses interrogateurs. Le mystère demeure entier autour de sa suspension et de son décès.
Tout en présentant ses condoléances à la famille biologique de l’illustre disparu, le président de la République, qui a présidé la 23ème réunion du Conseil des ministres le même vendredi, « souhaite que les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort ». Ci-après l’intégralité du compte-rendu du Conseil des ministres."
"Attention danger - 2 mars 2020
° https://forumdesas.org/spip.php?article24337
Inutile de fermer les yeux pour ne pas voir le temps qu'il fait. C'est tout, sauf du beau temps. Pas la peine non plus de pratiquer la " méthode Coué " pour voir des éclaircies là où la grisaille domine. Pis, le ciel tend même à s'assombrir.
A n'en point douter, sous réserve du résultat de l'enquête, la disparition du Général Delphin Kahimbi n'est pas un bon signal. Non pas que le Général était immortel. Personne ne l'est. Non pas que le désormais ex-chef d'Etat-major adjoint en charge du renseignement était irremplaçable. " Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables qui ont été tous remplacés" écrivait l'homme d'Etat français Georges Clémenceau. Non pas que ce chef militaire était un saint. Là n'est même pas la question.
Mais, parce que Delphin Kahimbi et d'autres généraux font partie d'officiers emblématiques de l'Armée. Et donc du versant militaire du Système sur lequel repose tout l'équilibre- encore fragile- de la donne post-élections 2018.
Vu de RDC par rapport aux intérêts nationaux notamment la stabilité, la mort du Général Delphin Kahimbi dans les circonstances apparentes telles que rapportées n'est pas de bon augure. Sauf à considérer que les intérêts vitaux de la RDC devraient s'effacer devant des agendas extérieurs. Lesquels ne tiennent pas suffisamment compte de réalités congolaises dans ce qui apparaît comme une obsession de faire tabula rasa de l'essentiel du Commandement militaire.
Ce ne serait pas la première fois que certains partenaires extérieurs de Kinshasa prescrivent des thérapies plus dangereuses que le " mal " qu'ils sont sensés combattre. Peut-être même que l'objectif recherché est justement de casser l'équilibre "miraculeux" issu des élections sur lesquelles les mêmes partenaires ne pariaient pas un kopeck. Mieux, un scrutin qui pour eux annonçait l'hécatombe en RDC.
On peut penser tout ce que l'on veut des résultats de ces élections, le constat à faire est que les prédictions millénaristes ne se sont pas réalisées. Voilà que tout se passe comme si des pesanteurs agissent pour relancer le spectre eschatologique dont le pays n'a évidemment besoin. Notamment en posant mal le problème pour justifier des solutions ultérieures. En Afrique et au Moyen Orient, ces solutions clés en main sans service après -vente n'ont laissé que ruines et désolation.
Aux dirigeants rd congolais en commençant par le Président de la république et son prédécesseur doublé de sa qualité de chef de la majorité parlementaire de prendre toute la mesure du suicide collectif qui rôde autour du pays."
"Général Delphin Kahimbi : Une mort qui soulève des questions - 2 mars 2020
° https://forumdesas.org/spip.php?article24338
* Entretemps, Félix Tshisekedi et le Haut commandement militaire requièrent des enquêtes pour clarifier les circonstances du décès inopiné de cet officier général des FARDC. Le décès inopiné le vendredi 28 février dernier, du général Delphin Kahimbi, alors chef d'état-major adjoint chargé du renseignement militaire suspendu la veille, demeure le principal sujet d'actualité qui défraie la chronique en RD Congo. Depuis le week-end, la mort de ce proche du président de la République honoraire, Joseph Kabila, suscite des rumeurs aussi inévitables qu'invérifiables. L'émoi a ainsi atteint son comble au plus haut niveau de la sphère politique du pays.
Dans les rues de la capitale, des questions abondent. Des hypothèses aussi. Pourquoi le général Delphin Kahimbi est mort ? Dans quelles circonstances ? Dans cette foire aux supputations, y en a qui soutiennent la thèse d'un suicide. D'autres parlent d'un assassinat. D'autres encore de la maladie. Reste à savoir si le défunt chef d'état-major adjoint chargé du renseignement militaire, s'était réellement donné la mort. Est-ce le choc consécutif de sa suspension et tout ce qui s'en est suivi? Est-ce cette mort aura de l'incidence sur la situation politico-militaire du pays ? Autant de questions qui demandent à être élucidées.
DES ENQUÊTES ANNONCÉES
Au-delà de toute la rumeur autour de la disparition de cet officier général des Forces armées de la RD Congo -(FARDC), " Félix Tshisekedi, tout en présentant ses condoléances à la famille du défunt et à l'armée, a souhaité que les enquêtes soient très rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de la mort du général Delphin Kahimbi ", indique le compte-rendu de la réunion du Conseil des ministres, tenue le même vendredi 28 février. Pour sa part, le Haut commandement militaire, dans un message vidéo lu par son porte-parole, a salué la mémoire de l'un de ses valeureux officiers généraux, avant d'ajouter que "toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de cette douloureuse perte. Une enquête est diligentée. Les conclusions de celle-ci feront l'objet d'une communication ultérieure ". En attendant les résultats des enquêtes annoncées, le moins que l'on puisse savoir au stade actuel est que le général Delphin Kahimbi est décédé vendredi à l'hôpital du Cinquantenaire, d'une crise cardiaque, a expliqué son épouse, Mme Brenda Kahimbi, reprise par Jeuen Afrique.
On rappelle que le jeudi 20 février, la Direction générale de migration (DGM), avait empêché le général Delphin Kahimbi de voyager pour l'Afrique du Sud pour raisons de soins médicaux. Est-ce cette même maladie qui l'aurait finalement emporté ? Une semaine plus tard, soit le jeudi 28 février à la veille de son décès ce chef d'état-major chargé du renseignement militaire, la cinquantaine révolue, a été suspendu de ses fonctions, en plus du fait d'être entendu par le Conseil national de sécurité (CNS). " Resté en place après l'investiture de Félix Tshisekedi, le général Kahimbi était accusé d'avoir mis en place " un système d'écoute des autorités ", écrit à ce propos le magazine panafricain Jeune Afrique, qui prend le soin de citer une source militaire. " On lui reproche d'avoir espionné Félix Tshisekedi ", poursuit le même média, tout en citant une source diplomatique. "Forum des As" publie sur les pages qui suivent, la libre tribune d'un penseur et analyste politique, Hubert Kabasu Babu, ainsi que quelques réactions des personnalités qui se sont exprimées dans leurs comptes tweeter, sur ce décès tragique du général Delphin Kahimbi."
"A entendre les uns et les autres : Mystère autour de la mort du Général Delphin Kahimbi
° http://www.latempete.info/42438-2/
Les circonstances du décès livrées différemment et un profond malaise au sein de la classe politique dirigeante constaté
Le vendredi 28 février, l’opinion a appris avec stupéfaction le décès du Général-major Delphin Kahimbi par la voie des ondes. Le même jour, il devrait être reçu au niveau du Conseil national de sécurité. Il venait d’être suspendu la veille, puis remplacé par le Général Mandiangu, du même service des renseignements au sein des FARDC. C’est depuis le 20 février que le Général Delphin Kahimbi était déjà à la disposition des autorités pour une enquête interne sur certains faits. Il avait ainsi été stoppé ce jour-là à l’aéroport de N’Djili par la DGM.
Jusque-là, des versions sont divergentes sur le décès du Chef d’Etat major adjoint chargé des renseignements au sein des FARDC. Tantôt, il est mort chez lui avant d’être acheminé à l’hôpital du Cinquantenaire. Tantôt, il se serait suicidé par pendaison. Une autre version indique que le Général aurait piqué une crise cardiaque qui l’a conduit à la mort en arrivant à l’hôpital du Cinquantenaire. L’hypothèse d’un assassinat est aussi évoquée.
Seule une enquête sérieuse et indépendante peut déterminer les circonstances du décès du chef des renseignements militaires. Le candidat malheureux à la Présidentielle de 2018, Noël Tshiani Muadiamvita, déplore qu’il soit parti ad patres avec tous les secrets de la guerre sans fin et des massacres des innocents à l’Est de la RDC. Bien avant lui, le Président de la République a insisté sur une enquête capable de déterminer les circonstances et les causes de ce décès. Félix Antoine Tshisekedi l’a fait savoir au cours du dernier conseil des ministres.
Mais au sein de la classe politique dirigeante, on ne semble pas partager la même préoccupation. En témoigne la réaction du Président a.i. de l’UDPS. Tout en saluant la mémoire du vaillant Général et en rappelant l’apolitisme de l’armée, Jean-Marc Kabund réplique à ce qu’il considère comme » des gesticulations provocatrices, absurdes et ridicules autour de cette mort » en demandant à leurs auteurs d’arrêter.
Le message est destiné à d’autres sociétaires de la coalition FCC-CACH qui seraient déterminés à venger la mort de cet ancien commandant des opérations » Sukola » au Sud-Kivu. Ancien chef aussi de l’ex DEMIAP, il meurt sous sanctions européennes depuis 2016. Il lui était reproché de graves violations des Droits de l’homme et des malversations financières.
Que les esprits se calment en soutenant une enquête crédible pour laquelle, d’après le porte-parole des FARDC, tous les moyens ont été mis en place de manière à scruter et à aboutir à la vérité."
"Décès du Général Delphin Kahimbi : le CNSA demande aux acteurs politiques de s’abstenir “des déclarations susceptibles d’allumer le feu” - 2 mars 2020
° https://actualite.cd/2020/03/02/deces-du-general-delphin-kahimbi-le-cnsa-demande-aux-acteurs-politiques-de-sabstenir-des
"Décès Delphin Kahimbi : Peter Kazadi appelle à “ne jamais politiser le décès d’un officier supérieur de l’armée” - 01.03.2020,
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64780_deces_delphin_kahimbi_peter_kazadi_appelle_a_ne_jamais_politiser_le_deces_d_un_officier_superieur_de_l_armee.html
"Que le FCC arrête de gesticuler autour de la mort de Delphin Kahimbi (Kabund) - 01.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64729_que_le_fcc_arrete_de_gesticuler_autour_de_la_mort_de_delphin_kahimbi_kabund.html
"Décès du général KAHIMBI: Pourquoi les enquêtes exigées par le FCC énervent l’UDPS ? -
mars 1, 2020
° https://www.depeche.cd/deces-du-general-kahimbi-pourquoi-les-enquetes-exigees-par-le-fcc-enervent-ludps/
(Kinshasa, le 1er Mars 2020)-Le décès du Chef d’Etat-major Adjoint de l’Armée congolaise et Chef des renseignements militaires au cœur de la polémique dans les états majors politiques en coalition.
Le désarmement de feu Délphin KAHIMBI jeudi 28 février dans la soirée par un membre des services de Sécurité de la maison civile du Chef de l’Etat congolais comme l’indique un article de politico.cd, est perçu d’un mauvais oeil dans le rang du front commun pour le Congo.
Plusieurs cadres et communicateurs de cette famille politique ne cessent d’appeler d’un ton sévère à l’ouverture des enquêtes sérieuses pour élucider les circonstances de la mort de l’illustre disparu.
Cette prise de position chatouille la famille politique du chef de l’État, l’union pour la démocratie et le progrès social.
Dans une interview accordée dimanche 01 mars 2020 à une station de radio de la capitale, Jean Marc Kabund, président intérimaire de ce parti politique met en garde leurs alliés qu’il accuse de politiser l’affaire.
« je rappelle que l’armée en RDC est apolitique.Des gesticulations provocatrices, absurdes et ridicules autour de sa mort du genre; désarmé par la maison civile du PR ou encore le FCC devra se venger doivent s’arrêter », a-t-il déclaré.
L’élément déclencheur de cette polémique est le récent communiqué de Félix Kabange Numbi, cadre de la famille politique de l’ancien président de la république, Joseph Kabila ayant exigé lumière sur les conditions qui ont entraîné la mort du général KAHIMBI."
"RDC - Mort de Kahimbi: la commission défense de l'assemblée nationale rend hommage à la bravoure d'un jeune officier (Jaynet Kabila) - 02/03/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/03/02/rdc-mort-de-kahimbi-la-commission-defense-de-lassemblee-nationale-rend-hommage-la
"Hommages au Général Delphin Kahimbi ! (Tribune spéciale de Kabasu Babu)- 1 mars 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/03/01/a-la-une/hommages-au-general-delphin-kahimbi-tribune-speciale-de-kabasu-babu/
"RDC: Entre l’Amérique et Kabila, Tshisekedi a fait le choix
2 mars 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/03/02/rdc-entre-lamerique-et-kabila-tshisekedi-a-fait-le-choix.html/55031/
Alors qu'il a entretenu un flou artistique entre la volonté de s'allier aux États-Unis ou de privilégier une coalition avec l'ancien président Joseph Kabila, Félix Tshisekedi semble avoir pris sa décision. Les derniers événements en date penchent la balance plutôt du côté du pays de l'Oncle Sam.
Samedi 29 février 2020 à Kinshasa, deux camps attendent impatiemment une rencontre prévue entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. La tension est à son comble. Les rumeurs fusent autour du décès mystérieux du général Delphin Kahimbi, chef d’Etat-major adjoint. Pour les proches de Joseph Kabila, cette rencontre doit avoir lieu, afin de « mettre les points sur les i », renseigne une source. Si des sources Kabilistes annoncent la rencontre pour Kingakati, à la Présidence congolaise, on affirme alors que la rencontre « aura lieu à N’Sele », dans une résidence présidentielle.
Situation tendue entre Kabila et Tshisekedi
Cependant, vers la fin de la journée, Félix Tshisekedi, qui avait pourtant repoussé son départ pour les États-Unis, s’envole. « Il a décliné la rencontre à la dernière minute », renseigne un proche du Président congolais. « Non, c’est plutôt le Chef [Kabila] qui a annulé à la dernière minute », rétorque un député du FCC, très proche de l’ancien président congolais.
La situation n’est pas donc au beau fixe entre les deux alliés. D’autant plus que le déplacement du président pour les États-Unis, où il prend part à la conférence du puissant lobby pro-israélien Aipac, le plonge, du point de vue de certains à Kinshasa, dans les bras de l’Amérique. Et les activités intempestives des officiels américains, d’abord l’Ambassadeur des États-Unis à Kinshasa, Mike Hammer, puis l’Envoyé spécial américain dans la Région des Grands Lacs, Peter Pham, en témoignent.
Cette étape consacre donc la situation tendue entre les deux alliés au pouvoir en RDC. Au mois de février, Félix Tshisekedi, qui a choisit de faire des États-Unis un allié vital pour son mandat, a vu l’Administration Trump lui envoyer un message sans équivoque. D’abord Mike Pompeo, Secrétaire d’État américain, a annulé un déplacement vers Kinshasa. Ensuite, ce sont les deux officiels les plus en vue dans la capitale congolaise, Hammer et Pham, qui n’ont pas hésité à déclarer publiquement la volonté américaine de voir le président congolais sanctionner des dignitaires de l’ancien régime
Jusqu’où Tshisekedi va-t-il aller?
Félix Tshisekedi a répondu au quart de tour.
À Kinshasa, outre Albert Yuma, dirigeant de la Gécamines et très proche de Kabila, plusieurs officiels, proches de l’ancien président jusque-là intouchables, sont inquiétés. Kalev Mutond, l’ancien maître espion, est interdit de voyager. Ramazani Shadary aussi. Delphin Kahimbi, chef des Renseignements militaires, incarne alors l’apogée de cette offensive du président congolais.
Mais à Kinshasa, une question reste posée : jusqu’où Tshisekedi va-t-il aller ? À voir comment le Chef de l’État congolais drague Israël, et donc par la même occasion l’Administration Trump, il est clair que Félix Tshisekedi cherche à assurer ses arrières, alors que le bras de fer se profile à l’horizon. Si la « rencontre » a pour l’instant été annulée, il est clair qu’à son retour au pays, il sera appelé à éclaircir sa position vis-à-vis des Kabilistes.
Mais, le président congolais peut toutefois compter sur d’autres forces qui s’offusquent également de cette union. La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENC0) a publié, lundi 02 mars 2020, une déclaration qualifiant cette alliance entre Kabila et Tshisekedi de « contre-nature ». Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018, ou encore Moïse Katumbi qui en était exclu, ont également plusieurs fois fustigé cette coalition. Félix Tshisekedi peut, dans une moindre mesure, compter sur eux en cas d’affrontement direct.
L’armée et le silence de Kabila
Cependant, la mort mystérieuse du Général Delphin Kahimbi ouvre une brèche vers l’inconnu au sein de l’armée, sachant qu’elle pèse beaucoup sur la situation politique du pays. Le Haut Commandement des FARDC s’est affiché, le week-end, dans une vidéo exclusive, présentant ses condoléances au Général Kahimbi, jadis suspendu par Félix Tshisekedi. En filigrane, elle reste solidaire, ayant en son sein, plusieurs généraux ciblés par les États-Unis. Difficile, en effet, de voir des dirigeants de l’armée se ranger du côté de Tshisekedi dans un conflit ouvert.
Joseph Kabila reste, en outre, étrangement silencieux, malgré les événements. L’ancien président a souvent montré sa volonté de maintenir la coalition avec Tshisekedi. Cependant, alors que ses proches sont touchés, le silence de l’ancien Chef de l’État est de plus en plus interprété dans son propre camp comme de l’impuissance. Néanmoins, en cas de conflit ouvert, Kabila continue de jouir du soutien inconditionnel de ses hommes, tant sur le plan politique que militaire. Alors que l’activisme américain n’est pas, non plus, salué par tous. Les prochains jours seront tendus en RDC."
"AIPAC 2020: Félix Tshisekedi entend renforcer les liens entre la RDC et l’État d”Israël - 2 mars 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/03/02/aipac-2020-felix-tshisekedi-entend-renforcer-les-liens-entre-la-rdc-et-letat-disrael.html/55002/
"RDC : décès de Léon Lukaku, le chef du contre-espionnage de l’ANR - 02 mars 2020 à 14h56
° https://www.jeuneafrique.com/904566/politique/rdc-deces-de-leon-lukaku-le-chef-du-contre-espionnage-de-lanr/
Le chef du service de contre-espionnage au sein de l’Agence nationale de renseignement est mort ce lundi, dans des circonstances qui restent encore floues.
Plusieurs sources gouvernementales, ainsi que des sources au sein des services du renseignement congolais, ont confirmé l’information à Jeune Afrique : Léon Lukaku, chef du service de contre-espionnage de l’Agence nationale de renseignement (ANR), est décédé ce lundi à Kinshasa.
Les causes de son décès ne sont, pour le moment, pas connues. Plusieurs cadres des services de renseignement congolais, sous couvert d’anonymat, ont cependant avancé que ce dernier « était malade ». Selon nos informations, Léon Lukaku avait été suspendu de son poste de directeur des services contre-espionnage de l’ANR au cours du mois de février.
Ce décès intervient trois jours après celui du général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint chargé du renseignement militaire, décédé vendredi 28 février dans des circonstances encore non élucidées. L’armée et la présidence ont annoncé avoir ouvert des enquêtes sur la mort de ce haut gradé qui fut un proche de Joseph Kabila. "
"RDC: décès d’un haut responsable de l’Agence nationale de renseignements - 2 mars 2020
° https://afrique.lalibre.be/47345/rdc-deces-dun-haut-responsable-de-lagence-nationale-de-renseignements/
Le directeur du service de contre-espionnage de l’Agence nationale de renseignements (ANR, le service de renseignement intérieur congolais), Léon Lukaku, a été découvert mort lundi matin à son domicile à Kinshasa, deux semaines après son limogeage, ont rapporté des médias locaux. Plusieurs sources, dont des proches, ont confirmé ce décès survenu dans des circonstances qui restaient à élucider lundi après-midi.
Plusieurs sources citées par le site d’information Actualité.cd, évoquent, « une maladie qui date », et d’autres, par contre, déclarent que ce dernier était « victime d’une suspension et de menace ».
Son décès intervient trois jours après celui chef du renseignement militaire de la République démocratique du Congo (RDC), le général Delphin Kahimbi, qui avait lui aussi été retrouvé mort à son domicile à Kinshasa.
Cet officier, ex-chef d’état-major adjoint chargé du renseignement militaire et proche de l’ancien président Joseph Kabila, avait récemment été suspendu de ses fonctions et faisait l’objet d’une enquête interne. Il est décédé vendredi d' »une crise cardiaque », selon son épouse."
"RDC : Décès du chef des services de contre-espionnage de l'ANR - 2 mars 2020
° https://actualite.cd/2020/03/02/rdc-deces-du-chef-des-services-de-contre-espionnage-de-lanr
Plusieurs sources au sein des services de sécurité confirment ce lundi à ACTUALITE.CD, le décès à Kinshasa du directeur des services de contre-espionnage de l'Agence Nationale Des Renseignements (ANR), Léon Lukaku.
Les raisons de son décès ne sont pas encore connues. Mais plusieurs sources évoquent, « une maladie qui date », et d'autres, par contre déclare que, ce dernier était « victime d'une suspension et de menace. »
Léon Lukaku est mort trois jours seulement après le décès du général-major Delphin Kahimbi, chef de service de renseignement militaire qui était retrouvé mort dans son domicile à Kinshasa."
"RDC: Le Chef du service de contre-espionnage décède “à la suite d’un malaise” à Kinshasa - 2 mars 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/03/02/rdc-le-chef-du-service-de-contre-espionnage-decede-a-la-suite-dun-malaise-a-kinshasa.html/55011/
Léon Lukaku, Chef du service de contre-espionnage de l’Agence nationale de renseignement (ANR) est décédé ce matin à Kinshasa, à la suite d’un malaise, rapportent des sources familiales à POLITICO.CD.
Léon Lukaku a eu “un malaise vers 2h du matin” à Kinshasa. “Il a été acheminé rapidement vers Ngaliema, mais vers 3h, il a rendu l’âme“, rapporte un de ses proches à POLITICO.CD.
Plusieurs sources confirment le décès et le décrivent comme “un très grand professionnel”."
"Kinshasa : Léon Lukaku, directeur des services de contre-espionnage de l’ANR, retrouvé mort (CongoForum)
° https://www.congoforum.be/fr/2020/03/kinshasa-leon-lukaku-directeur-des-services-de-contre-espionnage-de-lanr-retrouve-mort-congoforum/
KINSHASA – Leon Lukaku, directeur des services de contre-espionnage de l’ANR, a été retrouvé mort ce lundi 2 mars 2020 à son domicile à Kinshasa.
Plusieurs sources de Kinshasa confirment le décès de cette grande personnalité sans une confirmation des autorités. Le mystère reste entier sur cette disparition. Certaines sources avancent des ennuis de santé. D’autres sources parlent d’un suicide.
Récemment on avait déjà retrouvé mort le général Delphin Kahimbi. Celui-çi dirigeait les renseignements militaires. Les autorités font encore une enquête pour analyser les causes de ce décès."
"ANR: un haut gradé de services de renseignements retrouvé mort à domicile - 2 mars, 2020
° https://cas-info.ca/2020/03/anr-un-haut-grade-de-services-de-renseignements-retrouve-mort-a-domicile/
L’information se confirme de plus en plus dans les milieux sécuritaire et politique.
Même si aucune annonce officielle n’a encore été faite, CAS-INFO a appris le décès ce lundi de Léon Lukaku, directeur des services de contre-espionnage à l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Quelques zones d’ombres entourent encore ce nouveau cas de décès enregistré au sein des services secrets. Léon Lukaku aurait été souffrant affirment certaines sources. Une version contredite par d’autres sources qui indiquent que le défunt, suspendu de ses fonctions depuis deux semaines, faisait l’objet des menaces de mort.
Ce décès intervient moins d’une semaine après celui du général Delphin Kahimbi, mort dans les circonstances non encore élucidées."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MORT DU GÉNÉRAL DELPHIN KAHIMBI CHEF DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE ALORS QU'IL VENAIT D’ÊTRE SUSPENDU ET EN COURS D'AUDITION. DES ZONES D'OMBRE SUR SON DÉCÈS : SUICIDE, MORT NATURELLE OU AUTRE STRATAGÈME ? UNE AMBIANCE SUSPECTE !
Notre Président a eu le courage et j'espère la sagesse de nous révéler avant la clôture de l'enquête sur la mort du Général Kahimbi que ce dernier serait "mort par pendaison" selon lés éléments de l'enquête à sa connaissance.
Qu'est-ce donc ? Le chef qui a demandé une enquête la court-circuite presque nous en donnant le résultat à l'avance ? Veut-il liquider à dessein sa propre enquête pour que nous n'en attendions rien et pourquoi ?
Et puis que signifie "mort par pendaison" ? S'est-il pendu de lui-même étant donc tout seul ou l'y a-t-on poussé ; suicide, poussé au suicide ou assassinat déguisé en suicide, etc, etc... ?
Et que dire de toutes ces différentes versions venant semble-t-il des personnes proches qui clochent avec la révélation du Président ?
Et le plus important à travers et au-delà de toutes ces macabres péripéties, que!le est la véritable intention contenue dans cette révélation du Président car personne ne viendra nous faire gober qu'il nous l'a faite parce qu'il avait envie de parler même si c'est son habitude ? Et quand nous en saurons tant que nous pourrons des CIRCONSTANCES de la mort du général ancien chef de la DEMIAP, il nous importera de connaître les RAISONS qui ont présidé à sa déchéance avant sa mort, qu'at-ildonc fait contre le nouveau régime et contre le pays ?
Attendons donc dans la suite les réponses à ces questions...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Qu'est-ce donc ? Le chef qui a demandé une enquête la court-circuite presque nous en donnant le résultat à l'avance ? Veut-il liquider à dessein sa propre enquête pour que nous n'en attendions rien et pourquoi ?
Et puis que signifie "mort par pendaison" ? S'est-il pendu de lui-même étant donc tout seul ou l'y a-t-on poussé ; suicide, poussé au suicide ou assassinat déguisé en suicide, etc, etc... ?
Et que dire de toutes ces différentes versions venant semble-t-il des personnes proches qui clochent avec la révélation du Président ?
Et le plus important à travers et au-delà de toutes ces macabres péripéties, que!le est la véritable intention contenue dans cette révélation du Président car personne ne viendra nous faire gober qu'il nous l'a faite parce qu'il avait envie de parler même si c'est son habitude ? Et quand nous en saurons tant que nous pourrons des CIRCONSTANCES de la mort du général ancien chef de la DEMIAP, il nous importera de connaître les RAISONS qui ont présidé à sa déchéance avant sa mort, qu'at-ildonc fait contre le nouveau régime et contre le pays ?
Attendons donc dans la suite les réponses à ces questions...
"Mort du général Kahimbi : les premiers éléments indiquent « qu’il s’agit d’une mort par pendaison » (Tshisekedi) - 07/03/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/03/07/actualite/securite/mort-du-general-kahimbi-les-premiers-elements-indiquent-quil-sagit
Général major Delphin Kahimbi, sous-chef d’Etat major en charge du renseignement. Photo FARDC.
Le Président Félix Tshisekedi a annoncé vendredi 6 mars au Conseil des ministres que d’après les éléments en sa possession, en ce qui concerne la mort du général Delphin Kahimbi, « il s’avère qu’il s’agit d’une mort par pendaison ».
David-Jolino Makelele, ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement l’a annoncé dans le compte-rendu du conseil des ministres.
Le Président de la République a aussi informé les membres du Conseil qu’il avait décidé de diligenter une enquête indépendante à l’initiative de la MONUSCO.
« En tout état de cause, le vœu du Chef de l’Etat est que toutes ces enquêtes se terminent rapidement afin de soulager la famille éplorée », a indiqué M. Makalele.
Le président Félix Tshisekedi avait souhaité que les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de la mort du général Delphin Kahimbi.
Le haut commandement militaire avait aussi affirmé, dans une déclaration signée le 28 février par le chef d’Etat-major des FARDC, le général d’armée Célestin Mbala que toutes les dispositions ont été prises pour élucider les circonstances de la mort du général Delphin Kahimbi."
"RDC: le président Félix Tshisekedi s’exprime sur la mort du général Kahimbi - 07/03/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200307-rdc-pr%C3%A9sident-f%C3%A9lix-tshisekedi-mort-pendaision-g%C3%A9n%C3%A9ral-delphin-kahimbi
À peine rentré au pays après son séjour aux États-Unis, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a remis sur la table l'affaire du décès du général Delphin Kahimbi. Il a évoqué la thèse de la mort par pendaison.
Le général-major Delphin Kahimbi, chef du renseignement militaire, avait été retrouvé mort, le 28 février, dans sa résidence, au lendemain de sa suspension des fonctions. Il faisait l'objet d'une enquête en rapport avec la sécurité du pays.
Selon Jolino Makelele, porte-parole du gouvernement, Félix Tshisekedi a évoqué cette probabilité, vendredi 6 mars, au Conseil hebdomadaire des ministres. Les éléments en possession du chef de l'Etat indiquent bien « qu'il s'agit d'une mort par pendaison », a déclaré Jolino Makelele. Néanmoins, là n'est pas encore la conclusion définitive de l'enquête qui, à la demande du président de la République lui-même, doit se terminer rapidement, afin de soulager la famille éplorée.
Que dire alors de l'autre version, la première et celle de crise cardiaque entendue le jour du drame ? Ce jour-là, répondant au cellulaire personnel du général Delphin Kahimbi, celle qui s'était présentée comme sa veuve, au nom de Brenda Kahimbi, avait répété cette version à plusieurs médias internationaux.
Une enquête indépendante
Le président Félix Tshisekedi indique, selon les termes du communiqué, « avoir diligenté une enquête indépendante, à l'initiative de la Monusco », sans plus de précision.
Le corps du général Delphin Kahimbi est à la disposition de la Justice militaire, a rassuré de son côté le porte-parole du gouvernement qui a déclaré que la police scientifique participe à l'enquête."
"RDC : le général tombé en disgrâce est mort par "pendaison"
° https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-le-general-tombe-en-disgrace-est-mort-par-pendaison-350359
Le général congolais sous sanction de l'Union européenne (UE) décédé brutalement il y a une semaine, juste après sa mise à l'écart, est mort par "pendaison", selon des "éléments" de l'enquête cités par le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi.
Chef d'état-major adjoint chargé du renseignement militaire, Delphin Kahimbi, 50 ans, est mort le 28 février chez lui à Kinshasa. Il est décédé d'une "crise cardiaque", selon les déclarations de sa femme à la presse.
"Le président de la République a informé les membres du conseil des ministres qu'il avait décidé de diligenter une enquête indépendante à l'initiative de la Monusco (Mission des Nations unies au Congo)", lit-on dans le compte-rendu du conseil des ministres diffusé samedi.
"Cependant, d'après les éléments en sa possession, il s'avère qu'il s'agit d'une pendaison", ajoute le compte-rendu du conseil qui s'est tenu vendredi.
Le président souhaite "que toutes ces enquêtes se terminent rapidement afin de soulager la famille éplorée".
Nommé à l'époque de l'ancien président Joseph Kabila, M. Kahimbi était l'un des douze officiels congolais toujours sous sanctions européennes pour atteintes aux droits de l'homme dans les dernières années de l'ancien régime (2015-2018).
Dans la semaine ayant précédé sa mort, il avait été suspendu de ses fonctions et entendu par le Conseil national de sécurité (CNS), selon des sources concordantes.
Resté en place après l'investiture du nouveau président en janvier 2019, il était accusé d'avoir mis en place "un système d'écoute des autorités", a déclaré une source militaire.
Juste avant sa mort, les États-Unis - soutien affiché du nouveau président Tshisekedi - avaient publiquement salué sa destitution.
Ancienne figure de l'opposition, M. Tshisekedi gouverne la RDC en coalition avec son prédécesseur Kabila, dont les partisans sont majoritaires au Parlement et les autres institutions du pays.
Plusieurs personnalités très influentes à l'époque du président Kabila ont cependant été mises à l'écart."
"RDC: le président Félix Tshisekedi s’exprime sur la mort du général Kahimbi - 07 mars 2020
° https://pressfrom.info/fr/actualite/monde/-311593-rdc-le-president-felix-tshisekedi-s-exprime-sur-la-mort-du-general-kahimbi.html
° https://actualite.cd/2020/03/07/deces-de-kahimbi-dapres-les-informations-en-possession-de-tshisekedi-il-savere-quil
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/03/07/deces-de-kahimbi-il-savere-quil-sagit-dune-mort-par-pendaison-affirme-felix-tshisekedi.html/55238/
"« Le général Kahimbi est mort d’asphyxie par pendaison », selon les résultats de l’enquête - 7 mars, 2020
° https://cas-info.ca/2020/03/delphin-kahimbi-lenquete-conclut-que-le-general-est-mort-de-lasphyxie-par-pendaison/
° https://www.lesoir.be/285280/article/2020-03-07/rd-congo-le-general-delphin-kahimbi-tombe-en-disgrace-est-mort-par-pendaison
"RDC : Pendaison de Delphin Kahimbi, plus de questions que de réponses - 7 mars 2020
° https://www.matininfos.net/rdc-pendaison-de-delphin-kahimbi-plus-de-questions-que-de-reponses/73527/
Une semaine après la mort du Chef d’Etat-major adjoint des FARDC, la commission d’enquête à rendu à ses conclusions: «D’après les informations en possession du Président de la République, il s’avère d’une mort par pendaison », affirme le porte-parole du gouvernement, à l’issu du conseil de ministres tenu vendredi 6 mars et présidé par le chef de l’État.
A ce stade, nombreuses questions restent encore réponses. Car, selon les déclarations de la femme du Général dans la presse, Delphin Kahimbi était mort d’une crise cardiaque brutal : «nous étions au salon, il a vit des malaises. Le temps que je me déplace pour lui trouver un secours, je l’ai trouvé par terre, affaibli», avait-elle déclaré.
Qui aurait donc pendu le Général, Lui-même ou quelqu’un d’autre? Et pourquoi? Difficile de le savoir.
A en croire un analyste « la mort par pendaison arrive généralement chez des personnes faibles d’esprits et déprimées. Pour un chef militaire de la trempe du Général Kahimbi, un homme brave et fort d’esprit et qui n’a jamais présenté aucun signe antérieur de déprime, même lors son audition, la veille, au conseil national de sécurité, cette mort par pendaison suscite beaucoup plus de questions qu’elle n’en donne des réponses. Il lui aurait été facile de se tirer une balle, par exemple, que de se pendre », affirme-t-il.
En rappel, Delphin Kahimbi, Chef d’état-major adjoint en charge de renseignements est mort le 28 février, alors qu’il devrait être entendu au Conseil national de sécurité de suite d’une enquête ouverte contre lui. La veille de sa mort, le Général avait déjà été entendu. Selon des sources, au soir du jeudi 27 Février, il aurait été désarmé par les militaires commis à garde de la maison civile du Chef de l’Etat."
" Affaire Kahimbi: Une « enquête-bidon » en préparation - 6 mars 2020
° http://www.congoindependant.com/affaire-kahimbi-une-enquete-bidon-en-preparation/
Saura-t-on la vérité, toute la vérité et rien que la vérité sur les circonstances exactes du décès du général Delphin Kahimbi Kasagwe, survenu le vendredi 28 février? On peut en douter. En lieu et place des enquêteurs chevronnés de la police judiciaire des parquets et d’un médecin légiste, le haut commandement militaire s’est cru en droit de désigner quelques « épaules galonnées » pour mener les investigations dans une affaire de mort d’homme qui relève, jusqu’à preuve du contraire, de la justice. Et non de l’armée. Pire, c’est un officier controversé qui s’est vu confier la présidence de la commission d’enquête. Il s’agit le général Marcel Mbangu Mashita, un proche du général John Numbi Banza. Bref, un des « hommes de Joseph Kabila ».
En attendant de connaitre les critères ayant prévalu au choix des membres de la commission instituée par le chef d’état-major général des Fardc, on peut, dores et déjà, gager que c’est une enquête-bidon qui vient d’être mise en place. Procès d’intention? Assurément pas!
Feu général Delphin Kahimbi
Six jours après l’annonce du décès du général Delphin Kahimbi Kasagwe et le transfert de son corps à l’hôpital du Cinquantenaire, c’est le black-out. Aucune information n’a été communiquée sur l’autopsie que les experts en médecine légale n’ont pas manqué de pratiquer sur le cadavre du défunt patron du Service de renseignements militaires (ex-Demiap).
Selon un médecin belgo-congolais, l’opinion aurait pu avoir déjà les conclusions de l’autopsie macroscopique. « L’autopsie macroscopique – ce que l’on voit à l’œil nu par simple inspection du corps – peut être accomplie en 3 ou 4 heures ». En revanche, précise-t-il, « l’autopsie microscopique – c’est-à-dire l’examen minutieux avec des coupes à observer par microscope – nécessite plusieurs jours ». Ce second cas de figure nécessite, selon lui, des analyses de laboratoire. En français, « plusieurs » signifie plus de deux. Cela fait déjà six jours que cet événement tragique s’est produit.
La nature ayant en horreur le vide, des informations parcellaires indiquent que lors de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 28 février, le président Felix Tshisekedi aurait laissé entendre que des « traces de strangulation » auraient été constatées sur le corps du disparu. Info ou intox?
LES VERSIONS SE SUIVENT ET SES CONTREDISENT
Au moment où ces lignes sont écrites, ces allégations n’ont été ni confirmées ni infirmées par la cellule de communication de la Présidence de la République. Encore moins par le service du porte-parole. Un mutisme pour le moins étrange pendant que, sur les réseaux sociaux, les versions se suivent et se contredisent sur la cause de la disparition de cet officier. L’épouse du général parle de « malaise cardiaque ». Une prétendue fille du défunt non autrement identifiée assure, elle, que « son père s’était pendu ». Une troisième version assure que l’homme s’était logé une balle dans la tête. Ce n’est tout. Dans un premier temps, on apprenait Kahimbi serait mort dans sa « résidence au camp Kokolo ». Le haut commandement militaire, lui, situe le domicile du défunt « dans la commune de Ngaliema ». Qui a intérêt à manipuler l’opinion?
Autre question: le chef de l’Etat congolais était-il déjà en possession des conclusions du rapport d’autopsie « macroscopique »? Dans l’affirmative, pourquoi ne le fait-on pas savoir pour calmer tous ces esprits surchauffés? Dans la négation, pourquoi tarde-t-on à tordre le cou aux assertions aussi préjudiciables? D’aucuns n’hésitent pas à voir une relation de cause à effet entre les auditions de Delphin Kahimbi au Conseil national de sécurité – suivies de suspension – et son décès.
Général Célestin Mbala Musense
Contre toute attente, mercredi 4 mars, le chef d’état-major général de l’armée congolaise, le général Célestin Mbala wa Musense (FARDC) a procédé à la mise en place d’une « commission d’enquête ». Présidée par le général Marcel Mbangu Mashita, cette commission compte, au total, six membres. A savoir, les généraux Jean Baseleba Bin Mateto et Dieudonné Kapinga Mwanza Mashika et les colonels Faustin Kapanga Kapangala (rapporteur), Denis Kikobya Sambili et Tony Nkulu Kiluba, tous les deux membres.
Cette commission est chargée « d’élucider les circonstances de la mort inopinée » de l’ancien chef d’état-major général adjoint en charge du Renseignements militaires. Une mission impossible. Et pour cause?
En attendant de connaitre les critères ayant prévalu dans le choix des membres de ladite commission, il n’est pas sans intérêt d’évoquer quelques éléments du parcours personnel de son président, le général Marcel Mbangu Mashita.
« BATAILLON SIMBA »
Natif du Katanga, le général Mbangu n’a pas de CV disponible sur le « Net ». N’empêche. Le patronyme de cet officier issu du « Bataillon Simba » – cette unité paramilitaire de la police nationale très chère au général John Numbi Banza – a commencé à intéresser les observateurs autant que les diplomates accrédités à Kinshasa au lendemain de l’assassinat du défenseur des droits humains Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana. C’était le 1er juin 2010 dans l’enceinte du « QG » de la police nationale.
En juin 2010, Marcel Mbangu, alors colonel, était conseiller à l’ambassade du Congo-Kinshasa à Kampala, en Ouganda. C’était à l’époque de l’ambassadeur Jean-Charles Okoto.
Ouvrons la parenthèse ici pour relever qu’après la « diplomatie », Mbangu a été nommé, en juin 2015, au poste de commandant du secteur opérationnel au Nord-Kivu de l’opération « Sukola 1 » en remplacement du général Muhindo Akili, alias Mundos. Il y est resté jusqu’en août 2019. Il a été remplacé par le général Jacques Nduru. La troisième Zone de défense est chapeautée par le général Fal Sikabwe. Bref, des hommes réputés « fidèles » à « Kabila ». Fermons la parenthèse.
Funérailles de Floribert Chebeya le 26 juin 2010 à Kinshasa
Après l’exécution de Chebeya et son compagnon d’infortune dont le corps n’a jamais été retrouvé, deux policiers ayant participé à cette « association de malfaiteurs » dirigée par le colonel Daniel Mukalay wa Mateso prirent le chemin de l’exil. C’est le cas du major Christian Ngoy Kenga Kenga (commandant du bataillon Simba) et du sous-commissaire ou commissaire adjoint Jacques Mugabo qui était, au moment des faits, le chauffeur attitré du colonel Mukalay.
UNE ENQUÊTE-BIDON
Muni d’un vrai-faux passeport de service sous le nom d’ « Amisi Mugangu », Mugabo atterrit à Kampala. Dans ses premières « confidences » faites à quelques diplomates en poste à Kinshasa dont ceux de la Mission onusienne, le policier a avoué avoir fait partie des « assassins » de Chebeya et de son chauffeur. Selon lui, c’est le général Numbi qui l’aurait aidé à obtenir un passeport de service pour quitter le pays avec un millier de dollars en poche. Il devait s’adresser au colonel Mbangu afin d’obtenir un « complément ». Il trouva la porte close. C’est ainsi qu’il s’est répandu dans des déclarations.
« Tuyauté » par un diplomate en poste à Kin, l’auteur de ces lignes finit par établir un contact téléphonique avec le fugitif qui avait emprunté le sobriquet « maïke kilo » pour son adresse mail.
Au cours d’une conversation, l’ex-commissaire adjoint laissa entendre que sa présence en Ouganda était connue des sbires du régime. « S’ils m’attrapent, je suis un homme mort », murmurait-il au téléphone avant d’égrener les noms de ses « poursuivants »: Elie Lungumbu, ancien Redoc à Bukavu, colonel Marcel Mbangu, conseiller à l’ambassade congolaise à Kampala. « Le colonel Marcel Mbangu a pour spécialité les enlèvements », confiait-il.
Jacques Mugabo a disparu dans la capitale ougandaise en septembre 2010 sans laisser des traces. Ce jour-là, il avait rendez-vous avec son « chef » Christian Ngoy Kenga Kenga. C’est ce qu’il disait. Selon un témoin, le commissaire adjoint en cavale a été vu la dernière fois à Kampala au moment où prenait place dans une limousine portant la plaque diplomatique.
Si rien ne prouve l’implication de Marcel Mbangu dans la « disparition » de ce policier, il reste que cet homme a un parcours qui met à nu son extrême proximité avec l’ex-président « Joseph Kabila ». Quid de l’impartialité? Le haut commandement militaire a promis de rendre public les « résultats finaux ». Les résultats finaux d’une enquête-bidon."
ACTU EXPLIQUEE 07.03 : FATSHI DONNE LES RAISONS DE LA DISPARITION DU GENERAL KAHIMBI, IL ANNONCE QU'ILEST MORT PAR PENDAISON"
"RDC: accusations d'enrichissement illicite, l'UDPS annonce enquêter - 07/03/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200307-rdc-tshisekedi-udps-eglise-catholique-commission-enquete-enrichissement-illicite
En République démocratique du Congo (RDC), le parti présidentiel veut enquêter sur les allégations d'enrichissement illicite formulées contre certains de ces cadres par des personnalités politiques, des organisations de la société civile dont l’Église catholique. La conférence épiscopale avait notamment déploré assister à un « enrichissement injustifié et scandaleux » d'acteurs politiques. Le parti de Tshisekedi, l’UDPS veut enquêter et le cas échéant, sanctionner dans ses rangs. Une commission a été mise en place au sein du parti.
Le nom des membres de la commission n'ont pas été dévoilés mais selon Augustin Kabuya, le secrétaire général intérimaire de l'UDPS, ils ont tous compétences juridiques. Reste à déterminer la durée des enquêtes : « Nous avons levé l’option de mettre en place une commission qui doit mener des enquêtes pour recevoir aussi certaines preuves, puisque nous ne pouvons pas faire semblant comme si on gérait notre propre boutique. Nous gérons la République. À quoi va servir la lutte pendant 37 ans, si nous, on savait qu’une fois arrivés pouvoir, nous allons faire ce que nous avons critiqué hier. »
Aux termes des enquêtes, s’il est avéré que des personnalités sont coupables, ils pourraient se voir retirer la confiance du parti. Et ceux qui auraient rapporté de fausses accusations pourraient se voir traîner en justice, prévient Augustin Kabuya : « Si nous constatons, à partir des enquêtes que telle ou telle personne est incriminée, ou soit telle a dénoncé injustement, nous serons obligés de tirer toutes les conséquences possibles pour faire respecter la dignité de tout un chacun. On doit aller jusqu’au bout avec cette logique pour servir d’exemple. »
Des allégations cibleraient aussi la famille Tshisekedi, qui selon les propos d’un ancien candidat à la présidentielle, aurait fait main basse sur les minerais au Katanga. L’UDPS cherche ainsi à redorer son blason, terni un an après l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi. Année au cours de laquelle plusieurs scandales financiers ont été dénoncés."
"L’UDPS veut enquêter sur les « nouveaux riches » apparus dans ses rangs (Augustin Kabuya) - 07/03/2020"
° https://actu24.cd/blog/2020/03/07/ludps-veut-enqueter-sur-les-nouveaux-riches-apparus-dans-ses-rangs-augustin-kabuya/
"RDC : l’UDPS institue une commission chargée de « recevoir et examiner » les preuves d’enrichissement illicite de ses membres au pouvoir - 6 mars 2020"
° https://actualite.cd/2020/03/06/rdc-ludps-institue-une-commission-chargee-de-recevoir-et-examiner-les-preuves
° https://cas-info.ca/2020/03/soupcons-denrichissement-illicite-l-udps-ouvre-une-enquete-interne/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MORT DU GÉNÉRAL DELPHIN KAHIMBI CHEF DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE ALORS QU'IL VENAIT D’ÊTRE SUSPENDU ET EN COURS D'AUDITION. DES ZONES D'OMBRE SUR SON DÉCÈS : SUICIDE, MORT NATURELLE OU AUTRE STRATAGÈME ? UNE AMBIANCE SUSPECTE !
"Le décès inopiné du général Kahimbi creuse le fossé entre Tshisekedi et Kabila - 9 mars 2020
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2020/03/09/le-deces-inopine-du-general-kahimbi-creuse-le-fosse-entre-tshisekedi-et-kabila/
La mort général Delphin Kahimbi, chef d’état major adjoint des forces armées congolaises et chef des renseignements militaires, survenue le 28 février dernier, continue à faire des vagues en République démocratique du Congo, non seulement au vu des états de service de ce haut gradé mais aussi à cause du mystère qui plane toujours sur les circonstances de son décès. S’adressant au Conseil des Ministres, le président Tshisekedi vient d’alourdir le mystère en révélant qu’il s’agissait d’une « mort par pendaison » et en précisant qu’il avait chargé la Monusco de diligenter une enquête indépendante. Cette intervention de la Monusco, une nouveauté, représente aussi un désaveu implicite de la commission d’enquête militaire dirigée par le général Célestin Mbala, seule habilitée à enquêter sur la disparition d’un aussi haut gradé.
Les éléments connus jusqu’à présent sont faciles à résumer : à l’instar d’autres hommes de confiance de l’ex-président Kabila, comme le chef de l’ANR Kalev Mutomb ou la sœur jumelle Jaynet Kabila, le général Kahimbi avait été interpellé à l’aéroport par la DGM (Direction générale des Migrations) alors qu’il se préparait à se rendre en Afrique du Sud pour y acheter du matériel permettant entre autres la géolocalisation et les écoutes téléphoniques, des acquisitions qui rentraient dans le cadre de ses fonctions d’ « homme de renseignement. » Reste à savoir à qui il comptait rendre compte des informations ainsi obtenues, au président Tshisekedi ou à Joseph Kabila son prédécesseur…
Alors qu’en principe, la coalition Cach, (coalition pour le changement) a conclu un accord avec le FCC (Front commun pour le Congo, qui soutient l’ex président Kabila), on constate qu’une méfiance croissante sépare les deux alliés de circonstance et que le général Kahimbi, dans le cadre de ses fonctions, en a sans doute fait les frais, étant soupçonné d’avoir mis sous surveillance l’actuel gouvernement ainsi que le président Tshisekedi lui-même. Après avoir été interrogé par la DGM et été informé du fait qu’il avait été suspendu de ses fonctions, le général Kahimbi rentra chez lui et son corps sans vie fut découvert le lendemain, les premières hypothèses étant une mort par strangulation ou par empoisonnement, sans que nul et pas même son épouse, qui a parlé d’une crise cardiaque, n’évoque ou ne montre les traces d’une pendaison à domicile.
Figurant sur la liste des personnalités congolaises placées sur la liste des sanctions par l’Union européenne, le général Kahimbi avait aussi été désigné par l’envoyé spécial américain Peter Pham (qui vient d’être déplacé dans la région du Sahel) comme un homme à écarter par le nouveau pouvoir. Originaire du Kivu, Delphin Kahimbi avait été recruté en 1998 dans les rangs des Mai Mai (guerriers traditionnels congolais) lors de la deuxième guerre du Congo, alors que Laurent Désiré Kabila tentait de contrer l’invasion rwandaise menée avec le soutien tacite des Occidentaux. En compagnie de Joseph Kabila, il avait été envoyé en formation militaire en Chine où il termina son cursus alors que son compagnon d’armes fut obligé de regagner précipitamment son pays où son père fut assassiné en 2001. Avant d’être chargé des renseignements militaires, Kahimbi avait été commandant en second des opérations Kimya 2 au Sud Kivu et surtout des opérations menées au Nord Kivu contre le M23, le dernier en date des mouvements rebelles soutenus par le Rwanda et finalement vaincu par les FARDC. En marge de ses faits d’armes officiels, le général Kahimbi était demeuré proche de Joseph Kabila, appartenant sans doute au cercle très restreint de ses hommes de confiance, au même titre que le général Akili Mundos. Ce dernier vient, lui, aurait été rappelé du front de Béni où il opérait en première ligne dans cette « sale guerre » menée contre les groupes terroristes des ADF. Le nom de Delphin Kahimbi avait également été cité dans certaines « basses besognes » du régime, comme l’assassinat à Goma, en 2008, d’Albert Ngezayo Prigogine, homme d’affaires mais surtout connu pour être un défenseur passionné de la nature et en particulier du parc des Virunga. Ce crime, malgré de nombreuses enquêtes diligentées par la famille,, est demeuré impuni jusqu’à présent.
Lune de miel avec Washington
Un an après son entrée en fonctions, Félix Tshisekedi, qui a renouvelé la magistrature, semble vouloir démanteler pièce par pièce la « garde de fer » de son prédécesseur. Il est encouragé en cela par les Etats Unis dont le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, en visite à Kinshasa, a vanté la « trajectoire positive » du chef de l’Etat et promis de travailler à un « partenariat privilégié Etats Unis RDC. Cette lune de miel entre Kinshasa et l’administration américaine explique aussi pourquoi le président Tshisekedi, lors de son voyage à Washington, s’est fait applaudir par le lobby pro israélien Aipac lorsqu’il a déclaré soutenir le plan Trump pour la Palestine et promis d’installer à Jerusalem une section économique de l’ ambassade de la RDC. Non seulement cet engagement a été mal accueilli par l’opinion congolaise, largement pro palestinienne, mais l’Union africaine, dont Félix Tshisekedi est le vice président, est hostile au plan Trump. Notons aussi que si un « ambassadeur plénipotentiaire » sera envoyé en Israël, le Congo n’est toujours pas représenté à Bruxelles ou à Anvers…"
° https://plus.lesoir.be/285444/article/2020-03-08/rdc-la-mort-de-plus-en-plus-mysterieuse-du-general-kahimbi
"Décès du général Delphin Kahimbi : Devait-on déjà rendre publique l’hypothèse de l’enquête ? - Forum des As - 09 mars 2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65097_deces_du_general_delphin_kahimbi_devait_on_deja_rendre_publique_l_hypothese_de_l_enquete.html
A peine rentré au pays après son dernier séjour aux États-Unis d'Amérique, le président de la République, Félix Tshisekedi, a remis sur la sellette l'affaire du décès du général Delphin Kahimbi. D'ores et déjà, il évoque la thèse d'un suicide par pendaison. C'était au cours de la 24ème réunion du Conseil des ministres du 06 mars qu'il a présidée à la Cité de l'Union africaine. Mais pourquoi brandir les résultats de la mission onusienne au risque de conditionner le travail de la Justice militaire ?
Au sujet de l'enquête sur le décès du général Kahimbi, chef d'état-major adjoint des Forces armées de la RDC (FARDC) et chef des renseignements militaires, le chef de l'Etat a informé les membres du Conseil qu'il avait décidé de diligenter une enquête indépendante à l'initiative de la Monusco. "D'après les éléments d'info mis à la disposition du Chef de l'Etat, il s'avère qu'il s'agit d'une mort par pendaison", a déclaré Jolino Makelele, ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement.
Néanmoins, on est encore loin de la conclusion définitive de l'enquête qui, selon le vœu du chef de l'Etat Félix Tshisekedi, doit se terminer rapidement, afin de soulager la famille éplorée.
PLUSIEURS QUESTIONS
A cette étape de l'enquête, bien des observateurs avertis n'ont pas tardé à réagir. Plusieurs questions assaillent leur esprit. Devrait-on déjà rendre publique l'hypothèse de l'enquête, à l'initiative de la Monusco soit-elle, alors qu'une structure nationale compétente mène une enquête qui n'a encore rien divulgué comme résultat ?
En outre, alors que des enquêtes sont en cours, pourquoi, a-t-on privilégié cette hypothèse parmi tant d'autres à ce stade? Si le chef de l'Etat tient à soulager rapidement la famille éprouvée, est-ce à mi-parcours de l'enquête ou plutôt à la fin ? A tout prendre, on estime que ce n'est pas opportun de le faire maintenant.
Par ailleurs, reconnaissant la compétence et l'expertise dont fait montre la Monusco, l'on se demande, cependant, pourquoi privilégier l'enquête menée par la Mission onusienne, étant donné que celle-ci devrait verser le résultat auquel elle a aboutirait à la structure officielle nationale. Il y va même, estime-t-on, de la souveraineté nationale que tous n'ont de cesse de revendiquer.
LE PAYS DISPOSE DE STRUCTURES APPROPRIEES
Puisque le pays dispose de structures appropriées, l'on se demande si, pour chercher à connaître les circonstances de la mort d'un officier du rang du général Delphin Kahimbi, il était indiqué de recourir à une structure ou une expertise extérieure ou étrangère pour une énigme que des ressources locales sont capables de résoudre ? Ne le fait-on pas déjà ? Poser la question, c'est y répondre à la fois.
Le pays dispose d'une instance nationale habilitée qui mène des enquêtes. Moralité, d'aucuns soutiennent que les Congolais devraient faire confiance à cette expertise nationale, au lieu de faire faire une autre enquête de manière parallèle.
ET SI L'ENQUETE EN COURS CONTREDISAIT LA MONUSCO ?
Il est clair que la démarche actuelle porte un risque évident : si l'enquête en cours venait à contredire la conclusion de la Monusco selon laquelle la mort de l'ancien chef de service de renseignements militaires congolais est consécutive à la pendaison. Là est donc une autre question.
Le général-major Delphin Kahimbi, est décédé vendredi 28 février 2020 à Kinshasa à la surprise générale. Les circonstances et les causes de sa mort restent encore inconnues à ce jour. Un jour avant son décès, ce haut responsable de l'armée congolaise était suspendu de ses fonctions le jeudi 27 février, pour selon certaines sources, "lourde faute administrative" et "absence prolongée".
La suspension du général Delphin Kahimbi est intervenue après son interpellation le 20 février dernier par la Direction générale de migration (DGM), à l'aéroport international de Ndjili alors qu'il s'apprêtait à s'envoler pour l'Afrique du Sud. Il serait accusé par le Conseil national de sécurité de dissimulation des armes et de tentative de déstabilisation. Il est également soupçonné d'avoir "mis l'actuel gouvernement sous surveillance".
Présenté comme un proche de l'ancien président Joseph Kabila, il a occupé la fonction de chef d'état-major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires pendant six ans. Auparavant, il avait été successivement commandant second en charge des opérations Kimya 2 au Sud-Kivu et commandant second en charge des opérations et renseignements de la 34e région militaire au Nord-Kivu.
Le corps du général Delphin Kahimbi est à la disposition de la justice militaire, a rassuré de son côté le porte-parole du gouvernement qui a déclaré que la police scientifique participait à l'enquête.
L'opinion tant nationale qu'internationale s'impatiente de connaître de quoi est mort ce grand chef militaire congolais."
"Enquête la mort du général Kahimbi : la MONUSCO joue un rôle technique et scientifique - 09/03/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/03/09/actualite/securite/enquete-la-mort-du-general-kahimbi-la-monusco-joue-un-role-technique
La MONUSCO a joué un rôle essentiellement technique et scientifique à la demande du gouvernement congolais dans l’enquête sur la mort au début du mois du général Delphin Kahimbi. Le porte-parole de la mission onusienne en RDC, Mathias Gillmann, l’a déclaré lundi 9 Mars à la Radio Okapi.
La MONUSCO n’est pas mandatée à mener les enquêtes en RDC sur quoi que ce soit. Mathias Gillmann précise qu’elle apporte cependant un appui technique et logistique à chaque fois que le gouvernement congolais le lui demande :
« Il est important de clarifier notre rôle dans l’enquête sur les circonstances de la mort du général Delphin Kayimbi. La MONUSCO n’est pas mandatée pour mener des enquêtes. Nous avons des compétences techniques et scientifiques en matière de médicine et d’analyse médicolégale. C’est dans ce domaine-là que les autorités congolaises nous ont demandés un soutien que nous avons apporté conformément à ce que nous essayons de faire ».
Selon le porte-parole de la mission onusienne en RDC, la MONUSCO répond toujours positivement aux demandes d’aide, d’assistance et de soutien des autorités gouvernementales congolaises.
Le Président Félix Tshisekedi a annoncé vendredi 6 mars au Conseil des ministres que d’après les éléments en sa possession, en ce qui concerne la mort du général Delphin Kahimbi, « il s’avère qu’il s’agit d’une mort par pendaison ».
Cet officier est décédé vendredi 28 février à Kinshasa dans des circonstances non encore élucidées. Sa mort est intervenue deux jours après sa suspension de ses fonctions de chef d’état-major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires. Il aurait été accusé par le Conseil national de sécurité notamment de dissimulation des armes et de tentative de déstabilisation."
"Moult dérapages : Tshisekedi devrait changer le fusil d’épaule - 9 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/09/moult-derapages-tshisekedi-devrait-changer-le-fusil-depaule/
Mauvaise gestion, dysfonctionnement de la justice, déficit de communication, non-maîtrise de la gestion du cadre macroéconomique… le chef de l’État peine à imprimer ses marques, plus d’une année après. Va-t-il continuer à se mordre les doigts avec une équipe qui ne rassure pas ou va-t-il s’assumer, en nettoyant ses écuries, allant jusqu’à fouiner ailleurs des vertébrés capables de rentrer dans sa philosophie de gestion de la res publica?
Le Potentiel
Le chef de l’État vient de passer plus d’une année au pouvoir, avec une équipe qui ne fait qu’accumuler des fautes. Il a un choix à opérer : ou il reste stoïque, en assumant les faiblesses de ses collaborateurs devant le peuple, ou il prend la responsabilité et le courage de sauver le navire avant qu’il ne chavire. Que reproche-t-on au chef de l’État ou,mieux, à son équipe exécutive ?
« Plusieurs couacs », a répondu un analyste avisé. En effet, l’opinion nationale aurait dû se taire si les choses se passaient autrement. Mais il se dégage que plus l’actuel pouvoir avance, plus il commet des erreurs. La dernière en date est la descente du vice-ministre de la Justice à l’ex-prison de Makala, où il est allé rendre visite aux détenus dans l’affaire du prétendu détournement des fonds de la construction des sauts-de-mouton et des constructions de bâtiments sociaux dans le cadre du Programme d’urgence de 100 jours du chef de l’État.
D’ailleurs, dans ses observations sur l’initiative prise par ledit vice-ministre de la Justice, le chef de l’État, après avoir été informé de l’agitation qui a suivi sa visite à la prison de Makala, « a rappelé ce qu’il a toujours soutenu, à savoir qu’on doit laisser en toute circonstance la Justice faire son travail en toute indépendance, sans interférence ».
Une telle position constitue, à n’en point douter, un aveu d’un certain dysfonctionnement au sein l’appareil judiciaire.
Comme le couteau du chirurgien
Dans un autre registre, il se dégage un déficit de communication ou une cacophonie dans ce domaine. Dans plusieurs dossiers sensibles, la population est déroutée par une mauvaise communication, avec des interventions à temps et à contretemps qui laissent libre cours à la rumeur et à l’intox. Sur ce point précis, le chef de l’État devrait être bien entouré et bien encadré. Ceci voudrait dire qu’il ne doit pas prendre la parole partout, n’importe quand et n’importe où. C’est ce qui fait la différence et un homme d’État.
De même, par rapport à la lutte contre le Coronavirus, le gouvernement a, dans son Conseil des ministres du vendredi 6 mars, arrêté un dispositif de contrôle et des modalités de prévention. Invité à cette occasion pour un éclairage scientifique, le directeur de l’INRB, Dr Jean-Jacques Muyembe, a informé le Conseil des dispositions spécifiques arrêtées à cette fin. Il s’agit, notamment de l’identification et de la surveillance, du suivi des températures via les caméras thermiques au niveau des postes frontaliers, des mesures de protection pour tous consistant à se laver fréquemment et soigneusement les mains avec une solution hydro-alcoolique ou à l’eauµ et au savon. Mais à y regarder de près, ces mesures ne rassurent pas du tout.
Mais il y a également la mauvaise gestion et la non-maîtrise du cadre macro-économique. Ce n’est pas garanti que la RDC pourrait entrer en programme avec le FMI au mois de mai. Le pouvoir reste dans son chapelet de bonnes intentions.
La litanie de toutes les erreurs accumulées en une année se résume par un mauvais entourage enclin à l’enrichissement rapide et illicite, sans expertise avérée.
En un mot comme en mille, le président de la République devrait vite faire pour renouveler son équipe. Pour ce faire, Félix Tshisekedi doit avoir le même courage qu’il a usé lorsqu’il a instruit la justice d’ouvrier des enquêtes sur la gestion des fonds de son programme d’urgence de 100 jours.
Malgré le sondage qui l’a donné « favori » il y a peu, sa cote de popularité a baissé auprès de l’opinion nationale, principalement à cause des malversations imputées à ceux qui l’entourent. Qu’il ne se leurre pas outre mesure. Il devra agir pour son intérêt et celui du peuple."
"RD Congo, pays de rumeurs - 8 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/08/rd-congo-pays-de-rumeurs/
Les on-dit n’ont ni territoire ni âge. L’histoire de l’homme est tissée d’anecdotes devenues légendaires. Ajoutez à ce fléau, à la fois social et politique, le contexte d’aujourd’hui, marqué par la communication numérique toujours plus rapide, mais gangrené par le phénomène des fausses nouvelles… C’est à une bouilloire sous pression que la société fait face.
Happée par le démon de la désinformation diffusée en ligne ou dans les médias traditionnels, la RD Congo expérimente, aujourd’hui plus qu’hier, le monde des informations non fondées ou déformées et visant à manipuler le lecteur, l’auditeur et le téléspectateur. Les états-majors des partis politiques, par le biais des communicants et des journalistes qui leur sont assermentés, passent pour des orfèvres de cette pratique.
Sur une scène politique fragmentée en CACH, FCC, Lamuka, etc., lequel de ces acteurs serait capable de dévoiler la vérité dans un délicat dossier impliquant ses leaders ?
Difficile de pointer le doigt. Pire, quand les institutions de la République se confient à la presse étrangère, minimisant les médias crédibles locaux qui ont pourtant une influence réelle au pays, il se pose là un problème. Soit de confiance. Soit d’idéologie.
Résultat : par manque d’information fiable produite par une source crédible, la rumeur prend de la hauteur. Les réseaux sociaux la portent au pinacle. Généralement gérés par des individus qui ont leurs propres motivations, ces réseaux véhiculent tout, sans éthique ni déontologie. Ainsi exploitent-ils les émotions immédiates et faciles à susciter, comme la peur, le mépris et la frustration. Un cocktail des sentiments qui mènent au mensonge et à la haine !
Communiquez honnêtement, Mesdames et Messieurs. Car un homme mal informé a le droit de mal raisonner. Le pays peut s’épargner une crise inutile provoquée par des rumeurs."
"Kabila-Tshisekedi-Trump : une cohabitation explosive - 8 mars 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/03/08/kabila-tshisekedi-trump-une-cohabitation-explosive/
"Donné pour suspendu, le général Akili Mundos est en réalité renforcé par la nomination d’un chargé d’administration et logistique -9 mars 2020"
° https://www.politico.cd/desintox/2020/03/09/donne-pour-suspendu-le-general-akili-mundos-est-en-realite-renforce-par-la-nomination-dun-charge-dadministration-et-logistique.html/55332/
"RDC: Que reste-t-il de LAMUKA? - 2 mars 2020
° https://www.politico.cd/grand-angle/2020/03/02/rdc-que-reste-t-il-de-lamuka.html/55033/
La divergence au sein de la plateforme politique Lamuka l'a beaucoup affaiblie ce dernier temps, jusqu'à rendre inefficace toutes ses actions. Les quatre Leaders restants ont une lecture différente de la situation politique du pays.
Le mandat de l’actuel Coordonnateur du présidium de Lumuka prendra fin le mardi 2 mars prochain. Adolphe Muzito arrive ainsi à la fin de son exercice à la tête de la plateforme politique, trois mois après. Conformément à la charte de cette coalition politique créée à Genève en 2018, Muzito cède le bâton de commandement à Martin Fayulu, Président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, (ECIDé).
” Martin Fayulu est l’un des quatre leaders de Lamuka. Il est signataire de la charte et il doit se conformer à cette exigence de la démocratie en interne. Donc, dès son retour des États-Unis, il va faire la remise et reprise avec l’ex-premier Ministre Adolphe Muzito, actuel Président. Il sera Coordonnateur de Lamuka conformément aux statuts pendant les 3 mois et il passera les bâtons de commandement 3 mois après à Moïse Katumbi”, précisait Devos Kitoko, Secrétaire général de l’ECIDé,
Le candidat no 4 à la présidentielle de 2018 et qui se réclame toujours vainqueur des élections, séjourne en France depuis quelques jours. Selon son entourage, Martin Fayulu se rendra également aux États-Unis pour des contacts politiques et échangera à cet effet avec la diaspora congolaise.
Des divergences
L’histoire retiendra que lors de la remise et reprise avec Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito dont le mandat arrive à terme dans trois jours, avait promis sous son leadership, de grandes actions de terrain pour le rétablissement de la vérité des urnes.
Trois mois plutard, rien n’a été fait dans ce sens. Les choses sont restées égales à elles-mêmes. Durant son règne, le présidium ne s’est pas réuni, même pas une initiative allant dans ce sens. Aucune action n’a été entreprise.
Selon certaines sources, Fayulu pourrait passer deux mois en dehors du pays dans le cadre de sa mission qui le conduira notamment aux USA et au Canada. Reste à savoir si la remise et reprise avec Adolphe Muzito attendra effectivement le retour au pays de Martin Fayulu ou se fera au pays de l’oncle Sam.
Pour certains observateurs, le bicéphalisme au sein de Lamuka fragilise cette coalition qui avait pourtant au début, un même langage.
Deux courants s’observent actuellement en son sein: Les modérés et les radicaux. Le premier courant regroupe Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba. Eux luttent ouvertement pour une opposition républicaine. Pour eux, la vérité des urnes fait partie de l’histoire.
Le deuxième courant est aux antipodes du premier. Il est composé de deux amis très intimes et frères, Muzito et Fayulu. Ces derniers estiment qu’il y a contraste qu’ils évoluent dans l’opposition, étant donné que c’est Martin Fayulu qui avait gagné les élections, selon eux.
Lamuka se présente ainsi comme un colosse aux pieds d’argile et dont les membres ne voient pas les choses de la même manière.
Pour s’en convaincre, il suffit d’entendre leurs discours au sujet du poste de porte-parole de l’opposition. Les Députés de l’opposition se sont convenus qu’il soit rotatif : Katumbi et Bemba feront chacun deux ans pour laisser place à l’autre. Dans le camp de Fayulu, ceci est une insulte. “Ceux qui acceptent d’être porte-parole sont à la recherche de l’emploi et veulent se reconstituer une santé financière”, lançait Omar Kavota, un des communicateurs de Lamuka, proche de Martin Fayulu. “Fayulu n’est peut pas être Président légitimement élu et être en même temps opposant”, ajoutait-il.
Un autre point qui les met en branle est leur attitude face au pouvoir actuel. Dans un récent meeting à Lubumbashi, Gabriel Kyungu révélait à ses militants la position de Katumbi face au pouvoir de Félix Tshisekedi. ” Va dire à ton frère que je suis avec lui”, propos de Moïse reportés par Kyngu wa ku Mwanza.
Des recompositions en cours
Selon certaines indiscrétions, un travail de fourmis se ferait en coulisse pour un rapprochement entre le Président du Parti dont la sortie officielle est imminente et Félix Tshisekedi. Un autre rapprochement serait possible, selon certaines sources, entre Jean-Pierre Bemba et le FCC en prélude aux prochaines élections.
Voilà qui met en difficulté la coalition Lamuka qui, aux dires des uns et témoignages des autres, ressemble à un tigre en carton. Les plus extrémistes pensent que sa déconfiture est pour bientôt, le temps que ses Leaders s’écorcent de plus en plus.
Les jours qui viennent seront déterminants pour des alliances politiques qui se font et se défont à longueur des journées. Peut-être qu’après Lamuka, il y aura d’autres coalitions très efficaces regroupant les politiques ayant la même idéologique politique et qui voient les choses de la même manière."
"RDC : A. Mbata dit recevoir "plusieurs menaces de mort de la part de certains dirigeants des partis politiques qui s'opposent à l'État de droit" - 09/03/2020"
° https://7sur7.cd/2020/03/09/rdc-mbata-dit-recevoir-plusieurs-menaces-de-mort-de-la-part-de-certains-dirigeants-de
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: MORT DU GÉNÉRAL DELPHIN KAHIMBI CHEF DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE ALORS QU'IL VENAIT D’ÊTRE SUSPENDU ET EN COURS D'AUDITION. DES ZONES D'OMBRE SUR SON DÉCÈS : SUICIDE, MORT NATURELLE OU AUTRE STRATAGÈME ? UNE AMBIANCE SUSPECTE !
"URGENT-Les raisons de la mort mystérieuse du général Delphin Kahimbi-Que tente de cacher Tshisekedi?"
° https://www.info-apareco.com/2020/03/13/urgent-les-causes-et-les-circonstances-de-la-mort-mysterieuse-du-general-delphin-kahimbi/
La mort mystérieuse de l’ancien patron des services de renseignement militaires sous «Joseph Kabila» et Félix Tshilombo a fait jaser les congolais de tout bord ainsi que des leaders politiques de toutes les tendances. Des commentaires et des hypothèses ont fusé dans tous les sens. Félix Tshilombo lui-même, foulant aux pieds l’indépendance de la Justice, a piétiné l’enquête judiciaire en cours pour conclure arbitrairement, sans aucun résultat de l’autopsie, au suicide du général par… pendaison !
Devant le tohu-bohu qu’a créé cette «mort mystérieuse» à la suite des versions contradictoires et cacophoniques des deux camps politiques au pouvoir, à savoir la coalition FCC-CACH, et à cause surtout des retombées politiques et sécuritaires que cet événement risque d’avoir sur l’ensemble du pays, nous avons estimé nécessaire de révéler au peuple congolais les résultats de nos investigations concernant les véritables causes de la mort subite de l’homme qui parlait à l’oreille de «Joseph Kabila», ainsi que les circonstances réelles de cette mort mystérieuse.
Delphin Kahimbi avait mal accompli la mission secrète lui confiée par «Joseph Kabila»
Selon notre source, un officier supérieur et très proche collaborateur du défunt au sein de la DEMIAP, le général Delphin Kahimbi avait reçu mission de la part de «Joseph Kabila» d’aller acheter en Afrique du Sud un appareil très puissant d’«écoute et repérage» en vue d’intercepter toutes les communications de Félix Tshilombo avec les généraux des FARDC ainsi qu’avec les leaders occidentaux. Son objectif étant de vérifier si son «allié» et marionnette reste fidèle aux engagements pris à travers leur deal. Car les bruits de sa trahison par Fatshi l’empêchaient de dormir en paix. C’est ainsi qu’il avait remis de l’argent cash à Delphin Kahimbi pour se procurer cet appareil qui lui permettrait de contrôler les faits et gestes du président qu’il a placé à la tête de la RDC.
Mais arrivé en Afrique du Sud, le général Kahimbi a négocié le paiement de la marchandise en deux tranches, arguant qu’à cause du prix très élevé et de la qualité très sophistiquée de l’appareil, il souhaitait payer 50% du prix et rentrer tester d’abord l’efficacité de l’appareil avant de revenir solder la facture. Vu son rang et la solvabilité de l’État congolais, son employeur supposé, les fabricants n’ont pas hésité à accepter les conditions du paiement proposés. Une échéance a été fixée de commun accord à cet effet.
Rentré au pays, le général Kahimbi présenta le merveilleux appareil à son boss sans toutes fois lui préciser qu’il n’avait payé qu’un acompte de 50% seulement, et qu’il avait «gardé» l’autre moitié. «Kabila» ne se doutait de rien, d’autant plus qu’il était bluffé par les résultats d’écoute de toutes les communications de Félix Tshisekedi avec les généraux, les chefs d’États étrangers, et les différentes personnalités congolaises et étrangères.
Mais après l’échéance convenue pour payer le solde de 50 % de la facture aux fournisseurs sud-africains, et malgré leurs nombreux rappels, le général Delphin Kahimbi a continué de faire la sourde oreille. Il ne réagissait plus à leurs appels. Malheureusement pour lui, le pauvre escroc ne savait pas que les fournisseurs de l’appareil suivaient en même temps que lui toutes les opérations d’écoute qu’il réalisait sur le Président de la République durant la période d’essai. Et devant sa roublardise, ses clients n’ont pas hésité de communiquer le secret de ses opérations aux autorités sud-africaines qui ont immédiatement alerté Félix Tshisekedi. Celui-ci ameuta ses hommes de confiance. Malheureusement, une antenne de «Kabila» a immédiatement alerté ce dernier au sujet de la découverte de son opération à la suite de la déception des fournisseurs sud-africains. Outré et surpris, «Kabila» interpella immédiatement Kahimbi qui reconnut les faits et avoua qu’il n’avait pas encore épuré la facture de l’appareil. «Kabila» en colère lui donna l’ordre d’aller, toutes affaires cessantes, régler cette facture. Delphin Kahimbi appela immédiatement ses clients sud-africains pour annoncer son arrivée en vue de solder la facture. Ceux-ci informèrent immédiatement Félix Tshisekedi qui donna ordre d’intercepter Delphin Kahimbi à l’aéroport et de procéder à son interrogatoire
Delphin Kahimbi a commis le péché d’accepter de livrer «Kabila» aux enquêteurs du CNS
Dès le lendemain de son interdiction de sortie, Kahimbi fut convoqué et longuement entendu par les enquêteurs du Conseil National de Sécurité (CNS). Lors de l’interrogatoire du deuxième jour, les enquêteurs ont changé de stratégie et ont procédé à la séduction morale du prévenu. Ils lui ont fourni toutes les preuves de ses pérégrinations entre Kinshasa et Johannesburg ainsi que les informations fournies par ses clients sud-africains pour lui briser le moral. En revanche, ils lui ont proposé, pour sauver sa peau, d’accepter seulement de livrer l’identité de son commanditaire. Après quelques hésitations et de résistance, l’ancien patron de la DEMIAP a craqué et promis de cracher le morceau lors de l’interrogatoire du lendemain. Malheureusement pour lui, une antenne de «Kabila» l’alerta aussitôt après la séance pour l’informer de la promesse faite par le général Kahimbi aux enquêteurs.
C’est ainsi que le même soir, lorsque Delphin Kahimbi a appelé « Kabila » au téléphone pour l’alerter au sujet de la descente des militaires envoyés par les services de la Maison civile du Chef de l’État à sa résidence pour le désarmer et lui retirer toute sa garde, le raïs n’a pas voulu prendre son appel ! L’infortuné était loin d’imaginer que son «raïs» était déjà informé de sa décision de le « trahir » et de le livrer à Félix Tshisekedi. Ainsi, dès que ces militaires ont quitté les lieux, «Joseph Kabila» a immédiatement appelé le général Kahimbi pour le prévenir qu’il lui envoyait «quelqu’un» pour assurer sa sécurité. Et quelques temps après, c’est le général John Numbi qui se pointa chez lui, accompagné de deux autres personnes non autrement identifiées. Ils sont restés très tard la nuit avant que le général John Numbi quitte seul les lieux, laissant les deux mystérieuses personnes qui l’ont accompagné avec le général Delphin Kahimbi. La suite, tout le monde le connait : on a retrouvé le général Kahimbi pendu, chez lui, haut et court ! Mais notre source est formelle : « Delphin Kahimbi a subi exactement le même modus operandi que Floribert Chebeya, il a été préalablement étranglé (étouffé) avant d’être ensuite pendu, afin de faire croire à un suicide.
Delphin Kahimbi a été d’abord lâché exprès par «Kabila» aux mains des hommes de Félix Tshisekedi parce qu’il l’a trompé dans l’opération d’achat de l’appareil d’écoute et repérage. Ce qui a compromis le caractère secret de l’opération et provoqué la fuite. Une faute que « Kabila » n’a pas pardonnée à son homme de main. Car s’il l’avait voulu, « Kabila » aurait pu s’interposer la nuit même pour empêcher le désarmement du général Kahimbi. Mais cette opération menée par les hommes de Tshisekedi était plutôt favorable à ses desseins : le désarmement du général et le retrait de sa garde lui dégarnissaient justement le terrain pour l’opération punitive contre Kahimbi. Mais si « Kabila » s’est surtout précipité de réduire au silence Kahimbi cette nuit-là, c’est parce que l’infortuné avait promis aux membres de la commission d’enquêtes du CNS de leur donner le nom du commanditaire de l’opération qui n’est autre que «Joseph Kabila» lui-même. Pour cela, le général Delphin Kahimbi avait lui-même, sans le savoir, signé son arrêt de mort.
Pourquoi Félix Tshisekedi veut-il brouiller les pistesen accréditant la thèse du suicide par pendaison ?
En éliminant froidement et cyniquement le général Delphin Kahimbi cette nuit-là, « Joseph Kabila » a voulu faire d’une pierre deux coup : il a d’abord voulu couper l’herbe sous les pieds des enquêteurs du CNS et éviter d’être confondu et par conséquent être affaibli par des preuves accablantes d’«espionnage». Il a ensuite voulu envoyer un message fort à Félix Tshisekedi pour lui faire comprendre que c’est lui qui est et demeure le seul maître à bord du navire RDC et à ce titre, il ne transigera pas avec quiconque voudra le trahir, fut-il Président de la République! Car, grâce aux écoutes réalisées par Delphin Kahimbi durant la «période d’essai» de l’appareil, «Joseph Kabila » dispose déjà, nous dit-on, des preuves palpables des certains «arrangements» que Félix Tshisekedi concocte contre lui avec les dirigeants des pays occidentaux, particulièrement les États-Unis, ainsi qu’avec certains présidents africains!
N’étant pas en mesure d’engager un bras de fer avec son mentor « Joseph Kabila », Félix Tshisekedi est contraint d’éteindre le feu qu’il a allumé, d’autant plus qu’il n’est plus en mesure d’obtenir les preuves irréfutables contre «Kabila» après l’assassinat du principal témoin, le général Delphin Kahimbi. Mais malheureusement, Félix Tshisekedi s’y est, une fois de plus, mal pris en déclarant ex-nihilo que le général Delphin Kahimbi est mort par pendaison, alors que l’enquête de la justice se poursuit encore.
Avec l’assassinat du général Delphin Kahimbi suivi le lendemain de la mort subite du directeur du contre-espionnage de l’ANR, le couple Tshilombo-Kanambe qui continue à jouer à “je t’aime moi non plus” vient d’entrer dans une phase houleuse de la tempête d’où le vainqueur sera certainement celui qui aura la rapidité de dégainer le premier. Qui des deux le fera ? L’avenir nous le dira !
Paris, le 13 Mars 2020
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE"
" L’ONU dément les propos de Felix Tshisekedi sur l’assassinat du General Delphin Kahimbi - RFI - 10 mars 2020
° https://www.congoforum.be/fr/2020/03/14-03-20-revue-de-la-presse-congolaise-de-ce-samedi-dialogue/
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200309-rdc-monusco-assure-pas-sollicit%C3%A9e-enqu%C3%AAte-la-mort-kahimbi
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200307-rdc-pr%C3%A9sident-f%C3%A9lix-tshisekedi-mort-pendaision-g%C3%A9n%C3%A9ral-delphin-kahimbi
En République démocratique du Congo (RDC), une dizaine de jours après la mort dans des conditions non encore élucidées du général Delphin Kahimbi, proche de l’ancien président congolais, de nombreuses questions se posent sur les enquêtes en cours.
En République démocratique du Congo (RDC), alors que l’enquête est officiellement entre les mains de la justice militaire depuis ce drame, les propos attribués au président Félix Tshisekedi lors du Conseil des ministres du 6 mars semblent indiquer qu’il aurait demandé à la Monusco de diligenter une enquête indépendante, ce que nie la mission de l’ONU dans le pays.
Les propos du président Tshisekedi étaient pourtant on ne peut plus clairs. Il avait informé les membres de son gouvernement, selon le compte-rendu du porte-parole du gouvernement, qu’il avait « décidé de diligenter une enquête indépendante à l’initiative de la Monusco ».
« Très bonne initiative » a salué le 9 mars un haut cadre du FCC [Front commun pour le Congo], en parlant d’une « décision de nature à instaurer la confiance sur les résultats de l’enquête en cours sur la disparition du général Delphin Kahimbi ». « Même le président Tshisekedi a parlé d’une mort par pendaison sans préciser si c’était le fait de lui-même ou d’une main autre que la sienne », a pointé cette source.
Problème, la Monusco assure n’avoir reçu aucune demande dans ce sens, mais son porte-parole reconnaît que la Mission de l’ONU a donné son « appui » à une enquête menée à l’initiative de la justice congolaise. « Nous avons apporté un soutien technique et scientifique à la demande des autorités congolaises, explique Mathias Gillmann, porte-parole de la mission onusienne. C’est une enquête menée par les autorités judiciaires nationales, non à l’initiative de la Mission [de l’ONU] mais à l’initiative des autorités congolaises et nous ne ferons aucun commentaire concernant une enquête qui est non seulement en cours, mais aussi diligenté et menée par les autorités nationales ».
Les investigations sont menées par la justice militaire et non par la Mission de l’ONU dans le pays qui n’a été sollicitée que pour des raisons techniques, confirme sur RFI le porte-parole du président congolais.
L’enquête a été confiée aux autorités congolaises compétentes et non à la Monusco… le concours de la Monusco a été requis sur les plans techniques et scientifiques et uniquement dans ces deux domaines."
"« Le suicide » de Delphin Kahimbi. Un geste polysémique (suite et fin) - Par Jean-Pierre Mbelu - mars 10, 2020
° http://www.ingeta.com/le-suicide-de-delphin-kahimbi-un-geste-polysemique-suite-et-fin/
Dans la première partie de cet article, j’ai essayé de tirer quelques cinq leçons du »suicide » de Delphin Kahimbi. Dans cette deuxième partie, je vais essayer de relire »la confidence » de Delphin Kahimbi retenue par Colette Braeckman dans le contexte de »la guerre perpétuelle » de basse intensité et de prédation menée contre le Congo-Kinshasa :« Nous sommes arrivés au pouvoir par la force. Que ceux qui souhaitent l’alternance sachent qu’ils ne l’obtiendront ni par les élections ni par des manifestations pacifiques, mais en faisant la même chose que nous. »
Pourquoi, Delphin Kahimbi et les autres membres de »la kabilie » sont-ils fiers de soutenir qu’ils sont venus »au pouvoir par la force » au moment où les mêmes disent à ceux qui veulent bien les entendre que »leur champion » est »le véritable père de la démocratie congolaise » ? De quel pouvoir s’agit-il ? Une sous-traitance pour un »Etat raté » est-elle un »pouvoir » ?
»La kabilie » au eu constamment recours à la tactique du double discours : un discours officiel servi aux masses congolaises appauvries et lobotomisées afin qu’elles applaudissent »le raïs » ; et un discours officieux servi au cercle le plus rapproché d’alias Joseph Kabila. Delphin Kahimbi a fini par mettre ce discours officieux sur la place publique. Pourquoi ? Il croyait en »la toute-puissance » de la kabilie ». Il est possible qu’il ait cherché à provoquer la peur chez les éventuels concurrents du »raïs » et dans les masses populaires, victimes à plusieurs reprises des tirs à balle réelle de la part des seigneurs de guerre de »la kabilie ». Il est aussi possible que ça soit un appel du pied à ces éventuels concurrents afin qu’ils trouvent un modus operandi pouvant leur éviter de se débarrasser de »la kabilie » pour contrer »l’inanition de la nation ». »Une inanition imaginaire de la nation », bien sûr !
Le Congo, un Etat raté et manqué
Cela peut aussi être une façon de partager un secret de Polichinelle à un plus grand nombre : »La kabilie participe à la guerre perpétuelle contre le Congo-Kinshasa pour transformer ce pays en »un Etat raté et manqué ». En partageant »sa confidence », Delphin Kahimbi met des puces aux oreilles congolaises paresseuses, aux esprits et aux cœurs mangés par »la kabilie » ; ceux ayant oublié que »le Shina Rombo » est »un Cheval de Troie » de celui que les anglo-saxons globalistes appellent affectueusement »our kind of guy ». Et qu’à ce titre, il prenait sa part, avec »les durs de la kabilie », au détricotage du Congo-Kinshasa dans son ambition de devenir »un Etat-nation ».
En effet, un article écrit par Edward Herman avait pris soin de mentionner le Congo-Kinshasa parmi les pays visés par les Etats-Unis pour la sauvegarde de »leur sécurité nationale ». L’Afghanistan, la Libye, l’Irak, le Pakistan, la Syrie, la Somalie et l’Iran étaient aussi cités partie de ces pays. La guerre interminable menée contre la Libye, la Syrie, l’Iran, l’Afghanistan, l’Irak, etc. prouve à suffisance qu’ Edward Herman s’est livré à une lecture avertie du »projet impérialiste ».
"Prendre conscience du gouffre sans fond où « la kabilie » a plongé le pays conduirait les Congolais(es) à considérer toute alliance avec elle comme étant si pas « une complicité », sinon « une trahison » ou « une collaboration ».
Et qu’entend-il par un »Etat raté » ? »J’entends, écrit-il, un État qui, après avoir été écrasé militairement ou rendu ingérable au moyen d’une déstabilisation économique ou politique et du chaos qui en résulte, a presque définitivement perdu la capacité (ou le droit) de se reconstruire et de répondre aux attentes légitimes de ses citoyens. » Les faux slogans de »la kabilie » tels que »les cinq chantiers » et »la révolution de la modernité » n’ont servi qu’à jeter de la poudre aux yeux des masses populaires fanatisées, assujetties, appauvries et soumises dans cet »Etat-raté ». Donc, de ce point de vue, la guerre anglo-saxonne de prédation et de basse intensité menée par des sous-traitants interposés a atteint l’un de ses objectifs majeurs. Elle a durée plus de deux décennies et ce n’est pas encore fini.
En effet, au Congo-Kinshasa, depuis »la guerre de l’AFDL » et du chaos qui en est résulté, le pays a perdu toute capacité de »répondre aux attentes légitimes de ses citoyens ». »La kabilie » a participé de ce »chaos constructeur » d’un sous-système klepocratique transformant le Congo-Kinshasa en une prison à ciel ouvert. Les attentes citoyennes légitimes de justice y ont été complètement ignorées. Les moyens d’autoproduction et de production de la vie et de la survie collectives ont été confisqués par »un conglomérat d’aventuriers ». L’espace public du débat contradictoire a été verrouillé. Le Pasteur Ekofo en a payé le prix. Il a osé dire, publiquement, que sous »la kabilie », le Congo-Kinshasa était devenu »un non-Etat ». Il a pris le chemin de l’exil…
Les morts mystérieuses (et les fosses communes) ont élu domicile au cœur de l’Afrique. »Voici quelques noms de ces « morts mystérieuses « : Laurent-Désiré Kabila, Aimée Kabila; Thérèse Kapangala; Rossy Tshimanga Mukendi; colonel Mamadou Ndala; capitaine Moise Banza (aide de camp du colonel Mamadou Ndala); Généraux Lucien Bahuma et Felix Budja Mabe; Steve Nyembo Mutamba (DRH Impôt); Ngezayo Safari (homme d’affaires); Louis Bapuwa Mwamba (journaliste); Pascal Kabungulu (défenseur DH); Floribert Chebeya et Fidèle Bazana (Défenseurs DH); Luc Nkulula (activiste de la société civile); Franck Kangundu dit Ngycke (journaliste); Serge Maheshe et Didace Namujimbo (journalistes radio Okapi); Guillaume Samba Kaputo (conseiller spécial de « Kabila » en matière de Sécurité); commandant Tshimanga Mbiye (Logistique FARDC); Augustin Katumba Mwanke (ambassadeur itinérant de « Kabila« ), l’ex-procureur Charles Alamba Mongako. La liste est loin d’être exhaustive. » (Congo-Kinshasa: Ces morts mystérieuses – Congo Indépendant)
La Kabilie et la sous-traitance du réseau transnational de la mort au Congo-Kinshasa
»La kabilie » exerce la sous-traitance du réseau transnational de la mort au Congo-Kinshasa. Elle participe de l’ordre cannibale du monde. Fonctionnant comme une sorte de »maffia », elle n’hésiterait pas à arracher la parole -peut-être éternellement- à certains de ses membres. Sa survie en dépend. Curieusement, c’est cette sous-traitance que Delphin Kahimbi nomme, par inversion sémantique, »arriver au pouvoir par la force ». En »kabilie », les mots ont perdu leur sens. Il y a pire.
»La kabilie » n’a pas tout simplement transformé le pays de Lumumba en un »Etat raté ». Elle en a aussi fait un »Etat manqué ». C’est-à-dire un Etat où les institutions existantes sont vides de contenu sensé. Au cœur de »la kabilie », compter sur l’Armée, les cours et tribunaux, sur la CENI, sur l’Assemblée nationale et le Sénat, sur le Parquet, etc. dans cet »Etat manqué » était synonyme d’une naïveté inimaginable. Toutes ces institutions ont été embrigadées dans une lente mais sûre mort du pays. Ecouter ou lire »la confidence » de Delphin Kahimbi -c’est-à-dire le discours officieux de la Kabilie »- devrait aider à rompre avec l’inconscience en reconsidérant le processus »politique » vicié et vicieux dans lequel le pays est engagé depuis »la guerre de l’AFDL ».
"Prendre conscience du gouffre sans fond où « la kabilie » a plongé le pays conduirait les Congolais(es) à considérer toute alliance avec elle comme étant si pas « une complicité », sinon « une trahison » ou « une collaboration ».
Une rupture avec ce processus mortifère est indispensable. Elle deviendrait une réalité si le passage de l’ »Etat-raté-manqué » à l’ Etat (national et social) normal est effectué de manière efficace au niveau des institutions telles que la justice, la monnaie, la sécurité, la police et l’armée. Elles devraient être »dékabilisées » en tout et pour tout. Prendre conscience du gouffre sans fond où »la kabilie » a plongé le pays conduirait les Congolais(es) à considérer toute alliance avec elle comme étant si pas »une complicité », sinon »une trahison » ou »une collaboration »
Comment est-il possible, en conscience, de conclure des alliances avec »une maffia » ayant un double discours et capable, à un certain moment, de mettre sur la place publique, son discours officieux ? »Une maffia » participant à l’ordre cannibale du monde ? Comment ?
»Dékabiliser » les institutions ne serait pas suffisant si cela n’est pas accompagné d’une remise en question profonde des liens entretenus entre le Congo-Kinshasa et les parrains de »la kabilie ». Celle-ci ne doit une bonne part de son arrogance qu’au soutien dont elle bénéficie, encore aujourd’hui, auprès de ses parrains lobbyistes.
Nzita Tekemena peut danser…
A ce point nommé, les choses semblent se corse au pays de Lumumba. »Des parrains lobbyistes » de »la kabilie » sont en train d’atteindre deux autres objectifs de leur guerre de basse intensité : livrer le Congo-Kinshasa à l’un des »majors US » et en faire un terrain de prédilection pour leur »law war ». Un protocole d’accord a été signé à Kinshasa le 12 février 2020 à Kinshasa. Il confie les domaines de l’énergie et de la santé à General Electric, un »major US ». (Pour rappel, les objectifs d’une guerre livrée pour la sauvegarde de »la sécurité nationale » US sont entre autres le contrôle du marché des matières premières stratégiques et de l’énergie). Ce protocole d’accord signé au mois de février témoigne qu’un autre objectif de cette guerre menée par des »proxies » interposés a été atteint.
En soutenant »la lutte contre la corruption au Congo-Kinshasa », les USA engagent, dorénavant, ce pays dans leur »law war » menée par des lois extraterritoriales interposées. C’est-à-dire aucunement soucieuses de la souveraineté des pays tiers ; donc, contre le droit international et la charte de l’ONU.
"Conduire une guerre contre un pays pendant plusieurs années et voir les résultats escomptés de ses propres yeux, cela réjouit le cœur. Nzita Tekemena peut danser. Mais que des compatriotes puissent danser avec lui, c’est peut-être signe qu’ils sont ignorants de ce qui est arrivé à leur pays.
Ces quelques objectifs de cette guerre de basse intensité ayant été atteint, le NZITA US au Congo-Kinshasa peut danser en mangeant le fufu avec les bitekuteku. Et les plus aliénés d’entre nous peuvent danser avec lui. Il a même pris un nom kasaïen de »Tekemena ». Ceci n’est pas anodin…
Qui pourrait lui en vouloir ? Pas moi. Conduire une guerre contre un pays pendant plusieurs années et voir les résultats escomptés de ses propres yeux, cela réjouit le cœur. Nzita Tekemena peut danser. Mais que des compatriotes puissent danser avec lui, c’est peut-être signe qu’ils sont ignorants de ce qui est arrivé à leur pays.
Dieu merci ! Les minorités éveillées ne dorment ni ne sommeillent. Elles ne se laissent pas prendre par »le jeu » des questions d’actualité. Elles visitent et revisitent la mémoire collective. Elles pensent que la brèche ouverte par »un dur » de »la kabilie » a finalement corroboré plusieurs de leurs hypothèses d’un travail de l’intelligence abattu depuis plus de deux décennies. Elles continuent à estimer que revisiter certaines alliances géostratégiques du Congo-Kinshasa est d’une importance capitale. Les masses populaires auto-organisées, en conscience et en connaissance de cause, devraient s’engager dans ce travail sur le temps long pour un pays plus beau qu’avant. Un leadership collectif pourrait jouer, au cœur de ces masses appelées à devenir les démiurges de leur propre destinée, le rôle du levain dans la pâte. Un trajet d’apprentissage en commun devrait être le lieu d’un collectif déformatage-reformatage. La lobotomie devrait être combattue sous toutes ses formes."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MORT DU GÉNÉRAL DELPHIN KAHIMBI CHEF DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE ALORS QU'IL VENAIT D’ÊTRE SUSPENDU ET EN COURS D'AUDITION. DES ZONES D'OMBRE SUR SON DÉCÈS : SUICIDE, MORT NATURELLE OU AUTRE STRATAGÈME ? UNE AMBIANCE SUSPECTE !
"RDC : Kahimbi, victime de la bataille pour le contrôle de l’armée - Mar 18, 2020
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-kahimbi-victime-de-la-bataille-pour-le-controle-de-larmee/
La mort mystérieuse de l'ancien patron du renseignement militaire, Delphin Kahimbi, après sa suspension, jette le trouble sur la délicate tentative de reprise en main de l'armée congolaise par le président Félix Tshisekedi.
L’ancien chef du renseignement militaire delphin Kahimbi :copyright: DR
Delphin Kahimbi, le très puissant responsable du renseignement militaire serait-il la première victime du bras de fer entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila pour le contrôle de l’armée congolaise ? Sans relais au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), encore largement fidèles à Joseph Kabila, le nouveau président tente depuis plusieurs mois de remettre de l’ordre dans l’armée. Dernier épisode en date, l’audition par la Conseil national de sécurité (CNS) et la suspension du chef d’Etat-major adjoint des FARDC en charge du renseignement, Delphin Kahimbi. Problème (et non des moindres) : le redouté patron des renseignements a été retrouvé mort à son domicile le 28 février dernier, quelques heures avant sa troisième audition devant le CNS.
Reprise en main de l’appareil militaire
Cacique du système Kabila père et fils depuis plus de 20 ans, Delphin Kahimbi avait gardé son poste après l’arrivée surprise de Félix Tshisekedi à la présidence en janvier 2019. Dans les premiers mois de son mandat, le nouveau président n’a pas touché à l’organigramme de l’armée congolaise. Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ont noué une alliance de circonstance dans une coalition politique insolite qui se partage le pouvoir : la présidence pour Tshisekedi, l’Assemblée nationale, le Sénat et les Assemblées provinciale pour Kabila. Une ligne rouge toute virtuelle semblait avoir été tracée entre les deux coalisés pour ne pas toucher au fragile équilibre des pouvoirs. Mais avec le temps, et sous la pression des bailleurs internationaux qui souhaitent voir le nouveau président se détacher de son encombrant allié, Félix Tshisekedi s’est lancé dans une reprise en main de l’appareil militaire.
Première cible : Kahimbi
Pour reprendre le contrôle et effectuer son délicat “ménage” au sein de l’armée, encore largement dirigée par des officiers pro-Kabila, Félix Tshisekedi a rapidement choisi ses armes : la justice militaire et sa lutte affichée contre la corruption et l’impunité. Les généraux sous sanctions européennes et américaines pour atteintes aux droits de l’homme sont légions dans l’armée congolaise. Autant dire que l’essentiel de l’Etat-major et des “grosses légumes” des FARDC sont concernés. La première cible importante à être visé a été le général Delphin Kahimbi. Empêché de rendre en Afrique du Sud par la Direction générale des migrations (DGM) à l’aéroport de Kinshasa le 20 février, le chef des renseignements militaires a été convoqué à deux reprises par le Conseil national de sécurité pour s’expliquer sur son voyage. Au coeur des auditions : du matériel d’écoute, commandée il y a de nombreux mois sous la présidence Kabila.
Un proche de Numbi pour mener l’enquête
A quelques heures de sa troisième audition, le vendredi 28 février, le général Kahimbi est retrouvé mort à son domicile. Son épouse, contactée par la presse sur le téléphone de son mari, parle de “crise cardiaque”, puis la thèse du suicide circule, relayée par le président Tshisekedi lui-même, qui évoque une mort par “pendaison”. Une enquête doit être menée par l’armée congolaise avec le concours de la Monusco. Mais plusieurs voix au sein de la société civile s’étonnent déjà du choix du président de la Commission d’enquête, assurée par le général Marcel Mbangu Mashita, un proche du général John Numbi, dans le viseur des ONG des droits de l’homme pour le meurtre de Floribert Chebeya, et sous sanctions internationales.
Kahimbi, témoin du deal Kabila-Tshisekedi
Plusieurs sources au sein du renseignement congolais doutent fortement de la thèse du suicide. Certains, en contact avec Kahimbi jusqu’à la veille de sa mort, nous expliquent que la convocation du patron du renseignement militaire était “politique”, dans le seul but “de le contraindre de partir en exil jusqu’aux prochaines élections”. Ce que le général aurait refusé. “Professionnellement, ils n’ont rien à lui reprocher” nous confie-t-on. Mais Delphin Kahimbi en sait beaucoup (trop) sur Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, et notamment sur l’accord secret de partage du pouvoir conclu entre les deux hommes pendant les élections de décembre 2018, parrainé par l’Afrique du sud. Autant dire que les coalitions FCC de Joseph Kabila et CACH de Félix Tshisekedi n’ont aucun intérêt à ce que ce témoin des tractations de décembre 2018 parle. Dans ce contexte de tensions politiques entre les deux coalisés, la disparition de Delphin Kahimbi “arrange tout le monde” poursuit une source sécuritaire. “Toutes ces larmes, venant du FCC ou de la présidence, sont des larmes de crocodiles” conclut-il.
Mundos et Sikabwe dans le viseur
Le grand ménage a-t-il commencé dans l’armée congolaise ? Fort possible. D’autant que Kahimbi n’est pas le seul à avoir été convoqué par le Conseil national de sécurité. Le très redouté général Akili Mundos, que les ONG des droits de l’homme accusent de collusion avec les rebelles de ADF dans la région de Beni, a lui aussi été rappelé à Kinshasa pour “consultations”. Dans le viseur également, le général Fall Sikabwe, dont Afrikarabia révélait sa mise en cause dans le probable détournement de la prime de fin d’année des militaires en poste dans les Kivu – voir notre article. Le général a été suspendu de ses fonctions, en attendant le verdict de la justice militaire.
Kalev, Ramazani, Yuma
D’autres caciques de l’ère Kabila ont aussi été visés par le nouveau pouvoir. L’ancien patron des services de renseignements (ANR), Kalev Mutond, écarté de la “police politique” du l’ancien président, a été brièvement interpellé à sa descente d’avion de retour de l’étranger, officiellement pour avoir voyagé avec un passeport diplomatique qu’il n’a plus le droit d’utiliser. L’ex-ministre de l’Intérieur et chef du parti de Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary, a été aussi empêché de se rendre au Burundi fin janvier. Et le patron de la Gécamines, le géant minier congolais, Albert Yuma, serait toujours retenu à Kinshasa, suite à l’affaire d’un prêt douteux consenti à un proche de Joseph Kabila.
La fin des généraux « intouchables »
Un coup de balai dans l’armée reste pourtant la priorité du président Tshisekedi. Le nouveau chef de l’Etat doit trouver très rapidement les fonds nécessaires pour financer son ambitieux programme d’urgence pour la RDC. Mais les caisses sont vides. Et seuls les bailleurs internationaux, Europe et Etats-unis en tête, sont en mesure de débloquer l’aide financière nécessaire pour commencer à mettre en oeuvre ses promesses électorales. Alors, dans l’armée, de nouvelles nominations sont sur la table. Avec Kahimbi, Mundos et Sikabwe, le message de Tshisekedi est clair et siffle la fin des généraux tout-puissants et intouchables. Les nouveaux promus seront à chercher du côté d’officiers “de seconde zone” qui n’avaient pas trouver leur place sous Kabila. Avec ces nouvelles promotion, ces officiers seront alors redevables (et fidèles ?) au président Tshisekedi… un clientélisme qui avait très bien fonctionné sous Joseph Kabila.
Feu vert de Washington ?
Reste à savoir comment réagira l’ancien président lorsque des généraux comme Gabriel Amisi “Tango Four”, ou John Numbi seront inquiétés par le nouveau pouvoir de Kinshasa ? Difficile de le dire, mais Félix Tshisekedi semble ne plus pouvoir reculer. Le président congolais doit urgemment trouver de nouvelles ressources, et donc contenter ses futurs bailleurs de fonds. Avec la disparition de Delphin Kahimbi, le président congolais pourrait être tenté d’accélérer. L’ambassadeur américain à Kinshasa, Mike Hammer, a d’ailleurs suggéré la suite des hostilités sur Twitter après la suspension de Kahimbi: “Comme nous l’avons toujours dit : ceux qui sont corrompus, commettent des violations des droits de l’Homme ou perturbent le processus démocratique, devraient rendre des comptes”… le grand ménage risque donc de continuer.""
"RDC : le décès du général Delphin Kahimbi ravive les suspicions - 13.03.2020
° https://www.dw.com/fr/rdc-le-d%C3%A9c%C3%A8s-du-g%C3%A9n%C3%A9ral-delphin-kahimbi-ravive-les-suspicions/av-52757901
Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaire, est décédé le vendredi 28 février. Selon plusieurs sources, dont son épouse, il aurait succombé à une crise cardiaque. Le président Félix Tshisekedi estime que le général serait mort par "pendaison". Ce décès inopiné creuse le fossé entre les deux alliés de circonstance: Tshisekedi et Kabila.
Écouter l'audio 47:08
La mort du général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des forces armées congolaises et chef des renseignements militaires a suscité de vives réactions en RDC. Réactions d’abord au regard des états de service de ce haut gradé de l’armée. Mais aussi à cause de l’incertitude qui plane toujours sur les circonstances exactes de son décès.
Nommé sous le règne de l'ancien président Joseph Kabila, Delphin Kahimbi était l'un des douze officiels congolais toujours sous sanctions européennes pour atteintes aux droits de l'homme dans les dernières années de l'ancien régime (2015-2018). Sa disparition a ravivé les suspicions entre les alliés: le Front commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le changement (CACH).
Apaisement
L'ancien président Joseph Kabila et son successeur Félix Tshisekedi se sont rencontrés le 12 mars 2020. Selon des membres de leur entourage, les deux hommes ont abordé les sujets qui font polémique et qui grippent le bon fonctionnement de leur coalition.
Le général Delphin Kahimbi en octobre 2010 (archives)
À la veille de l’ouverture de la session parlementaire de mars, ils auraient convenu d’apaiser les esprits surchauffés de leurs partisans, pour espérer faire baisser la tension.
Nous reviendrons au cours de cette émission sur la mort mystérieuse du général Delphin Kahimbi et surtout sur les relations quelque peu tendues entre les deux alliés : FCC et CACH.
Nos invités :
-Fidèle Babala, secrétaire général adjoint du MLC, le Mouvement de libération du Congo de l’ancien vice-président et chef rebelle Jean-Pierre Bemba Gombo.
- Paul Deutschmann, journaliste à Africa Intelligence.
-Et Me Peter Kazadi, avocat, ancien conseiller juridique de feu Etienne Tshisekedi, puis directeur de cabinet adjoint du fils Felix Tshisekedi, jusqu’à son élection à la tête du pays à l’issue de la présidentielle de fin décembre 2018. Actuellement député provincial de la ville de Kinshasa.
Cliquez sur la photo (ci-dessus) pour écouter l’intégralité du débat animé par Eric Topona.
" RDC : comment Félix Tshisekedi compte reprendre l’armée en main – Mar 18, 2020
° https://www.jeuneafrique.com/mag/910304/politique/rdc-comment-fatshi-compte-reprendre-larmee-en-main/
Sous la pression de Washington, le chef de l’État pourrait décider d’écarter les généraux et hauts gradés visés par des sanctions internationales. En attendant une réforme plus profonde de la grande muette.
Une certaine paranoïa serait-elle en train de gagner les hautes sphères de l’armée ? Convoqué à la fin du mois de février à Kinshasa et auditionné une première fois par le Conseil national de sécurité (CNS), le général Muhindo Akili Mundos, commandant de la 33e région militaire (Sud-Kivu et Maniema), est toujours dans l’attente d’une potentielle sanction.
Nul doute que depuis son poste de Bukavu, sur les rives du lac Kivu, ce haut gradé sous sanctions européennes, accusé par le Groupe d’experts de l’ONU d’avoir participé au recrutement de miliciens ADF, observe avec attention les turbulences au sein des Forces armées congolaises (FARDC).
Delphin Kahimbi retrouvé mort
Voilà plusieurs semaines que les ennuis s’accumulent pour certains cadres de l’appareil militaire jugés proches de l’ancien président Joseph Kabila – Mundos n’est qu’un exemple parmi d’autres. Au début de mars, c’est le général Fall Sikabwe qui est passé en conseil de discipline.
En 2015, sa nomination dans le Sud-Kivu avait provoqué l’arrêt temporaire de la coopération avec la Monusco. Mais c’est une autre affaire qui lui vaut aujourd’hui des ennuis : mis en cause dans le détournement présumé de primes, il a été suspendu.[...]"
- RDC : la situation explosive de Beni expliquée en 4 points
- Décès de Delphin Kahimbi en RDC : ce que Félix Tshisekedi a dit aux ministres
"RDC : Le décès de Delphin Kahimbi commandité par la maison civile du Chef de l’Etat ? - 01 mars 2020
° http://www.lanouvelleafrique.com/news/735/rdc-le-deces-de-delphin-kahimbi-commandite-par-la-maison-civile-du-chef-de-l-etat
" Congo-Kinshasa: Ces morts mystérieuses - 2 mars 2020
° https://www.congoindependant.com/congo-kinshasa-les-morts-mysterieuses/
"Décès inopiné du Général Kayimbi : Une énième enquête au résultat hypothétique -02 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/02/deces-inopine-du-general-kayimbi-une-enieme-enquete-au-resultat-hypothetique/
"Delphin Kahimbi aurait espionné Vital Kamerhe et ses collaborateurs, selon Félix Tshisekedi - 2 mars, 2020
° https://cas-info.ca/2020/03/delphin-kahimbi-aurait-espionne-vital-kamerhe-et-ses-collaborateurs-selon-felix-tshisekedi/
"Enquête sur le décès de Delphin Kahimbi : le général suspendu pour des écoutes à la Présidence ? - 03.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64816_enquete_sur_le_deces_de_delphin_kahimbi_le_general_suspendu_pour_des_ecoutes_a_la_presidence.html
"RDC : Le PPRD rend hommage au général Delphin Kahimbi et exige la manifestation de la vérité sur "cette mort mystérieuse" - 02/03/2020
° https://7sur7.cd/2020/03/02/rdc-le-pprd-rend-hommage-au-general-delphin-kahimbi-et-exige-la-manifestation-de-la
" Des traces d’étranglement sur le corps du géneral Delphin Kahimbi, qui est mort récemment (CongoForum) - 03/03/2020
° https://www.congoforum.be/fr/2020/03/des-traces-detranglement-sur-le-corps-du-general-delphin-kahimbi-qui-est-mort-recemment-congoforum/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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