GRAVE INCIDENT DIPLOMATIQUE A KANANGA : UN GÉNÉRAL FARDC S'INTRODUIT DE FORCE DANS LA BASE DE LA MONUSCO POUR TENTER D'ARRÊTER UN JOURNALISTE ! L’ONU EST-ELLE (DEVENUE) UN TEL TIGRE DE PAPIER QU’ELLE SE LAISSE PIÉTINER PAR LE PREMIER DICTATEUR VENU ?
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GRAVE INCIDENT DIPLOMATIQUE A KANANGA : UN GÉNÉRAL FARDC S'INTRODUIT DE FORCE DANS LA BASE DE LA MONUSCO POUR TENTER D'ARRÊTER UN JOURNALISTE ! L’ONU EST-ELLE (DEVENUE) UN TEL TIGRE DE PAPIER QU’ELLE SE LAISSE PIÉTINER PAR LE PREMIER DICTATEUR VENU ?
A Kananga, à la tête d'une escorte armée, le général Asumani s'est introduit de force dans la base de la Monusco pour tenter d'y arrêter le journaliste Diyi Tshitenge qu'il accusait tantôt d’une infraction de constitution de groupes armés tantôt d’entreprise ‘subversive’ alors qu’il s’apprêtait en fait à donner une conférence de restitution du colloque de Paris d’où il venait de signer le « Manifeste du Citoyen Congolais »…
Question : l’ONU est-elle (devenue) un tel tigre de papier qu’elle se laisse piétiner par le premier autocrate venu ou ‘JK’ est-il aujourd’hui un dictateur si puissant qu’il peut se permettre tout même d’attaquer l’Onu ?
On aura en effet du mal à nous servir l’ignorance des lois internationales d’un officier de ce rang ou son seul arbitraire à la base de cette témérité, des directives précises de sa hiérarchie sont là dans le plus pur style de la maison…
Voilà un très grave incident diplomatique qui pour le moment se termine bien mais qui en d’autres temps aurait été à l’origine d’une confrontation violente entre l’ONU et l’Armée Congolaise et peut-être même d’une escalade de sanctions très punitives envers le pays coupable…
D’un côté ce forfait si facile envers la Monusco nous dit que les Congolais ont peu à attendre de l’ONU même locale et bien installée pour la défense de leurs droits et de leurs personnes, de l’autre que la restriction des libertés est telle dans ce système arbitraire que même sous l’œil international les actions tout à fait non-violentes et démocratiques contre la dictature comme la défense du « Manifeste » seront encore difficiles à mener….
Les signataires qui ont un plan varié et progressif d’actions savent maintenant si besoin était que leur entreprise de vulgarisation et de conscientisation de masses pour le départ du dictateur et le retour à l’ordre constitutionnel normal sera laborieuse ; il leur faut beaucoup de courage, de détermination et de détermination pour la mener…
Et que dire de cette assistance qu’on s’est persuadé d’attendre de la CI ? A quoi nous sert vraiment la Monusco (ONU) si elle peut-être aussi facilement attaquée et ne peut y répondre que par des paroles fades, des proclamations d’intentions inoffensives ?
Nous sommes encore loin de la sortie du tunnel !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Question : l’ONU est-elle (devenue) un tel tigre de papier qu’elle se laisse piétiner par le premier autocrate venu ou ‘JK’ est-il aujourd’hui un dictateur si puissant qu’il peut se permettre tout même d’attaquer l’Onu ?
On aura en effet du mal à nous servir l’ignorance des lois internationales d’un officier de ce rang ou son seul arbitraire à la base de cette témérité, des directives précises de sa hiérarchie sont là dans le plus pur style de la maison…
Voilà un très grave incident diplomatique qui pour le moment se termine bien mais qui en d’autres temps aurait été à l’origine d’une confrontation violente entre l’ONU et l’Armée Congolaise et peut-être même d’une escalade de sanctions très punitives envers le pays coupable…
D’un côté ce forfait si facile envers la Monusco nous dit que les Congolais ont peu à attendre de l’ONU même locale et bien installée pour la défense de leurs droits et de leurs personnes, de l’autre que la restriction des libertés est telle dans ce système arbitraire que même sous l’œil international les actions tout à fait non-violentes et démocratiques contre la dictature comme la défense du « Manifeste » seront encore difficiles à mener….
Les signataires qui ont un plan varié et progressif d’actions savent maintenant si besoin était que leur entreprise de vulgarisation et de conscientisation de masses pour le départ du dictateur et le retour à l’ordre constitutionnel normal sera laborieuse ; il leur faut beaucoup de courage, de détermination et de détermination pour la mener…
Et que dire de cette assistance qu’on s’est persuadé d’attendre de la CI ? A quoi nous sert vraiment la Monusco (ONU) si elle peut-être aussi facilement attaquée et ne peut y répondre que par des paroles fades, des proclamations d’intentions inoffensives ?
Nous sommes encore loin de la sortie du tunnel !
"LA MONUSCO CONDAMNE FERMEMENT L'INTRUSION DE MILITAIRES FARDC SUR SA BASE DE KANANGA
° https://monusco.unmissions.org/la-monusco-condamne-fermement-lintrusion-de-militaires-fardc-sur-sa-base-de-kananga
KINSHASA, 29 août 2017 – Le Représentant spécial du Secrétaire général en République démocratique du Congo, Maman Sidikou, condamne fermement la violation de la propriété des Nations Unies à Kananga, province du Kasaï Central, le lundi 28 août, par des soldats de l’armée congolaise.
Un groupe de soldats, sous les ordres du général Marcellin Assumani, commandant des opérations dans la région des Kasaï, a forcé l’entrée de la base de la MONUSCO au prétexte de poursuivre un journaliste venu s’y réfugier.
Les Nations Unies sont préoccupées par ce très grave incident, d’autant plus que celui-ci s’est déroulé sous le commandement direct d’un officier supérieur. Les locaux de la MONUSCO sont inviolables en vertu de l'Accord sur le statut des Forces entre les Nations Unies et le Gouvernement de la République démocratique du Congo (SOFA), ainsi que la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies.
Les Nations Unies demandent au gouvernement de la RDC de respecter ses obligations telles que prévues dans le SOFA et autres accords applicables.
« Nous demandons également au gouvernement congolais de s’assurer que les responsables de cet incident répondent de leurs actes et de prendre les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus », a indiqué M. Sidikou, chef de la MONUSCO.
De plus, étant donné le contexte dans lequel s’est déroulé ce regrettable incident, le Représentant spécial voudrait saisir l’occasion pour rappeler, une nouvelle fois, la préoccupation des Nations Unies face à la restriction de l’espace dans lequel les journalistes peuvent exercer leur métier en RDC.
« La liberté d’informer est un des piliers de la démocratie. Les tracasseries et menaces dont les journalistes sont de plus en plus souvent la cible témoignent d’une restriction de l’espace de la liberté d’expression qui ne va pas dans le sens de la décrispation attendue », a ajouté M. Sidikou."
"RDC : La MONUSCO dénonce la « violation » de sa base par le Général Marcellin Assumani à Kananga
° https://actualite.cd/2017/08/29/rdc-monusco-denonce-violation-de-base-general-marcellin-assumani-a-kananga/
La tension était vive en fin d’après-midi lundi 28 août 2017 dans les installations de la Monusco à Kananga (Kasaï Central ). Le Général Marcellin Assumani Issa Kumba, commandant du secteur opérationnel des FARDC, s’est introduit de force, avec son escorte lourdement armée, à l’intérieur de la cour de la mission onusienne, à la poursuite du journaliste Edouard Diyi Tshitenge, directeur de la radio Kasaï Horizons.
A la base, la conférence de restitution du colloque de Paris que Édouard Diyi, participant, devait animer à la paroisse catholique Saint Marc de Kananga.
Alors que la cour de la paroisse accueillait déjà les invités, le Général Assumani est arrivé pour s’enquérir du contenu de la conférence. Après avoir été renseigné et s’être fait présenté le “Manifeste du citoyen” par le journaliste, le Général Assumani a rappelé la situation sécuritaire encore fragile au Kasaï et a décidé de l’interdiction de la conférence. L’ordre a été donné aux invités de vider les lieux et aux responsables de la paroisse de fermer la salle.
Suivi par une foule nombreuse qui voulait connaître le contenu du Manifeste de Paris, le journaliste Diyi en a fait distribution. Ce qui n’a pas été du goût du Général qui a ordonné son arrestation immédiat. Retranché à l’intérieur de la cour de la Monusco, Édouard Diyi sera poursuivi par le Général et ses hommes. Après une vive altercation avec le personnel onusien, le Général et ses hommes se sont retirés, présentant des excuses à la mission onusienne, mais réitérant son interdiction à la conférence pour , a-t-il dit, son caractère « subversif « "
""Manifeste du Citoyen Congolais, Esili":
Kananga: Diyi Tshitenge échappe aux sbires de "Kabila""
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11922
A l’extrême droite : Edouard Diyi Tshitenge, directeur de Radio Télévision Kasaï Horizons. Photo prise le 18.08.2017 au siège de la FIDH à Paris
Il n’a commis aucune infraction. Ni au code de la route. Encore moins au code pénal. Et pourtant, lundi 28 août, notre confrère Edouard Diyi Tshitenge, directeur de la radio télévision Kasaï-Horizons, basée à Kananga, a été pourchassé par des militaires - des miliciens du PPRD? - agissant sous les ordres d’un certain général Marcellin Assumani. Il lui est reproché d’avoir organisé un point de presse pour exprimer ses opinions par la vulgarisation du "Manifeste du Citoyen, Esili" dont il est l’un des signataires.
"C’est une démarche insurrectionnelle", avait prévenu, dès samedi 19 août, l’ex-mobutiste André-Alain Atundu Liongo, porte-parole du secrétariat général de la "majorité présidentielle", après la publication du "Manifeste du Citoyen Congolais".
Après quelques jours passés à Chantilly et à Paris avec d’autres acteurs de la société civile congolaise, Edouard Diyi Tshitenge, directeur de Radio Télévision Kasaï-Horizons, a regagné Kananga où se trouve le siège de son média.
Lundi 28 août, notre confrère était sur le point d’animer un point de presse. Lorsqu’il arrive sur le lieu, le général Assumani Issa Kumba lui a signifié sa volonté d’interdire cette réunion. Motif : "raisons de sécurité". Lesquelles? Mystère. Pour cet officier, le Manifeste signé le 18 août à Paris serait ni plus ni moins qu’un "appel à la révolte".
Flairant l’imminence d’une arrestation sans mandat, "Edouard" n’a trouvé son salut qu’en se réfugiant dans le complexe de la Mission onusienne. Malgré le statut diplomatique du lieu, le général Assumani et son escorte n’ont pas hésité à violer ce lieu.
Arbitraire et incident diplomatique
Dans un communiqué publié mardi 29 août, le patron de la Monusco, le Nigérien Maman Sidikou, "a fermement condamné" cette intrusion au mépris des conventions internationales. "Les Nations Unies sont préoccupées par ce grave incident d’autant plus que celui-ci s’est déroulé sous le commandement direct d’un officier supérieur", peut-on lire.
Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, Maman Sidikou de déplorer "les tracasseries et menaces" dont font l’objet les journalistes congolais. Pour lui, ce qui vient de se passer à Kananga prouve que les restrictions des espaces de liberté sont loin d’être propices à la "description attendue".
L’article 17-2 de la Constitution congolaise stipule que "nul ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou condamné qu’en vertu de la loi et dans les formes qu’elle prescrit".
Jusqu’à la preuve du contraire, le fait de tenir une réunion pacifique dans un lieu privé ne constitue nullement une infraction. Le comportement du général Assumani relève de l’arbitraire pur et simple. A preuve, il n’était porteur d’aucun mandat.
Dans ce Congo-Kinshasa qui est devenu une pétaudière, Assumani Kumba s’est cru en droit de pourchasser Diyi Tshitenge comme si ce dernier venait de commettre une infraction flagrante. C’est connu, les intérêts de l’individu "Kabila" et sa fratrie sont confondus avec ceux de l’Etat. L’armée, la police et les services secrets se comportent à l’image des polices politiques des ex-démocraties populaires d’Europe de l’Est. Bref, une milice au service d’une oligarchie.
Au moment où ces lignes sont écrites, il semble bien que notre confrère n’a pas encore quitté les installations de la Monusco. "Les rédacteurs du Manifeste du Citoyen devraient, après cet incident, réajuster leur stratégie. Il va sans dire qu’ils sont désormais dans le viseur des sicaires du régime, commente un politologue. Ce qui s’est passé à Kananga prouve que le président Joseph Kabila a décidé de traquer les initiateurs de ce document". Et de conclure : "Les rédacteurs du Manifeste du Citoyen Congolais doivent se rendre compte qu’il sera difficile de défénestrer le détenteur d’un pouvoir conquis par la force des armes rien qu’avec une rose à la boutonnière..."."
"RDC: L'ONU CONDAMNE L'INTRUSION DES MILITAIRES DANS SES INSTALLATIONS, KINSHASA CONTESTE"
° http://www.izf.net/afp/rdc-lonu-condamne-lintrusion-des-militaires-ses-installations-kinshasa-conteste
Les Nations unies ont condamné "fermement" mardi l'intrusion la veille de militaires de l'armée congolaise dans ses installations à Kananga, dans le centre de la République démocratique du Congo, alors qu'ils tentaient d'y arrêter un journaliste.
"Nous demandons également au gouvernement congolais de s’assurer que les responsables de cet incident répondent de leurs actes et de prendre les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus", a déclaré le chef de mission des Nations unies en RDC (Monusco), Maman Sidikou, dans un communiqué.
"Un groupe de soldats, sous les ordres du général Marcellin Assumani, commandant des opérations dans la région des Kasaï, a forcé l’entrée de la base de la Monusco au prétexte de poursuivre un journaliste venu s’y réfugier", selon le texte.
"Les Nations unies sont préoccupées par ce très grave incident, d’autant plus que celui-ci s’est déroulé sous le commandement direct d’un officier supérieur", ajoute le texte, rappelant que les installations de sa mission sont "inviolables".
"La justice militaire pourchassait une personne présumée auteur d'une infraction de constitution de groupes armés qui a trouvé refuge dans les installations de la Monusco", a réagi auprès de l'AFP le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. "C'est à l'intérieur qu'il a brandi une carte de journaliste. C'est faux de dire que les militaires ont forcé les portes de la Monusco", a-t-il déclaré, indiquant que les soldats congolais s'étaient "arrêtés à l'extérieur sans entrer".
"Si un criminel trouve refuge dans les installations de la Monusco, ça devient préoccupant. La Monusco doit remettre cette personne à la justice pour qu'elle soit poursuivie", a insisté M. Mende.
Lundi, le journaliste Diyi Tshitenge, opposant au président Joseph Kabila, s'est réfugié dans les installations de la Monusco alors qu'il était poursuivi par des militaires qui tentaient de l'arrêter, avait rapporté un correspondant de l'AFP.
M. Diyi Tshitenge voulait présenter en public un manifeste signé le 18 août à Paris par une dizaine d'associations et mouvements demandant une "transition citoyenne".
Arrivé sur les lieux, le général Assumani avait déclaré vouloir interdire la réunion pour des raisons de sécurité. "Vous voulez appeler la population à la révolte contre les institutions du pays", avait-il déclaré.
La Monusco estime que "les tracasseries et menaces dont les journalistes sont de plus en plus souvent la cible témoignent d’une restriction de l’espace de la liberté d’expression qui ne va pas dans le sens de la décrispation attendue".
La RDC traverse une crise politique aggravée par le maintien au pouvoir du président Kabila malgré la fin de son deuxième mandat le 20 décembre 2016. La Constitution lui interdit de se représenter."
"La MONUSCO condamne la violation de sa base de Kananga par des soldats congolais"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/29/actualite/politique/la-monusco-condamne-la-violation-de-sa-base-de-kananga-par-des
"Un journaliste réfugié dans les installations onusiennes en RDC"
° https://www.voaafrique.com/a/journaliste-refugie-dans-installations-onu-en-rdc/4003930.html
"Kananga : Le Général Assumani fait irruption dans les installations de Monusco pour arrêter un journaliste"
° https://actualite.cd/2017/08/29/kananga-le-general-assumani-fait-irruption-dans-les-installations-de-monusco-pour-arreter-un-journaliste/
"Kananga : Un général des FARDC s’introduit par force dans une base de la Monusco pour arrêter un journaliste"
° https://rdc.news/news=1436352
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: GRAVE INCIDENT DIPLOMATIQUE A KANANGA : UN GÉNÉRAL FARDC S'INTRODUIT DE FORCE DANS LA BASE DE LA MONUSCO POUR TENTER D'ARRÊTER UN JOURNALISTE ! L’ONU EST-ELLE (DEVENUE) UN TEL TIGRE DE PAPIER QU’ELLE SE LAISSE PIÉTINER PAR LE PREMIER DICTATEUR VENU ?
"Le gouvernement dément toute intrusion à la base de la Monusco à Kananga"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/08/30/gouvernement-dement-toute-intrusion-a-base-de-monusco-a-kananga.html#comment-22260
"RDC : Le gouvernement nie l’intrusion de ses troupes dans la base de la Monusco à Kananga"
° https://actualite.cd/2017/08/30/rdc-gouvernement-nie-lintrusion-de-troupes-base-de-monusco-a-kananga/
Le ministre de la communication et des médias, Lambert Mende, dément l’intrusion des militaires congolais dans les installations de la Monusco à Kananga (Kasaï Central). Selon le porte-parole du gouvernement, l’armée était à la poursuite de l’organisateur “d’un groupe armé ayant trouvé refuge à la base de la Monusco”.
« Le rapport de la hiérarchie militaire locale FARDC dément toute incursion de militaires congolais dans une base de la Monusco à Kananga. L’incident aurait concerné des éléments des forces loyalistes poursuivant un individu présumé auteur de tentative de constitution d’un nouveau groupe armé dans cette région qui sort à peine d’un cycle de violences indicibles et qui s’est réfugié dans une base de la Monusco en se présentant comme un journaliste, ce qui ne saurait en tout état de cause fonder une quelconque immunité en sa faveur. Des témoins affirment que les soldats n’ont pas pénétré dans l’enceinte de la base. Ils en ont référé à leurs supérieurs. C’est ce qui explique que l’individu n’ait pas été appréhendé, ayant ainsi bénéficié de l’asile de la représentation locale de la Monusco”, a indiqué Lambert Mende ce mercredi 30 août 2017.
Le ministre Mende rassure que le gouvernement s’occupera de l’affaire, la Monusco n’ayant pas le droit de protéger “les criminels”.
« L’affaire sera dorénavant suivie par les autorités gouvernementales et judiciaires congolaises compétentes pour qui la Monusco n’a pas vocation à protéger des auteurs de faits criminels au motif qu’ils seraient journalistes. Ce serait attentatoire et au droit international et à l’accord de siège conclu entre la RDC et l’ONU », ajoute-t-il.
Le reporter d’ACTUALITE.CD sur les lieux a expliqué que la tension était vive en fin d’après-midi, lundi 28 août dernier, dans les installations de la Monusco à Kananga lorsque le Général Marcellin Assumani Issa Kumba, s’était introduit de force, avec son escorte lourdement armée, à l’intérieur de la cour de la mission onusienne, à la poursuite du journaliste Edouard Diyi Tshitenge, directeur de la radio Kasaï Horizons. A la base, la conférence de restitution du colloque de Paris que Édouard Diyi, participant, devait animer à la paroisse catholique Saint Marc de Kananga.
Pour sa part, la Monusco a condamné la violation de sa base de Kananga après l’irruption des militaires congolais à la poursuite du journaliste.
“Les Nations Unies sont préoccupées par ce très grave incident, d’autant plus que celui-ci s’est déroulé sous le commandement direct d’un officier supérieur. Les locaux de la Monusco sont inviolables en vertu de l’Accord sur le statut des Forces entre les Nations Unies et le Gouvernement de la République démocratique du Congo (SOFA), ainsi que la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies. Les Nations Unies demandent au gouvernement de la RDC de respecter ses obligations telles que prévues dans le SOFA et autres accords applicables”, a déclaré Maman Sidikou, chef de la Monusco, dans un communiqué publié mardi 29 août 2017."
° http://www.rfi.fr/afrique/20170830-rdc-monusco-condamne-incursion-armee-locaux-diyi-tshitenge
"Kananga : le général Asumani nie avoir voulu arrêter le journaliste Edouard Diyi
° http://www.radiookapi.net/2017/08/30/actualite/societe/kananga-le-general-asumani-nie-avoir-voulu-arreter-le-journaliste
Le général Marcellin Asumani, accusé d’avoir violé lundi 28 août la propriété des Nations unies à Kananga, nie avoir voulu arrêter le journaliste Edouard Diyi. Selon lui, il a seulement interdit une conférence que ce dernier devait organiser.
Au cours d’une conférence de presse, l’officier supérieur de l’armée congolaise a affirmé qu’il n’était pas opposé à la liberté d’expression, mais qu’il voulait sauvegarder la quiétude sociale.
«Je lui ai dit : M. Edouard, le moment n’est pas indiqué pour parler des problèmes des élections. Parce qu’il y a un organe [CENI] qui siège maintenant à Kananga. C’est sans objet. Je lui ai demandé de partir. Mais au lieu de partir, il amène sa foule devant la MONUSCO. La Police intervient. C’est la Police qui ne permettait pas aux gens de se regrouper. Quand je suis arrivé, M. Edouard a fui», a expliqué le général Asumani.
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Selon des témoins, cet incident serait parti de l’interdiction par le général Asumani d’une réunion sur la fin du mandat du président Kabila que devait animer le journaliste Edouard Diyi. Le journaliste aurait ensuite été poursuivi par des militaires et s’est réfugié au siège de la MONUSCO dont l’entrée a été forcée par les militaires.
Dans un communiqué publié mardi 29 août, le chef de la MONUSCO, Maman Sidikou, a condamné cette «violation de la propriété des Nations unies» à Kananga par des soldats de l’armée congolaise et a demandé que les auteurs de cet acte soient poursuivis."
"AFFAIRE DU PSEUDO JOURNALISTE HIER DANS LE DOMAINE ONUSIEN A KANANGA
LAMBERT MENDE REJETTE LES ALLÉGATIONS SUR L’INCURSION DES FARDC DANS LA BASE DE LA MONUSCO
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12921
On en sait désormais plus sur l’affaire d’un pseudo journaliste, ayant trouvé refuge hier mardi 29 août, dans les installations de la base de la Monusco à Kananga. Que s’est-il réellement passé ? L’homme a-t-il été appréhendé par les militaires FARDC ? Que compte faire le Gouvernement rd congolais par rapport à la suite de cette affaire qui voile un côté criminel dans une province qui porte encore les stigmates des actes terroristes des miliciens estampillés Kamwina Nsapu ? Les militaires FARDC ont-ils violé la propriété de la Monusco à Kananga ?
Dans un communiqué de presse parvenu hier à Forum des As, Lambert Mende Omalanga fait le résumé du déroulé des faits. " Il n’y a pas eu d’incursion militaire congolaise dans une base de la Monusco à Kananga ", précise tout de suite, le ministre de la Communication et Médias., qui prend le soin de citer les autorités militaires locales.
Tout en s’appuyant sur des témoignages des autorités militaires recueillis sur place, le porte-parole du Gouvernement rapporte dans son communiqué que les soldats FARDC n’ont pas pénétré dans l’enclos de la MONUSCO. Cependant, Kinshasa, par la voix de son ministre de la Communication et Médias se dit indigné par le fait que la Mission onusienne ait apporté sa protection aux auteurs présumés des faits criminels, au motif qu’ils seraient professionnels des médias. L’Affaire est-elle déjà close ? Loin s’en faut ! Bien au contraire, les autorités gouvernementales et judiciaires congolaises disent qu’elles prennent désormais, la charge de suivre ce dossier jusqu’à ce que les choses soient tirées au clair. Que des suspects trouvent refuge dans la base de la Monusco qui n’a pas vocation à les sécuriser, Lambert Mende Omalanga estime que cela serait préjudiciable aussi bien au Droit international qu’à l’Accord de siège qui lie n la RD Congo et l’Organisation des Nations Unies. Ci-dessus, ledit communiqué.
Grevisse KABREL
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le rapport de la hiérarchie militaire locale FARDC dément toute incursion de militaires congolais dans une base de la MONUSCO a Kananga. L’incident aurait concerné des éléments des forces loyalistes poursuivant un individu présumé auteur de tentative de constitution d’un nouveau groupe armé dans cette région (Kasaï Central) qui sort à peine d’un cycle de violences indicibles et qui s’est réfugié dans une base de la MONUSCO en se présentant comme un journaliste, ce qui ne saurait en tout état de cause fonder une quelconque immunité en sa faveur. Des témoins affirment que les soldats n’ont pas pénétré dans l’enceinte de la base. Ils en ont référé à leurs supérieurs. C’est ce qui explique que l’individu n’ait pas été appréhendé, ayant ainsi bénéficié de l’asile de la représentation locale de la MONUSCO. L’affaire sera dorénavant suivie par les autorités gouvernementales et judiciaires congolaises compétentes pour qui la MONUSCO n’a pas vocation à protéger des auteurs de faits criminels au motif qu’ils seraient journalistes. Ce serait attentatoire et au droit international et à l’accord de siège conclu entre la RDC et l’ONU.
Lambert Mende Omalanga (Ministre de la Communication et Medias,
Porte-Parole du Gouvernement de la RDC)
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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"REAGISSANT AU COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT
LA MONUSCO CONFIRME L’INCURSION DES FARDC DANS SA BASE DE KANANGA "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12945
« La MONUSCO persiste et confirme qu’il y a eu intrusion des militaires FARDC sur sa base de Kananga, le lundi 28 aout 2017 », a souligné la porte parole ai de la Mission onusienne en RDC lors du point de presse hebdomadaire d’hier mercredi. Fabienne Pompey s’est réservé de faire un commentaire sur le communiqué de presse publié par le Représentant spécial du Secrétaire général en République démocratique du Congo, Maman Sidikou. Ce dernier condamne fermement la violation de la propriété des Nations Unies à Kananga, province du Kasaï Central, par les soldats de l’armée congolaise.
Selon le patron de la MONUSCO, un groupe de soldats, sous les ordres du général Marcellin Assumani, commandant des opérations dans la région des Kasaï, a forcé l’entrée de la base de la MONUSCO sous prétexte de poursuivre un journaliste venu s’y réfugier.
« Les Nations Unies sont préoccupées par ce très grave incident, d’autant plus que celui-ci s’est déroulé sous le commandement direct d’un officier supérieur », déclare Maman Sidikou, précisant que les locaux de la MONUSCO sont inviolables en vertu de l’Accord sur le statut des Forces entre les Nations Unies et le Gouvernement de la République démocratique du Congo (SOFA), ainsi que la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies.
Les Nations Unies demandent au Gouvernement de la RDC de respecter ses obligations telles que prévues dans le SOFA et autres accords applicables. « Nous demandons également au Gouvernement congolais de s’assurer que les responsables de cet incident répondent de leurs actes et de prendre les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus », a indiqué M. Sidikou.
Il estime par ailleurs, qu’étant donné le contexte dans lequel s’est déroulé ce regrettable incident, la préoccupation des Nations Unies face à la restriction de l’espace dans lequel les journalistes peuvent exercer leur métier en RDC mérite rappel.
« La liberté d’informer est un des piliers de la démocratie. Les tracasseries et menaces dont les journalistes sont de plus en plus souvent la cible témoignent d’une restriction de l’espace de la liberté d’expression qui ne va pas dans le sens de la décrispation attendue », a conclu M. Sidikou."
"Organisation des Nations Unies
COMPTE-RENDU DE L’ACTUALITÉ DES NATIONS UNIES EN RDC AU COURS DE LA SEMAINE DU 23 AU 30 AOÛT 2017"
° https://monusco.unmissions.org/sites/default/files/compte-rendu_de_lactualite_des_nations_unies_en_rdc_du_23_au_30_aout_2017_final.pdf
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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» L'ANR A-T-ELLE EU RAISON D'INTERPELLER ISRAEL MUTOMBO TEL QU'IL L'A ETE CONDUIT SPECTACULAIREMENT ET OFFICIELLEMENT POUR ETRE AUDITIONNE DANS SES SERVICES ? QU'EST-CE QUE CELA NOUS APPREND DE LA 'TSHISEKEDIE' EN PLACE ?
» ENFIN L’ENTERREMENT DU LIDER MAXIMO, UNE HISTOIRE QUI FINIT BIEN COMME ELLE AURAIT DU L’ETRE BEAUCOUP PLUS TÔT SI ELLE N'AVAIT ÉTÉ L’OBJET DE TROP DE RÉCUPÉRATIONS POLITICIENNES ?!?
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