Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
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Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
RDC : Le président Kabila face à la presse ce vendredi
https://actualite.cd/2018/01/26/rdc-president-kabila-face-a-presse-vendredi/
https://actualite.cd/2018/01/26/rdc-president-kabila-face-a-presse-vendredi/
djino
Re: Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
..LE RAT QUITTE SON TROU ?
Le feu dans la savane chasse souvent les rats et les serpents... á cause de la fumé toxique qui entre dans leurs refuges ..
Comme un RAT, Kabila qui semble-t-il ne s´adresse jamais á la presse... quitte sa stratégie de silencieux:silent:
http://www.jeuneafrique.com/522008/politique/crise-en-rdc-joseph-kabila-face-a-la-presse-pour-la-premiere-fois-depuis-cinq-ans/
Il se cachait dans son silence...mais le feu:drunken: des sons des cloches chaque jeudi soir, les marches pacifiques avec des chapelets et des croix... des exorcistes catholiques... sont des actions qui semble-t-il touchent Kabila:cherry: pili pili:cherry:
Sur Top Congo, nous avons dit expressement que "Kabila doit se presser de quitter le pouvoir..Ce que manifestation, chaque repression, l´éloigne de plus en plus de ses fonctions de "senateur á vie" et le rapproche de plus en de la CPI:drunken:
On va le laisser faier son speech..Il ne possede plus un % de son capital de crédibilité... Ceux qui manifestent dans la rue au Congo n´ont plus besoin des promesses mais des actions concrètes verifiables
Qu´il se "devoile" encore un peu...avant qu on l´acheve une fois pour toute
Le feu dans la savane chasse souvent les rats et les serpents... á cause de la fumé toxique qui entre dans leurs refuges ..
Comme un RAT, Kabila qui semble-t-il ne s´adresse jamais á la presse... quitte sa stratégie de silencieux:silent:
http://www.jeuneafrique.com/522008/politique/crise-en-rdc-joseph-kabila-face-a-la-presse-pour-la-premiere-fois-depuis-cinq-ans/
Il se cachait dans son silence...mais le feu:drunken: des sons des cloches chaque jeudi soir, les marches pacifiques avec des chapelets et des croix... des exorcistes catholiques... sont des actions qui semble-t-il touchent Kabila:cherry: pili pili:cherry:
Sur Top Congo, nous avons dit expressement que "Kabila doit se presser de quitter le pouvoir..Ce que manifestation, chaque repression, l´éloigne de plus en plus de ses fonctions de "senateur á vie" et le rapproche de plus en de la CPI:drunken:
On va le laisser faier son speech..Il ne possede plus un % de son capital de crédibilité... Ceux qui manifestent dans la rue au Congo n´ont plus besoin des promesses mais des actions concrètes verifiables
Qu´il se "devoile" encore un peu...avant qu on l´acheve une fois pour toute
GHOST
Re: Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
"Crise en RDC : Joseph Kabila face à la presse pour la première fois depuis cinq ans"
° http://www.jeuneafrique.com/522008/politique/crise-en-rdc-joseph-kabila-face-a-la-presse-pour-la-premiere-fois-depuis-cinq-ans/
Dix-sept ans ans jour pour jour depuis son accession au pouvoir en RDC, le président Joseph Kabila a convoqué la presse ce vendredi à Kinshasa pour donner sa "lecture" de la situation dans son pays. Une première depuis au moins cinq ans.
La parole du chef de l’État congolais est rare, très rare. Depuis son arrivée au pouvoir le 26 janvier 2001, à la suite de l’assassinat de son père, Joseph Kabila s’exprime peu. Sa dernière conférence de presse à Kinshasa remonte à la fin juillet 2012.
Pour marquer le coup de ses 17 ans au pouvoir, Joseph Kabila a convoqué des journalistes, ce vendredi 26 janvier, pour donner, « d’une façon schématique et brièvement » « [son] point de vue », « [sa] lecture » de la situation politique, sécurité, économique dans son pays. Mais aussi sur les relations entre ce dernier et ses partenaires internationaux.Joseph Kabila a commencé ainsi par remonter le temps. « Le commencement, c’est le 26 janvier 2001 », a-t-il expliqué, dressant un tableau bien sombre de l’état dans lequel il dit avoir trouvé la RDC : « Le Congo venait de perdre son président. (…) Le Congo était en pleine guerre, avec des armées d’occupation du nord au sud du pays. (…) Le pays était divisé en plusieurs zones d’influence ».Le commencement, c’est le 26 janvier 2001
Sur le plan économique, il dit avoir trouvé un pays qui « n’avait pas de cadre macroéconomique » dans lequel « tous les indicateurs [économiques étaient] au rouge » avec un « taux de croissance négatif » et « une dette de 14 milliards de dollars ».
Sur la situation dans l’Est
Il a ensuite évoqué la situation dans l’Est du pays, en particulier dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Il a souligné « l’afflux massif de réfugiés » dans ces régions, « des réfugiés venus avec des centaines de milliers de Kalachnikov » dont l’arrivée a marqué « le début de notre cauchemar, le début de l’insécurité dans notre province. »
« Face à cette situation on a été obligé une fois de plus de mobiliser et déployer des forces armées dans ces provinces », a-t-il déclaré ensuite. « Au moment où nous parlons, il y a des opérations en cours », a-t-il affirmé. « L’objectif, in fine, c’est de mettre fin à cette insécurité ».
Concernant la situation dans le Kasaï, il a affirmé : « À 95%, on a déjà mis fin à une situation dramatique ». Il a également dénoncé dans cette province « des actes terroristes. Des actes qui sont posés contre la population et contre les institutions de la République ».
« Mais est ce que c’est une nouvelle situation ? » s’est-il interrogé. Le Congo « a déjà connu une situation pareille en 1959, à l’époque le Congo était administré par les belges », a-t-il continué. « Mêmes façons d’agir, mêmes massacres. »
Mais « cette fois-ci, la réponse est catégorique », a-t-il affirmé, promettant « la justice » et « des sanctions exemplaires ».
Quid du processus électoral ?
Avant d’aborder la situation politique, le président Kabila est revenu sur le référendum constitutionnel de 2015. « Je suis peut-être le seul à avoir battu campagne, à travers le pays, en faveur de cette Constitution », a-t-il affirmé.
Comme s’il voulait démontrer sa bonne foi face à ceux qui le soupçonnent de vouloir se maintenir au pouvoir en violation des dispositions de la Loi fondamentale en vigueur en RDC.
Plus d’informations à venir dans les minutes qui viennent."
Présidence RDC @Presidence_RDC
[ltr]Point de presse du Président de la République https://www.pscp.tv/w/bTms0zFtTUVQTXB5d1hPUUd8MXluSk9vRHdBQndKUuOtjf8SDoRpoov_an9-t1iXONuajSviVH3KxcQg-jjR …[/ltr]
url=https://twitter.com/Presidence_RDC/status/956841047832891392]11:47 - 26 janv. 2018[/url]Présidence RDC 🇨🇩 @Presidence_RDC
Point de presse du Président de la République
pscp.tv
"Joseph Kabila donne en ce moment même une conférence de presse.
En RDC, la parole du chef de l’État est rare, très rare. Depuis son arrivée au pouvoir le 26 janvier 2011, à la suite de l’assassinat de son père, Joseph Kabila s’exprime peu. Sa dernière conférence de presse à Kinshasa remonte à la fin juillet 2012.
Pour suivre ses déclarations, c'est ici 🔽 "
° https://www.facebook.com/jeuneafrique1/posts/10154976020601755
° https://actualite.cd/2018/01/26/rdc-president-kabila-face-a-presse-vendredi/
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/01/26/joseph-kabila-convoque-conference-de-presse-a-kinshasa.html
"RDC: à Kinshasa, le président Kabila répond à la presse après 5 ans de silence
° http://www.rfi.fr/afrique/20180126-rdc-kabila-prend-parole-presse-5-ans-silence
En RDC, le président Joseph Kabila s’est exprimé lors de sa première conférence de presse à Kinshasa depuis 5 ans et sa réélection contestée. Le président Joseph Kabila a donc décidé à la surprise générale de s'exprimer pour les 17 ans de son accession au pouvoir. Dans cette longue déclaration, il est revenu sur la situation au Kasaï. La situation est redevenue calme à 90%, a dit le chef de l'Etat congolais. Et il dénonce aussi ceux qui, selon lui, ont fait barrage à l'émergence de la démocratie dans son pays.
« Je m'éclate quand je vois ceux qui prétendent défendre la Constitution », a dit Joseph Kabila. Le président congolais a insisté sur le fait qu'il aurait été « le seul à battre campagne » en faveur de l'actuelle Constitution congolaise en 2005, contrairement à d'autres, « restés dans des bistrots ou dans les ambassades à Kinshasa », insiste le chef de l'Etat congolais. Une référence, sans doute et entre autres, sans mentionner son nom, au principal parti d'opposition, l'UDPS qui avait appelé au boycott.
« Ceux qui ont assassiné la démocratie dans ce pays devraient faire preuve d'humilité en lieu et place de donner des leçons », a encore lancé Joseph Kabila à ses détracteurs. « Malgré le bon déroulement des élections de 2006, il y avait des contestations : le perdant et une partie de l'Eglise », a pointé le chef de l’Etat. Pour ce qui est des élections de 2011, le président congolais, qui avait modifié la Constitution en trois jours pour faire passer le scrutin à un tour au grand dam de l'opposition, met en cause la mission de l'ONU dans le pays, la Monusco qui aurait refusé d'apporter son soutien logistique. Ou même la communauté internationale qui lui aurait demandé de sursoir à ce scrutin. « J'ai dit non », a martelé le président congolais.
Pour ce qui est de la présidentielle attendue pour la fin de l'année, Joseph Kabila s'est voulu rassurant. « Le processus électoral est résolument engagé », a affirmé le chef de l'Etat. Joseph Kabila est aussi revenu sur le bras de fer avec les partenaires du Congo : « Mon pays n'est pas à vendre, la RDC doit être respectée ». Concernant Monusco, la Mission des Nations unies dans le pays, Joseph Kabila dit exiger le « respect strict du Sofa », l'accord qui lie la RDC à l'ONU, accord maintes fois violé, selon lui. Il accuse même l'ONU d'avoir tardé à réagir « après des drames »."
"RDC : Nord et Sud-Kivu, situation sécuritaire “inquiétante”, selon Kabila
° https://actualite.cd/2018/01/26/rdc-nord-sud-kivu-situation-securitaire-inquietante-selon-kabila/
Le président Joseph Kabila a qualifié ce vendredi 26 janvier la situation sécuritaire “d’inquiétante” dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
“Il n’y a que deux provinces là où nous avons une situation que je peux qualifier d’inquiétante. C’est la province du Nord-Kivu et la province du Sud-Kivu”, a-t-il déclaré en marge d’une conférence de presse au Palais de la Nation.
Selon lui, le “problème le plus sérieux” se situe à Beni où l’armée combat les rebelles islamistes des Forces démocratiques alliées (ADF).
Dans la région du Kasai, Joseph Kabila estime que la situation sécuritaire s’est améliorée à 85%
Pour les deux Kivu et les provinces du Kasaï touchées par les violences, Kabila indique qu’il faut des “sanctions exemplaires”.
Le 13 Janvier, l’armée a lancé une offensive “générale et généralisée” contre les groupes armés dans le grand Nord de la province du Nord-Kivu.
Dans cette région frontalière avec l’Ouganda, l’armée combat principalement les ADF accusés d’avoir tué en décembre dernier 15 casques bleus de l’ONU.
Ces rebelles retranchés au Nord-Kivu depuis 1995, sont aussi accusés d’avoir tué un millier de civils entre 2014 et 2016 dans le territoire de Beni."
"Kabila : “Je m’éclate quand je vois ceux qui prétendent défendre la constitution”"
° https://actualite.cd/2018/01/26/kabila-meclate-vois-pretendent-defendre-constitution/
Joseph Kabila dit s’étonner de que l’eglise catholique mène des actions dans le sens du respect de la constitution alors que celle-ci avait carrément rejeté la loi fondamentale au moment de la campagne pour son adoption en 2005.
Le président congolais revendique avoir été seul à sillonner le pays pour battre campagne en faveur de l’adoption de cette constitution, alors que tous les autres avaient carrément décidé de tout rejeter, y compris l’Eglise catholique.
“J’étais le seul à avoir battu campagne pour l’adoption de la constitution. Les autres avaient carrément rejeté la constitution. Ils étaient restés sur place ici à Kinshasa, dans les bistrots, dans les ambassades, alors que j’étais sur le terrain en train de battre campagne pour l’adoption de la constitution. Et quand je vois ceux qui prétendent défendre la constitution, je ne fais que m’éclater, c’est plus rire. Ils défendent la constitution aujourd’hui, une constitution qu’ils avaient rejetée. Et ils avaient déclaré bien avant l’adoption même de la constitution que même si elle est adoptée, la toute première mission des députés et sénateurs élus, seraient de la rejeter et de nous proposer une autre constitution. Parmi ceux qui avaient rejeté la constitution en vigueur c’est l’Eglise catholique”,a dit Joseph Kabila.
Rappelant à l’Eglise sa mission première, Joseph Kabila charge les catholiques sur ce qu’il dit être leur intention de gérer la politique plutôt que de prêcher l’Evangile."
"Joseph Kabila: “Il faut lever l’option entre les élections ou le développement, sinon équilibrer les deux”"
° https://actualite.cd/2018/01/26/joseph-kabila-faut-lever-loption-entre-elections-developpement-sinon-equilibrer-deux/
"RDC – Joseph Kabila : “Jésus-Christ n’a jamais présidé une Commission électorale”"
° https://actualite.cd/2018/01/26/rdc-joseph-kabila-jesus-christ-na-jamais-preside-commission-electorale/
"Joseph Kabila : “ ceux qui ont tué Lumumba devraient être humbles…”"
° https://actualite.cd/2018/01/26/joseph-kabila-ont-tue-lumumba-devraient-etre-humbles/
"RDC : L’Eglise a minimisé le phénomène Kamwina Nsapu (Kabila)"
° https://actualite.cd/2018/01/26/rdc-leglise-a-minimise-phenomene-kamwina-nsapu-kabila/
"Kabila charge l’ONU: “Quel groupe armé la MONUSCO a-t-elle déjà réussi à éradiquer en RDC ?”"
° https://actualite.cd/2018/01/26/kabila-charge-lonu-groupe-arme-monusco-a-t-deja-reussi-a-eradiquer-rdc/
"26 janvier 2001 – 26 janvier 2018, Joseph Kabila : 17 ans aux allures autoritaires"
° http://www.latempete.info/26-janvier-2001-26-janvier-2018-joseph-kabila-17-ans-aux-allures-autoritaires/
"JOSEPH KABILA, 17 ANS AU POUVOIR : UNE HABILETÉ POLITIQUE CERTAINE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14436
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14433
"RDC : en pleine crise politique, Joseph Kabila refonde son parti"
° http://www.jeuneafrique.com/520996/politique/rdc-en-pleine-crise-politique-joseph-kabila-refonde-son-parti/
"RDC : Changer les règles du jeu pour prolonger Kabila"
° https://afrique.lalibre.be/14197/rdc-changer-les-regles-du-jeu-pour-prolonger-kabila/
"ÇA SE DISCUTE AUTOUR DE KABILA, ENTRE ÉLECTIONS ET RÉFÉRENDUM"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=18454:ca-se-discute-autour-de-kabila-entre-elections-et-referendum&catid=90:online-depeches
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
"Joseph Kabila : « Est-ce qu’il faut libérer 10.000 prisonniers pour constater la décrispation ? »"
° https://actualite.cd/2018/01/26/joseph-kabila-quil-faut-liberer-10-000-prisonniers-constater-decrispation/
"RDC: Kabila assure qu’aucun référendum n’est prévu"
° https://afrique.lalibre.be/14248/rdc-kabila-assure-quaucun-referendum-nest-prevu/
° https://actualite.cd/2018/01/26/joseph-kabila-ny-a-de-referendum-calendrier-publie-ceni/
"Kabila charge l’ONU: “Quel groupe armé la MONUSCO a-t-elle déjà réussi à éradiquer en RDC ?”"
° https://actualite.cd/2018/01/26/kabila-charge-lonu-groupe-arme-monusco-a-t-deja-reussi-a-eradiquer-rdc/
"Joseph Kabila : «Depuis des années, on vous a tout dit, sauf la vérité»"
° https://www.radiookapi.net/2018/01/26/actualite/politique/joseph-kabila-depuis-des-annees-vous-tout-dit-sauf-la-verite
«Depuis plusieurs années, on vous a tout dit sauf la vérité», a déclaré ce vendredi 26 janvier le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, la première depuis plusieurs années.
Le président de la RDC a rappelé le contexte dans lequel il a accédé au pouvoir en 2001 :
«Il faut commencer par le commencement. Le commencement, c’est le 26 janvier 2001. Dix jours avant cette date, la RDC venait de perdre son président, Laurent Désiré Kabila, assassiné».
Le président Kabila a indiqué que le Congo était divisé en plusieurs zones d’infiltration «avec des armées d’occupation» du Nord au Sud.
Face à cette situation, il fallait lancer un processus de dialogue.
«Il n’y avait pas de perspectives vraies quant à l’issue de ce dialogue, quant à la réunification du pays, ou de l’organisation des élections», a rappelé le chef de l’Etat. Sur le plan économique, «les indicateurs étaient au rouge.»
«On avait une dette de 14 milliards USD (…). Une dette à payer, qui n’était pas contractée par le président Laurent-Désiré Kabila mais que la RDC devrait payer», a indiqué le président Kabila.
Le chef de l’Etat congolais considère ainsi comme sa plus grande réussite, la « réunification du pays ».
Joseph Kabila s’est par ailleurs félicité que la RDC ait pu adopter sous sa gouvernance une constitution votée par referendum qui a permis aux pays d’aller aux élections en 2006.
«J’étais le seul à battre campagne pour l’adoption de cette constitution », s’est encore réjoui le président affirmant que la future loi fondamentale avait alors été combattue par ceux qui la défendent aujourd’hui.
A une journaliste qui lui a demandé s’il sera candidat à sa succession alors que la constitution congolaise ne permet pas à un chef de l’Etat de briguer plus de deux mandats successifs, Joseph Kabila a renvoyé l’auteure de la question à la même constitution : « quelqu’un a-t-il une copie de la Constitution ici? Remettez ça à ma jeune sœur », a répondu le président Kabila dont le second mandat est arrivé à terme en décembre 2016.
A un autre qui cherchait à savoir si le chef de l’Etat, 46 ans et au pouvoir depuis 17 ans, avait l’intention d’aller au referendum pour pouvoir se présenter à nouveau à la présidentielle, Joseph Kabila a dit : « La CENI a publié un calendrier. Je n’ai vu nulle part le référendum ».
Le calendrier électoral de la CENI prévoit l’élection présidentielle combinée aux législatives nationales et provinciales le 23 décembre 2018.
"Questions-Réponses : J. KABILA face à la presse, parle des marches et des journalistes médiocres"
"Actu Expliquée 26.01 - 3eme Round : "Kabila" s'entête, le CLC appelle à une marche le 04 février 18"
"Journal Afrique 26/1/18 POINT DE PRESSE JOSEPH KABILA FRANCE CACHE LES PAROLES AGRESSIVES DE KABILA"
"Joseph Kabila répond à la presse après 5 ans de silence"
"IEPA: RÉACTIONS CONTRE LE POINT DE PRESSE DE KABILA"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
Troll a écrit: ..LE RAT QUITTE SON TROU ?
Le feu dans la savane chasse souvent les rats et les serpents... á cause de la fumé toxique qui entre dans leurs refuges ..
Comme un RAT, Kabila qui semble-t-il ne s´adresse jamais á la presse... quitte sa stratégie de silencieux:silent:
http://www.jeuneafrique.com/522008/politique/crise-en-rdc-joseph-kabila-face-a-la-presse-pour-la-premiere-fois-depuis-cinq-ans/
Il se cachait dans son silence...mais le feu:drunken: des sons des cloches chaque jeudi soir, les marches pacifiques avec des chapelets et des croix... des exorcistes catholiques... sont des actions qui semble-t-il touchent Kabila:cherry: pili pili:cherry:
Sur Top Congo, nous avons dit expressement que "Kabila doit se presser de quitter le pouvoir..Ce que manifestation, chaque repression, l´éloigne de plus en plus de ses fonctions de "senateur á vie" et le rapproche de plus en de la CPI:drunken:
On va le laisser faier son speech..Il ne possede plus un % de son capital de crédibilité... Ceux qui manifestent dans la rue au Congo n´ont plus besoin des promesses mais des actions concrètes verifiables
Qu´il se "devoile" encore un peu...avant qu on l´acheve une fois pour toute
djino
Re: Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
L’évènement majeur de ces jours reste somme toute ce point de presse de notre ‘petit raïs’ …
Qu’en dire à part chercher à savoir pourquoi le taiseux a enfin daigné s’épancher à cet instant, à part commenter ses « non-réponses » à travers un pitoyable catalogue à la Prévert à des vraies questions que lui posent les Congolais… ?
Qu’en dire à part investiguer ce culot nouveau empreint d’une arrogance suspecte qu’il affiche comme pour prouver une assurance que les faits lui dénient ?
Quelques observateurs ont déjà tenté d’analyser l’exercice d’où ils parlent ; en voici dessous quelques spécimens que j’ai pu dénicher, d’autres viendront et si je m’en sens capable peut-être qu’à terme je livrerai aussi mon avis…
En attendant permettez que je vous fasse la confidence de ma curieuse 'Madeleine de Proust' que de loin a été le spectacle de cette conférence de presse... Vous aurez compris c'est le souvenir des regrettables mais non moins instructifs « longs discours/causeries morales » du feu notre Maréchal dictateur, la nostalgie d’une période où nous avions un Chef qui s’assumait au contraire de l'actuel qui devise en 'ventriloque occupant'…
C'est dire que n’est pas démiurge n'importe quel dictateur qui réinvente l’histoire à sa gloire et s'aventure à redistribuer lâchement et bêtement les rôles au mépris des témoins pourtant encore vigilants…
En effet à voir et à écouter 'JK' je me suis demandé en qualité de qui parlait-il : un Chef d'Etat à la tête de son pays depuis 17 ans, garant de tout et de tous et comptable de son bilan ou du maquisard va-nu-pieds qui peine à débrouiller ses utopies idéologiques brouillonnes si tant il en eut de sa fonction actuelle qu'il tente de défendre à coup de subterfuges maléfiques ?
- « Sa vérité » ? Laquelle, celle truffée de mensonges conscients et inconscients : le Congo de 2018 est-il à ce point meilleur que le Zaïre de 1990 ou de 1997 ? Trouvez la réponse exacte auprès de n'importe quel passant à travers le pays : sa cargaison a été le vaisseau diabolique qui a fini d'engloutir ce pays dans l'abîme où il se débat aujourd'hui...
- « Changer le Zaïrois en Congolais » ? Se référerait-il un brin à son défunt père, il comprendrait au moins que c'est là un objectif que sa fonction d'imposteur, de 'Cheval de Troie' lui interdit d'approcher... Le Zaïrois (de Mobutu) est une espèce bien plus victime qu'actrice (comme à travers toute l'Afrique) qui avait certes besoin d'un autre modèle pour continuer de célébrer sa dignité et sa souveraineté, avec 'JK' il a perdu toutes les ressources de prétendre à l'une et à l'autre hélas...
Au final qu'en dire de façon pratique à notre poste de patriotes déterminés à changer de gouvernance ?
Vu de la kanambie et du communicationnel convenu l'exercice est plutôt une réussite dans la mesure où il le réintroduit comme acteur majeur de la partie et où par ailleurs des vérités (souverainistes) ont été insinuées mais dans le contexte réel d'un pouvoir illégitime et pourquoi pas illégal il en traduit en même temps les justifications de son désespoir...
Sinon pour tout patriote ces propos largement démagogiques appellent une réprobation vigoureuse qui nous oblige davantage à matérialiser la contre-offensive directe comme seule arme indispensable en multipliant les actions concrètes pour un renversement des rapports de force plus que jamais à notre portée vers son élimination...
Bienvenue l'action des Catholiques pourvu qu'elle ne se satisfasse jamais des schémas convenus dictés de l'extérieur mais du sort concret des populations et contraigne à cet effet le pouvoir à perdre cette suffisance contrainte qu'affichait 'JK' dans son discours mollement offensif...
Ne mollissons pas dans la contre-offensive...
A bon entendeur et à plus………….
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Qu’en dire à part chercher à savoir pourquoi le taiseux a enfin daigné s’épancher à cet instant, à part commenter ses « non-réponses » à travers un pitoyable catalogue à la Prévert à des vraies questions que lui posent les Congolais… ?
Qu’en dire à part investiguer ce culot nouveau empreint d’une arrogance suspecte qu’il affiche comme pour prouver une assurance que les faits lui dénient ?
Quelques observateurs ont déjà tenté d’analyser l’exercice d’où ils parlent ; en voici dessous quelques spécimens que j’ai pu dénicher, d’autres viendront et si je m’en sens capable peut-être qu’à terme je livrerai aussi mon avis…
En attendant permettez que je vous fasse la confidence de ma curieuse 'Madeleine de Proust' que de loin a été le spectacle de cette conférence de presse... Vous aurez compris c'est le souvenir des regrettables mais non moins instructifs « longs discours/causeries morales » du feu notre Maréchal dictateur, la nostalgie d’une période où nous avions un Chef qui s’assumait au contraire de l'actuel qui devise en 'ventriloque occupant'…
C'est dire que n’est pas démiurge n'importe quel dictateur qui réinvente l’histoire à sa gloire et s'aventure à redistribuer lâchement et bêtement les rôles au mépris des témoins pourtant encore vigilants…
En effet à voir et à écouter 'JK' je me suis demandé en qualité de qui parlait-il : un Chef d'Etat à la tête de son pays depuis 17 ans, garant de tout et de tous et comptable de son bilan ou du maquisard va-nu-pieds qui peine à débrouiller ses utopies idéologiques brouillonnes si tant il en eut de sa fonction actuelle qu'il tente de défendre à coup de subterfuges maléfiques ?
- « Sa vérité » ? Laquelle, celle truffée de mensonges conscients et inconscients : le Congo de 2018 est-il à ce point meilleur que le Zaïre de 1990 ou de 1997 ? Trouvez la réponse exacte auprès de n'importe quel passant à travers le pays : sa cargaison a été le vaisseau diabolique qui a fini d'engloutir ce pays dans l'abîme où il se débat aujourd'hui...
- « Changer le Zaïrois en Congolais » ? Se référerait-il un brin à son défunt père, il comprendrait au moins que c'est là un objectif que sa fonction d'imposteur, de 'Cheval de Troie' lui interdit d'approcher... Le Zaïrois (de Mobutu) est une espèce bien plus victime qu'actrice (comme à travers toute l'Afrique) qui avait certes besoin d'un autre modèle pour continuer de célébrer sa dignité et sa souveraineté, avec 'JK' il a perdu toutes les ressources de prétendre à l'une et à l'autre hélas...
Au final qu'en dire de façon pratique à notre poste de patriotes déterminés à changer de gouvernance ?
Vu de la kanambie et du communicationnel convenu l'exercice est plutôt une réussite dans la mesure où il le réintroduit comme acteur majeur de la partie et où par ailleurs des vérités (souverainistes) ont été insinuées mais dans le contexte réel d'un pouvoir illégitime et pourquoi pas illégal il en traduit en même temps les justifications de son désespoir...
Sinon pour tout patriote ces propos largement démagogiques appellent une réprobation vigoureuse qui nous oblige davantage à matérialiser la contre-offensive directe comme seule arme indispensable en multipliant les actions concrètes pour un renversement des rapports de force plus que jamais à notre portée vers son élimination...
Bienvenue l'action des Catholiques pourvu qu'elle ne se satisfasse jamais des schémas convenus dictés de l'extérieur mais du sort concret des populations et contraigne à cet effet le pouvoir à perdre cette suffisance contrainte qu'affichait 'JK' dans son discours mollement offensif...
Ne mollissons pas dans la contre-offensive...
A bon entendeur et à plus………….
"Conférence de presse de Joseph Kabila: exceptionnelle, inopinée, et longue
(AFP 27/01/18)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/conference-de-presse-de-joseph-kabila-exceptionnelle-inopinee-et-longue
Kabila? Plutôt taciturne", répètent souvent ses conseillers ou ceux qui l'approchent. Vendredi, le président congolais à la réputation de taiseux a pris le monde de court en convoquant une longue conférence de presse, alors que son pays s'enfonce dans la crise politique.
Comme souvent en République démocratique du Congo, c'est au dernier moment que les journalistes ont été invités à se rendre au palais de la Nation.
Qui va parler ? Le directeur de cabinet ? Le président lui-même? Des conseillers entretiennent le mystère - à moins qu'ils ne le sachent pas eux-mêmes.
Vers midi, après plusieurs contrôles de sécurité et une demi-heure d'attente, ces conseillers conduisent caméras et micros au lieu du rendez-vous: la salle de la rotonde qui ouvre sur un grand jardin avec bassin et jets d'eau, le fleuve Congo, et, sur l'autre rive, Brazzaville.
Un endroit chargé d'histoire: c'est à l'étage que l'indépendance du Congo a été proclamée le 30 juin 1960.
Aux alentours de midi trente, le président de 46 ans descend de ses bureaux pour sa première conférence de presse depuis 2012.
Bouc poivre et sel, râblé et le buste raide, il va parler pendant plus de deux heures en français, marquant les temps forts de sa déclaration par de longs silences, lisant ses notes écrites.
Il s'essaie parfois à l'humour. La RDC a ainsi de bonnes relations avec ses neuf voisins "et l'océan aussi". Il rappelle que les Congolais confondaient la Monuc (ex-nom de la Mission des Nations unies au Congo) avec une certaine Monique.
Tout à sa nouvelle stratégie de communication, il fait savoir à ses conseillers qu'il a encore "le temps" de répondre aux journalistes, lesquels se présentent en file indienne vers le micro.
Sarcastique, il fait remarquer aux médias qu'ils ne lui ont posé aucune question sur les révélations des Panama Papers, dans lesquelles le nom de certains de ses proches ont été cités.
S'essayant à la proximité, le président sous haute protection a participé pendant quelques instants à un cocktail avec les journalistes, buvant un verre d'eau avant de repartir.Pendant ce bref moment de convivialité, il aura eu le temps d'esquiver deux questions qui fâchent, sur son avenir politique, ou sur le sort judiciaire d'un opposant en exil en Belgique, Moïse Katumbi."
° http://www.izf.net/afp/rdc-kabila-sort-son-silence-apres-repression-sanglante-des-marches
° http://www.izf.net/afp/president-kabila-veut-une-clarification-avec-lonu
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/la-rd-congo-exige-le-respect-de-laccord-de-siege-signe-avec-la-monusco
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rd-congo-les-organisateurs-des-manifestations-doivent-repondre-de-leurs-actes-president
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rd-congo-le-processus-electoral-est-sur-la-bonne-voie-president-kabila
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/kabila-sur-les-manifestations-la-democratie-ce-nest-pas-la-foire
° https://www.radiookapi.net/2018/01/27/actualite/politique/joseph-kabila-il-ny-pas-une-cogestion-de-letat-congolais-par-la
° https://www.challenges.fr/monde/premiere-conference-de-presse-de-joseph-kabila-en-six-ans_563265
° http://cas-info.ca/pour-joseph-kabila-lopposition-propose-zero-solution-un-saut-dans-le-vide/
° http://cas-info.ca/decrispation-politique-joseph-kabila-rejette-la-responsabilite-de-la-lenteur-sur-le-cnsa/
° http://cas-info.ca/une-mauvaise-comprehension-de-la-mission-de-leglise-la-cenco-replique-a-joseph-kabila/
° http://cas-info.ca/se-referant-au-calendrier-de-la-ceni-joseph-kabila-dement-lexistence-dun-projet-de-referendum/
° http://cas-info.ca/joseph-kabila-la-belgique-doit-arreter-de-comploter-contre-notre-pays/
° http://cas-info.ca/joseph-kabila-a-leglise-catholique-rendons-a-cesar-ce-qui-est-a-cesar-et-a-dieu-ce-qui-est-a-dieu/
° http://cas-info.ca/joseph-kabila-parmi-ceux-qui-avaient-rejete-la-constitution-en-vigueur-cest-leglise-catholique/
° http://cas-info.ca/situation-securitaire-en-rdc-kabila-promet-de-sanctionner-les-responsables-de-violences/
"RDC: l'Eglise réagit aux flèches de Joseph Kabila"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180127-eglise-catholique-monusco-rdc-reagit-fleches-joseph-kabila
Quelques jours après de nombreuses critiques venues de l'intérieur comme de l'extérieur du pays suite à la répression des marches des chrétiens qui réclament l'ouverture de l'espace politique, le président congolais Joseph Kabila s'est adressé aux journalistes à Kinshasa, lors d'une conférence de presse. Un fait rare qui en a surpris plus d'un. Particulièrement ciblées dans le discours du chef de l'Etat, les autorités catholiques, ainsi que la Monusco, répondent sur le fond des critiques.
« Nulle part, dans la Bible, Jésus-Christ n'a jamais présidé une commission électorale. » Sous le vernis de l'humour la critique est cinglante. Joseph Kabila a ainsi tenu à recadrer l'Eglise catholique. Elle n'a pas à se mêler du processus électoral, selon lui.
Réponse de la conférence épiscopale congolaise : l'Eglise a, au contraire, l'obligation au contraire de prendre position, affirme Donatien Nshole, porte-parole de la Cenco. « Le pape Benoît XVI disait que l'Eglise doit être présente là où la population souffre. C'est le cas en RDC. Et c'est la crise socio-politique qui a accentué cette souffrance, donc c'est tout à fait normal que les évêques travaillent pour la consolidation de la démocratie. »Donatien Nshole: «les évêques sont dans leur rôle prophétique»
27-01-2018 - Par Léa-Lisa Westerhoff00:00
00:00
Autre cible des critiques du chef de l'Etat, le comité laïc de coordination de l'Eglise catholique, organisateur des marches de protestation ces dernières semaines.
Joseph Kabila l'accuse de vouloir faire dérailler le processus électoral et de proposer un saut dans le vide. « S'il y a ceux qui pensent qu'ils sont intelligents, qu'ils ont des idées pour améliorer le processus, la porte est ouverte. Mais essayer de faire dérailler ce processus avec des propositions farfelues, cela est tout à fait inadmissible ».
Parmi les revendications du Comité laïc : une « déclaration publique du président de la République qu'il ne sera pas candidat à sa propre succession », tout comme « l'application de toutes les mesures de décrispation de l'accord de la Saint-Sylvestre ». Exemple : la libération sans condition de tous les détenus politiques, ou encore la fin de l'exil des opposants menacés d'arrestation. Des points sur lesquels Joseph Kabila est une nouvelle fois... resté vague hier.
L'ONU rappelle qu'elle a aidé Kinshasa face au M23
Il n'y a pas eu d'annonce particulière durant la déclaration de Jospeh Kabila, celui-ci s'en est surtout pris à ses détracteurs. Parmi eux, l'Eglise donc, mais aussi la Monusco. La force onusienne est sous le feu des critiques des autorités, critiques qui n'avaient rien de public jusqu'aux déclarations du président congolais, hier :On a toujours posé la question à nos amis de la Monusco : "citez-nous un seul groupe que vous avez réussi à maîtriser, à éradiquer, puisque c’est ça le mot ?" Aucun.
Joseph Kabila
27-01-2018 - Par RFI00:00
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Kinshasa reproche à la mission onusienne de violer le Sofa, l'accord signé entre l'ONU et son gouvernement, et de mener des actions sans consultation. Côté onusien, on parle d'entraves quasi-quotidiennes des autorités et partout à travers le pays, comme récemment encore, les drones de la mission qui ont été cloués au sol pour un vol de nuit qui n'aurait pas été signalé.
Et quand le président congolais assure qu'il ne permettra pas une « cogestion de l'Etat congolais avec l'ONU », côté onusien, on soupire : « C'est surtout que chaque fois qu'on dénonce quoique ce soit, le ton monte et ce n'est pas nouveau, les relations sont mauvaises depuis la chute du M23. » Mais pour vaincre cette rébellion, les casques bleus ont aidé, rétorque-t-on côté onusien. Quand le chef de l'Etat congolais affirme que la Monusco n'a jamais éradiqué aucun groupe armé, ces sources expliquent que les opérations seraient sans doute moins compliquées s'il n'existait pas de liens entre ces groupes et certains officiers de l'armée congolaise.
Concernant les élections que la Monusco n'aurait soutenu ni en 2011, ni aujourd'hui, ces sources onusiennes démentent. Selon le Centre Carter, la Monusco a même assuré un soutien logistique à hauteur de 7% du budget des élections en 2011.
Quant au nouveau cycle électoral, l'ONU a déjà convoyé 4000 tonnes de matériel électoral et a transmis, tel que requis, à la Commission électorale son plan d'appui logistique."
"RDC : Quand la méthode schématique de Kabila oppose élections au développement"
° https://actualite.cd/2018/01/27/rdc-methode-schematique-de-kabila-oppose-elections-developpement/
Lors de sa toute fraîche parution devant la presse, un exercice d’une rareté accrue, Joseph Kabila a voulu aborder les choses de manière schématique, tel un professeur d’université confiant en ses acquis et connaissances.
Dans la pratique, on serait tenté de dire que le président congolais se sent un peu plus à l’aise dans son rôle. D’entrée de jeu, il commence par mettre à l’aise l’assistance. Une sorte de mise en confiance qui permet à l’adversaire de pointer le canon de l’arme plutôt vers le bas.
“Je n’aimerais pas que ça soit une conférence de presse. Moi, je préfère que ça soit une conversation. On va appeler ça “une conversation avec le président”, pas nécessairement une conférence de presse”.
En langage facile ça donne : “Je suis le président. Je me sens à l’aise dans mon fauteuil. Soyez de même à l’aise dans votre rôle”. Rideau.
Une sortie présidentielle pour le moins inédit non annoncée à l’avance : une quasi-surprise au point que jusque 5 minutes avant qu’il ne fasse son entrée, personne n’était en mesure d’affirmer que c’est le président en personne qui prendrait la parole.
“ Personne n’est sûr ici que c’est Kabila qui devrait parler. On attend tous!” (Patient Ligodi, ACTUALITE.CD)[
Casting et choix des mots plutôt réussis
Quand on connaît un peu Joseph Kabila, on sait qu’il est loin de ne rien maîtriser. Le président congolais s’est toujours montré à l’aise dans son rôle devant la presse. Une aisance qui se manifeste verbalement dans le choix de embrayeurs et déictiques qui confèrent à son discours un caractère privé.
“Je constate que depuis plusieurs années, on vous a tout dit, alors tout sur le Congo, sauf la vérité. Alors d’une façon schématique et très brièvement, je donne mon point de vue et ma lecture de la situation, et ma position aussi, en ce qui concerne la situation politique”.
La vérité sur la RDC, le président la détient, en d’autres termes. Dans une pédagogie pensée et assimilée, Joseph Kabila donne sa leçon, dépeint le tableau, relève les faiblesses des adversaires et donne un signal : “Je suis présent et bien installé”.
Élections ou développement, un choix à faire?
Quand Joseph Kabila parle de son avenir politique, il prend soin de ne pas le lier à son fauteuil pour ne pas donner l’impression de s’y accrocher. Vantant être le seul défenseur du “OUI” au référendum constitutionnel de 2005, il n’hésite pas à y renvoyer ses détracteurs. Il va même jusqu’à demander une copie du texte fondamental pour une consœur.
En réalité, le problème est plutôt ailleurs et Joseph Kabila ne va pas tarder à le révéler.
“Aujourd’hui, on tend vers la fin des opérations d’enrôlement dans le Kasaï. Nous sommes à plus ou moins 46 millions d’électeurs enrôlés. En Angola, c’était 20 millions. Nos frères juste en face (Congo Brazzaville, Ndlr), c’était 1,2 million. Au Gabon, il y avait 500 ou 600 000, au Kenya, c’était 24 millions d’électeurs avec un taux de participation de 30 % , cela veut dire 8 millions d’électeurs. Donc, les élections dans ce pays, la République démocratique du Congo, vu l’étendue, est une vaste opération et, par expérience, nous avons l’obligation de préparer minutieusement ce processus. Le budget des élections est de 1,2 milliard USD. Je le dis assez souvent, les élections dans ce pays commencent à nous coûter beaucoup plus cher que même le développement du pays. À un certain moment, on sera obligé de lever l’option. Est-ce qu’il faudra que l’on soit cité à travers le monde comme le pays le plus démocratique ou bien est-ce que c’est le développement qui compte? Sinon, il faut trouver l’équilibre entre les deux”.
Une sortie des plus inattendues dans un contexte où une bonne partie de l’opinion lui conteste le droit d’être encore à son poste. Mais, Joseph Kabila a appris sa matière et, là, prend le courage d’avancer des perspectives politiques, et pas des moindres.
Le coût des élections se met en opposition du développement réclamé par tous. Et par conséquent, il faut choisir entre l’une ou l’autre, à défaut de trouver le juste milieu, pense le président congolais. Pour lui, la médaille de la plus grande démocratie importe peu face au besoin du développement. Quitte à ne faire aucune élection ? La question se pose au sein de l’opinion.
Mais, le président a manqué de dire que le coût des élections fixé à 1,2 milliard par CENI couvre un cycle qui s’opère en 5 ans. En d’autres termes, sur un budget annuel de 6 ou 7 milliards USD, les élections prendraient plutôt un paquet de 220 millions l’année. C’est dire aussi que les différents gouvernements, depuis 2011, n’ont pas pris soin de préparer ces importantes échéances.
“Prendre des options et des décisions les plus courageuses”
Face au défi des “élections qui commencent à coûter beaucoup plus cher que le développement”, Joseph Kabila a sa solution : “Il faut prendre des options et des décisions les plus courageuses pour ne pas tomber ou retomber dans la situation avec un budget de 1,2 milliard pour les élections, alors qu’on a un budget total de 6 ou 7 milliards USD”.
Quelles sont donc ces options et ces décisions à prendre?
Au sein de l’opinion, ça spécule. Le président irait-il jusqu’à bannir carrément les élections en RDC ? Pas très sûr ! Il faut probablement aller chercher du côté du mode du scrutin.
De l’avis des observateurs, la RDC se dirige droit vers le système parlementaire dite de Westminster, plus fréquent dans les pays du Commonwealth. Le président n’aura plus de pouvoir réel pour peser sur le pays. Il devrait se référer à l’avis de son Premier ministre pour toute décision.
À voir avec quel sérieux la MP, PPRD en tête, semble prendre au sérieux la détermination d’une victoire parlementaire aux élections prochaines, il faudrait refuser d’ouvrir ses yeux pour ne pas voir le pot aux roses."
"L’Eglise, la Monusco, la Belgique, les élections… Kabila avait des choses à dire, mais pas des réponses à donner"
° https://actualite.cd/2018/01/27/leglise-monusco-belgique-elections-kabila-avait-choses-a-dire-reponses-a-donner/
C’est un Kabila souriant, détendu, rassuré qui s’est présenté devant la presse, ce vendredi, au Palais de la Nation. Une conférence de presse qu’il a pris du temps à préparer. Beaucoup de journalistes si pas tous étaient informés et invités à quelques heures de la fameuse conférence de presse. Les services de communication de la présidence ont d’abord brouillé les pistes. Aux uns, il a été rapporté que c’est une conférence de presse avec le directeur de cabinet du chef de l’Etat. Aux autres, il a été dit qu’il s’agirait d’un simple briefing à l’intention des journalistes.
Au finish, Joseph Kabila s’est retrouvé face à plusieurs journalistes qui n’étaient certainement pas préparés à cet exercice dont le dernier remonte à il y a cinq ans. Certains journalistes, pas habillés pour la circonstance, se sont débrouillés à l’entrée, empruntant qui une veste qui une cravate pour avoir accès à la salle.
Lui, Kabila, avait des choses à dire, mais pas d’annonces particulières à faire ou des réponses à donner. Il avait des choses à dire et des cibles bien précises : l’Eglise catholique, la Belgique, la MONUSCO et dans une certaine mesure, la presse. Stratégique, il a prévenu qu’il ne répondrait pas aux questions sur sa personne ou sur des individus, mais sur la situation du pays. Ainsi, il a d’emblée écarté des interventions sur Katumbi, Tshisekedi et même sur sa famille. Malin, à la fin, il fera semblant de s’étonner qu’on lui ait pas posé des questions sur sa richesse et celle de sa famille.
Au début de la conférence, il avait promis de dire la vérité et de rassurer, mais à la fin beaucoup se posent encore la question sur ce que voulait vraiment dire Kabila et qu’est-ce que cette conférence de presse symbolise.
Kabila et les élections
« Je pense que le Congo est sur la bonne voie, celle des élections. On est sur les rails. Notre population doit avoir des élections apaisées. L’option a été levée depuis 2012 (…) Je pense que ce qui importe aujourd’hui, ce n’est plus qui est de l’opposition ou de la majorité, qui est Premier ministre et qui sera qui. Ce qui importe, c’est plutôt les élections et le processus électoral en cours », a-t-il dit.[
A la question d’une consœur sur l’éventualité de se présenter à la prochaine présidentielle, Kabila a demandé qu’on remette à la journaliste une copie de la constitution. Ce qu’il n’a pas mentionné ce que l’un des slogans de son parti politique, c’est : « Kabila, candidat élu et éligible !» Sur une autre question sur la probabilité d’organiser un référendum, il a également demandé qu’on remette au journaliste une copie du calendrier électoral. Il n’a cependant pas mentionné que plusieurs cadres du PPRD battent quasiment campagne pour la tenue de ce référendum.
Kabila et l’église[
Kabila n’a pas été tendre envers l’Eglise catholique. Il ne s’est pas privé d’une valse de piques et des vannes à l’endroit de l’Eglise et du cardinal Monsengwo, sans le citer. Pour lui, l’Eglise a minimisé ce qui s’est passé au Kasaï.
« Qui a minimisé ce qui s’est passé ? Les leaders au sein de nos églises, les leaders politiques tout en sachant que ce sont des terroristes et criminels. Et on a toujours dit que ce sont des troupes des personnes non autrement identifiées. Même quand ces mêmes terroristes se sont attaqués aux églises et aux services publics”, a-t-il dit.
Ce que Kabila n’a pas dit ce que l’Eglise a payé au plus fort la violence du Kasaï. Ce qu’il n’a pas dit ce qu’environ 60 paroisses et 141 écoles catholiques ont été également détruites ou fermées. Il n’a pas non plus évoqué le fait que ces violences ont, par exemple, contraint Messeigneurs Félicien Mwanama Galumbulula et Pierre-Célestin Tshitoko Mamba, respectivement évêques Lwiza et de Luebo, à quitter leurs diocèses en avril 2017 suite aux menaces et attaques de la part des miliciens. Au mois de février dernier, l’évêché de Luebo avait même été incendié et jusqu’à ce jour se trouve en ruines. Ce qu’il n’a pas dit ce que l’évêque de Luiza, menacé de mort, a été obligé de quitter son diocèse et s’est réfugié à Kinshasa. Il faut ajouter que plusieurs paroisses dont celles de Masuika, Yangala ont été également incendiées par les miliciens. Ce que le chef de l’Etat n’a pas dit ce que pendant leur séjour en dehors de leurs diocèses respectifs, Mgr Félicien Mwanama Galumbulula et Mgr Pierre-Célestin Tshitoko Mamba étaient allés visiter les réfugiés congolais dans la province angolaise de Lunda Norte alors que le ministre des Affaires Etrangères, She Okitundu, en séjour en Angola, n’a pas daigné rendre même une courte visite de réconfort aux réfugiés congolais.
« Jésus-Christ n’a jamais présidé une Commission électorale« , a ajouté ironiquement le président avant de demander à l’Eglise de « rendre à César ce qui est à César ». Ce qu’il n’a pas dit ce que l’Eglise a quasiment servi de pont au pouvoir de Kinshasa pour traverser 2016 à 2017. Au cours d’un entretien informel entre l’abbé Donatien Nshole et un journaliste d’ACTUALITE.CD, le prélat reconnaissait tristement que le pouvoir s’est presque appuyé sur l’Eglise pour enjamber la fatidique date du 31 décembre 2016 au point de s’attirer même la colère d’une certaine partie de la population.
Kabila et la MONUSCO
« Après une vingtaine d’années, on a comme l’impression que la MONUSCO a l’ambition de rester », a constaté le chef de l’Etat, avant de se demander : rester jusqu’à quand ? (…). On se réveille chaque jour et on entend la MONUSCO a dit ! La RDC va exiger le strict respect de l’accord de siège violé à plusieurs reprises par la MONUSCO. On a toujours posé la question à la MONUSCO : citez nous un seul groupe armé que vous avez réussi à éradiquer… aucun. Même l’offensive actuelle est l’effort des FARDC (…). C’est après la mort des experts de l’ONU qu’ils se sont réveillés pour dire que ces gens sont des terroristes, des mauvais. Il a fallu également que le contingent tanzanien soit attaqué pour identifier les ADF comme des terroristes », a dit Joseph Kabila.
La réponse de la MONUSCO ne s’est pas fait attendre. La mission onusienne a rappelé les entraves quasi-quotidiennes dont elle est victime de la part des autorités congolaises. Sur RFI, la MONUSCO cite les drones de la mission qui ont été cloués au sol pour un vol de nuit qui n’aurait pas été signalé. L’ONU rappelle également son implication dans la lutte contre le M23 ou encore le CNDP. On peut ajouter la récente attaque contre Uvira où les miliciens Maï-Maï Yakutumba avec cinq embarcations (toutes armées de mitrailleuses) dont trois ont été détruites par les hélicoptères de la MONUSCO.
Kabila et la Belgique[
« Qui a tué la démocratie dans ce pays ? Ils ont tué Lumumba et, avec lui, la démocratie. Qui a rendu la démocratie dans ce pays ? Ceux qui ont tué Lumumba et la Belgique devraient être humbles au lieu de s’ériger en donneurs de leçon sur la démocratie », s’est enflammé Kabila. Des propos qui rappellent plusieurs manifestations, non réprimées, organisées devant l’ambassade de Belgique pour « réclamer la restitution de la dépouille de Lumumba ».
C’est un euphémisme que de dire que les rapports entre Bruxelles et Kinshasa ne sont pas bons par le temps qui court. Jeudi dernier, la Belgique a pris acte de l’annonce par les autorités congolaises des mesures concernant l’Agence de développement belge (Enabel) et la Maison Schengen, à Kinshasa. Le ministère belge des Affaires étrangères a, une fois de plus, rappelé l’importance du dialogue et la nécessité d’aller vers les élections crédibles.
Kabila et la presse
Pour terminer, Kabila n’a pas hésité à critiquer ou mieux à humilier ouvertement la presse en évoquant les cas des journalistes ivrognes qui picolent la nuit et insultent la journée. Et sa chance, c’était également de se retrouver devant une partie de la presse composée des applaudisseurs et des rieurs à chaque vanne même contre eux.
C’est un Kabila tout sourire qui a quitté son pupitre, dont la ridicule décoration, n’a pas échappé aux internautes.
Que retenir ?
En définitive que retenir de cette conférence de presse si ce n’est l’image d’un Kabila qui ignore l’opposition, assume sa guerre contre l’Eglise catholique, ne dissimule pas son antipathie envers la MONUSCO et assume son bras de fer envers la Belgique, qui ne manque d’occasion de se montrer dure envers le pouvoir de Kinshasa. On a également vu un Kabila évasif sur son avenir politique, mais serein sur la suite des évènements. Peut-être qu’il faut lier cette assurance avec la restructuration du PPRD doublée du projet de reconfiguration du paysage politique portée notamment par le seuil de représentativité pour les prochaines législatives. Bref, un schéma qui aurait le projet d’assurer à Kabila une tranquillité après le 23 décembre 2018."
"RDC:Kabila sort de son silence après la répression sanglante des marches (vidéo)"
° http://www.lesoir.be/136526/article/2018-01-26/rdckabila-sort-de-son-silence-apres-la-repression-sanglante-des-marches-video
Une quinzaine de personnes sont mortes en RDC dans la répression de marches interdites les 31 décembre et 21 janvier.
Le président congolais Joseph Kabila est sorti de son silence vendredi, lors d’une conférence de presse exceptionnelle, pendant laquelle il a défendu le processus électoral en République démocratique du Congo où ses adversaires l’accusent régulièrement de vouloir rester au pouvoir par la répression.
Pour sa première apparition depuis 2012 devant les médias réunis au palais de la Nation, le président congolais s’en est aussi pris aux Nations unies et certains «partenaires», dont la Belgique, en bottant en touche une ou deux questions sensibles
«L’objectif in fine c’est l’organisation des élections. Mais comme en 2006 et en 2011, il y a une résistance farouche de la part d’une frange de l’opposition, d’une frange de ce qu’on appelle la société civile, de la part d’un homme de Dieu», a énuméré le président, visant le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa."
"L’Eléphant-Congo essaie de se remettre sur ses quatre pattes. Et « le raïs 100% » a peur"
° http://www.ingeta.com/lelephant-congo-essaie-de-se-remettre-sur-ses-quatre-pattes-et-le-rais-100-a-peur/
« Le raïs 100% » parle quand tout est fini ou presque ! Il a peur. Il va encore tuer. Néanmoins, pendant ses quelques minutes de lucidité, il se rend de plus en plus compte qu’il n’est pas « César ».
Mains nues, les Congolais(es), surtout les plus jeunes, lui demandent de rentrer au Rwanda. Les jeunes crient très fort : »Nous ne voulons plus de lui. Qu’il parte de notre pays ». Ils sont prêts au sacrifice suprême. Face à cette jeunesse décidée à en découdre avec »le Cheval de Troie de Paul Kagame » et proxy des multi et transnationales anglo-saxones et françaises, »le taiseux » sort du bois.
Notre soif de liberté et de dignité fut notre piège
Pour raconter des bêtises. Il sent et sait que tout est fini ou presque. Il s’avoue vaincu. Comment le dit-il ? Il confesse qu’il n’a pas réussi à changer, chez les ex-zaïrois, la mentalité mobutiste. Il dit tout. A tort ou à raison, au pire moment de la dictature de Mobutu, »nous étions fiers ». A tort ou à raison, nous voulions aller de l’avant « fiers et pleins de dignité » ; nous nous voulions « un peuple grand », « peuple libre à jamais ». Et nous étions prêts à embrasser, au cœur de nos luttes pour la liberté, »les libérateurs de tout bord ». Cette soif de liberté et de dignité fut notre piège.
Elle nous a conduits dans les bras du « conglomérat d’aventuriers » auquel appartenait et appartient encore « le raïs 100% ». Quand il croit nous insulter en affirmant qu’il n’a pas changé notre mentalité mobutiste, il ne prend pas en compte le revers de sa médaille. C’est-à-dire que sous Mobutu, en marge des dinosaures, les masses populaires assoiffées de fierté, de liberté et de dignité étaient toujours prêts pour les luttes émancipatrices. Dès qu’elles avaient senti que Laurent-Désiré Kabila n’était pas très différent de Mobutu, elles étaient descendues dans la rue.L’ Eléphant-Congo essaie de se remettre sur ses quatre pattes. Cela étant, ses filles et ses fils luttants doivent faire très attention. Ils doivent poursuivre un débat serein sur leur devenir collectif. Ils doivent écouter ceux et celles de leurs qui jouent le rôle d’objecteurs des consciences. Qu’ils ouvrent bien leurs yeux et leurs oreilles. Quand est-ce que »le raïs 100% » décide de parler ?"Cette soif de liberté et de dignité fut notre piège. Elle nous a conduits dans les bras du »conglomérat d’aventuriers » auquel appartenait et appartient encore « le raïs 100% ». Quand il croit nous insulter en affirmant qu’il n’a pas changé notre mentalité mobutiste, il ne prend pas en compte le revers de sa médaille."
Quand Nicolas Sarkozy a effectué un petit tour au Rwanda avec le fils Bolloré. Quand Paul Kagame est à Davos en compagnie de Trump. Quand Total négocie le marché du pétrole congolais.Ceci n’est pas du tout anodin. Alias Joseph Kabila n’est pas « César ». Il le sait. Il sait qu’il joue un rôle.
« Le raïs » joue un rôle
Mais il n’est pas le premier à jouer ce »rôle ». Pourquoi, après qu’il ait été présenté à la face du monde par un Belge comme étant »l’espoir du Congo » fait-il semblant de s’en prendre à la Belgique aujourd’hui ? Après le huis-clos qu’il a eu avec un autre Belge à son dernier passage aux Nations-Unis ? Oui. Il fait semblant. Il joue. Il joue en accusant »ceux qui ont tué Lumumba » et en faisant comme s’ils n’avaient pas bénéficié des complicités internes.
Il joue pour attirer »les jeunes inconscients » et ignorants de l’histoire de notre pays. Il est »un Mobutu light ». Mobutu savait jouer ses parrains les uns contre les autres. Il reproduit ce jeu. Fort du lobbying qu’il mène aux USA à coup des millions de dollars, il peut se moquer des politicards abonnés aux ambassades et aux bistrots. Son marché avec la France, le pousse à la jouer contre la Belgique. Se laisser aller à ce jeu, c’est ne rien comprendre à notre histoire avec le monde occidental./size]"Kabila joue un rôle. Il joue en accusant « ceux qui ont tué Lumumba » et en faisant comme s’ils n’avaient pas bénéficié des complicités internes. Il joue pour attirer »les jeunes inconscients » et ignorants de l’histoire de notre pays."
Quand « le raïs 100% » s’en prend aux ambassades, il fait semblant d’oublier qu’il leur doit « son pouvoir-os » de 2011. Arnaud Zajtman peut être pris à témoin
Alias Joseph Kabila joue en comptant sur les amnésiques et sur »les dinosaures » d’hier devenus les ramasseurs des miettes de la kabilie aujourd’hui. Il peut jouer en les insultant, ils continueront à »le désirer » dans son rôle de »Cheval de Troie » indépassable.Il parle quand tout est fini ou presque. Et que ses parrains cherchent à dribbler les Congolais(es) en le vouant aux gémonies. Cela participe du même jeu. Tirer à boulets rouges sur un »Cheval de Troie » peut être une tactique ou une stratégie de reconquête néocoloniale. Le CLC jouant actuellement le rôle de mobilisation des masses devrait être ouverte aux critiques des compatriotes estimant que l’Eglise catholique pourrait servir de »Cheval de Troie » dans cette œuvre de recolonisation du Congo-Kinshasa.
Pourquoi nous devons être attentifs, ouverts aux critiques et prudents…
Lire ces critiques, élaborer le profil des gouvernants de demain (capables de respecter la doctrine sociale de l’église),parler aux masses des tactiques et stratégies de néocolonisation du pays, etc., cela pourrait être sa contribution à l’avènement d’un Congo-Kinshasa où notre peuple pourra recouvrer sa dignité sa liberté et sa fierté. A ce point nommé, ce texte de Mufoncol Tshiyoyo mérite d’être examiné attentivement. Il pourrait nous éviter des surprises désagréables.Les alliances d’alias Joseph Kabila avec Kagame et avec leurs parrains anglo-saxons doivent être prises au sérieux à cette période de notre histoire. « Le raïs 100% » n’a pas pris la parole au hasard au moment où Kagame rencontre Trump. Restons attentifs. Il a peur. Il va encore tuer et encore jouer pour les trans et multinationales occidentales.
Pourquoi devons-nous être attentifs, ouverts aux critiques et prudents ? La raison est simple : la politisation des masses fait peur aux « maîtres du monde et à ceux qui leur obéissent » quand ils ne la récupèrent pas. Pourquoi ? Ils luttent contre les citoyens conscients et responsables et contre la démocratie depuis longtemps. Les intellectuels catholiques ayant pris le risque de politiser les masses et de travailler pour qu’elles jouissent de leurs droits socio-politiques, économiques et culturels ont été tués en Amérique Latine. Au Salvador par exemple. Mgr Oscar Romero en a payer le prix.
Les alliances d’alias Joseph Kabila avec Kagame et avec leurs parrains anglo-saxons doivent être prises au sérieux à cette période de notre histoire. « Le raïs 100% » n’a pas pris la parole au hasard au moment où Kagame rencontre Trump. Restons attentifs. Il a peur. Il va encore tuer et encore jouer pour les trans et multinationales occidentales. N’oublions pas : la guerre perpétuelle produisant la régression anthropologique dans notre pays est une opération rentable pour les multinationales.
Luttons. « Fiers et pleins de dignité ». Quoi que cela coûte. La victoire et la grandeur sont au bout de la persévérance. L’Eléphant-Congo se remettra debout avec des sujets et acteurs conscients de leur lutte historique."
"Kamerhe: « Kabila a tout dit sauf la vérité »"
° https://actualite.cd/2018/01/27/kamerhe-kabila-a-dit-sauf-verite/
"Vital Kamerhe : « Le président Kabila a une vision édulcorée de la réalité de la RDC »"
° https://www.radiookapi.net/2018/01/27/actualite/politique/vital-kamerhe-le-president-kabila-une-vision-edulcoree-de-la-realite
"RDC: pour l'UDPS, le président Kabila veut «créer des diversions»"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180127-rdc-udps-kabund-kabila-diversions-respect-consitution
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
A la Une de la presse à Kinshasa"
° http://www.rfi.fr/emission/20180127-une-presse-cette-semaine-kinshasa
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
A la Une: condamnations en série après la répression en RDC"
° http://www.rfi.fr/emission/20180125-une-condamnations-repression-rdc
" Décrispation politique : Dix prisonniers seulement seront libérés, ni Diomi ni Diongo, sur la liste"
° http://cas-info.ca/decrispation-politique-dix-prisonniers-seulement-seront-liberes-ni-diomi-ni-diongo-sur-la-liste/
"Libération de prisonniers en RDC: des «mesures de décrispation» pour le gouvernement"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180127-rdc-liberation-prisonniers-mesures-decrispation-thambwe-mwamba
° http://cas-info.ca/rdc-dapres-a-thambwe-tous-les-prisonniers-politiques-qui-ont-des-problemes-de-sante-beneficieront-de-lamnistie/
"RDC : Pas d’action le 4 février pour le CLC, la période est consacrée au deuil et à la recherche des disparus"
° https://actualite.cd/2018/01/27/rdc-daction-4-fevrier-clc-periode-consacree-deuil-a-recherche-disparus/
° http://cas-info.ca/marche-de-21-janvier-alain-atundu-accuse-leglise-catholique-detre-responsable-des-incidents/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 30/1/2018, 3:13 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
"Kabila : « On a perdu Kinshasa »
° https://afrique.lalibre.be/14281/kabila-on-a-perdu-kinshsasa/
Deux jours après la conférence de presse du président Kabila, sa majorité était conviée dans sa ferme de Kinkagati, dans la banlieue de Kinshasa, ce samedi.
Au menu de cette réunion, les félicitations présidentielles pour le secrétaire général de la majorité et président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku. C’est lui qui a été chargé de faire le tour des partis de la majorité pour resserrer les liens et s’assurer qu’ils marchaient tous toujours dans la même direction.
« Les marches qui se multiplient, quelques défections dans nos rangs, notamment au Katanga, et la multiplication des fuites dans la presse agacent le président et son premier cercle. Ils ont besoin de se rassurer », explique un ex-ministre qui, comme trois autres députés de la majorité, évoque « le ras-le-bol de pas mal d’élus de la majorité face aux diktats et aux menaces de ceux qui sont immédiatement derrière le président. L’attitude du président sur la position à adopter à Kinshasa en dit long sur ce point », poursuit-il.
A Kinkagati, samedi, le président à en effet demandé à ses troupes de travailler sur la province en expliquant en substance : « on a perdu Kinshasa ».
Dans la foulée, le président, félicité pour sa conférence de presse, a demandé à ses hommes de réfléchir à des stratégies pour assurer la victoire du PPRD lors des élections qui « se dérouleront le 23 décembre », a martelé Joseph Kabila qui a demandé aux députés de réfléchir aux pistes pour aider le parti à s’imposer. « Il a promis 200 000 dollars pour les bonnes idées mais personne n’est dupe. Il a déjà fait ce genre de promesses, mais il ne les a jamais tenues. »
« Comme lors de la conférence de presse, il n’a jamais été question de son départ ou d’une quelconque procédure pour désigner un dauphin », explique, de son côté le président d’un parti politique proche du parti présidentiel. « Le 23 décembre, ce sera avec Kabila, ne vous leurrez pas. Le sang va continuer à couler par la faute d’un seul homme. A Kingakati, personne n’ose parler, mais beaucoup pensent que le peuple congolais a raison ».
Comité stratégique ce dimanche
Ce dimanche, nouvelle réunion à Kingakati, mais cette fois seuls 12 invités autour de Kabila. « Une sorte de comité stratégique pour travailler sur les moyens d’imposer sa présence le 23 décembre et d’aller vers le scrutin indirect, comme en Afrique du Sud, qui lui permettra de rester au pouvoir. Il ne craint pas la communauté internationale, il se moque de ce que pourrait dire l’Union africaine, les pays voisins ou l’opposition politique présente au pays. Par contre, le mouvement des chrétiens, ça l’embête terriblement. Il se rend compte qu’il n’a aucune prise et que le peuple pourrait bien un jour se lever comme un seul homme, s’il n’arrive pas à arrêter ce mouvement. Il faut s’attendre à un nouveau durcissement de la répression en cas de nouvelle marche. »"
"Mbusa : « Nos voisins ont compris que Kabila ne partira que s’il y est contraint »"
° https://afrique.lalibre.be/14291/mbusa-nos-voisins-ont-compris-que-kabila-ne-partira-que-si-on-le-pousse/
L’info a fait l’effet d’une bombe ce dimanche 28 janvier. Antipas Mbusa Nyamwisi et Moïse Katumbi Chapwe auraient rencontré le président rwandais Paul Kagame, futur président de l’Union africaine, à l’occasion du forum économique mondial de Davos, en Suisse. Une rencontre qui en préfigurerait une autre qui doit, elle, avoir lieu dans les prochains jours à Addis Abeba, en marge du sommet de l’Union africaine…
« C’est faux », explique à l’autre bout de la ligne Antipas Mbusa Nyamwisi, qui fut un temps ministre des Affaires étrangères du président Kabila dans le gouvernement d’Antoine Gizenga. L’homme du Nord-Kivu devint ensuite un des premiers opposants du chef de l’Etat congolais n’hésitant pas à accuser Joseph Kabila d’être l’instigateur des massacres à l’est de la RDC.
« Je ne suis pas allé à Davos. Je suis pour l’instant à Addis Abeba mais je vais quitter la capitale éthiopienne. Félix Tshisekedi, lui, est ici depuis trois jours pour un travail de lobbying.».
Comment expliquer cette «fuite » dans la presse ? «Ce n’est pas la première fois que certains cherchent à nuire à l’opposition congolaise. Ce qui embête nos adversaires, c’est que nous restions unis. Mais le pouvoir de Kinshasa est trop heureux de pouvoir faire circuler cette fausse info pour nuire à l’opposition politique.»
Une opposition qui se sent ragaillardie par le succès des marches des catholiques. « Kabila a bien compris qu’il était isolé au Congo. Les Congolais sont de plus en plus nombreux à descendre dans la rue, à oser dire stop aux envies de s’éterniser de ce monsieur. »
Une situation en interne qui se doublerait désormais d’une vraie lassitude chez ses voisins. Le 1eraoût dernier, lalibreafrique.be publiait un article intitulé « Le cas Kabila embarrasse toute une région » dans lequel nous évoquions déjà le fait qu’une majorité de voisins de la RDC observaient la dégradation de la situation à Kinshasa avec une grande inquiétude.
« Personne, dans la région, n’a envie de voir Kabila rater sa sortie. Mais, dans le même temps, aujourd’hui, plus personne ne pense qu’il soit en mesure de se maintenir au pouvoir très longtemps”, nous expliquait alors un diplomate de la République du Congo voisine. Pour ce Brazzavillois, “une implosion de la République démocratique du Congo serait aussi une catastrophe pour tout un sous-continent et même au-delà. Il faut donc trouver une solution pour une alternance la moins chaotique possible”.
Pressions financières
Les six mois qui se sont écoulés depuis cet article n’ont pas permis d’apaiser les craintes des voisins. Bien au contraire. «La situation économique en RDC est catastrophique », explique un banquier ivoirien qui a longtemps travaillé dans les deux Congo. « Les réserves sont à sec. Kinshasa veut jouer au plus malin, notamment avec la Belgique. Mais si les autres pays européens emboîtent le pas de Bruxelles et coupent leur coopération en attendant l’organisation des élections, c’est la misère garantie avec tous les dangers d’explosion sociale dans le pays », analyse-t-il.
En marge de cette dégradation économique qui s’accentue, de multiples observateurs africains pointent « l’insécurité totale » et « la démonstration de force de la rue ». « Aujourd’hui, seule la violence de la répression semble permettre à Kabila de se maintenir au pouvoir. Une situation qui ne peut durer bien longtemps »,explique un diplomate passé par Kinshasa.
La donne a changé
« Aujourd’hui, la donne a changé », explique Mbusa. « Nous n’avons pas vu Kagame comme le prétend ce journal mais je pense que l’opposition congolaise doit commencer à parler publiquement avec tous les acteurs qui comptent en Afrique. Qu’on en soit heureux ou non, le président rwandais, qui sera très bientôt président de l’Union africaine, fait partie de ces acteurs. Il ne faut pas abandonner le fauteuil de la négociation régionale parce que nous pourrions devoir nous asseoir à sa table. Ce n’est pas parce qu’on parle avec quelqu’un qu’il faut tout accepter de sa part. Aujourd’hui, moi qui circule beaucoup sur notre continent, je peux vous dire que la donne a vraiment changé. Pour beaucoup, Kabila est le président sortant. L’homme dont on attend qu’il parte. Sauf qu’ils ont compris qu’il ne partirait pas s’il n’y est pas contraint et qu’ils craignent tous une explosion de violence en RDC. Une explosion qui pourrait peut-être avoir des conséquences fâcheuses directement pour eux mais qui aurait, sans le moindre doute, des effets pervers dans leur pays avec un flux de migrants, des échanges économiques nuls et un risque de violences chez des frères installés de l’autre côté de la frontière. »
Realpolitik
Mbusa, en bon nord-Kivutien, apparaît les pieds bien ancrés dans le sol. « Il faut être concret et réaliste. Il va falloir tout reconstruire si on veut repartir sur de bonnes bases après le départ de Kabila, car Kabila partira. Et pour réussir cette reconstruction, il faut pouvoir parler entre voisins. Quand j’étais aux Affaires étrangères, je poussais déjà pour des rencontres entre pays des Grands lacs. Kabila n’en voulait pas. L’isolationnisme est impossible. Le Congo est un géant. Un géant aujourd’hui malmené. Mais si nous nous redressons, nous n’aurons aucune difficulté à refaire entendre notre voix, à retrouver notre puissance.»"
"Le Président Joseph Kabila est « insensible aux aspirations de son peuple », selon le G7"
° https://www.radiookapi.net/2018/01/28/actualite/politique/le-president-joseph-kabila-est-insensible-aux-aspirations-de-son
"RDC : Pour Claudel Lubaya, le point de presse de Kabila « est une litanie d’incantations sans réponses attendues»"
° https://www.radiookapi.net/2018/01/28/actualite/politique/rdc-pour-claudel-lubaya-le-point-de-presse-de-kabila-est-une-litanie
"RDC : le PALU « salue » l’initiative de Kabila de parler à la Nation"
° https://www.radiookapi.net/2018/01/28/actualite/politique/rdc-pour-claudel-lubaya-le-point-de-presse-de-kabila-est-une-litanie
"Florence Marchal : « la MONUSCO est en RDC pour renforcer les autorités dans l’exercice de leur responsabilité vis-à-vis du peuple »"
° https://www.radiookapi.net/2018/01/28/actualite/politique/florence-marchal-la-monusco-est-en-rdc-pour-renforcer-les-autorites
"RDC: l'Eglise répond aux critiques de Joseph Kabila"
° http://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2018-01/rdc--l-eglise-repond-aux-critiques-de-joseph-kabila.html
"A Kinshasa, des prêtres racontent la marche contre Kabila"
° https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/A-Kinshasa-pretres-racontent-marche-contre-Kabila-2018-01-22-1200907919
" Kabila nargue l’Eglise, tance l’ONU et exhume Tshisekedi "
° http://www.afrik.com/rdc-kabila-nargue-l-eglise-tance-l-onu-et-exhume-tshisekedi
"Conférence de presse de Kabila: beaucoup d’attaques et peu de réponses"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180127-rdc-kabila-conference-reactions-monusco
"« Dans quel pays Kabila vit-il », interroge Kamerhe"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/01/27/pays-kabila-vit-interroge-kamerhe.html
"Kinshasa : Face à la Presse Vital Kamerhe étale les 10 mensonges de "Kabila""
"Rassemblement : s’unir autour de Moïse Katumbi ! "
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/01/25/belgique-repond-a-kabila-de-fermeture-de-maison-schengen.html
"Les indicateurs de la démocratie selon Kabila"
° http://www.congoindependant.com/les-indicateurs-de-la-democratie-selon-kabila/
"Crise en RDC, Didier Reynders : "Mettre la pression" sur Kabila "
° http://www.afrik.com/crise-en-rdc-didier-reynders-mettre-la-pression-sur-kabilaOlivier Kamitatu @OlivierKamitatu
Olivier Kamitatu a retweeté Moussa Faki Mahamat
Pour @AUC_MoussaFaki, la mauvaise foi est la cause principale de la crise congolaise ! Dans ce registre, qu’attendre d’un homme qui trahit sans vergogne son serment constitutionnel et massacre le cœur léger innocents et chrétiens qui le rappellent à ses engagements ? ... Rien !
Moussa Faki Mahamat @AUC_MoussaFaki
SuivreSuivre @AUC_MoussaFaki
En #RDC, les tensions et violences de ces derniers jours ont, une fois encore, illustré l'urgence de la mise en œuvre de bonne foi de l'Accord de la Saint Sylvestre en vue de la tenue des élections en décembre 2018. #30thAUSummit
Ecoutez sur France Culture, Affaires étrangères par Christine Ockrent
« La République Démocratique du Congo en ébullition » 58 MIN
Diffusé samedi 27/01/2018
° https://www.franceculture.fr/emissions/affaires-etrangeres/rdc
Intervenants :
Thierry Vircoulon, Coordonnateur de l’Observatoire de l’Afrique australe et des Grands Lacs à l'Institut Français des Relations Internationales, Maître de conférences à Sciences-Po. Il est consultant pour des organismes de développement et d'aide humanitaire et des think tanks.
Roland Pourtier, Professeur émérite à l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, Membre de l’Académie des Sciences Outre-Mer, a dirigé ‘Géopolitique de l'Afrique et du Moyen-Orient’, Ed.Nathan, 2017
Colette Braeckman, Editorialiste au journal Le Soir de Bruxelles, Spécialiste de l’Afrique, a publié, ‘Congo : Kinshasa aller-retour’, Ed.Nevicata, 2016
Eric Chol, Directeur de la Rédaction de Courrier International
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
Encore un commentaire sur les propos de 'JK' l'autre jour devant la presse !?
Pour le lâche taiseux qu'il est, 'JK' devrait avoir besoin de parler pour se mettre à parler si goulûment à se retrouver à terme à ne rien dire car le moins que l'on puisse en dire est que sa conférence de presse a rabattu tout sauf les solutions essentielles qu’attend le règlement de la crise, sauf les éclaircissements pour comprendre ce qui se passe dans ce Congo redevenu « terra incognita » dont on puisse dessiner les contours... Le 'raïs 100%' y est allé tantôt en contrevérités tantôt en omissions ou silences suspects... Comme qui dirait qu’il aurait dû s'en tenir à sa maxime habituelle, « La parole est d’argent, le silence d’or ! »...
Quelques points :
1° ‘JK’ brosse un tableau sombre du pays à son arrivée (la guerre, la division, l'économie dans le rouge avec croissance négative et dette abyssale...) mais refuse de comprendre que cette situation était davantage la conséquence de l’invasion/occupation/fausse libération à laquelle il a activement participé...
L’entrée du « conglomérat d’aventuriers » dont il faisait partie a démultiplié les problèmes du pays quand elle ne les a pas créés... En effet le Zaïre de Mobutu était certes devenu un Etat déliquescent mais bénéficiait encore de la paix, de l'unité et de l'intégrité territoriale dans ses frontières...
2° Là-dessus s'il y'a une question essentielle qui ne lui a pas été posée ou à laquelle il s'est bien gardé d’apporter quelques précisions , c'est celle de nous dire la nature réelle de ses relations avec le Rwanda et l'Ouganda tant les ingérences nuisibles de ces derniers dans notre pays à l'Est laissent toujours à penser que la vieille occupation que dénonçait avec force démonstration son défunt père en 1998 est toujours là (reportez-vous à l'épisode rocambolesque où il le démontre surpris comme un enfant)... Il tançait alors les Rwandais dont certains cachés parmi ses ministres d'avoir colonisé son pays et le pillaient sans vergogne...
Le pays est certes moins au bord de la balkanisation qu’il l’était alors mais la question que lui pose Kamerhe en lui reprochant son mépris peu dissimulé envers les Zaïrois qu'il n'a pu transformer nous y renvoie : où était 'JK' (ou qui était-il alors) quand nous étions ces Zaïrois ? Utile interrogation en ces moments !
3° A la question de savoir s’il briguerait un nouveau mandat ou s’il ne convoquerait pas un référendum, ‘JK’ renvoie les journalistes à la Constitution et au calendrier de la Ceni sauf que justement ni lui ni la Ceni à sa solde n’ont jusque-là respecté la Constitution et ses délais électoraux et donc l’alternance... Tout cela nous fait encore plus douter de la volonté de ce pouvoir à tenir ces scrutins et de la fiabilité du calendrier de la Ceni…
4° Quant à la pirouette cherchant la petite bête entre élections et développement, on se demande bien quelle mouche l’a piqué à ce point pour douter des bénéfices de la démocratisation sur le développement… Que les élections coûtent cher ne peut conduire qu’on les brade ou les abandonne ; logiquement depuis 2006 qu’elles ont lieu une bonne gestion des institutions du pays aurait dû nous faire quelques économies avec le matériel et le savoir ainsi accumulés…
Dans tous les cas le risque évident contenu dans un tel abandon démagogique ce qu’« à terme nous n’ayons ni développement ni élections »… Où est d’ailleurs le budget prévu depuis 6 ans par une contribution annuelle ?
5° Mr ‘JK’ est-il à ce point hors-sol pour ne pas voir que la réalité du pays qu’il gère qui révèle au premier venu des foyers continus et croissants de violence et de crise humanitaire (Nord & Sud Kivu, Kasai, Tanganika) pour n’être à ce point obsédé que par son opposition, la Monusco, la Belgique ? Pour ne pas voir des citoyens encore plus pauvres à côté d’une minorité pourvue sur les richesses du pays dans un pays pourtant potentiellement riche ? Pour ne pas voir cette violence politique avec par exemple ses dernières exactions meurtrières de ses forces de l'ordre ?
Que malgré cela ‘JK’ ne trouve à vendre avec tant d’arrogance et de satisfaction que sa prétendue bonne gestion lors de son numéro et pis, de nouveaux projets comme s’il était à la conquête du pouvoir alors qu’il est là depuis près de 20 ans, comme s’il voulait repartir pour d’autres mandats alors que sur ses 17 ans passés il a déjà épuisé deux mandats électifs… Quelle indécence, quelle imposture ?
Au final une sortie de bois quasi en campagne qui confirme que « 'JK' ne veut surtout pas quitter la scène à moins d'y être contraint et tant qu'il sera là il n'y aura élections qu'à celles auxquelles il participera ou plus exactement qu'il gagnera »...
Aux Congolais et surtout aux Catho qui mènent aujourd'hui la contestation de distinguer encore mieux la légitime nécessité d'élections de leur capacité à changer les choses pour le meilleur des Congolais ; bref l'« alternative » sera toujours un meilleur remède à nos maux que la simple « alternance »...
'JK’ avait surtout des choses à dire à son profit et des cibles à attaquer mais à on se demande si le peuple qui attend bien des réponses de lui sur l’avenir politique et social du pays n’était pas le dernier de ses soucis, s’il n’était pas là à faire semblant de s’adresser enfin au pays alors que tous ses propos ressemblaient à un plaidoyer culotté pro-domo… Sans compter les contre-vérités qui dénaturent les faits d’hier et de demain…
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Pour le lâche taiseux qu'il est, 'JK' devrait avoir besoin de parler pour se mettre à parler si goulûment à se retrouver à terme à ne rien dire car le moins que l'on puisse en dire est que sa conférence de presse a rabattu tout sauf les solutions essentielles qu’attend le règlement de la crise, sauf les éclaircissements pour comprendre ce qui se passe dans ce Congo redevenu « terra incognita » dont on puisse dessiner les contours... Le 'raïs 100%' y est allé tantôt en contrevérités tantôt en omissions ou silences suspects... Comme qui dirait qu’il aurait dû s'en tenir à sa maxime habituelle, « La parole est d’argent, le silence d’or ! »...
Quelques points :
1° ‘JK’ brosse un tableau sombre du pays à son arrivée (la guerre, la division, l'économie dans le rouge avec croissance négative et dette abyssale...) mais refuse de comprendre que cette situation était davantage la conséquence de l’invasion/occupation/fausse libération à laquelle il a activement participé...
L’entrée du « conglomérat d’aventuriers » dont il faisait partie a démultiplié les problèmes du pays quand elle ne les a pas créés... En effet le Zaïre de Mobutu était certes devenu un Etat déliquescent mais bénéficiait encore de la paix, de l'unité et de l'intégrité territoriale dans ses frontières...
2° Là-dessus s'il y'a une question essentielle qui ne lui a pas été posée ou à laquelle il s'est bien gardé d’apporter quelques précisions , c'est celle de nous dire la nature réelle de ses relations avec le Rwanda et l'Ouganda tant les ingérences nuisibles de ces derniers dans notre pays à l'Est laissent toujours à penser que la vieille occupation que dénonçait avec force démonstration son défunt père en 1998 est toujours là (reportez-vous à l'épisode rocambolesque où il le démontre surpris comme un enfant)... Il tançait alors les Rwandais dont certains cachés parmi ses ministres d'avoir colonisé son pays et le pillaient sans vergogne...
Le pays est certes moins au bord de la balkanisation qu’il l’était alors mais la question que lui pose Kamerhe en lui reprochant son mépris peu dissimulé envers les Zaïrois qu'il n'a pu transformer nous y renvoie : où était 'JK' (ou qui était-il alors) quand nous étions ces Zaïrois ? Utile interrogation en ces moments !
3° A la question de savoir s’il briguerait un nouveau mandat ou s’il ne convoquerait pas un référendum, ‘JK’ renvoie les journalistes à la Constitution et au calendrier de la Ceni sauf que justement ni lui ni la Ceni à sa solde n’ont jusque-là respecté la Constitution et ses délais électoraux et donc l’alternance... Tout cela nous fait encore plus douter de la volonté de ce pouvoir à tenir ces scrutins et de la fiabilité du calendrier de la Ceni…
4° Quant à la pirouette cherchant la petite bête entre élections et développement, on se demande bien quelle mouche l’a piqué à ce point pour douter des bénéfices de la démocratisation sur le développement… Que les élections coûtent cher ne peut conduire qu’on les brade ou les abandonne ; logiquement depuis 2006 qu’elles ont lieu une bonne gestion des institutions du pays aurait dû nous faire quelques économies avec le matériel et le savoir ainsi accumulés…
Dans tous les cas le risque évident contenu dans un tel abandon démagogique ce qu’« à terme nous n’ayons ni développement ni élections »… Où est d’ailleurs le budget prévu depuis 6 ans par une contribution annuelle ?
5° Mr ‘JK’ est-il à ce point hors-sol pour ne pas voir que la réalité du pays qu’il gère qui révèle au premier venu des foyers continus et croissants de violence et de crise humanitaire (Nord & Sud Kivu, Kasai, Tanganika) pour n’être à ce point obsédé que par son opposition, la Monusco, la Belgique ? Pour ne pas voir des citoyens encore plus pauvres à côté d’une minorité pourvue sur les richesses du pays dans un pays pourtant potentiellement riche ? Pour ne pas voir cette violence politique avec par exemple ses dernières exactions meurtrières de ses forces de l'ordre ?
Que malgré cela ‘JK’ ne trouve à vendre avec tant d’arrogance et de satisfaction que sa prétendue bonne gestion lors de son numéro et pis, de nouveaux projets comme s’il était à la conquête du pouvoir alors qu’il est là depuis près de 20 ans, comme s’il voulait repartir pour d’autres mandats alors que sur ses 17 ans passés il a déjà épuisé deux mandats électifs… Quelle indécence, quelle imposture ?
Au final une sortie de bois quasi en campagne qui confirme que « 'JK' ne veut surtout pas quitter la scène à moins d'y être contraint et tant qu'il sera là il n'y aura élections qu'à celles auxquelles il participera ou plus exactement qu'il gagnera »...
Aux Congolais et surtout aux Catho qui mènent aujourd'hui la contestation de distinguer encore mieux la légitime nécessité d'élections de leur capacité à changer les choses pour le meilleur des Congolais ; bref l'« alternative » sera toujours un meilleur remède à nos maux que la simple « alternance »...
'JK’ avait surtout des choses à dire à son profit et des cibles à attaquer mais à on se demande si le peuple qui attend bien des réponses de lui sur l’avenir politique et social du pays n’était pas le dernier de ses soucis, s’il n’était pas là à faire semblant de s’adresser enfin au pays alors que tous ses propos ressemblaient à un plaidoyer culotté pro-domo… Sans compter les contre-vérités qui dénaturent les faits d’hier et de demain…
"RDC : Kabila parle… mais ne rassure pas"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-kabila-parle-mais-ne-rassure-pas/
En pleine crise politique, Joseph Kabila a défendu son bilan devant la presse, sans apporter de réponse sur son avenir politique. Une sortie médiatique qui laisse surtout penser que le président congolais ne veut pas quitter le pouvoir.
Joseph Kabila, présenté comme un président « taiseux », a plutôt été volubile devant la presse, en fin de semaine dernière. Un chef de l’Etat plus à l’aise que d’habitude devant les micros, essentiellement pour défendre son bilan à la tête de la RD Congo. Très attendu sur la tenue des élections, le respect de la Constitution et son avenir poltique, Joseph Kabila a d’abord commencé son point presse… par refaire le match. Et d’expliquer qu’à son arrivée au pouvoir en 2001, « le Congo était en pleine guerre, (…), le pays était divisé, les indicateurs macro-économiques étaient au rouge, (…) le taux de croissance était négatif, (…) et la RDC avait une dette de 14 milliards de dollars ».
Mais sur l’essentiel des interrogations, à l’origine de la crise politique actuelle, Joseph Kabila a passé son temps à contourner les obstacles. Accusé par l’opposition de vouloir se maintenir au pouvoir, alors que la Constitution lui interdit de se représenter, Joseph Kabila n’a rassuré personne sur son avenir après la présidence. La seule parole qui aurait pu faire baisser la tension d’un cran à Kinshasa, aurait été l’annonce de sa non candidature à la prochaine présidentielle, comme le demandent régulièrement l’opposition et les manifestants des marches pacifiques. A la question de savoir si le chef de l’Etat serait candidat à la prochaine présidentielle… Joseph Kabila a préféré botter en touche en demandant de « donner une copie de la Constitution » à la journaliste de RFI qui avait posé la question. Un flou savamment entretenu par le président congolais à chacune de ses déclarations sur le sujet, qui ne risque donc pas de rassurer les Congolais sur une prochaine alternance politique à la tête de l’Etat.
Les élections… ou le développement ?
Sur la tenue des prochaines élections, déjà été reportées par deux fois, là encore Joseph Kabila ne garantit rien et renvoie au calendrier de la Commission électorale (CENI) qui prévoit des élections générales pour décembre 2018. Lorsque l’on sait que la Commission est régulièrement accusée par l’opposition de retarder volontairement la tenue du scrutin, on peut douter de la fiabilité du nouveau calendrier électoral.
Un doute renforcé également par le manque de moyens financiers du Congo pour organiser les élections dans un pays-continent dépourvu de toute infrastructure. Sur ce point encore, les propos de Joseph Kabila inquiètent : « Les élections dans ce pays commencent à coûter plus cher que le développement. Est-ce qu’il faut qu’on soit cité comme le pays le plus démocratique dans le monde ou bien c’est le développement qui compte ? » Une interrogation qui vient confirmer l’idée que, pour le président congolais, le développement vaut mieux que les élections. Problème au Congo, qui est classé parmi les pays les plus pauvres du monde : il n’y a ni développement, ni élections !
Autre source d’inquiétude qui fait douter sur la volonté réelle de Joseph Kabila de quitter le pouvoir : la possible tenue d’un référendum qui permettrait à l’actuel chef de l’Etat de s’autoriser à briguer un troisième mandat. Une nouvelle fois, Joseph Kabila renvoie au calendrier électoral de la CENI, qui ne prévoit pas dans son chronogramme de référendum constitutionnel pour faire sauter le verrou qui limite à deux les mandats présidentiels. Seul souci : le président congolais oublie de dire que plusieurs cadres du PPRD, son propre parti, battent ouvertement campagne dans les rues pour l’organisation d’un référendum. Référendum qui pourrait également faire passer l’élection présidentielle au scrutin indirect.
Un président déjà en campagne ?
Enfin, le discours qui a été tenu devant la presse apparaît en complet décalage avec la réalité congolaise. Le pays continue de s’enfoncer dans la violence et fait face à une crise humanitaire sans précédent avec 4 millions de déplacés internes. 120 groupes armés pullulent encore à l’Est du pays, où l’armée ne parvient pas à mettre fin aux massacres dans la région de Beni. Depuis 2016, ce sont désormais les Kasaï, dans le centre du pays, qui sont se sont enflammés dans des violences interethniques et une répression féroces des forces de sécurité. Avec un budget lilliputien de 5 milliards de dollars pour 80 millions d’habitants, la RDC est également en proie à une grave crise économique dû à la prédation des matières premières par la classe dirigeante, mais aussi par une corruption généralisée qui gangrène le pays. 80% des Congolais vivent encore sous le seuil de pauvreté.
Alors que le pays traverse sa pire crise depuis 20 ans et s’enfonce dans la répression politique, Joseph Kabila a l’air de dire : « qu’est-ce qui ne va pas ? » Et surtout, l’actuel chef de l’Etat a déjà l’air en campagne pour les prochaines élections ! Joseph Kabila a profité de sa sortie médiatique pour vanter ses multiples projets pour le pays : pétrole, infrastructures, cadre macro économique… Ce qui n’est visiblement pas le discours d’une personne qui doit quitter le pouvoir dans 10 mois ! « Quelqu’un qui veut partir le 23 décembre 2018 n’a plus à brandir un projet société » s’étonnait le patron de l’UNC Vital Kamerhe à l’issue du point presse présidentielle. Une chose est sûre, à la fin de la conférence de presse, nous étions déjà devant un président en campagne qui testait ses meilleurs arguments pour se maintenir au pouvoir."
"LA PAROLE AU SECOURS DU SILENCE !
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14445
"L’Eglise, la Monusco, la Belgique, les élections… Kabila avait des choses à dire, mais pas de réponses à donner » "
° https://actualite.cd/2018/01/27/leglise-monusco-belgique-elections-kabila-avait-choses-a-dire-reponses-a-donner/
" REAGISSANT A LA CONFERENCE DE PRESSE DU CHEF DE L’ETAT
PAS D’ANNONCES CHOC, SELON LE G7"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14458
"Pour la mise en œuvre effective de l’accord de la Saint Sylvestre : Le G7 appelle les Congolais à intensifier la pression sur Kabila"
° http://www.latempete.info/pour-la-mise-en-oeuvre-effective-de-laccord-de-la-saint-sylvestre/
"Très critiquée par l’actuel chef de l’Etat : La MONUSCO renvoie J. Kabila à la Résolution 2348"
° http://www.latempete.info/27261-2/
"Rendez-vous électoral de cette année 2018 : La Ceni déterminée, la Cenco se réserve, les politiques toujours divisés"
° http://www.latempete.info/27256-2/
"« Joseph Kabila »: Qu’a-t-il fait de ses 17 ans à la tête de l’Etat congolais?"
° http://www.congoindependant.com/joseph-kabila-qua-t-il-fait-de-ses-17-ans-a-la-tete-de-letat-congolais/
A la surprise générale, le président congolais hors mandat « Joseph Kabila », a choisi la journée de vendredi 26 janvier pour rompre cinq années de mutisme en animant un point de presse devant quelques journalistes kinois. Des confrères sélectionnés – à quelques rares exceptions près – sur base de leur degré de connivence avec l’oligarchie en place. Le 26 janvier 2001, un « OVNI politique » nommé « Joseph Kabila » succédait au président LD Kabila assassiné (?) dix jours auparavant dans des conditions non-élucidées à ce jour. D’aucuns ont cru, à tort, que l’improbable successeur de Mzee avait choisi cette date commémorative pour deux raisons. Primo: dresser le bilan de ses 17 années d’exercice de cette fonction exceptionnelle. Secundo: annoncer aux Congolais qu’il ne briguera pas un nouveau mandat lors de l’élection présidentielle fixée au 23 décembre prochain. Rogue, aveuglé par ses certitudes, l’homme a esquivé ces deux sujets. Dans un long monologue de près de deux heures, il a raconté ce qu’il voulait bien entendre. « Dans quel monde vit Joseph Kabila? » C’est la question qui revient, depuis vendredi 26 janvier, dans toutes les conversations. En dix-sept années de pouvoir, « Joseph » a « liquidé » l’ex-Zaïre. Il y a urgence de le « stopper » avant qu’il ne soit trop tard.
Dans l’homélie qu’il a prononcée lors de la messe organisée à l’occasion de la commémoration du 17ème anniversaire de la disparition de Mzee Laurent-Désiré Kabila, Mgr François-David Ekofo Bonyeku semblait s’adresser à « Joseph Kabila »: « Comment voulez-vous connaitre une personne que vous n’avez jamais côtoyé? Comment voulez-vous aimer une personne que vous ne fréquentez pas? »
Dix-sept ans après son accession à la tête de l’Etat congolais, « Joseph » reste une grande énigme pour les 70 millions des Congolais. Les deux « parties » ne se sont jamais connues. Depuis 17 ans, l’homme qui « trône » à la tête de l’ex-Zaïre vit dans une sorte de blockhaus protégé par des gardes du corps étrangers. Rien d’étonnant que ce dernier paraisse déconnecté des réalités. Sans doute qu’il avait une autre « mission » que la renaissance du pays.
Lors de son point de presse précité, « Kabila » a estimé que la « réunification et la pacification du pays »constituent son plus « grand succès ». Il n’a pas pipé un mot sur le rôle décisif joué par la « communauté internationale » à travers notamment le CIAT (Comité international d’accompagnement de la transition) et la Mission onusienne au Congo.
Vendredi, « Kabila » n’a exprimé qu’un seul « regret ». Celui de « n’avoir pas réussi à transformer l’homme congolais en un homme nouveau ». On croit rêver! L’orateur s’est trahi en ajoutant: « on y travaille ». Comment pourra-t-il y travailler alors que son dernier mandat a expiré le 19 décembre 2016 et que c’est l’Accord de la Saint Sylvestre qui lui a accordé un sursis qui a pris fin le 31 décembre 2017? Peut-on changer le monde sans commencer par se changer soi-même en prêchant par l’exemplarité?
C’est le lieu de ramener « Joseph Kabila » au vrai débat en lui posant une question fondamentale: qu’a-t-il fait de ses dix-sept ans de pouvoir?
LES PROMESSES
En fait, il y a eu plusieurs « Joseph Kabila ». Le premier a « dirigé » le pays de 2001 à 2005 sous le régime de transition « 1+4 ». C’est le fameux « homme à la grande capacité d’écoute », dixit Louis Michel, alors ministre belge des Affaires étrangères. Lors de son investiture le 26 janvier 2001, l’homme égrena ce qui apparait aujourd’hui comme un chapelet de bonnes intentions: renforcer l’Etat de droit; instaurer la paix et la communion nationale par une politique qui privilégie le dialogue; consolider la démocratie, la bonne gouvernance et garantir le respect des droits fondamentaux; mettre sur pied une armée et une police modernes, fortes, bien équipées, respectables et respectueuses des droits de chacun, capables de défendre la nation en toutes circonstances. L’objectif était de prendre le contre-pied de la politique imprévisible menée auparavant par son prédécesseur.
Le second « Kabila » a régenté les affaires du pays en autocrate de 2006 à 2011. C’est le temps de l’arrogance et de l’autoritarisme. « Elu » en décembre 2006 sans avoir battu campagne en présentant un projet de société ou programme politique, le « fils » de Mzee – chouchouté par l’Occident – de récidiver en annonçant un projet pharaonique dénommé « les Cinq chantiers ».
Dans une interview accordée au « Soir » de Bruxelles daté du 16 novembre 2006, il exulte en présentant ses « priorités des priorités »: « J’ai identifié cinq chantiers urgents: d’abord, les infrastructures – routes, rails, ponts -, il faut que les régions soient reliées les unes aux autres, que les gens puissent circuler. Ensuite, la création d’emplois, qui passe par les investissements. (…). Troisième chantier: l’éducation. (…). Quatrième chantier: l’eau et l’électricité ».
Le dernier et troisième « Kabila » est celui de 2011 à ce jour. C’est le triomphe de l’aveuglement, de l’arbitraire. Bref, la dérive dictatoriale. Lors de son investiture le 20 décembre 2011, le président « réélu » annonce un nouveau projet de société dénommé « la révolution de la modernité » sans avoir fait au préalable le bilan des « Cinq chantiers ».
Selon lui, ce nouveau projet vise à transformer le Congo-Kinshasa en « un pool d’intelligence et de savoir-faire, (…), un grenier agricole, une puissance énergétique et environnementale, une terre de paix et de mieux-être, une puissance régionale au cœur de l’Afrique, l’objectif ultime étant l’émergence de notre pays ». Il conclut sa description par une évidence: « Sans infrastructures efficaces, la lutte contre la pauvreté est vouée à l’échec ». Quid des réalisations?
LES RÉALISATIONS
Parlant du bilan des « Cinq chantiers », Etienne Tshisekedi wa Mulumba aimait ironiser en parlant de « quelques routes goudronnées ». En fait, il faut se munir d’une loupe pour voir les réalisations accomplies sous la présidence de « Joseph Kabila ».
Le social. « Joseph Kabila » accède à la tête de l’Etat congolais quatre mois seulement après le lancement en septembre 2000 des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) par l’Assemblée générale des Nations Unies. Parmi ces objectifs, on peut citer: éliminer l’extrême pauvreté et la faim, assurer une éducation primaire pour tous, réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans, améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/sida le paludisme et d’autres maladies.
Dix-sept années après, « Joseph » qui clamait que sa « première priorité, c’est la situation sociale » (Le Soir daté du 07.03.2001) et « le social est mon cheval de bataille » (Grands Lacs magazine, juin 2015), a négligé la micro-économie. La pauvreté explose. Peu attractif, l’environnement des affaires n’attire que peu d’investisseurs pour créer des emplois. L’eau et l’électricité restent la croix et la bannière pour la grande majorité de la population. Des maladies éradiquées jadis font un retour en force. C’est le cas notamment de la fièvre typhoïde et du choléra. Les entreprises de pompes funèbres sont devenues un « business » très lucratif. En septembre 2014, l’Unesco publie un rapport selon lequel 18 millions d’adultes congolais ne savent ni lire ni écrire. L’échec est cuisant.
L’Etat de droit.
Interrogé, vendredi 26 janvier par la correspondante de RFI s’il sera candidat à l’élection présidentielle du 23 décembre prochain, « Joseph Kabila » a répondu par une pirouette: « Remettez un exemplaire de la Constitution à ma jeune sœur ». Si le « conférencier » avait pris la peine de parcourir la Charte fondamentale en vigueur, il aurait été horrifié par le nombre de fois qu’il a violé celle-ci plongeant aujourd’hui le pays dans une nouvelle crise de légitimité.
Depuis 2012, l’homme ne cesse de multiplier de stratagèmes (rébellion du M23, l’ouvrage d’Evariste Boshab « De la révision de la constitution à l’inanition de l’Etat », les concertations nationales, les différents dialogues politiques inclusifs etc.). L’objectif paraît clair: repousser le plus loin possible la date de la convocation du scrutin pour l’élection présidentielle prévue initialement mi-septembre 2016. L’installation du nouveau Président élu devait intervenir le 19 décembre de la même année.
A un journaliste européen qui lui demandait si les élections auront bel et bien lieu le 23 décembre prochain, « Kabila » s’est cru malin en demandant qu’un exemplaire du calendrier électoral publié par la CENI soit remis à l’intéressé. Le président hors mandat est le seul à ne pas voir que la « terre entière » ne lui fait plus confiance.
Que dire des violations des droits humains? Deux « marches pacifiques » organisées le 31 décembre 2017 et le 21 janvier dernier par le Comité Laïc de Coordination (CLC) ont été violemment réprimées. Dieu seul sait le nombre des victimes. Des familles pleurent actuellement leurs morts mais aussi des « disparus ».
Des Kinois ont vu des civils armés opérer aux côtés des forces dites de sécurité lors de ces manifestations. Que dire d’autres décès mystérieux? Aimée Kabila, Ngezayo Safari Prigogine, Pascal Kabungulu, Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Louis Bapuwa Mwamba, Didace Namujimbo, Serge Maheshe, Armand Tungulu sont autant des victimes de la barbarie ambiante. Le sang de ces citoyens crie justice au ciel. Qui oubliera le double massacre, en 2007 et en 2008, des adeptes l’ex-mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo? L’Etat de droit promis n’a été qu’un slogan risible.
L’économie.
Depuis son accession à la tête de l’ex-Zaïre, « Joseph Kabila » n’a jamais eu le moindre grand dessein pour le pays. L’homme et ses « chefs de gouvernement » successifs n’ont excellé que dans des slogans creux. Des incantations.
A titre d’illustration, nommé Premier ministre en 2012, Augustin Matata Ponyo déclarait trois années plus tard que le Congo était « sur le chemin de l’émergence ». Selon lui, le pays allait se hisser au niveau des pays à « revenu intermédiaire » en 2016. « Kabila » et son « Premier » de l’époque n’avaient que deux mots dans la bouche: « la macroéconomie ». Les yeux rivés sur la croissance, ils avaient oublié l’homme. A en croire Matata, en 2014, la croissance était de 9,5%. Une « performance » sans impact au niveau du quotidien de la population.
TRANSITION POUR REFONDER L’ETAT
Sur le plan politique et sécuritaire, on assiste au triomphe du « banditisme d’Etat » avec son corollaire le recul démocratique. Rarement les Congolais n’ont été aussi inégaux devant la loi selon qu’on est membre de l’opposition ou de la mouvance kabiliste. Pire, des bandes armées nationales et étrangères de connivence avec le pouvoir politique et certains « généraux » sèment la terreur dans la partie orientale du pays.
La corruption, elle, a élevé « Joseph Kabila » et sa fratrie en famille la plus riche du pays. Le dirigeant congolais et sa famille sont crédités de plusieurs milliards de dollar américain. Panama Papers, Passeport biométrique, magouille financière à la BGFI, Paradise paper sont autant de scandales qui ont jeté une lumière crue sur cette étrange famille. Pendant ce temps, les Congolais, eux, vivent avec 1,25 $ par jour. Au niveau de l’indice du développement humain (IDH), l’ex-Zaïre est classé 176è sur 187 pays.
Laisser « Joseph Kabila » réaliser sa folie de briguer un nouveau mandat, reviendrait à condamner ce grand pays au sous-développement. Et à rester à genoux. Ne faudrait-il pas tourner la page de ces dix-sept années sombres? Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya n’a-t-il pas dit que « les médiocres doivent dégager »?
Dans son homélie, Mgr Ekofo n’a pas dit autre chose. Pour lui, le Congo-Kinshasa « n’est plus vraiment un Etat ». Durant dix-sept ans, « Joseph Kabila » – c’est nous qui l’ajoutons – a « liquidé » le Congo-Zaïre. La survie du pays dépend de la « neutralisation » de cet homme. Ne serait-il pas, en revanche, suicidaire de mettre en route les élections générales dans un Etat aussi fragilisé tant au niveau de sa sécurité que de la cohésion nationale?
Ne devrait-on pas examiner sérieusement l’idée d’une nouvelle transition politique? L’objectif in fine serait de doter le pays d’institutions fortes au plan économique, social, sécuritaire, administratif et judiciaire. Pourquoi pas une transition d’une durée de cinq ans? Chaque année serait l’occasion d’organiser un type d’élection en partant des locales. La présidentielle et les législatives devant être le couronnement…"
° http://www.congoindependant.com/soyons-serieux/
° http://www.congoindependant.com/bas-les-masques-joseph-kabila-limprevisible-enfant-gate-demasque/
"Devant la presse le weekend dernier: Joseph Kabila plus que convaincant"
° http://groupelavenir.org/devant-la-presse-le-weekend-dernier-joseph-kabila-plus-que-convaincant/
" REAGISSANT A LA CONFERENCE DE PRESSE DU CHEF DE L’ETAT
PAS D’ANNONCES CHOC, SELON LE G7 "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14458
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14446
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14435
"Kamerhe: “La constitution n’appartient pas à Kabila…”"
° http://www.kinshasatimes.cd/kamerhe-la-constitution-nappartient-pas-a-kabila/
"26 janvier 2001- 26 janvier 2018 : les flèches de Joseph Kabila"
° http://www.lephareonline.net/26-janvier-2001-26-janvier-2018-fleches-de-joseph-kabila/
"Bilan de Kabila : positif à Gombe… négatif au pays réel"
° http://www.lephareonline.net/bilan-de-kabila-positif-a-gombe-negatif-pays-reel/
"Le G7 n’attend rien de Kabila et lance un nouvel appel à l’unité de l’opposition"
° http://www.lephareonline.net/g7-nattend-rien-de-kabila-lance-nouvel-appel-a-lunite-de-lopposition/
"Le Chef de l’Etat Joseph Kabila fait le déballage de la situation du pays "
° https://www.digitalcongo.net/article/5a6c4284945ab90004ae9e11
"RDC: que pensent les Congolais de la Monusco?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180129-rdc-congolais-monusco-onu-kabila
"RDC: le cadre légal des manifestations questionné"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180129-rdc-cadre-legal-manifestations-questionne
"Pour Joseph Kabila donc, la Belgique, l’Eglise catholique et l’opposition devraient se taire - Le Potentiel"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=209924&Actualiteit=selected
" RDC: Monseigneur Stanis Bongonga a réagi face au propos du président Kabila"
° https://www.matininfos.net/rdc-monseigneur-stanis-bongonga-a-reagi-face-propos-president-kabila/
° https://actualite.cd/2018/01/27/rdc-daction-4-fevrier-clc-periode-consacree-deuil-a-recherche-disparus/
"RDC: Kabila laisse de marbre ses opposants qui restent mobilisés
(AFP 29/01/18)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-kabila-laisse-de-marbre-ses-opposants-qui-restent-mobilises-0
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 30/1/2018, 3:23 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
"RDC: une conférence de presse pour rien"
° https://afrique.lalibre.be/14335/rdc-une-conference-de-presse-pour-rien/
Le but d’une conférence de presse est de rendre publiques des décisions ou de modifier l’opinion sur un sujet en discussion. La conférence de presse du président hors mandat Joseph Kabila, vendredi dernier, a totalement manqué son but: les réactions de la presse, lundi, montrent très clairement qu’il n’a convaincu que ses partisans, tandis qu’il suscitait l’indignation de ses opposants et la consternation d’observateurs décelant une forme d’autisme chez cet homme qui, après avoir étêté son opposition, s’en prend verbalement à ceux de ses critiques qu’il ne peut « dédoubler » pour les affaiblir, comme il l’a fait des partis d’opposition: l’Eglise catholique, la Belgique et la Mission de l’Onu au Congo.
Joseph Kabila avait beau arborer, vendredi dernier, la barbe blanche qu’il affectionne dans les périodes difficiles de son long règne, il n’est pas parvenu à convaincre que c’était la sagesse qui parlait par sa bouche. Après le week-end ,où la presse ne paraît pas au Congo, les réactions ont afflué lundi: sarcasme, indignation ou consternation ont accueilli la première conférence de presse du chef de l’Etat congolais en plus de cinq ans.
Seuls les médias kabilistes, comme DigitalCongo et L’Avenir, ont « avalé » la conférence de presse – qui a duré quelque deux heures – sans relever ses contradictions.
« Kabila, candidat élu et éligible »
Or, relève Actualités.cd, lorsqu’il est interrogé par une journaliste sur les projets qu’on lui prête de chercher à modifier la loi fondamentale pour pouvoir se présenter à un nouveau mandat, Joseph Kabila, approuvé par les rires complaisants de ses conseillers, demande qu’on remette une copie de la Constitution à sa « jeune sœur ». Et évite de commenter le fait qu’un des slogans de son parti est « Kabila, candidat élu et éligible », alors que plusieurs cadres de sa formation font déjà campagne pour la tenue d’un référendum de modification constitutionnelle.
S’en prenant à l’Eglise catholique, qui appuie le Comité laïc de coordination (CLC) qui a organisé deux marches pacifiques de chrétiens – réprimées dans le sang – pour réclamer du Président qu’il respecte l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016 balisant le chemin vers des élections consensuelles, M. Kabila assure que « les leaders au sein de nos Eglises » ont « minimisé ce qui s’est passé » au Kasaï, où une rébellion s’est soulevée en 2016-17. Il oublie de dire que l’Eglise a été, après quelque temps, une des cibles des rebelles, au même titre que l’Etat (60 paroisses et 140 écoles catholiques détruites ou fermées), précisément parce que, dans le désir d’éviter des heurts, elle avait aidé à la rédaction de cet Accord de la Saint-Sylvestre qui, de facto, a aidé Joseph Kabila à se maintenir au pouvoir au-delà de la fin légale de son dernier mandat puisque ce texte prévoyait un an de plus pour organiser, avec l’opposition, les élections dues. On sait que Joseph Kabila n’a pas non plus respecté cette date limite-là. Et Joseph Kabila a aussi oublié de dire que la répression de cette rébellion a fait bien pluis de morts que celle-ci, et jeté une menace sur l’avenir en utilisant des ethnies contre une autre, selon les rapports internationaux.
En outre, relève Actualités.cd, les élvêques de Lwiza et Luebo, au Kasaï, sont allés visiter les Congolais réfugiés en Angola à cause des violences au Kasaï, « alors que le ministre des Affaires étrangères, She Okitundu, en séjour en Angola, n’a pas daigné rendre même une courte visite de réconfort aux réfugiés congolais ».
Le Président croit donner une leçon à l’Eglise
Joseph Kabila a voulu se croire plus versé que l’Eglise en matière religieuse. « Jesus-Christ n’a jamais présidé une commission électorale », a-t-il ironisé. Que ne l’avait-il souligné lorsque l’abbé Malu Malu (dont on découvrira plus tard qu’il avait travaillé pour la Présidence Joseph Kabila) puis le pasteur Daniel Ngoy (qui est apparenté au père du chef de l’Etat et avait financé son parti, le PPRD) ont présidé la commission électorale! Et pourquoi, alors que les émeutes le menaçaient, accepter que l’Eglise patronne les entretiens qui aboutiront à cet Accord de la Saint-Sylvestre qui le prolongeait d’un an au pouvoir?
La Conférence épiscopale, quant à elle, lui a rappelé que « le pape Benoît XVI disait que l’Eglise doit être présente là où la population souffre. C’est le cas en RDC ». Tandis que le nonce apostolique avait souligné, début janvier, que la défense des droits sociaux et économiques des fidèles faisait partie intégrante de la Doctrine sociale de l’Eglise.
Visant les marches pacifiques de chrétiens organisées par le CLC, il accuse ce dernier de vouloir faire dérailler le processus électoral et de vouloir faire faire « un saut dans le vide » au Congo. Et de tonner: « Essayer de faire dérailler ce processus avec des propositions farfelues, cela est tout à fait inadmissible! ». Rappelons que les marcheurs réclament seulement le respect par le régime de l’Accord de la Saint-Sylvestre et une déclaration de Joseph Kabila selon laquelle, conformément à la Constitution, il ne sera pas candidat à sa propre succession. Où est la proposition farfelue?
La Belgique et l’Onu
Joseph Kabila s’en est aussi pris à la Belgique, qui insiste sur l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre. Il a dit: « Qui a tué la démocratie dans ce pays? Ils ont tué Lumumba et, avec lui, la démocratie (…) Ceux qui ont tué Lumumba et la Belgique devraient être humbles au lieu de s’ériger en donneurs de leçon sur la démocratie ». En oubliant que l’Onu, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne insistent eux aussi sur la démocratie et l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Joseph Kabila a également visé la Monusco (Mission de l’Onu au Congo): « On a comme l’impression que la Monusco a l’ambition de rester »; « citez-nous un seul groupe armé que vous avez réussi à éradiquer ». La Monusco a rappelé les entraves que lui opposent régulièrement les autorités congolaises; son rôle dans la défaite de la rébellion M23 au Kivu; sa participation décisive à la défaite des Maï Maï Yakutumba qui avaient failli prendre la ville d’Uvira, au Sud-Kivu, il y a quelques mois. « Les opérations seraient sans doute moins compliquées s’il n’existait pas de liens entre ces groupes et certains officiers de l’armée congolaise », dit une source onusienne citée par RFI.
Mutisme sur la situation sociale
L’opposition congolaise a, quant à elle, choisi d’énumérer les « contre-vérités » (Vital Kamerhe) proférées par le Président lors de conférence de presse; s’est désolée qu’il ait loupé ce « rendez-vous avec l’histoire » (G7, regroupant les partis dissidents de la Majorité présidentielle, opposés à ce que Kabila se maintienne au pouvoir par la force); regrette « l’opacité » entretenue par Joseph Kabila sur la consolidation de la démocratie au Congo et son « mutisme complet et inquiétant » sur « la situation sociale désastreuse de ses compatriotes. le Congolais ne vit pas mieux aujourd’hui qu’il y a 17 ans » (Eve Bazaïba, MLC, le parti de Bemba)."
"RDC : La MONUSCO, un « bouc émissaire » de Kabila (Guterres)"
° https://actualite.cd/2018/01/29/rdc-monusco-bouc-emissaire-de-kabila-guterres/
"Antonio Guterres: «Ce qu’il faut, c’est que la constitution soit respectée» en RDC"
° https://www.radiookapi.net/2018/01/29/actualite/politique/antonio-guterres-ce-quil-faut-cest-que-la-constitution-soit-respectee
"RDC: le président du G7 virulent après la conférence de presse de Joseph Kabila"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180129-rdc-lumbi--president-g7-virulent-conference-presse-kabila
En RDC, les réactions se multiplient depuis la conférence de presse de Joseph Kabila ce vendredi. Une première à Kinshasa depuis cinq ans. Les propos du chef de l'Etat, qui s'exprime très rarement, sont très commentés, disséqués. Du côté du G7, la coalition de partis ayant quitté la majorité présidentielle par opposition au maintien au pouvoir du chef de l'Etat après la fin de son mandat. Pierre Lumbi, le président du G7, soutien de Moïse Katumbi pour la présidentielle, a reçu ce dimanche les journalistes et il s'est montré très virulent.
D’entrée de jeu, Pierre Lumbi s’est voulu optimiste. Le président du G7 voit déjà pour bientôt la fin du règne du président Kabila : « Quoi qu’il en coûte, et quoi que le président Kabila et ses partisans fassent, l’année 2018 doit être celle de la fin de la dictature ».
Selon l’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, cette assurance « est fondée d’autant plus qu’en répondant massivement à l’appel du comité laïc de coordination, les Congolais de toutes les confessions religieuses ont démontré qu’ils sont déterminés à briser les chaînes de la dictature ».
« Le président Kabila tient à rester au pouvoir, même au prix du sang des Congolais. Néanmoins, les marches populaires du 31 décembre 2017 et du 21 janvier 2018 l’ont ébranlé et ont remis en cause certaines certitudes qui alimentaient ses illusions ».
Le président du G7 a lancé encore une fois un appel à l’unité de l’opposition : « J’invite tous les principaux leaders de l’opposition à transcender leur état d’âme, leurs rancœurs, pour privilégier l’intérêt général de notre nation ».
Pierre Lumbi a également demandé aux dirigeants du pays d'appliquer l'accord de la Saint-Sylvestre dans son intégralité."
"RDC : « Kabila désire » garder Kabila coûte que coûte"
° https://afrique.lalibre.be/14348/rdc-kabila-desire-garder-kabila-coute-que-coute/
C’est le scénario que des participants à la grand-messe du PPRD avaient évoqué, jeudi dernier dans lalibreafrique.be.
En optant pour un président et un vice-président, désigné par l’initiateur (Joseph Kabila) du parti et éjectable par la simple volonté de ce dernier tous les trois mois, sans oublier un secrétaire général permanent chargé de faire « tourner la boutique », le PPRD s’inscrivait dans les pas du système sud-africain dans lequel le président du parti qui a remporté les législatives devient quasi automatiquement le président de la République.
Dans la foulée de cette lecture des nouveaux statuts du parti, Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité parlementaire et président de l’Assemblée nationale, avait été chargé de faire le tour des partis de la majorité pour leur présenter ces nouveaux statuts et évoquer avec eux les avantages de cette nouvelle structure qui s’inscrit aussi dans la suite du vote de la nouvelle loi électorale qui va mettre fin aux élus indépendants et favoriser les grands ensembles politiques. Une mission que Minaku a dû remplir avec zèle, lui qui a été félicité, samedi dernier, par le président lui-même, lors de la réunion hebdomadaire des cadres du PPRD dans la ferme de Kingakati, dans la périphérie de Kinshasa.
Ce lundi, c’est au tour de Kin-Kiey Mulumba, un des principaux zélateurs du chef de l’Etat, suivi par ces habituels pompom-boys sur les réseaux sociaux, de lancer un ballon d’essai en ligne. « La présidentielle pourrait se dérouler au sein d’un corps électoral plus réduit (exemple sud-af) », écrit-il avant de justifier ce choix par « Economie des moyens. Economie de temps ». Et comme si cela ne suffisait pas, l’élu de Masi Manimba, ancien ministre des Postes congolaises, notamment, explique sans sourciller : « corps électoral réduit, meilleure maîtrise des opérations », avant, comble du comble, d’affirmer, toujours dans le même message : « Reduction risques de fraude. » Et pour emballer le tout dans un linceul démocratique, il termine par « Mais tout cela est débat ».
Le scénario est cousu de fil blanc. Les arguments éculés. La majorité présidentielle congolaise apparaît de plus en plus énervée par les marches des catholiques, les critiques internationales et la pression d’un calendrier électoral qu’elle a publié en urgence pour satisfaire a minima les observateurs internationaux. Aujourd’hui, elle donne l’impresson de gigoter en tous sens pour trouver une parade qui devra, quoi qu’il arrive, se confronter à la volonté du peuple. Une nouvelle fuite en avant d’un régime aux abois. Un régime qui ne peut imaginer une quelconque alternance à la tête de l’Etat et dans lequel le président Kabila apparaît comme le seul monarque possible. « Humiliant pour tous les cadres du parti », expliquait jeudi un de ces cadres qui ajoutait : « si on n’est pas d’accord, on disparaît ».
Le pouvoir en RDC est déterminé à conserver ses acquis et à faire payer le coût de cette détermination à tous ceux qui oseraient se dresser sur sa route.
"RDC: Kabila « doit respecter la Constitution », estime le président du Botswana"
° https://afrique.lalibre.be/14343/rdc-kabila-doit-respecter-la-constitution-estime-le-president-du-botswana/
"Point de presse de Joseph Kabila : “Une provocation” pour l’UDA Originelle"
° https://actualite.cd/2018/01/29/point-de-presse-de-joseph-kabila-provocation-luda-originelle/
"L’argentier de Kabila traqué par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/01/29/largentier-de-kabila-traque-etats-unis-grande-bretagne.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Le Président KABILA face à la presse ce vendredi
Jusque là, je me demande si cette intervention du président était programmée d´avance ou si le président avait été contraint par la nature des choses (je pense notamment à ce qui s´est passé le 21janvier)?
Arafat
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