ALERTE AUX MILICES AU CONGO ! COMME SOUVENT EN SES HEURES LES PLUS SOMBRES ET COMME AILLEURS, APPARAISSENT AUJOURD’HUI TRÈS ACTIVES DES MILICES, ICI PRO-‘KABILISTES’, LES ‘BÉRETS ROUGES’ ! POUR QUEL AGENDA ?
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ALERTE AUX MILICES AU CONGO ! COMME SOUVENT EN SES HEURES LES PLUS SOMBRES ET COMME AILLEURS, APPARAISSENT AUJOURD’HUI TRÈS ACTIVES DES MILICES, ICI PRO-‘KABILISTES’, LES ‘BÉRETS ROUGES’ ! POUR QUEL AGENDA ?
DES MILICES PARTISANES AU CONGO, COMME TOUJOURS EN SES HEURES LES PLUS SOMBRES ET COMME AILLEURS, APPARAISSENT AUJOURD’HUI TRÈS ACTIVES DES MILICES PRO-‘KABILISTES’, LES FAMEUX ‘BÉRETS ROUGES’ ! POUR QUEL AGENDA ?
Nous connaissons dans l’histoire du Congo des milices toutes vouées à leurs leaders et leurs partis à la veille et au lendemain de l’Indépendance qui ont souvent attisé les conflits civils...
Ne parlons de l’époque du parti unique triomphant mais à son déclin, nous avons vu refleurir ce genre de ‘jeunesses’ derrière les partis politiques, cas de la JUFERI au Shaba d’alors dont les membres n’ont pas manqué de pousser à la guerre civile sinon au ‘génocide » entre Zaïro-Congolais : de sombres souvenirs…
Ça s’est vu ou se voit ailleurs, en Côte d’Ivoire, au Burundi avec les « Imbonerakure » chez lesquels justement des jeunes du PPRD , les dangereux ‘bérets rouges’ comme leurs modèles venaient de réussir un séjour d’apprentissage et les voilà dans la pratique sinistre face aux ‘Eglises catholiques et ses marcheurs’ augurant comme partout et comme dans le passé d’autres pogroms comme si notre pays n’en avait pas assez de l’hécatombe qu’il subit depuis deux décennies ?
En effet, il va ainsi sans dire que des « supporters » (à la manière de ceux du foot) aussi allumés vont en politique défendre mordicus les intérêts de leur candidat de plus avec les moyens qui sont les leurs et diaboliser leurs adversaires jusqu'au risque des crimes, voilà l'entrée certaine dans une « guerre civile » généralisée pour peu que la clientèle se colore de 'tribalisme'...
J’espère pour l'heure qu’un jour tous les apprentis-sorciers qui en sont les initiateurs, par exemple Mova à côté de ‘JK’ et ses autres proches complices vautours en répondront sans aucune complaisance et en attendant nous ne pouvons que dénoncer vigoureusement les saillies arbitraires et criminelles de ces funestes milices et chercher les outils pour les neutraliser autant que nous le pouvons…
Comment pensez-vous qu’on peut les atteindre ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Nous connaissons dans l’histoire du Congo des milices toutes vouées à leurs leaders et leurs partis à la veille et au lendemain de l’Indépendance qui ont souvent attisé les conflits civils...
Ne parlons de l’époque du parti unique triomphant mais à son déclin, nous avons vu refleurir ce genre de ‘jeunesses’ derrière les partis politiques, cas de la JUFERI au Shaba d’alors dont les membres n’ont pas manqué de pousser à la guerre civile sinon au ‘génocide » entre Zaïro-Congolais : de sombres souvenirs…
Ça s’est vu ou se voit ailleurs, en Côte d’Ivoire, au Burundi avec les « Imbonerakure » chez lesquels justement des jeunes du PPRD , les dangereux ‘bérets rouges’ comme leurs modèles venaient de réussir un séjour d’apprentissage et les voilà dans la pratique sinistre face aux ‘Eglises catholiques et ses marcheurs’ augurant comme partout et comme dans le passé d’autres pogroms comme si notre pays n’en avait pas assez de l’hécatombe qu’il subit depuis deux décennies ?
En effet, il va ainsi sans dire que des « supporters » (à la manière de ceux du foot) aussi allumés vont en politique défendre mordicus les intérêts de leur candidat de plus avec les moyens qui sont les leurs et diaboliser leurs adversaires jusqu'au risque des crimes, voilà l'entrée certaine dans une « guerre civile » généralisée pour peu que la clientèle se colore de 'tribalisme'...
J’espère pour l'heure qu’un jour tous les apprentis-sorciers qui en sont les initiateurs, par exemple Mova à côté de ‘JK’ et ses autres proches complices vautours en répondront sans aucune complaisance et en attendant nous ne pouvons que dénoncer vigoureusement les saillies arbitraires et criminelles de ces funestes milices et chercher les outils pour les neutraliser autant que nous le pouvons…
Comment pensez-vous qu’on peut les atteindre ?
"Congo: alerte aux milices"
° https://afrique.lalibre.be/16007/congo-alerte-aux-milices/
Le démocratique Botswana, conscience morale de l’Afrique, a jeté un pavé dans la mare lundi: la communauté internationale doit faire « plus pression » sur Kinshasa pour que le président hors mandat Joseph Kabila cède le pouvoir, conformément à la Constitution.
Occupés par d’autres dossiers, les Occidentaux renâclent à s’occuper sérieusement du Congo, préférant croire à la promesse d’élections régulières en 2018. Joseph Kabila a pourtant multiplié les signes qu’il n’en serait rien: il a fait reporter à plusieurs reprises la date des scrutins sous divers prétextes; la commission électorale qui lui est acquise a déjà suggéré que les troubles en Ituri pourraient obliger à postposer les élections; il a modifié la loi électorale afin d’assurer la victoire à son parti au cas où des scrutins se tiendraient; il n’a pas de dauphin pour participer à une présidentielle due depuis décembre 2016; il continue à ne pas respecter l’Accord de la St-Sylvestre 2016 qui balisait le chemin vers des élections consensuelles et il fait réprimer dans le sang les marcheurs pacifiques qui ont le grand tort de le rappeler à la communauté internationale, à laquelle Kabila veut faire accroire qu’il prépare de vraies élections. Pire: la marche de dimanche dernier a montré qu’il avait décidé de recourir aux milices pour parvenir à ses fins.
Les jeunes du PPRD, qui cultivent l’amitié de la sanglante milice Imbonerakure du président du Burundi – que les enquêteurs de l’Onu veulent traîner devant la Cour pénale internationale – ont en effet été lancés contre les marcheurs chrétiens pacifiques. Les organisateurs de celles-ci, le Comité laïc de coordonation, ont aussi dénoncé l’utilisation, dimanche, de la milice du gouverneur du Kasaï- oriental (Mbuji Mayi), Leja Makanda. Et le 19 février, a rapporté la presse congolaise, le nouveau gouverneur kabiliste du Kasaï-central (Kananga), Denis Kambayi, a annoncé la prochaine création dans la province d’un « corps des activistes de la paix »; il s’agira d’un groupe de « 2000 désoeuvrés » qui seront utilisés comme main-d’oeuvre pour la construction d’infrastructures et ‘ »appuyer » les forces de l’ordre « pour anticiper d’éventuelles menaces sécuritaires et renforcer le rétablissement de la paix » . En décembre dernier, la FIDH (Fédération internationale des ligues de défense des droits de l’homme) avait dénoncé la mise sur pied, par Kinshasa, dans le même Kasaï-central, de milices Bana Mura qui avaient participé à des massacres ethniques contre les Lubas, organisées et conduites par des membres des corps de sécurité nationaux, dans le cadre de la répression du soulèvement Kamwina Nsapu.
Si personne n’intervient pour empêcher ce qui se prépare, le chaos de 1998-2002 aura l’air d’une récréation à côté de l’ouragan qui menace le Congo."
"RDC : vidéo des bérets rouges et débandade"
° https://afrique.lalibre.be/15866/rdc-video-des-berets-rouges-et-debandade/[/i][/color]
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° https://afrique.lalibre.be/app/uploads/2018/02/video-beret-rouge.mp4?_=1
"Papy Mpungu, le Ble Goude de Joseph Kabila
° http://lexclusif.info/papy-mpungu-blegoude-de-joseph-kabila/
Une vidéo circule sur les réseaux qui montre Papy Mpungu et Popol Badjegate coiffés d’un béret rouge, invitant les jeunes leaders du PPRD d’envahir les paroisses catholiques, d’en arrêter les prêtres qui vont appeler à manifester pour les remettre à la police, de ne pas craindre pour leur vie car ils hériteront le paradis. Kabila vient-il de lancer sa milice dont le commandant est Papy Mpungu, un frère du Tanganyika? Gbabo avait son Blegoude, Kabila a le sien, Papy Mpungu.
Le samedi 24 février 2018, à la veille de la 3ème marche pacifique, la cours de la Cathédrale Notre Dame du Congo est envahie par des jeunes du PPRD coiffés de bérets rouges déversés par 5 bus Tansco. Décidé de passer la nuit dans l’enceinte de la cathédrale avec sa bande, Papy Mpungu, cerveau moteur et président des jeunes leaders du PPRD affirme: “Notre pays est devant un complot, et il n’y a que nous, la jeunesse, pour se battre pour protéger la patrie”. Il se fait malheureusement que ces jeunes, pour la plupart désœuvrés, se battent pour un homme devenu illégitime et illégal et qui continue à s’imposer à la tête du pays en dehors de son mandat.
Avant cette descente, Popolj Badjegate a tenu mobiliser la milice: “Si vous voyez un prêtre en soutane, ne le tapez pas. Attrapez-le dans sa soutane et conduisez-le à la police (…) Si vous voyez un homme en soutane en train de marcher, c’est un imposteur (…) Vous êtes des soldats politiques du raïs, vous avez reçu une formation pendant trois ans et ce dimanche ça sera le choc (…) Ne craignez rien. Si vous mourrez ce jour-là, vous irez au paradis”.
Avec une licence de l’université de Lubumbashi, Papy Mpungu affûte ses armes politiques aux côtés de Richard Muyej Mangeze Mans qui fera de lui le président de la Ligue des jeunes du PPRD dans la province du Katanga. Il se retrouvera après conseiller au cabinet d’Adolphe Lumanu alors Vice-premier et ministre de l’Intérieur. Aujourd’hui, il est administrateur à Kisenge Manganèse et depuis le 15 octobre 2014, il est administrateur à l’Office National d’Identification de la Population (ONIP).
La RDC est à bord d’une guerre civile. L’affrontement entre les jeunes drogués et les chrétiens devient de plus en plus inévitable. Les catholiques ne sont pas prêts à désarmer devant l’entêtement du régime."
"Bérets rouges du PPRD : Le Rassemblement dénonce « des milices privées entrainées au Burundi »"
° http://cas-info.ca/berets-rouges-du-pprd-le-rassemblement-denonce-des-milices-privees-entrainees-au-burundi/
Les leaders des jeunes du PPRD, lors d'une conférence de presse annonçant leur volonté de participer à des messes, le 18 février 2018 - Photo/Jeunes PPRD
"Kinshasa : les jeunes leaders du PPRD envahissent la cathédrale Notre dame du Congo"
° https://www.radiookapi.net/2018/02/25/actualite/politique/kinshasa-les-jeunes-leaders-du-pprd-envahissent-la-cathedrale-notre
° http://www.afriwave.com/?p=7807
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/02/26/supposes-berets-rouges-pprd-copieusement-tabasses-a-kinshasa.html
° http://www.congonewsplustv.com/2018/02/des-supposes-berets-rouges-du-pprd.html
° http://www.dw.com/fr/rdc-les-jeunes-du-pprd-jouent-les-trouble-f%C3%AAte/a-42748221
° https://actualite.cd/2018/02/24/paroisse-dame-congo-investi-jeunes-pprd-labbe-nshole-parle-de-provocation/
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/02/23/les-manifestants-chretiens-ne-seront-pas-seuls/
° https://7sur7.cd/new/2018/02/flash-kinshasa-des-jeunes-du-pprd-proteges-par-la-police-assiegent-la-cathedrale-notre-dame-du-congo/
° http://www.mediacongo.net/article-actualite-35723.html
° http://congonouveau.org/marche-25-decembre-mobilisation-jeunes-pprd-a-plouf/
° http://congomikili.com/reaction-de-la-cenco-les-jeunes-kuluna-du-pprd-tentent-d-assieger-la-paroisse-notre-dame-du-congo/
"«Les bérets rouges au sein du PPRD ne signifient pas une milice » – Henri Mova"
° https://actualite.cd/2017/12/16/berets-rouges-sein-pprd-ne-signifient-milice-henri-mova/
Henri Mova Sakany, secrétaire général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a été l’invité du dernier numéro de l’émission Top Presse sur la Radio Top Congo.
Parmi les sujets brûlants de l’actualité politique évoqués au cours de cet entretien, Henri Mova a également commenté le débat qui tourne autour du béret rouge devenu, jusque-là, le symbole des militants du parti au pouvoir.
«Porter un béret rouge et faire des pompes ne signifient pas qu’on prépare une milice. Il y a dans certains partis où on porte des «Monyéré» (casquette anglaise, symbole des militants de l’UDPS). On est d’une tradition révolutionnaire, on veut faire différemment. On n’est pas nécessairement des Black-Panthères (mouvement afro-américain d’auto-défense contre la domination blanche). On était habitué à nous voir tête nue. Mais après, les jeunes du parti ont opté pour le béret rouge en guise d’un signe distinctif comme c’est le cas pour la plupart des partis en Afrique, notamment. Nous ne faisons pas non plus que les pompes. Nous faisons, la marche, le basket-ball, etc. Parce que je suis de cet avis qui préconise la gymnastique pour rester en bonne santé. Alors parler d’une milice parce que les militants du PPRD portent des bérets rouges, ce n’est pas cohérent», a expliqué le secrétaire général du PPRD.
C’est depuis le mois d’avril dernier qu’Henri Mova avec plusieurs militants du PPRD s’affichent en béret rouge. Quatre mois plus tard, les jeunes du parti au pouvoir, certains munis de bérets rouges, ont traversé la frontière pour rencontrer les Imbonerakure, mouvement de la jeunesse burundaise, soupçonné de servir d’une milice supplémentaire à l’armée burundaise pour défendre le président Nkurunziza. Ces faits ont alimenté la polémique autour des allégations selon lesquelles, la formation politique du président congolais Kabila, prépare elle-aussi les jeunes de son parti dans le but de contrer d’éventuelles mobilisations de l’opposition.
«Cela ne doit pas faire peur. Approchez ces jeunes-là, vous verrez que c’est juste des avocats, des médecins, des infirmiers et d’autres qui n’ont pas d’emplois mais qui ont des convictions », a ajouté le secrétaire général du PPRD.
Henri Mova rassure qu’il s’agit simplement de la «révolution traditionnelle» qui s’inscrit dans le cadre de l’encadrement de la jeunesse du PPRD."
"RDC : le spectre de la guerre civile ?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-spectre-de-la-guerre-civile/
La nouvelle marche pacifique des opposants au président Joseph Kabila a encore été réprimée dans le sang ce dimanche. Mais pour la première fois, le pouvoir a utilisé le mouvement de jeunesse du parti présidentiel pour en découdre avec l’opposition. Une nouveauté qui fait redouter la stratégie du pire.(...)"
""RDC: Henri Mova, l’homme au béret rouge, “un général” de la rue?
° https://vacradio.com/rdc-henri-mova-lhomme-au-beret-rouge-un-general-de-la-rue/
Des sources concordantes dans la ville de Kinshasa ont contacté la rédaction de la Voix d’Afrique au Canada pour l’informer du projet d’Henri Mova, Secrétaire général du PPRD : projet qui consiste à préparer des jeunes délinquants communément appelé « Kulunas » pour s’attaquer aux opposants et aux membres de la société civile.(...)"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14369
"RDC : la jeunesse du PPRD participera désormais aux messes convoquées par le CLC
° http://cas-info.ca/rdc-la-jeunesse-du-pprd-participera-desormais-aux-mess-convoques-par-le-clc/
Au cours d’une réunion extraordinaire tenue ce samedi 17 février à Kinshasa, la jeunesse du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), parti au pouvoir, a décidé de participer désormais à toutes les messes convoquées par le Comité laïc de coordination. C’est en tout cas un des détails qui peuvent être lus dans le communiqué final qu’elle a rendu public.
« Les jeunes leaders, en tant que chrétiens, se résolvent dès à présent à se mobiliser comme un seul homme pour participer à toutes les messes qui seront organisées par le Comité laïc de coordination dans toutes les paroisses de Kinshasa », est-il écrit dans cette note remise à la presse.
Ici, l’enjeu est clair pour ces jeunes du PPRD qui s’identifient comme « leaders » : participer à ces messes pour « mettre en échec tous les plans machiavéliques des ennemis de la République Démocratique du Congo ». Et les appels à manifester du CLC, eux, sont considérés comme « une attitude partisane » de l’église qui « prend fait et cause pour l’opposition ».
Cette dernière mobilise ses bases pour la marche du 25 février prochain, appelée, pour une troisième fois, par le même Comité laïc de coordination."
"Répression de la marche à Mbuji-Mayi : Abbé Kabamba a noté «la présence d’une milice »
° http://cas-info.ca/repression-de-la-marche-a-mbuji-mayi-abbe-kabamba-a-note-la-presence-dune-milice/
Suite aux répressions survenues au cours de la troisième marche des laïcs catholiques, le Président de la commission justice et paix du diocèse de Mbuji-Mayi, l’abbé Pierre Kabamba, s’exprimant dans les médias ce mardi 27 février, a « noté la présence de certains éléments sous forme de milice sur place qui était entrain de taper les chrétiens qui évoluaient vers la cathédrale», a-t-il expliqué.
Il a par ailleurs salué l’implication d’un officier au cours de ladite marche qui s’est insurgé contre ces miliciens : « Il y’avait un général qui était là et qui a dû par la suite accompagner ces chrétiens pour les retourner dans l’enceinte de la paroisse Saint Phillipe», conclut-il."
° http://www.jeuneafrique.com/463828/politique/rdc-la-milice-bana-mura-plus-feroce-que-les-kamuina-nsapu-dans-le-kasai-selon-lonu/
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-corruption-predation-repression-le-triptyque-congolais/
° http://www.iwacu-burundi.org/milices-burundaises-en-formation-en-rdc-on-veut-instrumentaliser-un-probleme-burundo-burundais/
° https://www.en-attendant-nadeau.fr/2017/07/18/traduire-la-guerre/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 28/2/2018, 8:06 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: ALERTE AUX MILICES AU CONGO ! COMME SOUVENT EN SES HEURES LES PLUS SOMBRES ET COMME AILLEURS, APPARAISSENT AUJOURD’HUI TRÈS ACTIVES DES MILICES, ICI PRO-‘KABILISTES’, LES ‘BÉRETS ROUGES’ ! POUR QUEL AGENDA ?
"« Joseph Kabila », faux chef de l’Etat, vrai chef milicien!"
° http://www.congoindependant.com/joseph-kabila-faux-chef-de-letat-vrai-chef-milicien/
Où va le Congo-Kinshasa? C’est la question qui taraude actuellement les esprits de tous ceux croient aux valeurs démocratiques que sont notamment l’Etat de droit, la liberté, la justice et l’égalité. Pour ceux-là, il est tout simplement intolérable qu’une personne puisse commander les autres sans avoir reçu mandat de ces derniers.
Pour pérenniser son pouvoir devenu illégitime depuis le 19 décembre 2016, « Joseph Kabila » parait décidé à jouer son va-tout. Et ce y compris en provoquant une « guerre civile » dans ce pays qui l’a sorti du néant.
Depuis quelques mois, on assiste à la « réactivation » des bandes armées qui « dormaient » tant dans les provinces du Kivu que dans l’ex-Province Orientale. Dans le « grand Kasaï », la situation reste instable.
Dans le « Grand Bandundu », on assiste à l’arrivée massive des vaches. Ces bêtes sont encadrées par des bouviers ne pratiquant aucune des langues usuelles du pays. L’impassibilité affichée par les plus hautes autorités du pays sur ce phénomène étonne dans cet Etat où les paisibles citoyens ne peuvent parcourir un kilomètre sans devoir montrer patte blanche.
Depuis quinze mois, la situation politique est dans l’impasse. Une impasse qui est renforcée par la présence au sommet de l’Etat d’un homme arrogant. Un homme occupé à faire de petits calculs pour préserver ses intérêts. Bref, un homme qui brille par son incapacité à s’élever à la hauteur de la « fonction d’exception » qu’est celle de Président.
En France, le chef de l’Etat est considéré comme la « clé de voûte des institutions ». Il est supposé assumer une fonction de conciliation et de persuasion. D’aucuns ergoteront que comparaison n’est pas raison.
Et pourtant, l’article 69-3 de la Constitution congolaise promulguée le 18 février 2006 par… le président « Joseph Kabila » ne dit pas autre chose. A savoir que ce premier personnage de l’Etat « assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat (…) ».
Tout arbitrage suppose, pour le tenant du titre, la capacité de se mettre au-dessus des contingences. Il suppose la capacité de prendre du recul par rapport aux acteurs et aux événements pour résoudre les différends en toute impartialité. L’arbitre ne peut en aucun cas être confondu aux « joueurs ».
Au Congo-Kinshasa, le chef de l’Etat est à la fois « joueur » et « arbitre ». Le « chef » a son clan dénommé « majorité présidentielle » (MP). Le groupe se réunit périodiquement loin des yeux et des oreilles des citoyens dans la ferme présidentielle de Kingakati. C’est là que s’élaborent les stratégies non pas de conservation mais bien de confiscation du pouvoir. Les membres dudit clan occupent tous les postes névralgiques. Pire, seuls les alliés du chef de l’Etat jouissent de la « liberté de manifester ».
A Kinshasa, « Joseph Kabila » poursuit son épreuve de force avec l’église catholique en général et le « Comité laïc de coordination » en particulier. Le conflit prend l’allure d’un « duel à mort ». Personne n’entend faire de concession.
Après trois marches pacifiques réprimées avec une violence inouïe par les forces dites de sécurité, c’est l’impasse. Une impasse qui ne pourrait être débloqué que par un « arbitre ». D’où viendra-t-il?
Papy Pungu, président des « Jeunes leaders »
En lieu et place de promouvoir la conciliation, « Kabila » se comporte de plus en plus en pyromane. Après avoir fait appel à des mercenaires étrangers lors des marches du 31 décembre 2017 et du 21 janvier dernier, le Président hors mandat a sorti samedi 24 février une sorte « d’arme fatale ». A savoir: une milice. Il s’agit des « Jeunes leaders du PPRD ». Ceux-ci sont reconnaissables par leurs bérets rouges.
Samedi 24 février, la Cathédrale Notre Dame située dans la commune kinoise de Lingwala a été envahie par les fameux « Jeunes leaders » dont les méthodes n’ont rien à envier à celles des Interahamwe rwandais de triste mémoire et des Imbonerakure burundais.
Ces miliciens avaient reçu mission de défier l’épiscopat en empêchant la célébration des offices religieux à la veille de la troisième marche pacifique organisée le lendemain à l’appel du Comité laïc de coordination. Désormais, tout pourrait arriver.
En mettant sur pied une milice, « Joseph Kabila » a trahi son serment notamment « d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République (…) ». L’article 190 de cette Loi fondamentale qualifie de « haute trahison » le fait d’entretenir une « jeunesse armée ».
Pur produit de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo), « Joseph Kabila » est resté un « pistoleros » dans l’âme. Un rebelle. Depuis le 26 janvier 2001, le Congo-Kinshasa est « dirigé » par un « faux chef de l’Etat ». A travers le Comité laïc de coordination, les Congolais disent: Dix-sept ans, ça suffit!"
"Jeunes Patriotes, Imbonerakure, Bérets rouges…, ces « bras armés » de Palais"
° http://cas-info.ca/jeunes-patriotes-imbonerakure-berets-rouges-ces-bras-armes-de-palais/
De gauche à droite, Charles Blé Goudé, chef des Jeunes Patriotes, les leaders des Jeunes du PPRD et les Imbonerakure - Montage Photo CAS-INFO.
C’est un nouveau paradigme qui structure (et a structuré) la stratégie de conservation du pouvoir sur le continent ces dernières années. Bibles à la main, slogans nationalistes mêlés aux chants chrétiens…Battu, selon les observateurs, par Alassane Ouattara, à l’issue du second tour de la présidentielle de novembre 2010 en Côte d’Ivoire, le président sortant Laurent Gbagbo, que tout le monde (l’ONU, l’UA) a abandonné, peut compter sur une armée de fidèles : les Jeunes Patriotes.
À leur tête, le « général de la rue », Charles Blé Goudé. Grâce à ce très populaire ministre de la jeunesse et des Sports, aujourd’hui jugé, depuis mars 2014 pour crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, Laurent Gbagbo, qui a déjà perdu presque la moitié du pays sur le front militaire, réussit à garder encore le contrôle de la capitale.
Dans cette période agitée de crise postélectorale. Marée humaine dans les stades d’Abidjan, discours anti occidental, l’« armée de la rue » ne tarde pas à voir son nom être associé aux « pires » crimes, selon l’expression de la CPI : barrages, lynchage des civils, parfois brulés vifs, car accusés d’être pro Ouattara. Bref, entre novembre 2010 et Avril 2011, avant la chute de Laurent Gbagbo, ce sont les Jeunes Patriotes qui font la loi.
Un des meeting des Jeunes patriotes, à Abidjan
Malgré l’échec recolté face à Ouattara, la recette fera quand même des vagues ailleurs sur le continent notamment en Afrique de Grands Lacs, une région secouée par la crise constitutionnelle. Accroché au pouvoir alors que son second mandat venait d’expirer en 2015, le président burundais Pierre Nkurunziza finit par s’imposer en écartant tous les obstacles à la fois humains et institutionnels. Dans le même temps dans la rue, le chef de l’État, qui envisage désormais de modifier la constitution pour briguer possiblement deux nouveaux mandats, a su surtout compter sur un appui redoutable : celui des Imbonerakure.
Les Jeunes du CNDD-FDD, le parti présidentiel, sont en effet les maîtres de Bujumbura. Très entreprenants pendant la crise de 2015, ils sont depuis l’objet d’accusations de crimes contre l’humanité par différents rapports, de l’ONU ou d’ONG de droits de l’Homme. Une récente enquête de l’Initiative internationale pour les réfugiés faisait état en Août dernier de meurtres et disparitions forcées dont se rendraient régulièrement coupables les Imbonerakure. Des faits qui expliqueraient le choix de l’exil de milliers de Burundais identifiés comme hostiles au Pouvoir.Voir l'image sur Twitter
Avec ses Bérets rouges, la RDC de Joseph Kabila est-elle en train de prendre le chemin du Burundi ? L’opposition congolaise n’en a en tout cas aucun doute. Au lendemain de la marche du 25 février organisée par le Comité laïc de coordination contre le régime en place et qui a connu une nouvelle vague de répression, le Rassemblement a dénoncé des « milices privées entrainées au Burundi », faisant ainsi allusions aux Jeunes du PPRD, le parti présidentiel. Ces derniers ont été particulièrement mobilisés, eux aussi, pour faire barrage aux manifestants. Auteurs d’un coup d’éclats la veille de la mobilisation de l’opposition, à la Cathédrale Notre Dame du Congo, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le Bérets rouges n’ont pas hésité de s’afficher comme « soldats politiques du Raïs ».
Les leaders des Jeunes du PPRD/Photo PPRD
Des soldats Kabilistes, liés (dangereusement ?) aux controversés Imbonerakure ? Pour une cause commune ? Lutter contre l’impérialisme en Afrique et garder le Pouvoir ? Tel était par exemple le thème qui avait réuni dans la capitale congolaise, en mai 2017 ([/url]lire notre article à ce sujet), les leaders des jeunes des partis présidentiels de RDC, du Congo Brazzaville, du Soudan, du Cameroun ou encore du Zimbabwe. Problème, tout ne se passe pas toujours comme prévu pour tout le monde. En pleine chute de Robert Mugabe en novembre 2017, humilié par l’armée, le chef des jeunes de la Zanu-PF s’est retrouvé à la télévision nationale…en train de demander pardon."
"Une enquête sur l'occupation de la Cathédrale du Congo samedi par une milice non répertoriée ?"
° http://lesignalducontinent.over-blog.com/2018/02/une-enquete-sur-l-occupation-de-la-cathedrale-du-congo-samedi-par-une-milice-non-repertoriee.html
"Burundi : Les amis de la criminelle milice Imbonerakure"
° https://afrique.lalibre.be/8164/burundi-les-amis-de-la-criminelle-milice-imbonerakure/
° http://www.jeuneafrique.com/468511/politique/rdc-burundi-quand-les-jeunes-du-parti-de-kabila-saffichent-avec-les-imbonerakure/
° http://koaci.com/m/search-APP/burundi-chanson-imbonerakures-appelle-engrosser-opposantes-nkurunziza-108100.html
"En RDC, la jeunesse du parti au pouvoir se radicalise-t-elle?"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/11/16/rdc-jeunesse-parti-pouvoir-se-radicalise-t.html
"Une Police À Deux Vitesses"
° https://www.lecongolais.cd/une-police-a-deux-vitesses/
"DE KATA KATA AUX MILICES PPRD : ÉVOLUTION DES MÉTHODES DE VIOLENCE POLITIQUE DU RÉGIME KABILA par Germain Nzinga Makitu"
° http://nzingagermain.com/de-kata-kata-aux-milices-pprd-evolution-des-methodes-de-violence-politique-du-regime-kabila-par-germain-nzinga-makitu/
Selon les experts, parler de la violence politique, c’est avant tout faire référence à « tout acte de désorganisation, de destruction, de blessures dont l’objet, le choix des cibles ou des victimes, les circonstances, l’exécution, et/ou les effets acquièrent une signification politique, c’est-à-dire tendent à modifier le comportement d’autrui dans une situation de marchandage qui a des conséquences sur le système. »[1] En relisant toute la trajectoire politique du long régime de Kabila, tout son agir politique tend à installer la désorganisation du pays tout entier et à infléchir le peuple congolais à son propre plan. Au fur et à mesure que le temps passe, l’on voit avec plus de clarté les cibles humaines ou institutionnelles visées et le projet politique global au nom duquel se déploie cette violence politique.
Cette étude s’emploiera à lire la violence politique de Kabila à travers trois saisons de ce bout de l’histoire du Congo : la saison de la transition 1 + 4 ; celle des deux mandats présidentiels constitutionnels et enfin la période du glissement où la violence politique s’est revêtue d’une cruauté autant nommable qu’indicatrice d’une vérité cachée..
- La période de « momeki maki »: Transition 1 + 4 (2001-2006)(...)"
"Communiqué du Rassemblement du 26/02/2018"
° https://rassop.org/2018/02/26/communique-du-rassemblement-du-26-02-2018/
"Mushobekwa condamne l’investissement des paroisses par les «Bérets rouges» du PPRD"
° https://actualite.cd/2018/02/28/mushobekwa-condamne-linvestissement-paroisses-berets-rouges-pprd/
A la 37ème session du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU, la ministre des Droits humains, Marie-Ange Mushobekwa s’est offusquée de l’envahissement de la cathédrale Notre-Dame à Kinshasa samedi dernier par les jeunes militants du PPRD (parti présidentiel) en béret rouge.
«Les lieux de culte ne peuvent jamais être profanés ni par certains éléments indisciplinés des forces de l’ordre, ni par certains manifestants proches de l’opposition torse nu avec des bandeaux rouges sur la tête sifflant devant la croix de Jésus Christ, ni par d’autres proches d’un parti de la majorité avec des bérets rouges sur la tête scandant des menaces dans la cour d’une paroisse. Ces actes sont condamnables non seulement par des lois du pays mais aussi par la morale», a déclaré la ministre, le 27 février 2018, au Conseil des Droits de l’Homme.
Marie-Ange Mushobekwa a également appelé l’église à la neutralité dans la période de tension politique que traverse le pays.
«L’église doit rester neutre et jouer son rôle de rassembleur. Elle doit éviter de monter certains de ses fidèles contre d’autres les poussant ainsi à s’affronter comme cela s’est passé le 24 février dernier dans une paroisse à Kinshasa », a-t-elle ajouté. Un appel qui, sans doute, fait allusion à des manifestations anti-pouvoir organisées par le CLC et soutenues par l’église catholique."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ALERTE AUX MILICES AU CONGO ! COMME SOUVENT EN SES HEURES LES PLUS SOMBRES ET COMME AILLEURS, APPARAISSENT AUJOURD’HUI TRÈS ACTIVES DES MILICES, ICI PRO-‘KABILISTES’, LES ‘BÉRETS ROUGES’ ! POUR QUEL AGENDA ?
PS
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"Le PPRD, un parti hors-la-loi, à bannir – Jean-Bosco Kongolo
° http://desc-wondo.org/fr/pprd-parti-loi-a-bannir-jean-bosco-kongolo/
Pour tout observateur attentif du profil socio-familial et paramilitaire de Joseph Kabila, ainsi que de son mode d’accession au pouvoir, tous les doutes raisonnables étaient permis sur sa capacité à fonder un parti politique, dont l’essence est de conquérir et d’exercer le pouvoir dans le respect des règles démocratiques. Avec le recul de temps, et comme nous n’avons cessé de le clamer, l’usure du pouvoir fait apparaître de plus en plus l’idéologie réelle du PPRD, celle de se maintenir au pouvoir par la violence et au mépris tant aussi bien de la morale que des lois de la République. Et ce qui n’était jusque-là que rumeurs, sans preuves tangibles et irréfragables, a fini par émerger à la surface.
En effet, c’est un secret de polichinelle que depuis le temps d’Évariste Boshab, les responsables du PPRD recouraient, moyennant quelques miettes de billets de banque, plusieurs fois aux bandits (kuluna), abusivement appelés « sportifs » soit comme éléments de leur garde rapprochée soit, surtout, pour perturber les manifestations pacifiques de l’opposition avec pour objectif d’imputer à leurs adversaires le trouble de l’ordre public.
C’est dans ce contexte que n’importe quel observateur s’était interrogé sur le laxisme des autorités sécuritaires et judiciaires face au comportement ultracriminel des Bakata Katanga et l’objectif caché derrière l’abandon des poursuites contre le sanguinaire Gédéon Kyungu Mutanda, aujourd’hui membre à part entière de la MP, logé, véhiculé et sécurisé aux frais du contribuable congolais. Depuis la veille de la marche des chrétiens catholiques, prévue pour le 25 février 2018, on n’en sait un peu plus sur la mission confiée à la milice du PPRD et sur le but poursuivi par ses instances dirigeantes d’envoyer certains de ses éléments en formation auprès de la milice sœur du parti au pouvoir au Burundi. Au regard de la Constitution et de la loi, le PPRD s’est tout simplement disqualifié comme parti politique et doit par conséquent être dissout tandis que ses dirigeants doivent être poursuivis en justice.
Les jeunes activistes de PPRD invités pae les milciens Imbonerakure à Bujumbura, au Burundi
1. Les Imbonakure, une dangereuse inspiration pour le PPRD
Personne ne peut nier le réchauffement des relations et le rapprochement entre Joseph Kabila et Pierre Nkuruziza, président burundais, tous deux hors mandat dans leurs pays respectifs, depuis 2015 pour le premier et 2016 pour le second. Contrairement à Pierre Nkuruziza, qui s’en est sorti en imposant à son pays la révision de la Constitution, Joseph Kabila continue de faire face à une pression tous azimuts aussi bien interne qu’externe. Pour mâter l’opposition burundaise, qui ne cache pas de recourir aux actions armées, les dirigeants du parti au pouvoir au Burundi ont dispensé à la ligue des jeunes une formation paramilitaire dont l’objectif avoué est de barrer la route à quiconque oserait s’opposer à la candidature de Pierre Nkuruziza pour 2020. Considérant, comme les idéologues du PPRD, que « Tout pouvoir vient de Dieu », le 18 novembre 2017 à Cibitoke, Nkuruziza n’avait pas hésité de comparer les Imbonakure à Dieu lui-même : « Le seul impératif qui y soit audible, c’est bien évidemment la candidature de NKURUNZIZA pour les prochaines élections de 2020, … et gare à celui ou celle qui s’y opposera, son « laisser passer » pour l’aller simple au paradis (euphémisme!) sera disponible à partir 2018! (dixit Nkurunziza, discours clôture de la semaine du combattant).
Ce dernier ayant compris que sa candidature ne passera pas comme une lettre a la poste, il essaie de mobiliser ses troupes et munitions car la bataille risque d’être meurtrière! Et dans ce contexte quoi de plus normal que d’aguerrir la jeunesse du parti qui lui est inféodée, la glorifier presque pour que une fois la hache de guerre déterrée, elle se case aux premiers loges de la répression, un peu comme de la chair à canon lors de la seconde bataille cette fois-ci contre la Cour Pénale Internationale!… »[1]
2. Les preuves de l’existence d’une milice du PPRD
Le premier rapprochement connu entre la ligue des jeunes du PPRD et les Imbonakure du Burundi date de 2017, lorsque ces jeunes Congolais s’étaient retrouvés à Gitega, au Burundi, pour répondre à une curieuse et suspecte invitation des Imbonakure. Là-bas, ces jeunes Burundais sont soupçonnés par l’ONU de jouer un rôle supplétif « des forces de l’ordre pour réprimer les manifestants opposés au troisième mandat de Nkuruziza. » Le tollé général soulevé par une photo-souvenir montrant les jeunes de ces deux structures, image ayant gêné et indigné même certains cadres du PPRD, avait forcé Patrick Kanga Bekonda, responsable de la ligue des jeunes du PPRD et membre du Collège des conseillers du Président Kabila à faire un démenti non convaincant : « Nous ne sommes pas allés au Burundi pour soutenir une milice, mais pour répondre à l’invitation d’une structure civile d’un parti ami. C’était dans le cadre des rapports structurels que nous entretenons avec les ligues des partis de la région. » Mais pour en avoir une idée exacte sur les activités des Imbonakure du Burundi, il est important de retenir que « Début avril, les Imbonakure étaient de nouveau mis en cause pour une vidéo embarrassante dans laquelle on pouvait voir certains jeunes affiliés du conseil national pour la défense de la démocratie(CNDD-FDD) menacer d’engrosser les filles de leurs adversaires politiques. Pis, dès 2014, un document confidentiel du bureau des Nations unies au Burundi alertait New York et les envoyés spéciaux de la région de la distribution d’armes aux Imbonakure. »[2]
De la clandestinité et des démentis, la jeunesse du PPRD s’est finalement affichée publiquement dans l’enceinte de la paroisse Notre-Dame de Kinshasa/Lingwala proférant ouvertement des menaces contre les prêtres catholiques et leurs fidèles, qui s’apprêtaient à organiser une troisième marche pacifique pour réclamer l’application stricte de l’accord du 31 décembre 2016.
Des images de ces jeunes, coiffés de bérets rouges à leurs têtes, ont fait le tour du monde montrant leur « commandant », Popol Badjegate leur donnant des instructions claires et sans équivoques de s’en prendre aux hommes en soutanes (prêtres) non seulement pour les empêcher de dire la messe mais surtout pour les acheminer de force à la police. « Vous êtes des soldats politiques du Raïs (président), vous avez été formés pendant trois ans. Ce dimanche est Force. Il y aura 10.000 soldats politiques dans chaque messe. Vous serez 10.000 dans chaque église. » Il ne faut pas frapper, vous voyez un prêtre ensoutane en train de faire le signe de la croix « Au nom du père… », prenez-le par sa soutane et amenez-le à la police. »[3] Le plus choquant dans tout cela, c’est que le transport de ces jeunes voyous, visiblement drogués, a été assuré avec les moyens de l’État tandis que certains d’entre eux, mécontents de leur prime, ont avoué avoir été motivés avec la somme de 10.000 FC( plus ou moins 6 $ au taux du jour) au lieu de 40$ promis.
Henri Mova Sakanyi, l’actuel ministre de l’Intérieur, alors Secrétaire général du PPRD
Faut-il s’étonner que lors de son investiture, le 19 février 2018, le nouveau gouverneur du Kasaï Central, Dénis Kambayi (membre influent du PPRD), ait annoncé que « le Kasaï Central sera doté bientôt d’un corps d’activistes de la paix. Il regroupera plus ou moins deux milles jeunes désœuvrés. Ceux-ci auront pour mission d’appuyer les forces de l’ordre pour anticiper et renforcer le rétablissement de la paix sur toute l’étendue de la province. »[4] Pour mémoire, Mova Sakanyi, alors tout nouveau Secrétaire général du PPRD, avait le premier porté le béret rouge au stade vélodrome de Kintambo à l’occasion des 45 ans de Joseph Kabila. « Coiffé d’un béret rouge à la Che Guevara, arborant un tee-shirt noir au cœur duquel dominait un carré rouge, Henri Mova était visiblement déterminé à haranguer les foules comme un général préparant ses troupes à la bataille ». Sous un ton arrogant, qui présageait déjà ce qui est arrivé ce samedi 24 sous l’enceinte de la paroisse Notre Dame de Lingwala, il avait déclaré, faisant allusion à l’opposition qui réclamait le retrait de Joseph Kabila : « Mais, ce que tous ceux-là doivent savoir, c’est qu’il n’y aura pas d’élections en cette année en République démocratique du Congo. Joseph Kabila est encore fort, son sang circule encore, ce n’est pas encore pour lui le moment de se reposer. A 45 ans, on ne va jamais en retraite. »[5]Les paroles ne s’envolent plus, comme ne cesse de le répéter Ndeko Éliezer. Désormais tout le monde sait d’où viennent les bérets rouges et la violence verbale tenue par la jeunesse droguée du PPRD à l’égard des prêtres catholiques.
La législation congolaise, que refusent d’appliquer ceux qui en ont la charge, existe pourtant bel et bien pour sanctionner tout parti politique fonctionnant hors-la-loi.
3. Ce que disent les lois sur la création des milices
Tout en permettant le pluralisme, la Constitution exige aux partis politiques le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs.
- Constitution :
Article 6(al. 3)
« Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs.
En conformité avec cette disposition, le Parlement avait voté la Loi n0 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, qui prévoient la suspension et la dissolution, selon les cas, des partis qui fonctionnent en marge de cette loi. Nous reprenons ci-dessous certaines dispositions pertinentes de celle loi, dont le libellé est à la portée de toute personne instruite. »
Article 190
« Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée. »
- Loi partant organisation et fonctionnement des partis politiques
Article 1er:
« Le pluralisme politique est reconnu et garanti en République
Démocratique du Congo. Il se manifeste notamment par l’existence de plusieurs partis politiques régis par la présente loi.
Nul ne peut instituer, sous quelque forme que ce soit, un parti unique sur tout ou partie du territoire national.
L’institution d’un parti unique constitue un crime de haute trahison puni par la loi. »
Article 3 :
« Les partis politiques se créent, s’organisent et exercent leurs activités librement sur toute l’étendue du territoire national dans le respect de la constitution, des lois et règlements de la République ainsi que de l’ordre public et des bonnes mœurs.
Ils sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales. »
Article 4 :
« Les partis politiques constitués conformément à la présente loi, sont dotés de la personnalité juridique. Ils ont droit à un égal traitement par l’État, les services publics et par tout détenteur de l’autorité publique.
Les autorités civiles et militaires leur assurent assistance et protection chaque fois que de besoin. »
Article 5 :
« Dans leurs création, organisation et fonctionnement, les partis politiques veillent:
- a. à leur caractère national et ne peuvent ni s’identifier à une famille, à un clan, à une tribu, à une ethnie, à une province, à un sous-ensemble du pays, à une race, à une religion, à une langue, à un sexe ou à une quelconque origine, ni instituer toutes discriminations fondées sur les éléments ci-dessus ;
- au respect du principe de l’alternance au pouvoir par la voie du libre choix du peuple;
- à la consolidation de l’unité nationale;
- à la préservation de la souveraineté de l’État congolais;
- à la préservation de la sécurité et de l’intégrité du territoire national;
- au respect du caractère républicain, démocratique, social, laïc et indivisible de l’État congolais.
Ils s’engagent à promouvoir la démocratie en leur sein, les droits de l’homme et les libertés fondamentales et à ne jamais recourir à la violence ni à la contrainte comme moyen d’expression, d’action politique et d’accès ou de maintien au pouvoir. »
Article 28 :
« Tout acte d’un parti politique contraire à la loi, à l’ordre public, aux bonnes mœurs, à ses statuts ou ayant porté atteinte aux intérêts d’un de ses membres ou d’un tiers, peut être annulé par le tribunal de Grande Instance du ressort de la commission de cet acte, à la requête soit du Ministère Public, soit du membre ou du tiers intéressé.
Ce jugement est susceptible de recours. »
Article 29 :
« Lorsque l’activité d’un parti politique menace ou porte atteinte à l’unité et à l’indépendance nationales, à l’intégrité du territoire de la République, à la souveraineté de l’État congolais et à l’ordre institutionnel démocratique ou trouble gravement l’ordre public, l’autorité territoriale du ressort décide la suspension immédiate des activités du parti incriminé dans sa juridiction par décision motivée pour une durée qui ne peut excéder 15 jours. EIle saisit, sans délai, l’Officier du Ministère public.
A la requête de l’autorité publique, ou sur dénonciation d’un tiers ou d’office, l’officier du Ministère public saisit la juridiction compétente pour connaître des faits ci-dessus. Celle-ci statue toutes affaires cessantes et prononce, le cas échéant, les sanctions prévues par la loi à l’encontre des dirigeants de ce parti ou la dissolution de celui-ci.
A l’expiration du délai fixé à l’alinéa premier, la suspension est levée d’office, à moins que le juge saisi des faits incriminés n’en décide autrement. Dans tous les cas, la suspension ne peut excéder 30 jours.
La suspension des activités d’un parti politique peut être annulée ou prorogée par décision motivée du juge du tribunal de Grande
Instance du ressort, selon le cas, à la requête des organes dirigeants du parti politique et de l’Officier du Ministère public. »
Article 30 :
« Tout dirigeant du parti politique qui viole les dispositions de l’article
6 de la présente loi est puni des peines prévues par la loi pour atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État.
Au des actes posés par les responsables du PPRD, nul besoin d’être juriste ou juge pour comprendre que non seulement ce parti fonctionne en violation de la loi mais que la dissolution pure et simple constitue l’unique sanction à lui infliger, en plus des poursuites judiciaires contre ses dirigeants. »
Mais comme la justice congolaise ne présente aucun gage et aucune garantie d’impartialité et que les autorités compétentes pour la saisir sont celles-là même qui abusent de la pauvreté de leurs concitoyens pour les opposer les uns contre les autres, les laisser encore longtemps au pouvoir risque de conduire le pays à une guerre civile pouvant entraîner le pays à l’implosion totale. Est-ce le but recherché par le PPRD et alliés? Vu le contexte, la réponse affirmative ne serait pas une erreur.
Conclusion
A l’exception des responsables et membres du PPRD et alliés, formant ce qui convient d’être appelée aujourd’hui médiocrité présidentielle(MP), aucun Congolais épris de paix, de démocratie et de justice, ne peut être fier de voir son pays siéger au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Pour y faire quoi, se défendre tout le temps pour violations massives et récurrentes des droits humains pou pour y condamner quel autre pays accusé d’opprimer ses citoyens? Étant donné que le PPRD a délibérément opté pour la violence pour se maintenir au pouvoir, l’attitude conséquente attendue de ses alliés, s’ils sont respectueux de la Constitution et de la loi, consiste à se retirer de cette association des malfaiteurs.
C’est pourquoi, en attendant la dissolution du PPRD, l’appel est solennellement lancé à tous les intellectuels et faiseurs d’opinion, chacun en commençant par sa famille biologique et partout dans sa circonscription électorale, d’identifier tout membre du PPRD et alliés afin de lui barrer la route aux prochains scrutins. Car, il n’est pas normal que dans un pays qui se veut démocratique, on continue d’observer des gens commettre des crimes en toute impunité et de les laisser concourir aisément à l’accession au pouvoir. Aux membres du PPRD et alliés de notre circonscription électorale : « Tenez-vous bien, nous ne vous permettrons d’abuser de l’ignorance et de la pauvreté de notre population. » Qui et avec quels arguments peut en vouloir aujourd’hui à Son Éminence le Cardinal Monsengo d’avoir dit : «Il est temps que la vérité l’emporte sur le mensonge systématique et que les médiocres dégagent?»
Jean-Bosco Kongolo M.
Juriste et Criminologue
Références
[1] Yaga Burundi.com, 1er décembre 2017, In https://www.yaga-burundi.com/2017/12/01/dieu-imbonerakure-deux-notions-incompatibles/
[2] Jeune Afrique, 25 août 2017, In http://www.jeuneafrique.com/468511/politique/rdc-burundi-quand-les-jeunes-du-parti-de-kabila-saffichent-avec-les-imbonerakure/
[3] Congo vox, 26 février 2018, In http://www.congovox.com/menaces-aux-pretres-preuve-flagrante-qui-incrimine-joseph-kabila-et-sa-milice-criminelle.
[4] Congo Indépendant, 22 février 2018, In http://www.congoindependant.com/kasai-central-denis-kambayi-annonce-la-creation-dune-milice/.
[5] Forum des As, 6 juin 2016, In http://www.forumdesas.org/spip.php?article7764.
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Re: ALERTE AUX MILICES AU CONGO ! COMME SOUVENT EN SES HEURES LES PLUS SOMBRES ET COMME AILLEURS, APPARAISSENT AUJOURD’HUI TRÈS ACTIVES DES MILICES, ICI PRO-‘KABILISTES’, LES ‘BÉRETS ROUGES’ ! POUR QUEL AGENDA ?
"RDC : les « Jeunes Leaders » du PPRD, « soldats politiques » ou miliciens pro-Kabila ?
° http://www.jeuneafrique.com/539383/politique/rdc-les-jeunes-leaders-du-pprd-soldats-politiques-ou-miliciens-pro-kabila/
Qui sont vraiment ces militants du PPRD qui se font appeler « Jeunes Leaders » et qui se disent prêts à en découdre avec les manifestants anti-Kabila dans les églises ?
Bérets rouges vissés sur la tête, chemisette en pagne à l’effigie de Joseph Kabila, propos ouvertement hostiles à l’Église catholique… Les « Jeunes Leaders » du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la principale formation politique de la Majorité présidentielle (MP), ne se cachent pas derrière le politiquement correct. Au contraire. Ils montrent leurs muscles, prêts à tout – en tout cas dans leur langage – pour « défendre le régime » de Kinshasa.
Dans une vidéo interne de cette structure qui se revendique « cellule de base » de la Ligue des jeunes du PPRD, on peut voir à quoi ressemble une réunion des « Jeunes Leaders », à la veille d’une manifestation anti-Kabila. La séquence a été filmée le 24 février à Kinshasa, 24 heures avant la troisième marche des chrétiensréclamant, de la part du pouvoir en place, l’application intégrale de l’accord de la Saint-Sylvestre. Ce compromis politique, conclu fin décembre 2016, avait, entre autres, prévu une gestion consensuelle du pays pendant la période électorale et une décrispation du climat politique par la libération des détenus politiques et le retour des opposants contraints à l’exil.
« Soldats politiques du Raïs »
Accusant ceux qui manifestent de s’inscrire dans une logique insurrectionnelle, les « Jeunes Leaders » se posent en « soldats politiques du Raïs ». Et se promettent alors d’investir des lieux de culte pour empêcher la marche des chrétiens. Des prêtres qui se placent devant le cortège des manifestants, sont taxés d’« imposteurs ». « Il faut les arrêter et les emmener à la police », clame Popol Badjegate, coordonnateur national des activités des « Jeunes Leaders », dans cette vidéo dont Jeune Afrique s’est procuré une copie.
« N’ayez peur de rien ! Si vous mourez ce jour-là, vous irez au paradis ! », poursuit Popol Badjegate, tel un prédicateur, promettant un avenir meilleur dans l’au-delà à ses ouailles. L’assistance en rigole, avant d’applaudir l’orateur.
Jeunes Leaders, une « structure fantoche » ?
Le même 24 février, un groupe de ces « Jeunes Leaders » investit le parvis de la cathédrale Notre-Dame du Congo, à La Gombe, dans le centre-ville de Kinshasa. « Nous étions là pour participer à la messe de 17 heures, explique leur chef, Papy Pungu. Malheureusement, le culte a été annulé. Des discussions s’en étaient suivies avec des prêtres et la hiérarchie de notre parti pour nous prier de ne pas passer la nuit là-bas, comme nous l’avions prévu ».Au sein du PPRD et de la Majorité présidentielle (MP), la méthode des Jeunes Leaders ne fait pas l’unanimité. « C’est une structure fantoche, qui dessert le président Joseph Kabila, dénonce Adam Chalwe Munkutu, coordonnateur chargé du suivi des questions de la jeunesse au sein de la coalition au pouvoir. S’attaquer à l’Église catholique, qui dispose de paroisses partout dans l’arrière-pays, c’est tout ignorer de l’électorat de Joseph Kabila. Car parmi ceux qui ont voté massivement pour le président de la République en 2006 et en 2011 se comptent aussi les fidèles catholiques de ces villages lointains. »Les Jeunes Leaders sont des extrémistes qui doivent s’assumer comme tels
Pour Adam Chalwe, « les Jeunes Leaders n’engagent pas la jeunesse du PPRD : ce sont des extrémistes du régime qui doivent s’assumer comme tels ». Ce cadre du parti de Kabila, proche d’Aubin Minaku – président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la MP –, ne reconnaît pas non plus le statut de « cellule de base du PPRD » à ces « soldats politiques » de Kabila qui revendiquent des membres à travers le pays. D’autant que les statuts du parti n’autorisent pas à une cellule de base d’avoir une assise nationale, selon lui.
Jeunes Leaders ou jeunes encombrants ?
Abondant dans le même sens, Patrick Nkanga, le chef de la Ligue des jeunes du PPRD, appelle « toutes les structures de base œuvrant dans la jeunesse [du parti], et ce au niveau national, de circonscrire leurs activités dans le cadre des prérogatives [qui] leur [sont] dévolues et des aires géographiques où elles sont censées évoluer ».
« Le siège national de la Ligue des jeunes [du PPRD] sera désormais réservé exclusivement aux réunions stratégiques du comité national et de ses services connexes », ajoute Patrick Nkanga dans un communiqué rendu public au lendemain de la marche des chrétiens du 25 février. Une façon, pour celui qui est également l’un des conseillers politiques du président Kabila, de prendre ses distances avec les « Jeunes Leaders » dont le chef de file, Papy Pungu, occupe actuellement le poste de premier vice-président, en charge notamment de la stratégie au sein de la Ligue des jeunes du PPRD.Début 2015, c’est en effet ce dernier qui a initié le mouvement « Jeunes Leaders » au sein du PPRD. « C’était pour répondre aux événements du 19 janvier » de cette année-là, raconte Papy Pungu. Ce jour-là, des manifestants étaient descendus dans la rue pour protester contre une réforme électorale qui entendait conditionner la tenue de la présidentielle à l’organisation du recensement de la population sur l’ensemble du territoire. Trois jours d’émeutes plus tard, le pouvoir avait rétro-pédalé.En 2015, nous avons compris que si nous laissions faire, ce pouvoir allait partir
« Nous avons alors compris que si nous, les jeunes, nous laissions faire, ce pouvoir allait partir et que le rêve à la burkinabè, ou du printemps arabe, des détracteurs du régime allait se réaliser », explique Papy Pungu pour justifier la naissance des « Jeunes Leaders ». Il décide alors de « recruter » d’autres jeunes autour de lui. « Des intellectuels, pour la plupart », s’empresse-t-il se souligner.
« Aujourd’hui, nous faisons tous partie de la jeunesse du parti, il n’est pas question que je demande une quelconque autorisation avant de mettre en place une stratégie », maintient ce quadragénaire au discours radical, administrateur à l’Office national d’identification de la population (Onip).
Mi-septembre 2015, Human Rights Watch accusait « des responsables de la sécurité et du PPRD [d’avoir] recruté plus de 100 jeunes pour attaquer [les manifestants de l’opposition]. » Des fauteurs de troubles avaient reconnu avoir été payés environ 65 dollars (57 euros) chacun, selon l’ONG, dans un rapport publié moins d’un mois après l’incident.
Jeunes Leaders dans les pas des Imbonerakure ?
En août 2017, ces « Jeunes Leaders » avaient également fait parler d’eux lorsqu’ils sont allés représenter la Ligue des jeunes du PPRD au congrès des Imbonerakure, la jeunesse controversée du Conseil national de défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD). Cette structure burundaise est soupçonnée d’avoir servi d’instrument de répression, aux côtés des forces de l’ordre et de sécurité pendant la contestation contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, en 2015.
« Nous n’avons rien à voir avec les Imbonerakure, se défend aujourd’hui Papy Pungu. Nos militants n’avaient séjourné que deux jours au Burundi. Ce n’est pas en 48 heures qu’ils auraient pu apprendre les méthodes des Imbonerakure. » Et de rappeler : « À l’instar de la jeunesse du parti Russie unie de Vladimir Poutine, celle du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir au Congo-Brazzaville), ou celle de la Zanu-PF au Zimbabwe, les Jeunes Leaders du PPRD s’inscrivent dans une optique de résistance contre la logique insurrectionnelle. »
meshack tsheko@meshack_tsheko
#RDC Désormais toutes les bases des jeunes leaders du quatre coins du pays sont en alerte pour la défense de la patrie face aux Menaces de sa Déstabilisation et de ses dirigeants, @LwambaPapy @pprdofficiel @VoiceOfCongo
10:25 - 19 févr. 2018
À ceux qui le soupçonnent de vouloir constituer une milice au service du pouvoir, Papy Pungu rétorque que « c’est en tant que bons citoyens que les Jeunes Leaders peuvent, comme dans tous les pays du monde, aider la police à mettre hors d’état de nuire ceux qui veulent troubler l’ordre public ».[
Quel avenir pour les Jeunes Leaders ?[
Au moment où le PPRD se restructure, qu’adviendra-t-il de cette structure controversée ? Longtemps soutenus, voire portés, par l’ex-secrétaire général Henri Mova Sakanyi, désormais vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, les « Jeunes Leaders » se tournent désormais vers Emmanuel Ramazani Shadary, le nouveau secrétaire permanent du parti. Et celui qu’on surnomme « Coup sur coup » ne se montre pas pressé de prendre une décision sur l’avenir de ce mouvement.« Nous allons prendre le temps de vérifier toutes les accusations portées contre les Jeunes Leaders avant de décider », promet toutefois Ramazani Shadary. Mais, selon lui, « il est avant tout nécessaire que la politique ne se pratique plus dans nos lieux de culte. C’est dangereux de mobiliser les partisans de l’opposition pour qu’ils aillent dans des églises à des fins politiques. Nous sommes tous des catholiques, nous avons aussi notre place dans les messes ».C’est le triomphe de la ligne radicale
Un discours que ne peuvent qu’applaudir des deux mains les « Jeunes Leaders ». Ce qui désole un haut cadre du parti au pouvoir : « C’est le triomphe de la ligne radicale. »"
"Alerte à la bombe ! - La Cité Africaine
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210196&Actualiteit=selected
‘’Dans les péripéties liées aux marches des chrétiens catholiques le dimanche 25 février, l’on a fait écho d’une troublante vidéo postée sur les réseaux sociaux. On pouvait y voir des jeunes du PPRD, coiffés d’un béret rouge, suivre la harangue d’un de leurs chefs : ‘’Si vous voyez un prêtre en soutane en train de marcher, n’ayez pas peur, faites le signe de la croix, puis arrêtez-le et conduisez-le vers le poste de police le plus proche. Vous êtes des soldats politiques du Raïs. Vous avez suivi trois ans de formation. Ce dimanche, c’est l’action. N’ayez pas peur. Si vous mourez, vous allez au ciel. Dites : Amen ’’ ! Des âmes bien pensantes, tout en stigmatisant l’horreur qu’inspirait cette vidéo suspecte, avaient pensé mettre ce document sur le compte de ces montages visuels dont les réseaux sociaux sont coutumiers et qui ne correspondent pas nécessairement à la vérité.
Or, ne voilà-t-il pas qu’un certain Popol Badjebate sort du bois, revendique et assume le contenu de ce document ! L’homme serait avocat inscrit au barreau près la cour d’appel de Kinshasa/Matete et se trouve être aussi le coordonnateur national des activistes PPRD appelés ‘’jeunes leaders’’ lesquels ont comme signe distinctif le port du béret rouge ! Se répandant dans un journal de la cour, le week-end dernier, cet homme s’étonne d’être, dit-il, victime d’un lynchage médiatique à travers la toile où on le traiterait de tous les noms, lui promettant même la mort avec les membres de sa famille.
Et de dénoncer là une intolérance politique (sic). Car ‘‘nous sommes jeunes leaders politiques congolais engagés dans la lutte pour la défense des intérêts de notre nation face aux puissances coloniales et impérialistes. Le Béret rouge est le symbole de notre détermination pour barrer la route aux oppresseurs. Notre vidéo a fait trembler. Nous avons appris à résister jusqu’au sacrifice de son sang pour la patrie’’. L’on croit rêver là ! Ailleurs, lorsque l’on voit ce genre de ‘’vidéo terrorisante’’, les acteurs qui signent leur forfait n’osent pas se laisser dévisager, et portent des cagoules ou des masques. Ailleurs, ceux qui diffusent l’idéologie de la terreur sont derrière une nébuleuse difficile à décrypter et dont les leaders se cachent. Voilà ici un Monsieur qui vient s’exposer, s’identifiant comme étant du parti au pouvoir, et dont les chefs hiérarchiques sont les responsables mêmes de la haute sphère étatique ! S’agit-il d’une inconscience ? Ou d’une banalisation du mal, résultant d’une assurance d’impunité et d’un sentiment de toute puissance qui pousse à l’arrogance en se disant que l’on ne risque rien de toutes les façons ? L’on reste perplexe.
Dans le fond, est-ce sa faute si ce jeune homme ne sait pas que cette vidéo , son contenu, sa diffusion, et son timing, n’ont rien à envier aux pratiques des activistes djihadistes qui font trembler le monde entier parce que constituant un fléau et une menace pour la paix et la dignité de l’humanité. Mêler dans une même rengaine la violence, le martyre pour sa cause et le mépris pour la mort sont des notions qui sont au cœur de l’idéologie des terroristes. Dans cette idéologie djihadiste en effet, l’on tend à faire disparaître la crainte de la mort. Et ces terroristes se considèrent aussi comme des combattants héroïques, rêvent également de la ‘’belle mort’’, celle qui consolide la puissance du combat, car il n’y a pas de grande cause sans martyrs. Alors, est-ce sans doute utile de rappeler à ce jeune homme et à ceux de son acabit qu’à l’heure actuelle le monde entier est mobilisé pour combattre ce type de pratique et d’idéologie, et que les Etats sont même prêts à mettre en œuvre un droit d’exception , imposant aux peuples des mesures exceptionnelles pour éradiquer le mal. Qu’il y a des pays où, pour des crimes liés à ce type de mauvaise conduite, l’on a institué même des peines infamantes, comme le crime d’indignité nationale, qui jette au ban de la communauté nationale le citoyen qui adhèrerait à ce type de schéma destructeur, ou qui entendrait y apporter un soutien même indirect.
Dans notre pays, l’on n’est théoriquement pas en reste. Il y a dans ce pays tout un Conseiller spécial du chef de l’Etat qui est en charge de la lutte contre tout ce qui peut conduire à subventionner le terrorisme, de façon directe ou non, par des moyens d’argent ou autres. Mais encore, puisqu’il est fait état d’une formation spécifique que ‘’les jeunes leaders ‘’ auraient suivie trois ans durant pour les mettre en capacité d’intervenir notamment dans des situations de contestation, comme celle du dimanche 25 février, il faut rappeler à nos apprentis-sorciers que l’article 190 est explicite sur ce type de débat : ‘’ Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée’’.
Dans une société comme la nôtre, où il y a crise de modèles, avec des jeunes souvent sans repères, sans travail, vivant de matolo (basses flatteries) et d’autres expédients, l’on a là un vivier de proies faciles, à qui l’on peut faire miroiter une certaine manière de s’affirmer, qu’on peut manipuler pour en faire des radicalisés, des fanatiques de causes ou d’autres, en leur montrant comment éliminer ‘’le mal’’, en les imprégnant du sentiment qu’ils se trouvent du côté des héros.
Non, l’on doit faire très attention. Alors que ce pays a déjà fort à faire avec les kulunas, ces gangs de jeunes désaxés qui squattent les quartiers et les rues de nos villes, s’illustrant par la pagaille, les vols à main armée et les tueries, laisser des partis politiques s’encombrer encore de groupes de jeunes radicalisés, prêts à tout, jurant par la mort, c’est véritablement nous préparer une bombe . Mais n’importe laquelle. C’est d’une bombe à fragmentation, donc de destruction massive, qu’il est question ici. Non vraiment ! Il faut la désamorcer immédiatement. Sans autre forme de procès ». "
"RDC: les jeunes du PPRD jouent les trouble-fête"
° http://www.dw.com/fr/rdc-les-jeunes-du-pprd-jouent-les-trouble-f%C3%AAte/a-42748221
"RD Congo : la Ligue des jeunes du PPRD, un bloc 100% pro-Kabila"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/325394/politique/rd-congo-ligue-jeunes-pprd-bloc-100-pro-kabila/
° http://www.jeuneafrique.com/mag/535753/politique/rdc-mova-en-terrain-mouvant-au-sein-du-parti-de-kabila/
° http://cas-info.ca/berets-rouges-du-pprd-le-rassemblement-denonce-des-milices-privees-entrainees-au-burundi/
° http://www.jeuneafrique.com/535021/politique/marche-anti-kabila-en-rdc-les-jeunes-leaders-du-pprd-sinvitent-au-programme/
° https://actualite.cd/2018/02/28/mushobekwa-condamne-linvestissement-paroisses-berets-rouges-pprd/
° http://www.jeuneafrique.com/mag/481457/politique/rdc-joseph-kabila-et-ses-faucons-militaires/
° https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/24/2748636-rdc-tensions-cathedrale-kinshasa-veille-marche-anti-kabila.html
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-spectre-de-la-guerre-civile/
° https://7sur7.cd/new/2018/02/occupation-de-la-cathedrale-notre-dame-du-congo-la-cenco-denonce-linstrumentalisation-des-berets-rouges/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/02/28/jeunes-pprd-alles-loin.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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