UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
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UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
Paul Kagame, le président autoritaire du Rwanda, président en exercice de l’UA depuis janvier 2018 fait parler de lui en s’autorisant de décider du Congo lors de la cérémonie de remise du 'Prix Mo Ibrahim' dans un entretien public avec ce dernier faisant en même temps intervenir Katumbi (ci-dessous les images) !
Au-delà du piège dans lequel est tombé Katumbi ou de sa complicité intéressée dans sa conquête du pouvoir au Congo, une question m’a toujours taraudé l’esprit : nous Congolais qui savons plus que jamais le contre-génocide de nos populations depuis 1994 dont il est coupable, avons-nous jusque-là usé des procédés adaptés pour le condamner sans contestation à la face du monde ?
Bien sûr le premier écueil à notre réquisitoire est de pâtir d’avoir à la tête de notre pays son « complice », un vrai 'traître à notre Nation' que Kagame, Kaguta et leurs parrains ont installé depuis 2001…
Mais encore ?
Kagame est sans doute un chef méritant pour ses concitoyens et peut pourquoi pas représenter un modèle de gestionnaire pour l'Afrique mais jamais, au grand jamais il n'en mériterait le moindre satisfecit, le pardon des Congolais patriotes et lucides qui connaissent son génocide continu de nos populations et son pillage systématique de nos richesses pour venger avec l'indifférence sinon la bénédiction de la CI, un génocide d'où les Congolais furent absents...
Nous ne serions que des vils sadiques, des suicidaires gratuits et des enfants ingrats de notre riche pays si nous croyions un instant que du Rwanda peut venir aujourd'hui un service généreux envers le Congo !
Voici l'une des erreurs de Katumbi et de certains autres de nos Compatriotes : croire sans doute aveuglés par leurs ambitions et leur vénalité que Kagame puisse faire autre chose chez nous que d'abord profiter de sa position du voisin faible que nous sommes devenus en soutirant le plus possible de nos richesses pour construire son pays bien dépourvu sans elles...
Ici Kagame, jusque-là pyromane du Congo volontiers clandestin qui se voulait publiquement pompier quand il arrivait à verbaliser son avis, nous avait en fait habitués à refuser les ingérences de la CI en Afrique et au Congo mais voilà qu’en rupture de cette tradition il accepte aujourd ‘hui de se mouiller publiquement un peu plus dans les affaires internes Congolaises en s’autorisant une légitimité en tant que voisin de décider du Congo comme si l’autoritaire et indépendant Chef accepterait que des étrangers viennent fourrer leur nez dans ses affaires ?
Pourquoi donc ce revirement que sa seule casquette du Patron de l’UA ne peut expliquer ?
Dans tous les cas, ce n’est pas parce qu’aujourd’hui Kagame semble aller dans le sens des patriotes Congolais pour un départ de ‘JK’ que nous devrions lui autoriser une quelconque 'légitimité' sur nos décisions souveraines comme pour le prendre pour un nouvel ami ; surtout pas !
J’y reviendrai sans doute !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Paul Kagame, le président autoritaire du Rwanda, président en exercice de l’UA depuis janvier 2018 fait parler de lui en s’autorisant de décider du Congo lors de la cérémonie de remise du 'Prix Mo Ibrahim' dans un entretien public avec ce dernier faisant en même temps intervenir Katumbi (ci-dessous les images) !
Au-delà du piège dans lequel est tombé Katumbi ou de sa complicité intéressée dans sa conquête du pouvoir au Congo, une question m’a toujours taraudé l’esprit : nous Congolais qui savons plus que jamais le contre-génocide de nos populations depuis 1994 dont il est coupable, avons-nous jusque-là usé des procédés adaptés pour le condamner sans contestation à la face du monde ?
Bien sûr le premier écueil à notre réquisitoire est de pâtir d’avoir à la tête de notre pays son « complice », un vrai 'traître à notre Nation' que Kagame, Kaguta et leurs parrains ont installé depuis 2001…
Mais encore ?
Kagame est sans doute un chef méritant pour ses concitoyens et peut pourquoi pas représenter un modèle de gestionnaire pour l'Afrique mais jamais, au grand jamais il n'en mériterait le moindre satisfecit, le pardon des Congolais patriotes et lucides qui connaissent son génocide continu de nos populations et son pillage systématique de nos richesses pour venger avec l'indifférence sinon la bénédiction de la CI, un génocide d'où les Congolais furent absents...
Nous ne serions que des vils sadiques, des suicidaires gratuits et des enfants ingrats de notre riche pays si nous croyions un instant que du Rwanda peut venir aujourd'hui un service généreux envers le Congo !
Voici l'une des erreurs de Katumbi et de certains autres de nos Compatriotes : croire sans doute aveuglés par leurs ambitions et leur vénalité que Kagame puisse faire autre chose chez nous que d'abord profiter de sa position du voisin faible que nous sommes devenus en soutirant le plus possible de nos richesses pour construire son pays bien dépourvu sans elles...
Ici Kagame, jusque-là pyromane du Congo volontiers clandestin qui se voulait publiquement pompier quand il arrivait à verbaliser son avis, nous avait en fait habitués à refuser les ingérences de la CI en Afrique et au Congo mais voilà qu’en rupture de cette tradition il accepte aujourd ‘hui de se mouiller publiquement un peu plus dans les affaires internes Congolaises en s’autorisant une légitimité en tant que voisin de décider du Congo comme si l’autoritaire et indépendant Chef accepterait que des étrangers viennent fourrer leur nez dans ses affaires ?
Pourquoi donc ce revirement que sa seule casquette du Patron de l’UA ne peut expliquer ?
Dans tous les cas, ce n’est pas parce qu’aujourd’hui Kagame semble aller dans le sens des patriotes Congolais pour un départ de ‘JK’ que nous devrions lui autoriser une quelconque 'légitimité' sur nos décisions souveraines comme pour le prendre pour un nouvel ami ; surtout pas !
J’y reviendrai sans doute !
"Vidéo : Paul kagame parle d’une transition en RDC"
° http://jambonewschannel.com/video-paul-kagame-parle-dune-transition-en-rdc/
° http://jambonewschannel.com/wp-content/uploads/2018/04/31413045_363933757440052_5663726021220761600_n.mp4?_=1
"29/05/2018 Discours de Kagame transition sans Kabila en RDC depuis kigali"
"Vive polémique après des propos de Paul Kagame sur la RDC
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/04/29/vive-polemique-apres-des-propos-de-paul-kagame-sur-la-rdc.html
Le président rwandais Paul Kagame a fait une sortie samedi à Kigali où il réclame la légitimité des pays de l’Afrique centrale à « faire quelque chose » sur la situation en RDC, créant une vive polémique.
Devant l’opposant Moïse Katumbi à Kigali, à l’occasion d’une conférence de la fondation du milliardaire Ibrahim Mohamed, le président du Rwanda, également président en exercice de l’Union Africaine, est revenu sur la situation en République démocratique du Congo.
Pour Paul Kagame, les pays voisins de la RDC ont la légitimité d’intervenir dans cette crise politique. « Les problèmes du Congo ne sont pas seulement des problèmes congolais. Le Congo a neuf voisins, chacun de nous est affecté par ce qui se passe au Congo. Il n’y a aucun doute à ce sujet. Certains plus que d’autres, mais tout le monde est affecté« , observe-t-il avant d’ajouter: « C’est pourquoi naturellement les voisins ont la légitimité de faire quelque chose ou d’en dire quelque chose. »
« Et si nous pouvons comprendre en tant que voisins, comment aider la transition au Congo à se passer sans nous affecter ou les affecter moins négativement, alors c’est que ce nous devons faire », ajoute-t-il.
Menace de rébellion?
L’opposant Moïse Katumbi, qui était dans la salle, a affirmé consentir aux propos du président Rwandais. Cependant, au pays, cette sortie n’est pas du tout appréciée. Le Rwanda est en effet épinglé par l’ONU pour avoir soutenu plusieurs rebellions dans l’Est du pays, faisant des millions des morts depuis 1997.
Par ailleurs, ces propos du président Kagame interviennent alors que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont arrêté deux militaires rwandais sur le sol congolais dans le cimetière principal de la ville de Goma au Nord-Kivu, non loin de l’aéroport de Goma, la semaine dernière. Les deux militaires rwandais arrêtés étaient munis de deux armes, du matériel de communication et de transmission.
Selon le Kivu Security Tracker (KST), un projet conjoint du Congo Research Group, basé au Centre de coopération internationale de l’Université de New York, et de Human Rights Watch, il y a également eu des incursions fréquentes de l’armée rwandaise dans les territoires de Nyiragongo et Rutshuru l’année passée et cette année.
Toutefois, renseigne cette structure née pour « cartographier la violence dans l’est de la RDC », avant la crise du M23, la dernière rébellion rwandaise au pays, il y avait souvent des déploiements semi-formels des Rwandan Defense Forces (RDF). « Avec Umoja Wetu, en 2009, des centaines sont entrées brièvement pour opérer conjointement avec les FARDC. Pendant les opérations Kimia II et Amani Leo (2009-2012), des unités de l’armée rwandaise entraient informellement––en janvier 2012, par exemple, une telle unité aurait tué le Chef d’état-major des FDLR Leodomir Mugaragu », explique-t-on dans une publication consultée vendredi par POLITICO.CD."
"Katumbi, Kagame et la polémique"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/04/27/katumbi-kagame-et-la-polemique.html
La présence de l’opposant congolais à Kigali, « chez Paul Kagame » suscite une vive polémique sur les réseaux sociaux en République démocratique du Congo.
Au Congo, seules deux choses unissent tous les Congolais: la défaite des Léopards, équipe nationale de football, et la désignation de Paul Kagame comme l’ennemi public numéro 1. Si la première assertion n’est pas très définitive, malheur à celui qui osera s’afficher aux côtés du président rwandais.
Tout sauf Kagame
En effet, 20 ans après l’arrivée de la coalition de l’AFDL et les plusieurs tentatives d’agression, le Rwanda incarne toujours, et à raison, l’image du traître, de l’agresseur, au Congo. Ainsi, s’afficher l’autre côté de la frontière du Nord-Kivu est crime de lèse-majesté en RDC. Joseph Kabila en sait sans doute quelque chose, lui qui traîne une image « copains-copains » avec Paul Kagame, au point d’être accusé, selon les plus complotistes au pays, d’être « à la solde du puissant président rwandais ».
C’est donc dans ce contexte que l’opposant Moïse Katumbi Chapwe, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, a eu la bonne mauvaise idée d’accepter une invitation de la fondation Mo’ Ibrahim, pour participer à une « conférence » sur la bonne gouvernance à Kigali, capitale rwandaise et très détestée au Congo. A l’annonce de la nouvelle, beaucoup foncent les surcils sur les réseaux sociaux.
« C’est pas bon de tout justifier. Surtout lorsqu’il s’agit d’une visite à Kigali de Kagame pour parler alternance démocratique. Il y a des esprits qui ne marchent pas avec ces incohérences. De grâce, ne violez pas notre structure mentale. S’il vous plaît », tonne l’avocat Firmin Yangambi depuis la prison centrale de Makala où il purge une peine à cause de…. Kabila !
Les fameux « gros moyens »
Comme lui, plusieurs autres ne comprennent pas cette décision. Pire, elle intervient après une intervention très intéressante de son bras droit, Pierre Lumbi, ancien Conseiller Spécial du président Kabila en matière de Sécurité. Dans une intervention publique jeudi à Kinshasa, le vice-président de la coalition électorale « ENSEMBLE » a simplement promis de « gros moyens » pour chasser Joseph Kabila du pouvoir s’il n’y avait pas d’élections le 23 décembre.
Par ailleurs, ces gros moyens coïncident avec des accusations du pouvoir congolais, énièmes accusations, qui veulent que Moïse Katumbi ait « un peu » financé l’ex-colonel FARDC John Tshibangu durant ses multiples tentatives de rebellion contre Kinshasa. Pour corser l’addition, des rumeurs ont envoyé Moïse Katumbi et Antipas Mbusa, ancien rebelle et proche de Kagame, à Kigali en février dernier, soit disant à la recherche d’un soutien pour créer une nouvelle rébellion dans l’est.
Du calme, clament des proches de Katumbi dont les rumeurs étonnent et pourraient faire rire. « Cette invitation de la fondation Mo’ Ibrahim ne date pas d’aujourd’hui. C’est quelque chose qui est prévu depuis longtemps », explique-t-on.
La faute à Ibrahim Mo
En effet, le leader d’ENSEMBLE n’en est pas à sa première participation aux conférences organisées par cette fondation internationale de Mohamed « Mo » Ibrahim, un milliardaire anglo-soudanais et entrepreneur dans le domaine des télécommunication, qui a initié en 2016 un prix pour la bonne gouvernance. Moïse Katumbi intervenait déjà le 21 novembre 2015 au même forum, qui s’est déroulé cette fois-là à Accra au Ghana.
Les deux hommes ont gardé des solides liens d’amitié puisqu’en novembre 2017, M. Ibrahim s’est même attaqué au pouvoir congolais dans une interview, estimant que le président Joseph Kabila serait la première victime en cas de non tenue des élections à la fin de cette année-là en RDC.
Par ailleurs, Moïse Katumbi a tenu à rappeler la semaine dernière son attachement à un combat démocratique. « Mon combat est démocratique et ma seule rébellion consiste à réclamer la tenue des élections libres et inclusives dans mon pays », a-t-il dit à Jeune Afrique."
° http://www.jeuneafrique.com/532270/politique/rdc-six-militaires-congolais-tues-dans-des-accrochages-avec-larmee-rwandaise/
"La gouvernance de Paul Kagamé à l’épreuve de l’Union africaine"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/29/la-gouvernance-de-paul-kagame-a-l-epreuve-de-l-union-africaine_5248447_3212.html
° https://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Le-Rwandais-Paul-Kagame-tete-lUnion-africaine-2018-01-28-1200909422
° http://www.jeuneafrique.com/mag/522475/politique/paul-kagame-appose-sa-methode-a-lunion-africaine/
"Paul Kagame, Président de l'UA qui emprisonne des femmes opposantes rwandaises !"
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/220418/paul-kagame-president-de-lua-qui-emprisonne-des-femmes-opposantes-rwandaises-1
"Ce que pense Paul Kagame de la situation actuelle en RDC"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/05/15/pense-paul-kagame-de-situation-actuelle-rdc.html
"RDC : Paul Kagamé plaide pour une réponse urgente à la crise"
° http://fr.africanews.com/2018/03/25/rdc-paul-kagame-plaide-pour-une-reponse-urgente-a-la-crise//
° http://www.reveil-fm.com/index.php/reveil-fm.com2018/02/03/6307-rdc-ce-n-est-pas-a-paul-kagame-que-revient-le-destin-du-congo-et-des-congolais
"Pourquoi le Rwanda ne veut pas lâcher l'est de la RDC
- 29/11/2012"
° http://www.slateafrique.com/88733/guerre-congo-rdc-kivu-rwanda-rebellion-ressources
" L’«UBUGENGE » ET LA STRATÉGIE DE KAGAME POUR PROLONGER L’OCCUPATION DE LA RDC par Germain Nzinga Makitu"
° http://nzingagermain.com/lubugenge-et-la-strategie-de-kagame-pour-prolonger-loccupation-de-la-rdc-par-germain-nzinga-makitu/
° https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/les-genocides-des-congolais-de-181438
"Génocidaire au Congo, Paul Kagamé a fait du génocide rwandais son fonds de commerce"
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/050414/genocidaire-au-congo-paul-kagame-fait-du-genocide-rwandais-son-fonds-de-commerce
"Rwanda. Impunité et traitement spécial pour le régime du FPR de Paul Kagame"
° http://www.therwandan.com/fr/rwanda-impunite-et-traitement-special-pour-le-regime-du-fpr-de-paul-kagame/
"Une journaliste canadienne conteste le récit du génocide rwandais dans un nouveau livre
° http://www.cbc.ca/radio/asithappens/as-it-happens-monday-full-episode-1.4602119/canadian-journalist-challenges-rwandan-genocide-narrative-in-new-book-1.4602122
Dans "Praise of Blood" de Judi Rever, le président Paul Kagame a supervisé le massacre des Hutus
CBC Radio ·2 Avril
Le nouveau livre de Judi Rever, In Praise of Blood, remet en question le récit dominant sur le génocide rwandais et le rôle de l'actuel président Paul Kagame. (Random House Canada)
Écouter 27:08
La journaliste d'enquête canadienne Judi Rever affirme qu'il y a eu un deuxième génocide au Rwanda qui n'a jamais été correctement expliqué.(...)"
"Le Rwanda, Paul Kagamé et Judi Rever (1/2)"
° https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-rwanda-paul-kagame-et-judi-203545
° https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-rwanda-paul-kagame-et-judi-203783
"PAUL KAGAME A SACRIFIE LES TUTSI"
° http://www.france-turquoise.com/rwanda-genocide-tutsi-kagame-fpr/
"Incursions répétées de l’armée rwandaise en RDC: craintes d’une nouvelle agression en gestation"
° http://www.politico.cd/actualite/2018/04/27/incursions-repetees-de-larmee-rwandaise-en-rdc-craintes-dune-nouvelle-agression-en-gestation.html
"Katumbi et la tentation rwandaise"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/04/30/katumbi-et-la-tentation-rwandaise.html
"MZEE LAURENT KABILA A ÉTÉ TUÉ ET REMPLACÉ PAR LE RWANDAIS JOSEPH KABILA UN DÉPUTÉ EUROPÉEN EXPLIQUE
"MPBTV Actualité Compliquée 28-04-Katumbi Nouveau pion de Kagame?Fatshi ou Tshisekedi light?"
"Katumbi qui soutient le miracle économique rwandais Youyou Muntu-Mosi"
"ANALYSE YA POLITIQUE YA OCCUPATION NA RD CONGO KABILA NA KAGAME"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 30/4/2018, 4:13 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
PS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"De « pas d’injonctions » à la « légitimité de faire quelque chose », comment le discours du Rwanda sur la crise en RDC a évolué
° http://cas-info.ca/de-pas-dinjonctions-a-la-legitimite-de-faire-quelque-chose-comment-le-discours-du-rwanda-sur-la-crise-en-rdc-a-evolue/
Paul Kagamé, Président de la république du Rwanda - Photo récupérée sur paulkagame.com.
C’est sans doute l’une des grandes retombées du forum de la Fondation Mo Ibrahim à Kigali pour l’opinion congolaise : la sortie, aussi claire que l’eau de roche, du Président rwandais sur la crise politique au Congo voisin.
Interrogé samedi par le milliardaire, Mo Ibrahim, parrain de l’événement, Paul Kagamé qui cumule les fonctions de chef d’État de son pays et de Président en exercice de l’Union africaine, ne s’était jamais montré aussi préoccupé par la tournure qu’a pris le conflit politique de l’autre côté de la frontière. « Les problèmes du Congo ne sont pas seulement les problèmes du Congo. Ils nous affectent aussi », a souligné M. Kagamé.
« Le Congo a neuf voisins, chacun de nous est affecté par ce qui se passe [dans ce pays]. C’est pourquoi, les voisins ont naturellement la légitimité de faire ou de dire quelque chose à ce propos. Et si vous pouvez comprendre en tant que voisins comment aider la transition au Congo à se dérouler sans nous affecter ou sans les affecter de façon négative, alors nous aurons agi raisonnablement », a ensuite exposé le Président rwandais dans des propos qui sonnent comme un revirement dans l’approche rwandaise du conflit politique en RDC.
Lire aussi
À Addis Abeba, ces soutiens sur lesquels Joseph Kabila va compter
Adepte inconditionnel de la non-ingérence étrangère dans les affaires intérieures des États souverains, Kigali s’est toujours montré réticent à la série d’initiatives prises par la communauté internationale pour résoudre la crise congolaise née du maintien au pouvoir du Président Joseph Kabila, à la fin de ses deux mandats consécutifs en décembre 2016. « Il faut arrêter avec les injonctions. On doit laisser les Congolais résoudre eux-mêmes leurs problèmes, entre eux », tonnait ainsi il y a deux ans, Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des affaires étrangères, en marge du 27e sommet de l’UA, à Kigali. Une réponse dirigée à l’époque contre la pluie des sanctions occidentales contre des proches du Président congolais et des appels au départ du pouvoir de ce dernier. Mais, ça c’était avant. Depuis le 28 janvier 2018, le Rwanda est à la tête de la présidence tournante de l’Union africaine et à ce titre, est obligé de se mouiller un peu plus dans les affaires internes congolaises. « Nous essayons de voir et nous devrions peut-être aller plus vite ou en faire plus. Plus vite en tant que région pouvons-nous trouver un moyen de faire quelque chose qui serait pertinent pour s’attaquer aux problèmes de la RDC tels que nous les connaissons. Nous avons l’intention de le faire », s’engageait Paul Kagamé en mars dernier, alors en visite en Ouganda, dans ses habits de patron de l’UA.
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Kagame plaide pour une solution « aux problèmes de la RDC »
De plus, et ce n’est pas pour faire plaisir aux autorités congolaises souvent présentées comme proches de Kigali. En manifestant ouvertement son souhait d’ « aider » les Congolais à bien conduire leur transition, Paul Kagamé donne l’impression de valider implicitement l’idée que le Président congolais va quitter son poste à l’issue du processus en cours à Kinshasa. Une première dans la communication officielle du Rwanda longtemps considéré comme soutien de toujours de Joseph Kabila."
"RDC : début de polémique après un échange entre Moïse Katumbi et Paul Kagame"
° http://www.jeuneafrique.com/556206/politique/rdc-debut-de-polemique-apres-un-echange-entre-moise-katumbi-et-paul-kagame/
La présence à Kigali de Moïse Katumbi n’est pas passée inaperçue. Le séjour de l’opposant congolais dans la capitale rwandaise les 28 et 29 avril, lors de la cérémonie de remise du prix Mo Ibrahim, a notamment été l’occasion d’un échange avec le président Paul Kagame, qui fait l'objet d'un début de polémique.
Interrogé par le milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim sur la situation politique en RDC, le président Paul Kagame a déclaré samedi 28 avril que « les problèmes du Congo ne sont pas seulement des problèmes congolais ». « Le Congo a neuf voisins, chacun de nous est affecté par ce qui se passe au Congo. Il n’y a aucun doute à ce sujet. Certains plus que d’autres, mais tout le monde est affecté. »
« C’est pourquoi, naturellement, les voisins ont la légitimité de faire quelque chose ou d’en dire quelque chose », a-t-il poursuivi. Des déclarations pouvant prêter le flanc à la controverse au regard de l’histoire entre les deux pays, jalonnée depuis près d’un quart de siècle par des accusations d’ingérence rwandaise dans les affaires congolaises.
« Le président a tout dit »
Mo Ibrahim cherche alors dans l’assistance Moïse Katumbi, présenté comme l’un des principaux opposants à Joseph Kabila, pour lui demander s’il a « quelque chose à ajouter à ce que le président [Paul Kagame] a dit ». « Je pense que je n’ai rien à ajouter pour le moment, je pense que le président a tout dit », lui répond Moïse Katumbi, donnant ainsi l’impression d’acquiescer aux propos du chef de l’État rwandais.
Olivier Kamitatu Etsu@OlivierKamitatu
Président @PaulKagame rappelle que ce qui se passe en #RDC affecte tous les voisins qui ont naturellement le devoir de s’impliquer pour aider le pays. Il évoque l’accord du 31/12/16, les élections, le rôle de @_AfricanUnion et des @UN dans la recherche d’une solution politique.
03:03 - 29 avr. 2018
Sur les réseaux sociaux, ses détracteurs s’en sont donné à cœur joie, en rappelant le lourd passé de la guerre et des rébellions pléthoriques financées par Kigali à la fin des années 1990. « Moïse Katumbi refuse de pointer Paul Kagame du doigt pour son mauvais rôle dans l’instabilité de la RDC ! Quel rapport ne cite pas le nom du Rwanda dans l’agression du Congo ? Cet homme est-il vraiment informé de la situation congolaise ou vit-il sous d’autres cieux ? », s’interroge un internaute sur Twitter.
« Kabila ne me fait pas peur »
Lors de son passage à Kigali, l’opposant congolais – qui demeure la cible privilégiée du régime de Joseph Kabila – s’est également exprimé sur la perspective des élections prévues le 23 décembre prochain. « Si Kabila ne permet pas la tenue des élections, comme nous le soupçonnons parce qu’il ment beaucoup, eh bien il y a l’Union africaine et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Nous nous tournerons vers elles pour qu’elles agissent », a-t-il déclaré.
Faisant référence à la date limite du dépôt des candidatures, Moïse Katumbi a souligné que « juillet arrive à grand pas ». « Je vais revenir en RDC, et Kabila ne me fait pas peur », a-t-il promis. Exilé en Europe depuis deux ans, l’homme d’affaires a maille à partir avec la justice congolaise, qui l’a condamné dans une affaire de spoliation immobilière et le poursuit pour le recrutement présumé de mercenaires.
Dernière affaire en date : sa nationalité italienne, qu’il a acquise le 3 octobre 2000 avant d’y renoncer le 13 janvier 2017, et qui lui vaut aujourd’hui d’être poursuivi pour « faux et usage de faux » – la Constitution congolaise disposant que la nationalité est « une et exclusive »."
"Sommet africain Mo Ibrahim Rwanda 2018 : Katumbi plaide pour l’amélioration du leadership en Afrique et appelle les africains à vaincre la peur"
° https://7sur7.cd/new/sommet-africain-mo-ibrahim-rwanda-2018-katumbi-plaide-pour-lamelioration-du-leadership-en-afrique-et-appelle-les-africains-a-vaincre-la-peur/
"« Courage et poursuis tes rêves » : Quand Ellen Johnson Sirleaf adoube Moïse Katumbi"
° http://cas-info.ca/courage-et-poursuis-tes-reves-quand-ellen-johnson-sirleaf-adoube-moise-katumbi/
° https://7sur7.cd/new/moise-katumbi-donne-carton-rouge-a-la-machine-a-voter/
° https://laprosperiteonline.net/2018/04/29/faux-fuyants/
"La Majorité interpelée"
° http://www.lesoftonline.net/articles/la-majorit%C3%A9-interpel%C3%A9e
"MP : Bahati Lukwebo se rebelle !"
° http://times.cd/2018/04/28/mp-bahati-lukwebo-se-rebelle/
° http://www.rfi.fr/afrique/20180430-rdc-afdc-positionne-perspective-presidentielle-bahati-lukuebo
" QUESTION COUPE-GORGE DU PREMIER MINISTRE HONORAIRE DANS SA 18EME TRIBUNE
QUE FAIRE EN CAS DE NON-TENUE D’ÉLECTIONS ?, S’INTERROGE A. MUZITO"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15514
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
Compatriotiquement!"Rwanda: polémique autour de la cérémonie de remise du prix Mo Ibrahim à Kigali
° http://www.rfi.fr/afrique/20180430-rwanda-polemique-prix-mo-ibrahim-kagame-twagiramungu
La fondation Mo Ibrahim a décerné son prix de la bonne gouvernance à l'ancienne présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf. Une distinction qui doit lui être remise lors d'une cérémonie à Kigali, au Rwanda. Un choix qui fait bondir l'ancien premier ministre en exil. Il se dit stupéfait qu'un prix de bonne gouvernance puisse être remis malgré les accusations qui pèsent sur le président Paul Kagame.
Cette année, pour la cinquième fois depuis 2007, la fondation du milliardaire Mo Ibrahim a remis son prix de la bonne gouvernance en Afrique. Il récompense l'ancienne présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf qui a quitté le pouvoir après deux mandats comme le prévoyait la Constitution.
Mais cette récompense suscite beaucoup de commentaires. D'une part parce que l'ex-chef d'Etat est empêtré dans des affaires de corruption, et parce qu'elle a eu un rôle très obscur pendant la guerre civile. D'autre part, parce que le prix a été remis au Rwanda, dont le président Kagame est lui aussi accusé de répressions sanglantes.Le Rwanda et Paul Kagame récompensés par la fondation Mo Ibrahim: écoutez les explications de Mo Ibrahim
30-04-2018 - Par France 2400:00
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Le milliardaire Mo Ibrahim défend son choix : « Je ne crois pas que Paul Kagame soit un personnage controversé. Le Rwanda est un pays africain à part, car il a une histoire particulière. Le Rwanda a fait de gigantesques bonds en avant. Nos discussions ce week-end ont surtout porté sur ce sujet fondamental que sont les prestations de service public. C'est central quand on parle de bonne gouvernance. Je n'ai jamais dit que le Rwanda est parfait ou que Kagame était parfait. Mais il faut quand même leur tirer notre chapeau pour tout ce qu'ils ont accompli ».
Ces quelques réserves que reconnaît Mo Ibrahim, elles semblent au contraire ahurissantes pour l'ancien Premier ministre rwandais en exil. Faustin Twagiramungu vit aujourd'hui en Belgique ; il se dit stupéfait que le prix de la fondation ait pu être remis au Rwanda. D'après lui, une distinction qui passe sous silence la répression et les crimes commis ou ordonnés par Paul Kagame n'a pas lieu d'exister.Le Rwanda et Paul Kagame récompensés par la fondation Mo Ibrahim: écoutez la réaction de Faustin Twagiramungu
30-04-2018 - Par Sonia Rolley00:00
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« Je pense qu’après ce qu’il a dit, il faudrait le supprimer. Ça ne vaut rien. Sincèrement. C’est vraiment agaçant. Ça ne fait pas la promotion de gens qui combattent pour la démocratie. Pas du tout. Et essayer de dire qu’il y a de petits problèmes de respect des droits de l’homme, de la démocratie, ça dépasse tout simplement la compréhension. Et ceci est une indication que monsieur ignore totalement la situation dans laquelle nous vivons ou dans laquelle vit mon peuple. Les gens meurent de faim, les gens meurent de toutes autres maladies tropicales. Maintenant, il y a l’apartheid entre les morts. Il y a le génocide tutsi, on ne parle pas des Hutus qui ont été massacrés par le FPR. On n’en parle pas ».
L'ancienne présidente du Liberia est devenue le cinquième chef d'Etat primé par la fondation Mo Ibrahim qui n’avait plus remis de distinction depuis 2014."
"Pierre Lumbi à la MP : Notre candidat, c’est Moïse Katumbi. Quel est le vôtre ?"
° https://www.sangoyacongo.com/2018/05/pierre-lumbi-la-mp-notre-candidat-cest.html
"Actu Expliquée 01.05 - M. Katumbi au Rwanda : Trahison ou pragmatisme politique?"
"Actu Expliquée 02.05 - M. Katumbi au Rwanda : La polémique enfle"
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ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"Verbatim de la conversation publique entre Paul Kagame et MO IBRAHIM"
° https://www.facebook. com/loken.bondekwe/posts/ 1337882246356007
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210562&Actualiteit=selected
Monsieur MO IBRAHIM : Nous avons un gros problème africain c’est le dossier Congo. C’est un pays énorme plein de ressources, mais le pays est misérable, avec tant d’atrocités ; il y a un échec du leadership avec un président qui devait partir depuis quelques temps mais qui refuse d’organiser les élections. Où allons-nous avec ça ? Faut-il une intervention ? Quel genre d’intervention : armée ? diplomatique ? à travers des sanctions ? Quels moyens avons-nous pour gérer ce problème ? Vous avez probablement une des meilleures analyses de la situation au Congo vu du Rwanda puisque vous connaissez tous les acteurs... En fait, les gens vont vous faire le reproche parce que c’est vous qui avez placé de type au pouvoir franchement (Kagame acquiesce). Quelle est la marche à suivre ?
KAGAME : …... Pour ceux qui tiennent le Rwanda pour responsable de ce qui s’est passé au Congo durant les années passées, je n’ai pas d’objection à ce que les gens aient leur opinion. Le Rwanda est allé en guerre contre le Congo certes, mais pour certaines raisons. En fait, c’est le Congo qui est venu (faire la guerre) au Rwanda le premier, quand Mobutu est venu en 1990 dans notre pays en appui au président Habyarimana. Donc c’est le Congo qui est venu ici le premier…. ça c’est l’histoire…
Présentement au Congo, il doit y avoir une sorte de transition si on peut dire, ce n’est pas moi qui ai créé ça. Bon, des élections sont supposées arriver en RDC. Il y a encore des contestations quant à savoir si ces élections vont se tenir et quand… On se demande si les dirigeants actuels doivent rester en place ou s’ils doivent être mis de côté… Il y a encore bcp de frictions sur ces questions tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Ce sont autant de problèmes sérieux sur lesquels les gens travaillent et essaient d’y trouver des réponses…
Ils sont parvenus à signer une sorte d’accord définissant la manière d’aller de l’avant, mais maintenant la nature du problème a changé car il y a des signes qui permettent de douter de son application effective. Ce que l’UA veut c’est que les parties congolaises continuent dans la voie du dialogue, que leurs leaders poursuivent leurs discussions, et s’ils en ont besoin, qu’ils bénéficient de l’appui des voisins ou de la communauté internationale qui y est déjà engagée à travers l’ONU, qui d’ailleurs a une importante force sur place depuis 25 ans mais si vous me demandez ce qu’elles ont réussi à faire depuis si longtemps je serai incapable de vous répondre…
MO IBRAHIM : Au fait nous avons un responsable des casques bleus parmi nous ici, le Belge je crois…. (il le cherche dans la salle)
KAGAME : OK, peut-être qu’il peut aider, mais ce ne sont pas leurs problèmes, ce sont nos problèmes. Parce que [Kagame s’exprime ici avec sarcasme] les gens peuvent venir vivre avec nous en essayant de résoudre nos problèmes et en fin de compte on se retrouve avec plus de problèmes que nous en avions avant qu’ils n’arrivent… En définitive le problème du Congo est sérieux et nous ne savons pas comment il va être réglé. Peut-être que les leaders du Congo nous écoutent en ce moment, ils doivent avoir une idée de ce qu’il y a à faire. Aussi peut-être que quelqu’un sait ce que nous devons faire parce que les problèmes du Congo ne touchent pas que le Congo, ils nous affectent également en tant que voisins. Le Congo a 9 voisins et chacun d’eux est affecté. Certains plus que d’autres. C’est pourquoi, les voisins peuvent légitimement dire ou faire quelque chose afin de faire en sorte que la transition en cours au Congo ne nous affecte pas. (…)"
"Le président Kagame s'entretient avec Mo Ibrahim"
° http://paulkagame.com/?p=12782Le président Kagame s'entretient avec Mo Ibrahim
Publié le 28 avril 2018
Aujourd'hui, le président Kagame a eu une conversation en tête-à-tête avec Mo Ibrahim, marquant la dernière session après deux jours de discussions sur les services publics, la bonne gouvernance et un leadership efficace en Afrique.
Le Président Kagame a abordé diverses questions concernant le Rwanda et le continent, y compris son mandat en tant que Président de l'UA, les réformes de l'UA, la CPI et sa vie personnelle parmi d'autres.
Concernant les réformes en cours à l'UA, le Président Kagame a déclaré que le processus visait principalement à changer les mentalités, l'efficacité et la façon dont les Africains faisaient les choses.
"Il s'agit aussi de financement parce que la source compte. Ce n'est pas correct que nous ne financions pas notre propre budget parce que nous le pouvons. Si c'est un financement de quelqu'un d'autre, alors vous faites leur appel d'offres. 25 pays mettent déjà en œuvre et beaucoup d'autres sont prêts. La formule est prévisible et a l'automaticité autour d'elle. Ceux qui n'ont pas compris sont libres d'engager une conversation à ce sujet. L'aide est bonne, mais pourquoi les citoyens d'autres pays devraient-ils continuer à payer vos factures? Pourquoi ne vis-tu pas être comme eux?
En ce qui concerne l'accord de libre-échange en Afrique signé récemment à Kigali, le président Kagame a déclaré que cela faisait partie des réformes de l'UA, qui découlent de la prise de conscience des besoins.
Que 44 pays aient vu la signification et que certains l'aient même ratifiée est encourageant. Je suis très optimiste quant à l'accord commercial.
Sur la Cour pénale internationale, la CPI, le président Kagame a déclaré que ce n'était pas une mauvaise chose de juger des crimes, mais le fait que la CPI soit plus biaisée sur l'Afrique et pas le reste du monde a érodé la crédibilité de la Cour.
"Le CCI devait initialement couvrir le monde entier mais a fini par ne couvrir que l'Afrique. Les Africains qui ont été jugés ont commis les crimes avec des gens d'ailleurs. Dès le début, j'ai dit que la Cour jugerait les Africains. Ce n'est pas mal d'essayer les crimes, les gens doivent être responsables. Mais la préoccupation est dans le processus et si la justice serait perçue comme étant servie. "
En ce qui concerne ses projets personnels d'avenir, le président Kagame a déclaré qu'il avait prévu beaucoup de choses
"J'ai beaucoup de choses prévues. J'essaierai de soutenir mon successeur afin qu'il puisse poursuivre le Rwanda. Je me rabat toujours sur ma famille pour me réconforter, je veux du temps pour moi et j'ai toujours voulu retourner à l'école.
Concernant la lutte de l'UA contre la corruption, le président Kagame a observé que ce qu'il faut faire, c'est insister sur la responsabilité et punir les contrevenants."
"Conférence sur la Gouvernance : Kagame et Mo Ibrahim pronostiquent sur la RDC
° http://fr.igihe.com/politique/conference-sur-la-gouvernance-kagame-et-mo.html
Au cours d’une communication sur "Les pratiques et modes de gouvernance des Institutions Africaines au 21ème Siècle" au cours de la conférence de trois jours sur la gouvernance dite "Ibrahim Governance Weekend" de Kigali, il a été demandé au Président Paul Kagame en sa qualité de Président en exercice de l’Union Africaine de s’exprimer sur les incompréhensions dangereuses constatées dans l’arène politique congolaise.
"Une élection présidentielle prévue pour bientôt aurait dû s’être déroulée (l’année passée). La question que se pose l’opinion publique est de savoir si elle aura lieu et quand. L’arène politique congolaise ne s’entend pas sur la question de savoir si le régime actuel sera reconduit ou s’il partira. Cette incompréhension est un débat qui continue sur le territoire natinonal et à l’étranger. Elle retient l’attention d’une certaine opinion publique qui tente de contribuer à sa solution", a dit le Président Paul Kagame.
On reconnaîtrala présence d’une personnalité congolaise à la Conférence de la Bonne gouvernance Mo Ibrahim de Kigali ; celle de Moise Katumbi, un candidat autodéclaré à l’élection congolaise imminente. Mais quelle signification politique cela a-t-elle ? Recueille-t-il la confiance de la communauté internationale comme un probable président de l’après Joseph Kabila ?"
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
ndonzwau a écrit:PSndonzwau a écrit:Une péripétie importante pour le pays !!!
En effet j’avais déjà noté ailleurs que le périple de Katumbi à Kigali apportait malgré lui du grain à moudre dans l’escarcelle du Congo souverain dans la mesure où il provoquait du côté du pouvoir de ‘JK’ une nécessaire riposte contre le Rwanda, son habituel parrain et allié qui en recevant et bien plus ce nouvel adversaire, changeait ainsi subitement d’alliance, devenant ainsi un adversaire de fait…
On avait ainsi vu contre toute la logique pro-rwandaise qui a toujours été celle du pouvoir de ‘JK’ ses lieutenants (Mova, Mende...) débuter une dénonciation ouverte du Rwanda, tout ce passé d’invasion et d’occupation que jusque-là seuls les opposants pointaient et que, rappelons-le, tous les patriotes Congolais condamnent à juste raison depuis quelques années…
Cette fois, c’est encore plus rocambolesque, le M23, ce groupe armé succédané du RCD et CNDP dont nous savons qu’il est notoirement commandité par le Rwanda et avec qui ‘JK’ et particulièrement ses commandants rwandophones ont fricoté, se retrouve sur la sellette : « Mme Misabiro, l’épouse d’un cadre du M23, a été arrêtée le 11 mai à la frontière et transférée à Kinshasa, accusée d’être au cœur d’un ‘complot’ de Kigali contre ‘JK’ »…
L’affaire risque de lever d’autres lièvres à moins que la longue complicité la taise pour ne pas ébruiter des secrets inavouables et léser des intérêts mutuels… D’ores et déjà tandis qu’hypocritement et en mal d’arguments on nous rapporte que « l’armée congolaise prend cette affaire très au sérieux et se prépare avec tous ses moyens à faire échec à cet énième complot », mais au fond ils ne font pas mieux que « pointe, une fois de plus, Katumbi qui serait, selon eux, derrière cette nouvelle affaire, (surtout après son passage à Kigali ?)...
Ce que Kigali et l’entourage de Katumbi démentent catégoriquement.
Kigali déclare que « le Rwanda ne veut pas servir encore de bouc émissaire au profit d’un gouvernement en difficulté, qui voit les complots rwandais partout pour ne pas faire face à ses propres responsabilités »…
Du côté de Katumbi on souligne « qu’il discute avec tous les dirigeants de la région et du monde pour plaider la cause du Congo, mais c’est ‘JK’ qui a un lien avec le M23 avec qui il a signé un accord et certains M23 ont même intégré les institutions. »
Qu’en dire ? Pour moi il n’y a surtout pas à ‘pardonner’ Kagame parce qu’aujourd’hui il semblerait écarter ‘JK’, il ne déshabillerait que celui-ci pour habiller un remplaçant en l’occurrence Katumbi, lui toujours à la manœuvre pas non plus célébrer automatiquement Katumbi parce qu’il serait le mieux réunir des conditions convenues à exclure ‘JK’ mais de profiter pour démontrer à cette occasion plus que d’habitude la réalité de l’occupation, ce qui ne peut que faire ressortir l’imposture de ‘JK’ et de son régime…
Comment pouvons-nous le faire à cette occasion où paradoxalement le complot du Rwanda derrière cette membre du M23 est bien plausible (ainsi à la question, ces accusations de « complot » contre le Rwanda des services congolais sont-elles 'crédibles', il faut bien répondre qu'elles sont bel et bien 'possibles, plausibles') : condamner la traîtresse en même temps que le pouvoir lui aussi traître ?
Y’a-t-il des leaders et forces politiques et sociales qui en sont capables, qui peuvent prendre la balle au bond pour démythifier enfin profondément l’imposture qui nous régente ?
Répondons-y pour convaincre tout le peuple de bouter dehors l’imposture de Maître des Horloges qui continue à nous narguer !!!"RDC : les accusations de « complot » contre le Rwanda des services de sécurité congolais sont-elles crédibles ?"
° http://www.jeuneafrique.com/560474/politique/les-services-de-securite-de-rdc-accusent-le-rwanda-de-complot-ces-allegations-sont-elles-credibles/
Arrêtée fin avril à la frontière rwando-congolaise, Brigitte Safari Misabiro, épouse d’un cadre de l’ex-groupe rebelle M23, a été transférée le 11 mai à Kinshasa. Selon les services de renseignement congolais, elle serait au cœur d’un « complot » de Kigali contre Joseph Kabila. Décryptage.
[...]
"
Compatriotiquement!" RDC : Les évêques du Kivu appellent à la mobilisation
° https://afrique.lalibre.be/19345/rdc-les-eveques-du-kivu-appellent-a-la-mobilisation/
Les archevêque et évêques membres de l’Assemblée Épiscopale Provinciale de Bukavu (ASSEPB) viennent de terminer ce 20 mai une rencontre d’une semaine à Goma.
L’occasion pour ces responsbles ecclésiastques de faire le point sur la situation générale dans le Nord Kivu mais aussi dans le Sud-Kivu, le Maniema, sans perdre de vue l’ensemble de la RDC.
Et le constat est sans concession (voir l’intégral du courrier en bas de ce texte). S’ils commencent par remercier les paroissiens, par saluer la visite du vice-gouverneur du Nord Kivu ainsi que du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’ensemble du courrier est une mise en garde claire à l’attention du peuple du Kivu mais aussi de l’ensemble de la RDC.
[...]"
MESSAGE ASSEPB GOMA 2018[/size]
"Des réfugiés rwandais installés dans les zones conquises par les rebelles ADF en territoire de Beni (Société civile)
° http://www.politico.cd/en-off/2018/05/07/des-refugies-rwandais-installes-dans-les-zones-conquises-par-les-rebelles-adf-en-territoire-de-beni-societe-civile.html
À l’issue de leur assemblée générale, les structures de la société civile de Beni et Lubero, deux territoires situés au nord de la province du Nord-Kivu ont adressé le 1er mai dernier une lettre ouverte au président Joseph Kabila pour l’interpeller au sujet de la situation dans cette partie de la RDC.
[...]"
"RDC : Des habitants en colère contre l’armée après un nouveau massacre de civils"
° https://afrique.lalibre.be/19363/rdc-des-habitants-en-colere-contre-larmee-apres-un-nouveau-massacre-de-civils/
"Rwanda. Impunité et traitement spécial pour le régime du FPR de Paul Kagame"
° http://www.therwandan.com/fr/rwanda-impunite-et-traitement-special-pour-le-regime-du-fpr-de-paul-kagame/
[...]
Compatriotiquement!
Je nous avais ailleurs invités (voir supra) à nous concentrer sur l’essentiel bien au-delà des cirques trop politiciens càd rappeler l’écueil crucial planté sur le chemin de notre pays, l’occupation (rwandaise et …) !
Ainsi donc c'est à cette réflexion que nous conviait l'article de Kibangula sur JA (= http://www.jeuneafrique.com/560474/politique/les-services-de-securite-de-rdc-accusent-le-rwanda-de-complot-ces-allegations-sont-elles-credibles/ ), tenter de comprendre le climat réel ou feint des relations actuelles entre le régime de ‘JK’ et celui de Kagame à la suite notamment du périple de Katumbi qui comme, je disais ci-dessus, semble confirmer une mutation de l’alliance habituelle entre les deux même si du côté Congolais on souligne volontiers le rôle personnel de Katumbi sans toutefois, semble-t-il, négliger l’éventualité d’un complot en provenance du Rwanda…
Que « pensent », quel est le « plan » quant au volet de cette dépendance, quels « outils » proposent pour résoudre ce ‘problème vital’ tous ces leaders politiques dont certains se sont déjà déclarés candidats à la présidentielle ? En effet notre réponse active à l’« emprise », que dis-je, à la « mise sous tutelle » de notre pays par le « Rwanda et apparentés, à la présence de son ‘Cheval de Troie’, ‘JK’ au Congo, est vitale tant « l'occupation » reste pour une large part « le problème », celui qui obère gravement nos capacités de gouvernance souveraine et efficace !
En faits de cause c'est donc l'éternel complot du Rwanda en action contre notre pays, face auquel se renouvelle hélas notre DEFAITE (ponctuelle ?) dont j'ai parlée plus d'une fois... Kagame dont le contre-génocide des Rwandais et des Congolais est 'idéologiquement et intellectuel' ignoré est en effet célébré aujourd’hui de par le monde comme un modèle de réussite en Afrique et hier invité en grande pompe par le nouveau président français, Macron...
Comme un goût aigre de repentance, comme une mauvaise conscience à la commande des Français face aux accusations de complicité dans le génocide de 1994 de Kigali...
Comble d’humiliation ou prurit de pragmatisme réussi grâce à leur jeune Président, voici celui-ci nous mettre davantage les patriotes Congolais à l'épreuve, s'est rabaissé jusqu'à en accepter de promouvoir une candidate rwandaise, Mme Mushikiwabo, à la tête de la 'Francophonie' alors que son pays en était officiellement sorti, a interdit le ‘français’ comme langue officielle et adhéré au ‘Commonwealth’…
Le vent en poupe, le Rwanda est devenu comme par miracle (vanté ?), une réussite dans l'innovation numérique et se signale même là où on ne l'attendait pas, 'sponsor' d'une équipe de football ‘Arsenal’ pour que celle-ci porte haut l'image de son pays où il y'a tant de bêtes exotiques à visiter... A-t-il réussi à ce point qu'il lui est resté un pactole pour jouer au mécène commercial ? On va encore parler du Rwanda qui réussit mais jamais du Rwanda pilleur et génocidaire au Congo, jamais du Congo déstabilisé et occupé par le Rwanda...
J’insistais ainsi au sujet des crimes du régime tutsi rwandais au Congo que nous n’avions pas réussi à « vendre notre drame » au monde, même si c’est largement en raison d’un Etat Congolais aujourd’hui représenté par un(des) traîtres(s) à la solde du Rwanda : en voilà hélas une autre preuve flagrante !
Nous nous sommes trop bornés à ne nous parler qu'entre nous là où le combat nous obligeait à convaincre le monde extérieur, la CI... C'est vrai la mise hors-circuit de l’imposteur criminel ‘JK’ n’en demeure que plus impérative !
Que faire ? A bon entendeur…………….
Voilà !
"France: visite du président rwandais Paul Kagame sous le signe de l'apaisement
° http://www.rfi.fr/afrique/20180522-france-visite-president-rwanda-paul-kagame-apaisement
Trois ans qu'il n'est pas revenu en France. Paul Kagame à Paris ce mercredi 23 mai pour une visite de deux jours. Le président rwandais participera jeudi au salon Viva technologies, un rendez-vous international consacré au numérique. Avant cela, il sera reçu ce mercredi à l'Elysée, d'abord pour un déjeuner avec des acteurs du numérique, puis pour un entretien avec son homologue français. Emmanuel Macron et Paul Kagame tiendront ensuite une conférence de presse commune. Signe que le réchauffement s'accélère entre Paris et Kigali, alors que les relations sont tendues entre les deux capitales depuis 1994 et le génocide rwandais.
Le salon Viva technologies étant cette année tourné vers l'Afrique, la venue du président rwandais était totalement justifiée, explique-t-on dans l'entourage d'Emmanuel Macron. Car Paul Kagame est un des leaders de l'innovation sur le continent, juge une source élyséenne.
Dans ce cadre, ce dernier déjeunera ce mercredi midi avec plusieurs acteurs de premier plan du numérique, dont Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, avant de déambuler demain avec Emmanuel Macron dans les travées de ce salon consacré au numérique.
Mais ce ne sont pas seulement les questions d'innovation qui ont motivé la venue de Paul Kagame. Ce dernier a surtout fait le voyage pour rencontrer son homologue français cet après-midi en tête à tête. Le symbole est fort, l'entretien aura lieu à l'Elysée où le président rwandais n'a plus remis les pieds depuis septembre 2011.
L'Union africaine au menu
Plus que d'innovation, les deux hommes devraient parler de l'Union africaine dont Paul Kagame est le président en exercice depuis janvier. A ce titre, il porte deux réformes sur le financement des opérations de maintien de la paix et sur l'Union africaine qui intéressent l'Elysée.Pour un pays comme la France, il est erroné de rencontrer l’un des plus grands dictateurs et criminels de tous les temps. Et même son ministre des Affaires étrangères, on sait bien que c’est son numéro deux. Pourquoi la France ne devrait pas l’accepter ? Cet homme-là a supprimé le français comme langue officielle au Rwanda. Deuxièmement, on sait bien que l’ambassade de France à Kigali a été fermée et elle reste toujours fermée jusqu’à aujourd’hui. On sait bien que le mot francophonie n’existe plus, n’a plus de sens au régime de Kigali.
Paul Rusesabagina, opposant rwandais
23-05-2018 - Par Sonia Rolley00:00
00:00
Autre sujet qui devrait être abordé cet après-midi : l'éventuelle candidature de Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, à la tête de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). Une candidature visiblement bien perçue par l'Elysée et dont l'objectif est de faire revenir le Rwanda dans la sphère d'influence française.
Pour le responsable Afrique de la FIDH, la Fédération internationale des ligues des droits humains, Florent Geel, il faut que cette visite soit l'occasion pour Emmanuel Macron de réaffirmer les valeurs de la France, comme de la francophonie. « Cette rencontre avec le président Kagame demeure pour Emmanuel Macron très clairement un test, affirme-t-il. Il est important de pouvoir défendre les valeurs de démocratie, de respect des droits humains sans donner des leçons à tout le monde mais en essayant de les respecter soit même, la France en premier lieu. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que le Rwanda remplisse les garanties de démocratie qui doit être portée par l’Organisation internationale de la francophonie ».[/size]De la part des deux présidents et surtout de la part du président de la République français Emmanuel Macron, il y a une volonté affichée que je trouve totalement louable, c'est de se projeter sur les enjeux de demain, de travailler entre les diverses jeunesses, de structurer une relation sur un certain nombre de sujets qui sont importants pour les économies et pour les sociétés de ces deux pays-là.
Hervé Berville, député LREM
22-05-2018 - Par Pierre Firtion00:00
00:00
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
A la Une: Macron et Kagame tournent la page"
° http://www.rfi.fr/emission/20180524-une-macron-kagame-tournent-page
" A Paris, les présidents Macron et Kagame jouent l’apaisement"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/05/24/a-paris-les-presidents-macron-et-kagame-jouent-l-apaisement_5303744_3212.html
"Une Rwandaise à la tête de la francophonie? Kagame en a parlé à Paris"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/05/23/une-rwandaise-a-la-tete-de-la-francophonie-kagame-en-a-parle-a-paris/
"KAGAMÉ JOUE ET… GAGNE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15771
° http://www.newtimes.co.rw/rwanda/presidents-kagame-macron-discuss-africa-france-ties
° http://lobservateur.bf/info/index.php?option=com_k2&view=item&id=2670:france-rwanda-l’oif-comme-prix-du-réchauffement&Itemid=148
° http://lepays.bf/kagame-a-lelysee
° https://www.aujourd8.net/france-rwanda-on-efface-un-peu-et-on-recommence
° http://www.jeuneafrique.com/561832/politique/rwanda-la-france-officialise-son-soutien-a-la-candidature-de-louise-mushikiwabo-a-la-tete-de-loif
° http://www.jeuneafrique.com/561650/politique/rwanda-france-tech-francophonie-et-union-africaine-les-enjeux-de-la-visite-de-paul-kagame-a-paris/
° http://www.jeuneafrique.com/561832/politique/rwanda-la-france-officialise-son-soutien-a-la-candidature-de-louise-mushikiwabo-a-la-tete-de-loif/
° http://www.jeuneafrique.com/561827/societe/foot-le-rwanda-signe-un-accord-de-sponsoring-avec-arsenal-afin-de-promouvoir-le-tourisme/
° http://www.france24.com/fr/20180523-rwanda-france-paul-kagame-emmanuel-macron-reception-elysee-relations
° http://www.liberation.fr/planete/2018/05/23/macron-prone-des-relations-apaisees-avec-le-rwanda_1652207
° http://www.liberation.fr/planete/2018/05/23/france-rwanda-le-grand-rechauffement-diplomatique_1652260
° http://www.liberation.fr/planete/2018/05/23/france-rwanda-le-grand-rechauffement-diplomatique_1652260
° https://information.tv5monde.com/afrique/paul-kagame-invite-emmanuel-macron-au-rwanda-239152
"Kagame rencontre Macron a Paris : un dégel franco-rwandais ou manœuvre dilatoire ?
° http://www.fr.igihe.com/politique/kagame-rencontre-macron-a-paris-un-degel-franco.html
Le Président rwandais Paul Kagame est attendu à Paris pour ce 24 mai 2018 où il est invité à Viva Tech, une conférence sur les petites entreprises.
Cette visite est perçue comme un signe d’apaisement des relations difficiles entre les deux pays depuis que le Rwanda reproche à la France mitterrandienne d’avoir eu une lourde responsabilité dans le génocide perpétré contre les Tutsi en 1994, laquelle responsabilité n’a pas été reconnue par les régimes qui lui ont succédé.
Bien au contraire, la France judiciaire,avec le juge anti terroriste Jean Louis Bruguière, a supporté avec intérêt la thèse de l’explosion criminelle de l’avion présidentiel de Juvénal Habyarimana (1974-1994) par les hautes autorités militaires du FPR en rébellion contre le régime d’alors et en a publié des mandats d’arrêt internationaux contre elles.
« Nous reconnaissons les erreurs commises par certains politiciens français, il y a des erreurs commises par la mission (humanitaire) Opération Turquoise tout autant que la communauté internationale, les Belges et l’ONU endossent leurs erreurs au moment où se commettait le génocide contre les Tutsi en 1994 », a osé dire Nicolas Sarkozy alors président de France en visite à Kigali le 25 février 2010.
Ici Sarkozy exprimait un ras le bol d’une certaine société civile française excédée des erreurs françaises d’appréciation politique de la position du Rwanda en Afrique centrale et de l’Est.
Beaucoup d’avances politiques ont été intentées par le Président Nicolas Sarkozy au course son sejour a l’Elysee de 2007 a 2012 pour tenter d’amorcer un dégel des relations entre les deux pays. Le Président Paul Kagame a toujours été consentant à une telle tendance mais lui et son Etat major ont attendu en vain des actions profondes attestant de la bonne volonté de la partie française.
[...]"
"Le Rwanda hégémonique: Paul Kagamé à l'UA, Louise Mushikiwabo à l'OIF !
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/240518/le-rwanda-hegemonique-paul-kagame-lua-louise-mushikiwabo-loif
Le Rwanda, le "Fils prodigue" revient, la France va-t-elle sacrifier une vache grasse pour ce retour ? Que pensent les autres membres de la Francophonie ? Le français est aujourd’hui la 5e langue la plus parlée au monde avec 274 millions de locuteurs. Il est la 2e langue apprise comme langue étrangère après l’anglais, la 3e langue des affaires dans le monde, la 4e langue d’internet et il y a 125 millions d’apprenants du/en français...
L'Afrique a 54 pays, pourquoi c'est le Rwanda de Paul Kagamé, Hitler Africain qui doit ravir l'Union africaine, le prochain sommet Commonwealth se tiendra à Kigali et vise maintenant l'Organisation Internationale de la Francophonie ? Pourfendeuse de la langue française, anti-française patentée, critique de la Francophonie, la candidature de la controversée Louise Mishikiwabo, la ministre Kagamiste-Kagaméenne, au poste éminemment politique du Secrétariat Général de l'OIF, fait un lever de bouclier. Les réseaux sociaux s’emballent.
L’intérêt soudain du Rwanda de prétendre à la direction de la Francophonie, lui qui a toujours accusé la France de complicité de génocide et a même banni la langue française dans l’enseignement et l’administration publique, paraît assez suspect.
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"Tout chemin mène-t-il au Rwanda, chez Paul Kagamé le Roitelet, Tyran de Kigali ?"
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/290418/tout-chemin-mene-t-il-au-rwanda-chez-paul-kagame-le-roitelet-tyran-de-kigali-1
Comme dans la vie, la roue finit toujours par tourner. Des tyrans comme Augusto Pinochet, Saddam Hussein, Nicolae Ceausescu...ont été encensés avant la chute. Paul Kagamé, le Roitelet, Tyran, Dictateur et Boucher de Kigali est à son apogée. Il a fait du Rwanda un pays receleur des ressources et richesses de la République démocratique du Congo, apparemment tout lui réussi...
Paul Kagame, le roitelet de Kigali
Tyran un jour, tyran toujours ! Paul kagamé est le Tippo Tip qui sévit en toute impunité dans les pays des Grands Lacs. Le Roitelet, Tyran et Boucher de Kigali est commissionné par des conquistadors anglo-saxons, qui ont besoin des ressources minières. Ils lui fournissent des armes, Paul Kagamé en bon seigneur de guerre, fout la pagaille: tue, viole, vole, assassine des Congolais...le plus important est qu'il rapporte plus des minerais. Ne pouvant pas tout faire tout seul, Paul Kagamé le Tippo Tip, crée des rébellions à l'Est de la République démocratique du Congo pour mieux piller ses ressources, au nom de ses parrains conquistadors.
Paul Kagamé le Roitelet, Tyran et Boucher de Kigali
Le Rwanda est même coté en bourse comme le premier exportateur du Coltan, minerais qui ne se trouve pas dans son sous-sol. Cela ne choque personne ! Les conquistadors anglo-saxons ne respectent ni peuples ni frontières. Ils ont besoin des matières premières. Et Paul Kagamé est leur Kapita en Afrique centrale. Les Ong des droits de l'homme ont bon hurlé...le rapport 2017 sur les droits de l'homme du département d'État américain a été publié le 20 avril 2018. Le rapport décrit le Rwanda de Paul Kagame comme un endroit effrayant. Le Rwanda est décrit comme un pays qui ne respecte pas le strict minimum de la décence humaine. Le Rwanda est décrit comme un pays qui ne respecte pas le strict minimum de la décence humaine.
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Paul Kagamé le Roitelet, Tyran et Boucher de Kigali !
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Paul Kagamé le Roitelet, Tyran et Boucher de Kigali !
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Paul Kagamé le Roitelet, Tyran et Boucher de Kigali !
Voici la liste des 85 multinationales mises en cause par l’ONU, dans le pillage de la RDC et dans le financement indirect de la guerre civile à l’Est, dans un rapport de 2003. Malgré ce rapport, l’ONU n’avait pris aucune sanction et n’avait pas fait appliquée l’embargo préconisé.
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"Visite de Kagame à Paris : “le Rwanda ne mérite pas de diriger la Francophonie !"
° https://www.courrierinternational.com/article/visite-de-kagame-paris-le-rwanda-ne-merite-pas-de-diriger-la-francophonie
° https://habarirdc.net/rwanda-merite-pas-diriger-francophonie-candidature-louise-mushikiwabo-france/
Le président rwandais est reçu ce mercredi à l’Élysée pour la première fois depuis 2011. Le Rwanda et la France se rapprochent depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Pour cet éditorialiste congolais, la France ne doit pas pour autant appuyer la candidature d’un Rwandais à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
S’il vous plaît, la Francophonie n’est pas à vendre. Et même si elle pouvait être à vendre, l’acheteur ne devrait en aucun cas être le Rwanda, un pays d’abord non démocratique et qui n’est resté francophone que de nom. La Francophonie n’est pas non plus à sacrifier sur l’autel des intérêts politiques de la France.
Nous avons appris avec consternation que la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, pourrait devenir la prochaine présidente de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) [lors du XVIIe sommet de l’organisation les 11 et 12 octobre à Erevan en Arménie]. Et que sa candidature à ce poste serait soutenue par la France et quelques pays africains.
Je m’oppose énergiquement à cette éventualité. Pas parce que c’est le Rwanda, “ennemi” intime de mon pays, le Congo [République démocratique du Congo], mais parce que l’OIFmérite mieux.
La Francophonie, un cadeau de Paris au Rwanda ?
La première chose qui m’énerve dans ce dossier est que le président français Emmanuel Macron voudrait soutenir la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo pour tenter de faire oublier les erreurs de l’armée française lors du génocide rwandais de 1994. La Francophonie serait ainsi offerte comme un cadeau de Paris au pays des mille collines afin de normaliser leurs relations. Chose inacceptable ! Deuxième chose, il semble que les relations ne sont pas bonnes entre Emmanuel Macron et [la Canadienne] Michaëlle Jean, l’actuelle présidente de l’OIF. Dieu seul sait ce qu’ils se disputent.
Ce qui est vrai, c’est que Michaëlle Jean va se présenter pour un second mandat mais Macron voudrait lui régler ses comptes en soutenant la candidature d’une autre femme, la Rwandaise Louise Mushikiwabo. C’est ni plus ni moins que de l’arbitraire, car tout le monde sait que la voix de la France pèse dans une élection comme celle de la Francophonie.
J’aurais aimé que le président Macron réponde aux deux questions suivantes : le Rwanda est-il réellement un pays francophone ? Est-il un État de droit ? Bien sûr, les efforts économiques de Kigali sont tout à fait louables, mais ils ne peuvent remplacer la démocratie ! Je pense que l’OIF ne devrait pas ressembler à l’Union africaine, une organisation que n’importe quel dictateur africain a le droit de diriger.
Le Rwanda, plus anglophone que francophone
Qui ignore que le Rwanda n’est pas une démocratie ? Qui ne sait pas que des opposants croupissent en prison à Kigali et que d’autres sont en exil ? Quelle leçon le Rwanda peut-il donner aux pays francophones quand on sait que le président Kagame a changé la Constitution pour rester au pouvoir jusqu’en 2034 ? Quel média libre s’exprime au Rwanda ? Non, la Francophonie a besoin d’être dirigée par des nations démocratiques ou qui essaient de l’être, comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina…
Parlons un peu de la “francophonité” du Rwanda. Ce pays était francophone jusqu’en novembre 2009…, année où le président Kagame l’a engagé dans le Commonwealth [organisation intergouvernementale d’anciens territoires de l’Empire britannique]. Il a choisi l’anglais comme langue officielle et de l’enseignement. Et vous voulez lui donner la Francophonie !
Kigali doit d’abord nous expliquer quel est cet intérêt soudain qu’il manifeste aujourd’hui pour l’OIF alors que tout est en anglais au Rwanda. Plus grave, Kigali doit accueillir le sommet du Commonwealth en 2020… Ainsi le Rwanda aurait la Francophonie à droite, le Commonwealth à gauche, l’Union africaine (UA) sur la tête… [Paul Kagame est le président en exercice de l’UA en 2018.]
Je pense que le roi Kagame ferait un peu mieux de revoir à la baisse les ambitions démesurées de son pays. Par ailleurs, honte à la République démocratique du Congo (RDC), le plus grand pays francophone en Afrique en termes de locuteurs du français, qui n’a même pas osé présenter un seul candidat toutes ces années à la Francophonie. De toute façon, le pays du président Kabila sait qu’il en est indigne en raison de sa mauvaise gouvernance sur tous les plans.Romeo Muteba"
"Macron-Kagame. Le déjeuner qui ne passe pas
° http://www.letelegramme.fr/debats/macron-kagame-le-dejeuner-qui-ne-passe-pas-23-05-2018-11968567.php
Les agapes entre le président Macron et son homologue rwandais Kagamé ne passe pas chez les militaires. Car ce dictateur africain, au pouvoir depuis 24 ans, «réélu » en 2017 avec 98,8% des voix, accuse les soldats français de l’opération humanitaire Turquoise, déployée sous la cohabitation Mitterrand-Balladur en 1994, d’avoir participé au génocide ! Le Rwanda a porté plusieurs plaintes en France contre Alain Juppé , alors ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, secrétaire général de l’Elysée à l’époque et des officiers français, qui s’insurgent en bloc. Un rapport hallucinant rwandais accuse les soldats français d’assassinats, de viols et d’avoir jeté des prisonniers dans le lac Kiwu depuis leurs hélicoptères.
Si Kagamé poursuit cette fuite en avant , c’est que la justice française enquête sur le tir de missile qui a détruit l’avion, avec trois membres d’équipage français, de l’ancien Président, hutu. Une mort qui a déclenchée le génocide des Tutsis par les Hutus et son arrivée au pouvoir. Depuis, il est soupçonné d’avoir commandité l’attentat et se succèdent les rapports de l’Onu et de la Croix-Rouge sur les arrestations arbitraires.
Comme l’avait tenté Nicolas Sarkozy , Emmanuel Macron veut tourner la page, en laissant continuer cette supercherie. Pire : la France soutient la candidature de la ministre des affaires du Rwanda, où l’ étude du français est proscrite, à la tête de la Francophonie. Un poste clé qui permettra à Kagamé de répandre sa thèse partout dans le monde. Incompréhensible."
° http://malijet.co/afrique/laxe-macron-kagame-se-confirme
° http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/macron-prone-des-relations-apaisees-avec-le-rwanda-5b05da405532858b924a89c1
° https://afrique.lalibre.be/19490/emmanuel-macron-annonce-65-m-eur-de-financement-pour-les-startups-africaines/
° https://afrique.lalibre.be/19462/francophonie-une-candidature-rwandaise-pour-seduire-lafrique-et-macron/
° https://afrique.lalibre.be/19476/des-jeunes-belges-plongent-dans-le-quotidien-des-rwandais-et-ce-netait-pas-facile/
° http://www.parismatch.com/Actu/International/Macron-et-Kagame-vont-travailler-a-la-normalisation-entre-la-France-et-le-Rwanda-1524626
° http://newastv.com/actualite/actualite/actualite/politique-17475.html&child_page_start=0
° http://www.lepoint.fr/monde/macron-prone-des-relations-apaisees-avec-le-rwanda-23-05-2018-2220868_24.php
° http://www.slateafrique.com/856917/paul-kagame-invite-emmanuel-macron-au-rwanda
"Actu Expliquée 23.05 : P. Kagame en vrai patron du coltan congolais à Paris"
"Actu Expliquée 23.05 : Macron place le Rwanda à la tête de la Francophonie + Cardoso Mwamba au PPRD"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"INVITÉ AFRIQUE
Isidore Ndaywel: Mme Mushikiwabo aura «du mal à faire la leçon à d’autres pays africains»
° http://www.rfi.fr/emission/20180525-candidature-louise-mushikiwabo-bonne-idee-estime-isidore-ndaywel
Comment est regardée la candidature de Louise Mushikiwabo dans la plus grande ville francophone du monde ? Depuis ce mercredi, avec le soutien de la France, la ministre rwandaise des Affaires étrangères brigue le poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie. Réaction d’une grande figure de l’OIF : l’historien congolais Isidore Ndaywel a été le directeur des Langues et de l’Ecrit à l’OIF de 1999 à 2005, puis le commissaire général du 14e sommet de l’OIF, à Kinshasa en octobre 2012. Aujourd’hui, il est l’un des leaders du Comité laïc de coordination (CLC). En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
RFI : Avez-vous été surpris par la décision de la France de lâcher Michaëlle Jean et de soutenir Louise Mushikiwabo ?
Isidore Ndaywel : oui, oui. Surpris tout de même parce que ce n’est pas dans les habitudes que, lorsqu’il est question d’une candidature, qu’il y ait une telle publicité. Cela donne l’impression que Michaëlle Jean a commis une faute tellement lourde qu’elle devrait être sanctionnée. C’est un peu l’impression que cela donne. Mais en dehors de cela, pourquoi pas une candidature de Louise Mushikiwabo. D’abord, il s’agit d’une candidature africaine, je ne peux qu’estimer que c’est une bonne idée. Une candidature de l’Afrique centrale et de l’océan Indien, très bonne idée parce que c’est la région où il n’y a jamais eu de secrétaire général. Je pense aussi que c’est une bonne stratégie de chercher une Rwandaise, c’est une manière de ramener le Rwanda au bercail, encore que le Rwanda n’ait jamais quitté la Francophonie.
Vous qui connaissez bien les arcanes de la Francophonie, quelle est la vraie raison pour laquelle la France lâche le Canada et soutient le Rwanda ?
Probablement parce que la France veut avoir la haute main sur la Francophonie, mais je dois dire que puisqu’il s’agit d’une candidature africaine, normalement il faudrait laisser à l’Afrique présenter cette candidature et en faire la publicité. Et prendre la place de l’Afrique pour présenter cette candidature, cela paraît très suspect. La France, je le crains, donne l’impression que la Francophonie n’est qu’une annexe de la France, le bras séculier de la France, alors que le discours habituel de la Francophonie est de démontrer que c’est finalement un regroupement d’une centaine d’Etats, et que ce n’est pas un outil de la France. Donc là, on serait quelque part dans une espèce de recul.
Pensez-vous que la France attend un gain politique plus fort de la part d’une secrétaire générale rwandaise, plutôt que de la part d’une secrétaire générale canadienne ?
Je pense que la France a un problème avec… Quelque part, il y a une mauvaise conscience et on devrait résoudre cette question. Tout le monde sait bien qu’il y a eu le génocide tutsi au Rwanda, on ne va pas tourner autour du pot. Mais on sait que la France n’a pas eu un rôle qui soit tout à fait transparent, tout à fait intéressant dans cette affaire. Donc le fait de se rapprocher de cette manière-là du Rwanda, c’est quelque part un peu une manière de corriger et de dire pardon sans le dire ouvertement, directement.
Au regard de la démocratie et des droits de l’homme, que pensez-vous de la candidature de Louise Mushikiwabo ?
Déjà en soi, la Francophonie politique, celle qui lutte pour les droits de l’homme, pour le respect des libertés publiques, c’est déjà quelque chose qui ne marche pas bien, qui ne fonctionne pas bien. Sur un terrain africain où il y a énormément de problèmes de droits humains, d’élections, des irrégularités. Alors a fortiori avec la nouvelle secrétaire générale provenant du Rwanda, où la situation économique est sans doute fort élogieuse, mais où la situation au niveau des droits humains, du côté des libertés, est une situation contestable. Donc de ce fait-là, elle aura beaucoup de mal, me semble-t-il, provenant du Rwanda, à faire la leçon à d’autres pays africains.
Et que déplorez-vous justement au niveau de la démocratie et des droits de l’homme au Rwanda ?
Je constate qu’au Rwanda, d’après toutes les informations qui nous parviennent, il y a une très grande marginalisation d’une partie de la population et l’expression, la liberté d’expression n’est pas évidente. Au contraire, il faut vraiment bien réfléchir, bien tourner ses phrases avant de s’exprimer, spécialement lorsqu’on aborde des questions politiques. Donc c’est sur ce terrain qu’il y a des difficultés. Sans compter que le Rwanda, dans la région, a aussi des problèmes dans la mesure où la mémoire congolaise reste très très marquée par tout ce qui s’est passé au Congo depuis la fin du génocide : le fait qu’on ait fait porter aux Congolais, je dirais, le poids de ce qui s’est passé au Rwanda comme si les Congolais y étaient impliqués, le fait que finalement la guerre rwandaise s’est transposée sur les rives gauches du lac Kivu au point même de continuer à constituer quelque chose de très grave jusqu’à ce jour au Congo. Là aussi, je ne peux pas imaginer que cela ne puisse pas poser problème, du moins au point de départ. Mais probablement, puisque nous avons affaire à une diplomate et puisque, pour le moment, le président Kagame est président de l’Union africaine, probablement qu’à ce niveau il y aura des efforts qui seront faits pour qu’au niveau de la région, on ait une vision plus intéressante du Rwanda.
Actuellement dans votre pays, la République démocratique du Congo, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) effectue un audit du fichier électoral. La tâche n’est pas facile. Est-ce que vous êtes satisfait ou pas de l’engagement de Michaëlle Jean pour la démocratie dans votre pays ?
Pas vraiment. Nous pensons que cela reste très formel. On ne va pas au fond des choses, parce que parler de la démocratie dans notre pays, c’est avoir le courage de tenir un discours contradictoire. Et cela, je pense que c’est extrêmement difficile lorsque les responsables n’ont pas la force nécessaire pour le faire. Sinon on est là pour enregistrer, pour estimer que ce qui se passe est bien, et probablement pour faire quelques réflexions allant dans le sens de dénoncer les choses, mais des réflexions qui n’ont absolument aucun impact sur les faits, sur la réalité. Donc de ce point de vue là aussi, je crains que la Francophonie ait été imprudente parce qu’elle risque de perdre ses plumes sur un terrain comme celui de la RDC.
Et au mois d’octobre 2018, si c’est Louise Mushikiwabo, pensez-vous qu’elle fera mieux ou moins bien que Michaëlle Jean sur le terrain congolais justement ?
Je note que, quand même, il y a un vent nouveau depuis que le président Kagame est président de l’Union africaine et que, probablement, la secrétaire générale nouvelle se mettrait dans cette ligne. Mais il va falloir encore compter sur l’opinion de la population qui a le souvenir des souffrances et qui a été fortement humiliée. Je pense qu’il faudra du temps pour que nous arrivions vraiment à avoir des rapports tout à fait sereins et tout à fait normaux dans certains contextes.
Vous parlez des rapports entre l’opinion congolaise et les autorités rwandaises ?
Voilà.
]b]Oui, ce ne sera pas simple pour les Congolais de travailler en partenariat avec une secrétaire générale de nationalité rwandaise, c’est cela que vous voulez dire[/b] ?
Oui. Et surtout que ce n’est pas un visage nouveau. C’est tout de même quelqu’un qui, presque pendant une décennie [de 2009 à aujourd’hui], a représenté la diplomatie rwandaise, et donc qu’on a vue sur plusieurs dossiers. Cela peut changer et fort heureusement aussi, en Afrique, les choses changent facilement. Mais je signale tout simplement qu’au point de départ, il y aura cette difficulté."
"Que mijotent la France et le Rwanda au sujet de la RDC?
° http://www.politico.cd/en-clair/2018/05/25/que-mijotent-la-france-et-le-rwanda-au-sujet-de-la-rdc.html
La sortie du président français Emmanuel Macron annonçant son soutien à « l’initiative prise » par Paul Kagame au sujet de la RDC inquiète dans le pays, qui vit toujours sous la menace d’une énième agression de son voisin.
Alors que les liens entre Paris et Kigali restent distendus depuis le génocide rwandais, Emmanuel Macron et Paul Kagame ont renoué leurs rélations diplomatiques lors d’une visite mercredi du président rwandais à l’Elysée. A Kinshasa, ce rapprochement n’a pas manqué d’inquiéter.
En effet, les relations restent tendues entre la République démocratique du Congo et le Rwanda voisin. La semaine dernière, une étrange affaire a fait surface. Selon Jeune Afrique, Brigitte Safari Misabiro, épouse d’un cadre de l’ex-groupe rebelle M23, a été arrêtée à la frontière entre les deux pays et transférée le 11 mai à Kinshasa. Elle serait au cœur d’un « complot » de Kigali contre Joseph Kabila. « L’armée congolaise prend cette affaire très au sérieux et se prépare avec tous ses moyens à faire échec à cet énième complot» , aurait alors confié un un haut-responsable des Forces armées de la RDC (FARDC), proche du président Joseph Kabila, à Jeune Afrique.
Dans ce contexte, le président français Emmanuel Macron est venu alimenter l’inquiétude avec une déclaration qui n’a pas manqué d’intriguer à Kinshasa. « Nous avons aussi évoqué la situation en République démocratique du Congo. La position de l’Union Africain et des pays de la région est pour moi essentielle, j’y suis très attaché et, je peux dire ici, que nous partageons constamment avis et position, et que la France soutient l’initiative prise par le président de l’Union Africaine en lien étroit avec le président angolais« , a-t-il dit.
Cependant, loin d’une opposition frontale entre Kinshasa et Kigali, la position de Paul Kagame sous son étiquette du président de l’UA risque de faire déchanter les opposants qui réclament le départ du président Joseph Kabila. En effet, expliquant la position de son pays sur France24 mercredi,, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, également candidate au poste de Secrétaire générale de la Francophonie, a faire savoir que son pays n’a pas le droit de demander le départ de Kabila: « La priorité du Rwanda et de l’UA est la stabilité de la RDC. Nous n’avons rien à dire sur le maintien ou non de Kabila au pouvoir, ça regarde les Congolais », a-t-elle dit."
"Soutien de la candidature rwandaise à l’OIF: un revirement de la France?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180524-soutien-candidature-rwandaise-oif-revirement-france
"Le Rwanda prépare-t-il un coup d’Etat en RDC?
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/05/25/le-rwanda-prepare-t-il-un-coup-detat-en-rdc.html
Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, a démenti des propos des officiels congolais accusant le Rwanda de fomenter un coup d’Etat en RDC. « A l’heure qu’il est, les Congolais qui traversent la frontière qui se trompent, les rwandais qui se retrouvent de l’autre côté, pour nous, c’est des petites choses », dit-elle dans une intervention mercredi sur la chaîne française France24.
Les relations restent tendues entre la République démocratique du Congo et le Rwanda voisin. La semaine dernière, une étrange affaire a fait surface. Selon Jeune Afrique, Brigitte Safari Misabiro, épouse d’un cadre de l’ex-groupe rebelle M23, a été arrêtée à la frontière entre les deux pays et transférée le 11 mai à Kinshasa. Elle serait au cœur d’un « complot » de Kigali contre Joseph Kabila. « L’armée congolaise prend cette affaire très au sérieux et se prépare avec tous ses moyens à faire échec à cet énième complot» , aurait alors confié un un haut-responsable des Forces armées de la RDC (FARDC), proche du président Joseph Kabila, à Jeune Afrique.
« Ce n’est pas comme ça qu’on renverse un chef d’Etat, ce n’est pas avec une bonne dame qui traverse la frontière avec des lettres de son mari et de son cousin.. non. Nous, notre lecture est que, c’est une période électorale au Congo, c’est une saison politique chargée et c’est comme ça qu’on prend les choses il ne faut pas du tout essayer de lire beaucoup plus ce qu’il y a« , répond Mme Mushikiwado.
En mars dernier, le Kivu Security Tracker (KST), un projet conjoint du Congo Research Group, basé au Centre de coopération internationale de l’Université de New York, et de Human Rights Watch, s’inquiétait à propos des incursions militaires répétées de l’armée rwandaise en RDC.
En effet, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont arrêté deux militaires rwandais sur le sol congolais dans le cimetière principal de la ville de Goma au Nord-Kivu, non loin de l’aéroport de Goma. Les deux militaires rwandais arrêtés étaient munis de deux armes, du matériel de communication et de transmission.
Les deux militaires ont été remis par les autorités congolaises au Mécanisme conjoint de vérification des frontières, en vue de leur rapatriement dans leur pays le Rwanda. Cet incident s’ajoute à un affrontement entre FARDC et l’armée rwandaise le 23 février 2018 à Mikeno qui a fait six morts parmi les militaires congolais.
Toutefois, renseigne Kivu Security Tracker, avant la crise du M23, la dernière rébellion rwandaise au pays, il y avait souvent des déploiements semi-formels des Rwandan Defense Forces (RDF). « Avec Umoja Wetu, en 2009, des centaines sont entrées brièvement pour opérer conjointement avec les FARDC. Pendant les opérations Kimia II et Amani Leo (2009-2012), des unités de l’armée rwandaise entraient informellement––en janvier 2012, par exemple, une telle unité aurait tué le Chef d’état-major des FDLR Leodomir Mugaragu », explique-t-on dans une publication consultée par POLITICO.CD."
"Une Rwandaise pour séduire l'Afrique et Macron"
° https://www.tdg.ch/monde/afrique/Une-Rwandaise-pour-seduire-l-Afrique-et-Macron/story/16810778
"Une Rwandaise à la tête de la francophonie? Kagame en a parlé à Paris"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/05/23/une-rwandaise-a-la-tete-de-la-francophonie-kagame-en-a-parle-a-paris/
"Louise Mushikiwabo est-elle la candidate idéale pour la Francophonie ?"
° http://www.artistesbf.org/2018/05/13/louise-mushikiwabo-est-elle-la-candidate-ideale-pour-la-francophonie/
"Rwanda-OIF: quelle est la vision de Louise Mushikiwabo pour l’avenir de la Francophonie ?"
° http://www.artistesbf.org/2018/05/22/rwanda-oif-quelle-est-la-vision-de-louise-mushikiwabo-pour-lavenir-de-la-francophonie/
"La candidature de Louise Mushikiwabo à l’OIF est-elle controversée? L’ Amb. JMV Ndagijimana répond"
° http://www.therwandan.com/fr/la-candidature-de-louise-mushikiwabo-a-loif-est-elle-controversee-l-amb-jmv-ndagijimana-repond/
"France-Rwanda: On efface un peu et on recommence ?"
° https://www.aujourd8.net/france-rwanda-on-efface-un-peu-et-on-recommence/
"Kigali balaie les critiques sur son mode de gouvernance"
° http://www.dw.com/fr/kigali-balaie-les-critiques-sur-son-mode-de-gouvernance/a-43919919
"Francophonie: le Canada soutient Michaëlle Jean malgré le revirement français"
° https://information.tv5monde.com/info/francophonie-le-canada-soutient-michaelle-jean-malgre-le-revirement-francais-239081
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/050414/genocidaire-au-congo-paul-kagame-fait-du-genocide-rwandais-son-fonds-de-commerce
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/05/24/pour-louis-michel-kagame-est-meilleur-communiquant-kabila.html
"KAGAMÉ JOUE ET… GAGNE
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15771
Tapis rouge à Paris pour Paul Kagamé. Tête-à-tête à l’Elysée avec son homologue français. Bien plus qu’un rituel protocolaire lorsqu’il s’agit du Président rwandais post-génocide. Et last but not least, la France annonce son soutien à la candidature de la ministre rwandaise des Affaires étrangères à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Pas moins. Pour un symbole à l’envers, c’en est un. Voici un pays francophone au départ qui a officiellement dévalué la langue de Molière au profit de celle de Shakespeare et qui reçoit l’appui du pays phare de l’OIF ! De quoi faire se retourner dans leurs tombes des francophiles historiques comme Senghor, Houphouët…
On aurait cependant tort de penser que le choix de la France d’Emmanuel Macron est gratuit. Il est sans doute la consécration d’un vaste marchandage politico- diplomatique sur les suites du génocide de 1994 entre Paris et Kagamé.
On savait la France mal à l’aise dans le dossier massacre de près 800 mille Tutsis par l’Armée à majorité hutu de l’ancien régime rwandais, allié de Paris à l’époque des faits. Arrivé au pouvoir dans la foulée du génocide, Paul Kagamé a su surfer sur cette implication de la France pour imposer un rapport de forces.
Anglophone comme la plupart des ténors du Front patriotique rwandais (FPR), le Président rwandais a même troqué le français contre l’anglais. Stratégie payante au vu de l’épilogue.
C’est un Paul Kagamé respecté sur la scène internationale qui est en passe de s’offrir le trophée de la Francophonie. Même les valeurs brandies par l’OIF comme la démocratie pluraliste ne peuvent rien face au leader rwandais. Lui qui a réussi à faire modifier la Constitution pour une présidence sans fin.
Très à cheval sur la realpolitik depuis son avènement à l’Elysée, Emmanuel Macron semble avoir fait le choix de la stabilité. Au Rwanda et ailleurs."Edito international Europe 1
'L'amitié qu'Emmanuel Macron entend recréer entre la France et le Rwanda'
° http://www.europe1.fr/emissions/vincent-hervouet-vous-parle-international/lamitie-quemmanuel-macron-entend-recreer-entre-la-france-et-le-rwanda-3660230
° blob:https://www.dailymotion.com/9968e8f4-6fc3-46a8-8e63-f82a5e7297bc
Le Président du Rwanda, Paul Kagamé déjeune à l’Elysée avec les vedettes du numérique
Depuis qu’il a intégré le club des chefs d’Etat, Emmanuel Macron n’est pas bégueule. Il ne délivre pas de brevets de vertu à ses homologues. Il a accueilli Vladimir Poutine à Versailles. Il a multiplié les embrassades avec Donald Trump. Il s’est invité à la table du Prince héritier saoudien pour lui arracher Saad Hariri retenu en otage. Emmanuel Macron prend le monde tel qu’il est et il prend des risques. Mais avec Paul Kagamé à Paris, il s’aventure dans les sables mouvants.
Les relations avec le Rwanda sont hypothéquées par la mémoire du génocide
Paul Kagamé a gagné la guerre civile. Mais sans la France, il aurait pris le pouvoir des années plus tôt. Il lui en garde rancune. Il dénonce les Français, complices du génocide. Cela fait 25 ans que les responsables rwandais racontent à peu près n’importe quoi sur les exactions qu’aurait commise l’armée française aux côtés des milices interhamwés qui jouaient de la machette. Cette hostilité anti-française est l’un des piliers de la dictature.
A Paris, on n’est pas en reste. On soupçonne les miliciens de Kagamé d’avoir tiré le missile qui a tué le président rwandais Habyarimana, pulvérisant le partage du pouvoir péniblement négocié et entraînant la descente aux enfers du pays. On est aussi très documenté sur le pillage et les tueries commis par les protégés du Rwanda au Congo voisin. Et on tient à jour la liste des opposants assassinées à l’étranger.
Emmanuel Macron veut tourner la page.
Nicolas Sarkozy et Francois Hollande aussi, voulaient faire du passé table rase. Mais à chaque fois, la machine judiciaire s’obstine à réclamer la vérité. Emmanuel Macron a croisé Paul Kagamé à l’Onu en septembre. Ils ont fait ami ami. Mais en décembre, le juge qui enquête sur l’attentat contre Habyarimana qui a aussi coûté la vie à l’équipage français de l’avion, le juge a convoqué l’actuel ministre rwandais de la Défense. Patatras ! Pour se faire pardonner, Paris est prêt à tout. Et complote pour que la ministre rwandaise des Affaires étrangères prenne la tête de l’organisation internationale de la Francophonie.
C’est de cela que les deux présidents doivent parler en tête à tête.
Ils vont parler du Rwanda, pays modèle, propre, connecté, bien éclairé. Une vraie caserne. Ils vont parler de la réforme de l’Union africaine que préside cette année Paul Kagamé. Et de Louise Muchi-Kiwabo, la ministre qui est le numéro deux du régime. Ils vont en parler en anglais, car Paul Kagamé ne parle pas un mot de français et ne veut pas que ses compatriotes le parlent, il en a supprimé l’enseignement. Ce qui est comique dans ce pacte faustien, c’est que le numéro deux d’une dictature qui a tout fait pour éradiquer le français dirige la Francophonie, à la place de Michelle Jean, qui était la représentante de la reine d’Angleterre au Canada. A ce niveau de perversité, on se demande si la diplomatie frise au génie ou si c’est la haine de soi qui continue ses ravages. Dans le même esprit, on peut aussi pousser la candidature de Bachar el Assad à la tête du HCR, ou cette d’Abdelaziz Bouteflika pour diriger le Comité olympique.
Par Vincent HERVOUET
Compatriotiquement!
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Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"Propos de Macron sur la RDC : Kinshasa convoque les ambassadeurs de France, du Rwanda et de l’Angola pour y voir clair"
° https://7sur7.cd/new/propos-de-macron-sur-la-rdc-kinshasa-convoque-les-ambassadeurs-de-france-du-rwanda-et-de-langola-pour-y-voir-clair/
Le gouvernement Rd congolais n’entend nullement passer sous silence les propos du président français Emmanuel Macron tenus lors de la visite en France du président Rwandais, président en exercice de l’Union Africaine, affirmant que la France s’alignerait au schéma de sortie de crise en RDC que trace le Rwanda et l’Angola.
Ainsi, le gouvernement congolais tient à tirer les choses au clair.
Voilà qui explique la convocation samedi 26 mai par le vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères Rd congolais des ambassadeurs du Rwanda, de la France mais également de l’Angola.
Il s’agit des échanges de » clarification » et » d’explication », affirme -t – on des sources proches du ministère des affaires étrangères.
En sommes, Kinshasa veut savoir, quelle est cette initiative parrainée par Paris qui passerai par l’axe Kigali – Luanda ?
En convoquant les diplomates de France, du Rwanda et de l’Angola, Kinshasa lance ainsi un message clair qui démontre à suffisance sa détermination à ne pas transiger sur sa souveraineté.
Il rappelle aux partenaires internationaux le respect scrupuleux du droit international que sont l’égalité souveraine des Etats dans le concert des nations et la non-ingérence ; insiste notre source sous couvert d’anonymat.
C’est d’ailleurs au nom de cette souveraineté que le gouvernement congolais a levé l’option de financer seul les élections prévues le 23 décembre 2018."
"Kinshasa convoque les ambassadeurs de France, du Rwanda et de l’Angola
° https://actualite.cd/2018/05/26/kinshasa-convoque-les-ambassadeurs-de-france-de-rwanda-et-dangola/
Le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Léonard She Okitundu, a reçu, ce samedi 26 mai, les représentants diplomatiques, accrédités à Kinshasa, de la République Française, du Rwanda et de l’Angola.
D’après des sources proches du ministère, il s’agissait d’une «demande de clarification et d’explication» formulée par le gouvernement congolais aux trois pays convoqués. Cela fait suite aux propos tenus le 23 mai par le président français, Emmanuel Macron, lors de la conférence de presse en marge de sa rencontre avec le président rwandais, Paul Kagame.
« Nous avons aussi évoqué la situation en République démocratique du Congo, la position de l’Union africaine et des pays de la région est pour moi essentielle. J’y suis très attaché, et je peux dire ici que nous partageons constamment analyse et position et que la France soutient l’initiative prise par le président de l’Union africaine en lien étroit avec le président angolais », avait déclaré E. Macron.
Pour Kinshasa, cette “initiative”, annoncée depuis Paris par le président français en présence de Paul Kagame et soutenue par Luanda, reste non élucidée. Alors que la dernière contrainte institutionnelle vers les élections prévues le 23 décembre 2018 a été levée par la promulgation de la loi portant répartition des sièges par le président Joseph Kabila. Des avancées majeures saluées tant par l’ONU – dans le dernier briefing du Conseil de Sécurité sur la RDC – que par le Sommet de la Double Troïka de la SADC, soutient le gouvernement congolais.
“Quelle serait cette nouvelle initiative de Kigali-Luanda parrainée par Paris ?”, s’interroge Kinshasa auprès des ambassadeurs convoqués.
A travers ce geste, indiquent les sources diplomatiques, Kinshasa démontre une fois de plus qu’elle ne transigera aucunement sur sa souveraineté et tient à rappeler aux partenaires internationaux, le respect scrupuleux des grands principes du droit international que sont l’égalité souveraine et la non-ingérence dans les affaires internes des États."
° http://www.jeuneafrique.com/562820/politique/rdc-les-representants-de-france-angola-et-rwanda-convoques-apres-des-propos-de-macron/
° https://afrique.lalibre.be/19618/rdc-les-representants-de-france-angola-et-rwanda-convoques-apres-des-propos-de-macron/
° https://scooprdc.net/2018/05/27/propos-ambigus-de-macron-sur-la-rdc-she-okitundu-convoque-les-ambassadeurs-de-france-du-rwanda-et-de-langola/
° http://www.lephareonline.net/propos-de-macron-crise-congolaise-ambassadeurs-de-france-rwanda-dangola-convoques-aux-affaires-etrangeres/
° https://information.tv5monde.com/info/rdc-les-representants-de-france-angola-et-rwanda-convoques-apres-des-propos-de-macron-239727
"RETOMBEES DES PROPOS DU PRESIDENT FRANÇAIS SUR LA RDC
"KINSHASA DEMANDE DES EXPLICATIONS À PARIS, LUANDA ET KIGALI"
° https://forumdesas.org/spip.php?article15800
° https://www.digitalcongo.net/article/5b0c10d346421f0004241e6f/
"Elections ou complot ? Paris-Kigali-Luanda : Kinshasa exige des explications ! "
° https://laprosperiteonline.net/2018/05/27/elections-ou-complot-paris-kigali-luanda-kinshasa-exige-des-explications/
*Alors que la dernière contrainte institutionnelle vers les élections du 23 décembre 2018 a été levée, avec la promulgation de la loi portant répartition des sièges par le Président de la République Joseph Kabila et que des avancées majeures sont saluées tant par l’ONU dans le dernier briefing du Conseil de Sécurité sur la RDC que le Sommet de la Double Troïka SADC, quelle serait cette nouvelle initiative parrainée par Paris de l’axe Kigali-Luanda ? Pour Kinshasa, cette initiative annoncée depuis Paris par le Président Macron, en présence de Paul Kagame et qui serait soutenue par Luanda est une grande inconnue. Voilà pourquoi, les ambassadeurs de ces trois pays ont été convoqués ce samedi 26 mai 2018, par Léonard She Okitundu, pour des amples explications. Ainsi, la volonté de Kinshasa démontre-t-elle qu’il n’est plus possible de transiger sur sa souveraineté, ni d’entortiller les principes sacro-saints du droit international qui consacrent l’égalité des peuples et, surtout, la non-ingérence dans les affaires internes des Etats. Kinshasa renouvelle sa foi en la tenue des élections à la date fixée et annoncée, depuis le 5 novembre 2017, lors de la publication du calendrier, et financées, faut-il rappeler, sur fonds propres.
Déclaration du Président Emmanuel Macron relative à l’initiative de Paul Kagame sur la RDC, soumise à l’Angola : Kinshasa a convoqué ce samedi 26 mai 2018 les ambassadeurs de France, du Rwanda et d’Angola pour des explications
C’est un véritable ballet diplomatique qui s’est déroulé, le samedi 26 mai 2018 au Ministère des Affaires Etrangères et Intégration Régionale.
Tour à tour, les représentants diplomatiques accrédités à Kinshasa de la République Française, du Rwanda et de l’Angola ont été reçus suite à une convocation diplomatique par le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Intégration Régionale, Léonard She Okitundu.
Au menu de cette intense activité diplomatique, un seul point, une «demande de clarification et d’explication» de Kinshasa à ces pays suite aux propos tenus, le 23 mai 2018 à Paris par le Président Emmanuel Macron, lors de la conférence de presse suivant la fin de son entretien avec le Président rwandais Paul Kagame.
Au cours de cet échange médiatique, Emmanuel Macron a affirmé concernant la RDC, que la France soutenait l’initiative prise par le Président de l’Union Africaine en exercice, Paul Kagame en lien étroit avec le Président d’Angola, Joâo Lourenço.
Ces propos passeraient bien inaperçus tant que la situation de la République Démocratique du Congo est scrutée par de nombreux partenaires au niveau international. Cependant, tant la forme et le fond ont suscité une vague de commentaires dans les salons huppés en RDC et ailleurs.
En effet, pour Kinshasa, cette initiative annoncée depuis Paris par le Président Macron en présence de Paul Kagame et qui serait soutenue par Luanda est une grande inconnue.
Alors que la dernière contrainte institutionnelle vers les élections prévues le 23 décembre 2018 a été levée par la promulgation de la loi portant répartition des sièges par le Président de la République Joseph Kabila et que ces avancées majeures sont saluées tant par l’ONU dans le dernier briefing du Conseil de Sécurité sur la RDC que le Sommet de la Double Troïka SADC, quelle serait cette nouvelle initiative parrainée par Paris de l’axe Kigali-Luanda ?
C’est à cette question que devront répondre les ambassadeurs convoqués ce jour par Léonard She Okitundu, après consultations, bien évidemment, de leurs centrales.
Par ce message diplomatique clair, Kinshasa démontre, une fois de plus, qu’il n’est plus possible de transiger sur sa souveraineté, tout en rappelant aux partenaires internationaux, le respect scrupuleux de grands principes du droit international que sont l’égalité souveraine et la non-ingérence dans les affaires internes des Etats.
Pour rappel, c’est dans cette même ligne de souveraineté et de dignité que la RDC a opté pour un financement sur fonds propres, le processus électoral, à l’instar de la grande majorité des pays du monde.
(Avec la Cellule de communication/Ministère des Affaires Etrangères et Coopération Régionale)
"Diplomatie: « Kabila » suspecte la France et des pays voisins de conspirer contre lui…"
° http://www.congoindependant.com/diplomatie-kabila-suspecte-la-france-et-des-pays-voisins-de-conspirer-contre-lui/
"La RDC au centre des discussions à Paris"
° http://lepotentielonline.com/
"Regard vers l’Hexagone"
° http://lepotentielonline.com/
"Que mijotent la France et le Rwanda au sujet de la RDC?
° http://www.politico.cd/en-clair/2018/05/25/que-mijotent-la-france-et-le-rwanda-au-sujet-de-la-rdc.html
La sortie du président français Emmanuel Macron annonçant son soutien à “l’initiative prise” par Paul Kagame au sujet de la RDC inquiète dans le pays, qui vit toujours sous la menace d’une énième agression de son voisin.(...) "
° https://laprosperiteonline.net/2018/05/27/ca-sent-le-roussi/
° https://forumdesas.org/spip.php?article15801
° https://forumdesas.org/spip.php?article15792
"RDC : l’épiscopat dénonce les appels en faveur d’un 3e mandat de Joseph Kabila"
° http://www.jeuneafrique.com/562233/politique/rdc-lepiscopat-denonce-les-appels-en-faveur-dun-3e-mandat-de-joseph-kabila/
° https://actualite.cd/2018/05/24/rdc-les-eveques-desapprouvent-les-appels-a-un-nouveau-mandat-pour-kabila/
° https://www.radiookapi.net/2018/05/23/emissions/dialogue-entre-congolais/rdc-leventualite-dun-troisieme-mandat-du-president
"EVALUATION MI-PARCOURS DU PROCESSUS ELECTORAL
LA CENCO SATISFAITE DU RESPECT DES GRANDES ÉTAPES DU CALENDRIER"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15777
"Aux pays voisins : « Notre armée est mieux équipée et notre peuple plus aguerri qu’avant » (Mende)"
° https://actualite.cd/2018/05/28/aux-pays-voisins-notre-armee-est-mieux-equipee-et-notre-peuple-plus-aguerri-quavant-mende/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/05/28/la-rdc-met-en-garde-qucontre-toute-nouvelle-agression.html
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/05/28/mende-a-macron-personne-na-le-droit-de-parler-de-la-rdc-sans-nous.html
° https://actualite.cd/2018/05/28/au-sujet-dun-probable-3e-mandat-de-kabila-je-ne-suis-pas-informe-dun-projet-de-revision-de-la-constitution-mende/
"Vers une action concertée en RDC"
° https://www.crisisgroup.org/fr/africa/central-africa/democratic-republic-congo/257-time-concerted-action-dr-congo
° https://actualite.cd/2018/05/28/rdc-leurac-demande-aux-dirigeants-europeens-detendre-les-sanctions-ciblees/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/05/28/une-organisation-europeenne-appelle-a-des-nouvelles-sanctions-contre-des-proches-du-president-kabila.html
"France: le président angolais João Lourenço rencontre Emmanuel Macron"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180528-joao-lourenco-rencontre-emmanuel-macron
"RDC : L’Angola et la France contre l’éventualité d’un troisième mandat de Kabila"
° https://actualite.cd/2018/05/28/rdc-langola-et-la-france-contre-leventualite-dun-troisieme-mandat-de-kabila/
"Crise en RDC : Macron et Lourenço répondent à Kinshasa et clarifient leur position
° http://www.jeuneafrique.com/563119/politique/crise-en-rdc-macron-et-lourenco-repondent-a-kinshasa-et-clarifient-leur-position/
Quarante-huit heures après la convocation des ambassadeurs de la France, de l'Angola et du Rwanda à Kinshasa, le président français, Emmanuel Macron, et son homologue angolais, João Lourenço, ont clarifié lundi leur position au sujet de la voie de sortie de la crise en RDC.
Il a suffi d’un mot pour mettre les autorités congolaises en colère. Le 23 mai, lors de son point presse avec son homologue rwandais et président de l’Union africaine, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré qu’il soutenait « l’initiative » prise par Paul Kagame « en lien étroit avec le président angolais [João Lourenço] » au sujet de crise politique en RDC.[
Depuis, Kinshasa ne cesse de crier à la machination étrangère contre le pouvoir de Joseph Kabila. Le samedi 26 mai, des ambassadeurs de la France, de l’Angola et du Rwanda, accrédités dans la capitale congolaise, ont été convoqués dans le bureau de Léonard She Okitundu, le chef de la diplomatie de la RDC, pour une « demande d’explication ». Quarante-huit heures plus tard, c’était au tour de Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, de monter au créneau. Au cours de son point presse, ce lundi 28 mai, le ministre de la Communication et des Médias a dénoncé « les messes basses et les complots à ciel ouvert contre la souveraineté » de la RDC.
« Les pays africains qui se hasarderont à servir de tête de pont ou de sous-traitants à des stratégies extérieures hostiles à la RDC [et] élaborées ailleurs seront toujours payés en monnaie de singe, en plus de la résistance farouche du peuple congolais […] », a menacé Lambert Mende, visant, sans les citer, l’Angola et le Rwanda dont les chefs d’État viennent d’être reçus tour à tour à l’Élysée.
Les précisions de Macron et de Lourenço
En visite officielle en France pour trois jours, le président angolais João Lourenço a en effet été reçu ce lundi par son homologue français, Emmanuel Macron. Outre la signature d’un certain nombre d’accords de coopération dans les domaines agricole et de la défense, les deux chefs d’État ont également abordé la situation en RDC.
« Nous soutenons la médiation régionale », a affirmé Emmanuel Macron, lors d’un point presse au Palais de l’Élysée avec João Lourenço. Les deux présidents ont tenu à rappeler leur attachement à l’accord de la Saint-Sylvestre et à la tenue des élections le 23 décembre « auxquelles Joseph Kabila n’aurait pas à participer », dixit M. Macron. Ce dernier a précisé que la France « n’a pas à dicter » au président congolais ce qu’il doit faire.
Élysée
✔@Elysee
[ltr]LIVE | Déclaration de presse d'@EmmanuelMacron et du Président de la République d'Angola, M. João Lourenço.http://www.periscope.tv/w/1OwxWEYwbqjGQ [/ltr]
14:54 - 28 mai 2018Élysée @Elysee
Déclaration de presse d'Emmanuel Macron et de João Lourenço.
pscp.tv
M. Lourenço a lui affirmé que la médiation est menée par tous les responsables des organisations régionales, « Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso, Cyril Ramaphosa, et Paul Kagame » avec qui « nous discutons régulièrement de l’avenir de la RDC, tout comme avec M. Kabila ».
Appel au respect de l’accord de la Saint-Sylvestre
Si le langage utilisé a été prudent, il a mis en avant le fait que « l’accord [de la Saint-Sylvestre] a reçu la bénédiction de l’Église, et tout ce qui est béni doit être respecté. Nous conseillons à Joseph Kabila de suivre ce chemin. Mais un conseil n’est pas une obligation ». Et d’ajouter : « Nous n’avons pas le droit de dire [à Joseph Kabila] qu’il doit [le] quitter, c’est aux électeurs de le dire à travers les urnes. Mais on se croit dans notre droit à se protéger de toute déstabilisation. »
Ces élections à venir doivent se passer dans un climat apaisé, selon le président angolais. « On peut organiser des élections en enfer, demain même, mais si personne ne les reconnaît, on ne gagne rien avec ça », a-t-il déclaré.'Nous soutenons l’esprit et la méthode de M. Lourenço », a déclaré Emmanuel Macron
« La France viendra en soutien des initiatives qui seront prises par les pays de la région et l’Union africaine », a maintenu Emmanuel Macron. Il s’agit des initiatives visant à « faire appliquer les accords qui seuls permettront la clarification de la situation politique [en RDC], sans aucune complaisance, dans le calme et avec clarté », a précisé le président français. Ce compromis politique, conclu fin 2016, prévoyait entre autres la libération des prisonniers politiques emblématiques, la cessation des poursuites contre des opposants et l’organisation des scrutins crédibles et apaisés.
Faisant probablement référence à la dernière réaction de Kinshasa, à la suite des propos d’Emmanuel Macron lors de la venue de Paul Kagame à Paris, João Lourenço a pris soin d’expliquer qu’il n’y avait pas de décisions prises « en secret », ni de « conspiration », mais un « grand besoin de montrer à Joseph Kabila qu’il doit respecter l’accord… Nous nous rencontrons dans quelques jours, j’espère que ça se réalisera », a-t-il souligné. « Nous soutenons l’esprit et la méthode de M. Lourenço », a conclu le président français.
Le président angolais, qui doit rencontrer environ 80 entrepreneurs français, se rendra mardi dans le sud de la France, avant de rejoindre la Belgique."
"Analyse du 27/05/2018 sur le bilan des manifestations des Congolais à l'occasion du salon VIVATECH"
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"Grosse poussée de fièvre entre Kinshasa et Paris"
° https://afrique.lalibre.be/19655/grosse-poussee-de-fievre-entre-kinshasa-et-paris/
"Tête-à-tête Kagame - Macron : la RDC ne laissera personne décider de son avenir (Lambert Mende)"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/28/actualite/politique/tete-tete-kagame-macron-la-rdc-ne-laissera-personne-decider-de-son
"La RDC demande publiquement des explications à Macron"
° https://afrique.lalibre.be/19618/rdc-les-representants-de-france-angola-et-rwanda-convoques-apres-des-propos-de-macron/
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/05/28/kinshasa-demande-des-explications-a-emmanuel-macron_5305953_3212.html
"RDC : Emmanuel Macron et Joao Lourenço appellent au respect de l’accord de la saint sylvestre"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/28/actualite/politique/rdc-emmanuel-macron-et-joao-lourenco-appellent-au-respect-de-laccord
° http://www.jeuneafrique.com/mag/559327/politique/joao-lourenco-ou-le-renouveau-diplomatique-angolais/
° http://www.jeuneafrique.com/mag/561797/politique/angola-joao-lourenco-face-a-lepineux-dossier-congolais/
° http://www.rfi.fr/emission/20180528-vos-reactions-oif-france-soutient-le-rwanda
° http://www.rfi.fr/emission/20180528-angola-joao-lourenco-quels-changements
° http://www.latempete.info/29690-2/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
Macron, Kagame, Lourenço, ‘JK’ en chansons aujourd’hui, à raison, ils forment un quartet qui demande à être (ré)visité tant ils sont au centre d'un Congo toujours à problème…
Le jeune président français ambitieux et pragmatique a dès son arrivée pris le parti, un peu pour jouer sa fraîcheur et la différence d’avec ceux qui l’ont précédé, de se coller derrière ‘JK’ comme potentiel bienfaiteur neutre humant sans doute le parfum de contrats juteux à venir pour son pays mais patatras, ce genre d’idylle est aussi à la merci des évènements dont d’autres protagonistes peuvent vanter à leur tour une realitpolitik plus avantageuse ...
Kagame chez qui Macron a trouvé des raisons plus engageantes de filer l’amour raisonnable est de ceux-là puis dans la suite un troisième invité Lourenço pas loin des parages…
Voilà donc pour le moment un mariage de raison entre Macron, Kagame et Lourenço qui marginalise quelque peu ‘JK’ ; jusqu’où, jusque quand ?
Le terrain Congolais se présente à la fois comme le plus juteux et le plus instable donc le plus exploitable pour les vautours que sont tous ces Etats un moment outillés pour marchander ou imposer leurs intérêts....
Hélas que cela soit au désavantage d’un ‘JK’ (et au profit d’un nouveau, Katumbi), l'utile enseignement à en tirer pour nous patriotes Congolais, reste que Macron, Kagame, Lourenço… opéreront hez nous d'abord pour leurs intérêts contre ceux des Congolais…
Ainsi donc dans l’absolu, nous n’avons pas foncièrement intérêt à pactiser avec l’un ou l'autre des trois, et n'en trouverons pas davantage des raisons de préférer le régime qui nous représente aujourd’hui, tant il n'est pas plus sûr à garantir les intérêts de notre peuple comme cela l'est depuis 20 ans qu’il régente le pays…
Question : devrions-nous alors nous autoriser à jouer « au parti de l’étranger sans nous retrouver traîtres à notre propre Nation » en choisissant tous ces étrangers et pis, celui d’entre eux qui nous occupe et dont le filleul qu’il veut récuser aujourd’hui a toujours été son ‘Cheval de Troie » », le Rwanda de Kagame ?
Jamais nous ne devrions succomber à ce piège facile, Kagame d’abord puis Macron et Lourenço ne seront jamais au mieux que des partenaires ponctuels sur notre chemin vers une gouvernance souveraine et efficace, nos intérêts ne seront défendus que par nous-mêmes jamais par les étrangers et surtout jamais par un Rwanda jusque-là impuni génocidaire et pilleur, c’est à nous de lui imposer comme à tous les autres notre défense de nos intérêts…
Les menaces et chantages d'un Mende sur les voisins, nous le savons, n'impressionnent que lui-même et c'est plutôt son régime qui sera du reste 'payé en monnaie de singe', la sortie du pays du tunnel dans lequel ils nous ont plongé et dans lequel ils veulent nous maintenir avec leurs brouilles de famille se fera tôt ou tard sans eux, lorsque les fils et filles du pays se réveilleront, bien sûr contre ce régime...
En définitive donc, un oui conditionnel à la limite à un Macron et à un Lourenço et pourquoi pas arraché du bout des lèvres avec un Kagame, si ce 'oui-mais' nous permet de les mettre au service de nos intérêts…
Dans un combat bien réfléchi pour leur libération, les Congolais (et les Africains) devraient davantage intégrer la ruse, le contre-pied stratégique, (nous les voyons bien chez nos ennemis à leur service contre nous), nous devriions pleinement les faire participer de notre logiciel de réflexion et de notre arsenal tactique sinon stratégique…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le jeune président français ambitieux et pragmatique a dès son arrivée pris le parti, un peu pour jouer sa fraîcheur et la différence d’avec ceux qui l’ont précédé, de se coller derrière ‘JK’ comme potentiel bienfaiteur neutre humant sans doute le parfum de contrats juteux à venir pour son pays mais patatras, ce genre d’idylle est aussi à la merci des évènements dont d’autres protagonistes peuvent vanter à leur tour une realitpolitik plus avantageuse ...
Kagame chez qui Macron a trouvé des raisons plus engageantes de filer l’amour raisonnable est de ceux-là puis dans la suite un troisième invité Lourenço pas loin des parages…
Voilà donc pour le moment un mariage de raison entre Macron, Kagame et Lourenço qui marginalise quelque peu ‘JK’ ; jusqu’où, jusque quand ?
Le terrain Congolais se présente à la fois comme le plus juteux et le plus instable donc le plus exploitable pour les vautours que sont tous ces Etats un moment outillés pour marchander ou imposer leurs intérêts....
Hélas que cela soit au désavantage d’un ‘JK’ (et au profit d’un nouveau, Katumbi), l'utile enseignement à en tirer pour nous patriotes Congolais, reste que Macron, Kagame, Lourenço… opéreront hez nous d'abord pour leurs intérêts contre ceux des Congolais…
Ainsi donc dans l’absolu, nous n’avons pas foncièrement intérêt à pactiser avec l’un ou l'autre des trois, et n'en trouverons pas davantage des raisons de préférer le régime qui nous représente aujourd’hui, tant il n'est pas plus sûr à garantir les intérêts de notre peuple comme cela l'est depuis 20 ans qu’il régente le pays…
Question : devrions-nous alors nous autoriser à jouer « au parti de l’étranger sans nous retrouver traîtres à notre propre Nation » en choisissant tous ces étrangers et pis, celui d’entre eux qui nous occupe et dont le filleul qu’il veut récuser aujourd’hui a toujours été son ‘Cheval de Troie » », le Rwanda de Kagame ?
Jamais nous ne devrions succomber à ce piège facile, Kagame d’abord puis Macron et Lourenço ne seront jamais au mieux que des partenaires ponctuels sur notre chemin vers une gouvernance souveraine et efficace, nos intérêts ne seront défendus que par nous-mêmes jamais par les étrangers et surtout jamais par un Rwanda jusque-là impuni génocidaire et pilleur, c’est à nous de lui imposer comme à tous les autres notre défense de nos intérêts…
Les menaces et chantages d'un Mende sur les voisins, nous le savons, n'impressionnent que lui-même et c'est plutôt son régime qui sera du reste 'payé en monnaie de singe', la sortie du pays du tunnel dans lequel ils nous ont plongé et dans lequel ils veulent nous maintenir avec leurs brouilles de famille se fera tôt ou tard sans eux, lorsque les fils et filles du pays se réveilleront, bien sûr contre ce régime...
En définitive donc, un oui conditionnel à la limite à un Macron et à un Lourenço et pourquoi pas arraché du bout des lèvres avec un Kagame, si ce 'oui-mais' nous permet de les mettre au service de nos intérêts…
Dans un combat bien réfléchi pour leur libération, les Congolais (et les Africains) devraient davantage intégrer la ruse, le contre-pied stratégique, (nous les voyons bien chez nos ennemis à leur service contre nous), nous devriions pleinement les faire participer de notre logiciel de réflexion et de notre arsenal tactique sinon stratégique…
"Kinshasa demande des éclaircissements sur l’initiative rwandaise sur la RDC
° http://www.rfi.fr/afrique/20180529-kinshasa-demande-eclaircissements-initiative-rwandaise-rdc
La demande d’explication du porte-parole du gouvernement congolais au président français, Emmanuel Macron. En fin de semaine dernière après sa rencontre avec le président rwandais, Paul Kagamé, le chef de l’Etat français avait déclaré soutenir l’initiative sur la RDC prise par le président de l’Union africaine, en lien étroit avec le président angolais. Propos qualifié de « sublimineux » et « plein d'ambiguïté » par Lambert Mende.
Samedi déjà, les ambassadeurs des trois pays concernés, France, Rwanda et Angola ont été convoqués par le ministre des Affaires étrangères à Kinshasa. Ce lundi, Emmanuel Macron recevait cette fois à l’Elysée le président João Lourenço. Ce dernier réitère la position tenue par le président de l'Union africaine, le Rwandais Paul Kagamé : l'alternance en RDC est indispensable. Le président Joseph Kabila ne doit pas se représenter à la prochaine présidentielle.
Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, estime que ces propos méritaient pour le moins des précisions : « Nous avons posé la question de savoir comment il peut se faire qu’on puisse parler de la République démocratique du Congo, sans la République démocratique du Congo ? Nous attendons la réponse. Si elle n’est pas satisfaisante, soyez certains que nous en tirerons toutes les conséquences. Nous ne sommes pas fâchés. Nous avons posé une question quant aux mesures que nous pourrions prendre dès lors que des pays pourraient se prêter à de nouvelles aventures hostiles contre la République démocratique du Congo. Nous n’excluons aucune réponse. Je le dis, parce que nous avons un peuple beaucoup plus aguerri, nous avons une armée beaucoup mieux équipée, beaucoup mieux préparée. Donc, quiconque s’aventurerait à venir avec des initiatives hostiles, ici, devrait savoir que ce ne serait pas une promenade de santé ».
La RDC a donc fait part de sa surprise, mais Kigali affirme n'avoir aucune ambition sur la RDC. Selon Olivier Nduhungirehe, le secrétaire d'Etat rwandais aux Affaires étrangères, la position de Paul Kagamé, reprise par João Lourenço, est une position déjà exprimée lors d'une rencontre avec Emmanuel Macron. Et Paul Kagamé s'était alors exprimé en tant que président en exercice de l'Union africaine.
« Il s’agissait d’une visite de travail du président Kagame en France et ils ont abordé plusieurs sujets, y compris les sujets de paix et sécurité en Afrique. Et sur la question de la RDC, le Rwanda n’a pas d’initiative propre ou bien d’initiative conjointe avec l’Angola. Le Rwanda, en tant que pays qui dirige l’Union africaine, se tient prêt à soutenir des initiatives régionales sur la RDC et c’est ce qui a été abordé. Ce sont des initiatives dans le cadre des pays de la région pour essayer de discuter, de régler, le problème de la RDC. La résolution des conflits en Afrique se base principalement sur le principe de subsidiarité. Donc, on laisse aux pays de la région le soin de régler un conflit ou une situation et l’Union africaine soutient ces initiatives. C’est dans ce cadre-là que le président en exercice de l’Union africaine soutiendra cette initiative et soutiendra les conclusions de cette initiative »."
"REAGISSANT AUX PROPOS DU PRESIDENT FRANÇAIS
LAMBERT MENDE : "ON NE PEUT PAS PARLER DE LA RDC SANS LA RDC" "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15812
"La RDC lie les propos de Macron à “l’intervention militaire des pays voisins” d’Herman Cohnen"
° http://www.kinshasatimes.cd/la-rdc-lie-les-propos-de-macron-a-lintervention-militaire-des-pays-voisins-dherman-cohnen/
Le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende a dénoncé en s’interrogeant, un supposé complot entre l’Angola, la France et le Rwanda contre la RDC, au cours d’une conférence de presse tenue à Kinshasa ce 28 mai 2018 et consacrée essentiellement à la déclaration du président français Emmanuel Macron sur la RDC lorsqu’il a reçu le président rwandais et président de l’Union africaine en exercice Paul Kagame à l’Élysée le 23 mai.
La déclaration d’Emmanuel Macron qui “entache la souveraineté de la RDC” est intervenue dans un espace temporel proche à celle de l’ancien diplomate américain en Afrique, notamment en RDC, Herman Cohen qui a laissé entendre que “si Joseph Kabila tente de rester au pouvoir en changeant la constitution, les pays voisins interviendront militairement en RDC”. Le gouvernement congolais a su faire le rapprochement entre ces deux déclarations dans le message livré à l’opinion publique par son porte-parole Lambert Mende.
Pour la RDC, comme ceux d’Herman Cohen, les propos d’Emmanuel Macron s’inscrivent dans un scénario occidental duquel chaque fois qu’un pays africain cherche à se détacher, quelques “nostalgiques de la loi de la jungle” cherchent à leur tour à l’y maintenir. Le processus électoral “n’a pas nécessairement pour vocation de mettre fin à un type de gouvernance “ selon le porte-parole du gouvernement.
“Tel n’est pourtant pas l’entendement de ces prestidigitateurs si l’on met en parallèle certaines déclarations belliqueuses récentes d’un diplomate retraité américain qui tentent ces dernières années de se recycler laborieusement dans des activités de lobbying stupidités et qui n’aura pas mis les gants pour dessiner l’avenir immédiat de notre pays”, a rapproché Lambert Mende.
La semaine dernière, Herman Cohen a accordé une interview à vacradio.com dans laquelle il a affirmé que la recente nomination des juges à la Cour constitutionnelle entre dans le schéma de Joseph Kabila de modifier la constitution et rester au pouvoir. Mais les États-Unis ne lui laisseraient pas faire et les pays de la sous-région qui sont contre ce schéma interviendraient en RDC pour déloger Joseph Kabila selon lui. Parmi eux le Rwanda et l’Angola dont les présidents ont été reçus par Emmanuel Macron."
"Macron et Lourenço accentuent la pression sur Kabila"
° http://lepotentielonline.com/
" Crise et avenir proche de la RDC-Macron, Kagame, Lourenço : rien à cacher"
° http://lepotentielonline.com/
"Complot contre la RDC : la mise en garde du gouvernement congolais aux pays africains"
° http://www.depeche.cd/complot-contre-la-rdc-la-mise-en-garde-du-gouvernement-congolais-aux-pays-africains/
"João Lourenço: »Evoquer la situation de la RDC ne signifie pas comploter contre ce pays »"
° http://times.cd/2018/05/28/joao-lourencoevoquer-la-situation-de-la-rdc-ne-signifie-pas-comploter-contre-ce-pays/
"Le doute persiste"
° http://lepotentielonline.com/
"Crise politique en RDC : Macron et Lourenço intransigeants à l’endroit de J. Kabila !"
° http://www.latempete.info/29727-2/
° http://www.latempete.info/29723-2/
"Kabila – Macron : fin de l’idylle ?
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/05/29/kabila-macron-fin-de-lidylle.html
Fustigé l’année dernière suite à son positionnement jugé proche du président Joseph Kabila vis-à-vis de la crise politique en République démocratique du Congo, le nouveau président français semble finalement prendre Kinshasa à contre-pied.
Après Bruxelles, Paris est peut-être la prochaine capitale européenne à se fâcher contre Kinshasa. Emmanuel Macron, qui faisait pourtant ami-ami avec Joseph Kabila depuis son arrivée à l’Elysée l’année dernière, a fini par tancer son allier congolais. Le mercredi dernier, c’est aux côtés de l’ennemi juré de toute la République démocratique du Congo, le président rwandais Paul Kagame, également président de l’Union Africaine, que le jeune président français s’est affiché, se laissant aller dans une déclaration qui a eu un effet de bombe à Kinshasa.
“Nous avons aussi évoqué la situation en République démocratique du Congo. La position de l’Union Africain et des pays de la région est pour moi essentielle, j’y suis très attaché et, je peux dire ici, que nous partageons constamment avis et position, et que la France soutient l’initiative prise par le président de l’Union Africaine en lien étroit avec le président angolais“, a lancé Macron.
Cette sortie, malheureuse ou calculée a tout de suite fâché le pouvoir congolais. Dès le week-end, le chef de la diplomatie congolaise, Léonard She Okitundu, convoque tour à tour les ambassadeurs angolais, français et rwandais pour une séance explicative à Kinshasa. Une « demande de clarification et d’explication » est alors adressés à ces trois ambassadeurs.
La situation étonne, car depuis son arrivée, Emmanuel Macron a pourtant été si proche de Kinshasa. Elu le 7 mai 2017, Macron a surpris tout le monde en entamant des “contacts” avec le régime de Kinshasa. Dès le 28, un coup de fil est même annoncé entre les deux présidents, français et congolais. Le 20 juin, à Lubumbashi, Kabila a reçu une délégation française, composée de Franck Paris, le conseiller Afrique de l’Élysée, et de Rémi Maréchaux, le directeur Afrique du Quai d’Orsay. Selon Jeune Afrique, qui livre alors l’information, accompagnés d’Alain Rémy, l’ambassadeur de France en RD Congo, de Néhémie Mwilanya Wilondja, directeur de cabinet du président congolais, et de Léonard She Okitundu, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, ils ont fait l’aller-retour dans la journée depuis la capitale, à bord d’un avion spécialement affrété par le gouvernement. Selon une source diplomatique congolaise, l’entretien, « très cordial », a duré près de deux heures.
Total, le pétrole et le statu quo
Pendant ce temps, des sources concordantes révèlent qu’une fois de plus, la France tente de favoriser ces géants de matières premières, à l’occurrence TOTAL, qui lorgne sur des gisements en RDC. A Lubumbashi, les échanges entre proches de Kabila et des représentants du gouvernement français auraient principalement porté sur des pistes de prospection et l’intensification des intérêts économiques des entreprises françaises en RDC, notamment dans les secteurs miniers, des hydrocarbures et des télécommunications.
Le premier signe positif de ce deal d’intérêts était la reprise du signal de RFI durant une période où les médias et les réseaux sociaux subissent de plein fouet la censure et les atteintes graves aux libertés de presse du régime congolais.
Depuis, la France disparaît des radars des dénonciateurs du régime de Kinshasa. En septembre, une visite du président Joseph Kabila est même annoncée du côté de l’Elysée. Même si elle ne sera jamais confirmée, le silence radio de Paris, au moment même où les Etats-Unis, avec la nouvelle Administration Trump, semble déterminés à pousser Kabila vers la sortie, l’Administration Macron s’ouvre de plus en plus face à Kinshasa.
Au 31 décembre, alors que le monde entier est choqué par la répression sanglante des manifestations chrétiennes, qui ont fait plusieurs et morts et blessés, Paris publie un communiqué maussade, ne faisant même pas allusion aux morts, ni ne condamnant la violence. A Bruxelles, Paris et Madrid auraient ainsi bloqué une résolution condamnant cette répression à Kinshasa, alors que l’Union Européenne a toujours montré sa fermeté face au régime du président Joseph Kabila.
Divorce consommé
En mars 2018, le géant français Total obtient une nouvelle extension de sa licence d’exploration pétrolière sur le bloc onshore III, situé à l’est de la République démocratique du Congo dans la région de l’Ituri, gangrenée par des violences et déplacements des populations depuis le début de l’année. Cette prorogation permet au groupe de mener ses activités d’exploration jusqu’au 26 janvier 2019, avec la promesse d’établir d’ici là un plan d’exportation de sa production pétrolière.
Mais voilà, sans crier gare, Macron se met Kinshasa à dos. Après Paul Kagame, João Lourenço est en visite officielle en France pour la première fois depuis son élection en septembre dernier. Le chef de l’Etat angolais est reçu à l’Elysée, par un Emmanuel Macron qui se dit «très attaché» au renforcement des relations avec l’Angola.
«Sur la RDC, nous partageons les mêmes préoccupations et les mêmes volontés. La France viendra en soutien des initiatives qui seront prises par les pays de la région, et l’Union africaine, qui est simplement celle de faire appliquer les accords qui seuls permettront une clarification de la situation politique, sans aucune complaisance, dans le calme et avec clarté », clarifie finalement le président français. « Et je souhaite que les réunions prévues dans les prochaines semaines nous permettent d’aboutir à un résultat clair et le président Lourenço sait le plein soutien de la France et notre engagement en la matière », ajoute-t-il.
Car un peu plus tôt dans la journée, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, a enfoncé le clou en lançant une sévère mise en garde aux autorités congolaises, exigeant, au nom de la RDC, des explications à Emmanuel Macron. “Nous avons aussi évoqué la situation en République démocratique du Congo. La position de l’Union Africain et des pays de la région est pour moi essentielle, j’y suis très attaché et, je peux dire ici, que nous partageons constamment avis et position, et que la France soutient l’initiative prise par le président de l’Union Africaine en lien étroit avec le président angolais“, a-t-il dit.
Le porte-parole du gouvernement révèle que Kinshasa a officiellement adressé une question à la France pour s’expliquer sur cette sortie du président Macron. “A aucun moment il nous a cité comme objet de ces discussions qui auront lieu entre lui, le président du Rwanda et l’Angola. Comment il peut se faire que l’on puisse parler de la République démocratique du Congo, sans la République démocratique du Congo ?”, interroge M. Mende.
“Nous avons posé cette question en fonction de l’expérience que nous avons. Nous voulons préserver nos intérêts. Personne n’a le droit de parler de nous sans nous. Si tel n’est pas le cas, le peuple congolais s’assumera, comme par le passé“, ajoute-t-il."
"Fin de la lune de miel entre Paris et Kinshasa : Macron lâche Kabila et soutient le duo Kagame-Lorencao"
° https://7sur7.cd/new/fin-de-la-lune-de-miel-entre-paris-et-kinshasa-macron-lache-kabila-et-soutient-le-duo-kagame-lorencao/
"LA RANÇON DE L’EXTRAVERSION"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15811
"Paris-Kigali-Luanda mitonnent : Kinshasa appelle à la résistance populaire !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/05/28/paris-kigali-luanda-mitonnent-kinshasa-appelle-a-la-resistance-populaire/
° https://laprosperiteonline.net/2018/05/28/lencens/
"Discours de Lambert Mende (texte intégral)"
° http://www.congoforum.be/upldocs/29%2005%2018.pdf
"Deux fers au feu ! - La Cité Africaine"
° http://www.congoforum.be/upldocs/29%2005%2018.pdf
"Suite aux propos ambigus du président Macron, Kinshasa met en garde Paris, Luanda et Kigali"
° http://groupelavenir.org/suite-aux-propos-ambigus-du-president-macron-kinshasa-met-en-garde-paris-luanda-et-kigali/
"Angola : le virage diplomatique de João Lourenço"
° http://www.jeuneafrique.com/dossiers/angola-le-virage-diplomatique-de-joao-lourenco/
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"RDC: Un émissaire du gouvernement belge chez Kabila
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/05/31/rdc-un-emissaire-du-gouvernement-belge-chez-kabila.html
Le ministre d’Etat belge François-Xavier de Donnea a rencontré lundi à Kinshasa le ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard She…
Le ministre d’Etat belge François-Xavier de Donnea a rencontré lundi à Kinshasa le ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, lui remettant un des messages du gouvernement belge adressés à son homologue de la République démocratique du Congo (RDC) “dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre deux pays“, a rapporté l’agence congolaise de presse (ACP) reçue mardi à Bruxelles.
Toujours selon l’ACP, M. de Donnea, un ancien ministre de la Défense, a affirmé “qu’il était de grand intérêt pour que la Belgique et la RDC puissent résoudre la crise diplomatique qui les secoue“, assurant que le Premier ministre belge (Charles Michel) est favorable à discuter avec les plus hautes autorités de la RDC.
“Il y a une volonté de maintenir et de renforcer le dialogue pour aboutir à des solutions à nos problèmes afin que les relations entre les deux Etats soient consolidées. La volonté de la Belgique est de trouver un régime de croisière normale dans ses relations avec le Congo“, a poursuivi M. de Donnea, toujours selon l’ACP.
Kagame et Lourenço bientôt à Bruxelles
Cette visite intervient alors que le président angolais João Lourenço effectuera une visite officielle en Belgique du 3 au 5 juin. Il doit y rencontrer le roi Philippe, le Premier ministre Charles Michel et le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Didier Reynders, rapporte notamment Jeune Afrique. Par ailleurs, la Belgique s’apprête également à recevoir “presque simultanément”, le Rwandais Paul Kagame, également président en exercice de l’Union africaine (UA), qui y séjournera en effet du 4 au 6 juin, à l’occasion des Journées européennes du développement.
Les deux présidents ont été reçus en France en l’espace d’une semaine par le président Emmanuel Macron, annonçant dans la foulée une “initiative” sur la crise en RDC, provoquant la colère de Kinshasa.
Par ailleurs, les relations entre Bruxelles et Kinshasa sont plongées dans une crise profonde depuis le début de l’année, quand le gouvernement belge a décidé “une révision fondamentale” de la coopération avec les autorités congolaises jusqu’à “l’organisation d’élections crédibles” en RDC. En représailles, le gouvernement congolais a ordonné à la Belgique de fermer son consulat général à Lubumbashi, le chef-lieu de la province du Haut-Katanga (sud-est), de mettre fin aux activités de sa nouvelle agence de développement (Enabel) et de fermer la Maison Schengen à Kinshasa – une sorte de consulat européen géré par la Belgique."
"Après Paris, Kagame et Lourenço attendus à Bruxelles"
° https://afrique.lalibre.be/19756/apres-paris-kagame-et-lourenco-attendus-a-bruxelles/
La « question congolaise”, les élections à venir le 23 décembre et le rôle qu’entend jouer Joseph Kabila, président hors mandat depuis le 19 décembre 2016, seront au centre de quelques discussions “bruxelloises” la semaine prochaine.
En effet, Joao Lourenço, le nouveau président angolais, sera dans notre capitale du 3 au 5 juin, pour sa première visite officielle chez nous. Il rencontrera le roi Philippe, mais aussi le Premier ministre Charles Michel et le vice-Premier et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders.
Du 4 au 6 juin, Paul Kagame sera aussi présent. Le président rwandais est depuis le 1er janvier dernier aux commandes de l’Union africaine. Il sera à ce titre présent aux Journées européennes de développement. Il s’entretiendra avec les autorités européennes et belges. Lui aussi aura les honneurs du palais royal.
Les deux présidents se sont déjà succédé ces derniers jours à l’Elysée. Des rencontres qui ont mécontenté Kinshasa, surtout après que le président Macron a annoncé soutenir “une initiative régionale portée par l’Union africaine avec le soutien de l’Angola” pour trouver une solution en RDC.
Le Congo-Kinshasa, bordé par 9 voisins, est en pleine crise institutionnelle et tous les voyants sont – au moins – à l’orange. Le président Kabila, atteint par la limite constitutionnelle des deux mandats successifs, n’a toujours pas annoncé qu’il n’en briguerait pas un troisième et la campagne lancée par son parti semble confirmer son intention de s’accrocher au pouvoir. Une situation qui risque d’envenimer la crise dans ce pays avec un risque de contagion chez ses voisins qui cherchent donc une piste pour éviter ce scénario et prennent donc le pouls des opinions qui comptent dans la région."
° http://www.latempete.info/29803-2/
° http://www.jeuneafrique.com/563784/politique/angola-rwanda-rdc-nouveau-ballet-diplomatique-en-vue-a-bruxelles/
"Le président rwandais Kagame reçu le 5 juin par le roi Philippe
° https://www.rtl.be/info/monde/international/le-president-rwandais-kagame-recu-le-5-juin-par-le-roi-philippe-1026624.aspx
(Belga) Paul Kagame sera reçu le 5 juin par le roi Philippe, à l'occasion des journées européennes du développement, a-t-on appris mercredi. Le président rwandais était déjà présent l'année passée à Bruxelles pour cet événement, mais il n'avait pas eu d'échange avec le souverain. L'actuel président de l'Union africaine, au pouvoir dans son pays depuis 2000 et réélu avec 98,8% des voix l'été dernier, suscite depuis de nombreuses années des critiques de la part d'organisations de défense des droits de l'homme pour son autoritarisme.
Kagame rencontrera également le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères, avait annoncé le magazine Jeune Afrique. L'information a été confirmée par le cabinet de Charles Michel, tandis que le porte-parole de Didier Reynders n'a pas pu être joint pour l'instant. Selon le magazine, les discussions devraient principalement porter sur la crise politique en République démocratique du Congo. Le 23 mai, après une rencontre entre Paul Kagame et Emmanuel Macron à Paris, le président français avait indiqué que son pays "soutenait l'initiative prise par le président de l'Union africaine en lien étroit avec le président angolais". João Lourenço, après avoir également rencontré M. Macron à l'Elysée, a appelé son homologue congolais à respecter l'accord de 2016 qui prévoit des élections pour fin 2018. Ces initiatives ont été très mal reçues à Kinshasa. Début juin, il s'agira de la première audience entre le roi Philippe et le président rwandais, mais pas de leur première rencontre. Selon Jeune Afrique toujours, le souverain ainsi que MM. Michel et Reynders rencontreront également le président angolais à Bruxelles. Une rencontre avec le président libérien George Weah figure encore à l'agenda du roi Philippe, tandis que Charles Michel s'entretiendra avec les présidents burkinabè et nigérien. (Belga)"
" KInshasa se sent coincé entre ses voisins rwandais etougandais(=angolais ???)
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/05/31/kinshasa-se-sent-coince-entre-ses-voisins-rwandais-et-ougandais/
Kinshasa serait-il coincé entre deux de ses voisins les plus influents, le Rwanda, dont le président Paul Kagame préside en ce moment l’Union africaine et le président angolais Joao Lourenço, qui se trouve à la tête du comité de sécurité de la SADC, l’union des pays d’Afrique australe qui rassemble les plus fidèles alliés de Kinshasa ? Les deux chefs d’ Etat, qui partagent la même analyse de la situation en RDC ont été reçus par le président français Emmanuel Macron, qui a assuré que la France partageait les préoccupations des pays de la région et soutiendrait leurs initiatives. A ce stade, pour autant que l’on sache, il n’y a guère d’autre initiative que l’exigence de la mise en œuvre des accords de la Saint Sylvestre qui doivent mener aux élections prévues pour le 23 décembre, ni d’autre désir que voir enfin s’appliquer les mesures de décrispation (dont la libération des prisonniers politiques).
Malgré les avancées et les promesses de Kinshasa, un certain flou subsiste encore : certes, les élections sont annoncées mais un « cas de force majeure » pourrait toujours être invoqué pour justifier un nouveau retard. Par ailleurs, nul ne peut jurer que le président Kabila aurait réellement abandonné l’intention de se représenter : de grandes affiches à son image ne se sont-elles pas multipliées dans la capitale ?
De telles incertitudes inquiètent évidemment les pays de la région qui redoutent de subir les conséquences d’une aggravation de la crise congolaise. Et, en miroir, le pouvoir congolais s’inquiète de plus en plus de la sollicitude de ses puissants voisins. C’est ainsi que le ministre des Affaires étrangères She Okitundu a reçu ses homologues rwandais et angolais pour leur demander des explications et que Kinshasa s’interroge désormais sur la position de la France. Jusqu’à présent en effet, le pouvoir congolais avait le sentiment que Paris se montrait moins intransigeant que la Belgique et il réservait à Bruxelles l’essentiel de son courroux. Or il apparaît aujourd’hui que le président Macron partage les vues de ses interlocuteurs africains et belges. Il s’est aussi significativement rapproché du Rwanda en soutenant la candidature de la Ministre des Affaires étrangères du Rwanda Louise Mushikiwabo à la tête de la francophonie.
Cet appui apporté par la France à un régime qui a imposé l’anglais comme langue officielle dans les écoles et l’administration, qui a rejoint le Commonwealth et qui, à l’intérieur du pays, a quelquefois, discrètement, discriminé les francophones, n’a pas fini de susciter des commentaires dans le « pré carré » franco –africain.
C’est ainsi qu’au Bénin, l’ancien garde des Sceaux, le professeur Kouassivi Topanou estime que cette candidature rwandaise « vide la francophonie de sa substance », et il écrit « cette décision renie les valeurs commune qui structurent les relations entre la France et les pays francophones depuis 1990, à savoir la démocratie et la langue française en partage » Allant plus loin, il estime que « cette décision donnera aussi aux pays africains une raison supplémentaire de quitter la zone CFA. » Depuis plusieurs mois en effet, les anciennes colonies françaises, dont la monnaie (le franc CFA), garantie par le Trésor français est liée au franc français puis à l’euro, mettent en cause cette allégeance qui date de l’époque des indépendances.
Quant au Congo Kinshasa, le plus grand pays francophone d’Afrique, il a accueilli avec surprise la candidature rwandaise à l’OIF et on constate que, tant dans la presse que dans l’opinion, le Rwanda, même si ses succès suscitent l’admiration, demeure synonyme de guerres à répétition, de siphonnage des ressources tandis que le soutien apporté aux divers mouvements rebelles n’est pas oublié, même si, comme le disait le Docteur Mukwege « nos millions de morts n’ont, eux, pas un seul monument »….
Faut-il s’en étonner ? Redoutant d’être isolé par ses voisins africains, trahi par la France, éprouvé par la fermeture de la Maison Schengen dispensatrice de visas, le régime émet quelques signaux à l’intention… de la Belgique ! C’est ainsi que le ministre des affaires étrangères She Okitundu et le président Kabila lui-même ont adressé des messages de condoléances et de sympathie au Premier Ministre et au Roi Philippe à l’occasion de l’attentat terroriste de Liège et que François Xavier de Donnea, un « sage » du MR, proche de Charles Michel, se trouve en ce moment à Kinshasa, où il multiplie les contacts…"
"João Lourenço: «Les pays voisins de la RDC ont tout intérêt à ce que l’accord soit respecté»"
° https://actualite.cd/2018/05/31/joao-lourenco-les-pays-voisins-de-la-rdc-ont-tout-interet-a-ce-que-laccord-soit-respecte/
"INVITÉ AFRIQUE
Le président angolais João Lourenço: accordons «le bénéfice du doute» à Kabila"
° http://www.rfi.fr/emission/20180531-president-angola-joao-lourenco-kabila-rdc-dos-santos-corruption
"RDC : Paris et Luanda font pression. Kinshasa se crispe"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-paris-et-luanda-font-pression-kinshasa-se-crispe/
Opposition, Union africaine, communauté internationale… Joseph Kabila est pressé de toutes parts pour quitter le pouvoir et organiser des élections transparentes d’ici la fin de l’année. La France et l’Angola sont récemment montés au créneau pour demander l’application des accords de la Saint-Sylvestre, braquant un peu plus le pouvoir congolais.
Un président qui s’accroche à son fauteuil et des élections déjà reportées deux fois, la crise politique congolaise inquiète de plus en plus. En interne, l’opposition et le Comité laïc de coordination multiplient les manifestations. Mais à l’extérieur aussi, la dégradation de la situation politique préoccupe fortement la communauté internationale et les voisins de la RDC. Les Etats-unis et la Belgique sont en première ligne pour presser le président Kabila de raccrocher les gants, mais c’est maintenant au tour des pays de la région de hausser le ton et de se soucier de la stabilité de leur grand voisin.
Il faut dire qu’en Afrique, la donne a changé à la tête de plusieurs états. En Afrique du Sud, le nouveau président Cyril Ramaphosa incarne désormais une vraie rupture avec le pouvoir en place à Kinshasa. Ancien allié de Joseph Kabila, Jacob Zuma a cédé son fauteuil à un président qui semble maintenant très à l’écoute de l’opposition congolaise. Le meeting du mouvement Ensemble de l’opposant en exil Moïse Katumbi s’est d’ailleurs tenue en Afrique du Sud… au grand dam de Kinshasa. A Luanda, la roue a également tourné pour le pouvoir. Exit Dos Santos et bienvenue à João Lourenço. Le nouveau président angolais tente lui aussi de faire entendre une autre musique à son voisin congolais. Et pour presser Joseph Kabila à passer la main, Luanda joue la carte de l’Union africaine, avec à sa tête… le Rwandais Paul Kagame, dont les relations avec Kinshasa ont toujours été explosives.
Paris entre dans la danse
Dans ce concert de pressions plus ou moins amicales, comme celles du président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, qui prône « une sortie honorable » et négociée de Joseph Kabila, la France était plutôt restée discrète. Très active à l’ONU, la France faisait profile bas à l’Union européenne, se démarquant de la Belgique, très critique envers les autorités congolaises. La France, avec l’Espagne, avaient d’ailleurs « minimisé » un communiqué de l’Union européenne après une violente manifestation réprimée dans le sang fin 2017. Paris est alors accusé de se prêter à un double jeu, ménageant Kinshasa autour d’intérêts économiques en RDC. Mais par deux fois, Emmanuel Macron est sorti de son silence pour se positionner clairement sur le dossier congolais.
Lors de la visite de Paul Kagame le 23 mai, le président français avait affirmé soutenir l’initiative prise par le président de l’Union africaine. Déclaration presque anodine, sans autre commentaire, qui avait pourtant déclenché une première salve de critiques de Kinshasa. Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, y avait vu des « propos subliminaux et plein d’ambiguïté », estimant que « personne n’a le droit d’envisager des solutions aux problèmes qui sont les nôtres sans nous ». Discuter avec Kigali constitue visiblement une ligne pour Kinshasa.
Mais le 28 mai, lors de la visite du président angolais João Lourenço à l’Elysée, Emmanuel Macron a nettement précisé sa position. Le président français a demandé l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre, qui, « seul, permettra une clarification de la situation politique, sans complaisance, dans le calme ». Les accords du 31 décembre 2016 prévoient que le président Joseph Kabila passe la main, comme l’exige la Constitution, prenne des mesures de décrispation politique et organise des élections crédibles et transparentes.
Luanda enfonce le clou
Le président angolais a été plus explicite sur le sujet et a balayé tout soupçon de conspiration contre la RDC pour tenter de rassurer son voisin congolais. « Le président Kabila doit respecter les accords », mais João Lourenço s’est refusé à dire que « Joseph Kabila doit quitter, nous n’avons pas le droit de le faire ». « Pour le président Kabila c’est un conseil et pas une obligation. S’il n’accepte pas nos conseils, nous n’avons pas de moyen de faire pression sur lui d’une autre manière. Nous ne voulons pas qu’après le mois de décembre, on commence à dire que les élections se sont réalisées dans des conditions pas satisfaisantes », a ajouté le président angolais.
Il n’en fallait pas plus pour faire sortir de ses gonds Lambert Mende qui a dénoncé « ces nouveaux conquistadors (qui) maquillent leur croisade dans une propagande nauséabonde » et de prévenir les pays voisins du Congo : « les pays Africains qui se hasarderont à servir de tête de pont ou de sous-traitants à des stratégies extérieures hostiles à la RDC élaborées ailleurs seront toujours payés en monnaie de singe, en plus de la résistance farouche du peuple congolais à laquelle ils devront s’attendre ».
Joseph Kabila peut (encore) dormir sur ses deux oreilles
Si Kinshasa perd ses nerfs face aux critiques internationales, c’est que pour la première fois depuis le début de la crise pré-électorale congolaise en 2014, les Etats-unis, l’Europe et l’Union africaine parlent d’une même voix et soutiennent une stratégie commune. Mais cette pression sera-t-elle suffisante pour faire bouger les lignes à Kinshasa ? Pas si sûr. Car en fait, il n’y a rien de vraiment neuf dans les positions françaises et angolaises. Le respect de l’accord de la Saint-Sylvestre a déjà été foulé du pied plusieurs fois et notamment avec le report de la présidentielle fin 2017, et ce sans aucune conséquence sur le pouvoir congolais.
La pression internationale a pour effet de crisper un peu plus les autorités congolaises, enfermant Kinshasa dans une dangereuse fuite en avant, dictée par un président bien décidé à ne pas lâcher le pouvoir. Et tant que la situation sécuritaire reste sous contrôle de Kinshasa, Joseph Kabila peut (encore) dormir sur ses deux oreilles. Car malgré les gesticulations, la communauté internationale et les pays voisins ne sont pas encore prêts à intervenir pour faire partir de force le président congolais. Ce qui veut dire que si les élections, encore très hypothétiques, ne sont pas organisées le 23 décembre 2018, comme annoncé, l’opposition ne pourra plus compter que sur elle-même pour dénouer l’interminable crise politique congolaise."
"Paranoïa de Kinshasa : Pas de conspiration contre la RDC mais respect des accords bénis par l’Église, rassure Luanda"
° https://7sur7.cd/new/paranoia-de-kinshasa-pas-de-conspiration-contre-la-rdc-mais-respect-des-accords-benis-par-leglise-rassure-luanda/
° https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/rdc-paris-et-luanda-appellent-au-respect-de-l-accord-de-2016-275bbe55d3f67fbecacd3cbb74339a12
"Angola : João Lourenço face à l’épineux dossier congolais"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/561797/politique/angola-joao-lourenco-face-a-lepineux-dossier-congolais/
"Paris inquiète de plus en plus Kinshasa"
° http://www.lalibre.be/actu/international/paris-inquiete-de-plus-en-plus-kinshasa-5b0c4bf1553291b8014ef489
"Les propos de l'Angola, du Rwanda et du président Macron font débat à Kinshas"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180530-rdc-angola-rwanda-munsenempwo-mayo-mambeke-macron
"« Mende Show »"
° http://www.congoindependant.com/mende-show/
"RDC: Guterres se rendra au Congo en juillet"
° https://afrique.lalibre.be/19785/rdc-guterres-se-rendra-au-congo-en-juillet/
° https://actualite.cd/2018/05/31/rdc-probable-visite-dantonio-guterres-en-juillet/
"RDC : « La transition sans Kabila est une urgence », Fayulu"
° https://actualite.cd/2018/05/30/rdc-la-transition-sans-kabila-est-une-urgence-fayulu/
"Quid de la validité juridique de la thèse de l’immutabilité constitutionnelle en faveur d’un troisième mandat présidentiel de Kabila ? – Aimé Gata"
° http://desc-wondo.org/fr/quid-de-la-validite-juridique-de-la-these-de-limmutabilite-constitutionnelle-en-faveur-dun-troisieme-mandat-presidentiel-de-kabila-aime-gata/
"Herman Cohen : « si Joseph Kabila se présente aux élections, les pays voisins interviendront militairement en RDC»
° https://vacradio.com/herman-cohen-si-joseph-kabila-se-presente-aux-elections-les-pays-voisins-interviendront-militairement-en-rdc/
° http://www.congovox.com/herman-cohen-%E2%80%9Csi-joseph-kabila-se-pr%C3%A9sente-aux-%C3%A9lections-les-pays-voisins-interviendront
Herman Cohen donne un survol sur les raisons de Joseph Kabila à se cramponner au pouvoir. Mais il garantit que s’il briguait un troisième mandat, qu’il ne serait pas reconnu par les puissances occidentales. En plus, il affirme que tous les présidents voisins de la RD Congo sont d’accord pour le départ de Joseph Kabila et même de le chasser par la force.
Il prône l’unification de l’opposition et de ne présenter qu’un seul candidat. Il semblerait, d’après Herman Cohen, que Vital Kamerhe serait dans la même coalition avec Moise Katumbi et Felix Tshisekedi."
° https://legrandcongo.com/rdc-troisieme-mandat-de-joseph-kabila-herman-cohen-terrorise-en-ce-terme-les-pays-voisins-interviendront-militairement-dieudonne-mwenze-se-moque/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"Joao Lourenco, le nouveau visage de l’Angola
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/06/04/joao-lourenco-le-nouveau-visage-de-langola/
Après Paris, Bruxelles…Alors que durant des années, l’Angola, puissance régionale et deuxième producteur de pétrole d’Afrique, avait pratiqué une diplomatie discrète sinon inexistante, son nouveau président, Joao Lourenço, 63 ans, entend à nouveau inscrire son pays sur l’agenda international, au grand dam de Kinshasa. A Paris en effet, le président Macron, recevant successivement le président rwandais Kagame puis le nouveau président angolais, élu en septembre 2017 avait apporté son soutien à une éventuelle initiative de ces deux pays par rapport à la République démocratique du Congo.
Cette fois, c’est à l’occasion des Journées du développement que se croiseront à Bruxelles ces deux voisins qui pèsent : Kagame préside l’Union africaine, Lourenço se trouve à la tête du Comité de sécurité de la SADC , qui réunit les pays d’Afrique australe.
Si Joao Lourenço inquiète, c’est parce que ce général formé à Moscou après avoir participé à la lutte contre le pouvoir colonial portugais et qui fut secrétaire général du MPLA (Mouvement populaire pour la libération de l’Angola), a déjà démontré que, même s’il fut présenté comme le dauphin du président sortant José Eduardo dos Santos, il entend bien rompre avec le passé.
C’est ainsi qu’il s’est attaqué au népotisme de son prédécesseur : Isabel dos Santos, considérée comme la femme la plus riche d’Afrique, a perdu la présidence de la Sonangol, la société pétrolière nationale et son époux Sindika N’Dokolo, d’origine congolaise, actif dans le commerce des diamants et militant pour le rapatriement des oeuvres d’art africain a du freiner ses ambitions tandis que José Filomeno le fils de Dos Santos a été évincé de la présidence du Fonds souverain angolais. Autrement dit, le nouveau président, loin d’être le docile « Medvedev » de son prédécesseur, entend bien mener sa propre politique et cette leçon est suivie de près par un Joseph Kabila sommé de se trouver un dauphin.
La politique de Joao Lourenço passe par une réorganisation du parti, mais aussi par une diplomatie plus active : alors que dos Santos, un homme secret, fatigué par ses 36 ans de règne, ne voyageait plus que pour se faire soigner, le nouveau président multiplie les contacts en Occident, avec le Portugal et l’Italie, avec la France, -ce qui a permis à la société Total de signer de nouveaux contrats-, tandis que son premier voyage en Belgique le mettra en rapport avec l’industrie du diamant et le port d’Anvers. Quant à Ana Dias, l’épouse de Joao Lourenço, elle représente le lien avec les Etats Unis depuis qu’elle fut économiste à la Banque mondiale.
Ce rapprochement avec les pays occidentaux, cette concertation à propos de la RDC, ne devraient cependant pas faire oublier l’essentiel : Joao Lourenço, même qualifié de modéré, a gardé des liens très étroits avec Moscou, son premier allié militaire, et avec la Chine qui a investi de 40 à 60 milliards de dollars dans l’économie du pays au temps où l’Europe faisait grise mine…"
"Crise en RDC: le ballet diplomatique se poursuit avec la contre-attaque de Kinshasa
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-38930_crise_en_rdc_le_ballet_diplomatique_se_poursuit_avec_la_contre_attaque_de_kinshasa.html
Face au chassé-croisé diplomatique dont elle est l’objet sans … elle, la RDC entend faire entendre sa voix dans les instances internationales. C’est dans ce cadre que Léonard She Okitundu, le VPM en charge des affaires étrangères, a effectué un voyage à New York auprès du Secrétaire Général des Nations unies, António Guterres, avant d'être reçu hier à Addis-Abeba par le Président de la Commission de l’Union Africaine (U.A.).
Kinshasa se sentirait-il coincé entre deux de ses voisins les plus influents, le Rwanda, dont le président Paul Kagame préside en ce moment l’Union africaine et le président angolais Joao Lourenço, qui se trouve à la tête du comité de sécurité de la SADC, l’union des pays d’Afrique australe qui rassemble les plus fidèles alliés de Kinshasa ?
Les deux chefs d’Etat, qui partagent la même analyse de la situation en RDC ont été reçus par le président français Emmanuel Macron, qui a assuré que la France partageait les préoccupations des pays de la région et soutiendrait leurs initiatives. A ce stade, pour autant que l’on sache, il n’y a guère d’autre initiative que l’exigence de la mise en œuvre des accords de la Saint Sylvestre qui doivent mener aux élections prévues pour le 23 décembre, ni d’autre désir que voir enfin s’appliquer les mesures de décrispation (dont la libération des prisonniers politiques).
Si jusqu’à présent, le pouvoir congolais avait le sentiment que Paris se montrait moins intransigeant que la Belgique et il réservait à Bruxelles l’essentiel de son courroux. Or il apparaît aujourd’hui que le président Macron partage les vues de ses interlocuteurs africains et belges. Il s’est aussi significativement rapproché du Rwanda en soutenant la candidature de la Ministre des Affaires étrangères du Rwanda Louise Mushikiwabo à la tête de la francophonie.
Face à ce chassé-croisé diplomatique dont elle est l’objet sans… elle, la RDC entend bien faire entendre sa voix dans les instances internationales. Faut-il s’en étonner ? Redoutant d’être isolé par ses voisins africains, trahi par la France, éprouvé par la fermeture de la Maison Schengen dispensatrice de visas, le régime émet quelques signaux à l’intention… de la Belgique ! C’est ainsi que le ministre des affaires étrangères She Okitundu et le président Kabila lui-même ont adressé des messages de condoléances et de sympathie au Premier Ministre et au Roi Philippe à l’occasion de l’attentat terroriste de Liège et que François Xavier de Donnea, un « sage » du MR, proche de Charles Michel, se trouve en ce moment à Kinshasa, où il multiplie les contacts…[
L'ONU et l'Union Africaine saisis de la situation en RDC
C’est aussi dans ce cadre que le Vice-premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Intégration Régionale, Léonard She Okitundu, a effectué, ce 1er juin 2018, une visite auprès du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, et qu'il a été reçu, hier à Addis-Abeba, par le Président de la Commission de l’Union Africaine (U.A.), Moussa Faki Mahamat.
Ainsi, selon des sources proches du VPM Okitundu, le missi dominici de Kinshasa a tenu à rassurer l’ONU sur la bonne évolution du processus politique et du chronogramme électoral conformément au calendrier publié par la CENI le 5 novembre 2017 : loi électorale, budget, listes électorales, audit par OIF, listes des partis politiques... Il a déploré le « climat de suspicion permanent » et la tendance à une « dramatisation négative outrancière » sur la question de la RDC par certains pays et institutions alors que sur l’échelle démocratique sous-régionale et régionale», la RDC est en avance ! »
A cet effet, le Secrétaire Général des Nations Unies a pris note des avancées et a affirmé qu’« il n’y a aucun agenda politique en RDC de la part de son organisation qui n’a aucun parti pris qui respecte la souveraineté et la primauté du peuple Congolais dans ses choix politiques qui seront exprimés lors des votes ».
Les Nations Unies souhaitent cependant que l’objectif d’organisation des élections apaisées, crédibles et transparentes soit atteint dans les meilleures conditions et dans le respect de la Constitution et des lois de la RDC. L’ONU rappelle à cet effet qu’elle est en plein alignement stratégique avec l’Union Africaine dans la gestion de la question.
Même tonalité à Addis-Abeba
Après Antonio Guterres, Léonard She Okitundu a rencontré le Président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, pour un exercice similaire. (© Twitter/@DiplomatieRdc)
48 heures après avoir délivré un message spécial du Président Joseph Kabila au Secrétaire général des Nations Unies à New York, c’est dans un autre haut lieu du multilatéralisme mondial à savoir Addis Abeba, capitale de l’Union Africaine que Léonard She Okitundu a procédé à un exercice similaire le dimanche 3 juin 2018, auprès du Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Fakhi Mahamat.
Comme Antonio Guterres, Mahamat Faki « a salué les avancées dans les préparatifs des élections et renouvelé la disponibilité de son institution à accompagner le processus politique en RDC par des élections crédibles, apaisées et transparentes ».
Comme à New York, la teneur du message du Rais Congolais au Chef de l’Exécutif africain n’a pas été révélée. Cependant pour les observateurs et analystes avisés sur la RDC, d’aucuns y voient au vu des deux hauts destinataires des messages présidentiels, la trame de la question de la visite conjointe projetée des deux patrons d’institutions internationales, les Nations Unies et l’Union Africaine.
A ce sujet selon des sources proches de l’entretien, la question a bel et bien été abordée entre les deux hommes d’Etat. Sur ce point, le numéro un africain a défini le substrat de cette initiative conjointe dont le but est de responsabiliser le leadership africain dans les questions continentales afin d’éviter que certains partenaires étrangers ne viennent de manière cavalière s’immiscer dans les affaires africaines sans mandat.
Il a rappelé que c’est dans le même esprit que le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union de juillet 2017 avaient condamné la pratique des sanctions unilatérales contre des pays et personnalités africaines par des pays et partenaires extracontinentaux. Cette initiative est donc voulue comme une appropriation africaine de la solution en RDC.
Le Chef de l’exécutif africain a salué les avancées dans les préparatifs des élections et renouvelé la disponibilité de son institution à accompagner le processus politique en RDC pour des élections crédibles, apaisées et transparentes.
En près de 72 heures, l’envoyé spécial du Président Kabila en la personne de Léonard She Okitundu aura porté la voix de la RDC auprès des institutions internationales dûment saisies de la question de la RDC notamment au Conseil de Sécurité et le Conseil paix et sécurité africain.
Les pendules sont donc remises à l’heure à l’international par Kinshasa."
"Face à la diabolisation entretenue par Paris, Luanda et Kigali Kinshasa: saisit l’ONU et l’UA"
° http://groupelavenir.org/face-a-la-diabolisation-entretenue-par-paris-luanda-et-kigali-kinshasa-saisit-lonu-et-lua-2/
"Quand Kabila tente de court-circuiter Kagame et Lourenço en renouant avec la Belgique"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/06/04/quand-kabila-tente-de-court-circuiter-kagame-et-lourenco-en-renouant-avec-la-belgique.html
"João Lourenço à propos de la RDC: “il vaut toujours mieux prévenir que guérir”"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/06/04/joao-lourenco-a-propos-de-la-rdc-il-vaut-toujours-mieux-prevenir-que-guerir.html
"LA SEMAINE DE Jean-Baptiste Placca
Susceptibilité à fleur de peau"
° http://www.rfi.fr/emission/20180602-susceptibilite-fleur-peau
"Les propos du président angolais sur mars 2007 font réagir à Kinshasa"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180602-propos-president-angolais-mars-2007-font-reagir-kinshasa
"PLUTOT QUE DE DONNER L’IMPRESSION D’AVOIR DES AGENDAS CACHES
LES PARTENAIRES DE LA RDC INVITÉS À FAVORISER LE CONSENSUS"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15841
"Faisant le bilan de sa visite officielle en France : J.Lourenço pour les élections sans J.Kabila en décembre"
° https://7sur7.cd/new/faisant-le-bilan-de-sa-visite-officielle-en-france-j-lourenco-pour-les-elections-sans-j-kabila-en-decembre/
° http://www.latempete.info/29813-2/
"RDC : “Kabila est libre d’accepter ou de refuser nos conseils” (João Lourenço)"
° https://actualite.cd/2018/06/04/rdc-kabila-est-libre-daccepter-ou-de-refuser-nos-conseils-joao-lourenco/
Le président angolais, João Lourenço maintient sa position sur le respect de l’Accord de la Saint-Sylvestre, qui selon lui, est gage de la stabilité dans la sous-région.
Le président angolais, qui est reçu actuellement par les autorités belges à Bruxelles précise que Kabila est libre d’accepter ou pas « les conseils ».
« Nous sommes disponibles pour continuer à le conseiller, c’est tout, ce ne sont que des conseils, et il est libre d’accepter ou de refuser nos conseils », a déclaré l’homme d’Etat angolais, ajoutant : « si nous disons que nous voulons la stabilité, alors tout ce que nous ferons sera dans l’intérêt de la stabilité, pour tous », a-t-il dit au cours d’une interview accordée à Euronews.
« La RDC a plus de 2500 kilomètres de frontière avec l’Angola. Seulement pour cette raison, il est dans l’intérêt de l’Angola qu’il y ait une stabilité dans ce pays voisin ».
Pour lui, la crise congolaise n’impacte pas que l’Angola mais tous les autres pays voisins de la RDC.
« Cette préoccupation ne concerne pas seulement l’Angola mais, en général, tous les autres pays voisins. Nous sommes neuf, en tout, qui partageons des frontières avec la RDC, et nous suivons de près l’évolution de la situation (…) nous sommes neuf pays autour (de la RDC), ce n’est pas seulement l’Angola qui souffrirait. C’est ce que nous voulons éviter, donc il vaut toujours mieux prévenir que guérir et nous travaillons dans ce sens, nous parlons régulièrement, avec une certaine régularité, au président Joseph Kabila », a-t-il ajouté."
"Rwanda: une main de fer sous le «soft power»"
° http://plus.lesoir.be/158823/article/2018-05-25/rwanda-une-main-de-fer-sous-le-soft-power
° https://afrique.lalibre.be/19752/le-president-rwandais-kagame-recu-le-5-juin-par-le-roi-philippe/
"Actu Expliquée 04.06 : Lourenço, Kagame et les Belges discutent du départ de "Kabila" à Bruxelles"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"Que se passe-t-il vraiment au Rwanda et au Kivu ?
° https://www.breizh-info.com/2018/08/28/101388/que-se-passe-t-il-vraiment-au-rwanda-et-au-kivu
En dépit d’un total « black-out » de Kigali, des rumeurs font état de combats dans le sud-est du Rwanda. Ils opposeraient les forces loyales au président Kagamé aux FLN (Forces de libération nationale), bras armé du MRCD (Mouvement rwandais pour le changement démocratique). Cette coalition hétérogène formée le 15 juillet dernier rassemblerait les opposants au régime par-delà leurs apparentements ethniques.
Elle serait formée par la réunion de minuscules partis dont le PDR de Paul Rusesabagina, le héros du film « Hôtel des Mille Collines », le CNRD de Wilson Iratageka et le RRM de Calliste Sankara. Ce mouvement serait soutenu par l’Ouganda et par le Burundi.
D’après nos informations, le général Kayumba Nyamwasa, ancien bras droit de Paul Kagamé actuellement réfugié en Afrique du Sud où il a fait l’objet de deux tentatives d’assassinat de la part des services rwandais, n’aurait pas (encore ?) rejoint le mouvement. Son but est en effet de renverser Paul Kagamé et non d’aider à la prise de pouvoir d’une coalition comportant des Hutus qui ne lui pardonnent pas son rôle supposé dans les massacres de civils lors de la conquête du nord du Rwanda par le FPR en 1994.
Selon le MRCD, la fin du régime Kagamé serait programmée pour quatre grandes raisons :
– Ses responsabilités dans l’assassinat du président Habyarimana. Le mouvement accuse même directement Paul Kagamé en des termes plus que précis : « le génocide est devenu son fonds de commerce alors que c’est lui-même qui en a donné le coup d’envoi le jour où il a abattu l’avion transportant les présidents Habyarimana du Rwanda et Ntaryamira du Burundi » (Sur la question, voir mon livre « Rwanda, un génocide en questions »).
– Les accusations à propos des massacres commis par son armée, tant au Rwanda qu’en RDC,
– Les dissidences au sein même du noyau dur de son régime,
– La volonté des pays de la sous-région de se débarrasser d’un régime qui entretient le désordre chez ses voisins.[/justify]
En dépit de ces affirmations, le régime Kagamé n’est pas isolé puisqu’il bénéficie de l’appui d’Israël et qu’en dépit d’un certain refroidissement, les Etats-Unis y entretiennent toujours un contingent militaire chargé de la formation des officiers rwandais. Kigali a également tenté une ouverture en direction de la Russie ; sans parler de son insolite et récent rapprochement avec la France illustré par le soutien de Paris à la candidature rwandaise à la tête de la Francophonie. Une décision pour le moins « baroque » car le Rwanda a abandonné le français au profit de l’anglais comme langue officielle…
Si la plus grande prudence s’impose face aux nouvelles parvenant de la région, il n’en demeure pas moins vrai que :
1) Après les guerres des années 1985-2008, une profonde recomposition ethno-politique s’est produite dans la région des Grands Lacs autour de l’Ouganda de Yoweri Museveni et du Rwanda de Paul Kagamé. Cependant, par-delà les solidarités héritées des réalités ethniques (monde Hima-Tutsi), du passé récent (combats communs contre le régime Obote en Ouganda, contre le régime Habyarimana au Rwanda, puis contre le régime Mobutu au Zaïre), ainsi que de la commune appartenance à l’espace anglophone, ces deux pays ont des intérêts contradictoires. La politique du Rwanda dans la partie orientale de la RDC se heurte en effet directement à celle de l’Ouganda dont la priorité est de régler définitivement la question du pétrole du lac Albert où la France est présente à travers la compagnie Elf-Total.
2) Depuis plusieurs années, la RDC et le Rwanda se sont rapprochés, à telle enseigne que plusieurs acteurs régionaux parlent même d’un pacte secret unissant les deux K (Kabila et Kagamé) que certains vont même jusqu’à présenter comme étant cousins… Considérant qu’il n’était pas en mesure de lutter à la fois contre les empiètements de l’Ouganda dans la région du lac Albert, et contre ceux du Rwanda dans le Kivu, le président Kabila aurait fait la part du feu, laissant le nord Kivu au Rwanda à travers ses alliés congolais. En échange de quoi, Kigali lui aurait « rétrocédé » le sud Kivu avec ses propres alliés Banyamulenge. D’où l’insolite ralliement de ces derniers au MRCD…
3) En RDC où, dans le contexte des élections présidentielles, législatives et régionales du 23 décembre 2018, la situation est explosive, la question des gisements d’hydrocarbures du lac Albert avec ses réserves estimées à plusieurs milliards de barils, est au cœur de la campagne. Or, la nappe est située sous les eaux du lac, de part et d’autre de la frontière contestée entre l’Ouganda et la RDC (L’Afrique Réelle n°9, septembre 2010). L’Ouganda qui a un impérieux besoin de cette ressource et qui souhaite donc entrer en négociation avec un partenaire congolais fiable, ne supporte plus les manœuvres déstabilisatrices de Kigali visant à empêcher un règlement sérieux avec Kinshasa. Voilà pourquoi le président Museveni attend l’élection d’un nouveau président moins « inféodé » au Rwanda.
Pour Kigali, l’ennemi principal est donc le président Ougandais. Or, « étrangement », ces dernières semaines, la presse internationale spécialisée a fait état d’une information non vérifiée selon laquelle les services français auraient informé le président Museveni que Kigali aurait décidé un attentat contre son avion. Si une telle nouvelle était fondée, cela signifierait que la politique française à l’égard du Rwanda aurait brusquement changé et cela, quelques mois à peine après le spectaculaire réchauffement des relations entre les deux pays. Comme, pour la France, le Rwanda n’existe ni économiquement, ni politiquement, il serait alors légitime de demander si les intérêts pétroliers n’auraient pas motivé une telle éventuelle volte-face.
Pour encore compliquer la situation, la région est au contact de plusieurs zones de fortes turbulences, depuis la RCA jusqu’au Soudan du Sud et bien des acteurs étrangers y jouent leur jeu personnel, à commencer par la Russie, la Chine et Israël.
Les faits étant exposés, comment pouvons-nous les analyser ?
Sans entrer dans les détails, deux hypothèses principales sont en présence. D’une part, la réalité des actuels évènements, donc une grave crise du régime Kagamé ; d’autre part, une vaste manipulation.
– Première hypothèse, les faits sont avérés. L’Ouganda qui veut régler la question du pétrole du lac Albert avec un gouvernement congolais fiable a décidé de se débarrasser de Paul Kagamé l’allié du président Kabila. Quant au Burundi hutu, son opposition au Rwanda tutsi est inscrite dans la politique régionale.
– Deuxième hypothèse, nous sommes en présence d’une manipulation. Cette dernière serait orchestrée à la fois par Kigali et par Kinshasa, c’est-à-dire par les deux K (Kagamé et Kabila), afin de permettre le report des élections congolaises et d’abord du scrutin présidentiel auquel le président Kabila ne peut se présenter. Paul Kagamé ne peut en effet accepter que soit élu un président qui fera de la récupération du Kivu un combat d’union nationale car, sans le pillage des richesses de cette région, l’économie rwandaise sombrerait et le régime avec.
Dans cette optique, les « combats » dans le sud du pays seraient donc un prétexte pour, au nom du droit de poursuite contre un mouvement postulé « héritier des génocidaires », être en mesure de porter la guerre en RDC. Or, si l’est de la RDC s’embrasait, les élections du 23 décembre 2018 seraient reportées et le président Kabila resterait donc au pouvoir…
Une situation à suivre en sachant lire à travers les lignes…
Bernard Lugan
26/08/2018"
"Des infiltrations armées au Rwanda font craindre une guerre régionale"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/07/17/des-infiltrations-armees-au-rwanda-font-craindre-une-guerre-regionale/
"Tout chemin mène-t-il au Rwanda, chez Paul Kagamé le Roitelet, Tyran de Kigali ?"
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/290418/tout-chemin-mene-t-il-au-rwanda-chez-paul-kagame-le-roitelet-tyran-de-kigali-1
"RDC: au Kivu, les causes obscures du regain des viols et des violences"
° https://afrique.lalibre.be/17131/rdc-au-kivu-les-causes-obscures-du-regain-des-viols-et-des-violences/
" Kagame est-il incontournable dans le jeu politique congolais post-Kabila ? – JJ Wondo"
° http://desc-wondo.org/fr/kagame-incontournable-jeu-politique-congolais-post-kabila-jj-wondo/
"République Démocratique du Congo: un regain de violence"
° http://geopolis.francetvinfo.fr/republique-democratique-du-congo-un-regain-de-violence-184025
"« Construire une paix durable et ouvrir les horizons du développement solidaire entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Les exigences d’avenir. »"
° https://www.lecongolais.cd/wp-content/uploads/2013/01/LeCongolais-Construire-une-paix-durable-et-ouvrir-les-horizons-du-d%C3%A9veloppement-solidaire-entre-le-Rwanda-et-la-RD-Congo.-Les-exigences-davenir-Prof-K%C3%A4-Mana.pdf
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"« Bad News », d’Anjan Sundaram
L’envers du décor au Rwanda
° https://blog.mondediplo.net/l-envers-du-decor-au-rwanda
Sous-titré « Derniers journalistes sous une dictature », le récit du reporter Anjan Sundaram fait froid dans le dos. Il retrace sa plongée dans l’envers du décor rwandais, vitrine tant vantée pour sa propreté, sa discipline et sa success story. Il dévoile plutôt ce qu’il a découvert, en tant que formateur de journalistes dans un programme de l’Union européenne et du Royaume-Uni : une société rongée par la loi du silence et l’arbitraire, avec surveillance à grande échelle et excès de zèle.
Le livre s’ouvre sur une attaque à la grenade en 2009. Impossible à vérifier pour le journaliste, qui se rend sur les lieux. La police a déjà déblayé les décombres et l’empêche de faire une photo de quelques débris. Ensuite, dans un trajet en bus pour assister à une commémoration du génocide, l’auteur apprend de la bouche d’un rescapé le mot kufaniya — « faire quelque chose pour lui » en kinyarwanda. Un euphémisme qui désigne l’élimination par le Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir) de certains de ses propres combattants. « Il ne sait pas gouverner autrement que par la peur », poursuit le rescapé sans nommer le président. Il conteste jusqu’à la façon dont le crime des crimes est commémoré, estimant que la diffusion de vidéos des massacres ne fait que perpétuer la peur et la détresse.
Regarder ce que l’on ne voit pas
Tout tourne autour de Gibson, le nom fictif donné à un élève, harcelé pour son projet de magazine et un article sur la malnutrition qui a le malheur de suggérer que des Rwandais ont faim. Le jeune homme donne une leçon que l’auteur retient comme cardinale : au Rwanda, il faut apprendre à regarder ce qui ne se voit pas. Par exemple, cette artère asphaltée et bien éclairée de Kigali, à laquelle il manque un flot de passants. La foule de marcheurs se presse plutôt dans les ruelles sombres, le soir. Les lampadaires sont perçus comme les signaux d’une possible surveillance.
Lors d’un meeting de Paul Kagamé avant la présidentielle de 2010, Sundaram décrit la crispation causée par la défection du général Kayumba Nyamwasa, ancien proche de Kagamé devenu dissident et parti en exil en Afrique du Sud. L’auteur raconte les méthodes des Intore, les laudateurs et chiens de garde du régime, l’intervention polie mais ferme d’un policier qui lui demande de ne pas prendre de notes, et la façon subtile dont les récalcitrants s’expriment : un déluge de louanges tellement folles qu’elles en deviennent ridicules.
Qui croire ? Abordé par un journaliste qui infiltre son groupe, l’auteur ne se méfie pas. Il est abreuvé de critiques du régime par son interlocuteur. « On n’a pas enduré un génocide pour nous retrouver avec un autre dictateur, lui souffle-t-il. C’est désespérant ». Il va jusqu’à l’emmener voir des gens qui détruisent les toits de paille de leurs huttes sur ordre du gouvernement, quitte à être exposés au froid et à la pluie. « C’est comme ça qu’il a obtenu ta confiance, l’édifie plus tard une autre source. Il voulait te prouver qu’il était bien journaliste en trouvant un scoop. Tu n’as pas été idiot de l’avoir cru. Il est entraîné pour ça. (…) Roger a été envoyé en Israël pendant un an pour être formé par le Mossad ».
Plongée dans la paranoïa
L’auteur, d’origine indienne, aurait pu devenir banquier après de brillantes études de mathématiques à Yale, aux États-Unis. Il a tout plaqué pour devenir correspondant d’Associated Press (AP) en RDC, où il a écrit Kinshasa jusqu’au cou (Marchialy, 2017) salué par la critique.
Il ne faut pas compter sur lui, contrairement à nombre d’intellectuels africains, pour trouver des excuses au régime de Paul Kagamé. Et ce, sous prétexte que la violence persisterait fatalement dans un pays qui a traversé depuis son indépendance plusieurs séries de massacres, une guerre et un génocide. Ou au motif qu’il ne pouvait être reconstruit que par une main ferme, qui ne s’assouplit pas. Ou parce que son président serait le dernier héros du nationalisme africain.
En racontant la lente descente dans la folie de son personnage principal, traqué et harcelé jusqu’en Ouganda, l’auteur laisse au lecteur le soin de tirer lui-même ses conclusions. Sous sa plume, le Rwanda ressemble plus à un paranoland basé sur le mensonge qu’à une réussite exaltante. En annexe figurent deux listes : celle des bailleurs de fonds qui financent le Rwanda, et celle des 60 journalistes assassinés, disparus, agressés, emprisonnés, renvoyés ou contraints à l’exil pour avoir critiqué le gouvernement.
L’une des ripostes au livre venant du Rwanda corrobore les pratiques de désinformation décrites par Sundaram. Il s’agit, ni plus ni moins, d’une attaque personnelle visant sa femme, accusée de racisme, par journaliste interposée.""Bad News
Derniers journalistes sous une dictature.
d’Anjan Sundaram
Traduit de l’anglais (Inde) par Charles Bonnot
En 2009, un programme de l’Union européenne demande à Anjan Sundaram, grand reporter, de venir enseigner le journalisme au Rwanda. Alors que ce cours devient un lieu d’échange pour des journalistes indépendants souvent isolés, le gouvernement, à l’approche des élections présidentielles, intensifie le contrôle de l’information. Des journalistes sont menacés, certains obligés de fuir le pays. Anjan prend alors pleinement conscience de la complexité du contexte politique et du danger qui pèse sur la vie de ses élèves.
Si le Rwanda a connu ces dernières années un fort essor économique, la liberté d’expression y est toujours menacée. Bad News est un récit important qui dénonce les dérives d’un régime autoritaire. Plus qu’un simple témoignage, c’est un manifeste pour la liberté d’expression.
Anjan Sundaram est un journaliste indien, auteur de deux reportages en Afrique, Kinshasa jusqu’au cou (Marchialy, 2017) et Bad News. Il a reçu le Reuters prize en 2006 et le Frontline Club Award pour son travail de correspondant de guerre en Centrafrique en 2015.
Dans la presse :
« Bad News est un récit exceptionnel sur une dictature, à mesure qu’Anjan Sundaram décrit comment les tentacules du totalitarisme oppriment la vie d’une société. » The Guardian
« Le récit d’Anjan Sundaram est courageux et sincère. » The Washington Post
« Un témoignage poignant et un récit palpitant et immédiat. » Financial Times
En librairie le 3 mai 2018
Prix : 21 euros"
"Dans « Bad News », Anjan Sundaram explore l’envers du miracle rwandais"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/578308/culture/bad-news-un-etat-des-lieux-de-lenvers-du-miracle-rwandais/
"Atelier des médias
L’Afrique jusqu’au cou. Entretien avec Anjan Sundaram"
° http://www.rfi.fr/emission/20170930-sundaram-anjan-journaliste-afrique-cou-bad-news-last-journalists-dictatorship
"Anjan Sundaram : "Au Rwanda, l'État s'impose sur la réalité" - France 24"
° https://www.france24.com/fr/20180618-entretien-anjan-sundaram-rwanda-paul-kagame-liberte-presse
"Anjan Sundaram publie le livre "Bad News" en Francais"
" Anjan Sundaram : "Au Rwanda, l'État s’impose sur la réalité"
"Rwanda: "Bad News" ou la face cachée d'une dictature criminelle (Anjan Sundaram, journaliste)"
"Génocide rwandais : Patrick MBEKO & Charles ONANA face à des militants pro-Kagame"
"Rwanda : Une Intoxication Française Spéciale investigation"
"Génocide rwandais : retour à la rigueur historienne"
° https://www.lemonde.fr/livres/article/2018/08/30/genocide-rwandais-retour-a-la-rigueur-historienne_5347894_3260.html
"UNE SEMAINE D’ACTUALITÉ
Florent Piton: «Le génocide des Tutsi du Rwanda»"
° http://www.rfi.fr/emission/20180901-piton-florent-rwanda-genocide-tutsi-hutu
"INVITÉ AFRIQUE
Judi Rever :«Je ne nie pas le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994»"
° http://www.rfi.fr/emission/20180625-judi-rever-rwanda-hutus-nie-pas-genocide-tutsis
"L’histoire secrète du Rwanda : Enquête sur un second génocide – 15 avril 2018"
° http://www.cpac.ca/fr/programs/perspective-avec-alison-smith/episodes/59589508
"Rwanda: A LA LOUANGE DE SANG, LES CRIMES DU FRONT PATRIOTIQUE RWANDAIS"
° http://www.france-rwanda.info/2018/03/rwanda-a-la-louange-de-sang-les-crimes-du-front-patriotique-rwandais.html
° https://blog.mondediplo.net/2017-09-07-Rwanda-l-arrestation-rocambolesque-de-l-opposante
° https://blog.mondediplo.net/2017-07-17-Diane-Rwigara-une-voix-critique-exclue-de-la
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Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
Fabien Ambingson Kusuanika
6 septembre ·
LE TEMPS EST LE MEILLEUR ALLIE DE LA VERITE
On me pose souvent des questions sur ce que sont devenues les vaches qui ont occupé le Bandundu. On a peut-être un début de réponse. Ici, un air du propriétaire commanditaire avec ses bouviers venus d'ailleurs. Tala ku tseki...
KOTA
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"Le cas Kagamé, point aveugle de l'ordre mondial
° https://www.iveris.eu/list/tribunes_libres/364-le_cas_kagame_point_aveugle_de_lordre_mondial
Rencontre Donald Trump, Paul Kagamé, le 26 janvier 2018
Du point de vue de l’ordre mondial aujourd’hui dominant, le clivage est simple : il y a d’un côté les tenants de cet ordre, se déclarant favorables au libéralisme, à la démocratie, aux droits de l’homme, au rapprochement entre les peuples à travers la libre circulation des marchandises, des capitaux et des hommes, ennemis de tous les excès, gens de bonne compagnie, politiquement corrects, bref les « fréquentables » ; de l’autre côté, il y a ceux qui s’opposent à de cet ordre, qu’ils soient de droite ou de gauche, plus ou moins extrémistes, généralement hostiles à la démocratie et indifférents aux droits de l’homme, les « illibéraux », qui se sont retrouvés ou se retrouvent du même côté que tous les affreux : Milosevic, Saddam Hussein, Assad, les ayatollahs, voire Poutine, Orban, Kurz, bref les « infréquentables », liés à ce que les Américains appellent les Etats voyous (rogue states) ? Au regard de l’histoire, les opposants à l’ordre mondial se trouvent de proche en proche, taxés de complicité à l’égard des pires crimes du XXème siècle, dont bien évidemment les crimes nazis : dès que le débat s’échauffe, quand il y a débat ce qui est rare, le point Godwin est vite atteint et ils font l’objet de la fatale reductio ad hitlerum.
Aujourd’hui, il faut bien peu de choses pour se trouver du mauvais côté : face au mondialisme triomphant, parler de défendre l’intérêt national, sauf si ce pays est les Etats-Unis, est déjà suspect.
Les choses ainsi présentées, il n’y a pas photo sur le plan moral entre les deux partis : les uns sont dans le camp du bien, les autres dans celui du mal ; même ceux qui, parmi les seconds, seraient tenus pour raisonnables sont suspects de s’être laissé entrainer à de ténébreuses fréquentations. Pour échapper aux amalgames scabreux, ils doivent savoir se pincer le nez vis-à-vis des extrémistes de leur camp, quitte à faire le jeu de de leurs adversaires.
A ceux qui, pour rompre avec un manichéisme trop facile, invoqueraient les dictatures mises en place par l’Occident (le shah d’Iran, Pinochet, Videla) ou les nombreuses guerres que l’Occident prétendu humaniste a suscitées au cours des dernières années : Yougoslavie, Irak, Libye, Syrie, Afghanistan, on rétorquera que les intentions de ces guerres étaient bonnes[1], que les victimes sont à mettre sur le compte des « dommages collatéraux ». Les « illibéraux » sont criminels par nature, les libéraux le sont, eux, par accident. Toute dissidence par rapport à l’ordre dominant vous met, potentiellement, du côté du crime.
Mais, comme dans toutes les visions trop parfaites, il y a un point aveugle. Dans l’ordre libéral actuellement dominant, le point aveugle, se nomme Paul Kagame, actuel président du Rwanda, enfant chéri de la galaxie bien-pensante. Cette galaxie soutient en effet un personnage tenu par beaucoup pour un des pires criminels de l’histoire.
Qui est Paul Kagame ?
La réputation de Kagame est pour le moment protégée par la complexité apparente des événements survenus dans ce petit pays d’Afrique depuis 1970 : non sans une forme de racisme, les Occidentaux pensent que les tueries entre Africains sont choses normales et qu’il est vain d’en rechercher les responsables. En l’espèce, c’est pourtant nécessaire.
La meilleure manière d’appréhender en termes simples les évènements du Rwanda est de se référer à Aristote : « Dans les oligarchies, c’est la masse des citoyens qui se soulève, comme étant victimes d’une injustice du fait que leur part n’est pas égale à celle des autres, dont ils se considèrent pourtant les égaux, alors que dans les démocraties, au contraire, ce sont les notables qui se révoltent, parce que leur part est seulement égale aux autres alors qu’ils ne se considèrent pas comme leurs égaux » (Politique V,3).
La révolte de la masse, c’est ce qui s’est passé au Rwanda en 1961, celle des notables, a eu lieu au début de l’année 1990. Très ancien royaume où, depuis des siècles, une minorité d’éleveurs-guerriers, les Tutsi (environ 10 % de la population en 1990, moins aujourd’hui), dominait une majorité de cultivateurs bantous, les Hutu. Lors de son indépendance, en 1961, le Rwanda a vu la majorité prendre le pouvoir, par application de la règle démocratique, le tiers environ des anciens maîtres tutsi s’exilant en Ouganda ou en Europe, où ils ont constitué un groupe de pression puissant. A partir de 1990, l’un de ces exilés, Paul Kagame a entrepris, à partir de l’Ouganda voisin, de restaurer le pouvoir de la minorité tutsi avec une armée d’exilés nommée le Front patriotique rwandais (FPR), bien équipée par des fonds anglo-saxons publics et privés. Le 6 avril 1994, l’avion transportant les deux présidents hutu du Rwanda et du Burundi [2] était abattu, sur ordre de Paul Kagame, selon les témoignages de ses proches d’alors. Affolés, les Hutu en déroute se mirent à massacrer la minorité tutsi restée dans le pays, ce qui n’empêcha pas la victoire totale de Kagame. Ces massacres du Rwanda du printemps et de l’été 1994 ont fait entre 500 000 et 800 000 morts, probablement en majorité tutsi bien que l’armée de Kagame ait aussi massacré beaucoup de hutus au fur et à mesure qu’elle progressait.
Une fois la capitale Kigali prise, cette armée partit au Congo voisin à la poursuite des Hutu en fuite, qualifiés, de « génocidaires » y compris les enfants pas encore nés au moment des faits ! Selon le Haut-commissariat des Nations-Unies aux réfugiés, ces opérations de représailles ont fait près de 4 millions de victimes, rwandais Hutu réfugiés ou Congolais, non seulement dans la province frontalière du Kivu mais dans tout le Congo. Les troubles qui se produisent aujourd’hui au Kasaï en sont la suite.
Si Paul Kagame a certes sauvé du massacre une petite partie de ses congénères tutsi encore en vie à l’intérieur du Rwanda, il n’en porte pas moins une responsabilité écrasante pour l’ensemble de la tragédie : en envahissant le pays sans aucune légitimité autre que d’appartenir à l’ancienne élite, ce qui est la cause première de tous les évènements, en massacrant les Hutu au fur et à mesure de son avancée dans le pays, en abattant l’avion des deux présidents, attentat qui a déclenché les premiers massacres et surtout en se livrant à des massacres de représailles bien plus graves encore au Congo.
On peut dire que Paul Kagame est au total le responsable direct ou indirect de la mort de près de 5 millions de personnes, un bilan pire que celui de Pol Pot.
Le favori de l’ordre libéral international
Malgré cela, Kagame est la coqueluche de l’ordre libéral international. Il est reçu à peu près partout dans le monde, dont récemment par le président Macron en France. Quand il est allé voir le pape François en mars 2017, ce n’est pas lui, c’est le souverain pontife qui a demandé pardon au motif que certains prêtres se seraient mal comportés au milieu des fureurs évoquées plus haut.
Paul Kagame a été élu président de l’Union Africaine pour l’année 2018 : les chefs d’Etat africains qui savent tous ce que nous venons de rappeler se sont résignés, découragés par la passivité voire les complaisances des Occidentaux à son égard.
Il n’est naturellement pas question que Paul Kagame soit poursuivi devant la Cour Pénale Internationale : celle-ci est réservée, on le sait, aux vaincus, surtout ceux qui se sont mis à dos les tenants de l’ordre mondial.
Bien que le Rwanda, ancienne colonie belge, ait été francophone, le président rwandais, voulant régler ses comptes avec la France, le seul pays occidental qui avait tenté de faire obstacle à sa prise de pouvoir[3], a obtenu d’entrer dans le Commonwealth. Il accuse de crimes depuis 25 ans, sans aucun fondement, les militaires de l’opération Turquoise venus en1994 sur mandat de l’0NU tenter de limiter les dégâts.
Paul Kagame n’aurait pas réussi à tromper son monde, le monde, si son régime n’était appuyé par une machine de propagande efficace aux Etats-Unis et en Europe. Il s’est acquis l’appui de personnalités occidentales comme Tony Blair ou Bernard Kouchner. Longtemps, jusqu’à ce que les preuves accablantes s’accumulent contre lui, Kagame était le seul chef d’Etat de la planète que l’on ne pouvait critiquer en Europe sans encourir des poursuites judiciaires. L’appui des puissants de ce monde – en particulier des grandes entreprises anglo-saxonnes qui l’ont financé à ses débuts et qui pillent aujourd’hui les richesses du Kivu – n’est pas étranger à la force de frappe médiatique dont il dispose : même un journal comme La Croix relaie sa propagande [4] ! Il ne faut cependant pas sous-estimer la capacité de manipulation du monde occidental de Kagame lui-même, redoutable communicant.
Comme tous les dictateurs efficaces, Kagame a su donner à son pays l’air convenable : des rues propres, des écoles en ordre, une hygiène en progrès, le Rwanda est devenu un village Potemkine qui lui assure une bonne réputation. Dans les hautes sphères internationales, on dit que c’est « un pays qui marche ». Les militaires tutsi employés dans les missions de maintien de la paix sont disciplinés. L’Union européenne qui se préoccupe du développement de l’Afrique en a fait son référent régional pour la zone des Grands lacs, le pays pivot qui doit donner le ton aux autres.
Certes, quelques doutes ont surgi, surtout aux Etats-Unis, aux cours des dernières années : en raison des massacres dont il porte la responsabilité ? Non, parce que le Rwanda n’est pas assez démocratique ! En place depuis 25 ans Kagame ne songe pas à passer la main ; les élections présidentielles où il triomphe scrutin après scrutin n’offriraient pas toutes les garanties de transparence. Pour ces critiques, bourrer les urnes est apparemment plus grave que déclencher le massacre de millions d’hommes.
Il reste que ceux qui ne veulent pas se trouver du même côté que Bachar el-Assad, se trouvent du côté de Kagame.
Qu’un personnage aussi nauséabond puisse aujourd’hui être la coqueluche des maîtres de l’ordre mondial libéral en dit long sur la gigantesque hypocrisie qui sous-tend ce dernier.
Que Paul Kagame ait pris le pouvoir pour imposer la domination d’une élite ultra-minoritaire, fondée, sans que cela soit dit ouvertement, sur la supériorité raciale, en dit peut-être long aussi sur l’involution post-démocratique et de fait antidémocratique de cet ordre.
L’affaire Kagame, qui finira bien par être connue dans toute son horreur, devrait disqualifier définitivement l’idée que dans l’ordre mondial, il y a les bons et les méchants.
Roland Hureaux
Essayiste
————————————
[1] Dans un article récent du Guardian, Jos Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN propose que cette organisation défende les droits des femmes : https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/dec/10/why-nato-must-defend-womens-rights
[2] C’était la première fois que les présidents de ces deux pays se trouvaient être des Hutu. Il fallait toute la crédulité des médias internationaux pour avaler la thèse, répandue par Kagame, que les auteurs de l’attentat étaient des Hutu!
[3] Hélas, le soutien de Mitterrand au gouvernement hutu d’Habyarimana n’est pas allé jusqu’au bout : après les accords d’Arusha, (août 1993), compromis bancal, la France a cessé d’intervenir, laissant la voie libre à Kagame.
[4] Il suffirait pourtant que ce journal prenne contact avec les anciens missionnaires de la région pour être mieux informé."
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
L’inflexible maître de Kigali, Kagame, peu habitué à la clémence a libéré de prison l’opposante Ingabire, un chanteur populaire, Kizito, en même temps que 2138 autres condamnés.
Mme Ingabire, chef d’un parti d’opposition, économiste hutu avait été arrêtée quelque temps après son retour au Rwanda des Pays Bas, en janvier 2010, où elle entendait se présenter contre Paul Kagame à la présidentielle d’août. Elle sera condamnée à une peine de quinze ans de prison pour « conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre » tandis qu’il lui était en même temps reproché d’avoir « minimisé » le génocide de 1994 en demandant que les auteurs de crimes contre les Hutu soient eux aussi jugés.
A quoi est due cette soudaine souplesse chez un Kagame qui voici près d’un quart de siècle mène le pays d’une main de fer, ne tolérant la moindre contestation, insensible à des pressions internationales ? Est-ce le début d’ouverture d’un régime autoritaire d’autant que pour la première fois un député de l’opposition (Parti vert) a rejoint l’Assemblée ?
Les observateurs notent un time révélateur : Kagame cette année à la tête de l’UA, sa Ministre des AE brigue la présidence de l’OIF (Francophonie) dont la charte prône ouvertement des valeurs de démocratie. Mais si le prétexte est trouvé, il est encore tôt et peut-être même douteux que ce le FPR (parti au pouvoir) est le seul maître cède la place à une compétition politique ouverte, dans tous les cas pas de si tôt.
Quel bénéfice pour le Congo qui continue de subir l'occupation du Rwanda ? Pas le moindre, selon moi, c'est une cuisine rwando-rwandaise !
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Mme Ingabire, chef d’un parti d’opposition, économiste hutu avait été arrêtée quelque temps après son retour au Rwanda des Pays Bas, en janvier 2010, où elle entendait se présenter contre Paul Kagame à la présidentielle d’août. Elle sera condamnée à une peine de quinze ans de prison pour « conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre » tandis qu’il lui était en même temps reproché d’avoir « minimisé » le génocide de 1994 en demandant que les auteurs de crimes contre les Hutu soient eux aussi jugés.
A quoi est due cette soudaine souplesse chez un Kagame qui voici près d’un quart de siècle mène le pays d’une main de fer, ne tolérant la moindre contestation, insensible à des pressions internationales ? Est-ce le début d’ouverture d’un régime autoritaire d’autant que pour la première fois un député de l’opposition (Parti vert) a rejoint l’Assemblée ?
Les observateurs notent un time révélateur : Kagame cette année à la tête de l’UA, sa Ministre des AE brigue la présidence de l’OIF (Francophonie) dont la charte prône ouvertement des valeurs de démocratie. Mais si le prétexte est trouvé, il est encore tôt et peut-être même douteux que ce le FPR (parti au pouvoir) est le seul maître cède la place à une compétition politique ouverte, dans tous les cas pas de si tôt.
Quel bénéfice pour le Congo qui continue de subir l'occupation du Rwanda ? Pas le moindre, selon moi, c'est une cuisine rwando-rwandaise !
"Rwanda: Victoire Ingabire et Kizito Mihigo libérés de prison
° http://www.rfi.fr/afrique/20180915-rwanda-victoire-ingabire-kizito-mohigo-liberation-kagame
Rwanda: Victoire Ingabire à sa sortie de la prison de Nyaugenge après sa libération anticipée, après huit ans de détention, ce samedi 15 septembre 2018. © Cyril NDEGEYA / AFP
Au Rwanda, l'opposante Victoire Ingabire et le chanteur Kizito Mihigo ont été libérés, dans la matinée de ce samedi 15 septembre. Ils font partie des 2 140 prisonniers dont le ministère de la Justice avait annoncé vendredi l'élargissement. Dans ses premières réactions à RFI, Victoire Ingabire se dit « surprise et contente » et indique son intention de poursuivre ses activités politiques. Victoire Ingabire et Kizito Mihigo étaient considérés comme des prisonniers politiques par les organisations de défense des droits de l'homme. Tous deux purgeaient de lourdes peines.
A l'issue d'un procès largement contesté, la présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU), Victoire Ingabire, avait été condamnée pour « minimisation du génocide », après avoir réclamé la reconnaissance des victimes des massacres du Front patriotique rwandais (FPR), l'ex-rebellion, aujourd'hui au pouvoir.
Condamné à quinze ans de prison, l'opposante en avait déjà purgé huit. Elle avait été arrêtée alors qu'elle était rentrée dans son pays pour participer à l'élection présidentielle d'août 2010.
« Surprise »
« Surprise », Victoire Ingabire dit espérer que sa libération est un signe que le président Kagame - qui a changé sa Constitution et pourrait rester au pouvoir jusqu'en 2034 - souhaite enfin ouvrir l'espace politique dans son pays. En tout cas, ces huit années de prison ne l'ont pas découragée. Elle dit, en effet, vouloir poursuivre ses activités politiques et surtout se battre pour ses camarades qui sont encore détenus.
► à (ré)écouter: Les premiers mots de Victoire Ingabire à sa libération
Kizito Mihigo mbele ya vyombo vya habari, mjini Kgali Aprili 15 mwaka 2014, siku moja baada ya tangazo la kukamatwa kwake kutolewa. © AFP PHOTO / STEPHANIE AGLIETTI
Le chanteur Kizito Mihigo avait, lui, été arrêté en avril 2014, juste avant la vingtième commémoration du génocide auquel il participait chaque année. Ce rescapé du génocide avait d'abord été porté disparu pendant plusieurs jours. Les autorités avaient fini par reconnaître son arrestation. Officiellement, on lui reprochait une conversation sur Skype avec un opposant en Afrique du Sud. Officieusement, c'est l'une de ses chansons qui aurait déplu. Dans cette chanson, lui aussi évoquait les crimes de vengeance du FPR.
Lui aussi espère pouvoir continuer d'œuvrer à travers sa fondation pour la réconciliation dans son pays. Ecoutez ses premiers mots :Laissez-moi d'abord remercier le président Kagame qui, par ma libération, a donné un coup de pouce à l'unité et à la réconciliation nationale.
Kizito Mihigo
15-09-2018 - Par Sonia Rolley
« Une suite logique de demande de pardon »
Joint par RFI, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, souligne que cette libération n'est que la suite logique d'une demande des prisonniers eux-mêmes.
« Victoire Ingabire et Kizito Mihigo ont écrit, à plusieurs reprises, au président de la République pour lui demander la grâce présidentielle, les dernières lettres datant de juin 2018. Cette grâce présidentielle a été accordée à plus de 2 000 prisonniers y compris Victoire Ingabire et Kizito Mihigo. C’est en rapport avec leur demande de pardon. Cela n’a donc rien à voir avec toute autre considération », précise-t-il.
A la question de savoir ce qu’il répond à ceux qui disent que ces mesures ont été prises pour améliorer l’image du Rwanda, en termes de démocratie, au moment où le Rwanda tente de briguer le secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Olivier Nduhungirehe s’en défend :
« Ils diront toujours cela. Or, le fait est que nous avons eu des demandes écrites par les deux prisonniers. A moins qu’ils n’insinuent que les deux prisonniers sont en connivence avec le gouvernement. Vraiment, leurs considérations sont ridicules », estime-t-il avant d’admettre que Kizito Mihigo a pourtant demandé pardon depuis le jour de sa présentation devant la justice.
« Même Victoire Ingabire a demandé pardon depuis longtemps. Ce n’est pas parce que vous demandez pardon que vous allez l’avoir immédiatement. Cela est examiné et considéré et le moment venu, la décision est prise », a ajouté le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe."
"Rwanda : l’opposante Victoire Ingabire Umuhoza bénéficie d’une libération anticipée"
° https://www.jeuneafrique.com/630284/societe/rwanda-lopposante-victoire-ingabire-umuhoza-beneficie-dune-liberation-anticipee/
"Au Rwanda, le président Paul Kagame fait un geste envers son opposition"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/09/17/au-rwanda-le-president-paul-kagame-fait-un-geste-envers-son-opposition_5356109_3212.html
"Libératione prisonniers politiques au Rwanda: un timing qui interroge
° http://www.rfi.fr/afrique/20180916-liberations-rwanda-liberations-victoire-ingabire-mihigo-timing
Victoire Ingabire et l'un des ses avocats à la prison de Kigali, le 15 septembre 2018, lors de la libération de l'opposante rwandaise. © REUTERS/Jean Bizimana
L'opposante rwandaise Victoire Ingabire et le chanteur Kizito Mihigo ont été libérés, samedi 15 septembre. Tous deux étaient considérés comme des prisonniers politiques et d'opinion par les organisations de défense des droits de l'homme. Pour le régime à Kigali, il s'agit simplement de l'aboutissement d'une procédure liée à leurs demandes de grâce et ce n'est en rien le résultat de pressions. Mais à un mois du sommet de la Francophonie, au cours duquel le Rwanda espère voir sa candidate désignée, ces remises en liberté surprise suscitent beaucoup d'interrogations.
Pour l'historien André Guichaoua, c'est avant tout une « décision sur-mesure » pour tenter de séduire les récalcitrants à la désignation de la chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, au poste de secrétaire générale de la Francophonie.
Le spécialiste du Rwanda estime en tout cas que ce geste ne marque pas le début d'une ouverture démocratique dans ce pays parmi les plus fermés du continent.
Pressions ?
Est-ce le résultat des pressions de Paris ? Cette semaine, quatre anciens ministres français de la Coopération avaient critiqué le président Emmanuel Macron pour son soutien à la candidature de Kigali. Dans une tribune publiée dans les colonnes du journal Le Monde, ils rappelaient que le Rwanda était allé jusqu'à interdire l'usage du français et à rejoindre le Commonwealth. Et surtout que ce pays ne pouvait pas représenter l'aspiration démocratique inscrite dans la déclaration de Bamako, un des textes fondateurs de l'OIF.
► à (ré)écouter: Les premiers mots de Victoire Ingabire à sa libération
Pour l'opposant en exil, Faustin Twagiramungu, cette décision est bel et bien le résultat de pressions, mais sans doute pas de pressions françaises. L'ancien Premier ministre rwandais y voit plutôt la main des Etats-Unis qui depuis 2012 marquent régulièrement leur désapprobation à l'égard de Kigali quand Paris n'a cessé de tenter de se rapprocher de l'homme fort du Rwanda.Nous aimerions qu'au-delà des Etats-Unis, il y ait aussi d'autres pays qui puissent faire pression, notamment la France. La France ne fait pas suffisamment pression sur Kagame pour des raisons que nous ignorons.
Faustin Twagiramungu
16-09-2018 - Par Sonia Rolley
« Probablement des dizaines de prisonniers politiques au Rwanda »
Pour Florent Geel, responsable Afrique de la Fédération internationale des droits de l'homme (Fidh), ces libérations sont évidemment une bonne nouvelle, mais ne doivent pas faire oublier le sort des nombreux autres prisonniers politiques rwandais. « Il reste probablement plusieurs dizaines de prisonniers politiques au Rwanda », rappelle-t-il. Rien que dans le parti de Victoire Ingabire, les Forces démocratiques unifiées (FDU), il cite le premier vice-président, Boniface Twagirimana, le représentant à la mobilisation, Fabien Twagirayezu ou encore la trésorière adjointe, Léonille Gasengayire. Sans parler des militants de nombreux partis.
« Et puis il y a évidemment le cas emblématique de Déo Mushayidi qui est un ancien du FPR, devenu journaliste et opposant, qui purge une peine de prison à perpétuité pour ses activités politiques et ses supposées activités contre le régime », ajoute-t-il.
Avant de rappeler également le cas de Diane Rwigara, ancienne candidate à la présidentielle emprisonnée avec sa mère et sa sœur pour s’être opposée au président Kagame lors de la dernière élection en 2017."
"Rwanda: «je vais continuer ma lutte», dit Victoire Ingabire à RFI
° http://www.rfi.fr/afrique/20180915-rwanda-victoire-ingabire-liberee-kizito-mihigo
Au Rwanda, Victoire Ingabire, est sortie de prison, ce samedi 15 septembre, dans le cadre de la libération anticipée de plus de 2 000 prisonniers décidée, vendredi, par le président Paul Kagame. Le chanteur Kizito Mihigo est également libre, selon des membres de sa famille contactés par RFI. Tous deux avaient été condamnés à de lourdes peines de prison. Dans la foulée de sa libération, Victoire Ingabire a accepté de s’exprimer sur RFI.
« Je suis surprise et contente, parce que je ne m’y attendais pas, nous explique Victoire Ingabire. C’est beaucoup d’émotion. Cela m’a beaucoup surprise mais j’espère que c’est le début de l’ouverture de l’espace politique au Rwanda, vu qu’il y a quelques semaines, le parti des Verts a été accepté au Parlement. Tout d’un coup on me libère et donc cela m’a donné l’espoir quand même. Au moins le gouvernement aujourd’hui a accepté de faire l’ouverture. Je ne suis pas encore hostile, donc je vais attendre pour voir ».
RFI: Donc cela veut dire que vous n’avez pas l’intention d’arrêter vos activités politiques ?
« Non, non… il n’y a pas de raison d’arrêter mes activités politiques, parce que je suis rentrée dans mon pays avec l’objectif de lutter pour l’ouverture de l’espace politique au Rwanda. J’ai été en prison, pour moi la prison c’était [un] passage... et je vais continuer ma lutte ».
RFI: neuf de vos camarades, dont votre premier vice-président, sont détenus depuis maintenant un an.
« C’est la raison pour laquelle, justement, je dois continuer à me battre pour la libération de mes compagnons qui sont là, mais je vais aussi continuer ma lutte pour l’ouverture de l’espace politique au Rwanda »."
"Invité Afrique
André Guichaoua: au Rwanda, «cette libération de prisonniers est une surprise»
° http://www.rfi.fr/emission/20180916-rwanda-liberation-ingabire-mihigo-guichaoua-analyse
Au Rwanda, l'opposante Victoire Ingabire et le chanteur Kizito Mihigo ont été libérés, dans la matinée de ce samedi 15 septembre. Ils font partie des 2140 prisonniers dont le ministère de la Justice avait annoncé vendredi l'élargissement. Tous deux étaient considérés comme des prisonniers politiques et d'opinion par les organisations de défense des droits de l'homme et purgeaient de lourdes peines. Quinze ans pour l'opposante, dix pour l'activiste et chanteur. S'agit-t-il d'une mesure prise pour calmer les critiques avant le sommet de la Francophonie ? Kigali espère voir sa candidate, Louise Mushikiwabo, désignée secrétaire générale mais l'OIF est censée faire la promotion de la démocratie. En tout cas, le gouvernement rwandais, lui, se défend d'avoir cédé aux pressions. RFI reçoit André Guichaoua, historien, spécialiste du Rwanda, il est l'un des principaux témoins experts du génocide.
RFI: Est-ce que vous avez été surpris par cette remise en liberté de Victoire Ingabire et de Kizito Mihigo ?
André Guichaoua: Oui, assurément. Pour autant, on pouvait s’attendre à ce qu’il y ait un geste politique avant la réunion de la francophonie pour le renouvellement du poste de secrétaire général mais, de là à imaginer que 1 000 prisonniers soient libérés dont deux emblématiques, c’est effectivement une surprise et donc un geste qui doit être apprécié à sa juste valeur.
Les libérations de prisonniers, cela arrive quand même régulièrement au Rwanda, dans un pays où les prisons sont souvent congestionnées. Est-ce que là, ce qui donc vous surprend plus, est-ce la dimension de libérer des prisonniers politiques ? Est-ce que c’est rare ce genre de libération ?
Oui, surtout que les deux qui ont été considérés comme les personnes clés qu’il fallait libérer pour donner une portée ou encore un poids politique décisif à cette décision, sont effectivement des personnalités qui pèsent. C’est le cas de Victoire Ingabire, candidate des Forces démocratiques aux élections présidentielles de 2010, qui avait quand même été condamnée à 15 ans pour conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre, alors qu’elle était tout simplement candidate. C’est le cas si l’on prend aussi le chanteur Kizito Mihigo qui, lui, a été condamné pour ses chansons et en fait pour tentative de déstabilisation d’attentat. Bref, ces deux libérations sont considérées, non pas comme des revirements parce qu’elles ne sont pas présentées comme telles mais comme des élargissements relativement inattendus.
Deux personnalités importantes ont été libérées. Est-ce que pour autant, cela signifie que c’est le début d’une ouverture de l’espace démocratique au Rwanda ?
La portée politique est forte sur le plan symbolique. Elle ne l’est probablement pas sur le plan pratique, en termes de marge de manœuvre. Victoire Ingabire a immédiatement déclaré qu’elle reprenait son combat politique. Effectivement, elle va le reprendre et elle va faire preuve certainement d’un grand courage mais l’espace est quand même très largement verrouillé, comme les dernières élections législatives viennent de le démontrer.
Elle, la candidate, en soulignant que, pour elle, l’ouverture de l’espace politique n’est pas négligeable, elle dit aussi, en même temps, qu’elle veut reprendre son combat.
Parmi les autres signes, le parti des Verts a été accepté au Parlement. Là encore, j’insiste effectivement sur le fait que ce n’est pas négligeable parce que dans la tête de beaucoup de gens, au Rwanda mais aussi et peut-être surtout à l’extérieur du pays, son vice-président André Rwisereka avait été enlevé en juillet 2010 et retrouvé décapité le lendemain. Puisque ce parti [Parti vert démocratique] était une scission du FPR [Front patriotique rwandais, parti au pouvoir], on lui avait réservé apparemment le châtiment des traitres qui ont quitté le FPR.
Aussi, je crois que là, il y a une volonté de marquer les esprits mais je dis immédiatement que cela ne donne pas la garantie d’une ouverture politique effective en termes de marge de manœuvre pour ce type de profil d’opposant.
Souvent, on l’impression que ces gestes arrivent après les élections et qu’avant, on assiste à un verrouillage. Est-ce que c’est aussi votre sentiment ?
Oui. Je pense, effectivement, qu’il n’y a pas dans la décision d’aujourd’hui d’éléments qui permettent d’imaginer qu’au-delà de la situation personnelle de ceux qui ont été libérés - qu’il ne faut pas négliger, ce n’est pas rien - rien ne garantit qu’ils disposeront demain de marge de manœuvre leur permettant pour l’un de porter son message de chanteur sous la forme qu’il avait choisie à cette époque et pour l’autre, de mener un combat politique, dans un cadre véritablement ouvert en termes de possibilités de réunions, de possibilités d’affichage, d’accès aux médias, de déplacements, etc…
Je dirais même, d’une certaine façon, quand on voit les décisions qui ont été prises, il y a très peu de jours, sur le contrôle de tous les citoyens, dans toutes les communes, sur toutes les collines parce que les menaces de terrorisme nécessitent un renforcement drastique des contrôles, eh bien on peut imaginer que la vie politique ne sera pas véritablement débloquée.
Il n’y a pas eu d’ouverture politique y compris au cours de périodes où elles étaient possibles et que l’opposition ne représentait pas un véritable danger. Il n’y a, à priori, aucune raison qu’aujourd’hui les choses aillent beaucoup plus loin, même s’il ne faut pas sous-estimer la portée de ce geste, dans le contexte de nécessaire ouverture qui doit prévaloir, avant cette réunion de l’Organisation internationale de la francophonie.
Parce que la Francophonie a comme texte fondateur la déclaration de Bamako et qu’en théorie l’OIF est une organisation qui doit porter les valeurs de la démocratie ? C’est cela qui posait problème sur le Rwanda ?
Oui, la déclaration de Bamako est extraordinairement claire et explicite sur la vocation de l’Agence de la francophonie et cette dernière a quand même pris assez souvent des décisions marquantes dans ce domaine."
° https://www.jeuneafrique.com/630348/politique/rwanda-lopposante-victoire-ingabire-est-sortie-de-prison/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/630073/politique/rwanda-le-fpr-seul-maitre-du-jeu/
° https://afrique.tv5monde.com/information/rwanda-liberation-de-victoire-ingabire-et-kizito-mihigo-avec-2000-detenus-politiques
° https://www.bbc.com/afrique/region-45534233
° http://afrique-news.info/rwanda-liberation-de-2140-personnes-prisonniers-dont-lopposante-victoire-ingabire/
"Le Rwanda regarde à nouveau aussi vers le monde francophone"
° https://afrique.lalibre.be/22902/le-rwanda-regarde-a-nouveau-aussi-vers-le-monde-francophone/
"Rwanda : Libération de l'opposante Victoire Ingabire
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"Rwanda: l'avertissement de Paul Kagame à Victoire Ingabire
° http://www.rfi.fr/afrique/20180920-rwanda-avertissement-paul-kagame-victoire-ingabire
Il y a près d'une semaine, l'opposante Victoire Ingabire était libérée à la surprise générale après avoir purgé les deux tiers de sa peine. Officiellement sur une grâce présidentielle après avoir demandé par écrit pardon au chef de l'Etat rwandais, même si la presse internationale parle de pressions extérieures. Mercredi 19 septembre, le président Paul Kagame a profité de la cérémonie de prestation de serment du Parlement nouvellement élu pour lancer un sérieux avertissement à son opposante.
Comme à son habitude, Paul Kagame n’a pas mâché ses mots. Apparemment irrité par le discours public de Victoire Ingabire depuis qu'elle est sortie de prison, le président rwandais, sans jamais la citer, lui a lancé sur un ton péremptoire une sévère mise en garde devant des parlementaires qui l'ont applaudi à tout rompre.
« Ecoutez, lorsque nous avons gracié il y a quelques jours des stars de la politique, une politique-spectacle qui n'est pas enracinée dans le pays, nous avons vu certains raconter du blabla : "Non, moi je n'ai pas demandé pardon", ou encore "on nous a libérés grâce aux pressions extérieures". Des pressions ici au Rwanda ? a lancé le chef de l’Etat rwandais. Si vous continuez sur ce ton, vous allez vous retrouver de nouveau en prison. Et si vous voulez une preuve que la pression ne marche pas ici, mais plutôt qu'il faut agir avec sagesse, vous allez vous retrouver de nouveau en prison ou encore une fois à vagabonder hors du pays, car c'est tout ce que vous pourrez y faire. »
Jusqu'ici en tout cas, celle qu'on surnomme « la Dame de fer des FDU », les Forces démocratiques unifiées, a promis de poursuivre sa lutte pour la démocratie au Rwanda."
° http://www.corbeaunews.ca/rwanda-paul-kagame-menace-de-renvoyer-victoire-ingabire-en-prison/
° http://afrique-news.info/rwanda-kagame-a-lopposante-victoire-ingabire-si-vous-continuez-sur-ce-ton-vous-allez-vous-retrouver-de-nouveau-en-prison/
° https://www.dw.com/fr/kagame-menace-victoire-ingabire-de-la-remettre-en-prison/a-45566690
° https://www.jeuneafrique.com/173656/politique/boniface-twagirimana-tout-a-t-fait-pour-loigner-victoire-ingabire-de-la-sc-ne-politique-du-rwanda/
"Rwanda: l’avertissement du président Kagame fait réagir l’opposition
° http://www.rfi.fr/afrique/20180921-rwanda-avertissement-president-kagame-fait-reagir-opposition
Des réactions suite aux menaces du président rwandais, Paul Kagame. Mercredi, le chef de l’Etat rwandais a mis en garde des responsables de l’opposition récemment libérés : « Si vous continuez sur ce ton », a-t-il lancé sans donner de nom, « vous allez vous retrouver de nouveau en prison ». Un avertissement qui s’adresse à l’une des figures de l’opposition, Victoire Ingabire, libérée après huit ans de prison, qui a déclaré à la presse internationale que sa libération était liée à des pressions internationales.
Les propos de président Kagame révèlent son véritable visage, estime l’opposition. Après avoir décidé de libérer plus de 2 000 détenus la semaine dernière, dont l’une des principales figures de l’opposition, le chef de l’Etat rappelle les règles du jeu.
Il ne tolèrera aucune critique, estime Joseph Bukeye, des Forces démocratiques unifiées (FDU), le parti de Victoire Ingabire : « Si madame Victoire Ingabire a enfreint quelconques lois, c’est à la justice, à eux de décider de l’envoyer en prison. Mais ce n’est pas au président de menacer de l’envoyer en prison. Cela dénote un manque de séparation des pouvoirs ».
Des menaces qui montrent qu’il n’y a toujours pas d’ouverture démocratique dans le pays, déplore René Mugenzi d’une organisation rwandaise des droits de l’homme : « On vous libère de prison, mais la vérité d’expression n’est vraiment pas acceptée sous son régime. Je pense qu’il ne s’attendait pas qu’après huit ans de prison que Victoire Ingabire s’exprime. L’espace politique est fermé. Si vous osez aller au-delà des limites que j’ai mises en place, vous aurez des problèmes : ça, c’est le message ».
Des menaces d’autant plus dérangeante, ajoute Mugenzi, que le Rwanda est candidat au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dont le prochain sommet est prévu du 11 au 12 octobre à Erevan, en Arménie."
° https://lanouvelletribune.info/2018/09/rwanda-le-parti-de-victoire-ingabire-repond-a-paul-kagame/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/632722/politique/rwanda-la-lettre-de-victoire-ingabire-umuhoza-a-paul-kagame/
° https://www.jeuneafrique.com/633734/politique/louise-mushikiwabo-lespace-francophone-nest-pas-mis-en-quarantaine-au-rwanda/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/630243/politique/francophonie-louise-mushikiwabo-et-michaelle-jean-deux-strategies-pour-un-seul-fauteuil/
"Rwanda: Report du procès de l'opposante Diane Rwigara pour «incitation à l' insurrection»
° http://koaci.com/rwanda-report-proces-lopposante-diane-rwigara-pour-incitation-insurrection-123575.html
© Koaci.com-Lundi 24 Septembre 2018 – L’ opposante rwandaise , Diane Rwigara Rechercher Diane Rwigara devait être jugée ce lundi pour incitation à l’insurrection mais son procès vient d'être à nouveau ajourné, a-t-on appris .
Le ministère public a justifié ce nouveau report par le retard du dépôt d'une demande de mise en liberté provisoire par la défense de Diane et celle de sa mère, ne permettant pas à la cour de l'examiner.
La date d'un nouveau procès sera communiquée dans les jours à venir.
Pour rappel ;Diane Rwigara et sa mère, Adeline, sont accusées de faux et usage de faux et d’incitation à l’insurrection.
Elles risquent jusqu’à 15 ans de prison.
Agée de 36 ans , Diane Rwigara Rechercher Diane Rwigara , fille d’un ancien homme d’affaire proche du pouvoir , est l 'une des critiques les plus virulentes du président rwandais Paul Kagame . Elle avait tenté de l’affronter , mais sa candidature avait été recalée par la commission électorale"
Rwanda : l’opposante Diane Rwigara sera jugée pour insurrection"
° https://lanouvelletribune.info/2018/09/rwanda-lopposante-diane-rwigara-sera-jugee-pour-insurrection/
Accusée d’incitation à l’insurrection, L’opposante rwandaise Diane Rwigara sera jugée ce jour
Trump, la France et l‘Afrique: Où la raison du plus fort baigne dans la “bouse”
Au Rwanda, l’opposante Diane Rwigara comparaît ce lundi 24 septembre devant un tribunal de Kigali après un an passé en prison . Elle sera jugée pour incitation à l’insurrection. En effet, la jeune dame avait essayé de contester la réélection du président Rwandais Paul Kagamé en 2017 . Elle devrait même prendre part à ce scrutin mais le régime Kagamé l’en a empêché.
Diane Rwigara se retrouvera à la barre avec sa mère. Pour les deux prévenues, ce procès est politique. Signalons que Diane Rwigara est la fille d’Assinapol Rwigara, un homme d’affaires rwandais décédé en 2015. Il était un ex partisan de Paul Kagamé.
D’ailleurs, la famille Rwigara accuse les autorités rwandaises d’avoir tué l’homme d’affaires. Le pouvoir a toujours rejeté ces accusations."
° https://www.france24.com/fr/20170505-presidentielle-rwanda-diane-rwigara-assinapol-paul-kagame-fpr-election
Compatriotiquement!
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Re: UN ENNEMI DU CONGO NOMMÉ PAUL KAGAME, MAÎTRE AUTORITAIRE DU RÉGIME HÉGÉMONISTE ET EXPANSIONNISTE TUTSI A KIGALI, CRIMINEL (CONTRE)GÉNOCIDAIRE DES RWANDAIS ET CONGOLAIS ENCORE NON RECONNU PAR LA CI ! JUSQUE QUAND ?
"L’APARECO alerte contre l’implantation en RDC des réseaux terroristes, organisée par “Joseph Kabila” et Paul Kagamé . Témoignages accablants des militaires congolais
° https://www.info-apareco.com/2018/10/06/urgent-texte-video-lapareco-alerte-contre-limplantation-en-rdc-des-reseaux-terroristes-organisee-par-joseph-kabila-et-paul-kagame/
DÉCLARATION POLITIQUE D’HONORÉ NGBANDA
Président national de l’APARECO et Responsable du pilotage stratégique du CNRC
- «Kabila» endort les congolais à Kinshasa, tandis qu’il allume le foyer du terrorisme à Beni -.
Paris , le 06 Octobre 2018Mes chers compatriotes,Au moment où le peuple congolais est totalement embrigadé et obnubilé par le spectre des élections que les acteurs politiques congolais lui agitent comme le miroir aux alouettes pour l’éblouir et l’épater, moi je viens vers vous, mes frères, vers ceux qui, parmi vous, gardent encore un brin de lucidité et de flamme patriotique, pour crier au-secours au nom du Congo. Comme une sentinelle, je suis venu vous dire, au milieu de votre effervescence électorale, que notre pays, la République Démocratique du Congo, court actuellement un grand danger !Notre territoire national vient de connaitre une nouvelle forme d’agression la plus dangereuse et la plus destructrice de l’histoire moderne. Et cette nouvelle épreuve vient ainsi s’ajouter aux calamités et aux autres affres d’agression, d’occupation, de balkanisation et du pillage systématique dont notre pays est victime depuis plus de deux décennies.Jusqu’ici, chaque fois que «Kabila» et ses frères rwandais se sont trouvés dos au mur, ils ont actionné leurs unités armées qui foisonnent à travers la RDC et qui opèrent tantôt sous l’uniforme des FARDC, tantôt sous l’étiquette des milices armées qui endeuillent notre pays, et qui sont toutes commanditées à partir de Kinshasa et Kigali. Mais cette fois-ci, nos agresseurs sont passés à la vitesse supérieure et ils ont poussé le bouchon plus loin. En effet, suite à la détermination de la majorité du peuple congolais, de certains pays occidentaux et des organisations membres de la communauté internationale qui ont fait à divers degré pression sur «Kabila» pour l’obliger à rendre le tablier, devant cette avalanche de pressions et en guise de réponse, le lobby tutsi a décidé de mettre à exécution le plan longtemps concocté pour faire de la RDC, particulièrement dans sa partie Nord-Est, le sanctuaire du terrorisme international en vue de rendre notre pays définitivement ingouvernable et incontrôlable.Mes chers frères,Je vous le dis parce que je viens moi-même d’être personnellement alerté par un officier militaire congolais des FARDC actuellement en mission d’opération sur le terrain des hostilités à Beni, à l’Est de la République Démocratique du Congo.Cet officier supérieur qui est aussi officier de renseignement a été mandaté par ses autres compagnons d’armes congolais pour m’alerter sur la situation grave qu’ils viennent de découvrir à Beni. Voici ce qu’il m’a écrit :« Monsieur le ministre (ndlr : il fait ici allusion à mes anciennes fonctions de ministre de la défense comme beaucoup d’officiers congolais), mes compagnons d’armes m’ont chargé de remplir notre devoir patriotique en vous alertant au sujet de la grave situation de sécurité de notre pays que nous venons de découvrir ici à Beni où nous sommes en opération pour stopper et repousser ce que nous croyions être les éléments de l’ADF. Les massacres des populations congolaises dont vous entendez parler dans la presse n’est pas seulement le fait des milices rwandaises ou ougandaises qui opèrent déguisées pour décimer les congolais. L’interrogatoire des 2 prisonniers présumés de l’ADF que nous avons capturés lors des opérations en pleine brousse nous ont permis de découvrir que nous sommes devant une action de terrorisme international programmée et planifiée de longue date. Nous sommes ici face à un rassemblement de différents groupes de terroristes en provenance des différents coins d’Afrique. Ils ont créé chez nous, ici dans la région de Béni, leurs bases opérationnelles avec pour mission d’étendre demain leurs activités partout à travers les vastes forêts tropicales de la RDC pour couvrir ensuite tout le territoire national. Notre vie ici est en danger, car nous avons compris que la Haute Autorité à Kinshasa est au courant de ce plan et qui pis est, elle le protège ! Les prisonniers que nous avions capturés et interrogés en forêt, et que nous avons ensuite mis à la disposition du QG ont été tous tués la nuit même dans leur cellule, dès que notre hiérarchie (rwandaise) a découvert leur véritable identité. Nous avons ensuite subis un interrogatoire pour savoir si nous avions interrogés ces prisonniers. Mais ayant compris que c’était un piège, et pour protéger nos vies, nous avons nié les avoir interrogés. Je vous demande, excellence, de me contacter au numéro de téléphone en bas de la page pour que je vous fournisse de vive voix, des détails opérationnels que je ne peux pas écrire ici car il y va de l’avenir de notre pays. Plus rien à vos ordre ! »Après la lecture de ce message, j’ai eu plusieurs échanges très fructueux (mais aussi très douloureux) avec ce brave officier. Et si je livre aujourd’hui ces informations au peuple congolais, c’est avec l’autorisation de ces braves fils du pays qui ont accepté de prendre ce risque et de sacrifier leurs fonctions qu’ils ont désertées au moment où je vous parle, afin de protéger leurs vies. Je sais moi-même les risques supplémentaires que je prends pour ma propre vie en faisant cette déclaration.Mais que valent nos vies individuelles si elles ne peuvent pas se fondre dans la sève qui nourrit et garantit la pérennité de la grande nation congolaise ?Mes chers compatriotes,A la lumière des informations opérationnelles très détaillées que j’ai pu recueillir, et dont certaines ne peuvent pas être portées au public pour des raisons de sécurité d’Etat, je tiens surtout à prévenir le peuple congolais que Hyppolite Kanambe, alias Joseph Kabila, et ses frères tutsi-rwandais ont décidé d’accélérer l’exécution de leur plan qui consiste à créer le chaos total au Congo pour le rendre ingouvernable et précipiter ainsi le processus de sa balkanisation. Autrement dit, ce plan vise à créer à l’Est de la RDC une large zone de non-Etat d’où partiraient des actions qui paralyseront le mécanisme de fonctionnement de tout le pays. « Kabila » et Kagame ont aussi mis un puissant dispositif pour neutraliser tous les officiers militaires congolais des FARDC qui se rendent en mission à Béni et qui se montrent particulièrement zélés pour neutraliser les assaillants et menacer ce foyer naissant du terrorisme international.Ce détail du rapport des officiers de renseignements congolais a été confirmé par la déclaration on ne peut plus révélatrice, du ministre de la défense nationale de «Kabila». Ses propos ont été relayés par le tout récent «mémorandum des 21 partis politiques d’opposition de Beni» du 29 septembre 2018. Ce ministre a déclaré ceci: «…les FARDC sont débordées et ont mal à faire face à la guerre asymétrique menée par les présumés ADF » (sic) ! Le ministre parle en langage codé. La réalité est que le vocable « présumés ADF» est destiné à ne pas parler des unités terroristes qui opèrent dans cette région du pays. Et la guerre qu’il qualifie d’«asymétrique» n’est qu’un euphémisme pour désigner les activités terroristes auxquelles font face les unités des FARDC qu’il affirme être débordées!En effet, selon le recoupement des différentes informations et témoignages reçus, il est établi que la région de Béni est devenue un véritable nid de vipères, car un nouveau bastion du terrorisme international est en train de s’y implanter. Les hommes qui sont en train de semer la terreur à Béni (et bientôt partout au Congo) sont des jeunes congolais qui ont été enlevés, formés et entrainés par plusieurs groupuscules terroristes d’Afrique. Le mémorandum des partis politiques d’opposition de Béni pointe du doigt les «présumés ADF et leurs dépendants qui ont kidnappé des milliers des civils congolais »!Selon les aveux extorqués et les témoignages recoupés, nous sommes arrivés à reconstituer la toile d’araignée que je pourrais vous décrire brièvement de la manière suivante. Les instructeurs qui forment des milliers jeunes congolais kidnappés et conduits de force aux fins fonds de la brousse sont des jihadistes somaliens du groupe terroriste Al-Shaabab.Ce groupe est officiellement lié, comme on le sait, au tristement célèbre groupe Al-Qaïda. Ces instructeurs somaliens sont équipés et coachés à par l’AQMI qui est la branche du Maghreb islamique d’Al-Qaïda. Depuis quelques mois, ces instructeurs somaliens ont été rejoints dans leurs maquis à l’Est de la RDC par les éléments du groupe Ansaru, dissident de Boko-Haram.Ce groupe dissident est très connu pour ses sentiments antioccidentaux. Ce sont ces éléments-là qui encadrent les jeunes congolais qui sèment la mort après leur formation par les éléments somaliens d’Al-Shaabab. Et d’après le témoignage d’un des prisonniers jihadistes qui ont été fait prisonniers et exécutés dans le cachot du QG, l’un des principaux objectifs du terrorisme international est de faire de l’Est de la RDC qui est très riche en gisements miniers, la nouvelle base de financement du terrorisme international pour compenser la perte des puits de pétrole contrôlés par leurs hommes en Irak et en Syrie. Pour cela, il faut que le Congo soit plongé dans le chaos et que les intérêts occidentaux y soient sérieusement menacés. L’un des prisonniers avait lâché une phrase importante. Il a dit: « Nous avons un avantage sur eux (entrez les occidentaux), car nous maîtrisons mieux les techniques de combat dans les forêts danses et dans les marais »! Comprenne qui pourra !Je tiens à remercier et à encourager ici au nom du peuple congolais tous nos braves officiers qui se battent dans des conditions inhumaines contre l’ennemi à l’Est du pays. Je sais que vous êtes entre deux feux, en face de vous l’ennemi que vous combattez, mais sur vos têtes au niveau du commandement, vous avez les complices des mêmes ennemis qui travaillent, non seulement pour votre défaite, mais aussi pour votre mort ! Beaucoup d’entre vous cherchent comment se connecter au noyau de la résistance. Je vous dis que bientôt vous serez tous joints par des voies appropriées. Mais je vous recommande beaucoup de prudence et beaucoup de courage car nous devons tout faire pour débarrasser notre pays et notre peuple de cette menace qui pèse sur notre chère patrie.Mes chers frères congolais,Vous ne pourrez pas dire demain que je ne vous ai pas prévenu :«Kabila» et ses frères rwandais sont plus que jamais résolus à ne pas céder le Congo aux Congolais. Quitte pour eux à provoquer une apocalypse qui rendrait notre pays ingouvernable et favoriserait le processus de sa balkanisation qu’il vise comme objectif final. Sachez-le donc bien, mes frères politiciens congolais, sachez que vous ne poursuivez pas le même objectif que «Kabila » !Car vous, leaders politiques congolais, vous poursuivez le pouvoir et l’argent du pouvoir. Mais «Kabila» et ses frères tutsi-rwandais, eux, sont plutôt intéressés par la terre de vos ancêtres ainsi que ses immenses richesses qu’ils pillent depuis deux décennies.Vous ne poursuivez donc pas un même objectif ! Et tous vos accords seront toujours un marché de dupe. Et vous en serez toujours les dindons de la farce !Mes frères,Quand vous réclamez le pouvoir, «Kabila» vous offre des transitions sur mesure et à son goût.Quand vous réclamez de l’argent, il vous le donne à compte-goutte contre votre silence et votre trahison. Quand vous lui réclamez l’alternance, il vous présente un «dauphin» dont il sait qu’il ne détiendra jamais aucun pouvoir…. Et dans ce vilain jeu de poker-menteur, une chose est certaine, c’est « Kabila » et ses frères rwandais qui en sortiront vainqueurs.Car vous savez pertinemment bien qu’aucune forme d’élection avec «Kabila» à la tête de notre pays, ne saura stopper la détermination des envahisseurs rwandais dont il est lui-même le digne représentant, à balkaniser notre pays en vue d’en annexer la partie Est à leur territoire selon leurs intentions maintes fois déclarées ! Aujourd’hui, vous vous époumonez tous à égrainer la longue liste des failles et des pièges qui jonchent le processus électoral en cours. Mais pourquoi ne décidez-vous pas carrément de boycotter ce processus électoral et d’inviter le peuple congolais à la désobéissance civique jusqu’à faire tomber ce damné régime d’occupation comme l’ont avant nous d’autres peuple d’Afrique? Pourquoi ?La réponse à mon humble avis réside dans le fait que vous n’êtes pas des hommes libres ! Vous êtes tous, à des degrés divers, redevables à «Kabila» qui tient chacun de vous en laisse, comme ses chiens. Vous ne pouvez pas aller au-delà des limites qu’il vous a fixées tant que vous n’aurez pas coupé cette chaine de dépendance!C’est pourquoi, je m’adresse à vous, jeunesse congolaise,Vous avez longtemps été bernée par des fausses promesses et des chimères. Maintenant vous devez comprendre que vous n’avez plus rien à attendre des politiciens du pouvoir comme de l’opposition. Car dans l’état actuel des choses, et dans leur posture actuelle, ils ne sont plus capables de vous apporter un quelconque début de solution au travers du processus électoral et stopper ainsi votre descente aux enfers.Votre bonne foi a été maintes fois abusée, et votre confiance trompée !Peuple congolais,Aujourd’hui, c’est vous qui devez trancher si nous devons laisser mourir notre mama-Congo parce que vous voulez continuer à croiser les bras pour attendre des promesses mensongères des politiciens qui ne vous rapporteront rien, ou si nous devons nous détourner carrément de ces fausses promesses et nous prendre définitivement en charge, comme l’ont fait d’autres peuples d’Afrique avant nous. Vous connaissez la réponse. Arrêtez donc de tergiverser, décidez-vous. Mais de grâce, ne mourrez pas comme l’âne de Buridan, parce que vous n’avez pas voulu ou vous n’avez pas pu vous décider à temps !Je reviendrai à vous !Je ne vous lâcherai pas !Ingeta !
Que Dieu vous bénisse, et bénisse le grand Congo !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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