URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
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URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! ILEST ACQUITTÉ EN APPEL, LA MAJORITÉ DES JUGES ONT ANNULE LA CONDAMNATION EN PREMIÈRE INSTANCE NOTAMMENT POUR NON-PRISE EN CAUSE DES CIRCONSTANCES ATTÉNUANTES !!!
Nous y reviendrons !!!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Nous y reviendrons !!!
"CPI: l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba acquitté en appel
° http://www.rfi.fr/contenu/ticker/cpi-ancien-vice-president-congolais-jean-pierre-bemba-acquitte-appel
Condamné en première instance à 18 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, Jean-Pierre Bemba a été acquitté en appel, a décidé la Cour pénale internationale. La majorité des juges d'appel ont décidé d'annuler la décision de la cour de première instance après avoir relevé de sérieuses erreurs dans le jugement, notamment dans la non prise en cause de circonstances atténuantes."
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ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
PS
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"CPI: Jean-Pierre Bemba acquitté en appel"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180608-cpi-jean-pierre-bemba-acquitte-appel
L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba à la CPI, ici en juin 2016.
© REUTERS/Michael Kooren[
Condamné en première instance à 18 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba a été acquitté en appel ce vendredi 8 juin. La majorité des juges d'appel de la CPI ont décidé d'annuler la décision de la Cour de première instance après avoir relevé de sérieuses erreurs dans le jugement, notamment dans la non prise en cause de circonstances atténuantes.
Avec notre envoyée spéciale à La Haye, Sonia Rolley
Même si l’on sait que les juges de la CPI ont toujours été pointilleux sur les procédures, l'annonce relève du coup de théâtre. Dès les premières minutes du jugement, on pouvait cependant lire sur le visage des représentants du bureau du procureur une certaine anxiété.
Le jugement de première instance a été cassé d’abord pour une erreur de procédure. Entre la notification des charges et leur confirmation, le bureau du procureur avait rajouté plusieurs crimes à l’actif de Jean-Pierre Bemba. Or pour la majorité des juges d’appel, la Chambre de première instance n’aurait pas dû en tenir compte et Bemba aurait dû être condamné pour un seul meurtre, 20 viols – tout de même – et cinq actes de pillage.
Trois juges sur cinq ont estimé que le jugement devait être annulé et l'ancien vice-président congolais acquitté, car les juges de première instance n’ont pas tenu compte d’un certain nombre élèments qui pouvait constituer des circonstances atténuantes. Notamment le fait qu’il ait écrit aux autorités pour les avertir qu’il n’avait pas tous les moyens d’enquêter en Centrafrique ou encore qu’il n’était nécessairement pas responsable du fait que les enquêtes étaient mal faites par ses services.
La décision de trois juges sur cinq suffit pour le faire acquitter, mais pas pour le faire libérer immédiatement. Car comme l'a rappelé la présidente de la Cour, Jean-Pierre Bemba est poursuivi dans une seconde affaire pour subornation de 14 témoins. Il avait été condamné à un an de prison en première instance, l’appel est pendant."
"La Chambre d’appel de la CPI acquitte M. Bemba des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité
° https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=PR1390&ln=fr
Aujourd'hui, le 8 juin 2018, la Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (« la CPI » ou « la Cour ») a décidé, à la majorité, d'acquitter Jean-Pierre Bemba Gombo des charges de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. La juge Christine Van den Wyngaert, juge président dans le cadre de cet appel, a donné lecture d'un résumé de l'arrêt en audience publique. Jean‑Pierre Bemba demeurera toutefois en détention eu égard à une autre affaire dans laquelle il a été déclaré coupable d'atteintes à l'administration de la justice, dans l'attente d'une décision de la Chambre de première instance VII dans l'affaire en question.
Les juges Sanji Mmasenono Monageng et Piotr Hofmański ont joint une opinion dissidente commune dans laquelle ils ont expliqué pourquoi ils étaient en désaccord avec la décision de la majorité d'acquitter M. Bemba. Les juges Chile Eboe-Osuji, Christine Van den Wyngaert et Howard Morrison ont joint des opinions individuelles.
Dans l'arrêt rendu aujourd'hui, la Chambre d'appel a annulé la décision de la Chambre de première instance III du 21 mars 2016 qui avait conclu qu'en tant que personne faisant effectivement fonction de chef militaire et possédant un contrôle effectif sur les troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean‑Pierre Bemba est pénalement responsable, au sens de l'article 28‑a du Statut de la CPI, des crimes contre l'humanité de meurtre et de viol et des crimes de guerre de meurtre, de viol et de pillage commis par les troupes du MLC en République centrafricaine (RCA) du 26 octobre 2002 ou vers cette date au 15 mars 2003.
Après examen de toutes les observations écrites des parties et des participants, ainsi que des observations présentées oralement lors d'audiences en appel tenues en janvier 2018, la Chambre d'appel a conclu, à la majorité, que la Chambre de première instance III avait commis des erreurs à deux égards importants :
- Elle avait condamné à tort M. Bemba pour des actes criminels spécifiques qui étaient en dehors de la portée des charges telles que confirmées ; et
- Lorsqu'elle a examiné la question de savoir si Jean‑Pierre Bemba avait pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher, réprimer ou punir la commission par ses subordonnés des autres crimes relevant de l'affaire, la Chambre de première instance a commis un certain nombre d'erreurs graves. Plus spécifiquement, la Chambre de première instance a commis une erreur dans son évaluation des motivations de M. Bemba ainsi que des mesures qu'il aurait pu prendre compte tenu des restrictions auxquelles il devait faire face, en tant que chef militaire éloigné de ses troupes déployées à l'étranger, pour enquêter sur les crimes et en poursuivre les auteurs ; de la question de savoir si Jean‑Pierre Bemba avait entrepris des démarches pour renvoyer les allégations de crimes devant les autorités de RCA ; et s'il avait intentionnellement limité le mandat des commissions et des enquêtes qu'il avait mises en place. En outre, de l'avis de la majorité de la Chambre d'appel, il y avait un écart entre le nombre limité de crimes entrant dans le cadre de l'affaire dont M. Bemba a été tenu responsable et l'évaluation par la Chambre de première instance des mesures que l'intéressé aurait dû prendre.
Sur cette base, la Chambre d'appel a conclu, à la majorité, que M. Bemba ne saurait être tenu pénalement responsable, au sens de l'article 28 du Statut de Rome, des crimes entrant dans le cadre de l'affaire et qui ont été commis par les troupes du MLC pendant l'opération menée en RCA et qu'il doit en être acquitté.
Les juges Monageng et Hofmański ont estimé que tous les actes criminels pour lesquels M. Bemba avait été tenu responsable relevaient de l'affaire portée par le Procureur à son encontre. Ils ont également exprimé leur désaccord avec la majorité sur le fait que la Chambre de première instance ait commis une erreur en constatant que M. Bemba n'avait pas pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher ou réprimer les crimes du MLC ; à leur avis, la majorité est parvenue à cette conclusion en se fondant sur une norme incorrecte de révision en appel. Les juges de la minorité auraient confirmé la condamnation de M. Bemba.
Eu égard au présent arrêt, et puisqu'il n'y a pas lieu de maintenir Jean‑Pierre Bemba en détention dans le cadre de la présente affaire, c'est à la Chambre de première instance VII qu'il revient de déterminer, dans un bref délai, si sa détention demeure justifiée en vertu de sa condamnation pour des atteintes à l'administration de la justice.
La Chambre d'appel a également rejeté les appels de M. Bemba et du Procureur contre la peine prononcée par la Chambre de première instance III.
Judgment on the appeal of Mr Jean-Pierre Bemba Gombo against Trial Chamber III's "Judgment pursuant to Article 74 of the Statute"
Dissenting Opinion of Judge Sanji Mmasenono Monageng and Judge Piotr Hofmański
Separate Opinion of Judge Van den Wyngaert and Judge Morrison
Résumé de l'arrêt d'appel
Questions‑réponses
Programme audio-visuel « Demandez à la Cour »
Photographies de l'audience
Pour plus d'informations sur l'affaire, veuillez suivre ce lien.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Fadi El Abdallah, Porte-parole et Chef de l'Unité des affaires publiques, Cour pénale internationale, au +31 (0)70 515-9152 ou à l'adresse fadi.el-abdallah@icc-cpi.int.
Les activités de la CPI peuvent également être suivies sur Twitter, Facebook, Tumblr, YouTube et Flickr.
"Affaire Bemba : Programme "Demandez à la Cour", 8 juin 2018"
"CPI – RDC : Jean-Pierre Bemba acquitté en appel"
° http://www.jeuneafrique.com/575293/societe/cpi-rdc-jean-pierre-bemba-acquitte-en-appel/
Condamné en première instance à 18 ans de prison pour « crimes de guerre » et « crimes contre l'humanité » en Centrafrique, l’ancien vice-président et ex-chef rebelle congolais Jean-Pierre Bemba a vu vendredi 8 juin sa culpabilité annulée en appel devant la Cour pénale internationale.
« La chambre de première instance a eu tort de … » Cette formulation plusieurs répétée pendant la lecture du verdict en appel, vendredi 8 juin, dans l’affaire Jean-Pierre Bemba a dû forcément susciter des applaudissements au siège du Mouvement de libération du Congo (MLC). D’autant que ce parti espérait la libération de son leader avant la présidentielle – encore hypothétique – prévue le 23 décembre.
Selon la majorité des juges de la chambre d’appel (trois sur cinq), les premiers juges ont commis des « erreurs » qui « ont sérieusement entaché » leurs conclusions. Des charges qui ont été formulées « de façon trop large », la « non prise en compte des mesures prises par Jean-Pierre Bemba », le fait qu’il n’y avait « aucune indication du nombre des crimes », listent notamment les magistrats.
Par conséquent, Christine Van den Wyngaert, juge présidente, a annoncé « l’annulation des conclusions de culpabilité de Jean-Pierre Bemba » et son acquittement pour les charges de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité ».
[ltr]
Voir l'image sur Twitter
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CPI-Cour pénale int.@CourPenaleInt
[ltr]La Chambre d’appel de la #CPI a décidé, à la majorité, d’acquitter Jean-Pierre Bemba Gombo des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Communiqué de presse à venir[/ltr]
16:34 - 8 juin 2018
Jean-Pierre Bemba ne sera cependant pas remis en liberté immédiatement, a précisé la juge Christine Van den Wyngaert, car il est poursuivi dans l’affaire portant sur la subornation de témoins. Il « demeurera en détention eu égard à une autre affaire dans laquelle il a été déclaré coupable d’atteintes à l’administration de la justice, dans l’attente d’une décision de la Chambre de première instance VII », a précisé la Chambre d’appel de la CPI.
La Chambre d’appel estime cependant « qu’il n’y a pas lieu de le maintenir en détention » et exhorte les juges de première instance à « examiner d’urgence » la mise en liberté.
« Le vrai jeu politique va commencer »
Contacté par Jeune Afrique, le député MLC Fidèle Babala, son bras droit, estime que « c’est un heureux aboutissement pour l’homme, sa famille biologique et politique, mais aussi pour le pays ». Il espère que Jean-Pierre Bemba – « qui reste en prison pour des raisons administratives », selon lui – « retrouvera le plus tôt possible sa liberté.« Le vrai jeu politique va commencer avec ce grand leader de la scène politique congolaise en liberté », a déclaré Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation pour le Congo (UNC), sur Twitter, dans les minutes qui ont suivi le prononcé de l’acquittement. Il ajoute qu’il ne faut « jamais enterré quelqu’un avant la décision de Dieu ».'SON ACQUITTEMENT MONTRE QUE LA VÉRITÉ FINIT TOUJOURS PAR TRIOMPHER
« Aujourd’hui est un grand jour pour les Congolais ! », a pour sa part réagit l’opposant Moïse Katumbi, qui adresse sur le réseau social ses « félicitations » à Jean-Pierre Bemba. « Son acquittement montre que la vérité finit toujours par triompher. A ceux qui utilisent encore des faux procès, cette décision marque le début d’une nouvelle ère de justice pour la RDC ».
Moise Katumbi
✔@moise_katumbi
[ltr]Félicitations à mon compatriote JP Bemba. Son acquittement montre que la vérité finit tjrs par triompher. A ceux qui utilisent encore des faux procès, cette decision marque le début d’une nouvelle ère de justice pour la #RDC.
Aujourd’hui est un grand jour pour les Congolais ![/ltr]
17:19 - 8 juin 2018
Reconnu coupable le 21 mars 2016, en tant qu’autorité hiérarchique, de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité », Jean-Pierre Bemba avait été condamné à 18 ans de prison le 21 juin de la même année.
Qualifié de « figure de proue » du Mouvement de libération du Congo (MLC), alors groupe armé, par la CPI, « Jean-Pierre Bemba n’a pas exercé un contrôle nécessaire » pour empêcher les quelque 1 500 hommes composant les trois bataillons du MLC déployés en Centrafrique pour soutenir Ange-Félix Patassé, alors président de la République, à commettre des attaques contre les civils, avait expliqué Mme Sylvia Steiner, juge principale de la chambre de première instance III de la CPI, lors de l’audience publique à La Haye.« L’acquittement de Jean-Pierre Bemba Gombo par la CPI est un coup pour les victimes en République centrafricaine », a régit l’ONG Amnesty International. « La décision sera ressentie comme un énorme coup porté aux nombreuses victimes de la « guerre contre les femmes » menée en Centrafrique à travers une horrible campagne de viols et de violences sexuelles », a réagit Solomon Sacco, responsable de l’équipe « Justice internationale » de l’ONG.'LA DÉCISION SERA RESSENTIE COMME UN ÉNORME COUP PORTÉ AUX NOMBREUSES VICTIMES
En novembre dernier, plus de 5 000 victimes identifiées dans le jugement en première instance de la CPI, avait interpellé la Cour basée à La Haye pour réclamer des réparations individualisées."
"L’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba acquitté en appel par la CPI"
° https://www.lemonde.fr/international/article/2018/06/08/l-ex-vice-president-congolais-jean-pierre-bemba-acquitte-des-crimes-de-guerre-et-crimes-contre-l-humanite-en-centrafrique-par-la-cpi_5311909_3210.html
° https://afrique.lalibre.be/20066/jean-pierre-bemba-acquitte-a-la-cpi/
° https://www.radiookapi.net/2018/06/08/actualite/justice/cpi-jean-pierre-bemba-acquitte
° http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/06/08/97001-20180608FILWWW00227-cpi-l-ancien-chef-de-guerre-congolais-bemba-acquitte-en-appel.php
"Bemba acquitté en appel mais reste en prison pour atteintes à l’administration de la justice"
° https://www.voaafrique.com/a/bemba-acquitt%C3%A9-en-appel-mais-reste-en-prison-pour-atteintes-%C3%A0-l-administration-de-la-justice/4430327.html
"CPI: l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba acquitté en appel"
"RDC-CPI: Scènes de liesse au siège du MLC à Kinshasa
° http://deskeco.com/rdc-cpi-scenes-de-liesse-au-siege-du-mlc-a-kinshasa/
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
Cette Cour n’avait pas commis que des erreurs comme j'entends ici là les explications mais une faute grave de ligne de conduite en condamnant purement et simplement Bemba pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre...
Il n’y était pas simplement question de filon judiciaire mal apprécié (« condamné à tort pour des actes criminels spécifiques en dehors des charges ») ou des vices de procédure, tous ceux-ci ont été rendus possibles par une ligne de conduite quasi néo-colonialiste et affairiste enfourchée par la CPI dès son début.
Moreno puis Bensouda ont pleinement intériorisé cette mission qu’ils n’ont pu rien faire d’autre qu’être à la solde des puissants, des vainqueurs et de leurs intérêts, ils se sont à ce point investis de leur mandat qu’ils se croyaient même intouchables, maîtres absolus du destin des dossiers et d’inculpés qu’ils avaient à juger jusqu’à commettre ces graves fautes de condamnations 'idéologiques' plutôt que 'disant le droit'…
Ainsi dans le cas de Bemba (comme d’ailleurs dans celui de Gbagbo) ils ont fermé les yeux aux circonstances atténuantes et aux inculpations possibles des autres protagonistes des dossiers (Patassé et ses chefs militaires dans le cas de Bemba, les nombreux troubles fêtes du camp Ouattara dans l’affaire Gbagbo) pour surestimer les délits ou crimes des accusés qu’ils avaient le plan de couler alors qu’un examen normal aurait sereinement relévé les inculpations des uns et des autres sans passion et sans inutile magnificence !
Aujourd'hui c’est même un miracle que la majorité des juges d’appel (3 sur 5) ait eu la tête assez froide pour éviter l’intoxication de la Cour telle qu’elle transpirait dans le jugement en première instance, sans doute aussi les révélations sur l’affairisme de Moreno et la fronde africaine contre cette Cour leur ont quelque peu libéré de l’emprise politique et trop occidentale.
Gageons que désormais la CPI va se sentir moins toute-puissante et changer son fonctionnement…
En passant,l'acquittement de Bemba est un cinglant camouflet même personnel envers Bensouda qui continuait à parader au dessus de tous et ne se reproche jamais de rien quoi qu'on n'ait cessé de reprouver à raison mile et une choses à la CPI qu'elle préside...
Quant à la libération effective de Bemba elle aura lieu dans tout au plus les deux mois, sa fameuse condamnation sur vagues délits contre l’administration de la justice (subornation des témoins) ne peut justifier une rétention plus longue alors que l’inculpation principale a sauté…
Nos bons vœux de retour dans la nation à Bemba et à sa famille et nos félicitations à sa défense ; d’autres combats patriotiques l’attendent peut-être, qui sait…
Compatriotiquement!
PS
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Il n’y était pas simplement question de filon judiciaire mal apprécié (« condamné à tort pour des actes criminels spécifiques en dehors des charges ») ou des vices de procédure, tous ceux-ci ont été rendus possibles par une ligne de conduite quasi néo-colonialiste et affairiste enfourchée par la CPI dès son début.
Moreno puis Bensouda ont pleinement intériorisé cette mission qu’ils n’ont pu rien faire d’autre qu’être à la solde des puissants, des vainqueurs et de leurs intérêts, ils se sont à ce point investis de leur mandat qu’ils se croyaient même intouchables, maîtres absolus du destin des dossiers et d’inculpés qu’ils avaient à juger jusqu’à commettre ces graves fautes de condamnations 'idéologiques' plutôt que 'disant le droit'…
Ainsi dans le cas de Bemba (comme d’ailleurs dans celui de Gbagbo) ils ont fermé les yeux aux circonstances atténuantes et aux inculpations possibles des autres protagonistes des dossiers (Patassé et ses chefs militaires dans le cas de Bemba, les nombreux troubles fêtes du camp Ouattara dans l’affaire Gbagbo) pour surestimer les délits ou crimes des accusés qu’ils avaient le plan de couler alors qu’un examen normal aurait sereinement relévé les inculpations des uns et des autres sans passion et sans inutile magnificence !
Aujourd'hui c’est même un miracle que la majorité des juges d’appel (3 sur 5) ait eu la tête assez froide pour éviter l’intoxication de la Cour telle qu’elle transpirait dans le jugement en première instance, sans doute aussi les révélations sur l’affairisme de Moreno et la fronde africaine contre cette Cour leur ont quelque peu libéré de l’emprise politique et trop occidentale.
Gageons que désormais la CPI va se sentir moins toute-puissante et changer son fonctionnement…
En passant,l'acquittement de Bemba est un cinglant camouflet même personnel envers Bensouda qui continuait à parader au dessus de tous et ne se reproche jamais de rien quoi qu'on n'ait cessé de reprouver à raison mile et une choses à la CPI qu'elle préside...
Quant à la libération effective de Bemba elle aura lieu dans tout au plus les deux mois, sa fameuse condamnation sur vagues délits contre l’administration de la justice (subornation des témoins) ne peut justifier une rétention plus longue alors que l’inculpation principale a sauté…
Nos bons vœux de retour dans la nation à Bemba et à sa famille et nos félicitations à sa défense ; d’autres combats patriotiques l’attendent peut-être, qui sait…
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"Détention de Jean-Pierre Bemba dans l’affaire de subornation des témoins : la CPI se prononce le 12 juin"
° https://www.radiookapi.net/2018/06/08/actualite/justice/detention-de-jean-pierre-bemba-dans-laffaire-de-subornation-des-temoins
"Bemba acquitté par la CPI, Kinshasa retient son souffle"
° http://plus.lesoir.be/161579/article/2018-06-08/bemba-acquitte-par-la-cpi-kinshasa-retient-son-souffle
"RDC : Après son acquittement, la CPI évoque des erreurs importantes dans la condamnation de JB Bemba"
° https://actualite.cd/2018/06/08/rdc-apres-son-acquittement-la-cpi-evoque-des-erreurs-importantes-dans-la-condamnation-de-jb-bemba/
La Cour pénale internationale (CPI) reconnaît avoir commis des erreurs dans l’arrêt rendu contre Jean Pierre Bemba en première instance III, le 21 mars 2016.
Dans son communiqué de presse après l’acquittement de l’ancien vice-président de la République congolais, pour les charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, la CPI évoque deux erreurs à deux égards importants dans la condamnation de Bemba, à 18 ans de prison :
- – Elle avait condamné à tort M. Bemba pour des actes criminels spécifiques qui étaient en dehors de la portée des charges telles que confirmées ; et
- – Lorsqu’elle a examiné la question de savoir si Jean‑Pierre Bemba avait pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher, réprimer ou punir la commission par ses subordonnés des autres crimes relevant de l’affaire, la Chambre de première instance a commis un certain nombre d’erreurs graves. Plus spécifiquement, la Chambre de première instance a commis une erreur dans son évaluation des motivations de M. Bemba ainsi que des mesures qu’il aurait pu prendre compte tenu des restrictions auxquelles il devait faire face, en tant que chef militaire éloigné de ses troupes déployées à l’étranger, pour enquêter sur les crimes et en poursuivre les auteurs ; de la question de savoir si Jean‑Pierre Bemba avait entrepris des démarches pour renvoyer les allégations de crimes devant les autorités de RCA ; et s’il avait intentionnellement limité le mandat des commissions et des enquêtes qu’il avait mises en place. En outre, de l’avis de la majorité de la Chambre d’appel, il y avait un écart entre le nombre limité de crimes entrant dans le cadre de l’affaire dont M. Bemba a été tenu responsable et l’évaluation par la Chambre de première instance des mesures que l’intéressé aurait dû prendre.
Cependant, le communiqué de la Cour précise que Jean‑Pierre Bemba demeurera en détention eu égard à une autre affaire dans laquelle il a été déclaré coupable d’atteintes à l’administration de la justice, dans l’attente d’une décision de la Chambre de première instance VII dans l’affaire en question.
Jean-Pierre Bemba Gombo a été déclaré coupable de deux chefs de crimes contre l’humanité (meurtre et viol) et de trois chefs de crimes de guerre (meurtre, viol et pillage). Ces crimes ont été commis lors de l’opération menée en République Centrafricaine (RCA) du 26 octobre 2002 ou vers cette date jusqu’au 15 mars 2003 par un contingent du Mouvement de Libération du Congo (MLC)."
"CPI: Jean-Pierre Bemba (presque) libre!"
° http://www.congoindependant.com/cpi-jean-pierre-bemba-presque-libre/
C’est une leçon magistrale de droit, de procédure pénale et d’intégrité que la juge-présidente Christine Van den Wyngaert de la Chambre d’appel de la CPI (Cour pénale internationale) et son équipe viennent d’infliger au très sulfureux ex-procureur près la CPI Luis Moreno-Ocampo ainsi qu’à son successeur Fatou Bensouda en acquittant, en appel, l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba Gombo. Ces deux magistrats aux moeurs tiers-mondistes se frottaient les mains en juillet 2008 pour avoir, disaient-ils, interpellé un « gros poisson » nommé Jean-Pierre Bemba. Plus soucieux de leur carrière, ils ont sacrifié la justice et la vérité. Pourquoi? Le président du MLC a été accusé des pires atrocités en RCA. Pourtant, il n’y avait pas mis les pieds au moment des faits reprochés à ses hommes. La CPI, elle, n’a jamais mené des enquêtes sérieuses et autonomes sur le terrain. Elle s’est contentée des « témoignages à charge » collectés par la très nébuleuse ligue centrafricaine des droits de l’homme, épaulée par la FIDH (Fédération internationales des ligues des droits de l’Homme). Accusé principal, l’ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé a été absout par le procureur Moreno-Ocampo. Bemba, lui, a servi de parfait bouc émissaire.
ANALYSE
Lambert Mende Omalanga, porte-parole du Gouvernement
Le prononcé de l’acquittement de Jean-Pierre Bemba Gombo par la juge-présidente Christine Van den Wyngaert de la chambre d’appel de la CPI a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le ciel politique congolais. Bien que son porte-parole Lambert Mende Omalanga « a pris acte » de cette décision judiciaire, « Joseph Kabila » doit être tout sauf serein. Dieu seul sait le rôle qu’il a joué dans les ennuis judiciaires de son adversaire le plus coriace.
La chambre d’appel a annulé la décision entachée d’erreurs prise par la chambre de première instance de cette juridiction internationale. En fait, l’accusation a instruit l’affaire Bemba uniquement à charge. Pas de place pour les circonstances atténuantes. Alors que le président du MLC devait être jugé pour un seul meurtre, vingt cas de viols et cinq actes de pillages.
La libération effective du leader congolais ne pourrait intervenir qu’après l’examen de l’appel qu’il avait formé contre la peine d’un an de prison qui lui infligée dans l’affaire « Bemba II » dite « subornation de 14 témoins ».
Ce n’est plus un secret de relever que le président du MLC s’était porté au secours d’Ange-Felix Patassé, alors chef d’Etat centrafricain, confronté à un mouvement insurrectionnel conduit par la général François Bozizé. Celui-ci bénéficiait d’un soutien à peine discret de la France de Jacques Chirac et de son successeur Nicolas Sarkozy. Ce n’est plus un secret non plus de souligner qu’entre le mois d’octobre 2002 et mars 2003, un contingent estimé à 1.500 combattants du MLC a été déployé à Bangui et placé sous l’autorité des dirigeants tant civils que militaires de la Centrafrique.
Pendant que ses soldats étaient envoyés chez Patassé, Bemba, lui, participait, fin 2002, au dialogue inter-congolais à Sun City en Afrique du Sud.
Dans une interview accordée à « La Libre Belgique » datée du 24 janvier 2003, « Jean-Pierre » se dit victime d’une « campagne de déstabilisation ». C’est en rapport aux informations diffusées notamment par RFI faisant état d’une prétendue affaire d’anthropophagie découverte dans l’Ituri. En un mot, Bemba aurait « mangé » des pygmées. « On veut me faire payer mon intervention en Centrafrique », prédisait le principal intéressé.
Après les « pygmées », les troupes du MLC ont été accusées par la FIDH – une organisation très proche du Quai d’Orsay – d’avoir tué, violé et pillé des populations lors de leurs opérations en Centrafrique. L’information fera un « buzz » sur les ondes de RFI. Les hommes de Bemba seront finalement rapatriés à Gbadolite. En mars 2003, le général Bozizé s’empara du pouvoir.
En juin 2003, le gouvernement dit « 1+4 » est mis en place à Kinshasa. Bemba est désigné vice-président de la République aux côtés d’Abdoulaye Yerodia Ndombasi, Arthur Zahidi Ngoma Azarias Ruberwa. Le premier tour de l’élection présidentielle est fixé au mois de juillet 2006.
Gouvernement 1+4
Une semaine après le changement de régime à Bangui, une personnalité congolaise est reçue par le nouvel homme fort centrafricain. Il s’agit de Léonard She Okitundu, alors directeur de cabinet de « Joseph Kabila ». Il était porteur d’un « message » de son patron. D’autres sources assurent que « She » convoyait, en réalité, une importante somme d’argent destiné à Bozizé. A quel titre? Mystère!
Coïncidence ou pas, en janvier 2005, la Cour de cassation de la RCA déposa plainte auprès de la CPI contre l’ancien président Ange-Felix Patassé et l’ex-chef rebelle congolais Jean-Pierre Bemba. Sans omettre le chef d’état-major de l’armée centrafricaine de l’époque le général Ferdinand Bombayake, le Tchadien Abdoulaye Miskine et le gendarme français Paul Barril.
UN ETRANGE E-MAIL
Au mois d’avril 2006, un message électronique, daté du vendredi 21 avril, est adressé à trois destinataires dont Léonard She Okitundu (sheokitundu@hotmail.com). On peut lire: JPB CPI: « Chers amis, je vous transmets les infos nécessaires à la très haute attention du PR. Merci de mettre 2 billets A/R à disposition sur AF, pour un départ le 22 avril de Bangui et retour le 24 avril via Douala pour A. Karim Meckassoua et Me Goungaye Wanfiyo Nganatoua. Je confirme le rendez-vous avec Antoine qui a mon contact de Paris (…). Mes respects au PR et merci pour votre diligence ».
Le « courriel » émanait d’Abdou Karim Meckassoua, alors ministre d’Etat centrafricain chargé de la Communication [Mekassoua est actuellement président de l’Assemblée nationale, Ndlr]. Chacun pourrait épiloguer sur le mystérieux « Antoine ».
Décédé depuis, Me Nganatoua est l’homme qui, avec l’aide des « experts » de la FIDH confectionnait les « témoignages » et autres « preuves » sur les « atrocités » commises uniquement par les combattants du MLC alors plusieurs que plusieurs groupes armés étaient présents à Bangui.[
Fin octobre, « Kabila » est « élu » président de la République. Le 9 décembre, il est investi. « J’ai accepté l’inacceptable », déclarait Bemba dans une interview accordée à l’hebdomadaire « Jeune Afrique ». L’opinion congolaise comprit que « Jean-Pierre » s’est fait déposséder de sa victoire par une certaine « communauté internationale » qui redoutait de devoir affronter un « mobutiste ».
En mars 2007, les Kinois assistent à l’affrontement entre la garde prétorienne de « Kabila » et les éléments de la garde rapprochée de Bemba. La première est venue désarmée les seconds. Des tirs à l’arme lourde sont entendus en plein centre des affaires. Des élèves sont bloqués dans les salles de classe. Les fonctionnaires sont pris au piège dans leurs bureaux.
Grâce à la médiation de la Mission onusienne au Congo, Monuc, Bemba et sa famille purent quitter le pays. Destination: la Belgique via le Portugal.
DÉTENTION ARBITRAIRE
Le samedi 24 mai 2008, des rumeurs persistantes font état de l’interpellation du président du MLC à Bruxelles. L’information sera confirmée vers 22h00. Ce jour-là, ce dernier devait dîner avec son père Jeannot Bemba Saolona. Celui-ci attendait déjà dans un restaurant à Waterloo. Jean-Pierre et son épouse devaient le rejoindre vers 20h30. C’est à cette heure là que la sonnette de la porte d’entrée de la résidence Bemba retentit. Quelqu’un aboya au parlophone: « C’est la police judiciaire! »
Après des longues minutes de perquisition, un policier signifia à « Jean-Pierre » ces quatre mots: « Vous devez nous suivre ». Destination: Prison de Saint Gilles avant le transfert au Pays-Bas.
Procureur Luis Moreno-Ocampo
Interrogée sur cette arrestation pour le moins musclée, Béatrice Le Frapper du Hélin, à l’époque directrice de la CPI, déclara au « Soir » de Bruxelles daté du 26 mai 2008 que « le risque était grand qu’il [Bemba] parte vers un pays qui ne reconnaît pas la compétence de la Cour, ou même au Congo, mais dans une région du pays mal contrôlée par le gouvernement ». En clair, Bemba se préparait, selon cette responsable de la CPI, à s’enfuir. Question: le procureur Moreno-Ocampo avait-il précipité cette interpellation suite à des fausses tendancieuses données par des « autorités congolaises »?
Dans un entretien avec notre journal, Aimé Kilolo-Musamba, alors membre de l’équipe de défense de Bemba, se disait surpris de constater que cinq mois après l’embastillement de son client, l’accusation tardait à communiquer à la défense les pièces à charge sur lesquelles elle s’était fondée pour faire émettre le mandat d’arrêt exécuté le 24 mai. La partie défenderesse finit par signifier au procureur un « délai butoir » expirant le 3 octobre. Moreno-Ocampo s’exécuta en livrant chaque fois des bribes d’information. « Ceci nous amène à constater que le procureur Moreno-Ocampo n’avait pas en sa possession – au moment de l’exécution du mandat d’arrêt, les éléments de preuve établissant la culpabilité de Jean-Pierre Bemba », tempêtait Kilolo.
LES LARMES DE CROCODILE DE LA FIDH
Dans un communiqué daté du 5 novembre 2009, la FIDH fit couler quelques larmes de crocodile en s’étonnant de voir qu’aucun mandat international n’ait été délivré à charge du principal accusé en l’occurrence Patassé. « Jean-Pierre Bemba Gombo ne doit pas être le seul suspect à répondre devant la Cour pénale internationale des crimes les plus graves commis en République Centrafricaine », indiquait le communiqué. « Afin de démontrer le sérieux et l’impartialité de son travail sur la RCA mais également pour prouver que nul grand criminel ne peut échapper à la justice, le procureur de la CPI doit délivrer d’autres mandats d’arrêts contre les présumés auteurs des crimes les plus graves commis en RCA. Ceci répond au souhait des Centrafricains, victimes de toutes les parties au conflit », conclut le texte signé par la présidente de la FIDH. Selon des sources, l’Union européenne est le principal bailleur de fonds de la FIDH. La France viendrait en tête des pays donateurs.
Lundi 22 novembre 2010, c’est le démarrage du procès. Le procureur Moreno-Ocampo annonça urbi et orbi devant la presse qu’il a décidé d’absoudre le principal accusé Ange-Felix Patassé dans les événements survenus en République Centrafricaine entre 2002 et 2003. Au motif que les combattants du MLC déployés à Bangui recevaient leurs ordres de Jean-Pierre Bemba. « Au début, nous pensions que Bemba et Patassé étaient les plus responsables, mais les éléments de preuve montrent que les troupes qui ont commis les crimes étaient sous le contrôle de Bemba », expliqua le procureur sans brocher.
Le 5 avril 2011, l’accusé principal Patassé est décédé. Bemba est toujours seul à la barre. On cherche en vain le commandant des troupes du MLC dans la capitale centrafricaine, le colonel Mustapha Mukiza. Promu général, l’homme dirige la Base militaire de Kitona.
Il était, dès lors, clair que la CPI du « couple » Moreno-Ocampo/Bensouda ne cherchait nullement à faire éclater la vérité sur les événements de Bangui. Ce qui intéressait les deux magistrats c’est bien de trouver un bouc émissaire. Un parfait bouc émissaire.
Procureur Fatou Bensouda
A maintes reprises, l’équipe défense du « chairman » a sollicité, en vain ,la « libération provisoire » pour son client qui présente toutes les garanties. Père de famille, Bemba a des enfants scolarisés en Belgique. Il n’y a de ce fait aucun risque de fuite. La FIDH de se fendre chaque fois d’un communiqué pour s’y opposer. Et d’épingler à l’appui, la crainte que « des moyens financiers de Jean-Pierre Bemba, qui pourraient être destinés à d’éventuelles réparations aux victimes à l’issue du procès, ne soient escamotés ».
RFI, FIDH, AFP…
En septembre 2009, une dépêche de l’Agence France Presse annonça que les résidences de deux anciens transfuges du MLC – devenus ministres de « Joseph Kabila » – ont été « attaqués » par des inconnus. Il s’agit de José Endundo (Environnement) et Alexis Thambwe Mwamba (Affaires étrangères). Les « assaillants » auraient chaque fois laissé un message accompagné d’une balle: « Si tu témoignes contre Jean-Pierre Bemba, tu mourras ». D’autres ex-cadres du MLC auraient des menaces analogues. C’est le cas notamment du ministre du Plan, Olivier Kamitatu, du député Antoine Ghonda ou du Sénateur Valentin Senga. L’opinion attend toujours les conclusions de l’enquête annoncée à l’époque.
Certaines institutions françaises (RFI, FIDH, AFP) ont joué un rôle discutable dans l’affaire Bemba. Réagissant, vendredi 8 juin 2018 sur France 24, après l’annonce de l’acquittement du président du MLC, la FIDH Karine Bonneau a avoué qu’elle a éprouvé de la « colère ».
Dans son ouvrage « Secrets d’Afrique, le témoignage d’un ambassadeur », Jean-Marc Simon, ancien ambassadeur de France à Bangui ne trouve pas des mots assez durs pour fustiger les interventions des forces du MLC en Centrafrique. A la page 163, il écrit: « Les hommes de Bemba se livrent alors au pillage systématique du quartier, dérobant même les objets usuels les plus désuets dans les cases misérables. Des jeunes filles du quartier sont violées. Ma femme me dit entendre des cris horribles la nuit ». « Jean-Pierre Bemba, qui a récidivé l’année suivante, est aujourd’hui en prison à La Haye où il attend son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale », conclut le diplomate.
Questions finales: pourquoi aucun mandat international n’ait été décerné contre des autorités civiles et militaires du régime Patassé qui commandaient les troupes du MLC sur le terrain? L’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba Gombo aurait-il un « oeuf à peler » avec certains milieux hexagonaux? Quel rôle « Joseph Kabila » a pu jouer dans le calvaire judiciaire vécu par son « meilleur ennemi »?
Libre, à la place de « JPB », je réfléchirai plus de deux fois avant de prendre un vol à destination de Kinshasa où le « raïs » garde encore intact toute sa capacité de nuisance…"
° http://www.congoindependant.com/icc-acquits-dr-congos-bemba-on-appeal/
"Résumé de l’arrêt de la Chambre d’appel dans l’affaire
Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo - Lu par la juge présidente Christine Van den Wyngaert. La Haye, 8 juin 2018"
° http://www.congoforum.be/upldocs/180608-bemba-judgment-summary_FRA.pdf
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 9/6/2018, 11:45 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
ndonzwau a écrit:Cette Cour n’avait pas commis que des erreurs comme j'entends ici là les explications mais une faute grave de ligne de conduite en condamnant purement et simplement Bemba pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre...
Il n’y était pas simplement question de filon judiciaire mal apprécié (« condamné à tort pour des actes criminels spécifiques en dehors des charges ») ou des vices de procédure, tous ceux-ci ont été rendus possibles par une ligne de conduite quasi néo-colonialiste et affairiste enfourchée par la CPI dès son début.
Moreno puis Bensouda ont pleinement intériorisé cette mission qu’ils n’ont pu rien faire d’autre qu’être à la solde des puissants, des vainqueurs et de leurs intérêts, ils se sont à ce point investis de leur mandat qu’ils se croyaient même intouchables, maîtres absolus du destin des dossiers et d’inculpés qu’ils avaient à juger jusqu’à commettre ces graves fautes de condamnations 'idéologiques' plutôt que 'disant le droit'…
Ainsi dans le cas de Bemba (comme d’ailleurs dans celui de Gbagbo) ils ont fermé les yeux aux circonstances atténuantes et aux inculpations possibles des autres protagonistes des dossiers (Patassé et ses chefs militaires dans le cas de Bemba, les nombreux troubles fêtes du camp Ouattara dans l’affaire Gbagbo) pour surestimer les délits ou crimes des accusés qu’ils avaient le plan de couler alors qu’un examen normal aurait sereinement relévé les inculpations des uns et des autres sans passion et sans inutile magnificence !
Aujourd'hui c’est même un miracle que la majorité des juges d’appel (3 sur 5) ait eu la tête assez froide pour éviter l’intoxication de la Cour telle qu’elle transpirait dans le jugement en première instance, sans doute aussi les révélations sur l’affairisme de Moreno et la fronde africaine contre cette Cour leur ont quelque peu libéré de l’emprise politique et trop occidentale.
Gageons que désormais la CPI va se sentir moins toute-puissante et changer son fonctionnement…
En passant,l'acquittement de Bemba est un cinglant camouflet même personnel envers Bensouda qui continuait à parader au dessus de tous et ne se reproche jamais de rien quoi qu'on n'ait cessé de reprouver à raison mile et une choses à la CPI qu'elle préside...
Quant à la libération effective de Bemba elle aura lieu dans tout au plus les deux mois, sa fameuse condamnation sur vagues délits contre l’administration de la justice (subornation des témoins) ne peut justifier une rétention plus longue alors que l’inculpation principale a sauté…
Nos bons vœux de retour dans la nation à Bemba et à sa famille et nos félicitations à sa défense ; d’autres combats patriotiques l’attendent peut-être, qui sait…
Compatriotiquement!
PS"Détention de Jean-Pierre Bemba dans l’affaire de subornation des témoins : la CPI se prononce le 12 juin"
° https://www.radiookapi.net/2018/06/08/actualite/justice/detention-de-jean-pierre-bemba-dans-laffaire-de-subornation-des-temoins
"Bemba acquitté par la CPI, Kinshasa retient son souffle"
° http://plus.lesoir.be/161579/article/2018-06-08/bemba-acquitte-par-la-cpi-kinshasa-retient-son-souffle
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
The cannibal is loose. Mes freres pygmes de mambasa (haut-zaire) sont en danger d'etre extermine. Apres 10 ans de detention dans un trou en hollande, le cannibale a faim. Que les bambutis se preparent. lLeur viande est tres recherchee
Imperium
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
Pour l’heure, une question essentielle se pose à nous : au-delà d'analyser au plus près comment en sommes-nous arrivés là (les nombreux récits et analyses en font part), nous devons nous poser celle de « l’avenir politique (et humain) de Bemba » ! Quel rôle exact va-t-il jouer ou souhaitons-nous qu'il joue sur la scène politique du pays ?
Il aura sans doute quelques semaines à souffler, à se retaper mais lorsque l’on sait que pendant ces 10 ans d’absence, il est resté très attentif à la situation du pays et au contrôle étroit de son parti, on s'imagine qu'il ne se départira pas d'une fonction et d'une mission politiques dès qu'il pourra...
La réponse à la question du rôle politique et social prochain du Chairman commence aussi par l’analyse des conditions de son acquittement : y’a-t-il eu des influences externes qui ont milité à celui-ci et lesquelles exactement ? Cela renvoie à ces puissances internationales qui peuvent avoir grand intérêt à influer sur la marche politique du pays surtout à un moment où l’Occident ne fait plus mystère de vouloir le départ de ‘JK’ par ailleurs hors-mandat tandis que, on le sait, lui-même veut se maintenir de force. La personnalité forte de Bemba utilisée pour venir mettre de l’ordre sur l’échiquier trouble du pays…
Bien sûr, Bemba n’est pas un ange qui aurait totalement mérité d'être absous acquitté des méfaits de ses troupes en Centrafrique, il y'avait au moins négligence coupable ; il n’est pas non plus le leader de rêve pour diriger demain le pays comme ce fut par exemple le cas d’un Mandela qui de sa cellule de prisonnier passa vaillamment au fauteuil de président mais dans l’état d’une opposition divisée plutôt faiblarde et d'un pouvoir trop arbitraire, ne peut-il pas représenter un atout de plus face à cet adversaire coriace qu’il a déjà pratiqué tant bien que mal dans le passé ?
Rien n’est acquis, Bemba lui-même sait comment il a été malmené par celui-ci jusqu'à être marginalisé et réduit en prisonnier idéal, il devra cette fois faire preuve de beaucoup d'intelligence et de mesure s'il veut jouer le même rôle du challenger au régime et les Congolais dans leur ensemble aujourd’hui quelque peu euphoriques à sa libération auraient tort d'oublier qu'ils sont toujours en face d'un régime diabolique, mortifère près aux pires excès…
A bon entendeur.............
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Il aura sans doute quelques semaines à souffler, à se retaper mais lorsque l’on sait que pendant ces 10 ans d’absence, il est resté très attentif à la situation du pays et au contrôle étroit de son parti, on s'imagine qu'il ne se départira pas d'une fonction et d'une mission politiques dès qu'il pourra...
La réponse à la question du rôle politique et social prochain du Chairman commence aussi par l’analyse des conditions de son acquittement : y’a-t-il eu des influences externes qui ont milité à celui-ci et lesquelles exactement ? Cela renvoie à ces puissances internationales qui peuvent avoir grand intérêt à influer sur la marche politique du pays surtout à un moment où l’Occident ne fait plus mystère de vouloir le départ de ‘JK’ par ailleurs hors-mandat tandis que, on le sait, lui-même veut se maintenir de force. La personnalité forte de Bemba utilisée pour venir mettre de l’ordre sur l’échiquier trouble du pays…
Bien sûr, Bemba n’est pas un ange qui aurait totalement mérité d'être absous acquitté des méfaits de ses troupes en Centrafrique, il y'avait au moins négligence coupable ; il n’est pas non plus le leader de rêve pour diriger demain le pays comme ce fut par exemple le cas d’un Mandela qui de sa cellule de prisonnier passa vaillamment au fauteuil de président mais dans l’état d’une opposition divisée plutôt faiblarde et d'un pouvoir trop arbitraire, ne peut-il pas représenter un atout de plus face à cet adversaire coriace qu’il a déjà pratiqué tant bien que mal dans le passé ?
Rien n’est acquis, Bemba lui-même sait comment il a été malmené par celui-ci jusqu'à être marginalisé et réduit en prisonnier idéal, il devra cette fois faire preuve de beaucoup d'intelligence et de mesure s'il veut jouer le même rôle du challenger au régime et les Congolais dans leur ensemble aujourd’hui quelque peu euphoriques à sa libération auraient tort d'oublier qu'ils sont toujours en face d'un régime diabolique, mortifère près aux pires excès…
A bon entendeur.............
"Jean-Pierre Bemba acquitté par la CPI: réécoutez notre édition spéciale"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180609-jean-pierre-bemba-acquitte-ecoutez-notre-edition-speciale
Scène de liesse à Kinshasa après l'annonce de l'acquittement de Jean-Pierre Bemba, le 8 juin 2018. © AFP/John Wessels
Jugé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour les exactions commises par sa milice au début des années 2000 en Centrafrique, l’ancien vice-président congolais avait d’abord été condamné à 18 ans de prison par la CPI avant d’être acquitté, hier, en appel. Pour analyser cette décision, RFI était en édition spéciale ce samedi matin.Edition spéciale après l'acquittement de Jean-Pierre Bemba
09-06-201800:00
00:00
"REVUE DE PRESSE FRANÇAISE
A la Une: Bemba acquitté par la CPI"
° http://www.rfi.fr/emission/20180609-une-bemba-acquitte-cpi
"LA SEMAINE DE Jean-Baptiste Placca
La CPI affaiblie par les intrigues"
° http://www.rfi.fr/emission/20180609-cpi-affaiblie-intrigues
Pour avoir délibérément trié les responsables, et s’être focalisé, pour de mauvaises raisons, sur la seule personne de Jean-Pierre Bemba, le bureau de la procureure de la CPI se retrouve avec un crime, des victimes, mais pas de responsables, encore moins de coupables pour les assumer.[
Explosion de joie à Kinshasa, tristesse et désarroi à Bangui. D’abord, comment comprendre ce revirement spectaculaire, et comment expliquer que l’acquittement de Jean-Pierre Bemba suscite des réactions aussi contrastées, selon que l’on est en Centrafrique ou en République démocratique du Congo ?
Face à la décision de la Chambre d’appel, on est bien obligé de convenir que les accusations retenues en première instance contre Jean-Pierre Bemba avaient été initiées dans une relative précipitation, et sur la base de calculs peut-être politiciens, à courte vue, exactement ce que les Africains reprochent si souvent à la CPI et à sa procureure. Avec cette propension à ne s’en prendre qu’au plus faible, ou, en tout cas, au moins puissant. Jean-Pierre Bemba, dans ce dossier, était un pourvoyeur de main d’œuvre, des miliciens, pour ne pas dire des mercenaires. Des troupes hétéroclites, sans éducation ni formation militaire convaincante, bref, sans aucune référence sérieuse qui eût pu justifier qu’un Etat, ou chef d’Etat, même en déroute, leur fasse confiance. C’est dire qu’il y avait donc aussi un commanditaire, qui se trouvait être Ange-Félix Patassé, chef de l’Etat centrafricain, au moment des faits.
Etait-ce si étonnant que cela, dans cette partie de l’Afrique ?
Vous avez raison : dans cette partie de l’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs, l’on s’était habitués, depuis la chute de Mobutu, à ce que des armées plus ou moins régulières, parfois constituées de vrais gangsters, passent d’une frontière à une autre, pour aller aider tel chef de guerre à prendre le pouvoir, ou tel chef d’Etat à le conserver. Peut-être même certaines de ces troupes n’étaient-elles pas payées, et devaient se servir sur le dos de la bête, ce qu’elles font d’ailleurs très bien.
Mais, lorsqu’un chef d’Etat fait appel à des mercenaires, n’est-ce pas d’abord à lui de répondre des éventuelles exactions des soldats de fortune qu’il sollicite ? A posteriori, cela apparaît comme tellement évident, et c’est ce qui s’entraperçoit dans la décision à laquelle semble être parvenue la Chambre d’appel, mais après dix ans de procédure. Et maintenant que Jean-Pierre Bemba est acquitté, les victimes centrafricaines auraient bien aimé avoir quelque personne vers laquelle se tourner. Patassé était le mieux indiqué pour cela. Mais il a pu, huit années durant, vaquer librement à ses occupations de chef d’Etat déchu, sans n’avoir jamais été inquiété. A présent, il est dedans sa tombe, trop heureux d’avoir pu échapper à d’aussi lourdes responsabilités.
Le plus dur est qu’il y a un crime et des victimes, mais, hélas !, pas de responsable à interpeler ou à juger. A moins de s’en prendre à l’Etat, ce qui serait une manière de rappeler aux dirigeants actuels ou futurs qu’il existe aussi une responsabilité de la fonction. En somme, les fautes ou actes imputables à un chef d’Etat devraient encore être opposables à ses successeurs.
Que fait-on, face à la grande consternation de la population, qu’évoque le porte-parole du gouvernement centrafricain ?
Les faits sont suffisamment graves pour que l’on n’y rajoute pas d’inutiles surenchères. Comment fait-on accepter aux victimes centrafricaines le fait d’avoir totalement oublié le chef de l’Etat centrafricain qui, le premier, a sollicité Bemba et ses miliciens qui se sont avérés de dangereux violeurs ? Un chef d’Etat qui s’en va chercher des mercenaires pour mâter son propre peuple commet un crime imprescriptible, en plus d’être responsable des exactions que peuvent commettre sur le terrain ces soldats de fortune. C’est vraiment comme si l’on avait trompé ces dames, en les poussant à exiger davantage de ces « Banyamulenge », que de leurs propres dirigeants qui ont invité ces voyous. Il y avait une telle envie, un tel besoin, pour la CPI, d’épingler un gros poisson soi-disant, d’afficher un semblant de victoire. Sauf que l’on ne pouvait pas, comme ils l’ont fait, arrêter Jean-Pierre Bemba, tout en laissant Ange-Félix Patassé vaquer, huit années durant, à ses occupations de chef d’Etat déchu, jusqu’à mourir, libre, de sa belle mort.
Cette histoire rappelle étrangement celle du Libérien Charles Taylor, condamné à un demi-siècle de prison, pour avoir soutenu la rébellion en Sierra Leone, un Etat voisin du sien, alors que le Tribunal spécial pour la Sierra Leone n’est pas parvenu à juger Fodeh Sankoh, Sam Bockarie, ou un quelconque autre leader de cette rébellion sierra-léonaise."
"RDC: En Centrafrique, l’acquittement de Bemba qualifié de “décision politique pour chasser Kabila”"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/06/08/rdc-en-centrafrique-lacquittement-de-bemba-qualifie-de-decision-politique-pour-chasser-kabila.html
"Bemba acquitté par la CPI: les réactions en RDC et RCA, entre joie et sidération"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180608-cpi-acquittement-jean-pierre-bemba-rdc-rca
"RDC: acquitté, Jean-Pierre Bemba pourrait-il être candidat à la présidentielle?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180609-acquittement-jean-pierre-bemba-rebat-cartes-politique-congolaise
Dès l’annonce de l’acquittement de Jean-Pierre Bemba par la CPI, vendredi, ses partisans se réjouissaient à l’idée qu’il pourrait être leur futur candidat à la présidentielle congolaise du 23 décembre prochain. Mais une candidature de l'ancien vice-président est-elle vraiment envisageable ?
Première question, celle de la libération de Jean-Pierre Bemba. Celle-ci fait peu de doute mais la date reste incertaine. L’ancien vice-président congolais a beau avoir étéacquitté ce vendredi, il reste condamné pour atteinte à l’administration de la justice et notamment « subornation de témoin », même si on attend encore le détail de la peine.
Doit-il être maintenu en détention en attendant ? La Cour doit se réunir mardi pour examiner la question et elle n’a pas de délai légal pour statuer. Mais elle pourrait, selon une source proche de la CPI, être guidée par un « sentiment d’urgence à rétablir Jean-Pierre Bemba dans ses droits » après dix années de détention.
Mais pour l'avocat de Jean-Pierre Bemba, Me Peter Haynes, son client aurait dû être libéré le jour même. « Nous avons fait tout notre possible pour qu'une audience puisse se tenir vendredi après-midi afin qu'il puisse être libéré. On nous a fait comprendre que cela pourrait être possible. Et ensuite, on nous a dit qu'il n'y avait pas de juge disponible à ce moment-là et que l'audience se tiendra donc mardi. Je pense que ça n'est pas satisfaisant dans la mesure où il vient d'être acquitté de toutes les charges qui pesaient contre lui. La Cour doit appliquer ce verdict et le libérer de toute urgence. Or traiter ce dossier 4 à 5 jours plus tard, ce n'est pas ce que j'appelle traiter un dossier en priorité. Tout ceci est injuste, immoral. Et c'est illégal. »
Du côté de la CPI, on assure que la situation n'est pas aussi simple. Pour son porte-parole Fadi El-Abdallah, la procédure suit normalement son cours. Ce sera aux juges de déterminer si Jean-Pierre Bemba doit être maintenu en détention.
« M. Bemba demeure en détention parce qu’il a été condamné pour atteinte à l'administration de la justice, pour subornation de témoin... C’est une affaire qui est séparée de celle pour laquelle il a été acquitté. Sur le compte de cette affaire d’atteinte à l'administration de la justice, il a passé quatre ans et quelques alors que la peine maximale pourrait aller jusqu’à 5 ans, avec une possibilité d’amende. Or il n’y a pas encore eu de décision sur l’appel dans cette affaire et la chambre a convoqué une audience mardi prochain pour discuter de la possibilité d’une mise en liberté provisoire dans l’attente du prononcé de la peine. Tout dépend de la décision des juges. »
La question de l'inéligibilité
Quoi qu’il en soit, la loi congolaise n’impose pas de durée minimum de résidence en RDC pour être candidat. Par ailleurs, cette seconde peine devait en théorie s’ajouter à la première qui vient donc d’être effacée hier. Que va-t-il donc se passer ? Le cas est inédit à la CPI.
Une autre question se pose : cette seconde affaire pourrait-elle suffire à rendre Jean-Pierre Bemba inéligible ? La CPI estime que ce n’est pas à elle de statuer, mais à la RDC. Or si le crime contre l’humanité faisait explicitement partie des motifs d’exclusion selon la loi électorale, le cas de la « subornation de témoin » lui n’y est pas mentionné.
« En ce qui concerne les infractions alléguées en matière d’atteinte à l’administration de la justice, ça correspond à ce qu’on appelle des contraventions ou tout au plus des délits qui n’emportent pas d’échéances de l’exercice de droit civiles et politiques », affirme son ancien avocat et co-accusé dans cette affaire, Me Aimé Kilolo.
« M. Bemba peut revenir au pays »
Enfin, il reste à savoir si Jean-Pierre Bemba pourra rentrer au Congo, une fois libéré. Dès hier soir, le ministre congolais de Justice assurait que cela serait possible. « M. Bemba peut revenir au pays quand il veut, il n'y a pas de problème », a-t-il déclaré à RFI.Quoi qu’il en soit, candidat ou pas, le retour de Jean-Pierre Bemba dans le jeu, à six mois de l’élection présidentielle, risque de bouleverser l’échiquier politique.Ce n'était pas notre dossier, c'était un dossier de la République centrafricaine. De tout temps, les autorités de ce pays ont toujours dit qu'on n'avait rien à voir avec ce procès. M. Bemba peut revenir au pays quand il veut, il n'y a pas de problème.
Alexis Thambwe Mwamba
08-06-2018 - Par Gaëlle Laleix00:00
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Ambiance au siège du MLC
La joie était toujours présente, ce samedi matin, mais elle laisse place à un peu d’attentisme, d’expectative aussi. Il n’y avait pas grande monde au siège du MLC. Valentin Gerengo, président interfédéral du parti, explique que la fête a duré longtemps, hier soir, et qu’il leur faut désormais se réunir avec les différents dirigeants du parti pour se mettre d’accord sur la marche à suivre car, même s’ils le clamaient haut et fort, ils ne s’attendaient pas forcément à cette accélération de l’histoire.
Ils espéraient une remise de peine qui permettrait d’envisager le retour de Jean-Pierre Bemba mais peu avaient prédit l’acquittement immédiat. « Cela change la donne », explique Valentin Gerengo car avant cela, tant que Jean-Pierre Bemba ne pouvait pas s’exprimer devant ses partisans, certains prenaient des libertés avec, même parfois, des « guerres de leadership », dit-il, mais désormais il faut éviter la cacophonie et donc prendre le temps de sonder les aspirations de l’ex vice-président sur une potentielle candidature et sur la stratégie, même si pour les décisions importantes Jean-Pierre Bemba a continué, pendant sa détention, à donner le la. C’est lui par exemple qui a signé, le 31 mai dernier, la convocation pour le congrès du parti prévu les 12 et 13 juillet. Reste qu’il n’échangeait qu’avec quelques très proches collaborateurs."
"RDC : “Le retour de Bemba sur la scène politique sera sans doute un renfort considérable pour le camp de l’alternance” – Félix Tshisekedi"
° https://actualite.cd/2018/06/08/rdc-le-retour-de-bemba-sur-la-scene-politique-sera-sans-doute-un-renfort-considerable-pour-le-camp-de-lalternance-felix-tshisekedi/
"RDC : « Le vrai jeu politique va commencer avec Jean Pierre Bemba » – Kamerhe"
° https://actualite.cd/2018/06/08/rdc-le-vrai-jeu-politique-va-commencer-avec-jean-pierre-bemba-kamerhe/
"RDC : L’acquittement de Bemba « montre que la vérité finit toujours par triompher » – Katumbi"
° https://actualite.cd/2018/06/08/rdc-lacquittement-de-bemba-montre-que-la-verite-finit-toujours-par-triompher-katumbi/
"RDC : des acteurs politiques de l’opposition saluent l’acquittement de Jean-Pierre Bemba à la Haye"
° https://www.radiookapi.net/2018/06/09/actualite/politique/rdc-des-acteurs-politiques-de-lopposition-saluent-lacquittement-de
"RDC : Le gouvernement prend acte de l’acquittement de Jean Pierre Bemba"
° https://actualite.cd/2018/06/08/rdc-le-gouvernement-prend-acte-de-lacquittement-de-jean-pierre-bemba/
"Acquittement de Jean-Pierre Bemba par la CPI : ce qu’ont dit les juges"
° http://www.jeuneafrique.com/575395/societe/acquittement-de-jean-pierre-bemba-par-la-cpi-ce-quont-dit-les-juges/
"RDC : Scènes de liesse au siège du MLC à Kinshasa après l’acquittement de Bemba"
° https://actualite.cd/2018/06/08/rdc-liesse-au-siege-du-mlc-a-kinshasa-apres-lacquittement-de-bemba/
° https://www.radiookapi.net/2018/06/09/actualite/justice/equateur-liesse-populaire-mbandaka-apres-lacquittement-de-jean-pierre
"« L’acquittement de Bemba, une gifle pour Kabila »"
° https://afrique.lalibre.be/20100/lacquittement-de-bemba-une-gifle-pour-kabila/
La décision de la Cour pénale internationale d’acquitter Jean-Pierre Bemba aura permis à l’essentiel de la classe politique congolaise de se retrouver sur une analyse commune : “C’est une victoire évidente pour Jean-Pierre Bemba. Une défaite tout aussi évidente pour le président Joseph Kabila.”
Des membres de la majorité aux ténors de l’opposition en passant par les diplomates occidentaux présents dans la capitale congolaise, tous sont d’accord sur cette grille de lecture. “Même s’il ne peut pas se présenter suite à son passé judiciaire et on peut faire confiance à la majorité pour essayer de trouver des parades contre sa candidature, le retour de Bemba est une bombe dans le paysage politique congolais”, explique un diplomate en direct de Kinshasa.
Pour Frédéric Bolat, juriste congolais installé en Belgique : “Bemba peut se présenter à la présidentielle. Il est toujours sénateur et n’a jamais été condamné en République démocratique du Congo.” Les acteurs politiques congolais se montrent tout aussi certains que “Jean-Pierre” se présentera. “Il ne reculera pas et ne se laissera pas intimider par les mesures qui pourraient être prises par le pouvoir en place à Kinshasa”, explique un de ses anciens “adjoints” du temps de la rébellion du MLC. “La politique, c’est toute sa vie. Il a ruminé son retour pendant dix ans à La Haye”, explique un ancien membre du gouvernement Kabila reconverti dans l’opposition depuis peu. “Et dix ans, c’est long. Il veut revenir et il veut revenir pour le pouvoir. Pendant tout son séjour en prison il a pensé à ce retour aux affaires. Il n’a jamais baissé les bras”, poursuit notre interlocuteur qui l’a vu récemment à La Haye. Pour un autre de ses anciens condisciples, Olivier Kamitatu, devenu porte-parole de Moïse Katumbi, le principal opposant de Kabila depuis plus de deux ans, “l’acquittement de Bemba démontre aussi que les affaires qui sont reprochées à Moïse Katumbi sont une mascarade, du pipi de chat.” Sur le retour de Bemba sur la scène politique, Olivier Kamitatu constate : “Il est évident que ça change la donne. Aujourd’hui, avec Bemba et Katumbi en face de lui, Kabila ne peut même plus essayer de prétendre qu’il peut gagner une élection. Son retour, c’est un plus évident pour la tenue d’un scrutin vraiment crédible.”
Un million de Kinois dans la rue
Dans les rangs de la majorité, certains ne cachent pas que ce retour de Bemba les inquiète. “Personne n’a oublié la foule des Kinois venue saluer le retour d’Etienne Tshisekedi en juin 2016. C’était le retour d’un vieux Monsieur qui était déjà content de pouvoir rentrer au pays. Avec Bemba, la donne est différente, s’il rentre, il met deux millions de personnes dans les rues et ça risque de ne pas être des gens avec des feuilles de rameaux et des bibles”, explique-t-il en référence aux manifestations pacifiques organisées par les églises catholiques de décembre 2017 à février de cette année. “Il faut que l’opposition puisse se mettre rapidement autour de la table”, conseille un ancien ambassadeur français, qui poursuit : “Bemba, c’est une bombe pour Kabila mais ce n’est pas un cadeau pour la démocratie. Tous ceux qui l’ont côtoyé à Kinshasa quand il était vice-président ou dans le bush quand il commandait la rébellion du MLC, vous le diront. Bemba, c’est un type violent, ce n’est pas la solution qu’il faut aujourd’hui pour la RDC. Par contre, son retour, ajouté aux pressions régionales et internationales et au travail de sape de Katumbi risque de précipiter encore un peu plus la fin du régime Kabila. Vous n’imaginez pas le nombre de caciques du régime qui nous contactent pour nous demander d’interférer en leur faveur. Ils sentent que c’est la fin et ils savent que Kabila les laissera sur le carreau s’il peut se sauver seul.”
Pour un autre diplomate, la nécessité pour l’opposition de se mettre autour de la table est aussi dictée par le besoin d’éviter de nouvelles tensions Est-Ouest en République démocratique du Congo. “Bemba vient de l’Ouest et y dispose d’un solide vivier. Katumbi vient de l’Est. Il faut éviter une nouvelle déchirure du pays. Il n’a pas besoin de ça maintenant.”"
"Bemba, un homme décidément trop visible"
° https://afrique.lalibre.be/20071/bemba-un-homme-decidement-trop-visible/
"Acquitté à la CPI. Bemba : fête ou nouveau départ ?"
° https://laprosperiteonline.net/2018/06/08/acquitte-a-la-cpi-bemba-fete-ou-nouveau-depart/
"Libération de Bemba & enjeux diplomatiques 2018 : tout se jouera à partir de la rencontre de Luanda ?"
° https://laprosperiteonline.net/2018/06/08/liberation-de-bemba-enjeux-diplomatiques-2018-tout-se-jouera-a-partir-de-la-rencontre-de-luanda/
"L'acquittement de Jean-Pierre Bemba rebat les cartes des enjeux électoraux - La Libre.be"
° http://www.congoforum.be/upldocs/09%2006%2018.pdf
"Acquittement surprise de Jean Pierre Bemba à la CPI : échec et mat pour la justice internationale"
° http://www.liberation.fr/planete/2018/06/09/acquittement-surprise-de-jean-pierre-bemba-a-la-cpi-echec-et-mat-pour-la-justice-internationale_1657720
" Une nouvelle ère"
° http://lepotentielonline.com/
° http://groupelavenir.org/affaire-bemba-kinshasa-refuse-de-commenter-une-decision-de-justice/
° http://groupelavenir.org/cpi-en-2016-bemba-aurait-du-etre-condamne-pour-1-cas-de-meurtre-et-20-viols/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15950
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
A la Une de la presse cette semaine à Kinshasa"
° http://www.rfi.fr/emission/20180609-une-presse-cette-semaine-kinshasa
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
"INVITÉ AFRIQUE
«Si Bemba peut rentrer en RDC cela va bouleverser le calcul de l'opposition»"
° http://www.rfi.fr/emission/20180610-bemba-peut-rentrer-rdc-cela-va-bouleverser-le-calcul-opposition
"J.P BEMBA : POURQUOI SON ACQUITTEMENT EST UN COUP DUR?"
° http://negronews.fr/rdc-jean-pierre-bemba-acquitte-cpi2/
"Bemba acquitté: l’espoir de l’opposition pour Gbagbo en Côte d’Ivoire"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180610-rca-rdc-cote-ivoire-jean-pierre-bemba-acquittement-laurent-gbagbo
° https://news.abidjan.net/h/639102.html
"Acquittement de Jean Pierre Bemba en appel : un affront aux milliers de victimes"
° https://www.fidh.org/fr/regions/afrique/republique-centrafricaine/la-condamnation-definitive-de-jean-pierre-bemba-ouvre-enfin-la-voie-a
"Bemba acquitté: quelles sont les options judiciaires qui restent aux victimes?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180610-acquittement-bemba-suite-victime-justice-consternation-rca
° https://afrique.latribune.fr/politique/2018-06-08/rdc-acquitte-en-appel-jean-pierre-bemba-ne-repart-pas-libre-de-la-cpi-781231.html
° http://www.afrique-centrale.fr/2018/06/10/jean-pierre-bemba-acquitte-par-la-cpi/
° http://www.onerdc.net/?navigation=ar&id=426
° http://www.therwandan.com/fr/cpi-jean-pierre-bemba-acquitte-en-appel/
° http://www.slateafrique.com/862295/jean-pierre-bemba-de-la-rebellion-
"Le Joker des puissants. Le grand roman de la Cour pénale internationale..."
° https://books.google.fr/books?id=mgpRCwAAQBAJ&pg=PT171&lpg=PT171&dq=CPI:+Jean-Pierre+Bemba+(presque)+libre!&source=bl&ots=dRpL0kWMHs&sig=0dlWlwAz24TIgMUAJ6qDBoHo0l0&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiQ3eOT9MnbAhWqAMAKHS4oCro4ChDoATAGegQIARBW#v=onepage&q=CPI%3A%20Jean-Pierre%20Bemba%20(presque)%20libre!&f=false
"L’acquittement de Bemba brouille les cartes du poker congolais
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/06/10/lacquittement-de-bemba-brouille-les-cartes-du-poker-congolais/
Durant ses dix années de détention dans la prison de la CPI à Scheveningen, Jean-Pierre Bemba ne s’est jamais considéré comme un homme fini. Non content d’entretenir sa forme physique et de jouer régulièrement au tennis, il a gardé, jour après jour, le contact avec l’actualité congolaise et surtout avec son parti, le Mouvement pour la libération du Congo. Pour les cadres du MLC, pour ses militants, il était resté, incontestablement, le « chairman », le challenger malheureux du président Kabila attendant son retour au pays. Tous ceux qui l’ont rencontré à La Haye s’accordent pour affirmer que l’homme, très soutenu par sa famille et ses amis proches, a gardé son énergie et qu’il n’a jamais cessé de croire qu’un jour justice lui serait rendue.
Si Jean-Pierre Bemba a gardé tant de répondant, c’est qu’il a trouvé dans son berceau un double héritage, celui des affaires et de la politique. Son père, Jeannot Bemba Saolona, était le « patron des patrons », dont la fortune se développa dans l’Equateur et dans l’Ituri, lorsque furent « zaïrianisées » de grandes plantations appartenant à des colons belges. Métis d’origine portugaise, Jeannot Bemba, un homme d’affaires avisé, était très proche du président Mobutu, dont il gérait les affaires et l’une de ses filles épousa Nzanga Mobutu, l’un des fils du président. Jean-Pierre, un colosse d’un mètre 90, fut lui aussi un intime du « Léopard » dont il avait la dégaine, l’assurance et la même capacité de galvaniser les foules par sa parole. Dans les dernières années du règne de Mobutu, alors que ce dernier était affaibli par la maladie, Jean-Pierre Bemba se rapprocha de lui plus encore, participant à la gestion de ses affaires et apparaissant quelquefois comme son fils spirituel, au grand dam des héritiers directs du Guide.
Après des études secondaires au collège Boboto à Kinshasa, tenu par les Jésuites, Bemba est envoyé en Belgique où il mène des études de sciences commerciales et consulaires à l’ICHEC, aux côtés d’Olivier Kamitatu, fils de l’homme politique Cléophas Kamitatu. Les deux hommes seront longtemps liés jusqu’à ce qu’Olivier Kamitatu rejoigne Kabila puis aujourd’hui Moïse Katumbi.
Lorsqu’à la fin de ses études, Jean-Pierre Bemba rentre à Kinshasa il se lance dans les affaires avec des fortunes diverses. Mais au début des années 90, alors que le pouvoir de Mobutu s’affaiblit, c’est surtout la politique qui l’intéresse. A tel point que, présenté comme un « mobutiste » il choisit l’exil lorsque Laurent Désiré Kabila, en 1997 s’empare du pouvoir à la tête des forces de l’AFDL (alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo). Un an plus tard, alors que les premiers alliés de Kabila, le Rwanda et l’Ouganda, déçus par le nationalisme du vieux rebelle, décident de le chasser du pouvoir, Jean-Pierre Bemba crée son propre parti, le Mouvement pour la libération du Congo, qui sera au départ une rébellion armée, soutenue par l’armée ougandaise.
De manière très symbolique, Bemba et son état major s’installent alors à Gbadolite, la ville construite par Mobutu sur les lieux de son village natal, mais ils n’entretiendront guère les palais ou la copie de la Cité interdite construite sur les rives du fleuve Oubangui, car c’est surtout la guerre qui les absorbe. L’armée de libération du Congo guerroie dans l’Ituri et ses combattants devront faire face à de graves accusations : dans la région de Mambasa, ils auraient attaqué massacré et même mangé des Pygmées ! De l’avis de tous les observateurs, ce dossier là pèse très lourd, mais les témoins sont rares et controversés et la Cour pénale internationale préférera se saisir d’une autre charge.
En 2002, répondant à l’appel du président élu de République centrafricaine Ange Félix Patassé, qui fait face à la rébellion du général François Bozize, les troupes de Bemba sont envoyées à Bangui, de l’autre côté du fleuve Oubangui, où elles seront accusées d’exactions diverses mais aussi de viols commis en pleine ville, entre autres dans le périmètre de l’ambassade de France, ce qui suscitera la colère de Paris. Cette affaire nourrira plus tard le dossier de la CPI, même si au moment des faits Jean-Pierre Bemba ne se trouve pas sur place et que ses troupes sont placées sous commandement centrafricain. Durant dix ans la notion de « responsabilité pénale individuelle » sera au cœur du procès et même s’il se trouvait à plus de 1000 kilomètres du terrain des opérations, Jean-Pierre Bemba fut tenu pour responsable des crimes commis par ses troupes. Quant au président centrafricain Patassé il ne fut même pas inquiété, faute de preuves…
C’est que Bemba, par la suite, avait poursuivi sa carrière politique en RDC : après avoir été nommé vice-président du gouvernement de transition dans la formule dite « un plus quatre » adoptée à la fin de la guerre en 2002, il se porte candidat à l’élection présidentielle de 2006 et, avec plus de 20% des suffrages exprimés, il arrive derrière Joseph Kabila.
La campagne pour le second tour est violente, passionnée : Bemba fait campagne dans l’Equateur et les provinces de l’Ouest, il rameute les quartiers populaires de Kinshasa en se présentant sous le nom d’ « Igwe », l’enfant du pays, en opposition à Kabila présenté comme un étranger et appelé le « mupaya » l’enfant illégitime ! Possédant plusieurs stations de télévision, Bemba se révèle un orateur redoutable et il enflamme les rues de la capitale. A tel point que sa défaite au deuxième tour, avec 42 % des voix, n’est pas acceptée par la population et lorsqu’il proclame les résultats, l’abbé MaluMalu, qui préside la Commission électorale, est entouré de chars chargés d’assurer sa protection. Les troupes de Bemba, elles portent la guerre dans Kinshasa : la résidence du « chairman », au milieu du boulevard du 30 juin devient un camp retranché, les enfants des rues se barricadent dans le cimetière de la Gombe. Kabila quant à lui, n’hésite pas à utiliser la manière forte : alors même que Bemba est en réunion dans le sous sol de sa résidence avec les ambassadeurs occidentaux et le chef de la mission de l’ONU William Swing, les troupes du général Numbi bombardentle bâtiment et pulvérisent l’hélicoptère personnel du candidat malheureux.
Alors qu’il s’était engagé à mener une « opposition républicaine », Bemba refuse par la suite de fondre sa garde personnelle dans l’armée nationale et en mars 2007 des combats extrêmement violents opposent ses hommes à l’armée régulière et font plus de 200 morts dans une ville qui, jusque là, n’avait pas connu la guerre. Par la suite, tout ira très vite : Bemba se réfugie à l’ambassade d’Afrique du Sud, un mandat d’arrêt est lancé contre lui, il est accusé de haute trahison. Il se rend ensuite au Portugal puis retrouve sa famille dans sa résidence située à Rhode Saint Genèse. C’est là que, le 24 mai 2008, la police bruxelloise viendra le cueillir pour l’envoyer à La Haye où la Cour pénale réclame un homme qui est alors décrit comme « un gros poisson » par le procureur de l’époque Luis Moreno Ocampo qui, par la suite, aura lui-même quelques démêlés judiciaires…
A l’époque, Joseph Kabila croyait en avoir fini avec son plus pugnace adversaire, mais après une traversée du désert de dix ans, Jean-Pierre Bemba, qui n’a pas été oublié dans son pays, se prépare à refaire surface. S’il devait se relancer en politique, ce « joker » coriace, que ses partisans ne manqueront pas de transformer en martyr, pourrait bien bouleverser un jeu qui jusqu’ici semblait étrangement bloqué…"
"Elections en RDC : Bemba l’incontournable"
° http://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-bemba-lincontournable/
Candidat ou non, depuis Kinshasa ou Bruxelles, la fin des ennuis judiciaires de l’opposant congolais rebat les cartes de l’opposition 6 mois avant la présidentielle de décembre.
Nouvelle donne politique au Congo. L’acquittement surprise du président du Mouvement de Libération du Congo (MLC) va bouleverser les fragiles équilibres de l’opposition congolaise. Condamné à 18 ans de prison par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par ses miliciens en Centrafrique entre 2002 et 2003, l’ancien-vice président de République démocratique du Congo (RDC) a été blanchi vendredi dernier. En appel, la Cour a finalement estimé que Jean-Pierre Bemba n’étant présent avec ses troupes en Centrafrique, sa responsabilité pénale n’était pas établie « de manière irréfutable » et aurait dû bénéficier de circonstances atténuantes. Des « erreurs » qui discréditent un peu plus la CPI, très critiquée en Afrique, mais qui constituent surtout une gifle pour les 5.200 victimes centrafricaines qui attendent toujours réparation et ne seront sans doute jamais indemnisées.
Bemba back
L’acquittement de Jean-Pierre Bemba va surtout chambouler le paysage politique congolais. Pour l’heure, Jean-Pierre Bemba va rester en prison, mais pourrait bientôt recouvrer la liberté. Inculpé dans une autre affaire de subornation de témoins, Jean-Pierre Bemba risque une peine maximale de 7 ans de prison, mais ayant déjà passé 10 ans derrière les barreaux de la CPI, le « chairman » du MLC pourrait être libéré très rapidement. La Cour devrait statuer sur sa libération mardi 12 juin. Une fois libre, Jean-Pierre Bemba pourra-t-il rentrer à Kinshasa ? Dans un premier temps, la Belgique pourrait être le pays d’accueil de l’opposant congolais, puisque l’ensemble de sa famille y réside. Mais pour un retour au pays, l’équation risque d’être plus complexe. A 6 mois d’une très incertaine élection présidentielle, le pouvoir n’a aucun intérêt à voir revenir un adversaire politique. Pour l’instant le ministre de la justice congolaise ne voit pas d’obstacles au retour de Jean-Pierre Bemba, mais on peut évidemment douter de la sincérité de ses paroles.
Bemba candidat ?
L’opposant va t il vouloir replonger dans « les mathématiques congolaises » et vouloir se présenter aux élections ? On peut penser que le « chaiman » a eu 10 années pour ruminer sa revanche politique dans sa cellule de La Haye. Ses proches contactés affirment que « son engagement politique est intact » et le voit bien redescendre dans l’arène politique congolaise. Car Jean-Pierre Bemba reste un poids lourd de l’opposition. Son parti, le MLC, reste toujours une importante force politique à l’Assemblée nationale. A la présidentielle de 2006, le patron du MLC avait réalisé un excellent score avant de s’incliner face à Joseph Kabila (42% pour Bemba, 58% pour Kabila). Jean-Pierre Bemba est toujours populaire à Kinshasa, qui avait majoritairement voté pour lui, et reste très puissant dans sa province de l’Equateur. Si depuis son arrestation en 2008, le parti s’est vidé de bon nombre de ses lieutenants, dont certains se sont rapprochés de la majorité présidentielle, le chef du MLC reste une figure forte de l’opposition. Orateur hors pair et doté d’un réel charisme, la personnalité de Jean-Pierre Bemba tranche avec les figures plutôt ternes des opposants Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi. Mais attention, une candidature Bemba à la présidentielle reste très hypothétique : le pouvoir pourrait lui chercher des ennuis judiciaires, comme c’est le cas avec l’opposant Moïse Katumbi, pour bloquer sa candidature et écarter ainsi un adversaire de poids.
Bemba courtisé
Dans l’incertitude de son retour à Kinshasa et d’une possible candidature à la présidentielle, Jean-Pierre Bemba pèsera de toute façon fortement sur le prochain scrutin. Même depuis Bruxelles, le « chairman » aura tout le loisir de nouer les alliances nécessaires pour influer sur la présidentielle. Le personnage redevient donc incontournable pour les autres leaders de l’opposition, qui se sont tous empressés de féliciter le nouvel acquitté de La Haye. Un concert de louanges non dénué d’arrières pensées tactiques. Car dans une présidentielle à un seul tour, l’opposition doit s’avancer unie si elle veut gagner les élections. Et pour le moment c’est un peu l’embouteillage. Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe et Martin Fayulu sont déjà dans les starting-blocks. Seul un candidat unique de l’opposition pourrait s’imposer face au candidat de la majorité présidentielle. En cas de non candidature du patron du MLC, son soutien peut donc s’avérer décisif, notamment pour fédérer les voix de Kinshasa et de l’Equateur.
Bemba inquiète
Si les partisans de Jean-Pierre Bemba sont descendus dans la rue à Kinshasa pour célébrer l’acquittement de leur chef, certains Congolais garde un souvenir plus mitigé de l’ancien vice-président congolais. Ils sont nombreux dans la capitale à garder en mémoire les violents affrontements entre milices pro-bemba et pro-Kabila après la présidentielle de 2006. En mars 2007, les altercations entre troupes gouvernementales et soldats du MLC avaient fait entre 200 et 500 morts. Les combats s’étaient terminés à l’arme lourde et par l’exfiltration du président du MLC en Afrique du Sud. Il ne faut pas oublier que Jean-Pierre Bemba n’a jamais été un Saint. C’est un ancien chef d’une des milices les plus violentes des guerres congolaises, avec tout ce que cela implique : meurtres, exactions, trafic en tout genres, et une pratique du pouvoir sans partage.. et bien peu démocratique. N’oublions pas enfin que la RDC est encore secoué par de nombreux conflits : dans les Kivu, les Kasaï, en Ituri… Plus d’une centaine de groupes armés pullulent encore à l’Est et le pays compte toujours un peu plus de 3 millions de déplacés internes. Le possible retour du turbulent Jean-Pierre Bemba à Kinshasa pourrait de nouveau enflammer un Congo déjà au bord du gouffre."
" Élections en RDC : Moïse Katumbi toujours favorable à une candidature unique mais quid de Jean-Pierre Bemba ?
"
° http://www.jeuneafrique.com/575560/politique/elections-en-rdc-moise-katumbi-toujours-favorable-a-une-candidature-unique-mais-quid-de-jean-pierre-bemba/
"RDC : Deux tremblement de terre en 24 h pour la Kabilie"
° https://afrique.lalibre.be/20109/rdc-deux-tremblement-de-terre-en-24-h-pour-la-kabilie/
Il y des jours comme ça où rien ne va ! C’est ce que doivent se dire les tenants du pouvoir en République démocratique du Congo qui viennent de recevoir coup sur coup deux uppercuts en plein menton.
Vendredi, sur le coup de 16 heures, la cour d’appel de la Cour pénale internationale décidait d’acquitter Jean-Pierre Bemba, condamné en première instance à 18 ans de prison pour crime de guerre et crime contre l’humanité. Moins de 24 heures tard, c’est Kinshasa même qui envoyait un message fort en se mobilisant en masse pour le premier meeting d’Ensemble pour le Congo, la plateforme politique de Moïse Katumbi, l’ennemi numéro 1 du pouvoir.
Les chiffres sont difficiles à établir. Seule certitude, comme pour le meeting de l’UDPS le 24 avril dernier, la place sainte-Thérèse a été envahie par une foule dense et compacte. La première sortie officielle à Kinshasa d’Ensemble pour le Congo peut être vu comme une réussite qui montre que le mouvement qui porte la candidature de Moïse Katumbi peut s’imposer bien au-delà du Katanga et même plus largement de l’est de la RDC.
Ensemble pour le Congo est d’ailleurs le seul mouvement politique actuel qui dépasse largement les clivages est-ouest avec dans ses bagages des leaders politiques qui ont un poids réel dans de nombreuses provinces de la RDC (Lumbi dans les Kivus, Endundo à l’Equateur, Kamitatu dans le Bandundu ou Kyungu dans le Katanga) , sans parler de la personnalité de Moïse Katumbi célèbre dasn tout le pays. Un Moïse Katumbi qui a surpris tout son monde en apparaissant sur le grand écran de la place Sainte-Thérèse pour un discours en lingala. « C’est bien, on sait que c’est un swahilophone, mais il a fait l’effort de parler en lingala. Ce n’est pas la première fois qu’l s’adresse à Kinshasa en lingala et on sent qu’il s’améliore » , explique Bertin, un membre de l’UNC de Vital Kamerhe, venu ce samedi à Sainte-Thérèse « pour voir et pour entendre ». Verdict? « Jamais l’opposition congolaise n’a été aussi forte. S’il veut rester Kabila devra faire des miracles. Il ne peut rien face à Bemba, Katumbi ou même Kamerhe. Il ne joue pas dans la même catégorie qu’eux. Il faut que l’opposition reste encore unie le temps d’envoyer le coup final au pouvoir illégitime en place. Après, je pense et j’espère qu’on pourra organiser de vraies élections lors desquels tous les candidats pourront vraiment défendre leur chance ».
Fête à Mbuji-Mayi
Ce samedi, parallèlement à cette mobilisation à Kinshasa, l’UDPS faisait un malheur dans son antre de Mbuji-Mayi dans le Kasaï oriental, pour son premier grand meeting de campagne mené par Jean-Marc Kabund, le secrétaire géneral du parti. Des dizianes de milliers de personnes avaient répondu présent.
Shadary et les « caillassage »
Tant à Kinshasa qu’à Mbuji-Mayi, on était bien loin de l’accueil reçu dernièrement par le secrétaire général du PPRD dans différentes villes du Haut-Katanga où son convoi a été caillassé par la population. Le PPRD, le parti politique du président Kabila, sous les jets de pierres dans ces villes, c’est la base même du parti présidentiel qui vacille.
Sans préjuger d’un éventuel retour physique de Bemba en RDC, il ne fait aucun doute que son MLC est revenu par la grande porte sur le devant de la scène. C’est tout l’ouest du pays, largement délaissé par la Kabilie, qui se relève comme un seul homme. Pour reprendre les anciens découpages administratifs, l’Equateur, la Province orienale, le Bas-Congo, une partie de Kinshasa et une partie du Bandundu doivent être regardées comme des poches du MLC. Katumbi, avec sa popularité, ses relais politiques bien choisis à l’ouest, et son Tout-Puissant Mazembe, apparaî comme le principal et peut-êter le seul ousider de Bemba dans « ses » provinces. (Voir ce que le Palu peut encore faire et avec qui dans le Bandundu).
La Kabilie, elle, ne devrait guère avoir droit au chapitre ici. Kinshasa, ville cosmopolite devrait présenter un visage multicolor. UDPS, MLC et Mouvement katumbiste (notamment avec la personnalité de Franck Diongo) devraient se tailler la part du lion.
A l’est, le Katanga est promis à Katumbi. Les Kasaï devraient se ranger derrière l’UDPS. Les Kivus seront très partagés. Kamerhe est le champion du cru, mais les Pierre Lumbi, Mbusa Nyamwisi et Salomon Kalonda devarient rapporter leur lot de de voix à la plateforme katumbiste. Si le front de la majorité actuel existe vraiment, Kabila pourrait compter ici sur le poids réel d’un Modeste Bahati.
La Kabilie ne tire jamais son épinge du jeu. Impossible de gagner une élection dans ce contexte. « Sans la machine à voter et avec un vrai scrutin, ce serait un massacre pour le PPRD », explique un membre du… PPRD qu ne cache pas ses craintes pour son avenir et fustige ses collègues ou les « dignitaires du régime qui cherchent déjà à quitter le navire. »
Les temps sont bien compliqués pour Joseph Kabila, toujours sous pression intense de ses « amis » voisins régionaux pour qu’il accepte de céder le pouvoir et ne cherche pas à briger un troisième mandat."
"La justice internationale s’est « auto-sabordée » en acquittant Jean-Pierre Bemba, selon les experts"
° http://www.jeuneafrique.com/575602/societe/la-justice-internationale-sest-auto-sabordee-en-acquittant-jean-pierre-bemba-selon-les-experts/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
Match ya solo ezo banda
Admin- Admin
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
Admin a écrit:Match ya solo ezo banda
mongo elombe
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
"URGENT
Info RFI: la CPI a décidé de la remise en liberté provisoire de Jean-Pierre Bemba
° http://www.rfi.fr/contenu/ticker/info-rfi-cpi-decide-remise-liberte-provisoire-jean-pierre-bemba
La Cour pénale internationale a décidé de la remise en liberté provisoire de Jean-Pierre Bemba, selon les informations recueillies par RFI. L'opposant congolais n'est pas au bout de ses démêlés judiciaires avec la Cour, puisqu'il devra attendre l'audience du 4 juillet et la décision qui devrait fixer sa peine dans la deuxième affaire pour laquelle il a été condamné, celle de subornation de témoins. Pour rappel, à la surprise générale vendredi, Jean-Pierre Bemba a été acquitté pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis par ses milices en Centrafrique."
° https://www.bbc.com/afrique/region-44454694
° https://afrique.lalibre.be/20254/bemba-est-libre/
° https://actualite.cd/2018/06/12/rdc-bemba-libere/
° http://www.jeuneafrique.com/576902/societe/la-cpi-ordonne-la-remise-en-liberte-de-jean-pierre-bemba/
° https://afrique.lalibre.be/20239/bemba-bientot-libre/
° http://www.dw.com/fr/jean-pierre-bemba-en-passe-d%C3%AAtre-lib%C3%A9r%C3%A9/a-44177005
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
PS
Bemba vient enfin de recouvrer sa liberté, elle n’est pas plus provisoire qu’elle était sujette à caution hier chez certains : logiquement rien n’autorisait plus la Cour de garder en détention Bemba après que sa condamnation principale eût été annulée. Celle subsidiaire (maximum prévue de 5 ans) alors qu’il vient de passer 10 ans en prison, n’aurait pu empêcher sa libération (qui n’est en fait encore provisoire que sur le papier et sur les quelques conditions de résidence et de circulation jusqu’au verdict final de la seconde affaire (mi-juillet !) = résider en Belgique avec sa famille)…
En effet les pesanteurs que Bemba va devoir affronter maintenant sont d’abord ces restrictions de résidence et de circulation jusqu’à l’annonce de sa dernière peine, ensuite elles vont se conjuguer en bâtons divers que le pouvoir va planter sur son chemin et en cohabitation à construire au sein de l’opposition…
Le pouvoir doit être aujourd’hui sur ses gardes face à un Bemba auréolé aujourd’hui en martyr mais au passé d’un bagarreur à craindre, qu’il soit personnellement dans la course ou ‘faiseur de roi’ en rejoignant un camp ; des complots judiciaires et des stratagèmes doivent être aujourd’hui en élaboration dans les labos de cette majorité face à ce chef de guerre, tribun redoutable et leader politique encore populaire.
Ailleurs dans l’opposition sa présence directe bousculera l’échiquier en place poussant certains dehors ou alors son appui sur celui-ci celui-là risque de créer un tableau nouveau…
Que vont être les stratagèmes effectifs que le pouvoir va lui opposer pour l’empêcher par exemple de se présenter à l’élection présidentielle ? Comment les forces rivales de l’opposition vont-elles réagir à sa présence ? Comment se prépare Bemba à tous ces affrontements et surtout comment opèrera-t-il effectivement ?
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Bemba vient enfin de recouvrer sa liberté, elle n’est pas plus provisoire qu’elle était sujette à caution hier chez certains : logiquement rien n’autorisait plus la Cour de garder en détention Bemba après que sa condamnation principale eût été annulée. Celle subsidiaire (maximum prévue de 5 ans) alors qu’il vient de passer 10 ans en prison, n’aurait pu empêcher sa libération (qui n’est en fait encore provisoire que sur le papier et sur les quelques conditions de résidence et de circulation jusqu’au verdict final de la seconde affaire (mi-juillet !) = résider en Belgique avec sa famille)…
En effet les pesanteurs que Bemba va devoir affronter maintenant sont d’abord ces restrictions de résidence et de circulation jusqu’à l’annonce de sa dernière peine, ensuite elles vont se conjuguer en bâtons divers que le pouvoir va planter sur son chemin et en cohabitation à construire au sein de l’opposition…
Le pouvoir doit être aujourd’hui sur ses gardes face à un Bemba auréolé aujourd’hui en martyr mais au passé d’un bagarreur à craindre, qu’il soit personnellement dans la course ou ‘faiseur de roi’ en rejoignant un camp ; des complots judiciaires et des stratagèmes doivent être aujourd’hui en élaboration dans les labos de cette majorité face à ce chef de guerre, tribun redoutable et leader politique encore populaire.
Ailleurs dans l’opposition sa présence directe bousculera l’échiquier en place poussant certains dehors ou alors son appui sur celui-ci celui-là risque de créer un tableau nouveau…
Que vont être les stratagèmes effectifs que le pouvoir va lui opposer pour l’empêcher par exemple de se présenter à l’élection présidentielle ? Comment les forces rivales de l’opposition vont-elles réagir à sa présence ? Comment se prépare Bemba à tous ces affrontements et surtout comment opèrera-t-il effectivement ?
"La CPI ordonne la libération provisoire de Jean-Pierre Bemba
° http://www.rfi.fr/afrique/20180612-cpi-ordonne-liberation-provisoire-jean-pierre-bemba
La liberté pour Jean-Pierre Bemba. Une liberté provisoire annoncée ce mardi 12 juin en fin d’après-midi par les juges de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de RDC, a été acquitté vendredi des accusations de crimes de guerre et crime contre l'humanité, après 10 ans passés en prison. Mais il reste accusé pour subornation de témoin.
Avec notre envoyée spéciale à La Haye, Sonia Rolley
C’est un proche de Jean-Pierre Bemba qui le disait à la sortie de l’audience qui devait déterminer de cette remise en liberté provisoire : « Vous allez voir, ils vont remettre ça à la greffe vers 18h quand tout le monde sera parti. » En fait, la décision est tombée à 17h tout juste et l’information s’est diffusée comme une traînée de poudre alors que les employés de la CPI sortaient du siège de la cour : « Quoi, Bemba va être libéré ? »
De la surprise, et pourtant cette décision était plutôt attendue. Les juges avaient expliqué ce mardi matin les critères : que le prévenu ne risque pas de fuir, que le prévenu ne risque pas de poursuivre ses atteintes à l’administration de la justice.
L’avocate de Jean-Pierre Bemba a rassuré : pourquoi son client fuirait-il vu qu’il a déjà purgé les 9/10 de la peine maximale qu’on pourrait lui infliger dans cette deuxième affaire ?, a expliqué Me Melinda Taylor.
C’est un nouveau revers pour le bureau du procureur qui estimait que l’opposant congolais devait rester en prison jusqu’à ce qu’il soit fixé sur sa peine pour subornation de témoin.
L’ancien vice-président congolais a demandé à séjourner en Belgique, avec sa femme et ses enfants, en attendant le 4 juillet et cette audience qui doit fixer son sort. La CPI doit prendre contact avec les autorités néerlandaises et belges pour leur notifier la décision et avoir leur retour sur la manière dont cette libération doit être effectuée, mais ça peut aller très vite, d’ici à ce mercredi.
Cette remise en liberté est assortie de quelques conditions : Jean-Pierre Bemba ne pourra pas s’exprimer sur le procès en cours, ne pas chercher à entrer en contact avec les témoins et se plier à toute décision de la cour dans l’affaire de subornation de témoins."
"La CPI ordonne la remise en liberté de Jean-Pierre Bemba
° http://www.jeuneafrique.com/576902/societe/la-cpi-ordonne-la-remise-en-liberte-de-jean-pierre-bemba/
La Cour pénale internationale a ordonné mardi 12 juin la remise en liberté provisoire de l'ancien vice-président congolais. Jean-Pierre Bemba a été acquitté, vendredi, des charges de « crimes de guerre » et de « crimes contre l'humanité ».
Après son acquittement à la surprise générale, vendredi, par la chambre d’appel de la Cour pénale internationale, la CPI a ordonné ce mardi 12 juin la « mise en liberté provisoire sous conditions spécifiques » de Jean-Pierre Bemba, qui a passé plus de dix ans en détention.
« Compte tenu de tous les facteurs pertinents et des circonstances de l’affaire dans son ensemble, la Chambre de première instance considère que les conditions juridiques d’un maintien en détention ne sont pas remplies », écrit la CPI dans un communiqué de presse explicitant la décision des juges, rendue mardi soir, suite à une courte audience dans la matinée.
Liberté sous conditions
Jean-Pierre Bemba est toujours poursuivi devant la CPI dans le cadre d’une autre affaire, toujours pendante, dans laquelle il est accusé de subornation de témoins. La remise en liberté définitive ne pourra être prononcée qu’une fois que les juges chargés de ce second dossier auront statué. Cependant, la Chambre de première instance, considérant que Bemba a « purgé plus de 80% de la peine maximale possible (…) a considéré qu’il était disproportionné de continuer la détention ».
Jean-Pierre Bemba est soumis à une série de conditions, notamment le fait de « s’abstenir de faire des déclarations publiques sur cette affaire » et de « ne contacter aucun témoin dans cette affaire ».
Condamné en première instance en 2016 à 18 ans de prison des faits de meurtres, viols et pillages commis en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003 par les hommes du Mouvement de libération du Congo (MLC), la milice qu’il dirigeait à l’époque, Jean-Pierre Bemba a été acquitté le 8 juin dernier.
La chambre d’appel a en effet estimé que l’ancien vice-président congolais, qui n’était pas lui-même présent en Centrafrique lors des faits, n’aurait pas pu contrôler à distance les agissements du MLC. En conséquence, Christine Van den Wyngaert, juge présidente, avait annoncé « l’annulation des conclusions de culpabilité de Jean-Pierre Bemba » et son acquittement.
Le procès du Congolais, qui s’est ouvert à La Haye en novembre 2010, était le premier de la CPI à mettre en avant la responsabilité d’un commandant militaire quant à la conduite des troupes sous son contrôle.
Plus d’informations à venir dans les minutes qui viennent."
"« Bemba bientôt libre »
° https://afrique.lalibre.be/20239/bemba-bientot-libre/
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) rendront mercredi « au plus tard » leur décision sur une éventuelle libération de l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, acquitté à la surprise générale de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
A l’issue d’une audience qualifiée d’urgente par la Cour qui siège à La Haye, le juge Bertram Schmitt a déclaré mardi que les juges rendraient leur décision sur le maintien en détention de M. Bemba« demain (mercredi) au plus tard ».
Bien qu’acquitté, le Congolais n’a pas été libéré en raison d’une autre condamnation dans une affaire annexe dont la procédure est encore en cours.
Mais « il est temps pour tout le monde de passer à autre chose », a déclaré devant les journalistes l’avocat de M. Bemba, ajoutant qu’un « délai de 24 heures serait nécessaire pour organiser le déplacement vers la Belgique » du Congolais, qui n’a pas assisté à l’audience mardi.
En prononçant son acquittement historique vendredi, la chambre d’appel a estimé qu’il n’a pas été prouvé que M. Bemba, qui n’était pas lui-même présent en Centrafrique lors des faits, aurait pu contrôler à distance les agissements de sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC).
M. Bemba, ancien riche homme d’affaires devenu chef de guerre puis vice-président, a passé plus d’une décennie en détention après sa condamnation en première instance en 2016 à 18 ans de prison, la peine la plus lourde jamais imposée par la CPI, pour les meurtres, viols et pillages commis en Centrafrique par sa milice entre octobre 2002 et mars 2003.
Le procès du Congolais, qui s’est ouvert à La Haye en novembre 2010, était le premier de la CPI mettant en avant la responsabilité d’un commandant militaire quant à la conduite des troupes sous son contrôle.
Les juges étudient désormais la condamnation de M. Bemba dans une affaire annexe en mars 2017 à un an de prison et 300.000 euros d’amende pour subornation de témoins dans le cadre de son principal procès.
« Bemba n’a jamais renoncé à ses ambitions politiques »
L’ancien chef de guerre a passé la dernière décennie dans le centre de détention de la CPI situé dans le quartier balnéaire de La Haye.
Au vu du temps déjà passé en prison, « il n’y a aucune justification juridique ou objective de séparer M. Bemba encore un jour de plus de sa famille » installée en Belgique, a déclaré l’avocate du Congolais, Melinda Taylor.
La sentence dans l’affaire annexe est attendue le 4 juillet et d’ici là, « il n’y a aucun risque de fuite de M. Bemba en cas de libération et il a déjà assuré qu’il reviendrait à la CPI pour une audience si les juges le lui demandent », a poursuivi Mme. Taylor.
L’accusation a rétorqué que l’acquittement ne devait en rien influer sur le cours de l’affaire annexe, mais les experts en droit international s’accordaient à dire qu’il est « fort probable » que l’ancien vice-président congolais âgé de 55 ans soit libéré au vu du temps déjà passé derrière les barreaux.
A la fin de la deuxième guerre du Congo (1998-2003), M. Bemba est devenu vice-président dans le cadre d’une transition politique dirigée par Joseph Kabila, qui a accédé à la tête de l’État à la mort de son père en 2001.
Battu par M. Kabila à l’élection présidentielle de 2006 après un entre-deux-tours émaillé de violences, il est élu sénateur.
L’acquittement de M. Bemba, enfant chéri de Kinshasa, où il avait obtenu 70% des suffrages, intervient dans un contexte de tension croissante à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 23 décembre.
Jean-Pierre Bemba « n’a jamais renoncé à ses ambitions politiques », a déclaré Peter Haynes."
"Bemba libéré secouera autant l’opposition que le pouvoir
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/06/12/bemba-libere-secouera-autant-lopposition-que-le-pouvoir/
Au-delà de la stupeur de ses adversaires et de l’explosion de joie de ses partisans, l’acquittement de Jean-Pierre Bemba, qui va revenir dans le jeu politique congolais après dix années de détention, pose beaucoup de questions. La première porte sur le fonctionnement de la Cour pénale internationale : en faisant du président du MLC le seul accusé pour les crimes biens réels commis par les troupes congolaises prêtées à la Centrafrique, la Cour ne s’est-elle pas montrée imprudente en épargnant des responsables plus directs, qui étaient présents sur le terrain. Ne s’est-elle pas exposée aux critiques de ceux qui, nombreux en Afrique, considèrent que la justice internationale est avant tout un instrument aux mains des Occidentaux ?
C’est aujourd’hui ce que murmurent les partisans de Kabila : ils sont persuadés du fait que le président, tombé en disgrâce depuis son épreuve de force avec les géants miniers auxquels il a imposé une forte augmentation des redevances, se voit aujourd’hui confronté à un adversaire autrement plus coriace et plus populaire que les leaders actuels de l’opposition.
En effet, Jean-Pierre Bemba, candidat malheureux aux élections présidentielles de 2006, ancien rebelle, ancien vice-président n’est pas sorti du « sérail » kabiliste, au contraire de Moïse Katumbi, d’Olivier Kamitatu, de Vital Kamerhe, de Pierre Lumbi…. Cependant, croire que l’acquittement de Bemba aujourd’hui serait dicté par des considérations politiques c’est, à posteriori, valider les soupçons selon lesquels l’arrestation du « chairman » fut, à l’époque, un « cadeau » offert à un Joseph Kabila qui était alors soutenu par la communauté internationale. En 2016 encore, deux tiers des Congolais considéraient que Bemba avait été injustement condamné !
Au-delà des procès d’intention portant sur le passé, il y a les réalités actuelles : si Jean Pierre Bemba revient dans le jeu politique, que ce soit comme candidat lui-même ou comme «faiseur de roi », sa réapparition en homme libre bousculera autant le pouvoir que l’opposition. En effet, durant ses dix années de détention, il a réussi à rester le véritable chef de son parti, le Mouvement pour la libération du Congo, bien tenu en mains par sa « patronne par interim » Eve Bazaiba. Le MLC ayant gardé sa force dans l’Equateur, un candidat issu de ses rangs aurait le soutien de l’Ouest du pays qui estime avoir été trop longtemps écarté du pouvoir. Quant à Kinshasa, seul Etienne Tshisekedi aurait pu tenir tête au « chairman » tandis que son fils Felix est loin d’avoir la même envergure. Certes, le dernier meeting qui s’est tenu dans la capitale a rameuté du monde autour de la personne de Moïse Katumbi et de sa plate forme Ensemble, mais il est certain que Bemba, -son auréole de martyr éclipsant désormais sa réputation de chef de guerre- rassemblerait une foule bien différente.
Du côté de Kabila, la sérénité officiellement affichée masque une certaine inquiétude : Jean-Pierre Bemba est un tribun redoutable, il réveille la nostalgie des anciens mobutistes et se pare d’une sorte de légitimité d’«enfant du pays » nourrie de nationalisme. En outre, sauf si les années de prison l’ont assagi, on le connaît comme un homme aimant l’argent et le pouvoir, un chef que la violence n’effraie pas : ses hommes portèrent la guerre dans Kinshasa et, dans les territoires qu’ils contrôlaient, ils pratiquèrent le pillage, les viols et les exactions en tout genre, y compris des actes de cannibalisme à l’encontre des Pygmées de l’Ituri.
Le retour de Bemba sur la scène politique pourrait enflammer davantage encore un pays qui compte déjà trois millions de déplacés internes, où se multiplient les foyers de tension, de l’Ituri jusqu’au Kasaï et qui abrite des dizaines de groupes armés…"
"RDC : Ensemble met en garde le pouvoir contre toute tentative d’empêcher le retour de Bemba"
° https://actualite.cd/2018/06/12/rdc-ensemble-met-en-garde-le-pouvoir-contre-toute-tentative-dempecher-le-retour-de-bemba/
° http://www.rfi.fr/afrique/20180612-cpi-jean-pierre-bemba-fixe-demande-liberte-provisoire-mercredi
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SE PRÉPARE-T-IL QUELQUE CHOSE AUTOUR DE LA PERSONNE DE BEMBA?
Quelques jours après les déclarations de Herman COHEN, Bemba est libéré. La CPI se plie-t-elle à certaines exigences occultes? Se prépare-t-il quelque chose autour de sa personne? A-t-il été libéré exprès pour qu’il devienne président?
http://www.bekesson.com/2018/06/se-prepare-t-il-quelque-chose-autour-de-la-personne-de-bemba.html
http://www.bekesson.com/2018/06/se-prepare-t-il-quelque-chose-autour-de-la-personne-de-bemba.html
http://www.bekesson.com/2018/06/se-prepare-t-il-quelque-chose-autour-de-la-personne-de-bemba.html
http://www.bekesson.com/2018/06/se-prepare-t-il-quelque-chose-autour-de-la-personne-de-bemba.html
http://www.bekesson.com/2018/06/se-prepare-t-il-quelque-chose-autour-de-la-personne-de-bemba.html
http://www.bekesson.com/2018/06/se-prepare-t-il-quelque-chose-autour-de-la-personne-de-bemba.html
bekesson
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
"CPI: les soutiens de Jean-Pierre Bemba s'impatientent de son arrivée à Bruxelles
° http://www.rfi.fr/afrique/20180613-cpi-soutiens-jean-pierre-bemba-s-impatientent-son-arrivee-bruxelles
Après sa libération provisoire annoncée par la CPI mardi 12 juin, Jean-Pierre Bemba était toujours à La Haye ce mercredi en début d’après-midi, le temps d'être fixé sur sa peine dans son procès pour subornation de témoins et après son acquittement vendredi dernier dans son procès pour les crimes commis en Centrafrique en 2002-2003. Il est donc attendu par ses partisans à Bruxelles.
Il y a un peu d’inquiétude chez les militants du MLC, eux qui espéraient que leur « chairman » serait dès mardi 12 juin au soir à Bruxelles. Depuis ce matin, plusieurs cadres courent d’administration en administration pour chercher les papiers nécessaires. Lors de son arrestation il y a 10 ans, Jean-Pierre Bemba était résident au Portugal, il n’avait pas de papiers en Belgique. Le greffe de la CPI demandait toute une série de papiers, notamment le titre de propriété de la résidence où l’opposant congolais doit loger en attendant d’être fixé sur sa peine relative à la subornation de témoins. Sa famille, elle, sa femme et ses enfants résident ici dans la banlieue de Bruxelles. « Ses enfants sont même Belges, ils ne peuvent pas refuser de l’accueillir », assure un cadre.
Toute une partie de la famille, notamment, celle venue de Kinshasa, l’attend de pied ferme, ici, alors que sa femme et certains de ses enfants sont encore à La Haye pour tenter de démêler la situation. Hier soir, Jean-Pierre Bemba a quitté le centre de détention, il reste sous surveillance de la cour, il est dans un hôtel avec ses proches en attendant d’avoir l’accord de la Belgique ou d’un autre Etat pour l’accueillir.
Des consultations en cours
Des consultations sont en cours, assure le porte-parole de la cour à La Haye. Côté belge, même discours, des consultations sont en cours. Mais la Belgique n’a toujours pas officiellement donné son accord pour ce transfert. « Le greffe ne nous a même pas saisis », prétend même une source proche du gouvernement belge. Les officiels belges interrogés semblent bien embarrassés. On parle de réunions techniques, on parle de discussions de haut niveau.
Jean-Pierre Bemba a demandé à la cour d’être remis en liberté provisoire sur le sol belge, mais Bruxelles peut refuser. Même si, selon le porte-parole de la cour, les juges dans leur décision de mardi avaient rappelé que la Belgique avait toujours coopéré par le passé. On sait que les relations entre le Congo et la Belgique se sont considérablement tendues ces derniers mois, avec la fin de la coopération militaire et de développement ainsi que des mots très durs de part et d’autre.
Mais du côté du parti de Jean-Pierre Bemba, à Bruxelles, on veut y croire. Il sera là d’ici ce soir, ne cessent de répéter ses cadres.Nous déplorons qu'il ait fallu 10 ans et que pendant ces 10 ans là, le Congo ait souffert parce que notre opposant (Jean-Pierre Bemba, ndlr) était le seul qui pouvait faire partir Kabila.
A Matonge, le quartier le plus congolais de Bruxelles, on espère toujours le feu vert de la Belgique pour permettre le transfert de Jean-Pierre Bemba
13-06-2018 - Par Sonia Rolley00:00
00:00
"Me Aimé Kilolo : « il est prématuré d’exclure J-P Bemba de la présidentielle »"
° http://lepotentielonline.com/
° http://www.congoindependant.com/affaire-bemba-me-kilolo-exhorte-la-procureure-bensouda-a-demissionner/
"Me Aimé Kilolo : « On peut imaginer un dédommagement à Jean-Pierre Bemba qui se chiffrerait à 100 millions d’euros »"
° https://www.radiookapi.net/2018/06/13/actualite/politique/me-aime-kilolo-peut-imaginer-un-dedommagement-jean-pierre-bemba-qui
"RDC: “Il n’y a aucun agenda politique derrière la libération de Bemba” (CPI)"
° https://actualite.cd/2018/06/13/rdc-il-ny-a-aucun-agenda-politique-derriere-la-liberation-de-bemba-cpi/
"RDC : libre, quel avenir politique pour Jean-Pierre Bemba ?"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-libre-quel-avenir-politique-pour-jean-pierre-bemba/
Les juges de la CPI ont ordonné ce mardi la libération de l’opposant congolais. Après un bref séjour en Belgique, Jean-Pierre Bemba serait en mesure de pouvoir regagner la République démocratique du Congo (RDC) et reprendre le combat politique laissé dix ans plus tôt.
Les événements s’accélèrent pour Jean-Pierre Bemba. Après son acquittement vendredi dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a ordonné ce mardi la libération provisoire de l’ancien chef de guerre et ex-candidat à l’élection présidentielle de 2006. Jean-Pierre Bemba peut désormais rejoindre en Belgique et sa résidence de Rhode Saint-Genèse en Belgique, où vit sa famille. Un séjour qui pourrait durer jusqu’au 4 juillet prochain, date à laquelle la CPI devrait se prononcer sur la seconde affaire de subornation de témoins. Mais après 10 années passées derrière les barreaux, le sénateur Bemba pourrait être définitivement libre de ses mouvements après cette date. Quant à la suite, les supputations vont donc bon train sur l’avenir du patron du Mouvement de libération du Congo (MLC), une rébellion transformée en parti politique en 2003 après 5 ans de guerre.
Reprendre la tête de l’opposition
Une fois complètement libre, rien ne devrait contraindre Jean-Pierre Bemba à rester en Belgique. Ses partisans le voient déjà rentrer à Kinshasa « au plus vite » et « prendre tout le monde de court », les autorités congolaises comme les autres ténors de l’opposition. Car rien n’interdit non plus à l’ancien vice-président congolais de rentrer au pays. Aucun ministre, pas même celui de la justice, ne s’est hasardé à empêché le « chairman » de revenir à Kinshasa. Dans son camp, personne ne doute de sa volonté de remonter sur la scène politique congolaise… surtout à 6 mois d’une élection présidentielle qu’il avait perdue de peu en 2006 ! Si le timing paraît un peu serré pour le patron du MLC, Bemba compte sur l’effet de surprise pour s’imposer de nouveau à la tête de l’opposition congolaise. « C’est un bulldozer, un animal politique » assure-t-on au MLC, et aucun ne le voit rentrer à Kinshasa pour jouer les seconds rôles.
Une candidature incertaine
Pourtant, après 10 ans d’absence, le MLC est à reconstruire. Nombre de ses adjoints sont allez voir ailleurs sur l’échiquier politique. Du côté de Moïse Katumbi (Delly Sessanga, Olivier Kamitatu), ou dans la majorité présidentielle (Thomas Luhaka). Mais si beaucoup le voit rentrer au Congo, certains doutent qu’il puisse être candidat. Du côté de la majorité présidentielle, on explique que sa condamnation dans l’affaire de subornation de témoin et ses multiples nationalités (belge, portugaise) sont incompatibles avec une candidature à la présidentielle, qui serait immédiatement invalidée. Ses conseils travaillent sur la question. Mais l’équation politique dans une présidentielle à un seule est bien plus complexe. L’opposition est condamnée à présenter un candidat unique pour être certaine de battre la majorité présidentielle. Avec le come-back de Bemba, le match au sein de l’opposition se jouera désormais à quatre, avec Katumbi, Tshisekedi, Kamerhe.
L’argent, nerf de la guerre
Candidat ou non, Bemba pèsera lourd sur le prochain scrutin. En cas de candidature, l’homme d’affaires pourtant devra trouver les moyens financiers pour mener campagne. L’ancien chef rebelle avait fait fortune dans plusieurs business avant de devenir vice-président pendant la période de transition. Dans quel état sont ses affaires ? Difficile de répondre, mais l’ancien fils du patron des patrons congolais, Jeannot Bemba, a gardé de nombreux contacts dans le milieu des affaires et beaucoup pensent qu’une possible candidature pourrait attirer de nouveau de généreux sponsors. Bemba candidat, le « chairman » pourrait nouer des alliances avec d’autres leaders de l’opposition comme Moïse Katumbi, en exil forcé et dont la candidature est encore très incertaine, ou encore Vital Kamerhe, ou Félix Tshisekedi. Mais financièrement, c’est sans doute Moïse Katumbi qui est le plus à même de pouvoir soutenir une campagne présidentielle. A l’inverse, si Bemba n’est pas en mesure de se présenter, son soutien sera monnayé très cher par les autres candidats.
Le scénario du pire pour la majorité
Dans le camp présidentiel, on regarde ce tsunami politique en cours avec circonspection… et inquiétude. Beaucoup pensent que le retour du « chairman » est une mauvaise nouvelle pour la majorité. Le charisme de Bemba, son poids électoral encore important dans la capitale et dans la province de l’Equateur en font un adversaire de poids pour le pouvoir. Les plus optimistes, au contraire, pensent que son retour impromptu peut diviser d’avantage l’opposition. Pour les proches du président, il est clair que le scénario du pire serait une candidature unique de Jean-Pierre Bemba avec le soutien des trois autres poids lourds de l’opposition : Katumbi, Tshisekedi, Kamerhe. Mais à voir avec quelle détermination les autorités congolaises mettent des bâtons dans les roues de l’opposant Moïse Katumbi pour l’empêcher de se présenter, on peut penser que le pouvoir cherchera par tous les moyens à rendre inéligible le patron du MLC… et les prétexte ne manquent pas. En coulisse, majorité et opposition confondues étudient toutes les options du nouveau paramètre Bemba dans la délicate équation électorale congolaise. Les proches du « chairman », eux, ont jusqu’au 4 juillet, date de la décision de la CPI dans l’affaire de subornation de témoins, pour peaufiner leur stratégie de conquête du pouvoir, avec un atout… l’effet de surprise."
"En liberté provisoire, Jean-Pierre Bemba se retranche en Belgique"
° http://lepotentielonline.com/
" APRES DIX ANS DE PRISON FERME
LIBÉRÉ, JEAN-PIERRE BEMBA DEPUIS HIER CHEZ LUI À BRUXELLES"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15989
"Acquitté par la CPI, Jean-Pierre Bemba arrivera ce mercredi en Belgique"
° https://afrique.lalibre.be/20312/acquitte-par-la-cpi-jean-pierre-bemba-arrivera-ce-mercredi-en-belgique/
"CPI: en liberté provisoire, Jean-Pierre Bemba est attendu en Belgique"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180613-cpi-liberte-provisoire-jean-pierre-bemba-est-attendu-belgique
"VERITE DURE, DURE VERITE
BEMBA LIBRE, L’OPPOSITION PANIQUE !"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15976
° http://www.jeuneafrique.com/576902/societe/la-cpi-ordonne-la-remise-en-liberte-de-jean-pierre-bemba/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-39193_cpi_la_chambre_de_premiere_instance_ordonne_la_mise_en_liberte_provisoire_de_jean_pierre_bemba.html
° http://times.cd/2018/06/12/bemba-libere-voici-toutes-les-conditions-de-sa-liberation-provisoire/
° https://laprosperiteonline.net/2018/06/12/liberte-provisoire-confirmee-bemba-ira-en-belgique/
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/12/acquitte-par-la-cpi-le-congolais-jean-pierre-bemba-pourrait-etre-libere-aujourd-hui_5313436_3212.html
"RDC-libération de Bemba: Eve Bazaiba, »nous sommes soulagés par cette décision »"
° http://www.depeche.cd/rdc-liberation-de-bemba-eve-bazaibanous-sommes-soulages-par-cette-decision/
° https://www.radiookapi.net/2018/06/13/actualite/politique/jean-jacques-mbungani-jean-pierre-bemba-revet-toutes-les-qualites
"Dossier contre Bemba au Parquet Général : faux !
° http://www.lephareonline.net/dossier-contre-bemba-parquet-general-faux/
Un communiqué anonyme, non signé et non daté, rédigé dans un français
approximatif et attribué au Parquet Général de la République, au sujet d’un prétendu dossier pendant contre Jean-Pierre Bemba au niveau de cette juridiction, a circulé abondamment hier lundi 11 juin 2018 sur les réseaux sociaux. Selon le texte mis à la portée du public, il serait demandé « aux victimes directes ou indirectes des actes de
rébellion, sédition, meurtre, enlèvement, pillage, viol, torture et autres traitements cruels inhumains et dégradants commis par les présumés miliciens de la DPP de l’ancien Vice-Président Jean-Pierre Bemba en 2006, d’entrer en contact, à dater de la publication dudit communiqué avec ses services pour une audition. Le Bureau reste ouvert du lundi à mercredi. Nos sentiments patriotes ».
Bien que l’office du Procureur général de la République soit resté muet, sans doute par devoir de réserve, il a été donné d’apprendre, des sources dignes de foi, que ledit communiqué est un faux grossier.
Le Parquet Général de la République, indique-t-on, n’a pas actionné une quelconque procédure contre Jean-Pierre Bemba. Et si tel était le cas, l’opinion tant nationale qu’internationale en serait largement informée par les voies autorisées.
Mais, comme on pouvait l’imaginer, pareille alerte a provoqué une grande agitation dans plusieurs états-majors politiques ainsi que chez l’homme de la rue à Kinshasa, à la veille de ce que tout le monde attend comme une simple formalité à accomplir ce mardi 12 juin 2018 par la Cour Pénale Internationale pour vider complètement l’acte
d’accusation ficelé contre l’intéressé par le bureau du Procureur de cette juridiction internationale.
Certains esprits ont vite fait d’opérer un rapprochement entre le dossier de Jean-Pierre Bemba et celui de Germain Katanga, qui a été mis aux arrêts l’année dernière par le Parquet général de la République, dès son retour à Kinshasa, en provenance du centre pénitencier de La Haye, alors qu’il venait de purger sa condamnation par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Et, jusqu’à ce jour, il se trouve en détention préventive à la Prison militaire de Ndolo, car poursuivi également pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Ituri. En dépit des arguments développés par ses avocats, pour démontrer devant la Haute Cour militaire devant laquelle il est déféré, qu’il ne peut être poursuivi pour la deuxième fois pour les mêmes faits, l’accusation maintient sa volonté de le faire condamner une seconde fois.
D’où, certains compatriotes commencent à redouter un coup fourré contre Jean-Pierre Bemba. Blanchi par la CPI et libre, l’ancien Vice-président de la République peut-il craindre l’exhumation, par la justice de son pays, du dossier des violences post-électorales de juillet 2006 ou mars 2007, dans lesquelles étaient impliquées les troupes du Mouvement de Libération du Congo, lequel avait cessé d’être un groupe armé depuis la signature de l’Accord Global et Inclusif en décembre 2002, dans le cadre du Dialogue Intercongolais ? La question reste posée. Même si Jean-Pierre Bemba parait n’avoir aucun compte à rendre à la justice congolaise, cadres et militants du MLC restent sur leurs gardes."
"RDC: Le jour où Kamitatu et Endundo ont achevé Bemba à la CPI"
° https://www.politico.cd/en-clair/2018/06/09/rdc-le-jour-ou-kamitatu-et-endundo-ont-acheve-bemba-a-la-cpi.html
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
"La Belgique accepte d'accueillir Jean-Pierre Bemba
° http://www.rfi.fr/afrique/20180614-belgique-accepte-accueillir-jean-pierre-bemba
Deux jours après l'annonce de libération de Jean-Pierre Bemba, la Belgique a répondu favorablement ce jeudi 14 mai à la demande de la Cour pénale internationale d'accueillir l'ancien vice-président congolais et s'apprête à le recevoir dans les prochains jours.
Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles,
C'est par un communiqué du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders que les autorités belges annoncent avoir répondu favorablement à la demande de la CPI de permettre « le séjour de Monsieur Bemba en Belgique où réside sa famille, suite à sa mise en liberté provisoire ». La Belgique « a toujours inscrit son action en soutien aux juridictions pénales internationales », ajoute le communiqué. Et précise que cette décision a été transmise à la Cour.
Reste à savoir quand ce transfert aura lieu. Toujours selon ce communiqué, les démarches pratiques seront entreprises à cet effet dans les jours à venir. Pour les proches de Jean-Pierre Bemba et les membres de son parti, le plus tôt serait le mieux. Certains en viennent même à imaginer un transfert cette nuit en catimini, comme cela a été le cas pour d’autres personnalités remises en liberté par la Cour.
On ne connaît pas encore les conditions posées par la Belgique pour cette remise en liberté provisoire. On sait néanmoins que Bruxelles entend maintenir l’ordre public sur son territoire et éviter tout débordement lié à cette libération, notamment éviter les attroupements, meetings autour de la résidence de Jean-Pierre Bemba.
Officiellement, l’opposant congolais n’a pas d’autres restrictions de la CPI que de ne pas s’exprimer sur l’affaire en cours, celle de subornation de témoins. Ses avocats lui ont recommandé de ne pas s’exprimer du tout jusqu’à ce que sa peine dans cette seconde affaire soit fixée. Aucun bain de foule n'est prévu non plus. Jean-Pierre Bemba fera peut-être une apparition ce dimanche à l’église s'il arrive à Bruxelles d’ici là.
L'ancien vice-président congolais devrait loger dans une de ses propriétés dans la banlieue de Bruxelles, précisément dans la petite commune de Rhode-Saint-Genèse, une banlieue bourgeoise où vivent des artistes, des hommes politiques et même, dit-on, l’un des frères du roi.Voir l'image sur Twitter
Sonia Rolley ✔@soniarolley
#RDC #RCA #CPI #Belgique : comme annoncé @RFI, la belgique confirme son intention de coopérer avec la cour dans le dossier Bemba
20:03 - 14 juin 2018
Conditions inconnues
On ne connaît pas encore les conditions posées par la Belgique pour cette remise en liberté provisoire. On sait néanmoins que Bruxelles entend maintenir l’ordre public sur son territoire et éviter tout débordement lié à cette libération, notamment éviter les attroupements, meetings autour de la résidence de Jean-Pierre Bemba.
Officiellement, l’opposant congolais n’a pas d’autres restrictions de la CPI que de ne pas s’exprimer sur l’affaire en cours, celle de subornation de témoins. Ses avocats lui ont recommandé de ne pas s’exprimer du tout jusqu’à ce que sa peine dans cette seconde affaire soit fixée. Aucun bain de foule n'est prévu non plus. Jean-Pierre Bemba fera peut-être une apparition ce dimanche à l’église s'il arrive à Bruxelles d’ici là.
Titre de séjour
Pour ce qui est des détails pratiques, ce transfert de Jean-Pierre Bemba, aujourd’hui sans papier après 10 ans de détention, nécessite la délivrance d’un titre de séjour, l’implication des polices belge et néerlandaise, le tout sous la supervision de la cour, ce qui pourrait expliquer que son arrivée en Belgique ne soit pas intervenue dès jeudi soir.
L'ancien vice-président congolais devrait loger dans une de ses propriétés dans la banlieue de Bruxelles, précisément dans la petite commune de Rhode-Saint-Genèse, une banlieue bourgeoise où vivent des artistes, des hommes politiques et même, dit-on, l’un des frères du roi.
■ Indemnités ?
Après les 5 000 victimes de Centrafrique, Jean-Pierre Bemba peut-il lui aussi recevoir des indemnisations suite à son acquittement ? La Chambre d'appel a reconnu des erreurs « sérieuses » et a cassé le jugement de première instance, même si cette décision n'a pas été prise à l'unanimité. Le droit à des réparations est ouvert par la CPI à tous les prévenus qui s'estiment lésés.
Même si dans l'entourage de Jean-Pierre Bemba, parmi les membres de son parti, on assure que le président du MLC n'a jamais donné d'instructions dans ce sens – une démarche qui serait d'ailleurs prématurée – son ancien avocat et co-accusé, Me Aimé Kilolo, estime que ses indemnisations seraient méritées.
« Il faut savoir qu'il y a tout un avion Boeing qui a été immobilisé à l'aéroport de Lisbonne, il faut savoir que c'est un grand homme d'affaires dont on a bloqué l'épanouissement économique, il faut savoir que c'est un grand homme politique, un ancien vice-président... Tout ceci, ça chiffre en plusieurs millions en termes de préjudice, assure-t-il. Il appartiendra à lui-même de décider ce qu'il en fait. »
Le porte-parole de la Cour, Fadi el-Abdallah, reconnaît pour sa part que ce droit est ouvert à tout prévenu mais que certaines conditions doivent être remplies. « Selon le statut de Rome, c'est uniquement dans des circonstances exceptionnelles, dans lesquelles il apparaît pour la Cour qu'une erreur judiciaire grave et manifeste a eu lieu, que la Cour peut à sa propre discrétion décider d'accorder ou pas des indemnisations dans ce cadre-là », explique-t-il.
Reste qu'un autre Congolais, l'ancien milicien d'Ituri, Mathieu Ngudjolo, arrêté en 2008 et acquitté en 2012, avait tenté de demander des dommages et intérêts. La Cour l'avait été débouté de sa demande."
° http://www.congoindependant.com/bemba-autorise-a-rejoindre-sa-famille-en-belgique/
"L’œil de Glez : Gbagbo et Bemba, même combat ?
° http://www.jeuneafrique.com/577488/societe/loeil-de-glez-gbagbo-et-bemba-meme-combat/
Par Damien Glez
Damien Glez est dessinateur-éditorialiste franco-burkinabè
L'acquittement du Congolais Jean-Pierre Bemba, à la Cour pénale internationale, doit-il laisser présager un scénario similaire pour l'Ivoirien Laurent Gbagbo ? L'interrogation est plus politique qu'il n'y paraît...
Qui s’est réjoui de l’acquittement de Jean-Pierre Bemba plus que certains « bembistes » ? Certains « gbagboïstes ». Condamné en première instance par la Cour pénale internationale (CPI) à 18 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité en République centrafricaine, l’ancien vice-président congolais a finalement été acquitté, le vendredi 8 juin, pour de « sérieuses erreurs dans le jugement » ayant pour conséquence, selon la cour, de faire « disparaître sa responsabilité pénale ». « Pourquoi pas Laurent ? », se sont exclamés les partisans de l’ancien président ivoirien Gbagbo…
C’est aussi à La Haye, aux côtés de son bras droit Charles Blé Goudé, que le prédécesseur d’Alassane Ouattara est jugé depuis plus de deux ans, lui aussi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, suite à la crise postélectorale de 2011. En détention depuis huit ans, lui aussi est incriminé pour des exactions commises par des hommes sur lesquels il exerçait un commandement dont le poids est à déterminer, dans un dossier aussi effroyable – 3 000 morts – que peu étayé, voire « déphasé », du point de vue des juges. Lui aussi a demandé plusieurs fois une liberté provisoire finalement refusée. Lui aussi est défendu par des avocats en pleine procédure de demande d' »absolution ».
Gbagbo va plaider l’acquittement
C’est au début du mois de juin que les juges ont autorisé la défense de Laurent Gbagbo à plaider l’acquittement à la suite de la clôture du dossier d’accusation et l’audition de 82 témoins à charge. Un frémissement ? Les défenseurs de l’ancien président ivoirien devront présenter « des observations concises et ciblées sur les questions de fait précises pour lesquelles, à leur avis, la preuve présentée est insuffisante pour justifier une déclaration de culpabilité et à l’égard de laquelle, par conséquent, un jugement d’acquittement total ou partiel serait justifié ». Des audiences publiques sont prévues le 10 septembre.
Dans le procès Gbagbo comme dans le procès Bemba, l’enjeu est aussi symbolique que procédurier, et surtout doublement politique. Primo, l’accusatrice de la CPI est elle-même accusée de ne traquer que des Africains, accusation régulièrement relayée au plus haut niveau de certains États comme l’Afrique du Sud, le Burundi ou la Gambie. Une clémence à l’égard de deux prévenus emblématiques – en parallèle d’enquêtes ne visant pas des ressortissants d’Afrique – pourrait réconcilier le continent et la Cour.L’autre enjeu politique est d’ordre national. En Côte d’Ivoire comme en République démocratique du Congo, se profilent des présidentielles. Celle de RDC, véritable arlésienne, doit se tenir à la fin de cette année, avec une participation hypothétique de Joseph Kabila. Si Jean-Pierre Bemba déboulait dans le jeu de quilles politicien, à qui profiterait « l’absence de crimes » ? Les opposants s’interrogent déjà. En Côte d’Ivoire, la question de l’élection suprême, même éloignée dans le temps, vient d’être posée avec la tentation à peine exprimée de l’actuel locataire du palais de « rebeloter ». Si l’éléphant (ivoirien) Laurent Gbagbo entrait dans le magasin de porcelaine démocratique, la prochaine présidentielle prendrait-elle des allures de revanche ?"'SI GBAGBO ÉTAIT ACQUITTÉ, LA PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE IVOIRIENNE PRENDRAIT-ELLE DES ALLURES DE REVANCHE ?
"L’acquittement de Bemba révèle les échecs de la Cour pénale internationale
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/14/l-acquittement-de-bemba-revele-les-echecs-de-la-cour-penale-internationale_5314784_3212.html
L’acquittement de l’ex-vice-président congolais met en avant les faiblesses des dossiers soumis à la CPI.
Acquitté par la chambre d’appel de la Cour pénale internationale, Jean-Pierre Bemba se trouve en liberté provisoire. L’ex-vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) a bien quitté les murs de la prison de Scheveningen, à La Haye (Pays-Bas), dans la soirée du 12 juin, mais n’a pas rejoint son domicile de Bruxelles. La Cour doit encore se prononcer sur la peine qu’il devra purger pour avoir suborné des témoins. Il faut, en attendant, qu’un Etat l’accueille sur son sol. La Belgique, où réside sa famille, n’avait toujours pas répondu à la Cour mercredi soir, a annoncé une source au Monde. Deux autres pays ont été approchés.
L’acquittement de M. Bemba, prononcé le 8 juin, à la majorité des juges de la chambre d’appel, révèle avec force les échecs de la Cour. L’affaire Bemba fut bâtie sur un postulat politique. C’est au nom de la « stabilité » de la RDC que l’ancien procureur, Luis Moreno Ocampo, avait poursuivi Jean-Pierre Bemba il y a dix ans. Beaucoup de diplomates et d’activistes soufflaient alors à l’oreille de ce procureur. Puisque « deux crocodiles dans un même marigot » ne font pas bon ménage, il fallait mettre fin au violent face-à-face opposant Joseph Kabila, fraîchement élu à la tête de la RDC, à Jean-Pierre Bemba. C’était en 2006.
Même si ses troupes s’étaient salement illustrées en RDC depuis 1998, le procureur avait décidé de le poursuivre pour les crimes de sa milice commis en République centrafricaine (RCA) entre 2002 et 2003. Depuis longtemps, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) recueillait de nombreux témoignages accablant les hommes de M. Bemba, envoyés soutenir le président Ange-Félix Patassé, menacé par la rébellion de François Bozizé (président de la RCA entre 2003 et 2013, après qu’un coup d’Etat l’a porté au pouvoir). L’organisation avait convaincu Bangui de saisir la Cour. Et fourni au procureur les bases d’un dossier. Mais jamais les crimes (...)"
"RDC: Bemba – Kabila, amis et ennemis intimes
° https://www.politico.cd/grand-angle/2018/06/14/rdc-bemba-kabila-amis-et-ennemis-intimes.html
Acquitté et libéré par la Cour Pénale Internationale, Jean-Pierre Bemba, qui est présenté comme un grand renfort du côté de l’opposition, entretient cependant un rapport de force à deux vitesses avec le président Joseph Kabila.(...)"
"RDC : Kinshasa impliqué dans la libération de Bemba en vue d’un troisième dialogue
° http://www.direct.cd/2018/06/14/rdc-kinshasa-implique-dans-la-liberation-de-bemba-en-vue-dun-troisieme-dialogue/
La libération imminente de l’ancien vice-président congolais, Jean-Pierre Bemba, dix ans après son incarcération à la CPI aux Pays-Bas, serait en réalité un coup du pouvoir de Kinshasa. Des sources fiables renseignent qu’à son retour à Kinshasa, le leader du Mouvement pour la Libération du Congo (MLC), pourrait ainsi contester le processus électoral actuel, demandant à ce que tout soit revu. Ce qui pourrait laisser place à un nouveau dialogue politique global et inclusif.
D’après les mêmes sources, dans ces nouvelles négociations entre l’opposition, le pouvoir et la société civile, Bemba va revendiquer le poste de Premier ministre, pour une transition de deux ans, et les élections seront renvoyées dans les calendes grecques.
Le chairman du Mouvement de Libération du Congo (MLC) serait même en contact direct et permanent avec le pouvoir de Kinshasa, indiquent des sources concordantes dont l’une, proche du pouvoir, affirme même que Jean-Pierre Bemba a toujours été en contact avec Joseph Kabila.
«Bemba est resté en contact avec Kabila. Ils ont beaucoup collaboré. D’ailleurs, des deals que Bemba avait mis en place, avant de s’exiler, ont continué à fonctionner et de lui rapporter de l’argent », a confié un haut cadre de la Majorité présidentielle, qui a préféré garder l’anonymat."
"CPI: Jean-Pierre Bemba dans l’attente d’une réponse de la Belgique"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180614-cpi-jean-pierre-bemba-attente-reponse-belgique
° http://www.jeuneafrique.com/577458/societe/rdc-bemba-sous-surveillance-de-la-cpi-en-attendant-son-transfert-en-belgique/
° http://www.jeuneafrique.com/577206/societe/jean-pierre-bemba-attendu-en-belgique-a-quitte-le-centre-de-detention-de-la-cpi/
° http://www.rfi.fr/afrique/20180614-rca-acquittement-bemba-indemnisations-victimes
Compatriotiquement!
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Dernière édition par ndonzwau le 15/6/2018, 2:42 am, édité 5 fois
ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
cher ndonzwau,
Politico est devenu un site kabilatisé alors ...
Politico est devenu un site kabilatisé alors ...
Admin- Admin
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
Admin a écrit:cher ndonzwau,
Politico est devenu un site kabilatisé alors ...
Admin,
Je ne crois pas qu’on puisse ranger Politico.cd purement et simplement dans la presse pro-régime (comme DigitalCongo, L’Avenir et beaucoup de journaux papiers kinois) mais il n’est pas non plus dans l’opposition (comme Le Phare, La Tempête des Tropiques et aujourd’hui Le Potentiel) !
En effet il ne s’empêche pas toujours de titiller sévèrement le pouvoir comme souvent l’opposition ; son problème selon moi est qu’il semble souvent rechercher des scoops et sans doute des sujets 'promotionnels' en quête d’honoraires… Dans tous les cas personnellement je consulte ces sites non à la recherche des sujets contre le régime pour l’opposition mais intéressants et bien traités...
Sinon à ne pas oublier qu’ayant fondé Politico.cd sur les traces de Direct.cd avec son ancien partenaire (l’actuel patron de Actualite.cd) ils avaient été acculés très vite à le fermer faute de revenus, c’est seulement un peu plus tard qu’il a repris seul sa parution. C’est dire qu’un site comme le sien coûte de l’argent sans en apporter beaucoup…
Aujourd’hui Patient Ligodi marche plutôt bien avec son Actualite.cd et est devenu un correspondant de Rfi, il faut dire qu’il est plus organisé, plus régulier bref plus professionnel tandis que Litsani Choukran avec son Politico.cd, qui doit je crois habiter maintenant en Afrique du Sud, marche moins bien selon mon appréciation…
Voilà ma tentative de réponse à votre question !
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
"Déclaration de Fatou Bensouda, Procureur de la CPI, au sujet de la récente décision d’acquittement de M. Jean-Pierre Bemba Gombo, rendue par la Chambre d’appel de la CPI"
° https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=180613-OTP-stat&ln=fr
Documents audiovisuels:
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Vidéo (MPEG-4) pour téléchargement
Audio (MPEG-3) pour téléchargement
J'ai soigneusement examiné l'arrêt rendu vendredi dernier par la majorité des juges de la Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour »), par lequel M. Jean-Pierre Bemba Gombo a été acquitté des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité qui lui étaient reprochées.
Il est clair que des crimes graves ont été commis en République centrafricaine par les forces de M. Bemba. Mes pensées vont tout d'abord aux victimes de ces terribles crimes, à leurs familles et communautés. L'arrêt rendu vendredi dernier confirme effectivement que les troupes de M. Bemba ont commis des crimes graves, qui ont causé de grandes souffrances en République centrafricaine. Le carnage et les souffrances qui en ont résulté étaient bien réels. Mon Bureau est entré en contact avec la représentante légale des victimes dans cette affaire et nous ressentons la même déception à l'égard de cette décision et des conséquences qu'elle aura, avant tout, pour les victimes.
En ma qualité de Procureur et de fonctionnaire de la Cour, je dois respecter cette décision et son irrévocabilité et je les respecterai. Je dois veiller au respect de l'intégrité des procédures de la Cour et en accepter l'issue. Toutefois, certains aspects de la décision rendue à la majorité des juges me préoccupent et j'espère que les choses évolueront différemment à l'avenir.
Comme l'ont relevé les deux juges dissidents dans l'opinion qu'ils ont jointe à l'arrêt, la majorité des juges de la Chambre d'appel s'est écartée du modèle traditionnellement suivi en appel quant à l'examen des erreurs de fait, lequel avait été constamment appliqué non seulement par la Chambre d'appel de la CPI depuis ses débuts, mais aussi par les chambres d'appel des tribunaux ad hoc établis par l'ONU et par d'autres juridictions pénales internationales.
D'après les critères traditionnellement applicables à l'examen en appel, la Chambre d'appel devrait habituellement s'en remettre à l'appréciation des éléments de preuve effectuée par la Chambre de première instance, à moins que la partie à l'origine du recours ne démontre que cette même Chambre n'aurait pas pu raisonnablement parvenir à la conclusion formulée quant aux faits au vu des éléments de preuve disponibles. La majorité des juges a, semble-t-il, écarté ce critère et adopté à la place une démarche qui donne à penser que, lorsque la Chambre d'appel est en mesure de déceler des conclusions qui peuvent être raisonnablement remises en cause, elle doit les infirmer. Une telle façon de procéder revient, semble-t-il, à confondre le niveau de la preuve, que la Chambre de première instance applique après avoir pris connaissance de tous les moyens de preuve, avec les critères applicables à l'examen en appel, que la Chambre d'appel doit retenir lorsqu'elle examine le jugement.
Il est fort malheureux que cet « écart important et inexplicable de la jurisprudence de la Cour », ainsi que les juges dissidents l'ont décrit, et l'emploi à la place de nouveaux critères incertains et non vérifiés, apparaissent dans la plus grave affaire de violences sexuelles et à caractère sexiste sur laquelle la Cour ait dû se prononcer à ce jour, d'autant plus à un moment où il est vital de signaler clairement au monde entier que de telles atrocités ne doivent pas rester impunies.
En outre, la majorité des juges semble s'être écartée de la jurisprudence précédemment établie par la Chambre d'appel, ainsi que de la pratique internationale, s'agissant de la manière dont l'Accusation devrait présenter des charges dans des affaires se rapportant à une criminalité à grande échelle. La précision des détails que l'Accusation sera peut-être désormais contrainte de fournir dans son acte d'accusation peut rendre difficiles les poursuites dans d'autres affaires portant sur de vastes campagnes de persécution, particulièrement lorsque l'accusé n'est pas directement l'auteur des crimes en cause mais un commandant, situé à distance du lieu des crimes allégués, dont la responsabilité pénale peut être engagée en tant que supérieur hiérarchique exerçant un contrôle effectif sur les auteurs des crimes en cause, ses subordonnés.
Dans le cadre juridique de la Cour, la Chambre d'appel constitue l'ultime organe judiciaire de recours et ses décisions sont définitives. Il n'existe pas d'autre possibilité de faire appel de ses arrêts. Voilà pourquoi, selon moi, il est crucial que, lorsqu'elle examine un recours, la Chambre d'appel conserve la même prudence qu'elle a toujours adoptée depuis ses débuts et reste fidèle à la jurisprudence et aux normes qu'elle a elle-même précédemment établies. J'ai bon espoir qu'à l'avenir, nous reviendrons à ces critères applicables à l'examen en appel.
Je reste convaincue que l'affaire portée contre M. Bemba était solide et bien étayée par l'ensemble des preuves présentées devant la Cour. Les chefs d'accusation de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité portés contre M. Bemba avaient été confirmés par la Chambre préliminaire. Comme les juges dissidents l'ont fait observer, la Chambre de première instance a entendu 77 témoins et admis 733 éléments de preuve. Le procès a débouché sur une condamnation unanime énoncée dans un jugement complet et détaillé. J'ajouterais qu'en qualité d'organe chargé des poursuites, nous sommes également reconnaissants de l'excellente coopération que nous avons reçue de la part d'États parties, d'États non parties et de toutes les personnes qui ont coopéré dans le cadre de nos enquêtes et tout au long des poursuites engagées dans l'affaire en cause.
La Chambre d'appel n'a pas été en mesure de trancher à l'unanimité et cet acquittement définitif est le résultat d'une Chambre divisée : deux juges de la majorité ont décidé d'acquitter l'accusé, un juge de la majorité a fait droit à l'appel interjeté mais s'est prononcé en faveur d'un nouveau procès, et deux juges dissidents ont confirmé la condamnation.
Au final, M. Bemba a été acquitté parce que la majorité des juges de la Chambre d'appel a estimé que les conclusions de la Chambre de première instance, selon lesquelles M. Bemba n'avait pas pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher ou réprimer les crimes commis par ses subordonnés, étaient sérieusement entachées d'erreurs. De ce fait, la majorité des juges de la Chambre a conclu que M. Bemba n'était pas, en sa qualité de supérieur hiérarchique, individuellement responsable des crimes en cause.
En conclusion, j'aimerais en revenir aux victimes.
La longue quête de justice dans l'affaire Bemba atteste du courage et de la détermination inébranlables des victimes de la République centrafricaine dans le combat contre l'impunité. L'affaire Bemba sera toujours considérée comme un jalon important dans la reconnaissance des crimes de viol, meurtre et pillage dont ont été victimes les Centrafricains qui se trouvaient à la merci des hommes du Mouvement de Libération du Congo placés sous l'autorité et le contrôle effectifs de M. Bemba, qui avait une connaissance des crimes commis lors du conflit qui a fait rage en Centrafrique en 2002 et 2003. L'arrêt Bemba confirme cet état de fait.
Mon Bureau affiche sa solidarité avec les victimes en République centrafricaine depuis plus de 10 ans. Nous avons déjoué les manœuvres de subornation de témoins, qui ont failli faire avorter le procès ainsi que notre quête de justice en faveur de ces victimes. M. Bemba et consorts ont été reconnus coupables et tenus pénalement responsables pour avoir tenté d'entraver l'administration de la justice à la Cour.
De nombreux témoins de l'Accusation ont exprimé leur satisfaction et souligné à quel point il était important pour eux de pouvoir livrer leur version des faits au monde entier, d'être écoutés et d'obtenir la reconnaissance de leurs souffrances.
En dépit de l'arrêt portant acquittement de M. Bemba qui a pour corollaire de donner un coup d'arrêt à la procédure en réparation, le Fonds au profit des victimes de la CPI risque d'avoir à puiser sur son propre compte pour offrir des réparations. Je prends acte et me félicite de la décision prise aujourd'hui par le comité directeur du Fonds en vue d'accélérer le lancement de son programme de mission d'assistance en Centrafrique, qui tiendra compte des souffrances endurées par les victimes dans l'affaire Bemba et des préjudices résultant des autres violences sexuelles et à caractère sexiste perpétrées dans cette situation.
Nous n'avons d'autres choix que de poursuivre nos efforts en nous inspirant du courage et de la persévérance des innombrables victimes et survivants pour que les auteurs d'atrocités soient traduits en justice. Nous souhaitons dire aux victimes centrafricaines que nous vous sommes infiniment reconnaissants pour votre force et votre détermination dans votre insatiable quête de justice. Vous êtes notre source d'inspiration et vous nous donnez le courage de poursuivre la lutte contre l'impunité.
Quelle que soit l'issue finale de cette décision, la Cour poursuivra sa lutte contre l'impunité des auteurs des crimes les plus graves avec une détermination sans faille. À cette fin, mon Bureau est résolument déterminé à remplir son rôle, en gardant avant tout et toujours à l'esprit le sort des victimes.
Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment au Burundi, en Côte d'Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. La Chambre préliminaire II de la Cour est saisie de la demande d'autorisation d'ouvrir une enquête sur la situation en République islamique d'Afghanistan déposée par le Procureur. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, en Palestine, aux Philippines, en République gabonaise, en Ukraine et au Venezuela.
OTPNewsDesk@icc-cpi.int
Source : Bureau du Procureur
"TOUT EN FUSTIGEANT LE NON RESPECT DE LA JURISPRUDENCE DANS L’ACQUITTEMENT DE JP BEMBA
FATOU BENSOUDA S’INCLINE DEVANT L’ARRÊT DE LA CHAMBRE D’APPEL"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article16029
"L'acquittement de Bemba : un fiasco lourd de conséquences pour la CPI"
° https://www.justiceinfo.net/fr/justice-reconciliation/37679-cpi.html
"Fatou Bensouda trouve la décision de l’acquittement de Bemba « fâcheuse et préoccupante »"
° https://www.ivoiresoir.net/fatou-bensouda-trouve-la-decision-de-lacquittement-de-bemba-facheuse-et-preoccupante/amp/
"Bensouda/ Libération Bemba: « Cet Acquittement Définitif Est Le Résultat D’une Chambre Divisée »"
° https://capsud.net/2018/06/14/bensouda-liberation-bemba-cet-acquittement-definitif-est-le-resultat-dune-chambre-divisee/
° https://www.radiookapi.net/2018/06/15/actualite/justice/les-autorites-belges-repondent-favorablement-la-demande-de-la-cpi
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/13/l-acquittement-de-jean-pierre-bemba-est-un-choc-pour-les-victimes-et-un-echec-pour-la-cpi_5314262_3212.html
"Déclaration du président de la Cour relative à l'affaire de M. Jean-Pierre Bemba Gombo
° https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=180614-pres-stat&ln=fr
J'ai pris note de la déclaration du Procureur publiée 13 juin 2018 concernant le jugement de la Chambre d'appeldans l'affaire Bemba.
Dans ces circonstances, il me paraît important de rappeler et de souligner certains principes fondamentaux qui sous-tendent le fonctionnement de la Cour. Les jugements et les décisions des juges de la Cour seront toujours pris conformément au principe fondamental de l'indépendance judiciaire, conformément à l'engagement solennel pris par chaque juge d'exercer ses fonctions « en tout honneur et dévouement, en toute impartialité et en toute conscience », comme l'exigent l'article 45 du Statut de Rome et la règle 5 du Règlement de procédure et de preuve. Lorsque les juges acquitteront ou condamneront, c'est parce que ces principes fondamentaux les y obligeront. Et il est à espérer que ces principes fondamentaux guident toute déclaration faite suite à un jugement par une partie ou un participant à l'affaire - qu'il s'agisse du Procureur, de la Défense ou du Conseil des victimes.
Alors que la haute direction de la CPI continuera à s'efforcer d'appliquer le principe de « Cour unique » dans les questions purement budgétaires et administratives relevant de la compétence de la Cour, il est important de souligner que ce principe ne concerne pas les fonctions et responsabilités du Procureur et celles du pouvoir judiciaire. Celles-ci doivent rester des fonctions séparées et indépendantes."
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Fadi El Abdallah, Porte-parole et Chef de l'Unité des affaires publiques, Cour pénale internationale, au +31 (0)70 515-9152 ou à l'adresse fadi.el-abdallah@icc-cpi.int.
Les activités de la CPI peuvent également être suivies sur Twitter, Facebook, Tumblr, YouTube et Flickr.
"Acquittement de Bemba:Fatou Bensouda, procureur de la CPI déçue de la décision"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
On dirait que la CPI s'évertue tant bien que mal à garder le mince fil qui le tient encore à Bemba, elle continue à régenter tout : c'est elle qui annonce et organise son transfert en Belgique...
On veut bien mais il y'a une part de privé que Bemba a le droit de gérer à sa guise étant en liberté même provisoire. Bensouda ne devra pas l'oublier et abuser une fois de plus de ses pouvoirs : Bemba a bel et bien été acquitté en appel de la principale et grave condamnation pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre à travers les méfaits de ses troupes en Centrafrique.
Et ce n'est pas rien, c'est même l'essentiel ; la condamnation pour subornation des témoins reste qu'on le veille ou non accessoire : la preuve en première instance il avait écopé 1 an pour cela (max 5 ans) alors que pour l'accusation principale la peine était de 18 ans...
Attendons la suite mais que la Procureure et son bureau regrettent la dernière décision, ils se doivent de l'appliquer et non se cramponner au prisonnier Bemba via le reste éventuel de la peine (au maximum il ne lui resterait que 6 mois à épurer) en attendant le prononcé de cette affaire...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
On veut bien mais il y'a une part de privé que Bemba a le droit de gérer à sa guise étant en liberté même provisoire. Bensouda ne devra pas l'oublier et abuser une fois de plus de ses pouvoirs : Bemba a bel et bien été acquitté en appel de la principale et grave condamnation pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre à travers les méfaits de ses troupes en Centrafrique.
Et ce n'est pas rien, c'est même l'essentiel ; la condamnation pour subornation des témoins reste qu'on le veille ou non accessoire : la preuve en première instance il avait écopé 1 an pour cela (max 5 ans) alors que pour l'accusation principale la peine était de 18 ans...
Attendons la suite mais que la Procureure et son bureau regrettent la dernière décision, ils se doivent de l'appliquer et non se cramponner au prisonnier Bemba via le reste éventuel de la peine (au maximum il ne lui resterait que 6 mois à épurer) en attendant le prononcé de cette affaire...
"Affaire Bemba et al. : M. Bemba en liberté provisoire en Belgique en attendant une décision finale sur la peine"
° https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=pr1394&ln=fr
Aujourd'hui, le 15 juin 2018, Jean-Pierre Bemba Gombo a été mis en liberté provisoire sous conditions spécifiques sur le territoire du Royaume de Belgique. Cela fait suite à la décision de la Chambre de première instance VII de la Cour pénale internationale (CPI) du 12 juin 2018 ordonnant la mise en liberté provisoire de M. Bemba en attendant une décision finale sur sa peine dans l'affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido.
Suite aux consultations nécessaires à la mise en œuvre de la décision de la Chambre, M. Bemba a été libéré sur le territoire du Royaume de Belgique. Le gouvernement du Royaume de Belgique et la CPI ont signé un accord sur la mise en liberté provisoire des détenus sur le territoire belge le 10 avril 2014.
Les conditions spécifiques de la mise en liberté provisoire de M. Bemba sont notamment : de s'abstenir de faire des déclarations publiques sur cette affaire, de ne pas changer d'adresse sans préavis, de ne contacter aucun témoin dans cette affaire, de se conformer pleinement à toutes les ordonnances dans cette affaire, et de se rendre immédiatement aux autorités compétentes si la Chambre de première instance l'exigeait.
Contexte : Le 8 juin 2018, dans l'affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo (« affaire principale » devant la CPI), la Chambre d'appel a décidé, à la majorité, d'acquitter M. Bemba des charges de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité qui auraient été commis en République centrafricaine. La Chambre d'appel a indiqué qu'il n'y avait pas lieu de maintenir M. Bemba en détention dans le cadre de l'affaire principale et qu'il revenait à la Chambre de première instance VII de déterminer si sa détention demeurait justifiée en vertu de sa condamnation pour des atteintes à l'administration de la justice dans l'affaire Bemba et al. En effet, alors que la condamnation de M. Bemba dans l'affaire Bemba et al. a été confirmée en appel, sa peine initiale a été annulée en appel et renvoyée devant la Chambre de première instance pour une nouvelle décision - qui est toujours en cours.
Le 12 juin 2018, la Chambre de première instance VII a ordonné la mise en liberté provisoire sous conditions spécifiques de M. Bemba après avoir tenu une audience et reçu les observations des parties sur le maintien en détention de M. Bemba Compte tenu de tous les facteurs pertinents et des circonstances de l'affaire dans son ensemble, la Chambre de première instance a considéré que les conditions juridiques d'un maintien en détention ne sont pas remplies. En particulier, et notant que M. Bemba a purgé plus de 80% de la peine maximale possible, la Chambre a considéré qu'il était disproportionné de continuer la détention de M. Bemba uniquement pour s'assurer qu'il comparaisse pour le prononcé de la peine.
Pour plus d'informations sur cette affaire, cliquez ici
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Fadi El Abdallah, Porte-parole et Chef de l'Unité des affaires publiques, Cour pénale internationale, au +31 (0)70 515-9152 ou à l'adresse fadi.el-abdallah@icc-cpi.int.
Les activités de la CPI peuvent également être suivies sur Twitter, Facebook, Tumblr, YouTube et Flickr.
"RDC: Jean-Pierre Bemba accueilli en Belgique après son acquittement à la CPI
° http://www.rfi.fr/afrique/20180615-rdc-jean-pierre-bemba-belgique-acquittement-cpi
L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, récemment acquitté en appel de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, est arrivé en Belgique ce vendredi 15 juin, a indiqué la Cour pénale internationale (CPI).
« Aujourd'hui, le 15 juin 2018, Jean-Pierre Bemba Gombo a été mis en liberté provisoire sous conditions spécifiques sur le territoire du Royaume de Belgique », a fait savoir la CPI dans un communiqué. Selon un porte-parole de la Cour, Fadi el-Abdallah, l'ancien vice-président congolais devrait retrouver sa famille sous peu.
« M. Bemba a été mis en liberté provisoire dans l'attente du prononcé de la peine dans l'affaire à son encontre, explique-t-il. Ceci vient suite à la décision de la Chambre qui a donc accordé sous certaines conditions cette mise en liberté provisoire et il a fallu bien entendu un certain temps pour prendre les mesures nécessaires du côté logistique, papiers, etc. »
Jeudi soir, les autorités belges avaient annoncé qu'elles acceptaient de le recevoir. « Il a en effet été transféré sur leur territoire », confirme Fadi el-Abdallah qui ajoute ne pas être en mesure de communiquer son « adresse potentielle ».
CPI-Cour pénale int.@CourPenaleInt
[ltr]Affaire Bemba et al. : M. Bemba en liberté provisoire en Belgique en attendant une décision finale sur la peine https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=PR1394&ln=fr …[/ltr]
21:37 - 15 juin 2018
Condamnation
Jean-Pierre Bemba a certes été acquitté des charges portées contre lui pour des crimes en République centrafricaine. En revanche, « il a été condamné pour atteinte à l'administration de la justice, pour subornation de témoins et falsification » de preuves, rappelle le porte-parole de la CPI. Une condamnation définitive car confirmée par la Chambre d'appel. « Nous attendons que la Chambre de première instance prononce la peine qu'elle juge adéquate à son encontre », conclut-il.
L'ancien vice-président congolais devra rester en territoire belge jusqu'au dénouement d'une affaire connexe."
"ACQUITTÉ PAR LA CPI, LE CONGOLAIS BEMBA "EST EN BELGIQUE
° http://www.izf.net/afp/acquitte-par-cpi-congolais-bemba-est-en-belgique-0
L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, récemment acquitté en appel de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, est arrivé vendredi en Belgique, en liberté provisoire après une décennie passée dans le centre de détention de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.
"Aujourd'hui, le 15 juin 2018, Jean-Pierre Bemba Gombo a été mis en liberté provisoire sous conditions spécifiques sur le territoire du Royaume de Belgique", a fait savoir la CPI dans un communiqué.
Ancien riche homme d'affaires devenu chef de guerre puis vice-président, le Congolais avait été condamné en première instance en 2016 à 18 ans de prison, la peine la plus lourde jamais imposée par la CPI, pour les meurtres, viols et pillages commis en Centrafrique par sa milice entre octobre 2002 et mars 2003.
Une semaine après son acquittement surprise, le Congolais "est en chemin vers chez lui", a confirmé à l'AFP Jean-Jacques Mbungani, un responsable du parti politique de M. Bemba établi à Bruxelles.
L'ancien vice-président congolais devrait arriver entre 23h00 et minuit (21h00 et 22h00 GMT) à Rhode-Saint-Genèse, commune verdoyante cossue située à 15 km au sud de Bruxelles, où, selon des sources concordantes, vivent sa femme et ses cinq enfants. C'est dans cette localité que l'ancien chef de guerre congolais avait été arrêté le 24 mai 2008 à la demande de la CPI.
"Il a été en possession de l'autorisation de séjour délivrée par la Belgique et il a pu partir" des Pays-Bas, a ajouté M. Mbungani.
Jeudi, les autorités belges avaient "répondu favorablement à la demande de la Cour de permettre le séjour de Monsieur Bemba en Belgique, où réside sa famille, suite à sa mise en liberté provisoire", avait annoncé le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, dans un communiqué.
"Le gouvernement du Royaume de Belgique et la CPI ont signé un accord sur la mise en liberté provisoire des détenus sur le territoire belge le 10 avril 2014", a précisé la CPI vendredi.
M. Bemba, qui a émis le souhait de se rendre en Belgique dès la communication mardi de la décision de libération conditionnelle, "a demandé un visa de type C, de court séjour", l'autorisant dans un premier temps à séjourner jusqu'à 90 jours sur le sol belge, avait souligné jeudi à l'AFP une porte-parole du secrétaire d'Etat belge à la Migration Theo Francken.
Quatre jours après le verdict d'acquittement, le Congolais avait quitté mardi soir le centre de détention de la CPI situé à La Haye. Il restait toutefois depuis lors sous la surveillance de la Cour aux Pays-Bas en attendant le feu vert des autorités belges à sa demande de visa."
° http://www.lalibre.be/actu/international/acquitte-par-la-cpi-le-congolais-bemba-est-en-belgique-5b241a765532a296887a510d
° http://www.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/49554-congo-acquitte-congolais-bemba-belgique-annonce-penale.html
"Acquitté par la CPI, le Congolais Jean-Pierre Bemba est arrivé en Belgique"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/15/acquitte-par-la-cpi-le-congolais-jean-pierre-bemba-est-arrive-en-belgique_5316029_3212.html
"Laure-Marie Kawanda: «Si Bemba revient, les choses vont bouger»"
° http://plus.lesoir.be/162971/article/2018-06-15/laure-marie-kawanda-si-bemba-revient-les-choses-vont-bouger
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
Merci en passant de lire la lumineuse et juste analyse d'un avocat belge (Me Gilissen) connaisseur de la CPI (voir infra) via un entretien avec C Braeckman, s'agissant du procès de Bemba et les compromissions conscientes et inconscientes de la CPI !
J'en ai rarement vu de si indépendant et combien juste de la bouche d'un Occidental ! Ils ont en effet tendance à caresser dans le sens du poil les positions d'autorité et à la solde des puissants de la justice internationale tandis qu'ici notre avocat détrousse ce parti-pris néfaste pour tous, pour une CPI qui se décrédibilise, pour les victimes mal récompensées d'un procès vicié et les accusés malmenés iniquement par une justice politisée !
Il a courageusement pris son courage et eu l'intelligence de dire tout haut ce que beaucoup par convenance (néo-coloniale ?) marmonnent dans leurs idiomes : « que dès le début Moreno Ocampo a constitué un dossier inspiré par l’idée qu’il fallait 'faire un exemple' et juger 'un gros poisson' comportant dès lors des graves faiblesses sur des sujets fondamentaux alors que l’affaire était bien plus complexe »...
Il démontre par la suite les dérapages en cascade qui s'en sont suivis...
Lisez-le, ça vaut le détour pour enfin mettre des mots sur ce que beaucoup bredouillaient dans leurs esprits !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
J'en ai rarement vu de si indépendant et combien juste de la bouche d'un Occidental ! Ils ont en effet tendance à caresser dans le sens du poil les positions d'autorité et à la solde des puissants de la justice internationale tandis qu'ici notre avocat détrousse ce parti-pris néfaste pour tous, pour une CPI qui se décrédibilise, pour les victimes mal récompensées d'un procès vicié et les accusés malmenés iniquement par une justice politisée !
Il a courageusement pris son courage et eu l'intelligence de dire tout haut ce que beaucoup par convenance (néo-coloniale ?) marmonnent dans leurs idiomes : « que dès le début Moreno Ocampo a constitué un dossier inspiré par l’idée qu’il fallait 'faire un exemple' et juger 'un gros poisson' comportant dès lors des graves faiblesses sur des sujets fondamentaux alors que l’affaire était bien plus complexe »...
Il démontre par la suite les dérapages en cascade qui s'en sont suivis...
Lisez-le, ça vaut le détour pour enfin mettre des mots sur ce que beaucoup bredouillaient dans leurs esprits !
"Jean-Pierre Bemba « pourra rentrer s’il veut » en RDC
° http://www.jeuneafrique.com/depeches/579013/politique/jean-pierre-bemba-pourra-rentrer-sil-veut-en-rdc/
L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba « pourra rentrer » en République démocratique du Congo s'il le souhaite, a déclaré dimanche le ministre congolais des Affaires étrangères sans préciser s'il était poursuivi par la justice congolaise.
« Jean-Pierre Bemba est parti de sa propre volonté. S’il veut rentrer, il pourra rentrer », a déclaré Léonard She Okitundu dans l’émission « Internationales » de RFI/Le Monde/TV5Monde.
« Je ne suis pas en mesure de vous répondre. Je ne suis pas informé que Jean-Pierre Bemba ait un dossier judiciaire ici », a ajouté le ministre congolais sur un éventuel mandat d’arrêt émis par la justice congolaise à l’encontre de M. Bemba.
M. Bemba se trouve depuis vendredi « en liberté provisoire en Belgique en attendant une décision finale sur sa peine », a indiqué samedi la Cour pénale internationale (CPI), qui l’a acquitté de crimes contre l’humanité et crimes de guerre mais pas dans une affaire de subornation (corruption) de témoins.
La CPI émet des « conditions spécifiques » à sa liberté provisoire après dix ans de détention dont « ne pas changer d’adresse sans préavis ».
L’ex-candidat à la présidentielle de 2006 avait quitté Kinshasa sous escorte des Nations unies en 2007 après des combats entre sa milice et l’armée régulière du président Joseph Kabila.[
À Kinshasa, son parti politique (Mouvement de Libération du Congo) compte « bien entendu » sur sa présence à son congrès les 12 et 13 juillet, a indiqué à l’AFP une de ses fidèles, Eve Bazaiba.
Le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle prévue en décembre est annoncé du 25 juillet au 8 août.
En revanche l’autre opposant Moïse Katumbi « sera entre les mains de la justice comme cela a été prévu s’il rentre au pays », a confirmé M. She Okitundu.
M. Katumbi, qui a quitté la RDC en mai 2016, a été condamné dans une affaire immobilière dont il nie tout fondement.
Le ministre congolais a par ailleurs indiqué qu’il se rendrait lundi à Luanda pour parler du processus électoral en RDC.
Il a enfin confirmé l’absence à Kinshasa du nonce apostolique, qui avait eu des mots très durs envers le pouvoir en place, niant que l’ambassadeur du Vatican est été « chassé » par les autorités.
« Il devait retourner pour consultation à Rome. Et c’est tout », a-t-il dit. « Je n’ai reçu aucune demande de la part du nonce apostolique pour venir à Kinshasa »."
° http://www.lesoir.be/163153/article/2018-06-17/bemba-pourra-rentrer-sil-veut-en-rdc
° https://afrique.lalibre.be/20487/rdc-bemba-pourra-rentrer-au-congo-sil-le-veut/
"She Okitundu : « Je ne suis pas au courant d’une action en justice contre Bemba en RDC »"
° https://actualite.cd/2018/06/17/she-okitundu-je-ne-suis-pas-au-courant-dune-action-en-justice-contre-bemba-en-rdc/
"Affaire Bemba: Me Gillissen défend l’indépendance de la CPI
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/06/17/affaire-bemba-me-gillissen-defend-lindependance-de-la-cpi/
Acquitté en appel, après dix années de prison ! La remise en liberté de Jean-Pierre Bemba a fait l’effet d’un coup de tonnerre, au Congo, au sein des ONG spécialisées comme Human Rights Watch et aussi dans les milieux judiciaires. Nous avons demandé à Me Jean-Louis Gilissen, avocat à Liège et spécialiste de la Cour pénale internationale où il a déjà défendu plusieurs prévenus mais aussi des victimes, de commenter l’issue surprenante de ce procès qui se voulait exemplaire.
Avant tout, l’avocat rappelle que « la CPI fonctionne comme un « animal à trois pattes » totalement indépendantes les unes des autres : le greffe du tribunal, qui veille à l’organisation et au fonctionnement de la Cour et de ses nombreux services, le bureau du Procureur qui opère des enquêtes, propose des poursuites et les assume lors des procès, et enfin les juges eux-mêmes. »
Pour Me Gilissen, « le Procureur actuel , Mme. Fatou Bensouda, a hérité du dossier constitué par le premier procureur de la CPI, le juge argentin Luis Moreno Ocampo. Ce dossier, inspiré par l’idée qu’il fallait « faire un exemple » et juger « un gros poisson » comportait de graves faiblesses sur des sujets fondamentaux alors que l’affaire était bien plus complexe. Les problèmes étaient multiples mais concernaient principalement l’identification du titulaire réel et effectif de l’autorité hiérarchique ainsi que les conséquences qu’une délégation de cette autorité peut avoir sur la responsabilité des uns et des autres.
Rappelons que les troupes de Jean-Pierre Bemba avaient été mises à la disposition du président de la République centrafricaine de l’époque, Ange Patassé, un président élu, qui était menacé par une rébellion, celle du général François Bozizé. Ces troupes du MLC étaient donc placées sous le commandement de responsables centrafricains… Si je peux me permettre une comparaison, c’est un peu comme si un entrepreneur en construction avait mis sa propre main d’œuvre à la disposition d’une autre entreprise qui serait , elle, « maître de l’ouvrage » et, donc, responsable de travaux décidés et réalisés par elle et des éventuelles malfaçons qui y seraient commises.
Comment expliquer alors que, tout au long du procès, qui a tout de même abouti à une condamnation de Bemba en première instance, ce vice initial n’ait pas été rédhibitoire ?
Je crois qu’au vu de l’importance et de la gravité des crimes commis mais aussi du nombre de victimes et de leurs souffrances, personne n’a souhaité désavouer le Procureur et risquer de donner une impression d’impunité… Il fallait un responsable, tant ce que s’est passé en Centrafrique était horrible. Cependant, l’acquittement d’un autre chef de guerre, Mathieu Ndudjolo, survenu dans un autre procès du fait des faiblesses du dossier du Procureur, aurait dû représenter un avertissement.
Il me semble que durant toute la procédure, certaines des ONG spécialisées qui examinaient les charges contre le prévenu et défendaient les victimes, auraient pu aussi s’intéresser au travail du bureau du Procureur, en dénoncer les insuffisances et se montrer plus exigeantes avec le contenu des enquêtes ; cette vigilance aurait peut-être permis d’éviter un tel gâchis. Comment d’ailleurs le Procureur a-t-il pu ne poursuivre qu’une seule personne dans une telle affaire ? Pourquoi avoir pris un tel risque face aux difficultés qui se posaient?
Comment expliquer le revirement de la Chambre d’appel ? Beaucoup de Congolais sont d’avis qu’il s’agît d’une manœuvre politique, qui n’a rien à voir avec le droit…
Ils se trompent. Ce qui s’est passé, c’est que plusieurs des juges d’appel, dont la juge Van den Wyngaert , une juriste rigoureuse et peu influençable, ont tout simplement eu le courage de dire tout haut ce que tout le monde savait : « Le roi est nu ! ». Autrement dit, sur le plan probatoire, le dossier du Procureur était insuffisant. Il présentait de graves faiblesses qui n’ont jamais été compensées. C’est cela qui a mené à l’acquittement de M. Bemba (ndlr. qui est cependant encore inculpé pour une affaire de subordination de témoins). Ce faisant, les jugesont démontré l’indépendance et l’impartialité de la Cour, le haut degré de compétence de celle-ci et, contrairement à ce que j’entends affirmer très légèrement, c’est en cela que réside l’honneur de la Cour pénale internationale. Il s’agissait de l’avenir d’un homme, mais ce qui était en jeu, c’était aussi la qualité de la réponse et des explications auxquelles ont droit les victimes. Or celles-ci, quelle que soit leur déception actuelle, méritent beaucoup mieux qu’une erreur judiciaire !
Qui sont les responsables de cette déception ? La décision de la Chambre d’appel, qui n’a pas du être facile à prendre, devrait être saluée pour son courage ! Au lieu de cela, certaines ONG spécialisées accablent la CPI de critiques, confondant les défauts du travail effectué par le bureau du Procureur, ses erreurs et ses manquements, avec le sérieux de l’exigence des juges. Elles auraient été mieux inspirées, dès le début, de respecter la présomption d’innocence, de surveiller le travail des enquêteurs du Procureur et de veiller à ce que le dossier soit complet et inattaquable…
Ce qui est terrible, c’est l’impression que tout cela peut produire sur les victimes. Dès lors, les ONG qui aujourd’hui attaquent injustement les juges et tentent de mettre en cause la crédibilité de la CPI devraient faire preuve de plus d’humilité car, d’une certaine manière, l’échec du Procureur est aussi le leur.
La Cour pénale internationale vient de prouver qu’elle n’entend pas condamner n’importe qui n’importe comment, quels que soient la gravité ou l’horreur des crimes commis. En ce, pour tous ceux qui luttent pour une justice pénale internationale impartiale et de qualité, l’arrêt prononcé dans l’affaire de Jean-Pierre Bemba est une excellente nouvelle. Et, n’en déplaise à d’aucuns, c’est la crédibilité de la CPI qui en sort renforcée."
"Acquittement de Bemba: «La crédibilité de la Cour pénale internationale en sort renforcée»"
° http://plus.lesoir.be/163196/article/2018-06-17/acquittement-de-bemba-la-credibilite-de-la-cour-penale-internationale-en-sort
"Jean-Pierre Bemba, roi ou faiseur de roi du processus électoral
° http://www.lalibre.be/actu/international/jean-pierre-bemba-roi-ou-faiseur-de-roi-du-processus-electoral-5b26362255326301e794da4c
INTERNATIONAL L'acquittement et la remise en liberté de l'ex-vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, qui a rejoint sa famille en Belgique, viennent compliquer les rapports de force d'un processus électoral déjà explosif en République démocratique du Congo (RDC) où l'ancien chef de guerre compte des millions de soutiens.
La décision de la Cour pénale internationale (CPI) intervient à un mois et demi du dépôt des candidatures à l'élection présidentielle prévue le 23 décembre pour remplacer le président Joseph Kabila arrivé au terme de son deuxième et dernier mandat en décembre 2016.
Le président ne donne aucun signe de vouloir décrocher ni de chercher activement un dauphin, malgré une récente déclaration à Montréal de son Premier ministre issu de l'opposition, Bruno Tshibala, jurant qu'il ne sera pas candidat.
Adversaire de M. Kabila à l'élection présidentielle de 2006, M. Bemba va de l'avis général rejouer un rôle sur la scène politique congolaise, au moment où l'opposition affirme se chercher un candidat unique.
"Connaissant son égo, il ne voudra jamais se mettre derrière un autre candidat. Jean-Pierre voudra être investi roi", avance même un ancien de sa milice, le Mouvement de Libération du Congo (MLC), devenu depuis très proche du président Kabila.
Le MLC, transformé en parti politique, tient son congrès en juillet. "Notre président sera là", avait prévenu bien avant l'acquittement de M. Bemba la secrétaire générale de son parti, Eve Bazaïba.
Interrogée sur les intentions politiques de Bemba: "Rendez-vous le 12 et 13 juillet 2018 à l'issue du congrès du MLC", a-t-elle répondu.
Populaire dans sa région d'origine, l'Équateur (nord-ouest), dans le Bas-Congo mais aussi à Kinshasa où il avait obtenu 70% des suffrages à la présidentielle de 2006, M. Bemba est courtisé par les ténors de l'opposition depuis son acquittement-surprise vendredi dernier.
Originaire du Katanga (est), l'opposant en exil Moïse Katumbi compte avancer "ensemble avec Jean-Pierre Bemba" en vue de présenter une candidature commune à la présidentielle, a-t-il répété via un message Skype sur écran géant à ses supporteurs réunis samedi dernier à Kinshasa.
Né dans le Kasaï (centre-ouest), le leader-candidat du parti historique d'opposition UDPS Félix Tshisekedi juge aussi qu'un éventuel retour de M. Bemba représente un "renfort considérable".
"Nous comptons constituer un bloc solide avec Jean-Pierre Bemba et Félix Tshisekedi pour libérer nos frères de l'est", ajoute Adolphe Muzito, ex-Premier ministre passé à l'opposition, héritier autoproclamé du héros de l'indépendance Patrice Lumumba. MM. Bemba et Muzito se sont entretenus "franchement" à la Haye trois jours avant l'acquittement de l'ex-chef de guerre et ancien vice-président, selon le lumumbiste.
"En 2006, nous avions voté Bemba par défaut parce que l'UDPS ne participait pas aux élections. Soit Bemba s'aligne derrière notre candidat Félix Tshisekedi, soit il joue le jeu de Kabila", prévient cependant Mfumu Sabata, rappeur très écouté des jeunes du parti historique d'opposition.
Rival du président Kabila à la présidentielle de 2006, M. Bemba avait quitté Kinshasa sous escorte blindée des Casques bleus en 2007, après de violents combats entre l'armée congolaise et sa milice, ayant causé une centaine de morts.
En 2007, l'ancien procureur général de la République Laurent Tshimanga Mukeba avait lancé un mandat contre M. Bemba pour ces violences et l'incendie des installations de la Cour suprême de Justice (CSJ).
La majorité pro-Kabila adopte un ton plutôt apaisé depuis la décision des juges de La Haye en appel. "Cette libération est une fierté nationale. Jean-Pierre Bemba doit être accueilli au pays", a réagi Joseph Kokonyangi, ministre de l'Urbanisme et secrétaire général adjoint de la Majorité présidentielle.
"Nous n'avons jamais rompu le dialogue avec le MLC", déclare à l'AFP un proche collaborateur du chef de l'Etat, qui n'exclut pas "des discussions directes" pour "gouverner ensemble un jour".
Au MLC, le parti de M. Bemba, le ton est aussi à l'apaisement: "Il y a un temps pour se battre, il y a un temps pour construire ensemble", estime le sénateur Jacques Djoli, l'un des dirigeants influents.
"Tout le monde le convoite. Il doit faire profil bas et être conciliant avec le président Kabila pour éviter la reprise des poursuites judiciaires. En même temps, il doit ménager ses amis de l'opposition s'il veut réellement gagner", analyse un diplomate occidental fin connaisseur du pays.
Belga"
° https://afrique.lalibre.be/20455/le-congolais-bemba-est-arrive-dans-la-nuit-dans-sa-famille-en-belgique/
° https://www.politico.cd/encontinu/2018/06/12/rdc-jean-pierre-bemba-officiellement-libere-par-la-cpi.html
"DC : Jean-Pierre Bemba pourra rentrer… à ses risques et périls "
° https://lanouvelletribune.info/2018/06/rdc-jean-pierre-bemba-pourra-rentrer-a-ses-risques-et-perils/
° http://www.france24.com/fr/20180617-republique-democratique-congo-cpi-jean-pierre-bemba-revue-presse-retour-politique° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15952
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/06/10/rdc-jean-pierre-bemba-linvictus.html
° http://www.lephareonline.net/cpi-hypotheque-credibilite/
° http://www.lephareonline.net/bemba-acquitte-fete-a-kinshasa/
° https://laprosperiteonline.net/2018/06/10/le-geolier-sera-decharge-bemba-vers-la-liberte-totale/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-39139_dr_mukwege_l_acquittement_de_jean_pierre_bemba_signifie_que_les_auteurs_des_crimes_pour_lesquels_il_a_ete_detenu_courent_toujours.html
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/06/04/rdc-pierre-lumbi-katumbi-et-felix-tshisekedi-sont-les-initiateurs-de-la-candidature-unique-de-lopposition.html
° https://actualite.cd/2018/05/26/rdc-presidentielle-si-katumbi-nous-demande-de-soutenir-felix-tshisekedi-nous-le-soutiendrons-jc-vuemba/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
"[Édito] Acquittement de Jean-Pierre Bemba : illisible CPI
° http://www.jeuneafrique.com/mag/578770/politique/edito-acquittement-de-jean-pierre-bemba-illisible-cpi/
En dix années de procédure, la Cour pénale internationale a successivement condamné, acquitté puis libéré le Congolais Jean-Pierre Bemba. Les 5 000 victimes centrafricaines de ses miliciens, elles, attendent toujours réparation. Retour sur une affaire dont la CPI sort plus illisible que jamais aux yeux des Africains.
Charismatique, brutal, incontrôlable, sanguin, autoritaire, démagogue, vénal : ainsi ses adversaires décrivaient-ils Jean-Pierre Bemba avant que la Cour pénale internationale (CPI) le happe, un jour de mai 2008, en son exil bruxellois. Et ainsi était-il, dans une large mesure, lui le petit Mobutu que la violence n’effrayait pas, l’enfant gâté de milliardaire et des nuits chaudes de Matonge devenu chef d’une milice de spadassins dont les Pygmées de l’Ituri et les ménagères de Boy-Rabe se souviennent encore avec une immense douleur.(...)"
"Que peut craindre Jean-Pierre Bemba en cas de retour en RDC?
° http://www.rfi.fr/afrique/20180619-peut-craindre-jean-pierre-bemba-cas-retour-rdc
L'ancien vice-président congolais qui a été acquitté vendredi dernier par la Cour pénale internationale (CPI) pourra-t-il rentrer en République démocratique du Congo ou a-t-il des ennuis judiciaires à craindre ? C'est l'une des questions qui se posent alors que la présidentielle se profile et même si l'intéressé, lui, n'a pas encore fait part de ses intentions. En 2007, le gouvernement avait menacé de poursuivre Jean-Pierre Bemba pour trahison.
Selon des câbles WikiLeaks de mars et avril 2007, Joseph Kabila et son gouvernement ont bien envisagé de lancer un mandat d'arrêt contre Jean-Pierre Bemba. A l’époque, ils le disent publiquement comme en privé aux diplomates américains.
En avril 2007, Le procureur ira jusqu'à demander la levée de l'immunité de Jean-Pierre Bemba. L’opposant, qui vient de devenir sénateur, ne peut en effet être poursuivi que si les deux tiers du Sénat vote pour. Les autorités veulent accuser l’opposant de trahison suite aux violences postélectorales de début 2007.
Mais en avril 2007, Jean-Pierre Bemba fuit la RDC. En mai 2008, la Belgique le livre à la Cour pénale internationale.
Toujours sénateur
A Kinshasa, son immunité ne sera jamais levée par le Sénat. Et le mandat d’arrêt pour trahison jamais émis. Résultat, si Jean-Pierre Bemba rentre aujourd’hui à Kinshasa, il est toujours sénateur, aucune élection sénatoriale n’ayant eu lieu depuis 2007. Il est donc toujours protégé par son immunité.
Pourquoi ne pas relancer les poursuites alors que l'autre opposant Moïse Katumbi voit multiplier les procédures contre lui ?
« Parce que Joseph Kabila est bien plus responsable des violences postélectorales [en 2007] que nous », assure un proche de Jean-Pierre Bemba. Des violences qui ont fait 500 morts, essentiellement tués par les forces de l'ordre, selon un rapport de HRW publié en 2008.3
"L’acquittement de Bemba ressuscite la question de son avenir politique"
° http://www.france24.com/fr/20180617-republique-democratique-congo-cpi-jean-pierre-bemba-revue-presse-retour-politique
° https://afrique.lalibre.be/20530/bemba-katumbi-a-bruxelles-ca-enerve-kinshasa/
"La Belgique a-t-elle joué un sale coup à Katumbi?"
° https://www.politico.cd/en-clair/2018/06/19/la-belgique-a-t-elle-joue-un-sale-coup-a-katumbi.html
° https://www.politico.cd/grand-angle/2018/06/19/rdc-le-pgr-en-pince-t-il-pour-katumbi.html
° https://www.politico.cd/encontinu/2018/06/20/rdc-la-societe-civile-desapprouve-lacharnement-contre-moise-katumbi.html
" CPI-Acquittement de Bemba : Fatou Bensouda rappelée à l’ordre par le président de la Cour"
° http://www.afrikipresse.fr/international/cpi-acquittement-de-bemba-fatou-bensouda-rappelee-a-l-ordre-par-le-president-de-la-cour
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Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
"Jean-Pierre Bemba devrait rentrer en République Démocratique Du Congo en juillet"
° https://www.ouest-france.fr/monde/republique-democratique-du-congo/jean-pierre-bemba-devrait-rentrer-en-republique-democratique-du-congo-en-juillet-5840457
L’ancien vice-président congolais, Jean-Pierre Bemba, devrait rentrer en République Démocratique Du Congo en juillet, a-t-on appris ce vendredi 22 juin par un porte-parole de son parti.
Le chef de l’opposition congolaise Jean-Pierre Bemba, dont la condamnation pour crimes de guerre a été annulée en appel par la Cour pénale internationale (CPI), devrait retourner en juillet en République Démocratique Du Congo (RDC), a annoncé ce vendredi un porte-parole de son parti, le Mouvement de libération du Congo (MLC).
Le MLC doit désigner le mois prochain son candidat pour l’élection présidentielle de décembre.
Il s’agira pour les électeurs congolais de choisir un successeur au président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001,qui aux termes de la Constitution ne peut briguer un troisième mandat.
Bemba, 55 ans, ancien chef rebelle puis vice-président de la RDC, a quitté son pays en 2007. Il a passé les dix dernières années en prison à La Haye.
Acquitté en appel au début du mois de juin
Il avait été condamné par la CPI en juin 2016 à 18 ans de prison pour des crimes commis en République Centrafricaine en 2002 et 2003 mais a été acquitté en appel au début du mois, le tribunal estimant qu’il ne pouvait être tenu pour responsable des atrocités commises par ses soldats en Centrafrique.
« En principe, le sénateur Jean-Pierre Bemba Gomba sera de retour au pays en juillet », a déclaré ce vendredi à Reuters Michel Koyakpa, porte-parole du MLC. « Il participera au congrès du MLC, les 12 et 13 juillet à Kinshasa », a-t-il ajouté.
Si Jean-Pierre Bemba est désigné comme candidat à la présidentielle par le congrès du parti, il présenteraofficiellement sa candidature dans le courant du mois."
"L’œil de Glez : Bemba-Katumbi, faux chassé-croisé à la sauce belge"
° http://www.jeuneafrique.com/581950/politique/loeil-de-glez-bemba-katumbi-faux-chasse-croise-a-la-sauce-belge/
Par Damien Glez
Damien Glez est dessinateur-éditorialiste franco-burkinabè
Hasard du calendrier : la semaine dernière, Moïse Katumbi était empêché de quitter la Belgique, tandis que Jean-Pierre Bemba y débarquait. Les deux politiciens congolais avaient-ils pour autant envie de partager un plat de moules-frites ?
Le premier, président du mythique Tout Puissant Mazembe, était censé rallier la Russie, dans son jet privé, pour la Coupe du monde de football. Incarcéré à La Haye depuis le 3 juillet 2008, le second n’avait peut-être pas rêvé d’éviter un dixième anniversaire à la Cour pénale international (CPI). Ce n’est pourtant ni en Russie ni aux Pays-Bas que ces deux hommes politiques majeurs de République démocratique du Congo (RDC) se trouvaient à la mi-juin.
En simple escale, le 13 du mois, l’opposant Moïse Katumbi était interpellé à l’aéroport de Bruxelles, immobilisé pour passeport invalide puis doté d’un titre de séjour provisoire en Belgique. Le surlendemain, l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, tout juste acquitté, en appel, de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, était accueilli par des proches au « plat pays » qui avait accepté de le recevoir, dans le cadre de sa liberté provisoire sous conditions spécifiques.CETTE SIMULTANÉITÉ GÉOGRAPHIQUE A-T-ELLE INSPIRÉ AUX DEUX HOMMES UN DÉJEUNER À LA BELLE MARAÎCHÈRE DE LA PLACE SAINTE-CATHERINE ?
Hasard du calendrier
L’occasion belge faisant le larron congolais, cette simultanéité géographique a-t-elle inspiré aux deux hommes un déjeuner à la Belle Maraîchère de la Place Sainte-Catherine ? Pas sûr que cette perspective donne de l’appétit aux convives potentiels, la sortie de prison – même provisoire – du patron du Mouvement de libération du Congo (MLC) n’étant sans doute pas du goût du président de la plateforme électorale « Ensemble pour le changement ».
Depuis la fragile lune de miel étasunienne de Katumbi et de l’héritier Tshisekedi, l’opposition se surprend à espérer une candidature unique à la présidentielle de décembre. Si nul ne sait la marge de manœuvre prochaine et le pouvoir de nuisance politique précis de Jean-Pierre Bemba, un retour éventuel de celui-ci en RDC ressemblerait au déboulement d’un éléphant dans un magasin de porcelaines déjà ébréchées. Or, il « pourra rentrer s’il veut », aux dires de Léonard She Okitundu, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo.
L’« autre capitale congolaise » ?
À qui profiterait le « non-crime » de l’acquitté Bemba ? L’équation comporte encore trop d’inconnues, notamment l’identité du candidat de la Majorité présidentielle (MP) au scrutin de décembre. Mais pour l’heure, force est de constater que Bruxelles mériterait toujours le titre d’ « autre capitale congolaise ». L’opposant historique Étienne Tshisekedi y est décédé le 1er février 2017 et sa dépouille est y restée pendant des mois ; c’est dans la ville belge que l’opposition aime tenir conclave, à l’abri de la pression gouvernementale congolaise. C’est aussi dans cette ville que se profilent de nouvelles discussions sur la crise en RDC, après un ballet diplomatique qui a conduit à unerencontre récente entre des présidents rwandais Paul Kagame et angolais João Lourenço de retour de Paris, l’autre capitale « européenne d’Afrique ».
Plus improbable est un rendez-vous entre Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba. À moins qu’ils ne se croisent par hasard devant le Manneken-Pis…"
° http://www.cheikfitanews.net/2018/06/lu-pour-vous.un-passeport-pour-jp-bemba.html
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-jean-pierre-bemba-acquitte-la-cpi-pointee-du-doigt-11-06-2018-2226091_2365.php
"RDC : João Lourenço dit croire à un dénouement heureux"
° https://actualite.cd/2018/06/23/rdc-joao-lourenco-dit-croire-a-un-denouement-heureux/
"RDC: “On ne joue pas avec toute une nation”, Mayo avertit Nangaa"
° https://actualite.cd/2018/06/23/rdc-on-ne-joue-pas-avec-toute-une-nation-mayo-avertit-nangaa/
"La “douce diplomatie” et les informations de Maman Gege
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/06/22/la-douce-diplomatie-et-les-informations-de-maman-gege/
Maman Gege » l’énergique dirigeante de l’association de femmes SOFADI à Uvira (Sud Kivu) pratique ce qu’elle appelle la « douce diplomatie » : résolution de conflits via les femmes, initiatives de développement, coopératives, mais aussi récolte d’informations de première main, qui annoncent quelquefois, à la surprise générale et bien avant tout le monde, des préparatifs de guerre ou de « coups fourrés ». C’est ainsi que maman Gege opère parfois des rapprochements surprenants.
Pour elle, la mort de Luc Nkulula, le militant de la Lucha qui a péri voici deux semaines dans l’incendie de sa maison à Goma doit être mise en relation avec d’autres évènements, comme l’attentat contre un autre militant des droits de l’homme à Kinshasa, qui a lui aussi vu sa maison disparaître en fumée. Maman Gege se rappelle que brûler les maisons des opposants était naguère une pratique courante au Burundi : « les services de renseignement disposaient d’une poudre appelée « napalm ». Ils en déposaient une poignée devant la maison des opposants politiques et un incendie impossible à éteindre éclatait à la moindre étincelle… Il semble que le procédé aujourd’hui utilisé au Congo est similaire… »
Pour Maman Gege, tout semble indiquer qu’aune autre guerre se prépare, une fois de plus, dans les contreforts montagneux du Sud Kivu, là même où éclatèrent voici vingt ans, la première puis la deuxième guerre du Congo : « des groupes armés se sont installés à Bijombo, au dessus d’Uvira, des combattants inconnus de la population, qui ne parlent pas les langues locales mais s’expriment en swahili… » Radio Okapi a confirmé cette information, révélant qu’une dizaine de personnes avaient trouvé la mort dans des combats opposant différents groupes armés sur les plateaux de Bijombo au dessus d’Uvira. Selon la radio onusienne les combattants seraient d’une part des Tutsis Banyamulenge qui auraient reçu le renfort d’un groupe armé rwandais venu de Bijabo et de l’autre des miliciens locaux appartenant aux groupes ethniques Bafulero, Babembe et Banyindu, qui auraient établi leur quartier général à Masango et seraient soutenus par un groupe armé burundais.
Plusieurs villages de la région ont été désertés de leurs habitants qui ont demandé secours et protection aux forces armées congolaises. Maisons détruites, civils en fuite, biens pillés : de tels incidents sont fréquents dans la région, mais en cette période politiquement troublée, alors que Kinshasa attend toujours que le président Kabila annonce ses intentions et, peut-être le nom de son dauphin, aucune source de tension ne peut être négligée. En ces temps d’incertitude, l’internationalisation de la crise congolaise est toujours à redouter…"
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ndonzwau
Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
Bensouda se montre indigne d'être la Procureure d'une grande juridiction internationale qu'est la CPI, la voilà en effet entrain de jouer une revanche mesquine d'avoir été lourdement désavouée en appel en accordant au verdict de la secondaire affaire de subornation des témoins le refoulé de toutes ces déceptions comme si elle se permettait de dénoncer lâchement la chose jugée de sa Cour d'Appel ; 'le jugement prononcé en appel était fondé sur des éléments biaisés', se permet-elle même d'avancer...
Nous attendons tous légitimement tout de suite la libération définitive de Bemba, forts de l'annulation de la grave condamnation pour crimes contre l'humanité et pour crimes de guerre en première instance à 18 ans et pour laquelle il est resté 10 ans à la prison de Scheveningen à La Haye contre une condamnation pour subornation de témoins à 1 an en première instance (maximum 5 ans) remise en appel...
C'est clair que toute autre décision ne serait qu’acharnement inacceptable et même revanche juridiquement fautive de la Procureure de la CPI défaite lourdement par la juste décision des Juges de sa Cour d'Appel.
Y'a-t-il une autorité judiciaire internationale à rappeler à Bensouda sa lourde violation de la chose jugée et à pouvoir l'arrêter en route à temps ?
Compatriotiquement!
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Nous attendons tous légitimement tout de suite la libération définitive de Bemba, forts de l'annulation de la grave condamnation pour crimes contre l'humanité et pour crimes de guerre en première instance à 18 ans et pour laquelle il est resté 10 ans à la prison de Scheveningen à La Haye contre une condamnation pour subornation de témoins à 1 an en première instance (maximum 5 ans) remise en appel...
C'est clair que toute autre décision ne serait qu’acharnement inacceptable et même revanche juridiquement fautive de la Procureure de la CPI défaite lourdement par la juste décision des Juges de sa Cour d'Appel.
Y'a-t-il une autorité judiciaire internationale à rappeler à Bensouda sa lourde violation de la chose jugée et à pouvoir l'arrêter en route à temps ?
"Déclaration de Fatou Bensouda, Procureur de la CPI, au sujet de la récente décision d’acquittement de M. Jean-Pierre Bemba Gombo, rendue par la Chambre d’appel de la CPI
° https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=180613-OTP-stat&ln=fr
"Déclaration du président de la Cour relative à l'affaire de M. Jean-Pierre Bemba Gombo
° https://www.icc-cpi.int/Pages/item.aspx?name=180614-pres-stat&ln=fr
"CPI-Acquittement de Bemba : Fatou Bensouda rappelée à l’ordre par le président de la Cour."
° http://www.afrikipresse.fr/international/cpi-acquittement-de-bemba-fatou-bensouda-rappelee-a-l-ordre-par-le-president-de-la-cour
"Affaire Bemba: Me Gillissen défend l’indépendance de la CPI
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/06/17/affaire-bemba-me-gillissen-defend-lindependance-de-la-cpi/
"L'AFFAIRE BEMBA REBONDIT DEVANT LA CPI
° http://www.izf.net/afp/laffaire-bemba-rebondit-devant-cpi
La polémique provoquée par l'acquittement de l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba par la Cour pénale internationale a rebondi mercredi devant la CPI, l'accusation affirmant que le jugement surprise prononcé en appel était fondé sur des éléments biaisés.
Ancien riche homme d'affaires devenu chef de guerre puis vice-président, Jean-Pierre Bemba avait été condamné en première instance en 2016 à 18 ans de prison, la peine la plus lourde jamais imposée par la CPI, pour les meurtres, viols et pillages commis en Centrafrique par sa milice entre octobre 2002 et mars 2003.
Mais le mois dernier, un jury d'appel divisé a ordonné sa mise en liberté, l'acquittant à la surprise générale de sa condamnation de 2016.
Le cas Bemba est toutefois revenu mercredi devant la cour de La Haye où l'ex vice-président de RDC est accusé de subornation de témoins dans le cadre de son principal procès.
la CPI doit statuer mercredi dans cette affaire annexe.
"Vous ne pouvez pas sous-estimer le degré de corrosion du dossier avant la cour d'appel", a lancé le procureur Kweku Vanderpuye devant le tribunal international.
"Au bout du compte, l'appel a atteint l'objectif même du projet criminel auquel les accusés ont participé, et qui était l'acquittement de Bemba".
L'audience de mercredi avait été convoquée après que la cour d'appel dans le cas de subornation de témoins eut ordonné aux juges de revoir la peine imposée à l'ancien vice-président et chef de milice âgé de 55 ans et à deux autres co-accusés.
La cour d'appel avait confirmé en mars qu'ils étaient coupables de corruption et subornation de 14 témoins dans le dossier principal. Mais elle avait jugé que les condamnations prononcées en mars 2017 dans cette affaire annexe, allant de six mois à deux ans et demi de prison, étaient trop légères. Jean-Pierre Bemba avait notamment été condamné à un an de prison et 300.000 euros d'amende.
Le procureur Vanderpuye a réclamé un maximum de cinq ans pour Jean-Pierre Bemba, deux de ses avocats, un député de son parti et un témoin de la défense, accusés d'avoir fabriqué ou présenté à la CPI des faux documents et versé de l'argent à des témoins afin d'obtenir l'acquittement de M. Bemba dans son procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
"Tout autre chose que cela est à notre avis manifestement indéfendable. Cela ne ferait que promouvoir l'impunité plutôt que lutter contre elle", a-t-il assuré.
Mais pour les avocats de Bemba, il ne s'agit que d'une tentative pour l'accusation de la CPI "d'amuser la galerie", après le verdict d'acquittement, qui avait évoqué de "sérieuses erreurs" commises par le chambre de première instance.
Jean-Pierre Bemba, qui depuis sa remise en liberté mi-juin a rejoint sa famille en Belgique, n'assistait pas à l'audience mercredi."
"CPI: l'acquittement de Bemba plane sur l'affaire de subornation de témoins
° http://www.rfi.fr/afrique/20180704-bemba-audience-cpi-affaire-subornation-temoins
Le cas de Jean-Pierre Bemba est une nouvelle fois devant la Cour pénale internationale. Une audience dans l'affaire de subornation de témoins se tient à La Haye, ce mercredi 4 juillet. L'ancien vice-président congolais a été condamné de manière définitive dans ce dossier et attend d'être fixé sur sa peine. Mais cette audience intervient surtout un mois après l'acquittement surprise en appel de Jean-Pierre Bemba dans l'affaire de crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en Centrafrique. Un acquittement dont il est beaucoup question dans l’audience de ce mercredi.
Les avocats de la défense estiment que l'audience de ce mercredi tourne un peu au procès de la décision d'acquittement de Jean-Pierre Bemba en appel. Ils ont demandé aux juges de ne pas tenir compte du « désaccord continuel », déjà exprimé publiquement par la procureure générale de CPI, Fatou Bensouda, concernant cette décision.
« Le verdict existe et il est final », a même rappelé Me Melinda Taylor, l’avocate de Jean-Pierre Bemba. Pour la défense, quand le bureau du procureur demande la peine maximale de cinq ans de prison pour l’ancien vice-président et deux membres de son équipe de défense parce que la subornation de 14 témoins a favorisé l’acquittement de Jean-Pierre Bemba, il s'agit d'un avis subjectif.
Nouveau document
L’avocate de l’opposant congolais s’est insurgée contre l’enregistrement au greffe d’un nouveau document la veille de l’audience, développant cette ligne d’accusation, introduisant même, dit-elle, de nouveaux éléments alors que Jean-Pierre Bemba a déjà été condamné de manière définitive pour des cas précis.
Les juges ont reconnu que la défense avait le droit de se sentir prise en embuscade pour l’introduction d’un document de plusieurs dizaines de pages dans le registre de la cour alors que normalement, la procédure ne permettait plus l’enregistrement au greffe de requêtes écrites par les parties.
La question sensible des témoignages
La cour a néanmoins décidé de les entendre. Pour le bureau du procureur, il est clair que si 14 des 34 témoins de la défense ont été entraînés à donner certains témoignages par écrit ou à l’oral et que d’autres ont eu des contacts réguliers avant leur témoignage, cela a eu une influence sur la décision d’acquittement.
Car c’est sur la base de certains de ces témoins que la chambre d’appel a décidé de casser la condamnation de Jean-Pierre Bemba à 18 ans de prison, en disant que plusieurs circonstances atténuantes n’avaient pas été prises en compte par les juges de première instance.
« Leur plan a fonctionné »
Le représentant de Fatou Bensouda cite par exemple le témoignage du témoin D14 auquel l’avocat de Jean-Pierre Bemba de l’époque, Me Aimé Kilolo, co-condamné pour subornation de témoins, avait demandé d’atténuer l’idée que Jean-Pierre Bemba avait connaissance des crimes commis par ses troupes en Centrafrique.
Le premier substitut du procureur cite d’autres témoins, d’autres affirmations et des passages de la décision d’acquittement. « Leur plan a fonctionné », n’a cessé de répéter le représentant de Fatou Bensouda.
Ce mercredi matin, c’est donc principalement le bureau du procureur qui s’est exprimé. Les avocats de la défense de Me Jean-Jacques Kabongo ont commencé à s’exprimer, mais la cour a prononcé une suspension d’audience. Les plaidoiries ont repris à 14h et devaient se poursuivre cet après-midi jusqu’à 16h."
"RDC : cinq ans de prison requis contre Bemba pour subornation de témoins, la défense plaide la relaxe"
° http://www.jeuneafrique.com/588358/societe/rdc-cinq-ans-de-prison-requis-contre-bemba-pour-subornation-de-temoins-la-defense-plaide-la-relaxe/
"CPI-Bemba : Aucune date n’a été communiquée pour le verdict sur l’affaire de subornation des témoins"
° https://actualite.cd/2018/07/04/cpi-bemba-aucune-date-na-ete-communiquee-pour-le-verdict-sur-laffaire-de-subornation-des-temoins/
"Subornation des témoins : pas encore de peine contre Bemba et ses co-accusés"
° https://www.radiookapi.net/2018/07/04/actualite/justice/subornation-des-temoins-pas-encore-de-peine-contre-bemba-et-ses-co
La Cour pénale internationale n’a pas encore fixé de peines dans la seconde affaire de subornation des témoins pour laquelle Jean-Pierre Bemba et ses co-accusés ont été condamnés en appel à la Cour pénale internationale. L’audience de ce mercredi 4 juillet à la Haye a permis aux avocats d’exposer leurs moyens de défense et au procureur d’exposer son réquisitoire, a expliqué Me Aimé Kilolo, ancien avocat de M. Bemba.
« L’audience d’aujourd’hui consistait tout simplement à permettre aux avocats de présenter leurs moyens de défense et de permettre au bureau du procureur d’exposer son réquisitoire en vue de réunir pour les juges des éléments nécessaires qui leur permettront de déterminer le taux de la peine : peine de l’amende ou d’emprisonnement », a affirmé Me Kilolo.
La CPI avait requis un an de prison contre Jean-Pierre Bemba en première instance.
Quant à la peine finale, personne ne sait quand les juges pourront se décider de le rendre, a fait savoir Me Aimé Kilolo.
« En attendant, la situation reste identique. C’est-à-dire que Jean-Pierre Bemba et tous les co-accusés font l’objet d’un jugement pour corruption des témoins. Il suffit maintenant de déterminer quelle sera la peine », a-t-il indiqué."
° http://www.rfi.fr/afrique/20180704-cpi-nouvelle-audience-deuxieme-proces-jean-pierre-bemba
° https://actualite.cd/2018/07/03/cpi-bemba-laudience-dans-laffaire-de-subornation-des-temoins-fixee-ce-mercredi-a-la-cpi/
"Affaire Bemba:les parties présentent des observations sur la détermination de la peine"
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Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
"La CPI met en attente Jean-Pierre Bemba dans l’affaire de subornation de témoins
° http://www.rfi.fr/afrique/20180705-cpi-met-attente-jean-pierre-bemba-affaire-subornation-temoins
Jean-Pierre Bemba va devoir attendre pour être fixé sur sa peine. La Cour pénale internationale n'a pas fixé de date pour la décision dans cette affaire de subornation de témoins qui passait en audience, mercredi 4 juillet. L'opposant de RDC risque de retourner en prison pour six mois supplémentaires, mais son avocate a plaidé pour l'application d'une peine qui lui permettrait de rester libre, après dix ans passés derrière les barreaux. Car l'ancien vice-président congolais a bel et bien été reconnu coupable d'avoir corrompu et influencé 14 témoins de la défense. Pour l'accusation, aucun doute, c'est la raison pour laquelle Jean-Pierre Bemba a été acquitté des chefs de crimes de guerre et crimes contre l'humanité.Ces actes de subornation de témoin ont contribué au moins en grande partie dans l’analyse de la chambre d’appel et sa décision de l’acquitter.
Me Kweku Varderpuye, premier substitut du bureau du procureur de la CPI
05-07-2018 - Par Sonia Rolley00:00
00:00
Ce que le bureau du procureur a obtenu, mercredi, c'est déjà de pouvoir faire entendre ses arguments. Quelques heures avant l'audience, il a introduit un mémo écrit au greffe, au grand dam des avocats. Une « notice » d'une vingtaine de pages dont l'objectif est de prouver qu'en manipulant 14 témoins de la défense sur 34 et peut-être plus, l'ancien vice-président congolais et ses ex-conseils ont arraché l'acquittement.
Pour la défense, la Cour n'aurait même pas dû entendre ces arguments, car il s'agit purement et simplement de revenir sur l'autorité de la chose jugée. Jean-Pierre Bemba est acquitté après avoir passé dix ans en prison. Le reste, a expliqué en substance son avocate Me Melinda Taylor, c'est l'interprétation « dangereuse » et « sélective » de l'accusation. L'avocate insiste : la Cour n'a pas légalement le droit de statuer là-dessus.
Une audience tendue, les juges ont plusieurs fois manifesté de l'agacement face à un échange d'arguments de quatre heures. Le président de la Cour a reconnu que le bureau du procureur n'aurait pas dû soumettre la notice, il l'a même comparée à une embuscade pour la défense qui n'a pas eu le temps de se préparer. Il a promis aux avocats des accusés qu'ils pourraient s'ils le souhaitaient compléter leurs arguments par écrit et le soumettre dans les deux semaines à venir.size=11]M. Bemba a été acquitté par un verdict obtenu à la majorité et prononcé par trois juges professionnels recrutés sur les standards les plus élevés.
Me Mélinda Taylor, qui représente Jean-Pierre Bemba
05-07-2018 - Par Sonia Rolley00:00
00:00
"Affaire subornation des témoins : Jean Pierre Bemba doit encore attendre"
° http://www.latempete.info/30455-2/
"Bemba sonné par le gong?"
° http://www.lesoftonline.net/articles/bemba-sonn%C3%A9-par-le-gong
"HIER A LA CPI
C’EST DEVANT LA CHAMBRE DE PREMIÈRE INSTANCE... "
° http://forumdesas.org/spip.php?article16233
° https://election-net.com/index.php/item/259-candidat-naturel-du-mcpi-candidat-naturel-du-mlc-a-la-prochaine-presidentielle-jean-pierre-bemba-le-verdict-final-n-intervient-pas-ce-mercredi
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Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
"RDC: Le Congrès du MLC placé sous le signe de l’orientation du parti « pour une alternance crédible »
° https://actualite.cd/2018/07/12/rdc-le-congres-du-mlc-place-sous-le-signe-de-lorientation-du-parti-pour-une-alternance-credible/
Le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) ouvre son congrès ce jeudi 12 juillet à Kinshasa. Les travaux se tiennent au Centre Nganda à Kinshasa. Ce troisième congrès appelé congrès de la requalification et de l’orientation du parti « pour une alternance crédible » se déroulera pendant deux jours.
Les travaux se tiennent alors que Jean-Bemba, présentement à Bruxelles, attend toujours d’être fixé sur sa peine dans l’affaire de la subornation des témoins à la Cour pénale Internationale (CPI).
Pour rappel, le Bureau du Procureur de la CPI a requis cinq ans d’emprisonnement et une amende conséquente contre l’ancien vice-président de la République et ses coaccusés « pour avoir mis en œuvre un plan élargi de subornation de 14 témoins ». Les différentes parties avaient présenté le 4 juillet 2018 les éléments supplémentaires sur la question de la peine.
Le 19 octobre 2016, Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido avaient été déclarés coupables de plusieurs atteintes à l’administration de la justice, en lien avec la subornation de témoins et la sollicitation de faux témoignages de témoins de la Défense dans l’autre affaire concernant Bemba devant la CPI.
Le MLC a déjà plusieurs fois soutenu que Jean-Pierre Bemba sera son candidat à la présidentielle de décembre 2018."
"RDC: le MLC de Jean-Pierre Bemba affiche ses ambitions
° http://www.rfi.fr/afrique/20180712-rdc-mlc-bemba-elections-ambitions
En République démocratique du Congo, le MLC tient son troisième congrès, son premier depuis la libération de son leader Jean-Pierre Bemba. L'ancien vice-président congolais a été acquitté en appel par la Cour pénale internationale, début juin alors qu'il avait été condamné à 18 ans de prison en première instance pour les exactions de sa milice en Centrafrique en 2002 et 2003. Depuis sa libération, Jean-Pierre Bemba vit en Belgique. Il est en liberté provisoire, car toujours sous le coup d'une autre condamnation pour subornation de témoin. Reste à connaître les détails de sa peine dans cette affaire, pour savoir s'il pourra bien représenter le MLC lors de la présidentielle de décembre. Les élections législatives et provinciales aussi sont au coeur du congrès du parti.
Le troisième conseil des représentants du MLC, le Mouvement de libération du Congo, est appelé congrès de la requalification et de l’orientation du parti « pour une alternance crédible ». Dans son discours d’ouverture, Eve Bazaiba, secrétaire générale du parti, a fustigé ce qu’elle appelle l'« intrusion illégale de la machine à voter » dans le processus électoral. Elle a également critiqué la qualité de l’actuel fichier électoral avec environ 10 millions d’enrôlés qu’elle considère comme fictifs. Eve Bazaiba s’est longuement appesantie également sur les ambitions de son parti.
Elle a déclaré que le MLC est « debout et apte à conquérir le pouvoir de manière démocratique ». Pendant ce congrès, Jean-Pierre Bemba, absent du pays, devrait être investi candidat à la prochaine présidentielle. La secrétaire générale du parti de Bemba espère aussi que les participants à ce congrès travailleront avec sérieux sur les critères de sélection des candidats pour tous les scrutins. Elle a proposé qu’un seuil électoral soit instauré au sein du MLC dans chaque circonscription pour « permettre au directoire du parti de disposer d’un véritable tableau de bord pour les échéances prochaines ».
C’est la troisième fois que le MLC tient son congrès après celui de 2006 et de 2011. Plusieurs centaines de militants venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays participent à ces travaux dans cette salle où les effigies de Bemba sont presque partout."
"MLC : le Congrès s’ouvre aujourd’hui"
° https://laprosperiteonline.net/2018/07/11/mlc-le-congres-souvre-aujourdhui/
° http://www.lephareonline.net/12-13-juillet-centre-nganda-congres-mlc-confirme/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article16324
° https://www.politico.cd/encontinu/2018/07/12/rdc-le-mlc-tient-son-congres-sans-jean-pierre-bemba.html
° https://afrique.lalibre.be/21545/rdc-le-parti-de-lopposant-jean-pierre-bemba-en-congres/
° http://www.lephareonline.net/12-13-juillet-centre-nganda-congres-mlc-confirme/
° https://laprosperiteonline.net/2018/07/10/bemba-sera-t-il-la-mlc-le-congres-confirme-pour-ce-12-juillet/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-40060_presidentielle_le_mlc_prepare_son_congres_avec_jp_bemba_comme_candidat.html
"Congrès du MLC: Bazaiba s’attaque au bilan “défaillant” de Joseph Kabila"
° https://actualite.cd/2018/07/12/congres-du-mlc-bazaiba-sattaque-au-bilan-defaillant-de-joseph-kabila/
"RDC : « Le MLC est débout, apte à conquérir le pouvoir de manière démocratique » (Bazaiba)"
° https://actualite.cd/2018/07/12/rdc-le-mlc-est-debout-apte-a-conquerir-le-pouvoir-de-maniere-democratique-bazaiba/
"RDC: Opposants et Kabilistes étrangement au Congrès du MLC"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/07/12/rdc-opposants-et-kabilistes-etrangement-au-congres-du-mlc.html
° https://actualite.cd/2018/07/12/rdc-shadary-muzito-sesanga-kamerhe-felix-tshisekedi-presents-a-louverture-du-congres-du-mlc/
"Présidentielle en RDC: pas « d’entrave » à la candidature de Bemba"
° https://afrique.lalibre.be/21408/presidentielle-en-rdc-pas-dentrave-a-la-candidature-de-bemba/
° https://www.voaafrique.com/a/pr%C3%A9sidentielle-en-rdc-pas-d-entrave-%C3%A0-la-candidature-de-bemba/4475044.html
" APPELS SUR L'ACTUALITÉPodcast
[Vos réactions] Quel avenir pour Jean-Pierre Bemba?"
° http://www.rfi.fr/emission/20180705-vos-reactions-quel-avenir-jean-pierre-bemba
"RDC: Kabila, Bemba, Katumbi et les passeports à deux vitesses"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/06/26/rdc-kabila-bemba-katumbi-et-les-passeports-a-deux-vitesses.html
"Pour diviser l’Opposition avant les élections : Kabila tente un rapprochement avec Bemba"
° http://www.latempete.info/30271-2/
"RDC : « s’il a des élections en décembre Jean Pierre Bemba à des chances de les remporter », selon Jean Claude Mputu"
° http://www.wadr.org/mobile/home/index.php?p=stories&lang=fr&auth_=2539
° https://actualite.cd/2018/07/06/jacques-ndjoli-a-lopposition-si-nous-voulons-gagner-nous-devons-trouver-un-candidat-commun/
"RDC-Elections: “Le temps presse”, lance Sesanga qui invite l’Opposition à se choisir un seul candidat président"
° https://actualite.cd/2018/07/12/rdc-elections-le-temps-presse-lance-sesanga-qui-invite-lopposition-a-se-choisir-un-seul-candidat-president/
° https://www.radiookapi.net/2018/07/05/emissions/linvite-du-jour/me-aime-kilolo-jean-pierre-bemba-na-pas-ete-dechu-de-ses-droits
"RDC, Jean Pierre Bemba provoque l’onde de choc"
° https://mondafrique.com/republique-democratique-du-congo-londe-de-choc-bemba/
° https://afrique.lalibre.be/20794/rdc-passeport-diplomatique-en-vue-pour-bemba-acquitte-par-la-cpi/
° http://www.jeuneafrique.com/dossiers/branle-bas-de-bemba-en-rdc/
° https://7sur7.cd/new/candidature-commune-de-lopposition-katumbi-je-suis-favorable-a-lunion-de-toute-lopposition-y-compris-avec-bemba/
° https://actualite.cd/2018/06/22/rdc-le-processus-doctroi-du-passeport-diplomatique-a-jean-pierre-bemba-enclenche-par-she-okitundu/
"RDC: Kabund pour une “réunion urgente” entre UDPS, MLC, UNC, Ensemble et Dynamique"
° https://actualite.cd/2018/07/09/rdc-kabund-pour-une-reunion-urgente-entre-udps-mlc-unc-ensemble-et-dynamique/
"RDC: L’UNC favorable à la tenue d’une rencontre « urgente »de toute l’opposition"
° https://actualite.cd/2018/07/10/rdc-lunc-favorable-a-la-tenue-dune-rencontre-urgentede-toute-lopposition/
"RDC: majorité et opposition engagées pour les élections provinciales"
° https://afrique.lalibre.be/21363/rdc-majorite-et-opposition-engagees-pour-les-elections-provinciales/
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Re: URGENT !!! ENFIN LA VÉRITÉ POUR JP BEMBA, LA VICTOIRE !!! IL EST ACQUITTÉ EN APPEL !!!
"RDC : Jean-Pierre Bemba investi candidat du MLC à la présidentielle
° https://www.radiookapi.net/2018/07/13/actualite/politique/rdc-jean-pierre-bemba-investi-candidat-du-mlc-la-presidentielle
Le sénateur Jean-Pierre Bemba a été investi candidat président à la présidentielle pour le compte du Mouvement de libération du Congo (MLC). C’est l’une des résolutions prises vendredi 13 juillet à Kinshasa, à la clôture du IIIe congrès de ce parti de l’opposition.
Les participants à ce congrès ont aussi décidé de reconduire Jean Pierre Bemba à la tête du Parti pour un mandat de 5 ans
« Conformément aux prérogatives qui nous sont reconnues par nos statuts, nous avons décidé à l’unanimité de reconduire le sénateur Jean-Pierre Bemba comme président national du MLC pour un mandat de cinq ans et de l’investir comme notre candidat à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018 », a affirmé le rapport général du Congrès, Jean Jacques Mamba.
Selon lui, la commission politique du MLC a aussi entériné 715 candidatures à la députation provinciales et 500 à la députation nationale dans toutes les circonscriptions de la République.
Ouvert jeudi 12 juillet, le congrès du MLC s’est tenu sans son président Jean-Pierre Bemba, qui séjourne à Bruxelles après avoir été acquitté par la Cour pénale internationale. Il était accusé de crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
Pour la secrétaire générale de ce parti, Eve Bazaiba, la tenue de ce 3e conseil des représentants, permet au MLC de dégager les lignes maitresses qui doivent guider la RDC en tant qu’Etat moderne et compétitif dans le concert des Nations.
« Notre pays la RDC a perdu toute crédibilité tant sur le plan diplomatique que sur le plan des affaires. La RDC n’a plus des repères au point d’être dessaisi du leadership de ses ressources naturelles. L’on notre cependant l’absence totale d’une politique gouvernementale claire sur la gestion du bassin du Congo », a déclaré Eve Bazaiba."
° https://actualite.cd/2018/07/13/rdc-presidentielle-jean-pierre-bemba-designe-candidat-du-mlc-officiel/
° http://www.france24.com/fr/20180713-rd-congo-rdc-jean-pierre-bemba-investi-candidat-presidentielle-mlc-kabila-kinshasa
° https://www.voaafrique.com/a/jean-pierre-bemba-investi-candidat-pour-la-pr%C3%A9sidentielle-de-d%C3%A9cembre-2018/4481683.html
° https://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-l-opposant-jean-pierre-bemba-est-designe-candidat-de-son-parti-a-la-presidentielle?id=9972227
° https://www.izf.net/afp/rdc-jean-pierre-bemba-investi-candidat-presidentielle-23-decembre-par-son-parti
"RDC: Kinshasa a délivré à Bemba un passeport diplomatique"
° https://actualite.cd/2018/07/13/rdc-kinshasa-a-delivre-a-bemba-un-passeport-diplomatique/
"Investi candidat du MLC, Bemba s’exprime : « Je vous remercie et je reviens bientôt »
° https://actualite.cd/2018/07/13/investi-candidat-du-mlc-bemba-sexprime-je-vous-remercie-et-je-reviens-bientot/
Jean Pierre Bemba est intervenu en direct par téléphone ce vendredi 13 juillet 2018 après son investiture comme candidat à la prochaine présidentielle à l’issue du congrès du Mouvement de Libération du Congo (MLC). Ces travaux se sont tenus au Centre Nganda pendant trois jours.
Il s’est exprimé brièvement en Lingala et en Français.
« Je vous remercie pour votre confiance renouvelée en ma personne en tant que président national du parti pour cinq ans et en tant que candidat président de la République. Merci à tous les participants au congrès venu de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Je reviens bientôt », a dit Jean Pierre Bemba sous les applaudissements de ses militants.
Les congressistes ont demandé au parti de travailler et de proposer aux autres partis le nom de Bemba comme candidat unique de l’opposition."
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/07/13/jean-pierre-bemba-je-reviens-bientot.html
"RDC: Pendant son congrès, le MLC a rejeté l’utilisation de la machine à voter"
° https://actualite.cd/2018/07/13/rdc-pendant-son-congres-le-mlc-a-rejete-lutilisation-de-la-machine-a-voter/
° https://www.radiookapi.net/2018/07/12/actualite/revue-de-presse/le-phare-corneille-nangaa-formel-la-tripartite-sans-machine
"A l’ouverture de son congrès, le MLC promet de faire de la RDC un Etat compétitif"
° https://www.radiookapi.net/2018/07/12/actualite/politique/louverture-de-son-congres-le-mlc-promet-de-faire-de-la-rdc-un-etat
° http://7sur7.cd/new/pour-alternance-truquee-ou-alternance-pas-du-tout-v-mubake-rejette-le-processus-electoral-en-cours/
° https://www.radiookapi.net/2018/06/25/actualite/politique/presidentielles-en-rdc-le-mlc-dit-travailler-pour-la-candidature
Compatriotiquement!
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