POURQUOI L'AFRIQUE AU SOL SI RICHE EST-ELLE SI PAUVRE ??? ÉCOUTEZ LES RÉPONSES DES INVITES DU DÉBAT AFRICAIN SUR RFI ET PROPOSEZ LES VÔTRES OU DISCUTEZ DES LEURS !

"Le débat africain  
Pourquoi l'Afrique au sol si riche est-elle si pauvre ?
° http://www.rfi.fr/emission/20180909-pourquoi-afrique-sol-riche-est-elle-pauvre
Bauxite, cobalt, pétrole, diamant, or, uranium, gaz naturel etc. Comment expliquer qu'avec plus de 30 % des réserves mondiales de matières premières, l'Afrique continue surtout d'être le théâtre de la pauvreté et des guerres ? Comment expliquer qu'avec un tel potentiel elle ne parvient toujours pas à prendre son envol ?

Avec :
Samuel Nguiffo Téné, responsable du Centre pour l’Environnement et le Développement au Cameroun (CED) ;
Mori Diane, économiste, directeur général de la Guinéenne des mines (GDM), ancien président du cabinet de conseil AMEX International ;
Yves Kabongo, vice-président du réseau de promoteur de projets miniers Makutano, et président de Bankers Cobalt Mining.

"L’Etat et la question du développement en Afrique subsaharienne
° https://journals.openedition.org/espacepolitique/1287
"Union africaine : « Il faut susciter le sentiment d’appartenance à une communauté de destin »"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/06/union-africaine-il-faut-susciter-le-sentiment-d-appartenance-a-une-communaute-de-destin_5252375_3212.html
"Pourquoi l'Afrique est en retard?
° https://www.huffingtonpost.fr/cheickna-bounajim-cisse/retard-afrique-developpement-economique_b_7448380.html
" Les causes du retard de l'Afrique
° http://africadev.afrikblog.com/archives/2008/01/29/7741290.html
° http://africadev.over-blog.com/article-les-causes-du-sous-developpement-de-l-afrique-74772334.html
"Le retard de l’Afrique subsaharienne
° https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/d%C3%A9cembre-2015/le-retard-de-l%E2%80%99afrique-subsaharienne
"« Dans les pays africains les plus démunis, la démocratie amplifie le risque de violences »"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/24/dans-les-pays-africains-les-plus-demunis-la-democratie-amplifie-le-risque-de-violences_5246469_3212.html
"« Le consensus de corruption, horizon indépassable de l’histoire congolaise ? »"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/26/le-consensus-de-corruption-horizon-indepassable-de-l-histoire-congolaise_5262789_3212.html
"L'Afrique est un continent marginalisé
° http://www.alterinfo.net/L-Afrique-est-un-continent-marginalise_a37598.html

"Le débat africain
Qu’attend le monde économique du futur président de la RDC ?
° http://www.rfi.fr/emission/20180923-attend-le-monde-economique-futur-president-rdc
Depuis le 8 août dernier, le retrait du président Joseph Kabila à l'élection présidentielle de décembre prochain a rebattu les cartes en République démocratique du Congo. Pour mettre un terme aux sempiternels débats sur les hommes et les joutes politiques qui agitent régulièrement le pays sans jamais le sortir de la pauvreté, les hommes d'affaires, chefs d'entreprises et financiers ont choisi d'exprimer ce qu'ils attendent du futur président de la RDC. Ce qui doit être sa priorité pour promouvoir le développement.

Avec :
- Yves Kabongo, directeur général de KBG capital
- Alain Kahasha, cadre congolais
- Al Kitenge, PDG du cabinet de conseil Task Force
- Patrick Nkanga, président de la Ligue des jeunes du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie)
- Patrick Muyaya, député national du PALU (Parti lumumbiste unifié), président du Réseau des jeunes parlementaires congolais
Avec la participation de John Dramani Mahama, ancien président de la République du Ghana.

"Le débat africain
Les églises de réveil en RDC
° http://www.rfi.fr/emission/20181014-eglises-reveil-rdc


Enregistrement du Débat africain à Kinshasa avec Jean Kalala Goubald, Alain Foka, Mwene Batende, Alexis Thambwe, Patrick Kamoto et Emmanuel Mouteneboua Mwazila. © Delphine Michaud /RFI

On compte des milliers d'églises de réveil en République Démocratique du Congo. Comment expliquer leur prolifération ? Comment sont-elles structurées ? Quels sont leurs liens avec la politique du pays ? Comment ses pasteurs sont-ils formés ? A qui profitent-elles ?

Avec :
- Professeur Mwene Batende, coordinateur de l’Observatoire interdisciplinaire du religieux en RDC, sociologue
- Alexis Thambwe, ministre de la Justice en RDC
- Pasteur Patrick Kamoto, pasteur responsable de l’église Getsemane
- Pasteur Emmanuel Mouteneboua Mwazila, église du Christ Congo, communauté des Assemblées de Dieu, commune de Nsélé
- Jean Kalala Goubald, musicien."



"L’avenir du Congo se joue sur trois terrains
- 4 octobre 2018
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/10/04/lavenir-du-congo-se-joue-sur-trois-terrains/
Sur le plan de la mobilisation, l’opposition a réussi, samedi après midi, à mobiliser sans incidents plusieurs milliers de personnes à Kinshasa. La défiance à l’égard des prochaines élections, toujours prévues pour le 23 décembre prochain, était générale. Les opposants ont rappelé leurs principaux griefs : une « machine à voter » contestée, un fichier électoral peu fiable, une Cour constitutionnelle qui serait « aux ordres ». Au-delà de ces griefs connus et largement partagés, et si l’on se rappelle que deux « poids lourds » Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi sont empêchés de se présenter, la seule question qui importe est celle de l’unité de l’opposition autour d’un candidat commun, rendue obligatoire par le scrutin à un tour. Le meeting de samedi a réussi à rassembler Felix Tshisekedi, le leader de l’UDPS, Vital Kamerhe ancien président de l’Assemblée nationale et leader de l’Union pour la nation congolaise, Martin Fayulu du parti ECIDE, l’ancien premier ministre Muzito en rupture avec le parti lumumbiste et recalé par la Cour constitutionnelle. Des messages des « invalidés » Bemba et Katumbi ont été lus, incitant à la fermeté. Cependant, aucun désistement en faveur d’un candidat unique n’a encore été annoncé. Cependant, l’idée d’un appel au boycott du scrutin fait son chemin. Mais elle n’a pas encore rallé tous les candidats surtout ceux qui, comme Félix Tshisekedi, croient encore avoir une chance de l’emporter contre Emmanuel Shadary, le dauphin de Kabila. Faut-il dire aussi que, parmi les ténors de l’opposition, la méfiance demeure extrême : certains ont déjà travaillé avec Kabila, d’autres ont négocié secrètement avec le pouvoir et tous soupçonnent leurs rivaux d’éventuels coups fourrés, comme, par exemple, participer à un gouvernement dit d’ «union nationale » qui gérerait un nouveau délai obtenu par consensus, une manœuvre qui permettrait au rusé Kabila d’encore gagner du temps…

Lié à l’évolution de la situation politique, l’autre terrain sur lequel se joue l’avenir du Congo est le domaine sécuritaire. La révolte dite des Kamwina Nsapu dans le Kasaï, une lutte pour le pouvoir coutumier qui avait embrasé quatre provinces et fait plus de 3000 morts et 1,4 millions de déplacés semble sous contrôle, à l’issue d’une répression implacable, mais le feu pourrait reprendre. Par contre, à Beni, dans le Nord Kivu, la situation ne cesse d’empirer : des attaques attribuées au groupe ougandais ADF Nalu (de confession musulmane)ont fait plus de 20 morts le week end dernier et l’impuissance de la Monusco et de l’armée congolaise a été démontrée une fois de plus. Alors que des attaques se déroulaient dans des quartiers périphériques d’une ville déjà atteinte par l’épidémie Ebola- une grève générale a paralysé les activités durant 5 jours et les évêques ont exprimé leur indignation. Cette violence représente un autre élément de l’équation : l’existence d’une centaine de groupes armés, la composition hétérogène de l’armée congolaise où certaines unités sont dirigées par des officiers issus des diverses rébellions et demeurés fidèles à Kabila est, par elle-même, un facteur de risque important.

C’est là que l’aspect diplomatique intervient : lorsqu’il est interrogé sur sa politique congolaise, le ministre Didier Reynders assure qu’il tente de prévenir le risque de guerre. Tous deux membres non permanents du Conseil de sécurité, la Belgique et l’Afrique du Sud seront donc aux manettes dans les temps à venir et à New York, Charles Michel a parlé de « désescalade »…"