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DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!]

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DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] Empty DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!]

Message  ndonzwau 2/10/2023, 7:47 pm

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!

Ç a y'est Dr Mukwege est enfin en selle, l'organisation, la com sont encore améliorer, ingredients oh combien essentiels dans cette aventure à haut risque au cours de laquelle il doit tant convaincre passant de ses patients à la politique active ; où il doit affronter rivaux et adversaires politiques... Mais à haut risque pour sa vie, il n'est pas à l'abri des ennemis locaux et étrangers voisins qu'il n'a jamais épargnés et qu'il n'epargnera pas plus au cours de la campagne comme il a commencé à  le faire.

Ce qui est acquis c'est que le Prix Nobel semble bien décidé à se battre maintenant pour sauver ce pays qui va mal. Cela ne suffit pas pour son succès mais au fil des obstacles lui donnera des béquilles pour avancer.
Bon courage, Dr Mukwege, votre experience acquise jusque là dans vos fonctions s'avérera un plus pour contre l'adversité .



" RDC : Denis Mukwege annonce sa candidature à la présidentielle de 2023
- 02/10/2023

= https://www.radiookapi.net/2023/10/02/actualite/politique/rdc-den

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] 20231002164732632652_IMG-20231002-WA0085
Le Dr Denis Mukwege lors de son point pour annoncer sa candidature à la Présidentielle de 2023.
Radio Okapi/Ph. Grace Amzati


Prix Nobel de la paix 2018, Dénis Mukwege a décidé, lundi 2 octobre, de s'engager dans la course à la présidentielle de décembre 2023.
Il a annoncé sa décision lors d’un point de presse tenu à la Paroisse Notre-Dame de Fatima, commune de la Gombe, à Kinshasa.


Denis Mukwege dit avoir ainsi répondu à la demande de la population qui lui a même remis l’argent pour payer la caution pour cette fin.
Cependant, il a insisté sur le fait qu’aller voter ne suffit pas car, il faut surtout se rassurer que les résultats publiés par la CENI traduisent réellement l'expression du peuple.
D'où, ce prix Nobel de la paix en a appelé à la mobilisation de tous.
Devant des journalistes et sympathisants, Denis Mukwege a également dressé un tableau sombre de la situation sociale et sécuritaire du pays.
Il a notamment dénoncé les « arrestations arbitraires des opposants politiques et journalistes, la corruption et l'enrichissement illicite ainsi que de multiples violations des droits de l'homme ».[/size]]En aout dernier, Denis Mukwege avait plaidé, vendredi 4 aout, pour une justice holistique incluant la vérité, des réparations et des garanties de non-répétition.
Il avait fait ce plaidoyer dans une déclaration sur la justice transitionnelle en RDC, placée sous le thème « Pour une éthique de responsabilité ».


"Le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix en 2018, annonce sa candidature à l’élection présidentielle en RDC - 02.10.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/10/02/rdc-le-docteur-denis-mukwege-annonce-sa-candidature-a-l-election-presidentielle_6192019_3212.html
Il rejoint la longue liste des opposants qui comptent affronter le 20 décembre le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis 2019.

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] 2ea0b88_1696256904991-000-1l06p9
Le docteur Denis Mukwege lors d’une conférence de presse à Tokyo, en octobre 2019. BEHROUZ MEHRI / AFP

Le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix en 2018 pour son action en faveur des femmes violées, a annoncé, lundi 2 octobre à Kinshasa, sa candidature à la présidentielle de décembre  République démocratique du Cong(RDC).
Lire aussi : Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, au « Monde » : « Il faut une convention internationale pour éliminer l’usage du viol comme arme de guerre »

« J’accepte d’être votre candidat à la présidence de la République », a lancé le célèbre gynécologue de 68 ans lors d’une allocution prononcée devant des centaines de personnes enthousiastes rassemblées dans une salle de conférences. Il rejoint une liste déjà longue d’opposants qui comptent affronter le 20 décembre le chef de l’Etat sortant, Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019 et candidat à sa réélection
« Notre pays va très mal », a dit dans son discours [i]« l’homme qui répare les femmes », son surnom hérité d’un documentaire qui lui a été consacré. Il a eu des mots très durs pour décrire « la crise » en RDC sur les plans sécuritaire, politique ou des droits humains, avec de multiples arrestations d’opposants et de journalistes ces derniers mois. « Nous ne pouvons pas attendre pour agir […] Demain ce sera tard, c’est aujourd’hui, c’est pourquoi je suis prêt et que j’y vais maintenant », a-t-il martelé, se décrivant comme « un citoyen révolté ».

Cette annonce intervient après des mois de conjectures sur les intentions du docteur Mukwege. Depuis l’année dernière, ses soutiens, dont beaucoup d’intellectuels congolais, le poussaient à se lancer dans la bataille politique, un terrain sur lequel il ne s’était pas encore aventuré même si sa voix est depuis longtemps très critique à l’égard du pouvoir.
Le 16 septembre, depuis sa ville de Bukavu (est), il avait annoncé avoir reçu de ses partisans les 100 000 dollars de caution requis par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour tout dépôt de candidature à la présidentielle. « Quand le peuple décide de prendre le pouvoir, aucun système ne peut s’y opposer », avait-il dit sans dévoiler ses intentions. Sur le terrain, deux structures appuient sa candidature : un « Appel patriotique », issu de la société civile, et une plateforme politique, l’Alliance des Congolais pour la refondation de la nation (ACRN).

Une opposition en ordre dispersé
Parmi les autres opposants en lice figure Martin Fayulu, candidat malheureux à l’élection de décembre 2018, qui a confirmé samedi sa candidature à la présidentielle. Egalement sur les rangs, l’ancien gouverneur du Katanga (sud-est) et riche homme d’affaires Moïse Katumbi devrait déposer officiellement sa candidature dans les prochains jours.
La date limite pour le dépôt des candidatures est fixée au dimanche 8 octobre à minuit. En fin de semaine dernière, la CENI disait en avoir reçu six, dont celles des anciens premiers ministres Augustin Matata (2012-2016) et Adolphe Muzito (2008-2012). La présidentielle sera couplée avec les élections législatives, provinciales et locales. C’est un scrutin à un seul tour, pour lequel, sauf alliances et ralliements d’ici là, l’opposition se prépare donc en ordre dispersé.
Lire aussi : Denis Mukwege critique la « diplomatie » du président Tshisekedi, source d’« instabilité » dans l’est de la RDC

L’allocution à Kinshasa de Denis Mukwege a été retransmise en direct dans deux salles de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, où son annonce a été longuement applaudie. C’est là que depuis 1999, dans sa clinique du quartier périphérique de Panzi, le médecin et son équipe prennent en charge des femmes victimes de viol, utilisé comme arme de guerre dans cette partie orientale de la RDC en proie aux violences de groupes armés depuis près de trente ans.
Cette « guerre sur le corps des femmes » continue aujourd’hui et s’étend de plus en plus souvent aux enfants, voire aux nourrissons, constatait-il récemment. Depuis des années, en RDC comme lors de ses déplacements à l’étranger, il déplore l’impunité, réclame un tribunal international et plaide pour une « justice transitionnelle » pour panser les plaies des populations meurtries.


"RDC: le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018, candidat à la présidentielle - 02.10.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231002-pr%C3%A9sidentielle-en-rdc-le-docteur-denis-mukwege-prix-nobel-de-la-paix-2018-candidat[

"« J’y vais maintenant ! » : Denis Mukwege candidat à la présidentielle- 02.10.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1488338/politique/jy-vais-maintenant-denis-mukwege-candidat-a-la-presidentielle/

"Le Dr Mukwege, Nobel de la paix, est candidat à la présidentielle de RDC
- 02.10.2023

= https://www.voaafrique.com/amp/rdc-le-dr-denis-mukwege-prix-nobel-de-la-paix-annonce-sa-candidature-%C3%A0-la-pr%C3%A9sidentielle/7293281.html

"RDC : Sans surprise, Denis Mukwege annonce sa candidature à la présidentielle de décembre 2023 - 02.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/02/rdc-sans-surprise-denis-mukwege-annonce-sa-candidature-la-presidentielle-de-decembre
Le Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, a confirmé sa candidature à l'élection présidentielle prévue en décembre 2023 en République Démocratique du Congo (RDC). Cette annonce a été faite lors d'une adresse depuis Kinshasa. Il est prévu qu’il dépose formellement son dossier dès ce mardi à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Denis Mukwege se présentera en tant que candidat indépendant, mais sa candidature est soutenue par l'Alliance des Congolais pour la refondation de la Nation (ACRN), une nouvelle coalition politique établie cette année et dirigée par le pasteur Roger Puati.


Cette décision était largement anticipée, d'autant plus que le 18 septembre 2023, Denis Mukwege avait reçu une contribution généreuse de 160 millions de francs congolais de la part des citoyens en vue de soutenir une éventuelle candidature.
Lors d'une récente conférence de presse, le Dr. Mukwege avait abordé la question de sa candidature en soulignant qu'il n'avait jamais catégoriquement refusé cette possibilité. Il avait également interrogé si le simple fait d'avoir une caution financière était suffisant pour se lancer dans une telle entreprise.
En janvier de cette année, Denis Mukwege s'était déjà exprimé sur le processus électoral en cours en RDC et sur le rôle essentiel des jeunes dans cette phase cruciale de l'histoire du pays. Lors d'une conférence organisée par la jeunesse de la huitième Communauté des Églises de Pentecôte en Afrique Centrale (CEPAC) à Bukavu, il avait répondu aux appels en faveur de sa candidature en appelant à une "révolution démocratique" menée par la base.

Selon Mukwege, cette révolution démocratique implique que la population congolaise se mobilise pour voter massivement et s'assure que ses votes soient respectés. Il avait insisté sur la nécessité d'un changement radical, déplorant que la RDC soit encore embourbée dans un système de prédation au lieu d'une véritable gouvernance.
Le Dr. Mukwege, célèbre pour son engagement en faveur des droits des femmes et sa lutte contre les violences sexuelles en temps de conflit, voit sa possible candidature comme une réponse aux préoccupations des femmes et d'autres segments de la population.
Denis Mukwege a donc franchi une nouvelle étape en officialisant sa candidature à la présidentielle, bien que de nombreuses questions subsistent quant à sa campagne et aux défis qui l'attendent dans cette course électorale cruciale pour l'avenir de la RDC

"République démocratique du Congo : le docteur Denis Mukwege annonce sa candidature à la présidentielle- 02.10.2023
= https://www.lesoir.be/540811/article/2023-10-02/republique-democratique-du-congo-le-docteur-denis-mukwege-annonce-sa-candidature[


"Denis Mukwege, une candidature à haut risque à la présidence de la RDC - 02.10.2023
= https://www.rtbf.be/article/denis-mukwege-une-candidature-a-haut-risque-a-la-presidence-de-la-rdc-11265354


DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] 0bf78fb0051055f31feca399d4d24a91-1696258637
:copyright: AFP

C’est la fin d’un long suspense. Le Dr Denis Mukwege, 68 ans, Prix Nobel de la paix 2018], est bien candidat à la prochaine élection présidentielle qui devrait se tenir le 20 décembre prochain en République démocratique du Congo. Il l’a annoncé cette après-midi lors d’une conférence de presse à Kinshasa.
La rumeur circulait avec insistance depuis plus d’un an mais l’intéressé n’avait jusqu’ici donné aucune indication claire au sujet de ses intentions.
"Le moment propice, c’est maintenant. Ma seule motivation est de sauver notre patrie, de redresser notre pays et de relever la dignité de notre peuple. Nous ne pouvons pas attendre pour agir […], c’est pourquoi je suis prêt et que j’y vais maintenant", a-t-il déclaré devant une salle comble de sympathisants à Kinshasa.

Une candidature soutenue par la société civile
Cette candidature a été soigneusement préparée ces derniers mois par "l’Alliance des Congolais pour la refondation de la nation" (ACRN), une plateforme rassemblant plusieurs intellectuels mobilisés en faveur de la candidature du prix Nobel aux élections. Il y a deux semaines des membres de la société civile (associations de femmes, organisations locales, syndicats) lui ont remis un chèque de 160 millions de Francs congolais (approximativement 60.000 $) à son hôpital de Bukavu afin qu’il puisse s’acquitter de la caution nécessaire pour pouvoir se présenter à la présidentielle. Un appel auquel l’intéressé a donc décidé de répondre favorablement.

L’homme qui répare les femmes
Médecin gynécologue, diplômé de l’université Libre de Bruxelles (ULB), le Dr Denis Mukwege est le directeur de l’hôpital de Panzi à Bukavu, à l’est du Congo. Une région infestée de groupes armés depuis plus de 25 ans. Il y opère principalement des femmes et des enfants victimes de mutilations sexuelles perpétrés par ces mêmes groupes armés. Une activité qui lui a valu le surnom de "l’homme qui répare les femmes" et pour laquelle il a obtenu le Prix Nobel de la paix en 2018.
Fort de son expérience auprès des victimes de cette guerre qui s’éternise au Congo depuis plus d’un quart de siècle, Denis Mukwege milite inlassablement pour que les responsables des violences commises à l’encontre de la population civile soient traduits en justice. Le cinéaste belge, Thierry Michel, en a fait le personnage principal de son film documentaire "L’Empire du silence" qui dénonce l’impunité dont bénéficient les criminels de guerre au Congo.

Engagement politique
Le médecin donne régulièrement des conférences à travers le monde pour demander à la communauté internationale de s’impliquer afin que le Congo retrouve la paix et que les bourreaux congolais, rwandais et ougandais, notamment, répondent enfin de leurs crimes à l’égard des civils et singulièrement à l’égard des femmes. Pour appuyer son plaidoyer il a décrété le 2 août "journée de commémoration du génocide congolais commis pour des gains économiques".
Cette date correspond à la deuxième guerre du Congo qui a débuté le 2 août 1998, lorsque le Rwanda et l’Ouganda ont lancé une offensive armée contre la RDC pour tenter de renverser le président Laurent-Désiré Kabila. Une offensive qui a donné naissance à des centaines de groupes armés qui sont toujours actifs aujourd’hui à l’est du Congo et qui se rendent encore régulièrement coupables d’exactions sordides à l’égard des civils.
Dans son plaidoyer contre le "génocide congolais", le Dr Mukwege pointe aujourd’hui du doigt le M23, qui a lancé une offensive sur la province du Nord Kivu en juin 2022 avec le soutien de Kigali, et qui occupe toujours un vaste territoire de cette province frontalière du Rwanda. Mais il s’oppose aussi au déploiement de forces de la Communauté des États d’Afrique centrale, que le président Tshisekedi a appelé à intervenir au Congo pour lutter contre la présence des groupes armés. Un déploiement qui risque de balkaniser le pays, selon Denis Mukwege.
Plus récemment, il s’est ému du massacre d’une cinquantaine de civils par la garde républicaine à Goma. Il a dénoncé l’assassinat de Chérubin Okende, un ex-ministre qui avait rejoint les rangs de l’opposition et qui a disparu sur le parking de la Cour constitutionnelle avant d’être retrouvé mort, peu après, dans son véhicule. Il a aussi critiqué vertement l’arrestation du journaliste Stanis Bujakera qui enquêtait sur cet assassinat.

Une candidature à haut risque
C’est donc dans ce climat politique et sécuritaire particulièrement tendu que le Dr Mukwege a décidé de se lancer dans l’arène politique. Sa candidature est certes souhaitée par ses nombreux soutiens, mais elle inquiète aussi ses proches qui craignent que l’homme ne se retrouve encore plus exposé aux menaces qui pèsent déjà sur sa vie à cause de son activité auprès des victimes de guerre et ses dénonciations régulières de la répression des opposants orchestrée par le régime en place.
Le pari est d’autant plus risqué que les chances de victoire du candidat Mukwege sont minces. Il n’a pas d’appareil de parti pour le soutenir, ses finances sont limitées et - s’il est adulé à Bukavu et relativement célèbre à l’est du pays - il lui manque des relais à l’échelle nationale pour lutter contre la machine électorale du président sortant, Félix Tshisekedi.
Il sera également confronté à d’autres opposants et candidats déclarés à l’élection présidentielle, comme Martin Fayulu, qui prétend toujours être le véritable vainqueur des dernières élections de 2018 ; mais aussi Adolphe Muzito et Augustin Matata Ponyo, deux anciens Premier ministre ; Franck Diongo Shamba, président du Mouvement lumumbiste progressiste ; et enfin Constant Mutamba, qui dirige la Dynamique progressiste de l’opposition.
Il devra probablement aussi composer avec la candidature de Moïse Katumbi, l’ex-gouverneur du Katanga qui pourrait également se déclarer dans les prochains jours.
Une pléthore de candidats qui risque bien de favoriser le président sortant dans un scrutin à un seul tour. À moins que le Prix Nobel de la paix 2018 ne parvienne à rassembler les autres candidats d’opposition derrière lui. Une option qui reste extrêmement hypothétique à ce stade de la campagne.


" - 02.10.2023
" - 02.10.2023









[/i]


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 5/10/2023, 2:37 pm, édité 5 fois

ndonzwau


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DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] Empty Re: DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!]

Message  ndonzwau 3/10/2023, 11:56 am

BREF VERBATIM EXPLIQUÉE DU DISCOURS DE DR MUKWEGE A FATIMA QUI JE L'ESPERE NOUS DONNE UNE IDÉE DE CE QUE VA CONTENIR SA CAMPAGNE :

-Bien conscient que seul il vaut moins le Prix N obel appellle« à "la coalition des forces du changement , à l l'unité pour que le peuple gagne " ; un appel du pied à se rallier derrière sa bannière aux autres opposants à Tshisekedi dont il n'a pas hésite de dénoncer le lourd échec en des termes très sévères...?
- "Le pays va tres mal, nous ne pouvons pas attendre pour agir […] Demain ce sera tard, c’est aujourd’hui, j'y vais maintenant je suis prêt", a-t-il dit en citoyen révolté ».
- il avait déjà invité le peuple à une "revolution démocratique a la base nécessitant un changement radical;" il lui demande aujourd'hui "de se mobiliser pour voter massivement et de ne pas se faire voler son vote sur lequel une fraude est bien planifiée, surveiller le processus." 'Quand le peuple décide de prendre le pouvoir, aucun système ne peut s’y opposer' renchérit-il"
- Etc, etc..

Cela dit, le "réparateur des femmes abîmées par le viol" saura-t-il pour autant réparer un pays en proie aux guerres, à l'insécurité endémique, à la corruption et à la prédation devenu la risée du continent malgré ses immenses potentialités naturelles et humaines ? Attendons la suite où les peaux de bananes ne manqueront pas...

PS. Un journal pointe 5 choses à savoir sur Mukwege non sans pertinence  :
- sa candidature était très attendue
- son engagement en faveur des femmes
-  un critique des pouvoirs
- un premier don de 100 000 dollars, des soutiens et enfin un programme
- De nombreux candidats sur la ligne de départ
Pour ma part j'insisterais volontiers sur la difficulté à réussir son entreprise qui repose sur deux facteurs principaux :
son inexpérience de politicien actif et celle de son appareil qui par ailleurs malgré son nombre reste peu connu des Congolais. Le réalisme pose que son principal adversaire le pouvoir en place qui dispose à la fois des gros moyens et de la volonté légitime à ne pas le laisser passe, il multipliera les chausse-trapes. Les Congolais seraient moins satisfaits de 5 ans de Tshikedi ne sont peut-être pas des révolutionnaire patentés qui vont  sauter à pieds joints pour voter un nouveau-venu, fût-il le Prix Nobel et délaisser celui qu'ils connaissent deja. La communication gagnante sera l'ingredient essentiel de son possible succès, la nécessité réaliste d'une promotion intense, interactive et réfléchie comme propagande.



"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
À la Une: Denis Mukwege peut-il «réparer» la RDC? 03/10/2023 !

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20231003-%C3%A0-la-une-denis-mukwege-peut-il-r%C3%A9parer-la-rdc

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Denis Mukwege lors d'une conférence de presse à Tokyo, le 3 octobre 2019. :copyright: AFP/Archives

Le célèbre gynécologue congolais, prix Nobel de la Paix, surnommé « l’homme qui répare les femmes », « est-il en mesure de réparer son propre pays en proie aux guerres, à la corruption et à la prédation depuis bientôt 30 ans ? Denis Mukwege est-il l’homme de la situation ? » Interrogation portée par le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia.
En tout cas, « la rumeur n’en est plus une, pointe Jeune Afrique. Arrivé hier poings levés sous les hourras de ses partisans à la paroisse Fatima, à Kinshasa, Denis Mukwege a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle [de décembre, NDLR]. "Demain sera tard", a-t-il lancé sous les applaudissements du public. "J’y vais maintenant !" Le médecin congolais, qui s’exprimait devant une grande affiche le présentant comme "le choix du peuple", est longuement revenu sur les raisons qui ont motivé sa décision. "Notre pays est devenu la honte du continent", n’a pas hésité clamer le fondateur de l’hôpital de Panzi. Fustigeant "les rapaces qui font main basse sur les richesses de la RDC", Denis Mukwege a dressé un bilan très critique de l’administration Tshisekedi, l’accusant d’avoir "préparé la fraude" au lieu de "préparer un bilan" ».
En effet, complète le site congolais Actualité CD, dès janvier dernier, Denis Mukwege « appelait à une "révolution démocratique" menée par la base. Selon lui, cette révolution implique que la population congolaise se mobilise pour voter massivement et s’assure que ses votes soient respectés. Il avait insisté sur la nécessité d’un changement radical, déplorant que la RDC soit encore embourbée dans un système de prédation au lieu d’une véritable gouvernance ».

Vers une alliance de l’opposition ?

Alors « l’homme qui répare les femmes » peut-il créer la surprise dans cette course à la présidentielle ? « Côté face, répond Afrikarabia, le prix Nobel coche toutes les cases du candidat idéal : issu de la société civile, intègre, multi-récompensé pour son action en faveur des droits de l’homme (…) et sans compromission avec les différents pouvoirs. Depuis plus de 30 ans, il soigne les femmes victimes de viols et de mutilations sexuelles dans son hôpital de Panzi. Son travail est reconnu dans le monde entier, et sa candidature retiendra l’attention des médias internationaux (…). Côté pile, poursuit Afrikarabia, Denis Mukwege est un novice en politique, sans parti structuré et sans véritable ancrage national. À trois mois du scrutin, sa déclaration tardive lui laisse peu de temps pour battre campagne. »
Mais « le vrai défi du docteur Mukwege, relève encore Afrikarabia, sera d’être en mesure de recoller les morceaux d’une opposition morcelée. Sa candidature vient en effet se rajouter à celle de Martin Fayulu et Moïse Katumbi, deux poids lourds de l’opposition, sans compter les deux anciens Premiers ministres Matata Ponyo et Adolphe Muzito, eux aussi sur la ligne de départ. Dans un scrutin à un (seul) tour, seule une grande alliance de l’opposition, derrière un candidat unique, serait en mesure de battre le président sortant ».

Peu de chances ?
Le quotidien Aujourd’hui au Burkina Faso n’y croit pas un seul instant. Pourquoi ? « Parce qu’il n’a pas d’appareil rodé, même s’il est soutenu par une coalition, l’Alliance des Congolais pour la refondation de la Nation, et par une organisation de la société civile, l’Appel patriotique. Mais que pèsent ces deux structures face à la majorité présidentielle de Félix Tshisekedi, qui veut rempiler ? Quelles chances du docteur face aux vieux caïmans du fleuve Congo que sont les Katumbi, Muzito, et autre Fayulu ? Minces, car la popularité dont il jouit, n’est pas forcément transposable sur le terrain fangeux de la politique, domaine par excellence des peaux de banane et autres chausse-trappes ! »

Un climat politique tendu
En tout cas, constate Le Point Afrique, « concrètement, sur le terrain, le climat politique s’est tendu : manifestations de l’opposition et des mouvements pro-démocratie interdites quand elles ne sont pas réprimées dans la violence comme récemment à Goma, harcèlement judiciaire de certains opposants, journalistes incarcérés, et toujours plus de victimes dans les conflits à l’est du pays. (…) À quatre mois des élections, les jeux sont loin d’être faits, estime encore Le Point Afrique, même si des sondages s’emploient à tenter de donner des tendances (plutôt favorables à Félix Tshisekedi). Au regard du contexte et de la multiplicité des facteurs qui peuvent intervenir dans le processus menant à l’élection d’un président dans un pays complexe comme la RD Congo, la prudence semble de mise ».

""Élections en RDC : Denis Mukwege le trublion du scrutin
= http://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-denis-mukwege-le-trublion-du-scrutin/
Le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, a annoncé ce lundi sa candidature à l’élection présidentielle. Le célèbre
médecin peut-il changer la donne ? Il devra s’imposer en rassembleur s’il veut peser dans un scrutin déjà saturé de candidatures d’opposants.


« Je n’ai ni or, ni argent, je n’ai même pas de t-shirts et de casquettes à vous distribuer. Ma seule motivation est de sauver notre patrie et de rendre la dignité de notre peuple. Je suis prêt ! ». Le ton est donné. Denis Mukwege a officialisé ce lundi sa candidature à l’élection présidentielle. Après plusieurs mois d’hésitation, le prix Nobel de la Paix 2018 a finalement décidé de se lancer dans la course. Devant ses sympathisants, le célèbre gynécologue a dressé un portrait sombre du Congo de Félix Tshisekedi : guerre à l’Est, corruption, prédation des ressources, « notre pays va très mal » a fustigé Denis Mukwege. « Notre place n’est pas au salon des pleurnichards. L’heure de la rupture est arrivée ».

Fin d’un long suspens
Cela faisait de nombreux mois que la candidature de Denis Mukwege se précisait. Il y a d’abord eu l’appel d’un groupe d’intellectuels et de membres de la société civile en juin 2022, qui demandait au docteur d’être « l’ultime recours » de la prochaine présidentielle. Et puis il y eu ses nombreuses sorties médiatiques pour dénoncer le risque de balkanisation du pays, le rôle de déstabilisation des pays voisins, mais aussi pour critiquer la mauvaise gouvernance de Félix Tshisekedi, la corruption à tous les étages et l’instrumentalisation de la justice. Le médecin avait même co-signé une tribune avec deux autres candidats déclarés, Martin Fayulu et Augustin Matata Ponyo. Mi-septembre, un groupe de femmes lui avait remis 100.000 dollars qu’elles avaient collectés pour qu’il dépose la caution de sa candidature. Ce lundi, dans la grande salle de la paroisse Fatima, plus personne ne doutait des intentions de Denis Mukwege.

Une aura internationale
« L’homme qui répare les femmes » est-il en mesure de « réparer » son propre pays, en proie aux guerres, à la corruption et à la prédation depuis bientôt 30 ans ? Denis Mukwege est-il l’homme de la situation ? Côté pile, le prix Nobel coche toutes les cases du candidat idéal : issu de la société civile, intègre, multi-récompensé pour son action en faveur des droits de l’homme, reconnu internationalement, et sans compromission avec les différents pouvoirs. Depuis plus de 30 ans, ce gynécologue soigne les femmes victimes de viols et de mutilations sexuelles dans son hôpital de Panzi. Le travail du médecin est reconnu dans le monde entier, et sa candidature retiendra l’attention des médias internationaux à la présidentielle congolaise de décembre.

« Candidat de l’Occident »

Côté face, Denis Mukwege est un novice en politique, sans parti structuré et sans véritable ancrage national. A trois mois du scrutin, sa déclaration tardive lui laisse peu de temps pour battre campagne et se faire connaître des Congolais aux quatre coins d’un pays grand comme cinq fois la France. Il faudra aussi que le prix Nobel trouve les ressources financières pour organiser meetings et déplacements. Ses détracteurs voient en Denis Mukwege un « candidat de l’Occident », reçu avec les honneurs par le monde entier, du Pape au président Macron, qui l’a rencontré en marge de son déplacement en RDC, à l’ambassade de France. N’est-il pas davantage connu en dehors du Congo que dans son propre pays ? Mais surtout, Denis Mukwege n’est-il pas qu’un candidat de plus, dans un paysage politique déjà saturé de candidatures de l’opposition ?

Créer une coalition d’opposition

Le vrai défi du docteur Mukwege sera d’être en mesure de recoller les morceaux d’une opposition morcelée. Sa candidature vient en effet se rajouter à celle de Martin Fayulu et Moïse Katumbi, deux poids lourds de l’opposition, sans compter les deux anciens Premiers ministres Matata Ponyo et Adolphe Muzito, eux aussi sur la ligne de départ. Dans un scrutin à un tour, seule une grande alliance de l’opposition, derrière un candidat unique, serait en mesure de battre le président sortant. La candidature de Denis Mukwege peut-elle rebattre les cartes et changer la donne ? Le médecin ne s’y est pas trompé en appelant « à la coalition des forces du changement ». Un appel du pied à peine déguisé aux autres ténors de l’opposition, Fayulu, Katumbi et Matata, de se rallier derrière sa bannière. L’invitation est désormais lancée. Il reste un peu moins de trois mois à Denis Mukwege pour convaincre… ou pas.
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"Dr Denis Mukwege, candidat à la présidentielle en RDC : Mauvaise pioche en perspective pour «le réparateur de femmes» !
= https://www.aujourd8.net/dr-denis-mukwege-candidat-a-la-presidentielle-en-rdc-mauvaise-pioche-en-perspective-pour-le-reparateur-de-femmes/
Réparateur des femmes, le Dr Mukwege a décidé de réparer la RDC. Le Prix Nobel de paix 2018 a décidé hier 2 octobre de franchir le Rubicond : il sera candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023. Il veut quitter ses patientes de l’hôpital de Parci pour le palais de la Nation de Kinshasa.

Du serment d’Hypocrate qu’il a respecté au prix de sa vie, plusieurs tentatives d’assassinat, gardé par les casques bleus de la MONUSCO, il veut à présent prêter serment sur la Constitution.[/justify]
Alors, il dépose son dossier dans la vague des candidatures, une bonne fournée ce week-end, et en attendant le tamis de la Cour constitutionnelle. On sentait la chose venir, depuis ce 16 septembre 2023, jour où il a rassemblé les 100 000 dollars écots de ses partisans, représentant la caution requise par la CENI pour tout candidat. Si on ajoute les objurgations de ses soutiens, les appels de pied de certains intellos, il était difficile à celui que le film du réalisateur belge Thierry Michel a révélé comme le cicatrisateur des viols de femmes dans cet Est incandescendant de la RD Congo.
«J’accepte d’être candidat à la présidentielle de la République», paroles du DR Mukwege devant des ouailles survoltés à Bukavu. Et se moulant dans sa blouse blanche de toubib, il a brossé un tableau clinique peu reluisant de la RDC, qui «va mal» et il faut sauver, le sauver ici et maintenant, car «Demain, ce sera tard, c’est pourquoi, je suis prêt, j’y vais maintenant».

Le Dr Mukwege veut donc lâcher bistouri et scalpel pour la politique. On dit souvent que si vous ne faites la politique, c’est la politique qui vous fera. A 68 ans et après un tel itinéraire, il est normal et légitime que le «Dr des femmes» songe à autre chose.
Pour nous, c’est une mauvaise option, une mauvaise pioche. D’abord, parce qu’il n’a pas d’appareil rodé, même s’il est soutenu par une coalition l’Alliance des Congolais pour la refondation de la Nation (ACRN) et une organisation de la société civile, «l’Appel patriotique». Mais que pèsent ces 2 structures face à la majorité présidentielle de Félix Tshisekedi, qui veut rempiler ? Quelles chances du docteur face aux vieux caïmans du fleuve Congo que sont les katumbi, Muzito, et autre Fayulu ? Mince, car la popularité dont il jouit, n’est pas forcément transposable sur le terrain fangeux de la politique, domaine par excellence des peaux de banane et autres chausse-trappes !
Ensuite, si même par extraordinaire, il se faisait élire en décembre prochain, avec qui il va gouverner ? Forcément, il puisera son personnel soit dans le camp de la majorité ou de l’opposition. A moins qu’il décide de gouverner avec la société civile uniquement, scénario improbable. En politique, il n’y a pas de génération spontanée.

Partons même de l’hypothèse qu’il soit un faiseur de roi, si tant qu’on peut parler en l’espèce qui est un scrutin uninominal majoritaire à 1 tour. Sans tomber dans le pessimisme noir ou jouer au mauvais augure, en se lançant dans cette équipée politique, le Dr Mukwege a beaucoup à perdre : il n’est pas sûr de gagner, il sera connu dans le landerneau politique, très exposé à présent, il pourra être atteint par ses adversaires politiques. Et même s’il était élu le 20 décembre, il décevra forcément, car un hôpital est différent de ce pays-continent, difficilement gouvernable avec une classe politique aguerrie, au cuir bien tannée. Et même suprême risque, il pourrait vendanger son envergure iconique dans cette aventure. Mauvaise pioche en perspective pour le réparateur de femmes, qui aurait pu trouver un autre créneau pour bonifier ce qu’il a engrangé en valeurs intrinsèques et capital de sympathie.


"RDC : cinq choses à savoir sur le Dr Denis Mukwege, candidat à la présidentielle - 03.10.2023
= https://www.lepoint.fr/afrique/rdc-cinq-choses-a-savoir-sur-le-dr-denis-mukwege-candidat-a-la-presidentielle-03-10-2023-2537830_3826.php
ÉLECTION. Le lauréat du prix Nobel de la paix de 2018 est candidat à la magistrature suprême en RDC. Voici ce qu’il faut savoir sur sa candidature en cinq points.

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] 25282478lpw-25282617-mega-une-jpg_9807365
Le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018, a annoncé ce 2 octobre 2023 à Kinshasa sa candidature à l’élection présidentielle prévue durant le scrutin général du 20 décembre. :copyright: ARSENE MPIANA / AF
 
Au bout d'un très long suspense, le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix en 2018 pour son action en faveur des femmes violées, a annoncé ce lundi 2 octobre 2023, à Kinshasa sa candidature à la présidentielle du 20 décembre prochain en République démocratique du Congo. « L'homme qui répare les femmes », surnom hérité d'un documentaire qui lui a été consacré, rejoint une liste déjà longue de candidats qui comptent affronter le chef de l'État sortant, Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019 et candidat à sa réélection.[
À lire aussi Denis Mukwege face au viol de masse : « La parole a une force qui guérit »

Sa candidature était très attendue
« J'accepte d'être votre candidat à la présidence de la République », a lancé le célèbre gynécologue de 68 ans, devant des centaines de personnes enthousiastes rassemblées dans une salle de conférences de Kinshasa. « Notre pays va très mal », a-t-il dit dans son discours, avec des mots très durs pour décrire « la crise » en RDC, sur les plans sécuritaire, politique ou des droits de l'homme, avec de récentes arrestations d'opposants et journalistes.
À lire aussi Le Prix Nobel de la paix Denis Mukwege menacé : Amnesty s'alarme

Son engagement en faveur des femmes
Le gynécologue et chirurgien, fondateur de l'hôpital de Panzi, au Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a reçu en 2018 le prix Nobel de la paix pour son action en faveur des femmes victimes de viols utilisés comme armes de guerre.
Depuis sa création en 1999, l'établissement a traité plus de 50 000 femmes, enfants et même nourrissons, aux corps meurtris.

Les Kivu, en proie aux violences armées depuis plus de 25 ans, restent l'épicentre des violences sexuelles dans l'ex-Zaïre, contre lesquelles Denis Mukwege tente inlassablement de mobiliser. Cette « guerre sur le corps des femmes » continue encore aujourd'hui et s'étend de plus en plus souvent aux enfants, voire aux nourrissons, constatait-il récemment.
À lire aussi RD Congo : un chemin présidentiel semé d'interrogations

Un critique des pouvoirs
Depuis des années, en RDC comme lors de ses déplacements à l'étranger, Denis Mukwege déplore l'impunité, réclame un tribunal international et plaide pour une « justice transitionnelle » pour panser les plaies des populations de l'est de la RDC, meurtries depuis près de 30 ans par les violences de groupes armés et rébellions. « Nous ne pouvons pas attendre pour agir […], demain ce sera tard, c'est aujourd'hui, c'est pourquoi je suis prêt et que j'y vais maintenant » a-t-il martelé lundi, en se décrivant comme « un citoyen révolté ».
L'annonce du docteur intervient après des mois de conjectures sur ses intentions. Depuis l'année dernière, ses soutiens, dont beaucoup d'intellectuels congolais, le poussaient à se lancer dans la bataille politique, un terrain sur lequel il ne s'était pas encore aventuré, même si sa voix est depuis longtemps très critique à l'égard du pouvoir.
À lire aussi Nobel de la paix : Denis Mukwege, un parcours d'exception

Un premier don de 100 000 dollars, des soutiens et enfin un programme
Le 16 septembre, depuis sa ville de Bukavu, dans l'est de la RDC, il avait annoncé avoir reçu de ses partisans les 100 000 dollars de caution requis par la commission électorale pour tout dépôt de candidature à la présidentielle. « Quand le peuple décide de prendre le pouvoir, aucun système ne peut s'y opposer », leur avait-il alors dit, sans dévoiler ses intentions.
Sur le terrain, deux structures appuient sa candidature : un « Appel patriotique », issu de la société civile, et une plateforme politique, l'ACRN (Alliance des Congolais pour la refondation de la nation).
À lire aussi Nobel de la paix : Denis Mukwege, un parcours d'exception

De nombreux candidats sur la ligne de départ
Parmi les autres opposants en lice pour la présidentielle figure Martin Fayulu, candidat malheureux à l'élection de décembre 2018, qui a confirmé samedi sa candidature. Également sur les rangs, l'ancien gouverneur du Katanga (Sud-Est) et riche homme d'affaires Moïse Katumbi.
La date limite pour le dépôt des candidatures est fixée au dimanche 8 octobre à minuit.
En fin de semaine dernière, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) disait en avoir reçu six, dont celles des anciens Premiers ministres de l'ex-président Joseph Kabila, Augustin Matata (2012-2016) et Adolphe Muzito (2008-2012).
La présidentielle sera couplée avec les élections législatives, provinciales et locales. C'est un scrutin à un seul tour, pour lequel, sauf alliances et ralliements d'ici là, l'opposition se prépare donc en ordre dispersé. Malgré son aura, rien ne dit que le Dr Mukwege, sans base bien ancrée dans les provinces ni expérience politique, sera en mesure de la rassembler.
À lire aussi RD Congo : pourquoi la gouvernance de Félix Tshisekedi s'annonce très difficile

= https://www.jeuneafrique.com/1488338/politique/jy-vais-maintenant-denis-mukwege-candidat-a-la-presidentielle/
= https://actualite.cd/2023/10/02/rdc-sans-surprise-denis-mukwege-annonce-sa-candidature-la-presidentielle-de-decembre
= https://www.lepoint.fr/afrique/rd-congo-un-chemin-presidentiel-seme-d-interrogations-28-09-2023-2537323_3826.php=


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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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Message  ndonzwau 4/10/2023, 12:23 pm


"Présidentielle 2023 : Denis Mukwege dépose sa candidat - 03.10.2023
= https://www.radiookapi.net/2023/10/03/actualite/politique/presidentielle-2023-denis-mukwege-depose-sa-candidature-la-ceni

Candidature à la présidentielle 2023, le 3 octobre 2023 à Kinshasa.
Radio Okapi/Ph. Jonathan Fuanani


"RD Congo : le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, candidat à la présidentielle - 02/10/2023
= https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20231002-rd-congo-le-dr-denis-mukwege-prix-nobel-de-la-paix-candidat-%C3%A0-la-pr%C3%A9sidentielle

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] FR_20231002_170325_170412_CS
RD Congo : le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, candidat à la présidentielle :copyright: France24

Le docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix en 2018 pour son action en faveur des femmes violées, a annoncé lundi 2 octobre à Kinshasa sa candidature à la présidentielle du 20 décembre prochain en République démocratique du Congo.


"Denis Mukwege, l’homme qui veut réparer la RDC -03.19.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/10/03/denis-mukwege-l-homme-qui-veut-reparer-la-rdc_6192214_3212.html









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Message  ndonzwau 5/10/2023, 1:36 pm

Alain Atundu, l'un des notoires opportunistes de notre scène politique s'il en est qui a abandonné 'JK' pour se jeter dans les bras de Tshikedi donne des leçons à Mukwege qualifiant d'emblée son projet de naïf.

Question : quelle est l'approche la plus naïve entre Tshisekedi qu'il a choisi qui pratique depuis 5 ans des essais et erreurs et multiplie des promesses sans lendemains que tous nous voyons à l'oeuvre et Mukwege  ? L'élementaire logique n'est-elle pas d'attendre tout sur le projet de Mukwege pour se prononcer ? Passons...

Plus serieusement aucun doute que face au sortant malgré ou d'ailleurs à cause de sa nouveauté Mukwege reste un outsider surtout dans un contexte où les opposants à Tshisekedi partent en ordre dispersé.
Néanmoins sa candidature pourrait jeter une lumière plus internationale sur le scrutin congolais, les chancelleries semblaitent jusque-là l'accepter dans la forme cahotique où elle se trouve mais en feront-elles vraiment plus ?
Il reste que sa candidature est celle d'une figure perçue intègre, responsable et dévouée au service du pays à  rebours du comportement de nos médiocres habituels politiciens ; ce n'est pas rien. Cette candidature Mukwege est la meilleure nouvelle depuis 5 ans d'essais et erreurs, ld'ncompétence et de jouissance du regime Tshisekedi, un vrai gage de la maturité et de responsabilité de la démocratie à conforter.

Comment mieux en profiter. Selon moi une première combine pour mieux sensibiliser les Congolais serait pour Mukwege est de réussir à convaincre parmi les ténors de l'opposition au moins trois a se rallier sous sa bannière.  Dans son discours de la présentation de sa candidature, Mukwege leur fait un appel dr pied invitant à  la coalition des forces de changement. Pourquoi ne fût-ce deux blocs, l'un autour de Mukwege et un autre autour de Katumbi qui ne lâchera pas facilement ?

La deuxième piste combien décisive c'est l'impératif d'une campagne intense, intelligente et interactive pour conscientiser et mobilser les Congolais dont nombreux le connaissent peu et ne se transformeront pas facilement en révolutionnaires pour quitter Tshisekedi qui malgré son bilan précaire ils connaissent déjà  pour aller vers lui le nouveau venu. C'est à ce prix que Mukwege peut se donner davantage des chances de gagner.

"En RDC, Mukwege candidat, Tshisekedi en tournée - 02.10.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1488977/politique/en-rdc-mukwege-candidat-tshisekedi-en-tournee/
Le prix Nobel de la paix vient de rejoindre la liste des candidats pour la présidentielle de décembre prochain. Face au président sortant et dans un scrutin à un tour, le risque de l’éparpillement des voix est réel.

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] Mukwege-scaled-1256x628-1696344266
Denis Mukwege lors d’un discours devant des partisans à Kinshasa, le 2 octobre 2023. :copyright: Arsene Mpiana / AFP

Ce mardi 3 octobre, Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, a formellement déposé sa candidature à la présidentielle de décembre en RDC, au lendemain de l’annonce de sa décision de se lancer dans la course.À LIREPrésidentielle en RDC : les grandes manœuvres des soutiens de Denis Mukwege

« Le fait de déposer ma candidature, de prendre la décision, de quitter mon confort, c’est déjà une victoire pour moi. C’est maintenant au peuple de décider », a-t-il déclaré à la presse à Kinshasa sur les marches de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) où il venait de déposer son dossier.
« Notre pays va très mal […]. Le peuple congolais vit dans une forme d’esclavage qui ne dit pas son nom, a-t-il ajouté. Indignez-vous, résistez, et si votre vote vous est volé, vous avez le droit de faire la révolution démocratique. »

Éventuelles alliances
Il rejoint ainsi une liste déjà longue de candidats, dont des poids-lourds de l’opposition comme Martin Fayulu ou Moïse Katumbi, qui comptent affronter le chef de l’État sortant, Félix Tshisekedi, qui a annoncé dès 2020 son intention de briguer un deuxième mandat et dont la machine électorale se met depuis des mois en ordre de bataille
À LIREMoïse Katumbi : « Ma candidature à la présidentielle de 2023 en RDC est définitive »
Le scrutin étant à un seul tour, l’éparpillement des candidatures augmente les chances du président sortant de l’emporter, notent de nombreux observateurs de la vie politique congolaise, en s’interrogeant sur les éventuels alliances et regroupements qui pourraient s’opérer d’ici les élections. Les dépôts officiels de candidatures à la présidentielle vont se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine.

Pays riche
Pendant que Denis Mukwege annonçait sa candidature, le chef de l’État était en déplacement dans le sud-est du pays, où il a lancé les travaux d’un pont à la frontière zambienne et devait inaugurer diverses infrastructures. Des images l’ont aussi montré dans une salle de classe toute neuve, entouré d’enfants.[/size]
« Maintenant, les enfants du Congo vont étudier dans des conditions excellentes, comme tous les autres enfants du monde… Vous y avez droit, vous avez un pays riche et vous devez profiter de cette richesse », a lancé Félix Tshisekedi. le chef de l’État met en avant dans son bilan la gratuité de l’enseignement primaire.[/size]
(Avec AFP)


" -Africa News : « Présidentielle de 2023 : Denis Mukwege, l’invité surprise » - 04/10/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/10/04/actualite/revue-de-presse/africa-news-presidentielle-de-2023-denis-mukwege-linvite

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] 20231003132127164039_WhatsApp_Image_2023-10-03_at_10.49.12-2
Denis Mukwege face à la presse après le dépôt de son dossier de candidature à la présidentielle 2023, le 3 octobre 2023 à Kinshasa.
Radio Okapi/Ph. Jonathan Fuanani


Revue de presse du mercredi 4 octobre
Les journaux parus ce mercredi reviennent sur le processus électoral et le séjour du Président Félix-Antoine dans le grand Katanga.
Le Dr Denis Mukwege a officialisé sa candidature en déposant, le mardi 3 octobre, son dossier au Bureau de réception et traitement des candidatures (BRTC) situé au siège de la Commission électorale indépendante (CENI), en vue de briguer la magistrature suprême, rapporte Africa News.
Le Prix Nobel de la paix 2018, « l’invité surprise de ces scrutins », a livré, selon le trihebdomadaire, ses profondes motivations à la presse : « Sur plusieurs plans, notre pays va très mal. Aujourd’hui, nous sommes devant une crise existentielle. Il est occupé par des forces étrangères plus de 100 groupes armés à l’Est et dans ces conditions où on ne gère plus l’intégrité territoriale, il y a urgence ».
Selon lui, poursuit le tabloïd, « nos richesses sont bradées et nous vivons dans une situation de prédation sans précédent, alors que tout le monde déclare que l’avenir de la planète est en République Démocratique du Congo, malheureusement le Congolais vit dans des conditions inhumaines ».
Et devant cette situation, note L’Avenir qui reprend les propos de Mukwege, « on ne peut plus continuer à rester indifférents et laisser les autres gérer nos ressources en nous privant de tout ».
Pour lui, le Congolais a toujours répondu absent par rapport à tout ce développement. C’est urgent aujourd’hui de pouvoir faire la part des choses, mettre tout simplement les Congolais sur orbite pour qu’ils soient les gestionnaires de ces biens, a soutenu le quotidien.

Le candidat Mukwege affirme croire en la capacité du peuple congolais de pouvoir, non seulement aller voter, mais de défendre son vote, indique La Tempête des tropiques.
« Nous disons tout simplement au peuple congolais, si vous n'êtes pas d'accord avec la qualité de ce cycle électoral, indignez-vous, résistez. Et si votre vote a été volé, vous avez le droit de faire une révolution démocratique. Nous ne pouvons plus continuer à accepter ce qui s'est passé au cycle précédent », ajoute le journal.
Aux dires de Denis Mukwege, analyse Forum des As, « le peuple aura le choix de faire la rupture entre ce système qui a trop duré et de s'engager dans un nouveau système qui lui permet de s'exprimer et de pouvoir jouir de ses ressources ».
« Denis Mukwege, un sérieux outsider sur le chemin de Tshisekedi », titre pour sa part Eco News.
S’adressant brièvement à ses sympathisants sur les marches de la CENI, le candidat Mukwege à déclaré qu’il applaudira le vainqueur si l’élection se déroule en toute transparence.


"RDC : « Denis Mukwege sera le facteur X de l’élection de 2023 »  - 02.10.2023
= https://afrique.lalibre.be/78440/rdc-denis-mukwege-sera-le-facteur-x-de-lelection-de-2023/
Les cadors congolais se bousculent pour s’inscrire sur la liste de départ avant le 8 octobre.

Félix Tshisekedi, qui entend rempiler (”en étant enfin élu et non désigné”, persifle un proche de Jean-Pierre Bemba, pourtant proche du président en exercice), Martin Fayulu, qui veut récupérer le mandat qu’il prétend avoir gagné en 2018 dans les urnes, Moïse Katumbi, qui espère enfin être qualifié pour cette course à la magistrature suprême, et Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018, qui rêve de décrocher la présidence pour son entrée en politique, ont tous rendez-vous dans les locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) cette semaine pour le dépôt de leur candidature.
Delly Sesanga, le patron du parti Envol, devrait aussi en être, Muzito et Matata Ponyo, deux anciens Premiers ministres sous Joseph Kabila, eux, ont déjà rempli cette formalité.
Aucune surprise dans ce casting, dans lequel se sont invités quelques seconds couteaux capables de réunir les 160 millions de francs congolais (soit approximativement 60 000 dollars) nécessaires pour le dépôt de la caution non remboursable.

Les deux dernières confirmations
Dans cette liste de candidats présidents ne subsistaient en fait que deux demi-surprises : Martin Fayulu et Denis Mukwege. Le camp du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila ayant lui toujours affirmé qu’il ne présenterait pas de candidat, mettant en avant “l’absence de crédibilité de ce suffrage”, selon un des lieutenants de l’ancien président.
Entre Fayulu et Mukwege, le premier à trancher a été le patron de la plate-forme Lamuka. Martin Fayulu, qui avait pourtant appelé les membres de son parti Ecidé à boycotter le scrutin législatif organisé le même jour que la présidentielle, le 20 décembre prochain, a laissé entendre un certain temps qu’il pourrait ne pas concourir si la Ceni ne mettait pas en place un audit international et indépendant du fichier électoral qui reprend l’ensemble des Congolais qui se sont inscrits pour ces élections.
Samedi 30 septembre, lors de l’annonce de sa candidature, Martin Fayulu a justifié son revirement en expliquant : “ayant entendu la demande pressante de la population, la coalition Lamuka, a décidé de déposer ma candidature pour la présidentielle de décembre 2023. Comme nous n’avons pas eu la transparence par l’audit du fichier électoral, nous l’aurons dans la surveillance des élections”.
Selon lui, sur 43,9 millions d’électeurs inscrits, il y en aurait “10 millions de fictifs”. “Cette fois-ci, ça ne passera pas… Nous refusons de blanchir la fraude […], nous devons nous mobiliser pour empêcher que la parodie électorale en préparation ne se réalise”, a-t-il lancé ce samedi 30 septembre.
Mais l’ancien cadre Exxon, 68 ans, estime malgré tout que sa position a permis certaines avancées du côté de la Ceni, qui tout en refusant cet audit indépendant du fichier, a annoncé, explique-t-il, la publication des résultats électoraux bureau de vote par bureau de vote.

On se souviendra que lors de l’annonce de la victoire de Félix Tshisekedi en janvier 2019, et jusqu’à ce jour, aucun procès-verbal d’aucun bureau de vote n’a été publié par la Commission électorale nationale indépendante, ce qui ne fait qu’accentuer les doutes sur la victoire de Félix Tshisekedi.
"Martin Fayulu a demandé à la Ceni de rouvrir les inscriptions pour les élections législatives afin que nos membres puissent quand même déposer leur candidature”, explique un cadre de son parti. “Mais nous ne nous faisons guère d’illusion. Denis Kadima, le patron de la Ceni ne nous fera pas ce cadeau”. Martin Fayulu part donc à la conquête de la magistrature suprême en sachant pertinemment bien qu’il devra gérer le pays, s’il est élu, sans un seul membre de son parti à l’Assemblée nationale.
En réalité, Martin Fayulu, officiellement arrivé deuxième en 2018 avec 34,8 % des voix derrière Félix Tshisekedi qui en aurait décroché 38,5 %, prenait le risque de disparaître complètement de la scène politique s’il boycottait ce scrutin. Sa position, ferme, lui a offert une posture qui collait bien à son image d’homme sans compromis avant la campagne. Son rétropédalage lui vaut aujourd’hui certaines rancœurs au sein même de son parti, dans le chef de candidats députés qui ont suivi son mot d’ordre et qui ont le sentiment d’avoir été trahis.

Mukwege en sera
Le dernier prétendant de poids qui laissait planer un doute a mis fin au suspens ce lundi en annonçant sa candidature. En réalité, le docteur Denis Mukwege, “l’homme qui répare les femmes”, avait déjà balayé les dernières interrogations en annonçant, il y a un peu plus de deux semaines, qu’il avait reçu et accepté les 100 000 dollars d’une cotisation populaire pour sa candidature et sa campagne.
En entrant dans le jeu politique, le prix Nobel de la Paix 2018 pénètre dans un nouvel univers. S’il conserve son aura, “il risque de perdre rapidement la plupart des sponsors qui soutiennent sa fondation Panzi qui vient en aide aux femmes victimes de sévices sexuels dans l’est du pays”, explique un homme d’affaires congolais. “C’est évidemment très risqué et ça explique certainement une partie de ses doutes”, poursuit-il, tout en expliquant que “même les gardes du corps qui lui étaient accordés par la Monusco ne pourront plus l’accompagner”.
La candidature de Denis Mukwege pourrait par contre jeter une nouvelle lumière internationale sur ce scrutin congolais qui, jusqu’ici, ne semblait guère passionner les chancelleries internationales, beaucoup de diplomates semblant accepter l’organisation chaotique de ce scrutin. “Avec Mukwege dans le jeu, ça risque de perturber la machine mise en place par le pouvoir”, explique un de ces diplomates. “Sa candidature pourrait renforcer le poids des organisations qui se préparent à veiller sur le déroulement de ce scrutin. Je pense aux catholiques qui vont une fois de plus se mobiliser pour être présents dans tous les bureaux de vote. Mukwege va mobiliser cette communauté internationale et va la sensibiliser à ce scrutin"
Comme Martin Fayulu, Denis Mukwege part seul à la présidentielle. L’homme ne dispose du soutien d’aucun parti, pis il n’a aucune expérience politique et ne dispose pas dans son pays de la notoriété dont il peut se targuer chez nous. “Au Congo, malgré l’ingéniosité du pouvoir en place, il y a toujours un facteur X qui vient tout perturber”, poursuit un homme politique congolais. “Denis Mukwege est ce facteur X de l’élection de 2023”.

La démonstration de force de Katumbi
Les deux derniers candidats à se présenter à la Ceni sont les deux favoris de ce scrutin : Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi. Ce dernier, donné en tête par certains sondages, a organisé ce scrutin à sa main, avec “sa” Ceni et “sa” Cour constitutionnelle et un personnel politique acquis à sa cause à coups de dollars. Il dispose aussi de tous les leviers associés à l’exercice du pouvoir. Mais le scrutin de 2018 a démontré que cet avantage pouvait ne pas suffire. Emmanuel Shadary, le dauphin de Joseph Kabila, candidat tout désigné à la présidence, n’a pas réussi à convaincre un électorat largement acquis à la cause de l’alternance.
Le camp Tshisekedi promet de faire mieux et claironne sur tous les toits qu’il a un bilan à présenter. Le hic, c’est que l’actuel président s’est enfermé dans un pouvoir ethnique et que les quelques alliés qu’il a fait monter dans son gouvernement en échange de leur soumission ne parviennent pas à convaincre leur électorat. La grand-messe de Jean-Pierre Bemba, devenu vice-Premier ministre et ministre de la Défense lors du dernier remaniement, a démontré le rejet de Tshisekedi dans les rangs de son parti, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC), qui célébrait ce 30 septembre ses 25 ans d’existence. L’annonce par le “chairman” Bemba de son soutien à Tshisekedi n’a soulevé, tout au plus, que quelques applaudissements de circonstance. Vital Kamerhe, vice-Premier et ministre de l’Économie, et Modeste Bahati, le président du Sénat, n’ont pas été mieux reçus quand ils ont évoqué leur pas de côté au profit du président sortant, respectivement dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.
L’élection est donc loin d’être jouée dans ce géant d’Afrique centrale. Le dernier candidat, Moïse Katumbi, a réuni des dizaines de milliers de personnes à chacune de ses haltes dans le pays ces dernières semaines. Il est attendu désormais au Kasaï, la terre de Tshisekedi. Il devrait faire déposer sa candidature ce mardi 3 octobre. Reste à savoir si elle sera validée. Lors de la précédente présidentielle, le pouvoir de Joseph Kabila a cherché à discréditer le candidat sur base d’un hypothétique passeport italien qui aurait remis en cause sa nationalité congolaise. Mais la justice italienne a tranché, rejetant ces accusations. Joseph Kabila avait finalement empêché Moïse Katumbi de rentrer au pays pour s’inscrire. Cette fois, l’ancien gouverneur du Katanga est resté au pays et ne devrait pas être empêché de déposer sa candidature. Sera-t-elle pour autant validée ? Rendez-vous dans un mois pour connaître la réponse. Les États-Unis, par la voix du secrétaire d’État Antony Blinken, ont fait de l’inclusivité un des points essentiels de la crédibilité de ce scrutin. Tenter d’éliminer Katumbi de la course pourrait être perçu comme un élément discréditant tout le processus électoral.

= http://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-denis-mukwege-le-trublion-du-scrutin/

"Election en RDC : la candidature de Denis Mukwege donne des espoirs aux Congolaises - 04.10.2023
= https://www.liberation.fr/international/afrique/election-en-rdc-la-candidature-de-denis-mukwege-donne-des-espoirs-aux-congolaises-20231004_OLERGRD6B5G27NPXPZ2N5CVHLE/
Le prix Nobel de la Paix 2018 a annoncé lundi être candidat à la présidentielle congolaise qui se tiendra le 20 décembre prochain. Une annonce surprise pour ce gynécologue, mondialement reconnu pour son combat contre les violences sexuelles faites aux femmes.

A l’occasion des «Rendez-vous de l’histoire», qui se tiennent à Blois du 4 au 8 octobre, la rédaction de Libération invite une trentaine d’historiens et historiennes pour porter un autre regard sur l’actualité. Retrouvez ce numéro spécial en kiosque jeudi 5 octobre et tous les articles de cette édition dans ce dossier.
Les résultats des élections présidentielles en Afrique créent rarement la surprise. Il n’en va pas de même des campagnes électorales, moments forts de tensions, voire de violences, entre présidents sortants peu enclins à céder leur pouvoir, et opposants souvent nombreux qui peinent à s’unir. Il est rare que dans ces moments forts de la vie politique africaine les violences faites aux femmes aient droit de cité. En ce sens, la candidature du docteur Denis Mukwege, gynécologue mondialement connu, récompensé par le prix Nobel de la paix en 2018, lundi 2 octobre, crée la surprise. Cet homme de 68 ans, qui a fait de la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes – et plus précisément contre les viols de guerre – le combat d’une vie, a-t-il des chances de l’emporter face au président sortant, Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis 2019 et candidat à sa réélection ? «J’y vais maintenant», a-t-il annoncé, après avoir recueilli les 100 000 dollars nécessaires au dépôt de sa candidature pour le scrutin qui doit avoir lieu le 20 décembre. Il a également annoncé son retrait temporaire de la direction et de la gouvernance de la Fondation Panzi.

La faveur d’intellectuels
Cette décision d’un homme sans ancrage politique partisan a été particulièrement applaudie 2 000 km à l’est de la capitale, dans la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, où Denis Mukwege soigne depuis 1999, dans la clinique de Panzi qu’il a fondée dans un quartier périphérique de la ville, des patientes victimes de violences sexuelles. Bien qu’il ait la faveur de nombreux intellectuels, au Congo et à l’étranger, ainsi que l’appui de certaines figures des mouvements citoyens (comme le mouvement Lucha, fondé en 2012 à Goma, pour lutter pour la paix et la bonne gouvernance), il a aussi de nombreux ennemis : sa clinique est placée sous la protection des Nations unies. Certains critiquent aussi la focalisation sur les viols de guerre au Kivu au détriment de la prise en charge d’autres types de violences sexuelles commises par des civils au quotidien (1).

«L’homme qui répare les femmes»
En 2018, Julienne Lusenge, présidente de Solidarité des femmes pour la paix et le développement intégral et lauréate du Prix des droits de l’homme des Nations unies en juillet 2023, appelait la communauté internationale à des actions concrètes pour mettre fin aux violences faites aux femmes. Les Congolaises, dont la participation à la vie politique est entravée par de nombreux obstacles, soutiendront-elles «l’homme qui répare les femmes», titre du documentaire que lui a consacré en 2015 le journaliste belge Thierry Michel ?[/size]
D’après l’agence ONU Femmes, la participation politique des femmes en RDC est passée de 13,6% aux élections de 2006 à 11,7% en 2018. La dernière réforme de la loi électorale, promulguée le 29 juin 2022, qui prévoit des clauses incitatives à l’inclusion des femmes sur les listes électorales aura-t-elle des effets sur un scrutin qui sera à la fois présidentiel, législatif et provincial ? La candidature de Denis Mukwege, symboliquement forte, bousculera-t-elle un paysage politique monopolisé par les hommes ?[/size]

(1) «Que celles qui ont été violées lèvent la main» de Marion Quillard, dans la Revue XXI, juillet-août-septembre 2015.


= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20231003-%C3%A0-la-une-denis-mukwege-peut-il-r%C3%A9parer-la-rdc
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230813-rdc-le-regroupement-acrn-favorable-%C3%A0-une-candidature-de-denis-mukwege-conteste-son-exclusion-de-la-course-aux-%C3%A9lections


"Présidentielle : quelles sont les chances du prix Nobel de la paix Denis Mukwege ?
04.10.2023

= https://www.france24.com/fr/afrique/20231004-pr%C3%A9sidentielle-en-rd-congo-quelles-sont-les-chances-du-prix-nobel-de-la-paix-denis-mukwege
Surnommé "l’homme qui répare les femmes", le célèbre médecin congolais Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 pour son combat contre le fléau des violences sexuelles en République démocratique du Congo, a déposé mardi sa candidature à l'élection présidentielle. Populaire auprès de la société civile mais sans parti structuré pour le soutenir, ce novice en politique peut-il créer la surprise en décembre prochain ? Eléments de réponse.

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Le prix Nobel de la paix et gynécologue Denis Mukwege s'adresse à ses partisans à Kinshasa, le 2 octobre 2023. :copyright: Arsène Mpiana, AFP

Au chevet du peuple congolais depuis plus de trois décennies, Denis Mukwege, célèbre dans le monde entier pour son combat contre les violences sexuelles en République démocratique du Congo, a officiellement déposé mardi 3 octobre sa candidature à l'élection présidentielle de décembre. De quoi soulever une vague d'espoir au sein de la société civile mais également des doutes sur les chances de ce prétendant atypique de l'emporter face aux ténors de la vie politique congolaise.
Lauréat du prix Sakharov en 2014 et du prix Nobel de la paix en 2018, le président-fondateur de la fondation Panzi – du nom de l'hôpital qu'il a fondé en 1999 à Bukavu dans l'est de la République démocratique du Congo pour soigner le corps meurtri des femmes violées –, Denis Mukwege jouit d'une aura incontestable auprès de la population congolaise.
Réputé pour son courage et son intégrité, une rareté dans un pays miné par une corruption endémique, le militant des droits humains semble cocher toutes les cases du candidat idéal. Mais "l'homme qui répare les femmes" peut-il désormais réparer le pays tout entier ?

Au sein de la société civile, beaucoup veulent y croire. Sur le terrain, deux structures appuient sa démarche : un "Appel patriotique" et une plateforme politique, l'ACRN (Alliance des Congolais pour la refondation de la nation). Signe de l'enthousiasme qui entoure sa candidature, Denis Mukwege a reçu le 16 septembre 100 000 dollars de la part de ses soutiens pour constituer la caution requise par la commission électorale.
"Dans un pays où 70 % de la population vit avec moins d'un dollar par jour, on voit là un signe d'engagement fort", assure à TV5 Monde le politologue Alphonse Maindo, professeur à l'université de Kisangani.
"Sans parler de ferveur populaire, on peut parler d'intérêt pour une candidature d'offre nouvelle", tempère l'analyste Christian Moleka, coordinateur national de la Dypol, la Dynamique des politologues de la République démocratique du Congo. "Tous les autres candidats ont été aux affaires par le passé et n'ont pas l'avantage de se présenter comme nouveaux. Par ailleurs, la stature morale de Denis Mukwege dans un univers politique rempli de crocodiles lui permet d'incarner une forme de blancheur immaculée qui séduit et intéresse."

"Cette expérience, je n'en veux pas"
Mais la tâche s'annonce colossale pour Denis Mukwege et son équipe. Sans parti ancré sur le territoire et sans aucune expérience politique, le gynécologue prête le flanc aux accusations d'amateurisme.[/size]
"Ici, l'expérience politique consiste à détourner les deniers publics et laisser la population dans la misère alors que notre pays est riche. Cette expérience, je n'en veux pas", cingle le médecin de 68 ans sur l'antenne de France 24, promettant "travail" et "discipline" pour restaurer la "dignité" du pays.

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 Au menu des priorités du candidat : la question de la "prédation" des ressources naturelles, dont les conditions d'extraction sont à l'origine de multiples violations des droits humains, et la lutte contre l'insécurité et les groupes armés dans l'est du pays.
À lire aussiTransition écologique : le cobalt, l’envers du rêve électrique[/size]
Denis Mukwege a régulièrement reproché au gouvernement d'avoir fait appel à des armées d'Afrique de l'Est pour affronter la rébellion du M23 qui contrôle des pans entiers du Nord-Kivu, au risque de mettre en péril la souveraineté de la République démocratique du Congo.[/size]
À trois mois de l'élection, le prix Nobel de la paix aura également fort à faire pour espérer réunir une opposition morcelée face au favori du scrutin, le président sortant, Félix Tshisekedi.
Parmi les opposants en lice figurent notamment deux poids lourds de la vie politique congolaise : l'ancien gouverneur du Katanga (Sud-Est) et riche homme d'affaires Moïse Katumbi, et Martin Fayulu, candidat malheureux à l'élection de décembre 2018, qui a confirmé samedi sa candidature.
Le scrutin étant à un seul tour, cet éparpillement des candidatures augmente mécaniquement les chances de l'emporter pour Félix Tshisekedi, notent de nombreux observateurs de la vie politique congolaise en s'interrogeant sur les possibles alliances et regroupements qui pourraient s'opérer d'ici les élections.[/size]
"Félix Tshisekedi doit partir mais cette question n'est pas à l'ordre du jour. Aujourd'hui, on présente nos candidatures, on verra plus tard", affirme sur France 24 l'opposant Martin Fayulu, laissant la porte ouverte à un accord électoral.
"Dans un pays aussi vaste que la RDC, on ne gagne pas seul", note Christian Moleka. "Il faut des alliés régionaux. Or, l'ancrage partisan manque cruellement à Denis Mukwege. Sans coalition autour de lui, la séduction que génère sa candidature pourrait vite tourner à la désillusion. On verra également comment les autres acteurs vont gérer leurs égo", ajoute l'expert.

Un parcours semé d'embûches
Tandis que l'opposition avance en ordre dispersé, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de Félix Tshisekedi, lui, est déjà prêt à enclencher le rouleau compresseur. Le président, au pouvoir depuis cinq ans, est actuellement en tournée dans le sud-est du pays, où il a lancé les travaux d'un pont à la frontière zambienne et devait inaugurer diverses infrastructures.
Le président sortant peut compter sur le soutien de plusieurs figures politiques emblématiques : Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe, qui ont mis de côté leurs ambitions pour cette élection couplée à celle des députés nationaux et provinciaux ainsi qu'à celle des conseillers communaux.
Pour le docteur Mukwege s'ouvre un parcours semé d'embûches alors que le climat politique s'est considérablement tendu à l'approche de l'échéance : des manifestations de l'opposition ont été réprimées, des journalistes harcelés tandis que les violences dans l'Est continuent, rendant presque impossible la tenue d'une campagne.[/size]
Depuis plusieurs mois, le processus électoral est également vivement critiqué par des acteurs de la société civile, faisant planer un doute sur l'honnêteté du scrutin. En cause, le manque de fiabilité du fichier électoral et les compositions de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et de la Cour constitutionnelle, deux organes aux mains du pouvoir en place, dénonce l'opposition.
Dans ce contexte de défiance vis-à-vis du processus électoral et de la classe politique en général, les experts s’attendent à une forte abstention qui pourrait desservir la candidature de Denis Mukwege.

 l'application France 24"Depuis 2006, le taux de participation ne fait que baisser. Il est très probable qu'avec ces problèmes logistiques, de cartes d'électeurs illisibles ou de personnes qui n'ont pas été enrôlées, nous ayons une faible participation. Par ailleurs, peu de réponses concrètes ont été apportées pour le moment sur les questions sécuritaires au Nord et au Sud-Kivu", indique Christian Moleka.
À lire aussiQuels sont les principaux groupes armés actifs dans l’est de la RD Congo ?
Mais il en faut plus pour décourager le prix Nobel de la paix. Malgré les risques de s'abîmer dans une course politique qui s'annonce aussi explosive qu'incertaine, Denis Mukwege affiche sa détermination.[/size]
"Le contexte est difficile" et "la fraude programmée de longue date", estime Denis Mukwege sur France 24, "mais il n'est pas question de laisser un boulevard à un pouvoir qui a échoué"


"Patrick Muyaya : « La candidature de Mukwege vient conforter ses anciennes convictions politiques déjà exprimées publiquement » - 04.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127820_patrick_muyaya_la_candidature_de_mukwege_vient_conforter_ses_anciennes_convictions_politiques_deja_exprimees_publiquement.html
Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, qui accompagne le chef de l’État à Lubumbashi, a animé un briefing presse mardi dans la soirée depuis la ville cuprifère. Au cours de cet échange avec la presse, Muyaya a commenté la candidature du Dr. Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, à la présidentielle de décembre prochain.
Il a affirmé que le camp Tshisekedi n’est pas « impressionné » par cette candidature qui « vient conforter ses anciennes convictions politiques déjà exprimées publiquement ».


Réputé pour son combat en faveur des femmes violées à l’est de la RDC, Mukwege a longtemps résisté aux appels d’un engagement politique actif avant finalement de céder en début de cette semaine quand il a annoncé qu’il va se porter candidat à la présidentielle.
Mardi, ce médecin chirurgien a déposé, au bureau de la CENI, son dossier de candidature pour la présidentielle de décembre.
« Nous avons décidé de nous engager dans ce processus malgré les critiques, car nous croyons en la capacité du peuple à défendre son vote », avait-il expliqué après avoir officialisé sa candidature.


"RDC : Le pasteur Mukwege, candidat à la présidentielle - 03.10.2023
= https://africa.la-croix.com/rdc-le-pasteur-mukwege-candidat-a-la-presidentielle/
Le pasteur Denis Mukwege, 68 ans, gynécologue et récipiendaire du Prix Nobel de la paix en 2018, a annoncé lundi 2 octobre sa candidature à l’élection présidentielle en RD-Congo prévue le 20 décembre 2023.

L’on s’y attendait depuis quelques semaines puisqu’il avait déjà annoncé avoir reçu de ses partisans les 100 000 dollars de caution nécessaires à une candidature à l’élection. Mais l’annonce officielle, lundi 2 octobre, de la candidature à l’élection présidentielle en RD-Congo de Denis Mukwege, pasteur évangélique et prix Nobel de la paix en 2018, reste un événement alors que le climat politique est de plus en plus tendu à un peu plus de deux mois du scrutin.[/size]
« J’accepte d’être votre candidat à la présidence de la République », a affirmé le gynécologue devant plusieurs centaines de partisans réunis dans une salle de conférences de Kinshasa. Selon le sexagénaire qui a toujours été critique envers les pouvoirs de Joseph Kabila (président de 2001 à 2019) et de Félix Tshisekedi (au pouvoir depuis 2019), sa candidature est dictée par l’état de son pays qui « va très mal » tant sur le plan sécuritaire que du respect des droits de l’homme. « Je ne vais pas attendre 2028, a-t-il martelé. Je ne le fais pas par intérêt, ni pour le pouvoir, mais pour sauver ma patrie. Demain ce sera trop tard, j’y vais maintenant. » Et d’ajouter : « Il faut avoir le courage de renoncer à son confort personnel par patriotisme ! »

« L’homme qui répare les femmes »
Si jusque-là, il n’avait jamais manifesté d’ambitions politiques, Denis Mukwege est l’une des personnalités les plus influentes de RD-Congo. Avant l’élection présidentielle de décembre 2018, plusieurs voix s’étaient déjà élevées pour l’encourager à briguer un mandat présidentiel.
La même année que la dernière élection présidentielle, ce pasteur et gynécologue connu pour son combat contre les viols et les mutilations génitales faites aux femmes, avait été récompensé du prix Nobel de la paix avec Nadia Murad, ancienne esclave sexuelle de Daesh en Irak. Il avait été, la même année, élu homme le plus influent du continent africain par l’hebdomadaire Jeune Afrique.
A lire aussi : Denis Mukwege, pasteur, gynécologue et Prix Nobel de la paix 2018

Profondément croyant, pasteur fils de pasteur, Mukwege avait construit en 1998, sous l’égide de la communauté des Églises de Pentecôte en Afrique centrale (Cepac), l’hôpital de Panzi à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu. La structure avait, à l’origine, été créée pour permettre aux femmes d’accoucher dans de bonnes conditions. Mais elle s’était rapidement spécialisée dans le traitement des survivantes de la violence, dont une majorité de victimes d’abus sexuels.
Les mutilations subies par certaines d’entre elles avaient obligé le docteur Mukwege à se spécialiser dans leur prise en charge médicale psychologique, économique et juridique. Cet engagement lui a valu le surnom « l’homme qui répare les femmes ». Le gynécologue rappelle souvent que «ces femmes n’auraient pas eu besoin de tout le soin » qu’il leur prodigue et que lui-même n’aurait pas eu un tel surnom si elles n’avaient pas subi de graves préjudices. Pour Denis Mukwege, les violences faites aux femmes naissent de leur « infériorisation ».

Une présidentielle qui s’annonce tendue
L’élection présidentielle du 20 décembre 2023 en RD-Congo sera couplée aux élections législatives, provinciales et locales. La candidature de Mukwege est la septième enregistrée au sein de l’opposition face à Félix Tshisekedi qui devrait briguer un deuxième mandat présidentiel. D’ici au 8 octobre, date limite de dépôt des candidatures à cette élection, une dizaine de candidatures supplémentaires sont attendues par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Fin septembre, Corneille Nangaa, l’ancien président de la Céni a affirmé, dans un communiqué, qu’en 2018, le président Félix Tshisekedi avait signé un accord politique avec l’ancien président Joseph Kabila pour permettre « une transition pacifique à la tête du pays ». Cette déclaration qui confirme des accusations portées depuis cinq ans par Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a provoqué un vif débat dans le pays poussant le président sortant à démentir l’existence d’un tel accord.
Lucie Sarr
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    Denis Mukwege, pasteur, gynécologue et Prix Nobel de la paix 2018
    [Grands noms de l’Église africaine] : mercredi 25 mars, le docteur Denis Mukwege, célèbre gynécologue, pasteur pentecôtiste…




"Invité : le programme politique de Denis Mukwege, prix Nobel de la paix - 04.10.2023
= https://afrique.tv5monde.com/information/invite-le-programme-politique-de-denis-mukwege-prix-nobel-de-la-paix


Celui que l'on surnomme "l'homme qui répare les femmes" et Prix Nobel de la paix s'est lancé dans la bataille pour la présidentielle de décembre prochain en République Démocratique du Congo. Entretien en direct de Kinshasa avec le docteur Denis Mukwege.

"Presidentielle 2023 : Atundu donne des leçons politiques à Mukwege - 06.10.2023"


" - 02.10.2023
" - 02.10.2023


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 8/10/2023, 1:17 am

JB Placca avec sa sagesse à la Ponce-Pilate fait preuve certes d'une circonspection legitime mais infondée face à la candidature de Mukwege. Nous sommes en effet nombreux comme lui à nous inquiéter de le voir quitter son valeureux fauteuil de medecin pour la politique où  il n'a que de coups à prendre, à perdre beaucoup plutôt qu'à gagner.

Voilà pourquoi nous rendons hommage à  son courage et à sa capacité de sacrifice pour son peuple. Il a conclu en son âme, conscience et science qu'il fallait agir bien amont pour sauver son pays, ça ne suffisait plus de continuer à le faire à sa fonction de medecin. Necessite-il alors des quolibets ou merite-t-il plutôt des encouragements ?

Je suis Congolais, ce que n'est pas Placca, j'accepte ainsi de prendre parti dans l'aventure de Mukwege, je lui souhaite bon courage comme je souhaite à mon pays qu'il y gagne. Mukwege y va sans mon autorisation mais avec toute mon admiration. Sa determination ne fera peut-être pas son élection mais il en faut des héros et des valeureux martyrs pour un pays. Comme en pratique je comprends et encourage son appel aux autres forces de changement de jouer collectif et aux Congolais d'aller voter massivement pour Mukwege ainsi que de contrôler le plus qu'ils peuvent les opérations du processus pour que leur vote ne leur soit pas volé devant la fraude programmée par le pouvoir.

 

"LA CHRONIQUE DE JEAN-BAPTISTE PLACCA
RDC: tous chefs d'État! - 07/10/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chronique-de-jean-baptiste-placca/20231007-rdc-tous-chefs-d-%C3%A9tat
Que reste-t-il donc de conscience morale à un peuple, si ceux qui en ont l'étoffe et la qualité choisissent tous de briguer des fonctions exécutives ? Voilà une question que, plus que jamais, l'on devrait se poser à Kinshasa, à Bukavu, et ailleurs en RD Congo…

De nombreux Congolais s’y attendaient sans doute, mais la plupart semblent surpris par la candidature du docteur Denis Mukwege. Il y aura donc un Nobel sur la ligne de départ de la présidentielle du 20 décembre prochain, en RDC. Pour autant, la déclaration du célèbre gynécologue ne semble pas avoir déclenché un enthousiasme à la mesure de sa notoriété. Comment expliquer ce décalage ?
Peut-être n’attendaient-ils tout simplement pas leur illustre concitoyen dans une course à la magistrature suprême. Les Congolais l’avaient hissé sur un piédestal, pour son admirable dévouement, dans le Sud-Kivu, au service des survivantes des violences sexuelles, ces femmes dévastées dans leur chair par d’authentiques criminels de guerre. Le docteur Mukwege avait conquis le respect de l’Afrique et du monde ; il était récompensé par de prestigieuses distinctions, dont, en 2018, le prix Nobel de la paix, qui l’a définitivement placé au-dessus de la mêlée, de la haine, de la médiocrité et d’autres tares caractéristiques de la vie politique congolaise.
Certains en ont déduit qu’il pouvait incarner le salut de ce peuple longtemps bafoué par des dirigeants indignes. Devait-il, pour autant, se porter candidat à une présidentielle déjà largement encombrée ? C’est là que surgit la circonspection, qui explique sans doute pourquoi certains hésitent tant à s’enthousiasmer pour cette candidature.

Qu’aurait-il dû faire ? Il estime devoir se sacrifier pour sauver la patrie. « Je ne vais pas attendre 2028. Demain, ce sera trop tard », a-t-il dit. N’est-ce pas clair ?
Dire cela, comme cela, reviendrait à prétendre que lui seul peut sauver la patrie, et uniquement en étant chef de l’État. Double erreur ! S’il peut être un bon chef d’État – ce qui n’est, en rien, une certitude, en dépit de son parcours admirable et du Nobel –, son profil est plutôt de ceux que les leaders s’entendent généralement pour aller chercher, comme un recours fédérateur. Or, ici, c’est lui qui se proclame, soutenu par un groupe de personnes, certes, respectables, mais il n’est guère que le vingt-et…-quelquième facteur de division, et ne peut même pas revendiquer le label de la société civile, cette dernière ayant désigné un autre candidat. Pour espérer être élu, il devra donc, d’une manière ou d’une autre, user de ces mêmes méthodes qui poussent parfois à se demander si la politique n’est pas, décidément, un métier de voyous. Ses adversaires vont désormais se croire autorisés à le traiter comme ils se traitent entre eux. Aucune mesquinerie ne lui sera épargnée. Et, sur ce théâtre, il pourrait vite se trouver désemparé.
Comment peut-il espérer sauver la patrie, sans entrer en scène ?
Étant là où il était jusqu’à présent, faisant ce qu’il faisait depuis 1999, il était infiniment plus important et plus utile à son peuple que nombre de ces chefs d’État qui n’ont cessé de bafouer la dignité du Congo et des Congolais. Il pouvait parfaitement contribuer à sauver la patrie en étant, simplement, une conscience morale, un faiseur de roi, pourquoi pas ! Il aurait pu pousser la multitude à s’unir, pour le sursaut dont lui-même dit rêver. Il aurait pu raisonner ces ambitions éparses, propres à écarteler à mort la RDC. Surtout, il aurait pu être l’arbitre, au-dessus de la mêlée, pour rappeler, y compris le futur président, à ses obligations, et la classe politique à ses responsabilités. Les peuples qui n’ont pas de tels repères, de telles consciences morales, sombrent toujours plus facilement que les autres.
Désormais acteur, il pourrait, s’il venait à être élu, se trouver débordé par la gloutonnerie de certains de ceux qui le poussent aujourd’hui à soi-disant sauver la patrie, mais espèrent, secrètement, se faire surtout une place au bord de la mangeoire, pour, dans son ombre, perpétuer l’œuvre de prédation… Ils se serviraient donc de lui !


"RDC: Mukwege première cible du candidat Tshisekedi
- 07.10.2023

= https://actualite.cd/2023/10/07/rdc-mukwege-premiere-cible-du-candidat-tshisekedi
Le paysage politique congolais se dessine avec de vives rivalités à l'approche de l'élection présidentielle. Félix Tshisekedi, président sortant de 60 ans, brigue un nouveau mandat et a déposé sa candidature samedi dernier au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Ce geste a été marqué par une charge verbale directe contre le candidat Denis Mukwege, lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2018.
«  Le Congo n’est pas un véhicule ou un organe du corps humain pour être réparé. Le Congo est une nation. Le Congo, c’est un peuple qui a besoin de pain et de paix. Nous travaillons à lui ramener du pain et de la paix grâce à un programme très ambitieux de transformation agricole », a dit Félix Tshisekedi, allusion à peine voilée au surnom donné au Prix Nobel, l’homme qui répare les femmes.

Félix Tshisekedi a exprimé son ambition de continuer à diriger le pays en insistant sur la nécessité de fournir « du pain et de la paix » à la population congolaise grâce à un programme de transformation agricole ambitieux. Cependant, il a vivement critiqué les candidats soutenus, selon lui, par l'étranger, faisant allusion au Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, dont la notoriété internationale est bien établie.[/size]
"Je vais mettre en garde notre population face aux candidats de l'étranger. J'ai parlé de notre ambition de devenir indépendant sur le plan économique. Cela ne plait pas aux étrangers. Ces étrangers vont fabriquer des candidats. Ces candidats vont venir vous parler, faites très attention ! Ne craignez rien parce que vous êtes le plus fort", a déclaré Félix Tshisekedi.

Et d’ajouter : « Il est temps de laisser tomber cette politique du passé qui consiste à soutenir des pantins et de penser pouvoir les faire élire contre la volonté du peuple (…). Vous reconnaîtrez ces gens par leurs discours quand ils se mettront ensemble ». 
Le président sortant a également évoqué la notion du genre, suggérant que les candidats soutenus par l'étranger pourraient introduire des concepts étrangers qui ne correspondent pas à la culture congolaise. Il a mis en garde contre d'éventuelles alliances entre les candidats de l'opposition, affirmant que le peuple congolais restait la force motrice du pays.
Félix Tshisekedi a aussi critiqué sévèrement d'anciens dirigeants de la province de l'Ex-Katanga pour leur incapacité, selon lui, à développer des infrastructures essentielles. Il a appelé ses partisans à rester vigilants dans les bureaux de vote et à défendre leur choix. Des propos qui rappellent ceux de Martin Fayulu.[/size]
Le dépôt des candidatures se clôture ce dimanche, et des opposants tels que Delly Sesanga, Seth Kikuni et Floribert Anzuluni sont attendus. Des figures de l'opposition telles que Martin Fayulu et Moise Katumbi ont déjà déposé leurs dossiers.
Le docteur Denis Mukwege avait déposé sa candidature le 3 octobre, soulignant la nécessité d'un processus électoral transparent et la capacité du peuple congolais à protéger son vote.[/size]
Sa candidature, soutenue par l'Alliance des Congolais pour la Refondation de la Nation (ACRN), a reçu un soutien financier de la part de citoyens congolais réunis autours de ses idéaux.
 
 

"Présidentielle en RDC : Le Prix Nobel de la paix Denis Mukwege « essaie d’exploiter la dynamique » autour de lui - OCT 3, 2023
= https://congokin.blog?p=12643



"Denis Mukwege : "l'ideal serait de trouver un candidat commun" - 09.10.2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/denis-mukwege-lideal-serait-de-trouver-un-candidat-commun/
Dans un entrettien accordé à Afrikarabia et Mining Business, Denis Mukwege revient sur les raisons qui l'ont poussé à  déposer sa candidature à la présidentielle. Le prix Nobel appelle les autres opposants à "jouer colectif" et se dit ouvert à de possibles alliances. Le célèbre médecin demande également aux Congolais d'aller voter massivement et de d'assurer que leur vote soit respecté dans un scrutin où il redoute "une fraude programmée".

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] Denis-Mukwege-2023-1-1024x576
Denis Mukwege à Paris le 8 octobre 2023 :copyright: Ch. Rigaud – Afrikarabia

Afrikarabia : Vous avez beaucoup attendu avant d’annoncer votre candidature, qu’est-celui vous a décidé à vous lancer dans la course à la présidentielle ?
Denis Mukwege : Cela fait bientôt trois décennies qui nous subissons une guerre qui a tout déstructurée à l’Est du Congo. Il n’y a plus d’économie, le tissu social est complètement détruit. Cette partie du Congo est en danger. Du côté médical, nous avons essayé de faire ce que nous pouvions. Sur le plan international, nous avons pu obtenir une loi de l’Union européenne sur les minerais des conflits. Malheureusement, cette loi a été contournée par les présidents Tshisekedi et Kagame qui ont décidé que ces minerais seraient traités au Rwanda. Nous avons également plaidé auprès des Nations unies sur la question des violences sexuelles. Nous avons l’impression d’avoir fait le maximum pour défendre la cause du Congo. Malheureusement, force est de constater un manque de volonté criant des autorités congolaises pour faire avancer la paix à l’Est du Congo. Que ce soit de la part du régime de Joseph Kabila ou de celui de Félix Tshisekedi,[/size]
Afrikarabia : Vous avez plaidé votre cause auprès du président Tshisekedi ?
Denis Mukwege : Oui, ma dernière demande à Félix Tshisekedi concernait la mise en place d’une justice transitionnelle, pour engager des poursuites contre les auteurs de crimes, demander des réparations et prévenir ainsi de nouvelles violences. Il avait promis de le faire, mais cela n’a pas été fait. Ce qui est terrible, c’est que les solutions existent, mais s’il n’y a personne pour les mettre en pratique, on risque d’attendre encore trois décennies pour que la population vive en paix. Nous avons donc décidé de ne plus demander, mais de s’engager pour faire.
Afrikarabia : Il n’y a que le politique pour faire bouger les lignes ?
Denis Mukwege : En tant que membre de la société civile, j’ai été partout dans le monde, j’ai vu toutes les instances internationales où des décisions importantes pouvaient se prendre, mais ce n’est plus suffisant.[/size]
Afrikarabia : Dans cette course à la présidentielle, les autres candidats de l’opposition dressent les mêmes constats. En quoi votre candidature est différente ?
Denis Mukwege : Je suis avant tout un défenseur des droits humains. Nous partons d’une base qui est tout à fait différente. Toutes mes actions seront centrées sur l’Homme. Cela fait une très grande différence. Je souhaite mettre l’Homme au centre de mes préoccupations.

Afrikarabia : Dans un scrutin à un seul tour, une alliance de l’opposition n’est-elle pas indispensable pour battre Félix Tshisekedi ?
Denis Mukwege : Le fait qu’une grande partie de nos politiciens ont décidé de rejoindre l’Union sacrée de Félix Tshisekedi va nous faciliter la chose. Je pense que l’idéal serait de pouvoir trouver un candidat commun pour créer enfin une réelle alternance démocratique. Au vu de la situation désastreuse dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui, c’est une lourde responsabilité de vouloir jouer la carte individuelle en espérant pouvoir y arriver seul. Je pense que ceux qui partagent les mêmes valeurs doivent mettre en commun leurs efforts.
Afrikarabia : Etes-vous compatibles avec les autres candidats, comme Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo… ?
Denis Mukwege : Je n’exclus personne. Le plus important est d’obtenir l’alternance.
Afrikarabia : Etes-vous prêt à nouer des alliances ou à proposer un « ticket » avec un autre candidat ?[/size][/size]
Denis Mukwege : Oui. Il faut que ceux qui sont dans l’opposition comprennent que dans la situation du pays, on ne peut pas jouer individuel. Il faut jouer collectif. Je suis très ouvert par rapport à cela.
Afrikarabia : Nous sommes à deux mois et demi du scrutin, vous ne vous êtes pas lancé un peu trop tardivement ?
Denis Mukwege : En deux mois et demi, nous pouvons faire beaucoup de choses.

Afrikarabia : Que faut-il retenir du bilan de Félix Tshisekedi ?
Denis Mukwege : Félix Tshisekedi avait déclaré au début de son mandat que s’il n’arrive pas à ramener la paix à l’Est du Congo, il considérera qu’il a échoué. C’est à lui d’en tirer les conclusions.
Afrikarabia : L’opposition dénonce depuis des mois un fichier électoral « frauduleux », une CENI et une Cour constitutionnelle « caporalisées » par Félix Tshisekedi. Comment s’assurer que les élections de décembre se dérouleront sans tricherie ?
Denis Mukwege : Il y avait un choix cornélien à faire : ou on s’engage dans ces élections pour être présents et pouvoir dénoncer s’il y a fraude, ou alors on ne participe pas au scrutin et on laisse un boulevard au président Tshisekedi. Nous avons fait un choix en connaissant ces risques. Je pense que la fraude a été programmée : un fichier qui n’est pas audité de façon indépendante, des cartes d’électeurs qui s’effacent… Ces élections seront chaotiques. Mais je ne veux pas donner un chèque en blanc au président sortant. Je demande à la population d’aller voter massivement. Mais je demande aussi aux électeurs de s’assurer que son vote sera respecté. Il faudra s’assurer qu’à la fermeture du bureau de vote, les résultats soient bien affichés. Il faudra que ces résultats soient envoyés à des organisations qui pourront faire un contrôle parallèle de celui de la Commission électorale (CENI). Nous encourageons également la CENCO, l’ECC, de publier les résultats.

Afrikarabia : Ce week-end, le président Félix Tshisekedi a déposé sa candidature à la CENI et a déclaré vouloir mettre en garde la population contre « les candidats de l’étranger », et « ces étrangers qui fabriquent des candidats ».
Denis Mukwege : Ce sont des déclarations malheureuses, populistes, qui n’aident pas à la construction d’une Nation où la population vit en cohésion. C’est triste. Je suis au Congo depuis 40 ans, avec la population congolaise. J’ai construit des écoles avec cette population. J’ai été cherché de l’eau pour construire des centres de santé avec cette population. Nous avons été aux côtés de cette population dans toutes les difficultés pour subvenir à leurs besoins de santé. J’ai toujours travaillé avec mes mains, avec ma tête en République démocratique du Congo. C’est malheureux pour des gens qui vivent en Europe, qui vivent grâce à l’assistance sociale en Europe, qui n’ont pas d’adresse au Congo… ils ont peut-être l’adresse de leur père. C’est incroyable que ces gens puissent me traiter, moi qui vit au Congo, d’être « le candidat des blancs ». Je crois que le contraire serait vrai. Je suis le plus Congolais de tous.
Afrikarabia : Vous n’avez pas peur d’abîmer votre image de prix Nobel dans le marigot de la politique congolaise ?
Denis Mukwege : Je crois que c’est l’image du Congo et du Congolais qui est très abîmée. A quoi cela sert d’avoir tous les honneurs alors que mon peuple vit dans l’humiliation. Je crois qu’aujourd’hui, nous avons tout pour être respecté.
Afrikarabia : Une raison de déposer un bulletin de vote Denis Mukwege le 20 décembre ?
Denis Mukwege : C’est la dernière chance. La dernière chance de pouvoir refonder l’Etat congolais. Vous avez un choix à faire. Ce qui vous vivez est une forme d’esclavage. C’est vous, Congolais, qui avez le bulletin de vote entre vos mains. Vous pouvez participer à la réforme de votre Etat.
Propos recueillis par Christophe Rigaud (Afrikarabia)
et Olivier Delafoy (Mining & Business)



"Mukwege réagit aux piques de Tshisekedi: « Je suis au Congo depuis 40 ans aux côtés de la population congolaise, j’ai construit des écoles en fabriquant des briques avec cette population » - 09.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/09/mukwege-reagit-aux-piques-de-tshisekedi-je-suis-au-congo-depuis-40-ans-aux-cotes-de-la
À l'approche des élections présidentielles prévues en décembre, la scène politique en République démocratique du Congo (RDC) se teinte de débats houleux et d'échanges musclés entre les candidats à la magistrature suprême. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a officiellement clos la période de dépôt des candidatures des présidents de la République ce dimanche 8 octobre. Les vingt-quatre candidats à la présidentielle se sont rendus au bureau de la CENI à Kinshasa pour remplir les formalités et exprimer leurs points de vue à la presse.
Cependant, les déclarations du président sortant, Félix Tshisekedi, ne sont pas passées inaperçues. Le candidat à sa propre réélection a soulevé des questions en faisant allusion au Prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, également candidat à la présidence. Félix Tshisekedi a affirmé que "le Congo n'est pas un véhicule ou un organe du corps humain à réparer", tout en mettant en garde la population contre les candidats "fabriqués par des étrangers" le samedi 7 octobre.


Ces déclarations ont suscité une réaction immédiate de la part de celui que l'on surnomme "le réparateur des femmes". Dans une interview accordée à Afrikarabia-Mining & Business et largement partagée sur les réseaux sociaux le week-end dernier, le docteur Denis Mukwege a qualifié les remarques de Félix Tshisekedi de "malheureuses" et "populistes", les jugeant peu constructives pour la construction d'une nation cohésive.
Le Prix Nobel de la paix 2018 a rappelé son engagement envers la RDC, déclarant : "Je suis au Congo depuis 40 ans aux côtés de la population congolaise. J'ai construit des écoles en fabriquant des briques avec cette population, j'ai été cherché de l'eau à la rivière pour construire des centres de santé avec eux. Nous avons traversé toutes les difficultés ensemble, nous avons cultivé ensemble, j'ai appris à cultiver des poules et des chèvres avec eux pour subvenir à leurs besoins en santé."
Denis Mukwege a également exprimé sa déception face aux attaques qu'il a subies de la part de certains candidats, les qualifiant d'étrangers qui vivent en Europe et qui n'ont pas d'adresse physique en RDC. Il a conclu en affirmant : "Je crois que le contraire serait vrai. Je crois qu'ils doivent revoir leurs discours à mon sujet. Je suis le plus congolais de tous."

Le docteur Denis Mukwege a déposé sa candidature le 3 octobre, soulignant l'importance d'un processus électoral transparent et la capacité du peuple congolais à protéger son vote. Sa candidature, soutenue par l'Alliance des Congolais pour la Refondation de la Nation (ACRN), a reçu un soutien financier de la part des citoyens congolais partageant ses idéaux.
La prochaine étape cruciale du processus électoral comportera plusieurs phases importantes, notamment la période de retrait ou de substitution des candidatures du 9 au 14 octobre 2023, suivie de la délibération et de la publication de la liste provisoire des candidats à la présidence de la République par l'Assemblée Plénière de la CENI du 18 au 19 octobre 2023.
Parmi les vingt-quatre candidats à la présidentielle, certains visages familiers de l'opposition figurent en bonne place, notamment Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo, ainsi que des candidats malheureux de l'élection présidentielle de 2018, tels que Seth Kikuni, Noël Tshiani, Théodore Ngoyi, et l'unique femme sur la liste, Marie-Josée Ifoku.


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Dernière édition par ndonzwau le 11/10/2023, 9:26 pm, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 11/10/2023, 2:19 pm


"Patrick Muyaya : Denis Mukwege est candidat "peut-être"suite à la prise en charge de son combat par l'État - 09.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/10/patrick-muyaya-denis-mukwege-est-candidat-peut-etresuite-la-prise-en-charge-de-son
Des tensions verbales sont apparues récemment entre le régime de Félix Tshisekedi et le candidat à la présidence, Denis Mukwege. Réagissant à ces échanges, Patrick Muyaya, Porte-parole du gouvernement, a qualifié la situation de normale dans une démocratie à l'approche des élections prévues en décembre.
"C'est nous qui vous disons que les opposants doivent quitter la périphérie, mais vous avez vu les premiers pas de certains d'entre eux et la manière dont ils ont commencé. Le Président de la République, qui d'ailleurs n'était pas agressif, a simplement rappelé un certain nombre de choses. Dans le cadre normal d'une campagne électorale, il faut s'attendre à ce que lorsque vous vous aventurez sur des terrains dangereux, vous puissiez avoir une riposte. Surtout lorsque je regarde le Docteur Denis Mukwege, je pense qu'il aurait fait le choix, en tant qu'autorité morale et Prix Nobel, de rester à un niveau où l'on cherche des conseils. Lorsqu'il décide de se lancer dans l'arène, il commet des erreurs, notamment sur la question du genre, qui est choquante. Je considère que Denis Mukwege doit maintenant être prêt à être challengé, car il aspire à devenir Président de la République", a déclaré Patrick Muyaya lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Santé publique, de l'Hygiène et de la Prévention, le 9 octobre 2023.

Patrick Muyaya a souligné que l'État prend désormais en charge les activités liées à la lutte pour laquelle Denis Mukwege était renommé, grâce à la création du Fonds de réparation des victimes (FONAREV) et à la mise en place d'une direction appropriée. Il estime que Denis Mukwege ne maîtrise pas bien l'histoire de l'enfance de l'actuel Chef de l'État, Félix Tshisekedi.
"Le Docteur n'a plus grand-chose à faire concernant son combat, car aujourd'hui le FONAREV a été créé et une direction a été mise en place pour résoudre ces questions. C'est peut-être pour cette raison qu'il a choisi de se porter candidat, car l'État prend en charge ce qu'il faisait régulièrement. Je remarque qu'il ne connaît peut-être pas l'histoire de l'enfance du Président de la République, qui a connu une période difficile, l'exil et la relégation. Lorsque la campagne électorale arrivera, nous souhaitons des débats pour discuter des questions de fond", a ajouté Patrick Muyaya.

Le Porte-parole du gouvernement a également conseillé aux opposants de bien suivre l'action du gouvernement actuel pour se préparer à le succéder.
"Il faut considérer que des choses doivent être recadrées, et que les uns et les autres doivent comprendre que le débat politique doit porter sur les choix que nous avons faits. Quoi qu'il en soit, ceux qui aspirent à arriver là où nous sommes actuellement devront hériter de ce que nous aurons laissé. Je suggère humblement au Docteur Mukwege, comme je l'ai dit dans le Haut Katanga, de lire beaucoup sur ce que nous avons accompli, car il sera jugé plus sévèrement que les autres. Il avait prétendu avoir suffisamment d'autorité pour aborder certaines questions. À chaque fois qu'il prend la parole, il doit présenter des idées utiles pour nous faire avancer, sinon le peuple le jugera le moment venu", a conclu Patrick Muyaya.
Félix Tshisekedi et Denis Mukwege font partie des 24 candidats retenus pour l'élection présidentielle prévue en décembre 2023. Ces échanges tendus entre les deux camps illustrent l'intensité de la prochaine campagne électorale en République Démocratique du Congo.


"Félix Tshisekedi et Denis Mukwege sont invités à la retenue pour privilégier un climat harmonieux avant les échéances électorales incertaines (Simaro Ngongo) - 09.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-128005_felix_tshisekedi_et_denis_mukwege_sont_invites_a_la_retenue_pour_privilegier_un_climat_harmonieux_avant_les_echeances_electorales_incertaines_simaro_ngongo.html
Les candidats présidents de la république devraient s’abstenir des chamailleries électorales avant la campagne légale. Félix Tshisekedi et Denis Mukwege sont invités à la retenue pour privilégier un climat harmonieux avant les échéances électorales incertaines en Rdc.

1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) désapprouve les altercations verbales entre FÉLIX TSHISEKEDI et DENIS MUKWEGE depuis leurs dépôts successifs des candidatures à l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo. Les propos désobligeants entendus dans les différents médias, y compris à Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), viennent de créer une tension inutile au sein de l’opinion publique.
La CASE note tout autant avec déception que des militants du parti au pouvoir ont caricaturé les propos du Candidat DENIS MUKWEGE jusqu’à lui attribuer des concepts inappropriés et des interprétations erronées. Cette attitude de mauvaise foi et de négationnisme politique exagéré constitue en soit un phénomène infractionnel punissable par la loi (Article 80 LE).

La CASE invite les Candidats FÉLIX TSHISEKEDI et DENIS MUKWEGE à sensibiliser leurs états-majors politiques respectifs à taire toute polémique aux allures injurieuses ou calomnieuses. Cet appel est valable pour tous les autres candidats présidents de la République régulièrement inscrits.
La CASE prône une compétition électorale équilibrée, positive et respectueuse des règles électorales, de la moralité publique et de l’éthique civique.
À cet effet, elle interpelle la CENI et le CSAC dont le silence face à certains débordements oratoires paraît complice de quelques prises de bec médiatiques excessives entre les Candidats.
C’est suite à cette incompétence avérée que la CASE a toujours exigé la révocation des animateurs des deux institutions d’appui à la démocratie (CENI et CSAC) installées toutes les deux en toute illégalité.


"Attaque contre Denis Mukwege : Aimé Boji désapprouve le langage déplacé et irrespectueux de Billy Kambale sur les patients de l’hôpital Panzi - - 10.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-128032_attaque_contre_denis_mukwege_aime_boji_desapprouve_le_langage_deplace_et_irrespectueux_de_billy_kambale_sur_les_patients_de_l_hopital_panzi.html

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] Boji_sangara_aime_2333_jpg_711_473_1
Aimé Boji

Le ministre de Budget, Aimé Boji, vent debout contre le langage déplacé et méprisant tenu par Billy Kambale, Secrétaire général de l’UNC sur les femmes victimes des violences sexuelles prises en charge par l’hôpital Panzi sous les commandes de Denis Mukwege.
Pour ce membre fondateur de l’UNC, répondre aux propos discourtois du Dr Mukwege à l’endroit du Chef de l’Etat est politiquement acceptable et totalement justifiable, mais pas insulter les patients bénéficiant des services de l’hôpital de Panzi de mendiants.
« Cependant, qualifier de mendiants, les patients de l’hôpital de Panzi, dont la plupart sont des femmes victimes des actes horribles de violence, crime combattu de toute force par le Chef de l’Etat, Champion de la masculinité positive de l’Union Africaine, est inacceptable à tous les points de vue. Ces femmes méritent la compassion et le soutien de tous », écrit le ministre de Budget.
Dans un tweet, l’ancien ministre de la Jeunesse s’en est pris, sans vergogne, aux patients de l’hôpital de Panzi les traitant des mendiants, car bénéficiant des services de Denis Mukwege, actuellement Challenger de Félix Tshisekedi à la prochaine présidentielle.

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] 1688581381
Billy Kambale, Secrétaire général de l’UNC

« Tous ceux qui ont déjà visité Panzi savent que c’est crasseux et des malades mendiants malgré les subventions et aides et pendant ce temps le Mr est le grand propriétaire terrien à Bukavu. Je conseille un stage à Goma à Heal Africa chez Dr Lusi », avait-il écrit.


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Message  ndonzwau 22/10/2023, 8:48 pm


"Presidentielle en RDC: Denis Mukwege choisit Didier Mumengi comme directeur de campagne
- 22.10.2023

= https://actualite.cd/2023/10/22/presidentielle-en-rdc-denis-mukwege-choisit-didier-mumengi-comme-directeur-de-campagne

"Didier Mumengi: " J'ai accepté de travailler avec le docteur Denis Mukwege pour former une équipe intelligente, afin de remporter les élections " - 22.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-128573_didier_mumengi_j_ai_accepte_de_travailler_avec_le_docteur_denis_mukwege_pour_former_une_equipe_intelligente_afin_de_remporter_les_elections.html

"Denis Mukwege réitère son soutien à l'égalité des genres en réponse aux déclarations de Félix Tshisekedi
- 22.10.2023

= https://actualite.cd/2023/10/22/denis-mukwege-reitere-son-soutien-legalite-des-genres-en-reponse-aux-declarations-de

"Denis Mukwege aux jeunes : " Rebâtir ce pays va nous demander du courage et le dépassement de soi" - 23.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-128583_denis_mukwege_aux_jeunes_rebatir_ce_pays_va_nous_demander_du_courage_et_le_depassement_de_soi.html


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"NOTION DE GENRE, LE CANDIDAT MUKWEGE RÉPOND AU SORTANT TSHILOMBO - 24.10.2023






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Message  ndonzwau 1/11/2023, 12:28 am

LE CANDIDAT MUKWEGE EN TOURNÉE DE SENSIBILISATION DANS LE BANDUNDU DÉVOILE LES PRIORITÉS DE SON PROGRAMME !



"Kikwit : Denis Mukwege dévoile ses trois grands piliers pour changer la RDC -
30.10.2023

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-128913_kikwit_denis_mukwege_devoile_ses_trois_grands_piliers_pour_changer_la_rdc.html

"Kikwit : le Dr Denis Mukwege promet de "changer beaucoup de choses qui sont abîmées dans le pays" - 29.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-128879_kikwit_le_dr_denis_mukwege_promet_de_changer_beaucoup_de_choses_qui_sont_abimees_dans_le_pays.html
= https://actualite.cd/2023/10/30/kikwit-denis-mukwege-presente-son-projet-de-lutte-contre-la-guerre-la-faim-et-les

"RDC : Des candidats à la présidentielle dont Katumbi, Fayulu et Mukwege réclament la publication des listes électorales dans chaque bureau de vote et demandent une réunion urgente avec Denis Kadima
Fichier électoral de la CENI - 31 octobre 2023

= https://actualite.cd/2023/10/31/rdc-des-candidats-la-presidentielle-dont-katumbi-fayulu-et-mukwege-reclament-la


"RDC : Denis Mukwege dans une mission de séduction à  Kikwit - 30.10.2023
= https://www.election-net.com/article/rdc-denis-mukwege-dans-une-mission-de-seduction-a-kikwit


"La visite du Dr Denis Mukwege à Kikwiti marque le début d'une campagne pré-électorale ambitieuse - 30/10/23 À 0
= https://libregrandlac.com/article/7176/la-visite-du-dr-denis-mukwege-a-kikwiti-marque-le-debut-d-une-campagne-pre-electorale-ambitieuse

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Message  ndonzwau 9/11/2023, 1:51 pm

LE PARIS DIFFICILE DE MUKWEGE SUR LA ROUTE DE LA PRESIDENTIELLE !!!


"Présidentielle en RDC : le pari difficile de Denis Mukwege - 08.11.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1501939/politique/presidentielle-en-rdc-le-pari-difficile-de-denis-mukwege/
Candidat à la présidentielle du 20 décembre, le Nobel de la paix 2018 s’est confié à « Jeune Afrique ». Prudent, il estime que l’opposition doit trouver un terrain d’entente pour faire face à Félix Tshisekedi.

DR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] Jad20231108-ass-rdc-mukwege-01Denis Mukwege, à Paris, le 13 décembre 2022. © Vincent FOURNIER/JADR MUKWEGE ANNONCE CE LUNDI 02 OCTOBRE A KINSHASA SA CANDIDATURE A LA  PROCHAINE PRÉSIDENTIELLE !!!] Default
  • Vincent Duhem – envoyé spécial à Kinshasa


La dernière fois que Jeune Afrique avait rencontré Denis Mukwege, c’était en décembre 2022 dans la suite d’un hôtel du centre de Paris. À l’époque, le Prix Nobel de la paix 2018 s’était refusé à évoquer ses ambitions politiques. Dix mois plus tard, c’est dans la peau d’un candidat à la magistrature suprême qu’il nous a reçu fin octobre, cette fois-ci à Kinshasa. Le 2 octobre, le célèbre gynécologue congolais s’est en effet décidé à sauter le pas. « Demain sera tard. J’y vais maintenant ! », a-t-il lancé, officialisant ainsi, devant une foule de partisans rassemblée à l’église Fatima, sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 20 décembre.

Une décision difficile
Changement de statut, nouveau décor. En cet après-midi d’octobre, le siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) fait figure de havre de paix au cœur d’une Gombe suffocante. Le candidat y loue des bureaux. Une pièce exiguë aux allures de salle de classe. Une nappe fleurie sur laquelle il balade soigneusement ses mains. D’épais rideaux beiges. Avec son costume bleu azur et l’élégant cache-col qu’il ajuste délicatement, Denis Mukwege détonne.
Issu de la société civile, le docteur fait aussi figure d’ovni sur la scène politique congolaise. Sacré pari que de se lancer en politique alors qu’on est couvert d’honneurs. « Ma décision n’a pas été facile à prendre. J’avais besoin de voir quel était le paysage, concède-t-il. Ça a pris du temps. »
S’il a longtemps hésité, il y pense quand même depuis plusieurs années. En 2017, l’idée d’une transition sans Joseph Kabila, dont le mandat présidentiel est arrivé à son terme fin 2016, fait son chemin. Dans certains cercles influents, entre Paris, Bruxelles et New York, on pousse pour qu’un homme la dirige : Denis Mukwege.A lire : 
Présidentielle en RDC : les grandes manœuvres des soutiens de Denis Mukwege
Le scénario, qui a les faveurs de l’intéressé, est au cœur d’une rencontre organisée début septembre 2017 à Paris en marge de la première édition du Global Positive Forum, manifestation parrainée par Jacques Attali. Ami de Denis Mukwege, l’économiste et écrivain français, proche du président Emmanuel Macron, convie notamment à ce discret conclave le réalisateur belge Thierry Michel.
Il n’y aura finalement pas de transition. Après l’élection de 2018 et l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi, un groupe, composé notamment du pasteur Roger Puati, basé en Suisse, et du professeur Alphonse Maindo, continue de militer pour que Denis Mukwege se présente au scrutin suivant. Le médecin se montre d’abord hésitant. Ses proches, certains membres de sa famille lui déconseillent de se lancer dans l’aventure. « Il n’y a que des coups à prendre », lui répètent-ils.

En homme providentiel ?
Les partisans de sa candidature ne lâchent pas le morceau. Ils le voient en homme providentiel. Une sorte de messie au chevet d’un pays abîmé. Forcément flatté, ambitieux malgré tout, Mukwege ne ferme pas la porte. Les contours de sa candidature commencent à être esquissés courant 2020. On imagine alors qu’elle pourrait se mettre en place en trois étapes : un appel d’intellectuels en sa faveur ; la création d’une nouvelle plateforme de la société civile ; et une collecte de fonds pour financer sa caution.
Tout s’accélère deux ans plus tard. En juin 2022, plusieurs personnalités de la société civile, dont Roger Puati et Alphonse Maindo, signent une lettre appelant le docteur à se porter candidat. En mai 2023, l’Alliance des Congolais pour la refondation de la Nation (ACRN) est discrètement mise en place. On retrouve le même Roger Puati à la tête de ce regroupement de huit partis politiques.A lire : 
RDC : « Le jour où on m’a volé la victoire », par Martin Fayulu
En parallèle, Denis Mukwege se rapproche des caciques de l’opposition. Le 26 décembre 2022, il se positionne en signant une déclaration commune avec Martin Fayulu et Matata Ponyo Mapon pour dénoncer le « déficit criant de leadership et de gouvernance » du régime de Félix Tshisekedi. Quelques semaines plus tard, quand Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Fayulu et Matata Ponyo se réunissent à Lubumbashi afin de parvenir à une position commune sur le contexte électoral, il est associé aux discussions.
Les mois passent. Denis Mukwege n’a pas encore officialisé sa décision mais il multiplie les consultations – avec le député Claudel André Lubaya, le président du Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre, Joseph Olenghankoy ou encore Katumbi. Il rencontre plusieurs chefs d’État de la sous-région. Denis Sassou Nguesso à Brazzaville, fin juin, et João Lourenço, le 27 juillet, à Luanda.

Attaques du pouvoir
Tout est désormais prêt pour que sa candidature soit enfin officialisée. À Kinshasa, l’annonce n’a pas surpris grand monde et a été diversement accueillie. Le camp présidentiel assure ne pas la craindre. Cela ne l’empêche pas d’en faire une de ses cibles favorites. En déposant son dossier de candidature, Félix Tshisekedi ne s’est pas privé de l’attaquer, sans jamais le nommer.
« Le Congo n’est pas un véhicule ou un organe du corps humain pour être réparé. Le Congo est une nation. Le Congo, c’est un peuple qui a besoin de pain et de paix. Nous travaillons à lui ramener du pain et de la paix grâce à un programme très ambitieux de transformation agricole », a-t-il lancé.A lire : 
Présidentielle en RDC : Delly Sesanga ne fera confiance qu’au « décompte des Églises »
Incisif, le président congolais était allé plus loin en faisant de Mukwege le candidat de l’étranger. “J’ai parlé de notre ambition de devenir indépendant sur le plan économique. Cela ne plaît pas aux étrangers. Ces étrangers vont fabriquer des candidats. Ces candidats vont venir vous parler, faites très attention ! Ne craignez rien parce que vous êtes le plus fort.”
« Je n’ai fait que servir mon peuple, je suis avec ceux qui souffrent. Il faut mettre les vraies questions sur la table, c’est de la diversion. Le populisme qui s’étend en Afrique est ridicule », répond simplement Denis Mukwege.
En RDC, comme partout mais peut-être encore plus qu’ailleurs, la politique est un jeu impitoyable et dangereux, dont la vie des acteurs est souvent mise en danger. Mais pour Denis Mukwege, risques et sacrifices sont des mots qui n’ont rien d’étranger. En 1996, l’établissement qu’il dirige, l’hôpital rural de Lemera, situé à 100 kilomètres de Bukavu, est attaqué. Il y a des morts, dont des membres du personnel. Indemne, Denis Mukwege s’exile au Kenya pendant trois ans.A lire : 
Denis Mukwege, le goût du risque
En octobre 2012, il échappe cette fois-ci à une tentative d’assassinat. C’était un jeudi soir. Denis Mukwege regagne son domicile de Bukavu. Cinq hommes armés, en tenue civile, sans masque ni cagoule, l’y attendent. Le gynécologue pense que son heure a sonné. Mais l’un de ses employés tente de s’interposer. Il crie, créant une diversion. Les assaillants se tournent vers lui et l’abattent. Denis Mukwege a le temps de fuir.
Depuis cet épisode, Mukwege vivait comme « assigné à résidence » dans l’enceinte de son hôpital de Panzi, qu’il a fondé à Bukavu, dans l’est de la RDC, sous protection des casques bleus des Nations unies.
Une sécurité dont il doit désormais se passer. « Nous avons déjà échappé à plusieurs attentats. Les risques existent. Mais dans le balancier, comparés aux milliers de gens qui meurent tous les jours, leurs vies comptent plus. C’est une question de responsabilité », explique ce fils de pasteur pour qui la médecine était une vocation.

Mystère autour de son programme
À quelques semaines du début de la campagne, Denis Mukwege garde étrangement le mystère sur son programme, articulé autour de douze piliers, qu’il est censé dévoiler le 19 novembre, au premier jour de la campagne électorale. « Le projet est prêt depuis 2021. S’il est élu, il compte immédiatement faire passer quatre ou cinq ordonnances, nommer un gouvernement de moins de trente membres dans lequel la parité entre hommes et femmes sera respectée », assure un de ses proches.
“Ma plus grande priorité est la paix”, dit-il très simplement. La paix fait figure d’évidence pour celui qui, depuis Panzi est au plus près des affres de la guerre qui frappe son pays depuis plus de trente ans.
Dans les Kivu, l’histoire se répète inlassablement. En sommeil depuis 2013, le mouvement rebelle du M23 a repris les armes il y a deux ans et menace une nouvelle fois Goma. « Nous avons des accords bilatéraux avec le Burundi, le Kenya et l’Ouganda, ainsi qu’avec les troupes de l’EAC [la Communauté d’Afrique de l’est] et celles de l’ONU. Et avec tout ça, il n’y a pourtant toujours pas de paix. On crée un chaos inexplicable. Certaines forces ne sont ici que pour le business », dénonce Denis Mukwege.A lire : 
Dans l’est de la RDC, comment et pourquoi les hostilités ont repris
« Il faut une profonde réforme de l’armée. Notre pays a besoin d’une armée professionnelle, républicaine composée de gens qui n’ont jamais été membres de groupes armés », poursuit-il.
Denis Mukwege s’est toujours montré très virulent à l’égard du Rwanda, dont le soutien au M23 a plusieurs fois été dénoncé par les Nations unies. Dans le communiqué qu’il avait co-signé avec Matata Ponyo et Martin Fayulu fin 2022, il avait même appelé à la rupture des relations diplomatiques et à « la fermeture de toutes les frontières avec ce pays ». Désormais candidat, il se veut plus mesuré : « Le Rwanda restera notre voisin. Il faut plus de transparence dans nos relations. C’est une relation de business très poussée. Il est possible de créer un climat où ce business permettra à tout le monde de gagner le prix de sa sueur. »

« J’irai jusqu’au bout »
Son parcours brillant et son passé politique vierge séduisent les chancelleries occidentales et certains milieux intellectuels. Mais même ses plus fervents partisans sont conscients que son absence d’ancrage et de parti sont autant de freins à ses ambitions. « Notre travail, nous ne le faisons pas de la même manière que les politiques. Des obstacles, il y en a partout. Même pour opérer. J’irai jusqu’au bout. Si j’ai choisi cette option, c’est que je crois qu’il n’y a pas de fatalité », répond le docteur.
S’il dit vouloir se démarquer des politiciens pur jus, Denis Mukwege s’est tout de même entouré de personnalités qui maîtrisent les codes et les subtilités de la géopolitique congolaise. Il devrait prochainement former un nouveau cabinet plus politique. Mokonda Bonza, ancien directeur de cabinet de Mobutu, est pressenti pour en prendre la tête.A lire : 
Washington appelle le Rwanda et la RDC à la désescalade
La nomination en mai d’Albert Moleka comme conseiller spécial, avait déjà annoncé la couleur. Ancien directeur de cabinet d’Étienne Tshisekedi, dont il fut l’un des plus proches collaborateurs, il est un des représentants de cette élite politico-familiale qui façonne la vie politique du pays depuis son indépendance.
C’est notamment lui qui est le relais du candidat Mukwege auprès des autres représentants de l’opposition qui concourent à la magistrature suprême. Car pour faire trébucher le chef de l’État sortant, l’union de ses adversaires semble primordiale. L’analyse vaut encore plus pour le Prix Nobel de la paix 2018. « C’est à la fois son atout principal et son unique chance de gagner : il est celui autour duquel une majorité d’opposants peut se retrouver », estime un candidat à la présidentielle.

La RDC « en pleine crise existentielle »
« Notre but premier est de nous mettre ensemble pour peser sur le processus électoral », précise Denis Mukwege. Dénonçant une Commission électorale nationale indépendante (Ceni) « non consensuelle », il estime qu’il faut tout de même aller aux élections, « car boycotter, c’est laisser la place à un pouvoir qui en cinq ans a fait régresser le pays ». « Aujourd’hui, la RDC s’enfonce dans une crise existentielle. Laisser faire ce pouvoir qui ne croit pas en la loi fondamentale, c’est être complice », poursuit-il.
A lire : 
RDC – Denis Mukwege : « Félix Tshisekedi pourra faire la différence s’il a le courage d’imposer une cohabitation »
Alors que certains doutent que la Ceni puisse respecter le calendrier électoral, Mukwege s’oppose à un éventuel report du scrutin. « Il faut voter le 20 décembre car c’est ce qu’indique notre Constitution, déclare-t-il. Mais si les conditions ne le permettent pas, la loi prévoit une disposition qu’il faut appliquer : le président de la République remet le pouvoir au président du Sénat, qui a quatre-vingt-dix jours pour organiser des élections. Nulle part il est écrit que l’on peut remettre les élections à plus tard. »
Au sein de l’opposition, les égos et les inimitiés entre certains, particulièrement entre Moïse Katumbi et Martin Fayulu, bloquent pour le moment l’avancée des discussions autour d’une candidature unique. « Personne ne semble encore prêt à laisser sa place », explique un acteur des tractations. Denis Mukwege entrouvre néanmoins la porte : « Mettons nos efforts ensemble. Que tout le monde enterre la hache de guerre. Personne ne doit dire c’est moi ou rien. »


"NOVICE EN POLITIQUE
Présidentielle en RD Congo : quelles sont les chances du prix Nobel de la paix Denis Mukwege ? - 04.10.2023

= https://www.france24.com/fr/afrique/20231004-pr%C3%A9sidentielle-en-rd-congo-quelles-sont-les-chances-du-prix-nobel-de-la-paix-denis-mukwege


"RDC : candidat à la présidentielle, le Dr Mukwege veut « guérir le Congo » 02.10.2023
= https://www.lesoir.be/540847/article/2023-10-02/rdc-candidat-la-presidentielle-le-dr-mukwege-veut-guerir-le-congo


"Denis Mukwege, l’homme qui veut réparer la RDC - 04.10.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/10/03/denis-mukwege-l-homme-qui-veut-reparer-la-rdc_6192214_3212.html

"RD Congo : le programme politique de Denis Mukwege, prix Nobel de la paix - 04 OCT. 2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/video/invite-le-programme-politique-de-denis-mukwege-prix-nobel-de-la-paix-2669978

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Message  ndonzwau 11/11/2023, 3:22 pm


"Didier Mumengi : « le plan de paix de Denis Mukwege pour rassembler les congolais va au-delà des clivages politiques.» - 11.11.2023
= https://topcongo.live/articles/le-plan-de-paix-de-denis-mukwege-pour-rassembler-les-congolais-au-dela-des-clivages-politiques

"Présidentielle 2023 : Denis Mukwege en tournée au Kongo-Central - 11.11.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-129354_presidentielle_2023_denis_mukwege_en_tournee_au_kongo_central.html

"Denis Mukwege plaide pour une réforme profonde de l’armée -
09.11.2023

= https://objectif-infos.cd/rdc-denis-mukwege-plaide-pour-une-reforme-profonde-de-larmee/

"Agression dans l’Est : « la RDC a besoin d’une armée composée de gens qui n’ont jamais été membres de groupes armés » (Denis Mukwege) - 9 novembre 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/11/09/agression-dans-lest-la-rdc-a-besoin-dune-armee-composee-de-gens-qui-nont-jamais-ete-membres-de-groupes-armes-denis-mukwege.html/145687/amp/


"Présidentielle 2023 : en cas du glissement, Mukwege recommande à Félix Tshisekedi de rendre le tablier au Président du Sénat -  09.11.2023
= https://depeche.cd/2023/11/09/presidentielle-en-cas-de-glissement-mukwege-recommande-a-felix-tshisekedi-de-rendre-le-tablier-au-president-du-senat/

"RDC-Rwanda : "C’est une relation de business. Il est possible de créer un climat où ce business permettra à tout le monde de gagner" (Dénis Mukwege) - 09.11.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/11/09/rdc-rwanda-cest-une-relation-de-business-il-est-possible-de-creer-un-climat


"RDC: Avec 247 candidats députés nationaux, l’ACRN de Mukwege toujours en dessous du seuil malgré la Cour Constitutionnelle ! (Tribune de Jolino KIMIA ) - 9 novembre 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/11/09/rdc-avec-247-candidats-deputes-nationaux-lacrn-de-mukwege-toujours-en-dessous-du-seuil-malgre-la-cour-constitutionnelle-tribune-de-jolino-kimia.html/145754/amp/



"RDC: "Le pays est déjà balkanisé. Plusieurs territoires sont contrôlés par des étrangers" (Dénis Mukwege) - 18 septembre 2023
= https://7sur7.cd/2023/09/18/rdc-le-pays-est-deja-balkanise-plusieurs-territoires-sont-controles-par-des-etrangers





"Présidentielle en RDC : un scrutin sous surveillance - 11.11.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1502925/politique/presidentielle-en-rdc-un-scrutin-sous-surveillance/


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= https://www.jeuneafrique.com/1500784/politique/presidentielle-en-rdc-les-discretes-tractations-de-lopposition-en-vue-dune-candidature-commune/
= https://amp.lepoint.fr/2537830
= https://laprosperiteonline.net/presidentielle-2023-dr-denis-mukwegeune-grossiere-erreur-alerte-andre-alain-atundu-liongo/







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Message  ndonzwau 15/11/2023, 2:41 pm

LA DYNAMIQUE MUKWEGE DÉNONCE L'INTERDICTION  DE SON MEETING PRÉVU LE 15 PAR A BUKAVU PAR LE POUVOIR EN PLACE PAR LA VOIX DE SON MINISTRE DE L'INTÉRIEUR ET DÉPENDANTS LOCAUX AU SUD KIVU  SOUS PRÉTEXTE D'UNE CAMPAGNE ELECTORALE QUI N'A PAS ENCORE COMMENCÉ ALORS QUE L'UNIONSACRÉE FAIT DES ACTIVITÉS SUR LA MEME PLACE. UNE DISCRIMINATION QU'ELLE DÉNONCE HAUT ET FORT !

 
"Bukavu: la Dynamique Dr Denis Mukwege président dénonce une «politique discriminatoire » appliquée à son leader - 14.11.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-129499_bukavu_la_dynamique_dr_denis_mukwege_president_denonce_une_politique_discriminatoire_appliquee_a_son_leader.html
= https://www.forumdesas.net/2023/11/bukavu-la-dynamique-dr-denis-mukwege-president-denonce-une-politique-discriminatoire-a-legard-du-nobel-de-la-paix/
= https://kivutimes.com/bukavu-la-dynamique-dr-denis-mukwege-president-denonce-ce-quelle-qualifie-politique-discriminatoire-appliquee-a-leur-champion/

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Message  ndonzwau 18/11/2023, 12:17 am

LE CANDIDAT MUKWEGE PROPOSE UN PLAN DE PAIX POUR LE PAYS  !!!
 

"TOP CONGO ÉDITION SPÉCIALE DOCTEUR DENIS MUKWEGE : SON PLAN DE PAIX - 17.11.2023"



"
"Le plan de paix du Docteur Mukwege -
= https://topcongo.live/articles/le-plan-de-paix-du-docteur-mukwege
"Le Plan Mukwege pour pacifier la RDC - 17.11.2023
= https://afriquactu.net/2023/11/17/le-plan-mukwege-pour-pacifier-la-rdc/
"Mumengi entend faire du Nobel Mukwege un plan de paix - 23.10.2023
= https://ouragan.cd/2023/10/mumengi-entend-faire-du-nobel-mukwege-un-plan-de-paix
"Didier Mumengi : « le plan de paix de Denis Mukwege pour rassembler les congolais va au-delà des clivages politiques.» - 11.11.2023

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