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Re: Lu pour vous.
King David 4/10/2010, 12:25 am
Demande d’intervention du Canada en RDC
Enregistré dans : Liens — 3 octobre, 2010 @ 3:47 Modifier
cabinetdupremierministre.pdf
Merci d’avance de votre appui.
Pour La Main Tendue,
Président
C.C :
Très Honorable Michaëlle Jean
Gouverneure Générale du Canada
Rideau Hall
1, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0A1 Canada
Honorable Michael Ignatieff
Chef du Parti Libéral du Canada (PLC)
656, Le Queensway
Etobicoke, ON
M8Y 1K7
Honorable Jack Layton
Chef du Nouveau Parti Démocratique (NPD)
221 av. Broadview, Bureau 100
Toronto ON
M4M 2G3
Honorable Gilles Duceppe
Chef du Bloc Québecois (BQ)
1200 av. Papineau, Suite 350
Montréal, QC
H2K 4R5
http://lejalonducongo.unblog.fr/2010/10/03/demande-dintervention-du-canada-en-rdc/
Enregistré dans : Liens — 3 octobre, 2010 @ 3:47 Modifier
cabinetdupremierministre.pdf
Nous publions ci-dessous la copie d'une lettre envoyée au Premier ministre du Canada par un organisme congolais basé au Québec ayant trait aux nombreuses violations des droits humains par les autorités de Kinshasa, crimes qui sont restés à ce jour, impunis. L'organisme demande au gouvernement canadien de s'investir pour le rétablissement des droits humains en RDC. L'organisme ne comprend pas que le Canada, puissance économique en RDC (il est le principal exploitant des minerais congolais), n'intervient pas en faveur de la population lorsqu'il y a dérive des autorités publiques congolaises et rwandaises.
La deuxième copie, en pièce jointe, est la réponse du Cabinet du Premier ministre du Canada. http://lejalonducongo.unblog.fr/files/2010/10/cabinetdupremierministre.pdf)
Pour des raisons évidentes, nous avons caché les identités des intervenants. Nos craintes s'avèrent fondées car nous venons d'apprendre l'assassinat d'un compatriote par les sbires de Kabila..
La Main Tendue OSBL
Montréal, Qc
Le très honorable Stephen Harper
Premier ministre du Canada
Bureau du premier ministre
80, rue Wellington
Ottawa (Ontario) K1A 0A2
Montréal, le 2 juillet 2010
Monsieur le Premier ministre,
Au nom de La Main Tendue que je dirige, j’aimerais vous faire part de nos inquiétudes et préoccupations concernant l’environnement malsain qui prévaut actuellement en République démocratique du Congo et sollicite par conséquent, votre leadership pour le retour de la paix sociale dans ce pays.
Comme vous savez déjà, Monsieur le Premier ministre, les droits fondamentaux sont inexistants en République démocratique du Congo, les cours et tribunaux ne distribuent pas la justice avec équité, des activistes pacifiques sont arrêtés et condamnés après un simulacre de jugement (Messieurs Mokia et Kuthino notamment). Des assassinats ciblés à l’endroit de ceux qui s’opposent au régime sont fréquents et restés impunis (Madame Aimée Kabila, Monsieur Boteti, les journalistes, etc…) alors que ces crimes ont été commis par des gens en arme et en uniforme et que le gouvernement avait, comme d’habitude, promis une enquête demeurée sans conclusion publique à ce jour.
Monsieur le Premier ministre, la violence faite à la femme congolaise dépasse tout entendement. Ces violeurs se retrouvent le plus souvent au sommet ou dans la hiérarchie de l’armée congolaise sans que cela n’émeuve outre mesure. Il y a quelques mois, l'envoyée spéciale de l'ONU pour les violences faites aux femmes et aux enfants dans les conflits, Madame Margot Wallström, avait qualifié
la RD Congo de “capitale mondiale du viol” et appelé le Conseil de sécurité à agir pour mettre un terme à ces violences. Récemment encore, la Gouverneure Générale du Canada,
la Très Honorable Michaëlle Jean a constaté l’ampleur du désastre congolais où on estime à cinq millions le nombre de personnes qui ont perdu la vie dans les différents conflits impliquant diverses armées et milices congolaises avec en arrière-plan le contrôle des ressources minières du pays. A l’occasion de sa visite, elle remarquait :
« Comme vous, nous estimons qu’il n’y a pas de démocratisation ni d’avancement possible sans la reconnaissance du rôle des femmes dans le développement des sociétés et sans l’assurance que leur intégrité physique et psychologique soit protégée. Or, il se vit dans plusieurs régions du pays une crise dont le degré d’horreur est inouï. Une crise qui piège les femmes et les enfants, et qui suscite partout de vives inquiétudes ».
« Convaincue » de la volonté des autorités congolaises « d’en finir avec une histoire tourmentée et des années de guerre, qui ont laissé des séquelles profondes dans la population, elle a fustigé « la recrudescence de la violence qui constitue un terreau fertile pour la violation des droits les plus fondamentaux, notamment ceux des plus vulnérables (Selon elle), on parle, dans certains cas, de graves violations du droit international humanitaire, voire de crimes contre l’humanité.
La République démocratique du Congo demeure, hélas, l’un des pays les plus dangereux. Encore plus dangereux si l’on est une fille », a stigmatisé la gouverneure générale du Canada.
En ce qui concerne l’assassinat de Monsieur Floribert Chebeya, directeur de l’organisme VSV, (
la Voix des sans Voix), tout laisse croire que la responsabilité de ce crime provient du plus haut sommet de l’État car, Monsieur Chebeya avait rendez-vous avec le chef de la police qui répond directement du Chef de l’État. Dans la précipitation, le sommet de l’État a fait suspendre le chef de la police et fait arrêter quelques officiers par le canal de son Conseiller Spécial en matière de sécurité et ordonner la tenue d’une enquête pour finalement essayer de brouiller les cartes, alors que ce rôle est dévolu à la police et au Procureur.
La Main Tendue s’inquiète beaucoup que ces enquêtes ne puissent pas conduire à l’arrestation des auteurs de ces actes ignobles… et à la réparation pour les familles de Floribert Chebeya et de son chauffeur dont le corps n’est toujours pas retrouvé et de toutes les autres familles lésées. Nous allons continuer à mobiliser pour que la société civile soit présente parce que ceux qui ont tué Floribert Chebeya ont pensé que c’est une façon de terroriser les défenseurs des droits humains, de les intimider pour les pousser au silence afin que les violations des droits humains que commettent les dirigeants congolais, ne soient pas connues du public tant congolais qu’internationale.
Monsieur le Premier ministre, tous les principaux pays du monde ont condamné cet assassinat et ont exigé une enquête indépendante et internationale. Je fais ici allusion aux Etats-Unis, à la France, au Royaume Uni, à la Belgique et aux Nations Unies.
Malheureusement, le Canada qui jouit d’un grand prestige à travers le monde est toujours absent lorsqu’il faut prendre position en faveur de la population congolaise. Or, le Canada en tant que principal pays étranger exploitant minier en République démocratique du Congo, ne peut pas garder silence lorsqu’un cas malheureux survient au pays car son silence équivaut à cautionner les injustices commises.
Monsieur le Premier ministre, il y a quelques mois, monsieur Adolphe Lumanu, alors Directeur du Bureau du Président de la république, avait tenté d’embrasser l’ambassadeur du Canada à Kinshasa, Madame Singrid Anna Johnson. Après avoir promis une enquête juste, le gouvernement congolais s’est enfermé dans un mutisme suspect et le sinistre personnage s’est vu promu au poste de Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur. Pour des raisons que nous ignorons, il semblerait que le Canada a abandonné toute poursuite dans cette affaire. Pour toutes ces choses, nous nous interrogeons sérieusement sur la conduite et les motivations du Canada envers la RD Congo.
Voilà pourquoi, Monsieur le Premier ministre, la Main Tendue sollicite votre intervention personnelle pour inciter les autorités de Kinshasa d’accepter la tenue d’une enquête indépendante et internationale, qui pourrait éclairer non seulement l’assassinat de Monsieur Floribert Chebeya, mais également les assassinats de Aimée Kabila et de Monsieur Boteti d’une part et les assassinats des journalistes et activistes des droits de l’homme, le viol des femmes et enfants d’autre part. Le Canada ajoutera ainsi son nom sur la liste des pays qui aident la République démocratique du Congo à lutter contre le terrorisme des ses administrateurs.
Je me réjouis à la perspective de connaître les mesures que vous comptez prendre pour contribuer à stopper la dérive que prend les autorités de Kinshasa et vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, à l’expression de notre haute considération.
La deuxième copie, en pièce jointe, est la réponse du Cabinet du Premier ministre du Canada. http://lejalonducongo.unblog.fr/files/2010/10/cabinetdupremierministre.pdf)
Pour des raisons évidentes, nous avons caché les identités des intervenants. Nos craintes s'avèrent fondées car nous venons d'apprendre l'assassinat d'un compatriote par les sbires de Kabila..
La Main Tendue OSBL
Montréal, Qc
Le très honorable Stephen Harper
Premier ministre du Canada
Bureau du premier ministre
80, rue Wellington
Ottawa (Ontario) K1A 0A2
Montréal, le 2 juillet 2010
Monsieur le Premier ministre,
Au nom de La Main Tendue que je dirige, j’aimerais vous faire part de nos inquiétudes et préoccupations concernant l’environnement malsain qui prévaut actuellement en République démocratique du Congo et sollicite par conséquent, votre leadership pour le retour de la paix sociale dans ce pays.
Comme vous savez déjà, Monsieur le Premier ministre, les droits fondamentaux sont inexistants en République démocratique du Congo, les cours et tribunaux ne distribuent pas la justice avec équité, des activistes pacifiques sont arrêtés et condamnés après un simulacre de jugement (Messieurs Mokia et Kuthino notamment). Des assassinats ciblés à l’endroit de ceux qui s’opposent au régime sont fréquents et restés impunis (Madame Aimée Kabila, Monsieur Boteti, les journalistes, etc…) alors que ces crimes ont été commis par des gens en arme et en uniforme et que le gouvernement avait, comme d’habitude, promis une enquête demeurée sans conclusion publique à ce jour.
Monsieur le Premier ministre, la violence faite à la femme congolaise dépasse tout entendement. Ces violeurs se retrouvent le plus souvent au sommet ou dans la hiérarchie de l’armée congolaise sans que cela n’émeuve outre mesure. Il y a quelques mois, l'envoyée spéciale de l'ONU pour les violences faites aux femmes et aux enfants dans les conflits, Madame Margot Wallström, avait qualifié
la RD Congo de “capitale mondiale du viol” et appelé le Conseil de sécurité à agir pour mettre un terme à ces violences. Récemment encore, la Gouverneure Générale du Canada,
la Très Honorable Michaëlle Jean a constaté l’ampleur du désastre congolais où on estime à cinq millions le nombre de personnes qui ont perdu la vie dans les différents conflits impliquant diverses armées et milices congolaises avec en arrière-plan le contrôle des ressources minières du pays. A l’occasion de sa visite, elle remarquait :
« Comme vous, nous estimons qu’il n’y a pas de démocratisation ni d’avancement possible sans la reconnaissance du rôle des femmes dans le développement des sociétés et sans l’assurance que leur intégrité physique et psychologique soit protégée. Or, il se vit dans plusieurs régions du pays une crise dont le degré d’horreur est inouï. Une crise qui piège les femmes et les enfants, et qui suscite partout de vives inquiétudes ».
« Convaincue » de la volonté des autorités congolaises « d’en finir avec une histoire tourmentée et des années de guerre, qui ont laissé des séquelles profondes dans la population, elle a fustigé « la recrudescence de la violence qui constitue un terreau fertile pour la violation des droits les plus fondamentaux, notamment ceux des plus vulnérables (Selon elle), on parle, dans certains cas, de graves violations du droit international humanitaire, voire de crimes contre l’humanité.
La République démocratique du Congo demeure, hélas, l’un des pays les plus dangereux. Encore plus dangereux si l’on est une fille », a stigmatisé la gouverneure générale du Canada.
En ce qui concerne l’assassinat de Monsieur Floribert Chebeya, directeur de l’organisme VSV, (
la Voix des sans Voix), tout laisse croire que la responsabilité de ce crime provient du plus haut sommet de l’État car, Monsieur Chebeya avait rendez-vous avec le chef de la police qui répond directement du Chef de l’État. Dans la précipitation, le sommet de l’État a fait suspendre le chef de la police et fait arrêter quelques officiers par le canal de son Conseiller Spécial en matière de sécurité et ordonner la tenue d’une enquête pour finalement essayer de brouiller les cartes, alors que ce rôle est dévolu à la police et au Procureur.
La Main Tendue s’inquiète beaucoup que ces enquêtes ne puissent pas conduire à l’arrestation des auteurs de ces actes ignobles… et à la réparation pour les familles de Floribert Chebeya et de son chauffeur dont le corps n’est toujours pas retrouvé et de toutes les autres familles lésées. Nous allons continuer à mobiliser pour que la société civile soit présente parce que ceux qui ont tué Floribert Chebeya ont pensé que c’est une façon de terroriser les défenseurs des droits humains, de les intimider pour les pousser au silence afin que les violations des droits humains que commettent les dirigeants congolais, ne soient pas connues du public tant congolais qu’internationale.
Monsieur le Premier ministre, tous les principaux pays du monde ont condamné cet assassinat et ont exigé une enquête indépendante et internationale. Je fais ici allusion aux Etats-Unis, à la France, au Royaume Uni, à la Belgique et aux Nations Unies.
Malheureusement, le Canada qui jouit d’un grand prestige à travers le monde est toujours absent lorsqu’il faut prendre position en faveur de la population congolaise. Or, le Canada en tant que principal pays étranger exploitant minier en République démocratique du Congo, ne peut pas garder silence lorsqu’un cas malheureux survient au pays car son silence équivaut à cautionner les injustices commises.
Monsieur le Premier ministre, il y a quelques mois, monsieur Adolphe Lumanu, alors Directeur du Bureau du Président de la république, avait tenté d’embrasser l’ambassadeur du Canada à Kinshasa, Madame Singrid Anna Johnson. Après avoir promis une enquête juste, le gouvernement congolais s’est enfermé dans un mutisme suspect et le sinistre personnage s’est vu promu au poste de Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur. Pour des raisons que nous ignorons, il semblerait que le Canada a abandonné toute poursuite dans cette affaire. Pour toutes ces choses, nous nous interrogeons sérieusement sur la conduite et les motivations du Canada envers la RD Congo.
Voilà pourquoi, Monsieur le Premier ministre, la Main Tendue sollicite votre intervention personnelle pour inciter les autorités de Kinshasa d’accepter la tenue d’une enquête indépendante et internationale, qui pourrait éclairer non seulement l’assassinat de Monsieur Floribert Chebeya, mais également les assassinats de Aimée Kabila et de Monsieur Boteti d’une part et les assassinats des journalistes et activistes des droits de l’homme, le viol des femmes et enfants d’autre part. Le Canada ajoutera ainsi son nom sur la liste des pays qui aident la République démocratique du Congo à lutter contre le terrorisme des ses administrateurs.
Je me réjouis à la perspective de connaître les mesures que vous comptez prendre pour contribuer à stopper la dérive que prend les autorités de Kinshasa et vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, à l’expression de notre haute considération.
Merci d’avance de votre appui.
Pour La Main Tendue,
Président
C.C :
Très Honorable Michaëlle Jean
Gouverneure Générale du Canada
Rideau Hall
1, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0A1 Canada
Honorable Michael Ignatieff
Chef du Parti Libéral du Canada (PLC)
656, Le Queensway
Etobicoke, ON
M8Y 1K7
Honorable Jack Layton
Chef du Nouveau Parti Démocratique (NPD)
221 av. Broadview, Bureau 100
Toronto ON
M4M 2G3
Honorable Gilles Duceppe
Chef du Bloc Québecois (BQ)
1200 av. Papineau, Suite 350
Montréal, QC
H2K 4R5
http://lejalonducongo.unblog.fr/2010/10/03/demande-dintervention-du-canada-en-rdc/
King David
Re: Lu pour vous.
Flick de Kolwezi 5/10/2010, 3:31 pm
Retour à Kinshasa du président Joseph Kabila après avoir assisté à Lubumbashi aux obsèques de sa tante paternelle
Kinshasa, 05/10/2010 / Politique
Le Chef de l’Etat a regagné lundi la capitale Kinshasa en revenant de Lubumbashi où il a assisté le week-end dernier aux funérailles et inhumation de sa tante paternelle, Mme Hortense Kibawa Mukeina Ngoy décédée à l’âge de 71 ans à New Delhi en Inde
Le Président Joseph Kabila Kabange a regagné Kinshasa lundi, venant de Lubumbashi, au Katanga, où il a séjourné du 1er au 4 octobre pour assister aux obsèques de sa tante paternelle, Mme Hortense Kibawa Mukeina Ngoy. Décédée à New Delhi, en Inde, à l’âge de 71 ans. Mme Kibawa a été enterrée le samedi 2 octobre au cimentière de Sapin II à Lubumbashi. Elle avait neuf enfants dont trois filles et six garçons.
Un message de condoléances du président Sassou Nguesso a été présenté au Chef de l’Etat
Le Président Joseph Kabila Kabange a reçu, dimanche à Lubumbashi, un émissaire du Chef de l’Etat du Congo/Brazzaville, Jean-Jacques Bouya, ministre à la Présidence et délégué général aux grands travaux, venu lui remettre un message de condoléances de son homologue de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, à la suite du décès de sa tante paternelle, Mme Hortense Kibawa Mukeina Ngoy.
M. Jean-Jacques Bouya a indiqué, à l’issue de l’entretien, que le Président Denis Sassou N’Guesso ayant appris l’événement douloureux qui a frappé la famille présidentielle de la RDC, l’a dépêché à Lubumbashi pour présenter toutes ses condoléances au Président Joseph Kabila Kabange et à la famille présidentielle, étant donné que les deux Chefs d’Etat, comme il est de coutume, ont su l’imprimer à travers les relations d’assistance et de solidarité agissantes.
M. Jean-Jacques Bouya, en compagnie de Mme Claudia Sassou, conseillère à la présidence de la République du Congo chargée de la Communication et des relations publiques, et de Mme Jaynet Kabila, sœur jumelle du Chef de l’Etat, s’est rendu ensuite au Cimetière de Sapin II où il a déposé une couronne de fleurs sur le sépulcre de Mme Hortense Kibawa.
Kinshasa, 05/10/2010 / Politique
Le Chef de l’Etat a regagné lundi la capitale Kinshasa en revenant de Lubumbashi où il a assisté le week-end dernier aux funérailles et inhumation de sa tante paternelle, Mme Hortense Kibawa Mukeina Ngoy décédée à l’âge de 71 ans à New Delhi en Inde
Le Président Joseph Kabila Kabange a regagné Kinshasa lundi, venant de Lubumbashi, au Katanga, où il a séjourné du 1er au 4 octobre pour assister aux obsèques de sa tante paternelle, Mme Hortense Kibawa Mukeina Ngoy. Décédée à New Delhi, en Inde, à l’âge de 71 ans. Mme Kibawa a été enterrée le samedi 2 octobre au cimentière de Sapin II à Lubumbashi. Elle avait neuf enfants dont trois filles et six garçons.
Un message de condoléances du président Sassou Nguesso a été présenté au Chef de l’Etat
Le Président Joseph Kabila Kabange a reçu, dimanche à Lubumbashi, un émissaire du Chef de l’Etat du Congo/Brazzaville, Jean-Jacques Bouya, ministre à la Présidence et délégué général aux grands travaux, venu lui remettre un message de condoléances de son homologue de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, à la suite du décès de sa tante paternelle, Mme Hortense Kibawa Mukeina Ngoy.
M. Jean-Jacques Bouya a indiqué, à l’issue de l’entretien, que le Président Denis Sassou N’Guesso ayant appris l’événement douloureux qui a frappé la famille présidentielle de la RDC, l’a dépêché à Lubumbashi pour présenter toutes ses condoléances au Président Joseph Kabila Kabange et à la famille présidentielle, étant donné que les deux Chefs d’Etat, comme il est de coutume, ont su l’imprimer à travers les relations d’assistance et de solidarité agissantes.
M. Jean-Jacques Bouya, en compagnie de Mme Claudia Sassou, conseillère à la présidence de la République du Congo chargée de la Communication et des relations publiques, et de Mme Jaynet Kabila, sœur jumelle du Chef de l’Etat, s’est rendu ensuite au Cimetière de Sapin II où il a déposé une couronne de fleurs sur le sépulcre de Mme Hortense Kibawa.
Flick de Kolwezi
Re: Lu pour vous.
Flick de Kolwezi 6/10/2010, 1:50 pm
Désenchantement dans le camp du MLC autour d’une perspective entrevue jusqu’ici de voir tout de même leader de ce parti se présenter candidat à l’élection présidentielle de 2011 parce que très minimes apparaissent maintenant les chances de son élargissement à la CPI à cette échéance électorale
Les plus proches soutiens de Jean-Pierre Bemba qui espéraient encore un miracle, se rendent maintenant à l’évidence que ce dernier ne pourra pas être candidat à la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), selon l’agence panafricaine PANA.
Selon le représentant du MLC en France, Ferdinand Lutete, cité par la PANA, Bemba sera encore derrière les barreaux au moment du scrutin prévu en novembre 2011. De reports en atermoiements, le long chemin de croix continue pour Jean-Pierre Bemba, détenu par la Cour pénale Internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par ses troupes en République centrafricaine entre 2002 et 2003.
Ferdinand Lutete confirme que Bemba ne pourra pas être candidat « en raison de sa situation Judiciaire ». Le représentant du MLC à Paris annonce la tenue d’un congrès du parti en décembre au janvier prochain pour décider de la marche à suivre en vue des prochaines élections et de la nomination d’un possible autre candidat. Depuis l’incarcération de son leader, Jean-Pierre Bemba, le MLC traverse une période difficile. Son secrétaire général, François Muamba, doit faire face à de nombreux revers électoraux et à un manque de leadership qui ont considérablement affaibli le parti de l’ancien vice-président congolais.
Depuis quelques mois, le chairman semble chercher une solution à son absence aux prochaines élections et sa rencontre avec vital Kamerhe montre que Bemba est en quête d’un nouvel allié sur le terrain. Certains observateurs n’hésitent plus à parler d’un axe Bemba-Kamerhe pour tenter de couper l’herbe sous les pieds à l’UDPS qui cherche à former une importante coalition d’opposition.
Les plus proches soutiens de Jean-Pierre Bemba qui espéraient encore un miracle, se rendent maintenant à l’évidence que ce dernier ne pourra pas être candidat à la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), selon l’agence panafricaine PANA.
Selon le représentant du MLC en France, Ferdinand Lutete, cité par la PANA, Bemba sera encore derrière les barreaux au moment du scrutin prévu en novembre 2011. De reports en atermoiements, le long chemin de croix continue pour Jean-Pierre Bemba, détenu par la Cour pénale Internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par ses troupes en République centrafricaine entre 2002 et 2003.
Ferdinand Lutete confirme que Bemba ne pourra pas être candidat « en raison de sa situation Judiciaire ». Le représentant du MLC à Paris annonce la tenue d’un congrès du parti en décembre au janvier prochain pour décider de la marche à suivre en vue des prochaines élections et de la nomination d’un possible autre candidat. Depuis l’incarcération de son leader, Jean-Pierre Bemba, le MLC traverse une période difficile. Son secrétaire général, François Muamba, doit faire face à de nombreux revers électoraux et à un manque de leadership qui ont considérablement affaibli le parti de l’ancien vice-président congolais.
Depuis quelques mois, le chairman semble chercher une solution à son absence aux prochaines élections et sa rencontre avec vital Kamerhe montre que Bemba est en quête d’un nouvel allié sur le terrain. Certains observateurs n’hésitent plus à parler d’un axe Bemba-Kamerhe pour tenter de couper l’herbe sous les pieds à l’UDPS qui cherche à former une importante coalition d’opposition.
Flick de Kolwezi
Re: Lu pour vous.
Flick de Kolwezi 6/10/2010, 9:03 pm
RDC : Le Général Faustin MUNENE tué
Congo Collectif Sos Rdcongo, Mercredi, 6. Octobre 2010 à 12:19
L’attaque de ses résidences dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 septembre dernier, le général Faustin Munene n’a plus donné signe de vie. Il en serait de même de son épouse. Son téléphone est toujours aux abonnés absents. Selon certaines sources, l’ancien chancelier des ordres nationaux se trouverait en Angola. Une information qui est loin d’être confirmée. Une source militaire contactée à Kinshasa assure que le général Munene «a été» abattu par des militaires venus perquisitionner son domicile. Son corps «a été» enseveli en un lieu secret.
Dans un communiqué transmis aux membres du corps diplomatique accrédité à Kinshasa en date du lundi 4 octobre, «la Famille Mulele» dit son «regret d’informer l’opinion tant nationale qu’internationale, les activistes des droits de l’Homme et toute personne éprise de paix et justice que le général Faustin Benoît Munene, ambassadeur de la paix est porté disparu.» Cette disparition est intervenue «depuis lundi 27 septembre 2010», précise le communiqué.
Le texte indique par ailleurs que les résidences de l’intéressé situées respectivement au numéro 3, avenue de la République à Ma Campagne et sur l’avenue du Flamboyant dans la commune de la Gombe ont été «pillées et assiégées par les militaires en armes appartenant au Bataillon PM». «Toutes les personnes trouvées dans ses résidences (membres de la famille, personnel domestique, maçons, visiteurs, et autres) ont été arrêtées et amenées vers une destination inconnue.» Le communiqué est signé : «La Famille Mulele». Faustin Munene est parenté à Pierre Mulele, le mythique chef de la rébellion muléliste.
Depuis lors, le général Faustin Munene et son épouse n’ont plus donné le moindre signe de vie. Que reproche-t-on à cet officier qui a fait sa carrière militaire en Angola et ce, jusqu’au grade de colonel ? Dans la capitale congolaise, des sources assurent que l’ancien chef d’état-major de la Force aérienne est accusé de «comploter» contre le «président».
Présenté comme «l’homme de Luanda au Congo», Munene entretenait des relations de «méfiance cordiale» avec «Joseph Kabila» qui passe, lui, pour le protégé des régimes rwandais et ougandais. Dire la vérité et rien que la vérité constitue la règle d’or en matière de"communication de crise". Il va sans dire qu’aucun discours ne pourrait convaincre. Seule la présentation de Faustin Munene, en chair et en os, pourrait mettre un terme à toute forme de spéculation. En attendant, force est de relever que le mutisme affiché par les autorités de Kinshasa sur ce dossier met à nu une grave lacune en "culture communicationnel".
La résistance
Par Issa Djema
Congo Collectif Sos Rdcongo, Mercredi, 6. Octobre 2010 à 12:19
L’attaque de ses résidences dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 septembre dernier, le général Faustin Munene n’a plus donné signe de vie. Il en serait de même de son épouse. Son téléphone est toujours aux abonnés absents. Selon certaines sources, l’ancien chancelier des ordres nationaux se trouverait en Angola. Une information qui est loin d’être confirmée. Une source militaire contactée à Kinshasa assure que le général Munene «a été» abattu par des militaires venus perquisitionner son domicile. Son corps «a été» enseveli en un lieu secret.
Dans un communiqué transmis aux membres du corps diplomatique accrédité à Kinshasa en date du lundi 4 octobre, «la Famille Mulele» dit son «regret d’informer l’opinion tant nationale qu’internationale, les activistes des droits de l’Homme et toute personne éprise de paix et justice que le général Faustin Benoît Munene, ambassadeur de la paix est porté disparu.» Cette disparition est intervenue «depuis lundi 27 septembre 2010», précise le communiqué.
Le texte indique par ailleurs que les résidences de l’intéressé situées respectivement au numéro 3, avenue de la République à Ma Campagne et sur l’avenue du Flamboyant dans la commune de la Gombe ont été «pillées et assiégées par les militaires en armes appartenant au Bataillon PM». «Toutes les personnes trouvées dans ses résidences (membres de la famille, personnel domestique, maçons, visiteurs, et autres) ont été arrêtées et amenées vers une destination inconnue.» Le communiqué est signé : «La Famille Mulele». Faustin Munene est parenté à Pierre Mulele, le mythique chef de la rébellion muléliste.
Depuis lors, le général Faustin Munene et son épouse n’ont plus donné le moindre signe de vie. Que reproche-t-on à cet officier qui a fait sa carrière militaire en Angola et ce, jusqu’au grade de colonel ? Dans la capitale congolaise, des sources assurent que l’ancien chef d’état-major de la Force aérienne est accusé de «comploter» contre le «président».
Présenté comme «l’homme de Luanda au Congo», Munene entretenait des relations de «méfiance cordiale» avec «Joseph Kabila» qui passe, lui, pour le protégé des régimes rwandais et ougandais. Dire la vérité et rien que la vérité constitue la règle d’or en matière de"communication de crise". Il va sans dire qu’aucun discours ne pourrait convaincre. Seule la présentation de Faustin Munene, en chair et en os, pourrait mettre un terme à toute forme de spéculation. En attendant, force est de relever que le mutisme affiché par les autorités de Kinshasa sur ce dossier met à nu une grave lacune en "culture communicationnel".
La résistance
Par Issa Djema
Flick de Kolwezi
Re: Lu pour vous.
lino 7/10/2010, 1:21 pm
Contribution à quoi ? Sans doute au projet de déstabilisation du Congo. On l’appelle même contribution originale. En quoi réside l’originalité du mensonge de Baudouin Amba Wetshi ? C’est au fait que, même les grands auteurs des romans fiction font effort pour coller à la vérité en minimisant la part du romanesque. A part le fait que Armand Tungulu, vivant en Belgique, est venu en Rdc où il a agressé Joseph Kabila en attaquant son cortège avec une grosse pierre et que détenu, selon la version officielle, il se serait suicidé, tout le reste est l’œuvre de l’imagination, du reste peu intelligente de sieur Baudouin Amba.
Mentez, mentez…
Il y a lieu de mettre à nu le mensonge du prétendu Baudouin Amba afin de comprendre combien ce qui se raconte sur la toile est un tissu désagréable de mensonge. Il faut préciser que l’agression de Joseph Kabila par Armand Tungulu a eu lieu en plein jour sous un soleil accablant. Les Kinois ont vécu la scène. Tout le monde sait et a vu que le Chef de l’Etat ne s’était même pas arrêté pour voir son agresseur, même lorsque la garde s’en occupait. Mais voilà que nos « médias » de la diaspora racontent que Armand Tungulu aurait craché sur Joseph Kabila. Ce qu’ils considèrent du reste comme un acte louable.
L’Avenir
http://www.digitalcongo.net/article/70613
lino
Re: Lu pour vous.
ndonzwau 7/10/2010, 7:11 pm
MORT D’ARMAND TUNGULU :lino a écrit:Contribution à quoi ? Sans doute au projet de déstabilisation du Congo. On l’appelle même contribution originale. En quoi réside l’originalité du mensonge de Baudouin Amba Wetshi ? C’est au fait que, même les grands auteurs des romans fiction font effort pour coller à la vérité en minimisant la part du romanesque. A part le fait que Armand Tungulu, vivant en Belgique, est venu en Rdc où il a agressé Joseph Kabila en attaquant son cortège avec une grosse pierre et que détenu, selon la version officielle, il se serait suicidé, tout le reste est l’œuvre de l’imagination, du reste peu intelligente de sieur Baudouin Amba.
Mentez, mentez…
Il y a lieu de mettre à nu le mensonge du prétendu Baudouin Amba afin de comprendre combien ce qui se raconte sur la toile est un tissu désagréable de mensonge. Il faut préciser que l’agression de Joseph Kabila par Armand Tungulu a eu lieu en plein jour sous un soleil accablant. Les Kinois ont vécu la scène. Tout le monde sait et a vu que le Chef de l’Etat ne s’était même pas arrêté pour voir son agresseur, même lorsque la garde s’en occupait. Mais voilà que nos « médias » de la diaspora racontent que Armand Tungulu aurait craché sur Joseph Kabila. Ce qu’ils considèrent du reste comme un acte louable.
Ils mettent ce mensonge sur le compte des langues qui se délieraient à Kinshasa. Voici ce qu’on peut lire sur les blogs de certains congolais dont celui Cheik Fita : « cheikfitanews » Il raconte que Armand Tungulu serait amené à Kingakati où il aurait craché sur Joseph Kabila. Ce texte est encore précis, il fait savoir que le rêve le plus ardent de Armand Tungulu était de cracher un jour sur Joseph Kabila. On comprend très bien que s’il y a des langues qui se délient, c’est dans la diaspora au point d’expliquer pourquoi Armand Tungulu a posé ce geste.
Car, les Kinois qui ne vivent pas avec le défunt ne pouvaient connaître ce rêve. Ses compatriotes de la diaspora qui, eux l’ont suivi et l’ont vu en spectacle à la Place de Luxembourg où il expérimentait la réalisation de son rêve de « martyr » du Congo, sont les seuls à connaître ce rêve et à délier leurs langues.
Le ridicule du papier qui démontre la médiocrité de son auteur, c’est qu’on rapporte même le dialogue entre Joseph Kabila et son agresseur à Kingakati. « Tu voulais me tuer ? Eh bien, c’est toi qui va mourir avant moi ». Tout d’un coup, dans un dernier mouvement de défi, Armand rassembla tout ce qu’il avait comme force et il cracha sur le raïs et lui disant que "sale rwandais".
C’est ce défi qui amena les gardes du corps à l’achever par des coups de crosses de leurs armes ». Dès lors, c’est en héros que ce compatriote est mort ». Nous avons pris soins de laisser les fautes de français pour mettre à nu la médiocrité de l’esprit qui a produit ce texte...
L’Avenir
http://www.digitalcongo.net/article/70613
MISE AU POINT AU JOURNAL L’AVENIR DE KINSHASA
° http://cheikfitanews.over-blog.net/article-mort-d-armand-tungulu-mise-au-point-au-journal-l-avenir-de-kinshasa-58366257.html
La mort à Kinshasa d’Armand Tungulu s’est installée à la une de l’actualité congolaise depuis une semaine. Des informations sont publiées tant à Kinshasa qu’à Bruxelles. Pour nous qui avons connu Armand ici à Bruxelles, nous essayons de mettre à la disposition des lecteurs des informations fiables sur le disparu.
Nous souhaitons que les médias qui nous relaient à Kinshasa soient le plus fidèles possible à nos propos. Dans tous les cas, nous sommes disponibles pour tout éclaircissement ou précision.
Les Congolais qui vivent en dehors du pays et particulièrement en Belgique seraient reconnaissants à nos confrères de Kinshasa s’ils pouvaient nous transmettre les photos et les vidéos d’Armand, entre le moment où il a été interpellé et maintenant.
C’est pourquoi nous publions cette mise au point à propos d’un article paru à Kinshasa dans le journal l’Avenir de Kinshasa.
Le journal l’Avenir de Kinshasa a publié dans une de ses éditions un article dans lequel il nous est, par mégarde peut-être, attribué des propos qui ne sont pas de notre plume.
(Voir plus bas l’extrait et le lien qui s’y rapportent.)
Nos confrères du Journal l’avenir se sont trompés. Qu’ils daignent bien vérifier la source du texte nous imputé.
Quant à la photo d’Armand Tungulu couvert du drapeau de la RD Congo, l’interprétation que le journal l’Avenir en donne est tout aussi fausse. C’est une photo prise en juin 2010 lors d’une manifestation organisée par l’association « un euro peut sauver une vie au Congo ». Lors de cette manifestation, les organisateurs s’opposaient au voyage du Roi Albert II au Congo. Armand Tungulu était là.
Voici le lien de cet article et la photo publiée y est reprise. http://cheikfitanews.over-blog.net/article-bruxelles-deuxieme-marche-contre-la-visite-au-congo-du-roi-albert-ii-52577670.html
Mieux, nous reprenons aussi une vidéo où l’on aperçoit clairement Armand Tungulu entre les secondes 00,37 et 00,46. Il est en jeans avec un sachet à la main.
Nous demandons à nos confrères du journal l’Avenir de diffuser ce démenti, et de retirer les différents qualificatifs du genre « mensonge, fautes français…médiocrité d’esprit »qu’ils nous ont malencontreusement collés.
Pour information, voici les de différents articles consacrés au décès d’Armand Tungulu, publiés dans notre journal en ligne....
Confraternellement,
Cheik FITA
Bruxelles, le 6 octobre 2010 "
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Lu pour vous.
Mathilde 8/10/2010, 7:38 pm
Réaction de l'Honorable PUELA Albert Fabrice face au décès du compatriote Armand Tungulu
Vendredi 08 octobre 2010
Trop c'est trop! Ça suffit! il faut que ça change!
La mort vient encore de frapper !
Notre compatriote Armand Tungulu a rendu l'âme dans les geôles où il était détenu depuis le mercredi 29 septembre 2010, jour où il s'est illustré par un geste que nous ne pouvons que condamner.
En effet, qu'il s'agisse d'un ras-le-bol, d'une frustration trop longtemps contenue, ou même d'une souffrance incontrôlable, rien, pour le républicain et pacifiste que nous sommes, ne peut justifier cet acte apparemment désespéré de notre compatriote.
http://www.lobservateur.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=3236:reaction-de-lhonorable-puela-albert-fabrice-face-au-deces-du-compatriote-armand-tungulu&catid=47:nation&Itemid=49
Vendredi 08 octobre 2010
Trop c'est trop! Ça suffit! il faut que ça change!
La mort vient encore de frapper !
Notre compatriote Armand Tungulu a rendu l'âme dans les geôles où il était détenu depuis le mercredi 29 septembre 2010, jour où il s'est illustré par un geste que nous ne pouvons que condamner.
En effet, qu'il s'agisse d'un ras-le-bol, d'une frustration trop longtemps contenue, ou même d'une souffrance incontrôlable, rien, pour le républicain et pacifiste que nous sommes, ne peut justifier cet acte apparemment désespéré de notre compatriote.
http://www.lobservateur.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=3236:reaction-de-lhonorable-puela-albert-fabrice-face-au-deces-du-compatriote-armand-tungulu&catid=47:nation&Itemid=49
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Lu pour vous.
ndonzwau 9/10/2010, 1:19 am
"Assassinat de Armand Tungulu :
La presse kabiliste en plein délire !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=6026
C’est le cas notamment du journal kinois «L’Avenir» qui semble développer une crise d’hallucinations. Cet organe de presse qui se fait allaiter aux mamelles de la République voit dans l’assassinat de Armand Tungulu Mundiandambu - par des éléments de la garde personnelle de «Joseph Kabila» - un "complot" quasi démoniaque ourdi par «certains politiciens» pour discréditer le pouvoir en place. Selon le scénario imaginé par cette publication, des politiciens non autrement identifiés ont payé un billet d’avion aller-simple sur l’itinéraire Bruxelles-Kinshasa à Armand Tungulu. Ces politiciens avaient prévu le passage, sur l’avenue du 24 novembre, du convoi de "Joseph Kabila" le mercredi 29 septembre aux alentours de 13 heures. Tungulu devait se trouver en ce lieu pour lancer deux pierres sur le cortège. Les "comploteurs" avaient prévus que l’agresseur du "raïs" sera arrêté, tabassé et "suicidé" par ses geôliers de la garde présidentielle. Ils avaient prévu également que le corps du défunt ne sera pas rendu à sa famille.
«Nul n’est entendu invoquant ses propres turpitudes». Cet adage tiré du droit romain traduit la situation schizophrénique dans laquelle se trouve «Joseph Kabila» et ses zélateurs décidés à faire feu de tout bois pour se tirer d’affaire dans ce qu’il est convenu désormais d’appeler l’«Affaire Tungulu». Une affaire qui est en passe de prendre le relief d’une bombe à retardement pour le régime en place.
De quoi s’agit-il ?
En séjour à Kinshasa depuis deux semaines, Armand Tungulu Mudiandambu, marié et père de trois enfants, s’est retrouvé le mercredi 29 septembre au mauvais endroit, au mauvais moment. Il se trouvait sur la très fréquentée avenue du 24 novembre au moment où passait le cortège de «Joseph Kabila». Selon des témoignages concordants, Tungulu a lancé deux cailloux sur le convoi. Devant des passants médusés, des éléments de la garde personnelle du «chef de l’Etat» congolais l’ont passé à tabac avant de le «balancer» tel un sac de riz dans une des Jeeps. Accusées faussement d’avoir filmé la scène à l’aide des téléphones portables, les avocates Nicole Muaka Bondo et Madeleine Mangabu ont été appréhendées par des policiers et emmenées dans les bureaux de la tristement célèbre DRGS (services spéciaux de la police). Notons que cette «unité spéciale» de la police nationale fonctionne à l’image de la Gestapo. C’est une police politique qui ne rend compte qu’au seul «raïs». Samedi 2 octobre, on apprenait via un communiqué du parquet général de la République que Tungulu se serait «suicidé» dans un cachot au Camp Tshatshi qui sert de Base à la garde prétorienne de «Kabila» où il était "gardé à vue" au-delà du délai légal de 48 heures. Durant ce laps de temps, le "prévenu" n’a pas eu le droit d’entrer "immédiatement" en contact avec sa famille ou son avocat.
Des questions sans réponses
Au moment où nous couchons ces lignes, cela fait au total cinq jours depuis l’annonce de la mort de ce Bruxellois qui emporte avec lui la réputation d’un homme très engagé pour la «cause nationale». Cinq jours après, des questions restent sans réponses. Quelles sont les circonstances exactes de son décès? Pourquoi, les membres de la famille du défunt n’ont-ils toujours pas accès à la dépouille ne serait-ce pour besoin d’identification? Où se trouve le corps? A quelle autorité la famille Tungulu doit-elle s’adresser pour obtenir la restitution de celui-ci?
Au lieu de rechercher des réponses à ces interrogations pertinentes, le journal kinois «L’Avenir» tente désespérément de se dépêtrer de ses contradictions en cherchant des boucs émissaires. Au lendemain de la «lapidation» du cortège du «raïs», ce journal louait, dans un article intitulé «Un Mwana Congo de Londres échappe à la mort», l’humanisme qui caractérise la garde présidentielle. «Pour les Kinois, écrivait-il, la garde de Joseph Kabila est étonnante. Partout en Afrique, quiconque oserait tel geste serait un homme mort. Le moins que l’on puisse dire sur cet incident (…), c’est que la garde rapprochée de Joseph Kabila est à visage humain. Le fait de n’avoir pas tiré sur cet homme est une preuve que les choses ont changé en RDC. Autrefois, une personne, dans les mêmes circonstances, aurait été purement et simplement abattue sur-le-champ pour avoir attenté à la vie du président de la République. Il y a lieu de féliciter cette garde.» Féliciter?
«Complot»
Dans son édition datée du mercredi 6 octobre, ce quotidien kinois change le fusil d’épaule. Il allègue que l’attaque du convoi de «Joseph» suivi par l’arrestation et le «suicide» de l’«agresseur» procèderaient d’une conspiration. Les conspirateurs, selon lui, seraient des politiciens. Sans d’autres précisions. Ces politiciens «tenaient à utiliser» la mort de Armand «contre Joseph Kabila». L’objectif, poursuit-il, consistait à «obtenir un désaveu, une marginalisation du régime.» «En effet, tout démontre que Armand Tungulu avait posé un geste prémédité.» Dans cette "logique", quelques politiciens connaissaient donc l’emploi du temps de «Kabila». Les mêmes politiciens ont proposé à Tungulu de poser l’acte précité à ses risques et périls afin de "booster" leur carrière politique. A en croire cette publication, Tungulu «savait également qu’au lieu d’une simple arrestation, la garde userait d’arme pour provoquer mort d’homme.» «La présence des partenaires qui s’occupaient de filmer la scène constitue en elle-même un indice d’un complot», note le journal qui ignore manifestement que les barbouzes de l’ANR n’ont pas confirmé l’existence de séquences filmées dans les téléphones portables des deux dames cités précédemment. «Les opposants congolais qui n’ont jamais été capables d’actes démocratiques présentent leurs propres aspirations dans leurs accusations contre Kabila.» «Il est temps que telles manœuvres politiciennes cessent.» Et de dénoncer, dans la foulée, des «romans fiction de mauvais goût» écrits par des Congolais de la diaspora. Voici quelques passages dignes de figurer dans le bêtisier édition 2010 : «Beaucoup sont allés en Europe dans le cadre du régime passé avec les moyens de l’Etat. Ils ne tolèrent pas d’avoir perdu des privilèges indus.» «La théorie de l’assassinat est utilisée comme une arme politique.» «La seule façon de déterminer qu’il y a eu crime ou pas, c’est une autopsie.» «Une chose est vraie, la vérité éclatera dans cette affaire Armand Tungulu. Et cette vérité ne dépend nullement des «écriveurs» sur la toile, obligés de mentir pour le besoin de la cause. Ce qui fait de la peine, c’est que cette littérature, je voulais dire ces galimatias est une façon de cracher sur la mémoire de Armand Tungulu.» Ouf ! On se trouve en plein délire!
Journaliste ou mercenaire?
Sans le savoir, l’auteur de cet article dessert la cause qu’il tente de défendre. Et pour cause, il s’est comporté plus en «mercenaire de la plume» qui tire sur tout ce qui bouge qu’en journaliste dont la mission principale est de publier une information véridique et authentique fondée sur des faits objectifs. Votre serviteur a été pris à parti. L’auteur de ce «papier» ignore sans doute que votre serviteur n’a jamais connu Armand Tungulu Mudiandambu de son vivant, encore moins son épouse. Le journal "L’Avenir" ne pourra pas prouver le contraire. Un journaliste a-t-il besoin de connaître personnellement un individu avant de dénoncer les injustices subies par celui-ci? Assurément pas. La raison paraît simple : un journaliste – un vrai – est avant tout au service de la vérité. Et ce, au nom du droit sacré du public à connaître la vérité. En Occident, la délivrance de la carte de journaliste professionnel est soumise à quelques conditions. Le postulant doit prouver qu’il tire plus de 50% de ses revenus de l’exercice du métier de journaliste dans une entreprise de presse.
Cette exigence vise à préserver l’intégrité de la profession et à mettre le journaliste à l’abri de toute tentation consistant à accepter des rémunérations illicites pour promouvoir des intérêts contraires au bien commun. Il va sans dite que la carte de journaliste professionnel n’est rien en l’absence des convictions fortes en des valeurs humanistes. C’est le cas notamment de : la démocratie, la justice, la liberté, l’égalité, le respect de la vie et de la dignité de la personne humaine. Bref, une certaine éthique.
Quel est le problème?
«Joseph Kabila» est à la tête de la RD Congo depuis bientôt dix ans. Au cours de laps de temps, l’homme n’a fait aucun effort pour rencontrer les besoins les plus essentiels de la population. Il ne suffit pas de claironner des slogans du genre «Les cinq chantiers du chef de l’Etat» pour qu’il y ait des miracles. La politique c’est à la fois un discours mais aussi de l’action. Les kabilistes pourraient objecter que «tout pouvoir vient de Dieu». Sans doute. Est-ce pour répandre la misère et la mort ou pour promouvoir le bonheur pour le plus grand nombre?
Depuis dix ans, «Kabila» reste un vrai mystère pour ses «concitoyens». Ils ignorent tout de son parcours. Il n’y a que les Congolais qui acceptent ce genre de situation inacceptable quand on sait que pour avoir un petit boulot dans une quelconque organisation, le candidat doit fournir un «C.V» détaillé. Ce mystère s’épaissit au regard de la maigreur du bilan. Le progrès économique et social n’a pas été au rendez-vous. Preuve si besoin en était que le "président" n’a aucun projet ni grand dessein pour son pays. Le Congo de «Joseph Kabila» est incapable de doter le pays d’une armée à même d’assurer la défense des frontières nationales. Il est incapable d’assurer à la population les conditions minimales de sécurité. De passage à Kinshasa, l’envoyée spéciale de l’Onu pour les violences sexuelles dans les conflits, Margot Wallström, l’a souligné, mercredi 6 octobre, en termes à peine voilés en déclarant que "les forces de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la paix au Congo (Monusco) peut tout faire en République démocratique du Congo mais elle ne peut pas se substituer à l’Etat congolais pour la sécurité." Les habitants des provinces du Kivu et de la Province orientale vivent au quotidien dans la peur. Une peur véhiculée par les combattants des groupes armés. A Butembo, au Nord Kivu, on compte un assassinat au quotidien. Plus grave, les localités de Butembo, Beni, Lubero, Kiwanja, Kirumba et Kanyabayonga sont dirigées par des militaires rwandais nommés sous le label CNDP? Les observateurs tant nationaux qu’internationaux sont unanimes pour dénoncer autant l’impunité que l’absence de volonté politique au sommet de l’Etat.
Consensus
Accéder au pouvoir d’Etat est une chose. L’exercer efficacement en est une autre. Dix ans après son accession au pouvoir suprême, Joseph Kabila a excellé plus dans la ruse que dans des réalisations profitables à tous. Le "raïs" n’a pas réussi à faire «rêver» les Congolais. En clair, son pouvoir ne jouit plus de la légitimité. La légitimité ne renvoie pas seulement à l’origine électorale d’un mandat politique. Par légitimité, il faut entendre : le consensus. Le consentement général. Celui-ci ne s’impose pas par la force brutale. Il se mérite. C’est le message que le jeune bruxellois Armand Tungulu Mudiandambu a voulu transmettre à «Joseph Kabila». Si celui-ci avait un minimum de «capacité d’écoute», il aurait épargné la vie de son «agresseur» en le mettant à la disposition de la justice. Il aurait pu même aller s’entretenir avec lui pour comprendre la motivation de son geste. Le Pape Jean-Paul II l’avait fait avec le Turc Ali Agça qui avait attenté à sa vie.
L’assassinat de Armand Tungulu Mudiandambu est un acte barbare qui démontre que la RD Congo est dirigée par des «petits gens». Un philosophe français a pu dire que «le pouvoir gâte les petits mais améliore les grands». N’en déplaise à «L’Avenir», l’acte posé par Tungulu ne procède nullement d’un complot. Il s’agit d’un acte spontané. L’assassinat de ce jeune homme doit être condamné. Les auteurs de ce crime doivent rendre compte de leur acte. Tôt ou tard. Il en est de même du commanditaire. Le gouvernement américain s’est d’ailleurs dit «préoccupé» par la mort de Tungulu avant de recommander aux autorités congolaises l’ouverture d’une «enquête crédible et indépendante». Le communiqué souligne par ailleurs l’importance «d’assurer le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales en RDC, afin de permettre à la société civile de travailler sans entraves ni menaces.»
Le pouvoir kabiliste est victime de ses propres excès dans le mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine. En se comportant en "avocat du diable" en lieu et place d’examiner les faits dans leur froideur, le journal «L’Avenir» est venu confirmer ce que l’on savait déjà. A savoir qu’il pratique un journalisme de connivence. "
Compatriotiquement!
La presse kabiliste en plein délire !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=6026
C’est le cas notamment du journal kinois «L’Avenir» qui semble développer une crise d’hallucinations. Cet organe de presse qui se fait allaiter aux mamelles de la République voit dans l’assassinat de Armand Tungulu Mundiandambu - par des éléments de la garde personnelle de «Joseph Kabila» - un "complot" quasi démoniaque ourdi par «certains politiciens» pour discréditer le pouvoir en place. Selon le scénario imaginé par cette publication, des politiciens non autrement identifiés ont payé un billet d’avion aller-simple sur l’itinéraire Bruxelles-Kinshasa à Armand Tungulu. Ces politiciens avaient prévu le passage, sur l’avenue du 24 novembre, du convoi de "Joseph Kabila" le mercredi 29 septembre aux alentours de 13 heures. Tungulu devait se trouver en ce lieu pour lancer deux pierres sur le cortège. Les "comploteurs" avaient prévus que l’agresseur du "raïs" sera arrêté, tabassé et "suicidé" par ses geôliers de la garde présidentielle. Ils avaient prévu également que le corps du défunt ne sera pas rendu à sa famille.
«Nul n’est entendu invoquant ses propres turpitudes». Cet adage tiré du droit romain traduit la situation schizophrénique dans laquelle se trouve «Joseph Kabila» et ses zélateurs décidés à faire feu de tout bois pour se tirer d’affaire dans ce qu’il est convenu désormais d’appeler l’«Affaire Tungulu». Une affaire qui est en passe de prendre le relief d’une bombe à retardement pour le régime en place.
De quoi s’agit-il ?
En séjour à Kinshasa depuis deux semaines, Armand Tungulu Mudiandambu, marié et père de trois enfants, s’est retrouvé le mercredi 29 septembre au mauvais endroit, au mauvais moment. Il se trouvait sur la très fréquentée avenue du 24 novembre au moment où passait le cortège de «Joseph Kabila». Selon des témoignages concordants, Tungulu a lancé deux cailloux sur le convoi. Devant des passants médusés, des éléments de la garde personnelle du «chef de l’Etat» congolais l’ont passé à tabac avant de le «balancer» tel un sac de riz dans une des Jeeps. Accusées faussement d’avoir filmé la scène à l’aide des téléphones portables, les avocates Nicole Muaka Bondo et Madeleine Mangabu ont été appréhendées par des policiers et emmenées dans les bureaux de la tristement célèbre DRGS (services spéciaux de la police). Notons que cette «unité spéciale» de la police nationale fonctionne à l’image de la Gestapo. C’est une police politique qui ne rend compte qu’au seul «raïs». Samedi 2 octobre, on apprenait via un communiqué du parquet général de la République que Tungulu se serait «suicidé» dans un cachot au Camp Tshatshi qui sert de Base à la garde prétorienne de «Kabila» où il était "gardé à vue" au-delà du délai légal de 48 heures. Durant ce laps de temps, le "prévenu" n’a pas eu le droit d’entrer "immédiatement" en contact avec sa famille ou son avocat.
Des questions sans réponses
Au moment où nous couchons ces lignes, cela fait au total cinq jours depuis l’annonce de la mort de ce Bruxellois qui emporte avec lui la réputation d’un homme très engagé pour la «cause nationale». Cinq jours après, des questions restent sans réponses. Quelles sont les circonstances exactes de son décès? Pourquoi, les membres de la famille du défunt n’ont-ils toujours pas accès à la dépouille ne serait-ce pour besoin d’identification? Où se trouve le corps? A quelle autorité la famille Tungulu doit-elle s’adresser pour obtenir la restitution de celui-ci?
Au lieu de rechercher des réponses à ces interrogations pertinentes, le journal kinois «L’Avenir» tente désespérément de se dépêtrer de ses contradictions en cherchant des boucs émissaires. Au lendemain de la «lapidation» du cortège du «raïs», ce journal louait, dans un article intitulé «Un Mwana Congo de Londres échappe à la mort», l’humanisme qui caractérise la garde présidentielle. «Pour les Kinois, écrivait-il, la garde de Joseph Kabila est étonnante. Partout en Afrique, quiconque oserait tel geste serait un homme mort. Le moins que l’on puisse dire sur cet incident (…), c’est que la garde rapprochée de Joseph Kabila est à visage humain. Le fait de n’avoir pas tiré sur cet homme est une preuve que les choses ont changé en RDC. Autrefois, une personne, dans les mêmes circonstances, aurait été purement et simplement abattue sur-le-champ pour avoir attenté à la vie du président de la République. Il y a lieu de féliciter cette garde.» Féliciter?
«Complot»
Dans son édition datée du mercredi 6 octobre, ce quotidien kinois change le fusil d’épaule. Il allègue que l’attaque du convoi de «Joseph» suivi par l’arrestation et le «suicide» de l’«agresseur» procèderaient d’une conspiration. Les conspirateurs, selon lui, seraient des politiciens. Sans d’autres précisions. Ces politiciens «tenaient à utiliser» la mort de Armand «contre Joseph Kabila». L’objectif, poursuit-il, consistait à «obtenir un désaveu, une marginalisation du régime.» «En effet, tout démontre que Armand Tungulu avait posé un geste prémédité.» Dans cette "logique", quelques politiciens connaissaient donc l’emploi du temps de «Kabila». Les mêmes politiciens ont proposé à Tungulu de poser l’acte précité à ses risques et périls afin de "booster" leur carrière politique. A en croire cette publication, Tungulu «savait également qu’au lieu d’une simple arrestation, la garde userait d’arme pour provoquer mort d’homme.» «La présence des partenaires qui s’occupaient de filmer la scène constitue en elle-même un indice d’un complot», note le journal qui ignore manifestement que les barbouzes de l’ANR n’ont pas confirmé l’existence de séquences filmées dans les téléphones portables des deux dames cités précédemment. «Les opposants congolais qui n’ont jamais été capables d’actes démocratiques présentent leurs propres aspirations dans leurs accusations contre Kabila.» «Il est temps que telles manœuvres politiciennes cessent.» Et de dénoncer, dans la foulée, des «romans fiction de mauvais goût» écrits par des Congolais de la diaspora. Voici quelques passages dignes de figurer dans le bêtisier édition 2010 : «Beaucoup sont allés en Europe dans le cadre du régime passé avec les moyens de l’Etat. Ils ne tolèrent pas d’avoir perdu des privilèges indus.» «La théorie de l’assassinat est utilisée comme une arme politique.» «La seule façon de déterminer qu’il y a eu crime ou pas, c’est une autopsie.» «Une chose est vraie, la vérité éclatera dans cette affaire Armand Tungulu. Et cette vérité ne dépend nullement des «écriveurs» sur la toile, obligés de mentir pour le besoin de la cause. Ce qui fait de la peine, c’est que cette littérature, je voulais dire ces galimatias est une façon de cracher sur la mémoire de Armand Tungulu.» Ouf ! On se trouve en plein délire!
Journaliste ou mercenaire?
Sans le savoir, l’auteur de cet article dessert la cause qu’il tente de défendre. Et pour cause, il s’est comporté plus en «mercenaire de la plume» qui tire sur tout ce qui bouge qu’en journaliste dont la mission principale est de publier une information véridique et authentique fondée sur des faits objectifs. Votre serviteur a été pris à parti. L’auteur de ce «papier» ignore sans doute que votre serviteur n’a jamais connu Armand Tungulu Mudiandambu de son vivant, encore moins son épouse. Le journal "L’Avenir" ne pourra pas prouver le contraire. Un journaliste a-t-il besoin de connaître personnellement un individu avant de dénoncer les injustices subies par celui-ci? Assurément pas. La raison paraît simple : un journaliste – un vrai – est avant tout au service de la vérité. Et ce, au nom du droit sacré du public à connaître la vérité. En Occident, la délivrance de la carte de journaliste professionnel est soumise à quelques conditions. Le postulant doit prouver qu’il tire plus de 50% de ses revenus de l’exercice du métier de journaliste dans une entreprise de presse.
Cette exigence vise à préserver l’intégrité de la profession et à mettre le journaliste à l’abri de toute tentation consistant à accepter des rémunérations illicites pour promouvoir des intérêts contraires au bien commun. Il va sans dite que la carte de journaliste professionnel n’est rien en l’absence des convictions fortes en des valeurs humanistes. C’est le cas notamment de : la démocratie, la justice, la liberté, l’égalité, le respect de la vie et de la dignité de la personne humaine. Bref, une certaine éthique.
Quel est le problème?
«Joseph Kabila» est à la tête de la RD Congo depuis bientôt dix ans. Au cours de laps de temps, l’homme n’a fait aucun effort pour rencontrer les besoins les plus essentiels de la population. Il ne suffit pas de claironner des slogans du genre «Les cinq chantiers du chef de l’Etat» pour qu’il y ait des miracles. La politique c’est à la fois un discours mais aussi de l’action. Les kabilistes pourraient objecter que «tout pouvoir vient de Dieu». Sans doute. Est-ce pour répandre la misère et la mort ou pour promouvoir le bonheur pour le plus grand nombre?
Depuis dix ans, «Kabila» reste un vrai mystère pour ses «concitoyens». Ils ignorent tout de son parcours. Il n’y a que les Congolais qui acceptent ce genre de situation inacceptable quand on sait que pour avoir un petit boulot dans une quelconque organisation, le candidat doit fournir un «C.V» détaillé. Ce mystère s’épaissit au regard de la maigreur du bilan. Le progrès économique et social n’a pas été au rendez-vous. Preuve si besoin en était que le "président" n’a aucun projet ni grand dessein pour son pays. Le Congo de «Joseph Kabila» est incapable de doter le pays d’une armée à même d’assurer la défense des frontières nationales. Il est incapable d’assurer à la population les conditions minimales de sécurité. De passage à Kinshasa, l’envoyée spéciale de l’Onu pour les violences sexuelles dans les conflits, Margot Wallström, l’a souligné, mercredi 6 octobre, en termes à peine voilés en déclarant que "les forces de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la paix au Congo (Monusco) peut tout faire en République démocratique du Congo mais elle ne peut pas se substituer à l’Etat congolais pour la sécurité." Les habitants des provinces du Kivu et de la Province orientale vivent au quotidien dans la peur. Une peur véhiculée par les combattants des groupes armés. A Butembo, au Nord Kivu, on compte un assassinat au quotidien. Plus grave, les localités de Butembo, Beni, Lubero, Kiwanja, Kirumba et Kanyabayonga sont dirigées par des militaires rwandais nommés sous le label CNDP? Les observateurs tant nationaux qu’internationaux sont unanimes pour dénoncer autant l’impunité que l’absence de volonté politique au sommet de l’Etat.
Consensus
Accéder au pouvoir d’Etat est une chose. L’exercer efficacement en est une autre. Dix ans après son accession au pouvoir suprême, Joseph Kabila a excellé plus dans la ruse que dans des réalisations profitables à tous. Le "raïs" n’a pas réussi à faire «rêver» les Congolais. En clair, son pouvoir ne jouit plus de la légitimité. La légitimité ne renvoie pas seulement à l’origine électorale d’un mandat politique. Par légitimité, il faut entendre : le consensus. Le consentement général. Celui-ci ne s’impose pas par la force brutale. Il se mérite. C’est le message que le jeune bruxellois Armand Tungulu Mudiandambu a voulu transmettre à «Joseph Kabila». Si celui-ci avait un minimum de «capacité d’écoute», il aurait épargné la vie de son «agresseur» en le mettant à la disposition de la justice. Il aurait pu même aller s’entretenir avec lui pour comprendre la motivation de son geste. Le Pape Jean-Paul II l’avait fait avec le Turc Ali Agça qui avait attenté à sa vie.
L’assassinat de Armand Tungulu Mudiandambu est un acte barbare qui démontre que la RD Congo est dirigée par des «petits gens». Un philosophe français a pu dire que «le pouvoir gâte les petits mais améliore les grands». N’en déplaise à «L’Avenir», l’acte posé par Tungulu ne procède nullement d’un complot. Il s’agit d’un acte spontané. L’assassinat de ce jeune homme doit être condamné. Les auteurs de ce crime doivent rendre compte de leur acte. Tôt ou tard. Il en est de même du commanditaire. Le gouvernement américain s’est d’ailleurs dit «préoccupé» par la mort de Tungulu avant de recommander aux autorités congolaises l’ouverture d’une «enquête crédible et indépendante». Le communiqué souligne par ailleurs l’importance «d’assurer le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales en RDC, afin de permettre à la société civile de travailler sans entraves ni menaces.»
Le pouvoir kabiliste est victime de ses propres excès dans le mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine. En se comportant en "avocat du diable" en lieu et place d’examiner les faits dans leur froideur, le journal «L’Avenir» est venu confirmer ce que l’on savait déjà. A savoir qu’il pratique un journalisme de connivence. "
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Lu pour vous.
Flick de Kolwezi 9/10/2010, 1:59 pm
Mort en série chez Jean Elongo, Directeur général de la Dgrad
Kinshasa, 08/10/2010 / Politique
Au moment où le Directeur général de la Dgrad, Jean Elongo pleure ses deux fils qui auraient été assassinés par leur frère à Johannesburg en Afrique du Sud, une autre nouvelle tombe à pic au chevet du patron de la Dgrad attestant le décès de son fils Teddy Elongo,qui se serait suicidé.
Teddy Elongo, fils de Jean Elongo, Directeur Général de la DGRAD (Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales et de Participation), celui-là même qui a tué ses deux jeunes frères dans leur appartement du quartier Santon, à Johannesburg, en Afrique du Sud, le mercredi 29 septembre 2010, se serait suicidé en prison. En tout cas, c’est la nouvelle qui a fortement circulé jeudi 07 octobre 2010, pendant les obsèques de Hugues et Deogratias Elongo, dont les dépouilles sont arrivées par avion le mercredi 05 octobre à Kinshasa.
Aucun détail n’a été fourni au sujet des circonstances de l’acte qu’aurait posé le présumé assassin. Alors qu’à Kinshasa, plusieurs personnes soutenaient la thèse du suicide, en Afrique du Sud par contre, toutes les sources contactées par le Phare paraissaient indécises. Certaines étaient étonnées d’apprendre la nouvelle du suicide de Teddy Elongo.
Jusque jeudi, indiquait-on, les autorités pénitentiaires de la prison au Cap, ou il avait été transféré après son arrestation, n’auraient jusque-là, rien signalé de fâcheux à propos de la situation du détenu. Mais si la mort de Teddy Elongo se confirmait, le patron de la DGRAD se verrait ainsi, privé, en l’espace d’une semaine, de trois de ses fils, à fleur d’âge. Pour un coup dur, c’en serait vraiment un. En attendant d’amples précisions, Le Phare, préfère donner l’information avec toutes les réserves d’usage.
On rappelle que le mercredi 29 septembre 2010, Teddy Elongo se serait présenté à l’appartement qu’occupaient ses jeunes frères, Hugues et Deogratias Elongo, tous deux étudiants à l’Université de Johannesburg. Il se serait attaqué d’abord à Hugues Elongo, qu’il aurait tué par strangulation avant de faire subir le même sort à Deogratias Elongo. Après enquête et recherches, la police sud-africaine a fini par tomber sur lui.
Kimp./Le Phare
Kinshasa, 08/10/2010 / Politique
Au moment où le Directeur général de la Dgrad, Jean Elongo pleure ses deux fils qui auraient été assassinés par leur frère à Johannesburg en Afrique du Sud, une autre nouvelle tombe à pic au chevet du patron de la Dgrad attestant le décès de son fils Teddy Elongo,qui se serait suicidé.
Teddy Elongo, fils de Jean Elongo, Directeur Général de la DGRAD (Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales et de Participation), celui-là même qui a tué ses deux jeunes frères dans leur appartement du quartier Santon, à Johannesburg, en Afrique du Sud, le mercredi 29 septembre 2010, se serait suicidé en prison. En tout cas, c’est la nouvelle qui a fortement circulé jeudi 07 octobre 2010, pendant les obsèques de Hugues et Deogratias Elongo, dont les dépouilles sont arrivées par avion le mercredi 05 octobre à Kinshasa.
Aucun détail n’a été fourni au sujet des circonstances de l’acte qu’aurait posé le présumé assassin. Alors qu’à Kinshasa, plusieurs personnes soutenaient la thèse du suicide, en Afrique du Sud par contre, toutes les sources contactées par le Phare paraissaient indécises. Certaines étaient étonnées d’apprendre la nouvelle du suicide de Teddy Elongo.
Jusque jeudi, indiquait-on, les autorités pénitentiaires de la prison au Cap, ou il avait été transféré après son arrestation, n’auraient jusque-là, rien signalé de fâcheux à propos de la situation du détenu. Mais si la mort de Teddy Elongo se confirmait, le patron de la DGRAD se verrait ainsi, privé, en l’espace d’une semaine, de trois de ses fils, à fleur d’âge. Pour un coup dur, c’en serait vraiment un. En attendant d’amples précisions, Le Phare, préfère donner l’information avec toutes les réserves d’usage.
On rappelle que le mercredi 29 septembre 2010, Teddy Elongo se serait présenté à l’appartement qu’occupaient ses jeunes frères, Hugues et Deogratias Elongo, tous deux étudiants à l’Université de Johannesburg. Il se serait attaqué d’abord à Hugues Elongo, qu’il aurait tué par strangulation avant de faire subir le même sort à Deogratias Elongo. Après enquête et recherches, la police sud-africaine a fini par tomber sur lui.
Kimp./Le Phare
Flick de Kolwezi
Re: Lu pour vous.
Flick de Kolwezi 11/10/2010, 8:45 pm
Le secrétaire exécutif des FDLR Callixte Mbarushimana arrêté à Paris, annonce la CPI
Le secrétaire exécutif des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) Callixte Mbarushimana, soupçonné de crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans les Kivus (République démocratique du Congo), a été arrêté lundi 11 octobre à Paris, a annoncé la Cour pénale internationale (CPI).
http://www.rfi.fr/contenu/le-secretaire-executif-fdlr-callixte-mbarushimana-arrete-paris-annonce-cpi
Le secrétaire exécutif des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) Callixte Mbarushimana, soupçonné de crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans les Kivus (République démocratique du Congo), a été arrêté lundi 11 octobre à Paris, a annoncé la Cour pénale internationale (CPI).
http://www.rfi.fr/contenu/le-secretaire-executif-fdlr-callixte-mbarushimana-arrete-paris-annonce-cpi
Flick de Kolwezi
Re: Lu pour vous.
taty 11/10/2010, 11:44 pm
Deux militaires et un civil détenus à l’ex-DEMIAP pour allégations de tentative de coup d’Etat
Un militaire proche des forces pro-démocratiques et travaillant à l’ex-DEMIAP et originaire du Katanga nous a transmis des informations qu’il estime incontestables et dignes de foi sur la détention depuis plus d’une semaine de deux militaires et d’un civil, accusés de tentative de coup d’Etat que devait mener le Général Munene contre Joseph Kabila.
Selon cette source de l’Etat major général du renseignement militaire, Kabila aurait reçu des informations crédibles lors de son voyage en Angola sur des préparatifs d’un coup d’état par le général Munene à Kinshasa. C’est dans ce contexte que l’unité spéciale de la garde présidentielle ainsi que des éléments de la sécurité de l’Etat ont été instruits d’appréhender le général Munene qui a réussi à s’échapper quelques temps avant leur arrivée à son domicile situé non loin de l’ambassade de l’Angola à Kinshasa. Selon certaines sources, le général Munene aurait averti par l'ambassade de l'Angola sur son imminente arrestation. Une équipé de tireurs d’élites s’était même précipitée dans une des fermes de Mbakana croyant surprendre le général Munene qui s’y cachait.
C’est dans ce contexte de suspicion que le capitaine Fundu Gaby, le Capitaine Kamulebe ainsi que Monsieur Nguti ont été arrêtés. Depuis lors, ils sont détenus dans des conditions infra-humaines dans les geôles du redouté Etat Major de Renseignements Miliaires (ex-DEMIAP).
Pire encore, jeudi de la semaine dernière, sous le commandement du Major Perot, directeur de la surveillance militaire et de la Sécurité , des perquisitions violentes ont été conduites dans les trois maisons (la maison officielle de la Gombe , la maison privée de Ma campagne et celle de la commune de Bandalungwa) où habitent les trois femmes du général Munene, dont une angolaise. Les trois maisons ont été systématiquement pillées et les biens de grande valeur emportés pour le compte du Major Perot et de Faray, agent au service fichier du département sécurité de l’Etat major général du service de renseignement militaire. Ironie du sort, d’autres soldats de l’ex-DEMIAP sont venus à leur tout piller et emporter ces biens et autre effets de valeur aux endroits où le major Perot et M. Faray les avaient cachés. L’Affaire embarrasse considérablement « le raïs » ainsi que la hiérarchie miliaire. Tous sont désarmés devant ce comportement de la haute hiérarchie ainsi que des agents des renseignements militaires au risque de provoquer des remous militaires.
Rappelons que la RDC a signé et ratifié des Conventions internationales relatives à la protection des droits de l’homme que les gouvernants actuels n’arrivent toujours pas à respecter. La dignité humaine déclarée sacrée par l’actuelle Constitution du pays est foulée au pied. La multiplication des lieux de détention au secret et le manque d’accès des détenus aux avocats sont des pratiques dont le Congo actuel a du mal à se départir. C’est dans ce contexte de la promotion l’arbitraire et de la dérive autoritaire que le slogan « tolérance zéro » sonne creux !
Les rapports de l’ONU sur les crimes du passé ne semblent pas être dissuasifs : les exécutions extrajudiciaires, les détentions sans jugement, les tortures, etc. se pratiquent comme si de rien n’était.
J.-P. Mbelu
Rodney
taty
Re: Lu pour vous.
Flick de Kolwezi 12/10/2010, 7:20 pm
Deuil de plus dans la famille présidentielle : le Chef de l’Etat depuis lundi à Lubumbashi aux obsèques de son Grand-père !
Kinshasa, 12/10/2010 / Politique
Après la mort de sa tante paternelle inhumée une dizaine de jours auparavant, c’est à un nouveau décès en famille que fait face le Chef de l’Etat avec la mort cette fois de son Grand-père du côté maternel pour les funérailles duquel le président Joseph Kabila a dû repartir lundi à Lubumbashi
Le Président Joseph Kabila Kabange a quitté Kinshasa, lundi, pour Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, où un nouveau malheur vient de frapper sa famille, par la disparition de son grand-père, papa Mbavu Asumani, père de Maman Sifa Mahanya, sa mère.
Déjà dimanche, Mme Marie Olive Lembe Kabila avait précédé le Chef de l’Etat à Lubumbashi, au Katanga, en vue de rendre ses derniers hommages au défunt, décédé à l’âge de 92 ans.
Mme Olive Lembe Kabila, très éplorée, s’est fait accompagner à la concession familiale du cimetière des Sapins II, où a été inhumé le défunt, par quelques membres de sa famille, dont sa mère, Mme Kasende, pour y déposer une gerbe de fleurs, sous la conduite de l’ambassadeur Mugalu, chef de la Maison civile du Chef de l’Etat et en présence du gouverneur de la province du Katange, Moïse Katumbi Chapwe.
Musulman pratiquant, Papa Mbavu Asumani avait exigé, dès son vivant, qu’il soit inhumé, selon les rites religieux musulmans. Son corps a été conduit à la mosquée de Kamalondo, à Lubumbashi, pour des cérémonials conformes aux us et coutumes musulmans. Papa Asumani laisse plusieurs enfants et petits enfants, dont le Président Joseph Kabila Kabange.
Inhumation à Lumbubanshi du grand père du Président Joseph Kabila
Feu Mbavu Assumani, grand père maternel du Président Joseph Kabila, décédé vendredi dernier des suites d’une maladie, a été inhumé dimanche au cimetière de Sapin II de la Commune de Kampemba à Lubumbashi, selon le rite de l’Islam.
Mme Sifa Mahanya, mère du Président de la République, l’ambassadeur Théodore Mugalu, chef de la maison civile du Chef de l’Etat, l’honorable Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga, M. pascal Tutu, gouverneur de la province du Maniema et plusieurs autorités de la province du Katanga ont assisté à l’inhumation, précédée d’un office religieux célébré à la mosquée de Kamalondo.
ACP
Flick de Kolwezi
Re: Lu pour vous.
Flick de Kolwezi 14/10/2010, 10:54 am
Lowi Misele a.k.a. Louis Michel a haut déclaré être l´ami du Congo et
le voici ami du rwanda quand on sait que le Rwanda est acquisé par l´ONU
par ses abus au Congo. Ou ces politiciens éuropéens sont des des hommes d´affaires comme les politiciens congolais.
Lancement du Cercle "Les amis du Rwanda" au Parlement Européen PDF Imprimer Envoyer
La réunion de lancement du Cercle des Amis du Rwanda au sein du Parlement Européen a eu lieu sous le haut patronage de Louis Michel, Parlementaire Européen et Ministre d'Etat Belge, et Ntwari Gérard, Ambassadeur du Rwanda en Belgique, ce jeudi 30 Septembre 2010.
Outre Mr Michel et son équipe, étaient présent coté européen: Charles Goerens (Luxembourg) et Mariya Nedelcheva (Bulgarie). Côté rwandais, l'Ambassadeur du Rwanda en Belgique avait l'honneur de présenter une délégation composée d' Ambassadeurs et High Commissionner du Rwanda en Europe: Nkulikiyinka Christine (Allemagne), Mukangira Jacqueline (Suède), Kabale Nyangezi Jacques (France), Uwanyirigira Immaculée (Pays Bas) et Rwamucyo Ernest (Grande Bretagne).
Objectifs:
Le premier objectif de ce cercle est de supporter, valoriser et promouvoir les intérêts du Rwanda à travers les différentes institutions de l'Union Européenne.
Le deuxième objectif est d'informer sur les progrès engrangés par le Rwanda dans les différents domaines: le développement économique, les avancées sociales et la démocratie.
Le troisième objectif est de faire de ce Cercle le premier interlocuteur du Rwanda.
Organisation:
Ce Cercle sera un groupe informel ouvert à tout(e)s les parlementaires européen ayant un intérêt pour le Rwanda et ce, peu importe leurs origines ou leurs orientations politiques.
Actions:
Les actions potentielles prédéfinies lors de cette réunion devraient s'orienter vers:
Une multiplication de jumelages, la mise en œuvre d'événements culturels rwandais à Bruxelles et en Europe, l'instauration d'une journée Rwanda au Parlement Européen, l'organisation de Workshop thématique sur le Rwanda, des visites au Rwanda...
le voici ami du rwanda quand on sait que le Rwanda est acquisé par l´ONU
par ses abus au Congo. Ou ces politiciens éuropéens sont des des hommes d´affaires comme les politiciens congolais.
Lancement du Cercle "Les amis du Rwanda" au Parlement Européen PDF Imprimer Envoyer
La réunion de lancement du Cercle des Amis du Rwanda au sein du Parlement Européen a eu lieu sous le haut patronage de Louis Michel, Parlementaire Européen et Ministre d'Etat Belge, et Ntwari Gérard, Ambassadeur du Rwanda en Belgique, ce jeudi 30 Septembre 2010.
Outre Mr Michel et son équipe, étaient présent coté européen: Charles Goerens (Luxembourg) et Mariya Nedelcheva (Bulgarie). Côté rwandais, l'Ambassadeur du Rwanda en Belgique avait l'honneur de présenter une délégation composée d' Ambassadeurs et High Commissionner du Rwanda en Europe: Nkulikiyinka Christine (Allemagne), Mukangira Jacqueline (Suède), Kabale Nyangezi Jacques (France), Uwanyirigira Immaculée (Pays Bas) et Rwamucyo Ernest (Grande Bretagne).
Objectifs:
Le premier objectif de ce cercle est de supporter, valoriser et promouvoir les intérêts du Rwanda à travers les différentes institutions de l'Union Européenne.
Le deuxième objectif est d'informer sur les progrès engrangés par le Rwanda dans les différents domaines: le développement économique, les avancées sociales et la démocratie.
Le troisième objectif est de faire de ce Cercle le premier interlocuteur du Rwanda.
Organisation:
Ce Cercle sera un groupe informel ouvert à tout(e)s les parlementaires européen ayant un intérêt pour le Rwanda et ce, peu importe leurs origines ou leurs orientations politiques.
Actions:
Les actions potentielles prédéfinies lors de cette réunion devraient s'orienter vers:
Une multiplication de jumelages, la mise en œuvre d'événements culturels rwandais à Bruxelles et en Europe, l'instauration d'une journée Rwanda au Parlement Européen, l'organisation de Workshop thématique sur le Rwanda, des visites au Rwanda...
Flick de Kolwezi
Re: Lu pour vous.
Arafat 14/10/2010, 11:26 am
Il ne faudrait surtout pas perdre de vue le fait que le Rwanda est aussi une ancienne colonie belge, pourquoi ne serait-il pas traîté de la même façon que la RDC?Flick de Kolwezi a écrit:Lowi Misele a.k.a. Louis Michel a haut déclaré être l´ami du Congo et
le voici ami du rwanda quand on sait que le Rwanda est acquisé par l´ONU
par ses abus au Congo. Ou ces politiciens éuropéens sont des des hommes d´affaires comme les politiciens congolais.
Arafat
Re: Lu pour vous.
Flick de Kolwezi 14/10/2010, 1:23 pm
Ah bon ! Callixte Mbarushimana est arrêté à Paris et pour quand Bosco Ntangana ou Kundabatware ?
On doit quand faire part des choses, soit on a des intêrets personnels soit on fait la politique.
L´amitié parlée est un sujet des Lobbies pour amasser encore d´argent.
On doit quand faire part des choses, soit on a des intêrets personnels soit on fait la politique.
L´amitié parlée est un sujet des Lobbies pour amasser encore d´argent.
Flick de Kolwezi
Re: Lu pour vous.
taty 14/10/2010, 2:13 pm
Surtout que "AMIS DU RWANDA" est différent de "AMIS DE KAGAME."
Rodney
Rodney
taty
Re: Lu pour vous.
mongo elombe 14/10/2010, 4:59 pm
Scandale au Katanga : Chemaf remplace 70 gardes industriels congolais par des Népalais
Kinshasa, 14/10/2010 / Société
Les responsables de Chemaf qui ne reconnaissent pas ce licenciement massif, affirment cependant que depuis son installation à Lubumbashi, leur société travaille en partenariat avec la société de Mukat, en sous-traitance pour le travail de gardiennage.
Soixante dix agents de l’entreprise minière Chemaf (Chemical of Africa) qui se sont confiés à la radio onusienne, dénoncent ce qu’ils considèrent comme leur licenciement massif sans préavis ni décompte final, soulignant qu’ils ont été remplacés par des citoyens népalais.
La direction de l’entreprise incriminée considère de son côté qu’elle n’est redevable à aucun de ces ex-employés. Le service du personnel de Chemaf a annoncé, lundi, aux soixante dix agents de la garde industrielle la fin de leur contrat et leur remplacement par une équipe des citoyens népalais.
La plupart d’entre eux assuraient la garde de l’usine en construction de Kalukuluku, dans la commune de la Rwashi.
Parmi ces agents, certains affirment avoir travaillé à ces postes depuis huit ans, les autres depuis cinq et trois ans. Ils déclarent avoir été licenciés sans préavis et sans percevoir le décompte final.
L’un d’eux a exprimé son désarroi en ces termes : «On amène des Népalais pour nous remplacer. Nous sommes une affaire de 70 personnes. Dans quelle période sommes-nous ? Qu’allons-nous faire maintenant, nous avons des familles, il y a ceux qui louent les maisons, qui n’ont pas d’habitation. Nous avons des enfants qui étudient… » la suite sur digitalpropagande kokamwa mais ainsi va la RDC
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
taty 16/10/2010, 10:52 pm
http://fr.news.yahoo.com/78/20101015/twl-rdc-le-systme-kabila-5231d91.html
Rodney
RDC: le système Kabila
Qui détient la réalité du pouvoir à Kinshasa? Zoom sur une coterie dominée par les Katangais. Lire la suite l'article
"Le Petit" a survécu. Mais a-t-il vraiment grandi? Ainsi surnommé lors de son accession au pouvoir du fait de sa jeunesse - 29 ans - et de son inexpérience, Joseph Kabila Kabange, alias JKK, aura défié tous les oracles. Propulsé au pouvoir dès janvier 2001, au lendemain de l'assassinat de son père Laurent-Désiré, puis élu au suffrage universel en octobre 2006, "Jo" a beaucoup joué de cette précarité originelle, notamment auprès d'une communauté internationale qui lui témoigne une mansuétude parfois déroutante.
Il doit sa survie à la loyauté de son entourage, à une absence totale d'états d'âme, à l'efficacité de l'Agence nationale de renseignements (ANR), dont tout dissident redoute les cachots clandestins, à l'émiettement de son opposition et à une science intuitive et rustique des rapports de force. "A défaut de culture politique, il a de l'instinct, avance un expatrié familier du Palais de marbre de Kinshasa. Mais il lui manque les fondamentaux quant à la conduite de l'Etat ou de la diplomatie. Je le trouve énigmatique, introverti, méfiant, immature et irrésolu. D'ailleurs, les réformes vitales de l'armée, de l'administration, de la justice ou du dispositif territorial se font attendre." Pas sûr qu'un tel jugement trouble l'intéressé : convaincu de n'avoir plus guère besoin de l'Occident, il mise désormais sur un partenaire empressé, cette Chine où il fut formé à la hâte à l'art militaire.
Réconciliation avec le Rwanda
Il n'empêche: autrefois crédible, la thèse de l'héritier accidentel manipulé par ses mentors et ses parrains n'a plus cours sur les rives du fleuve Congo. "Le vrai chef, c'est lui, tranche un fin connaisseur des coulisses kinoises. Il décide de tout. Mais rechigne à endosser les conséquences de ses choix." Quitte à susciter amertume et rancoeur, Joseph a écarté au fil des ans la plupart des vieux crocodiles du marigot paternel po...
Rodney
taty
Re: Lu pour vous.
taty 20/10/2010, 2:07 am
http://observers.france24.com/fr/content/20101019-congo-poudriere-etudiants-accidents-kilasi-kikula-emeutes-republique
Rodney
Un accident de la route enflamme la poudrière congolaise
Des émeutes meurtrières ont éclaté la semaine dernière à Likasi, au sud de la République Démocratique du Congo. À l’origine de ces violences, un banal accident de la route.
La ville de Likasi est située à 120 km de Lubumbashi dans la province du Katanga. Lamine C. (pseudonyme) a suivi le soulèvement étudiant et nous a fait parvenir ces images. Voici son récit.
"Les jeunes ont voulu parler au maire, mais ils ont été très mal accueillis"
Le mardi 12 octobre, à la sortie des cours, un jeune écolier s’est fait "tamponner" par un chauffard. L’automobiliste a blessé deux autres élèves dans sa fuite. Rien de très grave, mais le problème c’est que ça arrive souvent. Trois jours avant un autre jeune avait déjà été renversé par un minibus.
Un groupe d’élèves révoltés (essentiellement des mineurs) s’est posté sur la route pour caillasser les voitures qui passaient. Les jeunes sont ensuite allés voir le maire, Denis Kalondji Ngoy, pour lui exposer leur indignation face à la passivité des autorités. Mais ils ont été très mal reçus. Le maire, pas très diplomate, leur a dit "Si vous êtes éduqués, rentrez chez vous, si vous êtes des chiens, vous pouvez rester là." Ce langage a contribué à mettre le feu aux poudres. Par ailleurs, lorsque le maire s'est rendu compte qu’il y avait quelques adultes dans l’assistance, certainement des personnes venues chercher les enfants, il a demandé à ses gardes de les arrêter.
Les jeunes ont ensuite quitté les lieux, mais échaudés par les arrestations, ils sont revenus à la charge quelques minutes plus tard. C’est à cet instant que la situation a dégénéré. Après avoir épuisé leurs munitions en tirant en l’air pour disperser la foule, les policiers ont fui et abandonné les locaux. La mairie a été saccagée et pillée. Ils ont tout cassé et brûlé les drapeaux.
"Seuls les symboles de l’État ont été saccagés, car le grand magasin qui se trouve sur la même place n’a pas été détérioré par les émeutiers."
Puis la situation s’est aussi envenimée à Kikula, une commune voisine très sensible. Pris dans des échauffourées, un garçons âgé de 10 ans a pris une balle en pleine tête [Un autre jeune garçon serait mort à Likasi]. Il est mort sur le coup.
Résultat, sur la place principale, tous les bureaux administratifs ont été pris d’assaut, le tribunal de paix a été incendié, tous les dossiers sont partis en fumée. Les armes du commissariat ont été dérobées. Seuls les symboles de l’État ont été saccagés, car le grand magasin qui se trouve sur la même place n’a pas été détérioré par les émeutiers.
"Le corps d’un jeune garçon tué par un policier est resté sur la chaussée de 14 h à 2 h du matin."[/color]
Le calme est revenu dans la nuit. Le corps du jeune garçon est resté sur la chaussée de 14 h à 2 h du matin. La famille attendait en pleurant que des représentants de l’ordre viennent constater son décès, mais ils ne sont jamais venus. Le vice-gouverneur s’est déplacé pour calmer les choses. Il était accompagné d’un cortège de militaires non armés, mais la délégation a dû rebrousser chemin devant les jets de pierre.
Les zones sinistrées ont été barricadées pendant quelques jours puis le calme est revenu. Les représentants de l’ordre sont réapparus peu à peu.
"Il y a énormément de frustration et les gens se défoulent dès qu’il le peuvent"
Ce dérapage est le symptôme d’un véritable malaise social. Les gens n’ont pas de travail, ils sont frustrés et se défoulent dès qu’ils le peuvent. Les autorités ne les respectent pas et ne les consultent pas.
Il y a quelques semaines le maire a interdit aux minibus de faire le trajet Likasi-Lubumbashi suite à un accident, laissant ainsi deux cents chauffeurs sans gagne-pain. Par ailleurs, les "marché pirates" (installations de vendeurs non autorisés) ont été interdits. Je comprends cette démarche, mais il faut que le gouvernement nous propose d’autres choses, nous encadrent.
"On manque aussi de policiers et certains endroits deviennent des zones de non-droit"
Il y a un véritable problème d’effectif de policiers qui s’explique par le fait que c’est beaucoup plus intéressant financièrement de travailler à la sécurité minière ou routière, car on peut se faire de l’argent, par exemple en monnayant le passage, alors que les policiers d’intervention d’urgence ne peuvent pas faire ça.
Le manque d’effectif se traduit sur le terrain par le développement de zones de non-droit où les forces de l’ordre ne peuvent quasiment plus s’aventurer sans risquer leur vie, comme dans la commune de Kikula."
Rodney
taty
Re: Lu pour vous.
taty 22/10/2010, 5:46 pm
TRAGÉDIE DE SANGE OU LA DÉRIVE ÉTHIQUE DU GOUVERNEMENT CONGOLAIS
Rodney
Kinshasa, le 19 octobre 2010 – (GLAC) – Les autorités de la République démocratique du Congo responsables d’organiser, de coordonner et secourir les victimes de la tragédie de Sange (Sud-Kivu, Zone d’Uvira) ont détourné ces fonds dans comptes privés afin de les utiliser à leurs fins personnelles. Tel est le résultat d’une nouvelle concordante obtenue à partir de trois sources indépendantes très proches de la présidence de la RDC.
La campagne humanitaire de collecte de fonds
A l’annonce de la tragédie, le président Joseph Kabila a décrété un deuil national de deux jours avant de se rendre directement sur le terrain afin de s’enquérir de l’état de la situation. À son retour à Kinshasa il a fait des promesses à la population sinistrée. Des actions de mobilisation pour collecter des fonds d’aide destinés aux victimes de la tragédie de Sange ont été menées au niveau national et international. Plusieurs grandes personnalités tant civiles que militaires se sont impliquées dans la collecte des fonds.
Selon des sources très fiables, le président Joseph Kabila aurait fait un don de 290, 000 dollars américains. Partout au Congo mais surtout dans la capitale, des campagnes ont été menées sur les chaines de télévision avec un amour patriotique et des fonds très importants ont été amassés. Mais, trois mois plus tard, aucune action concrète, aucun sou provenant de ce fonds n’a été envoyé pour aider les victimes.
Aussitôt le don du président annoncé, les charognards s’agitent. Les ministres se mettent sur la route pour faire des voyages luxueux et aller en mission au Kivu. Ils logent dans les grands hôtels de Goma, Bukavu et Uvira et sans doute prennent le temps de savourer ce qui est communément synonyme du luxe en Afrique, « une bière froide ». Ils ne cessent de multiplier les missions pour s’assurer que l’argent soit bel et bien gaspillé sans aucun remord humain. Jean-Jacques Rousseau avait l’habitude de dire que la conscience est le vrai guide de l’homme. A Kinshasa beaucoup d’autorités ont perdu leur conscience et tous les problèmes de responsabilité de l’état sont fondamentalement basés sur cette perte. Entre temps à Sange, les survivants continuent de mourir progressivement, ils se demandent si les autorités qui les gouvernent ont encore un sens de l’humanité.
Ce ne sont pas les idées pour attirer les fonds qui manquent. Ingénieusement, un compte bancaire surnommé «SOS Sange» avait même été ouvert dans une banque congolaise de la capitale pour recevoir les fonds pour les victimes de Sange. Plusieurs sociétés publiques et parapubliques, plusieurs dignitaires du régime et même certains diplomates accrédités à Kinshasa y déposent des dons en signe de solidarité avec les victimes de Sange.
Au moment où Grands-Lacs Confidentiel met sous presse cet article, des milliers de dons en argent comptant continuent d’être collectés. Il y a quelques semaines encore, la population de Kinshasa avait organisé un « Culte de solidarité ». Des milliers de dollars ont été perçus et les publicités pleuvent sur chaque chaine de la télévision.
Jusqu’à présent, aucun sous ramassé par le gouvernement de Kinshasa n’est arrivé à la population touchée par la tragédie. Les ministres responsables ont choisi de jouer au calme pendant que les victimes continuent de mourir par manque des soins appropriés. Ils laissent passer le temps, et plus le temps passe, plus l’argent est viré dans des comptes privés.
La tragédie de Sange a eu lieu le 2 juillet 2010 à la suite de l’explosion d’un camion citerne en provenance de Nairobi (Kenya), qui transportait de l’essence pour Uvira au Sud-Kivu. La suite, nous la connaissons : les conséquences incluent la mort d’environ 300 personnes, 600 blessés et des dégâts énormes.
Des questions qui persistent sur la tragédie
Sange, ce quartier situé le long de la route Bukavu – Uvira est bien connu dans l’histoire actuelle du Congo pour sa résistance farouche contre la tentative des hommes de Paul Kagame de prendre le contrôle de tout le Sud-Kivu. Ici même, les troupes les plus fortes de l’invasion n’ont jamais réussi à passer par ce quartier pour descendre à Uvira. Des officiers très respectés de l’armée rwandaise, qui se croyaient invincibles y ont perdu la vie. L ’histoire du colonel Gatsinzi et des camions de militaires rwandais qui y sont morts, font de Sange une épine dans le pied de Paul Kagame. Des rumeurs faisant état d’un Kagamé déterminé à venir venger les siens tombés à Sange ne se sont jamais estompés.
Ce sont encore les combattants nationalistes Mai-Mai de Sange qui ont contribué significativement à chasser les rwandais de Lemera où des troupes entières ont trouvé leur tombe.
A la suite de la leçon donnée à Kagame, Sange n’avait jamais été pardonnée et les menaces verbales qui arrivaient de manière informelle ne cessaient de dire que Sange serait punie un jour.
Incident isolé ? Punition de Kigali ? Personne ne le saura car la seule façon de le savoir aurait dû être une enquête sérieuse exigée par le gouvernement congolais. Celle-ci n’a jamais été faite et elle n’aura pas lieu. Toutes les réponses sont possibles mais il est déplorable qu’après cette terrible tragédie, aucune enquête officielle n’a été faite pour spécifier avec exactitude la cause de l’explosion fatale.
Le partage des fonds
Les informations fiables obtenues par Grands-Lacs Confidentiel précisent que les dons ramassés en solidarité avec Sange ont été partagés en deux sur base des besoins ministériels et des domaines d’intervention.
Deux ministres sont responsables du dossier humanitaire de la tragédie de Sange. Ce sont eux qui sont directement responsables de la mégestion et des détournements des fonds. Il s’agit de Ferdinand Kambere Kalubi, Ministre des affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale qui contrôle 75% des sommes recueillies et de Mr Victor Makwenge Kaput, ministre de la Santé, qui gère 25% des fonds.
Au niveau provincial du Sud-Kivu, une structure parallèle a été mise sur pied dirigée par le gouverneur du Sud-Kivu, Monsieur Marcellin Cishambo, un homme dont les alliances avec Kigali en disent beaucoup. Au niveau de la Zone d’ Uvira, il y a une autre structure locale.
Les charognards s’agitent
Grace aux médias nationaux qui diffusent incessamment les images de la tragédie, les gouverneurs du Nord-Kivu et de la Province Orientale ne peuvent rester indifférents, ils descendent à Sange pour voir d’eux-mêmes ce que l’esprit humain a peine à croire. Ils laissent une somme d’argent (qui était gardée secrète) pour aider les sinistrés.
L’administrateur de la zone d’Uvira se dirige alors précipitamment à Sange pour demander sa part du lion : il réclame 1000 dollars américains du montant qui a été laissé par les gouverneurs. Les responsables locaux de la gestion de dons refusent catégoriquement de céder à ces exigences. Il va jusqu’à mobiliser les militaires pour former un comité-bidon composé des responsables civils et militaires de la zone. Il a fallu l’intervention catégorique de certains députés provinciaux pour arriver à dissuader les autorités de la zone de venir demander leur charogne.
Qui pourrait s’imaginer que la classe dirigeante congolaise est descendue aussi bas, jusqu’à trouver sa satisfaction dans la souffrance de la population que cette classe est supposée représenter ? La représentation imagée de cette scène congolaise personnifiée par la tragédie de Sange est sans doute le reflet même de la servitude mentale pour laquelle a opté la classe dirigeante. Elle préfère être au service du Rwanda et se faire payer en monnaie de singe les restes de ce que les pilleurs du Congo donnent à Paul Kagame.
Cette métaphore de la bassesse indescriptible qu’affichent de manière éhontée ceux qui sont supposés défendre le Congo ne fait que ramener de manière impérative, l’urgence de se demander : où va le Congo.
La dérive éthique des autorités de Kinshasa va au-delà de l’imaginaire. Et si la pudeur existait encore à Kinshasa la République démocratique du Congo cesserait d’être le lit de la prostitution de tous les vautours de la planète qui pillent le Congo.
Rodney
taty
Re: Lu pour vous.
Flick de Kolwezi 24/10/2010, 8:26 pm
Francophonie: Kabila, hôte du prochain sommet, s'engage à combattre l'impunité
MONTREUX (AFP) - 24.10.2010 16:15
Le président de RD Congo, Joseph Kabila, a affirmé dimanche à Montreux (Suisse) sa "détermination" à lutter contre l'impunité, notamment dans l'est de son pays, au dernier jour du sommet de la Francophonie dont la prochaine édition aura lieu à Kinshasa en 2012.
voir_le_zoom : Le président de la république démocratique du Congo lors de la conférence de presse de fermeture du sommet de la francophonie, le 24 octobre 2010 à MontreuxLe président de la république démocratique du Congo lors de la conférence de presse de fermeture du sommet de la francophonie, le 24 octobre 2010 à Montreux
Le président de RD Congo, Joseph Kabila, a affirmé dimanche à Montreux (Suisse) sa "détermination" à lutter contre l'impunité, notamment dans l'est de son pays, au dernier jour du sommet de la Francophonie dont la prochaine édition aura lieu à Kinshasa en 2012.
AFP - Fabrice Coffrini
Le président de RD Congo, Joseph Kabila, a affirmé dimanche à Montreux (Suisse) sa "détermination" à lutter contre l'impunité, notamment dans l'est de son pays, au dernier jour du sommet de la Francophonie dont la prochaine édition aura lieu à Kinshasa en 2012.
"La RDC est sur la voie de la consolidation de la paix et de la sécurité", a assuré M. Kabila, lors d'une conférence de presse de clôture du sommet de Montreux qui a réuni 38 chefs d'Etat et de gouvernement francophones samedi et dimanche sur les bords du Léman.
Dans des résolutions adoptées à l'issue de cette réunion biennale, les dirigeants ont appelé au respect de l'Etat de droit dans plusieurs pays d'Afrique, alors que de nombreuses élections doivent avoir lieu sur le continent dans les prochains mois.
M. Kabila a souligné "la détermination du gouvernement congolais de faire en sorte qu'un crime -- que ce soit contre les journalistes ou contre la population à Kinshasa, à l'Est, sur toute l'étendue du territoire national -- ne reste plus impuni".
Arrivé au pouvoir en 2001 après l'assassinat de son père, Joseph Kabila a été élu en 2006, lors des premières élections libres en 41 ans dans l'ex-Zaïre, au sortir de deux guerres qui ont achevé de ruiner un pays mal géré et corrompu. Une élection présidentielle est prévue en novembre 2011.
M. Kabila a indiqué que les assassinats de plusieurs journalistes "ces dernières années" avaient donné lieu à des procès. "Les responsables de la plupart de ces crimes sont aujourd'hui en prison", a-t-il dit.
Dans l'est de la RDC, en proie aux violences, selon l'ONU, plus de 15.000 femmes ont été violées en 2009. Des groupes armés étrangers et congolais encore actifs ainsi que des soldats nationaux sont régulièrement accusés de commettre des exactions contre les civils.
Amnesty International a appelé M. Kabila à livrer à la Cour pénale internationale l'ex-rebelle Bosco Ntaganda, aujourd'hui général dans l'armée congolaise, accusé de crimes de guerre notamment pour l'enrôlement d'enfants.
"La RDC est un des Etats les plus importants de la Francophonie", a déclaré le secrétaire général Abdou Diouf, reconduit samedi à la tête de l'OIF. Il a aussi qualifié le sommet de Montreux de "véritable succès" et réfuté toute idée de déclin de la langue française, neuvième langue dans le monde avec 220 millions de locuteurs.
"Je ne vois pas d'affaiblissement de la Francophonie, elle est de plus en plus attractive", a assuré M. Diouf.
Pour faire vivre la langue française, le secrétaire général a insisté sur l'importance de l'éducation, notamment en Afrique, "continent d'avenir pour la Francophonie".
L'ancien président sénégalais s'est félicité d'une initiative suisse visant à instaurer une coopération entre les universités technologiques francophones. Il a aussi annoncé l'organisation d'un forum mondial sur la langue française, au printemps 2012 à Québec.
Dans une déclaration finale, les dirigeants francophones ont décidé de "consolider la place et la visibilité de la Francophonie dans la gouvernance mondiale" et appelé à "une réforme urgente du Conseil de sécurité".
Les pays francophones ont aussi affirmé leur solidarité et leur engagement à oeuvrer pour la reconstruction d'Haïti.
Ils se sont engagés à mettre "la sécurité alimentaire, la lutte contre le changement climatique et la protection de la diversité biologique au centre" de leurs préoccupations, et insisté sur "le rôle indispensable des financements innovants".
Cinq pays ont été admis comme membres observateurs de l'OIF: l'Estonie, la Bosnie, le Monténégro, les Emirats arabes unis et la République dominicaine.
L'OIF, qui fête cette année ses 40 ans, regroupe donc désormais 56 Etats et gouvernements membres et 19 pays obs
Flick de Kolwezi
Re: Lu pour vous.
Mathilde 25/10/2010, 5:08 pm
Chères Dames, Chers Messieurs les Congolais,
>
> Je confirme mon point de vue concernant le bienfait de la colonisation belge au profit des populations indigènes du Congo, le fait que Lumumba était un bandit, Kasa-Vubu un incompétent, Mobutu un sanguinaire, Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila deux dictateurs sanguinaires.
>
> Il n'est un peuple que congolais sur terre qui puisse accepter une vie hors de l'imaginable! Pour cause, les Congolais préfèrent s'occuper des histoires qui dépassent leur niveau de vie actuelle en lieu et place de se prendre en charge en partant de petites choses journalières. Le Congolais ne réfléchit pas, en tout cas s'il le fait, il ne le fait pas assez pour lui permettre d'atteindre le niveau de vie qu'il veut s'octroyer. On me dirait que c'est la maladie de diamant, de l'or, du coltan, etc. car jamais sur cette terre des hommes les minerais ont battu les puissances. Mais la réalité est que le Congo est une déception pour la Belgique, une déception pour l'Afrique, une déception totale pour toute la terre.
>
> J'ai reçu beaucoup de mails d'indignation de la part des Congolais et de certains hommes politiques belges hypocrites. En effet, je ne fais que dire tout haut ce que la plupart des Belges pensent tout bas. Mon parti politique est injustement étiqueté d'antidémocratique par les autres. Les Congolais ne doivent pas se faire d'illusions, depuis l'accession du Congo à l'indépendance, c'est bien différents gouvernements belges socialistes, libéraux et socio-chrétiens qui soutiennent les régimes dictatoriaux successifs au Congo.
>
> Maintenant tout est fait par les libéraux et les socialistes belges pour imposer à la tête de la RD Congo monsieur Joseph Kabila à la faveur d'une parodie d'élections, (alors que) cet individu est connu par nos services de renseignements comme étant un sujet d'origine rwandaise, ayant passé par plusieurs petits métiers: vendeur ambulant des oeufs à Kigoma, avant de passer pour un taximan en Tanzanie et finir comme ancien militaire de l'armée patriotique rwandaise. Les pauvres Kinois qui ont applaudi quand Kabila disait le plus innocemment la vérité qu'il fut vendeur des oeufs en Tanzanie, ont cru voir en lui un homme sage. Pourtant tout le parterre des politiciens informés présents pendant la cérémonie (25 Juin 2006) savaient bien que le Monsieur parlait bel et bien de son histoire, de ses origines et indiquait qu'il est parvenu à arracher ce que ces commanditaires rwandais attendent depuis belle lurette de son passage à la tête de la RDC. Les Congolais, peuple applaudisseur, peuple danseur, n'auront à s'en prendre que contre eux-mêmes : il ne suffit pas de balbutier quelques mots de Lingala pour se faire dédouaner: « tout le monde qui s'exprime en latin n'est pas un romain », disait Titus !
>
> Tous les hommes politiques belges sont au courant de la responsabilité de Joseph Kabila en tant que chef militaire de l'AFDL avec son cortège de massacres, épurations ethniques, génocides et crimes de guerre contre des populations civiles pendant la rébellion visant à chasser le dictateur Mobutu du pouvoir dès 1996. Les rapports décrivant ce génocide tiré du travail de Monsieur Roberto Garreton, de Madame Emma Bonino (prédécesseur de Louis Michel aux affaire humanitaire de l'UE), de Monsieur Aldo Ajello et de Monsieur Christopher Harland, sont consignés depuis 1997 aux Nations Unis et à l'union européenne, mais curieusement tout le monde fait semblant de les ignorer. Ce beau monde aux têtes bien-pensantes oublie que la vérité est très têtue. A beau mentir qui vient de loin!
http://reveil-fm.com/index.php/2010/09/08/1047-congo-les-derapages-de-patrick-cocriamont-depute-de-la-couronne-belge
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Lu pour vous.
mongo elombe 25/10/2010, 6:20 pm
Avec ‘‘www.alainlubamba.org’’
Kabila vendu sur les autoroutes de l’information !
Kinshasa, le 25/10/2010
*Pas question de laisser libre cours aux informations erronées et dénuées de tout fondement distillées sur le net quant à la marche de la République Démocratique du Congo. Alain Lubamba wa Lubamba, Président de la Fondation qui porte son nom, et haut cadre du PPRD, a résolu à sa manière de rendre de plus en plus visible les actions du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, sur l’échelle planétaire. C’est tout le sens du lancement du site Web Multimédia «www.alainlubamba.org», le samedi 23 octobre 2010. L’événement s’est déroulé à l’Hôtel Venus, à la Gombe, devant les Députés, Sénateurs, les membres du Gouvernement, les membres du corps diplomatique ainsi que de nombreux invités. Pour son initiateur, ce site s’assigne une triple mission, à savoir : soutenir, à travers le monde, les réalisations du Bâtisseur national, Joseph Kabila ; promouvoir les idéaux par le support politique le plus crédible à l’action du Chef de l’Etat, le PPRD ; et enfin, le site www.alainlubamba.org, pour la Fondation Alain Lubamba ( la prospérité) pour ceux qui veulent lire la suite.
Kabila vendu sur les autoroutes de l’information !
Kinshasa, le 25/10/2010
*Pas question de laisser libre cours aux informations erronées et dénuées de tout fondement distillées sur le net quant à la marche de la République Démocratique du Congo. Alain Lubamba wa Lubamba, Président de la Fondation qui porte son nom, et haut cadre du PPRD, a résolu à sa manière de rendre de plus en plus visible les actions du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, sur l’échelle planétaire. C’est tout le sens du lancement du site Web Multimédia «www.alainlubamba.org», le samedi 23 octobre 2010. L’événement s’est déroulé à l’Hôtel Venus, à la Gombe, devant les Députés, Sénateurs, les membres du Gouvernement, les membres du corps diplomatique ainsi que de nombreux invités. Pour son initiateur, ce site s’assigne une triple mission, à savoir : soutenir, à travers le monde, les réalisations du Bâtisseur national, Joseph Kabila ; promouvoir les idéaux par le support politique le plus crédible à l’action du Chef de l’Etat, le PPRD ; et enfin, le site www.alainlubamba.org, pour la Fondation Alain Lubamba ( la prospérité) pour ceux qui veulent lire la suite.
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
Admin 25/10/2010, 6:42 pm
mongo elombe a écrit:Avec ‘‘www.alainlubamba.org’’
Kabila vendu sur les autoroutes de l’information !
Kinshasa, le 25/10/2010
*Pas question de laisser libre cours aux informations erronées et dénuées de tout fondement distillées sur le net quant à la marche de la République Démocratique du Congo. Alain Lubamba wa Lubamba, Président de la Fondation qui porte son nom, et haut cadre du PPRD, a résolu à sa manière de rendre de plus en plus visible les actions du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, sur l’échelle planétaire. C’est tout le sens du lancement du site Web Multimédia «www.alainlubamba.org», le samedi 23 octobre 2010. L’événement s’est déroulé à l’Hôtel Venus, à la Gombe, devant les Députés, Sénateurs, les membres du Gouvernement, les membres du corps diplomatique ainsi que de nombreux invités. Pour son initiateur, ce site s’assigne une triple mission, à savoir : soutenir, à travers le monde, les réalisations du Bâtisseur national, Joseph Kabila ; promouvoir les idéaux par le support politique le plus crédible à l’action du Chef de l’Etat, le PPRD ; et enfin, le site www.alainlubamba.org, pour la Fondation Alain Lubamba ( la prospérité) pour ceux qui veulent lire la suite.
Quelle incohérence Mr Lubamba
D’abord il y a déjà digitalcongo, le journal Avenir, les sites de la présidence et des 5 chantiers qui font déjà ce travail. A quoi un site qui porte le nom d’alainlubamba.org peut vraiment soutenir les réalisations du Bâtisseur national. Mr Lubamba devrait savoir que Kabila est plus attaqué sur le net pour d’autres raisons (identité douteuse, violation de droit de l’homme, etc…)
Admin- Admin
Re: Lu pour vous.
mongo elombe 25/10/2010, 7:10 pm
Adm,je lis dans sa biographie qu'il a aussi été dans le MPR donc "asala kala" certains d'entre vous connaissent cette expression, aujourd'hui il flatte kabila demain ça sera toi où moi kieeeeee
kieeeeee
mongo elombe
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