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Message  Flick de Kolwezi 24/11/2010, 1:19 pm

Lu pour vous. - Page 14 122

24 novembre 1965
C’était il y a 45 ans, e commandant en chef de l'armée nationale congolaise, le général Joseph Désiré Mobutu, s'empare du pouvoir et élimine le président Joseph Kasavubu. Mobutu bénéficie alors du soutien des Occidentaux. Cumulant les fonctions de président de la République et de Premier ministre, il mettra en place un régime autoritaire et corrompu.

Durant plusieurs années, cette journée sera fériée « et payée » à travers toute la République.

L'arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila en mai 1997, le contraindra à l'exil.

24.11.2010

Flick de Kolwezi




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Message  mongo elombe 25/11/2010, 10:00 pm

Les sénateurs en grèves


Ils déplorent également de ne pas connaître le même traitement que les députés nationaux qui vont obtenir des crédits véhicules sur leurs indemnités de sortie.

La séance plénière prévue hier à la chambre haute du Parlement n'a pas eu lieu. Les Sénateurs l'ont tout simplement boudée. Le non-paiement de leurs émoluments serait à la base de ce comportement.

La plénière était bel et bien convoquée pour hier mercredi 24 novembre 2010. Celle-ci devrait être consacrée à l'examen et à l'adoption du Budget 2011 ainsi qu'à la question orale avec débat adressée au Premier ministre.

Malgré leur présence au Palais du peuple, les sénateurs ont préféré rester en groupe dans les couloirs devant la salle des conférences internationales, -qui tient lieu d’hémicycle- sauf quelques uns qui ont pu accéder dans la salle pour en ressortir quelques minutes seulement après. Pendant ce temps, le bureau ne fait pas son entrée. Plus le temps passe, plus la curiosité des journalistes va plus loin. Des sources signalent que le bureau se réunit. Ensuite, on apprendra que la réunion s'est élargie aux présidents des groupes parlementaires.

Finalement, le Rapporteur adjoint apparaît et se dirige dans la salle où les Sénateurs brillent par leur absence. Les journalistes se précipitent vers lui. Aucune déclaration. Dans les couloirs, des sources indiquent que les Sénateurs sont préoccupés par le retard enregistré dans le paiement de leurs émoluments.

Cependant, d'autres sources ont indiqué que les Sénateurs ont boudé la séance d'hier mercredi parce que le Gouvernement accorderait plus d'avantages aux députés. Le cas le plus frappant serait celui des crédits véhicules que le Gouvernement aurait accordés aux membres de la chambre basse. Ces crédits, apprend-t-on, auraient été accordés sur une partie de leurs indemnités de sortie. Ce qui n'enchante pas les sénateurs. Il en serait de même de la prime que l'Etat leur accorderait pour l'examen du Budget.

De l'autre côté, nos sources font savoir qu'il y aurait également la grogne dans le chef des administratifs. Ceux-ci réclament aussi leurs arriérés de salaire du mois d'octobre et bientôt de novembre qui touche à sa fin. Selon eux, il sera difficile de leur payer le mois de décembre et le 13ème mois.

Ce malaise a lieu à près de trois semaines de la clôture de la session en cours qui doit prendre fin le 15 décembre prochain. Le Budget de l'Etat n'est pas encore examiné et adopté. kongotimes

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Sans commentaires elekeli nga
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Message  KOTA 25/11/2010, 11:32 pm

Recognizing Shock… Shocked Embarassed Evil or Very Mad affraid Lu pour vous. - Page 14 978849




November 25, 2010 at 20:21 · Filed under DE LA "DEMOCRATURE" A LA "VOYOUCRATIE" EN RDC, LES EXTRAVANGANCES DU REGIME JOSEPHISTE AU CONGO, POLITIQUE, Rdc · Edit




Lu pour vous. - Page 14 Imagehumanrightswatch300
Congo, Democratic Republic of the
November 25, 2010
....

http://dc-kin.net/info/2010/11/25/recognizing-shock/
KOTA
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Message  mongo elombe 26/11/2010, 10:28 pm

Le gouvernement doit justifier plus de 60 milliards de Fc de dépenses pour 2009

Par Le Potentiel





Le gouvernement doit justifier des dépenses de l’ordre de 60 milliards 600 millions de Francs congolais. C’est la principale conclusion du contrôle budgétaire mené par la commission Ecofin de l’Assemblée nationale pour le premier semestre 2009.

La plénière de l’Assemblée nationale a déclaré recevable le rapport de la commission économique et financière relatif au contrôle de l’exécution de la loi des finances pour le premier semestre de l’exercice 2009, avant d’ouvrir le débat général à ce sujet. Ce débat suspendu à l’étape d’intervention de plusieurs députés inscrits à cet effet pour laisser place au huis clos, se poursuivra ce vendredi à l’hémicycle du Palais du peuple.

Pour l’honorable Kutekela, président de la commission économique et financière de l’Assemblée nationale, sa commission qui a travaillé d’arrache-pied pendant 31 jours, a fondé son rapport sur les assignations annuelles, les projections linéaires et les écarts en recettes et en dépenses pour dégager ce déficit criant chiffré à 60 milliards 600 millions de francs congolais.

Cette situation, affirme la commission, démontre à suffisance le manque de cohésion de l’exécution du budget de l’Etat pour cet exercice contrôlé et les autres exercices comme il en est de coutume en RDC.

Dans ce rapport où se signalent des violations flagrantes des règles de passation des marchés publics, les acteurs eux, excellant à des passations de marchés de gré à gré, plusieurs zones d’ombres subsistent.

Motif : plusieurs personnalités devant éclairer la commission au nombre desquelles certains membres du gouvernement, ont carrément brillé par leur absence, avançant toujours des raisons d’Etat sur leur indisponibilité. Attitude qui ne laisse pas entrevoir la transparence dans la gestion de la chose publique, a décrié la commission du haut de la tribune de la chambre des élus du peuple.

Etant donné la complexité de la matière présentée dans ce rapport d’un volume important, lu pendant près de deux heures par le rapporteur de la commission, le bureau a demandé et obtenu de la plénière le début d’interventions pour ce vendredi.

PITSHOU MULUMBA
Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le POTENTIEL
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Soki tolobi oooooooooooo MOBUTU
mongo elombe
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Message  lino 26/11/2010, 11:50 pm

mongo elombe a écrit:Le gouvernement doit justifier plus de 60 milliards de Fc de dépenses pour 2009
Le gouvernement doit justifier des dépenses de l’ordre de 60 milliards 600 millions de Francs congolais. C’est la principale conclusion du contrôle budgétaire mené par la commission Ecofin de l’Assemblée nationale pour le premier semestre 2009.

Soki tolobi oooooooooooo MOBUTU
M.E.
Il faut admettre que maintenant la RDC est bien géré.
A l'époque de Mobutu la commission ecofin n'existait même pas ,déjà ye moko Mobutu ayiba atala te....
Razz
lino
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Message  Flick de Kolwezi 27/11/2010, 12:56 am

Rwanda: le Général Paul Kagame menacé par d’anciens frères d’armes

http://rwandinfo.com/fr/rwanda-le-general-paul-kagame-menace-par-danciens-freres-darmes/?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+Rwandinfo_fr+%28Articles+parus+sur+Rwandinfo+Fran%C3%A7ais%29&utm_content=Twitter

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Message  mongo elombe 2/12/2010, 4:15 pm


(De G à D) le président d'Afrique du Sud Jacob Zuma, du Cameroun Paul Biya, Nicolas Sarkozy, le président du Malawi Bingu wa Mutharika et le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, le 1er juin 2010 à Nice lors du 25ème sommet France-Afrique ©AFP
PARIS (AFP)

Valises de billets, barbouzeries ou coups d’Etat : le documentaire "Françafrique" (France 2) frappe fort pour décrire la politique occulte de la France depuis 50 ans en Afrique, où, selon de nombreux témoins interrogés, tout était permis afin que la source de pétrole ne se tarisse pas.

En deux épisodes de 80 minutes (sortie en DVD anticipée le 2 décembre), le réalisateur Patrick Benquet, conseillé par Antoine Glaser journaliste spécialiste de l’Afrique, démonte les rouages du système "Françafrique", mis sur pied par Jacques Foccart juste après l’indépendance des colonies d’Afrique noire en 1960, à la demande du général de Gaulle.

Objectif : contrôler les dirigeants de ces pays, riches de matières premières vitales pour la France, en tout premier lieu le pétrole.Et en dehors de tout contrôle gouvernemental ou parlementaire, la raison d’Etat a justifié tous les coups, même les plus tordus.

"J’ai voulu montrer que de de Gaulle à Sarkozy, il y a une continuité, explique à l’AFP Patrick Benquet.Les gens connaissent un certain nombre de choses - le Biafra, les diamants de Bokassa, Bob Denard, l’affaire Elf...- mais ne font pas le lien.Tout cela s’inscrit pourtant dans une cohérence".

Le documentaire donne la parole à des témoins clés."Certains n’avaient jamais parlé et d’autres n’avaient jamais parlé comme ça", souligne le réalisateur.

Maurice Delaunay, ex-ambassadeur au Gabon, décédé depuis, décrit ainsi sans retenue les manoeuvres qui l’ont conduit à favoriser l’accession au pouvoir d’Omar Bongo ou, plus tard, la protection qu’il apporta au mercenaire Bob Denard après une tentative de coup d’Etat manqué au Bénin.

Albin Chalandon, PDG de Elf de 1977 à 1983, n’a pas davantage de scrupules à raconter comment il "arrosait" généreusement le financement des campagnes électorales des grands partis grâce aux énormes revenus générés par le pétrole africain.

"Pour les législatives de 1978 et les présidentielles de 1981, dit-il, cela fait 7 millions de francs, partagés à égalité au nom du principe d’impartialité d’une entreprise publique entre la gauche et la droite".

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Message  mongo elombe 2/12/2010, 4:22 pm

Suite et fin du documentaire sur la françafrique, nos dirigeants font pitié
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Des pratiques qui ont perduré, assure ensuite Loïk Le Floch-Prigent, lui aussi président d’Elf (1989-1993), qui explique de surcroît qu’il a financé des guerres en Angola et au Congo Brazzaville afin de favoriser les desseins de sa compagnie !

Le film montre également comment le rapport de force s’est inversé : après avoir été faits et défaits par la France, les dirigeants africains ont pris le dessus.Ils font notamment jouer la concurrence avec Américains et Chinois pour l’exploitation des matières premières.

"L’Afrique, ce n’est pas la tasse de thé de Sarkozy, explique Patrick Benquet.Mais il doit effectuer des allers-retours afin de jouer les +VRP+ pour Bolloré, Bouygues ou Areva".

Plus frappant encore, l’avocat Robert Bourgi, présenté comme le conseiller officieux de Nicolas Sarkozy pour l’Afrique, ne fait pas mystère de l’influence qu’a eu Omar Bongo, disparu en 2009, sur la politique intérieure française.

"En 2002, au lendemain de la victoire de M. Chirac, raconte-t-il, avant que ne soit constitué le gouvernement, le président Chirac a dit : +Il serait bon, Robert, que vous présentiez au président Bongo les hommes de l’avenir+.On s’est retrouvé dans l’appartement de Bongo (à Paris, NDLR), il y avait François Fillon, Jean-François Copé, Pierre Bédier".

"Il les a interrogés (...), à la fin de l’entretien, il a pris son papier à lettres et couché les noms des élus.Il a dit : +Tu portes ça à Jacques+.Il y avait sept noms et parmi les sept, cinq sont devenus ministres du gouvernement Raffarin"."Ca vous choque ?", lui rétorque le réalisateur."Non, ça m’amuse", répond Robert Bourgi en riant.


Tous droits de reproduction et de représentation AFP
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Message  mongo elombe 4/12/2010, 8:44 pm

v

Le télégramme, enregistré sous le numéro 1473 début novembre 2009, était censé demeurer secret jusqu'au 3 novembre 2019. Mais c'était sans compter sur le zèle de WikiLeaks.



Revenons donc au document. Parmi les sources de tension entre les USA et la France, l'ambassadeur américain note ceci:



« Pour ce qui est de l'Afrique, la France peine à mettre en pratique la rupture pronée par [Nicolas] Sarkozy. Ceci découle en partie du fait que lorsque des crises liées à la gouvernance ont éclaté dans plusieurs pays francophones, notamment en Mauritanie, au Gabon, à Madagascar, au Niger et en Guinée [Conakry], la France a privilégié de manière expéditive le maintien de l'ordre ancien au détriment des principes plus nobles. »



L'observateur averti remarque alors que les 5 pays sur cette liste n'ont qu'un point commun.



->Août 2008: le président démocratiquement élu Ould Abdallahi est renversé en Mauritanie->Décembre 2008: le capitaine Moussa Dadis Camara prend le pouvoir en Guinée suite au décès de Lansana Conté->Mars 2009: l'Union africaine suspend Madagascar après la prise du pouvoir par l'ancien maire de Tana, Andry Rajoelina->Mai-juin 2009: Mamadou Tandja « dissout » les institutions et la Constitution du Niger et s'arroge des pouvoirs exceptionnels->Octobre 2009: Ali Bongo inverse le décompte des voix et se déclare président du Gabon



Ainsi informée par l'un de ses plus fins diplomates, Mme Clinton conseille alors au président américain Barack Obama de ne pas reconnaitre la prétendue victoire de bébé Bongo.



Il a donc fallu attendre que le Gabon assume la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU en mars 2010 pour que Mme Clinton appelle Bongo Ali « président ». Le prix? Rénonciation publique de l'Iran et interdiction formelle de vendre l'uranium à Téhéran ou à ses alliés. Comme disait le Nègre de Suriname dans le roman Candide: « C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». Et nous, la misère.

Source : http://ivoirenews.net/info24/gabon/9128.html
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Message  Mathilde 4/12/2010, 11:10 pm

Biens mal acquis : une vidéo embarrasse le service de communication du président camerounais
Lu pour vous. - Page 14 Teaser10Extrait de la vidéo montrant Paul Biya, Abdoulaye Wade, Téodoro Obiang Nguema lors du sommet Afrique-Union européenne.
Une vidéo qui circule sur Internet montre le président camerounais Paul Biya se confier à deux de ses homologues africains à propos de l’enquête ouverte à Paris sur des présumés biens mal acquis. Cette vidéo a d’abord été publiée in extenso par le site de la présidence camerounaise, mais elle a, depuis, été modifiée pour en faire disparaître les propos embarrassants.

La scène se passe à Tripoli (Libye), dimanche 28 novembre, en plein sommet Afrique-Union européenne. On y voit le président camerounais Paul Biya en compagnie des présidents sénégalais Abdoulaye Wade et équato-guinéen Téodoro Obiang Nguema, sous une tente dressée pour l’occasion. En attendant de rencontrer l’hôte de ce sommet, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, les trois hommes s’adonnent aux salutations de circonstance devant la presse. Derrière les cliquetis des photographes, on parvient à entendre Paul Biya se plaindre de la presse - vraisemblablement française - peu complaisante à son égard dans l’affaire des biens mal acquis.

Le 25 novembre dernier, le parquet de Paris a, en effet, ouvert une enquête préliminaire à la suite du dépôt d'une plainte par l’Union pour une diaspora active (UDA), une association de ressortissants camerounais présente en France et en Belgique, pour "recel de détournement de fonds publics". Le lendemain, le porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchirouma, réagissait à cette plainte sur l’antenne de FRANCE 24, dénonçant une manipulation politique à l’approche de l’élection présidentielle.

Mise en ligne le 30 novembre sur le site de la présidence camerounaise, la vidéo a fait la une de deux journaux locaux (Le Jour et Quotidien Mutations), mercredi. Selon ces quotidiens, la vidéo a été modifiée et repostée dès le 1er décembre à 11h du matin, une musique arabe recouvrant désormais la discussion "off" des trois présidents africains. Le journaliste de Quotidien Mutations affirme qu’Abdoulaye Wade faisait référence à l’interview accordée par Issa Tchirouma à FRANCE 24 quand il dit à Paul Biya "J’ai vu, j’ai vu. Ta réaction était très bonne".

FRANCE 24 a tenté à plusieurs reprises de contacter le service communication de la présidence camerounaise au sujet de cette vidéo, mais la chaîne n’a pas pu, pour l’instant, recueillir son commentaire.




http://observers.france24.com/fr/content/20101203-cameroun-paul-biya-biens-mal-acquis-enquete-video-sommet-afrique-union-europeenne-kadhafi

_________________
Lu pour vous. - Page 14 Mathil10[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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Message  mongo elombe 7/12/2010, 2:13 pm

Dadis

La série de télégrammes débute le 30 octobre. Nous sommes un peu plus d'un mois après le massacre de plus de 150 personnes au stade du 28 septembre par des militaires guinéens. La communauté internationale est plus inquiète que jamais sur l'avenir du pays.

L'ambassadeur des États-Unis à Conakry, Patricia Moller, a fait le déplacement à Paris pour rencontrer Stéphane Gompertz, le conseiller Afrique du ministère français des Affaires étrangères, Rémi Maréchaux, son homologue auprès de Nicolas Sarkozy, et Jérôme Spinoza, du ministère de la Défense.

« Les Français sont généralement tombés d'accord avec les États-Unis » sur la situation guinéenne, écrit-on à l'ambassade de Paris après ces entretiens. Les Français « conviennent que le chef de la junte Dadis Camara doit être écarté du pouvoir, mais pensent que Dadis [décrit par Stéphane Gompertz comme "dangereux" et "fou"] peut être une partie de la solution au problème s'il est manœuvré de manière appropriée avec la bonne combinaison de "carottes et de bâton" », rapportent les diplomates américains.

Pour mener à bien leur plan, Paris et Washington croient à ce stade devoir offrir à Dadis « une voie de sortie » : un pays prêt à l'accueillir. Le Maroc (où Dadis aurait caché la plupart de sa fortune) arrive alors dans les discussions, par une évocation de Gompertz. Mais Patricia Moller, qui semble avoir déjà sondé Rabat, indique aux Français que le royaume n’est pas intéressé.

Paris s'inquiète par ailleurs d'éventuelles sanctions internationales qui pourraient déstabiliser la Guinée. Rémi Maréchaux, notamment, met en garde : des poursuites de la Cour pénale internationale (CPI) pourraient empêcher la junte d'accepter de quitter le pouvoir.

Le président burkinabè, Blaise Compaoré, déjà en charge d'une médiation auprès de la Guinée, est le mieux placé pour mener les discussions, jugent les deux diplomaties. Le texte rapporte alors quelques remarques de Gompertz sur la personnalité du médiateur. Il serait très soucieux d'avoir les coudées franches dans cette affaire, et craint, comme Paris, une réaction trop vive de la communauté internationale. Il faut le laisser faire, semble indiquer le Français : « Nous avons encore deux ou trois semaines avant de devoir vraiment s'inquiéter d'un manque de progrès. »

Autre commentaire, sibyllin, et qui n’est pas explicité dans le texte : « Compaoré a des intérêts économiques personnels en Guinée (comme dans beaucoup d'autres pays) ce qui peut être un facteur dans sa prise de décision. »

Décembre 2009 : Dadis gravement blessé

Le 3 décembre 2009, Moussa Dadis Camara subit une tentative d'assassinat de son aide de camp « Toumba Diakité ». Il est évacué en urgence à Rabat, qui n'en est pas informé au préalable rappellent ses diplomates dans plusieurs autres télégrammes. Mais le Maroc l'accepte alors pour des raisons humanitaires.

Treize jours plus tard, Toumba témoigne lors d'une interview à RFI qui donnera lieu à un nouveau télégramme de Patricia Meller. « Les Guinéens paraissent généralement prêts, non seulement à l'excuser pour ses méfaits [il était l'un des principaux responsables du massacre du 28 septembre] mais aussi à oublier ce qu'il a fait, parce qu'il a mis hors-jeu un Dadis largement vu comme fou et drogué », écrit-elle.

Mais surtout, les Américains voient dans ce coup du destin une « fenêtre d'opportunité ». « Le dirigeant par intérim du CNDD [Conseil national pour la démocratie et le développement, junte guinéenne] Sékouba Konaté est le seul véritable espoir pour une transition politique », s'accordent à penser Américains et Français selon un télégramme du 14 décembre.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

La suite sur le site Jeune Afrique

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Message  mongo elombe 7/12/2010, 3:22 pm

Le gouverneur du Kasaï Occidental s’illustrerait par des dérapages inadmissibles vis-à-vis de ses administrés et autres.

C’est le cas de le dire avec ce qui s’est passé à Kananga dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 décembre 2010. Au cours de la semaine passée, le gouverneur a reçu un visiteur qu’il lui fallait loger quelque part.

Le visiteur en question était un journaliste venu de Kinshasa

Mais comme la province ne possède pas de maison de passage, le gouverneur Trésor Kapuku a envoyé ses services de protocole dans l’un des hôtels chics de la ville, baptisé « QUIN-MED », afin d’obtenir une chambre pour son hôte. Ce dernier y a donc trimballé ses valises en compagnie des émissaires du gouverneur.

Le journaliste kinois y a passé quatre jours sans que le gouverneur verse un sous. Par la suite, le gouverneur a prié le journaliste de l’accompagner au lac Munkamba. Mais avant que la chambre soit libérée, le réceptionniste a exigé que lui soit payé le montant de quatre jours. Pour toute réponse, il a reçu un soufflet de la part de l’homme du protocole d’Etat.

Leur ronde de Munkamba terminée, le gouverneur a encore envoyé le journaliste à l’hôtel « QUIN-MED ».

Mais cette fois, le gérant leur a signifié un non catégorique. Pas de place pour ceux qui viennent au nom de l’autorité provinciale. Raison avancée : le gouvernorat du Kasaï Occidental est le débiteur le plus insolvable de la ville. Entre-temps, il les a priés d’entrer en contact avec le propriétaire de l’hôtel pour obtenir son accord. Au lieu de suivre cette voie, ces derniers sont allés précipitamment faire rapport à leur chef.

C’était plus qu’un affront, un véritable crime de lèse-majesté. Du coup, le gouverneur Trésor Kapuku est monté sur ses grands chevaux. Ivre de rage, il a mis en route toute une armada de policiers pour l’expédition punitive.

Arrivé à l’hôtel avec ses justiciers, il leur a ordonné de tabasser tous ceux qui y travaillent. Inutile de dire que lui-même trônait superbement à l’entrée. Les policiers ne se le sont pas fait dire deux fois, et s’en sont donné à cœur joie. Les coups de crosses et les matraques pleuvaient partout, et il n’y avait pas moyen de s’échapper.

Le plus malheureux a été le réceptionniste de cet établissement. C’est surtout sur lui que les policiers se sont acharnés. Ils l’ont bastonné sans commune mesure, jusqu’à lui fracturer le bras. Tout cela, sous l’œil attentif du gouverneur de province.
La mission accomplie, Trésor Kapuku a ramené ses hommes au bercail. Et le lendemain, c’est-à-dire le dimanche 5 décembre, il prenait l’avion pour Kinshasa, sans nullement se soucier du sort de sa victime.

Pourtant il paraîtrait que comme tous les gouverneurs de province, il séjourne dans la capitale congolaise dans le cadre du Congrès qui se tiendra ce mercredi 8 décembre 2010 au Palais du peuple, et où le chef de l’Etat va faire le discours sur l’état de nation.

Justement, une nation dans laquelle quelques gouverneurs se comportent déjà en tyrans, prélude de ce que certaines autorités provinciales entendent par autonomie des provinces. C’est-à-dire des entités où des personnes sans cœur pourront régner en monarques absolus, en maltraitant le peuple.

Pourtant, dans ce pays qui se veut un Etat de droit, les services habilités auraient dû se pencher sur ce dossier. Et cela, pour le simple fait que le gouverneur de la province du Kasaï Occidental est un récidiviste. Après avoir fait bastonner un chef coutumier, il s’en est pris cette fois à un pauvre hôtelier.

Le Potentiel
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Message  mongo elombe 18/12/2010, 10:52 pm



















Côte d'Ivoire - Vergès : "Pourquoi l’Afrique accepte-t-elle que ses dirigeants soient jugés par une bande de cosmopolites qui la méprisent ?"




Dans une interview accordée au quotidien burkinabé Le Pays, parue le 17 décembre, Jacques Vergès s'exprime à propos de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire et, plus généralement, de la justice internationale.



"Les Occidentaux ont poussé à faire des élections en Côte d’Ivoire. On fait des élections pour confirmer un consensus. Il n’y a pas de consensus en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux attendre 12 ans que d’arriver à la situation actuelle. D’autre part, l’Occident appuie un candidat. Je pense que c’est une erreur. Ce candidat apparaît comme un candidat de l’étranger."

"Je préfère parler plutôt d’injustice internationale. Vous savez, les colonialistes ont toujours un masque. Ils ne disent jamais du bien de vous. Ils pillent vos ressources naturelles. Ils ont commis des génocides à l’égard des Indiens d’Amérique, détruit des civilisations comme celle des Aztèques. Au nom de la liberté du commerce, ils ont imposé à la Chine trois guerres d’opium. Au nom de l’esclavage, ils sont venus imposer le travail forcé en Afrique. Aujourd’hui, c’est au nom de la justice qu’ils interviennent. (...) J’ai travaillé pour le tribunal de la Yougoslavie et pour celui du Cambodge. Les magistrats appliquent des règles, mais eux n’ont pas de règles. Ils font leurs règles eux-mêmes. (...) Dans le cas de Milosevic, au tribunal pour la Yougoslavie, on a changé la loi 22 fois. (...)

"Au Cambodge, le tribunal vient de décider de faire appel à des donateurs privés. Quand un homme riche vous donne de l’argent, ce n’est pas pour rien. Vous vous vendez. Quand vous acceptez l’argent de n’importe qui, vous faites n’importe quoi."

"Je prends l’exemple du tribunal pour le Liban. Il y a 4 ans, les commanditaires de ce tribunal ont dit qu’il fallait mettre en cause les Syriens. On a arrêté 4 généraux réputés pro-Syriens. Il n’y avait rien contre eux. Les commanditaires ont dit ensuite que les Syriens ne les intéressaient plus, mais cette fois c’était le Hezbollah. On a libéré les captifs et on a essayé de mettre en cause le Hezbollah. Un tribunal est responsable devant l’opinion. On a fait le procès de Milosevic sans un Serbe dans le tribunal. On fait un procès au Cambodge où le chef du gouvernement dit qu’il ne veut pas qu’on accuse d’autres personnes, autrement il y aura la guerre civile. Le procureur qui est Canadien dit qu’il a le droit d’avoir une opinion."

"Les magistrats de la Cour internationale sont atteints de ce qu’on appelle un daltonisme au noir. Le dalton ne voit pas certaines couleurs. Ils ne voient que le noir. Si vous allez à la Cour internationale, tous les inculpés sont noirs, pas parce qu’il ne s’est rien passé à Gaza, pas parce qu’il ne s’est rien passé à la prison d’Abugraïb."

"Pourquoi l’Afrique accepte-t-elle cela ? Je ne dis pas que tout le monde est innocent, mais si ces gens sont coupables, c’est aux Africains de les juger.

Pourquoi l’Afrique accepte-t-elle que ses dirigeants soient jugés par une bande de cosmopolites qui la méprisent. Il y a le cas de Béchir au Soudan. Je pense que les pays africains ont raison de ne pas appliquer le mandat international. L’Afrique n’est plus sous tutelle. Les Américains accepteront-ils qu’un pays africain juge Georges Bush pour sa guerre d’agression contre l’Irak ?"
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Message  KOTA 19/12/2010, 4:38 pm

SANS VOULOIR ENTRER DANS LE FOND DU SUJET, IL SIED DE SOULIGNER QUE MAITRE VERGES EST UN "MERCENAIRE DU PLAIDOYER" Cool , QU IL OFFRE SA RHETORIQUE AU PLUS OFFRANT:

SON OPINION NOUS DIT SEULEMENT QU IL A RECU DE L ARGENT DE GBAGBO AUTREMENT IL N AURAIT PRETE AUCUNE ATTENTION A LA CRISE IVOIRIENNE. SON ATTENTION ETANT FACTURE AVEC TARIF LA MINUTE Twisted Evil ...

D AILLEURS, SA RENOMMEE DE DEFENSEUR DES PIRES DICTACTEURS EN DESESPOIR DE CAUSE, NE PLAIDE PAS EN FAVEUR DE CELUI QU IL DEVRAIT DEFENDRE...CAR ELLE NOUS DIT QUE SON CLIENT EST AUX ABOIS albino ...
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Message  mongo elombe 23/12/2010, 10:35 am

kOTA le fonds ne m'intérressait pas non plus c'est plutôt ce qu'il disait sur l'idiotie de nos gouvernementS qui se comportent comme des enfants, mentalement toujours colonisé, incapable de se faire respecter.
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existe, chers compatriotes et il est revenu à la vie contre vents et marrées. Joseph Kabila qui a repris le flambeau de la lutte amorcée par Mzee LDK fait ressusciter la RDC des cendres, du chaos et de la division. Pourquoi alors certains politiciens veulent-ils toujours chercher les vivants parmi les morts (Luc 24, 5), comme ces femmes à qui Jésus s’était adressé à sa Résurrection. Enfin, je vous convie à lire le livre prophétique du Prophète Néhémie dans la bible pour consolider la résurrection du pays, résurrection entendu ici, selon Micro Robert, comme un retour quasi miraculeux à la vie. Voila, Mesdames et Messieurs, l’essentiel de mon propos que j’ai tenu à partager aujourd’hui avec vous, mes amis de tout le temps. Je

vous remercie.
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Propos de BONGELI pris sur le site prospérité, les paroles biblques à toutes les sauces, il ment comme il respire mais il faut flatter pour exister.
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Message  mongo elombe 25/12/2010, 11:00 am




Pour les gabonais c'est aussi le changement dans la continuté mais j'ai de l'espoir, il devra faire avec la génération actuel qui ose....... L'essentiel oser et non tout le temps subir et laisser faire, (Ca va viendre)
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GRI GRI INTERNATIONAL;




Interrogé mercredi à Oyem, au nord du Gabon, sur le fait que l'opposition gabonaise lui reproche d'avoir "truqué" son élection et demande que la communauté internationale exige son départ comme celui de Gbagbo, le Mollah'Son Ali Bongo a ainsi répondu : "Toute comparaison avec d'autres pays me parait complètement superflue". Avant d'ajouter, parlant de lui à la troisième personne, "Un président s'est vu reconnaître par toute la communauté internationale (...). Le Gabon a été élu au Conseil de sécurité, a été élu comme premier vice-président de l'Union africaine. Le président du Gabon a été reçu par un certain nombre de personalités. (...) Si elles avaient eu connaissance d'une "mauvaise élection" et d'une "fraude massive", elles ne se seraient pas donné la peine de nous recevoir ou d'honorer notre pays en l'accueillant au sein d'un certain nombre d'organisations importantes". Voilà comment un chef d'État bien élu se justifie face à ses électeurs : par l'ONU !!!
"On voit le cas aujourd'hui avec le pays que vous venez de citer (la Côte d'Ivoire, dont le Mollah'Son a même peur de prononcer le nom, tant son père, en bon maçon, sut, en son temps, accueillir cet autre bon maçon d'Ado, qui arrivait alors non pas de la république du Golf, mais de l'ambassade France !). La plupart des organisations refusent la présence de ce pays (...). La position du Gabon est très claire : nous sommes membres de l'ONU et de l'Union africaine. Nous nous tenons aux résolutions que nous approuvons au sein de ces instances". En résumé : un "président" qui en politique intérieure comme en politique extérieure s'aligne sur l'ONU. Avant l'officielle mise sous tutelle façon Haïti, il reste un stade : le Gabon.
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Message  Flick de Kolwezi 25/12/2010, 10:47 pm


Monsengwo : «Il est illusoire d’aspirer à la paix profonde sans la justice,la vérité et l’amour»


A l’occasion de la fête de la Nativité, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa a, une fois de plus, jeté un regard critique sur la situation socio-politique du pays avant d’interpeller les Congolais sur les maux dont souffre leur société. Il a exhorté la population à se départir de la culture du mensonge, de la violence et de l’injustice.

C’est devenu rituel, à l’occasion de la fête de la Nativité, que le pouvoir spirituel en général et l’église catholique en particulier tire la sonnette d’alarme sur les menaces multiformes qui planent sur la société congolaise. Dans son homélie prononcée le vendredi 24 décembre, l’archevêque de Kinshasa a commencé par annoncer «la bonne nouvelle» : la naissance du Christ Sauveur. «Aussi, a-t-il ajouté, la venue du Christ est-elle accompagnée de paix, puisque les cœurs et les intelligences ne sont plus obnubilés par les erreurs du vice et les ténèbres du péché. (…).»

La descente aux enfers d’une nation

Ancien président de la Conférence nationale souveraine et du Haut conseil de la République dans l’ex-Zaïre, le Cardinal Monsengwo est un témoin privilégié de la descente aux enfers de son pays. Une descente aux enfers amorcée au lendemain de la restauration du pluralisme politique le 24 avril 1990. L’immaturité de la classe politique, le bras de fer Mobutu-Tshisekedi, l’affaire dite du «massacre» des étudiants du campus de Lubumbashi, les ingérences étrangères - avec en toile de fond la rupture en cascade de la coopération sont autant des faits qui ont handicapé le passage de ce pays d’un régime politique monolithique à un système pluraliste. La guerre civile au Rwanda en 1994 a exporté ses effets au Zaïre donnant le coup de grâce à un édifice étatique rongé de l’intérieur par sept années de querelles politiques stériles. Fin 1996, l’armée rwandaise déploie ses troupes dans les deux provinces du Kivu. La suite est connue. Les «libérateurs» du 17 mai 1997 n’ont pas tenu leurs promesses d’instaurer l’Etat de droit et d’achever le processus démocratique. Pire, les élections «libres, démocratiques et transparentes» organisées en 2006 - grâce à un financement de la communauté internationale - n’ont guère généré l’embellie escomptée. Le pays ressemble de plus en plus à un empire de la violence, de l’impunité et du mensonge. «Le seul chantier réussi par Joseph Kabila est d’avoir renforcé l’emprise du Rwanda de Paul Kagamé sur les provinces du Kivu», ironisent des observateurs.

Pour le Cardinal, «Dieu veut que l’humanité s’emploie à instaurer une culture de la paix dans les relations entre les peuples du monde, c’est-à-dire une paix durable et non pas passagère. Une telle paix doit être fondée sur la vérité et l’amour de même que sur la justice.» « L’humanité réconciliée avec Dieu par le Christ doit devenir une communauté de personnes réconciliées véritablement et bannissant la guerre, le conflit, la violence, le terrorisme et tuant dans les cœurs des humains la haine qui sépare les peuples.» Monsengwo de marteler : «Il est illusoire d’aspirer à la paix profonde sans la justice, la vérité et l’amour ». «Plutôt qu’une culture de la paix, c’est une culture de la guerre et de la violence qui est en vigueur dans notre pays.»

Un sursaut national

Jetant un regard critique sur l’instabilité qui règne depuis plus d’une décennie dans la partie orientale du pays, l’archevêque de Kinshasa a regretté de voir que «toutes les dispositions sont prises et mises en place pour perpétuer la guerre, étant donné que celle-ci est favorisée par des intérêts partisans.» Notons que la télévision publique britannique (BBC) a récemment accusé le général Amisi Kumba, un proche de «Joseph Kabila», d’être impliqué dans le trafic de minerais au Nord Kivu. L’information a été démentie à Kinshasa. «Plutôt qu’une culture de la vérité, c’est une culture du mensonge qui se cache sous les stratégies des uns et des autres, nationaux comme expatriés», a dit le Cardinal. Et de poursuivre : «Le peuple n’est plus dupe. Plutôt qu’une culture de la justice, c’est une culture de l’injustice et de la corruption. Plutôt qu’une culture de l’amour, c’est une culture de la haine et de la division. Plutôt qu’une culture de la vie, c’est une culture de la mort et de l’insécurité qui se développe. Si l’on n’y prend garde, la mort sera banalisée dans notre pays.»

En conclusion, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a invité les Congolais «à un sursaut national, si nous ne voulons pas que le pays sombre dans l’intolérance extrême, qui de plus en plus se manifeste dans les relations des uns et des autres.» Sera-t-il entendu ?

Madeleine Wassembinya/B.A.W
© Congoindépendant 2003-2010

http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=6210
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Message  mongo elombe 29/12/2010, 10:55 am

© AFP Photo





Le président vénézuélien Hugo Chavez a mis au défi Washington de rompre les relations diplomatiques, après avoir lui-même refusé la nomination de Larry Palmer comme nouvel ambassadeur des États-Unis à Caracas.

«Si le gouvernement (américain) veut expulser notre ambassadeur hors des États-Unis, qu'il le fasse ! S'il veut rompre les relations diplomatiques, qu'il le fasse !», s'est exclamé Hugo Chavez lors d'un discours officiel diffusé par la télévision d'État VTV.

«Comme nous avons refusé d'accepter la nomination de ce monsieur (Larry Palmer, ndlr), le gouvernement américain nous menace de représailles. Il pourra essayer de faire tout ce qu'il veut, mais nous empêcherons ce monsieur de venir chez nous», a-t-il ajouté.

Le président vénézuélien, pourfendeur de l'impérialisme américain, reproche à M. Palmer d'avoir manqué de respect envers son gouvernement lors de son habilitation comme ambassadeur devant le Sénat américain.

Il assurait notamment que les guérillas colombiennes étaient présentes sur le sol vénézuélien, que Cuba exerçait une influence sur les forces armées du Venezuela, et que leur moral était bas.

La semaine passée, le porte-parole du département d'État Philip Crowley avait estimé, face à la position de M. Chavez, que «naturellement, cela n'est pas sans conséquences sur nos relations avec le Venezuela».

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

CHAVEZ lui au moins c'est ce qu'il veut, nous on a tout mais c'est les autres qui dictent leurs 4 volontés et on le traite de dictateur........puisqu'il ne plie pas.
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Message  lino 31/12/2010, 6:09 pm

Présidentielle 2011 : des intellectuels explorent la piste du suffrage indirect

Même si l'équation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) paraît encore inextricable à ce jour, alors que s'approchent inexorablement les échéances électorales de 2011, les réflexions ne cessent de se multiplier sur différents aspects du programme électoral attendu.
Au nombre de ces aspects, les observateurs, et même les acteurs politiques, réfléchissent activement sur le système électoral à adopter dans le cadre de la loi électorale à venir. Si certaines formations politiques se sont déjà exprimées pour annoncer qu'elles s'opposeraient à toute possibilité de révision de la Constitution sur la question, des intellectuels, eux, ne s'empêchent pas de saisir les signes de temps pour formuler des analyses tenant compte des réalités qui, chaque jour, changent.
La confusion qui prévaut actuellement en Côte d'Ivoire, après les élections qui ont fait dédoubler les institutions, inspire particulièrement les scientifiques congolais. Après donc la difficulté de départager deux chefs d'Etat se réclamant de légitimités de deux sources différentes (la commission électorale et la Cour constitutionnelle), des intellectuels avancent des pistes qu'ils estiment être à même de prévenir d'éventuels blocages lors des prochaines élections en RDC. C'est le cas du professeur Ngoma Binda qui, lors d'une émission sur la RTNC, a avancé l'idée de l'instauration de l'élection au second degré du Chef de l'Etat. A l'argument de sa thèse, Ngoma Binda avance la difficulté éventuelle du contrôle du corps électoral.

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=15043%3Apresidentielle-2011--des-intellectuels-explorent-la-piste-du-suffrage-indirect&catid=11%3Aforum-des-as&lang=fr

lino
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Message  mongo elombe 3/1/2011, 1:53 pm

En République démocratique du Congo, les partis politiques s'activent dans la perspective de la présidentielle de novembre prochain. La polémique fait rage autour du mode de scrutin. La majorité souhaite en effet instaurer un scrutin à un tour et le président Joseph Kabila a commencé à rallier ses troupes. Il s'est rendu le 02 janvier , à Lubumbashi pour rencontrer les parlementaires locaux.


La question est aujourd’hui au centre des débats dans la sphère politique congolaise. Pour la majorité l’élection présidentielle à un tour est très profitable à la population. Elle coûterait moins cher selon Blaise Kaboué qui déclare que le scrutin à deux tours est problématique.


Baudouin Mayo, membre de l'Union pour la nation congolaise de Vital Kamerhe
2006 n'est pas loin de nous, nous nous en souvenons.





« L’élection à deux tours a un impact négatif sur la vie politique, compte tenu des comportements de nos politiciens. Nous avons un régime purement parlementaire et au lieu de penser au peuple cela est devenu une histoire entre les politiciens », explique-il.

Un avis que ne partage pas Baudouin Mayo de L'Union pour la nation congolaise (UNC), nouveau parti de l’opposition dirigé par Vital Kamerhe.

« Aujourd’hui revenir sur un mode de scrutin à deux tours au profit du scrutin majoritaire à un tour ne répond qu’aux besoin de la majorité présidentielle qui voudrait faire un passage en force », annonce Baudouin Mayo.

C’est le Parlement qui devra donner une réponse à cette démarche de la majorité.

RFI
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Message  mongo elombe 3/1/2011, 6:21 pm

Pris sur le ste code 243, c'est long mais ça fait réfléchir.


http://www.mldc.8k.com/Notre%20Combat2a_bis.htm#codeC011, relatif aux méthodes et armes qui régissent la société.

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Message  mongo elombe 16/1/2011, 10:25 pm

V
Europe : Des immigrés prisonniers de leurs mensonges


Porteurs des espoirs de leurs familles, beaucoup de jeunes immigrés africains préfèrent affronter seuls leurs problèmes en Europe. Un mensonge en entraînant un autre, ils ne parlent pas à leurs proches de leurs regrets d’être partis et de l’impasse dans laquelle ils se trouvent. Ceux qui osent dire la vérité, se sentent soulagés.

Nostalgique, C. H. regarde défiler les photos de sa famille sur son ordinateur portable. Il le sait bien, cela réveille en lui de mauvais souvenirs, mais il ne peut pas s’en empêcher. Il se rappelle de sa dernière journée en Rd Congo. Il avait alors visité tous ses proches pour leur dire adieu. Tous étaient contents de lui et pleins d’espoir, convaincus que leur enfant allait vivre dans un pays sécurisé, gagner beaucoup d’argent et aider la famille à sortir de la pauvreté.
En réalité, C. H. commençait en France une vie d’isolement et d’incertitude, loin des siens. ‘Depuis mon départ il y a sept ans, je n’ai jamais été heureux. Je ne savais pas que je venais ici pour faire partie de ces sans-papiers que j’écoutais souvent à la radio’, confie ce jeune d’une trentaine d’années, visiblement triste. ‘Mes amis en Europe avaient promis de m’aider à étudier et à trouver un bon boulot. Mais, quand je suis arrivé, ils m’ont dit que je devais remettre mon passeport et demander l’asile, si je voulais rester, car mon visa allait bientôt expirer’. ‘Après, tu auras tout ce que tu désires et surtout de l’argent’, me promettaient-ils encore. Un faux espoir, un de plus. Sa demande d’asile est rejetée et C. H. devient lui aussi un sans-papiers. Actuellement, il ne peut ni travailler, ni continuer ses études sur le sol français. Son rêve de devenir ingénieur s’est éteint. Il passe toute la journée à ne rien faire, la peur au ventre. A tout moment, il risque en effet d’être expulsé en Rd Congo.

En France, en Hollande, en Belgique et en Angleterre, C. H. connaît des dizaines de clandestins. Comme bon nombre d’entre eux, il cache la vérité à sa famille. ‘Mon papa risque de se suicider s’il apprend que je vis de l’aide sociale. Lui-même est pauvre et donc incapable de m’assister financièrement. Pourquoi mes parents devraient-ils s’inquiéter pour moi ? Je préfère leur dire que j’étudie bien et que je cherche du travail. Je leur raconte que c’est difficile d’en trouver avec la crise économique, mais que j’espère pouvoir envoyer un peu d’euros dans les prochaines années’, explique C. H., qui regrette amèrement d’avoir déjà perdu sept ans de sa vie en Europe. Avec ses amis proches qui veulent à leur tour venir, il est un peu plus bavard : ‘Je ne peux pas leur dire toute la vérité, mais je leur conseille d’y penser à deux fois, car la vie ici n’est pas aussi bonne qu’on le pense quand on est en Afrique.’

Nombreux sont les jeunes migrants qui se retrouvent en quelque sorte prisonniers de leurs promesses et de leurs mensonges. A. M. est de ceux-là : ‘Cela fait trois ans que je rassure ma copine qu’elle va me rejoindre… Mais, comment l’amener ici, alors que je ne peux même pas lui envoyer quelques sous ? Je ne sais pas comment me tirer de cette situation. Certains préfèrent couper la communication, mais pour moi, ce n’est pas la bonne option.’ En Belgique depuis trois ans, sans espoir de trouver ni boulot ni d’être intégré à l’université, ce jeune homme de 28 ans envisage de révéler la vérité à sa copine et de lui demander de l’aider à informer sa famille. Mais, rien ne dit que cette dernière compatira à ses malheurs… ‘Chaque fois qu’on se téléphone, elle me demande comment vont les études. Je réponds que ça roule bien. Je lui ai tellement menti… Je lui ai même dit qu’elle devrait chercher un passeport dans les plus brefs délais, ce qu’elle a vite fait… J’ai peur qu’elle ne me pardonne pas’, craint-il.

Les immigrés d’Europe qui ont le courage de dire dès le départ la vérité à leurs familles, sont soulagés moralement et quelquefois même aussi financièrement. ‘Je savais, dès le départ, que mentir à la famille ne profite jamais. J’ai donc osé demander à mon frère de m’envoyer de l’argent. Autrement, je n’aurais pas pu m’en sortir. Cela m’a aidé jusqu'à ce que je trouve du travail’, se félicite une Rwandaise, en Belgique depuis trois ans. Elle conclut, comme un conseil aux autres : ‘Il n’y a aucune raison de mentir à tes parents, à tes frères et sœurs. Si tu souffres, ils sont prêts à souffrir avec toi !’





Jean Fichery DUKULIZIMANA
Bruxelles, 15/01/2011 (Syfia/MCN, via mediacongo.net)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++Une réalité pour certains.





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Message  mongo elombe 16/1/2011, 10:54 pm

Pauvre Afrique, hier, on lui imposait ses dictateurs, aujourd'hui, on lui choisit ses "démocrates". Les rappeurs, ces Prévert des nouveaux temps, viennent d'inventer un néologisme qui fait fureur d'un bout à l'autre du continent : la démocrature. Entendez, ce système hybride (le visage de la démocratie, le corps diabolique de la dictature) qui a le don de déchaîner les passions et d'ajouter à la confusion.

Qui a gagné les élections en Côte d'Ivoire, qui les a perdues en Guinée ? Cette question qui a l'air d'embraser l'univers n'a aucun sens dans les faubourgs de Conakry et d'Abidjan où, bon an, mal an, la vie politique n'aura jamais qu'un seul régime, la disette, et une seule loi : "tout ce qui n'est pas obligatoire est interdit", pour reprendre le fameux mot de Léon Campo. Là-bas, on préfère d'expérience les mauvaises élections aux guerres civiles bien réussies. Mieux vaut encore Bokassa et Mobutu que les drames du Liberia ou de la Sierra Leone ! La bête humaine s'habitue à l'enfer du despotisme, certainement pas aux massacres à la rwandaise !

Or, les démons de la violence et de la haine hantent à nouveau la Côte d'Ivoire. Comme en 2000, le pays va se couper en deux, il va brûler comme une paille, plus rien ne peut l'empêcher. La faute à qui ? Au monde entier et d'abord et avant tout à cette fameuse communauté internationale qui n'est jamais mieux dans son rôle que quand elle rallume les incendies qu'elle est censée éteindre.

Formellement, ce "machin" derrière lequel se cachent les grosses griffes des Etats-Unis et de l'Union européenne ne pèse pas plus que le poids d'un arbitre. Son rôle se limite à prévenir les conflits et à proposer une solution négociée lorsque ceux-ci s'avèrent inévitables. Aucune circonstance exceptionnelle ne lui permet de déborder de ce cadre-là. C'est du moins ce que croyaient les néophytes, les sorciers de la diplomatie, eux ne manquant jamais d'arguments pour justifier l'injustifiable.

Disons-le clairement : l'ONU n'a pas à décider qui est élu et qui ne l'est pas à la tête d'un pays (le cas ivoirien compte peu en l'occurrence). Le faisant, elle outrepasse ses droits, ce qui lui arrive de plus en plus. Au point que derrière le langage feutré de ses diplomates, on distingue des bruits de bottes coloniales. A la manière dont Barack Obama, Nicolas Sarkozy ou Ban Ki-moon, traite ce pauvre Laurent Gbagbo, on croit revoir Gosier-d'Oiseau (célèbre personnage du Vieux nègre et la médaille, roman du Camerounais Ferdinand Oyono) transpirer sous son casque en engueulant ses nègres dans une plantation d'Oubangui-Chari.

Nous ne soutenons pas Laurent Gbagbo, nous nous contentons de rappeler un principe. D'ailleurs, le pestiféré d'Abidjan n'a pas besoin de notre soutien : l'arrogance des chancelleries et l'hystérie des médias travaillent pour lui. La diabolisation dont il est l'objet a fini par le rendre sympathique aux yeux de ses pires détracteurs. "A force de jeter une grenouille de plus en plus loin, on finit par la jeter dans une mare", dit un proverbe peul...

Nous ne contestons pas non plus l'élection d'Alassane Ouattara (nous sommes même convaincus que psychologiquement et techniquement, il est mieux outillé que n'importe lequel de ses concurrents pour gouverner). Nous disons simplement que le rôle de la communauté internationale ne revient pas à prendre des positions partisanes et à se répandre en déclarations intempestives encore moins dans une situation aussi explosive que celle de la Côte d'Ivoire. Pourquoi le défi et la menace du canon là où la discrétion, la ruse, la prudence et le tact bref, l'art de la diplomatie, auraient suffi ?

Nous n'allons pas apprendre à des géopoliticiens de métier que la Côte d'Ivoire est la pierre angulaire de la sous-région et que, si elle sombre, elle risque d'entraîner ses voisins, alors que la Guinée tente une périlleuse expérience démocratique et que Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a déjà ses sanctuaires au Burkina Faso et au Mali. La situation paraît d'autant inquiétante qu'il plane sur la région un "non-dit" tribal lourd de menaces pour l'avenir : tout sauf un Dioula au pouvoir à Abidjan ; tout sauf un Peul au pouvoir à Conakry.

La Côte d'Ivoire mérite-t-elle de brûler pour les besoins des statistiques ou pour les beaux yeux de Laurent Gbagbo ou d'Alassane Ouattara ? Non, assurément non !

Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, où est la différence ? Ils forment le trio maléfique qui a ruiné le pays d'Houphouët-Boigny. A Bédié, le poison de l'ivoirité, à Ouattara, celui de la sécession, à Gbagbo celui de la confiscation du pouvoir. Chacun de ces caïds a montré combien il était prêt à sacrifier sa patrie au profit de son pouvoir personnel. De ce point de vue, ils n'ont rien d'exceptionnel.

La quasi-totalité des chefs d'Etat africains sont au pouvoir à la suite d'un putsch sanglant ou d'une élection truquée. Une loi non écrite permet à chacun de tuer, de voler et de tricher pour arriver au pouvoir. La nouveauté, ce sont les "scrupules" avec lesquels les grands de ce monde regardent cela. Congo, Rwanda, Somalie, jusqu'ici ils ont encouragé les trucages électoraux et les putschs et fermé les yeux sur les pires atrocités au gré de leurs intérêts. Et voilà que ces messieurs sont soudain pris d'un excès d'états d'âme !

Eh bien, s'ils sont devenus aussi vertueux qu'ils le prétendent, pourquoi ne vont-ils pas fouiller dans les cuisines électorales du Burkina, de la Tunisie ou de l'Egypte ? Sont-ils sûrs que les dynasties présidentielles du Gabon et du Togo sont sorties de la vérité des urnes ? Se seraient-ils comportés ainsi s'il s'était agi de l'Iran, de la Birmanie ou de la Chine ?

Ce raffut fait autour de Ouattara est tel qu'il en devient suspect. Que veut sauver la communauté internationale, à la fin : la Côte d'Ivoire ou un de ses protégés ? Ouattara et Gbagbo sont les loups-jumeaux de la politique ivoirienne : même teint, même sourire carnassier, même poids électoral (l'un contrôlant la Commission électorale et l'autre la Cour suprême). Il y a cependant entre eux une différence de taille : le carnet d'adresses. Dans le monde mesquin et corrompu qui est le nôtre, plus besoin de formule magique, ce joujou-là suffit à ouvrir les plus secrets des sésames.

Ancien directeur adjoint du Fonds monétaire international (FMI), Ouattara se trouve au coeur du complexe réseau qui gouverne ce monde alors que, modeste professeur d'histoire, Gbagbo, hormis un bref exil à Paris, n'est jamais sorti de chez lui. Ce petit détail-là explique mieux que tout (les longs couplets sur la démocratie par exemple) pourquoi une simple élection africaine a pris une dimension mondiale. Le village global est bel et bien là : la planète des copains et des coquins ! Et ses lois s'appliquent partout aussi bien en Côte d'Ivoire que dans la Guinée voisine où, Alpha Condé, le président "élu" est un ami des présidents africains et un vieil habitué des ministères parisiens.

"Je ne me vois pas échouer cette élection", affirma le nouveau président guinéen au lendemain du premier tour alors qu'il accusait un retard de près de 25 points sur son concurrent. Il ne croyait pas si bien dire : l'élection fut prolongée de cinq mois, le temps sans doute que le "bon" candidat soit prêt avec à la clé, l'incendie de la Commission nationale électorale indépendante, les vols du fichier informatique, le tout suivi d'un véritable nettoyage ethnique. Il n'y eut aucune enquête et ces sourcilleux jurés de la communauté internationale n'y trouvèrent rien à redire. Comme pour confirmer ce que tout le monde savait déjà : pour être élu en Afrique, pas besoin de mouiller la chemise. Avec un peu de chance et quelques copains bien placés à l'ONU, à la Maison Blanche, à l'Elysée ou au Quai d'Orsay, vous êtes sûr de passer même à 18 %.

Tierno Monénembo, écrivain guinéen, Prix Renaudot 2008 in Le Monde, le 4 janvier 2011

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Message  mongo elombe 19/1/2011, 12:41 am


18.01.11 Xinhua - La France "observera avec attention la poursuite du processus électoral" en RDC

PARIS – La France "observera avec attention la poursuite du processus électoral" en République démocratique du Congo (RDC), après l’instauration de cette dernière d’une présidenteille à un seul tour, à quelque mois de l’échéance électorale.


"La modification du mode de scrutin a été opérée, à dix mois de l’élection, en conformité avec la légalité constitutionnelle congolaise. Elle a été décidée et menée dans des délais très brefs, qui ont conduit à un boycott par l’opposition du processus d’approbation", a constaté le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero.

"La France observera avec attention la poursuite du processus électoral, avec une sensibilité particulière à la qualité du dialogue entre les autorités et l’opposition", a-t-il souligné.

"La France réitère son attachement à la tenue d’élections libres et transparentes, permettant à tous les électeurs d’exprimer librement leur choix, dans un scrutin ouvert à l’ensemble des acteurs politiques", a conclu le porte-parole.

© Xinhua, 18.01.11
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Message  mongo elombe 20/1/2011, 6:46 pm

policiers congolais toujours sans salaire.


Les policiers de la RDC viennent d’accomplir cinq ans sans salaire. C’est ce que nous a révélé, en Ituri, un élément de la Police. Ces hommes et femmes qui assurent la sécurité et l’ordre public n’ont survécus qu’avec une modique prime leur allouée par l’Etat Congolais. 44.000 francs congolais, soit l’équivalent de moins de 50 dollars américains, telle est la prime accordée mensuellement à chaque policier de la RDC, quelque soit son grade.

Pendant cinq ans, le gouvernement congolais n’a rien fait pour améliorer les conditions sociales des policiers. La maitrise des effectifs demeure le fallacieux motif avancé par les décideurs congolais pour justifier cet état de chose.

Comment peut-on comprendre que tous les policiers reçoivent une prime uniforme ? Dans ce corps de maintien de l’ordre public, les grades et fonctions ne sont pas tenus en compte dans la répartition de la prime en l’absence des salaires. Tout le monde est traite de la même manière laissant ainsi libre court aux tentatives de corruptions de tout bords.

Ne vous posez donc pas la question de savoir à quoi servent le gros des amendes transactionnelles et autres redevances que la Police Congolaise fait payer aux justiciables. Les policiers s’en servent pour couvrir les insuffisances de la prime leur allouée.

Curieusement, alors que le premier mandat électoral du président Kabila touche à sa fin, la Police Nationale Congolaise vient de rendre public un Ordre de Bataille qui élève plusieurs policiers en grade. Mais, que Diable, à quoi servent ces grades s’ils ne peuvent pas avoir des effets sur les conditions sociales des policiers ? Que l’on passe du lieutenant au Capitaine ou du capitaine au major en continuant à recevoir la prime de 44.000 francs congolais par mois, c’est vraiment un non sens pense-t-on dans certains cercles des policiers.

Une manière de faire vivre d’espoirs ces policiers, le temps qu’ils puissent bien s’occuper du maintient de l’ordre public lors des prochaines opérations électorales ?

Il est temps que le gouvernement congolais se penche sérieusement sur la question de la rémunération des policiers. Il y va de la sécurité de la population.




Détournement de la ration des policiers dans les territoires d’Aru et de Faradje.


En vue de permettre aux policiers congolais de bien aborder les festivités de fin de l’année 2010 et du début de l’année 2011, le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila avait, selon nos sources proches des milieux policiers de la Province Orientale, décidé la distribution des vivres à tous les policiers. Des fonds ont été décaissés par la présidence pour ce faire.

Hélas, ce don présidentiel n’a pas atteint tous les policiers de la RDC.

Dans le territoire d’Aru et de Faradje en province Orientale par exemple, de nombreux policiers n’ont pas eu droit à cette « manne » présidentielle. Quelques officiers de la Police se seraient arrangés avec leur haute hiérarchie pour effectuer des « opérations retour » et priver de nombreux policiers de ce don présidentiel. L’argent venu de Kinshasa et destiné à l’achat des vivres pour les policiers a tout simplement été détourné par des épaules galonnées abandonnant les policiers des rangs dans leurs misères de chaque jour.

En tous cas, à Ariwara dans le territoire d’Aru et dans une bonne partie du territoire de Faradje où nos limiers ont circulé, les policiers n’ont pas été servis en ces vivres. C’est possible qu’il en soit aussi le cas pour des policiers d’autres contrées de la RDC. Que des officiers supérieurs de la police se rabattent sur des miettes destinées à leurs subalternes soulève toute la question de la conscience des hommes au pouvoir en RDC. Triste.===========
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Il y a de l'argent pour payer des milles et des cents aux députés, le cinquantenaire, un don à HAITI, l'aéroport sans entretien mais on se construit un pavillon présidentiel, soki tolobi oooooooooo 32 ans.........

Trop triste. On détourne de TOUT et pourtant l'autre disait : "FINI L'IMPUNITE"
mongo elombe
mongo elombe


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