DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
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Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"RDC : Le système Kabila menacé de l’intérieur
° https://afrique.lalibre.be/38836/rdc-le-systeme-kabila-menace-de-linterieur/
Depuis la mi-janvier, Joseph Kabila est devenu président honoraire de la République démocratique du Congo, cédant son siège à Félix Tshisekedi au terme d’un scrutin présidentiel des plus… étonnants.
Plus de six mois après le scrutin, ni la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), ni la Cour constitutionnelle, qui ont confirmé la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle et le raz-de-marée de la plateforme électorale de Kabila (le Front commun pour le Congo – FCC) aux législatives, n’ont publié le moindre procès-verbal de ces scrutins. L’ancien régime de Joseph Kabila s’en accommode très bien. S’il a dû céder la présidence, il a conservé un pouvoir absolu au Parlement congolais, avec plus de 350 strapontins sur 500 à l’Assemblée nationale et plus de 90 sénateurs sur les 106 que compte cette assemblée.
Depuis l’intronisation de Félix Tshisekedi, Joseph Kabila a démontré à plusieurs reprises qu’il menait le bal, s’arrogeant pratiquement tous les postes de gouverneurs de provinces, désignant à sa guise la présidente de l’Assemblée nationale, son Premier ministre ou même le patron des services de renseignements.Reste un poste clé, le perchoir du Sénat. Un poste promis de longue date à un homme de confiance, Alexis Thambwe Mwamba, ancien ministre de la Justice et exécuteur des basses besognes de la Kabilie tout au long de son mandat. C’est lui, notamment, qui avec son titre de garde des Sceaux a empêché les principaux opposants (Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi) de se présenter au scrutin du 30 décembre dernier.RDC : La semaine où Kabila a choisi “son” président
Mais l’attribution de ce dernier strapontin, particulièrement stratégique en cas de vacances de pouvoir à la présidence de la République, suscite la polémique dans les rangs de la plateforme politique de Joseph Kabila.
Modeste Bahati, ancien ministre du Plan, ministre d’État et désormais ministre de l’Économie s’y verrait bien. L’homme du Sud-Kivu dispose d’une véritable assise populaire dans sa province et au-delà et, surtout, il a réussi à implanter sa formation politique dans tout le pays ou presque. Il est ainsi devenu avec sa formation AFDC et ses alliés, la seconde force politique du FCC sans en être récompensé par un poste en vue.RDC : Qui est le vrai boss ? Tshisekedi ou Kabila ?
Kabila ne peut céder
Joseph Kabila ne veut rien entendre. Il a promis ce poste à Alexis Thambwe, un fidèle qu’il aurait aimé installer à la présidence. Un scénario qu’il a dû revoir sous la pression de son premier cercle, optant finalement pour Emmanuel Ramazani Shadary . Un renoncement qui s’est répété sur le choix de « son » Premier ministre, cette fois sous la pression internationale. Son favori, Albert Yuma, étant laissé sur le carreau au profit d’un Sylvestre Ilunga apparaissant d’entrée comme un choix par défaut. Une nouvelle marche arrière pourrait apparaître comme une faiblesse et surtout, aujourd’hui, Kabila est convaincu que chaque fois qu’il a s’est laissé dicter ses choix, ceux-ci se sont montrés catastrophiques.
Modeste Bahati, lui non plus, ne peut faire marche arrière. L’homme a osé défier l’ex-raïs et il ne peut retourner devant ses électeurs sans disposer d’un strapontin de choix ou sans s’être battu jusqu’au bout pour défendre ses droits. Le divorce est donc consommé.
Modeste Bahati et son AFDC ont quitté le navire du FCC et veulent voguer en solo entre les deux plateformes politiques qui constituent la majorité présidentielle. Une troisième force qui va infléchir l’asymétrie qui régnait entre les deux actuelles composantes de cette majorité entre le FCC tout-puissant et le Cach (la plateforme de Tshisekedi) contraint de se contenter de quelques miettes. En quittant le FCC, naturellement, Bahati va se rapprocher du Cach dont le cofondateur, Vital Kamerhe, est issu comme lui du Sud-Kivu. Une proximité géographique qui peut donner des idées d’alliance ? “En politique, on ne sait jamais”, répond Modeste Bahati qui ajoute que des appels du pied lui ont déjà été faits, sortant ensuite sa calculette pour rappeler qu’au sein du FCC, “le parti de Kabila et ses satellites ne disposent que d’un tiers des voix”, avant d’ajouter : “Même dans le premier cercle du pouvoir, certains en ont assez de la dictature de Kabila.” « Même au sein de ceux qui n’ont pas été oubliés par la distribution des postes, la fatigue est palpable », ajoute un proche de Bahati.RDC: Kabila reprend sa famille politique en main
Mécontentement et portes de sortie
Depuis plusieurs semaines le mécontentement est de mise au sein du parti de Joseph Kabila. “La désignation de Jeanine Mabunda à la tête de l’Assemblée nationale a fait des aigris ; idem pour la désignation du Premier ministre”, explique un habitué du pouvoir à Kinshasa. “Si Bahati va au scrutin pour la présidence du Sénat, il l’emportera”, pronostique un autre témoin de la scène politique. Un scénario qui affaiblirait considérablement Joseph Kabila et intensifierait encore les tractations en coulisses de certains caciques de son parti qui cherchent déjà des portes de sortie.
Dissolution de l’Assemblée nationale?
De son côté, Félix Tshisekedi, son successeur à la tête de l’État, claironne que son entente avec son prédécesseur est “sans nuage”, tout en freinant des quatre fers pour la mise sur pied du gouvernement. Un futur gouvernement dont l’équilibre sera inexorablement modifié par le divorce entre le FCC et Bahati. Ce dernier ne lâchera rien. Kabila devra donc encore faire des mécontents dans sa propre famille, ce qui intensifiera encore la tendance à l’exode ou à la préparation de l’exode. Sans oublier qu’un an après son installation Félix Tshisekedi peut constitutionnellement demander la dissolution de l’Assemblée nationale si des tensions persistent entre l’exécutif et le législatif. Un scénario impensable jusqu’à ce départ de Bahati mais qui acquiert désormais une autre résonance."
"[Course au perchoirdu Sénat] Bahati – Thambwe : le duel de tous les dangers !
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/12/course-au-perchoirdu-senat-bahati-thambwe-le-duel-de-grande-surprise/
*L’AFDC-A ne quitte pas la majorité. Par contre, l’AFDC-A s’érige en troisième pôle aux côtés du FCC et CACH. Donc, l’AFDC-A entend participer à la gouvernance en raison de son poids politique, soutient, à cœur ouvert, Bahati. Autrement dit, l’AFDC-A ne fera pas de l’opposition contre Félix Tshisekedi, ni contre ses anciens colistiers du Front Commun pour le Congo. Ainsi, les Sénateurs sont-ils placés devant leur responsabilité pour départager les deux hommes : Bahati et Thambwe.
Combat des fauves
Le fossé se creuse. L’autonomie s’installe. Et la guerre ira jusqu’au bout. Entre le FCC et l’AFDC-A, la rupture est, désormais, totale. Plus question de rester ensemble pour discuter de quoi que ce soit tant que la suspension court encore. Plus question, non plus, de regarder dans la même direction tant que le perchoir du Sénat constituera encore un enjeu autour duquel les romains s’empoigneront.
Donc, entre le FCC et l’AFDC-A, c’est le ‘’je t’aime, moi non plus’’. Aujourd’hui plus qu’hier, les choses ont bougé. L’histoire a changé de sens. Et, sur cette nouvelle voie escarpée, une nouvelle donne politique s’impose sur l’agora politique en RD. Congo.
Pour Bahati, à l’en croire, l’AFDC-A volera de ses propres ailes et taillera ainsi, en dépit de ce qu’il considère, outre mesure, comme traitement discriminatoire lui infligé, son nouveau chemin, même s’il s’agissait de le faire dans le roc.
Certes, il a pris acte de sa suspension. Mais, au demeurant, il n’occulte, ni n’élude aucun débat de fond sur les griefs montés, à son avis, en épingle pour casser du sucre son dos.
Bahati dit, par exemple, que concernant cette question-là, celle du choix du ticket devant conduire le prochain Bureau définitif du Sénat n’aurait jamais été évoquée, ni inscrite à l’ordre du jour des délibérations diurnes ou nocturnes du FCC.
Il précise, par ailleurs, qu’il avait été, curieusement, surpris de constater qu’alors qu’il s’attendait à une concertation interne, qu’un beau jour, au cours d’une rencontre, le Coordonnateur, M. Néhémie Mwilanya, ait simplement présenté Alexis Thambwe Mwamba, un indépendant, comme étant le choix venu de l’Autorité Morale pour la Présidence du Bureau définitif du Sénat.
Sur le même registre, il affirme que son Regroupement politique qui compte, normalement, plus de 140 élus directs, sans oublier les gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces, aurait voulu qu’il soit considéré comme un partenaire politique sur le socle duquel le FCC pouvait fonder ses actions. Voilà tout. Pour le reste, Bahati dit devoir se préparer pour concocter de nouvelles stratégies sur l’attitude à adopter face au défi de la conquête de la tête du Sénat qu’il tient, ipso facto, à coiffer, dès qu’il l’aura remporté. Il promet de se battre jusqu’au bout de ses ongles, pour laver l’affront."
"RDC : Les membres de l'AFDC-A occupant des responsabilités au nom du FCC au niveau national et provincial, ont 72h pour clarifier leur position (communiqué)"
° https://7sur7.cd/2019/07/12/rdc-les-membres-de-lafdc-occupant-des-responsabilites-au-nom-du-fcc-au-niveau-national
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/12/un-ultimatum-de-72-heures-lance-aux-mandataires-de-afdc-a-de-prendre-position-pour-ou-contre-le-fcc.html
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/12/fcc-les-membres-de-lafdc-a-ont-72-heures-pour-se-positionner/
"Bahati Lukwebo : « L’AFDC-A est une grande force qui ne pouvait pas être écartée au profit d’un indépendant, qui n’amène que sa personne au FCC »"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/11/actualite/politique/bahati-lukwebo-lafdc-est-une-grande-force-qui-ne-pouvait-pas-etre
"Sud-Kivu : La NDSCI encourage Bahati et pense "qu'il est temps de démystifier" Kabila"
° https://7sur7.cd/2019/07/12/sud-kivu-la-ndsci-encourage-bahati-et-pense-quil-est-temps-de-demystifier-kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20190712-rdc-partisans-bahati-afdc-manifestent-bukavu
"L'UNAFEC fustige l'attitude du FCC qui « bloque les autres candidatures au bureau du Sénat »"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/12/actualite/politique/lunafec-fustige-lattitude-du-fcc-qui-bloque-les-autres-candidatures
° https://7sur7.cd/2019/07/12/mbikayi-bahati-cautions-payees-largent-de-campagne-na-pas-ete-donne-detournement-debat
"Kinshasa : la police disperse une marche contre la candidature de Thambwe Mwamba à la présidence du Sénat"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/11/actualite/politique/kinshasa-la-police-disperse-une-marche-contre-la-candidature-de
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/11/leffet-kengo-recherche-senat-jusquou-irait-bahati/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Modeste Bahati : “ce qui est certain, avec le départ de L’AFDC-A du FCC, la charpente va s’écrouler”
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/13/modeste-bahati-ce-qui-est-certain-avec-le-depart-de-lafdc-a-du-fcc-la-charpente-va-secrouler.html
Après avoir pris acte de son auto-exclusion, ou son exclusion du FCC, l’ancien ministre du plan déroule un plan médiatique dans lequel il ne fait aucun cadeau à ses frères, ou ex-frères, de la famille politique de Joseph Kabila, Front Commun pour le Congo. C’est plutôt une “chute aux enfers” certaine du clan Kabila que Modeste Bahati Lukwebo prédit avec certitude.
Dans une interview accordée à Lalibre Afrique, le président de l’AFDC-A projette les conséquences de son divorce avec Joseph Kabila qui selon lui seront en sa faveur et nuisible à son désormais ancienne autorité morale.
“Certains nous poussent à poursuivre notre combat. D’autres nous disent qu’au PPRD certains craignent que la montée en flèche de l’AFDC soit le début de leur descente aux enfers. Ce qui est certain, c’est qu’avec le départ de l’AFDC du FCC ; la charpente va s’écrouler”, a-t-il déclaré.
A inoffensif, Bahati Lukwebo entend se battre à la chambre haute où le candidat président du sénat du PPRD Leonard She Okitundu a perdu face à Léon Kengo Sa Dondo en 2007, pour faire tomber l’autre choix de Joseph Kabila, Alexis Thambwe Mwamba.
“Nous ne quémandons rien. On n’a pas peur. On va participer à cette compétition. L’opinion publique est de notre côté. Bien sûr, ce n’est pas elle qui va voter pour le président du Sénat mais les sénateurs et nous avons bon espoir”, a lancé Modeste Bahati Lukwebo.
Selon lui, son départ du FCC renforce déjà le CACH de Félix Tshisekedi même lorsque l’AFDC-A n’a pas encore adhéré à cette plateforme. Et si elle adhérait, ça sera la révision des rapports de force entre FCC et CACH, jusque dans la composition du nouveau gouvernement.
“De toute façon, de facto, en quittant le FCC, on renforce Cach. UDPS et Cach, ce sont 47 députés, si nous devions envisager une association, tout serait à revoir, y compris certains équilibres dans la composition du futur gouvernement. Mais nous n’en sommes pas encore là. Nous avons repris notre liberté par rapport au FCC, nous nous sentons véritablement libérés et d’autres vont suivre… Vous verrez”, a-t-il projeté."
"RDC : controverse autour de l’appartenance ou non de l’AFDC-A au FCC
° https://www.radiookapi.net/2019/07/13/actualite/politique/rdc-controverse-autour-de-lappartenance-ou-non-de-lafdc-au-fcc
Le délai accordé aux autres membres de l’Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) et Alliés de clarifier leur position d’appartenance ou non au Front commun pour le Congo (FCC) expire samedi 13 juillet. En effet, d’après un communiqué daté de jeudi dernier, émanant des élus et cadres de l’AFDC-A fidèle à la plateforme politique Front commun pour le Congo, le FCC accordait aux autres membres de l’AFDC qui occupent des responsabilités dans les institutions du pays de clarifier leur position endéans 72 heures. De son coté, le leader de l’AFDC-A, Bahati Lukwebo, dénonce l’illégalité de cette démarche.
Le député Rubin Bukanga, rapporteur de ce regroupement, explique qu’une réunion d’évaluation se tiendra à l’expiration du délai pour des nouvelles orientations :
« La décision qui était prise par la conférence des présidents du FCC avait demandé à ce que nous puissions proposer un nouveau leadership devant engager l’AFDC-A auprès du FCC. Et donc, il était normal que nous, au niveau de l’AFDC-A loyale au FCC, de demander aux autres camarades qu’ils clarifient leur position : est-ce qu’ils demeurent dans le FCC ? ou ils vont suivre le camarade professeur Bahati Lukwebo en indépendant. »En réaction à cette démarche, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo met plutôt en garde ceux qui tentent de diviser le regroupement AFDC et Alliés. D’après lui, le nom de ceux qui engagent le regroupement sont connu par les autorités compétentes du pays et repris dans le journal officiel.
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Bahati Lukwebo ne voit aucune démarche légale qui donnerait le pouvoir à aucune autre structure pour intimer l’ordre aux membres de son regroupement qui assument les responsabilités de l’Etat :
« De quel droit les gens du FCC vont demander au regroupement AFDC et alliés de désigner les délégués, désigner un autre président ? Ça ne se fait pas ! Je suis un président élu par le congrès pour le compte de l’AFDC, et l’AFDC étant présent dans le regroupement AFDC et alliés, j’ai été élu par mes paires qui sont les chefs des partis qui composent le regroupement. Et donc, il n’y a que ceux-là qui peuvent éventuellement apporter une modification. Ils peuvent promettre tout ce qu’ils veulent promettre parce que les gens courent derrière les postes ministériels à la veille de la composition du gouvernement. »"
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"La UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE A KINSHASA
À la Une: la tempête qui secoue le Front commun pour le Congo"
° http://www.rfi.fr/emission/20190713-une-tempete-secoue-le-front-commun-le-congo
"Thambwe Mwamba : « Je porte le ticket du FCC et je vais le faire gagner (…) je veux faire du Sénat une chambre de haute réflexion »"
° https://actualite.cd/2019/07/13/thambwe-mwamba-je-porte-le-ticket-du-fcc-et-je-vais-le-faire-gagner-je-veux-faire-du
° https://actualite.cd/2019/07/13/senat-thambwe-mwamba-regrette-que-lukwebo-nobtempere-pas-la-decision-de-kabila
"Présidence du Sénat : « Lukwebo est soutenu par une famille politique opposée au FCC » Néhémie Mwilanya"
° https://actualite.cd/2019/07/13/presidence-du-senat-lukwebo-est-soutenu-par-une-famille-politique-opposee-au-fcc-nehemie
"Steve Mbikayi a perçu 5000$ de l’AFDC-A pour appuyer sa campagne électorale (reçu à l’appui)"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/13/steve-mbikayi-a-percu-5000-de-lafdc-a-pour-appuyer-sa-campagne-electorale-recu-a-lappui.html
"Sénat : Boshab et Tibasima désignés respectivement 1er et 2ème vice-présidents pour le ticket FCC"
° https://actualite.cd/2019/07/13/senat-boshab-et-tibasima-designes-respectivement-1er-et-2eme-vice-presidents-pour-le
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/13/le-ticket-fcc-pour-le-bureau-du-senat-sans-le-cach-mais-avec-le-g7.html
"RDC : Ceux qui ont défié Joseph Kabila politiquement ne sont pas morts (Une chronique du Pr. VOTO)"
° https://actualite.cd/2019/07/09/rdc-ceux-qui-ont-defie-joseph-kabila-politiquement-ne-sont-pas-morts-une-chronique-du-pr
"Avec Bahati, des cartels électoralistes nous divertissent. Ce n’est pas de l’actualité ! Par Jean-Pierre Mbelu
° http://www.ingeta.com/avec-bahati-des-cartels-electoralistes-nous-divertissent/
Depuis l’assassinat de Lumumba jusqu’à ce jour, au Congo-Kinshasa, « le théâtre affairo-politique » entretient le statu quo en faisant croire aux plus naïfs d’entre nous qu’il crée de l’actualité. Il n’en est rien. Au cœur de l’Afrique, l’argent a mangé les cœurs et les esprits. Se rapprocher du détenteur de la signature permettant la sortie des « billets verts » de la caisse de « l’Etat manqué » constitue l’essentiel du programme des vagabonds « affairo-politiques » passant d’un « ligablo » à un autre.
Bahati et les membres de son « ligablo » se livrent, depuis quelques deux jours, à un cinéma digne du « théâtre de chez nous » au Congo-Kinshasa. Ils soutiennent qu’ils restent dans « la majorité » tout en se séparant des « Fosses Communes Congolaises » (FCC).Une comédie au goût amer ! Et des compatriotes applaudissent !
Les chaînes de l’esclavage volontaire ne se rompent pas du jour au lendemain
Mais, qu’est-ce qui se passe dans cette « pathocratie » ? Un « ligablo » « affairo-politique » dit clairement ceci : « Nous sommes une majorité : l’AFDC-A, CASH et FCC ». C’est aussi clair que ça. Et des compatriotes soutiennent que « ce ligablo » de Bahati s’est séparé des Fosses Communes Congolaises (FCC). Non, mais, il y a un problème ! La redistribution des tâches pour flouer les Congolais et les esclavagiser davantage n’a rien à voir avec « une rupture d’alliance psychopathique ». Non.
Les chaînes de l’esclavage volontaire ne se rompent pas du jour au lendemain. Non. Il y a là un « repositionnement pathocratique ». Et ce n’est pas de l’actualité. Depuis l’assassinat de Lumumba, le Congo-Kinshasa est plein d’exemples de ce « vagabondage affairo-politique » dénommé, chez nous, « débauchage ».
Tout cela étant, une écoute attentive de certaines vidéos circulant sur les réseaux sociaux aident les plus éveillés d’entre nous à se rendre compte que, malgré les insultes des fanatiques, ils n’avaient pas tort quand ils écrivaient ou donnaient des conférences en soutenant que plusieurs compatriotes ont accepté, au nom de leurs ventres, d’être des »esclaves inconscients et/ou volontaires ». Certains membres du »ligablo » de Bahati le disent à une voix à la fois haute et audible. Cette vidéo en témoigne : AYII !!! PAPA MOLIÈRE ALONGWE FCC YA KABILA ALANDI BAHATI LUKWEBO. Espérons qu’ils aient compris qu’il y a une lutte à mener contre l’esclavage moderne sur le sol congolais. Mais j’en doute très fort.
Des cartels électoralistes qui n’ont rien de consistant à offrir au Congo de Lumumba
Bahati et les siens auraient convaincu « les hérétiques de la bêtise conformiste congolaise » s’ils rompaient avec les Fosses Communes Congolaises (FCC) en ayant, entre les mains, un programme alternatif en vue de briser les chaînes de cet esclavage. Et ils n’en ont pas. Non. Ils disent qu’ils vont ensemble à la soupe, à »la mangeoire de l’Etat raté congolais ».
Ils nous distraient pendant qu’à Minembwe, le Congo-Kinshasa est à feu et à sang. Non. Cette histoire est une diversion de mauvais goût. Ce n’est pas une question d’actualité. Depuis la campagne pour « les élections-pièges-à-cons » du 30 décembre 2018, je savais, moi, que ces « cartels électoralistes » étaient d’une grande fragilité et qu’ils n’avaient rien de consistant à offrir au Congo de Lumumba."
° http://www.ingeta.com/et-si-le-congo-kinshasa-avait-besoin-dune-therapie-collective/
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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"RDCongo: Palais présidentiel: l’Autorité des marchés publics saisie
° https://afrique.lalibre.be/38869/rdcongo-palais-presidentiel-lautorite-des-marches-publics-saisie/
Le directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a été saisi par une association au sujet d’une tentative de passation irrégulière d’un marché pour la réfection du palais présidentiel et de nouvelles constructions, indique l’agence de presse congolaise APA. Cette affaire est un des trois cas venus aux yeux du public, montrant la Présidence tenter de passer des marchés de gré à gré au lieu de la procédure normale d’appel d’offres.
C’est le Groupe de réflexion et d’échanges sur les marchés publics (GREM) qui a dénoncé le cas du palais présidentiel devant l’ARPM. La Libre Afrique avait révélé en juin dernier une demande de la Présidence au Contrôle des Marchés publics afin de recevoir l’autorisation de passer sans appel d’offres un marché de construction et réfection au Palais de la Nation et à la Cité de l’Union africaine, pour un total de 180 millions d’euros. La procédure était justifiée par « l’urgence » et « le caractère stratégique » du marché. Le bénéficiaire de celui-ci, Democratic Congo High Tech Construction Company, avait été choisi en raison de « son expertise avérée », assurait la Présidence, alors que la société existait depuis moins d’un mois…https://afrique.lalibre.be/38114/rdcongo-180-millions-deuros-pour-construire-un-palais-presidentiel/[/url
Pas d’urgence, ni de caractère stratégique
Selon le GREM, qui fait partie de l’Observatoire de la dépense publique, selon la loi l’urgence invoquée pour procéder sans appel d’offres doit être « impérieuse, motivée par des circonstances imprévisibles ou de force majeure ne permettantpas de respecter les délais prévus dans les circonstances d’appels d’offres, nécessitant une intervention immédiate ». Son « caractère stratégique » est plus douteux encore puisque la loi ne le prévoit que pour l’acquisition d’équipements et fournitures, pas pour des travaux.
Le GREM ajoute que ces travaux n’ont pas été budgétisés et sont lancés sans plan de passation des marchés.
Le porte-parole du président Félix Tshisekedi avait assuré dans un tweet que cette lettre était « falsifiée » mais cela n’a pas empêché le GREM d’entreprendre sa démarche.https://afrique.lalibre.be/38154/rdcongo-palais-presidentiel-des-faux-selon-la-presidence-prouvez-le-dit-lucha/
Toujours de gré à gré
Cette démarche survient alors que nos confrères de Deskeco révélaient jeudi qu’une lettre du directeur de cabinet du président Tshisekedi, Vital Kamerhe, datée du 20 juin et adressée au Contrôle des Marchés publics, demandait une autrepermission de se passer d’appel d’offres pour octroyer, cette fois, un marché de 57 millions de dollars, pour la construction de 3000 logements préfabriqués pour policiers et militaires à Kinshasa, à la société Husmal sarl. Or celle-ci possède un capital social de seulement… 9000 dollars.
Le 18 juin, Vital Kamerhe avait déjà demandé la même permission pour attribuer à une personne privée, Doudou Makuangu Nkombo, un marché de 24 millions de dollars pour construire des dépôts et stations services de carburant à Mbuji Mayi,Kananga et Mwene-Ditu, dans le Grand Kasaï d’où sont originaires les Tshisekedi.
Pressés par le « Programme des 100 jours »
Si l’utilité des deux derniers projets n’est pas contestée, c’est le recours systématique à la procédure de gré à gré qui fait problème et le fait que les bénéficiaires soient des entreprises ou personnes qui ne sont pas expertes en la matière, ce qui ouvre la porte aux soupçons de malversations.
Ces constructions entrent apparemment dans le cadre du « Programme de 100 jours » lancé par le président Tshisekedi pour se rendre populaire malgré son absence de légitimité. Leur « urgence » vient du désir de ce dernier de montrer rapidement des résultats, pour que le public oublie les conditions désastreuses de son arrivée au pouvoir. La technique utilisée pour contourner le pouvoir exorbitant que détient encore Joseph Kabila semble toutefois pécher du côté de la légalité."
"Lutte contre la corruption: « Fatshi » use des « incantations »
° http://www.congoindependant.com/lutte-contre-la-corruption-fatshi-use-des-incantations/
Intervenant jeudi 11 juillet dans le cadre de la cérémonie commémorative de la « journée africaine de lutte contre la corruption », le président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a annoncé, comme à son habitude, une « série de mesures » qu’il se propose de prendre pour « lutter efficacement » contre la corruption au Congo-Kinshasa. Peut-on franchement éradiquer la corruption rien que par des boniments non suivis d’action et surtout d’exemplarité?
« J’ai un cap que je me suis fixé. Je veux le changement. Le changement, alors radical en mettant fin aux mauvaises habitudes telles que la corruption, l’impunité. Je suis déterminé. Rien ne m’empêchera de le faire ». Le président Felix Tshisekedi Tshilombo a fait cette déclaration lors de l’interview qu’il avait accordée aux médias hexagonaux France 24 et RFI. C’était le samedi 29 juin dernier.
Dans son intervention faite jeudi 11 juillet, le chef de l’Etat congolais a commencé par annoncer sa volonté de signer, « dans un avenir proche », les instruments de ratification de la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. « Cette ratification permettra sans nul doute à la RDC de récupérer les avoirs et les produits de transactions de la corruption disséminés dans les paradis fiscaux au détriment du bien-être du peuple congolais », peut-on lire dans une dépêche de la très officielle Agence congolaise de presse.
Sous le régime de « Joseph Kabila » (2001-2018), les gouvernants – chef de l’Etat en tête – avaient la fâcheuse habitude de croire qu’il suffisait de voter quelques textes légaux pour qu’un problème soit résolu. Par exemple, il suffit de créer un « guichet unique » pour engendrer l’embellie au niveau du climat des affaires. Alors que le phénomène est plus complexe.
« GADGET »
L’ancien régime avait une autre fâcheuse habitude consistant à mettre sur pied des organismes qu’on pourrait qualifier des « gadgets ». C’est le cas notamment de la « Commission nationale de droit de l’Homme » (CNDH). Créée par la loi organique n°13/011 du 21 mars 2013 et dotée de moyens dérisoires, la CNDH brille par son inefficacité pour accomplir sa mission essentielle: promouvoir le respect des droits humains.
La naissance de ce « machin » n’a guère embarrassé le despote « Kabila » à faire « canarder » des manifestants notamment en janvier 2015 et le 31 décembre 2018. Sans oublier les répressions menées le 21 janvier et le 25 février 2018 par des éléments de la garde présidentielle épaulée par des anciens combattants du M23 en tenue civile.
Dans son speech, « Fatshi » a annoncé sa décision de mettre sur pied, au niveau de son cabinet, un « service spécialisé » dénommé « Coordination pour le changement de mentalité », en abrégé « CCM ». Ce nouveau « gadget » sera chargé de plusieurs missions. A savoir: assurer la prévention, sensibiliser et lutter contre toutes sortes d’antivaleurs. L’exécutif va-t-il marcher sur les plate-bandes des autorités judiciaires? Au nom de quel principe?
Plus concrètement, le président Tshisekedi a pris l’engagement de faire modifier la loi électorale en ce qui concerne le mode de scrutin au niveau provincial et sénatorial.
S’agissant de l’appareil judiciaire, il a promis des moyens accrus et « conséquents » pour permettre aux autorités judiciaires de donner un rendement optimum. Il a exhorté celles-ci « à rendre une justice équitable sans pour autant céder à la tentation de corruption ». Sera-t-il entendu? Rien n’est moins sûr.
Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le successeur de « Joseph Kabila » estime qu’il y a urgence de « revisiter l’arsenal pénal » en mettant en place des « sanctions plus dissuasives ». Il a enfin exhorté « les intouchables corrupteurs et corrompus à la reconversion par la stricte application de la loi ». On croirait entendre un « prédicateur » qui conseille à un « pécheur » de ne plus pécher pour avoir le salut.
S’il est vrai que pour être vertueux, l’homme a besoin d’un minimum de bien-être, il n’en demeure pas moins vrai que l’homme est en quête permanente des modèles de référence à imiter. « Les attitudes sont contagieuses », disent les psychologues.
Peut-on prétendre combattre la corruption sans promouvoir la bonne gouvernance qui a notamment pour pivot la « transparence » impliquant notamment l’observation stricte de la législation en matière de passation des marchés publics? Peut-on franchement lutter contre la corruption en recourant à des contrats de gré à gré réputés pour leur opacité?
Kabila et Tshisekedi
Près de six mois après son investiture à la tête de l’Etat, Felix Tshisekedi Tshilombo et son proche entourage peinent à briller par l’exemplarité. Des cas abondent où la Présidence de la République s’est érigée en centre d’ordonnancement des dépenses publiques en lieu et place du gouvernement. Et ce en violation de l’article 91-2 de la Constitution. L’absence d’un exécutif de plein exercice confère-t-elle au chef de l’Etat le droit de poser des actes de gestion alors qu’il est constitutionnellement exempté de l’obligation de rendre compte devant la représentation nationale?
PRÊCHER PAR L’EXEMPLARITÉ
En juin dernier, deux contrats de gré à gré signés au profit respectivement des entreprises DCHTCC S.A.R.L.U. (pour les travaux de construction et de réhabilitation du bureau et la résidence du Président de la République – coût: 180.000.000 €) et Zawal (pour la construction des dépôts et stations-services de carburant à Mbuji-Mayi, Kananga et Mwene-Ditu, montant: 2.000.000 $ x 12) ont défrayé la chronique. Deux lettres signées par le « dircab » et son adjoint au sujet de ces deux marchés ont circulé sur les réseaux sociaux. « Ces lettres sont falsifiées », déclarait le porte-parole à la Présidence Tharcisse Kasongo Mwema. Le directeur de cabinet adjoint Désiré-Cashmir Kolongele Eberande, lui, parlait carrément de « torchon ». Qui croire?
En ce mois de juillet, un nouveau courrier, daté du 20 juin 2019, est destiné au « DG » de la Direction générale de contrôle des marchés publics. Le document circule sur les réseaux sociaux. Il émane du « dircab » Vital Kamerhe. Il porte sur la construction de 3.000 maisons préfabriquées pour militaires et policiers/ville de Kinshasa. « Sur instruction de son excellence Monsieur le Président de la République, (…), je vous transmets en annexe(…)le projet mieux indiqué en rubrique, exécuté en procédure de gré à gré avec la société Husmal, SARL, dans le cadre du Programme urgent de 100 jours, en vue d’obtenir votre avis de non objection ». Coût du projet: 57.000.000 $.
Qui oserait s’opposer à l’allocation des logements décents à nos agents publics? Faudrait-il encore que l’attribution d’un tel marché soit entourée de transparence. On apprenait que l’attributaire de ce contrat n’a été immatriculé que le 23 avril 2019. Il n’est plus rare d’entendre ici et là que « ces gens de la Présidence de la République sont occupés à faire du fric avant l’entrée en fonction du gouvernement ».
Une certitude: la corruption ne sera jamais vaincue par des mots. Le président Tshisekedi devrait quitter la rhétorique en posant des actes. « Le chef de l’Etat doit faire ce qu’il dit en prêchant par l’exemplarité. Il doit également veiller au respect strict du principe de séparation des pouvoirs. Il doit enfin réformer et renforcer l’indépendance de la Justice. Il en est de même de la Cour des comptes et de l’Inspection générale des finances », commente un chercheur en sciences po. « Les incantations ne suffisent pas pour combattre le fléau qu’est la corruption », conclut-il."
"RDC: Tshisekedi en croisade contre la corruption
° https://afrique.lalibre.be/38855/rdc-tshisekedi-en-croisade-contre-la-corruption/
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Le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a dénoncé jeudi la « petite et la grande corruption » et promis la fin du règne des « intouchables corrupteurs et corrompus » ainsi que quelques mesures. La corruption implique aussi bien les « fonctionnaires subalternes » que les « membres les plus hauts placés de l’État », a déclaré le président dans un discours à Kinshasa à l’occasion de la « journée africaine de lutte contre la corruption ».
« Pour de nombreuses grandes entreprises, les coûts élevés de corruption demeurent plus faibles que les coûts (…) d’une éthique des affaires », a-t-il insisté.
Il a estimé que ces entreprises (mines, bois, télécommunications…) ont « peu d’intérêt à la transparence concernant les appels d’offres …) ».
Le chef de l’État investi le 24 janvier a annoncé son intention de ratifier une convention de l’Union africaine contre la corruption pour « permettre à la RDC de récupérer les avoirs et les produits de la corruption disséminés dans les paradis fiscaux ».
Il a confirmé sous les applaudissements son intention de modifier la loi électorale pour la désignation « des députés provinciaux, des gouverneurs et des sénateurs ».
L’élection en mars des sénateurs au suffrage indirect par les députés provinciaux avaient été marquée par des accusations d’achat/vente de voix pour des dizaines de milliers de dollars.
« Je fais appel à tout le personnel judiciaire du pays, spécialement aux magistrats, qui doivent en toutes circonstances rendre une justice juste et équitable, sans pour autant céder à la tentation de la corruption », a insisté M. Tshisekedi.
Il a annoncé « la création sous peu au sein de (son) cabinet d’un service spécialisé dénommé coordination pour le changement des mentalités ».
A l’appui d’un « message fort contre les intouchables corrupteurs et corrompus, d’hier et d’aujourd’hui », il a lancé: « Sous mon mandat, ces intouchables sont appelés à la reconversion, par la stricte application de la loi ».
Tshisekedi a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 30 décembre, un résultat contesté par son rival de l’opposition, Martin Fayulu.
Le chef de l’État a passé un accord de coalition avec son prédécesseur, Joseph Kabila.
La RDC est classée à la 161e place sur 180 pays dans le classement 2019 de Transparency international, principale organisation de la société civile de lutte contre la corruption."
"Félix Tshisekedi : « Sous mon mandat, les intouchables de la corruption sont appelés à l’observation de la loi »
° https://www.radiookapi.net/2019/07/11/actualite/politique/felix-tshisekedi-sous-mon-mandat-les-intouchables-de-la-corruption
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a affirmé ce jeudi 11 juillet que sous son mandat, les intouchables de la corruption seront obligés de respecterla loi. Il l’a dit à l’occasion de la première édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption sous le thème « vers l’élaboration d’une position africaine commune sur le recouvrement des avoirs ».
« J’insiste sur l’approche répressive pour lancer ainsi un message fort contre les intouchables corrupteurs et corrompus d’hier et d’aujourd’hui. Sous mon mandat, ces intouchables sont appelés à la reconversion par la stricte observation de la loi. En conséquence, dans un avenir proche, je vais signer et déposer les instruments de ratification de la convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. Cette ratification permettra à la RDC de récupérer les avoirs et les produits des transactions de la corruption disséminées dans les paradis fiscaux au détriment du bien-être social du peuple congolais », a promis Félix-Antoine Tshisekedi.
Cette première édition de cette journée a été organisée par l'Observatoire de surveillance de la corruption et de l'éthique professionnelle (OSCEP), interface de l'Etat en matière de prévention et de surveillance de la corruption.
Corruption : phénomène décrié
Le chef de l’Etat a, dans son discours, rappelé son « indéfectible engagement à lutter avec hargne et sans relâche contre la corruption et les actesinfractionnels qui lui sont voisins en l’occurrence la concussion, le détournement de deniers publics, le favoritisme, le clientélisme...
« En effet, dans notre pays, la corruption est un phénomène qu’on ne présente plus. Elle se présente sous des formes multiples. Elle touche de nombreux secteurs, qu’ils soient publics ou privés. La diversité de la corruption renvoie d’une part à la petite corruption qui touche le citoyen lambda dans son quotidien, et d’autre part à la grande corruption qui est celle qui s’insinue au sein même des structures étatiques, même au plus haut niveau de l’Etat », a dénoncé M. Tshisekedi.
Selon lui, la corruption en RDC remonte à l’époque coloniale. Mais elle s’est diversifiée après la chute du régime AFDL.
« Bien après le régime AFDL, la corruption s’est diversifiée dans ses formes au point même d’être normalisée et banalisée. Tantôt elle prend la forme d’accaparement et ou le détournement des biens et deniers publics, principalement pour servir à l’achat des voix lors des élections, tantôt elle se présente sous forme de pots de vins lors des rencontres avec des autorités de police, des magistrats, des inspecteurs des impôts ou même pour décrocher un marché ou encore pour l’obtention d’un permis de conduire », a fait remarquer le Président de la RDC.
L’impunité, cause principale de la corruption
Le successeur de Joseph Kabila au palais de la Nation relève le fait selon lequel la corruption mine tous les secteurs de la vie, même ceux qui sontsensibles.
« Pour stigmatiser l’ampleur du phénomène et son encrage dans la société congolaise, d’aucuns ont indiqué avec ironie que tout peut s’acheter au Congo : une décision judiciaire, un titre universitaire, une carte d’identité, un emploi, un passeport, une nomination politique, une promotion administrative, un acte de naissance,… Devant l’ampleur de ce phénomène de corruption, l’opinion se demande pourquoi, en dépit de l’existence d’un arsenal juridique acceptable, la corruption demeure malgré tout l’un des principaux problèmes de notre pays et les personnes impliquées ne sont nullement inquiétées », rappelle Félix Tshisekedi.
Les réponses à ces interrogations, selon lui, peuvent être trouvées tant du côté de l’Etat que des opérateurs privés et des citoyens.
« Du coté de l’Etat, l’ingérence politique constante en matière économique et financière, le manque de volonté politique, l’impunité quasi absolue pourles titulaires des charges publiques, l’absence de transparence dans les décisions gouvernementales et la reddition des comptes, l’inefficacité des structures gouvernementales, le bas salaire, la passivité des audits et le faible suivi de l’exécution des décisionsétatiques », a relevé le chef de l’Etat.
Du coté des entreprises opérant en RDC, note le président de la République, elles compromettent souvent leurs valeurs morales et éthiques officiellement défendues et ont peu d’intérêt à la transparence concernant les appels d’offres, les ventes d’actifs et surtout au respect des droits fondamentaux des travailleurs.
La justice, plaque tournante de la lutte contre la corruption
« Une telle situation de corruption ne peut ni être tolérée ni être entretenue. D’où la nécessité et l’urgence d’envisager des mesures essentielleset plus efficaces pour faire face à ce phénomène. La première mesure reste le respect de l’Etat de droit. Le respect de la loi à tous les niveaux doit être notre guide. A ce sujet, je fais appel à tout le personnel judiciaire de notre pays, spécialement aux magistrats qui doivent rendre une justice juste et équitable. Des moyens conséquents seront mis à la disposition de la justice pour lui permettre de bien faire son travail », a promis Félix Tshisekedi.
Il a aussi pris l’engagement de solliciter et obtenir du Parlement, la modification de la loi électorale en ce qui concerne les modes d’élections des députés provinciaux, des gouverneurs et des sénateurs.
Création d’un service spécialisé
« Sur le plan institutionnel, je vous informe de la création, au sein de mon cabinet, d’un service spécialisé dénommé Coordination pour le changement des mentalités qui aura entre autres missions d’assurer la prévention, la sensibilisation, la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs », a annoncé Félix Tshisekedi.
Il appelle tous les Congolais à conjuguer des efforts, chacun à son domaine, pour vaincre ce fléau.
« Il est certes difficile mais non impossible d’arriver à une génération sans corruption. Il suffit d’y croire et d’y travailler, main dans la main pour son éradication à tous les niveaux », a exhorté Félix Tshisekedi."
"La RDC perdrait 15 milliards de dollars par an dans la corruption"
° https://www.voaafrique.com/a/la-rdc-perd-15-milliards-de-dollars-dans-la-corruption/4448807.html
"La corruption augmente pensent 55% des Africains"
° https://afrique.lalibre.be/38884/la-corruption-augmente-pensent-55-des-africains/
"Informations concernant la corruption en République démocratique du Congo"
° https://ofpra.gouv.fr/sites/default/files/atoms/files/26._didrcedoca_rdc_informations_concernant_la_corruption_en_republique_democratique_du_congo_ofpracgra_01092016.pdf
"Corruption en RDC : l'ouvrage d'Oasis Kodila"
° http://www.libreafrique.org/Kodila_RDC_corruption_livre_120912
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE A KINSHASA
A la Une: corruption, haine tribale et liberté conditionnelle en RD Congo"
"RDC : les Etats-Unis déterminés à contribuer à la lutte contre la corruption"
° https://www.radiookapi.net/2019/05/21/actualite/politique/rdc-les-etats-unis-determines-contribuer-la-lutte-contre-la
"Sindika Dokolo dans l’équipe d’avance de Félix Tshisekedi à Bruxelles"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/13/sindika-dokolo-dans-lequipe-davance-de-felix-tshisekedi-a-bruxelles.html
"L’agence de notation Moody’s a abaissé la note souveraine de la RDC"
° https://www.politico.cd/en-clair/2019/07/11/lagence-de-notation-moodys-a-abaisse-la-note-souveraine-de-la-rdc.html
° https://afrique.lalibre.be/32997/rdc-le-parquet-appele-a-enqueter-sur-la-corruption-lors-des-elections/
° https://www.dw.com/fr/les-congolais-souffrent-au-quotidien-de-la-corruption-en-rdc/a-37330481
° https://www.jeuneafrique.com/752820/politique/corruption-en-rdc-les-accusations-americaines-qui-accablent-corneille-nangaa-et-son-equipe/
° https://www.cncd.be/R-D-Congo-entre-corruption-et
° https://www.radiookapi.net/2019/06/13/emissions/linvite-du-jour/saint-augustin-mwendambali-plaide-pour-le-vote-dune-loi-anti
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-scenarios-dune-cohabitation-a-haut-risque/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/799592/politique/la-vie-apres-le-pouvoir-rdc-joseph-kabila-le-gentleman-farmer/
"RDC : le FMI approuve le programme triennal évalué à 448,6 millions USD
° https://www.radiookapi.net/2019/07/14/actualite/economie/rdc-le-fmi-approuve-le-programme-triennal-evalue-4486-millions-usd
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international(FMI) a approuvé le programme triennal d’un montant de 448,6 millions USD au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la RDC, renseigne l’Agence congolaise de presse, dans une dépêche de ce dimanche 14 juillet.
Selon la source, cette décision prend effet avec le décaissement immédiat d’un premier acompte de ce montant et le solde sera échelonné selon la durée du programme, sous réserve de revues semestrielles par le conseil d’administration.
La source indique que la mise en œuvre de ce programme va permettre aux autorités congolaises de bâtir un consensus interne autour d’une stratégie de gouvernance et d’anti-corruption de rupture avec les pratiques du passé.
Elle précise que ce programme appuyé par la Facilité élargie de crédit, vise à aider la République Démocratique du Congo à rétablir la stabilité macroéconomique, y compris la viabilité de la dette, et à jeter les bases d’une croissance plus élevée et plus inclusive.
Ledit programme vise également à améliorer la gouvernance afin d’accroitre l’efficience et la transparence de la gestion des ressources publiques, plus particulièrement dans le secteur pétrolier. Ce programme contribuera de manière positive à la stratégie régionale et aux efforts de stabilité de la Communauté économique monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Par ailleurs, selon le directeur adjoint et président ad intérim du FMI, M. Mitsuhiro Furusawa, le programme appuyé par le FMI en RDC donne priorité à un rééquilibrage budgétaire et une restructuration de la dette, un renforcement du capital humain, notamment au moyen des mesures protégeant les groupes vulnérables et des réformes structurelles.
Pour lui, l’accent devrait être mis sur la gouvernance et le renforcement de la diversification économique afin de rendre la croissance plus inclusive.
M.Mitsuhiro Furusawa a rassuré que les autorités congolaises ont pris des mesures décisives pour améliorer les finances publiques et ont aussi fait preuve d’une bonne mise en œuvre des réformes structurelles, ajoutant que les risques pesant sur le programme devraient être gérables si les autorités continuent d’appliquer des politiques prudentes."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Contre la montre !
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/14/contre-la-montre/
Qu’est-ce que le temps file ! Plus les heures passent, l’environnement politique congolais se dessine et prend une toute autre forme qu’il y a cinq mois. Le prochain gouvernement se fait de plus en plus attendre sur fonds d’une multiplicité de crises rongeant l’essentiel du potentiel socioéconomique de la République. Alors que les discussions ont, semble-t-il, déjà été peaufinées et la répartition des sièges établie, la publication du gouvernement que va diriger l’ancien Directeur général de la SNCC n’arrive toujours pas. Mais à quel niveau se situe le blocage ? Pour certains, la gourmandise du Front Commun pour le Congo pour les ministères clés empêche la bonne poursuite des discussions. Pour d’autres, il y a inadéquation entre la taille du «gâteau» et les invités aux mets.
Entre-temps, les premiers mois du mandat de Félix Tshisekedi s’illustrent dans quelques grosses failles, principalement au niveau de la justice où les arrêts de la Cour constitutionnelle sur le contentieux électoral des législatives nationales ont créé énormément de bruit. Des juges soupçonnés des délits de corruption sont actuellement sur la sellette et le Chef de l’Etat est d’ailleurs appelé à intervenir de manière significative. Dans un communiqué publié ce dimanche 14 juillet, le Comité Laïc de Coordination (CLC) a annoncé qu’il entend mobiliser ses différents partenaires dans une vaste campagne pour le renouvellement de cette Cour. En fait, les récents arrêts de la Cour constitutionnelle consécutifs aux contentieux des législatives nationales continuent à faire parler d’eux. Face à cela, le CLC exige la démission des juges de la Cour Constitutionnelle afin de permettre à cette institution de vivre sa renaissance avec une nouvelle équipe choisie parmi des juges compétents, dignes et intègres que compte la République.
Ce sera peut-être la démarche également employée par les ténors de la plateforme Lamuka qui, malgré leur nombre réduit, seront en réunion ce 24 juillet 2019. La première réunion des leaders de Lamuka au pays se tiendra à Lubumbashi, fief de l’ancien gouverneur du Katanga et actuel coordonnateur de la plate-forme, Moïse Katumbi.
Il faut noter que cette réunion se tiendra dans un contexte caractérisé par des départs au sein de Lamuka. D’abord, celui d’Antipas Mbusa Nyamwisi, qui a répondu favorablement à l’appel du pouvoir en place. Et de Freddy Matungulu, désigné administrateur à la BAD sur proposition du président de la République, Félix Tshisekedi.
Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Adolphe Muzito et Martin Fayulu, les seuls leaders encore dans le navire Lamuka, devraient se pencher sur la réorganisation de leur plateforme politique après ces départs, lors de ces assises.
Au Sénat, la bataille s’annonce moins rude avec un Thambwe Mwamba politiquement soutenu par l’ensemble du FCC et un Bahati Lukwebo anéanti au sein de son propre regroupement politique. Et les candidats alignés jusque-là, ne sont que tributaires de la famille politique de l’ancien président."
"Assemblée nationale : une nouvelle majorité en gestation
° https://lepotentielonline.net/2019/07/14/assemblee-nationale-une-nouvelle-majorite-en-gestation/
« A malin, malin et demi », dit un vieil adage. En tout cas, le FCC est en mauvaise passe à l’Assemblée nationale où sa majorité parlementaire peut changer de camp. A la base, le départ précipité de l’AFDC-A de la plateforme de Joseph Kabila minée par une crise interne dont les effets néfastes ne font que commencer. A la nouvelle rentrée, il n’est pas exclu de vivre une reconfiguration des rapports de forces à la Chambre basse du Parlement. Bref, une nouvelle majorité parlementaire est en gestation avec comme conséquence, la remise en cause du choix du Premier ministre.
Le Potentiel
Comme en 2015, le FCC, plateforme majoritaire à l’Assemblée nationale, a commis la même erreur, lorsque sept partis de la Majorité présidentielle ont suscité le débat pour recadrer la direction politique de la MP. Finalement, ils ont été exclus sans ménagement, les obligeant à créer le G7.
Quatre ans après, le naturel est revenu au galop. Le FCC a géré avec sentiment les ambitions en son sein au point de susciter la fronde menée par l’AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo. Ce dernier n’a pas apprécié le mode opératoire qui a conduit au choix du candidat du FCC au perchoir du Sénat. Comme si l’histoire devait se répéter, le FCC a pris le même raccourci, en excluant de manière cavalière Modeste Bahati, autorité morale de l’AFDC-A. Sans en mesurer les conséquences politiques, le FCC venait de se tirer une balle dans les pieds.
En effet, le départ de l’AFDC-A du FCC est lourd de conséquences. C’est toute la carte politique de l’Assemblée nationale qui doit être revue. Quand on sait que l’AFDC-A représentait, jusqu’à son exclusion du FCC, la deuxième force politique du FCC, les conséquences ne pourraient qu’être dramatiques. En réalité, c’est une nouvelle majorité parlementaire qui est en gestation à l’Assemblée nationale. Les lignes devraient bouger indubitablement.
Qu’est-ce qui va se passer ?
A première vue, le départ de Bahati du FCC ampute la plateforme de Joseph Kabila d’une cinquantaine de députés nationaux. Si, pour l’instant, le FCC peut encore revendiquer une majorité à l’Assemblée nationale, la fonde suscitée par l’AFDC-A dans ses rangs a fini par ramener à la surface les profondes frustrations qui le rongent.
Autour de Joseph Kabila, des voix discordantes commencent à se faire entendre. Le mauvais traitement dont ont été victimes certains alliés du PPRD dans le FCC, dont l’AAB et l’AABC ont créé de vives tensions au sein de la plateforme. Les mécontents et autres aigris condamnent unanimement la forte mainmise du PPRD dans la conduite du FCC. Et certains, plus audacieux à l’instar de Bahati, se sont émancipés du FCC. Ce tsunami politique qui souffle est tel que, à terme, le FCC pourrait bien perdre sa majorité à l’Assemblée nationale.
A la présidence de la République, on suit de très près la vague qui secoue les rivages du FCC. Félix-Antoine Tshisekedi n’attend plus que le bon moment pour rebondir, la grogne qui gagne les rangs du FCC étant une belle aubaine pour lui. En raison des relations tumultueuses qui lient le CACH au FCC, il pourrait bien saisir l’opportunité pour jouer une carte d’émancipation vis-à-vis de Joseph Kabila. Cela passerait par la réfection de la majorité à l’Assemblée nationale. Et par voie de conséquence, l’identification de la nouvelle majorité parlementaire remettrait en cause le choix d’Ilunga Ilunkamba comme Premier ministre.
En tout cas, pour l’instant, tous les partis et regroupements politiques sont en ébullition. Au FCC, on tente tant bien que mal de colmater les brèches, après la décision à l’emporte-pièce prise en l’encontre de l’AFDC-A et de son autorité morale, Modeste Bahati Lukwebo. Des lignes bougent. En réalité, on tend vers une refonte de la carte politique de l’Assemblée nationale. Le départ de Bahati aura été lourd de conséquences pour le FCC, obligé de batailler sur tous les fronts pour sauvegarder son unité qui ne tient plus qu’à un fil. En interne, ils sont nombreux à vouloir suivre la voie tracée par Bahati. Si certains tiennent encore à la loyauté envers l’autorité morale du FCC, c’est juste par le fait des brimades et intimidations de tous genres. Modeste Bahati l’a d’ailleurs prédit lors d’un entretien avec la radio Top Congo, émettant depuis Kinshasa. « D’autres vont suivre », avait-il déclaré.
Retour à la case départ
D’ores et déjà, Modeste Bahati a annoncé ses couleurs. Il ne se considère pas comme faisant partie de l’Opposition. Il est certain de se retrouver, avec son AFDC-A, dans la nouvelle majorité parlementaire qui pourrait probablement se former autour du CACH. Tout dépend donc de l’attitude du CACH. Soit le CACH peut continuer son deal avec le FCC, soit il fait appel à l’AFDC-A pour constituer une nouvelle majorité parlementaire.
On tend donc vers le retour à la nomination d’un informateur pour identifier la nouvelle majorité parlementaire. A tout prendre, c’est le retour à la case départ, c’est-à-dire nommer un informateur pour déceler la majorité parlementaire d’où sortira le Premier ministre. Il faut dès lors craindre que Sylvestre Ilunga Ilunkamba, nommé Premier ministre le 20 mai 2019, ne soit finalement qu’un Premier ministre mort-né ; victime du tsunami politique qui a fini par rabattre les cartes à l’Assemblée nationale."
"Le rapprochement de certains leaders de Lamuka auprès de F. Tshisekedi gêne la coalition FCC-CACH
° https://lepotentielonline.net/2019/07/14/le-rapprochement-de-certains-leaders-de-lamuka-aupres-de-f-tshisekedi-gene-la-coalition-fcc-cach/
Le rapprochement de certains leaders de « Lamuka » auprès de Félix Tshisekedi commence à gêner la coalition FCC-CACH (Front commun pour le Congo et Cap pour le changement). Selon certaines indiscrétions, d’autres cadres du FCC estiment que ledit rapprochement influerait négativement sur le fameux « accord » conclu entre le FCC et le CACH afin de gouverner le pays.
En République démocratique du Congo, certains leaders de Lamuka, à l’instar d’Antipas Mbusa Nyamwisi et de Freddy Matungulu, ont exprimé ouvertement leur volonté de travailler avec le nouveau président de la République pour la bonne gestion du pays. Les deux ont répondu officiellement à la main tendue de Félix Tshiseked.
Toutefois, certains cadres du FCC entrevoient de graves « problèmes » que la coalition FCC-CACH connaîtra si le président de la République travaillait avec les opposants issus de Lamuka. D’après eux, le fait de rapprocher les cadres de Lamuka influerait négativement sur l’accord conclu entre les deux plateformes politiques.
Il s’agit d’une défection qui est intervenue dans un contexte difficile pour la principale coalition d’opposition, déjà tiraillée par des dissensions internes et qui peine à établir une ligne politique commune entre le combat pour la « vérité des urnes » de Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle, et la volonté de Moïse Katumbi de faire une « opposition républicaine ».
En plus, le président du MLC, Jean-Pierre Bemba, a affiché une volonté de s’inscrire dans une « opposition républicaine » à Félix Tshisekedi. Une stratégie similaire à celle de Moïse Katumbi, mais aux antipodes de celle de ses alliés les plus « radicaux » au sein de la coalition Lamuka.
Eu égard au choix porté par Félix Tshisekedi d’avoir proposé Freddy Matungulu pour siéger au Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD), les caciques du FCC semblent être divisés sur ce choix. Cependant, les cadres du CACH ont salué la volonté du chef de l’État d’avoir proposé le nom de Freddy Matungulu afin d’occuper le poste d’administrateur pour le compte de la RDC.
Entre-temps, le président Félix Tshisekedi et son partenaire Joseph Kabila ne s’accordent pas sur la formation d u gouvernement, rappelle-t-on."
"Mouture du bureau du Sénat : le FCC zappe CACH" -Le Phare
° https://www.radiookapi.net/2019/07/15/actualite/revue-de-presse/le-phare-mouture-du-bureau-du-senat-le-fcc-zappe-cach
"RDC - Absence de CACH au bureau de sénat : " l'hypocrisie du FCC donne l'impression qu'ils veulent d'une coalition, en réalité, ils veulent asseoir leur hégémonie", (Peter Kazadi)"
° https://7sur7.cd/2019/07/15/rdc-absence-de-cach-au-bureau-de-senat-lhypocrisie-du-fcc-donne-limpression-quils
° https://7sur7.cd/index.php/2019/07/13/rdc-pas-de-cach-au-bureau-du-senat-sur-le-ticket-fcc-mauvaise-humeur-oubli-ou-malaise
"RDC: vers un ticket 100% FCC pour le bureau du Sénat"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190715-rdc-vers-ticket-100-fcc-le-bureau-senat
° http://www.rfi.fr/afrique/20190714-rdc-election-senat-afdc-ffc-kabila-bahati-lukwebo-thambwe-mwamba
"Soutiens à Modeste Bahati, l’autre pomme de discorde entre FCC et CACH?"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/14/soutiens-a-modeste-bahati-lautre-pomme-de-discorde-entre-fcc-et-cach.html
"Réforme et revalorisation de la Cour Constitutionnelle : le CLC réclame la démission des juges !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/15/reforme-et-revalorisation-de-la-cour-constitutionnelle-le-clc-reclame-la-demission-des-juges/
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20789
° http://www.congoforum.be/fr/2019/07/le-clc-exige-la-reforme-de-la-haute-cour-et-la-renovation-de-la-ceni-mc/
° https://afrique.lalibre.be/38929/rdcongo-le-clc-exige-une-autre-equipe-a-la-cour-constitutionnelle-et-a-la-ceni/
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/15/les-catholiques-exigent-la-demission-des-juges-controverses-de-la-cour-constitutionnelle.html
"Réhabilitation de deux tours de l’élection présidentielle : Sesanga lance le débat de la révision constitutionnelle"
° https://lepotentielonline.net/2019/07/14/rehabilitation-de-deux-tours-de-lelection-presidentielle-sesanga-lance-le-debat-de-la-revision-constitutionnelle/
° https://7sur7.cd/2019/07/15/rdc-sesanga-relance-le-debat-sur-la-revision-constitutionnelle-et-plaide-pour-le-retour
° https://7sur7.cd/index.php/2019/07/13/rdc-envol-de-sesanga-suggere-la-reduction-de-la-taille-de-lassemblee-nationale-350
"Pour traduire en actes la volonté de changement prôné par le nouveau pouvoir en RDC : Un Conseiller anti-corruption réclamé dans l’entourage de FATSHI"
° http://www.latempete.info/pour-traduire-en-actes-la-volonte-de-changement-prone-par-le-nouveau-pouvoir-en-rdc/
° http://www.congoforum.be/fr/2019/07/le-clc-exige-la-reforme-de-la-haute-cour-et-la-renovation-de-la-ceni-mc/
"Impasse post-électorale : un député invalidé de l’opposition propose la dissolution dès janvier 2020 de l’Assemblée nationale et du Sénat"
° https://lepotentielonline.net/2019/07/14/impasse-post-electorale-un-depute-invalide-de-lopposition-propose-la-dissolution-des-janvier-2020-de-lassemblee-nationale-et-du-senat/
° https://7sur7.cd/2019/07/15/rdc-clement-muza-pour-la-dissolution-du-parlement-et-des-assemblees-provinciales-en-juin
"AFDC-A : l’aile Modeste Bahati se vide !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/14/afdc-a-laile-modeste-bahati-se-vide/
° https://cas-info.ca/2019/07/schisme-a-lafdc-a-bahati-pointe-un-doigt-accusateur-sur-le-pprd/
° https://cas-info.ca/2019/07/rdc-un-proche-de-bahati-accuse-le-pprd-de-debaucher-dans-lafdc/
° https://cas-info.ca/2019/07/bahati-luwebo-ou-lart-de-quitter-kabila-sans-basculer-dans-lopposition/
° https://7sur7.cd/2019/07/14/kokonyangi-bahati-est-reste-seul-meme-la-ou-il-va-aller-ils-vont-regretter-il-va-aussi
"RDC : L'allégeance de certains membres de l'AFDC-A à Kabila n'est pas une décision de conviction, mais ils attendent d'être nommés ministres (JC Katende)"
° https://7sur7.cd/2019/07/14/rdc-lallegeance-de-certains-membres-de-lafdc-kabila-nest-pas-une-decision-de-conviction
"Le président Tshisekedi et le sénateur Kabila: deux coqs sur le même fumier"
° https://lepotentielonline.net/2019/07/12/le-president-tshisekedi-et-le-senateur-kabila-deux-coqs-sur-le-meme-fumier/
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/14/rdc-clement-muza-propose-la-dissolution-des-assemblees-nationale-provinciales-et-du-senat-en-2020/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Caricature : Bahati accuse le PPRD de faire son shopping à l'AFDC-A"
° https://actualite.cd/2019/07/15/caricature-bahati-accuse-le-pprd-de-faire-son-shopping-lafdc
"Caricature : Félix Tshisekedi acceptera t-il la main tendue de Bahati ?"
° https://actualite.cd/2019/07/11/caricature-felix-tshisekedi-acceptera-t-il-la-main-tendue-de-bahati
"RDC: Bahati Lukwebo radié du FCC"
° https://actualite.cd/2019/07/15/rdc-bahati-lukwebo-radie-du-fcc
"RDC : le FCC donne 7 jours aux élus AFDC-A pour clarifier leur position"
° https://actualite.cd/2019/07/15/rdc-le-fcc-donne-7-jours-aux-elus-afdc-pour-clarifier-leur-position
"Bahati : « je confirme que c’est moi qui ai payé toutes les cautions et j’ai payé avant que le FCC n’apporte ses 650 USD par candidat »"
° https://actualite.cd/2019/07/15/bahati-je-confirme-que-cest-moi-qui-ai-paye-toutes-les-cautions-et-jai-paye-avant-que-le
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Désamorçage !
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/18/desamorcage/
Aussi insolite soit-elle, l’impasse politique que traverse la RD Congo semble atteindre, d’ores et déjà, un paroxysme ne disant plus son nom. Même avec ses deux Premiers ministres, l’un qui est sortant, Bruno Tshibala et, l’autre, qui est l’entrant, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le pays de Lumumba n’a toujours pas un Gouvernement. Six mois se sont écroulés depuis l’ouverture de la session extraordinaire de Janvier, la Chambre haute du parlement, quoiqu’en vacance parlementaire, n’a malheureusement pas un Bureau définitif. La justice qui bat de l’aile, avec les récents éclats de la Cour constitutionnelle. La présidence de la République que chapeaute, depuis le 24 janvier, Félix Tshisekedi, n’est pas encore bien assise. Que dire de ses promesses faites devant Dieu et le peuple congolais lors de son discours d’investiture ? A l’image d’une poudre aux yeux, elles ne vont cependant pas être réalisées, en tout cas pas sitôt. Surtout quand l’on sait qu’un accord politique entre la coalition FCC-CACH continue à bloquer le bon fonctionnement du pays.
‘’Le pays est sur le cric’’, comme dirait un vieux briscard, Ya Mungul, paix à son âme. Les mésententes à répétition entre les acteurs des Regroupements politiques s’intensifient. La mauvaise foi aussi. Le manque de considération du ‘’petit peuple’’ et la promotion des intérêts égoïstes des politiciens ne font que perdurer. Le bonheur tant recherché par les congolais lambda au sortir des derniers scrutins de décembre 2018 serait ainsi relégué en arrière-plan. L’attente n’aura été que longue. Jamais un accord politique n’a été aussi difficile à mettre en place dans l’histoire politique du pays. Avoir un Président de la République n’ayant pas la majorité au parlement n’est qu’une première expérience pitoyable. Puisque, les deux forces aux commandes, à savoir FCC majoritaire au parlement et CACH vainqueur de l’élection présidentielle, censées pourtant travailler ensemble pour diriger le pays, ont du mal à se mettre d’accord. D’où, tels que les enjeux se présentent, les deux forces ne seraient pas du tout prêt à se mettre d’accord sur l’essentiel de leur union, non seulement dans la répartition des postes, mais aussi et surtout sur les profils de gens qui devront assumer les responsabilités. Comme pour dire que le pays s’éloigne de ses objectifs. Le fermier de Kingakati, depuis sa villa est loin de baisser ses enchères. Même le départ de Modeste Bahati Lukwebo du FCC, ne semble pas du tout diminuer sa grinta de tout gérer.
A cette allure, à chaque fois que la coalition sera butée devant une impasse politique ou géostratégique, le rabibochage de cette union serait ainsi une étape difficile à résoudre. Avec un peu de volonté et beaucoup d’amours pour la patrie, au-delà des couleurs et tendances politiques, il serait, de ce fait, nécessaire que les principaux ténors de la Coalition FCC-CACH et même de l’AFDC-A aile Bahati Modeste, puissent se mettre d’accord ensemble, afin de mettre la main à la patte, pour promouvoir l’intérêt supérieur de la nation. A défaut, une politique d’ouverture, passant par une réconciliation nationale via la table des discussions serait en outre souhaitable, au nom de l’unité nationale. La voie de la paix et de l’entente fera en sorte que les tensions politiques soient complètement désamorcées."
"FCC-CACH : le peuple attend"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20832
"« Radiation de Bahati Lukwebo du FCC : « On a juste forcé une porte déjà ouverte », selon Typson Idumbo (AFDC) »"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54102_radiation_de_bahati_lukwebo_du_fcc_on_a_juste_force_une_porte_deja_ouverte_selon_typson_idumbo_afdc.html
"Modeste Bahati accuse Néhémie Mwilanya de débauchage et va en justice contre ses pourfendeurs"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54142_modeste_bahati_accuse_nehemie_mwilanya_de_debauchage_et_va_en_justice_contre_ses_pourfendeurs.html
"Bahati Lukwebo menace de traduire le FCC et les dissidents de l’AFDC-A en justice"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/16/bahati-lukwebo-menace-de-traduire-le-fcc-et-les-dissidents-de-lafdc-a-en-justice.html
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/16/afdc-a-nene-nkulu-confirme-presidente-steve-mbikayi-vice-president-et-bahati-lukwebo-exclu.html
"Kinshasa : ”Si Bahati est élu président du sénat, donc les sénateurs ont été corrompu” (Denis Kambayi)"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/18/kinshasa-si-bahati-est-elu-president-du-senat-donc-les-senateurs-ont-ete-corrompu-denis-kambayi.html
"Le CNSA opposé au dédoublement de AFDC-A"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/18/le-cnsa-oppose-au-dedoublement-de-afdc-a.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54110_conflits_afdc_a_le_cnsa_s_oppose_au_dedoublement_des_partis_et_regroupements_politiques_en_rdc.html
"Querelles au AFDC-A : Olenghakoy appelle au calme et à ne pas “humilier Kabila”"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/18/querelles-au-afdc-a-olenghakoy-appelle-au-calme-et-a-ne-pas-humilier-kabila.html
"Gouvernement : des négociations au point mort"
° https://lepotentielonline.net/2019/07/17/gouvernement-des-negociations-au-point-mort/
"Blocage de l’exécutif central : urgence de remise-reprise Tshibala-Ilunkamba"
° https://lepotentielonline.net/2019/07/18/blocage-de-lexecutif-central-urgence-de-remise-reprise-tshibala-ilunkamba/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54112_pour_la_societe_civile_du_sud_kivu_thambwe_mwamba_n_est_pas_digne_de_diriger_le_senat.html
Compatriotiquement !
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
Non seulement le FCC poursuit sa dictature sur les affaires du pays mais aussi l'exerce au sein de l'alliance qu'il a conclu avec CACH où l'on voit toutes ses manœuvres pour piloter à son profit la formation du gouvernement comme il veut désavouer la candidature de Bahati à la Présidence du Sénat en usant d'oukases illégales. Il a en fait peur que ce dernier vienne troubler la nomination assurée de son candidat Tambwe et craint que ce lâchage en entraîne d'autres. Un leader politique ou un groupement politique n'auraient aucun droit, aucune liberté à s'autonomiser devant rester prisonniers de la puissante autorité morale du FCC ? La question se pose à ce point en ces termes tant tout le monde semble trouver normal toutes ces incongruités, "autorité morale et sa dictature, interdiction aux citoyens d'aller voir ailleurs...".
En attendant Tshisekedi PR et néanmoins "autorité morale" de CACH continue à assurer sa volonté de rester au sein de la fameuse coalition et à proclamer la loyauté de son partenaire alors que tout montre que celui-ci ne cesse de poser des peaux de banane sur sa gestion. Les thuriféraires de l'ancien régime continuent d'en rajouter disant que la bonne entente au sein de la coalition sert au contraire le pays et conforte ainsi les bienfaits d'une alternance pacifique sans laquelle ce serait le chaos et refusent de voir la brouille souterraine qui alimente un statu quo nuisible. A se demander s'ils croient aux résultats frauduleux des dernières élections. Tambwe devenu le sauveur de la démocratie, où sommes-nous donc pour croire ainsi désespérément à un miracle aussi impossible même Dieu présent ?
Jusqu'où, jusque quand ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En attendant Tshisekedi PR et néanmoins "autorité morale" de CACH continue à assurer sa volonté de rester au sein de la fameuse coalition et à proclamer la loyauté de son partenaire alors que tout montre que celui-ci ne cesse de poser des peaux de banane sur sa gestion. Les thuriféraires de l'ancien régime continuent d'en rajouter disant que la bonne entente au sein de la coalition sert au contraire le pays et conforte ainsi les bienfaits d'une alternance pacifique sans laquelle ce serait le chaos et refusent de voir la brouille souterraine qui alimente un statu quo nuisible. A se demander s'ils croient aux résultats frauduleux des dernières élections. Tambwe devenu le sauveur de la démocratie, où sommes-nous donc pour croire ainsi désespérément à un miracle aussi impossible même Dieu présent ?
Jusqu'où, jusque quand ?
"A la culotte !
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/18/a-la-culotte/
Si aujourd’hui, il existe une chose au sujet de laquelle la RD. Congo, avec sa classe politique, tournicote, c’est certainement la question liée aux divergences. Remontant un peu plus loin en arrière, ces différends, s’il faut aussi le nommer ainsi, ont eu à régir toute la période préélectorale, partant essentiellement des discussions directes de la Cenco jusqu’à la veille des scrutins du 30 décembre 2018, au cours desquels l’Opposition a participé, en ordre dispersé, avec Lamuka, d’une part, et le CACH, d’autre part. Quoique l’alternance ait été obtenue, sacralisant, de facto, l’impérium de Félix Tshisekedi, nouveau Chef de l’Etat, des divergences collent toujours le gotha politique à la peau, telle une sangsue. D’ailleurs, outre Lamuka qui, actuellement, a vu deux de ses pions, Mbusa et Matungulu, traverser le pont, il y a toujours l’affaire des tractations FCC-CACH. Sur cette question, le juste milieu n’est point encore trouvé quant à la composition du Gouvernement. Et, c’est la problématique de ministères de souveraineté qui fait jusque-là jaser. Personne ne laisse l’espace à l’autre, un véritable marquage à la culotte. Les postes divisent.
Comme si cela ne suffisait pas, le Front commun pour le Congo, dans son coin, baigne depuis quelques jours dans un brouillamini total. Modeste Bahati Lukwebo, se déclarant candidat à la Présidence du Sénat, tout en se désintéressant du Choix de Joseph Kabila sur Thambwe Mwamba, a été d’abord suspendu pour une durée indéterminée, puis radié définitivement, avant qu’il se déclare autonome, en proclamant son regroupement AFDC-A, comme nouvelle plateforme politique au sein de la majorité parlementaire, au même titre que CACH et FCC. Aux airs d’un jusqu’auboutiste, le Professeur Bahati, dans une lettre adressée au Procureur près la Cour de cassation le 18 juillet, décide d’aller en justice contre Néhémie Mwilanya, coordonnateur du Front commun, ainsi que la caste des élus de l’AFDC-A qui demeurent fidèles et loyaux à Kabila Kabange dont Steve Mbikayi ou encore Néné Ilunga Nkulu. Ce, spécialement pour abus de pouvoir, débauchage, faux en écriture ainsi que plusieurs autres accusations. D’où, l’affaire se pimente de plus en plus, à l’allure de ‘’tu me tiens, je te tiens aussi’’. Surtout que le camp AFDC-A/FCC, que ce candidat déclaré au Sénat prend pour des frondeurs, envisage aussi de lui porter plainte pour faux et usage de faux. Loin s’en faut, la bataille de la paternité de l’AFDC-A a été lancée et le dédoublement de cette formation politique se confirme. Toutefois, il faudrait que tout un chacun se surpasse, afin d’outrepasser ce cercle infernal des divergences."
"Le FCC donnent 3 jours à ses regroupements politiques pour proposer les critères de désignation des futurs ministres
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/20/le-fcc-donnent-3-jours-a-ses-regroupements-politiques-pour-proposer-les-criteres-de-designation-des-futurs-ministres.html
La Conférence des présidents des regroupements politiques du Front Commun pour le Congo a échangé autour de la formation du futur gouvernement ce vendredi 19 juillet à Kinshasa. Elle a souligné “l’évolution positive des échanges entre les deux partenaires de la coalition FCC-CACH”.
Cette évolution, synonyme de la mise en place prochaine d’un gouvernement attendu depuis 7 mois a poussé la Conférences de présidents de demander à tous les regroupements politiques composant cette plateforme d’envoyer ” au plis tard le 22 juillet 2019, les critères de désignation des membres du FCC pouvant faire partie de ce gouvernement “.
Selon certaines informations, le programme commun devant conduire le prochain gouvernement a été défini au cours de ces négociations entre FCC et CACH, la taille du gouvernement aussi. Les échanges tourneraient autour de la répartition des portefeuilles et de leurs animateurs.
Le président de la République Félix Tshisekedi aurait exiger à chaque plateforme de proposer 3 noms par ministère."
"Publication du gouvernement : le FCC pousse"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/20/publication-du-gouvernement-le-fcc-pousse.html
"Gouvernement : le FCC n’est qu’au stade de détermination des critères des potentiels ministres"
° https://actualite.cd/2019/07/19/gouvernement-le-fcc-nest-quau-stade-de-determination-des-criteres-des-potentiels
"Le FCC prend acte du calendrier de l’élection du Bureau définitif du sénat"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/20/le-fcc-prend-acte-du-calendrier-de-lelection-du-bureau-definitif-du-senat.html
° https://www.radiookapi.net/2019/07/19/actualite/politique/lelection-du-bureau-du-senat-fixee-au-27-juillet
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/20/alexis-thambwe-mwamba-et-modeste-bahati-lukwebo-saffrontent-le-27-juillet-au-senat.html
"Élection du Bureau définitif du Sénat : "Une question de vie ou de mort politique pour le FCC" (Constant Mutamba)"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54208_election_du_bureau_definitif_du_senat_une_question_de_vie_ou_de_mort_politique_pour_le_fcc_constant_mutamba.html
"RD Congo: Alliance FCC-CACH : Le jeu de la zizanie pour un possible chaos?"
° https://www.cathobel.be/2019/07/18/rd-congo-le-jeu-de-la-zizanie-pour-un-possible-chaos/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54177_quand_vous_entendez_parler_du_fcc_sachez_que_c_est_le_pprd_typson_idumbo_afdc.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54158_modeste_bahati_a_la_croisee_des_chemins.html
° https://www.radiookapi.net/2019/07/19/actualite/politique/rdc-lafdc-porte-plainte-contre-ses-membres-et-le-coordonnateur-du-fcc
° https://laprosperite.online/index.php/societe/31-computer/2383-pour-debauchage-abus-de-pouvoir-menaces-afdc-a-modeste-bahati-en-justice-contre-nehemie-mwilanya-et-les-dissidents
° https://www.politico.cd/citoyen/2019/07/04/lacaj-contre-la-candidature-de-thambwe-mwamba-a-la-presidence-du-senat.html
"[Agir en attendant…] Gouvernement : Sylvestre Ilunga peut-il travailler avec les Secrétaires Généraux ?"
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/19/agir-en-attendant-gouvernement-sylvestre-ilunga-pret-a-travailler-avec-les-secretaires-generaux/
° https://lepotentielonline.net/2019/07/18/blocage-de-lexecutif-central-urgence-de-remise-reprise-tshibala-ilunkamba/
"Lutte contre la corruption : jusqu’où ira Tshisekedi ?"
° https://lepotentielonline.net/2019/07/17/lutte-contre-la-corruption-jusquou-ira-tshisekedi/
"RDC : Joseph Mukumadi élu gouverneur du Sankuru
° https://www.radiookapi.net/2019/07/20/actualite/politique/rdc-joseph-mukumadi-elu-gouverneur-du-sankuru
Joseph-Stéphane Mukumadi é été élu ce samedi 20 juillet gouverneur de la province du Sankuru. Il a réuni 17 voix sur les 25 votants. Il était opposé à Lambert Mende, ministre honoraire et porte-parole du gouvernement qui a réuni 8 voix.
Joseph-Stéphane Mukumadi devient ainsi l’élection du deuxième gouverneur de la nouvelle province du Sankuru. Il succède à Berthold Ulungu.
Mercredi 10 juillet, l’élection du gouverneur de Sankuru n’avait pas été organisée, comme prévue par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette institution citoyenne a notamment évoqué des questions sécuritaires comme raison de ce deuxième report.
Au départ, ce scrutin avait été reporté à lundi 15 avril, alors qu’il devrait avoir lieu le 13 avril, faute du quorum à l’assemblée provinciale. Sur les 25 députés qui composent l’assemblée provinciale, seuls 8 étaient présents dans l’hémicycle.
Le camp de Lambert Mende, unique candidat retenu à l’époque sur la liste de la CENI, avait accusé le président du bureau de l’assemblée provinciale du Sankuru de bloquer l’organisation du vote. La candidature de Joseph Mukumadi, invalidée par la cour d’appel de Lusambo « pour détention d’une double nationalité », avait été réhabilitée par le Conseil d’État."
"La réaction de Mende après sa défaite : « je remonte vers Kinshasa reprendre ma place à l’Assemblée nationale»"
° https://actualite.cd/2019/07/20/la-reaction-de-mende-apres-sa-defaite-je-remonte-vers-kinshasa-reprendre-ma-place
"La réaction de Mende après sa défaite : « un indépendant ? Mon œil ! C’est l’UDPS ! »"
° https://actualite.cd/2019/07/20/la-reaction-de-mende-apres-sa-defaite-un-independant-mon-oeil-cest-ludps
° https://actualite.cd/2019/07/20/mende-apres-sa-defaite-ne-peut-pas-accepter-sportivement-la-corruption
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"RDC: en pleine semaine de campagne, turbulences dans l’alliance FFC-Cach
° http://www.rfi.fr/afrique/20190722-rdc-turbulences-alliance-ffc-cash-campagne-senat
En République démocratique du Congo, des turbulences ont cours au sein de la coalition entre le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement (Cach). Et ce en pleine semaine de campagne pour l’élection du bureau définitif du Sénat prévue pour le samedi 27 juillet. Les bérets rouges du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et les jeunes combattants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se menacent mutuellement.
Des menaces d’affrontement physique ont été enregistrées de la part des bérets rouges du PPRD, mais aussi des jeunes combattants de l’UDPS. Ils se lancent des invectives et se sont même donné rendez-vous en ce début de semaine devant le palais du Peuple pour s’affronter.
Les manifestations politiques interdites à Kinshasa
L’autorité urbaine de Kinshasa a donc interdit, pour une semaine, toutes les manifestations politiques prévues dans la capitale. La semaine qui commence est aussi celle de l’élection du bureau définitif du Sénat. Selon un sénateur FCC, c’est un vote à haut risque, qui exige de la police une vigilance accrue.
« Celui qui osera marcher ou troubler l’ordre public va trouver la police sur son chemin », a déclaré le général Sylvano Kasongo, numéro un de la police de Kinshasa.
Il y a quelques semaines, la police avait empêché un affrontement entre les bérets rouges du PPRD et les combattants de l’UDPS. C’était au lendemain d’une expédition punitive des partisans de Félix Tshisekedi à l’Assemblée nationale, contre certains députés FCC qui avaient été accusés d’avoir offensé le chef de l’État.
Chaque groupe de son côté menace de faire capoter l’alliance scellée entre le FCC de Joseph Kabila et Cach de Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe. La tension est à ce stade très vive entre les deux groupes."
"INTERVENANT LORS D’UNE MATINEE POLITIQUE ORGANISEE PAR LES PARLEMENTAIRES DEBOUT
Augustin Kabuya :" La base de l’UDPS n’est pas contre la coalition FCC-CACH""
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20883
Le Secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya, est formel : la base de l'UDPS ne s'oppose pas à la coalition au pouvoir FCC-CACH. La cheville ouvrière du parti présidentiel a fait cette déclaration samedi 20 juillet au cours d'une matinée politique organisée par les Parlementaires Debout de l'UDPS à la permanence du parti sur la 11ème rue Limete et à laquelle le SG était invité.
Augustin Kabuya a, dans son intervention, appelé les combattants à observer une discipline digne des membres du parti présidentiel.
"Toutes les initiatives politiques au sein du parti devraient recueillir tout d'abord l'avis favorable de la hiérarchie. Il ne faut jamais faire la honte du président de la République en prenant des initiatives suicidaires, isolées et individuelles. La démocratie n'est pas synonyme du désordre", a souligné le Secrétaire général de l'UDPS.
Augustin Kabuya a brandi des sanctions à l'endroit des combattants qui se permettront de mener des actions politiques sans s'en référer aux orientations de la hiérarchie du parti.
Sans peut-être le nommer, le SG ferait-il allusion au combattant du nom de Fils Mukoko qui a récemment au cours d'un échange avec la presse, fustigé la coalition FCC-CACH et appelé même à une manifestation pour exiger la publication du Gouvernement ?"
° https://cas-info.ca/2019/07/formation-du-gouvernement-des-negociateurs-du-cach-recus-par-joseph-kabila/
° https://7sur7.cd/2019/07/21/kinshasa-des-negociateurs-de-cach-dont-kabuya-ont-rendu-visite-kabila-sa-residence-de
"FCC-CACH: les « bases » relancent la tension"
° http://www.latempete.info/37781-2/
Face à cette situation, le Gouverneur de Kinshasa a interdit toute manifestation dans la capitale à partir du lundi 22 et ce jusqu’à la fin de la semaine, police s’empresse déjà à faire respecter
Par YHR
Les déclarations faites dans les camps du Front Commun pour le Congo (FCC) et du Cap pour le Changement (CACH) prouvent qu’il y a encore des malentendus entre les deux membres de la coalition FCC-CACH. Ainsi, le FCC, la plateforme politique chère à l’ancien président Joseph Kabila Kabange, a officiellement lancé un ultimatum le vendredi 19 juillet dernier par rapport à la formation du gouvernement.
Ce jour-là, la Conférence des présidents des regroupements politiques du FCC a échangé autour de la formation du futur gouvernement, rencontre à l’issue de laquelle il a été demandé à tous les regroupements politiques composant cette plateforme d’envoyer « au plus tard le 22 juillet 2019, les critères de désignation des membres du FCC pouvant faire partie de ce gouvernement ».
Le Gouvernement attendu pour cette semaine?
D’après certaines sources, le programme commun devant conduire le prochain gouvernement a déjà été défini au cours de ces négociations entre FCC et CACH, la taille du gouvernement aussi. Les échanges tourneraient autour de la répartition des portefeuilles et de leurs animateurs. Le président de la République, Félix Tshisekedi, aurait exigé à chaque plateforme de proposer 3 noms par ministère.
La veille, soit le jeudi 18 juillet, Fils Mukoko, le président de l’Armée des Bâtisseurs Tshisekedistes (ABT), avait fustigé la coalition FCC-CACH au cours d’une conférence. S’en prenant au FCC, qu’il accuse de vouloir s’accaparer les ministères de souverainetés pour « continuer à diriger le pays comme bon leur semble ». « Je dis aux gens du FCC que ce dont ils rêvent n’arrivera jamais. Si on voit des anciennes personnalités impliquées dans le détournement au sein du gouvernement, alors ce gouvernement sera mal à l’aise dans ce pays. Cette coalition-là, même Dieu au ciel ne l’apprécie pas », avait-il notamment déclaré. Certains dans l’opinion estiment que le FCC se considère toujours comme s’il avait un bilan positif à défendre.
Le FCC veut tous les ministères régaliens…
Celui qui est considéré comme le chef des « parlementaires debout » s’était surtout attaqué à Joseph Kabila, qu’il a accusé d’être un « Gourmand politique », notamment dans la gestion du cas du sénateur Modeste Bahati Lukwebo pour l’élection du président du Sénat et de » Mal du Congo « , dans la manière dont » il veut détruire l’UPDS en l’amenuisant comme ce qu’il a fait du PALU, en le transformant en un parti de « sans-dents » « . L’ABT avait par ailleurs annoncé une marche pour aujourd’hui lundi 22 juillet tant à Kinshasa que dans différentes villes du pays pour exiger la sortie du Gouvernement, » sans les anciennes figures que nous avons plusieurs fois vu au Gouvernement ».
Les « bérets rouges » du PPRD au créneau pour soutenir Joseph Kabila
Sortie médiatique vivement critiquée par la Jeunesse révolutionnaire gardienne de la révolution du 17 mai (JRG 17), qui est montée au créneau pour soutenir Joseph Kabila et fustiger les propos de Fils Mukoko. Tout en menaçant et mettant en garde Mukoko pour ses propos, qu’ils jugent comme insultants vis-à-vis du FCC et particulièrement de son » autorité morale « , Joseph Kabila, ces pro-kabiliste ont fait savoir que ce n’était pas le FCC, et encore moins son autorité morale, qui bloquait la formation du Gouvernement, comme le prétend Fils Mukoko.
Selon eux, c’est leur partenaire de CACH qui est à la base de ce blocage. Par ailleurs, constatant que les tractations entre les deux partis n’aboutissent toujours pas, et compte tenu des récentes déclarations de l’ABT, la JRG 17 a appelé à une marche pour aujourd’hui lundi, de l’Echangeur de Limete au Palais du peuple pour notamment pour » réclamer la fin de la coalition FCC-CACH, la vérité des urnes et pour soutenir la candidature de Thambwe Mwamba à la tête du Sénat « .
Face à ces propos incendiaires, le secrétaire Kabuya, de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a expliqué au cours de la matinée politique qu’il n’y a pas de malentendu entre les deux partenaires de la coalition CACH-FCC, se désolidarisant du même coup de Fils Mukoko. L’homme a signalé que le gouvernement devrait être connu au courant de cette semaine.
Mais cette tentative d’apaisement ne semble pas avoir calmé les esprits des » bérets rouges » du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), ces jeunes qui se sont déjà signalés par des actes d’occupation du terrain face aux entités jugées en opposition avec le FCC.
Les avertissements du Commissaire divisionnaire adjoint de la PNC Sylvano Kasongo
Face à cette montée de la tension, le Gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a fait savoir par l’intermédiaire du Commissaire divisionnaire adjoint de la Police Nationale Congolaise (PNC) Sylvano Kasongo, qu’ » à partir du lundi 22 jusqu’à la fin de la semaine, il n’y aura aucune manifestation politique dans la ville de Kinshasa ». « Les personnes qui tenteront de troubler l’ordre public trouveront la police sur leur chemin. Nous devons respecter la loi. C’est cela l’Etat de droit (…).
Nous serons debout et nous serons fermes. Nous allons traquer tous ceux qui ne vont pas respecter la loi. La police est apolitique et impartiale », a-t-il ajouté."
"RDC-Menace des jeunes pro-Kabila : "Ce sont des gens qui racontent des choses qu'ils ne maîtrisent pas", (Didier Budimbu)"
° https://7sur7.cd/2019/07/21/rdc-menace-des-jeunes-pro-kabila-ce-sont-des-gens-qui-racontent-des-choses-quils-ne
"RDC : les manifestations politiques interdites pour une semaine à Kinshasa"
° https://www.jeuneafrique.com/806808/politique/rdc-les-manifestations-politiques-interdites-pour-une-semaine-a-kinshasa/
"Interdiction des marches politiques ce lundi à Kinshasa : Sylvano Kasongo met en garde tous les contrevenants"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54255_interdiction_des_marches_politiques_ce_lundi_a_kinshasa_sylvano_kasongo_met_en_garde_tous_les_contrevenants.html
° https://cas-info.ca/2019/07/aucune-manifestation-politique-ne-sera-toleree-cette-semaine-a-kinshasa-police/
"Montée des tensions à Kinshasa : Kamerhe prêche la non-violence"
° http://www.africanewsrdc.net/actu/montee-des-tensions-a-kinshasa-kamerhe-preche-la-non-violence/
"BUREAU DU SENAT
Jean-Lucien Bussa met le curseur sur Thambwe Mwamba, Boshab, Tibassima…"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article20882
"CRITERES DE DESIGNATION DES FUTURS MINISTRES
Les regroupements du FCC ont jusqu’à ce 22 juillet pour envoyer leurs propositions"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20884
"1ère vice-présidence du Sénat : Samy Badibanga affronte Boshab"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54296_1ere_vice_presidence_du_senat_samy_badibanga_affronte_boshab.html
° https://7sur7.cd/index.php/2019/07/22/rdc-marie-josee-kamitatu-depose-sa-candidature-au-poste-de-rapporteur-adjoint-du-senat
° https://7sur7.cd/index.php/2019/07/22/rdc-candidat-2eme-vice-president-du-senat-michel-kanyimbu-invite-ses-collegues-faire-le
"RDC: l’opposition ne participera pas à l’élection du bureau définitif du sénat (Porte-parole)"
° https://cas-info.ca/2019/07/rdc-lopposition-ne-participera-pas-a-lelection-du-bureau-definitif-du-senat-porte-parole/
"Après l’échec de Mende dans le Sankuru, le FCC glisse à petit pas dans le vide""
° https://lepotentielonline.net/2019/07/22/apres-lechec-de-mende-dans-le-sankuru-le-fcc-glisse-a-petit-pas-dans-le-vide/
"« Les sénatrices seront là pour nous voter parce qu'elles savent quel est notre parcours », Bahati Lukwebo"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54294_les_senatrices_seront_la_pour_nous_voter_parce_qu_elles_savent_quel_est_notre_parcours_bahati_lukwebo.html
"Dépôt de candidatures au Bureau du Sénat. Pas de militants au Palais du peuple L’Avenir"
° https://lepotentielonline.net/2019/07/22/revue-de-presse-du-lundi-22-juillet-2019/
° https://7sur7.cd/2019/07/21/rdc-la-candidature-de-t-mwamba-la-presidence-du-senat-est-une-provocation-collectif
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20881
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54294_les_senatrices_seront_la_pour_nous_voter_parce_qu_elles_savent_quel_est_notre_parcours_bahati_lukwebo.html
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20882
° https://7sur7.cd/2019/07/21/rdc-si-tous-les-deputes-provinciaux-avaient-vote-comme-ceux-du-sankuru-un-pas-de-geant
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54288_senat_bahati_met_en_garde_contre_l_usage_de_stylo_camera_le_jour_du_vote.html
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20886
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54287_election_du_president_du_senat_sa_majeste_lemba_lemba_khele_demande_aux_senateurs_fcc_de_ne_pas_executer_les_ordres_mal_donnes.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
Les Congolais ont été interloqués et scandalisés et même révoltés de voir sur une photo le nouveau PR levant une coupe de champagne à la santé de son prédécesseur 'JK' à une table où figuraient quatre de leurs proches collaborateurs. Et cela hélas dans un pays où les morts s'accumulent à l'Est largement à cause de leur gestion défaillante à eux deux et devant des Congolais qui en sont choqués. La divulgation de cette image ne peut être fortuite, elle l'a été à dessein. Pourquoi alors cette publication, que voulait-elle dire au public ?
Dès sa publication quelques sympathisants radicaux de Tshisekedi se sont précipités pour crier à un 'fake', une 'photo-shop' mais de suite une autre photo (où non seulement Tshisekedi portait le toast mais aussi 'JK' levait sa coupe) est sortie puis une vidéo où l'on montrait plus de ce diner présidentiel, de cette rencontre chaleureuse au sommet.
Passons sur une communication présidentielle qui laisse à désirer pour ne pas parler d'une provocation insensée contre les Congolais pour entendre les explications qui sont sorties de la bouche des communicateurs présidentiels. Il y'a le but que les festoyeurs de la Nsele ont donné à leur rencontre elle-même, le message contenu dans sa publication et ses erreurs intrinsèques mais plus important est peut-être ce qu'en pensent les Congolais, comment ils ont réagi à la vue de ses images...
Qu'en sait-on donc ? Les deux leaders en auraient profité pour apaiser les tensions qui règnent au sein de leurs "bases" respectives en mettant en scène leur complicité mais s'étaient réunis essentiellement pour finaliser les négociations sur la formation du gouvernement, ce qui pouvait être fait par leurs cadres l'avait été, il restait ce que seules les "autorités morales" devraient démêler. Le gouvernement est imminent, nous disent-ils...
Il reste néanmoins un hjc : devons-nous nous complaire jusqu'au bout de la présence insistante d'un ex-président parce que seulement celui-ci présiderait une majorité législative qu'il s'est octroyée frauduleusement avec la complicité de son successeur et les laisser jouer devant nous un équilibre démocratique factice jusqu'à la provocation ? Et pour quel résultat demain ?
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Dès sa publication quelques sympathisants radicaux de Tshisekedi se sont précipités pour crier à un 'fake', une 'photo-shop' mais de suite une autre photo (où non seulement Tshisekedi portait le toast mais aussi 'JK' levait sa coupe) est sortie puis une vidéo où l'on montrait plus de ce diner présidentiel, de cette rencontre chaleureuse au sommet.
Passons sur une communication présidentielle qui laisse à désirer pour ne pas parler d'une provocation insensée contre les Congolais pour entendre les explications qui sont sorties de la bouche des communicateurs présidentiels. Il y'a le but que les festoyeurs de la Nsele ont donné à leur rencontre elle-même, le message contenu dans sa publication et ses erreurs intrinsèques mais plus important est peut-être ce qu'en pensent les Congolais, comment ils ont réagi à la vue de ses images...
Qu'en sait-on donc ? Les deux leaders en auraient profité pour apaiser les tensions qui règnent au sein de leurs "bases" respectives en mettant en scène leur complicité mais s'étaient réunis essentiellement pour finaliser les négociations sur la formation du gouvernement, ce qui pouvait être fait par leurs cadres l'avait été, il restait ce que seules les "autorités morales" devraient démêler. Le gouvernement est imminent, nous disent-ils...
Il reste néanmoins un hjc : devons-nous nous complaire jusqu'au bout de la présence insistante d'un ex-président parce que seulement celui-ci présiderait une majorité législative qu'il s'est octroyée frauduleusement avec la complicité de son successeur et les laisser jouer devant nous un équilibre démocratique factice jusqu'à la provocation ? Et pour quel résultat demain ?
"Félix Tshisekedi et Joseph Kabila partagent un repas au milieu des tensions entre leurs partisans
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/23/felix-tshisekedi-et-joseph-kabila-partagent-un-repas-au-milieu-des-tensions-entre-leurs-partisans.html
Accolades, sourires, toasts, c’est une ambiance bon enfant qui a régné à la résidence du Président de la République Félix Tshisekedi qui a reçu dans la soirée de lundi son prédécesseur et allié Joseph Kabila. Cela, alors que les escalades verbales se sont multipliés entre les militants du PPRD, le parti de Joseph Kabila et l’UDPS le parti de Félix Tshisekedi.
Comme faire tomber complètement la tension, les deux hommes et leurs collaborateurs respectifs ont partagé un repas devant les caméras.
Mais sur la table, il n’y avait pas que le repas ou les verres. Il y avait aussi cette question de la finalisation du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba toujours attendu. Avant cette rencontre, les négociateurs du CACH de Félix Tshisekedi ont rencontré Joseph Kabila et ceux du FCC de Joseph Kabila ont rencontré Félix Tshisekedi. Un chiasme qui a permis aux uns et aux autres de présenter les points de blocage à ces deux hommes capables de créer un point de déverrouillage à ces négociations.
La rencontre de la N’sele aura servi sans doute à un face à face pour effacer les divergences et converger vers la publication du gouvernement."
"RDC : Pourquoi Tshisekedi a levé sa coupe de champagne et porté un toast à Kabila lundi soir lors de leur dîner à la Nsele
° https://congolibere.com/rdc-pourquoi-tshisekedi-a-leve-sa-coupe-de-champagne-et-porte-un-toast-a-kabila-lundi-soir-lors-de-leur-diner-a-la-nsele/
- Joseph Kabila et Félix Tshisekedi ont dîné ensemble, « dans une ambiance très chaleureuse » dixit l'un des participants, lundi 22 juillet à la Nsele -
Les points durs dans la composition du futur gouvernement ont été réglés par les deux hommes à cette occasion.
Le dîner, très diversement commenté par les internautes congolais sur les réseaux sociaux, a eu lie à la résidence de la Nsele, jadis utilisée par l’ex-président Mobutu, lundi 22 juillet de 23h00 à 4h00 du matin.
Au menu, mets délicats et champagne millésimé grand cru. Autour de la table, Félix Tshisekedi est cerné par Joseph Kabila et ses collaborateurs. « Je ne veux pas voir de troubadours », a exigé de son « intendant », Néhémie Mwilanya Wilondja, l’ex-chef de l’Etat, en désignant les collaborateurs de M. Tshisekedi qu’il perçoit comme des « groupies » pas au niveau pour gérer les affaires de l’Etat.
Etaient donc attablés ce soir-là, outre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, Kazadi Nyembwe, l’ex-AG de l’ANR, aujourd’hui ambassadeur en Angola ; Antoine Ngonda Mangalibi, l’ex-ministre des Affaires étrangères, ancien très proche de Katumba Mwamke (qui a survécu à l’accident d’avion qui a coûté la vie à ce dernier en 2012) et désormais conseiller de Kabila, François Beya, conseiller à la sécurité de Félix Tshisekedi mais très proche de l’ancien chef de l’Etat ; en enfin, Néhémie Mwilanya Wilondja, l’ex-directeur de cabinet à la présidence de Joseph Kabila et secrétaire général du Front Commun pour le Congo (FCC). Donc aucun collaborateur ou proche du nouveau président.
C’est lors de ce dîner que certains nœuds gordiens dans la composition du futur gouvernement ont été tranchés. C’est ainsi que les ministères des Finances, de la Justice, des Mines ou encore l’état major général reviendraient à Joseph Kabila. Félix Tshisekedi récupérerait, lui, les Affaires étrangères, l’Intérieur ou encore la Défense vidée de sa substance (l’essentiel du pouvoir dans l’armée se trouvant au niveau de l’état major, verrouillé par Kabila).
Au total, sur les 65 portefeuilles que comportera le futur gouvernement, 43 reviendront au FCC de Joseph Kabila et 22 à CACH de Félix Tshisekedi, soit 2/3 contre 1/3.
Une photo volontairement diffusée
En RDC, cette photo passe mal. Voir des dirigeants se réjouir d’un accord de gouvernement en sabrant le champagne parait en total décalage avec la situation catastrophique du pays tant sur le plan sécuritaire, alimentaire, économique et social.
Elle souligne le décalage, pour ne pas dire le gouffre, qui existe entre les dirigeants et la population. D’autant plus que cette photo n’a pas été volée. Elle a été volontairement diffusée sur les réseaux sociaux par les proches des deux hommes. L’objectif ? Montrer l’absence de dissension entre les deux partenaires et calmer leurs bases respectives qui se sont affrontées, de manière parfois virulente, ces derniers mois, faute de connaitre le contenu du deal controversé qui lie M. Kabila à M. Tshisekedi."
"ACTU EXPLIQUEE 24.07.2019 : FATSHI ET J. KABILA D'ACCORD POUR LA SORTIE DU GOUVERNEMENT MAIS.."
"KABUYA abimisi ba vérités ya ba vidéos na photos ya Pr FELIX na KABILA+ FELIX ateki mboka té"
"BOKETSHOU WAYAMBO A PÉTÉ LE PLOMB APANZI VISITE YA FELIX TSHISEKEDI NA KINGAKATI AKENDAKA KO LUKA"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"RDC : Alexis Thambwe élu président du Sénat
° https://www.radiookapi.net/2019/07/27/actualite/politique/rdc-alexis-thambwe-elu-president-du-senat
Le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba, co-modérateur du dialogue pour le compte de la Majorité présidentielle le 8/09/2016 à la cité de l’Union africaine à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Alexis Thambwe a été élu président du Sénat de la RDC au cours de la plénière organisée ce samedi 27 juillet.
Il a réuni 65 voix sur les 108 votants. Le candidat du Front commun pour le Congo, plateforme de l’ancien président Joseph Kabila a battu Modeste Bahati, dissident de la même plateforme et qui a raflé 43 voix.
Il succède à Léon Kengo wa Dondo.
Portrait
Le nouveau président du Sénat est né le 6 mai 1943 à Longa, dans la province du Maniema.
Alexis Thambwe Mwamba, est licencié en droit de l'Université du Burundi et en Droit et sociologie du travail de l'Université libre de Bruxelles. Il est aussi avocat au barreau de Kinshasa 2.
Sous Mobutu, le sénateur Alexis Thambwe Mwamba a été administrateur délégué et vice-président du conseil d'administration de la Société minière et industrielle du Kivu (SOMINKI), à l'époque troisième société minière du pays, administrateur à la Société nationale des chemins de fer du Zaïre, actuelle (SNCC), à la Banque commerciale Zaïroise (BCZ), au conseil d'administration des Instituts supérieurs congolais ISP,..
En politique, le nouveau président du Sénat a été plusieurs fois Ministre. En 1991, il a assumé les responsabilités du président-général de l'Union des démocrates indépendants (DI), plateforme politique créée par Kengo wa Dondo pour soutenir Mobutu dans le cadre de la Conférence nationale souveraine.
Avec l'arrivée au pouvoir de l'AFDL en mai 1997, Alexis Thambwe-Mwamba s'exile à Bruxelles, d'où il rejoint la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) qui débute en août 1998. Après ce conflit, il s'aligne aux côtés de Jean-Pierre Bemba avec qui il arrive à Kinshasa après les négociations de Sun City.
A la création du Front Commun pour le Congo, FCC, le sénateur Alexis Thambwe Mwamba va adhérer à cette plateforme dont l’autorité morale reste Joseph Kabila. Et c’est à ce titre qu’il est élu président du Senat."
"Sénat : Samy Badibanga crée la surprise et devient 1er vice-président"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/27/actualite/politique/senat-samy-badibanga-cree-la-surprise-et-devient-1er-vice-president
"Sénat : Alexis Thambwe Mwamba élu président, Samy Badibanga vice-président !"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54545_senat_alexis_thambwe_mwamba_elu_president_samy_badibanga_vice_president.html
L'ex-ministre congolais de la justice et candidat du Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme politique initiée par l’ancien président Joseph Kabila, vient de remporter l'élection à la présidence du Sénat, la chambre haute du Parlement congolais. Le vote a eu lieu ce samedi 27 juillet au siège du parlement à Kinshasa. Principal challenger de Thambwe Mwamba, Modeste Bahati Lukwebo, ex-ministre et dissident du FCC ne s'est contenté que de 43 voix.
Ancien membre de la rébellion (RDC) et plusieurs fois ministre, l'homme est un vétéran de la politique congolaise. Proposé par Joseph Kabila à sa famille politique le Front commun pour le Congo (FCC), majoritaire à l'Assemblée nationale et au Sénat à l'issue des élections générales de décembre 2018, son choix n'avait pas fait l'unanimité. Bahati Lukwebo, alors membre influent du FCC et fort de la contribution de son regroupement (AFDC-A) au sein du FCC, avait pris ses distances à la suite de la désignation de Thambwe Mwamba et avait dans la foulée annoncé sa candidature à la présidence du Sénat.
Désormais, Alexis Thambwe Mwamba, quoique sous sanctions de l'Union européenne et des États-unis, devient le 2ème président du Sénat élu depuis les élections de 2006.
De son côté Samy Badibanga, ex-premier ministre et ex-candidat à la présidence de la république, a été élu premier vice-président du Sénat avec 60 voix. Samy Badibanga a battu Evariste Boshab, le candidat du FCC qui n’a recueilli que 44 voix et Sanguma Temongonde (4 voix). Beaucoup du de sénateur du FCC semblent ne pas avoir suivi les consignes et particulièrement au niveau de la vice-présidence du Sénat...
Autres résultats :
- John Ntibasima(FCC) élu 2eme vice-président avec 63 voix, devant Jean-Pierre Kanyimbu
- Prince Kaumba (FCC) élu rapporteur avec 78 voix contre contre Philibert Mabaya (29 voix)
- Marie-Josée Sona Kamitatu(Lamuka) élue rapporteur adjointe du Séna avec 56 voix
° https://actualite.cd/2019/07/27/rdc-alexis-thambwe-mwamba-elu-president-du-senat
"Sénat : avec 43 voix, Bahati tombe les armes à la main"
° https://cas-info.ca/2019/07/senat-avec-43-voix-bahati-tombe-les-armes-a-la-main/
"RDC: campagne pour les élections à la tête du sénat, la majorité divisée"
° https://afrique.lalibre.be/39232/rdc-campagne-pour-les-elections-a-la-tete-du-senat-la-majorite-divisee/
"RDC: Bahati Lukwebo et Thambwe Mwamba, les deux figures de la bataille du Sénat"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190727-rdc-senat-candidats-mwamba-lukwebo
"Sénat: Election du Bureau définitif, le suspens jusqu’au bout !"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54522_senat_election_du_bureau_definitif_le_suspens_jusqu_au_bout.html
"RDC: Ni Alexis Ntambwe Mwamba ni Modeste Bahati Mukwebo au Sénat!"
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/250719/rdc-ni-alexis-ntambwe-mwamba-ni-modeste-bahati-mukwebo-au-senat
"Contre Bahati (43 voix), le FCC Thambwe (65 voix) élu président du Sénat, Joseph Kabila seul sénateur absent lors du vote
° https://topcongofm.net/contre-bahati-43-voix-le-fcc-thambwe-65-voix-elu-president-du-senat-joseph-kabila-seul-senateur-absent-lors-du-vote/
C’est à 14h17′ que les résultats du vote ont été livrés pour le poste de président du Sénat. Modeste Bahati Lukwebo déplumé(???) avec 43 voix, le FCC Alexis Thambwe Mwamba a été élu avec 65 voix, au poste de président du Sénat, ce samedi 27 juillet, ayant reçu la majorité des voix. Un écart de 22 voix a permis à l’ancien ministre de la justice de Joseph Kabila de devenir le successeur de Léon Kengo Wa Dondo à la tête du bureau définitif de cette chambre du Parlement congolais.
Peu avant ce scrutin, Alexis Thambwe Mwamba relevait, à l’attention de ses collègues du FCC, que tout échec du ticket porté par la famille politique de Joseph Kabila serait, à la face du monde, la preuve que cette plate-forme est une « majorité factice et inexistante ». Ayant raflé la majorité des postes constituant le bureau définitif du Sénat, le FCC a ainsi réaffirmé la loyauté de ses membres à leur autorité morale.
Après un début de décompte marquant le suspens, les deux challengers restés très proches, c’est après près de vingt minutes que les lignes ont commencé à bouger. L’élection et le dépouillement des résultats pour le poste de président du Sénat ont duré environ 3 heures.
Sur les 109 sénateurs que compte cette chambre, seul Joseph Kabila, sénateur à vie, a manqué à ce scrutin. Après la proclamation de cette victoire de Thambwe Mwamba, au poste de premier vice-président du Sénat, le sénateur Samy Badibanga (60 voix) a battu le professeur Évariste Boshab (34 voix). 108 sénateurs ont pris part à cette élection des membres du bureau définitif de la chambre haute du Parlement congolais.
Ayant reçu la majorité des voix exprimées, avec 63 voix, le sénateur FCC John Tibasima Mbongemu Ateenyi a été élu et proclamé deuxième vice-président du Sénat, en battant Michel Kanyimbu Shindany (44 voix).
Le professeur Kaumba Lufunda, ayant obtenu 78 voix, a été proclamé rapporteur de la chambre haute du Parlement, le sénateur Mabaya Gizi-Amine Jean-Philibert, son adversaire à ce poste, ayant reçu 29 voix.
Le rapporteur adjoint élu et proclamé est la sénatrice Marie-Josée Kamitatu (56 voix), battant Jean de Dieu Moleka Liambi (51 voix) à ce poste. De son côté, Éric Rubuye Hakizimwami a obtenu 86 voix, est élu et proclamé questeur du Sénat, la sénatrice Bijou Goya Kitenge ayant perdu avec 13 voix.
Pour le poste de questeur-adjoint, aucun candidat n’ayant obtenu la majorité absolue au premier tour (Rolly Lelo Nzazi avec 42 voix, Madeleine Nikomba Sabangu avec 21 voix et Jean-Pierre Zagbalafio Angala avec 44 voix), les sénateurs ont procédé au deuxième tour où se sont affrontés leurs collègues Rolly Lelo Nzazi et Jean-Pierre Zagbalafio Angala.
Finalement, c’est Rolly Lelo Nzazi, avec 63 voix, qui sera élu et proclamé questeur-adjoint, après ce deuxième tour, Jean-Pierre Zagbalafio ayant quitté la course avec 38 voix.
Début de vote
Les sénateurs candidats aux différents postes du bureau ont été conviés les premiers à voter. Samy Badibanga, sénateur et ancien premier ministre, a été parmi les premiers à avoir voté.
Un début de vote marqué notamment par la demande d’être assisté, formulée par le sénateur Médard Autsai, ex gouverneur de l’ancienne province orientale, estimant « ne pas être en mesure de bien lire les écrits marqués sur les bulletins de vote », requête accordée par le président du bureau provisoire de cette chambre du Parlement.
« Vous avez le droit d’être assisté. Prenez un administratif », a autorisé le président du bureau provisoire.
C’est autour de 12h14′ que Modeste Bahati Lukwebo a voté, arrivé sur le lieu pratiquement au même moment qu’Alexis Thambwe Mwamba, près de deux heures plus tôt, le second ayant légèrement précédé le premier. Le candidat du FCC à la présidence du Sénat a voté à 13h45′.
Après s’être installé dans la salle des plénières, Modete Bahati Lukwebo a eu droit, peu avant le lancement des opérations du vote, à une salutation surprise de la part de sa collègue, Jaynet Kabila, sœur de l’ancien président de la République et autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC).
Accès provisoirement interdit aux journalistes
Plusieurs journalistes, y compris les accrédités, ont eu du mal accéder dans la salle de la plénière, retenus pendant quelques instants par des agents de l’ordre.
Après l’installation des équipes de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), pour une diffusion directe, les journalistes ont pu finalement accéder dans la salle, où plusieurs cadres et militants ont aussi assisté à la tenue de ces scrutins, venus sans nul doute soutenir particulièrement les deux candidats présidents du Sénat."
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54534_election_du_bureau_du_senat_kingakati_intime_l_ordre_aux_senateurs_de_se_surveiller_mutuellement_dans_l_isoloir_willy_mishiki.html
"Les autres enjeux de l’élection à la tête du Sénat
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2019/07/25/les-autres-enjeux-de-lelection-a-la-tete-du-senat/
L’âpre conflit qui secoue la classe politique congolaise à propos de la présidence du Sénat n’est pas seulement le fruit d’une rivalité entre deux personnalités de poids qui s’étaient naguère retrouvées au sein du Front commun pour le Congo, la coalition mise sur pied pour soutenir le président Kabila lors des dernières élections. L’insistance des FCC à placer à la tête de la haute Assemblée l’ancien ministre de la Justice Thambwe Mwamba, la sanction infligée au « frondeur » Bahati Lukwebo qui a été suspendu puis radié des FCC en dépit du poids électoral de sa formation l’AFDC (Alliance des Forces démocratiques pour le Congo et alliés) masquent aussi d’autres enjeux.
Au départ, nul ne conteste que le poste devait être acquis au bénéfice d’une coalition qui compte au Sénat 95 sièges contre 3 pour Cap pour le changement du président Félix Tshisekedi et 7 pour Lamuka, la plate forme de l’opposition dirigée par Martin Fayulu. Aucun péril ne pouvant venir de l’extérieur, l’opposition étant bien trop minoritaire, c’est à l’intérieur même de la coalition que la fissure est apparue.
En effet, le verrouillage de l’Assemblée, dont la présidence est assurée par Jeanine Mabunda, une fidèle alliée du président Kabila, aurait du s’accompagner de la nomination, à la tête du Sénat, de l’ancien Ministre de la Justice, Thambwe Mwamba, un homme habile, expérimenté, pilier du système Kabila.
Cette volonté de contrôler tant l’Assemblée que le Sénat s’explique, au-delà de la seule arithmétique, par la possibilité ainsi créée de peser sur la donne politique : une Assemblée et surtout un Sénat aux ordres pourraient, si nécessaire, modifier les lois et permettre un éventuel retour aux affaires de l’ancien président Kabila. Pour mener une telle opération, il faut des personnalités totalement sûres sinon dépendantes de leur mentor. Tel n’est pas le cas du sénateur Bahati : se prévalant de 145 élus, l’« homme fort « du Kivu, ne fait cependant pas partie du « premier cercle » kabiliste, ce qui explique pourquoi, malgré ses ambitions, il n’a pas pu être désigné comme dauphin du président sortant ni comme Premier Ministre. En outre, les Banyamulenge (Tutsis congolais du Sud Kivu) qui ont accompagné l’ascension de Joseph Kabila et demeurent puissants dans les forces armées se méfient de ce Mushi (ethnie des Bashi) du Sud Kivu, qui a ses assises dans la société civile.
D’autres raisons, au-delà de la personne de Bahati Lukwebo, expliquent aussi l’insistance à confier la présidence du Sénat à Alexis Thambwe Mwamba, qui serait accompagné à la vice présidence par Evariste Boshab, l’ancien Ministre de l’intérieur : les deux hommes sont dans le collimateur de la justice internationale, l’un pour avoir revendiqué l’ « abattage » d’un avion civil à Kindu en 1998 au nom des rebelles du RCD, l’autre pour sa gestion calamiteuse de la succession, au Kasaï, du chef coutumier Kamuina Nsapu, qui s’était traduite par une révolte populaire, des massacres commis par l’armée et in fine l’assassinat de deux experts de l’ONU. Seule une fonction officielle peut à la fois protéger ces personnalités de la justice internationale et les empêcher de révéler toute la chaîne de commandement…. L’exemple du chef de guerre Bosco Ntaganda, dont la peine se décide en ce moment à la CPI a de quoi faire réfléchir : le seigneur de guerre de l’Ituri, devenu plus coopératif, aurait commencé à lever le voile sur ses alliés ou commanditaires, à Kigali et à Kinshasa…
La négociation pour les postes à pourvoir dépasse ainsi les simples enjeux politiques : il s’agît aussi de protéger des personnalités qui incarnent l’ancien système et demeurent visées par les sanctions occidentales. Tout se passe comme s’il fallait défendre tous les maillons de la chaîne car céder sur l’un d’entre eux pourrait provoquer le délitement de l’ensemble… Implacable, Human Rights Watch vient encore de republier la liste des personnalités congolaises visées par des sanctions internationales, parmi lesquelles le chef du renseignement Kalev Mutomb et des officiers de haut rang…
C’est là le paradoxe de la cohabitation à la congolaise : la coalition CACH du président Félix Tshisekedi, très minoritaire en sièges et qui devrait normalement s’allier aux FCC, assiste, au balcon, à cette querelle entre ses alliés dont l’enjeu est, aussi, l’impunité…
N’est ce pas le président Mobutu qui disait naguère : « lorsque souffle le vent de l’histoire, le fruit, qu’il soit mûr ou non, finit par tomber ? »"
"RDC: Alexis Thambwe Mwamba élu au perchoir du Sénat
° http://www.rfi.fr/afrique/20190727-rdc-alexis-thambwe-mwamba-elu-perchoir-senat
L'ancien ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba, candidat du FCC , la coalition de l'ancien président Kabila, est élu président du Sénat. Il l'emporte d'une courte tête avec 65 voix contre 53 face à son adversaire Modeste Bahati Lukwebo, mais son second a été sèchement battu. En effet l'ancien Premier ministre Samy Badibanga remporte la vice-présidence au détriment d'Evariste Boshab. Sur les sept postes du bureau du Sénat, le FCC en a remporté quatre.
Sur les 109 membres que compte le Sénat, le FCC en compte 91. Mais Alexis Thambwe Mwamba n’a obtenu que 65 voix, malgré le mot d’ordre de l’ex-président et sénateur à vie Joseph Kabila qui lui-même était absent de la salle.
« Bahati Lukwebo est tombé les armes à la main », a reconnu un membre de l’équipe de Thambwe Mwamba. Il faut dire que la troupe a également refusé de donner des voix à l’ancien président de l’Assemblée nationale, Evariste Boshab, lui préférant Samy Badibanga de l’AFDC et Alliés pour la première vice-présidence.
Kamitatu Sona de l’opposition Lamuka a été élu au poste de rapporteur adjoint, et l’indépendant Rolly Lelo au poste de questeur adjoint. Juste après le vote, Alexis Thambwe a tenu à rassurer qu’il sera le président de tous les sénateurs, sans discrimination d’appartenance.
J'ai rarement assisté à une campagne aussi violente depuis 1960 s'agissant du bureau du Sénat. J'avais pour adversaire quelqu'un qui était dans la même famille politique que nous et qui nous a quitté."Thambwe Mwanba réagit à son élection à la présidence du Sénat
27-07-2019 - Par Kamanda Wa Kamanda
"RDC: accord de gouvernement trouvé entre le FCC et le Cach
° http://www.rfi.fr/afrique/20190726-rdc-fcc-cach-annonce-accord-formation-gouvernement
En RDC, le Front commun pour le Congo (FCC), la plateforme pro-Kabila, et la coalition Cap pour le changement (Cach) de Félix Tshisekedi ont annoncé ce 26 juillet un accord pour la formation d'un gouvernement. Une annonce qui intervient 6 mois après l'investiture du nouveau président.
C’est sur leurs comptes Twitter que les deux principaux négociateurs de la coalition ont annoncé chacun la nouvelle. « Enfin de la fumée blanche », affirme le Cash François Muamba Tshishimbi. « L’organisation en commissions, la répartition quantitative et qualitative sont bien là », se réjouit-il. De son côté, Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, confirme qu’un accord vient d’être trouvé ce vendredi 26 juillet entre le FCC et le Cash.
Le chef de l’État Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ont vraisemblablement joué un rôle important dans l’aboutissement de ces négociations pour qu’enfin un gouvernement de coalition soit mis en place incessamment.
Selon une source proche des négociateurs, l’accord a été conclu au petit matin ce vendredi après des concessions réciproques obtenues grâce à l’implication totale du président de la République et de son prédécesseur.
Pour plus de détails sur le nouveau gouvernement, rendez-vous est fixé au lundi 29 juillet pour une rencontre avec la presse."
"La publication du gouvernement probablement le 29 juillet (François Mwamba)"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54487_la_publication_du_gouvernement_probablement_le_29_juillet_francois_mwamba.html
"Bientôt un nouveau gouvernement au Congo
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2019/07/26/bientot-un-nouveau-gouvernement-au-congo/
Depuis l’investiture de Félix Tshisekedi à la tête de la République démocratique du Congo le 24 janvier dernier, qui marquait le début d’une «cohabitation pacifique » le pays a vécu dans l’attente. Certes, il était dirigé : le gouvernement sortant, avec à sa tête le Premier Ministre Bruno Tshibala expédiait les affaires courantes et son successeur, Ilunga Ilukamba, est nommé depuis le mois de mai. En outre, le président Félix Tshisekedi, qui a multiplié les voyages à l’étranger et les déplacements dans le pays, a progressivement conforté son autorité et fait reconnaître sa légimité, assisté par une équipe de plus de cent personnes, mise en place par Vital Kamerhe, son directeur de cabinet et allié politique au sein de la coalition Cach, Cap pour le changement. Dans les heures qui viennent, la longue attente de ceux qui redoutaient un vide à la tête de l’Etat pourrait prendre fin : on saura bientôt qui est porté à la tête du Sénat, institution clé et surtout la composition du nouveau gouvernement devrait bientôt être proclamée. Les deux évènements sont d’ailleurs liés : au Sénat en effet, une âpre bataille a mis aux prises le député Bahati Lukwebo, président de l’AFDC, le principal parti au sein de la coalition des FCC (Front commun pour le Congo) qui soutient le président Kabila et l’ancien Ministre de la Justice Alexis Tambwe Mwamba, considéré comme l’un des piliers du système Kabila qui, via les FCC , a gardé la majorité tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale. L’issue de la compétition pour le Sénat devrait être connue en début de week end et jusqu’à la dernière minute le professeur Bahati a gardé ses chances, car il s’est opposé à un ancien dignitaire poursuivi par la justice internationale, au point d’apparaître comme un homme nouveau et même d’être soutenu par le « camp d’en face » celui du président Félix Tshisekedi, minoritaire en sièges, mais jouissant de l’impérium du pouvoir…
Une éventuelle victoire de Bahati obligerait ce « camp » à concéder plus de postes au camp Kabila tandis que, inversément, l’élection de Tambwe Mwamba au Sénat obligerait les « kabilistes » à se montrer moins gourmands.
Si les évènements sont liés, il apparaît en tous cas que, sur le fond, un accord a été trouvé entre le FCC et le CACH, et les Congolais ont été frappés par les images de la rencontre qui a eu lieu lundi dernier entre l’ex président Kabila et son successeur Tshisekedi, aussi souriants l’un que l’autre et partageant une coupe, tandis que le négociateur des FCC, Néhémie Mwilanya, annonçait la conclusion d’un accord et rendait un vibrant hommage à ses deux protagonistes « le camarade Joseph Kabila et son partenaire le président Félix Antoine Tshisekedi, pour leur totale implication dans les concessions réciproques consenties par les deux parties à l’Accord de coalition. »
On sait déjà que le gouvernement se composera de 65 membres, dont 42 proviendront des FCC et 23 des rangs de CACH, ce qui correspond à l’arithmétique de la représentation parlementaire. Si on ignore encore quels en seront les titulaires, on sait aussi que les postes les plus âprement discutés sont les ministères considérés comme régaliens ou stratégiques, (Intérieur, Défense, Economie, Budget, Finances, Budget, Mines…). D’après les dernières informations disponibles, la majorité pro Kabila n’était guère disposée à céder à quiconque les postes clés de la Défense ou des Finances, sauf à les vider préalablement de leur substance, au profit par exemple de l’Etat major général ou du Budget tandis que Félix Tshisekedi récupérerait les Affaires étrangères…"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/26/actualite/politique/formation-du-gouvernement-en-rdc-accord-trouve-entre-le-fcc-et-cach
° https://afrique.lalibre.be/39323/rdc-accord-sur-un-gouvernement-conclu-entre-pro-tshisekedi-et-pro-kabila/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54482_formation_du_gouvernement_le_fcc_confirme_qu_un_accord_a_ete_finalement_trouve.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
Avec les élections à la tête du Sénat, l’enjeu pour ‘JK’ et son camp était en fait double. Continuer à garder la main sur les affaires de l’État en noyautant toutes les institutions, leur verrouillage à leur service, avec au passage la possibilité de son retour plein au pouvoir demain et mettre à l’abri son camp d’éventuelles poursuites judiciaires nationales et surtout internationales en accordant une certaine immunité, à ses caciques dont Tambwe et Butshabu sont des sinistres représentants. L’impunité de l’ancien régime en somme et leur pari est (presque) gagné : le Gouvernement, l’AN et le Sénat sont sous leurs commandes. Presque parce que ce dernier épisode au Sénat a de quoi leur donner quelques soucis tant il révèle que le cercle de leurs opposants s’élargit.
En effet si Tshilombo et ‘JK’ sabrent ensemble heureux le champagne, la base de l’UDPS-CACH n’en démontre pas moins une réelle hostilité à l’encontre du FCC et on peut parier que leurs quelques sénateurs (3 pour CACH) n’ont pas voté pour Tambwe comme d’ailleurs les 7 de LAMUKA et les 11 de l’AFDC-A. Ainsi donc si ça tenait du miracle que Bahati comble l’écart qui le séparait du FCC, avec 43 voix (contre 65 de Tambwe), il a bel et bien gagné 22 voix par rapport aux 21 voix (11 AFDC-A + 3 CACH+ 7 LAMUKA) auxquelles il pouvait prétendre. On peut donc dire qu’il a perdu les armes à la main.
Encore plus significative la surprise Badibanga qui a infligé une déculottée à Butshabu (60 contre 44) à la 1ère Vice_présidence.
De tout cela on aurait pas tout à fait tort de dire qu’il y’a comme un début de fissure sérieuse dans la forteresse FCC. La question est alors de savoir si ces opposants au FCC en profiteront efficacement demain pour enfoncer un peu plus les portes du FCC : une probable alliance AFDC-A avec CACH en attendant de l’élargir à LAMUKA et pourquoi pas à d’autres déçus du FCC modifierait à coup sûr les rapports de force en cours. Mais est-ce là le projet même secret de Tshisekedi aujourd’hui noyé dans les urgences et annonces qui ne semblent cibler que ses profits immédiats lui donnant l’apparence d’ainsi asseoir son autorité ?
On l’a vu taper sur la table contre ses Conseillers mais hélas il ne voit pas assez que ceux-ci sont à son image, participer à leur tour à la mangeoire sans aucune volonté et nulle capacité à assurer le changement attendu, ce fameux « déboulonnage du système dictatorial d’avant ». Si on y ajoute l’ambigu Kamerheon Vice-Président effectif comme profiteur en chef, des nouvelles désillusions sont au rdv et assurément ou presque le règne de ‘JK’ avec ses affidés au Sénat, à l’Assemblée Nationale et au Gouvernement a encore de beaux jours, trop d’amateurisme et de faux pas en face.
Enfin paradoxalement, je mets beaucoup de réserves sur la personnalité de Bahati : malgré le prétexte admissible de prendre ses distances de 'JK' et de son FCC, je doute beaucoup qu'il n'y ait pas là-dessus une banale course au pouvoir pour le pouvoir. Il a en effet assumé et assuré longtemps ce régime arbitraire pour que je ne lui retire pas brusquement sa pleine responsabilité dans ses crimes et délits. Il s'est certes donné le droit d'exister politiquement en dehors du FCC mais se donnera-t-il toute la conviction de nous prouver que désormais il pourra réellement opérer pour le changement que le peuple attend. J'attendrai donc de le voir à l'action par la suite. Entre-temps, nous nous contenterons bien sûr de sa saillie si elle aboutit à faire bouger les lignes au sein de l'ancienne FCC.
Alors vivement la suite…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En effet si Tshilombo et ‘JK’ sabrent ensemble heureux le champagne, la base de l’UDPS-CACH n’en démontre pas moins une réelle hostilité à l’encontre du FCC et on peut parier que leurs quelques sénateurs (3 pour CACH) n’ont pas voté pour Tambwe comme d’ailleurs les 7 de LAMUKA et les 11 de l’AFDC-A. Ainsi donc si ça tenait du miracle que Bahati comble l’écart qui le séparait du FCC, avec 43 voix (contre 65 de Tambwe), il a bel et bien gagné 22 voix par rapport aux 21 voix (11 AFDC-A + 3 CACH+ 7 LAMUKA) auxquelles il pouvait prétendre. On peut donc dire qu’il a perdu les armes à la main.
Encore plus significative la surprise Badibanga qui a infligé une déculottée à Butshabu (60 contre 44) à la 1ère Vice_présidence.
De tout cela on aurait pas tout à fait tort de dire qu’il y’a comme un début de fissure sérieuse dans la forteresse FCC. La question est alors de savoir si ces opposants au FCC en profiteront efficacement demain pour enfoncer un peu plus les portes du FCC : une probable alliance AFDC-A avec CACH en attendant de l’élargir à LAMUKA et pourquoi pas à d’autres déçus du FCC modifierait à coup sûr les rapports de force en cours. Mais est-ce là le projet même secret de Tshisekedi aujourd’hui noyé dans les urgences et annonces qui ne semblent cibler que ses profits immédiats lui donnant l’apparence d’ainsi asseoir son autorité ?
On l’a vu taper sur la table contre ses Conseillers mais hélas il ne voit pas assez que ceux-ci sont à son image, participer à leur tour à la mangeoire sans aucune volonté et nulle capacité à assurer le changement attendu, ce fameux « déboulonnage du système dictatorial d’avant ». Si on y ajoute l’ambigu Kamerheon Vice-Président effectif comme profiteur en chef, des nouvelles désillusions sont au rdv et assurément ou presque le règne de ‘JK’ avec ses affidés au Sénat, à l’Assemblée Nationale et au Gouvernement a encore de beaux jours, trop d’amateurisme et de faux pas en face.
Enfin paradoxalement, je mets beaucoup de réserves sur la personnalité de Bahati : malgré le prétexte admissible de prendre ses distances de 'JK' et de son FCC, je doute beaucoup qu'il n'y ait pas là-dessus une banale course au pouvoir pour le pouvoir. Il a en effet assumé et assuré longtemps ce régime arbitraire pour que je ne lui retire pas brusquement sa pleine responsabilité dans ses crimes et délits. Il s'est certes donné le droit d'exister politiquement en dehors du FCC mais se donnera-t-il toute la conviction de nous prouver que désormais il pourra réellement opérer pour le changement que le peuple attend. J'attendrai donc de le voir à l'action par la suite. Entre-temps, nous nous contenterons bien sûr de sa saillie si elle aboutit à faire bouger les lignes au sein de l'ancienne FCC.
Alors vivement la suite…
"Congo-Kin: Qui est qui dans le nouveau Bureau du Sénat?
° http://www.congoindependant.com/congo-kin-qui-est-qui-dans-le-nouveau-bureau-du-senat/comment-page-1/?unapproved=10269&moderation-hash=a4c9f8507338fe555b0d288bb08eb04c#comment-10269
Alexis Thambwe Mwamba (Président), Samy Badibanga Ntita (1er Vice-Président), John Tibasiima Mbogemu Ateenyi (deuxième Vice-Président), Prince Kaumba Lufunda (Rapporteur), Marie-Josée Kamitatu Sona (Rapporteur adjoint), Eric Rubuye (Questeur), Lelo Nzazi (Questeur adjoint). C’est la nouvelle équipe qui va, de manière collégiale, organiser les travaux et diriger les services de la chambre haute du Parlement congolais durant les quatre années et cinq mois qui restent de la législature en cours. Quel est le parcours de chacune de ces personnalités? C’est l’exercice pour le moins ardu auquel s’est livré notre journal. Rubuye, Kamitatu Sona et Lelo Nzazi semblent être des « illustres inconnus ». Force est de constater que la majorité des « nominés » est composée des « hommes du passé » dont le parcours heurte le « renouveau » pour lequel les Congolais sont allés massivement voter le 30 décembre 2018.
L’alternance n’a pas eu lieu. Tel un serpent qui change de peau tout en restant venimeux, l’ancienne majorité présidentielle (MP) – qui a fait plus la pluie que le beau temps durant les 18 années cauchemardesques de « Joseph Kabila » – s’est métamorphosée en « majorité parlementaire ». Celle-ci a achevé, samedi 27 juillet 2019, la prise de contrôle du Parlement congolais (Assemblée nationale et Sénat). Une véritable O.P.A. aux conséquences imprévisibles. C’est une des conséquences du fameux « deal » passé entre le FCC et la coalition CACH du duo Tshisekedi-Kamerhe.
Kamerhe et Tshisekedi
Les Congolais retiennent leur souffle en attendant de découvrir la composition du gouvernement central. La publication de la nouvelle équipe est annoncée pour le 29 juillet. Le « clan kabiliste » pourrait dire que la « boucle est bouclée ».
Alexis Thambwe Mwamba est élu président du Sénat avec 65 voix sur 108. Il succède à Léon Kengo wa Dondo. Des observateurs se consolent d’ores et déjà à l’idée que la chambre haute du Parlement est et reste une assemblée. A ce titre, les « décisions » vont découler du vote et non de la volonté d’un seul homme fût-il Président du sénat.
Battu, Modeste Bahati qui ne misait que sur les voix potentielles de 11 sénateurs étiquetés AFDC-A, a obtenu 43 voix. Un score plutôt respectable face au « rouleau compresseur » du FCC mis à la disposition de Thambwe.
RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT
La fronde menée par le président de l’AFDC-A, près de trois ans après celle du « G7 », incline à penser que rien ne sera plus comme avant au sein de la mouvance kabiliste, le FCC. Une brèche est ouverte. Il n’est pas exclu que d’autres « frondeurs » s’y engouffrent.
Dans sa toute première déclaration de « candidat déçu », Bahati ne dit pas autre chose. Pour lui, les voix qu’il a pu engranger constituent ni plus ni moins qu’un « message fort » adressé à l’ancien président « Kabila ». A savoir que « c’est un mouvement qui va continuer et va s’agrandir au sein du Sénat et qui aura un message clair, celui du changement ».
Mais qui sont ces Messieurs et dame qui ont désormais la charge d’assurer la direction du Bureau du Sénat?
- Alexis Thambwe Mwamba (ATM)
Alexis Thambwe est un homme qu’on ne présente plus sur l’échiquier politique congolais. Natif de la province du Maniema, « Alexis », comme l’appellent ses proches, est né le 6 mai 1943 à Longa.
Juriste de formation et avocat de profession, Thambwe Mwamba a commencé sa carrière dans le secteur privé dans le groupe Empain Schneider où il a fini par gravir tous les échelons.
A en croire l’intéressé, « c’est suite à la demande » de Léon Kengo wa Dondo alors Premier commissaire d’Etat qu’il va faire son entrée dans la politique. C’était en 1985.
« ATM » fait partie de ceux qu’on pourrait appeler les « anciens dignitaires » du régime de Mobutu Sese Seko. Plusieurs fois ministre (Travaux publics, Portefeuille, Transports et communications), l’homme a, par ailleurs, été ambassadeur en Italie avant d’être nommé à la direction générale de l’Office de douanes et accises (ex-Ofida). « J’ai modernisé la douane », clame-t-il dans une vidéo de propagande pour la présidence du Sénat.
Après l’entrée à Kinshasa des « libérateurs » de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo), Thambwe prend le chemin de l’exil. C’était en mai 1997. Au lendemain de la rupture entre LD Kabila et ses anciens parrains ougandais et rwandais, L’homme rejoint, fin 1998, la nouvelle « rébellion congolaise » montée de toutes pièces à partir de Kigali, au Rwanda. C’est la naissance du « Rassemblement congolais pour la démocratie » (RCD). Plusieurs anciens « mandarins » de la IIème République finiront par mordre à l’hameçon. C’est le cas notamment de l’ancien « Premier » Vincent Lunda Bululu.
Sous le régime de Transition « 1+4 », ATM est nommé ministre du Plan avec l’étiquette MLC (Mouvement de libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba. Après la présidentielle de 2006, l’ancien président de l’UDI (Union des démocrates indépendants) rejoint la toute nouvelle « Alliance de la majorité présidente » de « Joseph Kabila » sous la bannière de « personnalité indépendante ».
AUCUN SOUVENIR IMPÉRISSABLE
Outre le Plan, Thambwe a eu à diriger deux ministères régaliens. A savoir les Affaires étrangères et la Justice. « Réputé arrogant et fier de l’être », disent ses détracteurs, ce proche du « raïs » n’a laissé aucun souvenir impérissable en termes de réformes dans ces deux départements.
« Alexis » qui s’insère dans le groupe des « nationalistes-souverainistes » autoproclamés qui gravitent autour de « Kabila » n’a pas hésité, alors qu’il dirigeait la diplomatie congolaise, de demander à son homologue belge d’alors Karel De Gucht de lui accorder une « aide » d’un million d’euros. Motif invoqué: assurer le rapatriement des diplomates congolais en poste notamment à Bruxelles. Une démarche inédite. C’était en juin 2010.
Les anciens diplomates congolais en poste à La Haye ont encore frais en mémoire ce message d’une légèreté affligeante envoyé par le ministre Thambwe en plein milieu de l’année scolaire. Celui-ci invitait le personnel à s’apprêter à rejoindre Bruxelles où un avion affrété allait assurer leur retour au pays. Quand? Par quels moyens? Pas un mot. Pas un mot non plus sur les modalités pratiques impliquant la scolarité des enfants, les salaires des agents et le transport des effets personnels. L’aéronef dont question est toujours attendu à ce jour.
Au ministère de la Justice, ATM a brillé par ses violations répétées du prince de séparation des pouvoirs. Dans plusieurs dossiers, l’homme s’est comporté en une sorte de « super procureur ».
LA JUSTICE INSTRUMENTALISÉE
On l’a vu instrumentaliser la justice en montant en première ligne dans au moins trois dossiers: l’attaque présumée de la prison de Makala. Ce ministre qui aime parader avait attribué cet acte, tour à tour, aux prétendus miliciens « Kamuina Nsapu » ainsi qu’aux « Makesa » de l’ex-Bundu dia Kongo.
On pourrait épingler dans le même ordre d’idée le cas du colonel « dissident » John Tshibangu qui a été transféré à Kinshasa en février après son arrestation en janvier 2018 en Tanzanie. « Le colonel John Tshibangu sera jugé dans quelques semaines pour rébellion », claironnait le ministre Thambwe en lieu et place du procureur.
Que dire de l’injonction donnée au procureur général de la République Flory Kabange Numbi d’ouvrir une « information judiciaire » sur des allégations de « recrutement des mercenaires » imputé à Moïse Katumbi Chapwe, alors gouverneur du Katanga. Sans rire, Thambwe lança dans un premier temps le chiffre de 600 « affreux ». Le nombre finit par être revu à la baisse jusqu’à atteindre le chiffre 11. Personne n’a jamais vu un seul mercenaire.
Dans ces deux ministères régaliens, Thambwe s’est révélé un piètre réformateur mais un « zélé serviteur » des intérêts politiques de « Joseph Kabila ». Et ce, au détriment de l’intérêt général. « Qui a bu boira », dit l’adage populaire.
Samy Badibanga Ntita Samy Badibanga Ntita
Né le 12 septembre 1962 à Kinshasa, le nouveau 1er vice-président du Sénat a évolué dans le secteur privé avant d’apparaître dans le proche entourage du président Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Elu député national en novembre 2011, Badibanga prend ses distances par rapport à l’UDPS après son refus d’obtempérer à l’oukase de « Tshitshi » demandant aux élus de son parti de ne pas siéger à l’Assemblée nationale. En dépit de ce différend, « Samy » serait resté en bons termes avec Felix Tshisekedi Tshilombo.
Le 17 novembre 2016, Badibanga est nommé Premier ministre à l’issue du « dialogue politique » piloté par le Togolais Edem Kodjo. Les pronostiqueurs, eux, pariaient sur Vital Kamerhe. En avril 2017, « Samy » est éjecté. Il est remplacé par Bruno Tshibala, alors secrétaire général adjoint de l’UDPS. C’était en marge des concertations politiques arbitrées par la Conférence des évêques catholiques au centre interdiocésain.
L’élection de « Samy » au poste de 1er Vice-Président du Bureau du Sénat est une immense surprise dans la mesure où son « rival malheureux » n’est autre qu’Evariste Boshab, l’ex-secrétaire général du PPRD et ministre de l’Intérieur.
Spécialiste du droit public, Boshab a déployé tout son d’éloquence pour démontrer que « toute constitution est révisable ». L’homme lorgnait sur l’article 220 de la loi fondamentale en vigueur qui limite notamment la durée et le nombre de mandat du Président de la République. Le second et dernier mandat de « Joseph Kabila » a expiré le 19 décembre 2006.
Des analystes n’excluaient pas samedi 27 juillet que la défaite de Boshab ait été « organisée » par des « stratèges » du PPRD pour mieux faire passer, au sein de l’opinion, la pilule de l’arrivée du « très mal aimé » Alexis Thambwe Mwamba à la tête de la chambre haute.
Notons que Badibanga s’est présenté sous la bannière d’un nébuleux parti dénommé « Les progressistes ». Ceux-ci auraient-ils des accointances avec la mouvance kabiliste? Mystère!
John Tibasiima Mbogemu Ateenyi John Tibasiima Mbogemu Ateenyi
Natif de la province de l’Ituri, Jean-Baptiste dit « John » Tibasiima Mbongemu Ateenyi est né le 7 septembre 1951 à Nyankunde. Licencié psychologie, Tibasiima est un Hema du Sud.
C’est en 1987, que cet Iturien s’est engagé en politique en tant que commissaire du peuple (député) sous le MPR- parti Etat. Il devient membre du Haut conseil de la République, parlement de transition (HCR-PT). De 1993 à 1996, il est PDG de l’office d’or de Kilo-Moto (Okimo) avant de rejoindre l’AFDL en 1997.
Fin 1998, Tibasiima rejoint le RCD. Après l’éclatement de ce mouvement en plusieurs groupes dissidents, il se rallie au RCD-ML dirigé par Antipas Mbusa Nyamwisi. « John » finit par mettre sur pied son propre mouvement rebelle dénommé « RCD-Bunia ».
En 2003, « John » est promu ministre de l’Urbanisme et de l’habitat sous le régime de transition « 1+4 ». Son nom fut pourtant épinglé dans le rapport rédigé par le panel des experts onusiens sur le pillage des ressources naturelles au Congo. En janvier 2007, il est élu sénateur à Irumu.
Prince Kaumba Lufunda Samajiku Prince Kaumba Lufunda Samajiku
Natif du « Grand Katanga », âgé de 62 ans, Kaumba qui est docteur en philosophie et licencié en criminologie a été recteur de l’Université de Lubumbashi.
L’homme s’est fait connaitre en 2008 lorsqu’il a été appelé à succéder à Guillaume Samba Kaputo – décédé en 2007 – au poste de conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de Sécurité.
- Marie Josée Kamitatu Sona
On sait très peu de chose sur le nouveau Rapporteur adjoint du Bureau du Sénat. Elle est membre de l’ARC (Alliance pour le renouveau du Congo), un parti membre de la plateforme politique « Lamuka ».
- Eric Rubuye Hakizimwami (Questeur)
Il n’y a quasiment pas d’informations sur Eric Rubuye. On sait juste qu’il est issu du monde des affaires et serait membre de l’ACO (Avenir du Congo).
- Rolly Lelo Nzazi (Questeur adjoint)
Mêmement.
Bahati a été battu par Thambwe. En janvier 2007, Léon Kengo wa Dondo, candidat indépendant à la Présidence du Sénat, créa la surprise en terrassant le PPRD She Léonard Okitundu.
Selon les « mauvaises langues », convaincu de sa victoire, « She » avait mis quelques bouteilles de champagne au frais pour célébrer l’événement. Il n’avait pas omis d’aligner des groupes folkloriques tetela pour exhiber la danse « Londolo » et « Nyeka Nyeka »…"
"RDC : Thambwe président du Sénat, Boshab humilié
° https://afrique.lalibre.be/39340/rdc-thambwe-president-du-senat-boshab-humilie/
Il le voulait, il était soutenu à bout de bras par l’ancien président de la Républiqué et autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC) Joseph Kabila qui ne pouvait rater ce rendez-vous. Alexis Thambwe Mwamba a été élu ce samedi président du Sénat en République démocratique du Congo.
Une victoire nette par 65 voix contre 43 pour son adversaire Modeste Bahati, ancien membre de la plate-forme politique du FCC qui a refusé de courber l’échine face aux injonctions du pouvoir kabiliste. Le ministre de l’Economie estimait qu’en tant que seconde famille politique du FCC et vu la charte de cette plate-forme, un poste majeur devait revenir à son parti l’AFDC.
Ce mouvement de fronde n’a pas été du goût de Joseph Kabila et des siens qui ont donc décidé d’exclure Bahati de leur plate-forme, avant que celui-ci n’annonce à son tour qu’il quittait avec ses élus le FCC tout en demeurant au sein de la majorité. Une surenchère qui s’est poursuivie avec plusieurs débauchages et tentatives de débauchages dans les rangs du parti de Bahati et de ses alliés et même le dépôt de plaintes en justice contre Bahati sur base d’anciens dossiers filandreux ressortis à point nommé.
Un divorce pas vraiment à l’amiable qui devrait laisser des traces au sein du FCC. Car si La victoire de l’ancien Garde des Sceaux ne souffre aucune discussion, force est de se souvenir que la famille politique de Joseph Kabila et donc de Thambwe, même si officiellement celui-ci se présentait comme indépendant, dispose de 80 sièges sur les 108 postes éligibles du sénat (le 109e revenant au président sortant Joseph Kabila). Malgré les consignes strictes de l’autorité morale, malgré les mises en garde, malgré les dernières « invitations » adressées à tous les sénateurs de la Kabilie de se rendre à la veille du vote à la ferme de l’ancien président à Kingakati, quinze élus ont osé dire non au candidat Thambwe.
De son côté, Modeste Bahati doit reconnaître sa défaite mais doit aussi malgré tout se dire qu’il est parvenu à faire trembler l’establishment kabiliste qui n’a pas ménagé ses efforts pour mener campagne pour ce poste (voir la vidéo de campagne de Thambwe ci-dessous).
Modeste Bahati, en prenant le risque de se voir mis hors-jeu par ses « amis » du FCC, s’est aussi donné le droit d’exister politiquement.
Le ministre d’Etat, qui dispose d’un parti bien structuré, dont le coeur est au sud-Kivu mais avec des ramifications un peu partout dans le pays, ne pouvait demeurer les bras croisés sous peine d’être broyé par la machine d’un PPRD qui gère les composantes de sa plate-forme politique comme de simples vassaux.
Evidemment, en agissant de la sorte, Modeste Bahati s’est quasi inévitablement coupé de postes dans le futur gouvernement Ilunga, annoncé pour ce lundi 29 juillet. Le PPRD qui doit déjà céder un tiers des maroquins au Cach de Tshisekedi-Kamerhe ne fera aucun cadeau à l’AFDC. Mais Bahati peut espérer récupérer au fil des semaines les autres laissés pour compte du FCC qui ne manqueront pas. Il n’y aura pas de siège pour tout le monde et les mécontents pourraient être tentés d’aller voir ailleurs.
Boshab sacrifié
Sans préjuger de son comportement à venir; parmi les mécontents, on peut d’ores et déjà classer Evariste Boshab. Cacique du PPRD, l’homme qui se voyait Premier ministre quand Matata Ponyo est sorti de la manche de Kabila, était en lice pour la première vice-présidence du Sénat. Boshab lui aussi n’a pas ménagé sa peine pendant la campagne pour appeler ses « amis sénateurs » à voter pour lui (voir vidéo ci-dessous).
Comme Thambwe, il disposait a priori d’une base électorale PPRD suffisamment large pour être élu confortablement. D’autant qu’en face de lui, l’opposition ne paraissait guère dangereuse. Et pourtant, Boshab a été coiffé pour ce poste par l’ancien Premier ministre Samy Badibanga qui, à la surprise générale a raflé 60 voix contre 44 à Boshab.
La pilule est amère pour Boshab, abandonné par les siens au prix de ce qui ressemble à un grand sacrifice sur l’autel d’un deal général dans la perspective de la répartition des ministères dans le tout prochain gouvernement. Badibanga, même s’il a fait de solides infidélités à l’UDPS au moment d’accepter le poste d’éphémère Premier ministre, même s’il a fondé sa formation des « Progressistes », n’en demeure pas moins un proche de certaines pointures de l’UDPS qui ont partagé avec lui de longues années d’errance en Belgique…
« Après Emmanuel Ramazani Shadary, sacrifié lors de la présidentielle au profit de Tshisekedi, Boshab est à son tour sacrifié au profit d’un ami de Tshisekedi », lance un membre du PPRD. « Même si ces deu x politiciens ne sont pas les plus populaires au sein du parti, ça fait réfléchir sur le soutien qui nous est réellement apporté par l’autorité morale », poursuit-il.
Le nouveau bureau a été nstallé et a enfin refermé le règne de l’ancienne équipe installée en tout début début 2007 sous la férule de Léon Kengo wa Dondo.
Cette élection permet aussi de clore la session extraordinaire ouverte en avril. La prochaine session ordinaire est annoncée pour le 15 septembre."
"RDC : Alexis Thambwe Mwamba, un pro-Kabila élu à la tête du Sénat
° https://www.jeuneafrique.com/809758/politique/rdc-alexis-thambwe-mwamba-un-pro-kabila-elu-a-la-tete-du-senat/
Alexis Thambwe Mwamba, candidat du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition politique de l'ex-président Joseph Kabila, a été élu samedi à la présidence du Sénat en République démocratique du Congo.
L’ancien ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba n’a cependant obtenu que 65 voix contre 43 pour son adversaire, le dissident Modeste Bahati Lukwebo. Il est le candidat du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition politique de Joseph Kabila, qui disposait de 90 sièges sur 108 selon le résultat des élections sénatoriales du mois de mars.
Avant le scrutin, le FCC avait radié de ses rangs Modeste Bahati Lukwebo, pour avoir maintenu sa candidature. Son propre regroupement AFDC-A revendique 13 sièges au Sénat. Certains sénateurs FCC pro-Kabila auraient donc voté pour le candidat dissident Bahati.
Le candidat pro-Kabila au poste de la première vice-présidence, l’ex-ministre de l’Intérieur Evariste Boshab, a, lui, été platement battu par l’ancien Premier ministre Samy Badibanga (60 voix contre 34).
Ancien proche de l’actuel président de la République Félix Tshisekedi, Samy Badibanga a été brièvement Premier ministre sous Joseph Kabila (2016-2017). Il a été candidat à l’élection présidentielle du 30 décembre.
Gouvernement de coalition
Evariste Boshab est l’une des 14 personnalités congolaises toujours sous sanction de l’Union européenne (UE) pour entrave au processus électoral dans les dernières années du régime Kabila (2016-2018).
Sénateur à vie selon la Constitution en tant qu’ancien président de la République, Joseph Kabila n’était pas présent au moment du vote au Sénat. Il a transmis le 24 janvier la charge de chef de l’État à Félix Tshisekedi, proclamé vainqueur de l’élection présidentielle.
Le FCC de Kabila contrôle néanmoins l’Assemblée nationale, le Sénat, et une majorité des 26 Assemblées et gouvernorats provinciaux.
Les forces de Tshisekedi et Kabila ont annoncé vendredi la conclusion d’un accord pour la formation d’un gouvernement de coalition après six mois de pourparlers."
"RDC : Des réactions diverses sur l’élection de T. Mwamba au sénat
° https://www.matininfos.net/rdc-des-reactions-diverses-sur-lelection-de-tambwe-mwamba-au-senat/
Georges Kapiamba @KapiambaGeorges
#RDC : L’élection de T. Mwamba à la présidence du Sénat est une mauvaise nouvelle! Il est poursuivi par la Justice belge pour crime ctre l’humanité, a participé à la répression des opposants et mbres de la société durant le régime sortant et initié un projet de loi ctre les ASBL.
202
17:01 - 27 juil. 2019
STEVE MBIKAYI @Cartesien243
ALexis Thambwe Mwamba est élu Président du Sénat .
En face, les carottes sont cuites !
Le FCC est une famille politique où règne ordre,discipline et solidarité.
Leçon à tirer : En politique, le réalisme est une vertu;Avant de s’engager, il faut savoir mesurer l’obstacle!
Jean Claude Katende @JeanClaudekat2
#RDC : La victoire de Thambwe Mwamba fait du Sénat Congolais une institution dépourvue de crédibilité et de dignité.
159
15:54 - 27 juil. 2019
Peter Kazadi @kazadi_peter
Alexis Thambwe Muamba l'a emporté démocratiquement face à Modeste Bahati de manière démocratique.
Que vive la démocratie et l'Etat de droit.
Sam Bokolombe Batuli @SamBokolombeBat
L’élection d’A. Thambwe Mwamba à la présidence du Sénat avec 22 voix d’écart par rapport à M. Bahati Lukwebo 65-43témoigne de ce que la kabilie n’aura pas de coudées aussi franches qu’on l’imagine pour changer... https://www.facebook.com/100002077760137/posts/2297192947026608/ …
JULIEN PALUKU @julienpalukucom
Au nom du regroupement AABC, j'adresse mes vives félicitations aux 7 membres du bureau du Sénat élus ce jour.1 Thambwe(Maniema) 2. Badibanga(Kasai Or) 3. Tibasima(Ituri) 4. Kaumba(Lualaba)5. Kamitatu(Kwilu)6.Eric Rubuye(S/Kivu) et Rolly Lelo(Kongo central). Soit 4 élus FCC sur 7
[url=https://twitter.com/julienpalukucom/status/1155145848982052870]18:00 - 27 juil. 2019[/url
"Sénat:Thambwe Mwamba,les leçons d’une lutte fratricide!
° https://election-net.com/drc/senat-thambwe-mwambales-lecons-dune-lutte-fratricide/
Les jours avenirs pourront être marqués des événements politiques après l’élection du candidat FCC à la tête de la chambre haute du parlement congolais. Il est désormais une de haute personnalité du pays, Alexis Thambwe Mwamba a remporté samedi la présidence du bureau définitif du sénat.
Il a fallu attendre le bout de suspens pour voir le surnommé lufungulo lua Maniema ( la clé du Maniema) battre son challenger Modeste Bahati Lukwebo, frondeur de sa famille politique le Front Commun pour le Congo .
L’ancien ministre de la Justice Alexis n’a obtenu que 65 voix contre 43 pour son adversaire, déjouant ainsi scénario 2007 où le candidat de la mouvance She Okitundu perdait le challenge face à Kengo Wa Dondo.
Le candidat du Front commun pour le Congo (FCC), coalition de Joseph Kabila, avait 24 heures avant la tenue du scrutin convoqué tous ses fidèles pour un réarmement moral et se rassurer de ses 90 sièges sur les 108 acquises pour sa cause.
L’élection très attendue du bureau définitif du sénat congolais clôture enfin le débat du contrôle des pros Kabila sur les institutions du pays, constitutionnellement Alexis Thambwe Mwamba est le remplaçant du chef de l’État en cas d’empêchement. si il était l’homme qui a reçu le quitus de son mentor l’ex ministre n’a pas été accepté par ses pairs pour occuper ce poste qui était aussi convoité par le dirigeant de l’ AFDC-A.
Alors , Il était difficile de croire que le Paris était gagné en avance par l’ex ministre de la justice, l’homme que l’ex chef de l’État a placé sa confiance à la base de la fronde et division des Bahatistes qui étaient sur, de la victoire de leur champion.
A la tête du sénat ,Thambwe Mwamba offusquera t-il ses sanctions occidentales l’homme peut désormais s’appuyer sur sa nouvelle casquette du deuxième homme du pays à l’absence du présidence pour convaincre tous ses détracteurs en interne tout comme à l’externe et imposer sa politique et celle de son autorité morale, si ce choix comme dans l’ensemble de congolais n’a pas été apprécié d’aucuns pensent que le choix de ce nouveau président est “issu de la volonté de Kabila, « la candidature de l’ancien Ministre de la justice a été imposée par l’ex président Kabila pour nuire la République et la présidence» estime EDM( ensemble Debout Maniema) une synergie des quelques structures de la société civile du Maniema qui appelle à la vigilance pour toute tentative de prise en otage de la constitution.
«Alexis Thambwe Muamba l’a emporté démocratiquement face à Modeste Bahati de manière démocratique. Que vive la démocratie et l’Etat de droit» réagissait le député provincial de Kinshasa élu sur la liste l’UDPS ,Peter Kazadi.
Pour sa part, Sam Bokolombe a quant à lui estimé que L’élection de Thambwe Mwamba à la présidence du Sénat avec 22 voix d’écart par rapport à Bahati Lukwebo 65-43 témoigne de ce que la Kabilie n’aura pas de coudées aussi franches qu’on l’imagine pour changer.
L’idée presque corroborée par le très populaire avocat président de l’ACAJ qui se désole ,« L’élection de T. Mwamba à la présidence du Sénat est une mauvaise nouvelle! Il est poursuivi par la Justice belge pour crime contre l’humanité, et a participé à la répression des opposants et membres de la société durant le régime sortant et initié un projet de loi contre les ASBL » a déclaré Me Georges Kapiamba dans un message posté sur son compte Twitter.
Thambwe Mwamba est l’une de personnalité politique ayant occupée des postes ministériels sous L’air Kabila, l’homme a battu son record des présences dans différents gouvernements jusqu’à son élection à la présidence du sénat .
Après son départ de RCD -Goma , ou encore du MLC alors des mouvements rebelles avant leur transformation en parti politique, Alexis Thambwe Mwamba est resté sur son ombre, considéré comme un dur et cacique du régime qui laisse croire à l’opinion que sur lui reposait la confiance de Joseph Kabila pour mener la bataille politique pour les prochains enjeux au Congo Kinshasa."
"Bureau définitif du Sénat : jour J-1 - 26 juillet
° https://lepotentielonline.net/2019/07/26/bureau-definitif-du-senat-jour-j-1/
Au perchoir, le sprint final se joue entre Alexis Thambwe et Modeste Bahati.
Dans 24 heures l’on connaitra le successeur de Léon Kengo wa Dondo au perchoir du Sénat. Le challenge se joue entre l’AFDC-A Bahati Lukwebo et le FCC Thambwe Mwamba. Selon les sondages à la clôture de la campagne électorale au palais du peuple, les deux candidats seraient au coude à coude ; bref, un sprint serré est attendu ce samedi. Toutefois, quelle qu’en soit l’issue, l’élection du bureau définitif du Sénat aura laissé de profondes fissures au sein du FCC où une requalification s’impose désormais.
Le Potentiel..."
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54501_a_la_veille_de_l_election_au_senat_les_senateurs_et_autres_cadres_du_fcc_a_kingakati_ce_vendredi.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"RDC : le FCC et CACH formalisent leur coalition et préparent un gouvernement de 65 membres
° https://www.radiookapi.net/2019/07/30/actualite/politique/rdc-le-fcc-et-cach-formalisent-leur-coalition-et-preparent-un
Les plateformes CACH de Felix Antoine Tshisekedi et FCC de Joseph Kabila ont formalisé l'existence de leur coalition politique et énoncé les principes qui vont guider le Premier ministre Sylvestre Ilunkamba dans la formation d'un gouvernement, qui comprendra 65 membres dont 48 ministres et 17 vice-ministres. Cette décision, qui sanctionne leurs négociations, a été annoncée lundi 29 juillet dans la soirée par les représentants de deux regroupements politiques.
Le gouvernement de coalition comprendra 65 membres dont 48 ministres et 17 vice-ministres ; soit 42 postes pour le FCC et 23 pour le CACH, a indiqué Jean-Marc Kabund, le représentant de CACH à ces négociations.
Jean-Marc Kabund a énuméré les principes adoptés lors de ces discussions :« L’effectivité de la coalition pour gouverner ensemble ; la mise en place d’un programme commun ; la formation d’un Gouvernement commun qui comprendra 65 ministères dont 23 pour le CACH et 42 pour le FCC ; la création d’un comité de suivi des mesures d’application du programme commun, telles sont les résolutions de plusieurs mois de négociations entre les deux premières forces politiques de la RDC. »Selon Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, le gouvernement de coalition FCC – CACH sera formé sous peu et les noms de ses membres soumis au président de la République pour nomination."
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° http://www.rfi.fr/afrique/20190730-rdc-formation-nouveau-gouvernement-fcc-cach-postes-precise
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54626_gouvernement_fcc_et_cach_officialisent_leur_coalition.html
° https://www.congoforum.be/fr/2019/07/30-07-19-revue-de-la-presse-congolaise-de-ce-mardi-congoforum/
° https://cas-info.ca/2019/07/gouvernement-laccord-trouve-prevoit-42-postes-pour-le-fcc-et-23-pour-cach/
"RDC : L’accord de coalition FCC-CACH est signé, les deux parties annoncent des réformes institutionnelles
° https://actualite.cd/2019/07/30/rdc-laccord-de-coalition-fcc-cach-est-signe-les-deux-parties-annoncent-des-reformes
Dans la déclaration finale lue par Jean-Marc Kabund, chef de la délégation de CACH (Cap pour le changement), les deux parties ont reconnu que « le peuple a accordé une large majorité au FCC (ndrl, Front Commun pour le Congo) à l’Assemblée nationale, au Sénat et aux Assemblées provinciales ». Elles justifient cet accord par, disent-elles, leur patriotisme et cela « tenant à prévenir des crises politiques qui, en cas de cohabitation, pourrait dans notre jeune démocratie bloquer dangereusement le fonctionnement des institutions nationales et provinciales, réduisant à néant les chances de rencontrer les aspirations légitimes de notre peuple (…).
La coalition a également annoncé « des réformes institutionnelles ainsi que des politiques publiques propres à créer des conditions propices à une croissance économiques fortes ».
Les quatre points principaux de la conclusion de ces longues négociations sont les suivants :
- l’effectivité de la coalition FCC-CACH pour gouverner ensemble,
- l’adoption d’un programme commun de gouvernement
- la mise en place d’un gouvernement de coalition
- la mise sur pied d’un comité de suivi de la mise en œuvre d’un accord de suivi de la coalition.
Hormis le Premier ministre, le gouvernement comprendra 65 membres dont 48 ministres et 17 vice-ministres. La famille politique de Félix Tshisekedi a droit à 23 postes et le FCC va s’adjuger 42 autres postes restants. Les deux parties n’ont pas dévoilé la répartition des responsabilités en tenant compte des ministères régaliens. La date de la publication du gouvernement reste également inconnue.
Pour sa part, Néhémie Mwilanya a signé pour le FCC les trois documents et a rendu hommage à Félix Tshisekedi et à Joseph Kabila, les deux chefs de file de la coalition."
° http://www.depeche.cd/rdc-politique-les-quatre-resolutions-phares-des-negociations-entre-le-fcc-et-le-cach/
"Les nouveaux « équilibres » du pouvoir : Présidence à Fatshi, Gouvernement et Parlement à Kabila
° https://lepotentielonline.net/2019/07/30/les-nouveaux-equilibres-du-pouvoir-presidence-a-fatshi-gouvernement-et-parlement-a-kabila/
L’élection du bureau définitif du Sénat a donné la forme à l’architecture institutionnelle de la troisième législative de la 3ème République. Le rapport des forces politiques en présence penche en faveur du FCC. Malgré son échec à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, Joseph Kabila a, tel un orfèvre, arraché à son tombeur, deux auréoles, à savoir le Parlement et le gouvernement. Dans ce nouvel ordre institutionnel, il devance Fatshi de plusieurs coudées.
Le Potentiel
Les bureaux de deux Chambres du Parlement affichent complets. Avec l’élection, samedi dernier, du bureau définitif du Sénat, le FCC a réussi à consolider son hégémonie au Parlement. La plateforme politique de Joseph Kabila a désormais le contrôle de deux Chambres, avec d’un côté, Jeanine Mabunda à l’Assemblée nationale, et de l’autre, Alexis Thambwe Mwamba au Sénat.
Tout comme, sur les 14 postes de bureaux de deux Chambres du Parlement, Joseph Kabila s’est adjugé de 11 postes majeurs, soit six (6) au Sénat et cinq (5) à l’Assemblée nationale. C’est donc une majorité confortable qui devait nettement jouer en faveur du FCC lorsque les deux Chambres se réuniront en congrès pour trancher sur une question d’intérêt national.
Au-delà du Parlement, Joseph Kabila dispose également d’une assise solide au gouvernement, où il a fait nommer Sylvestre Ilunga Ilunkamba, estampillé PPRD, au poste de Premier ministre. Dans la composition du gouvernement, le FCC jouit aussi d’un net avantage numérique par rapport au CACH, son partenaire à la coalition.
Si l’on s’en tient au principe constitutionnel qui exige à ce que la composition du gouvernement prenne en compte la « représentativité nationale », le FCC est assuré d’avoir le contrôle du tiers du gouvernement Ilunga Ilunkamba. Un avantage à mettre à l’actif de Joseph Kabila, autorité morale du FCC.
Le nouvel ordre institutionnel
Que reste-t-il alors à Félix Tshisekedi ? Selon toute vraisemblance, le président de la République ne se contente que de la présidence de la République, seule moisson des élections générales du 30 décembre 2018. En effet, la grise part – en tout cas la partie la plus juteuse où se concentre le vrai pouvoir – revient au FCC de Joseph Kabila. Dans ses mains, Joseph Kabila tient les commandes non seulement du gouvernement, mais surtout de deux Chambres du Parlement.
Dans cette architecture institutionnelle, Félix Tshisekedi ne peut rien entreprendre sans se référer à Joseph Kabila. A dire vrai, le chef de l’Etat est lié. Face à Kabila, Félix Tshisekedi est une proie politique facile à abattre. Le choix de deux ressortissants de l’aile dure du FCC aux commandes de deux Chambres du Parlement en est une belle illustration.
Autrement dit, les nouveaux équilibres du pouvoir seront en perpétuel ballotage, dont le gagnant sera sans nul doute Joseph Kabila. Que vaut un chef de l’Etat sans majorité au Parlement ? C’est tout le problème. Car, il devra se plier, de temps en temps, aux exigences du FCC s’il ne veut pas être emporté par un éventuel ouragan.
Dans l’organisation et l’exercice du pouvoir tel que défini dans la Constitution du 18 février 2006, le président de la République n’a d’influence dans la marche de l’Etat que s’il dispose au préalable d’une majorité à l’Assemblée nationale, d’où est issu le Premier ministre. Il se fait que Félix Tshisekedi n’a pas pu réunir cette majorité au terme des législatives nationales du 30 décembre 2018. Il s’est donc retrouvé dans l’obligation de composer avec le FCC dans le cadre d’une coalition gouvernementale où le FCC pèse plus que le CACH au vu du nombre de députés nationaux obtenus par chacune des parties.
Ce déséquilibre, le FCC l’a capitalisé en s’imposant à la tête des bureaux de deux Chambres du Parlement. Au grand dam du CACH. Ce schéma risque de marquer la gestion de l’Etat jusqu’en 2023.
A tout prendre, dans le deal qui lie le FCC et le CACH, Félix Tshisekedi a pris pied sur des bases glissantes. Les institutions vont fonctionner au rythme des instructions que donnera l’autorité morale du FCC, Joseph Kabila. Celui-ci est capable de pourrir le mandat de Félix Tshisekedi, s’il sent que ses intérêts sont menacés. Une situation désastreuse qui pourra entraîner la RDC dans une crise politique indescriptible. Est-ce que les deux parties seront en mesure d’éviter ce scénario apocalyptique ? Wait and see."
"On prend les mêmes"
° https://lepotentielonline.net/2019/07/30/on-prend-les-memes/
"Grand perdant de l’élection au bureau du Sénat : Boshab victime de la gourmandise du PPRD"
° https://www.lephareonline.net/%ef%bb%bfgrand-perdant-de-lelection-au-bureau-du-senat-boshab-victime-de-la-gourmandise-du-pprd/
"Ilunga Ilunkamba : les consultations démarrent aujourd’hui !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/30/ilunga-ilunkamba-les-consultations-demarrent-aujourdhui/
"Sénat : le FCC invite le nouveau Bureau à œuvrer pour un Congo fort et stable"
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/28/senat-le-fcc-invite-le-nouveau-bureau-a-oeuvrer-pour-un-congo-fort-et-stable/
° https://forumdesas.org/spip.php?article21012
"Ministères stratégiques : la dernière mouture"
° https://www.lephareonline.net/%ef%bb%bfministeres-strategiques-la-derniere-mouture/
"GOUVERNEMENT ILUNGA ILUNKAMBA
Enfin, les négociations FCC-CACH livrent leurs secrets"
° https://forumdesas.org/spip.php?article21019
[...]DECLARATION SOLENNELLE ANNONÇANT LA CONSTITUTION D'UNE COALITION POLITIQUE ENTRE LE CAP POUR LE CHANGEMENT (CACH) ET LE FRONT COMMUN POUR LE CONGO (FCC) LES FORCES POLITIQUES CACH ET FCC,
Soucieuses de préserver, dans l'intérêt supérieur de la Nation, les acquis mémorables de la passation pacifique inédite de pouvoir du 24 janvier 2019, entre Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, Président de la République sortant et Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République entrant ;
Considérant l'aspiration du peuple congolais à la paix, au progrès et au mieux-être, telle qu'exprimée lors des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales ;
Constatant qu'au terme des élections du 30 décembre 2018, le peuple congolais a élu, Président de la République, le candidat du CACH et accordé au FCC, une large majorité tant à l'Assemblée Nationale, au Sénat que dans les Assemblées provinciales ; Tenant à prévenir les crises politiques qui, en cas de cohabitation, pourraient, dans notre jeune démocratie, bloquer dangereusement le fonctionnement des Institutions nationales et provinciales, réduisant à néant les chances de rencontrer l'aspiration légitime du peuple sus-rappelée;
Déterminées à éradiquer la pauvreté, indigne d'un pays comme la RDC;
Engagées à préserver l'indépendance l'unité et la stabilité du pays, en consolidant la démocratie, l'Etat de droit, l'autorité de l'Etat et la bonne gouvernance, dont la lutte contre la corruption ;
Résolues à cet effet, à mettre en oeuvre des réformes institutionnelles ainsi que des politiques publiques propres à créer les conditions propices à une croissance économique forte, durable et aux bénéfices équitablement partagés ;
Réaffirmant leur attachement commun aux valeurs du patriotisme au plan politique et de la social-démocratie au plan économique et social;
Conscientes de leurs responsabilités devant Dieu, la Nation et la postérité ;
Proclament ce qui suit :
1. L'effectivité de la COALITION CACH-FCC pour gouverner ensemble ;
2. L'adoption d'un Programme Commun de Gouvernement CACH-FCC;
3. La mise en place d'un Gouvernement de coalition CACH-FCC ;
4. La mise sur pied d'un Comité de Suivi de la mise en œuvre de l'Accord de Coalition.
S'agissant plus précisément du Gouvernement, les deux parties ont convenu et arrêté de procéder à la formation d'un Gouvernement de coalition comprenant, hormis le Premier Ministre, 65 membres dont, 48 Ministres et 17 Vice-Ministres, à raison de 23 postes au total pour le CACH et de 42 postes au total pour le FCC.
Fait à Kinshasa, le 29 juillet 2019
Pour le FCC Prof. Néhémie MWILANYA WILONDJA Coordonnateur
Pour le CACH Jean Marc KABUND Coordonnateur
"Gouvernement, le Comité de suivi n’est pas une institution publique (Mayo)"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54652_gouvernement_le_comite_de_suivi_n_est_pas_une_institution_publique_mayo.html
"Ouf de soulagement pour Kingakati"
° https://forumdesas.org/spip.php?article21018
"Sénat : les pro-Kabila continuent à dicter la cadence dans la coalition FCC-CACH"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54633_senat_les_pro_kabila_continuent_a_dicter_la_cadence_dans_la_coalition_fcc_cach.html
"FORMATION IMMINENTE DU GOUVERNEMENT
L’AFDC-A charge Bahati de nouer des contacts avec Fatshi et les chefs de corps"
° https://forumdesas.org/spip.php?article21034
° https://actualite.cd/2019/07/29/rdc-apres-lelection-du-bureau-du-senat-mbikayi-pense-que-le-fcc-va-travailler-pour
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Dernière édition par ndonzwau le 31/7/2019, 3:32 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"RDC : le Sénat, pièce maitresse du système Kabila
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-senat-piece-maitresse-du-systeme-kabila/
La victoire d"Alexis Thambwe Mwamba à la présidence du Sénat permet à l'ancien président Kabila de continuer à asseoir son pourvoir sur le parlement congolais avant la nomination d'un nouveau gouvernement qui devrait laisser la part belle au FCC.
C’est une institution clé pour la survie politique, et peut-être la renaissance, de Joseph Kabila. Ce samedi, la présidence du Sénat a été décrochée par Alexis Thambwe Mwamba, l’ancien ministre de la Justice de l’équipe Kabila. Le nouveau numéro deux du régime, est un proche de l’ancien président de la république, lui-même sénateur à vie depuis la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2018. Au dessus de la mêlée, « autorité morale » du FCC sa plateforme politique, le tout nouveau sénateur Kabila ne s’est même pas déplacé pour voter pour son poulain : signe qu’il peut maîtriser ce qui se passe à la chambre haute sans y mettre les pieds.
Une victoire, mais aussi une défaite
C’est pourtant une victoire en demi-teinte pour le FCC qui présentait un ticket pour la présidence et la première vice-présidence du Sénat avec Alexis Thambwe et l’ex-ministre de l’Intérieur Evariste Boshab. Mais le faucon de la kabilie a trébuché sur les marches de la vice-présidence, se faisant battre par Samy Badibanga, un ancien proche d’Etienne Tshisekedi avant d’accepter de rejoindre Joseph Kabila en occupant le poste de Premier ministre en 2016. Une défaite amère pour Boshab, qui n’a pas fait le plein de voix du FCC.
Il y avait peu de suspense dans ce scrutin verrouillé par le tout puissant FCC, ultra majoritaire au Sénat. Mais la fronde du dissident Modeste Bahati, en décidant de se présenter face à Alexis Thambwe, a bousculé un vote pourtant couru d’avance. Résultat : Alexis Thambwe n’a pas réuni l’ensemble des sénateurs FCC derrière son nom. Avec 25 petites voix d’écart, Modeste Bahati a prouvé que la plateforme de Joseph Kabila est beaucoup moins puissante qu’elle n’y paraît. La défaite de Boshab envoi un message fort à destination des anciens caciques du PPRD : aucun poste n’est assuré d’avance… de même que la victoire. Evariste Boshab rejoint ainsi la longue liste des défaits du PPRD, avec Emmanuel Shadary, battu à la présidentielle, et Lambert Mende, battu au gouvernera du Sankuru.
Un président du Sénat « fiable »
Autre leçon du scrutin : l’élection de Samy Badibanga permet de rassurer (un peu) les militants de l’UDPS de Félix Tshisekedi qui dénoncent régulièrement l’hégémonie du FCC sur tous les leviers du pouvoir. Ancien conseiller d’Etienne Tshisekedi, père du président Félix Tshisekedi et estampillé ex-UDPS, Samy Badibanga sert une nouvelle fois de caution à l’opposition congolaise, après son passage éclair à la Primature. Une élection qui devrait satisfaire le nouveau président congolais et « calmer » les militants UDPS les plus radicaux.
Après l’élection de Jeanine Mabunda à la tête de l’Assemblée nationale, la victoire d’Alexis Thambwe Mwamba constitue le deuxième étage du dispositif de verrouillage politique des institutions congolaises par Joseph Kabila. La fronde de Modeste Bahati, suivie de sa mise en disgrâce, démontre simplement qu’il n’était pas considéré comme un partenaire fiable par l’ancien président congolais, à l’inverse d’Alexis Thambwe qui a toujours tenu son rang de garde chiourme de la kabilie, n’hésitant pas à instrumentaliser la justice pour disqualifier certains opposants politiques comme Moïse Katumbi ou Jean-Pierre Bemba.
Le Sénat : avant-poste de la kabilie
La chambre haute constitue un élément essentiel du dispositif mis en place par Joseph Kabila pour contrôler le pouvoir. Deuxième personnage de l’Etat, le président du Sénat est le premier sur la liste à pouvoir remplacer le président Félix Tshisekedi en cas d’empêchement. La maîtrise du Congrès (Assemblée nationale et Sénat) permet également au FCC de pouvoir demander l’examen de la destitution du président de la république ou de voter une modification la Constitution permettant un retour de Joseph Kabila au pouvoir, notamment au scrutin indirect. Ce sont pour ces raisons que le FCC attendait l’élection du bureau du Sénat pour lancer ensuite le troisième étage de la fusée : la nomination du nouveau gouvernement, toujours en souffrance depuis plus de deux mois.
Les nouveaux ministres devraient donc être nommés très prochainement puisqu’un accord politique a enfin été conclu entre le FCC de Joseph Kabila et CACH, la coalition de Félix Tshisekedi. On sait déjà que l’exécutif se composera de 65 membres, dont 42 proviendront du FCC et 23 des rangs de CACH, ce qui correspond à peu près au rapport de force politique dans l’hémicycle. La mainmise du FCC sera donc totale si on en croit les quelques informations qui ont fuité des négociations entre les deux coalitions. La plateforme de l’ancien président devrait garder la haute main sur la défense, les finances, la justice et les mines… les quatre piliers de la kabilie.
Un colosse aux pieds d’argiles
Mais attention, le FCC a laissé entrevoir des signes de faiblesses. La classe politique congolaise est assez versatile pour changer de camp à tout moment. « Les événements du Sénat rappellent que le FCC est un château de sable qui ne tient encore debout que grâce au manque de courage politique de Félix Tshisekedi » dénonce le mouvement citoyen la Lucha. Avant de prévenir : « la vague populaire est telle que son écroulement total n’est qu’une question de temps ». Les Congolais pourraient en effet se laisser de voir un président avec le titre, mais sans le pouvoir et les moyens de sa politique."
"Dans les entrailles de négociation FCC-CACH: retour sur les vrais enjeux de ces négociations jusqu’au fameux accord du 29 juillet
° https://www.politico.cd/grand-angle/2019/07/30/dans-les-entrailles-de-negociation-fcc-cach-retour-sur-les-vrais-enjeux-de-ces-negociations-jusquau-fameux-accord-du-29-juillet.html
Tout le monde sait qu’il y avait des négociations entre le FCC et le CACH pour la formation du Gouvernement mais les acteurs phares de ces négociations sont restés dans l’ombre ne laissant que quelques bribes aux journalistes même les plus chevronnés.
La population étant elle, restée dans le spectatif tels les fidèles catholiques lors de l’élection du pape par les cardinaux.
Ce flou communicationnel a persisté jusqu’à cette date fatidique du 26 juillet 2019 à l’aube de l’élection du bureau définitif du sénat.
Un tweet de François Mwamba donne pour la première fois un visage officiel à ces négociations:
“CACH-FCC: Enfin la fumée blanche.
La structure, l’organisation en commissions, la répartition quantitative et qualitative sont bien là.
RDV lundi 29 juillet avec la presse juste avant que le PM Ilunga n’entre en danse”.
C’est par ce tweet que François Mwamba, l’un des négociateurs du CACH annonce l’atterrissage en douceur pour la formation du Gouvernement après le dernier round de négociation qui a eu lieu le vendredi 26 juillet 2019 à Kempisky fleuve Congo Hôtel dans la commune de la Gombe.
Bien que l’attente fut longue et laborieuse, les deux camps ont fini par aplanir leurs divergences.
C’est ce que confirmera quelques minutes Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC dans un tweet:
“RDC: Formation du Gouvernement : Un accord vient d’être trouvé ce vendredi entre le FCC et le CACH.
Le FCC FCC rend un vibrant hommage à son Autorité morale, Joseph Kabila et à son partenaire, le Président Félix Tshisekedi pour leur impulsion positive et leur totale implication”.
Depuis le début de la soirée de ce lundi 29 juillet, tous les yeux sont rivés sur la RTNC et le fleuve Congo Hôtel pour l’annonce promue des négociateurs de la coalition du FCC-CACH.
La télévision publique annonce l’imminence d’un message urgent.
Il est déjà 23h00 passé, plusieurs personnes ont préféré rejoindre leurs lits au lieu de s’attarder sur le néon de leurs télévisions. Il faut dire que l’attente fut assez longue.
Les journalistes ont de leur côté attendu des heures et des heures dans les couloirs du Kempisky fleuve Congo Hôtel guettant la moindre fumée blanche.
Et c’est vers 23h45, presque minuit que les deux parties font leur entrée dans la salle de conférence de ce luxueux hôtel de Kinshasa.
Finalement le fameux deal entre le FCC et le CACH est dévoilé: le Gouvernement Ilunga Ilunkamba sera composé de 65 membres dont 48 ministres et 17 vices ministres.
Le FCC aura 42 postes et le CACH 23 postes. Fin du deal.
Comment en est on arrivé à cet accord?
Qui ont été les pères géniteurs?
Politico.cd revient sur les différentes étapes de cette longue négociation ayant abouti à la signature ce 29 juillet du fameux accord FCC-CACH.
De la genèse des négociations: Mbuela Lodge et les premiers accros
Du 6 au 7 avril dernier, les responsables du Front commun pour le Congo (FCC) et du Cap pour le changement (Cach) se sont discrètement retrouvés à Kisantu (Kongo central), à Mbuela Lodge, un complexe touristique appartenant à Antoine Ghonda, ex-ambassadeur itinérant de Joseph Kabila .
Pendant deux jours, les negociations entre les deux camps ont tourné court. Ils ont tenté, ensemble de réaliser un texte commun à présenter à Félix Tshisekedi et à Joseph Kabila.
Le FCC a claqué la porte afin de protester contre les propos de Tshisekedi , qui, depuis Washington, a déclaré vouloir « déboulonner le système dictatorial qui était en place ».
Parmi les participants à ce premier round, l’on note la présence de Jean Baudouin Mayo Mambeke, secrétaire général de l’UNC de Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Thisekedi; de Jean Marc Kabund, président intérimaire de l’UDPS ; de Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC ), ou encore Azarias Ruberwa, ancien vice-président sans oublier Antoine Ghonda.
Un nouveau contexte qui donne des ailes
Le contexte politique a changé en RDC entre-temps.
Félix Tshisekedi contraints par ses partenaires americains, nargue le FCC en refusant de nommer Albert Yuma pourtant le chouchou de Joseph Kabila au poste du Premier Ministre. Il choisit dans la fameuse liste de trois noms proposés Sylvestre Ilunga Ilunkamba, un personnage peu connu et qui ne figure pas parmi les caciques du clan Kabila au grand dam du FCC et de son autorité morale.
Il est nommé le 20 mai premier ministre du premier gouvernement de l’alternance démocratique.
Un autre fait et non le moindre est la nomination des mandataires au sein de la Gécamines et de la SNCC le 29 mai 2019.
Le président de la République nomme Kyungu Wa Kumuanza et Fabien Mutomb à la SNCC et Sama Lukonde à la Gécamines reléguant Albert Yuma au poste du PCA. Ce qui a pour effet la levée des boucliers des membres du FCC dont certains s’attaquèrent directement au chef de l’Etat en qualifiant ces ordonnances d’irrégulières.
Une motion incidentielle à l’Assemblée nationale et les propos qualifiés d’outrageants du député national Nawez vis à vis du Chef de l’État, mirent en branle la machine de négociation.
Cette fois ci, c’est le CACH qui quitte la table de négociation.
Faure Gnassingbé tente une médiation
23 députés et 2 sénateurs tous membres de la coalition Lamuka sont invalidés par la cour constitutionnelle.
Ulcéré face à cette situation, Félix Tshisekedi convoque le 17 juin le président de la cour constitutionnelle Benoît Lwamba et lui demande des explications.
Face au climat délétère entre le deux camps et la tension perceptible entre le président Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, le président togolais Faure Gnassingbé, en visite à Kinshasa début juillet, en profite pour jouer le conciliateur entre les deux hommes.
Sa médiation paie puisque le député en question fut des excuses publiques et les négociations peuvent enfin continuer.
Le 4 juillet suivant, 19 des 23 députés invalidés été rétablis dans leurs mandats.
Les fameux trois noms
Cette fois ci, les négociations avancèrent à une vitesse de croisière. Il y a eu des changements en vue du côté CACH puisque c’est François Mwamba qui désormais mène les négociations à la place de JM Kabund jugé peu diplomate et élu entre-temps 1er vice président de l’assemblée nationale.
Après la mise en commun des programmes politiques, la taille du Gouvernement et le nombre des ministères furent l’objet d’âpres négociations.
Finalement, un compromis fut trouvé pour un gouvernement éléphantesque composé de 65 membres dont 48 ministres et 17 vices ministres.
Quant aux personnalités qui doivent composer ce Gouvernement, le Président de la République pose son veto et exige 3 noms par poste.
Les ministères régaliens, autre paire de manche
La taille du Gouvernement trouvé, il reste maintenant la répartition des ministères. Le FCC veut obtenir la part du lion étant donné qu’il a plus des députés nationaux et provinciaux ainsi que des sénateurs.
Le plus grand problème reste le contrôle des fameux ministères régaliens dont les finances, la défense, l’intérieur, la justice et les affaires étrangères.
Ici, chaque camp y va de son bon vouloir.
Mais un compromis est vite trouvé: les ministères de la Justice , Défense , des Finances et du portefeuille reviendront au FCC tandis que l’Intérieur , les Affaires Étrangères , le Budget et l’Economie seront pour CACH.
Du poste pour poste et individu sur individu
Le mois de juillet a vu les négociations progressaient énormément. Les délégués du FCC ont échangé avec le président de la République, Félix Tshisekedi, et ceux de CACH avec l’ex-chef de l’État, Joseph Kabila.
Les pourparlers ont tourné sur la répartition des portefeuilles et de leurs animateurs.
« Ces discussions, c’est vraiment poste pour poste, individu sur individu… » avait indiqué le chef de l’Etat lors de son interview à RFI et France 24 le 29 juin dernier.
Ça faisait déjà presque trois mois que le pays a un Premier ministre mais sans une équipe gouvernementale. Quelques militants de l’UDPS et du PPRD marqués par la lenteur et la longueur des négociations ont failli en venir aux mains jusqu’à ce que le lundi 20 juillet, Félix Tshisekedi et Joseph lèvent un toast pour annoncer la fin des divergences et l’atterrissage en douceur.
Un message relayé par la coordination du FCC va même jusqu’à demander aux regroupements politiques membres de sa méga plateforme de proposer les critères de désignation des futurs membres du Gouvernement. Ils avaient jusqu’au 22 juillet pour le faire.
L’élection au sénat le samedi 27 juillet dernier a aussi confirmé que les relations sont au beau fixe entre les deux parties: Alexis Tambwe Mwamba du FCC obtient la présidence du sénat et Samy Badibanga réputé proche de Félix Tshisekedi est élu 1er vice président.
Et même si c’est lundi 29 juillet aucune date ni aucune répartition des ministères n’ont été annoncé, il apparait clairement que la signature de l’accord entre le FCC et le CACH est l’aboutissement d’un long cheminement politique. Chaque camp a fait d’énormes compromis pour aboutir à un accord.
Et finalement les visages des négociateurs tapis dans l’ombre sont apparus en public.
Pour le Front Commun pour le Congo (FCC):
- Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC et chef de délégation
- Raymond Tshibanda, ex ministre des affaires étrangères
- Général Etumba, ex chef d’état-major général
- Emmanuel Ramazani, secrétaire permanent du PPRD ;
- Aubin Minaku, ex président de l’assemblée nationale ;
- Azarias Ruberwa, ministre d’Etat chargé de la décentralisation.
Pour le Cap pour le changement du Congo (CACH):
- Jean Marc Kabund, 1er vice-président de l’assemblée nationale et président a.i de l’UDPS, chef de la délégation ;
- Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS ;
- Me Mayo Mambeke, secrétaire général de l’UNC ;
- François Muamba, ex ministre du budget ;
- Dr Eteni Longondo, secretaire général adjoint de l’UDPS ;
- Rubens Mikindo, secrétaire adjoint de l’UDPS.
Notons que dans une négociation, à la différence de ce qui régit les forces du marché, le résultat doit pouvoir satisfaire les valeurs et les intérêts de chaque partie, en fonction d’un jeu de critères que chaque partie va essayer d’infléchir dans le processus de négociation.
En cas d’échec, les parties se retireront simplement de l’accord.
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Gouvernement en RDC: le FCC de Kabila conserverait les Mines et les Finances
° http://www.rfi.fr/afrique/20190730-gouvernement-rdc-fcc-kabila-mines-finances
Le président congolais Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, le 24 janvier 2019 à Kinshasa. :copyright: REUTERS/ Olivia Acland
L'équilibre des forces au sein du futur gouvernement de coalition en RDC se précise. Ce mardi 30 juillet, RFI a pu obtenir des précisions, notamment sur la répartition des postes régaliens.
Si les noms des futurs ministres demeurent inconnus, le détail du partage des postes entre de l'actuel et de l'ancien président a bien été acté, signé par les deux parties et transmis au Premier ministre, selon des négociateurs des deux camps.
Dans la nuit de lundi à mardi, les principaux négociateurs de la coalition au pouvoir FCC-Cach avaient dévoilé au cours d'une conférence de presse les grandes lignes de leur accord, confirmant pour l'essentiel des informations déjà connues : sur les 65 postes ministériels (48 ministres et 17 vice-ministres), 42 ont été attribués au Front commun pour le Congo (FCC), la coalition du président Kabila, et 23 au Cap pour le changement (Cach), celle du président Tshisekedi. Mais RFI a obtenu des précisions.
Les deux coalitions ont finalement décidé, après des mois de tractations, de se partager les postes dits « régaliens » et parmi les plus convoités.
Les Affaires étrangères et l'Intérieur tombent dans l'escarcelle de la coalition Cach de Félix Tshisekedi, mais le chef de l'État n'a obtenu ni la Défense ni la Justice qui restent aux mains du FCC de Joseph Kabila. Dans un entretien accordé à RFI fin juin, le président Tshisekedi avait tout de même demandé « un droit de regard » sur ces ministères régaliens, et donc sur le nom de celui ou celle qui pourra les occuper.
Dans le secteur économique, tout aussi convoité, Cach obtient finalement, selon nos sources, les ministères du Budget et de l'Économie, tandis que le FCC conserve la main sur les très stratégiques ministères des Mines et des Finances, un portefeuille que le président Tshiskedi a tenté jusqu'au bout de conserver. Le FCC de Joseph Kabila obtient donc au total 31 des 48 postes de ministres titulaires (sans compter les postes de vice-ministre), contre 17 pour le camp du nouveau président, soit environ 35 %.
Si des noms circulent pour ces postes, rien ne serait encore acté. Il fallait d'abord s'accorder sur l'ossature, explique une source au sein du Cach. Sans oublier que c'est au Premier ministre que revient la tâche de former le gouvernement. « Il ne fallait pas que les négociateurs le dépouillent de cette prérogative », explique une cadre du FCC.
Sur la base de l'accord en partie dévoilé hier, chaque partie doit désormais soumettre au Premier ministre sa liste de noms. « Le plus dur est fait, maintenant cela ira vite », assure une source au sein Cach. D'autres au contraire redoutent que l'opération ne soit pas si simple, dans la mesure où les candidats se comptent « par centaines »."
"RDC : futur gouvernement, Cach décroche l’Intérieur, la Justice et l’Economie"
° https://afrique.lalibre.be/39491/rdc-futur-gouvernement-cach-decroche-linterieur-la-justice-et-leconomie/
"RDC : les ministères clés aux mains de la coalition pro-Kabila
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-ministeres-cles-aux-mains-de-la-coalition-pro-kabila/
Néhémie Mwilanya (FCC) signe l’accord de partage du pouvoir avec Jean-Marc Kabund (CACH) :copyright: DR
Qui tient la barre en République démocratique du Congo (RDC) ? Sans aucun doute le FCC de Joseph Kabila. Majoritaire à l’Assemblée nationale, bien qu’ayant cédé la présidence à l’opposant Félix Tshisekedi, la coalition de l’ancien président congolais se taille la part du lion dans le nouvel exécutif. Le président Tshisekedi et la plateforme de Joseph Kabila ont récemment signé un accord de partage du pouvoir en vue de la composition du nouveau gouvernement, toujours au point mort depuis l’élection présidentielle de décembre 2018. Dans cet accord entre le FCC de Kabila et CACH de Tshisekedi et Kamerhe, les partisans de l’ancien président se voient attribuer 42 postes ministériels, contre seulement 23 pour l’entourage de Félix Tshisekedi. Un ratio qui respecte les rapports de force au sein de l’Assemblée nationale, mais qui reste en défaveur du nouveau pouvoir congolais.
Les ministères stratégiques attribués au FCC
Vainqueur contesté à la dernière présidentielle, Félix Tshisekedi n’a pas eu d’autre choix que de composer avec la puissante plateforme de son prédécesseur. Cette cohabitation inédite entre les pouvoirs sortant et entrant, devrait pourtant largement tourner en faveur de l’ancien président Kabila. Ultra majoritaire à l’Assemblée, au Sénat et dans les Assemblées provinciales, le FCC devrait également piloter les ministères stratégiques dans le nouveau gouvernement du premier ministre Sylvestre Ilunga. Selon plusieurs indiscrétions, notamment relayées par RFI, la coalition pro-Kabila pourrait se voir attribuer les ministères des finances, des mines, de la justice, de la défense, du plan et du portefeuille. La plateforme présidentielle CACH devrait obtenir les ministères des affaires étrangères, de l’intérieur, mais aussi les hydrocarbures et les télécoms.
Finances, mines, justice, défense...
Le partage du gâteau penche largement du côté du FCC. En tenant, les cordons de la bourse, les minerais, principales ressources au budget de l’Etat, et l’armée, les pro-Kabila contrôlent l’essentiel des commandes du pays. Si on rajoute le ministère du portefeuille qui pilote les entreprises para-étatiques et le ministère de la justice qui permet de maintenir une chape de plomb sur la corruption et de garder un oeil sur les affaires judiciaires des opposants et de la Cour constitutionnelle, gardienne des rendez-vous électoraux… le pouvoir reste clairement dans la mains de Joseph Kabila et de sa plateforme. Dernier pré-carré réservé aux pro-Kabila : la défense. L’ancien chef de l’Etat avait de toute façon pris sein de réorganiser l’Etat-major de l’armée régulière juste avant de quitter la présidence.
Félix Tshisekedi sera-t-il encore audible à l'étranger ?
Félix Tshisekedi pourra-t-il encore peser sur les décisions politiques de la République démocratique du Congo ? Le nouveau président devrait continuer à pouvoir engager la parole de la RDC à l’étranger en conservant les affaires étrangères. Mais sera-t-il crédible et écouté sachant que c’est ensuite le gouvernement qui mettra en musique (ou non) les décisions présidentielles ? Avec le ministère de l’intérieur dans son escarcelle, Félix Tshisekedi pourra tout de même continuer à desserrer l’étau sécuritaire qui empoisonne la vie politique congolaise et les droits de l’homme. C’est sans doute sur ce point que se concentrent les principales avancées du début de la mandature Tshisekedi, même si ces dernières semaines, plusieurs interdictions de manifester ont été émises.
Un budget à la peine
Reste que le nerf de la guerre, les moyens financiers, risquent de cruellement manquer au nouveau président congolais. Sans maîtrise des recettes (mines) et des dépenses (finances), il sera difficile à Félix Tshisekedi de mettre en oeuvre son programme d’urgence pour le pays. En cinq mois de mandature, la présidence a déjà dépensé 97% de son budget, alors que la Primature en a utilisé 80%. Sans maîtrise des finances et avec un budget microscopique de 5,54 milliards de dollars, les marges de manoeuvres du nouveau pouvoir resteront donc très étroites.
Ministres sous surveillance
Autre incongruité du futur exécutif congolais : de nombreux ministres se verront flanqués de vices-ministres, et notamment pour des ministères régaliens. Le ministre de la justice FCC sera accompagné par un vice-ministre CACH. A l’inverse, les ministres CACH de l’intérieur et des affaires étrangères devront cohabiter avec des vices-ministres FCC. Comment vont s’harmoniser les décisions entre les deux alliés aux intérêts souvent diamétralement opposés ? L’avenir nous le dira sans doute. Mais ce que l’on redoute dans le fonctionnement de ce futur gouvernement pléthorique (65 membres), ce sont les risques de blocages permanents qui pourraient mener à une paralysie de l’exécutif et déboucher sur une cohabitation belliqueuse à haut risque entre deux alliés contre nature."
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
À la Une: le nouveau gouvernement en RDC
° http://www.rfi.fr/emission/20190731-une-rdc-nouveau-gouvernement
« Après environ sept mois de tractations, pointe Le Courrier de Kinshasa, les négociateurs du FCC, le Front commun pour le Congo, parti kabiliste et du Cach, le Cap pour le changement, le parti présidentiel, sont finalement parvenus à un accord [...] : le gouvernement Ilunkamba comprendra 65 membres dont 48 ministres et 17 vice-ministres. Le Cach disposera de 23 postes tandis que le FCC, au nom de sa majorité numérique, s’adjugera les 42 portefeuilles restants. »
Selon des informations obtenues par RFI, le camp Tshisekedi devrait hériter des Affaires étrangères, de l’Intérieur, du Budget et de l’Économie. Quant aux partisans de l’ancien président Kabila, devraient leur revenir les ministères de la Défense, de la Justice, des Mines et des Finances.
On attend confirmation de cette répartition et surtout les noms des nouveaux ministres.
« Éléphantesque et budgétivore »
En attendant, Le Potentiel s’insurge contre la taille de ce gouvernement, 65 membres donc...
« Éléphantesque et budgétivore », s’exclame le quotidien kinois. « Le budget de l’État, déjà maigre, ne pourra contenter que les acteurs politiques. Au grand dam du peuple, le souverain primaire, qui continuera encore longtemps de tirer le diable par la queue ! » Et Le Potentiel de s’interroger : « faudra-t-il continuer à caresser la population dans le sens du poil, avec des slogans du genre “le peuple d’abord”, alors qu’en réalité rien n’est fait pour soulager ce même peuple ? »
Kabila toujours maître du jeu ?
Pour L’Observateur Paalga au Burkina, il est clair que Kabila confirme son emprise : « Avec une telle répartition (des postes gouvernementaux), on n’a vraiment plus besoin de se demander qui est le véritable chef de cet immense pays, car quand on tient l’armée, les cordons de la bourse et les pierres précieuses, on peut se permettre de dicter sa loi à un président potiche qui pédale dans la choucroute en se donnant l’illusion d’être le patron. Le fils du “Sphinx de Limete” a beau prévenir qu’il aura un droit de regard sur les personnalités qui occuperont ces postes-clés, on ne voit pas trop comment il pourrait empêcher “Petit Kabila” d’imposer les hommes qu’il veut. »
Des signes encourageants ?
Changement de ton, avec Ledjely en Guinée, qui affiche un certain optimisme… « L’important n’est pas le nombre de postes attribués à chaque camp. Le problème ne se pose pas en ces termes-là. Le problème congolais, comme c’est le cas dans de nombreux autres pays africains, se décline plutôt en termes de valeurs et de principes, affirme Ledjely. Le défi consiste donc à restaurer les valeurs perverties et les principes bafoués. En cela, il y a des signes symboliques encourageants, estime le site d’information guinéen. Il s’agit en l’occurrence de l’espèce de détente que connait le pays depuis les dernières élections. La libération de quelques détenus politiques et le retour de ceux qui étaient interdits de séjour sur le sol congolais s’inscrivent particulièrement dans cette dynamique-là. Mais il faut sans doute aller plus en profondeur. Ainsi, pointe Ledjely, même si c’est le camp Kabila qui hérite du juteux secteur minier, il s’agira de le convaincre de la nécessité de l’instauration de principes et d’un mécanisme de gestion transparents. Contrairement à ce qu’on peut penser, il pourrait bien se laisser convaincre. Parce que lui aussi a paradoxalement intérêt à ce que la petite entente avec Tshisekedi continue à tenir la route. Et même à supposer qu’il s’y oppose, il courrait le risque de perdre la bataille de l’opinion publique. Tout aussi importante ! »
Quelle stratégie pour l’opposition ?
Enfin, pendant que les tractations prenaient fin pour la formation du gouvernement, la coalition de l’opposition, Lamuka, était en conclave à Lubumbashi… « LAMUKA confirme son ancrage dans l’opposition », titre Le Potentiel. « Contre vents et marées, LAMUKA n’a pas dérogé à la règle et reste fidèle à son discours pour l’avènement d’un véritable État démocratique en RDC. »
Reste que, tempère Afrikarabia, « Lamuka n’a pas tranché entre les deux lignes politiques de la plateforme, tenues par Martin Fayulu et Moïse Katumbi. Le candidat malheureux de la présidentielle prône une opposition radicale pour exiger “la vérité des urnes”, alors que l’ancien gouverneur du Katanga préfère une opposition “républicaine et vigilante”. Et dans le rôle de l’arbitre, Jean-Pierre Bemba n’a finalement jamais vraiment fait pencher la balance vers une ligne claire. »
"INVITE AFRIQUE
RDC: «Je serai dans ma position de gardien de la Constitution» (président du Sénat)
° http://www.rfi.fr/emission/20190731-rdc-senat-alexis-thambwe-mwambaje-gardien-constitution
En République démocratique du Congo, Alexis Thambwe Mwamba a été élu samedi 27 juillet à la tête du Sénat, après une campagne très disputée. C’est un poids lourd de l’ancienne majorité présidentielle qui accède à la présidence de la chambre haute. Ancien ministre de la Justice, il a le soutien de l’ancien président, Joseph Kabila. Quelles seront les réformes portées par le Sénat sous son mandat ? Comment perçoit-il son rôle au sein de cette institution ? En ligne de Kinshasa, Alexis Thambwe Mwamba répond à RFI...."
"RDC : la taille du futur gouvernement risque d’affecter le budget de l’Etat, selon l’ASADHO"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/30/actualite/politique/rdc-la-taille-du-futur-gouvernement-risque-daffecter-le-budget-de
"RDC: la société civile dénonce un gouvernement « pléthorique » et « budgétivore »"
° https://afrique.lalibre.be/39566/rdc-la-societe-civile-denonce-un-gouvernement-plethorique-et-budgetivore/
"Que pensez-vous de l'annonce du FCC et de CACH de former un gouvernement de 65 membres ?
° https://www.radiookapi.net/2019/07/31/emissions/parole-aux-auditeurs/que-pensez-vous-de-lannonce-du-fcc-et-de-cach-de-former-un
° https://www.radiookapi.net/2019/07/30/actualite/politique/jean-claude-vuemba-la-taille-dun-gouvernement-ne-signifie-pas-son
"Félix Tshisekedi : la fin de l’état de grâce
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/31/felix-tshisekedi-la-fin-de-letat-de-grace.html
A peine sept six mois après son arrivée au Palais de la nation, le premier président congolais issu d'une alternance démocratique et pacifique s'embourbe déjà: crise sécuritaire et sanitaire persistante, polémique politique... Félix Tshisekedi, qui avait suscité tant d'espoir, n'est plus en état de grâce.
24 janvier 2019 à Kinshasa. Pour la première fois dans l’histoire de la République démocratique du Congo, un président sortant passe démocratiquement le flambeau à un autre. Joseph Kabila, après 18 ans de règne, laisse ainsi sa place à Félix Tshisekedi. Le palais présidentiel est démystifié, envahi. Car entre-temps, “Félix” n’est que le fils de son père. Le fils du Sphinx, l’un des hommes les plus adulés dans ce pays des Seigneurs.
L’idylle commence alors. Une communion comme jamais vue entre un dirigeant et son peuple. Si, jadis vécu aux débuts de feu Maréchal Mobutu. Sur les réseaux sociaux, le fils de Tshisekedi est adulé. On commente même ses vêtements. Qu’il est beau devant ces militaires du camp Kokolo, lorsqu’il décide, dans un calcul politique matois, de se présenter en Chef des armés. Il enchaîne des promesses : construction d’un hôpital pour les militaires…
Mais l’amour ne dure pas longtemps dans ce pays des affamés. Après la lune de miel, l’heure de l’hallali à sonné. Déjà au Palais de la nation, le jour même de la prestation de serment, ce peuple scande : « Papa avait dit, le Peuple d’abord ». « Félix » est averti. Il décide rapidement d’agir. Sans toutefois se préparer. On sent les premiers égarements dans la publication d’un cabinet présidentiel éléphantesque ; on y sent également un homme qui doit tant aux autres. La suite est connue : beaucoup ne seront pas à leur place. Fuites de documents. Querelles hiérarchiques. Des « deals » entre proches… le Président supportera longtemps cette cour du roi Pétaud avant de craquer et de taper du point sur la table : « beaucoup sont plus préoccupés à faire du business que leur travail ».
Mais bien plus, à la fois loin, mais proche de la Présidence, c’est dans les rues du pays que la réalité rattrape « Fatshi ». Beni qui attend toujours le déplacement de son QG présidentiel, à la suite d’une promesse de campagne, est toujours ensanglantée. Ebola s’y mêle et attaque Goma, déjà privée d’eau potable. Des policiers tirent sur les manifestants et en tuent même, comme durant Kabila. Oly Ilunga saute en parachute, mais laisse à Tshisekedi seulement une polémique liée à son remplacement. D’autres villes souffrent alors d’insécurité et de tous les maux dénoncés par le jadis opposant farouche à Kabila.
A Kinshasa, des « Saut-de-mouton », créés à la hâte par un programme de 100 jours – sans doute beaucoup plus enrichissant pour des proches de Tshisekedi que pour la population – créent le chaos. Ce programme justement, ne compte pas grande réalisation. Ah, si. Deux ponts de 30 m inaugurés, par une forte délégation présidentielle, plus coûteuse que l’ouvrage, près de Kisangani. Entre-temps, la Présidence consomme la quasi-totalité de son budget annuel en six mois. Le Président voyage plus que toutes les étoiles. « Le Magellan » congolais a même un poème qui le met en garde.
« Un jour, à ton retour, tu ne nous trouveras pas ».
Mais Félix Tshisekedi, qui n’a pas fait que des mauvaises choses, s’embourbe également sur le terrain politique. Il tente de temps en temps un bras de fer de bonne foi contre la coalition de Joseph Kabila. En réalité, il est démuni de majorité parlementaire, mais veut conserver des portefeuilles cruciaux au gouvernement. N’ayant cependant pas les moyens de ses ambitions, il capitule finalement dans une coalition qui sent le soufre. Le Président se dédit de nouveau. Le prochain gouvernement aura 66 membres, un nombre qu’il dénonçait jadis opposant. Il met lui-même en garde « ne suivez pas les étiquettes de ceux qui y seront nommés », par peur des réactions. Les visages qui y arrivent seront sans doute connus et choquant. La foule qui chantait « Papa avait dit le Peuple d’abord » risque de déchanter. Le changement pourrait s’éloigner.
Six mois après son arrivée, Félix Tshisekedi a certes réussi à éteindre le jusqu’auboutisme de Martin Fayulu, à suffoquer la coalition LAMUKA dépassée par ses crises de positionnement, mais il n’est plus en état de grâce. Les prochaines étapes, les prochains égarements et fuites seront payés « CACH ». C’est le temps où les dieux ne sont jugés que par leurs capacités à faire des miracles. Plus que 4 ans et 5 mois."
"Le paradoxe congolais"
° https://afrique.lalibre.be/39423/le-paradoxe-congolais/
La République démocratique du Congo tient son futur gouvernement… ou presque.
Six mois après l’investiture du lauréat de la présidentielle, Félix Tshisekedi Tshilombo, les deux composantes de la majorité congolaise (le FCC de Kabila et le Cach de Tshisekedi) se sont enfin entendues sur la composition de cet exécutif. Si Félix Tshisekedi a été désigné vainqueur de la présidentielle, le pouvoir législatif est entièrement aux mains de la plate-forme politique de l’ancien président Joseph Kabila. Le FCC, son Front commun pour le Congo, peut se targuer de disposer de 90 % des sénateurs et de plus de 70 % des députés nationaux. Heureux pays où la “maturité politique” des électeurs autorise des résultats aussi complexes… sans que la structure chargée d’organiser le scrutin (la Commission électorale nationale indépendante – Ceni) éprouve même le besoin de publier le moindre procès-verbal des scrutins. Pourquoi le ferait-elle, puisque la population s’est résignée à accepter ce verdict sans preuve et que la communauté internationale, au nom du refus de l’ingérence et de la sacro-sainte realpolitik, a cautionné la fraude ?
Dans ce « paradis de la démocratie », la famille qui a perdu la présidentielle détient donc tous les pouvoirs, s’arrogeant même les perchoirs du Sénat, de l’Assemblée nationale et de pratiquement toutes les assemblées provinciales. Le président proclamé doit se contenter des miettes et dispose tout au plus d’un certain niveau de veto sur les candidats ministres que lui impose Kabila. Le paradoxe de cette cohabitation congolaise réside dans le fait que, malgré cette absence de pouvoir de l’homme installé à la présidence, malgré la mainmise de la kabilie sur toutes les institutions, l’aura de l’ex-raïs s’estompe, son pouvoir s’étiole et son clan s’effrite. Un jeu de dupes généralisé qui pousse les principaux acteurs à vider rapidement les caisses de l’État sur l’autel du “on ne sait pas combien de temps cela va durer”, tandis que la toute grande majorité des 80 millions de Congolais vit dans le dénuement le plus total."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"ACTU EXPLIQUEE 01.08 - GOUVERNEMENT DE LA TSHIBILIE : LA REPARTITION DES POSTES RENFORCE "KABILA"
"ACTU EXPLIQUEE 30.07 - GOUVERNEMENT : FATSHI LAISSE LES FINANCES - DEFENSE - JUSTICE A KABILA"
"L'ACCORD FCC CACH EST ENFIN LA!"
"Analyse du 31 juillet 2019 : Election du président du sénat , la surprise de l'UDPS"
"EN DIRECT SÉNAT RDC : Élection du bureau définitif du Sénat"
Compatriotiquement!
PS
"ONU: le prochain gouvernement devra permettre à Félix Tshisekedi de respecter ses engagements, souligne le Conseil de sécurité
° https://actualite.cd/2019/08/02/onu-le-prochain-gouvernement-devra-permettre-felix-tshisekedi-de-respecter-ses
Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont souligné ce jeudi qu’il importait d’obtenir la formation d’un gouvernement qui puisse permettre au Président Tshisekedi de tenir ses engagements afin de réaliser l’unité nationale, de renforcer l’état de droit et de faire progresser l’ouverture politique et la consolidation de la paix. C’est la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois d’août, Joanna Wronecka (Pologne) qui a lu la déclaration après la réunion du conseil et l’exposé de la Représentante spéciale du Secrétaire général, Leila Zerrougui, sur la situation politique et humanitaire, la sécurité et les droits de l’homme dans le pays.
C’est depuis lundi que Front Commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le Changement (CACH) ont réitéré leur volonté de diriger le pays ensemble dans une coalition. Les deux parties ont signé les documents de fin de négociation et ont décidé d’adopter un programme commun de gouvernance et de mettre en place un comité de suivi de la mise en œuvre de la coalition. Le nouveau gouvernement aura 65 membres dont 48 ministres et 17 vice-ministres. Le FCC aura 42 portefeuilles et CACH 23 postes.
La taille de ce gouvernement a été critiquée notamment par la société civile. Le médias spécialisé en suivi budgétaire Pour 65 ministères, DESKECO.COM a même révélé qu’en se référant aux différentes lois de finances antérieures, soit de 2014-2018, sur le plan budgétaire, les dépenses de ce gouvernement sont évaluées à hauteur de 662 millions USD par an. Pour le fonctionnement des cabinets ministériels, de vice-primature et primature, un budget de 647 millions de dollars américains sera alloué par an. Il faudra ajouter leurs rémunérations chiffrées à 650 mille USD, y compris le salaire de leurs collaborateurs de services à hauteur de 5,2 millions USD."
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
Qui des patriotes Congolais n'aspire au changement dans notre pays et qui n'a pas été heurté par les conditions frauduleuses de l'accession de Tshisekedi au pouvoir qui l'en empêchaient d'avance ? Est-il que je suis de ceux qui par pragmatisme ou optimisme naïf me suis résolu à lui donner une chance malgré son délit de tenter le changement, le déboulonnage du système dictatorial comme lui-même l'a proclamé. Chemin faisant j'ai découvert son amateurisme et ses nombreux faux pas mais j'avoue que je continue à vouloir encore naïvement (?) sauver le soldat Tshilombo sans doute parce que je ne vois pas encore une alternative utilement exploitable.
Mais c'est vrai, de l'amateurisme, des faux pas, des effets d'annonces benêts et propagandistes commencent à s'accumuler devant nous, ils relèvent autant de son inexpérience, de sa formation limite que surtout de la corde au cou qu'il s'est ligoté en concluant le deal qui l'a nommé à ce poste. Un prix castrateur à payer qui limite lourdement le libre exercice de sa fonction mais l'inventaire de ses pratiques effectives m'a conduit à découvrir son autre mauvais génie et celui de son entourage, sa conception (trop) jouissive du pouvoir.
J'écrivais ainsi ailleurs en commentaire à un sujet sur ses "incantations" s'agissant de la lutte contre la corruption qui handicape massivement la marche normale du pays :
"-...A n’en point douter la corruption sous ses diverses formes et à divers niveaux est aussi vieille qu’existe notre population, présente à toutes les étapes de notre histoire, sans doute ancrée sociologiquement et culturellement dans notre société mais elle existe aussi ailleurs mais peut-être y est-elle moindre et pas autant préjudiciable. N’empêche que chez nous elle a pris une ampleur insoupçonnée avec la gestion de nos ressources nous ouverte à notre accession à la souveraineté pour devenir quasiment la règle au niveau du fonctionnement de nos institutions et dans une population dont l’élite et la classe moyenne n’avaient d’autre ascenseur social que l’accès à la politique sous la IIème République. Mobutu avait progressivement transformé le patrimoine national en propriété personnelle et devenu ainsi du bas en haut la source directe ou morale d’allocations diverses pour le peuple. Par la suite la pratique ne s’est jamais arrêtée atteignant selon moi son point culminant avec ‘JK’ qui a fait de l’argent l’appât majeur pour renforcer son pouvoir avec l’achat institutionnalisé des consciences et des voix pour son maintien.
Hélas lorsqu’on regarde de loin comme beaucoup d'entre nous et surtout lorsque l’on approche l’entourage de la nouvelle présidence comme j'en ai l'occasion, ces mauvaises habitudes sont devenues aussi les leurs malgré les effets d’annonce contraires. Le constat en est d’autant douloureux et révoltant : on dirait qu’ils ne se disent pas autre chose qu’aujourd’hui c’est leur tour de se servir et la corruption prend même des tours feutrés. C’est entre autres l’explication des récents contrats de gré à gré au mépris de la législation des marchés publics sans justification d’une urgence véritable. Leur objet est valide aux yeux de tous, construction d’un palais présidentiel ou des logements pour les forces de l’ordre…, mais les méthodes n’en sont pas moins délictuelles. En effet derrière ce sont des commissions systématiques souvent démesurées et des tours de passe passe malicieux pour servir le Président, son cabinet, sa famille biologique et politique, sa clientèle. Non seulement manque d’exemplarité mais légalement ça dérape et croyez-moi ce n’est pas de la diffamation ; je n’en aurais que faire. D’ailleurs j’invite tout celui qui le peut et veut, en démontrer la preuve contraire en faisant un tour de ce côté et au retour revenir nous dire honnêtement si j’en rajoute. Rien de nouveau sous le soleil ? Attendons la suite…
Tshisekedi nous a annoncé une lutte implacable contre la corruption, et je le crois, en nous promettant nouvelles lois et nouveaux organismes pour ce faire mais comment peut-il y arriver si sa présidence manque d’exemplarité et si des mesures nouvelles concernant notamment le système judiciaire le rendent même malgré lui impuni. Impunité sélective à terme !
Voilà pourquoi la mort dans l’âme j'émets beaucoup de réserves quant au succès de sa croisade qui en fait ne change pas tout à fait des méthodes passées qui ont échoué en se donnant ainsi un statut trop à part parce que Chef. Car c’est bien cela ; celui-ci aurait le droit de se servir à ce poste comme n’en pensent pas moins beaucoup de ses sujets. Le vrai « changement radical » c’est le « déboulonnement » de ces tares culturelles et sociologiques !
Pour finir je ne peux que me répéter : les résultats risquent de ne pas être au rdv si non seulement la mise en application de l’arsenal légitime que Tshisekedi met en branle n’est pas effective mais aussi s’il ne prend pas conscience de la nocivité existentielle et structurelle de cette sorte de permission qu’il s’accorde à lui et à son entourage de s’enrichir à la place où il est et à leur tour. Un exemple pernicieux tant le poisson pourrit par la tête et le Chef a plus de comptes à rendre que le bas peuple..
Il faut ajouter que le cabinet de Tshisekedi participerait au choix final des élus à invalider, favorisant ceux qui leur sont proches et poussant à l’invalidation de ceux qui leur sont critiques dans l’opposition. Comptant quelque part à ce début de durcissement du régime qui s’est illustré par le refus et la répression de la marche du 30 juin dernier mais aussi les intimidations et fermetures des média critiques (ie RTVS1)…
Mais aussi qu’il s’accommoderait d’une façon ou d’une autre de l’absence du gouvernement sous prétexte des négociations laborieuses toujours tendues entre pro-Tshisekedi et pro-‘JK’ pour se donner le droit d’ordonner des dépenses et de choisir leurs opérateurs bénéficiaires à l’abri d’un Exécutif complet et d’un Législatif en plein exercice qui joueraient leur rôle de contrôle…
Le programme d’urgence de Tshisekedi se justifie ainsi à rebours par un gouvernement absent mais sa matérialisation n’en est pas moins discutable avec une certaine lenteur et une définition imprécise des infrastructures prioritaires où entre-temps le manque de moyens et l’opacité dans la gestion des projets existants n’en sont pas moins témoins de la navigation à vue effective et de cet enrichissement personnel que se sont réservé beaucoup au sein de ce cabinet…-"
Quelqu'un s'est appliqué à relever six erreurs dans la gestion de Tshisekedi (voir infra). Pour moi la liste n'est pas exhaustive mais je souscris globalement à la sienne et ajouterais que son dernier point sur le gouvernement éléphantesque et budgétivore à venir a à avoir avec ce laxisme inacceptable à la dépense qui rôde autour de Tshisekedi que je dénonce ci-dessus.
Enfin, je ne peux que dénoncer encore et encore quelque inconscience et légèreté chez Tshisekedi à ne pas prendre à leur juste hauteur les défis légitimes de changement qu'il affiche officiellement : l'étranglement dont il est l"objet se précise jour après jour avec les ministères majeurs confiés au FCC, croit-il vraiment comme il nous l'interprète qu'il peut opérer librement et efficacement à sa fonction ? L'avenir nous en dira sans doute davantage...
Je m'arrête là mais j'aurais pu évoquer le malheur des nôtres du côté de Minembwe où par une inconscience intolérable sinon par trahison, Tshisekedi a donné libre cours à la balkanisation de notre pays par Kagame...
Et que dire des récentes recommandations (le 2 août 2019) quelque peu équivoques du Conseil de Sécurité (les Usa ne sont pas loin) qui appelle à former un gouvernement qui tienne les "engagements pris par le Président en faveur de l'unité nationale, du renforcement de l'État de droit, de l'intégration politique et de la consolidation de la paix" ? Elles ne peuvent s'adresser qu'au PR garant du fonctionnement des institutions mais en même temps elles suggèrent une menace (dans l'eau ?) à 'JK' dont ils connaissent la capacité à empêcher la tenue de ses engagements. Mais quels moyens donne-t-il au PR en place fût-ce pour empêcher que ce même 'JK' continue à faire main basse sûr les affaires de l’État via les ministères régaliens qu'on leur confie ici selon une majorité frauduleuse ?
Assurément le travail de Tshisekedi est complexe et son bilan des six mois encore à attendre parce que nonobstant ses rodomontades publiques, il ne dirige pas vraiment ce pays...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Mais c'est vrai, de l'amateurisme, des faux pas, des effets d'annonces benêts et propagandistes commencent à s'accumuler devant nous, ils relèvent autant de son inexpérience, de sa formation limite que surtout de la corde au cou qu'il s'est ligoté en concluant le deal qui l'a nommé à ce poste. Un prix castrateur à payer qui limite lourdement le libre exercice de sa fonction mais l'inventaire de ses pratiques effectives m'a conduit à découvrir son autre mauvais génie et celui de son entourage, sa conception (trop) jouissive du pouvoir.
J'écrivais ainsi ailleurs en commentaire à un sujet sur ses "incantations" s'agissant de la lutte contre la corruption qui handicape massivement la marche normale du pays :
"-...A n’en point douter la corruption sous ses diverses formes et à divers niveaux est aussi vieille qu’existe notre population, présente à toutes les étapes de notre histoire, sans doute ancrée sociologiquement et culturellement dans notre société mais elle existe aussi ailleurs mais peut-être y est-elle moindre et pas autant préjudiciable. N’empêche que chez nous elle a pris une ampleur insoupçonnée avec la gestion de nos ressources nous ouverte à notre accession à la souveraineté pour devenir quasiment la règle au niveau du fonctionnement de nos institutions et dans une population dont l’élite et la classe moyenne n’avaient d’autre ascenseur social que l’accès à la politique sous la IIème République. Mobutu avait progressivement transformé le patrimoine national en propriété personnelle et devenu ainsi du bas en haut la source directe ou morale d’allocations diverses pour le peuple. Par la suite la pratique ne s’est jamais arrêtée atteignant selon moi son point culminant avec ‘JK’ qui a fait de l’argent l’appât majeur pour renforcer son pouvoir avec l’achat institutionnalisé des consciences et des voix pour son maintien.
Hélas lorsqu’on regarde de loin comme beaucoup d'entre nous et surtout lorsque l’on approche l’entourage de la nouvelle présidence comme j'en ai l'occasion, ces mauvaises habitudes sont devenues aussi les leurs malgré les effets d’annonce contraires. Le constat en est d’autant douloureux et révoltant : on dirait qu’ils ne se disent pas autre chose qu’aujourd’hui c’est leur tour de se servir et la corruption prend même des tours feutrés. C’est entre autres l’explication des récents contrats de gré à gré au mépris de la législation des marchés publics sans justification d’une urgence véritable. Leur objet est valide aux yeux de tous, construction d’un palais présidentiel ou des logements pour les forces de l’ordre…, mais les méthodes n’en sont pas moins délictuelles. En effet derrière ce sont des commissions systématiques souvent démesurées et des tours de passe passe malicieux pour servir le Président, son cabinet, sa famille biologique et politique, sa clientèle. Non seulement manque d’exemplarité mais légalement ça dérape et croyez-moi ce n’est pas de la diffamation ; je n’en aurais que faire. D’ailleurs j’invite tout celui qui le peut et veut, en démontrer la preuve contraire en faisant un tour de ce côté et au retour revenir nous dire honnêtement si j’en rajoute. Rien de nouveau sous le soleil ? Attendons la suite…
Tshisekedi nous a annoncé une lutte implacable contre la corruption, et je le crois, en nous promettant nouvelles lois et nouveaux organismes pour ce faire mais comment peut-il y arriver si sa présidence manque d’exemplarité et si des mesures nouvelles concernant notamment le système judiciaire le rendent même malgré lui impuni. Impunité sélective à terme !
Voilà pourquoi la mort dans l’âme j'émets beaucoup de réserves quant au succès de sa croisade qui en fait ne change pas tout à fait des méthodes passées qui ont échoué en se donnant ainsi un statut trop à part parce que Chef. Car c’est bien cela ; celui-ci aurait le droit de se servir à ce poste comme n’en pensent pas moins beaucoup de ses sujets. Le vrai « changement radical » c’est le « déboulonnement » de ces tares culturelles et sociologiques !
Pour finir je ne peux que me répéter : les résultats risquent de ne pas être au rdv si non seulement la mise en application de l’arsenal légitime que Tshisekedi met en branle n’est pas effective mais aussi s’il ne prend pas conscience de la nocivité existentielle et structurelle de cette sorte de permission qu’il s’accorde à lui et à son entourage de s’enrichir à la place où il est et à leur tour. Un exemple pernicieux tant le poisson pourrit par la tête et le Chef a plus de comptes à rendre que le bas peuple..
Il faut ajouter que le cabinet de Tshisekedi participerait au choix final des élus à invalider, favorisant ceux qui leur sont proches et poussant à l’invalidation de ceux qui leur sont critiques dans l’opposition. Comptant quelque part à ce début de durcissement du régime qui s’est illustré par le refus et la répression de la marche du 30 juin dernier mais aussi les intimidations et fermetures des média critiques (ie RTVS1)…
Mais aussi qu’il s’accommoderait d’une façon ou d’une autre de l’absence du gouvernement sous prétexte des négociations laborieuses toujours tendues entre pro-Tshisekedi et pro-‘JK’ pour se donner le droit d’ordonner des dépenses et de choisir leurs opérateurs bénéficiaires à l’abri d’un Exécutif complet et d’un Législatif en plein exercice qui joueraient leur rôle de contrôle…
Le programme d’urgence de Tshisekedi se justifie ainsi à rebours par un gouvernement absent mais sa matérialisation n’en est pas moins discutable avec une certaine lenteur et une définition imprécise des infrastructures prioritaires où entre-temps le manque de moyens et l’opacité dans la gestion des projets existants n’en sont pas moins témoins de la navigation à vue effective et de cet enrichissement personnel que se sont réservé beaucoup au sein de ce cabinet…-"
Quelqu'un s'est appliqué à relever six erreurs dans la gestion de Tshisekedi (voir infra). Pour moi la liste n'est pas exhaustive mais je souscris globalement à la sienne et ajouterais que son dernier point sur le gouvernement éléphantesque et budgétivore à venir a à avoir avec ce laxisme inacceptable à la dépense qui rôde autour de Tshisekedi que je dénonce ci-dessus.
Enfin, je ne peux que dénoncer encore et encore quelque inconscience et légèreté chez Tshisekedi à ne pas prendre à leur juste hauteur les défis légitimes de changement qu'il affiche officiellement : l'étranglement dont il est l"objet se précise jour après jour avec les ministères majeurs confiés au FCC, croit-il vraiment comme il nous l'interprète qu'il peut opérer librement et efficacement à sa fonction ? L'avenir nous en dira sans doute davantage...
Je m'arrête là mais j'aurais pu évoquer le malheur des nôtres du côté de Minembwe où par une inconscience intolérable sinon par trahison, Tshisekedi a donné libre cours à la balkanisation de notre pays par Kagame...
Et que dire des récentes recommandations (le 2 août 2019) quelque peu équivoques du Conseil de Sécurité (les Usa ne sont pas loin) qui appelle à former un gouvernement qui tienne les "engagements pris par le Président en faveur de l'unité nationale, du renforcement de l'État de droit, de l'intégration politique et de la consolidation de la paix" ? Elles ne peuvent s'adresser qu'au PR garant du fonctionnement des institutions mais en même temps elles suggèrent une menace (dans l'eau ?) à 'JK' dont ils connaissent la capacité à empêcher la tenue de ses engagements. Mais quels moyens donne-t-il au PR en place fût-ce pour empêcher que ce même 'JK' continue à faire main basse sûr les affaires de l’État via les ministères régaliens qu'on leur confie ici selon une majorité frauduleuse ?
Assurément le travail de Tshisekedi est complexe et son bilan des six mois encore à attendre parce que nonobstant ses rodomontades publiques, il ne dirige pas vraiment ce pays...
"RDC : « les six erreurs commises par Félix Tshisekedi depuis son accession au pouvoir » (chronique de Tapie Lutunu)
° https://actu30.info/2019/08/02/rdc-les-six-erreurs-commises-par-felix-tshisekedi-depuis-son-accession-au-pouvoir-chronique-de-tapie-lutunu/
Depuis son accession au pouvoir, le président de la République a pris un certain nombre des décisions courageuses appréciées par une bonne frange de l’opinion tant nationale qu’internationale.
Mais nul n’est parfait. Mieux, l’erreur est humaine dans la vie dit-on. Mais il fait reconnaitre qu’il y a de ces erreurs qui coûtent cher et se paient cach. Dans la liste de faux pas, j’en retiens personnellement six grosses erreurs, à savoir :
1. Le Président Félix Tshisekedi n’aurait pas dû se prévaloir si tôt de vouloir déboulonner le système Kabila. Et pour cause, résultat à ce jour, rien de concret ne semble avoir été fait dans ce sens. Le système Kabila continue son bon bien que bout de chemin (répression des manifestations publiques avec des arrestations arbitraires, fermeture des médias etc…).
2. Le fait d’accepter de céder au FCC, le ministère de la justice, portefeuille stratégique et déterminant pour son programme censé reposer sur l’Etat des droits. Albert Einstein ne pensait t-il pas si bien dire en affirmant qu’on ne règle pas le problème avec ceux qui les ont créés. Certains me diront que Nelson Mandela a trouvé la solution en Afrique du Sud, avec ceux qui les ont aussi créés. Mais ici n’est pas le cas.
3. Le fait de reconduire l’ancien chef d’Etat major général des FARDC dans ses fonctions. Loin de souhaiter pour le plaisir le départ de ce grand officier. N’empêche que pour asseoir son autorité, Fatshi aurait plutôt dû confier ce poste à un autre grand officier pour marquer la rupture au sein des FARDC. N’ont donc pas tord ceux qui soutiennent que Joseph Kabila est encore aux affaires et a encore son mot à dire.
4. Si incroyable que cela puisse paraître, le laxisme constaté à l’endroit de la ministre du portefeuille dans le dossier de nominations des nouveaux mandataires à la Gecamines et à la SNCC. Quelques soient les raisons avancées par la concernée, le chef de l’état, garant des institutions aurait dû sevir plutôt que de laisser aller cette situation.
5. Le fait de laisser les ministères de la Défense entre les mains du régime sortant qui a dirigé le pays pendant 18 ans sans trouver solution à la pragmatique de l’insécurité dans l’est du pays. Laisser ces posts clés pour asseoir la politique du nouveau pouvoir reste quelques unes des grosses bourdes du pouvoir de Félix Tshisekedi.
6. Avec ma plume, la toute dernière erreur du fils Tshisekedi, c’est d’avoir permis au pays, avoir accepté un gouvernement de 65 membres.
Voilà, quand l’encre de ma plume assèche et que mes larmes commencent à mouiller le papier, je m’arrête.
Avec ma plume!"
"RDC : Félix Tshisekedi ne rassure pas sur la réduction du train de vie des institutions
° https://deskeco.com/rdc-felix-tshisekedi-ne-rassure-pas-sur-la-reduction-du-train-de-vie-des-institutions/
La présidence de la République a consommé 85,96 millions USD pendant les six premiers mois de l'année. A ce rythme, la présidence pourrait consommer jusqu'à 170 millions USD à la fin de l'année. Avec ce gouvernement budgetivore de 65 membres annoncé, autant constater qu'il n'y a pas encore des signaux positifs quant à la réduction du train de vie des institutions de la République.
L’appareil de l’Etat coûte cher au Trésor public. Et les dernières nouvelles de la formation d’un gouvernement de 65 membres, sans compter le Premier ministre, ne rassurent pas. Le pays risque de ne travailler que pour le personnel politique qui sont dans les institutions tant au niveau national qu’en province. Pourtant, ce quinquennat est placé sous la vision “le peuple d’abord “.
Des institutions budgétivores face aux maigres recettes
DESKECO.COM a déjà fait une évaluation du coût financier du personnel politique au regard de la situation actuelle. Tenez, avec cette équipe gouvernementale attendue de 48 ministres et 17 vice-ministres, il va y avoir au moins 5 200 personnels politiques dans les cabinets ministériels.
Au niveau du Pouvoir central, on compte un Parlement composé de 500 députés nationaux avec un bureau de sept membres et conseillés et un sénat de 109 élus avec un bureau de 7 membres et conseillés.
Au Niveau des provinces, la RDC Compte 52 exécutifs provinciaux dont 26 gouverneurs et 26 vice-gouverneurs, 26 bureaux des assemblées provinciales, 780 députés provinciaux et environ 208 ministres provinciaux.
Sur le plan budgétaire, en cinq ans de mandat de Félix Tshisekedi, le trésor public va dépenser 8,785 milliards USD soit 1,757 milliard de dollar américain par an pour prendre en charge les dépenses de ces institutions, notamment la rémunération et le fonctionnement.
Il faudra donc dépenser : “environ 750 millions USD pour le fonctionnement et la rémunération des députés provinciaux, des Gouverneurs et vice-gouverneurs, y compris le personnel politique ; 662 millions USD pour 65 ministères et 5 200 personnels politiques ; 345 millions USD pour la Présidence de la République et le Parlement, ainsi que la Primature”, en se référant aux exécutions des budgets antérieurs sous l’ancien régime.
L’expérience récente renseigne que les cabinets des différents premiers ministres avaient des effectifs de l’ordre de 606 personnes. Ainsi, la rubrique rémunération des agents affectés au bureau et au cabinet représente une enveloppe de 9.524.411.922 FC soit 10, 20 millions USD pendant que les indemnités d’entrée en fonction de ce personnel sont chiffrées à 4.762.205.961 FC soit 5, 10 millions USD.
Toutes ces dépenses se butent aux maigres recettes collectées. Le volume des recettes fiscales et non fiscales se situent autour de 4,9 milliards de dollars américain dont 2, 1 milliards USD, soit 38,42% du budget annuel de l’Etat, couvrent les dépenses de rémunération et de fonctionnement des administrations.
Certes, c’est la constitution qui a déterminé cette architecture de L’Etat. Pour autant, le président de la République a le pouvoir et le choix de réduire notamment la taille du gouvernement central pour montrer qu’il veut concrétiser ce projet de réduction du train de vie des institutions politiques. Ce qu’il n’a pas fait.
Bien plus, le président de la République a le pouvoir d’engager un dialogue républicain avec les élus afin de réduire les émoluments des députés et sénateurs et fixer des seuils de rémunérations de tous les autres mandataires qui sont dans les entreprises publiques. Ce qui n’est pas encore fait non plus.
Dès lors qu’on considère que l’Etat doit avoir des institutions aussi budgétivores, il faut se donner les moyens de sa politique. Or, on voit bien que la mobilisation des recettes publiques ne suit pas.
Durant les six premiers mois de l’année 2019, les dépenses non exécutées faute des moyens financiers sont chiffrées à 986 millions USD. Pendant que les frais des institutions politiques ont été payés soit à 100% soit au-delà.
DESKECO.COM l’a déjà relayé précédemment, pour mettre en œuvre la politique de la gratuité de l’enseignement de base, l’Etat congolais doit dépenser 2,9 milliards par an. Il faudra aussi 2,2 milliards USD pour la prise en charge de la santé maternelle, néonatale et infantile. Dans l’agriculture, la RDC a besoin de 5.730,8 milliards USD, soit une moyenne annuelle de 716 millions USD, pour mettre en œuvre le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA) afin de combattre la faim et la malnutrition en RDC.
Ce sont autant des dépenses destinées à améliorer les conditions de vie des Congolais. Tout ceci nécessite de la volonté politique pour accroître la mobilisation des recettes et un sursaut patriotique pour réduire le train de vie des institutions et améliorer le pouvoir d’achat des Congolais. Mais face à la réalité budgétaire de la RDC telle que présentée, les dépenses sociales pourraient donc être sacrifiées au profit des institutions politiques et des ministères tant au niveau du pouvoir central que des provinces.
S’affirmer en tant que puissance
La République démocratique du Congo a vocation de grandeur. Autant le Nigeria joue son rôle de géant économique dans l’Afrique de l’ouest, autant l’Afrique du Sud remplie le sien en Afrique australe. Il reste que Kinshasa remplisse son rôle dans la sous-région de l’Afrique centrale.
Quand on est grand, il faut se donner le moyen de sa politique. C’est tout ce qui manque à la RDC jusque là. Et donc, le nouveau leadership national, le président Félix Tshisekedi n’a pas 36 solutions pour donner de la grandeur au Grand Congo. Il doit impulser les réformes nécessaires pour que le pays puisse enfin capitaliser ses immenses potentialités.
Ce qui passe par la bonne gouvernance et une lutte déterminée contre la corruption et toutes les antivaleurs qui gangrènent les institutions de la République. C’est ça le challenge du nouveau pouvoir. Et c’est là que Félix Tshisekedi sera jugé au bout de son quinquennat."
"Gouvernement Sylvestre Ilunga 1 :Le volume des dépenses de 65 cabinets ministériels évalué à 662 millions USD par an"
° https://deskeco.com/gouvernement-sylvestre-ilunga-1-le-volume-des-depenses-de-65-cabinets-ministeriels-evalue-a-662-millions-usd-par-an/
"RDC : Les dépenses du personnel de la présidence exécutées à 116% par rapport aux prévisions de six premiers mois de l’année"
° https://deskeco.com/rdc-les-depenses-du-personnel-de-la-presidence-executees-a-116-par-rapport-aux-previsions-de-six-premiers-mois-de-lannee/
"RDC:Le Trésor va dépenser 8,78 milliards USD pour les institutions politiques pendant ce quinquennat"
° https://deskeco.com/rdcle-tresor-va-depenser-878-milliards-usd-pour-les-institutions-politiques-pendant-ce-quinquennat/
"RDC :Les dépenses pro-pauvres non exécutées évaluées à 413 millions USD
° https://deskeco.com/rdc-les-depenses-pro-pauvres-non-executees-evaluees-a-413-millions-usd/
Le projet de société du président de la République est bâtie sur la vision le peuple d'abord. Ce qui implique de privilégier les dépenses qui bénéficient avant tout aux masses populaires. A l'analyse des états des finances publiques, il s'observe que les dépenses de lutte contre la pauvreté n'ont été exécutées qu'à la hauteur de 59,5% au 30 juin, laissant un gap de 413 millions USD.
Le président de la République, Félix Tshisekedi, doit se donner les moyens de sa politique centrée sur la vision “le peuple d’abord”. Sans quoi, ce slogan restera creux. Durant les six premiers mois de l’année, le budget de l’Etat, alors qu’il fait la part belle aux institutions politiques, n’a pas pu financer totalement les dépenses destinées à la lutte contre la pauvreté en République démocratique du Congo.
Les dépenses exécutées au budget national en date du 30 juin 2019 sont évaluées à 3.079.195.203.759.FC (1,762 milliard USD) contre des prévisions linéaires de 4.802.445.328.869 FC (2,748 milliards USD), soit un taux d’exécution de 64,1%, selon les données de la Direction de la préparation et de suivi du budget. Il se dégage donc que les dépenses non exécutées sont de l’ordre de 986,96 millions USD, à juin 2019.
Il s’observe que les dépenses non exécutées touchent également les secteurs pro-pauvres. En effet, la Direction de la préparation et de suivi du budget renseigne que les dépenses destinées à la lutte contre la (DCLP) n’ont été exécutées qu’à la hauteur de 1. 063.056.163.536 CDF ((608,50 millions USD) contre les prévisions linéaires de 1.786.462.046.954 FC(1,022 milliard USD) , soit un taux d’exécution de 59,5%, à la date du 30 juin 2019.
Il a manqué 413,5 millions USD pour exécuter la totalité des dépenses de lutte contre la pauvreté en République démocratique du Congo.
Parmi les dépenses de lutte contre la pauvreté qui ont été les mieux exécutées, il y a seulement celles destinées au Fonctionnement des institutions (taux d’exécution de 97,3%), les Rémunérations (91,5%), les investissements sur ressources propres (61,9%).
Toutes les autres dépenses de lutte contre la pauvreté ont été exécutées en deçà de 50%: Contrepartie des projets 27,1%; Dépenses exceptionnelles sur ressources propres 31,7%; Fonctionnement des Ministères 17,2%; Interventions économiques, sociales, culturelles et scientifiques 42,7%; Investissement sur ressources extérieures 15,8%; Investissements sur ressources transférées aux provinces et ETD 3,4%; Subventions aux services EX-BPO 28,9%.
Un gouvernement de 65 ministres et vice-ministres est annoncé. Il est à craindre qu’avec un tel gouvernement budgetivore que les dépenses publiques des secteurs pro-pauvres continuent à être sacrifiées au profit des cabinets ministériels. Ce qui risque de mettre en mal durablement le projet de société du chef de l’Etat. Depuis deux ans, il a été levé l’option de la réduction du train de vie des institutions. Rien n’a été fait pourtant. Et Félix Tshisekedi semble ne pas vouloir apporter le changement sur cette question."
"RDC : le Conseil de sécurité appelle à former un gouvernement qui tienne les engagements du Président
° https://news.un.org/fr/story/2019/08/1048941
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a souligné jeudi qu'il importait de former un gouvernement en République démocratique du Congo (RDC) « capable de tenir les engagements pris par le Président Tshisekedi en faveur de l'unité nationale, du renforcement de l'État de droit, de l'intégration politique et de la consolidation de la paix »..."
"ACTU EXPLIQUEE 02.08.2019 : QUID DE LA REPARTITION DES POSTES FCC - CACH?"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"RDC : les ministères-clés aux mains de la coalition pro-Kabila
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-ministeres-cles-aux-mains-de-la-coalition-pro-kabila/
La composition du futur gouvernement congolais se dessine après l’accord politique signé entre le FCC de Joseph Kabila et CACH de Félix Tshisekedi. Et les nouveaux rapports de force tournent largement en faveurde l’ancien président Kabila.
Qui tient la barre en République démocratique du Congo (RDC) ? Sans aucun doute le FCC de Joseph Kabila. Majoritaire à l’Assemblée nationale, bien qu’ayant cédé la présidence à l’opposant Félix Tshisekedi, la coalition de l’ancien président congolais se taille la part du lion dans le nouvel exécutif. Le président Tshisekedi et la plateforme de Joseph Kabila ont récemment signé un accord de partage du pouvoir en vue de la composition du nouveau gouvernement, toujours au point mort depuis l’élection présidentielle de décembre 2018. Dans cet accord entre le FCC de Kabila et CACH de Tshisekedi et Kamerhe, les partisans de l’ancien président se voient attribuer 42 postes ministériels, contre seulement 23 pour l’entourage de Félix Tshisekedi. Un ratio qui respecte les rapports de force au sein de l’Assemblée nationale, mais qui reste en défaveur du nouveau pouvoir congolais.
Les]ministères stratégiques attribués au FCC
Vainqueur contesté à la dernière présidentielle, Félix Tshisekedi n’a pas eu d’autre choix que de composer avec la puissante plateforme de son prédécesseur. Cette cohabitation inédite entre les pouvoirs sortant et entrant, devrait pourtant largement tourner en faveur de l’ancien président Kabila. Ultra majoritaire à l’Assemblée, au Sénat et dans les Assemblées provinciales, le FCC devrait également piloter les ministères stratégiques dans le nouveau gouvernement du premier ministre Sylvestre Ilunga. Selon plusieurs indiscrétions, notamment relayées par RFI, la coalition pro-Kabila pourrait se voir attribuer les ministères des finances, des mines, de la justice, de la défense, du plan et du portefeuille. La plateforme présidentielle CACH devrait obtenir les ministères des affaires étrangères, de l’intérieur, mais aussi les hydrocarbures et les télécoms.
Finances, mines, justice, défense…
Le partage du gâteau penche largement du côté du FCC. En tenant, les cordons de la bourse, les minerais, principales ressources au budget de l’Etat, et l’armée, les pro-Kabila contrôlent l’essentiel des commandes du pays. Si on rajoute le ministère du portefeuille qui pilote les entreprises para-étatiques et le ministère de la justice qui permet de maintenir une chape de plomb sur la corruption et de garder un oeil sur les affaires judiciaires des opposants et de la Cour constitutionnelle, gardienne des rendez-vous électoraux… le pouvoir reste clairement dans la mains de Joseph Kabila et de sa plateforme. Dernier pré-carré réservé aux pro-Kabila : la défense. L’ancien chef de l’Etat avait de toute façon pris sein de réorganiser l’Etat-major de l’armée régulière juste avant de quitter la présidence.
Félix Tshisekedi sera-t-il encore audible à l’étranger ?
Félix Tshisekedi pourra-t-il encore peser sur les décisions politiques de la République démocratique du Congo ? Le nouveau président devrait continuer à pouvoir engager la parole de la RDC à l’étranger en conservant les affaires étrangères. Mais sera-t-il crédible et écouté sachant que c’est ensuite le gouvernement qui mettra en musique (ou non) les décisions présidentielles ? Avec le ministère de l’intérieur dans son escarcelle, Félix Tshisekedi pourra tout de même continuer à desserrer l’étau sécuritaire qui empoisonne la vie politique congolaise et les droits de l’homme. C’est sans doute sur ce point que se concentrent les principales avancées du début de la mandature Tshisekedi, même si ces dernières semaines, plusieurs interdictions de manifester ont été émises.
Un budget à la peine
Reste que le nerf de la guerre, les moyens financiers, risquent de cruellement manquer au nouveau président congolais. Sans maîtrise des recettes (mines) et des dépenses (finances), il sera difficile à Félix Tshisekedi de mettre en oeuvre son programme d’urgence pour le pays. En cinq mois de mandature, la présidence a déjà dépensé 97% de son budget, alors que la Primature en a utilisé 80%. Sans maîtrise des finances et avec un budget microscopique de 5,54 milliards de dollars, les marges de manoeuvres du nouveau pouvoir resteront donc très étroites.
Ministres sous surveillance
Autre incongruité du futur exécutif congolais : de nombreux ministres se verront flanqués de vices-ministres, et notamment pour des ministères régaliens. Le ministre de la justice FCC sera accompagné par un vice-ministre CACH. A l’inverse, les ministres CACH de l’intérieur et des affaires étrangères devront cohabiter avec des vices-ministres FCC. Comment vont s’harmoniser les décisions entre les deux alliés aux intérêts souvent diamétralement opposés ? L’avenir nous le dira sans doute. Mais ce que l’on redoute dans le fonctionnement de ce futur gouvernement pléthorique (65 membres), ce sont les risques de blocages permanents qui pourraient mener à une paralysie de l’exécutif et déboucher sur une cohabitation belliqueuse à haut risque entre deux alliés contre nature."
"RDC : l’ONU attend plus du pouvoir congolais
° https://afrique.lalibre.be/39615/rdc-lonu-attend-plus-du-pouvoir-congolais/
Le 24 juillet dernier, les Nations unies, par la bouche de sa représentante en RDC, Mme Zerrougui, se félicitaient des engagements pris par le nouveau pouvoir à Kinshasa, des liens renoués avec les voisins mais insistaient sur la nécessité de mettre en place sans tarder un gouvernement, six mois après la désignation de Félix Tshisekedi et deux mois après la désignation du Premier ministre.
Une semaine plus tard, les Nations unies ont de quoi se réjouir, elles ont été entendues. Mais la réponse apportée par Kinshasa n’est pas suffisante pour l’instant pour le siège new-yorkais.
Dans le langage diplomatique des Nations unies, cela donne : « les membres du Conseil ont encouragé le nouveau chef d’Etat congolais à poursuivre son action pour respecter son engagement à faire en sorte que le gouvernement de la RDC respecte les droits humains et les libertés fondamentales.
Le Conseil s’est, en outre, félicité de l’engagement pris par le Président Tshisekedi de lutter contre la corruption et l’impunité, et ont appelé à redoubler d’efforts pour que les responsables de ces crimes répondent de leurs actes ».
Bref; le conseil souligne qu’il y a eu des paroles mais qu’il faut désormais traduire ces paroles dans des actes.
Lutte contre l’insécurité dans l’est de la RDC
Sur le plan régional, le Conseil de sécurité s’est félicité des initiatives prises par le Président Tshisekedi pour promouvoir la coopération et de l’engagement renouvelé de Kinshasa et de ses voisins d’œuvrer ensemble pour lutter contre l’insécurité dans l’est de la RDC. Une telle lutte exige de s’attaquer aux causes profondes du conflit, ont-ils dit, notamment l’exploitation illicite et le trafic des ressources naturelles, et de mettre fin aux cycles récurrents de violence, comme indiqué dans le Cadre de paix pour la sécurité et la coopération dans la RDC et la région.
Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur condamnation de tous les groupes armés opérant en RDC et de leurs violations du droit international humanitaire, en particulier celles qui impliquent des attaques contre la population civile, le personnel des Nations Unies et associé, les acteurs humanitaires, le personnel et les installations de santé, et toutes autres violations du droit international en vigueur et des droits de l’homme. Ils se sont également félicités des engagements pris par certains membres de ces groupes armés de désarmer, démobiliser et réintégrer la vie civile, et ont salué le rôle joué par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) dans la facilitation de ce processus.
Les « Quinze » ont encouragé le gouvernement de la RDC à développer, avec l’appui de ses partenaires, des initiatives adaptées pour attirer les combattants désireux d’être démobilisés et d’effectuer une transition vers une vie civile pacifique."
"Ils partent des bases mensongères et disent qu’ils vont combattre la corruption. Du bluff, tout ça !
° http://www.ingeta.com/des-bases-mensongeres/
Au Congo-Kinshasa, le non-accès d’une partie importante des masses populaires à la bonne information et/ou à ce qui est tramé sur son dos, leur prise en otage par un petit groupe de « copains et de coquins », l’entretien de l’amnésie, etc. plongent au quotidien le pays au fond d’un gouffre sans fond. Ces masses populaires sont expressément tenues dans l’obscurité et dans l’obscurantisme afin qu’elles ne puissent pas envisager une proche sortie de l’auberge. (Ce thème est abordé et approfondi dans notre récent livre intitulé « Demain, après Kabila », Paris, Congo Lobi Lelo, 2018).
Il est curieux d’entendre (lundi soir, le 29 juillet 2019), plus ou moins sept (7) mois après « les élections-pièges-à-cons » de décembre 2018, « un copain et coquin » soutenir que « le peuple » a élu un président et accordé « la majorité » aux Fosses Communes au Congo (FCC) aux multiples caisses de résonance (dénommées abusivement « assemblée nationale », « sénat », « assemblées provinciales ») de « la kleptocratie » organisée au cœur de l’Afrique ! Kokamwa ! Bualu bua dikema ! Et il le dit avec « dikamakama » ! La vidéo est là et elle est à archiver.
La quête de la légitimité politique à tout prix
Ce « copain et coquin » voudrait nous convaincre que « le peuple » congolais serait tellement masochiste qu’il puisse, après avoir rejeté « le régime de la kabilie » dans la rue (en organisant des marches et des prières) et au prix du sang (Lire notre livre collectif intitulé « Les congolais rejettent le régime de Kabila », Vevey, Editions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, 2015), aller lui accorder « la majorité » dans les urnes ! C’est du bluff ! Un mensonge cousu de fil blanc !
Vouloir à tout prix donner « une légitimité politique » à une coalition (FCC-CASH) issue d’une mascarade électorale produite par le phagocytage de la politique par l’argent volé au Congo-Kinshasa est un signe qui ne trompe pas. Cela témoigne d’une conscience corrompue « scientifiquement » comme dirait Jean-Marc Kabund.
Et affirmer officiellement que « les consciences corrompues » gérant les institutions vidées de leur contenu au pays de Lumumba depuis plus deux décennies vont bientôt opérer un miracle, après les slogans contre-productifs au sujet de « cinq (5) chantiers » et de « la révolution de la modernité », c’est se moquer des Congolais(es).
"Vouloir à tout prix donner « une légitimité politique » à une coalition (FCC-CASH) issue d’une mascarade électorale produite par le phagocytage de la politique par l’argent volé au Congo-Kinshasa est un signe qui ne trompe pas.["
Et puis, voilà, des langues se délient de plus en plus et fissurent ce « système pathocratique » de l’intérieur. « Papa Molière » parle publiquement de ce secret de polichinelle et il est sceptique sur tout ce bruit sur les prochaines réalisations de « la social-démocratie » kabundo-mwilanyienne. Il est même prêt à se convertir en « mouchard » afin que les choses commencent à bouger. Il veut, malheureusement, le faire au cœur du même « système psychopathique » en croyant naïvement que cette fois-ci ça va marcher. La vidéo est là et elle est à archiver.
Alternance contre alternative
Il y a aussi ce « Fils Mukoko » dont « les bêtises » ne devraient pas couvrir « la parole vraie » qu’il dit à contretemps et lui valant les menaces d’exclusion du parti auquel il a consacré toute sa jeunesse. Oui, « la part de vérité » de « Fils Mukoko » dit « sa critique radicale » des jouisseurs ayant intégré ce parti comme par effraction. Ils créent des marchés fictifs et s’achètent des lunettes de 2.500 dollars…Il réussit, tant bien que mal, à rompre avec la peur, cette « arme politique » utilisée dans notre pays pour imposer le silence aux « dissidents » et aux autres « hérétiques de la pensée conformiste ». Il fait face aux menaces d’empoisonnement et est prêt à mourir comme son ami Mukendi Rossy.
Partisan, il décrie les dérives de son parti tout en ne remettant pas en profondeur « le système kleptocratique » auquel il participe. Il a une certaine capacité d’autocritique indiquant qu’il peut mieux faire. Il peut aller au delà de « sa critique un peu sélective ». La vidéo est là et elle est à archiver.
"L’entêtement de certains responsables de ces partis à organiser l’alternance à la place d’une orientation alternative au « système de la kabilie » est un aveu de leur incapacité à pouvoir rompre avec ce qu’ils nomment souvent « les anti-valeurs »."
Ces deux compatriotes, à travers leurs discours et leurs pratiques, disent combien « le système » auquel leurs partis respectifs participent est foncièrement corrompu et mortifère. L’entêtement de certains responsables de ces partis à organiser l’alternance à la place d’une orientation alternative au « système de la kabilie » est un aveu de leur incapacité à pouvoir rompre avec ce qu’ils nomment souvent « les anti-valeurs ». Cette incapacité peut être lue comme une incapacitation des cœurs et des esprits mangés par l’idolâtrie de l’argent, de grosses bagnoles, de maisons dans « la République de la Gombe », etc.
Ils nous enseignent que le Congo de leurs têtes n’est pas disposé à sortir du néocolonialisme corrupteur des cœurs et des esprits. Ils viennent rejoindre « la kabilie » dans son rôle destructeur du pays de Lumumba en racontant aux masses populaires des mensonges. Pour eux, c’est cela la politique. C’est « le tshididi ».
Pour le contrôle social des politiques par le peuple souverain
Ils sont retors et ont développé l’usage de plusieurs discours contradictoires. Ils les arrangent selon les circonstances. Ils ont un discours quand ils font « l’opposition ». Ils ont un autre quand « ils négocient » à l’insu des masses populaires le partage des strapontins. Ils ont un autre encore quand ils jouent à s’insulter mutuellement pour drainer ces masses populaires en vue de leur accès à la mangeoire au cours des élections-pièges-à-cons. Ils ont un autre enfin quand ils doivent constituer des « coalition des ventriotes ». Les masses populaires utilisées pour remplir les stades et les salles des meetings sont aussitôt abandonnées à leur triste sort « d’indigents » pendant autant d’années que durera le partage du « gâteau » ; avant que « les copains et les coquins » ne rentrent vers elles pour les ameuter en vue d’une autre farce électorale. Ce faisant, ils soutiennent que chercher à avoir accès à la mangeoire, ce n’est pas de l’affairo-apolitisme, c’est pratiquer de « la politique dynamique » dans « notre jeune démocratie ». Eza pasi !
Dans ce contexte, il faut faire très attention à certains discours. Les critiques internes telles qu’entendues de la bouche de « Papa Molière » ou de « Fils Mukoko » peuvent participer, de l’une ou de l’autre façon, d’une stratégie destinée à la consommation des fanatiques de « notre jeune démocratie » ! Cette stratégie participerait de la pérennisation du « système kleptocratique » si elle n’arrive pas à impulser des solidarités participatives et résistantes à même de rompre avec le statu quo et de proposer « la démocratie souveraine » fondée sur « une constituante » reconnaissant au peuple le droit d’élaborer des lois et de veiller leur mise en pratique.
"Sans le contrôle social, raconter que la corruption va être combattue, c’est de la distraction. Le contrôle social est différent des arrangements entre « copains et coquins » au sein des caisses de résonance abusivement dénommés « parlements »."
« Le peuple folklorique » évoqué par « les copains et les coquins » pourrait réellement céder sa place au véritable souverain primaire. Le gouvernement faussement représentatif céderait la place à un véritable gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. La Bolivie, le Venezuela et le Cuba ont des leçons à nous apprendre sur tout ça.
Sans le contrôle social, raconter que la corruption va être combattue, c’est de la distraction. Le contrôle social est différent des arrangements entre « copains et coquins » au sein des caisses de résonance abusivement dénommés « parlements ». Le souverain primaire doit être à la fois législateur, contrôleur de la mise en application des lois et électeur. Le confiner dans l’unique rôle d’électeur pour le rouler après dans la farine de la corruption et du mensonge, c’est lui manquer du respect."
"Comparer « les gourous congolais » et les présidents des pays occidentaux. C’est un peu trop court…"
° http://www.ingeta.com/comparer-les-gourous-congolais-et-les-presidents-des-pays-occidentaux/
"Thambwe Mwamba a remporté la rude bataille pour le Sénat congolais"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2019/07/29/thambwe-mwamba-a-remporte-la-rude-bataille-pour-le-senat-congolais/
"[DIRECT] HONORE NGBANDA FACE A LA PRESSE KINOISE SUR LA CRISE SECURITAIRE EN RDC"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"RDC : « le peuple d’abord » et la taille du gouvernement (Caricature)"
° https://actualite.cd/2019/08/04/rdc-le-peuple-dabord-et-la-taille-du-gouvernement-caricature
"RDC-Caricature : et la taille de ce gouvernement ?"
° https://actualite.cd/2019/07/31/rdc-caricature-et-la-taille-de-ce-gouvernement
"RDC : la famille UDPS accompagne le FCC dans le leadership du parlement, hasard ? (Caricature)"
° https://actualite.cd/2019/07/30/rdc-la-famille-udps-accompagne-le-fcc-dans-le-leadership-du-parlement-hasard-caricature
"Caricature : la nouvelle majorité, selon Bahati"
° https://actualite.cd/2019/07/29/caricature-la-nouvelle-majorite-selon-bahati
"Sénat : Bahati battu, mais pas autant (Caricature)"
° https://actualite.cd/2019/07/28/senat-bahati-battu-mais-pas-autant-caricature
"RDC/Sénat : Bahati-Thambwe, la finale !"
° https://actualite.cd/2019/07/27/rdcsenat-bahati-thambwe-la-finale
"Election du bureau du Sénat : fin de la campagne, l’ombre de Kabila plane !"
° https://actualite.cd/2019/07/26/election-du-bureau-du-senat-fin-de-la-campagne-lombre-de-kabila-plane
"RDC : Le Trésor va dépenser 8,78 milliards USD pour les institutions politiques pendant ce quinquennat"
° https://actualite.cd/2019/07/31/rdc-le-tresor-va-depenser-878-milliards-usd-pour-les-institutions-politiques-pendant-ce
"RDC : l’ARMP amorce la réforme du système de passation des marchés publics
° https://www.radiookapi.net/2019/08/03/actualite/politique/rdc-larmp-amorce-la-reforme-du-systeme-de-passation-des-marches
L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a amorcé la réforme du système de passation des marchés, dans le cadre de la redevabilité envers la population qui en est bénéficiaire. L’annonce a été faite vendredi 2 août lors de l’évaluation du système de passation des marchés en RDC.
Au cours de cette réunion convoquée par l’ARMP, le comité de pilotage de suivi de cette évaluation, constitué des délégués de la société civile et de quelques ministères, a pris la résolution de s’appuyer 4 piliers pour reformer le système de passation des marchés publics en RDC.
« Nous avons revu le cadre légal et règlementaire, le cadre institutionnel, c’est-à-dire les organes de passation des marchés publics, les procédures de passation des marchés publics, puis la perception ou la redevabilité par rapport aux bénéficiaires, pour avoir l’interaction, ce que pensent les gens », a expliqué le président du conseil d’administration de l’Autorité de régulation des marchés publics, Claudien Mulimilwa.
Selon la société civile et les délégués des ministères, le système en évaluation présente quelques faiblesses qu’il faut corriger pour que la population profite réellement des marchés publics.
« En ce qui concerne les faiblesses, nous avons relevé l’incapacité du personnel de l’administration, mais aussi la fragilité des arrangements institutionnels pour assurer la crédibilité du marché public », détaille Mme Odile Numbi, membre de la société civile."
° https://www.radiookapi.net/2017/05/25/actualite/societe/luzolo-bambi-denonce-la-corruption-dans-le-secteur-des-marches-publics
° https://www.radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2013/08/20/ce-soir-la-problematique-de-passation-de-lexecution-des-marches-publics
° https://www.radiookapi.net/economie/2013/08/16/rdc-seules-3-de-33-institutions-auditees-respectent-les-procedures-des-marches-publics
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Digérer ses émotions !
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/06/digerer-ses-emotions/
Le Mystère concernant le Gouvernement demeure et plus que tout, il semble être gargarisé par le gotha politique, essentiellement de la coalition FCC-CACH. Ces deux plateformes qui non seulement ont traîné le pas dans les tractations sur la signature d’un accord, le format et même la clé de répartition de l’exécutif, mais aussi, font, de part en part, enfoncer le mystère dans l’harmonisation des listes de ministrables. C’est d’ailleurs sur cette question de listing que, dans les couloirs et officines de chaque camp politique, les énarques s’entre-tirent et s’entrelacent, tels des romains qui s’empoignèrent, dans le temps, et les loups qui s’entre-bouffent, jusqu’à ce jour, ne laissant dans leur combat que des grognements refroidissants. Le Front commun pour le Congo (FCC), nonobstant les 42 postes lui réservés dans l’équipe gouvernementale, se retrouve avec une multitude de figures à embrasser de façon ministérielle, dans la mesure où toutes sous-tendent avoir donné du sien dans la lutte. Toute chose étant égale par ailleurs, auprès de son voisin du Cap pour le Changement (CACH), c’est aussi du bis repetita. Au-delà de 23 ministères, les demandeurs sont incalculables, puisque tout celui qui a contribué même de loin dans la campagne de Félix Tshisekedi exige récompense. Le cas des mouvements citoyens et des associations des jeunes activistes qui ont dit leur râtelée quant à leur exclusion des négociations sur la formation du Gouvernement. Et, puisque rien n’est encore perdu, ils exigent d’être embarqués. Quoique certains considèrent ces revendications comme une tempête dans un verre d’eau, il va sans dire que le nombre des frustrés sera exponentiel.
Ainsi, ce Gouvernement de 65 ministères établi comme le plus éléphantesque de l’histoire de la RD. Congo s’accointerait à la réalité des romains à l’époque de Jules César quand tout le monde, que ce soit dans l’arène, dans le tribunal ou même dans le marché vociférait : « Timeo danaos et dona ferentes » traduisez «Je crains les Grecs même lorsqu’ils font des cadeaux». En tout, difficile sinon impossible de déterminer qui du FCC ou du CACH représente les Grecs. Toutefois, ce cadeau, bien qu’éléphantesque pour satisfaire les égos, semble empoisonné, étant donné qu’il porte les germes des dissensions, au regard de mécontentements qui vont suivre. Déjà, le Successeur du ‘’Saint Brutshi’’ débute les consultations proprement dites ce mercredi. Il est prévu qu’il reçoive dans cette foulée Jean-Marc Kabund de CACH et Néhémie Mwilanya du FCC, avant de consulter, de part en part, les différents regroupements politiques ainsi que les forces vives de la nation composées des délégations des confessions religieuses, des jeunes, des femmes, des personnes invalides, etc. Sans être pessimiste mais plutôt réaliste, les frustrations se trouvant sur les paillassons de chaque famille politique pourraient franchir le rubicond, après ces consultations. Que l’on soit nommé ou non, l’important est de digérer ses émotions car, la politique, comme d’aucuns le savent, a toujours été source des couleurs et des couleuvres."
"A quand la formation du gouvernement ? - Le Nouvel Observateur
° https://www.radiookapi.net/2019/08/07/actualite/revue-de-presse/le-nouvel-observateur-quand-la-formation-du-gouvernement
- « Pour parer au plus pressé, conscient de l’attentisme dans lequel cette période d’incertitude courrait le risque de plonger le pays dans une nouvelle crise, Félix Tshisekedi doit s’imposer nécessairement pour que ce gouvernement soit enfin publié », suggère Le Nouvel Observateur. Le peuple est dans l’impatience. Et face à cette situation d’impasse, explique le journal, « la LUCHA et le comité laïc catholique (CLC) viennent de monter au créneau en annonçant une série de manifestations dans les prochains jours si le gouvernement n’est pas publié d’ici la semaine prochaine. Tout compte fait, huit mois après, constatent plusieurs observateurs, FCC et CACH continuent de prendre les Congolais en otage ». -"
"À quand le premier gouvernement de Félix Tshisekedi ?
° https://www.france24.com/fr/20190806-rd-congo-accord-premier-gouvernement-felix-tshisekedi-joseph-kabila
Au terme d'âpres négociations entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, un accord de partage du pouvoir a été conclu fin juillet sur la composition du gouvernement. Mais huit mois après la présidentielle, les nominations risquent encore de tarder.
La RD Congo, huit mois après la dernière présidentielle, n'a toujours pas de gouvernement. Félix Tshisekedi, dont l'élection en décembre 2018 a marqué la première alternance démocratique de l’histoire de ce pays d’Afrique centrale, n’a nommé que son Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba. À la présidence, son cabinet, composé d'une centaine de personnes, gère les affaires courantes.
Cependant, le 29 juillet, le Front Commun pour le Congo (FCC) dirigé par Joseph Kabila, l'ancien président, et l’alliance Cap pour le changement (Cach) de Félix Tshisekedi ont rendu public un accord de partage du pouvoir et de répartition des postes ministériels, conclu trois jours auparavant. Après plusieurs mois d’atermoiements et d'âpres négociations, les deux forces politiques ont couché sur le papier les modalités de répartition des différents postes stratégiques du futur gouvernement sur lesquels Félix Tshisekedi voulait avoir un “droit de regard”.
Selon cet accord, le premier gouvernement de Félix Tshisekedi devrait comprendre 65 postes ministériels. Fort de sa majorité au parlement et au Sénat, le FCC prendrait le contrôle de 42 ministères contre 23 pour la formation du président. “C’est un accord de coalition entre des forces qui ne se font pas complètement en confiance. C’était assez compliqué de faire cette répartition surtout pour les ministères régaliens. Cela a été l’un des points qui a d’ailleurs causé le plus de problèmes pendant toutes les négociations” expliquait, mardi 6 août, Sonia Rolley, spécialiste de la RD Congo pour RFI.
Hégémonie du clan Kabila
Si cette répartition respecte les rapports de force au Parlement, dominé par le camp Kabila avec 350 députés sur 485, ce partage du pouvoir sonne comme “une trahison pour les populations congolaises’’ affirme Jean-Claude Félix-Tchicaya, chercheur pour l’Institut de prospective et sécurité en Europe (Ipse), contacté par France 24. “Depuis huit mois, on a assisté à une lutte des classes. L’ancienne classe politique se bat pour rester au pouvoir au détriment des problématiques qui concernent la population, des enjeux sécuritaires ou sanitaires comme la lutte contre l’épidémie Ebola”, déplore-t-il. “Le FCC est une coalition très hétéroclite avec énormément de partis. Et pour maintenir cette coalition, il faut que chacun ait un poste. C’est ce qui justifie la taille de ce gouvernement” analyse Sonia Rolley.
Affaibli, Félix Tshisekedi se console cependant avec les ministères stratégiques des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de l’Économie et du Budget. Les Mines, la Défense, la Justice ou encore les Finances reviennent au FCC de l’ex-chef de l'État dont l’influence politique est encore réelle. “Avec ces ministères, Félix Tshisekedi s’en sort très habilement. Il essaie de sauver son honneur et le parcours de son père Étienne Tshisekedi. Mais de toute évidence, il est enserré par l’hégémonie du clan Kabila”, affirme Jean-Claude Félix-Tchicaya.
L’étape du partage du pouvoir passée, les yeux sont désormais tournés vers la liste des personnalités auxquelles échoiront les différents portefeuilles. “Cette liste est très attendue par les citoyens congolais mais aussi la communauté internationale” explique le chercheur. Mais selon Sonia Rolley, “cela risque de prendre du temps. Parce que du côté de l’alliance Cach, on aimerait bien qu’il y ait de nouveaux visages dans ce gouvernement.”
En mars, deux mois après l’investiture du leader de l’UDPS, l’Église catholique l’avait invité à rompre radicalement avec “les anti-valeurs” de l’ancien régime. Lundi 5 août, plusieurs organisations de la société civile, dont l'Observatoire des dépenses publiques (Odep) et le Collectif 24, ont de nouveau appelé Félix Tshisekedi à écarter “toute personne citée dans différents rapports pour corruption et violations des droits de l’Homme et les personnes faisant l’objet de sanctions internationales”. “La demande de la société civile est tout à fait légitime. Et il est impératif que cette demande soit entendue par les nouveaux dirigeants. Sans quoi, on ne saurait parler de renouvellement, de nouvelle donne. Le peuple congolais veut entrer dans une nouvelle ère politique”, estime Jean-Claude Félix-Tchicaya.
Divisions
Sous pression, le chef de l’État tente de se défaire de l’image peu flatteuse “de pantin” qui lui est accolée. Dans un entretien exclusif accordé fin juin à France 24 et à RFI, le président congolais a démenti être “une marionnette de Joseph Kabila” et a réaffirmé sa volonté de changement et son souhait de mettre fin "aux mauvaises habitudes telles que la corruption, telles que l’impunité.”
Mais fin juillet, lors d’une rencontre qui a réuni les centaines de membres de son cabinet, le président congolais a dû taper du poing sur la table afin de réaffirmer son autorité, rapporte Jeune Afrique. Un recadrage à l’encontre des collaborateurs qui prennent des décisions sans en référer à l’autorité hiérarchique. Après les dix-sept années de pouvoir de Joseph Kabila, “le personnel à la présidence n’est pas encore habitué à avoir des directives venant de Félix Tshisekedi. Il y a un certain frein aux décisions prises par le président. On se demande s’il faut exécuter ses demandes”, explique Jean-Claude Félix-Tchicaya.
Preuve de la lutte interne au sein du FCC, des divisions commencent à apparaître. Le 27 juillet, lors du vote pour la présidence du Sénat, contrôlé aussi par le FCC, Modeste Bahati Lukwebo, ex-ministre de Joseph Kabila, a défié l’autorité de l’ex-chef d’État en se présentant face à Alexis Thambwe, le candidat choisi par ce dernier. Lors des consultations avec le Premier ministre, Modeste Bahati Lukwebo a réclamé quatre ministères pour le compte de son mouvement politique, l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A). Le Premier gouvernement de Félix Tshisekedi risque de laisser des traces."
"Navigation à vue
° https://lepotentielonline.net/2019/08/07/navigation-a-vue/
Le 15 septembre, c’est l’ouverture de la session ordinaire essentiellement consacrée au Budget 2020. A quelque 40 jours du début des travaux, la formation du gouvernement se fait toujours attendre par la seule volonté des politiques qui prennent ainsi le pays en otage. Et oui, c’est le lieu de paraphraser le philosophe français, Jean-Paul Sartre, «l’enfer, c’est les autres»...."
° https://lepotentielonline.net/2019/08/06/rdc-le-prochain-gouvernement-ne-rassure-pas-sur-lamelioration-de-la-situation-socio-economique/
"RDC : Le gouvernement au complet attendu pour le lundi 12 août
° https://afrique.lalibre.be/39741/rdc-le-gouvernement-au-complet-attendu-pour-le-lundi-11-aout/
Cette fois, après près de 7 mois, le nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo devrait être connu officiellement lundi prochain, 11 août, après une mise en scène aussi improbable que ce gouvernement est pléthorique.
Mais la date du 12 août est arrêtée. « Le lendemain, le président embarque pour quelques jours de repos bien mérités », explique une source du FCC devenue proche de la nouvelle équipe. « Et avant une rentrée politique et sociale qui s’annonce particulièrement tendue », enchaîne un député, lui aussi du FCC, qui s’attend à « de grosses tensions sociales. Beaucoup de choses ont été promises mais les caisses de l’Etat ne permettront pas la mise en place de ces mesures ».
Dès ce mercredi 7 août, M. Kabund, secrétaire général de l’UDPS, et M. Mwilanya, coordinateur du FCC, chacun flanqué d’une dizaine de délégués de son regroupement politique se retrouvera à l’Hôtel du gouvernement. Coup d’envoi de 5 jours de rencontres, de palabres et de mise en scène devant aboutir lundi à l’annonce des membres du gouvernement.
Pour tenter de légitimer ce gouvernement et lui donner un semblant d’assise, le Premier ministre doit recevoir jeudi matin les délégations des deux regroupements (FCC et Cach) séparément.
Vendredi, ce sera au tour des forces vives, confessions religieuses, entreprises publiques (Aneap), patronat (FEC), délégations des jeunes, des femmes (liste non exhaustive) d’être reçues à l’Hôtel du gouvernement. Quelques heures avant la mise en commun par la coalition FCC -CACH du projet des listes des candidats membres du gouvernement.
Samedi, cette liste, qui pourrait comporter jusqu’à trois noms pour chaque poste, sera remise au Premier ministre Ilunga.
Le lendemain, le Premier ministre et le président se retrouveront pour la confection définitive du gouvernement qui sera rendu public le lundi 12 août… quelques heures avant le départ de Félix Tshisekedi pour un voyage privé.
Cinq jours de mise en scène après plusieurs mois de concertations au sein de chaque camp et entre les piliers de CACH et du FCC sur la confection de ce gouvernement (dans lequel il ne semble pas y avoir de place pour la « formation rebelle » de Modeste Bahati. « Mais un membre ou l’autre de sa plate-forme pourrait obtenir un maroquin », explique le député FCC, qui ajoute : « à condition qu’il ait pris ses distances avec son ancien patron »). Peu probable que la rencontre entre le Premier ministre et le patronat ou le groupement des femmes parvienne à modifier la composition d’un exécutif de 65 ministres et secrétaires d’Etat."
"Une première mouture du gouvernement sera proposée mardi 13 août au chef de l’État (Premier ministre)"
° http://topcongofm.net/une-premiere-mouture-du-gouvernement-sera-proposee-mardi-13-aout-au-chef-de-letat-premier-ministre/
° https://cas-info.ca/2019/08/gouvernement-les-listes-des-candidats-seront-remises-au-premier-ministre-ce-samedi/
"Gouvernement: Ilunga Ilunkamba entame officiellement ses consultations ce mercredi
° https://cas-info.ca/2019/08/gouvernement-ilunga-ilunkamba-entame-officiellement-ses-consultations-ce-mercredi/
"Guerre de postes autour du gouvernement au sein de la coalition de Félix Tshisekedi
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/06/guerre-de-postes-autour-du-gouvernement-au-sein-de-la-coalition-de-felix-tshisekedi.html
Le premier gouvernement de l’ère Félix Tshisekedi est au coeur de tous les enjeux en République démocratique du Congo. Alors que les deux principales coalitions, celle de Joseph Kabila et celle de l’actuel Chef de l’Etat congolais ont fini par trouvé un accord autour de sa composition, de part et d’autres, des groupes se battent pour avoir leur part du gâteau.
65 membres. C’est le nombre connu à ce jour de ce gouvernement tant attendu. Huit mois après son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi, qui n’a pas de majorité parlementaire, a été obligé de composer avec la coalition du Front Commun pour le Congo (FCC). Mais il faut à présent identifier les personnes qui vont occuper les 65 postes, dont une quarantaine de ministères.
De part et d’autres, les gesticulations commencent. Au FCC, la situation est étrangement calme. Des sources confirment que les consultations se poursuivent. Tandis qu’au CACH (Cap pour le Changement, coalition de Félix Tshisekedi: NDLR), les tractations connaissent un véritable bras de fer.
Dimanche dernier à Kinshasa, c’est Tryphon Kin-kiey Mulumba, ancien farouche Kabiliste jusque novembre dernier, qui est monté au créneau pour réclamer sa part. “Malgré diffamations, intimidations, menaces d’exil et de mort, seules des convictions profondes ancrées dans une vision de sauver la Nation, l’ont déterminé, fait maintenir et réaffirmer le cap Fatshi sur lequel très peu au sein de la classe politique au Congo et ailleurs ne pariait gros après le clash de Genève, ignorant les réalités de ce pays immense, convictions défendues déjà, en temps et en heure, au sein des réunions du Bureau Politique de l’ex-Majorité Présidentielle” , ecrivent ses partisans dans un communiqué.
Entre-temps, le Rassemblement des Démocrates Tshisekedistes monte au créneau de son côté et se réclame comme étant une troisième force au sein du CACH après l’UDPS et l’UNC. Elle veut des postes correspondants à son poids politique, soit au moins 8 députés provinciaux, 1 sénateur, deux ministres, etc.
“Nous nous battons pour qu’au moment du partage au niveau des institutions de la République, le RDT soit suffisamment représenté. Cela est un combat d’équité, de moralité et de bon sens“, explique l’avocat Sylvain Mutombo dans un message.
Entre l’UNC, de Vital Kamerhe, et l’UDPS de Félix Tshisekedi, l’heure n’est non plus à l’accalmie. Le parti du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat réclame une part trop grande, rapportent plusieurs sources. De quoi frustrer l’UDPS. Mais du côté de Kamerhe, on se base sur l’accord de Nairobi, conclu l’année dernière et qui faisait de Vital Kamerhe le colistier de Félix Tshisekedi, pour obtenir gain de cause.
Selon des sources concordantes, le gouvernement devrait être publié vers le 15 août. Mais à l’allure vont les tractations, rien n’est sûr. Rien n’est également sûr que certaines alliances tiennent longtemps."
"Partage des postes ministériels au sein de CACH : UDPS et UNC, 2 partenaires en symbiose (Lulendo)
° https://topcongofm.net/udps-et-unc-2-partenaires-en-symbiose-lulendo/
Partage des postes ministériels au sein du gouvernement Ilunga, « les discussions se passent très bien entre UDPS [Union pour la démocratie et le progrès social] et UNC [Union pour la nation congolaise]. Il ne faut même pas s’attendre à ce qu’il y ait des problèmes. UDPS et UNC sont deux partenaires qui sont en symbiose. Il n’y a aucune difficulté au stade actuel », affirme, sur TOP CONGO FM, le porte-parole adjoint de l’Union pour la nation congolaise (UNC), parti politique de Vital Kamerhe.
Au moment où plusieurs sources renseignent que l’UNC exigerait plus de 50% des postes ministériels revenant au Cap pour le changement du tandem Tshisekedi-Kamerhe, Gabin Lulendo précise que « ça se discute en ce moment. Il faut attendre l’issue des discussions ».
Pour l’instant, « il n’y a pas pareille proposition. Les deux partenaires discutent en ce moment pour trouver un compromis. Il ne faut pas se fier à la radio trottoir ».
Ce qui est sûr, « les discussions entre UDPS et UNC tiennent compte des alliés. Ils doivent trouver leur place au sein du prochain gouvernement. Dans quelle proportion? Il faut attendre les résultats de discussion UNC et UDPS ».
Le gouvernement Ilunga Ilukamba sera composé de 65 membres dont 48 ministres et 17 vice-ministres. Après répartition des postes entre négociateurs de plate-formes politiques de l’actuel chef de l’État, Félix Tshisekedi et de son prédécesseur, Joseph Kabila, le Cap pour le changement (ACCH) aura 23 ministères et le Front commun pour le Congo (FCC) 42 postes."
"Turbulences chez FATSHIVIT
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/06/turbulences-chez-fatshivit.html
L'alliance au sommet de la République démocratique du Congo traverse une zone de turbulences autour de la formation du prochain gouvernement. Est-ce déjà le début de la fin?
C’était l’alliance la plus contre-nature en République démocratique du Congo. Le 23 novembre 2018 à Nairobi au Kenya, Félix Tshisekedi, leader du principal parti d’opposition congolaise et Vital Kamerhe, l’autre grande figure anti-Kabila, signent un accord de coalition pour la Présidentielle qui arrive. Les deux s’affrontaient pourtant depuis plusieurs mois. Ils se sont mutuellement neutralisés dans des pourparler à Genève, occasionnant la désignation de Martin Fayulu comme candidat de l’opposition.
Depuis, c’est la “FATSHIVIT”, une sorte de raz de marée électorale qui les amènent jusqu’à une victoire, certes contestée, à la Présidentielle. Mais les ambitions sont revues. Vital Kamerhe, jadis colistier et donc promis au poste du Premier ministre, sera finalement nommé Directeur de Cabinet de Félix Tshisekedi. La coalition n’ayant pas remporté les législatives, elle ne pourra donc prendre la Primature.
Vers un départ de Kamerhe du cabinet de Félix Tshisekedi?
7 mois après leur arrivée au Palais de la Nation à Kinshasa, les choses ne se passent pourtant pas comme elles devaient. Une vive polémique éclate autour de deux hommes. D’un côté, des proches du Chef de l’Etat congolais qui trouvent Vital Kamerhe trop encombrant, de l’autre, ceux de l’ancien speaker congolais qui estiment que Félix Tshisekedi leur doit tout.
Il y a également des dysfonctionnements. La semaine d’avant, Félix Tshisekedi a été obligé de soutenir publiquement son Directeur de cabinet autour d’une séance à la Présidence, fustigeant ses propres Conseillers. Des lettres d’un bras de fer entre Vital Kamerhe et des Conseillers de Félix Tshisekedi ont également été diffusées sur les réseaux sociaux.
Toutefois, selon plusieurs sources, le véritable bras de fer a lieu entre Kamerhe et Tshisekedi. Le Président aurait plusieurs fois demandé à son Directeur de cabinet de quitter son poste pour entrer au gouvernement. “Mais VK [Vital Kamerhe] n’a pas accepté. Il veut garder son poste. Et le Président a insisté“, renseigne une source qui a requis l’anonymat.
Si officiellement tout va bien entre les deux hommes, des groupes soutenant Vital Kamerhe ont subitement haussé le ton. Sur les réseaux sociaux, une vidéo d’un groupe de prière pour que VItal Kamerhe demeure Directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a même été diffusée. Les tractations continuent.
Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, dément avec fermeté l’idée d’un départ de Vital Kamerhe du cabinet du Chef de l’Etat. Pour ce dernier, Vital Kamerhe n’est pas membre de l’UDPS, il a un parti politique : l’UNC qui « s’est joint à nous pour la conquête du pouvoir . Il s’agit donc d’un allié important qui ne peut être traité comme un appendice de l’UDPS“, dit-il sur RFI.
A suivre."
"10 postes à l’UDPS, 6 à l’UNC et 7 aux alliés: compromis trouvé sur la répartition au sein de CACH
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/08/07/10-postes-a-ludps-6-a-lunc-et-7-aux-allies-compromis-trouve-sur-la-repartition-au-sein-de-cach.html
Alors que plusieurs informations font état des turbulences sur la répartition des postes au sein du CACH dans le prochain gouvernement, il ressort des sources crédibles qu’un compromis a été enfin trouvé après des négociations tenues au bureau privé du 2e vice président de l’UDPS au quartier GB dans la commune de la Gombe.
Selon le compromis trouvé, les postes seront repartis comme suit: sur les 23 postes, UDPS aura 10 postes, 6 postes pour UNC et les alliés vont obtenir 7 postes.
Parmi ceux qui ont participé à cette réunion, notons la présence de Mayo Mambeke, secrétaire général de l’UNC, Jean Marc Kabund de l’UDPS, Laurent Batumona en tant que coordonnateur des forces alliés.
Signalons qu’au sein du CACH, 3 grands partis se démarquent: l’UDPS, l’UNC et le Rassemblement des Democrates Tshisekedistes, RDT en sigle. Ce dernier revendique au moins 8 députés provinciaux, 1 sénateur, deux ministres, etc.
“Nous nous battons pour qu’au moment du partage au niveau des institutions de la République, le RDT soit suffisamment représenté. Cela est un combat d’équité, de moralité et de bon sens“, avait déclaré Me Sylvain Mutombo, coordonnateur de RDT.
Tous ces 3 partis et regroupements et leurs alliés ont au total 50 députés nationaux."
"Gouvernement : Kabund renvoie à F. Tshisekedi la décision d’intégrer ou pas d’autres personnalités dans le quota CACH"
° https://actualite.cd/2019/08/07/gouvernement-kabund-renvoie-f-tshisekedi-la-decision-dintegrer-ou-pas-dautres
° https://7sur7.cd/2019/08/06/rdc-voici-le-chronogramme-et-la-methodologie-de-la-mise-en-place-du-gouvernement-dont
° http://adiac-congo.com/content/formation-du-gouvernement-laborieuses-consultations-pour-ernest-ilunkamba-103882
° https://actualite.cd/2019/08/07/kabund-ceux-qui-seront-dans-ce-gouvernement-devront-comprendre-que-le-chef-de-letat-veut
° https://cas-info.ca/2019/08/gouvernement-tous-ceux-qui-ont-milite-avec-ludps-ne-serons-pas-frustres-rassure-augustin-kabuya/
° https://actualite.cd/2019/08/07/rdc-mwilanya-pas-contre-la-decision-de-proposer-trois-noms-pour-chaque-poste-ministeriel
"Composition du gouvernement : Ilunga Ilukamba pose dix conditions à la coalition FCC-Cach"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54971_composition_du_gouvernement_ilunga_ilukamba_pose_dix_conditions_a_la_coalition_fcc_cach.html
Les consultations formelles entamées ce mardi 07 août entre le Premier ministre Ilunga Ilukamba et les représentants du Front commun pour le Congo et Cap pour le changement, en l’occurrence Néhémie Mwilanya et Jean-Marc Kabund à l'hôtel du gouvernement, pour la formation du gouvernement ont abouti. Il en ressort dix conditions, des critères à strictement respecter par les deux familles politiques qui devront former le gouvernement Ilunga Ilukamba, dont voici la liste :
1. Ne faire l'objet des condamnations judiciaires fermes en RDC et à l'étranger
2. Adhérer au code de conduite du gouvernement de la République
3. Compétence, intégrité, capacité de travailler en équipe
4. Doser anciennes et nouvelles figures et génération montante
5. Veiller à la représentativité significative du genre
6. Veiller à l'équilibre géopolitique
7. Envoyer un signal positif aux personnes vivant avec handicap
8. Avoir la capacité à travailler sous l'autorité du Premier ministre
9. Signer un contrat de performance entre le ministre titulaire et le Premier ministre
10. Présenter trois candidats par poste ministériel par ordre de performance.
Eu égard à ces exigences, les parties prenantes ont 3 jours, au plus tard le samedi 10 août, pour faire parvenir les listes de ministrables au Premier ministre."
"RDC: deux ONG listent des personnalités estimées mauvaises gestionnaires
° http://www.rfi.fr/afrique/20190806-rdc-ong-liste-noire-mauvais-gestionnaires
Alors que le Premier ministre continue de consulter en vue de former son gouvernement, la société civile se mobilise. La Ligue congolaise de lutte contre la corruption et le Réseau des parlementaires africains contre la corruption ont établi une véritable liste noire de treize projets et d'une quinzaine de personnalités associées que ces deux ONG ne veulent plus voir aux affaires : des anciens Premiers ministres, ministres, gestionnaires d'entreprises publiques et même des membres de la Céni.
Pour la Ligue congolaise de lutte contre la corruption, c'est une question de principe. Si le président Tshisekedi veut impulser un réel changement, il faut éviter de nommer ceux qui sont soupçonnés d'avoir mal géré l'argent public.
« Ça serait une honte s'il recourait encore aux personnes qui ont mal géré pour leur donner des responsabilités politiques. Ça serait vraiment un mauvais signal envoyé à la population, aux partenaires. Ça nuirait même au gouvernement de Tschisekedi », estime Ernest Mparoro, président de la Licoco.
[/color][/size][/b]Me Hubert Tshiswaka Masoka
06-08-2019 - Par Sonia Rolley
Sur les 13 dossiers cités - parmi lesquels le soutien à la campagne agricole 2012-2014, l'achat de locomotives pour la société nationale de chemin de fer, de machines à voter par la Céni, le projet de fibre optique ou la construction de stades municipaux -, il n'y a jamais eu de poursuites judiciaires. Ces projets de plusieurs dizaines ou même centaines de millions de dollars n'ont jamais porté leurs fruits. Mais pour Me Hubert Tshiswaka Masoka, conseiller du président Tshisekedi en charge de la lutte contre l'impunité, le chef de l'État peut légalement écarter toute personnalité sur laquelle pèseraient de simples doutes. « S'il est question de moralité, la moralité n'a rien à voir avec la justice. Le chef peut lui-même entreprendre des enquêtes par le biais de ses services pour fouiller dans le passé d'une personne quelconque qui prétend à la gestion de la chose publique. »
Parmi la quinzaine de personnalités épinglées, toutes ne sont pas de la coalition pro-Kabila. Il y a des anciens Premiers ministres comme Augustin Matata Ponyo et Adolphe Muzito, des ministres comme Tryphon Kin Kiey Mulumba ou même des gestionnaires de projet comme Moïse Ekanga."
"Formation du Gouvernement : la Lucha-RDC dénonce les accords FCC-CACH"
° https://linterview.cd/formation-du-gouvernement-la-lucha-rdc-denonce-les-accords-fcc-cach/
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/08/07/des-mouvements-citoyens-demandent-leur-prise-en-compte-dans-la-formation-du-prochain-gouvernement.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54948_une_campagne_contre_la_corruption_avant_la_formation_du_gouvernement.html
"RDC: le camp de Modeste Bahati Lukwebo sommé de rentrer dans le rang
° http://www.rfi.fr/afrique/20190806-rdc-formation-gouvernement-sylvestre-ilunga-ilunkamba-modeste-bahati-afdc
En RDC, on attend depuis sept mois la formation du gouvernement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Alors que les consultations sont menées par le Premier ministre pour la composition de cette équipe, des jeux de coulisses sont observés. Le regroupement AFDC et Alliés de Modeste Bahati Lukwebo est sommé de rentrer dans le rang. Promesses et menaces sont à l’ordre du jour.
Plusieurs partisans de l’AFDC et Alliés affirment avoir été approchés par des responsables du FCC, parmi lesquels, des animateurs des institutions. Certains de ces partisans ont été invités physiquement, d’autres parlent de contacts téléphoniques...."
° http://topcongofm.net/je-nai-ecrit-aucune-lettre-a-kabila-bahati/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Sylvestre Ilunga : « Le gouvernement que je veux former sera à l’écoute et au service du peuple congolais »
° https://www.radiookapi.net/2019/08/07/actualite/politique/sylvestre-ilunga-le-gouvernement-que-je-veux-former-sera-lecoute-et
Sylvestre Ilunga Ilunkamba Premier ministre congolais nommé par le président Félix Tshisekedi à Kinshasa, le 20/05/2019. Radio Okapi/Photo John Bompengo
« Le gouvernement que je veux former sera un gouvernement en harmonie avec des élus et à l’écoute et au service du peuple congolais », a déclaré mercredi 7 août le Premier ministre Sylvestre Ilunkamba. Il l’a dit alors qu’il remettait ce même mercredi aux délégués du FCC et de CACH le chronogramme pour la formation du prochain gouvernement de la République ainsi que le fil conducteur pour la désignation des ministrables.
Ces deux délégations du CACH et FCC étaient conduites respectivement par Jean-Marc Kabund et Néhémie Mwilanya.
Les deux regroupements ont donc jusque dimanche 11 août pour remettre au Premier ministre des projets de listes des candidats membres du gouvernement.
« La phase de concertation officielle sera la plus courte possible étant donné que ça fait longtemps que le peuple congolais attend ce gouvernement. Il s’agira pour chaque composante de proposer les noms des personnalités devant occuper les postes ministériels qui sont déjà prédéfinis et connus de tous pour que mardi, nous puissions être à même de soumettre au Président de la République la première mouture du gouvernement de la République », a indiqué Sylvestre Ilunkamba.
Profil des candidats
Le chef du gouvernement a aussi dressé le profil des candidats qui devraient être proposés aux postes ministériels.
« Notre objectif est celui de doter le pays, dans cette période de tous les défis et de tous les enjeux, d’un gouvernement constitué des femmes et des hommes braves, intègres et pleins de bonne volonté pour permettre à notre pays de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens congolais », a précisé M. Ilunga.
Un accord a été trouvé le 26 juillet entre le Front commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le changement (CACH) pour la formation du gouvernement.
Le Président Félix Tshisekedi qui a remporté l’élection présidentielle de décembre 2018 n’a pas eu de majorité au Parlement. Le FCC, majoritaire, a conclu un accord de coalition avec Cap pour le changement (CACH) qui avait porté la candidature de Félix Tshisekedi à la présidence.
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, issu du FCC, a été nommé depuis le 20 mai dernier. Pour former son gouvernement qui sera investi par l'Assemblée nationale, il devrait attendre la fin d’une longue négociation entre ces deux partenaires. Les discussions ont porté essentiellement sur la taille du gouvernement et la répartition des ministères entre le FCC et CACH."
"Formation du gouvernement en RDC : Sylvestre Ilunga Ilunkamba fixe les règles
° https://www.jeuneafrique.com/813916/politique/formation-du-gouvernement-en-rdc-sylvestre-ilunga-ilunkamba-fixe-les-regles/
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a débuté mercredi 7 août les consultations officielles pour former sa future équipe de 65 membres. Si le timing de l'annonce du gouvernement reste incertain, le programme des derniers réglages se précise.
Dix jours après la signature, le 29 juillet à Kinshasa, de l’accord de gouvernement entre les négociateurs du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et du Cap pour le Changement (Cach) de Félix Tshisekedi, c’est une nouvelle étape qui s’ouvre ce mercredi dans la très attendue annonce de la formation du gouvernement.
Sylvestre Ilunga, Premier ministre nommé le 20 mai, a reçu ce mercredi les négociateurs en chef de chaque camp, Jean-Marc Kabund, président par intérim de l’UDPS pour Cach et Néhémie Mwilanya, directeur de cabinet de Joseph Kabila pour le FCC. Chaque camp était accompagné d’une délégation de dix personnes.
Les condamnés recalés
Ces premières consultations ont permis de faire le point sur les discussions à l’intérieur de chaque camp où les négociations autour des candidatures pour chaque portefeuille se poursuivent..."
"RDC: les consultations pour la formation du gouvernement ont débuté
° http://www.rfi.fr/afrique/20190807-rdc-consultations-formation-gouvernement-ont-debute
Les consultations officielles pour la formation du gouvernement en République démocratique du Congo commencent ce mercredi 7 août. Le nouveau Premier ministre Sylvestre Ilunga va recevoir les chefs de délégation de Cach et du FCC. C'est une première étape mais il y en aura d'autres.
Le président Félix Tshisekedi et son Premier ministre ont déjà consulté et reçu différentes personnalités, depuis la fin des négociations sur la répartition des postes entre les coalitions du nouveau et de l'ancien chef d'État.
Là, on insiste de part et d'autre sur le caractère formel de ce dernier cycle de consultations qui devraient amener à la formation du gouvernement. Mais ça fait sept mois qu'on entend ces mêmes mots : la composition devrait être connue dans les tout prochains jours, dimanche, au plus tard le 15, assure un proche du président.
Un gouvernement composé de 65 membres ?
Premier jour, ce mercredi, Sylvestre Ilunga reçoit d'abord Jean-Marc Kabund, premier vice-président de l'Assemblée et chef des négociateurs de Cach et Nehemie Mwilanya, l'ancien directeur de cabinet et coordonnateur du FCC de Joseph Kabila. 10 délégués maximum par coalition, c'est plus que les équipes de négociations, sans doute parmi eux figurent les principaux prétendants ministres.
Le chef du gouvernement devrait aussi recevoir la société civile, en attendant de recevoir les listes définitives des deux coalitions. La réunion du jour devrait permettre de poser les règles.
Trois noms seront-ils proposés aux deux chefs de l'exécutif ? C'est ce qu'on souhaiterait du côté de Cach. Mais « le Premier ministre va nous instruire », précise-t-on du côté des délégations. 23 postes pour la coalition présidentielle, 42 pour celle de l'ancien président. Avec 65 membres, ce gouvernement sera l'un des plus pléthoriques de la RDC, ça continue de faire peu d'élus pour beaucoup de prétendants."
"Gouvernement : les mouvements citoyens et associations des jeunes activistes réclament !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/06/gouvernement-les-mouvements-citoyens-et-associations-des-jeunes-activistes-reclament/
"Gouvernement Ilunga : Diongo, Muyambo et Diomi non partants
°https://www.mediacongo.net/article-actualite-54979_gouvernement_ilunga_diongo_muyambo_et_diomi_non_partants.html
Franck Diongo, Jean-Claude Muyambo n'entreront pas dans le premier gouvernement de l'ère Félix Tshisekedi qui sera dirigé par le Premier ministre Ilunga Ilukamba.
Selon le fil conducteur dévoilé par le Premier ministre, Ilunga Ilukamba, ne pourront être membres du gouvernement que les personnes qui n'ont jamais fait objet des condamnations judiciaires fermes à l'étranger ou en RDC...."
"Visite du Premier ministre Sylvestre Ilunga à l’Inspection générale des Finances"
° http://www.congoindependant.com/visite-du-premier-ministre-sylvestre-ilunga-a-linspection-generale-des-finances/
"Et le « déboulonnage » dans tout ça?"
° http://www.congoindependant.com/et-le-deboulonnage-dans-tout-ca/
"Formation du gouvernement : Bahati bredouille
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54977_formation_du_gouvernement_bahati_bredouille.html
C’est encore et toujours le bouillant Justin Bitakwira qui s’est réservé la primeur d’annoncer que le sénateur ne peut rien espérer du butin FCC-CACH.
Pour Bitakwira, chassé du FCC, Modeste Bahati ne peut bénéficier d’aucun poste d’autant plus qu’il a posé un acte d’indiscipline. ‘’ Même au ciel, Satan a été un ange de Dieu. Où avez-vu un arbitre qui aligne un joueur, c’est plutôt le coach’’ a-t-il martelé. Et ce dernier de préciser qu’Il y a deux coaches: Félix Tshisekedi pour le CACH et Joseph Kabila pour le FCC. ‘’ Vous n’êtes ni du FCC ni du CACH et vous voulez occuper des postes de responsabilités’’ a-t-il conclu.
Les invités au festin de CACH
L’UDPS n’a pas gagné l’élection présidentielle seule. Le président Félix Tshisekedi s’est fait accompagner dans la bataille par plusieurs alliés dont voici la liste :
L’UDPS d’Augustin Kibassa
Le Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC) de Laurent Batumona, député provincial et élu de la circonscription de Makala
La DCU de Vidiye Tshimanga
L’AVC de Didier Budimbu
L’Union pour la Nation Congolaise (UNC) de Vital Kamerhe
Le RDT, regroupement de Sylvain Mutombo
L’ACO de Danny Banza
L’APC d’Henriette Wamu
Sans oublier Kin Kiey Mulumba"
"Pasteur Eric Nsenga : « Les ressources naturelles de notre pays ne sont pas rationnellement gérées »"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/07/actualite/environnement/pasteur-eric-nsenga-les-ressources-naturelles-de-notre-pays-ne
° https://lepotentielonline.net/2019/08/06/gouvernement-fcc-cach-seul-le-respect-de-la-constitution-peut-garantir-lharmonie-entre-les-membres/
De toute bonne foi sans doute ce 'pauvre' Ilunga dit des banalités qui n'ajoutent hélas rien de plus à sa volonté et à ses aptitudes a bien remplir sa fonction tant en même temps il n'est pas dupe à ne pas comprendre que c'est là une profession de foi que tout nouveau PM autre que lui aurait pu proclamer. "Un gouvernement en harmonie avec des élus et à l’écoute et au service du peuple", qui oserait dire le contraire ? C'est à l'acte qu'il nous le prouvera car nous avons au Congo l'habitude d'être abreuvés de ce genre des promesses qui très vite deviennent des slogans creux, pas de résultats au bout...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
L'Arlésienne qu'est devenue cette formation de gouvernement on nous promet son arrivée au mariage vieillie et son prétendant lui aussi qui avait cessé de l'attendre. Aujourd'hui ou demain, nous a t-on enfin affirmé.Tant mieux si elle est là mais malgré nous nous avons avons appris à l'attendre, aujourd'hui ou demain ou dans 3-7 jours et pourquoi pas une deux trois semaines encore. Pour le moment la présidence ne pond-elle pas des ordonnances surtout pour engager des dépenses où en passant circulent des rétrocommissions bien juteuses pour elle ? Nous en sommes là, hélas...
Sinon personnellement ce qui me préoccupe aujourd'hui c'est de savoir en détail pourquoi cette coalition au pouvoir qui en passant a conclu son accord final il y'a deux semaines attend si longtemps ?
D'emblée je me réjouis que cela signifie déjà que le dictatorial FCC n'arrive pas à imposer ses diktats comme il veut.
Mais tout de suite je me surprends à m'interroger sur le détail : ne s'accordent-ils pas sur les noms des titulaires surtout sur les ministères vitaux pour le nouveau PR et pour le pays mais attribués au FCC, la Justice, la Défense, les Finances, les Mines ou se querellent-ils sur les noms des vice-ministres qu'ils veulent les adjoindre comme gardes-fous. Ou encore subissent-ils encore quelques pressions internes et externes sur les titulaires à écarter ? Il est temps que toutes ces requêtes indéfinies s'arrêtent enfin.
Enfin dernière incongruité, que signifie cette volonté inconstitutionnelle du PM d'aller voir 'JK' après avoir soumis sa mouture au PR comme l'exige la loi ? Encore cette accoutumance dangereuse des Congolais à se satisfaire du 'fait accompli' aussi anti-constitutionnel pourvu qu'il nous soit imposé par ces 'autorités (im)morales, personnages privés qui n'ont aucun titre légal à nous commander ce que nous devons faire. Sans compter que si de principe l'alliance FCC-CACH se dit "coalition", en pratique elle agit comme une 'cohabitation" faisant des différences entre membres ; on l'aura compris c'est pour se réserver la grosse part à la mangeoire et de donner le droit d'avoir la main sur les affaires de l’État via les postes stratégiques dont le FCC s'empare ainsi. Là aussi personne ne semble s'offusquer plus que çà. Pauvres Congolais...
Bon, vivement la fin de cet inacceptable feuilleton de l'attente interminable du gouvernement, tous les Congolais devraient avoir honte et réagir à cette prise en otage humiliante, la remise de la liste des ministrables au PM par les deux coordonnateurs n'a-t-elle pas été mise en scène pour accoucher en toute pompe du gouvernement ?
Compatriotiquement !
PS
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Sinon personnellement ce qui me préoccupe aujourd'hui c'est de savoir en détail pourquoi cette coalition au pouvoir qui en passant a conclu son accord final il y'a deux semaines attend si longtemps ?
D'emblée je me réjouis que cela signifie déjà que le dictatorial FCC n'arrive pas à imposer ses diktats comme il veut.
Mais tout de suite je me surprends à m'interroger sur le détail : ne s'accordent-ils pas sur les noms des titulaires surtout sur les ministères vitaux pour le nouveau PR et pour le pays mais attribués au FCC, la Justice, la Défense, les Finances, les Mines ou se querellent-ils sur les noms des vice-ministres qu'ils veulent les adjoindre comme gardes-fous. Ou encore subissent-ils encore quelques pressions internes et externes sur les titulaires à écarter ? Il est temps que toutes ces requêtes indéfinies s'arrêtent enfin.
Enfin dernière incongruité, que signifie cette volonté inconstitutionnelle du PM d'aller voir 'JK' après avoir soumis sa mouture au PR comme l'exige la loi ? Encore cette accoutumance dangereuse des Congolais à se satisfaire du 'fait accompli' aussi anti-constitutionnel pourvu qu'il nous soit imposé par ces 'autorités (im)morales, personnages privés qui n'ont aucun titre légal à nous commander ce que nous devons faire. Sans compter que si de principe l'alliance FCC-CACH se dit "coalition", en pratique elle agit comme une 'cohabitation" faisant des différences entre membres ; on l'aura compris c'est pour se réserver la grosse part à la mangeoire et de donner le droit d'avoir la main sur les affaires de l’État via les postes stratégiques dont le FCC s'empare ainsi. Là aussi personne ne semble s'offusquer plus que çà. Pauvres Congolais...
Bon, vivement la fin de cet inacceptable feuilleton de l'attente interminable du gouvernement, tous les Congolais devraient avoir honte et réagir à cette prise en otage humiliante, la remise de la liste des ministrables au PM par les deux coordonnateurs n'a-t-elle pas été mise en scène pour accoucher en toute pompe du gouvernement ?
"À l’épreuve
° https://lepotentielonline.net/2019/08/11/a-lepreuve/
Le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, vient de boucler les consultations relatives à la formation du gouvernement de coalition. Selon son chronogramme, la primeur de ses contacts avec les différentes délégations reçues est réservée au président de la République. Une étape importante, mais difficile au regard du nombre élevé de candidats ministrables.
Le Potentiel
Dès lors, que peut-on attendre du gouvernement de coalition en gestation ? Voilà une question qui mérite d’être posée en ce moment précis où la RDC se retrouve à la croisée des chemins de sa destinée historique. Issus d’une coalition politique, les membres du futur gouvernement sont appelés à l’unité. Car, la réussite de leur mandat au sein du gouvernement dépendra de la véritable cohésion d’esprit et du travail à abattre sur le terrain. C’est dire que tous doivent avoir un même idéal et la volonté de regarder dans la même direction.
Appelés à accompagner le président de la République dans son programme d’action, les membres du gouvernement ont un devoir constitutionnel, celui de travailler en harmonie pour l’intérêt général de la nation. Car, en effet, l’état catastrophique dans lequel se trouve actuellement la RDC doit interpeller tous les ministres. Chacun dans son rayon d’action doit viser l’excellence, en oubliant sa provenance politique.
Le moment venu, le peuple qui regarde avec impatience, jugera chaque ministre selon son rendement. C’est pourquoi, le gouvernement Ilunga Ilunkamba n’a pas droit à l’échec. Il est appelé à tout mettre en œuvre afin de sauver le navire RDC du naufrage. La population congolaise est en détresse. Sa vie est en danger. Il faudra en tenir compte et penser à elle. Faites de sorte qu’elle trouve aussi son pain quotidien et son sourire d’antan.
Appartenir à une coalition est une chose. Mais, travailler pour le bien-être de la communauté en est une autre. Si tel est le cas, l’on ose croire que chacun apportera sa pierre à l’édification de la RDC aujourd’hui en ruine. Vous serez à l’épreuve."
"Une semaine pas comme les autres
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21198
Fumée blanche ? Tout le monde en rêve pour cette semaine. Non sans raison. Tant les signes annonciateurs de ce happy end ne se comptent plus.
Le dernier en date est ces listes de ministrables que les deux dépositaires du pouvoir post-élections du 30 décembre ont transmises, hier, au Premier ministre. L'étape suivante ? La séquence "tamisage" du côté de la Cité de l'Union africaine.
Après quoi, le maître des horloges qu'est le chef de l'Etat pourrait fixer l'opinion. Soit il retoque certains noms. Auquel cas, le chef du Gouvernement reverrait sa copie en mode "urgence". Soit il donne son imprimatur. Et vite la fumée blanche doublée de la convocation de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale aux fins d'investir le Cabinet Ilunga.
Dans les deux cas, tout est censé se dérouler au cours de la semaine qui commence. Les censeurs par principe et même certains critiques de rigueur s'exclameraient: "tout ça pour ça ! " assaisonné d'une exclamation tout aussi classique : "que de temps perdus ! "
Les partisans du verre à moitié plein rétorqueraient en puisant, au besoin, dans Ecclésiaste ce verset que nombre de Chrétiens connaissent par cœur : "mieux vaut la fin d'une chose que son commencement". Ou encore sa version "laïque". A savoir, "quelle que soit la longueur de la nuit, le soleil finit par se lever".
Au-delà de ces querelles de chapelles plus accentuées chez nous par le fait que chacun voit midi à sa porte et selon l'état de son ventre, une chose paraît importer en ce moment : l'impératif de doter le pays d'un gouvernement. Il y va de l'intérêt général au sens de Jean-Jacques Rousseau et de Voltaire. C'est-à-dire cet intérêt qui n'est pas la sommation des intérêts particuliers. Mais celui qui est lié intrinsèquement, mieux substantiellement au pays."
"Peine perdue !
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/12/peine-perdue/
Malheur à eux ! Malheur à ceux qui ne sont pas membres de la coalition FCC-CACH, mais qui continuent à espérer d’obtenir des postes ministériels. Car, la future équipe gouvernementale Ilunga Ilunkamba ne sera composée que des personnalités proposées par chacune des deux plateformes politiques membres de la coalition au pouvoir. C’est cette prophétie qui pourrait, certainement, trouver son accomplissement dans quelques jours. En effet, tout comme le royaume des cieux est réservé à ceux ayant reçu le salut divin, le futur gouvernement sous l’ère Félix Tshisekedi, avec ses 65 membres, tous, porteront la marque du FCC-CACH, écrit sur leur front. C’est donc une peine perdue pour la société civile qui attend récupérer ne fut-ce qu’un seul siège. Et, que dire de Modeste Bahati ? Le même qui revendique la quote-part de son AFDC-A au FCC, ayant été exclu par cette dernière, il se retrouve en conséquence, dans une mauvaise posture. Difficile pour lui de trouver gain de cause ni chez Tshisekedi, ni chez Ilunga Ilunkamba qui se présente en légat de Kabila...."
"Gouvernement : la balle dans le camp de FATSHI
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21197
*Le Premier ministre a reçu, hier dimanche 11 août, les listes des personnalités ministrables proposées par les deux mégas plateformes de la majorité, CACH et FCC,qu'il va transmettre au Président de la République mardi 13 août après un premier toilettage.
C'est irréversible. On s'approche lentement mais surement de l'annonce des membres du premier gouvernement de l'ère FATSHI. Comme prévu, les coordonnateurs du Cap pour le changement (CACH), Jean-Marc Kabund, et du Front commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya, ont remis leurs listes respectives des personnalités proposées pour chaque poste ministériel hier dimanche 11 août en fin d'après-midi au Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. La cérémonie officielle de remise, très brève, s'est déroulée à l'hôtel du Gouvernement en présence des hommes des médias.
Le successeur de Bruno Tshibala a remercié les coordonnateurs du CACH et du FCC et promis de travailler sur lesdites listes pour vérifier si les critères de désignation qu'il a fixés trois jours plus tôt sont respectés avant de transmettre la première mouture au Chef de l'Etat. Ces listes sont censées comporter trois noms pour chaque poste ministériel. Selon le critérium de désignation, un membre du Gouvernement ne doit pas faire l'objet de condamnations judiciaires fermes au pays tout comme à l'étranger.Tous les membres doivent " adhérer au code de conduite du Gouvernement de la République ". Sylvestre Ilunga Ilunkamba a dans son critérium mis aussi un accent particulier sur la compétence, l'intégrité et la capacité de travailler en équipe. Ce n'est pas tout. Le Premier ministre va veiller également sur la représentativité significative du genre et l'équilibre géopolitique.
Les candidats au premier gouvernement de l'ère Félix Tshisekedi devront aussi être capables de travailler sous l'autorité du Premier ministre qui leur fera signer un contrat de performance.
" Notre objectif est celui de doter le pays dans cette période de tous les défis et de tous les enjeux d'un gouvernement constitué de femmes et d'hommes braves, intègres et pleins de bonne volonté pour pouvoir sous l'impulsion du Président de la république, chef de l'Etat permettre à notre pays de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des citoyens congolais ", avait souligné Ilunga Ilunkamba au début des consultations.
Les confessions religieuses dans leur ensemble y vont également de leurs recommandations au nouveau chef du gouvernement qu'elles exhortent de nommer les personnes intègres parce que la crise en RDC serait éthique.
" Les différentes confessions religieuses ont insisté sur l'éthique. Nous espérons que l'on épargnera au peuple congolais la torture de voir au gouvernement des gens qui dans une large opinion sont identifiés comme des prédateurs. Le premier critère de déclenchement c'est de designer des gens qui inspirent confiance qui vont aussi encourager les autres à collaborer, à travailler avec ", a déclaré le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Abbé Donatien Nshole.
Après le dépôt hier dimanche des listes des candidats ministres et vice-ministres, le Premier ministre fait un premier toilettage avant de remettre, mardi 13 août,au président de la République la première mouture de la composition du gouvernement tant attendu.
Pour rappel, le gouvernement Ilunkamba sera composé de 65 ministres à raison de 42 pour le FCC et 23 pour le CACH. Didier KEBONGO
SYNTHESE DES RENCONTRES AVEC LES FORCES VIVES DE LA NATION
1. Ce vendredi 09 août 2019, son excellence le Premier Ministre, le professeur ILUNGA ILUNKAMBA, a reçu à tour de rôle les représentants des forces vives de la nation suivantes:
- Les confessions religieuses (catholiques, protestants, orthodoxes, kimbanguistes, musulmans, églises de réveil, armée du salut et Union des Eglises Indépendante du Congo)
- L'Association Nationale des Entreprises du Portefeuille de l'Etat (ANEP)
- Les associations des femmes parlementaires et de la société civile : maraîchères, autochtones, femmes vivant avec handicap (albinos) et femme experte en gestion des conflits ITURI ;
- L'Association Nationale des Chefs Coutumiers ;
- Les associations des jeunes (parlementaires et de la société civile)
- La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) ;
- L'Association Nationale des Personnes Handicapées*
2. Soucieux de se rapprocher davantage des préoccupations et des aspirations du peuple congolais, le Premier Ministre a rappelé, au cours de chacune des séances, que la rencontre du jour avait pour objet de recueillir les propositions constructives des représentants des forces vives de la nation quant à l'action et au programme du gouvernement en cours de formation,
3. En outre, il indiqué que le choix des ministrables se fera au regard des critères définis de commun accord par les deux plateformes politiques de la majorité parlementaire (CACH-FCC), et publiés lors de l'ouverture officielle des consultations, intervenue le mercredi 07 Août 2019. Selon le programme, la présentation des listes des candidats interviendra le dimanche 11 août 2019.
4. La présente note fait la synthèse des principaux problèmes soulevés et des recommandations formulées par les délégations au cours de leurs séances respectives.
1. LES CONFESSIONS RELIGIEUSES
5. Les principaux problèmes évoqués sont :
- La pauvreté endémique au sein de la population congolaise ;
- La modicité du budget de l'Etat et la prise en compte insuffisante des préoccupations sociales des populations;
- Le manque de discipline individuelle, la multiplication des antivaleurs et les carences éthiques et morales ;
- La persistance de l'insécurité surtout dans l'Est du pays, les tueries en masse et les ravages de l'épidémie d'Ebola.
6. Les recommandations essentielles formulées par les représentants des confessions religieuses concernent :
- La moralisation de la vie politique et de la société congolaise et le choix, au niveau des institutions et surtout du gouvernement, des animateurs intègres et compétents ; - La prise en compte des vraies préoccupations des populations dans les programmes à venir ;
- La systématisation et l'élargissement des rencontres avec les forces vives de la Nation.
7. Les Confessions religieuses ont indiqué leur disponibilité pour accompagner le gouvernement dans tout ce qu'il entreprendra pour améliorer les conditions de vie de la population.
8. En conclusion, le Premier Ministre a remercié ses hôtes et les a exhortés à formuler des propositions écrites pour nourrir le programme du futur gouvernement, et indiquer les facteurs déclencheurs en vue de l'amélioration des conditions de vie de nos populations. II a souligné que l'échec stigmatisé est collectif, d'où la nécessité de l'implication des confessions religieuses dont la fonction principale est la moralisation et la promotion de l'éthique dans la société congolaise.
II. L'ASSOCIATION NATIONALE DES ENTREPRISES DU PORTEFEUILLE DE L'ETAT (ANEP)
9. L'ANEP s'étant félicitée de la nomination d'un de ses anciens membres, a énuméré tes principaux problèmes des entreprises publiques que voici ; vétusté des équipements, pléthore et vieillissement du personnel, déséquilibre financier chronique, prix administrés, arriérés toujours impayés par l'Etat, interférences des ministères sur la gestion, harcèlement fiscal et judicaire, spoliation des biens et occupations illégales des terrains, saisie des comptes, fiscalité asphyxiante, budgets non décaissés...
10. En vue de participer activement au programme du gouvernement, l'ANEP propose notamment :
- Que l'Etat confirme sa préférence pour les entreprises publiques pour certains marchés :
o Transport aérien des Ministres et des fonctionnaires par CONGO AIRWAYS,
o Réhabilitations routières par l'Office des Routes et l'Office des Voiries et Drainage...
- Que l'Etat parachève la réforme globale des entreprises du portefeuille de l'Etal
11. L'ensemble des propositions de l'ANEP figure dans un mémo qui a été remis séance tenante au Premier Ministre.
12. Tout en remerciant l'ANÈP pour son mémo, le Premier Ministre a promis d'en faire examiner le contenu par ses services dès l'investiture du gouvernement et d'envisager la convocation prochaine d'une nouvelle rencontre pour discussions.
13. Au passage, il a noté que gérer une entreprise du portefeuille de l'Etat n'est pas facile. Il faut cependant reconnaître que les entreprises publiques ont été à la base de la création de grandes villes et elles restent essentielles pour l'amélioration des conditions de vie des populations.
14. Le Premier Ministre a insisté sur la nécessité de compléter la réforme juridique de ces entreprises par la réforme économique.
Du reste, il faut rechercher de nouvelles formules pour leur recapitalisation et leur compétitivité.
15. En conclusion, en ce qui concerne la préférence pour les entreprises publiques, l'Etat, comme tout autre client consommateur des services, cherche la qualité des prestations. Il faut donc que les entreprises publiques améliorent leurs performances.
III. LES ASSOCIATIONS DES FEMMES
16. La délégation des femmes comprenait plusieurs associations, à savoir : les femmes parlementaires et les femmes de la société civile dont une coordonnatrice du monde agricole, une personne vivant avec handicap (albinos), une autochtone et une experte en gestion des conflits en ITURI.
17. Les problèmes soulevés peuvent se résumer comme suit :
- Les femmes sont victimes des guerres, des viols et des travaux pénibles et risqués des champs ;
- Les femmes autochtones et celles vivant avec handicap sont systématiquement discriminées par rapport aux services sociaux de base (éducation et santé) et à l'emploi ;
- Les femmes autochtones sont spoliées et victimes d'expropriations injustes dans des exploitations forestières ;
- Les lois protégeant ou promouvant les droits des femmes ne sont pas appliquées comme par exemple la disposition constitutionnelle en rapport avec la parité ;
- Les femmes politiques supportent un double poids : celui de leur famille et celui de leur base sans aucun pouvoir d'achat ;
- Le rôle des femmes dans le règlement des conflits est ignoré en RDC;
- Les femmes congolaises ne sont nullement représentées dans les organisations sous-régionales ou régionales à l'instar de leurs collègues des pays voisins.
18. Aussi les femmes proposent-elles entre autres :
- La reconnaissance de leur compétence et de leur engagement pour régler certains conflits et pour relever le défi du développement en RDC ;
- La nécessité pour certains ministères, comme celui de l'Agriculture, d'accorder là priorité aux femmes dans la distribution du matériel et de l'outillage agricoles ;
- L'implication du gouvernement pour aider certaines catégories de femmes (handicap) à accéder aux soins et à bénéficier de certaines exonérations pour certains produits dermatologiques et des lunettes ophtalmologiques pour les albinos ;
- La parité au sein de toutes les institutions dans une proportion de 45/50 par exemple ; à compétence égale, privilégier la femme, car les femmes gestionnaires des entreprises publiques ont été plébiscitées à la suite de l'audit de 2006 ;
- La présence d'au moins une candidate sur les trois noms à proposer pour la formation du Gouvernement ;
- La représentation de la génte féminine au sein des organisations sous-régionales et régionales ;
- L'intégration des femmes dans tous les débats et toutes les rencontres portant sur le pays,
19. Prenant la parole, le Premier Ministre a remercié les dames pour la pertinence des problèmes posés et des propositions formulées. En outre, il les a invitées à se battre au sein de leurs plateformes respectives (CACH-FCC) pour être présentes sur les listes des candidats présentées par celles-ci.
20. Enfin, le Premier Ministre a invité les différentes associations à lui faire parvenir leurs contributions écrites via le secrétariat qui sera installé à cet effet au lieu de la rencontre. En réponse, un mémo a été remis séance tenante par le Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC).
IV. LES CHEFS COUTUMIERS
21. Composée de cinq personnes, la délégation des chefs coutumiers représentait en réalité plus de deux cents chefs postés dehors pour des raisons évidentes d'espace.
22. Les chefs coutumiers ont une double mission : ta gestion des terres coutumières (en règle générale détournées par les affaires foncières), et la conduite des affaires de leurs entités (mise à mal par la territoriale).
23. Les problèmes posés par les chefs coutumiers peuvent être articulés comme suit :
- La défaillance du ministère des Affaires coutumières plus souvent confié à des personnes ne maîtrisant pas ses rouages ;
- La dégradation du pouvoir coutumier foulé aux pieds par les services spécialisés gouvernementaux : Agence Nationale des Renseignements (ANR) et Police Nationale Congolaise (PNC) ;
- L'inexistence des tribunaux de paix à cause des conditions de travail très dures à l'intérieur ;
- La persistance de l'insécurité dans certaines parties de la République et notamment à l'Est (Béni et Butembo) ;
- La précarité de la situation des chefs coutumiers ne bénéficiant plus de leurs salaires et primes,
24. Aussi, les chefs coutumiers proposent-ils :
- Leur rapprochement et leur intégration dans la gestion de l'Etat pour accompagner dignement les responsables du pays à tous les niveaux ;
- Leur implication dans la gestion de certaines crises et notamment celle de l'épidémie d'EBOLA ;
- La restauration des tribunaux coutumiers en remplacement des tribunaux de paix défaillants ;
- Le règlement des problèmes sociaux des chefs coutumiers.
25. Pour le Premier Ministre intervenant à la fin, là question des terres ne devrait pas poser de problèmes, au regard des grandes étendues des terres qu'on rencontre à travers le pays. Le chef coutumier a donc le devoir d'aider sa population à se prendre en charge car les terres dans nos villages restent inexploitées malgré leur énorme potentiel de fertilité.
26. Pour redonner vie à nos villages, les chefs coutumiers doivent devenir des acteurs du développement.
27. Le gouvernement sera appelé à mettre les moyens nécessaires à la disposition des entités décentralisées.
V. LES ASSOCIATIONS DES JEUNES
28. S'agissant de la jeunesse, le Premier Ministre a reçu une équipe de 12 personnes composée de jeunes parlementaires et de jeunes des organisations de la société civile dont le comité restreint du Conseil National de la Jeunesse, la LUCHA et un autre mouvement citoyen.
29. Le Premier Ministre a donné à tour de rôle la parole aux jeunes présents dans la salle, qui ont tout d'abord présenté les félicitations et remerciements à son Excellence Monsieur le Premier Ministre pour sa nomination en tant que Chef du Gouvernement, et pour les avoir conviés à cette rencontre.
30. Ensuite, saisissant cette occasion, les jeunes lui ont soumis les problèmes suivants:
- L'abandon, selon la LUCHA, de la jeunesse pendant tous les 1.8 ans de règne du Président Joseph KABILA ;
- La représentation' insuffisante des jeunes au sein des institutions ;
- La persistance d'un chômage élevé parmi les jeunes;
- L'absence de la jeunesse dans les structures d'encadrement des jeunes ;
- L'inadéquation entre les institutions de formation des jeunes et les besoins réels de la société ;
- L'absence des structures d'accompagnement de l'entrepreneuriat des jeunes.
31. En outre, tes jeunes ont émis les propositions suivantes:
- Un quota de 40% des jeunes dans le gouvernement national ;
- Une présence de 2 jeunes au moins dans chaque cabinet ministériel ;
- La promotion des jeunes comme mandataires dans tes entreprises du portefeuille de l'Etat ;
- La nomination des jeunes dans tes organes de décisions de la République ;
- L'attribution à un jeune du Ministère de la jeunesse pour bien prendre en charge les problèmes de la jeunesse ;
- L'amélioration des conditions d'éducation à tous les niveaux ;
- La restauration de la bourse d'étude pour les étudiants finalistes ;
- La promotion par le Gouvernement des programmes débouchant sur la multiplication des possibilités d'emploi pour tes jeunes ;
- La création d'un service ou cadre pour l'accompagnement des jeunes entrepreneurs et pour leur implication véritable dans la création des richesses ;
- La création d'un fonds national pour l'entrepreneuriat des jeunes ;
- La mise à disposition d'un bâtiment devant abriter des bureaux des jeunes entrepreneurs ;
- La promotion et l'intégration des jeunes dans l'utilisation des NTIC et leur participation à l'économie numérique i
- La diffusion des programmes éducatifs et l'organisation des activités culturelles (théâtre, cinéma, etc.) pour les jeunes ;
- L'éradication du phénomène UJANA et de toutes les autres formes de prostitution qui détruisent les mœurs de la jeunesse congolaise ;
- La participation de leurs Excellences Monsieur le Président de la République et Monsieur le Premier Ministre à la Journée Internationale de la jeunesse, célébrée te 12 Août de chaque année.
32. Après cette présentation et s'agissant spécialement de la LUCHA, Son Excellence Monsieur te Premier Ministre a répondu sur un ton fort aux propos de cette organisation. Interpellant celle-ci à plus de responsabilité et d'humilité, il a indiqué que " le Président Joseph Kabila a fait sa part et que là jeunesse elle-même doit faire la sienne. Il ne faut pas être présomptueux et croire qu'on est capable de tout résoudre. Le Président Joseph KABILA dont on parie aujourd'hui dans cette salle, et qui m'a choisi au poste de Premier Ministre, est celui qui a donné le courage à la jeunesse pour qu'elle prenne conscience de ses responsabilités. Ce qui me déplaît, c'est cette assurance de tout savoir comme s'il existait un bouton magique sur lequel on peut appuyer et résoudre tous les problèmes du pays en une fois".
33. Ensuite, le Premier Ministre a demandé à cette organisation de devenir positive et de lui présenter le projet de société de la LUCHA pour contribuer au programme du Gouvernement.
VI. LA FEDERATION DES ENTREPRISES CONGOLAISES FEC
- Quasi absence des nationaux dans le capital des entreprises ;
- Destruction de remploi à cause de la prééminence, dans le code du travail, des problèmes sociaux sur les problèmes économiques ; la loi ne protège que le travailleur et pas du tout l'employeur ;
- Carence du système éducatif et manque d'une adéquation université -société;
- Absence des structures d'enseignement technique et professionnel ;
- Système productif inexistant et importation massive des denrées alimentaires pourtant à la portée des capacités et des potentialités du pays ;
- Administrations publiques sclérosées et orientées vers l'enrichissement illicite ;
- Multiplicité des taxes, voracité et opacité fiscales, fiscalité policière et non éducative, confiscation du système par l'élite fiscale ;
- Mauvais classement de la RDC par rapport aux 11 critères de Doing Business de la Banque Mondiale (186e"16 place pour la RDC sur 188);
- Echec des réformes à cause de leur caractère sectaire et donc d'un manque de vision globale.
35. La FEC a aussi présenté quelques problèmes spécifiques:
Au niveau du secteur minier ; - Echec de la réforme du code minier de 2002 en 2016 entraînant le départ de certains opérateurs miniers de la FEC et minoration des recettes minières malgré l'accroissement de la production ;
- Instauration injustifiée et abusive d'une taxe de promotion de l'industrie de 2% sur le secteur minier ;
- Redressements fiscaux colossaux de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) sur les entreprises minières et tracasseries de tous genres au niveau des provinces ;
- Difficultés d'obtenir des visas pour tes partenaires.
Au niveau des petites et moyennes entreprises (PME) :
- Négligence du potentiel productif des mamans maraîchères par exemple et des jeunes ;
- Absence d'un programme sur l'entreprenariat des jeunes et des femmes ;
- Marchés publics inaccessibles pour les PME.
36. Un diagnostic complet par secteur a été fait dans un mémo que présente le vice-président de la FEC au Premier Ministre.
37. Néanmoins, quelques recommandations ont été formulées par la FEC, à savoir :
- Réforme du code du travail pour l'adapter au modèle international protégeant à la fois remployé et l'employeur ;
- Signature d'un pacte fiscal entre la FEC et le gouvernement pour limiter les contrôles réputés frauduleux et renforcer te trésor public dans ses droits ;
- Relance du projet 1NGA et encouragement du dynamisme congolais très présent dans le secteur énergétique ;
- Suppression du recours à l'aviseur fiscal et paiement direct des impôts au trésor public par le secteur privé ;
- Mise en place de la professionnalisation de renseignement et de la promotion des écoles techniques ;
- Création d'un dispositif pour garantir et promouvoir la participation des congolais au capital des sociétés à l'instar de ce qui se fait en Angola,
38. Le Premier Ministre a remercié la délégation de la FEC pour sa contribution et lui a promis de faire examiner attentivement son mémo par les services techniques spécialisés. Il a en outre indiqué que d'autres rencontres auront lieu et qu'il fera tout son possible pour améliorer le climat des affaires en RDC.
VII. L'ASSOCIATION CONGOLAISE DES PERSONNES HANDICAPEES
39. L'Association Congolaise des Personnes Handicapées était conduite par son 1er vice-président national, monsieur SHINDANI ancien vice-ministre des Affaires Sociales. Ce dernier a souligné que son association, cadre fédérateur de toutes les organisations des personnes vivant avec handicap, est reconnue par la Convention Internationale des Personnes Handicapées dont la 12*"16 session a eu lieu récemment à New-York.
40. L'organisation se réunit localement le 3 décembre de chaque année à l'occasion de la journée internationale des personnes handicapées.
41. Les problèmes posés par l'association sont les suivants :
- Ignorance des conditions de vie des handicapés et insuffisance des structures de formation, d'encadrement et d'accompagnement ;
- Discrimination et inaccessible aux services sociaux de base et à l'emploi ;
- Exclusion des structures de décision en rapport avec leur situation et même de toutes les autres structures ;
- Minimisation ou sous-estimation des capacités physiques, intellectuelles ou même artistiques des personnes handicapées.
42. L'association a formulé les propositions suivantes :
- Reconnaissance des capacités physiques, intellectuelles et artistiques des handicapés et leur intégration systématique dans la vie sociale et dans les institutions ;
- Création des structures d'encadrement et d'accompagnement des personnes handicapées ;
- Récupération des retards accumulés dans l'application des engagements pris lors de la ratification de la convention internationale sur les personnes handicapées.
43. Dans une émotion partagée, l'Association a fait cadeau au Premier Ministre de 2 œuvres d'art fabriquées par des personnes handicapées.
44. Le Premier Ministre a remercié chaleureusement les membres présents de l'association et a promis de tout faire pour les aider à s'épanouir dans une société congolaise appelée à vivre de grandes mutations dans les années à venir.
Commencées à 12 heures, les rencontres ont pris fin peu après 20 heures.
ILUNGA ILUNKAMBA PREMIER MINISTRE"
"Gouvernement : Le Compte À Rebours
° https://lepotentielonline.net/2019/08/11/gouvernement-le-compte-a-rebours/
Cette fois-ci pourrait être la bonne. La publication du gouvernement est imminente. Probablement, au courant de cette semaine, apprend-on de la présidence de la République. C’est hier dimanche dans la soirée que le Premier ministre nommé, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a reçu de deux délégations du FCC et du CACH les listes harmonisées de prétendants au gouvernement. Avant une discussion en tête-en-tête avec le chef de l’État, Félix Tshisekedi. La touche finale sera certainement apportée à l’issue de la rencontre Félix Tshisekedi – Joseph Kabila, autorité morale du FCC. Le compte à rebours est lancé.
Le Potentiel
Dans la longue allée qui mène vers la formation du gouvernement, on aborde déjà le dernier virage. C’est hier dimanche que les coordonnateurs de deux plateformes à la coalition, à savoir Jean-Marc Kabund pour le CACH et Néhémie Mwilanya pour le FCC, ont transmis au Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, les listes harmonisées des personnalités proposées par chacune de deux plateformes politiques membres de la coalition au pouvoir pour faire partie de l’équipe gouvernementale. Une étape est franchie. Il en reste bien d’autres.
Les prochaines heures pourraient être cruciales. Le Premier ministre en a d’ailleurs fait part aux délégués de la coalition, juste après la réception de ces listes. Selon lui, il devait s’atteler à l’analyse approfondie de ces listes pour juger de leur correspondance aux dix critères qu’il a fixés au préalable pour faire partie de son gouvernement. Le chef du gouvernement prévoit également d’en débattre avec le chef de l’État, Félix Tshisekedi, avant l’ultime étape pour une dernière délibération entre le président de la République et Joseph Kabila, autorité morale du FCC. Autrement dit, le bout du tunnel est encore loin.
Les trois tamis
Toujours est-il que, dans ce long processus de mise en place du gouvernement, on négocie déjà le dernier virage. Néanmoins, pour l’instant, rien n’est d’avance acquis. Certes, les listes des préposés sont parvenues au Premier ministre, mais la délibération pourrait prendre plus de temps que prévu. En principe, les listes doivent passer par trois tamis.
Le premier, c’est au niveau du Premier ministre pour voir si les personnalités proposées par les partenaires à la coalition répondent à ses critères. Le deuxième tamis, c’est au niveau du chef de l’État qui aura un mot à dire sur le choix des ministrables. Pour le président de la République, il s’agit d’aligner, dans le premier gouvernement de son quinquennat, des personnalités qui correspondent à sa vision et qui ne pourraient pas faire ombrage à son action.
Le dernier tamis renvoie au tête-à-tête entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Dans la logique de la coalition FCC-CACH, cette rencontre entre les deux têtes d’affiche est indispensable pour se fixer les mêmes objectifs. C’est dire que dans la longue marche vers la formation du gouvernement Ilunga, rien n’est encore joué. La fumée blanche n’est certainement pas pour bientôt.
Du reste, l’on apprend que l’attribution de certains ministères stratégiques comme les Finances et la Justice, censés revenir au FCC, pose encore problème. Des sources proches du dossier rapportent que le chef de l’État voudrait avoir un droit de regard sur la nomination des personnalités FCC aux ministères régaliens. Ce qui n’est pas du goût de la famille politique de Joseph Kabila qui attend jouir de sa liberté dans le choix de ses délégués. On n’est pas encore sorti de l’auberge.
Bahati en embuscade
Loin de discussions FCC – CACH, Modeste Bahati, autorité morale de l’AFDC-A, n’a pas encore dit son dernier mot. En alignant son regroupement politique dans la majorité parlementaire, indépendamment du FCC, Modeste Bahati attend également trouver son compte dans le partage des responsabilités au sein du gouvernement. Il vient d’ailleurs de recevoir un soutien de taille de la part du CNSA (Conseil national de suivi et évaluation de l’accord du 31 décembre 2016). Dans une déclaration faite par son rapporteur, Valentin Vangi, le CNSA s’est farouchement opposé au dédoublement de l’AFDC-A, reconnaissant au seul Modeste Bahati le pouvoir d’engager la plateforme aux négociations autour du gouvernement Ilunga.
Dans tous les cas, la nomination du gouvernement Ilunga se précise. Le Premier ministre vient de recevoir les listes autant du FCC que du CACH. Modeste Bahati a également transmis la sienne, apprend-on des sources concordantes. C’est parti pour les dernières délibérations. Le compte à rebours est lancé."
"RDC: la liste des candidats à un ministère entre les mains de Sylvestre Ilunga"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190812-rdc-liste-candidats-ministere-mains-sylvestre-ilunga
"Gouvernement Ilunga : question d’heures"
° http://www.africanewsrdc.net/actu/gouvernement-ilunga-question-dheures/
"[Remise de la mouture de 65 «Ministrables»] Gouvernement : Sylvestre Ilunga chez Félix Tshisekedi mardi prochain !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/08/remise-de-la-mouture-de-65-ministrables-gouvernement-sylvestre-ilunga-chez-felix-tshisekedi-mardi-prochain/
"Gouvernement : on aborde le dernier virage !"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55122_gouvernement_on_aborde_le_dernier_virage.html
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE A KINSHASA
À la Une: la nomination du gouvernement se précise"
° http://www.rfi.fr/emission/20190810-une-rdc-nomination-gouvernement-precise
"RDC : "Pour quelle raison le 1er ministre fera le rapport des listes lui remises à l'autorité morale du FCC?", (JC Katende)
° https://www.7sur7.cd/2019/08/12/rdc-pour-quelle-raison-le-1er-ministre-fera-le-rapport-des-listes-lui-remises-lautorite
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a réceptionné dimanche dernier les listes de ministrables proposés par le Front Commun pour le Congo, "FCC", et le Cap pour le Changement, "CACH", en vue de la formation du gouvernement.
À cette occasion, Sylvestre Ilunga a promis de vérifier si les noms proposés tiennent compte de ses critères de désignation avant de faire le rapport au chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et à l'autorité morale du FCC Joseph Kabila.
Une annonce qui ne cesse de susciter des réactions au sein de la classe sociopolitique congolaise. La dernière en date est celle du président de l'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme, "ASADHO".
Jean-Claude Katende se demande pourquoi le Premier ministre doit aller faire rapport à l'ancien président de la République.
"Pour quelle raison le 1er ministre fera le rapport des listes lui remises à l'autorité morale du FCC? Ce pays a besoin des gens sérieux", a indiqué JC Katende ce lundi 12 août sur Twitter.
Rappelons par ailleurs que le prochain gouvernement de la République Démocratique du Congo sera composé de 65 ministres dont 42 seront du FCC et 23 de CACH."
"Soupçons de détournements en RDC: l'Acaj demande un audit"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190812-rdc-acaj-kapiamba-detournement-audit-gouvernement-tshisekedi
"Réforme de la CENI : Lutundula lance le débat avec une proposition de loi"
° https://lepotentielonline.net/2019/08/11/reforme-de-la-ceni-lutundula-lance-le-debat-avec-une-proposition-de-loi/
° http://www.africanewsrdc.net/spec-elect/lutundula-propose-la-reforme-de-la-ceni/
"RDC : 1,5 million de signatures pour réclamer des élections locales"
° https://afrique.lalibre.be/39774/rdc-15-million-de-signatures-pour-reclamer-des-elections-locales/
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-ministeres-cles-aux-mains-de-la-coalition-pro-kabila/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55140_formation_du_gouvernement_bahati_a_egalement_depose_sa_liste_au_premier_ministre.html
° https://lepotentielonline.net/2019/08/11/gouvernement-ilunga-lokondo-fustige-la-boulimie-du-palu-au-detriment-de-ses-allies/
° https://www.7sur7.cd/2019/08/12/rdc-en-reprenant-les-noms-des-dissidents-de-lafdc-comme-candidats-ministresle-fcc-prouve
° https://www.7sur7.cd/2019/08/11/kapiamba-previent-mbikayi-sur-le-dedoublement-de-lafdc-ce-que-vous-faites-la-peut-vous
° https://www.7sur7.cd/2019/08/10/nord-kivu-le-mlc-de-bemba-appelle-tshisekedi-restructurer-la-ceni-et-la-cour
° https://www.7sur7.cd/2019/08/11/kinshasa-fils-mukoko-organise-une-marche-le-30-aout-pour-dire-oui-la-bonne-gouvernance
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/12/noel-tshiani-mon-schema-vers-lemergence-de-la-rdc-tribune/
° http://www.rfi.fr/afrique/20190812-rdc-acaj-kapiamba-detournement-audit-gouvernement-tshisekedi
° http://www.rfi.fr/afrique/20190809-rdc-jeunes-politiques-veulent-place-paysage-ajpro
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-ministeres-cles-aux-mains-de-la-coalition-pro-kabila/
Compatriotiquement !
PS
"RDC : Les ordonnances de la confusion
° https://afrique.lalibre.be/39778/rdc-les-ordonnances-de-la-confusion/
Diverses ordonnances présidentielles ont été signées et publiées jeudi 8 août en République démocratique du Congo.
Ces ordonnances ont pour objet la création de plusieurs structures de « coordination » au niveau de la présidence, notamment des ressources extérieures, du suivi des projets…
Conséquence : les actions du gouvernement auront désormais plusieurs cadres de suivi. De plus, les conseillers principaux du président vont exécuter ensemble les prérogatives avec les membres du gouvernement et ceux de la primature.
Bref, ces ordonnances donnent naissance à ce qui apparaît comme une structure parallèle qui devrait inévitablement amener une solide couche de confusion au sein des administrations…
Avec cette nouvelle structure, à moins d’une entente parfaite au sein de la coalition CACH-FCC, la gestion quotidienne de la RDC s’annonce pour le moins compliquée, les dysfonctionnements sont à redouter et les conflits de compétences inévitables !
La présidence, en tentant de chapeauter le suivi de l’action gouvernementale, va se heurter aux missions du Premier ministre et vide de son sens le ministère du Plan.
La présidence, qui ne porte aucune responsabilité devant le Parlement, s’octroie des compétences qui ne lui sont pas dévolues. Qui sera dès lors responsable du contrôle et du suivi ?"
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
C’est aujourd’hui mardi 13 août 2019 que le PM devra remettre la mouture de son Gouvernement au Chef de l’Etat. qui entre en scène avec ses éventuels ultimes arbitrages.
Entre-temps il est fait état dans la presses de l'existence « d indésirables » sur les listes remises au PM sans doute en rapport avec des critères de moralité exigés par ce dernier et pourquoi selon l'opinion populaire qui rejette touses « noms connus » qui se sont illustrés dans leurs exercices par la mégestion mais tiennent à tout prix à faire partie du prochain Gouvernement ou qui sont imposés par leur autorité morale. Des noms sont même cités (voir infra) et ce serait même dans des ministères stratégiques. Le PR et le PM auront-ils assez de poigne et de conviction pour les en écarter d"autant que telle attitude risque d'aviver frustrations et tensions jusqu'à un blocage mettant en balance la procédure de l'investiture même du nouveau gouvernement.
A revenir de l'illégalité de l'intention affichée par le PM d'aller montrer les noms retenus à 'JK', autorité morale privée répétons-le, après l'avoir soumis au Chef de l’État, certains évacuent sans convaincre un "faux débat" mais une justification mieux entendue parle d'une rencontre ultime entre le PR et de son prédécesseur où serait convié le PM et à l’issue de laquelle tout se décidera. Encore une fois quid des prérogatives constitutionnelles du Chef d'Etat de décider et de nommer seul le Gouvernement sur proposition du PM ? Une violation de plus de la loi qui ne semble inquiéter personne. Pauvres Congolais !
Ailleurs certains s'inquiètent que le prochain gouvernement ne respecte pas l'équilibre géopolitique, certaines provinces seraient surreprésentées tandis que d'autres seraient même ignorées. Qui en fait un casus belli et/ou ce déséquilibre serait-il nuisible à la "cohésion nationale ? Pourvu que cela nous apporte la rupture sur le terrain tant attendue des Congolais !
Sinon bientôt une session extraordinaire de l'AN pour investir le nouveau gouvernement et le député de l'opposition lui, propose déjà à raison une loi pour la réforme combien indispensable de la Ceni...
Attendons la suite...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Entre-temps il est fait état dans la presses de l'existence « d indésirables » sur les listes remises au PM sans doute en rapport avec des critères de moralité exigés par ce dernier et pourquoi selon l'opinion populaire qui rejette touses « noms connus » qui se sont illustrés dans leurs exercices par la mégestion mais tiennent à tout prix à faire partie du prochain Gouvernement ou qui sont imposés par leur autorité morale. Des noms sont même cités (voir infra) et ce serait même dans des ministères stratégiques. Le PR et le PM auront-ils assez de poigne et de conviction pour les en écarter d"autant que telle attitude risque d'aviver frustrations et tensions jusqu'à un blocage mettant en balance la procédure de l'investiture même du nouveau gouvernement.
A revenir de l'illégalité de l'intention affichée par le PM d'aller montrer les noms retenus à 'JK', autorité morale privée répétons-le, après l'avoir soumis au Chef de l’État, certains évacuent sans convaincre un "faux débat" mais une justification mieux entendue parle d'une rencontre ultime entre le PR et de son prédécesseur où serait convié le PM et à l’issue de laquelle tout se décidera. Encore une fois quid des prérogatives constitutionnelles du Chef d'Etat de décider et de nommer seul le Gouvernement sur proposition du PM ? Une violation de plus de la loi qui ne semble inquiéter personne. Pauvres Congolais !
Ailleurs certains s'inquiètent que le prochain gouvernement ne respecte pas l'équilibre géopolitique, certaines provinces seraient surreprésentées tandis que d'autres seraient même ignorées. Qui en fait un casus belli et/ou ce déséquilibre serait-il nuisible à la "cohésion nationale ? Pourvu que cela nous apporte la rupture sur le terrain tant attendue des Congolais !
Sinon bientôt une session extraordinaire de l'AN pour investir le nouveau gouvernement et le député de l'opposition lui, propose déjà à raison une loi pour la réforme combien indispensable de la Ceni...
Attendons la suite...
"Le Grand jour !
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/12/le-grand-jour/
Attachez vos ceintures, cette fin de course s’annonce palpitante ! Il ne faut nullement être devin pour comprendre que cette semaine sera très décisive. Et, il y a là rien d’étonnant car, les consultations formelles menées par Sylvestre Ilunga Ilunkamba, Premier ministre entrant, ont été closes depuis samedi dernier. Il n’y a donc plus débat. Les listes de personnalités proposées par chacune de deux plateformes politiques respectivement, FCC-CACH, membres de la coalition au pouvoir, pour faire partie du futur exécutif, ont été examinées à la loupe par le formateur du gouvernement, tout en veillant au strict respect des critères pour être ministrable. D’où, en postlude de cette étude, la première mouture de ce que sera la future équipe gouvernementale va être soumise au Président de la République dès aujourd’hui. Après quoi, les heureux promis seraient appelés non pas à sabrer des bouteilles de champagne, mais d’être activement prêts pour servir le peuple congolais, affamé, héritant d’un sol béni des richesses.
A n’en point douter, le peuple congolais aura, de ce fait, expérimenté le vieux proverbe selon lequel, ‘’la patience est amère, mais son fruit est doux’’. Car, six mois se sont écroulés depuis que Félix Tshisekedi a récupéré le strapontin présidentiel, cédé pacifiquement par son devancier, Kabila, pour que l’on soit persuadé de la forme du futur gouvernement. Les 65 membres devront instinctivement incarner la rupture d’avec l’ancien régime, tant dénigré par le commun des mortels à cause notamment, de sa politique qui reflétait pour beaucoup une couleur antidémocratique. Aujourd’hui, plus que jamais, toute la nation s’apprête à acquérir l’exécutif sous l’ère ‘’fatshiste’’. Il aura fallu une forte dose de patience, pour que la lueur d’espoir soit aperçue. Nul n’est besoin de polémiquer. Au stade actuel, sachant que le FCC et le CACH, majoritaires au parlement, vont cogérer ensemble l’exécutif, mettant de côté les confessions religieuses et la société civile, la seule crainte de tout un peuple, c’est vers le passé des personnalités proposées par cette coalition. C’est pourquoi, l’idée de la rupture d’avec l’ancien régime est vivement attendue.
Et, qu’en est-il de Bahati ? Son sort serait scellé. Son chemin de la croix lui aura valu la crucifixion. Radié en juillet dernier du FCC pour s’être présenté candidat à la présidence du Sénat concurremment à Thambwe Mwamba choisi par Kabila, Lukwebo avait déclaré l’autonomie politique de l’AFDC-A et se dit toujours membre de la majorité. D’où, il revendique ‘’sa quote-part’’. Pour ce faire, il a déposé sa liste de ministrables sur la table et de Sylvestre Ilunga Ilunkamba et du Président Tshisekedi Félix. Mais, Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, avait exclu la possibilité de voir Bahati Lukwebo dans le gouvernement.
Aujourd’hui, au lieu et en place de naviguer entre des sorties médiatiques dithyrambiques allant dans la direction de jeter l’huile sur le feu, les protagonistes politiques ne devront, en aucun cas oublier, que l’équipe gouvernementale en gestation, émane d’une coalition entre deux plateformes politiques. L’exécutif a depuis commencé à avoir un physique conforme à la nature du régime semi-présidentiel. A savoir, un pouvoir exécutif marchant avec deux personnages. D’un côté le Président de la République porteur d’une onction du suffrage universel direct du peuple congolais, et de l’autre côté, un Premier ministre provenant de la majorité parlementaire appelée à conduire la politique de la nation. Cette union semble connaître ses dernières douleurs de l’enfantement avant la publication probable d’un gouvernement cette semaine, avant qu’il soit investi devant le parlement dont la convocation en session extraordinaire pourrait intervenir ce jeudi 15 août. Dans l’entretemps, c’est le grand jour pour ‘’Sylvestre’’ qui va prendre langue avec le Chef de l’Etat sur la mouture du futur exécutif."
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/13/gouvernement-sylvestre-ilunga-attendu-aujourdhui-chez-felix-tshisekedi/
"La RDC attend les derniers arbitrages pour son futur gouvernement"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190813-rdc-formation-gouvernement-dernier-arbitrage
"Propositions des candidats pour le Gouvernement de coalition : Des « indésirables » sur les listes remises à Ilunga Ilunkamba"
° http://www.latempete.info/38462-2/
Que peuvent-elles maintenant, ces personnalités sans avoir rien prouvé pendant des décennies pour l’intérêt des communautés !
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba propose la mouture de son Gouvernement, sauf imprévu, aujourd’hui mardi 13 août 2019 au chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son approbation. Une équipe de l’Exécutif national qui va être composée de 65 ministres.
Une mouture du Gouvernement que le professeur Ilunkamba compte constituer sur base des listes des candidats ministres proposées par les plateformes en coalition, CACH (Cap pour le Changement) et FCC (Front Commun pour le Congo), qui lui ont été remises, le dimanche 11 août dernier à l’Hôtel du Gouvernement (Immeuble intelligent), respectivement par le coordonnateur Jean-Marc Kabund et le coordonnateur Néhémie Mwilanya.
Le Premier ministre Ilunkamba, s’il remet aujourd’hui cette fameuse mouture de son Gouvernement, a disposé juste d’un seul jour, celui d’hier lundi, et probablement de la nuit aussi de dimanche pour travailler sur son équipe gouvernementale. Des noms de certains candidats ministres qualifiés d' »indésirables » ont été cités pour faire partie impérativement de ce premier Gouvernement sous Fatshi.
Ce sont ces « noms » qui agacent plusieurs Congolais, relèvent des sources. Ils ont été pour la plupart de temps avec l’ancien régime et s’étaient illustrés dans la mégestion, mais ne cessent de réclamer, à tout prix, de faire partie du Gouvernement de coalition du professeur Sylvestre Ilunga Ilunkamba, très attendu par les Congolaises et Congolais. Ces candidats ministres qui n’ont rien fait pendant les deux derniers mandats passés, qu’est-ce qu’ils peuvent apporter de nouveauté dans le Gouvernement de coalition appelé à résoudre les graves problèmes du social des Congolais? Ces candidats ministres « indésirables » sont même annoncés dans des secteurs aussi importants comme ceux des Finances, de la Défense, de la coopération, du Portefeuille et autres des Mines.
Parmi les candidats comme probables ministres dans le Gouvernement Ilunkamba, des sources indiquent les noms de Jolino Makelele, Baudouin Mayo, Molendo Sakombi, Eteni Longondo, Rémy Masamba Ma-kiese, Tryphon Kin Kiey Mulumba, Laurent Batumona, Henriette Wamu et autres pour le compte du CACH. Du côté du FCC, ce sont de Jeannette Kabila, Raymond Tshibanda, Didier Etumba, Julien Paluku, Pius Mwabilu, Géneviève Inagozi, Steve Mbikayi, Néné Nkulu Ilunga, Jean-Lucien Mbussa, Francine Muyumba, qui sont cités.
Mais selon d’autres sources, les membres du FCC sont divisés sur la liste de cette plateforme chère à Joseph Kabila qui a été déposé chez le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Le PPRD (Parti Politique pour la Reconstruction et la Démocratie) est accusé ,à en croire les mêmes témoignages, de s’être accaparé de la plus grande part du quota réservé à l’ex MP . Qui vivra verra!"
"Dans le cadre de la poursuite de ses consultations : Le Premier ministre sensibilise déjà au soutien du Trésor public par les régies financières"
° http://www.latempete.info/dans-le-cadre-de-la-poursuite-de-ses-consultations/
° https://actualite.cd/2019/08/12/rdc-sylvestre-ilunkamba-recu-les-directeurs-de-la-dgda-dgrad-et-dgi
"Bientôt le gouvernement Ilunga : Félix Tshisekedi appelé à honorer ses engagements !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/12/bientot-le-gouvernement-ilunga-felix-tshisekedi-appele-a-honorer-ses-engagements/
"Gouvernement : Ilunga propose, Fatshi dispose"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21228
"Gouvernement : l’équilibre géopolitique pourrait être mis en mal
° https://www.digitalcongo.net/article/5d527f7b41c31f0004b951ae/
Le fait que chaque camp a présenté sa liste indépendamment de l’autre pourrait conduire à la surreprésentation de certaines provinces car chacune de plateformes ignore à ce jour la province d’origine des candidats proposés par l’autre.
C’est ce mardi 13 août que le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba devra remettre au Président Félix Tshisekedi, selon son chronogramme rendu public mercredi dernier, la première mouture du gouvernement. Cela après avoir reçu, dimanche 11 août dans la soirée, la liste des personnalités proposées au gouvernement par la coalition au pouvoir, liste qui lui a été transmise par les deux coordonnateurs du FCC et CACH, en l’occurrence Néhémie Mwilanya (FCC) et Jean-Marc Kabund (CACH).
Après la remise de cette mouture, la balle sera dans le camp du chef de l’Etat. Ce dernier va ausculter cette liste pour voir si les personnes qui y figurent correspondent à sa vision. Pour bon nombre d’analystes politiques, c’est un virage décisif que va prendre le processus de formation du gouvernement avec le dépôt de cette mouture au chef de l’Etat.
Cependant, bon nombre d’analystes craignent que dans la formation de ce gouvernement certaines provinces soient hyper représentées au risque de mettre à mal l’équilibre géopolitique. « Il y a risque que les provinces sous représentées ou tout simplement ignorées puissent contester ce gouvernement et même ne pas se sentir concerner », a fait savoir sous le sceau de l’anonymat un acteur politique en vue sur l’échiquier national. Selon lui, un tel schéma ne va pas favoriser la cohésion nationale dont le pays a besoin pour se remettre sur le rail de son développement. Pour cet acteur politique, le fait que chaque camp a présenté sa liste indépendamment de l’autre pourrait conduire à la surreprésentation de certaines provinces, car chacune de plateformes ignore à ce jour la province d’origine des candidats proposés par l’autre.
Par ailleurs, cet analyste ne voit pas comment le CACH qui n’a droit qu’à 23 postes pourra se conformer à l’équilibre géopolitique dans un pays contenant 26 provinces. Le FCC, également, avec ses 42 postes, aura du mal à éviter que certaines provinces ne se retrouvent avec un grand nombre de personnalités au gouvernement. Malgré toute leur bonne foi, Ilunga Ilunkamba, qui a esquissé la première mouture et Félix Tshisekedi, qui devra valider la liste moyennant quelques ajustements, auront du mal à satisfaire tout le monde dans un pays où les acteurs de la société civile comme ceux de la scène politique souffrent de la « ministritite », cette obsession maladive de vouloir à tout prix devenir ministre."
"Investiture gouvernement : Mabunda a échangé avec les présidents des groupes parlementaires
° http://www.depeche.cd/investiture-gouvernement-mabunda-a-echange-avec-les-presidents-des-groupes-parlementaires/
(Kinshasa, le 12 août 2019)-La présidente l’Assemblée nationale, Jeannine Mabunda a convoqué les différents présidents de groupes parlementaires au palais du peuple, ce lundi 12 août 2019.
Même si rien de plausible n’a fuité de ces échanges, tout laisse à croire qu’il s’agirait d’une convocation imminente d’une session extraordinaire, selon les bribes d’informations fiables recueillies du palais du peuple.
Les mêmes sources indiquent que l’investiture du gouvernement serait au coeur de ces échanges.
Après remise, hier dimanche 11 août 2019, de listes de ministrables de la coalition FCC-CACH, à l’issue des consultations de 3 jours initiés par le premier ministre en vue de la formation de son gouvernement, les choses semblent aller comme sur des roulettes."
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55184_investiture_du_gouvernement_une_session_extraordinaire_de_l_assemblee_nationale_en_vue.html
° https://lepotentielonline.net/2019/08/12/investiture-du-gouvernement-veillee-darmes-a-lassemblee-nationale/
"Patrick Nkanga sur la volonté du premier ministre de se référer à Kabila: « Il n’y a rien d’illégal »"
° https://cas-info.ca/2019/08/patrick-nkanga-sur-la-volonte-du-premier-ministre-de-se-referer-a-kabila-il-ny-a-rien-dillegal/
"RDC: une proposition de loi pour réformer la Céni
° http://www.rfi.fr/afrique/20190813-rdc-reforme-ceni-commission-electoral-independant-christophe-lutundula
En République démocratique du Congo (RDC), le député d’opposition Christophe Lutundula a déposé une loi visant à réformer le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
En République démocratique du Congo (RDC), le député national de l’opposition Christophe Lutundula a déposé au bureau de l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à réformer le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Selon cet élu, depuis l’entrée en vigueur de la Constitution du 18 février 2006, la RDC a connu trois cycles électoraux, tous émaillés de violences. Le volume des contentieux électoraux est toujours impressionnant. Pour Christophe Lutundula, il est temps d’ajuster l’organisation et le fonctionnement de la Céni, pouvoir organisateur constitutionnel des élections. « La loi actuelle sur la Céni pose des problèmes quant à sa composition et son fonctionnement, qui ne permet pas d’assurer l’indépendance, la neutralité, la transparence et l’impartialité de la Céni », explique-t-il.
Céni « politisée »
Il propose donc 15 mesures d’ajustement. Parmi elles, qu'une personne qui a été cinq ans auparavant membre d’un parti politique ne puisse être nommée à la Céni. Deuxièmement, le président de la Céni doit être une personnalité consensuelle sous proposition de la société civile et acceptée par toutes les composantes « tant il est vrai que le rôle du président est un rôle déterminant aussi bien pour la gestion de la Céni que pour la gestion du processus électoral ».
Enfin, Christophe Lutundula demande la suppression de la plénière de la Céni « qui n’a servi que d’appendice au bureau d’instrument de légitimation de cette décision » et son remplacement par un mécanisme interne de contrôle, la Commission permanente d’évaluation et de contrôle (Copec), chargée du suivi, de l’évaluation et du contrôle des activités de la Céni et des actes de ses dirigeants.Car « d’aucuns estiment que la Céni est politisée et que ses membres sont au service de ceux qui sont au pouvoir », estime le député."
° https://www.radiookapi.net/2019/08/09/actualite/politique/rdc-le-depute-lutundula-depose-une-proposition-de-loi-pour-reformer
° https://topcongofm.net/christophe-lutundula-initie-une-proposition-de-loi-de-reforme-du-modele-electoral-congolais/
° https://www.leganews.cd/index.php/actualites/judiciaires/78-rdc/1541-reforme-de-la-ceni-lutundula-lance-le-debat-avec-une-proposition-de-loi
° https://lepotentielonline.net/2019/08/11/reforme-de-la-ceni-lutundula-lance-le-debat-avec-une-proposition-de-loi/
° https://actualite.cd/2019/08/12/rdc-gouvernement-pour-jc-katende-les-membres-devraient-etre-de-bonne-morale-non-cites
° https://7sur7.cd/2019/08/11/kinshasa-fils-mukoko-organise-une-marche-le-30-aout-pour-dire-oui-la-bonne-gouvernance
° http://www.latempete.info/un-audit-du-gouvernement-tshibala-exige/
° https://www.lephareonline.net/fcc-cach-les-defis-dune-coalition/
° https://7sur7.cd/2019/08/12/rdc-en-reprenant-les-noms-des-dissidents-de-lafdc-comme-candidats-ministresle-fcc-prouve
° https://7sur7.cd/2019/08/11/kapiamba-previent-mbikayi-sur-le-dedoublement-de-lafdc-ce-que-vous-faites-la-peut-vous
° https://actualite.cd/2019/08/10/rdc-des-elus-qui-se-disent-proclames-par-la-ceni-puis-invalides-definitivement-accusent
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55163_formation_du_gouvernement_shabani_kazadi_tshilumbu_et_wakwenda_absents_de_la_liste_udps.html
° https://www.lephareonline.net/le-clc-invite-les-juges-de-la-cour-constitutionnelle-a-demissionner/
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-ministeres-cles-aux-mains-de-la-coalition-pro-kabila/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
Quoi que le nuance ou le manipule le bureau du PM la vérité vraie est que la première mouture des ministres de Sieur Ilunga a été récusée jetée par le président Tshisekedi. Voilà ce dernier en scène pas mécontent de le faire savoir à sa façon. La raison de ce rejet proclamée urbi et orbi est que la liste est recalée pour "non respect de la parité et de renouvellement des générations".
Mais n'ya-t-il que cela quand des rumeurs disent qu'il y'a des noms que le PR aurait rayé au stylo rouge (voir infra), ils rappellent trop les symboles de l'ancien régime que l'opinion populaire ne veut plus voir et qui ont failli (nonobstant la justification désespérée et démagogique du FCC qui brandit sa souveraineté sectaire selon laquelle les sanctions occidentales ne compteraient guère étant des ingérences à leur profit). Bizarre donc qu'après moult négociations passées on en soit encore à ce genre de malentendu, à moins que ce soit de la part de notre nouveau PR un baroud d'honneur symbolique pour exister face à l'opinion nationale ?
Un amuseur intermittent pas mal avisé comme G de Boeck (congoforum.be) nous renvoie à l'épisode Patriarche Gizenga qui lui, biffait à sa façon ses indésirables : "Yandi ve (Pas lui)". "L'Arlésienne", dit un autre. Pas mal vu...
Sinon nous croyions être enfin prês de la formation du gouvernement, voilà qu'il nous faut encore attendre comme on nous a habitués hélas. Jusqu'où jusque quand et avec quels résultats ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Mais n'ya-t-il que cela quand des rumeurs disent qu'il y'a des noms que le PR aurait rayé au stylo rouge (voir infra), ils rappellent trop les symboles de l'ancien régime que l'opinion populaire ne veut plus voir et qui ont failli (nonobstant la justification désespérée et démagogique du FCC qui brandit sa souveraineté sectaire selon laquelle les sanctions occidentales ne compteraient guère étant des ingérences à leur profit). Bizarre donc qu'après moult négociations passées on en soit encore à ce genre de malentendu, à moins que ce soit de la part de notre nouveau PR un baroud d'honneur symbolique pour exister face à l'opinion nationale ?
Un amuseur intermittent pas mal avisé comme G de Boeck (congoforum.be) nous renvoie à l'épisode Patriarche Gizenga qui lui, biffait à sa façon ses indésirables : "Yandi ve (Pas lui)". "L'Arlésienne", dit un autre. Pas mal vu...
Sinon nous croyions être enfin prês de la formation du gouvernement, voilà qu'il nous faut encore attendre comme on nous a habitués hélas. Jusqu'où jusque quand et avec quels résultats ?
"Epais brouillard !
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/15/epais-brouillard-2/
Les convives devraient encore prendre leur mal en patience. L’heure n’est donc point arrivée pour célébrer la nuit de noces. Puisque, après le dispatching des postes ministériels entre les deux partenaires FCC-CACH, coalition au pouvoir, voire le dépôt récemment des listes de personnalités ministrables par les deux coordonnateurs, grand est regret de constater que du rififi continue à persister au sein des composantes des deux familles. D’où, le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, devrait, à priori, prendre langue avec les autorités morales de ces deux structures politiques qui sont appelées à gouverner ensemble. Après quoi, le dernier mot reviendrait à Félix Tshisekedi, concernant la signature de l’acte final devant sanctionner la publication du futur exécutif. Ce faisant, l’on pourra éventuellement s’attendre à la fête, tout comme à l’enfer de feu qui pourrait s’abattre dans les cœurs de ceux-là qui n’auront pas trouvé satisfecit.
A telle enseigne que la mangeoire n’aura pas été réservée à tout le monde. Si cette réflexion semble être limpide, le mystère que regorge l’avenir, lui, demeure entier, causé par un épais brouillard.
En se projetant dans l’avenir, rien qu’à voir comment le tableau se présente aujourd’hui, il va falloir s’attendre à des fortes contestations de la jeunesse, à des frustrations incommensurables, et certainement, d’un probable rejet de certaines figures dudit gouvernement.
A la ferme de Kingakati, le FCC s’engagerait à retrouver cet équilibrage du quota, afin d’apaiser et de rassurer en même temps les cœurs de certains regroupements politiques déjà meurtris. Le feuilleton Palu et Alliés en dit long. A l’UDPS, les dissensions sempiternelles entre les clans Jacquemain Shabani et Kabund-A-Kabund, risqueraient d’atomiser finalement le patrimoine légué par le feu Etienne Tshisekedi. Son fils, censé trancher cette affaire des postes, tel un pèlerin, s’est-il envolé à Dar es Salam, pour prendre part à la session du sommet de la SADC.
Dans l’entre temps, la nuit de noces n’est toujours pas au rendez-vous. Le parlement n’est pas jusque-là convoqué en session extraordinaire devant investir le futur exécutif. Passant en revue cette morosité, méfiance et toutes ces zizanies entre les enfants d’une même famille, et les exclus tels que le Bahati dont ses fameuses listes ministrables n’auront jamais arrivées sur la table de Sylvestre Ilunga Ilunkamba, qu’adviendra-t-il après ? L’épais brouillard plane plus que jamais."
"RDC-Gouvernement : F. Tshisekedi n'a pas validé la première mouture de S. Ilunga, voici les raisons !
° https://7sur7.cd/index.php/2019/08/14/rdc-gouvernement-f-tshisekedi-na-pas-valide-la-premiere-mouture-de-s-ilunga-voici-les
Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n'a pas validé la première mouture du gouvernement lui présentée par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Selon l'agence de presse Belga qui livre cette information ce mercredi 14 août 2019, le président de la République estime que cette liste ne tient pas compte de la parité et du renouvellement des générations.
Selon une source proche du Premier ministre, Félix Tshisekedi a invité Sylvestre Ilunga à revisiter la liste de la prochaine équipe gouvernementale, renseigne ladite agence.
"Le président a fait observer au Premier ministre que la liste ne respecte pas la recommandation sur la représentativité des femmes mais aussi de l'équilibre entre les vielles figures de la politique de la RDC et les jeunes", a renchéri cette source proche de Sylvestre Ilunga.
Rappelons par ailleurs que le gouvernement sera composé de 65 membres dont 42 pour le Front Commun pour le Congo et 23 pour le Cap pour le Changement."
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55287_la_liste_du_gouvernement_recalee_pour_non_respect_de_la_parite_et_le_renouvellement_des_generations.html
° http://www.lefigaro.fr/flash-actu/rdc-la-liste-du-gouvernement-recalee-pour-non-respect-de-la-parite-20190814
° http://www.latempete.info/38552-2/
° http://www.rfi.fr/afrique/20190815-rdc-felix-tshiekedi-sylvestre-ilunga-ministre-femme-jeune
"Gouvernement : retour à l’expéditeur de la 1ère mouture"
° https://lepotentielonline.net/2019/08/15/rdc-gouvernement-retour-a-lexpediteur-de-la-1ere-mouture/
"Gouvernement : Fatshi prolonge le suspense !"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21273
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
À la Une: l’Arlésienne en RDC"
° http://www.rfi.fr/emission/20190815-une-arlesienne-rdc
"Néhémie Mwilanya, Azarias, Kalev, Minaku, Bitakwira, Néné Nkulu et consorts biffés de la liste des ministrables par le stylo rouge du Président Félix Tshisekedi
° https://www.kivuavenir.com/nehemie-mwilanya-azarias-kalev-minaku-bitakwira-nene-nkulu-et-consorts-biffes-de-la-liste-des-ministrables-par-le-stylo-rouge-du-president-felix-tshisekedi/
C’est officiel ! La liste des candidats aux différents portefeuilles ministériels exigée par le premier ministre a, enfin, été déposée sur la table du Président de la république. C’est à l’issue des consultations menées par le Premier ministre Sylvestre Ilunga avec les parties prenantes, notamment les acteurs politiques du FCC, du CACH mais aussi la composante société civile.
Il s’agit, dans un premier temps, des listes portant proposition de 3 noms par poste ministériel. Ceci, en réponse à la demande du Chef de l’Etat qui devra opérer « un choix judicieux » des personnes pouvant l’aider à matérialiser le changement prôné lors de sa campagne électorale. Selon un confrère, Félix-Antoine Tshisekedi a biffé au stylo rouge les noms de certains caciques du FCC qui ont contribué à ruiner leur propre pays.
D’après une source consultée par la rédaction de Kivuavenir.com, au moins 34 candidats sont indésirables pour être retenus au prochain gouvernement. Il s’agit de Néhémie Mwilanya, Jean-Pierre Kambila, Thomas Luhaka, Aubin Minaku, Basile Olongo, Emery Okundji, Aimé Kilolo, Constantin Mutamba, Kalev Mutondo, Steve Mbikayi, Tshimanga Buana, Déo Indulu, Julien Paluku, Athanase Matenda, Yves Kisombe, Albert Kasongo, Dieu merci Mutombo, Néne Nkulu, Patrick Kanga, Moise Ekanga, Azarias Ruberwa, Lisanga Bonganga, José Makila, Jean Lucien Busa, Pierre Kangudia, Yav Mulang, Marie Madeleine Mienze, Géneviève Inangonzi, Justin Bitakwira, Martin Kabwelulu, Egwaka Yangembe, Willy Mishiki, Willy Makiashi et Lambert Matuku.
Ils n’ont pas échappé au crible du stylo rouge du chef de l’Etat qui en est à la première phase du déboulonnement.
Pour rappel, le tout premier gouvernement du régime FatshiVit qui sera dirigé par le premier ministre Ilunga Sylvestre, sera composé de 65 membres dont 42 pour la plateforme du sénateur Kabila (le FCC) et 23 pour la plateforme du président Félix Tshisekedi, le CACH."
"Listes de ministrables chez Tshisekedi et Kabila : des critiques sans fondement contre Sylvestre Ilunga !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/15/listes-de-ministrables-chez-tshisekedi-et-kabila-des-critiques-sans-fondement-contre-sylvestre-ilunga/
"Liste des ministrables chez Tshisekedi et Kabila : les critiques contre le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba sont-elles fondées ? (Tribune)
° https://7sur7.cd/2019/08/14/liste-des-ministrables-chez-tshisekedi-et-kabila-les-critiques-contre-le-premier
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba essuie des critiques virulentes depuis 72 heures.
Son péché: avoir déclaré, dans le cadre de la formation de son gouvernement, qu'il allait discuter aussi bien avec le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qu'avec l'ex président Joseph Kabila Kabange, tous deux autorités morales de deux plateformes en coalition gouvernementale, le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement du Congo (CACH).
Cette déclaration a été faite après la réception dimanche des listes des ministrables déposées par le duo Néhémie Mwilanya Wilondja - Jean Marc Kabund, respectivement coordonnateur du FCC et coordonnateur du CACH.
S'en est suivi une volée des bois verts contre Ilunga Ilunkamba.
Quelles sont ces critiques, du moins la plus récurrente ?
Le Premier ministre, en allant discuter avec Kabila, mettrait le président Tshisekedi au même rang que son prédécesseur.
Que non ! Cette critique relève soit de la mauvaise foi soit de l'ignorance.
Doit-on rappeler ici que la RDC a opté pour un gouvernement de coalition ?
Le choix de la coalition gouvernementale ne découle pas d'une absence de majorité à l'assemblée nationale, car le FCC à lui tout seul a plus de 251 députés nationaux, suffisants pour investir un gouvernement sans l'autorisation de qui que ce soit, mais découle plutôt de la volonté de consolider la paix et la stabilité de la RDC afin d'envisager dans la sérénité son développement socio-économique.
C'est donc un choix opéré en âme et conscience par Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Ils ont préféré la coalition à la cohabitation.
Ce choix a bien entendu des conséquences politiques que voici:
1. Le Premier ministre a deux types de rapports, l'un institutionnel avec Félix Tshisekedi en sa qualité de chef de l'État ; et l'autre politique, avec Joseph Kabila, en sa qualité de président du PPRD et de patron du FCC, parti et plateforme desquels est issu Ilunga Ilunkamba.
2. Chaque fois qu'il y aura des décisions politiques importantes à prendre, le Premier ministre aura des comptes à rendre au parlement, dominé par le FCC, et donc par son autorité morale. Parlement devant lequel le président de la République n'est pas comptable.
3. Dans ses rapports avec l'Etat, le PM Ilunga a pour chef exclusif Félix Tshisekedi.
4. Dans ses rapports politiques, il doit prendre en compte la donne Joseph Kabila, chef de la majorité parlementaire.
Ceci précisé, revenons à présent à sa démarche de consulter Tshisekedi et Kabila pour affiner la listes des ministrables.
Une fois qu'il a réceptionné les listes des ministrables du FCC et du CACH, il était nécessaire pour le Premier ministre qu'il aille vers les deux autorités de la coalition pour infirmer ou confirmer les noms des personnalités qui s'y trouvent. Le faire ne signifie pas manquer du respect au président de la République.
Au contraire, c'est s'assurer un gouvernement stable après le quitus des deux chefs de la coalition au pouvoir.
C'est s'assurer lui-même si les listes du FCC sont parfaitement en harmonie avec son autorité morale.
Quoiqu'il en soit et quel que soit le bord politique du ministrable, le dernier mot revient au président de la République qui signera l'ordonnance de nomination, bien entendu avec le contreseing du Premier ministre.
Avant donc de signer une quelconque liste des ministrables, le chef de l'Etat peut objecter sur les deux listes qui fusionneront.
Consulter Kabila, n'écorne pas l'autorité de Tshisekedi. C'est la conséquence d'un gouvernement de coalition. Qui dit coalition dit concertation permanente entre partenaires.
L'expérience récente italienne qui a vu la coalition gouvernementale voler en éclats n'est pas à suivre.
Ni celle lointaine de la France avec ses 3 cohabitations.
En France, lorsque deux fois dans son histoire la majorité parlementaire n'a pas coïncidé avec la majorité présidentielle, la droite et la gauche avaient choisi la cohabitation.
En 1986, le Premier ministre Jacques Chirac a formé seul son gouvernement alors que François Mitterant était président.
En 1993, la France fut contrainte à expérimenter une deuxième cohabitation, cette fois avec Édouard Balladur comme Premier ministre de Mitterrand.
En 1997, c'est l'inverse qui s'est produit avec cette fois-ci un président de droite, Jacques Chirac, avec un Premier ministre de gauche Lionel Jospin.
Ces 3 périodes de cohabitation en France, pays ayant une longue tradition démocratique, furent pourtant émaillées par des crises politiques majeures."
""Rejet" de la mouture du gouvernement : "les informations relayées par les médias sont des affabulations (...) Le 1er ministre travaille dans la plus grande discrétion" (Cabinet de Sylvestre Ilunga)
° https://congoactu.net/rejet-de-la-mouture-du-gouvernement-les-informations-relayees-par-les-medias-sont-des-affabulations-le-1er-ministre-travaille-dans-la-plus-grande-discretion/
Contacté par un média local , Albert Liyeke, conseiller en communication du premier ministre, a balayé d’un revers de la main les informations relayées par certains médias, faisant état d’un quelconque rejet de la mouture du gouvernement par le Président de la République.
A en croire ce membre du cabinet du chef du gouvernement, aucune source proche d’Ilunga Ilunkamba ne s’est prononcé sur ce sujet, tel que relayé sur la toile. Il ne s’agit que des affabulations, a-t-il indiqué.
« Du côté du cabinet du premier nous voulons dire ceci : le PM Sylvestre Ilunga ainsi que son équipe travaillent dans la plus grande dis discrétion. Les informations relayées par certains médias étrangers sont des affabulations. Aucune source du côté du premier ministre ne n’est exprimé sur le sujet depuis la remise des listes par les délégués du FCC et du CACH », a fait savoir Albert Liyeke.
Il a rassuré que le successeur de Tshibala fait son travail pour sortir son gouvernement.
« Nous n’avons pas dit que le PM a vu le Président, nous n’avons pas non plus dit que le PM n’a pas vu le président. Ce que nous disons ce que le PM travaille dans la plus grande discrétion. Nous ne sommes pas là pour faire du sensationnel », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il appelle la population à attendre calmement la formation de l’équipe gouvernementale."
"RDC : Sylvestre Ilunga appelé à harmoniser la première mouture de sa liste des ministrables
° https://www.radiookapi.net/2019/08/15/actualite/politique/rdc-sylvestre-ilunga-appele-harmoniser-la-premiere-mouture-de-sa
La presse présidentielle indique, jeudi 15 août que le Premier ministre Sylvestre Ilunga devra harmoniser la première mouture des futurs membres de son gouvernement. Cette harmonisation devra notamment tenir compte des équilibres régionaux et l’aspect genre.
Cette recommandation a été faite à Sylvestre Ilunga lors de l’échange qu’il a eu mardi 13 août dernier avec le Président de la République, Félix Tshisekedi.
La presse présidentielle confirme par ailleurs que le chef de l’Etat, encore au pays, devra se rendre à Dar-ès-Salaam en Tanzanie pour participer au sommet de la SADC qui s’ouvre demain 16 Aout.
Entre temps, l’examen de la première mouture sur la composition de l’équipe gouvernementale se poursuit. Le premier ministre y travaille en échangeant avec les deux regroupements politiques Cap pour le changement et le Front commun pour le Congo (FCC).
La Primature précise que rien d’officiel sur la composition n’est annoncée concernant la première mouture du futur gouvernement. Elle demande d’éviter toute spéculation.
Exclue du FCC, l’Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) a organisé un sit-in jeudi 15 août matin, pour exiger au Premier ministre de prendre en compte la liste de ses ministrables. Elle se revendique de la majorité parlementaire."
"RDC-Gouvernement : Sylvestre Ilunkamba n’est qu’à l’étape « d’analyse » des listes"
° https://actualite.cd/2019/08/15/rdc-gouvernement-sylvestre-ilunkamba-nest-qua-letape-danalyse-des-listes
"Etre ministre, encore et toujours un privilège !"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21272
"Course aux postes"
° https://lepotentielonline.net/2019/08/15/course-aux-postes/
"APRES LA PUBLICATION DU GOUVERNEMENT ILUNGA
Des partis politiques menacés par un séisme !"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21289
"SONDAGE LES POINTS
Gouvernement Ilunkamba : les préférés des Kinois"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21291
° http://www.rfi.fr/afrique/20190815-rdc-impatience-kinois-toujours-attente-nouveau-gouvernement
"RDC : Après l’élection de Félix Tshisekedi, la commission électorale de l’UDPS s’alarme de la non-reconnaissance de ses efforts par le parti"
° https://actualite.cd/2019/08/14/rdc-apres-lelection-de-felix-tshisekedi-la-commission-electorale-de-ludps-salarme-de-la
° https://7sur7.cd/index.php/2019/08/15/rdc-des-jeunes-de-force-du-progresudps-demandent-tshisekedi-de-nommer-une-personne
° https://7sur7.cd/2019/08/14/rdc-lidgpa-demande-au-president-tshisekedi-de-ne-pas-nommer-des-ministres-decries-par-le
° https://www.radiookapi.net/2019/08/15/actualite/politique/henri-thomas-lokondo-juge-sa-suspension-du-regroupement-palu-et
° https://actualite.cd/2019/08/14/sans-les-allies-le-palu-naurait-jamais-atteint-le-seuil-electoral-qui-lui-confere-le
° https://actualite.cd/2019/08/14/suspension-des-cadres-au-palu-et-allies-je-nen-prendrai-meme-pas-acte-parce-que-pour
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55273_suspendu_du_palu_ils_se_sont_sentis_honteux_comme_des_hiboux_exposes_a_la_lumiere_du_jour_apres_avoir_ete_denonces_tance_lokondo.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"24 heures chrono !
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/21/24-heures-chrono-2/
Les amoureux du 7ème art se reconnaîtront dans cette série américaine jadis à la mode, dont la notoriété avait atteint les quatre coins de la planète terre. «24 heures chrono», la particularité de cette œuvre cinématographique créée par Joël Surnow et Robert Cochchran, ne se résume simplement pas autour du rôle joué par Jack Bauer, l’acteur principal de la série. Mais surtout, à travers la fameuse horloge qui apparaissait à plusieurs reprises dans chaque épisode. D’ailleurs, rien qu’en y pensant, le son de cette dernière suscite la nostalgique auprès de certaines âmes mélancoliques. Oui, cela peut paraître comique. En effet, il est temps de passer aux choses sérieuses. Car, en RD Congo, seulement un jour, soit 24 heures de suspense avant que le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, ne dépose auprès du Chef de l’Etat, Président de la République, la toute dernière mouture de ce qui pourrait être le futur exécutif.
Autrement dit, la rencontre qui a eu lieu avec le père du Congo-Démocratique, à la Cité de l’UA, en ce début de semaine, avait laissé entrevoir que d’ici jeudi, le 1er commandant de bord allait, coûte que coûte, entrer en possession de la dernière mouture du Gouvernement, avant l’étape ultime qui concerne sa sortie, longtemps attendu par beaucoup de congolais. Au stade actuel, il n’est donc plus question de marcher à pas de tortue. Plus question de jouer ‘’au retour à l’expéditeur’’ des listes de ministrables aux deux familles politiques au pouvoir, à savoir : le FCC et le CACH. D’autant plus que le fil conducteur reprenant les critériums des ministrables, tracé par le Chef de l’exécutif sous la bénédiction du Garant du bon fonctionnement des Institutions, aurait ainsi mis d’accord les deux hommes.
Ce faisant, l’on pourra passer rapidement à l’étape de compte à rebours, bien évidemment, avant la publication de la nouvelle équipe gouvernementale qui risquerait de voir le jour incessamment, probablement avant la fin de cette semaine. Tout peut arriver. Déjà, à l’image d’un signe avant-coureur, la représentation nationale conduite par Mme Mabunda, a effectué sa rentrée parlementaire sous une session extraordinaire dont l’un des objectifs principaux aborde l’audition de discours-programme du Gouvernement suivi de son investiture. Et par là, Sylvestre Ilunga Ilunkamba et ses affidés, sont appelés à assurer. Ils devront présenter un discours-programme qui corrobore intimement avec la vision de grandeur du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Ce projet devrait, à tout prix, mettre l’intérêt national à l’épicentre de tout. Le leitmotiv «Le peuple d’abord» prôné par le Patriarche Etienne Tshisekedi, d’heureuse mémoire, doit devenir non pas une triste réalité, mais un véritable credo appelé à se matérialiser sous le leadership de son fils-chéri qui se présente véritablement, comme un Grand artisan du secteur de l’Energie électrique en RDC. Sa participation au forum sur l’énergie électrique au Kongo Central, dévoile cependant sa volonté ferme qui est celle de développer cette nation. En attendant, 7 mois se sont écroulés depuis son avènement au pouvoir. « Le pays est sur le cric » comme dirait un vieux briscard, Ya Mungul, paix à son âme. Pourtant, avec ce qui est au point de se passer d’ici là, la lueur d’espoir semble être au point de se réaliser. Plus que 24 heures. Le compte à rebours a commencé. Tic tac !"
"RDC : La composition du gouvernement pourra être connue jeudi soir (Tshisekedi)
° https://actualite.cd/2019/08/21/rdc-la-composition-du-gouvernement-pourra-etre-connue-jeudi-soir-tshisekedi
Félix Tshisekedi annonce ce mercredi 21 août que la composition du gouvernement sera connue le jeudi soir. Il l’a dit en marge du sommet de Luanda qui a réuni notamment les présidents du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Angola et du Congo.Selon lui, ce temps d’environ cinq mois de discussion entre le FCC et le CACH se comprend également du fait que le paysage politique actuel est inédit dans l’histoire du pays.« Je reçois le premier ministre demain avec la dernière mouture qui devait intégrer les noms d'une composante, si tout va bien, le soir pourrait intervenir la publication », sur des propos rapportés par le service de communication de la présidence.Sylvestre Ilunga Ilunkamba avait présenté une mouture de l’équipe gouvernementale à Félix Tshisekedi le 19 août 2019.« C’est une première expérience en RDC. C’est normal et je demande l’indulgence de la communauté nationale et internationale vis-à-vis de ce qui est apparu comme tergiversations. C’était une façon de se connaître, d’aller ensemble, en toute confiance, en partenariat dans ce défi qui sera énorme », a t-il ajouté.
Entretemps, ce lundi, Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale, a ouvert solennellement la session parlementaire destinée à investir le nouveau gouvernement.
78 ans, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, cadre du PPRD, a été nommé Premier ministre depuis le 20 mai 2019 après environ quatre mois de négociation entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila."
"F. Tshisekedi : "Je reçois le 1er ministre demain (jeudi) avec la derniere mouture qui devait intégrer les noms d'une composante. Si tout va bien, le soir pourrait intervenir la publication"
° https://7sur7.cd/index.php/2019/08/21/f-tshisekedi-je-recois-le-1er-ministre-demain-jeudi-avec-la-derniere-mouture-qui-devait
"Félix Tshisekedi : "Le temps qui s'est écoulé, d'à peu près 7 mois pour former ce gouvernement, ne peut être considéré comme gaspillé"
° https://7sur7.cd/index.php/2019/08/21/felix-tshisekedi-le-temps-qui-sest-ecoule-da-peu-pres-7-mois-pour-former-ce-gouvernement
[...]
"Le temps qui s'est écoulé, d'à peu près 7 mois pour former ce gouvernement, n'est pas un temps que l'on peut considérer comme ayant été gaspillé. C'est un temps qui a été mis à profit pour se connaître d'abord", a dit Félix Tshisekedi.
Le chef de l'État a rappelé qu'il y a quelques mois, les deux camps qui sont en coalition au pouvoir, à savoir le Front Commun pour le Congo, "FCC", et le Cap pour le Changement, "CACH", ne parlaient pas le même langage.
Félix Tshisekedi estime donc qu'il fallait dans un premier temps mettre de côte l'antagonisme entre les deux parties et converger les énergies et les intelligences pour le bien-être du Congo.
"D'autant plus que nous avons une même fibre idéologique, la sociale démocratie. Donc, il fallait discuter de tout ça, d'un programme de gouvernement, ce qui a été fait, et bien d'autres choses dont la composition du gouvernement", a martelé le président de la République."
"RDC: le camp Kabila assure présenter des « nouvelles figures » pour le gouvernement
° https://afrique.lalibre.be/40044/rdc-le-camp-kabila-assure-presenter-des-nouvelles-figures-pour-le-gouvernement/
Les partisans de l’ancien président congolais Joseph Kabila ont annoncé mardi avoir proposé en majorité des « nouvelles figures » pour le prochain gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) attendu depuis sept mois. Mercredi dernier, le président Félix Tshisekedi avait refusé une première mouture de gouvernement, estimant que la liste proposée ne respectait pas assez la parité hommes-femmes et l’équilibre entre ancienne et nouvelle génération, selon une source proche du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
« Le Front commun pour le Congo (FCC, la coalition pro-Kabila) a joué la carte de la régénérescence et du renouvellement de la classe politique (…). Un quota significatif, important et surtout qualificatif a été attribué à la jeunesse mais également à la femme », a déclaré son coordonnateur, Néhémie Mwilanya, lors d’une conférence de presse à Kinshasa.
« Nous avons proposé majoritairement des nouvelles figures. Il y aura de nombreuses personnes qui n’ont jamais siégé dans un gouvernement. Les autres vont jouer d’autres rôles à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans la diplomatie et ailleurs », a expliqué le secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de M. Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary.
Le FCC a élu à la tête de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, ancienne ministre et ex-conseillère de M. Kabila et l’ancien garde des Sceaux Alexis Thambwe Mwamba, plusieurs fois ministre, a été élu président du sénat.
Investi en janvier, après la présidentielle du 30 décembre 2018, M. Tshisekedi n’a toujours pas de gouvernement, en dépit d’âpres négociations engagées entre ses partisans et ceux de son prédécesseur Joseph Kabila.
Le chef de l’État a nommé M. Ilunga Ilunkamba au poste de Premier ministre au mois de mai, sur proposition du président honoraire Joseph Kabila, dont les partisans ont obtenu la majorité des sièges au Parlement à l’issue des législatives.
Sur la base d’un accord conclu entre les deux parties, le prochain gouvernement sera composé de 65 membres, dont 42 seront issus des rangs du FCC. Cap pour le changement (Cap) du président Tshisekedi, héritera de 23 portefeuilles."
"RDC: le FCC dément toute obstruction à la formation du gouvernement
° http://www.rfi.fr/afrique/20190821-rdc-le-fcc-dement-toute-obstruction-formation-gouvernement
À la veille de la publication du gouvernement de coalition, le Front commun pour le Congo (FCC), la plateforme de Joseph Kabila, dément avoir retardé la mise en place de cette équipe de l'exécutif, la première sous la présidence de Félix Tshisekedi. Au cours d'une rencontre avec la presse mardi 20 août, le coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya, a expliqué le sens de la coalition conclue avec le Cach du nouveau président pour gérer le pays. Selon lui, c'est la proximité idéologique de gauche qui réunit les deux plateformes.Nous nous définissons comme étant du même bord idéologique, la gauche. Nous en avons parlé et nous avons considéré que c'était une dimension importante, voire fondamentale de notre engagement commun
Néhémie Mwilanya, coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC)
21-08-2019 - Par RFI
"Gouvernement : l’heure est au dernier toilettage. Ilunga Ilunkamba admis en 2ème session
° https://lepotentielonline.net/2019/08/20/gouvernement-ilunga-ilunkamba-admis-en-2eme-session/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55567_gouvernement_l_heure_est_au_dernier_toilettage.html
C’est ce mercredi 21 août que le Premier ministre, Ilunga Ilunkamba, remettra au président de la République la mouture révisée de son équipe gouvernementale. S’il lui a été demandé de tenir compte de l’équilibre du genre et de la représentativité géopolitique, le Premier ministre devra également veiller au renouvellement de la classe politique. Il devra insuffler du sang neuf afin de rompre réellement avec de vieilles pratiques consistant à tout concentrer sur les hommes politiques et rien pour le peuple.
« Recalé en première session », le Premier ministre, Ilunga Ilunkamba, a eu l’occasion de se rattraper en deuxième session pour passer, devant le chef de l’État, la liste complète de son gouvernement. Entre-temps, à l’Assemblée nationale, en session extraordinaire depuis le lundi 19 août 2019, le décor se plante déjà pour l’investiture du gouvernement Ilunga Ilunkamba.
Le chef de l’État Félix Tshisekedi s’est entretenu, lundi, dans ses bureaux de la cité de l’Union africaine, avec le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Sans surprise, la formation du gouvernement a été au menu de leurs échanges. À peine rentré de la Tanzanie où il a pris part au sommet de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe), Félix Tshisekedi a décidé de vider, sans doute, au courant de cette semaine la question du gouvernement. Il est déterminé à lever le suspense.
À qui la faute ?
Entre-temps, à l’Assemblée nationale, on met la pression avec l’ouverture, lundi 19 août, de la session extraordinaire qui s’étend jusqu’au 7 septembre 2019.
En convoquant la session extraordinaire, l’Assemblée nationale vient de réaliser un coup politique qui devrait vraisemblablement accélérer les discussions entre le chef de l’État et le Premier ministre dans la nomination du gouvernement. Les trois institutions, à savoir le président de la République, l’Assemblée nationale et le Gouvernement, s’observent. Mais le temps est leur pire ennemi.
Qui portera la responsabilité du nouveau retard dans la mise en place du gouvernement ? L’Assemblée nationale vient de jouer sa partition. Elle est en session extraordinaire pour, entre autres, investir le gouvernement. Elle n’attendrait donc plus que le go du président de la République. En tout cas, si les choses devraient encore s’étirer en longueur, ce ne sera pas la faute à l’Assemblée nationale, se dit-on dans les couloirs du Palais du peuple.
Dans ces conditions, il ne reste plus que deux acteurs majeurs pour lever définitivement le verrou, en l’occurrence le chef de l’État et le Premier ministre. Ils ont la clé de l’énigme.
Pour le moment, les discussions sont loin d’un enlisement. L’heure est à l’arbitrage pour aboutir à une mouture consensuelle. Toujours est-il que, hier lundi, au terme des échanges avec le chef de l’État, le Premier ministre a promis qu’il le reverrait dans deux ou trois jours avec une copie amendée.
Du sang neuf
Le Président Félix Antoine Tshisekedi lors de la réunion internstitutionnelle, le 01 février 2019. ( Présidence)
Interrogé le week-end par Radio Okapi, le porte-parole du chef de l’Etat, Kasongo Mwema, s’est voulu optimiste. « Il n’y a pas de raisons pour que le chef de l’État bloque la sortie du gouvernement de la République. Le peuple attend un changement ».
Et donc, on ne peut pas se complaire indéfiniment dans la médiocrité et des antivaleurs, en (re)prenant les mêmes qui ont avili la population pour se remplir leurs propres poches, comme dans un jeu de chaise musicale.
Mais qui délivrera le peuple congolais de ce gouffre infernal dans lequel il est plongé depuis des décennies ? Cette question serait une quête du profil de l’homme politique susceptible de donner à notre communauté nationale les meilleures chances d’épanouissement. On pourra s’essayer d’exiger des prochains membres de l’exécutif national cinq qualités essentielles : honnêteté intellectuelle, intégrité sociale, probité morale, capacité au dialogue et à la concertation et, enfin, respect des lois et des procédures juridiques.
Pour tout dire, la question de la bonne gouvernance en RDC, c’est intrinsèquement une question d’homme. Il nous faut ce « nouvel homme congolais », une nouvelle race d’hommes politiques, qui devra insuffler du sang neuf dans un pays où le tissu économico-social est complètement fissuré.
Quoi qu’il en soit, le dernier mot reviendra à son examinateur, c’est-à-dire Félix Tshisekedi. En première session, Ilunga Ilunkamba a été ajournée pour des raisons d’équilibre de son gouvernement. Sa copie a été non convaincante, l’obligeant à la revoir entre les deux partenaires à la coalition, essentiellement le FCC et le CACH. Il doit sûrement avoir corrigé cette faiblesse.
Dans les prochaines heures, Ilunga Ilunkamba retourne vers le chef de l’État avec une nouvelle copie. C’est son ultime épreuve pour satisfaire à la deuxième session. Il faut craindre qu’il ne soit à nouveau recalé. Car, la sentence pourrait lui être fatale.
Pour l’instant, l’heure est au dernier toilettage de la liste du gouvernement pour satisfaire aux conditions fixées par le chef de l’État. Dans un communiqué signé le 16 août 2019, le Premier ministre a tenté de calmer les esprits, rappelant qu’« il n’y a pas de honte à réussir en deuxième session, seule la réussite compte ! »
C’est tout ce qu’on lui souhaite..."
"Félix Tshisekedi : 7 mois sans gouvernement"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55520_felix_tshisekedi_7_mois_sans_gouvernement.html
"[Après sa rencontre avec Félix Tshisekedi] Gouvernement : Sylvestre Ilunga apprête la dernière mouture !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/20/apres-sa-rencontre-avec-felix-tshisekedi-gouvernement-sylvestre-ilunga-apprete-la-derniere-mouture/
"Gouvernement Ilunga : l’USAID alerte Félix Tshisekedi !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/08/21/gouvernement-ilunga-lusaid-alerte-felix-tshisekedi/
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/20/kin-kiey-et-sesanga-rallument-le-debat-redoute-de-la-revision-constitutionnelle.html
° http://www.latempete.info/apres-une-tres-longue-attente/
° https://cas-info.ca/2019/08/la-publication-du-gouvernement-pourrait-intervenir-jeudi-22-aout-dans-la-soiree-annonce-felix-tshisekedi-depuis-luanda/
"RDC: confusion à l'ouverture de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190820-rdc-confusion-ouverture-session-extraordinaire-assemblee-nationale
"RDC : Envol propose la révision constitutionnelle pour obtenir notamment le retour à la présidentielle à deux tours"
° https://actualite.cd/2019/08/19/rdc-envol-propose-la-revision-constitutionnelle-pour-obtenir-notamment-le-retour-la
"RDC - Révision constitutionnelle : Sesanga opte pour la double nationalité"
° https://www.ouraganfm.com/?RDC-Revision-constitionnelle-Sesanga-opte-pour-la-bi-nationalite-et-le-retour
"Révision constitutionnelle : l’Envol cible une trentaine d’articles
° https://www.lephareonline.net/revision-constitutionnelle-lenvol-cible-une-trentaine-darticles/
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/20/kin-kiey-et-sesanga-rallument-le-debat-redoute-de-la-revision-constitutionnelle.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
Gouvernement en RDC: rendez-vous manqué entre Tshisekedi et le Premier ministre
° http://www.rfi.fr/afrique/20190822-rdc-attente-gouvernement-nouvelle-prolongation
Mercredi, le président Tshisekedi avait annoncé qu’il rencontrerait ce jeudi 22 août le Premier ministre afin que celui-ci lui donne la dernière mouture de la nouvelle équipe gouvernementale et promettait qu’elle serait rendue publique dans la soirée « si tout va bien ». Mais finalement, la rencontre entre le chef de l’État et son Premier ministre n’a pas eu lieu.
La rencontre était annoncée « dans l’après-midi » sans plus de précisions. Mais le nom du Premier ministre figurait bien « sur la liste du protocole », selon une source à la présidence.
En fin d’après-midi, il était d’ailleurs toujours « attendu », selon cette même source, qui s’est ravisée en début de soirée : finalement, « le Premier ministre ne viendra pas ce jeudi » car il apporte les ultimes retouches « à sa dernière mouture du gouvernement », expliquait alors notre interlocuteur.
Il a « fait savoir qu’il n’était pas prêt », confirmait alors une autre source à la présidence. En quoi consistent les dernières retouches qui expliqueraient ce rendez-vous manqué ? Difficile à savoir avec précision. La dernière étape des consultations se fait dans « la plus grande discrétion », constatent plusieurs sources.
Dans les deux camps, qui doivent s’unir au sein de ce gouvernement, on assure en tout cas que les listes de personnalités proposées ont été transmises depuis plusieurs jours. Mais l’on sait aussi qu’une part importante des derniers arbitrages a été laissée à l’appréciation de l’ancien et de l’actuel président en tant qu’« autorités morales » de leurs coalitions.
Or, l’équation est complexe à résoudre « pour ne froisser personne », estime une source proche des négociations. Aucun commentaire ni précision du côté de la primature, où l’on se limitait jeudi matin à noter que la session parlementaire extraordinaire – ouverte lundi - au cours de laquelle le gouvernement doit être investi court encore jusqu’au 7 septembre."
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55669_remise_de_la_mouture_rencontre_ce_vendredi_tshisekedi_ilunga.html
"[Chronique] RDC : cuisine politicienne au royaume du « glissement »
° https://www.jeuneafrique.com/819060/politique/chronique-rdc-cuisine-politicienne-au-royaume-du-glissement/
Par Damien Glez
Damien Glez est dessinateur-éditorialiste franco-burkinabè
Les Congolais découvrent qu’il faut parfois des mois pour constituer une équipe gouvernementale. Esquive salvatrice de la précipitation ou trompe-l’œil politicien ?
C’est bien connu, plus on progresse vers l’horizon, plus celui-ci semble s’éloigner. Sept mois et demi après l’élection présidentielle congolaise, trente semaines après l’investiture du chef de l’État Félix Tshisekedi, et 96 jours après la nomination du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, les citoyens de RDC se réveillaient toujours sans gouvernement. Et les promesses de fumée blanche de se succéder, chacun tentant de décrypter une déclaration officielle ambiguë ou la convocation d’une session législative extraordinaire…
Comme dans un tutoriel de cuisine approximatif où les « pas assez de sel » succèdent aux « trop de pili-pili », la composition du gouvernement congolais résonne de « pas assez de femmes ministrables » et « pas assez de jeunes ». Une manière pour le cuistot Ilunga de montrer qu’il est à la manœuvre des ustensiles, même si, en amont, il a dû se plier aux « ingrédients » fournis par le FCC (Front commun pour le Congo) et le Cach (Cap pour le changement). Et même si, en aval, c’est bien Son Excellence Tshisekedi qui arbitrera officiellement la mouture finale de l’équipe.
Le glissement, nouveau sport national
Pour l’heure, à l’évocation de l’arlésienne gouvernementale, on répond « bientôt » à l’envi… Il faut dire que le « glissement » d’agenda politique est devenue une discipline quasi olympique en RDC, singulièrement depuis le round ultime du dernier mandat constitutionnel de Joseph Kabila. Même lorsqu’il s’agit d’ensevelir un opposant historique, on « glisse ». Si l’on met vingt-huit mois à inhumer, pourquoi n’en mettrait-on pas huit à accoucher ?Faut-il pour autant se moquer des atermoiements congolais ? Primo, en matière de rythme, le Zaïre indépendant est né sur un cha-cha-cha, danse réputée pour sa subtile succession de pas en arrière et de pas en avant. Secundo, c’est un virage inédit que le pays a initié avec la première alternance par les urnes, nouveauté qui mérite un parcours aux envergures de transition. Tertio, la majorité issue des urnes relève d’une cohabitation, avec ou sans accord apaisé des coalitions kabilistes et tshisekedistes.Le record de blocage politique sans gouvernement est toujours détenu par une démocratie européenne expérimentée : la mère Belgique
Quarto, le record de blocage politique sans gouvernement – 249 jours – est toujours détenu par une démocratie européenne expérimentée : la « mère » Belgique. Enfin, les sceptiques de l’accord de la Saint-Sylvestre 2016 doivent reconnaître que, même à vitesse d’escargot, Joseph Kabila a fini par quitter le pouvoir. A glissé de poste, pour être plus précis…"
"Gouvernement : Ilunga Ilunkamba pas encore prêt"
° http://www.latempete.info/gouvernement-ilunga-ilunkamba-pas-encore-pret/
"Juste une question d'heures..."
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21400
"La publication du gouvernement et la MVE au menu des échanges entre Jeanine Mabunda et Leila Zerrougui"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21408
Ormeta sur l'essentiel
° https://lepotentielonline.net/2019/08/21/omerta-sur-lessentiel/
Entre le partage du gâteau qui s’est davantage rétréci et ce qu’on fera de ces maroquins ministériels, les politiques imposent aux médias et aux Congolais l’accessoire, gardant pour eux l’essentiel en vue de bien flouer le peuple. C’est l’omerta, cette loi du silence qui consiste à flouer le public, en cachant la vraie face d’une médaille. On en veut pour preuve le silence global et total sur les grandes options des politiques publiques retenues par la coalition FCC-CACH.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les deux partenaires de la coalition ont décidé de ne rien dire au peuple de ce qu’ils feront du pouvoir. Ils parlent d’un programme de gouvernement qui sera présenté par le Premier ministre afin d’embrouiller le peuple.
La moindre des choses serait de dire au peuple : la réforme-mère qui constitue le soubassement de notre coalition portera sur ceci ou cela. Le programme de gouvernement ne serait que l’articulation de ces options fondamentales levées par les deux familles politiques. Sans entretenir des mystères, ils donnent à profusion les quotas réservés à chaque regroupement au grand bonheur des médias qui accourent en bavant comme les chiens de Pavlov.
L’omerta sur l’essentiel est une distraction pour prendre le peuple par surprise. L’enfumage passe encore. Il passera lors du discours d’investiture. Mais finira par énerver lorsque le stratagème sera découvert. Les médias doivent redoubler de vigilance afin d’imposer la transparence autour des réformes. Ce ne sont pas de secrets de sécurité. À moins qu’en réalité, on n’a aucune nouveauté à proposer au peuple. C’est donc le pouvoir pour le pouvoir."
"RDC: la demande d'audit des dépenses ministérielles jugée «normale» par la présidence
° http://www.rfi.fr/afrique/20190822-rdc-demande-audit-depenses-ministerielles-jugee-normale-presidence
Dans une lettre datée du 17 août, qui circule sur les réseaux sociaux, l'Agence nationale de renseignement (ANR) a ordonné à l'inspecteur général des finances d'auditer « tous les décaissements de fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères du gouvernement depuis l'investiture de Félix Tshisékédi ». Selon Giscard Kusema, directeur adjoint de la presse présidentielle, la demande de l'ANR est « légitime ».
Qu'allait donc répondre la présidence congolaise à la lettre de l'ANR ? L'Agence nationale de renseignements a demandé le 17 août dernier à ce que soit examinée chacune des dépenses engagées par les différents ministères depuis janvier.
« Nous trouvons cette démarche normale, assure Giscard Kusema, directeur adjoint de la presse présidentielle. C’est le rôle des inspecteurs des finances de pouvoir vérifier l’affectation des dépenses publiques et qu’au niveau du service de renseignements, comme tout service d’intelligence, ils peuvent demander des informations à n’importe quel service de l’État. »
Cette initiative de l'ANR intervient après les soupçons de détournement de fonds publics évoqués par plusieurs ONG, dont l’Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj) de Georges Kapiamba.
« C’est tout à fait normal justement, répond encore Giscard Kusema. Dans un contexte où il y a ce genre de rumeurs, il est tout à fait normal que le service habilité puisse mener des investigations pour justifier. C’est par devoir de réhabiliter. Le chef de l’État l’avait dit, il veut de la transparence dans la gestion des affaires de l’État. Et en voilà la preuve. »"
"RDC : l’Agence nationale de renseignement demande un audit sur les finances des ministères
° https://www.jeuneafrique.com/818272/politique/rdc-lagence-nationale-de-renseignement-demande-un-audit-sur-les-finances-des-ministeres/
L’Agence nationale de renseignement (ANR) vient de demander à l’inspecteur général des finances de réaliser un audit sur les dépenses des ministères du gouvernement sortant dirigé par Bruno Tshibala. Selon plusieurs sources au sein de l'ANR, c'est la gestion des finances publiques par le président qui est visée.
Dans un courrier daté du 17 août, l’ANR demande à l’inspection générale des finances de réaliser un audit sur les finances des ministères depuis l’investiture du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Justin Inzun Kakiak, le patron des renseignements en RDC dit avoir initié cette mission « pour des raisons impérieuses de sécurité d’État ».
Dans cette lettre de mission, l’ANR demande à ce que l’audit débute dès le lundi 19 août 2019. Le renseignement congolais y détaille également les quatre missions principales :
« [1] Auditer tous les décaissements des fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères du gouvernement depuis l’investiture du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, jusqu’à ce jour ;
[2] Saisir tous les bons de retrait de fonds émis par les différents ministères depuis janvier 2019 ;
[3] Exiger de ces différents ministères tous les dossiers par eux initiés pour sortir ces fonds ;
[4] Faire les rapports circonstanciés sur lesdits dossiers. »
Selon une source à l’inspection générale des finances, cet audit a bel et bien démarré cette semaine.
[...]
La présidence est-elle visée ?
L’audit demandé ne concerne pour le moment que les ministères et ne vise pas directement la présidence. « Nous y allons étape par étape », glisse néanmoins un haut-responsable de l’ANR.
« Il faut toujours davantage creuser et élargir le spectre des investigations en matière de détournements, juge le député national de l’opposition Sam Bokolombe. L’audit des décaissements des fonds du Trésor Public depuis l’investiture devrait s’étendre à tous les services de l’État, y compris la présidence de la République qui effectue la majorité de ses dépenses en procédure d’urgence. »
à lire RDC : Félix Tshisekedi, 100 jours sans faire oublier Joseph Kabila
D’après une autre source à l’ANR, c’est bien la présidence de la République qui est visée dans cette enquête.
Une large part des dépenses faites sur instruction du chef de l’État lui-même
Depuis le 25 janvier, quelques jours seulement après la prise de fonction de Félix Tshisekedi, toutes les liquidations des dépenses publiques autres que celles liées aux charges du personnel, ont été suspendues sur une décision conservatoire du cabinet du chef de l’État en vue d’éviter « de saigner les finances publiques des dépenses abusives et complaisantes ainsi que des nominations et/ou des embauches de positionnement dans l’administration publique tout comme dans les entreprises de l’État ».
Et depuis, une large part des dépenses des services étatiques ont été faites sur instruction du chef de l’État lui-même, en procédure d’urgence pour la plupart.
« Les ministères ont ainsi été paralysés et toutes les sorties des fonds portent la signature du directeur de cabinet sur instruction du chef de l’État », commente un ministre sous couvert de l’anonymat.
Les ONG et les acteurs de la société civile dénoncent, pour leur part, la gabegie et font état de soupçons de détournements de fonds.
Plusieurs documents de sortie des fonds, signés par Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, ont ainsi circulé sur les réseaux sociaux.
Le 15 août dernier, l’ANR avait auditionné, dans ses locaux, le ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire Bernard Biando pour détournement présumé des fonds alloués par le gouvernement pour assister les sinistrés de Minembwe dans la province du Sud Kivu. Plusieurs personnalités ont déjà appelé le parquet général près la Cour des comptes à se saisir de tous ces dossiers"LUCHA | RDCCompte certifié @luchaRDC
Seigneur, pardonne-nous notre clientélisme et notre gabegie, volontaires et involontaires...
° https://afrique.lalibre.be/40089/rdc-lanr-exige-un-audit-des-depenses-ministerielles/
"RDC: où sont passés 15 millions de dollars destinés aux compagnies pétrolières?
Indemnisation des compagnies pétrolières en RDC: une ponction qui fait polémique"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190821-rdc-sont-passes-15-millions-dollars-destines-compagnies-petrolieres
"RDC: la complexe validation des députés"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190822-rdc-complexe-validation-deputes
"Denis Mukwege appelle Félix Tshisekedi à ne pas céder les ministères régaliens"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/20/denis-mukwege-appelle-felix-tshisekedi-a-ne-pas-ceder-les-ministeres-regaliens.html
° http://www.rcongonews.com/2019/08/21/rdc-denis-mukwege-appelle-felix-tshisekedi-de-recuperer-tous-les-ministeres-de-la-souverainete/
"ASSEMBLEE NATIONALE
Les "31 invalidés" : Mabunda se propose de voir Fatshi pour une solution politique !"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21409
"ACTU EXPLIQUEE 21.08 : NGOBILA IGNORE FATSHI ET CONFIRME SES BOURGMESTRES NOMMES"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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