DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
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Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Gouvernement Ilunga : qui du FCC, du Cach bloque la machine ?"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55696_gouvernement_ilunga_qui_du_fcc_du_cach_bloque_la_machine.html
"Cas Bahati " : La fédération de l’AFDC-A Sud-Kivu épingle Néhémie Mwilanya"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21389
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55653_sud_kivu_la_federation_de_l_afdc_accuse_nehemie_mwilanya_de_vouloir_crucifier_lukwebo.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55686_gouvernement_ilunga_8_mois_de_gestation.html
"Gouvernement Ilunga: Bahati, Moïse Ekanga et Nehemie Mwilanya bloquent la publication
° https://www.lisapo.info/gouvernement-ilunga-bahati-moise-ekanga-et-nehemie-mwilanya-bloquent-la-publication/
Une attente longue, très longue, stressante, éprouvante pour les nerfs des ministrables. Scotchés devant leurs téléviseurs, les Congolais ont attendu hier jeudi 22 août, de connaître, enfin, la composition du premier gouvernement de l’ère Félix Tshisekedi. Rien n’est pourtant venu. Sylvestre Ilunga Ilunkamba, premier ministre nommé par le nouveau président de la République le 20 mai dernier, n’aurait même pas présenté sa mouture hier au chef de l’État.
Des sources affirment que le FCC de Joseph Kabila et le CACH de Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe négocieraient encore autour de quelques cas jugés délicats. Ik s’agit du poste à accorder à l’Afdc-A de Bahati Lukwebo. Pour le CACH, le sénateur du Sud-Kivu chassé du FCC mériterait bien un poste au regard du poids politique de son regroupement. Le FCC serait par contre opposé à cette éventualité, le gouvernement ne devant être exclusivement composé que des membres issus de la coalition FCC-CACH. Félix Tshisekedi, lui aussi, ne serait pas disposé à voir dans l’équipe gouvernementale Nehemie Mwilanya et Moïse Ekanga. Le premier actuel coordonnateur du FCC, dernier directeur de cabinet du président Joseph Kabila, aurait été proposé aux Mines tandis que Moïse Ekanga, qui a eu à gérer durant des années le «contrat chinois», devrait occuper les Finances. Ce sont là deux hommes de confiance de l’ancien président Joseph Kabila, dont la présence au sein du gouvernement pourrait être mal perçue par l’opinion publique. D’où la réticence du président Tshisekedi, obligé d’imprimer sa marque plutôt que de faire du neuf avec du vieux.
Le pays est ainsi bloqué, même si des sources affirment que la composition du gouvernement Ilunga Ilunkamba devrait être rapidement connue. «Sans doute aujourd’hui», signale une source bien informée.
Il est tout de même temps que les deux partenaires arrêtent de s’illustrer aussi négativement. Il est inconcevable que 7 mois après son investiture, le président Félix Tshisekedi ne puisse disposer d’une vraie équipe gouvernementale de pleine gestion. Il lui faudra gérer directement les cas Afdc-A, Mwilanya et Moïse Ekanga sinon c’est son leadership qui en prendra un coup. Après tout, c’est lui le chef de l’État, même s’il doit tenir compte des avis de son «partenaire de l’alternance».
On rappelle que le gouvernement attendu devra présenter son programme à l’assemblée nationale siégeant en session extraordinaire depuis le 19 août dernier, et ce jusqu’au 7 septembre prochain. C’est après l’adoption de ce programme que le gouvernement sera investi par la chambre basse du parlement. Cette dernière sera à nouveau en session ordinaire le 15 septembre prochain, soit 8 jours après la clôture de la présente session extraordinaire."
"ACTU EXPLIQUEE 23.08 - DISPARITION DE 15 MILLIONS $ : VITAL KAMERHE INDEXE + BLOCAGE GOUVERNEMENT"
"SORTIE DU GOUVERNEMENT: NOUVEAU RDV MANQUE DE FATSHI"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Gouvernement : Tshisekedi n’approuve pas la copie d’Ilunga Ilunkamba, prochain rendez-vous dimanche
° https://actualite.cd/2019/08/24/gouvernement-tshisekedi-napprouve-pas-la-copie-dilunga-ilunkamba-prochain-rendez-vous
Sylvestre Ilunga Ilunkamba a présenté ce samedi 24 août la copie de la mouture de son équipe gouvernementale à Félix Tshisekedi. La rencontre s’est déroulée à la Cité de l’Union africaine. Félix Tshisekedi a demandé au Premier ministre de revoir sa liste faute de représentativité de toutes les provinces et l’absence de représentants des personnes vivant avec handicap." Le chef de l’Etat a été heureux du travail abattu mais il a souhaité qu’il y ait deux réglages : le premier concerne la représentativité de toutes les provinces de la RDC. En effet, il y a trois provinces qui ne sont pas représentées dans la mouture que j’ai présentée. Le président m’a donné des orientations à ce sujet. le deuxième réajustement concerne une structure qui s'occuperait des personnes vivant avec handicap. Si vous vous rappelez, ça faisait une partie des critères qui avaient été fixés pour ce gouvernement. Le président m'a donné des instructions précises pour que ce problème soit résolu ", a déclaré le Premier ministre à sa sortie du bureau du chef de l'Etat.
" Nous sommes petit à petit, lantement vers l'accouchement. C'est une question de quelques heures. D'ici lundi on aura terminé le problème. Je reviendrai ici demain pour présenter au président la mouture définitive, ce qui serait conforme à ses orientations ", a-t-il ajouté.
Le gouvernement Ilunkamba sera composé de 65 membres dont 42 issus du FCC et 23 du CACH, conformément à l’accord de coalition gouvernementale.
78 ans, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, cadre du PPRD, a été nommé Premier ministre depuis le 20 mai 2019 après environ quatre mois de négociation entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila.
D’après le nouveau chef de l’Etat le temps d’environ cinq mois de discussion entre le FCC et le CACH se comprend également par le fait que le paysage politique actuel est inédit dans l’histoire du pays.Entretemps, la session parlementaire destinée à investir ce nouveau gouvernement a été lancée depuis lundi."« C’est une première expérience en RDC. C’est normal et je demande l’indulgence de la communauté nationale et internationale vis-à-vis de ce qui est apparu comme tergiversations. C’était une façon de se connaître, d’aller ensemble, en toute confiance, en partenariat dans ce défi qui sera énorme », a avait-il dit lors de son séjour à Luanda (Angola).
"Formation du gouvernement en RDC: le Premier ministre prié de revoir sa copie
° http://www.rfi.fr/afrique/20190824-rdc-gouvernement-rencontre-tshisekedi-reglages
Samedi en fin d’après-midi, le Premier ministre a été reçu par le chef de l’État à qui il a présenté une mouture du gouvernement. La presse avait été convoquée. Mais Félix Tshisekedi a demandé au Premier ministre de revoir sa copie et de revenir dimanche avec une nouvelle version.
La rencontre entre le chef de l’État et son Premier ministre annoncée depuis jeudi dernier a débuté ce samedi aux environs de 18h15. À la sortie, le futur chef de gouvernement s’est brièvement adressé à la presse et en direct à la télévision publique déployée en nombre sur place.
Tout le monde s’attendait à ce qu’il annonce avoir reçu le feu vert du chef de l’État. Mais finalement, ce n'est toujours pas le cas. « Le chef de l’État a été heureux du travail qui a été fait, mais il a souhaité qu’il y ait deux réglages. »
Premier réglage, selon le Premier ministre : faire en sorte que toutes les 26 provinces du pays soient représentées dans le futur gouvernement. Trois seraient absentes pour le moment. Il n’a souhaité préciser lesquelles.
Second réglage : intégrer « une structure qui s’occuperait des personnes vivant avec handicap ». Le Premier ministre a dit avoir reçu des instructions précises et reste optimiste sur le calendrier. « Petit à petit, lentement vers l’accouchement, c’est une question de quelques heures. D’ici lundi, nous aurons terminé. »
Reste que ces derniers réglages évoqués par le Premier ministre à effectuer en 24h ne sont pas si anodins. Puisqu’ils concernent plusieurs ministères ce qui risque aux yeux de certains observateurs de bouleverser des équilibres déjà fragiles."
"Gouvernement:Le président de la République Félix Tshisekedi exige 2 réglages"
° https://congosynthese.com/gouvernementle-president-de-la-republique-felix-tshisekedi-exige-2-reglages/
[...]
"Composition du Gouvernement: Félix Tshisekedi émet des conditions"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55721_composition_du_gouvernement_felix_tshisekedi_emet_des_condition.html
"Urgent : Le chef de l'État retarde encore la sortie du gouvernement, voici les raisons"
° https://7sur7.cd/2019/08/24/urgent-le-chef-de-letat-retarde-encore-la-sortie-du-gouvernement-voici-les-raisons
"Publication du gouvernement Ilunkamba, la fumée blanche se fait toujours attendre"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/24/publication-du-gouvernement-ilunkamba-la-fumee-blanche-se-fait-toujours-attendre.html
"Gouvernement : le jour le plus long !"
° https://actualite.cd/2019/08/24/gouvernement-le-jour-le-plus-long
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/08/24/formation-du-gouvernement-regards-tournes-vers-la-presidence.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55707_gouvernement_ilunga_attendu_samedi_chez_fatshi_pour_les_derniers_ajustements.html
° https://actualite.cd/2019/08/24/gouvernement-ilunga-ilunkamba-est-arrive-la-cite-de-lua
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55719_sortie_imminente_du_gouvernement_le_1er_ministre_vient_d_arriver_a_la_cite_de_l_ua_pour_etre_recu_par_le_president_tshisekedi.html
° https://actualite.cd/2019/08/24/rdc-la-presse-convoquee-la-cite-de-lua-le-premier-ministre-depose-la-liste-des
° https://www.politico.cd/en-clair/2019/08/20/lacidh-exhorte-le-premier-ministre-sylvestre-ilunkamba-a-se-demarquer-en-formant-un-gouvernement-de-parite-50-50.html
° 7.cd/2019/08/22/zerrougui-chez-mabunda-continuer-travailler-ensemble-pour-linteret-de-la-population-de
"RDC: le cas Bahati Lukwebo, point de blocage dans la formation du gouvernement
° http://www.rfi.fr/afrique/20190824-rdc-gouvernement-formation-blocages
La rencontre annoncée initialement jeudi entre le chef de l’État et le Premier ministre censé lui remettre alors la liste définitive des futurs membres de ce gouvernement attendu depuis 7 mois maintenant n’a toujours pas eu lieu. Vendredi soir tard, un porte-parole de la présidence annonçait que finalement le Premier ministre serait reçu « ce samedi pour les derniers ajustements ». Quels sont les derniers points blocage ?
Il y a d’abord la question de la place à réserver ou non à l’ancien ministre Modeste Bahati Lukwebo et ses proches dans ce gouvernement. Un sujet sensible. Car du côté de la présidence on redoute de voir cet influent trublion de la vie politique congolaise rejoindre l’opposition s’il n’obtenait pas gain de cause.
Or Modeste Bahati Lukwebo continue de revendiquer 4 postes de ministres, au nom de son poids à l’Assemblée, où sa formation l’AFDC constituait la deuxième force du Front commun de Joseph Kabila, jusqu’à ce qu’il soit exclu de cette coalition en juillet pour avoir maintenu sa candidature au perchoir du Sénat face au candidat choisi par l’ancien président.
Depuis, la formation s’est divisée entre une aile restée fidèle à Modeste Bahati Lukwebo et une autre fidèle au Front commun de l’ex-président. Résultat : dans la liste que le FCC a transmise au Premier ministre pour le futur gouvernement, seuls « deux postes » auraient été réservés à l’AFDC-aile Joseph Kabila, « conformément à leur poids actuel au sein du Front commun » assure un cadre de cette coalition. D’où le blocage.
Mais ce n’est pas tout, selon une source à la présidence les tractations auraient également achoppé ces derniers jours sur le nom de plusieurs personnalités proposées par le FCC, notamment pour le ministère des Finances. Une personnalité « éclaboussée » récemment par des « accusations de détournement de fonds » selon cette source qui assure qu’hier encore, le chef de l’Etat Felix Tshisekedi n’était pas prêt à l’accepter."
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
Si la rocambolesque histoire de "sauts des-moutons" de Kinshasa m'était contée...
Le feuilleton autour de fameux "sauts-de moutons' dévoile une fois de plus notre gouvernance défaillante, corrompue et irresponsable mais aussi la faiblesse de l'UDPS, parti du président comme l'absurdité de son alliance avec le FCC sans compter le rejet de certains de ses membres de leur rival Kamerhe !
Depuis que ces 'chefs d’œuvres' ont été décidés, leur construction a connu partout des retards au point que le PR lui-même s"est ridiculisé à snober une inauguration de l'un d'entre-eux parce que contrairement à l'annonce préalable il était encore inachevé - à noter que le ridicule se poursuivra avec son inauguration d'autorité par la seule population. Au point aussi que la tournée d"inspection des travaux par le Président et le staff de son parti l'Udps confirmera un taux de réalisation minable avec par dessus le marché une polémique entre leurs chiffres et ceux donnés par le Dircab Kamerhe sur fond des manifestations contre l'exclusion des 8 bourgmestres par le Gouverneur. Des soupçons de détournement sont derrière ces chantiers à l'arrêt ou certains qui n'ont même pas encore commencé...
Plus grave, la rupture du FCC et de Kamerhe décidée ouvertement par l'Udps lors de sa retraire politique au centre Nganda a été récusée aussi publiquement par Tshisekedi ; à se poser des questions sur la santé de la coalition FCC-CACH mais aussi entre l'Udps de Tshisekedi et l'Unc de Kamerhe.
Au-delà, la stratégie de Tshisekedi n'est pas toujours bien claire : des fois on se demande s'il agit en Président de tous les Congolais ou toujours en militant de l'Udps dont il reste quelque part le représentant...
Voilà les sauts-des-moutons nous révéler toute la complexité et la défaillance de la gestion de la coalition au pouvoir et les turbulences continues au sein de l'Udps, parti originel du PR, surtout que le PR est en même temps obligé de justifier et défendre publiquement son alliance avec le FCC, son ennemi d’hier alors que sa base n'est pas aussi enthousiaste pour cette coalition contre-nature comme cela est apparu clairement à Londres.
Ailleurs il est bien clair que la population de Kinshasa est fatiguée et mécontente aussi bien de la lenteur ainsi que les malfaçons des travaux et de leur nuisance quand elle dénonce pas les dessous des tables engrangés par certains de ces opérateurs et la mollesse jugée connivente des autorités...
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Le feuilleton autour de fameux "sauts-de moutons' dévoile une fois de plus notre gouvernance défaillante, corrompue et irresponsable mais aussi la faiblesse de l'UDPS, parti du président comme l'absurdité de son alliance avec le FCC sans compter le rejet de certains de ses membres de leur rival Kamerhe !
Depuis que ces 'chefs d’œuvres' ont été décidés, leur construction a connu partout des retards au point que le PR lui-même s"est ridiculisé à snober une inauguration de l'un d'entre-eux parce que contrairement à l'annonce préalable il était encore inachevé - à noter que le ridicule se poursuivra avec son inauguration d'autorité par la seule population. Au point aussi que la tournée d"inspection des travaux par le Président et le staff de son parti l'Udps confirmera un taux de réalisation minable avec par dessus le marché une polémique entre leurs chiffres et ceux donnés par le Dircab Kamerhe sur fond des manifestations contre l'exclusion des 8 bourgmestres par le Gouverneur. Des soupçons de détournement sont derrière ces chantiers à l'arrêt ou certains qui n'ont même pas encore commencé...
Plus grave, la rupture du FCC et de Kamerhe décidée ouvertement par l'Udps lors de sa retraire politique au centre Nganda a été récusée aussi publiquement par Tshisekedi ; à se poser des questions sur la santé de la coalition FCC-CACH mais aussi entre l'Udps de Tshisekedi et l'Unc de Kamerhe.
Au-delà, la stratégie de Tshisekedi n'est pas toujours bien claire : des fois on se demande s'il agit en Président de tous les Congolais ou toujours en militant de l'Udps dont il reste quelque part le représentant...
Voilà les sauts-des-moutons nous révéler toute la complexité et la défaillance de la gestion de la coalition au pouvoir et les turbulences continues au sein de l'Udps, parti originel du PR, surtout que le PR est en même temps obligé de justifier et défendre publiquement son alliance avec le FCC, son ennemi d’hier alors que sa base n'est pas aussi enthousiaste pour cette coalition contre-nature comme cela est apparu clairement à Londres.
Ailleurs il est bien clair que la population de Kinshasa est fatiguée et mécontente aussi bien de la lenteur ainsi que les malfaçons des travaux et de leur nuisance quand elle dénonce pas les dessous des tables engrangés par certains de ces opérateurs et la mollesse jugée connivente des autorités...
"Alliances politiques en RDC : l’exécutif de l’UDPS maintient la pression sur Félix Tshisekedi - 06 février 2020
° https://www.jeuneafrique.com/892566/politique/alliances-politiques-en-rdc-lexecutif-de-ludps-maintient-la-pression-sur-felix-tshisekedi/
Face au refus de Félix Tshisekedi de mettre fin aux alliances politiques scellées avec le Front commun pour le Congo de son prédécesseur Joseph Kabila et avec l’UNC de son directeur de cabinet Vital Kamerhe, l’exécutif de l’UDPS maintient la pression sur le président congolais.
Ce mercredi, très en verve, Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social animait une « matinée politique » au siège du parti présidentiel, à Kinshasa. « Quelles que soient les alliances politiques que nous pouvons avoir avec telle ou telle personne, ces alliances ne peuvent en aucun cas triompher en lieu et place de l’intérêt du peuple », a-t-il tonné devant ses militants, ajoutant : « Nous ne pouvons pas sacrifier notre peuple au nom d’une quelconque alliance ».
Relations tendues
Une manière d’enfoncer le clou, quelques jours après les révélations de Jeune Afrique sur le fait que Félix Tshisekedi avait opposé une fin de non-recevoir aux demandes de l’exécutif de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de mettre un terme aux alliances avec le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, d’un côté, et avec l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, de l’autre.
Augustin Kabuya a d’ailleurs nié avoir remis au chef de l’État les [...]
"RDC : Tshisekedi refuse de mettre fin aux alliances avec Kabila et Kamerhe - 03 février 2020
° https://www.jeuneafrique.com/mag/889917/politique/rdc-tshisekedi-refuse-de-mettre-fin-aux-alliances-avec-kabila-et-kamerhe/
Le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a tranché : il n’y aura de rupture ni avec le FCC de Joseph Kabila, ni avec l’UNC de Vital Kamerhe.
Avant la clôture de sa retraite politique (28-30 janvier), l’UDPS a réservé la primeur de ses résolutions à Félix Tshisekedi.
Candidature de l’UDPS à la présidentielle[...]"
"RDC – Cach : Kabund prône la double rupture, avec Kabila comme Kamerhe - 28 janvier 2020
° https://www.jeuneafrique.com/mag/886158/politique/rdc-cach-kabund-prone-la-double-rupture-avec-kabila-comme-kamerhe/
La coalition Cach est remise en cause par Jean-Marc Kabund-a-Kabund et d’autres membres de l’aile dure de l’UDPS.
Du 28 au 30 janvier, Jean-Marc Kabund-a-Kabund organisera une retraite de l’UDPS, le parti de Félix Tshisekedi, dont il est le président par intérim. Objectifs : dresser le bilan de la première année au pouvoir du chef de l’État et reconsidérer les alliances de la coalition Cach. [...]"
"Udps : Félix Tshisekedi face à un dilemme ! - 6 février 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/06/udps-felix-tshisekedi-face-a-un-dilemme/
Viendra, viendra pas ? Parlera, parlera pas ? Rien n’est encore officiellement arrêté. En marge de la célébration de 38 ans d’existence de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le 15 février, il est prévu un grand rassemblement au stade de Martyrs. A cette occasion, il est probable que le président de la République, par ailleurs président (en congé) de ce parti politique hier encore porte-étendard de l’opposition et aujourd’hui au pouvoir soit invité à s’exprimer devant des milliers de sympathisants (ou « combattants ») attendus.
A l’UDPS, rien n’est confirmé quant à la présence de Félix Tshisekedi dans le chaudron chinois. Mais des déclarations recoupées de certains des ses cadres laissent entendre à demi-mots qu’il serait aberrant que le fils-successeur d’Étienne Tshisekedi pose un lapin aux masses qui l’ont aidé à accéder à la magistrature suprême, il y a un an. Ce serait, par ailleurs, l’occasion de célébrer l’accession au pouvoir de l’un des leurs, après le rendez-vous manqué du 24 janvier, date commémorative de l’investiture du nouveau Président sous le signe du changement longtemps prôné par le Sphinx de Limete.
Dilemme
Dans le cas où le président Tshisekedi ferait le déplacement du stade de Martyrs et en y prenant la parole, les observateurs restent indécis : sous quelle casquette s’exprimerait-i ? Celle d’un Chef d’État investi de la légitimité et donc, celui de tous les Congolais, d’où un discours rassembleur à l’intention d’un peuple divisé entre ceux (nombreux), qui estiment qu’ils sont en droit, grâce à leur même appartenance ethnique que le Chef de l’État, de diriger sans partage. Et ceux, silencieux jusqu’ici, qui piaffent d’impatience de prendre leur revanche.
Un chef d’Etat qui devrait justifier et défendre, pour la énième fois, l’alliance politique conclue avec l’ennemi d’hier au sein de la coalition FCC-CACH. Qui expliciterait la quintessence de ses divers propos à l’étranger sous la pression des combattants chauffés à blanc par des leaders d’opinion fanatisés, et pourfendeurs de la coalition, au grand dam des dispositions constitutionnelles.
A contrario, Félix Tshisekedi pourrait opter pour la casaque du premier des « combattants » et dans ce cas, s’embarquer dans un discours incendiaire contre ceux des membres du gouvernement qui saboteraient ses actions, et contre lesquels il a menacé de brandir le « Bic rouge » à Londres. Et porté par l’hystérie populaire, doit se déchaîner contre la coalition FCC-CACH et s’en prendre vertement à la présidente de l’Assemblée nationale dont l’absence à la cérémonie d’échange des vœux avec le corps diplomatique a été particulièrement remarquée ?
Entre le marteau et l’enclume
Si Félix Tshisekedi n’a de cesse de déclarer qu’il ne laisserait personne entraver l’exercice de ses attributions constitutionnelles, l’occasion lui serait-il donnée de recadrer l’équipe dirigeante de l’UDPS qui laisse croire à l’existence d’un gouvernement parallèle à la 10ème Rue Limete ? Assertion corroborée par la déclaration de son Secrétaire général, le 5 février. Augustin Kabuya a, en effet, promis d’envoyer en prison, après évaluation, tous les responsables dûment listés comme auteurs du sabotage des actions du Chef de l’Etat.
Concernant les travaux des sauts-de-mouton : « L’UDPS le fera en tant que famille politique du chef de l’Etat. Et surtout qu’on ne vienne pas nous empêcher de faire l’évaluation sous prétexte des alliances que le parti a conclues. Ce n’est pas parce que nous avons signé des accords que nous devons faire souffrir la population. Le Trésor a sorti beaucoup d’argent mais les travaux ne suivent pas. Le 15 février, nous ferons l’évaluation du Programme d’urgence de 100 jours », a déclaré Augustin Kabuya, qui ne s’offusque pas de prendre des tons de procureur.
Devant un tel tableau, il appartient à Félix Tshisekedi de décider en âme et conscience de l’attitude à adopter, le 15 février, tout en sachant, lui-même, qu’il est entre le marteau et l’enclume, ou qu’il doit jouer au pyromane ou au pompier. Qu’il en soit, il garde tous les atouts en mains."
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/06/epee-de-damocles/
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/06/lannee-de-laction-du-president-felix-tshisekedi-les-prealables-pour-reussir/
"Quel avenir pour la RDC? - 9 février 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/02/09/lavenir-du-rdc/
Vaste, massif, extrêmement riche, mais encore aujourd’hui extrêmement pauvre. L’exploitation de la République démocratique du Congo (RDC) dans le monde occidental doit cesser et la richesse doit être utilisée pour fournir des biens publics de qualité à la population congolaise, qui passera de 87 millions à 388 millions avant 2100.
Vaste, riche et extrêmement pauvre, la contradiction pour la RDC ne pourrait être plus déroutante. La vaste Nation a une superficie de 2 344 858 km2 (environ cinq fois la taille de l’Espagne) et une population de 87 millions qui passera à 388 millions d’ici 2100, selon Population Pyramid, dont 83 millions vivront à Kinshasa, la deuxième plus grande ville du monde derrière Lagos en 2100. La population de la RD Congo n’était que de 12 millions d’habitants en 1950.
L’index de démocratie de l’Economist Intelligence Unit 2018, classe le RDC comme le régime le plus autoritaire du monde, juste devant la Corée du Nord et la Syrie. Selon Freedom House, la RDC n’est «pas libre», notant que «la corruption est systémique dans tout le gouvernement». Dans l’indice de perception de la corruption 2018 de Transparency International, le pays se classe au 161e rang sur 180 pays. Cependant, la RDC a rejoint l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) en 2007 et son statut doit encore être évalué par rapport à la norme de 2016, selon l’ITIE.
« Pires résultats »[...]"
"RDC : tensions entre le CACH et le FCC, l'ACAJ exige la fin de la coalition - 30 janv. 2020"
° https://www.afrik.com/rdc-tensions-entre-le-cach-et-le-fcc-l-acaj-exige-la-fin-de-la-coalition
"Kin Bopeto : Ngobila suspend 8 bourgmestres des communes non performants - 7 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/07/kin-bopeto-ngobila-suspend-8-bourgmestres-des-communes-non-performants/
"URGENT!/Tshisekedi nomme de nouveaux animateurs de l’appareil judiciaire congolais - 7 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/07/urgent-tshisekedi-nomme-de-nouveaux-animateurs-de-lappareil-judiciaire/
"USA-RDC: Mike Pompeo annule son voyage à Kinshasa faute de signaux forts de la bonne gouvernance - 8 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/08/usa-rdc-mike-pompeo-annule-son-voyage-a-kinshasa-faute-de-signaux-forts-de-la-bonne-gouvernance/
"Saut-de-moutons: autopsie du fiasco - 06/02/2020
° https://www.politico.cd/grand-angle/2020/02/06/saut-de-moutons-autopsie-du-fiasco.html/53818/
Dans la capitale congolaise, le grand projet de "saut-de-moutons" initié l'année dernière par le président Félix Tshisekedi se transforme en un bourbier politico-économique. Outre des embouteillages montres que ces chantiers occasionnent, ils sont dans leur majorité à l'arrêt, des travailleurs affirment ne pas être pays depuis des mois, alors que sur d'autre sites, des travaux n'ont même pas commencé, malgré le paiement du Trésor public. Autopsie d’un fiasco.
Ambiance festive le vendredi 4 mai 2019. Au « Rond-point Pompage », une ville-pays située dans l’âme la commune de Ngaliema, dans l’Est de Kinshasa, des engins de la société chinoise CREC 8 déboulent, dans l’idée de commencer un immense chantier, une nouveauté en République démocratique du Congo. On y parle alors, pour la première fois, du jargon « saut-de-mouton », que beaucoup, y compris du côté des constructeurs, auront du mal même à orthographier.
L’événement se veut faste. L’enthousiasme aussi. Quelques jours avant, le 2 mars, le président Félix Tshisekedi déplace la gotha politique vers le somptueux Échangeur de Limete. Sous ce symbole des prétentions illusoires du régime de Mobutu, Félix Thisekedi étale ses ambitions, dans un programme chrono de 100 jours. En somme, le nouveau président vise surtout à « impacter » les esprits. Le programme ne cherche pas tant que ça à résoudre les problèmes prioritaires. Non, il veut montrer ce nouveau Chef d’Etat contesté, dont certains doutent de la légitimité, y compris du pouvoir, en train de « faire quelque chaos ».
Aussi, de l’autre côté de la ville, en mai, la société chinoise CREC 8 démarre les travaux de construction d’un saut-de-mouton au rond- point Pompage. Ces travaux, explique-t-on, consistent en la construction d’un viaduc devant assurer la diffusion du trafic dans cinq sens vers Mbudi, Brikin, Maman Yemo , Nzolantima et Saint Mukassa, en vue d’éliminer les embouteillages constatés souvent aux heures de pointe dans cette partie de la capitale.
Présidence RDC @Presidence_RDC
Présentation du Programme d’Urgence pour les 100 premiers jours du Président de la République S.E. Félix-Antoine Tshisekedi.
Le Chef de l’Etat dévoile son programme axé sur la Sécurité, la justice, les infrastructures et voies de communication, l’éducation, la décrispation...
Montrer que Tshisekedi travaille
Sur place, les chinois ouvrent la voie pour l’Office des voiries et drainage (OVD) à qui le gouvernement confie la supervision de neuf ouvrages à construire. Il est prévu une construction « des ouvrages d’assainissement sur l’axe Pompage Brikin en passant par la carrière des grès de la CARRIGRES est presque achevée », l’OVD. « L’OVD procédera à la construction de différentes couches de la chaussée à partir de la semaine du 05 mai », annonce-t-on. Mais cet endroit et son ouvrage resteront le symbole d’un fléau qui s’abattra bientôt sur Kinshasa.
Les jours passent et la capitale congolaise est plongée dans une véritable anarchie de circulation. Sur les sites où ces ouvrages sont en construction, des colonnes de véhicules empoisonnent la circulation, dans une ville de 12 millions d’habitants environ, et où la conduite au volant est déjà une véritable épreuve. Des tas de tôles encerclent les sites de travaux, cachant l’évolution, créant de plus en plus la frustration de la population qui ne voit rien progresser.
En juillet, la Présidence congolaise s’énerve. « Les saut-de-moutons devant libérer Kinshasa de ses interminables embouteillages sont devenus un cauchemar pour les automobilistes kinois. Que se passe-t-Il ? Le président [Félix Tshisekedi] va se rendre sur les différents chantiers…. Là où rien n’est fait, les tôles bleues seront démontées. Les sites, rouverts à la circulation et les régies des travaux passeront à la caisse, rembourser l’argent perçu », vocifère Kasongo Mwema Yamba Yamba, le porte-parole du président Félix Tshisekedi.
Accompagné de Vital Kamerhe, son directeur de cabinet très présent sur ce projet, Félix Tshisekedi descend sur le terrain le 17 juillet 2019. Il commence sa tournée par le symbolique site de pompage dans la commune de Ngaliema. Il ira visiter également celui de « Socimat » aux portes de la Gombe, reliant la très huppée commune de Ngaliema au centre-ville de Kinshasa. Ici, le président constate « une lenteur ». Mais loin des proclamations de son porte-parole, le Chef de l’Etat terminera sa visite en sourire. Rien n’est alors fait, les travaux, explique-t-on, vont globalement bien.
L’enlisement
Mais voilà. Les jours avancent et des tôles bleues qui encerclent des sites entiers sur des rues congolaises de plus en plus impraticables, ne surgissent toujours pas les fameux « saut-de moutons ». Le symbole de « Pompage », annonce même une inauguration en novembre 2019. Rien n’est fait. Pire, en décembre, Félix Tshisekedi y rencontre l’aventure de sa vie. Ce lundi-là, le Chef de l’Etat congolais commence sa journée en lançant l’inauguration d’un pavillon décimé, il y a 5 mois et actuellement réhabilité, de la clinique Ngaliema, dans la commune de la Gombe. Il ira ensuite poser la première pierre pour la construction du complexe industriel de traitement d’eau potable au quartier ozone, dans la commune de Ngaliema. Le clou du spectacle, selon la présidence, il est prévu que le président inaugure le saut-de-mouton de Pompage.
Seulement, ce jour-là, des seules activités auront lieu. Alors que le tapis rouge et le vacarme qui va avec envahissaient les alentours du « saut-de-mouton de pompage », le président Félix Tshisekedi sera le grand absent. L’inauguration n’a pas lieu. Aucune explication officielle n’est fournie sur le champ. Mais le constant sur place est éloquent : Tshisekedi a failli inaugurer un ouvrage inachevé. L’ouvrage « qui est quasiment prêt », avait encore besoin de quelques ajustements, notamment la construction des voies adjacentes. Ces dernières devaient permettre aux véhicules et autres usagers de circuler normalement en dessous du saut-de-mouton pour déboucher sur les autres artères, permettant de résoudre la problématique des embouteillages à ce niveau, l’objet de cet ouvrage. Si ces voies n’étaient pas encore toutes prêtes jusqu’au lundi 23 Décembre 2019, il y a surtout les parkings qui n’ont pas été aménagés, et des tonnes d’immondices entreposés au pied et dans les côtés en bas du viaduc.
La polémique éclate. Les rumeurs aussi. Si la présidence reste silencieuse, Benjamin Wenga Basubi, Directeur de l’OVD, est annoncé aux arrêts, avant de se libérer et confirmer l’avancement des travaux, sans expliquer le ratage. L’intersyndicale de l’OVD mont au créneau sur les antennes de Radio Top Congo FM : “Nous prions le président, chef de l’État, qui a toujours écouté la Base, mais aussi les autres composantes sociales de daigner réceptionner cet ouvrage et de pouvoir l’inaugurer avant la Saint Sylvestre pour alléger la souffrance des habitants de Kimbwala, Malueka, Mbudi, CPA, Kinsuka, Don Bosco, Lutendele et Pompage“. Une nouvelle promesse qui ne sera pas respectée.
Nous sommes en 2020. La colère monte au volant. Les kinois n’en peuvent plus. La situation économique sérieuse et tendue rencontre le souffre des embouteillages, faisant chuter la côte de popularité de Félix Tshisekedi. Mais le président est concentré dans sa tournée internationale, ou une étrange joute verbale avec ses alliés Kabilistes. Etrangement, c’est son Directeur de cabinet, Vital Kamerhe qui monte cette-fois au créneau. L’homme présente un bilan flatteur, à l’occasion de l’an un du pouvoir du président Félix Tshisekedi. Vital Kamerhe lâche une bombe. D’abord que les « sociétés qui exécutent les travaux sont asphyxiées ». Il provoque la colère de l’internet congolais. Et le stoïque bras droit du président se hasarde encore à annoncer une date pour la fameuse inauguration pour le 30 janvier.
Le diable est dans les détails
Le dieu des dates n’étant pas congolais, encore moins Tshisekediste. Le 30 janvier, le site « pompage » est de nouveau séché par le président Félix Tshisekedi. Comme avant, le Chef de l’Etat a encore raison. Les travaux n’ont rien à avoir avec les maquettes vendues. Vital Kamerhe se retrouve avec une corde au cou. Car, le Directeur de cabinet du président avait osé annoncé que les travaux, dans leur ensemble, avaient atteint 70% de taux d’exécution. Le ministre des Finances, issu du camp de Kabila, Sele Yalaghuli, le guillotine. L’argentier national annonce que ces travaux, qui ont certes reçu un décaissement largement supérieur, sont « en deçà de 50% » d’exécution.
Litsani Choukran @LitsaniChoukran
Deux "saute moutons" donc un sur Kasa-vubu et un autre sur UPN, ont un taux d'exécution de 0% alors que l'État a décaissé 40% des frais. #RDC
Au lendemain du fiasco de « Pompage », des récupérations et polémiques, l’OVD sort les détails. Dans un tableau distribué à la presse, la société de l’Etat en charge de l’ouvrage donne des précisions à mettre les choses au clair. Tenez, les travaux des « saut-de-mouton » sont évalués à hauteur de 45,5 millions de dollars. A ce stade, le gouvernement a fait des paiements cimulés autour de 21,2 millions de dollars, soit près de 46% du taux de décaissement. Les travaux, estime ce document de l’OVD, sont exécutés à hauteur de 41%.
En détails, sur les neuf saut-de-moutons, deux sont restent symboliques : ils ont reçu un paiement de 40%, mais ont un taux d’exécution de 0%. A POLITICO.CD, l’OVD renseigne que le paiement a servi à l’achat de matériaux de construction. « A ce stade, nous avons toujours le matériel pour ces deux saut-de-moutons, mais il manque des ressources pour débuter les travaux », explique un cadre de la société de l’Etat.La même situation est observée un peu partout. Jean-Marc Kabund, président de l’UDPS, a initié une tournée le vendredi 6 février matin pour en savoir plus. Dans l’Est de la ville, où les travaux stagnent le plus, des chantiers sont à l’arrêt. Ici, dans un ouvrage confié à la société SAFRICAS, le personnel est en congé depuis le 27 janvier pour des “contraintes logistiques”. Selon plusieurs sources, les prestataires manquent de liquidité pour continuer les travaux.
Rachel KITSITA @rkitsita
#RDC: saut-de- mouton à masina pascal, rien n'est fait.
Loin du dénouement?
Mais les choses risquent de rester bloquer. Car, du côté du ministère des Finances, on accuse plus tôt ces sociétés de rechigner à transmettre les rapports. « Le ministère des finances a posé la question à la plupart de ces entreprises pour qu’elles donnent les états financiers en ce qui concerne spécifiquement l’exécution de ces projets la plupart d’entre elles ont fait la résistance. Heureusement que le Premier ministre s’est saisi de la question. Elles ont commencé à déposer les rapports d’avancement aussi bien physiques que financiers au niveau de la primature », a dit le ministre des finances au cours de l’émission Face-à-face de Top Congo FM.
Par ailleurs, ce projet qui fait partie du programme des 100 jours du président Tshisekedi doit faire face à des accusations et soupçons probants de corruption. L’Observatoire de la dépense publique constate que les promesses de Félix Tshisekedi sur une meilleure gestion des finances publiques n’ont jusque-là pas été tenues dans ce projet. Dans un rapport publié ce mercredi 8 janvier, l’ONG explique par exemple que le programme d’urgence dit « de 100 jours » a été géré en violation de la loi cadre régissant les finances publiques. Elle cite notamment des cas de surfacturation ou encore d’opacité dans le processus de passation de marché.
Dans son rapport, l’ODEP affirme que les projets lancés dans le cadre du programme de 100 jours ont une valeur d’environ 2,5 milliards de dollars américains. Ce que présidence de la République dément toutefois, soutenant que le coût global des projets est de 497 millions de dollars avec un taux d’exécution d’environ 70%. Elle accuse l’ODEP d’incorporer dans son analyse d’autres projets qui ne figurent dans le programme d’urgence de Félix Tshisekedi
Rachel KITSITA @rkitsita
#RDC; les ouvriers du saut -de-mouton de Bitabe accusent 3 mois d'arriérés de salaire . Les travaux avancent à pas de tortue. Les élus de l'udps et alliés ont effectué une descente sur terrain. La délégation est conduite par le pdt ai de l'udps @kabund_jmkkrock . @kabuta
Voilà donc le problème des saut-de-moutons de Kinshasa. D’un côté, des soupçons de détournement. De l’autre, des sociétés qui affirment ne plus disposer des moyens pour continuer les ouvrages, alors que l’Etat n’a mobilisé qu’une quarantaine de pour cent des fonds nécessaires. A cela, s’ajoute la situation économique du pays qui est en crise. Les kinois n’ont peut-être pas encore fini de voir des embouteillages, au risque qu’ils se prennent en charge comme ceux de « pompage », en inaugurant eux-mêmes ces ouvrages dont la construction stagne."
"Saut de mouton : l’arnaque du siècle en RDC -
Fév 03, 2020
° http://jambonewschannel.com/saut-de-mouton-larnaque-du-siecle-en-rdc/
"Faut-il arrêter les travaux de saut-de-moutons à Kinshasa?
- 7 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/07/faut-il-arreter-les-travaux-de-saut-de-moutons-a-kinshasa.html/53900/
"Saut-de-mouton: Tshisekedi décide de l’envoi d’un audit sur l’utilisation des fonds - 8 février 2020
° https://actualite.cd/2020/02/08/saut-de-mouton-tshisekedi-decide-de-lenvoi-dun-audit-sur-lutilisation-des-fonds
° https://www.actualite.cd/2020/02/06/saut-de-mouton-dassanef-des-cables-moyenne-tension-de-la-snel-et-tuyaux-de-la-regideso
"Transport urbain : les « wewa » menacent de paralyser Kinshasa
7 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/07/transport-urbain-les-wewa-menacent-de-paralyser-kinshasa/
"La population “se prend en charge” et “inaugure” elle-même un saut-de-mouton à Kinshasa - 31 janvier 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/01/31/la-population-se-prend-en-charge-et-inaugure-elle-meme-un-saute-de-mouton-a-kinshasa.html/53570/
"REVOLTE PAR LE RETARD DANS L’EXECUTION DU PROGRAMME D’URGENCE DES 100 JOURS
UDPS : Augustin Kabuya promet la prison aux responsables - 6 février 2020
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article23918
"RDCongo: les jeunes UDPS exigent la rupture avec les kabilistes -7 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/46478/rdcongo-les-jeunes-udps-exigent-la-rupture-avec-les-kabilistes/
"Kabuya à l’OVD : « S'il se révèle qu’il y a ceux qui ont été payés sans travailler convenablement leur place sera en prison » - 5 février 2020
° https://actualite.cd/index.php/2020/02/05/kabuya-lovd-sil-se-revele-quil-y-ceux-qui-ont-ete-payes-sans-travailler-convenablement
"RDC: le gouvernement débloque 3,5 millions USD pour accélérer les travaux du Programme de 100 jours - 08/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/08/actualite/politique/rdc-le-gouvernement-debloque-35-millions-usd-pour-accelerer-les
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/08/35-millions-de-usd-debloques-pour-achever-les-saut-de-moutons-avant-le-30-juin.html/53967/
"RDC: tournée d'inspection des grands travaux de Tshisekedi à Kinshasa - 07/02/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200207-rdc-tourn%C3%A9e-inspection-grands-travaux-tshisekedi-%C3%A0-kinshasa
"RDC: manifestations contre la suspension de huit bourgmestres à Kinshasa - 08/02/2020
http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200208-kinshasa-bourgmestre-maire-suspendu-proprete-ville-plan-manifestations
"Sauts-de-mouton: « il n’y a que de pavement, plus rien d’autre, vous allez nous interdire au nom des alliances de savoir ce qui s’y passe ? » (Kabuya) - 5 février 2020
° https://actualite.cd/2020/02/05/sauts-de-mouton-il-ny-que-de-pavement-plus-rien-dautre-vous-allez-nous-interdire-au-nom
"Réalisation des sauts-de-mouton : Jean Pierre Wafwana responsabilise les entreprises chargées de travaux - 3 Février 2020
° http://adiac-congo.com/content/realisation-des-sauts-de-mouton-jean-pierre-wafwana-responsabilise-les-entreprises-chargees
"Patrick Muyaya : « le débat sur les chiffres ne devrait pas compromettre l’achèvement des sauts-de-mouton » - 5 février 2020
° https://zoom-eco.net/a-la-une/patrick-muyaya-le-debat-sur-les-chiffres-ne-devrait-pas-compromettre-lachevement-des-sauts-de-mouton/
"Kinshasa-exécution des travaux de 100 jours : Franck Diongo alerte Félix Tshisekedi sur le danger de sa cote de popularité -- février 5, 2020
° https://www.depeche.cd/kinshasa-execution-des-travaux-de-100-jours-franck-diongo-alerte-felix-tshisekedi-sur-le-danger-de-sa-cote-de-popularite/
° https://cas-info.ca/2020/02/sauts-de-mouton-face-au-blocage-franck-diongo-interpelle-tshisekedi/
"Sauts-de-mouton : les députés de Kinshasa alertent sur une léthargie dans l’exécution des travaux - 05/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/05/actualite/societe/sauts-de-mouton-les-deputes-de-kinshasa-alertent-sur-une-lethargie-dans
"RDC/Construction des sauts-de-mouton : CRESP reçoit les explications de l’OVD - janvier 23, 2020
° https://congoprofond.net/rdc-construction-des-sauts-de-mouton-cresp-recoit-les-explications-de-lovd/
" RDC : les dernières nouvelles de Kin' #2 - "Fermeture" des chantiers des sauts-de-moutons "pour accélérer les travaux" - 8 Février 2020
° http://www.ressourcesducongo.net/2020/02/rdc-les-dernieres-nouvelles-de-kin-2-fermeture-des-chantiers-des-sauts-de-moutons-pour-accelerer-les-travaux.html
"RDC : mis en cause par Augustin Kabuya, Kalev Mutond met en garde l’UDPS - 29 janvier 2020
° https://www.jeuneafrique.com/888666/politique/rdc-mis-en-cause-par-augustin-kabuya-kalev-mutond-met-en-garde-ludps/
"Kinshasa : les chantiers de des sauts-de-mouton rendent la circulation difficile - 04/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/04/actualite/societe/kinshasa-les-chantiers-de-des-sauts-de-mouton-rendent-la-circulation
"RDC : la coalition Fcc-Cach donne-t-elle raison à Lamuka, passant plus de temps à chamailler qu’à gérer l’Etat ? - 29 janvier 2020
° https://www.provinces26rdc.net/rdc-la-coalition-fcc-cach-donne-t-elle-raison-a-lamuka-passant-plus-de-temps-a-chamailler-qua-gerer-letat/
° https://www.afriwave.com/2020/02/06/kinshasa-chantiers-sauts-de-mouton-quand-largent-rime-avec-deconvenues-et-detournements/
° https://politiquerdc.net/2020/02/05/sauts-de-mouton-une-aggravation-de-la-misere-des-kinois/
° https://congosynthese.com/le-gouvernement-ilunkamba-prend-lengagement-de-terminer-les-travaux-de-construction-des-sauts-de-mouton-avant-le-30-juin-2020/
"Faut-il sauver le soldat Tshilombo? - 1 février 2020
° http://www.congoindependant.com/faut-il-sauver-le-soldat-tshilombo/
"RDC : Les deux travaux de Tshisekedi; dissoudre l’Assemblée nationale et « neutraliser » Yuma - 2 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/46186/rdc-les-deux-travaux-de-tshisekedi-dissoudre-lassemblee-nationale-et-neutraliser-yuma/
RDC : l'heure de la lutte anti-corruption a-t-elle sonnée ?"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-lheure-de-la-lutte-anti-corruption-a-t-elle-sonnee/
"SAUT-DE-MOUTON DE POMPAGE : LES KINOIS DENONCENT DES TRAVAUX MAL EXECUTES ET INACHEVES"
"QUAND LES SAUTS-DE-MOUTON FONT BOUGER LA POLITIQUE"
"ACTU EXPLIQUEE 07.02 : ANNONCE PAR FATSHI EN RDC, POMPEO ANNULE SON ESCALE DE KINSHASA"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
L'histoire de sauts-de moutons de Kinshasa encore une congoloserie comme en connait encore hélas notre pays, un projet ma ficelé qui n'est d'abord qu'une occasion de détourner les deniers de l'Etat. Du coup beaucoup plus d'argent dans les poches des politiciens (et des entreprises amies) et bien peu pour les travaux eux-mêmes et nous voilà 9 mois après le lancement, des modestes chantiers inachevés et certains même pas encore commencés...
Jusqu'où jusque quand et pourtant on nous cjante une altrnance qui devraiy changer notre modede gouverner...
Il faut commencer par sevir fortement sur les coupables à tous les niveaux, qui qu'ils soient et à discipliner tout le monde à partir du sommet ; notre nouveau PR ne peut-il en être capable ? Déjà la société civile a commencé à faire pression pour que la justice intervienne dans cet énième fiasco annoncé ; plus qu'assez qu'elle peut continier à supporter....
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Jusqu'où jusque quand et pourtant on nous cjante une altrnance qui devraiy changer notre modede gouverner...
Il faut commencer par sevir fortement sur les coupables à tous les niveaux, qui qu'ils soient et à discipliner tout le monde à partir du sommet ; notre nouveau PR ne peut-il en être capable ? Déjà la société civile a commencé à faire pression pour que la justice intervienne dans cet énième fiasco annoncé ; plus qu'assez qu'elle peut continier à supporter....
"Dossier saut-de-mouton: une instruction judiciaire ouverte - 10 février 2020 -
° https://actualite.cd/2020/02/10/dossier-saut-de-mouton-une-instruction-judiciaire-ouverte
Une instruction judiciaire a été ouverte le 8 février au bureau de Adler Kisula Betika Yeye, Procureur Général près la Cour d'appel de Kinshasa/Matete aux fins d’investiguer sur l’exécution des travaux publics (construction des sauts-de-mouton, construction des logements sociaux et autres) inscrits dans le programme d’urgence de 100 jours initié par Félix Tshisekedi.
Ainsi, le Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget a été requis. Le Procureur Général veut qu’il lui soit transmis les copies de tous les bons d’engagement établis en faveur des sociétés exécutant les travaux de 100 Jours ainsi que les numéros de dossiers y relatifs en urgence.
Le Ministre des Finances est également prié de transmettre les copies des ordres de paiements informatisés et/ou toutes les lettres de paiements d’urgence établies en faveur de toutes les entreprises retenues dans le cadre de l’exécution des travaux de 100 jours. Il doit également transmettre l’exécution du plan de trésorerie et de décaissement de fonds en faveur de ces entreprises.
Pour sa part, le Vice-Premier Ministre, Ministre en charge des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR) est appelé à mettre à la disposition du procureur la liste de toutes les entreprises retenues dans le cadre de l’exécution du programme de 100 jours, les documents de passation des marchés publics, les statuts des sociétés soumissionnaires et contractuelles, les contrats d’exécution des travaux ainsi que l’avis du bureau technique du contrôle (BTC). De son côté, la Banque centrale du Congo (BCC) est appelée à fournir un relevé complet de paiements effectués en faveur de ces sociétés et les bordereaux de paiements ainsi que les avoirs des crédits y relatifs.
Félix Tshisekedi avait décidé de l’envoi d’un audit sur l’utilisation des fonds débloqués pour la construction de ces sauts-de-mouton dans la ville de Kinshasa. Au cours de la dernière réunion du Conseil des ministres, il avait annoncé également qu’il procédera à une descente dans tous les chantiers dès son retour d’Addis-Abeba. Pour rappel, José Sele Yalaghuli avait révélé fin janvier que certaines entreprises qui exécutent les travaux de 100 jours ont refusé de transmettre au ministère des finances les rapports.
Ces entreprises soutiennent qu’elles relèvent du ministère des ITPR: « elles semblent oublier que c’est pour les aspects techniques. Pour les aspects financiers, c’est le ministère des finances qui décaisse les ressources. Elles ont des obligations », a vaitsoutenu le ministre.
Il y a également plusieurs chiffres qui ont été avancés concernant le taux de réalisation de ces ouvrages. Le parti présidentiel parle de moins 30% de taux de réalisation, le gouvernent parle de 55%."
"Sauts-de-mouton : Tshisekedi veut voir clair sur la gestion de fonds alloués aux travaux -8 février, 2020
° https://cas-info.ca/2020/02/sauts-de-mouton-tshisekedi-veut-voir-clair-sur-la-gestion-de-fonds-alloues-aux-travaux/
La question s’est invitée au conseil des ministres présidé hier vendredi par Félix Tshisekedi. Alors que plusieurs chantiers lancés en 2019 dans le cadre de son plan d’urgence sont presqu’à l’arrêt, le chef de l’État annonce qu’il visitera lui-même chaque site pour evaluer l’évolution des travaux.
Sur les 9 sauts-de-mouton à construire, un seul est presque terminé, deux n’ont jamais connu un début des travaux et d’autres avancent à pas de tortue. Des ouvriers impayés, des chantiers abandonnés, face aux rumeurs sur le détournement présumé de fonds alloués à ces ouvrages, très critiqué, Félix Tshisekedi veut reprendre la situation en mains. Il a décidé de dépêcher une commission d’enquête chargée de mener un audit sur l’utilisation de fonds alloués à ces travaux dont le délai de livraison est largement dépassé.
Le dossier embarrasse également le parti présidentiel dont une délégation des cadres a fait une descente jeudi sur tous les sites. Selon Jean Marc Kabund, président intérimaire de l’Udps, le taux d’exécution des travaux est de 30 % alors que Vital Kamerhe parlait lui en janvier de près de 70%.
« Nous n’allons pas nous taire au nom des alliances », a menacé M. Kabund, promettant de donner la position officielle du parti lors du méga meeting prévu le samedi 15 février à stade des martys.
: Sauts-de-mouton : Augustin Kabuya refuse de se taire au « nom des accords politiques »
"Sauts-de-mouton : Félix Tshisekedi traque la main noire - 10 février 20
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/10/sauts-de-mouton-felix-tshisekedi-traque-la-main-noire/
Les travaux de construction des sauts-de-mouton dans la ville de Kinshasa évoluent à un rythme inquiétant. Nombre des usagers de la route se plaignent des embouteillages monstrueux causés par ces ouvrages qui, au niveau de certains sites, connaissent une véritable lenteur. Près de 10 mois après le lancement des travaux, aucun saut-de-mouton n’est usité par la population, alors que les trois-quarts de fonds ont été décaissés. C’est ainsi que le Président de la République a décidé, lors de la 20ème réunion du Conseil des Ministres qu’il présidait le vendredi 7 février dernier, de faire une descente dans tous les chantiers dès son retour d’Addis-Abeba où il participe au 33ème sommet de l’Union africaine. Il a, en outre, décidé de l’envoi d’un audit sur l’utilisation des fonds débloqués pour la construction de ces ouvrages. Par ailleurs, pour ce qui est de la situation socio-économique du pays, le chef de l’Etat a reconnu qu’il y a une série de mécontentement dans le chef des étudiants de quelques établissements d’Enseignement Supérieur et Universitaire, des usagers de la route du fait des embouteillages et autres tracasseries, ainsi que de la population, en général, suite à l’augmentation des prix de denrées de première nécessité. Sur toutes ces questions, Félix Tshisekedi a instruit le Gouvernement quant aux dispositions à prendre afin de trouver des réponses idoines à ces préoccupations.
COMPTE-RENDU DE LA 20ème REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 07 février 2020, c’est en ce jour que s’est tenue sous la présidence de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat la 20ème réunion du Conseil des Ministres qui avait inscrit à son ordre du jour les points suivants
"Félix Tshisekedi: fin de l’état de grâce - 7 février 2020
° https://www.africanewsrdc.net/actu/felix-tshisekedi-etat-de-grace/
Léon Awazi Kharomon, ancien Rédacteur en chef du Soft international aujourd’hui basé en France, est d’avis que «l’inauguration officieuse du saut-de-mouton de Pompage par des populations exaspérées par les embouteillages monstres que ces chantiers occasionnent depuis presqu’un an est un signal clair de la fin de l’état de grâce dont a bénéficié le Président de la République Félix Tshisekedi», arrivé au pouvoir il y a un an jour pour jour. Cet historien du présent le dit dans une réflexion postée mercredi 5 février sur son compte Facebook. Parmi les commentaires suscités un retient l’attention. Son auteur, journaliste lui aussi, relate un fait tendant à confirmer le pertinent constat de Kharomon. Sous son pseudo, le talentueux Didi Mitovelli affirme que l’avenue Elengesa, barrée dans son tronçon situé au croisement Mariano – Mopono, a été ouverte à la circulation par la population locale, après que les travaux ont été soudainement arrêtés. Awazi Kharomon suggère au Chef de l’État de tirer les leçons… de cette insatisfaction. «Rien n’est encore perdu. Mais, c’est plus que jamais le moment de rectifier le tir de sa gouvernance», écrit-il avant d’asséner: «le petit manège qui consistait à mettre tout problème sur le dos des FCC, partenaire contre-nature mais allié tout de même dans une coalition improbable, a montré ses limites».
Puis: «Il est temps pour le chef d’assumer ses forces et ses faiblesses. De sanctionner quand il le faut. Le temps d’éviter de promesses qui ne tiennent pas compte du cadre macro-économique du pays, de sortir de la posture de défi pour celle de l’action». Awazi Kharomon est convaincu que «le chef n’a rien à prouver à personne. Il a plutôt des comptes à rendre au peuple RD-congolais qui a tant espéré de lui». Il souhaite que la parole laisse place au travail réel. «Sinon, c’est le peuple qui passera à l’action, à l’improviste, comme ça a été le cas à Binza-Pompage et à Masina», avise-t-il depuis Paris, tel un prophète. Coïncidence, à Kinshasa, la fièvre monte soudain. Remontés contre les souffrances imposées à leurs électeurs, des députés kinois ont fait mercredi le tour des chantiers et des entreprises commises aux travaux pour s’enquérir de la situation. Ils ont dit avoir appris des responsables de ces sociétés que les finances ne suivent plus. L’UDPS est, elle aussi, entrée dans la danse. Mère du mot d’ordre «Le peuple d’abord», la formation politique dont le Président Félix Tshisekedi est aujourd’hui l’autorité morale, est passée à l’offensive. Elle a vu son président Jean-Marc Kabund, son secrétaire général Augustin Kabuya et ses élus nationaux improviser l’inspection des chantiers de sauts-de-mouton jeudi dans la capitale.
Leurs cibles: les personnes et les entreprises impliquées dans l’exécution de ces travaux lancés dans le cadre du Programme d’urgence des 100 jours du Président Félix Tshisekedi. «Si après les enquêtes, il se révèle qu’ils ont bouffé de l’argent sans travailler convenablement, leur place sera à la Prison de Makala. La comédie a trop duré, tout est fait et planifié pour que la population vomisse le Chef de l’État…», a prévenu mercredi le secrétaire général Augustin Kabuya, visiblement tenté de faire accélérer les choses, assoiffé de l’action promise tout au long de cette année. Awazi Kharomon a donné l’alerte, Didi Mitovelli a apporté son témoignage, les députés ont dit en avoir marre et l’UDPS a entrepris d’exprimer son ras-le-bol face à ce qui s’apparente à l’immobilisme. Autant la nature a horreur du vide, autant la politique abhorre l’inaction. Au Président Fatshi de faire la lecture qui s’impose."
"Malversations autour des Sauts-de-mouton : Batumona exige le ‘’bic rouge’’ ! - 10 février 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/10/malversations-autour-des-sauts-de-mouton-batumona-exige-le-bic-rouge/
"RDC: Kamerhe, le Dircab en terrain hostile - 10 février 2020
° https://www.africanewsrdc.net/actu/kamerhe-dircab-en-terrain-hostile/
«On ne peut pas, on ne doit pas confondre un débat technique ou un débat de transparence et un acharnement sur une personne, même si cette dernière passe pour un ennemi commun. Le débat sur l’exécution des chantiers des sauts-de-mouton ne saurait devenir une occasion de lancer un référendum pour ou contre Kamerhe», conseille un député
On en parle dans les dîners en ville, dans les couloirs des ministères, dans les rédactions des médias, dans les Réseaux sociaux. On le chuchote mais on en est persuadé. On n’ose pas le citer nommément mais c’est lui la cible. On accuse Vital Kamerhe, le Directeur de Cabinet de Félix Tshisekedi, d’avoir tripoté avec le financement du Programme d’urgence des 100 jours du Président de la République. Chacun y va avec son évaluation et ses statistiques. Baudouin Mayo Mambeke, son propre lieutenant catapulté vice-premier ministre en charge du Budget, en a ajouté à la confusion quand il a affirmé samedi 8 février devant les caméras que le coût global de la réalisation des sauts-de-mouton est de 46 millions de dollars et il reste 13 millions à décaisser. Cela revient à dire que 33 millions de dollars, soit près de 71%, ont déjà été sortis des caisses de l’État pour ces chantiers de la discorde. Ces chiffres contrastent avec les 56% avancés par le même Mayo, ceux du ministre des Finances et le constat de 30% fait par le président ad intérim de l’UDPS, Jean-Marc Kabund à l’issue de l’inspection improvisée jeudi 6 février dans la capitale. «Nous notons avec inquiétude l’accroissement du budget du projet des sauts de mouton. 22 millions USD au départ, puis 45 millions USD, enfin 46 millions?
Cette cacophonie confirme les conclusions de notre rapport de 100 jours», ont tweeté les responsables de l’ODEP, longtemps en contradiction avec Kamerhe autour des écarts dans les chiffres, se convainquant que seul un audit indépendant aiderait à tirer les choses au clair. Réuni vendredi 7 février en Conseil des ministres, le gouvernement a finalement décidé de diligenter un audit sur l’utilisation des fonds publics destinés à la réalisation des sauts-de-mouton. Kamerhe a également été pris pour cible après l’évocation, pendant le même Conseil des ministres, d’une autre affaire à prouver liée au décaissement des 77 millions de dollars sur base d’une pièce chiffrée à 7 millions de dollars. En attendant l’issue de cette enquête, un élu UNC exige que cessent les tirs croisés délibérés contre Kamerhe, en vertu du principe de présomption d’innocence. «Aucun parquet n’a inculpé le Directeur de Cabinet du Président pour des faits qu’on allègue contre lui. Aucun audit n’a établi sa responsabilité dans toutes ces affaires sales dans lesquelles certains veulent l’impliquer. Personne n’a le droit de le désigner coupable avant même l’audit annoncé. Sinon, ces personnes bien identifiées qui s’acharnent sur lui doivent en donner ouvertement les raisons», tempête le député. Jusqu’où Kamerhe va-t-il engager sa responsabilité dans ce dossier qu’il a piloté pendant près de 7 mois? Quelle est sa part? Quel est le rôle de la chaine de la dépense? Qui ont été servis et à quelle hauteur? L’argent a servi à quoi? A-t-il pris une autre destination que les chantiers? Où sont passées les sociétés chargées de contrôler l’exécution des travaux? Autant de questions auxquelles l’audit tant attendu devrait répondre et pour lequel aucune spéculation ne saurait être tolérée. Il est évident que les sauts-de-mouton ne représentent pas 20% de l’ensemble du Programme d’urgence. L’idée de leur construction n’a jamais été de faire vivre l’enfer aux populations de la capitale. Il y a eu cependant des difficultés dans leur exécution. Du point de vue technique, par exemple, il fallait creuser jusqu’à 27 mètres de profondeur. Cela a pris plus de temps que prévu. Du point de vue finances, tout n’a pas non plus marché comme sur les roulettes. Il fallait en même temps faire face à la gratuité de l’enseignement, 42 millions de dollars par mois. Mais pourquoi chante-t-on tant le nom d’une seule personne, Vital Kamerhe? «On ne peut pas, on ne doit pas confondre un débat technique ou un débat de transparence et un acharnement sur une personne, même si cette dernière passe pour un ennemi commun. Le débat sur l’exécution des chantiers des sauts-de-mouton ne saurait devenir une occasion de lancer un référendum pour ou contre Kamerhe», conseille un député de Kinshasa, convaincu que la campagne s’apparente à un complot contre le leader de l’UNC.
Des tirs croisés depuis une année!
Le constat est que depuis janvier 2019, le Directeur de Cabinet du Président de la République essuie des attaques répétées… de la part des autres membres du Cabinet venus de la Diaspora, de ses alliés de l’UDPS qui, à en croire Jeune Afrique, ont proposé le divorce d’avec l’UNC après la retraite du Centre Nganda, et de ses ennemis jurés du FCC, prêts à tout pour l’anéantir politiquement. Dans cet environnement hostile, Kamerhe doit marcher sur les œufs.
L’intéressé affirme qu’il n’est pas n’importe qui. Il l’a dit à haute voix lors d’une récente intervention sur les antennes de Top Congo Fm. Allié et directeur de Cabinet du Président de la République Félix Tshisekedi, il passe aussi, selon les analyses faites dans certaines chancelleries, pour la caution du «deal» négocié et conclu avec Kabila. De ce point de vue, un autre député UNC estime que «seul le Président Tshisekedi peut encore faire changer les choses positivement, que ce soit en interne, au CACH, comme au niveau de la coalition avec le FCC».
L’élu souhaite que «ces tirs croisés contre le plus proche collaborateur du Président, son principal allié du CACH, celui-là même qui a cru en lui avant nul autre, lui ouvrent l’esprit sur le réel, l’essentiel et non sur des postures et des luttes de positionnement. En se mettant ensemble pour une conquête commune du pouvoir, Kamerhe et Fatshi ont eu en partage l’espoir de jours plus fastes et ils doivent éviter de finir sur le cul». Inutile de rappeler que le 25 juillet 2019, Félix Tshisekedi avait déjà insisté auprès de ses collaborateurs sur la nécessité de respecter la hiérarchie et martelé que Vital Kamerhe est le seul Chef de Cabinet et qu’il n’y en a pas deux. Le 20 janvier 2020, face à la foule excitée à Londres, le Président a encore pris la défense de son allié et Directeur de Cabinet. Un décor qui laisse voir la nature du milieu dans lequel évolue Vital Kamerhe et qui nécessite une analyse froide de la part du Président.
MFUMU LUTUNU
Correspondance particulière"
"Quand Vital Kamerhe est attaqué de toutes parts - 10 février 2020
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23971
Cible de toutes les attaques, Vital Kamerhe est victime d'un complot qui ne dit pas son nom.
Avec des chiffres contradictoires voire non fiables sur le taux d'exécution du programme des 100 jours du chef de l'Etat, certains hauts cadres de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), veulent placer tous les malheurs du pays, sur le dos de leur partenaire de l'accord de Nairobi. Question de faire de lui, un bouc-émissaire aux yeux de l'opinion. Dans ce complot "prémédité" contre le patron de l'UNC, qui avait accepté en toute humilité de taire ses ambitions pour soutenir la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 30 décembre 2019, l'UDPS coalise avec certains acteurs politiques zélés de l’autre bord. Ces derniers n'auraient pas caché leur plaisir de balancer dans les réseaux sociaux les images de l'inauguration "improvisée" de saut-de-mouton de Pompage par la population, le 30 janvier dernier, date avancée par le directeur de cabinet du chef de l'Etat pour l'inauguration officielle de cet ouvrage. Pendant que les adversaires de Vital Kamerhe qui se recrutent aussi bien dans son propre camp que dans le camp de leurs partenaires tiraient à boulet rouge sur l'ancien président de l'Assemblée nationale, le parti présidentiel décidera, à l'issue d'une retraite de trois jours à Kinshasa, de rompre l'alliance avec l'Union pour la Nation Congolaise. Selon des sources concordantes, cette résolution n'a pas du tout été validée par le chef de l'Etat. Dans leur détermination à avoir la tête de Kamerhe, les dirigeants de l'UDPS se sont mués en contrôleurs des travaux publics pour inspecter le niveau d'exécution de sauts-de-mouton dans les différents sites de construction. Faisant la restitution à la base, ces derniers ont laissé entendre que le programme de 100 jours du chef de l'Etat, a été exécuté en deçà de 30% pour un taux de financement de 70 %, alors que dans son Conseil de ministres du vendredi 7 février sous la direction président de la République, le Gouvernement a parlé de 55% du taux d'exécution. Pour un sociétaire du CACH, il revient aux entreprises retenues pour exécuter les travaux d'éclairer l'opinion et non d'accabler Vital kamerhe qui n'a fait que suivre les instructions du président de la République."
"CONTROVERSE AUTOUR DES SAUTS-DE-MOUTON
Pourquoi s’inventer un bouc-émissaire ? - 10 février 2020
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23972
* Les ouvrages devant fluidifier la circulation ne constituant pas l’alpha et l’omega du Programme d’urgence des 100 jours, des sources proches du dossier avancent que nombre de chantiers (écoles, routes, ..) ont été réalisés ou sont en voie de l’être. Quand on fait le procès du Programme urgent des 100 premiers jours de Félix Tshisekedi, la tendance générale à Kinshasa est à limiter, sinon à réduire ces travaux à la construction de sauts-de-mouton, lancée dans certains carrefours névralgiques de la capitale. Pourtant, ledit programme va bien au-delà de ces ponts aériens, dans la mesure où il concerne tout le secteur des infrastructures de base. A savoir : les routes, les écoles, les hôpitaux, l'eau potable et l'électricité. Et, en la matière, certifient des sources proches du dossier, nombre de chantiers ont été réalisés ou sont en voie de réalisation.
Sans doute que dans une ville comme celle de Kinshasa, très abonnée aux embouteillages monstres à des heures de pointe, sa construction de saut-de-mouton a un noble mérite de servir d'antidote à ces bouchons qui énervent plus d'un. Car, ces ouvrages ont été initiés dans le but de résoudre le sempiternel problème de fluidité du transport en commun. Plus exactement, de la circulation. A ce jour, il est un fait que ces travaux lancés depuis plusieurs mois, semblent quelque peu piétiner dans leur ensemble. Entretemps, la population qui éprouve de sérieuses difficultés de mobilité, se trouve être loin, et même très loin du bout de ses peines. Certes, des «misères» inhérentes à ce genre de travaux. Surtout dans une vaste métropole comme Kinshasa, construite sans voies secondaires de secours. La population a sans doute expérimenté ces mêmes souffrances lors des travaux de construction et de modernisation de certaines grandes artères de la ville, telle que les boulevards du 30 Juin, Lumumba, Sendwe, l'avenue ex-24 Novembre, la Route des poids lourds…pour ne citer que celles-là.
Aussitôt que lesdits travaux ont été finis, personne ne s'en plaint. Bien au contraire. En ce qui concerne les diatribes entendus au sujet de la construction de sauts-de-mouton à Kinshasa, d'aucuns avancent des raisons purement techniques. Nombreux sont donc des experts qui estiment que la plus grande difficulté à la base du retard observé actuellement dans l'avancement des travaux de ces ouvrages, se situe au niveau du déficit d'études de faisabilité préalables et de communication. De l'avis de ces experts, la construction de ces ponts doit se réaliser de la même manière que celle d'un immeuble de plusieurs étages. Le plus important ne doit pas être la partie visible. Plutôt, la fondation. Il faut donc creuser suffisamment pour que la structure tienne longtemps. Autant dire que dans les chantiers où il n'y a encore rien de visible, existe une étape de travail déjà réalisée et non visible. Donc, la fondation qui requiert une profondeur d’une vingtaine de mètres compte tenu du poids de la structure visible.
C'est l'occasion de souligner ici, que pour ce genre de ponts aériens dont la vocation est de recevoir au quotidien, plusieurs centaines de tonnes de véhicules, on ne doit donc pas expédier les travaux pour ne pas exposer les usagers au drame. La conséquence serait que si la fondation est mal construite, ces ouvrages ne pourront que s'écrouler. Et, ce sera encore, une fois de plus, l'occasion pour les mêmes personnes qui s'impatientent aujourd'hui, sur fond de critiques acerbes, de noyer davantage le gouvernement, maître de ces différents ouvrages.
LA GRATUITE DE L'ENSEIGNEMENT, PRIORITÉ DES PRIORITÉS
L'histoire renseigne que quand Félix Tshisekedi lance le 2 mars 2019, son Programme urgent de ses 100 premiers jours au sommet de l'Etat, il n'avait pas encore de Gouvernement. Il a fallu attendre environ cinq mois plus tard, pour que les négociations entre le FCC et CACH aboutissent, et que le pays soit finalement doté d'un nouvel Exécutif le 5 août de la même année. Parce que l'exécution dudit Programme ne doit pas être considérée comme un fait émargeant des prérogatives de l'Exécutif national, plus d'un analyste postule que les travaux de la Feuille de route des 100 jours de Fatshi, ont été également retardés avec l'entrée en vigueur de l'équipe Ilunkamba, dont la priorité des priorités a été la gratuité de l'enseignement de base dans tous les établissements publics. Pour gagner ce pari de la gratuité, le Gouvernement chaque mois une enveloppe globale chiffrée à 42 millions de dollars américains. Moralité, la prépondérance accordée à la gratuité de l'enseignement de base, ne pouvait qu'en toute logique, déranger les priorités initiales. Hélas que dans leurs commentaires sur l'exécution des travaux de sauts-de-mouton, très peu sont des Kinois qui prennent en compte cet aspect des choses.
QUAND LA POLITIQUE ET LA POLÉMIQUE FONT BON MÉNAGE
Sur le plan de l’éveil politique, il y a lieu de se féliciter qu'il y ait une certaine évolution au stade actuel des choses. Le progrès, c'est que petit à petit, la population commence à demander des comptes à ses dirigeants. Tout à l'honneur du contrat social, gage de toute démocratie telle que la conçoit Jean-Jacques Rousseau. Tout le problème, c'est qu'au moment où s'observe la polémique autour du Programme d'urgence des 100 jours de Fatshi, des acteurs politiques majeurs et secondaires du pays se rentrent dedans. On assiste à une sorte d'«invectives» à peine voilées, selon que l'on soit de tel bord ou de tel autre. Le tout semble être parti après les propos du Président de la République, devant la communauté congolaise à Londres. Un discours au conditionnel dans lequel Félix Tshisekedi avait évoqué l'éventualité de liquider l'Assemblée nationale, si les circonstances l'y poussaient. Sans remuer le couteau dans la plaie, l'opinion se rappelle néanmoins, la réaction de Jeanine Mabunda, présidente de la Chambre basse du parlement, aux propos de Fatshi.
A l'Udps, certains cadres du parti avaient refusé de porter de muselières. Jean-Marc Kabund A-Kabund et Augustin Kabuya, respectivement président ad intérim et secrétaire général du parti de la 11ème rue Limete, avaient également donné de la voix. Après la séquence Fatshi à Londres, une autre querelle ou malentendu -c'est selon- est celle entre le ministre des Finances, Sele Yalaghuli et Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Président de la République. Dire que depuis quelques jours, le nom de Vital Kamerhe est cité dans tous les débats et dans tous les sens. Tout se passe comme si c'est lui l'homme à abattre par toutes les forces politiques en présence, aussi bien pour les regroupements politiques de l'autre bord que de son propre camp. A tous égards, des observateurs sans passion déduisent que Vital Kamerhe, sans être parfait, ne peut être tenu pour responsable du passif, sans pour autant lui reconnaitre le moindre mérite dans l'actif."
"FIN DE LA CONSTRUCTION DES SAUTS-DE-DE MOUTON
Sauts-de-mouton : le Gouvernement s’engage à terminer tous les travaux d’ici le 30 juin
lundi 10 février 2020"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23978
"Sauts-de-mouton : le Gouvernement lave blanc l’OVD - 10 février 2020
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23974
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/09/affaire-sauts-de-mouton-le-gouvernement-blanchit-loffice-des-voiries-et-drainages/
"Sauts-de-mouton: la députée UDPS Henriette Wamu dénonce une main noire et... - 7 février 2020
° https://www.africanewsrdc.net/actu/henriette-wamu-denonce-main-noire/
"En rapport avec les résolutions de la retraite : Augustin Kabuya s’explique ! - 10 fevrier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/09/en-rapport-avec-les-resolutions-de-la-retraite-augustin-kabuya-sexplique/
Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social a apporté des précisions de ce qu’ont été les résolutions des Journées de réflexion qui se sont tenues récemment au Centre Nganda. Il a précisé à la presse qu’aucune recommandation n’a été communiquée, seule la hiérarchie a la main dessus. D’autre part, il a confirmé que le Président ad intérim du Parti n’a pas fait allusion à la rupture de la coalition et aussi aucune recommandation n’est parvenue au Président. Par ailleurs, il a recadré Jeune Afrique par rapport à ce qu’il a qualifié de la désinformation de ses articles du 28 janvier 2020 et du 3 février 2020. Lisez, ci-dessous, la mise au point en rapport aux résolutions des journées de réflexion de l’Udps du 28 au 30 février 2020, au centre catholique Nganda.
MISE AU POINT EN RAPPORT AVEC LES RESOLUTIONS DES JOURNEES DE REFLEXION DE L’UDPS DU 28 AU 30 FEVRIER 2020/ CENTRE CATHOLIQUE NGANDA
Mesdames et Messieurs de la presse,
Le 28 janvier 2020 à 10h40, avant l’ouverture des travaux des journées de réflexion sur le Bilan-évaluation de l’an Un de l’exercice du pouvoir par l’UDPS au Centre Nganda de Kinshasa, Jeune Afrique a publiait déjà un article intitulé : « RDC-CACH : Kabund prône la double rupture, avec Kabila comme Kamerhe »
Le 03 février 2020 à 12h 52, faisant allusion aux recommandations des Journées de réflexion, le même Journal Jeune Afrique, publiait un autre article intitulé : « RDC : Tshisekedi refuse de mettre fin aux alliances avec Kabila et Kamerhe ».
Mesdames et Messieurs de la Presse,
Tout en saluant le professionnalisme de certains médias nationaux et internationaux et la qualité d travail réalisé au Centre Nganda, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social condamne la campagne de désinformation menée par Jeune Afrique qui a diffusé des informations dénudées de tout fondement concernant la retraite politique organisée par notre Parti.
Ainsi, l’UDPS tient à porter les précisions suivantes :
- Avant, pendant et après la retraite de Nganda, aucune résolution en rapport avec les alliances politiques n’a été rendue publique. Les lignes de conduite à tenir se trouvent consignées dans les recommandations dont seule la hiérarchie du Parti détient la primeur. Dans son discours d’ouverture, le Président ai du Parti, n’a nullement fait allusion la rupture des alliances politiques. La question fondamentale que chacun se pose, est celle de savoir, de quoi Jeune Afrique a-t-il tiré ces informations.
- S’agissant de l’article du 03 février 2020 dans lequel Jeune Afrique affirme : « Tshisekedi refuse de mettre fin aux alliances avec Kabila et Kamerhe », il convient de préciser que jusqu’à ce jour, aucune recommandation des Journée n’a été communiquée au Président de la République, Chef de l’Etat. Son Excellence Félix Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité d’autorité morale de l’UDPS/Tshisekedi.
Mesdames et Messieurs de la presse,
L’UDPS considère ces deux articles de Jeune Afrique comme l’œuvre des manipulations de l’opinion, la campagne de désinformation commandée par les officines politiques au cœur de la corruption, de détournement des deniers publics, de l’incompétence, etc. Comme nous l’avions dit pendant les Journées de réflexion du Centre Nganda et que nous réaffirmons ici : aucun Accord, aucune Alliance politique ne peut être au-dessus des intérêts supérieurs de notre peuple et des prérogatives constitutionnelles du Chef de l’Etat. L’UDPS s’opposera à toute tentative de confiscation de la République par un groupe d’individus en vue de perpétrer des actes de pillage des ressources de la RDC.
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social invite Jeune Afrique à faire preuve de professionnalisme et à éviter d’être instrumentalisé par les forces politiques obscures avec pour mission de tenter de bloquer la manifestation de la vérité.
C’est l’occasion pour l’UDPS de préciser que les résolutions pertinentes sur la question des alliances politiques entre le FCC-CACH et l’UDPS-UNC ont été formulées et seront rendues publiques au moment opportun.
Fait à Kinshasa, le 05 février 2020
Augustin KABUYA TSHILUMBA
Secrétaire général
"Qui se cache derrière l’Evêque Mukuna ? - 9 fevrier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/09/qui-se-cache-derriere-leveque-mukuna/
Cette question est sur toutes les lèvres, particulièrement dans les milieux politiques. Plus personne ne comprend cet ‘‘homme de Dieu’’, qui a, vraisemblablement, oublié sa mission première, qui est celle de gagner les âmes à Christ. D’où vient que, argumentent ses détracteurs, celui qui disait, il y a peu, aux catholiques, plus particulièrement au Comité Laïc de Coordination, qu’il faut laisser à César ce qui est à César et à Dieu ce qui lui appartient, soit plus politique que les politiques ? N’est-ce pas lui qui dénigrait le Secrétaire Général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, le très respecté Abbé Shole, au point de se demander qui est-il, Abbé Shole ? Voilà autant de questionnement. Qu’à cela ne tienne, selon des sources crédibles et fiables, le Pasteur Mukuna et son colistier Bababaswe seraient recrutés par des officines occultes pour saboter l’action de FATSHI, en se faisant passer pour les alliés de l’UDPS. Ils veulent exécuter le plan qui consiste à amplifier la crise entre le FCC et le CASH. Avec pour objectif, inciter, par des propos incendiaires, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, à dissoudre l’Assemblée nationale. Ce qui obligera le Chef de l’Etat d’organiser les élections législatives, en moins d’une année, pour que ceux qui ont manqué d’entrer dans les Institutions puissent se retrouver.
Pour maintes analystes, le Président Tshisekedi l’a déjà compris. Et, il l’a dit à maintes reprises qu’il n’y aura pas de rupture de la coalition FCC-CACH.
A un autre analyste de soutenir que si jamais il y a rupture de la coalition, le pays va se diriger tout droit vers une cohabitation. Et, dans ce cas de figure, le président n’ayant pas la majorité au parlement, il appartiendra plutôt au FCC de prendre le contrôle de toutes les institutions. Comme pour dire, que la situation sera davantage plus compliquée pour le Président de la République.
Le Pasteur Mukuna a-t-il fait toutes ces analyses ? Est-il plus avisé que les cadres de l’Udps et les conseillers de Félix Tshisekedi.
Voilà qui pousse d’aucuns à conclure que Mukuna est encouragé par des gens qui ont d’autres visés que ‘‘le peuple d’abord’’ cher au lider maximo, le regretté Etienne Tshisekedi wa Mulumba, que valorise son fils.
Pasteur Mukuna : ‘‘A qui profiterait l’exacerbation de la crise FCC-CACH’’ ? Méditons.
Pour finir, nos sources exhortent plutôt le Pasteur à prier pour le Président de la République afin que l’Eternel Dieu puisse lui accorder sagesse et intelligence pour diriger ce grand Congo."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
Le 'Programme de 100 jours du nouveau Président' et particulièrement les fameux 'sauts-de-moutons' ont eu le bonheur ou le malheur, avais-je dit, de nous faire découvrir notre grande incapacité à piloter bien des programmes et surtout notre tentation à jouir personnellement des deniers publics plutôt qu'à les consacrer comme il se doit au bien commun. Et maintenant plus que dévoiler en grand les divergences entre les deux composantes au pouvoir, CACH et FCC, un autre fossé qui se creuse dans CACH entre l'aile Tshisekedi et l'aile Kamerhe. La gestion du 'pactole' alloué aux travaux révèle la vénalité habituelle des uns et des autres mais c'est au Président d'en rendre compte à terme. Voilà que son très proche collaborateur Kamerhe est largement soupçonné de malversations et peut-être l'objet d'un début d'exclusion de la Présidence. Jusqu'où, jusque quand ?
"Présidence de la République : Fatshi met Vital Kamerhe hors jeu ! - 11 février 2020
° https://scooprdc.net/2020/02/11/presidence-de-la-republique-fatshi-met-vital-kamerhe-hors-jeu/
De sources dignes de foi, Scooprdc.net apprend que le chef de l’Etat Félix Tshisekedi aurait décidé d’isoler son directeur de cabinet Vital Kamerhe par trois mesures restrictives, à savoir : interdiction d’assister au conseil des ministres, plus question de signatures au Ministère de finances et interdiction de voyager avec le Chef de l’Etat jusqu’à nouvel ordre.
Ces mesures tombent au moment où la clameur publique ne cesse de monter au sujet de l’imbroglio qui entoure les marchés de sautes-de-moutons initiés par le président de la République dans son programme express de 100 jours annoncé au mois de mars 2019. Seulement, les voix se sont levées ce dernier temps pour dénoncer non seulement l’élasticité de travaux, alors qu’un délai avait été accordé, mais également une gestion opaque dans l’attribution des marchés et un taux d’exécution qui, selon des sources concordantes, ne reflète pas la réalité des fonds décaissés.
Pourquoi indexerait-on Vital Kamerhe ?
Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’Etat, est l’homme qui, au début de la mandature de Félix Tshisekedi et en l’absence du gouvernement légalement investi, signait toutes les sorties des fonds. Il est ou il était l’homme par qui tout devait passer. Plusieurs fois accusé de porter ombrage au chef de l’Etat, l’homme est resté imperturbable. Accusé de museler les conseillers et autres collaborateurs de son chef, rien n’a changé. Mais c’est lorsque la clameur publique sur les 15 millions USD de retrocommission sur la facture de pétroliers a surgi, que l’opinion a vu l’homme de Walungu ébranlé, car jamais son nom n’a été aussi lié à un scandale politico-financier.
Aussi, depuis son troisième mariage avec la célébrissime Hamida Chatur, V.K est passé maître dans l’exhibitionnisme, dévoilant devant caméras des somptueux cadeaux, chèrement acquis en faveur de sa nouvelle épouse. Comme si cela ne suffisait, l’affaire sautes-de-moutons éclate et les accusations fusent de tout côté. L’ancien speaker de l’assemblée nationale serait-il impliqué ? Difficile de le confirmer. Peut-être avec la réquisition à expert adressée aux ministres de finances et du Budget, au VPM des ITPR ainsi qu’au gouverneur de la banque, le « pacificateur jusqu’au bout » sera Sali ou lavé.
Mais toujours est-il que pour l’instant, confient les sources du média en ligne à la Présidence de la République, l’homme n’est plus en odeur de sainteté avec son « boss »."
"Du rififi dans CACH : le député Amato dénonce une cabale contre Kamerhe - février 11, 2020
° https://congoprofond.net/du-rififi-dans-cach-le-depute-amato-denonce-une-cabale-contre-kamerhe/
Le député national Amato Bayubasire, élu du territoire de Walungu, a qualifié de “cabale” toutes les attaques récemment orchestrées contre Vital Kamerhe, le président de l’Union pour la nation congolaise ( UNC).
” Il y a une cabale montée contre notre président Vital Kamerhe et nous l’avons fustigée. Nous l’avons denoncée parce que ça ne peut pas se comprendre que des partenaires à Kinshasa tirent sur le président Vital Kamerhe parce qu’ils imaginent que c’est un candidat présidentiable en 2023. Nous estimons que nous devons tous suivre le message du président de la République qui dit que Kamerhe est un partenaire, qu’ils doivent travailler ensemble”, interpelle Amato Bayubasire.
Notons que plusieurs mésententes sont actuellement observées entre les partenaires de la coalition CACH. Amato y voit la main noire de Jean Marc Kabund qu’il rappelle à la raison.
” Ce qui est malheureux est qu’on prend tout ce qui est positif, on met sur le dos de quelqu’un d’autre. Et tout ce qui est négatif, on met sur le compte de Vital Kamerhe. Je tiens à le dénoncer parce qu’on voudrait nous pousser demain à dire l’apport de chacun et l’intelligence de chacun dans l’entourage du président de la République”, a expliqué le député Amato Bayubasire.
A Walungu, dans le natal de Vital Kamerhe, la mise en garde a été formulée contre tous les détracteurs du directeur de cabinet du chef de l’Etat et ont promis de réagir à toutes attaques contre leur leader."
"Devant une foule à Walungu, Amato Bayubasire répond à Kabund et parle de la cabale et jalousie contre Vital Kamerhe -11 février 2020"
° https://www.politico.cd/actualite/2020/02/11/devant-une-foule-a-walungu-amato-bayubasire-repond-a-kabund-et-parle-de-la-cabale-et-jalousie-contre-vital-kamerhe.html/54027/
"Amato Bayubasire (UNC): « Tout ce qui ne marche pas, c’est Vital Kamerhe. Et ce qui marche, ils disent que c’est l’UDPS et le président » - 12.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-63695_amato_bayubasire_unc_tout_ce_qui_ne_marche_pas_c_est_vital_kamerhe_et_ce_qui_marche_ils_disent_que_c_est_l_udps_et_le_president.html
"VITAL KAMERHE, VICTIME MALGRÉ LUI DU PROGRAMME DES 100 JOURS - February 11, 2020"
° https://congosynthese.com/vital-kamerhe-victime-malgre-lui-du-programme-des-100-jours/
° https://7sur7.cd/2020/02/10/vital-kamehre-victime-expiatoire-du-programme-de-100-jours
"Mettre fin au règne des intouchables - 11 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/11/mettre-fin-au-regne-des-intouchables/
"RDC: le financement du programme des 100 jours de Tshisekedi soulève des questions - 12/02/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200212-rdc-financement-programme-100-jours-tshisekedi-soul%C3%A8ve-questions
En RDC, l’Office de la Dépense Publique interpelle le pouvoir au sujet du programme de cent jours du président Tshisekedi. Pour Floribert Muteba, numéro un de la structure, rien n’est clair dans la gestion des fonds alloués à ce programme. À cause des multiples critiques exprimées au sein de l’opinion, la justice s’en est mêlée.
La justice est interpellée. Elle veut voir clair dans ce dossier où certaines langues parlent détournement et sabotage. Et sans attendre l’audit annoncé par le chef de l’État, une action judiciaire vient d’être ouverte.
Baudouin Mayo, vice-Premier ministre en charge du budget, reconnait avoir fait l’objet d’une réquisition d’information émanant du parquet général près la Cour d’appel de Matete. D’autres membres du gouvernement et des bénéficiaires des financements du programme sont visés par la même procédure.
L’Office des Dépenses Publiques parle d’une cacophonie des chiffres qui, selon son président Florimont Muteba, traduit l’absence de planification ainsi que le caractère extrabudgétaire et improvisé du programme de 100 jours.
Le numéro 1 de l’ODEP soupçonne des manipulations du budget. Exemple le plus parlant : ces sauts-de-mouton [infrastructure routière ou ferroviaire NDLR], qui devaient être livrés, il y a plusieurs mois, le seront finalement le 30 juin prochain. Le budget prévisionnel de ces infrastructures routières est passé de 22,5 millions de dollars américains le 27 février 2019 à 46 millions le 8 février 2020. Il y a donc bien des choses à clarifier."
"La justice lance des enquêtes sur les dépenses autour du programme 100 jours en RDC - 10 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/10/la-justice-lance-des-enquetes-sur-les-depenses-autour-du-programme-100-jours-en-rdc.html/53981/
Adler Kisula, Procureur Général et Officier du Ministère Public, prés la Cour d’Appel de Kinshasa, a officiellement saisi tour à tour le ministère congolais des Finances et le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), pour pour une réquisition officielle d’informations.
“Sur injonction de Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, une instruction judiciaire est ouverte à notre Office aux fins d’investiguer sur l’exécution des travaux publics (construction des sauts de mouton construction des logements sociaux et autres) inscrits dans le programme d’urgence de 100 jours initié par son Excellence Monsieur le Président de la République“, dit le Procureur dans une lettre.
“Nous transmettre les copies des Ordres de paiements informatisés (OPEI) et/ou toutes les lettres de paiement d’urgence établies en faveur de toutes les entreprises retenues dans le cadre de l’exécution des travaux de 100 jours; transmettre également l’exécution de plan de trésorerie et de décaissement de fonds en faveur des Entreprises exécutant les travaux de 100 jours”, dit-on dans ce documents adressés à la Banque centrale et au Ministère des Finances.
Le président Félix Tshisekedi a décidé de prendre les choses en mains dans le projet de saut-de-moutons qui provoque une vive polémique en République démocratique du Congo. Selon des sources concordantes, le président de la République a demandé un audit des fonds public utilisés dans ce projet. Par ailleurs, Félix Tshisekedi annonce une tournée dans les différents sites de construction pour évaluer l’état d’avancement de la construction.
Le Procureur général a également adressé des requisitions à plusieurs ministères et services publics sont le Ministère du Budget, des ITPR, du Budget etc.
Projet phare du programme des 100 jours du président Tshisekedi, la construction des saut-de-moutons à travers la capitale congolaise fait objet de dénonciations et accusation et soupçons probants de corruption. L’Observatoire de la dépense publique constate que les promesses de Félix Tshisekedi sur une meilleure gestion des finances publiques n’ont jusque-là pas été tenues dans ce projet. Dans un rapport publié ce mercredi 8 janvier, l’ONG explique par exemple que le programme d’urgence dit « de 100 jours » a été géré en violation de la loi cadre régissant les finances publiques. Elle cite notamment des cas de surfacturation ou encore d’opacité dans le processus de passation de marché.
Rachel KITSITA @rkitsita
#RDC; les ouvriers du saut -de-mouton de Bitabe accusent 3 mois d'arriérés de salaire . Les travaux avancent à pas de tortue. Les élus de l'udps et alliés ont effectué une descente sur terrain. La délégation est conduite par le pdt ai de l'udps @kabund_jmkkrock . @kabuta
Dans son rapport, l’ODEP affirme que les projets lancés dans le cadre du programme de 100 jours ont une valeur d’environ 2,5 milliards de dollars américains. Ce que présidence de la République dément toutefois, soutenant que le coût global des projets est de 497 millions de dollars avec un taux d’exécution d’environ 70%. Elle accuse l’ODEP d’incorporer dans son analyse d’autres projets qui ne figurent dans le programme d’urgence de Félix Tshisekedi
En outre, des sociétés qui construisent ces ouvrages affirment ne plus disposer des moyens pour continuer les ouvrages, alors que l’Etat n’a mobilisé qu’une quarantaine de pour cent des fonds nécessaires. A cela, s’ajoute la situation économique du pays qui est en crise. Les kinois n’ont peut-être pas encore fini de voir des embouteillages, au risque qu’ils se prennent en charge comme ceux de « pompage », en inaugurant eux-mêmes ces ouvrages dont la construction stagne.
Samedi dernier, le gouvernement a annoncé un décaissement de 3,5 millions de dollars sur un total de 13,9 MUSD en faveur de l’OVD et l’Office des routes. Cette décision fait suite à une réunion ce samedi à la Primature entre le Premier ministre et les acteurs de ce projet qui fait partie du programme de 100 jours du président Félix Tshisekedi. Le déploiement des équipes est en cours pour les travaux de sauts-de-moutons. “Suivant l’échéancier défini, lesdits travaux s’achèvent avant le 30 juin 2020”, nous renseigne une source.
Des entreprises qui exécutent les travaux de saut-de-moutons ont fait savoir qu’elles étaient “asphyxiées” pour achever ces travaux qui traînent. Plusieurs sites étaient à l’arrêt faute de financement. Selon l’OVD, l’Etat n’a décaissé que 46% des fonds nécessaires, alors que les travaux ont atteint près de 41% au stade actuel."
"Travaux des sauts-de-moutons : le parquet général veut entendre Sélé Yalanghuli , Deo Mutombo, Baudouin Mayo et Willy Ngopoos - 10 février 2020"
° https://scooprdc.net/2020/02/10/travaux-des-sauts-de-moutons-le-parquet-general-veut-entendre-sele-yalanghuli-deo-mutombo-baudouin-mayo-et-willy-ngopoos/
"A Kinshasa, les chantiers des neuf nouveaux ponts piétinent, les Kinois aussi - 10 février 2020
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/02/10/a-kinshasa-les-chantiers-des-neuf-nouveaux-ponts-pietinent-les-kinois-aussi_6029101_3212.html
A son élection, le président Tshisekedi avait promis un ambitieux « plan des cent jours » pour désengorger la capitale congolaise. Le remède semble pire que le mal.
Partisans du nouveau président élu, Felix Tshisekedi, le 24 janvier 2019, à Kinshasa, en République démocratique du Congo. JOHN WESSELS/AFP
Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Le 31 janvier, une foule a ouvert à la circulation un pont urbain flambant neuf, le « saut de mouton » du quartier Pompage, à Kinshasa. Cette « inauguration par le peuple », comme s’en réjouit une vidéo devenue virale, est le résultat d’un rendez-vous manqué. Annoncé pour le 30 janvier, le président de la République, Félix Tshisekedi, n’est pas venu, en dépit du tapis rouge déroulé pour lui. Et les habitants de cette mégapole tentaculaire de 12 millions d’habitants n’ont pas eu la patience d’attendre plus longtemps.
Politiquement, c’est un camouflet, car les « sauts de mouton », comme on les appelle ici, font partie des mesures phares de l’ambitieux « plan des cent jours » du président Tshisekedi. Il s’agissait sur le papier de désengorger les grands axes de Kinshasa, chaque jour congestionnée par les bouchons, en construisant neuf ponts urbains. Une modernisation bienvenue, même si, dix mois après le début des travaux, la simple évocation de ces ponts fait bondir les Kinois, qui n’en peuvent plus des chantiers paralysant les avenues et réduisant la largeur de circulation à une seule voie.
« Pas de planification »
A Kinshasa, se déplacer est devenu un cauchemar. Mélanie qui habite le quartier Jamaïque, au sud-ouest du centre-ville mettait une heure pour se rendre à son travail. Depuis le début des travaux, elle a multiplié ce temps par trois. Son bus, immobilisé pendant de longues minutes, l’oblige à faire appel aux motos- taxis. « Je dépensais 4 000 francs congolais (2 euros) pour faire l’aller-retour, maintenant les chauffeurs me font payer jusqu’à 6 000 FC (3 euros). Parfois ils ne veulent même plus s’arrêter pour nous prendre. En fait, ils font ce qu’ils veulent, et moi je suis épuisée à la fin de la journée », désespère la jeune femme.
Ecoliers ou travailleurs, tout le monde se lève désormais à l’aube pour arriver à l’heure. Et aux heures de pointe, de longues colonnes humaines longent le boulevard du 30-Juin sous le soleil brûlant afin d’éviter les embouteillages. Pour rejoindre l’aéroport, qui n’est qu’à 20 kilomètres du centre, il faut compter jusqu’à quatre heures.
Les chauffeurs de taxi, comme Aimé, pestent contre les travaux : « On ne s’en servira même pas de ces ponts ! On ne changera pas nos habitudes, et en plus ils relient des axes secondaires en mauvais état ». L’état de ces routes, c’est aussi l’argument de la présidence pour justifier son report de l’inauguration du « saut de mouton » de Pompage : « Les environs sont trop sales et mal aménagés, on ne peut pas inaugurer dans ces conditions », a justifié Nicolas Kazadi, un conseiller de Félix Tshisekedi.
Les travaux ont commencé en mars 2019, et les premiers sauts de mouton auraient dû être inaugurés à l’automne. Mais les retards se sont accumulés et certains chantiers semblent à l’abandon. Des parlementaires de Kinshasa ont visité l’ensemble des sites les 4 et 5 février et ont « constaté sur un certain nombre de chantiers une vraie léthargie. Les travaux sont cosmétiques, les ouvriers sont juste là pour que la population ne s’énerve pas en voyant qu’il ne se passe rien », explique Ados Ndombasi, député de l’opposition. Et, pour deux des neuf « sauts de mouton », les travaux n’auraient même pas commencé.
« Pression financière incroyable »
A la présidence, on pointe un manque de fonds, et un budget trop ambitieux par rapport aux recettes réelles de l’Etat. « Le déploiement de l’école gratuite a coûté très cher, car nous avons décidé de l’appliquer à tout le pays d’un coup, et non par paliers. Ce qui nous a mis sous une pression financière incroyable », explique Nicolas Kazadi.
En plus, le coût de projet urbain a quasiment doublé, passant de 25 millions de dollars (22,8 millions d’euros) à 45 millions de dollars. Selon Valéry Madianga, de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) : « Il n’y a pas eu de planification. Les études de faisabilité, qui ont été menées trois mois après le début des travaux, ont conduit à un recadrage budgétaire complet. » L’ODEP affirme que 19 millions dollars ont déjà été décaissés.
Lire aussi En RDC, un an après l’arrivée de Félix Tshisekedi, l’école devient progressivement gratuite
Députés, présidence et société civile sont d’accord sur un point : tous veulent que les fonds manquants soient débloqués pour que les travaux reprennent au plus vite. Mais tous réclament aussi un audit solide de l’Inspection générale des finances pour comprendre où les erreurs ont été commises, et où est passé l’argent, d’autant que plusieurs sources évoquent des surfacturations manifestes. En attendant d’y voir plus clair, les Kinois, eux, sont priés de continuer la marche à pied ou de ne pas perdre patience dans les bouchons."
"Sauts-de-mouton : la justice s’en mêle ! - February 11, 2020"
° https://congosynthese.com/sauts-de-mouton-la-justice-sen-mele/
"RDC : Félix Tshisekedi exige des comptes sur la mise en place de son programme d’urgence - 11 février 2020"
° https://www.jeuneafrique.com/894253/politique/rdc-des-tunnels-et-un-audit-financier-qui-fragilisent-felix-tshisekedi/
"Sauts-de-mouton : Les têtes vont tomber - 11 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/11/les-sauts-de-mouton-les-tetes-vont-tomber/
"Sauts-de-mouton : tout est question de discipline… - 11 février 2020"
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/11/sauts-de-mouton-tout-est-question-de-discipline/
"« Programme d’urgence de 100 jours : audits, messieurs, vous pouvez trembler -11 fevrier 2020 - Le Phare"
° https://www.radiookapi.net/2020/02/11/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-les-sauts-de-mouton-les-tetes-vont-tomber
"Execution des travaux de 100 jours: les principaux responsables de la SNEL et de la REGIDESO autour de Papy Pungu -12 février 2020"
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/12/execution-des-travaux-de-100-jours-les-principaux-responsables-de-la-snel-et-de-la-regideso-autour-de-papy-pungu.html/54044/
"Kinshasa : les travaux ont repris dans quatre chantiers des sauts-de-mouton - 11/02/2020"
° https://www.radiookapi.net/2020/02/11/actualite/societe/kinshasa-les-travaux-ont-repris-dans-quatre-chantiers-des-sauts-de
"Bientôt des personnalités congolaises dans les filets de la CPI - 12 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/12/bientot-des-personnalites-congolaises-dans-les-filets-de-la-cpi/
""Fatshi n'a pas de bons conseillers. Sinon, le programme de 100 jours serait une réussite", Fils Mukoko - 12.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-63735_fatshi_n_a_pas_de_bons_conseillers_sinon_le_programme_de_100_jours_serait_une_reussite_fils_mukoko.html
"RECU HIER PAR LE PREMIER MINISTRE ILUNGA ILUNKAMBA
Peter Pham : « Nous saluons les efforts de pacification du pays » - 12 février 2020"
° https://forumdesas.org/spip.php?article24026
"J. Peter Pham en RDC: "La lutte contre la corruption est nécessaire pour l'amélioration du climat des affaires" - 12.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-63706_j_peter_pham_en_rdc_la_lutte_contre_la_corruption_est_necessaire_pour_l_amelioration_du_climat_des_affaires.html
"Lutte contre la corruption : Tshisekedi devrait s’inspirer de l’exemple angolais - 11 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/11/lutte-contre-la-corruption-tshisekedi-devrait-sinspirer-de-lexemple-angolais/
"38ème anniversaire : L’UDPS mobilise pour le 15 février - 11 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/11/38eme-anniversaire-ludps-mobilise-pour-le-15-fevrier/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/832225/economie/rdc-les-douze-travaux-de-felix-tshisekedi/
° https://scooprdc.net/2020/02/05/construction-des-sauts-de-moutons-le-gouvernement-ne-donne-plus-largent/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"RDC: les « sauts de mouton » kinois au centre de polémiques et d’une instruction judiciaire - 18 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/46861/rdc-les-sauts-de-mouton-kinois-au-centre-de-polemiques-et-dune-instruction-judiciaire/
La construction de « sauts de mouton » (des ponts surplombant des carrefours) à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) pour – tenter de – désengorger le trafic routier dans cette mégalopole d’une dizaine de millions d’âmes, ne cesse de défrayer la chronique, entre retards accumulés, désagréments pour les automobiles, problèmes de financement voire suspicion de détournements de fonds. La réalisation rapide de ces sept ouvrages faisait partie du « programme des cents jours » lancé en mars dernier par le nouveau président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo peu après son accession au pouvoir à l’issue des scrutins controversés du 30 décembre 2018. Ce programme comprend aussi la construction et de réhabilitation des routes, d’écoles et d’hôpitaux.
Entamée sur les chapeaux de roue, la construction des sauts de mouton visait, selon M. Tshisekedi à la fois à « embellir » Kinshasa, mais aussi de fluidifier le trafic sur les grandes artères de la ville en éliminant les embouteillages aux heures de pointe. Ils concernent les voies qui drainent un nombre important de véhicules vers le centre-ville et vice-versa.
Mais les retards se sont accumulés, à la fois en raison de problèmes techniques et de financement. A la colère des Kinois, confrontés à des embarras de circulation encore plus importants dus aux travaux, avec des inaugurations sans cesse reportées.
Le président Tshisekedi a visité jeudi, pour la deuxième fois, les différents chantiers après avoir ordonné un audit sur l’utilisation des fonds débloqués pour la construction de ces ouvrages. Les travaux avaient repris lundi dernier sur certains chantiers après que le gouvernement eut décidé d’affecter 3,5 millions de dollars supplémentaires pour achever ces travaux d’ici le mois de juin 2020.
Dans un rapport publié le 8 janvier, une ONG, l’Observatoire de la dépense publique (Odep), affirmait que le programme d’urgence « de 100 jours » a été géré en violation de la loi-cadre régissant les finances publiques. Elle citait notamment des cas de surfacturation ou encore d’opacité dans le processus de passation de marché.
Ces révélations ont conduit la justice congolaise à ouvrir une enquête sur l’utilisation des fonds alloués à l’exécution de ces travaux publics.
Selon la presse kinoise, cette instruction judiciaire a été ouverte samedi par le parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete. Elle vise à enquêter sur l’exécution des différents travaux publics, comme la construction ou la réhabilitation de routes – dont les « sauts de mouton », mais aussi d’écoles et d’hôpitaux.
Les sites d’information Actualité.cd et 7sur7.cd expliquaient que le procureur général a requis du vice-Premier ministre et ministre du Budget, Jean Baudouin Mayo Manbeke, qu’il lui transmette les copies de tous les bons d’engagement établis en faveur des sociétés exécutant les travaux de 100 jours ainsi que les numéros de dossiers relatifs en urgence.
Le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli, est prié de transmettre les copies des ordres de paiements informatisés et/ou toutes les lettres de paiements d’urgence établies en faveur de toutes les entreprises retenues. Il doit également transmettre l’exécution du plan de trésorerie et de décaissement de fonds en faveur de ces entreprises.
Le vice-Premier ministre et ministre en charge des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), Willy Ngoopos Sunzhel, est lui aussi sollicité par le procureur."
"Sauts-de-mouton: le Gouvernement prêt à “recourir aux contraintes physiques” pour que la vérité soit manifestée - 21 février 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/21/sauts-de-mouton-le-gouvernement-pret-a-recourir-aux-contraintes-physiques-pour-que-la-verite-soit-manifestee.html/54518/
Le Gouvernement congolais n’exclut pas de recourir aux contraintes physiques pour faire éclater la vérité dans la procédure judiciaire concernant les fonds alloués par l’État congolais pour financer les travaux des sauts de mouton.
C’est ce qui ressort du 22e réunion du conseil des ministres tenue le jeudi 20 Février dernier à la Cité de l’Union Africaine et presidé par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi.
C’est le Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice et garde des Sceaux Célestin Tunda qui a rappelé à ses collègues membres du gouvernement de l’exigence imposée par le chef de l’État pour avoir les informations concernant le retard pris dans l’exécution des travaux des sauts de mouton lors du dernier conseil des ministres.
“Et qu’au regard des abus et des soupçons de détournement des fonds y alloués, il y avait lieu d’initier un audit sur les ouvrages dits sauts-de-mouton, et une action judiciaire à l’égard des sociétés chargées des autres ouvrages,” a rappelé le Tunda ya Kasende.
Pour mettre en exécution les recommandations du 20e conseil des ministres, le Vice premier ministre, ministre de la justice dit avoir donné des injonctions aux Procureurs Généraux près les Parquets de Kinshasa-Gombe et Kinshasa-Matete afin d’ouvrir une information judiciaire sur l’utilisation des fonds publics reçus et le niveau de travail exécuté.
Les Procureurs ont dans cette optique interpellé plusieurs personnes dont les Directeurs Généraux de l’« OVD » et l’«O.R», ainsi que les responsables des entreprises chargées de l’exécution des ouvrages, parmi lesquelles CREC 7 et SAFRICAS.
Ces derniers ont été retenus pour leur audition pendant quelques heures. Il a noté que seul le patron de SAFRICAS reste détenu pour des raisons d’enquête. Les Procureurs ont ainsi agi dans le cadre de ces réquisitions. “Il y a lieu de relever que toutes les pièces nécessaires à la manifestation de la vérité ne sont pas encore réunies. Il est envisagé d’entendre les concernés sur PV, dans le strict respect des droits de la défense, et éventuellement recourir à la contrainte physique s’il y a lieu” a dit Célestin Tunda dans le compte rendu du conseil des ministres.
À cette occasion, le Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice a rappelé à cette occasion le credo du Chef de l’Etat pour un véritable Etat de droit. Cette Justice doit selon lui, “aller jusqu’au bout des affaires dont elle est saisie, quels qu’en soient les auteurs.”
"Enquête sur les sauts-de-mouton : le DG de l’OVD de nouveau convoqué par la justice - 21 février, 2020
° https://cas-info.ca/2020/02/enquete-sur-les-sauts-de-mouton-le-dg-de-lovd-de-nouveau-convoque-par-la-justice/
Son audition est en cours. Ce vendredi, Benjamin Wenga Basubi, directeur général de l’Office des voiries et drainages (OVD) est en train d’être verbalisé en ce moment par des magistrats.
Le patron de l’OVD s’est fait accompagner par une délégation de ses collaborateurs qui, « transportaient quelques cartons contenant des documents constituant des pièces justificatives des dépenses faites sur les fonds alloués aux sauts-de-mouton placés sous sa responsabilité », a confié à CAS-INFO, une source proche du dossier au parquet de la Gombe.
« En ce moment où je vous parle le DG est entrain d’être auditionné. Si on ne voit pas clair il risque de passer nuit ici », précise notre source, ajoutant que le nom du directeur de cabinet du chef de l’État a été plusieurs fois cité. C’est pour la deuxième fois que Benjamin Wenga est convoqué par la justice.
Selon la même source, Éric Blattner, directeur général de Safricas a été déjà acheminé à la prison centrale de Malala en attendant que son entreprise fournisse toute la lumière sur la gestion des moyens financiers mis à leur disposition pour l’exécution des travaux des 100 jours.
Les chantiers confiés à cette société évoluent à pas de tortue alors que le délai es largement dépassé. Il s’agit des sites de Debonhomme et de Socimat. Un troisième n’a jamais connu un début des travaux alors que tous les fonds ont été débloqués.
Pour rappel, le chef de l’État avait lors du 20e conseil des ministres décidé de l’envoi d’un audit sur l’utilisation des fonds débloqués pour la construction de ces ouvrages."
"« Sauts de mouton » kinois: un homme d’affaires américain et des entrepreneurs arrêtés - 21 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/46966/sauts-de-mouton-kinois-un-homme-daffaires-americain-et-des-entrepreneurs-arretes/
Un homme d’affaires américain, David Blattner, directeur général d’une entreprise de travaux publics installée en République démocratique du Congo (RDC), a été interpellé mercredi dans le cadre d’une enquête sur la construction de « sauts de mouton » à Kinshasa qui défraye la chronique dans le pays, a indiqué jeudi le ministre de la Justice, Célestin Tunda Ya Kasende. Le directeur général de la société Safricas « a été retenu au parquet », a expliqué le ministre à l’AFP.
« Il lui est reproché sa mauvaise gestion (…). Est-ce que ce sont des détournements? Est ce que ce sont des abus de confiance? C’est le juge qui va le déterminer », a-t-il ajouté, confirmant des informations de la presse kinoise.
Blattner est directeur général statutaire de la Safricas-Congo, entreprise du bâtiment et de travaux publics (BTP) établie en RDCdepuis 1923. Il est également président directeur général d’une compagnie aérienne assurant des vols intérieurs et internationaux, la Compagnie africaine d’Aviation (CAA) sprl, et de la Société de Broyage africaine sprl.
Il a été interpellé mercredi soir par le parquet général près de la cour d’appel de Gombe (l’une des 24 communes de la ville-province de Kinshasa, ndlr) dans le cadre des enquêtes sur les sorties de fonds sur les travaux des sauts de mouton », a indiqué la radio privée TOP Congo FM.
« Sa société avait plus de travaux à faire que d’autres et a même eu à sous-traiter d’autres chantiers », a précisé une source judiciaire proche du dossier citée par cette radio.
La construction de « sauts de mouton » (des ponts surplombant des carrefours) à Kinshasa, la capitale congolaise, pour – tenter de – désengorger le trafic routier dans cette mégalopole d’une dizaine de millions d’âmes, ne cesse de défrayer la chronique, entre retards accumulés, désagréments pour les automobiles, problèmes de financement et suspicion de détournements de fonds.
La réalisation rapide d’une demi-douzaine de ces ouvrages faisait partie du « programme des cents jours » lancé en mars dernier par le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo peu après son accession au pouvoir à l’issue des scrutins controversés du 30 décembre 2018. Ce programme comprend aussi la construction et de réhabilitation des routes, d’écoles et d’hôpitaux.
La justice congolaise a ouvert samedi dernier une enquête sur l’utilisation des fonds alloués à l’exécution de ces travaux publics.
Le président avait décidé « d’un audit sur l’utilisation des fonds débloqués pour la construction de ces ouvrages », selon le compte-rendu du conseil des ministres du 6 février.
Le chef de l’État avait fait une tournée d’inspection des chantiers des « sauts-de-mouton » le 13 février.
« Tout porte à croire qu’il s’est réellement passé quelque chose d’anormal », a commenté samedi le président par intérim du parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), Jean-Marc Kabunda-a-Kabund.
« L’UDPS exige la démission de toute personne (…) sur qui repose une once de soupçon dans le cadre du programme des 100 jours du chef de l’État », a-t-il ajouté lors d’un discours pour le 38e anniversaire du parti fondé par l’opposant Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le père du chef de l’Etat.
Tshisekedi vient de nommer sept haut-magistrats pour réformer la justice et lutter contre la corruption.
Dans le même temps, les magistrats font grève depuis dix jours pour obtenir de « meilleures conditions du travail ».
La RDC occupe la 168e place sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption établi par l’ONG Transparency international, dans un rapport rendu public fin janvier."
"Sauts-de-mouton : Après Blattner, des auditions s’enchaînent - 21 février 2020"
° https://cas-info.ca/2020/02/sauts-de-mouton-apres-blattner-des-auditions-senchainent/
"RDC: David Blattner transféré à Makala - 21 février 2020"
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/21/rdc-david-blattner-transfere-a-makala.html/54515/
° https://www.jeuneafrique.com/899657/politique/rdc-lenquete-sur-le-programme-durgence-de-felix-tshisekedi-mene-a-linterpellation-du-directeur-general-de-la-safricas/
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/20/sauts-de-mouton-le-dg-de-safricas-eric-blattner-interpelle.html/54496/
° https://ouraganfm.com/?RDC-Interpellation-de-David-Blattner-le-temps-des-intouchables-est-revolu
"L’ambassadeur de Chine en RDC assure que le saut-de-mouton de Pompage a été achevé depuis le 15 octobre 2019 - 21 février 2020"
° https://www.politico.cd/en-off/2020/02/21/lambassadeur-de-chine-en-rdc-assure-que-le-saut-de-mouton-de-pompage-a-ete-acheve-depuis-le-15-octobre-2019.html/54525/
"Programme de 100 jours : l'Office des routes accuse les chinois de CREC7/RDC de bloquer la reprise des travaux au Kasaï Central - 21 février 2020"
° https://actualite.cd/index.php/2020/02/21/programme-de-100-jours-loffice-des-routes-accuse-les-chinois-de-crec7rdc-de-bloquer-la
"CONTROVERSE AUTOUR DES SAUTS-DE-MOUTON
Pourquoi s’inventer un bouc-émissaire ? - 10 février 2020"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23972
"DANS UN RAPPORT DU CONTROLE CITOYEN DE L’EXECUTION DU BUDGET DE L’ETAT 2019
ODEP dénonce la mauvaise gestion du programme de 100 jours - 9 janvier 2020"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23492
"Saut-de-moutons: autopsie du fiasco - 5 février 2020"
° https://www.politico.cd/grand-angle/2020/02/06/saut-de-moutons-autopsie-du-fiasco.html/53818/
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2019/07/16/construction-des-sauts-de-moutons-vers-un-fiasco.html/44947/
"RDC: Vital Kamerhe visé à l’Assemblée nationale - 18 février 2020
° https://www.politico.cd/actualite/2020/02/18/rdc-vital-kamerhe-vise-a-lassemblee-nationale.html/54401/
Le député national de l’opposition a adressé une question orale écrite au puissant directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi pour s’expliquer devant l’Assemblée nationale sur des accusations de détournements qui pleuvent sur lui.
L’étau se ressere sur Vital Kamerhe, directeur de cabinet et allié du président Félix Tshisekedi. Alors que même l’UPDPS, le parti du Chef de l’Etat, a haussé le ton pour demander sa démission, c’est à l’Assemblée nationale que l’on veut maintenant qu’il s’explique. Jean-Jacques Mamba, élu de Lukunga, lui a adressé une question orale, pour s’expliquer notamment sur des éventuels détournements de déniers publier autour du programme de 100 jours du président congolais.
“De prime abord, je constate que dans le cadre du programme de 100 jours du chef de l’État, l’administration de la présidence de la République que vous dirigez s’est activée utilement dans la réalisation de ce programme en qualité d’autorité contractantes telle que définie dans la loi 10/010 du 27 avril 2010 relative aux marches publics“, dit ce député dans sa lettre adressé à Kamerhe
« Partant du principe que nul n’est censé ignorer la loi, nos enquêtes préliminaires ont révélé plusieurs violations de la loi relative aux marchés publics et la loi des finances pour un montant de 237 millions de dollars qui nécessitent dans tous les cas de figure d’établir des responsabilités et le cas échéant pour ce qui me concerne, de restituer la vérité à nos concitoyens dans le cadre de la mission nous confiée », a ajoute M. Mamba dans cette lettre du 17 février.
Le Directeur de cabinet de Félix Tshisekedi est sur la sellette alors que le programme de 100 jours, initié au début du mandat du Chef de l’Etat, est décrié. Vital Kamerhe y jouait un rôle essentiel dans ce projet.
Le député Mamba appelle donc M. Kamerhe à fournir d’explications à l’Assemblée nationale autour sur les points suivants:
1. La quasi-totalité des marchés publics condus par la présidence ont été passés en procédure de gré à gré en violation des dispositions des articles 37et 42 de la loi relative aux marchés publics. Pourriez-vous, légalement, justifier la nécessité de cette procédure pour ce type d’ouvrages?
2. Le sujet SAMIH HOUBALLA JAMMAL, non autrement identifié, se voit attribuer, par votre administration, deux marchés publics de 171.000.000 USD (cent septante et un millions de dollars américains) pour ses deux sociétés respectives créées en l’espace de 8 mois entre do 2018 (SAMIBO SARLU) et avril 2019 (HUSMAL SARL). Pouvez-vous nous en dire plus sur ce privilège qui viole plusieurs articles de la loi susmentionnée en nous décrivant le cadre légal de ce choix ?
3. Après votre visite à la prétendue société SOCOC (non identifiée au guichet unique de création d’entreprises et prétendument propriété de monsieur BISHEKWA VANNY), cette dernière s’est vu attribuer, par votre administration, un marché de 66.000.00 USD (soixante-six millions de dollars américains) en procédure de gré à gré pour la construction de 30 km de route à Goma (10 km) et BUKAVU (20 km). Pourriez-vous nous expliquer le montage financier qui a impliqué le FONER et la Trust Merchant Bank pour cette fin, entendu que le FONER ne peut pas participer à des financements de construction et réhabilitation des routes ?"
° https://www.jeuneafrique.com/892566/politique/alliances-politiques-en-rdc-lexecutif-de-ludps-maintient-la-pression-sur-felix-tshisekedi/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/889917/politique/rdc-tshisekedi-refuse-de-mettre-fin-aux-alliances-avec-kabila-et-kamerhe/
"FCC-CACH: Arrangement particulier dans les dossiers sales - 19 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/19/fcc-cach-arrangement-particulier-dans-les-dossiers-sales/
"Après la rupture de contacts : La coalition FCC-CACH reprend les discussions"
° http://www.latempete.info/42161-2/
"FCC-CACH : Cap vers "le partage des entreprises" - 20.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64235_fcc_cach_cap_vers_le_partage_des_entreprises.html
"Le partage des entreprises vaut bien un cessez-le-feu - 21 février 2020"
° https://forumdesas.org/spip.php?article24186
"RDC – Probable rupture entre FFC-CACH : qui en prendra l’initiative ? – Jean-Bosco Kongolo - 13 février 2020"
° https://desc-wondo.org/rdc-probable-rupture-entre-ffc-cach-qui-en-prendra-linitiative-jean-bosco-kongolo/
"Elections locales, nouveaux dirigeants de la CENI,… les Députés Nationaux face à leurs responsabilité ! - 20 février 2020"
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/20/elections-locales-nouveaux-dirigeants-de-la-ceni-les-deputes-nationaux-face-a-leurs-responsabilites/
° https://www.jeuneafrique.com/894253/politique/rdc-des-tunnels-et-un-audit-financier-qui-fragilisent-felix-tshisekedi/
"RDC : l’envoyé spécial des États-Unis pour les Grands Lacs hausse le ton face à Tshisekedi - 21 février 2020
° https://www.jeuneafrique.com/mag/896741/politique/rdc-lenvoye-special-des-etats-unis-pour-les-grands-lacs-hausse-le-ton-face-a-tshisekedi/
L’envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs, J. Peter Pham, s’inquiète des résultats de la RDC en matière de lutte anticorruption.
Lors de sa rencontre avec Félix Tshisekedi, le 12 février, J. Peter Pham, l’envoyé spécial des États-Unis pour les Grands Lacs, a indiqué au président congolais que Washington était déçu des maigres résultats de son pays en matière de lutte anticorruption.
Comparaison avec l’Angola[...]"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
Ça y'est, Tshisekedi semble enfin décidé à faire sérieusement l’évaluation des travaux du programme de ses 100 jours où s'annoncent quelques scandales financiers. Après Blattner, le patron de SAFRICAS engagé dans la construction des sauts-de-moutons, c'est le tour du libanais Jamal, lui, chargé de la construction de logements sociauxdu même Programme mis aux arrêts dans le cadre des enquêtes ouvertes sur la gestion des fonds débloqués par le Trésor Public. La société civile s’était déjà inquiétée de la manière à laquelle ses deux sociétés ( Samibo et Husmal) avaient conclu des contrats (de gré à gré) alors que les deux sociétés étaient de création quasi concomitante à la date du contrat (la société Husmal n'a été créée que le 25 avril 2019). Quel déni de notre dignité de citoyen et d'homme ?
Il y'a aussi une polémique autour de l’octroi du marché de la "reconstruction du Palais présidentiel du Mont-Ngaliema à un sujet rwandais l'architecte Kanyandekwe. Qu'est-ce donc cette légèreté bien suspecte des organisateurs à la Présidence du programme de 100 jours à confier tous leurs travaux à des étrangers qui en plus ne présentent aucune garantie d'expérience et de sérieux ? La preuve voilà où nous en sommes. On voit de suite que si le Président veut montrer le sérieux de sa démarche il ne pourra faire l'économie de regarder dans sa Maison de la Présidence où il devra sévir des coupables, il ne peut y manquer des copains coquins. Par dessus tout il s'agit ici des travaux dans le Palais présidentiel un bâtiment qui exige toutes les précautions souveraines. Sommes-nous à ce point inconscients et irresponsables ?
Enfin je relie quelque part tout ce foutoir aux querelles politiciennes entre membres de la coalition au pouvoir, le PPRD, l'UDPS, l'UNC qui par ailleurs ne montrent aucun scrupule à privatiser à leurs comptes les entreprises publiques et l'administration publique qui sont une propriété nationale au-delà des appartenances politiciennes. En voilà des violations de l'esprit et de la lettre d'une Constitution démocratique et des droits et libertés de tout un peuple. Jusqu'où ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Il y'a aussi une polémique autour de l’octroi du marché de la "reconstruction du Palais présidentiel du Mont-Ngaliema à un sujet rwandais l'architecte Kanyandekwe. Qu'est-ce donc cette légèreté bien suspecte des organisateurs à la Présidence du programme de 100 jours à confier tous leurs travaux à des étrangers qui en plus ne présentent aucune garantie d'expérience et de sérieux ? La preuve voilà où nous en sommes. On voit de suite que si le Président veut montrer le sérieux de sa démarche il ne pourra faire l'économie de regarder dans sa Maison de la Présidence où il devra sévir des coupables, il ne peut y manquer des copains coquins. Par dessus tout il s'agit ici des travaux dans le Palais présidentiel un bâtiment qui exige toutes les précautions souveraines. Sommes-nous à ce point inconscients et irresponsables ?
Enfin je relie quelque part tout ce foutoir aux querelles politiciennes entre membres de la coalition au pouvoir, le PPRD, l'UDPS, l'UNC qui par ailleurs ne montrent aucun scrupule à privatiser à leurs comptes les entreprises publiques et l'administration publique qui sont une propriété nationale au-delà des appartenances politiciennes. En voilà des violations de l'esprit et de la lettre d'une Constitution démocratique et des droits et libertés de tout un peuple. Jusqu'où ?
"RDC: un homme d'affaires libanais interpellé - 26/02/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200226-rdc-homme-affaires-libanais-interpell%C3%A9
Jammal Samih a été interpellé lundi soir dans le cadre de l'audit sollicité par le président Félix Tshisekedi sur l'exécutif de son programme d'urgence des 100 Jours. Il a été transféré à la prison de Makala après avoir été entendu suite à des « graves soupçons », dit le parquet, de détournement des fonds alloués à la l’importation et l'installation des logements sociaux, en préfabriqués.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Selon le parquet, l'homme d'affaires est retenu pour « raison d'enquête ». Son interpellation est intervenue, indique une source judiciaire, après une audition au cours de laquelle l’homme de 82 ans n'aurait pas expliqué sur l’utilisation de la majeure partie des 57 millions de dollars du contrat conclu en mars 2019 avec le gouvernement. Des accusations que dément son avocat, Me Chicha Bokolombe. Il dénonce une procédure « cavalière ».
« Le motif de l'interpellation nous a été communiqué sur place et il s'agit de justifier un montant colossal de 57,5 millions de dollars. Exercice qui doit nous demander de mettre à disposition de la justice des éléments de preuves, des factures. Pendant l'interrogatoire, nous avons sollicité plusieurs fois qu'il y ait une remise [en liberté, ndlr] d'apprêter tous les éléments, mais cette demande refusée. C'était une manière beaucoup plus cavalière. »
L'homme d’affaires libanais avait obtenu deux contrats pour un montant de plus de 114 millions de dollars pour fournir 4 500 logements préfabriqués. La société accuse d’énormes retards dans la livraison.
Pour son avocat, la faute incombe au gouvernement qui n’a pas, selon lui, respecté différentes clauses du contrat, dont les exonérations de douanes. C’est ce qui expliquerait qu’une partie du matériel soit bloquée.
Pour l’Observatoire de la dépense publique, une ONG congolaise, ce sont ces exonérations qui sont problématiques. Comme d’ailleurs la procédure de passation de marché, de gré à gré, pour un contrat de plusieurs dizaines de millions de dollars.
Toutes ces questions, y compris des suspicions de surfacturation de ces logements, avaient été soulevées par la société civile il y a plus de six mois, sans jusqu’ici soulever d’inquiétudes auprès des autorités du pays."
"Programme d’urgence: Jammal Samih, président de la communauté Libanaise en RDC arrêté pour « détournement présumé » - 24 février, 2020
° https://cas-info.ca/2020/02/programme-durgence-jammal-samih-president-de-la-communaute-libanaise-en-rdc-arrete-pour-detournement-presume/
Cité dans le dossier de construction des logements sociaux dans le cadre du programme d’urgence des 100 jours du chef de l’État, le président de la communauté Libanaise Jammal Samih est détenu depuis ce lundi au Parquet Général près la cour d’appel de Kinshasa Matete.
Selon une source proche du dossier, Jammal Samih a été « incapable de justifier certains montants reçus du trésor public pour la construction des logements sociaux », dont il avait gagné le marché.
La justice le poursuit parce qu’il n’a pas justifié l’utilisation du premier acompte de 17,35 millions de dollars reçus conformément au plan de décaissement du contrat, apprend-t-on des sources judiciaires.[/left]
Selon l’ODEP, [ Observatoire pour les dépenses publique], le coût total de la construction de ces maisons préfabriquées est de 57,6 millions de dollars.
«Les enquêtes continuent, nous n’en sommes qu’au début, l’état de droit doit se consolider dans notre pays », a ajouté la même source qui renchit qu’on ne peut pas avoir développement et démocratie la ou les gens ne respectent pas les textes.
Pour rappel, David Blattner, le patron de SAFRICAS CONGO, est quant à lui détenu depuis la semaine dernière toujours dans le cadre des enquêtes ouvertes sur la gestion de fonds alloués à ce programme d’urgence."
"Travaux des 100 Jours : Un autre chef d'entreprise aux arrêts à Kinshasa - 24 février 2020
° https://actualite.cd/2020/02/24/travaux-des-100-jours-un-autre-chef-dentreprise-aux-arrets-kinshasa
Le libanais Sammh Jammal, membre influent des sociétés "SAMIBO CONGO" et "HUSMAL" a été interpellé, auditionné et placé en détention préventive, lundi après-midi à Kinshasa, pour des "graves" soupçons de détournement d'une dizaine de millions de dollars destinés à la construction des logements sociaux dans le cadre du vaste programme d'Urgence du président Félix Tshisekedi.
Le dossier est salé. L'accusé « n'a pas été en mesure de s'expliquer sur quelques millions de USD, 17 millions au total, débloqués pour la construction des logements sociaux préfabriqués », a déclaré à ACTUALITE.CD, un procureur.
« Sa société n'a livré qu'une infime partie des logements alors que les délais de livraison sont largement dépassés », s'est plaint un conseiller du chef de l'État. C'est au Parquet Général de Matete qu'il a été placé en détention préventive.
Lundi soir, toutes les démarches de ses avocats pour obtenir une relaxation n'ont pas abouti. L'intéressé « n'a pas accepté de fournir certaines informations clés de l'affaire », a indiqué la même source, soupçonnant par ailleurs le libanais d'avoir créé l'une de ses sociétés "illégalement, en procédant à l'antidatage".
Le gouvernement avait débloqué en 2019 quelque 17 Millions USD, premier acompte pour la construction de 1500 maisons en préfabriqué pour 57, 6 millions USD dans cinq provinces pour la population civile, mais aussi pour les militaires et les policiers.
Ces contrats étaient signés de gré à gré. Les deux sociétés du libanais, créées en avril 2018 et août en 2019 , avaient arrachés des contrats pour un montant de plus de 114 millions USD. L'interpellation du libanais intervient 4 jours après celle de l'américain, Éric Blattner, le directeur général de l’entreprise SAFRICAS."
"Enquête anticorruption en RDC: un deuxième entrepreneur étranger en détention préventive - 25 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/47128/enquete-anticorruption-en-rdc-un-deuxieme-entrepreneur-etranger-en-detention-preventive/
Le patron libanais d’une entreprise de construction a été placé en détention préventive en République démocratique du Congo, résultat d’une vaste enquête sur des détournements de fonds publics présumés dans le financement des grands chantiers lancés par le nouveau chef de l’État, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.
Jamal Sammih, patron d’une société nommée Somibo, est le deuxième entrepreneur étranger visé par cette information judiciaire. Issu d’une des familles qui dominent l’économie congolaise, David Blattner, de nationalité américaine, a été arrêté vendredi dernier.
« Dans le cadre des travaux d’urgence du chef de l’État, il (M. Sammih) avait gagné le marché de construction de 4.500 maisons sur toute l’étendue de la République, à raison de 300 maisons par province. Après avoir reçu 17 millions de dollars du Trésor public, il n’y a que 17 maisons construites », a indiqué à l’AFP une source judiciaire.
Le coût de construction de chaque maison est de 19.000 dollars, a-t-on indiqué.
La défense n’était pas joignable mardi matin.
Sammih rejoint en détention préventive David Blattner, directeur général de l’entreprise de travaux publics Safricas-Congo, dont le placement en détention préventive a été annoncé par des sources gouvernementales.
Safricas-Congo est l’une des entreprises qui exécutent les travaux de construction de sept ponts routiers à Kinshasa pour alléger les bouchons aux grands carrefours de la capitale (les « sauts-de-mouton »).
Près d’un an après l’annonce le 2 mars 2019 des travaux dans le cadre du « programme d’urgence des 100 jours » du nouveau président Félix Tshisekedi, aucun « saut-de-mouton » n’a été inauguré.
L’entreprise est soupçonnée « d’abus de confiance puisque bien qu’ayant encaissé l’argent de l’État, Safricas n’a pas réalisé, comme il se devait, les travaux de construction de sauts-de-mouton conformément au délai imposé dans le contrat, soit trois mois », avait déclaré samedi à l’AFP une source judiciaire.
Le ministre de la Justice Célestin Tunda Ya Kasende a souhaité jeudi que cette information judiciaire marque « le début du renouveau » de la justice en RDC, « pour un véritable État de droit, avec une justice qui doit aller jusqu’au bout des affaires dont elle est saisie »."
"Après David Blattner, le DG de SOMIBO Congo Jammal Samih détenu au parquet général de Matete - 25 février 2020"
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/25/apres-david-blattner-le-dg-de-somibo-congo-jammal-samih-detenu-au-parquet-general-de-matete.html/54648/
"Le chef d'une entreprise de construction arrêté - 25 février 2020"
° https://www.voaafrique.com/a/un-patron-libanais-en-d%C3%A9tention-/5303247.html
"Kinshasa – travaux des 100 jours : le patron de “Somibo Congo” aux arrêts pour détournement des fonds - 25 février 2020"
° https://linterview.cd/kinshasa-travaux-des-100-jours-le-patron-de-somibo-congo-aux-arrets-pour-detournement-des-fonds/
"RDC: SAFRICAS s’engage à achever les travaux deux sauts-de mouton le 31 mai 2020 - 25 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/25/rdc-safricas-sengage-a-achever-les-travaux-deux-sauts-de-mouton-le-31-mai-2020.html/54691/
La société SAFRICAS, par le biais de son Directeur général, s’est engagé à achever les travaux de construction des sauts-de-mouton sur les sites de la RTNC et de SOCIMAT au plus tard le 31 mai 2020. C’est ce qu’on peut lire dans l’acte d’engagement pris par cette entreprise de BTP en date du 15 février 2020 et signé par son DG David Blatner.
La société reconnaît avoir signé quatre contrats avec l’office des voiries et drainage, OVD en sigle, en tant que maître d’ouvrage délégué d’une valeur totale de 13. 397.026,18 USD portant construction à Kinshasa de 4 sauts-de-mouton aux sites de RTNC, SOCIMAT, UPN et PONT CABU.
SAFRICAS soutient que les travaux avaient déjà démarré sur les sites RTNC et SOCIMAT, mais avaient connu un arrêt de financement, et que selon le planning approuvé par l’OVD, ces travaux devaient s’achever dans les 6 mois, ce qui ne fut pas le cas. Selon SAFRICAS, l’engagement d’achever les travaux coïncident avec la reprise des paiements des acomptes par le Gouvernement.
Toutefois, cette entreprise soutient que son engagement d’achever les travaux ne sera valable que si le Gouvernement assure le paiement des factures des travaux exécutés dans les 8 jours suivant présentation au maître d’ouvrage délégué.
Pour ce, SAFRICAS prend en compte l’article 124 du CCCL 3 tel que modifié à ce jour. Au cas contraire, elle fera appel aux clauses de responsabilités tel que stipulées dans les contrats.
Notons que le DG de SAFRICAS était entendu au parquet général de la Gombe puis écroué à la prison de Makala avant de sortir pour des soupçons de non respect des délais dans la construction des sauts-de-mouton."
"« Les responsabilités sont ailleurs, sa place est sur le terrain »: dans l’entourage de Blattner, les langues se délient - 25 février, 2020
° https://cas-info.ca/2020/02/les-responsabilites-sont-ailleurs-sa-place-est-sur-le-terrain-dans-lentourage-de-blattner-les-langues-se-delient/
Le patron de la société de construction Safricas David Blattner croupit depuis le mercredi 19 février 2020 dans l’ex prison de Makala à Kinshasa.
Placé en détention provisoire pour officiellement « raison d’enquête », le dirigeant d’origine américaine est l’une des premières personnalités de haut rang à faire les frais du scandale financier qui agite la capitale congolaise au sujet de la construction des sauts-de-mouton. Dans l’entourage du chef constructeur, c’est l’incompréhension.
« Il fallait d’abord mener les enquêtes avant toute détention », s’indigne un proche de Blattner qui a souhaité garder l’anonymat. Alors que le détenu a été envoyé à Makala après une brève audition par des magistrats.
Accusé d’abus de confiance, Blattner et sa société de construction ont gagné une grosse part des marchés de construction des viaducs, censés désengorger Kinshasa de ses embouteillages infernaux. Sur les 9 ouvrages à construire, Safricas devait en fournir 6. Quatre chantiers sont ouverts, les deux premiers entre la RTNC et Socimat et deux autres sur le boulevard du Lumumba, route qui mène vers l’aéroport.
Selon nos informations, Safricas n’aurait reçu que 40 % de fonds pour ses six chantiers alors que les Chinois de CREC 7 ont bénéficié jusqu’au-delà des 70% de financement pour leurs deux ouvrages dont le saut-de-mouton de Kinsuka. Quant à Safricas, elle aurait même ouvert une ligne de crédit dans une banque de la place pour préfinancer jusqu’à 10% les travaux lui confiés, ajoute notre notre source. Ce qui porte à 50% le coût total de fonds déboursés.
CAS-INFO a par ailleurs appris que tous les rapports comptables ont été vérifiés par les magistrats instructeurs. Ces derniers n’ont pu constater aucune trace de détournement par Safricas, mais seulement, que l’entreprise qui est sous-traitée par l’OVD a dû payer une rétrocession de 11% à un bureau de contrôle. Une pratique légale, selon notre interlocuteur qui réclame la libération du grand patron.
Sur le terrain, la situation reste incertaine. Sur les six sauts-de-mouton confiés à Safricas, deux prévus à l’UPN et sur le pont Cabu, n’ont jamais connu un début des travaux. L’entreprise affirme avoir déjà à sa disposition tous les matériaux commandés de France et d’Afrique du Sud. Sans toutefois convaincre sur le retard accumulé dans la livraison des très attendus sauts-de-mouton.
En attendant, le temps judiciaire a pris le dessus. À Safricas, on espère que les vrais responsables sont ailleurs. Peut-être chez son partenaire de l’OVD dont le directeur général été entendu à deux reprises sans jamais être inquiété. « La place de Blattner n’est pas en prison, mais sur le terrain pour suivre l’évolution des travaux »"
"Kanyandekwe Segatabazi, l’architecte rwandais, reconstruit le palais présidentiel - 24 février 2020
° https://www.matininfos.net/kanyandekwe-segatabazi-larchitecte-rwandais-reconstruit-le-palais-presidentiel/73354/
L’architecte Fondateur et PDG de B.K. ARCHITECTS
Le marché de la reconstruction et réhabilitation du palais présidentiel du camp Tshatshi, commune de Ngaliema à Kinshasa, a été confié à B.K. ARCHITECTS BELGIUM S.A de Benoit Kanyandekwe Segatabazi, apprend-t-on des sources recoupées. L’architecte travaille notamment avec Pascal Babenirhu et Alexis Nzitatira, deux autres architectes. Le cout de travaux s’élèverait à un plus de 7 millions de dollars américains. La même entreprise exécuterait, comme sous-traitant, les travaux de construction du saut-de-mouton du marché de la liberté. La question suscite déjà polémique au sein de l’opinion à tel enseigne qu’un député du groupe parlementaire UDPS et alliés promet déposer une motion contre le ministre des travaux publics et infrastructures à la prochaine rentrée parlementaire pour expliquer comment a été attribué ce marché qui révélerait de la sécurité nationale.
« Cette information nous inquiète. La construction du palais présidentiel relève de la sécurité nationale. Après l’assassinat du Président Laurent-Désiré Kabila dont l’implication de certains pays voisins a été avérée et après toutes ces années de guerre et de supputations avec ces mêmes pays voisins, il est inconcevable et grave de jouer avec une question de haute sécurité nationale comme la construction du palais présidentiel », nous a confié un élu. Pour lui, il faudrait que l’assemblée nationale se penche sur cette affaire dès la prochaine rentrée parlementaire.Selon le site internet de B.K. ARCHITECTS, Benoît Kanyandekwe s’est installé en Belgique. Sa carrière a débuté après des études en architecture à l’Institut d’Architecture de Kinshasa (RDC) et des cours en gestion immobilière à Bruxelles (Belgique).
Fort de son expérience et d’un réseau de partenaires et clients potentiels, il a lancé son propre bureau de consultance en architecture et ingénierie B.K. ARCHITECTS BELGIUM S.A. dont la mission est de mener à bien des projets complexes dans les pays émergents. L’Afrique et le Moyen-Orient font partie depuis le début des régions prioritaires.
La réussite de B.K. ARCHITECTS repose sur une compréhension en profondeur des cultures, mentalités et compétences locales, sur la capacité à les rapprocher des normes opérationnelles internationales qui régissent le secteur à l’heure actuelle, ainsi que sur l’aptitude à gérer et à développer les ressources humaines locales."
"RDC : Dan Gertler reçu par Joseph Kabila pour évoquer l’affaire de dette à la Gécamines - 24 février 2020"
° https://www.jeuneafrique.com/mag/900382/politique/rdc-dan-gertler-recu-par-joseph-kabila-pour-evoquer-laffaire-de-dette-a-la-gecamines/
"RDC : les travaux des 100 jours de Tshisekedi ont constitué une opportunité d'enrichissement illicite (Regroupement FCC) - 10 janvier 2020"
° https://actualite.cd/2020/01/10/rdc-les-travaux-des-100-jours-de-tshisekedi-ont-constitue-une-opportunite
"RDC : Félix Tshisekedi, 100 jours sans faire oublier Joseph Kabila - 06 mai 2019"
° https://www.jeuneafrique.com/771507/politique/rdc-felix-tshisekedi-100-jours-sans-faire-oublier-joseph-kabila/
"Lutte contre le détournement: Tshisekedi prêche par l’exemple en reversant 163.000 USD au trésor public - 23 février, 2020"
° https://cas-info.ca/2020/02/lutte-contre-le-detournement-tshisekedi-preche-par-lexemple-en-reversant-163-000-usd-au-tresor-public/
"En République démocratique du Congo, le partage risqué du pouvoir - 12 septembre 2019"
° https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/12/en-republique-democratique-du-congo-le-partage-risque-du-pouvoir_5509399_3232.html
"En RDC, la crise est partout - 21 février 2020"
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/21/en-rdc-la-crise-est-partout.html/54533/
"Reçus à la cité de l’OUA, les alliés de l’UDPS réaffirment leur allégeance à Félix Tshisekedi - 24 février, 2020
° https://cas-info.ca/2020/02/recus-a-la-cite-de-loua-les-allies-de-ludps-reaffirment-leur-allegeance-a-felix-tshisekedi/
C’est une première rencontre formelle entre Félix Tshisekedi et les alliés qui l’ont soutenu pendant la campagne électorale. La délégation d’une trentaine depersonnes conduite par le député provincial Laurent Batumona a été reçue le week-end par le chef de l’État à la cité de l’union africaine.
« C’est depuis plus d’une année qu’il est dans le pilotage de ce grand pays (…), il nous a donné des instructions que nous allons respecter et nous avons aussi fait des suggestions, il a estimé qu’elles sont les bienvenues mais que nous puissions les transmettre de manière officielle », a indiqué Laurent Batumona au sortir de l’audience.
À cette occasion, les alliés de l’Udps ont félicité le président de la République pour sa récente élection à la première vice – présidence de l’UA. Ils ont également salué ses actions dont la gratuité de l’enseignement de base et souhaité que les nouveaux magistrats nommés s’attaquent sans relâche à l’impunité ainsi que la lutte contre la corruption.
D’après Laurent Batumona, son groupe a réitéré sa disponibilité de soutenir le mandat de Félix Tshisekedi.
« Nous avons dit que nous sommes sans conditions à sa disposition pour que nous puissions soutenir son mandat et pourquoi pas aller au-delà de 2023 ».
Plusieurs figures bien connues ont participé à cette rencontre dont les anciens prisonniers Eugène Diomi Ndongala et Christopher Ngoy Mutamba."
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64378_cite_de_l_ua_de_grandes_figures_de_l_udps_chez_felix_tshisekedi.html
° https://laprosperiteonline.net/entreprises-publiques-fcc-et-cach-se-partagent-des-canards-boiteux/
"Gécamines-SNCC: le député Lokondo appelle Fatshi à reconsidérer ses ordonnances... - 24.02.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64407_gecamines_sncc_le_depute_lokondo_appelle_fatshi_a_reconsiderer_ses_ordonnances_inconstitutionnelles.html
"Le député Henry-Thomas Lokondo contre la politisation des entreprises publiques - 24/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/24/actualite/politique/le-depute-henry-thomas-lokondo-contre-la-politisation-des-entreprises
"Entreprises publiques : "Il faut reconsidérer les ordonnances GCM-SNCC car sur les 18 membres nommés 16 sont Katangais", (HT Lokondo) - 22/02/2020
° https://7sur7.cd/2020/02/22/entreprises-publiques-il-faut-reconsiderer-les-ordonnances-gcm-sncc-car-sur-les-18
"Mise en place dans les entreprises publiques : ACAJ s’oppose à des « arrangements politiques » - 24 février, 2020
° https://cas-info.ca/2020/02/mise-en-place-dans-les-entreprises-publiques-acaj-soppose-a-des-arrangements-politiques/
L’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) ne veut pas de la « politisation » des entreprises publiques. Alors que les négociations sont très avancées au sein de la coalition au pouvoir en vue de la nomination des mandataires, ACAJ alerte sur les « risques et les dérives potentiels d’un quelconque arrangement politique ».
Dans une lettre ouverte adressée aux responsables de la coalition FCC-CACH, cette organisation non gouvernementale de défense des droits de l’homme estime que tenir compte des clivages politiques dans ces mises en place serait une violation de la constitution.
Rappelant le passé peu reluisant des entreprises congolaises dont certaines sont considérées comme des canards boiteux, ACAJ pense que le problème réside plutôt dans les pratiques de gestion qui demeurent peu orthodoxes. Selon Georges Kapiamba, coordonnateur de cette ONG,les nominations sur fond de clientélisme politique, népotisme et la culture de gestion ambiante constituent la véritable gangrène.
« On confond souvent mandat public et politique. Sinon, comment comprendre que les sociétés publiques aient été bien gérées et réalisant des profits, sous l’époque coloniale ; alors que les mêmes sociétés ne le soient pas actuellement ? », s’interroge-t-il. M. Kapiamba note avec regret que cette méthode déjà utilisée notamment sous la transition 1+4 n’a pas permis aux « entreprises publiques ni d’être compétitives, ni encore moins de générer des ressources nécessaires au profit de l’Etat-propriétaire et/ou unique actionnaire
»
Selon lui, refaire la même chose constituerait une mise à mort certaine et programmée de toutes ces entités.
« La tentation qu’un groupe des partis politiques s’arroge le droit de conclure des arrangements particuliers et égoïstes pour se partager le patrimoine de l’Etat, à l’instar d’un butin de guerre, est non seulement indécente, mais également un déni total de l’Etat de droit tant rêvé par le peuple congolais », ajoute le patron de l’ACAJ.
En outre, Georges Kapiamba recommande à Félix Tshisekedi de mettre fin à ce qu’il qualifie de « pratique anticonstitutionnelle »"
° https://laprosperiteonline.net/rdc-lacaj-soppose-a-la-nomination-des-mandataires-de-letat-sur-base-darrangements-politiques/
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-mis-en-garde-contre-la-politisation-des-entreprises-publiques-isidore-kwandja/
° https://24nnewsrdc.com/jean-claude-katende-contre-la-politisation-des-entreprises-publiques/
° https://www.afrik.com/rdc-le-gouvernement-ilunkamba-mis-en-garde-contre-la-politisation-de-l-administration-publique
"RDC-Entreprises publiques : Les prérogatives de nomination du chef de l’Etat ne peuvent être ni amoindries ni dépendantes de l’accord de partage FCC-CACH (Me Tshimpangila) - 21/01/2020"
° https://www.7sur7.cd/2020/01/21/rdc-entreprises-publiques-les-prerogatives-de-nomination-du-chef-de-letat-ne-peuvent
"Entreprises publiques : FCC et CACH se partagent-ils des « canards boiteux » ? - 24.02.2020"
° https://laprosperiteonline.net/entreprises-publiques-fcc-et-cach-se-partagent-des-canards-boiteux/
"Félix Tshisekedi face au « saucissonnage » des cabinets ministériels ! - 23 février 2020"
° https://laprosperiteonline.net/felix-tshisekedi-face-au-saucissonnage-des-cabinets-ministeriels/
"Partis politiques : vers la fin des « partis mallettes » ? - 22.02.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64322_partis_politiques_vers_la_fin_des_partis_mallettes.html
"L’UNC réaffirme son soutien à Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe et à la coalition CACH-FCC - 23.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64365_l_unc_reaffirme_son_soutien_a_felix_tshisekedi_vital_kamerhe_et_a_la_coalition_cach_fcc.html
"Fayulu dénonce les scandales de détournements à répétition en RDC - 24.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64384_fayulu_denonce_les_scandales_de_detournements_a_repetition_en_rdc.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64301_martin_fayulu_exige_des_enquetes_sur_tous_les_scandales_financiers_des_regimes_kabila_et_tshisekedi.html
"RDC: Quand Kabund contredit Félix Tshiskedi autour de sauts-de-mouton - 15 février 2020"
° https://www.politico.cd/en-clair/2020/02/15/rdc-quand-kabund-contredit-felix-tshiskedi-autour-de-sauts-de-mouton.html/54234/
° https://www.politico.cd/en-off/2020/02/21/lambassadeur-de-chine-en-rdc-assure-que-le-saut-de-mouton-de-pompage-a-ete-acheve-depuis-le-15-octobre-2019.html/54525/
"Analyse du 25 février 2020:Le programme de 100 jours de F.Tshisekedi,une pompe à sous pour certains! - 25 février 2020"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Blattner, Kamerhe et les 100 jours : “cops” au nez de Tshisekedi - 22 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/22/blattner-kamerhe-et-les-100-jours-cops-au-nez-de-tshisekedi.html/54550/
Interpellé et placé en détention, depuis le mercredi 19 février 2020 par les autorités judiciaires de Kinshasa, David Blattner est ciblé comme principal problème dans le fiasco des sauts-de-mouton. Cet homme d’Affaires, très proche de Vital Kamerhe, puissant Directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, est le symbole et la clé d’un fiasco de l’affaire des 100 jours, sur laquelle la justice congolaise enquête actuellement.
Mise à jour:
Cet article a été mis à jour après publication. Il y a eu évolution notamment au niveau des marchés confiés à Safricas. Ils ont été initialement confiés, sans appel d’offres, de gré à gré, à l’OVD via le son Directeur général Benjamin Wenga, un très proche de Vital Kamerhe, qui, par la suite, les a confié, dans leur majorité, à SAFRICAS.
Des proches de Mme Anne Mbuguje ont démenti tout lien entre elle et M. David Bettner, contrairement aux témoignages de deux sources interrogées à ce sujet.
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Félix Tshisekedi voulait « des arrestations avant la fin de la semaine ». Le président congolais est servi. Alors que la justice venait à peine d’ouvrir ses enquêtes autour de l’affaire de sauts-de-mouton, au cœur d’une vive polémique en République démocratique du Congo, un homme est déjà tombé dans les filets de la police : David Blattner. Sa société, « Safricas-Congo s.a. », rachetée en 2000 à la Société Belge CFE (Filiale de VINCI) par la famille BLATTNER, est l’heureuse détentrice de la quasi-totalité des marchés de construction de ces ouvrages largement en retard de livraison.
David Blattner a été interpellé par le parquet général près de la Cour d’appel de Gombe à Kinshasa, dans le cadre des enquêtes sur les sorties de fonds alloués aux travaux des sauts-de-mouton. Officiellement, l’homme est interpellé pour « des raisons d’enquêtes ». Mais, les services judiciaires semblent n’avoir pas été chercher loin avant d’identifier un suspect dans cette affaire qui court pourtant depuis plusieurs mois.
Kamerhe – Blattner, amis intimes
POLITICO.CD @politicocd
#RDC: David Blattner transféré à la prison centrale de Makala https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/21/rdc-david-blattner-transfere-a-makala.html/54515/ …
En effet, c’est depuis octobre 2019 qu’une vive colère anime les habitants de Kinshasa face à des immenses travaux de construction de sauts-de-mouton qui s’éternisent, occasionnant des gigantesques embouteillages. Dans un premier temps, le président Tshisekedi a semblé garder son calme, effectuant une visite des sites, tout en affichant un optimisme autour de l’évolution. Mais, depuis janvier 2020, les choses ont changé.
D’abord, deux inaugurations manquées d’un ouvrage dans l’ouest de Kinshasa. Ensuite, des vifs soupçons de détournements ont commencé à pleuvoir. L’Observatoire de la dépense publique, une ONG congolaise, constate dans un rapport que les promesses de Félix Tshisekedi sur une meilleure gestion des finances publiques n’ont jusque-là pas été tenues dans ce projet. Dans son rapport publié le 8 janvier 2020, l’ONG explique par exemple que le programme d’urgence dit de « 100 jours » a été géré en violation de la loi-cadre régissant les finances publiques. Elle cite, notamment, des cas de surfacturation ou d’opacité dans le processus de passation des marchés.
Au parti de Félix Tshisekedi également, le ton est rapidement monté. Jean-Marc Kabund, président intérimaire de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), et Augustin Kabuya, Secrétaire général, improvisent une visite et appellent dans la foulée à ce que la justice se saisisse du dossier, mais également à la démission de « toute personne soupçonnée ou citée ». L’homme visé derrière les accusations est Vital Kamerhe, puissant directeur de Cabinet du Chef de l’État et, surtout, gestionnaire principal du projet. Et l’arrestation de David Blattner ne fait que renforcer les accusateurs. L’entrepreneur de nationalité américaine, également à la tête d’une société d’aviation, et dont la famille a une main mise sur l’économie congolaise, est un « grand ami » à Vital Kamerhe. À Kinshasa, plusieurs épisodes attestent cette « amitié » de longue date.
POLITICO.CD @politicocd
RDC BIAC: où en sommes-nous? (EN CLAIR) http://www.politico.cd/actualite/la-une/2016/11/22/biac-ou-en-sommes-nous.html …[/url
Pour la petite histoire, la relation très intime entre Vital Kamerhe et David Blattner trouve ses traces dans le passé, récemment avec la présence d’une dame, Anne Mbuguje, épouse d’un des fils Mobutu. Cette diplômée de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et du Webster University de Londres a sillonné le monde, passant par le Maroc, avant de poser ses valises à la BIAC, une banque dont les Blattner sont actionnaires majoritaires. Elle y occupera le juteux poste de directrice commerciale pendant plus de huit ans. Mais, lorsque la troisième banque congolaise est sur le point de faire faillite début 2016, c’est à elle que les Blattner font confiance. Le très sérieux Directeur général Michel Losembe arrive en fin contrat et des divergences “graves” avec les actionnaires le poussent à plier bagage. Le même jour, Anne Mbuguje est nommée directrice générale par intérim à la tête d’une direction collégiale avec pour objectif d’«accélérer le programme de consolidation de la Banque qui traverse une tension passagère de liquidité ».
Forbes. Dr.
Des proches de Mme Anne Mbuguje ont contacté POLITICO.CD après la publication initiale de cet article pour contester tout lien entre elle et M. David Blattner. “Bien qu’elle ait travaillé à la BIAC, elle n’a eu à collaborer qu’avec Elwyn Blattner [ actionnaire majoritaire de la banque] et aucun autre Blattner. D’ailleurs Elwyn et David [Blattner] ne travaillent jamais ensemble, ils s’entendent pas“, explique un proche qui a requis n’anonymat.
Si la proximité d’Anne Mbuguje et les Blattner est disputée, celle avec Vital Kamerhe trouve ses vraies traces en décembre 2016. Alors que le Dialogue de la Cité de l’Union Africaine venait d’être clôturé, le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) est coiffé au poteau par Samy Badibanga au poste du Premier ministre. Pour consoler Vital Kamerhe, Joseph Kabila et ses alliés lui laissent alors quelques postes au gouvernement, dont le très juteux ministère du Budget. Pierre Kangudia, alors bras droit de Kamerhe, est désigné pour occuper le poste. Mais, Vital Kamerhe veut avoir un œil à l’intérieur de ce ministère où l’argent est au cœur de tout. C’est là que Mbuguje entre en scène. Elle sera nommée Directrice de Cabinet du nouveau ministre d’État chargé du Budget, combinant même, jusqu’en mai 2017, son poste avec celui de la directrice de banque privée à la Rawbank.
Le coach des 100 jours
La suite est une longue épopée. Retenons que Vital Kamerhe et David Blattner se connaissent donc bien. Arrive finalement l’accès au pouvoir. Au 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi réussit le rêve de son père, l’immense Etienne Tshisekedi. En arrivant au pouvoir, le président a, dans ses bagages, Vital Kamerhe. Au 25 janvier, le lendemain d’une prise du pouvoir historique au Palais de la nation, Félix Tshisekedi se voit transmettre les clés de la maison par Joseph Kabila. Mais, dans la salle à côté, un autre transfert a lieu, celui de Vital Kamerhe et Nehemie Mwilanya. Orchestrée autant que celui du Président de la République, l’arrivée de Vital Kamerhe au poste du Directeur de Cabinet consacre, sans réellement le montrer, un binôme à la tête de la République démocratique du Congo. Et temps qui passe allait le prouver.
Dès les premières semaines, c’est un « Super » Directeur de Cabinet qui prend les commandes de la navette présidentielle. Le même jour de sa prise officielle des fonctions, Vital Kamerhe fait signer à Félix Tshisekedi une ordonnance qui allait changer à jamais les choses. Dans ce document lu à la télévision nationale, il est annoncé que le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a suspendu, vendredi 25 janvier 2019, tous les recrutements et mises en place dans les entreprises, services et établissements publics « jusqu’à nouvel ordre ».
Cette mesure ne concerne pas les « cas exceptionnels » qui devront être soumis à l’autorité préalable du Chef de l’Etat. « Toutes les liquidations des dépenses publiques, autres que celles liées aux charges du personnel, sont également suspendues », ajoute le communiqué signé par le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe.
Selon le communiqué lu à la télévision publique RTNC, ces mesures sont prises à titre conservatoire en vue d’éviter de « saigner les finances publiques des dépenses abusives et complaisantes ainsi que des nominations et/ou des embauches de positionnement dans l’administration publique tout comme dans les entreprises de l’État ». “Cette instruction est donnée à l’intention de tous les membres du gouvernement et dirigeants des entreprises, établissements ainsi que des services publics de l’État“, précise le communiqué. Concrètement, plus personne ne peut dépenser un rond du Trésor public au Congo sans l’aval du Cabinet du nouveau Président. S’ensuit alors un des épisodes les plus marquants du mandat de Félix Tshisekedi. En quelques semaines, les Congolais voient surgir des documents, tous faisant mentions de grosses sommes d’argent, le plus souvent signés par le Directeur de Cabinet du Président, Vital Kamerhe.
Présidence RDC @Presidence_RDC
Présentation du Programme d’Urgence pour les 100 premiers jours du Président de la République S.E. Félix-Antoine Tshisekedi.
Le Chef de l’Etat dévoile son programme axé sur la Sécurité, la justice, les infrastructures et voies de communication, l’éducation, la décrispation...
Le 2 mars 2019, le Président déplace la gotha politique vers le somptueux Échangeur de Limete. Sous ce symbole des prétentions illusoires du régime de Mobutu, Félix Thisekedi étale ses ambitions, dans un programme étrange, spécial et même chrono, de 100 jours. En somme, le nouveau Président vise surtout à « impacter » les esprits. Le programme ne cherche pas tant que ça à résoudre les problèmes prioritaires. Non, il veut monter ce nouveau Chef d’État contesté, dont certains doutent de la légitimité, y compris du pouvoir, en train de « faire quelque chose ».
Aussi, de l’autre côté de la ville, en mai 2019, la société chinoise CREC 8 démarre les travaux de construction d’un saut-de-mouton au rond- point Pompage. Ces travaux, explique-t-on, consistent en la construction d’un viaduc devant assurer la diffusion du trafic dans cinq sens : vers Mbudi, Brikin, Maman Yemo , Nzolantima et Saint Mukassa, en vue d’éliminer les embouteillages constatés souvent aux heures de pointe dans cette partie de la capitale.
Marchés entre potes
La patte de Vital Kamerhe est partout dans ce projet. Il en est le gestionnaire principal. Alors que le Président part à la conquête de la diplomatie mondiale autour de la RDC, à Kinshasa, les partisans du président de l’UNC n’hésitent pas à l’appeler « coach », l’entraîneur à la base de ce projet ambitieux, qui veut, non seulement construire des infrastructures, mais fait adopter également une des plus grandes décisions en matière d’enseignement en RDC : la gratuité de l’enseignement de base.
Toutefois, si les voyants sont verts en ce début des travaux, la catastrophe était bien enracinée dès le départ.
Tenez. Dans ce projet, la quasi-totalité des marchés sont confiés aux prestataires sans un quelconque appel d’offres, ni de procédure de passation de marché en bonne et due forme. Ils sont lancés, pour un programme de plus de 400 millions de dollars américains. La Présidence de la République, surtout le bureau du Directeur de Cabinet, supervise tout, et détient les clés de toutes les dépenses. Des ONG s’en plaindront plus tard.
Odeprdc @odeprdc
#Kinshasa Saut-de-mouton: Ns notons avec inquiétude l'accroismt du budget du projet.
22 millions USD au départ, puis 45 millions USD, enfin 46 millions? cette cacophonie confirme les conclusions de notre rapport de #100jrs. Seul un audit indépendant peut éclairer la situation.
On retiendra simplement l’entrée en lice de David Blattner, qui héritera alors étrangement de la quasi-totalité des marchés de construction des sauts-de-mouton, initialement prévue à 22 millions de dollars, mais qui finira par passer à plus de 45 millions, sans explication aucune. Blattner est tellement dépassé par l’ampleur des marchés qu’il est obligé d’en sous-traiter.
Par ailleurs, la façon dont Safricas se retrouve au coeur de ce marché de construction de sauts-de-mouton pousse aux questions. Initialement, les marchés ont été confiés à l’Office des voiries et Drainage (OVD), dont le Directeur général Benjamin Wenga Basubi a l’immense qualité d’être un très proche de Vital Kamerhe. Mais ce dernier les transférera par la suite, dans leur majorité, à Safricas, sans révéler la nature de cette opération, ni pourquoi cette société a été choisie.
A l’arrivée, ce programme est un fiasco. Les chantiers de sauts-de-mouton et le chaos qu’ils occasionnent à travers Kinshasa en deviennent les symboles. Derrière, des voix s’élèvent et sont sans appel. Dans son rapport, l’ODEP affirme que les projets lancés dans le cadre du programme de 100 jours ont une valeur d’environ 2,5 milliards de dollars américains. Ce que la Présidence de la République, ou plutôt Vital Kamerhe, dément toutefois, soutenant que le coût global des projets est de 497 millions de dollars avec un taux d’exécution d’environ 70%. Il accuse l’ODEP d’incorporer, dans son analyse, d’autres projets qui ne figurent dans le programme d’urgence de Félix Tshisekedi. Mais, le lendemain de sa sortie médiatique, c’est le ministre des Finances qui viendra lui-même contredire le super « direcab ». Les travaux n’ont pas atteint 50% d’exécution. “Pas même 30%”, enfoncera Jean-Marc Kabund. Vital Kamerhe est achevé quand le saut-de-mouton du quartier Pompage, dans l’ouest de Kinshasa, qu’il annonçait terminé pour le 30 janvier 2020, ne sera jamais inauguré.
Derrière le fiasco, la main du « Dircab » pèse lourde. Le député du MLC Jean-Jacques Mamba l’explique mieux. Dans une lettre qu’il adresse au concerné, pour une « question orale » à l’Assemblée nationale, l’élu du parti de Jean-Pierre Bemba est sans équivoque : « De prime abord, je constate que, dans le cadre du programme de 100 jours du Chef de l’État, l’administration de la Présidence de la République que vous dirigez s’est activée utilement dans la réalisation de ce programme en qualité d’autorité contractante telle que définie dans la loi 10/010 du 27 avril 2010 relative aux marches publics », fait-il renseigner. Ensuite, il devient plus précis : « Partant du principe que nul n’est censé ignorer la loi, nos enquêtes préliminaires ont révélé plusieurs violations de la loi relative aux marchés publics et la loi des finances pour un montant de 237.000.000 USD qui nécessitent, dans tous les cas de figure, d’établir des responsabilités et, le cas échéant, pour ce qui me concerne, de restituer la vérité à nos concitoyens dans le cadre de la mission nous confiée »
Tshisekedi, le Roi SalomonPOLITICO.CD @politicocd
#RDC Marché de gré à gré, soupçons de détournement et mauvaise gestion... Vital Kamerhe visé à l'Assemblée nationale https://www.politico.cd/actualite/2020/02/18/rdc-vital-kamerhe-vise-a-lassemblee-nationale.html/54401/ …
A travers ce député de l’opposition, on découvre alors toute l’étendue des affaires qui gangrènent ce projet de 100 jours. Et si David Blattner est principalement cité pour les sauts-de-mouton, d’autres acteurs et faits sont également sujets à caution dans ce programme et le député Mamba les énumère:
- La quasi-totalité des marchés publics conduits par la Présidence ont été passés en procédure de gré à gré en violation des dispositions des articles 37et 42 de la loi relative aux marchés publics.
- Le sujet SAMIH HOUBALLA JAMMAL, non autrement identifié, se voit attribuer, par votre administration, deux marchés publics de 171.000.000 USD (cent septante et un millions de dollars américains) pour ses deux sociétés respectives créées en l’espace de 8 mois entre do 2018 (SAMIBO SARLU) et avril 2019 (HUSMAL SARL).
- Après une visite de Vital Kamerhe à la prétendue société SOCOC (non identifiée au guichet unique de création d’entreprises et prétendument propriété de monsieur BISHEKWA VANNY), cette dernière s’est vu attribuer, par votre administration, un marché de 66.000.000 USD (soixante-six millions de dollars américains) en procédure de gré à aré pour la construction de 30 Km de routes à Goma (10 km) et BUKAVU (20 km).
[url=https://t.co/JZU5G11TWc]
Vital Kamerhe ne s’est pas encore expliqué sur les questions du député, ni sur les soupçons qui pèsent sur lui. Mais, les procédures judiciaires continuent leur chemin. A Kinshasa, plusieurs chefs d’entreprises, qui ont pris part au projet de 100 jours, sont auditionnés. Le ministre de la Justice, Célestin Tunda Ya Kasende, y proclame la fin de l’impunité.
Sur le plan judiciaire, David Blattner cerné. Le DG de Safricas doit non seulement expliquer le retard dans les travaux, mais également des faits étonnants, notamment le fait que deux des sauts-de-mouton payés par l’Etat à hauteur de 40%, n’ont connu aucun début des travaux. “S’il parle, ça sera compliqué pour beaucoup à la présidence qui ont gêré ce marché. Il y a à boire et à manger dans cette histoire“, explique une source du parquet de parquet général près de la Cour d’appel de Gombe.
Du côté du président Félix Tshisekedi, les marges de manœuvres deviennent de plus en plus minces à l’endroit de son alliés des accords de Naïrobi. D’un côté, le Chef de l’État congolais est embourbé dans une colère populaire qui lui réclame les coupables, de l’autre, le constat sans appel qui veut qu’il lutte un peu plus contre la corruption qui gangrène le système politique congolais. Alors que la RDC négocie avec FMI des programmes d’aides, le FMI, l’Union Européenne et même les Etats-Unis, principaux bailleurs de la RDC, n’ont pas hésité à faire savoir au gouvernement que des mesures concrètes contre la corruption doivent être prises. Plus que jamais, Félix Tshisekedi est appelé à montrer des signaux. De l’autre côté du fusil, les coupables sont de plus en plus identifiés."
"Samih Jammal, un repris de justice qui gagne un étrange marché public en RDC - 26 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/26/samih-jammal-un-repris-de-justice-qui-gagne-un-etrange-marche-public-en-rdc.html/54734/
En détention depuis le début de la semaine en République démocratique du Congo pour un « détournement » présumé de fonds dans un marche de construction de maisons dans le cadre du programme de 100 jours du président Félix Tshisekedi, Samih Jammal, d’origine libanaise, traîne derrière lui une longue histoire avec la justice.[...]"
" Programme des 100 jours : un long chapelet de violations de la loi ? - Par Blaise Pascal Z. Migabo - février 23, 2020 P
° http://www.ingeta.com/programme-des-100-jours-un-long-chapelet-de-violations-de-la-loi/
"Enquête 100 jours : Faut-il à tout prix que Kamerhe soit coupable ? - 26.02.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64525_enquete_100_jours_faut_il_a_tout_prix_que_kamerhe_soit_coupable.html
Depuis le début des enquêtes ouvertes sur la gestion des fonds débloqués par le Trésor public, dans le cadre du programme de 100 jours, 2 responsables de sociétés ont été interpellés par la justice.
Il s’agit du Directeur général de l’entreprise SAFRICAS, David Blattner, qui a été interpellé ce mercredi soir, au Parquet général près de la Cour d’appel de Gombe, dans le cadre des enquêtes sur les sorties de fonds, sur les travaux des sauts-de-mouton.
Sa société avait plus de travaux à faire que d’autres, et a même eu à sous-traiter d’autres chantiers, selon des sources judiciaires.
Un autre à être interpellé, est Jammal Samih, président de la communauté libanaise en RDC. Il a été placé en détention préventive à la Cour d’appel de Kinshasa/Matete, puis transféré au Parquet général, pour le détournement présumé des fonds alloués à la construction des logements sociaux, dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi
Alors que les enquêtes sont en cours, les adversaires et détracteurs du président national de l’UNC ont trouvé un coupable : Vital Kamerhe, l’homme malmené depuis des semaines pour avoir coordonné les travaux des 100 jours du chef de l’Etat.
Évoquant d’éventuelles sources parfois sans aucun fondement, ces derniers indiquent que Kamerhe a été cité comme celui qui a détourné ces fonds. “Il est tout près de la prison” avancent même certains médias.
Dans la foulée, certains internautes et soutiens de Kamerhe se demandent néanmoins quelle serait la motivation de ceux qui affirment, non sans rires, que le Directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a été cité, alors que leurs échanges sont censés ne pas sortir.
Ces derniers évoquent le secret d’instruction, prévu par la loi en matière d’enquête judiciaire. Disposition selon laquelle toute matière en instruction ne doit faire objet d’aucun débat.
Ils estiment que ces « détracteurs » de Kamerhe refusent de taire son nom, alors qu’ils devraient attendre l’issue des enquêtes, ou une précision de la part des instances judiciaires qui mènent les enquêtes. Pourquoi Kamerhe devrait-il être le coupable ?, s’interroge-t-il.
Il devrait être le coupable
Alors que le nom de Vital Kamerhe apparaissait encore dernièrement, en ce qui concerne l’exécution des travaux de construction des sauts-de-mouton à Kinshasa, le Gouvernement a avoué, dans un Conseil des ministres, sa responsabilité dans le retard que connaît la réalisation de ces travaux.
En des termes clairs, le Gouvernement a reconnu que l’absence de décaissement des fonds, pour les travaux des 100 jours dans leur volet "infrastructures", depuis le début du dernier trimestre de 2019, a entraîné le ralentissement dans la réalisation des ouvrages.
“Pourquoi intervient-il [ce mea culpa] aussi tardivement ? Fallait-il d’abord laisser émerger la campagne de sape menée séparément par le FCC et l’UDPS contre la personne de Vital Kamerhe ? Sinon, comment expliquer l’acharnement et l’intention manifeste de faire porter la responsabilité au Directeur de cabinet du chef de l’Etat alors que les travaux ont commencé à ralentir à partir de l’entrée en fonction du Gouvernement Ilunkamba ?” autant de questions que se posent plusieurs cadres de l’UNC, parti de Vital Kamerhe.
Là encore, on semble revenir au même scénario, qui n’a que pour but, selon des membres de ce parti, de détruire la personne de leur président national. Certains cadres haussent le ton pour exiger que cessent les tirs croisés, délibérés contre Vital Kamerhe, considéré à tort ou à raison comme l’adversaire de tous les camps en face."
"RDC : "FCC et CACH doivent éviter la compétition de détournements et se placer en compétition de projets de développement du pays" ( député Kibala) - 26/02/2020"
° https://7sur7.cd/index.php/2020/02/26/rdc-fcc-et-cach-doivent-eviter-la-competition-de-detournements-et-se-placer-en
"FCC-CACH : la diplomatie et la territoriale visées ! - 26 février 2020"
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/26/top/fcc-cach-la-diplomatie-et-la-territoriale-visees/
"FCC-CACHLAMUKA exige la méritocratie dans les nominations du Portefeuille de l’Etat ! - 26 février 2020"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article24274
"RDC : Lisanga Bonganga saisit officiellement la CENCO pour la tenue "d'un dialogue inclusif afin de résoudre la crise comme en 2016" - 26/02/2020"
° https://7sur7.cd/index.php/2020/02/26/rdc-lisanga-bonganga-saisit-officiellement-la-cenco-pour-la-tenue-dun-dialogue-inclusif
"L’impunité à l’article de la mort ? - 26 février 2020"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article24269
"Lutte contre la corruption et l’impunité : Des sanctions réclamées contre Dan Gertler et ses complices en RDC!"
° https://www.latempete.info/42289-2/
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/24/rdc-une-ong-qualifie-de-pratique-anticonstitutionnelle-les-arrangements-particuliers-fcc-cach-sur-les-mandataires-publics.html/54615/
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/24/rdc-les-allies-de-ludps-deviennent-une-plateforme-politique-pour-tshisekedi.html/54624/
"Provinces : Kyungu accuse les gouverneurs PPRD de pillage -
25 février 2020"
° https://www.lephareonline.net/provinces-kyungu-accuse-les-gouverneurs-pprd-de-pillage%ef%bb%bf/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64448_les_gouverneurs_fcc_cotisent_un_million_chaque_mois_pour_le_pprd_selon_kyungu_wa_kumwanza.html
"Felix Tshisekedi, sur le fil du rasoir (Les promesses de Félix Tshisekedi se heurtent au principe de la réalité politique) - 25.02.2020"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2020/02/25/felix-tshisekedi-sur-le-fil-du-rasoir/
"Pascal Mukuna a lancé la campagne “Eveil patriotique” dans le but d’obtenir le divorce du mariage FCC-CACH - 26.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64491_pascal_mukuna_a_lance_la_campagne_eveil_patriotique_dans_le_but_d_obtenir_le_divorce_du_mariage_fcc_cach.html
"RDC : qui a détourné la prime des FARDC au Kivu ?"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-qui-a-detourne-la-prime-des-fardc-au-kivu/
"Partis politiques : vers la fin des « partis mallettes » ? - 22.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64322_partis_politiques_vers_la_fin_des_partis_mallettes.html
° https://lepotentielonline.net/2020/02/24/apres-la-magistrature-bruits-de-changement-de-la-chaine-de-commandement-des-fardc/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
"Kinshasa : les parquets poursuivent les enquêtes sur le financement des travaux des sauts-de-mouton et logements sociaux - 28/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/28/actualite/justice/kinshasa-les-parquets-poursuivent-les-enquetes-sur-le-financement-des
Les enquêtes judiciaires par les parquets généraux près les cours d’appel de Kinshasa-Gombe et Matete se poursuivent sur les travaux initiés par le Chef de l’Etat dans le cadre de son programme de 100 jours.
Trois personnalités sont déjà assignées par des mandats d’arrestation provisoire (MAP) et détenues préventivement à la prison centrale de Makala. Il s’agit de directeurs généraux des sociétés SAFRICAS, Samibo Congo, David Blattner, et Office des routes, Mutima Sakrini, aussi du président de la communauté libanaise en RDC, Jammal Samih.
Ces personnes jouissent encore de la présomption d’innocence. L’abus de confiance, c’est l’unique infraction jusque-ici mise à leur charge. Parce que, selon les sources judiciaires, la République leur a confié un marché, au lieu de respecter les clauses du contrat, elles en ont abusé.
« Cela concerne la construction des sauts-de-mouton pour Mutima et Blattner et les logements sociaux pour le libanais Jammal. Et comme les travaux ne sont pas encore terminés, les parquets leur assignent le MAP. Ces dirigeants passent déjà en chambre de conseil. Leur dossier reste pendant et au moment opportun, les parquets décideront s’il y a lieu de porter l’affaire en fixation, à l’issue de ses instructions », annoncent les mêmes sources.
D’autres interpellations sans arrestation concernent le DG de l’OVD ainsi que celui du FPI, qui restent à la disposition de la justice."
"Enquête sur l’exécution des travaux de 100 jours : Félix Tshisekedi déplore que certains magistrats soient l’objet de menaces - 29/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/29/actualite/justice/enquete-sur-lexecution-des-travaux-de-100-jours-felix-tshisekedi
« S’agissant des enquêtes judiciaires sur l’exécution des travaux des 100 jours, le chef de l’Etat a insisté sur le fait que celles-ci doivent se dérouler dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République. Il a, en effet déploré que certains magistrats en charge des dossiers soient l’objet de menaces et des manipulations », a rapporté David-Jolino Makelele, ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement.
Il faisait le compte rendu du Conseil des ministres tenu vendredi 28 février à Kinshasa.
Le Président Tshisekedi a aussi relevé que « certaines personnes interpelées sont victimes de mauvais traitement dans l’unique but d’extorquer des aveux ».
Pour le chef de l’Etat, on doit laisser les magistrats faire leur travail en toute indépendance, sans injonction et en veillant à ce que le principe de présomption d’innocence et le respect de droit de la défense soient garantis.
Le Président de la République a rappelé au gouvernement l’exigence du respect de l’acte d’engagement qui a été signé par les prestataires pour terminer les ouvrages en construction dans le cadre du programme de 100 jours au 31 mai 2020.
Pour ce faire, note le compte rendu du Conseil des ministres, le Président de la République a instruit le Premier ministre de veiller à ce que le plan de décaissement arrêté soit scrupuleusement respecté."
"RDC : L’opposition républicaine exige des éclaircissements sur la gestion des fonds alloués à la construction des sauts-de-mouton - 02/03/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/03/02/actualite/politique/rdc-lopposition-republicaine-exige-des-eclaircissements-sur-la
Le président de l’opposition Républicaine a invité samedi 29 fevriér le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi à livrer devant la justice, tout membre de son cabinet impliqué dans le détournement des fonds alloués aux travaux de son programme de 100 jours.
Le président de ce mouvement politique Pierre Honoré Ngube Ngube, ancien candidat à la présidentielle de décembre 2018, l’a dit samedi 29 février à Kinshasa dans un point de presse.
Il a demandé également au premier Ministre et au parlement de faire le suivi de tous les chantiers en cours initiés par le chef de l’Etat.
Vous pouvez ici écouter un extrait de sa déclaration:
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"Enquêtes sur les 100 jours: le vice-ministre la Justice a visité entrepreneurs emprisonnés à Makala - 2 mars 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/03/02/enquetes-sur-les-100-jours-le-ministre-la-justice-a-visite-entrepreneurs-emprisonnes-a-makala.html/55019/
"Affaire sauts-de-mouton : les trois détenus préventifs ne sont pas maltraités en prison (Bernard Takayite) - 03/03/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/03/03/actualite/justice/affaire-sauts-de-mouton-les-trois-detenus-preventifs-ne-sont-pas
"Enquêtes sur les 100 jours: controverse autour de la visite du vice – ministre de la justice à la prison de Makala - 3 mars, 2020
° https://cas-info.ca/2020/03/enquetes-sur-les-100-jours-controverse-autour-de-la-visite-du-vice-ministre-de-la-justice-a-la-prison-de-makala/
"« Je ne mange pas, je ne dors pas »: Incarcéré, le libanais Jammal Samih lance un cri de détresse - 2 mars, 2020
° https://cas-info.ca/2020/03/je-ne-mange-pas-je-ne-dors-pas-incarcere-le-libanais-jammal-samih-lance-un-cri-de-detresse/
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/27/programme-100-jours-apres-david-blattner-et-samih-jammal-le-dg-de-loffice-des-routes-transfere-a-makala.html/54833/
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/26/samih-jammal-un-repris-de-justice-qui-gagne-un-etrange-marche-public-en-rdc.html/54734/
"RDC: des bouchons dans la lutte anti-corruption - 2 mars 2020
° https://afrique.lalibre.be/47340/rdc-des-bouchons-dans-la-lutte-anti-corruption/
"Enquête 100 jours : Jammal Samih se dit victime “d’une incarcération injuste” malgré ses 82 ans d’âge - 2 mars 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/03/02/enquete-100-jours-jammal-samih-se-dit-victime-dune-incarceration-injuste-malgre-ses-82-ans-dage.html/55045/
"RDC: Programme d’urgence de 100 jours” de Tshisekedi, des arrestations en guise de bilan - 29 février 2020
° https://www.politico.cd/grand-angle/2020/02/29/rdc-programme-durgence-de-100-jours-de-tshisekedi-des-arrestations-en-guise-de-bilan.html/54932/
Douze mois après son lancement en fanfare samedi 2 mars 2019 à Kinshasa, le “programme de 100 ( premiers) jours” du mandat quinquennal du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo présente un “bilan officiel” en guise d’arrestations, douze mois plus tard. Et, parmi les “appréhendés et emprisonnés”, figurent ceux qui s’étaient bousculés devant le micro placé en face de la tribune présidentielle sur l’esplanade de l’Echangeur de la commune de Limete, à l’ombre de l’imposant monument de Patrice Émery Lumumba, héros national.
L’un après l’autre, ils avaient vanté tour à tour leurs capacités financières (FPI et FONER), matérielles et techniques (Office des routes et OVD) pour assurer au nouveau Chef l’État que les travaux (d’Hercule) seraient effectués et achevés à date échue, au terme de ” 100 jours chrono”. “L’argent et disponible”, s’étaient bombés le torse les financiers, tant et si bien que l’assistance commença à se demander ” pourquoi, puisque l’argent était là, ces travaux n’avaient jamais été entamés sous le régime de Joseph Kabila “.
” Mauvaise foi, mauvaise volonté des dirigeants “, avaient conclu d’autres, arguant que “leur coût estimé à 304 millions USD n’est pas la mer à boire“!
TRAVAUX D’HERCULE AVEC 304 MILLIONS USD
Le successeur de Joseph Kabila Kabange avait clairement exprimé sa volonté de “rompre avec le passé”. Il avait dévoilé solennellement son programme axé sur la sécurité, la justice, les infrastructures et voies de communication, l’éducation, la santé, les mesures de décrispation et les fameux sauts-de-moutons dans la ville de Kinshasa.
“L’intérêt du peuple continuera à constituer le fil conducteur de toutes les actions que je vais mener durant mandat”, avait promis le porte-étendard du slogan, hérité de son père Étienne Tshisekedi, ” le peuple d’abord “.
Concrètement, avait assuré Félix Tshisekedi, son programme d’intérêt national visait la construction des routes, la réhabilitation des écoles et des centres de santé, l’amélioration du pouvoir d’achat des populations et des mesures d’aide aux démunis.
La liste des actions et mesures envisagées avait été consignée dans un document qui avait été remis à la presse, afin que nul n’en ignore.
Le budget estimatif renseignait que “le programme d’urgence nécessitera une enveloppe de 304 millions de dollars dont 206 millions de dollars seront mobilisés par le Trésor public, 70 millions proviendront du Fonds de promotion de l’industrie (FPI) et 23 millions de dollars du Fonds national d’entretien routier (Foner)”.
Dans la foulée, Félix Tshisekedi avait aussi annoncé des mesures en faveur de la promotion de l’emploi, principalement pour les jeunes, et également pour assurer la sécurité dans plusieurs zones du pays en conflit.
Emporté par un enthousiasme compréhensible de la part d’un nouveau président de la République, il avait tendu la main au secteur privé, particulièrement aux investisseurs miniers avec la mise en place d’une structure au niveau de la Présidence “chargée du suivi du secteur minier”. Celle-ci devrait apporter l’assainissement du climat des affaires, la vulgarisation du nouveau Code minier et la conclusion des contrats miniers gagnant-gagnant.
S’agissant de la ” décrispation politique “, le président Félix Tshisekedi avait vraiment multiplié les annonces.
“Dans les 10 jours, je vais prendre une mesure de grâce présidentielle au bénéfice des prisonniers politiques ayant été condamnés par des décisions coulées en force des choses jugées », s’était-il engagé, disant avoir ” instruit le ministre de la Justice pour la libération des prisonniers d’opinion”. “En même temps, je vais instruire le ministre de la Justice de prendre, dans le même délai, toutes les mesures nécessaires dans les conditions prévues par la loi, pour une libération conditionnelle de toutes les personnes détenues pour le délit d’opinion, notamment dans le cadre des manifestations politiques avant les élections“, avait-il ajouté.
Par ailleurs, “dans le même ordre d’idée, je vais œuvrer activement à créer les conditions d’un retour rapide des compatriotes qui se trouvent actuellement à l’extérieur du pays pour des raisons politiques afin qu’ils y exercent leurs activités, dans le respect de la loi et des institutions républicaines”, avait-il encore promis.
Conscient de ne pouvoir réussir seul, Félix Tshisekedi avait appelé le peuple congolais à l’accompagner et à contrôler la mise en œuvre de son ambitieux programme d’urgence, ayant toutes les allures de véritables “travaux d’Hercule”.
“ Il est évident que, pour la réussite de ce programme, j’ai besoin de l’accompagnement du peuple congolais, que j’invite au changement de mentalité, notamment par le respect de la vie humaine, des droits et de liberté pour tous », avait-il exhorté, concluant son discours.
QUEL BILAN ?
Le bilan du “programme d’urgence de 100 jours” n’ayant pas été présenté à date échue ( juin 2019), le sera-t-il le 2 mars 2020 ? La question est d’autant pertinente que des messages en provenance des provinces inscrites dans ce “programme” révèlent des récriminations, des doléances et des accusations de détournements des fonds publics alloués aux travaux.
Ainsi s’expliquerait l’arrestation et l’emprisonnement des directeurs généraux de l’Office des routes, de l’Office des voiries et drainages, de SAFRICAS-Congo, notamment. Serait-ce le bilan que le président Félix Tshisekedi va-t-il enfin présenté aux Congolaises et Congolais ?"
"Vital Kamerhe, bouc émissaire idéal des retards accumulés par le programme des cent jours ? - 03 mars 2020
° https://www.jeuneafrique.com/mag/903461/politique/vital-kamerhe-bouc-emissaire-idealdes-retards-accumules-par-le-programme-des-cent-jours/
"FCC-CACH : les Evêques tirent la sonnette d’alerte ! - 3 mars 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/03/03/a-la-une/fcc-cach-les-eveques-tirent-la-sonnette-dalerte/
*Réunis en Comité permanent de la CENCO du 24 au 28 février, les Evêques catholiques reviennent à la charge dans une déclaration intitulée : ‘’Coalition pour quel but ? On reconnaît l’arbre par ses fruits’’. C’est un long réquisitoire dans lequel ils s’insurgent contre les antivaleurs qui ont la peau dure, le manque de volonté d’entamer des réformes, pourtant, annoncées de longue date, mais aussi des crises multiformes qui surgissent périodiquement, et font planer des inquiétudes sur le changement social attendu. A la base de la situation décriée pour la énième fois par les prélats catholiques, la crise qui mine, selon eux, la coalition. Il est donc inacceptable que le pays soit pris en otage par un accord qui, du reste, est occulte.
Dès les premières heures qui ont suivi la proclamation de la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 30 décembre 2018, l’église catholique n’avait pas mis de gants pour remettre en question les résultats du scrutin, comme lors des élections de 2006 et de 2011. La CENCO avait, à chaque fois, son vainqueur désigné.
Si, dans le cas de l’actuel Chef de l’Etat, ses positions se sont quelque peu détendues, il reste établi que la coalition FCC-CACH est restée en travers de la gorge des Evêques catholiques qui ont toujours été sévères vis-à-vis de Joseph Kabila, tête de file de la Majorité dans les organes délibérants.
Ils ne tolèrent pas que celui-ci influe, de quelque manière que ce soit, sur la vie politique, malgré l’instauration d’une alliance atypique commandée par les contraintes des législatives qui ont vu un Président élu, mais dépourvu d’une majorité à l’Assemblée nationale.
C’est donc, de façon récurrente que les Evêques catholiques s’interrogent sur la nécessité de maintenir une coalition qui n’emporte pas leur assentiment.
Dans leur déclaration, ils reconnaissent quelques acquis à mettre au bénéfice des gouvernants actuels, et qui vont dans le sens du service du peuple notamment, la mise en œuvre effective de la gratuité de l’enseignement de base, les efforts de régularisation de la paie des enseignants ainsi que les perspectives de lutte contre la pauvreté. A noter également, des avancées significatives, à les en croire, sur le plan de la décrispation politique et de la libéralisation de l’espace médiatique.
Inquiétudes
Tous ces points positifs sont, pourtant, occultés par la longue litanie d’inquiétudes affichées dans la déclaration de la CENCO. Inquiétudes persistantes ou qui sont apparues un an après l’alternance au sommet de l’Etat. Il y a d’abord cette tension préoccupante qui couve au sein de la coalition au pouvoir et qui se répercute sur la gouvernance et entame le fonctionnement de l’appareil de l’Etat. Coalition au sein de laquelle les alliés semblent plus préoccupés par leur positionnement politique que par le service à rendre au peule qui continue à croupir dans la misère.
«En même temps », note la déclaration, « nous assistons à un enrichissement injustifiable et scandaleux d’une poignée d’acteurs politiques au détriment de la grande majorité de la population. La corruption et les détournements du denier public persistent. Le comble est que ces détournements sont l’œuvre de ceux-là mêmes qui sont appelés à être des garants du bien commun. Les mesures annoncées pour combattre ces maux demeurent sans effets ».
La CENCO se dit, par ailleurs, inquiète par la persistance de l’insécurité généralisée dans l’Est du pays, semée par des groupes armés locaux et étrangers, parmi dans les provinces de l’Ituri, du Nord et du Sud-Kivu. « On n’a jamais compté autant de morts en moins d’une année dans cette partie du pays, comme c’est le cas actuellement. L’insécurité s’étend aussi sous d’autres formes dans les grandes agglomérations du pays, ce qui donne l’impression que le peuple est abandonné à lui-même ».
Les Evêques relèvent par la même occasion le manque du recensement de la population et la problématique d’occupation des terres, entraînant des conflits intercommunautaires, spécialement dans des zones où la population redoute la balkanisation du pays.
Dans leur exhortation, les Evêques catholiques invitent le Chef de l’Etat, entre autres, à veiller à la dépolitisation de la gestion des entreprises publiques en privilégiant la compétence. Aux élus du peuple, à respecter les dispositions réglementaires de l’organisation de l’opposition au niveau de l’Assemblée nationale, et au gouvernement, à faire de son mieux pour réaliser les prévisions budgétaires votées en vue de l’amélioration des conditions de vie des Congolais, car « la RD Congo n’est pas condamnée à rester toujours dans la pauvreté, dans la mauvaise gouvernance, dans la corruption, dans les violences et dans tant d’autres maux et antivaleurs ».
...
Message du Comité Permanent de la CENCO aux fidèles catholiques et aux hommes de bonne volonté
PREAMBULE[...]"
"RDC: les évêques catholiques haussent le ton contre le pouvoir - 03/03/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200303-rdc-les-%C3%A9v%C3%AAques-catholiques-haussent-le-ton-contre-le-pouvoir
L'abbé Donatien Nshole, secrétaire général par intérim de la conférence épiscopale qui lit le message des évêques du Congo. RFI/Sonia Rolley
Anciens médiateurs entre l’opposition et le pouvoir, les évêques ont fait une déclaration musclée. S’ils se sont dits satisfaits de quelques actions du président Tshisekedi, ils ont émis des critiques acerbes contre la coalition au pouvoir.
Les évêques congolais se sont réunis du 24 au 28 février pour plancher sur la situation du pays. Ils ont notamment salué la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire et des « avancées significatives » en matière de liberté d’expression, ainsi que le retour de la RDC sur le plan international.
Mais ils ont aussi listé leurs inquiétudes, tout particulièrement les dysfonctionnements au sein de l’appareil d’État. « Beaucoup de problèmes auxquels le pays est confronté restent sans solution adéquate, à cause de la crise qui mine la coalition. Il est inacceptable que le pays soit pris en otage par un accord qui, du reste, est occulte », a estimé l’abbé Donatien Nshole, le secrétaire général de l’épiscopat congolais.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) dit ne pas être intéressée par les contours de l’accord entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur, mais elle reste convaincue que cet accord est à l’origine des tensions actuelles. Les prélats sont d’autant plus préoccupés qu’ils disent avoir constaté une mauvaise gestion des finances publiques et redoutent des détournements.
« Nous assistons à un enrichissement injustifié et scandaleux d’une poignée d’acteurs politiques, au détriment de la grande majorité de la population. La corruption et le détournement de deniers publics persistent. Ces détournements sont l’œuvre de ceux-là mêmes qui sont appelés à être des garants du bien commun », ajoute Donatien Nshole.
Les évêques, déjà irrités par la non-tenue des élections locales, ont appelé les populations à « demeurer vigilantes » dans l'exercice du contrôle citoyen des institutions."
"La Cénco monte de nouveau au créneau - 3 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/03/la-cenco-monte-de-nouveau-au-creneau/
* « Il est inadmissible que le pays soit pris en otage par un accord occulte »
* « Nous assistons à un enrichissement illicite et scandaleux d’une poignée d’acteurs politiques »
Les évêques catholiques se sont réunis, pendant quatre jours, au sein du comité permanent de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cénco). Dans un message intitulé : « Coalition pour quel but ? » et diffusé hier lundi 2 mars 2020, ils dénoncent l’enrichissement illicite des animateurs du nouveau régime et la persistance de la corruption dans le chef des dirigeants qui, pourtant, sont appelés à combattre ces maux qui gangrènent la nation.
Dans ce message lu par le secrétaire général de la Cénco, l’abbé Donatien Nshole, les prélats catholiques font un constat selon lequel « beaucoup de problèmes auxquels le pays est confronté restent sans solutions adéquates, à cause de la crise qui mine la Coalition CACH-FCC. Il est inacceptable que le pays soit pris en otage par un accord qui, du reste, est occulte ».[...]"
"RDC : La Cenco tance la coalition CACH – FCC - 2 mars 2020
° https://afrique.lalibre.be/47365/rdc-la-cenco-tance-la-coalition-cach-fcc/
Le cardinal, les archevêques, évêques et membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Ceno) étaient réunis à Kinshasa du 24 au 28 février.
L’occasion pour la Cenco d’analyser la première année du pouvoir congolais. Comme à son habitude, la Cenco débute par la distribution des « bons points » contenus en 5 courts paragraphes qui pointent notamment l’alternance politique à la tête de l’Etat, les initiatives gouvernementales qui vont dans le sens du service du peuple (comme la gratuité de l’enseignement) ou les avancées significatives sur le plan de la décrispation politique et de la libération de l’espace médiatique. Après les « bons points » viennent, dans un registre bien plus long, les critiques à l’égard de la coalition FCC – Cach à la tête de l’Etat, rebaptisés en termes plus diplomatiques les « Inquiétudes ».[...]"
"Enquêtes sur les 100 jours: l’église catholique attend du concret - 2 mars, 2020
° https://cas-info.ca/2020/03/enquetes-sur-les-100-jours-leglise-catholique-attend-du-concret/
Réunis à Kinshasa ce lundi, 02 mars dans le cadre de leur comité permanent, les évêques de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo) ont interpellé le Président au sujet des soupçons de déroulement qui pèsent sur son programme des 100 jours.
« Veuillez à ce que les enquêtes amorcées sur les détournements de deniers publics ne soient pas un leurre, mais qu’elles aboutissent à des résultats palpables pour l’intérêt du pays », a déclaré la Cenco.[...]"
"CENCO : « Les alliés semblent plus préoccupés par leur positionnement politique que par le service à rendre au Peuple » - 02/03/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/03/02/actualite/politique/cenco-les-allies-semblent-plus-preoccupes-par-leur-positionnement
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) estime, dans une déclaration rendue publique ce lundi 2 mars, « les alliés au pouvoir semblent plus préoccupés par leur positionnement politique que par le service à rendre au Peuple ». Ce message intitulé « coalition pour quel but ? » a été rendu public à la fin de l’assemblée permanente des évêques membres de la CENCO.
Un an après l’alternance au sommet de l’Etat, constate la CENCO, des crises multiformes surgissent et font planer des inquiétudes sur le changement social vivement attendu.[...]"
"“Nous assistons à un enrichissement injustifiable et scandaleux d’une poignée d’acteurs politiques au détriment de la grande majorité de la population”, dénonce la CENCO - 2 mars 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/03/02/nous-assistons-a-un-enrichissement-injustifiable-et-scandaleux-dune-poignee-dacteurs-politiques-au-detriment-de-la-grande-majorite-de-la-population-denonce-la-cenco.html/55035/
Le peuple congolais attend de la coalition au pouvoir l’amélioration des conditions de vie. C’est ce que les évêques membres du comité permanent de la Conférence Nationale Épiscopale du Congo (CENCO) ont soutenu ce lundi dans les conclusions de de leurs travaux organisés du 24 au 28 février, à Kinshasa.
Le but de ces travaux était d’évaluer la situation politique du pays. Les évêques catholiques inquièts quant au fonctionnement de la coalition au pouvoir (FCC-CACH), estiment que cette dernière est à la base des crises multiformes qui surgissent et qui font planer des inquiétudes sur le changement social vivement attendu.
“Un an après l’alternance au sommet de l’État, des crises multiformes surgissent et font planer des inquiétudes sur le changement social vivement attendu. En effet, une tension préoccupante qui règne au sein de la coalition au pouvoir, se répercute sur la gouvernance et entame le fonctionnement de l’appareil de l’Etat”, peut-on lire dans le rapport de ces assises lu par le secrétaire général de la CENCO, l’Abbé Donatien Nsholé.
Par ailleurs, la CENCO dénonce également l’enrichissement illicite des proches du président Félix Tshisekedi. “En même temps, nous assistons à un enrichissement injustifiable et scandaleux d’une poignée d’acteurs politiques au détriment de la grande majorité de la population. La corruption et détournements du dernier public persistent. Le comble est que ces détournements sont l’œuvre de ceux-là mêmes qui sont appelés à être des garants du bien commun. Les mesures annoncées pour combattre ces maux demeurent sans effets », déclarent les évêques.
Dans leur rapport, les prélats catholiques ont formulé plusieurs recommandations au président de la République, il s’agit notamment:
- De poursuivre la restauration de la paix dans les zones gagnées par l’insécurité et ;
- D’oeuvrer à la matérialisation des dispositions annoncées en matière de lutte contre la corruption ainsi que la dépolitisation de l’appareil judiciaire et l’administration publique. Au gouvernement
- De faire de son mieux pour réaliser les prévisions budgétaires votées en vue de l’amélioration des conditions de vie des congolais ;
- Donner des signaux forts de la lutte contre l’impunité.
En outre, les membres du comité permanent de la CENCO ont demandé au président de la République d’achever le processus électoral en organisant les élections locales qu’ils consistent comme étant “un gage de la démocratie à la base.”"
° https://actualite.cd/2020/03/02/rdc-la-cenco-denonce-lenrichissement-illicite-des-membres-du-nouveau-regime
"Programme de 100 jours : la CENCO souhaite que les enquêtes amorcées sur les détournements de deniers publics ne soient pas un leurre - 2 mars 2020
° https://actualite.cd/2020/03/02/programme-de-100-jours-la-cenco-souhaite-que-les-enquetes-amorcees-sur-les-detournements
Les évêques catholiques qui se sont réunis durant quatre jours au sein du comité permanent de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ont formulé quelques exhortations à l’endroit du Président Félix Tshisekedi dans leur message intitulé : coalition pour quel but ?, et diffusé ce lundi 2 mars 2020.[...]"
"RDC : la CENCO exhorte Tshisekedi à dépolitiser la gestion des entreprises publiques - 2 mars 2020
° https://actualite.cd/2020/03/02/rdc-la-cenco-exhorte-tshisekedi-depolitiser-la-gestion-des-entreprises-publiques
Les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ont, dans un message intitulé : « coalition pour quel but ? » diffusé ce lundi 2 mars, exhorté le Président de la République Félix Tshisekedi à dépolitiser la gestion des entreprises publiques.[...]"« Nous exhortons le Président de la République à veiller à la dépolitisation de la gestion des entreprises publiques en privilégiant la compétence. Les entreprises publiques ne sont pas des vaches à lait pour les regroupements politiques, mais plutôt des unités de production pour la Nation », ont dit les évêques catholiques qui se sont réunis pendant quatre jours au sein du comité permanent de la CENCO.
° https://www.radiookapi.net/2020/03/03/actualite/politique/rdc-les-entreprises-publiques-ne-doivent-pas-etre-politisees-lucha
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article24366
"FCC - CACH : les évêques catholiques dénoncent un accord "occulte" qui prend en otage le peuple - 2 mars 2020
° https://actualite.cd/2020/03/02/fcc-cach-les-eveques-catholiques-denoncent-un-accord-occulte-qui-prend-en-otage-le
"En attendant le …changement - 3 mars 2020
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article24365
Il est où le changement ? Une année après l'alternance au sommet de l'Etat, les Evêques ne le voient pas venir. Les maux qu'ils dénonçaient hier sont encore de saison. La sempiternelle misère du peuple n'a pas pris la moindre ride. Elle est intacte. Pour paraphraser, le belge Van Bilsen, on aurait dit "après l'alternance égale à l'avant alternance". [...]"
"Cosmétique ? - 3 mars 202
° https://laprosperiteonline.net/2020/03/03/rasoir/cosmetique/
Plus d’une année après, la coalition FCC-CACH est appelée à poser des actes responsables. Elle doit, en effet, démontrer qu’elle a été constituée pour sauver la patrie qui, autrefois, à la veille des élections du 30 décembre 2018, était en danger.
Normalement, même si quelques divergences de vues persistaient en termes de principe, les animateurs de la coalition doivent faire avancer la barque dans le sens de marquer la différence avec des vieilles méthodes décriées sous le régime passé.
Au niveau de la gestion de la chose publique, le phénomène récurrent des rétro-commissions, de corruption ainsi que de la montée en puissance du trafic d’influence et de l’impunité, devait être totalement banni, honni et extirpé des mœurs des dirigeants congolais.
Aujourd’hui, l’alternance tant prônée donne l’impression d’être un changement cosmétique, d’être un changement de façade. Alors que les réformes tardent, voici que les sauts-de-mouton, ces travaux provoqués lorsque Félix Tshisekedi venait à peine d’accéder au pouvoir, font leurs premières victimes.[...]"
"RDC: le FCC réagit à la déclaration critique des évêques sur le pouvoir - 04/03/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200304-rdc-fcc-r%C3%A9agit-d%C3%A9claration-critique-%C3%A9v%C3%AAques-pouvoir
Le Front commun pour le Congo, de l'ex-président Joseph Kabila réagit à la déclaration en début de semaine des évêques catholiques. Ces derniers avaient qualifié l'accord de coalition entre le FCC de Joseph Kabila et le CACH de Félix Tshisekedi d'accord aux contours flous. Une accusation rejetée par le FCC.
Selon André-Alain Atundu, porte-parole du Front commun pour le Congo, il s'agit d'un accord de gouvernance. Il réagit au micro de notre correspondant Kamada Wa Kamanda.
« Cette alliance, c’est la coalition volontaire des nationalistes pour défendre la dignité de notre peuple, la souveraineté de notre nation, afin de créer les conditions de l’émergence économique et de l’amélioration de la situation sociale de nos populations.
Face à ces artisans impénitents de malheurs récurrents du peuple congolais, le FCC lance une alerte démocratique de veille globale pour ne pas détruire vainement ce que nous avons construit péniblement et patiemment, ensemble, par nos différentes rencontres.
Nous n’avons pas le droit de regarder ailleurs pendant que certains esprits malveillants et mal intentionnés essaient de mettre le feu dans notre coalition. »
Les évêques congolais se sont réunis du 24 au 28 février pour plancher sur la situation du pays. S’ils se sont dits satisfaits de quelques actions du président Tshisekedi, ils ont émis des critiques acerbes contre la coalition au pouvoir."
"Sondage Berci l’an 1 de Félix Tshisekedi au pouvoir - 03 mars 2020"
° https://desc-wondo.org/sondage-berci-lan-1-de-felix-tshisekedi-au-pouvoir/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64779_50_des_congolais_jugent_mitige_le_resultat_de_la_capacite_de_felix_tshisekedi_a_diriger_le_pays_sondage_berci.html
"Corruption et impunité : un cocktail mortel pour la nation congolaise – JB Kongolo - 29 février 2020"
° https://desc-wondo.org/corruption-et-impunite-un-cocktail-mortel-pour-la-nation-congolaise-jb-kongolo/
° https://www.lephareonline.net/lutte-contre-la-corruption-et-limpunite-en-rdc-les-usa-saluent-des-avancees/
"Soupçons de corruption et détournement au ministère de l’EPST: Willy Bakonga dans le collimateur de la justice - 3 mars, 2020"
° https://cas-info.ca/2020/03/soupcons-de-corruption-et-detournement-au-ministere-de-lepst-willy-bakonga-dans-le-collimateur-de-la-justice/
"RDC : des « taupes » cherchent à torpiller la coalition FCC-CACH, selon Alain Atundu - 03/03/2020"
° https://www.radiookapi.net/2020/03/03/actualite/politique/rdc-des-taupes-cherchent-torpiller-la-coalition-fcc-cach-selon-alain
"Diagnostic de la FEC : l’économie congolaise périclite - 2 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/02/diagnostic-de-la-fec-leconomie-congolaise-periclite/
À l’occasion de la cérémonie de la présentation des vœux aux corps constitués organisée, le samedi 29 février au Pullman Hôtel, Albert Yuma Mulimbi, président national de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), a procédé au diagnostic complet de la situation économique du pays. Les indices ne sont pas reluisants, selon le chef du patronat congolais, qui constate que le pays continue de stagner, voire à régresser, dans le peloton de queue des pays à développement humain les plus faibles.
Le Potentiel
À la lumière de dernières données statistiques publiées par la Banque centrale du Congo, fait observer Albert Yuma, l’activité économique en RDC a fléchi par rapport à l’année 2018. Ainsi, le taux de croissance économique a atteint 4,6% contre 5,8% réalisé en 2018.
Ce repli de la production nationale, a renchéri le président national de la FEC, est largement attribué au ralentissement des activités dans l’industrie minière induit par les tendances baissières des cours mondiaux des matières premières exportées par notre pays.
Bien que ce taux de croissance soit supérieur à la moyenne des pays subsahariens, la croissance économique de la RDC demeure fragile et peu inclusive, car portée seule par le secteur minier, secteur hautement capitalistique mais peu pourvoyeur d’emplois.
C’est un des défis majeurs que le pays doit relever, pour traduire cette croissance en développement économique profitable à l’ensemble des concitoyens. Car, dans le dernier Rapport sur le développement humain de 2019 publié par le Programme des Nations unies pour le Développement, la RDC occupe la 179ème position avec un score de l’Indice de développement humain (IDH) de 0,459. Position qui est en recul de 3 places par rapport à l’année 2018.
Le président de la FEC constate avec tout le monde que le pays continue de stagner, voire à régresser, dans le peloton de queue des pays à développement humain les plus faibles.
Diversifier la base productive
...
La situation macroéconomique dégradée
...
L’Affaire 200 millions USD s’invite au débat
...
Regard sur la situation politique
... "
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/29/rdc-quand-gilbert-kankonde-demande-9-millions-de-usd-pour-acheter-des-extincteurs.html/54948/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DE LA COALITION (SOUHAITÉE ET PLANIFIÉE) A LA COHABITATION (INCONTOURNABLE) OU DE L’ÉTAT DE DROIT INTROUVABLE A L’ÉTAT VOYOU DE FAIT !?! JUSQU’OÙ ? QUEL DESTIN IMMÉDIAT ET SURTOUT A MOYEN TERME A CE PARTENARIAT ? OÙ VA LE PAYS ?
Comment 'vont pas quoi' la coalition CACH-FCC, les relations entre l'ancien et le nouveau président ? Quel est à ce jour le bilan de la coalition au pouvoir ?
Comme dit ailleurs notre ami, notre Exécutif à la Tshilombo-Kanambe est le modèle-type du 'grand bazar' Congolais où l'on trouve tout dans un assemblage hétéroclite , dela diversité de la marchandise aux services, les vendeurs se confondant à qui mieux mieux aux acheteurs au point où parfois on ne sait plus à qui payer la monnaie pour le bien achetée tant l'achat est si évanescent et le vendeur changeant. Et comment va le pays que cette Équipe dirige ? A son image, pas bien autant sur le plan politique que socio-économique.
Au niveau politique, Tshisekedi est en quête de cohésion parce que son pouvoir est articulé par une coalition qui n’est en fait qu’une cohabitation obligée plutôt que librement choisie, forcément conflictuelle. « L’État » en cours ressemble à une propriété privatisée et disputée par ces uns et ces autres, ils s’en servent pour tout sauf au bénéfice de la ‘Nation’. Le PR, le PM, les Ministres et les parlementaires censés travailler ensemble pour le bien commun rivalisent de bons sentiments et de ‘combinazioni’ pour abonder leurs profits et le pays s’en retrouver dans un immobilisme criminel.
Pis, les rencontres tantôt discrètes tantôt ouvertes à la Cité de l’OUA, à Kingakati ou à Nsele entre l’ancien et le nouveau président sont devenus un rituel toléré de tout le monde que personne n’y voit plus son ridicule et sa violation de la Constitution au point d’y officialiser une « cogestion extra-constitutionnelle », comme le note un journaliste. Ces conciliabules témoignent de l’impasse dans la gouvernance du pays bloquée par les objectifs contraires et donc paralysants de deux partenaires à la tête du pays. Hélas c’est le camp « kabiliste » qui ‘y détient encore les leviers du contrôle du pays mais jusqu'où lorsqu'à la dernière rencontre à Nsele entre Tshisekedi et 'JK' il a fallu qu'un troisième larron, le Dircab Kamerhe a du en improviser un compte-rendu. A quel titre, officiel ou privé comme il aurait du en être ? Pour quel bénéfice de la population qui attend bien plus que ces chicaneries ?
Du coup la question est que le »grand-bazar » qu’est devenu notre Exécutif n’est plus qu’un ‘machin maléfique’ pour le pays, stérile et homicide. Un carnage dont il nous faut sortir au plus vite par une « revisitation » des termes du « deal » qui en est la source et pourquoi pas par sa rupture radicale., quel qu’en soit le prix. Et pourquoi pas la forcer si besoin par des élections anticipées à même de générer une représentation moins conflictuelle qui puisse gouverner plus librement.
Les replâtrages incessants à chaque conciliabule montrent à qui veut comprendre que la balle est en fait dans le camp du Président qui est l’autorité maîtresse d’où les changements sont possibles. Il doit cesser de se lamenter et de se consoler des arrangements conformistes mais stériles avec son prédécesseur. Il doit agir à temps et à contretemps pour qu’on en finisse avec la non-cohésion de l’équipe dirigeante, génocidaire pour le peuple ! L’ambiance délétère au sein de son parti est pour lui un obstacle de plus pour agir plus sereinement mais elle ne peut anesthésier les audaces réformatrices et même révolutionnaires indispensables, ni non plus le laisser servir d’agent distributeur d’avantages gracieux autour de lui où grouillent de nombreux jouisseurs. Ce serait suicidaire pour Tshisekedi lui-même et le pays !
A ne pas oublier que nous faisons aussi face à des difficultés financières contre lesquelles les institutions internationales nous exigent une discipline de gestion plus soutenue. Les arrestations et mises en examen des entrepreneurs chargés des travaux de 100 jours en sont quelque part une réponse du pouvoir mais peut-il aller plus loin lorsque ses membres en sont eux-mêmes des complices ? L'Amérique aujourd'hui derrière Tshisekedi nous sera-t-elle de quelle utilité et peut-on espérer en outre une pression populaire à notre rescousse ?
Compatriotiquement!
PS
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Comme dit ailleurs notre ami, notre Exécutif à la Tshilombo-Kanambe est le modèle-type du 'grand bazar' Congolais où l'on trouve tout dans un assemblage hétéroclite , dela diversité de la marchandise aux services, les vendeurs se confondant à qui mieux mieux aux acheteurs au point où parfois on ne sait plus à qui payer la monnaie pour le bien achetée tant l'achat est si évanescent et le vendeur changeant. Et comment va le pays que cette Équipe dirige ? A son image, pas bien autant sur le plan politique que socio-économique.
Au niveau politique, Tshisekedi est en quête de cohésion parce que son pouvoir est articulé par une coalition qui n’est en fait qu’une cohabitation obligée plutôt que librement choisie, forcément conflictuelle. « L’État » en cours ressemble à une propriété privatisée et disputée par ces uns et ces autres, ils s’en servent pour tout sauf au bénéfice de la ‘Nation’. Le PR, le PM, les Ministres et les parlementaires censés travailler ensemble pour le bien commun rivalisent de bons sentiments et de ‘combinazioni’ pour abonder leurs profits et le pays s’en retrouver dans un immobilisme criminel.
Pis, les rencontres tantôt discrètes tantôt ouvertes à la Cité de l’OUA, à Kingakati ou à Nsele entre l’ancien et le nouveau président sont devenus un rituel toléré de tout le monde que personne n’y voit plus son ridicule et sa violation de la Constitution au point d’y officialiser une « cogestion extra-constitutionnelle », comme le note un journaliste. Ces conciliabules témoignent de l’impasse dans la gouvernance du pays bloquée par les objectifs contraires et donc paralysants de deux partenaires à la tête du pays. Hélas c’est le camp « kabiliste » qui ‘y détient encore les leviers du contrôle du pays mais jusqu'où lorsqu'à la dernière rencontre à Nsele entre Tshisekedi et 'JK' il a fallu qu'un troisième larron, le Dircab Kamerhe a du en improviser un compte-rendu. A quel titre, officiel ou privé comme il aurait du en être ? Pour quel bénéfice de la population qui attend bien plus que ces chicaneries ?
Du coup la question est que le »grand-bazar » qu’est devenu notre Exécutif n’est plus qu’un ‘machin maléfique’ pour le pays, stérile et homicide. Un carnage dont il nous faut sortir au plus vite par une « revisitation » des termes du « deal » qui en est la source et pourquoi pas par sa rupture radicale., quel qu’en soit le prix. Et pourquoi pas la forcer si besoin par des élections anticipées à même de générer une représentation moins conflictuelle qui puisse gouverner plus librement.
Les replâtrages incessants à chaque conciliabule montrent à qui veut comprendre que la balle est en fait dans le camp du Président qui est l’autorité maîtresse d’où les changements sont possibles. Il doit cesser de se lamenter et de se consoler des arrangements conformistes mais stériles avec son prédécesseur. Il doit agir à temps et à contretemps pour qu’on en finisse avec la non-cohésion de l’équipe dirigeante, génocidaire pour le peuple ! L’ambiance délétère au sein de son parti est pour lui un obstacle de plus pour agir plus sereinement mais elle ne peut anesthésier les audaces réformatrices et même révolutionnaires indispensables, ni non plus le laisser servir d’agent distributeur d’avantages gracieux autour de lui où grouillent de nombreux jouisseurs. Ce serait suicidaire pour Tshisekedi lui-même et le pays !
A ne pas oublier que nous faisons aussi face à des difficultés financières contre lesquelles les institutions internationales nous exigent une discipline de gestion plus soutenue. Les arrestations et mises en examen des entrepreneurs chargés des travaux de 100 jours en sont quelque part une réponse du pouvoir mais peut-il aller plus loin lorsque ses membres en sont eux-mêmes des complices ? L'Amérique aujourd'hui derrière Tshisekedi nous sera-t-elle de quelle utilité et peut-on espérer en outre une pression populaire à notre rescousse ?
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"Rencontre Tshisekedi-Kabila : Une cogestion extra institutionnelle de la RDC s’officialise - 16 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/16/rencontre-tshisekedi-kabila-une-cogestion-extra-institutionnelle-de-la-rdc-sofficialise/
Le président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu, jeudi, son prédécesseur, Joseph Kabila. Au regard de la décision prise par les deux personnalités de placer « à un niveau élevé » leur cadre de concertation, le président honoraire rentre-t-il officiellement dans la gestion des affaires courantes de l’État ? L’annonce d’une telle décision n’a fait que soulever la suspicion. Est-ce, enfin, le bicéphalisme tant redouté au sommet de l’État qui dévoile son vrai visage ?
Le Potentiel
On le croyait parti du pouvoir fin décembre 2018. Que non, l’aura de l’ancien président de la République, Joseph Kabila Kabange, continue de planer sur l’Exécutif national. Ceux qui redoutaient encore son implication dans la gestion de la res publica, ont maintenant des preuves de sa mainmise. Le président Tshisekedi a-t-il été piégé ou s’est-il fait prendre dans son propre piège, lui qui a invité son prédécesseur dans sa résidence privée de la commune de la N’Sele ?
Même si d’aucuns estiment que Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ont dissipé le «malentendu» entre le FCC et le CACH, le communiqué final lu par le directeur de cabinet du chef de l’État, Vital Kamerhe, à l’issue d’une rencontre privée, a laissé un goût amer dans l’opinion.
«Les deux hautes personnalités ont constaté qu’il y avait réellement un malaise dans le fonctionnement de la Coalition, malaise dû essentiellement aux malentendus, à certains agissements, à des sorties médiatiques inappropriées dans les deux camps et à des incidents à l’égard des personnalités FCC à certains postes frontaliers», affirme ce communiqué lu par Vital Kamerhe, à l’issue de cette rencontre. Et il ajoute que «les deux personnalités ont décidé de mettre à un niveau élevé un cadre permanent de concertation».
Même s’il est vrai que les deux leaders ont annoncé leur volonté de maintenir la coalition en place, était-ce opportun d’officialiser les décisions d’une coalition politique privée ? Là, il y a quelque chose qui cloche. L’on sait que l’actuel comité de suivi de l’accord FCC-CACH est représenté respectivement par le coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya et le président a.i. de l’UDPS, Jean Marc Kabund. Quel autre haut niveau recherche-t-on ?
L’ombre de Kabila plane toujours
Dire qu’il sera mis «à un niveau élevé» un cadre permanent de concertation, c’est affirmer insidieusement que l’autorité morale du FCC (Joseph Kabila lui-même) prend les choses en mains. Puisque, au-dessus de Mwilanya, il n’y a personne d’autre que lui. Et pour des observateurs avertis, cela sent l’odeur d’une «cogestion» du pouvoir d’État qui ne dit pas son nom.
Concrètement, Joseph Kabila refuse de prendre sa retraite politique et tient à maintenir son influence sur les grandes décisions qui engagent le pouvoir et les prérogatives de son successeur. Donc, il est clair comme l’eau de roche que Kabila, par le biais de son omniprésence au cœur du FCC, entre dans la gestion du pouvoir à travers la mise en place d’une structure chapeautée à deux. Ceci voudrait dire que Kabila donnera son point de vue sur tout. Et, peut-être sans le vouloir, Félix Tshisekedi est-il tombé dans le panneau.
De toutes les façons, des questions fusent de partout autour de ce «cadre de concertation» qui est privé. Les deux autorités vont-elles mettre en place une institution qui va engager la République ou une institution élevée au-dessus du chef de l’État ?
Pour tout dire, Kabila n’est pas parti. Pas du tout. Il est officiellement dans la gestion des affaires courantes de la République. Ayant été rendue publique dans un communiqué lu par le directeur de cabinet du chef de l’État, la rencontre de la N’Sele montre à suffisance que le pays est cogéré par les deux autorités morales au travers du FCC et du CACH.
La rencontre précitée a accouché officiellement d’une structure de cogestion des affaires publiques, une structure extra constitutionnelle dont le pays n’a pas besoin ni pour le moment, ni dans l’avenir. Comment, dans ces conditions, obtenir «l’émancipation» de Tshisekedi de son prédécesseur à plus ou moins brève échéance ?"
"Exécutif: « Fatshi » (toujours) en quête de la cohésion -16 mars 2020
° http://www.congoindependant.com/executif-fatshi-toujours-en-quete-de-la-cohesion/comment-page-1/?unapproved=13531&moderation-hash=650cc3585a3a637685f993db0e7a2a4c#comment-13531
Six mois après l’investiture du gouvernement dirigé par Sylvestre Ilunga Ilunkamba, l’esprit d’équipe est loin d’être le signe particulier de cette « coalition » Cach-Fcc aux allures d’un « grand bazar ». Bref, un assemblage hétéroclite. Chaque membre du gouvernement se considère avant tout au service des intérêts de son « clan » et non de la nation congolaise toute entière. Au cours de la 25ème réunion du conseil de ministres du vendredi 13 mars, le président Felix Tshisekedi a invité les membres de l’exécutif national à « plus de cohésion » et à « plus d’implication » dans l’action gouvernementale. Sera-t-il, cette fois, entendu?
« 2020, l’année de l’action », proclamait le chef de l’Etat congolais lors de son discours sur l’état de la nation. C’était le 14 décembre dernier devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès.
Près de trois mois après, la machine étatique peine à démarrer. Elle peine à réformer la société. Au lieu de s’occuper des véritables préoccupations de la population, les « excellences » sont occupées à autre chose.
On assiste ici et là à des querelles pour le moins dérisoires: le Premier ministre qui tance le ministre de l’Intérieur suite aux « tracasseries » infligées à la députée nationale Jaynet « Kabila » à l’aéroport de Ndjili; le ministre de la Justice qui sermonne son adjoint qui, flanqué des journalistes, est allé, à son insu, « s’enquérir de l’état de santé » de certains prisonniers; le ministre des Finances qui sermonne son numéro deux etc.
Feu Delphin Kahimbi, ancien patron des Renseignements militaires
A ces bisbilles, il importe d’ajouter le cas du ministre de l’EPST (Enseignement primaire, secondaire et technique) qui brandissait récemment, sur un média international, son appartenance politique en lieu et place de fournir des détails sur le service rendu à la collectivité dans la cadre de la « gratuité de l’enseignement ». L’interpellation de l’ancien patron de l’ANR (Sûreté nationale) et la mort du chef du Renseignements militaires – après sa suspension – n’ont fait que corser un « climat électrique ».
Au-delà des apparences et autres « compte-rendus » ronronnants des rencontres « entre les deux hautes personnalités de la coalition », la méfiance parait désormais irrémédiable entre le « Cap pour le changement » du duo Tshisekedi-Kamerhe et le « Front commun pour le Congo » de « Joseph Kabila » et singulièrement entre Fatshi et son prédécesseur. L’avenir proche le dira.
LE CHANGEMENT N’A PAS EU LIEU
Au cours de la réunion du conseil des ministres du vendredi dernier, le président Fatshi – qui commence à s’impatienter – a invité l’équipe gouvernementale à mettre du cœur dans la mise en oeuvre du programme de l’exécutif national afin de répondre non seulement aux attentes à la population mais aussi à celles des institutions financières internationales. On le sait, celles-ci subordonnent leur assistance à l’affirmation ferme et résolue des autorités congolaises de rompre avec les mauvaises habitudes du passée (corruption, impunité). Des mauvaises habitudes qui continuent dans la mesure où le « changement » espéré n’a toujours pas eu lieu.
Kabila et Tshisekedi
Quatorze mois après l’investiture de « Felix » à la tête de l’Etat, la « mouvance kabiliste » reste le « maître du jeu ». Les finances publiques au sens le plus large sont toujours sous le contrôle de l’ancien pouvoir. La force publique, mêmement.
Vendredi 13 mars, le président Tshisekedi a prêché, une fois de plus, dans le désert en exhortant les membres de ce gouvernement hétéroclite dirigé par le « Premier » Ilunga « à former une équipe » conformément au vœu – pieux? – de la coalition Cach-Fcc. Ne devrait-on pas plutôt parler de cohabitation?
Pour avoir passé une trentaine d’années dans un pays démocratique comme la Belgique, « Felix » n’est pas sans ignorer que la répartition des maroquins n’a jamais été le point de départ lors de la formation d’une coalition gouvernementale. Le partage des responsabilités n’intervient qu’en tout dernier. Convergence programmatique, congrès d’acceptation du parti, élaboration du collectif budgétaire. Ce sont là les étapes qui précédent.
REVISITER LE « DEAL » OU SUBIR L’ÉCHEC
La tenue d’un congrès du parti est incontournable. C’est l’occasion pour les membres de ce dernier de donner leur onction à la participation de leur formation politique au pouvoir.
On ne peut que comprendre le « malaise » qui prévaut actuellement au sein de l’UDPS entre la « Base » et la « direction intérimaire ». Les « combattants » – qui n’ont jamais cessé de qualifier cette coalition de « mariage contre-nature » – accusent leurs dirigeants actuels de s’être enrichis et d’avoir transformé le parti en un « club d’amis ». Au Fcc, la « Base » est loin de bondir de joie à l’évocation de cette coalition. Ici les « durs » ne ratent jamais l’occasion de brocarder par procuration le « partenaire » de leur « autorité morale ».
Le gouvernement réuni au grand complet à l’issue du séminaire du 27 décembre 2019 à Zongo
Le 27 décembre dernier, le président Felix Tshisekedi avait réuni les membres du gouvernement en séminaire à Zongo, au Kongo Central. « Préserver la cohésion » au sein du gouvernement, était le thème central. Trois mois après, la cohésion reste introuvable. L’exécutif national rassemble, en réalité, des factions antagonistes qui n’ont aucun intérêt commun.
Que faire? Il y a une seule alternative. A savoir, initier la « révisitation » des termes du fameux « deal » ou se laisser anesthésier par les délices du pouvoir avec, à la clé, l’échec annoncé…"
"Quand Joseph Kabila réussit à faire déchanter Félix Tshisekedi -15 mars 2020
° https://www.politico.cd/grand-angle/2020/03/15/quand-joseph-kabila-reussit-a-faire-dechanter-felix-tshisekedi.html/55640/
Menace de dissolution du parlement, persécutions administratives des ténors de la kabilie, interpellations dans l’armée, complicité affichée avec les diplomates américains. Autant qu’en interne, à l’externe, les émissaires des partenaires de la RDC se sont succédés à la ferme Kingakati. Le ciel était tout noir, annonçant une foudre qui allait s’abattre incessamment sur le clan Kabila.
La même foudre que Raïs a évité depuis le dialogue de la cité de l’Union africaine en 2016, jusqu’à accepter, sans résistance, la défaite de son Dauphin Emmanuel Ramazani Shadary à la présidentielle de décembre 2018.
Au soir de la fin de son second mandat, Joseph Kabila a cessé d’être le “dirigeant tout puissant de la RDC”, pour devenir un fin négociateur qui sait faire des concessions afin de maintenir l’équilibre, et rester debout sur la scène politique congolaise, malgré les circonstances défavorables.
Coup d’arrêt
Parmi ses qualités que personne ne peut lui refuser, c’est l’écoute, c’est la compréhension. La succession de ces différents épisodes, qu’il a observés en silence depuis son monastère de l’est de Kinshasa, ont visiblement convaincu ce “moine silencieux” qu’il fallait rattraper Félix Tshisekedi dans son “élan d’émancipation ” avant qu’il n’obtienne sa totale independence de la kabilie.
Au milieu des rumeurs faisant état d’une rupture de dialogue presque total entre les deux personnalités, une rencontre s’est annoncée à Kingakati, avant que Félix Tshisekedi, dont le rapport des forces était en sa faveur, ne préfère finalement la tribune de l’AIPAC aux États-Unis, à une “rencontre devenue routinière” avec son partenaire Joseph Kabila.
Mais, ce n’était qu’un rendez-vous manqué. Cette rencontre aura lieu un peu plus tard, le 12 mars 2020, dans la résidence de Félix Tshisekedi à N’Sele avec un invité surprise : Vital Kamerhe. Celui-là même qui a été à la manoeuvre du rapprochement Kabila-Thisekedi, jusqu’à la création de la coalition FCC-CACH.
À cet instant, les partisans de “la rupture” ou de la “double rupture ” pouvaient déjà se gratter la tête, tant que l’issue d’une telle rencontre ne pouvait être envisagée que comme un “coup d’arrêt” aux allures “rupturisques”.
Sacrifices
La contrepartie à larrêt de cet élan nous intéresse. Face à la menace, Joseph Kabila paraît n’avoir qu’une principale préoccupation : lui et sa famille. Ses collaborateurs, un peu moins.
Alors que le sénateur Modeste Bahati Lukwebo a déclaré prendre son autonomie vis-à-vis du FCC et de toute autre formation politique, c’était en sous-main pour s’allier avec le CACH. Le prof a annoncé même l’écroulement de toute la charpente Kabila. Une menace que le Raïs, qui voulait contrôler le parlement dans ses deux chambres, a pris au sérieux.
À la veille des élections du Bureau du Sénat, il offre à Félix Tshisekedi la tête d’Evariste Boshab sur un plateau d’or, contre l’abandon de son soutien à Modeste Bahati Lukwebo.
Le reste ne sera plus qu’une mise en scène : le candidat de Joseph Kabila, Alexis Thambwe Mwamba, bat Modeste Bahati Lukwebo à lélection du président du Sénat avec une majorité absolue, alors que l’ami de Félix Tshisekedi, Sammy Badibanga. crée la sensation en marchant sur Evariste Boshab à l’élection de premier vice-président de cette institution.
La répétition
On ne change pas la stratégie qui fait gagner. À la rencontre de la N’Sele, l’ancien président de la République a réussi, une fois de plus, à carésser son successeur dans le sens du poils : le débarrasser de certains caciques de son petit cercle qui malmènent sa présidence. Ça ne pouvait qu’être un ouf de soulagement pour le nouveau président soucieux de réussir son mandat.
Selon certaines sources, cette fois-ci, ce sont les négociateurs de l’accord FCC-CACH, parmi lesquels l’ancien candidat président de la République, Emmanuel Ramazani Shadary, qui ont été étalés sur l’autel de la N’Sele. Le SP du PPRD serait désormais mis à l’écart de l’application de l’accord de gouvernance FCC-CACH.
Le duo Kabund-Kabuya serait aussi supprimé de cette configuration.
Si, après les échanges de la N’Sele ,Félix Tshisekedi a eu une forme d’assurance d’avoir moins de combats à livrer dans les jours qui viennent, Joseph Kabila, quant à lui, a si pas réussi à faire oublier la rupture à Tshisekedi, a tout de même réussi à faire passer l’orage qui sonnait déjà le glas d’une fin proche ou d’une fragilisation significative de la kabilie.
À défaut d’une victoire, Joseph Kabila a gagné du temps, en attendant voir peut-être les choses touner en sa faveur un jour."
"RDC : dialogue direct entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila - 14 mars 2020
° https://www.jeuneafrique.com/mag/910509/politique/rdc-dialogue-direct-entre-felix-tshisekedi-et-joseph-kabila/
Lors d’une rencontre le 12 mars, Felix Tshisekedi et Joseph Kabila ont décidé de supprimer le comité de suivi de l’accord FCC-Cach pour se concerter directement et désigner de nouveaux émissaires.
Le 12 mars, Joseph Kabila s’est rendu chez Félix Tshisekedi, à N’Sele. L’ex-président est arrivé seul, tandis que son successeur était entouré de Vital Kamerhe, son directeur de cabinet, et de François Beya, son conseiller spécial en matière de sécurité. [...]"
"Tshisekedi-Kabila: «une réunion qui s’apparentait à un rendez-vous des charognards prêts à dépecer le gibier-portefeuille congolais» (Prof. Billy Bolakonga) - 14.03.2020,
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65451_tshisekedi_kabila_une_reunion_qui_s_apparentait_a_un_rendez_vous_des_charognards_prets_a_depecer_le_gibier_portefeuille_congolais_prof_billy_bolakonga.html
Le Professeur Billy Bolakonga a fortement critiqué la dernière rencontre entre le Président Félix Tshisekedi (CACH) et l’ancien Président Joseph Kabila (FCC) à la cité de la N’Sele dans la capitale Kinshasa.
Une rencontre qui visait, selon le compte-rendu à faire l’évaluation de la mise en œuvre de l’Accord de la Coalition CACH–FCC ou encore réfléchir sur des dispositions à prendre pour la décrispation politique et la bonne marche de la coalition.
Tshisekedi-Kabila placés sur le même piédestal
Mais le Professeur Billy Bolakonga Ilye qui affirme avoir lu le compte rendu de la rencontre entre deux personnalités de la coalition CACH-FCC note que dans l’esprit et la lettre du communiqué produit et destiné au grand public, les deux personnalités sont, “visiblement à dessein, placées sur le même piédestal”.
“Qu’est-ce que cela suggère ? Cela heurte mon bon sens, m’intrigue voire me parait choquant ! Je suis donc curieux de savoir si, dans ce cas, c’était le Chef de l’État ou le chef d’un clan politique qui rencontrait celui d’un autre clan politique (même s’ils semblent être liés par un accord politique caractérisé par le désordre, l’indiscipline, la cacophonie, …) ! A ce qui me semble, c’est dans ce registre qu’il faut placer ladite rencontre!” s’indigne-t-il dans un entretien avec Laprunellerdc.info.
Subséquemment, note le Professeur Billy Bolakonga, plusieurs autres interrogations peuvent surgir de ce constat. C’est par exemple, la qualité avec laquelle s’est exprimé Vital Kamerhe, Directeur de Cabinet de Tshisekedi.
“Comme Dircab du Chef de l’Etat, Porte-parole de ce dernier, rapporteur de la coalition hétéroclite ou plutôt comme membre de l’un de deux clans ?” s’interroge -t-il.
“…Rien n’indique que les questions fondamentales et vitales de développement ont été évoquées…”
Pour lui, rien n’indique que cette rencontre a parlé des questions fondamentales et vitales de développement du pays.
“Par ailleurs, pour une telle rencontre, hormis les intérêts pro domo de chacun des clans en présence, rien n’indique, malgré les trois heures et demie des discussions prétendument conviviales et fructueuses, que des questions fondamentales et vitales de développement, d’économie internationale ou de santé publique avec l’épineuse situation d’actualité liée à la pandémie du coronavirus qui menace sérieusement la RDC n’eussent été abordées. A la place, nous avons eu droit à une réunion qui s’apparentait à un rendez-vous des charognards prêts à dépecer le gibier-portefeuille congolais…” s’inquiète-t-il.
Une profonde révolution mentale
Ce qui fait dire au Professeur Billy Bolakonga que le récent discours du Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege n’a pas percé les oreilles des concernés, notamment dans l’extrait où il rappelait que “-notre pays traverse des graves difficultés, il est par terre-“.
“Il faut donc une profonde révolution au moins mentale afin de forcer les esprits égoïstes et égocentriques à s’éloigner de la gestion de la chose publique pour espérer le relèvement de la notre nation en péril. Autrement ce sera une collection redondante de verbiage véhiculant frustration et désespoir, y compris, comme on le remarque de plus en plus et de manière grandissante, du côté des partisans du partis présidentiel”.
Citant Denis Mukwege, il conclut que sans une prise de conscience réelle, sans éveil de conscience des intellectuels, notre pays risque de sombrer davantage dans une misère sans nom."
"Rencontre Tshisekedi-Kabila: « Une distraction de la population congolaise », selon Martin Fayulu - 14.03.2020
Réagissant à la rencontre du président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo et son prédécesseur Joseph kabila le jeudi 12 Mars 2020 à Cité de la Nsele, l’opposant Martin Fayulu indique que les deux responsables du regroupement politique FCC-CACH sont entrain de distraire tout le monde.
C’est par un message relayé sur twitter que le challenger de Félix Tshisekedi à la dernière présidentielle, Martin Fayulu dénonce fermément les scandales observés dans la gestion des affaires de l’Etat et les tensions interminables au sein de la coalition FCC-CACH.
Pour le président de l’Engagement pour la Citoyennété et le Développement (EciDé), toutes ces choses sont une stratégie de Félix Tshisekedi et Joseph Kabila pour distraire la population congolaise, qui était allée aux urnes pour apporter le changement au pays.
Suite à ce tableau sombre que représente la gestion de la coalition FCC-CACH, le porte-étandard de la coalition Lamuka appelle le peuple congolais à ne pas laisser tiédir sa détermination pour le changement.
« Monsieurs Kabila et Tshisekedi sont entrain de distraire tout le monde avec une stratégie de "stop and go" et "équilibre instable", très dommageable pour le pays. J’invite mes compatriotes à rester éveillés et à se focaliser sur les vrais enjeux », a dénoncé Martin Fayulu
Cette déclaration du porteur du combat pour la vérité des urnes intervient 24 heures après le tête-à-tête entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila.
Les deux leaders de la coalition au pouvoir ont discuté notamment sur le partage des entreprises publiques entre leurs deux familles politiques et les enquêtes sur le décès du chef d’Etat-major adjoint des Forces Armées de la République Démocratique du Congo en charge des renseignements, Général Delphin Kahimbi.""
"Tête-à-tête Tshisekedi-Kabila, sur des réformes, S. Kivuata brandit le plan Fayulu, Lutundula salue - 14.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65457_tete_a_tete_tshisekedi_kabila_sur_des_reformes_s_kivuata_brandit_le_plan_fayulu_lutundula_salue.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65442_rencontre_tshisekedi_kabila_une_distraction_de_la_population_congolaise_selon_martin_fayulu.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65409_nomination_des_mandataires_l_ong_l_acaj_salue_l_engagement_public_de_tshisekedi_et_de_kabila_de_privilegier_les_criteres_de_competences.html
"RDC : « La conséquence des tensions au sein de la coalition, c’est que le pays ne décolle pas » - 06 mars 2020
° https://www.jeuneafrique.com/906920/politique/rdc-la-consequence-des-tensions-au-sein-de-la-coalition-cest-que-le-pays-ne-decolle-pas/
Un peu plus d’un an après l’investiture de Félix Tshisekedi, les évêques catholiques congolais ont livré un état des lieux très critique de la situation sociopolitique en RDC. L’abbé Donatien N’shole, secrétaire général de la Cenco, en détaille les grandes lignes pour Jeune Afrique.
« Il est inacceptable que le pays soit pris en otage par un accord qui, du reste, est occulte. » Dans un communiqué au vitriol publié lundi, la Conférence épiscopae nationale du Congo (CENCO) a livré son analyse de la situation sociopolitique en RDC. Et le constat établi par les prélats fait état de nombreuses « inquiétudes » et pointe, en particulier, « une tension préoccupante qui couve au sein de la coalition au pouvoir, [qui] se répercute sur la gouvernance, et entame le fonctionnement de l’appareil de l’État ».
L’abbé Donatien N’shole, secrétaire général de la Cenco, revient pour Jeune Afrique sur le contenu de ce texte, rédigé par les évêques congolais à l’issue de quatre jours de discussion au sein du comité permanent du comité épiscopal.
Jeune Afrique : Votre message est très critique envers la coalition au pouvoir, qui lie le CACH de Félix Tshisekedi au FCC de Joseph Kabila. La Cenco doit-elle se mêler de politique ?
Donatien N’shole : Ce rapport peut paraître critique, mais il s’agit d’une lecture de la situation actuelle du pays dans l’intention d’interpeller les personnes concernées. En l’occurrence, les acteurs politiques et les responsables des différentes institutions, qui doivent faire mieux, pour mieux servir la population. La préoccupation principale des évêques, c’est l’amélioration des conditions de vie des congolais.[...]"
"RDC : le directeur général de Rawbank, Thierry Taeymans, incarcéré - 13 mars 2020
° https://www.jeuneafrique.com/910362/economie/rdc-le-directeur-general-de-rawbank-thierry-taeymans-incarcere/
Le directeur général de Rawbank lors d'une table ronde, le 18 septembre 2018.
Vingt-quatre heures après son interpellation et audition dans le cadre des enquêtes judiciaires sur l’utilisation des fonds destinés au programme présidentiel des cent jours, le directeur général de Rawbank, Thierry Taeymans, a été transféré ce vendredi à la prison centrale de Makala.
Auditionné le 12 mars au sujet des transactions et des transferts en lien avec un client du gouvernement congolais dans le cadre d’un projet du programme d’urgence de Félix Tshisekedi, le patron de Rawbank Thierry Taeymans, a été placé en détention, confirme dans un communiqué la première banque du pays, qui « regrette cette décision mais tient à rappeler qu’elle continuera de collaborer avec la justice congolaise, étant convaincue que la vérité finira par être établie ».
Selon nos sources, l’audition du directeur général de la Rawbank concernait le dossier Samibo Congo, société détenue par l’homme d’affaires libanais Jammal Samih, lui-même incarcéré depuis plusieurs jours.
Placé en détention préventive pour de « graves » soupçons de détournement, Jammal Samih n’aurait pas été en mesure de justifier l’usage de quelque 17 millions de dollars déjà débloqués pour la construction de logements sociaux.
« Toutes les réglementations respectées », selon Rawbank
Dans le volet habitat du programme d’urgence de Félix Tshisekedi lancé depuis mars 2019 pour ses cent premiers jours au pouvoir, il était prévu la construction de 1 500 logements sociaux dans cinq villes du pays, dont Kinshasa, Bukavu, Mbuji-Mayi, Kananga et dans le Kongo-Central, à raison de 300 maisons par ville. Le coût total de ce volet habitat était de 57,6 millions de dollars.
Durant son audition, le directeur général de la Rawbank « a pu répondre aux questions des magistrats et a présenté en toute transparence les activités de Rawbank dans ce dossier », explique la banque. Et d’ajouter, « Comme chacune des opérations réalisées par la banque, Rawbank précise avoir respecté toutes les réglementations en vigueur ».
Le directeur général de Safricas, David Blattner, ainsi que celui de l’Office des routes, sont aussi en détention à la prison de Makala. Ceux de l’Office des voiries et drainages et du Front de la promotion de l’industrie sont régulièrement entendus par les enquêteurs.
Lors du conseil des ministres de vendredi 28 février, le président de la République a dénoncé les pressions et les menaces dont font l’objet les prévenus dans ce dossier du Programme de cent jours."
"Mise en détention de Thierry Taeymans: La « Rawbank a respecté toutes les réglementations en vigueur » (Communiqué)
14.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65444_mise_en_detention_de_thierry_taeymans_la_rawbank_a_respecte_toutes_les_reglementations_en_vigueur_communique.html
"Arrestations relatives au Programme des 100 jours : Les Avocats de David Blattner sollicitent sa libération pour des soins appropriés ! ([Etat de santé inquiétant] David Blattner : les Avocats sollicitent sa libération pour des soins appropriés !)
15 mars 202
° https://laprosperiteonline.net/2020/03/15/a-chaud/etat-de-sante-inquietant-david-blattner-les-avocats-sollicitent-sa-liberation-pour-des-soins-appropries/
"[Affaires David Blattner, Jammal Samih, Herman Mutima] Félix Tshisekedi : «Laissez la Justice faire son travail en toute indépendance !» - 10 mars 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/03/10/a-la-une/affaires-david-blattner-jammal-samih-herman-mutima-felix-tshisekedi-laissez-la-justice-faire-son-travail-en-toute-independance/
"Cas Safricas : Et si le retard dans l’exécution des travaux était dû au déficit de décaissement ? - 16 mars 2020
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article24543
* D'ores et déjà, des analystes indépendants estiment que la place David Blattner ne doit pas être à l'ex-prison de Makala. Plutôt, les chantiers pour veiller à l'accélération des opérations. Les Kinois n'ont pas encore cessé d'épiloguer sur la matérialisation de certains travaux retenus dans le cadre du programme d'urgence des 100 jours du Président Félix Tshisekedi. Depuis plusieurs semaines, l'affaire défraie la chronique. En ce qui concerne particulièrement les sauts-de-mouton, les commentaires vont bon train. Des versions parfois contradictoires. Le tout, pour tenter d'élucider ce qui ressemble désormais à une sorte d'énigme. Comme dans un jeu de scrabble, chaque Kinois trouve son mot pour interpréter, à sa manière, les causes du retard connu dans l'exécution de ces ouvrages.
Cependant, quand ils font le procès de ces différents chantiers, très peu sont des Kinois qui se donnent la moindre peine d'analyser le problème dans une approche holistique. Question de bon sens : si certains maitres d'œuvre ont d'abord été interpellés, avant de se retrouver par la suite en prison, quelle est la part du Gouvernement qui, selon des sources proches du dossier, ne décaissait pas les fonds nécessaires à temps? La rédaction de Forum des As s'est penchée sur la question. Essentiellement sur le cas de l'interpellation de David Blattner, patron de Safricas Congo sa, société de travaux publics à qui le Gouvernement a confié la construction de quatre sauts-de- mouton dans les sites de Socimat sur le boulevard du 30 juin, de la Radiotélévision nationale congolaise (Rtnc) sur l'avenue de la Libération, de l'Upn et du boulevard Triomphal. Sans se substituer aux enquêteurs de la Justice, ici la question principale est de chercher à connaitre ce qui pourrait expliquer le retard observé dans l'exécution de ces travaux, au point de coûter la liberté au directeur général de Safricas, arrêté depuis le jeudi 20 février par le Parquet général près la Cour d'appel de Kinshasa Gombe. David Blattner, parce que c'est de lui qu'il s'agit, est accusé d'abus de confiance. Après une analyse froide et suffisamment documentée du contrat des travaux entre l'Office de voirie et drainage (OVD) et Safricas, constituée notamment, de plusieurs correspondances échangés entre le ministre des Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR), maître d'ouvrage délégué, l'OVD et le sous-traitant Safricas, mais aussi des compte-rendus du Gouvernement, il est constaté que le retard enregistré dans les travaux de construction de ces quatre sauts-de-mouton est imputable aux tergiversations dans le décaissement des fonds par l'exécutif national. Cette thèse soutenue après échanges avec plusieurs personnes proches du dossier, a été validée par le Gouvernement, lors de ses différents conseils de ministres. Une autre question qui se pose à ce stade, est celle de savoir pourquoi alors ce retard dans le décaissement côté Gouvernement ? Sans prendre parti du DG de la Safricas Congo, des observateurs se demandent, fort de cet aveu du Gouvernement, sur le sens des soupçons d'abus de confiance mis à charge de ce dernier. Faut-il déduire que ces suspicions qui pèsent sur le DG de la Safricas Congo ont été motivées par la suspension et l'inexistence - selon le cas- des travaux de construction des sauts-de-mouton sur les sites de l'Upn et de Triomphal?
RAPPORT DE CAUSALITE
Au terme d'une mini-enquête, Forum des As est parvenu à établir un rapport de causes à effets. Dès lors que la sortie des fonds ne s'opérait pas dans de meilleur délai, il est bien évident que le même retard puisse se répercuter sur le rythme des travaux. Inférence immédiate, le retard dans l'exécution des travaux de construction de ces sauts-de-mouton est la conséquence logique de l'atermoiement dans le financement. Vu des analystes, David Blattner n'est qu'un bouc-émissaire. Selon des sources, entre avril et mai 2019, la Safricas Congo avait signé avec l'OVD quatre contrats de marchés publics en vue de la construction de quatre sauts de mouton dans les sites précités. Avec les avances perçues auprès de l'OVD, l'entreprise Safricas Congo a procédé à l'achat et au dédouanement des structures métalliques. Elle a aussi financé les études géotechniques et d'impact environnemental pour s'assurer de la bonne exécution des travaux. Par ailleurs, on renseigne que ces structures métalliques se trouvent actuellement dans la concession de Safricas Congo à Limete/Kingabwa. Le procès-verbal de l'enquête judiciaire et la descente sur terrain effectuée par les inspecteurs du Parquet et les experts du Bureau technique de contrôle faisant foi. Sur la base de ce constat, une autre question est celle de savoir pourquoi la Safricas Congo n'a pas commencé les travaux de construction des sauts-de-mouton de l'Upn et deTriomphal, alors qu'elle aurait perçu une avance de 40% ? C'est la question que se pose aussi le Parquet pour pouvoir fonder dans le fait, comme dans le droit, la prévention d'abus de confiance retenue à charge de David Blattner. En attendant les éclaircissements de la Justice, il ressort cependant, de l'analyse de plusieurs observateurs indépendants que les travaux de construction de ces ouvrages à l'Upn, commencés par l'installation de la clôture (Palissage), ont été stoppés par un officier supérieur de la Police de la place, pour des raisons inavouées. Les documents fouinés attestent que la Safricas Congo avait en son temps saisi l'OVD qui, à son tour, avait écrit en bonne et due forme à la PNC. Mais, hélas, sans succès. Côté Safricas Congo, on affirme avec preuve à l'appui, que l'argent reçu pour le début des travaux de construction du saut-de-mouton de l'Upn avait bel et bien servi à l'achat des structures métalliques et au financement des études à impact environnemental et études géotechniques.
QUID DE L'ACTE D'ARRANGEMENT SIGNE AU MINISTERE DES ITPR ?
Au regard de ce qui précède, le caractère pénal qu'a pris cette affaire s'avère questionnable. Il y a lieu de rappeler que l'article 18 du contrat qui lie l'OVD à la Safricas Congo, stipule :" tout litige résultant de l'interprétation et/ou de l'exécution du présent contrat fera l'objet d'un arrangement à l'amiable. En cas de désaccord persistant, le litige sera soumis à un tribunal arbitral dans les conditions prévues par l'acte uniforme de l'Ohada relatif à l'article". Selon la même disposition dudit contrat, l'aspect pénal n'intervient qu'en ultime recours. Mais curieusement, dans cette affaire on a commencé par le volet pénal. Ce qui étonne plus d'un observateur. Les documents étudiés attestent, en outre, que David Blattner a signé le 15 février 2020, un acte d'arrangement au ministère de l'ITPR afin de finir les travaux des chantiers de la Rtnc et de Socimat au plus tard le 30 mai prochain. Ce, à condition que le Gouvernement respecte sa part de contrat. Aussi plus étonnant que cela puisse paraitre, c'est que l'acompte de ce paiement a été versé après arrestation de David Blattner. D'où la question, comment le Gouvernement peut-il remettre de l'argent à quelqu'un sur qui pèsent les soupçons de détournement des fonds publics? Qu'à cela ne tienne, les documents analysés confortés aux réalités sur terrain, attestent que ce paiement a quand même permis à la Safricas Congo de reprendre les travaux. Ce, en attendant un autre paiement conformément au compte-rendu de la 23ème réunion du conseil des ministres du 28 février 2020. On rappelle qu'au cours de cette réunion, le chef de l'État avait instruit le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba de veiller sur le respect du plan de décaissement établi à cet effet. Bien avant ladite réunion du Conseil des ministres, il s'était tenu une réunion interministérielle au cours de laquelle les ministres du Budget et son collègue des ITPR avaient convenu de décaisser 3.5 millions USD pour faire avancer les travaux dans les sites à problème. Conscient que le taux d'exécution de ces travaux avoisinait 55%, à cause de l'irrégularité dans le décaissement, le Gouvernement avait promis d'y remédier. Ce, en décidant de décaisser chaque semaine le montant requis. Ce qui a permis la reprise des travaux. Tout bien considéré, des observateurs postulent formellement que le gouvernement ayant sa grosse part de responsabilité dans le retard qu'ont connu les travaux, la place de David Blattner ne doit plus être dans sa cellule actuelle du CPRK. Plutôt, dans les chantiers confiés à sa société. C'est donc ici que les mêmes observateurs en appellent à la prise de conscience du Gouvernement dans le retard accumulé et de continuer à décaisser les fonds nécessaires au finissage de ces travaux qui sont à la base des embouteillages monstres dans la ville de Kinshasa."
"Kinshasa : Bientôt des mesures sévères contre le coulage des recettes - 14 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/14/kinshasa-bientot-des-mesures-severes-contre-le-coulage-des-recettes/
"Va-t-on encore dissoudre le parlement ? - 14.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65480_va_t_on_encore_dissoudre_le_parlement.html
"Interpellations des proches de Kabila par la DGM, F. Tshisekedi s'en excuse - 14.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65471_interpellations_des_proches_de_kabila_par_la_dgm_f_tshisekedi_s_en_excuse.html
"La LUCHA accuse Felix Tshisekedi de “haute trahison”
13.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65422_la_lucha_accuse_felix_tshisekedi_de_haute_trahison.html
"ACTU EXPLIQUEE 16.03 - CRISE A L'UDPS : FATSHI DE PLUS EN PLUS UN HOMME SEUL FRAGILISE"
"Créances du FPI : le FCC appelé à lâcher ses lieutenants
11.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65244_creances_du_fpi_le_fcc_appele_a_lacher_ses_lieutenants.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-65256_recettes_fiscales_en_voulant_attirer_les_investisseurs_par_des_exonerations_le_gouvernement_cree_un_enorme_manque_a_gagner.html
"Peuple Congolais: Transformez-vous pour transformer votre nation - 1 mars 2020
° http://www.congoindependant.com/peuple-congolais-transformez-vous-pour-transformer-votre-nation/
Compatriotiquement!
PS
"Tshisekedi – Kabila: Pour le meilleur et pour le pire - 17 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/17/tshisekedi-kabila-pour-le-meilleur-et-pour-le-pire/
Le climat tendu vécu ce dernier temps au sein de la coalition FCC-CACH s’est normalisé depuis la rencontre de deux autorités morales, la semaine dernière à N’sele. Plus de peur que de mal, les violons semblent s’accorder et les haches de guerre enterrées.
En témoigne la reprise des activités au Palais du peuple, ce lundi 16 mars 2020. Les députés nationaux sont conviés à l’ouverture de la session de mars, preuve de la sporadique entente des partenaires au pouvoir. Il n’y aura pas dissolution du Parlement, comme souhaitée par la société civile, l’Eglise catholique et une bonne partie de la population. Tshisekedi ne renverra pas les élus nationaux au chômage. Joseph Kabila a usé de ses stratégies pour calmer la tempête. Certainement que l’ouragan était en sa défaveur. Selon plusieurs sources, l’autorité morale du FCC a fait des concessions énormes et sacrifié quelques-uns de ses proches, considérés comme trouble-fête par le Cap pour changement (CACH) de Félix Tshisekedi. Tout cela, pour obtenir l’assurance de son partenaire.
La philosophie de la politique changera du coup. Les bévues constatées régulièrement dans l’agir des cadres de deux plateformes politiques ne pourront se répéter. Chacun calme ses troupes pour maintenir la sérénité de la coalition. Certains leaders ne seront pas au-devant de la scène comme jadis. Tout le monde contrôlera bien son langage pour ne pas scier la blanche sur laquelle il est assis. L’ordre vient ainsi d’en haut.
Mais c’est une paix de cimetière. Un calme de courte durée, étant donné les ambitions des uns et des autres. « Une paix de façade qui compromet le développement du pays, au profit d’une poignée d’individus au pouvoir », s’indigne Christian Kongo, activiste des droits de l’homme. Déjà, cette rencontre n’avait pas plu à Martin Fayulu qui a appelé le peuple à ne se focaliser que sur les vrais enjeux.
Les non-dits
Des sources proches de la coalition témoignent que Kabila et Tshisekedi se sont parlé à cœur-ouvert. Ils se sont dit des vérités en face, avant d’arriver à un accord de principe. Le Comité de suivi de l’accord de la coalition ne sera pas le même. Les négociateurs Augustin Kabuya et Jean-Marc Kabund pour le CACH et Néhémie Mwilanya et Ramazani Shaddary pour le FCC seront changés, peut-être. Le directeur de cabinet du Chef de l’Etat était convié à cette rencontre et a beaucoup joué dans l’apaisement des esprits, selon une source proche du CACH. Vital Kamerhe avait en son temps facilité le contact entre les deux protagonistes qui étaient en voie de devenir antagonistes.
Certains observateurs estiment que Kabila a tout fait pour que la paix revienne, un avantage pour lui de gagner du temps et éviter la dissolution du Parlement qui lui serait fatale. D’autres analystes parlent du Chef de l’Etat qui est tombé dans le piège du FCC. En dépit de ces conciliabules, les deux camps s’observent et se méfient prudemment l’un de l’autre.
Cependant, le souhait de la population est de voir les partenaires qui dirigent le pays subvenir aux besoins les plus primaires du peuple. Ceci passe par une attitude responsable qui exclut hypocrisie et haine viscérale, conjuration et coups bas. Le calumet de la paix fumé doit porter des fruits, en lieu et place de distraire les gens pour gagner du temps. Les deux partenaires ont décidé de convoler aux justes noces pour le meilleur et pour le pire. Malgré les secousses du parcours, ils s’aiment et ils s’aimeront encore pour quelques beaux jours."
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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