LE PRESIDENT ANNONCE ENFLAMMÉ LA REPRISE DES RELATIONS AU HAUT NIVEAU AVEC ISRAEL ET APPROUVE LE PLAN TRUMP POUR LE MOYEN-ORIENT PAR AILLEURS REJETE PAR L'UA ! LA DIPLOMATIE SELON TSHISEKEDI ?!?
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LE PRESIDENT ANNONCE ENFLAMMÉ LA REPRISE DES RELATIONS AU HAUT NIVEAU AVEC ISRAEL ET APPROUVE LE PLAN TRUMP POUR LE MOYEN-ORIENT PAR AILLEURS REJETE PAR L'UA ! LA DIPLOMATIE SELON TSHISEKEDI ?!?
Invité d'honneur de l’American Israël Public Affairs Committee (AIPAC) à sa conférence annuelle de 2020 à Washington le dimanche soir 1er mars, le Président Tshisekedi enflammé y a annoncé entre foi et politique une reprise des relations diplomatiques de haut niveau de son pays avec Israël (ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Tel Aviv), l'installation d'une « section économique » de l'ambassade à Jérusalem (dont le but est de resserrer les liens avec Israël en particulier dans les domaines, « de l'agriculture et des sciences et technologies ») et par ailleurs le soutien du plan de paix du président Trump, rejeté par l'Autorité palestinienne
Après plus de vingt ans d’absence de représentation diplomatique - la guerre israëéo-egyptienne des années 70 et 80 pour le Congo et des raisons budgétaires pour Israel sont passées par là ne laissant aux ambassades que des vagues chargés d'affaires - pour la première fois un président Congolais s'exprimait à l'AIPAC. Et dans son discours Tshisekedi a exprimé son désir de renforcer les liens entre le Congo et Israël dans plusieurs domaines d’autant que selon lui il existe "d'énormes domaines de convergence, d’intérêts sur le plan sécuritaire, économique, culturelle et scientifique”. Il nous faut aussi en profiter pour "relever ensemble les défis nouveaux liés à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux ainsi que la lutte contre la cyber-criminalité. Plus original et encore moins consensuel notre Président souhaite un « raffermissement de nos relations spirituelles » comme si Israël (et la Bible ?) devraient décidément servir d'unique boussole spirituelle pour tous les Congolais. Un mélange inflammable et illégal ?
La déclaration d'amour enflammée de notre Président passe par le partenariat privilégié que les Usa veulent nouer avec le Congo (investir dans un pays sans corruption pour en récolter le plus de fruits) et ce partenariat vital pour Tshisekedi (qui disposerait ainsi des soutiens puissants). Rappelons à l'occasion que l'APAIC fait office en Amérique d'un puissant lobby conservateur pro-israélien qui défend aujourd'hui la politique anti-palestinienne de Netanyhaou et l'équivalente ligne trop droitière de Trump. A ne pas néanmoins oublier qu'hier comme aujourd'hui Israéliens et Juifs américains (et du monde) ne suivent pas tous ces positions quasi-extrêmes voire extrémistes.
Nous parlerons plus tard plus explicitement de nos relations avec les USA où notre Président (Tshisekedi) vient d'être reçu par le Secrétaire d’État américain (Pompéo) et nous connaissons l'option appuyée des Usa de nouer avec notre pays un partenariat privilégié et d'apporter à Tshisekedi un soutien indéfectible. Tshisekedi devait aussi y rencontrer la directrice du FMI.
Sinon pas de veto incompressible pour nous, il est tout à fait défendable que notre Président planifie de tisser des liens forts avec Israël, un pays méritant dans sa jeune histoire dont nous pouvons tirer conseils et services (comme dans le passé ?) dans mains domaines et le fameux AIPAC peut nous servir comme à d'autres pays comme jonction dans notre coopération avec l'État juif. N'empêche que si c'est là un pragmatisme utile mieux de la realtpolitik de principe nous devons aussi faire la part de certaines constantes nécessaires qui ne sont pas toujours dogmatismes à fuir et donc parfois à revisiter. D'autant qu'un rapprochement avec Israël sur bases aussi spirituelles est justement ici un lieu-pivot où toutes ces questions doivent être posées. En quoi la foi chrétienne sur le sillage d'Israël et de l'Amérique serait-elle plus pragmatique et plus payante que le choix d'un certain africanisme avec l'UA pour justifier de suivre ses recommandations ?
Ne nous précipitons donc pas de faire ces choix définitifs même si nous devrions de suite des bienfaits. Tenez :
- Certains Congolais évoquent carrément a propos de cette sortie pro-israélienne une manipulation réussie au détriment d'un président africain cynique et malhonnête qui en fait ne s'y reconnait parce que acheté car n'ayant que peu de souci pour le bien-être du peuple préoccupé par des "coups politiques". Daniel Shekomba l'ancien candidat président va ainsi jusqu'à accuser Washington de vouloir « fragiliser » Tshisekedi et Kabila afin de « balkaniser » le pays... Presque dans le même sac on peut ranger ceux qui voient d'abord une ingérence amércano-israélienne dans notre exploitation et commerce miniers dans la mesure où un sujet israélien proche de 'JK' , Dan Gerler, y est mêle au point que certains cherchent à en faire une victime à sauver...
- D'autres notent positivement le choix osé de Tshisekedi tant il signerait pour eux un pragmatisme utile même s'ils reconnaissent à la base une déclaration d'amour qui ne manque d'opportuniste voué en tant que tel un destin ambigu. Un élan ou un retour amoureux comporte en soi le meilleur et le pire. Seul un afflux d'investissements venant du lobby juif américain nous apporterait des bénéfices mais notre Président saura-t-il dépasser son entrain émotionnel devant les échéances pour bien piloter une entrée forte israélienne ?
.- Enfin d'autres plus impertinents ou simplement sévères parce que lucides comme l'ancien candidat à la Présidentielle, Seth Kikuni, se moquent du Président Tshisekedi le conviant "à laisser la politique étrangère aux diplomates", n'en revenant pas à le voir "rabaisser nos identités réunies au point de décréter que le destin de notre pays dépendait de celui d’Israël, boussole des nations et horloge des peuples". Rien que ça...
C'est peut être cette référence spirituelle qui décrébilise le choix d'Israël par Tshisekedi seulement tant se baser sur son passé religieux, selon la foi à une promesse divine, biblique : « il faudra tisser des liens forts et faire ainsi une alliance bénie avec Israël car l’Eternel aurait fait une promesse qu'il bénirait ceux qui béniront les fils d'Abraham"
Au final je ne sais pas si Tshisekedi a jamais connu et jamais pratiqué ce sage conseil de l'efficace Kagame et surtout il l : « L’Afrique n’a pas besoin de baby-sitters »
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Après plus de vingt ans d’absence de représentation diplomatique - la guerre israëéo-egyptienne des années 70 et 80 pour le Congo et des raisons budgétaires pour Israel sont passées par là ne laissant aux ambassades que des vagues chargés d'affaires - pour la première fois un président Congolais s'exprimait à l'AIPAC. Et dans son discours Tshisekedi a exprimé son désir de renforcer les liens entre le Congo et Israël dans plusieurs domaines d’autant que selon lui il existe "d'énormes domaines de convergence, d’intérêts sur le plan sécuritaire, économique, culturelle et scientifique”. Il nous faut aussi en profiter pour "relever ensemble les défis nouveaux liés à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux ainsi que la lutte contre la cyber-criminalité. Plus original et encore moins consensuel notre Président souhaite un « raffermissement de nos relations spirituelles » comme si Israël (et la Bible ?) devraient décidément servir d'unique boussole spirituelle pour tous les Congolais. Un mélange inflammable et illégal ?
La déclaration d'amour enflammée de notre Président passe par le partenariat privilégié que les Usa veulent nouer avec le Congo (investir dans un pays sans corruption pour en récolter le plus de fruits) et ce partenariat vital pour Tshisekedi (qui disposerait ainsi des soutiens puissants). Rappelons à l'occasion que l'APAIC fait office en Amérique d'un puissant lobby conservateur pro-israélien qui défend aujourd'hui la politique anti-palestinienne de Netanyhaou et l'équivalente ligne trop droitière de Trump. A ne pas néanmoins oublier qu'hier comme aujourd'hui Israéliens et Juifs américains (et du monde) ne suivent pas tous ces positions quasi-extrêmes voire extrémistes.
Nous parlerons plus tard plus explicitement de nos relations avec les USA où notre Président (Tshisekedi) vient d'être reçu par le Secrétaire d’État américain (Pompéo) et nous connaissons l'option appuyée des Usa de nouer avec notre pays un partenariat privilégié et d'apporter à Tshisekedi un soutien indéfectible. Tshisekedi devait aussi y rencontrer la directrice du FMI.
Sinon pas de veto incompressible pour nous, il est tout à fait défendable que notre Président planifie de tisser des liens forts avec Israël, un pays méritant dans sa jeune histoire dont nous pouvons tirer conseils et services (comme dans le passé ?) dans mains domaines et le fameux AIPAC peut nous servir comme à d'autres pays comme jonction dans notre coopération avec l'État juif. N'empêche que si c'est là un pragmatisme utile mieux de la realtpolitik de principe nous devons aussi faire la part de certaines constantes nécessaires qui ne sont pas toujours dogmatismes à fuir et donc parfois à revisiter. D'autant qu'un rapprochement avec Israël sur bases aussi spirituelles est justement ici un lieu-pivot où toutes ces questions doivent être posées. En quoi la foi chrétienne sur le sillage d'Israël et de l'Amérique serait-elle plus pragmatique et plus payante que le choix d'un certain africanisme avec l'UA pour justifier de suivre ses recommandations ?
Ne nous précipitons donc pas de faire ces choix définitifs même si nous devrions de suite des bienfaits. Tenez :
- Certains Congolais évoquent carrément a propos de cette sortie pro-israélienne une manipulation réussie au détriment d'un président africain cynique et malhonnête qui en fait ne s'y reconnait parce que acheté car n'ayant que peu de souci pour le bien-être du peuple préoccupé par des "coups politiques". Daniel Shekomba l'ancien candidat président va ainsi jusqu'à accuser Washington de vouloir « fragiliser » Tshisekedi et Kabila afin de « balkaniser » le pays... Presque dans le même sac on peut ranger ceux qui voient d'abord une ingérence amércano-israélienne dans notre exploitation et commerce miniers dans la mesure où un sujet israélien proche de 'JK' , Dan Gerler, y est mêle au point que certains cherchent à en faire une victime à sauver...
- D'autres notent positivement le choix osé de Tshisekedi tant il signerait pour eux un pragmatisme utile même s'ils reconnaissent à la base une déclaration d'amour qui ne manque d'opportuniste voué en tant que tel un destin ambigu. Un élan ou un retour amoureux comporte en soi le meilleur et le pire. Seul un afflux d'investissements venant du lobby juif américain nous apporterait des bénéfices mais notre Président saura-t-il dépasser son entrain émotionnel devant les échéances pour bien piloter une entrée forte israélienne ?
.- Enfin d'autres plus impertinents ou simplement sévères parce que lucides comme l'ancien candidat à la Présidentielle, Seth Kikuni, se moquent du Président Tshisekedi le conviant "à laisser la politique étrangère aux diplomates", n'en revenant pas à le voir "rabaisser nos identités réunies au point de décréter que le destin de notre pays dépendait de celui d’Israël, boussole des nations et horloge des peuples". Rien que ça...
C'est peut être cette référence spirituelle qui décrébilise le choix d'Israël par Tshisekedi seulement tant se baser sur son passé religieux, selon la foi à une promesse divine, biblique : « il faudra tisser des liens forts et faire ainsi une alliance bénie avec Israël car l’Eternel aurait fait une promesse qu'il bénirait ceux qui béniront les fils d'Abraham"
Au final je ne sais pas si Tshisekedi a jamais connu et jamais pratiqué ce sage conseil de l'efficace Kagame et surtout il l : « L’Afrique n’a pas besoin de baby-sitters »
"RDC: le président Tshisekedi annonce la reprise des relations avec Israël - 02/03/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200302-rdc-aipac-tshisekedi-annonce-reprise-relations-isra%C3%ABl
Félix Tshisekedi Tshilombo et Howard Kohr, Directeur Général de l'AIPAC le 01/03/2020 à Washington. Photo Présidence RDC.
Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé, dimanche soir 1er mars, une reprise des relations diplomatiques de haut niveau de son pays avec Israël. L'installation d'une « section économique » de l'ambassade est également envisagée à Jérusalem.
L’annonce de cette reprise des relations diplomatiques de la RDC avec Israël a été faite à Washington devant le Comité des affaires publiques israëlo-américaines (Aipac) qui organise sa grande conférence annuelle depuis dimanche jusqu’au mardi 3 mars.
Après plus de vingt ans sans représentation de haut niveau en Israël, Félix Tshisekedi annonce qu'il va nommer, dans les prochains jours, un ambassadeur à Tel-Aviv. Pour l'instant, l'ambassade de la République démocratique du Congo est dirigée par un simple chargé d'affaires.
Le président congolais annonce également la création d'une « section économique » dont le but est de resserrer les liens avec Israël en particulier dans les domaines, « de l'agriculture et des sciences et technologies ».
Lors de son discours devant le puissant lobby pro-israëlien Aipac, aux États-Unis, Félix Tshisekedi a précisé que l'ambassade de RDC reste à Tel-Aviv, mais qu'il ne voit pas d'inconvénient à baser cette nouvelle section économique à Jérusalem. Il ajoute par ailleurs soutenir le plan de paix du président Donald Trump, un plan rejeté par l'Autorité palestinienne."
La RDC renoue avec Israël, envisage une section économique à Jérusalem - 2 mars 2020"
° https://afrique.lalibre.be/47349/la-rdc-renoue-avec-israel-envisage-une-section-economique-a-jerusalem/
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a annoncé une reprise au plus haut niveau des relations diplomatiques de son pays avec Israël et envisage l’installation à Jérusalem d’une « section économique » de son ambassade. « Après plus de 20 ans sans une représentation au niveau adéquat, je procéderai dans les prochains jours à la nomination d’un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de l’État d’Israël », a déclaré M. Tshisekedi dimanche soir à Washington.
L’ambassade de la RDC en Israël est actuellement dirigée par un chargé d’affaires.
« Notre ambassade étant à Tel Aviv, je ne trouve aucun inconvénient à ce que la section économique soit installée dans la ville bénie de Jérusalem », a poursuivi le président congolais, qui s’exprimait devant l’American Israël Public Affairs Commettee (AIPAC), le Comité des affaires publiques israélo-américaines, le principal lobby pro-Israël aux Etats-Unis.
Le statut de Jérusalem est l’un des problèmes les plus épineux du conflit israélo-palestinien. Israël considère toute la ville de Jérusalem comme sa capitale, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.
La plupart des ambassades étrangères ne reconnaissent pas ce statut de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu, et sont installées à Tel-Aviv.
Le président américain Donald Trump a rompu ce consensus, avec le déplacement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem en mai 2018.
A ce jour, seul le Guatemala a également transféré et maintenu son ambassade à Jérusalem. L’Ouganda et le Honduras envisagent d’en faire de même.
« Nous soutenons le plan du président Donald Trump en faveur du retour à une paix durable et à la coexistence pacifique entre les deux États: Israël et la Palestine », a ajouté M. Tshisekedi dans son discours.
Ce plan de paix a été vigoureusement rejeté par l’autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
Le discours du président est mal passé en RDC, auprès d’une grande de l’opinion qui soutient la cause palestinienne.
« Jérusalem est, de par son histoire, un lieu qui appartient aux juifs, aux arabes comme aux chrétiens. La considérer comme capitale d’Israël, c’est accepter sa +privatisation+ par les seuls juifs », a réagi le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha).
« La RDC ne peut ignorer la Palestine », a commenté sur twitter un proche collaborateur de l’ex-président Joseph Kabila, Jean-Pierre Kambila.
Et des internautes congolais espéraient que Félix Tshisekedi n’oubliera pas de nommer « dans la foulée » un Haut Représentant auprès de l’État palestinien – alors qu’il n’a pas encore nommé d’ambassadeur en Belgique ni de consul général à Anvers."
"Congo. Une reprise des relations diplomatiques de haut niveau avec Israël - mars 4th, 2020
° https://www.israelvalley.com/2020/03/congo-une-reprise-des-relations-diplomatiques-de-haut-niveau-avec-israel/
Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC ) a annoncé le 1er mars une reprise des relations diplomatiques de haut niveau avec Israël. L’installation d’une « section économique » de l’ambassade est également envisagée à Jérusalem. (Elent)
La RDC est le deuxième plus vaste pays d’Afrique après l’Algérie. Il s’étend de l’océan Atlantique au plateau de l’Est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo. Le Nord du pays est un des plus grands domaines de forêt équatoriale au monde, l’Est du pays borde le grand rift est-africain, domaine des montagnes, des collines, des Grands Lacs mais aussi des volcans. Le Sud et le centre, domaine des savanes arborées, forment un haut plateau riche en minerais. À l’extrême ouest, une quarantaine de kilomètres au nord de l’embouchure du fleuve Congo s’étale une côte sur l’océan Atlantique.
Le pays partage ses frontières avec l’enclave de Cabinda (Angola) à l’ouest-sud-ouest, la république du Congo à l’ouest, la République centrafricaine au nord, le Soudan du Sud au nord-est, l’Ouganda à l’est-nord-est, le Rwanda et le Burundi à l’est, la Tanzanie à l’est-sud-est, la Zambie au sud-sud-est et l’Angola au sud-ouest4. La RDC est membre de l’Organisation internationale de la francophonie depuis 1977.
Plusieurs centaines d’ethnies forment la population du pays ; le français est la langue officielle et quatre langues bantoues (le lingala, le kikongo, le swahili et le tshiluba) ont le statut de langue nationale. L’économie repose principalement sur le secteur primaire (agriculture et exploitation minière).
Le pays est instable et, après deux guerres civiles, il voit depuis 2016 resurgir plusieurs milices."
"AIPAC 2020: Félix Tshisekedi entend renforcer les liens entre la RDC et l’État d”Israël - 2 mars 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/03/02/aipac-2020-felix-tshisekedi-entend-renforcer-les-liens-entre-la-rdc-et-letat-disrael.html/55002/
Dans son discours devant les participants de AIPAC 2020, le président de la RDC, Félix Tshisekedi, entend renforcer les liens entre la RDC et Israël dans plusieurs domaines.
Le but est de relever les défis nouveaux liés à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux ainsi que la lutte contre la cyber criminalité.
Pour ce, le président Tshisekedi annonce l’envoi prochain d’un ambassadeur de la république démocratique du Congo en Israël ainsi que l’ouverture prochaine d’une représentation commerciale congolaise à Jérusalem pour renforcer liens économiques entre les deux États.
“Les relations entre mon pays Israël sont restées longtemps en léthargie. Nous avons pourtant d’énormes domaines de convergence, d’intérêts sur le plan sécuritaire, économique, culturelle et scientifique”, a déclaré Félix Tshisekedi.
Prenant Israël comme exemple d’un pays qui a réussi un développement très rapide, Félix Tshisekedi estime que cela peut servir inspirer à la RDC dans sa lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent.
Pour ce, Il a invité les investisseurs juifs à venir en RDC afin de contribuer au développement du pays en partageant le l’expérience et le savoir faire juif.
« L’expérience et le savoir-faire d’Israël dans les domaines de l’agriculture, des sciences et technologies, ont tous leur place dans mon pays qui s’étend sur 2 345 410 km² avec plus de 85 millions d’habitants mais il n’exploite encore que 10 % de ses 120 millions d’hectares de terres arables est réglable et une partie infinitésimal de ses ressources évaluées (mines) à plus de 24.000 milliards de dollars ».
Par ailleurs, le chef de l’état a annoncé l’arrivée à Kinshasa du Grand Rabin Guigui, « pour le raffermissement de nos relations spirituelles » et sa visite officielle prochaine (cette année), note la Radio Top Congo FM.
S’agissant de la politique américaine du président Trump de rapprochement d’Israël avec le Palestine, Félix Tshisekedi se dit favorable à cette approche qui peut ramener la paix entre les deux frères ennemis.
Notons que les relations entre Israel et la RDC ont toujours été tumultueuses à la suite de la rupture diplomatique entre les deux pays suite à la guerre Israëlo-egyptienne entre les années 70 et 80.
Les relations ont été rétablies à l’époque de Mzee Laurent Désiré Kabila mais malheureusement en 2003, l’ambassade d’Israël en République démocratique du Congo etait fermée officiellement, pour des raisons budgétaires à la suite de la «Guerre d’Intifada».
Tel Aviv avait été contraint de réduire ses frais pour privilégier les dépenses militaires.
En 2005, Nicole Gad partie, voilà que Daniel Saad l’avait remplacé à la tête de la mission diplomatique israélienne en RDC, mettant ainsi une terme à une absence israélienne de deux ans.
Actuellement, le consulat d’Israël à Kinshasa est l’une des 85 représentations étrangères en République démocratique du Congo, et l’une des 64 représentations étrangères à
Kinshasa.
Le chef de mission est actuellement Aslan Piha et il est Consul honoraire."
"Pour la première fois, un président congolais prendra la parole à AIPAC 2020 - 1 mars 2020"
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/03/01/pour-la-premiere-fois-un-president-congolais-prendra-la-parole-a-aipac-2020.html/54989/
"Fatshi relance la coopération entre la RDC et Israël"
° http://groupelavenir-rdc.info/actus.php?idart=883&idrub=26
° http://www.adiac-congo.com/content/cooperation-la-rdc-renoue-avec-israel-113661
" RDC: Tshisekedi annonce une reprise au plus haut niveau des relations avec Israël - 03.03.2020"
° https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-tshisekedi-annonce-une-reprise-au-plus-haut-niveau-des-relations-avec-isra%C3%ABl-/1753356
"Félix Tshisekedi annonce la nomination d’un ambassadeur plénipotentiaire de la RDC en Israël - 02/03/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/03/02/actualite/politique/felix-tshisekedi-annonce-la-nomination-dun-ambassadeur
...
Il(Tshisekedi) désire tisser ave Israël des liens forts.
L'AIPAC est un puissant lobby juif qui règle et contrôle les relations économiques entre Israël et les Etats-Unis. Son impact est non négligeable sur la coopération entre l'État juif et d'autres pays de la planète.
S’agissant de la suite de sa visite de travail aux Etats-Unis, le chef de l’Etat est attendu ce lundi au Département d’Etat où il sera reçu par le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo. Félix Tshisekedi pourrait aussi rencontrer au cours de son séjour américain, la directrice générale du FMI."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 7/3/2020, 1:42 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LE PRESIDENT ANNONCE ENFLAMMÉ LA REPRISE DES RELATIONS AU HAUT NIVEAU AVEC ISRAEL ET APPROUVE LE PLAN TRUMP POUR LE MOYEN-ORIENT PAR AILLEURS REJETE PAR L'UA ! LA DIPLOMATIE SELON TSHISEKEDI ?!?
"“Il faut que quelqu’un ait le courage de dire au président de laisser la politique... - 03.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64834_il_faut_que_quelqu_un_ait_le_courage_de_dire_au_president_de_laisser_la_politique_etrangere_aux_diplomates_s_kikuni.html
L’ancien candidat à l’élection présidentielle de décembre 2018 en République démocratique du Congo, Seth Kikuni, a, à travers un message relayé sur Twitter ce mardi 3 mars 2020, réagi aux propos du président Félix Tshisekedi à Washington DC (USA)
Selon lui, le destin de la République démocratique du Congo ne dépend pas d’Israël.
“Le président a simplement dénigré, rabaissé toutes nos identités réunies. A cet âge, je viens d’apprendre de lui que le destin de la RDC dépend de celui d’Israel, soit disant [boussole des nations et horloge des peuples]. Quel amalgame !", a écrit Seth Kikuni.
Et d’ajouter : “Il faut que quelqu’un ait finalement le courage de dire au président de laisser la politique étrangère aux diplomates."
Seth Kikuni @sethkikuni
Il faut que quelqu'un ait finalement le courage de dire au président de laisser la politique étrangère aux diplomates. Il faut aussi lui rappeller que la politique étrangère des Etats faibles comme le nôtre tient compte des sensibilités et équilibres internationaux.
Signalons que lors de son intervention dimanche 1er mars à la conférence de l’American Israeli public affairs committee (AIPAC 2020), le chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait souligné la nécessité du renforcement des liens notamment spirituels entre la RDC et l’Israël."
"Daniel Shekomba suspecte la diplomatie Américaine de vouloir séparer F. Tshisekedi et J. Kabila en vue de créer une guerre fratricide -03.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64825_daniel_shekomba_suspecte_la_diplomatie_americaine_de_vouloir_separer_f_tshisekedi_et_j_kabila_en_vue_de_creer_une_guerre_fratricide.html
Si certaines personnes saluent les efforts diplomatiques du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui cherche à tout prix à renforcer les liens entre la RDC et les États-Unis, d'autres voix par contre, trouvent cela “suspect” au regard de la pression qu’aurait fait jadis, la diplomatie américaine contre l’ancien régime de Joseph Kabila.
Dans un message relayé sur Twitter ce mardi 3 mars 2020, l’ancien candidat président de la République, Daniel Alain Shekomba, suspecte la diplomatie américaine de vouloir créer une guerre dans le but de mettre à genoux la République démocratique du Congo.Rappelons que la diplomatie américaine avait posé des conditions pour apporter de l’aide militaire en République démocratique du Congo.#DRCongo #RDCongo : La diplomatie des #USA travaille à séparer @fatshi13 de @RDCJosephKabila pour les affaiblir tous les 2 et créer une guerre fratricide qui va mettre le pays à genoux et finir ainsi le travail de balkanisation. Un manipulateur est toujours un sacrificateur
— Alain D. Shekomba (@Aldysheky) March 2, 2020
De ce fait, le gouvernement américain à travers ses diplomates, a maintes fois insisté sur la lutte contre la corruption et antivaleurs en RDC."
"Diplomatie :un ancien candidat président accuse Washington de vouloir « fragiliser » Tshisekedi et Kabila afin de « balkaniser » le pays - 3 mars, 2020
° https://cas-info.ca/2020/03/diplomatie-un-ancien-candidat-president-accuse-washington-de-vouloir-fragiliser-tshisekedi-et-kabila-afin-de-balkaniser-le-pays/
Alain Daniel Shekomba n’est pas emballer par la proximité qui s’installe entre Félix Tshisekedi et l’administration américaine.
L’ancien candidat à la présidentielle de décembre 2018 voit plutôt autre chose dans ce rapprochement qu’il suspecte.
Dans un tweet aux allures d’une alerte publiée ce mardi, l’homme d’affaires soupçonne Washington de travailler en sous- mais pour pouser Félix Tshisekedi à rompre l’alliance de co – gestion formée avec le camp de son prédécesseur, Joseph Kabila.
“La diplomatie des USA travaille à séparer Félix Tshisekedi de Joseph Kabila pour les affaiblir tous les deux et créer une guerre fratricide qui va mettre le pays à genoux et finir ainsi le travail de balkanisation », a-t-il déclaré.
Ces dernières semaines, Washington a accentué la pression sur le président congolais. Mi-février, le secrétaire d’État Mike Pompeo a même refusé de se rendre à Kinshasa alors qu’il y était annoncé pour sa première tournée sur le continent. Un changement d’itinéraire justifié selon un diplomate par le manque d’avancées notamment sur le plan de la lutte contre la corruption.
Depuis, plusieurs proches de l’ancien président ont été inquiétés dont Kalev Mutond, l’ancien patron des services de renseignements, interdit de quitter le pays. Un autre proche de Joseph Kabila, le chef d’état-major adjoint chargé des renseignements militaires, Delphin Kahimbi, accusé comme Kalev de vouloir déstabiliser le pays, a lui été retrouvé mort la semaine dernière à son domicile. Son décès inopiné dans les circonstances non encore élucidées divise les deux camps au pouvoir qui se rejette les responsabilités."
" La RDC revient en Israël - 02/03/2020
° https://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Afrique/La-RDC-revient-en-Israel
"Fatshi, encore un pas dans la Cour des grands ! - 3 mars 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/03/03/politique/fatshi-encore-un-pas-dans-la-cour-des-grands/
Invité d’honneur de l’American Israël Public Affairs Committee (Aipac) à sa conférence annuelle de 2020, Félix Tshisekedi continue de conforter son ancrage en international.
En effet, après Davos, où son pays a participé pour la première fois à un forum vieux pourtant d’un demi-siècle, il s’est rendu à Washington où son pays participe pour la première fois également aux assises de l’Aipac, structure vieille de presque 70 ans.
Se présentant elle-même comme « une organisation indépendante et apolitique » ayant son siège « à Paris, au cœur même de la diplomatie française et européenne » avec bureaux à Bruxelles, Berlin, Varsovie, New York et Tel-Aviv, ELNET France relève sur son site web qu’«au-delà des enjeux politiques et diplomatiques, la conférence de l’AIPAC tient lieu de baromètre des relations entre la communauté juive américaine et Israël » et que « le rôle de l’AIPAC est déterminant : aujourd’hui, le lobby juif américain exerce une influence décisive sur les décisions gouvernementales de politique étrangère tout comme sur le soutien militaire que Washington accorde à Jérusalem ».
Elnet France dit de cette conférence qu’elle est « un must pour les politiques ».
Parmi les intervenants pour la session 2020 figurent des dirigeants américains comme Michael Bloomberg et Joe Biden (candidats à l’investiture des Démocrates) et des dirigeants israéliens dont Benyamin Netanyahou et Benny Gantz.
Pour la cérémonie inaugurale le dimanche 1er mars, le programme a prévu les interventions de Betsy Berns Korn (présidente en exercice de l’Aipac), Steny Hoyer (homme politique américain membre du parti démocrate), Jonathan Conricus (colonel israélien retraité), Félix Tshisekedi (Président de la République Démocratique du Congo), Aleksandar Vučić (Président de la République de Serbie) et Ian Austin (homme d’Etat britannique). C’est pour dire de l’Aipac qu’elle est une organisation forte.
Dans sa présentation, le Chef de l’Etat congolais a déploré le fait que les relations diplomatiques entre le Congo-Kinshasa et Israël soient « restées longtemps en léthargie » pendant que les deux pays, selon ses termes, ont « pourtant d’énormes domaines de convergence, d’intérêts sur le plan sécuritaire, économique, culturelle et scientifique ».
Au plan sécuritaire, il y a l’impératif du renforcement des liens pour des objectifs partagés. Notamment ceux liés aux nouveaux défis que sont la lutte contre le financement du terrorisme, le blanchissement des capitaux et la cybercriminalité.
Au plan économique, l’ouverture d’une représentation commerciale congolaise à Jérusalem dès lors que l’Ambassade est à Tel-Aviv. Le Président de la République a invité Israël « à accroître sa présence diplomatique et économique » compte tenu du potentiel offert par les deux pays et deux peuples.
Il a même fait valoir que « l’expérience et le savoir-faire d’Israël dans les domaines de l’agriculture des sciences et technologies, ont tous leur place dans mon pays qui s’étend sur 2.345.410 Km2 avec plus de 85 millions d’habitants mais il n’exploite encore que 10% de ses 120 millions d’hectares de terres arables est irrigable et une partie infinitésimal de ses ressources évaluées (mines) à plus de 24.000 milliards de dollars ».
Au plan spirituel, il y a la nécessité de renforcer les liens forts entre Kinshasa et Tel-Aviv. Il a rappelé la promesse de l’Eternel à Abraham en Genèse 12 : 3 selon laquelle « Je bénirai ceux qui te béniront », la phrase complète étant : « Je désire tisser avec Israël des liens forts et une alliance dans laquelle mon pays sera une bénédiction pour la nation d’Israël, selon la promesse de l’Eternel qui dit à Abraham dans Genèse 12 : 3 : Je bénirais ceux qui te béniront ».
Il faut admettre que deux décennies de léthargie dans des relations diplomatiques entre la RD Congo et Israël, ça ne s’explique pas dans la mesure où depuis l’Indépendance de notre pays en 1960, Israël a toujours été présent et actif à nos côtés, sauf lorsqu’en 1973, le maréchal Mobutu avait annoncé du haut de la tribune des Nations Unies la rupture, au motif que « le choix entre un frère et un ami était clair ».
Il y a quand même lieu de le rappeler par devoir de mémoire : jusqu’à la zaïrianisation survenue en 1973 et même le premier pillage de 1991, les Israéliens faisaient partie de gros investisseurs étrangers au Congo : les familles Alladef, Hasson et Frs, Benatar etc. La plupart ont réinvesti ailleurs, entre autres au Canada, aux Etats-Unis et en Australie.
Au cours de ces 20 dernières années, Kinshasa et Tel-Aviv n’ont pas fructifié les relations d’Etat comme on l’aurait souhaité.
En annonçant sa visite en Israël au courant de cette année 2020, Félix Tshisekedi ne peut qu’envisager leur normalisation."
"Déclaration d'amour de F. Tshisekedi à Israël: enjeux et implications, voici le décryptage de l'internationaliste M. Ziakwau -02/03/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/03/02/declaration-damour-de-f-tshisekedi-israel-enjeux-et-implications-voici-le-decryptage-de
Après plusieurs décennies des relations diplomatiques en « léthargie » entre la RDC et Israël, le président Félix Tshisekedi a annoncé, le 1er mars 2020 à Washington, lors de la conférence de l'American Israël Public Affairs Committee (AIPAC), la nomination, dans les prochains jours, d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Tel Aviv.
Par cette annonce, qui sonne comme une véritable déclaration d'amour de la RDC à Israël, le chef de l'État a exprimé sa volonté de réchauffer les relations entre son pays et celui de Benyamin Netanyahou.
Mais, en quoi le renforcement des liens entre les deux pays est-il bénéfique pour la RDC ? Quelles en sont les implications ? Des interrogations auxquelles l'internationaliste Martin Ziakwau a apporté des réponses.
C'était au cours d'une interview exclusive qu'il a accordée à 7SUR7.CD ce lundi 2 mars 2020.
*(Voici l'intégralité de l'interview)*
*7SUR7.CD : Faites-nous un état des lieux des relations diplomatiques entre la RDC et l'Israël.*
Martin Ziakwau : Les relations diplomatiques entre la RDC et Israël existent depuis les années 1960 mais ne sont pas actuellement à un niveau optimal. En effet, depuis plusieurs années, Israël n'a pas de personnel diplomatique permanent en RDC. Depuis plusieurs années, la mission diplomatique de la RDC à Tel Aviv est coiffée par un chargé d'affaires intérimaire. Ceci constitue tout un message. En effet, un Ambassadeur est l'expression du niveau le plus élevé de volonté de gestion des relations diplomatiques entre les Etats puisqu'il représente et engage le chef de l'État tandis que le chargé d'affaires (en l’occurrence un intérimaire dont la confirmation requiert le respect des us et coutumes diplomatiques) est placé sous l’autorité du ministre des affaires étrangères.
Après l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, la coopération était excellente. Le Zaïre a largement bénéficié du soutien d’Israël dans plusieurs domaines, notamment sécuritaire. L’importance géostratégique du Zaïre pendant la Guerre froide y a constitué un facteur déterminant.
Cependant, les conflits entre le monde arabe et Israël ont eu un impact négatif, dès 1973, sur les relations entre ce dernier et l’Afrique. En octobre 1973, sur recommandation de l'Organisation de l'Unité Africaine, presque tous les pays africains, y compris le Zaïre (RDC), avaient rompu leurs rapports diplomatiques avec Israël par solidarité à l'Egypte dont le territoire de Sinaï était occupé par l’armée israélienne. L'on se souvient de la célèbre phrase du président Mobutu du haut de la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU _: "entre un ami (allusion faite à Israël) et un frère (sous-entendu l’Egypte), le choix est clair...". En 1982, considérant qu'Israël s'était retiré de Sinaï, Kinshasa avait, contrairement à plusieurs autres pays africains, renoué diplomatiquement avec Tel Aviv non sans conséquence puisque l'Arabie Saoudite avait alors rompu ses rapports diplomatiques avec le Zaïre. Après le rétablissement des relations diplomatiques entre Israël et le Zaïre en 1982, Honoré Ngbanda fut accrédité à Tel Aviv comme Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire.
Mais le Zaïre n'était pas parvenu à se repositionner structurellement au cœur de l'agenda africain d'Israël. Après, malgré tout, un soutien israélien à la sécurité privée du président Mobutu, Tel Aviv a contribué à la défenestration de ce dernier. La chute du président Mobutu n’a pas donné lieu à un accroissement des contacts diplomatiques entre les deux pays. Bien au contraire, Kinshasa s'est plus appuyé sur des personnes physiques et morales de nationalité israélienne pour négocier des soutiens extérieurs. D’Etat à Etat, à ce jour, la RDC n'est pas un partenaire privilégié d'Israël dans la Région.
*7SUR7.CD : Quelle lecture faites-vous du discours du président de la République sur le renforcement du lien diplomatique avec Israël ?*[...]"
"L'AIPAC met une petite victoire diplomatique pour Israël avant le bien-être du peuple congolais...
° http://www.congovox.com/laipac-met-une-petite-victoire-diplomatique-pour-isra%C3%ABl-avant-le-bien-%C3%AAtre-du-peuple-congolais
Vous n'avez pas besoin de chercher trop longtemps pour trouver les manœuvres manipulatrices pro-israéliennes lors de la conférence annuelle de l'AIPAC. Quelques recherches de base rapides montrent comment le discours d'un président africain le jour de l'ouverture de la conférence correspond au schéma normal du cynisme et de la malhonnêteté.
Le président controversé de la République démocratique du Congo, Felix Tshisekedi, s'est rendu à Washington pour rendre hommage à Israël. Dans un discours de 9 minutes, il a déclaré au rassemblement annuel du lobby israélien qu’après une absence de 20 ans, la RD Congo enverrait un ambassadeur en Israël; il a approuvé le «plan de paix» Netanyahu / Trump, et il a invité Israël «à accroître sa présence diplomatique et économique dans mon pays». Alors que les applaudissements roulaient dans le public, il a également promis de visiter Israël cette année.
Le réchauffement de Tshisekedi envers Israël est inexplicable pour quiconque connaît l'histoire récente de la RD Congo. Un homme de la citoyenneté israélienne nommé Dan Gertler, a drainé cette nation centrafricaine de milliards de dollars. Gertler se rend régulièrement de l’Afrique vers chez lui à Tel Aviv, mais jusqu’à présent le gouvernement israélien n’a rien fait pour le poursuivre pour corruption. Au minimum, Israël aurait dû promettre à Tshisekedi et au peuple congolais qu'il mettrait Gertler sous enquête en échange du renforcement des relations diplomatiques. Jusqu'ici, silence.[...]"
"Félix Tshisekedi s'engage avec Israël et les Etats-Unis. Une offensive aux enjeux multiples - 02.03.2020
° https://www.dw.com/fr/f%C3%A9lix-tshisekedi-sengage-avec-isra%C3%ABl-et-les-etats-unis/a-52613173
Alors que la société civile lui réclame des sanctions contre le milliardaire israélien Dan Gertler, le président congolais a rencontré le lobby juif aux Etats-Unis. Une offensive aux enjeux multiples.
Écouter l'audio 02:29
"Renforcer nos liens pour des objectifs partagés"- Félix Tshisekedi
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi est en visite aux Etats-Unis. Celui-ci a débuté son séjour de 72 heures par une rencontre ce dimanche (01.03.2020) avec le Comité des affaires publiques israélo-américain qui représente la communauté juive des Etats-Unis.
Une rencontre qui intervient alors qu'en RDC, le chef de l'Etat est sous la pression de la société civile. Celle-ci lui demande d'enquêter sur des activités du milliardaire israélien Dan Gertler, impliqué dans de nombreuses affaires liées à l'industrie minière.
Présidence RDC @Presidence_RDC
#RDC 01.03.20| #USA Le Chef de l’État est arrivé à Washington. Durant son séjour, il prendre part ce jour, à la conférence de l’American Israël Public Affairs Committee @AIPAC. Il s’y exprimera à 16h58 heure de D.C sur le renforcement des relations entre la #RDC et #Israël.
Un contexte marqué par une enquête contre Dan Gertler
Même s'il n'y a pas de lien direct connu entre les ennuis de Dan Gertler en RDC et la rencontre du président Félix Tshisekedi avec le lobby juif américain, le contexte retient l'attention.
La justice congolaise enquête en effet sur un prêt douteux de 128 millions d'euros que Dan Gertler, peu avant d'être la cible de sanctions américaines en 2017, a consenti à l'entreprise nationale minière Gécamines.
L'homme d'affaires israélien est très proche de l'ex-président Joseph Kabila qui l'a rendu incontournable dans les secteurs des mines et du pétrole durant ses deux mandats.
Lire aussi → Glencore épinglé en RDC
POLITICO.CD @politicocd
#RDC PÉTROLE/ l'étrange affaire autour de Dan Gertler qui divise de nouveau Tshisekedi et les Kabilistes https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/13/rdc-letrange-affaire-autour-de-dan-gertler-qui-divise-de-nouveau-tshisekedi-et-les-kabilistes.html …
Dans son discours ponctué d'applaudissements, Félix Tshisekedi a fait de la lutte contre la corruption une base de sa relation avec le lobby pro-israélien en assurant que "les défis nouveaux liés à la lutte contre le terrorisme, la corruption et le blanchiment des capitaux ainsi que la lutte contre la cybercriminalité nous donnent l'opportunité, que dis-je, l'obligation de renforcer nos liens pour des objectifs partagés".
L'engagement contre la corruption vise des enjeux multiples
Félix Tshisekedi a aussi besoin des lignes de crédit promis par le Fonds monétaire international (FMI), un autre enjeu de son engagement affiché contre la corruption.
Une visite du président congolais au siège du FMI est d'ailleurs au menu de son voyage aux Etats-Unis.
Le 24 février, un collectif de sept organisations de la société civile à l'origine de la campagne "le Congo n'est pas à vendre" lui a adressé une lettre demandant des sanctions à l'encontre de Dan Gertler.
La RDC détient d'importants gisements de cobalt (Katanga, 14.10.2006-Archives)
Emmanuel Umpula Nkumba est le directeur exécutif de AfreWatch, une ONG membre de ce collectif. Il rappelle que "déjà en 2017 des entreprises liées à Dan Gertler ont été sanctionnées par le Trésor américain".
Les entreprises de l'homme d'affaires sont mises en cause dans des faits de blanchiment d'argent et de corruption. "Malheureusement en RDC, il n'y a pas assez d'intérêt pour initier des enquêtes et c'est pourquoi nous avons décidé d'adresser une lettre au président de la République lui demandant de prendre des mesures", regrette Emmanuel Umpula Nkumba.
Jusqu'ici, Félix Tshisekedi n'a pas montré son intention d'inquiéter son prédécesseur et partenaire de coalition Joseph Kabila.
Mais les pressions extérieures l'ont visiblement contraint à affaiblir plusieurs pro-Kabila, dont le chef de son parti (PPRD) et ancien candidat à la présidentielle Emmanuel Ramazani Shadary, l'ex-chef des renseignements Kalev Mutondo, ou encore Albert Yuma, le patron de la Gecamines, qui n'a pas le droit de quitter Kinshasa en raison du dossier judiciaire lié au prêt des 128 millions d'euros."
"Le président Félix Tshisekedi soutient le plan de Donald Trump pour mettre fin aux conflits Israëlo-Palestiniens - 02.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64793_le_president_felix_tshisekedi_soutien_le_plan_de_donald_trump_pour_mettre_fin_aux_conflits_israelo_palestiniens.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64857_conflit_israelo_palestinien_felix_tshisekedi_accepte_un_plan_rejette_par_l_ua.html
"S’exprimant lors de son séjour à Washington : Félix Tshisekedi pour la fin des conflits Israélo-palestiniens - 2 mars 2020
° https://laprosperite.online/index.php/nation/4419-s-exprimant-lors-de-son-sejour-a-washington-felix-tshisekedi-pour-la-fin-des-conflits-israelo-palestiniens
"Au-delà de sa liberté de tracer les contours de sa diplomatie, Félix Tshisekedi appelé à préserver les équilibres internes encore fragiles ! - 03.03.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64804_au_dela_de_sa_liberte_de_tracer_les_contours_de_sa_diplomatie_felix_tshisekedi_appele_a_preserver_les_equilibres_internes_encore_fragiles.html
"Israël : le Premier ministre Benjamin Netanyahu invite Félix Tshisekedi - 2 mai, 2019
° https://cas-info.ca/2019/05/israel-le-premier-ministre-benjamin-netanyahu-invite-felix-tshisekedi/
"Paul Kagame : « L’Afrique n’a pas besoin de baby-sitters » - 19 juin 2018
° https://www.jeuneafrique.com/mag/575878/politique/paul-kagame-lafrique-na-pas-besoin-de-baby-sitters/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LE PRESIDENT ANNONCE ENFLAMMÉ LA REPRISE DES RELATIONS AU HAUT NIVEAU AVEC ISRAEL ET APPROUVE LE PLAN TRUMP POUR LE MOYEN-ORIENT PAR AILLEURS REJETE PAR L'UA ! LA DIPLOMATIE SELON TSHISEKEDI ?!?
En définitive, en décidant de façon inattendue de la reprise des relations au haut niveau avec Israël et l'adoption du plan Trump pour le Moyen-Orient rejeté par l'UA, Tshisekedi n'a peut-être pas fait un pari inaccessible dans l'environnement national et continental plus acquis à la cause palestinienne tant ses distorsions existent déjà dans la politique étrangère des Africains. Son réel risque est en fait qu'un tel investissement ne soit pas à terme rentable, que son choix d'Israël ne nous amène pas à terme des dividendes substantiels autant peut-être que les riches monarchies du Golfe auraient pu nous en apporter.
Les raisons du choix final d’Israël malgré la frilosité nationale et continentale sont à trouver à peine dans une déclaration d'amour spirituelle à l'Israël biblique mais dans l'espoir fou que Tshisekedi a placé dans les Usa comme son premier et le plus stable soutien, comme le premier garant de sa survie politique et la source d'une aide économique substantielle immédiate.
Dans ce sens le puissant lobby juif américain devra servir d'intermédiaire entre les trois partenaires. Ce lobby a besoin que leurs entrepreneurs tant américains qu'israéliens de même que leurs États profitent de nos richesses et de notre position géostratégique.
En attendant, c'est bien le Président Tshisekedi qui s"est enflammé en précipitant une décision qui n'a été discutée ni en interne comme elle aurait dû ni en externe dans le cadre du continent et qui risque de provoquer remous et pourquoi pas échecs malgré la puissance du lobby et du peuple juifs. Qu'est-ce que Tshisekedi fera demain quand il présidera comme prévu l'Union Africaine, saura-t-il imposé ou justifié la primauté de sa foi chrétienne et les Congolais seront-ils ainsi confortés en Afrique avec une politique après tout injuste envers la Palestine ?
La question reste ainsi de savoir si Tshisekedi fera preuve de plus d'intelligence que de bonhomie afin que notre pays profite lui aussi de cette entrée d'Israël et des Usa chez nous et pas toujours rester leurs victimes d'exploitation devant un Trump aujourd'hui triomphant de droite unilatéraliste, qu'en sera-t-il demain au départ de Trump?
Pragmatisme, pas de dogmatisme mais pas non plus de naïveté à nous satisfaire d'un statut d'esclave malgré nous !
Compatriotiquement!
PS
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Les raisons du choix final d’Israël malgré la frilosité nationale et continentale sont à trouver à peine dans une déclaration d'amour spirituelle à l'Israël biblique mais dans l'espoir fou que Tshisekedi a placé dans les Usa comme son premier et le plus stable soutien, comme le premier garant de sa survie politique et la source d'une aide économique substantielle immédiate.
Dans ce sens le puissant lobby juif américain devra servir d'intermédiaire entre les trois partenaires. Ce lobby a besoin que leurs entrepreneurs tant américains qu'israéliens de même que leurs États profitent de nos richesses et de notre position géostratégique.
En attendant, c'est bien le Président Tshisekedi qui s"est enflammé en précipitant une décision qui n'a été discutée ni en interne comme elle aurait dû ni en externe dans le cadre du continent et qui risque de provoquer remous et pourquoi pas échecs malgré la puissance du lobby et du peuple juifs. Qu'est-ce que Tshisekedi fera demain quand il présidera comme prévu l'Union Africaine, saura-t-il imposé ou justifié la primauté de sa foi chrétienne et les Congolais seront-ils ainsi confortés en Afrique avec une politique après tout injuste envers la Palestine ?
La question reste ainsi de savoir si Tshisekedi fera preuve de plus d'intelligence que de bonhomie afin que notre pays profite lui aussi de cette entrée d'Israël et des Usa chez nous et pas toujours rester leurs victimes d'exploitation devant un Trump aujourd'hui triomphant de droite unilatéraliste, qu'en sera-t-il demain au départ de Trump?
Pragmatisme, pas de dogmatisme mais pas non plus de naïveté à nous satisfaire d'un statut d'esclave malgré nous !
"RDC : déclaration d'amour de Félix Tshisekedi à Israël, les raisons d'un revirement - 04 mar 2020
° https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-declaration-d-amour-de-felix-tshisekedi-israel-les-raisons-d-un-revirement-349811
Le président congolais Félix Tshisekedi le 1er mars 2020 devant l'AIPAC, vitrine du lobby pro-israélien aux Etats-Unis. :copyright: Page Facebook de la présidence congolaise
La République démocratique du Congo nomme un ambassadeur en Israël, une première depuis vingt ans. Et le président Félix Tshisekedi vient d'annoncer à Washington son soutien au plan de paix de l'administration Trump, un plan jugé trop défavorable aux Palestiniens. Comment expliquer un tel virage diplomatique en totale contradiction avec les positions tenues par l'Union africaine ? Analyse.
C’est une scène surprenante. Ce 1er mars, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, se tient sur le podium du congrès de l’AIPAC ( American Israel Affairs Comitee), le groupe de pression pro-israélien, à Washington. Il est venu annoncer de manière très solennelle la reprise des relations diplomatiques de haut niveau de son pays avec Israël. Les applaudissements couvrent sa voix. C'est une nouvelle chargée de sens.
En effet, un simple chargé d’affaires représentait la RDC à Tel Aviv, depuis vingt ans. Un ambassadeur devrait être nommé et une partie de l’ambassade, notamment son antenne économique, devrait partir pour Jérusalem. Félix Tshisekedi a également réaffirmé son soutien au plan de paix au Proche-Orient de l’administration Trump. Le plan a pourtant été rejeté par la majorité de la communauté internationale, notamment par l’Union africaine car jugé très défavorable aux Palestiniens.
Présidence RDC @Presidence_RDC
#RDC 01.03.20| #USA #Washington Le Chef de l’État a été accueilli par #HowardKohr le Directeur Général de @AIPAC.
Comment expliquer un tel tournant, pro-israelien de la part du nouveau pouvoir congolais alors que les relations entre les deux pays étaient jusque-là quasiment inexistantes ? S’agit-il d’une politique dictée par des considérations internes ? Faut-il satisfaire les Églises du Réveil, puissantes en RDC, et pétries des versets de la bible hébraïque ?
Aux États-Unis les principales communautés évangéliques soutiennent la politique israélienne au Proche-Orient. Le président Tshisekedi a lui même mutiplié les références bibliques dans son discours. "Je désire tisser avec Israël des liens forts et une alliance dans laquelle mon pays sera une bénédiction pour la nation d’Israël, selon la promesse de l’Eternel qui dit à Abraham dans Genèse 12:3 ; 'Je bénirai ceux qui te béniront'".
Une opinion publique pro-palestinienne
Bob Kabamba, politologue, spécialiste de la République démocratique du Congo, ne croit pas à une pression des communautés évangéliques congolaises dans ce sens. "L’opinion publique congolaise reste très pro-palestinienne", estime le chercheur. Pourquoi alors un tel rapprochement avec Israël ?
"Ces annonces restent surprenantes, car Félix Tshisekedi qui reste vice-président de l'Union africaine, prend justement à contre-pied les positions de cette même institution. Cyril Ramaphosa, le président sud-africain à la tête de l'Union africaine, avait tenu des propos assez durs contre le plan de paix de Donald Trump. L’Union africaine, le 10 février, s’est clairement prononcée contre ce plan qui ne reconnaît pas aux Palestiniens la possibilité de constituer un Etat", explique Bob Kabamba, chercheur à l’université de Liège en Belgique.
Le risque de l'isolement
"Le président de la RDC prend le risque de l’isolement sur le continent", ajoute le chercheur. Félix Tshisekedi veut également mettre en place une coopération avec Israël notamment sur les questions agricoles.
"Les investissements israéliens en RDC envisagés n’auront pas le poids qu’aurait pu avoir l'argent des pays arabes du Golfe, notamment celui des Émirats arabes unis", estime Bob Kabamba. Pourquoi une telle position ? La raison est sans doute à chercher dans les rapports entre Kinshasa et Washington. L’administration Trump ne veut plus entendre parler de l’influence de Joseph Kabila jugé responsable de l'instabilité dans le pays. Washington veut tourner la page Kabila ( président de la RDC de 2001 à 2019) selon le politologue Bob Kabamba.
Pression de Washington
"Mais Joseph Kabila reste présent. Ses fidèles contrôlent encore l’appareil de l’État. Et Félix Tshisekedi subit de fortes pressions de la part de Washington pour mettre fin à l’État Kabila. Le président congolais a essayé de remanier l’état-major de l’armée mais la route est encore longue et cela prend du temps. Washington ne cesse de répéter à Tshisekedi qu’il est son obligé. Son élection a été contestée par son adversaire Martin Fayulu. Et Washington a fait le choix Félix Tshisekedi", décrit le politologue Bob Kabamba.
Et Félix Tshisekedi veut montrer qu'il est bien un allié fidèle, estime Bob Kabamba, n’hésitant pas à prendre le contrepied des positions de la majorité des pays africains.
Le discours devant l’AIPAC ne passe pas pour de nombreux Congolais. La Lucha, le mouvement de lutte citoyen, craint que l’ambassade de RDC se mette à déménager à Jérusalem comme l’ont fait les États-Unis. La Lucha rappelait dans un communiqué : « Jérusalem est, de par son histoire, un lieu qui appartient aux juifs, aux arabes comme aux chrétiens. La considérer comme seule capitale d'Israël, c'est accepter sa privatisation ».
Israël et l'Afrique
Ces dernières années, Israël mène une politique active sur la scène africaine. " Israël a une politique africaine. Elle a noué des liens solides avec plusieurs pays africains notamment l'Ethiopie et le Rwanda. Tel Aviv demande aux états africains d'acceuillir les migrants africains qu'elle a chassés de son sol. Israël propose en échange son expertise sur les questions de sécurité ", décrit le chercheur Bob Kabamba.
Ces dernières années, des sociétés privées israéliennes, chargées de la protection des hautes personnalités, œuvrent dans des palais présidentiels africains. "On trouve à la tête de ces sociétés des anciens du Mossad, les services secrets israéliens. Ces gens ne représentent pas directement l'Etat israélien", précise Bob Kabamba.
Israël vend un autre savoir-faire, ses connaissance en matière d'agriculture et d'irrigation. Le goutte à goutte a été perfectionné par des sociétés israéliennes. Félix Tshisekedi a d'ailleurs annoncé un accord de coopération dans ce sens."
° https://fr.timesofisrael.com/la-rdc-renoue-avec-israel-envisage-une-section-economique-a-jerusalem/
"Congo et Israël : une reprise de la coopération bilatérale sur fond de polémique - 5 mars 2020
° https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/Les-matins-d-ici/segments/chronique/157735/chronique-afrique-blaise-ndala-les-matins-d-ici
Pour sa chronique Afrique, Blaise Ndala fait le tour de l'actualité de la République démocratique du Congo.
Texte de Blaise NDALA
Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé, dimanche 1er mars, une reprise des relations diplomatiques au plus haut niveau entre son pays et Israël. Depuis, le sujet suscite une polémique dans son pays et semble avoir créé un certain malaise sur le continent africain. Dans quel contexte cette annonce a-t-elle été faite?
L’annonce a été faite à Washington, DC au cours de la grande conférence annuelle organisée par le Comité des affaires publiques israélo-américaines (AIPAC). Pour les auditeurs qui ne seraient pas familiers avec l’AIPAC, il s’agit du plus grand lobby de la communauté juive implantée aux États-Unis d’Amérique. L’AIPAC exerce depuis sa création en 1951 une influence déterminante tant au Congrès qu’à la Maison blanche sur les décisions prises par Washington en politique étrangère, chaque fois que sont en jeu les intérêts politiques de l’État d’Israël. Sa conférence annuelle est vue comme un rendez-vous incontournable pour les décideurs des pays tiers qui cherchent à nouer ou à renforcer leurs relations avec les États-Unis et leur allié privilégié au Moyen-Orient.
Quelle était la teneur exacte de l’annonce ?
Le président congolais a annoncé trois choses :
1. La reprise au plus haut niveau des relations diplomatiques entre les deux pays avec la nomination prochaine d’un ambassadeur congolais en Israël où le Congo était représenté depuis vingt ans par un chargé d’affaires.
2. L’ouverture prochaine, à Jérusalem-Ouest, d’une section commerciale de l’ambassade du Congo qui, elle, resterait à Tel-Aviv. Il faut signaler qu’à ce jour, l'Ouganda est le seul pays africain ayant fait savoir qu’il entendait transférer son ambassade de Tel-Aviv vers Jérusalem.
3. L’appui par la RDC au Plan de paix pour le Moyen-Orient proposé le 28 janvier dernier par Donald Trump.
Ces annonces suscitent la controverse au Congo, tant au sein de la classe politique que dans la société civile, pourquoi ? Après tout, Israël maintient des liens diplomatiques avec plusieurs pays membres de l’ONU, y compris des pays arabes.
C’est surtout la troisième mesure qui fait polémique, et cela pour deux raisons essentielles :
1. D’abord parce que la stratégie de Tshisekedi tranche nettement avec la position commune de l’Union africaine qui a rejeté le Plan de Trump pendant le dernier sommet qui s’est tenu à Addis-Abeba du 9 au 11 février 2020. Il faut signaler à cet effet que le nouveau président de l'UA, le chef de l'État sud- africain Cyril Ramaphosa, a comparé le plan américain au régime d'apartheid : « Cela m'a rappelé la terrible histoire que nous avons traversée en Afrique du Sud ».
Or, en marge du sommet, le président congolais a été nommé par ses pairs premier vice-président en exercice de l’UA en 2020 et président de l’Union en 2021. On conçoit mal un président d’une Organisation internationale qui dans ses relations bilatérales pose un acte qui viole clairement la lettre et l’esprit d’un choix multilatéral dont il est censé être le garant.
2. Ensuite, parce que ce faisant, Tshisekedi choisit délibérément de s’inscrire dans la violation du droit international, puisque ce plan est contraire non seulement aux accords d’Oslo de 1993 qui ont consacré la création de l’Autorité palestinienne, en préfiguration de l’État palestinien, mais il viole également le droit international à travers de nombreuses résolutions onusiennes qui dénient à Israël la souveraineté exclusive sur la ville Jérusalem tout en consacrant le caractère illicite de la colonisation menée en Cisjordanie. D’où le rejet du Plan Trump par l’ONU.
Quel est le but poursuivi par le président congolais, si on considère qu’il ne peut objectivement prendre un risque politique aussi important en politique internationale, sans en mesurer les conséquences ? Le but de Tshisekedi est double, mais force est de constater que les résultats escomptés semblent bien aléatoires pour l’instant :
1. Face à un déficit de légitimité interne du fait d’une élection plus que controversée en janvier 2019, pour Tshisekedi qui a effectué plus de 35 voyages à l’étranger en un an à la tête du pays, le but premier est de s’attacher la sympathie de Donald Trump et ainsi compenser le peu de leadership dont il fait preuve dans son pays où sa marge de manœuvre politique est mise à mal par le camp de l’ancien président Joseph Kabila, majoritaire dans les deux chambres de l’Assemblée nationale. En effet, après avoir pris acte timidement de son arrivée au pouvoir, Donal Trump ne cesse de le presser de prendre ses distances avec l’ancien président avec qui il s’est allié, mais aussi de lutter contre la corruption dont beaucoup de proches du même Joseph Kabila seraient responsables.
2. L’autre but est d’ordre économique et vise à attirer les investisseurs israéliens dans son pays, tant dans le domaine des mines où ils sont déjà très présents, que dans celui de l’agriculture et des sciences et technologies, ainsi qu’il l’a lui-même précisé.
Mais dans les deux cas, il y a lieu de se demander si le jeu en vaut la chandelle. D’une part, parce que cet alignement fait perdre au Congolais sa crédibilité en termes de leadership parmi ses pairs africains, d’autre part, parce que rien, jusqu’ici ne prouve dans les faits que Donal Trump récompensera ses efforts à la hauteur espérée.
Parlant justement des pairs du président Tshisekedi, est-ce que l’Afrique a toujours parlé d’une seule voix sur la question israélo-palestinienne ?
Non. Sur ce dossier, force est de constater que l’Afrique et l’UA sont allés tantôt d’un seul front, tantôt dans un ordre dispersé et il n’est d’ailleurs pas inintéressant de faire observer que le Zaïre hier, le Congo aujourd’hui, a souvent joué les trouble-fêtes. Voici en gros les grandes péripéties par lesquelles sont passés les pays africains:
1. À la fin de la guerre des Six Jours (1967) qui voit l’annexion par Israël des territoires palestiniens en Cisjordanie ainsi que la région du Sinaï en Égypte, les pays arabes membres de l’OUA demandent aux pays de l’Afrique subsaharienne de couper tout lien diplomatique avec Israël en signe de solidarité. Une demande qui sera largement suivie et qui verra, en retour, une augmentation de l’aide financière des pays arabes vers l’Afrique subsaharienne.
2. Lorsque Israël se retire du Sinaï en 1975 (Accords de Genève), puis signe en 1979 le traité de paix israélo-égyptien entre Anouar el-Sadate, Menahem Begin et Jimmy Carter, les pays africains non arabes expriment ouvertement leur volonté de renouer avec Israël, fustigeant au passage le jeu trouble des pays arabes dont l’Égypte et la Jordanie qui occupent des terres palestiniennes. L’Ivoirien Houphouët-Boigny dira au sommet de l’OUA de 1975 qu’il serait absurde de « se montrer plus royaliste que le roi ».
3. En 1982, alors que son pays est le quatrième bénéficiaire de l’aide des pays arabes avec le Soudan, la Mauritanie, la Guinée et l’Ouganda, le président zaïrois Mobutu Sese Seko, renoue les relations diplomatiques avec Israël, pressé en cela par Washington dont il a toujours été un des alliés sur le continent. S’en suivra une coopération militaire qui s’étalera sur plusieurs années, jusqu’à ce que Washington lâche le dictateur en 1996.
4. La digue africaine cédera avec la guerre entre la Libye et le Tchad (1978 – 1987), lorsque la Libye occupera militairement une partie du territoire tchadien riche en pétrole. Le président tchadien Hussein Habré demandera alors à son homologue zaïrois de solliciter en son nom auprès de la Maison-Blanche l’intervention directe des USA dans le conflit. Selon l’auteur Aladji Nouba Nouhou (Israël et l’Afrique, une relation mouvementée, Karthala, 2003), c’est suite à cette demande que l’on observera la présence sur le sol tchadien des conseillers techniques israéliens dans les rangs des Forces armées zaïroises appelées en renfort des troupes tchadiennes. De leur côté, les autres pays africains accuseront les monarchies du Golfe persique d’utiliser leurs pétrodollars pour accroître l’influence de l’islam sur le continent et favoriser un surarmement des États arabes au détriment des territoires des pays subsahariens.
5. Le général Ariel Sharon, alors ministre de la Défense d’Israël, effectuera en mai 1982, une tournée africaine qui démarrera au Kenya et s’achèvera au Soudan, dans le but de créer autour de la Libye et avec l’aide des États-Unis une sorte de cordon sanitaire « afin de protéger le reste de l’Afrique noire de la menace terroriste ». Il en profitera pour délivrer au Soudan une aide de 60 millions de dollars américains en échange de l’utilisation par son pays d’une base aérienne soudanaise en vue d’évacuer vers Israël de réfugiés juifs éthiopiens (Falachas). C’est le basculement, puis l’éclatement du front créé en Afrique à la fin de la guerre de 1967 et repris timidement après la guerre de Kippour d’octobre 1973.
En conclusion : Félix Tshisekedi suit l’adage qui proclame que « les États ont des intérêts et non des amis », mais encore faudrait-il que l’administration Trump ait des intérêts convergents avec ceux du Congo pour qu’il vaille la peine de piétiner le droit international, faire faux bond aux autres pays africains qui ont été les premiers à reconnaître son pouvoir et parmi lesquels se trouvent neuf pays ayant une frontière commune avec la RDC."
"RDC : à Washington, Félix Tshisekedi fait le pari risqué du rapprochement avec Israël - Mar 6, 2020
° https://acturdc.com/rdc-a-washington-felix-tshisekedi-fait-le-pari-risque-du-rapprochement-avec-israel/
Félix Tshisekedi a profité de sa visite aux États-Unis pour annoncer la reprise des relations diplomatiques entre la RDC et Israël, ainsi que son soutien au plan de paix controversé de Donald Trump, au risque de déclencher une polémique, notamment avec certains de ses alliés du FCC.
Retour sur un revirement diplomatique.
Deux semaines après le déplacement à Kinshasa de J. Peter Pham (10-13 février), l’envoyé spécial de l’ONU pour les Grands Lacs, c’était au tour de Félix Tshisekedi de se rendre cette semaine aux États-Unis pour une visite officielle, la quatrième depuis sa prise de fonction en janvier 2019.
Invité le 1er mars à s’exprimer devant l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), puissant lobby américain pro-Israël, le président congolais a dressé les contours d’un rapprochement avec Israël qui alimente depuis la polémique à Kinshasa.
« Unilatéral et cavalier »
Désireux de « tisser des liens forts » avec l’État hébreu, Tshisekedi a multiplié les annonces devant un parterre enthousiaste. Après plusieurs années sans représentation « au niveau adéquat » au sein de son ambassade à Tel-Aviv – Kinshasa ne dispose actuellement que d’un chargé d’affaires – le président congolais a annoncé son intention de nommer un nouvel ambassadeur « dans les prochains jours ».
Une « section économique » animée par un « personnel de haut niveau » va aussi voir le jour et s’installer à Jérusalem. La représentation congolaise étant à Tel-Aviv, Félix Tshisekedi a affirmé ne pas y voir « d’inconvénient », bien que le statut de la ville de Jérusalem soit extrêmement controversé."
"Réchauffement entre Kinshasa et Jérusalem: Tshisekedi a choisi son bouclier stratégique
4 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/04/rechauffement-entre-kinshasa-et-jerusalem-tshisekedi-a-choisi-son-bouclier-strategique/
Associé à la conférence organisée à Washington, dimanche 1er mars 2020, par l’American Israelite Public Affairs Committee (AIPAC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu des mots appropriés pour exprimer son «plus profond respect pour le caractère prophétique de l’histoire du peuple juif et de son destin». Frénétiquement applaudi, le président de la RD Congo a rappelé que les relations entre son pays et Israël «sont restées longtemps en léthargie». Avant d’annoncer, dans la foulée, leur réchauffement par la nomination d’un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, une visite officielle en Israël, la création d’une section économique congolaise basée à Jérusalem, une invitation lancée aux investisseurs et, cerise sur le gâteau, son soutien au «Plan de paix» du président Trump sur la problématique palestinienne. Qu’est-ce que Kinshasa espère gagner des relations renforcées avec Tel-Aviv ? Les choix du président et le moment pour les rendre publics sont-ils opportuns ? Le débat ne fait que commencer.
Le Potentiel
Sans vraiment être une surprise pour les professionnels des arcanes diplomatiques, les déclarations du président Tshisekedi à la rencontre de l’AIPAC, le puissant lobby juif des États-Unis d’Amérique, ont eu néanmoins le mérite de remettre au goût du jour la lancinante question des relations diplomatiques avec Israël.
Si, dans la précipitation, il s’est trouvé des Congolais prêts à critiquer les choix du président de la RD Congo, lui imputant notamment une tentative de mettre sous le boisseau le dur combat du Peuple palestinien pour recouvrer sa souveraineté, les plus rompus à la diplomatie secrète ont, par contre, une vision tout à fait opposée.
Pourvoyeurs des services de sécurité
Dans un camp comme dans l’autre, on peut tenir pour évidents les postulats ci-après : la Cause palestinienne n’est pas et ne se sera pas bradée ni par la RD Congo ni par l’emphase de Tshisekedi devant l’assemblée de l’AIPAC. Il existe des institutions pour régler cette question.
Du reste, l’Union africaine, organisation panafricaine, n’a plus exercé des pressions sur aucun de ses pays membres pour se détourner d’Israël. Ceci est d’autant plus vrai que de nombreux pays du continent commercent avec Tel-Aviv, qui leur vend plusieurs services. Dans le lot : Éthiopie, Ghana, Nigeria, Ouganda, Kenya, Djbouti, Comores, Malawi, Lesotho, République Centrafricaine, Liberia, Côte d’Ivoire.
Les pays arabes, avec en tête l’Egypte, l’Arabie Saoudite, … trafiquent à ciel ouvert avec l’État hébreu sans le moindre scrupule. Et sans subir aucune critique des autres Arabes. N’évoquons même pas la prospère coopération que Tel-Aviv entretient avec les grandes puissances d’Occident et d’Asie du Sud-Est. En tout cas, le monde de 1960 a évolué et la perception de la question palestinienne également.
Ceci étant, quels appâts utilise l’État hébreu pour séduire et convaincre les pays et les régimes africains qui l’avaient autrefois ostracisé ? Intéressante question. Essayons d’y voir un peu plus clair.
À la lumière des faits et de l’histoire, Israël est l’un des plus grands pourvoyeurs des services de sécurité dans le monde. Sur tous les continents, la qualité de ses offres est unanimement saluée.
Dans l’intérêt de la République
Son savoir-faire dans les domaines de l’agriculture, des sciences et des technologies trouve difficilement des concurrents ailleurs. Imbattable sur les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Israël et sa diaspora servent de précurseurs dans le domaine.
Par ailleurs, l’industrie d’armement israélienne est appréciée de beaucoup de pays du continent, qui se fournissent en qualité et à meilleur marché car, ne l’oublions pas, le pays fait la sous-traitance des industriels américains.
La formation militaire et paramilitaire ainsi que le volet du renseignement font de l’État hébreu un «petit État sécurisé» et une puissance offensive et dissuasive, du fait qu’il est le seul de la région à détenir une arme nucléaire.
Qui plus est, le sens aigu des affaires et l’enrichissement des Juifs de la diaspora sont devenus légendaires. Voilà autant d’atouts qui attirent nombre de pays, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, à nouer des relations officielles multiples avec la communauté juive.
Ce faisceau de lumières indique que le président Tshisekedi n’innove en rien en se rapprochant d’Israël. D’ailleurs, le contexte politique congolais, marqué par la coalition de deux forces jadis antagonistes (CACH-FCC), justifie amplement les «précautions» prises par le chef de l’Etat en annonçant à l’AIPAC, urbi et orbi, le renforcement de la coopération tous azimuts avec Tel-Aviv. C’est, au bout du compte, dans l’intérêt de la République. C’est, au bout du compte, dans l’intérêt de la République. Fatshi aura donc choisi son bouclier stratégique."
"Israël, le nouvel ami de l’Afrique - 13 février 2020"
° https://www.agenceecofin.com/gestion-publique/1302-73790-israel-le-nouvel-ami-de-l-afrique
"PRESS TV : RDC: rapprochement avec Israël ? - 4 mars 2020"
° http://www.lucmichel.net/2020/03/04/flash-video-luc-michel-sur-press-tv-iran-rdc-rapprochement-avec-israel/
"RDC: Soutien au plan de Trump pour le Proche-Orient, Tshisekedi en désaccord avec l’UA - 2 mars 2020"
° https://www.politico.cd/en-clair/2020/03/02/rdc-soutien-au-plan-de-trump-pour-le-proche-orient-felix-tshisekedi-en-desaccord-avec-lua.html/55014/
"RDC : Kikaya désapprouve "la manière cavalière" de Tshisekedi de soutenir le plan de paix américain pour le conflit Israëlo-palestinien - 04/03/2020"
° https://www.7sur7.cd/2020/03/04/rdc-kikaya-desapprouve-la-maniere-cavaliere-de-tshisekedi-de-soutenir-le-plan-de-paix
"Les participants à la conférence de l’AIPAC, à laquelle a pris part le président Tshisekedi, sont «potentiellement» exposés au coronavirus -5 mars 2020"
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/03/05/les-participants-a-la-conference-de-laipac-a-laquelle-a-pris-part-le-president-tshisekedi-sont-potentiellement-exposes-au-coronavirus.html/55170/
"RDC : "Les USA soutiennent le programme de réforme du président pour lutter contre la corruption", déclare Pompeo après avoir reçu Tshisekedi - 03/03/2020"
° https://www.7sur7.cd/2020/03/03/rdc-les-usa-soutiennent-le-programme-de-reforme-du-president-pour-lutter-contre-la
"RDC: suppression de 250$ de frais de visa non-immigrant américain (ambassade USA) - 04/03/2020"
° https://www.7sur7.cd/2020/03/04/rdc-suppression-de-250-de-frais-de-visa-non-immigrant-americain-ambassade-usa
"RDC: Soutien au plan de Trump pour le Proche-Orient, Tshisekedi en désaccord avec l’UA - 2 mars 2020"
° https://www.politico.cd/en-clair/2020/03/02/rdc-soutien-au-plan-de-trump-pour-le-proche-orient-felix-tshisekedi-en-desaccord-avec-lua.html/55014/
"Les enjeux de la visite de Fatshi en Israël - 4 mars 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/03/04/les-enjeux-de-la-visite-de-fatshi-en-israel/
Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, effectuera une visite officielle en Israël. Cette énième visite ne devra pas être une de trop. Les Congolais qui ont suivi, il y a peu, le débat alimenté de vives réactions autour du coût des voyages de leur chef de l’État, vaudraient que ce soit une visite bien préparée et non un voyage folklorique pour plaire aux yeux.
Pour ce faire, il faudra donc y mettre tout le sérieux afin de rentabiliser certains acquis, surtout dans le domaine économique. L’entourage du chef de l’État devra retenir qu’en choisissant de s’allier à l’Etat d’Israël, Tshisekedi a pris une grave décision sur le plan stratégique et sécuritaire. Il faudra donc que la délégation aille avec des dossiers bien ficelés afin de convaincre des investisseurs juifs de venir en RDC.
En effet, de Washington où il séjourne, le président de la République a rappelé que son pays, la République démocratique du Congo et l’État d’Israël ont plusieurs domaines de convergence et d’intérêts, notamment sur le plan sécuritaire, économique, culturel et scientifique. Une raison de plus, pour ceux qui l’entourent et qui l’accompagneront au cours de cette visite, de redoubler d’ardeur afin que rien ne soit laissé au hasard.
Comme garantie de sa volonté de renforcement des relations entre les deux Etat, Félix Tshisekedi annonce qu’il effectuera, au cours de cette année 2020, une visite officielle en Israël.
Loin de paraître comme un simple appel de pied, la promesse du chef de l’État de visiter le pays de Netanyahu renferme des enjeux stratégiques. On le sait, la communauté juive est réputée « milliardaire ». Il faudra capitaliser cette rencontre et y tirer des dividendes dans le sens des investissements.
Le pari est de taille, mais il faut le gagner. Question de savoir ce que l’on veut et de vouloir ce que l’on cherche. Les grands événements se préparent."
"FELIX TSHISEKEDI: OPERATION SEDUCTION DE DONALD TRUMP"
Compatriotiquement!
PS
"Les non-dits de Félix Tshisekedi à l’AIPAC [Tribune]
9 mars 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/03/09/les-non-dits-de-felix-tshisekedi-a-laipac-tribune.html/55358/
Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi a prononcé des mots à l’endroit du peuple juif que le peuple congolais n’est pas accoutumé d’entendre de la bouche de ses dirigeants. Là où feu Maréchal Mobutu a exprimé tout son mépris à l’endroit d’Israël, les Kabila se sont illustrés par un silence qui n’a ni arrangé ni empiré la situation héritée de son prédécesseur. Les quelques collaborations qu’il a initiées avec les juifs dans le cadre par exemple du projet DAIPN, étaient bien impuissantes pour restaurer la relation brisée officiellement entre la RDC, Zaïre de l’époque, et Israël à la tribune de l’ONU en 1974.
Naturellement, cet autre son de cloche de Tshisekedi sur cette histoire ne pouvait passer inaperçu dans l’opinion publique. Cependant, les échanges autour de cette nouvelle position de la RDC vis-à-vis d’Israël tournent plus autour des mots entendus, sans vraiment toucher le sens profond que les phrases, paragraphes prononcés ont véhiculé devant la communauté juive aux États-Unis. Les implications de cet acte posé par le président de la République passent à leur tour sous silence ou sont tirés du côté négatif, selon que cela arrange son camp politique.
Là où tout a commencé
En 1990, je fréquentais régulièrement le Grand Rabbin du Congo, monsieur Lévy Moise. Il m’a dit que les juifs ont quitté le Nord de l’Afrique en charriots pour rejoindre le Zaïre (RDC). Ils ont sillonné des villages reculés pour vendre des produits manufacturés et acheter auprès des paysans les récoltes de leurs champs. Un commerce normal qui, des années durant, a contribué à créer la classe moyenne congolaise, pivot de l’économie et de la stabilité financière.
Là où tout s’est arrêté
En un jour, la convivialité entre congolais et juifs s’est plongée dans la deshamonie par la volonté d’un homme. Dans son discours à la fois spectaculaire et historique, Mobutu a rompu les relations diplomatiques avec “l’ami Israël”, en soutien à “l’Égypte frère”, avec en prime, les applaudissements de l’audience qu’il a réussieà conquérir grâce à ses talents d’orateur.
Comme si cela ne suffisait, la zairiannisation qui concernait tous les étrangers a assombri les relations israélo-congolaises. Monsieur Granat, propriétaire du bâtiment de l’actuel gouvernorat du haut Katanga, jadis appelé bâtiment Granat, est entré en RDC en 1904 à pied. Il a pu créer un empire économique et était obligé par la suite d’en répartir avec 40 kilos de bagages endéans les 48 heures.
Les conséquences du divorce
La même année, 1990, Christian Bernard, légat suprême d’un ordre traditionnel prestigieux déclarait sur les antennes de La voix du Zaïre, l’actuelle RTNC, qu’il ne voyait pas de la lumière brillait sur la RDC (Zaïre) pendant des nombreuses années. Au fait, le conseil que me prodiguait le Grand Rabbin du Congo était que, si je voulais sauver ma petite famille, il me fallait émigrer de la RDC puisqu’une épaisse obscurité y planerait pendant plusieurs années. Raison pour laquelle eux juifs quittaient déjà le pays depuis un temps et il n’en restait que 7 à Lubumbashi pour liquider leurs biens et ceux de la communauté.
J’avais 30 ans. Il y a eu le massacre des étudiants et celui des chrétiens, des tueries et enlèvements liés à la conférence nationale souveraine, des pillages et des réformes monétaires bidons, des refoulements de kasaiens dans leur propre pays, la première guerre de l’est et l’assassinat de L.D Kabila, la deuxième guerre de l’est et… le génocide qui ne dit son nom, les massacres interminables pour arracher quelques balbutiements de la démocratie.
Et la nuit s’est étendue sur le pays ! La descente aux enfers : la Gécamines pourtant nationalisée par Mobutu est depiécée comme un butin de guerre entre les vainqueurs de la guerre de l’Est. La Miba a carrément fermé ses portes. Le portefeuille de l’État est simplement bradé entre les fils du pays et leurs complices extérieurs. Et cela durant de décennies. Décennies de la traversée du désert pour la RDC.
Là où tout va reprendre
C’est lorsque que j’ai écouté, lu et relu le discours de Félix Tshisekedi devant l’AIPAC que je me suis remémoré de mes entretiens d’il y a 30 ans, avec Lévy Moïse, le Grand Rabbin du Congo. Ils étaient 3 mille en 1960, les juifs qui habitaient le Congo. Un peu plus peut-être dans les années 70, alors qu’intervenait la zairiannisation. Des milliers en Israël et à travers le monde lorsque Mobutu maudissait Israël du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU en 1974. Des milliers qui ont demandé l’intervention divine dans cette offensive que le Zaïre a déclenché contre eux à travers l’Égypte. Au moins 3000 qui ont prononcé des malédictions sur la RDC dans chacune de leurs prières puisque ses dirigeants les ont dépouillés injustement et son peuple s’est partagé ses biens comme des rapaces. Nous avons tous porté le poids de cette malédiction d’une façon ou d’une autre.
Lorsque le nouveau président Félix Tshisekedi bénit Israël et son peuple, c’est à Canossa qu’il se rend publiquement et humblement exprimer un mea culpa, mea maxima culpa, au nom du peuple congolais pour ouvrir les portes du pardon et de la réconciliation, la restauration de ce lien coupé publiquement par l’orgueil et l’autosuffisance de ses prédécesseurs qui se sont surestimés.
Félix Tshisekedi a fait une métanoia au sens biblique. C’est-à-dire une repentance. Une sorte d’harmonisation cosmique dans le concert des nations et dans l’univers.
Les palestiniens eux-mêmes ne seraient pas offusqués que Félix proclame tout qu’Israël est la boussole du monde, l’horloge des mondes. Car Dieu lui-même affirme dans le Coran utilisé par les palestiniens, l’excellence des israélites sur les mondes : Sourate 2, verset 47.
Nous avons vite vu le côté sécuritaire du Mossad mais ce que l’on n’a pas dit ou voulu dire, est que Félix Tshisekedi a exorcisé la terre du Congo et son peuple d’une charge karmique négative, Avec espoir que la lumière louise à nouveau sur ce pays au cœur de l’Afrique.
Ibrahim Sheji, philosophe herméneuticien
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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