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OU EN EST LA REVISION DES CONTRATS MINIERS CLAMEE HAUT ET FORT PAR LE PRESIDENT TSHISEKEDI VOICI MAINTENANT 5 MOIS?

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Message  ndonzwau 1/11/2021, 5:11 pm

En mai dernier le Président avait réclamé haut et fort la "révision des contrats miniers" que nous avons conclus avec les partenaires étrangers notamment chinois ! « Il n'est pas normal que ceux avec qui le pays a signé des contrats d'exploitation s'enrichissent pendant que nos populations demeurent pauvres »... « Il est temps que le pays réajuste ses contrats avec les miniers dans l'optique de sceller des partenariats gagnant-gagnant », avait-il alors déclaré. Oùen est aujourd'hui cette révision des contrats et du secteur minier qui est le pilier légitime de notre budget ?


"RDC: Chinois en stand-by et odeur de soufre sur l’or du Sud-Kivu - 1 novembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/65084/rdc-chinois-en-stand-by-et-odeur-de-soufre-sur-lor-du-sud-kivu/

OU EN EST LA REVISION DES CONTRATS MINIERS CLAMEE HAUT ET FORT PAR LE PRESIDENT TSHISEKEDI VOICI MAINTENANT 5 MOIS? Ae6f75a8d8351d6227daa9ee2e49c8e9ffa0e69e-690x450

On se traite de bandits, on dénonce des mafias, on réclame réparation, un conseiller démissionne subitement… l’or sent le soufre au Sud-Kivu, dans l’est de la RDC, où des sociétés à capitaux chinois attendent de savoir si elles vont pouvoir reprendre leurs activités, suspendues en août par les autorités provinciales.

Leur avenir dans le territoire aurifère de Mwenga, à une centaine de km au sud-ouest du chef-lieu Bukavu, est suspendu aux conclusions d’une commission d’enquête parlementaire et à la décision du ministère des Mines.
« Nous sommes confiants, on va rebondir et nous voulons même aller plus loin: nous serons un projet pilote dans la traçabilité » de l’or, assure Rudy Cornet, consultant pour une des six sociétés concernées, Oriental Ressources Congo (ORC).
L’opacité de l’exploitation et de la vente de l’or congolais est régulièrement déplorée, l’année dernière encore par un groupe d’experts de l’ONU qui constataient des « volumes d’or de contrebande nettement plus élevés que ceux commercialisés légalement ».
L’or, parmi d’autres richesses minérales dont la RDC regorge, sert aussi à financer des groupes armés et à nourrir les conflits qui ensanglantent l’est du pays depuis plus d’un quart de siècle.
« Certains opérateurs sont de vrais bandits », juge M. Cornet, mais « il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier », ajoute-t-il, en contestant toute infraction au code minier.

– « On va payer » –

Le 20 août dernier, le gouverneur du Sud-Kivu, décidé à « remettre de l’ordre » dans le territoire de Mwenga, avait ordonné la suspension des activités d’une demi-douzaine d’entreprises minières à capitaux chinois, afin notamment de préserver « l’intérêt de la population locale et l’environnement ». Des « abus » manifestes et « multiples » ont été constatés, assurait-il.
Selon divers témoignages recueillis à Bukavu, ces entreprises ont obtempéré – leurs engins sont à l’arrêt – tout en s’activant pour faire valoir leurs arguments.
« Les sociétés sont allées à Kinshasa, on a déposé nos moyens de défense, et on attend », déclare Me Eric Kitoga, avocat congolais représentant les intérêts de Congo Blueant Minerals (CBM).
Les employés chinois de la compagnie ont été accusés de travailler avec « des visas touristiques »? « C’est faux ». « On dit qu’on n’a pas indemnisé les champs des paysans? C’est faux ». « Qu’on ne payait pas d’impôts et taxes. C’est faux », énumère-t-il.

« On nous reproche de ne pas avoir de titre d’exploitation » à Mwenga? « Mais la société a signé une convention avec une coopérative locale qui lui permet d’être là », ajoute l’avocat.
Certes, concède Me Kitoga, CBM est peut-être allée au-delà d’une exploitation purement « artisanale », au vu du matériel employé. « Nous savons aussi que l’environnement a été détruit » et que « cela doit être réparé », poursuit-il.
Qu’à cela ne tienne, « on va payer », dit l’avocat, convaincu que le litige va se régler « avec des amendes » et que la mesure de suspension prise au niveau provincial va être levée par Kinshasa. « Vous savez, la Chine a des relations très fortes avec le Congo, on ne peut pas demander à tout le monde de fermer et de rentrer », estime-t-il.
Même pour l’entretien de la route menant à Mwenga, les populations locales ont besoin des entreprises minières, soulignent ces sociétés.

– « Ils ont tout dévasté » –

« Ils ont tout dévasté: les palmeraies, les champs de manioc, de riz, les étangs piscicoles! », s’emporte Laban Kyalangalilwa, président de la communauté des Banyindu, dans la « chefferie » (collectivité) de Luindi.
Même si des « arrangements » finissent par être trouvés, il faut que ces exploitants réparent d’abord « ce qu’ils ont causé », en indemnisant les paysans qui ont perdu « leurs moyens de survie », demande-t-il.
« Nous allons porter plainte contre ces sociétés, au nom de nos administrés, des victimes », appuie Me Christian Wanduma, conseiller juridique de la chefferie voisine de Wamuzimu.
« La mission parlementaire a constaté les mafias qui sont organisées à Mwenga, nous attendons ses conclusions », ajoute-t-il, prédisant un « soulèvement » de la collectivité si le gouvernement passe l’éponge sur les méfaits supposés des entreprises ciblées.
« Les miniers prennent et s’en vont, les communautés restent, il faut garantir leurs droits », confirme Safanto Bulongo, qui a suivi le dossier Mwenga depuis fin 2020.
Interrogé le 18 octobre à Bukavu, M. Bulongo, alors conseiller « mines » du gouverneur du Sud-Kivu, promettait de se pencher sans tarder sur l’exploitation aurifère dans d’autres territoires de la province. Sa démission était annoncée peu après, sans explications."


"RDC : Félix Tshisekedi envisage la révision de certains contrats miniers - 14 mai 2021
= https://deskeco.com/2021/05/14/rdc-felix-tshisekedi-envisage-la-revision-de-certains-contrats-miniers


"Renégociation des contrats miniers Sino-Congolais : les arguments de l'ambassadeur de Chine, Zhu Jing - 1 octobr e 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/01/renegociation-des-contrats-miniers-sino-congolais-les-arguments-de-lambassadeur-de-chine
L'ambassadeur de Chine en RDC, Zhu Jing a abordé la problématique des contrats miniers Sino-Congolais au cours d'un entretien tenu, jeudi 30 septembre, avec les journalistes, dans sa résidence à Kinshasa. 
Selon le diplomate chinois, la RDC est la principale bénéficiaire des contrats Sino-Congolais. Il a indiqué qu'au cours de sept premiers mois de l'an 2021, la RDC a gagné 4,7 milliards USD sur les 7,9 milliards USD réalisés dans les échanges commerciaux Sino-Congolais.
"Durant les 7 premiers mois 2021, les échanges commerciaux entre la Chine et la RDC ont atteint 7,9 milliards de dollars USD. Soit une augmentation annuelle de 97% par rapport à la même période en 2020. Dans les 7,9 milliards USD, la RDC a gagné 4,7 milliards USD. C'est-à-dire que la RDC est largement excédentaire dans les échanges avec la Chine", a révélé  l'ambassadeur de Chine. 

Il a estimé qu'avec "la Chine, la RDC ne dispose plus que des mines mais aussi des chaînes de production et de transformation apportées par les entreprises chinoises".
Pour le diplomate chinois, le partenariat Sino-Congolais a contribué pour le positionnement de la RDC dans le concert des nations comme grande puissance d'exploitation minière.
"La RDC est le grand gagnant de ce partenariat. D'abord, les contrats Sino-Congolais se sont réalisés entièrement avec l'argent des entreprises chinoises avec à la tête la SICOMINES qui prend en charge le financement. Ces entreprises s'endettent auprès des banques chinoises et investissent en RDC. L'Etat congolais sans investir un seul dollars bénéficie d'une industrie minière moderne. Ce qui fait de la RDC une grande puissance mondiale d'exploitation minière. Le contrat Sino-Congolais permet à la RDC d'accéder au premier marché mondial sans passer par les intermédiaires", explique Zhu Jing.

Renégociation des contrats miniers Sino-Congolais

La question de la renégociation et de l'évaluation des contrats miniers Sino-Congolais est déjà évoquée par le gouvernement. 
En effet, l'ambassadeur ZHU Jing dénonce l'ingérence des États-Unis et n'exclut pas la possibilité si nécessaire de la renégociationn de certains contrats Sino-Congolais dans le strict respect des lois.
"Les contrats signés entre la Chine et la RDC n'ont rien avoir avec les Américains. Le partenariat Sino-Congolais ne peut pas être dicté par d'autres États. Quand vous signez les accords, il faut les respecter. Mais cela ne veut pas dire que les accords resterons figés. Si l'on trouve quelque à améliorer, bien sûr, on peut toujours servir discuter objectivement, tranquillement et amicalement. Si l'Etat congolais et les entreprises chinoises sont d'accord pour modifier quelques clauses ou éléments dans leurs accords afin d'améliorer l'efficacité, la visibilité, de ses partenariats, ça ne gêne pas du tout. Mais à condition que ces discussions se déroulent de façon amicale et équitable. Il faut veiller à ce que les droits légitimes de chaque parties soient respectés", indique-t-il.

Contrats Sino-Congolais et les tirs à boulet rouge

Le diplomate chinois a aussi laissé entendre qu'une campagne de diabolisation serait menée contre le partenariat Sino-Congolais.
"La Chine est victime d'une campagne de diabolisation. Il y a plusieurs spéculations médiatiques et des éléments infondés qui discréditent le partenariat Sino-Congolais. Des choses qui ne correspondent pas à la réalité. L'objectif de cette campagne de diabolisation est de détruire le partenariat Sino-Congolais dont la RDC est le grand gagnant", a-t-il dénoncé.
Notons que le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi tient à l'évaluation des contrats miniers Sino-Congolais signés sous son prédécesseur, Joseph Kabila.



"Révision des contrats miniers en RDC-  09/09/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/09/emissions/dialogue-entre-congolais/revision-des-contrats-miniers-en-rdc

OU EN EST LA REVISION DES CONTRATS MINIERS CLAMEE HAUT ET FORT PAR LE PRESIDENT TSHISEKEDI VOICI MAINTENANT 5 MOIS? Kolwezi%2Bville
Les installations de l'entreprise minière SICOMINES à Kolwezi. Radio Okapi/Photo Carine Tope.

Kinshasa a annoncé sa volonté de revisiter les contrats miniers liant la République démocratique du Congo aux différents acteurs de ce secteur qui exploitent le sous-sol congolais. D’après la ministre des Mines, Antoinette Nsamba, cette révision se fera non par la force, mais avec le concours de toutes les parties concernées. 
Antoinette Nsamba a aussi expliqué que la révision des contrats miniers visait à permettre à tout le monde de gagner, surtout à la RDC et à son peuple qui doivent bénéficier directement des recettes des ressources minières.
Quelle lecture faire de cette initiative du gouvernement congolais ? 
Invités : 
-Al Kitenge, analyste et stratège 
-Franck Fwamba, fondateur et directeur général de la revue Mining News. Il est fondateur de l’ONG Ressources naturelles pour le développement. Il est coordonnateur de la campagne « Touche pas à mon Cobalt ».
-Jean Claude Mputu, porte-parole de la plate -forme « Le Congo n’est pas à vendre » qui regroupe une dizaine d’ONG nationales et Internationales.


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""Les minerais de cassitérite produits au Maniema peuvent contribuer au développement du Pays", Feruzi Kizala - 31/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/31/actualite/economie/les-minerais-de-cassiterite-produits-au-maniema-peuvent-contribuer-au

"Lualaba : la COMIBAKAT accusée d'entretenir la fraude minière et de bénéficier des exonérations des impôts et des taxes -  31 octobre 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/31/lualaba-la-comibakat-accusee-dentretenir-la-fraude-miniere-et-de-beneficier-des

"Sud-Kivu : le député Jean-Marie Bulambo alerte sur le non-respect des mesures du gouverneur suspendant les entreprises minières, le gouvernement provincial se justifie - 31 octobre 2021 -
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/31/sud-kivu-le-depute-jean-marie-bulambo-alerte-sur-le-non-respect-des-mesures-du


"Signature d’une convention de financement entre le FPM SA et la COOPEC Akiba Yetu - 30 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/30/signature-dune-convention-de-financement-entre-le-fpm-sa-et-la-coopec-akiba-yetu

"Contrat minier avec la Chine : l’heure des comptes a sonné en RDC - 24:09:2021
= https://www.lepoint.fr/afrique/contrat-minier-avec-la-chine-l-heure-des-comptes-a-sonne-en-rdc-24-09-2021-2444598_3826.php


"RDC: Révision des contrats miniers: Les autorités cherchent à rassurer les entreprises minières -, 10 septembre 2021
= https://www.business-humanrights.org/en/latest-news/rdc-r%C3%A9vision-des-contrats-miniers-les-autorit%C3%A9s-cherchent-%C3%A0-rassurer-les-entreprises-mini%C3%A8res/


"La République démocratique du Congo (RDC) aurait perdu un montant colossal à cause d’un homme d’affaires israélien - Capital - 12/05/2021
= https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/la-r-c3-a9publique-d-c3-a9mocratique-du-congo-rdc-aurait-perdu-un-montant-colossal-c3-a0-cause-d-e2-80-99un-homme-d-e2-80-99affaires-isra-c3-a9lien/ar-BB1gE0nr


"Contrat minier avec la Chine : l’heure des comptes a sonné en RDC - 24/09/201
= https://www.lepoint.fr/afrique/contrat-minier-avec-la-chine-l-heure-des-comptes-a-sonne-en-rdc-24-09-2021-2444598_3826.php


"La révision des contrats miniers -  26 mai 2021
= https://www.congoindependant.com/la-revision-des-contrats-miniers/

"RDC : Vers une révision des contrats sino-congolais ? - 13/09/2021
= https://french.von.gov.ng/2021/09/13/rdc-vers-une-revision-des-contrats-miniers-sino-congolais/


"Le CADTM soutient le principe de révision des contrats miniers en RDC et demande la mise en place d’un audit de la dette congolaise- 25 mars 2008
= https://www.cadtm.org/Le-CADTM-soutient-le-principe-de-revision-des-contrats-miniers-en-RDC-et

CONTRATS MINIERS LEONINS EN RDC : Pas Seulement Les Chinois -  6 octobre 2021"
= https://lemaximum.cd/contrats-miniers-leonins-en-rdc-pas-seulement-les-chinois/


"LA REVISION PAR L’ETAT DES CONTRATS CONCLUS AVEC LES PERSONNES PRIVEES : CAS DES CONTRATS MINIERS EN RD CONGO
= https://www.leganet.cd/Doctrine.textes/Decon/Dcontrats/RevisiondescontratsminiersRDC.pdf


"
=



Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


ndonzwau


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OU EN EST LA REVISION DES CONTRATS MINIERS CLAMEE HAUT ET FORT PAR LE PRESIDENT TSHISEKEDI VOICI MAINTENANT 5 MOIS? Empty Re: OU EN EST LA REVISION DES CONTRATS MINIERS CLAMEE HAUT ET FORT PAR LE PRESIDENT TSHISEKEDI VOICI MAINTENANT 5 MOIS?

Message  ndonzwau 1/11/2021, 9:05 pm

PS


RDC : Félix Tshisekedi exige l’évaluation de l’exécution du « contrat sino-congolais" - 13/09/2021"
= https://www.radiookapi.net/2021/09/13/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-exige-levaluation-de-lexecution-du-contrat-sino
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a demandé au ministre des Infrastructures et Travaux publics de présenter, lors de la vingt-et-unième réunion du Conseil des ministre, l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit « Sino-congolais », et à la ministre des Mines d’en faire autant dans son secteur.

Le Président de la République justifie cette position par le fait que « la République démocratique du Congo accuse un important déficit en termes d’infrastructures. Cette réalité constitue une entrave à son développement ». Le chef de l’Etat a indiqué qu’il s’attelait à trouver des solutions à court, moyen et long terme de manière à mettre le pays sur les rails du développement en promouvant les structures et mécanismes visant à assainir le climat des affaires et ainsi dégager des ressources pour la construction des infrastructures et permettre au pays d’être relié et faciliter les transactions.  
C’est dans cet esprit qu’en 2008, la République démocratique du Congo avait signé le contrat dit « Sino-congolais », renégocié en 2009. L’exécution de grands projets d’infrastructures inscrits dans ce cadre avait été interrompue, notamment pour des raisons techniques liées à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière.  
« Ce problème étant réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder », selon Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.  

Un contrat source des tensions  

Le contrat sino-congolais a, dès ses débuts été au cœur des tensions, entre partenaires mais aussi entre le gouvernement congolais et institutions de Bretton Woods. Dès 2008, le Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais de construction d’infrastructures avait lancé la première évaluation du contrat signé en 2008 entre le gouvernement congolais et le groupement des entreprises chinoises.
Selon les termes de cette convention, la RDC devait trouver des ressources financières nécessaires à la réalisation des projets d’infrastructures nationales et à la modernisation du pays. Le groupement d’entreprises chinoises devait pour sa part mobiliser au départ 6 milliards de dollars pour financer les infrastructures. En retour, son objectif était d’investir dans le domaine de métaux non-ferreux en RDC.
Après discussions avec le FMI et la Banque mondiale, la RDC avait réduit ce montant à 3 milliards de dollars, expliquait Moise Ekaanga, coordonnateur du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais de construction d’infrastructures.
Routes, ponts, bâtiments et autres infrastructures ont été construits aussi bien à Kinshasa que dans les provinces.

2013, année de la perturbation

Les entreprises chinoises, engagées depuis 2008 dans un partenariat avec la RDC pour la construction des infrastructures, n’avaient déboursé aucun sou en 2013 dans le cadre de ces accords. Le partenariat était en panne à la suite du non-respect par la RDC de ses engagements, notamment la prise en compte des risques politiques encourus par ces investissements.  
Refusant de parlant de «panne», la cellule de suivi des contrats sino-congolais reconnaissait cependant des difficultés dans l’exécution de ces contrats.
Douze mois après l’approbation du projet de coopération par le gouvernement chinois, la RDC s’était engagée à adopter une loi devant sécuriser le régime fiscal, douanier et de change applicable à ce projet de coopération en raison de sa spécificité.

Cette loi, stipulée dans l’article 15 de ce contrat, était une exigence des Chinois pour se protéger contre toute appropriation ou nationalisation de leurs entreprises dans le futur ou encore l’expropriation directe ou indirecte de la SICAMINES, joint-venture minière née de ce partenariat, et son patrimoine. L’Etat congolais, via la Gécamines, doit détenir 32% de parts de la SICOMINES contre 68% pour le consortium chinois.  
A cause du retard pris pour l’adoption de cette loi au Parlement, les Chinois n’avaient pas décaissé de l’argent en 2013 pour l’exécution des projets d’infrastructures, notamment la construction de routes et d’hôpitaux.
Initialement conclus pour 9 milliards de dollars américains, ces contrats avaient été revus à 6,2 milliards à la suite des pressions du FMI et de la Banque mondiale.

Sur ce montant, 3,2 milliards devraient être investis dans le secteur minier, donc dans la SICOMINES, et le reste était destiné aux infrastructures.  
Déjà en mai 2013, des rumeurs faisaient état du retrait d’Exim Bank du partenariat sino-congolais. C’est cette banque chinoise qui finance les entreprises chinoises engagées dans la construction d’infrastructures en RDC.
Le responsable du bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, Moïse Ekanga, l’avait démenti.

Les recommandations de l’Assemblée nationale, toujours d’actualité  

L’Assemblée nationale avait demandé en 2008 au gouvernement de clarifier les contrats signés avec les entreprises chinoises. Le gouvernement devrait indiquer la valeur et la qualité des ouvrages qui seront construits. Le gouvernement était aussi appelé à bien évaluer les gisements qui devraient être cédés par la GECAMINES aux Chinois.
Le Président de l’Assemblée nationale de l’époque, Vital Kamerhe estimait qu’il fallait un calendrier précis des travaux à exécuter :  
« Qu’est ce qui va être fait ? Quand ? Pour se terminer à quelle date ? La route qui partira de Pweto, c’est à quelle date qu’elle va arriver à Kalemie, puis à Uvira, ensuite à Kisangani ? Nous voulons savoir tout cela, en tant qu’élus du peuple, pour suivre. Et nous disons : on ne peut pas dire qu’en cas de conflit entre le Congo et les entreprises chinoises, on va appliquer la loi de la Chine. Ça, c’est une aberration sur le plan juridique », recommandait Vital Kamerhe.
Il ajoutait : « Rendez-vous dans 6 mois pour savoir si toutes les parties ont respecté les engagements. Ça ne sera pas trop tard. Ce contrat a une durée de vie de 25 ans. Et si, en une année, nous nous rendons compte que nous avons démarré du mauvais pied, et que nous pouvons rectifier le tir, ce n’est pas trop tard. Le coût des routes, nous savons qu’en moyenne, le kilomètre, c’est un million de dollar. Ça peut être le double ou légèrement plus. C’est tolérable. On ne peut pas accepter que nous allions à 10 fois plus ».  
Avec cette évaluation demandée par la Président de la République, estiment des sources proches du dossier, la fixation des dates et des objectifs pour chaque projet permettrait de faire avancer des choses."  

"RDC : Tshisekedi demande une évaluation des activités de la Sicomines -  12/09/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210912-rdc-tshisekedi-demande-une-%C3%A9valuation-des-activit%C3%A9s-de-la-sicomines
Le président Félix Tshisekedi exige une évaluation d’un contrat sino-congolais signé il y a 13 ans sous Joseph Kabila. Un méga-contrat de 6 milliards de dollars, dont la moitié dédiée exclusivement au développement des infrastructures.

Le président congolais attend au prochain conseil des ministres un état des lieux des activités de la Sicomines, la co-entreprise issue du méga-contrat de 2008 entre le Congo-Kinshasa et des entreprises chinoises. Félix Tshisekedi veut connaître l’évolution des projets inscrits dans ce contrat signé sous-forme de troc : minerais de cobalt et de cuivre contre construction d’infrastructures.
La sortie du chef de l’Etat congolais intervient au moment où on attend la publication d'un rapport d'analyse de l’ITIE - l’Initiative pour la transparence des industries extractives - sur les chantiers chinois en RDC.La ministre congolaise des Mines a récemment adressé au Premier ministre un courrier lui demandant la révision des exonérations dont bénéficient les projets financés par les entreprises chinoises dans le cadre du contrat de 2008, un contrat dont l’exécution est soupçonnée d’être entaché de corruption.

Mais alors qu’en mai dernier le chef de l’Etat congolais avait annoncé son intention de renégocier les contrats miniers, notamment ceux conclus avec la Chine par son prédécesseur, Joseph Kabila, il demande aujourd’hui une simple évaluation.

► "Mines: la RDC «perdante» sur les «contrats chinois» de 2008, selon l'ONG Afrewatch
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210619-mines-en-rdc-selon-l-ong-afrewatch-le-pays-est-perdant-sur-les-contrats-chinois-de-2008]
"AFRIQUE ÉCONOMIE
RDC: le méga-contrat chinois peine à devenir réalité - 30/06/202

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/afrique-%C3%A9conomie/20210629-rdc-le-m%C3%A9ga-contrat-chinois-peine-%C3%A0-devenir-r%C3%A9alit%C3%A9

"Coopération sino-congolaise : le Congo entend ausculter ses contrats miniers avec la Chine - août 23, 2021
= https://www.sinoafriquemag.com/cooperation-sino-congolaise-le-congo-entend-ausculter-ses-contrats-miniers-avec-la-chine/
Le secteur minier eépublique Démocratique du Congo est très convoité par les multinationales. La Chine et le Congo ont signé plusieurs contrats pour l’exploitation des minerais dans le pays.  80% des exportations congolaises du secteur minier sont à destination de la Chine, et selon le service économique Kinshasa de la France, la Chine détient 70% du marché du Cobalt et du cuivre. Les autorités gouvernementales ont décidé d’établir un examen de l’actionnariat de la RDC dans une mine de cuivre et de cobalt située dans Sud-Est du pays.

Pour établir cet examen, le cabinet du président de RDC Félix Tshisekedi entend mettre sur pied une commission «chargée de la clarification des données relatives aux ressources minières et d’évaluation de l’actionnariat de la Gécamines – dont l’Etat est l’unique actionnaire – dans le projet minier Tenke Fungurume Mining (TFM) SA».
Wikipédia indique que Tenke Fungurume Mining SA (TFM SA), qui est le plus grand site de production de minerais profite au pays et donne la possibilité aux populations des localités aux alentours d’être automnes, grâce à leurs services qu’ils monnaient. Cependant, depuis un moment, le contenu du contrat permettant à la Chine d’exploiter le site minier met en doute certaines autorités du pays.
Toujours selon Wikipédia, en 2006, la structure actionnariale de l’entreprise comprend Freeport McMoRan à 56 %, Lundin Holdings à 24 % et Gécamines à 20 %. En 2016, Freeport McMoRan vend ses parts d’actions à China Molybdenum pour 2,65 milliards de dollars. En 2018, China Molybdenum Co Ltd, rachète les parts de la société Lundin Holding et devient l’actionnaire principal avec 80 % des parts. Et la Gécamines y conserve quant à elle 20 %.

La société Gécamines est une société Chinoise. Cette confusion des marchés laisse donc planer le doute sur les différents contrats. En vue donc de faire la lumière sur cette affaire, la commission d’examination des contrats se chargera de  «En cas de besoin ou obstacle à l’exercice» de sa mission, la commission pourra recourir « à tout autre moyen, notamment une expertise internationale et aux nouvelles technologies », a précisé le cabinet présidentiel.
Notons qu’au début de l’année 2021, les autorités gouvernementales avaient déjà annoncé une évaluation des contrats signés avec la Chine pour l’extraction minière dans le pays.


"Contrat Sino-Congolais : Félix Tshisekedi insiste sur la nécessité de réviser certaines clauses - octobre 16, 2021
= https://actu30.cd/2021/10/contrat-sino-congolais-felix-tshisekedi-insiste-sur-la-necessite-de-reviser-certaines-clauses/
Le président de la République, Félix Tshisekedi a, au cours de la 24ème réunion du conseil des ministres tenue, vendredi 15 octobre dernier, informé que les ministères concernés par la question de l’exécution des contrats Sino-Congolais examinent, en étroite collaboration avec son Cabinet, les propositions formulées pour la suite de ce programme.
Et selon le compte rendu de ce conseil des ministres fait par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, les propositions formulées portent notamment sur « la relance des grands travaux de reconstruction nationale en priorisant les
infrastructures structurantes. Cela, en vue de favoriser l’éclosion d’activités socio-économiques porteuses de développement mais également d’appuyer éventuellement le programme de développement de 145 territoires du pays. Car, le contrat n’a atteint qu’un
taux d’exécution de 30%«
.

A cet effet, le président congolais a insisté sur la « nécessité de mettre fin au déséquilibre entre parties, notamment par la révision de certaines clauses du contrat ou de convention de collaboration entre la RDC et le Groupement d’entreprises chinoises et du contrat ou de convention de la Joint-Venture SICOMINES« , peut-on lire dans le compte rendu du gouvernement.
Par ailleurs, le président de la République a saisi l’occasion pour rappeler au vice-premier
ministre, ministre des Affaires étrangères l’urgence de mettre en place la Commission mixte Sino-Congolaise qui se penchera sur l’ensemble des sujets d’intérêts communs pour que désormais l’exécution des contrats se fasse dans une volonté mutuelle gagnant-gagnant."

"Félix Tshisekedi accorde deux semaines aux Ministres des ITP et des Mines d’évaluer l’exécution du contrat « Sino-Congolais » - 11 septembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/09/11/felix-tshisekedi-accorde-deux-semaines-aux-ministres-des-itp-et-des-mines-devaluer-lexecution-du-contrat-sino-congolais.html/92260/
Le Président de la République, Félix Tshisekedi a présidé, le 10 septembre 2021, la dix-neuvième réunion du conseil des ministres par visioconférence durant laquelle il a fait savoir que la République Démocratique du Congo accuse un important déficit en termes d’infrastructures.
Ce déficit des infrastructures, déclare le Chef de l’État dans un compte rendu du conseil des ministres dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, constitue une entrave au développement du pays.


Face à cette entrave du développement, Félix Tshisekedi a indiqué qu’il s’attèle à trouver des solutions à court, moyen et long terme de manière à mettre le pays sur les rails du développement en promouvant les structures et mécanismes visant à assainir le climat des affaires et ainsi dégager des ressources pour la construction des infrastructures question de permettre au pays d’être relié et faciliter les transactions.
En 2008, la RDC avait signé le contrat dit « Sino-Congolais » renégocié en 2009 dans le souci de capitaliser toutes les sources disponibles de financement des infrastructures. L’exécution des grands projets d’infrastructures qui s’inscrit dans ce cadre avait été interrompue, notamment, pour des raisons techniques liées à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière.

À en croire le Chef de l’État, ce problème étant réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder. Pour ce faire, il demande au Ministre d’État en charge des Infrastructures et Travaux Publics de présenter, lors de la vingt-et-unième réunion du conseil des ministres, l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit Sino-Congolais, et à la Ministre des Mines d’en faire autant dans son secteur
"RDC : Félix Tshisekedi exige aux ministres des ITP et Mines d’évaluer le contrat sino-congolais - 12 septembre 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-felix-tshisekedi-exige-aux-ministres-des-itp-et-mines-devaluer-le-contrat-sino-congolais/
Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi, veut voir clair dans les contrats sino- congolais.
C’est dans cette optique qu’il a demandé au Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics de présenter, à la vingt et unième réunion du Conseil des Ministres, l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit sino-congolais.
La Ministre des Mines est invitée, elle-aussi, d’en faire autant dans son secteur.[...]"
= https://lequotidien.cd/felix-tshisekedi-exige-du-ministre-des-itpr-letat-des-lieux-de-lexecution-technique-et-financiere-du-contrat-sino-congolais/?cn-reloaded=1


"RDC : à l'instar de l'audit sur la SICOMINES, Félix Tshisekedi instruit la mise en place d’une commission mixte sino-congolaise devant veiller sur des contrats gagnant-gagnant - 16 OCT 2021
= https://deskeco.com/2021/10/16/rdc-linstar-de-laudit-sur-la-sicomines-felix-tshisekedi-instruit-la-mise-en-place-dune-commission
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a instruit, lors du Conseil des ministres du 15 octobre 2021, le ministre des Affaires étrangères  de mettre en place, en urgence,  la Commission mixte Sino-Congolaise qui se penchera sur l’ensemble des sujets d’intérêts communs pour que désormais l’exécution des contrats, entre les pays, se fasse dans "une volonté mutuelle gagnant-gagnant".
Concernant l’état d’exécution du Contrat Sino-Congolais,  au regard du rapport fait par les Ministres en charge des Infrastructures et Travaux Publics et des Mines sur l’état des lieux d’exécution du contrat sino-congolais, le Président de la République a informé le Conseil que les Ministères concernés examinent, en étroite collaboration avec son Cabinet, les propositions formulées pour la suite de ce programme.

Rappelons que les propositions de la partie gouvernementale pour la suite des contrats sino-congolais portent notamment sur : 
- La relance des grands travaux de reconstruction nationale en priorisant les infrastructures structurantes. Cela, en vue de favoriser l’éclosion d’activités socio-économiques porteuses de développement mais également d’appuyer éventuellement le programme de développement de 145 territoires du pays. Car, le contrat n’a atteint qu’un taux d’exécution de 30%.
- L’Audit technique et financier de la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES) à diligenter et la mise en place d’un mécanisme assurant la transparence dans la gestion et le fonctionnement de cette entreprise ;
- La nécessité de mettre fin au déséquilibre entre parties, notamment par la révision de certaines clauses du contrat ou de convention de collaboration entre la RDC et le Groupement d’entreprises chinoises et du contrat ou de convention de la Joint-Venture SICOMINES. 

"RDC : des experts recommandent la renégociation du contrat sino-congolais - 30/09/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/30/actualite/economie/rdc-des-experts-recommandent-la-renegociation-du-contrat-sino
Après participé à une conférence virtuelle organisée le 29 septembre par l’ONG sud-africaine South African ressource watch (SAWR), les experts dans les thématiques des relations sino-congolaises (avec un focus sur les contrats miniers), recommandent au gouvernement congolais de renforcer ses capacités internes à bien gérer ses minerais et surtout son pouvoir de négociation. Ils estiment que la relation entre la Chine et la RDC dans le secteur minier peut être gagnant-gagnant sous certaines conditions.  
Le contrat de la SICOMINES est, selon les experts, assez illustratif de certaines faiblesses congolaises. Il y a d’abord eu un déséquilibre dans la répartition des parts : 32 % réservées à la partie congolaise contre 68 % aux actionnaires chinois.
 

Ensuite, les études de faisabilité ont été faites par un cabinet chinois. A cela s’ajoute le fait selon lequel le volet mines a été favorisé au détriment du volet infrastructures. Aujourd’hui, 2 milliards USD doivent encore être mis à la disposition pour la réalisation des infrastructures.  
Ces experts notent aussi que la plupart des contrats ne sont pas signés d’Etat à Etat, mais plutôt entre la RDC et certaines entreprises privées.  
Ils estiment qu’il faut renégocier le contrat entre la RDC et les entreprises chinoises, mais pas dans la précipitation.  
« Il faudra au préalable faire une réévaluation de tous les contrats et dépolitiser la négociation des contrats miniers pour laisser cette tâche aux technocrates. Parce que les intérêts économiques des populations doivent primer sur les agendas politiques », recommandent les panélistes à ce forum.
= https://www.radiookapi.net/2021/09/13/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-exige-levaluation-de-lexecution-du-contrat-sino
= https://www.radiookapi.net/2020/09/10/actualite/economie/rdc-evaluation-de-la-cooperation-sino-congolaise-sur-la-construction
= https://www.radiookapi.net/actualite/2013/05/27/partenariat-sino-congolais-le-gouvernement-fait-le-point

"Mines en RDC : l’ITIE procède à une évaluation des «contrats chinois» - 17/05/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210517-mines-en-rdc-l-itie-proc%C3%A8de-%C3%A0-une-%C3%A9valuation-des-contrats-chinois
En 2008, Pékin a accordé plusieurs prêts à la RDC pour lancer l’exploitation de la Sicomines, la joint-venture sino-congolaise, mais aussi pour réaliser des infrastructures dans le pays. C’est ce qu’on appelle les « contrats chinois » ou le « contrat sino-congolais ». Et la semaine dernière, alors qu’il était en visite dans l’ex-province du Katanga, le président Felix Tshisekedi a fait part de sa volonté de renégocier les contrats miniers avec des partenaires qui auraient « trop volés » le Congo. Les « contrats chinois » pourraient-ils être concernés ?
Avec notre envoyée spéciale à Kinshasa, Sonia Rolley

Le chef de l’Etat congolais n’a cité personne, mais un journal de la place a évoqué un bras de fer autour des « contrats chinois », suscitant, fait rare, une réaction de l’ambassadeur de Chine. Treize ans après la signature de ces contrats, pour un montant de 3 milliards de dollars, une première évaluation indépendante est en cours.
C’est bien parce que la société civile a toujours des doutes sur la réalité des prêts versés et sur l’utilisation de cet argent qu’elle a de nouveau demandé, l’an dernier, à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) de faire une évaluation.
Ces doutes s'étaient renforcés à l’occasion des élections de 2018 quand Moise Ekanga, un proche de Joseph Kabila qui dirigeait alors le Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, avait pris la tête de la cellule en charge des finances et de la logistique de la campagne du dauphin du président, Emmanuel Ramazani Shadary.

Cette demande d'évaluation est aujourd’hui soutenue par le gouvernement, représenté lui aussi au sein de l’ITIE. L’enquête a débuté il y a six semaines et devrait se terminer à la fin du mois. Elle devrait permettre de comprendre si le contrat sino-congolais a été basé sur une estimation réaliste des réserves et si l’exonération fiscale quasi-totale dont bénéficie la Sicomines est bien justifiée.
Même si la Sicomines et le Bureau de coordination du programme sino-congolais ont fourni beaucoup d’informations, à ce stade, il y a toujours des questions sans réponses, confie une source à l’ITIE, ce qui pourrait susciter des nouvelles requêtes.[/size]
Par ailleurs, outre l’enquête menée par l’ITIE, une des organisations de la société civile spécialisées dans le secteur minier, AfreWatch, est aussi en train de procéder à sa propre évaluation. Et elle estime qu'il y a matière à renégociation sur plusieurs points.
Le point le plus important à regarder, c’est le niveau de remboursement de la dette. Pour voir comment le projet aide à rembourser la dette. Le deuxième point, c’est en termes de production, qui est aujourd’hui très faible par rapport à ce qui est prévu dans le contrat. Le troisième point, c’est la question des emplois. Combien d’emplois étaient prévus pour les Congolais et combien d’emplois ont été réellement créés.
Emmanuel Umpula, de l'organisation AfreWatch
Sonia Rolley

De son côté, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde l’a dit lors de la présentation de son programme : il espère profiter encore de 2 des 3 milliards de dollars de ces prêts chinois pour des infrastructures. Selon les premiers résultats de l’étude en cours, le montant déjà décaissé par la Chine pourrait effectivement être inférieur à un milliard de dollars.


"RDC: un rapport accablant sur la Sicomines sur la table du gouvernement -  23/09/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210923-rdc-un-rapport-accablant-sur-la-sicomines-sur-la-table-du-gouvernement
C’est un rapport qui concerne la Sicomines, la joint-venture sino-congolaise créée dans la foulée de l’accord de coopération conclu entre Kinshasa et des sociétés chinoises en 2008. Ce document a été produit par un consultant pour le compte de l’ITIE, l’Initiative pour la transparence des industries extractives. Il s’agit d’un rapport encore provisoire, mais il a été transmis à toutes les parties pour commentaires. Ce qui était annoncé à l’époque comme le contrat du siècle constituerait en fait « un préjudice sans précédent dans l’histoire du Congo ».

Six milliards de dollars de prêts, dont la moitié pour construire des infrastructures, qui seraient remboursés par l’exploitation de matières premières. C’était la promesse de ce qu’on appelle la convention sino-congolaise à l’origine de la création de la Sicomines, mais à en croire ce rapport encore provisoire de l’ITIE, cet accord était défavorable à plus d’un titre pour la partie congolaise.
D’abord, au niveau du capital : alors que la RDC apporte l’essentiel des actifs de cette joint-venture sous formes de gisements miniers, elle n’a que 32% des parts sociales. De plus, l’étude de faisabilité réalisée par les Chinois a largement sous-évalué les réserves de ces gisements, ce qui accentue encore le préjudice.

De nombreux projets jamais réalisés

Pire, en 2017, alors que Joseph Kabila devait quitter le pouvoir, un quatrième avenant à la convention est signé. Un accord secret sur les bénéfices dont même le ministère des Mines ignorait l’existence. Il prévoit le versement de dividendes dès la première année aux actionnaires. Or c’est parce qu’il n’était pas question pour les actionnaires d’obtenir des dividendes que ce mégaprojet minier avait été exonéré du paiement de taxes douanières et fiscales. 
Autre scandale révélé par ce rapport, sur les trois milliards prévus pour les infrastructures, moins d’un milliard a été réellement décaissé par la partie chinoise, et de nombreux projets qui avaient été identifiés comme prioritaires n’ont jamais été réalisés.[/size]
► À lire aussi : RDC : Tshisekedi demande une évaluation des activités de la Sicomines

"Mines en RDC: la Sicomines réagit au rapport accablant de l’ITIE - 25/09/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210925-mines-en-rdc-la-sicomines-r%C3%A9agit-au-rapport-accablant-de-l-itie
L’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) recommande dans un rapport provisoire de renégocier la convention à l’origine de la création de la Sicomines, cette joint-venture sino-congolaise en 2008. Car ce qui était annoncé à l’époque comme le contrat du siècle – six milliards de dollars de prêt contre des matières premières – constituerait en fait « un préjudice sans précédent dans l’histoire du Congo ».

Parmi les principales accusations de ce rapport, l’existence d’un avenant secret signé en 2017, qui permet de reverser des dividendes aux actionnaires de la joint-venture. Ce qui est contraire à ce qui avait été toujours annoncé, à savoir que les premiers bénéfices devaient servir à rembourser les prêts.
Mais pour un officiel chinois de la Sicomines, il est faux de dire que cet avenant était caché puisqu’il y a eu consensus entre les deux parties, chinoise comme congolaise, et que seule une petite partie des bénéfices devait être distribuée, l’essentiel servant au remboursement des prêts.
L’État congolais n’avait obtenu que 36% des parts de la Sicomines, tout en apportant l’essentiel des actifs sous forme de gisements miniers et en assurant une exonération totale de la joint-venture sino-congolaise. Mais pour cet officiel de la Sicomines, tous ces avantages s’expliquent par le prêt de 6 milliards de dollars consenti par la Chine.
Il assure aussi que 43 projets auraient été menés à bien, notamment dans la capitale. Alors que l’ITIE estime que de nombreux projets qui avaient été identifiés comme prioritaires n’ont jamais été réalisés.[

"Audit du contrat sino-congolais : La Sicomines veut accompagner le Programme de Félix Tshisekedi pour le développement des 145 territoires - 19 octobre 2021
= https://cftv1.com/audit-du-contrat-sino-congolais-la-sicomines-veut-accompagner-le-programme-de-felix-tshisekedi-pour-le-developpement-des-145-territoires/
Prenant la parole à la 24ème réunion du Conseil des ministres du Gouvernement, Félix Tshisekedi a débouché sur l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit « sino-congolais » qui a pour objectif principal d’aider la RDC à capitaliser toutes les sources disponibles de financement des infrastructures.
Dans le point intitulé « l’état d’exécution du contrat Sino-Congolais », Félix Tshisekedi a instruit les ministères concernés d’examiner, « en étroite collaboration avec son cabinet, les propositions formulées pour la suite de ce programme » qui selon lui n’a atteint qu’un taux d’exécution de 30%. Ceci en vue de favoriser l’éclosion des activités socio- économiques porteuses de développement, mais également d’appuyer éventuellement le programme de développement de 145 territoires du pays. Car, étant donné que le contrat n’a atteint qu’un taux d’exécution de 30%.


Un autre point concerne l’Audit technique et financier de la Sino-congolaise des mines (SICOMINES) à diligenter et à la mise en place d’un mécanisme assurant la transparence dans la gestion et le fonctionnement de cette entreprise ainsi que la nécessité de mettre fin au déséquilibre entre parties, notamment par la révision de certaines clauses du contrat ou de convention de collaboration entre la RDC et le Groupement d’entreprises chinoises et du contrat ou de convention de la Joint-Venture SICOMINES.
Le Président de la République a saisi l’occasion pour rappeler au vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, l’urgence de mettre en place une commission mixte Sino-Congolaise qui se penchera sur l’ensemble des sujets d’intérêts communs pour que désormais l’exécution des contrats soit effectuée selon la volonté́ mutuelle gagnant-gagnant.

« Gagnant-gagnant »

OU EN EST LA REVISION DES CONTRATS MINIERS CLAMEE HAUT ET FORT PAR LE PRESIDENT TSHISEKEDI VOICI MAINTENANT 5 MOIS? WhatsApp-Image-2021-10-19-at-15.48.02

Dans ce cadre, la Sicomines salue le vœu exprimé par le Chef de l’Etat de voir les deux parties se pencher sur l’ensemble des sujets d’intérêts communs, dans l’objectif noble de préserver et de matérialiser le concept « gagnant-gagnant » déterminant dans toutes relations en matière de coopération ou d’affaires à travers le monde entier, concept lancé d’ailleurs par la Chine.
Elle note avec satisfaction la résolution prise par le Président Félix Tshisekedi de relancer les grands travaux de reconstruction, en priorisant les infrastructures structurantes, celles qui sont justement et effectivement visées dans le contrat sino-congolais.
Dans cette optique, la partie chinoise, qui fournit jusque-là « la totalité » du financement en faveur des infrastructures de base de la RDC qui sont déjà réalisées et celles en voie de l’être, se dit disposée à répondre positivement à l’accompagnement du programme de développement de 145 territoires lancés depuis le 9 octobre dernier par le Premier ministre Sama Lukonde à partir de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango.
Ledit programme sur lequel le Chef de l’État Félix Tshisekedi fonde ses espoirs, d’autant plus qu’il est basé sur les infrastructures sélectionnées dans le cadre du contrat sino-congolais, concernent toutes les provinces du pays, donc par ricochet tous les territoires.

« Bien entendu, l’exécution à 30 % du contrat dans son volet Infrastructures ne devrait pas amener d’aucuns à déduire qu’il s’agisse d’une défaillance ou encore d’une mauvaise foi de sa part. Loin s’en faut », justifie la Sicomines.
L’entreprise chinoise explique que la réalisation d’un tiers d’investissements dans les infrastructures en pleine construction au cours des 10 premières années, pour un projet de 30 ou 40 ans, témoigne « de grands efforts faits par la partie chinoise dans le but d’aider la RDC à bâtir et à développer son environnement et non à circonscrire ces efforts dans un but purement lucratif ».
Pour le projet Infrastructures, la partie chinoise affirme avoir assuré au lendemain de la signature de la convention en 2008, « la totalité des financements dès l’exécution de la première infrastructure à Kinshasa », capitale de la RDC, « tandis que la première tonne de cuivre ou de cobalt produite par la Sicomines intervient en novembre 2015, soit 8 ans durant et sans contrepartie directe pour elle ».
« Cependant, la partie chinoise a, jusqu’à présent, peu reçu en retour au motif que la Joint-venture sino-congolaise n’est pas encore entrée dans la phase de sa grande production minière, contrairement à la partie congolaise qui jouit depuis 2008 des avantages prévus dans le projet d’infrastructures de base dont les unes sont déjà opérationnelles, d’autres en cours de réalisation », fait remarquer la partie chinoise.

La première production a fait face aux difficultés d’électricité d’où l’urgence de la construction, encore financée entièrement par la partie chinoise, du barrage hydroélectrique de Busanga, maintenant prêt à fonctionner pour permettre à l’entreprise d’atteindre sa capacité de production maximale de 250.000 tonnes de cuivre l’an en sa deuxième phase.
Pour promouvoir l’industrie nationale congolaise, la partie chinoise s’investie activement en créant une société minière internationale compétitive avec une technologie de pointe implantée en RDC.
Les deux parties chinoise et congolaise sont conscientes du fait que si le projet échoue (l’adversaire s’y emploie activement), c’est une perte commune pour la RDC et la Chine. Si, par contre, le projet réussit (ce à quoi s’oppose farouchement l’adversaire), c’est un gain pour les deux pays.

Des engagements pris

Pour l’heure, sur les 3 milliards USD réservés au volet Infrastructures de base, près de 2 milliards USD reste à disponibiliser, Il est toutefois indiqué qu’il ne s’agit pas d’un fonds à utiliser hic nunc. La norme exige dans le monde entier, du fait qu’à partir du moment où le contrat est un package, – le contrat sino-congolais en est un – les parties signataires s’en tiennent au respect strict des engagements.
Ce respect constitue une base de confiance mutuelle. Et c’est sur cette base que les deux parties entrent en dialogue, sur base de cette confiance renouvelée au nom du principe de continuité de l’Etat inscrit à l’article 69 de la Constitution de la RDC -principe que la partie chinoise entend respecter – à travers l’accompagnement du programme en faveur des 145 territoires, qui est réalisable en fonction d’une programmation à convenir.
Il va de soi que la Sicomines attend avec assurance le dialogue avec la partie gouvernementale pour envisager la suite des événements. C’est, du reste, à l’honneur de la RDC de rassurer le monde (international) des affaires et de coopération, de sa capacité de respecter tous ses engagements pris. Cela pourra donner une valeur ajoutée aux efforts tant fournis par le gouvernement congolais, afin d’améliorer davantage le climat des affaires et attirer, par voie de conséquence, d’importants investissements auxquels la RDC aspire en toute légitimité. La Sicomines salue, par cette occasion, la détermination du Chef de l’Etat, d’encourager les investissements portés sur les infrastructures.

Elle se rappelle de son discours d’investiture du 24 janvier 2019, que le Président de la République Félix Tshisekedi avait déclaré : « Ces infrastructures, base de notre développement, sont nécessaires pour garantir la reconquête de notre économie, particulièrement les infrastructures routières, les ports, les aéroports, l’accès à l’eau et à l’électricité, les nouvelles technologies sous toutes leurs formes ». Il a, cet effet, poursuivi en demandant « au Gouvernement de réaliser un plan d’investissement le plus ambitieux avec les partenaires nationaux et internationaux en usant de toutes les techniques financières sécurisées possibles, y compris les partenariats publics-privé et des financements innovants ». Sans aucune concurrence, la Sicomines y est déjà présente et surtout active dans la joint-venture avec la Gécamines dit-elle.

"La Sicomines dénonce une campagne de diabolisation de ses activités sur les réseaux sociaux - 30/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/la-sicomines-denonce-une-campagne-de-diabolisation-de-ses-activites-sur-les-reseaux-sociaux-2/



"RDC/exploitation illégales des minerais par les chinois: Zhu Jing se dit contre, appelle à des sanctions - 2 septembre 2021
= https://www.tsieleka.com/index.php/2021/09/02/rdc-exploitation-illegales-des-minerais-par-les-chinois-zhu-jing-se-dit-contre-appelle-a-des-sanctions/
= https://congoprofond.net/des-entreprises-minieres-chinoises-illegales-en-rdc-la-chine-reagit/


"Contrats chinois : Sur 3 milliards USD des infrastructures, rien que 825 millions USD ont été décaissés !
= https://scooprdc.net/2021/09/25/contrats-chinois-sur-3-milliards-usd-des-infrastructures-rien-que-825-millions-usd-ont-ete-decaisses/
"RDC : le contrat sino-congolais exécuté à 27,4% sur le volet infrastructures et à 77% sur le volet investissement minier - 25/09/2021
= https://deskeco.com/2021/09/25/rdc-le-contrat-sino-congolais-execute-274-sur-le-volet-infrastructures-et-77-sur-le-volet
"Le ministre des ITP estime à 27,5% le taux d’exécution du volet « Infrastructures » du contrat sino-congolais -  27/09/2021
= https://africamediaplus.com/le-ministre-des-itp-estime-a-275-le-taux-dexecution-du-volet-infrastructures-du-contrat-sino-congolais/


"Mines-Contrat sino-congolais: un accord secret sur les bénéfices dont même le ministère des Mines ignorait l’existence - SEP 23, 2021
= http://nouvellevision24.com/mines-contrat-sino-congolais-un-accord-secret-sur-les-benefices-dont-meme-le-ministere-des-mines-ignorait-lexistence/
"Réaction d’un lecteur aux articles sur le contrat sino-congolais
= https://benilubero.com/reaction-dun-lecteur-aux-articles-sur-le-contrat-sino-congolais/


"Chine-RDC, le « contrat du siècle »
= https://www.monde-diplomatique.fr/2011/02/COLOMA/20108
"La Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES)
= http://congomines.org/drc_companies/74-la-sino-congolaise-des-mines



"Programme sino-congolais: des problèmes majeurs d’ordre juridique, technique et financier constatés dans la convention de collaboration - 27 septembre 2021
= https://actualite.cd/2021/09/27/programme-sino-congolais-des-problemes-majeurs-dordre-juridique-technique-et-financier
"Programme sino-congolais: des problèmes majeurs d’ordre juridique, technique et financier constatés dans la convention de collaboration -  27 septembre 2021
= https://actualite.cd/2021/09/27/programme-sino-congolais-des-problemes-majeurs-dordre-juridique-technique-et-financier

= http://afrikarabia.com/wordpress/mines-rien-ne-va-plus-entre-la-rdc-et-la-chine/
= https://www.election-net.com/rdc-contrat-sino-congolais-un-prejudice-sans-precedent-dans-lhistoire-du-congorapport/

 

"Comment Washington a poussé Tshisekedi à renégocier les contrats miniers signés par Kabila avec la Chine - 25/06/2021
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-ouest-et-centrale_business/2021/06/25/comment-washington-a-pousse-tshisekedi-a-renegocier-les-contrats-miniers-signes-par-kabila-avec-la-chine,109675269-eve
Le bras de fer lancé avec Pékin par le président congolais Félix Tshisekedi, qui a fait part de son intention de réviser l'ensemble des contrats conclus avec la Chine, a été largement inspiré et épaulé par les Etats-Unis. [...]"


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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OU EN EST LA REVISION DES CONTRATS MINIERS CLAMEE HAUT ET FORT PAR LE PRESIDENT TSHISEKEDI VOICI MAINTENANT 5 MOIS? Empty Re: OU EN EST LA REVISION DES CONTRATS MINIERS CLAMEE HAUT ET FORT PAR LE PRESIDENT TSHISEKEDI VOICI MAINTENANT 5 MOIS?

Message  ndonzwau 2/12/2021, 4:54 pm

Il s'est tenu à Dakar du 28 au 30 novembre le 8ème Forum Chine - Afrique  C'est un Forum de discussion régulier depuis 2000 sur la coopération économique sino-africaine. Le dernier survient dans un contexte de relatif désenchantement des Africains quelque peu désillusionnés de leurs premiers espoirs après 20 ans de l'arrivée en fanfare de la Chine en Afrique. Certains d'entre eux vont même jusqu'à regretter d'avoir quitté les premiers 'maîtres' occidentaux pour se jeter dans les pattes de nouveaux sans garantie. Beaucoup à dire notamment dans le cas qu Congo qui a signé des contrats miniers mirifiques qui sont aujourd'hui décriés, ni les résultats ni l'équité n'y sont présents. Quelles conséquences après ce nouveau rdv pour notre pays ? FOCAC est une plateforme favorisant les relations entre les multiples partenaires africains et la Chine.

En effet après vingt années d'une coopération économique Chine-Afrique particulièrement dynamique et porteuse d'espoir pour le continent, le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), qui s'est ouvert ce dimanche 28 novembre à Dakar marquer quelque peu le pas sur les précédentes éditions. La Chine est aujourd'hui le partenaire commercial le plus important du continent africain : les échanges directs s'élèvaient à plus de 200 milliards de dollars en 2019 mais plus généralement les gouvernements africains demandent une relation plus équilibrée es échanges commerciaux étant jusque-là en nette faveur de la Chine exportant bien plus de produits manufacturés à forte valeur ajoutée alors qu'elle importe surtout des manières premières; en solde une dette plus importante de l'Afrique face à la Chine. Les africains voudraient accélérer le développement de leurs capacités industrielles afin que le continent facilite l'accès de ses produits au marché chinois et voudraient un meilleur accès de leurs produits africains aux plateformes électroniques chinoises.




Forum Chine-Afrique: les gouvernements africains demandent une relation plus équilibrée
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211129-forum-chine-afrique-les-gouvernements-africains-demandent-une-relation-plus-%C3%A9quilibr%C3%A9e
Le Forum de coopération sino-africaine se poursuit à Dakar. Plusieurs ministres chinois ont fait le déplacement pour cet événement. Une part importante des échanges de ce forum est consacrée aux relations économiques entre la Chine et le continent africain. Pékin reste notamment le premier partenaire commercial du continent. Mais cette relation est déséquilibrée et aujourd'hui les chefs d'État africains souhaitent changer la donne.  

En 2019, les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique atteignaient presque 210 milliards de dollars. La même année, le déficit commercial des États africains vis-à-vis de la Chine triplait, atteignant près de 18 milliards de dollars. En clair, la Chine exporte bien plus de produits vers l'Afrique, qu'elle n'en importe. De surcroît, elle exporte des produits manufacturés à forte valeur ajoutée, alors qu'elle importe surtout des matières premières.
Une situation déséquilibrée qu'il faudrait changer, selon Macky Sall, le président sénégalais. « Il nous faut accélérer le développement des capacités industrielles africaines afin que le continent facilite l'accès de ses produits au marché chinois. En outre, un meilleur accès des produits africains aux plateformes électroniques chinoises contribuerait à l'augmentation du volume de nos échanges commerciaux dans l'intérêt des deux parties. »
À lire aussi : Forum Chine-Afrique à Dakar: Pékin promet une «nouvelle ère» face aux inquiétudes africaines
Des requêtes que le président chinois Xi Jinping dit avoir entendues. « La Chine élargira les catégories de produits bénéficiant de l'exemption des droits de douane en faveur des pays les moins avancés pour porter le volume total des importations chinoises en provenance de l'Afrique à 300 milliards de dollars américains dans les trois ans à venir. »
Bien que 70% des exportations africaines soient destinées à la Chine, elles ne représentent en 2019, que 4% de la balance commerciale chinoise.

"Le problème de la relation entre la Chine et l’Afrique c’est qu’il y avait un déséquilibre majeur, on l’a bien vu petit à petit à mesure des années entre la Chine et les pays africains, et là l’idée est de répondre à la montée des interrogations sur quel est vraiment l’intérêt pour les Africains.
Jean-Joseph Boillot, conseiller à l'IRIS sur les pays émergents
Claire Fages


"Le débat
Sommet Chine-Afrique à Dakar : une relation déséquilibrée ? - 29/11/2021

= https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/le-d%C3%A9bat/20211129-relation-desequilibree-ouverture-forum-chine-afrique-dakar

"


""Chinafrique" : l'heure des désillusions - 28 novembre 2021
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/11/28/chinafrique-l-heure-des-desillusions_6103897_3212.html

" Forum Chine-Afrique : et si le continent tirait enfin son épingle du jeu ? - 29 novembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1273147/economie/forum-chine-afrique-et-si-le-continent-tirait-enfin-son-epingle-du-jeu/

"Quel bilan du forum Chine-Afrique ? - 02 DEC 2021
= https://information.tv5monde.com/video/quel-bilan-du-forum-chine-afrique

"8è Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) à Dakar : "Construire ensemble une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère" -01/12/2021
= https://lapresse.tn/116580/8e-conference-ministerielle-du-forum-sur-la-cooperation-sino-africaine-fcsa-a-dakar-construire-ensemble-une-communaute-davenir-partage-chine-afrique-dans-la-nouvelle-ere/



Forum Chine-Afrique : l’heure de vérité à Dakar ?

= https://www.lepoint.fr/afrique/forum-chine-afrique-l-heure-de-verite-a-dakar-29-11-2021-2454336_3826.php
ENJEUX. Au bout de vingt ans, les échanges économiques entre l’Afrique et la Chine cherchent un second souffle. Le Forum de Dakar en est donc un tournant important.

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Après vingt ans de relations économiques intenses, la Chine et l'Afrique vont faire le point à Dakar à l'occasion du 8e Forum sur la coopération sino-africaine prévu les 29 et 30 novembre 2021. Ici, le président sénégalais Macky Sall lors de son discours à l'ouverture du 8e Focac.   :copyright: SEYLLOU / AFP

Les 29 et 30 novembre, l’Afrique et la Chine se retrouvent à Diamniadio, non loin de Dakar, au Sénégal, pour le 8e Forum sur la coopération sino-africaine (Focac). Ce rendez-vous triennal de haut niveau en
[/i][/b]tre la Chine et tous les pays d’Afrique, à l’exception d’Eswatini, qui continue de reconnaître Taïwan, est le cadre qui permet d’organiser la politique étrangère chinoise vers l’Afrique. Au-delà de son thème formel de cette année, à savoir « Approfondir le partenariat sino-africain et promouvoir le développement durable pour construire une communauté sino-africaine avec un avenir commun dans la nouvelle ère », ce nouveau face-à-face est très attendu. Il intervient en effet dans un contexte compliqué sur le plan sanitaire, avec l’apparition du nouveau variant Omicron en Afrique du Sud. Le président Xi Jinping ne fera pas le déplacement, ni ses homologues africains. Pour subtilement régler la question, le forum a été plus sobrement placé sous le statut de conférence ministérielle sous la houlette du ministre du Commerce Wang Wentao et celui des Affaires étrangères Wang Yi. Cela sera-t-il suffisant alors que la relation sino-africaine est plus que jamais questionnée ? D’aucuns disent qu’après l’euphorie de la nouveauté vient désormais une séquence de désillusions pour nombre de partenaires africains.

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Vingt ans de politique de prêts

La Chine est devenue en 20 ans le principal bailleur de l’Afrique subsaharienne, détenant 62,1 % de sa dette externe bilatérale en 2020, contre 3,1 % en 2000. Le Trésor français a récemment publié une note qui plonge dans les méandres de cette politique des prêts qui a débuté il y a presque vingt ans. « L’entrée de la Chine dans le paysage des bailleurs internationaux peut être datée des années 2000 », indiquent les auteurs de l’étude. Sur cette période, le montant total des prêts chinois à l’Afrique subsaharienne équivaut à l’Aide publique au développement versée par l’ensemble des pays développés à cette région, soit l’équivalent de 121 milliards d’euros. «  Les pays africains sont les premiers bénéficiaires de l’Aide publique au développement chinoise, avec 42 % du total sur la période 2000-2017 devant l’Asie (38 %) et le Moyen-Orient (9 %)  ». Au cœur de cette machine : les grandes institutions publiques comme la Banque d’import-export Eximbank et la Banque de développement de Chine (CDB).

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Le conseiller d'État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi et la cheffe de la diplomatie mozambicaine Veronica Macamo se saluent à la mode du Covid ce 29 novembre à l'occasion du Focac de Dakar.  © LIU CHANG / XINHUA / Xinhua via AFP

Sept pays privilégiés

Sept pays concentrent les deux tiers des prêts chinois et se retrouvent, du coup, exposés. Il s’agit de l’Angola, pour qui la Chine représente 43 % de la dette externe totale ; l’Éthiopie (24 %) ; la Zambie (27 %) ; le Kenya (25 %) ; le Nigeria (11 %) ; le Cameroun (34 %) et le Soudan (8 %). Les prêts chinois sont principalement dirigés vers les secteurs des transports (31 % des prêts) et de l’énergie (25 %). Le soutien financier chinois s’est avéré crucial pour les pays africains au cours des deux dernières décennies. Les prêts du gouvernement et des banques publiques ont permis la construction de grands projets d’infrastructure à travers le continent, notamment des autoroutes, des ports, des aéroports et des bâtiments publics. Les besoins sont immenses et les bailleurs internationaux n’ont pas toujours été en mesure d’apporter l’appui adéquat contrairement à la Chine, qui arrive avec des solutions clés en main.

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L’ombre du « piège de la dette chinoise »

Aujourd’hui, Pékin est accusé d’avoir entraîné les pays africains dans le piège de la dette. Car comme le montre la note du Trésor français, ces prêts reposent sur une architecture institutionnelle complexe pour ne pas dire opaque et donc pas toujours bon marché. Autre fait : ces prêts sont parfois adossés à des actifs, ou à des matières premières, voire en échange de concessions. En clair, « les banques chinoises semblent privilégier des outils issus des contrats de prêts privés, sécurisant à la fois leurs remboursements et leurs intérêts stratégiques. » L’exemple du port de Hambantota au Sri Lanka, qui avait dû être cédée pour 99 ans par l’État sri lankais à la China Merchants Port Holdings Company Limited suite à l’incapacité du Sri Lanka d'honorer son service de la dette auprès de la Chine a marqué les esprits et nourri des craintes. La note du Trésor français se veut plus nuancée, car « il existe à ce jour peu d’exemples de mise en œuvre de ces clauses, qui conserveraient une fonction avant tout dissuasive ».

2020, un tournant et des questions

2020 a marqué un tournant, car la Chine s’est ­engagée pour la première fois à collaborer au Club de Paris et ­à participer aux efforts collectifs de restructuration de la dette, même si les résultats se font attendre. « Selon une étude du Rhodium Group21, un quart des montants prêtés par la Chine (94 Mds USD ; dont 43 % par la CDB) a fait l’objet de renégociations bilatérales, et ce, avant même la pandémie », informent les auteurs de la note du Trésor.
À LIRE AUSSIPax sinica : ce que la Chine veut (vraiment) faire avec l’Afrique
Dès lors, que faut-il attendre du nouveau Focac, alors que ces dernières années les annonces sont apparues comme des ajustements aux investissements précédents et que l’influence chinoise a diminué sur le continent ? Du côté africain, après la première récession économique de 2020, l’attente de nouvelles lignes de crédits a augmenté la pression sur l’issue des discussions. Lors du dernier sommet de 2018, Pékin s’était engagé à financer les gouvernements africains à hauteur de 60 milliards de dollars (environ 51,4 milliards d’euros).

Une nouveauté : la réflexion vers d’autres partenaires que la Chine

Cela dit, en l’espace de trois ans, les lignes ont bougé concernant ces annonces de financements massifs à cause du poids de l’endettement. Dans certains pays, les populations n’hésitent plus à pointer du doigt la Chine et ses entreprises, et au niveau des États, les dirigeants réfléchissent à des alternatives, en se tournant notamment vers d’autres partenaires. L’essor des investissements étrangers reflète cette volonté des États africains qui, face à des niveaux d’endettement croissants repensent leurs modèles de développement. Le changement est notable, au moins sur la forme, par rapport à l’apparente lune de miel de ces 20 dernières années. « Pour que le Focac soit au service des citoyens africains », analyse le Centre africain d’études stratégiques, « les dirigeants africains et chinois doivent être tenus responsables, et garantir la transparence des accords conclus ».

La Chine est souvent décriée et pourtant…

« Aucun pays africain n’est tombé dans un « piège de la dette » à cause de la coopération avec la Chine, mais les gens et les médias africains sont vulnérables à cette théorie, ce qui a créé des doutes au niveau local sur les investissements chinois. Cela nécessite notre grande attention et prudence », a déclaré Wang Xiaoyong, vice-président et secrétaire général du Conseil des affaires sino-africain (China-Africa Business Council), dans une récente interview.
Bien qu’en baisse, l’influence de la Chine reste en général perçue positivement par les populations. Selon l’étude publiée par Afrobarometer en septembre 2020 à partir de sondages effectués dans 18 pays africains, le modèle de développement chinois est considéré par 23 % des sondés comme le meilleur modèle, derrière les États-Unis (32 %) et devant les anciennes puissances coloniales (11 %) et l’Afrique du Sud (11 %).
Ce chiffre est de 43 % et 57 % respectivement chez les deux principaux bénéficiaires de prêts chinois en Afrique subsaharienne (Angola et Éthiopie). « Le poids de la dette due à la Chine peut cependant détériorer son image », avertit le Trésor français, comme l’ont illustré les manifestations survenues ces dernières années en Zambie et au Ghana en passant plus récemment par la RDC à propos du contrat du siècle signé entre l’ex-président Kabila et la Chine en 2008, contrat qui devait permettre, en contrepartie, la construction de nombreuses infrastructures qui n’ont toujours pas vu le jour.




"Forum sino-africain : la Chine s’engage à construire une communauté d’avenir partagé dans la nouvelle - 1DECEMBRE, 2021
= https://www.financialafrik.com/2021/12/01/forum-sino-africain-la-chine-sengage-a-construire-une-communaute-davenir-partage-dans-la-nouvelle-ere/


"Forum 2021 sur la coopération sino-africaine les prochaines étapes - 17 septembre 2021
= https://africacenter.org/fr/spotlight/forum-2021-sur-la-cooperation-sino-africaine-les-prochaines-etapes/


"Une relation déséquilibrée ? Ouverture du forum Chine - Afrique à Dakar FRANCE 24 - 29 nov 2021




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