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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 20/10/2021, 7:17 pm

Fayulu campant décidément dans une opposition radicale au pouvoir de Tshisekedi est décidé à contrer la « dictature fatshiste » et appelle les forces politiques et sociales réellement acquises au changement à constituer un "Bloc patriotique" qui devra initier des actions sur le terrain. Vaste programme mais encore ?

Personnellement je refuse de jeter à la face de Fayulu tous ces noms d'oiseaux qu'on entend ici et là, je le prends volontiers pour un homme politique qui compte sur la scène nationale qui a choisi publiquement et officiellement pour des raisons que plus d'une fois il a énoncées d'être opposant au pouvoir. Même si je le trouve quelque peu obtus pas toujours pragmatique et flexible, mon interrogation en ce qui le concerne se limite à sa capacité de jouer efficacement son rôle d'opposant. Rappelons au passage que Fayulu a un long et riche passé politique depuis la CNS à sa condamnation aujourd'hui d'une présumée dictature de Tshisekedi en passant par son régulier combat pour la démocratie notamment aux côtés d'Etienne Tshisekedi - à un moment où notre Chef d'Etat actuel faisait les 100 coups à Bruxelles. Cela pour dire qu'au vu du succès de son dernier meting et de sa récente marche, Fayulu de quoi revendiquer légitimement une bonne popularité et un socle suffisant de Congolais qui le suivent. L'ennui est que cela ne suffit pas : pendant qu'il marchait sur Léo, Mboso détricotait une de ses revendications en entérinant à l'Assemblée Kadima.  

En passant je conseillerais aux pro-tshisekedistes inconditionnels qui s'emploient tant à l'attaquer comme l'autre jour sur le chemin de sa marche jusqu'à provoquer la mort d'un de ses militants, de voir aussi du côté de leur Champion de qui on aurait attendu une certaine logique avec des  réserves  sur la candidature de Kadima comme hier il a refusé de promulguer le candidat Ronsard Malonda parce qu'il était celui de l'ancien régime, un candidat de 'JK', il est en effet aujourd'hui de notoriété publique que Kadima est un très proche de Tshisekedi, sa famille a des relations familiales - certaines sources affirment même biologiques - avec celle de Kadima. Ce n'est donc ni une considération subjective ni tardive comme je viens de lire ; nous n'irons pas jusqu'à faire on ne  aux prélats catholiques et révérends protestants que l'éthique ne fait pas partie de leur logiciel. Passons...

Passons pour rappeler que Mboso, l'Assemblée et le pouvoir ont à tort ou à raison décidé que le temps était venu d'entériner un candidat, en l'occurrence ici Kadima, à la tête de la Ceni mais Fayulu et d'autres, le FCC et  Ensemble de Katumbi ne font pas la même lecture, ils diagnostiquent un arbitraire, un forcing contre lequel Fayulu veut barrer la route et en invite les forces politiques et sociales réellement acquises au changement à constituer un "Bloc patriotique" qui devra initier des actions sur le terrain. Il faut sauver hic et nunc l'ordre démocratique, selon Fayulu. N'empêche que si je revois peiné et regrette aujourd'hui le spectacle du passé d'un enrégimentement habituel chez nous des institutions par les pouvoirs successifs, je n'en suis pas moins réservé sur la pertinence de cette initiative - une mini guerre civile en vue - et sur sa capacité d'être suivie. En gros , je ne crois pas encore à la validité et à l'efficacité des voies "révolutionnaires" dans notre pays, mais on le sait on ne commande pas toujours ce genre des choix, ils arrivent selon leur propre occurrence pas vraiment quand on les attend.

Que dire du processus lui-même de cet entérinement de Kadima ? On aurait bien voulu une désignation consensuelle mais tant pis aux responsables catholiques et protestants qui ont campé dans des réserves moralisantes pour ne pas divulguer jusqu'au bout toutes leurs preuves sur les manoeuvres politiciennes au profit de Kadima, ce qui aurait peut-être changé la donne - ils sont hélas coutumiers de ces demi-mesures comme on les a vus faire pareil autour des preuves non-révélées dont ils disposaient de leur observation des élections de décembre 2018. Maintenant leurs rivaux commandités par le pouvoir les ont dribblés ; il faut peut-être faire avec en se rabattant sur la vigilance à exercer lors des élections elles-mêmes pour qu'elles ne deviennent pas une énième occasion de guerre civile ! Voilà !



"Opposition: Fayulu décidé à contrer la « dictature fatshiste » -  20 octobre 2021
= http://www.congoindependant.com/opposition-fayulu-decide-a-contrer-la-dictature-fatshiste/

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Madidi-fayulu-martin[/size]

Au cours d’un point de presse qu’il a animé mardi 19 octobre à Kinshasa, Martin Fayulu Madidi, président de l’ECIDé (Engagement pour la citoyenneté et le développement) et membre du présidium de – ce qui reste – de la plateforme politique « Lamuka« , a invité les représentants des forces politiques et sociales à constituer un « Bloc patriotique« . Mission: barrer la route à la « dictature fatshiste« . Au moment où ces lignes sont écrites, les états-majors politiques n’avaient pas encore réagi.

Le samedi 16 octobre, les observateurs ont reconnu, de manière unanime, le succès de foule de la manifestation organisée ce jour-là par le duo Fayulu-Muzitu. « C’est le carton plein« , disaient-ils. Après l’euphorie, les mêmes observateurs avouaient être restés sur leur faim. Au motif qu’ils n’avaient capté aucun « message » de la part des organisateurs. Une lacune qui a surpris plus d’un.
Le même samedi, l’Assemblée nationale procédait, sous la présidence de Christophe Mboso, à l’entérinement de douze membres sur quinze du futur Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). A leur tête, il y a Denis Kadima Kazadi, un expert reconnu au plan international. Trois postes, réservés à l’opposition (2ème vice-Président, Questeur et Membre), restent à pourvoir. Pour la petite histoire, il est reproché à Kadima d’être « proche » de l’actuel chef de l’Etat. Une considération subjective intervenue en dernière minute.

Martin Fayulu Madidi a manifestement reçu cinq sur cinq les critiques qui n’ont pas cessé de fuser depuis samedi 16. Mardi 19, il a compris la nécessité de combler cette lacune. L’e conférencier a commencé par clamer à haute et intelligible voix tout le mal qu’il pense de ce « forcing« , selon la formule du moment.
Selon lui, la désignation des membres de ce bureau n’est pas différente des conditions ayant entouré la mise en place à la Cour constitutionnelle. En français facile, « Martin » suggère que Felix Tshisekedi est en passe de faire un « O.P.A » (Offre publique d’achat de parts d’une société) non seulement sur la Ceni mais aussi sur la Cour constitutionnelle. Ces deux institutions ont respectivement pour mission d’organiser les élections, de proclamer les résultats provisoires et d’être le juge du contentieux électoral.

« SAUVER L’ORDRE DEMOCRATIQUE »

Pour lui, cela relève de la « provocation« . Et que le décor est planté « pour servir la mission d’un homme qui veut à tout prix se maintenir au pouvoir soit en passant par l’organisation de mauvaises élections soit de les retarder« . Pour Fayulu, Il c’est un « affront » qui appelle une « réponse appropriée« .
C’est ainsi qu’il a lancé un « appel » aux « forces politiques et sociales du pays réellement acquises au changement« . L’heure est venue, selon lui, de constituer un « Bloc patriotique » en vue de contrer la « dictature fatshiste qui s’installe« .
L’orateur a, dans la foulée, accusé une « milice privée » non seulement d’avoir agressé des militants de son parti ECIDé mais aussi d’avoir vandalisé le siège de cette formation politique. Selon lui, une des victimes de cette agression aurait rendu l’âme mardi 16 octobre. « Nous attendons les résultats d’une enquête sérieuse« , a-t-il fait remarquer avant de repasser à l’offensive en invitant la population à se tenir prête pour de « grandes manifestations » sur le terrain. Il s’agit, selon lui, de « sauver l’ordre démocratique » et d’empêcher l’avènement d’une « autocratie » au Congo-Kinshasa.
 
A quelques vingt-trois mois du délai constitutionnel pour la convocation des consultations politiques, Martin Fayulu se découvre la tardive vocation de « rassembleur« . L’homme se voit déjà en haut de l’affiche en tant que « leader de l’opposition« . A tort ou à raison, il assimile la foule venue à la marche de samedi 16, à un « référendum contre le pouvoir en place« . Une manière de dire que son heure est venue.

« BLOC PATRIOTIQUE« 

Tout au long de la campagne électorale de 2018, « Martin » – dont l’intelligence est incontestable – s’est montré cassant, agressif et peu respectueux des autres. Ceux qui le côtoient en privée assurent que l’homme ne boit pas. Et que son unique « défaut » serait d’être arc-bouté sur des principes et autres convictions religieuses. Pourra-t-il être admis comme dénominateur commun de cette opposition congolaise aux allures d’un « marigot à caïmans« ? Une opposition où l’on trouve notamment: les kabilistes du FCC, les katumbistes d’Ensemble pour la République, l’UNC de Vital Kamerhe (?), le G13 avec Delly Sessanga? Devrait-on omettre la très nébuleuse société civile avec les Cathos de la Cenco, les Protestants de l’ECC et les mouvements citoyens? Il faut être un parfait naïf pour espérer que cet aéropage composé des femmes et d’hommes à l’égo hypertrophié piaffe d’impatience pour servir de « petits soldats » au service du « général Fayulu« .  
Pour le grand public, le Président de l’ECIDé renvoie l’image d’un homme intransigeant. Imbu de sa personne. Un homme qui aime « cogner » en lieu et place de communiquer avec tact. Il a l’injure facile. Le mot « Bololé » (idiot, en langue lingala) occupe encore les esprits. Les spectateurs de TV5 Monde ont encore frais en mémoire le futur « candidat commun » de l’opposition à l’élection présidentielle brocardant ces politiciens « qui se sont enrichis grâce au pillage de nos minerais« . Suivez son regard.

Revenons au point de presse de ce mardi 16 octobre. Selon les spécialistes en communication politique, la personnalité du candidat au pouvoir est le premier facteur qui fait gagner. Les mêmes spécialistes estiment que le postulant doit disposer d’une organisation politique. Une machine partisane. L’ECIDé est loin de répondre à ce critère. Il faut un programme qui rencontre les aspirations populaires. Le dernier facteur à prendre en compte à un nom: l’argent.
Osons espérer que le « Bloc patriotique » annoncé par Martin Fayulu se donnera des moyens légaux pour contrer la « dictature fatshiste« . Pour le moment, force est de constater que Felix Tshisekedi Tshilombo jouit d’un « léger avantage« . Il exerce l’effectivité du pouvoir d’Etat."


"CENI : Martin Fayulu appelle à former un grand bloc patriotique contre la dictature « fatshiste » - 19 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/19/ceni-martin-fayulu-appelle-a-former-un-grand-bloc-patriotique-contre-la-dictature-fatshiste.html/95412/
Martin Fayulu Madidi, l’un de membres du Présidium de LAMUKA, estime que le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a défié tout le peuple congolais en entérinant de manière « cavalière » et « théâtrale » une liste incomplète des membres de la CENI. C’était lors d’un point de presse tenu ce mardi 19 octobre 2021 à Kinshasa.
RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 FC5C729B-FEE3-4E7C-B765-C58EA5C3F5BB

« Plutôt que d’entendre raison et suivre la voix du peuple, M. Mboso a témérairement décidé de défier tout le peuple congolais en faisant entériner de manière cavalière et théâtrale une liste incomplète des membres de la CENI avec à sa tête M. Denis Kadima, un proche de M. Félix Tshisekedi ».
Et de poursuivre : « Ce forcing n’est pas différent des conditions de mise en place de la Cour Constitutionnelle ; et ce, pour servir l’ambition d’un homme qui veut, à tout prix, se maintenir au pouvoir soit en poussant à l’organisation de mauvaises élections, soit en les retardant », a-t-il déclaré.
Martin Fayulu a appelé également toutes les forces politiques et sociales du pays, « réellement » acquises au changement, à former un grand bloc patriotique contre la dictature « fatshiste ». Il ajoute que ce bloc aura pour mission principale de mener des actions sur terrain dans le but de faire échec à ce « macabre » projet de « fraude » électorale.
Il a, en outre, déploré et condamné de manière « la plus ferme » l’agression de leurs militants le 16 octobre dernier et qui a occasionné des blessés graves et la mort de l’un des militants, David Kalala, ce 18 octobre dernier.

"Martin Fayulu initie un bloc patriotique pour contrer « la dictature fatshiste »20/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/martin-fayulu-initie-un-bloc-patriotique-pour-contrer-la-dictature-fatshiste/
* Des laïcs catholiques et protestants annoncent déjà aujourd’hui une série d’actions à entamer pour réclamer une CENI réellement indépendante. L’heure est grave. Il est temps de se réveiller. Temps de se mobiliser pour vite contrer  »une dictature » qui pointe à l’horizon. A l’approche des élections de 2023. L’alerte vient de Martin Fayulu. Le Coordonnateur national de la coalition Lamuka et patron de l’Ecidé (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement), requinqué après la marche monstre que sa coalition a organisée le samedi 16 octobre à Kinshasa, estime le moment propice pour tirer la sonnette d’alarme.

Face à la presse hier mardi 19 octobre dans sa légendaire  »Faden House », son palace dans le quartier huppé de la Gombe, Martin Fayulu a pris un ton grave pour annoncer le front patriotique qu’il compte mettre sur pied pour combattre ‘‘des dérives dictatoriales ».  
« Je lance solennellement un appel à toutes les forces politiques et sociales du pays, réellement acquises au changement, à la constitution d’un grand bloc patriotique contre la dictature « fatshiste » qui se met en place dans la négation et le mépris total de la souveraineté du peuple congolais. Ce bloc aura pour mission principale de mener des actions sur terrain, afin de faire échec à ce macabre projet de fraude électorale« , lâche celui qui continue à se considérer comme  »le Président élu » du scrutin de 2018.

« Un référendum contre le pouvoir illégitime »

Cet appel fait suite à l’entérinement, le samedi dernier, de quelques membres de la Centrale électorale avec, à leur tête Denis Kadima, le candidat décrié par les représentants de l’Eglise catholique et de l’Eglise protestante. A effet, Martin Fayulu accuse le président de l’Assemblée nationale d’avoir agi dans la précipitation pour placer les pions du Pouvoir, au moment même où des milliers de Kinois, à l’appel de Lamuka, dévalaient les rues pour fustiger la politisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« LAMUKA, rappelle Martin Fayulu,  a organisé le 16 octobre courant une marche populaire et pacifique dans la ville de Kinshasa pour exiger notamment la dépolitisation de la CENI, en vue de la tenue des élections libres, transparentes, inclusives, impartiales, crédibles et apaisées en 2023 ».
« L’adhésion massive de la population à cette revendication à travers une mobilisation sans précédent était en fait un référendum contre le pouvoir illégitime en place et, surtout, contre la procédure dolosive de désignation des membres de la CENI entreprise à l’Assemblée nationale sur fond de corruption, de débauchage, de menaces, d’intimidations, de chantages et de victimisation« , fait-il remarquer.

Un choix cavalier et théâtral

« Curieusement, commente Martin Fayulu, plutôt que d’entendre raison et suivre la voix du peuple, M. Mboso a témérairement décidé de défier tout le peuple congolais, en faisant entériner, de manière cavalière et théâtrale, une liste incomplète des membres de la CENI avec à sa tête M. Denis Kadima, un proche de M. Félix Tshisekedi« 


"RDC: la nomination de Denis Kadima à la tête de la Céni suscite la grogne de l'opposition -  20/10/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211020-rdc-la-nomination-de-denis-kadima-%C3%A0-la-t%C3%AAte-de-la-c%C3%A9ni-suscite-la-grogne-de-l-opposition
En République démocratique du Congo (RDC), une nouvelle crise politique s'ouvre après la validation, par l'Assemblée nationale, du choix de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), sans consensus entre les confessions religieuses.

Catholiques et protestants, les deux plus grandes confessions du pays sont opposées à ce choix qui hérisse aussi les proches de l’ancien président Joseph Kabila, certains alliés du président Félix Tshisekedi et la société civile.
Hier mardi 19 octobre à Kinshasa, l’opposant Martin Fayulu à la tête de la coalition Lamuka a appelé à la mise en place d’un « front » pour des manifestations intenses dans le pays. L’objectif est de faire reculer Félix Tshisekedi qui est censé investir Denis Kadima par une ordonnance. À l’Assemblée nationale, c’est par un vote à main levée que son nom a été entériné.

L’opposant qui hausse le ton, au micro de notre correspondant Pascal Mulegwa, n’a plus de doute : pour lui Denis Kadima est un proche de Tshisekedi.
« Un tel affront, dirigé une fois de trop contre le peuple congolais est simplement inacceptable et mérite une réponse appropriée à la hauteur de la provocation. Je lance solennellement un appel à toutes les forces politiques et sociales du pays réellement acquises au changement, à la constitution d’un grand bloc patriotique, contre la dictature fasciste qui se met en place dans la négation et le mépris total de la souveraineté du peuple congolais. Ce bloc aura pour mission principale de mener des actions sur le terrain, afin de faire échec à ces macabres projets de fraude électorale. Je demande au peuple congolais de se tenir prêt pour de grandes manifestations ».

= https://depeche.cd/2021/10/19/election-2023-martin-fayulu-appelle-a-la-mise-en-place-dun-bloc-patriotique-contre-le-pouvoir-de-felix-tshisekedi/
= https://www.7sur7.cd/2021/10/19/affaire-ceni-martin-fayulu-appelle-la-constitution-dun-grand-bloc-patriotique-contre-la
= https://vraijournal.net/flash-fayulu-lance-un-bloc-patriotique-contre-la-dictature-fatshiste/
= https://www.diaspordc.com/lamuka-martin-fayulu-appelle-a-un-bloc-des-forces-du-changement-contre-la-dictature-en-rdc/


"RDC-CENI : Fayulu dénonce les mêmes méthodes du pouvoir opérées à la Cour constitutionnelle et appelle à faire « bloc patriotique » contre la fraude électorale - 19 octobre 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/19/rdc-ceni-fayulu-denonce-les-memes-methodes-du-pouvoir-operees-la-cour-constitutionnelle

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Fayulu%20CENI
Martin Fayulu en conférence de presse le 19 octobre 2021

Martin Fayulu qui milite pour la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a déploré l’entérinement samedi dernier des membres de cette institution par l’Assemblée nationale. Il a dénoncé un processus entaché de « corruption, débauchage, menace, intimidation, chantage, victimisation ».
« Plutôt que de suivre la voix du peuple, Monsieur Mboso a témérairement décidé de défier tout le peuple congolais en faisant entériner de manière cavalière et théâtrale une liste incomplète des membres de la CENI avec à sa tête Monsieur Denis Kadima, un proche de Monsieur Félix Tshisekedi », a indiqué Martin Fayulu au cours d’un point de presse ce mardi.

Il s’agit, rappelle-t-il, des mêmes méthodes utilisées par le pouvoir pour la mise en place des membres de la Cour constitutionnelle, pour orchestrer la fraude électorale en 2023.
« Ce forcing n'est pas différent des conditions de mise en place de la Cour constitutionnelle. Et ce, pour servir l'ambition d'un homme qui veut à tout prix se maintenir au pouvoir soit à travers l'organisation de mauvaises élections, soit en les retardant. Un tel affront dirigé une fois de trop contre le peuple congolais est simplement inacceptable et mérite une réponse appropriée à la hauteur de la provocation », a ajouté Martin Fayulu.

En 2020, le Chef de l’Etat a nommé de nouveaux magistrats à la Cour constitutionnelle. Certains ont été permutés et devaient rejoindre leurs nouveaux postes à la Cour de cassation alors que les mandats étaient encore en cours. Parmi les nouveaux magistrats nommés par Félix Tshisekedi, il y a l’avocat Dieudonné Kaluba devenu président de cette haute instance du pays. 
Martin Fayulu demande de faire bloc face au pouvoir.
« Ainsi, je lance un appel solennel à toutes les forces réellement acquises au changement à la constitution d'un grand bloc patriotique contre la dictature fatshiste qui se met en place dans la négation et le mépris total de la souveraineté du peuple congolais. Ce bloc aura comme mission principale de faire échec à ce macabre projet de fraude électorale».

A deux ans de l’organisation des élections, la tension monte au pays.
L'Assemblée nationale a entériné 12 sur 15 membres de la nouvelle CENI après l'adoption du rapport de la commission chargée d'examiner les dossiers individuels des candidats. L'église catholique et l'église protestante s'opposent à cet entérinement qu'elles qualifient d'irrégulier. Même au sein de l’Union sacrée, le parti de Moise Katumbi dénonce un cafouillage opéré par l’Assemblée nationale.
Trois postes réservés à l'opposition sont restés vacants. L'opposition dénonce la manière dont le processus s'est déroulé dans le cafouillage dans le seul but de mettre en place une commission électorale nationale indépendante aux ordres.



"LE PRESIDENT ELU MARTIN FAYULU APPELLE A LA CONSTITUTION D'UN GRAND BLOC PATRIOTIQUE - 19 oct. 2021"



"Martin Fayulu lance un bloc patriotique contre la dictature #Fatshiste ! - 19 oct. 2021



"PERFECT PRESSE 18 OCT 2021,Débat Chaud!!:fire: KADIMA ENTERINE(WEMBA,KANANGILA,MOLISHO,SIMEON ISAKO")



":fire:17H20;FAYULU FACE A LA PRESSE ART.64 LANCE UN APL NA BA FORCE POLITIK,KOTELEMELA DICTATURE YA FELIX - 19 oct"




"
=



Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 21/10/2021, 12:28 am

Katumbi écrit à Tshisekedi pour lui signifier son refus de l'entérinement de Kadima et l'invite à ne pas l'investir quasiment dans les mêmes termes de fond que ceux de Fayulu !

Katumbi rappelle à Tshisekedi son engagement pour les valeurs de la République, pour le primat de l'intérêt supérieur du peuple, pour la recherche de la paix et l'unité nationale qui seront en danger s'il cautionne les irrégularités qui ont émaillé le processus d’entérinement des membres de la CENI ; la voie vers un nouveau cycle de désordres dans notre pays. Il accuse le travail partisan fait à l'Assemblée. Il ajoute qu'il faut garder sa crédibilité à la Ceni où le consensus demeure le ferment de la cohésion nationale.

Questions : Katumbi est-il si naïf pour ne rendre responsables de ce qu'il s'est décidé au Parlement que les députés de la Commision paritaire et leur président Mboso, est-il sûr qu'entre-temps la présidence n'a jamais été consultée ? Sinon comment de plus opérera-t-il par la suite pour convaincre son frère Tshisekedi de ne pas avaliser le bureau entériné et que fera-t-il s'il n'écoute pas ses conseils ?



"Martin Fayulu initie un bloc patriotique pour contrer « la dictature fatshiste » - 20/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/martin-fayulu-initie-un-bloc-patriotique-pour-contrer-la-dictature-fatshiste/
* Des laïcs catholiques et protestants annoncent déjà aujourd’hui une série d’actions à entamer pour réclamer une CENI réellement indépendante. 
L’heure est grave. Il est temps de se réveiller. Temps de se mobiliser pour vite contrer  »une dictature » qui pointe à l’horizon. A l’approche des élections de 2023. L’alerte vient de Martin Fayulu. Le Coordonnateur national de la coalition Lamuka et patron de l’Ecidé (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement), requinqué après la marche monstre que sa coalition a organisée le samedi 16 octobre à Kinshasa, estime le moment propice pour tirer la sonnette d’alarme.

Face à la presse hier mardi 19 octobre dans sa légendaire  »Faden House », son palace dans le quartier huppé de la Gombe, Martin Fayulu a pris un ton grave pour annoncer le front patriotique qu’il compte mettre sur pied pour combattre ‘‘des dérives dictatoriales ».  
« Je lance solennellement un appel à toutes les forces politiques et sociales du pays, réellement acquises au changement, à la constitution d’un grand bloc patriotique contre la dictature « fatshiste » qui se met en place dans la négation et le mépris total de la souveraineté du peuple congolais. Ce bloc aura pour mission principale de mener des actions sur terrain, afin de faire échec à ce macabre projet de fraude électorale« , lâche celui qui continue à se considérer comme  »le Président élu » du scrutin de 2018.

« Un référendum contre le pouvoir illégitime »

Cet appel fait suite à l’entérinement, le samedi dernier, de quelques membres de la Centrale électorale avec, à leur tête Denis Kadima, le candidat décrié par les représentants de l’Eglise catholique et de l’Eglise protestante. A effet, Martin Fayulu accuse le président de l’Assemblée nationale d’avoir agi dans la précipitation pour placer les pions du Pouvoir, au moment même où des milliers de Kinois, à l’appel de Lamuka, dévalaient les rues pour fustiger la politisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« LAMUKA, rappelle Martin Fayulu,  a organisé le 16 octobre courant une marche populaire et pacifique dans la ville de Kinshasa pour exiger notamment la dépolitisation de la CENI, en vue de la tenue des élections libres, transparentes, inclusives, impartiales, crédibles et apaisées en 2023 ».
« L’adhésion massive de la population à cette revendication à travers une mobilisation sans précédent était en fait un référendum contre le pouvoir illégitime en place et, surtout, contre la procédure dolosive de désignation des membres de la CENI entreprise à l’Assemblée nationale sur fond de corruption, de débauchage, de menaces, d’intimidations, de chantages et de victimisation« , fait-il remarquer.

Un choix cavalier et théâtral

« Curieusement, commente Martin Fayulu, plutôt que d’entendre raison et suivre la voix du peuple, M. Mboso a témérairement décidé de défier tout le peuple congolais, en faisant entériner, de manière cavalière et théâtrale, une liste incomplète des membres de la CENI avec à sa tête M. Denis Kadima, un proche de M. Félix Tshisekedi« .

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Adresse

« Ce forcing, constate le Coordonnateur de Lamuka, n’est pas différent des conditions de mise en place de la Cour Constitutionnelle; et ce, pour servir l’ambition d’un homme qui veut, à tout prix, se maintenir au pouvoir, soit en poussant à l’organisation de mauvaises élections, soit en les retardant. Un tel affront dirigé, une fois de trop, contre le peuple congolais est simplement inacceptable et mérite une réponse appropriée à la hauteur de la provocation« .
Déplorant  ces provocations et les violences orchestrées contre ses partisans et le siège de son parti durant  »la marche historique » du samedi dernier, Martin Fayulu indexe l’UDPS, le parti présidentiel, sans pourtant le nommer. « Je saisis cette occasion pour déplorer et condamner, de la manière la plus ferme, l’agression de nos militants le 16 octobre par des intolérants bien identifiés », fait remarquer le président national.

Les catholiques et protestants dans la danse !

« Cette agression, poursuit-il, a occasionné des blessés graves et, malheureusement, causé la mort, hier 18 octobre, de notre camarade et compagnon de lutte Davin Kalala, membre de l’ECiDé. Et, comme si cela n’était pas suffisant, ils ont poursuivi leur œuvre de destruction en saccageant le siège de l’ECiDé le même jour« .« Je prends l’opinion nationale et internationale à témoin, et j’attends impatiemment que des enquêtes sérieuses soient menées pour identifier les membres de ces milices privées qui sèment la désolation partout où ils se trouvent, attaquent et tuent des paisibles citoyens… Je demande au peuple de se tenir prêt pour des grandes manifestations qui seront organisées sous peu, en vue de défendre et faire triompher sa souveraineté« , martèle Fayulu.
Comme en chœur, les laïcs catholiques et protestants projettent aussi « une série d’actions pour une CENI réellement indépendante« . Réunis au sein de la plateforme CALCC-MILAPRO, ils se prononcent ce mercredi matin à travers une conférence destinée aux forces politiques et aux forces de la Nation. Ce sera, pour eux, l’occasion de réagir « au forcing opéré dans l’entérinement des membres de la CENI, en violation de la procédure établie« .

[Adresse de martin fayulu
Mesdames et Messieurs,
LAMUKA a organisé le 16 octobre courant une marche populaire et pacifique dans la ville de Kinshasa pour exiger notamment la dépolitisation de la CENI en vue de la tenue des élections libres, transparentes, inclusives, impartiales, crédibles et apaisées en 2023.

L’adhésion massive de la population à cette revendication à travers une mobilisation sans précédent était en fait un référendum contre le pouvoir illégitime en place et, surtout, contre la procédure dolosive de désignation des membres de la CENI entreprise à l’Assemblée nationale sur fond de corruption, de débauchage, de menaces, d’intimidations, de chantages et de victimisation.
Plutôt que d’entendre raison et suivre la voix du peuple, M. Mboso a témérairement décidé de défier tout le peuple congolais en faisant entériner de manière cavalière et théâtrale une liste incomplète des membres de la CENI avec à sa tête M. Denis Kadima, un proche de M. Félix Tshisekedi. Ce forcing n’est pas différent des conditions de mise en place de la Cour Constitutionnelle; et ce, pour servir l’ambition d’un homme qui veut, à tout prix, se maintenir au pouvoir soit en poussant à l’organisation de mauvaises élections, soit en les retardant.

Un tel affront dirigé, une fois de trop, contre le peuple congolais est simplement inacceptable et mérite une réponse appropriée à la hauteur de la provocation,
Ainsi, je lance solennellement un appel à toutes les forces politiques et sociales du pays, réellement acquises au changement, à la constitution d’un grand bloc patriotique contre la dictature « fatshiste » qui se met en place dans la négation et le mépris total de la souveraineté du peuple congolais. Ce bloc aura pour mission principale de mener des actions sur terrain afin de faire échec à ce macabre projet de fraude électorale.
Je saisis cette occasion pour déplorer et condamner de la manière la plus ferme l’agression de nos militants le 16 octobre par les intolérants bien identifiés, laquelle agression a occasionné des blessés graves et malheureusement causé la mort hier 18 octobre de notre camarade et compagnon de lutte Davin Kalala, membre de l’ECiDé. Et, comme si cela n’était pas suffisant, ils ont poursuivi leur œuvre de destruction en saccageant le siège de l’ECiDé le même Jour.

Je prends l’opinion nationale et internationale à témoin et j’attends impatiemment que des enquêtes sérieuses soient menées pour identifier les membres de ces milices privées qui sèment la désolation partout où ils se trouvent, attaquent et tuent des paisibles citoyens.
Comme je l’avais annoncé à la fin de mon adresse lors de la clôture de la marche du 16 octobre, je demande au peuple de se tenir prêt pour des grandes manifestations qui seront organisées sous peu, en vue de défendre et faire triompher sa souveraineté.

Mes très chers compatriotes,
L’Histoire de notre pays renseigne qu’à des moments-clés de notre marche comme peuple, nous avons prouvé à la face du monde que nous sommes capables de nous prendre en charge pour changer le cours de l’histoire.
Rappelez-vous les événements du 4 janvier 1959, la marche des chrétiens du 16 février 1992, la marche du 02 juin 2004, les manifestations de la semaine du 19 au 25 janvier 2015 ainsi que le « préavis » du 19 septembre 2016. Il n’y a pas d’autre alternative aujourd’hui. Nous devons nous tenir debout pour sauver notre pays ainsi que l’ordre démocratique fixé dans la Constitution. Nous n’avons pas le droit de nous résigner ni d’accepter une quelconque autocratie dans notre pays. Le peuple congolais doit se prendre en charge.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son vaillant peuple.
 Fait à Kinshasa, le 19 octobre 2021]



"CENI : Moïse Katumbi s’oppose à l’entérinement de Denis Kadima et invite Tshisekedi à ne pas l’investir - 20 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/20/ceni-moise-katumbi-soppose-a-lenterinement-de-denis-kadima-et-invite-tshisekedi-a-ne-pas-linvestir.html/95469/
L’entérinement de Denis Kadima et son staff par l’Assemblée nationale pour occuper la tête de la Centrale Électorale est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique congolaise. À travers une correspondance adressée ce mercredi 20 octobre à Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi, son allié de taille au sein de la coalition au pouvoir Union sacrée, manifeste son refus. L’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga demande au chef de l’État de rejeter tout simplement la liste des membres entérinés par la chambre basse du Parlement.

« En nous rassurant hier dans vos discours que vous ne laisseriez aucun engagement politique de quelque nature que ce soit primer sur l’intérêt supérieur du peuple congolais et en nous assurant que vous ne ménageriez aucun effort pour préserver la paix et l’unité nationale, vous me donnez aujourd’hui l’occasion de vous demander de rejeter purement et simplement la liste entérinée par l’Assemblée Nationale. Cautionner les irrégularités qui ont émaillé le processus d’entérinement des membres de la CENI conduira inévitablement le pays vers un nouveau cycle de désordres », écrit Moïse Katumbi.

L’ancien opposant à Kabila et actuellement Président du Parti « Ensemble pour la République » rappelle que l’entérinement de Ronsard Malonda, dans un contexte aussi similaire à celui de Kadima, a été rejeté.
« Hier, vous avez rejeté une première fois et à juste titre une première liste non consensuelle. Nul ne peut envisager un seul instant qu’aujourd’hui vous puissiez avaliser le travail partisan d’une commission paritaire contestée au risque de jeter sur la CENI un tel voile de suspicion qu’il lui sera impossible d’accomplir sa mission d’organiser, en toute indépendance, neutralité et impartialité des scrutins libres, démocratiques, transparents et inclusifs », poursuit-il.
Se disant ne pas être à la recherche de poste, Moïse Katumbi rassure « demeurer soucieux de préserver les valeurs de la République ». Il invite Félix Tshisekedi à réparer là où l’Assemblée Nationale a échoué.

« En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas à la recherche des postes. Par contre, nous demeurons soucieux de préserver les valeurs de la République au rang desquelles figure le consensus qui demeure le ferment de la cohésion nationale. Nous vous demandons également d’imposer aux responsables de l’Union Sacrée le respect des textes afin de ne pas y laisser prospérer les anti-valeurs, notamment la corruption, le débauchage, l’achat des consciences, contre lesquelles vous avez engagé une lutte sans merci », a martelé Moïse Katumbi qui rappelle à Tshisekedi que « des millions de Congolais espèrent que qu’il au rendez-vous de l’Histoire ».


"Union sacrée : Katumbi rappelle à Tshisekedi qu’il a été convenu de crédibiliser la CENI à travers la désignation du Président par consensus parmi les candidats proposés par les confessions religieuses -  20 octobre 2021 -
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/20/union-sacree-katumbi-rappelle-tshisekedi-quil-ete-convenu-de-credibiliser-la-ceni
La question de la mise en place d’une nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI) divise les acteurs de l’Union sacrée. Moïse Katumbi qui désapprouve l’entérinement des membres de cette institution par l’Assemblée nationale a saisi le Chef de l’Etat pour lui rappeler que dans le cadre de l’Union sacrée, il a été convenu de crédibiliser la CENI en désignant par consensus son président parmi les candidats proposés par les confessions religieuses.
« En ce qui concerne plus précisément les réformes institutionnelles et électorales qui déchirent actuellement la classe politique, nous avions défini comme objectif l'organisation de bonnes élections crédibles, transparentes et inclusives afin de résorber la crise politique et instaurer une vie institutionnelle normale et durable en RDC par la restauration de la confiance au niveau de la CENI et du processus électoral. Dans le souci d'éviter au pays un nouveau chaos électoral, nous avions proposé un arsenal de dispositions visant à crédibiliser la CENI en mettant l'accent sur la désignation du Président de la CENI par consensus sur le ou les candidats proposés par les confessions religieuses », dit Moïse Katumbi dans sa correspondance adressée à Félix Tshisekedi le 18 octobre dernier.

Les confessions religieuses ne sont pas parvenues à désigner de manière consensuelle le président de la CENI et un membre de plénière. Denis Kadima entériné comme président de la CENI a été soutenu par 6 confessions religieuses, sans l'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Ces deux dernières insistent sur la probité, l’intégrité et le courage exceptionnel de celui qui va présider la CENI afin de publier les résultats réels des urnes. 
Le président d’Ensemble pour la République est aussi revenu sur les principales raisons qui l’ont amené ainsi que sa suite à adhérer à l’Union sacrée de la nation initiée par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la suite de l’échec constaté de la coalition FCC-CACH. 

« Il y a un an presque jour pour jour, le 23 octobre 2020, après avoir constaté l'échec de la coalition que vous conduisiez à l'époque, vous avez pris l'initiative d'engager des consultations nationales pour trouver des solutions aux problèmes du pays. Parmi les trois premières urgences que vous avez dressées, vous aviez mentionné le rétablissement de la paix, l'organisation d'élections crédibles dans les délais constitutionnels et le renforcement de l'Etat de Droit. En qualité d'opposition républicaine attachée au respect des valeurs de la République, à la constitution et aux lois de notre pays, nous avons accepté de répondre à votre invitation et nous vous avons transmis notre cahier des charges qui reprenait l'ensemble de nos propositions visant au redressement du pays », indique Moïse Katumbi.

Moise Katumbi rappelle à Tshiskedi que la décision de son camp à intégrer l’Union sacrée de la nation était d’autant plus justifiée que leurs différentes préoccupations étaient rencontrées dans le programme d'actions 2021-2023 du gouvernement. Dans un des axes de ce programme, note dans sa correspondance, le numéro 1 d’Ensemble pour la République, était reprise explicitement la volonté de poursuivre les réformes électorales et institutionnelles en mettant un accent particulier sur les dispositions arrêtées consensuellement à l'issue des concertations politiques ad hoc.
« C'est cet engagement de tous les partenaires de l'Union Sacrée à privilégier le consensus qui nous a convaincus de prendre nos responsabilités », écrit M. Katumbi.

Pour rappel, aux termes de l’entérinement de nouveaux membres de la CENI, le camp Katumbi a dénoncé un cafouillage orchestré par le bureau de l’Assemblée nationale. Bien plus, il a indiqué qu’il va réévaluer sa participation au sein de l’Union sacrée. L’opposition, qui n’avait pas envoyé ses délégués pour faire partie de ce nouveau bureau, a, de son côté, dénoncé un processus irrégulier et entaché de tricherie. 

  • Katumbi écrit à Tshisekedi : « les mêmes méthodes dénoncées hier pour imposer à la tête de la CENI un homme politique controversé ont repris »
  • RDC-CENI : Moïse Katumbi demande au Chef de l’Etat de rejeter la liste entérinée par l’Assemblée nationale


= https://www.radiookapi.net/2021/10/20/actualite/politique/ceni-moise-katumbi-demande-felix-tshisekedi-de-rejeter-la-liste
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/20/rdc-ceni-moise-katumbi-demande-au-chef-de-letat-de-rejeter-la-liste-enterinee-par
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/20/rdc-ceni-moise-katumbi-demande-au-chef-de-letat-de-rejeter-la-liste-enterinee-par


"RDC: turbulences en vue après le choix controversé du président de la commission électorale - 20 octobre 2021
= https://afrique.lalibre.be/64677/rdc-turbulences-en-vue-apres-le-choix-controverse-du-president-de-la-commission-electorale/

"RDC : tensions en vue avec le choix de Denis Kadima à la CENI - 20 octobre 2021
= https://fr.africanews.com/2021/10/20/rdc-tensions-en-vue-avec-le-choix-de-denis-kadima-a-la-ceni/

"Controverse après entérinement des animateurs de la CENI - 19/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/19/emissions/dialogue-entre-congolais/controverse-apres-enterinement-des-animateurs-de-la



"Animateurs désignés et entérinés Céni : l’heure est au travail pour rattraper le temps perdu et éviter à tout prix un glissement en 2023
Denis Kadima Kazadi (Kasaï Oriental- Société civile) est officiellement le remplaçant de Corneille Nangaa à la tête de la Céni.

= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2646

"RDC : « les nouveaux membres de la CENI doivent entretenir un dialogue permanent avec les parties prenantes quelles que soient les frustrations » (Élodie Tamuzinda)
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/20/rdc-les-nouveaux-membres-de-la-ceni-doivent-entretenir-un-dialogue-permanent-avec-les

"RDC : la NSCC demande à Félix Tshisekedi de nommer les nouveaux animateurs de la CENI - 20/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/20/actualite/politique/rdc-la-nscc-demande-felix-tshisekedi-de-nommer-les-nouveaux

"AfricaNews : « Le retard à la CENI dresse le lit du glissement » - 20/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/20/actualite/revue-de-presse/africanews-le-retard-la-ceni-dresse-le-lit-du-glissement


"Va-t-on vers un Bureau de la CENI de 12 membres au lieu des 15 requis par la loi ? - 20/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/va-t-on-vers-un-bureau-de-la-ceni-de-12-membres-au-lieu-des-15-requis-par-la-loi/

"Veillée d’armes  - 20 octobre 2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/veillee-darmes/

"André Mbata : « Le FCC n’a des leçons à donner à personne en matière d’organisation des élections libres et transparentes » - 18/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/18/emissions/linvite-du-jour/andre-mbata-le-fcc-na-des-lecons-donner-personne-en-matiere

 

Compatriotiquement!
PS

"Caricature : le bloc patriotique de Fayulu contre « la dictature fatshiste » "
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/22/caricature-le-bloc-patriotique-de-fayulu-contre-la-dictature-fatshiste

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Fayulu%20front%20patriotique



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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Message  ndonzwau 21/10/2021, 12:30 pm

PS

Katumbi a ébruité exprès ses sollicitations auprès de Tshisekedi via les réseaux sans doute d'abord que la relation entre les deux n'est plus directe comme avant mais surtout pour prendre ainsi à témoin et embaucher à sa cause l'opinion nationale, ce qui lui donnerait plus de poids ; à se demander pourquoi Katumbi ne va pas sûrement et simplement jusqu'à rompre de l'Udps ? N'empêche que lorsque Tshiani s'en désole il se montre aussi hypocrite et démagogique parce qu'il n'ignore pas cet aspect, juste il veut en profiter pour soulever ses divergences à son avantage.

Sinon, tout le monde aura compris que l'apparent passage en force qui a entériné Kadima continue à agiter le landerneau politique national et à faire pression sur le PR, chacun y allant dans son sens. A voir la cinétique du processus et l'environnement, on s'imagine que celui-ci a déjà pris dans sa conscience l'option de promulguer le bureau entériné mais restera-il insensible à toutes ces pressions contradictoires parfois plus convaincantes les unes plus que d'autres ?

La suite nous en dira sans doute davantage mais il faut souligner d'ores et déjà que si cette intronisation pose problème ce n'est pas simplement parce qu'elle déplait à la puissante Eglise catholique avec sa Cenco et les très visibles protestants de l'ECC, c'est aussi parce qu'elle est désapprouvée par une bonne frange de la société civile et des pans entiers de la population. Tout cet agencement ne manquera pas ainsi d'en rajouter au probable cas de conscience dans le chef du PR pour prendre sa décision finale d'autant qu'il renferme des risques de contestations violentes susceptibles de troubler gravement l'ordre public et davantage !

Revenons à l'avenir de Katumbi lui-même et de son parti EPR, je crains que ses velléités d'autonomie soient plombées à l'avance : il aura hélas peu de marges de manoeuvres à le faire complètement parce que ses éléments importants inclus dans les institutions lâcheront difficilement leurs postes juteux au Gouvernement et au Parlement où ils figurent...  
A bon entendeur...



"RDC: Katumbi demande à Tshisekedi de ne pas valider la présence de Kadima à la Céni - 21/10/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211021-rdc-katumba-demande-%C3%A0-tshisekedi-de-ne-pas-valider-la-pr%C3%A9sence-de-kadima-%C3%A0-la-c%C3%A9ni
La validation par l’Assemblée nationale, samedi 16 octobre, de Denis Kadima et 11 autres personnalités à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), divise les caciques de l’Union sacrée, la coalition autour du président Félix Tshisekedi. Le plus irrité est Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur du Katanga, qui a intégré les rangs des pro-Tshisekedi en décembre dernier et a écrit au président.Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Pour Moïse Katumbi, cautionner les irrégularités qui ont émaillé le processus d’entérinement des membres de la Céni conduira inévitablement le pays vers un nouveau cycle de désordre. Il demande à Félix Tshisekedi, sur un ton ferme, de « rejeter purement » la liste entérinée.
Dans sa correspondance, Moise Katumbi demande encore au chef de l’État d'imposer, au sein de l’Union sacrée, le respect des textes afin de ne pas y laisser prospérer la corruption, le débauchage et l’achat des consciences.

Il fulmine contre une poignée de personnes qui « outrepassent les textes de loi pour assurer leur maintien au pouvoir ».  À deux ans des prochaines échéances électorales, « les mêmes méthodes dénoncées hier pour imposer à la tête de la Céni un homme politique controversé ont repris », affirme l’allié du président Tshisekedi. Moïse Katumbi ajoute : « La contestation a gagné les institutions. »
Un message sur un ton ferme, mais pas décisif. Pas question de quitter pour le moment la coalition, même si les pro-Katumbi ont déjà menacé de réévaluer leur participation. En quittant l’opposition pour l’Union sacrée, Moïse Katumbi avait obtenu en échange six postes ministériels pour son camp au sein de l’actuel gouvernement. Il n’était pas seul : il y a aussi Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président, qui n'a pour le moment pas réagi. Silence radio aussi de son parti, le Mouvement de libération du Congo (MLC)."

"CENI: Katumbi demande à Fatshi le rejet de l’équipe Kadima - 21/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/ceni-katumbi-demande-a-fatshi-le-rejet-de-lequipe-kadima/
"CENI: Katumbi invite Tshisekedi de ne pas confirmer l'équipe Kadima
= https://www.digitalcongo.net/article/61704355134cb200156b7b01/
"Lettre de Katumbi à Félix Tshisekedi - 21 octobre 2021
= https://www.lephareonline.net/lettre-de-katumbi-a-felix-tshisekedi%ef%bb%bf/
= https://www.radiookapi.net/2021/10/21/actualite/revue-de-presse/forum-des-ceni-katumbi-demande-fatshi-le-rejet-de-lequipe
= https://7sur7.cd/index.php/2021/10/20/ceni-son-tour-la-societe-civile-du-haut-katanga-appelle-le-president-tshisekedi-ne-pas
= https://7sur7.cd/index.php/2021/10/20/dossier-ceni-katumbi-tshisekedi-des-millions-de-congolais-esperent-que-vous-serez-au

"Martin Fayulu : « Félix Tshisekedi s’organise pour soit tricher, soit glisser » - 21/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/21/actualite/politique/martin-fayulu-felix-tshisekedi-sorganise-pour-soit-tricher-soit
Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, s’est entretenu mercredi 19 octobre à Kinshasa avec les leaders de l’opposition congolaise sur l’insécurité dans l’est et le processus électoral en RDC. A cette occasion, le chef de la délégation de la plateforme Lamuka, Martin Fayulu, a dénoncé les manœuvres du Président Félix Tshisekedi qui viserait, selon lui, à tricher aux prochaines élections ou à prolonger son mandat constitutionnel.

Martin Fayulu, qui a été le premier à être reçu avec sa délégation, a fait de son interrogation au sujet de la situation sécuritaire dans l’est du pays :
« La MONUSCO fait des patrouilles avec les FARDC, mais on continue de tuer en Ituri, on continue de tuer dans Beni, on continue de tuer donc dans tout le Nord-Kivu. Qu’est-ce qui se passe ? »
Concernant la problématique du processus électoral, le leader de Lamuka a développé sa lecture des faits devant le diplomate onusien :
« Nous avons parlé de la situation des élections à venir. Monsieur Félix Tshisekedi s’organise pour, soit tricher, soit glisser ».

Raymond Tshibanda, qui conduisait la délégation du Front commun pour le Congo (FCC), a renchéri dans le même sens :
« Tout le monde sait que le processus est biaisé. On est en train d’installer une commission électorale nationale qui, de toute évidence, est conçue pour être au service d’un camp politique contre les autres. Cela est inacceptable ! Donc, il est important que le consensus, qui est indispensable pour créer les conditions de bonnes élections, puisse être recherché maintenant. »

"Seul devant sa conscience… - 21 octobre 2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/seul-devant-sa-conscience/
Investiture ou non  du bureau-incomplet- Kadima ? C’est peu de dire que le pays retient son souffle. Suspendu qu’il est aux lèvres du Président. L’alpha et l’oméga du champ institutionnel. L’arbitre suprême. De son coup de  sifflet dépendra la suite des événements.

Pas facile donc d’être Fatshi en cette conjoncture où tout le monde se perd en conjectures sur la voie à emprunter.  Si la référence à « Les deux chemins » n’est pas, en l’espèce, tout à fait de saison, il n’en demeure pas moins que son côté « choix » garde la pertinence. Car, le chef de l’Etat est appelé à opérer un choix aussi déterminant  que vital pour l’avenir et le devenir du pays. Or, choisir, c’est renoncer, disait André Gide.  Renoncer à qui et/ou à quoi ?
Investir l’équipe entérinée par l’Assemblée nationale ? Ce qui signifierait, pour l’autorité morale de l’Union sacrée de la Nation, être en cohérence avec sa famille politique et la frange de la société civile qui porte la candidature de Denis Kadima.

A contrario, par cet arbitrage, le Président donnerait le coup d’envoi des vagues successives de contestation dont les prémices transparaissent déjà de déclarations d’acteurs politiques de premier plan et de Pères spirituels de l’espace interconfessionnel CENCO-ECC. Comment rêver d’élections régulières et sereines si, dès le départ, le team chargé de les organiser est contesté par quantité de parties prenantes au processus électoral ? Comment espérer danser le tango…seul ? Là, résiderait  la malformation congénitale. Là, se trouverait  le péché originel, susceptible d’empoisonner la suite. La fraude corrompt tout, disent les juristes.  
Renvoyer l’alchimie Mboso en se servant de la jurisprudence « Malonda » mécontenterait le gros du camp présidentiel, mais rencontrerait les attentes des pans importants de forces sociales et politiques. Ce choix  ferait sans doute  baisser la tension de plusieurs crans.

Au passage, le Président sortirait ragaillardi de l’exercice, car il aura administré la preuve qu’il ne préfère pas son  parti à la patrie. Et qu’il n’a pas que les yeux rivés sur la prochaine élection présidentielle. En clair, il souscrirait au primat de l’intérêt général. On retrouverait là, à grands traits, les caractéristiques d’un homme d’Etat par opposition au politicien telles que théorisées par l’américain James Freeman Clarke et reprises par le plus légendaire de premiers ministres britanniques Winston Churchill.
Trêve d’intrusion dans la tête du premier d’entre les Congolais. Au risque de répondre de l’infraction d’entrée par effraction dans les prérogatives du magistrat suprême.
Reste que Félix-Antoine Tshisekedi est seul devant sa conscience. En vie ou outre-tombe, ses devanciers lui suggéreraient  d’écouter davantage les conseillers que les conseilleurs, de se fier plus  aux  analystes critiques qu’aux courtisans et autres flagorneurs. Car, si la jouissance du pouvoir est solidaire, l’échec est solitaire."



"Katumbi à Tshisekedi : "Dans un récent passé, nous avons lutté ensemble contre l'arbitraire et les violations systématiques des lois de la RDC"
= https://7sur7.cd/index.php/2021/10/20/katumbi-tshisekedi-dans-un-recent-passe-nous-avons-lutte-ensemble-contre-larbitraire-et
"Dossier CENI / Katumbi à Tshisekedi : "Des millions de Congolais espèrent que vous serez au rendez-vous de l'histoire"
= https://7sur7.cd/index.php/2021/10/20/dossier-ceni-katumbi-tshisekedi-des-millions-de-congolais-esperent-que-vous-serez-au
"CENI : Un Collectif appelle le chef de l'État à rester cohérent en refusant d'investir Kadima comme il l'avait fait pour Malonda
= https://7sur7.cd/index.php/2021/10/19/ceni-un-collectif-appelle-le-chef-de-letat-rester-coherent-en-refusant-dinvestir-kadima



"Kadima entériné : trois structures de la société civile approuvent la décision de l’AN - 21.10.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95095_kadima_enterine_trois_structures_de_la_societe_civile_approuvent_la_decision_de_l_an.html
"CENI : Christophe Mboso sera tenu responsable de toute situation indésirable qui y surviendrait (CALCC et MILAPRO)
21.10.2021

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95076_ceni_christophe_mboso_sera_tenu_responsable_de_toute_situation_indesirable_qui_y_surviendrait_calcc_et_milapro.html
= https://7sur7.cd/index.php/2021/10/20/dossier-ceni-katumbi-tshisekedi-des-millions-de-congolais-esperent-que-vous-serez-au


"CENI : « Kadima ne va pas organiser les élections crédibles » (Lucha) - 21.10.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95077_ceni_kadima_ne_va_pas_organiser_les_elections_credibles_lucha.html

"« Moïse Katumbi doit prendre le courage de quitter l'Union sacrée » (Kazadi) - 21/10/2021
= http://mobile.topcongo.fm/article/moise-katumbi-doit-prendre-le-courage-de-quitter-l-union-sacree-kazadi-8511


"Dépolitisation de la CENI : Martin Fayulu mauvais perdant !
= https://www.groupelavenir-rdc.info/

"Katumbi : pression troublante sur le Chef de l’Etat -21 octobre 2021
= https://www.lephareonline.net/katumbi-pression-troublante-sur-le-chef-de-letat/
Moïse Katumbi, chef de file du regroupement politique « Ensemble pour la République », semble ne pas se sentir à l’aise à l’Union Sacrée de la Nation, la plate-forme politique chère au Président de la République, actuellement majoritaire dans les institutions du pays. Dans une correspondance datée du 18 octobre courant, il présente pratiquement Félix Antoine Tshisekedi comme le responsable d’une crise polititique virtuelle s’il signait l’ordonnance d’investiture de Denis Kadima et de son équipe pour le pilotage de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante).
L’ancien gouverneur de la défunte province du Katanga fait observer d’une part, qu’il n’y a pas eu consensus au niveau des confessions religieuses en ce qui concerne la désignation du président de cette institution d’appui à la démocratie.


Ainsi donc, si la situation reste en l’état, ce regroupement politique pouvait reconsidérer ses relations avec la coalition actuellement au pouvoir.
Les observateurs notent que Moïse Katumbi agite, sans le programmer ouvertement, l’épouvantail de la rupture avec Félix Antoine Tshisekedi pratiquement dans chaque dossier politique d’intérêt national. C’était déjà le cas au moment du partage des postes ministériels entre regroupements et partis politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation. C’est arrivé aussi à l’annonce de la Loi Tshiani sur la « Congolité », laquelle proposait l’exercice exclusif de hautes charges d’Etat par des Congolais de père et de mère.
A force de menacer de quitter l’Union Sacrée de la Nation, sans pour autant passer à l’acte, cet allié politique du Chef de l’Etat commence à laisser, au sein de l’opinion nationale, l’image d’un acteur politique porteur d’un agenda caché. A force de multiplier des « cartons jaunes » en direction de l’Autorité morale de l’Union Sacrée, sans s’assurer de l’adhésion de la majorité de ses sociétaires, le ténor de l’« Ensemble pour la République » court le risque d’être fiché comme un éternel aigri."


"En RDC, la tête de la commission électorale entre les mains de Félix Tshisekedi - 21/10/2021
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/10/20/en-rdc-la-tete-de-la-commission-electorale-entre-les-mains-de-felix-tshisekedi_6099260_3212.html
L’opposition et des organisations religieuses contestent la désignation par les députés de Denis Kadima comme président de la CENI – un choix qui doit encore être validé, ou non, par le chef de l’Etat.

Un manifestant porte une affiche de l’opposant Martin Fayulu lors d’une manifestation contre la « politisation » de la commission électorale, à Kinshasa, le 16 octobre 2021. Dans le livre de recettes de cuisine politique, c’est un classique maintes fois revisité. La manœuvre consiste à sélectionner une personnalité généralement reconnue pour ses compétences techniques mais soupçonnée de partialité – le plus souvent en faveur du pouvoir. Au terme d’une procédure contestée, l’impétrant est placé à la tête de l’instance chargée d’organiser les élections et d’annoncer leur verdict. Le résultat varie entre une polémique sur le manque d’équité des futures consultations et, au pire, une crise électorale, avec toutes les inconnues qu’elle engendre.[/size]

En République démocratique du Congo (RDC), le président Félix Tshisekedi ne doit encore gérer que des suspicions et des accusations autour de sa supposée volonté de se tailler un scrutin sur mesure. Mais à deux ans d’une élection à laquelle il est candidat à sa propre succession, le chef de l’Etat se trouve face à un dilemme qu’il est le seul à pouvoir trancher. Signera-t-il ou non l’ordonnance de nomination des membres de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), dont le chef désigné, Denis Kadima, est vivement contesté ?
Si oui, sa réélection pourrait en être facilitée, mais au prix de fortes tensions politiques. Si non, comme ce fut déjà le cas à l’été 2020 lorsqu’il refusa d’entériner le nom de Ronsard Malonda, jugé trop proche de l’ex-président Joseph Kabila, de nouvelles tractations devraient débuter, laissant poindre le risque d’un « glissement » du calendrier électoral, sur fond de manifestations et de répression.

Une fronde grandissante

Samedi 16 octobre, l’élection des membres du bureau de la CENI par l’Assemblée nationale a situé l’importance de cette nomination et les tensions qu’elle génère. Sous les sifflets et les jets d’œufs des députés de l’opposition, protégés par des parapluies, les élus favorables au pouvoir ont validé la liste que leur avaient transmise les organisations religieuses. Mais la sphère confessionnelle en RDC est aussi divisée que la politique. La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui représente les catholiques, et l’Eglise du Christ au Congo, qui fédère les protestants, ont refusé le choix des six autres représentants des communautés religieuses, porté sur Denis Kadima.
Qu’importe si catholiques et protestants représentent 80 % de la population congolaise, semble répondre André Mbata, député de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir) : « Chaque confession n’a droit qu’à une seule voix et, par ailleurs, nous sommes un état laïc, dit-il. Nous ne sommes pas l’Iran pour nous plier aux exigences de chefs religieux qui se prononcent pour leurs intérêts personnels et non ceux des Congolais. Parmi nos députés, il y a des catholiques et des protestants, mais les églises ont failli à leur mission. Aujourd’hui, avec le soutien de certaines ambassades européennes, elles veulent un glissement du calendrier dont nous ne serons pas complices. » Quelles ambassades ? Dans quel but ? André Mbata n’en dit pas plus.

Lors des deux dernières années de présidence de Joseph Kabila, en 2017-2018, la RDC a déjà vécu un report des élections jalonné de manifestations où l’Eglise catholique était en première ligne pour exiger la transparence du vote. Lors du scrutin de décembre 2018, les prélats firent la démonstration simultanée de la qualité de leurs observations, en révélant l’ordre exact d’arrivée des candidats, et de leur incapacité à faire respecter la vérité des urnes qu’ils avaient constatée. Selon eux, Félix Tshisekedi doit son fauteuil de président à un accord secret conclu avec Joseph Kabila et accepté par les chancelleries, et non aux électeurs congolais, qui avaient porté leurs suffrages sur Martin Fayulu.
Depuis, les lignes politiques ont bougé. MM. Tshisekedi et Kabila ont rompu leur alliance. L’ambitieux Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du premier et homme du rapprochement avec son successeur, a été condamné à treize ans de travaux forcés pour corruption et détournement de fonds. Si le chef de l’Etat en exercice ne cesse de démontrer que dans le combat politique, il est toujours profitable d’être sous-estimé par ses rivaux et alliés de circonstance, il est aujourd’hui confronté à une fronde grandissante.

Une alliance fissurée

Martin Fayulu, dont la colère ne s’est pas apaisée depuis la dernière présidentielle, continue de brandir sa seule arme : la rue. « Nous ne pouvons pas laisser Félix Tshisekedi s’accaparer la CENI après avoir mis la main sur le Conseil constitutionnel [chargé de proclamer les résultats définitifs des élections]. S’il maintient Denis Kadima, nous investirons le palais du Peuple », menace le leader de la coalition Lamuka, qui dit déplorer un mort dans les rangs de ses militants à la suite des échauffourées du week-end.
Le retournement de l’histoire n’est pas encore complet, mais les rangs des manifestants pourraient être gonflés par les partisans de Joseph Kabila. « Le président est aujourd’hui placé devant ses responsabilités. Il doit inviter les différentes tendances pour baliser le chemin jusqu’à des élections consensuelles. S’il passe en force, nous nous réservons le droit de demander au peuple de se prendre en charge », prévient Félix Kabange Numbi, député de la mouvance kabiliste, après avoir dénoncé une CENI formée « en violation des règlements de l’Assemblée nationale »« sous pression financière et sécuritaire du pouvoir » et « tribalisée autour de l’espace Kasaï », la région dont est originaire le président.

Plus problématique pour Félix Tshisekedi, le cas Denis Kadima fissure aussi son alliance avec l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi. Le parti de ce dernier a fait savoir par communiqué que sa participation à l’Union sacrée sera « réévaluée » après « le forcing, les pratiques de débauchage et de corruption tendant à imposer au peuple congolais, par la voie d’une CENI de pacotille, un nouveau cafouillage électoral en 2023 dans le seul but d’établir un pouvoir totalitaire et inique ».
Face à l’horizon électoral qui se charge et des rivaux dont il connaît la détermination à le faire trébucher, le chef de l’Etat tient aujourd’hui entre ses mains l’avenir politique de son pays. D’une simple signature, il peut l’amener à une crise immédiate ou à une probable prolongation de son mandat."

"RDC : les religieux peuvent-ils faire plier Tshisekedi ?
= https://www.jeuneafrique.com/1251666/politique/rdc-les-religieux-peuvent-ils-faire-plier-tshisekedi/

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Jad20211019-ass-rdc-religieux-592x296-1634805370
Le nouvel archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo (à g.), et son prédécesseur, Laurent Monsengwo, au stade des Martyrs, le 25 novembre 2018. :copyright: John WESSELS/ AFP

La controverse autour de la désignation de Denis Kadima à la tête de la commission électorale l’a encore montré : les confessions religieuses bénéficient d’un redoutable poids politique en RDC.
Le timbre est éraillé et le souffle court. À force de porter la voix de l’Église catholique dans le bras de fer autour de la désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Donatien Nshole a fini par perdre la sienne. La verve, en revanche, est intacte. « Nous nous sommes toujours battus dans l’intérêt des Congolais, et nous sommes prêts à aller jusqu’au bout », martèle le secrétaire général et porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
En escale entre les deux avions qui, ce 11 octobre, le ramènent de Kolwezi à Kinshasa, l’abbé de 58 ans s’emporte : « Jamais un processus n’a été aussi contesté que celui-ci ! » Lorsque nous l’avions joint, cela faisait déjà plus de trois mois que le courant ne passait plus entre les différentes confessions religieuses du pays. Depuis, la situation ne s’est pas arrangée.
Ces organisations sont au nombre de huit et elles ont, en RDC, la mission hautement stratégique de choisir le président de la Commission électorale, laquelle doit organiser les différents scrutins et dont le chef annoncera les résultats des votes. L’enjeu explique largement le climat délétère dans lequel le processus de désignation s’est déroulé. Méfiance, trahisons, invectives et enregistrements secrets… L’affaire a pris des allures de mauvais feuilleton.

Procès en partialité[...]"



"Tolérance ! - 21 OCTOBRE 202
= https://laprosperiteonline.net/2021/10/21/rasoir/tolerance-2/
Les africains, congolais y compris, donnent-ils raison, par leur agir au quotidien, à un dirigeant occidental qui avait ironiquement affirmé que ‘‘la démocratie est un luxe pour les africains’’ ? A voir la résurgence des coups d’Etat sur le continent, la modification des constitutions pour s’éterniser au pouvoir, l’organisation des parodies d’élections,…, personne ne dirait le contraire si on répondait par l’affirmatif à cette interrogation. Au pays de Simon Kimbangu, depuis l’avènement de la démocratie, avec les premières élections pluralistes de 2006, la désignation de dirigeants de la centrale électorale divise continuellement les congolais. De Monsieur l’Abbé Malumalu I et II, paix à son âme, en passant par Ngoy Mulunda, Corneille Nangaa, Ronsard Malonda et aujourd’hui Denis Kadima, les congolais n’ont jamais été d’accord sur un nom. Tout à fait normal, étant donné qu’il n’y a jamais et qu’il n’y aura jamais de consensus tant que la pesanteur politique influencera non seulement la désignation, mais surtout la publication des résultats falsifiés qui n’ont cessé d’être à la base des contestations et tout ce qui s’en suit. Pour dire simple, ce sont les pesanteurs politiques qui restent à la base de cette situation qui, malheureusement, divise le peuple, divise le pays, en deux camps. Ce qui fait naître davantage l’intolérance.

On accepte plus de contradiction. On ne supporte pas le point de vue contraire, on ne veut pas d’un autre son de cloche. Dans le cas d’espèce, ceux qui soutiennent Denis Kadima demandent à Félix Tshisekedi de libérer le processus électoral, en signant l’ordonnance d’investiture. A l’opposé, on fait la similitude avec le cas Malonda, par conséquent, on invite le Chef de l’Etat à recaler Kadima Denis et son équipe. Pire, Moïse Katumbi mène déjà des consultations pour claquer la porte de l’Union Sacrée de la Nation. C’est son droit le plus légitime. Devant ce plus grand diviseur commun du peuple, il appartient aux politiques d’éduquer leurs bases respectives afin qu’elles développent la culture de tolérance. Car, comme le disait le Grand Mao, les changements qui interviennent dans la société proviennent surtout du développement des contradictions à l’intérieur de la société, c’est-à-dire, des contradictions entre les classes, entre le nouveau et l’ancien.

Le développement de ces contradictions fait avancer la société, amène le remplacement de la vieille société par la nouvelle. Qu’il s’agisse d’un individu, d’un parti, d’une armée ou d’une école, disait le Grand Timonier, l’absence d’attaques de ‘’l’ennemi’’, nous disons l’adversaire, contre nous est une mauvaise chose, car elle signifie nécessairement que nous faisons cause commune avec lui. ‘‘Si nous sommes attaqués par l’ennemi, c’est une bonne chose, car cela prouve que nous avons tracé une ligne de démarcation bien nette entre l’ennemi et nous. Et si celui-ci nous attaque avec violence, nous peignant sous les couleurs les plus sombres et dénigrant tout ce que nous faisons, c’est encore mieux, car cela prouve non seulement que nous avons établi une ligne de démarcation nette entre l’ennemi et nous, mais encore que nous avons remporté des succès remarquables dans notre travail’’.

Bref, être attaqué par l’adversaire est une bonne et non une mauvaise chose.
Sinon la bataille verbale, qui s’est transformée en bataille corporelle entre l’Udps et Ecidé fait craindre le pire si l’on y prend garde. Il est plus que temps de prévenir car, guérir risque d’être très difficile pour le pays."
 


"Noël Tshiani qualifie de « chantage de mauvais goût » la lettre de Katumbi à Tshisekedi -20 octobre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/20/noel-tshiani-qualifie-de-chantage-de-mauvais-gout-la-lettre-de-katumbi-a-tshisekedi.html/95476/
À travers une correspondance adressée au Président Félix Tshisekedi dont une copie est parvenue à POLITICO.CD ce mercredi 20 octobre 2021, Moïse Katumbi demande au Chef de l’État de rejeter tout simplement la liste des membres entérinés par l’Assemblée Nationale.
« Hier, vous avez rejeté une première fois et à juste titre une première liste non consensuelle. Nul ne peut envisager un seul instant qu’aujourd’hui vous puissiez avaliser le travail partisan d’une commission paritaire contestée au risque de jeter sur la CENI un tel voile de suspicion qu’il lui sera impossible d’accomplir sa mission d’organiser, en toute indépendance, neutralité et impartialité des scrutins libres, démocratiques, transparents et inclusifs », a souligné le leader d’Ensemble pour la République.

Réagissant à la lettre de l’ancien Gouverneur du Katanga au Président de la République, Noël Tshiani candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a taclé à son tour Moïse Katumbi.
Pour être on ne peut plus clair, Noël Tshiani qualifie de « manipulation et du chantage de mauvais goût », la lettre de Katumbi à Tshisekedi.
« Dicter au Président de la République ce qu’il doit faire et le publier dans les réseaux sociaux, est non seulement indécent et un manque de tacts, mais surtout de la manipulation et du chantage de mauvais goût à l’égard du magistrat suprême. Quel est ce pays qui se gère comme ça? », a réagi Noël Tshiani via son compte Twitter.


Il faut noter que l’entérinement à la CENI de Denis Kadima et son staff par la chambre basse du parlement, continue de défrayer la chronique. La classe politique congolaise et la société, restent divisées sur cette question. Le dernier round se veut être l’investiture par le Président Félix Tshisekedi, si et seulement si, il approuve le travail fait par l’Assemblée Nationale."


"CENI : les forces sociales et œcuméniques saluent l’avancée - 21 octobre 2021
= http://www.latempete.info/?p=48984
"Les Forces sociales et laïques encouragent Tshisekedi à prendre acte de l’entérinement des membres de la CENI - 21 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/21/les-forces-sociales-et-laiques-encouragent-tshisekedi-a-prendre-acte-de-lenterinement-des-membres-de-la-ceni.html/95512/


"Le professeur Luzolo Bambi préconise la répression pour remédier à la corruption - 20 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/20/le-professeur-luzolo-bambi-preconise-la-repression-pour-remedier-a-la-corruption.html/95468/


"ACTU EXPLIQUEE 21.10 : DES ÉLÈVES ENVAHISSENT L'ASSEMBLÉE NATIONALE + FATSHI - KATUMBI, LE DIVORCE?"




Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 28/10/2021, 7:30 pm, édité 3 fois

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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 23/10/2021, 4:25 pm

"Malgré une forte contestation de l'opposition (FCC, Lamuka), d'une bonne partie de la société civile dont les Catholiques et les Protestants), mais aussi d'une frange de la majorité (Ensemble pour la République), le Président Tshisekedi investit Denis Kadima et ses membres entérinés à l'Assemblée (au total  12 de ses 15 membres prévus).Question : jugule-t-il ainsi une crise politique qui s'annonçait.

Au passage signalons que le Collectif des Femmes Leaders Katangaises a dénonceé depuis Lubumbashi  l’entérinement « frauduleux » de Patricia Nseya comme rapporteur de la CENI pour le compte du Haut-Katanga, elle n’aurait aucune attache généalogique au Haut-Katanga et encore moins dans les autres provinces issues du démembrement, sous-entendu elle serait en fait du Kasai. Passons ...

Félix Tshisekedi  a confirmé l'investiture de Kadima dans une ordonnance signée ce vendredi 22 octobre et l'a signifié de vive voix dans une brève allocution à la radiotélévision nationale.
Certains saluent l’acte courageux posé par chef de l’État, il fallait à tout prix prendre la situation en mains ; le processus a été jugé régulier et le président a eu raison d'avaliser le compromis trouvé à l'Assemblée à défaut d'un consensus. Après tout un pouvoir censé disposé de l'imperium doit agir, décider.
D'autres dénoncent toujours le cafouillage avec lequel les désignations ont eu lieu dans le seul but de mettre en place une Céni aux ordres du pouvoir en place.
Moi je m'interroge sur son bénéfice effectif : la décision du Chef de l'Etat a-t-elle jugulé une crise qui s'annonçait, disais-je, ou nous sommes acculés à un énième fait accompli qui ressemble à un emplâtre sur une jambe de bois qui n'aura guéri aucune plaie, elle va revenir demain ?

En définitive le réel avantage serait bien sûr que cette cette décision nous évite une crise qui embrase tout le pays mais à voir ses conséquences à moyen terme, elle permette des élections crédibles non contestées et non contestables ; en sera-t-il le cas ? That's the question !



"RDC: Tshisekedi entérine la mise sur pied d'une commission électorale déjà contestée
= https://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-tshisekedi-enterine-la-mise-sur-pied-d-une-commission-electorale-deja-contestee?id=10865893
Le président congolais Felix Tshisekedi a annoncé avoir décidé d'investir douze des quinze membres de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui sera chargée d'organiser les élections générales prévues fin 2023, en dépit des protestations de l'opposition et du risque d'éclatement de sa majorité parlementaire.

"Le processus s'est déroulé de manière régulière", a assuré M. Tshisekedi. Il a félicité le président de l'Assemblée nationale pour avoir "trouvé un compromis, à défaut d'un consensus".
La loi congolaise reconnaît à huit confessions religieuses la prérogative de proposer le président de la Céni. Il s'agissait de désigner le successeur de Corneille Nangaa Yebeluo, dont le mandat a expiré l'an dernier après avoir organisé les élections générales contestées du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC).
L'Assemblée nationale congolaise (la chambre basse du parlement de Kinshasa) a entériné samedi le choix de douze membres du bureau de la Céni présidé par Denis Kadima, malgré le veto de l'épiscopat catholique, qui l'accuse de "corruption" et de sa proximité présumée avec le camp présidentiel.
Trois postes réservés à l'opposition sont restés vacants. L'opposition dénonce le cafouillage avec lequel ces désignations ont eu lieu, dans le seul but de mettre en place une Céni aux ordres du pouvoir en place.

L'opposition politique, emmenée par le Front commun pour le Congo (FCC, la plateforme des élus demeurés fidèles à l'ex-président Kabila, et Martin Fayulu Madidi, qui se proclame comme étant le véritable vainqueur de la présidentielle de décembre 2018, ne se sont pas fait prier pour dénoncer cette nouvelle "supercherie" obtenue "à grand renfort de débauchages", comme le souligne La Libre Afrique.

"RDC: malgré les critiques, Félix Tshisekedi confirme Denis Kadima à la tête de la Céni - 23/10/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211023-rdc-malgr%C3%A9-les-critiques-f%C3%A9lix-tshisekedi-confirme-denis-kadima-%C3%A0-la-t%C3%AAte-de-la-c%C3%A9ni
Le président Félix Tshisekedi a confirmé, dans la soirée du vendredi 22 octobre, la nomination de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Et ce en dépit de l'opposition de deux des huit confessions religieuses – catholiques et protestants – ainsi que des partis d'opposition et même de certains des membres de l'Union sacrée, comme Moïse Katumbi et Vital Kamerhe.

« Le processus s'est déroulé de manière régulière », a déclaré Félix Tshisekedi, vendredi 22 octobre. La soirée s'était installée quand le président de la République démocratique du Congo a pris la parole sur les antennes de la radio-télévision congolaise. Une allocution durant laquelle il a confirmé la nomination de Denis Kadima à la tête de la Céni. Ce dernier remplace Corneille Nanga.
Au total, Félix Tshisekedi a nommé 12 des 15 membres du bureau de la Céni, en charge d'organiser les élections de fin 2023. À la télévision, il a évoqué l'année 2020 et la vive polémique née à l'époque. Le nom de Ronsard Malonda avait été proposé pour remplacer Corneille Nanga à la tête de la Céni. Mais le président avait refusé de signer l'ordonnance de nomination, malgré la validation de l'Assemblée nationale. « Trop d'irrégularités », a expliqué, en substance, le chef de l'État.

« La démocratie compétitive a ses règles qui veut que l'on ait des gagnants et des perdants »

Au contraire, cette année, selon lui, il y a eu un PV en bonne et due forme, et une convocation de la chambre basse du parlement dans les règles de l'art. Satisfait, Félix Tshisekedi a donc confirmé Denis Kadima à cette fonction. Il s'en est expliqué dans son adresse à la nation :
]« C'est ici l'occasion de féliciter le président de l'Assemblée nationale pour avoir donné plusieurs occasions aux confessions religieuses membres de la plateforme de se retrouver afin de dégager un compromis, à défaut d'un consensus. »
« Notre pays a résolument opté pour la démocratie compétitive. Celle-ci a ses règles qui veut que l'on ait des gagnants et des perdants. Nous ne pouvons pas, après avoir choisi la compétition et les règles qui y sont afférentes, nous en soustraire. Nos divergences, loin d'être des faiblesses, sont plutôt des illustrations de notre vitalité démocratique. »
« Au regard de tout ce qui précède, j'ai décidé de signer l'ordonnance désignant les membres du nouveau bureau de la Céni. J'exhorte vivement ces derniers à œuvrer pour l'organisation d'élections libres, démocratiques et transparentes dans les délais constitutionnels. »

Le parti Ensemble pour le changement va réévaluer sa participation à l'Union sacrée

Le chef de l'État a « bon espoir » que les trois délégués de l'opposition soient rapidement désignés pour compléter le bureau. Il a annoncé la nomination prochaine d'un « responsable du suivi du bon déroulement de processus électoral » auprès de lui.
Ensemble pour le changement, le parti de Moïse Katumbi, jusqu'ici l'un des principaux alliés de Félix Tshisekedi, a réagi après l'allocution de vendredi. Le président de la République n'a pas répondu à la demande de Moïse Katumbi, qui l'appelait à à ne pas valider la présence de Denis Kadima à la tête de la Céni. Les instance du parti vont se réunir pour réévaluer sa participation à l'Union sacrée, comme l'a annoncé son secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge, à Esdras Ndikumana pour RFI :
« Nous allons nous assumer, comme tous ceux qui ne sont pas d'accord. La Céni est constituée dans un cafouillage constaté par plusieurs composantes de la nation congolaise. Il y a lieu de craindre que les élections soient organisées dans le même cafouillage et que les résultats soient programmées de la même manière. Et ça, c'est inadmissible. »[/size]
« Ce début annonce la fin, et si nous ne voulons pas nous y résigner, nous devons tirer les conséquences qui s'imposent. »

"RDC : Ceni, Félix Tshisekedi passe en force et investit Kadima - 22 octobre 2021
= https://afrique.lalibre.be/64808/rdc-ceni-felix-tshisekedi-passe-en-force-et-investit-kadima/
Et en passage en force de plus, un !
Ce vendredi 22 octobre 2021, malgré les critiques de la société civile, des Eglises catholiques et protestantes, des partis de l’opposition et même de certaines formations de l’Union sacrée ou de la mise en garde, la veille, de Moïse Katumbi, le président Félix Tshisekedi a décidé d’entériner son favori, Denis Kadima Kazadi, à la présidence de la Ceni.


En juin 2020, dans des circonstances en tous points identiques, le président Tshisekedi avait refusé d’entériner le choix de l’Assemblée nationale, alors dirigée par la Kabiliste Jeanine Mabunda. Cette fois, le président de la RDC et de l’Union africaine (!) s’est assis encore et encore sur les textes et les principes (comme il l’avait fait pour la désignation de nouveaux juges à la Cour Constitutionnelle) et a investi 12 des 15 membres du bureau de la Ceni, dont SON président. Il a exhorté tout ce petit monde à travailler pour l’organisation des élections dans le délai constitutionnel. Comme si le respect d’un calendrier déjà éreinté par des mois de négociations douteuses, pouvait justifier sa décision.
Une fois de plus, c’est la politique du fait accompli et de l’affrontement qu’a choisi le camp présidentiel qui se racrapote de plus en plus sur un clan ethnique et sur une majorité politique fabriquée à coups de débauchages et d’argent facile.
Tshisekedi s’enferme dans une logique qui risque d’embraser tout un pays."

"RDC : Félix Tshisekedi confirme Denis Kadima à la tête de la Ceni - 23 octobre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1255512/politique/rdc-felix-tshisekedi-confirme-denis-kadima-a-la-tete-de-la-ceni/
Le président congolais a annoncé le 22 octobre avoir décidé de confirmer le choix controversé de Denis Kadima au poste de président de la stratégique commission électorale, malgré l’opposition de l’épiscopat en RDC.
« J’ai décidé de signer l’ordonnance désignant les membres du nouveau bureau de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante). J’exhorte vivement ces derniers à œuvrer pour l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes dans le délai constitutionnel », a déclaré le chef de l’État dans une allocution à la télévision publique.

L’Assemblée nationale avait entériné le 16 octobre la désignation de Denis Kadima, un proche du président Tshisekedi, comme président de la Ceni par six des huit confessions religieuses. En RDC, la loi charge les huit confessions religieuses reconnues de désigner par consensus le président de la Ceni, un choix qui doit ensuite être entériné par l’Assemblée nationale, avant la nomination officielle par le chef de l’État.

Soupçonné de corruption

L’Église catholique, dont se revendique 40% de la population, et l’Église du Christ au Congo (ECC), principale fédération protestante du pays, se sont opposées à cette nomination de Denis Kadima, soupçonné de corruption. Cette désignation s’est déroulée « de manière régulière », a estimé le président de la République.
« En ce qui concerne notamment la désignation du président de la Ceni, malgré le manque de consensus, une majorité claire s’est dégagée au profit d’un candidat et c’est conformément au prescrit de la charte des confessions religieuses », a-t-il insisté. « Les divergences, loin d’être des faiblesses, sont plutôt l’illustration de notre vitalité démocratique », a encore dit Félix Tshisekedi. Après l’allocution du chef de l’État, une ordonnance présidentielle a été lue à la télévision publique selon laquelle Denis Kadima Kazadi Denis a été investi en qualité de président de la Commission électorale ainsi que 11 autres membres de cette structure.
Expert électoral, Denis Kadima, 60 ans, est originaire de la province du Kasaï oriental, comme Félix Tshisekedi, dont il est proche. La prochaine présidentielle doit se tenir fin 2023. Félix Tshisekedi a déjà exprimé son intention de se représenter.
Avec AFP


"Nomination de Denis Kadima à la tête de la CENI : Tshisekedi succombe à son tour à la « malédiction du pouvoir » en RDC  - 22 octobre 2021
= https://congolibere.com/nomination-de-denis-kadima-a-la-tete-de-la-ceni-tshisekedi-succombe-a-son-tour-a-la-malediction-du-pouvoir-en-rdc/
Dans une allocution télévisée diffusée ce vendredi soir sur la RTNC, le président RD congolais a annoncé sa décision d’entériner la nomination, pourtant très contestée, de Denis Kadima, un de ses hommes-liges, à la tête de la Commission nationale électorale indépendante. Au risque de précipiter derechef le pays dans le chaos.

La RDC va-t-elle à nouveau basculer dans un nouveau cycle de violences ? Ce soir, ce qui n’était encore il y a peu qu’une hypothèse gagne de plus en plus en probabilité.
Sans surprise, dans une allocution télévisée diffusée ce vendredi 22 octobre à 20h00, Félix Tshisekedi a annoncé qu’il entérinait la nomination, pourtant entachée de multiples irrégularités, de Denis Kadima au poste de président de la CENI, ainsi que des autres membres dont la liste a été arrêté quelques jours plus tôt par l’Assemblée nationale.
« J’ai décidé de signer l’ordonnance nommant les membres de la nouvelle CENI », a déclaré le chef de l’Etat congolais. Un choix destiné à « verrouiller » l’élection présidentielle prévue en 2023 que M. Tshisekedi est tout sauf certain de remporter à la régulière en raison d’un bilan au pouvoir plombé et d’une base partisane étriquée.
En janvier 2019, au moment de son investiture comme président, beaucoup espéraient de Félix Tshisekedi qu’il finirait par rompre avec les pratiques de son prédécesseur, Joseph Kabila, qu’il n’avait eu de cesse de dénoncer.
Las, Félix Tshisekedi a choisi de suivre à la lettre l’exemple de M. Kabila. En 2015, ce dernier avait imposé aux forceps à la tête de la CENI, un de ses affidés, Corneille Naanga, afin de verrouiller le processus électoral.

Bis repetita

Six ans après, c’est la même pièce d’un mauvais théâtre qui semble être rejouée. A ceci près que les acteurs principaux ont changé de rôle. Félix Tshisekedi, hier opposant dans l’ombre de son père, Etienne, est désormais président. Et Joseph Kabila, hier chef de l’Etat, est aujourd’hui dans l’opposition.
En 2016, Joseph Kabila avait dû affronter des manifestations de rue, organisées à la fois par une opposition unie, l’Eglise catholique, très influente en RDC, et une société civile très mobilisée.
Félix Tshisekedi, qui à son tour succombe à la « malédiction du pouvoir qui frappe tous les présidents en RDC », pour reprendre l’expression d’un ambassadeur chevronné longtemps en poste à Kinshasa, va-t-il vivre le même scénario, au risque de se mettre à dos une grande partie du pays et de lui faire perdre le peu de crédit qu’il lui reste à l’international ? Un début de réponse réside peut-être dans la formule, restée célèbre, d’Albert Einstein : « C’est de la folie de penser qu’en faisant tout le temps la même chose vous pouvez obtenir des résultats différents ».



"RDC: Félix Tshisekedi fait fi du manque de consensus et valide Denis Kadima à la tête de la CENI - octobre 23, 2021
= https://vraijournal.net/rdc-felix-tshisekedi-fait-fi-du-manque-de-concensus-et-valide-denis-kadima-a-la-tete-de-la-ceni/
RDC : Le Katanga se mobilise aussi contre le choix de Kadima (Vidéo)
RDC : Denis Kadima Kazadi désigné président de la CENI et déjà contesté

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/22/felix-tshisekedi-investit-kadima.html/95630/
= https://deskeco.com/index.php/2021/10/22/rdc-ceni-felix-tshisekedi-investi-denis-kadima-et-son-equipe
= https://objectif-infos.cd/2021/10/22/ceni-contre-vents-et-marees-felix-tshisekedi-investit-lequipe-kadima/


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: tension au sein de la classe politique congolaise - 23/10/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20211023-%C3%A0-la-une-tension-au-sein-de-la-classe-politique-congolaise
Le dossier Céni demeure à la Une des journaux de Kinshasa.

« Denis Kadima: Fatshi devant le Rubicon! » C’est à la une du journal La République, qui constate que la tension est montée d’un cran sur la scène politique congolaise. Pour ce quotidien, « à la base de cette tension se trouve le forcing de l’Assemblée nationale pour imposer Denis Kadima à la tête du bureau de la commission électorale nationale indépendante, alors que les confessions religieuses n’étaient pas parvenues à s’accorder sur un nom. »
« Cafouillage autour de l’entérinement du bureau de la CENI », relève de pour sa part le journal Forum des As avec un titre interpellateur : « L’Abbé Donatien Nshole redoute le retour au MPR part-Etat. » Et Forum des As de s’interroger si « l’UDPS au pouvoir serait-elle en train d’adorer aujourd’hui les antivaleurs qu’elle n’avait cessé de dénoncer sous les régimes de Mobutu et de Joseph Kabila ? 

»L’hebdomadaire The Post, lui, parle de « La forfaiture Mbata-Mboso, donc le duo formé par le président de l’assemblée nationale et le président de la commission ad hoc mise en place pour étudier les dossiers de ceux qui étaient candidats à la CENI ». Selon The Post, « l’épisode du Palais du Peuple cerné par des forces de sécurité jusque dans la salle des congrès où députés et toute voix discordante ont été bousculés et poussés dehors, est loin de constituer le dénouement attendu du dossier CENI ».
« CENI : les marchands des crises politiques pris de court », tranche pour sa part le quotidien Le Phare. Ce journal affirme, « Les délégués de la Cenco et de l’ECC au sein de la sous-composante Confessions religieuses ont cru pendant plus de deux mois, avoir pris en otage le processus électoral congolais pour une durée indéterminée. Selon leurs calculs et ceux de leurs parrains politiques, l’impasse créée autour du futur président de la CENI ne pouvait être résolue sans eux. » Et de conclure : « La crise politique tant espérée par une certaine classe politique et certains serviteurs de Dieu ressemble à un pétard mouillé. »
Et Le Soft International se réjouit de ce que Nangaa va enfin quitter pour laisser la place à Denis Kadima. Et ce périodique très proche de l’Union sacrée de rappeler : « Ni l’abbé Apolinaire Malumalu Muholungu, ni le pasteur Mulunda Nyanga, ni Corneille Nangaa Yobeluo, personne n’avait fait le consensus des chefs religieux. Jamais à ce jour, poursuit Le Soft, ceux en charge de désigner le président de la Centrale électorale nationale n’avaient réalisé le moindre compromis. »


"CENI: Moïse Katumbi débouté par Félix Tshisekedi - 22 octobre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/22/ceni-moise-katumbi-deboute-par-felix-tshisekedi.html/95641/


"RDC : Denis Kadima réagit quelques minutes après son investiture -  22 OCTOBRE 2021
= https://www.rbifm.radio/news/rdc-denis-kadima-reagit-quelques-minutes-apres-son-investiture-615
Le nouveau Président de la commission électorale nationale indépendante, CENI, Denis Kadima Kazadi a remercié le Président de la République Démocratique du Congo, Felix Tshisekedi, quelques minutes après la lecture de l'ordonnance présidentielle qui porte son investiture, ce vendredi 22 octobre 2021.

C'est dans un tweet que le désormais chef de la CENI, s'est libérer de sa peine au chef de l'État.
Merci au chef de l'État pour m'avoir investi par ordonnance présidentielle en ce jour inoubliable.
« Je dis également merci à toute la population congolaise et leur promets un processus électoral crédible, transparent et apaisé et surtout le respect des délais constitutionnels », a twetté Denis Kadima.
A titre de rappel avant son investiture par le président de la république, Félix Tshisekedi, le nom de Denis Kadima a été préalablement proposé par les confessions religieuses à l'Assemblée nationale, puis entérinés par les élus nationaux.
A la Radiotélévision Nationale Congolaise, RTNC, l'ordonnance portant l'investiture des membres de la CENI, a été lue le même vendredi 22 octobre 2021, par la porte-parole adjointe du président de la république.
"CENI : Aussitôt investi, Dénis Kadima promet aux Congolais « un processus électoral crédible »
= https://actu7.cd/2021/10/22/ceni-aussitot-investi-denis-kadima-promet-aux-congolais-un-processus-electoral-credible/


"RDC 2023 : Les six atouts de Félix Tshisekedi – B. Musavuli - 21 octobre 2021
= https://afridesk.org/rdc-2023-les-six-atouts-de-felix-tshisekedi-b-musavuli/


"RDC : Le Collectif des Femmes Leaders Katangaises dénonce l’entérinement « frauduleux » de Patricia Nseya comme rapporteur de la CENI pour le compte du Haut-Katanga - OCT 21, 2021
= https://acturdc.com/rdc-le-collectif-des-femmes-leaders-katangaises-denonce-lenterinement-frauduleux-de-patricia-nseya-comme-rapporteur-de-la-ceni-pour-le-compte-du-haut-katanga/

"Investiture du bureau Kadima : « Félix Tshisekedi a pris la situation en mains afin d’éviter le glissement et troubles au pays. Félicitations à lui » (Patrick Eshiba) - 22 octobre, 2021
= https://cas-info.ca/2021/10/investiture-du-bureau-kadima-felix-tshisekedi-a-pris-la-situation-a-main-afin-deviter-le-glissement-et-troubles-au-pays-felicitations-a-lui-patrick-eshiba/

Ceni : les marchands des crises politiques pris de court  -18 octobre 2021"
= https://www.lephareonline.net/ceni-les-marchands-des-crises-politiques-pris-de-court/

= https://www.forumdesas.net/2021/10/depuis-lubumbashi-moise-katumbi-prone-le-consensus/

"ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR FÉLIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, CHEF DE L’ÉTAT, PRÉSIDENT DE L’UNION AFRICAINE À L’OCCASION DE LA « DÉSIGNATION DES MEMBRES DE LA CENI » - 23/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/allocution-de-son-excellence-monsieur-felix-antoine-tshisekedi-tshilombo-president-de-la-republique-democratique-du-congo-chef-de-letat-president-de-lunion-africaine-a-lo/
Congolaises et Congolais,
Mes chers Compatriotes,


Depuis les accords de Sun City, les confessions religieuses ont la lourde tâche d’accompagner les processus électoraux dans notre pays, notamment par la désignation, entre autres, du Président de la Commission Electoral Nationale Indépendante « CENI en sigle », institution citoyenne appelée à organiser les élections en RDC.
Point n’est besoin de rappeler ici et maintenant que la tenue de bonnes élections est un des fondamentaux pour une paix sociale durable et une stabilité politique, gages de l’attrait d’investissement et de la croissance économique.
Il vous souviendra qu’en 2020, devant la nation, je m’étais opposé à l’investiture du candidat président de la CENI désigné pour, entre autres, les raisons ci-après :

• La question de l’entérinement des membres du Bureau de la CENI n’était pas inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale ;
• Un seul PV désignant le président de la CENI, du reste sans soubassement, m’avait été transmis pour promulgation alors que le Bureau de la CENI devait comptait 13 membres.
• Le Président et le Vice-Président de la Plateforme des confessions religieuses n’avaient pas sanctionné le PV de désignation par leurs signatures, et deux des représentants des six confessions religieuses supposés avoir soutenu le candidat président désigné en 2020 ont été désavoués par leur hiérarchie entachant ainsi la régularité de ce processus de désignation.

Face à cette situation et en ma qualité de garant de la bonne marche des institutions, j’avais demandé la reprise du processus de désignation en recommandant que le consensus soit privilégié.
Aujourd’hui, je me réjouis donc que le processus de désignation des membres du Bureau de la CENI de 2021 se soit déroulé de manière régulière car, en ce qui concerne notamment la désignation du Président de la CENI, malgré le manque de consensus, une majorité claire s’est dégagée au profit d’un candidat, et ce, conformément aux prescrits de la Charte de la Plateforme des confessions religieuses.
De plus, non seulement l’entérinement des membres du Bureau de la CENI a été régulièrement inscrit à l’ordre du jour de la plénière de l’Assemblée nationale, mais aussi 12 PV sur 15 attendus ont bien été reçus, examinés et entérinés par la Chambre basse ; permettant ainsi au Bureau d’atteindre le quorum requis pour pouvoir siéger valablement. Ce qui n’était pas le cas en 2020.
C’est ici l’occasion de féliciter le Président de l’Assemblée nationale, pour avoir donné plusieurs occasions aux confessions religieuses, membres de la plateforme, de se retrouver afin dégager un compromis, à défaut d’un consensus.

Chers compatriotes,

Notre pays a résolument opté pour la démocratie compétitive. Celle-ci a ses règles qui veulent que l’on ait des gagnants et des perdants. Nous ne pouvons pas, après avoir choisi la compétition et les règles y afférentes, nous en soustraire. Nos divergences, loin d’être des faiblesses, sont plutôt l’illustration de notre vitalité démocratique.
Au regard de tout ce qui précède, j’ai décidé de signer l’ordonnance désignant les membres du nouveau Bureau de la CENI. J’exhorte vivement ces derniers à œuvrer pour organiser des élections libres, démocratiques et transparentes dans les délais constitutionnels. Par ailleurs, nous avons bon espoir que les trois délégués de l’opposition seront bientôt désignés pour rejoindre cette équipe et prendre toute leur place dans ce processus qui nous concerne tous, Congolaises et Congolais.
Ainsi, j’invite d’ores et déjà les organisations nationales et la Communauté internationale, à travers ses missions d’observation, à nous accompagner afin de garantir la tenue des élections crédibles en 2023.
Pour ma part, je compte désigner rapidement, auprès de moi, un responsable du suivi du bon déroulement du processus électoral.
À présent que le décor est planté, j’exhorte toute la nation congolaise à se mobiliser et à s’approprier ce processus en vue de la réussite des échéances électorales de 2023.

Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.
Je vous remercie.



"CENI : les députés FCC attendent la réaction du peuple
=  https://actualite.cd/2021/10/22/ceni-les-deputes-fcc-attendent-la-reaction-du-peuple

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 FCC%20peuple


"RDC-Caricature : bientôt une coalition contre l’Union sacrée ?"
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/22/rdc-caricature-bientot-une-coalition-contre-lunion-sacree

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Katumbi%20Union



Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/quote]


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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 25/10/2021, 7:40 pm

Je disais dessus qu'on attendait de la décision partiellement contestée du PR qu'elle n'enflamme pas le pays déjà à crans et permette quand même des élections crédibles et apaisées, j'ajouterais ici que les Congolais attendent surtout que le pays aille mieux et qu'eux puissent davantage profiter des richesses du pays. Il faut dire de suite que cela dépendra du travail qui sera fait d'ici les prochaines élections mais quels sont les programmes du Gouvernement ?

Ici on vante l'exploit du PR, là on y trouve qu'une déclaration de guerre mais personne ne parle de ce qui devrait être réalisé cet enthousiasme et cette frustration passés et le spectre du glissement écarté(?) parce qu'on sera bien obligé de s'en éloigner fût-ce parce que la terre continue de tourner. Le paradoxe en cette matière n'en est pas moindre qu'il y'a peu lorsqu'on posait la question aux multiples élus accourus à l'Union sacrée quel est leur programme ils répondaient que c'est la "vision" du Chef de l'Etat que curieusement personne ne pouvait nous énoncer.

Aujourd'hui en dehors d'une foultitude d'agences créées autour du PR qui font deviner un vague brouillon de projet de société si elles ne cachent pas une réelle navigation à vue, on ne sait pas davantage du programme de gouvernement ; d'où ma question, quel est le programme de Tshisekedi pour les deux ans restants et plus tard ?



"CENI : Tshisekedi passe en force et peine à rassurer
= http://afrikarabia.com/wordpress/ceni-tshisekedi-passe-en-force-et-peine-a-rassurer/
La confirmation de Denis Kadima, jugé proche du Chef de l'Etat à la tête de la Commission électorale, jette le trouble sur la crédibilité des prochaines élections. Une nomination qui fait craindre une mainmise de Félix Tshisekedi sur la Ceni, alors que les conditions de son accession au pouvoir en 2018 restent toujours contestables.  

Félix Tshisekedi a tranché. « J’ai décidé de signer l’ordonnance désignant les membres du nouveau bureau de la CENI ». Dans une déclaration télévisée, le président congolais a confirmé le choix controversé de Denis Kadima au poste de président de la commission électorale (CENI). Une nomination déjà entérinée par l’Assemblée nationale mi-octobre mais fortement contestée par deux des huit confessions religieuses chargées de désigner le futur président de la CENI. Les très puissantes églises catholique et protestante avaient refusé de valider Denis Kadima, et dénoncé les pressions, les menaces et les tentatives de corruption pour imposer la candidature de cet expert électoral pourtant internationalement reconnu. Des accusations relayées par l’opposition, mais aussi par une partie de la majorité présidentielle qui redoutent que la présidentielle de 2023 ne soit biaisée et organisée dans l’unique objectif de faire réélire Félix Tshisekedi.

Tshisekedi justifie son choix

Le chef de l’Etat avait-il d’autres choix que de signer l’ordonnance de nomination de Denis Kadima ? Pour les proches du président, certes, il y aura des mécontents, comme les églises catholique et protestante, Lamuka, le FCC, ou Moïse Katumbi… « Mais on ne pourra pas accuser Tshisekedi de vouloir retarder le processus électoral, et faire glisser le calendrier pour se maintenir au pouvoir », confie un membre de la majorité présidentielle. Pour faire passer l’absence de consensus sur la désignation du nouveau patron de la centrale électorale, Félix Tshisekedi a tenté de rassurer. D’abord en expliquant que la désignation des membres de la CENI s’était déroulée « de manière régulière[/size] », puis en précisant « qu’une majorité claire s’était dégagée », même si les six confessions qui ont désigné Kadima sont minoritaires dans la population. Enfin, en annonçant la nomination d’un responsable du bon déroulement et du suivi des élections.

Des déclarations de bonnes intentions

Le très actif porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, est également venu à la rescousse du président Tshisekedi pour calmer la contestation. « Le processus électoral n’est pas l’œuvre d’une seule personne, fut-il président de la CENI » s’est défendu en conférence de presse Muyaya. Pour garantir la crédibilité du scrutin, le gouvernement a tenu à rassurer les acteurs politiques que des organisations nationales et des missions d’observation internationale seront associées au processus électoral de 2023. Des missions internationales que Joseph Kabila n’avaient pas autorisé en 2018. De son côté, Denis Kadima, très discret depuis le début de la polémique, s’est fendu d’un court message sur Twitter pour « s’engager à offrir à notre pays, avec l’appui, la contribution et l’engagement de tous, des élections crédibles, inclusives et transparentes ». Mais ces déclarations de bonnes intentions seront-elles suffisantes à garantir des élections non truquées en 2023 ? Pas si sûr.

Les élections truquées de 2018

Pour la chercheuse Ida Sawyer, du Wilson Center, « les Congolais sont bien conscients des risques associés aux institutions électorales qui manquent d’indépendance ». Et de rappeler ce que certains ont tendance à oublier : l’élection frauduleuse de 2018, dont Félix Tshisekedi a été le grand gagnant. « Selon les données fuitées de la CENI et de la mission d’observation de l’Église Catholique, Fayulu avait remporté de manière écrasante la dernière élection présidentielle de décembre 2018, avec plus de 60 % des voix (…). Alors que les électeurs congolais attendaient les résultats des élections, continue la chercheuse, Kabila a conclu un accord avec Tshisekedi, un autre candidat de l’opposition, orchestrant la certification par la CENI de Tshisekedi comme président tout en gardant le contrôle du parlement et d’une grande partie du gouvernement et des forces de sécurité ».

« Il faudra faire avec »

Reste donc à savoir si Félix Tshisekedi sera capable de ne pas reproduire les erreurs du passé en 2023. C’est le grand défi qui attend le président congolais pour les mois à venir. Mais pour le moment, la désignation contestée des membres de la CENI et de son président n’envoie pas un très bon signal, comme le relève le militant pro-démocratie, Carbone Beni. « Le cas Denis Kadima est un peu semblable à la machine à voter de Corneille Naanga. Beaucoup décriée, mais utilisée au final. Le bureau est déjà là, et il faudra faire avec, en mettant en place un mécanisme de contrôle électoral efficace ». Et de conclure : « À Denis Kadima de prouver qu’il était accusé à tort ».


"La Prospérité : « RDC : Félix Tshisekedi fonce » ! - 25/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/25/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-rdc-felix-tshisekedi-fonce
L’attente aura été tellement longue qu’enfin, lorsque l’Ordonnance présidentielle investissant Kadima, y compris les onze autres membres de la CENI, est tombée comme un couperet dans les tympans de tous, fait remarquer La Prospérité. Et le continuer de poursuivre : « en dépit du tollé de protestations, le schéma devient assez clair. Désormais, au terme du langage des sourds engagé au sein des confessions religieuses, Félix Tshisekedi tranche, fonce et passe aux actes. »
Même s’il y a encore trois personnes à désigner pour combler tous les postes vacants, le Président de la République n’a lésiné ni sur les moyens, ni osé se dérober de ses responsabilités en tant que garant de la nation et du bon fonctionnement des institutions. Ainsi, le train des élections à l’horizon 2023 sera-t-il mis en marche, dès que Kadima et ses colistiers auront été officiellement présentés à l ’Assemblée nationale et installés dans leurs bureaux à la tête de la CENI, juste après prestation de serment devant la Cour Constitutionnelle qui, si tout va bien, intervient ce mardi 26 octobre 2021, poursuit le tabloïd.
Le Journal revient pour sa part sur les explications de Félix Tshisekedi d’entériner Kadima et non Malonga, en ces termes notamment : « Le Président et le Vice-Président de la Plateforme des confessions religieuses n’avaient pas sanctionné le PV de désignation par leurs signatures, et deux des représentants des six confessions religieuses supposés avoir soutenu le candidat président désigné en 2020 ont été désavoués par leur hiérarchie entachant ainsi la régularité de ce processus de désignation. Face à cette situation et en ma qualité de garant de la bonne marche des institutions, j’avais demandé la reprise du processus de désignation en recommandant que le consensus soit privilégié ».
Pour ne pas empêcher le train du processus électoral de se mettre sur les rails sur fond de chants de sirène émis par les assoiffés du glissement, le président de la République a signé l’ordonnance de façon à permettre à la nouvelle équipe dirigeante de la CENI de se mettre immédiatement au travail pour organiser les élections dans le délai constitutionnel, poursuit le tabloïd.

« Place au rapport de force » : une analyse de Forum des As.
Avec l’investiture de Denis Kadima, pas l’once d’un doute. Vu de la « Fatshisphère »   le vin-de messe ? - est tiré, il faut le boire. La messe est dite -Ite missa-. Par rapport au bloc politique, même message. La pièce est jouée -fabula acta est – ; les dés sont jetés-Alea jacta est -.
En investissant l’équipe dirigeante de la CENI, le Président se place clairement sur le terrain du rapport de force. A ceux qui brandissent la « jurisprudence » Malonda, le camp présidentiel les renvoie à l’attitude de la rue. Bien plus que les textes, la rue est la jauge favorite. Or, contrairement à l’épopée Malonda, la rue est calme. Donc, il n’y a pas péril en la demeure. Les amateurs de syllogisme apprécieront, écrit le journal dans son édito.
Mais pour Le Président du Forum national de la jeunesse (FNJ), Patrick Katengo, l'ordonnance signé par le président Félix Antoine Tshisekedi désignant la nouvelle équipe qui va présider la commission électorale nationale indépendante (CENI) va permettre de maintenir "un cycle électoral régulier " des élections en RDC. C’est un titre à lire sur les colonnes d’Actualité.cd
Pendant ce temps, 7sur7.cd annonce : le nouveau Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) va prêter serment, le mardi 26 octobre 2021, devant la Cour constitutionnelle. C'est le nouveau président de la centrale électorale de la République démocratique du Congo, Denis Kadima Kazadi, qui fait cette annonce via Twitter.


"Composition de la Céni en RDC: l'opposition en colère, l'UDPS soutient le choix présidentiel - 24/10/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211024-d-kadima-%C3%A0-la-c%C3%A9ni-de-rdc-l-opposition-furibonde-l-udps-soutient-le-choix-pr%C3%A9sidentiel
En RDC, le président Tshisekedi a entériné la composition de l’équipe de la Céni vendredi soir. En dépit des réserves observées côté opposition, pour le camp des partisans du pouvoir, c’est une très bonne chose. 
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe

Dans l’Union sacrée de la nation, plusieurs sont ceux qui applaudissent des deux mains la décision d’entériner la composition de la Céni. Parmi eux, Clément Kanku du Mouvement pour le Renouveau : « Nous saluons cette décision et nous avons pris acte de l'ordonnance du chef de l'État et demain nous espérons que les choses vont vite se mettre en marche pour que les élections soient préparées dans les délais constitutionnels. »
Augustin Kabuya, secrétaire général de l'UDPS, le parti du président Tshisekedi, dénonce le « caprice » des deux confessions chrétiennes : « Si le chef de l'État a pris cette décision, c'est par rapport à la réalité. Notre pays est un pays laïc. Devant nous, il y avait huit confessions religieuses. Six s'étaient prononcées sur un candidat, et les deux autres avaient opté pour une autre voie, la voie de la terre brûlée. Ces deux-là font leur caprice parce que Denis Kadima est un muluba du Kasaï. Nous sommes dans quel monde aujourd'hui ? Si les gens doivent fonctionner sur la base de leur appartenance tribale, c'est honteux ! Tout notre peuple est déterminé pour aller aux élections en 2023. »
Au Parti lumumbiste unifié, on pense autrement. Le professeur Onésime Kukatula Falash, stratège électoral du parti, ne partage pas l’optimisme du camp présidentiel : « Si dès le départ du processus électoral, il y a des contestations, des refus et des méfiances, on risque de commencer le processus avec la violence et la contestations, ce qui n'est pas une bonne chose. Au départ, il faut que tout le monde se sentent en confiance pour aller aux élections. »

Pour Lamuka, c'est un « passage en force »

Pour le CCU de Lambert Mende, ce qui compte, c’est le cadre légal : « à ma connaissance, il n'y a aucune disposition légale qui puisse interdire au président de la République de procéder à l'investiture partielle des membres de la commission nationale électorale indépendante. »
En revanche, la plate-forme d'opposition Lamuka, dirigée par Martin Fayulu et Adolphe Muzito, est vent debout contre l'entérinement par le président Félix Tshisekedi de Denis Kadima à la tête de la Céni. Il s'agit rien de moins qu'une « déclaration de guerre au peuple congolais », a réagi un des porte-paroles de Lamuka, Prince Epenge, qui annonce des manifestations jusqu'à ce qu'ils obtiennent son départ de la tête de la commission électorale.

« L'acte posé par M. Félix Tshilombo [Tshisekedi, NDLR] qui vient de signer son ordonnance d'entérinement de M. Kadima est une déclaration de guerre à l'endroit de notre peuple, un acte de provocation pour la coalition Lamuka. Les règles du jeu électorales doivent être définies et acceptées par tous, d'où la nécessité d'un consensus. Mais là, Félix Tshilombo vient de passer en force. Nous allons descendre dans la rue pour chasser Kadima de la Ceni et pour exiger un consensus le plus rapidement possible entre les parties prenantes. »
Mais déjà des inquiétudes de débordement sont perceptibles du côté d’une grande partie de la société civile."


"FCC, Lamuka, Ensemble, CLC et CALCC-MILAPRO se liguent pour obtenir une CENI « indépendante, dépolitisée et non instrumentalisée » - 25/10/221
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/25/fcc-lamuka-ensemble-clc-et-calcc-milapro-se-liguent-pour-obtenir-une-ceni-independante-depolitisee-et-non-instrumentalisee.html/95814/
Quarante-huit heures après l’investiture du nouveau bureau de la commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) de Martin Fayulu, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Nouvel Élan d’Adolphe Muzito, le Comité Laïc de Coordination (CLC), le duo CALCC-MILAPRO ont décidé de mettre de côté leurs « différends » pour tenter d’obtenir une CENI « indépendante, dépolitisée, non instrumentalisée pour des élections crédibles, libres, transparentes, inclusives et apaisées » en 2023.

Dans une déclaration commune faite le dimanche 24 octobre 2021, ces forces sociopolitiques estiment que, malgré les appels au consensus des églises, des laïcs, de la société civile, des mouvements citoyens et des forces politiques, « le pouvoir actuel s’est entêté en violation flagrante de la constitution et des règles parlementaires à mettre en place une CENI à ses ordres et voulant ainsi prendre le pays en otage ».
Ces forces sociales et politiques qui affirment répondre à l’appel des pères de l’église catholique et protestante, estiment que le consensus constitue la seule et unique voie pour restaurer la confiance entre les acteurs et éviter l’implosion du pays.

« Dans l’intérêt supérieur de la Nation et pour sauver les acquis de la démocratie malgré nos différences, décidons d’unir nos forces en vue d’obtenir par tous les moyens légaux l’adoption consensuelle d’une loi organique sur la CENI et d’une loi électorale pour l’organisation des élections crédibles, libres, transparentes, inclusives et apaisées en 2023, conformément à notre constitution », peut-on lire dans cette déclaration.
Ainsi, ces organisations sociales et politiques annoncent l’organisation dans les prochains jours de grandes actions citoyennes à travers toute l’étendue du pays, tout en invitant la population à se lever comme un seul pour obtenir l’indépendance et la dépolitisation de la CENI.
Investi par le président de la République Félix Tshisekedi vendredi dernier, le nouveau bureau de la CENI très contesté conduit par Denis Kadima va prêter serment ce mardi 26 octobre devant la cour constitutionnelle."
= https://actualite.cd/2021/10/25/rdc-ceni-ensemble-fcc-clc-lamuka-font-bloc-contre-tshisekedi-et-annoncent-des-grandes

"CENI : le CLC annonce qu’il se prépare « activement à une extrême vigilance citoyenne » - 24 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/24/ceni-le-clc-annonce-quil-se-prepare-activement-a-une-extreme-vigilance-citoyenne.html/95790/
Le Comité Laïc de Coordination (CLC) dit avoir suivi avec « regret » la nomination des membres de la CENI « sans consensus requis ». À cet effet, il indique « qu’il n’est pas trop tard pour rechercher ce consensus ».
Après l’investiture du nouveau bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Comité Laïc de Coordination estime que cette décision de Félix Tshisekedi « prédispose les résultats de 2023 à de grandes controverses ».


Le CLC prévient qu’il se prépare « activement à une extrême vigilance citoyenne ». Il sied de rappeler que le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a signé l’ordonnance présidentielle pour investir le nouveau bureau de la CENI, chapeauté par Dénis Kadima.
Toutefois, le tournant d’un difficile consensus fait craindre le pire, avec le spectre de l’escalade de la violence qui se profile déjà à l’horizon. Lamuka, Ensemble pour la République, FCC et le CLC avaient donné le mauvais signal pour le choix de six sur huit églises membres des confessions religieuses, en l’absence d’un vrai consensus, Dénis Kadima était confirmé en faisant fi de tous les efforts investis dans la recherche de la mise sur les rails d’un processus non vicié, ni plombé d’avance dans ses ailes.
Rappelons par ailleurs que, l’Assemblée nationale avait entériné le nouveau bureau de la CENI et confirmé par une ordonnance présidentielle signée par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi."


"Composition de la Céni de RDC: le FCC prêt à descendre dans la rue pour protester - 25/10/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211025-composition-de-la-c%C3%A9ni-de-rdc-le-fcc-pr%C3%AAt-%C3%A0-descendre-dans-la-rue-pour-protester

"RDC : la désignation "sans consensus" des membres de la CENI prédispose les résultats des élections de 2023 à de controverses, le CLC dit se préparer à une "vigilance citoyenne" - 24 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/24/rdc-la-designation-sans-consensus-des-membres-de-la-ceni-predispose-les-resultats-des
"CENI/Investiture de Denis Kadima: "cette situation prédispose les résultats de 2023 à de grandes controverses" (CLC) - 25.10.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95244_ceni_investiture_de_denis_kadima_cette_situation_predispose_les_resultats_de_2023_a_de_grandes_controverses_clc.html
"Lamuka, CALCC, MILAPRO… annoncent de grandes actions - 25/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/lamuka-calcc-milapro-annoncent-de-grandes-actions/


"RDC : pour François Nzekuye, la désignation des membres de la CENI démontre que l'union sacrée veut éloigner " les espoirs de tout un peuple d'avoir des élections crédibles et démocratiques en 2023" - 23 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/23/rdc-pour-francois-nzekuye-la-designation-des-membres-de-la-ceni-demontre-que-lunion
"Investiture de l’équipe Kadima : Néhémie Mwilanya appelle au rassemblement des forces démocratiques - 25/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/investiture-de-lequipe-kadima-nehemie-mwilanya-appelle-au-rassemblement-des-forces-democratiques/


"Patrick Muyaya: « 12 personnes ont été choisies sur 15 de manière régulière. Parce qu’il y avait une difficulté dans une sous composante de la société civile qu'il fallait plomber le tout? » - 24 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/24/patrick-muyaya-12-personnes-ont-ete-choisies-sur-15-de-maniere-reguliere-parce-quil-y
"Investiture des nouveaux membres de la CENI : « l'on a choisi le schéma de la démocratie, tout le monde doit se soumettre à cette voie », (Patrick Muyaya) - 24 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/24/investiture-des-nouveaux-membres-de-la-ceni-lon-choisi-le-schema-de-la-democratie-tout


"CENI : le nouveau bureau prête serment ce mardi à la Cour constitutionnelle - 25 octobre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/25/ceni-le-nouveau-bureau-prete-serment-ce-mardi-a-la-cour-constitutionnelle.html/95799/
= https://www.7sur7.cd/2021/10/24/rdc-le-nouveau-bureau-de-la-ceni-prete-serment-ce-mardi-denis-kadima
"Investiture de Denis Kadima : Au nom de l’Union sacrée/Katanga, JC Muyambo félicite Tshisekedi - 23 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/23/investiture-de-denis-kadima-au-nom-de-lunion-sacree-katanga-jc-muyambo-felicite-tshisekedi.html/95685/
"RDC : pour le Forum national de la jeunesse, l'investiture du nouveau bureau de la CENI va éviter "le dépassement des délais constitutionnels" - 24 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/24/rdc-pour-le-forum-national-de-la-jeunesse-linvestiture-du-nouveau-bureau-de-la-ceni-va


"RDC : "parmi les personnes investies par le président de la République à la CENI, le PALU n'a aucun membre", précise Godefroid Mayobo - 23 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/23/rdc-parmi-les-personnes-investies-par-le-president-de-la-republique-la-ceni-le-palu-na


"CENI: Réactions timorées de l’opposition après la nomination de Kadima  - 25 octobre 2021
= http://www.congoindependant.com/ceni-reactions-timorees-de-lopposition-apres-la-nomination-de-kadima/
= http://www.congoindependant.com/flash-le-president-felix-tshisekedi-investit-denis-kadima-a-la-presidence-du-bureau-de-la-ceni/


Place au rapport de force - 25/10/2021"
= https://www.forumdesas.net/2021/10/place-au-rapport-de-force/
Avec l’investiture de Denis Kadima, pas l’once d’un doute. Vu de la « Fatshisphère »   le vin-de messe ?- est tiré, il faut le boire. La messe est dite -Ite missa-. Par rapport au bloc politique, même message. La pièce est  jouée -fabula acta est – ; les dés sont jetés-Alea jacta est -.
Pas évident, cependant, que les hiérarques de la CENCO et de l’ECC ainsi que leurs ouailles respectives disent Amen. Pas non plus acquis que les oppositions au pouvoir Fatshi fassent comme les Romains antiques,  c’est-à-dire souscrivent à la fin de la représentation théâtrale  et se retirent de la salle.


En investissant l’équipe dirigeante de la CENI, le Président se place clairement sur le terrain du rapport de force. A ceux qui brandissent la « jurisprudence » Malonda, le camp présidentiel les renvoie à l’attitude de la rue. Bien plus que les textes, la rue est la jauge favorite. Or, contrairement à l’épopée Malonda, la rue est calme. Donc, il n’y a pas péril en la demeure. Les amateurs de syllogisme apprécieront.
Voilà donc les opposants -toutes chapelles confondues – mis en demeure de répondre au défi du rapport de force. Il ne suffit plus de crier, sur tous les toits et dans toutes les langues, son opposition à  l’investiture -déjà opérée- de l’équipe Kadima. L’heure n’étant plus aux postures et autres bravades.
Au clair avec la logique de l’Union sacrée de la Nation, le Président-candidat continue à tisser sa toile d’araignée. Objectif : réélection en 2023.

Ce n’est donc pas  la rhétorique moralisatrice qui le fera reculer. Pas plus  que l’obstruction parlementaire ne saurait avoir raison d’une « majorité » qui sait rendre l’ascenseur à celui qui la tient et…l’entretient. Pour l’essentiel, ce sont les mêmes députés que  les tenants du  pouvoir actuel qualifiaient, hier, de « majorité mécanique ».
Les voilà, aujourd’hui, prendre goût aux spécialités des locataires de l’Hémicycle. Comme quoi, « Il ne faut jamais dire: fontaine, je ne boirais pas de ton eau ». Manifestement, cette expression moyenâgeuse survit au temps et à l’espace.    
Moralité : à  tous ceux qui trouvent la pilule « Kadima » amère, il ne leur reste plus  que de
rejoindre Félix-Antoine Tshisekedi  sur le palier « rapport de force ». Le dramaturge nigérian Wolé Soyinka ne disait-il pas qu' »un tigre ne proclame pas sa tigritude, il fonce sur sa proie et la dévore » ?


"RDC : pour le Forum national de la jeunesse, l'investiture du nouveau bureau de la CENI va éviter "le dépassement des délais constitutionnels" -  24 octobre 2021
= https://www.actualite.cd/2021/10/24/rdc-pour-le-forum-national-de-la-jeunesse-linvestiture-du-nouveau-bureau-de-la-ceni-va


"CENI : L'ex-ministre Acacia demande aux forces vives de soutenir le bureau Kadima
= https://www.7sur7.cd/2021/10/25/ceni-lex-ministre-acacia-demande-aux-forces-vives-de-soutenir-le-bureau-kadima


"EN TOUTE VÉRITÉ - FORCING DE FATSHI : FABIEN KUSUANIKA RECOIT L'ABBÉ NSHOLE ET LE PASTEUR NSENGA - 25 octobre 2021"





Compatriotlquement


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 27/10/2021, 5:19 pm

Les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, le Japon, le Canada, la Belgique, le Japon, l'Italie, les Pays Bas, la Corée du Sud, la Suisse, le Portugal, la Suède, la Norvège, la Grèce et la Tchéquie, soit 17 grands pays se joignent à l'Union européenne pour se mêler du processus électoral au Congo en partie sur invitation du Président Tshisekedi ! Leur message relève plutôt du générique et du déjà entendu tandis que la presse Congolaise y répond comme souvent chacun à son ton selon ses affinités avec le pouvoir en place.

En effet les uns dans cette presse prennent juste acte du vœu de cette CI pour des élections dans les délais, certains y ont vu davantage une pression faite sur les autorités Congolaises à mieux faire, d'autres lisent plutôt une exigence de consensus entre les protagonistes politiques et sociaux et d'autres encore y voient une volonté d'accompagnement sain de la CI. Qu'importe, personnellement je ne crois pas ces étrangers faire autre chose que n'indiquerait l'attitude des Congolais : selon que ces derniers feront dans la contestation bruyante ou plutôt dans le calme apathique ou approbateur, ils les suivront. Ailleurs si les élections signent une étape nécessaire dans une démocratie moi je ne cultive aucun fétichisme quant à leurs délais, je préfère qu'elles soient d'abord crédibles même si l'on doit attendre que cette condition soit remplie.

Maintenant où en sommes-nous avec cette Ceni et quoi espérer des prochaines élections qu'elle doit superviser ? Qu'on le veille ou non le calme qu'on aurait attendu du retour officiel de la Ceni avec la désignation de ses animateurs n'est pas encore celui-là : l'exploit du PR s'il a fait avancer un peu le schmilblick il n'a pas (encore) mis une fin définitive à la contestation et aux divergences anachroniques entre le pouvoir, certains de ses alliés directs comme Katumbi et l'opposition. Sans raison ? Peut-être pas car le consensus sur un candidat aurait bien tempéré les inquiétudes, l'agitation et quelque confusion. Tant pis le pouvoir n'a pas choisi cette voie, il a pris le risque d'imposer son candidat ; prenons acte et attendons la suite mais on ne peut faire comme si tout allait bien à ce stade et ira automatiquement bien demain avec des élections incontestables, ce serait un espoir ex nihilo d'un vainqueur à la Pyrrhus, 'fronde et marches anti-Fatshi' ou pas, oukases de la CI ou pas. Maintenant, y'a-til dérive autoritaire de la part du pouvoir ? Qu'une partie des Congolais le ressente ainsi suffit qu'on en prenne conscience...



"17 pays occidentaux et l’UE pour des élections en 2023 - 27/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/17-pays-occidentaux-et-lue-pour-des-elections-en-2023/

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Pays

Dans une déclaration conjointe hier mardi, l’Allemagne, la Belgique, la France, le Canada, les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, le Japon, la Suède la Norvège…encouragent les parties prenantes à se concerter en vue d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections.
Le dossier CENI (Commission électorale nationale indépendante) cristallise l’actualité politique en RD Congo. Après leur entérinement le samedi 16 octobre par l’Assemblée nationale et leur investiture le vendredi 22 octobre par ordonnance présidentielle, Denis Kadima et les 11 autres nouveaux membres du Bureau de la Centrale électorale ont prêté serment hier mardi 26 octobre, devant les magistrats de la  Cour constitutionnelle à Kinshasa.
Cette onction suprême de Hauts magistrats aux membres de la Centrale électorale, constitue l’ultime étape franchie qui permet ainsi à cette institution d’appui à la démocratie, de se mettre dorénavant au travail. Ce, en dépit du fait que certains postes réservés à l’opposition parlementaire incarnée par le Front commun pour le Congo (FCC), restent encore à pourvoir. Car, cette plateforme loyale au Président de la république honoraire Joseph Kabila, s’’est déclarée non partante.

DES ELECTIONS DANS LES DELAIS

Quelques heures seulement après l’investiture du nouveau bureau de la CENI, plusieurs réactions ont été enregistrées, tant au niveau interne qu’externe. La plus notable est celle de la Communauté internationale qui réaffirme son soutien au Gouvernement congolais pour l’organisation des élections transparentes, libres et inclusives dans les délais prévus par la Constitution. Soit, 2023.
Dans une déclaration conjointe signée hier, mardi 26 octobre, l’Allemagne, la Belgique, la France, le Canada, les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, le Japon, la Suède, la Norvège, la Grèce, l’Italie, le Pays-Bas, le Portugal, la Tchéquie, l’Espagne, la Suisse ainsi que l’Union européenne, encouragent la CENI à renforcer  sa redevabilité et l’ensemble des parties prenantes à se concerter, en vue d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections.
Par ailleurs, ces pays que d’aucuns sous les tropiques appellent Communauté internationale, dans sa déclaration dit saluer le souhait exprimé par le Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi, en rapport avec la demande d’une Observation électorale internationale. Se montrant favorable à ce vœu de l’homme du 24 janvier 2019, les dix-sept pays cités ci-dessus ainsi que l’Union européenne, disent cependant, étudier les modalités pour répondre à l’invitation de Fatshi à l’accompagnement du processus électoral."


"RDC: La Communauté internationale fait pression sur Kinshasa dans le dossier électoral - 26 octobre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/26/rdc-la-communaute-internationale-fait-pression-sur-kinshasa-dans-le-dossier-electoral.html/95963/
Les États-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la Corée du Sud, l’Espagne, le Pays-Bas, le Portugal, la France, le Japon, la Grèce, l’Italie, la Norvège, le Royaume-Uni, la Suisse, la Tchéquie et l’Union Européenne notent, à regret, que les parties prenantes, dans le processus de désignation des membres de la CENI, ne sont pas parvenus au consensus, qui, d’après eux, constitue un élément important pour renforcer leur confiance à l’égard du processus électoral à venir.

« S’agissant de la désignation de l’ensemble des membres de la CENI, ils notent, à regret, que les parties prenantes ne sont pas parvenues au consensus, qui constitue un élément important pour renforcer la confiance à l’égard du processus électoral à venir. Ils appellent dès lors les autorités compétentes à rechercher l’adhésion de tous les acteurs concernés, notamment les partis politiques et la société civile, au processus électoral et à renforcer leur confiance en celui-ci« , disent ce pays dans leur communiqué commun.
Néanmoins, dans cette déclaration conjointe parvenue à POLITICO.CD ce mardi 26 octobre, ces 18 pays et l’Union Européenne appellent les autorités congolaises à poursuivre les prochaines étapes du processus électoral. « À cette fin, les prochaines étapes cruciales incluront la révision de la loi électorale, qui doit renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence, le lancement effectif du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs, ainsi que l’établissement d’un budget idoine et d’un calendrier électoral respectant les échéances constitutionnelles », ont-ils déclaré.
Par ailleurs, ils encouragent la CENI à renforcer sa redevabilité et l’ensemble des parties prenantes concernées à se concerter, en vue, à les en croire, d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections. Et en même temps, ils réaffirment leur attachement aux principes partagés de transparence, de liberté, d’inclusivité, d’impartialité et de crédibilité des prochains scrutins, essentiels à la consolidation de la démocratie et à la stabilité en RDC.
Ces 18 pays avec l’Union européenne saluent le souhait exprimé par le Président de la République, Félix Tshisekedi concernant l’observation électorale internationale et, indiquent-ils, étudiaient les modalités pour répondre à son invitation à accompagner le processus électoral.


"CENI : L’UE et 17 pays appellent les autorités compétentes à rechercher l’adhésion de tous les acteurs concernés  - 26.10.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95318_ceni_l_ue_et_17_pays_appellent_les_autorites_competentes_a_rechercher_l_adhesion_de_tous_les_acteurs_concernes.html
Dans une déclaration conjointe, ce mardi 26 octobre 2021, l’Union Européenne et 17 pays regrettent que les parties prenantes au processus électoral en République démocratique du Congo ne sont pas parvenues au consensus, qui constitue un élément important pour renforcer la confiance à l’égard du processus électoral à venir, dans la désignation de l’ensemble des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).Ils appellent, pour ce faire, les autorités congolaises à « rechercher l’adhésion de tous les acteurs concernés, notamment les partis politiques et la société civile, au processus électoral et à renforcer leur confiance en celui-ci. »

Selon l’UE et les pays signataires de cette déclaration, « les prochaines étapes cruciales incluront la révision de la loi électorale, qui doit renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence, le lancement effectif du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs, ainsi que l’établissement d’un budget idoine et d’un calendrier électoral respectant les échéances constitutionnelles ».
En outre, ils encouragent la CENI à renforcer sa redevabilité et l’ensemble des parties prenantes concernées à se concerter, en vue d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections. Tout en réaffirmant leur soutien au Gouvernement congolais pour l’organisation d’élections transparentes, libres et inclusives dans les délais prévus par la Constitution, l’Union Européenne et les Nations signataires de ladite déclaration « saluent le souhait exprimé par le Président de la République concernant l’observation électorale internationale et étudient les modalités pour répondre à son invitation à accompagner le processus électoral ». 

Il sied de préciser que cette déclaration fait suite à l’allocution du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, du 22 octobre 2021, au cours de laquelle il a annoncé avoir signé l’ordonnance portant investiture de 12 membres du bureau de la CENI dont le président Denis Kadima, malgré l’absence de consensus dans la désignation de ces derniers. 
Ces nouveaux animateurs de la centrale électorale ont d’ailleurs prêté serment devant la cour constitutionnelle ce mardi 26 octobre 2021.
À noter qu’outre l’Union Européenne, les pays signataires de cette déclaration sont l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la Corée du Sud, l’Espagne, les Etats-Unis, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, ainsi que la Turquie.
RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 V8525


"CENI, manque de consensus : L’UE et 17 pays partenaires de la RDC expriment leur regret et appellent à l’entente entre tous les acteurs - octobre 26, 2021
= https://vraijournal.net/ceni-manque-de-concensus-lue-et-17-pays-partenaires-de-la-rdc-expriment-leur-regret-et-appellent-a-lentente-entre-tous-les-acteurs/
La nomination sans consensus de Denis Kadima et des autres personnes au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a fait réagir l’Union européenne et dix-sept (17) pays partenaires de la République démocratique du Congo. Dans une déclaration conjointe signée ce mardi 26 octobre, l’UE et les Ambassadeurs de ces pays accrédités en RDC ont déploré cette situation qui, selon eux, n’est pas un bon signe pour l’organisation des élections pacifiques en 2023.

« Suite à l’allocution du Président de la République du 22 octobre 2021, les partenaires réaffirment leur attachement aux principes partagés de transparence, de liberté, d’inclusivité, d’impartialité et de crédibilité des prochains scrutins, essentiels à la consolidation de la démocratie et à la stabilité en RDC », peut-on lire dans cette déclaration.
En vue des élections libres, transparentes et pacifiques, l’UE et l’ensemble de ces pays ont encouragé les autorités congolaises à faire en sorte qu’il ait l’adhésion de tous les acteurs politiques et de la société civile au processus électoral.

« S’agissant de la désignation de l’ensemble des membres de la CENI, ils notent, à regret, que les parties prenantes ne sont pas parvenues au consensus, qui constitue un élément important pour renforcer la confiance à l’égard du processus électoral à venir. Ils appellent dès lors les autorités compétentes à rechercher l’adhésion de tous les acteurs concernés, notamment les partis politiques et la société civile, au processus électoral et à renforcer leur confiance en celui-ci », poursuit la même déclaration.
Rappelons qu’après la validation par le président de la République de Denis Kadima et les autres au nouveau Bureau de la CENI, l’opposition et les autres membres de la société civile se sont entendus pour organiser des marches et d’autres actions pour exiger une Commission électorale nationale indépendante.


"RDC : l’UE, les USA et plusieurs pays appellent les parties prenantes à se concerter en vue d'assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections
= https://actualite.cd/2021/10/26/rdc-lue-les-usa-et-plusieurs-pays-appellent-les-parties-prenantes-se-concerter-en-vue
Les ambassadeurs de l'Allemagne, de la Belgique, du Canada, de la Corée du Sud, de l'Espagne, des Etats-Unis, de la France, de la Grèce, de l'Italie, du Japon, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse, de la Tchéquie et de l'Union européenne ont, dans une déclaration conjointe, ce mardi 26 octobre, appelé les parties prenantes concernées aux concertations afin d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des élections de 2023.

« Ils encouragent la CENI à renforcer sa redevabilité et l'ensemble des parties prenantes concernées à se concerter, en vue d'assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections », disent-ils.
Ils ont également affirmé qu’ils étudieront les modalités pour l’observation électorale.
« Ils réaffirment leur soutien au Gouvernement congolais pour l'organisation d'élections transparentes, libres et inclusives dans les délais prévus par la Constitution. Ils saluent le souhait exprimé par le Président de la République concernant l'observation électorale internationale et étudient les modalités pour répondre à son invitation à accompagner le processus électoral », ont affirmé ces ambassadeurs accrédités en RDC.
Ils ont exprimé, ce mardi 26 octobre, leur « regret » à la suite du manque de consensus autour de la désignation de nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante (CENI).


"Prestation de serment de Kadima et son équipe à la Cour constitutionnelle
Cap vers 2023 : La communauté internationale prête à accompagner la RDC

= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2689
C’est une page qui se tourne finalement. Après les tractations quasi-interminables, la nouvelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante est bien en place pour le démarrage imminent de la machine électorale. L’équipe de Denis Kadima qui remplace celle de Corneille Nangaa a prêté serment, mardi 26 octobre, devant la Cour constitutionnelle au cours d’une audience solennelle et publique. Denis Kadima prend ainsi l’engagement solennelle « de garder le secret de délibération de votes » même s’il ne fait plus partie de la Céni. Dans la foulée, une déclaration conjointe des partenaires de la RDC a aussitôt été rendue publique. L’Allemagne, la Belgique, le Canada, la Corée du Sud, l’Espagne, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la Tchéquie et l’Union européenne réaffirment leur soutien au gouvernement congolais pour l’organisation d’élections transparentes, libres et inclusives dans les délais prévus par la Constitution. Tout en saluant le souhait exprimé par le président de la République, Félix Tshisekedi, concernant l’observation électorale internationale, cette communauté internationale étudie les modalités pour répondre à l’invitation du chef de l’Etat congolais en vue d’accompagner le processus électoral. Aussi, la communauté internationale encourage-t-elle la nouvelle équipe de la Céni à renforcer sa redevabilité. Et en même temps, l’ensemble des parties prenantes concernées sont appelées à se concerter, en vue d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections.

Conformément à la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Centrale électorale, la plus haute Cour de la RDC a bel et bien pris acte, au cours d’une audience solennelle et publique, du serment prêté, mardi 26 octobre 2021, par le désormais président de la Commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima, qui prend l’engagement solennelle « de garder le secret de délibération de votes » même après l’exercice de ses fonctions à la Céni.
Cette prestation de serment intervient après l'ordonnance du président de la République portant investiture de ces 12 membres de la Céni.

Dans leur serment, les membres de la Céni jurent de respecter la constitution et la loi du pays, de remplir loyalement leurs fonctions, de garder le secret de délibération de vote pendant et après l’exercice de leurs fonctions à la Centrale électorale.
La cérémonie s'est déroulée en présence du président du Sénat, du Premier ministre et autres autorités et personnalités ainsi que des membres de l'ancien bureau de la Céni conduit par Corneille Nangaa Yobeluo.
Et quelques heures seulement après cette prestation de serment qui marque la dernière étape de l’investiture de la nouvelle équipe de la Centrale électorale, la communauté internationale a donné de la voix. L’option d’avancer est bien soutenue. Elle ressort clairement de la position prise par l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la Corée du Sud, l’Espagne, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la Tchéquie et l’Union européenne. Au cours d’une déclaration conjointe, ces pays partenaires de la RDC et l’Union européenne ne se sont pas cachés de réaffirmer leur « soutien au gouvernement congolais pour l’organisation d’élections transparentes, libres et inclusives dans les délais prévus par la Constitution ».

Cette communauté internationale salue ainsi le souhait exprimé par le président de la République, Félix Tshisekedi, concernant l’observation électorale internationale et étudie, à cet effet, les modalités pour répondre à son invitation à accompagner le processus électoral.
Dans la foulée, elle encourage clairement la Céni à renforcer sa redevabilité. Aussi, l’ensemble des parties prenantes concernées sont appelées à se concerter, en vue d’assurer la crédibilité et le bon déroulement des futures élections.

Remise et reprise à la Céni ce mercredi

Et l’allure prise est celle de capitaliser le temps. La preuve, c’est que les équipes sortante et entrante de la Céni vont effectuer la remise et reprise ce mercredi 27 octobre au siège de la Centrale électorale.
À l’affiche : Denis Kadima Kazadi : président ; Ilanga Lembow Bienvenu : premier vice-président ; Nseya Mulela Patricia : rapporteur ; Muhindo Mulemberi Vahumawa Paul : rapporteur adjoint ; Birembano Balume Sylvie : questeur adjoint ; Lupemba Mpanga Ndolo : membre de la plénière ; Boko Matondo Fabien : membre de la plénière ; Ditu Monizi Blaise : membre de la plénière ; Bimwala Mampuya Roger : membre de la plénière ; Ngalula Joséphine membre de la plénière ; Bisambu Mpangote Gérard : membre de la plénière et Omokoko Asamoto Adine D'or : membre de la plénière.
À ce jour, trois postes réservés à l'opposition sont restés vacants (2ème vice-présidence, questure et un membre de la plénière).


"RDC : après prestation de serment de l'équipe Kadima, l’UE et une dizaine de pays dont les USA "regrettent" le manque de consensus dans la désignation des membres de la CENI - 26 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/26/rdc-apres-prestation-de-serment-de-lequipe-kadima-lue-et-une-dizaine-de-pays-dont-les
L’Union Européenne et ses pays membres ainsi que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la Corée du Sud et le Japon ont exprimé ce mardi 26 octobre leur “regret” à la suite du manque de consensus autour de la désignation de nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante (CENI).

Dans une déclaration conjointe, les ambassadeurs de l'Allemagne, de la Belgique, du Canada, de la Corée du Sud, de l'Espagne, des Etats-Unis, de la France, de la Grèce, de l'Italie, du Japon, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse, de la Tchéquie, et de l'Union européenne, « réaffirment leur attachement aux principes partagés de transparence, de liberté, d'inclusivité, d'impartialité et de crédibilité des prochains scrutins, essentiels à la consolidation de la démocratie et à la stabilité en RDC ».
Ils appellent à favoriser l’adhésion de toutes parties au processus électoral.
« S'agissant de la désignation de l'ensemble des membres de la CENI, ils notent, à regret, que les parties prenantes ne sont pas parvenues au consensus, qui constitue un élément important pour renforcer la confiance à l'égard du processus électoral à venir. Ils appellent dès lors les autorités compétentes à rechercher l'adhésion de tous les acteurs concernés, notamment les partis politiques et la société civile, au processus électoral et à renforcer leur confiance en celui-ci », peut-on lire dans la déclaration.

Ces ambassadeurs accrédités en RDC appellent au renforcement des mécanismes de contrôle dans la loi électorale et au respect des délais constitutionnels.
« A cette fin, les prochaines étapes cruciales incluront la révision de la loi électorale, qui doit renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence, le lancement effectif du processus d'identification et d'enrôlement des électeurs, ainsi que l'établissement d'un budget idoine et d'un calendrier électoral respectant les échéances constitutionnelles », rappellent-ils
]
12 des 15 membres ont été entérinés par l’Assemblée nationale et nommés par ordonnance présidentielle vendredi dernier. Ce, malgré le boycott de l’opposition qui n’a d’ailleurs pas désigné ses délégués y compris le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi qui appartient à la majorité présidentielle. Tous dénoncent le manque de transparence qui a entaché le processus de désignation par les différentes composantes. 
La nouvelle équipe dirigée par Denis Kadima Kazadi a prêté serment ce mardi 26 octobre et prendra ses fonctions ce mercredi 27 octobre après la remise et reprise avec le bureau sortant dont le mandat a pris fin en juin 2020.


"RDC: une fronde sociale contre le pouvoir prend forme - 27/10/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211026-rdc-une-fronde-sociale-contre-le-pouvoir-prend-forme
Les opposants à la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Céni) appellent à une « grande mobilisation » le 6 novembre prochain contre, selon eux, la « dérive totalitaire » en place dans le pays. Les anti-Tshisekedi motivent leur appel par cinq revendications politiques et sociales. Les autorités ne se sont pas encore prononcées sur cette annonce de leurs détracteurs.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

C’est à la fois contre l’actuelle Céni contestée, mais investie qu’ils comptent mobiliser dans les rues. Mais aussi contre « l’abrutissement » des élèves et la « paupérisation » des enseignants alors que la grève trouble l’année scolaire.
Les initiateurs de la marche citent aussi « l’absence de l’autorité de l’État » dans l’est du pays et ce qu'ils qualifient d'« escroquerie » via la taxe ram, le registre sur les appareils mobiles. Autant de sujets à la base des frustrations.
Pour les laïcs catholiques, protestants, le FCC de Joseph Kabila et le camp du tandem Martin Fayulu – Adolphe Muzito, tous représentés, ces revendications sont le cadet des soucis du pouvoir en place. « À ce jour, le constat de la gouvernance du pays est l’instauration lente, mais sûre et résolue, d’une dictature dévastatrice », a estimé Jean-Bosco Lalo, du CALCC des catholiques.

Un appel à manifester, mais surtout une démonstration de force. « Le 6 novembre 2021, le monde verra et comprendra que le peuple congolais n’est pas faible ni lâche, et qu’il est fondamentalement opposé à la parodie d’État de droit irrévérencieusement scandé par ses hérauts. »
Le camp de Moïse Katumbi est également signataire dudit appel même s’il n’a pas encore quitté la coalition au pouvoir. L’ancien gouverneur du Katanga entend consulter ses lieutenants à Kinshasa avant de se positionner pour ou contre son maintien au sein de l’Union sacrée pro-Tshisekedi."

"Africa News : « Marche anti-Fatshi le 6 novembre » - 27/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/27/actualite/revue-de-presse/africa-news-marche-anti-fatshi-le-6-novembre
= https://www.africanewsrdc.net/featured/rdc-marche-anti-fatshi-le-6-novembre/
Une coalition regroupant Catholiques, Protestants, FCC, Lamuka et Camp Katumbi a appelé, mardi 26 octobre, la population à descendre dans la rue pour manifester et dire «non à la CENI telle qu’imposée, à l’abrutissement de nos enfants, à la paupérisation des enseignants, à l’absence de l’autorité de l’Etat, à l’escroquerie via RAM»…

La situation se tend peu à peu à Kinshasa alors que la nouvelle équipe de la CENI a prêté serment devant la Cour constitutionnelle mardi 26 octobre, 96 heures après son investiture par le président de la République Félix Tshisekedi. Composée des catholiques, protestants, du FCC de Kabila, de Lamuka de Fayulu et Muzito ainsi que du clan Katumbi, une large coalition a fait sa sortie le même jour et appelé à «une marche populaire» contre le pouvoir de Félix Tshisekedi. Le 6 novembre 2021, «le monde verra et comprendra que le peuple RD-congolais n’est pas faible ni lâche, qu’il est fondamentalement opposé à la parodie d’Etat de droit irrévérencieusement scandé par ses hérauts», ont menacé ces forces politiques et sociales lors d’une conférence de presse à Gombe.
Après la passe d’armes de ces derniers jours entre le tandem CENCO-ECC et les 6 autres confessions religieuses ayant porté Denis Kadima Kazadi aux commandes de la CENI, puis entre les membres de l’Union sacrée et le camp de Moïse Katumbi autour de la même CENI, puis encore les protestations du FCC et de Lamuka, le ton se durcit contre le régime Tshisekedi. Faisant suite à leur déclaration commune du 24 octobre dernier consacrant la synergie de leurs mouvements respectifs pour, ont-ils assuré, «sauver la Patrie», les forces politiques et sociales susdites ont juré de se prendre en charge.

«En effet, face à la dérive totalitaire savamment conçue et orchestrée pour une mise en place cynique d’un mécanisme de prédation, le peuple congolais dont les aïeux ont chèrement acquis la souveraineté nationale et internationale ne peut rester indifférent. En aucun moment et d’aucune manière l’ordonnance de nomination de quelques membres de la CENI ne constituera un acquis démocratique. Par conséquent, elle ne saurait être acceptée», ont-elles fait savoir.
Puis: «Il est clair que la scolarité des enfants et la prise en charge des enseignants, la persistance des massacres et tueries dans la partie Est de notre pays, la problématique de la suppression totale du RAM, la grogne sociale et tant d’autres questions qui constituent les aspirations et les attentes du souverain primaire congolais sont le cadet des soucis du pouvoir dont les décisions répondent davantage à une volonté d’usurpation des droits fondamentaux du peuple congolais».

Ces forces sont également convaincue qu’à ce jour, le constat de la gouvernance du pays est l’instauration lente mais résolue sûre et résolue d’une dictature dévastatrice. Elles ont appelé la population à les rejoindre pour leur manifestation afin de sauver la souveraineté constitutionnellement garantie.
En République Démocratique du Congo, en janvier 2019, la toute première alternance politique a permis un transfert ordonné et pacifique du pouvoir entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi. Près de 30 mois après, le pays est en train d’être pris dans les soubresauts liés à l’art de gouverner de la nouvelle classe dirigeante mais surtout à la question de la gratuité de l’enseignement de base, à la situation sociale des enseignants et des fonctionnaires face au train de vie des dirigeants et au problème de la composition de la CENI.

Si Tshisekedi a séduit une bonne partie des forces politiques et sociales pour avoir pris la décision de divorcer d’avec le camp Kabila en décembre 2020 au profit de l’Union sacrée pour la nation, l’entente aura été de courte durée. Le front tangue moins d’une année après sa constitution. Les catholiques, les protestants ainsi que la légion de Katumbi, renforcés pour la circonstance par Lamuka du duo Fayulu et Muzito, le FCC et d’autres forces sociales ont entrepris de faire connaitre au président Tshisekedi ses vraies premières relations tumultueuses avec le pouvoir.


"RDC-CENI : remise et reprise entre Nangaa et Kadima ce mercredi - 26 septembre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/26/rdc-ceni-remise-et-reprise-entre-nangaa-et-kadima-ce-mercredi
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211027-rdc-la-nouvelle-%C3%A9quipe-de-la-c%C3%A9ni-a-pr%C3%AAt%C3%A9-serment


"RDC : André Mbata affirme que « l’opposition est en pleine négociation pour désigner leurs délégués à la CENI » - 27 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/27/rdc-andre-mbata-affirme-que-lopposition-est-en-pleine-negociation-pour-designer-leurs-delegues-a-la-ceni.html/95983/


"APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] RDC : la CENI sur la sellette -  27/10/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20211027-vos-r%C3%A9actions-rdc-la-ceni-sur-la-sellette


"Lualaba : Fifi Masuka salue la mise en place du bureau Kadima à la CENI - 27 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/27/lualaba-fifi-masuka-salue-la-mise-en-place-du-bureau-kadima-a-la-ceni.html/96004/

= https://actualite.cd/2021/10/26/nangaa-aux-agents-et-cadres-de-la-ceni-vous-avez-joue-un-role-de-pionniers-soyez-en





"Céni : le premier test
= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2688

"Fin d'une idylle ?
= https://laprosperiteonline.net/2021/10/27/rasoir/fin-dune-idylle/


"Après l’investiture de Denis  Kadima et consorts /CENI : les partenaires internationaux réitèrent leur soutien au Gouvernement de la RDC - 27 OCTOBRE 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/10/27/a-la-une/apres-linvestiture-de-denis-kadima-et-consorts-ceni-les-partenaires-internationaux-reiterent-leur-soutien-au-gouvernement-de-la-rdc/

"Les notes de Jean-Pierre Mbelu: Quel intérêt y a-t-il à avoir des « partis politiques » au Kongo-Kinshasa ? - 25 octobre 2021
= http://www.ingeta.com/quel-interet-y-a-t-il-a-avoir-des-partis-politiques-au-kongo-kinshasa/


"Qui n’a pas soupé avec JKK ? - 27 octobre 2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/qui-na-pas-soupe-avec-jkk/


"JP Lisanga : « Tshisekedi s’est activement impliqué dans la farce de mauvais goût de Mboso » - 27/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/jp-lisanga-tshisekedi-sest-activement-implique-dans-la-farce-de-mauvais-gout-de-mboso/


Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 28/10/2021, 12:25 pm

UN MOT RAPIDE SUR LES CONFESSIONS RELIGIEUSES !?

L'ECC vient de prendre une importante résolution au haut sommet lors de sa 58ème réunion extraordinaire : ELLE SE SEPARE DE SIX CONFESSIONS RELIGIEUSES QUI ONT CHOISI KADIMA A LA TETE DE LA CENI ET D'UN MEMBRE DE LA PLENIERE. N'empêche telle qu'annoncée cette décision ne parait pas tout à fait claire et appelle au moins trois questions essentielles :  
1° Jusque-là l'ECC était en couple avec la Cenco, le révérend Eric Nsenga (ici non présent) et l'abbé Nsholé étaient leurs porte-paroles bien en vue, mais ici aucun mot explicite sur la Cenco, l'ECC parle d'un membre de la plénière dont il se désolidarise avec les six, désigne-t-elle en sourdine la Cenco ?
2° L'ECC veut-elle signifier à travers sa décision qu'elle quitte la plateforme 'Confessions religieuses' ?
3° Quid de celle-ci, ne subsiste-t-elle qu'avec les six confessions religieuses avec la Cenco qui n'a rien dit là-dessus ?

Entre-temps le Révérend Nsenga et l'Abbé Nshole remplissaient ensemble en Europe une mission auprès de l'UE et le Cardinal Ambongo fait part de ses états d'âme de regret profond sur la nomination de Kadima, du statu quo auquel elle mène et des craintes sur sa propre sécurité. La suite...



"RDC-CENI : l’ECC décide de rompre avec les six confessions religieuses signataires du procès-verbal de désignation de Denis Kadima et d’un membre de la plénière -  27 octobre 2021
= http://www.congoindependant.com/rdc-ceni-lecc-decide-de-rompre-avec-les-six-confessions-religieuses-signataires-du-proces-verbal-de-designation-de-denis-kadima-et-dun-membre-de-la-pleniere/

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Les membres de l’ECC. Ph. ACTUALITE.CD

L’Eglise du Christ au Congo (ECC) décide de rompre avec les six (6) confessions religieuses signataires du Procès-Verbal de désignation du Président de la Commission Électoral Nationale Indépendante et d’un membre de la plénière pour le compte de la plateforme des Confessions religieuses. C’est ce que renseigne les résolutions de la 58ème réunion extraordinaire de l’ECC, tenue du lundi 25 au mercredi 27 octobre 2021, à la Cathédrale du premier Centenaire Protestant, axée sous le thème : « l’Eglise du Christ au Congo, sentinelle en République Démocratique du Congo» (Ezéchiel 33:1-7), en perspective d’examiner, la position de l’Eglise face aux enjeux de l’heure.

Pour l’ECC, la RDC traverse une crise multiforme, dont l’une des causes est l’entérinement « contesté » des nouveaux membres de la CENI. Sur ce, elle annonce sa rupture avec les six autres confessions religieuses.
« Décidons la rupture d’avec les six (6) confessions religieuses signataires du Procès-Verbal de désignation du Président de la Commission Électoral Nationale Indépendante et d’un membre de la plénière pour le compte de la Plate-forme des Confessions religieuses que nous décrions et proposons la redéfinition des valeurs, du mode opératoire de la Plateforme ainsi que la révision de sa charte », indique la déclaration de la 58ème session extraordinaire de l’ECC.

L’Eglise du Christ au Congo demande également aux 6 confessions religieuses pro-Kadima et les autres membres de la CENI, de demeurer indépendantes à l’égard du politique.
« Leur demandons de jouer leur rôle de moralisation de l’espace politique conformément aux valeurs éthiques et de demeurer indépendantes vis-à-vis du politique », note l’ECC.
Précisons que plusieurs branches de l’ECC ont pris part à ces assises telles que : la Mission des laïcs protestant (Milapro), les fédérations des jeunes, femmes et des hommes de l’église du Christ au Congo."


"CENI: l’ECC se sépare avec les six confessions religieuses qui ont choisi Denis Kadima - 28 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/28/ceni-lecc-se-separe-avec-les-six-confessions-religieuses-qui-ont-choisi-denis-kadima.html/96105/  
L’Église du Christ au Congo (ECC), a décidé de se séparer avec les six confessions religieuses qui ont porté Denis Kadima à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). C’est en tout cas ce qui ressort d’une déclaration faite ce mercredi 27 octobre 2021.
Faisant une analyse sur la situation socio-politique de la RDC, l’ECC a, dans cette déclaration signée par son Président National, Révérend Docteur André Gédéon Bokundoa et le Modérateur National Monseigneur Gabriel unda Yemba, proposé la redéfinition des valeurs et le mode opératoire de la plateforme des confessions religieuses.


« Aux confessions religieuses : leur demandons de jouer le rôle de moralisation de l’espace politique conformément aux valeurs éthiques et de demeurer indépendantes vis à vis du politique; décidons la rupture d’avec les six confessions religieuses signataires du procès verbal de désignation du Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante et d’un membre de la plénière, pour le compte de la plateforme des confessions religieuses que nous décrions et proposons la redéfinition des valeurs, de mode opératoire de la plateforme ainsi que la révision de la charte », peut-on lire dans cette déclaration.
Dans la foulée, l’ECC dénonce et condamne les menaces, insultes et campagnes de dénigrement dont elle est victime autant que ses responsables."


"L’ECC exhorte Tshisekedi à se surpasser en vue de matérialiser l’initiative de paix et cohésion nationale - 27 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/27/lecc-exhorte-tshisekedi-a-se-surpasser-en-vue-de-materialiser-linitiative-de-paix-et-cohesion-nationale.html/96089/
Au terme de sa 58e session du comité exécutif national extraordinaire de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), s’est prononcée ce mercredi 27 octobre 2021, sur la situation socio-politique de la RDC.
Au regard de multiples problèmes sur le plan politique et social, l’ECC), a exhorté le Chef de l’État Félix Tshisekedi à se surpasser en vue de matérialiser l’initiative de paix et cohésion nationale.


« Au Présidents de la République: l’exhortons à se surpasser en vue de matérialiser l’initiative de paix et de cohésion nationale ; l’encourageons à renforcer les mécanismes de lutte contre les antivaleurs ayant comme corollaires : la corruption, l’impunité et le clientélisme dans les organes de l’État ; L’encourageons, en sa qualité de symbole de l’unité nationale, à veiller au bon fonctionnement de toutes les institutions de la RDC conformément à la constitution et aux lois du pays ; L’encourageons à prêter une oreille attentive aux différentes revendications sociales de la populations », a déclaré l’Église du Christ au Congo.
Par ailleurs, concernant le RAM, l’ECC a invité le gouvernement à supprimer cette taxe, car, dit-elle, l’environnement actuel ne s’y prête pas .


"RDC : l’ECC se désolidarise des 6 confessions religieuses ayant désigné Dénis Kadima à la tête de la Ceni - 27 octobre 2021
= https://grandjournalcd.net/2021/10/27/rdc-lecc-se-desolidarise-des-6-confessions-religieuses-ayant-designees-denis-kadima-a-la-tete-de-la-ceni/
Cette décision est tombée ce mercredi 27 Octobre. L’ Église du Christ au Congo décide désormais de rompre ses relations fraternelles avec les six confessions religieuses signataires du procès-verbal désignant Dénis Kadima à la tête de la centrale électorale.

Cette mesure a été prise par l’ECC à l’issue de sa 58ème session extraordinaire ténue dans l’enceinte de la cathédrale du centenaire protestant à Kinshasa.
« Aux confessions religieuses, décidons la rupture d’avec les six confessions religieuses signataires du procès-verbal de désignation du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante et du membre de la plénière pour le compte de la plateforme des confessions religieuses » a déclaré Monseigneur Gabriel Unda Temba.

Et d’ajouter : « nous demandons aux confessions religieuses de jouer leur rôle de moralisation d’espace politique conformément aux valeurs éthiques et de demeurer indépendantes vis-à-vis des politiques ».
Par ailleurs, l’église protestante propose la redéfinition des valeurs, du mode opératoire de leur plate-forme ainsi que la révision de leur charte.
Il sied de rappeler que les nouveaux animateurs de la centrale électorale désignés par les 6 confessions religieuses, entérinés par l’assemblée nationale, investis par ordonnance présidentielle, ont prêté serment le mardi 26 Octobre à la Cour Constitutionnelle.


"RDC: l’ECC rompt avec les six confessions religieuses favorables à Denis Kadima - 28 octobre 2021
= https://coulisses.net/rdc-lecc-rompt-avec-les-six-confessions-religieuses-favorables-a-denis-kadima/
C’est une prise de position qui surprend. Car ces confessions religieuses sont toujours habituées aux divergences, à chaque fois qu’il s’agit de désigner les animateurs de la Ceni. Cette fois-ci, l’Eglise du Christ au Congo (ECC) a décidé de rompre avec les six (6) confessions religieuses signataires du Procès-Verbal de désignation du Président de la Commission Électoral Nationale Indépendante et d’un membre de la plénière pour le compte de la plateforme des Confessions religieuses.

« Décidons la rupture d’avec les six (6) confessions religieuses signataires du Procès-Verbal de désignation du Président de la Commission Électoral Nationale Indépendante et d’un membre de la plénière pour le compte de la Plate-forme des Confessions religieuses que nous décrions et proposons la redéfinition des valeurs, du mode opératoire de la Plateforme ainsi que la révision de sa charte« , indique la déclaration de la 58ème session extraordinaire de l’ECC.
Cette résolution est assortie de la 58ème réunion extraordinaire de l’ECC, tenue du lundi 25 au mercredi 27 octobre 2021, à la Cathédrale du premier Centenaire protestant.
L’ECC constate que la RDC fait face à une crise, dont l’une des causes est l’entérinement « contesté » de nouveaux membres de la CENI. L’ECC demande aux 6 confessions religieuses pro-Kadima et les autres membres de la CENI, de demeurer indépendantes à l’égard du politique.
« Leur demandons de jouer leur rôle de moralisation de l’espace politique conformément aux valeurs éthiques et de demeurer indépendantes vis-à-vis du politique« , note l’ECC."


"« Si aujourd’hui, le peuple se retrouve dans la même situation qu’autrefois, nous reprendrons le combat » (Cardinal Ambongo) - 27 octobre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/27/si-aujourdhui-le-peuple-se-retrouve-dans-la-meme-situation-quautrefois-nous-reprendrons-le-combat-cardinal-ambongo.html/96070/
A l’instar de l’ancien régime de Joseph Kabila, l’église catholique se dit prête à mobiliser la rue pour combattre contre tout pouvoir qui agirait en défaveur de la population. C’est ce qu’a fait savoir, le Cardinal Fridolin Ambongo au cours d’une interview accordée à Jeune Afrique.
Pour le Cardinal Fridolin Ambongo qui « ne regrette rien », le combat mené autrefois contre le régime de l’ancien président Joseph Kabila a été fait pour l’intérêt du peuple et non pour un quelconque parti politique.


« Je ne regrette rien. Nous avons agi comme pasteurs, pour l’intérêt de notre peuple. J’ajoute que nous n’avons pas mobilisé la rue pour les beaux yeux d’un parti : nous l’avons fait pour le bien de notre peuple, qui avait exprimé son ras-le-bol. Et si, aujourd’hui, le peuple se retrouve dans la même situation qu’autrefois, nous reprendrons le combat », a déclaré le Cardinal Ambongo.
Il regrette le fait que ceux qui critiquent l’église catholique aujourd’hui sont ceux pour qu’ils avaient été accusés de soutenir à l’époque, faisant à l’allusion à sa lutte de 2016 pour que l’UDPS puisse prendre part au dialogue inclusif.

« Nous savons que toute prise de position de l’Église entraîne des critiques d’un camp ou de l’autre. Hier, on nous accusait de soutenir l’opposition en général, et l’UDPS en particulier. Ceux qui nous critiquent aujourd’hui sont ceux que nous avions été accusés de soutenir à l’époque. C’est malheureux, mais lorsque l’on est au pouvoir au Congo, on n’aime pas les voix discordantes », a-t-il déploré.
Au cours de cette interview, le représentant de l’église catholique a affirmé qu’il ne se sent pas en sécurité dans la capitale congolaise, faisant allusion aux attaques qui viendraient du parti au pouvoir, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), et dont l’Eglise catholique serait. victime.
"Investiture de Kadima : « cela a été pour moi un moment de grande tristesse » (F. Ambongo)  - 27 octobre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/27/investiture-de-kadima-cela-a-ete-pour-moi-un-moment-de-grande-tristesse-f-ambongo.html/96049/
"RDC: « Je ne me sens plus en sécurité dans la ville de Kinshasa », affirme le Cardinal Ambongo - 27 octobre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/27/rdc-je-ne-me-sens-plus-en-securite-dans-la-ville-de-kinshasa-affirme-le-cardinal-ambongo.html/96040/



"Tshisekedi-Kabila : il y a diplôme et diplôme ! - 26.10.2021,  
Laughing  Laughing  Laughing  Shocked  Cool  Laughing  Laughing  Laughing
= https://afrique.lalibre.be/64907/rdc-la-guerre-des-diplomes/

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Tshisekedi_felix_et_joseph_kabila_21_jpg_640_350_1

Non, cette fois, le président congolais, président en exercice de l’Union africaine a bien reçu un diplôme du Netanya Academic College, en Israël. Un diplôme de docteur…  honoris causa tout à fait honorifique et symbolique et qui n’a donc pas nécessité la moindre heure d’études de la part du récipiendaire.

Il faut dire que depuis mars 2020, le président congolais multiplie les gestes de bonne volonté en direction de l’Etat hébreux. A cette époque, lors d’un de ses premiers voyages à l’étranger, il était passé par les Etats-Unis et avait participé à la conférence annuelle organisée par le Comité des affaires publiques israélo-américaines, le principal lobby de la communauté juive implantée aux Etats-Unis.  Il en avait profité pour annoncer la nomination d’un ambassadeur en Israël – le premier en 20 ans (Kinshasa n’avait qu’un chargé d’affaires) – et la création d’une section économique à Jérusalem-Ouest (l’ambassade demeurant à Tel-Aviv). Le dirigeant congolais a également soutenu le plan de paix de l’administration Trump et s’était entretenu, en mai 2020, avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou.
Toute une panoplie de gestes qui lui permettent de recevoir ce diplôme sans devoir passer – toujours pas – sur les bancs d’une école supérieure. Cette débauche de promesses vaut bien un diplôme aurait pu dire d-Jean de la Fontaine..

Le vrai diplôme de Kabila

Quatre jours avant cette remise de diplôme honorifique à Tshisekedi, c’est Joseph Kabila qui a reçu son diplôme  de Bachelor of Arts (équivalent d’une licence) des mains du professeur Chris Landsberg à l’université de Johannesburg.  « Si le prof Landsberg lui a accordé ce diplôme, c’est qu’il a bossé pour le décrocher », nous explique un académique peu suspect d’être un proche de Kabila.
Et le professeur Landsberg ne dit rien d’autre quand il affirme que Joseph Kabila a été « un étudiant déterminé » qui a « mérité ce diplôme ». Le professeur Landsberg s’est rendu régulièrement en RDC à partir de 2016 pour suivre l’étudiant Kabila dont la thèse est intitulée : The Renaissance of the Democratic Republic of Congo (DRC): A Narrative-Biographical, Auto-Ethnographic Study of 19 Years of Statebuilding, Peacebuilding and Economic. Une brique de 150 pages qui brosse une certaine vision très documentée de l’histoire du Congo.
Comme quoi tous les diplômes ne doivent pas avoir la  même saveur et ne découlent pas du même type d’investissement personnel…

=RDC : le diplôme de Félix Tshisekedi est un faux


Compatriotiquement!
PS

"RDCongo: élections: la Cenco et l’ECC plaident auprès de l’Union européenne - 28 octobre 2021
= https://afrique.lalibre.be/65011/rdcongo-elections-la-cenco-et-lecc-plaident-aupres-de-lunion-europeenne/ 
Une délégation de la Conférence épiscopale catholique congolaise (Cenco) et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) est cette semaine à Bruxelles pour plaider auprès de l’Union européenne afin qu’elle fasse pression sur le régime Tshisekedi, et en particulier sur le chef de l’Etat, pour que soit donné à la population congolaise un accès à des élections crédibles en 2023 – une perspective qui se présente mal pour l’instant. Et cela à l’heure où les tensions montent de manière inquiétante dans le pays, notamment le tribalisme.
La délégation comprend Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani;  le révérend Eric Senga, secrétaire général et porte-parole de l’ECC; l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général et porte-parole de la Cenco; le père Clément Makiobo, secrétaire exécutif de la Commission Justice et Paix.

Mauvais départ

Cette initiative survient au lendemain de la nomination à la tête de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) , par le président Félix Tshisekedi, de Denis Kadima, considéré comme un partisan du chef de l’Etat. La délégation catholique-protestante souligne que la loi réorganisant la Ceni qui a été promulguée le 3 juillet dernier « a politisé encore davantage la composition » de cet organe, contrairement aux promesses faites au lendemain des élections frauduleuses de 2018, à l’issue desquelles Félix Tshisekedi s’est retrouvé à la Présidence au détriment du vainqueur présumé de l’élection, Martin Fayulu.
Ajouté au « contrôle de la Cour constitutionnelle et (à) la nomination de juges proches du pouvoir à toutes les juridictions chargées de gérer le contentieux électoral, le contrôle de la Ceni » par le régime en place, « ne présage pas d’un processus électoral transparent et apaisé », souligne la délégation religieuse.

L’UDPS participait aux marches des chrétiens

Interrogée par La Libre Afrique.be à Bruxelles, celle-ci a appuyé la récente union de 13 partis et organisations de la société cicvile pour obtenir une Ceni indépendante. La présence des FCC (kabilistes) parmi eux ne trouble pas les religieux? « Lorsqu’il y a eu les marches des chrétiens (NDLR: entre 2016 et 2018, pour exiger du président Joseph Kabila les élections dues fin 2016), l’UDPS (tshisekediste) y participait », rappelle l’abbé Nshole.
Le révérend Nsega ajoute que les laïcs catholiques et protestants ont saisi le Conseil d’Etat pour qu’il interprète la nouvelle loi sur la Ceni, en particulier son article 10 qui précise que les confessions religieuses et organisations de la société civile qui sont impliquées dans la nomination du président de la Ceni doivent avoir la personnalité juridique, un ancrage sociologique non contesté et une expertise avérée en matière électorale. Mercredi, l’ECC a rompu avec les confessions religieuses – de bien moindre importance que l’Eglise catholique et l’ECC –  qui ont appuyé la désignation de Denis Kadima à la tête de la Ceni bien qu’il ne satisfasse pas aux critères requis – comme elles avaient appuyé la Ceni pro-Kabila sous Kabila, malgré des vices comparables.

L’article 12 de la nouvelle loi sur la Ceni est également concerné, ajoute le révérend Senga, celui fixant les critères pour désigner le président de la Ceni (son indépendance, notamment) et la manière de procéder (par commission paritaire). Selon la délégation religieuse, la nomination de Denis Kadima n’a pas respecté ces deux articles, ni celui de l’Assemblée nationale au sujet des commissions paritaires.
La délégation demande donc à l’Union européenne « d’appuyer diplomatiquement » différentes mesures nécessaires à des élections transparentes: l’obligation pour la Ceni de publier les résultats électoraux bureau de vote par bureau de vote, ce qui n’a jamais été fait pour les scrutins de 2018-2019; l’allongement à « un minimum de 2 semaines » du délai de recours, la plupart des candidats ayant un accès difficile aux juridictions compétentes; la dépolitisation de la composition et du fonctionnement de la Cour Constitutionnelle; l’interdiction pour la Ceni de court-circuiter, grâce au vote électronique, le travail des centres locaux de compilation des résultats – où les observateurs et témoins des partis peuvent surveiller les opérations; la définition des critères d’accréditation des observateurs; la suppression des cadeaux électoraux; l’interdiction de nommer des proches des partis politiques dans l’administration électorale.

Saint-Siège et politique

Que répond la Cenco aux tshisekedistes qui lui reprochent aujourd’hui de se mêler de politique – et sont allés jusqu’à attaquer des biens et des résidences de l’Eglise, au grand scandale de la population?
« La politique, l’économie et le social peuvent constituer des champs d’évangélisation », répond Mgr Utembi. « Notre Eglise a un enseignement social qui nous invite à donner un éclairage doctrinal sur le social. Le pape Benoît XVI avait d’ailleurs souligné que l’Eglise ne peut pas se taire quand le peuple souffre; simplement, l’Eglise ne peut appuyer un parti politique en particulier. Le Saint-Siège suit de près ce qui se passe au Congo »."


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 4/11/2021, 9:46 pm

Ca coince-t-il à l'Union sacrée où certains personnages importants (Sesanga, Lubaya ?, Katumbi ?) prennent le courage de la quitter ostensiblement pour manque de respect du consensus voulu et attendu de tous hier ? Ces derniers auraient-ils oublié que selon les moments, les lieux et surtout les convictions, souvent seuls les rapports de force comptent comme le dévoué de Tshisekedi à la tête de l'Assemblée Mboso nous impose de revenir aux groupes chocs mobutistes des animateurs qui devraient toujours accueillir le Guide en chantant et en dansant, il nous invite sans honte à réserver un accueil chaleureux à son Président de patron. "Tout le monde devra applaudir Tshisekedi", dit l'autre. Des signes d'une friabilité annoncée dans cette majorité ?

Un retour vers le mobutisme festoyant et vers son début de totalitarisme qui sommait alors tous les Zaïrois à l'obéissance obligée ? Mboso et les siens comprennent-ils assez leur culpabilité dans un tournant vers un Tshisekedi devenu alors le nouveau Mobutu ? L'assumeront-ils demain quand on voit le vide vers lequel nous a conduit le Maréchal qui aurait pu profiter de la paix, de l'unité et de la croissance socio-économique naissante qui auraient pu faire émerger un pays plus développé ?
Ailleurs que signifie la saignée qui commence à l'Union sacrée : les partants (en l'occurrence Sesanga) subodoreraient-ils pour demain une catastrophe imminente que nous ne voyons pas ou seul son dépit enragé sur une impossible réforme de la Ceni sous l'ère Fatshi l'y a poussé ? Ca ne va pas si bien au pays de Kimbangu !



"Au stade Vélodrome de Kintambo, Mboso invite la population à réserver un accueil chaleureux à Tshisekedi lors de son retour au pays - 31/10/2021
= https://actu7.cd/2021/10/31/au-stade-velodrome-de-kintambo-mboso-invite-la-population-a-reserver-un-accueil-chaleureux-a-tshisekedi-lors-de-son-retour-au-pays/

"RDC : Tout le monde doit applaudir Tshisekedi - 3 novembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/65221/rdc-tout-le-monde-doit-applaudir-tshisekedi/
Si le culte de la personnalité est un des critères pour évaluer le cheminement d’un Etat vers la dictature, il y a de quoi s’inquiéter en République démocratique du Congo où le protocole d’Etat a fait parvenir un message à tous les députés nationaux pour leur demander de se rendre à l’aéroport international de Ndjili pour accueillir le monarque revenant d’un énième voyage.  « A l’occasion du retour au pays de son Excellence Monsieur le Président de la République, il est demandé aux Honorables Députés de se présenter demain jeudi 04 nov 2021 dès 6h00′ au Palais du Peuple pour leur départ à l’aéroport international de N’djili ».  Signé Le Protocole
Cette fois-ci, le président-voyageur avait mis le cap sur Israël (où il a été fait docteur honoris causa d’une université) avant de mettre le cap sur le sommet du G20 à Rome (en tant que président momentané de l’Union africaine) et de se rendre à la COP26, comme la plupart de ses homologues (Pourvu que le Premier ministre belge ne nous demande pas de venir l’accueillir au petit matin à l’aéroport de Melsbroek !).


« Un succès diplomatique » pour certains partis de la majorité qui y sont allés de leur communiqué, comme les jeunes de l’UDPS (qui donnent désormais le titre de « Docteur » à « leur » président) , pour appeler la population à sortir dans la rue pour accueillir ce héraut des temps modernes.

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"Delly Sesanga quitte le navire Union sacrée - 02/11/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/11/delly-sesanga-quitte-le-navire-union-sacree/
Il a enfin décidé de parler. «Le temps est venu pour expliquer davantage la démache que nous menons, les actions que nous entreprenons», dit-il. Lui, c’est  le député national Delly Sesanga qui, depuis son séjour de Kananga, annonce à la terre entière, son retrait de la Nouvelle majorité parlementaire.

«Aujourd’hui, je suis quelqu’un qui a pris sa liberté par rapport à l’Union sacrée de la nation. A partir du moment où j’ai constaté à l’Assemblée nationale que sur un particulier, la loi portant Commission électorale nationale indépendante (CENI), les amendements qu’on avait présentés, l’état d’esprit de la loi telle qu’elle devait passer…j’ai dû sortir de la salle et je n’ai pas continué ce débat, parce que, comme je disais à tous les acteurs politiques, la question était la réforme de la CENI et non sa mise en place qui n’en est que le reflet. Donc, le premier péché est là», déclare Delly Sesanga, dans une interview exclusive à bâtons rompus, accordée depuis la ville de Kananga, à notre consœur Elysée Odia de B-One TV.
Parmi les raisons avancées pour motiver son départ de l’USN, le président du parti Envol, précurseur du combat pour des réformes électorales sous l’ère Fatshi, évoque l’absence manifeste de consensus sur des questions essentielles.
« (…) Et, aujourd’hui, je vois qu’on s’écarte de plus en plus de cette recherche de consensus. Quand on ajoute à cela notre attitude par rapport au contrôle parlementaire, à la question du RAM, à d’autres questions qui se posent à notre pays, je suis bien obligé de vous dire aujourd’hui qu’au-delà de cette liberté prise, je vais cesser d’appartenir comme tel à cette Union sacrée qui est une réalité parlementaire, parce que l’Union sacrée n’est pas un mouvement politique. Ce sont des groupes de députés qui se sont associés pour pouvoir pousser dans un sens. Dès lors qu’on s’éloigne de l’état d’esprit initial qui était celui de pousser un consensus sur la loi électorale, la révision constitutionnelle, le processus électorale, une CENI indépendante et sur une meilleure gouvernance de notre pays…je crois que je prends mes responsabilités»,  argumente cet élu, membre du Groupe de 13 députés et personnalités politiques ayant porté le flambeau du combat pour des réformes.

«IL N’EST PAS TROP TARD DE TROUVER LE CONSENSUS»

Le nouveau bureau de la Ceni ayant déjà été installé, est-il encore possible, au stade actuel de la situation politique, de faire marche arrière ? A cette question, Delly Sesanga pense que rien n’est encore totalement perdu.
«Ce qui est dommage et ce n’est un secret pour personne, c’est qu’au sein de mon parti Envol, tout comme au  G13, nous avons milité pour un compromis. Nous avons obtenu ce consensus de l’ensemble de la classe politique, moins le FCC parce qu’il n’en voulait pas à l’époque. Mais après, on a eu le sentiment que le consensus a volé en aclat et que ce qui ce qui est fait, ne l’est pas dans le sens de l’unité de tous par rapport à certains principes ou règles. Toutefois, il n’est pas trop tard pour trouver un consensus sur la CENI, la Loi électorale, la révision constitutionnelle ainsi que sur le processus d’identification des électeurs. Il fallait donc qu’on se mette d’accord sur ces quatre éléments pour permettre que le processus électoral, en 2023, soit différent de 2018 et encore mieux que celui de 2011», renchérit Delly Sesanga.
Il estime peut-être qu’aujourd’hui, tout le monde comprend l’intérêt du consensus. «Nous devons remettre le couvert pour dire qu’il est encore possible de refaire le consensus sur tous les éléments qui restent de la gouvernance électorale», ajoute-t-il.
Après la liquidation de l’ex-coalition FCC-CACH, peut-on dire aujourd’hui qu’avec l’avènement du Gouvernement des Warriors, les choses bougent ou que l’on fait du sur place ? A cette question, Delly Sesanga répond sans trop chercher de mots : « Vous savez, lorsque le Gouvernement a été investi, il s’est quand même préoccupé par rapport au niveau d’engagements pris sur le programme. Ils ont annoncé 36 milliards…C’était de niveau au-dessus des capacités réelles de mobilisation des recettes. Lorsqu’on surévalue l’action du Gouvernement d’un point de vue financier, souvent il ya des impasses au moment de l’exécution. Et, je crois qu’à ce jour, il y a impasse par rapport à l’espérance que l’on vend et la réalisation concrète. A ce jour, il est clair que la population congolaise en général et celle de Kananga en particulier, attend que le Gouvernement puisse agir sur certains projets porteurs de croissance. Cas de la route Kalama-Buji, du barrage Katende…», a encore dit Delly Sesanga.

LE SENS D’UN NOUVEAU COMBAT

Delly Sesanga dit avoir un nouveau combat. Celui de mettre en lumière aux cotés de la population par rapport à leurs attentes et ce qu’elles vivent au quotidien. Très peu plaintif, le commandant en chef du parti Envol se reconnait l’homme aux actions concrètes.
L’avènement du Président Félix Tshisekedi au pouvoir en janvier 2019, avait poussé certains analystes à vite déduire que le moment était effectivement venu pour le développement du Kasaï. «A ce jour, les gens commencent à déchanter. Vous particulièrement, faisiez partie de ceux qui avaient soutenu cette opinion…»
A cette question de la consœur, Delly Sesanga réagit en ces termes : « Je pense que ce qui est important, c’est l’offre politique quand elle est faite au moment où l’on prend le pouvoir. Le pays est sinistré. Et, au milieu de ce sinistre, tout est urgent. Mais, parmi ces urgences, il faut savoir définir les priorités. Sinon, on peut effectivement s’égarer de la droite route. Ici, je remercie nos partenaires au développement qui font des choses merveilleuses dans cette province (ndlr : Kasaï central). Je prends le cas de l’Union européenne qui réhabilite la RN1 (Route nationale n°1) qui va bientôt traverser la ville Kananga et va nous relier au Katanga et à Kinshasa. C’est un ancien projet qui a commencé sous l’ère Kabila … il y a continuité de l’Etat. Le mérité est donc à l’Union européenne pour cette infrastructure de qualité intégratrice qui est en train d’être refaite dans de très bonnes conditions. »
Et de poursuivre : «Le travail qui a été fait avant va se poursuivre. Il ne s’agit pas d’un nouvel engagement qui soit consécutif à l’arrivée du président Félix Tshisekedi au pouvoir. Bien entendu, dans le pays tout comme ici au Kasaï, les gens attendent encore. Mais bon…je crois qu’ils ont le gouvernement et le président lui-même a encore deux ou trois ans pour agir et ajuster». 
On rappelle qu’en tant que membre du G13, Delly Sesanga avait participé aux consultations politiques, initiées en novembre 2020 par le président Félix Tshisekedi. « Nous avons dit au Président de la république que cette Union sacrée pour la Nation n’est pas un camp politique, mais plutôt une communion d’idées,   de pensées  et d’actions en faveur des réformes pour sauver le pays par rapport à la crise qu’il connaît aujourd’hui », avait-il  affirmé le mercredi 11 novembre, au sortir du Palais de la Nation.
Pour le G13, ces consultations présidentielles avaient le mérite de rechercher le consensus politique qu’il prônait depuis son appel du 11 juillet 2020. Comme pour dire, Delly Sesanga est resté constant dans ses convictions. Ceci pourrait donc expliquer cela.


"Envol : une fronde ouverte contre  Delly Sesanga ! - 3 NOVEMBRE 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/11/03/nation/envol-une-fronde-ouverte-contre-delly-sesanga/

"[RDC : « Manque de consensus » dans le choix des animateurs de la CENI, parmi les raisons du départ de Delly Sesanga de l’Union sacrée - 3 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/03/rdc-manque-de-consensus-dans-le-choix-des-animateurs-de-la-ceni-parmi-les-raisons-du-depart-de-delly-sesanga-de-lunion-sacree.html/96574/


"Aisselles  d’albatros ! - 3 NOVEMBRE 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/11/03/rasoir/aisselles-dalbatros/
A l’Union sacrée, alors que Moïse Katumbi continue encore à consulter aussi bien à Kinshasa qu’à Lubumbashi, son terreau, les lignes bougent.
Delly Sesanga claque la porte et réclame un consensus. Cette voix, quoiqu’elle puisse être minoritaire à ce stade, fait retentir la sonnette d’alerte pour une majorité constituée sur les détritus de l’ex-coalition FCC-CACH.
Et surtout que dès les débuts, dans sa vision consistant à tout déboulonner, Félix Antoine Tshisekedi avait besoin, pour toute la législature, de replâtrer toutes les fissures pour se présenter, le moment venu, à l’horizon 2023, en rangs serrés.


Ç’aura été également la même chose du côté de deux églises, aujourd’hui marginalisées et renvoyées à l’index des affaires de la CENI dont elles récusent, depuis le lancement des tractations, la désignation, l’entérinement, l’investiture par ordonnance présidentielle et, même, la prestation de serment ainsi que la passation des fanions des commande entre ce dernier et Corneille Nangaa Yobeluo, son prédécesseur, à la tête de cette principale institution d’appui à la démocratie.
Tous ces fatras constitués des frustrations, une fois mis en ensemble, peuvent, à la longue, constituer une véritable écharde sous les pieds des ambitions de Félix Tshisekedi, telles qu’il n’a cessé de les exprimer à maintes reprises, en cherchant, quel que soit le schéma, à rempiler.
Les autres, loin s’en faut, c’est-à-dire, les opposants devenus traditionnels parmi lesquels l’on peut, naturellement, compter le duo Fayulu et Muzito se sont déjà mis sur le front de la contestation électorale, alors que Kadima n’a pas encore mis en bouche sa propre feuille de route, ni son propre chronogramme.

Dans un contexte où généralement, l’on recourt aux infrastructures en termes d’écoles de ces deux églises ainsi que d’autres supports techniques et humains, pour la tenue des élections, comment l’actuelle CENI dirigée par Kadima va-t-elle s’en sortir dans certaines parties reculées du territoire où seules, ces deux églises-là sont propriétaires des édifices devant abriter, ne serait-ce que pour quelques temps, les kits et agents électoraux ?
A ceux-là, la fronde en perspective, même si elle tarde encore mais, elle finira par éclater, le jour où Katumbi et le reste de ses ouailles chercheront, eux aussi, à se dévoiler sur ce qu’ils pensent de la suite.
En face, la grogne du FCC et de tous les acteurs clés de la société civile n’est, toutefois, pas à négliger.
Donc, dans tous les sens, la nausée monte chaque jour davantage. Les idées hybrides aussi. Si bien qu’à à tout moment, la classe politique congolaise, dans son format actuel, sent les aisselles d’albatros.
Elle fait peur…Elle fait fuir… Bref, ses faits et gestes deviennent suffocants, même aux nez des Zorros. Car, tous les jours, les perspectives d’une paix durable s’étiolent."


"Moïse Katumbi (continue) à se tâter… - 31 octobre 2021
= http://www.congoindependant.com/moise-katumbi-continue-a-se-tater/
Faut-il désespérer de ce grand pays appelé le Congo-Kinshasa? Certains Congolais, sains de corps et d’esprit, n’hésitent plus à répondre à cette interrogation par l’affirmative. Pour les tenants de cette thèse, il y a une « absence totale de lisibilité et de visibilité » au plan politique. Au motif que le pays serait devenu l’otage des « extrémistes » tant de la majorité que de l’opposition. Tozo kende wapi? Tuku na enda wapi? Traduction: on va où là?

Au commencement était les élections chaotiques du 30 décembre 2018. Il y a ensuite la désignation pour le moins chahutée des nouveaux animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en prévision des consultations politiques devant être organisées en septembre ou novembre 2023.
Recalé par les catholiques et les protestants contre six églises de réveil, Denis Kadima – dont le savoir-faire en matière électorale est unanimement reconnu – est « accusé » d’être « trop proche » du président Felix Tshisekedi. Un avis que semble partager Moïse Katumbi Chapwe, le président de l’EPR (Ensemble pour la République). Celui-ci l’a fait savoir dans une correspondance adressée au chef de l’Etat en date du 18 octobre dernier.
A tort ou à raison, les adversaires politiques et autres futurs challengers de Felix Tshisekedi le soupçonnent de vouloir faire une « O.P.A » tant sur la Cour constitutionnelle que la Centrale électorale. Ainsi garantir la victoire en 2023. Procès d’intention?

Le 19 octobre 2021, le « président élu » Martin Fayulu Madidi, comme aiment l’appeler ses partisans, invite les représentants des forces politiques et sociales « réellement acquises au changement » à adhérer à une structure dénommée « Bloc patriotique ». But: barrer la route à la « dictature fatshiste« . Une manifestation est annoncée pour le samedi 6 novembre prochain.
Secrétaire général ad intérim de l’UDPS, le parti présidentiel, Augustin Kabuya a réagi aussitôt au cours d’une « matinée politique« . Friand des outrances verbales, ce dernier a promis une contre-manifestation. L’objectif, selon lui, serait de démontrer la force de frappe de l’Union sacrée de la Nation.
L’absence de lisibilité a pris une ampleur inquiétante d’abord lorsque l’opinion nationale a noté la présence d’un représentant de l’Ensemble pour la République, en l’occurrence Papy Mbaki, parmi les signataires de la Déclaration du 24 octobre dernier des représentants des « Forces sociales et politiques de la Nation« . Cette structure est née dans le cadre du « Bloc patriotique » annoncé par Martin Fayulu.

L’absence de lisibilité est encore montée d’un cran lorsque le secrétaire général de l’ECIDé (Engagement pour la citoyenneté et le développement) a lancé ces mots: « La marche du 6 novembre a pour but de chasser la dictature au pouvoir« . Kabiliste devant l’Eternel, le PPRD Felix Kabange Numbi – l’autre signataire de ladite déclaration – a répétera les mêmes mots. Cette déclaration provocatrice n’a pas manqué de « déranger » Katumbi. Et pour cause? Le « Bloc patriotique » cher à Martin Fayulu vire-t-il en un mouvement insurrectionnel? Moïse Katumbi et « Joseph Kabila » mèneraient-ils le même combat? On peut franchement en douter au niveau des motivations.
Pour le « clan Kabila« , la raison de l’adhésion au « front anti-Fatshiste » ressemble fort à une fuite en avant. Et ce au moment où les révélations se suivent et se ressemblent au procès sur l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Des révélations qui mettent sous une lumière crue l’ombre non seulement de l’ancien patron de la police John Numbi Banza mais aussi de l’ex-président « Joseph Kabila » dans ce double crime d’Etat. Qu’en est-il de Katumbi? Croyait-il adhérer à un « simple » groupe de pression?

Dès le lendemain de l’investiture de Felix Tshisekedi à la tête de l’Etat, l’ancien gouverneur du Katanga a été le premier à lever l’option d’une « opposition républicaine » à la grande satisfaction de tous ceux qui piaffent d’impatience de voir ce grand pays au coeur de l’Afrique retrouver une certaine vie harmonie entre ses habitants. En dépit des divergences idéologiques, au demeurant, légitimes. « Moïse » a-t-il été induit en erreur par certains « radicaux » de son entourage?
Depuis quelques jours, une question taraude les esprits: l’Ensemble pour la République partira ou ne partira pas de l’Union sacrée de la Nation? Dans ses journaux parlés de ce dimanche 31 octobre, la Radio France Internationale (RFI) a annoncé que le Président de l’EPR a rejoint le point de vue exprimé par le leader du MLC, Jean-Pierre Bemba Gombo, dans son communiqué de presse daté du vendredi 29 octobre. « En dépit de ce manque de consensus et de multiples difficultés que traverse notre pays (…), j’exhorte les uns et les autres à privilégier l’intérêt national en oeuvrant ensemble pour des élections libres, crédibles, transparentes et inclusives. Il est possible de renforcer la loi électorale en permettant la publication des résultats de chaque bureau de vote dès la fin des scrutins« , peut-on lire.

Aux dernières nouvelles, l’information diffusée par RFI est loin d’être conforme à la réalité. Le « chairman » Moïse Katumbi, comme l’appellent ses proches, poursuivrait encore ses consultations. On peut gager que l’homme continuerait à se tâter. Il se trouve devant un choix cornélien: claquer la porte de l’Union sacrée ou rester. Dans les deux cas de figures, l’homme politique risque de perdre non seulement la face mais aussi la crédibilité. Et ce pour avoir agi avant de – réfléchir? – consulter ses proches et partenaires politiques…


"Ce qui a été…! - 4 NOVEMBRE 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/11/04/rasoir/ce-qui-a-ete/
Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Cette citation du Roi Salomon, celui-là même qui n’avait demandé rien que la sagesse à l’Eternel Son Dieu, pour gouverner son peuple, est au fait une conclusion définitive d’un Roi expérimenté. Et, cet épilogue se justifie amplement au Congo-Kinshasa depuis la nuit des temps.

Pas plus tard que lundi dernier, le Président du Parti Politique ENVOL, l’Honorable Delly Sesanga, a annoncé son départ de l’Union Sacrée de la Nation (USN) qui, à ses dires, n’est ni un parti politique, encore moins une plateforme politique. L’USN, à l’en croire, n’est autre qu’un groupe parlementaire. Motivant son départ, l’élu du Kasaï Central dénonce l’absence de consensus et la stigmatisation des débats publics. C’est connu de tous, en politique, les alliances se créent et se débouclent. Rien de nouveau. Et comme il fallait s’y attendre, son Secrétaire général, vingt-quatre heures seulement après le claquement de porte de son mentor, a, lui, déclaré qu’il restait à l’USN. Il ne serait pas le seul. La Vice-ministre en charge de la défense issue de ce parti politique et un autre député de ce même parti restent, eux, fidèles à cet agglomérat de partis qui soutiennent les actions de Félix Antoine Tshisekedi. L’opinion ne sera pas abasourdie si jamais il y a dédoublement de l’Envol dans la suite des événements, pour des intérêts des seuls politiciens.
Alors que tout le monde est informé de la tenue d’une marche des forces politiques et sociales ce samedi 6 novembre 2021 pour dénoncer les ‘‘déviations’’ du pouvoir actuel, mardi 2 novembre, dans la soirée, un autre groupe, Softa, Soutien à Félix Tshisekedi pour l’Alternance, dirigé par un certain Djo Mukuna, annonce également sa marche pour le même samedi 6 novembre, sur le même itinéraire.

Hier, le pouvoir accusait l’Eglise catholique de faire le jeu de l’opposition pendant que cette dernière était l’alliée de l’Eglise, aujourd’hui, le rôle s’est inversé. L’Udps est visiblement à couteaux tirés avec son allié de tous les temps. Et ce n’est pas nouveau.
On ne cessera de le dire, le problème du Congo, c’est sa classe politique, c’est la crise de légitimité, c’est la violation interminable de la Constitution. Lumumba a dénoncé la corruption et la trahison ; Mobutu a parlé du ‘‘mal zaïrois’’ ; Mzee Kabila a qualifié son Afdl de Conglomérat d’aventuriers ; Joseph Kabila a manqué ‘’15 collaborateurs’’, Tshisekedi peine à rassembler tous autour de sa vision…
Comment expliquer que, 61 ans après l’accession du pays à l’Indépendance, les congolais n’arrivent toujours pas à sortir ce pays au potentiel immense du gouffre ? Il est plus que temps de changer des méthodes. Sinon, tant que nos politiciens resteront les mêmes hier, aujourd’hui et éternellement, des générations à venir n’auront que leurs yeux pour pleurer. Car, pendant ce temps où nous sommes dans un sommeil profond, les multinationales vont continuer à piller jusqu’à épuisement toutes nos richesses. Au peuple de se focaliser sur l’amélioration de son vécu quotidien ; de dire non à la manipulation des politiciens qui, pour leurs intérêts, agitent la fibre tribale afin de diviser pour régner. Le Congolais lambda du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest vit dans la même misère lui imposée par son ‘‘frère’’ politicien.


"Arrestations arbitraires et justice sélective/RDC : le collectif des ONGDH appelle de tous ses vœux les instances politiques et judiciaires à redorer l’image ternie de la justice  - 4 NOVEMBRE 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/11/04/nation/arrestations-arbitraires-et-justice-selective-rdc-le-collectif-des-ongdh-appelle-de-tous-ses-voeux-les-instances-politiques-et-judiciaires-a-redorer-limage-ternie-de-la-justice/

"En meeting de vérité/RDC : Mboso Nkodia donne les précisions sur la désignation des animateurs de la CENI - 4 NOVEMBRE 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/11/04/nation/en-meeting-de-verite-rdc-mboso-nkodia-donne-les-precisions-sur-la-designation-des-animateurs-de-la-ceni/


"Les mariages de l’impossible - 2 novembre 2021
= http://www.congoindependant.com/les-mariages-de-limpossible/


"RDC: les églises catholique et protestante vent debout contre le président de la Céni  - 3 novembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/65152/rdc-les-eglises-catholique-et-protestante-vent-debout-contre-le-president-de-la-ceni/

"RDC : le FCC se dit préoccupé par la grève des enseignants et du personnel de santé, et invite le gouvernement à répondre à leurs « revendications légitimes » - 3 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/03/rdc-le-fcc-se-dit-preoccupe-par-la-greve-des-enseignants-et-du-personnel-de-sante-et


"RDC : Fayulu et Kabila, futurs alliés objectifs face à Tshisekedi ? - 22 octobre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1254611/politique/rdc-fayulu-et-kabila-futurs-allies-objectifs-face-a-tshisekedi/

"État de siège : « Il y a des forces obscures qui font tout pour saboter l’action du gouvernement » (Chargé de la protection et des opérations à la MONUSCO) - 28 septembre 202
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/09/28/etat-de-siege-il-y-a-des-forces-obscures-qui-font-tout-pour-saboter-laction-du-gouvernement-charge-de-la-protection-et-des-operations-a-la-monusco.html/93803/

= http://www.congoindependant.com/gloria-sengha-felix-tshisekedi-na-pas-encore-fait-ce-quil-disait/
= https://actualite.cd/2021/11/03/kinshasa-marche-des-forces-sociales-et-politiques-dont-le-calcc-et-le-milapro-reportee



Compatriotiquement! 



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 5/11/2021, 5:12 pm

Je viens de lire une opinion d'un prêtre catholique et l'ai appréciée : bien que du Kasai, il défend avec brio son Eglise (l'Eglise catholique romaine) et son Cardinal (Fridolin Ambongo) dans leurs relations aujourd'hui tendues avec les autorités politiques en place. Pour lui les dénonciations de l'Eglise et du Cardinal Ambongo sur l'investiture contestable du bureau Kadima par Tshisekedi sont fondées dans leur mission prophétique. Et il ajoute explicitement pour que tout le monde le comprenne "ce n’est pas parce que le président Tshisekedi est du Kasaï que l’Eglise doit se transformer en son thuriféraire, le mal reste mal même si tout le monde le fait et le bien reste bien même si personne ne le fait". Mais encore ?

Mais encore, de quoi ajouter du baume au cœur aux Sesanga et autres qui ont le courage de prendre leurs distances de l'Union sacreé vu la tournure que prend sa gouvernance. L'Abbé Kalamba titre son billet d'opinion, "Une église prophétique sera toujours dans l’opposition" ? C'est quoi une "église prophétique", c'est quoi le "non-respect du consensus" dans le camp présidentiel décrié par Sesanga, ont-ils quelque relation conceptuelle ?
Dans tous les cas, Sesanga explicite son dépit et ses remords par le fait que "toutes les mauvaises pratiques qu'ils ont combattu ensemble chez 'JK" comme le débat démocratique à l'Assemblée aujourd'hui confisqué, voir cas du RAM, des conseillers du Président devenus des vulgaires flatteurs le poussant à la faute, etc, etc ont refait surface dans la gouvernance Union sacrée alors que cette dernière a été créée en riposte à la « mauvaise gouvernance » du passé jusqu'au retour du culte de personnalité du temps de Mobutu.

"Tshisekedi meilleur président du monde', braillent ses sympathisants à son retour d'un 'long voyage' outre-mers auquel ils accordent tous les succès. Lesquels ? La réelle réponse viendra le jour où la fièvre fanatique aura laissé place à un panier de la ménagère enfin fourni et l'Est du pays enfin pacifié.Voilà ce que les Congolais attendent réellement du mandat de Tshisekedi même ceux qui s'excitent aujourd'hui à l'accueillir, ils ne vont quand même pas manger les voyages et les promesses bien cousues d'un état de siège salvateur. Voilà exactement pourquoi il y'a de la friture bien motivée dans la nouvelle majorité ; jusqu'où, jusqu'à quand ?



"Opinion : Une église prophétique sera toujours dans l’opposition – Augustin Kalamba - 5 novembre 2021
= https://afridesk.org/opinion-une-eglise-prophetique-sera-toujours-dans-lopposition-augustin-kalamba/
Pour ceux qui me connaissent, je suis prêtre de la Sainte Eglise Catholique Romaine, incardiné dans l’Archidiocèse de Kananga, au Kasaï Central où j’ai travaillé pendant 7 ans avant de me retrouver où je suis pour des raisons d’études. Et les trois dernières années de mon ministère dans mon diocèse j’ai eu l’occasion de côtoyer, comme curé de la Pro-cathédrale Saint Clément, les politiciens de ma Province et tous les différents services de sécurité. J’étais pour certains un ami (amitié qui continue jusqu’à ce jour). Mais je n’allais pas par le dos de la culière quand il fallait les interpeller et dénoncer publiquement leur gouvernance dans mes homélies des messes des martyrs de l’indépendance (le 04 janvier), des Héros Nationaux Lumumba et Kabila (le 16 et 17 janvier), de la Libération de AFDL (17 mai), et de l’Indépendance (le 30 juin).

Cette brève introduction-présentation me permet de prendre parole dans le débat qui ronge mon pays sur les relations tendues entre l’Eglise Catholique (mon Église) et les gouvernants. Contrairement à certaines prises de positions de certains chrétiens catholiques et même certains prêtres de mon entourage, désapprouvant les dénonciations de Son Éminence Fridolin Cardinal Ambongo, ainsi que du Secrétaire Général de la Conférence épiscopale du Congo (CENCO), moi, je soutiens les instances de mon Église du Congo dans leur mission prophétique. Ce n’est pas parce que l’actuel président Felix Tshisekedi est du Kasaï que l’Eglise doit se transformer en son thuriféraire. Le mal reste mal même si tout le monde le fait et le bien reste bien même si personne ne le fait.

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Monsengwo-Tshisekedi

En août passé, j’étais au Congo, le Congo profond de nos villages (En conclusion, je soutiens personnellement le Cardinal et le Secrétaire Général de la CENCO. Si le Christ a été insulté, humilié jusqu’à être crucifié, rassurez-vous que cela sera aussi votre sort et n’ayez pas peur. Ne désarmez donc pas si vous êtes dans la vérité. Duc in altum ! Pour le bien de mon peuple, ne vous taisez pas. Parlez, criez, dénoncez toujours le mal d’où qu’il vienne parce qu’il sera toujours mal.non le Congo de la Gombe où vivent les politiciens et les représentants des organisations internationales). Et j’ai vu que la misère de mon peuple continue de manière galopante. Certes, il y a des efforts manifestes dans la lutte contre la corruption par le travail de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Mais le social du peuple reste encore un chantier vierge. Nous devons pour cela interpeller nos dirigeants qui, dans seulement trois ans de pouvoir, sont capables de faire des dons à titre personnel de 300.000$ et même plus, aux gens. Ce qui démontre à suffisance qu’ils sont dans les pratiques qu’ils ont eux-mêmes désapprouvées pendant leurs 37 ou 38 ans d’opposition. Ils sont incapables de nous dire aujourd’hui leur salaire mensuel tout en sachant que les pauvres enseignants, militaires, policiers et fonctionnaires peinent à nouer les deux bouts du mois avec un salaire de misère. Nous n’avons pas besoin des dons de vos millions, mais de la création d’une classe sociale moyenne capable de subvenir à ses besoins de base. Payez dignement les fonctionnaires, les enseignants, les militaires, les policiers,… et ayez honte de l’écart salarial entre vous et eux. Qu’un député national touche un salaire fixe de plus ou moins 4500$ (sans compter les primes et autres avantages sociaux) et qu’un fonctionnaire se contente seulement de 80 ou 120$, doit nous révolter comme peuple!

Quant à la désignation des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), cette goutte d’eau qui a fait débordé le vase, il faut admettre que l’Administration TSHISEKEDI s’est rendue coupable de plusieurs irrégularités et incongruités (les enregistrements sonores, que le Président de la République ainsi que le Président de l’Assemblée Nationale ont refusé d’écouter et qui sont à la disposition des évêques en est une preuve). Le Cardinal, ne peut pas se taire face à tout cela.

Une logique simple démontre beaucoup d’incohérences dans l’argumentaire des dirigeants actuels. N’est-ce pas la même Eglise qui a dénoncé la dictature de Mobutu et l’imposture et la mégestion des Kabila? Pendant toutes ces années, l’Eglise était bonne. Aujourd’hui en dénonçant les irrégularités observées dans la gestion de Tshisekedi, affectueusement appelé FATSHI (que j’aime personnellement comme homme), l’Eglise devient tribaliste ? Revenons un peu sur terre et voyons la réalité en face avec réalisme. Mon Église ne se fatiguera pas parce qu’elle est et sera toujours aux côtés des pauvres et des démunis. Elle est la VOIX des sans-voix. N’oublions pas que le pouvoir politique corrompt, et cela de manière toute spéciale au Congo. Une Église qui est véritablement prophétique sera toujours dans l’oppositionManger dans les marmites du pouvoir nous éloignera de notre missionSoyons toujours des nouveaux Moïse qui disons et dirons aux Pharaons notre temps que « trop c’est trop ! »

En conclusion, je soutiens personnellement le Cardinal et le Secrétaire Général de la CENCO. Si le Christ a été insulté, humilié jusqu’à être crucifié, rassurez-vous que cela sera aussi votre sort et n’ayez pas peur. Ne désarmez donc pas si vous êtes dans la vérité. Duc in altum ! Pour le bien de mon peuple, ne vous taisez pas. Parlez, criez, dénoncez toujours le mal d’où qu’il vienne parce qu’il sera toujours mal.


"RDC : « Toutes mauvaises pratiques, tout ce que nous avons combattu sous Kabila a refait surface » (Delly Sesanga) - 05/11/2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/05/rdc-toutes-mauvaises-pratiques-tout-ce-que-nous-avons-combattu-sous-kabila-a-refait-surface-delly-sesanga.html/96763/
Delly Sesanga, député national et Président national du Parti « Envol » ne fait plus partie de l’Union sacrée, coalition politique formée autour du Président de la République, Félix Tshisekedi. Intervenant sur TopCongo FM, l’élu de Luiza, dans le Kasaï-Central, ne cache plus son indignation et ses remords. « Toutes les mauvaises pratiques » reprochées à Joseph Kabila par l’opposition, « ont refait surface », regrette-t-il avant de rappeler que l’Union sacrée a été créée en réponse à la « mauvaise gouvernance » du passé.

« Toutes les mauvaises pratiques, tout ce que nous avons combattu pendant le régime Kabila a refait surface. Nous avons créé l’Union sacrée en réaction à la mauvaise gouvernance passée », dit-il.
Se pointant parmi les députés qui « ont lutté » pour doter la RDC d’une loi sur l’opposition, garantissant ainsi le débat au sein du Parlement, Delly Sesanga fait remarquer notamment que « l’habitude » des motions incidentielles à l’Assemblée nationale, « réapparaît avec force ».
« Je suis parmi les députés qui ont lutté pour la mise en place de la loi sur l’Opposition et nous avons beaucoup lutté pour qu’il y ait évidemment débat au sein de l’Assemblée nationale. Mais aujourd’hui, l’habitude des motions incidentelles que nous avions dénoncées à l’Assemblée nationale réapparaît avec force », regrette-t-il.
En illustration, Sesanga note que « cela s’est passé avec le dossier RAM où il y avait une motion de défiance, mais qui a été défenestrée par une motion incidentielle ».

Il souligne aussi que « quand on a discuté sur la loi organique de la CENI, on fait des amendements mais le président du bureau de l’Assemblée nationale a créé un scandale. Conformément à notre règlement intérieur, quand le rapport vient de la commission, le député peut faire un amendement d’ajout ou de suppression. Et non le contraire. On ne dit pas que quand c’est adopté par la commission PAJ, on ne peut plus faire des amendements. C’est la violation du droit d’initiatives des parlementaires ».
Toujours concernant la loi, Delly Sesanga pense que « dans un pays véritablement indépendant où la justice est totalement indépendante, une telle loi devrait être déboutée par la Cour constitutionnelle, la declarant non conforme parce qu’elle viole le droit d’initiative des parlementaires . C’est justement ce gangstérisme parlementaire que nous avons combattu surtout avec Mabunda ».

Des conseillers « flatteurs »

Le leader du Parti « Envol » accuse certains conseillers du Président Tshisekedi d’être des « flatteurs ». Pour lui, faisant référence à la mobilisation observée le jeudi 4 novembre à l’occasion du retour de Félix Tshisekedi au pays après une tournée diplomatique en Occident, ces conseillers « flatteurs » poussent le Président de la République à « renouer avec les pratiques de la deuxième République ».
« Il y a des conseillers flatteurs qui proposent au président de la République de renouer avec les pratiques de la deuxième République. Ça ne se fait pas dans une démocratie », râle-t-il.

"Sesanga aux élus de son parti restés fidèles à l’Union sacrée : « Je ne suis pas dirigeant de la conscience des députés » - 4 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/04/sesanga-aux-elus-de-son-parti-restes-fideles-a-lunion-sacree-je-ne-suis-pas-dirigeant-de-la-conscience-des-deputes.html/96730/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95823_delly_sessanga_la_constance_c_est_autour_des_principes_et_des_ideaux_pas_autour_des_individus.html

"A son tour, Claudel Lubaya menace de quitter la coalition de Félix Tshisekedi - 04.11.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95793_a_son_tour_claudel_lubaya_menace_de_quitter_la_coalition_de_felix_tshisekedi.html


"Présence des députés à l'aéroport: "Le parlement n'a aucunement vocation de soutenir le Président de la République", Serge Kadima - 05.11.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95845_presence_des_deputes_a_l_aeroport_le_parlement_n_a_aucunement_vocation_de_soutenir_le_president_de_la_republique_serge_kadima.html
"RDC : Les petits plats dans les grands pour accueillir le « Docteur Tshisekedi » - 4 novembre 2021  Laughing  Laughing  Laughing
= https://afrique.lalibre.be/65257/rdc-les-petits-plats-dans-les-grands-pour-accueillir-le-docteur-tshisekedi/
"Retour de Tshisekedi: au moins 3 cas d’accident enregistrés dont celui d’un motard présidentiel - 4 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/04/retour-de-tshisekedi-au-moins-3-cas-daccident-enregistres-ont-celui-dun-motard-presidentiel.html/96733/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95806_apres_son_sejour_a_l_etranger_felix_tshisekedi_a_regagne_kinshasa_en_fanfare.html
= https://7sur7.cd/index.php/2021/11/03/rdc-le-mlc-le-palu-ludps-lafdc-aappellent-la-population-se-mobiliser-pour-reserver-un



"RDC: pourquoi les consultations de Moïse Katumbi sur son maintien dans la majorité s’éternisent ? - 05/11/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211105-rdc-pourquoi-les-consultations-de-mo%C3%AFse-katumbi-sur-son-maintien-dans-la-majorit%C3%A9-s-%C3%A9ternisent
Quittera ou ne quittera pas l’Union sacrée pour la nation, la plateforme dirigée par Félix Tshisekedi ? Moïse Katumbi multiplie les rencontres. Après Kinshasa, c’est à Lubumbashi qu’il continue ses consultations. Des échanges avec les partenaires politiques et les forces sociales de l’ex-province du Katanga. Selon son entourage, sa position ne saurait tarder à être rendue publique.
Avec notre correspondant à KinshasaPatient Ligodi

C’est une décision délicate que s’apprête à prendre Moïse Katumbi. D’après certains membres de son équipe, le président d’Ensemble pour la République ne voit pas son avenir politique au sein de l’Union sacrée pour la nation. Son apport, dans le basculement de la majorité parlementaire en défaveur de Joseph Kabila et au profit de l’actuel pouvoir n’a pas été assez mis en valeur par le régime Tshisekedi, disent certains de ses proches.
Il y a aujourd’hui aussi plusieurs divergences sur les dossiers nationaux dont celui des réformes électorales. L’autre question, c’est son positionnement par rapport à la présidentielle de 2023. Si l'ex-gouverneur du Katanga ne s’est pas encore officiellement prononcé sur le sujet, son entourage n’en fait pas mystère.

Une décision lourde d'enjeu

Cependant, la décision définitive sur ses rapports politiques avec Félix Tshisekedi n’est pas aussi facile à prendre. « Moïse Katumbi n’est pas aujourd’hui seul. Il a un parti et il a des alliés. Il doit consulter tout le monde », confie un membre de son entourage qui ajoute qu’il veut donner une envergure nationale à ces consultations.Moïse Katumbi va échanger aussi avec des représentants de plusieurs provinces. Avant de se prononcer définitivement, il a également besoin de s’assurer de la fidélité des députés et des ministres de son obédience. Le tout dans un contexte d’installation d’Ensemble pour la République, le parti qu’il vient à peine de créer.



"RDC : Le FCC confirme sa participation à la marche prévue le 13 novembre aux côtés de Martin Fayulu - 3 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/03/rdc-le-fcc-confirme-sa-participation-a-la-marche-prevue-le-13-novembre-aux-cotes-de-martin-fayulu.html/96627/


"RDC : « Le régime Kabila était mauvais, celui de Tshisekedi est pire » (LUCHA) - 4 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/04/rdc-le-regime-kabila-etait-mauvais-celui-de-tshisekedi-est-pire-lucha.html/96708/


"RDC: Comment Moïse Katumbi planifie une tournée aux États-Unis - 4 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/04/rdc-comment-le-moise-katumbi-planifie-une-tournee-aux-etats-unis.html/96702/



"RDC : Denis Mukwege condamne avec «fermeté» les actes de violence survenus à Bukavu - 4 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/04/rdc-denis-mukwege-condamne-avec-fermete-les-actes-de-violence-survenus-a-bukavu.html/96757/
"Incursion rebelle à Bukavu : Martin Fayulu exige une enquête « sérieuse » pour éclairer les « nombreuses zones d’ombre » - 5 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/05/incursion-rebelle-a-bukavu-martin-fayulu-exige-une-enquete-serieuse-pour-eclairer-les-nombreuses-zones-dombre.html/96780/
= https://actualite.cd/2021/11/05/rdc-le-parti-de-fayulu-exige-des-enquetes-pour-elucider-les-circonstances-du-deces-dun
"RDCongo: attaque de Bukavu: les Kivutiens commencent à douter - 4 novembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/65259/rdcongo-attaque-de-bukavu-les-kivutiens-commencent-a-douter/


"[1]/[2] Émission spéciale : RDC : Le ministre Patrick Muyaya face aux auditeurs  - 05/11/2021
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20211105-1-%C3%A9mission-sp%C3%A9ciale-rdc-le-ministre-patrick-muyaya-face-aux-auditeurs
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20211105-2-%C3%A9mission-sp%C3%A9ciale-rdc-le-ministre-patrick-muyaya-face-aux-auditeurs


"Caricature-COP26 : voyager, voyager, voyager encore,... le pays a besoin de l’argent !
= https://actualite.cd/2021/11/01/caricature-cop26-voyager-voyager-voyager-encore-le-pays-besoin-de-largent

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 COP%2026%20cari


"Caricature : Delly Sesanga, une transhumance de trop ?
= https://actualite.cd/2021/11/04/caricature-delly-sesanga-une-transhumance-de-trop

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 WhatsApp%20Image%202021-11-04%20at%2014.41.56



":fire:CORTEGE YA FELIX EBOMI BA CONGOLAIS:point_right:BOLODJWA CONDAMNE LES DEPUTES(BUKAVU)VIDEO - 5 octobre 2021




"LE DÉBAT SPÉCIAL Pourquoi a-t-il quitté l’Union Sacrée de la Nation - 04/11/2021




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Message  ndonzwau 19/11/2021, 2:18 am

BUDGET 2022, PARLONS EN DAVANTAGE APRES EN AVOIR DEJA PARLE ICI ET LA !  A son investiture en avril dernier le PM S Lukonde avait besoin de 36 milliards pour financer la totalité de son programme pour ses 3 ans, s'en approche-t-il avec ses 10 milliards annoncés pour 2022 ? La Loi des finances prévue pour 2022 vient d'être déclarée recevable à l'Assemblée mais elle mécontente (ou continue de le faire à certains autres) plus d'un ! Pourquoi ?

Par ce qu'on lui reproche (reprochait ?) - même un membre éminent du camp du pouvoir dans cette République des clans en l'occurrence le Vice-président de l'Assemblée Kabunnd s'y est mis en pleine plénière- d'avoir fait comme de coutume la part trop belle aux crédits de fonctionnement des institutions aux dépens du social de la population et surtout aux besoins de la défense dans un pays en guerre (sic) ! Apparemment les amendements et éclaircissements apportés par le PM ont satisfait les députés. La suite nous dira s'ils ont eu raison de croire aux promesses.



"RDC : le budget 2022 déclaré recevable à l’Assemblée nationale
18/11/2021

= https://www.radiookapi.net/2021/11/18/actualite/economie/rdc-le-budget-2022-declare-recevable-lassemblee-nationale
Le projet de budget 2022 est déclaré recevable à l’Assemblée nationale. Lors de la plénière consacrée à la réplique du Premier ministre Sama Lukonde, jeudi 19 novembre, les préoccupations soulevées par les élus nationaux ont été rencontrées. Après avoir été déclaré recevable, le projet de loi a été envoyé à la commission Economique et Financière pour approfondissement et toilettage.
Dans sa réponse, le Premier ministre a regroupé les préoccupations soulevées par les députés en sept thématiques phares tout en insistant sur la détermination du gouvernement à financer les prochaines élections.


Les 7 thématiques développées par Sama Lukonde sont d’ordre général, les préoccupations liées à la sécurité et l'ordre public, singulièrement concernant les conditions sociales des forces armées et de sécurité, les préoccupations d'ordre social, particulièrement le cas de l'enseignement et de la santé.
Il y a aussi les préoccupations liées aux investissements et aux secteurs productifs, notamment l'agriculture, la pêche et l'élevage ; les préoccupations liées à la décentralisation budgétaire et enfin les préoccupations liées au processus électoral.
Sama Lukonde s'est félicité d'avoir soumis à l'autorité budgétaire un projet de Loi de Finances à la hauteur de 10 milliards de dollars.
« Dans un passé très récent, il était laborieux voire irréaliste d'oser projeter un Budget à hauteur de 5 ou 6 Milliards. Aujourd'hui en tant que Chef du Gouvernement et avec l'apport de tous, en ce compris des élus, je suis fier de défendre devant la Représentation nationale, un projet de Loi de Finances estimé à 10 Milliards des dollars américains », a déclaré le Premier ministre.

La question des crédits alloués à la défense nationale ayant fait l'objet des plusieurs préoccupations des élus du peuple, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde y a apporté une réponse appropriée.
« Pour ce qui est des crédits alloués à la Défense nationale, le Gouvernement ne souhaite pas s’y étendre pour respecter le caractère secret de ce secteur stratégique. Il sied cependant de signaler que, par rapport à l’exercice 2021, les secteurs de la Défense Nationale et de la Sécurité connaissent respectivement des accroissements des crédits de l’ordre de 22,62% et 32,47%. La défense tout particulièrement, constitue le troisième poste de dépenses après respectivement l’éducation et la santé. Il y a lieu d’ajouter que d’autres dépenses liées au secteur de la sécurité, considérées comme dépenses de souveraineté, sont exécutées sur d’autres lignes de crédit logées au Ministère du Budget, notamment dans le cadre des charges communes, des dépenses courantes et des crédits centralisés. À ce sujet, votre Gouvernement s’appuiera sur la sagesse des élus du peuple, afin d’assurer l’atteinte de tous ses objectifs, dans le cadre de la sécurisation de notre pays », a-t-il indiqué.

Des préoccupations liées à la réduction du train de vie des institutions ont été également passées au peigne fin.
« S’agissant de la problématique de la réduction du train de vie des institutions, qui a été liée à l’amélioration des conditions de vie de certaines catégories sociales dont nos Forces armées, nos enseignants et autres fonctionnaires de l'État, laissez-moi vous rassurer que, suivant les orientations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, votre Gouvernement avait d’ores et déjà levé cette option. Pour le reste, en vertu de l’autorité budgétaire reconnue au Parlement par l’article 126 de la constitution, le Gouvernement fait pleinement confiance à la clairvoyance des dignes Représentants du peuple que vous êtes pour opérer des choix judicieux à cet effet », a expliqué le Premier ministre.
Le projet de Loi de Finances 2022 est chiffré à hauteur de 20.730,1 milliards de francs congolais (10 milliards USD) qui, par rapport au budget initial de l'exercice 2021 chiffré à 14.620,5 Milliards de Francs, réalise un taux d'accroissement de 41,8%.
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/18/rdc-budget-2022-les-reponses-de-sama-lukonde-attendues-ce-jeudi-a-lassemblee-nationale.html/97660/

"Sama Lukonde au sujet du budget de la défense: « le Gouvernement ne souhaite pas s’y étendre pour respecter le caractère secret de ce secteur stratégique »
= https://actualite.cd/2021/11/18/sama-lukonde-au-sujet-du-budget-de-la-defense-le-gouvernement-ne-souhaite-pas-sy-etendre

"RDCongo: un budget de 10 milliards de dollars pour 2022 - 16 novembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/65591/rdcongo-un-budget-de-10-milliards-de-dollars-pour-2022/

"Budget 2022: le gouvernement s’attend à y ajouter 2 milliards USD de plus pour le compte des Provinces et des ETD (Sama Lukonde) -
= https://actualite.cd/2021/11/18/budget-2022-le-gouvernement-sattend-y-ajouter-2-milliards-usd-de-plus-pour-le-compte-des

"Budget 2022 : le député Muhindo Kasekwa appelle à la réduction du train de vie des institutions pour doter des moyens à la défense - 18 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/18/budget-2022-le-depute-muhindo-kasekwa-appelle-la-reduction-du-train-de-vie-des
"Budget 2022 : le député Pasi Zapamba appelle à des réformes afin d’élargir l’assiette fiscale pour donner au gouvernement plus de moyens de sa politique -  18 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/18/budget-2022-le-depute-pasi-zapamba-appelle-des-reformes-afin-delargir-lassiette-fiscale
"RDC: « Le Gouvernement avait déjà levé l’option de la réduction du train de vie des institutions » (Sama Lukonde) - 18 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/18/rdc-le-gouvernement-avait-deja-leve-loption-de-la-reduction-du-train-de-vie-des-institutions-sama-lukonde.html/97679/
"Projet de Loi de finances 2022 : Sama Lukonde priorise la mise en œuvre du plan directeur de l’industrialisation du pays - 18 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/18/projet-de-loi-de-finances-2022-sama-lukonde-priorise-la-mise-en-oeuvre-du-plan-directeur-de-lindustrialisation-du-pays.html/97688/

"‘’le Gouvernement s’est engagé à mobiliser dans 3 ans, environ 36,5 milliards de dollars américains, soit une moyenne annuelle de 12 milliards’’ (Sama Lukonde) - 18.11.2021,
= http://www.congoindependant.com/rdc-le-depute-jacques-djoli-fustige-la-part-allouee-a-la-defense-dans-le-budget-2022/

"RDC : un programme gouvernemental en quête de financement - [size=18]27 Avr 2021 [/size]
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-programme-gouvernemental-en-quete-de-financement/
"Programme d’actions du Gouvernement : Sama Lukonde renvoie la balle dans le camp de Députés ! - 21 AVRIL 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/04/21/a-chaud/programme-dactions-du-gouvernement-sama-lukonde-renvoie-la-balle-dans-le-camp-de-deputes/
"RDC: voici le Programme d’actions du Gouvernement Sama Lukonde - [b]22 AVRIL 2021[/b]
= https://laprunellerdc.info/rdc-voici-le-programme-d-actions-du-gouvernement-sama-lukonde/


RDC-Budget 2022 : plusieurs agences créées à la Présidence ont été gracieusement servies, qu’en-est-il de la Cour des comptes, s’interroge la députée Christelle Vuanga - 17 novembre 2021"
= https://actualite.cd/2021/11/17/rdc-budget-2022-plusieurs-agences-creees-la-presidence-ont-ete-gracieusement-servies

"RDC/Budget 2022 : Sama Lukonde compte sur le soutien de députés nationaux pour « améliorer le vécu quotidien de congolais » - 16 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/16/rdc-budget-2022-sama-lukonde-compte-sur-le-soutien-de-deputes-nationaux-pour-ameliorer-le-vecu-quotidien-de-congolais.html/97478/
"RDC : Le Gouvernement alloue 350 millions USD dans le budget de 2022 pour l’organisation des élections en 2023 - 16 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/16/rdc-le-gouvernement-alloue-350-millions-usd-dans-le-budget-de-2022-pour-lorganisation-des-elections-en-2023.html/97471/

"Assemblée nationale : Garry Sakata fustige le manque d'initiatives du gouvernement pour accroître le budget et veut savoir ce qui sera fait pour atteindre 36 milliards USD d'ici 2023 -  17/11/2021
= https://actualite.cd/2021/11/17/assemblee-nationale-garry-sakata-fustige-le-manque-dinitiatives-du-gouvernement-pour
"Reddition des comptes 2020 : Nicolas Kazadi rassure que les chiffres de 2021 seront différents notamment en budget d'investissements - 15 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/15/reddition-des-comptes-2020-nicolas-kazadi-rassure-que-les-chiffres-de-2021-seront
"RDC : 52 millions USD dépensés dans les frais de fonctionnement du Sénat à fin octobre 2021, en dépassement de 78% -  17 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/17/rdc-52-millions-usd-depenses-dans-les-frais-de-fonctionnement-du-senat-fin-octobre-2021
"Budget de la RDC: le social, dindon de la farce - 18 novembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/65650/budget-de-la-rdc-le-social-dindon-de-la-farce/

"RDC: Projet de budget 2022, les recettes internes représentent 70,4% du budget général - 16 novembre 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-projet-de-budget-2022-les-recettes-internes-representent-704-du-budget-general/
"RDC: la part du budget réservée à la défense fait polémique - 17/11/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211117-rdc-48-heures-pour-retravailler-le-budget-de-la-d%C3%A9fense-contest%C3%A9
= https://www.radiookapi.net/2021/11/16/actualite/politique/rdc-375-millions-usd-alloues-aux-elections-dans-le-budget-2022#:~:text=RDC%20%3A%20375%20millions%20USD%20allou%C3%A9s%20aux%20%C3%A9lections,00%3A43%20%7C%20Modifi%C3%A9%20le%20mar%2C%2016%2F11%2F2021%20-%2006%3A02
= https://www.radiookapi.net/mot-cle/projet-budget-rdc-2022
= https://www.radiookapi.net/2021/10/08/actualite/economie/projet-de-budget-2022-transparence-rdc-denonce-la-majoration-des
= https://www.radiookapi.net/2021/09/23/emissions/dialogue-entre-congolais/rdc-les-prealables-pour-atteindre-un-budget-de-10
= https://www.radiookapi.net/2021/09/15/actualite/politique/rdc-sama-lukonde-depose-le-projet-de-budget-2022-evalue-10-milliards
= https://budget.gouv.cd/budget-2022/

= http://www.congoindependant.com/rdc-le-depute-jacques-djoli-fustige-la-part-allouee-a-la-defense-dans-le-budget-2022/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210915-rdc-le-budget-au-c%C5%93ur-de-la-rentr%C3%A9e-parlementaire

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Compatriotiquement! 




# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 30/11/2021, 11:42 pm

LES TROUPES OUGANDAISES AU CONGO POUR COMBATTRE LES VILAINS ET INSAISISSABLES ADF !?
C'est quoi encore ce micmac autour de l'armée ougandaise sur notre sol, ce chant lâchement dissonant qui dit une chose et son contraire ? Le pouvoir pris dans son propre piège d'avoir permis une opération qu'il ne peut assumer debout parce qu'il signe son propre écher de n'assurer la sécurité dans son propre pays,sans compter les conséquences malheureuses de notre histoire récente de cohabitation. En vérité l'Ouganda a lancé ce mardi 30 novembre, en concertation avec Kinshasa, une opération militaire en RDC contre des positions rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). Les "ADF" sont accusées par le Congo de massacres de civils et par Kampala d'être derrière des récents attentats.

Presque simultanément des sources officielles en Ouganda et au Congo qui le démentaient un peu plus tôt (le ministre Muyaya en était presque à une gribouille sémantique, actions concertées et non "conjointes ; allez-y comprendre quelque chose...) ont annoncé le déclenchement de frappes aériennes et de tirs d'artillerie depuis l'Ouganda sur les positions des ADF en RDC. Quid de l'annonce présidentielle d'entré en guerre et d'une discussion parlementaire ?



"Nord-Kivu : les FARDC et l’armée ougandaise pilonnent les positions des ADF à Watalinga - 30/11/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/11/30/actualite/securite/nord-kivu-les-fardc-et-larmee-ougandaise-pilonnent-les-positions-des
Dans un tweet publié ce mardi 30 novembre, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya a annoncé que « les actions ciblées et concertées avec l’armée ougandaise ont démarré avec des frappes aériennes et des tirs d’artillerie à partir de l’Ouganda sur les positions des terroristes ADF en RDC ».
 
Les FARDC et l’armée ougandaise ont pilonné ce mardi tôt dans la matinée des positions des rebelles ADF dans la chefferie de Watalinga dans le territoire de Beni, frontalier avec l’Ouganda. Plusieurs détonations d’armes lourdes sont entendues dans la zone, rapportent les sources locales. 
Les mêmes  sources aindiquent que ces pilonnages ont été menés par l’armée ougandaise sur des  positions des ADF situées dans la région de Kichanga près de Madina. 
Une information confirmée par la porte-parole de l’armée ougandaise. Le général Favia Byekasso parle d’une opération planifiée et menée conjointement avec les FARDC : 
« Ce matin, l’UPDF et l’armée congolaise ont pilonné les positions des ADF. Il ne s’agit pas seulement de l’armée ougandaise. Cette opération a été planifiée par les FARDC et l’UPDF, c’est une opération conjointe ». 
Du côté des FARDC, aucun commentaire au sujet de cette opération. Le lieutenant Antony Mwalushayi, porte-parole des Operations Sokola 1, se limite à appeler la population au calme, faisant remarquer que l’armée congolaise est en opérations dans la zone. 
« La population doit se calmer, nous sommes dans une zone opérationnelle, et l’armée a une mission de traquer d’une manière définitive les ADF. Si on a des informations sur les ADF, on ne peut pas passer sur les médias commencer à dire que demain nous allons attaquer les ADF», a-t-il soutenu. 

Mutualiser les efforts 

Au cours d'une conférence de presse tenue lundi 29 novembre conjointement avec les porte-paroles des FARDC et de la Police nationale congolaise, Léon Richard Kasonga et Pierrot Rombeau Mwanaputu, le général Léon-Richard Kasonga avait reconnu qu’il existe une collaboration ou mutualisation des efforts entre les armées congolaise et ougandaise, notamment pour mettre un terme au terrorisme perpétré par les rebelles ougandais des ADF.
« Dans la suite du travail de mutualisation des renseignements en cours depuis plusieurs mois, le peuple congolais sera informé sur « les actions ciblées et concertées » envisagées avec l’armée ougandaise pour combattre les terroristes de l’ADF, notre ennemi commun", avait annoncé le ministre de la communication et des medias, Patrick Muyaya.
Par ailleurs, le député national et président du Groupe des députés des 26 provinces de la RDC, Gratien Iracan, a indiqué que « l'intervention conjointe des armées de l’Ouganda et de la RDC pour traquer les forces négatives qui déstabilisent la région de l’Ituri et du Nord-Kivu pourrait être une solution efficace pour arrêter les massacres en RDC ».
Pour ce député de Ensemble pour la République, après 5 mois d’opérations militaires dans le cadre de l’état de siège et face à la poursuite des tueries en dépit de cet état de siège, il est raisonnable pour la RDC d’associer l’armée Ougandaise à la traque des ADF en collaboration avec la MONUSCO. 

= https://actualite.cd/2021/11/30/frappes-contre-les-adf-beni-larmee-ougandaise-assure-que-les-cibles-ont-ete-atteinte
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/est-de-la-rdc-les-arm%C3%A9es-ougandaise-et-congolaise-m%C3%A8nent-des-frappes-conjointes-contre-les-adf-/2434543
= https://actualite.cd/2021/11/30/rdc-beni-la-societe-civile-locale-temoigne-de-la-presence-de-militaires-ougandais-ce-que


"Armée ougandaise en RDC: «On n’engage pas une nation dans une guerre sans la prévenir» (Claudel Lubaya) - 30.11.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97016_armee_ougandaise_en_rdc_on_n_engage_pas_une_nation_dans_une_guerre_sans_la_prevenir_claudel_lubaya.html

"Entrée de l'armée ougandaise en RDC : "Quelle naïveté !", s'exclame Noël Tshiani
= https://www.digitalcongo.net/article/61a4d29ba9176000154cfaad/

"RDC : la présence de l'armée ougandaise dans le pays divise
= https://fr.africanews.com/2021/11/30/rdc-la-presence-de-l-armee-ougandaise-dans-le-pays-divise//

"Derrière les assauts de l'armée ougandaise en RDC - 30.11.2021
= https://www.dw.com/fr/derri%C3%A8re-les-assauts-de-larm%C3%A9e-ougandaise-en-rdc
Officiellement, l'Ouganda et la RDC parlent de lutte contre les ADF. Certains doutent pourtant des motifs avancés et redoutent une confrontation avec le Rwanda.

"RDC - Ouganda : premières opérations militaires conjointes contre les ADF -30 novembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1274085/politique/rdc-ouganda-premieres-operations-militaires-conjointes-contre-les-adf/


"
=  

"RDC : Kinshasa autorise l'armée ougandaise à combattre les rebelles ADF sur son territoire - 30.11.2021
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-kinshasa-autorise-l-armee-ougandaise-combattre-les-rebelles-adf-sur-son-territoire
"La RDC autorise l'armée ougandaise à entrer en Ituri et au Nord-Kivu pour lutter contre les ADF - 28/11/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211128-la-rdc-autorise-l-arm%C3%A9e-ougandaise-%C3%A0-entrer-en-ituri-et-au-nord-kivu-pour-lutter-contre-les-adf

= https://www.voaafrique.com/a/pas-d-op%C3%A9rations-conjointes-ouganda-rdc-contre-les-adf/6332307.html


"RDC : craintes sur l’arrivée de l’armée ougandaise, qui consacre l’échec de l’état de siège – JJ Wondo - 29 novembre 2021
= https://afridesk.org/rdc-craintes-sur-larrivee-de-larmee-ougandaise-qui-consacre-lechec-de-letat-de-siege-jj-wondo/
La RDC autorise l’armée ougandaise à entrer en Ituri et au Nord Kivu pour lutter contre les ADF. Selon RFI qui a reçu l’information de la part d’une source de la MONUSCO, « le président Félix Tshisekedi a autorisé le vendredi 26 novembre aux forces armées ougandaises (UPDF) à pénétrer dans les territoires de l’est de la République démocratique du Congo ». « Le président congolais Félix Tshisekedi a accepté la demande formulée par son homologue ougandais Yoweri Museveni. L’objectif est notamment de poursuivre le groupe armé ADF qui sévit dans la zone. Mais au regard de l’histoire récente entre les deux pays c’est une décision sensible, qui n’a pas encore été annoncée officiellement par les deux chefs d’Etats »[1].
Cette autorisation fait suite à la double attaque-suicide à la bombe, attribuée aux rebelles ougandais ADF installés en RDC, qui a fait 3 morts et 33 blessés dans le quartier administratif de Kampala, le 16 novembre 2021.  Déjà, il y a quelques mois, les autorités ougandaises avaient évalué un risque élevé d’attentat après les élections, en plus de l’escalade diplomatique conflictuelle avec le Rwanda. Elles pointaient déjà les rebelles ADF installés en RDC comme instigateurs de cette menace sécuritaire sur le territoire.
Selon d’autres sources ougandaises, ce double-attentat à la bombe serait un alibi conçu par les autorités ougandaises pour pouvoir intervenir en RDC, avec l’aval des autorités congolaises. Mais avec ce déploiement, les armées des autres pays de la région seraient également tentées d’intervenir en RDC. Telle est la substance de la présente analyse.

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Risque de redéploiement des armées rwandaise et burundaise en RDC ?

Selon notre analyse prospective, le déploiement de l’armée ougandaise en RDC va inciter en toute logique le Rwanda à faire de même, sous l’œil impuissant des autorités congolaises obligées à accepter, la queue entre les pattes, les injonctions de Museveni et Kagame dont on connaît les rôles joués dans le développement politico-électoral post 2018. En effet, la situation sécuritaire globale de l’est de la RDC ne cesse de se détériorer et devient très volatile à cause de l’inefficacité de l’armée et les forces de sécurité de contenir les menaces multifactorielles dans la région. Les forces de défense et de sécurité de la RDC ont vite perdu le contrôle de la situation. Désormais, c’est la confusion totale qui règne dans les deux provinces placées sous l’état de siège.
Cette situation sert d’alibi aux armées de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi ainsi qu’aux groupes armés qu’ils ont créés et qu’ils soutiennent pour intervenir en RDC. C’est notamment le cas du  Rwanda qui a intensifié les activités de son armée et de la faction rebelle du M23/Runiga qu’il soutient depuis Kigali, en RDC (Kibumba, Chanzu, Runyoni) dans la zone frontalière avec l’Ouganda.

Le 18 octobre 2021, le territoire de Kibumba, au Nord-Kivu, a été investi par les éléments de l’armée rwandaise avant d’en être délogés par les FARDC. Le 3 novembre 2021, c’était le tour de la ville de Bukavu, au Sud-Kivu, qui a été le théâtre d’une incursion d’un groupe armé dénommé CMC-A64. Moins d’une semaine plus tard, ce sont les villages de Chanzu et Runyoni, dans la zone frontalière avec l’Ouganda au Nord-Kivu, qui avaient subi les attaques dans la nuit du 7 au 8 novembre de la faction rebelle du M23/Runiga, soutenue depuis Kigali, selon les investigations approfondies menées par Afridesk[2].
La visite à Kigali le 10 novembre 2021 du général Célestin Mbala Munsense, Chef d’état-major général des FARDC[3], n’a visiblement servi à rien. Dans la nuit du 20 au 21 novembre 2021, la Direction provinciale du Nord-Kivu de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, a publié un communiqué dénonçant une attaque violente menée par une centaine d’individus fortement armés identifiés comme étant des membres du M23 regroupés aux confins des frontières rwandaise et ougandaise. Cette attaque contre les gardes du Parc Virunga est survenue au village de Bukima, au sein du secteur de Mikeno dans le Territoire de Rutshuru[4].

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Par ailleurs, compte tenu de la généralisation de l’insécurité à l’est de la RDC, notamment au Sud-Kivu, le Burundi, qui subit également des menaces au départ des groupes armés installés dans la zone d’Uvira, entretenus principalement par le Rwanda, risque d’intervenir à son tour en RDC. Le Burundi a récemment fait l’objet d’une série d’attaques au mortier et à la grenade contre l’aéroport de Bujumbura et le centre-ville de Bujumbura, respectivement le 18 septembre et le19 septembre 2021. Les autorités sécuritaires burundaises ont attribué ces attaques aux rebelles Red Tabara qui opèrent depuis le Sud-Kivu avec le soutien armé de Kigali[5].

Vers le retour de l’ordre géopolitique d’avant 2003 et risque de confrontation militaire des armées régionales en RDC ?

La RDC reste un terrain de confrontation militaro-géoéconomique[6] potentiel entre le Rwanda et l’Ouganda. Jusqu’à à la conclusion des négociations politiques inter-congolaises dans l’Accord global et inclusif de Pretoria le 17 décembre 2002, adopté à Sun City le 1er avril 2003, la RDC était dépendante de l’ordre géopolitique imposé militairement par le Rwanda et l’Ouganda via la projection de leurs armées en RDC et les soutiens respectifs aux rebellions du RCD-Goma, d’une part, et du MLC et RCD/K-ML de l’autre. Il est d’ailleurs curieux de constater que les deux provinces congolaises placées sous état de siège sont dirigées par deux généraux issus du RCD-Goma et du MLC. L’initiative d’adhésion forcée de la RDC à l’EAC[7], la Communauté de l’Afrique de l’Est, reste l’enjeu principal pour le Rwanda est de remettre la RDC sous l’ancien ordre géopolitique régional qui a prévalu entre 1997 et 2003, dominé par le Rwanda, l’Ouganda et les pays de l’Afrique de l’Est[8]. Ces pays ont perdu leur influence depuis l’intervention militaire des armées de la SADC au sein de la brigade d’intervention de la MONUSCO ayant causé la défaite du M23 en 2013 et l’élimination des bases de l’ADF de Jamil Mukulu en 2014. C’est ce qu’ils essayent de récupérer au travers de récentes et futures initiatives diplomatiques et militaires qu’ils imposent aux autorités congolaises.
En effet, en scrutant les activités récentes des armées rwandaise et ougandaise en RDC, il y a lieu d’émettre de sérieuses inquiétudes sur les objectifs latents de cette autorisation. Les récentes manœuvres de l’armée rwandaise et du M23 dans la zone annoncent les couleurs pendant que le véritable objectif du déploiement de l’armée ougandaise en RDC reste économique. En effet, en mai 2021, les négociations entre les autorités ougandaises et congolaises avaient abouti à la décision de mettre sur pied une opération militaire conjointe en vue d’éliminer les groupes armés nuisibles et de faciliter le développement des infrastructures dans l’est de la RDC[9]. C’est ici que l’alibi du double attentat à la bombe à Kampala trouve le fondement pour accélérer le processus de ce déploiement militaire ougandais.

Pour rappel, l’armée ougandaise s’apprête à sécuriser la construction de la route Bunagana- Goma (environ 100 km), initialement prévue dans le courant du mois de novembre 2021. Selon des sources rwandaises, cette une initiative est très mal vue du côté de Kigali. Notons que ces deux pays entretiennent actuellement des relations diplomatiques qui sont loin de connaitre une désescalade. Selon Africa Confidential, les deux pays s’accusent mutuellement de velléités de déstabilisation réciproque et d’allégations d’assassinats politiques, d’espionnage et de sabotage commercial[10]. En outre, le Rwanda accuse l’Ouganda de soutenir les rebelles du Congrès national rwandais (RNC). Une rébellion basée au Sud-Kivu, dirigée par des transfuges tutsis du FPR de Kagame, dont ferait partie Kayumba Nyamwasa, autrefois l’un des généraux les plus fiables du pouvoir rwandais actuellement exilé en Afrique du Sud[11]. Depuis, leurs frontières communes de ces deux pays sont sur pied de guerre. La fermeture par le Rwanda de la frontière de Katuna avec l’Ouganda – le point de passage le plus fréquenté – a réduit considérablement les échanges commerciaux entre les deux pays début 2019.

En effet, la construction de cette route ouvrirait un nouveau corridor d’acheminement des produits miniers, bousiers et agricoles de la RDC vers l’aéroport logistique d’Entebbe (Ouganda) et le port de Mombasa (Kenya), au départ de Goma via le poste frontalier de Bunagana. Ce qui mettrait en difficulté les recettes douanières du Rwanda, un pays dépendant principalement du transit des marchandises en provenance de Goma via ses frontières.
Avec le déploiement annoncé de l’UPDF en RDC, le Rwanda serait en toute logique également incité à faire de même, sous l’œil impuissant des autorités congolaises dont les populations civiles risquent de subir de nouveau les effets néfastes de ces cycles de guerre apocalyptique sans fin.
En effet, une forte délégation militaire rwandaise a séjourné le 23 novembre 2021 à Kinshasa où elle a eu des entretiens avec les autorités militaires congolaises. Cette visite fait suite à la rencontre qui s’est déroulée le 10 novembre 2021 à Kigali entre le général Célestin Mbala et son homologue rwandais, le général Jean Bosco Kazura. Si la situation sécuritaire de la région et lutte contre le terrorisme était au centre de leurs discussions, des sources militaires nous indiquent plutôt de la planification d’une nouvelle intervention militaire de l’armée rwandaise en RDC. Et ce n’est pas la première fois que les autorités des deux pays, malgré la réticence affichée des Congolais, tentent d’inviter l’armée rwandaise en RDC. En janvier 2021, lors d’une visite à Kigali,, François Beya, le Conseiller spécial du Président Tshisekedi en matière de sécurité, avait évoqué la possibilité d’effectuer une opération militaire conjointe entre les deux armées dans l’Est du Congo[12].

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Officiers-Ougandais-a-Beni-en-juin-2021
Une délégation de l’armée ougandaise en séjour à Beni du 25 au 26 juin 2021.

L’échec de l’état de siège et risque d’intensification de l’insécurité dans la région

Le déploiement de l’armée ougandaise en RDC fait partie de la stratégie géopolitique ougandaise, imposée aux autorités congolaises face à l’impuissance entretenue des FARDC de contenir l’insécurité à l’est, d’étendre sa sphère d’influence géostratégique dans la région, particulièrement en RDC. Le Rwanda, qui lorgne sur la RDC, sa cave minière, pour exporter à moindre coûts (suppression des barrières douanières) les produits tirés de la contrebande minière en RDC[13], ne va pas hésiter dans les prochains mois à imposer au président Tshisekedi le redéploiement de son armée. Le Burundi n’hésitera pas non plus de franchir les frontières congolaises pour contenir les attaques des rébellions en amont de leur survenance.
Face à ces scénarios du pire qui s’annoncent, ce sont une fois de plus les populations congolaises, déjà exsangues de l’insécurité actuelle et qui ont encore en mémoire les atrocités infrahumaines causées en RDC par les armées de ces pays, actuellement en conflits mutuels, notamment lors delà guerre de six jour à Kisangani en juin 2000, vont subir de nouveau les effets néfastes de ces cycles de guerres eschatologiques non consommées.
Enfin, l’arrivée annoncée de l’armée ougandaise en Ituri et au Nord-Kivu est une preuve supplémentaire qui montre l’incapacité de l’armée congolaise de contenir la menace sécuritaire dans la région. Cela consacre ni plus ni moins l’échec patent de l’état de siège. Une mesure exceptionnelle, sur le plan de la doctrine militaire, mais prise dans l’ignorance et sans aucune planification, que les autorités congolaises tendent à banaliser en le prorogeant systématiquement.

Conclusion : mettre fin à l’état de siège et amorcer le processus de réforme de l’armée

Voilà pourquoi nous partageons la récente position de la CENCO qui recommande au président Tshisekedi de requalifier ce concept militaire mal conceptualisé et calibré par rapport à la situation sécuritaire de ces deux provinces et incompris par les autorités politiques et militaires de la RDC. L’armée congolaise reste une armée assez faible, peu équipée, peu outillée, peu formée, avec un leadership et commandement militaire très défaillant à cause du manque manifeste de volonté politique pour la doter de moyens adéquats pour la moderniser et la rendre performante sur le plan opérationnel[14].
Voilà encore pourquoi nous soutenons le rapport du parlement sur l’évaluation de l’état de siège qui constate entre autres que la proclamation de l’état de siège n’a pas été sous-tendue par une planification d’actions stratégiques de l’état de siège. Tout comme AFRIDESK, ce rapport recommande au Gouvernement (surtout au Président[15]) de définir une politique nationale de sécurité avec toutes ses composantes dans un schéma de plan de réforme de la sécurité adaptée et révisée par une loi de programmation militaire à soumettre au Parlement[16].
C’est à ce niveau précis que l’on pourrait évaluer le degré de volonté politique du Commandant suprême des forces armées de vouloir instaurer la sécurité effective en RDC. En effet, les armées étrangères ne peuvent assurer de manière pérenne la sécurité des Congolais aussi longtemps que les autorités congolaises se montreront incapables de doter la RDC d’une armée républicaine, professionnelle et dissuasive. Il arrivera un moment où ces armées seront appelées à quitter la RDC pour laisser aux forces de défense et de sécurité congolaises la charge d’assurer la sécurité de leurs concitoyens. A moins que les présentes manœuvres ne rentrent dans le stratagème d’accélérer l’occupation durable d’une partie du territoire congolais par des forces ennemies étrangères.
Réfléchir, planifier, mettre des moyens appropriés, agir puis évaluer périodiquement les opérations, restent la bonne approche que nous recommandons en toute humilité aux autorités congolaises pour mieux s’attaquer à la gangrène sécuritaire qui ravage l’est de la RDC. Il faudrait éviter de continuer de gouverner la RDC par défi et par entêtement.
Les guerres des Grands-Lacs imposée au Congo restent invariablement une continuation de l’économie par d’autres moyens.

Références

[1] https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211128-la-rdc-autorise-l-arm%C3%A9e-ougandaise-%C3%A0-entrer-en-ituri-et-au-nord-kivu-pour-lutter-contre-les-adf.
[2] https://afridesk.org/six-mois-apres-linstauration-de-letat-de-siege-linsecurite-ravage-lest-de-la-rdc-jj-wondo/.
[3] https://www.radiookapi.net/2021/11/11/actualite/securite/visite-du-chef-detat-major-general-des-fardc-au-rwanda.
[4] https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/21/parc-national-des-virunga-un-ecogarde-tue-dans-une-attaque-menee-par-des-ex-membres-du-m23.html/97904/.
[5] https://afridesk.org/burundi-tentative-de-putsch-avortee-et-risque-descalade-militaire-regionale-jj-wondo/.
[6] La géoéconomie fait de l’économie un des fondements de la puissance, à côté des forces militaires, diplomatiques et symboliques. Il parait évident que les intérêts économiques, les conflits autour de l’accès aux ressources et les pouvoirs liés aux contrôles des richesses sont des déterminants essentiels des rapports de force et des conflits. Les enjeux économiques sont au cœur de la géopolitique pétrolière, énergétique, environnementale et les captations des rentes sécuritaires, démocratiques, économiques fondent les jeux et les stratégies politiques. Philippe Hugon, Géopolitique de l’Afrique, 3è Ed., Sedes, Paris, Septembre 2012, p.104.
[7] East African Community est une organisation sous-régionale constituée de six pays de l’Afrique de l’est comprenant le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Tanzanie. Paul Kagame, le président du Rwanda, est le dirigeant actuel de la Communauté d’Afrique de l’Est. Le 22 novembre 2021, la RDC a reçu le feu vert du conseil des ministres des Etats-membres de l’EAC pour rejoindre l’EAC.

[8] https://afridesk.org/ladhesion-de-la-rdc-dans-leac-les-raisons-dun-agenda-geostrategique-cache-dicte-par-le-rwanda-jj-wondo/.
[9] http://french.peopledaily.com.cn/Afrique/n3/2021/0524/c96852-9853020.html.
[10] https://afridesk.org/burundi-tentative-de-putsch-avortee-et-risque-descalade-militaire-regionale-jj-wondo/.
[11] https://www.crisisgroup.org/fr/africa/central-africa/democratic-republic-congo/b150-averting-proxy-wars-eastern-dr-congo-and-great-lakes.
[12] A l’issue de sa mission, François Beya a déclaré : « Nous sommes ici pour défier le monde, en particulier l’Occident, qui ne veut pas que nous parlions et travaillions ensemble » – https://actualite.cd/2021/02/14/francois-beya-kigali-nous-sommes-ici-pour-defier-le-monde-en-particulier-loccident-qui.
[13] https://afridesk.org/ladhesion-de-la-rdc-dans-leac-les-raisons-dun-agenda-geostrategique-cache-dicte-par-le-rwanda-jj-wondo/.
[14] https://www.dw.com/fr/arm%C3%A9es-africaines-etat-des-lieux/a-59872385.
[15]   La défense est un domaine de collaboration entre le Président et le Gouvernement. En réalité, en RDC, la défense reste un domaine de chasse gardée du Président. Le ministre de la Défense reste sans portefeuille. Il ne dispose d’aucun droit d’initiative sur l’affectation de ce budget et son contrôle. Ce sont d’autres personnes de l’entourage direct du chef de l’Etat, notamment de la Maison militaire du Président, qui se chargent d’actionner les lignes budgétaires de l’armée.
[16] https://afridesk.org/six-mois-apres-linstauration-de-letat-de-siege-linsecurite-ravage-lest-de-la-rdc-jj-wondo/.



Compatriotiquement!


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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 3/12/2021, 5:42 pm

Un haut gradé rwandais avait dit "Pour que le Rwanda et l’Ouganda restent debout, le Congo-Kinshasa doit rester à genoux". Nous connaissons tous notre histoire récente regrettable qui a commencé par une agression/invasion rwando-ougandaise en 1997 avec l'AFDL de triste mémoire et depuis cette phrase a été largement démontrée : un génocide oublié des millions de Congolais, un pillage continu de nos richesses, une déstabilisation et une insécurité qui continuent d'endeuiller l'Est de notre pays avec des groupes armés commandités par le Rwanda et l'Ouganda avec des complices locaux. Aujourd'hui des ADF, hier RCD, CNDP, M23 et voilà une fausse urgence sous la pression de l'Ouganda pour éradiquer les ADF et nous y croyons comme des gogos...

Il y'a un mois Kaguta himself disait malicieusement sur France 24 : "Un pays qui ne peut pas assurer la sécurité de son territoire ressemble à une personne physique souffrant du Sida" ; à qui s'adressait-il en coin ? Ne continuons pas à nous bercer d'illusions : en quelle langue faut-il laisser entendre à Tshisekedi, Mboso et Cie cette vérité élémentaire que tout pouvoir doit connaître ? État de siège ou pas, mutualisation des forces ou pas avec des voisins, la lutte efficace contre les tueries dans l'Est de notre pays est d'abord affaire des Congolais eux-mêmes, d'une armée enfin républicaine et dissuasive ; tout le reste n'est que parlote vaine ! Si nos autorités civiles et militaires ne l'ont pas compris, ce qu'elles ne sont pas à leur place, il nous en faut d'autres !!!

N'empêche qu'au détour il nous faudra peut-être faire preuve de realpolitik, le pragmatisme qui nous console de faire avec ce que nous avons, accepter l'offre de coopération sur le terrain de l'Ouganda, qui sait si son armée nous aidera quand même à venir à bout des ADF et d'autres groupes armés mais en oubliant jamais qu'avec nos voisins expansionnistes au diable l'intégrité de nos frontières sera toujours en danger. Saurons-nous y tenir ???



"Les notes de Jean-Pierre Mbelu : Le narratif positif et la dette de l’Ouganda - 1 décembre.2021
= http://www.ingeta.com/le-narratif-positif-et-la-dette-de-louganda/
« Je remonte d’âge en âge jusqu’à la plus lointaine antiquité ; mais je ne trouve aucun parallèle à ce qui se passe sous mes yeux : comme le passé a cessé de jeter sa lumière sur l’avenir, l’esprit de l’homme erre dans l’obscurité. » – Alexis de Tocqueville
Il semble que ça serait bien pour le Kongo-Kinshasa que toutes ses filles et tous ses fils adoptent un narratif positif pour éviter que leur pays soit la risée du monde.
Ce narratif exclurait toute remise en question du système néocolonial et néolibéral (ou ultralibéral) ayant pris le pays en otage ; il nierait les faits liés à la guerre perpétuelle raciste de prédation et de basse intensité imposée à ce pays pendant plus de vingt ans et se contenterait de montrer ses beaux paysages…Je ne comprends pas pourquoi ce narratif ne devrait être que positif et non critique.
Est-ce tomber dans le narratif négatif que de rappeler que l’Ouganda et le Rwanda font partie des pays voisins-proxys de « l’impérialisme intelligent »?
Est-ce tomber dans le narratif négatif que de rappeler que l’Ouganda et le Rwanda font partie des pays voisins-proxys de « l’impérialisme intelligent » et que leurs clients kongolais crachent sur la mémoire collective tant qu’ils acceptent qu’ils reviennent sur le sol kongolais avant qu’ils ne répondent de leurs crimes commis au pays de Lumumba ?
Est-ce un narratif négatif que de rappeler que l’Ouganda a été condamné par la Cour Internationale de Justice à payer 10.000.000.000 de dollars US après sa guerre contre le Rwanda sur le sol kongolais ?
Que signifie réellement un narratif positif ? Une renonciation au réel avec ses hauts et ses bas ? Un refus de la revisitation de la mémoire collective afin de la rendre vivante ? Qu’est-ce que cela signifie ? Le refus et le rejet de la différence d’approches sur le pays?
J’aimerais comprendre.
 

"J’assume : La trahison a engendré le néant au Congo  - Par Mufuncol Tshiyoyo - 1 décembre 2021
= http://www.ingeta.com/la-trahison-a-engendre-le-neant-au-congo/
Après Kisangani, la soldatesque ougandaise au Congo. Et, si la stratégie ougandaise était de provoquer un énième « coup d’État » militaire au Congo ?
Les États mercenaires comme d’ailleurs leurs parrains, nous avons ici affaire aux élites Anglo-saxonnes sous les ordres desquelles opèrent le Rwanda et l’Ouganda, ne survivent que grâce à une confusion bien entretenue dans le pays cible ; grâce à la division des populations à dominer et dominées ainsi qu’au moyen d’une instabilité politique permanente. À défaut, toutes ces forces se condamnent à la disparition dès l’instant où leur raison d’être cesse de se justifier.
Les États mercenaires comme d’ailleurs leurs parrains ne survivent que grâce à une confusion bien entretenue dans le pays cible ; grâce à la division des populations à dominer et dominées ainsi qu’au moyen d’une instabilité politique permanente.
L’Ouganda et le Rwanda n’ignorent pas que leur présence sur le sol congolais engendre un sérieux mécontentement. Affirmons-le en passant un état qui leur est bénéfique dans l’ensemble.
Ce serait pourquoi pas l’un de leurs objectifs poursuivis. L’instabilité dans le pays cible assure la dépendance de vassaux locaux. Ces derniers cherchant à se faire adouber à la tête du pouvoir-os (s’y maintenir par tous les moyens et le plus longtemps que possible).
En un mot comme en cent, nous ne souhaitons jamais que ni l’Ouganda ni le Rwanda ne conservent l’initiative de leurs actions sur le territoire congolais. Le plus grand danger serait d’attendre et d’observer alors que la réalité imposée prend corps. L’Union de la nation, des filles et des fils du Congo profond, s’impose par tous les moyens.
Mufoncol Tshiyoyo, M.T.
« D », La Dissidence



"Pourquoi l'intervention de l'armée ougandaise contre les ADF dans l'est de la République démocratique du Congo suscite des inquiétudes - 02/12/2021
= https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/ouganda/pourquoi-l-intervention-de-l-armee-ougandaise-contre-les-adf-dans-l-est-de-la-republique-democratique-du-congo-suscite-des-inquietudes_4865839.html

"Lancés dans la traque des ADF, les militaires ougandais se déploient dans l'est de la RDC - 1 DEC 2021
= https://information.tv5monde.com/afrique/lances-dans-la-traque-des-adf-les-militaires-ougandais-se-deploient-dans-l-est-de-la-rdc

"Six questions concernant l’intervention ougandaise dans l’est du Congo - DEC 1, 2021
= http://congoresearchgroup.org/cinq-questions-concernant-lintervention-ougandaise-dans-lest-du-congo/?lang=fr

"Traque des ADF: des renforts ougandais continuent à arriver en RDC - 3 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/03/traque-des-adf-des-renforts-ougandais-continuent-arriver-en-rdc -

"Atrocités des troupes ougandaises en RDC : Le gouvernement choisit « d’aller de l’avant tout en n’oubliant pas le passé » (Muyaya) - 2 décembre 2021 à
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/02/atrocites-des-troupes-ougandaises-en-rdc-le-gouvernement-choisit-daller-de-lavant-tout-en-noubliant-pas-le-passe-muyaya.html/98815/

"Beni : "Notre objectif est de se rassurer que la population vive en paix et stabilité". (Porte-parole de l'armée Ougandaise) - 2 décembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/02/beni-notre-objectif-est-de-se-rassurer-que-la-population-vive-en-paix-et-stabilite-porte-parole-de-larmee-ougandaise.html/98799/


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE A KINSHASA
A la Une : quid de la participation des troupes rwandaises dans des opérations militaires en RDC - 04/12/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20211204-%C3%A0-la-une-quid-de-la-participation-des-troupes-ougandaises-dans-des-op%C3%A9rations-militaires-en-rdc
 Par :   Kamanda Wa Kamanda
Qu’en est-il de la participation des troupes de l’armée ougandaise aux opérations militaires menées par les FARDC en Ituri et dans le Nord-Kivu ?  La question fait polémique dans le pays et les journaux congolais s’y sont penchés cette semaine.

« Secret-défense : une diversion fatale aux ADF ». C’est le titre du quotidien Le Phare. Ce journal qui cite trois porte-paroles (celui du gouvernement et ceux de l’armée et de la police), parle « d’une mutualisation des renseignements et efforts communs en vue de vaincre définitivement les forces démocratiques alliées et leurs collaborateurs congolais ». « L’armée congolaise, avec l’appui des forces spéciales ougandaises, mène depuis mardi 30 novembre des attaques de grande envergure en vue d’en finir avec l’activisme de ces terroristes et leurs alliés congolais », admet le journal Le Phare. « Pour endormir cette force négative et ses complices, explique ce quotidien, Patrick Muyaya, Richard Kasonga et Mwanamputu ont usé du secret-défense en leur faisant croire que les troupes ougandaises n’étaient pas associées aux actions de traque sur le terrain. Un piège qui a merveilleusement fonctionné sur la ligne de front, »se félicite Le Phare.
L’initiative est partie du Parlement, révèle, pour sa part, Forum des As, un autre quotidien qui cite Modeste Bahati Lukwebo, le président du Sénat. N’empêche, on peut encore lire dans ce journal, « cette intervention de l’armée ougandaise dans la traque des groupes armés locaux et étrangers sur le sol congolais est critiquée par plusieurs personnalités tant au niveau interne qu’externe. Tout en mettant en garde contre le projet de balkanisation de la RDC encore d’actualité dans certaines officines, relève Forum des As, certains analystes perçoivent dans ces opérations une attaque de la RDC par l’Ouganda ».

De son côté, le quotidien Le Potentiel fait savoir que l’autorisation du Parlement n’est pas requise pour obtenir l’engagement des forces étrangères. Selon ce journal, « Face au populisme politicien qui ne cesse de prendre de l’ampleur sur les réseaux sociaux et dans certains salons politiques, le gouvernement a remis les pendules à l’heure sur la fausse problématique soulevée, relative à l’autorisation préalable du parlement avant d’engager les forces étrangères à opérer sur le sol congolais contre un ennemi commun, tel le cas des ADF dans l’est du pays ». Rien de tel, tranche le quotidien. Pour le journal Le Potentiel, « les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat sont bien informés. Et c’est suffisant ». Cela, conclut le journal, doit être bien clair pour les donneurs des leçons.

Congo Hold-Hup ou Congo Bashing new look

Autre titre, dans le bihebdomadaire Le Maximum, « Congo Hold-Hup ou Congo Bashing new look ». Elles durent depuis deux semaines, les révélations sur les détournements attribués à l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila et son clan, constate le journal qui affirme que « de mémoire de Congolais, c’est inédit. Un véritable Tsunami médiatique destiné à tout emporter sur le passage de Kabila aux affaires en RDC ». Dès le départ de ce tsunami, observe Le Maximum, la pilule ne passe pas auprès de plus d’un Congolais. Sur le dossier BGFI, relève Le Maximum, « RFI et consorts semblent donc avoir carrément dépassé le seuil des faits qui restent tout de même sacrés en journalisme, en versant dans des supputations


"Ituri : des députés nationaux rassurent les leaders communautaires sur l’intervention de l'UPDF aux côtés des FARDC - 04/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/04/actualite/politique/ituri-des-deputes-nationaux-rassurent-les-leaders-communautaires-sur
= https://www.radiookapi.net/2021/12/02/actualite/securite/traque-des-adf-apres-les-frappes-aeriennes-les-fardc-et-lupdf-entament
= https://www.radiookapi.net/2021/12/03/actualite/securite/traque-des-adf-la-societe-civile-salue-le-deploiement-de-larmee

"L’avenir : « Présence des troupes ougandaises en RDC Muyaya : « C’est le Parlement qui nous l’a recommandé » -  02/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/02/actualite/revue-de-presse/lavenir-presence-des-troupes-ougandaises-en-rdc-muyaya-cest-le

"Intervention ougandaise en RDC : la mission de l'ONU attend davantage de coordination - 04/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211203-intervention-ougandaise-en-rdc-la-mission-de-l-onu-attend-davantage-de-coordination
= https://www.radiookapi.net/2021/12/02/actualite/securite/rdc-la-monusco-respecte-les-operations-conjointes-fardc-updf-contre

" Congo-Kinshasa: Quelle armée après l’état de siège? - 4 décembre 2021
= https://www.congoindependant.com/congo-kinshasa-quelle-armee-apres-letat-de-siege/

"Josué Mufula qualifie « d’Irresponsables » les propos de Mboso et Bahati sur l’entrée de l’armée ougandaise sur le sol congolais - 03.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97176_josue_mufula_qualifie_d_irresponsables_les_propos_de_mboso_et_bahati_sur_l_entree_de_l_armee_ougandaise_sur_le_sol_congolais.html

"Intervention de l’Ouganda contre ADF : « Nous ne sommes pas incapables de neutraliser cette menace mais nous avons besoin de concours de tout le monde » (FARDC) - 3 décembre 2021
=  https://actualite.cd/2021/12/03/intervention-de-louganda-contre-adf-nous-ne-sommes-pas-incapables-de-neutraliser-cette

"Beni : Offensive militaire contre les groupes armés, les ADF installent leurs bastions au Mont-Hoyo et àTchabi
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/03/beni-offensive-militaire-contre-les-groupes-armees-les-adf-installent-leurs-bastions-au-mont-hoyo-et-a-tchabi.html/98896/

"RDC : Après les frappes aériennes, les FARDC et l’armée ougandaise mènent des opérations de fouilles dans les zones bombardées - 3 décembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/03/rdc-apres-les-frappes-aeriennes-les-fardc-et-larmee-ougandaise-menent-des-operations-de-fouilles-dans-les-zones-bombardees.html/98870/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/02/beni-les-fardc-et-larmee-ougandaise-passent-a-loffensive-terrestre-pour-traquer-les-adf.html/98811/



"Au nom du réalisme ! - 02/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/au-nom-du-realisme/

"Le variant "retour de l'UPDF" - 29/11/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/11/le-variant-retour-de-lupdf/

"Réactions!- 3 décembre 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/12/03/rasoir/reactions/


"Le président du Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien aux opérations conjointes FARDC-UPDF -03.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97159_le_president_du_conseil_de_securite_de_l_onu_apporte_son_soutien_aux_operations_conjointes_fardc_updf.html


"Comment l'ADF et le groupe État islamiique se sont alliés dans l'est de la RD Congo - 2 juin 2021
= https://www.bbc.com/afrique/region-57318124

= https://afrique.lalibre.be/66271/operation-contre-les-adf-les-soldats-ougandais-se-deploient-dans-lest-de-la-rdc/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/03/rdc-les-operations-conjointes-fardc-udpf-est-une-demande-des-elus-du-nord-kivu-et-de-lituri-modeste-bahati.html/98874/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/01/operations-conjointes-fardc-et-updf-la-monusco-indique-ne-pas-etre-concernee.html/98793/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211202-selon-la-rdc-les-frappes-conjointes-avec-l-ouganda-contre-les-adf-se-font-loin-des-zones-habit%C3%A9es
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97153_notre_pays_fait_face_a_un_groupe_terroriste_dont_la_traque_en_appelle_a_une_coalition_internationale_mboso_nkodia.html
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2814
= https://www.forumdesas.net/2021/12/linitiative-est-partie-du-parlement-confirme-bahati/


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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 6/12/2021, 12:22 pm

"La présence d'étrangers militaires notamment ougandais n'est pas nouvelle, elle est même à la genèse de notre histoire récente d'un quart de siècle et a nécessité une plainte internationale contre l'Ouganda à la CIJ dès 1999 et occasionné analyses et opinions des professionnels de droit (ie infra). Il n'est donc pas inutile qu'à l'occasion d'une nouvelle entrée de troupes ougandaises on s'en inspire car le danger d'hier n'a pas complètement disparu. A ne pas oublier que les fameux ADF apparus depuis 2014 sont à l'origine des rebelles ougandais contre le pouvoir de Kaguta qui ont fini par prendre souche à l'Est du Congo en prédateurs organisés tuant des Congolais et pillant nos richesses. Laissés impunis jusque-là, l'Ouganda s'y intéresse aujourd'hui parce qu'ils ont commis des attentats à Kampala.

En effet si la réalité de nos faiblesses sécuritaires nous pousse à faire avec ce que nous avons en acceptant une collaboration avec l'Ouganda, notre passé traumatique avec lui ne peut-être complètement passé par pertes et profits au risque de vivre les mêmes déboires. L'expansionnisme de nos voisins ougandais et surtout rwandais reste d'actualité d'autant qu'il leur est vital - vivre du pillage de nos richesses et de de la déstabilisation de notre pays ainsi affaibli - ; saurons-nous alors bénéficier de l'aide de l'Ouganda qui nous aiderait à nous débarrasser effectivement des ADF et en même temps que nous resterions vigilants sur l'intégrité de notre souveraineté ? Voici le pari : souci d'efficacité pour la paix à l'Est sans oublier un utile devoir de mémoire... Nos autorités civiles et militaires qui semblent avoir pris les décisions sous pression et sans concertation nationale ont-elles assez intégré cet impératif vital ? Espérons-le...



"RDC-Ouganda : le tabou des interventions militaires étrangères ravivé - 04 DEC 2021
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-ouganda-le-tabou-des-interventions-militaires-etrangeres-ravive/
Depuis le 30 novembre des opérations militaires conjointes ont été lancées par les armées ougandaises et congolaises à l’Est du Congo pour traquer les rebelles ADF. Mais la présence de soldats ougandais sur le sol congolais fait débat.

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Ugandans_march-1024x578
Soldats ougandais en 2008 :copyright: Wikipedia

Le gouvernement congolais marche sur des oeufs. Depuis le feu vert de Kinshasa aux troupes ougandaises d’entrer au Congo, la polémique enfle sur la légitimité et les objectifs d’une telle intervention. L’arrivée de soldats ougandais sur le sol congolais avait fuité dans la presse avait d’être, dans un premier temps, démenti par le porte-parole du gouvernement, pour être finalement confirmé le lendemain. Après de longues heures de flottement, l’exécutif congolais a décidé d’assumer l’intervention militaire ougandaise. « Nous avons fait le choix de ramener la paix à l’Est » a expliqué Patrick Muyaya, le ministre de la communication. Et avec deux armées au lieu d’une, le gouvernement espère bien porter un coup fatal à la milice d’origine ougandaise qui commet massacres sur massacres depuis 2014 au Nord-Kivu.

 "Violations des droits de l’homme et pillages"

Pourtant, les images de soldats ougandais qui entrent à pieds avec armes et bagages au Congo, suscitent beaucoup d’interrogations et rappellent surtout de bien mauvais souvenirs aux Congolais. Entre 1998 et 2003, l’armée ougandaise avait activement participé à ce que l’on appelle la « deuxième guerre congolaise ». En soutenant d’abord la milice du MLC de Jean-Pierre Bemba, puis en affrontant l’armée rwandaise, son alliée d’hier, à Kisangani en 2000. Si la majorité des Congolais veulent en finir avec les massacres à l’infini dans la région du Nord-Kivu et de l’Ituri, ils s’inquiètent aussi sur les risques de voir entrer une armée étrangère de triste mémoire sur leur territoire.
Le prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege, s’est montré très agacé par l’autorisation de Félix Tshisekedi donnée à l’armée ougandaise. « Après 25 ans de crimes de masse et de pillage de nos ressources par nos voisins, l’autorisation du Président à l’UPDF (Forces armées ougandaises, ndlr) est inacceptable. Non aux pompiers-pyromanes ! Les mêmes erreurs produiront les mêmes effets tragiques » accuse le célèbre gynécologue. En 2005, l’Ouganda avait été condamné par la Cour internationale de justice de La Haye pour « violations des droits de l’Homme » et « pillages et exploitations des ressources naturelles ».

Une intervention ougandaise qui tombe à pic

Les opérations militaires ougandaises ont été justifiées par des attentats à la bombe, perpétrés à Kampala, que les autorités attribuent aux ADF. Mais on imagine bien aisément que la demande des Ougandais d’intervenir sur le sol congolais n’était pas pour déplaire à Kinshasa. Depuis mai dernier, le Nord-Kivu et l’Ituri ont été placés sous état de siège. Un régime d’exception qui donne les pleins pouvoirs aux militaires et intensifie les offensives militaires.
Mais après sept mois d’état de siège, force est de constater que la violence n’a pas diminué dans la zone. Plus de 1.200 civils ont été tués pendant cette période, et l’aide ougandaise tombe à point nommé pour redorer un état de siège dont les résultats se font cruellement attendre. Mais les risques de l’intervention ougandaises sont bien réelles. Car, si les opérations militaires sont indispensables pour éradiquer les groupes armés, elles ne sont pas suffisantes pour ramener la paix dans l’Est du Congo. Les causes de l’insécurité sont, en effet, multiples : problèmes économiques, conflits fonciers, communautaires, sociaux, lutte pour les ressources naturelles ou le pouvoir politique… et la réponse militaire ne peut pas être la seule retenue.

Engrenage

L’arrivée sur le territoire congolais des forces ougandaises risque également de relancer les tensions régionales. C’est ce qu’explique Jason Stearns, directeur du GEC (Groupe d’étude sur le Congo) à l’université de New York. « Le Rwanda, qui a longtemps regardé son voisin du nord avec suspicion, pourrait voir le déploiement de l’Ouganda comme une menace et un empiètement sur une zone qu’il considère comme essentielle pour sa sécurité nationale ». Début novembre, l’armée congolaise a dénoncé les attaques de l’ancien groupe rebelle du M23 sur les collines de Runyonyi et Chanzu, à seulement 80 kilomètres de la capitale provinciale Goma.
Une branche de l’ex-rébellion démobilisée est accusée d’être soutenue en sous-main par Kigali, ce qu’ont démenti les forces armées rwandaises. Mais la tension est donc bien montée d’un cran dans la région, entre état de siège et incursions de groupes armés. La crainte serait une généralisation du conflit, où l’Ouganda, le Rwanda, et le Burundi plus au sud, se retrouveraient en RDC, avec au milieu, une armée congolaise impuissante.

Un pari risqué pour Tshisekedi

Pour Jason Stearns, le risque de l’intervention militaire ougandaise serait également de dédouaner l’État congolais de ses missions premières, et notamment d’assurer la sécurité de ses populations et l’intégrité de son territoire. « Il est difficile d’imaginer une solution globale à la violence dans cette région sans l’implication de l’État congolais. Il est nécessaire de mener des opérations militaires, mais aussi de mener un programme de démobilisation, de servir de médiateur dans les conflits locaux, de construire et d’entretenir les infrastructures et de fournir des services publics » analyse le chercheur.
Pour l’instant, le président Tshisekedi fait le pari d’une amélioration de la sécurité à l’Est grâce aux opérations conjointes menées avec son voisin ougandais, qui, comme lui, a tout intérêt à voir disparaître la menace des ADF. Mais le pari est risqué. Les résultats peuvent être décevants, et la pression militaire sur le groupe rebelle peut avoir l’effet inverse, et notamment d’augmenter les représailles contre les populations civiles. Le pari est aussi risqué politiquement. L’opposition a fortement dénoncé l’appel à une armée étrangère et la communication hiératique du gouvernement sur les missions exactes des troupes ougandaises, la durée et l’étendue de l’opération qui restent des plus floues.

"Tshisekedi n’avait pas le choix"

A l’approche de la présidentielle de 2023, Félix Tshisekedi joue gros sur une de ses promesses de campagne : ramener la paix au Congo. Si certains critiquent la méthode peu cavalière dont les opérations ont été annoncées, d’autres y voient un moyen plus efficace de lutter contre les groupes armés. C’est le cas du député de Bunia, Gratien de Saint-Nicolas Iracan. « Vous condamnez la mutualisation des forces sans nous donner de propositions pour éviter les massacres à grande échelle ! Le gouvernement Sama Lukonde a pris la bonne décision » a-t-il écrit sur son compte Twitter.
D’autres élus de l’Est soutiennent également l’initiative présidentielle. La décision de Félix Tshisekedi de laisser entrer les troupes ougandaises pour combattre les ADF est pourtant très pragmatique pour une source sécuritaire occidentale : « Devant le manque de résultats de l’état de siège, le président n’avait pas d’autres choix que de faire appel à ses voisins. L’armée congolaise est encore très faible. Elle n’arrivera pas à ramener la sécurité toute seule et le président sait qu’il est très attendu sur le dossier sécuritaire ».


"CIJ CONGO C. CONGO - 1999-2001
= https://www.icj-cij.org/fr/affaire/116

"L’Ouganda, une puissance régionale ?
ENTREPRENEURS DE L'INSECURITE
La face cachée de l'armée ougandaise  - Politique africaine octobre 1999

= http://www.politique-africaine.com/numeros/pdf/075060.pdf

"L'OUGANDA ET LES GUERRES CONGOLAISES - Politique africaine 1999/3
= https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-1999-3-page-43.htm

"DES ACTIVITES ARMEES SUR LE  TRRITOIRE DU CONGO - Persée 2000
= https://www.persee.fr/doc/afdi_0066-3085_2000_num_46_1_3617

"L'AFFAIRE DES ACTIVITES ARMEES SUR LE TERRITOIRE DU CONGO
(CONGO C. OUGANDA) :
UNE LECTURE RESTRICTIVE DU DROIT DE L'OCCUPATION ? - Revue belge de droit international 2006/2

= file:///C:/Users/Lycee/AppData/Local/Temp/Affaire%20Congo%20c.%20Ouganda.pdf


"RDC : Discussions entre armée congolaise et ougandaise sur les ADF
= https://www.africaradio.com/news/rdc-discussions-entre-armee-congolaise-et-ougandaise-sur-les-adf-187689
Par AFP
Les armées congolaise et ougandaise ont poursuivi mardi dans l'est de la République démocratique du Congo leurs échanges d'informations pour lutter contre le groupe armé ADF qui sévit dans la région, a-t-on appris de source militaire congolaise.


Une délégation de généraux ougandais, escortée par de nombreux militaires lourdement armés, a traversé la frontière congolaise. Elle a eu des entretiens à Nobili, localité congolaise proche de la frontière avec l'Ouganda, pendant près de cinq heures avec le commandement des opérations de traque des membres du groupe armé ougandais Forces démocratiques alliées (ADF) dans la région de Beni (Nord-Kivu, Est)."L'armée ougandaise n'est donc pas entrée sur le sol congolais pour mener des opérations mixtes avec les FARDC (Forces armées de la RDC)", a souligné le lieutenant Antony Mualushayi, porte-parole de l'armée congolaise dans la région de Beni, en référence aux spéculations relayées à ce propos sur les réseaux sociaux.Ces discussions sont "tout à fait normales et ce n'est pas la première fois. Il y a deux semaines, une délégation de l'armée congolaise était à Kampala, toujours dans le cadre d'échanges d'informations", a ajouté l'officier.Cette visite s'inscrit dans "le cadre d'échanges ou de mutualisation des informations" entre les FARDC et l'Ugandan people's defence forces (UPDF), l'armée ougandaise, a-t-il précisé.Les membres du groupe armé ADF sont accusés par les autorités d'avoir massacré plus d'un millier de civils en territoire de Beni depuis novembre 2019. A l'origine, les ADF était une rébellion ougandaise qui a pris souche depuis des années en RDC, et qui s'illustre par des violences meurtrières contre les civils.Le 11 mars, les États-unis ont placé les ADF parmi les "groupes terroristes" affiliés aux jihadistes du groupe État islamique (EI).Le 6 mai, le président congolais Félix Tshisekedi a placé les provinces du Nord-Kivu (est) et de l'Ituri (nord-est) sous le régime de l'état de siège pour tenter de mettre fin aux massacres de civils, par de présumés ADF notamment.La RDC entretient des relations en dents de scie avec ses voisins de l'Est, le Rwanda et l'Ouganda, qu'elle accuse régulièrement de soutenir des groupes armés locaux et étrangers actifs dans sa partie orientale.


"RDC-Ouganda: bientôt des opérations militaires conjointes sur le sol congolais contre les ADF -  28 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/28/rdc-ouganda-bientot-des-operations-militaires-conjointes-sur-le-sol-congolais-contre-les
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211128-la-rdc-autorise-l-arm%C3%A9e-ougandaise-%C3%A0-entrer-en-ituri-et-au-nord-kivu-pour-lutter-contre-les-adf
= https://actualite.cd/2021/11/28/rdc-beni-nouvelle-decouverte-macabre-pres-de-mbau-des-tirs-se-poursuivent-ce-matin-dans


"Kinshasa-Kigali-Kampala: au-delà des accolades - 27.11.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-96844_kinshasa_kigali_kampala_au_dela_des_accolades.html
Ça Bouillonne ferme à l’Est de la RDC proche des frontières rwando-ougandaises où une rébellion en provenance de ces Etats voisins avait été défaite en novembre 2013. Né d’une pseudo-mutinerie au sein des FARDC, le M23 était rapidement devenu une redoutable force militaire, réussissant même à prendre le contrôle de Goma durant quelques heures, le 20 novembre de la même année.
A la fin d’une offensive militaire qui lui avait permis d’occuper 700 à 1.000 km du territoire congolais, cette énième rébellion comptait 1.600 combattants qui se rendirent formellement aux FARDC le 7 novembre 2013 après avoir perdu 292 combattants lors d’affrontements avec les forces loyalistes appuyées par la brigade internationale des Nations-Unies.
Depuis le 12 décembre 2013, un accord conclu avec le gouvernement de la RDC mettant fin au mouvement rebelle désormais reconverti en parti politique théoriquement voué aux droits, aux contours extrêmement flous et extensibles à l’infini, de ses membres.

La branche rwandaise du M23

9 ans après, le M23, dont au moins une partie a trouvé asile au Rwanda, revient à la charge. Au pire moment pour la RDC, parce que la résurgence de ses attaques en périphérie de Goma élargit le cercle de l’insécurité dans cette partie du pays.
Mardi 23 novembre 2021, des rebelles du M23 ont attaqué deux positions FARDC à Rutshuru, après que Jomba, Bweza, Kisigari et Rugari eurent été ciblés deux semaines plus tôt. Dans la même contrée, les villages de Ngugo et Nyesisi autour des positions FARDC ont été attaqués et incendiés, selon la société civile locale. C’est dans le cadre de cet activisme militaire attribué par d’aucuns à Kigali qu’a été déplorée, dimanche 21 novembre, l’attaque meurtrière de Bukima.
Le M23, appuyé par des éléments en tenue RDF (Rwanda Defence Force) s’en étaient pris aux éco-gardes du parc national des Virunga, tuant l’un d’entre eux avant d’être repoussés vers Mikeno par les FARDC.
Ce ne fut pas une partie de plaisir. Bukima a été assailli par une centaine d’éléments M23 lourdement armés. «Ces mêmes individus avaient attaqué un poste de patrouille de l’ICCN et quitté leurs camps en direction des localités de Jomba et Bunagana. L’intervention des FARDC, au prix de plusieurs morts dans leurs rangs, avait mis fin au troubles», rapportait un communiqué de l’ICCN, l’organisme en charge de la gestion des parcs nationaux en RDC.

Statu quo ante

La réactivation du statu quo ante sécuritaire à l’Est du territoire de la RDC intervient malgré les efforts manifestes du président Félix Tshisekedi de collaborer avec ses homologues rwandais et ougandais pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans la région. Sa dernière rencontre avec Paul Kagame remonte au 21 juin à Gisenyi et Goma. «Nous avons eu à partager beaucoup de temps de haine, mais maintenant ça suffit», avait déclaré Tshisekedi au cours d’un point de presse conjointement animé avec son homologue rwandais. Les deux hommes ne pensaient sûrement pas de la même manière, à en juger par l’évolution de la situation sécuritaire à la frontière rwando-congolaise ces derniers mois.
On ne peut pas dire que ça va mieux avec l’Ougan dais Yoweri Kaguta Museveni. Même si lui n’a pas encore renvoyé «ses» M23 en RDC. Il reste que le raïs de Kampala n’arrête pas de presser Kinshasa de le laisser fondre à nouveau sur son territoire en vue d’y combattre les ADF, ces rebelles ougandais qui ont pris de l’envergure en s’affiliant à l’Etat Islamique. Museveni l’a dit expressis verbis le 20 novembre dans une allocution publique après une série d’attentats qui ont secoué Kampala ces dernières semaines.
Accusant des cellules ADF de ces actes criminels commis sur son territoire, Yoweri Museveni a annoncé des pourparlers avec son homologue de RDC en vue de combattre les ADF au cœur de leur système, en territoire congolais donc.

Revendications territoriales

Selon toute vraisemblance, l’arrivée de Félix Tshisekedi aux affaires en janvier 2019 n’a pas encore suffisamment rassuré ses voisins rwandais et ougandais, en dépit d’accolades et de belles paroles mutuelles devant les caméras. L’état de siège décrété par le successeur de Joseph Kabila au Nord-Kivu et en Ituri apparaît comme une menace contre les prétentions expansionnistes prêtées ici à Kagame et Museveni.
Des prétentions qui seraient contenues selon certaines sources dans l’Accord de Lemera, conclu entre le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila en 1996. On lit dans l’article 4 d’une des versions de cet accord signé côté congolais par André Kisase Ngandu, Anselme Masasu Nidaga et Déogratias Bugera que «l’Alliance s’engage à céder 300 km aux frontières du pays, pour sécuriser ses voisins ougandais, rwandais et burundais contre l’insurrection rebelle». Kigali et Kampala n’auraient donc jamais renoncé à leurs intentions d’annexer des pans entiers de la RDC à leurs pays, malgré les confortables rentes que leurs régimes politiques tirent de la prédation et du pillage des ressources naturelles de leur voisin congolais.
Les revendications du M23, exprimées au cours des négociations avec la partie congolaise fin 2013 à Kampala sont éloquentes à cet égard. Elles exigeaient en effet du gouvernement de la RDC de déclarer le Nord-Kivu, l’Ituri, le Sud-Kivu, le Haut-Uélé, le Maniema et le Tanganyika ‘‘zones sinistrées’’ jouissant d’un statut administratif particulier, d’un plan de développement spécial, d’une large autonomie fiscale et financière, d’un programme spécifique de sécurisation afin de concrétiser différents accords régionaux.
Sans compter la sempiternelle question des réfugiés, dont le retour en RDC doit être facilité à travers des mécanismes de réconciliation et de cohabitation pas toujours initiés par la RDC. Le M23 devant se charger du contrôle de cet espace en y menant des opérations contre les FDLR rwandais et les ADF ougandais durant 5 ans renouvelables.
Sur ces préoccupations, que son successeur s’était contenté de «laisser pourrir», Félix Tshisekedi aura réservé plus qu’une fin de non-recevoir en décrétant l’état de siège dans une partie du territoire convoité par ses voisins. La réactivation du M23 pourrait à cet égard être interprétée comme un message clair.


"RDC : des otages des ADF se sont enfuis, l'armée ougandaise continue de se renforcer - 6 décembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/66342/rdc-des-otages-des-adf-se-sont-enfuis-larmee-ougandaise-continue-de-se renforcer/
L’armée congolaise a annoncé vendredi que les bombardements déclenchés mardi depuis l’Ouganda contre les ADF avaient permis à 27 otages de s’enfuir de bases rebelles dans l’est de la RDC, où les troupes ougandaises continuent de se renforcer.

Le ministère ougandais de la Défense a précisé que l’opération lancée mardi avait pour nom de code « Shujja » (« celui qui est fort », en swahili) et visait essentiellement quatre sites identifiés comme des bases des ADF (Forces démocratiques alliées).
Les opérations « dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) ont permis à 27 citoyens kidnappés par les ADF d’échapper à leurs bourreaux », a déclaré Antony Mualushayi, porte-parole des Forces armées de RDC (FARDC) dans la zone, qui a diffusé une photo de ces anciens otages, prise dans un camp de l’armée à une dizaine de km de Beni.
« Vers 3 heures du matin, un drone est passé au-dessus de nous », a raconté en swahili l’un d’eux, Paluku Makombozi, à la radio de l’armée FARDC-FM. Les ADF « nous ont dit d’éteindre le feu… Et vers 06H00, nous avons entendu les bombes, boum, boum! ».
Il dit avoir entendu un rebelle déclarer à un de ses chefs: « c’est Museveni qui nous bombarde ». Après, « nous nous sommes dispersés et gloire à Dieu! Nous avons eu la chance de retrouver le chemin jusqu’au camp militaire ».
Paluku Makombozi, qui se présente comme un cultivateur de Komanda, dans la province voisine de l’Ituri, a ajouté qu’il était dans son champ quand les ADF, « des musulmans », l’avaient kidnappé.

Selemani Hassan, chauffeur tanzanien, a expliqué avoir été pris en otage le 5 novembre, sur la route de Komanda. Il y a eu des tirs, des hommes « qui ont crié +Allah akbar+ » et l’ont emmené avec d’autres otages en brousse. « Ils ont essayé de nous convaincre d’intégrer l’islam », a poursuivi le chauffeur.
Quand l’Ouganda a déclenché l’opération contre les ADF, « nous avons entendu des tirs (…) puis aperçu des drones, et les bombardements ont commencé », a-t-il encore raconté. « Ils se sont dispersés, et moi aussi j’ai pris la fuite ».
– Protéger les civils –
Joséphine Mateso a précisé quant à elle avoir passé deux mois et demi en brousse avec les ADF: « j’étais dans un camp de femmes, la cheffe nous disait que son voeu est que tout le monde soit musulman; ils nous utilisaient pour leurs travaux des champs ». Elle aussi a évoqué le passage de drones, les bombardements, les rebelles qui s’enfuient…
Les ADF, à l’origine des rebelles ougandais hostiles au président Yoweri Museveni, sont implantés depuis 1995 dans l’est de la RDC, où ils sont considérés comme responsables du massacre de milliers de civils. L’Ouganda les accuse de son côté d’être responsables de récents attentats sur son sol revendiqués par l’organisation jihadiste Etat islamique, qui présente les ADF comme sa « province d’Afrique centrale ».
L’opération militaire en cours se poursuit avec des opérations de fouilles au sol.
Un témoin au poste-frontière de Nobili (Nord-Kivu) a fait état à l’AFP vendredi du passage d’une quatrième colonne de troupes ougandaises en quatre jours, avec camions et chars légers, se dirigeant vers leur base avancée au village de Mukakati, à 13 km.

L’Ouganda déploie infanterie, artillerie, forces blindées et spéciales, a précisé sur son site internet le ministère ougandais de la Défense, ajoutant que l’opération était commandée côté ougandais par le général Kayanja Muhanga.
« Elle va s’employer principalement à affaiblir des camps ennemis identifiés à Yayuwa, Tondoli, Beni 1 et Beni 2 », ajoute-t-il. Selon le général Muhanga, elle fera l’objet d’une évaluation stratégique tous les deux mois. Aucun bilan n’a été fourni à ce stade, bien que le site du ministère évoque sans autre précision « des milliers de victimes » parmi les ADF.
De son côté, Amnesty International a appelé toutes les parties à « assurer la protection des civils et respecter la loi humanitaire internationale ». « Par le passé, des interventions militaires étrangères, y compris ougandaises, ont fini par viser des civils », constate dans un communiqué Sarah Jackson, directrice adjointe régionale d'Amnesty.



"Coopération militaire RDC-Ouganda : Le ministre de la défense attendu à l’assemblée nationale - Radio Okapi - 06.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97271_cooperation_militaire_rdc_ouganda_le_ministre_de_la_defense_attendu_a_l_assemblee_nationale.html


"RDC : 1.700 militaires ougandais déployés dans la région de Beni pour traquer les ADF - 06/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/06/actualite/securite/rdc-1700-militaires-ougandais-deployes-dans-la-region-de-beni-pour
Au moins 1.700 militaires de l’armée ougandaise (UPDF) sont déjà déployés sur le territoire congolais pour des opérations conjointes avec les FARDC contre les ADF.  
Selon des sources sécuritaires, il s’agit des militaires des forces spéciales et de l’infanterie de l’UPDF déployés avec leur artillerie et les blindés. Ils auront le soutien de l’aviation militaire de l’armée ougandaise pendant les offensives contre les ADF.  
Ces militaires l’armée ougandaise ont installé leur base opérationnelle avancée à Mukakati, un village du secteur de Watalinga.  C’est le général major Kayanja Muhanga qui commande les troupes de l’UPDF dans le territoire de Beni. Cet ancien commandant de l’armée ougandaise en Somalie et au Sud Soudan, est présenté comme un officier expérimenté dans la lutte contre les groupes terroristes.
 

Selon des sources sécuritaires, les derniers réglages sont en cours avant l’assaut contre toutes les positions des ADF au Nord-Kivu et en Ituri.  
Du côté des FARDC, deux scénarios seraient à l’étude : la fusion du Secteur opérationnel Sokola 1 du Nord-Kivu à celle de l’Ituri ou la mise en place d’une cellule unique de commandement des opérations des FARDC pour ces deux provinces touchées par les attaques ADF. C’est cette cellule qui pourrait interagir dans la coordination conjointe FARDC-UPDF dans les opérations contre les ADF à Beni et Dugué.  
Ce qui impliquerait la désignation des nouveaux commandants FARDC dans la région, précisent nos sources.  
Le ministre de la Défense nationale est arrivé à Beni depuis ce weekend.



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"RDC - Christophe Mboso : "Pour la paix nous sommes prêts à composer avec le diable" - 02/12/2021
= https://www.jeuneafrique.com/1275255/politique/rdc-christophe-mboso-pour-la-paix-nous-sommes-prets-a-composer-avec-le-diable/

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97153_notre_pays_fait_face_a_un_groupe_terroriste_dont_la_traque_en_appelle_a_une_coalition_internationale_mboso_nkodia.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97229_presence_des_troupes_ougandaises_en_rdc_le_depute_juvenal_munobo_contredit_les_autorites_militaires.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97176_josue_mufula_qualifie_d_irresponsables_les_propos_de_mboso_et_bahati_sur_l_entree_de_l_armee_ougandaise_sur_le_sol_congolais.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97118_entree_des_updf_les_envahisseurs_ne_peuvent_devenir_des_sauveurs_tribune.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97108_traque_conjointe_des_adf_debut_de_l_offensive_terrestre_sur_fond_de_controverse_pour_le_manque_de_transparence_et_du_traumatisme_du_passe.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97100_operations_fardc_updf_faites_nous_confiance_patrick_muyaya_a_propos_des_doutes.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97089_le_rwanda_a_reussi_a_s_etablir_strategiquement_en_rdc_tribune.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97050_presence_de_l_armee_ougandaise_en_rdc_decue_mushobekwa_fustige_le_tatonnement_du_pouvoir_en_matiere_de_securite_on_change_de_narratif_au_gre_des_vents.html



"Au nom du réalisme ! - 02/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/au-nom-du-realism
Vu de Kinshasa, la présence -enfin admise- des troupes ougandaises sur le sol rd congolais procède de la realpolitik. Qui trouverait à redire si au bout de cette « collaboration » les ADF sont mis hors d’état de massacrer des populations innocentes. Qui crierait au crime de lèse-souveraineté si l’Ituri et le Grand nord sont débarrassées de ces forces négatives aux relents islamistes ?
Personne. Car, énième validation de la citation attribuée à Machiavel, la fin aura justifié les moyens. Ou encore, illustration de la leçon de pragmatisme du leader chinois Deng Xiaoping lorsqu’il disait au seuil de sa politique de réforme et d’ouverture : « Peu importe qu’un chat soit noir ou  blanc, pourvu qu’il attrape la souris« . Depuis, la Chine a effectué un bond tant quantitatif que qualitatif rarement enregistré dans l’histoire de l’Humanité en seulement trois décennies.


Alors, autant prendre notre mal en patience et attendre l’issue de la traque conjointe des terroristes ougandais et autres groupes armés qui écument l’Est de la RDC. En particulier, dans les deux provinces sous état de siège. Le gouvernement rd congolais demande à être jugé aux résultats. Lui qui revendique et assume, enfin,  ouvertement la « coopération » entre les FARDC et l’UPDF. Paraphrasant le Général de Gaulle, les Congolais en leur Armée espèrent que « L’intendance suivra« .
La quête légitime de la quiétude pour des millions de compatriotes vivant dans l’Est du pays ne devrait, cependant, pas faire perdre de vue l’essence et le sens des enjeux en…jeu. Pour la RDC, l’équation ne se pose pas uniquement en terme d’éradication des forces négatives. Le nœud gordien est la défense de l’intégrité du territoire face notamment aux  velléités expansionnistes de deux de ses voisins de l’Est sous -traités par des puissances visibles et invisibles qui ont parié sur le remodelage de l’espace congolais à fins d’accès sans frais aux richesses naturelles. La balkanisation étant le stade final de ce plan, dont l’acte I était l’invasion de la RDC par notamment les troupes rwandaises et…ougandaises.
Ce précédent sonne comme un antidote à une espèce de collaboration à tout va avec un voisin qui n’est disposé ni à faire acte de contrition encore moins à passer par le rite cathartique. Car, l’histoire renseigne que lorsqu’un Etat est encore fragile, la frontière entre paix et pacifisme, réalisme et  défaitisme, compromis et compromission est ténue. En clair, voulant à tout prix, et donc à n’importe quel prix, le premier on risque on risque de balancer dans le second.


"Réactions!- 3 décembre 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/12/03/rasoir/reactions/
Aucune armée, aussi puissante soit-elle, ne peut gagner une guerre sans le soutien de sa population. Le Porte-parole du Gouvernement de warrior le sait pertinemment bien. Voilà qui l’a poussé à lancer un appel à la mobilisation générale. Côté réactions, les Députés de l’Est, particulièrement ceux de l’Ituri, en tout cas dans leur majorité, soutiennent la démarche de la mutualisation des forces entre les UPDF et les Fardc pour traquer les ADF. Même la population de cette partie de la République qui, pour le moment, est loin de la zone des opérations, c’est-à-dire, des hostilités, est derrière la démarche du Gouvernement.

Certes, côté politiciens, il y a encore des sons discordants, une façon d’exprimer des inquiétudes au regard du passé récent et litigieux que la RDC a eu avec ses voisins, particulièrement rwandais et ougandais. Qu’à cela ne tienne, fallait-il laisser pourrir indéfiniment la situation au moment où les massacres de la population se poursuivent ; alors que les ADF ont intensifié les actes de terrorisme en posant des bombes artisanales dans les cités de l’Est ?
Ne fallait-il pas passer à la vitesse supérieure pour arrêter cette déstabilisation du pays, via l’Est, entretenue par les grandes puissances du mal, pour piller les richesses du pays, en d’autres termes, acheter le coltan et autres minerais à vil prix auprès de ces rebelles ou terroristes ?
La situation est évolutive. Le 1er décembre 2021, alors que le monde observe la journée internationale de la lutte contre le VIH/Sida, ce membre du gouvernement accompagné du porte-parole de l’armée et celui de la police, ont livré un briefing à la presse afin d’actualiser le rapport rendu quarante-huit heures plus tôt, sur la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu, où les ADF sont installés et terrorisent de paisibles citoyens.

Secret défense oblige, tout ne sera pas mis sur la place publique.

Ce qui est vrai, échec ou réussite, c’est Tshilombo Tshisekedi qui sera comptable devant la nation dans deux ans. Sa survie politique ou sa descente aux enfers en dépend. Il a promis de ramener la paix, il signera même le pacte avec ‘‘le diable’’ pour ramener la paix dans l’Ituri. Pas seulement, même dans le grand nord et aussi dans le Sud-Kivu où un convoi humanitaire a été intercepté hier par des coupeurs des routes qui ont tué ses quatre occupants, en apportant une bonne partie de la cargaison. C’est sérieux. C’est une stratégie de dispersions d’efforts du Gouvernement et donc de la nation congolaise. Dans ces conditions là, il sera difficile d’amorcer des actions de développement même dans d’autres coins du pays, si le gros morceau du budget est affecté à la traque des groupes armés étrangers et locaux. Vivement l’accompagnement du Gouvernement et des Forces armées de la RDC. !


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 7/12/2021, 10:27 pm

"D'abord n'oublions pas que contrairement aux apparences et à ce que peuvent raconter quelques suppôts du pouvoir en place l'armée ougandaise est entrée au Congo non pour le pacifier contre les ADF mais pour les reléguer au Congo et ainsi les empêcher de faire des attentats à Kampala. Les ADF sévissent à l'Est de notre pays tuant des civils Congolais et déstabilisant le coin sans jamais inquiéter l'Ouganda et les Ougandais, ils s'en contentaient même dans leur logique d'un Congo faible qui leur profite. Depuis un mois ils ont tué et blessé des Ougandais à Kampala : voilà la raison principale de les poursuivre à Beni.

Ensuite n'oublions pas les pensées et les paroles du stratège fatigué qu'est Kaguta et apparentés : "Pour que le Rwanda et l’Ouganda restent debout, le Congo-Kinshasa doit rester à genoux" ... "Un pays qui ne peut pas assurer la sécurité de son territoire ressemble à une personne physique souffrant du Sida". Vous aurez compris à quelle indifférence du sort des Congolais pousse son droit d'expansionnisme et en quelle piètre estime il tient leurs dirigeants Congolais. C'est dire que ses troupes sont d'abord au Congo pour assurer sa politique régionale, que les dirigeants Congolais s'en consolent croyant avoir bénéficier de l'aide du voisin est son moindre souci.

Enfin peut-on dans ses conditions augurer d'une éradication des groupes armés à l'Est par les troupes rwandaises ? La lutte efficace contre l'insécurité à l'Est ne sera que l’œuvre des Congolais, d'une armée républicaine et dissuasive et d'une volonté politique bien réfléchie et courageuse pour doter nos FARDC des moyens logistiques, financiers et organisationnels adaptés. Nos experts ont ici et là donné leurs avis, qu'on en tienne compte...



"RDC – Ouganda : Déconstruire le changement de narratif sophiste de Patrick Muyaya – JJ Wondo - 6 décembre 2021
= https://afridesk.org/rdc-ouganda-deconstruire-le-changement-de-narratif-sophiste-de-patrick-muyaya-jj-wondo/
En philosophie, un sophisme est un raisonnement faux, malgré une apparence de vérité, qui est délibérément conçu avec l’intention de tromper ou de faire illusion. C’est l’exercice de communication auquel les porte-paroles du gouvernement, de l’armée et de la police congolais se sont adonnés la semaine dernière face à un parterre de journalistes congolais, profanes en matière de sécuritaire et militaire de la RDC.
A la suite du double attentat-suicide qui a fait au moins quatre morts et 32 blessés le 16 novembre dernier à Kampala et face à l’analyse de la menace après la réélection de Museveni, les autorités ougandaises avaient pris la ferme décision d’intervenir en RDC, avec ou sans l’aval de leurs homologues congolais, contre les ADF que les FARDC peinent à neutraliser. Ainsi, afin de ne pas humilier les autorités congolaises, les autorités militaires ougandaises ont laissé croire à une opération conjointe avec les FARDC alors que jusqu’à présent on n’a rien vu du côté congolais, à l’instar du meeting aérien de novembre 2020 entre l’Angola et la RDC à Kinshasa[1]. Le constat actuel est qu’aucune armée de la région n’accepte de mener des opérations en parfaite collaboration et confiance avec les FARDC. Autre preuve est que même la MONUSCO n’a pas été informée de cette décision unilatérale ni consultée en amont.

Les opérations militaires ougandaises en cours en RDC sont lancées de manière unilatérale en mettant les autorités congolaises devant le fait accompli. D’où le discours alogique, inconstant et schizophrénique du ministre des Communications et des porte-parole de l’armée et de la police, se cachant dans un verbiage incohérent et ridicule derrière le secret-défense sur le moment de lancement des frappes aériennes et des tirs d’artillerie par l’UPDF, l’armée ougandaise et le franchissement des frontières. Les autorités congolaises, dans leur rhétorique mensongère, lors d’un point de presse, voulaient faire croire au public que c’est le secret des opérations qui les a poussées à ne pas informer sur la date de lancement des opérations et d’entrée des troupes ougandaises en territoire congolais de peur de voir les ADF quitter les lieux de leur cantonnement. Faux et archi-faux, d’autant que dès que l’information avait fuité de l’accord présidentiel d’accepter l’intervention militaire ougandaise en territoire congolais, les autorités et la presse ougandaises commençaient déjà à diffuser des informations et des images qui contredisaient le déni affiché par le ministre Patrick Muyaya, le général Léon Kasonga et le commissaire supérieur principal Pierrot Mwana Mputu, respectivement porte-paroles  du Gouvernement, de l’armée (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC).

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Les militaires ougandais dans le territoire Congo – 30 novembre 2021

Par ailleurs, l’armée ougandaise, qui n’a aucune considération l’égard des FARDC dont elle sait qu’elles sont infiltrées par des éléments en connivence avec les ADF, ne pouvait nullement se fier aux informations des renseignements militaires congolais. Or pour mener des frappes aériennes et des tirs d’artillerie ciblés, il faut absolument des informations au sol en plus de celles obtenues par des moyens d’observation comme les drones. Pour ce faire, cela nécessite une présence préalable des équipes de reconnaissance (Recce en jargon militaire) qui seront analysées par la suite. C’est ce travail effectué par des équipes de reconnaissance ougandaises en territoire congolais dans les jours qui ont suivi le double attentat du 16 novembre qui a permis la planification des actions menées depuis le 30 novembre.
Les communicateurs politique, militaire et policier congolais ont en outre inoculé le mensonge selon lequel c’est l’armée congolaise qui a fourni les informations sur les lieux de localisation des ADF. Une absurdité car si elles savaient localiser les bastions des ADF, qu’est-ce qui les empêchaient de mener des opérations similaires avec des unités au sol pour les y déloger ?
Lorsqu’on fait venir une force militaire étrangère pour opérer en RDC, cette force étrangère est invitée pour mener une guerre au Congo. Et lorsqu’il y a des forces armées qui sont en guerre en Congo, c’est ce que disent les autorités ougandaises, la doctrine militaire assimile cette situation à celle décrite aux articles 85 et 143 de la constitution (que vous pouvez lire).

La défense nationale, un domaine de collaboration entre le Chef de l’Etat et le Gouvernement responsable devant le Parlement

La Constitution congolaise[2] consacre un régime politique semi-présidentiel ou mixte en ce sens que ce régime présente à la fois des caractéristiques du régime présidentiel et, par ailleurs, les mécanismes habituels du régime parlementaire (droit de dissolution et responsabilité politique du gouvernement). Ainsi, le régime semi-présidentiel est doté d’une part, d’un chef de l’Etat élu au suffrage universel et, d’autre part, d’un gouvernement qui est responsable politiquement devant un Parlement qu’il peut dissoudre comme c’est le cas dans un régime parlementaire classique[3].
Dans le domaine de la défense, la Constitution congolaise consacre le caractère mixte du régime, bien qu’en réalité, depuis 2006, c’est le Président qui garde le monopole de la gestion des questions de défense et de sécurité. Selon l’exposé des motifs de la Constitution : « Bien plus, les affaires étrangères, la défense et la sécurité, autrefois domaines réservés du Chef de l’Etat, sont devenus des domaines de collaboration ».
L’article 91 de la Constitution consacre le partage des compétences entre le Président et le Gouvernement : « Le Gouvernement définit, en concertation avec le Président de la République, la politique de la Nation et en assume la responsabilité.                                                                                                                     
Le Gouvernement conduit la politique de la Nation. La défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement.
Le Gouvernement dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité. Le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues aux articles 90, 100, 146 et 147. (…). »

Le parlement doit-il être consulté ou non par le président lorsqu’il autorise l’entrée des troupes étrangères pour mener une guerre en RDC ?

Malgré le caractère semi-présidentiel de la Constitution congolaise, nombreux sont les articles de cette Constitution qui soulignent la prédominance de l’institution Président dans les domaines de la défense et de la sécurité. Ainsi, le Président de la République est le commandant suprême des Forces armées. Il préside le Conseil supérieur de la défense (article 83). Le Chef de l’Etat est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux (article 69). Le Président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des ministres : (…) les officiers généraux et supérieurs des forces armées et de la police nationale, le Conseil supérieur de la défense entendu ; le chef d’état-major général, les chefs d’état-major et les commandants des grandes unités des forces armées, le Conseil supérieur de la défense entendu (article 81).
Lorsque des circonstances graves menacent d’une manière immédiate l’indépendance ou l’intégrité du territoire national ou qu’elles provoquent l’interruption du fonctionnement régulier des institutions, l’article 85 confère au Président de la République la possibilité de proclamer l’état d’urgence ou l’état de siège après concertation avec le Premier ministre et les Présidents des deux Chambres conformément aux articles 144 et 145 de la présente Constitution. Il en informe la nation par un message
Concernant la déclaration de guerre, les articles 86 et 143 prévoient les procédures auxquelles le Président de la République et le Parlement doivent se soumettre, en conférant au Parlement la compétence de l’autorisation de la déclaration de guerre.

Article 86 : « Le Président de la République déclare la guerre par ordonnance délibérée en Conseil des ministres après avis du Conseil supérieur de la défense et autorisation de l’Assemblée nationale et du Sénat conformément à l’article 143 de la présente Constitution. »
Article 143 : Conformément aux dispositions de l’article 86 de la Constitution, le Président de la République déclare la guerre sur décision du Conseil des ministres après avis du Conseil supérieur de la défense et autorisation de deux Chambres. Il en informe la Nation par un message. Les droits et devoirs des citoyens, pendant la guerre ou en cas d’invasion ou d’attaque du territoire national par des forces de l’extérieur font l’objet d’une loi.
Pour pouvoir mieux interpréter le rôle du Parlement dans les articles ci-dessus, il est crucial de définir la notion de guerre.
L’article 2 de la loi organique portant organisation et fonctionnement des forces armées de la RDC définit la guerre en ces termes : « La guerre est le recours légal et ultime à tous les moyens militaires ou non militaires de défense nationale pour mettre un terme à la menace ou à l’agression contre les intérêts fondamentaux du pays ».
Aujourd’hui en RDC, les ADF constituent effectivement une menace contre les intérêts fondamentaux internes du pays et ensuite contre la sécurité de l’Ouganda. Et lorsque l’armée ougandaise s’amène en RDC, c’est pour mener des opérations militaires assimilées à une guerre – conjointement – avec les FARDC. Ainsi, lorsqu’on laisse intervenir des troupes militaires étrangères en RDC afin de mettre fin à une menace telle que prévue par la loi congolaise, on peut affirmer haut et fort que ces troupes étrangères sont invitées pour mener une guerre au Congo. C’est d’ailleurs ce qu’affirment les autorités ougandaises. Ainsi, lorsqu’il y a des forces armées qui sont en guerre en Congo, la doctrine juridico-militaire assimile cette situation à celle prévue dans les articles 86 et 143 de la Constitution, c’est-à-dire à une guerre. Dans ce cas, le Président Tshisekedi est tenu d’actionner les mécanismes prévus par l’article 86 de la Constitution qui lui impose de requérir l'’avis du Conseil supérieur de la défense et surtout l’autorisation de deux Chambres du Parlement avant d’en informer la Nation par un message. Rien de tout cela n’a été fait.
C’est probablement pour les raisons évoquées ci-dessus que la MONUSCO s’est abstenue de se mêler des opérations de guerre qui ne relèvent pas de son mandat, selon son porte-parole, Mathias Gillmann. Ce dernier a appelé à une coordination très étroite entre les acteurs pour plus d’efficacité et pour la sécurité de toutes les parties[4].

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Les éléments des forces spéciales ougandaises devant une cachette souterraine des ADF en RDC

Conclusion

La question se pose pas dans le sens si le fait d’inviter une armée étrangère est-il prévu ou non dans la Constitution. Il s’agit d’un
s’agit d’un raccourci en termes d’analyse. Le raisonnement se pose plutôt en termes de missions des troupes ougandaises en RDC. Si ces troupes viennent faire la guerre au Congo (contre les rebelles ADF), la nature de leur mission est une guerre. Et lorsqu’il y a guerre, ce sont les articles 86 et 143 de la Constitution qui doivent s’appliquer. C’est cela l’esprit de ces articles. Pour le cas d’espèce, on est dans une situation de flagrante violation de la Constitution par le Président.
La question de la guerre touche à la souveraineté, à l’intégrité et même à la survie d’un État. Cette question ne doit pas être traitée avec autant de légèreté ni être banalisée. Concernant l’intervention militaire ougandaise en RDC, le mutisme affiché par le Président Tshisekedi, Commandant suprême des forces armées laisse transparaître un malaise. Nous condamnons également le silence du Gouvernement qui cogère avec le Président le domaine de la défense, en omettant de tenir un Conseil des ministres extraordinaire pour statuer sur cette intervention militaire étrangère en RDC. De même, nous nous insurgeons contre le Parlement qui manifeste un silence complice face à cette question brulante d’actualité qui mérite un débat transparent afin de rassurer les Congolais sur les finalités réelles ainsi que les conséquences multiformes éventuelles de cette intervention de l’armée ougandaise qui semble être imposée aux autorités congolaises. Surtout lorsqu’on connait l’activisme hégémonique passé de l’armée de Museveni en RDC ayant causé des crimes de guerre et de graves actes de traitements cruels, inhumains ou dégradants envers les victimes congolaises qui n’ont jamais obtenu justice ni réparation  des préjudices subis.
Les Congolais attendent que le Président Tshisekedi saisisse l’occasion de son discours sur l’état de la nation du 13 décembre 2021 pour leur expliquer les raisons qui l’ont poussé à inviter les troupes ougandaises en RDC.

Références

[1] https://afridesk.org/drole-de-meeting-militaire-aerien-solitaire-angolais-a-kinshasa-quelles-retombees-pour-tshisekedi-jj-wondo/.
[2] La République Démocratique du Congo est actuellement régie par la Constitution du 18 février 2006, modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006.
[3] http://www.congo-autrement.com/blog/le-regime-congolais-est-semi-presidentiel-qu-est-ce-que-cela-veut-dire.html.
[4] M. Gillmann a précisé : « Notre mandat nous autorise à soutenir l’armée congolaise dans ses opérations. Notre mandat ne nous permet pas de soutenir une coalition régionale. Mais, ça ne veut pas dire qu’on ne peut rien faire. Ça veut dire simplement que nos efforts doivent être coordonnés »Radio Okapi: 01/12/21, In https://www.radiookapi.net/2021/12/02/actualite/securite/rdc-la-monusco-respecte-les-operations-conjointes-fardc-updf-contre.


"Emily Maltman: Il est difficile de soutenir les actions de l’état de siège ou encore les offensives conjointes FARDC-UPDF sans la présentation d’un plan - 10 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/10/emily-maltman-il-est-difficile-de-soutenir-les-actions-de-letat-de-siege-ou-encore-les

"Insécurité dans l’Est : Le Gouvernement invite la communauté internationale à accompagner les FARDC et les UPDF -
9 décembre 2021

= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/09/insecurite-dans-lest-le-gouvernement-invite-la-communaute-internationale-a-accompagner-les-fardc-et-les-updf.html/99380/

"RDC: route réparée dans environ deux jours, assaut en vue contre les ADF, selon l’arm -10 décembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/66537/rdc-route-reparee-dans-environ-deux-jours-assaut-en-vue-contre-les-adf-selon-larmee/


"Le Rwanda surveille de près les opérations de l’armée ougandaise dans l’est de la RDC- 10/12/202
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211210-le-rwanda-surveille-de-pr%C3%A8s-les-op%C3%A9rations-de-l-arm%C3%A9e-ougandaise-dans-l-est-de-la-rdc

"RDC: l’armée et la force de l’ONU dotées d’un cadre pour des opérations conjointes - 7 décembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/66428/rdc-larmee-et-la-force-de-lonu-dotees-dun-cadre-pour-des-operations-conjointes/


"Opération ougando-congolaise: les ministres de la Défense accordent leurs violons - 10/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211210-op%C3%A9ration-ougando-congolaise-les-ministres-de-la-d%C3%A9fense-accordent-leurs-violons


= https://afrique.lalibre.be/66480/est-de-la-rdc-mutualisation-des-forces-ougandaises-et-congolaises-au-programme/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211206-le-forum-de-dakar-un-espace-d-%C3%A9change-sur-la-s%C3%A9curit%C3%A9



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Dernière édition par ndonzwau le 11/12/2021, 3:13 pm, édité 2 fois

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Message  ndonzwau 11/12/2021, 2:39 pm

DES NOUVELLES FRAICHES PAS VRAIMENT ENCOURAGEANTES DES OPÉRATIONS DE L’ARMÉE OUGANDAISE SUR NOTRE SOL !? ON NE CESSERA DE RAPPELER QUE LA PREMIÈRE CLE A L’ÉRADICATION DE L'INSÉCURITÉ A L'EST EST UNE ARMÉE CONGOLAISE RÉPUBLICAINE ET DISSUASIVE QUI Y PROTÈGE LES POPULATIONS ET  LES INSTITUTIONS, DONC UNE ARMÉE A REFORMER PROFONDÉMENT !

Nous savons aussi aujourd'hui qu'il faut une adhésion de la population au projet public de sécurisation de leur région et n'oublions pas par  exemple que la population ne réagit pas toujours uniformément comme on voit par exemple qu'on la rejette ou appuie la présence de l'armée ougandaise en Ituri et à Beni. C'est dire déjà que les actions pernicieuses des voisins rwandais, ougandais et burundais ont influencé différemment les rapports de force des autochtones selon qu'ils étaient plus ou moins inquiétés et les rebelles comme les ADF agissent là-dessus d'autant qu'ils ont été adoubés par l'EI sur fond d'antagonismes politico-ethniques préexistants. Entre-temps le soutien des États Unis et d'autres qui mettent aussi en avant un terrorisme djihadiste chez les ADF aidera-t-il à opérer la nécessaire réforme de l'armée ?

Ailleurs on nous apprend que sur le terrain les débuts de l’opération ougandaise sont très hésitants faute de coordination entre l’armée ougandaise et l’armée congolaise et à la faveur du refus de l’Ouganda de collaborer avec la Monusco dont par ailleurs le mandat ne l'autorise pas de coopérer avec une autre armée qui n'est pas Congolaise. L'Ouganda clame sa capacité de faire ce qu’elle a à faire dans l’est de la RDC sans aucune autre assistance mais une question se pose : l'Ouganda expansionniste vers le Congo depuis un quart de siècle n'a-t-il pas derrière un agenda caché de parfaire son occupation au Congo que seulement neutraliser les ADF ?

Aujourd'hui les ADF se sont révélés être aussi une menace pour l'Oganda mais leur faire la guerre signifie-til qu'il est là aussi pour sécuriser l’est de la RDC d'autant qu'il s'y trouve d'autres groupes rebelles qui ne représentent pas nécessairement une menace pour lui et puis aucun mot sur le temps que l'armée ougandaise va rester sur place. Des  objectifs d’ordre géoéconomique dont il a toujours usés exigent de la part du pouvoir Congolais plus qu'une vigilance ponctuelle une priorité capitale pour sa souveraineté tant il est beaucoup à craindre que l'armée ougandaise ne soit revenue pour la réoccupation de l’espace perdu en RDC depuis son retrait officiel; mais est-ce là  le souci de notre Mulopwe ? Pauvre Tshisekedi !!!



"Les débuts compliqués de l’intervention ougandaise en RDC (Par Pierre Boisselet) - 11 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/11/les-debuts-compliques-de-lintervention-ougandaise-en-rdc-par-pierre-boisselet

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Des militaires de l’Armée ougandaise. Photo d’illustration

C’était le lundi 29 novembre. Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya avait convoqué une conférence de presse pour marteler un message : « il n’y a pas de troupes ougandaises en RDC, il y a plutôt mutualisation des renseignements militaires entre les FARDC et l’armée ougandaise » a-t-il dit. Mais quelques heures plus tard, les propos du ministre étaient déjà contredits par les faits : l’Ouganda commençait à bombarder des positions sur le territoire congolais et ses troupes franchissaient la frontière. Comment expliquer une communication aussi contradictoire ? Bonjour. Je suis Pierre Boisselet, le coordonnateur du Baromètre sécuritaire du Kivu. Vous suivez  le 43e numéro de Po na GEC, la capsule audio du Groupe d’étude sur le Congo sur l’actualité de la RDC. Et cette semaine nous nous intéressons à l’intervention ougandaise dans l’est du Congo.

À l’heure où nous enregistrons cet épisode, cette intervention ressemble encore à une « drôle de guerre ». Le bilan des bombardements du 30 novembre n’a toujours pas été confirmé de source indépendante. Et aucun combat ne semble avoir pour l’instant opposé les ADF, Forces démocratiques alliées, et les forces ougandaises censées les pourchasser. Alors, que se passe-t-il ? Selon plusieurs sources diplomatiques et de terrain, les débuts de l’opération ont été paralysés par un manque de coordination entre l’armée ougandaise et l’armée congolaise. Le président Félix Tshisekedi a autorisé Kampala à intervenir, comme nous l’avions rapporté le 26 novembre. Mais l’Ouganda semble avoir interprété ce feu vert comme une autorisation à agir sans concertation. Conséquence : plusieurs membres du gouvernement congolais ont été eux-mêmes surpris d’apprendre le début des bombardements sur leur sol. Cela explique pourquoi le gouvernement congolais se bornait à évoquer « des actions concertées » entre les deux armées, alors que l’Ouganda assumait une réelle intervention au Congo. Selon nos informations, ceci a eu d’autres conséquences sur le terrain : les deux forces ne sont toujours pas parvenues à s’entendre sur une stratégie conjointe face aux ADF. Faute d’anticipation, les véhicules lourds envoyés par l’Ouganda semblent aussi rencontrer des difficultés à progresser. Les routes sont en terre rendues et elles ont été rendues impraticables par une intense saison des pluies. À cela s’ajoutent des problèmes de coordination avec la Monusco, la Mission de l’ONU en RDC. Son mandat ne l’autorise pas à collaborer avec une armée étrangère. Selon une source au sein de la Mission, cela signifie que les opérations qu’elle avait prévues contre les ADF, avec notamment son nouveau contingent kényan, sont pour le moment mises sur pause. De son côté, l’Ouganda a exprimé une grande défiance à l’égard des casques bleus par la voix de son ministre des affaires étrangères, Henry Oryem Okello, dans une interview à la chaîne NTV. « Nous n’avons pas besoin de l’aide militaire de la Monusco. Même s’ils nous offraient une tasse de thé, nous la refuserions. L’armée ougandaise a la capacité de faire ce qu’elle a à faire dans l’est de la RDC sans son assistance ».

Le résultat de tout cela, c’est que, sur le territoire de Beni, trois forces militaires chargées de traquer les ADF sont présentes sans réelle coordination entre elles pour le moment. Mais ce manque d’organisation semble aussi toucher Washington. Alors que le Département d’Etat semble considérer cette intervention comme une composante utile dans la lutte contre le terrorisme, le département du Trésor a prononcé des sanctions contre un homme clé de cette opération : le chef des renseignements militaires ougandais, Abel Kandiho, accusé de violations de droits de l’homme commises en Ouganda. Ce début poussif et mal coordonné de l’intervention n’est pas une bonne nouvelle pour la lutte contre les ADF. En plus de deux décennies de présence dans l’est de la RDC, ce groupe a montré une inquiétante capacité à résister aux interventions militaires. Ces débuts hésitants risquent de lui laisser le temps de se réorganiser. Les différents acteurs qui prétendent lutter contre les ADF devraient se ressaisir rapidement, et mettre sur pied une stratégie complète et cohérente, s’ils veulent arriver, enfin, à les défaire.
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"Opérations conjointes FARDC-UPDF : la société civile de Walese Vonkutu salut l’installation de l’état-major à Komanda - 11/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/11/actualite/securite/operations-conjointes-fardc-updf-la-societe-civile-de-walese-vonkutu

= https://www.radiookapi.net/2021/12/10/actualite/securite/operations-conjointes-fardc-updf-le-general-major-camille-bombele
= https://www.radiookapi.net/2021/12/08/actualite/securite/traque-des-adf-la-securisation-des-80-km-de-laxe-routier-kasindi-beni
= https://www.radiookapi.net/2021/12/08/actualite/securite/traque-des-adf-la-securisation-des-80-km-de-laxe-routier-kasindi-beni
= https://www.radiookapi.net/2021/12/10/actualite/securite/operations-conjointes-fardc-updf-le-depute-mbindule-appelle-les
= https://www.radiookapi.net/2021/12/03/emissions/linvite-du-jour/jaribu-muliwavyo-le-lancement-des-operations-conjointes-fardc


"Quelle mission de l’armée ougandaise en RDC : neutraliser les ADF ou ancrer l’occupation ? – JJ Wondo - 11 décembre 2021
= https://afridesk.org/quelle-mission-de-larmee-ougandaise-en-rdc-neutraliser-les-adf-ou-ancrer-loccupation-jj-wondo/
L’intervention de l’armée ougandaise en RDC fait couler beaucoup d’encre et donne lieu à des interprétations diverses, souvent superficielles et émotionnelles. La question qui est posée dans cette analyse est de savoir si l’armée ougandaise est en guerre en RDC contre les ADF ou poursuit-elle également d’autres objectifs géostratégiques ?
Une majorité des Congolais se montrent circonspects face aux opérations militaires ougandaises en RDC. Par contre, les ressortissants et notables de Beni-Lubero seraient plutôt majoritairement favorables à ce déploiement des UPDF, sans doute lassés par les massacres à répétition que les FARDC peinent à éradiquer et les tracasseries militaires qui paralysent gravement l’activité économique locale. Pour ces derniers, il n’y a rien à espérer des FARDC dans leur situation actuelle. Par ailleurs, une grande majorité des ressortissants de l’Ituri, autre province où les ADF seraient actifs selon les autorités congolaises, se montrent quant à eux résolument hostiles à la présence militaire ougandaise en RDC, craignant une domination Hima dans leur province.

Dans un article publié en 2003, le professeur Alphonse Maindo n’avait pas hésité de qualifier la partie Nord-Est de la RDC comme étant un Far West ougandais qui attire trafiquants et aventuriers en quête de fortune. Cette partie du territoire allant du Grand Nord du Nord-Kivu jusqu’en Ituri serait considéré comme une province ougandaise francophone[1]. Pour ce faire, des milices locales et des rebellions congolaises (MLC et MLC-K/ML) ont été soutenues par des officiers ougandais, dont le général James Kazini et Salim Saleh, pour faire main basse sur les richesses de cette région en se lançant dans une vaste entreprise hégémonique Hima-Tutsi dont la « conquête » du Rwanda par les Tutsi entre 1990 et 1994 n’a été que la première étape[2].

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L’UPDF vient faire la guerre aux ADF et non pour sécuriser l’est de la RDC

Il faut comprendre que l’intervention militaire ougandaise vise à s’attaquer aux ADF qui constituent une menace pour la sécurité intérieure de l’Ouganda. Cela ne signifie pas forcément que l’intervention militaire ougandaise en RDC vise à ramener la paix en Ituri et à Beni. En effet, l’UPDF se bat en RDC contre un ennemi (ADF) qu’elle perçoit comme étant une menace pour la sécurité et l’intégrité territoriale de l’Ouganda, selon l’analyse de la menace faite par les autorités de ce pays. Or tous les groupes armés qui pullulent en Ituri et au Nord-Kivu ne représentent pas nécessairement une menace pour l’Ouganda.
Il faut aussi comprendre qu’en déclarant le 3 décembre 2021 que les troupes ougandaises déployées en RDC y resteraient aussi longtemps que nécessaire pour vaincre les rebelles islamistes, la porte-parole de l’UPDF a clairement circonscrit la cible de leurs opérations. Mais elle avait aussi précisé que les progrès des opérations seront évalués après deux mois. Elle n’a nulle part affirmé que cette évaluation se ferait conjointement avec leurs homologues congolais. En langage clair, il s’agira d’une évaluation interne ougandaise par rapport à la menace pour la sécurité de l’Ouganda et non des deux provinces congolaises qui font également face à d’autres menaces propres.
Des motivations géoéconomiques derrière le déploiement militaire ougandais en RDC ?
Cependant, derrière cette déclaration assez ambiguë, au-delà des objectifs sécuritaires, on ne peut pas éluder les objectifs d’ordre géoéconomique qui pourraient sous-tendre ces opérations de guerre. C’est en lisant attentivement le stratégiste militaire prussien Carl Gottlieb von Clausewitz que l’on peut comprendre les finalités d’une guerre. Pour Clausewitz, la guerre n’est pas une fin en soi, mais bien « une simple continuation de la politique (diplomatie) par d’autres moyens. La guerre n’est pas seulement un acte politique, mais un véritable instrument politique, une poursuite des relations (ou transactions) politiques (diplomatiques), une réalisation de celles-ci par d’autres moyens ». C’est-à-dire un moyen de faire la politique (nationale et internationale) autrement.

En effet, en science militaire, les stratégistes se focalisent moins sur l’éclat des batailles que sur leurs suites et impacts politiques, diplomatiques, sociaux, économiques… à long terme. D’autant qu’en stratégie, l’option militaire, quoique déterminante, ne suffit pas à elle seule pour déterminer la réalisation finale des objectifs poursuivis dans une guerre ; celle de prolonger la politique par d’autres moyens en contraignant l’adversaire à la soumission[3]. L’épreuve de vérité n’est pas une bataille gagnée, aussi brillante soit-elle, mais la mise hors combat durable de l’ennemi, soit par la destruction de ses forces, soit par la maîtrise d’un espace de sécurité politiquement, économiquement et militairement suffisant ; ou encore par les dividendes diplomatiques et économiques de la victoire militaire engendrés à la suite d’une bataille militaire. C’est ainsi qu’au-delà de la victoire militaire opérationnelle sur le champ des batailles, l’on considère généralement les finalités stratégiques ultimes d’une guerre[4].
Dans son livre intitulé : La Santé de l’Etat, c’est la Guerre, le politologue américain Randolph Bourne avance que la guerre (classique) est une fonction – sinon la fonction principale – des Etats et non des nations. Elle ne peut survenir que dans le cadre des Etats concurrents, entretenant entre eux des relations par le biais de leurs diplomaties. En effet, Bourne soutient que l’Etat en tant qu’idéal diplomatique-militaire, est éternellement en guerre. Et c’est dans la politique extérieure que l’Etat est le plus pleinement lui-même d’autant que le dernier bastion du pouvoir de l’Etat est la politique extérieure[5]. De ce fait, les Etats les uns par rapport aux autres peuvent être considérés comme étant dans un perpétuel état de guerre latente. C’est effectivement dans cette situation géopolitique de guerre latente que l’on pourrait décrire les relations entre les pays des Grands-Lacs africains.

Aujourd’hui, lorsqu’on analyse la cartographie économique du Grand Nord (Nord-Kivu) et de l’Ituri, on constate que cette partie du territoire congolaise se trouve de fait sous l’influence économique de l’Ouganda. Ce pays, grâce à ses infrastructures routières, inonde le marché interne de cette région congolaise de toutes sortes de produits de première nécessité. L’économie ougandaise tire un grand bénéfice de cette situation de fait due à la faillite de l’Etat congolais sur cette partie de la RDC.
Ainsi, la meilleure façon pour les autorités ougandaises de mieux garantir et sécuriser leur commerce dans cette zone sinistrée, investie notamment par les ADF et des milices internes ituriennes (FRPI[6]/Chini ya kilima, CODECO[7], FPIC[8], Groupe Zaïre[9],…),  c’est d’y déployer leurs forces armées. Et lorsque l’armée ougandaise déclare qu’elle restera en RDC aussi longtemps que la menace ADF ne sera pas neutralisée, nous ne sommes pas loin d’un processus d’occupation militaire congolaise par une armée étrangère. En ce sens que, l’Ouganda pourrait instrumentaliser l’insécurité dans cette partie qu’il lorgne depuis 1996, pour pérenniser la présence de ses troupes. C’est d’ailleurs ce que fait le Rwanda depuis très longtemps, non seulement en instrumentalisant les FDLR/RUD[10] mais en facilitant la création et la mutation de beaucoup de mouvements rebelles.

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Vers la réoccupation de l’espace perdu en RDC ?

Aujourd’hui, les autorités ougandaises n’ont pas apporté des preuves formelles qui démontrent que le double attentat du 16 novembre 2021 provient de la RDC. Quel sera l’impact réel de ces opérations à moyen termes si l’armée congolaise, dont AFRIDESK exige de profondes réformes depuis une décennie, est incapable de prendre la relève de l’intervention ougandaise en cas de retour de leurs troupes en Ouganda ?
Lorsqu’on analyse les actions de l’armée ougandaise en RDC entre 1998 et 2002, qu’est ce qui ne nous dit pas que son retour vise à réinvestir durablement cette zone tant convoitée pour ses ressources naturelles et pour l’extension de son économie ?
Si en apparence, les opérations militaires ougandaises ne constituent pas un état de guerre contre la RDC dans l’absolu, on ne doit pas exclure a priori l’hypothèse que l’Ouganda profite indirectement de cet état de guerre contre l’ADF pour se maintenir militairement dans cette partie de la RDC. Ainsi, applaudir cette intervention militaire aux contours flous ne serait-il pas une façon de cautionner naïvement à terme le processus d’occupation militaire ougandaise de cette partie du territoire congolais ?
Enfin, nous déplorons la manière dont les autorités congolaises agissent par rapport à cette situation. Nous sommes étonnés qu’elles aient permis à l’Ouganda de faire intervenir son armée en RDC sans avoir signé au préalable un accord de coopération militaire bilatérale. Celui-ci n’est intervenu que 10 jours après les offensives militaires ougandaises au Nord-Kivu[11]. Rien ne nous renseigne que cela a fait l’objet d’une délibération en Conseil des ministres et que l’Assemblée nationale et le Sénat en sont informés, conformément à l’article 213 de la Constitution[12]. Aussi, dans cet accord, rien n’est spécifié sur le nombre des effectifs militaires ougandais en activité en RDC, la délimitation précise de leur rayon d’action, la durée de leurs interventions.

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Conclusion : que recevra l’Ouganda en contrepartie de son action militaire en RDC ?

La stratégie appliquée par l’Ouganda pour neutraliser les ADF est celle dite de « Forward Defense » (défense de l’avant). Cette notion, conceptualisée par l’américain Joseph Nye, signifie la capacité pour un pays d’aller intercepter les menaces le plus en amont possible de leur réalisation, au-delà de ses frontières[13]. Or cette action militaire ougandaise va aussi profiter, en partie, à la RDC, vu l’incapacité militaire congolaise d’éradiquer la menace ADF. D’autre part, on dit généralement que l’argent est le nerf de la guerre. Et surtout que la guerre entraine des dépenses énormes en termes d’effort financier – effort de guerre – dont la facture devrait en toute logique être payée par les deux Etats.
En conséquence, que donnera la RDC à l’Ouganda en contrepartie de son activisme militaire en RDC ? Sachant que les deux pays sont actuellement en contentieux judiciaire à la Cour internationale de justice à New-York suite aux activités militaires de l’Ouganda sur le territoire de la RDC. A l’époque, les autorités congolaises avait argumenté que les forces armées ougandaises avaient mené une invasion surprise, perpétré des attaques armées et occupé le territoire congolais. Dans son arrêt rendu le 19 décembre 2005, la Cour avait conclu que « l’Ouganda a violé la souveraineté ainsi que l’intégrité territoriale de la RDC »[14].
En droit militaire et en droit international, l’invasion armée débouche le plus souvent sur une occupation militaire et quelque fois sur une annexion militaire[15].
Or, depuis l’accession au pouvoir du Président Tshisekedi, l’opinion a été surprise de voir la CIJ reporter sine die l’audience du 18 novembre 2019 qui devrait confirmer l’arrêt relatif à la condamnation de l’Ouganda au paiement des dommages-intérêts de 10 milliard dollars à la RDC. La Cour a reçu une lettre de la RDC sollicitant ce report. Cette demande de report, auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), est intervenue le 9 novembre 2019 le jour de la visite de Felix Tshisekedi en Ouganda. Les deux chefs d’État préfèrent régler cette question en négociant[16], selon une demande conjointe des deux parties. D’où la pertinente question de savoir quelle serait l’attitude du gouvernement et du Président congolais si, au cours de sa présence en territoire congolais, l’armée ougandaise y commettait des actes de pillage et/ou des crimes contres l’humanité envers les populations civiles ? C’est pourquoi le Parlement congolais devrait exiger la transparence en ce qui concerne l’accord signé ou à signer entre les deux armées.
Pour conclure, le fait de l’intervention en cours de l’armée ougandaise en RDC ne risque-t-il pas d’impacter l’issue du contentieux entre la RDC et l’Ouganda ? Seul l’avenir nous le dira.

Références


[1] Alphonse Maindo Monga Ngonga, La républiquette de l’Ituri » en République démocratique du Congo : un Far West ougandais, Politique africaine 2003/1 (N° 89), pages 181 à 192. In https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2003-1-page-181.htm.
[2] Gerard Prunier, L’Ouganda et les guerres congolaises, in Politique africaine 1999/3 (N° 75), pages 43 à 59.
[3] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ? Bilan – Autopsie de la défaite du M23 – Prospective, Amazon, 2014. Disponible en vente sur Amazon : https://www.amazon.fr/Forces-Arm%C3%A9es-Congo-irr%C3%A9formable-Prospective/dp/9090287744.
[4] Coutau-Begarie, Hervé, Traité de Stratégie, Economica, 6ème édition, Paris, 2008.
[5] Randolph Bourne, La Santé de l’Etat, c’est la Guerre, Ed. Le passager clandestin, Paris, 2012, p.62.
[6] FRPI : Force de résistance patriotique de l’Ituri est un groupe armé créé en novembre 2002 par la communauté Ngiti du groupe ethnique Lendu.
[7] CODECO : Coopérative pour le développement au Congo est une milice composée principalement de ressortissants de l’ethnie Lendu. Ses remontent à plusieurs décennies et à un collectif agricole et religieux dirigé par Bernard Kakado, homme fort de la communauté Lendu et ancien partisan de la FRPI.
[8] FPIC (Chini ya kilima) : Front Patriotique et Intégrationniste du Congo est une milice de la communauté Bira. L’activité des FPIC est localisée au sud de la ville de Bunia et dans le territoire d’Irumu.
[9] Groupe Zaïre une milice des combattants de l’ethnie Hema

[10] AuNord-Kivu, on distingue deux groupes rebelles rwandais des FDLR : les FDLR/FOCA et les FDLR/RUD. Les premiers, les Forces combattantes Aba Cunguzi (FOCA), sont issus de génocidaires Interhamwe. Les seconds (RUD) sont un groupe dissident des FDLR, mais qui accueillait des Tutsis qui quittaient le Rwanda et surtout l’Ouganda, pour s’installer en RDC. Les FDLR/RUD, une fois retournés au Rwanda, reçoivent une formation de l’armée rwandaise (RDF). Ils sont ensuite renvoyés en RDC pour y mener des activités de déstabilisation. https://afridesk.org/lattaque-mortelle-du-convoi-de-lambassadeur-italien-en-rdc-a-qui-profite-le-crime-j-ziambi-jj-wondo/.
[11] https://actualite.cd/2021/12/09/la-rdc-signe-un-accord-de-cooperation-militaire-avec-louganda.
[12] Article 213 de la Constitution de la RDC :
Le président de la République négocie et ratifie les traités et accords internationaux.
Le Gouvernement conclut les accords internationaux non soumis à ratification après délibération en Conseil des ministres. Il en informe l’Assemblée nationale et le Sénat.
[13] Annuaire Stratégique 2003, p.282.
[14] Maurice Kamto, L’agression en droit international, Editions A. Pedone, Paris, 2010, p.28.
[15] Maurice Kamto, ibid., p.28.
[16] https://www.rfi.fr/fr/afrique/20191202-rdc-ouganda-report-audiences-cour-internationale-justice-oppose.


"RDC : pour vaincre le terrorisme, l’armée doit changer en profondeur - 10 décembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1277954/politique/rdc-pour-vaincre-le-terrorisme-larmee-doit-changer-en-profondeur/
Sans une véritable force armée neutre et perçue comme protectrice, il sera impossible de sécuriser le Nord, le Sud-Kivu et l’Ituri.
La région des Grands lacs est traversée par de féroces antagonismes ethniques. Les affrontements et opérations d’influence menées par le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda ont largement contribué à la situation actuelle. L’ensemble de ces conflits sont en effet alimentés non seulement par les différends fonciers, mais aussi par la volonté de maîtriser les abondantes ressources minières ou agricoles régionales. C’est dans ce contexte que le risque terroriste jihadiste semble s’affirmer, porté par les Forces démocratiques alliées (AFD), un groupe armé adoubé en 2018 par l’État islamique (EI).

Épouvantail et paravent


Nés dans les années 1990, les ADF n’ont eu recours aux méthodes terroristes qu’à partir de 2013, sans pour autant se réclamer du jihad international. Jusqu’en 2018, leurs liens avec les réseaux jihadistes internationaux étaient clairement sujets à caution pour les experts de la région. De fait, le ralliement à l’EI, opportuniste, n’implique pas automatiquement des liens préalables. Et il semble avéré que le groupe a pu servir pendant plusieurs années d’épouvantail aux milieux politiques de Kinshasa (notamment kabilistes). Ou bien de paravent commode à des exactions perpétrées par les Forces armées de la RDC (FARDC), selon Thierry Vircoulon, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
De facto, les ADF sont aujourd’hui devenu un vecteur de propagation du jihadisme
Mais la montée en épingle du caractère islamiste des ADF a tout de même entraîné une stigmatisation croissante des musulmans de RDC (un peu plus de 10 % de la population). Une donne qui a probablement renforcé les potentialités de recrutement et d’expansion du groupe et sa réputation internationale. De facto, le groupe est aujourd’hui devenu un vecteur de propagation du jihadisme. Même si le contexte général semble bien rester de l’ordre des antagonismes politico-ethniques.

Stratégie plus volontariste

Cette donne n’a pas échappé à l’actuel gouvernement congolais, qui semble vouloir se doter d’une stratégie plus volontariste que sous l’ère du président Kabila. Pour Kinshasa, alerter sur le péril jihadiste pourrait permettre de redonner parallèlement une impulsion à la pacification générale du « piège à conflits » des Grands lacs. En effet, malgré le record de violences qu’ils affichent, les ADF n’usent pas de méthodes de terreur différentes de celles des groupes armés « classiques » (trafics illégaux, massacres de civils, torture, esclavagisme, enlèvements, enfants-soldats, etc.).
L’intervention du président Tshisekedi, également président de l’Union africaine (UA), à l’occasion de la 76e session ordinaire de l’assemblée générale des Nations-Unies, le 21 septembre 2021, est, de ce point vue, révélatrice. Le chef de l’État congolais y défendait sa décision d’instaurer l’état de siège et rappelait le devoir de soutien mutuel des pays de l’ONU face au terrorisme, tout en insistant sur le fait que le jihadisme n’est qu’un acteur parmi d’autres des violences qui touchent le nord-est de la RDC depuis les deux guerres du Congo (1996-2004).

"Tshisekedi a implicitement sollicité les États-Unis et le France, et plus explicitement le Tchad
Outre l’appel du pied en faveur du maintien de la Monusco, les puissances implicitement sollicitées par ce discours semblaient bien être les États-Unis, mais aussi la France, en pointe dans le contre-terrorisme africain. Le Tchad était plus explicitement mentionné. Ce qui ne doit rien au hasard, tant la réputation militaire [mérité] du pays, en matière de contre-guérilla, est ancrée sur le continent. Étant donné la forte tension opérationnelle des armées tchadiennes dans tout le Sahel, il est peu probable d’imaginer une projection dans la région des Grands lacs. Cependant, l’appel au Tchad, très actif dans la diplomatie militaire africaine – et proche partenaire de la France –, indique clairement l’alignement et le type de coopération que la RDC souhaite privilégier aujourd’hui.
Plus récemment, la RDC a poursuivi la construction de son nouveau réseau d’alliances grâce à une aide militaire des Émirats arabes unis. Outre une trentaine de blindés, Abu Dhabi a notamment mis à sa disposition immédiate un milliard de dollars, au titre de l’aide au développement dans l’Est congolais. La stratégie du gouvernement semble payer.

Réformer les FARDC

Mais elle restera lettre morte sans une réforme en profondeur, organique et opérationnelle, des FARDC. L’enjeu est d’autant plus grand que cette réforme conditionnera l’aide internationale. Les récentes déclarations en ce sens de l’ambassadeur américain en RDC, Mike Hammer, étaient claires ; comme celles, en 2020, du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian.
"Peu formées et mal payées, les FARDC sont réduites à vivre sur le pays, en s’aliénant la population
Les FARDC souffrent de lacunes techniques et organiques importantes, malgré des réussites tactiques et opératives avérées. Peu formées et mal payées, elles sont régulièrement réduites à vivre sur le pays, en s’aliénant la population. De plus, des officiers et leurs unités se livrent régulièrement à des activités mafieuses, dont le trafic illégal de minerai. Ce qui contribue à entretenir les dynamiques conflictuelles locales, tout en décrédibilisant l’État. Le traitement des soldats est en cause (soldes insuffisantes, casernement sommaires, etc.), tout comme le manque de rotation régulière des unités.
Les effectifs sont majoritairement composés d’anciens groupes armés, intégrés à l’issue de processus DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion) bâclés. Une réalité d’ailleurs reconnue par Félix Tshisekedi : en juin dernier, il admettait ouvertement l’existence de « pratiques mafieuses » au sein des FARDC. Il en résulte un patchwork de milices peu disciplinées et peu opérationnelles qui nuisent à l’homogénéité générale. La nature ethnique (et mafieuse) de ces ex-milices, combinée au passif conflictuel régional, pourrait d’ailleurs être en partie à l’origine de certaines des exactions dont les FARDC sont accusées.
Depuis 2019, un nouveau processus DDR semble avoir été engagé. Ce qui constitue, en théorie, une nouvelle encourageante. Toutefois, son déploiement devra se faire avec une rigueur et un suivi solides, au risque de produire les mêmes vices. Ces réformes pourraient avoir un impact fort sur l’efficacité opérationnelle des FARDC et leur capacité à représenter le retour en force de l’État. Car ces dernières bénéficient tout de même d’une forme de légitimité auprès de populations lassées par les prédations des groupes armés, comme le montrait en 2019 une étude de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

Cercle vertueux

Sur le plan de la professionnalisation, notamment celle des cadres, les efforts semblent être au rendez-vous, avec une implication croissante de la France, via l’institut Themiis. Une étape incontournable pour doter une armée d’une administration et d’une chaîne de commandement efficace dans la durée. La coopération avait été initiée sous le président Kabila, et se trouve maintenue avec succès par le président Tshisekedi. Cependant, ce dernier semble vouloir élargir le spectre des coopérations avec les États-Unis et la Belgique, au détriment de la Russie.
"Aucun progrès ne sera possible dans le Nord, le Sud-Kivu et l’Ituri sans une force armée perçue comme protectrice
Le renouvellement des cadres généraux apparait également incontournable dans un état-major marqué par la corruption, la politisation et des soupçons de crimes de guerre. Ce processus est en revanche plus lent, du fait de sa haute sensibilité.
En tout état de cause, la réforme des FARDC sera longue. Mais aucun progrès ne sera possible dans la sécurisation du Nord et du Sud-Kivu, ainsi que de l’Ituri, sans une force armée neutre et perçue comme protectrice. Les réformes entreprises pourraient cependant aboutir à de premiers résultats. Et dès lors favoriser la coopération internationale, ce qui serait susceptible d’enclencher un cercle vertueux sur le long terme. Dans le cas contraire, l’état de siège proclamé par le président Tshisekedi et les nouvelles tactiques récemment annoncées (systèmes d’alertes, etc.) ne resteront que de l’ordre de la stratégie déclaratoire.

État islamique dans l’est de la RDC : « Il faut privilégier les approches non militaires »


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 22/12/2021, 6:48 pm

F
M.



"RDC/Ouganda: de nouveaux "bastions" ADF détruits, 35 arrestations, selon l'armée - 19 DEC 2021
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdcouganda-de-nouveaux-bastions-adf-detruits-35-arrestations-selon-l-armee-437164

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Le général Camille Bombele (C), coordinateur des forces armées de la République du Congo (FARDC) et des forces armées ougandaises (UPDF), discutent avec des officiers des opérations conjointes menées contre les Forces démocratiques alliées (ADF) dans le parc des Virunga, dans l'est de la RDC, le 17 décembre 202 afp.com - Sébastien KITSA MUSAYI

Les armées congolaise et ougandaise, engagées depuis le 30 novembre dans une opération conjointe contre les ADF (Forces démocratiques alliées) dans l'est de la RDC, ont annoncé la destruction cette semaine de nouveaux "bastions" des rebelles et l'arrestation de 35 d'entre eux en Ituri.
Après avoir réhabilité les routes pour faciliter les mouvements de troupes, les forces armées de RDC (FARDC) et d'Ouganda (UPDF) sont "passées à l'offensive" et ont bombardé "de nouveaux campements ennemis identifiés en territoire de Beni (Nord-Kivu) et dans la province de l'Ituri", selon un communiqué conjoint tweeté dimanche par l'armée congolaise.


A Beni, les forces conjointes ont lancé des opérations dans le nord du parc des Virunga après avoir pilonné "des positions ennemies" à Kambi Yajua, Tondoli et Kahinama, précise le texte.
En Ituri, les bombardements ont détruit des "bastions ADF et alliés" à Madina 3, Bantonga, Kitumba et Mulangu, tandis que "l'offensive lancée les 13, 14 et 15 décembre fait état de la capture de 35 terroristes ADF" dans plusieurs villages du territoire d'Irumu, affirme encore le communiqué.
L'armée ougandaise de son côté, dans un texte publié samedi sur le site du ministère de la Défense, a précisé que les opérations allaient "s'intensifier dans différents secteurs, maintenant que les terroristes ont été délogés de leurs anciens bastions".
Dans un premier bilan des opérations, les deux armées avaient fait état le 11 décembre de 34 rebelles arrêtés, "4 bivouacs ennemis détruits" et "31 otages congolais libérés". Aucun bilan de morts ou blessés n'a été diffusé jusqu'à présent.
"Afin de consolider les opérations, les FARDC et UPDF appellent la population congolaise à se ranger derrière la coalition (...) et à dénoncer les ADF", est-il également écrit dans leur communiqué.

Le porte-parole de l'armée dans la région de Beni, le capitaine Antony Mualushayi, a annoncé par ailleurs dimanche l'arrestation la veille d'un responsable de la société civile de la localité de Mbau, non loin des opérations en cours dans le Nord-Kivu, pour "intelligence avec les terroristes".
Plusieurs villages ont été attaqués cette semaine en Ituri par de présumés rebelles ADF "dans leur fuite face aux opérations militaires conjointes", selon un administrateur militaire. Au moins 8 personnes ont été tuées.
Implantés depuis 1995 en RDC, près de la frontière ougandaise, les ADF sont considérés comme le plus meurtrier des groupes armés sévissant dans l'Est, responsables du massacre de milliers de civils. Ils sont aussi accusés par Kampala d'être responsables de récents attentats sur son sol revendiqués par l'organisation jihadiste État islamique (EI), qui présente ce groupe comme sa province en Afrique centrale (ISCAP).

= https://www.jeuneafrique.com/1283941/politique/rdc-ouganda-plusieurs-bastions-des-adf-detruits-et-35-arrestations-selon-larmee/

"Dans la forêt des Virunga, opérations RDC-Ouganda contre les ADF - 17 décembre 202
= https://laminute.info/2021/12/17/dans-la-foret-des-virunga-operations-rdc-ouganda-contre-les-adf/
Sacs au dos, fusils mitrailleurs en bandoulière, les soldats d’infanterie avancent dans la forêt vers des sites préalablement bombardés, supposés abriter des rebelles ADF traqués dans le nord-est de la RDC par les armées ougandaise et congolaise.
« On se bat, jusqu’au sacrifice suprême… », lance l’un des jeunes militaires congolais en treillis devant les caméras d’une petite poignée de journalistes, dont un de l’AFP, qui ont accompagné l’armée cette semaine dans le nord du parc national des Virunga.


Juste avant, les lance-roquettes multiples étaient entrés en action depuis le camp militaire de Semuliki, une ancienne base de l’ONU située à l’intérieur du parc, où 15 Casques bleus tanzaniens avaient été tués par des ADF en 2017.
Célèbre pour ses gorilles de montagne, qui vivent dans sa partie sud, le parc est aussi utilisé comme base arrière par divers groupes armés qui sévissent depuis un quart de siècle dans l’est de la République démocratique du Congo, dont les ADF dans sa partie nord.
C’est là qu’un QG provisoire conjoint a été installé. Un thermos de café est posé sur une table de camping. Deux généraux, l’Ougandais Kayanja Muhanga, le Congolais Bertin Mputela, discutent des opérations, pendant que des fantassins de l’unité congolaise de combat de jungle et de l’unité ougandaise de montagne s’enfoncent dans la forêt.

L’intervention déclenchée le 30 novembre par l’aviation et l’artillerie ougandaises contre les bases des rebelles ADF dans l’est de la RDC est dans sa troisième semaine.
Aucun bilan de morts ou blessés n’a été diffusé, seul un point « préliminaire » rendu public le 11 décembre a fait état de 34 « terroristes capturés », « 4 bivouacs ennemis détruits » et « 31 otages congolais libérés ». L’armée ougandaise a affirmé en début de semaine que « trois positions ennemies supplémentaires » avaient été ciblées par des frappes aériennes et d’artillerie.
Juste après les premiers bombardements, qui avaient visé le nord de la province du Nord-Kivu et le sud de l’Ituri, des troupes ougandaises au sol étaient entrées en territoire congolais par le poste-frontière de Nobili. Une base avancée était ensuite installée à une dizaine de km, le temps de réparer la route en mauvais état et d’ouvrir la voie aux engins lourds.

– Collaborer avec l’armée –

Le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des Forces armées de RDC (FARDC) dans la région de Beni (Nord-Kivu), estimait en fin de semaine dernière à « plus ou moins 48 heures » le temps encore nécessaire pour rendre la route praticable et permettre dans les Virunga une opération terrestre d’ampleur.
Mardi, au QG installé dans le parc, il se félicitait de la progression de l’intervention contre les ADF (Forces démocratiques alliées), des rebelles accusés d’attentats jihadistes sur le sol ougandais et de massacres répétés de civils en RDC, où ils sont implantés depuis 1995.
« Les opérations de grande envergure avancent extrêmement bien sur le terrain », a-t-il affirmé aux journalistes, en demandant aux populations de la région de « ne pas paniquer à cause des armes lourdes ».

Dans le même temps, le coordonnateur congolais de l’opération, le général major Camille Bombele, est arrivé à Beni. Il a appelé mercredi les habitants à saisir « la main tendue » par les président congolais Félix Tshisekedi et ougandais Yoweri Museveni, qui « ont accepté d’unir leurs forces pour imposer la paix » dans la région. Il faut « collaborer, avec l’armée et la police », leur a-t-il dit.
Le Nord-Kivu et l’Ituri sont depuis début mai sous état de siège, une mesure exceptionnelle qui a donné pleins pouvoirs aux militaires mais qui n’a pas permis jusqu’à présent de stopper les exactions des groupes armés. Les habitants, épuisés par des années de tueries et d’insécurité, ont plutôt bien accueilli l’intervention de l’armée ougandaise, mais ils n’ont pas oublié le rôle passé de leurs voisins dans la déstabilisation de leur région et craignent qu’elle ne s’éternise.
Dans son discours à la nation, lundi, Félix Tshisekedi s’est engagé à veiller à ce que l’armée ougandaise ne reste en RDC que le temps nécessaire à la lutte contre les ADF.

= https://fr.africanews.com/2021/12/17/rdc-l-armee-installe-ses-quartiers-dans-le-parc-des-virunga//


"Le Rwanda surveille de près les opérations de l’armée ougandaise dans l’est de la RDC - 10/12/2021  
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211210-le-rwanda-surveille-de-pr%C3%A8s-les-op%C3%A9rations-de-l-arm%C3%A9e-ougandaise-dans-l-est-de-la-rdc
Les relations entre le président rwandais Paul Kagame et Yoweri Museveni, son homologue ougandais, sont très tendues. Depuis plusieurs années, Kigali accuse Kampala de soutenir des groupes rebelles voulant déstabiliser le Rwanda. Tour d’horizon des réactions dans la capitale rwandaise.
Avec notre correspondante à Kigali, Laure Boulard


Interrogée par RFI, la porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, assure que cette opération de l’armée ougandaise en RDC est une affaire qui concerne uniquement Kampala et Kinshasa.
Mais elle précise que le Rwanda surveille l’évolution de la situation ainsi que ses éventuelles conséquences sur sa sécurité nationale, avant de conclure qu’il est dans l’intérêt de tous d’œuvrer à la stabilité de la région.
Les opérations conjointes des armées congolaises et ougandaises sont concentrées dans le territoire de Beni, loin de la frontière rwandaise. Mais pour Kigali, il y a d’autres facteurs qui entrent en jeu.

« Problématique »

« Si cela se limite à un combat contre les ADF, il n’y a pas de problème, explique une source proche des autorités. Mais si l’Ouganda est tenté d’apporter un soutien à d’autres groupes armés présents en RDC et qui ont pour but de déstabiliser le Rwanda, là, ce sera problématique. » Le Rwanda a souvent accusé Kampala de soutenir le RNC et les FDLR, des groupes qu’il considère comme terroristes.
Dans la presse locale, le ton est moins modéré. Un article d’opinion du journal pro-gouvernemental KT Press indique à ce sujet que le Rwanda a ses propres intérêts et qu’il est préparé à les défendre contre quiconque voudrait les menacer.


"RDC-Ouganda: chronologie de relations de méfiance -17 décembre 2021
= https://fr.style.yahoo.com/rdc-ouganda-chronologie-relations-m%C3%A9fiance-072313457.html
L'intervention ougandaise contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) se déroule sous le regard méfiant des Congolais, qui n'ont pas oublié le rôle joué par leurs voisins dans la déstabilisation de leur pays ces 25 dernières années.

- Les guerres de 1996-1997 et 1998-2003, la RDC frôle l'éclatement -


Deux ans après l'afflux massif dans l'est du Zaïre de Hutu rwandais, parmi lesquels des auteurs directs du génocide de 1994, la première guerre du Congo éclate en septembre 1996 et aboutit au renversement de Mobutu Sese Seko le 17 mai 1997. Laurent-Désiré Kabila, soutenu à l'époque par le Rwanda et l'Ouganda, se proclame chef de l'Etat.
Le 2 août 1998, alors que Kabila est en froid avec ses anciens alliés, une nouvelle guerre est déclenchée. Elle provoquera en cinq ans quelque 3 millions de morts, impliquant de nombreuses milices et jusqu'à neuf pays africains, dont l'Ouganda.
Kampala justifie sa décision d'envoyer des milliers de soldats en RDC par la présence de rebelles ougandais dans l'est de ce pays, notamment les ADF.
L'armée ougandaise est déployée en particulier dans la province aurifère d'Ituri, où Kampala sera accusé d'avoir pillé les ressources et attisé un conflit entre communautés Lendu et Hema, qui fera environ 5.000 morts en 1999.

Au-delà de l'intention affirmée par Kampala de sécuriser ses frontières, les troupes ougandaises combattent le régime de Kinshasa aux côtés de rebelles congolais - RCD, MLC... - et sont déployées jusqu'à mille km à l'intérieur de la RDC, à Kisangani, région minière riche en diamants.
Puis les choses tournent mal entre Ougandais et Rwandais, qui se disputent Kisangani où une "guerre des six jours" les oppose du 5 au 10 juin 2000. Les violents combats font des centaines de victimes civiles.
Le 16 janvier 2001, le président Kabila est tué, son fils, Joseph, porté à la tête de l'Etat. En 2003, la guerre s'achève, les derniers soldats ougandais quittent l'Ituri.
En 2005, la Cour internationale de justice (CIJ) statue que l'Ouganda doit payer des réparations pour avoir envahi la RDC. Leur montant est toujours en discussion.

- Tensions constantes autour des groupes armés -

LRA - En janvier 2006, huit Casques bleus sont tués par des hommes armés dans le parc de la Garamba (nord-est), près de la frontière soudanaise, soupçonné d'abriter des rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA). De décembre 2008 à mars 2009, les armées ougandaise et congolaise mènent une offensive contre la LRA, sans réussir à capturer son chef, Joseph Kony, ou à neutraliser son mouvement.
M23 - En 2012, le Rwanda et l'Ouganda sont accusés de soutenir le Mouvement du 23 mars (M23), nouveau groupe formé d'anciens rebelles. Vaincu en 2013, ce mouvement a fait parler de lui récemment, l'armée congolaise l'ayant accusé d'avoir attaqué début novembre plusieurs de ses positions au Nord-Kivu.
ADF - En 2013, les rebelles - en partie musulmans - des Forces démocratiques alliées/Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (ADF-Nalu), opposés à Yoweri Museveni et installés depuis 1995 dans l'est de la RDC, mènent une série d'offensives. L'année suivante, l'armée congolaise lance une opération contre eux, tandis que leurs positions sont bombardées par les hélicoptères de l'ONU. Mais les massacres attribués aux ADF dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) se multiplient.

Fin 2017, l'armée ougandaise affirme avoir tué une centaine de rebelles ADF et détruit leurs entrepôts logistiques dans des frappes lancées contre leurs camps en RDC.
A partir de 2019, des attaques des ADF sont revendiquées par l'organisation jihadiste État islamique, qui désigne le groupe comme sa "Province d'Afrique centrale".
En octobre et novembre 2021, cinq attentats en Ouganda sont attribués aux ADF par Kampala. Le 30 novembre, avec le feu vert du président congolais Félix Tshisekedi, l'Ouganda bombarde en Ituri et au Nord-Kivu des zones identifiées comme repaires des ADF. Des troupes ougandaises entrent en RDC.


"Plus de 20 ans après, « la RDC reste en proie à des cycles récurrents, nouveaux de conflits et de violence persistante perpétrée par des groupes armés » (ONU) - 21.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97965_plus_de_20_ans_apres_la_rdc_reste_en_proie_a_des_cycles_recurrents_nouveaux_de_conflits_et_de_violence_persistante_perpetree_par_des_groupes_armes_onu.html

= https://actualite.cd/2021/12/21/rdc-bavures-policieres-il-faudra-envisager-dadapter-la-formation-des-agents-de-police
= https://actualite.cd/2021/12/20/bavures-policieres-en-rdc-recrutement-formation-remuneration-des-actrices-de-la-societe
= https://actualite.cd/2021/12/22/rdc-le-clc-exige-la-cessation-immediate-de-prelevement-ram-et-le-remboursement-des


"L’urgence d’activer la Cour des comptes: 200 inspecteurs à l’IGF, c’est très peu pour assurer un contrôle permanent - 22 décembre 2021 -
= https://actualite.cd/2021/12/22/lurgence-dactiver-la-cour-des-comptes-200-inspecteurs-ligf-cest-tres-peu-pour-assurer-un


"RDC: sur la colline de Rhoo, "les gens n'attendent plus que la mort" - 22 décembre 2021 -  
= https://actualite.cd/2021/12/22/rdc-sur-la-colline-de-rhoo-les-gens-nattendent-plus-que-la-mort

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Base temporaire de la MONUSCO à Roe.

"Run! Run! Run!" hurle le capitaine Miraj. Le Casque bleu bangladais démarre à la première rafale d’arme automatique et entraîne avec lui des membres de la Croix-Rouge locale venus enterrer des corps qui pourrissent depuis trois semaines dans le village de Dhedja, après une attaque de miliciens, aux confins nord-est de la RDC. 
Depuis deux ans, dans les collines de la province de l’Ituri, des milliers d’hommes armés lancent des assauts sur des villages, des camps de déplacés et des positions militaires au nom de la Coopérative pour le développement du Congo, la Codeco: un groupe armé structuré autour d’une secte religieuse. Ils prétendent défendre la tribu Lendu face à l’armée et à la tribu Hema. 


Abandonnant leurs pelles derrière eux, la vingtaine de secouristes de la Croix-Rouge détalent au milieu des champs et des maisons carbonisées. C’est la panique. La petite équipe se recroqueville derrière un mur pendant que les Casques bleus vident à l'aveugle des chargeurs d’AK-47 dans les hautes herbes qui les entourent.
Dans le village, les blindés des Nations unies sont également pris pour cible. Ils ouvrent le feu pour se frayer un chemin jusqu’au petit groupe. Après 20 minutes de tirs, le silence. On se compte dans les rangs de la Croix-rouge et de la Monusco, la mission de l'ONU en République démocratique Congo (RDC). Personne ne manque. Personne n’est blessé.
En reprenant la route, un Casque bleu entonne une prière, le visage trempé de sueur.
Depuis octobre, l’ampleur et la fréquence des attaques de la Codeco ont augmenté dans le territoire de Djugu, bordé à l’est par le lac Albert et l’Ouganda. Dans les dix derniers jours de novembre, au moins 82 personnes ont été tuées, selon les chercheurs du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), présents dans les zones de conflits dans l’est du Congo.

- Décombres -
De retour de Dhedja, les blindés de l'ONU font une halte à Drodro. Du camp de déplacés qui accueillait 16.000 personnes il y a encore un mois, au pied de la paroisse catholique, il ne reste que des ruines. Le 21 novembre, des miliciens incendiaient les cases et les abris et tuaient 26 personnes.
Aujourd’hui, des dizaines de corbeaux, quelques femmes et de jeunes enfants fouillent les décombres à la recherche de quoi manger ou de matériaux à récupérer.
Un enfant s’extrait d’entre les ruines, un cahier à la main. A l’encre bleue sur la couverture est écrit "A nous l’école!". Mais plus aucune école n’est ouverte par ici. L’hôpital, soutenu par Médecins sans frontières, est lui aussi fermé depuis l’attaque.
"Même la paroisse et les ONG sont des déplacés!", s’exclame un notable, croisé sur la route de terre qui mène, 10 km à l’est, à la colline de Rhoo, terminus du convoi des Casques bleus. 
Sur les flancs de cette butte, à 2.000 m d’altitude, des abris de branches et de bâches s’imbriquent anarchiquement sur vingt hectares autour de la base des Nations unies.
"La zone est totalement enclavée", s’alarme Audrey Rivière, coordinatrice pour l’Ituri de l’ONG Action contre la faim, arrivée à Rhoo par hélicoptère, comme les rares humanitaires présents. "Il y a moins de 3 m2 par personne. Les gens ici manquent de tout: d’eau, de nourriture, d’endroits où faire leurs besoins".

- Trouver le sommeil -
"Malgré les risques, nous sommes obligés de sortir du camp pour chercher à manger, mais il n’y a pas la sécurité", constate Constant Ngaz, commerçant. "A Rhoo, les gens n’attendent plus que la mort".
Ces deux dernières semaines, au moins trois déplacés ont été tués à proximité du camp alors qu’ils partaient aux champs ou chercher de l’eau.
Les premiers camions apportant l’aide du Programme alimentaire mondial (PAM) ont pu atteindre Rhoo lundi par la route. Trois jours plus tôt, interrogé par l’AFP lors d'une distribution de seaux et de savon par une ONG, un camionneur déclarait avoir "été racketté par les Codeco" pour passer leurs check-points. 
Depuis vendredi, au moins quatre personnes ont été tuées sur cette route menant à Bunia, la capitale provinciale. 
Le soleil a disparu sur la colline. Les secouristes de la Croix-rouge rejoignent leurs abris. Un peu plus loin, noyées dans la fumée de feux de bois, des dizaines de personnes dont des enfants s’entassent en plein air par petites grappes pour se protéger du froid et trouver désespérément le sommeil... en priant qu’il ne pleuve pas.
Après des années de guerre, l’Ituri a connu un calme relatif pendant près de 20 ans. Fin 2017, les violences ont repris, sporadiques d'abord puis de plus grande ampleur en 2019, avec des factions communautaires structurées et bien armées.


"Appelant à la méfiance contre la manipulation politicienne/Patrick Muyaya : ‘’Aucun policier rwandais ne se trouve sur le sol congolais’’  - 21 décembre 2021
= https://laprosperite.online/index.php/politique/21-a-chaud/9540-appelant-a-la-mefiance-contre-la-manipulation-politicienne-patrick-muyaya-aucun-policier-rwandais-ne-se-trouve-sur-le-sol-congolais


" Nord-Kivu: les journalistes vont en guerre contre les anti-valeurs dans leur profession (CongoForum) - 22/12/2021  
= https://www.congoforum.be/fr/2021/12/nord-kivu-les-journalistes-vont-en-guerre-contre-les-anti-valeurs-dans-leur-profession-congoforum/


"ONU: la mission des Casques bleus prolongée en RDC, avec le nord-est en ligne de mire - 21 décembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/66804/onu-la-mission-des-casques-bleus-prolongee-en-rdc-avec-le-nord-est-en-ligne-de-mire/


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  TOFA 22/12/2021, 11:51 pm

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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 25/1/2022, 1:55 pm

LES TROUPES OUGANDAISES A LA POURSUITE DES ADF SONT ENCORE SUR NOTRE SOL AVEC NOTRE ACCORD MAIS LEUR PARLEMENT PRÉCONISE LEUR RETRAIT, QU'EST-CE DONC ?

Le Parlement ougandais non seulement regrette que l'envoi des troupes au Congo ait été décidé sans son avis mais aussi se méfie de la moins bonne ventilation des éléments et des activités pour lesquels des fonds et leurs dépenses ont été exigées ; il menace alors de ne pas approuve le dossier des fonds (71 000 dollars par jour) demandés par le gouvernement alors qu'entre-temps le pays ne dispose pas d'assez d'argent pour les secteurs sociaux essentiels (salaires, santé...). Voilà pourquoi les parlementaires ougandais suggèrent que leur armée soit retirée de la RDC et que le Gouvernement revienne à d’autres programmes de maintien de la paix; En même temps on sait qu'en Ouganda aussi une mesure aussi importante n'avait pu être prise sans l'aval de son puissant PR.

Ailleurs le ministre ougandais des Affaires étrangères venait de confirmer il y'a quelques jours  qu'ils ne resterons pas pour toujours au Congo vantant au passage des actions déjà faites, des camps importants des terroristes ont été démantelés et un des leurs principaux commandants a également été arrêté poussé par tout ça tandis qu'un plus tôt le Commandant de l'armée de terre ougandaise a loué lui, les capacités des FARDC. Y'a-t-il un rapport  entre ces trois éléments lorsqu'on sait qu'il y'a peu Kaguta avait ouvertement suggéré la faiblesse inacceptable du Congo incapable d'assurer sa propre sécurité ?

Sinon personne n'ignore plus que la nuisance  du Rwanda et de l'Ouganda et de leurs armées à l'Est du pays est un vieux et complexe problème que le Congo ne pourra solutionner que par une voloné déterminée de souveraineté et par la restauration d'une armée nationale républicaine et dissuasive ; hélas nous en sommes encore loin même avec (ET  surtout ?) Tshisekedi. Attendons la suite...



"Opérations conjointes Contre des ADF : Le Parlement Ougandais préconise le retrait des UPDF - 25.01.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99311_operations_conjointes_contre_des_adf_le_parlement_ougandais_preconise_le_retrait_des_updf.html

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Ouganda_militaires_21_0_jpg_640_350_1

Des opérations conjointes entre l’armée ougandaise et congolaise contre des rebelles ougandais d’Allied Démocratic Forces (ADF), dans le territoire de l’Est de la République Démocratique du Congo, suscitent encore des réactions.
La dernière réaction est celle des députés ougandais qui semblent s’opposer à la collaboration militaire entre les deux pays. Selon nos confrères de Sunday Monitor, un média de la place, tout a commencé par une communication écrite du gouvernement au parlement ougandais sollicitant le décaissement d’une somme d’au moins 26 millions de dollars pour financer lesdites opérations contre les Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’Est de la RDC.


Selon cette source, le Parlement a fait savoir que ce document du gouvernement est dépourvu de la ventilation des éléments ou des activités pour lesquelles les fonds, une fois approuvés, sont censés être dépensés. Les législateurs ougandais menacent de ne pas approuver la demande de son gouvernement depuis qu’il a déployé l’UPDF en RDC sans l’avis officiel et l’approbation de leur Chambre.
«Si, ce document du gouvernement est approuvé l’UPDF dépensera 71 000 dollards par jour pour la guerre en République Démocratique du Congo. Notre économie ne peut pas se permettre cela et le gouvernement devrait maintenant savoir que nous n’avons pas l’argent parce que nous n’avons déjà pas réussi à collecter des fonds pour le modèle de développement paroissial, de l’argent pour payer les salaires et soutenir le secteur de la santé», a déclaré le député ougandais Muwanga Kivumbi à Sunday Monitor.
Par la même occasion, des parlementaires Ougandais suggèrent que leur armée, UPDF, soit retirée de la RDC et que le Gouvernement revienne à d’autres programmes de maintien de la paix.

"Un des fondateurs du groupe islamiste ADF arrêté dans l’est de la RDC - 13 janvier 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/01/13/un-des-fondateurs-du-groupe-islamiste-adf-arrete-dans-l-est-de-la-rdc_6109277_3212.html
Selon Kampala, Benjamin Kisokaranio était chargé du renseignement, des finances et de la logistique des rebelles ougandais jusqu’en 2019....



"Invité Afrique
Général Jeje Odongo, ministre ougandais des Affaires étrangères: «Nous ne resterons pas en RDC pour toujours» -  20/01/2022

=  https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220120-g%C3%A9n%C3%A9ral-jeje-odongo-ministre-ougandais-des-affaires-%C3%A9trang%C3%A8res-nous-ne-resterons-pas-en-rdc-pour-toujours

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Général Jeje Odongo, ministre ougandais des Affaires étrangères. :copyright: Twitter.com/@GovUganda

Le 30 novembre, l'armée ougandaise, a lancé une opération militaire à l'Est de la République démocratique du Congo. Objectif : mettre fin aux activités du groupe rebelle des ADF (Forces démocratiques alliées), basé dans la province du Nord-Kivu, et accusé d'avoir mené plusieurs attentats dans la capitale ougandaise Kampala. Quels sont les développements de cette intervention militaire ? Combien de temps va-t-elle durer ? Quel rôle l'Ouganda souhaite jouer dans les différents conflits régionaux ? Le général Jeje Odongo, ministre des Affaires étrangères ougandais, est notre invité Afrique ce jeudi.

RFI : Monsieur le ministre, bonjour !
Cela fait maintenant un mois et demi que la mission conjointe entre les armées ougandaise et congolaise a commencé. Quels sont les premiers résultats de l’opération ?
Général Jeje Odongo, ministre des Affaires étrangères ougandais : L’un des principaux développements sur lequel nous pouvons communiquer, c’est que certains camps importants dans lesquels ces combattants terroristes opéraient ont été démantelés. Et il ne faut pas l’oublier, il y a seulement quelques jours l’un des principaux commandants a également été arrêté.

RFI : Vous parlez de Benjamin Kisokeranio, arrêté dans la province du sud-Kivu la semaine dernière, en dehors de la zone d’intervention des UPDF, l’armée ougandaise. L’armée ougandaise a-t-elle pris part à cette arrestation, et quel est le niveau de coopération entre les autorités congolaise et ougandaise ?
Général Jeje Odongo : En ce moment, nous n’intervenons pas dans le Sud-Kivu, parce que notre mandat ne concerne que le Nord-Kivu. Mais les connexions des rebelles s’étendent au-delà de cette province, donc nous mettons en commun nos renseignements avec les autorités congolaises. Et c’est grâce à cette coopération que Kisokeranio a pu être arrêté.
RFI L’opération a commencé fin novembre. Jusqu’à quand l’armée ougandaise a-t-elle prévu de rester en RDC ?
 Général Jeje Odongo : Je ne voudrais pas donner de calendrier tout de suite. Nous pensons rester jusqu’à ce que nos objectifs soient atteints. Mais laissez-moi mettre une chose au clair : nous ne resterons pas en RDC pour toujours.
RFI A Butembo, un camion contenant des effets militaires ougandais a été intercepté la semaine dernière. D’où venait ce matériel et quelles étaient les intentions de cette livraison ?
 Général Jeje Odongo : Nous sommes encore en train d’enquêter pour savoir qui est derrière cette affaire et quel était l’objectif. L’Ouganda n’a qu’un but très simple : neutraliser les ADF. Nous sommes très prudents pour être sûrs que les populations locales soient protégées. Ces effets militaires ont pu être retrouvés pour nous mettre en difficulté… L’objectif a pu être de discréditer le travail de l’armée ougandaise.

RFI 
: L’armée ougandaise est également déployée en Somalie au sein de la force Amisom. Quel est le futur de cette opération ?
 Général Jeje Odongo : Il y a des discussions en cours sur l’après 2021 pour l’Amisom. Peu importe la décision : s’il y a un retrait, il doit être effectué de telle sorte qu’aucun espace ne soit laissé aux rebelles. Nous ne voulons pas d’une situation comme celle qui a prévalu en Afghanistan ou en Somalie. 
RFI : Le conflit au Tigré secoue aussi la région depuis février 2019. Quel rôle l’Ouganda souhaite-t-il jouer dans les discussions entre les différentes parties ?
 Général Jeje Odongo : Nos intentions et nos objectifs sont d’éviter la décomposition de l’Ethiopie. Le gouvernement en Ethiopie, mais aussi les rebelles au Tigré, sont nos vieux alliés, et grâce à cette connexion historique, nous pensons être à même de parler aux deux parties et de les amener à négocier une résolution de ce conflit.
RFI : Les frontières entre le Rwanda et l’Ouganda sont fermées depuis février 2019. Où en sont, aujourd’hui, les discussions entre les deux pays ?
 Général Jeje Odongo : Il y a eu différentes tentatives pour trouver une solution durable pour résoudre le problème. Pas plus tard que la semaine dernière, le président Museveni a envoyé un représentant spécial au Rwanda, pour essayer de trouver une solution. Donc oui, nous continuons à négocier l’un avec l’autre, nous n’avons rompu aucune discussion, et nous espérons que nous serons capables de résoudre nos différents.


"Le Commandant de l'armée de terre ougandaise : "Nos frères militaires Congolais, les FARDC, sont des forces armées très robustes, déterminées et capables" - 05/01/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/01/05/le-commandant-de-larmee-de-terre-ougandaise-nos-freres-militaires-congolais-les-fardc

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 8BA42821-451C-4CE2-869D-3560F2122A8E

Le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, commandant de l'armée de terre ougandaise (UPDF), a salué la bravoure des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
D'après lui, les militaires Congolais sont des personnes très robustes, déterminées et capables. Il salue ainsi la mutualisation des forces entre l'armée de son pays et celle de la RDC. À l'en croire, les opérations conjointes sont couronnées de réussite.

ote]"Nos frères les militaires congolais, les FARDC, sont des forces armées très robustes, déterminées et capables. Les opérations conjointes entre les FARDC et l'UPDF ont été couronnées de succès parce que les deux armées sont fortes", a écrit Muhoozi Kainerugaba via Twitter le 3 janvier 2022.

Signalons par ailleurs qu'à 47 ans, le général Muhoozi Kainerugaba est le numéro 3 de l’UPDF, à la tête de la plus grande des différentes unités qui composent les forces militaires. Un poste considéré comme un tremplin avant celui de chef des forces de défense, rang le plus haut gradé et équivalent de chef d’état-major.
Le fils aîné du président Yoweri Museveni a rapidement gravi les échelons au sein de l’armée. À partir de 2008, il est nommé à la tête des très influentes forces spéciales, l’unité qui coordonne notamment la protection du chef de l'État et les opérations militaires les plus sensibles. 
En 2017, il devient également le conseiller présidentiel en charge de la sécurité.
Pour rappel, c'est depuis fin novembre 2021 que les forces armées de la République démocratique du Congo et de l'Ouganda mènent des opérations militaires conjointes contre les rebelles ADF dans l'Est du Congo-Kinshasa.


"Les débuts compliqués de l’intervention ougandaise en RDC
= https://www.congoresearchgroup.org/fr/2021/12/10/les-debuts-compliques-de-lintervention-ougandaise-en-rdc/?lang=fr


"Que veut l’Ouganda au Congo? - 13 décembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/66585/que-veut-louganda-au-congo/
Dans son discours à la nation, lundi, Félix Tshisekedi s’est engagé à veiller à ce que l’armée ougandaise, qui a débuté le 30 novembre une intervention en territoire congolais, ne reste dans le pays que le temps nécessaire à la lutte contre les rebelles ADF. L’armée ougandaise, elle, se refuse à fixer une limite à sa présence. De quoi réveiller toutes les suspicions congolaises à l’encontre de l’encombrant voisin – qui doit payer des millions de dollars de dédommagements à Kinshasa.

Implantées depuis la fin du siècle dernier à l’est du Congo (Nord-Kivu et Ituri), les ADF (Allied Democratic Forces) y avaient trouvé refuge pour mener des attaques contre des cibles en Ouganda. Le groupe armé avait ensuite été sévèrement affaibli par l’armée ougandaise qui occupa cette région du Congo, frontalière avec l’Ouganda, jusqu’en 2003. Les Ougandais repartis, les ADF étaient restées une force dormante dans cette zone de forêt congolaise, s’y mariant et y commettant relativement peu de méfaits jusqu’en 2013.

Massacres et Etat islamique
Cette année-là, on avait assisté à une recrudescence des massacres et attaques qui leur étaient attribués, avec une affirmation plus forte du caractère musulman du groupe armé, suivi par son ralliement à l’Etat islamique, qui a décrété que le groupe armé des forêts congolaise était sa « province centre-africaine ». Des études indiquent qqu’une partie des violences attribuées aux ADF ont été organisées par des militaires congolais; d’autres que des Somaliens, Congolais, Burundais, Pakistanais, etc… se sont joints aux Ougandais initiaux au sein du groupe terroriste.
Le 6 mai dernier, le président Tshisekedi avait décrété l’Etat d’urgence en Ituri et au Nord-Kivu. Sans y améliorer la situation sécuritaire, malgré son affirmation de lundi que « les lignes ont bougé ». Le chef d’Etat a décidé d’accepter la demande ougandaise d’intervention militaire dans la zone servant de refuge aux ADF pour « mutualiser les efforts » des deux pays, a-t-il dit. Début novembre, plusieurs attentats en Ouganda avaient été attribués aux ADF par Kampala – une bonne raison de frapper un grand coup au Congo, selon le régime Museveni.

Opération ou pas opération?
Le 29 novembre, le ministre congolais de l’Information, Patrick Muyaya, niait encore toute opération militaire ougandaise au Congo, contrairement à ce qu’affirmaient les réseaux sociaux. Le 30 novembre, cependant, il fallut bien admettre que l’artillerie et l’aviation ougandaises bombardaient une portion de territoire congolais. Et le 1er décembre, de nombreuses vidéos circulaient sur les réseaux sociaux montrant l’entrée de chars et de fantassins ougandais en territoire congolais.
Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat à Kinshasa assurèrent que cela se faisait à la demande du parlement congolais, mais le député du Nord-Kivu Juvénal Munubo a indiqué qu’il n’en était rien. Il n’y a pas eu de débat comme le veut la Constitution. « Notre Parlement dûment informé, je veillerai à limiter au temps strictement nécessaire à ces opérations, la présence de l’armée ougandaise sur notre sol », a assuré lundi Félix Tshisekedi. L’armée ougandaise, elle, ne peut fixer de date pour son départ.

L’Ouganda se méfie de la Monusco
Ce qui ne manque pas d’alarmer la population locale. Si celle-ci voit avec soulagement l’armée congolaise recevoir l’appoint du pays voisin pour combattre les ADF – à qui des milliers de morts en 8 ans sont attribués – elle se souvient, comme de nombreux Congolais, des méfaits de l’occupation ougandaise (1998-2003).
Le 7 décembre, l’armée congolaise et la Monusco (Mission de l’Onu pour la stabilisation du Congo – 16 000 hommes) signaient une directive pour préciser dans quels domaines les casques bleus poursuivraient leur aide aux militaires congolais, la force onusienne ne pouvant aider une armée étrangère simplement parce qu’elle  collabore avec l’armée congolaise.
C’est piquant car, comme le relève un observateur en poste depuis longtemps au Congo, « la Monuc, devenue Monusco,  a été initialement déployée au Congo pour observer le retrait des armées étrangères présentes dans ce pays, dont l’armée ougandaise. C’est donc dans l’ADN de la mission onusienne et cela gêne Kampala, qui a un lourd passif au Congo ». Autant dire que les rapports de l’armée ougandaise avec la Monusco sont aigres et que celle-ci est déjà accusée de faire obstruction aux preux Ougandais volant au secours de leurs voisins!

Combien de milliards doit Kampala à Kinshasa?
Cette opération armée ougandaise survient cependant alors qu’on attend toujours que la Cour internationale de Justice de La Haye (CIJ) fixe le montant des indemnités que doit payer l’Ouganda au Congo en dédommagement de l’occupation, du pillage – dans lequel était notoirement impliqué le jeune frère du président Museveni, Salim Saleh – et des exactions commis jusqu’en 2003.
La CIJ avait condamné Kampala à indemniser Kinshasa en 2005; les deux pays devaient fixer le montant d’un commun accord mais n’y sont pas parvenus. Le 16 janvier 2020, le procureur général ougandais, William Byaruhanga, avait déclaré devant une commission parlementaire de son pays que le Congo réclamait « 23 milliards de dollars » et que Kampala avait proposé « 150 millions de dollars », ajoutant que l’Ouganda « risquait gros » si l’affaire revenait devant la CIJ, faute d’entente.
C’est pourtant ce est arrivé, en avril 2021. William Byaruhanga, devenu entretemps ministre de la Justice, y a plaidé que les exigences congolaises – elles seraient de 13,5 milliards de dollars, selon lui – étaient « infondées et extrêmement excessives ». La CIJ doit trancher à une date non déterminée.

Que veut réellement l’Ouganda?
Difficile de croire que Kampala n’y pense pas en accourant « au secours » de son voisin. D’autant que si les autorités ougandaises justifient l’opération en cours par les attentats sur leur territoire début novembre, on se rappelle qu’en mai dernier, déjà, une délégation ougandaise avait débarqué à Beni (Nord-Kivu) pour y mettre en place un centre de coordination des opérations congolaises et ougandaises contre les ADF, délégation conduite par rien moins que le commandant en chef de l’armée, le général David Muhoozi Rubakuba, signe de l’importance du Congo aux yeux de Kampala.
Et que voit-on, depuis l’entrée fracassante de l’armée de Kampala au Congo au début de ce mois? On ne voit plus d’offensive: les militaires ougandais s’installent et ont commencé… à refaire des routes, pour faciliter leurs opérations, indiquent-ils. On se rappelle qu’en 2020, à l’issue d’une visite de Félix Tshisekedi à son homologue Museveni, les deux hommes avaient annoncé trois projets de route reliant les deux pays, « pour faciliter le commerce ».
https://afrique.lalibre.be/47767/rdc-kinshasa-peut-il-obtenir-23-milliards-de-dollars-de-kampala/
https://afrique.lalibre.be/60186/kinshasa-devant-la-cij-pour-reclamer-son-du-a-kampala/



"Le Congo déstabilisé, pillé, martyrisé... - De Gaspard-Hubert Lonsi Koko
= https://books.google.fr/books?id=ULcvEAAAQBAJ&pg=PA93&lpg=PA93&dq=arm%C3%A9e+ougandaise+au+congo&source=bl&ots=6X8rtKZem2&sig=ACfU3U3I9R6tXdkDDxtzXTHD2PDQBZwTXQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjD-uPKycz1AhWyxYUKHSOTBOY4WhDoAXoECBIQAw#v=onepage&q=arm%C3%A9e%20ougandaise%20au%20congo&f=false


"L’Est du Congo : la rébellion perdue des ADF-Nalu - Décembre 2012
= https://www.files.ethz.ch/isn/157022/b093-lest-du-congo-la-rebellion-perdue-des-adf-nalu.pdf


"Rwanda : déstabiliser le Congo pour mieux le piller - 24 janvier 2022
= https://lvsl.fr/rwanda-destabiliser-le-congo-pour-mieux-le-piller/


"Le Droit de la guerre à l'épreuve du conflit armé en République démocratique ...
= https://books.google.fr/books?id=cGjhCgAAQBAJ&pg=PA68&lpg=PA68&dq=arm%C3%A9e+ougandaise+au+congo&source=bl&ots=iDeIHaX_UY&sig=ACfU3U2m37J7jhtbl2-fYjaua_3gQAgcPg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiE-9GhzMz1AhVh4uAKHdTiDDA4WhDoAXoECBEQAw#v=onepage&q=arm%C3%A9e%20ougandaise%20au%20congo&f=false


"Les combats dans l’est du Congo-RDC ont déplacé plus de 10’000 personnes - 09.11.2021
= https://www.tdg.ch/les-combats-dans-lest-du-congo-rdc-ont-deplace-plus-de-10-000-personnes-196332426053


" RDC : les confidences d’Eddy Kapend, gardien des secrets de Laurent-Désiré Kabila -14 janvier 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1293746/politique/rdc-les-confidences-deddy-kapend-gardien-des-secrets-de-laurent-desire-kabila/
Gracié en janvier 2021 après vingt ans derrière les barreaux, l’ex-aide de camp de Laurent-Désiré Kabila s’est confié à « Jeune Afrique ». Rencontre avec l’ancien détenu le plus célèbre du Congo.

Eddy Kapend a retrouvé le plaisir des choses simples. Celui d’une après-midi au bord de la piscine d’une guest house discrète de Kinshasa, où il réside toujours. Celui d’une gorgée bien fraîche de Simba, la bière brassée dans son Katanga natal, qu’il savoure entouré de ses proches amis, de sa famille et de son chien, Capitaine. « Il a le grade, mais il ne montera jamais plus haut », sourit le colonel.
C’est flanqué d’un simple garde militaire qu’Eddy Kapend se présente sur la terrasse d’un hôtel de Ma Campagne, un quartier de Kinshasa. L’homme qui nous reçoit en cette chaude matinée prend le temps de saluer le personnel du lieu. L’ancien bras droit de Laurent-Désiré Kabila affiche une certaine décontraction. Il sait qu’il revient de loin.

« Félix Tshisekedi m’a sauvé la vie »
Principal accusé lors du procès de l’assassinat de l’ex-président, Eddy Kapend avait été condamné aux côtés d’une trentaine d’autres personnes à la peine capitale en janvier 2003. L’image du verdict est restée célèbre. On l’y voit écouter la sentence, le regard droit, sans émotion apparente, puis être « dégradé » en pleine audience, privé de sa ceinture, de ses galons et de son béret kaki, tandis que les photographes se battent pour immortaliser ce moment d’Histoire.[...]"
= https://infosmonde.net/2022/01/17/rdc-les-confidences-deddy-kapend-gardien-des-secrets-de-laurent-desire-kabila/


"CARNAGES. Les guerres sécrètes des grandes puissances en Afrique -Pierre Péan - Fayard - Novembre 2010
= https://www.congoforum.be/Upldocs/P%20Pean%20-%20Carnages1-compressed.pdf


"RDC – Lettre ouverte d’une Congolaise au ministre de la Défense nationale - 24 janvier 2022
= https://afridesk.org/rdc-lettre-ouverte-dune-congolaise-au-ministre-de-la-defense-nationale
Cette lettre a été postée sur les réseaux sociaux sans en identifier l’auteure. AFRIDESK a jugé son contenu très pertinent et s’est permis de relayer la lettre sur son site

Monsieur le Ministre,
 
La douleur psychologique de centaines des milliers des familles éprouvées de suite de guerre, le drame incessant des massacres des civils innocents, le supplice de trop dû aux enlèvements récurrents, la misère noire d’insécurité urbaine même dans les provinces sous état de siège ; tout ceci est la conséquence des crises sanglantes au Nord et Sud-Kivu, en Ituri, au Tanganyika et partout ailleurs en RDC.
Ce cocktail de malheur a atteint son paroxysme.

La puissance publique forge la fierté nationale de plusieurs générations dit-on
On a coutume d’entendre que le monopole de la violence est réservé à l’armée régulière. En RDC, cette phrase reste théorique.
Près de 120 groupes armés martyrisent les populations, indistinctement les enfants, les femmes, les hommes, les jeunes, les adultes et transforment plusieurs en personnes sans domicile fixe, veufs, veuves, orphelins, blessés de guerre, réfugiés, handicapés et enfin traumatisent les esprits ;  ceci affecte la productivité nationale, adieu l’émergence.
Le malade a tellement souffert sans prise en charge idoine à telle enseigne qu’en dépit de la qualification du médecin à recruter, de son équipement ultra moderne et du traitement hyper efficace qu’il prescrira, les chances sont faibles pour le ramener à la vie. Le seul remède est le bon diagnostic pour connaître l’origine du malaise du patient qui a longtemps souffert des essaies-erreur sans jamais donner le bon diagnostic.
RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Armee-rdc-femmes-en-insecurite

Notre patient est la force publique, oh pardon que dis-je les forces armées de la RDC 
Aujourd’hui tout le monde le sait mais peu d’entre les congolais prennent le courage de vous le dire en face. Un sérieux problème de gouvernance fragilise nos forces armées et pourrait expliquer les faibles résultats des troupes loyalistes différents fronts.
Comment comprendre que des bataillons soient envoyés au front sans équipements adéquats, que des ordres sur le mode d’intervention traînent à parvenir les hommes de troupes (qui pourtant voient l’ennemi avancer et même occuper des pans entiers des villes et villages), que des uniformes et chaussures de combat manquent pendant plusieurs mois, que la ratio soit détournée allègrement sans interpellation, que les dépendants des militaires demeurent sans assistance et se voient obligés de les suivre à proximité des fronts, champs de bataille pour survivre quand certains acteurs politiques dans la capitale affichent des fortunes insolentes (à se demander si on est dans un même pays avec une inégalité aussi criante qu’incompréhensible).
Il y a lieu de féliciter nos militaires qui manifestent une bravoure légendaire, ils sont nos vrais héros et méritent le soutien moral et spirituel de tous.
Aujourd’hui dans le monde entier quand on parle de nation puissante, on fait d’abord allusion à la capacité et la préparation de son armée à défier toute attaque ou invasion des ennemis sur une période plus ou moins longue sans demander l’aide extérieure des pays amis.

Notre pays fait l’exception 
Combien d’hommes et de femmes armées, de combien nationalités, experts et officiers à la retraite sont présents sur notre sol pour aider nos FARDC mais où sont les résultats de leur expertise qui justifieraient encore leur présence ?
Aucun Congolais, patriote ne peut refuser de servir la nation quand le pays fait appel à ses compétences. Mais si les conditions ne sont pas réunies pour l’obtention des résultats, il est sage de dénoncer les tares et prendre l’opinion comme témoin.
Cependant, il est rare de vous entendre dire que les moyens ne sont pas mis à votre disposition pour garantir l’inviolabilité de nos frontières et la sécurité des personnes et de leurs biens.

Ce qui sous-entend que rien ne manque pour mener à bien votre politique
Mais pourquoi donc à longueur des journées, nous comptons des morts et des blessés (ces anciens combattants dont on oublie les efforts consacrés à la nation aussitôt qu’ils sont déclarés invalides), observons l’invasion des troupes étrangères sur notre sol en plein jour, assistons à l’éclosion et la floraison des groupes armés locaux dans plusieurs provinces, regrettons la désertion des officiers emmenant avec eux quelques hommes de troupes et des équipements des forces loyalistes ? Le questionnement est long.
Il est vrai que placer un soldat devant chaque maison des congolais est difficile (mais pas impossible) mais les congolais.es sont impatient.e.s de saluer l’exploit des soldats là où ils sont invités à défendre notre souveraineté.

Le peuple veut la sécurité
La gouvernance suppose l’accès à l’information, la redevabilité, le partenariat, la gestion rationnelle des ressources, la lutte contre la corruption et le respect des règles.
Vivement, gouvernez autrement pour qu’enfin votre passage à ce poste laisse des traces indélébiles de renaissance des FARDC et que notre nation retrouve sa dignité.
Je demande également que justice soit rendue à toutes les victimes de guerre.
Ainsi nous assurerons la grandeur du Congo et mettrons en pratique notre devise nationale Justice – Paix – Travail.
Ch.F


Compatriotiqueme!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 25/2/2022, 3:37 pm

CA TANGUE CHEZ KATUMBI AVEC SON "ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE" : EN PLEIN DÉVELOPPEMENT DE SON PARTI, SES MEMBRES DEVENUS NOTABLES DE L'UNION SACRÉE SE DÉSOLIDARISENT PRIVILÉGIENT LEURS POCHES !  

Hier encore Katumbi inaugurait le nouveau siège de son parti à Lubumbashi et voilà le moment choisi par Lutundula fidèle connu de Katumbi et membre de son parti pour déclarer son allégeance à Tshisekedi. Entre-temps Katumbi n'hésite pas à prêcher ses recettes pour le développement du pays, des vraies élections plutôt que se laisser griser par leur occurrence : développer l’agriculture, faire de bonnes routes, éduquer la jeunesse, « casser la mafia »...



"EcoNews : « Moïse Katumbi perd le contrôle de ses délégués au Gouvernement Sama » - 23/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/23/actualite/revue-de-presse/econews-moise-katumbi-perd-le-controle-de-ses-delegues-au
Les journaux parus mercredi 23 février à Kinshasa citent la quasi-totalité des membres du gouvernement pro-Katumbi qui ont basculé dans le camp de Félix Tshisekedi.

« Sans surprise, cinq des six ministres d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi ont décidé de tourner le dos à leur mentor en se jetant dans les bras du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi», révèle EcoNews.
Pour le tabloïd, les causes de ce changement remontent à la période des tractations politiques qui avaient précédé la mise en place du gouvernement Sama Lukonde : « La majorité des ministres de Ensemble s’étaient décidés d’intégrer le gouvernement, sans avoir obtenu l’aval de leur parti politique ».
Aujourd’hui, renchérit le quotidien Le Journal, « Devant la presse, ces membres du Gouvernement ne se cachent plus. Ils disent haut et fort qu’ils vont soutenir la candidature de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en 2023 ».
Il cite nommément Séraphine Kilubu Kutuna, vice-ministre à la défense nationale ; Modeste Mutinga Mutuishayi, ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale ; Christophe Lutundula, vice-premier ministre des Affaires étrangères ; Muhindo Nzangi, ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire.
Malgré ces « défections », le parti de Moïse Katumbi a inauguré son nouveau quartier général à Lubumbashi. « 7 mois ont suffi pour transformer les ruines en bijoux », indique AfricaNews, images à l’appui.

Le rendez-vous de 2023
L’autre sujet largement commentée par les journaux de Kinshasa, concernent les élections de 2023 : « Félix Tshisekedi et les parties prenantes s’en tiennent au respect du délai constitutionnel ! », se réjouit La Prospérité.
« Là où certains prédisent un probable glissement, lui, par contre, fonce dans sa détermination à organiser des élections démocratiques, transparentes, libres et apaisées en décembre 2023. Face à un mur érigé par des doutes politiciennes, seules des actions fortes et concrètes seront en mesure de le renverser », poursuit le journal.
C’est dans ce sens que le Président de la République a réuni autour de lui dans son bureau de la Cité de l’Union Africaine, ce mardi, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, quelques membres du Gouvernement, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), l’Office National pour l’Identification de la population (ONIP), l’Institut National de la Statistique (INS), renchérit L’Avenir, précisant qu’« avec ces échanges (…) les zones d’ombre sur la tenue des élections en 2023 ont été dissipées ».
Mais en attendant, « l’Union sacrée place ses pions » en vue de l’élection des gouverneurs prévue dans quelques jours dans quatorze des vingt-six provinces de la RDC, informe Le Potentiel.
« L’ambition est grande et à la taille des enjeux. L’Union sacrée tient à aligner de futurs gouverneurs qui seront bel et bien engagés dans la matérialisation du programme de développement à la base de 145 territoires, initié par le président de la République Félix Tshisekedi », estime le quotidien.

"Autopsie d’une compétition électorale - 21-02-2022
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=3043
La Céni vient de publier, le 23 février, le rapport consolidé du monitoring de ses 13 bureaux provinciaux en charge de la réception des candidatures à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de province. Combien d’hommes et de femmes se lancent dans la compétition ? Y a-t-il eu des candidatures fantaisistes en amont ? Découvrons, ci-après, l’autopsie d’une compétition électorale à l’aune de quelques éléments clés.

1.Élan démocratique. Le 4ème cycle électoral témoigne de la consolidation de l’élan démocratique en RD Congo, dans la mesure où les bureaux provinciaux de la Céni ont réceptionné toutes les candidatures, sans considération du rang social, de diplômes, de tribu ou de confession religieuse des candidats. Résultat : 183 formulaires de candidature ont été retirés.
2.Soutiens politiques. Les postes en jeu requièrent que les candidats, pour les obtenir, jouissent d’un soutien de leur base, représentée par un parti ou un regroupement politique. Néanmoins, il y a de la place pour des candidats indépendants portés par l’envergure de leur personnalité. En terme de soutien, 10 partis ont adoubé leurs candidats, contre 14 regroupements politiques. Mieux : 159 indépendants se sont enregistrés. De ces trois catégories, laquelle moissonnera plus ?

3.Caution, le filtre fatal. La loi dispose qu’une candidature à tout mandat électif doit, pour être validée, être accompagnée par une caution financière à verser à l’administration publique. La caution joue ingénument le rôle de tamis mais ne rassure nullement ni sur les qualités morales et intellectuelles, ni sur l’expertise du candidat. Conséquence : de 129 notes de perception retirées de la DGRAD, seuls 79 candidats ont été capables de payer la caution.
4.Parité virtuelle. De 79 candidats ayant versé la caution, seuls 67 ont, en fin de compte, déposé leurs dossiers, soit 11 femmes contre 56 hommes. La parité, voyez-vous, n’a pu résister à l’épreuve des faits. Une leçon pour les féministes.

"Développer l’agriculture et « casser la mafia », les recettes de Katumbi pour la RDC -  24 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68568/developper-lagriculture-et-casser-la-mafia-les-recettes-de-katumbi-pour-la-rdc/

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Katumbi_agriculture_22_02145_jpeg_640_350_1

Développer l’agriculture, faire de bonnes routes, éduquer la jeunesse, « casser la mafia ». Dans un entretien avec l’AFP, l’homme d’affaires et chef de parti congolais Moïse Katumbi dresse quelques lignes d’une politique capable selon lui de sortir la RDC de sa contradiction: un sous-sol immensément riche et une population majoritairement très pauvre.

A 57 ans, Moïse Katumbi, qui fut pendant huit ans, de 2007 à 2015, gouverneur du poumon économique du pays, le Katanga (sud-est), est généralement présenté comme potentiel candidat à la présidence.
Les prochaines élections sont prévues fin 2023 et le très populaire patron du club de foot « Tout puissant Mazembe » a inauguré dimanche dans son fief de Lubumbashi les nouveaux locaux de son parti, « Ensemble pour la République », dont les militants semblent avoir hâte d’en découdre.
Mais « 2023 c’est très loin », souligne-t-il, affirmant que la vocation première du parti est d’apprendre aux jeunes que la politique n’est pas destinée à l’enrichissement personnel, contrairement à une idée très répandue. « Les gens ne pensent qu’à 2023, mais pensons un peu à changer les choses », ajoute-t-il.
A 30 km de là, à Futuka, Moïse Katumbi possède une immense ferme, où il cultive 6.000 hectares de maïs de marque « Mashamba » – avec un rendement d’au moins 7,5 tonnes à l’hectare – 500 de soja, envisage 6.000 autres hectares de blé, élève des vaches…
Un abattoir débite la viande. Une minoterie transforme le maïs en farine, que les Congolais utilisent pour leur incontournable « foufou ». Tout est mécanisé, moderne, dans un ensemble dont l’organisation au cordeau tranche avec l’habituel chaos congolais.

– « Triste » –

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Interrogé sur la raison pour laquelle Moïse Katumbi, plus connu pour ses activités dans l’industrie minière, est aussi cultivateur, il évoque le passé familial, dans les pêcheries et l’agriculture, mais surtout la situation du Congo, où 70% des quelque 90 millions d’habitants vivent avec moins de 1,90 dollar par jour, selon la Banque mondiale.
« C’est très triste, en 2022, que nous demandions aux bailleurs de fonds de nous aider à lutter contre la malnutrition de 27 millions de personnes », s’indigne-t-il, alors que l’immense pays « pourrait nourrir l’Afrique » et même au-delà. La République démocratique du Congo « n’exporte rien à part le minerai », ajoute-t-il.
Le Katanga par exemple, divisé depuis 2015 en quatre provinces, « a besoin de deux millions de tonnes de maïs chaque année, mais n’en produit que 10% ». Le reste vient principalement de la Zambie voisine.
Moïse Katumbi évoque l’époque où il était gouverneur, quand il faisait distribuer des semences améliorées aux paysans et exigeait de chaque société minière qu’elle « cultive au moins 500 hectares avant d’exporter les minerais ». La production agricole avait augmenté, les prix avaient baissé. « Il y a moyen de faire des choses », estime-t-il, regrettant que ceux qui lui ont succédé après sa démission n’aient pas poursuivi l’expérience.
Selon lui, le modèle à développer dans les provinces n’est pas celui de sa grande ferme, mais plutôt ce qui se fait dans son village natal de Kashobwe, à la frontière zambienne, où des semences sont fournies aux paysans qui cultivent le riz.

– « De vraies élections » –

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Et il faut aussi des routes. Celles-ci sont notoirement mauvaises en RDC où les véhicules peuvent rester des semaines embourbés sur des pistes de terre ravinées par les abondantes pluies. « Parce que c’est bien beau de recevoir des semences améliorées, mais si les paysans ne peuvent pas évacuer leurs produits, comment vont-ils les vendre? » « Quand on aura les routes, asphaltées et bien entretenues, les Congolais iront cultiver », assure Moïse Katumbi.
L’ancien gouverneur parle également de la corruption, des détournements d’argent public, de la manière dont il avait augmenté les recettes des douanes ou les revenus officiels des péages au Katanga, « sans augmenter les prix ». Il se félicite d’avoir « cassé la mafia », de s’être « fait des ennemis » parmi les « fraudeurs ».
« Ce qui tue le pays c’est la mafia. Le Congo est riche, la mafia le rend très pauvre », accuse-t-il.
Dans ses interviews, Moïse Katumbi dit souvent qu’il n’aime pas la politique. « Il y a beaucoup de mensonges et la majorité des gens qui viennent en politique travaillent pour eux-mêmes et pour leur famille », déplore-t-il, estimant même que « l’ennemi du Congolais, c’est le politicien congolais ».
« Ce qui me retient en politique, c’est de pouvoir faire pression sur tous ces dirigeants-là, pour qu’ils fassent le bien pour le peuple », affirme-t-il. Sa position est délicate, soutenant la coalition au pouvoir tout en critiquant certaines décisions du gouvernement, au nom de son « franc parler », explique-t-il.
Pour la suite, « laissons les électeurs décider » de leur avenir, demande-t-il, « lors de vraies élections, pas des élections chaotiques comme en 2018 »

"Katumbi: "Les gens ne pensent qu'à 2023, mais pensons un peu à changer les choses" -  24 février 2022  
= https://actualite.cd/2022/02/24/katumbi-les-gens-ne-pensent-qua-2023-mais-pensons-un-peu-changer-les-choses
"Moïse Katumbi : "2023 c'est très loin...pensons un peu à changer les choses" - 24 février 2022
= http://www.lanouvelleafrique.com/news/1098/moise-katumbi-2023-c-est-tres-loin-pensons-un-peu-a-changer-les-choses

"Candidat à la présidentielle de 2023 : Moïse Katumbi, général sans armée ? - 24.02.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100765_candidat_a_la_presidentielle_de_2023_moise_katumbi_general_sans_armee.html
Il est jusqu’à la preuve du contraire membre de l’Union sacrée de la Nation. Mais sans l’ombre d’aucun doute, Moïse Katumbi se prépare sérieusement pour se porter candidat à l’élection présidentielle de 2023. En face de lui, il y aura sans doute le président sortant, Félix Tshisekedi Tshilombo, candidat déclaré à sa propre succession.
Tshisekedi semble damer des pions à Moïse Katumbi, avec notamment le ralliement de la quasi-totalité des membres du gouvernement issus de son regroupement politique, qui ne peuvent que, s’ils sont logiques avec eux-mêmes, battre campagne pour lui et défendre le bilan de leur gestion.
A une année et demi de la tenue des prochaines élections générales, le camp politique de l’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga se délite. Même si la rupture n’a pas été brutale, tous les signaux indiquent que le courant passe mal entre Moïse Katumbi et presque tous les ministres issus de Ensemble pour le changement, du moins pour ce qui est de soutenir sa probable candidature à la magistrature suprême.

En effet, si Chérubin Okende, ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a pris part au lancement officiel de Ensemble pour la République à Kisangani, rien n’indique qu’il serait prêt à dire non à Félix Tshisekedi si ce dernier lui demande de soutenir sa candidature en 2023.
Ses collègues Modeste Mutinga et Christophe Lutundula ont eux, clairement annoncé qu’ils ne sont pas contre un second mandat pour Fatshi.
« Le PDG, mon parti et moi-même sommes foncièrement convaincus qu’avec Félix Tshisekedi à l’issue des élections de 2023, la RDC, notre pays, connaîtra une embellie spectaculaire en Afrique et à travers le monde. D’où notre soutien à sa candidature », peut-on lire sur le compte Twitter Officiel du ministre de la solidarité nationale et actions humanitaires

Christophe Lutundula a fait son choix
Le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères a, quant à lui , clairement pris position pour la continuité et la poursuite de l’œuvre entamée en 2019 par le fils de feu Étienne Tshisekedi.
« Je travaille aux côtés du Président Tshisekedi. Le bilan du gouvernement est aussi le mien. Il est aberant que l’actuel Chef de l’Etat ne continue pas pour un deuxième mandat », a déclaré Christophe Lutundula sur RFI.
Il a poursuivi qu’ « il {ndlr le Président Félix Tshisekedi} doit continuer pour poursuivre ce travail, mais surtout, pour accomplir son projet, après déminage…»
Comme pour éviter tout équivoque, le chef de la diplomatie congolaise a expliqué que Moïse Katumbi sait qu’il travaille aux côtés du Chef de l’Etat et a dit ne pas savoir si le leader de Ensemble sera candidat en 2023.
« Mais, a insisté le VPM des Affaires étrangères, je l’ai déjà dit, le président Félix Tshisekedi a droit à un second mandat, c’est constitutionnel ».
Ce, avant de renchérir qu’il travaille pour la réussite de ce gouvernement.
Par ailleurs, il nous revient d’apprendre qu’un autre membre du gouvernement issu de Ensemble, en l’occurrence le ministre de l’ESU Muhindo Nzangi, aurait choisi de soutenir lui aussi Félix Tshisekedi Tshilombo en 2023.
Entre temps, une quarantaine de députés nationaux de Ensemble avaient menacé de désavouer Moïse Katumbi au cas où il mettait en exécution ses menaces de quitter l’Union sacrée.
C’est dire qu’à l’allure où vont les choses, Moïse Katumbi est en train de perdre de poids lourds de son camp politique. Et, même s’il peut se consoler à l’idée que son tout nouveau parti, Ensemble pour la République, serait implanté dans une bonne partie du pays d’ici 2023, rien n’indique qu’il aura des cadres capables de palier au probable départ de grands noms susmentionnés.
Toutefois, rien ne semble être définitif, encore qu’en politique, tout peut arriver.
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/22/a-la-une/dans-une-interview-sur-rfi-christophe-lutundula-je-suis-fidele-au-chef-de-letat-je-travaille-a-sa-reussite/

"Elections 2023: Dissension dans le camp des Katumbistes !- 23.02.2022                                             = https://www.mediacongo.net/article-actualite-100734_elections_2023_dissension_dans_le_camp_des_katumbistes.html
"Le camp Katumbi n’est pas d’accord avec Christophe Lutundula : « l’Union sacrée de la nation n’est pas une plateforme électorale » - 23 février 2022
= https://www.diaspordc.com/le-camp-katumbi-nest-pas-daccord-avec-christophe-lutundula-lunion-sacree-de-la-nation-nest-pas-une-plateforme-electorale/
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220221-christophe-lutundula-vice-1er-ministre-de-rdc-nous-ne-voyons-pas-les-raisons-d-un-glissement-de-la-pr%C3%A9sidentielle


" RDC : Le Parti politique Social et Démocratie demande à Félix Tshisekedi de « chasser » Katumbi de l’union sacrée et de créer une... - 24 février 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/24/rdc-le-parti-politique-social-et-democratie-demande-a-felix-tshisekedi-de-chasser-katumbi-de-lunion-sacree-et-de-creer-une-plateforme-electorale-pour-soutenir-sa-candidature-e.html/104876/


"RDC: nouvelles tensions politiques autour de la Céni et de l'organisation des prochaines élections -  20/02/2022  
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220220-rdc-nouvelles-tensions-politiques-autour-de-la-c%C3%A9ni-et-de-l-organisation-des-prochaines-%C3%A9lections
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220218-rdc-l-igf-veut-contr%C3%B4ler-les-fonds-de-la-c%C3%A9ni-apr%C3%A8s-des-propos-du-ministre-des-finances


" RDC : bras de fer entre la Ceni et le gouvernement autour du financement des élections - 18 février 2022  
= https://www.jeuneafrique.com/1315129/politique/rdc-bras-de-fer-entre-la-ceni-et-le-gouvernement-autour-du-financement-des-elections/


"Calvaire ! - 24 février 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/24/rasoir/calvaire-2/
Le 24 janvier 2019, une date historique marquée par la fameuse alternance politique dite ‘’pacifique’’ et ‘’démocratique’’ au sommet de l’Etat congolais. Par cet acte, l’on croyait avoir franchi le moment le plus décisif pour changer l’histoire d’un peuple victime de plusieurs complots politiques depuis l’indépendance. Hélas ! Tout est parti de plainte en plainte jusqu’à se convaincre que le diable du blocage serait celui qu’on appelait frère. Le peuple n’a toujours pas fini d’espérer, même quand on pense avoir tout maitrisé ou déboulonné un système, ‘’oppressant’’  soit-il, instauré depuis 18 ans.
Régime nouveau, gouvernance nouvelle pour une nouvelle vie des congolais, toutes les réalisations seraient des pastiches, synonyme d’un cercle vicieux innocenté par des larmes des crocodiles. Les enjeux de l’heure seraient en train de prouver la volonté manifeste des dirigeants qui, en se moquant du peuple, tiennent des discours populistes pour assurer leur surlendemain.

Dans cette oligarchie, la politique d’Autriche fait des riches en politique et favorise les inégalités sociales. Les bouches rationnelles muselées, les ennemis de la République aidés à quitter le pays sous le label ‘’liberté provisoire’’. Rien n’a été oublié. L’on se souvient de ces procès ultra-médiatisés dont l’issue semble flouée. Salut l’impunité ! Où serait donc parti l’Etat de droit où règne la liberté d’expression ? Où règne le devoir de rédévabilité envers le peuple ? Certains parleraient de l’Etat de la croix en lieu et place  de l’Etat de droit car les congolais semblent être crucifiés, chacun dans son coin vit le calvaire.
Enseignants, professeurs, magistrats, médecins, infirmières, Dieu seul sait mesurer le calvaire de son peuple. Que faire ?  Le mandat est à sa fin, le peuple n’est pas toujours satisfait, quelle est cette nouvelle formule magique devant renverser la donne ? A quelques mois de l’année électorale, il sera difficile de rattraper le temps perdu. Le peuple regarde, même si les yeux sont inondés.  La classe politique a un devoir capital. Celui de changer le paradigme. Elle devrait en être consciente. Nonobstant quelques efforts enregistrés, l’incertitude pour le développement du pays perdure. Que Dieu nous garde.

"Comme l’argent, la Jeep n’a pas d’odeur… - 22/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/comme-largent-la-jeep-na-pas-dodeur/
Au pays de tous les contrastes, au commencement il y avait la Jeep du député. 500 au total, puis la tricycle  de « Fatshi béton« . Et enfin, la Jeep de Monseigneur Nshole. La boucle est bouclée, en attendant la prochaine chronique de grosses cylindrées et autres bolides de collection.
Don présidentiel- selon la version originelle et originale du speaker de la Chambre- ou achat par crédit -rétropédalage du même inénarrable Mboso- ? Pour en avoir vu d’autres, les Congolais ne sont pas dupes. Ils ont simplement observé une fois de plus, que leurs dirigeants ont appliqué à l’envers la devise, devenue slogan du MPR. A savoir se servir et non servir. Eux qui, en raison du déficit proverbial de transport en commun,  sont condamnés à perpétuer à leur corps défendant la tradition du marathon née de la Grèce antique.

Ces mêmes marathoniens, par nécessité, ont vu récemment leur Président faire le tour de piste avec sa voiture tricycle très haut de gamme. Prélude à une hypothétique ou virtuelle Formule 1 à Kinshasa ?
Ce n’est pas tout. Les routes « cent trous » de la capitale ont reçu, depuis le vendredi 18 février, une énième Jeep toute neuve. Une Prado 4 X 4, cadeau du Président au légendaire Abbé, devenu Monseigneur  Nshole, élevé au rang de Chapelain du Pape.
Sacré Fatshi dont la « magnanimité » n’en charrie pas moins un cas de conscience pour le Prélat, connu pour son bagou pro peuple. Comment être vent debout au nom du peuple lorsqu’une pluie de Jeep tombe sur les députés et accepter le même présent, alors que le sort de cette majorité silencieuse n’a pas changé d’un iota? Comment continuer à critiquer les parlementaires et autres Congolais d’en haut qui n’hésitent guère à recevoir de « petites choses d’ici-bas » si, au fond, on est logé à la même enseigne ? Tout se passe comme si comme l’argent, la Jeep n’avait d’odeur.

En tout cas, le geste du chef de l’Etat survient dans un contexte où les deux Eglises traditionnelles-catholique et protestante-  ont décrété un moratoire de fait sur leur croisade contre le pouvoir en place. On dirait qu’un vent de concordat flotte sur le pays. Serait-ce en prévision de l’arrivée prochaine du Saint-Père en terre rd congolaise ?
Ce n’est pas le tout nouveau chapelain du Souverain pontife  qui briserait cette entente…cordiale. Lui qui, clé de la Jeep en mains, a lâché : « L’Eglise et l’Etat sont appelés à regarder dans la même direction en travaillant pour le bien-être de la population« . Les pêcheurs eau trouble, les rameurs à contre-courant…sont prévenus.
Trêve de procès d’intention contre le toujours porte-parole de la CENCO. Peut-être que le nouveau « Monseigneur » fera comme le Cardinal Malula qui, au milieu des années 80, revendit une grosse cylindrée, cadeau du Maréchal Mobutu, pour un investissement dans le social.



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"
=

ndonzwau


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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 13/8/2022, 9:56 pm

"REVENONS A LA GESTION DU POUVOIR EN PLACE : SES RÉUSSITES, SES ÉCHECS...
QUELQU'UN LÈVE DÉJÀ LE LIÈVRE DES RELATIONS MI-FIGUE MI-RAISIN ENTRE TSHISEKEDISTES ET KATUMBISTES. DES GRANDES MANŒUVRES AURAIENT DÉBUTÉ EN VUE DE 2023. LA COMPÉTITION POLITIQUE AU QUOTIDIEN OU LA 'PREMIÈRE DAME' SERAIT LA CIBLE D'ATTAQUES COORDONNÉES...

On parle aussi d'un tête-à-tête Fayulu - Mukwege dont certains veulent faire une énième alliance en gestation contre Tshiseked comme si les deux n'étaient pas déjà dans une communion de vues sur beaucoup de points et comme si Dr Mukwege était devenu un politicien actif...
Aussi des rumeurs d'un remaniement gouvernemental imminent...
Plus ébouriffant c'est cette nouvelle de Tshisekedi qui aurait été impressionné lors de son récent séjour au Tchad par l'organisation de son armée et résolu de s'en inspirer pour ses réformes...
Pendant ce temps mulopwe Tshisesikedi ne lésine pas sur les moyens pour s'assurer les élections de 2023 : des billets verts par ci, de l'autoritarisme par là avec l'aide de la Justice ou des forces de sécurité au point où son 'etat de droit' chanté à renforts d'oukases pompeux n'est plus qu'un pathétique  cache dictature ; pourtant les sondages qui le plébiscitent pour 2023 se succèdent...



""Guerre froide en RDC - 12 aout 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/12/guerre-froide-en-rdc%ef%bf%bc.html/113507/
Alors que les échéances électorales s’approchent à grands pas en République démocratique du Congo, une guerre de pouvoir aux méthodes aussi originales que louches éclate entre Félix Tshisekedi et Katumbistes ses protagonistes. Enquête exclusive de POLITICO.CD.

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Guerre-froide-scaled

Clausewitz  est un vétéran prussien des guerres napoléoniennes qui consacra ses années de retraite à rédiger ce qui allait devenir le plus fameux ouvrage sur la guerre intitulé « De la guerre ». Il posa alors un constat qui deviendra à la fois mythique et polémique : « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ».  Dès lors, et à jamais, Guerre et politique seront intimement liées. Cependant, la Guerre, dans sa conception principale, veut que deux entités s’affrontent directement. Toutefois, à une certaine époque non lointaine, un affrontement entre deux puissances a donné naissance à un concept qui est aujourd’hui au cœur de notre réflexion : la guerre froide.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les deux grands vainqueurs veulent dominer le monde : d’un côté, les États-Unis ; de l’autre, la Russie, appelée l’Union soviétique, à l’époque. Les deux camps veulent que leurs idées et leurs influences respectives s’imposent partout. Pendant un peu plus de 50 ans, ils coupent le monde en deux « blocs ». Les Américains aident les pays qui combattent les Soviétiques, et l’Union soviétique soutient ceux qui luttent contre les États-Unis. Pour autant, et aussi étrange que cela puisse être, malgré l’animosité et les tensions énormes, les deux puissances évitent de s’affronter directement. En revanche, la menace est permanente : chaque camp possède des bombes nucléaires, des armes très puissantes. C’est ainsi que l’écrivain britannique George Orwell imagina alors un concept original en 1945. Il appela cela : « Cold war », en français « Guerre froide ».  Un concept est donc né.

L’histoire d’une alliance qui a mal tourné

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Ne comptez pas sur les Congolais pour ne pas s’inspirer de cette expérience en matière de conflit. Et comme entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique, c’est au cœur d’une amitié qui tourne mal que naîtra la guerre froide congolaise. Nous sommes août 2016, le 15 précisément. Une bagarre rangée a lieu à la 10ème de la Commune de Limete. Le jour d’avant, Etienne Tshisekedi, président du mythique parti d’opposition Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a décidé de virer Bruno Mavungu de son poste de Secrétaire général du Parti pour le remplacer par un parfait inconnu, un certain Jean-Marc Kabund.
A 35 ans, ce jeune homme qui se présente alors comme originaire de Kamina dans la région du Katanga, est contesté par celui qui doit laisser son fauteuil. Et donc, le lendemain,  dans une logique de confrontation, Bruno Mavungu investit le siège de l’UDPS à la pour annoncer la création de son nouveau parti, l’Union des Démocrates pour la Renaissance du Congo (UDRC). En colère, des « combattants » de l’UDPS, armés des bouteilles et des pierres, ont fait une descente sur place pour « chasser Mavungu et ses partisans ».
La bagarre et ses blessés vont capter toute l’attention. Cependant, derrière ce bras de fer puéril, se joue un chapitre politique riche en conséquence à ce jour. Jean-Marc Kabund, qui n’est certes pas connu sur la scène congolaise, sera maintenu. Toutefois, il doit son maintien à une alliance étrange, depuis Bruxelles. Une dizaine de jours seulement après, à Geneval, Etienne Tshisekedi ferra son « came back » à la tête d’une grande coalition d’opposition appelée « Le Rassemblement ». D’apparence, c’est une alliance dirigée par ce vieil opposant contre Joseph Kabila. Cette grand-messe serait donc organisée par l’ancien ennemi farouche du célèbre Maréchal Mobutu.
 
Dans les coulisses cependant, Etienne Tshisekedi doit sa résurrection à l’activisme, et au financement même, d’un certain Moïse Katumbi. Ancien gouverneur de la riche région du Katanga, surtout bras droit de Joseph Kabila, Katumbi en a eu marre d’attendre son tour et veut désormais succéder au président. Il claque donc la porte de son parti, le PPRD, et embarque avec lui 7 autres partis de la Majorité présidentielle. Devenu opposant, Moïse Katumbi se trouve face à obstacle : Etienne Tshisekedi. Le vieux, qui a passé trois décennies à s’opposer aux présidents en RDC et à se battre pour l’avènement de la démocratie, contrarie ses plans de devenir non seulement opposant principal, mais également d’affronter Joseph Kabila à des élections prévues alors en 2016, en face-à-face.
Néanmoins, Etienne Tshisekedi est octogénaire. La moyenne d’espérance de vie étant de 40 ans en RDC, Katumbi calcule la patience, pariant sur la biologie pour l’aider à monter sur le trône de l’opposition. Toutefois, il va falloir mettre la main sur « l’UDPS ». Cette machine politique dont on ne saura jamais qui  d’elle ou d’Etienne Tshisekedi aura porté l’autre, est une véritable religion qui ne saurait, même avec la disparition de son Sphinx, s’éteindre. Jean-Marc Kabund est donc la solution. A cette époque, même ce dernier est présenté comme farouche « Tshisekedistes », ses origines « Katangaises » sont censées établir un lien étroit avec le clan Katumbi, qui joue alors le grand financier de l’opposition, et donc des Tshisekedi, dans leur guerre commune contre Kabila.
Un clin d’œil, Etienne Tshisekedi n’est plus là, il passe l’arme à gauche non sans avoir porté, jusqu’au bout, son combat pour la démocratie.  Toutefois, à la surprise générale, l’UDPS reste toujours le principal parti d’opposition. Et ce, malgré le débauchage de ses cadres par Joseph Kabila. Pire encore, Tshisekedi Etienne s’est réincarné dans le corps d’un autre, son propre fils, Félix ! Contre-carré, Moïse Katumbi est obligé, à contre-cœur certes, de s’allier avec ce dernier. Une amitié assez vache, mais qui tient. Même lorsque Joseph Kabila approchera le fils Tshisekedi pour le nommer Premier ministre.

Le Dol et le pouvoir

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En novembre 2018, les voilà à Genève. Les élections s’approchant. Joseph Kabila ayant décidé de ne plus se représenter, l’opposition compte dégager un candidat commun pour l’emporter. Félix Tshisekedi, devenu donc président de l’UDPS, compte essentiellement sur son puissant allié et camarade Moïse Katumbi pour être désigné. Il s’est talonné par Vital Kamerhe. Il ne se doute certes de rien. Ce Kivutien, surnommé « Kamerhéon », n’a aucune chance de battre.
Le dol est un ensemble de manœuvres frauduleuses destinées à tromper, explique le Robert. A Genève, Katumbi sort sous sa manche un certain Martin Fayulu, non sans prétendre que ce choix viendrait d’autre opposants. Félix Tshisekedi ayant cependant compris ce « dol », finit par claquer la porter et rompre à jamais leur alliance. La fin d’une amitié d’apparence qui aura duré longtemps.
A Naïrobi, il est consolé bien étrangement par son ancien protagoniste Vital Kamerhe. Les deux décident alors de former une nouvelle alliance face à « LAMUKA » de Moïse Katumbi, qui se cache lors bien derrière Martin Fayulu. Car n’ayant pas pu être candidat, il compte sur la victoire de ce candidat surprise, qui signe alors un accord avec lui pour convoquer une nouvelle Présidentielle deux ans après son arrivée hypothétique au pouvoir.
Le 25 janvier 2019, Félix Tshisekedi prête serment. Il devient le tout premier président issu d’une alternance pacifique du pouvoir en RDC. Moïse Katumbi le regarde à la télévision et regrette, non sans avoir tenté, jusqu’au bout, de bloquer cette « intronisation de Tshisekedi »: tantôt via des révélations d’une défaite présumée de ce dernier, tantôt par l’entremise même de Paul Kagame, alors président de l’Union Africaine, qui ira jusqu’à demander à Joseph Kabila de sursoir la publication des résultats. Mais Joseph Kabila, qui a eu le dernier mot dans son combat face à son ancien protégé, n’en a pas voulu. D’ailleurs, il est même allié à Félix Tshisekedi dans cette nouvelle alliance au sommet. C’est donc la fin de la première manche des dessous d’une amitié qui a finalement mal tourné. Katumbi avale la pilule, mais rêve déjà de sa revanche dans une « vraie-fausse » reconciliation à lire dans le prochain acte.

Lire dans ce dossier:

ACTE I: L’histoire d’une alliance qui a mal tourné (en cours de lecture)
ACTE II: La vraie-fausse réconciliation et batailles silencieuses
ACTE III: Une Première dame cible d’attaques politiques coordonnées
ACTE IV: Moïse Katumbi, devenir Président et mourir


""RDC: Une Première dame cible d’attaques politiques coordonnées  - 12 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/12/rdc-une-premiere-dame-cible-dattaques-politiques-coordonnees%ef%bf%bc.html/113520/
Dans la guerre froide qui oppose Félix Tshisekedi à Moïse Katumbi autour du pouvoir, des méthodes aussi étranges que matoises sont utilisées du coté de l’ancien gouverneur du Katanga pour l’emporter. Denise Tshisekedi, Première Dame de la RDC est alors visée par la machine Katumbistes, tantôt dans la presse, tantôt dans des affaires touchant à la fois l’Église catholique ou même l’opposition.

15 janvier 2029. Alors que la Commission électorale nationale Indépendante (CENI) venait de déclarer Félix Tshisekedi vainqueur de la Présidentielle tenue en décembre 2018, avec 38,57 % des suffrages exprimés, classant ses rivaux Martin Fayulu deuxième, avec 34,83 %, devant Emmanuel Ramazani Shadary (23,84 %) ; des médias internationaux lancent une véritable contre-campagne affirmant avoir reçu une fuite d’information proclamant finalement Martin Fayulu vainqueur. Ces données, qui auraient fuité vers le Financial Times, TV5 Monde et Radio France internationale (RFI), seraient de deux origines différentes. Une partie, attribuée à la Commission électorale, par l’intermédiaire d’un présumé lanceur d’alerte, montrerait que Martin Fayulu a obtenu 59,4 % des voix et concernerait 86 % des suffrages exprimés. L’autre partie émane de l’Église catholique et le donne gagnant à 62,8 % des voix.
A cette époque, Martin Fayulu est le candidat d’une grande partie de l’opposition anti-Kabila. Il peut compter sur un certain Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga et dont l’emprise sur les médias internationaux n’est plus à démontrer. Joseph Kabila en souffrira énormément.  Mais Katumbi n’est pas seul à se ranger dernière Fayulu. L’Église catholique, par l’entremise de la Conférence Épiscopale du Congo (CENCO), viendra appuyer cette version. Et l’Église admettra plus tard qu’elle aurait disposé d’un réseau d’observateurs, équipés notamment de téléphones portables fournis par Katumbi, qui aurait regroupé ces résultats proclamant Fayulu vainqueur.

Joseph Kabila s’impose. Il n’attend même pas la mission de l’Union Africaine conduite par Paul Kagame et qui avait demandé la suspension de la publication des résultats. La suite est donc connue. Cependant la rivalité entre ces deux camps ne cesse pas pour autant, malgré les évolutions brusques de la scène politique congolaise. Moïse Katumbi s’est allié à Félix Tshisekedi. Ce dernier a divorcé d’avec Joseph Kabila. Mais à l’approche des élections en 2023, l’alliance entre Tshisekedi et Katumbi n’existe que de nom. D’autant plus que pendant ce temps, Joseph Kabila s’est réconcilié avec Moïse Katumbi.  Par ailleurs, depuis son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi ne sera jamais en odeur de sainteté du côté de l’Église catholique. Si les prélats mettent toujours en avant leur « souci » pour le développement du pays et les populations pauvres, les premières querelles qui créent la distance entre Tshisekedi et le cardinal Ambongo sont d’ordre politique : la désignation des dirigeants de la Commission électorale, qui a échappé aux catholiques.
En effet, aux côtés des protestants, les Catholiques forment la grande majorité des confessions religieuses en RDC et tiennent à garder leur influence. Néanmoins, les autres confessions religieuses, principalement les Kimbanguistes d’un côté, mais surtout les Évangéliques de l’autre, progressent dans une société congolaise qui déserte de plus en plus les deux églises traditionnelles : Patholique et Protestante. Dans le bras de fer autour de la CENI, six autres confessions se sont opposées au choix des Catholiques et Protestants pour imposer le choix de Denis Kadima comme Président de la Commission électorale. Félix Tshisekedi ayant finit par désigner ce dernier, la rupture fut donc consommée.
Il sied également de rappeler qu’outre les querelles autour de la CENI, Félix Tshisekedi, mais surtout son épouse Denise Tshisekedi, est de confession « évangélique » et les deux n’hésitent pas à afficher leur foi en public. La Première dame notamment est une fervente chrétienne qui s’évertue à participer activement dans la vie « évangélique » au pays, qui constitue dès lors une réelle menace face à une Église catholique qui n’a pas cessé de perdre de son influence et de ses fidèles ses dernières années.  A cela s’ajoute la proximité entre l’Église catholique et l’opposant Moïse Katumbi qui lorgne activement vers les élections de 2023, après avoir été privée de la Présidentielle de 2018 par Joseph Kabila.  En février 2021, le Cardinal Ambongo en personne a effectué une longue visite au village natal de Katumbi, à Kashobwe, où il assistera à la pose de la première pierre de la paroisse Saint Gabriel l’Archange; une église dont la construction est financée par Moïse Katumbi.

Médias internationaux comme bras armés

C’est dans ce décor que la Première dame Denise Nyakeru Tshisekedi se retrouve au cœur du combat politique.  Le 7 juin 2022, Jeune Afrique ouvre le bal avec une manchette de son « envoyée spéciale » depuis Kinshasa : « Chez les Tshisekedi, la politique en famille ». Dans cet article, la Première dame de la RDC est placée à l’échafaud. Le média lui prête alors tous les derniers « crimes » politiques du régime. Elle serait à la base de l’arrestation de François Beya, l’ex-puissant conseiller du président en matière de sécurité aujourd’hui en prison. Un peu plus loin, dans ce dossier visiblement téléguidé, c’est finalement l’inquisition contre Denise Tshisekedi : sa biographie, son influence ; comment elle aurait placé ses proches à des postes clés et mêmes ses plaintes auprès du président. Tout est déballé dans une forme de journalisme d’investigation. Une investigation aussi fouillée que seule la cause du réchauffement climatique n’est pas imputée à la Première dame.
Pas très politique, le Bureau de Denise Nyakeru préfère faire un communiqué de démenti, croyant le chapitre clos. Néanmoins, ceci n’était visiblement qu’un début. Début juillet, l’Église Catholique monte étrangement au créneau. Aux côtés du même Jeune Afrique, il est alors affirmé que John Nyakeru, le frère de Denise Nyakeru, tenterait de spolier un terrain du séminaire théologique Saint-Jean XXIII, à l’ouest de Kinshasa. Le 19 juillet 2022, des représentants de l’Église catholique tournent carrément une vidéo pour accuser M.  Nyakeru,  qui est ambassadeur de la RDC au Kenya, d’être impliqué dans une tentative de spoliation de ce site de neuf hectares, dont les prélats assurent disposer du titre de propriété depuis l’époque coloniale. Une conférence de presse s’en suivra. Le cardinal Fridolin Ambongo et son vicaire, Monseigneur Carlos Ndaka Salabisala, y dénoncent cette fois, avec nuance,  « une tentative de spoliation orchestrée par un groupe de personnes se réclamant, notamment, du frère de la Première dame ».

Deux jours après, le frère de la Première dame tente de désamorcer la crise en allant à la rencontre du Cardinal.  Si plusieurs publications avaient ensuite circulé sur les réseaux sociaux, certaines affirmant que Fridolin Ambongo avait, à l’occasion de cet échange, présenté ses excuses au diplomate, la version des catholiques changera quelques jours après. Cette fois, au lieu d’accuser M. Nyakeru, le Cardinal lui demande simplement de « prouver son innocence ».  Ce que l’Église ne dit pas, ce qu’à l’issue de sa rencontre avec John Nyakeru, le cardinal Ambongo a non seulement tourné une vidéo où il dément l’implication de l’Ambassadeur autour de cette affaire, mais il lui remettra alors une liste de personnes qui l’auraient cité, lui demandant de « peser de toute son influence pour que l’Église soit restaurée dans son droit » et promettant alors de publier la vidéo du démenti.
De son côté, le frère de la Première dame dément toute implication dans ce dossier et assure n’avoir aucune revendication sur la concession occupée par le séminaire théologique. Il annonce même avoir déposé plainte, le 22 juillet, auprès du commissariat provincial de la police nationale pour la ville de Kinshasa à ce sujet. Dans sa plainte, John Nyakeru explique qu’un individu répondant au nom de « Trésor », qui aurait cité son nom dans cette affaire, serait impliqué. Cet homme se serait présenté, auprès des ecclésiastiques, comme son secrétaire particulier. 
L’épisode de la parcelle des catholiques étant encore frais, Denise Tshisekedi fait à nouveau la une de la presse, belge cette fois. Il s’agit cependant d’un média bien connu des Congolais : La libre Belgique. Une couverture non authentifiée fait la une des réseaux sociaux et où Denise Nyakeru est crucifiée sur la croix. Sur le site du média, la Première dame est la cause de tous les maux. Et si ceux de Jeune Afrique se gênaient de l’accuser d’être à la base du réchauffement climatique, Hubert Leclerc, une plume très connue au Congo tant pour son intéressement que pour ses accointances du côté de l’opposant Moïse Katumbi, y va droit. Une fois de plus, loin des critiques solides sur la gestion de Tshisekedi, l’épouse du président est ciblée.  Pour autant, l’addition n’est corsée. Souvenez-vous de la composition du ticket Lamuka durant la présidentielle de 2018. Et même s’ils ne témoignent plus des mêmes ambitions, ces derniers ont néanmoins toujours eu une certaine capacité à coaliser lorsque leurs intérêts communs sont en jeux. C’est donc ainsi que Mme Marie Masimi entre en scène.

Mme Marie comme chair à canon

Ici, nous avons notre Maman quand elle est lucide et non traumatisée. Et c'est notre héroïne. pic.twitter.com/UE3LlK6oUq
— Litsani Choukran (@LitsaniChoukran) August 9, 2022
« Enlèvement ! », s’exclame-t-on sur les réseaux sociaux. « Encore un ?», s’interroge un journaliste. « Maman Marie a été enlevée très tôt ce matin par des personnes encagoulées », annonce un autre sur les réseaux sociaux le vendredi 05 août 2022. Qui est donc cette  « Maman Marie » ? Un personnage loufoque, apparu ce dernier temps dans les médias alternatifs, ceux des réseaux sociaux, et qui n’a pas sa langue en poche. Cette dame, du haut de ses 70 ans révolus, entretien une diatribe en rouleau libre envers les autorités congolaises. Une particulièrement. Christophe Mboso N’Kodia Pwanga. Elle charge si souvent le président de l’Assemblée nationale qu’elle est même surnommée, par les internautes, de « l’ex de Mboso ». Mais que s’est-il passé ? Pourquoi est-elle arrêtée ? Les réseaux sociaux congolais s’embrasent. Tout comme les condamnations. Dans ce pays où Human Rights Watch parle d’une montée de répression sous la présidence de Félix Tshisekedi, il n’en suffisait pas plus pour que les boucans autour de cette énième affaire prenne l’ampleur.
Rapidement, il est établi que Mme Marie Masemi est détenue par la Police congolaise. Mais les dessous de l’affaire, qui sont largement occultés, ne donnent pas envie de défendre la dame. Les autorités lui reprochent alors sa toute dernière sortie vidéo. Comme les autres, à une différence près, cette dernière s’attaque non pas au président de l’Assemblée nationale, mais plutôt à la Première dame Denise Nyakeru Tshisekedi. En Lingala, elle commence d’abord par prétendre que la Première dame n’était qu’une « concubine » du Chef de l’État, qui ne l’aurait pas épousé. Elle s’enfonce un peu plus tard en prétendant que Denise Nyakeru n’était pas congolaise. La police, qui ne communique pas alors sur ce dossier, viendra compliquer la situation lorsqu’une vidéo va faire surface le lundi 08 août. Elle est filmée dans les locaux de la police et on y voit Mme Marie présentant ses « excuses à la Première dame ». Diffusée par des proches du pouvoir, la vidéo qui aurait dû aider à comprendre a plutôt un effet inverse.  « En demandant pardon à la Première dame, c’est comme si c’était la Première dame qui l’avait fait arrêter. Et cela va dans le sens des condamnations », explique un analyste politique à Kinshasa. 

En effet, en début de soirée, c’est autour des opposants politiques au régime de Félix Tshisekedi de récupérer l’affaire. Le professeur Devos Kitoko, Secrétaire général du parti de Martin Fayulu, publie des photos où on le voit dans le salon de Mme Masemi, et où il annonce, tout à coup, que cette dernière était membre de son parti, l’ Engagement citoyen pour le developpement (ECIDE). « La famille ECiDé vient de rendre visite à maman Marie MASEMI après sa libération par ses ravisseurs. Nos entretiens ont tourné au tour des conditions de son enlèvement, sa détention,sa rencontre avec Madame Denise Nyakeru et de la réalisation de sa vidéo de demande de pardon »,  fait savoir le Professeur Kitoko. « De là, les services de sécurité qui l’ont accompagné ne l’ont pas ramené à l’inspection provinciale de la police où nos avocats l’attendaient. Elle est présentement acheminée chez elle sous escorte policière après diffusion d’une vidéo où elle parle sans voir son interlocutrice », ajoute-t-il.
POLITICO.CD a vérifié ces propos. Il s’avère d’abord que Mme Masemi a bel et bien tourné une vidéo aux installations de la Police au centre-ville de Kinshasa. Cependant, c’est après sa libération que la Première dame Denise Tshisekedi aurait alors sollicité, auprès de sa famille, à la rencontrer. « J’aimerai d’abord préciser que la Première dame n’est pas plaignante dans cette affaire », explique finalement le  Général Kasongo, commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC) dans une vidéo tournée à l’issue de la rencontre entre la Première dame et Marie Masemi aux côtés de sa famille. Le Chef de la police avoue par ailleurs que la dame a été arrêtée sur son instruction. « Nous sommes venus ici sur demande de la Première dame auprès de la famille qui voulait la rencontrer pour lui prodiguer les conseils », ajoute-t-il. Marie Misemi prend ensuite la parole aux côtés de sa famille pour s’excuser une fois de plus et confirmer les propos du général congolais.
La 1ERE Dame n'a jamais été plaignante dans l'arrestation de Mme Marie, contrairement aux affirmations rependues notamment par des cadres de l'Ecidé dont la dame est devenue soudainement une membre d'honneur. Mme Marie a été reçue par la 1ere dame APRÈS sa libération. pic.twitter.com/bATaXf60A3
— Litsani Choukran (@LitsaniChoukran) August 8, 2022
Cette vidéo d’une dame tout à coup consciencieuse et cherchant le pardon contraste totalement avec celle que l’opposant Devos Kitoko diffuse. Dans celle-là, la Dame reprend sa diatribe en mettant en garde le Chef de la police kinoise. Mme Misemi revient par ailleurs sur ses propos affirmant que ce sont les responsables politiques de son parti qui lui aurait mis les paroles dans la bouche contre la première dame. Une diatribe, loin d’être anodine, sort cependant d’un discours politique bien ficelée, tout comme le contexte dans lequel cette Dame arrête soudainement de s’attaquer à Mboso Kodia pour s’apprendre à la Première dame de la RDC.  Un tel changement radical n’a pas été questionné. Au contraire, un débat houleux, suivi des condamnations, fait rage sur les réseaux sociaux.
Au lendemain de sa rencontre avec la Première dame, Marie Masemi est trainée au siège du parti de Martin Fayulu à Kinshasa où elle est présentée comme une héroïne. Elle porterait désormais le nom de « Marie Kimpa Nvita ». La dame affirme pourtant que la police congolaise aurait subtilisé la somme de 3500 USD lors de son arrestation.  Denise Tshisekedi aura du mal à répondre. D’autant plus qu’un Général de police qui se permet d’arrêter une « vieille dame » en pleine nuit a déjà suscité le tollé. 
Néanmoins, les faits sont là : la guerre politique qui va surement faire rage en 2023 a déjà commencé. Et la Première dame de la RDC est plus que jamais l’objet de la bataille actuelle. Une bataille qui n’a désormais plus de principe, guidée seulement par une volonté absolue d’arriver au pouvoir, ou celle de le conserver, en face.

"Présidentielle de 2023 : Félix Tshisekedi largement vainqueur devant Fayulu, Katumbi, Kabila et
10 août 2022

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/10/presidentielle-de-2023-felix-tshisekedi-largement-vainqueur-devant-fayulu-katumbi-kabila-et-bemba-sondage-berci.html/113403/


"Enjeux politiques : Moise Katumbi toujours membre de l’Union sacrée ? - 9 août 2022
= http://alternance.cd/2022/08/09/enjeux-politiques-moise-katumbi-toujours-membre-de-lunion-sacree/

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Bitmap_500_nocrop_1_1_20220809005442755756_Leaders

Un des acteurs clés de l’Union sacrée de la Nation à ses débuts, le leader de Ensemble pour la République, Moïse Katumbi semble avoir pris ses distances. Même si officiellement il n’y a pas de rupture entre lui et le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo, leur relation s’est progressivement refroidie depuis qu’il a lancé officiellement sa formation politique.
C’est l’histoire de vrais faux alliés qui ne se supportent plus et dont les collaborateurs se détestent.
En témoigne l’absence remarquable des délégués du camp de Katumbi sur la liste des signataires de la déclaration politique de l’Union sacrée de la Nation du lundi 08 août 2022.
En effet, si les tensions auxquelles on a assisté entre pro Katumbi et pro Tshisekedi ont baissé avec le gel de la proposition de loi sur la congolité (de père et de mère), il y a des signes qui ne trompent pas sur la fin de leur alliance.
Lire aussi Presidentielle: Katumbi veut-il jouer le tout pour le tout?

Il y a notamment des critiques toujours acerbes de certains généraux de Moïse Katumbi à l’égard du régime Tshisekedi. Il y a surtout la distance qui s’est installée entre l’ancien Gouverneur de l’ex-Katanga et la plupart de ses délégués au gouvernement qui, ont soit officiellement clamé leur loyauté à Félix Tshisekedi en promettant de le soutenir à la prochaine élection présidentielle, soit créé leur propre parti politique à l’instar du Ministre de l’ESU Muhindo Nzangi.
A cela s’ajoutent des rumeurs de plus en plus insistantes d’un remaniement ministériel qui débarquerait quinze ministres dont ceux qui sont restés loyaux à Katumbi.
Pour revenir à la déclaration politique de l’Union sacrée de la Nation, il faut dire que les signataires ont condamné l’agression de la RDC par le Rwanda sous le label du M23, témoigné leur soutien aux FARDC et au processus de paix de Nairobi (Lire à ce sujet RDC : Christophe Lutundula mobilise la communauté internationale en faveur du « processus de Nairobi ») et appelé le gouvernement à intensifier l’assistance aux populations victimes de cette agression.


"Tête-à-tête entre Martin Fayulu et Denis Mukwege -11 août 2022
= https://24h.cd/2022/08/11/rdc-tete-a-tete-entre-martin-fayulu-et-denis-mukwege/
RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Fayulu_martin_et_denis_mukwege_22_png_640_350_1
Martin Fayulu et Denis Mukwege

L’opposant Martin Fayulu Madidi et le Prix Nobel de la Paix, le docteur Denis Mukwege, se sont rencontrés ce jeudi 11 août à l’hôtel Faden House à Kinshasa.
Le contenu de leurs échanges n’a pas été communiqué à la presse. Mais d’après les proches du président du parti politique Engagement citoyen pour le développement (EciDé), l’essentiel de cet entretien a tourné autour des sujets de l’heure.
Les échanges ont duré près de 4 heures, d’après la même source.
"Fayulu et Mukwege : une énième alliance en gestation contre Tshisekedi ? - 12.08.2022
= https://actu7.cd/2022/08/12/fayulu-et-mukwege-une-enieme-alliance-en-gestation-contre-tshisekedi/


"RDC: la moitié du Gouvernement sur une chaise éjectable ! - 11 août 2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/la-moitie-du-gouvernement-sur-une-chaise-ejectable/
* Sama Lukonde II pourrait être  devoilé au retour du Chef de l’Etat du Tchad
Remaniement ministériel ? Le Président de la république, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, y songe sérieusement, indiquent plusieurs sources dans son entourage. D’après celles-ci, le Chef de l’Etat devrait annoncer ce réaménagement du Gouvernement à son retour de Ndjamena où il est invité par son homologue Mahamat Idriss Deby à prendre part, ce jeudi 11 août, à la commémoration du 62ème anniversaire de l’indépendance du Tchad.


Il est beaucoup question, dans la capitale Rd congolaise, d’une imminente réorganisation du cabinet ministériel. Entre deux activités de routine, Félix-Antoine Tshisekedi reçoit, souvent à l’abri des regards, des personnalités politiques pressenties ministres.  A moins de deux ans des élections générales de 2023, et aussi compte tenu du dernier développement de l’actualité sur la scène politique nationale, difficile de laisser en l’état l’équipe au pouvoir, explique-t-on. Le Président Tshisekedi, affirment des sources, serait déçu de certains ministres  » non performants ». Ces derniers pourraient quitter le navire. Tout serait déjà sur la table du Chef de l’Etat, qui ferait quelques arbitrages ci et là.
Dans ce remaniement annoncé, le Premier ministre Sama Lukonde devrait conserver son fauteuil, alors que des bruits courraient selon lesquels le Chef de l’Etat nommerait un Premier ministre. En particulier, après la libération de Vital Kamerhe, on pouvait penser que ce serait ce dernier. Mais très vraisemblablement, Jean-Michel Sama Lukonde devrait rester. Pour combien de temps ? Personne ne le sait.

Toujours d’après cette source, si le Conseil des ministres ne s’est pas réuni vendredi dernier, c’est en partie en raison de ce réaménagement dans l’air.
Le remaniement devrait concerner une bonne moitié du Gouvernement qui quitterait la barque. Certains parce qu’ils ne sont plus  » Fatshi compatibles « , parce que Katumbistes, d’autres Kabundistes, d’autres encore incompétents.
Aujourd’hui opposant, Jean Marc Kabund, du temps où il faisait la pluie et le beau temps du pouvoir Fatshi, a propulsé bien des gens, plus que n’en a fait le parti. Le Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya l’a signifié dans l’une de ses sorties. Le quota des personnes pistonnées avoisinerait les 70 % selon Augustin Kabuya.  A l’heure du remaniement, il ne serait pas étonnant de voir ces personnalités estampillées  » kabundistes  » débarquer du Gouvernement des Warriors.

Quant aux Katumbistes, on sait que certains anciens proches ont fait volte-face. En l’occurrence Christophe Lutundula qui s’était prononcé  il y a longtemps sur la radio Top Congo qu’il battrait campagne pour Fatshi. Plus récemment, il y a le ministre de l’ESU,  Mohindo Nzangi qui a également tourné le dos au président de Ensemble pour la République. Mwando Nsimba lui fait figure des fidèles au Chairman Katumbi. Et donc ceux qui n’ont pas fait allégeance au nouveau pouvoir devraient quitter le Gouvernement.
Enfin, sont sur la porte de sortie, les incompétents. D’après cette source, tout compte fait, ce serait la moitié du Gouvernement qui serait sur une chaise éjectable.
On annonce aussi l’entrée dans ce cabinet ministériel de certaines grandes figures de la Fatshispère et aussi des transfuges de la kabilie.


"Sécurité : impressionné par l’armée Tchadienne, Félix Tshisekedi compte s’en inspirer pour les réformes des FARDC -12 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/12/securite-impressionne-par-larmee-tchadienne-felix-tshisekedi-compte-sen-inspirer-pour-les-reformes-des-fardc.html/113482
Invité de marque à l’occasion des cérémonies commémoratives de l’accession de la République du Tchad à la souveraineté internationale, le Président de la RDC, Félix Tshisekedi s’est dit impressionné par la gestion de son homologue tchadien, Mahamat Idriss Déby, une année après l’assassinat de son père, le défunt Marchal Idriss Déby Itno.
« Mes impressions sont excellentes. Je remercie  infiniment mon frère Mahamat Idriss Déby qui continue de m’impressionner. Je le remercie de m’avoir fait honneur, de m’avoir invité à assister à ce défilé. Je disais qu’il m’impressionne parce que j’étais là déjà pour accompagner à sa dernière demeure le défunt Marchal Idriss Déby Itno. C’étaient des circonstances terriblement douloureuses », a déclaré Félix Tshisekedi dans une vidéo diffusée sur le compte Twitter de la présidence Tchadienne.

Pour le Chef de l’Etat congolais qui assistait à ces cérémonies notamment en tant que président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le Général d’Armée Mahamat Idriss Déby Itno, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République du Tchad a fait preuve d’un courage « exceptionnel » une année après le coup d’état ayant conduit à l’assassinat de son devancier, également son père biologique.
« Je me rappelle encore dans l’état dans lequel il était. Il était très affecté…Il a démontré qu’il est un homme qui est vraiment à sa place. Il a gardé le Tchad stable, en sécurité et il a réussi un exploit, celui d’amener une grande partie de la classe politique de l’opposition dans ce processus de dialogue », a ajouté Félix Tshisekedi.
Félix Tshisekedi s’est aussi dit impressionné par le professionnalisme de l’armée tchadienne « équipée et organisée » et compte s’en inspirer pour les réformes en cours au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
« Je pars vraiment avec des impressions très positives et je suis très optimiste quant à l’avenir du Tchad. J’ai assisté à un défilé impressionnant. J’ai vu que l’Armée tchadienne est une armée de métier, très bien organisée et équipée. Ça va me servir de modèle. Nous sommes aussi en ce moment dans la phase de réforme de notre armée. Je comprends les exploits que le Tchad fait ailleurs sur le continent », a-t-il rétorqué.
Longtemps considéré comme un pays pauvre sans réelle influence régionale et en proie à des rébellions, le Tchad a pris une stature nouvelle sur la scène africaine au cours de la décennie écoulée. Il doit ce regain d’influence avant tout à sa capacité à déployer son armée sur les théâtres d’opérations extérieurs pour combattre les mouvements jihadistes au Sahel et au lac Tchad. Devenu un acteur militaire incontournable dans la lutte contre le terrorisme, le pouvoir tchadien a joué la carte de la diplomatie militaire et consolidé son alliance politique et son partenariat sécuritaire avec les pays occidentaux, notamment la France et les Etats-Unis.
L’armée tchadienne, qui comprend, selon les estimations, entre 40 000 et 65 000 soldats, jouit depuis près d’une décennie d’une bonne réputation à l’extérieur de son territoire. En 2013, renseigne un rapport du groupe « International Crisis group » l’engagement des troupes tchadiennes au Sahel central contre des mouvements jihadistes, puis à partir de fin 2014 dans les pays frontaliers du lac Tchad contre les factions de Boko Haram, a même fait du Tchad un acteur militaire incontournable dans la lutte contre le terrorisme.
"62e anniversaire de l’indépendance du Tchad : faisant d’une pierre deux coups, Félix Tshisekedi s’est entretenu avec la diaspora congolaise - août 12, 2022
= https://objectif-infos.cd/2022/08/12/62e-anniversaire-de-lindependance-du-tchad-faisant-dune-pierre-deux-coups-felix-tshisekedi-sest-entretenu-avec-la-diaspora-congolaise/?doing_wp_cron=1660470508.5874550342559814453125



"Dépenses accélérées du gouvernement en juillet et août: le décaissement des 123 milliards FC en faveur de la CENI et le paiement de la dette extérieure parmi les raisons - 13 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/13/depenses-accelerees-du-gouvernement-en-juillet-et-aout-le-decaissement-des-123-milliards


"RDC : Les dollars du pouvoir pour les évêques congolais - 12 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71899/rdc-%e2%80%88les-dollars-du-pouvoir-pour-les-eveques-congolais/

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Ambongo-fatshi-690x450

La présidence de la République propose 1 million de dollars pour chacun des 41 diocèses du pays.


Les élections présidentielles de fin 2023 sont désormais au centre de toutes les attentions en République démocratique du Congo.
Mal élu en 2018. Propulsé sur le trône congolais uniquement grâce à un accord avec l’ancien régime de Joseph Kabila, Félix Tshisekedi entend bien cette fois sortir victorieux du scrutin. Pour ce faire, il ne lésine pas sur les moyens.
Après avoir bâti une majorité parlementaire à coups de billets verts, après avoir distribué des jeeps Hyundai Palissade à tous les députés nationaux, le pouvoir a lancé une “opération séduction” à l’égard des députés provinciaux afin que ceux-ci, dans le système indirect de désignation des gouverneurs de province, votent en faveur de candidats du parti présidentiel ou d’un membre de la majorité parlementaire de l’Union sacrée de la nation.


Comme tout se monnaie, les députés provinciaux – il y a 26 provinces en RDC depuis le nouveau découpage entré en vigueur en juin-juillet 2015 – ont annoncé que leur ralliement aurait un prix et passerait par le paiement de leurs honoraires impayés – parfois depuis de longs mois – et par l’obtention de véhicules de la même gamme que les élus nationaux. Le pouvoir de Kinshasa a répondu favorablement à cette demande et est, aujourd’hui, en train de publier au compte-gouttes les ordonnances de désignation des nouveaux gouverneurs… largement issus de la majorité présidentielle. De quoi disposer d’une large assise territoriale, même si les véhicules n’ont pas encore été distribués.

Au tour du clergé catholique

Dans la foulée de ces “accords”, cette semaine, la présidence congolaise s’est entretenue avec les évêques catholiques, qui, eux non plus, ne sont pas oubliés par les largesses financières du pouvoir. Sur la table “1 million de dollars par diocèse (il y en a 41 en RDC et 6 archidiocèses) pour la réalisation de projets à impact visible”.
Une proposition qui a choqué certains – pas tous – des représentants de l’Église catholique, le cardinal Ambongo en tête. “Il est trop tôt pour en parler”, explique l’un des participants, qui fait valoir que “des conditions ont été posées”. “Il y a beaucoup de promesses qui ne se concrétisent jamais”, explique-t-il encore. Un autre dit : “Le pouvoir connaît le poids de l’Église catholique dans notre pays. Il sait que nous sommes et serons toujours du côté du peuple et que nous serons intransigeants sur l’organisation d’un scrutin vraiment démocratique, inclusif et transparent. Ces dollars ne changeront rien.” Les relations ne sont pas au beau fixe entre la présidence et le clergé catholique, berné lors de la désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’organisateur du scrutin de 2023 et qui n’hésite jamais à se montrer critique à l’égard d’un pouvoir qui peine à afficher un bilan positif en trois ans et demi à la tête de l’État.


"Fatshi et le retour à la vieille méthode dictatoriale ? - 9 août 2022
= https://24sur24.cd/fatshi-et-le-retour-a-la-vieille-methode-dictatoriale/
Dans sa première sortie médiatique Jean Marc Kabund a lancé un message fort à la communauté internationale. Message non perçu par l’entourage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. L’ancien président par intérim du parti présidentiel a pourtant indiqué que l’actuel pouvoir fait recours à la vielle méthode dictatoriale pour montrer à la communauté internationale, selon lui, que le chef de l’Etat s’écarte de la ligne de la démocratie. Mais les faits et gestes aujourd’hui risquent de créditer cette thèse.

L’entourage du chef semble ne pas percevoir le piège leur tendu par celui qui a longtemps mangé à leur assiette et qui représentait le symbole, si pas le socle de ce pouvoir.
Le discours, mieux le message de Kabund ne serait pas bien perçu par l’entourage du chef de l’Etat encore moins sa portée.
La communauté internationale tient à la démocratie , aux libertés fondamentales de la personne humaine et à la participation du citoyen dans la construction des libertés individuelles et collectives.
Kabund savait la réaction de ses anciens compères, qui n’auront pas à supporter ses propos. Il a alors frapper fort ne laissant à ses adversaires le soin d’approfondir les réflexions.
Si les réponses de Kabuya semblent être démocratique, parole contre parole, mais l’interpellation de maître nageur par la cour de cassation n’aura pas été une décision réfléchie. Le camp présidentiel est tombé dans le piège de Kabund, ajouté à toutes les procédures de l’Assemblée nationale. Ces réactions démontrent, sans mieux comprendre , que le pouvoir actuel use de tout son arsenal pour faire taire toute contestation.

Comme si cela ne suffisait pas, l’épisode « Marie Masemi » aurait encore apporté une sauce aigre aux accusations de Kabund.
Son enlèvement à 4 heures du matin, la vidéo de sa demande de pardon à la première dame et celle de sa rencontre avec cette dernière, semblent renforcer l’accusation contre le régime actuel.
Au delà de ces images, tout porte à croire que le pouvoir pourrait faire recours à tout pour faire assoir ses détracteurs.
Les faits et gestes des proches du Président de la République n’aident pas faire croire que le Président Félix tient à la démocratisation du pays mais fait croire plutôt, comme l’affirme Jean Marc Kabund, que le pays sombre dans une dérive dictatoriale.
Si pour l’instant la communauté internationale ne s’est pas encore exprimée sur cette question, mais la diffusion sur les antennes de TV5 Afrique de l’épisode Marie Masemi, semble être un signal fort pour les habitués.
Les jours à venir pourront être déterminant pour le parti au pouvoir, ancienne fille aînée de l’opposition qui a lutté pendant plus de 30 ans pour un Congo démocratique.

" RDC : Martin Fayulu présente les preuves de la dérive dictatoriale du régime Tshisekedi
Politique - Août 11, 2022

= https://www.lehautpanel.com/rdc-martin-fayulu-presente-les-preuves-de-la-derive-dictatoriale-du-regime-tshisekedi/
Le Président national de l’Engagement pour la Citoyenneté et le dévelopement (ECIDé) Martin Fayulu Madidi, a présenté ce jeudi 11 août 2022, les preuves de la dérive dictatoriale du régime Tshisekedi via un message Twitter.
« La détention de JM. Kabund, celle de J. Kitenge et l’enlèvement de Mama Marie Masemi sont des preuves de la dérive dictatoriale du régime Tshisekedi. La liberté d’expression étant garantie par la Constitution, nous exigeons la libération de ces deux détenus politiques », a déclaré Martin Fayulu sur Twitter.
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Pour l’un des membres du Présidium de Lamuka, une action immédiate est nécessaire pour éviter les conséquences néfastes dans ce pays.
 « Les institutions démocratiques et sécuritaires de la RDC sont en danger. La paix, la stabilité et l’espoir d’organiser des élections crédibles s’éloignent. Les fondements de notre démocratie se fissurent. Une action immédiate est nécessaire pour éviter les conséquences néfastes », a déclaré Fayulu.


"RDC : pour ACAJ et Justicia Asbl, les arrestations et détentions “arbitraires” opérées par l’ANR plombent l’Etat de droit proné au sommet de l’Etat - 7 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/07/rdc-pour-acaj-et-justicia-asbl-les-arrestations-et-detentions-arbitraires-operees-par...



"BOSOLO NA POLITIK | 10 AOÛT | FÉLIX TSHISEKEDI EST-IL À CÔTÉ DE LA VISION FONDATRICE DE L'UDPS ?- 10 août 2022"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 15/8/2022, 12:53 pm, édité 2 fois

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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 14/8/2022, 4:54 pm

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"Tshisekedi — Katumbi: vraie-fausse réconciliation et batailles silencieuses - 12/08/2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/12/tshisekedi-katumbi-vraie-fausse-reconciliation-et-batailles-silencieuses.html/113515/
Après un premier round ayant abouti à la défaite de l’ancien gouverneur du Katanga, la scène politique congolaise voit une deuxième partition à haut-risque se jouer. Déterminé comme jamais, Moïse Katumbi entend prendre sa revanche sur Félix Tshisekedi, d’une manière à la fois matoise et originale : les dessous d’une vraie-fausse réconciliation au pouvoir en RDC.

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Acte-II

Le trajectoire russo-américain n’a pas commencé directement par des conflits. Au contraire, durant la Seconde guerre mondiale, Joseph Staline, le puissance dictateur russe, était affectueusement surnommé par les Américains « Oncle Joe ». Au Congo, Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi vont également prendre une même trajectoire dans leur guerre froide, non sans y ajouter une touche congolaise. Aussi, après s’être affrontés une première fois durant la Présidentielle de 2018, les voilà en train de se rabibocher au nez et à la barbe de Joseph Kabila.  Il faut dire qu’ils sont surtout aidés et poussés par des instigateurs qui nous viennent ici tout droit du pays de l’Oncle  Sam.
Peter J. Pham est d’origine vietnamienne. Ce diplomate-commerçant, aujourd’hui grand vendeur de vent, en sait sans doute beaucoup sur les recettes d’une bonne guerre froide : son pays d’origine étant l’un des grands théâtre des affrontements russo-américains. Et donc, lorsque Félix Tshisekedi arrive au pouvoir, ce dernier, qui commence à perdre petit à petit ses fonctions au sein de la Diplomatie américaine, est le courtier enrôlé par Moïse Katumbi pour l’aider à regagner le pays. Aux côtés de son ami Mike Hammer, alors ambassadeur des Etats-Unis à Kinshasa, ils vont être artisans de la plus grande vraie-fausse réconciliation de l’histoire en RDC. Les deux américains arrivent non seulement à convaincre le président Félix Tshisekedi de remettre son passeport à Moïse Katumbi, mais permettent également à leur client de regagner le pays après trois ans de bannissement.

Cependant, rapidement, la réconciliation s’avère être un second round d’une tentative de revanche ubuesque. En revenant au pays, Moïse Katumbi n’oublie pas son rêve ultime rêve : devenir président et mourir. Et tous ceux qui se mettent sur le chemin des ambitions de Katumbi verront le ciel leur tomber dessus. A l’image d’abord de  Joseph Kabila, ou même à celle de Martin Fayulu. Lui qui s’est allié avec l’ancien gouverneur du Katanga pour la présidentielle de 2018, il est envoyé sous le train de la réconciliation avec Tshisekedi.  Tout à coup, l’alliance LAMUKA, qui jurait pourtant de faire bloc contre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila en continuant à réclamer la « vérité des urnes », s’effrite. Katumbi, comme son ami Bemba, n’y ont plus cœur. De son côté, l’ancien gouverneur délaisse carrément l’alliance en rejoignant Félix Tshisekedi dans une lutte bien instiguée par Washington contre Joseph Kabila. L’alliance au pouvoir finit par exclamer.  
Toutefois, pendant que Félix Tshisekedi croit pouvoir utiliser la nouvelle majorité pour l’aider à affronter les immenses problèmes du pays qui l’attendent, il se rend rapidement compte que du côté de Moïse Katumbi, un autre agenda domine. Revenu au pays, Katumbi commence d’abord par s’offrir un « Safari » en guise de démonstration de force. Ensuite, il pousse Tshisekedi vers un extrémisme vis-à-vis de Joseph Kabila en ciblant ses anciens bourreaux, dont Kalev Mutondo, ancien chef de l’ANR, et même John Numbi, qui partent tous les deux en exil.  Il refuse d’entrer lui-même au gouvernement et préfère envoyer ses bronzes sacrificiels.  

Affrontement silencieux : la bataille de la CENI
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Moïse Katumbi est obligé de dévoiler son jeu dans une première manche autour de la Commission électorale. Pendant que Félix Tshisekedi est préoccupé par sa lutte au pouvoir avec son prédécesseur, il voit alors  le camp de Katumbi se ranger derrière les Catholiques et les Protestants et tenter d’imposer « leur » candidat comme président de la Commission électorale, pièce maîtresse des futures élections de 2023. « Félix Tshisekedi est tout sauf naïf », confiait Vital Kamerhe un jour. Il voit ainsi Katumbi venir de très loin. Comme un Super Saiyan, il ne peut encaisser qu’un un dol genevois à la fois. Rapidement, le Sphinx-Junior prend des dispositions pour y faire face. Il met Katumbi chaos dans cette bataille, en intronisant un candidat soutenu par les six autres confessions, malgré le boucan catholique, coalisé avec les médias et voix katumbistes.

Cette victoire est d’autant plus insolente que l’on a vu, au Congo, toute l’impuissance de l’ancien gouverneur du Katanga. Lui qui ira jusqu’à menacer Félix Tshisekedi de « ligne rouge », laçant même des consultations pour quitter l’alliance au pouvoir, finira queue entre les jambes, fulminant, en attendant alors les prochains rounds. A l’issue de cet épisode, il était clair que sa coalition avec Tshisekedi n’en était que de nom. Dès lors, Félix Tshisekedi, dont le parti et des proches commencent à clamer haut et fort la volonté de faire un deuxième mandat, avec une reconfiguration rapide des institutions clés des élections, devient, comme Joseph Kabila, une menace pour Katumbi.

Affrontement silencieux : activation de  Kabund dormant
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Par ailleurs, Félix Tshisekedi commence à se raviser des extrémités prises dans le but de « faire de l’espace » à Katumbi. D’abord Vital Kamerhe est libéré et restauré dans l’alliance initiale du « Cap pour le Changement ». Il tente par ailleurs de ménager Joseph Kabila, avec qui les relations n’auront jamais été totalement coupées. Au Parlement, des députés de Katumbi sont débauchés. Au gouvernement de l’Union Sacrée, ses bronzes rejoignent Tshisekedi : Mohindo Nzangi crée son propre parti et ne se voit plus « Ensemble » avec Katumbi.  Christophe Lutundula s’est tue et fait les affaires « étranges » avec Félix Tshisekedi.  Parti assez loin, Christophe Mwando ne reviendra que lorsque Tshisekedi refusera de lui filer la place du Premier ministre. Des « casus belli» se multiplies donc des yeux de Moïse Katumbi. Et la riposte n’allait donc pas trainer.
Pendant Félix Tshisekedi cherche à sortir l’éléphant Katumbi de sa salle remplie de porcelaines, il voit les premières frappes de Kashobwe s’abattre sur lui. Jean-Marc Kabund, souvenez-vous de lui, un secrétaire général nommé à l’époque pour cimenter les relations entre Katumbi et l’UDPS, est réactivé. Si le grand public ne voit rien jusqu’à ce que 1er vice-président de l’Assemblée nationale ne « kidnappe » un élément de la Garde Présidentielle, il faut regarder un peu loin pour voir Kabund venir.

D’abord à travers un discours tempétueux vis-à-vis de son propre régime : il pointe délibérément le train de vie des institutions, alors que c’est grâce au même train qu’il arrive à atteindre le sommet de la chaîne alimentaire congolaise. En deuxième temps, le voilà en train de contredire François Beya, le Conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de Sécurité, dans un discours clé depuis Kigali.  
Les tirs de sommation de Kabund sont certes bien captés à la Tshisekedie. La Garde Présidentielle décide de lui rendre une visite de courtoisie dans leur banale querelle. Et contre tout attente du public, l’homme s’active, tel un agent dormant, à l’image du Cheval de Troie déposé par les grecs de Kashobwe au cœur du système  Tshisekedi, il se retourne alors contre le béton adulé jadis et commence à la démanteler. Kabund n’étant plus agent dormant, c’est au tour des Lobbies et médias, armes fatales de Kashobwe, qui ont tant fait du mal à Joseph Kabila.
A Washington, un Lobbying corrosif reprend du service contre Félix Tshisekedi et le mot « sanctions » fait à nouveau surface dans la presse internationales. La presse internationale justement, reprend alors, comme durant les années anti-Kabila, la pression sur Kinshasa. Et à l’Unissons, elle cible le pouvoir de Félix Tshisekedi sur ses moindres faits et gestes. Et dans une étrangéité absolue, Denise Nyakeru, première dame de la RDC et épouse de Félix Tshisekedi, est particulièrement ciblée. Les Catholiques, jadis alliés intimes, ayant porté à merveille la candidature de Martin Fayulu au nom de Katumbi, ayant également pris part aux batailles perdues à la CENI, s’activent également dans cette ligne. Dans une querelle incroyable autour d’une parcelle, ils accusent alors le Frère de la Première dame d’être un spoliateur.  Une histoire à lire dans l’acte III de notre série
Lire dans ce dossier:
ACTE I: L’histoire d’une alliance qui a mal tourné
ACTE II: La vraie-fausse réconciliation et batailles silencieuses (en cours de lecture)
ACTE III: Une Première dame cible d’attaques politiques coordonnées
ACTE IV: Moïse Katumbi, devenir Président et mourir



"Lutte pour le changement en RDC – Entretien avec Bienvenu Matumo - 14 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/14/lutte-pour-le-changement-en-rdc-entretien-avec-bienvenu-matumo

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Bienvenu Matumo

Entretien de ROAPE avec Bienvenu Matumo

Ben Radley : Pour commencer, est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu votre histoire personnelle, en grandissant, et comment cette histoire vous a conduit à devenir militant de Lucha ?
Bienvenu Matumo : J’ai passé mon temps d’enfance dans un village de Nyamilima, village dans lequel mon père assurait les fonctions d’agent de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Je suis le fils d’un policier. Le fait que mon père s'entraînait déjà à la sensibilité politique et à l’amour de la radio pour suivre les informations, a forgé mon intérêt à l’information publique et à la politique. Mon père, qui venait du Sud-Kivu, me parlait de ses souvenirs des conflits et de guerre des années 1960, des luttes de l’indépendance et surtout ses souvenirs d’avoir vu les présidents successifs congolais. Ma famille est modeste, mais mon père disait que je devrais faire mieux que lui et par conséquent, il voulait que je forge mon caractère intellectuel afin d'avoir un travail décent. Il voulait et insistait beaucoup pour que je devienne un jour un politique. Mort en 2001 quand j’étais très jeune, j’ai dû compter sur ma mère et la famille de ma mère qui m’ont foncièrement soutenu pour achever mes études secondaires et universitaires.
Durant mon enfance, j’ai grandi dans le contexte de conflits qui ont caractérisé les espaces du Nord-Kivu, je voyais les Congolais mourir, des jeunes être tués parce qu’ils appartenaient à telle ou telle autre ethnie. J’ai perdu mes amis qui sont victimes de ces pratiques ethniques. Certains de mes amis ont été contraints de rejoindre les groupes amis parce qu’ils voulaient venger leurs membres de famille tués par la violence ethnique. Et entre eux, les uns ont perdu la vie. Mais, ces jeunes n’ont jamais choisi de la violence ou d’être des partisans des groupes armés. Ils n’avaient pas de choix, ils ont subi la violence.
Ma trajectoire se construit entre ces conflits d’une part et d’autre part par des injustices liées à cette guerre et à la pauvreté de ma famille et celles des autres familles congolaises qui ne pouvaient pas subvenir à leurs besoins vitaux. J’ai été marqué par les conditions de vie des déplacés de guerre, des réfugiés venus du Rwanda, de l’occupation rwandaise et ougandaise, autant de problèmes qui ont marqué mon enfance mais qui malheureusement, continuent d’être vécus par les populations civiles.
C’est à l’université de Goma, en 2008 que j’ai rencontré des figures militantes comme Luc Nkulula ou encore Serge Sivya et bien d’autres. J’ai donc adhéré au mouvement citoyen LUCHA qui était encore à ses débuts.
Vous avez été emprisonné sous l’administration de Kabila pour votre activisme au sein de Lucha, avec d'autres camarades. Pouvez-vous nous parler de cette expérience, et comment elle vous a influencé ?
J’étais arrêté deux fois à Kinshasa par l’ANR pour avoir pris part activement aux activités militantes. Pour la première fois en août 2015 à Kinshasa, le séjour dans les locaux de l’ANR était court à cause de la pression des Congolais, des organisations de droits humains et de partenaires de la RDC. Au bout de quatre jours, j’étais libéré sans aucune forme de procès à part les longues heures d’interrogatoires. Cependant, pour la deuxième fois, mon arrestation en février 2016 a fini par m’amener à Makala, la prison centrale de Kinshasa, pendant six mois. Mes amis notamment Victor Tesongo et Marcel Kapitene avec lesquels j’étais arrêté déprimaient de temps en temps parce qu’ils étaient à leur première expérience. Mais, moi, j’ai montré un air solide et un caractère fort parce que j’étais la figure visible de ce dossier judiciaire et assurais mon rôle de leader. Je ne pouvais pas me permettre d’afficher ma dépression et mon angoisse même si cet emprisonnement changeait le cours de ma vie et ce dans les deux sens.

J’avais plus d’inquiétude pour ma mère et mes deux sœurs pour qui je compte énormément. Je venais aussi de finir ma scolarité et surtout que je venais d’être affecté au ministère de l’agriculture. Je me disais que je vais perdre mon travail et que ma famille allait vivre difficilement.
Mais, ce moment de prison était plutôt riche de sens et de signification politique et symbolique. Nous étions devenus le symbole d’une jeunesse en lutte et courageuse qui ébranle une dictature et à travers notre emprisonnement (et ceux des autres militants de LUCHA), les Congolais ont découvert l’instrumentalisation de la justice par le fait politique.
Durant les 6 mois d’emprisonnement, nous avons beaucoup travaillé pour la construction de LUCHA (la section de Kinshasa s’est forgée lorsque nous étions à Makala). Ce lieu était devenu une université et un laboratoire militant à la place d’être un enfermement punitif comme le pensaient les autorités. De nombreuses réflexions de LUCHA ont été produites par notre équipe. L’université par ce que nous avions réussi à organiser des moments de lecture, de partages de connaissances, d’écriture et des débats et surtout d’apprentissage des langues étrangères comme l’anglais et l’italien (même si nous n’avons pu aller loin). Je me rappelle que mon application pour postuler à la bourse qui m’a permis d’étudier en France, je l’avais préparée en prison avec le plein soutien de Fred Bauma. Et aujourd’hui, cette bourse que j’avais obtenue me permet de mener mes recherches doctorales à l’université Paris 8 où j’enseigne au département de géographie.
Pour finir sur ce point, je pense que la prison a beaucoup forgé mon caractère militant et a permis de développer mon capital social et culturel. J’ai croisé des prisonniers sympas qui nous ont apporté des soutiens vitaux. J’ai eu des échanges réguliers avec Eddy Kapend sur l’histoire de la RDC durant la gouvernance de Mzee Kabila. Mon premier contact sérieux avec le politique congolais s’est développé quand j’étais en prison. Bref, cette arrestation a eu un effet surgénérateur ou un effet cliquet sur mon engagement et globalement sur la construction des idées de LUCHA.

Vous êtes alors membre du mouvement Lucha. Est-ce que vous pouvez nous parler de ce mouvement, son histoire, sa vision, et ses objectifs ?

Je suis fier d’être membre de la Lucha depuis près de 9 ans. Globalement, la Lucha œuvre pour la justice sociale et la dignité humaine. Elle se propose d’effectuer un travail d' éveil citoyen pour que les citoyens soient à mesure de contrôler les décideurs qui doivent à leur tour rendre des comptes de leurs actions politiques. Nous voulons jouer notre responsabilité citoyenne qui nous engage à être consciencieux et de détenir notre pouvoir citoyen afin d’avoir la liberté, la démocratie et le respect des droits humains dans notre pays et d’asseoir une gouvernance qui permet aux congolais de vivre en paix, de jouir de nos ressources naturelles et d’être égaux devant la loi. Notre vision est simple : c’est le Congo Nouveau, fort, libre, uni et prospère qui permet aux congolais de vivre dignement et dans la justice dans leur pays. Nous nous inspirons de la pensée politique de Lumumba et d’autres figures panafricaines qui ont lutté contre la colonisation et l’esclavagisme. Cela fait que LUCHA soit ouverte à des coalitions africaines marquant ainsi notre attachement aux causes africaines.
On peut lire un contraste dans notre action. Comment les jeunes issus des régions en proie aux conflits depuis trois décennies peuvent-ils se donner à une approche militante non-violente ? La réponse est simple et complexe aussi : Le moins qu’on puisse dire est que la violence « politique » a causé plus de dégâts qu’elle n’a apporté des solutions aux problèmes qu’elle tentait d’approcher, ce qui a fait le choix de la non-violence était une invitation à utiliser d’autres méthodes afin d’obtenir des résultats différents. En outre, la non-violence apporte des solutions durables et soutenables aux problèmes qu’elle appréhende alors que la violence apporte des solutions fragiles et développe une haine et un désir de vengeance. Une autre logique qui a plaidé est la réussite et l’internationalisation de la non-violence. Nous pensions aux discours et aux actions forts de sens et de portée politique de Martin Luther King, de Gandhi, et de tant d’autres figures de la non-violence. Il était indispensable que la non-violence vienne redonner de l’espoir à la lutte et à déconstruire les idées répandues que les jeunes de l’Est du Congo étaient enclins à la violence. C’était une logique de faire aussi de la pédagogie d’action et de revendication sociale et politique. Aujourd’hui, la non-violence est ancrée dans la société congolaise notamment dans l’espace militant partisan ou associatif. C’est une contribution marquée que nous avons apportée à la société congolaise.

L’histoire de Lucha est construite par les bas et les hauts mais plus essentiellement sur les idées, les convictions, les révoltes et les indignations des militants. C’est à travers aussi ces arrestations injustes et arbitraires qui ont touché le mouvement. De mon point de vue, la Lucha a joué un rôle historique et marqué dans la lutte pour le respect de la constitution et dans la valorisation de certaines causes sociales et sécuritaires. Par exemple, la LUCHA a joué sa partition dans le combat du respect de la constitution et de la tenue des élections auxquelles Kabila ne devrait pas se porter candidat. Les militants de Lucha ont mobilisé et manifesté sur divers registres et à toutes les échelles d’action : action directe, journée ville morte, sit-in, pétitions, grèves, marches, plaidoyers et ce, au niveau local, national, régional et international. La combinaison de ces actions a abouti au départ de Joseph Kabila.
Est-ce que les travailleurs et syndicats ont également joué un rôle important dans le départ de Joseph Kabila ?
L’espace syndicat congolais n’est pas structuré et indépendant. C’est seulement le syndicat des étudiants où les étudiants ont joué un rôle marqué dans cette dynamique d’action. Les autres syndicats ou les travailleurs se réclament des « apolitiques » et par conséquent, les questions pleines de significations politiques sont écartées et évitées en suivant leur logique et leur conception du syndicalisme. Je les invite à questionner leur rôle dans la construction de l'État congolais. Le syndicat ne doit pas se limiter à une seule revendication : augmentation de salaire ou amélioration des conditions de travail. Un syndicat peut porter des questions éminemment politiques et sociales.

En tant que quelqu’un qui a grandi sous la présidence de Joseph Kabila, comment décririez-vous l’impact de cette période de l’histoire du pays sur vous-même personnellement et votre évolution politique ?

Oui, j’ai grandi sous la présidence de Kabila et son jeune âge fascinait beaucoup durant les premiers mois de sa présidence. A l’école, on était fier d’avoir le plus jeune président du monde mais nous avons déchanté en prenant de la maturité et en développant un regard soutenu sur la gouvernance. On peut lui pardonner ses premières années de présidence partagée, de 2002 à 2005, même s’il existe des choses à lui opposer. En revanche, je ne peux pas lui pardonner d’avoir raté l’occasion de construire le pays à partir de 2006. Sa gouvernance fondée sur la prédation, la corruption, l’impunité, le détournement, la répression, la pensée unique, et l’insécurité a fait que le pays a continué à s’effondrer quotidiennement. Et cela a eu un impact considérable sur ma formation scolaire et ceux des autres jeunes, sur les ménages et sur le pays. Beaucoup d’enfants n'ont pas étudié faute des moyens financiers de leur familles, les uns ont fini les études mais ne pouvaient pas trouver un emploi car le taux de chômage est élevé.
En outre, ce qui a déclenché mon engagement politique est lié à sa volonté de briguer un troisième mandat alors que la constitution posait des limites et surtout que les conditions de vie des Congolais se dégradaient et l’insécurité dans l’Est du pays faisait tuer plusieurs congolais. On ne faisait que compter le nombre des morts, que des statistiques alors que ce sont des vies fauchées et des familles déchirées, et des espoirs envolés, et ce, dans l’indifférence absolue des autorités. Et quand une figure militaire comme celle de Mamadou Ndala Moustapha et du général Bauma qui s’étaient illustrées dans la lutte contre les forces négatives, sont rapidement tuées dans les circonstances floues sans que l'État congolais s’en préoccupe. A cela s'ajoutent les mauvaises conditions des militaires, des fonctionnaires, des policiers et leurs dépendants qui révoltent jusqu’à ce jour alors que les ministres centraux ou les gouverneurs vivaient ou vivent dans l’opulence sociale. Ce manque de répartition des recettes de l'État m’a affecté et a nourri ma révolte. Il faut combattre les inégalités sociales produites et entretenues par l'État.

C’est vers 2014 que j’ai basculé dans cette radicalisation militante afin d’éveiller les compatriotes pour faire échouer le plan de Kabila et sa cohorte de prédateurs. Heureusement, qu’on peut s’en féliciter, Kabila a été dégagé mais ses pratiques sont restées. Le combat continue à ces propos.
Alors, Kabila est parti, et en janvier 2019, Felix Tshisekedi est arrivé au pouvoir. Est-ce que ce changement du pouvoir a créé des meilleures conditions pour des mouvements citoyens comme la Lucha de se faire élargir et se faire sentir encore plus au niveau politique ?
Pas du tout, la répression continue et cette fois-ci, cette répression consiste à tuer les militants. Depuis 2019, trois militants de Lucha ont été abattus par la police au courant des manifestations non-violentes. Le dernier cas est survenu le 24 janvier 2022 lorsque la police a tué le jeune militant Mumbere Ushindi de 22 ans, après le meurtre de Obadi et de Marcus en novembre 2019 et mai 2020 respectivement. A ces tueries, il faut ajouter des arrestations arbitraires des militants de Lucha. Un autre camarade de Beni, Kambale Lafontaine, s’est vu couper la jambe après avoir subi une balle dans la jambe lors d’une manifestation. A ce moment même, 13 de mes camarades sont jetés en prison et ont été condamnés à 12 mois de prison ferme. LUCHA a déjà interjeté ce jugement inique. En outre, le camarade King Mwamwiso se fait arrêter par le maire de Goma pour ses critiques sévères vis-à-vis de la gouvernance urbaine.
Une chose qui a changé est que nous ne sommes pas arrêtés sur le même registre de discours. A l’époque de Kabila, nous étions plus arrêtés sur le registre du respect de la constitution et de la démocratie alors qu’actuellement c’est sur le registre sécuritaire que nous sommes réprimés. En dépit du fait que notre revendication qui vise à exiger le rétablissement de la sécurité, la fin des massacres et le retour de la paix soit une cause légitime et audible, et par là même, notre contribution à la recherche de la paix est indéniable. Il faut aussi noter que nous ne sommes pas le seul groupe à être réprimée sous ce registre sécuritaire, il y aussi des artistes engagés locaux de Beni qui sont visés. Je pense à Idengo qui croupit à la prison centrale de Goma.

Sur le plan politique, Lucha continue de diffuser des propositions et des idées que ce soit sur le volet du processus électoral, de la corruption, de l’impunité, sur la gestion de covid ou sur le délicat sujet de l’état de siège. L’influence de LUCHA pénètre le fait religieux et l’espace politique. Nous interagissons avec les acteurs politiques, religieux et ceux de la société civile afin d’avancer nos causes et notre agenda. C’est le Congo qui gagne en nous écoutant. Nous avons réussi à déposer des documents pertinents auprès des institutions. Je peux citer par exemple le bulletin de Fatshimetrie qui est publié chaque année et est déposé aux acteurs de tout bord pour que les gouvernants se rendent compte de l’évaluation de leur action par les citoyens. Ce sont également les différents mémos et lettres qu’on adresse aux autorités lors que consultations et des conférences. Nous avons rencontré le président Tshisekedi, le premier ministre et différents ministres pour apporter nos propositions à certaines questions de la vie nationale mais je me rends compte que ces « gens » n’écoutent pas et préfèrent faire à leur tête alors que les résultats sont invisibles trois ans après. Tout ce qu’on remarque, c’est une forme de diabolisation et de stigmatisation qui est orientée contre les vaillants militants. La LUCHA grandit et va continuer de grandir et va jouer un rôle déterminant dans les prochains mois.

Est-ce que les événements et changements politiques récents au Congo vous donne l’espoir pour un meilleur avenir, ou plutôt voyez-vous une continuation des mêmes logiques politiques sous un autre dirigeant ?

Ce ne sont pas ces changements et ces événements politiques survenus qui me donnent de l’espoir mais c’est le fait que je sois débout pour lutter qui me donne de l’espoir pour un avenir radieux. Le Congo de demain sera meilleur que celui d’aujourd’hui mais il nous exige de prendre conscience de nos responsabilités individuelles et collectives. Je ne pense pas qu’on peut réduire la situation au basculement de région. Toutes les régions sont présentes dans ce régime même si une région semble avoir une hégémonie que les autres. Pour résumer, je dis que Kabila est parti mais ses pratiques sont restées et donc, il faut les combattre absolument et avec acharnement.
Pour terminer, cette année de 2021 a marqué la soixantaine du meurtre de Lumumba. Est-ce que vous pouvez nous parler de son influence au Congo aujourd’hui ? Qu’est ce qu’il représente pour vous-même, ainsi que les autres militants politiques ?
Lumumba, Okito et Mpolo constituent le trio considéré comme « le père de l’indépendance » de la RDC. Plus singulièrement Lumumba est une figure historique de la RDC, de l’Afrique et du monde entier. Ses idées continuent à être revendiquées par des partis politiques au Congo même si les actions politiques de ces partis n’ont rien avoir avec les idées lumumbistes. Je pense par exemple au Parti lumumbiste unifié (en abrégé PALU) qui à travers ses actes trahissent la pensée politique de Lumumba. Lumumba exerce une forte influence sur ma trajectoire militante et il fait consensus en RDC. Beaucoup des jeunes militants se reconnaissent dans sa pensée et l’incarnent à bien des égards. Je note que s’identifier comme Lumumbiste est perçu comme une ressource politique qui vise à une légitimation politique auprès de la population. Cela a du sens durant les échéances électorales.


"Exercice d’équilibrisme de la diplomatie américaine à Kinshasa et Kigali - 12 août 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/12/exercice-d-equilibrisme-de-la-diplomatie-americaine-a-kinshasa-et-kigali_6137888_3212.html


"RDC : comment Corneille Nangaa plaide sa cause auprès de Washington - 6 aout 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1367880/politique/rdc-comment-corneille-nangaa-plaide-sa-cause-aupres-de-washington/

L’ancien patron de la Ceni, qui se démène pour obtenir la levée des sanctions qui pèsent sur lui depuis 2019, tente de profiter de la visite d’Antony Blinken pour défendre son cas.

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Jad20220808-conf-rdc-corneillenangaa-1256x628-1659967279
Corneille Nangaa à Kinshasa. :copyright: Gwenn Dubourthoumieu pour JA

Chef d’orchestre des élections controversées de décembre 2018, Corneille Nangaa tente toujours d’obtenir la levée des sanctions que le Trésor américain lui a infligées en mars 2019. Accusé de corruption et d’entrave au processus démocratique, il a vu ses avoirs outre-Atlantique gelés et il lui est interdit d’effectuer des transactions avec toute personne se trouvant sur le sol américain. Ces lourdes sanctions visent aussi son ancien vice-président au sein de la centrale électorale, Norbert Basengezi, ainsi que Marcellin Mukolo, fils de ce dernier et conseiller à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Depuis février 2019, le Département d’État leur interdisait déjà l’accès au territoire américain.

« Méfiance généralisée »

Resté proche de Joseph Kabila, tout en maintenant un canal de discussion avec Félix Tshisekedi, l’ex-patron de la commission électorale espère profiter de la visite imminente du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, attendu à Kinshasa les 9 et 10 août, pour faire avancer son dossier. Le 5 août, Nangaa a adressé un courrier au patron de la diplomatie américaine dans lequel il mentionne « la nécessité de réévaluer les sanctions américaines liées au processus électoral de 2018 ».
Dans sa lettre, il évoque tour à tour le caractère « crucial et délicat » du dernier scrutin, qui s’est déroulé dans un contexte de « méfiance généralisée » et de « défiance permanente », notamment du fait de l’usage de la machine à voter. Selon lui, l’approbation donnée à cet outil est aujourd’hui « d’autant plus forte » que son fournisseur, le sud-coréen Miru System, a décroché le marché de fourniture des kits d’enrôlement pour le vote de 2023.
À LIRERDC : Corneille Nangaa en terrain glissant
Pour Nangaa, qui rejette aussi la responsabilité du glissement des dernières élections, la validation, par l’Assemblée nationale, du rapport interne de la Ceni concernant le dernier processus électoral, ainsi que le fait qu’il n’occupe, à ce jour, plus aucune fonction dans le domaine électoral, devraient l’exclure des critères de désignation prévus pour ces sanctions. « Le processus électoral de 2018 a été définitivement approuvé et ses animateurs ne devraient donc plus faire l’objet de réprobation », écrit-il.
Les efforts de Nangaa pour se défaire des sanctions qui le visent se sont jusqu’à présent avérés vains. Pour l’aider dans ses démarches, Nangaa s’était notamment offert les services du cabinet d’avocats d’Erich Ferrari, spécialiste des sanctions du Trésor.
= https://www.forumdesas.net/2022/08/herman-cohen-sollicite-la-levee-des-sanctions-contre-corneille-nangaa


"RDC : insistant sur la réduction du train de vie des institutions, Félix Tshisekedi veut un budget 2023 axé sur le social et projets d'investissements - 14 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/14/rdc-insistant-sur-la-reduction-du-train-de-vie-des-institutions-felix-tshisekedi-veut-un
"Budget 2023 : En conseil des ministres, Félix Tshisekedi insiste sur la réduction du train de vie des institutions - 13/08/2022
= https://7sur7.cd/2022/08/13/budget-2023-en-conseil-des-ministres-felix-tshisekedi-insiste-sur-la-reduction-du-train


"Présidentielle 2023 : « N’accordez aucune attention sur les résultats de tout sondage qui placera Félix Tshisekedi à la tête… » (Opinion d’un journaliste) - août 11, 2022
= https://objectif-infos.cd/2022/08/11/presidentielle-2023-naccordez-aucune-attention-sur-les-resultats-de-tout-sondage-qui-placera-felix-tshisekedi-a-la-tete-opinion-dun-journaliste/?doing_wp_cron=1660470586.7221488952636718750000



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Empty Re: RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ?

Message  ndonzwau 16/8/2022, 10:14 am

Soyons vaches contre notre illustre Mulopwe comme il a été contre nous ! "On ne peut traiter le président de la République comme son camarade ni comme son domestique", chante-t-il. Ne se voit-il pas plus président qu'il ne l''est : toute critique légitime de la population qui vit au quotidien ses oukases contre sa gestion ne serait qu'un mensonge, seule compte sa vérité des faits ; allons donc...

Notre Chef de l’État s'est lancé dans une campagne de salubrité publique qui comme d'habitude a commencé à l'étranger où il a l'habitude de se lâcher sans brides devant la diaspora au Tchad et des questions. Ne devrait-on que lui faire des louanges enflammées parce qu'il est notre Chef, les mérite-t-il sans discussion ? On ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes, ne peut-être respecté que celui qui est respectable.
En effet notre Tshilombo assume sans scrupules que "les prisons se remplissent des politiciens qui sont dans les mensonges et accusations sans fondement et prétend faire la politique autrement où il faut critiquer mais sans mentir". Mais qui ment lui qui voit sa gouvernance toute en rose ou les Congolais qui vivent jour après jour dans plus de débrouille, dans la misère croissante ? Quid de la légalité des procédures et pauvre Kabund dont la condamnation a ainsi été renforcée et qui voit sa détention se prolonger à Makala malgré la décision de la Cour de cassation de l'en sortir pou une 'résidence surveillée'  ?


Au moins on sait maintenant d'où viennent les ordres lorsque la police et les services enlèvent nuitamment opposants et militants critiques, même la Justice est ici pardonnée parce que rendue délibérément impuissante et on continue à se demander si gouverner autrement c'est multiplier des promesses jamais tenues, si les bonnes intentions, le blabla et le seul constat sans actes sont comptables d'un pouvoir efficace ? Les rares réussites ne sont qu'à leurs débuts, de plus ils risquent de vite patiner parce que mal préparés et exécutés dans le désordre et l'incurie ; les '100 jours' déjà et les '145 territoires' demain en sont témoins
Plus rigolo, il décrète tout de go d'autres de verser dans le tribalisme et à briser l'unité nationale et fait semblant de ne pas se voir dans le président qui s'est le plus entouré et a nommé successivement aux postes stratégiques et juteux les gens de son village et c'est une vieille dame sans influence qui serait là à saper la cohésion nationale ? faut-il en rire ou en pleurer ?  

Ailleurs il prétend gouverner autrement après une opposition dure ; a-t-il oublié les insultes incessantes que dans son camp, y compris de la part de son vénérable père dans l'opposition avaient coutume de balancer aux pouvoirs successifs sas jamais être arrêtés pour cela ?  Il dit combattre les 'vices' endémiques de notre pays alors qu'il s'entoure d'une immense Cour 'flambeure', d'une Présidence qui ne peut arrêter des dépassements budgétaires automatisés qui creusent lourdement le budget, des grands 'détourneurs' qui ne sont jamais arrêtés et lorsqu'ils le sont,  sont vite élargis.
Plutôt que des fonds pour la guerre, il préfère, nous dit-il les préserver pour d'autres projets ; mais quels projets : faire des dons de Palissade dans une propagande pour 2023, oublie-t-il que la paix est nécessaire pour tout et qui veut la paix prépare la guerre?  

J'avoue avoir été trop méchant, trop sévère envers notre Tshilombo National mais c'est en réponse à sa provocation gratuite et mensongère !!!



"« On ne peut pas traiter le président de la République comme son camarade » (Tshisekedi) - 15/08/2022
= http://mobile.topcongo.fm/article/on-ne-peut-pas-traiter-le-president-de-la-republique-comme-son-camarade-tshisekedi-9755
''On ne peut traiter le président de la République comme son camarade ni comme son domestique", a dénoncé le président Félix Tshisekedi, lors de son échange avec la diaspora Congolaise du Tchad pendant son bref séjour à N'Djamena, à l'occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance du Tchad.
''Si les prisons vont se remplir avec des politiciens qui sont dans les mensonges et accusations sans fondement, tant mieux. Nous devons faire la politique autrement. S'il faut critiquer le régime, notre manière de faire, ça ne pose aucun problème, mais il ne faut pas mentir,'' souligne-t-il.
Pour lui, ''quand les gens commencent à mentir jusqu'à traiter le président de la République de menteur, c'est très grave. Voilà pourquoi il faut le justifier devant les juges".


Faisant allusion aux récents événements survenus avec la combattante de l'Ecide, Marie Masemi, 70 ans révolus, il déplore le fait qu'"on va jusqu'à manipuler une vieille dame pour tenir des propos du genre, le nom Nyakeru n'est pas congolais. Est-ce pour diviser les Congolais ? Qui a dit que le nom Nyakeru n'est pas congolais ?".
Et de prévenir : "Je serai intolérant avec tous ceux qui vont tenter de mettre en danger l'unité nationale. Je n'accepterai pas que les gens se lancent dans des campagnes tribales. Quand ce vent a commencé au Katanga, j'y suis allé moi-même pour dire à la population, je ne peux pas l'admettre dans le Congo que je dirige".

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En dépit de ces faits déplorables, ''je comprends nos frères. Ils apprennent à faire l'Opposition alors que nous, nous avons été dans l'opposition pendant plus d'une trentaine d'années. Et ça n'était pas une opposition aussi facile que la leur. La nôtre était dure. Cependant, ils ont choisi la voie de l'opposition, nous le respectons".

Je ne suis pas dictateur
''J'apprends que nos amis de l'Opposition dénoncent une dérive dictatoriale, jamais, je ne peux être dictateur. Et le plus étonnant, c'est que ce sont nos frères de l'ancien régime qui sont aujourd'hui dans l'Opposition. Ils me font rire quand ils affirment que je suis dictateur,'' s'étonne-t-il.
Pour le Chef de l'État, ''c'est en même temps drôle et triste. À vrai dire, ils ne devraient même pas faire tous ces bruits. Si nous étions réellement des dictateurs comme ils le disent, aujourd'hui, ils seraient devant les tribunaux".
Il leur demande simplement "de se taire et de chercher comment réfléchir sur tous les maux qu'ils ont commis contre le pays. Je ne peux pas parler de ce que nous avons trouvé à notre avènement au pouvoir".

Des actions concrètes
La vision de Félix Tshisekedi est de ''répartir nos richesses de manière équitable. Ça fait plus d'une vingtaine d'années qu'il n'y a plus eu augmentation de salaire des fonctionnaires. Mais nous l'avons réalisé. Nous savons que ce n'est pas suffisant parce qu'il y a énormément des choses à faire, nous savons également que cet argent n'est pas encore suffisant'', reconnaît-il.
C'est pourquoi, ''nous avons un peu soulagé la situation avec la gratuité de l'enseignement pour permettre aux parents d'orienter leurs dépenses vers autres choses que dans la scolarité. Ça leur rend un peu le pouvoir d'achat, mais nous continuerons à travailler".
Félix Tshisekedi fait savoir que ''notre pays est rempli de richesses. Mais malheureusement, elles sont pillées ces derniers jours avec tous les désordres et la corruption qu'il y a dans notre pays, c'est pourquoi nous nous battons pour combattre ces vices".
À ce stade, ''on ne peut pas désirer la guerre parce que tous nos projets seront bouleversés parce que toutes les dépenses seront orientées vers l'armement pour renforcer nos forces défense et de sécurité aux dépens des autres priorités".




"A N’Djamena, Fatshi a clashé l’opposition congolaise - 15 août 2022
= https://ouragan.cd/2022/08/a-ndjamena-fatshi-a-clashe-lopposition-congolaise/
Félix Tshisekedi est sorti de sa réserve. Lors de son récent séjour à N’Djamena où il a participé aux festivités marquant le 62è anniversaire de l’indépendance du Tchad, il a échangé avec une frange de la diaspora congolaise basée dans le pays du général Deby. Sur la table, la traque des opposants et surtout, le dernier feuilleton de la célèbre “maman Marie.

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Félix Tshisekedi s'exprimant devant la communauté congolaise du Tchad lors de sa dernière visite à ND'jamena en marge des festivités marquant le 62è anniversaire de l'indépendance du pays de l'ex-maréchal, Deby Itno @Photo Droits tiers

Dans sa communication aux Congolais vivant au Tchad, le président de la République démocratique du Congo s’est voulu clair comme l’eau de roche. “L’opposition, ce n’est pas aller chez une vieille maman d’autrui, la manipuler afin d’insulter le chef de l’État, insulter la Première dame. Ce n’est pas ça l’opposition”, a-t-il martelé. Pour Tshisekedi, l’opposition a outrepassé ses prérogatives en allant jusqu’à outrager et à débiter des mensonges sur le dos du président de la République. “Tant que je dirigerai ce pays, je ne tolererai jamais qu’une personne menace l’unité nationale. Que quelqu’un dise que le nom de “Nyakeru” n’est pas congolais, c’est extrêmement grave”, a-t-il désapprouvé en lingala. Pour lui, pareilles attitudes sont susceptibles d’énerver la cohésion nationale et susciter des troubles dans le pays.

S’il faut que les prisons se remplissent avec des fauteurs de troubles, elles le seront

Pour Félix Tshisekedi, il sera désormais appliqué aux récidivistes, la tolérance zéro, surtout vis-à-vis des personnes qui excelleront dans la propagation des faux bruits, le mensonge et les fausses accusations. “Accuser le chef de l’État qu’il est voleur, c’est très grave. Il faut en brandir les preuves devant les juges. Voilà pourquoi nous demandons à chaque personne qui s’expose dans pareil travers, de s’en expliquer devant la justice”, a poursuivi Félix Tshisekedi. Le président de la République prévient donc qu’il sera regardant envers quiconque heurtera mensongerement sa personnalité, celle de son épouse ou toute autre personnalité publique. Se réservant de citer des cas spécifiques, Félix Tshisekedi a rappelé que le pays fait face à une situation inédite de guerre et d’insécurité qui nécessite l’apport de tous et l’unité dans la diversité.

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Jeanric Umande
@JeanricUmande1
#RDC #DRC #RDCONGO Devant la communauté congolaise du Tchad, le président Félix Tshisekedi a dénoncé la haine d'une opposition qui verse dans la médisance et la calomnie. Il a prévenu. Critiquez sur la gestion du pays "oui" mais pas d'imputations dommageables @Presidence_RDC
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2:31 AM · 15 août 2022
L’opposition est libre de critiquer l’action gouvernementale mais…
“Critiquez comme vous voulez, le travail que nous faisons. Nos imperfections, nos erreurs. Mais pas verser dans des imputations dommageables”, a averti le président s’adressant aux opposants. L’opposition est ainsi autorisée à sermonner le régime dans les limites de l’action publique. Par ailleurs, le président de la République a partagé avec la diaspora congolaise de N’Djamena, les dernières informations relatives à l’amélioration du barème salarial des fonctionnaires congolais. “Depuis plus de vingt ans, c’est la première fois que nos fonctionnaires connaissent une augmentation salariale exemplaire”, a-t-il informé. Une bonne nouvelle, dit-il, comme aussi la gratuité de l’enseignement qui a permis d’alléger le lourd fardeau aux parents. Aujourd’hui avec l’argent des frais scolaires, ils peuvent faire autre chose avec. “Ce qui renforce aussi leur pouvoir d’achat”, s’est félicité Fatshi qui a promis de poursuivre sur la même lancée, avec d’autres réalisations sur le plan social.


"Propos du Président au Tchad: « Tshisekedi égale Kabila bis », tranche Lamuka - 16.08.2022
= https://ouragan.cd/2022/08/tshisekedi-egale-kabila-bis-tranche-lamuka/
Le président de la République tient à faire la part des choses entre la critique politique et les écarts de langage. Subir tous les jugements et les plus sévères mais, épargner spécifiquement la vie privée des officiels. Cas du président et de la Première dame notamment. Une position qui fâche l’opposition.
Pour l’opposition congolaise, la communication présidentielle est un accélérateur vers des tentations dictatoriales. « Nous ne comprenons pas pourquoi le chef a fait une communication orientée uniquement vers l’opposition au moment où le pays fait face à d’autres priorités telles que la guerre, les garanties de consensus autour des élections de 2023 etc », s’est exclamé un radical opposant.

Pour Prince Epenge, membre de la coalition Lamuka et bras droit de Martin Fayulu, Tshisekedi égale Kabila bis. « Ces propos sont irrespectueux et irresponsables. M. Félix appelle les juges indirectement à arrêter les opposants et à remplir les prisons. Traiter maman Marie de pauvre femme manipulée, sous-entend que la femme congolaise est une incapable, et ne peut agir seule sans être téléguidée. Les Congolais ont vu maintenant la vraie face de Félix. Nous savons qu’il est Kabila bis. Congolais, serez vos ceintures ».
De son côté, un activiste pro-démocratie s’est demandé pourquoi le chef de l’État n’a décidé d’ouvrir les prisons qu’aux seules personnes qui le taquinent, aux seuls opposants ?. Ce point de vue est partagé par certains ténors du Front commun pour le Congo qui affirment «craindre que, petit à petit, Tshisekedi ne plonge la nation dans une dérive autocratique dangereuse où seul le parti au pouvoir aura droit aux commentaires politiques de son choix ».

Bâtir la sacralité de l’État et de ses institutions

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Du côté de la majorité présidentielle, les propos de Félix Tshisekedi sont plutôt bien accueillis. « Le président ne fait que remettre la pendule à l’heure », souffle un proche de Bahati Lukwebo pour qui, « la fonction présidentielle est sacrée, il n’est pas question de la traîner dans la boue ». Un cadre de l’Udps s’est félicité que « Le président ait tiré les oreilles des prétendus opposants qui ne voient jamais autre chose que la personne sacrée du chef de l’État, dans leurs multiples analyses«. Sur un ton assez ferme, il s’étonne même que « les anti-Tshisekedi soient tentés d’interdire au président de la République de participer aux cérémonies dédiées à sa propre famille. C’est inacceptable , estime-t-il.
Concernant l’activation de la justice contre les immoralités verbales outrageantes vis-à-vis de la première institution de la République, les commentaires vont dans tous les sens. Pour les opposants, la prison ne résout pas les problèmes de gouvernance de la République, tandis que pour d’autres, la justice est l’unique instance compétente pour départager les autorités avec leurs adversaires politiques les plus zélés.


"Marie Misemi : une célébrité nous est née ! - 16/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/marie-misemi-une-celebrite-nous-est-nee/
Sacrée cliente des réseaux sociaux, « Maman  » Marie Misemi voit le graal de la célébrité lui tomber du ciel ! Et pour cause ! Le Président en personne a répondu à cette  » maman sans grade et…sans-dent ».
Quel insigne honneur pour Marie Misemi! Quel alignement des planètes en l’espace d’une semaine pour cette quasi-septuagénaire habitant aux confins Est de Kinshasa de voir la First Lady la recevoir et le chef de l’Etat lui réserver un « chapitre » dans sa causerie avec la communauté rd congolaise de Ndjamena !


Fallait-il que ce fût le Président de la république  qui répondît à cette dame quelle qu’ait été la gravité de ses propos   ? En l’occurrence, celle que l’on appelle  » Maman Marie  » s’était fendue d’une philippique inacceptable  contre la Première dame.
Le problème, c’est qu’en montant personnellement au créneau Félix-Antoine Tshisekedi donne paradoxalement du relief à la militante de base de l’Ecidé-parti de Martin Fayulu- qui n’en espérait pas tant. D’une opposante lambda, façon second couteau,  » Maman Marie  » obtient ses galons d’opposante XXL et entre dans le club très fermé de  » femme-courage  » !
Les Congolais d’un certain âge ou d’un âge certain se souviennent notamment de  Thérèse Pakasa qui dût sa gloire à la marche contre le Régime Mobutu sur le Boulevard du 30 juin et surtout à la réplique du Maréchal qui conseillait aux jeunes du MPR de réserver des raclées sous forme des coups de tête à tous les «  ennemis de la Révolution « . Ainsi naquit la légende Pakasa.

Une fois qu’on a fini de comprendre que le chef de l’État n’entend pas tolérer  ceux qui confondent injures et critiques ainsi que ceux qui, par leurs propos, mettent en péril l’unité nationale; on ne peut s’empêcher de s’interroger sur les racines des maux que le magistrat suprême décrie non sans raison.
Un simple  regard-même furtif – dans le rétroviseur suffit à réaliser qu’en matière d’injures, il y a eu overdose aux dépens du prédécesseur  de l’actuel Président. De Joseph Kabila, toute la panoplie d’insultes, de coups en dessous de la ceinture, d’atteinte à sa dignité d’homme a été épuisé. JKK, qui n’en était pas moins Président de la république,  a été tour à tour taxé de   » rwandais « ,  » tanzanien  » et, last but not least… d’ » apatride « ! Son épouse, qui n’en était pas moins première dame,  n’a pas été épargnée.
Personnalité de premier plan au seuil de la législature en cours, Mme Jeanine Mabunda a été verbalement  » déshabillée « . Icône du football  rd congolais à la réputation continentale  et leader politique d’envergure, Moise Katumbi a eu sa part d’injures. La violence verbale a même atteint  le Cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa !

Pas besoin d’un dessein pour savoir d’où venaient les tonnes d’injures utilisées comme arme politique. Pas la peine non plus de mener des enquêtes pour identifier les émetteurs de ces diatribes assorties d’insultes.
Sans établir une hiérarchie victimaire, ni dresser des hits parades d’injures, la jurisprudence en la matière renseigne que cette pratique est née sous le Président Mobutu d’une opposition qui avait entrepris de désacraliser et même de dénuder  l’État et  les dirigeants. On n’a pas  fini d’en  payer  la rançon. Dans ce lourd tribut à payer, la désormais célèbre Mama Marie Masemi.  


"Ferdinand Kambere qualifie de « recul de la démocratie » les propos de Tshisekedi sur les opposants congolais - 16.08.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109098_ferdinand_kambere_qualifie_de_recul_de_la_democratie_les_propos_de_tshisekedi_sur_les_opposants_congolais.html
"RDC : Tshisekedi invite Kabund à prouver ses propos devant les juges -15 août 2022 à 10:59
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/15/rdc-tshisekedi-invite-kabund-a-prouver-ses-propos-devant-les-juges.html/113598/
Le PPRD F. Kambere à Félix Tshisekedi : « Il ne peut pas menacer le peuple qu'il va remplir les prisons. C'est inacceptable, c'est un recul de la démocratie »
= https://7sur7.cd/2022/08/15/le-pprd-f-kambere-felix-tshisekedi-il-ne-peut-pas-menacer-le-peuple-quil-va-remplir-les

"Prince Epenge à Félix Tshisekedi : "Qu'il se rappelle qu'il avait traité Kabila d'usurpateur, d'incompétent. Qui l'avait arrêté ? 6 16.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109139_prince_epenge_a_felix_tshisekedi_qu_il_se_rappelle_qu_il_avait_traite_kabila_d_usurpateur_d_incompetent_qui_l_avait_arrete.html

"Bolodjwa à Tshisekedi : "Le Congo, c’est déjà une prison" - 16.08.2022
= https://ouragan.cd/2022/08/bolodjwa-a-tshisekedi-le-congo-cest-deja-une-prison/


"« Qui a dit que le nom Nyakeru n’est pas congolais ? », Félix Tshisekedi prend la défense de sa femme - 15 août 2022
= https://www.diaspordc.com/qui-a-dit-que-le-nom-nyakeru-nest-pas-congolais-felix-tshisekedi-prend-la-defense-de-sa-femme/


"
"



"ACTU EXPLIQUÉE 16.08 : QUAND MAMAN UNION SALITE DESTABILISE LE COUPLE NYA-FATSHI"


"Analyse du 16 août 2022:Lorsque maman Marie fait sortir le président de ses gonds!"






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Message  ndonzwau 17/8/2022, 7:07 pm

Au Tchad Tshisekedi invite Kabunda à  prouver devant les juges ses propos tandis que l'informe Kabuya sur la defensive relativise ceux-ci en nous disant qu'ils ont été dénaturés sortis de leur contexte. Déjà devant quels juges du Congo va-t-on plaider aveg gain de cause que notre Tshilombo est un danger, un incompétent, un jouisseur, un démagogue, etc, etc... Laissez tomber, ça ne se juge devant aucun  juge, c'est un constat à  discuter au parlementml et à juger après des elections crédibles. Ici le Chef veut nous entuber avec des oukases demagogiques, sa vérité n'est pas la vérité mais un constat subjectif pour le coup bien  approximatif ! Pas de chance pour le pauvre  Kabunda, il a en face un adversaire qui ne combat pas tout à fait à la loyale

PS. Permettez que j'en profite pour avouer ma satisfaction personnelle de voir L'Ecide de Fayulu adopter la tactique de coller à l'actualité dans une stratégie de precampagne depuis son Congres où il multiplie les évènements soit en repliquant aux faits et propos de Tshisekedi comme ici à ses propos irresponsables tenus au Tchad (voir infra) soit en popularisant leur programme.
Je leur conseille de mettre toujours  à l'honneur leur leader et de promouvoir davantage leur programme en comparaison  de ce que fait aujourd'hui le pouvoir en place.
PPS Blanchard Mongomba cadre de Nouvel Élan répond à Tshisekedi sur sa moquerie d'une "opposition faible" au Tchad !



"RDC : Tshisekedi invite Kabund à prouver ses propos devant les juges -15 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/15/rdc-tshisekedi-invite-kabund-a-prouver-ses-propos-devant-les-juges.html/113598/
Le Président de la République, Félix Tshisekedi a réagi pour la toute première fois à propos des démêlés qui opposent son ex-bras droit, le député national Jean-Marc Kabund et la justice qui l’accuse notamment d’avoir tenu des propos «injurieux, diffamatoires et outrageants à l’endroit du Chef de l’État ».
Au cours d’un échange jeudi 11 août avec la communauté congolaise vivant au Tchad, Félix Tshisekedi qualifié notamment de « danger au sommet de l’Etat, jouisseur », a appelé l’auteur de ces allégations, en la personne de Jean-Marc Kabund de les prouver dans la Justice.


« Je n’ai aucun problème avec la critique du régime, de la gestion du pays, mais ne ment pas. Si tu commences à mentir pour faire croire aux gens que le Président est un voleur, c’est grave. Alors, là, il faudra justifier, prouver aux juges…si les prisons seront pleines avec différentes personnes de ce genre-là, ça le sera », a déclaré Félix Tshisekedi devant la diaspora congolaise au Tchad.
L’ex 1er Vice-président de l’Assemblée nationale est poursuivi pour injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le Chef de l’État et la propagation des faux bruits. Les propos «injurieux, diffamatoires et outrageants à l’endroit du Chef de l’État» qui lui sont reprochés ont été tenus lors d’une conférence de presse qu’il a animé en date du 18 juillet 2022.
En effet, dans son réquisitoire adressée à l’Assemblée nationale, le procureur général près la Cour de Cassation avait énuméré quelques propos, tels que :
« Les caisses de l’État saignent jour et nuit » ;
« Felix Tshisekedi est un danger public au sommet de l’État » ;
« Le gouvernement a abandonné sa mission principale Le peuple est désormais face aux dirigeants irresponsables » ;
« Le parlement devient un lieu de traitement des sujets sans pertinence aucune et celles des théâtres de clowns politiques » ;
« L’appareil de l’État est devenu de plus en plus un club d’amis où les apprentis sorciers de tout bord exercent leur premier stage au sommet de l’État » ;
« Les militaires et les policiers vivent dans des conditions execrables, depuis que Monsieur Felix Tshisekedi est au pouvoir il n’a jamais songé à doter l’uniforme aux éléments des FARDC et la PNC », etc.
Jean-Marc Kabund, ex-allié du président, Félix Tshisekedi a été placé en détention après avoir été auditionné le 9 août par le parquet général près la Cour de cassation avant d’être assigné à résidence surveillée. Cependant, 48 heures après cette décision, le président de l’alliance pour le Changement est toujours détenu à la prison centrale de Makala.


"« On a dénaturé les propos du Chef de l’État » tenus au Tchad, dit Augustin Kabuya - 17/08/2022
= https://4pouvoir.cd/rdc-on-a-denature-les-propos-du-chef-de-letat-tenus-au-tchad-dit-augustin-kabuya/
Dans le pays, les réactions ne cessent de tomber après la sortie médiatique du président de la République Félix Tshisekedi à N'Djamena au Tchad. Ce dernier a, devant les Congolais vivant au Tchad, déclaré que « si les prisons vont se remplir avec des politiciens qui sont dans les mensonges et accusations sans fondement, tant mieux ».

Ces propos sont diversement interprétés dans l’opinion. La coalition Lamuka accuse le Chef de l’État de vouloir museler l’opposition. Selon Augustin Kabuya « on a dénaturé les propos du Chef de l’État ». Sur les ondes de la Radio Top Congo, le SG de l’UDPS explique que « Le Chef de l’État fait comprendre que le mensonge, la diffamation ne sont pas synonyme de démocratie ».
Durant son bref séjour à N’Djamena, à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance du Tchad, le président Tshisekedi a échangé avec les Congolais vivant dans ce pays.
Pour lui, « quand les gens commencent à mentir jusqu’à traiter le président de la République de menteur, c’est très grave. Voilà pourquoi il faut le justifier devant les juges ».



" Une opposition politique « faible » ou « forte » ? (Tribune de Me Blanchard MONGOMBA) - 22.08.2022
= https://www.opinion-info.cd/politique/2022/08/21/rdc-une-opposition-politique-faible-ou-forte-tribune

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Mongomba_blanchard_22_02145_png_640_350_1
Me Blanchard Mongomba Lingbema

Nous avons suivi depuis quelques jours les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, dans lesquelles Monsieur Félix Antoine Tshilombo, chef de l’Etat Congolais s’en prend et menace l’Opposition Congolaise, qu’il qualifie d’ailleurs de « Faible ».

En effet, cette prise de parole du leader de l’Union Sacrée devant nos compatriotes de N’Djamena, le jeudi 11 Août 2022 nous a donné matière à réflexion et a motivé le rédaction de cette tribune, qui pourrait faire l’objet d’une étude beaucoup plus approfondie dans les jours qui viennent.
La question qui mérite d’être posée, est de savoir si en République démocratique du Congo il existe réellement une Opposition politique, quel est son rôle, quels sont ses droits et devoirs et comment doit-elle agir sur terrain pour marquer sa force au cas contraire décliner son incapacité à  susciter de l’espoir pour l’enracinement de la démocratie.
De ce qui précède, il sied de donner d’abord une brève compréhension du mot « Opposition » selon le contexte politique.

I. Définition.

- Du latin Oppositus : placé devant, situé en face, opposé, contraire.
- Venant du verbe Oppere qui veut dire : placer pour faire obstacle, placer contre, placer en face, opposer.
Partant de ces définitions latine, L’opposition peut être comprise comme une action de s’opposer aux forces politiques qui dirigent l’Etat selon une vision, un programme et un projet.
Dans un régime parlementaire, l’opposition est l’ensemble des partis et forces politiques qui n’appartiennent pas à la majorité parlementaire ou à la coalition au pouvoir, et ne partagent pas leurs politiques publiques.
En République Démocratique du Congo, l’opposition politique est régie par l’article 8 de la Constitution  du 18 février 2006 telle que modifiée et par la Loi n* 07/008 du 04 Décembre 2007 portant Statut de l’Opposition politique. 
Aux termes de cette Loi Organique précitée, il faut entendre par Opposition politique, le parti politique ou le regroupement des partis politiques qui ne participent pas à l’exécutif et/ou ne soutiennent pas son programme d’action aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local.
L’opposition politique est parlementaire ou extraparlementaire selon qu’elle exerce au sein ou en dehors d’une Assemblée délibérante. (Article 2)

II. Role de l’opposition dans une démocratie.

Certes, l’opposition a un rôle ou une fonction importante selon qu’elle constitue un contre pouvoir, une possibilité alternative sur les politiques publiques et le renouvellement du personnel politique:
a. En constituant le contre pouvoir; Elle permet d’éviter que la majorité, une fois parvenue au pouvoir, n’ait la tentative de mener une politique portant atteinte aux droits et libertés.
Exemple: en cas des violations des droits et libertés, elle peut solliciter la mise en cause de la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée Nationale par une motion de censure ou même la saisine de la Cour Constitutionnelle pour des infractions pénales du Président de la République et le premier ministre. La Constitution de la RDC en son article 146, deuxième alinéa, déclare que la motion de censure contre le Gouvernement n’est recevable que si elle est signée par un quart des membres de l’Assemblée nationale. 
Elle peut également mettre la responsabilité d’un ministre en cause par une motion de défiance, ( ici le même article de la Constitution cité ci-haut, dans son deuxième alinéa in fine exige la signature d’un dixième des membres de l’Assemblée nationale).
L’opposition a également la possibilité de faire le contre poids en recourant notamment aux questions orales avec débat ou par des missions de contrôle parlementaire.
b. Elle incarne aussi la possibilité d’une alternative politique; faisant partie de l’existence du pluralisme politique, elle permet au peuple d’avoir une double possibilité de se choisir les gouvernants de son choix, selon leur vision, programme et projet. Or, il n’y a de choix véritable que si l’électeur peut se prononcer entre plusieurs possibilités devant lui.
c. Elle permet également de renouveler le personnel; lorsque la majorité perd le pouvoir, une nouvelle génération peut trouver une place de choix dans l’opposition et se préparer ainsi à assumer des fonctions importantes à l’occasion d’une victoire future.
Nous pouvons résumer le rôle de l’opposition en 3. A savoir : critiquer, contrôler et proposer. 
À cet effet, elle favorise l’expression du droit de la minorité à la dissidence exercée contre la majorité; de manière civilisée et républicaine. Elle est un véritable attribut nécessaire de la démocratie, de la tolérance et de la confiance dans la capacité des citoyens de résoudre leur divergence de manière pacifique.

III. Les Droits et Devoirs de l’opposition politique.

Si dans les paragraphes précédents, il est clairement démontré que l’opposition politique est reconnue et organisée par les Lois de la république, il est cependant nécessaire de connaître ses droits et devoirs de manière à respecter les règles de la démocratie républicaine. La Loi n*  07/008 du 04 Décembre 2007, portant Statut de l’opposition politique en RDC, consacre tout son chapitre II aux droits et devoirs.
a. Droits de l’opposition politique
En République démocratique du Congo, les droits de l’opposition politique sont reconnus et protégés par les dispositions des articles 5 à 15 de la Loi n* 07/008 du 04 Décembre 2007, portant Statut de l’opposition politique.
Nous pouvons les résumer comme suit :
- Elle a droit d’exister en tant que telle.
- Elle a le droit de bénéficier des avantages que prévoient les lois de la République.
Exemple: Nul ne peut, en matière d’accès ou de promotion à un emploi public, faire l’objet d’une mesure discriminatoire en raison de ses opinions et convictions politiques ou de son appartenance à un parti politique ou à un regroupement politique de l’opposition politique. (Article 14)
- Elle a droit à un libre accès aux Institutions publiques pour des informations utiles. 
D’ailleurs, l’article 18 de la Loi portant statut de l’opposition en RDC, reconnaît à cette dernière le droit d’avoir un Porte-parole qui a rang d’un Ministre d’Etat, (cette disposition n’est jamais appliquée depuis l’entrée en vigueur de la Loi).
- Elle a le droit de recevoir et d’être reçu par les diplomates et autres personnalités.
- Elle a droit à un traitement égal aux médias publics et faire entendre ses opinions.
L’article 15 de la Loi sur le Statut de l’opposition en RDC est très explicite  quant à ce : “ Aucun membre de l’opposition politique ne peut être interpellé, poursuivi, recherché, détenu ou jugé en raison de ses opinions politiques exprimées dans le respect de la Constitution, des lois et Règlements de la République.”
- Elle a également droit de mener des activités (conférence, meeting, marche …) dans le respect des lois de la République.

b. Devoirs de l’opposition politique.
En République démocratique du Congo, les devoirs de l’opposition politique sont regroupés à l’article 16 de la Loi n* 07/008 du 04 décembre 2007, à savoir :
- Elle a le devoir de respecter la Constitution, les Lois de la République et les Institutions légalement établies.
- Elle a le devoir de défendre les intérêts supérieurs de la Nation.
- Elle a le devoir de s’abstenir de recourir à la violence comme mode d’expression et d’accès au pouvoir.
- Elle a le devoir de privilégier le dialogue et la concertation sur les grandes questions d’intérêts national et dans la résolution des différends politiques.
- Elle a le devoir de promouvoir le pluralisme politique et reconnaître le droit de la majorité à gouverner.
- Elle a le devoir de promouvoir la culture démocratique notamment par la tolérance, la non-violence et le soutien du principe de l’alternance dans le cadre d’une lutte politique pacifique.
- Elle a le devoir de concourir, par la libre expression, à la formation de l’opinion politique.
- Elle a enfin, le devoir de former et informer ses militants sur les questions touchant à la vie nationale.

Donc, l’opposition n’est pas synonyme de barbarie. Elle doit contribuer au développement de l’esprit démocratique et à la culture de l’esprit républicain par une observance de la règle de la majorité et de la minorité. En conséquence, elle ne doit pas s’empêcher de suivre l’action gouvernementale et le cas échéant de la critiquer de façon précise et constructive.
IV. Comment doit elle se comporter sur terrain.
L’opposition politique étant un élément essentiel et fondamental dans le système du pluralisme démocratique, elle doit agir en observant de manière stricte les règles républicaines, tout en maintenant la divergence par sa façon d’exprimer ses points de vue critiques et ses opinions sur les politiques publiques. Elle doit être capable de bien informé les citoyens en présentant les éléments de manière contradictoire sur les politiques conduites par le gouvernement et leur proposer une alternative sur base d’un programme réalisable.
Dans un cadre normatif, les institutions de la République sont censées bien fonctionner ainsi accorder de l’espace de manière républicaine à l’opposition afin de mieux jouer son rôle de sentinelle des intérêts du peuple. Malheureusement, cette façon de voir se diffère selon que vous êtes en face d’un régime dictatorial ou démocratique. 

La reconnaissance de l’existence d’une opposition, ne doit pas se limiter qu’au niveau des textes, elle doit être effective sur terrain de manière à permettre l’essor de l’équilibre démocratique. Faire le contraire, conduit simplement à un simulacre de démocratie qu’on appelle la « Démocrature ».
Lorsque la démocratie est balbutiante, les actions et activités de l’opposition sont considérées comme des actes de provocation par la majorité au pouvoir, et la conséquence c’est simplement de les étouffées. Les partis de l’opposition sont donc des ennemis à abattre a tout prix.
Dans le processus historique de notre pays, la seule période où l’opposition et la majorité ont eu à travailler avec un esprit républicain, c’est pendant la première République.
Pendant la deuxième République l’opposition n’avait pas fonctionné selon les règles, c’est parce que justement, en face il n’y avait pas un interlocuteur avec qui elle pouvait engager une bataille démocratique. C’était une dictature déclarée et assumée par le Maréchal Mobutu, qui avait mis le couvercle sur l’opposition, c’est-à-dire, il avait aboli toute liberté de critique en soumettant le pays à ce qui peut être considéré comme un état de siège imposé au pays.

Le peuple va finalement se battre pour arriver à une solution, laquelle lui a permis d’abord au mois de décembre 2005, voter par référendum le projet de Constitution actuelle, qui sera promulguée le 18 février 2006. Dans ce nouveau texte de constitution, le peuple opte pour le système démocratique comme mode d’accession aux fonctions de l’état. C’est l’avènement d’une troisième République. 
Si cette Constitution du 18 février 2006 garantie les mécanismes républicains et prône la démocratie en ce qui concerne la gestion de la chose publique, il est cependant malheureux de constater avec amertume que dans la pratique c’est tout autre chose qui est présenté.
La souveraineté du peuple est bafouée par des simulacres d’élections, qui aboutissent par la publication des perdants à la place des vainqueurs.
Face à cette situation, le jeu démocratique est biaisé et malheureusement, le spectacle devient dégoûtant. Ce qui fait que, pendant la deuxième République, précisément au mois de décembre 1980, treize membres du parlement, dont Étienne Tshisekedi wa mulumba adressent une lettre ouverte au maréchal Mobutu, alors président de la République. Cette lettre est considérée par plusieurs comme étant l’acte fondateur de l’opposition politique au zaïre(Rdc) de Mobutu. Avec cinquante-deux pages, la lettre des treize dénonce la dérive dictatoriale du régime Mobutu et les mauvaises conditions de vies des populations.
Il est important de faire remarquer qu’à cette époque, le zaïre n’avait pour parti politique que le MPR,( le monopartisme: système dominé par un parti unique).

Il fallait attendre deux années après, soit 15 février 1982 pour voir les treize parlementaires fonder le deuxième parti politique sous le régime du monopartisme. À la place d’une opposition classique, c’était plutôt la chamaillerie, la bagarre et autres qui étaient offert à notre peuple. 
Cette tendance à continuer jusqu’à ce jour, ce qui donne malheureusement l’impression que c’est celui qui est courageux pour une bagarre face aux policiers du régime dictatorial, qui sait insulter, celui qui sait brûler les édifices publics est un vrai opposant, par conséquent son opposition est forte. Cet héritage est bien gardé par les dirigeants actuels de certains partis politiques, dont l’Udps. 
Or, le rôle de l’opposition, comme nous l’avions vu précédemment, ne doit pas être confondu aux pratiques dégradants et barbares.
Imaginons une seule minute, si ceux qui sont considérés comme opposant se donnaient le plaisir de se faire justice par rapport aux Résultats des dernières élections organisées, en recourant notamment par des casses et autres actes dégradants. Il faut reconnaître que l’opposition Congolaise a bien évolué dans un sens positif de son rôle, en évitant de faire connaître au pays les erreurs du passé. Une maturité bien appréciée qui profite directement au peuple. Malheureusement, c’est le contenu du débat politique qui fait encore défaut.

V. Conclusion.
Au regard de ce qui précède, nous pouvons conclure en disant, l’opposition politique est reconnue et elle est organisée par les lois de la République Démocratique du Congo.
Sa force ou sa faiblesse est tributaire de la politique de notre pays, selon qu’elle est basée sur les débats d’idée, ou qu’il est basée sur la chamaillerie et la bagarre.
Je note aussi que la démocratie c’est la loi de la majorité sur la minorité.
Après la publication des résultats des élections de 2018, bien qu’en violation des règles démocratique et exigences de la loi électorale, je note tout de même que la famille politique de monsieur Félix Antoine Tshilombo n’avait pas la majorité au parlement.
Le résultat de monsieur Corneille Nanga, donnait au FCC, coalition électorale ayant soutenu la candidature de Monsieur shadari plus au moins 300 députés, Lamuka, coalition électorale qui avait soutenu la candidature de Monsieur Fayulu plus au moins 80 députés et le Cash, coalition électorale qui avait soutenu la candidature de l’actuel chef de l’Etat plus au moins 34 députés.
- Ce qui sous-entend que, la majorité au parlement(Gouvernement) est FCC et la minorité soit opposition c’est le CASH. Partant de ce principe, la force ou la faiblesse de l’opposition doit être en principe reconnu au CASH.
- On dira que le CASH n’existe plus, depuis que la majorité a basculé en faveur de ce qu’on appelle “l’Union Sacrée”, mais la question qu’il faut se poser est de savoir si cela a été fait en respectant les principes républicains ?
Le peuple vote les députés pour un mandat de 5 ans renouvelables, si en cours de ce mandat le député change d’appartenance pour se retrouver dans une autre famille politique, c’est simplement de la tricherie qui tue la démocratie et biaise toute la suite. Un coup d’état constitutionnel. 
- En électricité, la théorie de “La Phase, le Neutre et la Terre” renseigne que les trois forces sont condamnées à vivre ensemble au cas contraire il n’y aura pas production de la lumière(électricité). Dans un régime politique , si l’opposition est faible selon qu’elle ne joue pas réellement son rôle, ceci impactera directement le rendement de la majorité au pourvoir en ce sens qu’il ne sera pas efficace dans ses actions,(dérapage et abus). De la même façon la société civile.

À ce jour, se réjouir de la “Faiblesse” de l’opposition, surtout que monsieur Félix Antoine Tshilombo n’a pas démontré où cette faiblesse se situe. Il aurait dû démontrer cette faiblesse soit sur le plan d’idées, de propositions, ou de contrôle dans la gestion de la chose publique, ce qui entre dans l’actif de la mission d’opposition. Faire le contraire, c’est soit ne pas connaître le rôle de l’opposition dans une démocratie, soit une consolation de ses propres faiblesses aussi à résoudre les desiderata de la population.
Dans ce pays, nous savons que l’UDPS avait exceller dans la contestation, dans la résistance dans la rue, la barbarie et autres pour répondre aux méthodes de la dictature. Ce qui n’est pas à confondre avec la vraie mission et le rôle de l’opposition dans une démocratie. Nous pouvons donc noter qu’en RDC l’opposition existe et travail dans les limites de ses capacités, d’autant que la majorité et même la société civile, car en réalité la politique de notre pays n’est pas basée autour des idées et contre idées.
Encourageons tout de même les rares partis politiques qui excellent dans l’escarcelle politique en termes d’idées bien conçues et clairement rendues, en lieu et place des casses et la chamaillerie. À titre d’exemple, Nous pouvons citer le “Nouvel Élan” de monsieur MUZITO, avec ses différentes Tribunes…
Tribune de Me Blanchard MONGOMBA LINGBEMA, Chercheur en Droit Public, Kinshasa le 21 août 2022.


"RDC : le poids de l'opposition face à Tshisekedi - 16.05.2022
= https://www.dw.com/fr/rdc-le-poids-de-lopposition-face-%C3%A0-tshisekedi/a-61779418
C'est en 2023 qu'aura lieu la prochaine élection présidentielle en RDC. A une année du scrutin, les jeux de positionnement ont commencé au sein de l'opposition congolaise.

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Martin Fayulu et Matata Ponyo

Le 11 mai, Martin Fayulu et Augustin Matata Ponyo, tous deux candidats à l’élection présidentielle de 2023, se sont rencontrés pour évoquer les questions importantes pour la RDC à leurs yeux.
Selon plusieurs médias sur place à Kinshasa, la rencontre entre les deux hommes a duré deux heures avec un focus sur le bloc patriotique, qui regroupe en son sein des organisations catholiques et protestantes, des mouvements citoyens ainsi que des partis d’opposition.
LGD
@LGD_RDC
le PR National du LGD @Mapon_Matata a rencontré ce mercredi 11 mai 2022 @MartinFayulu , une des figures emblématiques de l'opposition congolaise. Pendant près de 2H d'échanges, les 2 personnalités ont fait le tour d'horizon des questions liées au bloc de l'opposition en RDC. 1/2

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2:43 PM · May 11, 2022

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Une organisation mise en place pour obtenir des réformes consensuelles avant l’élection de 2023. 
Cela a donné lieu à un certain nombre de spéculations mais il n’y a pas eu de réunion structurée ou formalisée de l’opposition face au président Félix Tshisekedi.
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Martin Fayulu
@MartinFayulu
Répression sanglante du sit-in du Bloc Patriotique. Au lieu d’armer les forces de l’ordre pour défendre l’intégrité du pays, M. Tshisekedi préfère instruire la police à tirer sur les manifestants pacifiques. Un raidissement justifié par le manque de légitimité et un bilan nul.
The following media includes potentially sensitive content.
1:30 PM · May 7, 2022
Dany Ayidale directeur résident en RDC du National Democratic Institute, précise qu’à l’heure actuelle, le président congolais dispose d’une majorité assez forte au Parlement et contrôle assez bien le gouvernement et les différentes provinces du pays.
L’opposition devra donc démontrer sa capacité de cohésion et de proposition, insiste Dany Ayida.

2:31 min
"La classe politique congolaise est caractérisée par de fortes divisions" (Augustin Muhesi)

"Il y a pas mal d’acteurs clés qu’on connaît en RDC par leur parti politique et qui ont des capacités d’action évidentes mais les chamboulements au sein de la classe politique ont amené un certain nombre d’entre eux à garder le silence. Donc, on ne sait plus trop à quel niveau ils se trouvent. La majorité de ceux que l’on connaît qui pilotent les formations politiques et les regroupements les plus représentatifs sont associés au gouvernement actuel. Au cours des mois à venir, on verra s'il y aura une alliance réelle qui se dessine en faveur d’une opposition avec une plateforme de propositions et on verra si la population adhère ou pas," conclut l’expert du NDI.

Avancer en rang dispersé ?

Pour Augustin Muhesi, professeur de sciences politiques à l’université catholique du Graben, à Butembo, une opposition unie pourrait représenter un contrepoids face à l’actuel président.
Cependant, la question est de savoir si la classe politique congolaise est en mesure de s’unir autour d’une opposition.
"La classe politique congolaise est caractérisée par de fortes divisions liées notamment au déficit idéologique, au déficit d’un projet commun, explique Augustin Muhesi. On constate un mouvement de vagabondage politique où les acteurs politiques quittent un camp pour un autre. Et le plus souvent, ils sont prêts à soutenir la candidature de celui qui est au pouvoir parce qu’il est considéré comme détenant les moyens politiques, les moyens financiers. A moins que comme l’univers politique est aléatoire on assiste à un changement de paradigme", souligne l’enseignant.

Kabila, le come back ?

Alors quid d’un possible retour de Joseph Kabila sur la scène politique ? Pour le professeur Muhesi, cela est bien sûr le souhait des nostalgiques de l’époque Kabila.
Mais celui-ci insiste également sur le fait que même s’il ne se présente pas, Joseph Kabila pourrait continuer à jouer dans l'ombre ou financer la candidature d'un acteur politique qui serait en mesure de les protéger, lui... et ses importants intérêts économiques.
A la demande du NDI cet article a été modifié concernant ses propos sur une présumée rencontre entre Martin Fayulu et Joseph Kabila.


"Verrouiller pour mieux régner - 14.07.2021
= https://www.dw.com/fr/verrouiller-pour-mieux-r%C3%A9gner/a-58268083
Une proposition de loi, déposée à l’Assemblée nationale en RDC, stipule que chaque candidat à la présidence devra être de parents congolais. Ce type de manœuvre a déjà été observé sur le continent.

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 56941715_303

Clause de nationalité, âge des candidats, casier judiciaire vierge, certificat de résidence ou médical... les pouvoirs en place ne manquent pas de créativité pour barrer le chemin aux potentiels candidats challengeurs lors des élections. Dany Ayida, directeur résident en RDC du National Democratic Insitute, le rappelle.
DW Afrique
@dw_francais
 Que cache la proposition de loi en #RDC sur la #Congolité ? Ses initiateurs veulent imposer comme condition à l'accession à la présidence de la République le fait d'avoir un père et une mère de nationalité congolaise et de souche. → https://bit.ly/36BrJ2U

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 E6QPMYwXIAIc-9b?format=jpg&name=small
1:33 PM · Jul 14, 2021
Il y a la condition de parrainage qui arrive de plus en plus. Tout récemment, il y a le Bénin et le Sénégal qui ont eu recours massivement à cette méthode. Il y a la caution bancaire. Lors du dernier scrutin au Bénin, le montant était élevé pour un certain nombre de citoyens béninois qui ne pouvaient pas aller à ces élections. En ce qui concerne les candidatures indépendantes, par exemple au Togo, vous ne pouvez pas être candidat à l’élection présidentielle si vous n’êtes pas responsable d’un parti politique ou bien si un parti politique ne vous présente pas comme candidat, " précise l’expert.

2:15 min
" Il faut que les citoyens soient plus éveillés et plus regardants" (Dany Ayida)
La contrainte à l’exil est quant à elle exploitée par plusieurs régimes, on a vu cela au Cameroun, on a vu cela au Togo à un certain moment sous le général Eyadema, on a vu cela dans d’autres pays également, récemment en Côte d’Ivoire aussi. Cela s’est vu dans l’histoire récente de l’Afrique " poursuit Dany Ayida qui insiste sur le fait " qu’en ce qui concerne l’attestation fiscale, c’est l’administration fiscale des pays qui délivre ces dossiers et quand cela n’est pas fait à un opposant c’est difficile et on l’a vu dans pas mal de pays. La question des délais de résidence, on a vu le cas du Togo, je pense qu’il y a quelques années on en a parlé en Guinée aussi. En ce qui concerne le gros débat sur la question de citoyenneté ou de la nationalité, on se souviendra de la question de l’ivoirité. "

Pour contrer ces tentatives de musèlement de l'opposition, Dany Ayida prône l’éducation et l’éveil des consciences.  " Il faut éduquer de plus en plus les classes politiques en Afrique, que l’on comprenne que le système politique que l’on se bat à instaurer doit pouvoir s’imposer à soi. Il faut qu’on puisse avoir des mesures de régulation, il faut que les citoyens soient plus éveillés et plus regardants. Il faut aussi que les appareils d’Etat ne servent pas à réprimer cela. C’est quand les citoyens seront plus éduqués qu’ils constitueront une charpente, une barrière à ces déviances que l’on observe de plus en plus sur le continent. "
L'un des contre-exemples les plus fameux à la clause de nationalité vient d'Amérique : Barak Obama est né d’un père kenyan et d’une mère américaine. Ce qui ne l'a pas empêché de devenir le 44ème président des Etats Unis.


"RDC : le processus électoral face à plusieurs défis - 09.03.2022
= https://www.dw.com/fr/rdc-processus-electoral-face-a-plusieurs-defis/a-61072321


"


"PAS INTIMIDE, VOICI LA RÉPLIQUE DE L'ECIDE DE FAYULU. APRÈS LE COUP DE GUEULE DE FASHI AU TCHAD - 18 AOÛT 2O



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 6/9/2022, 4:49 pm

"QUE SE PASSE-T-IL AU QUOTIDIEN DANS NOTRE PAYS, AU SEIN DU POUVOIR ET DE SON PARTI, DANS L'OPPOSITION ET DANS TOUTE POPULATION ?


"RDC: Le projet de budget pour l’exercice 2023 évalué à 14,6 milliards USD - 3 septembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/09/03/rdc-le-projet-de-budget-pour-lexercice-2023-evalue-a-146-milliards-usd.html/114918/
Le gouvernement Sama va présenter devant l’assemblée nationale, le projet de budget pour l’exercice 2023 évalué à près de 14,6 milliards de dollars américains. C’est le ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé Boji qui a soumis lors de la réunion du conseil des ministres du vendredi 02 septembre, ledit projet de loi des finances pour l’exercice 2023.

En ce qui concerne sa configuration, le projet du budget 2023 est présenté en recettes et en dépenses, à hauteur de 29.511,1 milliards de FC équivalent à près de 14,6 milliards d’USD.
Le ministre du Budget a précisé que par rapport à la loi de l’exercice 2022 chiffrée à 22.253,0 milliards de FC, le projet de loi des finances pour l’exercice 2023 représente un taux d’accroissement de 32,6%.
Parmi les grandes réformes envisagées pour la mobilisation des ressources, le gouvernement va relever la pression fiscale de façon à converger progressivement vers le niveau de la moyenne de l’Afrique subsaharienne (17,6%).
A ce titre, le ministre du Budget a indiqué dans la suite de son intervention que la pression fiscale est passée de 12,6% en 2022 à 14,1 %.

« Nonobstant cette performance amorcée depuis 2021, le gouvernement s’investit davantage pour atteindre dans le plus bref délai de la moyenne de l’Afrique Subsaharienne qui est de 17,6% », rapporte le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
‪Déterminé à garantir la poursuite sans faille des grands projets de la République, le gouvernement révèle que les prévisions des crédits allouées aux investissements ont connu un accroissement de 45,8% par rapport à leur niveau en 2022 entraînant ainsi une amélioration de sa part dans le budget général de 35,5% 2022 à 37,8% en 2023.
Sauf imprévu, le premier ministre et chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde va défendre ce budget au cours de la session de septembre essentiellement budgétaire qui s’ouvre ce 15 septembre au Parlement.

"RDC : le projet de budget 2023 chiffré à 14,6 milliards USD - 3 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/03/rdc-le-projet-de-budget-2023-chiffre-146-milliards-usd
Le Gouvernement Sama Lukonde se fait le pari de déposer le Projet de Budget 2023 le 15 septembre 2022 au parlement, conformément aux instructions du Chef de l'État Félix Tshisekedi. 
"Aux derniers réglages, le Budget du pouvoir central de l'exercice 2023 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 29.511,1 milliards de FC (14,6 milliards d'USD), soit un taux d'accroissement de 32,6% par rapport à la Loi de l'exercice 2022 chiffrée à 22.253,0 milliards de FC", révèlent les documents du ministre du budget soumis au Conseil des ministres.
Ce projet de Loi de finances de l'exercice 2023 repose sur les principaux indicateurs et agrégats macroéconomiques suivants :
- Taux de croissance du PIB : 6,7%; - Déflateur du PIB : 9,8%; - Taux d'inflation moyen : 8,9%; - Taux d'inflation fin période : 6,8%; - Taux de change moyen : 2.021,9 FC/USD; - Taux de change fin période : 2.034,8 FC/USD; - PIB nominal : 151.553,43 milliards de FC;
L'exécutif national considère 2023 comme l'année des grands enjeux. "Les efforts du Gouvernement seront focalisées sur la mobilisation des ressources internes, en vue de la poursuite de la mise en œuvre des politiques publiques déclinées dans son Programme d'action, adossé au Plan National Stratégique de Développement 2019-2023 et au Programme de Développement à la base de 145 territoires", renseignent les documents du ministre du budget. 

"En matière de mobilisation des ressources, l'action du Gouvernement va consister à relever la pression fiscale, l'idéal étant de converger progressivement vers le niveau de l'Afrique subsaharienne, situé à 17,6%". 
Cela passe par la diffusion de la culture fiscale et la poursuite de la mise en œuvre des réformes fiscale et douanières amorcées ainsi que l'intensification missions de contrôle de gestion.
Rappelons que dans sa communication au cours de la 64è réunion du Conseil des ministres, Félix Tshisekedi avait recommandé que le budget 2023 soit significativement axé sur la programmation des dépenses d'investissements dans les secteurs sociaux de base notamment la santé, l'éducation et le développement rural ainsi que dans le secteur des infrastructures d'intégration nationale.
Conformément à l'article 115 de la constitution, les deux chambres du parlement seront en session ordinaire de septembre à partir du 15. La session de septembre est essentiellement budgétaire. D'après la loi relative aux finances publiques, le gouvernement devra déposer lors de cette session parlementaire le projet de budget pour l'exercice budgétaire 2023.
 


"Tshopo : la rentrée scolaire 2022-2023 lancée par Sama Lukonde - 5 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/05/tshopo-la-rentree-scolaire-2022-2023-lancee-par-sama-lukonde

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Sama Lukonde avec les élèves de l'Athénée de Kisangani

En séjour de travail à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé ce lundi 5 septembre 2022 à l'Athénée de Kisangani, dans la commune de Makiso, au lancement de la rentrée scolaire 2022-2023.
Dans son allocution, le Premier ministre a rendu un vibrant hommage non seulement aux élèves mais aussi et surtout aux enseignants pour, a-t-il dit, les durs sacrifices endurés dans la formation des enfants.
« Je voudrais d'abord m'adresser à vous (Ndlr: les élèves) pour saluer votre présence ce matin pour la reprise des cours pour l'année scolaire 2022-2023. Vous êtes ce qui est le plus cher à la République car vous constituez notre avenir. Ici, nous voulons garantir cet avenir. Cela passe par votre formation pour que demain la RDC puisse hisser haut son drapeau par le développement que vous allez assurer. Et donc aujourd'hui, tous mes encouragements à chacune et chacun d'entre vous qui êtes ici ce matin pour relever ce défi de demain. Mais comment arriver à cette formation si jamais vous n'avez pas ces formateurs qui vont assurer que demain vous soyez l'élite de ce pays. C'est pourquoi je voudrais me tourner vers le corps professoral pour leur dire d'abord merci non seulement pour tout le travail qu'ils ont abattu jusqu'ici mais surtout pour leur abnégation et sacrifice pour s'assurer que demain la RDC soit dotée du meilleur de ses citoyens à travers leur formation », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.
Par la même occasion, il s'est félicité de la mise en œuvre de la gratuité de l'enseignement, "pilier fondamental du programme de son gouvernement".
« La Vice-ministre l'a rappelé ici. La gratuité de l'enseignement, programme phare de son excellence Félix Tshisekedi, fait partie aussi des priorités du gouvernement en tant qu'engagement et grâce à cette vision, nous avons vu l'année passée, plus de 4 millions d'élèves rejoindre le banc des classes. Cette année, c'est près de 31 millions au total d'élèves qui sont attendus. C'est pour dire que ça demande toute notre attention pour nous assurer que cette année puisse se dérouler sans encombre. Et moi, ce matin, je voudrais simplement vous saluer une fois de plus parce que je sais qu'au-devant de moi, nous avons des futurs médecins, des futurs avocats, des futurs ministres, et même peut-être une Première ministre parmi vous », a conclu le Jean-Michel Sama Lukonde.
La cérémonie s'est déroulée en présence de la Vice-ministre de l’EPST, de la gouverneure de la province de la Tshopo, du vice premier ministre de la Fonction publique, du ministre de la recherche scientifique, du ministre d'Etat en charge des infrastructures et travaux publics, du ministre du budget et celui des sports ainsi que des enseignants.
Dans sa communication lors de la dernière réunion du conseil des ministres, le patron de l'exécutif central avait salué l’issue positive des négociations conclues avec le ban syndical de l’EPST, négociations qui garantissent la rentrée scolaire apaisée en RDC.

"La Tempête des tropiques : « Rentrée scolaire solennelle à Kisangani » - 06/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/06/actualite/revue-de-presse/la-tempete-des-tropiques-rentree-scolaire-solennelle-kisangani
Revue de presse kinoise du 6 septembre 2022.
La rentrée scolaire 2022-2023 a retenu l’attention des journaux parus ce mardi dans la capitale congolaise. A ce sujet, La Tempête des tropiques titre en sa manchette : « Rentrée scolaire solennelle à Kisangani ». Ce quotidien rapporte qu’en séjour à la province de la Tshopo, le Premier ministre a procédé lundi 5 septembre au lancement solennel de la rentrée scolaire 2022-2023. L’Athénée de Makiso a servi de cadre à cette manifestation ayant connu la participation de la vice-ministre de l’EPST, du vice Premier ministre de la Fonction publique, du ministre de la Recherche scientifique, du ministre d’Etat en charge des Infrastructures et travaux publics, du ministre du Budget et celui des Sports sans oublier des enseignants, fait remarquer ce tabloïd. Sama Lukonde en a profité, dans son speech, indique la Tempête des tropiques, pour encourager les enfants, les parents et enseignants pour le sacrifice consenti. De son côté, note ce portail, le vice-ministre de l’EPST est revenu sur le bien-fondé de la gratuité de l’enseignement ayant permis à plus de 4 millions d’enfants de retourner sur le blanc de l’école. Elle a laissé entendre que plus de 31 millions d’élèves sont attendus, précise ce quotidien.
Sur le même chapitre, La Prospérité révèle que le ministre de l’EPST, Tony Mwaba a donné le go de la rentrée des classes à partir du Collège Elikya, dans la commune de la Gombe, pendant que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde le faisait à partir de Kisangani, où il a demandé aux parents de ne pas garder les enfants à la maison. Dans son adresse lors de la 67ème réunion du Conseil des ministres, rappelle ce tabloïd, le Chef du gouvernement a exhorté le ministre de l’EPST et tous les ministres sectoriels à tout mettre en œuvre pour l’effectivité de la gratuité de l’enseignement grâce à laquelle plus de 4 millions d’enfants ont retrouvé le chemin de l’école. A l’occasion, signale La Prospérité, Sama Lukonde a salué l’issue positive des négociations conclues avec le banc syndical de l’EPST, négociations qui, selon lui, ont garanti la rentrée scolaire apaisée telle que prévue dans le calendrier scolaire 2022-2023. Souhaitant, au nom du Peuple congolais et à celui du Gouvernement de la République, à tous les élèves une bonne et fructueuse année scolaire 2022-2023, écrit ce journal, le Premier ministre a encouragé les parents à envoyer massivement tous les enfants, filles et garçons à l’école.

Dans ses colonnes, La Prospérité a précisé que la ville de Kinshasa a connu une rentrée scolaire timide dans les écoles publiques. Selon le journal, cette timidité s’est observée dans les écoles publiques de la ville, cas de l’E.P Mayindombe située dans la commune de Matete. Un enseignant de l’E.P Mayindombe sous couvert de l’anonymat, a signifié que la timidité de cette rentrée est due aux grèves observées l’année passée par les professeurs des établissements publics. Dans ce même établissement, fait savoir ce portail, certains parents se sont plaints de cette rentrée qui, pour eux, semble être précipitée. Le cas d’une maman qui se plaint de n’avoir pas totalisé tout ce qu’il fallait pour ses enfants, ajoute ce quotidien.
Le journal l’Avenir revient sur le speech du chef du Gouvernement à l’occasion de la rentrée scolaire, à Kisangani (Tshopo), où Sama Lukonde a rendu un vibrant hommage non seulement aux élèves considérés comme l’avenir de la RDC mais également et surtout aux enseignants pour les durs sacrifices endures dans la formation des enfants. Ce quotidien précise que le Chef du gouvernement s’est félicité par ailleurs de la mise en œuvre de la gratuité de l’éducation, un programme phare du Gouvernement de la République, selon la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.
De son côté, le journal Forum des AS a, dans son édition de ce mardi, réservé tout une page pour parler de la Fondation Vodacom qui a octroyé, le même jour de la rentrée des classes, 100 bancs et des sacs aux élèves de l'EPA1 Bosembo, tout en les sensibilisant à la plateforme Vodaeduc. La responsable a.i de la Fondation Vodacom, Roliane Yulu, renchérit ce portail, a fait comprendre aux enfants l'importance de l'éducation, des études. Elle leur a expliqué ce que Vodacom incarne par Vodaeduc, sa plateforme. Ainsi, note Forum des AS, elle a invité les enfants à bien étudier, à être assidus à l'école, à ne pas déranger, à travailler dur afin de devenir une personne utile dans la société congolaise. Pour la responsable a.i, "la Fondation Vodacom, souligne ce quotidien, est le premier partenaire de l'éducation en RDC. Reprise dans les colonnes de ce journal, Roliane Yulu a exprimé le souci de sa plate-forme de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation à travers le pays.


"Gratuité de l’éducation de base en RDC: en dépit des difficultés dans sa mise en œuvre, cette mesure va “aider au cours des années qui viennent”, affirme l’UNESCO - 5 septembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/05/gratuite-de-leducation-de-base-en-rdc-en-depit-des-difficultes-dans-sa-mise-en-oeuvre
Ce mois de septembre est consacré à la rentrée des classes pour la nouvelle année scolaire (2022-2023) dans plusieurs régions du monde. Il y a quelques jours, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) faisait savoir qu’il y a « 244 millions d'enfants et de jeunes âgés de 6 à 18 ans dans le monde qui ne sont toujours pas scolarisés ».
La RDC dont le gouvernement a officiellement décrété la gratuité de l’éducation de base depuis l’année scolaire 2019-2020 n’est pas épargnée. Le pays compte près de 6 millions d’enfants à l'âge scolaire qui ne vont pas à l’école. Mais pour le directeur du rapport mondial de suivi de l’éducation à l’UNESCO, il était temps que cette mesure, qui va beaucoup aider, à l’en croire, soit prise.  
« Cette initiative du gouvernement (gratuité de l’enseignement, ndlr) était très importante. C’est vrai que la RDC était jusque-là le dernier pays qui avait encore des frais scolaires. Nous croyons que ça va aider au cours des années qui viennent », a déclaré à ACTUALITE.CD, Manos Antoninis, directeur du rapport mondial de suivi de l’éducation à l’UNESCO.
Pour l’instant, M. Antoninis appelle à la patience et note qu’il est difficile d’apprécier correctement les bienfaits de cette  gratuité compte tenu non seulement des difficultés auxquelles sa mise en place a fait face mais aussi le fait qu’elle a à peine été lancée.  
« Il faut aussi reconnaître que c’est une politique qui a eu quelques problèmes de mise en place. Il y a eu des résistances par quelques écoles. Il y a eu un problème de salaire pour les enseignants. Il y a aussi le problème d’apprentissage parce que pour plusieurs familles, il est quelquefois difficile que les enfants continuent l’école quand les résultats ne sont pas positifs », a-t-il poursuivi.

Et d’ajouter :
« On a confiance que la mise en place de la politique de gratuité si elle va être suivie jusqu’au bout, ça va aider. Il faut aussi reconnaître que les résultats que nous avons publiés ne sont que jusqu’en 2020, et c’était la première année de la mise en place de la gratuité ici en RDC et après ça, c’était la Covid-19. Il faut attendre une année ou deux ans pour revisiter les données pour savoir si la politique a aidé à améliorer la situation éducative dans le pays ».
Grâce à cette politique, plus de 4 millions d’enfants ont pu reprendre le chemin de l’école, selon le gouvernement congolais.
Le directeur du rapport mondial de suivi de l’éducation à l’UNESCO souligne aussi que la paix est un élément nécessaire mieux une précondition pour assurer l’accès sécuritaire des enfants à l’école. D’où son appel à la stabilisation du pays et principalement dans des coins affectés par le conflit.
Par ailleurs, Manos Antoninis a annoncé que l’UNESCO s’apprête à publier, au mois d’octobre prochain, un rapport sur la RDC, lequel fera notamment des recommandations à l’endroit du gouvernement sur « comment pourrait-il poursuivre son objectif, celui de s’assurer que chaque enfant qui finisse l’école primaire avec l’apprentissage fondamental qui est nécessaire pour réaliser leur potentiel ».
Vous pouvez écouter Manos Antoninis, directeur du rapport mondial de suivi de l’éducation à l’UNESCO ici
ACUALITE.CD
@actualitecd
« C’est vrai que la RDC était jusque-là le dernier pays qui avait encore des frais scolaires. Nous croyons que ça va aider au cours des années qui viennent », a déclaré à http://ACTUALITE.CD, Manos Antoninis, directeur du rapport mondial de suivi de l’éducation à l’UNESCO.
RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 OPbijTTIF8wqcjJp
6:27 PM · 5 sept. 2022


"RDC : le service national inonde Kasaï-Oriental de milliers de tonnes de maïs - 1 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/01/rdc-le-service-national-inonde-kasai-oriental-de-milliers-de-tonnes-de-mais
Après le Kasaï Central, 2.000 tonnes de maïs du Service National sont arrivés dans les provinces du Kasaï Oriental et Lomami. Ceci marque la fin de la pénurie et la spéculation sur le prix de Maïs dans ce coin de la République Démocratique du Congo.
Cet espace situé au centre du pays a été inondé par des milliers de tonnes de cette denrée venue de Kaniama Kasese, une production signée Service National. C'est le cas à Mwene-Ditu, le commandant de ce Service rattaché à la Présidence de la République a pris le soin de lancer personnellement l'opération de vente de maïs dans ce territoire de la Province de Lomami.
"Le prix nettement revu à la baisse et fixé de manière à permettre à toutes les catégories sociales de profiter de cet aliment indispensable pour une majeure partie de la population", a rassuré mercredi 31 août 2022 ce Service rattaché à la Présidence de la République.

À l'étape de Mbuji-Mayi, le Général Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, Commandant du Service National avait lancé la même opération cette fois-ci en compagnie de Matthias Kabeya, gouverneur du Kasaï-Oriental. 
"À l'instar du Kasaï Central, le Sud Kasaï va bientôt réduire sa dépendance en Maïs provenant de Kaniama Kasese et pour cause le Service National y a lancé son centre agricole à Miabi pour cette première expérience 200 hectares seront cultivés. Au-delà de ce centre, les pays de ce territoire vont bénéficier de la formation et de l'encadrement et ont été déjà dotés des intrants et semences afin de booster leur production ce, dans le cadre du programme de développement intégré mis en place par le même service national", ajoute la source précitée.
Au-delà des champs, Miabi ( Kasaï-Oriental) est également bénéficiaire d'un autre projet du Service National, il s'agit de la construction d'une école moderne, les travaux exécutés par les bâtisseurs se déroulent conformément aux orientations et au calendrier.
"Une fois terminé, cet établissement scolaire sera là si pas le seul à accueillir les enfants de ce coin du pays en toute dignité" a rassuré le Service National qui tient à accompagner la gratuité de l'enseignement primaire mise en œuvre par le Félix Tshisekedi.
À l'initiative du Président Félix Tshisekedi après son élection à la magistrature suprême, le gouvernement a été instruit de redynamiser le Service National. Créé depuis 1997 par M'zee Laurent Désiré Kabila, ce service accueille les jeunes diplômés et désœuvrés qui se portent volontaires pour être initiés aux divers métiers et au patriotisme.



"RDC : Ados Ndombasi présente deux propositions de lois sur l’organisation de la profession des sapeurs pompiers et l'administration des soins d'urgence -01-09-2022
= https://7sur7.cd/2022/09/01/rdc-ados-ndombasi-presente-deux-propositions-de-lois-sur-lorganisation-de-la-profession

RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 6283D14F-9869-4985-A018-29FDEC553D33

Le député national Ados Ndombasi a, lors d'une conférence de presse organisée le mercredi 31 août 2022 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, présenté deux propositions de lois dont il est l'initiateur.

Il s'agit de la proposition de loi portant création et organisation de la profession des sapeurs pompiers et de la loi portant administration des soins d'urgence et pré hospitalier.
D'entrée, l'élu du district de la FUNA a évoqué quelques idées à retenir sur la proposition de loi sur la création et organisation de la profession des sapeurs pompiers :
- Le métier de sapeurs pompiers constitue désormais une profession libérale au même titre que la profession d'avocat, la profession d'huissier ;
- Les conditions d'accès à la profession de sapeur pompier sont définies par la loi, notamment l'exigence de réussir au concours et de prêter serment avant d'exercer ;
- Il est institué sur le territoire congolais un Conseil national de sapeurs pompiers et un conseil provincial dans chaque province ;
- La profession de sapeur pompier est incompatible avec toute fonction publique, tout emploi de directeur, gérant, administrateur de sociétés et d'agent comptable.

En outre, A. Ndombasi a expliqué quelques objectifs poursuivis par la proposition de loi portant administration des soins d'urgence et pre hospitalier. Ils sont les suivants :
- Elle fixe les principes fondamentaux relatifs à l'organisation et à l'administration des soins pré hospitalier en République démocratique du Congo et s'applique au personnel de santé, aux établissements sanitaires, aux victimes des accidents et catastrophes naturelle ;
- Elle rend les soins  pré hospitalier obligatoires et gratuits pour les victimes des accidents  et des catastrophes naturelles et pour toute personne dont l'état de santé nécessite une intervention médicale urgente ;
- Elle sanctionne d'un imprisonnement de 1 mois quiconque s'oppose à ce qu'un patient reçoive des soins pré hospitalier...



"Le Journal : « Félix Tshisekedi nomme des mandataires dans les entreprises et établissements publics » - 05/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/05/actualite/revue-de-presse/le-journal-felix-tshisekedi-nomme-des-mandataires-dans-les
Revue de presse kinoise du 5 septembre 2022.
La nomination depuis le week-end dernier des mandataires publics fait la Une de plusieurs journaux parus ce lundi 5 septembre dans la ville de Kinshasa. Le Journal qui reste sur cette actualité titre en sa manchette : « Félix Tshisekedi nomme des mandataires dans les entreprises et établissements publics ». Dans cet article, ce quotidien note que les ordonnances présidentielles portant les nominations de ces mandataires ont été lues, ce samedi 3 septembre, par son porte-parole, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba, sur les ondes de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC). Parmi les nouveaux promis, rapporte ce tabloïd, figure Nzege Koloke qui est nommé Président du Conseil d’administration de la Caisse nationale de péréquation après sa démission du poste de gouverneur de la province du Nord-Ubangi. Maître en Génie de l’environnement, fait savoir Le Journal, le nouveau patron de la Caisse nationale de péréquation a travaillé tour à tour au sein de l’ONG Caesep dont il a été technicien agricole et chef de service de production; Conseiller technique de la société Gikila SPRL; assistant parlementaire au Sénat ; assistant de recherche dans la faculté des Sciences Agronomiques de l’Université de Gbadolite; chef de bureau principal à la société minière de Kilomoto (Sokimo); Conseiller du Gouverneur de l’Equateur de 2013 à 2015.
Sur le même sujet, Forum des AS note qu’en lisant ces ordonnances, le porte-parole de la Présidence, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba, a appris sur le plateau qu'il a perdu son poste pour être désormais le PCA de l'Agence congolaise de presse (ACP). Pour sa part, signale ce quotidien, Lambert Mende Omalanga, est maintenu à son poste de président du Conseil d'administration de l'entreprise Ligne maritime congolaise (LMC). Le même jour, indique ce tabloïd, le Chef de l’Etat a également nommé Kahumbu Mandungu Bula, coordonnateur exécutif du bureau de coordination, de suivi et de contrôle du projet du port de Banana. Et Bestine Kazadi, elle, été nommée représentante personnelle du Chef de l’Etat auprès de la Francophonie, précise Forum des AS.

Parlant de ces nominations, le journal Congo Nouveau pense que Félix Tshisekedi a choisi ses warriors des entreprises du portefeuille de l’Etat. Cet hebdomadaire rapporte que le chef de l’Etat a frappé dans les entreprises publiques pendant que tout le monde attendait le remaniement du gouvernement dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde. Ainsi, le samedi 3 septembre, écrit ce portail, dans une série d'ordonnances lues à la télévision nationale, dix entreprises ont vu leurs mandataires changer. Parmi lesquelles l'Agence congolaise de presse (ACP) - dirigée désormais par notre confrère Bienvenu-Marie Bakumanya, l'Ogefrem, le FPI, l'Office des Routes, l'Office Congolais de Contrôle (OCC) ... ont également de nouveaux dirigeants, a fait remarquer Congo Nouveau.
De son côté, le journal l’Avenir qualifie la nomination de Christelle Muabilu au poste de DGA de l’Office congolais de contrôle (OCC) comme une récompense à l’autorité morale du parti politique Congrès national congolais (CNC)m Pius Muabilu, l’actuel ministre de l’Urbanisme et Habitat. Pour Christelle Muabilu, rapporte ce quotidien, sa nomination est le couronnement d’un parcours exceptionnel commencé au Groupe l’Avenir qu’elle gère depuis plusieurs années. Il s’agit donc d’un nouveau challenge pour la Secrétaire générale adjointe en charge des relations politiques et extérieures au sein du Congrès National Congolais (CNC), parti politique membre de l’Union sacrée de la Nation. Voilà qui va une fois de plus faire que Muabilu se mouille les maillots pour permettre au peuple congolais d’accorder un nouveau mandat à Fatshi en 2023, poursuit ce journal. Originaire de la province de la Lomami, ajoute ce tabloïd, Christelle Muabilu est licenciée à Tshwane University of pretoria en Management Sciences.


"RDC : Passeport confisqué pour les patrons des sociétés de télécoms - 25 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/72157/rdc-passeport-confisque-pour-les-patrons-des-societes-de-telecoms/
Nouveau bras de fer entre les opérateurs téléphoniques internationaux et le pouvoir congolais.
Il n’est pas de tout repos d’être responsable d’une société de téléphonie, fût-elle internationale, en République démocratique du Congo.
Depuis 2020, les compagnies Orange SA, Airtel Africa, Vodacom Group et Africell Holding sont sous pression des autorités congolaises qui entendent prélever des moyens sur ce marché qui touche la majorité des Congolais.
En septembre 2020, est ainsi apparu le RAM, le Registre des Appareils Mobiles, qui se proposait de lutter contre différentes fraudes en échange d’une somme modique prélevée sur chaque recharge de téléphone. Mais comme le dit l’adage repris par un usager congolais “les petits ruisseaux forment les grandes rivières voire, dans le cas présent les grands fleuves”. À coups de quelques cents prélevés sur chaque carte prépayée, les proches du dossier, comme l’avocat Hervé Diakiese, qui défend les intérêts d’usagers qui s’estiment lésés par ces prélèvements “illicites” et qui ont déposé plainte en justice, chiffrent le montant de ces prélèvements à “au moins 300 millions de dollars”. Une somme colossale que le ministre des Télécommunications Augustin Kibassa-Maliba avait été incapable de chiffrer plus précisément lors de son passage mouvementé le 21 octobre 2021 devant l’Assemblée nationale. Il avait été tout aussi incapable de donner la destination de ces prélèvements qui n’apparaissent pas dans les caisses de l’État.

Retrait du RAM, mais…
Face à la grogne généralisée, le gouvernement annonçait, le premier mars dernier, la fin de ces prélèvements.
Mais pas question pour autant de se priver de potentielles rentrées venant de ce secteur a priori florissant.
Une semaine à peine après l’annonce de l’enterrement du RAM, le décret n°22/11 annonçait de nouvelles ponctions sur le secteur. Selon ce texte, chaque opérateur télécoms doit désormais ainsi s’acquitter de 0,0075 $ sur chaque minute d’appel, 0,003 $ par SMS et 0,00005 $ par mégabit consommé.
La Fédération des entreprises du Congo (FEC) est montée au créneau pour critiquer ce nouveau prélèvement qui, selon elle, devrait coûter au moins 188 millions de dollars.
Pour éviter, cette fois, la grogne populaire, l’Autorité de régulation des postes, télécoms du Congo (ARPTC) a interdit aux sociétés de téléphonie d’augmenter leurs tarifs. Un “deal” rejeté par les 4 entreprises qui ont refusé de s’acquitter de la première facture qui leur a été présentée jugeant ce décret “irrégulier et donc inapplicable”, comme l’a expliqué la FEC dans un courrier du mois de juin. Selon une source citée par le site économique Bloomberg “le décret gouvernemental augmente de 15 % la taxe sur les revenus d’une société de téléphonie”.
Les opérateurs refusent de payer la première facture qui leur a été adressée”, explique un proche du dossier qui préfère conserver l’anonymat. “C’est un dossier trop sensible. Personne ne parlera. Les opérateurs tentent une conciliation avec les plus hautes autorités mais pour l’instant, tout le monde campe sur sa position et les amendes pour non-paiement commencent à tomber. Airtel a reçu la sienne le 12 juillet. Montant 25 millions de dollars”.
Dernier acte de ce bras de fer, les responsables des sociétés de télécommunications se sont fait confisquer leur passeport et sont donc interdits de sortir du territoire congolais.


"UDPS : chasse aux sorcières à la Présidence de la République - 30 août 2022
= https://www.diaspordc.com/udps-chasse-aux-sorcieres-a-la-presidence-de-la-republique/
Ce qui ressemble, à n’en point douter, à une chasse aux sorcières à la Présidence de la République a été déclenché à l’endroit des membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) recommandés par l’ancien président intérimaire Jean-Marc Kabund-a-Kabund. A l’origine de cette chasse se trouve une correspondance du président du Conseil de discipline dudit parti adressée au secrétaire général à la Présidence de la République le 27 juillet 2022.
Dans sa correspondance, Me Joseph Lokulu Lokokaki demande la liste des membres de l’UDPS recommandés par Jean-Marc Kabund-A-Kabund à la Présidence de la République au nom et pour le compte de l’UDPS-Tshisekedi. « Il s’agit notamment de nous préciser les noms, post-noms et fonctions occupés à la Présidence y compris le montant de leurs appointements mensuels. Nous souhaiterions que notre demande soit comprise dans le sens de nous aider à récupérer nos dus », a-t-il précisé.
"RDC : l’UDPS demande la liste de tous les membres recommandés par JM. Kabund à la Présidence de la République - 29 août 2022
= https://24h.cd/2022/08/29/rdc-ludps-demande-la-liste-de-tous-les-membres-recommandes-par-jm-kabund-a-la-presidence-de-la-republique/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109787_l_udps_demande_la_liste_de_tous_les_membres_recommandes_par_jm_kabund_a_la_presidence.html
"Augustin Kabuya s’indigne de la médiocrité du débat politique de la part des communicateurs de l’Union Sacrée - 25.08.2022,
= https://objectif-infos.cd/2022/08/24/rdc-augustin-kabuya-sindigne-de-la-mediocrite-du-debat-politique-de-la-part-des-communicateurs-de-lunion-sacree/
"2023 : “Le Peuple d’abord”, nouvelle synergie pour aider Félix Tshisekedi à rempiler - 29 août 2022
= https://ouragan.cd/2022/08/2023-le-peuple-dabord-nouvelle-synergie-pour-aider-tshisekedi-a-rempiler/

"RDC : Tshisekedi met en garde des individus exerçant des activités illégales, sous couvert de leur appartenance à la coalition au pouvoir -29 août 2020
= https://linterview.cd/rdc-tshisekedi-met-en-garde-des-individus-exercant-des-activites-illegales-sous-couvert-de-leur-appartenance-a-la-coalition-au-pouvoir/
"« Les 4 ans de Félix Tshisekedi au pouvoir valent amplement que les 18 ans du régime Kabila... - 30.08.2022
= https://actu30.cd/2022/08/rdc-les-4-ans-de-felix-tshisekedi-au-pouvoir-valent-amplement-que-les-18-ans-du-regime-kabila-ligue-des-jeunes-de-la-dc/


"Kamerhe toujours dans le premier cercle de Fatshi après sa libération? -25 août 2022
= https://24sur24.cd/rdc-apres-sa-liberation-kamerhe-toujours-dans-le-premier-cercle-de-fatshi/


"Elections 2023 : un parti de l'opposition propose un dialogue entre la société civile, l'Union Sacrée et Lamuka avant les élections - 29.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109788_elections_2023_un_parti_de_l_opposition_propose_un_dialogue_entre_la_societe_civile_l_union_sacree_et_lamuka_avant_les_elections.html


"Tribune libre Septembre 2022 : Dernière rentrée politique du quinquennat Tshisekedi - - août 29, 2022
= https://laprosperiteonline.net/tribune-libre-septembre-2022-derniere-rentree-politique-du-quinquennat-tshisekedipar-crispin-kabasele-tshimanga-babanya-kabudi/


" La VSV exige la fin des inégalités dans le traitement de diverses couches socio-professionnelles en RDCongo - 4 septembre 2022
= https://www.congoindependant.com/la-vsv-exige-la-fin-des-inegalites-dans-le-traitement-de-diverses-couches-socio-professionnelles-en-rdcongo/



" RDC : Leadership et Audace -4 septembre 2022
= https://www.congoindependant.com/rdc-leadership-et-audace/
1. De quoi s’agit-il ?
RETOUR A LA GESTION REELLE DU PAYS ? - Page 2 Tongele1-300x226
Tongele N. Tongele

Par leadership, il s’agit en premier lieu des dirigeants politiques. En ce sens, la République Démocratique du Congo (RDC) a son leadership, ses dirigeants politiques, à savoir, le président de la république et son cabinet et ses conseillers, le Premier ministre et les ministres et leurs cabinets et leurs conseillers, les députés nationaux et les sénateurs, les gouverneurs et les gouvernements et assemblées des provinces, les administrateurs des territoires, etc.  Ce sont eux qui sont au volant du pays et qui conduisent le pays sur le chemin de son destin.  En deuxième lieu, le leadership inclut aussi les leaders des confessions et dénominations religieuses, les leaders intellectuels, les leaders artistiques et culturels, et les leaders économiques en RDC.
Par audace, il ne s’agit pas d’un simple courage, mais plutôt de vigueur de conscience qui conduit à l’action.  C’est donc l’audace comme bravoure, détermination, vigueur de conscience, qui doit et devrait caractériser les dirigeants politiques pour conduire la RDC sur le chemin de son destin.


2. Concrètement, en quoi consisterait l’audace et le leadership en RDC ?

2.1 L’audace comme conscience vigoureuse
L’audace comme bravoure, détermination, conscience vigoureuse est l’énergie intérieure, la force intérieure,  qui fait performer le leadership au niveau d’excellence. Concrètement, cela veut dire que le président de la république et son cabinet et ses conseillers, le Premier ministre et les ministres et leurs cabinets et leurs conseillers, les députés nationaux et les sénateurs, les gouverneurs et les gouvernements et assemblées des provinces, les administrateurs des territoires, etc., doivent et devraient constamment être conscients et avoir présent dans leurs têtes, dans leurs esprits, et dans leurs cœurs ce qui suit :
·        Ce que la RDC est aujourd’hui et maintenant comme pays, peuple et nation, c’est le résultat de ce que nous, dirigeants politiques de la RDC, faisons ou manquons de faire à la tête des institutions de notre pays. Sans cette conscience personnelle, les dirigeants congolais d’aujourd’hui ne feront que blâmer ceux qui sont venus avant eux, blâmer les Occidentaux, blâmer les voisins, blâmer le monde entier sauf eux-mêmes, alors que c’est sous les yeux et les actions ou les inactions des dirigeants politiques congolais d’aujourd’hui que la RDC est occupée, meurtrie et mise à genou, et noyée dans la misère. On ne devient pas dirigeant politique pour pleurnicher et blâmer les autres pour les problèmes du présent et croire que cela justifie l’échec des dirigeants politiques du moment. Non. Les dirigeants politiques d’aujourd’hui ont décidé de devenir dirigeants politiques pour résoudre les problèmes qu’ils ont trouvés et non pas pour se lamenter et pleurnicher. Une fois que l’on se bat pour devenir dirigeant politique et on le devient, on se concentre plutôt sur des actions transformatrices et non sur des discours pour blâmer le monde entier pour les problèmes qu’on a trouvés. Normalement, si un dirigeant politique trouve que les problèmes sont trop difficiles à résoudre, il doit simplement démissionner pour donner la chance à une autre personne d’occuper ce poste afin de tenter de résoudre ces problèmes. C’est cela être « Honorable », c’est-à-dire démissionner avec honneur ; c’est cela agir avec élégance et excellence pour être appelé « Excellence ».
·        Être animé par la curiosité constante de savoir comment les autres pays, peuples et nations font pour aller de l’avant. Concrètement, en premier lieu, les ambassades et représentations de la RDC dans le monde entier doivent et devraient être sources constantes de renseignement des dirigeants politiques congolais sur comment les autres font pour avancer ; qu’est-ce que la RDC comme pays, peuple et nation peut emprunter et adapter de ces autres pays, peuples et nations.  En deuxième lieu, tous les voyages des dirigeants congolais en dehors du pays doivent et devraient toujours avoir une dimension de se renseigner sur ce que les autres font pour avancer, en profitant de ces voyages pour établir des contacts directs de collaboration entre des personnes et institutions qualifiées en RDC et les acteurs de développement de ces pays visités, afin de profiter de leur savoir-faire.
·        Être animé par le désir et la détermination de voir en RDC, dans les villages, villes et cités du pays, des jeunes filles et jeunes garçons créer des unités de production ; désir et détermination de mobiliser et de motiver les populations sur toute l’étendue du pays à devenir créateurs des unités de productions avec les ressources et moyens locaux afin d’être financièrement autonomes et vivre avec dignité.

2.2 Leadership pour des actions transformatrices

Comme dit ci-haut, l’audace comme bravoure, détermination, vigueur de conscience, doit conduire le leadership, c’est-à-dire les dirigeants politiques, à poser des actions transformatrices.  Et cela, concrètement, implique ce qui suit :
·        Plan d’action : ce sont les dirigeants politiques congolais qui sont au volant du pays. Leur travail pour lequel ils se font payer des gros salaires est de réfléchir et décider sur des routes de développement dans lesquelles il faut conduire le pays. Ces routes s’appellent plans d’action.  En ce sens, le président de la république et son cabinet et ses conseillers doivent formuler un plan ou des plans d’action pour chaque direction que le pays doit prendre. Chaque ministre, son cabinet et ses conseillers doivent formuler un plan ou des plans d’action pour chaque programme du ministère. Chaque gouverneur et son cabinet et ses conseillers doivent formuler un plan ou des plans d’action pour des programmes au niveau de la province. C’est de même pour les députés et sénateurs et d’autres dirigeants politiques du pays.
·        C’est quoi un plan d’action ? Brièvement, un plan d’action doit servir à l’application de chaque programme bien défini. Il s’agit en premier lieu de déterminer où est-ce qu’on veut arriver, quel est le résultat final qu’on veut obtenir. En deuxième lieu, déterminer les possibles voies pour arriver à ce résultat. Il y a toujours plusieurs voies. Ces voies incluent, entre autres, quelles sont les activités concrètes et quelles sont les tâches spécifiques à accomplir, qui doivent accomplir ces activités/ces tâches, avec quoi (instrument de travail) et comment vont-ils accomplir ces activités/ces tâches, combien coûtera chaque instrument et chaque personne pour accomplir ces activités/ces tâches, et enfin, combien de temps ça va prendre pour accomplir ces activités/ces tâches.  En troisième lieu, il faut mettre sur pied un processus, une façon, un mécanisme pour contrôler et vérifier que chaque activité/chaque tâche est accomplie comme prévue et pendant la période de temps déterminée pour cela. Si l’activité/la tâche est bien accomplie et à temps, alors on passe à l’étape suivante. Si non, on examine ce qui n’a pas marché et pourquoi cela n’a pas marché, et on corrige la déficience pour pouvoir aller de l’avant.    

3. Le peuple est juge de la performance du leadership du pays

Les populations des villages, quartiers, villes et cités vivent et subissent le résultat de la performance du leadership du pays. Ce sont donc les jeunes, les intellectuels, les populations des villages, quartiers, villes et cités qui doivent juger de la performance des dirigeants politiques de la RDC. Pourquoi ?
Premièrement, pour applaudir, complimenter et féliciter les dirigeants politiques congolais lorsque les résultats en termes de paix, stabilité et développement montrent clairement qu’ils conduisent la RDC sur la bonne voie. Quand c’est clair que l’intégrité du pays est assurée, quand c’est évident qu’il y a réhabilitation des routes, chemins de fer, aéroports et ports, réhabilitation des bâtiments des campus universitaires et des hôpitaux, etc., bref, quand c’est évident que les travaux de réhabilitation des infrastructures de base du pays se font sur toute l’étendue de la république, qu’il n’y  pas des taxes arbitraires et des exactions des population à travers le pays, les populations en tant que juge de la performance du leadership du pays, ne peuvent qu’applaudir, complimenter et féliciter les dirigeants politiques du pays. Lorsqu’on voit que les dirigeants politiques visitent les populations des villages, quartiers, villes et cités sur toute l’étendue de la république pour conscientiser, motiver et appuyer les populations à créer des unités de production pour leur autonomie financière afin de vivre avec dignité, les populations ne pourront qu’applaudir et complimenter leurs dirigeants politiques. Lorsque les  jeunes filles et les jeunes garçons des villages, quartiers, villes et cités du pays se sentent stimulés et se lancent à créer des petites menuiseries, huileries, unités de production des farines de maniocs et de maïs, des petites rizeries, savonneries et sucreries, des petits ateliers mécaniques pour fabriquer des boutons, des aiguilles, des tirettes, des ustensiles de cuisines, des bicyclettes, des objets classiques comme stylos, crayons, lattes, équerres, rapporteurs, etc., ces jeunes gens ne pourront que complimenter et féliciter leurs dirigeants politiques qui les visitent, les encouragent et les accompagnent sur le chemin du développement.

Deuxièmement, c’est pour mettre pression sur les dirigeants politiques à changer des comportements médiocres pour le bien-être du pays. Quand c’est évident que les dirigeants politiques du pays ne sont mus que par l’égoïsme et l’instinct de survie, et que tout ce qu’ils font c’est créer des ASBL, des ONG, des ONGD et des Fondations pour prendre l’argent du peuple du trésor public et placer dans leurs ASBL, des ONG, des ONGD et des Fondations, alors c’est du détournement, c’est du vol, et c’est totalement inacceptable. On ne dirige pas et on ne gouverne pas un pays avec des dons, des ASBL, des ONG, des ONGD et des Fondations ; non ; on dirige et on gouverne plutôt avec leadership et audace comme décrit ci-haut, au deuxième point de cet article. Les ASBL, les ONG, les ONGD et les Fondations sont de la philanthropie, de la charité, et ce n’est pas ça le travail des dirigeants politiques d’un pays. Les populations de la RDC, qui sont juge de la performance des dirigeants congolais, doivent et devraient menacer leurs dirigeants politiques qui font de la charité.  Les dirigeants politiques ne doivent pas utiliser leurs ASBL, ONG, ONGD ou Fondations pour réfectionner les bâtiments administratifs, les écoles publiques, les hôpitaux, etc., et croire qu’ils ont fait leur travail ; non, ce n’est pas ça le travail des dirigeants politiques et ce n’est pas comme ça que cela se fait. Les dirigeants politiques assurent que les habitants du pays puissent créer des compagnies qu’ils vont utiliser pour réfectionner les bâtiments administratifs, les écoles publiques, les hôpitaux, etc., et en être payés avec l’argent du trésor public. C’est immoral et incivique lorsque les dirigeants politiques congolais détournent l’argent du trésor public, placent cela dans leurs ASBL, ONG, ONGD et Fondations, et prétendent qu’ils sont en train d’utiliser l’argent de leurs propres poches pour faire des travaux publics.  C’est criminel, et c’est inacceptable. 
Réfléchissons un peu sur ceci : pourquoi est-ce que les dirigeants politiques congolais sortent l’argent de leurs propres poches, par charité, pour payer les frais de droits aux examens d’Etat pour les jeunes de leurs territoires ? C’est parce que les parents de ces jeunes gens sont incapables de payer cela eux-mêmes. Justement, cette incapacité financière des parents de ces jeunes gens est une preuve de l’échec des dirigeants politiques congolais à mobiliser et motiver les populations qui créeraient des unités de production pour être à mesure de payer les frais de scolarité de leurs enfants, être à mesure de payer pour les soins médicaux de leurs membres de famille, et vivre avec dignité.

Visiblement, les dirigeants politiques congolais depuis l’indépendance de ce pays ne font pas leur travail  comme il faut. Ils sont occupés à accumuler frauduleusement et illégalement des millions de dollars, pour vite s’enrichir afin de sortir leurs propres familles de la pauvreté et abandonner des millions des familles congolaises dans la pauvreté et la misère.  C’est évident que les dirigeants congolais chaque année détournent et volent des millions de dollars d’argent de l’exportation des minerais et d’autres ressources naturelles du pays. Voilà pourquoi, tout ce qui préoccupe les dirigeants congolais, c’est de toujours chercher des nouveaux endroits pour creuser des minerais, pour extraire de gaz et du pétrole partout dans le pays, afin de s’enrichir rapidement en ruinant le sol, les eaux, les forêts, la végétation, et l’environnement du pays, pendant que les populations des villages, quartiers, villes et cités de la RDC ne font que s’effondrer dans la pauvreté et la misère. C’est clair : l’ennemi du peuple congolais c’est avant tout le leadership congolais, c’est-à-dire les dirigeants politiques congolais depuis l’indépendance de ce pays sont les ennemis du peuple congolais.
Dans ce cas, les intellectuels de la RDC doivent et devraient mobiliser les populations sur toute l’étendue de la république, d’abord pour exiger que les dirigeants congolais puissent cesser de voler afin de diriger avec leadership et audace comme décrit ci-haut ; ensuite, s’il n’y pas de changement, comme c’est visiblement le cas en RDC, alors exiger et forcer les dirigeants congolais à démissionner. Il ne faut pas attendre les élections pour faire démissionner les dirigeants congolais, car en RDC, les élections sont frauduleuses et jusque-là ne comptent pas et n’ont pas d’effet sur la gouvernance du pays. Le défi c’est aux intellectuels de la RDC d’utiliser les réseaux sociaux pour mobiliser les jeunes et les populations sur toute l’étendue de la république pour exiger la démission des dirigeants politiques congolais. Fuir cette responsabilité civique et patriotique des intellectuels congolais est une lâcheté.

4. Notre plan national pour le développement de la RDC

Nous avons déjà à plusieurs reprises publié des extraits du plan développement que nous avons conçu et mis sur pied pour la relance de la RDC.  Les détails donnés ci-dessus, au deuxième point de cet article, sont un autre petit extrait de ce plan national de développement pour la RDC.  Notre plan de développement est basé sur notre approche de génie mécanique, comme un manuel de laboratoire, qui conduit les étudiants à exécuter des tâches étape par étape pour arriver à des résultats escomptés. Ainsi, notre plan national de développement pour la RDC est conçu et élaboré de façon à :
·        conduire étape par étape les dirigeants et aspirants dirigeants de la RDC  à se transformer mentalement, à développer bravoure et détermination personnelles, pour devenir des vrais leaders animés d’audace pour la relance de la RDC ;
·        équiper les dirigeants politiques de la RDC avec des méthodes et techniques d’actions pour mobiliser et motiver les populations à créer des unités de production avec les ressources et moyens locaux, et avec l’appui du gouvernement, pour devenir financièrement autonomes et vivre avec dignité.
Notre plan de développement pour la RDC démontre comment, en une année, les habitants de la RDC dans leurs villages, villes et cités se transformeront mentalement pour passer de l’état de mendicité à  l’état des patriotes conscients qui exigent à leurs dirigeants politiques de réfléchir avec eux, afin de les appuyer à faire des choses par eux-mêmes pour eux-mêmes pour vivre avec dignité. Ce plan de développement illustre comment, en trois ans, les jeunes filles et les jeunes garçons et les populations sur toute l’étendue de la RDC commenceront à fabriquer sur place, par essai-erreur, la plupart des petites choses dont ils ont besoin pour leur vie qualiticienne. En cinq ans, toute la RDC sera lancée sur le chemin de devenir un pays manufacturier, c’est-à-dire un pays où les populations fabriquent et produisent des choses sur place pour leurs besoins et pour vendre le surplus aux pays voisins. Et en dix ans, la RDC va surprendre le monde en se hissant parmi les pays à industrialisation croissante.

4. Conclusion

La RDC a tous les atouts pour devenir un pays des hommes et des femmes engagés sur le chemin du développement scientifique, technologique et industriel. Les Congolais sont des talentueux reconnus à travers le monde entier. Les Congolais ne sont pas inférieurs aux autres peuples en intelligence, pas du tout. Les dirigeants congolais ne doivent pas croire qu’ils doivent voler et détourner l’argent pour vite s’enrichir et vivre mieux. Non, ce n’est pas nécessaire, car, si les dirigeants congolais gèrent correctement le budget national, conscientisent, mobilisent et motivent les populations à créer des unités de production, la RDC sera prospère, et les dirigeants de la RDC seront légitimement bien rémunérés afin de jouir de la prospérité du pays et des populations qu’ils dirigent. En ce moment-là, les dirigeants congolais n’auront pas à cacher leur argent dans des comptes bancaires ou dans des immobiliers à l’étranger.  Enfin, tout est dans l’usage du cerveau, l’usage de la matière grise, qui est au cœur de notre plan national de développement pour la RDC. Mettre les cerveaux congolais au service de création des unités de production développera rapidement la RDC.  Mais pour y arriver, il faut du leadership et de l’audace en RDC pour mobiliser et motiver les habitants de la RDC à réaliser le miracle économique et industriel qui fera de la RDC le moteur du développement scientifique, technologique et industriel de toute l’Afrique.
Tongele N. Tongele, Ph.D.
Docteur en génie mécanique et professeur d’Université aux USA
tongele@cua.edu



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= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/03/felix-tshisekedi-et-le-folklore-institutionnel-en-rdc.html/101310/


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