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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 6/11/2021, 3:32 pm

Si malgré nous Tshisekedi était devenu à une caricature prés un nouveau Mobutu, roi du Zaïre, son clône en devenir ?!? Son accueil triomphal d'avant-hier singeant ceux du Maréchal à l'apogée de sa gloire ne le témoigne-t-il pas assez ? Il ne reste plus que Mboso recrée sur l'argent de l'Etat un groupe KAKE d'animateurs consacré à la gloire de notre nouveau Mulopwe Tshisekedi. Quel mauvais signal déjà !!!

L'histoire de Mobutu est celle d'un destin exceptionnel fait d'ambitions et de grandeurs, de trahisons et de lâchetés, de belles opportunités et d'occasions manquées, qui finira tragiquement par un échec dU jeune  soldat prometteur devenu un dictateur et enfin souffre-douleur des puissances internationales et de ses propres Citoyens, abandonné par tous pour aller mourir dans u pays étranger malade et transi de grands chagrins. On dirait que celle de Tshisekedi commence réellement aujourd'hui avec son accueil triomphal de retour d'un de ses multiples voyages à l'étranger. Il se confirme sans discussion que Tshisekedi se voit et est devenu lenouveau Mobutu, roi du Zaîre, aujourd'hui République Démocratique du Congo (RDC) ! Son zélé lieutenant Kabuya ne s'y trompe, il ne s'est pas empêché de clamer que Dieu n'élève pas deux Guides en même temps dans un pays, aujourd'hui c'est le tour de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, FATSHI pour les intimes ! Faut-il en rire ou pleurer ?

Le malheur de notre pays est comme avec Mobutu nous risquons de ne prendre réellement conscience que plus tard de la vacuité et de l'impasse de sa gouvernance à vue vouée à sa gloire et aux oukases pour se maintenir le plus longtemps possible au pouvoir, sans héritage consistant pour la postérité, une fois le vacarme triomphant en cours passé. Tshisekedi n'est pas arrivé au pouvoir comme Mobutu à la faveur d'un coup d'Etat militaire mais c'est tout comme parce que c'est via des élections frauduleuses en décembre 2018 ; une sorte de coup d'Etat constitutionnel, un compromis à l'africaine, dira l'autre...
Aujourd'hui ses faits et gestes donnent l'illusion d'un leadership responsable qui sait où il va mais c'est en réalité une gestion faite de bric et de broc, d'effets d'annonces, de promesses sans réelle préparation, concentrant tous ses moyens pour rempiler aux prochaines élections. On en vit dans tous les secteurs de la vie nationale mais combien de temps les Congolais affamés et insécurisés vont-ils continuer à y croire, resteront-ils dupes longtemps comme pendant les 32 ans de l'ancien Maréchal du Zaïre de la Guerre froide même avec la tutelle active des Usa revenus au Congo cette fois pour contrer d'abord les Chinois ? Pas si sûr..

Une parenthèse ?  Dans un dossier consacré au Congo de "Kabila", paru il y'a dix ans , JA titrait sous la plume de F. Soudan "RDC : Joseph Kabila, Mobutu light ?" (voir infra). Cet article décrivait par le menu les différentes étapes par lesquelles 'JK' était passé, de son arrivée inattendue en janvier 2001 à dix ans plus tard. L'épopée de 'JK' pas tout à fait pareille de celle de Tshisekedi, pas la même personnalité ni les mêmes assises sociales et politiques, ni le même contexte national et international... Curieusement "la geste" de Tshisekedi se rapproche de celle de Mobutu, un enfant du mobutisme. Lisez néanmoins l'article de JA, il est instructif à plusieurs égards !
.
On ne cessera de répéter le paradoxe du Congo : un pays immensément doté des matières premières utiles et d'une riche diversité humaine, ce qui crée les convoitises économiques et géostratégiques des grandes puissances mais le Congolais continue à vivre misérablement. Avec Tshisekedi le remake annoncé du destin tragique de Mobutu ? Peut-être pas ; comment alors nous en sortir avec lui ??? Vaste programme !
Là où l'on va s'empoigner c'est lorsque nous devrons faire plus précisément le bilan de presque 3 ans du mandat de Tshisekedi, le détail et le jugement de ses actes pendant ses trois ans. A suivre si nous sommes capables de le faire...



"RDC : La semaine où Kabila a choisi “son” président - 7 avril 2019
= https://afrique.lalibre.be/34622/rdc-la-semaine-ou-kabila-a-choisi-son-president/

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  RDC-Tshisekedi-et-Kabila-ont-encore-3-jours-pour-d%C3%A9clarer-leurs-patrimoines-familiaux-678x381

Les coulisses d’une élection

Depuis la fin  du mois de janvier, nous avons pu rencontrer et nous entretenir avec de nombreux acteurs de la scène politique congolaise et internationale. Des acteurs qui sont passés par l’Europe ou avec lesquels nous nous sommes entretenus à plusieurs reprises pour comprendre les coulisses de cette élection présidentielle hors norme.
Depuis le 2 janvier,  tous les voyants indiquaient que le vainqueur de ce scrutin présidentiel était connu et disposait d’une belle marge d’avance sur ses concurrents. Tous les acteurs étaient conscients de cette donne. Aujourd’hui, une amnésie sélective a frappé certains d’entre eux, d’autres ont fait une croix sur leurs valeurs essentielles, tandis que les derniers se complaisent dans cette mascarade.
“La Libre”  est retournée dans les coulisses pour comprendre les mécanismes qui se sont mis en place en RDC pour aboutir à la mise au pouvoir du président choisi par son prédécesseur.

La pluie s’est abattue sur Kinshasa le 30 décembre dernier. Malgré cette pluie, malgré certaines défaillances des “machines à voter”, les Kinois se sont mobilisés en nombre pour se rendre aux urnes et choisir à la fois leur président de la République et leurs députés nationaux et provinciaux. Les mêmes scènes se reproduisent dans tout le pays à l’exception de Yumbi dans le Maï-Ndombe (ravagé par de terribles violences “intercommunautaires”) et Beni et Butembo, dans le Nord-Kivu. Ici, officiellement, c’est la crainte de la propagation de l’épidémie Ebola qui a poussé la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à repousser le scrutin.
Dans tout le pays, la méfiance est de mise. Joseph Kabila, président depuis 2001, a accepté d’organiser ce scrutin à contrecœur. Atteint depuis 2016 déjà par la limite de deux mandats consécutifs, l’homme sait qu’il va devoir céder son siège présidentiel. Une perspective qui ne lui sied guère.
Mais, avant de mettre en branle ce scrutin, il a veillé à bien cadenasser toutes les structures de l’État. La Cour constitutionnelle, unique recours en cas de litiges électoraux, est complètement à sa main. Même constat pour la Ceni, qui a imposé le recours à la “machine à voter” pour ce scrutin malgré l’obligation faite par la Constitution de ne passer que par un vote papier pour la présidentielle.

Le rôle déterminant des observateurs

Les observateurs internationaux ont été priés de rester chez eux. La République démocratique du Congo a organisé ce scrutin sur ses fonds propres et estime donc qu’elle n’a de compte à rendre à personne. Une septantaine d’observateurs de l’Union africaine sont malgré tout déployés sur le terrain. L’Église catholique, elle, a formé progressivement au moins 40 000 observateurs issus de ses rangs ou de la société civile. Un premier caillou dans l’organisation de ce scrutin. Ces témoins vont en effet emporter des copies des procès-verbaux des bureaux de vote. Difficile dès lors de “bourrer les urnes” a posteriori. Un autre caillou se nomme John Murton, l’ambassadeur britannique en RDC.

Depuis son arrivée en septembre 2017, ce fan de l’équipe de rugby du pays de Galles n’a eu de cesse de défendre contre vents et marées le régime Kabila. “Un vrai bonheur”, s’amuse un habitué des couloirs de la présidence congolaise. John Murton sera le seul diplomate occidental accrédité pour observer ce scrutin… à la Gombe, le quartier chic de Kinshasa et terrain plutôt propice au candidat de la présidence. Mais l’ambassadeur Murton et son équipe, dont certains sont bien rodés dans cet exercice d’observation, vont se rendre compte que même à la Gombe le camp de la plateforme Lamuka qui soutient la candidature de Martin Fayulu a le vent en poupe.
Dès le 2 janvier, alors que les chiffres commencent à remonter massivement et que les noms de Fayulu et Lamuka reviennent comme une chanson entêtante, les communiqués et tweets des ambassadeurs occidentaux mais aussi des instances régionales (Union africaine en tête) se multiplient pour demander “que les résultats qui seront proclamés soient conformes au vote du peuple congolais”.
Les évêques congolais commencent à communiquer. Ils ont les résultats. Sans donner de nom, ils expliquent que le vainqueur dispose d’une belle avance et qu’il ne peut plus être rattrapé. Les lieutenants de Joseph Kabila sortent le bazooka pour flinguer ces déclarations qui ne donnent pourtant aucun nom.

Kengo entre nuitamment en scène

Le dialogue est impossible entre les hommes d’église et Kabila. La Ceni tente d’expliquer au Président hors mandat qu’il va être très compliqué d’imposer Shadary, son candidat. Il est trop loin du premier. Il faudrait trop de voix et le taux de participation est trop faible pour en réinjecter 5 à 6 millions.
Kabila ne veut rien entendre. Il exige que “son” candidat soit déclaré vainqueur. Les deux hommes ont signé un contrat devant les caciques du régime, les Néhémie, Tshibanda et Ruberwa…
C’est là qu’entre en scène Kengo Wa Dondo, président du Sénat, et donc personnage numéro deux de l’État. L’octogénaire s’est entretenu avec les principaux candidats, il a rencontré les évêques. Il a conscience que si Kabila veut imposer Shadary, le pays risque d’exploser.
C’est ainsi que le 3 janvier au soir, alors que Shadary prépare sereinement la “grande fête” de sa victoire en passant une commande de 125 000 dollars à une brasserie kinoise, Kengo est reçu nuitamment par Kabila. Il lui explique que Shadary flirte avec les 15 %. L’imposer signifierait se mettre à dos 85 % de la population. Le risque d’explosion est gigantesque.

La commande est annulée

Le 4 janvier, Kabila contacte Mme Zerrougui, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies et cheffe de la Monusco. Il l’envoie rencontrer Martin Fayulu. Pendant ce temps, quand un directeur de la brasserie se présente au Rotana, QG informel et branché du PPRD, le parti de Joseph Kabila, Shadary, renfrogné, lui explique que la fête est reportée et que la commande est annulée.
Le message de Kengo a changé la donne. Kabila doit se rendre à l’évidence et commencer une nouvelle négociation. Kengo, lui, sera “remercié” quelques semaines plus tard lors des législatives en n’obtenant aucun élu. “Il ne fait pas toujours bon dire la vérité”, comme l’a dit un évêque.

Quelles garanties ?

Le QG de Mme Zerrougui est à un jet de pierre de chez Fayulu. La rencontre entre ces deux-là est vite organisée. Mme Zerrougui a trois questions. Toutes portent sur les garanties que Martin Fayulu peut donner à Joseph Kabila. Fayulu dispose lui aussi des chiffres. Il sait qu’il est largement en tête du scrutin, qu’il est incontournable. Le candidat de Lamuka ne promet rien d’autre que d’appliquer la loi et la Constitution. Le statut de l’ancien chef de l’État est prévu dans la Constitution. Une autre question porte sur une éventuelle révision du code minier. Fayulu renvoie à son programme électoral, qui évoque le sujet et qui parle d’une table ronde avec les acteurs du secteur. Enfin vient la question d’une éventuelle rencontre entre les deux hommes. “Je n’ai jamais refusé de le voir, mais je ne voulais pas que cela se fasse en catimini”, explique Martin Fayulu. Après quelques coups de fil, Fayulu propose une rencontre chez Mme Zerrougui ou sur un navire façon Outeniqua, le navire sud-africain qui avait accueilli la rencontre entre Mobutu et Kabila père, sous l’aile de Nelson Mandela, le 4 mai 1997.
La réponse d’un Fayulu considéré comme “très difficile à manœuvrer” et “trop dangereux parce que soutenu par Moïse Katumbi, l’ennemi juré de Kabila, et Jean-Pierre Bemba” ne va pas plaire à Joseph Kabila.
Le samedi 5 janvier, Félix Tshisekedi est attendu à Brazzaville. Le président Sassou Nguesso a invité les trois principaux candidats. Fayulu est annoncé pour le dimanche, Shadary doit clôturer les visites le lundi7.

Tshisekedi ne traversera pas le fleuve. Kabila a commencé à négocier avec les deux camps. Il se méfie de Tshisekedi mais ne peut envisager de céder le pouvoir à Fayulu et ses amis. Dès ce moment, plus personne ne semble s’intéresser à la vérité des urnes.
Le samedi 5, toujours, Kabila rencontre quelques généraux. Le nom de Tshisekedi est évoqué. Les généraux, Numbi en tête, voient d’un très mauvais œil la cette piste. D’autres calculent rapidement que l’attelage Tshisekedi – Shadary représentera tout de même un peu plus d’un tiers des voix et que l’alliance entre les partis qui composent leurs plateformes peut éviter tout débordement de violence.
Numbi est chargé de prendre contact avec Fayulu. Mais, le dimanche 6, Fayulu est attendu à Brazzaville et entend honorer son invitation.
Le général Numbi insiste. Fayulu traverse le fleuve. La négociation débute vraiment dès lors avec Tshisekedi.

Un Premier ministre dicté par Kabila

Le lundi 7, Martin Fayulu doit revoir Mme Zerrougui, chez lui, à l’ombre de la tour du Pullman, l’ancien Grand Hôtel de Kinshasa. La dame de l’Onu a rendez-vous avec Joseph Kabila à 11 heures du matin. Quand elle rencontre Fayulu, celui-ci comprend que le pouvoir en place a fait un choix. La “patronne” des casques bleus, qui est largement sortie de son rôle lors de cette semaine cruciale, va expliquer au candidat de Lamuka que Kabila “a un problème avec Katumbi et Bemba”. C’est le dernier contact dans ce cadre entre Leila Zerrougui et Martin Fayulu. Pour le candidat de Lamuka, la messe est dite. Tshisekedi est invité à rencontrer Kabila. Il ne se fait pas prier et se rend à la ferme de Kingakati. En route, il espère décrocher la primature. Premier ministre de Shadary. Il ressortira de cette rencontre dans la peau du potentiel Président. Il ne manque que la signature d’un accord entre les deux clans. Le texte, dont une mouture avait déjà été préparée en août pour sceller l’union Kabila-Shadary, est largement revu pour coller aux nouvelles conditions. Si Tshisekedi signe ce texte préparé par les mêmes Néhémie, Tshibanda, Ruberwa…, il sera président mais devra cohabiter avec un gouvernement complètement entre les mains du FCC, la plateforme de Kabila.

Le 10 janvier, vers 3 heures du matin, Tshisekedi est proclamé vainqueur du scrutin. Les recours introduits par Fayulu n’y changeront rien.
Aujourd’hui encore, cent jours exactement après le scrutin, la Ceni n’a pas publié le moindre procès-verbal pour confirmer ce résultat. Félix Tshisekedi prétend, lui, faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Il s’est rendu à Washington à l’invitation du département d’État. Il espérait une rencontre avec Trump pour asseoir sa légitimité. L’hôte de la Maison-Blanche a préféré une rencontre avec l’épouse de Guaido, l’opposant vénézuélien…Tshisekedi, dont le pays est aux abois financièrement, a pu rencontrer Christine Lagarde, la patronne du FMI, qui a promis l’aide de son institution… après un audit complet des comptes de l’État congolais et, notamment, de la Gécamines. La ligne de crédit est donc loin d’être ouverte et Tshisekedi sait qu’en rentrant au pays il va devoir nommer sans trop tarder un Premier ministre inévitablement issu de la Kabilie. Après avoir dû accepter de composer avec un Sénat où il ne dispose que d’un élu, Tshisekedi va devoir accepter le nom du Premier ministre qui lui sera dicté par son prédécesseur."

= Shadary sacrifié ?
https://afrique.lalibre.be/30340/rdc-shadary-sacrifie-pour-une-alliance-fcc-cach/

= L’interview de Martin Fayulu
https://afrique.lalibre.be/33371/martin-fayulu-cest-joseph-kabila-qui-dirige-toujours-tout/

= Tshisekedi doit céder sur le Sénat
https://afrique.lalibre.be/34355/rdc-tshisekedi-jette-leponge-sur-les-senatoriales/


= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/01/21/malgre-les-accusations-de-fraude-felix-tshisekedi-reconnu-president-de-la-rdc_5412195_3212.html


"Comment Tshisekedi est devenu président du Congo (1/3): la revanche d’Etienne? - 11/03/2019
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20190311-comment-tshisekedi-est-devenu-president-congo-12-revanche-etienne
"Comment Tshisekedi est devenu président (2/3): la conquête de l’«Imperium» -12/03/2019
= https://articles.rfi.fr/fr/afrique/20190312-rdc-comment-tshisekedi-est-devenu-president-23-conquete-imperium
"Comment Tshisekedi est devenu président du Congo (3/3): le pari de Félix - 13/03/2019
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20190313-comment-tshisekedi-est-devenu-president-congo-33-le-pari-felix



"Félix Tshisekedi, la Cour constitutionnelle et le glissement : les dessous d’un coup de force - 14 août 2020
= https://www.politico.cd/grand-angle/2020/08/14/felix-tshisekedi-la-cour-constitutionnelle-et-le-glissement-les-dessous-dun-coup-de-force.html/66598/


"F. Tshisekedi : “Je sais qu’en 5 ans de mandat je ne pourrai peut être pas amener le bonheur dans tous les foyers, mais je vous promet de tracer la voie que mes successeurs viendront aussi enchaîner” -  19, 2019
= https://www.7sur7.cd/index.php/f-tshisekedi-je-sais-quen-5-ans-de-mandat-je-ne-pourrai-peut-etre-pas-amener-le-bonheur-dans-tous-les-foyers-mais-je-vous-promet-de-tracer-la-voie-que-mes-successeurs-viendront-aussi-enchainer


"Tshisekedi s'est-il attaqué aux six problèmes clés de la RDC? - 24 janvier 2020
= https://www.bbc.com/afrique/region-51236356


"2021 : Félix Tshisekedi au milieu du gué
= http://afrikarabia.com/wordpress/2021-felix-tshisekedi-au-milieu-du-gue/


"Muzito raille le bilan économique de Tshisekedi
26.07.2021,

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-90720_muzito_raille_le_bilan_economique_de_tshisekedi.html


"« Le bilan à mi-mandat de Félix Tshisekedi est positif » (Monsenepwo)
août 3, 2021

= https://topcongo.org/2021/08/03/le-bilan-a-mi-mandat-de-felix-tshisekedi-est-positif-monsenepwo/


"RDC : Comment Tshisekedi tente de faire avaler à la communauté internationale la pilule amère de la nomination de Denis Kadima à la CENI -27 octobre 2021
= https://congolibere.com/rdc-comment-tshisekedi-tente-de-faire-avaler-a-la-communaute-internationale-la-pilule-amere-de-la-nomination-de-denis-kadima-a-la-ceni/


"Mobutu roi du Zaïre
= https://fr.wikipedia.org/wiki/Mobutu_roi_du_Za%C3%AFre#:~:text=Mobutu%2C%20roi%20du%20Za%C3%AFre%2C%20c%27est%20l%27histoire%20d%27un%20destin,%2C%20Mao%20Zedong%20%2C%20l%27empereur%20Hirohito%20%2C%20etc.
Mobutu roi du Zaïre est un film documentaire du réalisateur belge Thierry Michel produit par Les Films de la Passerelle, Image Création, Les Films d'Ici, RTBF et Canal +.
Il décrit les faits et gestes du dictateur Mobutu Sese Seko qui fut reçu par toutes les personnalités les plus indiscutables du Nord de la planète, tant du monde occidental que du monde communiste, son amitié avec le roi Baudouin Ier, rompue, sa fascination pour Léopold II mais aussi sa politique fondée sur la corruption et la cruauté.[...]"


"RDC : Joseph Kabila, Mobutu light ? - 8 février 2011
= https://www.jeuneafrique.com/192849/politique/rdc-joseph-kabila-mobutu-light/
Il y a dix ans, c’est un Joseph Kabila mystérieux et timide qui prenait la place de son père, assassiné. Beaucoup ont alors cru au réveil congolais. Mais aujourd’hui, le chef de l’État marche sur les pas de ses deux prédécesseurs et règne sur un pays sinistré, miné par la corruption et la violence. Retour sur un espoir déçu.

L’énigme Joseph Kabila n’en est plus une. Longtemps, le jeune homme timide qui prêta serment le 26 janvier 2001 à l’Assemblée nationale congolaise sous les yeux incrédules des députés, de ses compatriotes et de la communauté internationale, a su faire du mystère un allié. Dans un pays habitué depuis quatre décennies à être dirigé par des personnalités écrasantes, charismatiques et dictatoriales, ce gamin de 29 ans qui écoutait plus qu’il ne parlait, suggérait plus qu’il ne s’exprimait, était à la fois un risque et une chance. Risque d’être rapidement balayé par l’un de ses mentors. Chance d’être enfin le chef moderne, modeste et avisé qui saura faire progresser la République démocratique du Congo (RDC) de l’état de satrapie vers les rivages de la bonne gouvernance.

Dix ans plus tard, le masque est tombé. La chrysalide qui inspirait à Jacques Chirac, George W. Bush, Kofi Annan et au roi des Belges un irrépressible désir de protection, au point de le porter à bout de bras sur le tipoye de l’élection présidentielle de 2006, est devenu un papillon solitaire et autocratique, de la famille de ces lépidoptères tropicaux connus sous le nom de monarques, lesquels se nourrissent du suc des plantes vénéneuses – en l’espèce, ici, du pouvoir. Aujourd’hui, alors que la RD Congo se dirige tout droit vers un scrutin à la magistrature suprême prévu pour novembre prochain et taillé sur mesure pour sa reconduction (un seul tour), Joseph Kabila Kabange règne sur un pays sinistré, gangrené par la corruption, miné par l’injustice, l’impunité et les scandales financiers.
Pourquoi et comment un homme qui incarna tant d’espoirs et fut à un moment si populaire, en est-il venu à s’inscrire dans la désespérante lignée des Bula Matari, ces « casseurs de pierres », surnom donné par les Congolais à tous ceux qui, de Léopold II à Kabila père en passant par Mobutu, les ont gouvernés pour le pire ? Chronique d’une métamorphose avortée…

Acte I : Joseph entre en scène

Kinshasa, le 17 janvier 2001. Réunis d’urgence autour de la table du Conseil national de sécurité, les ministres ont les yeux fixés sur un fauteuil vide : celui du président Laurent-­Désiré Kabila. Tous savent déjà que, grièvement blessé la veille par l’un de ses gardes du corps, le « kadogo » Rachidi Minzele Kasereka, le « Mzee » a été évacué à la hâte en direction d’Harare, au Zimbabwe. Mais tous ignorent que ce transfert chez Robert Mugabe est en réalité un maquillage. La mort du tombeur de Mobutu a été constatée la veille en fin d’après-midi par les urgentistes de la clinique Ngaliema, où son chef d’état-major particulier, le colonel Eddy Kapend, l’a fait transporter dans les minutes qui ont suivi l’assassinat. Et pour cause : afin que soit maintenue pendant quelques heures la fiction d’une agonie réversible, la totalité du personnel de la clinique a été embarquée de force avec la dépouille en direction du Zimbabwe. Nul ne doit parler, le temps que se règle la succession.
Chuchotements, regards en coin, bouffées d’angoisse, les ministres n’ont qu’une seule question en tête : qui va s’asseoir dans le fauteuil présidentiel ? L’attente est interminable. Tout à coup, le directeur de cabinet du « Mzee » fait son entrée, accompagné d’un jeune homme en uniforme, les yeux baissés, le béret sagement plié sur l’épaulette, que chacun reconnaît aussitôt : « Le chef de l’État a été blessé. Il est en soins intensifs à Harare. Le ­général-major Joseph Kabila a été désigné pour assurer l’intérim. Je vous demande de l’applaudir. » Le fils du défunt se pose un bref instant dans le fauteuil du chef. Applaudissements debout. Fin de la séance. Il n’a pas dit un mot.
Aux yeux de tous ceux qui assistent à la scène, ce personnage fragile, visiblement tétanisé par ses nouvelles responsabilités, arrivé la veille à minuit sous une pluie battante depuis Lubumbashi, où son père l’avait relégué pour le punir de la déroute de Pweto face aux troupes rwandaises, est une solution bâtarde et éphémère de compromis. Ils n’ont pas tort. En coulisses, le Zimbabwe et l’Angola, les deux parrains du régime de Kinshasa, poussent leurs pions sans que l’on sache encore aujourd’hui pourquoi le colonel Eddy Kapend, qui eut alors tous les pouvoirs pendant près de vingt-quatre heures, ne les a pas utilisés à son profit. Le problème, pour les faiseurs de rois d’Harare et de Luanda, c’est qu’ils ne parviennent pas à s’accorder et que leurs efforts s’annihilent. Alors autant mettre en avant un général de 29 ans au destin de fétu de paille, que l’on balaiera le moment venu. Mais on ne se méfie jamais assez des marionnettes : il arrive parfois que ce soient elles qui tirent les fils.

Acte II : Joseph, le bon élève

Pendant trois ans, jusqu’au mauvais tournant pris avec la démission contrainte de Freddy Matungulu Mbuyamu, sans doute le ministre de l’Économie et des Finances le plus apte qu’ait connu la RD Congo depuis longtemps, le style Kabila étonne et séduit. À l’intérieur comme à l’extérieur, vis-à-vis de ses pairs, le jeune chef de l’État apparaît comme un élève attentif, désireux d’apprendre le métier, proche de la jeunesse, discret et qui a en horreur le culte de la personnalité.
La mise à l’écart en douceur des gardiens du temple kabiliste Abdoulaye Yerodia Ndombasi et Mwenze Kongolo, ces « tontons » qui avaient le don de l’agacer en l’appelant « fiston », est bien vue par l’opinion. Joseph s’entoure d’un « comité stratégique » dynamique et imaginatif dans lequel on retrouve Vital Kamerhe, Guillaume Samba Kaputo, Léonard She Okitundu, Kikaya Bin Karubi, les généraux Etumba, Olenga, Numbi et quelques autres. Il y a aussi, bien sûr, un petit homme ­passe-muraille, ingénieur des mines aussi intelligent que secret, ex-gouverneur du Katanga brusquement apparu sur le devant de la scène lors des obsèques du « Mzee », et devenu depuis ministre à la Présidence : Augustin Katumba Mwanke. Une amitié complice le lie à Joseph, qui venait régulièrement se réfugier chez lui à Lubumbashi lorsqu’il avait maille à partir avec son tyran de père. Mais en ce début des années 2000, Katumba Mwanke n’est pas encore le génie décrié de Kabila. Dissimulateur, habile, sûr de lui et de sa connaissance intime des rouages de son jeune maître, ce Katangais de Pweto se fait humble.

C’est avec cette équipe et le soutien sans faille de la communauté internationale que le Joseph Kabila première manière engrange les succès. Les accords de Pretoria et de Luanda débouchent sur le retrait des troupes rwandaises et ougandaises, et le dialogue national peut enfin s’ouvrir avec l’opposition. Sur le plan économique, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, qui avaient cessé toute collaboration depuis plus de vingt ans, reviennent, des programmes plein leurs cartons. « Je veux faire de la RD Congo la Chine de l’Afrique ! » proclame Kabila.
Mais le printemps de Kinshasa connaît son premier accroc début 2003. Le principal artisan de ce petit miracle qu’est le retour des bailleurs de fonds s’appelle Freddy Matungulu Mbuyamu et il a un vilain défaut : cet ancien du FMI est honnête, intransigeant sur les dépenses et garde un œil vigilant sur la Banque centrale, que dirige l’inamovible Jean-Claude Masangu, beaucoup trop laxiste à ses yeux. Aussi, lorsqu’un jour de janvier Augustin Katumba Mwanke vient le voir pour lui demander de transférer sur-le-champ 50 millions de dollars sur le compte de la présidence
au titre des « dépenses de souveraineté », le ministre, dont la signature est indispensable, renâcle. Avant de céder de mauvais gré, non sans avoir averti qu’un second versement douteux de ce type risquerait fort de compromettre les relations avec les institutions de Bretton Woods.
Une dizaine de jours plus tard, Katumba revient le voir : il lui faut à nouveau 50 millions. Cette fois, Matungulu refuse tout net et se rend à Lubumbashi pour tenir un discours prévu de longue date devant l’Assemblée provinciale du Katanga. En pleine séance, Katumba l’appelle au télé­phone : « Reviens à Kinshasa immédiatement, c’est un ordre du président ! » Le ministre saute dans un avion, passe deux heures pénibles dans les locaux du Conseil national de sécurité, où on le menace, rentre chez lui et rédige sa lettre de démission, qu’il ira lui-même déposer le lendemain sur le bureau du président. Dans l’heure qui suit, la garde républicaine débarque à son domicile de fonction et le jette dehors. Mortifié, Freddy Matungulu a depuis réintégré le FMI à Washington, avec l’amère satisfaction d’avoir été le premier à tester les méthodes, qui deviendront la règle, du tandem au pouvoir.[/size]

Voir "Le petit Kabila illustré". (Cliquer pour agrandir)
ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  008022011101925000000petit-kabila-illustre

Acte III : Joseph se révèle

De 2003 à l’élection présidentielle d’août 2006, si le ver est dans le fruit, ce dernier a encore belle allure. Sous l’influence de Katumba Mwanke, qui le révèle en quelque sorte à lui-même, le jeune président se découvre un goût pour le luxe qu’il ne se connaissait pas. Joseph s’intéresse aux avions présidentiels, commence à acquérir des fermes et se comporte face aux contrats miniers comme un enfant émerveillé dans un magasin de jouets. Mais cette dérive demeure acceptable aux yeux des Congolais – qui en ont vu bien d’autres en la matière – et des partenaires étrangers, tant qu’elle reste discrète et que l’intéressé n’a pas les chevilles qui enflent.
Or Joseph Kabila, qui a bien conscience de l’importance du scrutin de 2006, la joue encore modeste. Mieux : il réussit la performance d’apparaître comme l’élément rassembleur du gouvernement de transition issu des accords de Sun City, en juin 2003. Face au tonitruant Jean-Pierre Bemba et à l’insaisissable Azarias Ruberwa, deux vice-présidents aux appétits nationaux, Kabila est celui qui calme le jeu et ­fédère les ambitions. Ponctuel, rigoureux, il laisse chacun s’exprimer lors des conseils des ministres avant de dégager en quelques minutes une position consensuelle. « Sa capacité de synthèse était étonnante, résume un témoin de l’époque. Jamais il n’a été aussi bon que pendant la transition. »
En réalité, si le Joseph Kabila de 2006 a sans doute beaucoup appris et progressé, prenant peu à peu cons­cience de ses capacités manœuvrières, ce n’est pas au service de l’État que ces acquis seront crédités, mais au sien propre. Les mois qui précèdent la présidentielle sont une période de manducation effrénée et généralisée, chaque camp, celui de Bemba – vice-président en charge de l’Économie et des Finances – et celui de Kabila, engrangeant les bénéfices des premières renégociations de contrats miniers. Puis viennent l’élection elle-même, somme toute démocratique, et la victoire, due en partie à Vital Kamerhe, qui en quelques mois a transformé un parti exsangue, le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), en machine à gagner. Le vrai Kabila peut alors apparaître. Mais il lui reste un compte à solder…

Acte IV : Joseph sur son nuage

À Vital Kamerhe, lorsqu’il avait besoin de lui, Joseph Kabila a tout promis, ou presque. Qu’il serait son Premier ministre, cela va de soi, puis son dauphin désigné, puis son successeur quand, en 2016, après deux mandats accomplis, il se retirerait dans sa ferme. Naïf, Kamerhe y a cru, et sans doute était-ce là la faute que le président attendait. La perspective de la primature est la première à s’évanouir. À quelques jours du scrutin, sur les conseils de Katumba Mwanke, qui ne cesse de lui murmurer à l’oreille que Kamerhe est un ambitieux, donc un rival potentiel, Kabila sort du PPRD et annonce qu’il se présente en tant que candidat indépendant avec le soutien du parti. Tout en le couvrant de cadeaux pour mieux l’anesthésier – montres serties de diamants, chaussures, cravates, bibelots de valeur –, il se libère ainsi habilement de l’obligation de nommer le secrétaire général du PPRD au poste de Premier ministre.
Devenu président de l’Assemblée nationale après l’élection, Vital Kamerhe, qui croit encore que son destin est inscrit dans une certaine forme de fidélité au chef de l’État, profite d’une réunion en présence de Katumba Mwanke, de Samba Kaputo et du général Etumba pour lui poser la question de confiance : « Quel genre de président dois-je être ? Du type de ceux qu’affectionnait Mobutu, soumis et servile ? Ou du type monseigneur Monsengwo, qui a mis l’Église au milieu du village ? » « Sois Monsengwo », répond Kabila, qui sait qu’en l’encourageant ainsi à faire preuve d’indépendance le bouillant Kamerhe ne tardera pas à franchir la ligne rouge. Après deux années ponctuées de coups d’éclat, ce dernier finira en effet par se placer lui-même hors jeu. Mis en minorité à l’Assemblée, viré du perchoir, il a depuis basculé dans l’opposition, au point de se porter candidat à la prochaine présidentielle…
Exit, donc, Kamerhe. Et place – toute la place – à Joseph Kabila Kabange, fils de son père et petit-fils spirituel de Mobutu, un zeste de répression en moins et une rondelle de démocratie en plus. « Il prête serment le 6 décembre 2006 et, dès le 7, un nouveau Joseph­ sort de l’ombre », explique un proche. Un Kabila sûr de lui, à la limite de l’arrogance, à qui son inséparable bras droit Katumba ne cesse de répéter qu’il ne doit sa victoire à personne, qu’il est le chef d’un immense pays convoité, d’une puissance en devenir, à côté duquel ses voisins ne sont que des sous-préfectures. Brusquement, Joseph Kabila devient injoignable au téléphone, même pour ses collègues chefs d’État, même pour le Belge Louis Michel, qui fut pourtant son mentor auprès de la communauté internationale, même pour Chirac, même pour Bush, qui doivent passer par le conseiller en charge de la diplomatie, Marcellin Cishambo, pour parvenir à le joindre.
Ce Joseph-là ne se déplace plus à l’aéroport pour y accueillir ses homologues, ne reçoit plus les ambassadeurs, se fait systématiquement attendre lors des audiences officielles, déambule, mains dans les poches, devant ses pairs médusés, l’air vaguement absent, le sourire goguenard. « Lors des festivités du cinquantième anniversaire de l’indépendance, le 30 juin 2010, il nous a tous plantés, sans nous attendre, à la fin du défilé, raconte un chef d’État invité. On s’est retrouvé dans la cohue, avec les shégués, les gamins des rues, qui commençaient à piller les chaises de la tribune officielle. Le soir, au dîner, il a récidivé. Entre-temps, il était parti se raser la barbe et les cheveux. On n’a rien compris. »
Le processus compensatoire qui mène de l’introversion – coquille protectrice contre les excès d’un père abusif – à la suffisance, est pourtant classique. Revers de la médaille : Kabila n’a aujourd’hui aucun ami, aucun proche parmi les chefs d’État de la planète. « Seul Paul Kagamé a une certaine influence sur lui », commente un observateur attentif, qui ajoute, féroce : « Mais il s’agit là d’une relation de dominant à dominé. Joseph ne s’est jamais vraiment remis d’avoir été l’élève du général rwandais Kabarebe, ni de la défaite de Pweto. »

Acte V : Joseph, Mobutu light ?

Un théâtre d’ombres. Depuis quatre ans, le gouvernement de la RD Congo ressemble à une assemblée de fantômes sous la houlette de Premiers ministres qui jouent sans barguigner leur rôle de figurants rétribués. Il arrivait au vieil Antoine Gizenga, dernier survivant du Jurassic Park des années 1960, de s’assoupir en plein conseil des ministres. Son successeur, Adolphe Muzito, est plus éveillé, mais le résultat est le même. Chacun sait à Kinshasa que les vraies décisions se prennent désormais au sein du cabinet parallèle, celui qui, autour du président, réunit Katumba Mwanke, Évariste Boshab, les généraux Etumba et Kabulo, auxquels parfois se joignent quelques ministres directement reliés à Kabila, ou encore le gouverneur de la Banque centrale, Jean-Claude Masangu. Il y a peu encore, le général John Numbi, patron de la police, faisait partie de ce premier cercle. Mais depuis qu’il est venu aux oreilles du président que ce militaire apprécié de ses hommes, mulubakat comme lui, était bien vu par les chancelleries occidentales au point d’en faire un rival potentiel, Numbi n’est plus en grâce. À cet égard, l’affaire de l’assassinat du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya, dans laquelle il pourrait être impliqué et dont il aura bien du mal à se remettre, tombe étrangement à pic.
Comme sous Mobutu, comme sous Kabila père, les gros dossiers se traitent au sein de ce cabinet noir, surtout ceux qui, financièrement, pèsent lourd. La très juteuse revisitation des contrats miniers a ainsi été directement pilotée par Katumba Mwanke et Didier Etumba. Le fameux prêt chinois, dont l’idée aurait été soufflée à Joseph Kabila par le président angolais José Eduardo dos Santos lors d’un voyage à Luanda, a également été géré de A à Z par le gouvernement parallèle, tout comme les marchés de gré à gré qui ont suivi. Comme sous Mobutu, comme sous Kabila père, dans un environnement faisandé où le cash est roi et la corruption reine, des conseillers occultes font le lien avec l’univers mondialisé des Bourses, des placements et des paradis fiscaux.

Joseph Kabila n’a pas de marabout, il n’est ni franc-maçon ni rosicrucien, mais il a son Israélien, Dan Gertler. Il a aussi sa propre famille, très impliquée dans le business. Si la maman, Sifa Mahanya, autrefois influente, a été éloignée à Lubumbashi, Janet, la sœur jumelle, Zoé, le frère cadet et quasi-sosie, Joséphine, la petite sœur étudiante aux États-Unis, et Olive, la première dame, tiennent le haut du pavé. Tout Kinshasa fait des gorges chaudes des frasques, des deals (notamment avec les entrepreneurs libanais et chinois) et de l’enrichissement effréné de l’entourage présidentiel, dont les membres collectionnent appartements et villas en Afrique du Sud et en Belgique. À l’exemple de Joseph lui-même, dont les ranchs ultramodernes de la route de Bandundu, à une centaine de kilomètres de Kinshasa, et de la route de Kasumbale, non loin de Lubumbashi, font l’admiration des zélateurs du ré­gime – tout comme sa nouvelle et superbe résidence officielle katangaise –, acquérir une ferme est ainsi devenu un must pour les nouveaux nababs congolais.
Fan absolu de motos (il en possède une vingtaine et tourne pendant des heures dans les allées de la parcelle présidentielle sur l’un ou l’autre de ses engins, pour se délasser), grand amateur de 4×4, qu’il conduit à tombeau ouvert avec une belle maestria (« Il ne s’embourbe jamais ! » commente, admiratif, un proche), expert en jeux vidéo, Joseph Kabila Kabange aurait sans doute pu être, dans une autre existence, un pilote de rallye émérite sur les pistes africaines. Le destin a voulu que, depuis dix ans, le véhi­cule dont il tient le volant s’appelle la RD Congo. Or celui-là, contrairement aux autres, fait sérieusement du surplace. Il arrive que le destin commette des erreurs de casting…



"RDC: deux militants de la Lucha en procès pour diffamation à l'encontre de la Première dame - 06/11/2021
=https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211106-rdc-deux-militants-de-la-lucha-en-proc%C3%A8s-pour-diffamation-%C3%A0-l-encontre-de-la-premi%C3%A8re-dame

= https://afrique.lalibre.be/65257/rdc-les-petits-plats-dans-les-grands-pour-accueillir-le-docteur-tshisekedi/
= https://afrique.lalibre.be/65221/rdc-tout-le-monde-doit-applaudir-tshisekedi/ 


Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/11/2021, 11:55 pm, édité 1 fois

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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 6/11/2021, 8:07 pm

PS

La suite de l'histoire de l'avènement au pouvoir de Tshisekedi et quelques éléments de son bilan à ce jour...
Et de passage à Paris le Ministre de la Communication Muyaya, his voice's master, s'est cru obligé de recadrer les  politiciens qui se lanceraient dans des jeux de positionnement en touillant au sein de l'Union sacrée. Celle-ci n'est pas  au bord de l’explosion et la dérive dictatoriale imputée à Félix Tshisekedi est une vue d'esprit, dit-il. Pas de raison de casser l'Union sacrée mais a-t-il compris qu'elle se peut se casser d'elle-même de l'intérieur. Dans tous les cas l’avenir nous dira si l’Union sacrée ne contenait pas en elle-même ses propres germes de destruction et si Sesanga n’a pas subodoré à juste titre un trouble plus important en son sein ou si au contraire comme je lis ici se profile devant lui une traversée de desert politique…



"Comment Tshisekedi est devenu président du Congo (1/3): la revanche d’Etienne? - 11/03/2019
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20190311-comment-tshisekedi-est-devenu-president-congo-12-revanche-etienne
La République démocratique du Congo connaît la première transition pacifique de son histoire à la tête de l’Etat. Malgré les accusations de fraudes électorales, le nouveau chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, a été reconnu par l’ensemble de la communauté internationale et fait, depuis, des annonces très remarquées. Le Congo vit une situation inédite, la création d’une bien étrange coalition entre le parti de l’opposant historique Etienne Tshisekedi et le régime de son rival, le sortant Joseph Kabila. Retour sur ce revirement de l’histoire.

« Moi, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, élu président de la République démocratique du Congo… » Son traditionnel béret vissé sur la tête, le patriarche de l’opposition congolaise ne doute pas de sa victoire lorsqu’il prête serment le 23 décembre 2011, devant ses partisans et la presse internationale, dans sa résidence de Limete, encerclée par des forces de sécurité acquises à son rival, Joseph Kabila. Cette victoire, il n’est pas le seul à la défendre. Il y a aussi l’incontournable cardinal Laurent Monsengwo qui, à l’instar d’Etienne Tshisekedi, a marqué l’histoire politique et démocratique de son pays depuis trente ans. La Commission nationale électorale indépendante (Céni) a donné le sortant élu avec 48,95% des suffrages contre 32,33% à Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS, parti d’opposition historique. Le cardinal Monsengwo ose dénoncer des résultats qui « ne sont conformes ni à la vérité ni à la justice ».
A l’époque, l’Eglise catholique n’a pas encore opté pour une compilation citoyenne des résultats. « En 2011, nous étions comme tous les observateurs internationaux, nous avions travaillé sur base d’un échantillon », confie Monseigneur Fridolin Ambongo, vice-président de la Conférence épiscopale du Congo (Cenco) et actuel archevêque de Kinshasa. En ce mois de décembre 2011, Laurent Monsengwo va pourtant plus loin que son partenaire, le centre Carter. Un soir, au cours d’un entretien téléphonique accordé à la RTBF, le cardinal lâche le nom du vainqueur de la présidentielle : « C’est Monsieur Tshisekedi qui a eu le plus de voix. »
Dans cette même interview, le plus haut dignitaire de l’Eglise catholique au Congo recommande à l’opposant historique de déposer un recours auprès de la Cour suprême, qui sert à l’époque de juge du contentieux électoral. Pour Etienne Tshisekedi, cette Cour n’est qu’une « institution privée de M. Kabila » dont il ne souhaite pas reconnaître « une certaine légitimité ». Mais le patriarche de l’opposition n’a surtout pas les procès-verbaux de résultats nécessaires pour étayer son recours et préfère contester les résultats par la rue.

Tirer les leçons de 2011

Face aux premières accusations de fraude, le sortant Joseph Kabila, costume bleu sans cravate, chemise rayée, défend sa victoire en anglais le 12 décembre 2011 : « La crédibilité des élections ne peut pas être mise en doute ». Au cours de cet entretien, le chef de l’Etat congolais reconnaît des « erreurs comme dans toutes les élections en Afrique ». Des manifestations de protestation, pour l’essentiel dans la capitale, sont réprimées dans le sang. Entre le 26 novembre et le 25 décembre 2011, l’ONU a documenté au moins 33 civils tués, 16 autres portés disparus et des dizaines de blessés et de militants arrêtés à Kinshasa.
« C’était un massacre, j’ai moi-même fait l’objet d’une arrestation le jour des élections », commente Me Jacquemain Shabani, secrétaire général de l’UDPS, le parti d’Etienne Tshisekedi, en 2011. Malgré la présence de plusieurs missions d’observations électorales étrangères et d’une Mission de maintien de la paix de l’ONU (Monusco), la communauté internationale ne soutiendra que du bout des lèvres ce combat pour la vérité des urnes, trop pressée de voir un retour au calme dans la bouillonnante capitale congolaise.
Cet échec de 2011 va entraîner une révolution dans la stratégie du parti d’opposition historique en prévision des prochaines échéances que l’UDPS se voyait déjà remporter. Les options levées marquent les actions du parti d’Etienne Tshisekedi jusqu’à l’accession de son fils Félix à la tête de l’Etat. « En 2011, on a mené notre combat par rapport à la crédibilité des scrutins, ça nous a fait perdre du temps dans la préparation des élections », rappelle Me Shabani. Devenu patron de la centrale électorale de l’UDPS pour les élections de 2018, l’avocat se refuse à commettre deux fois les mêmes erreurs dues au manque d’expérience électorale. En trente années de lutte, pour la première fois en 2011, l’UDPS avait accepté de participer à un scrutin.

« Celui qui gagne est celui qui a les procès-verbaux »

En 2018, quand les autres leaders de l’opposition menacent de boycotter les scrutins si la Commission électorale utilise la « machine à voter », l’UDPS rompt les rangs et se retrouve sous le feu des critiques. « Nous étions convaincus que ça allait nuire à la mobilisation des troupes sur le terrain, c’est pour ça qu’on a abandonné le slogan de la machine à triche  », justifie encore aujourd’hui ce haut cadre du parti désormais présidentiel, sans compter que la politique de la chaise vide ne paie jamais auprès des bailleurs de fonds.
Pour cette deuxième expérience électorale, Me Jacquemain Shabani dit également avoir misé sur un réseau des témoins formés dans 22 des 26 provinces du pays, à l’exception des deux des provinces des anciens Katanga et Equateur. « En 2011, on n’avait pas 3% des procès-verbaux de résultats, on se disait élu. En 2018, avant la proclamation des résultats, on avait des PV pour trois millions de suffrages », commente fièrement Me Shabani, avant d’ajouter : « Ça, même l’Eglise catholique peut vous le dire ». L’ancien secrétaire général de l’UDPS insiste : « Celui qui gagne, c’est celui qui a les PV et personne d’autre ». Même si au final, malgré les contestations et les recours, la Commission électorale n’a pas publié de résultats détaillés et que la Cour constitutionnelle s’est refusée à consulter les procès-verbaux.

« N’eût été l’Eglise et la volonté du peuple »

En se remémorant le jour des élections, l’archevêque de Kinshasa ne cache pas sa fierté de voir « ce peuple » patienter des heures, « sans s’énerver » pour mettre son bulletin dans l’urne, malgré les menaces et entraves, les problèmes logistiques ou même les interdictions. L’image sans doute la plus patente de cette détermination à voter, c’est Beni et Butembo, ces deux localités du Nord-Kivu, menacées par Ebola et des groupes armés, privées d’élections par la Commission électorale, où des milliers de Congolais ont choisi de mettre un bulletin papier dans une urne citoyenne plutôt que de brûler les bureaux de la Céni. « Même d’obtenir ces élections, ce n’était pas gagner. Ça a coûté cher en vies humaines », rappelle Monseigneur Ambongo.
Longtemps président de la Commission justice et paix, Fridolin Ambongo voit dans cet engagement des électeurs le résultat d’années de formations citoyennes et électorales dispensées par la Cenco : « Depuis 2013, nous avons investi dans la formation du peuple et nous avons formé des dizaines de millions de Congolais, toutes religions confondues. » Ces formations ont porté aussi bien sur des articles clefs de la Constitution, comme l’article 220 qui limite le nombre de mandats et l’article 64 qui prône la résistance pacifique, que sur le dialogue, l’enrôlement, l’importance de participer aux élections et de manifester pacifiquement.
Ce sont parmi ces millions de Congolais que les évêques du Congo vont puiser leurs 40 000 observateurs et les participants aux marches des laïcs chrétiens de décembre 2017 à février 2018 qui revendiquaient l’ouverture de l’espace politique et l’organisation des élections. « N’eût été l'Eglise, la communauté internationale et la mobilisation du peuple, ce serait Joseph Kabila ou son dauphin Emmanuel Ramazani Shadary qui serait aujourd’hui au pouvoir », assure le vice-président de la Conférence épiscopale.

L’improbable querelle des résultats

En 2018, l’Eglise catholique et l’UDPS étaient sans nul doute mieux armés qu’en 2011 pour exposer une défaite de la coalition au pouvoir. Pendant la campagne, l’essentiel des dénonciations de fraudes et d’irrégularités sont le fait des observateurs de l’un ou des témoins de l’autre. Pourtant, sept ans après l’échec d’Etienne Tshisekedi, les deux principaux détracteurs de Joseph Kabila ne sont plus alliés. Et pour cause, pour les évêques du Congo, le vainqueur de la présidentielle ne s’appelle pas Félix Tshisekedi mais Martin Fayulu, très bref candidat unique, désigné à l’issue de trois jours d’âpres discussions à Genève en novembre 2018 entre les principaux leaders de l’opposition réunis dans une nouvelle coalition Lamuka, parmi lesquels figurent l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba ou l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.
Deux rencontres de conciliation ont lieu entre les experts de l’UDPS et ceux de l’Eglise Catholique. Le patron de la centrale électorale de Félix Tshisekedi en fait partie. « Les experts de la Cenco ne nous ont pas partagé leurs résultats et ils n’avaient pas les procès-verbaux », assure Me Jacquemain Shabani. Face au trois millions de voix de l’UDPS, les évêques du Congo disent pourtant disposer de trois niveaux de contrôle des résultats, un échantillon représentatif de près de 11% comme en 2011, mais les tendances sont confirmées cette fois par une compilation citoyenne à hauteur de 42% et de 71% des suffrages. Tous leurs échantillons donnent Martin Fayulu vainqueur et de loin, devant Felix Tshisekedi et Emmanuel Ramazani Shadary. « En 2011 encore, l’écart entre les deux candidats n’était pas énorme, mais ici, nous sommes devant un cas flagrant », assure Monseigneur Fridolin Ambongo.

Contrairement aux élections de 2011, dans le sillon de l’Eglise catholique et pour quelques jours au moins, les chancelleries occidentales comme africaines se sont mises à publiquement douter des résultats, y compris après l’annonce par la Commission électorale de la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi. Mais pour l’entourage du nouveau président congolais, la Conférence épiscopale a depuis été « complètement décrédibilisée pour ses sympathies envers Lamuka ». Pour preuve, après avoir boudé l’investiture du nouveau chef de l’Etat congolais, la plupart de ces pays ont félicité Félix Tshisekedi, n’hésitant pas pour certains comme les Etats-Unis à contredire leur message initial.
Au sein de la coalition pro-Kabila, on avance une explication plus simple à la désignation d’un opposant plutôt que l’autre. « Martin Fayulu n’avait pas les procès-verbaux, personne chez nous ne souhaitait un retour aux affaires de Bemba et de Katumbi, l’affaire était pliée », assure un haut cadre du FCC. Ce dernier vante plutôt les talents de négociateur de Vital Kamerhe, ancien directeur de campagne de Joseph Kabila et de Félix Tshisekedi qui « connaissait le jeu ». Selon cette source bien placée dans la coalition pro-Kabila, c’est Vital Kamerhe qui est venu voir « le chef » avec un argument de poids, les trois millions de voix qui « enterraient Shadary ». Et le désormais nouveau directeur de cabinet à la présidence a su « faire accepter à son candidat les garanties exigées » par le sortant Joseph Kabila.


"Comment Tshisekedi est devenu président (2/3): la conquête de l’«Imperium» -12/03/2019
= https://articles.rfi.fr/fr/afrique/20190312-rdc-comment-tshisekedi-est-devenu-president-23-conquete-imperium
La République démocratique du Congo connaît la première transition pacifique de son histoire à la tête de l’Etat. Malgré les accusations de fraudes électorales, le nouveau chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, a été reconnu par l’ensemble de la communauté internationale et fait, depuis, des annonces très remarquées. Le Congo vit une situation inédite, la création d’une bien étrange coalition entre le parti de l’opposant historique Etienne Tshisekedi et le régime de son rival, le sortant Joseph Kabila. Retour sur ce revirement de l’histoire.

« Un soir, Etienne Tshisekedi me fait venir fin 2014, je crois. C’était avant le début des manifestations anti-troisième mandat », assure un proche du nouveau chef de l’Etat congolais. Candidat malheureux de la présidentielle en 2011, le patriarche de l’opposition congolaise vient de passer ses dix dernières années à faire des allers-retours pour des raisons de santé entre Kinshasa et Bruxelles et son état s’est encore dégradé.Lui, qui s’était autoproclamé président élu en 2011, était depuis obsédé par le concept d’Imperium, de l’effectivité du pouvoir. « Tshisekedi me dit : en 2011, on m’a volé, j’ai attendu le transfert de l’Imperium, en vain », explique encore ce proche d’Etienne Tshisekedi. « En 2016, le peuple va encore me voter. Je suis prêt à discuter pour que les choses se passent mieux. » L’opposant historique n’aurait posé qu’une condition à l’ouverture de négociations avec « l’imposteur » Joseph Kabila : « Aucun Tshisekedi ne doit apparaître dans cette affaire ».
D’autres responsables de son parti comme l’ancien secrétaire général Jacquemain Shabani évoquent plutôt une décision du parti : « Après le combat pour la vérité des urnes de 2011, l’enlisement avec cette stratégie, des discussions internes à l’UDPS ont abouti en 2015 au fait de négocier. » Le concept d’Imperium, le fils d’Etienne, Félix Tshisekedi, longtemps secrétaire national de l’UDPS, a passé des années à l’expliquer aux journalistes de la diaspora congolaise. « L’Imperium, c’est l’effectivité du pouvoir », résume en août 2012 le futur président de la République démocratique du Congo (RDC).

Bien que « président élu » en 2011, en l’absence d’un soutien international, Etienne Tshisekedi n’avait pas pu mettre la main sur les leviers de commandement que sont « la police, l’armée et l’administration ». « Les imposteurs usent de la force, alors nous, nous recherchons l’allégeance de toutes les forces de la République pour restaurer l’Etat de droit », commente à l’époque Félix Tshisekedi. D’ailleurs, depuis son investiture en janvier 2019, isolé face à des institutions réputées acquises à son prédécesseur Joseph Kabila, le nouveau chef de l’Etat congolais a fait de l’amélioration des conditions de vie des policiers, des militaires et des agents des entreprises publiques l’une de ses priorités.

« S’offrir un troisième mandat »

Comme l’UDPS ou l’Eglise catholique, Joseph Kabila s’était, lui aussi, préparé à la prochaine manche. Son deuxième et dernier mandat constitutionnel devait se terminer en novembre 2016. « Le président se lance dans le débauchage, c’est une stratégie qui a fait ses preuves », raconte l’un de ses ministres. « Après les élections de 2006, il a vidé de ses membres les plus influents le MLC, le parti de principal challenger. Après 2011, ça a été au tour de l’UDPS. » Ce membre du gouvernement sortant prend plaisir à le rappeler : les deux derniers Premiers ministres sont issus des rangs de l’UDPS. « Kabila a même réussi à débaucher les deux derniers médecins personnels d’Etienne Tshisekedi », ajoute, sans cacher sa satisfaction, le ministre.
L’une des stratégies de l’ancien chef de l’Etat pour élargir sa coalition et apaiser les tensions, ça a été le recours aux cadres de dialogue extra-institutionnel, l’opposition étant, à l’issue des élections controversées de 2011, réduite à la portion congrue dans toutes les assemblées. En 2013, Joseph Kabila lance les « concertations nationales ». A en croire les confidences de ce ministre à RFI, le futur ancien chef d’Etat n’avait à l’époque qu’une seule obsession : « S’offrir un troisième mandat, en changeant la Constitution ou en retardant l’organisation des scrutins. » Selon lui, Joseph Kabila a « longtemps tergiversé » sur le changement de Constitution et s’est finalement rabattu sur une « simple modification de la loi électorale » qui doit conditionner l’organisation des élections à un très hypothétique recensement général de la population.

« Négocier avec l’UDPS, ça ne sert à rien »

Quand le débat sur la loi électorale est lancé en janvier 2015, les premières manifestations anti-troisième mandat éclatent et le camp présidentiel prend peur. « On n’avait jamais vu des manifestations durer une semaine, avec des violences comme ça », raconte un haut cadre de la coalition pro-Kabila, le Front commun pour le Congo (FCC). « C’était le début des groupes WhatsApp et nous n’avions aucun moyen de les infiltrer. » Pendant les quatre ans qui suivent, la répression est intense, selon l’ONU. Les jeunesses de partis politiques, les réseaux étudiants et les mouvements citoyens sont les plus visés. Les forces de sécurité deviennent la principale source d’insécurité dans le pays.
Pour « glisser », sans trop de casse, Joseph Kabila veut désormais avoir à ses côtés son vieux rival Etienne Tshisekedi. Même si son parti, l’UDPS, n’a pas participé aux manifestations de janvier 2015. « On nous disait : Tshisekedi est fatigué, à bout de souffle et même en soins palliatifs. Alors, on a tenté de l’approcher », se souvient encore ce haut cadre du FCC. « On a payé à sa famille les arriérés des salaires des anciens Premiers ministres, c’est ce qui a permis à sa famille de payer ses soins et un peu plus. » Ce type d’allégations est récurrent chez les proches de l’ancien chef d’Etat et toujours vivement démentis par l’entourage du nouveau, rappelant que l’UDPS est l’un des partis au Congo à ne pas mobiliser avec de l’argent.

Malgré tout, les premières rencontres entre les délégations de Joseph Kabila et de l’UDPS se passent à Ibiza, Venise et même Genève, dans « ces villes chères où les combattants [NDLR : les militants de l’UDPS qui n’hésitent pas à s’en prendre en Europe aux dignitaires du régime] ne viendront pas nous emmerder », aurait même suggéré Alexis Thambwe Mwamba, le ministre sortant de la Justice.
Si Joseph Kabila semble sûr de son plan, cela fait quelques inquiets dans son camp. « On lui avait dit, ça ne sert à rien de négocier avec l’UDPS », se souvient l’un de ses ministres. « On a même insisté : Mobutu avait essayé, il n’y est pas arrivé, vous n’y arriverez pas. Ce qu’Etienne Tshisekedi décide le matin, il le défait le soir. » Le futur ancien chef d'Etat propose à son rival de changer la Constitution et de le prendre comme vice-président jusqu’aux élections qui devaient être reportées. « Sans surprise, le vieux a refusé », conclut triomphalement le ministre. A Bruxelles, en août 2015, ayant eu vent de négociations, des dizaines de combattants manifestent aux cris d’Étienne Tshisekedi « collabo ».

« Accéder au pouvoir en ayant une partie du pouvoir »

Alors que 2016 devait être une année électorale, c’est Etienne Tshisekedi lui-même qui dit refuser un dialogue convoqué par Joseph Kabila dans une lettre adressée à Dlamini Zuma, à l’époque présidente de la Commission de l’Union africaine (UA). L’organisation panafricaine avait dépêché l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo. L’opposant historique ne fait confiance ni à l’un ni à l’autre.
A Bruxelles, avec le soutien de l’ancien gouverneur du Katanga, le richissime Moïse Katumbi, Etienne Tshisekedi tente de faire l’unité de l’opposition autour de lui et se lance dans un bras de fer par la rue. C’est juste une question de rapport de force, Etienne Tshisekedi est toujours convaincu de la nécessité d’un dialogue, selon ses proches, et ses adversaires le savent. « Il a saboté le dialogue de l’Union africaine, mais il a compris qu’il ne pourrait accéder au pouvoir qu’en ayant une partie du pouvoir », assure un haut cadre de la coalition pro-Kabila.

Au retour d’Etienne Tshisekedi fin juillet 2016, des centaines de milliers de Kinois accompagnent le convoi. A l’époque, le commissaire provincial de Kinshasa le concède, il n’aurait jamais eu les hommes pour contenir toute cette foule. Malgré les pressions, le patriarche de l’opposition refuse de participer au dialogue de l’Union africaine. Joseph Kabila prend alors deux décisions qui prennent son entourage de court. Il demande à la Conférence épiscopale, hostile à son maintien au pouvoir, de faciliter un nouveau dialogue et nomme en attendant Samy Badibanga, l’ancien conseiller politique d’Etienne Tshisekedi, comme Premier ministre. Cet homme d’affaires avait été identifié comme ayant joué un rôle majeur dans la campagne de 2011.
Au sein de l’UDPS, cette nomination est perçue comme un nouvel affront, une nouvelle tentative d’affaiblir le parti. Mais pour la coalition pro-Kabila, c’était aussi un geste d’ouverture. « Badibanga a grandi avec Félix, ce sont des frères », analyse un cadre de l’ancienne majorité présidentielle. « En nommant Badibanga, on montrait aussi que nous, le camp présidentiel, nous étions capables de céder la primature à l’UDPS, ça a toujours été sur la table. »

La mort d’Etienne Tshisekedi

Alors que les négociations sous l’égide de l’Eglise catholique piétinent, Etienne Tshisekedi n’en appelle que tardivement à la rue, via un message vidéo publié sur internet et sans explication du parti, après la coupure des réseaux sociaux. Joseph Kabila passe le cap de 2016 à la tête de l’Etat, sans ne plus se soucier de la limite du nombre de mandats et sa majorité finit par signer in extremis, sous pression de la communauté internationale, un accord-cadre le soir de la Saint-Sylvestre.
« Quand on signe, Tshisekedi est vivant », poursuit cette source au sein de l’ancienne majorité présidentielle. La primature est promise à l’UDPS, mais la coalition pro-Kabila continue de voir d’un mauvais œil son rapprochement avec Moïse Katumbi et leurs dissidents. Joseph Kabila aurait même utilisé cet argument pour justifier ses réticences à mettre en œuvre l’accord de la Saint-Sylvestre. « Le président le dit même à Idriss Déby [NDLR : alors président en exercice de l’Union africaine], il ne peut pas donner une prime à la trahison. »

Quand Etienne Tshisekedi meurt le 1er février 2017 à Bruxelles, les négociations sur le partage du pouvoir entre Joseph Kabila et son opposition sont loin d’être terminées. « C’est un hasard, mais ça tombe au plus mauvais moment », reconnaît un proche du nouveau président. Pour l’ancienne majorité présidentielle qui a joué la montre, l’ultime risque à contenir devient le spectre de cette foule immense qui accompagnera sans doute le retour du corps du patriarche de l’opposition dans son fief, Kinshasa.
Le directeur de cabinet du président Kabila, Néhémie Mwilanya, est chargé d’appeler le fils de l’opposant historique pour lui proposer des funérailles nationales. « Félix était pour, mais les gens de l’UDPS n’avaient pas confiance et ont voulu conditionner son enterrement à la signature des accords de partage de pouvoir », raconte le haut cadre de la coalition pro-Kabila. « Le président a dit : "C’est fini, on oublie ces gens, ils tergiversent trop." »


"Comment Tshisekedi est devenu président du Congo (3/3): le pari de Félix - 13/03/2019
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20190313-comment-tshisekedi-est-devenu-president-congo-33-le-pari-felix
La République démocratique du Congo connaît la première transition pacifique de son histoire à la tête de l’Etat. Malgré les accusations de fraudes électorales, le nouveau chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, a été reconnu par l’ensemble de la communauté internationale et fait, depuis, des annonces très remarquées. Le Congo vit une situation inédite avec la création d’une bien étrange coalition entre le parti de l’opposant historique Etienne Tshisekedi et le régime de son rival, le sortant Joseph Kabila. Retour sur ce revirement de l’histoire.

« La différence avec le fils, c’est que quand l’opportunité de prendre une part de l’Imperium se présente, il la saisit », assure un proche du nouveau président de la République démocratique du Congo (RDC). A plus d’un titre, le 24 janvier 2019, date de la cérémonie d’investiture de Félix Tshisekedi, est apparu comme historique aux yeux de Congolais. Le fils de l’opposant historique Etienne Tshisekedi prête serment au Palais de la nation et la foule est au rendez-vous. L’ancien et le nouveau présidents se donnent l’accolade, militants de l’UDPS et policiers célèbrent ensemble la première transition pacifique du pouvoir, la première « transition civilisée », titre même la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC). Loin des tribunes officielles truffées de dignitaires de l’ancien régime, des Kinois entonnent un chant qui en dit long sur les attentes : « Félix, n’oublie pas ce que Papa t’a dit, c’est le peuple d’abord ».
Félix Tshisekedi promet la libération des prisonniers politiques. Engoncé dans un gilet pare-balles qui déborde de sa chemise, le nouveau président congolais frôle le malaise. La RTNC suspend même la retransmission quelques minutes. Un seul chef d’Etat a fait le déplacement : le Kényan Uhuru Kenyatta. A la veille de la cérémonie d’investiture, un haut responsable de la coalition pro-Kabila, le Front commun pour le Congo (FCC), prend soin de montrer à des journalistes plusieurs pages d’un accord de partage du pouvoir signé avec la coalition du nouveau chef de l’Etat, Cap pour le changement (Cach).

« Pour que l’alternance se passe pacifiquement »

Cet « accord de coalition politique » définit les grandes lignes d’un partage du pouvoir entre le nouveau et l’ancien chef d’Etat. Celui qui a la présidence n’a pas la primature. Les rôles s’inversent aux élections suivantes, le président sortant devra soutenir le candidat de la coalition de son Premier ministre. Ce texte prévoit que les ministères régaliens, Affaires étrangères, Défense, Intérieur doivent « comme cela est de doctrine certaine, revenir à la famille politique du président élu ». Répondant à une question d’un journaliste lors d’un voyage officiel à Windhoek, en Namibie, quelques semaines plus tard, le nouveau chef de l’Etat congolais a reconnu l’existence de cet accord de coalition « pour que l’alternance se passe pacifiquement ».
Deux ans plus tôt, toute la stratégie de l’UDPS et même de l’opposition semblait reposer sur l’aura du patriarche Etienne Tshisekedi. Jusqu’à sa mort, rien ne semblait prédestiner son fils Félix à lui succéder, encore moins à prendre la présidence de la République. « Tshisekedi père ne voulait pas d’une succession familiale, mais il a été mis sous pression de la famille, de ses partenaires politiques. » L’UDPS présente la désignation du fils Félix Tshisekedi en tant que Premier ministrable de Joseph Kabila comme le dernier acte politique de l’éternel opposant.

Etienne Tshisekedi s’éteint le 1er février 2017 à Bruxelles où il avait été évacué quelques jours plus tôt. Jusqu’à aujourd’hui, son conseiller Valentin Mubake, à qui l’opposant historique avait longtemps et publiquement promis la primature, ne cesse de dénoncer une « manipulation » qui remonte aux premières négociations entre l’UDPS et la coalition pro-Kabila : « Tshisekedi n’a jamais voulu d’un accord de partage du pouvoir avec Kabila, sa famille a profité de sa maladie et a négocié à son insu contre des contreparties financières. » Le résultat, selon Valentin Mubake, « c’est ce que l’on voit aujourd’hui ».

Un « complot » contre ou de l’UDPS ?

Après la mort de son père, Félix Tshisekedi n’est pourtant pas nommé Premier ministre par Joseph Kabila. Le « raïs » lui préfère un nouveau transfuge de l’UDPS, Bruno Tshibala, un ancien secrétaire général adjoint tout juste sorti de prison. Le parti ne suit pas non plus l’ancien conseiller et se range derrière le fils de l’opposant historique. Malgré tout, après Etienne, l’opposition congolaise continue de se chercher un leader. A la course à la candidature unique, Félix Tshisekedi ne fait pas non plus figure de favori. Il a des sérieux concurrents comme l’ancien gouverneur et richissime homme d’affaires Moïse Katumbi ou l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, relaxé in extremis après dix années passées dans une prison à La Haye. Finalement, les deux hommes sont écartés de la course à la présidentielle et Félix Tshisekedi n’a pas l’investiture de l’opposition.
Contre toute attente, le très bref candidat unique de l’opposition congolaise se nomme Martin Fayulu, ancien directeur d’Exxon-Mobil qui, depuis 2015 et le début de la contestation anti-troisième mandat, est de toutes les manifestations. Cette annonce surprend jusque l’entourage de Joseph Kabila. « Mais pourquoi ce n’est pas Félix Tshisekedi ? Martin Fayulu, c’est personne », réagit à chaud un proche du président sortant. Le directeur de cabinet du président, Néhémie Wilondja Mwilanya, dénonce quelques heures plus tard une « énième trahison » de l’opposition au service d’une « cause étrangère ». Aux yeux de la coalition pro-Kabila, Martin Fayulu n’est que le « cheval de Troie » des « parrains » Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi.

« Toutes les communautés sont tribalistes »

Dans l’entourage du nouveau chef de l’Etat, même hostilité à l’évocation de « Genève ». C’est dans cette ville que les sept principaux leaders de l’opposition congolaise se sont réunis en novembre 2018 sous l’égide de la Fondation Kofi Annan. Martin Fayulu est élu au deuxième tour d’un vote à bulletins secrets. « Ils avaient tous promis de soutenir Félix, ce sont eux qui l’ont trahi », raconte cette source dans l’entourage de Félix Tshisekedi qui dénonce sans détour « un complot du Bandundu ». Trois des sept leaders présents à cette réunion, dont Martin Fayulu, sont originaires de cette province.
Le « complot » tient tout aussi bien de la « discrimination historique » des communautés originaires des Kasaï et des Baluba en particulier, réputés acquis à Etienne Tshisekedi et chez qui Félix Tshisekedi a fait ses meilleurs scores. « Jusqu’à l’arrivée de Félix à la tête de ce pays, on disait qu’un Muluba est un tribaliste, c’était la réputation qu’on nous collait », raconte ce proche du nouveau président. « Combien d’entre nous ont changé leurs noms pour faire carrière ? », explique-t-il encore, avant d’ajouter : « Toutes les communautés sont tribalistes au Congo, il n’y en a qu’une qui était exclue du pouvoir. »

« C’est Genève qui a fait de Kabila un interlocuteur »

Quelques heures après avoir apporté publiquement son soutien à Martin Fayulu, Félix Tshisekedi claque la porte de « Genève », « poussé par sa base », annonce-t-il aux médias. L’ancien président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, lui emboîte le pas. Pour les leaders restés au sein de la nouvelle coalition Lamuka, (« Réveille-toi », en lingala) c’est une double « trahison » aux parfums de Joseph Kabila. Mais le plus surpris par ces désistements semble l’ancien gouverneur du Katanga. Moïse Katumbi a lui-même demandé l’annulation du vote après la défaite de son « allié » Félix Tshisekedi, mais le futur président du Congo aurait coupé court à toute protestation. « Je me souviens même qu’il a dit : Dura lex, sed lex », raconte le richissime homme d’affaires. La loi est dure, mais c’est la loi.
Quelques jours plus tard, Félix Tshisekedi lance à Nairobi au Kenya sa propre plate-forme électorale, Cap pour le changement (Cach). Son colistier Vital Kamerhe devient son directeur de campagne, il l’avait déjà été pour Joseph Kabila en 2006, et se voit promettre la primature. Il deviendra directeur de cabinet, la coalition de Joseph Kabila ayant négocié la primature. Si pour certains membres du Front commun pour le Congo, l’ancien président de l’Assemblée nationale est toujours considéré comme « un traître », d’autres voient en lui l’un des artisans de l’accord de coalition.

« On prête à Vital une influence qu’il n’a pas sur nous », assure pour sa part le proche du nouveau président. « C’est Genève qui fait de Vital un partenaire et de Kabila un interlocuteur, mais à Nairobi, Vital prend un train en marche. » A titre d’exemple, ce proche de Félix Tshisekedi évoque un rendez-vous entre les deux hommes et le président kényan, Uhuru Kenyatta. Raila Odinga, qui a été Premier ministre tout en étant opposant, aurait été un ami du père, Etienne Tshisekedi. « Pour Félix, c’était déjà la troisième rencontre, il y avait déjà tout un réseau et des mois de préparation derrière sa candidature », explique encore ce proche.

Le « mauvais calcul » de la machine à voter

Au lendemain des scrutins, le 31 décembre 2018, deux ans jour pour jour après la signature de l’accord qui consacrait son départ du pouvoir, Joseph Kabila ordonne la coupure d’internet à une heure où la Commission électorale devrait déjà avoir reçu la quasi-totalité des résultats des élections via des « moyens de transmission électroniques appropriés », c’est prévu ainsi par l’article 69 des mesures d’application de la loi électorale congolaise. Or, quels que soient les résultats avancés, y compris ceux confirmés par la Cour constitutionnelle, les électeurs congolais avaient refusé à plus de 70% le dauphin choisi par Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary.
Dans les jours qui suivent, dans le camp du futur ex-président, on commence à évoquer le « mauvais calcul » de la machine à voter, cet appareil qui ne devait être, selon la Commission électorale, « qu’une imprimante à bulletins ». « La triche permise par ces machines le jour du vote était une goutte d’eau face à l’ampleur du rejet de notre candidat », reconnaît le haut cadre du FCC, rappelant le chiffre de 800 bureaux de vote fictifs dénoncé par la mission d’observation électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) sur les 70 000 déployés à travers le pays. « C’était impossible à cacher. Avec l’informatique, en plus, il y a traçabilité, je m’en suis toujours méfié », assure aujourd’hui cette source issue du FCC.

La Céni a-t-elle été piratée ?

Le dispositif de la Céni aurait même été, selon cette même source, « hacké » au lendemain des scrutins ce fameux lundi 31 décembre 2018. Un mystérieux groupe se revendiquant d’Anonymous avait déjà pris pour cible le site de la centrale électorale congolaise, dans les jours qui ont précédé les élections. Mais pour cette source bien placée au sein de la coalition pro-Kabila, « ce type d’intrusion sur un système sécurisé par les Coréens ne peut provenir que de moyens d’Etat », affirme-t-il, sans plus d’explications. Dans l’entourage du nouveau chef de l’Etat, on assure plutôt que les « les Américains » ont les « vrais résultats » et que ces données, jusqu’ici restées secrètes, confirmeraient la victoire de Félix Tshisekedi avec 46% des suffrages contre 41% pour Martin Fayulu.
Des données attribuées à la Céni ont bien été transmises aux plus grands titres de la presse internationale, dont le Financial Times, TV5 et Radio France Internationale, mais elles ne donnent pas Félix Tshisekedi vainqueur. Ces résultats détaillés sites de vote par sites de vote proviennent, selon les médias, d’un lanceur d’alerte ou de partisans de Lamuka. Malgré le mystère qui entoure leur origine, ces données portant sur 86% des suffrages sont cohérentes avec celles de la compilation citoyenne de la Conférence épiscopale du Congo ou même des résultats compilés au hasard parmi des centaines de bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire par des sources indépendantes. Mais, à ce jour, la Commission électorale congolaise continue de démentir l’authenticité de ces chiffres, sans jamais avoir publié le moindre résultat détaillé pour la présidentielle, les législatives ou même les provinciales, deux mois après les scrutins.

Les artisans de la nouvelle « coalition »

Dans l’entourage du nouveau président, on assure que « devant la victoire incontestable de Félix Tshisekedi », c’est le président sortant qui aurait dépêché l’ancien ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda, avec pour unique mission de « négocier une passation civilisée du pouvoir ». L’histoire est sensiblement différente dans les rangs de la coalition pro-Kabila. « Pour le chef, il fallait faire retomber la pression et il était impossible de négocier avec des extrémistes comme Fayulu, Bemba ou Katumbi », explique un de ses ministres. Joseph Kabila aurait alors parié « que le fils Tshisekedi serait plus flexible que le père », tout en négociant des garanties jusqu’à la dernière minute. « La même proposition a été faite à la coalition de Martin Fayulu qui a refusé », assure pour sa part un haut cadre du FCC. « Il n’a pas l’intelligence politique du duo Félix-Vital qui a su mener sa barque. »
Plusieurs autres personnalités semblent avoir joué un rôle clef dans l’accession de Félix Tshisekedi à la présidence et l’ultime rapprochement entre Cach et le FCC. Outre le « dircab » et allié Vital Kamerhe, il y a l’ancien patron de la direction générale des migrations sous Joseph Kabila et professionnel des services, François Beya. Félix Tshisekedi a fait de lui son conseiller sécurité à la présidence. Au sein de Cach comme du FCC, on prête à « Fantomas » bien des visages, présenté tour à tour comme « fidèle parmi les fidèles » de Joseph Kabila, « sous-marin de l’UDPS » ou « aimable correspondant » des services étrangers et surtout américains. A toutes ces affirmations, un proche de l’ancien chef de l’Etat sourit : « Beya, c’est l’homme de tous les régimes ».

« Quelle est sa marge de manœuvre ? »

Toujours est-il que Félix Tshisekedi promet la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés, qu’il a ordonné la réouverture de la Maison Schengen, pomme de discorde entre le régime pro-Kabila et l’Union européenne, sans demander la levée des sanctions contre les caciques du régime de son prédécesseur. Il a aussi présenté un « programme d’urgence » ambitieux en termes d’infrastructures, d’éducation, de santé. Martin Fayulu a pu tenir ses meetings « pour la vérité des urnes » et la RTNC en a retransmis de larges extraits. Autant d’annonces et de mesures saluées par plusieurs chancelleries occidentales, les Etats-Unis en tête.
L’Américain Donald Trump a dépêché son envoyé spécial à Kinshasa. La ministre britannique pour l’Afrique, Harriett Baldwin, a rendu publique une lettre adressée à Félix Tshisekedi. Dans cette correspondance, elle rappelle que son pays reste à ce jour l’un des principaux partenaires du Congo et a enjoint le nouveau président congolais à « transformer les paroles en actes ». « Mais quelle est sa marge de manœuvre ? », s’interroge Monseigneur Fridolin Ambongo, l’archevêque de Kinshasa et vice-président de la Conférence épiscopale du Congo. Pour ce haut dignitaire de la puissante Eglise catholique, « même si la vérité doit rester la vérité » sur les élections, il faut « continuer d’espérer » que « d’un mal puisse sortir un bien » et se montrer vigilant.
Une chose est sûre, le nouveau président congolais est bien loin d’avoir les mains libres, avec une cinquantaine de députés à peine sur une Assemblée dominée par son allié. En témoigne le communiqué signé par Cach et le FCC en date du 6 mars 2019 qui reconnaît une majorité parlementaire absolue à Joseph Kabila et fait de lui un « président de la République honoraire ». Les deux coalitions, qui seront bientôt de gouvernement, demandent au chef de l’Etat sortant de permettre à son successeur Félix Tshisekedi de désigner son Premier ministre, ce que ce dernier est appelé à faire « diligemment ». Malgré cela, au sein de la coalition pro-Kabila, l’inquiétude demeure de voir le nouveau chef d'Etat prendre le pas sur l’ancien, remettre en cause les termes de l’accord de coalition ou même l’immuabilité de la majorité parlementaire, poussé par sa base et la communauté internationale. « Tshisekedi était peut-être un mauvais calcul, peut-être pas », s’interroge le ministre sortant, avant de lui-même conclure : « Joseph Kabila peut se montrer patient face aux petites provocations, mais comme avec Bemba ou Tshisekedi père, il peut finir, le cas échéant, par lui tordre le cou. »


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: le retour de Félix-Antoine Tshisekedi en RDC après sa tournée en Israël, Italie et Ecosse - 06/11/202

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20211106-%C3%A0-la-une-le-retour-de-f%C3%A9lix-antoine-tshisekedi-en-rdc-apr%C3%A8s-sa-tourn%C3%A9e-en-isra%C3%ABl-italie-et-ecosse


"Les dix défis pour lesquels Félix Tshisekedi est appelé à rester un peu plus longtemps au pays - 06.11.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95895_les_dix_defis_pour_lesquels_felix_tshisekedi_est_appele_a_rester_un_peu_plus_longtemps_au_pays.html


"Au terme d’un périple diplomatique en Israël, Rome et Glasgow/Félix Tshisekedi : retour triomphal à Kinshasa ! - 5 NOVEMBRE 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/11/05/a-la-une/au-terme-dun-periple-diplomatique-en-israel-rome-et-glasgow-felix-tshisekedi-retour-triomphal-a-kinshasa/
"RDC : à son retour à Kinshasa ce jeudi, Félix Tshisekedi a drainé une foule qui n'a pas respecté la "zone neutre" entre l’aéroport de N’djili et pont Matete -  4 novembre 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/11/04/rdc-son-retour-kinshasa-ce-jeudi-felix-tshisekedi-draine-une-foule-qui-na-pas-respecte
Retour de Tshisekedi à Kinshasa : Willy Kitobo invite les députés nationaux à cesser d’être complices de la mauvaise gouvernance du pays -  6 novembre 2021"
= https://actualite.cd/2021/11/06/retour-de-tshisekedi-kinshasa-willy-kitobo-invite-les-deputes-nationaux-cesser-detre
"RDC : journée chômée et payée pour « l’accueil triomphal » de Félix Tshisekedi - 5 novembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1261879/politique/rdc-journee-chomee-et-payee-pour-laccueil-triomphal-de-felix-tshisekedi/


"Félix Tshisekedi : quel bilan à deux ans des élections ? - 27 juillet 2021
= https://www.makanisi.org/felix-tshisekedi-quel-bilan-a-deux-ans-des-elections/


"Recadrage du porte-parole du gouvernement sur Rfi et France 24
Priorité au peuple, l’Union sacrée n’a pas été créée pour des positionnements

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= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2731
Le gouvernement de la République lance un message clair à la classe politique congolaise : « halte aux calculs politiciens pouvant plomber l’élan du travail remarquable amorcé par l’Union sacrée de la nation ». En séjour à Paris, après avoir été aux côtés du chef de l’Etat dans son périple diplomatique en Israël puis au rendez-vous des décideurs du monde à Rome (G20) et à Glasgow (COP 26), le porte-parole de l’équipe de Warriors, Patrick Muyaya, a profité de la tribune lui offerte par les médias français (Rfi et France 24) pour interpeller, au nom du gouvernement, les uns et les autres à se concentrer sur les priorités du peuple qui sont l’amélioration de la situation socioéconomique et sécuritaire. De la composition de la Céni, de l’avenir de l'Union sacrée, de l’efficacité de l'état de siège dans le Nord-Kivu et l'Ituri et des discussions entre le gouvernement et le banc syndical de l’EPST, le ministre de la Communication et des Médias n’a escamoté aucune question. Dans l’ensemble, Patrick Muyaya démontre avec argument des avancées multisectorielles enregistrées que les perspectives de l’action gouvernementale vont vers la bonne direction.

L’amélioration du pouvoir d’achat, la paix sur toute l’étendue du pays, la stabilisation du cadre macroéconomique, l’amélioration des conditions de vie, l’accès facile et permanent à l’eau et à l’électricité, l’emploi décent, la construction et la réhabilitation des routes, etc., voilà les préoccupations immédiates de la population auxquelles le gouvernement de l’Union sacrée de la nation travaille pour apporter des réponses. L’heure n’est donc pas aux calculs politiciens pouvant plomber l’élan du travail remarquable déjà amorcé par les Warriors (gouvernement Sama Lukonde) sous l’impulsion du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Cette mise au point du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, intervenant sur Rfi et France 24 à Paris, sonne un véritable recadrage après la polémique des positionnements politiques, née à la suite de l’entérinement puis de l’investiture de l’équipe de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Le message du gouvernement, à travers son porte-parole, est simple et clair : «Concentrons-nous sur les priorités de notre peuple… » C’est pour dire, de l’avis de Patrick Muyaya, que tout le monde a l’obligation, maintenant que les choses avancent, à s’approprier le processus électoral pour la tenue de ces élections voulues différentes des précédentes.

Des élections différentes des précédentes impliquent la chance que tout le monde doit donner au processus électoral en cours. « Que chacun joue son rôle, y compris l’église dans la construction de la confiance et de la transparence dans le processus électoral. Ne donnons pas trop de pouvoir à un individu, fût-il, président de la Céni », conseille Patrick Muyaya.
La mise en place de la Céni est donc une page qui est bien tournée et qui nécessite d’être perçue ainsi par tous les acteurs. Et contrairement à ce qui se raconte pour justifier des actions politiques à mener, Patrick Muyaya a apporté de l’éclairage aux médias internationaux.

La mission politique du gouvernement est liée aux délais

« Il n’y a pas eu de forcing dans la désignation des animateurs de la Céni. C’est un processus qui a pris trois, quatre mois avec plusieurs reports. Et aujourd’hui, le président de la République devait faire un choix. Parce que visiblement, les confessions religieuses n’ont pas été à mesure de s’entendre et de sortir un président… Comment le nom de Denis Kadima est arrivé à la fin des discussions des confessions religieuses ? C’est parce qu’il a commencé par répondre au profil. On arrive en finale, on sort des considérations subjectives… », a-t-il regretté tout en dénonçant des relents tribalistes.
Le facteur temps devrait, à tout prix, être pris en compte, soutient-il, car les catholiques, les protestants tout comme les autres confessions religieuses, ont une mission prophétique, mais celle du gouvernement est politique et, tenue notamment par le respect des délais pour l’organisation d’élections.
A propos de ces élections dans les délais, le gouvernement de la République entend mettre les moyens pour relever le défi. Patrick Muyaya l’a souligné en ces termes : « Le peuple congolais veut voter dans les délais. Et nous comme gouvernement, nous avons fait une provision de l’ordre de 100 millions de dollars pour l’exercice 2021 pour permettre de mettre en marche le processus… ».
S’agissant de l’Union sacrée de la nation, présentée comme au bord de l’explosion ou encore de la dérive dictatoriale imputée à Félix Tshisekedi, Muyaya rétorque qu’il n’y a rien de tel. Se refusant de personnaliser le débat autour des individus, le ministre de la Communication et des Médias a rappelé qu’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi fait bel et bien partie du gouvernement et de la majorité parlementaire.

Pas de raison de casser l’Union sacrée

« Je n’ai jamais entendu un seul jour, le président Katumbi se plaindre de l’action du gouvernement… S’il y a eu une divergence en interne au sujet du positionnement des uns et des autres dans le bureau de la Céni, ce n’est pas une raison pour considérer que tout doit être cassé. Que l’Union sacrée qui a été créée pour mettre fin à la situation de confusion qui avait, au moment du FCC et du CACH, n’a pas été créée sous des motivations d’une quelconque, forme de positionnement. Ni le président Katumbi, ni le président Bemba, nous tous qui sommes venus dans l’Union sacrée, n’avions pas un calcul quelconque en termes de positionnement. S’il y en a maintenant, nous nous disons, faisons d’abord le travail du peuple pour lequel nous avons créé l’Union sacrée, le moment des élections viendra… ».
Abordant la polémique sur les retombées de multiples voyages du chef de l’Etat à l’étranger, Patrick Muyaya s’est limité aux missions en Israël, à Rome (Italie) et à Glasgow (Ecosse) en présentant des chiffres qui mettent fin au débat. « Pour ne parler que du Glasgow, Félix Tshisekedi ramène 500 millions de dollars dans son pays pour la protection des forêts. Et il n’y a pas longtemps, le G20 a accordé des facilités pour des pays, notamment africains et la RDC a bénéficié d’1,5 milliard de DTS… Les gens veulent voir un peu plus le président dans le pays, ils le verront bientôt parce que le gouvernement vient de finaliser le programme de 145 territoires et Félix Tshisekedi passera beaucoup plus de temps à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur ».

Gratuité de l’enseignement : la volonté politique d’y arriver vaut plus que tout

S’agissant de l’épineuse question des enseignants des écoles conventionnées, le porte-parole du gouvernement estime qu’à chaque rentrée scolaire les mêmes problèmes se posent. Reconnaissant le sens du grand sacrifice des enseignants en RDC, depuis des années, Patrick Muyaya considère que s’il y a des grognes, cela veut dire que les enseignants savent qu’ils ont un gouvernement qui sera à leur écoute et qui travaillera à régler leurs problèmes. Des problèmes qui sont en cours de résolution parce que le gouvernement, rappelle-t-il, a consacré une augmentation de salaires. Et bien plus, un accord a été trouvé entre le banc syndical et le gouvernement au sujet de la revendication des enseignants.
« Tout le monde doit se mettre en évidence que pour l’avenir de nos enfants, nous sommes obligés de nous sacrifier à certains égards. Tout ceci arrive parce qu’il y a eu une décision salvatrice du président de la République de mettre en exécution un prescrit constitutionnel ayant consacré la gratuité de l’enseignement… La décision du président de la République a remis sur le banc de l’école 4 millions d’enfants, parmi lesquels 1,5 million de jeunes filles qui vont à l’école. Aujourd’hui, quelles que soient les difficultés que la mise en œuvre de la gratuité rencontre, la volonté politique d’y arriver vaut plus que tout », rassure le porte-parole du gouvernement.

Au sujet des critiques sur l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, le ministre de la Communication et des Médias souligne que cette décision est la réponse appropriée à cette situation d’insécurité. C’est le début de la fin de toutes les tueries. « Tous ceux qui tendent à dire que c’est l’état de siège qui est à la base de l’insécurité font le lit de l’ennemi. Il ne faut pas considérer les difficultés opérationnelles que nous avons avec notre armée… Il faut qu’on regarde la nature de la crise et regarder la nature de ce que le pays offre. Nous nous attelons à recréer un nouvel esprit au sein de l’armée. Nous travaillons à régler le problème », a-t-il répliqué.


"RDC : « Il faut un tribunal pénal international pour tous les crimes dans l’Est » - 5 novembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1261068/politique/rdc-il-faut-un-tribunal-penal-international-pour-tous-les-crimes-dans-lest/


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Dernière édition par ndonzwau le 7/11/2021, 11:57 pm, édité 4 fois

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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 8/11/2021, 8:28 pm

Personnellement je ne crois pas qu'on soit à la veille d'une guerre civile, n'empêche qu'il existe un grand désordre dans les institutions et dans la population qui devient préoccupant. L'accueil délirant du Président à l'initiative de Mboso & Cie et aux frais du Trésor comme la persistance de l'insécurité dans l'Est en sont des indicateurs flagrants.


"Opinion: RDCongo: des prémices d’une guerre civile vers l’implosion - 8 novembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/65369/opinion-rdcongo-des-premices-dune-guerre-civile-vers-limplosion/
Par Dominique Kabongo, politologue, York University.

La RDC semble impuissante à exorciser ses vieux démons. Soixante un après son indépendance, cette dite « république » demeure prisonnière d’un tourbillon cyclique d’une vélocité accrue, ayant comme facteur majeur une classe politique irresponsable et un leadership inexistant.


Cette classe politique est caractérisée par des individus sans idéaux, centrés sur l’enrichissement illicite et rapide au détriment de l’avenir de toute une nation. Epris du culte de la personnalité, ils prêtent inconditionnellement allégeance à leur maître du moment pourvu qu’ils survivent. Hier Joseph Kabila, aujourd’hui Felix Tshisekedi. Mais en RDC plus rien n’est étonnant.
Malgré des richesses naturelles estimées immenses, ce pays est constamment sous perfusion économique des institutions de Breton Woods et à la recherche d’investisseurs pour se développer. Or, à ce jour, aucun pays n’est passé d’une phase agraire à une phase moderne en comptant sur les investissements extérieurs. L’ossature économique de la RDC demeure extravertie, dépendante des facteurs exogènes; c’est le cœur du problème.

Après trois ans au pouvoir, l’échec de Felix Tshisekedi est palpable. Certes, les défis de la RDC ne peuvent se résoudre en un quinquennat; néanmoins une amélioration des indicateurs socio-économiques devraient se ressentir dans le quotidien du Congolais. Or la grogne sociale s’accentue; l’absence de l’Etat, le vide du pouvoir sont omniprésents. Les cas plus illustratifs sont les grèves observées dans les secteurs vitaux – les médecins, les enseignants – sans compter le fiasco dans l’exécution de l’état de siège à l’est du pays.
Le dernier gouvernement de Tshisekedi, dit « des guerriers », est tout simplement amorphe. Les dit « animateurs clés » sont bien évidemment concentrés sur la prochaine affaire qui fera d’eux de nouveaux riches, le sprint vers le statut de millionnaire étant permanent. Le dossier du RAM, géré par Kibassa fils, ministre des Postes, Telecoms et Nouvelles technologies et beau-frère de Felix Tshisekedi, en est une illustration parfaite: cette taxe prélevée sur les téléphones mobiles l’est officiellement pour éviter la contrebande, mais ce coût est déjà inclus dans les impôts; et personne ne sait où vont les recettes du RAM.

En face des pratiques népotistes du régime et faute d’un programme gouvernemental commun d’inclusivité collective, il y a une population meurtrie à qui on avait promis monts et merveilles et qui s’interroge sur les causes de sa souffrance. Il suffit d’écouter le commun des mortels dans les rues congolaises pour comprendre le climat explosif qui règne en RDC particulièrement à Kinshasa. On y observe un retrait communautaire: subitement, le thème tribal ressurgit.
La RDC refait face à ses vieux démons à cause de l’attitude irresponsable et inconsciente des acteurs politiques. Au Katanga, Munongo Kifwakiyo et Évariste Kibwe, en 1960, furent les principaux exécuteurs de l’épuration ethnique des Kasaiens, tandis que Nguza Karl-i- Bond et Kyungu wa Kumwanza furent ceux de 1992. Le contexte actuel est diffèrent cette fois, car l’ethnie visée – une fois de plus – est celle du Président en exercice. Qui donc en portera la responsabilité? Félix Tshisekedi lui-même et ses lieutenants, ou tout autre animateur politique vecteur de ce regain tribal? Dans tous les cas de figure, cette fois les responsabilités devront être établies et la justice internationale sera saisie. A ce jour, il n’y a eu ni justice, ni réparation, encore moins rétribution pour les crimes odieux de 1960 et 1992. L’histoire doit nous servir d’enseignement face au climat socio-politique explosif actuel.

En tenant compte des spécificités sociale de la RDC, le consensus dans l’approche de gestion publique demeure le meilleur choix. Le déséquilibre observé dans la gestion de l’Etat – du moins dans la prise de décision – suscite énormément de frustration.
L’élection de Denis Kadima à la tête de la Ceni (Commission electorale nationale indépendante)est ainsi perçue comme une enième entorse en termes de gestion politique unilatérale de la part de Felix Tshisekedi. Bien que Kadima remplisse les conditions techniques pour diriger la Ceni, son élection dans un climat non-consensuel, avec vices de procédure et allégations de proximité avec Felix Tshisekedi permettent de s’inquiéter : qu’arrivera-t-il au lendemain des élections de 2023?
Le gaz étant dans l’air, il y a lieu de craindre le pire dans ce contexte conflictuel, l’annonce du gagnant pourrait-elle être l’élément déclencheur d’une troisième épuration ethnique contre les Kasaiens, autrement dit d’une guerre civile? Désamorcer les tensions politiques s’avère plus qu’indispensable à ce stade et cette responsabilité incombe au président Félix Tshisekedi

Si tel n’était pas le cas, ce sont ceux-là même avec qui on se tient bras dessus bras dessous dans les salons feutrés aujourd’hui qui appuieront la très fameuse thèse selon laquelle la RDC est trop grande et, les Congolais ne pouvant se supporter les uns les autres, l’implosion du pays ne serait pas nécessairement une mauvaise chose.
Or, la RDC ne souffre pas d’un déficit de cohésion sociale mais plutôt d’une carence en leadership, doté d’une vision progressiste. Le salut du Congo viendra uniquement d’une conscience citoyenne collective des Congolais. Par conséquent n’attendons plus, agissons plutôt.


"RDC : journée chômée et payée pour « l’accueil triomphal » de Félix Tshisekedi - 5 novembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1261879/politique/rdc-journee-chomee-et-payee-pour-laccueil-triomphal-de-felix-tshisekedi/
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Par Kash
Caricaturiste, bédéiste et peintre congolais installé à Kinshasa.
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Kash

Rentré en RDC le 4 novembre, Félix Tshisekedi a été accueilli par un cortège d’officiels et de partisans tout spécialement mobilisés pour l’occasion. Une initiative qui fait polémique.
La consigne est tombée le 3 novembre en début d’après-midi via un communiqué du protocole de l’Assemblée nationale. Par ce document des plus officiels, les députés congolais étaient invités à se présenter le lendemain, dès 6h du matin, au Palais du peuple. Pas pour débattre du budget, mais pour se rendre à l’aéroport et ainsi offrir au chef de l’État un accueil triomphal, Félix Tshisekedi revenant à Kinshasa après une tournée l’ayant mené en Israël, puis à Rome pour le G20, et enfin à Glasgow pour la COP26.

Agacement

L’initiative n’a pas manqué de faire réagir, notamment sur la toile. Le mouvement citoyen Lucha est allé jusqu’à affirmer que si « le régime de Kabila était mauvais, celui de Tshisekedi est pire ». Député de la plateforme d’opposition Lamuka, Jean-Baptiste Kasekwa a pour sa part dénoncé « un recul vers la dictature de Mobutu ».
Dans le camp du chef de l’État, le discours est naturellement tout autre. Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), s’est ainsi étonné de l’agacement suscité. « Les députés sont libres d’agir et de soutenir toutes les actions qu’ils estiment en phase avec leurs convictions politiques, a-t-il souligné. Je voudrais vous rappeler que l’hémicycle compte 500 élus et ils ne sont pas tous de notre coalition de l’Union sacrée. 

Si la démarche des soutiens du chef de l’État fait autant réagir, c’est aussi parce qu’elle intervient dans un contexte politique particulier. Critiqué, notamment par l’opposition, pour avoir donné un caractère officiel à ce retour retransmis en direct à la RTNC, le président congolais connaît des semaines agitées depuis qu’il a entériné la composition de la nouvelle commission électorale.
Confronté à la constitution de nouvelles alliances de circonstance, menacé par le départ de certains membres de l’Union sacrée, Félix Tshisekedi a-t-il voulu envoyer un message ? Si c’est le cas, pas sûr qu’il soit passé.


"RDC : « Il faut un tribunal pénal international pour tous les crimes dans l’Est » - 5 novembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1261068/politique/rdc-il-faut-un-tribunal-penal-international-pour-tous-les-crimes-dans-lest/
Par Wutibaal Kumaba Mbuta
Avocat au Barreau de Paris, docteur en droit international, consultant sur les questions juridiques, politiques et de sécurité internationale


ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Jad20211104-tribune-rdcongo-tpi-592x296-1636035371
Une maison criblée de balles à Nzenga, qui a été attaqué à plusieurs reprises par les ADF, dans le nord-est de la RDC, le 24 mai 2021. :copyright: ALEXIS HUGUET/AFP

Si l’on veut espérer voir se profiler la fin des crimes et atrocités dans la partie orientale du pays, il faut que tous les responsables puissent répondre de leurs actes devant une juridiction internationale.[/size]
Depuis 1998, la RDC lutte pour restaurer la paix dans l’est de son territoire et y mettre fin à l’insécurité. Cette insécurité, endémique et chronique depuis plus de trois décennies, a atteint un point culminant avec le déclenchement de la guerre de « libération » (de 1996 à 1997), qui a abouti au renversement du maréchal Mobutu par Laurent-Désiré Kabila. Entre 1998 et 2013, plusieurs conflits armés ont opposé la RDC à ses anciens alliés, le Rwanda et l’Ouganda, qui agissaient via de très nombreux groupes armés.

À LIREPaul Kagame : « Tshisekedi, Kabila, Macron, Touadéra, ma famille et moi »
La mission de paix déployée par l’ONU s’éternise et essuie de très nombreuses critiques, tant l’ampleur des crimes commis est insoutenable. Pourtant, en dépit des horreurs ayant cours dans l’est de la RDC, rien n’a été fait au niveau international : les criminels ne sont pas inquiétés et l’insécurité persiste. Ces dernières années, les groupes armés ougandais à mouvance islamiste des Forces démocratiques alliées ( (ADF) concentrent leurs attaques contre la population congolaise. Ils commettent des massacres comme Boko Haram au Nigeria. En 2017, les ADF ont même fait allégeance à l’organisation État islamique.

Léthargie internationale
Ce conflit sans fin est probablement le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale. S’il est difficile d’estimer avec précision le nombre de morts dont il est responsable, plusieurs millions ont été évoqués dans certaines publications, tandis qu’un nombre tout aussi incalculable de personnes ont subi des violences et des exactions innommables. Malgré son mandat fondé sur le chapitre VII de la charte des Nations unies relative à la protection les civils, la mission de paix internationale n’est jamais parvenue à assurer la sécurité des populations. Certains massacres ont même eu lieu près de ses bases. L’épicentre du conflit reste situé dans les très riches provinces du nord-est du pays, le Nord-Kivu et l’Ituri, frontalières de l’Ouganda et du Rwanda, qui ont accueilli l’essentiel des réfugiés rwandais en 1994.
L’AMPLEUR ET L’HORREUR DES CRIMES COMMIS EN RDC RENDENT INCOMPRÉHENSIBLE LE SILENCE COMPLICE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Le gouvernement congolais tente, autant que faire se peut, de restaurer la paix dans cette partie de son territoire. Le nombre et la capacité des groupes armés ont été réduits. Aujourd’hui, ils ne sont plus en mesure de faire face frontalement à l’armée congolaise. Mais leur stratégie a changé : ils mènent aujourd’hui des actions terroristes. Lors d’attaques surprises, ils incendient les villages, tuent, pillent, volent, violent et s’enfuient dans les forêts denses et les montagnes de l’Est.
L’ampleur et l’horreur des crimes commis en RDC rendent incompréhensible le silence complice de la communauté internationale. Comme l’a rappelé Félix Tshisekedi à la tribune des Nations unies au premier jour de la 76e session de l’Assemblée générale, « lorsque des États africains sont déstabilisés ou menacés de déstabilisation, notamment par le terrorisme, l’ONU a le devoir de les soutenir activement dans leur combat héroïque pour le bien-être de l’humanité toute entière, au-delà des déclarations de compassion et d’intention, peu suivies d’effets sur terrain ».
La Monusco dispose pourtant d’un budget annuel de plus d’un milliard de dollars. En octobre 2010, le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés a publié le Rapport mapping sur les violations les plus graves des droits humains et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la RDC. Cette publication avait suscité l’espoir que les crimes commis dans l’Est par les groupes rebelles et les États voisins allaient connaître une suite judiciaire au niveau international…
SELON LE RAPPORT MAPPING, DE NOMBREUSES MULTINATIONALES ONT CONTRIBUÉ, DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT, AU FINANCEMENT DE L’HORREUR EN RDC
Pourtant, peu de médias ont accordé de l’intérêt à ce rapport. Ou encore aux appels du Dr Denis Mukwege, gynécologue congolais et Prix Nobel de la paix en 2018, qui soigne depuis vingt ans les personnes victimes de violences sexuelles. De très nombreux contrats léonins ont été signés entre les groupes rebelles et certaines entreprises. Ainsi, le Rapport mapping montre comment de nombreuses multinationales ont contribué, directement ou indirectement, au financement de la guerre et de l’horreur en RDC. Il y a donc des enjeux importants qui motivent ce silence complice et cette léthargie internationale. La profitabilité économique peut-être.
Cela peut expliquer le fait que la communauté internationale n’a pas voulu, jusqu’ici, créer un tribunal pénal international pour juger ces crimes. De façon assez biaisée, on s’emploie plutôt à présenter la RDC comme responsable des problèmes de la sous-région, alors même qu’elle n’est qu’une victime de son hospitalité.

Difficultés structurelles et opérationnelles

Pour tenter d’en finir avec ce conflit, Félix Tshisekedi a instauré l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu en s’appuyant sur l’article 85 de la Constitution congolaise, qui mentionne « des circonstances graves [qui] menacent, d’une manière immédiate, l’indépendance ou l’intégrité du territoire national, ou provoquent l’interruption du fonctionnement régulier des institutions ». Mais l’armée congolaise reste confrontée à des difficultés structurelles et opérationnelles. Elle a longtemps été minée par la corruption et l’indiscipline, qui sont les conséquences d’une politique de brassage et de mixage de ses différents éléments.
IL EST INCONCEVABLE QUE LA RDC CONTINUE D’ÊTRE SOUMISE À UN EMBARGO SUR LES ARMES ALORS MÊME QU’ELLE FAIT FACE À L’INSÉCURITÉ
Cette politique a consisté à dissoudre les Forces armées congolaises et à former un nouvel agrégat, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à partir des factions qui se sont distinguées par des pillages, des viols et des harcèlements de toutes sortes à l’encontre de la population civile. Enfin, il est incompréhensible que la RDC continue sans raison d’être soumise à un embargo sur les armes, alors même qu’elle fait face à l’insécurité sur son territoire.
Ainsi, pour permettre au gouvernement de Félix Tshisekedi de restaurer la paix et de mettre un terme aux crimes graves qui sont encore commis dans l’Est, il est nécessaire de renforcer les capacités militaires congolaises de plusieurs manières. D’abord en levant l’embargo sur les armes destinées aux FARDC en proscrivant définitivement la politique de brassage, de mixage et de réintégration en leur sein de militaires indisciplinés. Ensuite en acquérant le matériel militaire aérien et naval nécessaire pour contrôler les frontières terrestres et maritimes du pays et en exerçant un contrôle renforcé sur les zones d’exploitation minière et sur l’exportation de matières premières. Et, enfin, en mettant en place un tribunal pénal international mixte compétent pour juger tous les crimes commis en RDC.

Violences en RDC : la justice transitionnelle doit être décolonisée


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Dernière édition par ndonzwau le 11/11/2021, 4:02 pm, édité 1 fois

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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 11/11/2021, 3:51 pm

Curieusement il y'a des Congolais qui approuvent et applaudissent le retour glorieux du voyage arguant sa popularité ou son adhésion par la population alors que nous avons tous vu comment celui-ci a été monté et financé via Mboso, le président de l'Assemblée. Combien a coûté au Trésor cet accueil et combien coûtent les multiples voyages de notre PR ? Rappelons à l'occasion que jusque-là le président voyage avec un avion de location, ce qui coûte une fortune au Trésor et on apprend aujourd'hui le retour de l'avion présidentiel retenu depuis près de 6 ans en Espagne pour insolvabilité.

Plus généralement, il semble bien y'avoir quelque chose qui cloche dans ses évènements eu égard à l'Etat de droit et à la bonne gouvernance ; c'est une excuse bancale que de justifier que le président n'aurait pas été à l'initiative du flamboyant accueil et même qu'il n'en aurait pas voulu, à sa place il se doit d'assumer ce qu'il se fait autour de lui.



"RDC : ce que le président Félix Tshisekedi pense de son accueil triomphal - 08/11/2021
= https://globalinfos.net/a-la-une/rdc-ce-que-le-president-felix-tshisekedi-pense-de-son-accueil-triomphal/
Le grand retour en fanfare du chef de l’État après 10 jours d’une mission diplomatique à l’extérieur est différemment perçu par les opérateurs politiques congolais, surtout au regard de la situation de Bukavu et les questions socio-économiques. Vanté par ses lieutenants, Félix Tshisekedi serait d’un autre avis à en croire Augustin Kabuya secrétaire général a.i de l’UDPS.

le Chef de l’État n’était pas d’accord avec notre démarche de l’accueillir” a déclaré ( Augustin kabuya.
Après un long voyage à l’extérieur du pays, le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi avait regagné Kinshasa, la capitale congolaise, jeudi dernier.
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social UDPS, affirme que “le Chef de l’État n’était pas d’accord avec notre démarche de l’accueillir triomphalement jeudi dernier lors de son retour au pays après avoir été en Israël, au G20 et à la COP26. Mais comme tout démocrate, il nous a écouté. Nous avons avancé des arguments convaincants qui l’ont poussé à donner son quitus à la dernière minute”, révèle, sur TOP CONGO FM, Augustin Kabuya.
D’après lui, la polémique sur l’utilisation des moyens financiers de l’État congolais ne constitue qu’une diversion, une démarche pour nuire au chef de l’État.
Comment une personne qui n’était pas d’accord avec une démarche, puisse encore ordonner qu’on débourse les moyens de l’État pour son accueil ? C’est très malhonnête de faire de telles allégations. C’est de la mauvaise foi. Vous pouvez demander aux services de la présidence. C’est la veille, autour de 19 heures que le Chef de l’État avait autorisé d’être accueilli et a demandé à ses services d’être à l’aéroport et de préparer tout son parcours. Pour aller à l’aéroport faut-il payer un billet de 2 mille dollars ?. Même un piéton peut aller à l’aéroport. Et tous les moto-taximen (Wewa) qui ont été mobilisés, ont-ils été payés ?“, s’interroge-t-il.

A l’en croire, le président Félix Tshisekedi reste l’homme le plus populaire de la RDC, en dépit des messages véhiculés par ses détracteurs.
le Chef de l’État est l’homme le plus populaire du pays. Les mêmes personnes voulaient faire croire à l’opinion que le Chef n’est plus aimé par la population à cause des dossiers RAM et CENI. Mais quand ils ont vu cette marée humaine, leur jalousie est allée jusqu’à l’extrême“, conclut Augustin Kabuya.
A cet effet, un accueil chaleureux lui était réservé. Députés nationaux, membres du gouvernement Sama Lukonde et militants des partis politiques de l’ Union sacrée étaient tous mobilisés. Des langues se délient pour dénoncer la ” dilapidation“, de l’argent du contribuable congolais qui aurait servi à la mobilisation.


"Décaissement des fonds pour l’accueil du président Félix Tshisekedi : ce que pensent les combattants (Reportage)  - 11/10/2021
= https://larupturenews.cd/2021/11/10/decaissement-des-fonds-pour-laccueil-du-president-felix-tshisekedi-ce-que-pensent-les-combattants-reportage/
Depuis son retour triomphal à Kinshasa le 5 novembre dernier, plusieurs langues se sont levées pour dénoncer l’utilisation des fonds publics et consorts et planifier cet accueil et rendre populaire l’actuel Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La rédaction de larupturenews.cd s’est rendu aux ultras de ce parti présidentiel, qui pour eux, l’UDPS est l’un des partis le mieux structuré et mieux représenté sur l’ensemble du territoire national.
Pour Célestin NDJOND, l’un des combattants, certains politiciens en mal de positionnement estiment que le parti a décaissé les fonds pour l’organisation de l’accueil du chef de l’État.
« Ils oublient que l’UDPS, parti présidentiel a des mandataires dans l’administration publique, des gouverneurs, des combattants même qui travaillent dans des ministères, mais qui cotisent chaque fin du mois pour le compte du parti « , déclare-t-il sous un ton aigu !
 
Pour lui, certains politiciens multiplient des stratégies pour faire haïr le président de la République au peuple congolais tout en oubliant qu’ils le rendent populaire.
Avis soutenu par certains combattants qui affirment ces propos de Célestin NDJOND tout en soulignant qu’ils réitèrent leur engagement en tant que peuple congolais et combattants de l’UDPS de soutenir sans faille les actions du président contre les attaques,les insultes et critiques non constructives.


"Le retour du chef de l’État congolais Félix Tshisekedi suscite encore et toujours des réactions. Plusieurs voix accusent le pouvoir en place d’avoir utiliser l’argent du trésor public pour accueillir Félix Tshisekedi de son voyage -  8 novembre 2021"
= https://pushmag.net/le-retour-du-chef-de-letat-congolais-felix-tshisekedi-suscite-encore-et-toujours-des-reactions-plusieurs-voix-accusent-le-pouvoir-en-place-davoir-utiliser-largent-du-tresor-public-pour-accueill/
1. Dans une mis au point le secrétaire général de l’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Augustin rejette en bloc ces allégations et condamne ce qu’il qualifie de mauvaise foi de la part de certains opposants et acteurs de la société civile.

« Comment expliquer quelqu’un qui n’était pas d’accord avec une démarche pouvait encore ordonner qu’on puisse sortir les moyens de l’État pour son accueil ? », s’est il interrogé avant d’expliquer : « C’est très malhonnête et la mauvaise foi. C’est vers 19 heures à la veille que le chef avait ordonné le service d’être à l’aéroport de préparer l’accueil… qui ne sait pas que le chef de l’État est le plus populaire du pays ? Les mêmes personnes ont voulu faire croire à l’opinion tant nationale qu’internationale que Félix Tshisekedi n’est pas aimé par la population à cause du dossier CENI et RAM ».
« En face de nous, nous n’avons pas des opposants, mais plutôt des frustrés qui expriment des ambitions démesurées et font preuve d’une haine viscérale contre le Chef de l’État», a déclaré le Secrétaire Général, Augustin KABUYA.

= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/03/apres-mboso-jm-kabund-appelle-les-kinois-a-reserver-un-accueil-chaleureux-a-tshisekedi-ce-jeudi.html/96595/
=https://www.mediacongo.net/article-actualite-95808_retour_de_tshisekedi_a_kinshasa_une_communion_reussie_entre_un_leader_et_sa_population_thierry_monsenepwo_ccu.html


"RDC :Félix Tshisekedi a effectué tous ses  voyages à l'extérieur en avion de location - 20 JUIL 2019
= https://deskeco.com/rdc-felix-tshisekedi-a-effectue-tous-ses-voyages-a-lexterieur-en-avion-de-location/
Le chef de l'Etat a effectué tous ces voyages en avion de location. Très souvent, Félix Tshisekedi a été à bord de 'Vista Jet' pour ses voyages à l'étranger.  Vista Jet fit être la plus grande compagnie de location des jets privés VIP au monde. Basé à Malte, Vista Jet a été fondé en 2004 par Thomas FLOHR son propriétaire. Vista Jet dispose d'une flotte riche de plus de 75 bombardiers de type 5000 et 6000.

Le président de la République a été en Angola trois fois, au Kenya deux fois, au Congo Brazzaville, à Addis-Abeba, à Windhoek en Namibie, au Rwanda, au Burundi, en Ouganda, en Tanzanie, en Zambie, en Afrique du Sud, à Libreville au Gabon, à Niamey au Niger, à Malabo en Guinée Équatoriale.
En dehors du continent, le chef de l'Etat a été à Washington aux États-Unis d'Amérique.
Pour les prochains voyages, le président de la République est attendu à Yokohama au Japon pour la TICAD 7 prévue du 26 au 28 août 2019.
Félix Tshisekedi a reçu aussi une invitation du président français, Emmanuel Macron, pour participer au Forum de Paris sur la Paix prévu en novembre 2019.

Tout aussi, le chef de l'Etat congolais prépare-t-il un voyage officiel au Royaume de Belgique avant la fin de cette année, selon une source digne de foi.
Pour son premier voyage à l'intérieur du pays, Félix Tshisekedi avait pris un régulier de Congo Airways, la compagnie nationale, pour se rendre à Lubumbashi et à Goma. C'est l'unique fois que le chef de l'Etat a pris un régulier pour ses déplacements.
DESKECO.COM est en train de mèner une enquête pour savoir pourquoi la présidence de la République se retrouve aujourd'hui sans avion en état de prendre en charge les déplacements du premier citoyen Congolais.


"RDC: l’aéronef bloqué en Espagne depuis 2016 est rentré au pays - 10 novembre 2021
= https://coulisses.net/rdc-laeronef-bloque-en-espagne-depuis-2016-est-rentre-au-pays/
Cela fait près de 6 ans que l’avion présidentiel de la République démocratique du Congo, Goulfstream IV, était retenu en Espagne pour insolvabilité. Le retour de l’engin au pays a été annoncé par la cellule de communication de la République. Il a atterri à l’aéroport de Ndjili.
En vue d’une récupération de l’aéronef, le président de la République avait instruit son directeur de Cabinet Guylain Nyembo Mbwizia pour que soit mis en place un groupe de travail, incluant le service de la logistique présidentielle, pour suivre de près ce dossier et ramener au pays ce patrimoine de l’Etat.


La cellule de communication renseigne que l’affaire remonte à 2016 quand le gouvernement de la République de l’époque envoie, pour entretien en Espagne, cet aéronef de la présidence cloué au sol par l’Autorité de l’Aviation Civile pour non-respect des normes techniques d’entretien telles que voulues par le fabricant et l’OACI.
Selon cette source, rien n’a été fait dans le sens d’honorer les factures d’entretien. Ainsi, les factures se sont accumulées jetant un discrédit sur l’Etat congolais.
« Toutes les factures de réparation ont été honorées en bonne et due forme et les pénalités accumulées pendant plus de 5 ans épongées», indique la cellule de communication de la Présidence qui ajoute que GESTAIR, le centre de maintenance de renommée internationale a remis à neuf le GIV en remotorisant l’aéronef de deux nouveaux moteurs Rolls-Royce.
« L’intérieur du GIV présidentiel a été complètement rénové et l’avion a été réadmis parmi les 3.000 prototypes en état de navigation au monde et dont aucun n’a jamais connu un crash« , révèle la cellule de communication de la Présidence.

"RDC: l’avion présidentiel regagne Kinshasa après 5 ans d’immobilisation en Espagne pour non paiement de factures d’entretien
10 novembre, 2021

= https://cas-info.ca/2021/11/rdc-lavion-presidentiel-regagne-kinshasa-apres-5-ans-dimmobilisation-en-espagne-pour-non-paiement-de-factures-dentretien/
"RDC: Félix Tshisekedi ramène au pays, l’avion présidentiel bloqué en Espagne pour insolvabilité -  Novembre 10, 2021
= https://latribuneplus.net/2021/11/10/rdc-felix-tshisekedi-ramene-au-pays-lavion-presidentiel-bloque-en-espagne-pour-insolvabilite/

"RDC : Où se trouve l’avion présidentiel « le Boeing 707-138B (MSN 64| 9Q-CLK) » utilisé par Joseph Kabila? -  16 août 2019
= https://actualite.cd/2019/08/16/rdc-ou-se-trouve-lavion-presidentiel-le-boeing-707-138b-msn-64-9q-clk-utilise-par-joseph
Depuis son accession au pouvoir, le Président de la République Félix Tshisekedi, ne dispose pas d’un avion présidentiel. Il affrète un jet privé pour effectuer ses voyages officiels, à l’étranger. Au début, il a utilisé le même avion que son rival du Front Commun pour le Congo (FCC), Emmanuel Shadary, lors de l’un de ses déplacements de campagne électorale à Mbuji-Mayi, un Dassault Falcon 900EX immatriculation F-HREG, nous confie une source proche de l’aviation civile.

Quelques temps après, il s’est rabattu à la société Vista Jet pour effectuer ses déplacements. Environs 50.000 USD sont dépensés par trajet, nous confie une source du Ministère des Finances. Plusieurs organisations de la société civile se sont récemment interrogées sur l’état actuel de l’aéronef présidentiel.
Avec 17 voyages à son compteur, la Présidence de la République, Félix Tshisekedi a fait exploser son budget de fonctionnement en six mois. Sur des prévisions linéaires de 16,472 millions USD, la Présidence de la République a dépensé 60,748 millions USD soit 368,79% et 184,38% comparativement à l’enveloppe alloué au fonctionnement annuel de l’exercice 2019.

De l’acquisition du B707-138B

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Avion%207072

C’est en 1998 que le Gouvernement congolais avait acquis un avion présidentiel, le Boeing 707-138B (MSN 64 | 9Q-CLK).  Cet aéronef congolais a été acheté sous l’initiative de Laurent Kabila, le père de l’ex-président Joseph Kabila, quelques mois après son accession au pouvoir et l’a utilisé jusqu’à son assassinat en janvier 2001, indique une source proche du feu Président congolais, contacté par Deskeco.
Après sa mort, le Boeing présidentiel 707-138B (MSN 64 | 9Q-CLK) est utilisé par Joseph Kabila pour les vols internationaux. 
Cliquer ici pour lire la suite


"Le retour de Félix Tshisekedi :« le Chef de l’État est l’homme le plus populaire du pays » (Kabuya) - 09.11.2021
= https://www.journaldekinshasa.com/le-retour-de-felix-tshisekedi-le-chef-de-letat-est-lhomme-le-plus-populaire-du-pays-kabuya/
Le   Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social Augustin Kabuya, relève que « le Chef de l’État est l’homme le plus populaire du pays. Les mêmes personnes voulaient faire croire à l’opinion que le Chef n’est plus aimé par la population à cause des dossiers RAM et CENI. Mais quand ils ont vu cette marée humaine, leur jalousie est allée jusqu’à l’extrême ».
 
S’agissant de son retour triomphal, « le Chef de l’État n’était pas d’accord avec notre démarche (de l’accueillir triomphalement jeudi dernier lors de retour au pays après avoir été en Israël, au G20 et à la COP26) a avoué Augustin Kabuya.
Et d’ajouter, comme tout démocrate, il nous a écoutés. Nous avons avancé des arguments convaincants qui l’ont poussé à donner son quitus à la dernière minute », a indiqué  le secrétaire général de l’UDPS.
« Comment une personne qui n’était pas d’accord avec une démarche, puisse encore ordonner qu’on débourse les moyens de l’État pour son accueil ? », s’interroge-t-il, après la polémique autour des moyens financiers sortis du Trésor public pour mobiliser la population et les institutions. Certains parlent même de 3 mille dollars par député national.
« C’est très malhonnête de faire de telles allégations. C’est de la mauvaise foi. Vous pouvez demander aux services de la présidence. C’est la veille, autour de 19 heures que le Chef de l’État avait autorisé d’être accueilli et a demandé à ses services d’être à l’aéroport et préparer tout son parcours ». précise le SG de l’UDPS.
Augustin Kabuya  a rejeté toutes ces allégations, et s’interroge : « pour aller à l’aéroport faut-il payer un billet de 2 mille dollars ? Et tous les moto-taximen (Wewa) qui ont été mobilisés, ont-ils été payé ? »


"« L’accueil réservé à Tshisekedi fils rappelle les pratiques ignominieuses et anachroniques du MPR parti-Etat jadis combattues par Tshisekedi père » (Lisanga) - 09-11-2021
= https://www.africa-press.net/congo-kinshasa/politique/laccueil-reserve-a-tshisekedi-fils-rappelle-les-pratiques-ignominieuses-et-anachroniques-du-mpr-parti-etat-jadis-combattues-par-tshisekedi-pere-lisanga

"Accueil délirant de Félix Tshisekedi /Kinshasa: Laurent Batumona félicite les bases - 9 NOVEMBRE 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/11/09/a-la-une/accueil-delirant-de-felix-tshisekedi-kinshasa-laurent-batumona-felicite-les-bases/

"RDC : Le côté humain de Félix Tshisekedi séduit les congolais - Novembre 9, 2021
= https://latribuneplus.net/2021/11/09/rdc-le-cote-humain-de-felix-tshisekedi-seduit-les-congolais/

"Retour de Félix Tshisekedi à Kinshasa : « c’est un accueil digne du père de la nation » (Présidence) - 4 novembre, 2021
= https://cas-info.ca/2021/11/retour-de-felix-tshisekedi-a-kinshasa-cest-un-accueil-digne-du-pere-de-la-nation-presidence/



"Caricature-COP26 : voyager, voyager, voyager encore,... le pays a besoin de l’argent !"
= https://actualite.cd/index.php/2021/11/01/caricature-cop26-voyager-voyager-voyager-encore-le-pays-besoin-de-largent


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"CENI : après décollage, l’avion va-t-il atterrir en douceur ?"
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/30/ceni-apres-decollage-lavion-va-t-il-atterrir-en-douceur

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Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 15/11/2021, 12:50 am

"Bientôt une usine de raffinerie d’or à Bukavu" ! Grands dieux notre Mulopwe Tshisekedi serait-il aussi devenu champion d'un équilibrisme douteux ? Dites-moi en effet, quelle belle surprise, quelle bonne nouvelle qu'il se réveille enfin de sa cuite d'ivrogne (de champagne !), il redecouvre ses judicieuses promesses de jadis  !  C'est au Congo son pays qu'il doit construire une usine de raffinerie et pas se laisser conter comme un premier venu avec cette affreuse histoire du raffinage de l'or de son pays chez le faux frère Kagame. Osons déjà maintenant espérer que va commencer pour lui le chemin de son désenvoûtement, son autre frère de l'autre Congo l'y aidera sans doute...

Hélas on déchante de suite lorsqu'on apprend qu'il se laisse insulter par son frère ennemi qui lui offre de construire sur son sol un "village moderne" sur les ruines de Nyiragongo. Quelle honte, quelle bassesse de soumission ! Ainsi donc le Chef d'Etat d'un vaste et riche Congo se laisserait racoler pour 30 millions USD - c'est la somme nécessaire, semble-t-il,  pour construire cet infâme village semblable au zoo des (figurants) nègres de l'Expo de Bruxelles de 1958 à qui l'on jetait des bananes ou alors aux villages Potemkine de façade pour visiteurs de la Russie tsariste ? Arrêtons cette descente dans les abîmes d'indignité, nous savons tous que nous méritons beaucoup beaucoup mieux. Avec moins de légèreté, moins de cupidité, moins d'irresponsabilité ! Continuons fût-ce la pression sur nos dirigeants pour qu'ils se mettent bien debout... Pleure oh pays bien aimé...

En attendant l'impayable Kabund qui n'a pas peur ou ne comprend pas tout de l'état du pays part en guerre contre ses propres moulins à vent pas éloignés du fanatisme et malheureusement il n'en défend pas davantage son champion Tshisekedi. Il voit facilement des ennemis en face de lui mais ne convainc pas assez sur ses raisons.



"Sud-Kivu: bientôt une usine de raffinerie d’or à Bukavu - 12 novembre 2021
= http://www.congoindependant.com/sud-kivu-bientot-une-usine-de-raffinerie-dor-a-bukavu/
Le ministre provincial des Mines et hydrocarbures, Apollinaire Bulindi a annoncé, mercredi 11 novembre, que la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, sera dotée d’une usine de raffinerie d’or dans deux mois.
Après avoir visité cette unité de production en montage sur le Boulevard Patrice Emery Lumumba, en diagonal de l’Hôtel Résidence, le ministre Bulindi parle d’une usine moderne dotée de sa propre source d’énergie.
Selon lui, avec la mise en place de cette usine, le gouvernement provincial sera une fois de plus en position de force pour lutter contre la fraude, car désormais le prétexte d’aller ailleurs pour le raffinage ne sera plus à l’ordre du jour.
Le ministre s’est plaint de voir qu’à ce jour la province n’arrive plus à produire de l’or comme dans le temps à cause de la fraude. Il a invité les comptoirs d’achat d’or à doubler leurs efforts pour produire de bons résultats.
ACP/


"RDC : Pour Noel Tshiani, le village moderne de $30 millions qu’offre Paul Kagame à Félix Tshisekedi est une « insulte » - 14 novembre 2021
= https://24sur24.cd/rdc-pour-noel-tshiani-le-village-moderne-de-30-millions-quoffre-paul-kagame-a-felix-tshisekedi-est-une-insulte/
Noël Tshiani Muadiamvita est contre le don de Paul Kagame en faveur des populations sinistrées à la suite de l’éruption du volcan de Nyiragongo à Goma au mois de mai 2021. Alors que P. Kagame promet de construire un village moderne à hauteur de 30 millions de dollars dans les alentours de Goma, N. Tshiani qualifie cela d’une « insulte » à la nation.

Pour lui, le Rwanda veut installer les Rwandais sur le territoire congolais avec la complicité de nos autorités.
« Nous, Congolais, n’acceptons pas une telle menace à notre souveraineté nationale. Ce n’est quand même pas impossible à la RDC à de trouver $30 millions pour financer la construction de ce village. S’il n’y a pas d’arrière-pensée, la RDC peut financer la construction de ce village sur fonds propres. On n’a pas besoin du Rwanda pour trouver $30 millions », a réagi Noël Tshiani Muadiamvita, candidat président de la République lors des élections de 2018.
Il faut éviter de créer d’autres Minembwes, ajoute-t-il.
« Si nous voulons un pays souverain, nous devons nous faire respecter et éviter d’humilier davantage notre population abusée par le Rwanda depuis plusieurs décennies. Nous avons des problèmes avec Minembwe, évitons de créer d’autres Minembwes partout en RDC ».



"RDC, universités : Jean-Marc Kabund vaut mieux qu’un fraudeur - 14 octobre 2021
= https://habarirdc.net/universites-jean-marc-kabund-vaut-mieux-fraudeur-rdc/
Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, est sans doute dans l’actualité depuis deux ou trois semaines en RDC. Beaucoup l’y martyrisent, notamment au sujet d’une évocation d’une citation latine attribuée maladroitement à un Auguste César plutôt qu’à Jules César, le Latin. Kabund étudie, et en RDC : il honore son pays.
Mais, moi, c’est un personnage courageux que je vois. Je m’explique.
Assis dans une salle de classe, devant un jury constitué pour évaluer son travail de fin de cycle de graduat, Jean-Marc Kabund a défendu son travail académique. Fièrement, on le voit sur des photos, afficher son travail. C’est un acte triplement assumé.

Etre sincère et honnête pour aller loin

D’abord, Kabund atteste par ce fait qu’il étudie. Cela tend à confirmer la rumeur selon laquelle jusqu’à son ascension rapide au sein du parti présidentiel, UDPS, il n’avait pas de diplôme universitaire. Et il est passé du secrétaire général du parti au vice président de l’Assemblée nationale.
Ensuite, Kabund n’est pas complexé. Il reconnaît ses limites et va vite apprendre. On sait que beaucoup dans sa situation se sont plu à acheter des diplômes, à coup de billets de banque ou de pressions politiques. Membre du parti présidentiel, ça donne quand même pas mal d’entrées dans plusieurs bureaux, en RDC.
Enfin, cet homme politique a choisi, malgré les moyens dont il peut disposer, d’étudier dans une université de son pays. Plusieurs dans sa situation, ont choisi des universités occidentales.
De cette manière, ils ont pu se pavaner d’avoir fait de bonnes ou sérieuses études. Mais du même coup, ils ont fait la publicité des universités étrangères et ont décommandé ainsi auprès des jeunes et d’autres compatriotes, l’inscription dans les universités nationales.

Le patriotisme en actes

Il n’y a pas meilleure façon d’enseigner à aimer ou à consommer le fameux « Made in RDC ». Beaucoup le professent du bout de leurs lèvres, mais peu seulement y parviennent par des actes. Avoir vu, par exemple Joseph Kabila étudier dans une université sud-africaine après 18 ans au pouvoir, cela m’a fendu le cœur. Imaginez qu’il ait choisi une université de la RDC et qu’il se soit présenté devant un jury de professeurs de son pays !
Malheureusement, il lui a manqué le courage. Et c’est très dommage. Car si même les dirigeants de ce pays ne peuvent aller eux-mêmes dans nos écoles et nos universités congolaises, ou y envoyer leurs enfants, qui d’autres devrait y aller ?
Pour toutes ces raisons, je félicite Jean-Marc Kabund. C’est un patriote.


"RDC : Kabund appelle ses collègues députés à doubler le budget de la défense pour « voir leur volonté à vouloir finir la guerre à l'Est » - 14 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/14/rdc-kabund-appelle-ses-collegues-deputes-doubler-le-budget-de-la-defense-pour-voir-leur

"Exclusivité : Jean-Marc Kabund envoie un message à tous les infiltrés qui veulent détruire l’UDPS - 13 novembre 2021
= https://www.diaspordc.com/exclusivite-jean-marc-kabund-envoie-un-message-a-tous-les-infiltres-qui-veulent-detruire-ludps/

"[Kabund insiste: l'état de siège sera là jusqu'à ce que la situation sécuritaire se stabilise - 13 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/13/kabund-insiste-letat-de-siege-sera-la-jusqua-ce-que-la-situation-securitaire-se

"Kabund devant les combattants : « Nous allons faire de tout notre mieux pour que les sociétés viennent afin que vous soyez engagés » - 13.11.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-96183_kabund_devant_les_combattants_nous_allons_faire_de_tout_notre_mieux_pour_que_les_societes_viennent_afin_que_vous_soyez_engages.html

"Jean-Marc Kabund à propos de la chanson "Nini tosali té": "qu’ils chantent tout ce qu’ils veulent,mais nous nous continuons à travailler" - 12.11.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-96177_jean_marc_kabund_a_propos_de_la_chanson_nini_tosali_te_qu_ils_chantent_tout_ce_qu_ils_veulent_mais_nous_nous_continuons_a_travailler.html

"Kabund aux chansons « MPR, Bob Elvis...» : « Est-ce-que dans le passé ils chantaient de telles chansons ? ». - 13 Nov 2021
= http://critikinfo.net/actualites/615-kabund-aux-chansons-chansons-mpr-bob-elvis-est-ce-que-dans-le-passe-ils-chantaient-de-telles-chansons-

"Accueil de Tshisekedi : Fatshi serait en désaccord avec Kabuya et Kabund - 8 novembre 2021
= https://24h.cd/2021/11/08/accueil-de-tshisekedi-fatshi-serait-en-desaccord-avec-kabuya-et-kabund/


Compatriotiquement! 


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 25/11/2021, 11:17 pm

Le pouvoir en place en ses animateurs les plus élevés, les présidents du Sénat et de l'Assemblée Bahati & Mboso, le PM Lukonde et le Conseiller principal du PR Beya, s'est rendu chez le Cardinal Ambongo pour échanger des problèmes de l'heure dont nous savons que le principal est le différend entre l’Église Catholique(et les Protestants de l'Ecc) d'avec ce pouvoir au sujet de son investiture contestable de Kadima à la Ceni. Au sortir de cette rencontre tous les participants ont chanté la paix et Ambongo a précisé que l'échange avait comme objectif de clarifier les choses et s'est cru autorisé de conclure qu'il fallait repartir sur de nouvelles bonnes bases. Quelles ont ces nouvelles bases ? Attendons la suite...

Il y'a quelque temps le Cardinal Ambongo n'a pas manqué d'accuser l'Udps de le menacer, ses services ont même été attaqués. Peut-on en conclure maintenant que cette hostilité du pouvoir, le différend au sujet de l'investiture de Kadima ont trouvé des résolutions lors de cette rencontre ou l'attention du pouvoir envers l’Église Catholique manifestée par cette visite de haut niveau a suuffi pour que Ambongo efface ce mauvais passé ? Souhaitons que ses ouailles ne lui reprochent pas trop vite d'avoir mis un emplâtre sur une jambe de bois.

Soulignons aussi que la haute représentation conviée à la visite chez Ambongo signifie une commande expresse ou une réponse appuyée du Chef de l’État, mais au-delà de l'importance que le PR marque ainsi à l’Église catholique signifie-telle aussi une décision de sa part de solutionner autrement qu'il ne l'a fait jusque-là la question de l'investiture de Kadima, veut-il aller jusqu'à la remise en question de cette nomination ? Pour en savoir davantage on attend pour le moins d'autres développements...



"RDC : les principaux animateurs d'institutions politiques en mission d'apaisement auprès du cardinal Fridolin Ambongo
= https://www.radiookapi.net/2021/11/24/actualite/politique/rdc-les-principaux-animateurs-dinstitutions-politiques-en-mission
= https://www.radiookapi.net/2021/10/30/actualite/politique/cardinal-ambongo-apres-investiture-de-denis-kadima-nous-avons-dit-au
= https://www.radiookapi.net/2021/10/28/actualite/revue-de-presse/forum-des-fridolin-ambongo-je-ne-me-sens-plus-en-securite


"RDC : Ce que l'on sait de la visite nocturne des hauts  représentants de l'Etat chez le cardinal Ambongo - 24 novembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1270536/politique/rdc-ce-que-lon-sait-de-la-visite-nocturne-des-hauts-representants-de-letat-chez-le-cardinal-ambongo/


"RDC : Mboso, Lukwebo, Sama Lukonde et François Beya en mission d'apaisement chez le cardinal Ambongo - 24 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/24/rdc-mboso-lukwebo-sama-lukonde-et-francois-beya-en-mission-dapaisement-chez-le-cardinal-ambongo.html/98182/
= https://actualite.cd/2021/11/24/sama-bahati-mboso-et-beya-chez-ambongo-lobjectif-est-de-clarifier-les-choses-et-repartir


LES CHEFS DES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE CHEZ L’ARCHEVEQUE : Les nouvelles bases de Ambongo sont anciennes - 25 novembre 2021
= https://lemaximum.cd/les-chefs-des-institutions-de-la-republique-chez-larcheveque-les-nouvelles-bases-de-ambongo-sont-anciennes/
Mercredi 24 novembre 2021, une délégation des principaux chefs des institutions de la République a rendu visite au cardinal Fridolin Ambongo. Christophe Mboso N’Kodia de l’Assemblée nationale, Modeste Bahati Lukwebo du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, le 1er ministre, ainsi que François Beya, le conseiller spécial du président Tshisekedi en matière de sécurité se sont entretenus avec l’archevêque métropolitain de Kinshasa sur des sujets qui fâchent. «Nous sommes venus échanger avec son Eminence pour clarifier certaines choses, car il y a des gens qui veulent profiter du nom de l’église pour faire n’importe quoi», a déclaré Christophe Mboso, chef de la délégation. Tandis que le cardinal Ambongo expliquait que «nous avons échangé sur tout ce qui peut prêter à interprétations, comme vous avez l’habitude de lire sur les réseaux sociaux où on écrit n’importe quoi sur le Cardinal. C’était pour nous l’occasion de clarifier les choses et de repartir sur les bases nouvelles. L’église comme l’Etat, nous sommes au service du même peuple. Nous avons intérêt à travailler ensemble pour aller de l’avant afin que notre peuple vive dignement».

Echanges


Le rendez-vous du Centre Lindonge de Kinshasa, qui tient lieu de siège de l’archevêché de Kinshasa, est la suite réservée par le président de la République à une demande d’audience de l’église catholique locale. «Fatshi a demandé à ses plus proches collaborateurs de s’entretenir avec le clergé catholique pour plus de transparence», a confié une source crédible au Maximum. A l’issue des échanges, Ambongo a également déclaré que «je suis très heureux, très honoré de recevoir les grands animateurs de notre pays, les piliers de nos institutions. Quand vous les voyez tous là, et de l’autre côté le grand conseiller du Président en matière de sécurité, ça signifie que c’est le Président, donc je me sens tellement honoré de les recevoir ici ».
L’entrevue avec le primat de l’église catholique intervient au plus fort de la crise entre une partie de cette congrégation soutenue par l’église du christ au Congo, qui contestent la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI. Outre un travail de lobbying dans divers pays occidentaux contre le pouvoir en place et le processus électoral en cours, catholiques et protestants avaient juré par tous les grands dieux de s’opposer, par tous les moyens légaux, à l’investiture du président kasaïen comme Félix Tshisekedi, de la centrale électorale.
Deux organisations rattachées aux catholiques et aux protestants, le CALCC et le MILAPRO, s’étaient lancées dans des manifestations publiques à travers le pays, qui se sont soldées par des fortunes diverses. La dernière en date, lundi 22 novembre, fut un projet raté de sit-in devant le siège de la CENI à Kinshasa.

Enthousiasme apparent

L’enthousiasme apparent des participants aux entretiens du Centre Lindonge est loin de convaincre tous les observateurs de la scène politique rd congolaise. Au-delà de la question de la désignation du président de la CENI, c’est le président de la République Félix Tshisekedi qui est contesté par un groupe de prélats catholiques de l’Ouest, depuis la proclamation des résultats de la présidentielle 2018. Ce groupe semble avoir décidé de s’assurer de son départ du pouvoir au terme de son premier mandat en 2023. Le vrai problème, selon ces observateurs, réside dans l’étendue des pouvoirs qu’il s’arroge ainsi et de l’ampleur des immixtions dans la gestion «temporelle» d’un pays laïc par des institutions religieuses.
Le conflit entre ces princes de l’église catholique et le pouvoir tshisekediste n’est pas sans ramener à la surface les rapports en dents de scie entre la même église et les prédécesseurs du nouveau locataire du Palais de la Nation.

Le problème

En RDC, il n’est pas de pouvoir politique qui ne se soit heurté au contre-pouvoir religieux, principalement d’obédience catholique, sous prétexte de défense des intérêts des populations qui n’ont pourtant jamais commis les têtes couronnées de la congrégation romaine à cette tâche relevant dans une démocratie aux seuls représentants élus du peuple.
La mémorable apathie de ces pères spirituels face aux souffrances et aux atrocités imposées à «leurs brebis» non seulement pendant la colonisation mais aussi après celle-ci par des guerres d’agression téléguidées par les occidentaux revient en mémoire. Entre 5 et 10 millions de Congolais y ont trouvé la mort, selon les statistiques onusiennes qui ont révolté toutes les âmes bien-pensantes, à l’exception notable de celles de ces «pères spirituels».
Aujourd’hui encore, les richesses naturelles et du sous-sol de la RDC sont de nouveau soumis à un bradage sans nom par les mêmes puissances occidentales. Mais elles ne suscitent que de très rares réprobations teintées de partis-pris contre des autorités politiques chargées de la gestion des miettes leur abandonnées parcimonieusement.
Mardi au Centre Lindonge, le cardinal Ambongo semble être demeuré fidèle à la posture usurpatrice susmentionnée de l’église catholique. «L’église comme l’Etat, nous sommes au service du même peuple», a-t-il claironné, soutenant implicitement l’idée fallacieuse d’une responsabilité égale et partagée avec l’Etat dont on chercherait en vain les fondements dans la constitution en vigueur."


"RDC : Fridolin et Félix l'heure est à l'apaisement (vidéos) - 24 novembre 2021
= https://sphynxrdc.com/rdc-fridolin-et-felix-lheure-est-a-lapaisementvideo-s/


"LE DÉBAT SPÉCIAL. Quel est le bilan de six premiers mois du gouvernement de Sama Lukonde ?"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 26/11/2021, 4:16 pm

S'il y'a quelque embrouille dans la communication et les faits de la part des protagonistes, il semble bien que les religieux catholiques  et protestants se sont résolus à fumer le calumet de la paix : les animateurs des institutions de haut niveau se sont rendus chez le Cardinal Ambongo et chez le Révérend Bukundoa ensuite  les prélats catholiques ont été reçus par le président Tshisekedi. Ailleurs Hammer et les Américains ont adopté publiquement le cabinet Kadima ; mais le porte-parole des protestants Eric Senga continue à tenir des propos qui prêtent à équivoque. Qu'en est-il au jste, faut-il encore douter de cette pacification ?
En attendant Sesanga propose dix solutions pour réduire le train de vie des institutions ; qoui en dire ?



"Après Fridolin Ambongo, François Beya, Bahati, Lukwebo, Christophe Mboso et Sama Lukendo chez Bukundoa - 25 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/25/rdc-apres-fridolin-ambongo-francois-beya-bahati-lukwebo-christophe-mboso-et-sama-lukonde
= https://actualite.cd/2021/11/26/rdc-apres-echange-avec-francois-beya-sama-lukonde-christophe-mboso-et-bahati-lukwebo


"RDC/Affaire CENI-Kadima : « Il y a un temps pour se quereller et un temps pour aller de l'avant (CENCO) - 26 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/26/rdc-affaire-ceni-kadima-il-y-a-un-temps-pour-se-quereller-et-un-temps-pour-aller-de-lavant-cenco.html/98361/
= https://actualite.cd/2021/11/26/mgr-utembi-apres-echange-avec-tshisekedi-il-y-un-temps-pour-tout-un-temps-pour-reflechir
= https://www.radiookapi.net/2021/11/27/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-et-les-eveques-de-la-cenco-echangent-des

" Sama Lukonde, François Beya, Bahati Lukwebo et Christophe Mboso après échange avec l'ECC : "nous avons demandé qu'on tourne la page des frustrations et mécontentements nés à la suite de l'entérinement de l'équipe de la CENI - 26 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/26/sama-lukonde-francois-beya-bahati-lukwebo-et-christophe-mboso-apres-echange-avec-lecc

"RDC/CENI : Tshisekedi reçoit les évêques de la CENCO pour lever « le malentendu » - 26 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/26/rdc-ceni-tshisekedi-recoit-les-eveques-de-la-cenco-pour-lever-le-malentendu.html/98331/

"


"


"


""


"RDC: Devant Félix Tshisekedi, la CENCO a demandé notamment la requalification de l'état de siège - 26 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/26/rdc-devant-felix-tshisekedi-la-cenco-demande-notamment-la-requalification-de-letat-de

""Les Etats Unis prêts à accompagner le processus électoral avec Denis Kadima à la tête de la CENI (Mike Hammer) - 26.11.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-96809_les_etats_unis_prets_a_accompagner_le_processus_electoral_en_rdc_avec_denis_kadima_a_la_tete_de_la_ceni_mike_hammer.html
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/26/rdc-les-usa-prets-a-apporter-un-appui-aux-besoins-techniques-de-la-ceni-pour-des-bonnes-elections-en-2023.html/98327/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-96814_washington_reaffirme_son_partenariat_avec_la_ceni_pour_les_elections_de_2023.html

"



"


"En RDC, la puissance de l’église catholique est inversement proportionnelle à la faillite de l’Etat dans les secteurs vitaux comme l’Education, la santé,... (TRIBUNE) - 26.11.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-96775_en_rdc_la_puissance_de_l_eglise_catholique_est_inversement_proportionnelle_a_la_faillite_de_l_etat_dans_les_secteurs_vitaux_comme_l_education_la_sante_tr.html

= https://www.radiookapi.net/2020/07/30/actualite/revue-de-presse/actualitecd-rdc-tshisekedi-recu-les-13-personnalites-qui




"RDC  : les 10 solutions de Sesanga pour réduire le train de vie des institutions - 25 novembre 2021
= https:/
= ouragan.cd/2021/11/rdc-les-10-solutions-de-sesanga-pour-reduire-le-train-de-vie-des-institutions/
1° La réduction à 250  membres l'effectif du cabinet du président de la République
2° La réduction de la taille du gouvernement à 35 membres
3° La réduction du coût du fonctionnement de l'Assemblée nationale et du Sénat
4° La rationalisation des missions des officiels
5° La suppression des avantages multiples accordés frauduleusement aux anciens Premiers ministres et membres du gouvernement

6° La révision du régime des avantages accordés aux anciens présidents de la République
7° Dissolution du CNSA et suppression de nombreuses structures rattachées à la présidence
8° La suppression des féodalités fiscales
9° La réduction de la taille de l'Assemblée nationale
10° Le renforcement de l'encadrement légal de la gestion des provinces


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ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 29/11/2021, 3:38 pm

"J’OSE UNE QUESTION : SI TSHESEKEDI ÉTAIT TROP BÊTE OU INUTILEMENT OPPORTUNISTE POUR DIRIGER CE GRAND PAYS ???

L’une des grandes priorités du moment est l’éradication des violences à l’Est mais malheureusement elle demeure jusque-là la plus grande ratée du mandat de notre actuel PR : depuis 6 mois son état de siège est quasiment improductif. Non pas que je néglige la complexité et la longue permanence de la situation mais à voir l’approche adoptée par Tshisekedi qui consiste à laisser de son propre chef sans participation parlementaire tout faire aux voisins rwandais et ougandais ainsi introduits officiellement dans nos institutions, nos services militaires et de renseignements, dans notre économie où il leur accorde gratis l’exploitation de nos minerais et autres biens, des questions majeures de bonne gouvernance, de souveraineté et de démocratie se posent.


Comment en arrive-t-on en effet à accorder au PR assez d’intelligence pour un prix à payer pour la pacification du pays et pour son maintien au pouvoir qui se situe à ce niveau, qu’il faille vendre à ce point le pays aux étrangers sans autre espoir de succès ??? Il vient encore d’autoriser sans discussion parlementaire l’entrée de l’armée ougandaise dans nos frontières pour contrer les fameux ADF (ougandais !?) qui tuent nos civils innocents depuis 7 ans (2014). Beaucoup de nos élites désapprouvent cette démente initiative et une source gouvernementale bredouille que c'est là une solution provisoire en attendant la réorganisation de notre armée. Sans blague lorsque l'on connait des vieilles tensions entre les deux pays qui ont laissé des traces d'animosités mutuelles et des accords économiques trop en faveur de l'Ouganda ! Ailleurs c'est un de nos députés vient de nous révéler une cabale invraisemblable qui oblige la SAKIMA, une société minière congolaise qui exploite le coltan, la cassitérite et le wolfranite du Maniema et des Kivus à se déporter derrière une société rwandaise… Quelqu'un de sensé y comprend-il quelque chose et les autorités de notre pays sont-elles folles et idiotes à ne rien comprendre de la souveraineté ? Voilà l’essentiel  de mes interrogations… !

Il y'a aussi cet imbroglio autour du dialogue retrouvé entre les religieux et le pouvoir en place au sujet de la Ceni qui attire l'attention. Malgré l'optimisme affiché par les uns et les autres les Catholiques et les Protestants les plus bavard n'en réclament pas moins une loi organique consensuelle autour de laquelle tous peuvent travailler. On en attend donc des développements ultérieurs.



"La RDC autorise l'armée ougandaise à entrer en Ituri et au Nord-Kivu pour lutter contre les ADF - 28/11/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211128-la-rdc-autorise-l-arm%C3%A9e-ougandaise-%C3%A0-entrer-en-ituri-et-au-nord-kivu-pour-lutter-contre-les-adf
C'est une information RFI : les forces armées ougandaise sont autorisées à pénétrer dans les territoires de l'est de la République démocratique du Congo. Le président congolais Félix Tshisekedi a accepté la demande formulée par son homologue ougandais Yoweri Museveni. Cette intervention devrait prendre la forme d'une opération conjointe avec les FARDC. L'objectif est notamment de poursuivre le groupe armé ADF qui sévit dans la zone. Mais au regard de l'histoire récente entre les deux pays, c'est une décision sensible, qui n'a pas encore été annoncée officiellement par les deux chefs d'États.

La décision du chef de l'État congolais a été prise vendredi soir mais l'information nous a été confirmée samedi par une source onusienne. Selon cette source, les Nations unies ont été informées de la volonté de Félix Tshisekedi de laisser l'UPDF, l'armée ougandaise, entrer sur les territoires du Nord-Kivu et de l'Ituri. D'après nos informations, cette intervention prendrait la forme d'une opération conjointe avec les Forces armées congolaises. Reste à savoir si les FARDC seront en mesure d'assurer une telle opération.
Le premier objectif est de combattre le groupe armé des ADF, les Forces démocratiques alliées. Un groupe qui multiplie les attaques contre les civils et les forces congolaises ces dernières années. Le 16 novembre dernier, les autorités ougandaises ont également accusé les ADF d'être à l'origine des deux attentats de Kampala. C'est cet évènement qui a permis à Yoweri Museveni d'accentuer la pression sur son homologue.
Cela fait des années que le président ougandais tente d'obtenir l'aval de Félix Tshisekedi pour cette opération, car il existe également des enjeux économiques. En mai dernier, un consortium ougandais s'est vu attribuer la construction de plusieurs routes reliant les deux pays. Il s'agirait donc également de protéger les travaux. 
Pour l'heure, le gouvernement congolais n'a pas répondu aux sollicitations de RFI, mais le président de la Commission défense et sécurité de l'Assemblée nationale Bertin Mubonzi, nous explique ne pas avoir été surpris par la décision présidentielle. Il affirme cependant que la mise en application de la décision doit encore être étudiée, notamment au Parlement.

Même tonalité du côté des Nations unies qui expliquent que la Monusco a été informée pour se coordonner avec les forces présentes sur le terrain. La présence ougandaise en RDC est un sujet sensible, notamment pour les habitants de l'est du pays. Les multiples conflits de ces dernières années ont régulièrement impliqué les puissances voisines, et les violences ont laissé des traces dans les esprits.
Pour plusieurs observateurs, membres de la société civile mais aussi internationaux, la probable arrivée d'une autre puissance militaire en Ituri et au Nord-Kivu est une menace de plus pour les civils. Ils estiment notamment que les ADF sont mêlés aux habitants ce qui rend difficile leurs indentifications. « Les Ougandais y arriveront-ils mieux que les FARDC ou que la Monusco ?, s'interroge un de nos interlocuteurs. C'est possible mais ce n'est pas assuré non plus. »
Il s’agit d’un aveu d’échec de l’état de siège qui est en vigueur depuis plus de 6 mois et qui n’arrive pas à ramener la paix dans les provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu.
Stewart Muhindo, militant de la Lucha à Goma dans le Nord Kivu
Magali Lagrange
= https://afrique.lalibre.be/65953/la-rdc-autorise-larmee-ougandaise-a-traquer-des-rebelles-adf-sur-son-territoire/

"Autorisation de Tshisekedi à l’armée ougandaise d’entrer en RDC : Décision « inacceptable, Nation en danger » (Denis Mukwege) - 28 novembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/28/autorisation-de-tshisekedi-a-larmee-ougandaise-dentrer-en-rdc-decision-inacceptable-nation-en-danger-denis-mukwege.html/98504/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/28/entree-des-troupes-ougandaises-en-rdc-la-societe-civile-sy-oppose.html/98518/

"Muzito, Mukwege, Sesanga… contre le retour de l’UPDF en RDC - 29/11/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/11/muzito-mukwege-sesanga-contre-le-retour-de-lupdf-en-rdc/
= https://www.7sur7.cd/index.php/2021/11/29/rdc-muzito-appelle-les-forces-politiques-et-sociales-contraindre-le-regime-tshisekedi

"RDC : craintes sur l’arrivée de l’armée ougandaise, qui consacre l’échec de l’état de siège – JJ Wondo - 29 novembre 2021
= https://afridesk.org/rdc-craintes-sur-larrivee-de-larmee-ougandaise-qui-consacre-lechec-de-letat-de-siege-jj-wondo/

" Le variant  » retour de l’UPDF « - 29 novembre 2021
= https://www.forumdesas.net/2021/11/le-variant-retour-de-lupdf/


"Entrée de l'UPDF en RDC: Une « solution provisoire » avant la réorganisation de l’armée (source gouvernementale) - 29.11.202
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/11/28/en-rdc-l-armee-ougandaise-autorisee-a-passer-la-frontiere-pour-traquer-les-rebelles-adf_6103952_3212.html


"Est de la RDC : « L’approche militaire risque de renforcer les groupes armés plutôt que de les détruire » -29 novembre 2021

= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/11/29/est-de-la-rdc-l-approche-militaire-risque-de-renforcer-les-groupes-armes-plutot-que-de-les-detruire_6104027_3212.html


"Des affrontements entre les FARDC et les miliciens de CODECO font 12 morts à Djugu en RDC - 29 novembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/65968/des-affrontements-entre-les-fardc-et-les-miliciens-de-codeco-font-12-morts-a-djugu-en-rdc/
= https://actualite.cd/2021/11/29/attaque-sanglante-pres-de-drodro-cest-la-4eme-fois-depuis-mi-novembre-que-des-deplaces
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/11/29/nouvelle-attaque-dun-site-des-deplaces-pres-de-drodro-22-corps-inhumes-dans-des-fosses-communes.html/98537/


"Assemblée nationale : le député Alfred Maisha adresse une question orale avec débat à la ministre du portefeuille au sujet de l'accord signé entre Sakima et la société Rwandaise Dither LTD - 28 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/28/assemblee-nationale-le-depute-alfred-maisha-adresse-une-question-orale-avec-debat-la



"CENI : la CENCO estime que si ses recommandations notamment sur les réformes consensuelles de la loi électorale sont prises en compte, elle peut « évoluer avec Kadima » - 29 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/29/ceni-la-cenco-estime-que-si-ses-recommandations-notamment-sur-les-reformes-consensuelles
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO)n'a toujours pas digéré l'installation de Denis Kadima comme président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle n’a pas encore levé l’option de collaborer avec l’actuel bureau de la CENI. La CENCO indique que si les recommandations qu’elle a faites au Chef de l’Etat sur les réformes consensuelles sont prises en compte, elle va « évoluer avec Denis Kadima »
« Dans la mesure où les propositions, les recommandations que la CENCO fait aux autorités compétentes sont acceptées, on pourra trouver un consensus, des réformes consensuelles et je pense qu'on peut évoluer avec Denis Kadima. Et c'est possible, on avancerait, la CENCO ne s'impose pas là-dessus. Je parle de consensus, ça signifie que les autres parties prenantes de l'opposition extra parlementaire se mettraient d'accord par rapport aux réformes, ce serait une avancée », a dit Donatien Nshole, au cours d’un point de presse ce lundi 29 novembre.

Parmi les recommandations de la CENCO, il y a notamment la réforme consensuelle de la loi électorale.
L’examen de la proposition de la loi électorale est inscrit au calendrier de la session de septembre en cours. Cette session se clôture le 15 décembre mais cette proposition n’est toujours pas à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale. Plusieurs observateurs souhaitent par exemple le retour de la présidentielle à deux tours, la suppression du seuil électoral, le renforcement de mécanisme de transparence électorale en procédant à la publication des résultats des scrutins de chaque bureau de vote.

[size]"RDC : la Cenco reste ferme face au pouvoir de Félix Tshisekedi -29 novembre 2021[/size]
=  https://www.jeuneafrique.com/1273076/politique/rdc-la-cenco-reste-ferme-face-au-pouvoir-de-felix-tshisekedi/

"RDC : la CENCO appelle les partis d’opposition à s’assumer et à ne pas se cacher derrière l’Église - 29 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/29/rdc-la-cenco-appelle-les-partis-dopposition-sassumer-et-ne-pas-se-cacher-derriere

"Élections en 2023 : « L’ECC refuse de collaborer avec la CENI de Kadima au stade actuel » (Eric Senga) -
29 novembre 2021 à

= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/29/rdc-la-cenco-encourage-le-calcc-et-le-milapro-a-prendre-leur-responsabilite-citoyenne.html/98569/

"Malgré la réconciliation Fatshi - Cenco - Ecc, le problème lié à la souveraineté du peuple demeure (Adolphe Muzito) - 29.11.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-96930_malgre_la_reconciliation_fatshi_cenco_ecc_le_probleme_lie_a_la_souverainete_du_peuple_demeure_adolphe_muzito.html

= https://laprosperiteonline.net/2021/11/29/a-la-une/rdc-adolphe-muzito-relance-le-combat-et-reclame-le-consensus/
= https://actualite.cd/2021/11/29/rdc-la-cenco-demande-tshisekedi-que-les-reformes-de-la-loi-electorale-se-fasse-de
= https://actualite.cd/2021/11/29/rdc-epst-apres-soumission-de-ses-preoccupations-majeures-au-ministre-la-cenco-rassure
= https://actualite.cd/2021/11/29/rdc-ceni-leglise-catholique-suspend-sa-participation-au-sein-de-la-plateforme-des
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/29/rdc-la-cenco-rassure-tony-mwaba-de-son-soutien-dans-la-mise-en-oeuvre-de-la-gratuite-de-lenseignement.html/98577/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/29/rdc-la-cenco-encourage-le-calcc-et-le-milapro-a-prendre-leur-responsabilite-citoyenne.html/98569/
= https://actualite.cd/2021/11/29/rdc-ceni-leglise-catholique-suspend-sa-participation-au-sein-de-la-plateforme-des
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-96911_ceni_denis_kadima_confirme_proche_de_l_udps_albert_moleka.html

" En quête du « juste prix » des produits et services
Mutualiser les énergies

= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2804

"Fin de la tempête ? - 29 novembre 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/11/29/rasoir/fin-de-la-tempete/


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 13/12/2021, 6:06 pm

En attendant le grand oral du Chef de l'Etat au Congrès merci svp  de lire l'excellent éditorial de Forum des As qui brosse avec maestria un état de la Nation de son cru ! Respectivement les secteur politique, social et sécuritaire ainsi que les attentes des populations en général sont passés à son peigne fin !Que dire après du discours lui-même sinon de bons sentiments, beaucoup de bonnes intentions encore faut-il qu'il s'en réalise un certain nombre pour qu'il y'ait à terme bien moins des promesses en l'air. Quelques oublis majeurs quand même comme sa politique naïvement affable avec le Rwanda à qui il a offert quasiment gratis le traitement de nos minerais, le dossier RAM mais aussi sa propension au tribalisme- il vient encore de nommer à la tête de l'ANR un natif de son village...

Sinon devant un Congrès très majoritairement acquis à son mandat avec son Union sacrée le Président s'est complu à s'accorder un satisfecit en égrenant son bilan sur les avancées démocratiques s'agissant de prochaines élections, sa lutte contre la corruption et ses actions sur la justice avec l'IGF, ses efforts sécuritaires avec l'état de siège en Ituri et au Nord Kivu mais aussi en défendant les opérations ougando-Congolaises, sa mise à l'international du pays avec ses multiples voyages. C'est  plutôt l'habituel panel d'un dirigeant qui veut se représenter son bilan mitigé soit-il. Mais quelles garanties concrètes que tous ses prérequis aboutiront à un meilleur Congo et surtout quoi là dedans que la population peut palper chez elle en meilleur pouvoir d'achat, en un meilleur social. Un bravo conditionnel et la suite...



"Grand oral : vivement des actes ! - 13/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/grand-oral-vivement-des-actes/
Autant le souligner tout de go. Pour son grand oral de ce lundi, Félix-Antoine Tshisekedi n’a pas à convaincre les parlementaires. L’auditoire estampillé  » Congrès  » lui est quasiment entièrement acquis. Voire dévoué. On ne prêche pas aux convertis. A la suite de la vaste OPA -Offre publique d’achat- sur l’Assemblée nationale  pudiquement appelée  » requalification de la majorité « , Fatshi a bétonné les deux chambres du  Parlement.
Normal en régime semi présidentiel ou semi parlementaire lorsque le président de la république est en même temps le véritable patron de la famille politique majoritaire à l’Assemblée nationale. Avec le risque presqu’assuré d’avoir un parlement  » godillot « . Une espèce de chambre d’enregistrement de la volonté du Prince. Ce cas de figure n’est  ni une spécialité ni une spécificité tropicale. Dépités par l’émasculation continue de la Chambre des députés, certaines stars de la politique française militent pour la VIème République.


C’est donc peu de dire que le chef de l’Etat congolais n’a pas à convaincre les députés et  les sénateurs dont l’immense majorité joue au plus  » fatshiste que moi, n’est pas encore né « . Le Président n’aura pas non plus besoin de forcer son talent pour arracher des applaudissements   à tout rompre du public qui sera composé essentiellement de  » combattants « .  Pas besoin d’être prophète ni  prestidigitateur- c’est selon- pour imaginer le nombre incalculable de  » standing ovations  » qui vont ponctuer l’adresse présidentielle.
Les attentes du plus grand nombre sont, cependant,  à mille lieues des dithyrambes, salamalecs et autres chants à la gloire du  » chef  »  qui sortiront de travées et du balcon  de la salle des congrès du Palais du peuple. Les Congolais attendent du Président des antidotes concrets à la morosité généralisée ambiante.

Au plan politique, le pays est presque rentré à la case départ. Telle une maladie ultra  contagieuse, la crispation politique est à son comble. A l’image de la composition de la CENI que seul le Pouvoir et ses satellites reconnaissent.
Ce n’est certainement pas le débauchage à tout va  qui fera baisser la tension.  Une vieille pratique, façon palliatif à court terme, qui retarde l’échéance sans résoudre le vrai problème.
Orfèvre en la matière, Mobutu peut témoigner -outre-tombe- sur les limites de l’exercice. Séduit par la formule, Joseph Kabila a constaté à ses dépens qu’en fait d’un édifice solide, feue sa majorité composite  reposait sur du sable.

Et le social dans tout cela ? A deux ans tout juste de la fin du quinquennat, aucune ligne n’a bougé sur le premier de fronts. Loin des chiffres et autres graphiques sur les indicateurs du cadre macroéconomique, les clignotants sociaux sont toujours au rouge. Dans les bas quartiers de Kinshasa et en provinces, ils passent même du rouge écarlate à du rouge foncé. Ce ne sont pas de promesses   de plus voire de trop qui changeraient la donne.
Longtemps abonnés à  » il n’y a qu’à « , et à quantité d’autres  lieux communs du genre  » le peuple souffre  » , « Kabila doit partir  » … Félix-Antoine Tshisekedi  devrait faire mieux que son prédécesseur. Y compris sur la situation dans l’Est du pays où les heurs et malheurs de l’état de siège  – les seconds plus nombreux que les premiers-   ont  le mérite d’illustrer la locution proverbiale selon laquelle  » la critique est aisée, mais l’art est difficile « .    Une équation orientale qui ne  se lit que couplée avec les relations avec le Rwanda et l’Ouganda. Deux voisins avec lesquels  l’opposition d’hier -UDPS en tête- accusait le Régime Kabila d’entretenir des «  liaisons dangereuses « .

Pas sûr avec l’insécurité qui persiste dans le Grand nord et en Ituri que ce procès en  » complicité  »  tienne encore  la route. D’autant moins que diabolisés  à outrance hier, les régimes rwandais et ougandais ont été béatifiés  sans avoir fait  acte de contrition préalable et encore moins promesse de réparation. A l’allure où vont les scènes de rabibochage dictés Grand oral par des considérations géopolitiques étrangères aux intérêts fonciers des Congolais, il y a fort à parier que la canonisation serait dans le pipeline.
Trêve de préemption du grand oral du Président. Le pays est tout ouïe."


"RDC : Félix Tshisekedi s’adresse lundi à la nation devant le Parlement réuni en congrès - 13/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/13/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-sadresse-lundi-la-nation-devant-le-parlement
"Forum des As : "Le discours sur l'état de la nation de Félix Tshisekedi très attendu ce lundi"- 13/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/13/actualite/revue-de-presse/forum-des-le-discours-sur-letat-de-la-nation-de-felix
"Le discours sur l’état de la nation de Fatshi très attendu ce lundi -13/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/le-discours-sur-letat-de-la-nation-de-fatshi-tres-attendu-ce-lundi/
"Etat de la nation: Félix Tshisekedi attendu sur plusieurs questions dont celle de la coopération militaire avec les pays voisins - 13 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/13/etat-de-la-nation-felix-tshisekedi-attendu-sur-plusieurs-questions-dont-celle-de-la
"Ultime rendez-vous ce 13 décembre : Le président Félix Tshisekedi appelé à convaincre/(Par Moïse Musangana) -13 décembre 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/12/13/a-la-une/ultime-rendez-vous-ce-13-decembre-le-president-felix-tshisekedi-appele-a-convaincre-par-moise-musangana/
"RDC : discours sur l’État de la Nation, Tshisekedi devant le Congrès ce lundi 13 décembre 2021 - 13 décembre 2021
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-discours-sur-letat-de-la-nation-tshisekedi-devant-le-congres-ce-lundi-13-decembre-2021/
" Devant les deux chambres du Parlement
État de la nation : Tshisekedi face aux attentes de la population - 09.12.2021

= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2836
"/2021)"Révolution ou statuquo ? - 13 décembre 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/12/13/rasoir/revolution-ou-statuquo/
"RDC: Félix Tshisekedi interpelle les députés provinciaux de s’abstenir de tout acte susceptible de bloquer le fonctionnement des provinces - décembre 13, 2021
= https://depeche.cd/2021/12/13/rdc-felix-tshisekedi-interpelle-les-deputes-provinciaux-de-sabstenir-de-tout-acte-susceptible-de-bloquer-le-fonctionnement-des-provinces/
= https://laprosperiteonline.net/2021/12/13/a-la-une/selon-le-sondage-echos-dopinion-2021-les-intentions-du-vote-favorable-a-felix-tshisekedi-en-2023-province-par-province/

= https://grandjournalcd.net/2021/12/13/rdc-etat-de-la-nation-397-deputes-et-91-senateurs-presents-dans-la-salle/



"DIRECT | DISCOURS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR L’ÉTAT DE LA NATION - 13 DÉCEMBRE 2021)"


= https://cas-info.ca/2021/12/etat-de-la-nation-voici-lintegralite-du-discours-prononce-par-felix-tshisekedi-ce-lundi/



"Discours sur l’état de la nation: Quand Félix Tshisekedi se passe du dossier RAM et des produits surgelés -13 décembre 2021
= https://www.matininfos.net/discours-sur-letat-de-la-nation-quand-felix-tshisekedi-se-passe-du-dossier-ram-et-des-produits-surgeles/84167/
"RDC : Félix Tshisekedi devant le congrès, le duo Fayulu-Muzito en sit-in - 13 décembre 2021
= https://www.matininfos.net/rdc-felix-tshisekedi-devant-le-congres-le-duo-fayulu-muzito-en-sit-in/84155/
"Discours sur l’état de la nation: Tshisekedi reconnaît que le social reste catastrophique - 13 décembre 2021-12.2021,
= https://www.matininfos.net/discours-sur-letat-de-la-nation-tshisekedi-reconnait-que-le-social-reste-catastrophique/84170/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97621_le_president_tshisekedi_reconnait_que_la_situation_sociale_de_la_population_n_est_pas_reluisante.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-
"Tshisekedi promet de limiter au "temps strictement nécessaire" la présence des militaires ougandais sur son sol 13-12.2021
= https://www.digitalcongo.net/article/61b74bd9a0d5b70015409eb2/
= https://actualite.cd/2021/12/13/rdc-felix-tshisekedi-promet-de-limiter-dans-le-temps-lintervention-ougandaise-sur-le-sol
= https://actualite.cd/2021/12/13/rdc-tshisekedi-pose-des-limites-la-presence-militaire-ougandaise
"Félix Tshisekedi invite le Gouvernement à « mobiliser et disponibiliser les moyens conséquents » pour la tenue des élections en 2023 - 13 décembre 2021 /2021)"
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/13/felix-tshisekedi-invite-le-gouvernement-a-mobiliser-et-disponibiliser-les-moyens-consequents-pour-la-tenue-des-elections-en-2023.html/99627/
"RDC : Félix Tshisekedi appelle à l’unité derrière les forces de défense et de sécurité pour rétablir la paix dans l’Est - 13 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/13/rdc-felix-tshisekedi-appelle-a-lunite-derriere-les-forces-de-defense-et-de-securite-pour-retablir-la-paix-dans-lest.html/99631/
"/2021)"Félix Tshisekedi veut relocaliser les camps des militaires et des policiers à des endroits « plus appropriés » - 11 décembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/11/felix-tshisekedi-veut-relocaliser-les-camps-des-militaires-et-des-policiers-a-des-endroits-plus-appropries.html/99480/
"Félix Tshisekedi sur le bilan de l’Etat de siège : « Je note avec satisfaction que nos Forces armées ont réussi à bouger les lignes » - 13 décembre 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/felix-tshisekedi-sur-le-bilan-de-letat-de-siege-je-note-avec-satisfaction-que-nos-forces-armees-ont-reussi-a-bouger-les-lignes/

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/13/etat-de-siege-il-nexistera-jamais-des-congolais-sans-un-congo-de-leur-reve-felix-tshisekedi.html/99623/


"Sécurité, politique, justice: Tshisekedi fait le bilan dans son discours sur l'état de la nation -13/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211213-s%C3%A9curit%C3%A9-politique-justice-tshisekedi-fait-le-bilan-dans-son-discours-sur-l-%C3%A9tat-de-la-nation
Ce lundi 13 décembre, le président congolais Félix Tshisekedi est notamment revenu sur la sécurité, le climat des affaires et les crises institutionnelles dans les provinces.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Félix Tshisekedi s’est présenté ce lundi devant les parlementaires congolais, réunis en congrès, pour le traditionnel discours sur l’état de la nation. C’est son 3e discours de ce genre et le 2e depuis la rupture avec le Front commun pour le Congo (FCC), la coalition dans laquelle il était allié à l'ancien président Joseph Kabila. Ce discours a donc été prononcé devant un parlement et un gouvernement que sa famille politique domine largement.
 
La présence militaire ougandaise en RDC limitée dans le temps

Bilan, réponse, éclaircissement, a promis Félix Tshisekedi d’emblée au début de son discours. Sur le plan sécuritaire, il ne s’est pas attardé sur l’état de siège en vigueur depuis mai dernier dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, une mesure que beaucoup considèrent comme un échec.
Il s’est plutôt concentré sur les opérations conjointes menées depuis le 30 novembre par les armées ougandaise et congolaise sur le territoire congolais contre les ADF. Selon lui, le Parlement a été dûment informé de l’entrée de ces troupes étrangères sur le sol congolais. Une réponse à la principale critique formulée par certains députés et membres de la société civile qui estiment que les contours de cette action sont opaques.
Sur le sujet, il a d'ailleurs promis de veiller personnellement à ce que la présence de ces troupes sur le sol congolais soit limitée dans le temps. Félix Tshisekedi a également dénoncé ce qu'il appelle une « campagne de dénigrement » qui serait lancée contre les forces armées de la RDC et a appelé à l’unité derrière l’armée.

Mise au point sur les élections et la Céni

Concernant la justice, il a promis de poursuivre les réformes et a promis également « des hommes qu’il faut à la place qu’il faut ».
En politique, il a également estimé que la tenue des élections générales se ferait dans les délais constitutionnels. Il a aussi apporté son soutien à l’actuel directeur de la Commission électorale nationale indépendante, et appelé les opposants, dont les pro-Joseph Kabila et les pro-Martin Fayulu, à désigner leur délégué au bureau et à la plénière de la centrale électorale.
Ces derniers avaient vivement critiqué le mode de désignations de Denis Kadima, l’actuel président de la commission électorale, et appellent toujours à un consensus autour des réformes électorales.


" RDC : ce qu’il faut retenir du discours de Félix Tshisekedi sur l’état de la nation - 13 décembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1281191/politique/rdc-ce-quil-faut-retenir-du-discours-de-felix-tshisekedi-sur-letat-de-la-nation/
Élections, sécurité, rôle à l’international… À mi-mandat, le président congolais délivrait son traditionnel discours sur l’état de la nation devant le Congrès, ce lundi 13 décembre. L’occasion pour Tshisekedi, qui est déjà candidat à sa réélection, de défendre son bilan.

Changement d’année, changement d’ambiance. En 2020, lorsque Félix Tshisekedi s’était présenté devant le Congrès, c’était un bilan empreint d’échec et de colère qu’il avait dressé. Le président venait de sonner la rupture avec son encombrant allié, Joseph Kabila. Et avait rendu le Front commun pour le Congo (FCC) responsable de l’immobilisme de l’État.
Un an plus tard, le voici devant deux chambres acquises à sa cause. Au Sénat, comme à l’Assemblée nationale, les majorités ont été renversées et sont maintenant largement constituées d’élus fidèles à l’Union sacrée. Ils n’ont pas manqué de le faire entendre, par des acclamations parfois dissipées et bruyantes durant le discours du chef de l’État, ce lundi 13 décembre.
1h15 de monologue pour un long satisfecit, et quelques attaques à l’attention de ses adversaires. À mi-mandat, et alors qu’il ne cache pas sa volonté d’être réélu en 2023, Félix Tshisekedi est revenu sur tous les sujets majeurs de l’année écoulée.

Des élections « dans les délais »

La préparation des prochaines élections, d’abord. Alors que le pays sort d’une séquence longue et tendue entre le pouvoir d’une part et l’opposition et les religieux de l’autre autour de la désignation de Denis Kadima comme président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Félix Tshisekedi s’est félicité de l’avancée du processus. Il a pressé ceux qui n’ont pas encore nommé leurs représentants au sein de la Ceni de le faire au plus vite. Un appel appuyé à ses adversaires du FCC, qui refusent toujours de s’y plier, dénonçant l’absence de « consensus ».
Des blocages qui ne semblent pas ébranler la volonté du président d’éviter tout « glissement » et d’organiser les élections comme prévu en 2023. Encourageant les élus à débloquer des « moyens conséquents » pour faire avancer le processus, il l’a réaffirmé : « mon engagement à faire du Congo un État démocratique ne peut se faire sans l’organisation dans les délais impartis des élections. »


Justice et sécurité comme priorités

La sécurité ensuite : il a longuement défendu le bien-fondé de l’état de siège décrété en Ituri et au Nord-Kivu en mai dernier, et sans cesse reconduit depuis. Malgré les critiques sur son efficacité, il en a souligné les réussites. Les militaires « ont réussi à faire bouger les lignes et à reprendre plusieurs bastions jadis occupés par l’ennemi. Des chefs de bandes ont été neutralisés et plusieurs éléments se sont rendus », a-t-il déclaré, dénonçant « la campagne de dénigrement et de démobilisation menée par une infime minorité » de Congolais.
Il s’est aussi employé à justifier le feu vert donné fin novembre à l’Ouganda pour mener des opérations armées sur le sol congolais. Face aux craintes d’une répétition des exactions passées, le chef de l’État a promis « de veiller à limiter strictement à ces opérations la présence de l’armée ougandaise sur notre sol ».
Félix Tshisekedi est également revenu sur l’un de ses principaux leitmotiv : la lutte contre la corruption. Il a salué les efforts déployés par l’Inspection générale des finances (IGF), « dont le travail était auparavant peu sensible », a-t-il taclé, alors même que Joseph Kabila et ses proches sont depuis plusieurs semaines sous le coup d’accusations de détournement de fonds d’ampleur par l’enquête Congo Hold-up. Il a dans le même temps promis de renforcer la justice, dont le rôle « ne peut être remplacé dans l’assainissement des finances publiques ». Il a annoncé qu’il rendrait « opérationnelle dans les tous prochains jours » la Cour des comptes, qui sera la plus haute instance de contrôle des finances publiques, promettant une justice pour tous, « nantis ou pas, faibles ou puissants ».

« Le vent en poupe »

Souvent critiqué pour ses multiples, longs et coûteux voyages à l’étranger, Félix Tshisekedi s’est aussi employé à défendre son action sur la scène internationale. Alors qu’il s’apprête à passer la charge de président de l’Union africaine à Macky Sall, il a énuméré ses combats internationaux : le lobbying pour que l’Afrique obtienne quatre sièges au sein du Conseil de sécurité des Nations unies ; la défense des intérêts africains dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, notamment en demandant que des vaccins soient produits sur le continent ; les engagements écologiques lors du G20 à Rome ou récemment lors de la COP26 de Glasgow ; la médiation dans des conflits africains, tel celui qui oppose l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan autour du grand barrage de la Renaissance…
« J’ai fait du retour de la RDC sur la scène internationale l’une de mes priorités, avec un objectif clair : celui de briser son isolement diplomatique, a-t-il déclaré. La réintégration de notre pays dans le concert des nations est ainsi devenue une réalité. La RDC s’est ouverte au monde comme un lotus et elle a aujourd’hui le vent en poupe. » Une ultime attaque à l’égard de son prédécesseur, à laquelle ses adversaires politiques n’ont pas encore répondu.

RDC : les vérités de Jules Alingete, puissant patron de l’IGF
RDC : l’activisme diplomatique de Félix Tshisekedi est-il payant ?


"Discours du Président : JC Katende relève des insuffisances, S. Kikuni déçu, P. Muyaya estime que « l’essentiel a été dit » - décembre 13, 2021
= https://bisonews.cd/discours-du-president-jc-katende-releve-des-insuffisances-s-kikuni-decu-p-muyaya-estime-que-lessentiel-a-ete-dit/

"RDC: des députés recommandent l'annulation et le remboursement de la taxe RAM-  13/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211213-rdc-des-d%C3%A9put%C3%A9s-recommandent-l-annulation-et-le-remboursement-de-la-taxe-ram


"Les intentions de vote pro Félix Tshisekedi en 2023, province par province - 13/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/les-intentions-de-vote-pro-felix-tshisekedi-en-2023-province-par-province/



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 14/12/2021, 10:39 pm, édité 1 fois

ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 14/12/2021, 7:01 pm

Comme à l'accoutumée dans ce genre d'exercice, notre Chef d’État a égrené ses hauts faits en l'occurrence ici ses quelques réussites mais a beaucoup abondé sur les promesses de ses actes, sur ses bonnes intentions. Ce qui à donné à son discours sur l'état de la nation l'impression du déjà entendu. Y'a-t-il à en attendre demain mieux que le statu quo ambiant qui satisfasse le pouvoir d'achat du Congolais et qui combatte la pauvreté dont soufre ce pays pourtant potentiellement riche ? Devant les applaudissements fervents des sénateurs et les députés tous acquis d'avance, Tshisekedi a invité - pas loin de s'en plaindre - le gouvernement à mobiliser et disponibiliser tous les moyens pour tenir les élections crédibles dans les délais, à permettre la pacification à l'Est, à faire jouir le pays de la fin de l’isolement diplomatique à laquelle il croit être arrivé et à profiter des avancées de justice contre l'impunité, la corruption encore tenace... mais c'est encore que des promesses dont il faut attendre la pleine réalisation. Vaste programme tant bonne Union sacrée composée de partisans et courtisans épousant l'autosatisfaction plutôt béate de leur Champion n'est qu'un machin - genre l'Onu de de Gaulle, déjà à propos du Congo, pardi !? -  et non un sésame palpable, hélas !


"« L’esprit de blocage », même sans le FCC - 14/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/lesprit-de-blocage-meme-sans-le-fcc/
Devoir de mémoire oblige. Il y a un an, le « Frère Félix » avait désenvoûté la maison RDC. Le sorcier FCC et son gourou en chef furent mis hors d’état de nuire. Libéré de l’esprit de « blocage« , le pays de Lumumba voyait la route vers la « prospérité » balisée.
Une année après,  la sorcellerie que l’on avait   chassée et jetée – avec force prières- dans des lieux arides fait toujours des malheurs. Revoilà le même « frère Félix » y aller de ses imprécations contre ces…sorciers qui perturbent la quiétude sous les tropiques rd congolaises.
Le hic, c’est que ces sorciers n’ont rien à voir avec le FCC. Alors, qui sont-ce ? De deux choses l’une : ou d’autres sorciers nous sont nés ou alors les sorciers livrés à la vindicte populaire, voici un an, n’étaient pas vraiment les seuls qui « mangeaient » les habitants du village. L’artiste Lwambo aurait prévenu : « bandoki basili te« .
Plus sérieusement, le discours du chef de l’Etat, hier, à la Nation via le Congrès comprenait les mêmes ingrédients plaintifs que ses adresses du début du quinquennat où il partageait le pouvoir avec la kabilie. Traités à tort ou à raison -c’est selon- d’empêcheurs de « gouverner en rond« , Joseph Kabila et sa majorité ont été « déboulonnés ».
 
Devenu seul maître à bord, l’alpha et l’oméga du dispositif institutionnel, Félix-Antoine Tshisekedi dispose à tous les niveaux des hommes et des femmes que lui a placés. Le Gouvernement accusé à mots à peine voilés de lenteur dans la mise en œuvre des projets à impact visible. La Justice qui s’en tire avec un énième procès en intégrité  et en efficacité. Après les séquences « arrestations spectaculaires de certaines personnalités et  libérations entourées de flous artistiques« , dur , dur de savoir qui fait quoi dans l’appareil judiciaire …
D’un Président XXL, on attend non des plaintes sur le dysfonctionnement de l’appareil d’Etat, mais des solutions aux attentes du plus grand nombre. Est-ce la rançon de l’abonnement à la citation sartrienne « l’enfer c’est les autres » ?
Pour le reste, ici comme ailleurs, le discours du Président donne invariablement lieu à deux postures contrastées ou carrément contradictoires. Les partisans et courtisans du Président  boivent toute la parole présidentielle ; les opposants jettent le bébé avec l’eau du bain. Autosatisfaction.. béate d’un côté et critique sans concession de l’autre. 
Le grand oral du chef de l’Etat congolais d’hier devant le Congrès ne saurait donc échapper à ce qui a tout l’air d’une « loi d’airain« . Un manichéisme qui laisse très peu de place -c’est un euphémisme- à la nécessaire nuance. 


"Critique ! - 14 décembre 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/12/14/rasoir/critique/
Entre promesses et projections, le discours sur l’état de la Nation aura pris plutôt l’allure d’un discours sur l’état des intentions : Une saveur du déjà vu, du déjà entendu, marquée par les sempiternelles promesses peu rassurantes jusque-là du successeur de Kabila Joseph,  qui aura, lors de son avènement à la magistrature suprême, survenu en date du jeudi 24 janvier 2019, promis monts et merveilles aux congolais. Mettre en place l’homme congolais à l’épicentre de son projet, combattre la pauvreté et renverser certains paramètres en rendant notamment, au peuple congolais ses plus belles lettres de noblesse, la vérité a rapidement rattrapé la réalité. Le Congo-démocratique ne décolle pas. En tout cas, trois ans après l’alternance au sommet de l’Etat, l’on vît plutôt le statuquo.

Hier encore, devant les deux chambres sœurs du parlement réunies en Congrès,  les applaudissements frénétiques des Députés et Sénateurs présents à l’hémicycle du palais du peuple auront rencontré, de nouveau, les nouvelles promesses de Félix Tshisekedi qui a tenu à confirmer la tenue des élections dans le délai Constitutionnel. En d’autres termes, les choses sont désormais  claires pour tout le monde. Les élections auront bel et bien lieu en 2023. De Tshisekedi en passant par Kadima Denis, les formations politiques doivent à priori, affûter leurs armes, en travaillant notamment, pour la réussite de ce grand rendez-vous. Dans son discours devant le Congrès, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a invité le gouvernement congolais à mobiliser et disponibiliser les moyens financiers conséquents pour permettre à la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, de respecter le délai d’organisation des élections qui doivent se tenir en 2023. De ce fait, a-t-il lancé un appel solennel à son peuple pour accompagner démocratiquement la CENI et pour s’impliquer dans le processus électoral. Dans son entendement, son engagement est de faire de la RDC un état véritablement démocratique qui ne peut que  se concrétiser grâce à l’organisation des élections libres, démocratiques, transparentes et dans le délai.

Qu’à cela ne tienne, en parlant de cette adresse à la nation, pour le porte-parole du  Gouvernement Sama, tout ne pouvait pas être dit en 1h20’. L’essentiel a été dit sur tout. Appel à l’unité pour le retour de la paix, élections dans le délai, efforts économiques, fin de l’isolement diplomatique, engagement pour régler les problèmes réels du peuple, détermination sans faille. Comme qui dirait, cette adresse à la Nation aura été à la hauteur des attentes du petit peuple. Comme à l’accoutumée, les promesses ont été faites, si d’aucuns semblent convaincus jusque-là et continuent à croire à la vision de ‘’Fatshi’’ celle de l’Union sacrée, certains veulent voir plus que les promesses. Tel sera le nouveau défi à relever par le père de  la Nation, qui doit dans les mois et années à venir, défendre son bilan devant un peuple affamé et dépouillé de tout, tout cela dans un état critique.

""Etat de la nation : Tshisekedi met la pression sur l'éxécutif
= http://afrikarabia.com/wordpress/etat-de-la-nation-tshisekedi-met-la-pression-sur-lexecutif/
Dans son traditionnel discours sur l'état de la nation ce lundi, le président congolais a distribué bons et mauvais points. Félix Tshisekedi a notamment demandé à son gouvernement d’accélérer les réformes. Une mise en garde qui place l'exécutif sur un siège éjectable.

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Etat-de-la-nation-déc-2021-Tshisekedi
Félix Tshisekedi devant le Congrès lundi 13 décembre 2021 :copyright: Présidence RDC

C’est d’abord sur la forme que le discours devant le Congrès de Félix Tshisekedi a été remarqué. L’utilisation pour la première fois d’un prompteur a étonné plus d’un téléspectateur. « Un discours sans papiers ! »  se sont exclamés plusieurs Congolais sur les réseaux sociaux, avant d’être repris par certains de leurs compatriotes habitués de ces écrans transparents qui permettent de lire un texte tout en regardant la caméra. Sur le fond, le président congolais a dressé un bilan plutôt contrasté de l’année écoulée.

Un état de siège et la présence ougandaise assumés

L’insécurité à l’Est reste une des priorités de Félix Tshisekedi. Et même si l’état de siège, décrété depuis le mois de mai, peine à donner des résultats, le chef de l’Etat a estimé qu’il a fait « bouger les lignes » et a permis à l’armée « de reprendre des bastions jadis occupés par l’ennemi ». Les chiffres restent tout de même cruels sur le bilan de l’état de siège : 1.200 civils ont été tués à l’Est du Congo depuis son instauration. Le président a évoqué pour la première fois la présence de l’armée ougandaise sur le sol congolais pour traquer les rebelles ADF, qui avait été perçu par l’opposition comme un aveu d’échec de l’état de siège. Félix Tshisekedi a assumé sa décision de « mutualiser » les efforts de guerre avec l’Ouganda, que le chef de l’Etat promet « de limiter au temps strictement nécessaire à ces opérations ».

IGF et Cour des comptes à l'honneur

Concernant la lutte contre la corruption, Félix Tshisekedi a rendu hommage à l’Inspection générale des finances (IGF), le bras armé de la présidence pour traquer les détournements de fonds et la mauvaise gouvernance. Pour améliorer la lutte contre l’impunité, le président souhaite que le Conseil supérieur de la magistrature « sanctionne le comportement des magistrats qui ternissent l’image de l’institution ». La Cour des comptes sera également rendu opérationnelle rapidement, selon Félix Tshisekedi, qui espère que « la plus haute instance de contrôle des finances publiques joue pleinement son rôle de patrouilleur financier en chef, avec l’appui de l’Inspection générale des finances ».

Le retour de la RDC sur la scène internationale

Le respect du calendrier électoral constitue également une préoccupation importante de Félix Tshisekedi à l’approche du scrutin de 2023. Le président a, là encore, assumé la désignation contestée du président de la CENI, Denis Kadima, « après consultation des Confessions religieuses et validation par l’Assemblée nationale ». Il a surtout a appelé « les acteurs politiques qui traînent encore les pieds, à désigner rapidement leurs représentants respectifs » au bureau de la CENI. Et de lancer une pique (et ce ne sera pas la seule) au gouvernement pour « mobiliser et disponibiliser les moyens financiers conséquents pour permettre à la CENI de respecter les délais d’organisation de ces élections ». Félix Tshisekedi s’est ensuite félicité du retour de la RDC sur la scène internationale. « La réintégration de notre pays dans le concert des nations est ainsi devenue une réalité ». Et de saluer les nouveaux pays qui veulent accréditer un ambassadeur à Kinshasa, comme l’Australie ou l’Indonésie.

4,5 milliards de dollars d'engagements financiers

Satisfecit enfin sur le plan économique avec le retour du Fonds monétaire international (FMI) à Kinshasa pour reprendre la coopération et financer les réformes. Félix Tshisekedi a décroché, dans un premier temps, la somme de 732 millions de dollars pour relever le niveau des réserves de la Banque centrale. Le FMI a également accordé un prêt triennal de 1,5 milliards de dollars, « ce qui monte pour l’exercice 2021, des engagements multilatéraux de l’ordre de 4,5 milliards de dollars américains ». Des grands projets de construction ont enfin été annoncés par le chef de l’Etat, comme le très attendu port en eau profonde de Banana, situé à Moanda dans la province du Kongo Central. Ou encore la réfection des routes reliants la RDC à la Zambie et l’Ouganda. Mais aussi, celles de la province du Sud-Kivu au Nord-Kivu, et du Nord-Kivu à la Tshopo en passant par l’Ituri.

Eau, électricité... des dysfonctionnements "inacceptables"

Côté pile le bilan présidentiel est présenté sous son meilleur jour, mais côté face, celui du gouvernement et des institutions étatiques est bien moins reluisant. Le président Tshisekedi a en effet reconnu que « beaucoup de ménages peinent à nouer les deux bouts du mois et n’ont pas accès aux services de base tels que l’eau, l’électricité, les soins de santé, ou les transports ». Et de s’étonner que « les centrales de Busanga dans le Lualaba, et de Mwadingusha dans le Haut Katanga, sont complètement achevées, mais toujours pas en activité ». Le président dénonce également la situation de Kisangani, « qui est restée 4 mois dans l’obscurité alors que ce désagrément aurait pu être évité avec une meilleure gestion de la centrale de la Tshopo ». Idem pour la distribution erratique de l’eau dans la capitale Kinshasa, dont les dysfonctionnements sont « inacceptables » selon Félix Tshisekedi.

Les « Warriors » doivent « accélérer »

Bien conscient que les promesses d’améliorer le quotidien des Congolais se font toujours attendre, le chef de l’Etat met la pression sur le gouvernement, censé être composé de « Warriors » comme les ministres se sont eux-mêmes nommés. Félix Tshisekedi demande à l’exécutif « d’accélérer la mise en oeuvre de projets à impacts rapides et visibles ». Une manière de prévenir l’exécutif que pendant la campagne présidentielle de 2023, il ra présenter un bilan honorable à la population s’il souhaite pouvoir briguer un second mandat. Coup de pied dans la fourmilière également des différentes entreprises d’Etat, Regideso, SNEL, qui « souffrent d’un manque de coordination et d’une faiblesse de pilotage ».

Un fusible prêt à sauter !

Le chef de l’Etat a donc distribué pendant plus d’une heure vingt bons points et mauvais points. Les bons points allant à son action impulsée à la tête du pays, et les mauvais au gouvernement et aux institutions qui ne vont pas assez vite pour mettre en place le changement. Le président s’est notamment bien gardé d’évoquer le sujet qui fâche au Congo : la fameuse taxe téléphonique RAM, dont personne ne sait, même au sein la Commission économique de l’Assemblée nationale, combien elle rapporte, ni où va l’argent. De nombreux parlementaires sont vent debout contre cette taxe qu’ils jugent infondée et injuste. Le gouvernement peine toujours à justifier sa mise en place et la fronde commence à gronder. Mais dans l’exercice très contrôlé du discours présidentiel face au parlement, Félix Tshisekedi a décidé d’endosser le costume de candidat à sa réélection plutôt que celui de président. Et si les choses ne vont pas assez vite, il y a un fusible très facile à faire sauter… le gouvernement, dont les ministres et le premier d’entre-eux sont déjà sur un siège éjectable.


"« Le Président Tshisekedi a encore beaucoup promis » (Dr Daddy Saleh) - 14.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97654_le_president_tshisekedi_a_encore_beaucoup_promis_dr_daddy_saleh.html

"« Le Président de la République devrait traduire ce discours en actes » (Député Ézéchiel Kambale) - 14.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97649_le_president_de_la_republique_devrait_traduire_ce_discours_en_actes_depute_ezechiel_kambale.html


"RDC : Les 9 projets annoncés par le président Tshisekedi dont le lancement est prévu en 2022 - 13-12-2021
= https://www.7sur7.cd/index.php/2021/12/13/rdc-les-9-projets-annonces-par-le-president-tshisekedi-dont-le-lancement-est-prevu-en
"RDC : Félix Tshisekedi annonce 9 projets d’infrastructures pour 2022 -  14/12/2021
=  https://www.radiookapi.net/2021/12/14/actualite/economie/rdc-felix-tshisekedi-annonce-9-projets-dinfrastructures-pour-2022

"Etat de la Nation: Les grands travaux de 2022 du président Tshisekedi - 13.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97636_etat_de_la_nation_les_grands_travaux_de_2022_du_president_tshisekedi.html


"Félix Tshisekedi : "Nos déplacements à l’extérieur du pays ont considérablement permis d’améliorer l’image de marque de la RDC" - 13/12/2021
= https://www.7sur7.cd/index.php/2021/12/13/felix-tshisekedi-nos-deplacements-lexterieur-du-pays-ont-considerablement-permis

" Ni glissement, ni tâtonnement /RDC : Félix Tshisekedi met le cap sur la restauration de la paix et la tenue des  élections 2023 ! - 14 décembre
=  https://laprosperiteonline.net/2021/12/14/a-la-une/ni-glissement-ni-tatonnement-rdc-felix-tshisekedi-met-le-cap-sur-la-restauration-de-la-paix-et-la-tenue-des-elections-2023/

"Lutte contre les forces négatives, élections en 2023 : deux dossiers irréversibles 13-12-202
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2847
"Discours sur l’état de la nation
Insécurité dans l’Est : Tshisekedi appelle les Congolais à l’unité derrière les FARD - 13/12/2021

= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2845


"Félix Tshisekedi fustige la campagne de dénigrement de certains Congolais en dépit du fait que l’armée fait bouger les lignes
13.12.2021

= https://www.radiookapi.net/2021/12/14/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-fustige-la-campagne-de-denigrement-de-certains

"Fatshi réaffirme sa détermination à pacifier l’Est du pays - 14/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/fatshi-reaffirme-sa-determination-a-pacifier-lest-du-pays/

"Le Gouvernement appelé à finaliser le processus de recrutement de nouveaux magistrats - 14/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/le-gouvernement-appele-a-finaliser-le-processus-de-recrutement-de-nouveaux-magistrats/

"Discours du Président : Lamuka déçue du silence observé concernant le dossier RAM (Prince Epenge) - 14.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97667_discours_du_president_lamuka_decue_du_silence_observe_concernant_le_dossier_ram_prince_epenge.html


"État de la Nation : le chef de l’Etat Felix Tshisekedi salue "le retour de la RDC sur la scène internationale" - 13.12.2021
=  https://www.mediacongo.net/article-actualite-97633_etat_de_la_nation_le_chef_de_l_etat_felix_tshisekedi_salue_le_retour_de_la_rdc_sur_la_scene_internationale.html


"Félix Tshisekedi a apaisé « quelques esprits qui pensaient que les Ougandais sont venus occuper une partie » de la RDC (Hyppolite Mutumbo)14/12/202
=  https://www.radiookapi.net/2021/12/14/actualite/politique/felix-tshisekedi-apaise-quelques-esprits-qui-pensaient-que-les
= https://www.radiookapi.net/2021/12/13/emissions/dialogue-entre-congolais/rdc-felix-tshisekedi-promet-de-limiter-dans-le-temps
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/13/fardc-updf-felix-tshisekedi-promet-de-veiller-a-limiter-strictement-la-presence-de-larmee-ougandaise-au-pays.html/99646/

"Félix Tshisekedi : « l'union sacrée a jeté les réelles passerelles de collaboration entre les différentes institutions » - 13 décembre 2021
=  https://actualite.cd/2021/12/13/felix-tshisekedi-lunion-sacree-jete-les-reelles-passerelles-de-collaboration-entre-les

"RDC : Félix Tshisekedi annonce l’opérationnalisation de la Cour des comptes “dans les prochains jours” - 13 décembre 2021
=  https://actualite.cd/2021/12/13/rdc-felix-tshisekedi-annonce-loperationnalisation-de-la-cour-des-comptes-dans-les


"Lutte contre la corruption : Félix Tshisekedi vante l’IGF et promet poursuivre des réformes dans le secteur judiciaire - 13 décembre 2021
=  https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/13/lutte-contre-la-corruption-felix-tshisekedi-vante-ligf-et-promet-poursuivre-des-reformes-dans-le-secteur-judiciaire.html/99636/



"Analyse du 14 décembre 2021: F.Tshisekedi au congrès, un discours aux airs de "déjà entendu""




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 15/12/2021, 4:54 pm

QU'EST-CE QUI A ÉTÉ DIT OU PAS ET QUE DIRE D'AUTRE DU DISCOURS SUR L’ÉTAT DE LA NATION DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI, QUELLES CONCLUSIONS FINALES EN TIRER ? LA PLUPART DE PROJETS EN COURS SOUFFRENT D'UN MANQUE DE COORDINATION ET D'UNE FAIBLESSE DE PILOTAGE, RECONNAIT-IL ! MAIS A-T-IL RAISON DE SE DÉFAUSSER AINSI DE CE DÉFAUT DE GESTION ? AINSI DE QUASIMENT L'ENSEMBLE DE SON CONSTAT, GERE-T-IL MIEUX SA NÉCESSAIRE INFLUENCE SUR LE GOUVERNEMENT ET SES DÉPENDANTS ADMINISTRATIFS ?

Ailleurs on insiste bien sûr dur les résultats mitigés des différentes promesses passées mais aussi qu'il n'y a pas de miracles que le gouvernement « accélére la mise en œuvre de projets à impacts rapides et visibles« exemple le cas de l’eau, l’électricité et la santé, comme exigé,  il faut s'Y prendre autrement que les seules annonces des vérités, la population attend enfin des actes palpables, quels que soient les moyens que le président décide d'utiliser. A noter qu'au-delà de ses énièmes intentions de restaurer la paix à l'Est, Tshisekedi n'en a pas pour autant arrêté que le sang coule encore à Beni et en Ituri et que question de mutualisation des forces avec l'Ouganda on attend encore bien des détails nécessaires notamment quand il nous promet de limiter la durée de l'intervention des troupes ougandaises ce qu'il subodore bien le danger de leur incrustation d'un pays habitué rogner sur notre pays ; sans calendrier même aménageable nous ne sommes pas à l'abri ; avons-nous en effet les moyens de contraindre l'Ouganda ?

Tshisekedi a aussi annoncé expressément  9 projets d’infrastructures pour 2022 dont la construction du Port en eau profonde de Banana et pas le pont rail entre Kinshasa et Braza, osons croire que nous comptabiliserons enfin à la fin 2022 les résultats de ces projets ?
Bonne autre nouvelle Tshisekedi entend rendre opérationnels dans les tout prochains jours, les différents organes et structures de la Cour des comptes, nous nous sommes déjà rendus compte des limites et des dérives fanatiques et géopolitiques de l'IGF que la Cour des comptes sera d'un excellent apport pour le contrôle des finances publiques.
Voilà où nous en sommes...



"L’Avenir : « Un discours de vérité au peuple congolais » - 14/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/14/actualite/revue-de-presse/lavenir-un-discours-de-verite-au-peuple-congolais
Le discours du Chef de l’Etat devant le Parlement réuni en congrès a attiré l’attention des médias de la RDC parus lundi 13 décembre. Les questions de la vie sociale des Congolais, les élections, l'insécurité sont notamment des sujets que la presse aborde. 

Pour L’Avenir, Félix Tshisekedi a apporté des réponses et des éclaircissements aux nombreuses préoccupations du peuple sur les différentes questions vitales qui touchent à la marche et à la survie de la Nation. Il faudrait que l’organisation de la Cité assure et garantisse l’unité et l’intégrité du territoire national, instaurer la paix et assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, sur toute l’étendue de la République.
« Je suis conscient que la situation sociale de nos compatriotes n’est pas reluisante. Beaucoup de ménages peinent à nouer les deux bouts du mois et n’ont pas accès aux services sociaux de base tels que l’eau, l’électricité, les soins de santé, les transports », constate le président de la République, qui souligne qu’au cours de l’année 2021, le gouvernement a pris un train de mesures en faveur de la population, mais celles-ci restent insuffisantes, poursuit le quotidien qui parle du « discours de la vérité ».
A ce sujet donc, le Président de la République Félix Tshisekedi enjoint au   gouvernement d’améliorer les conditions sociales de la population, corrobore l’Agence congolaise de presse (ACP).
Dans les secteurs de l’eau et de l’électricité, ainsi que de la santé pour ne citer que ceux-là, la plupart de projets en cours souffrent d’un manque de coordination et d’une faiblesse de pilotage, reconnait le Chef de l’Etat qui cite par exemple les centrales de Busanga de 240 MW dans le Lualaba et de Mwadingusha de 32 MW dans le Haut Katanga, qui sont complètement achevées mais toujours pas en activité.  La Ville de Kisangani est restée 4 mois dans l’obscurité alors que ce désagrément aurait pu être évité avec une meilleure gestion de la centrale de la Tshopo.

Pour ce qui est des questions électorales, le Président Félix Tshisekedi a assuré de sa volonté de permettre l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées en 2023, conformément au délai constitutionnel, complète La Prospérité.
Pour en arriver-là, Il veut s’assurer que le processus électoral soit plus inclusif. Dans cet élan, il a exhorté les partis et plateformes politiques qui refusent de désigner leurs délégués à la CENI de se ressaisir pour permettre à la machine électorale de poursuivre son petit bonhomme de chemin. Dans cette même perspective, il a appelé le gouvernement de la République à mettre des moyens conséquents à la disposition de la CENI pour permettre le démarrage des premières opérations électorales.
S’agissant de la présence militaire ougandaise en RDC dans le cadre des opérations conjointes menées depuis le 30 novembre contre les ADF, elle reste limitée dans le temps, assure le chef de l’État, cité par Le Potentiel.
Selon lui, le Parlement a été dûment informé de l’entrée de ces troupes étrangères sur le sol congolais. Une réponse à la principale critique formulée par certains députés. Tshisekedi appelle les Congolais à l’unité derrière les FARDC
Dans son discours, le Chef de l’Etat a aussi dénoncé la campagne de dénigrement que mène une infime partie des Congolais et le rôle pernicieux de ceux-ci dans la démobilisation des troupes comme s’ils tiraient profit de la persistance de l’insécurité. Le Chef de l’Etat les a invités à rejoindre le camp de la Patrie.Une information à lire dans les colonnes de Forum des As.
« Ce n’est que dans la paix et la concorde que nous pourrons vaincre l’ennemi », a insisté le Président de la République plus que jamais déterminé à faire taire les armes dans cette partie du pays.
Il s’est, par ailleurs, réjoui de la baisse de l’insécurité dans les grandes agglomérations du pays à la suite du travail de rééducation opérée sur les fameux « Kulunas » notamment dans le Centre pilote de « Kaniama Kasese, tout en appelant à l’intensification de cet effort de réinsertion sociale des jeunes désœuvrés sur l’ensemble du territoire national.


" Discours sur l’état de la Nation: « Fatshi », 12 mois pour convaincre! - 15 décembre 2021
= https://www.congoindependant.com/discours-sur-letat-de-la-nation-fatshi-12-mois-pour-convaincre/
Inauguré en 1790 par l’Américain Georges Washington, le discours sur l’état de la nation (ou de l’Union) est l’occasion pour le chef de l’exécutif américain de décrire son programme économique, social et financier pour l’année en cours. Au Congo-Kinshasa, ce speech annuel est une obligation constitutionnelle. Le chef de l’État entretient la nation sur les faits majeurs survenus au cours de l’année qui s’achève tout en jetant un regard vers l’avenir. Dans son premier discours sur l’état de la nation qu’il a prononcé le 13 décembre 2019, le président Felix Tshisekedi Tshilombo avait annoncé que l’année 2020 sera « l’année de l’action« . Dans son second speech du genre, le 14 décembre 2020, il avait annoncé notamment « la libéralisation du secteur de la distribution d’eau et d’électricité« . Qu’en est-il du résultat? On le sait. La coalition Fcc-Cach est passée par là. Dans son adresse du 13 décembre 2021, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement « d’accélérer la mise en œuvre de projets à impacts rapides et visibles« . Il cite notamment…l’eau, l’électricité et la santé. Le gouvernement pourrait-il faire des miracles? Le temps est en passe de devenir le « meilleur adversaire » de « Fatshi« . Plus que douze mois pour rencontrer les véritables préoccupations des citoyens. L’année 2023, année électorale, verra les pouvoirs publics fonctionner en mode « service minimum« .

Commençons par « positiver » comme aimait dire un « grand confrère » qui a « guidé » les premiers pas de l’auteur de ces lignes. L’intéressé se reconnaitra.
Chacun peut aimer ou ne pas aimer Felix Tshisekedi. L’homme qui est à la tête de l’Etat congolais depuis bientôt trois ans, a rompu avec ses débuts timides, empreints d’hésitations et de tâtonnement. Il semble de plus en plus à l’aise avec la gestion des affaires publiques. Il a désormais de l’assurance autant que de la prestance d’un d’homme d’Etat.
Lundi 13 décembre, c’est un homme Etat qui s’est adressé, pour la troisième fois, aux 390 députés et 90 sénateurs réunis en Congrès au Palais du peuple. La solennité y était. Hormis la Présidence en exercice de l’Union Afrique et la participation du numéro un Congolais au sommet sur l’environnement à Glasgow – des sujets qui n’ont pas eu l’heur d’emballer l’attention de l’assistance -, l’orateur a fait un bon discours. Il a abordé les principaux sujets qui « hantent » les esprits. Sauf le très controversé « RAM » (Registre des appareils mobiles).
Selon le ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya Katembwe, « le chef de l’Etat ne pouvait pas aborder tous les sujets dans un discours d’une heure vingt minutes« . Sans doute. Il reste qu’un discours ne peut être écouté et entendu que lorsque les auditeurs y trouvent des sujets qui rencontrent leurs attentes. Si on n’y prenait garde, le « RAM » pourrait  devenir un boulet au pied de « Fatshi ». Alarmisme? Nullement!

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Palais-peuple-300x165
Palais du Peuple

Revenons au Palais du peuple. Sur le plan de la forme, on ne pourrait s’empêcher de déplorer la présence des « combattants » du parti présidentiel dans ce lieu réputé « inviolable« . Le même spectacle a eu lieu lors du speech présidentiel du 14 décembre 2020. Après trois décennies passées dans les rangs de l’opposition, l’UDPS éprouverait-elle du mal à devenir un « parti du gouvernement »? Les dirigeants de cette formation politique en l’occurrence Jean-Marc Kabund et Augustin Kabuya seraient-ils incapables de discipliner leurs militants?
Lundi 13 décembre, Felix Tshisekedi a donné l’impression de se sentir à l’étroit dans le régime semi-parlementaire en vigueur au Congo-Kinshasa. Tout au long de son adresse, il semblait naviguer dans les eaux d’un « régime mixte« . Il s’agit d’un régime « qui combine les éléments empruntés au régime présidentiel et ceux appartenant au régime parlementaire« , disent les constitutionnalistes. A plusieurs reprises, le Président de la République a répété ces mots: « J’ai instruit le gouvernement… ». Le deuxième alinéa de l’article 91 de la Constitution congolaise stipule que « le gouvernement conduit la politique de la nation« . L’alinéa 5 de cette même disposition précise que « le gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale (…) ». Garant du bon fonctionnement des institutions, le chef de l’Etat devrait exercer ce que les juristes belges appellent « la magistrature d’influence« . Il ne peut en aucun cas poser des actes de gestion. Question: en « instruisant » le gouvernement, le premier magistrat du pays voudrait-il dire que l’équipe dirigée par le Premier ministre Sama Lukonde serait loin d’être à la hauteur des espoirs qu’il avait suscités? Que répondre à ceux qui estiment, au contraire, que le « Programme de 100 jours » aura été la plus grosse erreur commise par le duo Fatshi-Kamerhe?  
Dernière observation sur la forme. Le chef de l’Etat a fait, à plusieurs reprises, usage, du mot « malheureusement » en évoquant des pesanteurs qui existeraient au sein de l’appareil judiciaire. Cet adverbe renvoie à un certain dépit. D’aucuns l’ont accueilli comme un aveu de « faiblesse« . Président du Haut Conseil de la République, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya a laissé une phrase célèbre: « Celui qui détient le pouvoir ne se plaint pas, il agit!« . La grande majorité de la population congolaise est stupéfaite de constater que le vent du changement tarde à souffler sur les comités de gestion qui régentent les entreprises publiques REGIDESO (Eau) et SNEL (Electricité).       
Qu’en est-il du fond du discours présidentiel? On peut épingler quelques thèmes.

Etat de siège. Proclamé depuis le 6 mai dernier, l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu va vers son huitième mois. Le chef de l’Etat a vu juste en déclarant que l’insécurité qui prévaut depuis un quart de siècle à l’Est du pays est un « mal qui anéantit tous nos efforts de développement« . Pour lui, « l’intégrité de la nation congolaise doit demeurer la préoccupation de tous les Congolais, (…) ». Il a invité tous ceux qui s’opposent à cette opération « à rejoindre le camp de la patrie« . Sera-t-il entendu?

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Troupes-ougandaises-300x150
Une vue des troupes ougandaises déployées en RDC

Le déploiement des troupes ougandaises. Le Président de la République est passé très vite sur ce sujet. Il a certes précisé que l’Ouganda et le Congo ont décidé de « mutualiser » leurs moyens pour combattre les rebelles ougandais dits « ADF« . Il a précisé également qu’il veillera « à limiter au temps strictement nécessaire à ces opérations, la présence de l’armée ougandaise sur notre sol« . Les Congolais en général et les originaires des deux Kivu et de l’ex-Province Orientale ont encore frais en mémoire les dégâts causés par les armées de l’Ouganda et du Rwanda lors de l’occupation de cette partie du pays de 1998 à 2005. Les plaies psychologiques sont encore béantes. La présence des soldats de l’UPDF sur le sol congolais est une mesure impopulaire.
Etat de droit. Felix Tshisekedi a salué le travail accompli par l’Inspection générale des Finances tout en faisant remarquer que « l’IGF ne peut remplacer l’action du Pouvoir judiciaire ayant seul la mission de dire le droit« . Il ne se passe pas un jour sans que l’on entende une famille congolaise se plaindre des agissements de certains magistrats. L’opinion nationale a noté l’engagement pris par le chef de l’Etat de « poursuivre les réformes courageuses dans le secteur de la justice, (…) ». La population, elle, attend du concret.
La couverture santé universelle. Le chef de l’Etat a annoncé, par ailleurs, que le gouvernement s’apprête à verser au « Fonds de solidarité de santé, la contribution pour la prise en charge des indigents, ainsi que la part patronale de la contribution des agents de carrière des services publics de l’Etat« . Ici aussi, le peuple congolais, repu des promesses, attend juger les actes.

Mobilisation des ressources. « Felix » a relevé avec justesse que « le financement du développement de notre pays ne peut pas reposer uniquement sur les ressources extérieures« . Il a relevé également qu’une meilleure gouvernance du secteur extractif devrait permettre à l’Etat de mobiliser davantage des ressources pour financer ses chantiers tels que la gratuité de l’enseignement et la couverture santé universelle.
Services sociaux de base. Trois années après son accession au sommet de l’Etat, Tshisekedi Tshilombo a eu le courage – tardif? – de reconnaitre que « la situation sociale de nos compatriotes n’est pas reluisante« . Il a fait état des difficultés rencontrées par les ménages pour nouer les deux bouts du mois et d’accéder à l’eau, électricité, soins de santé et les transports. Il a demandé au gouvernement « d’accélérer la mise en œuvre de projets à impacts rapides et visibles« . Sans omettre le lancement d’un « ambitieux programme de développement du pays par la base, à travers ses 145 territoires« .Vous avez dit « projets à impact rapide et visible »?
Pour les Congolais avertis, c’est du déjà entendu! Sans vouloir faire injure à « Fatshi », le Premier ministre Antoine Gizenga avait tenu un discours analogue quelques mois avant son départ de la Primature. Les Congolais ont attendu en vain le miracle annoncé.
L’année 2023, c’est déjà demain. Sans alarmisme, Felix Tshisekedi n’a plus que douze mois pour convaincre. Le temps devient plus que jamais le « meilleur adversaire » de l’exécutif en place. Que faire? Le Président de la République l’a dit: « Il faut mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut« . Sans atermoiements.


"RDC: Tshisekedi pose des limites à la présence militaire ougandaise -13.12.2021
=  https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-tshisekedi-pose-des-limites-la-presence-militaire-ougandaise-436349

"RDC : Félix Tshisekedi annonce 9 projets d’infrastructures pour 2022 - 14/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/14/actualite/economie/rdc-felix-tshisekedi-annonce-9-projets-dinfrastructures-pour-2022


"Discours sur l’État de la nation : « j’entends rendre opérationnels dans les tout prochains jours, les différents organes et structures de la Cour des comptes » (Félix Tshisekedi - 15 décembre 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/discours-sur-letat-de-la-nation-jentends-rendre-operationnels-dans-les-tout-prochains-jours-les-differents-organes-et-structures-de-la-cour-des-comptes-felix-tshisekedi/

"Discours du chef de l’Etat à la Nation : les Indignés se refusent de fêter - 13 Décembre 2021 -
= https://www.adiac-congo.com/content/discours-du-chef-de-letat-la-nation-les-indignes-se-refusent-de-feter-133137

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ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 16/12/2021, 3:58 pm

" !
M.



"Discours du Président de la République sur l’état de la Nation : les bons et mauvais points selon l’ACAJ - 15 décembre 202
= https://www.lephareonline.net/discours-du-president-de-la-republique-sur-letat-de-la-nation-les-bons-et-mauvais-points-selon-lacaj/[/size]
Kinshasa, le 14 décembre 2021: L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a suivi avec attention le discours du Président de la République sur l’état de la Nation et relève les deux points ci-après :

1. L’ACAJ note avec satisfaction la déception exprimée par le Président de la République au sujet du mauvais fonctionnement de la justice. En effet, la Justice n’est pas assez engagée dans la lutte contre la corruption et les faits assimilés. A titre d’exemples, nous évoquons les cas suivants :
(i) Sur 147 dossiers ouverts pour corruption, détournement des deniers publics et blanchiment des capitaux, entre janvier 2020 et novembre 2021, il y a eu que dix (10) décisions de condamnations, mais sans aucune récupération des biens détournés ni amendes à ce jour. 
(ii) Trois (3) condamnés définitifs ont été libérés en application de mesures de grâce présidentielle sans avoir restitué les biens détournés et/ou ni payé les amendes et frais de justice leur infligés.
(iii) La Cour de Cassation a accordé la liberté provisoire à un condamné après avoir organisé une audience en violation de l’article 25 de son règlement intérieur et sa jurisprudence constante; et après avoir fixé un cautionnement de complaisance dans un dossier qui était déjà en état d’être discuté en plénière. .
(iv) Le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe vient d’accorder la liberté provisoire à un de trois (3) cadres de l’administration du Ministère de finances alors que leur procès est déjà fixé le 20 décembre 2021.
(v) Dans plusieurs Parquets, plusieurs dossiers sont clôturés par classement sans suite, et ceux leur envoyés pour fixation devant les juges sont gelés. Les dossiers demandés en communication subissent le même sort.
(vi) Les enquêtes de la police judiciaire sont régulièrement stoppées pour assurer l’impunité aux suspects. A titre d’exemples nous citons les cas ci-après :

a. L’opération bancarisation de la paie des fonctionnaires initiée depuis 2011 dans lequel le trésor public a eu à décaisser mensuellement la somme de 209.697.774.920 fc pour payer 1.353.711 fonctionnaires alors que le montant réel aurait dû être de 159.497.655.424 fc pour un effectif de 1.220.458 fonctionnaires. Donc, 50.200.109.495 fc servent à payer 133.253 agents fictifs et 43.253 doublons non élagués, étaient ou sont encore en réalité partagés mensuellement depuis 2011 entre une centaine d’individus clairement identifiés parmi lesquels figurent certains membres du gouvernement. Cela fait que chaque fois que le Gouvernement augmente les salaires des fonctionnaires, le pactole de ces mécréants est automatiquement augmenté. Les dix-sept banques payeuses, choisies par l’Association Congolaise des Banques suivant le protocole d’accord signé avec le Gouvernement, n’ont jamais été contraintes de rendre leurs rapports sur la gestion de la paie et des reliquats et aucune sanction ne leur a été infligée jusqu’à ce jour.
b. Dossier de cent dix-huit commissaires en douanes, soupçonnés d’avoir sorti frauduleusement des marchandises des entrepôts douaniers, entre 2017 et 2019, sans payer les droits de l’Etat et ayant occasionné le manque à gagner au trésor public de l’ordre de 157.108.981.549 fc.
c. Dossier de la cession de la gestion, par la DGDA, de ses entrepôts de Kasumbalesa et Kinshasa, contre la perception fantaisiste de 10 % des recettes réalisées sans que la procédure des marchés publics n’ait été respectée etc.

2. Opérationnalisation de la Cour des Comptes

L’ACAJ salue l’engagement du Président de la République à ce sujet et le recommande de faire organiser la cérémonie de 40 conseillers et 11 avocats généraux; mettre à la retraite tous les membres de la Cour’ des Comptes ayant totalisé 70 ans d’âge ou plus; procéder à la nomination du Premier Président de la Cour et d’un Procureur Général afin de permettre à ces derniers de mettre en place le Conseil Supérieur de la Cour des Comptes, seul organe habilité à proposer la nomination des présidents de chambres, des conseillers maîtres, conseillers référendaires et des premiers avocats généraux.


"Le Congo-Kinshasa navigue au gré des vagues ! - 16 décembre 2021
= https://www.congoindependant.com/le-congo-kinshasa-navigue-au-gre-des-vagues/

Un discours sur l’état de la nation est un acte que la constitution impose au Président de la république. Une fois par an, en fin d’année, le chef de l’état est tenu à se présenter devant les élus du peuple, réunis en congrès (chambre et sénat) pour qu’il leur présente, sous forme de bilan, l’état sociopolitique et économique du pays, suivant la vision qu’il a imprimée à son gouvernement dans la gestion et la coordination des affaires de la nation

Puisque c’est lui le Président qui a été élu au suffrage universel, peu importe la manière dont les élections se sont déroulées, mais à priori, il lui est ainsi demandé de rendre des comptes à la nation congolaise. Comme tout bon gérant de la république, et pour se faire élire président, il a dû promettre une politique nouvelle en vue de propulser le pays en avant pour le bien de ses habitants. Churchill, homme politique célèbre de l’Angleterre, a pu reconnaître que les promesses, on est en droit de le faire, encore faudra-t-il revenir justement chaque année dire quelles promesses qu’on a pu réaliser, et lesquelles n’ont pu l’être, et dire pourquoi, avant d’en faire d’autres, sinon la population va s’en agacer. Et là, c’est déjà une mauvaise note contre le Président et son gouvernement. On peut promettre, mais il faut se donner la capacité d’accomplir ce qu’on a promis. Sinon, avant d’en faire des nouvelles promesses, il faut savoir vérifier si le choix des animateurs au niveau des ministères a été bon ou mauvais. Bien sûr, l’échec du gouvernement incombe également au Président, puisque c’est lui qui a opéré un mauvais choix de ces animateurs.
Dans le discours de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, on a dû constater qu’il a encore multiplié un chapelet de promesses, de bonnes intentions, alors que le peuple est fatigué de tant d’autres promesses non encore honorées. Son gouvernement en serait la cause ? Sans doute, mais le président endosse finalement cet échec à son niveau directement.

Ce dernier a déploré le dysfonctionnement de l’appareil judiciaire. Mais, à qui la faute ? Sans doute Félix a-t-il hérité d’une administration judiciaire pourrie et corrompue, mais qu’a-t-il fait pour prendre le balai pour nettoyer la maison justice ? Quand l’impunité et la corruption règnent encore partout, le peuple pourrait-il faire confiance en la capacité de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de mettre de l’ordre dans cette maison de la justice? Félix semble se contenter de constater ce qui ne va pas, mais se dédouane facilement sur quelqu’un d’autre, alors que c’est lui le magistrat suprême de la nation. Il a parlé du manque d’amélioration de la situation sociale de la population. Oui, il ne suffit pas d’inviter le gouvernement de Sama Lukonde, Premier ministre de s’impliquer davantage dans les jours à venir. Quel programme veut-il voir réaliser, trois ans après l’exercice de son mandat, qui pis est, touche déjà à sa fin, afin que le Congo se porte mieux ?
Dans son combat contre l’insécurité et la guerre dans l’Est du pays, il a décidé de mutualiser les forces avec l’Ouganda. Il y a eu des critiques. Le parlement a-t-il été consulté ? Les uns disent oui, d’autres non ! Quoi qu’il en soit, c’est le président Félix Tshisekedi qui donne ainsi une image brouillée de sa gestion au sommet de l’Etat.
L’impression générale que suscite ce discours présidentiel est d’une grande tristesse. Car, on sait bien que notre pays est tombé très bas, pour le relever il a besoin d’une thérapie non verbale, mais vigoureuse au niveau de la réalisation sur tous les plans de la vie de la nation. Nous ne voulons pas nous attarder sur les huées des uns et les applaudissements des autres qui ont accueilli ce discours, nous voulons plutôt montrer que ce discours manque de conviction, de vision, de gouvernail. Le Congo navigue au gré des vagues. Qu’une vague d’une certaine violence se soulève, elle emportera le pauvre Congo ! Le discours manquait de contenu, car construit seulement sur des belles promesses pour endormir la galerie. Non seulement un discours creux, mais nous avons eu droit aux jérémiades, aux accusations gratuites, aux bonnes intentions et même à un discours truffé de mensonges dans tous sens ! Un discours finalement aux allures de discours de campagne électorale.
           
Nous regrettons qu’en fait de bilan qu’il devait présenter au peuple congolais devant les représentants de la nation (députés et sénateurs), Félix-Antoine Tshisekedi a cherché à nous distraire par ses nouvelles promesses, il nous a présenté le Congo de ses rêveries dans lequel lui et ses proches collaborateurs planent, en laissant loin de ses soucis le Congo réel dans lequel la majorité de ses compatriotes croupissent dans une extrême misère. Bref, le discours n’a pas été à la hauteur des espérances et des attentes du peuple congolais. Il a tapé à côté de la plaque par manque d’intelligence politique.
L’opinion attendait aussi que le discours aborde la question de la taxe RAM, il n’a même pas fait allusion. Les Congolais attendaient qu’il aborde la question des pilotages systématiques des minerais et de l’argent dans la province du Haut-Katanga, de Lualaba, du Kasaï oriental (la MIBA) par ses proches collaborateurs, il fait semblant d’ignorer cette réalité.
La question de la corruption, comme mode de gestion dans toutes les institutions du pays, il a effleuré le sujet timidement, et sans conviction. L’exploitation de l’aéroport de Goma nous met en face d’un partenariat entre le Rwanda et la RDC. Il n’en a dit aucun mot, et pourtant c’est une question d’actualité chez les Congolais ! La question des massacres des Congolais au Katanga sur leur sol, il est passé sans mot dire. Il aurait pu aborder également une question dont les Congolais parlent souvent, les nominations fantaisistes à caractère tribaliste. Pourquoi y a-t-il non payement des salaires au sein de l’Armée (FARDC), de la Police nationale congolaise (PNC) et surtout la question de la grève des infirmiers du secteur public depuis huit mois, tout cela silence radio !

En soulevant la question sensible du courant de la SNEL et de l’eau de la REGIDESO, Félix aurait dû se rendre compte qu’il a été accueilli par des huées et des moqueries, simplement parce qu’il a voulu se présenter devant l’auguste assemblée en homme saint et innocent, les coupables sont les autres, en l’occurrence les membres de son gouvernement. Mais où était-il quand ces ministres n’avaient pas fait leur devoir ?
En se séparant avec ses anciens partenaires de la FCC, n’avait-il pas déclaré que « KISALU ME BANDA », entendez par là, le travail commence, le peuple venait de se rendre compte que le FCC comme lui-même étaient du même plumage, mais en y ajoutant son incompétence personnelle.
Au terme de long discours démagogique, salué par une grande tristesse d’un peuple laissé à son triste sort, nous dénonçons ce régime de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est un régime de jouisseurs sans aucun idéal pour le peuple. Et le slogan « le peuple d’abord » n’est qu’une parjure de plus pour endormir ce peuple que Félix-Antoine Tshisekedi conduit à l’abattoir sans que le peuple ne puisse broncher.


"Horizon 2023 ! - 15 décembre 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/12/15/rasoir/horizon-2023/
La reconquête du pouvoir ! Voilà, c’est le moins que l’on puisse dire actuellement. Décidemment, le cap est fixé sur l’horizon 2023. Tel l’œil de l’aigle, le Front Commun pour le Congo (FCC) voit d’ores et déjà les enjeux de loin et s’y prépare activement pour reconquérir finalement le pouvoir perdu dans des conditions que d’aucuns connaissent de bout en bout. Tenez ! Au sein de cette formation politique chère à Joseph Kabila, les guéguerres internes et fratricides continuent à faire ravage  entre FCC fidèle à la cellule de crise que mène Raymond Tshibanda et FCC Progressistes de la bande de Constant Mutamba sur la question du choix des noms qui doivent compléter le Bureau de la CENI pour le compte de l’Opposition. Le président de NOGEC ne cesse de dénoncer le dépôt en catimini des noms par une dissidence factice pilotée par le PPRD pour rouler les autres partis. Ce, alors que les progressistes du FCC se sont assumés en déposant publiquement les leurs. Cette cacophonie a provoqué un remue-ménage et certains arbres sont tombés de manière brusque et inattendue.

Les analystes politiques qui savent lire les signes du temps, ont très vite compris la cause du remplacement du Député national Didi Manara à la tête du groupe parlementaire PPRD à l’Assemblée nationale, laquelle décision aura, de facto, causé sa déchéance au poste de Vice-président de la cellule de crise du Front Commun pour le Congo. Pourtant, cette cellule de crise du FCC que conduit Raymond Tshibanda n’entend pas envoyer les noms à l’Assemblée nationale pour compléter l’équipe Kadima. Elle continue à dénoncer la «dépolitisation» de cet organe délibérant.
Quoi qu’il en soit, la cellule de crise du FCC ne compte pas mandater quelqu’un à la CENI. Cette position demeure inchangée nonobstant la montée en puissance des progressistes. Pendant ce temps-là, le Sénateur à vie et l’ex président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange a débuté avec des consultations au sein de sa famille politique, le Front commun pour le Congo (FCC). L’ex Raïs sensibilise ses proches en vue de bien se préparer en espérance d’un résultat meilleur aux prochaines échéances électorales de 2023 en RDC. Aujourd’hui, il mène les consultations au sein de sa famille politique et c’est le seul à pouvoir décider de ceux qui pourrait le représenter aux prochaines échéances. La série continue, l’horizon 2023 n’est plus loin.


"Le Parlement exige la suppression immédiate de la taxe RAM - 15/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/le-parlement-exige-la-suppression-immediate-de-la-taxe-ram
* C’est l’une des recommandations phares du rapport intérimaire de la commission Ecofin, présenté à la plénière après trois mois de laborieux travail.
La très controversée taxe RAM (Registre des appareils mobiles) en RD Congo s’est invité au débat sur le projet de loi de finances 2022, examiné dans les deux chambres du Parlement. Sans y aller par des voies retords ni circonlocutions, l’Assemblée nationale et le Sénat, via leurs commissions respectives Economique, financière et contrôle budgétaire, ne demandent pas mieux que la suppression immédiate de cette taxe au cœur d’une grogne sociale.

Le ton a été donné le samedi 11 décembre par l’Ecofin de la Chambre basse qui, dans son rapport sur l’examen approfondi du projet de loi de finances 2022, a demandé au Gouvernement de supprimer sans délai de sursis, cette taxe qui fait couler beaucoup d’encre et de salive au sein de la population.  En plus de la suppression de la taxe RAM, nombre de parlementaires exigent également le remboursement des sommes perçues.
« Toute suppression de RAM, sans remboursement des sommes indûment perçues, sans poursuites judiciaires réelles et sans sanctions négociées avec les auteurs de cette escroquerie, serait une prime à l’impunité et tout le contraire de l’Etat de droit« , grondait le dimanche dernier, le député national Claudel Lubaya.
Même son de cloche au Sénat, lors de l’audition lundi 13 décembre, du Rapport intérimaire de sa Commission Ecofin élargie. Comme leurs collègues de la Chambre basse, les sénateurs exigent de l’Exécutif national, la suppression pure et simple de cette taxe RAM, que la plupart des juristes qualifient de « monstre juridique ». Donnant l’économie dudit Rapport, le vice-président de la commission, Célestin Vunabandi, a été interrompu plusieurs fois par la clameur de la plénière au sujet de la suppression de la taxe RAM.
Aussi, a-t-il souligné qu’au-delà d’une simple suspension, la commission Ecofin du Sénat exige la restitution, aux usagers, des fonds « indûment perçus », avant d’appeler à l’organisation des consultations techniques avec les professionnels du secteur des télécommunications en RDC, en vue de bien repenser cette taxe.
« Votre commission propose la suspension immédiate de la taxe RAM . Elle réaffirme avec force le caractère arbitraire et inique de la taxe RAM, même si elle est assise sur les dispositions réglementaires, au demeurant, contestables. A partir du moment où la taxe RAM est un prélèvement obligatoire dont la contrepartie n’est pas perceptible, il prend le caractère d’une taxe parafiscale qui ne peut être perçue qu’en vertu de la Loi et comptabilisé au compte du trésor public« , a-t-il déclaré.

OPACITE DANS LA CLEF DE REPARTITION

A en croire le sénateur Célestin Vunabandi, la commission Ecofin a aussi noté une grande opacité dans la clé de répartition des recettes de la taxe RAM, entre l’Etat congolais et les autres opérateurs impliqués.
« Votre commission a noté une clé de répartition des recettes de la taxe RAM qui cache une certaine opacité dans la gestion de ces ressources. En effet, les recettes du RAM sont réparties en raison de 65% pour l’ARPTC, 7 % pour les opérateurs mobiles et 30% pour un certain opérateur privé dont les prestations restent énigmatiques« , a-t-il fustigé.
Fruit d’auditions et analyses menées durant plus de trois mois, ce rapport de la commission Ecofin vise à formuler des recommandations dont le Sénat doit tenir compte dans le budget 2022 qui va être soumis au vote au niveau de la chambre haute du Parlement ce mercredi 15 décembre.
En investissant la commission Ecofin de ce travail, le Sénat est parti du constat que depuis plusieurs années, l’Exécutif ne met pas en application les recommandations qui lui sont formulées après le vote de différents projets de lois de Finances et celles de reddition des comptes.
ll était donc question d’auditionner quelques membres du gouvernement, des responsables des Régies financières et des Services publics de l’État pour une meilleure application de la Loi relative aux finances publiques. Ce, dans la perspective d’augmenter les ressources du budget de l’État 2022 chiffré à quelque 10 milliards de dollars américain. C’est dire que l’enjeu majeur de cet exercice auquel se sont livré les sénateurs durant plus de trois mois, aussi bien à Kinshasa que dans toutes les provinces de la RDC, est d’accroître les recettes publiques pour doter le pays d’un budget réaliste et caractère social, qui réponde aux attentes de la population

"Allo ? RAM - 16/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/allo-ram/
= https://laprosperiteonline.net/2021/12/15/a-la-une/apres-lassemblee-nationale-ram-le-senat-exige-sa-suppression-immediate/
"Sur proposition des Écofin de l’Assemblée nationale et du Sénat : Unanimité autour de la suppression du RAM - 13-12-2021
= https://www.lepotentiel.cd/focus
"RAM: Le ministère des PT-NTIC remet la présidence de la République au centre du débat  - 16.12.2021
=  https://www.mediacongo.net/article-actualite-97744_ram_le_ministere_des_pt_ntic_remet_la_presidence_de_la_republique_au_centre_du_debat.html



"
=  

"Reddition de Comptes 2020 : Le Sénat déplore un dépassement budgétaire de près de 20 millions USD - 15.12.2021,
=  https://www.7sur7.cd/index.php/2021/12/15/reddition-de-comptes-2020-le-senat-deplore-un-depassement-budgetaire-de-pres-de-20


"Le Gouvernement appelé à finaliser le processus de recrutement de nouveaux magistrats - 14/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/le-gouvernement-appele-a-finaliser-le-processus-de-recrutement-de-nouveaux-magistrats/


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= https://laprosperiteonline.net/2021/12/14/a-la-une/ni-glissement-ni-tatonnement-rdc-felix-tshisekedi-met-le-cap-sur-la-restauration-de-la-paix-et-la-tenue-des-elections-2023/


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 18/12/2021, 6:39 pm

CONGOLAISES CONGOLAIS RÉVEILLONS NOUS? IL EST MINUIT MOINS CINQ DR ! SI LE DISCOURS DU CHEF DE L’ÉTAT SUR L’ÉTAT DE LA NATION NOUS OFFRAIT L'OCCASION PROPICE DE FAIRE UN BILAN SANS CONCESSION DE TROIS ANS DE SON POUVOIR !? IL EST PLUS QUE TEMPS QUE NOUS RÉALISIONS QUE NOTRE GOUVERNANCE ACTUELLE NOUS MÈNE DANS L'ABIME, PLUS QUE TEMPS QUE NOUS COMPRENIONS QUE NOTRE MULOPWE TSHISEKEDI EST AUJOURD'HUI UNE HONTE COLLECTIVE, ASSEZ DÉMUNI INTELLECTUELLEMENT, UN OPPORTUNISTE JOUISSEUR INCAPABLE D'APPRENDRE DE NOTRE HISTOIRE RÉCENTE , INCAPABLE D'UNE VISION RÉFLÉCHIE ET PRATIQUE DE L'AVENIR DU PAYS ! C'EST DUR ET SÉVÈRE DE FAIRE UN TEL CONSTAT MAIS LA VÉRITÉ EST QUE RIEN NE VA VRAIMENT DANS NOTRE PAYS, LES ESPOIRS D'UN CHANGEMENT ÂPRES L'ALTERNANCE PACIFIQUE S'ENVOLERONT POUR TOUJOURS SI LE LEADERSHIP EN COURS NE CHANGE DE CAP, S'IL NE CONJURE DE TOUTE URGENCE L'OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE QU'IL PORTE MAIS EN SERA-T-IL CAPABLE ?

En effet :
1. Par cupidité aux aubaines personnelles immédiates  et croyant ainsi assurer son maintien au pouvoir, Tshisekedi a vendu le pays au voisin rwandais à qui il a accordé l'usage gratuit et le pillage légalisé de nos minerais, la cession de nos terres ainsi que quasiment le même butin au voisin ougandais ; ces jours-ci notre souveraineté est  davantage rétrocédée avec l'autorisation aveugle de l'entrée de l'armée ougandaise et la coopération opaque avec la police rwandaise, deux pays dont nous connaissons des décennies d'occupation sur notre pays avec un génocide oublié des millions des nôtres et voilà ces ennemis laissés s'engager à notre place contre les rebelles ADF et ; le Projet Mapping qui documente leurs crimes, le dédommagement jugé de l'Ouganda, le ressentiment désespéré du peuple ... sont quasiment relégués aux oubliettes. Triste destin,Tshisekedi quasiment coupable de  haute trahison à la Nation n'y voyant que des dégâts collatéraux alors qu'il y'a là tout d'une malice diabolique - l'ubwenge - d'un Rwanda et d'un Ouganda expansionnistes et pilleurs exprès devenus par notre faiblesse des pompiers pyromanes !

2. Par ignorance crasse et incapable d'une vison réfléchie pour le pays, Tshisekedi navigue à vue accaparant l'argent du pays à son compte comme les 300 millions USD de cette fameuse taxe RAM, une escroquerie illégale à ciel découvert pour en faire sa caisse noire via des sociétés écrans pilotées par sa famille voilà pourquoi il n'ose pas en parler: le 'Peuple d'abord' s'est mué devant nous en 'leurs ventres d'abord'. Tshisekedi devenu PR par accident a tout d'un jouisseur impénitent, un "flambeur" né comme dit l'autre qui se précipite à profiter des richesses du pays pour exercer son vice d'autant qu'il a été longtemps privé. Sa gouvernance économique s'en ressent : il se complait à écumer des dollars partout au gré de ses opportunités, il a rempli les conditions minima pour bénéficier des aides du FMI qui lui exige d'améliorer la mobilisation des recettes intérieures, ce qu'heureusement son dévoué collaborateur Alingete fait mais le FMI exige aussi du gouvernement Congolais davantage de rigueur dans la gestion du pays pour continuer à bénéficier de lui. Entre- ne peut s'empêcher de faire des dépassements budgétaires sa norme de gestion profitant d'une production minière plus élevée que prévue. A noter qu'après le Sénat a dénoncé à son tour le non-respect des articulations des Lois des finances, élaborée et exécutée  dans la complaisance, la  gestion des finances publique est encore en faillite avec des dépassements budgétaires et les recours systématiques les justifiant. Le Parlement veut enfin le même langage avec le PR qui trouve un parfait bouc émissaire dans le gouvernement ?

3. Incapable d'un leadership responsable et déterminé, Tshisekedi a bradé l'Etat de droit en rendant responsables seul le gouvernement et les animateurs de notre justice oubliant piteusement sa fonction de Magistrat suprême et du Garant du bon fonctionnement des institutions ; entre-temps les détournements se poursuivent en cascade, son administration étant l'une des coupables avérés. Le social de la population reste dramatique : son pouvoir d'achat toujours en berne, le chômage la règle, les prix des produits de première nécessité ont augmenté du simple au double. Pas d’eau, pas d’électricité, les agglomérations sont toujours d’immenses déchetteries rivalisant avec des structures de santé, d'éducation et de transports en lambeaux. Si on ajoute le népotisme, le tribalisme, la corruption, les détournements omniprésents, l'impunité avec l'élargissement précoce des détourneurs des deniers publics alors que les pauvres musiciens sont condamnés pour un anachronique outrage au Chef d’état. Rien ne va encore dans notre pays et pas grand chose n'est fait pour le sauver...

4. Toujours incapable d'administrer le pays et d'assurer la sécurité des Citoyens et de leurs biens, revoilà notre Tshilombo National de se perdre en promesses de pacification de l'Est du pays où les tueries continuent malgré les artifices d'un état de siège encore titubant néanmoins toujours prorogé automatiquement. Il faut être très naïf pour croire que la récente collaboration rafistolée des Ougandais et des Rwandais en sera demain la solution alors que notre armée, la seule chance que nous devons nous donner, n'est ni républicaine ni dissuasive, pourquoi pas la restructurer d'urgence et la mettre au centre de notre défense souveraine ?

Bref ; le président Tshisekedi venait de faire officiellement l'état de lieux de la Nation, qu'a-t-il  dit de rassurant à la population en dehors de son autosatisfaction stérile vantant ses prétendues réussites et encore et encore des promesses qui depuis 3 ans de pourvoir peinent à se matérialiser. Où est le bénéfice de la prétendue alternance pacifique, l'avant  Tshisekedi avec 'JK' semble bien être égale à l'après Tshisekedi sans 'JK'.  Réveillons-nous Congolaises et Congolais pour dire à haute, intelligible et décisive voix notre dépit et vent debout que ça change enfin dans notre pays !!!
Il y'a encore des politiciens dans le système comme Sesanga et d'opposants en dehors comme Fayulu qui ont  le courage de dénoncer les malfaçons de démocratie dont nous souffrons, les Congolais d'en haut doivent aujourd'hui se donner des moyens pour sensibiliser, conscientiser et mobiliser la population qu'elle se lève contre la destruction du pays engrangée par le pouvoir en place; à moins que celui-ci se réveille efficacement à son tour pour changer sa gouvernance chaotique ! Ajoutons pour être plus complet que certains professionnels de la justice comme Me Kapiamba de l'ACAJ et membres de la société civile comme Me Katende de l'ASADHO (et même le Congolais de père et de mère Tshiani) ont émis des avis très critiques dans un sens comme l'autre sur des décisions prises par le pouvoir en place.
A BON ENTENDEUR.............



"État de la nation et l’avenir du gouvernement - 17/12/2021
= https://podcast.ausha.co/po-na-gec/etat-de-la-nation-et-l-avenir-du-gouvernement
Le lundi 13 décembre, le président Félix Tshisekedi a prononcé son discours annuel sur l'état de la nation. C'est la première fois que ce discours a lieu depuis que sa nouvelle famille politique, l’Union sacrée pour la nation (USN) a obtenu une majorité au parlement. Et l’un des aspects les plus frappants a été le ton quelque peu critique employé par le président pour parler de son gouvernement–le premier gouvernement entièrement acquis à cette nouvelle famille politique.

Bonjour !

Je m’appelle Joshua Walker. Je suis le directeur de programme du Groupe d'étude sur le Congo, centre de recherche indépendant basé à l'Université de New-York. Bienvenue à ce 44e numéro de Po na GEC, le dernier de l'an 2021.
Dans les 23 pages du discours prononcé par le chef de l’État, quelques lignes méritent une attention particulière. Il y qualifie les mesures prises par le gouvernement en faveur de la population (eau, électricité, soins de santé et transport) comme étant « insuffisantes ». Ce sont des initiatives qui, pour reprendre encore ses mots, « souffrent d’un manque de coordination et d’une faiblesse de pilotage. [...] Ces dysfonctionnements sont inacceptables ». Et il continue : « J’interpelle ainsi tous les intervenants pour régler sans délai les problèmes et de livrer ces ouvrages pour améliorer les conditions de vie de la population ».
Le chef de l’État semble avoir marqué publiquement, à travers un discours si important, sa déception envers la performance de l'exécutif. Pour quelles raisons ? Et quelles pourraient en être les conséquences ?

Une explication serait la tentative du président Félix Tshisekedi de solliciter la faveur de la population–il se positionne comme un président qui s’exprime au nom de la population, comme pour exhorter ses troupes du gouvernement à mieux faire avant les prochaines échéances électorales en 2023. Mais ce faisant, il semble tenter de se dissocier personnellement du bilan de son propre gouvernement. Serait-ce donc une manière de se dédouaner d’un échec partiel dont il pourrait être accusé d’être en partie responsable ? Avec les élections en vue, cette hypothèse n’est pas à exclure. Le président pourrait avoir, tout de même, des difficultés à convaincre l’opinion : il est, par exemple, resté silencieux sur la question de la perception de la très impopulaire taxe RAM, malgré les dénonciations des deux chambres du parlement sur cette question lors de l’examen de la loi des finances 2022.
Certes, sur le plan juridique le président n’est pas politiquement responsable devant le congrès : c’est plutôt le gouvernement–le premier ministre, les vice-premiers ministres, ministres d'État et ministres sectoriels–qui est directement responsable devant les parlementaires, plus particulièrement les députés nationaux. Mais aux yeux de la population, est-ce le gouvernement qui porte à lui seul la responsabilité politique de l'amélioration des conditions sociales des Congolais ?  Tel ne semble pas être le cas dans la mesure où le Conseil des ministres, organe de décision du gouvernement, est convoqué et présidé par le président et seulement par le Premier ministre en cas de sa délégation.

D’aucuns soufflent que les mots du président présagent notamment un remaniement proche du gouvernement. Ceci permettrait, en théorie, au président de faire deux choses. Il pourrait faire partir certains membres du gouvernement pas assez performants pour les remplacer et ainsi tenter d’améliorer le bilan social avant 2023, tout en permettant à d'autres de sa coalition d'accéder au pouvoir ministériel. Mais la question brûlante serait de savoir qui il pourrait nommer comme prochain premier ministre. Serait-ce une occasion pour le président de permettre à son ancien directeur de cabinet, Vital Kamerhe, d'accéder à la primature comme le prévoyait leur accord pré-électoral de Nairobi et à travers cette nomination, tenter d'amadouer l'électorat de l’est du pays ? Ce dernier ne serait pas la première personne à devenir Premier ministre tout en étant en liberté provisoire, à l’instar de Bruno Tshibala en 2017.
En attendant la suite, vous pouvez recevoir Po na GEC chaque vendredi sur votre téléphone. Rejoignez notre fil WhatsApp en envoyant « GEC », G, E, C, au +243 894 110 542. Nous souhaitons nos meilleurs vœux et bonne année à tous nos auditeurs. Le prochain rendez-vous sera le 7 janvier 2022 ! À bientôt !

= https://information.tv5monde.com/video/rdc-que-retenir-du-discours-sur-l-etat-de-la-nation-du-president-felix-tshisekedi

"Jason Stearns considère le discours du Chef de l'Etat sur l'état de la nation "vague" - 16.12.2021
=  https://www.mediacongo.net/article-actualite-97757_jason_stearns_considere_le_discours_du_chef_de_l_etat_sur_l_etat_de_la_nation_vague.html
Intervenant ce mercredi 15 décembre 2021 sur les antennes de TV5 Monde, le directeur du Groupe d'étude pour le Congo (GEC), Jason Stearns, a fait sa lecture du discours du Chef de l'État, Félix Tshisekedi sur l'état de la nation prononcé le lundi 13 décembre devant le congrès. Pour le directeur de GEC, le discours du Président de la République a manqué des précisions et des détails surtout au niveau sécuritaire. Ce dernier pense que le président de la République n'a pas suffisamment donné des détails sur l'évolution notamment l'état de siège, instauré en Ituri et au Nord-Kivu.

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Capture_decran_2021-12-14_a_07.33.33

"C'était un discours assez faible au niveau des détails. Vague, je dirais. Normalement un discours sur l'état de la nation, c'est un discours de bilan. Le bilan de ce qu'ils ont fait cette année. Faible particulièrement au niveau du premier sujet, la sécurité. Il a dit qu'ils ont fait bouger les lignes, mais il n'a pas dit comment ils ont fait, pour bouger les lignes. Le mois de novembre a été meurtrier malgré les rééditions de quelques groupes armés et quelques victoires. Sur le terrain, la violence continue. On ne sait pas réellement ce qui se passe. On ne connaît pas son programme, sa stratégie", estime-t-il.
Ce même constat, il le fait également concernant des opérations conjointes menées entre les armées congolaise et ougandaise contre les rebelles ADF. "Je dirai la même chose avec les opérations contreversées avec l'armée ougandaise... L' Ouganda est un pays qui a une mauvaise histoire avec la RDC. Ils ont occupé l'est de la RDC, ramené l'insécurité alors faire recours à cette même armée pour ramener la paix, c'est un peu paradoxal, mais Il faut donner le bénéfice du doute à ces opérations et il faut qu'il y ait la transparence parce que ça fait deux semaines qu'ils sont là, mais l'on sait peu de choses", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le directeur du Groupe d'étude sur le Congo, Jason Stearns, reconnaît les efforts du Chef de l'État, Félix Tshisekedi, en matière de lutte contre la corruption avec le travail qu'abat l’Inspection générale des finances( IGF).Toutefois, il constate que les décisions émanant de ces enquêtes souffrent d'application au niveau de la justice.
En République démocratique du Congo, le discours du Chef de l'État prononcé devant l'Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès est commenté du côté du pouvoir comme de l'opposition."


"Discours sur l’État de la nation en RDC: Tshisekedi défend-il l'indéfendable -Patrick Mbeko - 15/12/2021
= https://fr.sputniknews.com/20211215/discours-sur-letat-de-la-nation-en-rdc-tshisekedi-defend-il-lindefendable-1053931602.html
Le Président de la RDC Félix Tshisekedi a livré, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, le traditionnel discours sur l’État de la nation. Entre autosatisfaction, défense du bilan de l’année 2021 et réalité des faits, l’écart semble pourtant bien grand

C’est devant les parlementaires des deux chambres réunies en Congrès que le Président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi a livré son traditionnel discours à la nation, ce lundi 13 décembre 2021. Tout a été passé en revue par le chef de l’État congolais: de la question sécuritaire dans la partie est de la République à la situation socio-économique et les prochaines élections, en passant par la diplomatie continentale et le rôle de la RDC à l’international ainsi que la dynamique politique découlant de la crise qui a opposé Cap pour le changement (CACH), sa famille politique, et le Front commun pour le Congo (FCC), la plateforme politique de l’ex-Président Joseph Kabila. Félix Tshisekedi semble n’avoir rien oublié. Le discours était attendu tant les défis et les enjeux auxquels la RDC est confrontée sont énormes.
#RDC #CONGRES #DiscoursEtatdelaNation 13.12.2021/ #KINSHASA
Le Président de la République a prononcé, ce lundi 13 décembre, son discours annuel sur l'état de la Nation devant les deux chambres parlementaires réunies en Congrès au Palais du peuple. pic.twitter.com/NPXrtNdg5B
— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) December 13, 2021

Les grandes lignes

De son côté en tout cas, le chef de l’État congolais s’est dit déterminé à les relever tous. Dans son discours, il a réaffirmé sa détermination à faire de la RDC un véritable "État de droit", un slogan que ne cessait de brandir son défunt père, l’opposant historique Étienne Tshisekedi. Pour cela, Félix Tshisekedi a promis de poursuivre les réformes amorcées dans le secteur de la justice.

"Aujourd’hui encore sur le banc des accusés, notre justice devait pourtant rassurer tout le monde, nantis ou non, puissant comme faible en n’ayant pour égard que la protection des droits", a souligné le Président congolais pour qui la justice doit non seulement dire le droit, mais aussi "rassurer" que "le bon droit a été dit".

Sur la problématique de la corruption, l’un des maux qui rongent la RDC au point d’en impacter sérieusement le développement, Félix Tshisekedi a affiché sa ferme détermination à la combattre. Il a salué le rôle joué par l’Inspection générale des finances (IGF) "dont le travail était auparavant peu sensible", a-t-il relevé, avant d’annoncer qu’il allait "rendre opérationnels" dans les prochains jours les différents organes et structures de la Cour des comptes "afin qu’elle joue pleinement son rôle de patrouilleur financier en chef, avec l’appui de l’Inspection générale des finances".
Au plan politique, Félix Tshisekedi s’est montré déterminé à organiser les élections dans les délais constitutionnels. "Mon engagement à faire du Congo un État démocratique ne peut se faire sans l’organisation dans les délais impartis des élections", a-t-il déclaré. Se félicitant des avancées dans la mise en place du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il a invité, dans un ton à la limite menaçant, les acteurs politiques "qui traînent encore les pieds à désigner rapidement leurs représentants respectifs" au sein du bureau de la CENI qui est en train de se mettre en place.

Mais c’est surtout sur le registre de la défense et de la sécurité que Félix Tshisekedi s’est longuement étendu. Le Président congolais a insisté sur la nécessité de l’état de siège décrété depuis le mois de mai sur toute l’étendue des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu et a également abordé la question des opérations conjointes menées par les Forces armées congolaises (FARDC) et ougandaises en Ituri depuis le 30 novembre. Tshisekedi a affirmé sa détermination à "ne ménager aucun effort pour restaurer la paix et la sécurité" dans l’est du pays, tout en promettant de veiller "à limiter au temps strictement nécessaire" la présence de l’armée ougandaise sur le sol congolais.

Entre satisfecit et réalités des faits

Durant tout son discours, Félix Tshisekedi s’est montré satisfait de son bilan dans l’ensemble. Aussi bien sur la scène africaine et internationale que sur l’échiquier national, le Président congolais a tenu à mettre en avant ce qui apparaît à ses yeux comme des signes de réussite de sa gouvernance. "La réintégration de notre pays dans le concert des nations est ainsi devenue une réalité", a-t-il souligné, avant d’ajouter: "La RDC s’est ouverte au monde comme un lotus et elle a aujourd’hui le vent en poupe". Des affirmations qui méritent d’être relativisées au regard de la place qu’occupe la RDC aussi bien sur la scène africaine que sur l’échiquier international.
Il convient de souligner à cet égard que la RDC, qui préside actuellement l’Union africaine (UA), a eu du mal à conduire un certain nombre de dossiers sensibles sur le continent. Dans certaines affaires, la diplomatie congolaise s’est même révélée problématique pour l’image de l’UA. En juin dernier par exemple, la RDC s’est engagée dans la course pour obtenir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies alors que l’UA, présidée, ironie de l’histoire, par Félix Tshisekedi, avait déjà jeté son dévolu sur la candidature du Gabon. Cela avait causé un réel malaise au sein de l’organisation panafricaine.
Toujours dans le même mois de juin, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, préféra inviter le Président sud-africain Cyril Ramaphosa au sommet du G7, ignorant royalement le président de l’UA, Félix Tshisekedi. Certains analystes congolais ont considéré cela comme un désaveu de la présidence de l’UA assurée par la RDC.

Sur le plan régional, le Congo peine à s’imposer face à ses voisins qui semblent lui imposer leurs desiderata. Le territoire congolais est devenu le "terrain de jeu" de certains pays de la région (Ouganda et Rwanda en particulier) et des groupes armés qui leur sont affiliés ou que ceux-ci instrumentalisent pour le besoin de leur cause.
Sur la scène intérieure, Félix Tshisekedi s’est dit satisfait de l’évolution des travaux de la CENI, alors que la désignation à la tête de l’institution de Denis Kadima, un proche du camp présidentiel, continue à susciter des frustrations au sein de la population. À cause de cette affaire, les relations entre le pouvoir et l’Église catholique se sont distendues, en dépit des signes d’ouverture manifestés par les uns et les autres.
Dans le registre sécurité et défense, le Président congolais a défendu le bien-fondé de l’état de siège, remerciant le Parlement de l’avoir reconduit une dizaine de fois. Pour le chef de l’État congolais, l’état de siège est une réussite. Les FARDC "ont fait bouger les lignes" et "des chefs de bande ont été neutralisés", a-t-il souligné. Reste que la situation sécuritaire au Nord-Kivu et en Ituri est loin d’être apaisée. Auditionné fin octobre par l’Assemblée nationale, le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Gilbert Kabanda Rukemba, a dû reconnaître que l’articulation de l’état de siège sur les terrains kivutien et iturien a été problématique, tant sur le plan opérationnel que logistique. Dans l’ensemble, cette mesure exceptionnelle, censée être limitée dans l’espace et dans le temps, présente un bilan calamiteux, selon les députés congolais.
Le satisfecit de Félix Tshisekedi sur la question sécuritaire est d’autant plus surprenant que plus de 1.000 civils ont été tués depuis l’instauration de l’état de siège, il y a sept mois.

N’ayant jamais perdu ses réflexes de "combattant", Félix Tshisekedi en a profité dans son discours pour lancer des flèches contre "une infime minorité" de Congolais qui mènent, d’après lui, une "campagne de dénigrement et de démobilisation" contre les opérations menées par l’armée dans la partie orientale. Or, c’est justement parce que les forces de défense et de sécurité congolaises se sont révélées incapables de mettre définitivement fin aux activités des groupes armés qui sévissent dans le Nord-Kivu et en Ituri que l’armée ougandaise est intervenue sur le territoire congolais pour neutraliser les Forces démocratiques alliées (ADF), qui opèrent dans la région. Selon la version officielle bien entendu.
Preuve qu’entre l’autosatisfaction du Président congolais, sa défense du bilan de l’année 2021 et la réalité des faits, il y a un énorme fossé


"RDCongo: la famille Tshisekedi embarrassée par le scandale sur la taxe RAM - 15 décembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/66670/rdcongo-la-famille-tshisekedi-embarrassee-par-le-scandale-sur-la-taxe-ram/
Cela a frappé de nombreux Congolais et des observateurs: lors de son discours sur l’état de la Nation, lundi, le président Félix Tshisekedi n’a rien dit – pas un seul mot – sur le scandale qui agite pourtant le Congo depuis plusieurs mois: la taxe RAM sur les téléphones portables, dont la commission EcoFin de l’Assemblée nationale n’a retrouvé aucune trace dans les budgets de l’Etat. Mais qui bénéficie à la famille du chef de l’Etat.

C’est depuis la fin 2020 que les possesseurs de téléphones portables doivent payer de O,17 à 1,17 dollar/mois sur leur appareil, somme prélevée automatiquement sur les recharges d’unités téléphoniques. La somme varie selon que le téléphone est de la génération 2G, 3G ou 4G; elle s’ajoute à une taxe sur le roaming prélevée de la même manière, de 1 à 7 dollars/an. Elle enrage les Congolais, en particulier les peu fortunés, parce que ceux-ci achètent peu d’unités à la fois et que, lorsqu’ils rechargent pour un dollar, la somme disparaît automatiquement au profit de la taxe RAM, la taxe sur le Registre des appareils mobiles, instituée par le ministre des Télécoms, Augustin Kibassa Maliba (UDPS-Kibassa).

« 25 millions de dollars » au profit du Trésor public

Selon ce dernier, elle sert à lutter contre le vol des téléphones et contre les contrefaçons d’appareils. Le 29 septembre 2021, le ministre Kibassa a assuré à l’Assemblée nationale que sa taxe avait « permis de collecter 25 millions de dollars au profit du Trésor public » et de retrouver « 500 » téléphones volés.
Loin de calmer l’inquiétude des parlementaires, les explications du ministre les ont attisées car l’ODEP (Observatoire de la Dépense publique, une ONG respectée), elle, a indiqué que la taxe avait rapporté 266 millions de dollars en tout. Cette somme est répartie à 40% pour le Trésor public, 30% pour le prestataire du service 5C Energy, 25% à l’ARPTC (Autorité de régulation des postes et télécoms) et 5% pour les entreprises téléphoniques. Or, selon l’ODEP, il n’y a aucune trace des 40% revenant à l’Etat dans le budget 2021, ni dans le projet de budget 2022. Et aucune trace de la taxe RAM dans les actes générateurs de l’ARPTC, comme il se devrait.

L’Assemblée veut la suppression de cette taxe « illégale »

Cette accusation a été reprise samedi dernier par la commission EcoFin de l’Assemblée nationale, qui n’a trouvé aucune trace des fonds générés par la taxe RAM, ni dans le budget général, ni dans les budgets annexes, ni dans les comptes spéciaux: aucune trace de cet argent ni dans le rapport de reddition des comptes de 2020, ni dans la loi de Finances rectificative de 2021, ni dans le projet de budget 2022. Le prélèvement inventé par le ministre Kibassa Maliba est donc « illégal » et doit être annulé « sans délai ». Ce rapport a été adopté par l’Assemblée nationale, donc forcément avec l’accord de députés officiellement pro-Tshisekedi. Certains députés – comme Claudel Lubaya – exigent le remboursement des sommes perçues et des poursuites judiciaires contre « les auteurs de cette escroquerie ».
C’est maintenant le Sénat qui examine le projet de budget 2022, pour lequel sa commission EcoFin fait les mêmes recommandations que celle de l’Assemblée au sujet de la taxe RAM.
Lors du 25ème conseil des ministres, le 23 octobre, alors que des députés dénonçaient déjà l' »escroquerie » d’Augustin Kibassa Maliba, le gouvernement avait tout juste accepté d’envisager une suppression de la taxe RAM pour les détenteurs de téléphones 2G, les moins performants, appartenant donc aux plus pauvres. La colère a donc redoublé et les deux chambres du parlement sont aujourd’hui vent debout contre la taxe RAM.
Mais le président Félix Tshisekedi n’a pas jugé nécessaire d’aborder la question dans son discours – bruyamment hué par les parlementaires – sur l’état de la nation, lundi dernier, préférant s’étendre sur ce qu’il estime être des réussites de sa Présidence.

Le beau-frère et la belle-sœur de Tshisekedi

La colère est d’autant plus grande, que le ministre Kibassa n’est autre que… le beau-frère du chef de l’Etat. Sa sœur, Isabelle Kibassa Maliba, est l’épouse de Jean-Claude, le grand frère de Félix Tshisekedi. Députée PS provinciale du Brabant wallon, en Belgique – pays dont elle a la nationalité – elle a donné sa démission il y a peu et se consacre à diriger le bureau Best Consulting. Or, selon Espoir Ngalukiye, expert de La Lucha – organisation civique bien connue – qui l’a déclaré devant l’Assemblée congolaise début octobre, c’est Best Consulting qui se cache derrière la société 5C Energy, créée en novembre 2019, qui a signé un contrat avec l’ARPTC et empoche 30% des recettes de la taxe RAM comme prestataire du service.
Entre les 30% de 266 millions de dollars qui iraient à une société liée à sa belle-sœur, les 40% pour l’Etat dont on ne trouve pas trace, et les 25% pour l’ARPTC dont le ministère des Postes et Telecoms assure que le Président est le seul ordonnateur des dépenses, cela fait beaucoup d’argent. Nombre de Congolais soupçonnent aujourd’hui que ces sommes alimentent une caisse noire de Félix Tshisekedi destinée à financer le débauchage de parlementaires pour qu’ils votent en sa faveur et les futures élections de 2023. Dans cette perspective, ils voient mal où est « l’alternance au pouvoir » qui était le seul point positif dans l’arrivée à la Présidence de Tshisekedi fils, à l’issue des élections frauduleuses de décembre 2018.


« La balkanisation du pays accélérée et la situation sociale explosive… On ne sait pas où va le pays ? », dénonce Jean-Claude Katende - 19.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97884_la_balkanisation_du_pays_acceleree_et_la_situation_sociale_explosive_on_ne_sait_pas_ou_va_le_pays_denonce_jean_claude_katende.html
Le président national de l’Association Africaine des Droits de l’Homme (Asadho), Jean-Claude Katende a dénoncé ce samedi 18 décembre 2021, la situation explosive et la balkanisation de la République Démocratique du Congo, sous la présidence du Président Félix Tshisekedi.
« Les espoirs suscités par l’alternance disparaissent chaque jour: projets mal gérés, lutte contre la corruption flouée, la balkanisation du pays accélérée et la situation sociale explosive… On ne sait pas où va le pays ? », a déclaré Jean-Claude Katende ce samedi 18 décembre 2021 sur Twitter.


Pour Jean Claude Katende , « Si nous ne nous levons pas contre la politique du Président Tshisekedi à l’Est du pays, nous allons nous retrouver avec un pays totalement occupé et exploité par les étrangers. J’ai toujours attiré l’attention de tous sur cette politique dangereuse ».
Le président de l’Asadho a fait savoir que la présence des policiers rwandais au Congo n’est pas dans l’intérêt du Congo mais du Rwanda.
« La présence des policiers rwandais au Congo n’est pas dans l’intérêt du Congo mais du Rwanda. Le Rwanda avait dit que si la présence de l’Ouganda est contre ses intérêts, il va agir. Les policiers sont là pour protéger les intérêts du Rwanda, mais c’est quels intérêts ? »


"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: un discours de Tshisekedi largement commenté dans les journaux du pays - 18/12/2021

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20211218-%C3%A0-la-une-un-discours-de-tshisekedi-largement-comment%C3%A9-dans-les-journaux-du-pays

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  YH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7  
Le président congolais Félix Tshisekedi, lors de son discours annuel sur l'état de la nation, lundi 13 décembre 2021, au Parlement, à Kinshasa. :copyright: REUTERS - HEREWARD HOLLAND  
Par :   Kamanda Wa Kamanda

L’allocution de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo devant le Congrès, lundi 13 décembre dernier, est tout d’abord considérée comme un bilan à mi-mandat. C’est le quotidien kinois Le Phare qui le dit tout en affirmant : « Félix Tshisekedi sur la voie du succès ». Pour ce journal, le chef de l’État s’en est bien tiré selon - écrit le confrère - parmi les quelques opinions recueillies à chaud après son oral. Un exercice qui « s’est voulu un bilan à mi-mandat présenté devant les députés et les sénateurs réunis en congrès. »
« Tshisekedi rassure ses compatriotes de l’Est ». C’est le titre dans le trihebdomadaire AfricaNews qui commente le même discours du chef de l’État. « Un trait vient d’être tiré sur la présence des troupes ougandaises en RDC », peut-on lire dans ce journal qui observe qu’aujourd’hui, « il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’armée ougandaise est de plain-pied en RDC dans le cadre d’une opération militaire conjointe avec les FARDC visant à éradiquer le groupe rebelle islamiste militant appelé Alliance des forces démocratiques. » Le président Félix Tshisekedi, dans son adresse, a évoqué officiellement pour la pour la première fois, cette intervention de l’armée ougandaise sur le sol congolais déclenchée avec l’approbation du Parlement qui en était dûment informé, tout en mettant des garde-fous censés mieux l’encadrer.

« Discours de vérité »

Pour le quotidien L’Avenir, c’est un discours de vérité au peuple congolais. « Le numéro 1 congolais, souligne ce journal, a donc apporté des réponses et des éclaircissements aux nombreuses préoccupations du peuple sur les différentes questions vitales qui touchent à la marche et à la survie de la nation. Pour lui, poursuit le confrère, l’organisation de la cité, telle que nous le préconisons, doit assurer et garantir l’unité et l’intégrité du territoire national, instaurer la paix et assurer la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue de la République. ». « Un État que nous voulons de droit caractérisé par une justice distributive », précise L’Avenir.
Dans le quotidien Forum des As, « ANR : un patron qui rassure. Fils maison, précurseur de la lutte contre l’impunité. Jean-Hervé Mbelu Biocha entend redorer le blason de la centrale des renseignements » , affirme ce quotidien. « Ni un parachuté, ni un produit de la génération spontanée, le nouveau patron des services a le profil de l’emploi », explique Forum des As. Ce journal met surtout en exergue les qualités professionnelles du patron du renseignement qui, insiste le journal, « justifie aussi son ancrage dans le réel pour avoir œuvré au sein de la société civile. »

Respect de la loi de finances

La République, enfin : « Non-respect de la loi des finances. Excédé, Bahati Lukwebo menace de saisir la justice si la loi des finances 2022 n’est pas respectée, prévient le président du Sénat. Nous devons savoir en ce qui concerne le budget 2022 qu’il s’agit d’une loi qui doit être respectée par tout le monde », insiste Modeste Bahati Lukwebo cité par le journal La République, qui dénonce la réalisation de seulement 41 projets sur les 708 prévus qui avaient été chiffré dans l’ensemble à 80 millions de dollars, « mais on est allé au-delà, jusqu’à 100 millions de dollars », rapporte le journal La République.


"Discours sur l’état de la Nation 2021- Le Président Tshisekedi reconnaît des avancées significatives mais beaucoup reste encore à faire: Réactions des politiques, des personnalités indépendantes membres de la société civile ainsi que des Kinoises et Kinois - 14 décembre 2021
= https://www.geopolismagazine.net/discours-sur-letat-de-la-nation-2021-le-president-tshisekedi-reconnait-des-avancees-significatives-mais-beaucoup-reste-encore-a-faire-reactions-des-politiques-des-personnalites-independantes-mem/


"‘’Un discours de sincérité’’, ‘’un verbiage blablateux’’ : Les réactions après le discours de Tshisekedi - 14 décembre 2021
= https://blogducitoyen.com/un-discours-de-sincerite-un-verbiage-blablateux-les-reactions-apres-le-discours-de-tshisekedi/


"RDC/Discours sur l’état de la Nation : « l’état de siège doit être revisité » (Dr Flavien Shirandi) -15 décembre 2021 à 20:47
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/15/rdc-discours-sur-letat-de-la-nation-letat-de-siege-doit-etre-revisite-dr-flavien-shirandi.html/99829/


"RDC/ POLITIQUE : Discours sur l’Etat de la nation: Voici l’essentiel du troisième discours du quinquennat de Felix TSHISEKEDI Tshilombo devant le congrès - décembre 14, 2021
= https://masharikirdc.net/?p=13515


"Discours sur l’état de la nation : "Je ne menagerai aucun effort pour restaurer la paix et la sécurité dans l'Est du pays", Félix Tshisekedi - 13.12.2021
= https://congopresse.net/discours-sur-letat-de-la-nation-felix-tshisekedi-hausse-le-ton-contre-la-campagne-de-denigrement-de-certains-congolais-sur-letat-de-siege/


"Échec gouvernement Lukonde : Carbone Beni le résume en 3 points - 19.12.2021
= https://ouragan.cd/2021/12/echec-gouvernement-lukonde-carbone-beni-le-resume-en-3-points/


"RDC: une ONG pointe les failles béantes de la lutte contre la corruption - 16/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211216-rdc-une-ong-pointe-les-failles-b%C3%A9antes-de-la-lutte-contre-la-corruption
Les organisations de la société civile congolaises sont de plus en plus indignées par la faible efficacité,voir la complaisance, de la justice dans la lutte contre la corruption, les détournement de fonds publics et les blanchiments de capitaux. Une étude menée par l'Association congolaise pour l'accès à la justice sur un an révèle comment les dossiers instruits par la justice n'aboutissent quasiment jamais.
Avec notre correspondant, Pascal Mulegwa

147. C'est le nombre de dossiers ouverts en l'espace d'un an, entre 2020 et 2021, par les parquets congolais chargés de la lutte contre la corruption, d'après le décompte de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ). Et parmi eux, seulement 10 ont abouti. Des condamnés ont bénéficié de libertés provisoires sans restituer les sommes détournées ni payer d'amendes.
Georges Kapiamba, président de l'ACAJ, se montre bien sceptique quant à la lutte menée contre la corruption et le détournement des fonds publics en République démocratique du Congo. L'étude conduite par son association est édifiante. « Sur les 147 dossiers, 90% sont classés sans suite, ou alors, aucun acte d'instruction n'est posé », constate-t-il.
« Il y a toutes les enquêtes menées par la police judiciaire sur des faits extrêmement graves de détournement, constatés dans les opérations de paie des fonctionnaires de l'État. Cette enquête a été entravée après un coup de téléphone pour classer le dossier, sans suite », poursuit Georges Kapiamba, selon qui « il y a beaucoup » d'autres exemples de la même veine. « À ce jour, il n'est plus certain de croire en un avenir de la lutte contre la corruption et le détournement d'argent », conclut-il.
Le ministère de la Justice n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat. Les maux de la justice congolaise et son faible rendement ont, à plusieurs reprises, été dénoncés par le président de la République, Félix Tshisekedi. Le chef de l'État assure vouloir réorganiser l’appareil judiciaire


= https://www.rfi.fr/fr/%C3%A9conomie/20211218-rdc-le-fmi-satisfait-de-la-situation-mais-toujours-vigilant
= https://www.congoindependant.com/le-congo-kinshasa-navigue-au-gre-des-vagues/comment-page-1/#comment-21385
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97847_les_membres_du_gouvernement_exhortes_a_travailler_davantage_pour_faire_de_2022_l_annee_du_social.html
= https://congopresse.net/discours-sur-letat-de-la-nation-felix-tshisekedi-hausse-le-ton-contre-la-campagne-de-denigrement-de-certains-congolais-sur-letat-de-siege/
= http://voiceofcongo.net/discours-sur-letat-de-la-nation-voici-les-messages-cles-du-president-felix-tshisekedi-2?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=discours-sur-letat-de-la-nation-voici-les-messages-cles-du-president-felix-tshisekedi-2
= https://actu30.cd/2021/12/rdc-ass-nat-la-decision-de-transferer-le-pouvoir-au-gouvernement-pour-proroger-ou-non-letat-de-siege-est-criminelle-ecide-j-b-kasekwa/



"ACTU EXPLIQUÉE 16.12 - DISCOURS SUR L'ÉTAT DES INTENTIONS DE FATSHI : RAM, LA TAXE ROYALE IGNORÉE"



"GRAVE SITUATION DE NOTRE PAYS - 18 décembre 2021"



"LE NON-DIT DU DISCOURS DE FELIX TSHISEKEDI SUR L ' ETAT DE LA NATION : MAITRE JOEL KITENGE DECRYPTE CE -15/12/2021"















"Justice en RDC: immunités, poursuites, allégations fracassantes - 17 déc. 2021"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  TOFA 22/12/2021, 11:52 pm

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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 26/12/2021, 9:48 pm

DEVANT UNE FOULE DES MILLIERS DE CONGOLAIS, FELIX TSHISEKEDI ENFIN SUR SES TERRES DE KASAI A MBUJI MAYI !
L'espace Kasai est aujourd'hui politiquement instable et socio-éconmiquement démuni -mais il n'est pas le seul dans ce cas dans notre pays - et le fils du pas y va rencontrer des attentes multiples, d'autant que son avènement à la tête du pays avait suscité beaucoup d'espoirs parmi ses frères du Kasai. L'ère de développement du Kasai qui se dit oublié par tous les pouvoirs précédents enfin au rdv, enfin des actions concrètes - eau, électricité et routes... - sa terre natale pour laquelle son début de règne ne semble pas avoir été généreux ? Muyaya, son dévoué clame la proximité de son chef avec la population et rassurez-vous Congolaises Congolais, notre Mulopwe qui appartient à tout le pays fera le tour de toutes nos contrées , son pouvoir n'est pas seulement des Baluba, ajoute Tshisekedi. D'ores et déjà Tshisekedi sollicite aux kasaiens un deuxième mandat pour parachever ses actions.



"RDC: Mbuyi Mayi se prépare à accueillir leur fils, le président Félix Tshisekedi - 24 décembre 2021
= https://www.matininfos.net/rdc-mbuyi-mayi-se-prepare-a-accueillir-leur-fils-le-president-felix-tshisekedi/84307/
15h38′: Aéroport de Bipemba grouille déjà du monde. Dans une trentaine des minutes, l’avion présidentiel peut etre visible dans le ciel en approche de l’aéroport.

Effervescence dans la ville. Population amassée les longs des routes.
Les principales artères de la ville de Mbuji Mayi surtout celles qui mènent vers l’aéroport de Bipemba sont parsemées de monde. Un dispositif sécuritaire très important est mis en place. En majorité les militaires de la Garde Républicaine appuyés par la Police Nationale.
Difficile d’accèder dans les installations aéroportuaires. Les accès sont filtrés. Même ceux qui ont eu la chance d’obtenir des badges n’ont pas acceptés.
Une autre masse populaire est observée au tour de la résidence officielle du président de la République en ville Miba. D’autres ont préféré aller directement à la grand place de Bonzola où est prévu le meeting du Chef de l’État Félix Tshisekedi.
La ville est calme. Atmosphère clément, ciel couvert avec probabilité de pluie. Ce que craint bon nombre au vu des travaux de réhabilitation fraîche des routes et qui risque d’anéantir tous les efforts fournis et peut être gâcher le discours tant attendu du garant de la nation.


"Tshisekedi à Mbuji-Mayi : « J’ai entendu vos cris de détresses » - 24/12/2021
= http://www.culturecongolaise.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=1206:tshisekedi-a-mbuji-mayi-j-ai-entendu-vos-cris-de-detresses&Itemid=1108
Arrivé vendredi après-midi 24 décembre à Mbuji-Mayi, Felix Tshisekedi dont c’est la première visite depuis son élection à la magistrature suprême, s’est adressé en tshiluba à la population massée à la grande place de Bonzola, après avoir été accueilli par une foule immense mobilisée depuis la matinée.
« J’ai entendu vos cris de détresses » est le résumé de l’adresse du chef de l’Etat qui a passé en revue tous les problèmes du Kasaï en général et de Mbuji-Mayi en particulier : à savoir le démantèlement de la Miba, les difficultés de la distribution de l’énergie électrique, le déficit d’eau courante…


Le président de la République a tenu un discours rassurant et mobilisateur. Il a invité ses compatriotes de ne pas céder au découragement et de croire en l’avenir « radieux ». Il a promis d’écouter toutes les couches de la population et d’y réserver des suites pour des solutions idoines.
Ce séjour kasaïen permettra à Fatshi de palper du doigt l’exécution de ses quelques projets lancés dans la région notamment les travaux du projet Tshilejelu qui consiste à réhabiliter des voiries financées à des millions de dollars américains.
Mbuji-Mayi est la première étape d’une tournée qui va conduire le fils du Sphinx au Kasaï central, Kasaï, Lomami et Sankuru.

"Tournée de Félix Tshisekedi au Kasaï : pour quel contrat ? - 24 décembre 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/12/24/tournee-de-felix-tshisekedi-au-kasai-pour-quel-contrat
Le président de la république Félix Tshisekedi entame dès ce vendredi 24 décembre 2021 sa première tournée en tant que chef de l'État dans l'espace Kasaï. Cette  visite commence par la ville de Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental, ville qui avait déjà élu Félix Tshisekedi député national en 2011. Quelle est la situation dans cet espace géographique dont Tshisekedi lui-même est originaire et qu'attend la population de cette tournée ?

Sur le plan politique, Félix Tshisekedi arrive dans l'espace Kasaï au moment où quatre de cinq provinces du Grand Kasaï n'ont pas de gouverneurs depuis un an pour certaines. A Mbuji-Mayi, le président de l'Assemblée provinciale a été défenestré de la manière dont le militant pro démocratie Nicolas Mbiya avait qualifiée de "scandaleuse" car, rappelé en consultations à Kinshasa, Yves Mwamba a été empêché de rentrer à Mbuji-Mayi jusqu'au moment où un vote au forcing a été organisé pour son remplacement en son absence. A Lomami, le gouverneur et le bureau de l'Assemblée provinciale ont été destitués dans une procédure qui avait toute l'air d'un règlement des comptes. Au Sankuru, après plusieurs mois de crise politique due à l'incapacité du gouverneur Stéphane Mukumadi à assumer un leadership responsable à la tête de la province, ce dernier a fini par être destitué. Au Kasaï-Central, Martin Kabuya a fait les frais de son attitude à vouloir s'émanciper de l'influence de certains lobbies politiques. En plus, sa détermination à voir clair dans les fonds alloués aux travaux du projet d'urgence de 100 jours lui a attiré le courroux de certains bonzes qui ont mis à contribution les députés provinciaux pour le chasser. A Mbuji-Mayi, Maweja Muteba, le seul gouverneur UDPS a été déchu pour incompétence. Dieudonné Pieme du Kasaï a réussi à reprendre la main grâce à son recours devant la Cour constitutionnelle après avoir été déchu par l'Assemblée provinciale. 

Sur un autre plan, le président Tshisekedi sera face aux députés provinciaux de ces cinq provinces qui broient du noir à cause du paiement irrégulier de leurs émoluments. A Kananga par exemple, une frange de la population apprécie le ton du discours adopté depuis quelques jours par le député national Delly Sesanga qui a sonné la rupture avec le camp du président Tshisekedi. Face à cet état des choses, la tournée du président sera scrutée quand on sait que beaucoup accusent son entourage d'entretenir l'instabilité dans des provinces. En tant qu'UDPS, le président Tshisekedi va trouver un parti en lambeaux tant à Mbuji-Mayi qu'à Kananga où les pro et anti Kabund livrent des spectacles désolants en se battant devant une police réduite à sa simple expression, "c'est le parti présidentiel".
Sur le plan des infrastructures, le Grand Kasaï est l'un des espaces géographiques du pays si pas le seul, à n'avoir ni routes, ni électricité moins encore l'eau potable. L'avènement de Félix Tshisekedi avait suscité beaucoup d'espoirs dans la population qui croyait finalement que l'ère de développement avait enfin sonné.
"Nous avons été sacrifiés sous les régimes de Mobutu et des Kabila à cause de notre attachement à l'UDPS et à la lutte politique du père de l'actuel président. Nous avions pensé qu'avec l'accession de Félix Tshisekedi au pouvoir, l'espace Kasaï sortirait enfin de ses ténèbres légendaires et aurait des routes. Trois ans après, le constat est amer", explique, visiblement déçu, un enseignant à Kananga.
Acteur de la société civile à Tshikapa (Kasaï), Alain Nkashama Mwana dit attendre de la tournée du chef de l'État des actions concrètes.
"Il était prévu dans le cadre du projet de 100 jours, la construction de 150 km de la route qui va de Tshikapa à Kandjaji à la frontière avec l'Angola. Rien n'a été fait", regrette Nkashama qui se souvient du pont Loange et de la route Batshiamba-Tshikapa laissés par Joseph Kabila.
A Mbuji Mayi, l'abbé Blaise Kanda, célèbre par ses prêches qui enflamment les foules a salué sur son compte Facebook, la pluie qui s'est abattue mercredi dernier dans la ville.
"Merci, chère pluie. Nous avons de l'eau et la terre rouge sur l'avenue de la Cathédrale qui va dire la vérité  au Chef", a-t-il écrit.
Ce message dit tout sur le manque d'eau potable à Mbuji-Mayi et l'état de la voirie urbaine que les autorités tentent d'arranger avec la latérite.
A Kabinda et à Lusambo, la situation est pire. A voir les bâtiments qui abritent les bureaux des gouverneurs, on est en droit de se demander s'il faut appeler ça gouvernorat.
A Lodja par exemple, la pluie de mercredi dernier avait arrosé la piste d'atterrissage à tel enseigne que les passagers en provenance de Kinshasa ont été transportés dans des chariots.

Les attentes des populations de l'espace Kasaï

Au-delà des foules nombreuses qui vont accueillir le "fils du coin", les principales attentes se résument en quelques mots: eau, électricité et routes.
"Si le président Tshisekedi peut dans les deux ans qui lui restent construire la centrale hydroélectrique de Katende, relier nos cinq provinces par des bonnes routes, nous allons transformer le Kasaï"; affirme, optimiste un opérateur économique basé à Kananga.
"Ne vous leurrez pas, il n'y aura rien"; tempère Elie Mputu, cadre du parti politique ECIDE de Martin Fayulu.



"Voyage de Félix Tshisekedi au Kasaï : pour Patrick Muyaya, il s'agit de l'expression de sa proximité avec la population - 24 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/24/voyage-de-felix-tshisekedi-au-kasai-pour-patrick-muyaya-il-sagit-de-lexpression-de-sa
Le président de la république Félix Tshisekedi arrive ce vendredi 24 décembre 2021 à Mbuji-Mayi, Chef-lieu de sa province natale du Kasaï Oriental. Il se rendra encuite dans d’autres provinces de la région du Grand Kasai. Répondant à une question de la presse lors du briefing conjoint avec son collègue des PME, Patrick Muyaya a expliqué le sens de ce déplacement de Félix Tshisekedi dans ce coin du pays.
"Ce voyage dans le Kasaï s'inscrit dans le cadre de la volonté du président de la République d'être de plus en plus proche de la population. Alors, avant que le Président de la République ne s'y rende, il y a beaucoup de choses qui se disent parce qu’il est originaire de cette partie du pays. Mais, je crois qu'ici, il y a lieu de comprendre que, lorsque vous êtes Président de la République, vous appartenez à tout le pays et que votre province d'origine, c'est d'abord le Congo", a expliqué Muyaya Patrick devant la presse jeudi 23 décembre 2021.
Le porte-parole du gouvernement estime que le Chef de l'État abordera avec la population de ce coin du pays ce qu'il réalise et ce qu'il compte faire. Allusion faite au programme de développement des 145 territoires déjà annoncé par gouvernement.
"Sans anticiper sur ce qu'il dira, je crois qu'il expliquera ce qu'il est en train de faire depuis la prise de ses responsabilités mais aussi les différents projets qui vont suivre, notamment dans le cadre des 145 territoires qui vont permettre d'amener le développement à la base", a affirmé le porte-parole du gouvernement.
Il s'agit du premier voyage de Félix Tshisekedi dans l'espace Kasaï depuis son accession à la magistrature suprême.


"RDC : A Mbuji-Mayi, Félix Tshisekedi sollicite un deuxième mandat pour parachever ses actions - 24 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/24/rdc-a-mbuji-mayi-felix-tshisekedi-sollicite-un-deuxieme-mandat-pour-parachever-ses-actions.html/100513/


"Félix Tshisekedi à la population de Mbuji-Mayi : « Je suis venu voir clair dans la réalisation des projets » - 25/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/25/actualite/politique/felix-tshisekedi-la-population-de-mbuji-mayi-je-suis-venu-voir-clair


"Tshisekedi à Mbuji-Mayi : « notre pouvoir n’est pas seulement des Baluba » - 25.12.2021
= https://ouragan.cd/2021/12/tshisekedi-a-mbuji-mayi-notre-pouvoir-nest-pas-seulement-des-baluba/
Le président de la République, Félix Tshisekedi a prêché la cohésion sociale et l’unité nationale à Mbuji-Mayi , chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental. Il s’est opposé au discours tribal tendant à diviser les Congolais. Le chef de l’État a exhorté les Kasaïens à ne pas prêter attention à ceux qui véhiculent ce genre de discours, car, a-t-il motivé, ils ne veulent pas du bien du pays.

A cor et à cri, le successeur de Joseph Kabila a rappelé que son pouvoir n’est pas seulement celui des Kasaïens, mais des Congolais de tout bord (provinces, tribus…).
Félix Tshisekedi a réaffirmé sa détermination à instaurer la paix dans la partie Est du pays avant de souligner qu’il est toujours très attentif aux doléances de son peuple.
«Notre pouvoir n’est pas seulement le pouvoir des Baluba, c’est pour tout le Congo. N’écoutez pas ceux qui veulent du mal de la RDC. Nous avons besoin d’un Congo en paix. Nous nous battons pour la paix dans l’Est. J’écoute vos pleurs (…)», s’est-il résumé.
Au sujet des réalisations à impact visible, le premier des Congolais a promis la réhabilitation de l’aéroport, la relance de la MIBA etc. Tshisekedi fils dit n’avoir pas aimé ce qu’il a vu à Mbuji-Mayi. Le constat est amer. Il rassure qu’il porte tous les problèmes à cœur.
«N’écoutez pas les mensonges, écoutez plutôt ce que je vous dis . Je me bats pour la nation, essuyez vos larmes , je porte vos problèmes à cœur (…)», exhorte-t-il .


"Félix Tshisekedi à Mbuji-Mayi : « Je vais lancer un programme qui n’a jamais existé en RDC, le programme de 145 territoires » - décembre 24, 2021
= https://actu7.cd/2021/12/24/felix-tshisekedi-a-mbuji-mayi-je-vais-lancer-un-programme-qui-na-jamais-existe-en-rdc-le-programme-de-145-territoires/

"A Mbuji-Mayi, Fatshi annonce la relance de la Miba - 24/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/a-mbuji-mayi-fatshi-annonce-la-relance-de-la-miba/

"Père Noël et non père promesse - 24/12/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/12/pere-noel-et-non-pere-promesse/

"RDC : le président Tshisekedi promet de moderniser l'aéroport de Mbuji-Mayi - 24/12/2021
= https://www.7sur7.cd/2021/12/24/rdc-le-president-tshisekedi-promet-de-moderniser-laeroport-de-mbuji-mayi


"Accueil de Tshisekedi à Mbuji-Mayi: le mea culpa de François Muamba après la publication d'une vidéo controversée - 25/12/2021
= https://www.opinion-info.cd/politique/2021/12/25/accueil-de-tshisekedi-mbuji-mayi-le-mea-culpa-de-francois-muamba-apres-la

= https://www.tsieleka.com/index.php/2021/12/25/mbuji-mayi-tshisekedi-en-campagne-electorale-a-deux-ans-de-lorganisation-des-scrutins/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98065_la_popularite_de_felix_tshisekedi_ne_se_limite_pas_qu_au_kasai_augustin_kabuya.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98067_kasai_oriental_felix_tshisekedi_s_inquiete_des_conditions_sociales_des_populations_et_promet_des_grandes_realisations_en_2022.html
= https://www.radiookapi.net/2021/12/24/actualite/politique/mbuji-mayi-felix-tshisekedi-promet-de-resoudre-le-probleme-deau
= https://www.radiookapi.net/2021/12/26/actualite/societe/noel-mbuji-mayi-felix-tshisekedi-partage-un-repas-avec-les-orphelins
= https://actualite.cd/2021/12/24/rdc-fbnbank-ouvre-ses-portes-mbuji-mayi









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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 1/1/2022, 5:54 pm

"UNE TENTATIVE DE BILAN DE TROIS ANS DE TSHISEKEDI A LA TÊTE DU PAYS !?!

La fin de l'année et le début de la prochaine année 2022 iombent à pic avec le terme de 3 ans du mandat du Président Tshisekedi. Personne ne nous reprochera alors de tenter d'en faire un bilan à plus qu'un mandat (3/5eme).


A chacun ses sensibilités, convictions mais aussi ses balises à partir desquelles faire l'état des lieux de la situation du pays.Personnellement je me suis fait une porte d’entrée, rassurez-vous pas qu’une obsession, de le décrypter à travers la personnalité de celui qui est notre Magistrat suprême actuel, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au demeurant homme dont la bonhommie est certaine, non dénué de bonne volonté même politique ; sa nature doucereuse est connue mais en politique c’est le résultat qui compte et là-dessus le moins que nous puissions dire est qu’il ne semble pas s’être donné tous les moyens de matérialiser ses bonnes intentions..Aidé par les Américains il a certes réalisé l’insigne exploit de se défaire de son encombrant et detestable allié ‘JK’ mais l’essentiel de mon constat se fonde sur ce qu’il n’a pas fait ou mal fait, qui révèle oh combien sa personnalité.!

C’est le cas de sa nature de jouisseur, flambeur diront d’autres, prompt à se faire plaisir sans regarder à la dépense ; c’est le cas de ses relations incestueuses traîtresses avec Kagame du Rwanda mais aussi Museveni de l’Ouganda ; c’est le cas de ses actions biaisées contre la corruption, l’impunité et d’autres antivaleurs n’en donnant pas lui-même et son entourage l’exemple – la corruption n’est parfois pour lui que de la banale ‘coop’ (dixit noir sur blanc lui-même) – ; c’est le cas de sa propension maladive à privilégier le clientélisme tribal (voir ses propos approximatifs pendant sa tournée dans le Kasaï) ;etc, etc…. Permettez-moi alors d’user davantage de contextualisation pas inintéressante selon moi là dessus pour mieux qualifier sa gouvernance.

Ainsi donc , selon moi, notre malheur au Congo c’est aussi que l’école buissonnière et la jeunesse longtemps desoeuvree de notre Chef de l’Etat ne lui ont pas donné toutes les chances de se munir des prérequis indispensables à sa fonction ! D’où l’impreparation générale et la navigation à vue dont il fait montre à sa fonction : il ne sait jamais rien, où il marche où il va, il bricole tout au moment où il le découvre. Ce constat peut paraître trop sévère n’empêche qu’on le voit et lui-même n’a pas manqué de verbaliser son ignorance du métier et de la fonction, son impuissance et son indispensable apprentissage derrière même un ‘JK’ qu’il a pris un moment pour modèle. Il n’y a certes pas d’école pour former les présidents de la République mais il y’a un moule fait d’études et d’expérience d’où ils sortent dans les bonnes démocraties.Tshisekedi lui est sorti de nulle part en dehors d’être le fils d’un illustre opposant, fait auquel il doit sa nomination à ce poste et la relative indulgence de notre population…

Et nous voilà avec un PR qui ne sait presque jamais rien et découvre le nécessaire au gré de ses pérégrinations ; un PR qui trop souvent navigue à vue dans sa gestion ; un PR qui s’émerveille au quart de tour à la moindre découverte comme un premier venu et se précipite dans des décisions non-preparees, peu réfléchies ; un PR ignorant l’essentiel de notre histoire récente se soumettant sans façon à nos voisins ennemis et leur cédant gratos nos minerais et notre souveraineté ; un PR qui ne découvre qu’à son arrivée la mafia et l’infiltration dans l’armée que beaucoup connaissions déjà et la voilà impropre à combattre pour la souveraineté de notre territoire occupé à l’Est par des rebelles locaux et commandités de l’extérieur ; un PR à la merci d’une foultitude de conseillers cupides glanés dans une diaspora desoeuvree et à la merci de collaborateurs civils et militaires criminels quasi génocidaires qui le baladent partout ; un PR qui découvre impuissant le chaos dans notre secteur minier pourtant pilier de notre économie ; un PR qui veut restaurer l’Etat de droit combattant les antivaleurs en tête la corruption et l’impunité mais incapable de montrer l’exemple et d’incarner son ‘Peuple d’abord’ devenu ‘leurs ventres d’abord’ nonobstant une IGF parfois héroïque, lui abonné aux ‘coops’ qui ne seraient pas des détournements.. À propos après les ONG à raison tatillonnes comme l’ODEP, la Cour des Comptes qui renaît de ses cendres fustige la gestion de nos finances publiques et dénonce sans compromission les dépassements budgétaires pardonnés par l’IGF, etc, etc…

Mon portrait est sans doute loin d’être fidèle à la virgule près mais je crois qu’il tente de dessiner les qualités et les défauts de notre Président ou ce qui y ressemble, surtout il n’a pas pour objectif de l’accabler mais de souligner où il peut faire mieux. Pour le coup, c’est vrai que les autres institutions, Gouvernement, Assemblée nationale, Sénat, autorités judiciaires, haute administration, etat-major de l’armée et de la police… ont leur part dans le bilan peu reluisant jusque-là du mandat de Tshisekedi, mais on ne peut oublier le rôle majeur de guide et d’arbitre que tient le Président de la République dans notre système. Aussi que certains Congolais dont des sympathisants et membres de l’Udps et d’autres voient davantage des résultats où se montrent plus optimistes voulant voir la bouteille à moitié pleine plutôt qu’à moitié vide assurés que les bons résultats sont en route. Pourquoi pas ? Je reviendrai ou laisserai à d’autres le travail de faire un bilan plus exhaustif de ses trois ans dans les divers secteurs de la vie nationale mais d’ores-et-déjà, ce n’est pas non plus une fiction la réalité d’une population qui attend impatiemment un meilleur social dans sa vie quotidienne. Son pouvoir d’achat est stagnant ou en recul, leurs besoins primaires, manger, se soigner, scolariser les enfants … ne sont pas assurés ; l’accès à l’eau, à l’électricité, la salubrité publique… restent des denrées rares. L’opinion Congolaise va-t-elle longtemps se satisfaire des promesses non-tenues, même les fameuses actions à impact visible ne valent pas par leur clinquant mais par leur sérieux, leur efficacité durable, nous les attendons. Que nous réserve 2022 ? A plus….



"RDC : la Cour des comptes dénonce les dépassements budgétaires  - 30/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211230-rdc-la-cour-des-comptes-d%C3%A9nonce-les-d%C3%A9passements-des-budgets-des-minist%C3%A8res
La Cour des comptes a présenté son rapport sur la gestion des finances publiques au cours des trois dernières années. Et on peut dire qu'elle n’est pas optimale. Pour l’exercice 2020, la Cour déplore par exemple le dépôt tardif du projet de loi sur la reddition des comptes, la non-transmission du rapport sur l’exécution du budget au premier trimestre, mais aussi sur les dépassements des crédits alloués aux dépenses. C'est-à-dire des budgets largement malmenés.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

La Cour des comptes de RDC a examiné les 1 500 lignes de recettes et les 7 500 autres de dépenses des budgets des années 2018, 2019 et 2020. Elle dit avoir vérifié chaque ligne en comparant les dépenses exécutées aux autorisations accordées.
Pour l’exercice 2018 par exemple, elle a conclu que ces dépassements atteignaient environ 2 milliards de dollars, soit 42% du budget annuel. En 2020, le cas le plus frappant a concerné le ministère des Mines, avec un dépassement estimé à 961% des crédits ! Sont aussi concernés le ministère des Affaires étrangères avec 411%, ou encore le ministère de la Justice avec 180%.
Selon la Cour des comptes, le dépassement des crédits à la présidence de la République est, en revanche, passé de 470% en 2018 à 13% en 2020.

Respect de la loi

Le premier président de la Cour des comptes, ​Ernest Izemengia, rappelle que la loi de finances, comme toutes les lois, doit être respectée. Il insiste sur le fait que les dépassements budgétaires constituent une faute de gestion et sont interdits et condamnés par la loi.
Comme elle n’est compétente que pour juger les comptables publics, la Cour a transmis aux organes politiques comme le gouvernement les cas de fautes de gestion, et les noms des personnes responsables, comme par exemple les ministres.
"RDCongo: la Cour des Comptes tance les autorités et leur rappelle la loi - 29 décembre 2021[
= https://afrique.lalibre.be/66974/rdcongo-la-cour-des-comptes-tance-les-autorites-et-leur-rappelle-la-loi/    
"RDC: le président de la Cour des comptes recadre Jules Alingete, "le dépassement budgétaire est une violation de la loi des finances" - 28 décembre 2021  
= https://actualite.cd/2021/12/28/rdc-le-president-de-la-cour-des-comptes-recadre-jules-alingete-le-depassement-budgetaire
"La Cour des Comptes se déclare incompétente de sanctionner les ministres et les gouverneurs, auteurs des dépassements bugétaires - 29.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98176_la_cour_des_comptes_se_declare_incompetente_pour_sanctionner_les_ministres_et_les_gouverneurs_auteurs_des_depassements_budgetaires.html


"3 ans après les élections de 2018, la RDC "va mieux qu'avant" (Jacquemain Shabani) - 31 décembre 2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98293_3_ans_apres_les_elections_de_2018_la_rdc_va_mieux_qu_avant_jacquemain_shabani.html

"Congo-Kinshasa : Qe nous réserve l'année 2022 ? 6- 31 décembre 2021
= https://www.congoindependant.com/congo-kin-que-nous-reserve-lannee-2022/

"RDC : Tshisekedi a les mains libres, ou presque - 30 décembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1280115/politique/rdc-tshisekedi-a-les-mains-libres-ou-presque/
 
"RDC : 2022 sera une année de combat et de victoire, annonce Martin Fayulu - 31/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/31/actualite/politique/rdc-2022-sera-une-annee-de-combat-et-de-victoire-annonce-martin

"Tournée de Fatshi dans l’espace Kasaï : “il n’a pas su faire la redevabilité de ses promesses de campagne électorale” (Lamuka) - janvier 3, 2022
= https://depeche.cd/2022/01/03/tournee-de-fatshi-dans-lespace-kasai-il-na-pas-su-faire-la-redevabilite-de-ses-promesses-de-campagne-electorale-lamuka/

"Félix Tshisekedi et le folklore institutionnel en RDC - 3 janvier 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/03/felix-tshisekedi-et-le-folklore-institutionnel-en-rdc.html/101310/
L’année 2021 s’est achevée, mettant terme à un théâtre affligeant tant à la tête du pays qu’au sein de toute la société congolaise. Le Fondé, qui sort de sa petite retraite, reprend sa plume pour la résumer.
...
« Il ne manquait plus qu’au président de dire : quand je serai au pouvoir, je vais changer le Congo »,
...
« Frère de Sang »
...
Des Chinchard et des trous
...
Opposition Folklorique[...]"


"RDC : Bruno Tshibangu dresse le bilan de Félix Tshisekedi en 2021 - 3 janvier 2022
= https://iwebrdc.com/rdc-bruno-tshibangu-dresse-le-bilan-de-felix-tshisekedi-en-2021/


" RDC : l’activisme diplomatique de Félix Tshisekedi est-il payant ? - 17 juillet 2021
=  https://www.jeuneafrique.com/1204354/politique/rdc-lactivisme-diplomatique-de-felix-tshisekedi-est-il-payant/

"Etat de la nation : (3 ans au pouvoir) “un bilan largement positif du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo”, Hon. Jean Charles Okoto - décembre 14, 2021
=
"RDC : Ultime rendez-vous ce 13 décembre, le président Félix Tshisekedi appelé à convaincre [ Tribune de M. Musangana] - 12/12/2021
= https://www.7sur7.cd/2021/12/12/rdc-ultime-rendez-vous-ce-13-decembre-le-president-felix-tshisekedi-appele-convaincre


"Tshisekedi : un bilan très contrasté à mi-mandat - 17 Juil 2021
= http://afrikarabia.com/wordpress/tshisekedi-un-bilan-tres-contraste-a-mi-mandat/

"« Le bilan de Tshisekedi est largement négatif, vous n’avez qu’à regarder la situation actuelle du pays » (Koffi Olomide) - 30.07.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-90987_le_bilan_de_tshisekedi_est_largement_negatif_vous_n_avez_qu_a_regarder_la_situation_actuelle_du_pays_koffi_olomide.html

"RDC : 58% de Congolais estiment que Félix Tshisekedi n'a pas tenu sa promesse de campagne de pacifier l’est du pays (GEC) - 16 juillet 2021
= https://actualite.cd/2021/07/16/rdc-58-de-congolais-estiment-que-felix-tshisekedi-na-pas-tenu-sa-promesse-de-campagne-de[/size]
Le Groupe d’Etudes sur le Congo (GEC) a publié ce jeudi son rapport de sondage-Juillet 2021 axé sur la perception par les Congolais des changements et des avancées enregistrées ou non par le gouvernement depuis l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi. Selon ce sondage réalisé en collaboration avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (BERCI), la perception des Congolais sur l’action du Gouvernement a changé en 2021 et ce, comparativement aux 100 premiers jours du Chef de l’Etat voire à sa première année au pouvoir où le bilan a été jugé « très bon ou plutôt bon ». 
Pour la deuxième année de Tshisekedi, les Congolais interrogés ne sont plus de cet avis et estiment que le bilan du Chef de l’Etat est très ou plutôt mauvais. Cela se ressent d’abord, selon ce rapport, sur le plan sécuritaire.

« Malgré l’engagement du président Tshisekedi à rétablir la paix dans l’est du pays, la situation sécuritaire n’a cessé de se dégrader, surtout dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri », note GEC, avant de poursuivre : « Au niveau national, seulement 13 % des personnes interrogées se sentent en sécurité, 37 % plutôt en sécurité et 49 % pas du tout en sécurité. La majorité des répondants (58 %) estime, en mars 2021, que le président Tshisekedi n'a pas tenu sa promesse de campagne de pacifier l’est du pays. Et la grande majorité d’entre eux (69 %) craignent toujours la balkanisation du pays ».
Toutefois, note ce sondage, ces résultats font ressortir une amélioration dans le ressenti des Congolais en ce qui concerne leur sécurité.
« La majorité des répondants (57 %) pense que les forces de sécurité commettent moins d’exactions et de brutalité depuis l’accession de Tshisekedi au pouvoir ; 47 % des répondants estiment que les forces de sécurité les protègent bien mieux qu’avant ou un peu mieux qu’avant. Cela dépend des régions. Dans les provinces les plus touchées par le conflit, le sentiment est beaucoup moins enthousiaste. Par exemple, en Ituri, 70 % des personnes interrogées pensent que les forces de sécurité sont aussi ou plus abusives qu'auparavant, tandis qu'au Sud-Kivu, ce chiffre est de 57 % », lit-on dans ce rapport.
Le rapport de sondage-juillet 2021 de GEC est intitulé « L’an 2 de Tshisekedi : année de l’émancipation ? ».  1 724 personnes ont été interrogées par téléphone dans 25 des 26 provinces entre le 14 et le 20 mars 2021.

= https://www.lepoint.fr/afrique/rd-congo-ce-changement-qui-prend-son-temps-27-01-2021-2411546_3826.php

"Revue de presse Afrique »
À la Une: où va l’Afrique en 2022? - 3:01:2022

= https://player.fm/series/revue-de-presse-afrique/a-la-une-ou-va-lafrique-en-2022

"À la Une: 2022 sera-t-elle l’année de tous les dangers pour l’Afrique ? -4/01/2022
= https://player.fm/series/revue-de-presse-afrique/a-la-une-2022-sera-t-elle-lannee-de-tous-les-dangers-pour-lafrique


"L'actualité en RDC : politique, sécurité, les défis d'un géant africain
= https://information.tv5monde.com/afrique/crise-politique-en-rdc

= https://www.journaldekinshasa.com/avec-un-bilan-chaotique-tshisekedi-appele-a-ne-pas-se-porter-candidat-en-2023-lisanga-bonganga/
= https://www.sangoyacongo.com/2021/12/honorable-paul-balenzo-sur-le-bilan-de.htm
= https://analyseinfoe.net/2021/01/26/du-24-janvier-2019-au-24-janvier-2021-quel-bilan-a-mi-parcours-du-premier-mandat-de-felix-tshisekedi-a-la-tete-du-pays/
= https://www.jeuneafrique.com/1254611/politique/rdc-fayulu-et-kabila-futurs-allies-objectifs-face-a-tshisekedi/



"En RDC, Félix Tshisekedi veut renégocier les contrats miniers : "A lui de nous montrer qu'il veut changer les choses au bénéfice des Congolais" -  23 mai 2021
= https://www.rtbf.be/info/monde/detail_en-rdc-felix-tshisekedi-veut-renegocier-les-contrats-miniers-a-lui-de-nous-montrer-qu-il-veut-changer-les-choses-au-benefice-des-congolais?id=10767267


"[RDC, l’année de la rupture] Félix Tshisekedi : « J’ai une vision pour mon pays, je veux la concrétiser avec un second mandat » - 27 août 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1191778/politique/felix-tshisekedi-jai-une-vision-pour-mon-pays-je-veux-la-concretiser-avec-un-second-mandat/

"Cent jours du gouvernement Lukonde en RDC: quelques réussites et des défis majeurs - 04/08/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210804-cent-jours-pour-le-gouvernement-lukonde-en-rdc-des-r%C3%A9ussites-et-des-d%C3%A9fis-majeurs

"Portrait
RDC : Joseph Kabila, dix-huit ans de solitude - 23 janvier 2019

= https://www.liberation.fr/planete/2019/01/23/rdc-joseph-kabila-dix-huit-ans-de-solitude_1704982/


"BILAN DE FELIX TSHISEKEDI A LA TÊTE DU PAYS, 3 ANS APRÈS ! | ÉDITION SPÉCIALE - 31 déc. 2021"




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Dernière édition par ndonzwau le 6/1/2022, 4:29 pm, édité 4 fois

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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 4/1/2022, 6:22 pm

"Que va nous réserver 2022 ?" C'est la question qu'on se pose et qu'on entend au seuil de cette nouvelle année.  
Une chose est certaine : « Nzambe akosala te » pour contrer une affirmation souvent entendue chez le Congolais en plein désespoir, nous restons les premiers acteurs de notre destin, le Congolais selon sa situation et d'abord nos dirigeants. Et ne nous voilons pas la face, jusque-là on ne peut pas dire que nos autorités censées conduire la Cité ont brillé par des résultats qu'un chacun peut apercevoir, peut vivre dans son foyer, feront-ils mieux en 2022, récolteront-ils les fruits qu’ils ont semés ? Osons l'espérer !


Depuis fin janvier 2019 l'avènement du nouveau pouvoir a vu beaucoup de promesses mais bien peu ont connu des réalisations. Les élections générales approchent et les politiciens rajoutent des promesses aux promesses. Nous avons vu le PR en tournée au Kasai quasi en campagne et on peut s'interroger si dans la foulée la quête des garanties structurelles pour se faire réélire ne vont pas prendre le pas sur les actions sociales et sécuritaires qui urgent. Les priorités dans notre pays ont pour nom, sécurisation de l'Est, lutte contre la corruption et autres antivaleurs, meilleur pouvoir d'achat, se nourrir, se loger, scolariser les enfants, trouver un emploi, bénéficier de l'eau, de l'électricité, de la salubrité publique, etc, etc... tous ces besoins ne seront-ils pas négligés au profit des mesures qui garantissent simplement le vote ; bref un bilan visible mais creux dans la durée ?  

De tous les derniers messages moi j'ai apprécié celui de Fayulu, exhaustif, complet et surtout sincère : il reste encore beaucoup beaucoup à faire et pourquoi pas à changer intelligemment de cap, le pays ne va pas comme on l'aurait souhaité.
Bon, souhaitons quand même que cette année 2022, notre cher pays gagne en crédibilité et efficacité au service de son peuple !!!

Ailleurs, JJ Lumumba qui dès 2016 encore cadre à la FBGIF/RDC avait publiquement et abondamment alerté les détournements systématiques des fonds publics à partir de cette banque vers un cercle des proches de 'JK' et de leurs sociétés écrans revient ci-dessous avec un regard très critique sur la lutte anti-corruption du président Tshisekedi. Selon lui, "on ne sent pas encore l'impact du changement de système" et plaide notamment pour un "changement de leadership" en vue de mettre fin à la mauvaise gouvernance qui ronge le Congo. Les révélations de  « Congo Hold-up » ont en plus dénoncé les malversations de la société Egal, de la CENI de la Gécamines... mettant au jour toute l’étendue de la mégestion du pays. La corruption est un mal profond au Congo surtout au niveau des élites et de la classe politique favorisé par le déficit de contrôle des institutions, l’insuffisance de la gouvernance, la désintégration de l’État, l’affaiblissement de la justice et l’émiettement de l’appareil judiciaire... L’État n'existe presque plus et cela les Congolais installés sont dans une logique de survie s’accrochant aux gains quotidiens que l’on peut obtenir facilement par la corruption. Il faut un combat étudié et rigoureux contre et arriver à changer ces mentalités pourries !

Pour cela il faut d'abord un changement de leadership qui pousse à une prise de conscience collective vers  la reconstruction d’un État, d’une justice forts et la refondation du système de sécurité comme dans les bonnes démocraties qui lutte validement contre la corruption des puissants. Hélas, disais-je, sous Tshisekedi l’alternance du pouvoir n’a pas mis fin aux us et coutumes de corruption : affaire des « 100 jours », affaire des 15 millions des pétroliers, RAM, 7 millions détournés de la lutte anti-Covid, Tshilejelu, ESPT, etc, etc d'autant que les coupables condamnés sont vite relâchés.  Les quelques réussites de Tshisekedi notamment avec l'IGF ne semblent pas vraiment avoir changé l'homme politique Congolais et notre  système . Et le premier pilote dans un pays surtout comme le nôtre , c’est le chef de l’État. Il faut bien plus notamment une réhabilitation et un renforcement de  la Cour des comptes, du rôle de l’Agence de lutte contre la corruption, ou de l’Inspection générale des finances (IGF) qui pour le moment souffre d'une relative politisation du fait de sa dépendance directe du PR et pourquoi pas un Parquet Financier sans oublier les magistrats corrompus eux-mêmes.
Voilà un volet du bilan très mitigé de 3 ans Tshisekedi à la tête du pays : une lutte contre la corruption nettement insuffisante, le réel changement de leadership se fait attendre !



"VŒUX 2022 MARTIN FAYULU -  30 décembre 2021
[Dans un message de vœux fort et exhaustif à la nation le "Président élu" Martin Fayulu a porté une très sévère charge à la gouvernance Tshisekedi ! Tout ou presque a été passé en revue !!!]



"RDC: lors de ses voeux, l'opposant Martin Fayulu charge le gouvernement Tshisekedi - 31/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211231-rdc-lors-de-ses-voeux-l-opposant-martin-fayulu-charge-le-gouvernement-tshisekedi
Lors de son discours, l’opposant Martin Fayulu a livré un réquisitoire sévère contre la gouvernance de Felix Tshisekedi au pouvoir depuis trois ans. Le leader de la coalition Lamuka et candidat malheureux à la dernière présidentielle s’est exprimé jeudi soir dans un message à la nation, et il ne mâche pas ses mots. Il vocifère contre le régime pour de nombreux scandales de corruption jusqu’ici enregistrés et des libérations dont ont bénéficié certains condamnés.

« Du Congo Hold-up, en passant par le hold-up électoral de 2018 au hold-up du programme de 100 jours, et à l'escroquerie du RAM (Registre des appareils mobiles), sans oublier les détournements en tous genres, notamment les fonds destinés à la lutte contre la Covid-19 et à la paie des fonctionnaires, on peut aisément réaliser combien et comment notre pays est saigné à blanc par une minorité d’opportunistes, sans foi ni loi, dont la seule vocation est l'enrichissement illicite », dénonce-t-il.
Pour Martin Fayulu, le pillage des deniers publics trouve même des théoriciens qui le justifient et le défendent aveuglément. « Cette clique prend plaisir à tromper l’opinion avec des slogans creux et des promesses aussi longues que les kilomètres parcourus par Magellan dans le néant. Nous nous retrouvons dans une situation ubuesque et discriminatoire où ce sont les ‘’petits’’ et les faibles qui croupissent dans les prisons pendant que les portes de celles-ci sont grandement ouvertes pour laisser échapper les criminels en col blanc », ajoute-t-il.

« Un État sérieux ne sous-traite pas sa sécurité »

L’opposant charge le régime en place de tous les maux, mais surtout de la mauvaise gestion et n’épargne pas non plus les acteurs publics de la lutte contre la corruption.  « L’Inspection générale des finances (IGF) symbole d’une lutte cosmétique contre la corruption, sert de paravent à un système de pillage institutionnel bien rodé. L’appareil judiciaire demeure aux ordres et les députés nommés et accrochés à leurs intérêts personnels marchandent de manière éhontée leur collaboration. C’est scandaleux ! », s’indigne-t-il.
Il fustige aussi la présence depuis un mois de l’armée ougandaise dans l’est du pays pour des opérations conjointes. « Un État sérieux ne sous-traite pas sa sécurité. Encore moins à des pays dont les crimes à l’encontre des Congolais sont documentés et reconnus internationalement […] Il faut mettre fin à cette hypocrisie et s'attaquer aux causes profondes de l’instabilité dans la région des Grands Lacs », déclare-t-il estimant que c’est un « aveu d’échec » pour le président Tshisekedi.
D’un ton ferme, il exige le retour à l’administration civile dans les provinces du Nord – Kivu et de l’Ituri sous état de siège depuis sept mois car, selon l’opposant, cette recette du pouvoir en place contre les groupes armés a échoué.

Face à la violation des règles constitutionnelles…/2022 : Martin Fayulu promet de mener avec armes et bagages la résistance - 5 janvier 202
= https://laprosperiteonline.net/2022/01/05/nation/face-a-la-violation-des-regles-constitutionnelles-2022-martin-fayulu-promet-de-mener-avec-armes-et-bagages-la-resistance/
Il ne compte pas baisser les bras au cours de l’année 2022 dans son combat contre les antivaleurs en République Démocratique du Congo. Martin Fayulu Madidi, c’est de lui qu’il s’agit, qui voit une montée en puissance de cas de violation des règles constitutionnelles, d’injustice, de corruption, de trahison de la patrie et tant d’autres, promet de mener, avec armes et bagages, la résistance pour défendre à jamais les intérêts des congolais. Dans son message du 30 décembre 2021, il déplore l’état dans lequel se trouve la République Démocratique du Congo, lequel état, d’après lui, illustre bien les souffrances et les épreuves injustement imposées, d’une manière ou d’une autre, aux congolais.

«J’ai une fois de plus l’honneur de m’adresser à vous en tant que celui que vous avez majoritairement porté lors de la présidentielle de décembre 2018 pour défendre nos valeurs et reconstruire notre nation. Depuis, je n’ai eu de cesse de prendre chaque jour, et à chaque instant, la mesure de cette responsabilité. En cette fin d’année 2021, pleine de souffrances et d’épreuves alimentées d’une part, par l’inacceptable guerre qu’on nous a imposée dans la partie Est de notre pays et, d’autre part, par la misère dans laquelle croupit notre population, je ressens davantage cette lourde responsabilité. C’est pourquoi, je ne reculerai jamais et je ne m’écarterai nullement de cette volonté ferme qui m’habite d’élever, à chaque fois que cela est nécessaire, l’étendard de la résistance contre toute forme de violation des règles constitutionnelles, d’injustice, de trahison de la patrie, de corruption, de pillage des deniers publics, de mensonges, de violations de l’intégrité de notre territoire, d’antivaleurs et d’atteinte aux droits fondamentaux des Congolais. C’est l’essence même de notre combat», a-t-il fait remarquer.
Profitant de son message à la Nation, le Président du parti politique ECIDE a condamné une série d’actes qui traduiraient à la fois l’incompétence et l’escroquerie au stade actuel. « Du ‘’Congo Hold-up’’, en passant par le hold-up électoral de 2018 au hold-up du programme de 100 jours, et à l’escroquerie du RAM (Registre des Appareils Mobiles), sans oublier les détournements en tous genres, notamment les fonds destinés à la lutte contre la Covid-19 et à la paie des fonctionnaires, on peut aisément réaliser combien et comment notre pays est saigné à blanc par une minorité d’opportunistes, sans foi ni loi, dont la seule vocation est l’enrichissement illicite. Cette clique prend plaisir à tromper l’opinion avec des slogans creux et des promesses aussi longues que les kilomètres parcourus par Magellan dans le néant », a-t-il fustigé, dans son allocution, avant de tirer à boulets rouges sur l’Inspection Générale des Finances (IGF) qui, selon son appréciation, a choisi la posture de défendre le pillage institutionnel et de maquiller la corruption. « Alors que le fonctionnement de la Cour des comptes est paralysé à dessein, l’Inspection Générale des Finances, IGF, symbole d’une lutte cosmétique contre la corruption, sert de paravent à un système de pillage institutionnel bien rodé », a-t-il lâché.

Pillage des deniers publics au cœur du régime actuel

« L’appareil judiciaire demeure aux ordres; les députés nommés et accrochés à leurs intérêts personnels marchandent de manière éhontée leur collaboration à coups de Jeeps et autres dessous-de-table. Au même moment, certaines confessions religieuses se mettent regrettablement au service de cette mafia. C’est scandaleux!
Le pillage des deniers publics, qui est au cœur de ce système, trouve même des théoriciens du mal qui le justifient et le défendent aveuglément. Si les voleurs et les corrompus ne sont pas effectivement condamnés, qui va payer pour la souffrance infligée au peuple congolais ?», S’est-il demandé avant de conclure en ces termes : «nous nous retrouvons dans une situation ubuesque et discriminatoire où ce sont les ‘’petits’’ et les faibles qui croupissent dans les prisons pendant que les portes de celles-ci sont grandement ouvertes pour laisser échapper les criminels en col blanc. Non! Nous refusons que les détournements des deniers publics soient dépénalisés pour les ‘’kuluna’’ en cravate ».

"Fayulu sur l'actuel régime : "Cette clique prend plaisir à tromper l'opinion avec des promesses aussi longues que les kilomètres parcourus par Magellan dans le néant" - 31 décembre 2021
= https://7sur7.cd/index.php/2021/12/31/fayulu-sur-lactuel-regime-cette-clique-prend-plaisir-tromper-lopinion-avec-des-promesses
""Un Etat sérieux ne sous-traite pas sa sécurité (Martin Faulu à la nation) - 31/12/2021
= https://www.lemag.cd/actualite/2021/12/31/un-etat-serieux-ne-sous-traite-pas-sa-securite-martin-fayulu-la-nation
"RDC: pour Martin Fayulu, les accords signés par Félix Tshisekedi avec le Rwanda et l'Ouganda sont des actes constitutifs de "haute trahison" - 30 décembre 2021 -
= https://actualite.cd/2021/12/30/rdc-pour-martin-fayulu-les-accords-signes-par-felix-tshisekedi-avec-le-rwanda-et
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98258_martin_fayulu_accuse_felix_tshisekedi_d_avoir_hypotheque_la_souverainete_de_la_rdc_en_signant_des_accords_avec_l_ouganda_et_le_rwanda.html
"Martin Fayulu accuse l’IGF de soutenir le système de «pillage» institutionnel en RDC - 31 décembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/31/martin-fayulu-accuse-ligf-de-soutenir-le-systeme-de-pillage-institutionnel-en-rdc.html/101062/

"RDC : Fayulu appelle les Congolais à combattre le "pillage institutionnel" instauré par le régime en place - 31 décembre 2021
= https://depeche.cd/2021/12/31/rdc-fayulu-appelle-les-congolais-a-combattre-le-pillage-institutionnel-instaure-par-le-regime-en-place/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/31/martin-fayulu-accuse-ligf-de-soutenir-le-systeme-de-pillage-institutionnel-en-rdc.html/101062/
"Message de voeux ; "levons nous et battons nous, pour libérer notre pays", Martin FAYULU - 30.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98254_message_des_v_ux_levons_nous_et_battons_nous_pour_liberer_notre_pays_martin_fayulu.html
"Elections 2023 : Fayulu veut une CENI impartiale et dépolitisée "pour s'assurer que la victore du peuple ne sera plus jamais volée" - 31 décembre 2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98284_elections_2023_fayulu_veut_une_ceni_impartiale_et_depolitisee_pour_s_assurer_que_la_victoire_du_peuple_ne_sera_plus_jamais_volee.html
"RDC : ce tableau sombre dressé par Martin Fayulu
= https://www.election-net.com/rdc-ce-tableau-sombre-dresse-par-martin-fayulu/

= https://www.radiookapi.net/2021/12/31/actualite/politique/rdc-2022-sera-une-annee-de-combat-et-de-victoire-annonce-martin
= https://www.jeuneafrique.com/1279274/politique/rdc-fayulu-et-kabila-meme-combat/

"Le bilan du gouvernement Sama Lukonde s’annonce catastrophique, des mesures correctives s’imposent avant que l’irréparable n’arrive (Prof. Jean Dieu Minengu) -  04.01.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98403_le_bilan_du_gouvernement_sama_lukonde_s_annonce_catastrophique_des_mesures_correctives_s_imposent_avant_que_l_irreparable_n_arrive_prof_jean_dieu_minengu.html

"Corruption en RDC : "On ne sent pas encore l'impact du changement de système" pour Jean-Jaques Lumumba - 01 Jan 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/corruption-en-rdc-on-ne-sent-pas-encore-limpact-du-changement-de-systeme-pour-jean-jacques-lumumba/
En 2016, Jean-Jacques Lumumba, cadre financier BGFI, est le premier lanceur d'alerte à dénoncer des détournements des fonds publics. Il analyse  pour Afrikabia l'enquête "Congo Hold-up", qui révèle le système de prédation mis en place par des proches de l'ancien président Joseph Kabila. Le petit-neveu de Patrice Lumumba, aujourd'hui porte-parole Congo 2060, pose également un regard critique sur la lutte anti-corruption du président Félix Tshisekedi. Il plaide notamment pour un "changement de leadership" pour mettre fin à la mauvaise gouvernance qui ronge le Congo.

Afrikarabia : Les révélations de « Congo Hold-up » sont dans la continuité des malversations que vous dénonciez en 2016 au sein de la BGFI ?
Jean-Jacques Lumumba : Oui, sauf que cette fois-ci, les révélations vont bien plus loin que la société Egal, la CENI ou la Gécamines. L’enquête ne s’arrête pas au Congo et nous amène en Asie, en Belgique, en Suisse et aux Etats-Unis. On a retrouvé beaucoup de biens achetés par les proches de la famille Kabila aux quatre coins du monde. Cette fuite de données permet de comprendre comment les finances publiques de l’époque étaient siphonnées par un clan. C’est le cas d’une seule banque pendant une courte période, entre 2013 et 2018. Cela permet de révéler l’étendue de la mégestion du pays. Et si on va plus loin, on découvrira beaucoup d’autres cadavres dans les placards.
Afrikarabia : Ces révélations montrent les faiblesses du système bancaire congolais, avec notamment des retraits de plusieurs millions de dollars en liquide ?
Jean-Jacques Lumumba : La corruption est un mal profond au Congo, qui est principalement localisé au sein du système bancaire. Ce qui met à mal l’accès du pays à beaucoup de financements internationaux. La corruption des banques ne nous ouvre pas les voies de la confiance et de la crédibilité auprès de nos partenaires extérieurs. On détruit l’image de ce pays par des détournements et de la mauvaise gouvernance. Nous travaillons avec la société civile pour montrer que ce n’est qu’une minorité de Congolais qui agit de la sorte. Il faut redorer l’image de notre secteur financier. C’est le combat que l’on mène et on réussira à le gagner.
Afrikarabia : La corruption, c’est avant tout le problème des élites congolaises et de la classe politique ?
Jean-Jacques Lumumba : Oui, la politique est surtout un business. Les politiques sont là davantage pour garantir leur propre avenir que celui de la population. Ces hommes politiques travaillent contre les intérêts de la République en reproduisant le système de prédation de leurs prédécesseurs. Beaucoup de personnes condamnent la corruption parce que cela ne leur profite pas. Quand ils en profitent, ils ne condamnent pas.

Afrikarabia : Certains Congolais prennent pourtant la défense de politiciens accusés de détournements ?

Jean-Jacques Lumumba : Cela me désole de voir les communautés défendre les leurs. On les défend parce que ces politiciens sont du Kivu, du Kasaï ou du Kongo-central. Ces communautés sont instrumentalisées pour défendre « leurs frères ». Mais ils défendent la honte. La lutte contre la corruption n’est pas à géométrie variable où lorsque cela ne nous arrange pas, on sort les grandes phrases pour défendre l’indéfendable. Il faut dire stop au communautarisme qui soutient la corruption.

Afrikarabia : Comment expliquer cette corruption à grande échelle en RDC ?
Jean-Jacques Lumumba : La corruption n’est pas une affaire typiquement congolaise. Mais le facteur qui explique son étendue, c’est le manque de contrôle des institutions, l’insuffisance de la gouvernance, la désintégration de l’Etat, l’affaiblissement de la justice et l’émiettement de l’appareil judiciaire… tout cela favorise la corruption. Avec un Etat qui n’existe presque plus, les Congolais sont dans une logique de survie, et s’accrochent aux gains quotidiens que l’on peut obtenir facilement par la corruption.
Afrikarabia : C’est un changement de mentalité qu’il faut opérer ?
Jean-Jacques Lumumba : Il faut d’abord un changement de leadership pour amener ensuite vers une prise de conscience collective. Un leadership qui nous amènera vers la reconstruction d’un Etat, d’une justice, et la refondation du système de sécurité. On besoin d’une justice forte et d’un système de sécurité fort, comme le FBI et la CIA aux Etats-Unis pour lutter contre la corruption des puissants.
Afrikarabia : Les conséquences de la corruption vont au-delà de l’argent détourné ?
Jean-Jacques Lumumba : Oui, l’insécurité à l’Est est aussi le fruit de la corruption. Une économie de sang s’est installée dans ces régions. L’argent qui est détourné à Kinshasa par des réseaux mafieux nourrit le terrorisme à l’Est. Qui amène ces techniques de terrorisme ? Ce sont les réseaux de prédation, où l’on retrouve le Hezbollah libanais ou l’Etat islamique. Ces réseaux trouvent un intérêt dans un pays riche comme le Congo, et ceux qui entretiennent la corruption, ce sont les hommes forts de notre pays, que l’on retrouve au sommet de l’Etat.
Afrikarabia : « Congo Hold-up » est-il un scandale de plus sans conséquence, ou peut-il permettre de mettre fin à l’impunité ?
Jean-Jacques Lumumba : Cela montre la manière dont notre pays a été géré et, peut-être, continue d’être géré aujourd’hui. Ce scandale doit ouvrir la voie à plusieurs enquêtes judiciaires. Et nous allons nous battre pour y arriver. Tous ces biens détournés sont détournés au détriment de la maman qui doit sortir à 4h00 du matin à Beni pour nourrir sa famille et se fait tuer ou violer. Cela pénalise les enfants de Kabinda qui doivent se rendre à pied à l’école parce qu’il n’y a pas de routes. Cela pénalise les Congolais qui doivent se rendre en Angola pour travailler et se faire maltraiter. Qui paie le prix de ces millions détournés ? Ce sont les Congolais. Il faut que cet argent et ces biens mal acquis soient restitués à la population qui en a tant besoin. Les actions en justice ? C’est la bataille que nous sommes en train de mener en tant qu’acteurs de la société civile après les révélations de « Congo Hold-up ».

Afrikarabia : Vous pensez que ces détournements ne resteront pas impunis ?
Jean-Jacques Lumumba : « Congo Hold-up » ne restera pas impuni. Ces révélations viennent de l’intérieur. De Congolais à l’intérieur du système. Nous avons vu ce qui s’est passé et nous avons dénoncé. C’est l’argent de nos impôts, c’est notre argent, qui a été détourné, et cet argent doit maintenant bénéficier à nos frères et à nos soeurs Congolais.
Afrikarabia : On a l’impression que la corruption est toujours présente au Congo. L’alternance du pouvoir n’a pas mis fin aux malversations sous Félix Tshisekedi. Il y a eu l’Affaire des « 100 jours », l’affaire des 15 millions des pétroliers, la taxe téléphonique RAM, les 7 millions détournés de la lutte anti-Covid…
Jean-Jacques Lumumba : J’aimerai attirer l’attention du président Tshisekedi sur deux dossiers. Le premier est celui de la taxe RAM. Si le président ne fait pas attention, il risque de jouer toute sa carrière politique sur cette taxe. Peut-être qu’il ne se rend pas compte, ou que ses conseillers ne lui disent pas. Les effets de cette taxe vont plus le desservir que le servir. L’importance d’une taxe, c’est sa traçabilité. Ceux qui la paient doivent en voir les effets. L’Assemblée nationale, qui est l’autorité de contrôle budgétaire du gouvernement, n’arrive pas à retracer ces fonds. Cela pose le problème de l’honnêteté de cette taxe. Affirmer lutter contre la corruption et laisser un dossier comme celui-là, sans aucune transparence pose question. Le président Tshisekedi est-il au courant ou couvre-t-il certaines personnes ? Cette affaire risque de lui être fatale. Le second dossier est celui des fonds destinés à la lutte contre le Covid, où le rapport de la Cour des comptes explique clairement que cet argent a été détourné. Sur un problème de santé publique aussi important que celui-là, on se pose la question de l’humanité de nos dirigeants.
Afrikarabia : Il y a tout de même eu des progrès depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi ?
Jean-Jacques Lumumba : Le président peut se targuer d’avoir réalisé de bonnes choses. Mais au fond, a-t-on changé d’homme ou de système ? On ne sent pas encore l’impact du changement de système. Quand on voit le niveau de cruauté dans la police avec l’assassinat récent d’Olivier Mpunga, on se demande s’il y a eu vraiment changement de cap. Il y a encore beaucoup de progrès à faire. On ne peut pas bomber le torse en disant tout va bien. Le président a parlé de problème de pilotage lors de son discours sur l’état de la Nation. Le premier pilote dans un pays, c’est le chef de l’Etat. Les Congolais doivent se demander s’ils méritent les dirigeants qu’ils ont, où s’ils sont une population qui ne connaît pas son réel pouvoir.
Afrikarabia : Que pensez-vous de la réhabilitation de la Cour des comptes, du rôle de l’Agence de lutte contre la corruption, ou de l’Inspection générale des finances (IGF) ?
Jean-Jacques Lumumba : Les juges de la Cour des comptes n’ont pas encore prêté serment et ne sont pas en capacité de fonctionner. Il manque notamment des frais de fonctionnement. La Cour des comptes a la même préséance que la Cour constitutionnelle, elle peut donc être le juge du président de la République. L’IGF fait ce qu’elle fait, mais ne peut pas aller plus loin. Elle dépend de la présidence et donc a des limites. Elle ne peut pas aller au bout de la procédure judiciaire. Elle ne peut que constater et n’a pas tous les moyens de la Cour des comptes ou d’un Parquet financier que nous appelons de nos voeux. Il faut donc réhabiliter cette Cour des comptes et éviter de la politiser. Enfin, il ne faut pas fermer les yeux sur les magistrats corrompus.

Afrikarabia : Comment analysez-vous la mise en liberté provisoire de Vital Kamerhe, au même moment où les autorités congolaises appellent à lutter contre la corruption ?
Jean-Jacques Lumumba : Cela relève de la justice congolaise, mais il faut être naïf pour penser qu’il n’y a eu aucune main politique pour arriver à cette décision. Même si, bien sûr, les raisons de sa libération sont médicales. Il a le droit de se faire soigner. Sa santé est plus importante que tout, mais il faut être conscient que la politique est passée par-là. Il ne faut pas que cela soit l’occasion d’étouffer la justice. La procédure judiciaire doit suivre son cours. Nous constatons sur le terrain que sur le dossier des « 100 jours » il y a beaucoup à dire et à redire. Nous voyons très bien qu’il n’y a pas eu de résultat et donc que l’argent a été dilapidé quelque part. Les responsables, à tous les niveaux, doivent être inquiétés. Et si Vital Kamerhe est coupable, il n’est pas le seul coupable. Il était certes le coordonnateur, mais l’argent est bien passé quelque part. D’autres coupables circulent librement à l’extérieur.
Afrikarabia : Il faut un renouvellement de génération pour que les choses changent au Congo ?
Jean-Jacques Lumumba : Il faut une autre génération de gens de bonne volonté. Pas forcément des jeunes. Ce n’est pas seulement une question de génération. Le président Tshisekedi s’est dit déterminé à placer « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Ce défi lui est lancé ! Il ne doit pas être un président de slogan, mais un président de rupture. Pour l’instant, je ne sens pas en lui ce président de rupture. Lorsque l’on voit les noms des nouveaux mandataires des entreprises publiques, on est en train de reproduire ce que Kabila ou Mobutu ont déjà fait. On se pose la question : pourquoi avoir combattu Kabila et Mobutu pour refaire les mêmes erreurs.
Afrikarabia : Vous dénoncez le manque de leadership et de vision de la classe politique. Vous n’êtes pas tenté de vous impliquer politiquement ?
Jean-Jacques Lumumba : Je le fais déjà par mon engagement. Je continue de donner ce que je peux pour mon pays. Je ne peux pas prédire aujourd’hui ce que sera mon avenir, mais ma première mission est celle d’élever mes enfants. Les aider à devenir des hommes pour pouvoir mener des plus grands combats que moi. Je ne peux pas me dire aujourd’hui que je dois faire une carrière politique pour aider le Congo. Je ne suis ni un messie, ni un sauveur. Chacun dans son domaine peut aider le pays à avancer.

Afrikarabia : Pourtant, le nom de Lumumba résonne encore fortement aujourd’hui au Congo ?
Jean-Jacques Lumumba : Lorsque l’on s’appelle Lumumba et que l’on vient d’une grande famille comme la famille Kimbangu, on peut se dire que c’est vers la politique que je dois me tourner pour servir le pays. Mais ce n’est pas mon premier souci. Ma première responsabilité est d’être un bon père de famille. Mais bien sûr, je continuerai à aider le Congo du mieux que je peux. Je ne prétends pas en savoir plus que les autres. C’est un peuple qui fabrique un leader.
Afrikarabia : Vous avez le projet de revenir au Congo ?
Jean-Jacques Lumumba : J’ai reçu une invitation des jeunes de Beni et je les rassure que dès que tout sera clair pour moi, c’est l’une des premières villes que je compte aller visiter. Et pourquoi pas Kisangani également, où se trouvent les origines de mes parents.


"Congo-Kinshasa : La corruption, ce fléau surnommé "coop" en RDCongo - Par Charlie Jephté Mingiedi Mbala N’zeteke -20 décembre 2021  
= https://laprosperiteonline.net/2021/12/20/politique/congo-kinshasa-la-corruption-ce-fleau-surnomme-coop-en-rd-congo-par-charlie-jephte-mingiedi-mbala-nzeteke/
La corruption est la racine de tous les maux dans notre république comme je l’ai toujours dit… Tout a commencé avec l’indépendance de notre pays que les belges n’ont jamais digéré, ils nous ont donné une chèvre tout en gardant la corde…
J’aimerai tirer les choses au clair avant de décortiquer cette thèse, car ce n’est pas pour justifier la corruption qui gangrène notre système que je me permets d’étaler l’origine de cette corruption qui a élu domicile dans le chef des congolais. C’est avec stupéfaction que j’ai suivi dans un documentaire de la RTBF, où la célèbre journaliste Colette Braeckman, a dévoilé au grand jour le complot belge contre le premier gouvernement de notre pays après son accession à l’indépendance donc il s’agissait du gouvernement de notre héros national Patrice Emery Lumumba.


Saviez-vous que le gouvernement belge en 1960 avait voté un budget spécial de 7 millions d’Euros pour concilier les faveurs des leaders congolais de l’époque ? C’est grâce à la Commission d’enquête Belge que nous avons su qu’il y avait des fonds secrets qui échappaient au contrôle parlementaire belge, et qui étaient destinés à soudoyer les dirigeants congolais de l’époque.
Ces fonds secrets étaient envoyés au Congo-Léopoldville pour déstabiliser le gouvernement Lumumba. Voilà comment la corruption est devenue une leçon que les belges ont très bien enseigné depuis 1960, et les congolais qui ont très bien assimilé cette mauvaise leçon.
En RD. Congo, tout se négocie d’une manière frauduleuse à cause de cet héritage des belges qui n’ont pas accepté de laisser les congolais voler de leurs propres ailes. Ce que nous subissons comme conséquences, est le fruit de ce que nos pères de l’indépendance ont semé. De Kasa-Vubu  à Félix Tshisekedi, nos dirigeants ont légalisé la corruption comme mode de vie dans toutes les institutions de notre pays.
Ce fléau est protégé par une mafia terrifiante qui ne dit pas son nom, c’est la raison pour laquelle il est presqu’impossible de mettre fin à cette corruption ; mais heureusement pour nous il y a encore de l’espoir ! Quand j’ai écrit ma tribune sur le procès 100 jours de Kamerhe, j’avais promis à mes fidèles lecteurs que j’allais parler du travail abattu par le Professeur Luzolo Bambi, qui avait dévoilé à la place du monde que notre pays perd 15 milliards de dollars américains chaque année dans la corruption.
Au moment où notre gouvernement a comme budget annuel de plus ou moins 6 milliards de dollars américains dont la majorité est financée par des partenaires de notre pays qui est extrêmement riche en ressources naturelles.
Il est un secret de polichinelle que d’affirmer que la corruption existe et qu’elle gangrène gravement les institutions avait déclaré sans ambages le professeur Luzolo Bambi. Cette perte de 15 milliards de dollars américains, est produite par la corruption et de détournements des fonds publics.
D’où le Produit Interne Brut (PIB) par habitant est de 450 dollars par an et par habitant (225 sur 237), selon la Banque Mondiale ; et la grande majorité des 80 millions de congolais vit dans la pauvreté selon plusieurs rapports nationaux et internationaux.

On comprend maintenant la source de cette pauvreté décriée par tous les congolais sans exception aucune ! Il n’y a pas de corruption sans corrupteur ni mafia sans corruption, c’est la raison pour laquelle j’avais tiré la sonnette d’alarme pendant le procès Kamerhe, tout en me référant à ce qui s’était passé dans les années 90 en Italie.
J’avais aussi évoqué la manière dont le Premier Ministre Zaïrois Kengo wa Dondo avait commencé le démantèlement de la terrifiante mafia en expulsant les sujets libanais au Zaïre. Car je craignais pour la vie des juges qui traitaient le dossier 100 jours, malheureusement après quelques jours nous avions perdu le juge Yanyi comme la mafia italienne a l’habitude d’opérer pour terroriser les autorités judiciaires.
J’ai été invité à participer dans une conférence-vidéo communément appelée « Zoom-meeting » avec les membres de l’association italienne LIBERA, le 18 décembre 2020, pour parler de la manière dont nous allons lutter contre la corruption et la mafia en RDC. Je salue en passant le Prêtre Joseph Mumbere qui a permis cette rencontre entre l’association Libera et les jeunes leaders de mouvements citoyens congolais.
Cette corruption mafieuse gangrène terriblement les institutions de la RDC et les exemples sont légions. J’ai eu à dire à tous les participants pendant mon intervention qu’il fallait un projet des lois pour protéger toute personne donc un bon citoyen qui voudra dénoncé toute corruption, le cas échéant de notre concitoyen Jean-Jacques Lumumba qui a participé aussi dans cette conférence. Et pour mater cette peur bleue que cette mafia inflige aux dénonciateurs de la corruption. Le récent cas est celui du Président de la chambre des Mines/FEC Monsieur Louis Watum, qui a parlé d’un douanier à Kasumbalesa et qui s’est rétracté comme par enchantement.
J’ai surtout insisté de la manière dont le Singapour et le Botswana luttent contre la corruption et la mafia. Si et seulement si la RDC veut lutter réellement contre la corruption, elle peut aussi appliquer les mêmes méthodes. Ça sera un bon début pour réduire suffisamment les dégâts créés par ce fléau.

Les autorités compétentes de la RDC doivent être des exemples à suivre en luttant contre la corruption et la mafia !
J’ai été sidéré de voir comment un élu du peuple était en train de parler de la façon dont il a été corrompu et avec une certaine légèreté, voulant faire croire au peuple congolais que ce fléau était légalisé. Et comme si cela n’était pas suffisant, nous avons assisté à l’arrestation de monsieur Anti-corruption de la présidence de la république, il s’agit bel et bien du coordonnateur de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption, APLC en sigle. Quelle honte pour les institutions congolaises !
Franchement les congolais doivent avoir quand même la culture de la démission quand les choses ne tournent pas rond. La conscience reste notre unique et véritable vertu humaine, car on ne peut pas gérer la Res Publica sans conscience.
La conscience professionnelle n’existe presque plus en RDC, parce que son tissu a été détruit méchamment pendant des décennies par nos propres dirigeants.
Et je soutiens par la même occasion cette structure qui a été mise sur pied par le faîte de la nation qui concerne le changement des mentalités.
Albert Einstein avait dit ceci : «Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l’Etat te le demande». Il faut des hommes nouveaux pour diriger notre pays, ces hommes qui ont la volonté patriotique pour le changement tous azimuts !
Reçu par Nadège Ibwakungu sur Congo-Mokili Tv, il y a de cela 2 ans, mon estimé aîné Jean Goubald Kalala recadrait les artistes corrompus par la politique et les politiciens, avait dit ceci : «Dieu doit prendre le Congo car le Congo appartient à Dieu ; Dieu doit prendre le Congo et mettre ses enfants pour diriger son Congo, comme il a fait avec les enfants d’Israël, qui ont dirigé Israël, les enfants d’Israël ont dirigé avec un cœur de Dieu et l’intelligence de Dieu». Fin de citation.

Dans une des lettres ouvertes du Prophète Joseph Mukungubila intitulée : «Le destin du peuple congolais», il dit ceci : «Le Congo est un Etat des chrétiens. Donc, un pays chrétien». Fin de citation.
Seuls les enfants de Dieu (chrétiens) qui peuvent lutter réellement et véritablement contre la corruption et la mafia comme dit 2 Pierre 1 :3, 4, 5-7 : «Vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans ce monde par la convoitise». Un enfant de Dieu doit être un homme droit et correct donc qui veut dire un homme intègre.
Il faut à la RDC, des bonnes ressources humaines. Et cela ne peut être possible que par la restauration de l’homme, il n’y a pas de restauration sans revalorisation de l’homme congolais dans tous les domaines.
Je termine par cette pensée du président américain Abraham Lincoln, pour interpeller les autorités congolaises corrompues et qui soutiennent cette terrifiante mafia qui appauvrit le peuple congolais : «On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps». «Il n’y a pas plus grande armée que le peuple», dit-on.
Un bon entendeur s’aligne !
Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephté
Activiste, Penseur et Notable de Madimba




« Biivi » ! - 05/01/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/01/biivi/
Inutile de se triturer les méninges après les fêtes. Pas la peine non plus de consulter la version 2022 de Le Robert. Le terme « Biivi » n’est pas français. Il signifie tout simplement « voleur » en tshiluba facile. Tel un refrain repris en chœur par des foules, ce mot s’est invité à nombre de meetings du chef de l’Etat dans l’espace Kasaï. Par ce « J’accuse » à très vaste échelle, les populations du centre du pays épinglaient publiquement des conseillers et autres proches du Président. Coupables à leurs yeux de détourner des ressources allouées à la construction ou réhabilitation d’infrastructures de base. Or sans « Tshilejelu« , version Fatshienne de « cinq chantiers » ;  le Kasaï ne vaut pas un penny.

Alors, vox populi, vox dei ? On est bien tenté de répondre, en l’occurrence, par l’affirmative quand on sait que les populations sont comme livrées à elles-mêmes. La  démocratie représentative -avec ses instances de contrôle – peinant  à s’asseoir parce qu’au mieux désincarnée au pire émasculée.  La Justice étant -encore- en proie à des pesanteurs politiques. Voire politiciennes. Les corps intermédiaires  ne roulant -à quelques exceptions près- que pour leurs nombrils ou leurs tubes digestifs.
Au seuil de la nouvelle année, une seule question taraude les esprits : quelle suite le Président va donner à cette clameur publique ? Mieux à ce jugement « populaire » qui vient du socle sociologique de sa propre base ?
Dans un  pays sevré de sondages et de référendums, Félix-Antoine Tshisekedi a de quoi se faire une  religion sur l’image de ses collaborateurs au sein de l’opinion. Va-t-il prendre la résolution de nettoyer enfin  les écuries d’Augias ? D’autant qu’en plus des malversations financières décriées, de plus en plus de  conseillers du Président tirent à hue et à dia. D’autres  n’hésitent même  pas à faire étalage en public  de leur maîtrise d’arts martiaux ou du noble art. Cela fait beaucoup. Cela fait surtout désordre.
A la réflexion, le chef de l’Etat a tout intérêt à balayer dans sa cour avant que celle-ci ne ressemble à la cour du roi Pétaud. 2023 avec son inévitable reddition des comptes  approche à grand pas. Le Président sera le seul à répondre des indélicatesses de ses proches dont les « biivi« .


" Congolais, sortez de votre soumission: Il est temps de vous libérer! -3 janvier 2022
= https://www.congoindependant.com/congolais-sortez-de-votre-soumission-il-est-temps-de-vous-liberer/
Pendant longtemps, peuple congolais, on vous a fait miroiter un monde occidental comme un paradis sur notre planète. On y mange, on y boit, on fait la fête, on se marie, à tel point que notre jeunesse désemparée par la rudesse actuelle de la vie, s’époumone à l’heure qu’il est, bravant la méditerranée, en dépit des noyades en cascade, pour rejoindre la terre promise. Et pourtant, il s’y cache bien des choses, bien des cruautés, bien des méchancetés. Et cela depuis des lustres, on peut partir du 15ème siècle, pour nous limiter dans le temps. L’Europe s’est mise en chasse de nouveaux trésors du monde. Voulant arriver jusqu’à l’extrême Orient, l’histoire vous racontera que des hommes à l’esprit aventurier, avaient décidé d’aller à la conquête de cet Orient dont on pensait y trouver bien des richesses.  Ainsi, sur leur route, ils ont dû faire connaissance avec l’Afrique.
L’Europe conquérante n’y est pas allée par le dos de la cuillère, car dans sa folie pour son enrichissement effréné, la violence était l’arme de choix. Qui ignore, par exemple, ce qu’ils ont fait pour détruire l’ancien Royaume du Kongo. Après quoi, on y a imposé la religion des conquistadors européens (Portugais, Britanniques, etc.). Cette manière d’écraser des peuples sur leur passage a fait naître le sentiment de domination. Ainsi, le monde était divisé en deux blocs, dirions-nous : les peuples dominateurs d’une part, et les peuples dominés d’autre part. Les Puissances occidentales se sont donné ce statut de dominateurs afin que d’autres peuples plus faibles soient les dominés. Mais, dans les dominés, avons-nous constaté, il y en a qui sont soumis et d’autres point. C’est le cas des Arabes et des pays asiatiques. Alors que l’Afrique est la pépinière des gens soumis. Non seulement ils sont dominés, mais ils se résignent à être dominés et soumis ! La République Démocratique du Congo est à classer parmi les pays dominés et soumis, du fait que ses habitants, depuis l’indépendance de leur pays, le 30 Juin 1960, constituent un Etat sans identité réelle, car ils restent des esclaves de leurs maîtres. Les grandes décisions se prennent ailleurs qu’au Congo, et c’est pratiquement le cas des pays hier colonisés, aujourd’hui soi-disant indépendants! C’est la pure farce tout simplement.

Loin de démissionner, mais pour refonder une véritable nation libre au cœur de l’Afrique, le Congo Kinshasa doit d’abord se ressaisir en acceptant de revisiter ses origines et son histoire dans l’histoire générale de l’humanité. Après tant de violences subies depuis l’invasion de l’homme occidental équipé d’armes à feu, après la double triste tragédie de la traite négrière et celle de la colonisation, le Congo de Léopold II n’est pas mort, il est toujours là, bien vivant et bien entretenu à travers une fausse proclamation de sa souveraineté internationale!
Nous n’allons pas nous étaler sur toute l’histoire humiliante de notre peuple, arrêtons-nous à l’aujourd’hui de notre histoire congolaise. Après la première génération de la classe politique des Pères de l’Indépendance, Joseph-Désiré Mobutu est venu poursuivre la même politique d’asservissement de son peuple, parce qu’il a été préparé de longue main par nos maîtres à penser et violents, les Occidentaux (Europe, USA…). Laurent-Désiré Kabila est venu écrire sa page qui a vécu le temps que vit la rose, l’espace d’un matin. Il aurait pu sans doute entraîner son peuple sur le chemin de se réapproprier son destin en se révoltant contre les dominateurs, ce faisant en se montant insoumis, malheureusement! Quant à Joseph Kabila Kabange, il n’est qu’un produit du monde occidental placé à la tête du Congo pour le subjuguer, l’écraser, le dominer et en faire davantage un peuple soumis pour les intérêts occidentaux. C’est carrément l’occupation qui fut installée au Congo. Pays occupé, hommes et femmes dominés et soumis par les armes et toutes les violences, ses douze millions de morts en témoignent devant le monde et l’histoire. Quel est le résultat aujourd’hui? Joseph Kabila qui en est l’un des auteurs exécutants se pavanent dans l’impunité absolue, à travers les artères de la ville de Kinshasa, sans être inquiété, ni par l’autorité suprême du pays, encore moins par la justice, comme si les poursuites judiciaires dans notre continent et particulièrement au Congo, n’étaient réservées qu’aux moins nantis.
De ce fait, l’homme congolais est un peureux, il accepte tout, il craint tout, et peut même se coucher quand le puissant lui demande de se coucher dans la boue!  En fait, le passage de Joseph Kabila a libéré chez quelques-uns de nous tirés de la classe politique, des tyrans hors-pair. Les Kalev Mutond, John Numbi, etc sont là pour nous en convaincre. Et d’ailleurs, n’est-ce pas le régime Kabila qui a installé, bon gré mal gré, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête du pays comme président de la république? Ce dernier aurait pu décliner l’offre, mais il ne l’a point fait. Son mandat va à la fin, les deux ans qui restent ne lui donnent aucune chance de redorer le blason d’un opposant devenu président qui aurait fait mieux que le président prédateur, Joseph Kabila, sujet rwandais!

Le but de ces quelques réflexions est de réveiller le Congolais qui se croit libre, alors qu’il ne l’est pas. Le peuple congolais a connu bien des consultations électorales, et est en attente aux élections de 2023, espérant sans doute que les élections sont la solution, ou la clé pour résoudre nos problèmes! Nous disons sans risque de nous tromper que les Congolais ne sont pas libres au moment de poser leur voix dans les urnes. Car c’est de la mascarade pure et simple. On n’a jamais tenu compte de ces résultats.
On a entendu dire par ci par là de la bouche de certains leaders politiques congolais, en l’occurrence Martin Fayulu, lors de ses vœux au peuple congolais, que l’année 2022 doit nous conduire aux réformes de nos institutions et aux élections apaisées en 2023. Nous venons de le dénoncer plus haut, ce n’est là que de la mascarade et un mauvais diagnostic. Cela ne conduit nulle part, bien au contraire cela ne fera que renforcer le climat de sous-alimentation, de la précarité et de l’insécurité grandissante de notre pays. Depuis 1960 à nos jours, les élections organisées de type occidental ont démontré leurs limites. En effet, les puissants de ce monde que nous appelons les dominateurs, nous ont maintenus sous un statut des soumis, bref des dominés et des soumis éternels n’ayant rien à dire, ni n’ayant rien à rendre compte!  Des générations se succèdent et les élections telles qu’organisées depuis l’indépendance, donne les mêmes résultats de frustration, c’est-à-dire sans aucun résultat positif en aval, parce qu’en amont c’est une source asséchée (peuple esclave, dominé et soumis). Au contraire, on se complaît, par fatalité, à être assujetti au modèle que les anciens colonisateurs nous ont légués, or ces modèles ne nous donnent aucun espoir de développement endogène.
Comment changer notre engagement citoyen qu’il soit conforme à notre condition humaine? Le refus de nous laisser dominer et le rejet de la soumission devant le dominateur? Mais, quelles sont exactement les caractéristiques du dominateur? Il est autoritaire, despotique, impérieux ; le dominateur est l’homme absolu, autocrate, chef, conquérant, despote, dictateur, tyran. Les quatre siècles de l’histoire africaine nous démontrent comment l’homme occidental, dominateur, violent, autocrate, etc s’est comporté face à l’homme noir. Ce dernier aurait été jugé plus prompt à la soumission, alors que les hommes de culture arabe sont des dominés certes, mais refusent de se   comporter en hommes soumis. L’Afghanistan est un modèle du genre. Russes comme Américains y ont laissé leurs plumes, et ont fini par déguerpir.

Pour libérer le Congo Kinshasa de l’asservissement, de l’humiliation et de l’opprobre, il faut des hommes et des femmes qui adoptent une nouvelle vision des choses. Et pour hisser la République Démocratique du Congo vers le panthéon de l’histoire glorieuse du monde libre, les Congolais doivent refuser la soumission, et donc être insoumis, et cela devient un impératif majeur. Et, avant même de prendre des armes devant l’ennemi, on doit se convaincre d’abord que les premières cartouches viennent de notre témérité à être insoumis. Un peuple qui a cette capacité, est à même de détruire toutes les armes de destruction massive. Le Vietnam est également un bel exemple d’un peuple qui croit en lui-même, solidaire, et insoumis devant les USA comme devant la France. Ils ont banni la peur, ils ont pris le courage dans leur carquois. Ils ont utilisé leur intelligence, et leur cœur, ils ne se sont pas fait la guerre entre eux, mais les collabos avec l’ennemi dominateur, furent corrigés pour les ramener dans la famille.
Ce n’est pas une question de couleur. Car, auparavant, nos populations ont dû batailler dur pour se faire respecter dans ce qu’ils étaient et dans ce qu’ils avaient.  Nous sommes une nouvelle génération, redressons la tête. Ne soyons plus si dociles, relevons-nous, debout, peuple congolais.  Dressons nos fronts pour dire désormais NON aux diktats qui font de nous des esclaves, des dominés et des soumis éternels. Ce temps est donc révolu. Les siècles marchent et posent ses jalons. Nous vaincrons en étant insoumis comme Kimpa Vita, comme Simon Kimbangu, comme Joseph Kasa-Vubu et comme Patrice-Emery Lumumba!
Tant de modèles existent, pourquoi ne les suivons-nous pas? Qui a ensorcelé le peuple congolais pour se laisser écraser éternellement par des tyrans venus d’un autre monde? Réveillez-vous et marchez la tête haute, comme des insoumis, car c’est le passage obligé pour vaincre et faire de notre Congo le pays le plus beau qu’avant.


"2022 : la fièvre de la pré-campagne électorale - 31 décembre 2021
= https://www.lephareonline.net/2022-la-fievre-de-la-pre-campagne-electorale/


"Analyse du 31 décembre 2021:M.FAYULU prononce un discours offensif pour la fin de l'année! -  31 déc. 2021



"À QUOI A RESSEMBLÉ L'ANNÉE 2021? LES KINOIS DRESSE UN BILAN CATASTROPHIQUE DU RÉGIME FATSHISTE - 29 déc. 2021"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 8/1/2022, 5:07 pm, édité 1 fois

ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 6/1/2022, 2:29 pm

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ENCORE EN TOURNÉE DANS L'ESPACE KASAI, EN QUASI CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR 2023 ! QUE DES PROBLEMES, DES REVENDICATIONS EN FACE DE LUI ET TOUJOURS LES MÊMES PROMESSES POUR LES RÉSOUDRE. OSONS ESPÉRER QU'IL S'APPLIQUERA DAVANTAGE A LES TENIR S'AGISSANT DE CEUX DE SON SANG. DÉJÀ CELA...

Lors de sa tournée, le Président se dit triste de ne découvrir que des problèmes. Question : on comprend bien la valeur d'une visite loin de la capitale mais au-delà  'est-ce là un signe de sa magnanimité ou un aveu de son ignorance crasse et du coup de sa mauvaise position pour résoudre les problèmes du pays comme il se doit à son poste ? Cerise sur le gâteau, incroyable mais vrai, notre Président a proclamé lors de ses nombreuses sorties au Kasai bien haut et fort qu'il est là pour reconstruire le pays et non pour voler ni de le détruire parce que le pays lui-même est déjà mort : "toye po na kobongisa mboka, koyiba te to koboma yango te po ekufa nango kala". Que dire de cette stupéfiante déclaration, que pense-t-il du pays qu'il est appelé à conduire ? A chacun d'approfondir et de commenter la célèbre pensée de notre Président, qui est-il exactement, sa parole ne résume-t-elle pas le portrait que j'en ai fait tout au début de mon bilan  ???

Un élément au crédit de Tshisekedi !? Au Sankuru il a installé les autorités de Lumumbaville, la nouvelle ville créée en 2013 pour honorer la mémoire de PE Lumumba mais qui jusque-là n'avait bénéficié d'aucun équipement immobilier ni mobilier et encore moins de superstructure politico-administrative effective. Ce n'est pas la faute du de l'actuel président que tout cela n'a pas été fait, il faut plutôt le féliciter d'avoir lancé ce projet à l'occasion de son passage dans le coin n'empêche qu'au moment où le président Tshisekedi vante le développement à la base à partir de fameux 145 territoires, il  n'aurait  pas pu faire autrement. Pourvu qu'il y'ait une suite concrète.Félix Tshisekedi a également exprimé sa détermination de donner des solutions aux problèmes que rencontre l’ensemble des congolais notamment en termes  d'infrastructures, bureaux de l’administration, d'écoles, hôpitaux, emplois pour les jeunes, etc, etc ; mais cela ressemble hélas aux habituelles promesses tenues dans notre pays.



"Comme un parfum de gouvernement parallèle… - 06/01/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/01/comme-un-parfum-de-gouvernement-parallele/
Que de clashes dans la sphère dirigeante ! Que des tiraillements entre hommes liges du Président sur des dossiers ô combien stratégiques comme celui de la Gécamines ou de la sempiternelle chute de Katende ! Bref, que d’interférences des conseillers du chef de l’Etat dans la gouvernance stricto sensu  du pays !
D’où cette question  frappée du sceau du bon sens élémentaire : Et le Gouvernement dans tout ça ? Y en aurait-il un autre qui serait invisible à l’œil nu ? Un peu à la manière du monde des idées cher à Platon, par opposition au monde sensible.


Loin d’eux la prétention  intellectuelle de  voler aussi haut que le célèbre philosophe grec, les Congolais sentent quand même une odeur qui leur a été familière lors du régime atypique 1 +4. A savoir ce que d’aucuns ont appelé « Gouvernement parallèle « .  Pour rappel, cerné par deux de quatre vice-Présidents, Joseph Kabila a su faire  de son cabinet une espèce d’Exécutif bis.
Arrivé au pouvoir au seuil de 2019, Félix-Antoine Tshisekedi n’a pas voulu rester bras ballants en attendant la formation du gouvernement issu de la majorité parlementaire. Après avoir confiné l’équipe sortante strictement dans les affaires courantes, le successeur de Joseph Kabila a, de fait, entrepris de gouverner avec son cabinet.
Pas évident, cependant,  que ce « gouvernement par défaut  » se soit éteint avec la normalisation institutionnelle. A preuve, la prédominance des conseillers du Palais dans les « affaires » qui concernent  la gouvernance classique de la  res publica. Construction des écoles, projet Tshilejelu,  gestion du site Katende, dossier TFM…  

Tout se passe,  en effet,  comme si l’Exécutif était- mis ?-  à l’écart de  quantité de ces  sujets qui, pourtant, relèvent  de sa  compétence.  Comment des conseillers du Palais peuvent-ils  être en première ligne sur la gestion quotidienne du pays   ?  Ce, alors qu’en régime semi parlementaire ou semi présidentielle, le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. Et en répond devant le Parlement.
Au fur et à mesure de la découverte des « pots aux roses« , il apparait clairement que s’ils ne préemptent pas les prérogatives gouvernementales, les sherpas du Président volent  la vedette au Gouvernement. Le font-ils pour que personne n’ignore que le vrai patron de l’Exécutif est le Président de la république ? Qui de cultivé en douterait dès lors que le chef de l’État contrôle la majorité parlementaire ? Il en est ainsi de  même dans  la France gaullienne sauf en cas de cohabitation.

Le font-ils pour marquer le  territoire que n’occuperait pas complètement à leur goût l’équipe Sama, la nature ayant horreur du vide, dixit Aristote ? Possible. Justement parce qu’il se veut « warrior en chef« ,  Jean-Michel Sama n’ignore pas la notion de rapport de force.  La Primature combien de divisions ?,  pourrait-on paraphraser Staline pour indiquer de quel côté penche la balance  » réalité du pouvoir « . Ceci pourrait expliquer cela.
Le drame, c’est qu’au finish, c’est l’État de droit et  la bonne gouvernance qui prennent un sacré coup.


"Big-bang ! - 5 janvier 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/01/05/rasoir/big-bang-4/
A deux ans de la fin de son premier mandat, Dieu seul sait s’il y aura un second, Félix Tshisekedi, puisque c’est de lui qu’il s’agit,  candidat déclaré à la prochaine présidentielle,  continue sa ronde dans le Congo profond en ce début d’année 2022. Entre séduction et campagne électorale prématurée, l’opinion tant nationale qu’internationale observe, tant bien que mal, ce que l’on peut qualifier d’une descente luminaire afin de palper du doigt les problèmes qui touchent profondément les congolais.  Dans cet élan, un constat amer a été observé dans le chef de ceux qui viennent l’accueillir. Nombreux, semblent-ils, ont tourné leur veste en faisant allégeance à l’homme fort. Entre blanchisserie, transhumance politique ou realpolitik, à chacun d’émettre son point de vue s’il faille dépassionner le débat qui secoue la classe politique rd congolaise depuis plusieurs décennies.

Le Professeur Jacques N’djoli, Député national de son état, l’avait si bien dit lors d’un colloque scientifique ayant réuni l’intelligentsia congolaise:« Quelqu’un qui était Kabiliste pur et dur, il peut en 48 heures, devenir Tshisekediste plus pur et dur encore».  Il va sans dire que l’épisode de la révolution de l’Union Sacrée de la Nation au mois de décembre 2020, ayant occasionné la fin de la coalition FCC-CACH  et la frasque du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila dans la gestion de la respublica, aura été, ni plus, ni moins, une illustration éloquente de l’homme politique congolais qui cherche éperdument à s’accrocher au pouvoir. Beaucoup de kabilistes d’hier ont, aujourd’hui, en tant que Républicains soient-ils, fait allégeance au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi même si, à les en croire, ne partagent-ils pas la même vision.  Ceci, est le début d’un big-bang politique qui, à chaque seconde, à chaque minute qui passe, prendra une dimension grandiloquente lorsqu’on approchera davantage les joutes électorales à venir auxquelles les perdants d’hier, feront tout pour récupérer l’impérium du pouvoir et diriger à bon escient la Nation congolaise.

De Boshab, en passant par Lumanu, la transhumance politique va monter d’un cran et il faudrait également s’attendre à des ruptures dans le chef de ceux-là qui dirigent le pays en faisant partie de l’Union sacrée de la Nation. Derrière ce ‘’Big bang’’, le débat sur la politisation de la CENI va perdurer et le climat sera davantage crispé à l’approche des rendez-vous tant attendus.
Qui vivra verra !


"« Vous êtes mon propre sang, je ne peux pas vous abandonner »: Félix Tshisekedi aux habitants de Mbuji-Mayi - 24 décembre, 2021
= https://cas-info.ca/2021/12/vous-etes-mon-propre-sang-je-ne-peux-pas-vous-abandonner-felix-tshisekedi-aux-habitants-de-mbuji-mayi/
""Vous êtes mon sang" : "Il faut situer ces propos du Chef de l'État dans son contexte", pense Patrick Muyaya - 27.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98126_vous_etes_mon_sang_il_faut_situer_ces_propos_du_chef_de_l_etat_dans_son_contexte_pense_patrick_muyaya.html
"Vous êtes mon propre sang : Le Président Tshisekedi appelé à faire amende honorable face à ce discours tenu à Mbuji-Mayi -30 décembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/12/30/vous-etes-mon-propre-sang-le-president-tshisekedi-appele-a-faire-amende-honorable-face-a-ce-discours-tenu-a-mbuji-mayi.html/100978/
"LE DISCOURS DU PDT TSHISEKEDI A KABEYA KAMWANGA"VOUS ÊTES MON SANG, VOUS ÊTES MES FRÈRES" - 27 déc. 2021"


"Grand Kasaï : le retour aux sources de Félix Tshisekedi - 29 Décembre 2021
= https://www.adiac-congo.com/content/grand-kasai-le-retour-aux-sources-de-felix-tshisekedi-133621
"Tournée présidentielle dans l’espace Kasaï : calvaire, larmes et réaction musclée de Félix Tshisekedi - 30/12/2021  
= https://badinews.org/tournee-presidentielle-dans-lespace-kasai-calvaire-et-larmes-de-felix-tshisekedi/
"Grand-Kasaï: « Nous avons pris du recul », s’indigne Félix Tshisekedi qui avoue avoir enregistré plusieurs problèmes pendant sa tournée - 5 janvier, 2022
= https://cas-info.ca/2022/01/grand-kasai-nous-avons-pris-du-recul-sindigne-felix-tshisekedi-qui-avoue-avoir-enregistre-plusieurs-problemes-pendant-sa-tournee/
= https://www.7sur7.cd/2022/01/02/felix-tshisekedi-reitere-son-engagement-faire-de-la-rdc-un-pays-plus-fort-et-plus-beau
" RDC : au Grand Kasaï, Félix Tshisekedi déjà en campagne pour 2023 - 31 décembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1288039/politique/rdc-au-grand-kasai-felix-tshisekedi-deja-en-campagne-pour-2023/
"RDC: le président Tshisekedi poursuit sa tournée dans le Grand Kasaï - 30/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211230-rdc-le-pr%C3%A9sident-tshisekedi-poursuit-sa-tourn%C3%A9e-dans-le-grand-kasa%C3%AF
"RDC: Félix Tshisekedi en déplacement sur un site minier du Kasaï - 28/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211228-rdc-f%C3%A9lix-tshisekedi-en-d%C3%A9placement-sur-un-site-minier-du-kasa%C3%AF

"RDC: en tournée au Grand Kasaï, le président Tshisekedi s'arrête à Katende et Tshikapa - 03/01/2022  
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220103-rdc-en-tourn%C3%A9e-au-grand-kasa%C3%AF-le-pr%C3%A9sident-tshisekedi-sur-le-site-du-barrage-de-
"Barrage de Katende: six millions de dollars décaissés pour... le désherbage- 04.01.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98399_barrage_de_katende_six_millions_de_dollars_decaisses_pour_le_desherbage.html
"Barrage de Katende abandonné: Félix Tshisekedi en colère - 3 janvier 2022  
= https://actualite.cd/2022/01/03/barrage-de-katende-abandonne-felix-tshisekedi-en-colere
"Barrage de Katende : Félix Tshisekedi promet de poursuivre et de terminer plus rapidement les travaux - 02/01/2022 -
= https://www.radiookapi.net/2022/01/03/actualite/politique/barrage-de-katende-felix-tshisekedi-promet-de-poursuivre-et-de
"Barrage de Katende/Kasaï-Central : Félix Tshisekedi s’imprègne de l’évolution des travaux pour un nouveau souffle - 5 janvier 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/01/05/nation/barrage-de-katende-kasai-central-felix-tshisekedi-simpregne-de-levolution-des-travaux-pour-un-nouveau-souffle/

= https://www.7sur7.cd/2022/01/03/le-president-tshisekedi-tshikapa-je-suis-ici-pour-trouver-des-solutions-aux-problemes
= https://www.7sur7.cd/2022/01/05/tournee-de-fatshi-dans-le-kasai-pas-une-minute-perdre-michee-mulumba


"Projet Tshilejelu : Félix Tshisekedi instruit l'Office des routes de mettre son usine d'enrobés à la disposition de CREC7 pour accélérer les travaux à Kananga - 6 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/06/projet-tshilejelu-felix-tshisekedi-instruit-loffice-des-routes-de-mettre-son-usine
"Félix Tshisekedi à Kananga : « je vais moi-même évaluer ce projet Tshilejelu » - 31 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/31/felix-tshisekedi-kananga-je-vais-moi-meme-evaluer-ce-projet-tshilejelu
"Le projet du développement de 145 territoires démarre au mois de mars (Officiel) - 04/01/2022
= http://mobile.topcongo.fm/article/le-projet-du-developpement-de-145-territoires-demarre-au-mois-de-mars-officiel-8788
"Kasaï-Oriental : « Notre souffrance va prendre fin » (F. Tshisekedi à la population de Kabeya Kamuanga) - 26.12.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98113_kasai_oriental_notre_souffrance_va_prendre_fin_f_tshisekedi_a_la_population_de_kabeya_kamuanga.html
"Kasaï : Félix Tshisekedi promet des solutions idoines aux problèmes d’eau et d’électricité à Tshikapa - 4 janvier 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/04/kasai-felix-tshisekedi-promet-des-solutions-idoines-aux-problemes-deau-et-delectricite-a-tshikapa.html/101347/

"Relance de la MIBA: Nouvel Elan de Muzito appelle Félix Tshisekedi à mettre fin aux promesses - 04.01.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98398_relance_de_la_miba_nouvel_elan_de_muzito_appelle_felix_tshisekedi_a_mettre_fin_aux_promesses.html
"Marcelin Bilomba s'attaque farouchement à Ngoyi Kasanji et l'accuse d'avoir détruit la MIBA - 05.01.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98450_marcelin_bilomba_s_attaque_farouchement_a_ngoyi_kasanji_et_l_accuse_d_avoir_detruit_la_miba.html


"Tournée de Félix Tshisekedi au Kasaï : à Kananga, une ONGDH attire l'attention du chef de l'État sur les attentes de la population - 1 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/01/tournee-de-felix-tshisekedi-au-kasai-kananga-une-ongdh-attire-lattention-du-chef-de
"Kasaï-Oriental : Félix Tshisekedi visite le projet agricole de Nkwadi qui vise à produire et fournir la farine de maï - 31/12/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/12/31/actualite/societe/kasai-oriental-felix-tshisekedi-visite-le-projet-agricole-de-nkwadi-qui


"Félix Tshisekedi à Lodja : « Je suis triste parce que depuis que j’ai débuté ma tournée, je ne vois que des problèmes »
06.01.2022

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98474_felix_tshisekedi_a_lodja_je_suis_triste_parce_que_depuis_que_j_ai_debute_ma_tournee_je_ne_vois_que_des_problemes.html
"Félix Tshisekedi à la population de Lodja : "Nous sommes venus servir le Congo et les Congolais et non piller le pays" -05/01/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/01/05/felix-tshisekedi-la-population-de-lodja-nous-sommes-venus-servir-le-congo-et-les
"RDC : Pour l'UDPS Luc Kabunangu, les réactions aux propos du chef de l'État à Mbuji-Mayi ne sont que des polémiques fades - 02/01/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/01/02/rdc-pour-ludps-luc-kabunangu-les-reactions-aux-propos-du-chef-de-letat-mbuji-mayi-ne
"RDC: À Lodja, Félix Tshisekedi réitère son vœu de remettre le pays sur les rails - 5 janvier 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/05/rdc-a-lodja-felix-tshisekedi-reitere-son-voeu-de-remettre-le-pays-sur-les-rails.html/101490/
"RDC : Félix Tshisekedi a évalué la situation sécuritaire post conflit intercommunautaires dans le Kasaï-Central - 5 janvier 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/05/rdc-felix-tshisekedi-a-evalue-la-situation-securitaire-post-conflit-intercommunautaires-dans-le-kasai-central.html/101468/
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/03/rdc-comme-a-kananga-tshisekedi-promet-du-travail-aux-jeunes-de-tshikapa.html/101322/
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/04/de-kasai-a-lomami-felix-tshisekedi-appele-a-concretiser-ses-promesses-pour-le-developpement-de-lespace-kasai.html/101358/


"Kasaï Central : les dirigeants sportifs demandent à Félix Tshisekedi de construire trois stades à Kananga - 5 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/05/kasai-central-les-dirigeants-sportifs-demandent-felix-tshisekedi-de-construire-trois
= https://www.radiookapi.net/2022/01/03/actualite/politique/tshikapa-felix-tshisekedi-soppose-au-mariage-precoce-de-jeunes-filles
"RDC : le gouvernement ne suit pas l'exécution des promesses de Félix Tshisekedi (Jimmy Ambumba) - 03/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/03/actualite/politique/rdc-le-gouvernement-ne-suit-pas-lexecution-des-promesses-de-felix


"La haine: Histoire et actualité - 2008
= https://books.google.fr/books?id=7TQUCwAAQBAJ&pg=PA106&lpg=PA106&dq=tshisekedi+dans+le+kasai&source=bl&ots=w4rv8HzLit&sig=ACfU3U1j7MF9VL0wFH1t9z_E0RHFsBERKA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwja6OCJg531AhUSExoKHfvtACU4WhDoAXoECAYQAw#v=onepage&q=tshisekedi%20dans%20le%20kasai&f=false
"La minière de Bakwanga "MIBA": analyse et perspective d'avenir pour le développement régional du Kasai-Orienta 6 DECEMBRE 2018l
= https://books.google.fr/books?id=LvKADwAAQBAJ&pg=PA367&lpg=PA367&dq=tshisekedi+dans+le+kasai&source=bl&ots=3TumcKk4m5&sig=ACfU3U2qexA0lEbIBfuuqhZu1exr1js8sg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwja6OCJg531AhUSExoKHfvtACU4WhDoAXoECBEQAw#v=onepage&q=tshisekedi%20dans%20le%20kasai&f=false


"INDICATEURS AU ROUGE,BILAN CHAOTIQUE ET HONTEUX,Me MUZA INVITE LES DIRIGEANTS ACTUELS À LA DEMISSION - 6 janv. 2022"



"Analyse du 4 janvier 2022: F.Tshisekedi poursuit son voyage au relent électoraliste dans le Kasaï - 4 janv. 2022"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 6/1/2022, 4:57 pm

UN BILAN DES ANNÉES TSHISEKEDI SIGNÉ C. BRAECKMAN, PAS ININTÉRESSANT !
CURIEUSEMENT COMME SI JE L'AVAIS ÉCRIT : EN TROIS TABLEAUX ELLE ÉNONCE L'ESSENTIEL DE CE QU'IL FAUT SAVOIR ET LA DAME SOUVENT DERRIÈRE LES TUTSI DU RWANDA ET D'AILLEURS SAIT SE MONTRER UTILE POUR LES CONGOLAIS LORSQU'ELLE EST SINCÈRE ! PAS LOIN DE CE QUE CLAME FAYULU...

"En dépit des promesses le Congo demeure embourbé, comme la jeep du président… Un an après avoir conquis sa nouvelle majorité, Tshisekedi patine toujours..., dit Mme Braeckman et  le démontre !
"Au début de l’an dernier, après de longues manœuvres de persuasion « à la congolaise », c’est-à-dire à coup de billets verts et sans aucune violence,  la majorité qui permettait à Kabila de contrôler tant le Sénat que le Parlement basculait et assurait au chef de l’État surnommé « Fatshi-béton » une majorité… bétonnée. Certes, on peut soupirer, invoquer le fatalisme congolais, l’infinie capacité de résignation d’une population qui vit au jour le jour, ignorer l’émergence d’une nouvelle classe moyenne et les exigences de la jeunesse. On  peut  poursuivre, à l’instar de la trop discrète diplomatie belge, le « business as usual », dialoguant avec une caste politique formée dans nos écoles. Mais Il ne faudrait cependant pas oublier que le 4 janvier 1959 non plus, on n’avait rien vu venir dans la « colonie modèle » qu’était le Congo.  Ce jour là cependant, des émeutes inattendues éclataient à Léopoldville,  leur répression faisait –officiellement- 39 morts  et le discours d’un certain Patrice Lumumba  réveillait brusquement l’espoir d’une prochaine indépendance.  La suite est connue. L’histoire (et entre autres celle de la révolution française) nous a appris que les peuples ne se lèvent pas lorsqu’ils sont au plus bas de l’oppression et ne vivent que pour survivre,  mais au moment où l’espérance du  changement commence à poindre tout en demeurant inassouvie…

Les voitures du convoi présidentiel embourbées sur une route du Kasaï, transformée en ravin par les pluies diluviennes et l’absence d’entretien…Si la photo a fait le tour des réseaux sociaux, ce n’est pas seulement parce qu’elle illustre le dénuement de l’intérieur du pays, c’est aussi parce qu’elle symbolise le pouvoir de Félix Tshisekedi une année après le » grand remplacement »...
Paradoxalement, c’est un président originaire du Kasaï, au centre du pays, qui donne aujourd’hui plus de gages aux voisins de l’Est que le Katangais Joseph Kabila, qui avait été prétendument qualifié de Rwandais… ...
Qu’il s’agisse de la gratuité de l’enseignement ou de l’état de siège, l’absence de préparation de ces mesures a renforcé l’impression d’amateurisme…
Quant à ces campagnes de l’arrière pays,  enfin découvertes par  Félix Tshisekedi lors de son retour –triomphal- au Kasaï natal, elles se ressemblent d’Est en Ouest : délaissées, sans infrastructures routières, privées d’eau et d’électricité,  minées par l’exode rural, la migration vers les villes et les régions minières.  A tel point que, 25 ans après sa disparition,  nombre de Congolais en viennent à regretter Mobutu et ne croient plus aux promesses de ses successeurs…"

Ce sont ses phrases, son constat qui est loin d'être inexact. Faites vos jeux...

N'importe comment de notre côté et celui de beaucoup de Congoalis nous savons tous qu'à l'approche des élections générales lors desquelles le pouvoir en place veut se présenter, celui-ci fait feu de tout bois pour présenter un bilan mirobolant mais beaucoup d'autres observateurs attentifs comme l'Observatoire de la Dépense publique (ODEP) sont très critiques : selon ce dernier là où Tshisekedi répète "vouloir améliorer les conditions de vie de ses concitoyens, on ne voit que gabegie, aggravation des pratiques de corruption, absence de justice sociale...de plus sur fond de dédoublement à la présidence de la République où certains conseillers ont assuré les fonctions de ministres sans aucun fondement juridique... avec des projets ad hoc conçus dans le seul but de détourner de l'argent public, aggravant ainsi la misère de la population"...



"En dépit des promesses le Congo demeure embourbé, comme la jeep du président… - 5 janvier 2022
= https://colettebraeckman.lesoir.be/2022/01/05/en-depit-des-promesses-le-congo-demeure-embourbe-comme-la-jeep-du-president/
Le Congo n’est jamais avare de surprises :  voici trois ans, l’accord intervenu entre Joseph Kabila- dont le dauphin Shadary avait été désavoué par les électeurs- et Félix Tshisekedi, le moins bien loti des candidats à l’élection présidentielle, avait fait mentir tous les pronostics pessimistes.  Au début de l’an dernier, après de longues manœuvres de persuasion « à la congolaise », c’est-à-dire à coup de billets verts et sans aucune violence,  la majorité qui permettait à Kabila de contrôler tant le Sénat que le Parlement basculait et assurait au chef de l’État surnommé « Fatshi-béton » une majorité… bétonnée.  L’espoir prenait racine :  la « vision » du chef de l’Etat, désormais dotée d’une marge de manœuvre confortable,  allait enfin se concrétiser. D’autant plus que Félix Tshisekedi, ayant fait preuve d’une incontestable  intelligence stratégique, multipliait les initiatives :  assurer la gratuité de l’enseignement primaire (le droit à l’éducation étant inscrit dans la Constitution), mettre définitivement fin aux violences ravageant les deux Kivu,  entamer des travaux d’infrastructures,  se libérer  de la trop grande emprise des Chinois en renégociant certains contrats, traquer la corruption avec l’aide du nouveau  patron de l’Inspection générale des Finances, rendre au Congo son rang de puissance africaine…  Non seulement bon tacticien, Tshisekedi se révélait un réservoir de bonnes idées illustrant  le slogan de sa campagne : «le peuple d’abord ».

Un an plus tard, à l’instar de la jeep présidentielle alourdie par trop de passagers, l’appareil de l’Etat s’est embourbé. La corruption, inégalement poursuivie, règne toujours et une nouvelle caste de nouveaux riches détrône l’ancienne, l’Est du pays est devenu le terrain d’opération d’armées étrangères et les populations souffrent toujours autant, la perspective des élections annonce déjà de nouvelles contestations car l‘indépendance de la nouvelle Commission électorale pose question.
Certes, on peut soupirer, invoquer le fatalisme congolais, l’infinie capacité de résignation d’une population qui vit au jour le jour, ignorer l’émergence d’une nouvelle classe moyenne et les exigences de la jeunesse. On  peut  poursuivre, à l’instar de la trop discrète diplomatie belge, le « business as usual », dialoguant avec une caste politique formée dans nos écoles.

Il ne faudrait cependant pas oublier que le 4 janvier 1959 non plus, on n’avait rien vu venir dans la « colonie modèle » qu’était le Congo.  Ce jour là cependant, des émeutes inattendues éclataient à Léopoldville,  leur répression faisait –officiellement- 39 morts  et le discours d’un certain Patrice Lumumba  réveillait brusquement l’espoir d’une prochaine indépendance.  La suite est connue. L’histoire (et entre autres celle de la révolution française) nous a appris que les peuples ne se lèvent pas lorsqu’ils sont au plus bas de l’oppression et ne vivent que pour survivre,  mais au moment où l’espérance du  changement commence à poindre tout en demeurant inassouvie…


"Un an après avoir conquis sa nouvelle majorité, Tshisekedi patine toujours - 5 janvier 2022
= https://colettebraeckman.lesoir.be/2022/01/05/un-an-apres-avoir-conquis-sa-nouvelle-majorite-tshisekedi-patine-toujours/
Les voitures du convoi présidentiel embourbées sur une route du Kasaï, transformée en ravin par les pluies diluviennes et l’absence d’entretien…Si la photo a fait le tour des réseaux sociaux, ce n’est pas seulement parce qu’elle illustre le dénuement de l’intérieur du pays, c’est aussi parce qu’elle symbolise le pouvoir de Félix Tshisekedi une année après le » grand remplacement ». La majorité jusque là détenue par Joseph Kabila  et son parti  le FCC avait basculé au profit de l’ «Union sacrée » de la nation, les élus ayant changé de camp après avoir monnayé leur revirement à coups de billets verts et de 600 jeeps généreusement distribuées. L’argument brandi à l’époque  était que la majorité jusque là contrôlée par le président sortant bloquait toutes les réformes que le nouveau pouvoir souhaitait  mettre en œuvre.  Un an après, le constat est ambigu. Sur le plan extérieur,  Félix Tshisekedi a multiplié les promesses et les engagements et son porte parole assure que, grâce à ses multiples voyages et à la présidence de l’Union africaine, « il a remis le Congo sur la carte du monde » ; il a rétabli avec la Belgique des relations qui étaient exécrables du temps de Kabila, s’est fait photographier aux côtés de Joe Biden, s’est recueilli sur le tombeau du Christ à Jérusalem au grand dam des Palestiniens, s’est employé à réduire le  poids de la Chine et à faire reculer les ambitions économiques de Pekin… Mais le coût du cabinet du chef de l’Etat, -plus de mille personnes très bien payées- a fait exploser le budget de la présidence qui accuse un dépassement de  479%…Sur le plan extérieur toujours, le président s’est employé à normaliser les relations avec les pays de la région, concluant de nombreux accords de coopération économique et surtout militaire, applaudis de l’extérieur mais sévèrement jugés par l’opinion nationale. Les souverainistes relèvent que l’adhésion à la zone africaine de libre échange se traduit  surtout, pour la RDC, par la fourniture de matières  premières brutes qui seront transformées hors des frontières (l’or en Ouganda et au Rwanda, le coltan au Rwanda, le cuivre en Zambie, le cobalt en Chine après avoir transité par la  Tanzanie et l’Afrique du Sud…). En outre, les accords militaires se résument souvent à une sorte de libre circulation de troupes étrangères sur le territoire national, moins pour rétablir la paix au bénéfice des Congolais que pour traquer divers groupes d’opposants menaçant les pays voisins et exploitant les richesses locales. Les zones frontalières sont ainsi devenues des terrains d’opération pour des forces étrangères antagonistes : des militaires burundais traquent, dans le Sud Kivu, des groupes d’opposants eux-mêmes soutenus par Kigali pour affaiblir le régime de Bujumbura tandis que des opposants rwandais du RNC (Congrès national rwandais) dirigés par le général  Kayumba Nyamwasa tentent de recruter dans les haut plateaux au dessus d’Uvira, ce qui entraîne la destruction des  villages et du bétail de Tutsis congolais Banyamulenge.

Au Nord Kivu, l’état de siège  décrété voici sept mois n’a pas empêché les  massacres de se poursuivre : malgré la suspension des  administrations civiles et le quartier libre donné aux militaires, 1300 personnes  ont péri sous les coups des ADF, ces milices islamistes affirmant s’opposer au président ougandais Museveni et relever de l’internationale djihadiste.  La Monusco, dont l’impuissance a été avérée après vingt ans de présence en RDC, a été mise à l’écart des opérations conjointes désormais menées par une armée congolaise dont les effectifs avaient été surestimés et par l’armée ougandaise qui a envoyé dans l’ Ituri ses meilleurs détachements, qui ont déjà remporté quelques succès.  Ce qui n’a pas empêché un groupe terroriste de mener une attaque suicide à Beni le jour de Noël.
Quant à la présence rwandaise, elle est plus mal vécue encore par les populations locales :  elles ont assisté, voici quelques semaines, à une « promenade » de l’armée de Kagame au nord de Goma,  tout le système de télécommunications congolais est désormais contrôlé au départ de Kigali, les avions Rwandair opèrent (avec succès et ponctualité)  sur l’ensemble du territoire national et, pour s’être opposé à une tentative de main mise rwandaise sur les  réseaux d’information, le directeur de la radio télévision congolaise Freddy Mulumba a été sèchement licencié.  

Relevant que les provinces placée sous état de siège sont dirigées par des généraux issus des anciennes rébellions naguère soutenues par le Rwanda et l’Ouganda, des observateurs militaires comme Jean-Jacques Wondo se demandent « s’il ne s’agît pas de replacer la RDC sous l’ancien ordre politique régional qui a prévalu de 1997 à 2003 », une époque où les pays d’Afrique de l’Est (Rwanda, Ouganda, Kenya) avaient soutenu les mouvements rebelles pour tenter de faire basculer vers l’Est le géant congolais. Paradoxalement, c’est un président originaire du Kasaï, au centre du pays, qui donne aujourd’hui plus de gages aux voisins de l’Est que le Katangais Joseph Kabila, qui avait été prétendument qualifié de Rwandais…


"“Congo Hold up”, Clap, deuxième saison - 5 janvier 2022
= https://colettebraeckman.lesoir.be/2022/01/05/congo-hold-up-clap-deuxieme-saison/
Après l’enquête « Congo Hold up » initiée entre autres par Mediapart et portant principalement sur les détournements massifs s’étant produits sous l’ « ère Kabila »  le politologue Jean-Claude Mputu,  porte parole de l’association  « le Congo n’est pas à vendre » se demande si la formule réactualisée ne devrait pas se focaliser sur les dérives du pouvoir actuel, un avis partagé par le lanceur d’alerte Jean-Jacques Lumumba, à l’origine de la première fuite de documents.
A Kinshasa, le professeur Muteba, animateur de l’Office d’évaluation de la dette publique se  pose la même question. Dénonçant les dérapages budgétaires de la présidence, il reproche à la très redoutée Inspection des Finances de ne pourfendre que le pouvoir sortant,  d’exonérant ses tenants actuels.  Pour Jean Claude Mputu, « à part les discours, rien n’a changé dans les pratiques. Tous ceux qui, au cours de l’année écoulée,  avaient été arrêtés à grand bruit et accusés de corruption ont été libérés, qu’il s’agisse de Vital Kamerhe, ex numéro deux du régime et toujours président du parti UNC  (Union nationale pour le Congo),  du ministre de l’enseignement secondaire et supérieur Willy Bakonga, du ministre de la santé Eteni Lokongo… »


Par contre le dernier ministre de la santé nommé par Joseph Kabila, le Docteur Olly Ilunga, n’a bénéficié d’aucune mesure de grâce tandis que la mort très suspecte du juge Yanyi, initiateur de l’enquête sur Vital Kamerhe n’a jamais été élucidée.
La  taxe RAM,  (récepteurs audiovisuels mobiles),  prélevée à la source sur tous les téléphones portables dès qu’est insérée une carte SIM, est extrêmement impopulaire. Alors que le portable est devenu un élément essentiel de la vie sociale, cette ponction rapporte des dizaines de millions de dollars : «ce scandale remonte jusqu’au cœur de la famille présidentielle » assure Jean-Claude Mputu, rappellant que « le ministre des télécommunications Augustin Kibassa Maliba n’est autre que le beau frère du chef de l’Etat. »
Décrétée par Tshisekedi au lendemain de son accession au pouvoir, la gratuité de l’accès à l’enseignement primaire aurait du être l’une des mesures phares du régime : « elle a rendu l’espoir à quatre millions d’enfants dont les parents n’avaient jusque là pas les moyens de payer les frais scolaires » se  réjouit jusqu’aujourd’hui le militant de la société civile Malu  Mulamate à Lubumbashi.
Jean-Claude Mputu relève cependant que « cette décision a été prise en croyant que la Banque Mondiale allait accorder sans conditions ou études préalables le milliard de dollars promis à la RDC »… Cette mesure  a engendré un long et pénible conflit opposant l’Etat aux écoles privées, surtout catholiques ou protestantes. Elle a aussi mené  les enseignants à se mettre en grève car, amputé  de la contribution des parents,  leur salaire se réduisait à 120 dollars par mois.
Qu’il s’agisse de la gratuité de l’enseignement ou de l’état de siège, l’absence de préparation de ces mesures a renforcé l’impression d’amateurisme…

Cap sur les élections de 2023
Un point est cependant acquis : les Congolais seront appelés à voter en 2023 et le président Tshisekedi entend bien remporter un second mandat,  afin de pouvoir concrétiser les promesses lancées durant le premier.
Cette ambition a déjà provoqué une crise grave entre le pouvoir et les églises catholique et protestante : représentant deux des huit confessions religieuses reconnues et 80% des croyants, elles ont longtemps récusé le candidat Denis Kadima imposé à la tête  de la CENI (commission électorale indépendante), estimant que ce Kasaïen, expert  électoral réputé, était trop proche du chef de l’Etat. Même si les deux églises  ont fini par s’incliner, le doute subsiste et le politologue Jok Oga estime que  « cette épreuve a laissé des traces. Elle a affaiblit  l’Etat lui-même, ce qui est une catastrophe… »
De nombreux observateurs relèvent aussi que  dans cet immense pays pluri ethnique qu’est le Congo, le tribalisme revient en force : les citoyens du Nord et du Sud Kivu critiquent les accords conclus avec le Rwanda,  les Katangais constatent que, plus que jamais, Kinshasa accorde des permis d’exploitation minière sans consultation et ils s’estiment envahis par des Kasaïens protégés en haut lieu…
Quant à ces campagnes de l’arrière pays,  enfin découvertes par  Félix Tshisekedi lors de son retour –triomphal- au Kasaï natal, elles se ressemblent d’Est en Ouest : délaissées, sans infrastructures routières, privées d’eau et d’électricité,  minées par l’exode rural, la migration vers les villes et les régions minières.  A tel point que, 25 ans après sa disparition,  nombre de Congolais en viennent à regretter Mobutu et ne croient plus aux promesses de ses successeurs…Quant à ces campagnes de l’arrière pays,  enfin découvertes par  Félix Tshisekedi lors de son retour –triomphal- au Kasaï natal, elles se ressemblent d’Est en Ouest : délaissées, sans infrastructures routières, privées d’eau et d’électricité,  minées par l’exode rural, la migration vers les villes et les régions minières.  A tel point que, 25 ans après sa disparition,  nombre de Congolais en viennent à regretter Mobutu et ne croient plus aux promesses de ses successeurs…


"SCANDALE : VIDIYE TSHIMANGA DÉSHONORE LA PRÉSIDENCE ! - 2 janv. 2022"



"Mon message de nouvel an aux Forces armées de la RD Congo. PATRCK MBEKO - 2 janv. 2022"



"ÉMISSION SPÉCIALE : NICOLAS KAZADI S'ENFONCE DAVANTAGE !  -  4 janv. 2022"




Compatriotiquement!            


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 9/1/2022, 8:50 pm, édité 7 fois

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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 8/1/2022, 3:00 pm

L’ÉPREUVE SALUTAIRE DU KASAI POUR TSHISEKEDI !?!


"Sacrilège ! - 7 janvier 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/01/07/rasoir/sacrilege/
Au cœur de spéculations et d’atermoiement, le temps finit toujours par tout rattraper. Pas plus tard que cette semaine, il vient de démontrer noir sur blanc qu’au nombre d’associés dans l’action du Président Félix Tshisekedi, il existe de profitosituationnistes qui ne cessent de guetter le moment propice pour soutirer du lait et le miel du pouvoir au détriment de congolais, pourtant principaux artisans du sacre du Président Félix Tshisekedi en 2018. Du projet Tshilejelu à l’opération Kinshasa Zéro trou, en passant par les 9èmes jeux de la Francophonie, tout porte à croire que le plus grand problème de la République Démocratique du Congo c’est l’homme congolais en général, sans couleur politique distincte. Autrement dit, le Président de la République a intérêt à ne pas se fier à tous ceux qui rôdent autour lui. Pour emprunter aux mathématiciens, on dirait, Félix Tshisekedi va des équations aux asymptotes jusqu’en 2023. A cette allure, il y a de quoi d’interroger, d’ores et déjà, sur ce que deviendra ce pays dans les jours à venir. Sommes-nous vraiment dirigés ? Où va-t-on ? A qui faire confiance ?

Incroyable mais vrai. Des projets, on sait toujours quand ils commencent mais jamais quand ils s’achèvent…Tous régimes confondus. Preuves ? L’état d’avancement des travaux de construction et d’aménagement de sites devant accueillir les athlètes aux 9èmes jeux de la Francophonie prévus au mois d’août prochain à Kinshasa. Sur les 12 immeubles de 7 étages qui devraient être érigés, rien de concret n’est fait depuis le lancement des travaux, au mois d’avril 2021, par le Président Félix Tshisekedi. Selon certaines sources, cette situation fait suite au détournement des fonds alloués. C’est ce qui aurait conduit, d’ailleurs, précisent les mêmes sources, au limogeage du Haut-Représentant du Chef de l’Etat à la Francophonie, Didier Tshiyoyo. Sacrilège !
Le pays se meurt à petit feu. Même les collaborateurs immédiats du Président excellent dans la médiocrité. Le cas Tshilejelu en dit un peu plus et doit interpeller. La RDC a besoin des hommes intègres et sincères pour son décollage. A près de 20 ans au pouvoir, Kabila Joseph est parti sans trouver 15 collaborateurs. Qu’en sera-t-il pour Fatshi ? Halte aux antivaleurs.

"Dames, échecs ou qui perd gagne ? - 07/01/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/01/dames-echecs-ou-qui-perd-gagne/
A quel jeu jouent  les deux « ex-frères » victorieux des élections de 2018 ? Difficile de  le deviner.
Jeu de dames ? A priori oui. Le principe étant  de gagner le maximum de pions de l’adversaire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus match. En deux mouvements, Fatshi a damé bien des pions à JKK. D’abord à la suite de la vaste OPA sur le FCC et ensuite à l’occasion de sa virée mi mémorielle-pas seulement- dans le Kasaï de ses ancêtres.


Si la première vague a marqué les esprits par sa quantité, la deuxième traversée- si elle se confirme-  tape à l’œil par la qualité. Mieux, le symbole. Trois anciens directeurs de cabinet du Raïs et hiérarques XXL du PPRD ! Des hommes du tout premier cercle qui ont été de toutes les grand-messes kabiliennes ! Bref, la garde rapprochée.
Quel passage de dames aux échecs ! Car en dégarnissant la garde de la Kabilie pour bétonner son camp, Fatshi semble en passe de s’offrir le Roi. Echec et mat ? Ça a tout l’air. Mais, pas si vite.
Le très secret JKK n’a peut-être pas encore dit son dernier mot. Puisque le jeu d’échecs a pour variante le « qui perd gagne« , et si le fermier de Kingakati était en avance d’un jeu par rapport à son « ex- camarade social démocrate  » ?

En clair, fort de son propre aveu- absence de 15 hommes- , et si le fils de Mzee était en pleine opération « soldes » d’hiver ? Question de se débarrasser de tous les faux chauves sur la tête desquels les cheveux ont repris la poussée depuis la perte du pouvoir. Le bal des chauves, un bon vieux feuilleton zaïro-congolais aux épisodes indéfinis…
Reste que, quel que soit le jeu, le yo-yo auquel s’adonnent les acteurs politiques depuis des lustres invalide l’idée noble de la politique comme espace de service au profit de la communauté. La politique, en particulier l’exercice du pouvoir, renvoie l’image de l’unique ascenseur social qui marche.
De ce triste point de vue, le Kasaï valait bien tout le trésor de patience pour voir le détenteur de la clé de l’ascenseur. La fin et…-la faim pour certains ?- justifiant tous les moyens, dixit Machiavel.


" RDC : nouvelle salve de critiques contre la gouvernance Tshisekedi - 7 janvier 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1291441/economie/rdc-la-gouvernance-tshisekedi-a-nouveau-critiquee/
Le dernier rapport de l’Observatoire de la dépense publique, ONG congolaise de promotion de la bonne gouvernance, étrille la gestion des finances publiques de Félix Tshisekedi, jugée peu différente de celle de ses prédécesseurs.

C’est un nouveau pavé dans la mare. Comme la Cour des comptes il y a quelques jours, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) met en cause la gestion des finances publiques du président congolais, Félix Tshisekedi. Dans un rapport de contrôle de l’exécution de la loi de Finances 2021 rendu public le 7 janvier, l’ONG spécialiste des questions de gouvernance dénonce l’institutionnalisation d’un gouvernement parallèle à la présidence de la République « où certains conseillers ont assuré les fonctions des ministres sans aucun fondement juridique »
Pour l’Odep, deux projets de réhabilitation d’infrastructures illustrent cette dérive : l’un, baptisé « Tshilejelu » et d’un montant de 138 millions de dollars, mené dans la région du Kasaï et dans la capitale congolaise ; l’autre, « Kinshasa Zéro trou », d’un montant de 32 millions de dollars concernant uniquement la capitale.

Pas de réaction officielle

« Ces projets sont gérés par un gouvernement parallèle institué à la présidence de la République, dont le pilote est le directeur de cabinet du chef de l’État [Guylain Nyembo, ndlr], dénonce l’ONG. Une situation qui a pour conséquence la course à l’enrichissement illicite, foulant aux pieds les dispositions constitutionnelles, qui ne reconnaissent pas à un conseillé le droit de poser des actes au nom du gouvernement. »
"CES MARCHÉS DE TRAVAUX PUBLICS N’ONT PAS ÉTÉ APPROUVÉS PAR LE MINISTRE CHARGÉ DU BUDGET
Sollicitées par Jeune Afrique, les autorités congolaises ont refusé de commenter le rapport, et aucune réaction officielle, au moment de la publication de cet article, n’a été diffusée. Les conclusions de ce rapport, comme celles de la Cour des comptes, vont à rebours
de l’engagement du président congolais d’assainir la gestion des finances publiques et d’améliorer la transparence dans le pays.
Les deux projets incriminés « sont implémentés sans note de calcul ni étude de base ; pas de cahier des plans (généraux et détaillés) de construction, permettant aux soumissionnaires de comprendre le
type et la complexité des travaux envisagés et de pouvoir chiffrer les prix ; pas de calendrier exact d’exécution des travaux; l’absence de cahier de clauses administratives générales ainsi que le cahier des clauses techniques générale ou particulière auquel le soumissionnaire est spécifiquement assujetti », dit encore l’Odep, groupe de douze organisations de la société civile créé en 2011 et dirigé par Florimond Muteba, dans son rapport.
L’ONG affirme avoir la preuve du détournement de 6,5% du coût des études de faisabilité du projet « Tshilejelu » (soit 7 millions de dollars) par le maître d’ouvrage, l’Office des voiries et drainage, et dénonce
une surfacturation de la réhabilitation des écoles de plus de un million de dollars au Kasaï-Oriental.

Entreprises pointées du doigt

Elle pointe aussi les trafics d’influence et abus de pouvoir dans l’attribution des marchés de gré à gré à l’entreprise chinoise Grec-7, qui réhabilite quelque 40 km de voirie de la ville-province de Kinshasa et une centaine de km dans le Grand Kasaï. Un groupement de huit entreprises (la congolaise de construction « 2C », Johnny Matala Company « JMC », Adi Construct, Setraco SARL, Groupement Cestari-Sokerico, Groupe KA, China Guang Dong China Provincial Co LTD « CGCD » et Bahari Engineering), qui doit réhabiliter un total de 83 km, est aussi montré du doigt.
"LES INSTITUTIONS PHARES DU PAYS SONT TROP GOURMANDES
« Ces marchés de travaux publics n’ont pas été approuvés par le ministre ayant en charge le budget, car l’acte d’approbation n’a jamais été publié sur le site de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Ensuite, le projet n’émarge pas du budget de l’État, exercice 2021 », reprend l’Odep.

Inflation du nombre de conseillers

Sur le plan de la gestion globale du budget, le constat est tout aussi dur, l’ONG déplorant « l’affaiblissement des institutions à caractère social ». « Les dépenses destinées à la santé, l’éducation, l’agriculture et les infrastructures sont restées faiblement payées au cours de la période. 80% des décaissements concerne les rémunérations en lieu et place des investissements », détaille l’ONG.
« Les institutions phares du pays sont trop gourmandes. La présidence de la République (211,6 %), l’Assemblée nationale (103 %), le Sénat (133 %) et la primature (131 %) ont vu leurs dépenses exploser en 9 mois », reprend-t-elle. Des dépassements budgétaires qui s’expliquent par le gonflement des recrutements de personnels à la charge de l’État.
À la présidence de la République, leur nombre est passé de 455 en 2018 à 1 018 en 2021. Le bureau de l’Assemblée nationale rémunère 2 756 membres de cabinet, en plus des 500 députés. La primature paie 606 personnels politiques affectés au cabinet du Premier ministre. Ces institutions ont continué à engager depuis le mois d’août des dépenses sans disponibilité des crédits et en violation de la loi, déplore enfin l’ONG, qui appelle à la réhabilitation de la fonction de contrôle des finances publiques en RDC.


"AfricaNews : « La cour de Fatshi infestée des conseillers indélicats » - 07/01/2022  
= https://www.radiookapi.net/2022/01/07/actualite/revue-de-presse/africanews-la-cour-de-fatshi-infestee-des-conseillers
Deux sujets sont largement commentées par les journaux parus vendredi 7 janvier à Kinshasa : le comportement indélicat de certains collaborateurs de Félix Tshisekedi et les préparatifs des élections de 2023.

« Vidiye, Eboma, Bilomba…: violence choquante et frappante dans l’entourage du président », déplore AfricaNews, rapportant les écrits d’un internaute qui appelle Félix Tshisekedi a    «remanier son cabinet s’il veut réellement réussir son mandat, sinon il va s’éterniser à demander pardon au peuple meurtri par ses conseillers.» Il réagissait à la suite du soutien apporté par Jean-Marc Kabund au député national Ngoyi Kasanji, victime des attaques verbales de la part du Conseiller principal du Chef de l’Etat en charge des questions économiques et financières…
«La cour présidentielle est infestée par ces conseillers indignes de leur rang et le Chef de l’Etat se doit de sévir en se séparant de tous ces mauvais collaborateurs», a vociféré un député national membre de l’Union sacrée, cité par le journal.
La République revient sur l’incident de Mbuji-Mayi, précisant que le conseiller principal du chef de l’État en matière économique, « Marcelin Bilomba, s'attaque farouchement à Ngoyi Kasanji et l'accuse d'avoir détruit la MIBA. »
Il contredit Ngoyi Kasanji, qui a dénoncé le prix exorbitant de la construction d’une école au Kasaï-Orientale, « qui coûterait une somme de 3 millions USD. Dans sa réplique Marcein Bilomba est allé jusqu’aux attaques personnelles, pas digne d’un conseiller du chef de l’Etat », poursuit le quotidien.
Sur la même lancé, le même journal annonce une bagarre entre cadres de l’UDPS, le parti présidentiel. « Le périple kasaïen de Félix Tshisekedi aura permis d’ouvrir la boîte à Pandore sur le comportement des cadres de l’UDPS œuvrant autour du chef de l’Etat. Depuis le divorce d’avec le FCC et l’éloignement de Vital Kamerhe la rixe engage plutôt les seuls cadres de l’UDPS, qui tiennent au loin les responsables issus des rangs du MLC et d’Ensemble pour la République. Un mal nécessaire ? L’UDPS n’a jamais hésité de diaboliser les autres partenaires de l’Union sacrée accusés d’appétit exagéré de postes », révèle le tabloïd.
Sur le terrain, en effet, des conseillers du président de la République se conduisent en ministres, dépouillant l’Exécutif de toutes ses prérogatives. « Comment peut-on justifier le pilotage de la construction des écoles et centres de santé par un conseil de la présidence de la République alors qu’il existe des ministres sectoriels ? », interroge le journal.

Elections de 2023 ?

Un autre sujet a la Une des Journaux parus vendredi porte sur les prochaines élections prévues en RDC. « Elections 2023: le doute s'installe », titre Forum des AS, les caisses de la CENI sonnant creux.
Depuis sa tournée dans l'espace Grand Kasaï, le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a annoncé les élections de 14 gouverneurs de provinces pour le mois de février prochain, lors de son adresse à la population. « Cependant, à la Centrale électorale à Kinshasa, des sources bien introduites font savoir qu'il n'y a pas d'argent pour organiser ledit scrutin. Du coup, des observateurs s'inquiètent. Le manque d'argent à la CENI fait déjà douter de la tenue des élections dans le délai en 2023 », fait remarquer le quotidien.   
Concernant ces élections, alerte AfricaNews, la RDCC accuse déjà sept mois de retard.

"Projet « Tshilejelu » : « plus de 7 millions USD ont été utilisés abusivement par l'OVD de connivence avec certains conseillers du président de la République » (ODEP) - 7 janvier 2022  
= https://actualite.cd/2022/01/07/projet-tshilejelu-plus-de-7-millions-usd-ont-ete-utilises-abusivement-par-lovd-de

"Les Kasaïens au Chef de l’Etat : «débarrassez-vous des voleurs  - 5 janvier 2022
= https://www.lephareonline.net/les-kasaiens-au-chef-de-letat-debarrassez-vous-des-voleurs%ef%bb%bf/

"Cabinet et Gouvernement : Vivement le changement - 06/01/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/01/cabinet-et-gouvernement-vivement-le-changement


"RDC : Félix Tshisekedi en campagne avant l'heure ? - 07/01/2022
= https://fr.africanews.com/2022/01/07/rdc-felix-tshisekedi-en-campagne-avant-l-heure/
= https://fr.africanews.com/2022/01/07/rdc-felix-tshisekedi-en-campagne-avant-l-heure/?jwsource=cl
Après environ 14 jours passés dans le Grand Kasaï, Félix Tshisekedi est rentré jeudi à Kinshasa.L’emploi et les infrastructures étaient au centre de ce déplacement du chef de l’Etat congolais.
Pour ses partisans, ‘’Une mission d’itinérance’’ devant permettre au chef de l'Etat congolais de calibrer son programme de développement des 145 territoires de son pays, c’est ainsi que le camp présidentiel qualifie cette visite. Une justification balayée par l’opposition pour qui, le président congolais, candidat déclaré à la présidentielle de 2023 est en campagne avant l’heure.
Pas de quoi changer son agenda. Félix Tshisekedi a promis de revenir en juillet au Kasaï pour déposer la dent de d’Emery Patrice Lumumba, relique de l’ex-premier ministre congolais que la Belgique s’apprête à rendre.
En attendant, des jeunes des provinces du Kasaï, ont demandé à Félix Tshisekedi de tenir ses promesses en matière de création d’emplois.


"CENI-Scandale : Kadima nomme un cadre de l’Udps au secrétariat exécutif - 08.01.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98547_ceni_scandale_kadima_nomme_un_cadre_de_l_udps_au_secretariat_executif.html
La commission électorale à scandale, fuit de la tricherie, ne cesse de ternir son image.
Lui-même Denis Kadima, accusé par Albert Moleka, ancien directeur de cabinet de feu Etienne Tshisekedi, d’être membre de l’Udps, vient de tendre la perche à un autre cadre du parti présidentiel. Le président contesté de la CENI a nommé à un poste très important Mabiku Totokani Thotho. Selon les révélations du tri-hebdomadaire Africanews, le nouveau secrétaire exécutif est un membre de l’UDPS et, de surcroît, conseiller de Félix Tshisekedi, alors président de cette formation politique, notamment au sein de la cellule “Économie, Finances et Audit”.
Pire, Mabiku Totokani Thotho a fait partie de l’équipe des directeurs adjoints du cabinet, des conseillers spéciaux, des conseillers et assistants du président de l’UDPS nommés en mai 2018 pour épauler le directeur de cabinet du président de l’UDPS de l’époque, feu Déo Kadia. A l’époque, AfricaNews avait consacré un article à ces nominations.

La tricherie prend corps

A la commission électorale, Kadima est déterminé à saborder le processus électoral. Il met toutes les batteries en marche pour favoriser son candidat. Au sein de Lamuka, des voix s’élèvent pour dénoncer le fait que beaucoup de membres du parti au pouvoir seraient recrutés pour préparer un deuxième hold-up électoral. Cette énième tricherie de Kadima démontre que les élections de 2023 ne seront que l’accomplissement de la volonté politique d’un camp. La parodie d’élections que prépare Kadima, sera très contestée. Un activiste de la Lucha a appelé la population à se mobiliser pour dégager Kadima et sa bande de tricheurs, de la centrale électorale.

Liste complète des directeurs adjoints du cabinet, conseillers spéciaux, conseillers et assistants du président de l’UDPS
Directeurs adjoints du cabinet du président :
Monsieur Lobo Dieudonné
Monsieur Kazadi Kankonde Peter
Madame Panu Panu Getty
Monsieur Ntoya Mazeya Erick
Conseillers spéciaux du président :
Monsieur Tshilumba Wa Kabeya Théo
Monsieur Ibalanki Claude
Monsieur Dumbi Joe
Conseillère diplomatique :
Madame Kazadi Bestine
Conseillers membres de la Cellule politique :
Monsieur Kenda Zacharie
Monsieur Masangana Robin
Monsieur Mutombo Achille

Conseillers membres de la Cellule juridique :
Madame Tshiabu Mulumba Elysée
Monsieur Bilale Eric
Monsieur Bajikijaie Benjamin
Monsieur Kondo Pania Didier
Conseillers chargés des analyses stratégiques et des questions d’actualités :
Monsieur Kenge Jean
Monsieur Kambala Olivier
Monsieur Kuba Gaby
Conseillers membres de la sécurité du président du parti :
Monsieur Baito Apala Didier
Monsieur Polepole Alimasi Jean-Paul Gudule
Monsieur Tabu Eboma
Monsieur Kanku Rémy
Conseillers membres de la Cellule environnement et développement durable :
Monsieur Musibono Dieudonné
Madame Bunga Nicole
Conseillers membres de la Cellule sciences et nouvelles technologies NTIC :
Monsieur Makutu Adalbert
Monsieur Kalala Augustin
Monsieur Lokango Mw’Engenda Jean-Simon
Conseillers membres de la Cellule économie, finances et audit :
Monsieur Shungu Alphonse
Monsieur Bumba Daniel
Monsieur Mabiku Thotho
Monsieur Kangala Godé

Conseillères membres de la Cellule éducation, affaires sociales, genre et famille :
Madame Ntumba Nseya Marie-Cécile
Madame Kwale Béatrice
Chargés des missions :
Monsieur Massamba Kinuani
Monsieur Kalala Kapiamba Marcel
Monsieur Nkamba Omer
Monsieur Mbo Mudegi Emmanuel
Conseillers membres de la Cellule communication/attachés de presse:
Monsieur Diakese Paul
Monsieur Bukasa
Jean-Claude
Monsieur Migisha Dominique
Madame Bomandeke Fanny
Conseillers membres de la Cellule relations publiques :
Monsieur Ci
amala Jeff
Madame Mukendi Mpemba Germaine
Madame Samba Line
Monsieur Fumuatu Yane

15. Assistants du président :
Mundela Paul
Mulumba Michée
Chargé de Protocole du Président :
Monsieur Yeye Kas’songo Lolo
= https://cas-info.ca/2022/01/ceni-denis-kadima-nomme-un-ancien-conseiller-de-felix-tshisekedi-au-poste-de-secretaire-executif-national/https://cas-info.ca/2022/01/ceni-denis-kadima-nomme-un-ancien-conseiller-de-felix-tshisekedi-au-poste-de-secretaire-executif-national/
= https://7sur7.cd/deux-fils-tshisekedi-dans-le-comite-preparatoire

"Marcelin Bilomba s'attaque farouchement à Ngoyi Kasanji et l'accuse d'avoir détruit la MIBA6 - 05.01.2022

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98450_marcelin_bilomba_s_attaque_farouchement_a_ngoyi_kasanji_et_l_accuse_d_avoir_detruit_la_miba.html
"Un conseiller spécial de Félix Tshisekedi impliqué dans un scandale financier? - 7 janvier 2022
= https://www.diaspordc.com/un-conseiller-special-de-felix-tshisekedi-implique-dans-un-scandale-financier/
"[La RDC est déjà morte] : Félix Tshisekedi s’attire la foudre des caciques du FCC -08.01.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98546_la_rdc_est_deja_morte_felix_tshisekedi_s_attire_la_foudre_des_caciques_du_fcc.html
"DOSSIER "MBOKA EKUFI": ENCORE UNE ERREUR DE COMMUNICATION DE FATSHI... - 07/12/2022"



"RDC : Après avoir "constaté la souffrance de la population" du Grand Kasaï, Félix Tshisekedi veut que les ministres focalisent leurs missions à l'intérieur du pays plutôt qu'à l'extérieur - 08/01/2021
= https://www.7sur7.cd/2022/01/08/rdc-apres-avoir-constate-la-souffrance-de-la-population-du-grand-kasai-felix-tshisekedi

"Didier Tshiyoyo : « Avoir été DJ est un faux débat, la vidéo qui circule date de 20 ans » - 7 janvier 2022
= https://www.diaspordc.com/didier-tshiyoyo-avoir-ete-dj-est-un-faux-debat-la-video-qui-circule-date-de-20-ans/https://www.diaspordc.com/didier-tshiyoyo-avoir-ete-dj-est-un-faux-debat-la-video-qui-circule-date-de-20-ans/
"Félix Tshisekedi à Lodja : « Je suis triste parce que depuis que j’ai débuté ma tournée, je ne vois que des problèmes » -06.01.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98474_felix_tshisekedi_a_lodja_je_suis_triste_parce_que_depuis_que_j_ai_debute_ma_tournee_je_ne_vois_que_des_problemes.html

"RDC : Le dépassement budgétaire est une faute de gestion (Min. Du Budget) - 07/01/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/07/rdc-le-depassement-budgetaire-est-une-faute-de-gestion-min-du-budget


"Elections 2023: le doute s’installe - 07/01/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/01/elections-2023-le-doute-sinstalle/

"Félix Tshisekedi attendu au front des réponses à toutes les attentes -07/01/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/01/felix-tshisekedi-attendu-au-front-des-reponses-a-toutes-les-attentes/
* D’ores et déjà, le Chef de l’Etat qui est rentré hier à Kinshasa, n’a que cette année pour relever les multiples défis vus en live lors de sa tournée, 2023 étant l’année électorale.
Heureux qui, comme Félix Tshisekedi, a effectué une tournée de neuf jours dans l’Espace Grand Kasaï, et puis est retourné à Kinshasa hier jeudi 6 janvier, avec plein d’usage. Au-delà de la standing ovation qui lui a été réservée, aux différentes étapes de son voyage ; c’est donc un chef de l’Etat qui s’est personnellement rendu compte de l’ampleur de la misère de ses compatriotes des provinces visitées.

Au terme de son périple dans le centre du pays, Félix Tshisekedi peut désormais dire : «J’ai vu la souffrance, mieux le calvaire multisectoriel de mon peuple». Bref, le chef de l’Etat ne devra plus se contenter des rapports administratifs de différents services, dès lors qu’il a été lui-même témoin des réalités parfois inimaginables et même inacceptables de la vie de plusieurs millions de Congolais dans l’arrière-pays.
Cependant, le Président de la république, tel un médecin généraliste, ne devrait pas se contenter du diagnostic posé. Il devra alors prescrire les produits spécifiques en mode d’urgence, pour guérir le malade. Dans cette métaphore, les provinces visitées sont exactement ces malades qui attendent du chef de l’Etat, des réponses concrètes à leurs attentes himalayennes. Pour ne pas dire plurielles. Il s’agit, principalement, de la construction des infrastructures de base. Ceci passe par la construction, des routes de desserte agricole, des écoles, des hôpitaux, des barrages hydroélectriques  pour fournir de l’électricité aux grands centres commerciaux des provinces. S’ajoute à cela, l’épineuse et sempiternelle problématique d’adduction d’eau potable, restée une denrée inaccessible d pour des millions de ménages congolais.

LE GRAND KASAI, UN ECHANTILLON

Le Président Félix Tshisekedi doit-il sillonner tout le territoire national pour, finalement, mesurer l’ampleur des défis à y relever ? A priori, pas nécessairement tant l’Espace Grand Kasaï aura constitué un échantillon suffisamment représentatif de la situation générale du pays.
A ce jour, les données empiriques renseignent que toutes provinces dans leur ancienne configuration, ont en partage la misère et la pauvreté de leurs populations. La situation s’est aggravée à la suite de la nouvelle territoriale, qui a porté à 26, le nombre de provinces du pays en lieu et place des 11 traditionnelles. Tout le Problème, est que les nouvelles entités décentralisées issues du démembrement des anciennes provinces, font face à plusieurs défis. Comme dans le Grand Kasaï, ces nouvelles provinces dans l’ensemble enclavées, faute d’infrastructures routières adéquates.
Outre le manque de routes de desserte agricole, pourtant principal facteur de développement à la base, les provinces sont confrontées au problème réel d’absence d’infrastructures sanitaires et scolaires. Les quelques rares que l’ont peut retrouver dans les principaux centres urbains, sont généralement dans un piteux état et sans équipements.
Evidement, des projets en cascade sont lancés pour essayer de relever l’énorme défi. Question de mobiliser les ressources nécessaires et de mettre beaucoup plus de sérieux dans la gestion leur gestion. Les moyens étant limités, la sagesse conseille d’établir une échelle des priorités pour plus d’efficacité et d’efficience dans les actions à mener.

Si dans le Grand Kasaï, à Mbuji-Mayi principalement, le président Félix Tshisekedi a promis la relance des activités de la Mine de Bakwanga (MIBA), symbole de la province du Kasaï-Oriental, les provinces à vocation agricole, en plus de la construction des routes de desserte agricole, appellent très vivement à la réhabilitation progressive de leurs anciens domaines, considérés non sans raison, comme la plaque tournante de leurs économies. Il s’agit, par exemple, des très célèbres Plantations Lever au Zaïre (PLZ) dans l’ex-province du Bandundu, de la plantation de la vaste vallée de la rivière Nempoko dans l’actuelle province du Haut-Uélé, de la plantation d’Hévéas dans la même province…pour ne citer que ces deux provinces.
A priori, il n’existe aucune province de la RD Congo qui soit pauvre au premier degré de l’expression. Toutes ont chacune, leurs potentiel économique à exploiter et a faire valoir. Le plus grand handicap est la conception collective qui limite les richesses aux seules minerais ou pierres précieuses. Pourtant, l’expérience d’ailleurs renseigne, à suffisance, que le secteur primaire a fortement contribué à l’essor économique de plusieurs nations. Par secteur primaire, il faut comprendre l’exploitation forestière dans toute son extension.
Tout bien considéré, le Chef de l’Etat qui est rentré hier à Kinshasa, n’a que cette année pour relever les multiples défis qu’il vus en live lors de sa tournée dans le Grand Kasaï. 2023 étant l’année électorale. Le temps n’étant souvent pas le meilleur allié des gestionnaires, il serait prétentieux de dire que les multiples attentes des Congolais doivent trouver toutes leurs réponses au cours de cette dernière ou avant dernière année du quinquennat finissant du successeur de Joseph Kabila. Mais cela n’empêche pas de commencer quelque part pour redonner tant soit peu, une lueur d’espoir de vie normale à ces millions de Congolais désespérés.


"Afrique centrale : des progrès à pas comptés
= https://www.jeuneafrique.com/dossiers/afrique-centrale-des-progres-a-pas-comptes/e-


"Caricature: la RDC dans tous ses « états »
= https://actualite.cd/2022/01/08/caricature-la-rdc-dans-tous-ses-etats

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  4DA42E09-6F1F-4F52-939F-D0B7E09713C6


"EYINDI BITUMBA CONSEILLER BILOMBA NA NGOY KASANJI, RETOUR YA FELIX BOTALA MAKAMBU BASALI YE -  6 janv. 2022"



"ELIEZER NTAMBWE MOTO NA SANKURU BAWOLOLI MENDE,FELIX HUMILIE PAR LES FEMMES D SOLDATS BABOTI MIYIBI -  6 janv. 2022"




Compatriotiquement!
PS

"RDC: sévère critique du régime de Tshisekedi, qui répète vouloir lutter contre la misère (ONG) - 10 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/10/rdc-severe-critique-du-regime-de-tshisekedi-qui-repete-vouloir-lutter-contre-la-misere
Gabegie, corruption, absence de justice sociale... Une ONG congolaise a sévèrement critiqué cette semaine la gestion du régime du président de RDC, Félix Tshisekedi, qui de son côté a répété vouloir améliorer les conditions de vie de ses concitoyens.

Un rapport très dur de l'Observatoire de la Dépense publique (ODP) a été publié vendredi, jour où se tenait l'habituel conseil des ministres.
Faisant le bilan de l'exécution de la loi de finances 2021, l'ONG déplore d'emblée dans son rapport "l'aggravation des pratiques de corruption".
Elle critique aussi "l'incapacité du gouvernement à mettre en oeuvre les politiques publiques, suite à son dédoublement par la présidence de la République où certains conseillers ont assuré les fonctions de ministre sans aucun fondement juridique".
Plutôt qu'à l'exécution du "plan national stratégique de développement" décidé en 2020, on assiste au lancement de "projets ad hoc conçus dans le seul but de détourner de l'argent public, tout en aggravant la misère de la population", accuse l'ODP.
Les institutions, telles la présidence de la République, l'Assemblée nationale, le Sénat, la Primature, sont "trop gourmandes", alors que la santé, l'éducation, l'agriculture et les infrastructures manquent de moyens, selon l'ONG.

Le pouvoir n'a pas directement répondu à ces reproches.

Mais selon le compte rendu officiel du conseil des ministres, le président Tshisekedi, tout juste rentré d'un déplacement dans son fief du Kasaï, dans le centre de la RDC, s'est déclaré "meurtri de voir les conditions de vie difficiles des Congolais quasiment abandonnés à leur sort".
C'est "la désolation", a-t-il estimé, en "exhortant le gouvernement à redoubler d’efforts pour assurer le bien-être des populations". Parmi les secteurs prioritaires, le compte rendu cite la "desserte en eau potable, en matière d’électricité, d’infrastructures routières et de santé".
Félix Tshisekedi, fils de l'opposant historique Etienne Tshisekedi, est président de la RDC depuis janvier 2019.
Il a mis fin deux ans plus tard à une coalition avec son prédécesseur Joseph Kabila et a nommé en février 2021 un nouveau Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en affirmant vouloir lutter contre la corruption et la misère, qui touche les deux tiers de la population en dépit des ressources immenses du pays, minières notamment.
La prochaine élection présidentielle est prévue fin 2023.


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 12/1/2022, 5:05 pm, édité 5 fois

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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 9/1/2022, 6:20 pm

A coté certes d'un actif qui rappelle à l'ordre le passif à retenir de la tournée du Président au Kasai à partir des images et des textes qui nous ont été donnés à voir est que le Chef de l’État a laissé dans l’opinion la triste impression qu'il découvrait pour la première fois le pays qu’il gouverne depuis trois ans.

Notre PR a multiplié à foison les voyages à l'étranger semblant davantage baser la stratégie de la gestion du pays d'abord sur des assurances internationales et en interne il avait beaucoup confié la charge de son programme à un entourage pléthorique recruté par lui sur base des critères peu fiables ; il ne peut donc être que le premier comptable des échecs jusque-là enregistrés dans tous les programmes élaborés par des prédateurs et exécutés par eux en dehors des règles de bonne gouvernance, en toute impunité. Si durant trois ans il a fait le choix de prioriser la légitimation extérieure de son pouvoir et, d’après lui la visibilité du pays auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux et d'une collaboration risquée, il n'en demeure pas moins qu'à ce stade le peuple congolais attend toujours de récolter sur le terrain les fruits de ces périples fort coûteux et de l'assistance de ses Conseillers, tous les indicateurs socio-économiques sont quasiment au rouge, à deux ans de la fin de son premier mandat.

En effet au fur et à mesure qu’il poursuivait sa tournée dans l’espace Grand Kasaï il s’est rendu lui-même compte que non seulement il a trop attendu pour s’y rendre, mais que l’excès de confiance qu’il a aveuglement accordée à son entourage risque de lui coûter politiquement cher, les Congolais attendent du Garant du bon fonctionnement de leurs institutions non seulement du courage et de la lucidité à se débarrasser de tous les opportunistes qui l'ont accompagné ou se précipitent à le rejoindre dans son Union sacrée et ne peuvent l'inviter à se consacrer aux préoccupations concrètes du peuple qui n'hésite plus comme il l'a vu au Kasai à exiger publiquement davantage pour ses besoins quotidiens. Il n'a cure du fanatisme aveugle dicté par des considérations ethniques et tribales de leurs politiciens et de leurs clientèles directes quels que soient leurs partis  : pour lui leur misère et leur pauvreté devraient rester ou devenir les premières priorités de tout pouvoir politique partout sans distinction !

N'importe comment nous savons tous qu'à l'approche des élections générales lors desquelles le pouvoir en place veut se présenter, celui-ci fait feu de tout bois pour présenter un bilan mirobolant mais beaucoup d'autres observateurs attentifs comme l'Observatoire de la Dépense publique (ODEP) sont très critiques : selon ce dernier là où Tshisekedi répète "vouloir améliorer les conditions de vie de ses concitoyens, on ne voit que gabegie, aggravation des pratiques de corruption, absence de justice sociale...de plus sur fond de dédoublement à la présidence de la République où certains conseillers ont assuré les fonctions de ministres sans aucun fondement juridique... avec des projets ad hoc conçus dans le seul but de détourner de l'argent public, aggravant ainsi la misère de la population"...



"Visite du chef de l’État dans le Grand Kasaï : pari très risqué, révélateur des réalités insoupçonnées du Congo profond – JB Kongolo - 8 janvier 2022
= https://afridesk.org/visite-du-chef-de-letat-dans-le-grand-kasai-pari-tres-risque-revelateur-des-realites-insoupconnees-du-congo-profond-jb-kongolo/
Il a fallu trois ans depuis son élection à la magistrature suprême pour qu’enfin le Président Félix Tshisekedi visite le Grand Kasaï, espace géographique désigné comme étant son fief électoral naturel. Il est important de souligner que pour tout candidat à la magistrature suprême, le fief électoral s’étend sur tout le territoire de la République. Il convient également de retenir que depuis son élection, le Président Tshisekedi n’avait même pas encore effectué une tournée dans la moitié des provinces qui composent le pays, et sa campagne électorale ne lui avait pas permis d’arriver partout.
À cause du système d’enseignement mal conçu, de la géographie et de l’histoire souvent mal enseignées aux jeunes ainsi que d’autres considérations socio ethniques erronées, la plupart des Congolais moyens ont tendance à réduire le Congo à ses subdivisions linguistiques (lingala, swahili, tshiluba et kikongo) de sorte que nombreux, même parmi des diplômés d’université croient qu’il existe une ethnie des Baswahili, que tout le monde au Kasaï est muluba ou parle le Tshiluba, que dans l’Ouest du Congo il n’y a que des Bakongo ou des Bangala. Cette façon de considérer les choses induit malheureusement à des conceptions et à des pratiques qui déséquilibrent des projets de développement et ne permettent pas la cohésion nationale et la coexistence harmonieuse entre les peuples du Congo.
C’est ainsi qu’en effet, plusieurs Congolais attendaient de voir ou d’entendre ce que le Chef de l’État allait notamment promettre de réaliser au profit de « ses frères » du Kasaï-Oriental, plus qu’il ne serait pas prêt à le faire pour les autres provinces du Grand Kasaï et du reste du pays. La répartition de son agenda, les réalités sociales rencontrées n’ont fait que renforcer cette perception permettant de qualifier de « pari risqué » cette sortie un peu tardive du Chef de l’État. La présente analyse aborde tous ces aspects.

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Vehicule-presidentiel-embourbe-au-Kasai
Véhicule du cortège présidentiel embourbé au Kasaï

Fallait-il attendre trois ans pour aller remercier les électeurs ?  

Jusque-là, les partis politiques n’ont encore rien changé de la perception que se font la majorité des Congolais, même les plus instruits, du pouvoir politique au sommet de l’État. Après les Bakongo, avec Kasa-Vubu, les Bangala l’ont détenu pendant 32 ans avec Mobutu, puis les Baswahili pendant plus de 20 ans avec les deux Kabila. Suivant cette logique, c’est naturellement que les Baluba, actuellement au pouvoir, s’y installent aussi longtemps qu’ils le pourront ou que la Constitution le leur permettra. Sauf qu’à cette allure et suivant cette logique, certaines composantes ethniques ou tribales risquent d’attendre jusqu’au retour du Fils de Dieu pour accéder aussi au pouvoir. C’est pourquoi, considérant que c’est leur pouvoir (« Bukalenga mbuetu »), plusieurs voix n’avaient cessé de se lever au sein de la communauté Luba non seulement pour reprocher au Président de la République de tarder à se rendre au Kasaï (Grand Kasaï), mais même de menacer de se désolidariser de lui s’il ne prenait pas en compte les aspirations spécifiques du terroir. La tournée que vient d’effectuer le Chef de l’État est-elle consécutive à toutes ces pressions?
Ce qui est certain, c’est que durant trois ans, Félix Tshisekedi a fait le choix de prioriser la légitimation extérieure de son pouvoir et, d’après lui, la visibilité du pays auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux. Seulement, en attendant que le peuple congolais récolte un jour les fruits de ces périples fort coûteux, sur terrain tous les indicateurs socio-économiques sont quasi au rouge, à deux ans de la fin de son premier mandat. Au fur et à mesure qu’il poursuivait sa tournée dans l’espace Grand Kasaï, le Chef de l’État s’est rendu lui-même compte que non seulement il a trop attendu pour s’y rendre, mais que l’excès de confiance qu’il a aveuglement accordée à son entourage risque de lui coûter politiquement cher. Quelques cas permettent de l’illustrer.

Le pillage des installations de la SACIM à Miabi : actes criminels ou message d’un peuple abandonné ?

L’enthousiasme constaté par l’accueil du Chef de l’État à sa descente à Mbuji-Mayi témoigne de l’intensité des attentes de cette population dont plusieurs méchantes langues ont dit qu’elle ne pouvait jamais produire un Président de la République. Dans la conception coutumière du pouvoir chez la plupart des Congolais, il ne serait pas choquant qu’il prenne des décisions, même discriminatoires, en faveur de son terroir. En effet, le Kasaï-Oriental est la province géographiquement la plus petite, plus petite que la ville de Kinshasa et compte parmi les plus pauvres. Pour tenter de justifier cette pauvreté et plaire à ses interlocuteurs, le Chef de l’État n’a pas hésité d’accuser « les ennemis », c’est-à-dire les non originaires. C’est pourquoi, face à cette population aux attentes frisant la naïveté, il s’est plutôt contenté de solliciter son indulgence en recourant publiquement et innocemment à une expression « mashi a mu menu »[1] désormais patrimoine immatériel de tous les Congolais, dont la charge émotionnelle n’a pas été bien appréciée venant de la part du « père de la nation ».
N’ayant pas de solutions miracles et immédiates, lui à qui l’on reproche maintes fois de promettre depuis son accession au pouvoir, n’a eu d’autre choix que de promettre la reprise des activités de la Miba, le désenclavement de la province, la construction des hôpitaux, la relance de l’agriculture et l’achèvement des travaux de construction du barrage de Katende. Mais dans ce pays où les évènements se produisent et s’oublient très vite sans être décodés et contextualisés, un fait d’apparence banale s’est produit dans les installations de la société SACIM, à 45 km de Mbuji-Mayi en territoire de Miabi. C’était juste après la visite du Président de la République, qui voulait voir clair dans l’exploitation du diamant par cette société et échanger avec ses gestionnaires sur les revendications de la Miba, propriétaire originaire de la concession.

Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire de notre propre pays, pour remercier le Président Robert Mugabe dont les soldats lui avaient été envoyés en renfort contre les agresseurs rwandais en 1998, Laurent-Désiré Kabila lui avait cédé de larges portions riches en diamant appartenant à la Miba en y créant par effet de prince une société dénommée SENGAMINES[2]. Le diamant exploité dans ce coin n’avait jamais profité ni à l’État congolais ni encore moins à la population locale jusqu’à sa faillite[3]. Selon des cadres de cette société, avec qui nous avions eu l’opportunité d’échanger plusieurs fois, Mugabe et son entourage s’étaient servis sans modération, l’actuel Président Zimbabwéen en sait quelque chose.
C’est sur les cendres de Sengamines que fut créée une nouvelle société à « capitaux mixtes » sino-congolais qui s’y est installée depuis 2013. Sur les traces de SENAMINES, SACIM exploite le diamant de ce coin dans l’opacité totale, sans aucune retombée pour la population (route, écoles, hôpital), ni redevances pour l’État et encore moins compensation pour la Miba. « Implantée en 2013 sur le gisement diamantifère de Tshibwe à Boya en territoire de Miabi au Kasaï-Oriental, la société Annui-Congo d’investissement minier (Sacim) gérée par des Chinois crée des tensions avec les populations locales. Et pour cause, le diamant de cette partie du Kasaï-Oriental est exploité par ces Chinois sans aucune contrepartie en faveur des autochtones. Ces derniers croupissent dans leur misère pendant que les millions de dollars de leurs diamants ne profitent qu’aux Chinois et à ceux qui les protègent. La cité de Boya n’a plus d’avenir à cause de géants ravins qui la rongent sous les regards indifférents de la Sacim et des autorités congolaises. » Contrairement à la société Miba qui a au moins construit une partie de la ville de Mbujimayi, la Sacim ne s’intéresse qu’à l’exploitation et l’exportation du diamant industriel, sans rien faire en faveur des populations locales. Une exploitation excessive et destructrice qui ne profite qu’aux Chinois et à certaines autorités congolaises. »[4]

D’où, juste après la visite du Chef de l’État, et comme ont pu le voir les internautes sur les réseaux sociaux, la population a aussitôt envahi les installations de cette entreprise pour se servir à volonté du gravier contenant le diamant, chacun selon sa capacité de transporter la quantité du butin aussi loin que son énergie lui permettait. Nous n’avons aucun écho d’un quelconque dossier pénal ouvert à charge de ces hystériques pilleurs ni d’une condamnation politique de quelque niveau que ce soit de cet acte de masse.
Pour les spécialistes du langage non verbal, cette population qui n’a rien à perdre et qui n’a pas trouvé le salut dans l’exode au Katanga ou à Kinshasa, n’a fait qu’exprimer à sa manière ses préoccupations de survie.

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Lomami, Kasai Central, Kasai, Sankuru : même constat de pauvreté et de manque d’infrastructures

Au fur et à mesure qu’évoluait la tournée du Chef de l’État, les Congolais découvraient de plus en plus, en même temps que lui, que Kinshasa n’était pas le miroir du pays et que toutes les provinces partageaient pratiquement les mêmes préoccupations quotidiennes. Il s’agit notamment de l’absence de routes pour faciliter la circulation des biens et des personnes, du manque d’eau potable et de l’électricité pour favoriser le développement, du manque d’infrastructures scolaires et sanitaires et du chômage généralisé. Partout où le Chef de l’État a pu se rendre compte que durant trois ans, il a laissé son entourage se substituer au gouvernement en lui confectionnant des projets évalués à des millions de dollars américains tandis que sur terrain, presque rien n’a été réalisé. C’est le cas du projet Tshilejelu qu’on a voulu être une réplique locale du projet de cent jours, ou de la route Kabinda-Mbuji-Mayi dont on a cherché de trouver des explications extra-cartésiennes en accusant les autorités coutumières de Lomami d’avoir détourné de façon mystique le cortège présidentiel de l’itinéraire préalablement choisi par le protocole.
C’est peut-être pour cette raison qu’à l’étape de Kananga, au Kasai Central, le Chef de l’État a été moins prolixe dans les promesses, se contentant notamment de réaffirmer sa détermination de faire accélérer les travaux d’achèvement du barrage de Katende. C’est à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasai, que le Chef de l’État a eu la plus désagréable surprise des trois ans de son mandat lorsqu’en plein meeting, il a appris que la gratuité de l’enseignement (mesure phare de son quinquennat) n’était pas effective.
Ce constat, inattendu pour le Chef de l’État qui s’attendait à être congratulé, contraste avec la campagne de diabolisation orchestrée à Kinshasa contre la CENCO et le Cardinal Ambongo, désignés comme seuls responsables des écueils rencontrés dans la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement. Pas grand-chose n’a été dit non plus sur le Sankuru où, pour des raisons ignorées du public, le Président de la République n’a pas foulé le sol de Lusambo, chef-lieu de la province.



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Les notables Tetela à la salle d’attente de l’aéroport de Lodja (Anyanya w’anyanya)

Au-delà des préoccupations similaires déjà rencontrées ailleurs, les réseaux sociaux ont permis de découvrir que les politiciens de ce coin, toujours prompts à sauter à bord de chaque navire du pouvoir, à la recherche de leurs intérêts égoïstes, se sont affichés en spectacle manquant où s’abriter à l’aéroport de Lodja pour y attendre leur hôte. On a vu tous ces politiciens, grandes gueules à Kinshasa, confus face aux interlocuteurs à qui le chef de l’État a accordé la parole et qui ont le courage de dénoncer publiquement leur hypocrisie. De Mbuji-Mayi à Kabinda, en passant par Kananga et Tshikapa jusqu’à Lodja, les Congolais ont beaucoup appris des réalités qui n’ont jamais réellement fait l’objet des préoccupations de ceux, à Kinshasa (toutes institutions confondues), passent plus de temps à penser aux futures élections qu’aux aspirations quotidiennes du peuple et à l’avenir de la postérité

Conclusion

Loin d’être un reportage, cette analyse s’est intéressée à sélectionner quelques faits saillants révélateurs de certaines réalités insoupçonnées qui sont indistinctement partagées par toutes les provinces, sans exception, y compris la province d’origine du Président de la République. De tout ce que tout le monde a pu vivre, voir et constater grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, le Chef de l’État a laissé dans l’opinion la triste impression de découvrir pour la première fois le pays qu’il gouverne depuis trois ans. S’étant excessivement fié à un entourage pléthorique recruté par lui sur base des critères peu fiables, il est le premier responsable des échecs jusque-là enregistrés dans tous les programmes élaborés par des prédateurs et exécutés par eux en dehors des règles de bonne gouvernance, en toute impunité.
A deux ans de la fin de son premier mandat, tout le monde attend de lui qu’il ait le courage de se débarrasser de ceux qui risquent de constituer pour lui des obstacles sur la voie de son deuxième mandat. Aux opportunistes qui l’ont suivi partout pour l’accueillir dans leurs fiefs et pour adhérer précipitamment à l’Union sacrée, il est invité à s’en méfier par considération pour le peuple, qui a montré qu’il n’en veut plus. Au peuple, aux intellectuels, aux cadres et aux partisans des partis politiques, il convient de rappeler l’inutilité du fanatisme aveugle dicté par des considérations ethniques et tribales, la tournée du Chef de l’État ayant permis de révéler que les politiciens congolais prennent tout pour eux-mêmes et réservent la misère et la pauvreté au peuple, sans distinction.

Références


[1] Qui signifie : le sang qui saigne des gencives. C’est impossible de le cracher sans en avaler une bonne partie.
[2] Wikipédia, consulté sur internet le 6 janvier 2022 : La Sengamines était une société minière de diamant du Congo-Kinshasa créé durant l’administration de Laurent-Désiré Kabila. Celle-ci a repris 45 % des propriétés de la MIBA et n’était pas soumises aux impôts, In https://fr.wikipedia.org/wiki/Sengamines.
[3] Jeune Afrique, 12/09/2005 : Dès 2002, la Sengamines a été mise en cause par des experts de l’ONU chargés d’enquêter sur le pillage des ressources naturelles congolaises. Mais, à travers elle, c’est son principal actionnaire, Oryx Natural Resources, qui était directement montré du doigt.
La Sengamines a été créée à partir d’une concession arrachée à la Miba pour rémunérer le Zimbabwe de son soutien militaire à la RD Congo lors de la guerre contre le Rwanda et l’Ouganda. En guise d’indemnisation, les forces armées du Zimbabwe – via la société Osleg (Operation Sovereign Legitimacy) – ont alors obtenu 49 % de la Sengamines. In https://www.jeuneafrique.com/111940/archives-thematique/les-secrets-inavouables-de-la-sengamines/.
[4] In https://habarirdc.net/sacim-diamants-appauvrir-population-miabi-kasai-oriental/.


" RDC: sévère critique du régime de Tshisekedi, qui répète vouloir lutter contre la misère (ONG) - 8 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/08/rdc-severe-critique-du-regime-de-tshisekedi-qui-repete-vouloir-lutter-contre-la-misere
Gabegie, corruption, absence de justice sociale... Une ONG congolaise a sévèrement critiqué cette semaine la gestion du régime du président de RDC, Félix Tshisekedi, qui de son côté a répété vouloir améliorer les conditions de vie de ses concitoyens.
Un rapport très dur de l'Observatoire de la Dépense publique (ODEP) a été publié vendredi, jour où se tenait l'habituel conseil des ministres.
Faisant le bilan de l'exécution de la loi de finances 2021, l'ONG déplore d'emblée dans son rapport "l'aggravation des pratiques de corruption".
Elle critique aussi "l'incapacité du gouvernement à mettre en œuvre les politiques publiques, suite à son dédoublement par la présidence de la République où certains conseillers ont assuré les fonctions de ministre sans aucun fondement juridique".


Plutôt qu'à l'exécution du "plan national stratégique de développement" décidé en 2020, on assiste au lancement de "projets ad hoc conçus dans le seul but de détourner de l'argent public, tout en aggravant la misère de la population", accuse l'ODP.
Les institutions, telles la présidence de la République, l'Assemblée nationale, le Sénat, la Primature, sont "trop gourmandes", alors que la santé, l'éducation, l'agriculture et les infrastructures manquent de moyens, selon l'ONG.
Le pouvoir n'a pas directement répondu à ces reproches.
Mais selon le compte rendu officiel du conseil des ministres, le président Tshisekedi, tout juste rentré d'un déplacement dans son fief du Kasaï, dans le centre de la RDC, s'est déclaré "meurtri de voir les conditions de vie difficiles des Congolais quasiment abandonnés à leur sort".
C'est "la désolation", a-t-il estimé, en "exhortant le gouvernement à redoubler d’efforts pour assurer le bien-être des populations". Parmi les secteurs prioritaires, le compte rendu cite la "desserte en eau potable, en matière d’électricité, d’infrastructures routières et de santé".
Félix Tshisekedi, fils de l'opposant historique Etienne Tshisekedi, est président de la RDC depuis janvier 2019.
Il a mis fin deux ans plus tard à une coalition avec son prédécesseur Joseph Kabila et a nommé en février 2021 un nouveau Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en affirmant vouloir lutter contre la corruption et la misère, qui touche les deux tiers de la population en dépit des ressources immenses du pays, minières notamment.
La prochaine élection présidentielle est prévue fin 2023.
AFP et ACTUALITE.CD

"Budget 2021 : l’ODEP publie les chiffres clés et constate que le gouvernement Sama a échoué dans son projet de réduire le train de vie des institutions  -  7 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/07/budget-2021-lodep-publie-les-chiffres-cles-et-constate-que-le-gouvernement-sama-echoue


" La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: la visite du président Tshisekedi dans les cinq provinces du Grand Kasaï - 08/01/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20220108-%C3%A0-la-une-la-visite-du-pr%C3%A9sident-tshisekedi-dans-les-cinq-provinces-du-grand-kasa%C3%AF
Par :   Kamanda Wa Kamanda
Les journaux, cette semaine, se sont intéressés à la suite de la tournée du président de la République dans les cinq provinces du Grand Kasaï. Périple qui avait débuté le vendredi 24 décembre 2021 par le Kasaï oriental et qui s’est achevé le jeudi 6 janvier 2022 en province du Sankuru.

Colère des Kasaïens

« Débarrassez-vous des voleurs… ! » C’est, selon le journal Le Phare, ce que les Kasaïens ont dit au chef de l’État. Selon ce quotidien, dans toutes les capitales des cinq provinces issues du démembrement de cet espace du centre du pays, le président de la République s’est entretenu avec la population. La réclamation faite unanimement et avec insistance au garant de la nation, écrit le journal kinois, démontre que le peuple a atteint la maturité et qu’il exerce désormais le contrôle citoyen sur les gouvernants et sur leurs collaborateurs. « La gestion calamiteuse des fonds alloués à la réalisation des projets retenus dans l’espace Grand Kasaï, programme des 100 jours et programme Tshilejelu peut expliquer cette colère des Kasaïens », conclut le journal Le Phare.
Pour sa part, le quotidien Forum des As affirme : « S’étant rendu compte de la misère des populations du Grand Kasaï, Félix Tshisekedi attendu au front des réponses à toutes les attentes ». Pour le journal, le président de la République, tel un médecin généraliste, ne devrait pas se contenter du diagnostic posé. Mais il devra prescrire les produits spécifiques en mode d’urgence, pour guérir le malade. Il s’agit principalement, explique Forum des As, de la construction des infrastructures de base.

Le président tiendra-t-il ses promesses ?

« Concrétiser les nouvelles promesses ! » C’est le titre de l’éditorial dans le trihebdomadaire Congo Uni. Élu en 2018 et investi cinquième président de la RDC le 24 janvier 2019, Félix-Antoine Tshisekedi n’avait depuis pas mis les pieds dans les cinq provinces du Grand Kasaï, rappelle l’éditorialiste qui ajoute que le successeur de Joseph Kabila a choisi le premier trimestre de cette année pour s’y rendre. À l’issue de sa tournée dans cet espace, relève le confrère de Congo Uni, d’aucuns se demandent si le chef de l’État va concrétiser les promesses faites ci et là pour la énième fois aux populations du Grand Kasaï.
En rapport avec la même tournée, le journal La République annonce : « Evariste Boshab aux portes de l’Union sacrée ». Il a été aperçu avec la sénatrice Victorine Lwese à l’audience accordée aux parlementaires par le chef de l’État le lundi 3 juillet à Tshikapa. Haut cadre du PPRD de Joseph Kabila, il aurait confirmé sa volonté d’adhérer à la plateforme initiée par le président de la République. Et rejoindre ainsi Lambert Mende, Théophile Mbemba, et Adolphe Lumanu. « L’ancien vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur serait sur le point de créer son propre parti politique », ajoute La République.



"RDC : « il nous faut une nouvelle génération politique. Faut-il continuer avec des personnes qui ont détruit ce pays hier ? » s'interroge Ados Ndombasi - 7 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/07/rdc-il-nous-faut-une-nouvelle-generation-politique-faut-il-continuer-avec-des-personnes

" RDC: les dépenses publiques n’ont pas amélioré la vie de la population -  08/01/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220108-rdc-les-d%C3%A9penses-publiques-n-ont-pas-am%C3%A9lior%C3%A9-la-vie-de-la-population

"RDC: l’ONU note une dégradation de la situation des droits humains -  07/01/2022  
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220107-rdc-l-onu-note-une-d%C3%A9gradation-de-la-situation-des-droits-humains
"RDC: près de 400 exécutions extrajudiciaires en novembre 2021 -  6 janvier 2022
= https://afrique.lalibre.be/67073/rdc-pres-de-400-executions-extrajudiciaires-en-novembre-2021/
"Bunia : 6 officiers FARDC condamnés pour détournement des fonds -  08/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/08/actualite/justice/bunia-6-officiers-fardc-condamnes-pour-detournement-des-fonds

"Conviction de Patrick Muyaya : « 2022, année de la consolidation des efforts vers le développement » - 07-01-2022  
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=291

"RDC : tenue de la première réunion de la "Troïka politique" entre les ministères des Finances et du Budget et la BCC -  6 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/06/rdc-tenue-de-la-premiere-reunion-de-la-troika-politique-entre-les-ministeres-des


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 13/1/2022, 4:25 pm

" LE BILAN ENCORE LE BILAN DE 3 ANS DE POUVOIR DE TSHISEKEDI... HUBERT LECLERC DE LA LIBRE N'Y VA PAS DE MAIN MORTE...

La Libre a eu accès au document des dépenses du Trésor congolais pour toute l’année 2021, qui égrène les nombreuses lignes de frais étonnants qui révélant une  gabegie gigantesque dans un pays où la majorité de la population vit avec moins d’un dollar par jour. Il fait état des affrètements dispendieux des caisses de l’État des déplacements de l’épouse du chef de l’État, des frais d’affrètement d’un aéronef pour les déplacements incessants du chef de l’État,  1 359 184 dollars jusqi'à 5 millions de dollars pour l'année versés à une société helvète spécialisée dans la location d’avions de luxe.
La Maison civile du chef de l’État occupe aussi un chapitre important qui comporte les dépenses régulières qui y sont faites pour les petits matériels de bureau téléphoniques achetés pour 68 000 dollars tous les mois et les cartes prépayées de téléphones - avec ou sans RAM ? - pour 46 500 dollars mensuels. La même Maison civile a aussi une ligne de dépense qui suscite l’étonnement puisqu’elle prévoit la “mise à disposition de frais secrets de recherche”pour un montant mensuel de 240 000 dollars.

L'Inspection générale des finances (IGF) est aussi bien gourmande avec des innombrables lignes de dépenses consacrées aux frais de fonctionnements frais de communication et“autres frais” sans oublier des sommes importantes pour la “mise à disposition de fonds au profit de l’IGF au titre du solde relatif à la prise en charge des frais judiciaires des divers dossiers en instruction auprès des cours et tribunaux”, la plupart de ces frais sont couverts par des paiements en… espèces.
Enfin le “nouveau palais présidentiel"l occupe plus  6 000 pages sur la liste avec des lignes consacrées à la réhabilitation du “Domaine présidentiel Mont Ngaliema, pont Nyema, route Kalemie” pour un montant mensuel de plus de 3,5 millions de dollars au profit de la société Malta Forrest, qui rénove l’ensemble de fond en comble. Il est prévu de construire sur le site présidentiel une petite dizaine de villas grand luxe pour les hôtes .

A ne pas oublier les dernières lignes de ce long inventaire qui portent notamment sur les frais en cash (espèces) mis à la disposition de la famille présidentielle pour son voyage au Kasaï entre le 20 et le 31 décembre. Est-ce une intelligente répartition de l'argent d'un État toujours au bord des caisses vides qui entre-temps mendie auprès des institutions de Bretton Woods et certaines riches chancelleries ?

Un autre papier de La Libre nous plonge dans une iconoclaste "révolution verte", pas écologique mais des billets verts de dollars : la liasse des dollars est devenue la seule religion de ce pouvoir et de sa classe dirigeante incapable de la moindre idée, de la moindre volonté de participer au développement humain d’une nation oubliée. Le bassin de dollars a permis au pouvoir en place de retourner la majorité de la classe politique congolaise, des élus qui ont très massivement adhéré à cette peu idéologique politique du billet vert. Et voilà Tshisekedi, fort de cette corruption quasi généralisée, prêt à rempiler quelle que soit la volonté des électeurs d'autant que la fameuse CI s'en satisfait et poursuit sa collaboration avec le riche Congo quel que soit son régime...



"RDC : Félix Tshisekedi, trois ans de “règne” pour un bilan insuffisant - 14 janvier 2022
= https://afrique.lalibre.be/67283/rdc-felix-tshisekedi-trois-ans-de-regne-pour-un-bilan-insuffisant/

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Felix-Tshisekedi-690x450

Le 14 janvier 2019, Félix Tshisekedi succédait à Joseph Kabila.
Trois ans plus tard, cette alternance au sommet du pouvoir n’a pas amélioré le sort des Congolais.
Regard sur les dépenses étonnantes du régime “tshisekediste”.


Trois ans. Trois ans déjà que Félix Tshisekedi a été déposé sur le trône de la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) à la suite d’un accord conclu avec son prédécesseur Joseph Kabila.
Personne n’a perdu de vue ce scrutin présidentiel et législatif surréaliste du 30 décembre 2018 qui – “officiellement” – a vu la population congolaise voter massivement pour Félix Tshisekedi à la présidentielle et les listes des candidats kabilistes aux législatives. Un résultat qui démontrait soit la finesse de l’analyse politique de l’électeur congolais, soit la supercherie mise sur pied par le pouvoir de Kinshasa en concertation étroite avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en place à Kinshasa pour céder la présidence au nom d’une alternance souhaitée par tout un pays et exigée par la communauté internationale tout en conservant les leviers du pouvoir exécutif et législatif.

Enfin seul

Un attelage bancal entre deux clans ennemis qui a tenu deux ans avant que le président de la République ne parvienne à renverser la majorité congolaise à coups de billets verts. Une révolution tranquille au gré de la distribution d’enveloppes et même de rutilants véhicules distribués à tous les élus nationaux.
Depuis un an, Félix Tshisekedi est donc seul à la manœuvre, il ne peut plus rejeter les errances de la politique nationale sur les épaules d‘encombrants alliés. Il dispose d’une large majorité parlementaire (suite au ralliement de près de 300 élus sur les 500 que compte l’Assemblée nationale et sans repasser par les urnes), de la présidence du Sénat et de l’Assemblée nationale et d’un gouvernement national taillable et corvéable à merci.
Résultat de cette révolution de palais pour la population congolaise ? Le même et désespérant constat d’un immobilisme total à tous les étages de l’État.

Aucun plan concret n’a permis jusqu’ici un quelconque sursaut de l’économie congolaise, toujours largement dépendante des investissements étrangers (qui ne sont pas légion) dans le secteur d’extraction des matières premières sans que cela ait le moindre impact sur le quotidien des Congolais.[/size]
Félix Tshisekedi, qui lorgne déjà un second mandat qu’il briguera lors des élections de fin 2023, n’a cessé de multiplier les voyages aux quatre coins du monde (plus de 100voyages en trois ans) en brandissant le drapeau de la quête de nouveaux investisseurs. Lors de son dernier discours à la nation, en décembre dernier, il lançait ainsi : “Je me suis rendu au cours de cette année successivement dans plusieurs pays du Moyen et du Proche-Orient ainsi qu’en Asie mineure (!), avec la ferme volonté de permettre au peuple congolais d’en retirer de substantiels dividendes dans les meilleurs délais.”Et Félix Tshisekedi continuait en expliquant que les performances économiques de la République démocratique du Congo sont “les résultats tangibles de [son] intense action diplomatique” avant de prévenir que “cette mobilisation des ressources extérieures devra se poursuivre l’année prochaine”.
Le Président et ses délégations aussi pléthoriques qu’onéreuses (voir ci-contre) devraient donc continuer à parcourir le monde, à loger dans les plus grands hôtels… pour le bien du peuple congolais. Mais pas le moindre chiffre, pas la moindre estimation dans ce discours des retombées chiffrées de ces voyages. Il faut se plonger dans le rapport des Nations unies sur l’attractivité des investissements dans le monde publié en 2021 pour découvrir que la RDC a attiré 1,6 milliard d’investissements étrangers en 2020, peu liés aux voyages présidentiels.

Préparer sa réélection

Des chiffres et un constat qui n’effraient nullement Félix Tshisekedi qui, à la fin de ce mois de janvier, termine tant bien que mal son année de présidence à la tête de l’Union africaine sur un bilan aussi famélique.
Mais ce qui préoccupe désormais surtout le chef de l’État congolais, c’est sa réélection en 2023. Sur ce plan, il peut se targuer de signer une approche quasi sans faute. Le Président a d’abord mis en place la redistribution des membres à la Cour constitutionnelle, avant d’imposer son président de la Ceni, le tout en contravention parfaite avec les lois et les règles pourtant en vigueur en RDC. Il vient aussi en ce début d’année de placer un de ses anciens conseillers (Thotho Mabiku) à la tête du secrétariat de la Ceni. Il a donc cadenassé tous les étages de l’organisation du scrutin jusqu’à sa validation avec la complicité d’une classe politique peu soucieuse du respect des normes qu’elle est pourtant censée protéger.


"RDC : Train de vie somptueux du palais présidentiel -13 janvier 2022
= https://afrique.lalibre.be/67275/rdc-train-de-vie-somptueux-du-palais-presidentiel/  

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Tshisekedi-690x450

Paiement afin de couvrir les frais d’affrètement d’un aéronef pour le déplacement de la distinguée première dame à l’intérieur du pays.” 482 264 646,88 francs congolais au profit de la société Mwant Jet par virement. Voici une des nombreuses lignes de frais étonnants que l’on peut découvrir sur le document des dépenses du Trésor congolais pour toute l’année 2021, que La Libre a pu parcourir attentivement.

En dollars, ce déplacement de l’épouse du chef de l’État – qui n’a aucun statut officiel dans la Constitution congolaise – aura coûté la bagatelle de 241 000 dollars aux caisses du pays.
La liste de ces affrètements dispendieux est longue comme une journée d’embouteillages sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa ou une journée passée sur des routes défoncées et impraticables à l’intérieur du pays. Parmi ces dépenses, on notera l’avis de débit PVR 0000060572 du 26 août 2021 pour le “paiement pour couvrir les frais d’affrètement d’un aéronef pour les déplacements imminents du chef de l’État” pour un montant de 2 718 369 672 de francs congolais, soit 1 359 184 dollars versés à une société helvète spécialisée dans la location d’avions de luxe. Au total, rien que cette société a été mise à contribution une dizaine de fois en 2021 pour un montant proche de 5 millions de dollars.
Petits matériels de bureau et cartes téléphoniques

Des dépenses moindres mais plus étonnantes sont à découvrir notamment dans les frais liés à la Maison civile du chef de l’État. Ici, on peut découvrir toute l’assiduité des membres de ce bureau qui ont besoin chaque mois d’acheter des “fournitures et du petit matériel de bureau” en deux virements l’un de 65 100 000 et l’autre de 70 000 000 FC, soit près de 68 000 dollars tous les mois !
Même surprise, quand on découvre que la même Maison civile du président de la République dépense tous les mois pour des cartes prépayées de téléphone 93 000 000 de francs congolais, soit 46 500 dollars, ce qui représente une belle quantité d’unités avec ou sans taxe du Registre des appareils mobiles (RAM), cette nouvelle ponction qui suscite la colère de la rue congolaise car elle ponctionne chaque recharge d’unité et donc chaque Congolais sans que personne sache exactement les montants perçus au travers de cette taxe, ni l’affectation de ces fonds.
La même Maison civile a aussi une ligne de dépense qui suscite l’étonnement puisqu’elle prévoit la “mise à disposition de frais secrets de recherche”pour un montant mensuel de 240 000 dollars.

Gourmand Inspection générale des finances

Mais que dire face à l’appétit et aux besoins de l’Inspection générale des finances (IGF), celle que nombre de Kinois hilares ont rebaptisé les “incorruptibles Béton” (Béton étant le surnom dont certains ont affublé Tshisekedi).
Les lignes de dépenses consacrées à ce service sont innombrables et représentent des sommes conséquentes sur un an. L’Eliot Ness congolais et ses hommes, qui dépendent du chef de l’État, peuvent ainsi compter chaque mois sur des frais de fonctionnement, des frais de communication et“autres frais” sans oublier des sommes importantes pour la “mise à disposition de fonds au profit de l’IGF au titre du solde relatif à la prise en charge des frais judiciaires des divers dossiers en instruction auprès des cours et tribunaux”, la plupart de ces frais sont couverts par des paiements en… espèces.

Le “nouveau” palais présidentiel

Cette liste de plus de 6 000 pages comporte aussi quelques lignes consacrées à la réhabilitation du “Domaine présidentiel Mont Ngaliema, pont Nyema, route Kalemie” pour un montant mensuel de plus de 3,5 millions de dollars au profit de la société Malta Forrest, qui rénove l’ensemble de fond en comble. Le site présidentiel situé sur les hauteurs de Kinshasa qui devrait être piqué d’une petite dizaine de villas grand luxe a été rebaptisé par certains au nom de “Camp Roi Philippe”, tant il se murmure dans la capitale congolaise que le clan Tshisekedi met les bouchées doubles pour que cet ensemble puisse accueillir notre roi Philippe dès que la pandémie lui en laissera l’opportunité.
Les dernières lignes de ce long inventaire portent notamment sur les frais en cash (espèces) mis à la disposition de la famille présidentielle pour son voyage au Kasaï entre le 20 et le 31 décembre. La gabegie est gigantesque dans un pays où la majorité de la population vit avec moins d’un dollar par jour.


"RDC : La révolution verte de Félix Tshisekedi -13 janvier 2022
= https://afrique.lalibre.be/67270/rdc-la-revolution-verte-de-felix-tshisekedi/

ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  201902africa_drc_tshisekedi-690x450

Trois ans après son arrivée “par hasard” ou “par erreur” mais pas par la volonté du peuple au pouvoir en République démocratique du Congo, il faut accorder à Félix Tshisekedi qu’il est parvenu à prendre ses aises et à déjouer les stratagèmes imaginés par son prédécesseur quand il lui a prêté les clés de la présidence.[

Félix Tshisekedi a remarquablement réussi sa révolution verte et plutôt tranquille. Non pas qu’elle ait été baignée dans une vague écologique mais plutôt dans un bassin de dollars qui lui a permis de retourner la majorité de la classe politique congolaise. Des élus – du moins pour certains – qui ont très massivement adhéré à cette peu idéologique politique du billet vert.
Et Tshisekedi, fort de cette corruption quasi généralisée, se verrait bien rempiler quelle que soit la volonté des électeurs. Le pire, dans cette situation, c’est moins l’actuelle apathie d’une population exsangue et affamée que le silence coupable et complice d’une communauté internationale – FMI en tête – qui poursuit une “saine” collaboration avec ce régime corrupteur et illégitime. Personne ne veut se mettre à dos les autorités de la République démocratique du Congo et ses immenses richesses en matières premières.

Du coup, Félix Tshisekedi et sa clique peuvent poursuivre leur petit bonhomme de chemin sans être contrariés.
L’homme a compris cette donne, il s’est assis sur les lois, a violé la Constitution, s’est moqué des principales institutions religieuses sans essuyer la moindre foudre internationale. Mieux, il continue de se balader, invité aux quatre coins de la planète, entouré de délégations pléthoriques de zélateurs patentés.
La liasse des dollars est devenue la seule religion de ce pouvoir et de sa classe dirigeante incapable de la moindre idée, de la moindre volonté de participer au développement humain d’une nation oubliée… C’est insupportable.



"Bilan de Tshisekedi : échec, selon le député national Lubaya Claudel André - 13.01.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98737_bilan_de_tshisekedi_echec_selon_le_depute_national_lubaya_claudel_andre.html
L’honorable Lubaya Claudel André a signifié que le voyage du Président Félix Tshisekedi au Kasaï a mis à nu la faiblesse, l’échec de sa gouvernance.
‘’Le voyage du PR au Kasaï a été révélateur de la faiblesse de sa gouvernance et de l’échec de celle-ci, 3 ans après. La population le lui a signifié et ses ministres l’ont avoué".


L’élu de Kananga a aussi insisté sur la responsabilité du chef de l’État pour changer les choses. "Par sa complaisance, il en porte seul toute la responsabilité et lui seul peut relever la barre’’, a-t-il dit dans un tweet.
Après avoir effectué plus d'une centaine de voyages à l'étranger en 3 ans, Félix Tshisekedi s’est enfin rendu compte des conditions de vie difficiles de la population dans les provinces.


"Seth Kikuni tacle Félix Tshisekedi : « Il veut aller aux élections avec les moyens de l’État et son oncle à la Cour constitutionnelle » - 12.01.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98683_seth_kikuni_tacle_felix_tshisekedi_il_veut_aller_aux_elections_avec_les_moyens_de_l_etat_et_son_oncle_a_la_cour_constitutionnelle.html
« Il a tellement peur qu’il veut aller aux élections avec les moyens de l’Etat, son oncle à la Cour C, son cousin à la tête de la CENI et sa nièce comme secrétaire exécutif national adjoint. Ça ne marchera pas. En 2023, son mandat ne sera qu’une parenthèse de l’histoire de la RDC », a-t-il écrit.

L’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2018 n’a jamais caché son opposition à Félix Tshisekedi. Proche de Martin Fayulu et de sa coalition Lamuka, Seth Kikuni prend part active aux multiples revendications de l’opposition notamment le combat pour la dépolitisation de la Centrale Électorale.
Au sein de la coalition on se prépare déjà à intensifier les actions de la rue pour exiger des réformes électorales consensuelles. Plusieurs manifestations sont prévues devant le siège de la CENI à Kinshasa.


"3 ans après la prise de pouvoir de Tshisekedi , Noël Tshiani considère que le « plan Marshall est la solution durable » pour la RDC - 4 janvier 2022
= https://iwebrdc.com/3-ans-apres-la-prise-de-pouvoir-de-tshisekedi-noel-tshiani-considere-que-le-plan-marshall-est-la-solution-durable-pour-la-rdc/
Le « plan Marshall » pour la République démocratique du Congo (RDC) : voilà le nom du programme développé par l’économiste Noël Tshiani. Ancien responsable de la Banque mondiale en Afrique, et candidat à dernière élection présidentielle de 2018.

Il pose un constat sévère sur la manière dont le pays a été administré ces deux dernières décennies : alors que le Congo a le potentiel pour être un pays prospère, des années de mauvaise gestion l’ont conduit au bord de la faillite.
En effet, rien ne semble avoir changé 3 ans après l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir. Cela fait penser Noël Tshiani que seul le plan Marshall peut aider la RDC à relever les défis de développement.
« La nouvelle version du Plan Marshall de Noël Tshiani pour la RDC contient un mécanisme de financement et de mise en œuvre qui survivra aux alternances politiques et changements des gouvernements. Une innovation pour éviter les échecs des efforts antérieurs de développement», indique Noël Tshiani.
Noël Tshiani expose un plan de long terme pour sortir du marasme : il faudrait, d’après lui, quinze ans pour que le pays renoue avec une économie solide.


"Discours du Président au Sankuru: ‘’nous ne pouvons pas compter sur la bonne foi des personnes de mauvaise foi’’ (Patrick Muyaya) - 12.01.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-98708_discours_du_president_au_sankuru_nous_ne_pouvons_pas_compter_sur_la_bonne_foi_des_personnes_de_mauvaise_foi_patrick_muyaya.html
Rebondissant sur le fameux discours du Président Félix Tshisekedi dans le Sankuru: " Mboka esi ekufa, propos  qui ont indigné plus d’un, le porte parole du Gouvernement Patrick Muyaya  met en garde contre les manipulations.

"Je crois qu'on ne parle pas d'un Etat mort ou pays mort, mais on parle d'un Etat en faillite. Mais malheureusement le lingala que nous parlons fait défaut. Connaissez-vous un seul congolais qui ne se plaint pas du Congo ? Dites moi. Parce que je vois, fort malheureusement, beaucoup de manipulations, de toutes les façons moi j’ai coutume à dire que nous ne pouvons pas compter sur la bonne foi des personnes de mauvaise foi", a-t-il dit.
Le ministre Muyaya a aussi réagi sur les déplacements  du président de la République dans les coins les plus reculés du pays.
‘’Vous avez vu le président de la République dans un exercice inédit. Nous l’avions annoncé que le président de la République passerait beaucoup de temps à côté des congolais à l’intérieur du pays. Le président de la République pendant deux semaines, il a sillonné, dans des conditions que vous avez vu vous même, parce que vous avez suivi le pays’’, a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter
’Et à chaque fois qu’il arrivait dans une grande ville, c’était des discussions à bâton rompu. Il a donné la parole aux congolais. Parce que nous nous disons, nous n’avons rien à cacher, on a rien à craindre, et donc nous pouvons affronter le peuple dans sa colère. La vérité, c’est  ce que nous, comme Gouvernement actuel en 2022, nous gérons les problèmes qui n’ont pas été résolus pendant vingt ans, trente ans. Les problèmes qui justifient la colère du congolais contre le Gouvernement, qu’importe celui qui l’incarne ".
Il sied de noter que, le peuple ne se plaint pas de problèmes d’il y a 20 ans, mais plutôt des promesses non réalisées, des détournements sous l’ère de Félix Tshisekedi.


"Etat de la nation : (3 ans au pouvoir) “un bilan largement positif du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo”, Hon. Jean Charles Okoto - 14, 2021
= https://congo2023.net/2021/12/14/etat-de-la-nation-3-ans-au-pouvoir-un-bilan-largement-positif-du-chef-de-letat-felix-antoine-tshisekedi-tshilombo-hon-jean-charles-okoto/


"RDC : « Nous qui sommes autour du chef de l’État, sommes pour la plupart des voleurs », (Min. José Mpanda) - 11/01/2021 Laughing  Laughing  Laughing
= https://www.7sur7.cd/2022/01/11/rdc-nous-qui-sommes-autour-du-chef-de-letat-sommes-pour-la-plupart-des-voleurs-min-jose


= https://actualite.cd/2022/01/12/ceni-la-nomination-dun-ex-conseiller-de-tshisekedi-comme-secretaire-executif-national
= https://actualite.cd/2022/01/11/rdc-marie-josee-kapinga-bondo-nommee-secretaire-executive-nationale-adjointe-de-la-ceni
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-90987_le_bilan_de_tshisekedi_est_largement_negatif_vous_n_avez_qu_a_regarder_la_situation_actuelle_du_pays_koffi_olomide.html
= https://www.congoindependant.com/felix-tshisekedi-je-nentends-nullement-maccrocher-au-pouvoir/


"Peut-on comparer Tshisekedi 3 ans au pouvoir à kabila 18 ans au pouvoir ?? Bosembe et Mosenepwe disent que c'est de la mauvaise foi. Et vous ?
= https://fb.watch/avMxTdIcDZ/



"ANNÉE 2021 : QUEL BILAN POUR LE PRÉSIDENT FELIX TSHISEKEDI SUR LE PLAN POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE ? - 3 janv. 2022"



"FELIX TSHISEKEDI, 3 ans APRES QUEL BILAN - 1 janv. 2022




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 16/1/2022, 11:30 pm

Le bilan encore et toujours le bilan de 3 ans de pouvoir de Tshisekedi !
On parle ces jours-ci de plus en plus du fameux développement à la base des 145 territoires ; qu'est-ce donc, un autre slogan, une lubie oiseuse pour de nouveau détourner des fonds publics ?


Le programme à la base de 145 territoires s'inscrit selon la doxa du pouvoir en place dans la droite ligne de la vision du PR, il devra aboutir à ce chaque Congolais ait un toit et un champ dans son village, a dit le PM comme si c'était un scoop, le problème c'est de quelle qualité et dans quel environnement ? Voilà pourquoi il est prévu à juste titre de doter nos territoires des infrastructures de base. Des droits de tirages spéciaux nous auraient permis d’avoir des réserves de change suffisantes avec un budget de 450 millions USD qui pourra permettre de construire des bureaux d'administration des territoires, des écoles, des centres de santé et hôpitaux, des routes, des dessertes d'eau potable et même d'électricité..., a confirmé le PM lors du coup d'envoi officiel du programme à Kenge. Un ambitieux programme de développement rural à la mesure du vaste pays. Sera-t-il mieux réalisé que ne l'ont été les précédents projets qui ont tous échoué faute de préparation, de financement, de rigueur, de moralité ? Osons l'espérer...



"Développement à la base des 145 territoires : « Les fonds pour la matérialisation de ce projet sont disponibles » (comité de pilotage) - 14 janvier 2022  
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/14/developpement-a-la-base-des-145-territoires-les-fonds-pour-la-materialisation-de-ce-projet-sont-disponibles-comite-de-pilotage.html/102009/
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a présidé, jeudi à la cité de l’Union africaine, la première réunion du Comité politique de pilotage du Projet de développement à la base, qui dotera le pays des infrastructures de base, des routes de desserte agricole et des stations d’adduction en eau potable et de recréer le tissus économique en RDC.
Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, qui a fait le compte rendu de la rencontre, a déclaré à la presse qu’il s’agissait d’une réunion du comité qui lève les grandes orientations pour voir dans quelle mesure débuter ce projet.


« Les fonds pour la matérialisation de ce méga projet sont disponibles et il y a une provision au niveau du Budget, étant donné qu’on a reçu des droits de tirages spéciaux qui ont permis d’avoir des réserves de change et grâce auxquelles on dispose d’un budget d’à peu près 450 millions USD, qui pourra permettre la concrétisation du programme du Chef de l’État », a rassuré le porte-parole du Gouvernement.
Au cours de cette réunion, a indiqué Patrick Muyaya, le ministre d’État en charge du Plan, qui a à sa charge le pilotage de ce projet de développement, a présenté la matrice dudit projet.
« Auparavant, le ministre du Plan a eu l’occasion de réunir les représentants de chaque territoire pour avoir les inputs, car les conclusions qui ont été présentées au cours de cette réunion est un travail harmonisé avec les gouverneurs de province, les administrateurs du territoire ainsi qu’avec les commissions gouvernementales », a-t-il fait savoir, soulignant que la réunion du Comité politique de pilotage va se poursuivre dans les jours qui viennent, afin de débuter les travaux sur terrain de manière plus engagée.

Sont membres du Comité politique de pilotage du Projet de développement à la base, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieure et sécurité, les ministres d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire et celui du Développement rural, les ministres des secteurs économiques et financiers ainsi que leurs collègues de la Santé et de la Communication et médias.
Il sied de rappeler que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde avait donné le coup d’envoi le 9 octobre 2021, de la mise en œuvre du « Programme de développement à la base des 145 territoires » de la RDC, à la mission catholique de Lonzo, à 40 Km de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango.
Il s’agit d’un projet qui se base sur la construction, notamment des marchés, l’amélioration de la desserte en eau et électricité.
Ce vaste programme de développement à la base prévoit un investissement de près d’un million de dollars US par an pour chaque territoire et concerne tous les secteurs de la vie nationale.


"RDC: Programme de développement à la base de 145 territoires, le train en marche - 10 janvier 2022
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-programme-de-developpement-a-la-base-de-145-territoires-le-train-en-marche/
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) s’est bel et bien engagé dans la matérialisation du programme de développement à la base de 145 territoires.
Grâce aux premières actions déjà lancées dans quelques territoires pilotes au quatrième trimestre de l’année 2021, il y a lieu d’attester un bon départ quant à ces investissements censés booster le développement communautaire à la base.

A ce jour, les échos en provenance de ces territoires pilotes sont de plus en plus favorables et constituent pour bien d’observateurs un signal fort dans la concrétisation de ce programme inscrit dans la vision salvatrice du Chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi. Une vision portée par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, et toute son équipe gouvernementale.

Tout est parti de Bukanga Lonzo

Pour donner le coup d’envoi à ce programme ambitieux visant le développement à la base de 145 territoires, le Premier Ministre Sama Lukonde, avait choisi de se rendre, le 9 octobre 2021, à la Mission catholique de Lonzo, située à 40 km de la ville de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango.
« Je suis venu avec un message du Président de la République, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, que nous appelons tous affectueusement, FATSHI Béton. Le message, c’est d’abord de vous transmettre ses salutations. Le Chef de l’État a dit qu’il faut que chaque congolais puisse bénéficier de cet argent qui entre dans les caisses de l’Etat. Pour ce faire, nous devons descendre dans les territoires en vue de procéder à la distribution équitable de nos richesses. Dans chaque territoire, nous allons commencer le travail. Donc, nous sommes venus ici pour lancer tous ces travaux. C’est une joie pour nous, parce que le programme qui commence aujourd’hui, restera pour toujours. Il va permettre le développement de nos provinces », avait-il déclaré devant les populations de Kwango mobilisées au terrain de la Mission catholique de Bukanga Lonzo.
Le Premier Ministre Sama Lukonde ne s’était donc pas empêché de manifester, à cette occasion, la détermination de son équipe gouvernementale à tout mettre en œuvre pour rendre effective cette vision du Président « FATSHI béton ».
De la parole à l’acte, le Chef du Gouvernement congolais va immédiatement après son speech poser dans le sol le tuyau au Centre d’adduction d’eau motorisée de Bukanga Lonzo. Ce projet consiste en la réhabilitation de ce point de captage d’eau d’une capacité de 32m3 devant desservir cette cité rurale.
Toujours au niveau de la Mission catholique de Bukanga Lonzo, le Premier Ministre Sama Lukonde ira ensuite donner le coup d’envoi des travaux de réhabilitation et d’entretien des pistes de desserte agricole correspondant au tronçon Lonzo–Baringa –Nganzi–Fangulu, long de 95 Km depuis la depuis la route nationale numéro 1.

Ce n’est pas tout pour le Territoire de Kenge. La délégation du Premier Ministre Sama Lukonde va emprunter le bac pour atteindre, en fin de journée, le siège du territoire de Kenge 2. Là-bas, le Chef du Gouvernement congolais a posé la première pierre de construction des bureaux de l’Etat destinés à l’Administrateur du territoire, à la police et aux autres services de l’État.
Une fois livrés, ces ouvrages contribueront à renforcer la présence de l’Etat dans cette partie de la République.
Il faut noter que l’Hôpital de référence de Kenge 2 et l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) font aussi partie des projets retenus dans le cadre de la réhabilitation des infrastructures de base.
Après la province du Kwango, le Premier Ministre Sama Lukonde a poursuivi sa mission au Kongo Central, plus précisément à Kimpese, localité située dans le territoire de Songololo, à 217 km de la capitale Kinshasa.
A la tête d’une forte délégation, le Chef du Gouvernement congolais, a procédé, le samedi 30 octobre 2021, à Kimpese, au lancement des travaux liés au programme de développement à la base.
« Le développement veut dire, construire et réhabiliter les routes, construire les écoles pour que les enfants étudient dans les bonnes conditions, construire les hôpitaux pour que la population ait accès aux soins de santé. Son Excellence Monsieur le Président de la République a dit que ce développement doit commencer à la base, c’est-à-dire, au niveau des territoires. C’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui pour ce développement à la base. Pour cela, je vous demande d’acclamer pour le Président de la République », a dit Premier Ministre Sama Lukonde aux populations locales.


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#RDC Le Programme de développement à la base des 145 territoires est un changement de paradigme dans l’optique d’un Congo fort, prospère et solidaire. Les jalons ont été posés… @LukondeSama @PrimatureRDC @Presidence_RDC

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12:43 PM · 10 janv. 2022

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Après que le Premier Ministre Sama Lukonde ait visité et lancé les travaux au niveau de quatre sites dont deux à Kimpese et deux autres à Songololo, les notables et les populations du territoire de Songololo se sont déclarés très satisfaits de la mise en œuvre de ces travaux dans leur contrée.
Il convient de signaler que le programme de développement à la base de 145 territoires prévoit des actions dans 4 secteurs d’activités, à savoir : l’eau et l’électricité, la santé, l’éducation et les pistes de desserte agricole.
Face aux défis de développement en République Démocratique du Congo, le Programme de développement à la base de 145 territoires est perçu comme un changement de paradigme en vue de bâtir un Congo fort, prospère et solidaire.
Initié par le Chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, ce projet phare et révolutionnaire que porte le Gouvernement des warriors vise à doter, d’un côté, chaque territoire de la RDC des infrastructure de base, entre autres des écoles, des centres de santé, des structures d’adduction d’eau et d’électricité. Ensuite, ce projet nourrit l’ambition de favoriser la modernisation de l’agriculture et la réhabilitation des pistes de desserte agricole.
Comme le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde l’a affirmé dans son discours-programme devant l’Assemblée nationale, chaque congolais est appelé à avoir un toit et un champ dans son village. Prônant ainsi le développement à la base des villes, villages et territoires.
Dans cette optique, le Gouvernement prévoit des moyens conséquents, dans le cadre du budget 2022, pour matérialiser ce projet émanant de la vision du Chef de l’État congolais « le Peuple d’abord », en dotant les territoires de la RDC des infrastructures de base.


"RDC : 450 millions USD nécessaires pour la mise en œuvre du programme de développement à la base de 145 territoires - 14 janvier 2022
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-450-millions-usd-necessaires-pour-la-mise-en-oeuvre-du-programme-de-developpement-a-la-base-de-145-territoires/


" RDC : le gouvernement dit disponibiliser 450 millions USD pour le projet de développement des 145 territoires -  14 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/14/rdc-le-gouvernement-dit-disponibiliser-450-millions-usd-pour-le-projet-de-developpement

= https://www.radiookapi.net/2022/01/14/actualite/societe/rdc-450-millions-usd-disponibles-pour-le-projet-de-developpement-des
= https://deskeco.com/2021/10/09/rdc-sama-lukonde-lance-le-programme-de-developpement-la-base-de-145-territoires-depuis-kenge-dans-le

"RDC : Félix Tshisekedi fait la répartition des crédits alloués aux projets de développement des 145 territoires, une première enveloppe de 174 millions USD réservée -  13 jan 2022  
= https://deskeco.com/index.php/2022/01/13/rdc-felix-tshisekedi-fait-la-repartition-des-credits-alloues-aux-projets-de-developpement-des-145

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Carte de la RDC

La présidence de la République, dans un document signé le 31 décembre 2021 par Félix Tshisekedi, s’est adjugée la répartition des crédits alloués aux projets retenus dans le Programme de développement à la base des 145 territoires de la RDC.
Une cagnotte de 362.934.420.000 de CDF (174 millions USD au taux budgétaire de 2085 FC le dollar américain est réservée pour ce programme dont la mise en œuvre devrait prendre la vitesse de croisière en cette année 2022.

De cette répartition, la province du Kongo Central aura la plus grosse part avec 25.029.960.000 de CDF contre 7.508.988.000 de CDF pour la Mongala qui a la subvention la plus petite.
Pour les autres provinces, le Sud-Kivu a une enveloppe de* 20.0023.968.000, le Maniema 1.520.92.000 de CDF, le Sankuru 15.01.96.000 de CDF, la Tshopo  1.520.92.000 de CDF, le Tanganyika 15.01.96.000 de CDF, le Kasaï 12.514.980.000 de CDF, le Haut-Uélé 15.017.976.000 de CDF, le Mai Ndombe  20.023.968.000 de CDF, le Sud-Ubangi 10.011.984.000 de CDF ou encore le Kwango 12.514.980.000 de CDF.
Le Programme de développement local dédié aux 145 territoires (PDL-145T) résulte de la volonté politique du Président de la République et de sa majorité parlementaire de vaincre la pauvreté et les inégalités, sous toutes leurs formes. Il est adossé au pilier 5 du Plan National Stratégique de Développement (PNSD) 2019-2023 dans son volet relatif au développement équilibré des provinces.
Le PDL-145T vise principalement à réduire les inégalités spatiales, redynamiser les économies locales, et transformer les conditions et le cadre de vie des populations congolaises vivant dans les zones jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base. Il complète ainsi le dispositif de planification et de programmation déjà en place et s’inscrit dans les efforts en cours de lutte contre les inégalités territoriales, la précarité et la pauvreté multidimensionnelle auxquelles les populations rurales sont confrontées.
Les activités opérationnelles du PDL-145T seront mises en œuvre sous quatre composantes : (i) développement des infrastructures socioéconomiques de base ; (ii) redynamisation des économies locales et rurales ; (iii) renforcement de la gouvernance locale ; et (iv) développement d’un système d’information géo référencé pour le suivi du PDL-145T et des autres programmes du pays.
De façon évidente, il est attendu de la mise en œuvre de ce Programme des effets immédiats, mais aussi à moyen et long termes, des impacts réels perceptibles sur la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, le développement de l’entreprenariat rural, la sécurité alimentaire, l’accès des jeunes et des femmes aux activités génératrices de revenus des populations rurales. Le programme permettra en outre de renforcer le capital humain ainsi que les capacités d’initiatives et de résilience des communautés vulnérables.
Selon la présidence de la République, le coût du PDL-145T estimé à 1,66 milliards USD sera financé principalement par les ressources du Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC). L’apport des partenaires au développement sera également sollicité pour l’accélération de sa mise en œuvre au bénéfice de nos populations.



"RDC : Le mandat de Tshisekedi, plombé par la multiplication des affaires de corruption et de détournements de fonds dans son entourage - 7 janvier 2022
= https://congolibere.com/rdc-le-mandat-de-tshisekedi-plombe-par-les-affaires-de-corruption-et-de-detournement-de-fonds-dans-son-entourage/
Le président RD congolais fait face à la multiplication des affaires de corruption et de détournements de fonds dans son entourage qui ternissent son image et plombent son mandat. Des voix s’élèvent pour lui recommander de « faire le ménage » dans son cercle rapproché.

Dans la Thsisekedie, c’est la pagaille à tous les étages. Et ça l’est d’autant plus que les étages sont particulièrement nombreux.
C’est l’une des caractéristiques du mode de gouvernance de Félix Tshisekedi. Celui -ci s’est doté d’un cabinet pléthorique de 1.018 personnes en 2021 (contre 455 « seulement » en 2018 sous Joseph Kabila). Le chef de l’Etat s’appuie également sur une série de conseillers hors-hiérarchie et d’amis, ainsi que sur un certain nombre de cadres de l’UDPS. Sans compter les ministres issus des rangs du parti.
Résultat : c’est un chevauchement de « compétences » à tous les niveaux. Chacun empiète dans le domaine d’intervention d’un autre au point que ça en devient cacophonique. « Pour un même dossier, on peut trouver jusqu’à quatre ou cinq interlocuteurs : au cabinet de la Présidence, au Gouvernement, dans le parti et dans l’entourage familial ou amical du chef de l’Etat », se plaint un acteur économique installé de longue date à Kinshasa.
Autre conséquence : dans ce pays où le niveau de corruption est très élevé et les détournements de fonds publics réguliers, la multiplication des intervenants entraîne quasi-mécaniquement celle des « affaires ». Plus une semaine ne se passe sans que l’une d’elles ne défraye la chronique médiatique et alimente la polémique sur les réseaux sociaux.
Il y en a pléthore.

Première affaire : Tenke Fungurume Mining SA, l’un des plus grands producteurs de cuivre et cobalt en RDC et au monde qui opère dans le Lualaba. Une affaire qui oppose le directeur de cabinet du Président au ministre des Finances, Nicolas Kazadi. L’enjeu : diminuer le montant du redressement fiscal de 10 milliards de dollars décerné par l’administration en 2020 à la sté Tenke Fungurume Mining SA, contrôlée depuis 2016 à 100 % par China Molybdenum Co.
Dans un premier temps, des conseillers de la Présidence ont négocié directement avec les dirigeants chinois de la société. Résultat : un rabais de 90 % a été accordé au groupe minier, ramenant le montant de son redressement fiscal de 10 à 1 milliard de dollars, moyennant le versement (opéré depuis) d’une commission de 5 millions de dollars pour les conseillers. Dans un second temps, c’est le ministre des Finances qui entre en piste. Nicolas Kazadi réclame, pour avaliser la transaction (en qualité de ministre de tutelle de l’administration fiscale), la même somme de 5 millions de dollars.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Un troisième protagoniste entre en scène. Il s’agit de Guylain Nyembo, le propre directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Aussitôt, celui-ci s’emploie à écarter du dossier le ministre des Finances pour régler l’affaire au sein du cabinet de la Présidence et ne pas partager avec l’extérieur les gains généreux à en retirer. Depuis, l’affaire a pris une tournure politique. Un « combattant » de l’UPDS, membre du « Parlement debout », a, dans une vidéo rendue publique, pris fait et cause pour Nicolas Kazadi, l’un des protégés du parti, et demandé la démission du directeur de cabinet de la Présidence. Ambiance…

Deuxième dossier : celui de la construction des écoles et dispensaires au Kasaï qui met aux prises Marcelin Bilomba, conseiller économique de Félix Tshisekedi, et Ngoyi Kasanji, le contrôleur de l’action de l’Exécutif. Enjeu financier : 14 millions de dollars pour le projet Tshilejelu consistant en la construction de trois écoles et deux centres de santé, soit plus de trois millions de dollars par bâtisse !
Un montant excessif dénoncé par l’ancien gouverneur du Kasaï-oriental et député national USN Ngoyi Kasanji, ce qui lui valait des insultes publiques de la part de Marcelin Bilomba. A telle enseigne que le très tshisekediste Jean-Marc Kabund, premier vice-président de l’Assemblée nationale, s’est crû obligé d’intervenir et prendre position en défaveur du conseiller économique de Tshisekedi. « L’honorable NGOKAS qui n’a fait que son travail de contrôleur de l’action de l’exécutif mérite mieux que des insultes. Au nom de l’UDPS et au mien propre (sic !), je tiens à lui présenter des excuses et prie à la justice (sic !) de se saisir de la dénonciation pour établir des responsabilités », a écrit mercredi 5 janvier M. Kabund sur son compte Twitter. Les choses n’ont pas trainé. 48 heures après ce tweet, vendredi 7 janvier, un courrier signé du secrétaire général du parti, Augustin Kabuya signifié à Marcelin Bilomba sa révocation au poste de secrétaire national adjoint chargé du Budget au sein de l’UDPS au motif que « des faits infractionnels » auraient été « rapportés » contre celui-ci. Difficile de ne pas y voir un règlement de comptes…

Troisième dossier : les jeux de la Francophonie. Un budget de 48 millions de dollars a été prévu pour l’organisation de cet événement qui devait avoir lieu en RDC en février prochain. Mais presqu’aucun travaux n’a été effectué jusqu’à présent. Et nombreuses ont été les factures à avoir été gonflées. Le pilotage de ce dossier avait été confié à un ami de jeunesse de Félix Tsisekedi, un certain Didier Tshiyoyo, DJ de profession. Un rapport de l’IGF rendu public fin décembre a permis de mettre à nu l’ampleur des détournements de fonds dans ce dossier.
Depuis, Didier Tshiyoyo a été démis de ses fonctions de Haut Représentant du Chef de l’État aux IXes Jeux de la Francophonie. Mais aucune poursuite judiciaire n’a, à ce jour, été entamée. « Pour la plupart des contrats, une fois que les entreprises ont signé, elles ont débuté les travaux sur fonds propres. Il y a eu des financements publics décaissés mais pour un montant pas très important », tente de se justifier Isidore Kwandja Ngembo, nommé à la tête du Comité national des 9èmes jeux de la Francophonie (CNJF) après le renvoi de Tshiyoyo. Au final, les Jeux qui devaient avoir lieu à Kinshasa seront probablement délocalisés à Kigali, pays membre… du Commonwealth où l’anglais a remplacé le français il y a une dizaine d’années comme langue officielle.
Il ne s’agit là que de quelques exemples, la face émergée de l’iceberg. Car il y a bien d’autres dossiers (comme celui, important, du bloc pétrolier octroyé aux Qataris en Ituri et à la frontière angolo-congolaise ; des chinchards, etc.). « Contrairement à une opinion répandue, la corruption est plus forte sous Félix Tshisekedi que sous Joseph Kabila. Simplement, celle-ci est plus diffuse. Autrement dit, elle est le fait d’un plus grand nombre de personnes. A l’époque de Kabila, la corruption était beaucoup plus concentrée au sommet de l’Etat, ce qui en renforçait d’ailleurs le caractère visible et donc spectaculaire », explique un fonctionnaire travaillant pour une institution internationale.
A l’évidence, Félix Tshisekedi en a conscience. Lors de son récent séjour, en fin d’année, dans le Grand Kasaï, le chef de l’Etat a publiquement dénoncé la non-exécution de certains projets pourtant déjà pré-financés par l’Etat congolais. Lors de ce périple kasaïen, au moment de quitter Mbuji-Mayi pour rejoindre Kananga, les conseillers de Félix Tshisekedi ont été copieusement conspués par la foule, les traitants de voleurs (« Biivi, Biivi », « Bena mutshima », en Tshiluba).

La multiplication des « affaires » s’explique également du fait de la faiblesse du gouvernement et des ministres qui le composent. « Face aux proches du président de la République, les ministres ne pèsent rien, à commencer par le premier d’entre eux », constate un ambassadeur en poste à Kinshasa. Parfaitement conscient de la situation ici aussi, Félix Tshisekedi songerait à remplacer l’actuel premier ministre, Sama Lukonde, qui à ses yeux « n’a pas les épaules suffisamment larges », comme il le répète à l’envie à ses proches.
Reste qu’il faudra bien plus au président RD congolais qu’un changement de casting pour tenter de sauver un mandat, plombé par une absence criante de résultats. C’est tout un mode de gouvernance qu’il lui faudrait revoir. A moins de deux ans de la présidentielle, alors que son esprit et son énergie sont tout entier tournés vers sa réélection, le défi, herculéen, paraît impossible à relever.


"RDC : 10 millions de dollars au minimum, c’est le coût de la « virée » de Félix Tshisekedi au Kasaï - 11 janvier 2022
= https://congolibere.com/rdc-10-millions-de-dollars-au-minimum-cest-le-cout-de-la-viree-de-felix-tshisekedi-au-kasai/


"Achat des équipements de sécurité et des véhicules pour Tshisekedi : Un marché de gré à gré de 58 millions USD attribué à une société au capital de 4000 USD -  14 janvier 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/01/14/achat-des-equipements-de-securite-et-des-vehicules-pour-tshisekedi-un-marche-de-gre-a-gre-de-58-millions-usd-attribue-a-une-societe-au-capital-de-4000-usd.html/102002/


"RDC : L’association Twibunge accuse Guylain Nyembo de vouloir manipuler la jeunesse Hemba pour des intérêts personnels - 15 janvier 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/15/rdc-lassociation-twibunge-accuse-guylain-nyembo-de-vouloir-manipuler-la-jeunesse-hemba-pour-des-interets-personnels.html/102090/



"UA: Félix Tshisekedi a présidé la dernière réunion du bureau de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement -  16 janvier 2022  
= https://actualite.cd/2022/01/16/ua-felix-tshisekedi-preside-la-derniere-reunion-du-bureau-de-la-conference-des-chefs

= https://www.voaafrique.com/a/tshisekedi-promet-de-d%C3%A9boulonner-le-syst%C3%A8me-dictatorial-de-kabila-avec-l-aide-am%C3%A9ricaine/4863034.html


"Les quatre leçons de la tournée de Tshisekedi dans le Kasaï - Po na GEC - 14/01/2022
= https://podcast.ausha.co/po-na-gec/les-quatre-lecons-de-la-tournee-de-tshisekedi-dans-le-kasai
« Toye mpo na koyiba mboka oyo te, koboma yango te. D’ailleurs, eloko ya koboma eza lisusu te mpo esi ekufa  ». Traduisez : « Nous ne sommes pas arrivés au pouvoir pour voler ce pays ni pour le détruire. D’ailleurs, il n’y a plus rien à détruire, car tout est déjà par terre. » Ces propos du président Félix Tshisekedi à Lodja, le 5 janvier 2022, ont suscité diverses interprétations au Congo. Mais au-delà des petites phrases polémiques, quelles sont les leçons à retenir de la tournée présidentielle dans l’espace kasaïen ?

Bonjour,
Je suis Trésor Kibangula, analyste politique au sein du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche de l’Université de New York. Vous écoutez le 46e numéro de Po Na GEC, notre capsule audio qui analyse les questions d’actualité en RDC. Nous sommes le vendredi 14 janvier 2022. Essayons de tirer les enseignements du dernier voyage d’itinérance du président Félix Tshisekedi.


Trois ans. Il aura donc fallu trois ans à Tshisekedi pour se rendre dans le Kasaï, en tant que président de la République. Du 24 décembre 2021 au 6 janvier 2022, le chef de l’État congolais a visité quelques villes, territoires et localités des cinq provinces du Grand Kasaï, sa région d’origine. Entre autres Mbuji-Mayi, Kabeya Kamuanga, Mupompa, Kabinda, Kananga, Tshikapa, Lodja… De ces voyages, il ressort un constat d'abandon de l’arrière-pays dans l’exécution des politiques publiques. C’est sans nul doute le premier enseignement. Une population qui croupit dans la misère, des salaires des fonctionnaires insuffisants pour faire face au coût de la vie et des infrastructures de base quasi-inexistantes. Tshisekedi aurait-il dû venir plus tôt « chez lui » pour s’en rendre compte ? Dans l’entourage du président, on évoque l’urgence sécuritaire qui l’aurait décidé à se rendre d’abord dans la partie est du pays. Aussi, se défend un proche du chef de l’État, « lorsqu’on devient président, sa province, sa tribu, c’est le Congo ».

Mais toujours est-il que, une fois au pouvoir, Tshisekedi s’est d’abord tourné vers l’extérieur. Personne n’a oublié les allers et retours du chef de l’État à l’étranger. Si certains de ces voyages ont aidé à obtenir des financements importants de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, la plupart d’entre eux n’ont pas entrainé d’investissements massifs dans le pays comme espéré. Et le temps presse. D’ici fin 2023, les Congolais vont demander des comptes. Quel sera alors le bilan du président sortant ? Dans la perspective des échéances électorales à venir, Tshisekedi compte visiter davantage l’intérieur du pays, endosser le costume d’un chef à l’écoute de son peuple, d’un chef qui veut palper du doigt les réalités locales, qui veut voir si les choses avancent dans le bon sens, ou pas. Se présenter finalement comme la solution à cet abandon de l’arrière-pays, tentant ainsi de se hisser au-dessus de la mêlée. Voilà le deuxième enseignement.

Le troisième enseignement, c’est ce que contient le sac de voyage du président. Un nouveau « projet phare » : le programme de développement local par territoire, autrement dénommé « programme de 145 territoires ». Sur fonds propress, le budget 2022 prévoit un peu plus de 181 millions de dollars, en attendant d’éventuels apports des partenaires extérieurs pour atteindre son coût total estimé à quelque 700 millions de dollars. L’idée consisterait à essayer de propulser le développement à la base, à partir de territoires.
Concrètement, il s’agira de lancer des petits projets dans chacun des 145 territoires du pays : des centres d’adduction d’eau motorisées ici, des constructions ou réhabilitations des édifices administratifs et des tronçons de routes de desserte agricole là-bas et partout des hôpitaux et des écoles de référence, …

Dernier enseignement, oui, vous l’avez compris, ces chantiers et projets annoncés rallongent la liste des promesses du chef de l’État. Le président Tshisekedi promet, entre autres, de relancer la Miba, d’électrifier plusieurs contrées, d’apporter de l’eau, de construire des routes, des écoles, des hôpitaux… À moins de deux ans du terme de son mandat.

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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 22/1/2022, 3:38 pm, édité 1 fois

ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

Message  ndonzwau 21/1/2022, 2:42 pm

REVENONS AU FAMEUX DÉVELOPPEMENT A LA BASE DE 145 TERRITOIRES, LE NOUVELLE TROUVAILLE QUI DÉFRAIE LA CHRONIQUE !

Des présumées bonnes solutions, des bonnes intentions pour développer le pays, des idées utiles, ce n’est pas tant ce qui manque chez notre Mulopwe Tshilombo. Le malheur est que leur matérialisation est quasi inexistante depuis qu’il les proclame. Si ce n’est pas l’impréparation, ce sont les incessants détournements des fonds publics auxquels nous assistons invariablement, alors le voici projet de développement de 145 territoires estimé à 450 millions USD déjà disponibles, semble-t-il, fera-t-il exception ?
C’est devenu la nouvelle attraction, les réunions autour se succèdent fiévreusement et un large comité de pilotage sous le haut patronage du PR et du PM avec les ministres sectoriels (Intérieur, Economie, Finances, Budget, Plan, Santé, Aménagement du territoire,, Formation professionnelle, Ressources hydrauliques…) a même été créé et le calendrier record détaillé mais en quoi consiste précisément ce projet ? 450 million de dollars USD seraient déjà disponibles, il n'y aura pas des détournements cette fois comme à l'accoutumée ?

Nous l'avons déjà dit : en gros il est question du développement rural, de l’aménagement du territoire, de la santé, de l’administration interne du pays, des communications et médias, dixit le Ministre des Communications. Il faut construire des routes, des centres de santé, des hôpitaux, des dessertes d'eau potable et même d'électricité et créer un tissu économique à travers le vaste pays. Le projet est considéré comme l’élément déclencheur incessant du développement du Congo, développement à la base en vue de réduire la pauvreté et les inégalités sociales particulièrement à l’intérieur du pays. Lors de son lancement à Kenge (Kwango/Bandundu) le 9 octobre 2021 posant symboliquement un projet d’adduction d’eau, de réhabilitation d’une école et de la construction des bureaux de l’administrateur du territoire, le PM a laissé entendre que ce programme permettra à chaque Congolais de bénéficier de l’argent qui va entrer dans les caisses de l’État. Ah bon !

Le Ministre des communications a précisé que le Président Tshisekedi comptait sur la population pour accompagner le projet et le surveiller afin d’atteindre les résultats escomptés et se base sur un objectif que chaque Congolais ait un toit et un champ dans son village - ce n'était pas le cas jusque là ? - et a ajouté que ce programme pourra être lancé dès ce mois de janvier : plus d’amateurisme et de perversité des projets des 100 jours, du projet Tshilejelu et autres ? Tant mieux même si on ne succombe pas aussi facilement à cet optimisme béat, le passé malheureux dans nos souvenirs, entre-temps Tshisekedi et les siens en ont-ils peut-être appris des leçons passées.

E n attendant il y'a aussi des critiques non pas tant au principe de modernisation contenu dans le programme de développement à la base mais dans sa mise en œuvre. C'est le cas du chatouilleux ODEP qui fait remarquer que tout y est incohérent et précise que comme les projets Tshilejelu et Zéro trou, il est géré en fait par par un gouvernement parallèle institué à la PR, une situation qui a pour conséquence la course à l’enrichissement illicite, foulant aux pieds les dispositions constitutionnelles. L'ODEP n'est pas le seul à être aussi critique d'autres observateurs reviennent sur les ratés passés qui sont dus largement au fait que les projets sont privatisés par la présidence et/ou le gouvernement qui n'ont pas la bonne connaissance des territoires.

Qui dit vrai ? Une certitude : sous Tshisekedi les différents projets ont continué à échouer en raison des détournements persistants comme avant? privatisés qu'ils sont par le cabinet présidentiel et le gouvernement. Quelles chances avons-nous que cet ambitieux programme de développement à la base enfin bien doté du dedans serve réellement nos 145 territoires ? Voilà où nous en sommes...



"RDC : Développement de 145 territoires, Félix Tshisekedi s’entretient avec le Comité de pilotage sur le calibrage du projet -  17 janvier 2022
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-developpement-de-145-territoires-felix-tshisekedi-sentretient-avec-le-comite-de-pilotage-sur-le-calibrage-du-projet/

" 450 millions USD déjà disponibles, le projet de développement de 145 territoires pourra être lancé dès ce mois de janvier - 17 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/17/450-millions-usd-deja-disponibles-le-projet-de-developpement-de-145-territoires-pourra

"RDC : 450 millions USD prévus pour le développement de 145 territoires - 16 janvier, 2022
= https://www.financialafrik.com/2022/01/16/rdc-450-millions-usd-prevus-pour-le-developpement-de-145-territoires/

b]"RDC : Sama Lukonde a lancé le Programme de développement à la base de 145 territoires depuis Kenge dans le Kwango -  09 oct 2021[/b]
= https://deskeco.com/2021/10/09/rdc-sama-lukonde-lance-le-programme-de-developpement-la-base-de-145-territoires-depuis-kenge-dans-le

"RDC : les régies financières s’engagent à mobiliser plus de 7 milliards USD en 2022 - 19 janvier
= https://www.financialafrik.com/2022/01/19/rdc-les-regies-financieres-sengagent-a-mobiliser-plus-de-7-milliards-usd-en-2022/

"RDC : baisse des prix des principaux produits d’exportation, excepté le cobalt et l’étain - 19 janvier, 2022
= https://www.financialafrik.com/2022/01/19/rdc-baisse-des-prix-des-principaux-produits-dexportation-excepte-le-cobalt-et-letain/

"La RDC crée une agence pour un soutien « intensif » aux PME et à l’artisanat - 13 janvier, 2022
= https://www.financialafrik.com/2022/01/13/la-rdc-cree-une-agence-pour-un-soutien-intensif-aux-pme-et-a-lartisanat/


"RDC : Le gouvernement déterminé à réaliser le projet de développement à la base de 145 territoires à un temps record - 20 janvier 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/01/20/rdc-le-gouvernement-determine-a-realiser-le-projet-de-developpement-a-la-base-de-145-territoires-a-un-temps-record.html/102403/

"Développement à la base : le gouvernement booste les 145 territoires
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2609

"RDC: ce que l’on sait du programme de développement de 145 territoires, chiffré à 1,6 milliard $ - 8 janvier 2022
= https://www.tsieleka.com/index.php/2022/01/08/rdc-ce-que-lon-sait-du-programme-de-developpement-de-145-territoires-chiffre-a-16-milliard/
Le président Félix Tshisekedi a bouclé le jeudi 6 janvier une tournée d’environ deux semaines dans le grand Kasaï. Partout où il est passé, le Chef de l’Etat congolais a vanté son nouveau programme de développement de 145 territoires. De quoi s’agit-il dans ce programme vanté à travers le pays ?

Selon le document du programme, le coût total indicatif du PDL-145T est estimé à 1 660 101 312 USD. Il prend aussi en compte 4 composantes transversales: Infrastructures socio-économiques de base (1 168 636 205 70,0 $); Économie rurale et chaînes de valeur (290 000 000 $) ; Renforcement des capacités locales (4 940 000 0,3 $) ; Système géoréférencé pour le suivi-évaluation (5 540 000 $).
S’agissant de la mise en œuvre du programme, l’exécution et gestion fiduciaire et coordination, il est prévu un montant de 117 529 296, soit 7% du coût global du projet a été affecté.
Ce financement est réparti sur trois exercices budgétaires à hauteur de : 300 millions USD pour 2021, 700 millions USD pour 2022 et 660,1 millions USD pour 2023 respectivement. Le gouvernement n’exclut pas la contribution des partenaires au développement.

Quelles priorités pour 1,6 milliard $ ?
Le programme ambitieux de Tshisekedi, qui prévoit de sortir 25 millions des congolais de la pauvreté multidimensionnelle, accorde une priorité importante aux  infrastructures de base. 1,1 milliard de dollars sera injecté pour la réhabilitation d’abord de 8.844 km des routes (132 millions $), l’entretien de  30.092 km de route de desserte agricole (75 millions $); 3.071 forages d’eau (76 millions), dont 21 par territoire; la construction de 1.450 logements pour les staffs dirigeants du territoire (145 millions), dont le prix unitaire est fixé à 100.000 $; 145 bâtiments administratifs seront aussi construit pour un coût unitaire de 200.000 dollars, soit 29 millions de dollars.
Le coût de réhabilitation d’un kilomètre de route de desserte agricole est prévu à 15.000 dollars et l’entretien à 2.500 dollars.
En ce qui concerne l’électrification, le gouvernement prévoit la construction de 418 mini centraux solaires, 104 millions sont affectés.  Des écoles (1.210), des centres de santé (788) seront réhabilités ou construits. Le programme fixe le coût de réhabilitation d’une école à 150.000 dollars et la construction à 257.000 dollars. Pour la réhabilitation des centres de santé, le prix fixé est de 150.000 dollars et à construire à 218.000 dollars.

Qui va gérer le programme ?
Le gouvernement préconise de créer un sous-compte du Compte général du Trésor public dénommé « PDL » qui sera ouvert à la Banque Centrale du Congo, pour assurer la disponibilité des ressources. Le Ministre des Finances ouvrira des comptes spéciaux dans des banques commerciales de la place en faveur des trois Agences d’exécution, qui seront recrutés dans le cadre du Programme et en faveur de la Coordination nationale.
«Conformément aux Plans de décaissement de chaque Agence d’exécution approuvés par le Comité de Pilotage Stratégique (CPS), les fonds y seront directement versés par le Ministre des Finances sur Instruction du Premier Ministre», précise le programme.
Ces Agences d’exécution vont aussi assurer la gestion fiduciaire et comptables, la passation des marchés et l’exécution des contrats en toute autonomie. Un rapport trimestriel d’exécution physique et financière devra être transmis par ces Agences au Comité Opérationnel National (CON) dans les trente-cinq jours, suivant la fin du trimestre finissant pour approbation avant sa transmission au Comité de Pilotage Stratégique (CPS).



"Programme de développement à la base de 145 territoires: « Tout est incohérent » , déplore l’ODEP - 7 janvier, 2022
= https://cas-info.ca/2022/01/programme-de-developpement-a-la-base-de-145-territoires-tout-est-incoherent-deplore-lodep/
L’observatoire de la dépense publique , (ODEP) s’est prononcé ce vendredi 08 janvier 2022, sur le Programme de développement à la base de 145 territoires, qui a été lancé le samedi 09 octobre 2021, par le premier ministre Sama Lukonde dans la ville de Kenge, Chef-lieu de la province de Kwango.
Cette plate forme des organisations de la société civile de la RDC, œuvrant dans le secteur des finances publiques, fait remarquer l’ODEP.
« A quel programme tient ce projet ? Tout est incohérent et quand vous faites la remarque on vous dit que vous êtes contre« , a indiqué Florimond Muteba, le PCA de l’ODEP.


Toujours selon l’ODEP , les projets Tshilejelu et Zéro trou « sont gérés par un gouvernement parallèle institué à la présidence de la République, une situation qui a pour conséquence la course à l’enrichissement illicite, foulant aux pieds les dispositions constitutionnelles » .
Le gouvernement vise à matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi de doter les 145 territoires de la RDC des infrastructures de base, des routes de desserte agricole et des stations d’adduction en eau potable.
Dans son discours-programme adopté en avril dernier à l’assemblée nationale, le Premier Ministre Sama Lukonde avait prôné le développement à la base en invitant chaque Congolais à avoir un toit et un champ dans son village. Le Gouvernement matérialise ce projet en dotant les territoires de la RDC des infrastructures de base. Environ 1 million USD seront investis par an dans chaque territoire.


" 145 TERRITOIRES SANS PLAN STRATEGIQUE DE DEVELOPPEMENT Une ambition démesurée du Gouvernement ? - 13 octobre 2021
= https://levraimoderateur.org/articles/145-territoires-sans-plan-strategique-de-developpement-une-ambition-demesuree-du-gouvernement
Mettre la charrue avant le bœuf. C’est ce que le Gouvernement Sama Lukonde tente de faire en initiant « le Programme de développement à la base de 145 territoires ». Une ambition légitime, certes, au vu de la précarité des conditions de vie des populations des provinces (70%), mais avec quels moyens ?
En effet, dans son discours-programme,  le premier Ministre Sama Lukonde avait prôné le développement à la base en invitant chaque Congolais à avoir un toit et un champ dans son village. Le Gouvernement matérialise ce projet en dotant les territoires de la RDC des infrastructures de base. Environ 1 million de dollars USD seront investis par an dans chaque territoire, note desco.com.

LANCEMENT
Ce  Programme de développement de 145 territoires permet, en effet, aux Congolais de bénéficier de l’argent entrant dans les caisses de l’État. Il a été lancé le samedi 9 octobre à la mission catholique de Lonzo, à 40 km de Kenge (Kwango).
A cette occasion, le Premier ministre a déclaré : «« Le Chef de l’État a dit qu’il faut que chaque Congolais puisse bénéficier de cet argent qui entre dans les caisses de l’État. Pour ce faire, nous devons descendre dans les territoires en vue de procéder à la distribution équitable de nos richesses. Aujourd’hui, nous sommes ici pour poser un acte symbolique. Au même moment que nous ici, tous les gouverneurs de province de la RDC sont saisis. Tous les administrateurs des 145 territoires de la RDC sont saisis. Dans chaque territoire, nous allons commencer le travail. […] Donc, nous sommes venus ici pour lancer tous ces travaux ».
Cela avant d’ajouter : « Symboliquement, nous avons un projet d’adduction d’eau, un projet de réhabilitation d’une école, le projet de l’administrateur du territoire, pour rester dans les axes que le Chef de l’État a définis pour nous. C’est une joie pour nous, parce que le programme qui commence aujourd’hui, restera pour toujours. Il va permettre le développement de nos provinces ».

REHABILITATION
Le Premier ministre a posé, toujours à Bukanga Lonzo, dans le sol le tuyau d’adduction d’eau motorisée de Bukanga Lonzo. Le gouvernement finance la réhabilitation de ce point de captage d’eau d’une capacité de 32m3 devant servir cette cité rurale. C’est le premier projet de développement à la base que le gouvernement a lancé dans le Kwango.
Mais, ces gestes n’apaisent pas les analystes quand on pense aux ratés enregistrés dans l’application de la politique de la gratuité de l’enseignement de base, on peut s’interroger pour savoir si le Gouvernement réussira cette fois-ci son pari. En effet, loin de nous l’idée de nous opposer à toute politique de modernisation des territoires devenus la proie des groupes rebelles et des exploitants miniers artisanaux, mais la logique simple voudrait que l’exécutif congolais adopte une démarche intégratrice pour permettre au plus grand nombre de partenaires de l’accompagner dans ce projet.

DECOLLAGE
Une démarche réparatrice de l’opération de création de 26 provinces lancée en 2015 sans mesures d’accompagnement efficace pour assurer le décollage rapide de nouvelles entités créées par le Gouvernement central. Des entités confrontées très tôt à une absence d’infrastructures d’accueil et de travail pour les nouveaux dirigeants et de ressources financières pour leur fonctionnement dans le cadre de la caisse de péréquation.
Les territoires, en effet, constituent la grande inconnue de l’économie congolaise avec leurs immenses ressources naturelles inexplorées et non transformées faute de politique d’industrialisation. Non seulement que leurs données échappent au Gouvernement central, mais encore leurs populations ne paient ni impôt ni taxe et sont tournées vers les pays frontaliers dans le cadre des échanges commerciaux que dans la contrebande des ressources naturelles. Ainsi, sur près de 20 milliards de dollars qui échappent au circuit formel de l’économie, une bonne partie est détenue par ces populations « laissées pour compte » par les décideurs de Kinshasa, qui consomment l’essentiel des budgets tant de l’État que des partenaires au développement. Une courbe qui pourrait être inversée avec la nouvelle politique gouvernementale.

PLAN STRATÉGIQUE

Pour cela, l’équipe dirigée par le Premier ministre Sama Lukonde aurait dû privilégier la mise sur pied du Plan stratégique du développement national et provincial, prenant en compte les spécificités de chaque entité. Car, il ne s’agit pas d’imposer un modèle de développement aux populations autochtones, mais plutôt de les faire participer à ce processus en tenant compte de leurs vrais besoins et de leur capacité à contribuer aux efforts d’augmentation des recettes publiques. Par conséquent, les entités décentralisées à commencer par les provinces ne devraient pas être supplantées par une opération qui peut être limitée dans le temps à l’approche des échéances électorales.
Vu sous cet angle, les réalités de chaque province devraient être minutieusement examinées, surtout que chaque entité est nantie de ressources naturelles importantes pour apporter sa pierre à l’édifice national. Mais, ce qui manque, c’est non seulement les infrastructures de communication, mais surtout un Plan stratégique de développement. Pendant longtemps, en effet, les différents Gouvernements ont commis l’erreur d’investir à la vaille que vaille des millions de dollars dans des routes qui ne résistent pas aux pluies. Un véritable saupoudrage qui n’a servi qu’à enrichir certains apparatchiks manipulant les marchés d’infrastructures.

INTERCONNEXION
Et pourtant, l’Exécutif congolais gagnerait en interconnectant les provinces pour formaliser un marché domestique de 80 millions de consommateurs, l’un de plus grands en Afrique. Malheureusement, ce n’est pas à ce résultat que tendent les actions des dirigeants congolais étonnés de revenir plusieurs fois sur les mêmes chantiers souvent très mal exécutés pendant que des millions de dollars sont sortis du trésor public.
Pour le cas d’espèce, le Premier ministre ne disposant pas d’un Plan stratégique ni des moyens financiers conséquents avec un budget de 6 milliards de dollars devrait par des projets pilotes. Le temps de veiller sur leur bonne exécution et de convaincre des investisseurs potentiels intéressés par des secteurs vitaux tels que l’habitat, l’énergie, les routes, la télécommunication… Amener la civilisation dans ces territoires devrait être le leitmotiv de la politique des pouvoirs publics.

DYNAMIQUE
De la sorte, le Gouvernement pourra freiner la dynamique de l’exode rural enclenchée après les pillages de 1991 et qui s’est amplifiée avec la persistance de l’insécurité dans les provinces de l’Est du pays. La réduction du taux de l’exode rural ne sera possible que siles jeunes sont convaincus de rester ou de regagner les territoires grâce à une politique asymétrique qui récompenserait les plus doués des Congolais engagés à apporter leur expertise dans les provinces. Ainsi, les médecins, agronomes, infirmiers, enseignants… qui chôment dans les centres-villes pourront être envoyés en provinces.
Ce retour aux racines nécessite, cependant, que des dispositions pratiques soient prises en termes de logements, électricité, internet, centres de santé, écoles… Toutes ces infrastructures sont actuellement construites à des prix abordables en tenant compte des matériaux locaux. C’est le cas de l’énergie avec les cours d’eau, le soleil abondant sous l’Equateur, les logements avec de la terre cuite ou du bois à profusion au Congo, l’internet déjà omniprésent avec le quadrillage des sociétés de télécommunications…

PROPAGANDE
Bref, il est possible de rendre les territoires fréquentables si en amont, il y a une véritable politique qui peut être implémentée de manière systématique en évitant toute propagande de mauvais goût auprès des populations dont la misère est indescriptible. Dans la démarche, le Gouvernement doit mettre à contribution les différentes entreprises évoluant au Congo dans le cadre de leur responsabilité sociale pour l’accompagner dans des domaines tels que la santé, l’éducation, l’environnement, le genre… Autant de secteurs où la responsabilité peut être utilement partagée comme ce fut le cas dans les années 1960.
Les vestiges de cette politique sont encore présents et se déclinent en termes des résidences de travailleurs et des cadres, hôpitaux, écoles, plantations, pistes d’atterrissage d’avion laissés par des sociétés telles que la SCTP, la Gécamines, la SNCC, la MIBA, les Lignes aériennes congolaises, la SNEL… D’aucuns s’étonnent que de nos jours, les entreprises qui s’installent au Congo se contentent de financer certains dirigeants et de faire l’impasse sur leur responsabilité sociale bien appliquée dans d’autres pays africains.

INITIATIVES
Les quelques initiatives enregistrées ces derniers temps se limitent à des bourses d’études, des dons et réfections des pavillons d’hôpitaux, mais pas de construction de logements même pour leurs propres agents. Si dans les centres-villes, elles ne le font pas, comment le feront-elles dans les territoires où le Gouvernement les attire ?


"La Chine va accompagner la RDC dans le projet de développement des 145 territoires - 21/01/2022[
= https://deskeco.com/index.php/2022/01/21/la-chine-va-accompagner-la-rdc-dans-le-projet-de-developpement-des-145-territoires

"CEEAC: Tshisekedi déplore pauvreté et chômage en Afrique centrale - 20 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/20/ceeac-tshisekedi-deplore-pauvrete-et-chomage-en-afrique-centrale


"Commémoration du 21èmeanniversaire de la mort de Laurent-Désiré Kabila/RDC : Willy Kaulu prêche aux congolais l’idéologie de l’auto-prise en charge - 20 janvier 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/01/20/nation/commemoration-du-21emeanniversaire-de-la-mort-de-laurent-desire-kabila-rdc-willy-kaulu-preche-aux-congolais-lideologie-de-lauto-prise-en-charge/

"Plan de Développement de la République Démocratique du Congo
= https://www.rdc.emb-japan.go.jp/files/000318254.pdf


Compatriotiqueme!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???  Empty Re: ET SI TSHISEKEDI ETAIT DEVENU A UNE CARICATURE PRES LE NOUVEAU MOBUTU, ROI DU ZAIRE ?! SON ACCUEIL TRIOMPHAL D'AVANT-HIER N'EN TEMOIGNE-T-IL PAS ? QUEL MAUVAIS SIGNAL ALORS ???

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