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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 31/5/2023, 11:39 am

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET ‘JK’ DES MAUVAIS JOURS !?! CE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE SE SOIT AMÉLIORÉE.

A l’approche des élections générales, le régime Tshisekedi est en train d’emprunter un périlleux virage, obstiné qu’il est de les gagner à tout prix ; on se demande alors si notre président n’en est pas devenu le premier VOYOU du pays plutôt que ses contradicteurs qu’il a qualifiés comme tels. TEL UN FOU DÉCHAÎNÉ MALGRÉ LUI IL VEUT IMPOSER SES DIKTATS, SA LOGIQUE DE TERREUR AU PAYS.
Qu’a-t-il à s’en prendre sauvagement aux opposants, que veut-il y gagner à part frauder aux élections comme si on ne le voyait pas venir ? RÉPRESSIONS ET ARRESTATIONS ARBITRAIRES des manifestants opposants qui ne s’expriment que pacifiquement, INTERDICTIONS DE CIRCULER aux leaders de l’opposition et hier ARRESTATION BRUTALE AU PIED DE L’AVION A NDJILI DU CONSEILLER SPÉCIAL DE KATUMBI, SALOMON IDI KALONDA.

Certains vont s’attarder sur l’influence de l’entourage et vont même jusqu’à le dédouaner sur les fronts où  lui n’est pas présent. Je n’y crois guère, il est pleinement responsable des différentes bavures.
Où veut-il aller, où va aller le pays avec cette terreur dictatoriale, comment ne se rend-il pas compte qu’il RISQUE DE METTRE LE PAYS A FEU ET A SANG qui embraseront même sa propre maison, la dictature ayant toujours une fin ??? Dans l’arrestation de Kalonda par exemple il y’a certes le POURQUOI qui intéresse au premier point mais il faut s’interroger sur le COMMENT, les CONDITIONS inacceptables de brutalité inutile qui ont eu lieu. En democratie, en Etat de droit il y’avait lieu de l’interpeller autrement plutôt que les méthodes qui s’apparentent à un enlèvement des bandits de grand chemin ; pas jusque-là quand-même…

Tshisekedi sera peut-être encore là jusqu’en 2028 mais quoi après. Quel souvenir veut-il laisser à la postérité : celui d’un dictateur ou d’un despote éclairé. Qu’attendre d »un régime qui devient UNE LÂCHE ET PIRE COPIE DE NOS DICTATURES PASSÉES, les Congolais doivent s’en rendre compte de plus en plus compte. Un dictateur est un dirigeant qui détient tous les pouvoirs, les exerce sans contrôle de façon autoritaire : voilà ce que fait aujourd’hui Tshisekedi auquel il faut ajouter un enrichissement immense rapide les 4 ans et demi déjà qu’il est là, un deal suspect avec Kagame qui l’enserre encore comme sa sous-traitrance traitresse de notre sécurité souveraine à l’étranger. A ne pas oublier que Tshisekedi n’a jamais été élu par les Congolais mais nommé lors d’un compromis à l’africaine. Voilà le sens du cocktail périlleux que représente aujourd’hui Tshisekedi…

Katumbi reste heureusement optimiste, convaincu que l’opposition ne peut que gagner face à Tshisekedi vu son bilan médiocre. Tant mieux sauf que le scrutin risque fort de ne pas être transparent d’où la nécessité urgente d’une stratégie qui pousse à contester efficacement la fraude, un candidat et/ou un ticket commun dès maintenant serait selon moi ce levier de pression efficace car son absence fait croire que l’opposition n’est pas encore prête avec des problèmes à régler en son sein.
Désolé au vu de ce qu’il se passe aujourd’hui, je n’avais pas discours plus engageant.
Attendons la suite.

PS. Dans l'arrestation de Kalonda il y'a certes le POURQUOI qui intéresse au premier point mais il est aussi important de s'interroger sur le COMMENT, les CONDITIONS inacceptables de brutalité inutile qui ont eu lieu. En démocratie, en Etat de droit il y'avait lieu de l'interpeller autrement plutôt que les méthodes barbares qui s'apparentent à un enlèvement de bandits de grand chemin qui ont été utilisées. [/u]



"Kinshasa : Salomon Idi Kalonda, conseiller de Moise Katumbi, arrêté à l’aéroport de Ndjili -  30/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/30/actualite/politique/kinshasa-salomon-idi-kalonda-conseiller-de-moise-katumbi-arrete

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(Photo d'archive)
Arrivée à Kindu (Maniema) de Salomon Idi Kalonda, initiateur de l’ASBL DSKD, dimanche 31 juillet 2022.
Radio Okapi/Ph. Florence Kiza


Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi, a été arrêté ce mardi 30 mai à l’aéroport de Ndjili. Les raisons de cette arrestation ne sont pas encore connues. On ignore aussi l’endroit où est conduit Salomon Idi.Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, on voit des agents des services de sécurité dans un pickup blanc entrainer Salomon Idi de force, alors qu’il s’apprêtait à prendre place à bord d’un avion.

Cette arrestation est immédiatement condamnée par Moise Katumbi sur son compte twitter :« L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Idi Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer ! ».Delly Sessanga condamne, selon lui, la volonté du pouvoir de réduire au silence les opposants :« L’enlèvement des acteurs politiques pour les réduire au silence est une pratique condamnable, propre aux dictatures. Après l’enlèvement de mon collaborateur  Lens Omelonga, détenu depuis plus de 30 jours à l’ANR, je déplore celui de Salomon Idi aujourd’hui à l’aéroport de Ndjili ».

RDC: arrestation de l’opposant Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi  30/05/2023
= https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20230530-rdc-arrestation-de-l-opposant-salomon-idi-kalonda-conseiller-sp%C3%A9cial-de-mo%C3%AFse-katumbi
En République démocratique du Congo (RDC), le climat politique se durcit à 6 mois des élections générales. Cet 30 mai 2023, dans la capitale Kinshasa, l’opposant Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, a été arrêté par les services de renseignements à l’aéroport international de N’djili alors qu’il s’apprêtait à quitter Kinshasa avec l’opposant. L’opposition et des organisations de la société civile s’insurgent : Moïse Katumbi parle d’un enlèvement «crapuleux» ; c’est la démocratie qui est «morte», réagit l’ancien Premier ministre Matata Ponyo ; Georges Kapiamba, de la société civile, exige sa libération immédiate. Les autorités n’ont pas encore communiqué sur les raisons de cette arrestation.

"En RDC, arrestation du bras droit de Moïse Katumbi - 30.05.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1449175/politique/en-rdc-arrestation-du-bras-droit-de-moise-katumbi/
Le conseiller spécial du leader d’Ensemble pour la République, Salomon Idi Kalonda, a été arrêté ce mardi 30 mai à l’aéroport international de N’Djili. L’opposant et candidat à la prochaine présidentielle dénonce une « grave dérive dictatoriale ».

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L’opposant congolais Moïse Katumbi (g.) à Genève, devant le palais Wilson, le 2 juin 2017. :copyright: Fabrice Coffrini/AFP

Que s’est-il passé à l’aéroport international de N’Djili ce mardi 30 mai ? Après avoir passé plusieurs jours à Kinshasa, Moïse Katumbi et son équipe avaient décidé de regagner Lubumbashi. Les formalités de voyage étant réglées, ils s’apprêtaient à prendre l’avion quand les services de sécurité sont intervenus.
« C’est à ce moment-là que les éléments de la garde présidentielle sont venus jusqu’au tarmac et ont enlevé mon conseiller spécial [Salomon Idi Kalonda]« , s’indigne le leader d’Ensemble pour la République. « Aucun document n’a été présenté, et il a été enlevé comme un voleur », affirme-t-il.
À LIREMoïse Katumbi ne mettra pas les pieds dans le Kongo-Central


"Katumbi dénonce « l’enlèvement crapuleux » de son bras droit Salomon Idi Kalonda - 30 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/30/katumbi-denonce-lenlevement-crapuleux-de-son-bras-droit-salomon-idi-kalonda

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Arrestation de Salomon Idi Kalonda

Un pick-up de couleur blanche, des agents en tenues civiles et d’autres en treillis surgissent en trombe à quelques mètres de la tour de l'aéroport de Ndjili. Salomon Idi Kalonda est brutalement embarqué. Médusés, les témoins dont Moïse Katumbi assistent à la scène. Les plus prompts n’ont que le temps de filmer quelques bribes de vidéos qui ont fait le tour du web congolais. Le puissant et influent conseiller spécial de l’ex-gouverneur est conduit à une destination jusque-là inconnue.
« L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux », dénonce Moïse Katumbi qui voit en cet acte la « fin de l’Etat de droit » puis qu’assis sur « aucune base juridique », peste t-il avant de s’interroger sur le reproche qui est fait à cet homme de l’ombre. « Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer », a ajouté Moise Katumbi.

Postant l’une de ces vidéos, Augustin Matata s’est également étonné du traitement réservé à Salomon Idi Kalonda: « Voilà comment le collaborateur immédiat d’un opposant politique et candidat président de la République est traité en RDC ».
Et d’ajouter: « Voilà l’image d’un État de droit à Kinshasa. Quel jour un congolais accepterait d’être collaborateur d’un politicien dans le pays ? La démocratie est morte ».
Delly Sesanga, pour sa part, ne va pas par quatre chemins. Pour lui il s’agit d’un kidnapping avec un objectif clair. « L' enlèvement des acteurs politiques pour les réduire au silence est une pratique condamnable propre aux dictatures ». Dans son message, il rappelle également « l’enlèvement » de son collaborateur Lens Omelonga « détenu depuis plus de 30 jours à l’ANR ».
Le Parti Ensemble pour la République annonce une communication portante « dans les heures qui viennent ». 
Les autorités ne se sont pas encore prononcées sur ce dossier qui intervient 17 jours avant la tenue d’une autre manifestation de l’opposition.  Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata ont multiplié des actions contre le pouvoir ces derniers jours. Ils « unissent leurs idées et forces pour mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation des élections dans le délai constitutionnel ».
Réunissant autour d’eux d’autres opposants, ils appellent la population « à résister et à exercer une vigilance citoyenne ». Ces quatre candidats s’engagent à demeurer solidaires dans l’unité d’idées et d’actions pour « faire aboutir la lutte du peuple congolais pour un véritable État de droit ». Ils lancent également l’appel à la société civile et annoncent une série d’actions pour « faire aboutir leurs revendications ». Leur première activité de grande "envergure" était la marche du 20 mai dernier, qui avait pour but de dénoncer « l'insécurité grandissante, la vie chère et la misère du peuple, le processus électoral chaotique ».

"Arrestation de Salomon Idi Kalonda : « La RDC va à la dérive et au chaos », dénonce le parti de Katumbi - MAI 30, 2023
= https://infos.cd/actualite/politique/arrestation-de-salomon-idi-kalonda-la-rdc-va-a-la-derive-et-acu-chaos-denonce-le-parti-de-katumbi/25554/
Ensemble pour la République vient de réagir à l’arrestation, ce mardi, de son représentant dans l’espace grand Kivu, Salomon Idi Kalonda Della.
Dans un communiqué parvenu à INFOS.CD, signé par son secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge, le parti de Moïse estime que « la RDC va à la dérive et au chaos ».


Il dénonce ce qu’il qualifie « d’enlèvement crapuleux » de Salomon Idi Kalonda ainsi que « toutes les malveillances dont les autorités semblent alimenter, le climat politique déjà délétère dans notre pays ».
Ensemble pour la République appelle à la « solidarité de la communauté internationale face à un peuple en péril ».[/size]
Le conseiller principal de Moïse Katumbi a été arrêté ce mardi à l’aéroport de Kinshasa alors qu’il s’apprêtait à prendre son avion pour un retour à Lubumbashi.

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"Repression policière de la marche de l’opposition : « on accable le Chef de l’État, ses ministres, comme si c’étaient eux sur terrain » (Peter Kazadi) - 24.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122325_repression_policiere_de_la_marche_de_l_opposition_on_accable_le_chef_de_l_etat_ses_ministres_comme_si_c_etaient_eux_sur_terrain_peter_kazadi.html


"DECRY INFOS 30.5.23,ARRESTATION SK DELLA,FATSHI A RDV AVK LA MORT.AFF. BALUBA,A.KABUYA,AUTEUR IGNORE"



"#RDC :Salomon Kalonda, le conseiller spécial de Moise Katumbi, a été arrêté à l'aéroport de N'djili - 30.05.2023



"Arrestation De Salomon SK DELLA, Peter TIANI explose sur le plateau de Merveille BAELENGE - 31.05.2023"



"ACTU EXPLIQUÉE 30.05 : TSHILOMBO L'APPRENTI DICTATEUR CRÉE LA TERREUR : UN PROCHE DE KATUMBI ARRÊTÉ"




"RDC: Manifestation de l’opposition bras de fer avec l’autorité – La RDC saisi la CPI – Felix - 29.05.2023
= https://www.congoindependant.com/rdc-manifestation-de-lopposition-bras-de-fer-avec-lautorite-la-rdc-saisi-la-cpi-felix-en-chine/





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 3/6/2023, 12:50 pm, édité 6 fois

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Message  ndonzwau 31/5/2023, 10:11 pm

Le régime de Tshisekedi fait exactement et même en pire avec cette répression sauvage ce qu'il reprochait hier dans l'opposition aux régimes de 'JK' et de Mobutu. UNE LÂCHE ET PIRE COPIE DE NOS DICTATURES PASSÉES DONT LES CONGOLAIS SE RENDENT DE PLUS EN PLUS COMPTE !!!

Un dictateur est un dirigeant qui détient tous les pouvoirs, les exerce sans contrôle de façon autoritaire : voilà  ce que fait aujourd'hui Tshisekedi auquel il faut ajouter un enrichissement immense rapide les 4 ans et demi déjà qu'il est là, un deal suspect avec Kagame qui l'enserre encore comme sa sous-traitrance traitresse de notre sécurité souveraine à l'étranger. A ne pas oublier que Tshisekedi n'a jamais été élu par les Congolais mais nommé  lors d'un compromis à l'africaine. Voilà le sens du cocktail périlleux que représente aujourd'hui Tshisekedi...

Une bonne nouvelle pour ceux qui soutiennent l'opposition ? Katumbi reste convaincu que l'opposition ne peut que gagner face à Tshisekedi vu son bilan médiocre. Tant mieux sauf que le scrutin risque fort de ne pas être transparent d'où la nécessité urgente d'une stratégie qui pousse à contester efficacement la fraude, un candidat et/ou un ticket commun dès maintenant serait selon moi ce levier de pression efficace car son absence fait croire que l'opposition n'est pas encore prête avec des problèmes à régler en son sein...



"En RDC, la tension monte entre pouvoir et opposition -  31.05.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/05/31/en-rdc-la-tension-monte-entre-pouvoir-et-opposition_6175623_3212.html7
Le président Tshisekedi accuse l’opposition de travailler pour empêcher la tenue de la présidentielle en décembre, alors que la classe politique craint un « hold-up électoral ».

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L’un des leaders de l’opposition et candidat à l’élection présidentielle de décembre, Moïse Katumbi, à Kinshasa le 6 novembre 2020. ARSENE MPIANA / AFP

La scène qui se déroule sur le tarmac de l’aéroport de Ndjili à Kinshasa, mardi 30 mai, a tout d’inhabituelle. Alors que le candidat à la présidentielle de décembre, Moïse Katumbi, est en train d’embarquer à bord d’un vol pour Lubumbashi, la capitale de la province du Katanga, son conseiller spécial Salomon Idi Della est interpellé sans ménagement par des forces de l’ordre vêtues de noir et contraint de monter à bord d’un 4x4.
« Après un mois passé à Kinshasa, ils étaient une dizaine à accompagner Moïse Katumbi à Lubumbashi, mais seul M. Salomon a été arrêté. Depuis plusieurs jours, on craignait des arrestations de membres de l’opposition, mais nous ne savons pas ce qu’on nous reproche », explique Olivier Kamitatu, le porte-parole du président d’Ensemble pour la République, joint par Le Monde. L’ancien gouverneur du Katanga a aussitôt dénoncé une arrestation « arbitraire et illégale », sommant « les autorités » de « s’expliquer et de le libérer ».
Lire aussi : En RDC, un front anti-Tshisekedi se dessine en vue de l’élection présidentielle de décembre.
L’indignation de Moïse Katumbi a aussitôt été suivie de celles d’autres membres de l’opposition congolaise. « La démocratie est morte », s’est exclamé l’ancien premier ministre Matata Ponyo Mapon, également candidat déclaré à la prochaine présidentielle. Alors que le scrutin est prévu dans sept mois, ces prétendants font désormais front commun face au pouvoir du président Félix Tshisekedi. Et, à tour de rôle, dénoncent leurs déconvenues.

« Intimidation »
Quatre jours avant l’épisode de l’aéroport, M. Mapon s’était plaint d’être interdit d’entrer dans Kikwit (à l’est de Kinshasa), parlant d’« intimidation » – il a finalement pu y tenir son meeting. Juste avant, c’est Moïse Katumbi qui se voyait empêché de se rendre dans la province du Kongo-Central. Pendant plusieurs heures, la police avait barré les routes du cortège de l’ancien gouverneur, bloquant le trafic routier et contraignant finalement la délégation politique à rebrousser chemin. L’entourage du gouverneur du Kongo-Central, Guy Bandu, a expliqué cette décision par les conditions sécuritaires, qui ne permettent pas selon lui de tenir des manifestations politiques de grande ampleur.
Lire aussi : RDC : l’ONU condamne la répression d’une marche, un opposant crie à la « dérive dictatoriale »

La tension entre le pouvoir de M. Tshisekedi et l’opposition est montée d’un cran ces dernières semaines. Le 24 mai, un sit-in de protestation devant la Commission électorale a été dispersé sans ménagement quand, quatre jours plus tôt, une manifestation avait été sévèrement réprimée. Les images d’un enfant de 12 ans subissant lors du défilé ce jour-là des coups de pied, des coups de bâton et des gifles de la part de policiers ont fait scandale.
L’Union européenne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni… mais aussi la puissante conférence épiscopale ont condamné l’usage excessif de la force de la part de la police face aux manifestants du 20 mai. Jamais Félix Tshisekedi n’avait suscité pareilles réprobations depuis son arrivée avoir début 2019.

Chercher le chaos ?
Faisant la tournée des hôpitaux pour s’enquérir de l’état de santé des blessés, le président a reconnu « des excès » qu’il impute à la police et au régime précédent, dirigé par Joseph Kabila. « Vous devez aussi comprendre que nous avons une police qui, pendant dix-huit ans, a été vidée de sa substance. On recrutait des jeunes gens qu’on habillait en uniforme, mais sans formation, sans rien. Ils étaient envoyés au casse-pipe pour faire des victimes et terroriser la population », a-t-il expliqué. Selon Félix Tshisekedi, l’opposition a elle-même une part de responsabilité : « Cette police, pas très au fait, a été poussée à bout par une meute des gens qui ont été embrigadés, payés et peut-être drogués pour provoquer et agresser les policiers. »
Lire aussi : RDC : comment ramener la paix dans l’est du pays ?

Depuis la Chine, où il effectuait une visite d’Etat du 23 au 29 mai, Félix Tshisekedi a accusé l’opposition de travailler pour empêcher la tenue des élections, alors que la classe politique craint un « glissement » du calendrier : « Je ne sais pas finalement ce qu’elle [l’opposition] veut. Elle a dénoncé la Commission électorale et la Cour constitutionnelle. Finalement, elle a rejoint le processus [électoral]. (…) On ne sait pas ce qu’on veut. »
Il a même accusé l’opposition de chercher le chaos : « Cela rejoint exactement les mêmes velléités de cet horrible voisin [le Rwanda] qui veut déstabiliser la RDC dans l’est du pays. Ils veulent maintenant emmener des foyers de tension au cœur de Kinshasa tout en comptant aussi une ébullition du côté du Katanga. Nous sommes au courant de tout ça. Et nous allons nous défendre bec et ongles. »


"Moïse Katumbi exige la libération de Salomon Kalonda - 31/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/moise-katumbi-exige-la-liberation-de-salomon-kalonda/
L’arrestation de Salomon Idi Kalonda, hier mardi 30 mai, sur le tarmac de l’aéroport de N’djili continue à défrayer la chronique. Devenue virale sur les réseaux sociaux, la vidéo sur son interpellation suscite l’indignation de plusieurs internautes qui n’apprécient pas  »la brutalité avec laquelle ce conseiller spécial de Moïse Katumbi a été harponné dans un pays qui se veut un Etat de droit ». Le président national d’Ensemble pour la République exige sa libération.

« L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de N’djili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer! », écrit Moïse Katumbi sur son compte Twitter.Abordé par Top Congo FM, le porte-parole adjoint de Moïse Katumbi assure que Salomon Idi Kalonda a été cueilli au pied de l’avion, alors qu »il était en voie de regagner Lubumbashi avec toute la délégation d’Ensemble pour la République. « …C’est une chose déplorable. Ce sont ces méthodes que nous déplorons. On aurait aimé qu’il soit invité et qu’on lui fasse savoir ce qu’on lui reproche », regrette, pour sa part, Francis Kalombo.
« …Nous ne comprenons pas pourquoi, se plaint-il. C’est vraiment un enlèvement parce qu’on ne sait pas la destination où on l’a emmené, ni ce qui lui est reproché. Nous ne sommes au courant de rien. Des militaires sont venus en jeep sur le tarmac. Il a été ramassé comme un citoyen vulgaire. Cette manière d’embarquer une personne, de l’arrêter, est un spectacle que nous ne voulons pas. Il en va de l’image du Congo« .« Nous craignons pour sa vie. Sa vie est mise en branle aujourd’hui, parce qu’on ne sait pas quel est son état en cet instant. Nous demandons sa libération. Si on a des choses à lui reprocher que la justice le lui dise. Chacun a des droits et des devoirs, mais lorsque les droits les plus élémentaires ne sont respectés, qu’est-ce-que vous voulez ?« , s’alarme Francis Kalombo.

« Salomon Kalonda, mon jeune frère et Conseiller spécial de Moïse Katumbi, est présentement détenu à la Demiap. Les éléments trouvés sur place lui ont refusé le droit d’accéder à sa nourriture et ses produits pharmaceutiques que je lui ai apportés« , renchérit pour sa part Moïse Moni Della.« Voilà comment le collaborateur immédiat d’un opposant politique et candidat président de la République est traité en RDC. Voilà l’image d’un État de droit à Kinshasa. Quel jour un Congolais accepterait d’être collaborateur d’un politicien dans le pays ? La démocratie est morte« , s’indigne Matata Ponyo sur son compte twitter. » L’arrestation brutale et illégale de Salomon Kalonda est une illustration de plus de la dérive dictatoriale en cours en RDC. Le rétrécissement des libertés publiques et l’arbitraire ramène notre pays en arrière. Nous assistons aux signes avant-coureur d’un régime sur la fin « , martèle pour sa part Martin Fayulu. 

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Base-1F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Base-2F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Base-3



"Moïse Katumbi : « Face à Félix Tshisekedi, l’opposition ne peut que gagner » - 31.05.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1449499/politique/moise-katumbi-face-a-felix-tshisekedi-lopposition-ne-peut-que-gagner/
A en croire l’ancien gouverneur du Katanga, le président sortant aura du mal à s’imposer dans les urnes. Il estime néanmoins prématuré de discuter d’une candidature unique de l’opposition à la présidentielle prévue en décembre prochain.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Jad20230531-ass-rdc-moise-katumbi2-1256x628-1685548353
Moïse Katumbi, l’un des quatre leaders de l’opposition et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle congolaise. :copyright: JC Guillaume/REPORTERS-REA

Empêché il y a quelques jours de se rendre dans la province du Kongo-Central, puis témoin en début de semaine de l’arrestation brutale de l’un de ses principaux conseillers, Moïse Katumbi se dit déterminé à tenir tête au président Félix Tshisekedi, qu’il compte affronter dans les urnes en décembre prochain. Il en est convaincu : le bilan « médiocre » du président sortant jouera en sa défaveur, et lui a toutes ses chances. Mais encore faut-il, insiste-t-il, que le scrutin soit transparent.
À LIREEn RDC, arrestation du bras droit de Moïse Katumbi

Jeune Afrique : Vous étiez présent ce mardi 30 mai lorsque votre conseiller spécial, Salomon Idi Kalonda, a été arrêté à l’aéroport de N’Djili par les renseignements militaires. Vous a-t-on dit pourquoi ? 
Moïse Katumbi : Aucune explication n’a été donnée. Nous entendons maintenant dire qu’on lui reproche d’avoir un chauffeur militaire et d’avoir porté une arme à feu sans autorisation, mais tout cela est faux. D’ailleurs, il n’a pas été arrêté comme vous le dites, mais enlevé par des éléments de la garde présidentielle. Ils se sont saisis de lui, sans présenter aucun document.


"Arrestation de Salomon Kalonda : “L’enlèvement des acteurs politiques pour les réduire au silence est une pratique condamnable propre aux dictatures” (Sessanga) ! - 30.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122578_arrestation_de_salomon_kalonda_l_enlevement_des_acteurs_politiques_pour_les_reduire_au_silence_est_une_pratique_condamnable_propre_aux_dictatures_sessanga.html

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Sessanga_parlement_23_234_jpg_711_473_1

Quelques minutes après l’interpellation du conseiller spécial, de l’opposant Moïse Katumbi, plusieurs voix se sont levées pour condamner ce qu’elles qualifient de la dictature. C’est le cas de l’opposant Delly Sessanga.Dans un tweet, il accuse le gouvernement de vouloir réduire au silence des acteurs politiques par des enlèvements et arrestations arbitraires.“L’enlèvement des acteurs politiques pour les réduire au silence est une pratique condamnable propre aux dictatures”, a-t-il écrit.
Et d’ajouter : “Après l’enlèvement de mon collaborateur Lens Omeonga, détenu depuis plus de 30 jours à l’ANR, je déplore celui de Salomon Kalonda aujourd’hui à l’aéro de Ndjili”.Signalons que le conseiller spécial de Katumbi, Salomon Kalonda a été interpellé ce mardi à l’aéroport international de Nd’jili, alors qu’il voulait se rendre à Lubumbashi.


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"VOICI LES RAISONS DE L'ARRESTATION DE SALOMON IDI ET DES VIOLENCES SUBIES PAR LES CADRES D'ENSEMBLE - 30.05.2023"




"DÉBAT PR LA NATION AVEC GRAMIC & BOLODJWA: EMPOISONNEMENT SK DELLA,TRICHERIE FICHIER ÉLECTORAL - 01.06.2023"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:19 am, édité 1 fois

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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty Re: F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 2/6/2023, 5:21 pm

Quelques journaux comme politico.cd ou congolbere.com tentent de donner un résumé des faits et émettent des hypothèses d'enquête sur l'arrestation de Kalonda.  

Il y apparaît notament que Tshisekedi dont on n'ignore plus l'incompétence dans sa fonction pouvait devenir malin méchant en laissant murir des plans  d'interpellation des opposants autour de tous les leaders d'opposition, des mandats d’arrêt à l'encontre des hommes- clés de leur entourage auraient déjà été préparés à l'avance. Dans ce sens une probable arrestation du Conseiller de Katumbi aurait été boutiquee et l'entourage de celui-ci le savait mais il doutait que Tshisekedi passe vraiment à l'acte et quand ? Des raisons de port d’arme illégal et meme de double nationalité auraient  été évoquées mais on sait que chez-nous de tels prétextes ne sont là que pour cacher des raisons de stratégie politique plus profonde. Sur le champ Katumbi a dénoncé une arrestation arbitraire et illégale, un enlèvement crapuleux, sans base juridique et a exigé sa libération.

Salomon Kalonda est devenu l'homme qui murmure à l'oreille de Katumbi, un rouage capital dans son administration - et un témoin qui peut être gênant pour certains (suivez mon regard !) - , son interpellation est donc un acte très osé de la part du pouvoir. Comme Kabund, à la Demiap Kalonda est le prisonnier personnel de Tshisekedi, ce qui est inacceptable du coté de Katumbi. Pour l'heure les raisons précises de cette arrestation ne sont pas livrées, on convoque vaguement des des raisons d’enquêtes sur des faits touchant à la sécurité nationale.
Les avocats de Kalonda n'ont pas eu accès au dossier sans doute vide. D'ores et déjà il parait évident que l'Etat de droit claironné à satiété par le pouvoir est absent et que la seule justification d'une cible assumée par Tshisekedi qu'est Katumbi a poussé à cette escalade des pas bien suspects. Katumbi serait donc l'opposant majeur de Tshisekedi qu'il veut neutraliser par tous les moyens.  Le tour des trois autres viendra-t-il ; est-il que pour le moment c'est du coté de Katumbi que les flèches tombent.

Questions essentielles :
- qu'est-ce que le pays va-t-il y gagner, y'a-t-il quelque soupçon du changement attendu avec cet usage excessif de la force ?
- le pouvoir accuse l'opposition de rechercher le chaos mais qui d'entre les deux est le vrai coupable, celui qui réprime les manifestants pacifiques ou celle qui revendique des élections justes ; d'où vient la violence ici sinon de la soldatesque du pouvoir qui réprime les manifestants, sans cela les manifestations auraient été tout à fait pacifiques ?
En vérité en vérité il faut le répéter encore et encore : LE POUVOIR EN PLACE EST EN TRAIN DE PRENDRE DES CHEMINS AUTORITAIRES COMME LES POUVOIRS PRECEDENTS, UNE PERNICIEUSE HABITUDE QUI NOUS TIENT AUX PIEDS ET QUI RISQUE DE NOUS PRIVER DES CHANCES DE FAIRE AVANCER NOTRE PAYS !!!

PS Une flopée d'ambassades, États-Unis, Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, France, Grèce, Italie, Japon,  Norvège, Pays -Bas, Portugal, Royaume -Uni,  Suède, Suisse, République Tchèque, l’Union Européenne ont commis exprès une déclaration commune pour réitérer leur volonté d’accompagner la RDC sur la voie des échéances électorales compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes de décembre 2023.
Après avoir pris acte des efforts de la Ceni, ils s'adressent directement au pouvoir en condamnant l'usage excessif de la force contre les manifestants, la restriction de leurs libertés d'expression et de réunion... Mais par expérience nous aurions tort de prendre cela au pied de la lettre : nous savons qu'à l'occasion de ces illustrations malheureuses de dérive dictatoriale, ils ne viendront pas directement à notre secours, ils s'en réfèreront à nos propres efforts de résistance ; tant mieux ou tant pis...



"RDC : Les vérités de l’affaire Salomon idi Kalonda Della - 01.06.2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/06/01/rdc-les-verites-de-laffaire-salomon-idi-kalonda-della.html/133682/
Arrêté spectaculairement le 30 mai à Kinshasa, Salomon idi Kalonda Della est detenu par les Services Spécialisés des Forces armées, apprend POLITICO.CD dans cette enquête exclusive. Pourquoi cette arrestation ? Qui est Salomon Della ? Qu’est-ce qui lui est repproché ? POLITICO.CD vous dit tout.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Kalonda-1024x576

Le jeudi 30 mai 2023, Kinshasa se réveillait dans une accalmie, après plusieurs jours de tension entre politiques, notamment autour de la marche des opposants brutalement réprimée par les forces de police le 20 mai et celle qui suivi une semaine après, faisant plutôt flop. Nul n’aurait alors pu s’imaginer d’un tel rebondissement. Pas même Moïse Katumbi et Salomon Idi Kalonda Della. Généralement très bien informés, le duo avait pris soin de lever le camp de Kinshasa qu’ils avaient investi, auréolés de leur « succès » autour de cette marche qui a fragilisé l’image du président Félix Tshisekedi et de sa vision « du peuple d’abord ».
A l’aéroport international de N’djili, Moïse Katumbi est sur le point de monter dans son avion privé lors qu’un Pickup  fait surface, tel dans un film américain. Derrière, des hommes armés, certains en tenue militaire. Il s’engouffre au milieu de la troupe qui accompagne le leader du parti Ensemble pour la République. « Dans un premier moment, nous avons cru qu’ils étaient venus pour le Président (Katumbi). Mais les choses se sont passées tellement vite que personne n’a su comment réagir », explique un proche de l’ancien gouverneur du Katanga à POLITICO.CD. Le raid est dirigé vers Salmon Idi Kalonda, bras droit de Moïse Katumbi, il est « pris », placé brutalement dans la cabine du pickup, et, de manière aussi ahurissante, encagoulé. Pas plus de 3 minutes. L’affaire est réglée.

Le web explose. Un des membres de la suite de Katumbi avait filmé la scène. Aussitôt, la vidéo est envoyée au réseau de communication des opposants. Un boucan s’ensuit. « C’était très choquant.  Mais c’était du pain béni. On a assuré la circulation de la vie », commente un journaliste travaillant pour Moïse Katumbi. « C’est choquant, même nous, nous n’avions jamais arrêté Salomon Della », dit un proche de Joseph Kabila, qui commentait alors l’actualité.
La surprise est totale. Pourtant, à l’issue des manifestations du 20 mai à Kinshasa, le même Salomon Della était au courant d’un probable projet d’arrestation à son encontre. Il s’était alors empressé de faire diffuser la nouvelle via son réseau de communication, très bien structuré et composé de plusieurs journalistes de renom notamment internationaux et de patrons de presse locale. « Des mandats d’arrêt ont été préparés à l’encontre d’hommes-clés dans l’entourage des principaux candidats d’opposition à la présidentielle en RDC » affirmait un article publié le 25 mai sur le site du média « Congo Libéré ». « Pour autant, personne ne s’imaginait que Tshisekedi ne passe à l’acte », commente un proche de Katumbi.

Surpris, mais pas du tout pris à contre-pied. Rapidement, le réseau de communication de Katumbi monte au créneau. Quelques minutes à peine après cette arrestation, le média français Jeune Afrique publie notamment un article qui affirme alors que Della serait interpellé pour des raisons de port d’arme illégale. Leaders d’opinion, opposant, politiques, activistes et même journaliste montent instinctivement au créneau pour alors dénoncer cette arrestation. « L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer ! », a tweeté Moïse Katumbi, qui a fini par découler en direction de Lubumbashi, promettant certes de revenir vers Kinshasa.

L’homme qui murmure à l’oreille de Katumbi
Il a la fonction officielle du « Directeur financier » du club de Football de Tout-puissant Mazembe, qui appartient à Moïse Katumbi. Néanmoins, autour de l’ancien gouverneur, il joue le rôle de l’ombre. Il est celui « qui murmure à l’oreille du Chef ». L’homme dont la biographie n’est écrite nulle part est un self-made-man qui côtoie alors Katumbi depuis des décennies. Discret mais efficace, voire secrètes, il a été de toutes les tractations politiques ou diplomatiques dans lesquelles a été impliqué Moïse Katumbi. Néanmoins, ces dernières années, son rôle est devenu de plus en plus pondérant. Il n’est plus que celui qui « porte le sac » du président d’Ensemble, surtout avec Olivier Kamitatu à côté.
L’homme a surtout pris le temps de prendre discrètement l’épaisseur. Alors que les projecteurs étaient braqués sur Moïse Katumbi depuis son divorce d’avec Joseph Kabila en 2014, Salomon Kalonda créé, en 2016 , le Parti National pour la Démocratie et le Développement (PND), qui deviendra deuxième force politique dans l’opposition en RDC durant les législatives de 2018, comptant 12 députés à l’Assemblée nationale et 12 élus au sein des assemblées provinciales — soit autant de députés que le MLC de Jean-Pierre Bemba. A la création d’Ensemble pour la République, il est officiellement confirmé au poste  de Conseiller spécial politique de Moïse Katumbi.  De retour en RDC en 2020 à l’issue d’un grand de fer autour de son passeport, il est alors positionné comme le maitre à jouer politique de Katumbi, capable d’entretenir l’impressionnant réseau de presse à sa commande que d’exécuter les stratégies politiques bien souvent ficelées autour des liasses de dollars.

En 2021, après s’être malignement allié à Félix Tshisekedi, faisant éclater l’alliance du Chef de l’Etat avec Joseph Kabila, Moïse Katumbi a clairement déclaré ses ambitions et savait pertinemment que l’actuel pouvoir allait alors le prendre en chasse. L’ancien gouverneur pouvait alors compté sur son Parti, mal également et surtout sur Salomon Della. Pourtant habitué à rester derrière l’écran, l’homme a pris les devants ce derniers temps, se faisant filmer tantôt au milieu de foules, tantôt en train de faire un don dans son Maniema natal, ou encore en train d’inaugurer, par-ci et là, un ouvrage réalisé par ses soins.  Il doit s’appuyer sur son parcours et ses qualités naturelles de contact. « En tant que personne, c’est quelqu’un de très chaleureux. Il est d’ailleurs le canal par lequel même des adversaires de Katumbi passent », explique Litsani Choukran, Fondateur de POLITICO.CD. «  A titre personnel,  j’entretiens une relation fraternelle avec Salomon Della. J’ai très peu d’amis et il fait partie de ma famille. C’est quelqu’un de très bien et je le porte toujours dans mon cœur », témoigne Litsani Choukran, l’éditorialiste.

Néanmoins, Salomon Della n’est pas seulement un « gentil » bienfaiteur. Il est également celui qui entretient les réseaux médiatiques de Katumbi. « Tous les journalistes, hommes politiques, activistes ou je ne sais qui qui soutiennent Katumbi sont entretenus pas lui. C’est lui qui mobilise, orchestre, paie et diffuse« , explique une source proche de Joseph Kabila qui a requis l’anonymat. « Il orchestre même des campagne de dénigrement et tout ce qui va avec. C’est donc normal que tous ses employés haussent le ton« , enfonce-t-on du côté de l’UDPS au pouvoir.
Peu de temps après son arrestation, les spéculations sont allées dans tous les sens mais personne à Kinshasa ne pouvait en dire avec certitude les raisons. Dans la soirée, son frère Moni Della, ancien prisonnier politique du régime de Joseph Kabila, annonce que Salomon est détenu à l’ex « DEMIAP », le Service congolais de renseignements militaires. Dans une interview sur France24, le porte-parole du gouvernement, le ministre Patrick Muyaya confirme l’arrestation, disant toutefois ne pas en savoir plus.  
Contacté par POLITICO.CD, un haut-responsable des « Services Spécialisés des Forces armées » confirme « Salomon Idi Kalonda Della, cadre et Haut représentant Chargé de la Région Grand Kivu du parti politique Ensemble pour la République et Conseiller Politique de Monsieur Moïse Katumbi, a été interpellé, le mardi 30 mai 2023, à l’aéroport international de N’djili, pour des raisons d’enquêtes sur des faits touchant à la sécurité nationale », sans toutefois en dire plus.  Et alors que l’opposition, notamment des proches de Moïse Katumbi accusaient Félix Tshisekedi d’être «  le donneur d’ordre » de cette arrestation, ce haut responsable, qui a requis l’anonymat, dément cette hypothèse.

« Une question de sécurité nationale »
 « Contrairement à ce qui se propage sur les réseaux sociaux et autres médias affirmant l’implication de la Présidence de la République dans ce dossier, les Services Spécialisés des Forces armées démentent formellement cette rumeur et rassure de la poursuite, en toute indépendance, des enquêtes », dit-il.  Notre source dément par ailleurs les accusation de traitement inhumain dont avait fait échos le frère de Salomon Della. « Conformément aux principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus, les Services Spécialisés des Forces armées rassurent que Monsieur Salomon Idi Kalonda Della bénéficie d’un traitement correct et digne. Il n’est soumis ni à la torture ni à d’autres peines ou traitements cruels ou encore inhumains », dit-il.

En février dernier, une personne a trouvé la mort et plus de 20 autres grièvement blessées à la suite des troubles survenus, dans un centre d’enrôlement des électeurs à Kindu (Maniema). Ces troubles avaient lieu durant l’enrôlement de Salomom Della dans centre  de l’EP. Mamboleo. A cette époque, les députés proches du bras droit de Moïse Katumbi avaient accusé des  membres de l’UDPS, d’être fautifs. La thèse qu’avait réfuté le gouverneur intérimaire du Maniema, Afani Idriss Mangala qui reconnait tout de même qu’il y a eu mort d’homme et des blessés.
A l’époque, Salomon Della avait pris en charge les blessés, promettant de porter plainte. On ignore cependant si ces incidents sont la cause de son arrestation, d’autant plus qu’il s’agisse ici d’une affaire civile.  Néanmoins, interrogé sur les raisons de cette arrestation, notre source au sein des Services de Sécurité a refusé de « commenter une affaire dont les enquêtes sont toujours en cours».  Une autre source haut placée au sein des services de Sécurité précisément cependant à ce sujet : «Il faut savoir que toute personne physique ou morale  n’a pas le droit d’utiliser des militaires sans qualité et inciter de ces derniers à commettre des actes contraires au règlement militaire ».  
Durant son intervention à la télévision France24, le ministre Patrick Muyaya, qui avait certes affirmé ne pas connaître les raisons de l’arrestation de M. Della, a cependant dénoncé le fait que l’opposition soit inscrite dans un schéma qui chercher « à créer le chaos ». Il dénonçait en autres les manifestations du 20 mai dernier où, outre les dénonciations de répression, au-moins 27 policiers ont été blessés par des manifestants. Plusieurs images diffusés sur les réseaux sociaux ont montré des gardes du corps de Moïse Katumbi armés au cœurs des manifestation.


"RDC : Bras droit de Moïse Katumbi et pièce maitresse de l’opposition, Salomon Kalonda Della arrêté sur ordre de Félix Tshisekedi - 30 mai 2023
= https://congolibere.com/rdc-bras-droit-de-moise-katumbi-et-piece-maitresse-de-lopposition-salomon-kalonda-della-arrete-sur-ordre-de-felix-tshisekedi/amp/

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Salomon-kalonda-est-un-fin-stratege-cest-pourquoi-felix-tshisekedi-qui-connait-ses-qualites-cherchent-a-le-neutraliser-696x392
salomon (Kalonda) est un fin stratège. C'est pourquoi Félix Tshisekedi, qui connait ses qualités pour l'avoir assidument fréquenté entre 2016 et 2018 quand ils combattaient ensemble le régime de Joseph Kabila, cherche à le neutraliser :copyright: DR

Homme discret connu pour son efficacité et son sens de l’organisation, Salomon Idi Kalonda Della a été brutalement interpellé ce mardi 30 mai 2023 sur le tarmac de l’aéroport de Ndjili/Kinshasa par des éléments de la Garde républicaine. L’ordre de l’arrêter a été donné le 21 mai dernier par Félix Tshisekedi, le président RD congolais qui est prêt à tout pour conserver le pouvoir. Au risque de plonger le pays dans le chaos.
Les images vidéos témoignent de la brutalité avec laquelle Salomon Idi Kalonda Della a été arrêté ce mardi 20 mai sur le tarmac de l’aéroport de Ndjili/Kinshasa alors qu’il s’apprêtait à rentrer à Lubumbashi après un séjour d’un mois dans la capitale RD congolaise.
Aussitôt, Moïse Katumbi, dont il est le bras droit, a dénoncé « une arrestation arbitraire et illégale », doublée d’« un enlèvement crapuleux » sans « aucune base juridique ». Il n’est pas le seul. Toute la journée, les messages d’indignation et de condamnation se sont succédés à un rythme effréné sur les réseaux sociaux.[/size]

Prévisible
Cette arrestation, Salomon Kalonda s’y attendait. Une source au sein de la Présidence l’avait alerté le 21 mai dernier, soit un jour après exactement la marche de l’opposition violemment réprimée par le pouvoir. « Le président a donné l’ordre de t’arrêter. Il ne veut rien entendre à ce sujet », indiquait la source.[/size]
A l’origine, l’arrestation du conseiller spécial de Moïse Katumi aurait dû intervenir jeudi dernier, lors du sit-in prévu par l’opposition devant la CENI (lire notre article). Prudent, l’intéressé, qui se trouve d’habitude toujours aux côtés de Moïse Katumbi, ne s’était cette fois-ci pas rendu à la manifestation.[/size]

Fragiliser l’opposition
La seule occasion qu’il restait au pouvoir de mettre la main sur « SK » comme il est surnommé, avant qu’il ne rentre à Lubumbashi, le fief de Moïse Katumbi, c’était donc ce mardi sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa. Ce sont les éléments de la Garde républicaine, la garde prétorienne de Félix Tshisekedi, qui se sont chargés de la besogne. Une quinzaine lourdement armés. Certains en tenue militaire, d’autres en civil.
A travers cette arrestation, l’objectif du régime de Kinshasa est clair : « fragiliser les principales figures de l’opposition en vue de la présidentielle en neutralisant les hommes clés dans leur entourage car eux sont quasiment intouchables », nous expliquait il y a quelques jours une source au sein des services de renseignement (lire notre article).

Héritier d’Augustin Katumba Mwanke et meneur de jeu
Souvent comparé à feu Augustin Katumba Mwanke pour sa finesse d’analyse et son sens stratégique (que Félix Thisekedi connait et redoute), Salomon Kalonda savait qu’il était le numéro un sur la liste. « Salomon (Kalonda) est un fin stratège. C’est pourquoi Félix Tshisekedi, qui connait ses qualités pour l’avoir assidument fréquenté entre 2016 et 2018 quand ils combattaient ensemble le régime de Joseph Kabila, cherche à le neutraliser », explique un ancien ministre qui connait intimement les deux hommes.
« Salomon dans une équipe de football, c’est le meneur de jeu. Le numéro 10. C’est lui qui organise le jeu. Quand il n’est plus là, l’équipe n’a plus le même rendement », commente un ministre européen, toujours en poste, qui le connait bien. « C’est un coup très rude pour l’opposition. »[/size]
D’autres sources, toutes concordantes, insistent sur la dimension personnelle dans cette affaire. « Les messages postés sur les réseaux sociaux par Salomon Kalonda, rappelant notamment comment Moïse Katumbi avait bien traité Etienne Tshisekedi quand il était gouverneur, ont particulièrement vexé le président. Celui-ci ne supporte pas d’être comparé à son père. »

Crainte d’empoisonnement
Ce soir, l’entourage de Salomon Kalonda craint pour sa vie. Celui-ci aurait été amené au siège de la Demiap à Kinshasa. Son frère Moïse Moni Della, un compagnon de route d’Etienne Tshisekedi, s’y est rendu, comme ses avocats. Mais personne n’a pu le voir, ni lui parler. Sur place, les agents ont refusé de prendre la nourriture qui lui a été apportée par sa famille, tout comme les médicaments qu’il doit prendre quotidiennement.
« J’ai moi-même été en prison. Je connais comment les choses se passent. On affame et on assoiffe les prisonniers pour les obliger à manger ce que les agents donnent. Et là, c’est l’empoisonnement », s’inquiète Moïse Moni Della. L’homme sait de quoi il parle. Sous les régimes précédents, il a effectué plusieurs séjours en prison en raison de son engagement du côté de l’opposition.
Cette crainte est-elle avérée ou exagérée ? Félix Tshisekedi, en pleine dérive répressive, a montré ces derniers jours qu’il était capable de tout. Y compris des pires ignominies.

"Urgent / RDC : Pour museler l’opposition, le régime Tshisekedi veut faire arrêter Olivier Kamitatu, Salomon Kalonda Della, Don Pierrot Sadiki, Prince Epenge, Lexxus Legal, Franklin Tshiamala… - 25.05.2023
= https://congolibere.com/urgent-rdc-pour-museler-lopposition-le-regime-tshisekedi-veut-faire-arreter-olivier-kamitatu-salomon-kalonda-della-prince-epenge-lexxus-legal-franklin-tshiamala/amp/

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Des mandats d’arrêt ont été préparés à l’encontre d’hommes-clés dans l’entourage des principaux candidats d’opposition à la présidentielle en RDC. Fébrile à quelques mois de la date des élections, le pouvoir de Félix Tshisekedi est en pleine dérive autoritaire. Mais la communauté internationale est bien décidée à ne pas le laisser faire. Certains hauts-dirigeants congolais font déjà l’objet d’une instruction en vue de futures sanctions. 
« Les mandats sont prêts. Ne manquent plus que l’occasion pour les faire exécuter », indiquent plusieurs sources au sein des services de renseignement, en rupture de ban avec leur hiérarchie.

Cette occasion, en réalité un prétexte, aurait pu être le sit-in de ce jeudi à Kinshasa devant la CENI, celui-ci ayant été interdit par le gouverneur Gentiny Ngobila. Un escadron spécial de la police avait même été prévu pour interpeller « les cibles ».
Ces mandats d’arrêt visent des personnalités-clés dans l’entourage des principaux candidats de l’opposition. Moins intouchables, estime le pouvoir, que les principaux leaders eux-mêmes : Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Mata Ponyo et Delly Sesanga dont l’éventuelle arrestation provoquerait un tollé dans le pays comme à l’international.
Il s’agit notamment de Prince Epenge et d’Alex Dende, alias Lexxus Legal, proches de Martin Fayulu ; d’Olivier Kamitatu, de Salomon Kalonda, de Don Pierrot Sadiki et du député Innocent Kazembe, quatre fidèles de Moïse Katumbi ; ou encore de Franklin Tshiamala, le secrétaire général de LGD, le parti d’Augustin Matata Ponyo.
L’objectif du régime de Kinshasa, en pleine dérive autoritaire, est de « fragiliser les principales figures de l’opposition en vue de la présidentielle en neutralisant les hommes clés dans leur entourage », explique une source au sein d’un autre service de renseignement.
Informés, les Etats-Unis et l’Union européenne, entre autres, suivent de près la situation.
Cet épisode est le dernier volet d’une série d’événements qui a vu le pouvoir s’en prendre avec acharnement à l’opposition : répression brutale de la manifestation pacifique de l’opposition du 20 mai à Kinshasa (plus de 150 blessés), arrestation d’activistes et d’opposants (dont le député provincial Mike Mukebayi), censure de médias, interdiction (illégale) faite à Moïse Katumbi de se rendre au Kongo Central, etc.
Il illustre la fuite en avant du régime de Félix Tshisekedi est en train de glisser de façon accélérée sur une pente dangereuse. Celui-ci d’ailleurs est désormais dans le viseur de la communauté internationale pour « entrave au processus électoral libre et transparent » et « atteinte aux libertés individuelles et fondamentales ». Certaines de ses principales figures font l’objet d’une instruction en vue de futures sanctions. Une liste de noms circulent d’ores et déjà.


"RDC : « On savait que Félix Tshisekedi était incompétent. On sait désormais aussi qu’il est méchant » - 23 mai 2023
= https://congolibere.com/rdc-on-savait-que-felix-tshisekedi-etait-incompetent-on-sait-desormais-aussi-quil-est-mechant/amp/
La brutale répression samedi 20 mai 2023 de la marche pacifique de l’opposition – dont le bilan oscille autour de 150 blessés, peut être plus, du côté des manifestants – a révélé la vraie nature du régime de Tshisekedi, désormais comparé à celui de Joseph Kabila. Après avoir bénéficié d’une relative bienveillance, le président RD congolais voit le regard changer à son endroit, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Ce lundi 22 mai, deux jours après la brutale répression de la marche pacifique de l’opposition à Kinshasa, en l’espace de quelques minutes, les communiqués se sont enchainés. De concert, les Etats-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni, etc., usant de la même formulation pour marquer leur parfait alignement, ont fait part de leur réprobation à l’endroit des événements du 20 mai. Une première depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi en 2019.

Quelques heures, plus tôt, dans un communiqué d’une rare sévérité, la CENCO, instance congolaise la plus crédible à l’international et très respectée en RDC, qui a observé la marche du 20 mai, dénonçait sa « répression ignoble et sauvage », de même que la collusion entre la police et « la milice de l’UDPS », le parti de Félix Tshisekedi (lire à ce sujet le très instructif article de La Libre Belgique)
Sentant le malaise s’installer, Félix Tshisekedi, poussé par ses communicants, a, à grands renforts de caméras et de journalistes stipendiés, fait lundi la tournée des hôpitaux. Objectif : se faire photographier aux côtés des victimes pour montrer sa compassion.

Pompier-pyromane
Mais le procédé, qui n’a rien à envier aux opérations de communication en Chine ou en Corée du Nord, ne leurre personne. « (Félix Tshisekedi) se comporter comme un pompier-pyromane. Il vient verser des larmes de crocodile sur le lit d’hôpital d’un enfant, brutalisé par des policiers qu’il s’est empressé le même jour de féliciter. Il a fait la même chose avec une journaliste gravement blessée à la machette par la milice de l’UDPS », vitupère un responsable de La Lucha qui pointe du doigt « le cynisme et le machiavélisme » du président RD congolais.
De fait, quelques heures seulement après avoir voulu faire montre, devant les caméras et les objectifs des photographes, de sa compassion à l’endroit des victimes de la répression de la marche du 20 mai, Félix Tshisekedi est venu féliciter les forces de sécurité qui ont officié lors de cette même marche, saluant leur… professionnalisme ! « Au moment où l’on déplore l’usage excessif et disproportionnée de la force par la police contre les manifestants, Félix Tshisekedi la félicite pour ce qu’il considère comme travail bien fait », déplore Michaël Tshibangu, l’un des conseillers de Moïse Katumbi.
Un en-même temps qui vire à la schizophrénie ? Pas tout à fait, estime ce professeur en science politique en poste en Belgique. « C’est assez rationnel en fait. Face à l’émotion suscitée par cette extrême violence, Félix Tshisekedi ne pouvait ne rien dire. D’où cette mise en scène visant à afficher un visage humain ». « Mais », poursuit l’universitaire, « son régime est si impopulaire que, comme Joseph Kabila en son temps, il compte davantage sur l’armée et sur la police (épaulées au besoin par la milice de l’UDPS, NDLR) que sur les voix des Congolais pour se maintenir au pouvoir. D’où la scène à laquelle on a assisté hier (lundi 22 mai) qui n’est contradictoire qu’en apparence ».

« Ce n’est pas en 2016 que Félix Tshisekedi risque de nous ramener, mais en 1996 »
Mais la principale victime de la répression violente de la manifestation pacifique de l’opposition de ce 20 mai est sans doute Félix Tshisekedi lui-même qui est tenu comme le premier responsable des violences. « Penser que tout cela a pu se faire à son insu est au mieux naïf, au pire mensonger », avertit un membre de la CENCO.
D’ailleurs, personne ne s’y trompe. En l’espace de quelques heures, le regard sur le régime de Félix Tshisekedi a changé. « Je me souviens en 2019, quand La Lucha a commencé à mettre un signe égal entre Thisekedi et Kabila, tout le monde trouvait cela excessif. Aujourd’hui, avec le recul, on peut dire que c’est eux qui avait raison », explique un haut-diplomate occidental en poste à Kinshasa.
Un point de vue partagé par un de ses confrères. « Jusqu’à présent, tout le monde le sait, Félix Thisekedi avait l’image de quelqu’un d’incompétent. Son bilan est d’ailleurs particulièrement mauvais. Désormais, on sait également qu’il a le même rapport à la démocratie et à l’Etat de droit que son prédécesseur. Qu’il peut être aussi brutal et méchant », cingle ce diplomate très influent, fin connaisseur du Congo, actuellement en poste à New York.
[Se sachant incapable de remporter les élections à la régulière, Félix Tshisekedi, qui s’accroche au pouvoir comme une moule à son rocher, est entrainé dans une fuite en avant vers un raidissement autoritaire. Avec le risque d’entrainer le pays tout entier dans le chaos. Comme le dit un membre du Comité laïc de coordination (CLC), très inquiet sur la situation, « ce n’est pas en 2016 que Félix Tshisekedi risque de nous ramener, mais en 1996 ».


"Katumbi sur Félix Tshiseskedi : “Il m’avait même proposé la primature, mais j’ai refusé” ! - 02.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122722_katumbi_sur_felix_tshiseskedi_il_m_avait_meme_propose_la_primature_mais_j_ai_refuse.html
Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023, Moïse Katumbi révèle d’avoir rejeté en 2020, l’offre du président Félix Tshiseskedi devenir Premier ministre.
Selon lui, il ne regrette pas d’avoir soutenu Félix Tshisekedi après son divorce d’avec Joseph Kabila en octobre 2020.


“Le président m’avait demandé mon aide parce que le pays était en danger. Si je suis venu, si j’ai répondu à son appel, c’est pour sauver le peuple. Il m’avait même proposé la primature, mais j’ai refusé”, a-t-il déclaré.
Cette sortie médiatique intervient alors qu’il y a quelques jours l’accès lui a été refusé dans la province du Kongo-Central. Il a également été témoin en début de semaine de l’arrestation brutale de l’un de ses principaux conseillers.
Moïse Katumbi se dit déterminé à tenir tête au président Félix Tshisekedi, qu’il compte affronter dans les urnes en décembre prochain.


"Les ambassades occidentales invitent la classe politique congolaise “de veiller à ce que ce processus électoral soit pacifique et de rejeter toute incitation à la violence pendant la campagne électorale”(Déclaration) ! - 02.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122723_les_ambassades_occidentales_invitent_la_classe_politique_congolaise_de_veiller_a_ce_que_ce_processus_electoral_soit_pacifique_et_de_rejeter_toute_incitation_a_la_violence_pendant_la_campagne_electorale_declaration.html
Des ambassades des États-Unis, de l’ Allemagne, de la Belgique, du Canada, de l’Espagne, de la France, de la Grèce, de l’Italie, du Japon, de la Norvège, des Pays -Bas, du Portugal, du Royaume -Uni, de la Suède, de la Suisse, de la République Tchèque, et de la Délégation de l’Union Européenne réitèrent leur volonté d’accompagner la République Démocratique du Congo et sa population sur la voie des échéances électorales compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes de décembre 2023.

Les ambassades de ces différents pays et l’UE prenant acte, dans une déclaration conjointe rendue publique ce vendredi 02 juin, des efforts soutenus que la commission électorale nationale indépendante ( CENI) a consacrées pour la mise en œuvre de ce processus, militent pour que ce processus réponde aux aspirations des congolais.[/size]
“Nous prenons acte des efforts soutenus que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a consacré pour mettre en œuvre ce processus”, lit-on dans ce document.[/size]
Par la même occasion, elles invitent toute la classe politique congolaise de veiller à ce que ce processus électoral soit pacifique et de rejeter toute incitation à la violence pendant la campagne électorale.[/size]
“Nous soulignons également que tous les dirigeants politiques, qu’ils soient dans l’opposition ou alignés sur la majorité au pouvoir, partagent la responsabilité de veiller à ce que ce processus électoral soit pacifique et de rejeter toute incitation à la violence pendant la campagne électorale”, ont-elles souligné.[/size]
Dans cette déclaration, elles insistent aussi, sur le respect des droits démocratiques fondamentaux et à l’égalité des chances pour tous les candidats.[/size]
“Nous condamnons les efforts visant à diviser la population sur la base de l’appartenance ethnique, de la langue, de la région ou de l’origine, et nous appelons les parties prenantes à promouvoir l’inclusion plutôt que la division et à condamner la diffusion de discours de haine”.[/size]
Par ailleurs, ils soulignent que la tenue d’élections compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes, conformément à la constitution et à la loi électorale de la RDC avec un débat sain et robuste sur des sujets importants pour tous les citoyens de la RDC  est un élément clé dans l’exercice de la démocratie en RDC.[/size]
“Nous, les partenaires soussignés, réitérons notre engagement à soutenir la RDC dans cet effort”, concluent-elles.[/size]

Ci-dessous l’intégralité du document !
F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  20230602_115211
F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  20230602_115214
= https://actualite.cd/2023/06/02/elections-en-rdc-16-pays-occidentaux-et-lue-appellent-au-respect-des-droits
= https://actualite.cd/2023/06/02/rdc-lapproche-des-elections-les-partenaires-occidentaux-insistent-notamment-sur-la
= https://www.forumdesas.net/2023/06/declaration-conjointe-des-ambassades-des-etats-unis-lallemagne-la-belgique-le-canada-lespagne-la-france-la-grece-litalie-le-japon-la-norvege-les-pays-bas-le-portu/


"RDC: le FCC de Kabila dénonce la montée du tribalisme, la corruption et l’enrichissement illicite sous Tshisekedi - 3 juin 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/06/03/rdc-le-fcc-de-kabila-denonce-la-montee-du-tribalisme-la-corruption-et-lenrichissement-illicite-sous-tshisekedi.html/133760/
Le Front Commun pour le Congo (FCC), une plateforme de l’opposition a, à travers une déclaration faite à Kinshasa, déplorée la détérioration de la situation sociale et économique en République démocratique du Congo.
D’après les animateurs de la famille politique du Président honoraire Joseph Kabila, cette dégradation est caractérisée par la chute vertigineuse du franc congolais face à une flambée des prix de produits de première nécessité entraînant une perte du pouvoir d’achat comparable. A les en croire, la dégringolade de la monnaie nationale face aux devises étrangères est la pire de l’histoire du pays.


Toujours à propos de la situation sociale de la RDC, le Front Commun pour le Congo a fustigé la gestion « chaotique » du pays caractérisée selon ses propos, par la montée du « tribalisme, le détournement ostentatoire de deniers public, la corruption, la concussion, l’enrichissement illicite, insolent et honteux ».
En outre, le FCC a condamné les violations « flagrantes, manifestes et récurrentes » des droits fondamentaux reconnus à tout être humain, à la presse, à l’opposition et la société civile; droits consacrés par la constitution et les instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par la République démocratique du Congo.

Cette position du Front Commun pour le Congo est consécutive à la répression par la Police nationale congolaise, de la manifestation organisée le 20 Mai dernier par le bloc de l’opposition formé par Martin Fayulu ( ECiDé), Matata Ponyo (LGD), Moïse Katumbi (Ensemble pour la République) et Delly Sesanga (Envol). L’usage disproportionné de la force contre les manifestants avait suscité indignation et tollé général. Le gouvernement, les partis politiques de tous bords, les mouvements citoyens et la communauté internationale avaient dénoncé la répression de cette manifestation pacifique.
« C’est ici l’occasion d’interpeller la communauté internationale d’être impartiale en sanctionnant les commanditaires et les exécutants de ces violations », plaide le FCC.
Dans un autre registre, les acteurs politiques pro-Kabila ont déploré l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire qui serait à la solde du régime Tshisekedi, insécurisant les justiciables.


"La classe politique rd congolaise n’a pas tiré les leçons du passé - 02/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/la-classe-politique-rd-congolaise-na-pas-tire-les-lecons-du-passe/
Nous assistons ces derniers jours à des scènes qui sont loin d’être celles qu’on devrait connaître dans un pays dit démocratique. De la dérive policière à l’intolérance politique en passant par des arrestations arbitraires et fantaisistes des opposants politiques, sans omettre l’absence de l’autorité de l’Etat, les Congolais commencent à avoir peur pour leur avenir.
Des critiques de tous genres ont été faites depuis des années à nos acteurs politiques qui se sont donné pour mission de rendre notre pays plus beau qu’avant l’indépendance. Pourquoi ces critiques? Parce qu’il est clairement établi que la descente aux enfers de l’Etat congolais est la conséquence de l’incurie de ceux qui se retrouvent dans les institutions publiques.


Un ancien chef d’État africain s’était permis de venir nous lancer publiquement à la figure, à Kinshasa, devant des caméras du monde, et sans ambages que la classe politique congolaise était la plus médiocre du continent noir. Quelle honte? Il était reparti chez lui sans qu’il y ait eu une quelconque protestation de la part de ceux qu’il a humiliés. À analyser cette attitude de près, nous pouvons affirmer au regard des turbulences actuelles que ce silence- là était un aveu d’échec. Qui ne dit mot consent, dit un célèbre adage.
Les ex Zaïrois avaient honni, peut-être avec raison, le régime totalitaire et dictatorial qui les avait déshumanisés. Le 17 mai 1997 c’était la liesse populaire dans les rues de Kinshasa lors de la chute de ce régime. La joie n’a été que de courte durée malheureusement.
Après trois cycles électoraux organisés de la manière dont nous connaissons tous, celui de 2023 se prépare dans un contexte particulier où des hommes au pouvoir se proclament des ex opposants, bien que nous sachions du fond de nos coeurs d’où viennent la plupart d’entre eux.
Ce qui paraît curieux est la résurgence des méthodes qui ont été décriées hier et qui ont justifié le lynchage du régime qu’on tenait à tout prix à remplacer par tous les moyens possibles. Où allons-nous alors?
À la veille de grandes échéances électorales du mois de décembre 2023, tous les patriotes de gauche et de droite sont invités à se faire violence et mettre un peu d’eau dans leur vin afin d’éviter l’embrasement du pays. Personne ne gagnerait rien en cas d’un tel scénario.


"Moïse Katumbi : « Face à Félix Tshisekedi, l’opposition ne peut que gagner » - 31 mai 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1449499/politique/moise-katumbi-face-a-felix-tshisekedi-lopposition-ne-peut-que-gagner/
À en croire l’ancien gouverneur du Katanga, le président sortant aura du mal à s’imposer dans les urnes. Il estime néanmoins prématuré de discuter d’une candidature unique de l’opposition à la présidentielle prévue en décembre prochain.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Jad20230531-ass-rdc-moise-katumbi2-1256x628-1685548353
Moïse Katumbi, l’un des quatre leaders de l’opposition et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle congolaise. :copyright: JC Guillaume/REPORTERS-REA

Empêché il y a quelques jours de se rendre dans la province du Kongo-Central, puis témoin en début de semaine de l’arrestation brutale de l’un de ses principaux conseillers, Moïse Katumbi se dit déterminé à tenir tête au président Félix Tshisekedi, qu’il compte affronter dans les urnes en décembre prochain. Il en est convaincu : le bilan « médiocre » du président sortant jouera en sa défaveur, et lui a toutes ses chances. Mais encore faut-il, insiste-t-il, que le scrutin soit transparent.
À LIREEn RDC, arrestation du bras droit de Moïse Katumbi

[Moïse Katumbi Chapwe promet de ne se laisser faire face à un pouvoir politique brutal et qui verse dans l’autoritarisme. Réagissant à la captivité de son proche collaborateur Salomon Idi Kalonda, haut représentant de son parti Ensemble pour la République dans l’espace grand Kivu, le candidat président de la République affirme que la violence s’aggrave en RDC dans une gouvernance lamentable. L’opposant épingle plusieurs anti-valeurs qui prospèrent sous Félix Tshisekedi: corruption, impunité, insécurité, chaos électoral… Dans un entretien paru mercredi dans le magazine Jeune Afrique, le président d’Ensemble pour la République croit qu’en 2024, il y aura un autre président de la République en RDC.]


Jeune Afrique : Vous étiez présent ce mardi 30 mai lorsque votre conseiller spécial, Salomon Idi Kalonda, a été arrêté à l’aéroport de N’Djili par les renseignements militaires. Vous a-t-on dit pourquoi ? 
Moïse Katumbi : Aucune explication n’a été donnée. Nous entendons maintenant dire qu’on lui reproche d’avoir un chauffeur militaire et d’avoir porté une arme à feu sans autorisation, mais tout cela est faux. D’ailleurs, il n’a pas été arrêté comme vous le dites, mais enlevé par des éléments de la garde présidentielle. Ils se sont saisis de lui, sans présenter aucun document. C’est bien la preuve qu’une dictature est en train de s’installer en RDC.
Les élections approchent, le pouvoir de Félix Tshisekedi sait qu’il n’a pas de bilan à défendre, il s’énerve et verse dans l’autoritarisme. C’est inacceptable et nous ne nous laisserons pas faire. Ce rétrécissement de l’espace démocratique, cette répression qui frappe l’opposition, c’est parce qu’ils ont peur.
N’êtes-vous pas excessif dans le tableau que vous dépeignez ?
Non, c’est le chaos total. La violence s’aggrave dans notre pays et c’est parce que nous subissons une gouvernance lamentable. La corruption et l’impunité sont généralisées, la population souffre, l’insécurité règne… Ce pouvoir a montré ses limites et un changement du régime s’impose. C’est pour cela que nous insistons pour que des vraies élections soient organisées, pour permettre le changement.
Concernant le processus en cours, le fichier électoral vient justement d’être validé par des experts indépendants, désignés par la Commission électorale nationale indépendante ?
Je ne considère pas que ce fichier ait été audité. Ils n’ont pas choisi des auditeurs, ils ont appelé un groupe d’amis sans expérience en la matière. On ne s’improvise pas expert quand on n’a jamais fait de travail similaire auparavant, surtout dans un grand pays comme la RDC.
L’opposition ne se réveille-t-elle pas trop tard ? La Cour constitutionnelle est déjà en place, la loi électorale a été adoptée, le bureau de la Ceni est constitué… Rien n’empêche, semble-t-il, d’aller aux élections le 20 décembre ?
En 2018, nous nous étions réveillés tard, à deux mois des élections. Mais cette fois, c’est différent. Même quand nous faisions encore partie de l’Union sacrée, nous nous battions pour qu’il y ait un vrai processus. Cela avait commencé avec la nomination de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale. Nous nous sommes battus de l’intérieur, jusqu’à ce que nous comprenions qu’il n’y avait pas de dialogue possible et que cela ne servait à rien. Et maintenant, nous nous battons du côté de l’opposition. Pourquoi ? Parce que nous voulons ce que veulent les Congolais : des vraies élections, libres, transparentes et inclusives. Des élections qui ne donneront pas lieu à des contestations le jour qui suit la proclamation des résultats.

En visite en Chine, Félix Tshisekedi a reproché à l’opposition de ne pas savoir ce qu’elle voulait, et a confirmé que les élections se tiendraient à la date prévue. L’opposition est-elle prête à aller aux élections en décembre ?
Nous sommes prêts à aller aux élections. C’est la façon dont on les organise qui n’est pas bonne.
Le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila vous invite à faire comme lui et à quitter le processus électoral. L’envisagez-vous ?
Nous ne pouvons pas en partir maintenant : nous nous sommes enrôlés, et nous nous battons pour des vraies élections, tandis que le FCC préfère les boycotter. C’est son choix, chacun sa stratégie. Mais, à Ensemble pour la République, tous les membres avaient été consultés, et ils ont décidé, à l’unanimité, que l’on devait rester dans le processus.
L’ouverture des candidatures à la députation nationale va débuter dans moins d’un mois. Présenterez-vous des candidats sur toute l’étendue du territoire ?
Même quand j’étais en exil, nous avions aligné plus de 5 000 candidats. Donc oui, nous aurons des candidats partout.
N’est-il pas temps de parler de candidature unique ?
Pas pour l’instant, puisque nous sommes tous candidats. C’est trop tôt, et de toute façon, comme je vous le disais, rien ne marche dans ce pays, le gouvernement de Félix Tshisekedi a échoué. Et je suis convaincu que même si nous partons en ordre dispersé, l’opposition gagnera.
À défaut de candidature unique, une plateforme électorale de l’opposition pour contrer l’Union sacrée est-elle envisageable ?
Nous n’en avons pas besoin non plus, je suis convaincu qu’il y aura un nouveau président en 2024.
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir) a affirmé que c’était en raison de ses origines que vous vous opposiez à Félix Tshisekedi. Que répondez-vous ?
J’ai un parti qui est implanté dans tout le pays, et dont le secrétaire général est d’une autre province que la mienne. Je ne combats pas le chef de l’État parce que c’est un Luba du Kasaï. N’ai-je pas combattu Joseph Kabila lorsqu’il était au pouvoir alors que c’est un Katangais, comme moi ? Ce que je combats, ce sont les anti-valeurs.

Mais certains vous reprochent votre complaisance à l’égard de députés de votre parti qui tiennent des discours de haine envers les Luba… ?
Qui est complaisant ? Des ministres ont tenu des propos sécessionnistes et tribaux. Ont-ils été transférés devant la justice ? Le procureur s’est-il saisi de ce dossier ? On a vu des jeunes circuler avec des machettes et s’attaquer aux gens en fonction de leur faciès à Kinshasa. La justice s’en est-elle souciée ? On a injurié nos mamans swahiliphones de l’Est en les accusant d’être des prostituées. Qui s’en est indigné ? Il faut bien réfléchir avant de proférer pareilles accusations.
Regrettez-vous d’avoir soutenu Félix Tshisekedi après son divorce d’avec Joseph Kabila ?
Non. Le président m’avait demandé mon aide parce que le pays était en danger. Si je suis venu, si j’ai répondu à son appel, c’est pour sauver le peuple. Il m’avait même proposé la primature, mais j’ai refusé.
Si la proposition de loi Tshiani, qui réserve certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère congolais, est adoptée, maintiendrez-vous votre participation aux élections ?
Cette loi n’est pas conforme à la Constitution, il ne faudrait même pas en débattre.
Parmi vos détracteurs, certains vous reprochent de ne pas condamner avec suffisamment de force le Rwanda, dont l’ONU a documenté le soutien aux rebelles du M23 dans l’Est. Auriez-vous peur de Paul Kagame ?
C’est un faux procès que l’on me fait ! Regardez mes tweets et mes interviews, j’ai été parmi les premiers à condamner le Rwanda et même l’Ouganda. Je l’ai même fait avant Félix Tshisekedi. J’ai aussi proposé des solutions, en plaidant pour que l’on fasse appel à l’Angola, et c’est ce qu’ils ont fini par faire.


= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/06/01/agression-dans-lest-kinshasa-renouvelle-le-mandat-de-la-force-regionale-malgre-sa-cohabitation-avec-le-m23.html/133644/
= https://actualite.cd/2023/06/02/rdc-lapproche-des-elections-les-partenaires-occidentaux-insistent-notamment-sur-la
= https://actualite.cd/2023/05/31/rdc-larrestation-salomon-kalonda-choque-et-revolte-les-consciences-des-congolais-qui


=
"ACTU EXPLIQUÉE 02.06 - PROROGATION DU MANDAT DE LA FORCE EAC : TSHILOMBO PRIS DANS SON PROPRE PIÈGE"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:20 am, édité 2 fois

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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty Re: F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 4/6/2023, 9:42 pm


"Moïse Moni Della : « L’arrestation de Salomon Kalonda a été pensée et planifiée par la présidence de la République » - 03.06.2023
= https://infos.cd/actualite/politique/moise-moni-della-larrestation-de-salomon-kalonda-a-ete-pensee-et-planifiee-par-la-presidence-de-la-republique/25799/

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Moise_moni_della_arrestation_de_salomon_kalonda_jpg_711_473_1

Frère aîné de Salomon Idi Kalonda Della, arrêté depuis cinq jours par les renseignements militaires, Moïse Moni Della a donné une conférence de presse ce samedi à Kinshasa. En larmes, il dit craindre pour la vie de son frère, bien qu’il rassure « qu’il se porte bien ».

« L’arrestation de Salomon Kalonda a été pensée et planifiée par la présidence de la République », a-t-il déclaré, alors qu’il a été interdit de visiter à la Demiap.
Et de renchérir :
« Notre frère [Félix Tshisekedi] instaure un régime de peur et de terreur ».
Pour lui, Salomon Kalonda a été arrêté simplement parce qu’il est « derrière une personne qui a une vision pour un changement qualitatif du Congo, Moïse Katumbi ».
Conseiller principal de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda a été arrêté mardi dernier à l’aéroport international de N’djili alors qu’il s’apprêtait à prendre son avion pour Lubumbashi. Jusque-là, les autorités n’ont pas encore communiqué les raisons de cette arrestation.

"Moise Moni Della : « L’arrestation de Salomon Idi est une cabale orchestrée par les services militaires et la présidence pour nuire sans raisons valables à ce proche de Moïse Katumbi » -  04/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/04/actualite/politique/moise-moni-della-larrestation-de-salomon-idi-est-une-cabale

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  R56A9346
L’interview de Moise Moni Della, président du conservateur de la nature et démocrates(CONADC) après la réunion avec le groupe de soutien au facilitateur de l'Union africaine pour le dialogue politique en RD Congo le 5/08/2016 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’arrestation de l’opposant Salomon Kalonda Della est « une cabale bien orchestrée par les services militaires et la présidence dans l’intention de nuire sans raisons valables à ce proche de Moïse Katumbi », a affirmé, samedi 3 juin, Moïse Moni Della, président national du parti Conservateurs de la nature et démocrates (CONADE).

Au cours d’une conférence de presse samedi à Kinshasa, Moïse Moni Della a exigé la libération sans condition de Salomon Kalonda, conseiller politique de Moise Katumbi, arrêté à l’aéroport international de Ndjili par les services de sécurité.
Le président du parti CONADE, a aussi indiqué que depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, Salomon Kalonda a toujours été traqué par les éléments des services de renseignements militaires :
« Depuis que le président Felix est au pouvoir, Salomon ne fait que subir le martyr. L’arrestation de Salomon a été pensée, planifiée et exécutée. Planifiée par la présidence qui a donné l’ordre qu’on enlève Salomon. Ce n’est pas une arrestation qui a suivi les règles de l’art. Et pour continuer, voyez qu’après 48 heures, il n’est pas déféré devant son juge naturel ».
Par ailleurs, Moïse Moni Della a par cette même occasion, dénoncé une tentative d’agression dont il a, lui-même, été victime, vendredi 2 juin, en sa résidence par des personnes non autrement identifiées.
Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi, a été arrêté ce mardi 30 mai à l’aéroport de Ndjili.
Des sources judiciaires rapportent que Salomon Idi Kalonda est toujours détenu au cachot de l'Etat-Major des Renseignements militaires (ex-DEMIAP) et que cette détention serait liée au port d'une arme à feu trouvée sur lui. Il y aurait bien d'autres griefs à sa charge, ajoutent les mêmes sources


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: l’interpellation de Salomon Kalon - 03.06.2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230603-%C3%A0-la-une-l-interpellation-de-salomon-kalonda-sk-della
Toute la presse parle de l’interpellation de Salomon Kalonda SK Della, mardi 30 mai à l’aéroport international de Kinshasa. Le journal La République affirme que la détention aux renseignements militaires du conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi Chapwe met la démocratie en péril. Selon ce tabloïd, « le pouvoir a mis en marche sa machine de neutralisation de l’opposition avant les joutes électorales. Pour bien atteindre le premier d’entre-eux, les opposants, peut-on encore lire dans La République, les sbires ont enlevé de manière spectaculaire le plus proche collaborateur de Moïse Katumbi au moment où il s’apprêtait à embarquer dans l’avion… ». Scène pittoresque et acte indigne que toutes les bonnes consciences ont tout de suite condamné avec force, commente ce confrère.[/size]
De son côté, le bihebdomadaire Le Maximum affirme qu’ayant refusé de suivre les officiers de sécurité qui l’avaient interpellé, Salomon a été trainé de force par ces derniers pendant que l’avion de Moïse Katumbi faisait le taxi sur la piste avant de décoller vers Lubumbashi. Une source proche du dossier, écrit le bihebdomadaire, a révélé que ce collaborateur de Moïse Katumbi a été trouvé porteur d’une arme à feu non déclarée sur l’espace aéroportuaire. Et Le Maximum de poursuivre que selon la même source, Salomon Kalonda est soupçonné d’avoir eu des contacts avec la milice Mobondo qui insécurise le plateau de Bateke depuis plusieurs mois. Il aurait eu également des contacts avec un autre groupe armé : les Bakata Katanga, installés au sud du pays. L’enquête se poursuit, a déclaré au journal la source proche du dossier.

Et si les évêques en savaient plus sur les Mobondos ?
Et ce titre dans le Soft International : Et si les évêques en savaient plus sur les Mobondos ? Il faut reconnaître un fait, écrit ce journal, jamais le cardinal Fridolin Ambongo n’avait fait autant de voyages pastoraux dans le Grand Bandundu et autant communiqué que ces derniers mois. Le journal note cependant qu’après avoir parcouru au moins trois fois une contrée du Maï Ndombe jusqu’à une autre dans le Kwilu, le cardinal est récemment retourné dans le Kwango, dans le lointain territoire de Kasongo Lunda où il a rencontré « le véritable Roi Yaka » avec qui il s’est entretenu avant de s’arrêter sur le chemin de retour à Kenge, chef-lieu de la province du Kwango. « Derrière cette mise en scène du conflit Yaka-Teke se cachent des intérêts économiques visant à confisquer les terres aux peuples qui les ont toujours occupées dans une coexistence pacifique ». Une phrase du cardinal Fridolin Ambongo reprise dans le Soft International.
Dans le journal Forum des As, enfin, Chine-RDC : un séjour qui donne un nouveau souffle à la coopération bilatérale. Il s’agit, selon le quotidien, des retombées d’une visite d’État aboutie que vient d’effectuer en Chine le président de la RDC. Pour Félix Antoine Tshisekedi repris par Forum des As, « On a simplement redéfini le partenariat pour en faire quelque chose de rayonnant et d’exemplaire pour l’Afrique ».


"RDC: l’opposant Salomon SK Della «est détenu, arrêté illégalement», assure un de ses avocats - 02.06.2923
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230602-rdc-l-opposant-salomon-sk-della-est-d%C3%A9tenu-arr%C3%AAt%C3%A9-ill%C3%A9galement-assure-un-de-ses-avocats
En République démocratique du Congo (RDC), les avocats de l’opposant Salomon SK Della, arrêté le 30 mai 2023, ont assuré avoir été empêchés de rencontrer ce proche de Moïse Katumbi. «Contre toute attente, nous avons été bloqués», affirme Maître Christian Nkoy qui ajoute : « Il nous est impossible de connaître les faits qui lui sont reprochés. »

En République démocratique du Congo (RDC), le service de renseignements militaires a empêché, 1er juin 2023, les avocats de Salomon Kalonda de le rencontrer, selon ces derniers.
Ce proche de l’opposant Moïse Katumbi a été arrêté le 30 mai 2023 à Kinshasa alors qu’il s’apprêtait à quitter la capitale.
Les raisons de cette arrestation n’ont pas encore été communiquées par les autorités. Ses avocats dénoncent une « violation de procédure et de la Constitution ».

« Tout ce qu’on nous a été dit est contraire à la Constitution »
« Monsieur Salomon SK Della Kalonda a été arrêté et immédiatement conduit au service des renseignements militaires, a expliqué Maître Christian Nkoy à notre correspondant Pascal Mulegwa, au sortir du quartier général des renseignements militaires. Nous nous sommes présentés aujourd’hui. Malheureusement, et contre toute attente, nous avons été bloqués ».
L’avocat assure : « La Constitution précise que tout justiciable, ou toute personne interpellée par la justice, services de sécurité et autres, doit immédiatement être en contact avec la famille et/ou ses avocats. Malheureusement, malgré ce conseil que nous sommes, nous n’avons pas eu cette possibilité de le rencontrer. On nous dira que devant ces services, on ne peut pas assister un client. Tout ce qu’on nous a été dit est contraire à la Constitution, la Constitution dans notre pays est violée, et tant d’autres dispositions, voire les instruments internationaux. »
Il conclut : « Notre client est détenu, arrêtp é illégalement, il nous est impossible de connaître les faits qui lui sont reprochés alors que la Constitution dit que lorsqu’on est interpellé, arrêté, on doit connaître immédiatement les faits pour lesquels on est arrêtés. »

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Ln_QpyAJ_x96
Pascal Mulegwa
@pascal_mulegwa
#RDCF TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  1f1e8-1f1e9[
: Le service de renseignements militaires (Ex - Demiap) a empêché, jeudi, aux avocats de rencontrer@SalomonKalonda, conseiller stratégique de @moise_katumbi  arrêts depuis mardi à Kinshasa. Ils dénoncent la « violation de procédure et de la constitution ».

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Fxi-09rWwAA6Rj8?format=jpg&name=small

5:16 PM · 1 juin 2023


"RDC : A 200 jours de la présidentielle, le régime Tshisekedi plonge en pleine répression
- 2 juin 2023

= https://afrique.lalibre.be/77570/rdc-a-200-jours-de-la-presidentielle-le-regime-tshisekedi-plonge-en-pleine-repression/
Manifestations réprimées, opposants arrêtés ou empêchés de voyager. Les prochaines semaines s’annoncent compliquées en RDC.

J-200. Les Congolais seront invités à se rendre dans les bureaux de vote dans 200 jours pour élire leur nouveau Parlement et leur président de la République. À moins de 7 mois de cette échéance, le climat politique s’est subitement tendu en RDC, les manifestations de l’opposition ont été violemment réprimées quand elles n’ont pas été simplement interdites et les leaders de l’opposition empêchés de voyager dans le pays.
Au centre de toutes ces attentions et inquiétudes du régime de Félix Tshisekedi, la personnalité de Moïse Katumbi, président du parti Ensemble pour la République, ancien gouverneur du Katanga et candidat empêché de s’inscrire à la présidentielle de 2018 par le pouvoir de Joseph Kabila. L’homme, également président du plus grand club de football congolais, a conservé sa popularité dans tout le pays. Il apparaît toujours comme le champion de l’est swahilophone de la République démocratique du Congo, tout en ayant démontré lors de son récent séjour à Kinshasa, sa capacité à fédérer également à l’ouest. Face à cette démonstration de popularité, les autorités congolaises n’ont eu d’autres réponses que d’interdire au candidat et à sa délégation, par des barrages policiers, de se rendre dans les provinces du Kongo central et du Kwilu, voisines de Kinshasa, avant de s’en prendre physiquement et violemment à son principal conseiller.

Enlèvement en plein jour
Mardi 30 mai, en effet, alors que Moïse Katumbi se préparait à quitter Kinshasa en direction de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, son conseiller spécial Salomon Kalonda a été enlevé sans ménagement sur le tarmac de l’aéroport par des hommes de la garde républicaine. Un véritable kidnapping en plein jour, digne des pires régimes autoritaires.[/size]
Plus de 72 heures après les faits, Salomon Kalonda est toujours en détention sans avoir vu le moindre juge, sans avoir pu s’entretenir avec ses avocats, ni être informé des motifs de son arrestation. “Outre l’inacceptable modus operandi de l’arrestation, en droit congolais, la durée de la garde à vue est de 48 heures au maximum. Sans possibilité de renouvellement, explique un avocat pénaliste de Kinshasa. À l’expiration de ce délai, l’individu placé en garde à vue doit obligatoirement être relâché ou conduit devant le magistrat du parquet. Sans perdre de vue, évidemment, que toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle”, poursuit-il.
La justice congolaise n’a respecté aucun de ces prescrits dans ce dossier poussant nombre d’ONG ou de mouvements de défense des droits de l’homme, mais aussi l’Église catholique congolaise, à condamner cette arrestation musclée. Pour l’ONG “la Voix des sans voix”, dirigée un temps par Floribert Chebeya, “L’interpellation frisant un quasi-enlèvement de Monsieur Salomon Kalonda […] choque, désillusionne et révolte les consciences des Congolaises et Congolais qui s’attendaient à vivre continuellement dans un État de droit sous le règne du Président Felix-Antoine Tshisekedi.”

Les catholiques repartent en croisade
L’Église catholique, par la voix de Monseigneur Donatien Nshole, le secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (Cenco) a évoqué dans une interview télévisée “la façon rétrograde dont il a été arrêté. Ce n’est pas digne d’un État de droit. Je ne me prononce pas sur les faits éventuels qui lui sont reprochés. Mais la façon de faire est inacceptable”.

CLC- COMMUNIQUE DU 29 MAI 2023 (3)

Le Comité Laïc de coordination (CLC – catholique) est allé un pas plus loin face à la rapide détérioration du climat politique et sécuritaire dans le pays à l’approche des scrutins dont l’organisation par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est également de plus en plus contestée. Le CLC appelle à la mise en place “de mécanisme de sanctions contre toutes les autorités dont le rôle néfaste constitue clairement une entrave à la démocratie et au processus électoral”. Il pointe aussi l’apparition de la milice du parti présidentiel avec des hommes armés de machettes agissant en toute impunité au côté de la police.
La Dynamique des mouvements citoyens, qui regroupe notamment des organisations comme “La Lucha”, “Filimbi” ou “Les Congolais debout”, a aussi pris position face aux dérives du régime. Elle appelle notamment les “pays soucieux et concernés par la crise scandaleuse que subit le Congo à se placer du côté du peuple congolais dans sa lutte acharnée pour la tenue d’élections transparentes, crédibles, apaisées, démocratiques et inclusives en 2023. Ces pays sont vivement encouragés à envisager de prendre des sanctions ciblées contre les responsables politiques et militaires qui sont investis pour organiser des élections bâclées et qui violent les libertés publiques à travers la répression”.

Bloc diplomatique occidental
F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Communique-UE-Cie-Kinshasa-303x524

Comme une réponse à cet appel, les ambassadeurs des pays de l’Union européenne, mais également du Japon, de la Norvège, de la Suisse, du Royaume-Uni et des États-Unis ont publié ce vendredi un rare communiqué conjoint pour appeler le régime et la Ceni à organiser un processus électoral crédible et inclusif qui réponde aux attentes des Congolais. Un communiqué qui souligne l’inquiétude de ces pays face aux préparatifs chaotiques du scrutin et au raidissement du pouvoir alors que de nouvelles séquences de violences policières étaient enregistrées à Kinshasa et Lubumbashi.
Dans la capitale du pays, c’est la Fondation Laurent Désiré Kabila qui a été mise à sac pendant la nuit de jeudi à vendredi, tandis qu’à Lubumbashi, sous l’œil des caméras de surveillance, une réunion des membres du parti de Moïse Katumbi a été assiégée par la police. Les images des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent une poignée de policiers en train de jeter des pierres à l’intérieur de l’enceinte où étaient réunis les membres du parti Ensemble pour la République.

La RDC s’enfonce rapidement dans une crise profonde qui rappelle que chaque passage par les urnes depuis le retour de l’élection présidentielle en 2006 a systématiquement été marqué par des épisodes de violence. Jusqu’ici, le régime de Félix Tshisekedi ne semble pas capable d’empêcher la répétition de ce cycle de violence, pis il apparaît de plus en plus comme le principal responsable de cette détérioration.

"RDC : les racines  profondes de la crise /autourc du M23- 01.06.2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-racines-profondes-de-la-crise-autour-du-m23/

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Force-EAC-1024x604
Soldats de la force régionale est-africaine de l’EAC autour de Goma en décembre 2022 :copyright: DR – EACRF

Par Judith Verweijen * et Christoph Vogel**

En octobre 2021, le Mouvement du 23 mars (M23) a relancé sa rébellion dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) – région en conflit permanent depuis 30 ans. Vaincu en 2013, le M23 reconstitué s’est rapidement emparé d’une bonne partie du territoire de Rutshuru, voisin au Rwanda et à l’Ouganda, avant d’avancer dans le territoire de Masisi. La crise qui s’en est suivie a intensifié les tensions géopolitiques historiques entre la RDC et le Rwanda et aurait [url=https://reliefweb.int/attachments/9a935a6c-8d80-4ea4-83b1-4d54d07fef34/IOM Democratic Republic of the Congo Flash Appeal - M23 Crisis%2C April 2023.pdf]déplacé[/url] près d’un million de civils, provoquant une situation humanitaire désastreuse. 
Parallèlement à la montée soudaine du M23, les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali se sont tendues. Depuis janvier, le Rwanda a proféré des menaces voilées d’intervention officielle sur le sol congolais et a tiré sur un avion de chasse congolais, tandis que la RDC a engagé des mercenaires d’Europe de l’Est, enrôlé une « force de réserve » composée de milices et rallié des groupes armés en tant qu’auxiliaires.

Outre la médiation angolaise pour le compte de l’Union africaine, l’organisation régionale « East African Community » (EAC) a été le fer de lance des efforts diplomatiques, suite à l’adhésion de la RDC en mars 2022 en tant que septième membre. Pourtant, les différents cessez-le-feu qu’elle a négociés ont été violés presque immédiatement après leur annonce. Une force régionale de l’EAC a finalement été déployée en avril de cette année et a pour mandat de veiller au respect du dernier cessez-le-feu et de superviser le retrait promis par le M23 de certaines zones. 
Si la situation militaire s’est quelque peu apaisée, l’impasse politique perdure. Le conflit a été entretenu par des accusations mutuelles, une diplomatie inefficace et une négligence des dynamiques structurelles du conflit – en particulier, les tensions géopolitiques récurrentes et les guerres par procuration dans la région des Grands Lacs, ainsi que le faible engagement de l’État congolais à traiter les griefs et la manipulation des élites qui favorisent la prolifération des groupes armés. L’impasse actuelle est aussi marquée par des récits radicalement différents sur les origines du conflit, soutenus par le M23, Kigali et Kinshasa et leurs partisans respectifs.
Le M23 insiste depuis longtemps pour que ses revendications politiques soient prises en compte, comme le prévoit l’accord qu’il a signé en décembre 2013 avec le gouvernement congolais, à la suite d’une défaite militaire qui a poussé ses commandants et ses troupes à fuir vers l’Ouganda et le Rwanda. Ces demandes sont centrées sur la garantie d’un retour en toute sécurité de ses membres en RDC et sur la fin de la discrimination et de l’insécurité des Tutsis congolais, y compris le retour des réfugiés tutsis congolais des pays voisins. En 2017, l’absence de mise en œuvre de cet accord a incité la partie ougandaise du groupe, dirigée par Sultani Makenga, à retourner en RDC. Curieusement, le retour du groupe est passé largement inaperçu et semblait se contenter de contrôler un petit espace perché entre les volcans de l’est de la RDC.

Pourquoi, alors, a-t-il commencé à intensifier ses attaques à la fin de l’année 2021 ?
Le groupe affirme avoir été attaqué soudainement par l’armée congolaise, après que Kinshasa a déclaré l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en mai 2021, dans le but de vaincre tous les groupes armés qui n’adhéreraient pas volontairement à un nouveau programme de démobilisation. Ces événements faisaient suite à l’échec des efforts déployés pour trouver un accord entre le M23 et le gouvernement congolais, qui avait secrètement accueilli une délégation du groupe armé à Kinshasa depuis mi-2020. Cependant, cette délégation n’a jamais été reçue par les représentants du gouvernement, ce qui a provoqué des frustrations au sein du M23.
Kinshasa, qui a publié en décembre 2022 un « livre blanc » documentant le soutien rwandais au M23, avance une explication très différente de la résurgence du M23. Ce narratif met l’accent sur l’ingérence du Rwanda, suivant l’historique de parrainage rwandais des rébellions dans l’est de la RDC. Des observateurs indépendants, y compris des experts de l’ONU, ont en effet documenté un important soutien rwandais, y compris des transferts d’armes et de munitions, la facilitation du recrutement et même un soutien direct au combat par la Force de défense rwandaise (RDF). 
Cette implication – à la fois historique et actuelle – découle d’une combinaison d’intérêts sécuritaires, politiques et économiques, tout en s’appuyant sur un échafaudage idéologique de l’idée du « Grand Rwanda ». Cette notion fait référence aux représentations historiques contestées du royaume rwandais précolonial qui s’étendait dans certaines parties de la RDC actuelle, y compris les régions habitées par des populations parlant le kinyarwanda (Hutu et Tutsi) qui partagent une langue commune avec le Rwanda.
Dans sa lutte contre le M23, la RDC a ébranlé Kigali en renouvelant son partenariat avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), l’un des nombreux groupes armés avec lesquels l’armée congolaise s’est associée. Les FDLR constituent un menace sécuritaire considérable pour le Rwanda. Ils trouvent leur origine dans l’ancienne armée rwandaise et les milices « interahamwe » qui ont perpétré le Génocide contre les Tutsis en 1994. Bien que leur puissance militaire ait considérablement diminué au cours des dernières décennies, les FDLR continuent de recruter et de véhiculer l’idéologie du génocide. Le Rwanda perçoit donc les FDLR comme une véritable menace pour sa sécurité, même si certains l’accusent de gonfler cette menace pour des raisons d’utilité politique.

Le commerce transfrontalier est également un aspect important des relations rwando-congolaises, notamment due aux intérêts du Rwanda. L’est de la RDC est une destination clé des exportations informelles du Rwanda, tandis qu’une bonne partie des exportations congolaises vers le Rwanda sont des minerais de contrebande, qui sont ensuite officiellement réexportés. Si l’économie rwandaise s’est diversifiée depuis la forte dépendance à l’égard des minerais congolais pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), ces minerais, en particulier l’or, constituent toujours une source importante de devises étrangères pour un pays dont le déficit commercial reste important.
Toutefois, à la fin de 2021, le Rwanda a senti que son influence dans l’est de la RDC diminuait en raison du rapprochement entre la RDC et l’Ouganda – un pays avec lequel le Rwanda a eu des relations instables au cours des dernières années. Kampala a conclu différents accords avec Kinshasa, notamment en matière d’infrastructures et d’exploitation d’or, ce qui a entraîné une concurrence directe avec le Rwanda. Alors que l’accord sur l’or semblait saper les projets du Rwanda de devenir un pivot pour le raffinage et l’exportation de l’or dans la région, le programme d’infrastructure comprenait la réhabilitation de la route Goma-Rutshuru – une zone tampon importante pour le Rwanda, touchant son « pré-carré » historique. Parallèlement, l’Ouganda a lancé une opération militaire conjointe avec l’armée congolaise. Visant ostensiblement les Forces démocratiques alliées (ADF), une rébellion islamiste d’origine ougandaise, l’opération « Shujaa » s’est toutefois révélée être principalement destinée à sécuriser les travaux routiers. 
En même temps, la collaboration tacite entre le Rwanda et Kinshasa qui avait permis au Rwanda de mener des opérations couvertes contre les FDLR depuis 2015, à la fois directement et par des intermédiaires, s’est effondrée en 2020. Coincé entre pression économique et préoccupations sécuritaires, Kigali a eu recours à la stratégie historique d’employer des rébellions congolaises comme levier. Il s’agit d’un schéma bien ancré dans la région des Grands Lacs – le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi ont tous eu recours au soutien de groupes armés opérant dans l’est de la RDC comme moyen de se combattre indirectement hors de leurs propre sol et de traquer leurs ennemis respectifs. Ce modèle régional de guerre recoupe parfaitement le système de politique armée et de guerre par procuration propre à la RDC, qui est façonné par un État congolais axé sur la reproduction des réseaux d’élite et l’exploitation de ces propres citoyens.
Alors que Kinshasa et Kigali ont adopté une position intransigeante et font preuve d’un engagement limité pour résoudre leurs différends, les efforts visant à résoudre durablement la crise du M23 devront, dans une certaine mesure, apaiser les inquiétudes de toutes les parties prenantes. Si certains estiment que les performances catastrophiques de l’armée de la RDC dans la lutte contre le M23 placent Kinshasa en position de faiblesse dans les négociations, d’autres soutiennent que la RDC ne devrait pas céder aux exigences qui lui sont imposées par la force. Pourtant, les mesures concrètes visant à désamorcer les tensions ne devraient pas être vu comme un jeu à somme nulle, malgré certaines injonctions intransigeantes à ce propos.

Il est essentiel que tous les gouvernements concernés s’abstiennent de soutenir ou d’utiliser des groupes armés. Le gouvernement rwandais devrait immédiatement cesser tout soutien direct ou indirect au M23. Le gouvernement congolais, quant à lui, devrait mettre fin à toute collaboration entre l’armée congolaise et les FDLR. Par ailleurs, alors que certains affirment que le M23 ne fait qu’invoquer le sort de la communauté tutsi congolaise comme un écran de fumée, la situation de cette communauté s’est considérablement détériorée depuis le début du conflit. Kinshasa doit donc prendre des mesures énergiques pour garantir la sécurité des Tutsi, permettre le retour des réfugiés et s’attaquer à la xénophobie rampante qui vise cette communauté.
L’enjeu économique est plus délicat. Alors que certains observateurs soutiennent que la paix peut être obtenue par l’intégration et la collaboration économiques, d’autres pensent qu’en raison de la faiblesse de son climat d’affaires, la RDC sera perdante d’une intégration plus poussée. Néanmoins, un aspect principal reste l’harmonisation fiscale – entre les deux pays et la région des Grands Lacs dans son ensemble – car l’inégalité des régimes fiscaux est un facilitateur clé de la contrebande. 
Pour que la diplomatie reprenne son élan, les acteurs régionaux devraient coordonner leurs efforts. L’EAC a lancé un processus de paix à deux volets, dans lequel le Kenya – qui espère bénéficier de l’adhésion récente de la RDC à la EAC – joue un rôle crucial. Le processus consiste à déployer une force régionale et à organiser un dialogue avec les groupes armés congolais à Nairobi.  Cependant, ces deux initiatives sont confrontées à des problèmes. Le dialogue de Nairobi n’inclut pas le M23, que Kinshasa a désigné comme « terroriste » et refuse de négocier avec s’il ne désarme pas. Cette position reflète l’opinion populaire congolaise, qui considère le M23 comme une marionnette rwandaise, mais aussi une stratégie de mobilisation électorale contre un ennemi extérieur du président sortant Félix Tshisekedi en vue du scrutin présidentiel prévu fin 2023. 
La force de l’EAC n’a pas été en mesure de sortir de l’impasse politique, bien que l’objectif de son déploiement militaire ait été de faciliter les solutions politiques. Malgré les demandes répétées de Kinshasa, la force a refusé d’engager militairement le M23 afin de ne pas contrarier le Rwanda, état membre de l’EAC. Kinshasa se méfie profondément de la force et aurait entravé ses activités, notamment en incitant à l’intimidation de son commandant sortant. Le RDC a également demandé à l’EAC de modifier le mandat de la force et plaide actuellement pour sa dissolution, estimant qu’elle ait échoué dans sa mission de pousser les groupes armés vers le processus de Nairobi. 
Déçu par l’EAC, Kinshasa s’est tourné vers la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), dont certains membres ont une attitude plus critique à l’égard du Rwanda. En mars de cette année, l’Angola a autorisé le déploiement de 500 soldats en RDC dans le cadre d’un accord bilatéral avec Kinshasa pour former une sorte de « force témoin » chargée de superviser la mise en œuvre de la feuille de route de Luanda parrainée par l’Union africaine. Plus important encore, le 8 mai, la SADC a annoncé qu’elle déploierait une force offensive dans l’est de la RDC avec pour mandat de combattre les groupes armés, y compris le M23. Il n’est toutefois pas encore clair si cette force opérera seule ou au sein d’une brigade d’intervention ravivée sous la bannière de la MONUSCO, l’opération de maintien de la paix des Nations unies (ONU) en RDC. Cette cacophonie montre les limites de la diplomatie régionale et la façon dont elle reste façonnée par des considérations géopolitiques.

Les acteurs internationaux, en particulier l’Union européenne (UE), les États-Unis et l’ONU, n’agissent pas non plus de manière cohérente et concertée. La décision européenne de fournir 20 millions d’euros pour le déploiement de la RDF au Mozambique est intervenue au moment où l’ONU a fait état du soutien du Rwanda au M23, ce qui a sapé les efforts diplomatiques et la crédibilité de l’UE dans la région. L’annonce de Bruxelles de soutenir l’armée congolaise avec le même montant soulève à son tour la question si le renforcement les capacités militaires des deux côtés de manière égale amènera la paix. En outre, si les États-Unis et plusieurs États européens ont condamné le soutien du Rwanda au M23, aucun n’a pris la décision de suspendre son aide, comme cela avait été le cas lors de crises précédentes. Pour sa part, l’ONU, qui maintient toujours une force de maintien de la paix importante en RDC, devrait cesser de ressasser les stéréotypes erronés autour des ressources naturelles et reconnaître plutôt le caractère profondément politique de la crise. En outre, elle devrait essayer de mettre en valeur l’influence politique qui lui reste pour s’assurer que les divers déploiements militaires restent axés sur la protection des civils.
Même si un accord de paix est finalement conclu, sa mise en œuvre à long terme ne peut réussir que grâce à un engagement politique soutenu de la part de tous les acteurs impliqués, y compris la détermination des pays voisins à cesser de mener des guerres par procuration sur le sol congolais. Les conflits à l’est de la RDC sont de plus en plus alimentés par l’héritage de problèmes antérieurs non résolus et on constate que les accords de paix – tels que l’accord de 2013 avec le M23 – sont généralement restés des accords théoriques sur papier. Non seulement les problèmes structurels à l’origine de la violence n’ont pas été abordés, mais la non-application des accords a souvent entraîné une recrudescence de la violence en raison des griefs qui en découlent. De profonds efforts politiques seront nécessaires pour briser ce cercle vicieux.
________________
(*) Judith Verweijen est professeure adjointe au département des relations internationales de l’Université de Groningue.
(**) Christoph Vogel est directeur de recherche du projet Insecure Livelihoods à l’Université de Gand.
Le texte original de cet article a été publié sur le site The Global Observatory


= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122786_guerre_dans_l_est_un_document_fuite_de_la_cia_evoque_la_complicite_de_l_eac_pour_la_balkanisation_de_la_rdc.html


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Dernière édition par ndonzwau le 7/6/2023, 11:50 am, édité 2 fois

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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty Re: F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 5/6/2023, 11:16 pm

DES CHARGES GRAVES PLEUVENT SUR KALONDA ET EN ATTENDANT DE NOUS LES PROUVER DEVANT L'AUTORITE JUDICIAIRE, LA DEMIAP NOUS LES LIVRES SANS SCRUPULES ET SE PRÉVALANT D'UN AVAL DU MINISTERE PUBLIC DÉCIDE DE PROLONGER SA DETENTION.

La justice élève une Nation, dit-on d'où toutes les précautions pour sa pratique. "Incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d’arme et des munitions de guerre, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et même tentative de coup d’Etat en complicité avec le M23, rien que ça. Et c'est la Demiap censée être un service secret qui se permet de divulguer en public le contenu de ses enquêtes...
Questions : l'ANR et la Demiap ont-elles le droit de se mettre autant au-dessus des lois ; la preuve devant les juges ne nécessitait-elle de présenter aussitôt le suspect devant l'autorité judiciaire ; jusque quand l'Etat de droit va démissionner en laissant des présumés coupables prisonniers personnels du Chef de l'Etat, prisonniers politiques du pouvoir ?

Plus que la présomption d'innocence les Congolais sont lassés de nos parodies de justice, tant on ose à peine deviner le génie vain de leurs laborieux montages tels que nous révélés par les espions loyalistes eux-mêmes sur la trace d'un prétendu terroriste ; kiekiekieeee...
L'insigne ridicule du montage de la Demiap qui peine à se justifier de son enlèvement va jusqu'à cette bafouille vide de sens et de réalité : "Tout inculpé qui n'obéit pas à un mandat d'amener ou ayant obéi et tente de s'évader doit être contraint par la force". Depuis quand Kalonda était passible d'un mandat  d'amener auquel il n'aurait pas obéi et pour quel motif ce mandat ??? Kalonda était visible sur la place publique libre et non inquiété. Incroyable !!!



"En RDC, le bras droit de Moïse Katumbi poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État
= https://www.jeuneafrique.com/1451060/politique/en-rdc-le-bras-droit-de-moise-katumbi-poursuivi-pour-atteinte-a-la-surete-de-letat/
Salomon Idi Kalonda est accusé par les renseignements militaires de collusion avec le M23 et le Rwanda dans le but de renverser Félix Tshisekedi.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Jad20230530-ass-rdc-brasdroitkatumbiarrete-1256x628-1685990185
L’opposant congolais Moïse Katumbi et Salomon Idi Kalonda à Genève, le 2 juin 2017. :copyright: Fabrice Coffrini/AFP

Plusieurs jours durant, des informations contradictoires ont circulé pour expliquer l’arrestation de Salomon Idi Kalonda, interpellé le 30 mai à l’aéroport international de N’Djili alors qu’il s’apprêtait à regagner Lubumbashi. L’opposant Moïse Katumbi s’en est bruyamment indigné, dénonçant « l’enlèvement » de son bras droit. Mais l’on sait désormais ce que les autorités lui reprochent, et les accusations portées contre lui sont d’une extrême gravité.
À LIREMoïse Katumbi : « Face à Félix Tshisekedi, l’opposition ne peut que gagner »


"Salomon Kalonda «en intelligence» avec l’étranger? - 05-05-2023
= https://www.congoindependant.com/salomon-kalonda-en-intelligence-avec-letranger/
L’étrange arrestation, mardi 30 mai, du conseiller spécial de Moïse Katumbi continue à alimenter les conversations. Chacun y va de son commentaire. Pour des proches de Katumbi, « il n’y a pas d’affaire Salomon, c’est une cabale! ». Après les rumeurs déversées sur les réseaux sociaux durant près d’une semaine, l’Etat-major des renseignements militaires (ex-Demiap) a finalement décidé d’exercer le ministère de la parole. Lundi 5 juin, le conseiller juridique de cette autorité judiciaire, le lieutenant-colonel Patrick Kangoli Ngoli,  a articulé, de manière officielle, trois griefs à l’encontre du bras droit de l’ex-gouverneur du Katanga. A savoir : incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d’arme et des munitions de guerre et atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. L’équipe de défense du prévenu Kalonda dénonce une «flagrante violation de la procédure». Ambiance !

Samedi 13 mai, la marche de l’Opposition n’a pas eu lieu. Le gouverneur de la ville de Kinshasa avait opposé son «veto» en invoquant «des raisons de sécurité». Des voix se sont élevées contre cette décision. Et ce y compris dans les milieux proches du «pouvoir fatshiste». Les plus cyniques espéraient, à travers cette démonstration, jauger le véritable poids de l’Opposition.
Gentiny Ngobila Mbaka a fini par s’incliner en proposant une nouvelle date : le jeudi 18 mai.  Le jour de la célébration de l’Ascension. Un comble pour les chrétiens croyants et pratiquants que sont Katumbi et Fayulu. La réaction des initiateurs de la manif’ ne s’est pas fait attendre : « Nous ne nous soumettrons plus à aucun diktat ». Une nouvelle datée est arrêtée : Samedi 20 mai.
Samedi 20 mai, dans la matinée, les quatre leaders de l’Opposition (Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sessanga) ont pris la tête de la « démonstration ». La suite est connue. Certains médias parlent de « manifestation violemment réprimée » par des policiers. Des observateurs crient à la « dérive dictatoriale ». Que dit la police? « Les manifestants voulaient changer d’itinéraire ». Au grand dam des forces de l’ordre.
Au cours de la marche, les téléspectateurs ont remarqué que Moïse Katumbi était encadré par quelques « gros bras » chargés d’assurer sa sécurité rapprochée. Selon le lieutenant-colonel Kangoli Ngoli, des membres des Forces armées de la RDC auraient été recrutés. Sans autorisation.
Les vidéos diffusées en boucle sur YouTube ont fait apparaitre ce qui ressemblait à un étui en cuir noir pour loger une arme. L’objet est accroché à la ceinture. La nouvelle a fait le tour de la capitale.
Selon des informations fragmentaires, les membres de la garde rapprochée de « Moïse » auraient  été interpellés à l’issue de la marche. Après interrogatoire, ils seraient passés aux aveux en rejetant la responsabilité sur Salomon Kalonda. Arrêté le samedi 30 mai à l’aéroport de Ndjili, le conseiller de Katumbi est privé de sa liberté locomotrice depuis bientôt une semaine.

Que dit la loi ? L’article 18 de la Constitution indique, dans son premier alinéa, que la personne arrêtée « doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle (…) ». L’alinéa 2 d’enchainer : « La personne gardée à vue a le droit d’entrer immédiatement en contact avec sa famille et avec son conseil ». Il semble que « Salomon » n’a vu personne. Il est gardé au secret durant les interrogatoires. Au cours d’un point de presse, samedi 3 juin, Moni Dela, le grand-frère de Salomon, a dit craindre le pire: « J’ai peur qu’on lui fasse du mal ».
Revenons à l’article 18 de la Constitution. L’alinéa 4 stipule en termes univoques que « la garde à vue ne peut excéder 48 heures. A l’expiration de ce délai, la personne doit être relâchée ou mise à la disposition de l’autorité  judiciaire ».
Les mauvaises habitudes ont la peau dure. L’Agence nationale de renseignements (ANR) et l’ex-Demiap ont tendance à se croire au-dessus des lois. On l’a vu dans l’instruction des dossiers judiciaires encore pendants de François Beya (Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité), Jean-Marc Kabund (secrétaire général de l’UDPS) et Fortunat Biselele (Conseiller privé du chef de l’Etat). Les intéressés attendent toujours de passer devant leur juge.
Le conseiller juridique de l’ex-Demiap a souligné que les faits mis à la charge du prévenu Kalonda « sont sensibles ». Aussi les officiers de police judiciaires avaient pris langue avec le ministère public afin d’obtenir la « prorogation de la détention ». Le lieutenant-colonel s’est exulté en disant qu’ils ont « l’autorisation du ministère public (…), nous sommes en train d’y travailler pour que nous puissions le mettre [Kalonda] à sa disposition avec tous les éléments de preuve et qu’il soit directement devant son juge naturel ».

Quelle que soit la gravité des faits, les droits de la défense doivent être respectés. Sans omettre le droit au respect de la vie privée au sens le plus large. Cette dernière prérogative ne peut être portée atteinte que dans les cas prévus par la loi. A contrario, l’Etat de droit sera le grand perdant. Et ce à sept mois d’élection présidentielle et des législatives.


"RDC: l’armée accuse Salomon Kalonda de tentative de coup d’Etat en complicité avec le M23 - 5 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/05/rdc-larmee-accuse-salomon-kalonda-de-tentative-de-coup-detat-en-complicite-avec-le-m23
Les services des renseignements militaires ont communiqué ce lundi 5 juin sur le cas de Salomon Idi Kalonda, arrêté le 30 mai dernier et détenu dans les locaux de la DEMIAP. Le conseiller spécial de Moïse Katumbi est d’abord accusé de détenir une arme à feu. 

“Le 20 mai, lors de la manifestation de l'opposition, Monsieur Salomon Kalonda Idi Della était porteur d'une arme à feu. Cet effet militaire était tombé en plein échauffourée avec les éléments de la police qui l'ont rapidement ramassé et saisi. Il s'agit d'un pistolet 9 millimètres CTN 33304646”, disent les services de sécurité dans une communication lue par le lieutenant-colonel Kangoli Ngoli Patrick, conseiller Juridique de l'état-major des renseignements militaires. 
M. Kalonda est ensuite accusé de vouloir “renverser le pouvoir en place en République démocratique du Congo par tous les moyens et y installer un ressortissant katangais”.
“Selon les informations recueillies de son téléphone, Monsieur Salomon Idi Kalonda Della était en contact permanent et fructueux avec les officiers du mouvement terroriste M23/RDF”, ajoutent les renseignements militaires. 

L’accusé était, selon les services de sécurité, “sécurisé sans autorisation par des éléments de la force armée de la République démocratique du Congo qui sont armés dont un major est cité parmi les personnes qui le sécurisaient”. Le major était chargé “d'acquérir des armes de guerre au profit de Monsieur Salomon Idi Kalonda Della”.
L’armée charge aussi le conseiller de Katumbi de conjurer avec les officiers de l’armée rwandaise pour renverser le pouvoir à Kinshasa. Elle cite dans la foulée le général Karuterwa Patrick, le général Ruki, le général Alex, et Karega ainsi que l’ancien ambassadeur du Rwanda en RDC, Vincent Karega mais aussi le major Ngezi Fred présenté comme assistant de Sultani Makenga qui est le chef de la branche armée du mouvement terroriste M23/RDF.
Salomon Kalonda Idi Della a été arrêté le 30 mai dernier au tarmac de l’aéroport de Ndjili alors qu’il s'apprêtait à regagner Lubumbashi avec Moise Katumbi et toute l’équipe du parti Ensemble pour la République après un séjour d’un mois à Kinshasa où des manifestations de l’opposition ont été organisées. Plusieurs voix au sein de l’opposition dénoncent cette arrestation qualifiée de “politique” à l’approche des élections prévues le 20 décembre 2023.


"RDC: les renseignements militaires décident de prolonger la détention de Salomon Kalonda “au regard des faits graves” à sa charge - 5 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/05/rdc-les-renseignements-militaires-decident-de-prolonger-la-detention-de-salomon-kalonda

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Colonel%20Patrick
Lieutenant-colonel Kangoli Ngoli Patrick, conseiller juridique à l'état-major des renseignements militaires

Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi est en détention depuis le mardi 30 mai dernier dans les locaux de l'état-major des renseignements militaires de la République Démocratique du Congo. À la suite de son audition par ce service spécialisé des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, trois griefs sont retenus contre lui: l'incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, la détention illégale d'arme et des munitions de guerre et l'atteinte à la sûreté intérieure de l'État. 
Interrogé sur la longue période de sa détention sans le transférer devant son juge naturel, l'état-major des renseignements militaires brandit l'aval du ministère public qui autorise sa longue détention au regard “des faits graves” à sa charge.
"Les faits étant complètement sensibles dès lors que nous avons mis la main sur Monsieur Salomon Kalonda Idi Della, le lendemain pour respecter la procédure, nous avons saisi l'officier du ministère public pour nous permettre de proroger la durée de sa détention. Et donc nous sommes en conformité avec la loi. Nous avons l'autorisation du ministère public pour proroger la détention et nous sommes en train d'y travailler pour que nous puissions le mettre à sa disposition avec tous les éléments de preuve et qu'il soit directement devant son juge naturel",  indiqué ce lundi 5 juin, le lieutenant-colonel Kangoli Ngoli Patrick, conseiller juridique à l'état-major des renseignements militaires. 

Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi, a été arrêté mardi 30 mai à l’aéroport de Ndjili alors qu'il se rendait à Lubumbashi avec son Chef Moïse Katumbi après un long séjour à Kinshasa où ils ont organisé des manifestations publiques contre le régime de Félix Tshisekedi.
Du côté de sa famille politique et partis alliés, l'on considère son arrestation comme une cabale bien orchestrée par le régime de Félix Tshisekedi dans l’intention de nuire à ce proche de Moïse Katumbi et à ce dernier lui-même.
Lire: RDC: l’armée accuse Salomon Kalonda de tentative de coup d’Etat en complicité


"Salomon Idi Kalonda était en contact avec le M23 et les officiels rwandais pour renverser le régime en place et y installer un ressortissant Katangais (Renseignements militaires) - 05.06.2023
= https://actu30.cd/2023/06/rdc-salomon-idi-kalonda-etait-en-contact-avec-le-m23-et-les-officiels-rwandais-pour-renverser-le-regime-en-place-et-y-installer-un-ressortissant-katangais-renseignements-militaires/
Au cours d’une conférence de presse tenue, ce lundi 5 juin 2023, l’état-major de renseignements militaires a révélé les raisons de l’arrestation du conseiller spécial de Moïse Katumbi.

Selon le conseiller judiciaire à l’état-major de renseignements militaires, Salomon Kalonda est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et détention illégale d’arme à feu et munitions de guerre.
À l’en croire, Salomon SK Della était en contact avec le M23 et les officiels rwandais pour renverser le régime en place à Kinshasa.
« Salomon Idi s’est permis de se sécuriser par les éléments de l’armée sans autorisation. Il était en contact avec les officiels M23 et Rwandais. L’un des objectifs était de renverser le pouvoir et y installer un ressortissant Katangais », a déclaré cet officier des FARDC.
Pour rappel, Salomon SK Della a été arrêté, le 30 mai, à l’aéroport international de N’djili.


"L’Avenir : « Interpellé par les services de renseignement : Salomon Kalonda voulait renverser le pouvoir en place en RDC » -  06/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/06/actualite/revue-de-presse/lavenir-interpelle-par-les-services-de-renseignement-salomon
Revue de presse du mardi 6 juin 2023
Certains journaux parus ce lundi reviennent sur la conférence de presse du renseignement militaire sur l’interpellation de Salomon Idi Kalonda.
On en sait un peu plus, depuis lundi 5 juin, sur les raisons à la base de la détention de Salomon Kalonda aux Renseignements militaires, annonce Tempêtes des Tropiques. Les interrogatoires menés par les Services de renseignements en RDC avec d’autres experts en la matière, ont livré leurs secrets. Il s’agit de la détention illégale d’armes et munitions de guerre, en absence des autorisations requises auprès du Président de la République, indique le journal. Le recrutement et rémunération des officiers supérieurs des FARDC en vue de les inciter à commettre des actes contraires au devoir et à la loyauté requise, sont aussi les griefs retenus contre le conseiller spécial de l’opposant Moise Katumbi.
Selon les informations recueillies de son téléphone, révèle L’Avenir, il démontre que M. Salomon Idi Kalonda était en contact permanent et fructueux avec les officiels du mouvement terroriste M23/RDF. Mais également, avec les officiels rwandais.
D’après ces informations, l’un des objectifs était de renverser le régime en place en République démocratique du Congo, par tous les moyens et installer un ressortissant katangais, ajoute le quotidien.

Salomon Idi Kalonda a aussi établi des contacts directs avec le major Ngezi Fred, assistant de Monsieur Sultani Makenga, qui est le chef de la branche armée du mouvement terroriste M23/RDF. Il avait des contacts directs également avec Monsieur Runiga Jean-Marie, qui est le chef de la branche politique du M23/RDF ; avec les généraux du RDF, en l’occurrence, le général Kalutelwa Patrick, le général Ruki, le général Alex, et Monsieur Karega Vincent, ancien ambassadeur du Rwanda en République démocratique du Congo, afin d’encourager la guerre menée par le M23/RDF pour obtenir des négociations politiques, détaille le tabloïd.
C’est ainsi que l’atteinte à la sûreté de l’Etat a été retenu comme principal motif d’arrestation de ce cadre   du parti « Ensemble pour la République », a indiqué pour sa part l’Agence congolaise de presse qui reprend les propos du conseiller juridique à l’état-major de renseignements militaires de la République démocratique du Congo, en conférence de presse.
Africanews reprend les réactions de certaines personnes à la suite de cette conférence de presse animée par les Renseignements militaires.
« Pour la première fois dans l’histoire de la procédure pénale, des OPJ en conférence de presse rendent publiques des qualifications pénales, alors qu’à ce stade, le ministère public ne s’est pas encore prononcé. Procédure issue d’une détention illégale, sans droit à l’avocat », réagit Me Diakiese.
Le tabloïd reprend aussi les propos d’indignation d’Olivier Kamitatu : « les accusations dressées contre Salomon Kalonda tiennent de la pire pièce d'un mauvais théâtre basée sur un récit indigeste, mal écrit, truffé de mensonges, de contre-vérités et d'enfantillages ridicules qui ne trompent personne».


"Sale temps ! - 06/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/sale-temps/
Nous voici à la lisière de la saison sèche. Saison qui rime avec froid  et poussière charriant forcément quantité de  maladies. Bien évidemment, souligner la détérioration du temps en cette période de l’année peut sonner comme un marronnier, une lapalissade.  Tant cela est dans l’ordre naturel des choses.

Le hic ? C’est peu de relever que la métaphore météorologique va comme un gant à l’environnement  politique en RDC vicié davantage avec ce qu’il convient d’appeler « l’affaire SK Della ». Pas seulement. La situation sociale aussi. Et même sociétale.  
A moins d’être dans le déni ou carrément  autiste, force est de constater que le temps va se dégradant. L’air est de plus en plus  lourd. Tout autant que  poussiéreux.  Et donc difficilement respirable. Point de bouffée d’oxygène à l’horizon. Un horizon brumeux.
Difficile, dans ces conditions, de parier un franc congolais sur le redoux annonciateur du beau temps.
Pourtant, il faudrait bien conjurer collectivement cette mauvaise passe qui enserre le pays. Car, il n’est pas sûr qu’à l’arrivée les manœuvres en cours  tournent  à la sélection naturelle telle que théorisée par le naturaliste Charles Darwin.

Ce mauvais temps risque, plutôt, d’emporter indistinctement de tous les côtés de l’histoire. En clair, c’est le pays qui, si l’on n’y prend garde, pourrait être la principale victime de ce climat -artificiellement- délétère. 
La jurisprudence rd congolaise renseigne, en effet, que le mauvais temps entretenu comme arme politique finit par s’avérer maussade pour tout le monde. Surtout dans un contexte où les facteurs aggravants s’amoncellent.  Notamment cette  sempiternelle agression aux mille et un visages, ces signaux pas toujours univoques en terme de gouvernance  que nous envoyons au monde et l’imminence  des élections à propos desquelles les principaux protagonistes ne sont d’accord que sur leur désaccord. Sale temps…        


"Tout inculpé qui n'obéit pas à un mandat d'amener ou ayant obéi et tente de s'évader doit être contraint par la force", l’armée justifie l’arrestation brutale de Salomon Kalonda - 6 juin 2023"  Rolling Eyes  Question  Twisted Evil
= Kalonda était visible lors de plusieurs descentes sur terrain à Kinshasa aux côtés de Moïse Katumbi.
]La brutalité et la force utilisées par les services des renseignements militaires lors de l'arrestation de Salomon Idi Kalonda, le 30 mai dernier sur le tarmac de l’aéroport de Ndjili avaient suscité des réactions dans l'environnement socio-politique congolais. 
Lire:RDC: l’armée accuse Salomon Kalonda de tentative de coup d’Etat en complicité avec le M23

Devant la presse, la presse ce lundi 5 juin, l’armée s’est expliquée: 
"Monsieur Salomon Idi Kalonda Della était recherché par les services des renseignements, c'était tellement sensible qu'on ne pouvait pas l'inviter mais plutôt communiquer à l'officier du ministère public militaire, ce dernier a mis à la disposition des services des renseignements militaires un mandat d'amener en vertu duquel nos services étaient en train de rechercher Monsieur Salomon Idi Kalonda partout dans la ville de Kinshasa mais néanmoins le mandat d'amener n'a pas d'espace et nous avons pu le retrouver à l'aéroport de Ndjili”, a indiqué le lieutenant-colonel Kangoli Ngoli Patrick, conseiller juridique de l'état-major des renseignements militaires. 
Et d’ajouter: “Vous constaterez avec moi qu'il s'est mal comporté parce que l'article 190 du Code Judiciaire Militaire dit que tout inculpé qui n'obéit pas à un mandat d'amener ou ayant obéi et tente de s'évader doit être contraint par la force". 
Une explication qui ne convainc pas, d’après plusieurs observateurs car M. Kalonda était visible lors de plusieurs descentes sur terrain à Kinshasa aux côtés de Moïse Katumbi

Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi, a été arrêté mardi 30 mai à l’aéroport de Ndjili alors qu'il se rendait à Lubumbashi avec son Chef Moïse Katumbi après un long séjour à Kinshasa où ils ont organisé des manifestations publiques contre le régime de Félix Tshisekedi.
Du côté de sa famille politique et partis alliés, l'on considère son arrestation comme une cabale bien orchestrée par le régime de Félix Tshisekedi dans l’intention de nuire à ce proche de Moïse Katumbi et à ce dernier lui-même.
Lire aussi:l]RDC: les renseignements militaires décident de prolonger la détention de Salomon Kalonda “au regard des faits graves” à sa charge


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Dernière édition par ndonzwau le 7/6/2023, 4:47 pm, édité 1 fois

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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty Re: F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 7/6/2023, 10:34 am

IL NE FAUT PAS ETRE UN FIN SPECIALISTE DE LA POLICE JUDICIAIRE POUR COMPRENDRE QUE LES AFFIRMATIONS DE LA DEMIAP A L'ENCONTRE DE SALOMON KALONDA SONT UN MONTAGE GROSSIER ET BETE : SON ENLEVEMENT EN PLEIN AEROPORT A ETE UNE OPERATION PRECIPITEE ILLEGALE D'UN POUVOIR DESTABILISE PAR UNE OPPOSITION QUI TENTE DE LUI FAIRE FACE, UNE DERIVE DICTORIALE POUR SE SORTIR DE SON IMPUISSANCE DUE A SON FAIBLE BILAN A L'APPROCHE DES ELECTIONS QU'IL VEUT GAGNER A TOUT PRIX !

Il y'a peu c'est Tshisekedi en personne qui fricotait avec Kagame comme un frère, un partenaire fiable à la réprobation totale de la majorité des Congolais et ce qu'ils craignaient est arrivé : Kagame l'a frappé dans le dos en réveillant le M23 auquel curieusement il renvoie aujourd'hui Kalonda, c'est dire Katumbi ; c'est l'hôpital qui se moque de la charité. Kalonda et Katumbi auraient embauché le M23, l'allié du Rwanda pour faire un coup d'Etat. N'importe quoi, ils n'ont pas trouvé mieux que ce montage de fariboles pour porter le chapeau à l'opposition ; que faisait-il hier lui, à coté de son frère Kagame ?

Voilà ainsi Tshisekedi l'amateur et le délinquant malgré lui qui après avoir fabriqué son cadre parfait pour une fraude électorale avec un parlement godillot, une Ceni et une Cour constitutionnelle comme tout l'appareil judiciaire et maintenant une armée caporalisés cherche à se donner à peu de frais une virginité. Que ne voudrions-nous un PR qui prévoit pour bien gouverner et non un parvenu qui ne connait jamais rien, apprend tout en retard alors qu'il est censé être le mieux informé. Il lui a fallu près de deux ans pour comprendre que Kagame n'était pas un partenaire fiable comme le lui disaient les Congolais dès le début de son aventure. Pauvre pays !!!

L'opposition à qui le pouvoir impute ses propres impuissances se doit de lever davantage la voix pour contrer cette machine barbare en face d'elle, continuer à revendiquer pour des élections justes à travers des activités ciblées comme le meeting du 17 juin prochain et la marche du 21 malgré les risques de répression qui les attendent : c'est leur seule chance d'exister, de représenter cette majorité silencieuse sinon demain ils seront accusés de n'avoir rien fait contre le pays en danger...



"Arrestation de Salomon Kalonda : Ensemble pour la République évoque des “irrégularités” et rejette les affirmations de l'armée -  6 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/06/arrestation-de-salomon-kalonda-ensemble-pour-la-republique-evoque-des-irregularites-et

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  IMG_1487[/size]
Arrestation de Salomon Idi Kalonda

Le parti de Moïse Katumbi, Ensemble pour la République a dénoncé, ce mardi 6 juin, à partir de Lubumbashi, les propos tenus par l'armée au sujet des griefs reprochés à Salomon Kalonda. 

Pour le secrétaire général d’Ensemble, Dieudonné Bolengetenge, l'illégalité résume tout ce qui se passe autour de l'arrestation du proche collaborateur de Moïse Katumbi.
" L'enlèvement de Monsieur Salomon Kalonda, sa séquestration pendant une semaine et la publication des griefs mis à sa charge et son transfèrement devant les juridictions militaires se font dans  l'illégalité totale et relève des abus d'un pouvoir déstabilisé par la présence à Kinshasa de notre président national " dit-il devant la presse ce mardi.
Relire : RDC: l’armée accuse Salomon Kalonda de tentative de coup d’Etat en complicité avec le M23

M. Bolengetenge a également expliqué que le régime en place fait consommer à l'opinion congolaise des affabulations surtout quand il s'agit d'une connivence de Salomon Kalonda avec le régime de Kigali.
"Tout le monde le sait, même si le régime du Président Fatshi voulait bétonner dans un livre de record des mensonges et des affabulations n'avait pas besoin de convier le public à consommer des accusations fantaisistes et des insinuations avec la connivence avec le Rwanda quand on sait que dans un passé récent, la proximité du régime de Kinshasa et le Rwanda dont les autorités ont été applaudies et présentées comme des partenaires dans ce pays ", a-t-il poursuivi.

Et d'ajouter :
" Après avoir affaibli par la présidence de la République, théâtralisé le parlement, caporalisé la Cour constitutionnelle et d'autres juridictions civiles, dégradé la police nationale en lui faisant jouer le mauvais rôle jusqu'à la collaboration ouverte avec une milice armée des machettes, le régime béton s'emploie maintenant à dégrader l'armée. Il est indigne et irresponsable de mêler les services militaires à des sales besognes politiciennes par les racontars des réseaux sociaux ".
Salomon Kalonda, proche collaborateur du Président d’Ensemble pour la République a été arrêté à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa alors qu'il se rendait à Lubumbashi après des manifestations organisées par quatre (4) leaders de l'opposition dont Moïse Katumbi. 
Lire aussi :  "Tout inculpé qui n'obéit pas à un mandat d'amener ou ayant obéi et tente de s'évader doit être contraint par la force", l’armée justifie l’arrestation brutale de Salomon Kalonda



Pour le parti Ensemble, les accusations contre Salomon Kalonda sont un montage qui ne reflète aucune réalité - 07/06/2023  
= https://www.radiookapi.net/2023/06/07/actualite/politique/pour-le-parti-ensemble-les-accusations-contre-salomon-kalonda-sont-un

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  20230607085759168994_6a536c8b-5a54-48f9-9cc3-3e821ee9eb06
Dieudonné Bolengetenge au cours de la conférence de presse tenue le 06/062023 à Lubumbashi. Ph. Jean Ngandu Radio Okapi

Le parti Ensemble pour la république estime que les accusations portees contre Salomon Idi Kalonda est un « montage de mauvais gout qui ne reflète aucune réalité ».
Au cours d’une conférence de presse tenue mardi 6 juin à Lubumbashi (Haut-Katanga), le secrétaire général du parti, Dieudonné Bolengetenge, rejette toutes les accusations portées contre Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi.
Il promet qu’au moment venu, les avocats de son parti vont le démontrer.


« En cas d’un procès inique qui serait basé sur ces griefs fabriqués de toutes pièces dans l’intention de nuire, les avocats d’Ensemble pour la République ne manqueront certainement pas de faire prévaloir la vérité et de démonter ces accusations sont dénuées de tout fondement. Le peuple congolais a le droit d’être correctement et suffisamment informé de l’incapacité, la méchanceté, les injustices et la volonté de nuire qui caractérisent ce régime » a argumenté Dieudonné Bolengetenge.
Trois griefs sont retenus contre Salomon Idi Kalonda :
-détention illégale d’arme à feu et de munition de guerre,
-incitation aux militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline,
-atteinte à la sureté de l’Etat.
« Là ou ceux qui exercent le pouvoir préfèrent accroitre la barbarie et envenimer le climat politique d’avant les élections de décembre 2023 allant jusqu’à insinuer qu’un civil armé d’un pistolet imaginaire allait faire un coup d’Etat pour remettre le pouvoir à un Katangais. Où a-t-on déjà vu ce genre de coup d’Etat civil pour compte d’autrui ? », s’est interrogé Dieudonné Bolengetenge. 
En attendant, il appelle tous membres du parti au calme. 
« Face à cette dérive totalitaire du pouvoir en place et à l’acharnement sur tout ce qui est d’Ensemble pour la République, nous appelons tous nos cadres, membres et sympathisants au calme à la responsabilité et au sens du devoir envers la patrie que nous voulons solidaire et apaisé » a-t-il précisé.
Salomon Idi Kalonda a été arrêté le 30 mai dernier à l’aéroport de Ndjili à Kinshasa alors qu’il tentait de regagner Lubumbashi.


"Salomon Kalonda n'a jamais collaboré avec le M23 (Francis kalombo)
= https://www.topcongo.live/articles/salomon-kalonda-na-jamais-collabore-avec-le-m23-francis-kalombo
Le conseiller spécial de Moïse Katumbi "est entendu, mais pourquoi le faire en cachette ? Parce qu'il n'y a pas de preuves. Salomon n'a rien à voir avec le M23, il n'a jamais été avec le M23'', insiste, sur TOP CONGO FM, Francis Kalombo, porte-parole adjoint de Moïse Katumbi.
Le conseiller spécial du leader d'Ensemble Pour la République, en détention dans les locaux des renseignements militaires, est accusé d'incitation des militaires à commettre les actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d’armes et munitions de guerre et atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat.


D’après les informations rendues publiques par le conseiller juridique de l’Etat-Major des renseignements militaires, le Lieutenant-Colonel Patrick Kankoli Ngoli, ''l’un des objectifs était de renverser le régime en place en RDC par tous les moyens et y installer un ressortissant Katangais''. 
En réaction à ces accusations, Francis Kalombo estime qu''on est franchement descendu trop bas. Je regrette ces chefs d'accusation. Nous voulons des preuves. Mais pourquoi il est gardé en secret jusqu'aujourd'hui alors qu'il est inculpé ? On devrait l'envoyer devant son juge naturel. Il n'a pas droit aux visites, ni de se faire assister par son avocat''.
Pour le porte-parole adjoint de Moïse Katumbi, ''même un petit enfant de 5 ans ne peut croire ce que racontent les renseignements militaires. On reproche à Salomon Kalonda d'avoir porté une arme le jour de la manifestation ( le 20 mai dernier) qui est tombée à son insu. Comment peuvent-ils dire que cette arme ramassée par terre appartenait à Salomon Kalonda ? Ce sont des mensonges. C'est quand même regrettable pour la RDC, pour un service comme celui-là que nous devons respecter''.
Il rappelle que ''ce qui est vrai est que toutes les armes qui entrent en RDC sont enregistrées. Que la DEMIAP nous dise à qui a été attribuée cette arme et à quel service ! En ce moment là, on va remonter et arrêter la personne à qui cette arme a été destinée, à qui cette arme a été donnée. C'est trop facile que de coller cette arme à Salomon''.

Pendant que les services des renseignements militaires dévoilent un plan de renversement du régime en place en collaboration avec le M23, par conséquent le Rwanda, ce cadre du parti Ensemble note que ''c'est faux ! C’est du déjà entendu. Ils veulent nous dire qu'il y a un civile, qui recrute de militaires pour qu'ils fassent un coup d'État afin de donner le pouvoir à une autre personne civile qui serait un Katangais. Voilà le tribalisme que nous condamnons. Tantôt les baluba, tantôt les Katangais, arrêtons de tribaliser certaines choses''.
Le conseiller spécial de Moïse Katumbi a été brutalement arrêté le 30 mai dernier sur le tarmac de l'aéroport international de N’Djili alors qu'il s'apprêtait à rejoindre Lubumbashi avec le leader d’Ensemble pour la République. 
D'après les services de renseignements militaires," les informations recueillies de ses téléphones renseignent également que Salomon Idi a établi des contacts avec le major Ngezi Fred, assistant de Sulutani Makenga, qui est le chef de la branche armée du mouvement terroriste M23-RDF''.
Le conseiller juridique de l’Etat-major des renseignements militaires soutient que ''tout ce que nous disons est confirmé par un cadre repenti du M23-RDF en détention à Kinshasa et qui réclame la confrontation avec l’accusé. Nous continuons avec les investigations avant d’entrevoir la possibilité de mettre Salomon Kalonda à la disposition de son juge naturel''.



"Ensemble pour la République accuse le Pouvoir d’encourager «la rupture de confiance entre Congolais et institutions publiques» - 07/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/ensemble-pour-la-republique-accuse-le-pouvoir-dencourager-la-rupture-de-confiance-entre-congolais-et-institutions-publiques/
« Finalement ce pouvoir encourage activement la rupture de confiance entre le peuple congolais et toutes les institutions et services publics censés d’œuvrer pour le bien commun », accuse Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi, par la voix de son secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge Balea. Celui-ci l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse tenue hier mardi 06 juin courant à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga. Ce parti politique réagissait ainsi à l’arrestation et à la détention de son haut cadre, Salomon Kalonda Idi.

Le parti de Moïse Katumbi a dénoncé les propos tenus par l’armée au sujet des griefs imputés à Salomon Kalonda. Pour le SG d’Ensemble pour la République,  l’illégalité résume tout ce qui se passe autour de l’arrestation  du conseiller spécial et proche collaborateur du Chairmain  Moïse Katumbi Chapwe.
«L’enlèvement de Monsieur Simon Kalonda, sa séquestration pendant une semaine et la publication des griefs mis à sa charge et son transfèrement devant les juridictions militaires se font dans l’illégalité totale et relève des abus d’un pouvoir déstabilisé par la présence, à Kinshasa, de notre président national», a accusé Dieudonné Bolengetenge devant la presse.
Le Secrétaire général a également expliqué que le régime en place fait consommer à l’opinion congolaise des affabulations, surtout quand il s’agit d’une connivence de Salomon Kalonda avec le régime de Kigali.
«Aux dires de Dieudonné Bolengetenge, Tout le monde le sait, même si le régime du Président Fatshi voulait bétonner, dans un livre de  record des mensonges et des affabulations, il n’avait pas besoin de convier le public à consommer des accusations fantaisistes et des insinuations avec la connivence avec le Rwanda, quand on connaît, dans un passé récent, la proximité du régime de Kinshasa et le Rwanda, dont les autorités ont été applaudies et présentées comme des partenaires dans ce pays».

« IL EST INDIGNE DE MELER LE SERVICE MILITAIRE A DE SALES BESOGNES POLITICIENNES »
Poursuivant sur cette lancée, Dieudonné Bolengetenge crache sur le régime en place: «Après avoir entre autres avili la présidence de la République, théâtralisé le Parlement, caporalisé la Cour constitutionnelle et d’autres juridictions civiles, dégradé la Police nationale en lui faisant jouer de mauvais rôles, jusqu’à la collaboration ouverte avec une milice armée des machettes, le régime Béton s’emploie maintenant à dégrader l’armée».
«L’Armée, poursuit-il, est un symbole majeur de la nation où le sens de l’honneur est d’une importance capitale. Il est indigne et même irresponsable de mêler le service militaire à de sales besognes politiciennes, alimentées par les racontars des réseaux sociaux. Hier, le service de renseignements militaires a été soldé par une (…). Demain, c’est la justice militaire qui risque le ridicule à cause des appétits des politiques indécents, amoraux et cyniques».
De l’avis du Secrétaire général d’Ensemble pour la République, «Les Forces armées sont républicaines, elles sont au service de la Nation tout entière. Nul ne peut, sous peine de haute trahison, les détourner à ses fins propres. Elles sont apolitiques et soumises à l’autorité civile. C’est le prescrit de l’article 188 de la Constitution qui le dit. Ce n’est pas moi».
Et d’enfoncer le clou dans sa dénonciation de  cette situation ayant pour conséquence  sur le plan de la cohésion nationale et le vivre-ensemble, Dieudonné Bolengetenge estime que « la position très autoritaire du régime de Kinshasa face à l’opposition explique sa peur de perdre le pouvoir« .

QUITTER LES CONDITIONS D’ESCLAVES
«Finalement, martèle-t-il,  ce pouvoir encourage activement.la rupture de confiance entre le peuple congolais et toutes les institutions et services publics censés d’œuvrer pour le bien commun. La répression voire la persécution à l’endroit des acteurs de l’opposition procède, non seulement d’un aveu d’échec face au bilan calamiteux de cette mandature, mais surtout d’un complexe de peur ou de désespoir de perdre le pouvoir face au projet alternatif que nous proposons aux Congolais de quitter définitivement leurs conditions d’esclaves aujourd’hui pour une gouvernance de qualité, à la manière  dont une personnalité comme notre président national, le Chairman Moïse Katumbi Chapwe, a fait preuve dans son parcours antérieur».[/i}
«[i]Face donc à cette dérive totalitaire du pouvoir en place et à l’acharnement sur tout ce qui est d’Ensemble pour la République, nous appelons tous nos cadres, membres et sympathisants au calme, à la responsabilité et au sens du devoir envers la patrie que nous voulons solidaire et apaisée (…)
 », prône Bolengetenge.
Pour rappel, Salomon Kalonda Idi Della, proche collaborateur du président d’Ensemble pour la République, a été arrêté le mardi 30 mai dernier au tarmac de l’aéroport international de N’djili, à Kinshasa,  alors qu’il s’apprêtait à prendre son avion pour se rendre à Lubumbashi, après des manifestations organisées à Kinshasa par quatre leaders de l’opposition, dont Moïse Katumbi.
Des sources judiciaires citées par Radio Okapi rapportent que Salomon Kalonda Idi est toujours détenu au cachot de l’état-major des renseignements militaires (ex-Demiap) et que cette arrestation serait liée au port d’une arme à feu trouvée sur lui. Il y aurait bien d’autres griefs à sa charge, ajoutent les mêmes sources.

"En RDC, la tension monte entre pouvoir et opposition - 31.05.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/05/31/en-rdc-la-tension-monte-entre-pouvoir-et-opposition_6175623_3212.html


"RDC : Ensemble pour la République alerte sur la tentative d'enlèvement de ces deux députés dont Daniel Safu après son audition à l'AN - 08.06.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/06/06/rdc-ensemble-pour-la-republique-alerte-sur-la-tentative-denlevement-de-ces
Le parti Ensemble pour la République alerte sur la tentative d'enlèvement de de ces deux députés dans la soirée du 05 juin. C'est le député Iracan Gracien, haut représentant du parti à l'Assemblée Nationale, qui l'a fait savoir dans un communiqué.
Il s'agit du député Safu Daniel après son audition de la commission spéciale mise en place par l'Assemblée Nationale; et du député Mutombo Germain; manquée de justesse dans sa voiture qui ramenait ses enfants de l'école.


Pour le premier cas, indique t-il, le député a réussi à s'échapper bien que quatre de ses électeurs ont été emmenés à un endroit inconnu. Il a été pourchassé par trois motos et trois véhicules avec des éléments non autrement identifiés détenant des armes à feu. Le deuxième cas, des éléments armés avec tenues identifiées se sont présentés à son domicile, justifiant leur présence par la sécurisation du Quartier avant le passage du chef de Etat dans le coin, selon leur affirmation.
“Ensemble pour la République déplore la détérioration du climat sécuritaire et politique envers l'Opposition et appelle les autorités compétentes à prendre des dispositions utiles pour sécuriser et apaiser la tension qui devient de plus en plus forte pendant cette période pré-électorale”.
Le parti de Moïse Katumbi appelle à la vigilance s'impose.
= https://actualite.cd/index.php/2023/06/05/assemblee-nationale-mieux-vaut-etre-crucifie-que-de-crucifier-la-verite-lache-daniel


Agression de deux cadres de l'Opposition à Kinshasa : Lamuka pointe du doigt les jeunes de l'UDPS - 07.06.2023"
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/06/07/agression-de-deux-cadres-de-lopposition-kinshasa-lamuka-pointe-du-doigt-les
[b}La coalition Lamuka monte au créneau pour dénoncer l'agression de ces deux cadres, mardi dans la soirée, à Limete. Il s'agit de Prince Epenge et Chantal Moboni, tous deux membres de l'Ecidé.
Indigné, Devos Kitoko, secrétaire général ce parti cher à Martin Fayulu, pointe du doigt les jeunes de l'Union pour la démocratie et le progrès social ( UDPS).[/b]

"Nous ne pouvons pas comprendre comment la police associée à une milice du parti au pouvoir peuvent s'en prendre aux paisibles citoyens", fait-il remarquer.
Devos Kitoko a balayé d'un revers de la main les accusations portées contre Prince Epenge à propos d'une prétendue vidéo devenue virale, où l'on présente ces derniers entrain de s'en prendre à un journaliste. " C'est montage grossier conçu par la milice du pouvoir", a-t-il répondu.
Un autre son de cloche est cependant entendu du côté de l'UDPS, qui rejette en bloc les accusations de l'opposition. Le parti au pouvoir estime que l'opposition est en perte de vitesse.


"RDC: 16 pays et l’UE appellent « au respect des droits démocratiques fondamentaux » - 5 juin 2023
= https://afrique.lalibre.be/77590/elections-en-rdc-rdc-16-pays-et-lue-appellent-au-respect-des-droits-democratiques-fondamentaux/


RDC : ACAJ appelle le chef du renseignement militaire à transférer Salomon Kalonda devant l'autorité judiciaire compétente poh - 7 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/07/rdc-acaj-appelle-le-chef-du-renseignement-militaire-transferer-salomon-kalonda-devant



"Christian Mwando sur les liens de Salomon Kalonda avec le M23 : "Vous comprenez que le dossier est vide. C'est une honte pour la République" - 6 juin 2023
= https://7sur7.cd/2023/06/06/christian-mwando-sur-les-liens-de-salomon-kalonda-avec-le-m23-vous-comprenez-que-le

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  9ceb5aa2-54b5-4d6e-b383-a9f94bdcd179

Salomon Kalonda, bras droit de Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour la République  a été accusé par le service des renseignements militaires de la République démocratique du Congo de plusieurs griefs dont la détention illégale d'arme à feu, l'atteinte à la sûreté de l'Etat et la complicité avec certains officiers des rebelles du M23 et du Rwanda pour un coup d'État au pays.

Dans un point de presse tenu ce mardi 06 juin 2023 à Lubumbashi, Christian Mwando, cadre de Ensemble pour la République, a considéré les accusations du service des renseignements militaires contre le bras droit de Moïse Katumbi comme étant "un vide".
Selon lui, en suivant tout ce que l'armée a affirmé contre Salomon Kalonda, il est "facile de comprendre qu'on ne sait pas ce qu'on lui reproche".
["Qu'il y aurait une tentative avec l'extérieur pour faire un coup d'État pas en sa propre faveur mais en faveur d'un katangais qu'on n'a pas cité. Après tout ça, que Ensemble pour la République, notre parti, chaque fois qu'il y a un communiqué, va le faire valider à Kigali et vous comprenez que le dossier est vide. On ne sait pas exactement qu'est-ce qu'on reproche à Salomon. Voilà comme on sait que le peuple congolais est très remonté contre le Rwanda pour l'agression du M23, il faut maintenant jeter Ensemble pour la République en pâture auprès du peuple congolais pour faire une pierre deux coups", a-t-il déclaré au micro tenu par 7SUR7.CD.

Dans la foulée, le parti de Moïse Katumbi a souligné que cette façon de faire contre Salomon Kalonda est "une honte pour la République démocratique du Congo".
"Vous comprenez que les choses se font dans la confusion et c'est une honte pour la République. On ne peut pas accepter les choses comme ça", a conclu Christian Mwando.
Bien avant sa réaction, dans une déclaration, Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général de Ensemble pour la République, a aussi rejetté toutes les accusations contre Salomon Kalonda arrêté le mardi 30 mai dernier.
Dans un point de presse tenu lundi 05 juin dernier à Kinshasa, le conseiller juridique de l'état-major des renseignements militaires de la RDC a affirmé que le bras droit de Moïse Katumbi est arrêté pour notamment détention illégale d'arme à feu et de munitions de guerre, l'atteinte à la sûreté de l'Etat et l'incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline.


"L’arme attribuée à Salomon Idi Kalonda appartenant au garde du corps de Matata, CONADE demande sa libération - 08/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/08/actualite/justice/larme-attribuee-salomon-idi-kalonda-appartenant-au-garde-du-corps-de


= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230607-arrestation-de-salomon-sk-della-en-rdc-ensemble-rejette-les-accusations-sur-l-opposant
= https://www.radiookapi.net/2023/06/06/actualite/politique/uvira-marche-des-militants-du-parti-ensemble-pour-exiger-la
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122859_lgd_franklin_tshamala_recadre_un_ancien_du_parti_qui_traite_matata_ponyo_de_pro_kagame.html
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/06/06/arrestation-de-salomon-kalonda-ensemble-pour-la-republique-accuse-le-pouvoir


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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty Re: F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 8/6/2023, 10:17 pm

IL EST PLUS QUE TEMPS D'ARRETER TSHISEKEDI, QUI POUR LE FAIRE ?!? NON SEULEMENT LA DEMOCRATIE ET L'ETAT DE DROIT SONT EN PERIL AU CONGO MAIS AUSSI ET SURTOUT LA PAIX RISQUE DE S'Y ELOIGNER POUR DE BON, LA TERREUR EST AUJOURD'HUI EN ROUTE, THISEKEDI SE PERMET TOUT PAR DEFI, MEME 'JK', SEMBLE-T-IL S'EN DESOLE. IL FAUTDONC QUE QUELQU'UN L'ARRETE VITE D'UNE FACON OU D'UNE AUTRE. A BON ENTENDEUR...

Tshisekedi s'est mis en tête de défier tous se contradicteurs et de défier l'état de droit : si certains irréductibles lui accordent tous ces droits d'autres peut-être la majorité silencieuse et les observateurs étrangers pointent un danger semblable aux menaces des Yankees envers Mobutu quelque temps avant sa fin. Retournement de situation, Tshisekedi ne représente plus le combat de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit qui était alors celui de l'Udps à l'époque, tout au contraire il est aujourd'hui dans le costume de Mobutu d'alors ; les sympathisants de l'Udps seraient mieux avisés de le comprendre. Et ceux de l'opposition et certaines ONG n'ont pas tort d'alerter sur une dérive autoritaire dans les vicissitudes que Tshisekedi fait subir à Kalonda : des brusques et autoritaires perquisitions ont eu lieu aux domiciles de Katumbi et Kalonda et de sa mère, des abus de plus et des abus de trop selon eux. Pour beaucoup le président Tshisekedi est en train de plonger le pays dans un chaos aux effets imprévisibles.

Pendant ce temps le CNSA nous a sorti un sévère et juste réquisitoire contre la gouvernance où il passe en revue tous les secteurs de la vie publique : je ne m'attendais pas à un aussi bon travail de Olengakoy, il s'est sans doute entouré de très bons experts. Mais par qui, sera-t-il entendu ?
Ailleurs c'est l'ancien petit-raïs 'JK' qui ne serait pas satisfait de peu d'égards que son successeur lui accorde ; certains y voient même un non-respect du deal qu'ils avaient conclu. Est-il que 'JK' serait inquiet d'une préparation arbitraire des prochaines élections au point de craindre qu'elles ne se passent pas bien et soient suivies des contestations violentes. Il aurait consulté à cet effet des partenaires étrangers de haut niveau attendant qu'ils interviennent. Pour quelle suite...



"Démocratie et état de droit en péril : Felix Tshisekedi est désormais dans la ligne de mire de l’Occident avec «le même type de messages envoyés autrefois à Mobutu et aux Kabila », Omer Nsongo - 08.06.2023"
= https://www.africanewsrdc.net/actu/democratie-et-etat-de-droit-en-peril-un-chroniqueur-politique-alerte-tshisekedi/
Il y a des signaux qui ne trompent pas. Le climat politique en RD-Congo s’est crispé ces dernières semaines avec la restriction de l’espace politique. Marche de l’Opposition réprimée, sit-in perturbé, opposants détenus… la liste n’est pas exhaustive. Devant cette atmosphère délétère, un chroniqueur politique a décidé de lancer un appel au Président Félix-Antoine Tshisekedi.

Dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux, Omer Nsongo die Lema, seul chroniqueur politique à «avoir vécu dans sa chair, dans son âme et dans son esprit l’alternance symbolisée par l’investiture du nouveau Président le 24 janvier 2019», a rappelé le long combat de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS- en faveur «de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit».
Fondée en 1982, ce parti a fonctionné durant 8 ans dans la clandestinité en raison du régime du parti unique dans l’ex-Zaïre jusqu’à la proclamation du pluralisme politique le 24 avril 1990. «Durant 29 ans, ce parti a été l’âme de l’Opposition. L’UDPS a symbolisé le combat de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit», a d’abord contextualisé le journaliste et chroniqueur politique Omer Nsongo. «Il n’y a pas meilleurs chantiers pour l’UDPS que les chantiers des droits de l’Homme, de la démocratie et de l’Etat de droit», a-t-il ensuite souligné.

Dans son message, Omer Nsongo a regretté les récents écarts du pouvoir actuel qui rappellent le déclin de régimes passés. «En 1997, j’ai vu l’AFDL arriver. J’ai aussi vu ce régime se défaire. En 2001, j’ai vu l’arrivée de Joseph Kabila, j’ai vu comment ce régime a été fait et j’ai aussi vu comment ce régime s’est défait. En 2019, j’ai vu arriver Félix-Antoine Tshisekedi, je vois comment ce régime se fait. Souffrez que je ne dise comment ce régime va se terminer, parce qu’il est en place. J’ai vu sous Mobutu en 1990 et 1997, sous Kabila père et fils, comment l’Occident réagissait par des communiqués à chaque manifestation de l’Opposition réprimée», a alerté celui qui a fini par découvrir le mode d’emploi de l’Opposition.
«L’Occident s’en prenait à Mobutu et aux Kabila parce qu’il estimait que le gouvernement détenait les instruments du pouvoir: police, armée, justice…», a-t-il fait remarquer. Pour lui, le Président Félix-Antoine Tshisekedi doit vite rectifier le tir car, étant déjà sur la ligne de mire de l’Occident avec «le même type de messages envoyés autrefois à Mobutu et aux Kabila».

Omer Nsongo a finalement exhorté le Chef de l’Etat en ces termes: «Attention, il n’y a quelque chose qui ne va pas. Dès lors que vous incarnez ces chantiers là, vous devez l’assumez. Il ne faudrait pas vous laisser piéger par des boutefeux, vous avez un devoir de redevabilité vis-à-vis du peuple RD-congolais. Si vous réussissez cette prouesse, vous en sortirez plus grand». Le 20 mai, Moïse Katumbi a tenu des propos presque similaires après l’usage «des gaz lacrymogènes» et «des balles réelles» pour réprimer la marche de l’Opposition, rappelant le combat qu’ils ont mené ensemble dans l’Opposition contre Kabila pour «libérer le peuple de la misère». Pour Katumbi, la répression pouvait venir de tout le monde mais pas de Tshisekedi.


"Salomon Kalonda objet d'une torture morale, le HDHl'affirme et alerte le Conseil des droits de l'homme de l'ONU - 05.06.2023
= https://www.africanewsrdc.net/featured/salomon-kalonda-torture-morale-hdh-onu/
Privé d’accès à sa famille, ses avocats et son médecin, le conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi a déjà passé plus de 5 jours de détention dans les locaux des renseignements militaires… L’ONG «demande à la Communauté internationale de veiller à la protection des opposants politiques faibles devant la machine du pouvoir et prévoir des sanctions appropriées, ciblées et efficaces à l’égard des auteurs de violation des droits de l’homme et des libertés publiques en cette période des turbulences politiques»

Ce lundi 5 juin 2023, Salomon Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, investi candidat à la présidentielle de décembre prochain par son parti Ensemble pour la République, totalise sept jours dans les locaux des renseignements militaires. Sa situation inquiète aussi bien les militants d’Ensemble que des organisations de la Société civile spécialisées dans la défense des droits de l’homme. Parmi celles-ci, Humanisme et droits humains -HDH- qui a, dans son communiqué de presse du dimanche 4 juin 2023, alerté sur la «torture morale» dont Kalonda est victime dans les locaux de l’ex-DEMIAP.
«En violation flagrante des principes des droits de l’homme et des prescrits des articles 172 et 183 de la Constitution de la République démocratique du Congo, M. Salomon Idi Kalonda Della est tenu au secret, empêché d’être en contact avec sa famille, empêché d’accéder à ses avocats et son médecin. Ces faits préoccupants, cruels et inhumains sont constitutifs d’une torture morale», a tonné HDH, dénonçant en même temps une «détention irrégulière et illégale» qui témoigne d’une «forme de dictature dans le seul but de réduire en silence l’Opposition politique».

Cette ONG est d’avis que le régime Tshisekedi a jeté son dévolu sur un certain nombre d’«instruments pour museler l’Opposition afin d’asseoir son emprise». Elle a cité parmi ces instruments: «la répression des manifestations publiques de l’Opposition, la confiscation des libertés de mouvement des opposants, les enlèvements et les détentions des opposants, l’instrumentalisation des jeunes pour des fins miliciennes et la violence policière».
Partant de cette considération, HDH a appelé le gouvernement RD-congolais à «faire montre d’un Etat de droit tel que prôné par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, en ordonnant la libération immédiate et sans condition de l’opposant politique Salomon Idi Kalonda Della». A défaut pour le gouvernement de s’exécuter, HDH compte sur la Communauté internationale pour la «protection des opposants politiques faibles devant la machine du pouvoir». L’ONG lui a demandé d’y «veiller» et de «prévoir des sanctions appropriées, ciblées et efficaces à l’égard des auteurs de violation des droits de l’homme et des libertés publiques en cette période des turbulences politiques».

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  WhatsApp-Image-2023-06-05-a-10.54.31-713x1024F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  WhatsApp-Image-2023-06-05-a-10.54.311-747x1024

Au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, HDH a demandé de «renforcer les mécanismes de promotion et de protection des droits de l’homme en République démocratique du Congo en cette période de turbulence politique et de traiter les situations de violation des droits de l’homme et de formuler des recommandations y relative en toute urgence».[/size]

Otage du régime
A l’instar de HDH, Moïse Moni Della, opposant et frère aîné de Salomon, a donné de la voix, samedi 3 juin, à la faveur d’une conférence de presse à Kinshasa pour accuser le Président Félix Tshisekedi d’être à la base de l’arrestation du conseiller spécial de Moïse Katumbi, non sans exiger sa libération sans condition. Pour l’opposant Moïse Moni Idi Della, frère aîné du conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda est l’otage personnel du Président Félix Tshisekedi.
Depuis l’interpellation violente de Kalonda, Moni Della a pu le voir deux fois avant d’être interdit d’accès dans les installations des renseignements militaires. «Salomon Kalonda était traqué. Je savais qu’on allait l’arrêter, nous avions l’info, c’était planifié. Je crains qu’on lui fasse du mal», a insisté samedi en conférence de presse, en sanglots, Moni Della, désormais interdit de rencontrer son jeune frère, arrivé ce lundi à son 7ème jour de détention illégale à l’ ex-DEMIAP et privé de tout contact avec ses avocats et à sa famille, en violation de la Constitution.

«Depuis que le Président Félix est au pouvoir, Salomon ne fait que subir le martyre. L’arrestation de Salomon a été pensée, planifiée et exécutée. Planifiée par la présidence qui a donné l’ordre qu’on enlève Salomon. Ce n’est pas une arrestation qui a suivi les règles de l’art. Et pour continuer, voyez qu’après 48 heures, il n’est pas déféré devant son juge naturel», a regretté le chef du parti CONADE, dénonçant dans la foulée une tentative d’agression dont il a été victime la veille de sa conférence de presse en sa résidence par des personnes non autrement identifiées. Pas assez pour ébranler sa conviction d’une «cabale bien orchestrée par les services militaires et la présidence dans l’intention de nuire sans raisons valables à ce proche de Moïse Katumbi». Ce dernier est présenté dans l’opinion comme le farouche adversaire du Président Félix Tshisekedi lors de la présidentielle de décembre 2023.


"Perquisition des résidences de Moise Katumbi et Salomon Kalonda : Ensemble pour la République dénonce et condamne des abus de trop du régime Tshisekedi - 8 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/08/perquisition-des-residences-de-moise-katumbi-et-salomon-kalonda-ensemble-pour-la
Le parti politique de Moïse Katumbi n’a pas tardé à réagir au sujet de la perquisition, dans la matinée de ce jeudi 8 juin, dans les résidences de son président national, à Kinshasa et dans celle de son collaborateur, à Lubumbashi. Dans une communication lue par le secrétaire général, le parti dénonce une et condamne des “abus de plus et de trop” du régime en place et appelle la population à la résistance.
“Ensemble pour la République condamne et dénonce comme des abus de plus et de trop, les perquisitions effectuées en ce jour dans la résidence de son président national et dans celle de son collaborateur dont la détention arbitraire est en cours, comme un harcèlement qui ne vise qu’à museler l’opposition et voiler les insuffisances du pouvoir en place. Nous appelons le peuple souverain à résister à cette dérive dictatoriale qui prépare le lit de confrontation entre congolais alors que d'immenses défis sociaux et sécuritaires accablent déjà ce peuple, et que la cohésion nationale s'en trouve fortement menacée”, a déclaré Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général d’Ensemble pour la République.

En effet, les services des renseignements militaires ont perquisitionné les résidences appartenant à Moise Katumbi et celles de son conseiller stratégique Salomon Idi Kalonda Della. La première maison à être visée est celle située dans le quartier GB à Kinshasa. Des agents en tenues civiles et d’autres en treillis ont fouillé de fond en comble toutes les pièces de cette propriété de l’ancien gouverneur.
Ensemble pour la République considère cet acte comme un harcèlement politique orchestré à l’endroit de Moïse Katumbi et de sa famille politique par différents services de l’Etat. Tant cette opération s’est déroulée, indique Dieudonné Bolengetenge, sans que le propriétaire de lieu n’ait été prévenu de cette action alors qu’il est même absent de Kinshasa.
“Ce qui s’est passé chez lui est tout simplement innommable. Les agents ont bouclé une partie du quartier de sa résidence et évacué toute personne présente aux alentours, refusé l’accès aux avocats du propriétaire du lieu dont ils ont forcé les portes pour opérer leur forfait. Une perquisition et la fouille d’un lieu en vue d’y trouver les preuves d’une infraction”, relève le secrétaire général d’Ensemble pour la République.[/size]

Et d’ajouter :
“Au terme de cette opération irrégulière et cavalière, rien d’anormal n’a été trouvé ou retenu. Le PV dressé à la main par les visiteurs comportait des vides entre les paragraphes, qui ont mis la puce à l’oreille de la personne trouvée dans les voisinages, et qu’on a pressée de signer. Faute de garantie d’obtenir une copie par devers elle, cette personne n’a pas signé”
Salomon Kalonda, proche collaborateur du Président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, a été arrêté à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa alors qu'il se rendait à Lubumbashi après des manifestations organisées par quatre (4) leaders de l'opposition. Il est actuellement détenu dans les locaux de la DEMIAP. Les services des renseignements militaires lui reprochent de détenir une arme à feu, de vouloir renverser le pouvoir en place en République démocratique du Congo par tous les moyens et y installer un ressortissant katangais, et de conjurer, avec les officiers de l’armée rwandaise, pour renverser le pouvoir à Kinshasa
Jusqu’au moment  de cette communication, Ensemble pour la République ne note pourtant  aucune infraction dont Moïse Katumbi est présumé l’auteur.

= https://actualite.cd/2023/06/08/rdc-perquisitions-en-cours-dans-les-residences-de-moise-katumbi-et-de-salomon-kalonda
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/06/08/rdc-les-residences-de-moise-katumbi-et-salomon-kalonda-della-perquisitionnees-a-kinshasa.html/133964/
= https://www.africanewsrdc.net/actu/les-services-de-renseignement-de-la-rdc-font-des-recherches-simultanees-de-preuves-criminelles-a-la-residence-de-katumbi-a-kinshasa-et-au-domicile-de-son-conseiller-salomon-kalonda-a-lubum/


"Réaction de Francis kalombo après perquisition chez katumbi : " ils sont sortis les mains vides, ils n'ont rien trouvé" - 08.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122967_reaction_de_francis_kalombo_apres_perquisition_chez_katumbi_ils_sont_sortis_les_mains_vides_ils_n_ont_rien_trouve.html
Francis Kalombo, proche collaborateur de Moïse Katumbi, a confirmé ce jeudi 08 juin sur les ondes de Top Congo, que les services de renseignement qui ont perquisitionné la résidence du leader d'Ensemble sont sortis mains vides. Ils n'ont rien trouvé de suspect.
" Ils ont fouillé de fond en comble, le lit, les fauteuils, les coussins et les meubles. Ils sont partis les mains vides. L'honnêteté nous pousse à dire qu'ils n'ont rien trouvé", a déclaré Francis Kalombo. "Nous les laissons faire leur travail et nous avons fait le nôtre", a-t-il ajouté.
Selon Francis Kalombo, Ensemble pour la République n'a pas peur et n'a rien à cacher, parce qu'il n'a posé aucun acte. "Nos militants doivent rester serein", a-t-il dit.
Pendant la perquisition de la résidence de Moïse Katumbi, son collaborateur Francis Kalombo était sur place.
= https://topcongo.live/articles/perquisition-des-residences-de-moise-katumbi-et-de-salomon-kalonda-francis-kalombo


"Salomon Kalonda: Christian Mwando dénonce une mauvaise copie de l’affaire des mercenaires - 07.08.2023
= https://www.africanewsrdc.net/featured/salomon-kalonda-mwando-mauvaise-copie-affaire-mercenaires/
L’ONG Justicia ASBL dénonce une affaire politiquement motivée quand Maitre Hervé Diakiese, porte-parole du CLC, s’étonne de vivre, pour la première fois dans l’histoire de la procédure pénale, une conférence de presse des OPJ pour rendre publiques des qualifications pénales alors que le ministère public ne s’est pas prononcé…
Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et plus proche collaborateur de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle de décembre, a été inculpé lundi 5 juin, soit une semaine après son «enlèvement crapuleux» par les agents des renseignements militaires au tarmac de l’Aéroport international de N’Djili, pour «incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, atteinte à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes».
Au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa, le porte-parole de l’armée a étalé sa liste de griefs retenus contre le spécial de Katumbi, suscitant une vive polémique.


Depuis, le camp Katumbi multiplie des sorties médiatiques pour dénoncer ce «montage grossier». Député national et haut cadre du parti Ensemble pour la République, Christian Mwando a le sentiment que le dossier collé à Salomon Kalonda ressemble à une «mauvaise copie de l’affaire des mercenaires» sous le régime Kabila.
«Le dosier est vide et tout se fait dans la confusion. Comme on sait que le peuple RD-congolais est très remonté contre le Rwanda à cause de l’agression, il faut maintenant jeter Ensemble en pâture auprès du peuple RD-congolais et, même temps, faire peser une épée de Damoclès sur le président d’Ensemble, Moïse Katumbi, qui serait le Katangais pour lequel on voudrait faire le putsch. C’est une honte pour la République», a-t-il déclaré mardi devant la presse, suscitant une vive polémique.
En 2006, les services avaient sorti de nulle part une affaire similaire contre le candidat à la présidentielle Oscar Kashala, accusé d’avoir enrôlé 32 mercenaires pour renverser Joseph Kabila, candidat à sa propre succession. Neuf ans plus tard, les services sont revenus à la charge contre Moïse Katumbi, lancée dans la course à la présidentielle, poussant le Parquet à l’inculper pour recrutement de 600 mercenaires. Les coups s’étaient avérés de vrais bidons!
Comme Christian Mwando, Maitre Diakesse, avocat et membre du Comité laïc de coordination, a laissé éclater son indignation, s’étonnant de vivre pour la «première fois dans l’histoire de la procédure pénale» une conférence de presse des OPJ pour rendre publiques «des qualifications pénales, alors qu’à ce stade, le ministère public ne s’est pas encore prononcé».

Tortures morales et physiques
Justicia ASBL, une organisation de promotion et de protection des droits humains et du droit humanitaire basée en RD-Congo, n’a pas caché sa préoccupation face à ce qu’elle a qualifié des «manœuvres mises en scène par les services de renseignement militaire pour justifier l’enlèvement ainsi que la détention arbitraire de Salomon Idi Kalonda».
Selon les informations rapportées par cette ASBL, l’audition de Salomon Kalonda qui a «subi des tortures morales et physiques», trois jours après son arrestation par une commission mixte composée de l’Agence nationale des renseignements -ANR-, du Conseil national de sécurité -CNS- et l’Etat-major du renseignement, aurait plutôt porté sur les «évènements malheureux survenus à Kindu le jour de son enrôlement et de son implication supposée dans la guerre d’agression que le Rwanda impose à la RD-Congo». Sans user de gants, Justicia ASBL a dénoncé une détention à la fois «illégale» et «arbitraire», sans «soubassement judiciaire» mais politiquement motivée.
L’ABSL soupçonne, derrière l’affaire Kalonda, une intention du pouvoir de «museler l’Opposition politique qui réclame à l’instar de la Société civile RD-congolaise, la tenue des élections réglementaires démocratiques, inclusives, libres et transparentes prévues pour le mois décembre 2023». Des «stratégies» qui pourraient s’étendre, selon Justicia ASBL, sous couvert de «n’importe quel alibi» à d’autres acteurs politiques majeurs, à des militants des droits humains, à des membres des mouvements citoyens ainsi qu’à des journalistes. Des «méthodes d’autres fois» que Justicia ASBL a dénoncé avec la dernière énergie, invitant la population RD-congolaise «à se lever comme un seul homme pour lutter contre les injustices sociales et les violations des droits humains».

«La RD-Congo a souscrit aux engagements internationaux contenus dans la Constitution et des lois spécifiques qui garantissent l’exercice et la jouissance des libertés publiques et pacifiques auxquelles elle doit se conformer», a rappelé Maitre Timothée Mbuya, président de Justicia ASBL.
Pour cette ASBL, le Président Tshisekedi, dans ses obligations constitutionnelles de «garantir indistinctement à tous les citoyens RD-congolais la jouissance paisible de leur droit», doit «ordonner à l’Etat-major du renseignement de libérer Salomon Idi Kalonda et de faire cesser les poursuites judiciaires politiquement motivées contre des opposants politiques, militants des droits de l’homme, des journalistes ainsi que des activistes pro-démocratie». En même temps, Justicia ASBL appelle l’Opposition à jouer son rôle de contrepoids politique afin de «tout mettre en œuvre de manière pacifique pour empêcher la prise en otage de la démocratie par une certaine classe politique dirigeante». Par ailleurs, Justicia ASBL n’exclut pas l’usage des mécanismes internationaux dans le but d’obtenir des «sanctions individuelles contre les auteurs des violations des droits humains constatées depuis une période donnée en RD-Congo».



"De Kigali à Pretoria, les discrètes manœuvres de Joseph Kabila - 06.06.2023
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/06/06/de-kigali-a-pretoria-les-discretes-manoeuvres-de-joseph-kabila,109980003-eve
Ces dernières semaines, Joseph Kabila a dépêché une poignée d'émissaires dans plusieurs présidences africaines pour évoquer l'élection de 2023. Un activisme qui préoccupe les chancelleries occidentales et tout particulièrement Washington qui a pris langue avec l'ancien chef de l'Etat. [...] (1058 mots)


"Justicia Asbl dénonce les stratagèmes des renseignements militaires - 08.06.2023
L’association de défense des droits humains Justicia ASBL désapprouve les stratagèmes du service de renseignement militaire pour justifier la détention de Salomon Idi Kalonda. De ce fait, Justicia dénonce cette arrestation qui, selon elle, va à l’encontre de l’article 18 de constitution. Ainsi, elle  appelle le Président de la République à garantir indistinctement à tout  congolais la jouissance de leurs droits . Justicia demande également au chef de l’Etat d’ordonner la libération de Salomon. Et aussi, de faire cesser les poursuites judiciaires contre cet acteur politique.

En  effet, l’Asbl Justicia soutient toujours  que l’enlèvement et la détention du conseiller spécial de Moise Katumbi à l’Etat-major du service de  renseignement militaire  sont illégaux et arbitraires.  Ils  n’ont aucun soubassement judiciaire si pas politique, déclare Justicia dans un communiqué publié le 05 juin.
« La détention de Salomon dans un service de renseignement militaire fait partie de stratégies mise en place par l’actuel pouvoir. L’objectif étant de  museler l’opposition politique qui réclame, à l‘instar de la société civile la tenue des élections inclusives, libres et transparentes ».
Lire aussi,https://magazinelaguardia.info/2023/06/06/moise-katumbi-ne-veut-pas-renverser-le-pouvoir-par-les-armes/

Justicia appelle l’opposition à saisir les mécanismes internationaux
En outre , Justicia Asbl craint que le service de renseignement n’utilise n’importe quel alibi pour procéder à l’arrestation d’acteurs politiques majeurs et  des militants de droits humains. Il en est de meme pour  des membres des mouvements citoyens et des journalistes.
De ce fait, l’Asbl Justicia invite  l’opposition à tout mettre en œuvre de manière pacifique pour empêcher la prise en otage de la démocratie. « Justicia Asbl recommande aux acteurs politique de l’opposition de saisir les mécanismes internationaux. Ce,  en vue d’obtenir des sanctions individuelles contre les acteurs des violations des droits humains constatés en RDC ».
En rappel, Salomon Idi conseiller spécial de Moise Katumbi ,candidat déclaré à la présidentielle de 2023, a été arrêté le 30 mai dernier à Kinshasa. Pour l’instant, il est détenu au cachot de l’Etat-major du service  de renseignement militaire . Il est accusé de détention illégale d’armes à feu et  de munitions de guerre. Ensuite, d’incitation  des militaires à commettre d’actes contraires à leur devoir et   discipline . Enfin, d’atteinte à la sureté de l’Etat.
= https://magazinelaguardia.info/2023/06/07/justicia-asbl-denonce-les-strategies-des-renseignements-militaires/


"Le régime Tshisekedi veut plonger le pays dans le chaos (Lamuka) -
= https://ouragan.cd/2023/06/le-regime-tshisekedi-veut-plonger-le-pays-dans-le-chaos-lamuka
La coalition Lamuka aile Fayulu rejette la loi sur la répartition des sièges. Dans un communiqué publié mercredi 07 juin, le président en exercice du regroupement, Matthieu Kalele a alerté l’opinion sur le fait que le régime Tshisekedi tente de mettre le pays à feu et à sang.

Toujours animés par la logique du forcing, a-t-il dénoncé, les députés de l’Union sacrée ont adopté la loi sur la répartition des sièges, laquelle procède d’un fichier électoral sans soubassement réel. Le fichier en question, a-t-il précisé, a été fabriqué par la CENI en vue de faire définitivement le lit de la tricherie en faveur du régime en place.
Lire aussi :
“Honte aux menteurs”, le cri de Katumbi après la vérité de Matata sur l’arme attribuée à SK Della
Manifestement, M. Kadima confond l’organisation des élections, activité de service public, à un fait privé. C’est ainsi qu’il a non seulement refusé de suivre toutes les recommandations de la Coordination des opérations électorales de Lamuka (COEL) et de répondre à toutes ses questions mais aussi à celles de la CENCO, de l’ECC et d’autres partenaires; imposant, à cet effet, une opacité d’une extrême gravité autour de la confection du fichier électoral.
 En faisant la sourde d’oreille face à toutes les positions prises par la résistance, la société civile et même la communauté internationale, les intentions de ce régime au travers de l’Assemblée nationale, sans égard vis-à-vis du peuple congolais, sont plus que claires : conserver à tout prix un pouvoir reçu en don et mettre le pays à feu et à sang, rappelle la déclaration qui porte la signature du professeur Kalele.
Se réclamant toujours de la résistance, les pro-Fayulu regrettent que le pays se trouve une fois de plus à la croisée des chemins à quelques mois des élections générales. “La démocratie à laquelle le peuple congolais a souscrit en adoptant la Constitution de la République par référendum est en danger. Sans peur d’être contredit, l’on assiste à la consolidation d’une dictature aux relents pires que celle de la deuxième République”.

Au peuple de se prendre en charge
En cherchant à satisfaire les intérêts de Félix Tshisekedi et de ses affidés, le président de la CENI expose davantage le pays à des conflits inutiles. Telle est la position de la coalition Lamuka qui estime que cette situation équivaut à un sabotage de la démocratie.
Dans le but d’accentuer la pression sur le régime pour obtenir des vraies élections, Martin Fayulu et les siens appellent les Congolais à participer massivement au meeting du 17 juin prochain à la Place Sainte Thérèse à N’djili.
 Lamuka saisit cette occasion pour prendre, à nouveau, à témoin la communauté nationale et internationale de la détermination de M. Tshisekedi de perpétuer la crise de légitimité des institutions et de leurs animateurs qui plongent notre pays dans l’instabilité et le sous-développement depuis son accession à l’indépendance. Lamuka salue les efforts que ne cessent de fournir les pères spirituels de la CENCO et de I’ECC, la société civile, les mouvements citoyens et les partenaires extérieurs pour la tenue des élections transparentes, inclusives, impartiales et apaisées. La coalition les encourage à persévérer dans cette voie, car elle est convaincue qu’il est encore possible d’élaborer un fichier électoral fiable et mettre en confiance toutes les parties prenantes.
A la communauté internationale, les pro-Fayulu demandent des actions contre les tenants du pouvoir qui s’érigent en obstacles à la démocratie. D’après eux, des mesures urgentes des Nations unies viendront sauver la RDC d’une implosion.
Ainsi, Lumuka exhorte également la CPI à suivre avec intérêt, dans le cadre de sa mission de prévention, l’évolution de la situation en RDC car, selon le professeur Kalele, l’administration Tshisekedi n’est pas loin de commettre des crimes contre l’humanité.
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"“Honte aux menteurs”, le cri de Katumbi après la vérité de Matata sur l’arme attribuée à SK Della - 09.06.2023
= https://ouragan.cd/2023/06/honte-aux-menteurs-le-cri-de-katumbi-apres-la-verite-de-matata-sur-larme-attribuee-a-sk-della
“La vérité est têtue”, rappelle Katumbi aux thuriféraires de Tshisekedi fils, après les révélations de l’ex-PM Matata sur l’arme attribuée faussement à son bras droit, Salomon Kalonda Idi Della, détenu depuis plus d’une semaine déjà au quartier général du renseignement militaire à Kinshasa.[/b]

Katumbi a dégainé pour dire “stop” au montage grossier du régime visant à clouer son proche collaborateur. L’infraction de détention illégale d’arme qu’on a fait porter à Salomon Idi Kalonda Della, tombe dans l’eau. “La vérité, rassure le leader d’Ensemble pour la République (ER) sur Twitter, finit toujours par triompher”. Le candidat déclaré à la présidentielle de 2023 a crié fort : “Honte aux manipulateurs et aux menteurs ! L’arme attribuée à Salomon Kalonda appartient en réalité au garde du corps de Matata qui l’avait perdue. Son numéro d’enregistrement l’atteste. La vérité est têtue. Elle finit toujours par triompher”.
Lire aussi :
Une usine de raffinerie d’or bientôt ouverte à Bukavu

Salomon Idi, conseiller spécial de Katumbi est lourdement chargé par les services militaires. Il est accusé de s’être sécurisé par les éléments de l’armée et de porter une arme sans autorisation, mais surtout d’être en contact avec les officiels M23 et rwandais pour renverser le pouvoir de Kinshasa.
Membre du quatuor de l’opposition, Augustin Matata a révélé que le pistolet dont évoqué par les services de sécurité militaire appartenait à son garde du corps, mais celui l’avait perdu le jour du sit-in devant la CENI et non celui de la marche.
 Le pistolet Jericho attribué faussement à Salomon Kalonda, collaborateur de Moïse Katumbi, appartenait plutôt à mon garde du corps qui l’avait reçu en bonne et due forme de la police depuis que j’étais Premier ministre. Cette arme a été perdue le 25 mai, le jour du sit-in, a-t-il rétabli la vérité sur Twitter.
À l’opposition, c’est une véritable levée des boucliers. D’aucuns parlent d’un complot visant personnellement Katumbi. Les cadres d’Ensemble comparent ce coup monté à la triste affaire des “Mercenaires” sous Kabila.


"RDC : Perquisitions en série, Katumbi et Kalonda dans le viseur d’un régime de plus en plus dictatorial - 8 juin 2023
= https://afrique.lalibre.be/77679/rdc-katumbi-et-kalonda-dans-le-viseur-du-regime-de-plus-en-plus-dictatorial-de-tshisekedi/
Les régimes changent, la répression demeure et les scénarios n’évoluent pas. Perquisitions en chaîne à l’abri de tous les regards. 
Ce jeudi 8 juin au matin, les services des renseignements militaires ont perquisitionné le domicile kinois de Moïse Katumbi, la première cible du régime depuis qu’il a annoncé son intention d’être candidat à la présidentielle et que le régime a compris que sa grosse ficelle consistant à utiliser la proposition de loi Tshiani, baptisée « de père et de mère », pour tenter de barrer la route à l’ancien gouverneur, ne passerait pas. 


Non pas que la majorité parlementaire, achetée à coups de centaines de milliers de dollars, puisse se rebiffer, mais bien que la communauté internationale a fait passer le message qu’une telle loi profondément raciste et porteuse de toutes les divisions pourrait la pousser à revoir notamment les financements accordés par la Banque mondiale et le FMI. Des financements dont a bien besoin le pays face aux goûts dispendieux du régime.
Exit donc la loi Tshiani et retour aux techniques éculées déjà ressassées par les régimes précédents qui consistent à criminaliser les principaux opposants.
Aujourd’hui, après de longs mois de relations suivies entre Tshisekedi et Kagame, l’argument massue s’appelle le Rwanda. Si vous voulez vous débarrasser d’un ennemi, collez-lui un lien avec Kigali.
RDC : A 200 jours de la présidentielle, le régime Tshisekedi plonge en pleine répression

Alors que les services sont revenus bredouilles de la perquisition à la concession dite des 7 villas, chez Moïse Katumbi, une autre équipe lourdement armée s’est rendue au domicile de Lubumbashi de Salomon Kalonda, son conseiller spécial, arrêté violemment sur le tarmac de l’aéroport de Ndijili le 30 mai dernier et toujours empêché de voir ses avocats. 
Là, ils ont refusé la présence des avocats, repoussé les membres de la famille qui venaient pour leur ouvrir les portes de la demeure, déserte depuis l’arrestation du principal conseiller de Moïse Katumbi. Maître Alex Ndua, un des avocats de M. Kalonda, a été arrêté parce qu’il se montrait trop insistant pour être simplement présent au moment de la fouille des lieux. A l’intérieur de la maison, dont les portes ont été défoncées et les vitres brisées (alors que des membres de la famille se proposaient de leur donner les clés), les perquisitions ont débuté sous le regard du général Ndaywell, chef du renseignement militaire (ex-Demiap) venu de nuit, dans un vol spécial depuis Kinshasa. Aucun témoin, le quartier est bouclé, le voisinage évacué et les militaires sur place particulièrement agressifs, selon divers témoignages.
Un scénario qui rappelle étonnamment les efforts orchestrés par le précédent régime pour disqualifier Moïse Katumbi. Des efforts qui ont abouti à son impossibilité de se présenter aux élections mais qui n’ont pas permis au régime de se maintenir.


"Une cure de jouvence pour certains mots et … maux ! - 09/06/2023
=https://www.forumdesas.net/2023/06/une-cure-de-jouvence-pour-certains-mots-et-maux/
Qui l’eût cru ! Des mots   que l’on croyait d’un autre âge sont à nouveau sur les lèvres des Congolais. Une vraie renaissance. Dans le hit- parade de ces mots qui signent leur grand retour le terme « arrestation« .

Ce mot fait à nouveau partie de l’écosystème rd congolais. Arrestation de tel par- ci, interpellation de tel autre par-là. Dans certains milieux, on en arrive à se demander: à qui le prochain tour. Comme dans une relation de cause à effet, détenu ou prisonnier pour cause d’atteinte à la sûreté intérieure reprend ses droits dans le parler public. On n’est pas très loin de « prisonnier politique » ou d’opinion. Juste une question de sémantique.
En réaction,  outre la résurgence du terme « répression » charriant invariablement le concept « usage disproportionné de la force« , il va s’en trouver pour déterrer le « rétrécissement de l’espace des libertés« .
our sûr, la crispation sur l’espace politique est bien de retour. Pas donc étonnant que dans les prochaines heures, le mot « décrispation » sorte de manches de soutanes de Pères évêques de la CENCO et de loges de la société civile. Ou celle qui en tient lieu. Et cette décrispation pourrait passer par la…libération des prisonniers dits d’opinion.

En RDC sans doute, plus que partout ailleurs, l’histoire au mieux bégaie, au pire  est un perpétuel recommencement. En lingala facile, cela donne « toza ko rond-point« . En témoigne, chassez certains mots et maux, ils reviennent au galop !
Moralité, sous les tropiques rd congolaises, « il ne faut jamais dire : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau« .

"La colère de Moïse Moni Della, frère de Salomon Kalonda, après la perquisition de la résidence de sa mère 6 09.06.2023
= https://infos.cd/actualite/politique/rdc-la-colere-de-moise-moni-della-frere-de-salomon-kalonda-apres-la-perquisition-de-la-residence-de-sa-mere/26073/
La résidence de la mère de Salomon Idi Kalonda a été perquisitionnée ce vendredi à Lubumbashi par les services des renseignements. Remonté contre cette action, Moïse Moni Della, dénonce un acharnement contre son frère et pointe directement du doigt le président Félix-Antoine Tshisekedi.

« C’est comme si le président de la République avait un problème personnel contre Salomon Kalonda. C’est une haine qui ne dit pas son nom », s’est-il confié à INFOS.CD.
« Pourquoi n’a-t-on jamais perquisitionné les résidences familiales des responsables du M23 comme Ngoma, Runiga et autres. On traumatise une pauvre femme de 85 ans, déplore-t-il. Humainement, cela dépasse tout entendement. Je serai incapable d’agir ainsi même au pouvoir ».
La veille, c’est les résidences de Salomon Kalonda et de Moïse Katumbi qui ont été perquisitionnées à Kinshasa et Lubumbashi.
Au terme de ces perquisitions, rien n’a été trouvé, selon le camp Katumbi.
D’autres sources ont fait savoir, dans la soirée du jeudi, que la délégation militaire, conduite à Lubumbashi par le général Ndaywel, est retournée à Kinshasa avec deux gros cartons scotchés et un petit coffre-fort.
Détenus depuis dix jours dans les locaux des renseignements militaires, Salomon Idi Kalonda, est accusé d’être de connivence avec Kigali en vue de « renverser le régime actuel en RDC par tous les moyens et d’y installer un ressortissant katangais ».
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123004_depuis_qu_il_est_au_pouvoir_felix_tshisekedi_ne_fait_que_traumatiser_sk_della_et_sa_famille_moise_moni_della.html



"Sévère réquisitoire du CNSA contre le régime Tshisekedi - 09.06.2023
= https://ouragan.cd/2023/06/severe-requisitoire-du-cnsa-contre-le-regime-tshisekedi
l s’agit d’un document synthèse élaboré à l’issue de la mission du Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA) sur les consultations avec les forces politiques et sociales en vue de la cohésion nationale. Rapport de 34 pages transmis au président Félix Tshisekedi par les soins de son directeur de cabinet. Un rapport sulfureux qui couvre la période du 16 novembre 2022 au 7 février 2023.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  1686258912202
Joseph Olengankoy, président du CNSA @Photo Droits tiers.


Le rapport du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) transmis le 21 avril 2023 au président de la République via Guylain Nyembo, son directeur de cabinet, fait état des consultations avec les forces vives de la nation dans le but de recueillir les avis des uns et des autres et de déceler les différentes causes qui divisent les Congolais afin d’aboutir à la consolidation de la cohésion et de l’unité nationales. Parmi les organisations et personnalités consultées par le CNSA figurent des politiques, notamment les anciens Premiers ministres, les anciens présidents de deux Chambres du Parlement, des anciens ministres de l’Intérieur et des anciens chefs des services de renseignement. Les communautés de base n’étaient pas en reste, cas de la société civile et des confessions religieuses.

Dangereuse tribalisation de l’exercice du pouvoir
À l’issue de cette profonde consultation, le CNSA piloté par Joseph Olengankoy Mukunji affirme que la gouvernance actuelle a créé des castes (classes) pour le verrouillage et le contrôle sans partage du pouvoir, lequel a comme conséquence le sectarisme, le favoritisme, le népotisme, le clientélisme, l’égoïsme, le tribalisme, le régionalisme et l’égocentrisme. “Pour preuve, citons les récentes nominations intervenues dans le portefeuille, la magistrature, la diplomatie et la petite territoriale”. Un déséquilibre qui va à l’encontre du principe fondateur de la troisième République tel que consacré au troisième paragraphe du préambule de notre Constitution qui stipule : “considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes, sont à l’origine de l’inversion générale et de la ruine du pays”, souligne le rapport.
Lire aussi :
“Honte aux menteurs”, le cri de Katumbi après la vérité de Matata sur l’arme attribuée à SK Della
Le même constat a été fait lors de la publication du gouvernement Sama Lukonde où certaines provinces sont non représentées et d’autres, surreprésentées. Ce qui viole, selon le rapport, le principe sacro-saint repris à l’article 90, alinéa 3 de la Constitution qui consacre l’équilibre géopolitique dans les nominations, car « la composition du gouvernement tient compte de la représentativité nationale ».
Le CNSA estime que pour les Congolais, « les actuels tenants du pouvoir ne sont là que dans la recherche de l’enrichissement et de leurs propres visibilités en lieu et place de la consolidation de l’État et le renforcement de vouloir vivre ensemble ».

Gestion familiale et communautaire de la chose publique
Le rapport transmis à Félix Tshisekedi fait état des considérations des uns et des autres sur le fait que « nous assistons aujourd’hui en République démocratique du Congo à une gestion familiale et communautaire de la chose publique de telle manière qu’à toute publication d’ordonnance, décret ou arrêté, les listes sont scrutées dans l’espoir que la représentation nationale soit prise en compte en lieu et place de la préférence familiale, clanique, ethnique et régionale ». C’est ainsi que tout le monde conclut que la tribalisation de l’administration est planifiée et continue de plus belle et ce, malgré les protestations, poursuit le rapport. Les personnalités consultées par le CNSA attestent que la tribalisation est monnaie courante dans les nominations et vise surtout les postes juteux, notamment dans les secteurs des finances, des postes douaniers, des mines et des migrations, voire des territoires et communes à redevance minière.
Plus grave, souligne le rapport, « le pouvoir kasaïen s’impose maintenant et c’est une grande erreur », indique le même document. Trop de nominations en faveur de la communauté kasaïenne, ce qui n’épargne aucune province, au détriment des autochtones. « Cette attitude hégémonique crée des frustrations, alimente la tension, faisant du pays un volcan prêt à entrer en ébullition si les conditions d’un apaisement ne sont pas créées avant les scrutins de 2023 », avertit le CNSA.

La diaspora qui encadre le président de la République a échoué
De toutes les observations énumérées par le CNSA, les différentes forces politiques et sociales consultées ont suggéré aux autorités de la République démocratique du Congo de corriger certaines inégalités constatées dans les nominations pour rétablir la cohésion sociale ; stimuler la cohésion et l’intégration nationale, par la prise en compte des équilibres géopolitiques et autres réalités sociologiques du pays dans les nominations à des responsabilités publiques. « Le réalisme politique nous recommande de constater que la diaspora qui a massivement encadré le président de la République dans l’exercice du pouvoir à ce jour, a lamentablement échoué et s’est plutôt illustré dans des actes d’anti-valeurs et de jouissance béante », note le CNSA.
En ce qui concerne la gouvernance, le rapport précise que le président de la République est plus politique que gestionnaire, ce qui fait que l’administration n’est pas bien conduite et cela est aussi la cause de l’insécurité. « Beaucoup de promesses faites, au lieu d’être converties en réalités sociales gagnantes, ont plutôt fondu comme peau de chagrin, pour au finish, ne rester que belles paroles », observe l’institution d’appui à la démocratie.
Depuis 2019, rappelle le CNSA, « on a tendance à assister à une présidentialisation du pouvoir, en violation flagrante de la Constitution et des lois de la République ». Ce qui paralyse le fonctionnement régulier des institutions. « Tout se résume simplement à la vision du chef de l’État dont le contenu n’est connu de personne », nonobstant les prescrits de la Constitution en son article 69, alinéa 3 qui stipule que « le président de la République assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’État ».
Lire aussi :
Des caches d’armes pour prétexter écarter Katumbi de la présidentielle
Le CNSA explique que le président de la République et son cabinet se sont arrogés et s’arrogent illégalement la compétence de concevoir et de gérer directement les projets qui devraient être gérés au niveau du gouvernement, par les ministres sectoriels. Ce qui entraîne le chevauchement des pouvoirs. Cas des projets des 100 jours; Tshilejelu ou encore celui relatif au développement des 145 territoires.

]Un rapport qui touche aux réalités de la gouvernance profonde
Le rapport du CNSA résume des avis, critiques, suggestions et propositions sur le plan politique. C’est notamment la tribalisation de l’exercice du pouvoir, la gouvernance et les accords signés par la République démocratique du Congo pour intégrer la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC). Le même rapport transmis à Félix Tshisekedi aborde les aspects de la justice et des droits de l’homme, de la sécurité avec l’instauration de l’État de siège, les conflits intercommunautaires dans le grand Katanga, le Maï-Ndombe, l’Ituri, le Nord et Sud-Kivu ainsi que le Maniema. Des conflits armés exacerbés par la guerre du M23, la guerre contre les ADF et les menaces de balkanisation du pays.
Le CNSA va en profondeur de la situation économique, financière et sociale évoquant des mesures impopulaires comme le RAM, les détournements en cascade décriés par la population, la multitude des grèves et grognes dans les entreprises et dans l’administration publique, les mises en retraite non planifiées des agents de l’État sans solde et le niveau trop bas de pensions. Sur le processus électoral, le rapport épingle la faible inclusivité partant de la désignation des actuels membres de la CENI avec trois délégués du Kasaï oriental en violation flagrante de l’article 10 in fine de la loi organique n•10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI telle que modifiée et complétée le 19 avril 2013 et le 03 juillet 2021 qui stipule qu’aucune province ne peut compter plus d’un membre au sein de la CENI. « La mise à l’épreuve de la crédibilité du processus électoral avec des inquiétudes pour la suite du processus lorsqu’on prend en compte le bradage de la nationalité congolaise, le tripatouillage dans la cartographie des centres d’inscription, le déséquilibre dans la répartition des sièges, les contestations préélectorales, la mutualisation du fichier avec l’ONIP », décrit le rapport.
Les recommandations du rapport convergent vers la cohésion nationale comme fil conducteur au cœur des politiques publiques dans tous les domaines. « Assainir l’appareil judiciaire afin de rétablir la confiance de la population dans le pouvoir judiciaire, rechercher le consensus sur la CENI afin de rétablir la confiance et la crédibilité du processus électoral, faire respecter les dispositions de la loi électorale relatives à la campagne électorale qui ne peut commencer que 30 jours avant les élections », conclut le rapport.


"RDC : Le CNSA demande à Félix Tshisekedi d’initier des consultations avec les leaders politiques et d’opinion  - 7 juin 2023 - 13:52
= https://7sur7.cd/2023/06/07/rdc-le-cnsa-demande-felix-tshisekedi-dinitier-des-consultations-avec-les-leaders
Le Conseil National de Suivi de l'Accord et du Processus Électoral (CNSA), s'est réuni en session ordinaire hebdomadaire, le mardi 06 juin dernier à Kinshasa, sous la direction de son président, Joseph Olenghankoy Mukundji. 
Au cours de cette rencontre, plusieurs points ont été débattus, indique la communication finale du CNSA, notamment l’intolérance politique, la multiplication des discours haineux accompagnés des menaces d'atteinte à la vie, l'apparition du phénomène des milices à Kinshasa et dans les provinces, la circulation banalisée des armes blanches et les enlèvements des personnes dans les taxis, les bus et les motos ainsi que l'aggravation de la situation sécuritaire. 


À l’issue de la session, le CNSA a formulé quelques recommandations aux autorités dont au président Félix Tshisekedi, à qui il a été demandé d’initier des consultations avec les leaders politiques et d’opinion pour consolider la paix, l’unité et la cohésion nationale. 
« Au Président de la République, Chef de l'Etat, constitutionnellement symbole de l'unité nationale et garant de l'intégrité du territoire.
Face au péril d'implosion qui guète la Nation, le CNSA réitère sa recommandation contenue dans sa communication n°014/CNSA/2022 du 14 novembre 2022, d'initier des consultations avec les leaders politiques et d'opinion dans le but de l'apaisement des esprits, de la consolidation de l'unité, de la paix, de la cohésion nationale et de la décrispation du climat socio-politique et sécuritaire en cette période cruciale pour la vie de la Nation
 », lit-on dans le communiqué signé par Joseph Olengakoy. 
Le CNSA appelle également le Gouvernement à prendre des mesures drastiques pour préserver la sécurité des personnes et de leurs biens, de s'abstenir de toute discrimination sur la base d'appartenance politique dans la dispensation des services publics de l'Etat, de garantir l'égalité des droits reconnus par la Constitution à tous les mouvements politiques et associatifs et de rendre disponibles conformément à la Loi organique n° 18/023 du 13 novembre 2018, les moyens financiers pour la tenue de la tripartite (CNSA-Gouvernement-CENI), l'unique cadre légal pour évaluer le processus électoral.

Cette institution exhorte le pouvoir judiciaire à servir contre tous les actes et propos en violation des lois de la République, notamment, les appels à la haine tribale et aux violences de tout genre ; de libérer les prisonniers dont la détention est irrégulière.
Aux Services de sécurité et de maintien de l'ordre public, le CNSA demande de rester républicains, impartiaux et respectueux de la dignité humaine, dans l'exercice de leurs fonctions.
Le CNSA appelle les leaders sociopolitiques ainsi que toute la population congolaise à s'abstenir de tout propos de nature à exacerber les clivages politiques, ethno-tribaux et provinciaux.
= https://www.radiookapi.net/2022/05/25/actualite/politique/rdc-le-cnsa-appelle-le-gouvernement-retablir-la-confiance-dans-les
= https://24newsagency.com/rdc-les-5-recommandations-du-cnsa-au-gouvernement/
= https://actualite.cd/2021/04/30/rdc-le-cnsa-recommande-une-ceni-apolitique-de-26-membres-en-raison-dun-par-province


"Rapport mai 2023 HRW -Liberté d’expression, réunion pacifique et médias
= https://www.hrw.org/fr/world-report/2023/country-chapters/democratic-republic-congo#7e03e3



= https://magazinelaguardia.info/2023/06/06/moise-katumbi-ne-veut-pas-renverser-le-pouvoir-par-les-armes/
= https://actualite.cd/2023/06/09/rdc-perquisition-au-domicile-de-la-mere-de-salomon-kalonda
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230608-rdc-les-r%C3%A9sidences-de-katumbi-et-de-son-bras-droit-perquisitionn%C3%A9es-%C3%A0-kinshasa-et-lubumbashi
= https://www.jeuneafrique.com/1451963/politique/en-rdc-les-residences-de-katumbi-et-de-son-bras-droit-perquisitionnees/



"
"


"ACTUALITEE EXPLIQUEE - 08.06.2023 EXCEDE PAR LE NON RESPECT DU DEAL PAR SON NOMME TSHILOMBO,,J.KABILA SE DIT PRET A TOUT"



"PERQUISITION RESIDENCE KATUMBI ET SALOMON SK DELLA:ENSEMBLE DENONCE UNE VIOLATION DE DOMICILE - 08.06.2023"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty -

Message  ndonzwau 10/6/2023, 5:45 pm

LE POUVOIR INTENSIFIE SA TRAQUE SAUVAGE DES OPPOSANTS : APRES LES PERQUISITIONS VOICI LES INTRUSIONS VIOLENTES AVEC EPENGE ET MME MOBONI DE LAMUKA AGRESSES VIOLEMMENT, NSAFU ET MUTOMBO D'ENSEMBLE POURSUIVIS, JANET KABILA ET SA FONDATION MZE LDK VISITEES NUITAMMENT... A QUI DEMAIN LE TOUR, TSHISEKEDI DECHAINE SE PERMET TOUT, IL ENTEND DEFIER TOUT LE PAYS POUR LUI IMPOSER SA REELECTION. TERREUR ET HOREUR SUR LA VILLE ! JUSQU'OU CE CIRQUE MACABRE ???
ON APPREND QUE SALOMON KALONDA VIENT D'ETRE ENFIN TRANSFERE A L'AUDITORAT MILIAIRE, POUR UNE SUITE RAPIDE ?



"RDC: intrusion d'hommes armés en tenues militaires dans une propriété de Moïse Katumbi à Kananga (Témoignage) - 10 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/10/rdc-intrusion-dhommes-armes-en-tenues-militaires-dans-une-propriete-de-moise-katumbi
Des hommes armés portant les tenues des FARDC ont été aperçus à la vieille bâtisse en ruines appartenant à Moïse Katumbi sur la route de l'aéroport de Kananga juste à côté de l'auditorat militaire dans la commune de Kananga, rapporte Joseph-Guélord Beya, membre du parti de Moïse Katumbi et qui habite dans cette bâtisse.
"C'est vers 23h locales que j'ai aperçu à travers les fenêtres huit hommes vêtus en tenues militaires et lourdement armés qui entouraient toute la résidence. Immédiatement j'ai appelé le commandant de la police ville. Lorsque ces hommes ont entendu les vrombissements de la pickup de la police, ils ont fui par derrière et sont sortis par la résidence du commandant de l'aéroport" explique Joseph-Guélord Beya qu'ACTUALITE.CD a trouvé à la résidence ce samedi matin.
La source ajoute que ces hommes sont restés dans cette vieille bâtisse en ruines jusque tard vers 2 heures locales en pleine nuit.
Un pneu avant d'une voiture en panne se trouvant derrière la maison a été emporté et l'occupant affirme que les hommes armés ont dans leur fuite abandonné un bidon plein d'essence.

Les éléments de garde commis à l'auditorat militaire de Kananga rejettent ces affirmations et parlent d'un montage :
"Comment des hommes armés peuvent s'introduire dans une résidence entourée par des militaires de part et d'autre ? Et pourquoi celui qui occupe cette maison ne nous a pas informé, nous qui sommes voisins mais a préféré appeler la police ?" réagit le chef de poste d'un détachement militaire qui garde les locaux de l'auditorat militaire à Kananga.
Toutefois, les éléments de la police dépêchés la nuit ont quitté le lieu ce matin et les occupants sont sans inquiétude.
Depuis deux jours, les résidences de Moïse Katumbi et de son conseiller spécial Salomon Kalonda ont été perquisitionnées à Kinshasa. Une autre résidence de Kalonda et celle de sa mère ont été perquisitionnées ce vendredi à Lubumbashi. Les agents des services de sécurité y recherchent des éléments de preuve d'accusation contre Salomon Kalonda que l'armée charge de préparer un coup d'Etat contre le régime Tshisekedi en complicité avec la rébellion du M23.

"Tentative d’enlèvement des députés pro Katumbi: Ensemble pour la République saisit Mboso pour veiller à la sécurité des élus conformément à la constitution -  9 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/09/tentative-denlevement-des-deputes-pro-katumbi-ensemble-pour-la-republique-saisit-mboso
Le député Gratien de Saint-Nicolas Iracan, Délégué général en charge des élus et Haut-Représentant de Moïse Katumbi pour la Grande Oriental, a saisi, ce mercredi 7 juin, Christophe Mboso, Président de l’Assemblée nationale pour dénoncer la tentative d’enlèvement des députés nationaux Daniel Nsafu et Germain Mutombo, tous membres d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
« Honorable Président, je vous informe de la tentative d'enlèvement de deux honorables députés nationaux : Nsafu Daniel et Mutombo Germain Mutombo dans la journée du 05 juin 2023 », informe-t-il.
Ce proche de Moïse Katumbi demande à Mboso demande à Mboso, conformément à la Constitution, de s’impliquer pour la sécurité des députés de son parti.
« Nous vous demandons donc d'instruire les différents services pour que les deux députés soient en sécurité conformément aux dispositions légales de la Constitution », 

L’élu de Bunia explique les circonstances de cette tentative d’enlèvement.
« Le député Nsafu a été pourchassé par des inconnus armés après avoir quitté la salle d'audition à l'Assemblée nationale. Ayant manqué la cible, le groupe d'individus à sa poursuite s'est précipité vers les proches de l'honorable Nsafu Daniel à Matete; quatre personnes arrêtées, la résidence familiale saccagée ainsi qu'un Flat Hôtel. Le Député Mutombo quant à lui, a été la cible des éléments armés en uniforme prétextant chercher à sécuriser le passage du Chef de l'Etat dans le périmètre où sa résidence se retrouvait. Absent de son véhicule qui ramenait les enfants de l'école, les proches identifieront les mêmes éléments non loin de la maison pendant des longues heures. Plus tard dans la soirée, un drone passera survoler sa résidence », explique-t-il dans sa correspondance à Mboso.


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: lourdes charges contre Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi - 10/06/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230610-%C3%A0-la-une-lourdes-charges-contre-salomon-idi-kalonda-conseiller-sp%C3%A9cial-de-mo%C3%AFse-katumbi
La majorité de journaux a consacré l’essentiel de parutions cette semaine aux lourdes charges dévoilées par l’état-major des renseignements militaires contre Salomon Idi Kalonda, le stratège et conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi.
Le quotidien Le Potentiel titre, « La main dans le sac dans un plan de renversement du pouvoir, Salomon Kalonda bientôt devant son juge naturel ».

Ce confrère estime que Silence brisé, l'état-major des renseignements a bien tordu le cou à ceux qui ont voulu politiser une affaire qui touche pourtant à la sûreté intérieure de l'État. Se basant sur la sortie inattendue du conseiller juridique des renseignements militaires, le quotidien rapporte que « Trois griefs sont retenus contre Salomon Kalonda, à savoir l'incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, la détention illégale d'armes et de munitions de guerre et l'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat ».

« Katumbi en difficulté »
C’est ce qu’affirme Econews, un autre quotidien, dans la même affaire.
Le journal précise que l’heure est à la reconstitution des éléments du puzzle qui sans nul doute devrait remonter jusqu’à Moïse Katumbi, le chef hiérarchique de Salomon Kalonda.
« À mesure qu’approchent les échéances électorales, les services de renseignements militaires et civils sont saisis d’une effervescence qui répand la terreur, du moins à l’égard des personnalités qui osent afficher leur ambition à briguer les plus hautes charges de l’Etat, peut-on lire dans le journal ».
Africa News estime pour sa part que l’affaire collée à Salomon Kalonda ressemble à une « mauvaise copie de l’affaire mercenaires contre Moïse Katumbi sous Joseph Kabila ». Le député Christian Mwando affirme dans ce tabloïd de Kinshasa : « Comme on sait que le peuple RD-congolais est très remonté contre le Rwanda à cause de l’agression, il faut maintenant jeter le parti de Katumbi en pâture auprès du peuple et en même temps, faire peser une épée de Damoclès sur le président d’Ensemble, Moïse Katumbi, qui serait le Katangais pour lequel on voudrait faire le putsch. C’est une honte pour la République », a-t-il déclaré devant la presse.

Ouragan titre « Salomon Kalonda lourdement chargé par le régime ». Pour le bi – hebdomadaire, la machine à déstabiliser Moïse Katumbi Chapwe passe à la deuxième phase de sa besogne.
« Déstructurer, déstabiliser, anéantir et mettre en pièces le système Katumbi afin de mettre le candidat président de la République hors d’état de candidater en décembre 2023. Jeudi, poursuit le journal, le régime a employé les moyens les plus impressionnants pour perquisitionner, casser et fouiller de fond en comble à Kinshasa et à Lubumbashi, les résidences privées de Moïse Katumbi Chapwe et de son conseiller spécial, Salomon Idi Kalonda Della toujours prisonnier de la Demiap »

L’arme attribuée à M. Salomon Kalonda, appartiendrait en réalité au garde du corps de l’ancien Premier ministre
Forum des Ass revient sur le tweet de l’opposant Matata Mponyo, qui dévoile que l’arme attribué faussement à M. Salomon Kalonda, par les renseignements militaires, appartiendrait en réalité au garde du corps de l’ancien Premier ministre qui l’avait perdue le 25 mai, le jour du sit-in de l’opposition devant la centrale électorale.
Enfin, l’Avenir revient sur les discussions entre Kinshasa et Jean–Pierre Lacroix, le secrétaire général adjoint des Nations unies : « devant se retirer progressivement, la MONUSCO craint l'avenir, titre le quotidien ».
« Des centaines des milliers de civils sont aujourd’hui quasi exclusivement protégés par les casques bleus dans les provinces du Nord – Kivu et de l’Ituri. En cas de retrait des casques bleus sans montée en puissance des forces de sécurité congolaises, les civils seraient en très grave danger d’être massacrés… » selon le quotidien.
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230608-rdc-les-r%C3%A9sidences-de-katumbi-et-de-son-bras-droit-perquisitionn%C3%A9es-%C3%A0-kinshasa-et-lubumbashi

= https://afrique.lalibre.be/77679/rdc-katumbi-et-kalonda-dans-le-viseur-du-regime-de-plus-en-plus-dictatorial-de-tshisekedi/


"Kinshasa : la Fondation M'zee Laurent Désiré Kabila condamne la récurrence des attaques ciblées contre son siège - 10 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/10/kinshasa-la-fondation-mzee-laurent-desire-kabila-condamne-la-recurrence-des-attaques

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  1685794493[/size]
Siège de la Fondation M'zee Kabila à Kinshasa. Ph. Droits tiers.

Dans un communiqué publié vendredi 9 juin 2023 signé par Jeannette Kabila, la Fondation M'zee Laurent Désiré Kabila informe l'opinion qu'elle a été victime "des attaques ignobles et odieuses dans la nuit du jeudi 01 au vendredi 02 juin 2023, perpétrées par des individus soupçonnés avec des indices avérés d'être des agents de services de sécurité et d'un commando militaire non entièrement identifiés."

Ci-dessous le communiqué de la Fondation M'zee Laurent Désiré Kabila 

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Screenshot_20230610-074336_1
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"Kinshasa : la Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila dénonce des attaques nocturnes contre son siège social - 10/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/10/actualite/securite/kinshasa-la-fondation-mzee-laurent-desire-kabila-denonce-des-attaques

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Jaynet_kabila_depute_de_la_rdc_jpg_711_473_1

La Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila condamne avec fermeté la récurrence des actes qu’elle qualifie de « barbares, criminels et ignobles » contre son siège social. Dans un communiqué de presse, dont une copie est parvenue ce samedi 10 juin à Radio Okapi, cette organisation dénonce de ces actes qui violent les lois de la République sur la protection des droits garantis et l’inviolabilité des domiciles.

Dans ce communiqué, la présidente de cette Fondation, Jaynet Kabila parle d’attaques du siège de sa structure, située dans la commune de Gombe dans la nuit du 1er au 2 juin par des personnes soupçonnées être des agents de service de sécurité et un commando militaire non identifié.
Jaynet Kabila souligne que c’est la deuxième fois que la Fondation Mzee laurent Desire Kabila est attaquée.
En juillet de l’année dernière, des assaillants ont forcé les portes d’entrée ainsi que toutes les portes de différents bureaux à l’intérieur après avoir maitrisé la garde avec une matraque électrique
À cette époque, poursuit-elle, les faits ont été portés aux autorités du pays par le truchement du vice -Premier ministre, ministre de l’Intérieur avec ampliation au Président de la République, au commissaire général de la Police et a l’Administrateur de l’Agence nationales des renseignements (ANR).
Ces actes, selon Jaynet Kabila, profanent la mémoire de Laurent Désire Kabila, « digne fils du pays qui a consacré sa jeunesse et sa vie dans le combat du système dictatorial ».
Ainsi, « pour la paix et l’harmonie sociale, chacun a la responsabilité et l’obligation de respecter les anciens présidents de la République et tous ceux qui ont sacrifié leurs jeunesses pour l’intérêt du pays, parfois jusqu’au sacrifice suprême », conclut-elle
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/06/10/rdc-jaynet-kabila-condamne-la-recurrence-des-attaques-ciblees-ignobles-et-odieuses-contre-la-fondation-ld-kabila.html/134046/


"Perquisition résidence de Salomon : un coffre- fort emporté - 8 juin 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/06/08/perquisition-residence-de-salomon-un-coffre-fort-emporte/

"Perquisition des résidences de Katumbi : Ensemble Kikwit dénonce un agenda caché visant à l'écarter de la présidentielle de 2023- 10 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/10/perquisition-des-residences-de-katumbi-ensemble-kikwit-denonce-un-agenda-cache-


"RDC : la coalition Lamuka rejette la loi sur la répartition des sièges - 08/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/08/actualite/politique/rdc-la-coalition-lamuka-rejette-la-loi-sur-la-repartition-des-sieges

"


"L’opposant Prince Epenge traqué - 09.06.2023
= https://ouragan.cd/2023/06/lopposant-prince-epenge-traque
Scène de terreur mardi soir sur la route “Poids lourds”. Il est 20h. L’opposant Prince Epenge est violemment extrait de sa voiture par des éléments de la police, fouaillé, boxé et maltraité. Le leader d’ADD-Congo parle d’un complot ourdi par le pouvoir qui lui a tendu un piège enfantin de simulation d’une infraction de circulation routière.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  1686259170234
L’opposant Prince Epenge traqué par le régime @Photo Droits tiers.

Ténor de l’opposition, membre de Lamuka, Epenge vient d’alerter toute la presse nationale et internationale en mettant à contribution les organisations de défense des droits de l’homme. Enlevé par des agents identifiés de la police, le radical opposant soupçonne la main du journaliste Israël Mutombo de la chaîne de télévision “Bosolo Na Politik” dans l’espionnage de sa voiture. « C’est un complot et un piège qui m’était tendu hier sur la route Poids lourds. Alors que je rentrais chez moi au volant de ma voiture, un groupe de policiers en complicité avec le journaliste Israël Mutombo m’a enlevé en prétextant que j’ai roulé sur la troisième bande. J’étais tiré de force de ma voiture et puis tabassé sauvagement par les policiers et un civil habillé en t-shirt et jean », explique-t-il dans une note d’information précipitée. Il affirme qu’un monsieur portant un gilet de journaliste policier est sorti de nulle part avec un visage ensanglanté criant à tue-tête « Epenge m’a roué des coups et m’a blessé », alors qu’il était assis à même le sol. Aussitôt, les assaillants ont sorti des caméras pour filmer et enregistrer la déclaration du parfait inconnu positionné pour la sale besogne contre la personne d’Epenge.

Des images d’Epenge aussitôt signalées chez Israël Mutombo
Vite fait, Israël Mutombo a eu les images et les a diffusées quasi en temps réel, rapporte le bras droit de Fayulu. C’est là que le président d’ADD-Congo évoque une complicité entre la police et le journaliste. Il se fera le plaisir de tout diffuser, a-t-il condamné. Vers 21h, Israël Mutombo cherchera à joindre en vain l’opposant victime de la barbarie policière. « Il m’a appelé plus de cinq fois sans succès. En effet, mon téléphone était entre les mains de Mme Chantal Moboni, qui s’était sauvée face à la violence de certains militants de l’UDPS visiblement venus sur place. J’ai eu la vie sauve grâce aux cadres de Lamuka et d’ADD-Congo qui avaient vite alerté la Monusco ainsi qu’à la population de Baramoto venue rapidement protester », indique Prince Epenge. C’est finalement vers 22h00 que le général Sylvano Kasongo, chef de la police de Kinshasa, va l’appeler via le téléphone d’un commandant de la police pour donner l’ordre qu’on le laisse partir.
Lire aussi :
“Vieux promesses” devient “vieux surprises”, Muyambo tance Tshisekedi
Vexé, Prince Epenge dénonce la complicité du journaliste Israël Mutombo de “Bosolo Na Politik” pour avoir, selon lui, diffusé des images fabriquées de mauvaise foi par un policier manifestement blessé en dehors du lieu de sa séquestration, mais qui voulait faussement impliquer sa personne. « Je suis la seule victime du piège tendu par la police et Israël Mutombo qui était en lien direct et en permanence avec la police. Il est clair que sieur Israël Mutombo est un agent double qui piège les politiques », a-t-il conclu.

Une autre version relatée par major Rémy Kanza de la police
Le major Rémy Kanza de la police explique que ses éléments ont interpellé, mardi 6 juin au niveau de Baramoto, Prince Epenge qui a brûlé un sens interdit. Parti de la gare Centrale, il a pris le sens unique interdit en direction de la commune de Limete. Stoppé net par le chef de la police, « M. Epenge est descendu de sa voiture, l’abandonnant au beau milieu de la chaussée pour se lancer dans les injures publiques. En plus, il a porté la main sur un agent qui a saigné du nez, avec de menaces de faire partir de la police les éléments qui lui ont barré la voie », a raconté l’officier. Interpellé puis acheminé au poste de police, il a été relaxé sur ordre du général Sylvano Kasongo, ajoute-t-il. Néanmoins, les éléments de la police affirment avoir eu le réflexe de filmer toute la scène.
De son côté, Mme Chantal Moboni, haut cadre de Lamuka qui était présente lors de la rixe, a fait son récit en ces termes : « J’ai été pourchassée par des gens à motos. Ils m’ont saisi par les cheveux et m’ont passé à tabac. Quand les gens ont accouru pour me secourir, les assaillants ont pris le large. C’est alors que j’ai été prise en charge », a-t-elle raconté.
Mme Moboni dénonce la brutalité avec laquelle ont agi les éléments de la police, lesquels se sont emparés de la clé de contact de la voiture. Selon elle, la police a porté la main sur Prince Epenge, avec cette phrase : « Bino bato ya Lamuka tozui bino » traduction : « Vous, militants de Lamuka, on vous tient ». Au sujet des images, Moboni dit avoir entendu « Filmes bien la voiture et ses occupants. Nous dirons qu’ils se sont retrouvés sur la troisième bande et envoies-lui ces images », sans trop d’explication sur la destination réelle de la vidéo. Tard dans la soirée, elle aussi a reçu des appels d’Israël Mutombo, auxquels elle n’a pas répondu compte tenu de son état.

Cité comme espion des services secrets, Israël Mutombo rejette tout en bloc
En réaction, le journaliste Israël Mutombo dit ne rien savoir de cette histoire. Il affirme ne connaître ni le major ni aucun autre élément de la police en opération sur le lieu ce jour-là. Pour lui, il a reçu l’information à partir du compte Twitter de Lexxus Légal, lui aussi, cadre de Lamuka. D’où son réflexe de chercher à joindre les deux personnalités pour requérir leur version de l’incident. « Il n’est nullement question d’un complot contre Epenge ni contre Mme Chantal Moboni », aurait indiqué le journaliste qui a juré de ne plus commenter ce dossier dont il ne connaît ni les tenants ni les aboutissants.


“Vieux promesses” devient “vieux surprises”, Muyambo tance Tshisekedi - 10.06.2023
= https://ouragan.cd/2023/06/vieux-promesses-devient-vieux-surprises-muyambo-tance-tshisekedi
Autant incisif que cinglant, Jean-Claude Muyambo n’approuve pas la stratégie mal fignolée de l’administration Tshisekedi tendant à écarter Moïse Katumbi de la course à la présidentielle de décembre prochain.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  PSX_20230610_1439401
Jean-Claude Muyambo, candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023. @Photo Droits tiers.

Sur Twitter, le leader du parti Solidarité congolaise pour la démocratie (SCODE) s’est étonné de constater que le chef de l’État qui n’a pas encore concrétisé ses promesses à la nation, se donne le luxe d’ordonner les arrestations spectaculaires de ses adversaires.
Lire aussi :
AVC-A : cinq partis grossissent les rangs du regroupement politique de Budimbu
“Vieux ya ba promesses akomi vieux ya ba surprises! Ko kanga batu pour rien (entendez : Le vieux des promesses devient le vieux des surprises avec des arrestations arbitraires)”, s’est-il indigné en faisant allusion à l’arrestation arbitraire de Salomon Kalonda Idi Della, le conseiller spécial du président d’Ensemble pour la République (ER). De plus, a-t-il ajouté, le vieux des promesses, est venu détruire la RDC en installant la dictature.
D’après Congo leaks (magazine d’alerte), des armes sont en train d’être plantées simultanément à Futuka et Kashobwe, les deux fermes de Moïse Katumbi. Des militaires en pleine opération, selon les mêmes sources, ont été aperçus depuis 4h du matin le vendredi 09 juin.
Des signes de fin de règne
Tranchant voire piquant dans ses mots, l’ancien bâtonnier annonce que les jours de Tshisekedi fils au Palais de la Nation sont comptés car aux élections de décembre il ne saura torpiller les résultats des urnes. L’opposant s’est appuyé sur la dernière sortie médiatique de l’ex-conseiller du président honoraire, Joseph Kabila qui a révélé que tout a été fait pour tricher en 2018 mais leur plan avait échoué. De même, a prévenu l’ancien ministre des Affaires humanitaires, dans une vidéo devenue virale, la tricherie sera difficile pour le régime Tshisekedi.
Aux portes des élections, d’aucuns rappellent que la paix doit être une priorité absolue, car sans elle, toutes les ambitions politiques ne seront que cendres et destruction. En ces temps bouillonnants, nombreux sont ceux qui invitent le chef de l’État à prendre des initiatives tendant à apaiser la tension politique actuelle.



"RDC: Salomon Idi Kalonda Della transféré à l’auditorat militaire -  10 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/10/rdc-salomon-idi-kalonda-della-transfere-lauditorat-militaire
Salomon Idi Kalonda Della, conseiller spécial de Moïse Katumbi, a été transféré ce samedi à l’auditorat militaire, selon les sources de ACTUALITE.CD

Arrêté le 30 mai, il est accusé de port illégal d'armes et de préparation d’un coup d’Etat. De plus, Pour le contexte, l’arme dont il est question dans les éléments présentés par les services des renseignements militaires qui détiennent Salomon Idi Kalonda Della appartiendrait au garde du corps d’Augustin Matata Ponyo, selon les témoignages de l'ancien premier ministre aujourd’hui dans l’opposition.
Des accusations que ses proches ont toujours rejetées. Sa résidence et celle de sa mère ont été perquisitionnées jeudi à Lubumbashi comme la propriété de Moïse Katumbi à Kinshasa.
Les avocats de Moïse Katumbi et de son bras droit ainsi que des membres de son parti dénoncent, je cite, « des perquisitions irrégulières » effectuées sans la présence des concernés ou encore de leurs conseils.
Il s’agit d’une instrumentalisation des services de l’État pour des fins politiques, dénonce Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général d’Ensemble pour la République: « Il s’agit d'un harcèlement qui ne vise qu’à museler l’opposition et voiler les insuffisances du pouvoir en place. Nous appelons le régime de Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo d’arrêter cette provocation qui ternit l’image de notre pays et risque de conduire notre pays à son embrasement ».
Ces évènements se déroulent dans un contexte politique tendu. L’opposition a programmé en juin deux nouvelles manifestations dans la capitale congolaise.


"Affaire Salomon Idi Kalonda : 22 organisations de la société civile dénoncent  » l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques » ( communiqué) - 08.05.3023
= https://yabisonews.cd/affaire-salomon-idi-kalonda-22-organisations-de-la-societe-civile-denoncent-linstrumentalisation-de-la-justice-a-des-fins-politiques-communique/
A travers un communiqué publié le jeudi 08 juin 2023, une vingtaine des structures œuvrant pour la promotion et la protection des droits humains ont exprimé leurs inquiétudes sur la façon de procéder de la justice dans l’affaire de Salomon Kalonda, conseiller spécial de l’opposant politique Moïse Katumbi.
Ces organisations de la société civile s’insurgent contre toute instrumentalisation de la justice dans cette Affaire.


« Les organisations de la société civile de la RDC œuvrant pour la promotion et la protection des droits humains s’inquiètent de l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques dans le dossier de l’enlèvement et la détention illégale de monsieur Salomon Idi Kalonda Della, opposant politique et proche collaborateur de Moïse Katumbi, candidat déclaré à l’élection présidentielle prévue le 20 décembre 2023 en RDC « , lit-on dans ce communiqué.
Elles ont en outre dénoncé la «violation flagrante» des dispositions constitutionnelles et celles de la procédure pénale par les services de sécurité qui ont perquisitionné les domiciles de Moïse Katumbi et Salomon Kalonda à Lubumbashi sans la présence des concernés, de leurs familles et de leurs avocats.
Ces organisations de la société civile redoutent que ces personnalités politiques de l’opposition soient piégées lors de cette perquisition.
«Les familles des personnalités concernées ainsi que les organisations de la société civile redoutent que les services requis à cette perquisition irrégulière ne procèdent pas à des pratiques barbares, genre déposer les armes dans ces résidences en vue de les imputer à leurs propriétaires», ont-elles ajouté.
Pour rappel, Salomon Kalonda est sous le coup de plusieurs griefs du renseignement militaire notamment, atteinte à la sûreté de L’État, détention illégale d’armes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline. Des accusations rejetées par sa famille politique.

"Lubumbashi : Les ambassadeurs de la Suède, la Norvège et les Pays-Bas en RDC reçus par Moïse Katumbi ce samedi - 10.06.3023
= https://yabisonews.cd/lubumbashi-les-ambassadeurs-de-la-suede-la-norvege-et-les-pays-bas-en-rdc-recus-par-moise-katumbi-ce-samedi/
Les ambassadeurs de la Suède, la Norvège et les Pays-Bas ont été reçus par Moïse Katumbi pour un entretien, ce samedi 10 juin 2023, au siège du parti Ensemble pour la République.
D’après les sources de Yabisonews.cd au sein du parti, Moïse Katumbi et les diplomates présents à Lubumbashi devraient s’entretenir sur les importantes questions de l’heure, dont notamment la tenue des élections crédibles, libres et transparentes conformément aux règles démocratiques. La Suède, la Norvège et les Pays-Bas seraient très préoccupés par l’évolution des activités politiques dans le pays.

« L’entretien entre le président Moïse Katumbi et les ambassadeurs de la Suède, la Norvège et le Pays-Bas cadrerait avec les élections et le climat des affaires en RDC. L’occident dans son ensemble voudrait aider le pays à atterrir en douceur dans la marche vers les élections», a déclaré un cadre de la jeunesse du parti à Yabisonews.cd.
A noter que ces échanges interviennent après les perquisitions des résidences de Moïse Katumbi et de son conseil spécial Salomon Idi Della à Kinshasa ainsi qu’à Lubumbashi.



"RDC : Une réunion tenue au Parlement européen sur la situation sécuritaire dans l’Est - 9 juin 202"
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/06/09/rdc-une-reunion-tenue-au-parlement-europeen-sur-la-situation-securitaire-dans-lest.html/133994/
La situation sécuritaire et le processus électoral en République démocratique du Congo (RDC) ont constitué, mercredi à Bruxelles, le menu d’une réunion à la présidence du Parlement européen à laquelle a participé l’ambassadeur de la RDC au Benelux et auprès de l’Union européenne, a appris l’ACP de l’ambassade congolaise.

La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, notamment dans le Nord-Kivu, « est essentiellement positive », a indiqué l’ambassadeur Christian Ndongala Nkuku aux participants.
Il a rappelé la conclusion de plusieurs accords de cessez-le-feu, avec pour objectif final le retrait des troupes rebelles des positions qu’elles occupent.
Le diplomate congolais a, néanmoins, nuancé cette évolution positive de la situation car, a-t-il expliqué, « malgré l’accord entre les parties, le groupe rebelle M-23 venait d’entamer une nouvelle offensive ».
L’ambassadeur Christian Ndongala a évoqué la réunion tenue le 3 juin dernier à Luanda, en Angola, dont l’objectif était de faire le point sur l’avancement des processus de Luanda et Nairobi, notamment le cantonnement des troupes du M23 à Kindu, dans la province du Maniema, avant leur démobilisation. Le sommet de Luanda, a-t-il rappelé, avait aussi décidé le déploiement des troupes de la SADC sur le sol congolais.
D’autre part, tout en remerciant l’UE pour sa contribution effective aux efforts de paix, le diplomate congolais a déclaré que son gouvernement souhaite que Bruxelles aille plus loin, en prenant des sanctions à l’encontre de ceux qui déstabilisent la RDC, en particulier contre le Rwanda, acteur identifié par l’ONU comme coordinateur de certains groupes armés dans le Nord-Kivu.
Selon lui, la RDC attend de l’UE un renforcement des capacités effectives de ses forces de défense.

Appréciation du travail abattu par la CENI
Concernant le processus électoral, l’ambassadeur de la RDC a salué le travail abattu par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui a soustrait des listes électorales trois millions de personnes, pour différents motifs.
Il a également évoqué l’enrôlement des déplacés dans les camps de réfugiés, ainsi que celui des Congolais de la diaspora dans cinq pays pilotes. M. Ndongala a, par ailleurs, proposé aux députés européens la constitution d’une mission d’accompagnement du processus électoral en cours.
Pour ce qui est de la situation humanitaire à Kalehe, dans le Sud-Kivu, le représentant de la RDC a indiqué qu’elle est préoccupante, avec un bilan de 583 morts et 5.255 disparus.
Il a précisé qu’à la date du 7 juin, les aides allouées aux rescapés s’élèvent respectivement à un million de dollars américains consentis par le gouvernement congolais, trois millions de dollars US de la part de l’ONU ainsi qu’un million de dollars venant de la Chine, alors que l’apport de l’UE n’a pas été communiqué.
Avec ACP


"PERQUISITION RESIDENCE KATUMBI ET SALOMON SK DELLA:ENSEMBLE DENONCE UNE VIOLATION DE DOMICILE


":broken_heart:ISRAËL MUTOMBO:broken_heart:PIÈGE EPENGE ET CHANTAL MOBONI POUR LEURS ARRESTATIONS...:broken_heart::scream: - 09.06.2023"


"Politique :Salomon SK DELLA le prisonnier personnel de Tshisekedi. BAELENGE reçoit Belesi et Biselo - 09.06.2023"



"RDC: URGENT PRINCE :prince: EPENGE VIENT D'ÊTRE ENLEVÉ - 08.06.2023"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty Re: F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 12/6/2023, 3:45 pm

PRIVER KATUMBI DE SON HOMME DE CONFIANCE SALOMON KALONDA PENDANT LA CAMPAGNE ELECTORALE !!!
Voilà comment résumer le plan rusé et machiavélique de Tshisekedi et de son équipe avec son arrestation.
En effet celle-ci pour des accusations davantage montées que fondées avait comme objectif principal d’infliger à son adversaire politique majeur un manque capital LE DEPOUILLANT DE SON STRATEGE, COURROIE DE TRANSMISSION INCONTOURNABLE JUSQUE-LÀ DANS SON FONCTIONNEMENT.
Incarcéré de force dans une procédure judiciaire pilotée par des services experts du pouvoir, il lui manquera lourdement pendant les six mois de campagne d’ici les élections, affaiblira gravement les capacités de Katumbi à faire sa campagne en même temps qu’il facilitera ainsi la réélection de Tshisekedi.

Quant aux lourdes charges portées contre Kalonda, détention (illégale) d’une arme de guerre, sécurisation sans autorisation par des éléments de l’armée, complicité avec les rebelles du M23 et apparentés pour renverser le pouvoir et y placer un katangais et au-delà accusation d’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, il est à parier que même avec des perquisitions intempestives quasi-illégales (en l’absence de leurs avocats et/ou de leurs propriétaires ), celles-ci ne tiendront pas devant une instruction correcte. Les faits rappellent des procédures viciées équivalentes sous ‘JK’ avec l’affaire des mercenaires.

Entre-temps il  apparaît clairement ici que L’OPPOSITION AVEC EN TETE KATUMBI EST SOUMISE EXPRÈS POUR SA NEUTRALISATION A DES ACCUSATIONS, BRUTALITÉS ET RÉPRESSIONS DANS UNE DERIVE DICTATORIALE QUI NE S’ARRÊTERA PAS D’ICI LES ÉLECTIONS.
A-T-ELLE ENCORE LA CAPACITÉ DE CONTRER CETTE MISE AU BAN BIEN PLANIFIÉE - surtout que la bonhommie de Katumbi qui appelle dans une vidéo les katangais à recevoir Tshisekedi chaleureusement lors de son prochain voyage au Katanga frise une naïveté de stratégie politique - ? RIEN N’EST MOINS SÛR HÉLAS HELAS…

PS. Généralement je ne fais pas foi aux supputations qui confèrent à l'entourage de Tshisekedi trop de responsabilité dans ses failles, à son niveau il est le premier responsabble à sa fonction mais je dois avouer quand j'entends parler Kabuya qui non seulement appelle le pouvoir "régime" et reconnait entre les lignes que leur gestion a des fritures mais aussi et surtout que Katumbi représenterait un danger pour leur 'régime' parce que contre le muluba qu'est Tshisekedi et lorsque que je vois les violations flagrantes des procédure lors de l'arrestation de Kalonda, je me dis au moins une chose : TSHISEKEDI N'A PAS LA MAITRISE DE SON ENTOURAGE ET QU'IL A GRAND TORT DE SE L'IMPOSER



'RDC : Katumbi privé de son homme de confiance avant les élections
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-katumbi-prive-de-son-homme-de-confiance-avant-les-elections/
A un peu plus de 6mois de l'élection présidentielle le principal conseiller de l'opposant Moïse Katumbi , Salomon Kalonda est incarcéré depuis le 30 mai pour "atteinte à la sûreté de l'Etat". Une accusation "montée de toute pièce" selon ses avocats, qui risque d'affaiblir l'ancien gouverneur du Katanga, candidat à la présidentielle de décembre.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Salomon-Kalonda-1024x549
Salomon Idi Kalonda Della, conseiller spécial de Moïse Katumbi :copyright: DR

Cela fait maintenant plus de 13 jours que le « conseiller spécial » de l’opposant Moïse Katumbi, Salomon Kalonda, a été interpellé sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa et immédiatement incarcéré. Il a fallu attendre 5 jours pour que les autorités congolaises avancent les premières charges qui ont été retenus contre le bras droit de Katumbi. Pour justifier cette arrestation, les renseignements militaires sont venus s’expliquer devant les médias, ce qui est loin d’être anodin pour l’interpellation d’un conseiller politique. Il faut dire que les griefs avancés par Kinshasa à l’encontre de Salomon Kalonda sont particulièrement lourds et nombreux. Le conseiller spécial du riche homme d’affaires est accusé d’avoir détenu illégalement une arme de poing de 9 mm pendant les manifestations réprimées du 20 mai. On lui reproche également « de se faire sécuriser sans autorisation par des éléments de la force armée de la RDC ».

« Renverser Tshisekedi au profit d'un Katangais »
Plus grave selon les autorités congolaises, la saisie du téléphone de Salomon Kalonda aurait révélé des contacts « permanents et fructueux avec les officiers du mouvement terroriste M23/RDF, mais également avec des officiels rwandais ». Des « contacts directs » auraient été établis avec le major Ngezi Fred, proche de Sultani Makenga, le chef militaire du M23, ainsi qu’avec Jean-Marie Runiga, le patron de la branche politique de la rébellion et l’ancien ambassadeur rwandais Vincent Karega. Toujours d’après les renseignements militaires, l’objectif de cette collusion avec la rébellion, était de renverser Félix Tshisekedi « au profit d’un ressortissant katangais », province d’origine de Moïse Katumbi. Salomon Kalonda, est donc accusé « d’atteinte à la sûreté de l’État, de détention illégale d’armes et d’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».

Perquisitions en cascades
S’en suit alors un rebondissement dont seules les affaires judiciaires congolaises ont le secret. 9 jours après l’interpellation de Salomon Kalonda, l’ancien Premier ministre et opposant Matata Ponyo, révèle que le pistolet ramassé par la police lors de la manifestation de l’opposition appartenait à son garde du corps, et non au conseiller spécial de Moïse Katumbi. Ces derniers jours, des perquisitions à répétition se sont déroulées dans les différentes résidences de Moïse Katumbi et Salomon Kalonda à Kinshasa, mais aussi dans leur fief de Lubumbashi. Des perquisitions qui se sont déroulées en l’absence d’avocats. Au sein de la majorité présidentielle, on estime que les accusations de tentative de déstabilisation sont assez graves pour savoir si le camp Katumbi cache des armes ou non.

« Un copié-collé de l’affaire des mercenaires »
Kinshasa n’a pas encore communiqué sur les résultats de ces perquisitions, mais les proches de l’ancien gouverneur du Katanga, craignent que des armes soient dissimulées par les membres de la garde républicaine dans les domiciles perquisitionnés. Ils redoutent un mauvais copié-collé de « l’affaire des mercenaires » qui s’était déroulé sous Joseph Kabila. En 2016, en pleine crise pré-électorale, les autorités congolaises avaient accusé Moïse Katumbi d’avoir voulu recruter 600 mercenaires pour déstabiliser le pouvoir. Une affaire qui s’était terminée en queue de poisson puisque la justice avait décidé d’abandonner les poursuites devant l’absence de preuves.

L’opposition dans le viseur du pouvoir
Derrière l’arrestation de Salomon Kalonda, qui réfute toutes les accusations le concernant, c’est évidemment Moïse Katumbi que l’on cherche à affaiblir. A bientôt 6 mois de la présidentielle de décembre dans laquelle le président Félix Tshisekedi brigue un second mandat, les opposants sont de plus en plus malmenés. Les manifestations contre le pouvoir sont le plus souvent interdites, reportées et réprimées lorsqu’elles ont lieu. Et Moïse Katumbi fait partie des candidats déclarés particulièrement visés par le pouvoir. Un projet de loi, proposé par Noël Tshiani, cherche à l’écarter de la course à la présidentielle pour ne pas être Congolais « de père et de mère ». Et ses déplacements sont le plus souvent entravés, comme au Kongo-Central où le gouverneur avait interdit son entrée dans sa province pour des « raisons de sécurité ».

Conseiller de Katumbi depuis plus de 20 ans
La mise à l’écart de Salomon Kalonda est clairement un coup dur pour Moïse Katumbi à quelques mois des élections de décembre. Salomon Kalonda est sans doute le plus proche conseiller, et homme de confiance de l’ancien gouverneur depuis plus de 20 ans. Salomon Kalonda s’est notamment occupé des enfants de Moïse Katumbi à Bruxelles. Mais cet homme de l’ombre conseille surtout le célèbre homme d’affaires dans ses nombreuses sociétés, mais aussi au sein de son club de football, le TP Mazembe dont il assure la direction financière. Omniprésent, il accompagne Moïse Katumbi dans tous ces déplacements.

Porte d'accès incontournable vers Moïse Katumbi
Salomon Kalonda connaît également très bien l’ensemble de la classe politique congolaise, notamment Félix Tshisekedi, pour avoir été de tous les combats de l’opposition et de toutes les négociations. Il a été très proche de Fortunat Biselele et Jean-Claude Kabongo, les deux hyper-conseillers du président Tshisekedi, aujourd’hui tombés en disgrâce. Mais Salomon Kalonda est avant tout le passage obligé pour accéder à Moïse Katumbi, une « porte d’accès » et une « courroie de transmission incontournable » pour faire passer les messages à l’ancien gouverneur de la riche province minière. Les tractations secrètes et diplomatiques de l’homme d’affaires n’ont aucun secret pour lui.

Collusion avec le Rwanda ?
La mise à l’écart de Salomon Kalonda risque donc de compliquer la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle. En interne tout d’abord, pour le bon fonctionnement de la campagne électorale, mais aussi sur le front politique. Car en accusant Salomon Kalonda de collusion avec le Rwanda, qui soutient les rebelles du M23, le gouvernement fait passer un message, qu’il distille déjà depuis plusieurs semaines, selon lequel le président d’Ensemble n’aurait jamais dénoncé « l’agression du Rwanda », ni jamais « critiqué Paul Kagame », le président rwandais. Sur France 24, le très porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait déclaré que « l’un des candidats, celui d’Ensemble, n’a pas clairement cité le Rwanda depuis le début de la crise ». Si Moïse Katumbi a clairement soutenu l’armée congolaise « qui se bat avec courage face aux M23 », le patron d’Ensemble a toujours été très prudent vis-à-vis de Kigali, notamment en déclarant sur Twitter que « la guerre n’apporte jamais de solution ». Un tweet largement critiqué par les soutiens du chef de l’Etat.

Faire de Katumbi « le candidat de Kigali »
L’accusation de « trahison » de Salomon Kalonda tombe à point nommé pour les pro-Tshisekedi à la veille d’une campagne électorale qui s’annonce à couteaux tirés entre majorité et opposition. Visiblement, le camp présidentiel cherche à faire de Moïse Katumbi « le candidat de Kigali ». Un argument de campagne choc qui pourrait bien faire mouche alors que le conflit est toujours dans l’impasse dans l’Est du pays, où plus de 6,2 millions de déplacés sont réfugiés à l’intérieur de leur propre pays. La collusion avec Kigali tend à devenir le meilleur moyen d’écarter les opposants politiques ou les entourages encombrants. En attendant, le conseiller de Moïse Katumbi pourrait bien rester un certain temps entre les mains de la justice, à l’instar des ex-conseillers présidentiels Fortunat Biselele, ou de François Beya, accusés eux aussi « d’intelligence avec l’ennemi », qui sont en prison ou en « exil médical » depuis plusieurs mois. Ce week-end, Salomon Kalonda a été transféré à la prison militaire de Ndolo. Ce que dénoncent ses avocats, qui n’ont toujours pas pu le rencontrer.


"Moïse Moni Della :  » La RDC, à bien des égards aujourd’hui, est une dictature «  - 12/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/moise-moni-della-la-rdc-a-bien-des-egards-aujourdhui-est-une-dictature/


'La résidence de Joseph Kabila à Kinshasa bientôt perquisitionnée ? - 11.06.2023
= https://www.topcongo.live/articles/la-residence-de-joseph-kabila-a-kinshasa-bientot-perquisitionnee


'« Affaire Salomon Kalonda » en RDC : l’opération déminage de l’État - 12 juin 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1452987/politique/affaire-salomon-kalonda-en-rdc-loperation-deminage-de-letat/
Transféré le 10 juin à l’auditorat militaire, le bras droit de Moïse Katumbi est soupçonné de collusion avec des officiels rwandais et des rebelles du M23. Dénoncée par le camp de l’opposant, l’affaire a fait l’objet d’une discrète réunion entre des ministres de Félix Tshisekedi et certains ambassadeurs.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Jad20230612-conf-rdc-salomonidikalonda-moisekatumbi-1256x628-1686579176
Moïse Katumbi et Salomon Idi Kalonda :copyright: DR

Après dix jours de détention dans les locaux du renseignement militaire, où il a été auditionné à plusieurs reprises, l’opposant Salomon Idi Kalonda a été transféré à l’auditorat militaire le 10 juin. Après un premier interrogatoire, il a été incarcéré le même jour à la prison de Ndolo, à Kinshasa.
À LIREEn RDC, le bras droit de Moïse Katumbi poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État
Arrêté le 30 mai sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa-Ndjili, le conseiller et bras droit de Moïse Katumbi est soupçonné, entre autres, de collusion avec le Rwanda et les rebelles du M23. Le 5 juin, le renseignement militaire a assuré, en conférence de presse, que Salomon Idi Kalonda était « en contact permanent » avec ces derniers. « L’un des objectifs était de renverser le pouvoir en place en RDC par tous les moyens, et d’installer un ressortissant katangais », a-t-il été précisé.

Preuves à charge et « devoir de réserve »...



Rwanda: Coup d’état contre Kagame? Affaire Salomon Kalonda, Felix piègé? Eac-Force, mandat prolongé - 11 Juin 2023'
= https://www.congoindependant.com/rwanda-coup-detat-contre-kagame-affaire-salomon-kalonda-felix-piege-eac-force-mandat-prolonge/




'RDC : Kabuya considère Katumbi comme un danger pour le régime Tshisekedi, voici la raison ! - 8 juin 2023
= https://7sur7.cd/index.php/2023/06/08/rdc-kabuya-considere-katumbi-comme-un-danger-pour-le-regime-tshisekedi-voici-la-raison
]Pour le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, le président du parti politique Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, représente un danger pour le régime de Félix Tshisekedi.

Augustin Kabuya qui s’exprimait devant les militants du parti présidentiel au cours d’une matinée politique le 7 juin 2023, a expliqué le danger que représente Moïse Katumbi relève du fait que dans son entourage, il y a des gens qui tiennent des discours susceptibles de briser la cohésion nationale et l’unité du pays.
« Moi je réagis toujours par légitime défense (…) Vous voyez quelqu’un aller sur un plateau de télévision pour mentir et raconter des histoires. Vous m’avez beaucoup insulté mais occupez-vous d’abord des personnes qui représentent un danger pour le régime. C’est pourquoi j’avais dit que la communauté internationale doit se saisir du dossier Katumbi. On ne peut pas laisser le champ libre à quelqu’un qui prétend diriger le Congo un jour mais parmi ses proches, il y a des gens qui développent des discours qui peuvent remettre en cause l’unité du pays et la cohésion nationale », a déclaré Augustin Kabuya.
Dans la foulée, le secrétaire général du parti présidentiel a accusé Jean-Claude Katende, président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), de faire la honte des défenseurs des droits de l’homme.

« J’ai suivi celui qui a perdu sa valeur à cause de l’argent, Jean-Claude Katende, quelqu’un qui fait la honte des défenseurs des droits de l’homme. Les choses que je suis en train de dire ici, il connaît ça. Mais comme il est déjà aveuglé, c’est comme ça qu’il est en train de dire des choses pour faire plaisir à ceux qui lui donnent de l’argent. Ne le suivez pas, c’est un vendu », a affirmé Augustin Kabuya.
Pour rappel, Daniel Safu et Mike Mukebayi, respectivement député national et provincial, ont été sanctionnés par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC). En effet, ces deux membres du parti de Katumbi sont accusés d’avoir tenu des propos jugés d’incitation à la haine tribale, au cours d’une émission télévisée, qui a vu son présentateur être aussi sanctionné.
= https://7sur7.cd/2023/06/08/kabuya-nous-disons-non-au-tribalisme-et-oui-la-cohesion-nationale


= https://afrique.lalibre.be/77679/rdc-katumbi-et-kalonda-dans-le-viseur-du-regime-de-plus-en-plus-dictatorial-de-tshisekedi/
= https://www.congoindependant.com/salomon-kalonda-en-intelligence-avec-letranger/
= https://7sur7.cd/index.php/2023/06/07/matata-ponyo-le-pistolet-jericho-attribue-faussement-salomon-kalonda-appartenait-plutot
= https://laprosperiteonline.net/moise-katumbi-parle-de-honte-aux-manipulateurs-et-menteurs-matata-revele-que-larme-attribuee-a-salomon-kalonda-appartient-a-son-garde-du-corps-depuis-son-passage-a-la-primature/
= https://7sur7.cd/index.php/2023/06/06/rdc-le-parti-de-katumbi-rejette-les-accusations-de-larmee-contre-salomon-kalonda-et


'


'DECRY INFOS 12.6.23,MA²MARTHE E D.NYAKERU CREUSENT LA TOMBE D FATSHI.ISRAEL M,BIENTÔT FIN D1 TRAITRE"


'Analyse du 12/06/23: J. KABILA, les indices d'un retour au pouvoir imminent, F. Tshisekedi aux abois"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty Re: F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 17/6/2023, 4:12 pm

CONFUSIONS, RECULADES, FESTINADES, FORFAITURES... SE SUCCÈDENT SUR TOUS LES BORDS DANS NOTRE PAYS ALORS QUE LES MASSACRES SEVISSENT TOUJOURS A L'EST.... OÙ VA NOTRE CHER PAYS ???

1. Il y'a peu Africa Intelligence faisait part de manoeuvres discrètes de 'JK' qui mécontent du sort lui fait par son successeur et inquiet des élections à venir consultait les chanceleries étrangères même celles qui lui étaient défavorables pour s'en plaindre; pour aller où ? Et voilà qu'on nous annonce que le taiseux veut s'exprimer en public ; le faira-t-il et pour nous dire quoi ?

2. Ailleurs c'est le nouveau CEMG de nos Fardc qui accuse ses troupes d'être des traitres au sein d'une armée nationale apolitique(!), ne savait-il qu'elles etaient truffées d'infiltres étrangers. Curieusement pour le militaire qu'il est, il se fie à Dieu pour les recadrer ; on aura tout entendu dans notre pays !

3. Autre chose : à quoi sert l'opposition dans notre pays ? Sans la moindre honte elle vient d'accepter le diktat de Ngobila, fidèle allié du pouvoir, de reporter son meeting. Est-ce là une façon de signifier leur présence active ou sont-ils divisés entr eux pour s'imposer de façon ferme ?

4. Pendant ce temps le jour d'un an d'occupation de Bunagana par le M23 toujours sous son contrôle et qu'à coté les massacres se poursuivent à l'Est, le même jour le président Tshisekedi a fêté avec faste son 60ème anniversaire avec plus d(un demi millier d(invités, le comble est qu'on nous l'a montré sans pudeur (on ne va pas dire que ce sont les images qui ont fuité !?) ; pauvre pays...

Tous ces micmacs n'inspirent pas confiance ; ils sont au contraire le signe d'une gouvernance sans boussole et d'une classe politique peu responsable... Et ne parlons pas de notre peuple souvent distrait et apathique plutôt que réactif à l'état critique du pays incapable de restaurer la paix et la sécurité dans tous les secteurs pour ses Citoyens...
Le Dossier Salomon Kalonda lui, emblème sinistre de la caporalisation de la Justice et des autres services de l'Etat par le pouvoir en place au service de la réélection du prince régnant est toujours pendant...



"Écho politique : "Joseph Kabila a annoncé son intention de s'exprimer à la population congolaise dans le tout prochain jour " (Barbara Nzimbi chargée de communication de JKK) - 16.06.2023"
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123300_echo_politique_joseph_kabila_a_annonce_son_intention_de_s_exprimer_a_la_population_congolaise_dans_le_tout_prochain_jour_barbara_nzimbi_chargee_de_communication_de_jkk.html

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C'est au cours d'une rencontre ce vendredi 16 juin à Kingakati, entre Joseph Kabila, sénateur à vie et quelques cadres de sa plateforme politique Front commun pour le Congo (FCC), que l'autorité morale a exprimé l'intention d'échanger avec la population congolaise dans le tout prochain jour.

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"Après plusieurs années de méditation, Joseph Kabila va enfin s’adresser aux congolais sur les questions pertinentes liées à la survie de la RDC, pays de sa passion. Il l'a annoncé ce vendredi 16 juin 2023 à une branche de sa famille politique réunie à sa ferme de Kingakati ", a annoncé Barbara Nzimbi chargée de communication de l'ancien chef de l'Etat.
Lors de cette rencontre, le sénateur à vie a appelé les cadres du FCC à la résistance et à la dignité afin de sortir le pays de la crise dans laquelle elle se trouve.

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À l'issue des échanges entre Joseph Kabila et les cadres du FCC, une séance photo a été organisée pour immortaliser la rencontre surprise.


"RDC: A six mois des élections, Joseph Kabila bat le rappel des troupes  - 16 juin 202
= https://actualite.cd/2023/06/16/rdc-six-mois-des-elections-joseph-kabila-bat-le-rappel-des-troupes

[img(620px,310px)]https://actualite.cd/sites/default/files/styles/800_400/public/2023-06/KABILAA.jpeg?itok=S1o7w3Nn[/img<br /><font style=[/img]
Joseph Kabila à Kingakati

Barbe grisonnante, sourire aux lèvres, Joseph Kabila semble détendu quand il salue ce vendredi les caciques, ceux qui sont restés fidèles après les nombreux départs que lui, son parti et son regroupement politique ont subis. La rencontre se déroule au Mont Ndeke, à Kingakati. 
Les accolades et les photos terminées, en chef de file, il prend place devant ses proches et adopte un ton ferme. Comme il l’avait déjà répété aux rares personnes qui l’avaient précédemment rencontrées, il a dressé un tableau sombre du pays, un pays en crise, a-t-il décrit. Selon les participants contactés par ACTUALITE.CD, il a parlé de la nécessité pour la RDC de survivre, mais n’a pas donné clairement sa position sur les élections. Il a laissé entendre qu’il n’a pas pris sa retraite politique et a promis de s’adresser incessamment à la population.


C’est depuis le début de l’année qu’il hésite à prendre la parole publiquement. Il avait annoncé une rencontre avec quelques journalistes triés sur le volet, le rendez-vous était prévu pour le premier trimestre, mais il ne s’est pas concrétisé.
Les questions qui se posent aujourd’hui au sujet du sénateur à vie semblent simples: quel avenir politique pour l’ancien président ? Va t-il rejoindre la rue comme les autres opposants ? La poignée de mains entre lui et Moïse Katumbi en juin 2022, à Lubumbashi, avait fait le tour du web congolais. Certains voyaient en cette accolade, le signe d’un rapprochement, d’une réconciliation. Cependant, les deux hommes ont gardé leur distance, selon leur entourage. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation politique dirigée par Joseph Kabila n’a pas rejoint la dynamique de Lubumbashi. Il n’a même pas participé aux opérations d’enrôlement des électeurs. Quand bien il partage les mêmes critiques contre la Commission électorale, il n’est pas loin d’un schéma du boycott.
« Ceux qui se sont réunis à Lubumbashi sont dans une démarche interne au processus électoral. Ils sont dans un bateau qui a quitté le quai. Nous sommes restés sur la terre ferme. Nous ne sommes pas partie prenante à ce processus électoral », a expliqué à ACTUALITE.CD un cadre du PPRD présent à la rencontre de Kingakati dans les conditions actuelles décriée par le FCC.

"[RDC: longtemps silencieux, Joseph Kabila renoue le contact avec sa famille politique - 18.06.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230617-rdc-longtemps-silencieux-joseph-kabila-renoue-le-contact-avec-sa-famille-politique

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L'ancien président de RDC Joseph Kabila sort de son silence. (image d'illustration) :copyright: AP Photo/Jerome Delay

À six mois de la tenue des élections, les états-majors politiques se mobilisent. Longtemps silencieux, l’ancien président Joseph Kabila renoue le contact avec sa famille politique. Il a amorcé depuis le début du week-end une série de rencontres avec les cadres du Front Commun pour le Congo (FCC) pour les rassurer et donner une certaine ligne de conduite. La première rencontre a eu lieu vendredi 16 juin dans son domaine privé de Kingakati, dans la périphérie de Kinshasa.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Joseph Kabila a d’abord parlé de lui. Devant environ 50 personnes dont l’ancien candidat à la présidentielle Emmanuel Shadari et d’autres fidèles parmi les fidèles, il s’est présenté en leader, affirmant qu’il n’a pas pris sa retraite et n’a jamais abandonné la politique.
« La passion que j’ai pour ce pays n’a jamais faibli », a-t-il notamment assuré selon un des participants. Joseph Kabila a justifié son silence qu’il a qualifié de stratégique. Il s’est dit prêt à jouer un rôle politique et à l’assumer pleinement face aux enjeux liés à la survie de la nation.
Au cours de cet entretien d’environ une heure, il a également promis de multiplier les rencontres avec ses lieutenants dont les parlementaires. Réputé réservé et taciturne, il a par ailleurs annoncé qu’il va s’adresser à la population congolaise sur la situation actuelle du pays et le rôle qu’il va jouer en tant qu’ancien chef de l’État et en tant que leader politique.

Face à ses proches, il a dressé un tableau très sombre de la situation sécuritaire. Il s’est posé par exemple la question de l’organisation des élections dans des zones hors de contrôle de l’État. Joseph Kabila avait déjà partagé cette inquiétude avec Bintou Keita, la cheffe de la Monusco et avec les rares diplomates qu’il a rencontrés ces dernières semaines.
En rapport avec les élections justement, il a rappelé que lui et sa famille politique ne participeront à ce processus que si les conditions pour tenir de bonnes élections sont réunies. Aussi, a-t-il appelé les cadres du FCC à résister, à se mobiliser et à mobiliser la population contre ce qu'il a appelé « la dictature qui s’installe ».

= https://actu30.cd/2023/06/rdc-joseph-kabila-va-sexprimer-en-tant-que-politique-il-est-jaloux-de-ce-quil-a-fait-pour-ce-pays-ferdinand-kambere/
= https://actu30.cd/2023/06/rdc-bientot-ladresse-de-joseph-kabila-a-la-nation/


"RDC: le Général Christian Tshiwewe dénonce la présence de « traites et agents doubles » au sein de l’armée - 16 juin 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/06/16/rdc-le-general-christian-tshiwewe-denonce-la-presence-de-traites-et-agents-doubles-au-sein-de-larmee.html/134269/

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En mission de commandement et de contrôle des unités de FARDC dans la province de la Tshopo, le chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratie démocratique (FARDC), le général Christian Tshiwewe a lors d’une parade, déploré ce vendredi 16 juin, la présence des traîtres à tous les niveaux au sein de l’armée.
« Trop de traîtres à tous les niveaux. Aucune loyauté, même des simples causeries sont divulguées, les plans fuitent. Aucune loyauté, mais entre-temps, vous portez la tenue des FARDC, vous clamez la loyauté et dites avoir prêté serment », a-t-il pesté.


Mise en garde aux politiciens
Dans son adresse, le général Christian Tshiwewe a également précisé que l’armée est apolitique. Il a mis en garde les acteurs politiques qui s’évertuent à associer les hommes en uniforme à leurs combats et convictions politiques.
« Je mets en garde tous les politiciens. L’armée est apolitique. Vos histoires ainsi que vos combats de la politique n’engagent pas l’armée. Ne nous (l’armée ) y immiscez pas », a martelé le chef d’état-major général des l’armée congolaise qui a par ailleurs précisé que l’armée n’a qu’un seul commandant suprême qui est le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
Dans la même suite, il a invité les militaires à la loyauté et à la neutralité.
« Dans la loyauté, arrêtez de faire de la politique au sein de l’armée. Elle est apolitique. Je vous pose la question; pourquoi vous qui êtes militaires fassiez la politique ? Vous (militaires ) êtes là pour protéger la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de notre pays ainsi que la population. Regardez quelle est votre position. Dans les camps militaires, vous avez même commencé à créer des regroupements politiques. Vous serez arrêtés. L’armée est apolitique, restez loyaux », a ajouté le Général Tshiwewe.
Le chef d’Etat-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), est arrivé mercredi soir à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, dans une mission de commandement et de contrôle des unités FARDC de cette province de l’Est du pays.
D’après le Lieutenant Dexter Nzuzi Kienda, communicateur des FARDC, le numéro un de l’armée veut s’enquérir de la situation générale qui prévaut dans la troisième zone de défense, la plus vaste du pays qui compte les provinces de Tshopo, Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Maniema, Nord et Sud-Kivu.
Peu avant cette parade, le Chef d’état-major général des FARDC a tenu une importante réunion à l’Etat-major de commandement de la 3ème zone de défense, à l’intention de tous les commandants des unités de garnison de Kisangani et ceux de la 3ème zone de défense.


"Kinshasa : l’opposition accepte de reporter son meeting au 24 juin prochain -16.06.202
= https://actu30.cd/2023/06/kinshasa-lopposition-accepte-de-reporter-son-meeting-au-24-juin-prochain/

Dans un point de presse ténu ce vendredi 16 juin, les quatres leaders déclarent leur approbation à la requête du gouverneur de la ville Kinshasa leur demandant de reporter à la date du 24 juin leur meeting annoncé ce samedi 17 juin.
Réagissant quelques heures après la publication sur la toile de la correspondance du gouverneur Gentiny Ngobila, Matata Ponyo qualifie de fallacieuse la demande cette demande. Il dit prendre le peuple à témoin, avant d’ajouter « ceux qui disent que l’opposition est faible, ce sont eux qui sont faibles ».
D’après ce leader de l’opposition, le pouvoir actuel est convaincu que si l’opposition est en harmonie avec la population, le déclic va être donné.
Par ailleurs, l’ancien premier ministre appelle la population congolaise à venir en masse pour participer à cet échange patriotique.


RDC : Salomon Kalonda devant la justice militaire - 13/06/2023
= https://amp.dw.com/fr/salomon-kalonda-justice-militaire-rdc/a-65898164

Le conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi est accusé de préparer un coup d'Etat contre le président Félix Tshisekedi mais aussi de collaborer avec le M23.

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Le dossier Kalonga est qualifié de montage grossier par son parti, Ensemble pour la République.Image : Ernest Muhero/DW

Salomon Kalonda est détenu depuis le 30 mai 2023. C'est par surprise que les avocats de Salomon Kalonda ont vu leur client transféré samedi (10.06), d'abord à l'auditorat militaire puis à la prison militaire de Ndolo, où il devait être entendu lundi (12.06). Mais l'audition a été reportée à la dernière minute suite à des contraintes de service.
Ses avocats soutiennent que leur client n'a pas pour juge naturel une juridiction militaire. Hervé Diakese, un des avocats de Salomon, suspecte plutôt un procès politique qui viserait à empêcher l'éligibilité de Moïse Katumbi.
"N'eût été le statut de conseiller spécial de Salomon Kalonda, n'eût été le fait que l'opposition avait mené des manifestations, je ne vois pas l'utilité de cette procédure. Lorsque nous suivons le compte rendu des renseignements militaires en parlant de Salomon Kalonda, celui-ci serait en intelligence avec des puissances étrangères pour installer un leader katangais. Cela ne demande pas d'efforts pour déduire que c'est Katumbi qui est visé", conclut l’avocat.

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Moise Katumbi s'est déclaré candidat á la présidentielle du 20 décembre 2023Image : Nicolas Maeterlinck/BELGA/dpa/picture alliance

Lourdes accusations
Accusé de collaborer avec les rebelles du M23 et des officiels rwandais, Salomon Kalonda est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et détention illégale d’armes à feu.
Mais certains analystes redoutent que la justice soit perçue comme un outil répressif du pouvoir politique.
Pour Charles Mushizi, directeur du Centre d'échange sur les réformes juridiques et institutionnelles, "[i]il aurait été judicieux pour le parquet de requérir un certain nombre de personnes pour que la justice puisse finalement se faire une idée précise sur l’origine des accusations. La justice apparaît comme un outil qui a plutôt fonctionné dans la précipitation. Nous espérons que les enquêtes en cours vont aboutir à un procès impartial."

Les services de renseignement militaire ont perquisitionné jeudi (07.06) les résidences de Salomon Kalonda à Kinshasa et de Moïse Katumbi à Lubumbashi. Tout cela intervient à quelques mois des élections attendues le 20 décembre prochain.


"Salomon Kalonda: derrière le martyre, l’enjeu électora - 12.06.2923l
= https://www.africanewsrdc.net/featured/kalonda-martyre-enjeu-electoral/

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Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle et principal challenger de Félix Tshsiekedi, est transféré depuis le weekend à la prison militaire de Ndolo, après une dizaine de jours dans les geôles des renseignements militaires alors que son dossier se trouve désormais à l’Auditorat militaire. A six mois du scrutin, Katumbi se trouve donc «privé de son homme de confiance». Inculpé pour «incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, atteinte à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes», Salomon Kalonda serait en fait victime des calculs politiques, à six mois de l’élection présidentielle.

De l’avis du journaliste Christophe Rigaud, cette affaire est loin d’être «anodine» alors que la démarche visant à écarter Moïse Katumbi de la présidentielle via la Loi Tshiani a visiblement échoué puisque non débattue, à 3 jours de la clôture de la session parlementaire de juin. Désormais, les «stratèges du régime» veulent faire preuve «d’ingéniosité» en présentant Moïse Katumbi comme «candidat de Kigali». Une attitude jugée de «trop facile» par plusieurs analystes politiques qui rappellent la posture de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS- devant Joseph Kabila.
«Tshisekedi père et fils ont longtemps traité Kabila de Rwandais avant de dire qu’il est notre frère. C’est trop facile d’accuser des adversaires politiques d’avoir des accointances avec Kigali puisqu’ils savent la colère de la population face au régime de Kagame», fustige un chroniqueur politique sur Twitter.
Pour Christophe Rigaud, il fait l’ombre d’aucun doute, le camp présidentiel a trouvé là un «argument de campagne choc qui pourrait bien faire mouche alors que le conflit est toujours dans l’impasse dans l’Est du pays». Ainsi, il prédit une détention prolongée du spécial afin de «compliquer la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle».
Le journaliste français rappelle par ailleurs l’influence de Kalonda aux côtés du président d’Ensemble pour la République. «Les tractations secrètes et diplomatiques de l’homme d’affaires -Katumbi, NDLR- n’ont aucun secret pour lui», fait-il remarquer. Et de conclure: «en accusant Salomon Kalonda de collusion avec le Rwanda, qui soutient les rebelles du M23, le gouvernement fait passer un message, qu’il distille déjà depuis plusieurs semaines, selon lequel le président d’Ensemble n’aurait jamais dénoncé l’agression du Rwanda, ni jamais critiqué Paul Kagame».
RDC: Katumbi privé de son homme de confiance avant les élections

"La prison militaire pour Salomon Kalonda, le prisonnier personnel de Félix Tshisekedi (Révélations de «Lecongoquonaime.com») - 12.06.2023
= https://www.africanewsrdc.net/featured/prison-militaire-kalonda-prisonnier-personnel-tshisekedi/

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Sk

Ce samedi 10 juin 2023, Salomon Kalonda dormira dans la prison militaire de Ndolo. Une prison terrible où les conditions carcérales sont les pires. Ce transfert a été réalisé après une audition sommaire à l’auditorat militaire qui s’est clôturée en présence des avocats de Salomon Kalonda arrivés tardivement après avoir été avertis de cette audition par… les réseaux sociaux. Alors que les magistrats militaires avaient annoncé à ses défenseurs que Salomon Kalonda allait être écroué à Makala, à la consternation générale, le convoi a changé de destination à la dernière minute pour la prison de Ndolo.

Les instructions sont venues directement du Palais affirment les militaires. Après les députés Mike Mukebayi, Jean-Marc Kabund et l’ancien conseiller privé Fortunat Biselele, avec Salomon Kalonda, Félix Tshisekedi peut s’enorgueillir d’un sérieux palmarès dans la chasse aux opposants. On ne badine pas avec la dictature. Depuis son arrestation qui remonte au 30 mai denier, Félix Tshisekedi suit de près le dossier de Salomon Kalonda, le conseiller spécial de Moïse Katumbi. En son absence du pays, le Chef de l’Etat congolais avait confié à son ambassadeur spécial Dany Banza la mission de ne rien laisser au hasard dans cette affaire. Pour les besoins de la cause, Dany Banza avait été entendu par les enquêteurs de la DEMIAP comme témoin à charge contre sans ancien compagnon du G7.
Le travail de collectes des preuves confiée aux enquêteurs des renseignements militaires assistés de ceux de la maison militaire du Chef de l’Etat n’a manifestement pas donné les résultats attendus. Aucun élément probant n’a pu être identifié pour mettre en cause Salomon Kalonda dans les accusations d’atteinte à la sûreté de l’Etat qui lui sont imputées. Les perquisitions opérées au grand jour dans la résidence kinoise de l’ancien gouverneur du Katanga, candidat à la prochaine présidentielle, celles de Salomon Kalonda, de sa mère et de sa grande soeur à Lubumbashi n’ont donné aucun résultat. Au contraire, l’opinion publique s’est émue de l’acharnement du pouvoir dans sa brutalité dans la maison d’une vieille dame de 85 ans. Indigne pour un régime qui dit défendre les intérêts des plus vulnérables!

Le retour des affreux
Devant cet échec, le président Félix Tshisekedi a décidé de recruter quelques collaborateurs de Kalev Mutond, l’ancien patron de l’ANR, pour porter assistance au DEMIAP. Ce recrutement s’est fait sur la base de la promesse qui leur a été faite de les exonérer totalement de toute responsabilité pour les crimes et les forfaits commis autrefois lors des arrestations arbitraires, les tortures et l’assassinat de plusieurs opposants. Il a donc été demandé à cette fine équipe, placée sous la coordination du général Christian Ndaywel, de trouver des éléments convaincants à charge de Salomon Kalonda et de Moïse Katumbi et de préparer une présentation du dossier à l’attention des représentants des services de renseignements de plusieurs missions diplomatiques accréditées à Kinshasa.

Tshisekedi copie de Kabila
Devant la pression internationale grandissante, Félix Tshisekedi tient en effet à donner une réelle crédibilité aux accusations d’atteinte à la sûreté de l’Etat à charge de Salomon Kalonda et de Moïse Katumbi. Il a donc répété les machinations orchestrées sous Kabila. L’ancien président de la République avait en effet fait rédiger tout un dossier à charge de Moïse Katumbi. Un dossier «power point» avait alors été réalisé et partagé avec quelques chancelleries. Toujours en manque d’inspiration, l’actuel chef de l’État a donc rappelé quelques éléments de l’ancienne équipe pour remonter un dossier avec le même objectif final: priver l’ex-gouverneur d’une candidature à la présidentielle.
Le dossier présenté mardi dernier au ministère des Affaires étrangères à une dizaine de postes diplomatiques n’a visiblement pas convaincu les invités. Selon notre source, le principal élément à charge fait en effet état des messages SMS relevés dans l’appareil téléphonique de Salomon Kalonda indiquant la mention « Bienvenue au Rwanda ». Faute de preuves plus probantes le dossier est vide. Il demeure également des échanges avec un certain général Patrick qui serait l’assistant personnel du Président Kagame. 

Au sein des services du DEMIAP, la tension est vive. Rien n’a évolué depuis la conférence de presse tenue contre toutes les règles par le colonel Ngodi. Les officiers digèrent mal que l’ordre de tenir ce point de presse ait été donné par le Président de la République lui-même. L’enquête n’avait encore donné aucun résultat. Les perquisitions opérées à Kinshasa dans la résidence de Moïse Katumbi et celles des Kalonda n’allaient rien donné du tout. Hormis les signaux émis par les opérateurs des pays frontaliers, rien de probant ne peut être retenu contre Salomon Kalonda. En ce qui concerne les messages échangés avec le général Patrick, ils ont été échangés lorsque les relations entre les deux pays étaient encore au beau fixe. Et leur contenu relève de la pure courtoisie. En 2018, Moïse Katumbi et Salomon Kalonda s’étaient bien rendus à l’invitation de la Fondation Mo Ibrahim à Kigali avant que Félix Tshisekedi et Paul Kagame ne s’engagent dans leur lune de miel. Evoquer ces liens conduit inévitablement à faire le procès de la diplomatie d’amitié voulue à l’époque par le Chef de l’Etat congolais. Donc rien de solide!
L’entourage du Chef de l’Etat congolais relève la tension et la nervosité qui gagne Félix Tshisekedi quand on évoque Salomon Kalonda et Moïse Katumbi. Il apparaît que l’homme fort de Kinshasa a appelé l’auditeur général des FARDC, le général Likulia, afin de reprendre en main le dossier du DEMIAP. Les magistrats militaires ont été désignés. La première audition de Salomon Kalonda devant la justice militaire n’a elle non plus rien donné. Une seconde audition aura lieu lundi prochain. Entre-temps, à la demande de Félix Tshisekedi, Salomon Kalonda dormira dans la prison de Ndolo.
Par ailleurs, au ministère de l’Intérieur, le Vice-Premier Ministre Peter Kazadi n’en démord pas. Il lui faut la tête de Moïse Katumbi. A la clé de ce trophée tant recherché, l’espoir de devenir le numéro deux du régime congolais. Le jeu en vaut la chandelle pour celui qui a été un admirateur éperdu du sphinx avant de devenir un des maîtres penseurs de la maison Tshisekedi. Une équipe a été mise en place pour suivre et traquer l’ancien gouverneur du Katanga. «Après Salomon Kalonda, ce serea au tour de Moïse Katumbi» annonce-t-on dans les couloirs de la Présidence. Et peu importe les méthodes! Pour Félix Tshisekedi et ses proches, la perspective d’un second mandat vaut bien de prendre toutes les libertés avec les lois et d’endosser la veste du dictateur!
Avec LeCongoquonaime.com


"Révélations sur un montage mal ficelé : Salomon Kalonda arrêté avant un assemblage laborieux des fausses preuves
= https://www.africanewsrdc.net/featured/revelations-montage-mal-ficele-salomon-kalonda-arrete-avant-un-assemblage-laborieux-des-fausses-preuves/
Des détails croustillants des auditions de Salomon Kalonda Idi Della, le Conseiller spécial de Moïse Katumbi, pendant sa détention aux Renseignements militaires. Ils sont fuités par certains gradés de l’ex-Demiap mécontents que leur service, à vocation très sensible et discrète, soit impliqué dans une manœuvre politique pour instruire un dossier assis sur un montage et basé sur une vile méthode consistant à arrêter des adversaires politiques avant de réunir maladroitement les preuves pour les charger, caractérisée par le ravissement de téléphones et les perquisitions irrégulières. «Une affaire embarrassante du début à la fin, menée dans une procédure totalement irrégulière et pour des accusations farfelues», commente un colonel au parfum du dossier insistant sur le caractère nébuleux des charges.

«Il est évident que l’interpellation brutale de Monsieur Salomon Kalonda a été faite en violation des procédures. Sa détention irrégulière et prolongée, loin de ses avocats, son médecin et sa famille, a été voulue. Ses geôliers ont voulu le torturer moralement pensant conditionner sa déposition. Mais Monsieur Kalonda a fait preuve de caractère tant il est resté lucide pendant toute la durée de sa détention. Face aux huit colonels, visiblement perdus après les révélations de l’ancien Premier ministre Matata sur le pistolet sur lequel les Renseignements militaires ont vraisemblablement prévu d’asseoir leur argumentaire, qui l’ont assailli des questions sur son riche répertoire, il a eu le temps de donner des réponses sans équivoque. Dirigeant d’un grand club de la trempe du Tout Puissant Mazembe, il a, dans son répertoire, des contacts et des correspondants à travers presque tout le continent, voire avec des dirigeants sportifs civils ou militaires, cas du club de l’Armée patriotique rwandaise (APR FC). Et avec ces derniers les échanges l’ont toujours été dans un cadre purement sportif, l’unique point en partage». Un homme au cœur du dossier a souri jusqu’à se demander si, par exemple, les liens entre un dirigeant d’un club de la Linafoot avec le général Tango Four, ex-président de V.club aujourd’hui de Maniema Union, ou encore un responsable militaire du club angolais d’Inter Clube, pourraient être considérés comme une infraction ou encore constituer une infraction d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Des monstruosités non consommables.

Selon les mêmes indiscrétions, les Renseignements militaires ont également questionné Salomon Kalonda sur un seul communiqué du parti Ensemble pour la République trouvé dans un échange entre lui et un général rwandais, qui a toujours servi d’intermédiaire, avant la brouille, entre le président Félix Tshisekedi et son homologue Paul Kagame, un contact commun noué quand le courant passait bien entre Kigali et Kinshasa. Il s’agit du communiqué mis en circulation sur les réseaux sociaux par Ensemble pour la République et abondamment relayé dans les médias avant d’être renvoyé, retenez bien la nuance, renvoyé par ce Général rwandais à Salomon Kalonda, étant donné que le contenu de communiqué d’Ensemble pour la République demandait au gouvernement d’éviter de recourir aux troupes étrangères de l’EAC dont les gouvernements sont accusés ou soupçonnés de préter main forte aux rebelles et autres groupes armés mais de faire plutôt appel aux troupes d’un allié solide, constant et impartial comme l’Angola, capable de soutenir les FARDC et d’appuyer leur réorganisation». A en croire toujours les même sources, la réaction de Salomon Kalonda a été une simple question: « Qu’en est-il ? ». A bien lire, l’interlocuteur rwandais était tétanisé par la prise de position radicale prise contre son pays par Ensemble pour la République. Et cette correspondance particulière s’était arrêtée là.

Autre point de ces auditions: des questions sur les supposées relations entre Salomon Kalonda et le jeune Michel Mokaria. Là encore Salomon Kalonda a été à l’aise parce qu’il n’a aucun lien suivi avec lui. Le jeune militant se trouvait à un échelon inférieur dans la structure du parti.
Des réponses qui rendent crédibles les révélations de Mokaria, qui a certifié dans une vidéo avoir fui le pays après avoir été approché par Joël Malembe et les Renseignements militaires pour faire des faux témoignages contre Salomon Kalonda et Moïse Katumbi en échange d’une forte somme d’argent.
Rigoureux et exigeant, Salomon Kalonda, ont affirmé ses avocats, a demandé et obtenu des nouvelles auditions à l’Auditorat militaire en cours à la Prison de Ndolo quand il a constaté que les Renseignements militaires n’avaient pas retranscrit fidèlement dans les PV certains de ses propos



"ACTU EXPLIQUÉE 16.06- J. KABILA SIGNE SON RETOUR EN POLITIQUE : VERS L'APPLICATION D'UN PAN DU DEAL?"


"LES REVELATIONS D'ALAIN BOLODJUA SUR L'AFFAIRE MOBONDO,HYPOCRISIE OPPOSITION ET LA GUERRE DE L'EST - 16.06.2023"


"Analyse du 15 juin 2023: Une année d'occupation de Bunagana ,F.Tshisekedi fête son anniversaire"








Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty Re: F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 19/6/2023, 2:58 pm

VERBATIM DES PAROLES DE 'JK' A SES CADRES A KINGAKATI :
«À tous mes compatriotes Congolais qui pensent et estiment que j’ai quitté la politique parce que, depuis décembre 2018, je n’ai jamais tenu une réunion avec ma famille politique le FCC, ni  «La rupture FCC-CACH est intervenue non parce qu’il y avait dispute des postes ministériels et des responsabilités mais parce qu’il y avait nomination illégale et anticonstitutionnelle de 2 juges à la Cour constitutionnelle le 5 août 2020»pris la parole en tant qu’Ancien Président de la République, c’est FAUX. J’ai une seule passion: la RDC, mon Pays» (= https://twitter.com/AfricanewsJ/status/1669832508081422337)
« Je n’ai jamais quitté la politique. J’ai laissé le temps au temps pour donner la parole aux autres. Le FCC n’est pas dans l’opposition. Ma famille politique avait la majorité parlementaire qui, malheureusement, certains d’entre eux ont choisi la voix de la corruption pour basculer la majorité dans un autre camp politique. Ils n’ont pas trahi le FCC ni moi, ils ont trahi leurs électeurs, ils ont trahi la Constitution et la République Démocratique du Congo ».
« En janvier 2019, nous avons laissé le pays sans aucune armée étrangère sur notre sol, ni les éléments de M23 moins encore les miliciens Mobondo »
« depuis que nous avions levé l’option de respecter les préalables soulevés, à savoir : Une Cour constitutionnelle consensuelle suivant le respect de la Constitution; une Ceni consensuelle suivant le respect de la Constitution, qu’est ce qui a changé pour que le FCC change sa position et lève son option? Rien n’a changé! Par conséquent, c’est une dictature qui se renforce et qui s’installe au mépris de la loi qu’il faut à tout prix s’y opposer."
« depuis que nous avions levé l’option de respecter les préalables soulevés, à savoir : Une Cour constitutionnelle consensuelle suivant le respect de la Constitution; une Ceni consensuelle suivant le respect de la Constitution, qu’est ce qui a changé pour que le FCC change sa position et lève son option? Rien n’a changé! Par conséquent, c’est une dictature qui se renforce et qui s’installe au mépris de la loi qu’il faut à tout prix s’y opposer. (= https://laprosperiteonline.net/a-quelques-mois-de-la-tenue-des-elections-en-rd-congo-joseph-kabila-reitere-sa-position-et-celle-du-fcc/ )


A PROPOS DE 'JK' !?
Alors que beaucoup de Congolais l’avaient vomi à l’issue d’un règne de 18 ans peu bénéfique pour eux, on sent aujourd’hui qu’ils sont un certain nombre à ne pas écarter sinon son retour au haut niveau au moins à lui vouloir un rôle politique dans un Congo que Tshisekedi a enfoncé dans la ruine et veut conduire vers une dictature. Il l’aurait verbalisé dans son entretien avec les sympathisants qui lui sont restés fidèles qu’il veut rassurer en tant que leur leader politique toujours présent et à qui il veut donner une ligne de conduite : pas de participation à ces élections aussi longtemps qu’elles se déroulent dans ces conditions. Et surtout il leur a témoigné de la passion qu’il a pour ce pays et ses inquiétudes pour l’organisation des élections et a dressé un tableau très sombre de la situation politique et sécuritaire. Il a fini par appeler les cadres de son parti à résister, à se mobiliser et à mobiliser la population contre ce qu’il a appelé « la dictature qui s’installe (sic !)».
Questions : dans quelle mesure son constat est défendable, quel impact ses rumeurs et surtout sa parole peuvent avoir sur la scène politique et nationale ???

Je suis de ceux qui ont toujours considéré ‘JK’ comme un grand mal pour ce pays, son dernier deal le démontre ; je le suis moins lorsque je regarde la gestion accablante de son successeur.
Personnellement je n'ai aucune envie que 'JK' redevienne PR, et je crois que le pays n'y a pas non plus intérêt ; lui-même est assez malin pour le comprendre d'autant qu'un tel retour appelle un débat juridique difficile à trancher. En revanche 'JK' qui est coupable d'avoir "nommé" Tshisekedi a des explications à nous donner et un rôle à jouer dans la gestion du pays qui s'en est suivi. Comment, à quel niveau ?




"Sortie médiatique de Kabila: pour quelles raisons et conséquences ? - 19.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123369_sortie_mediatique_de_kabila_pour_quelles_raisons_et_consequences.html

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L’ancien président de la République a réuni ses fidèles et annoncé qu’il allait prochainement s’adresser aux Congolais.
Des mois que l’ancien président de la République congolaise joue la carte de la discrétion. Plus de quatre ans après avoir quitté le pouvoir, plus de deux ans après s’être fait dribbler par Félix Tshisekedi qu’il avait désigné pour lui succéder sans tenir compte de la volonté des urnes, Joseph Kabila est de retour sur le devant de la scène.

Pourquoi ce retour ?

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Kabila_fcc_23_25412[/b]
Joseph Kabila n’avait plus le droit au silence. Dans la dernière ligne droite en perspective de la présidentielle et des législatives annoncés pour le 20 décembre prochain, “l’autorité morale” du Front commun pour le Congo (FCC), qui demeure une structure qui pèse sur la vie congolaise malgré la défection de très nombreux députés et sénateurs qui ont succombé aux mallettes de billets verts et aux voitures de luxe distribuées par la présidence de Tshisekedi, devait fixer un cap s’il veut conserver ceux qui lui sont restés fidèles.

Quel cap ?

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Joseph Kabila, comme tous les opposants au régime de Félix Tshisekedi, ne veut pas des élections qui se préparent. Comme les autres opposants (Katumbi, Fayulu, Matata, Sesanga,…), il pointe la corruption de la Cour constitutionnelle où le chef de l’État a installé “ses” juges sans se soucier de la Constitution, il veut une réforme de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) présidée par un “tshisekediste” désigné sans compromis, il refuse un fichier électoral bâti à la va-vite et “audité” par les amis du président de la Ceni. Dans ce contexte, il a appelé les siens à ne pas s’inscrire sur les listes électorales.
Un boycott qu’il est le seul à prôner jusqu’à aujourd’hui mais d’autres pourraient le rejoindre prochainement. “Une décision sera annoncée dans les prochaines heures, lance un proche de Martin Fayulu. Tshisekedi a tout acheté. Ce seront les pires élections jamais vécues dans le pays”, ajoute-t-il. Il rejoint ainsi nombre d’observateurs nationaux et internationaux qui rejettent déjà largement les résultats de ce scrutin qui s’annonce complètement biaisé. “Depuis 2006, le processus ne cesse de se détériorer”, ont constaté en chœur plusieurs analystes comme Jean-Claude Mputu, politologue et chercheur congolais, Bob Kabamba, politologue et professeur à l’université de Liège, ou le père Rigobert Minani, jésuite et chercheur au Centre d’Études pour l’Action sociale (CEPAS).
Joseph Kabila n’ignore pas que plusieurs élus qui lui sont restés fidèles s’interrogent sur ce positionnement synonyme, si le processus suit son cours, d’exclusion de la vie politique. L’ancien président de la République a donc tout intérêt à asseoir sa stratégie pour tenter de convaincre des autres opposants qui restent jusqu’ici dans le processus électoral de le rejoindre dans sa position plus radicale mais plus lisible. “Il est compliqué de comprendre qu’un opposant martèle que le système est truqué, tout en y adhérant”, explique un observateur qui insiste : “il y a encore quelques rendez-vous qui s’offrent aux opposants pour quitter ce processus”.

On prend les mêmes…
Le retour – même à dose homéopathique jusqu’ici – de Joseph Kabila rebat les cartes et installe une logique de confrontation qui rappelle singulièrement le scrutin de 2018. Comme il y a 5 ans, on retrouve trois grands attelages : Félix Tshisekedi (qui a retrouvé son colistier Vital Kamerhe), Moïse Katumbi (pour l’instant en association libre avec Martin Fayulu) et Joseph Kabila.
Un trio façon “Le bon, la brute et le truand” où certains protagonistes auraient changé de rôle depuis 2018. Une fiction dans laquelle deux des trois protagonistes sont amenés à collaborer même sans envie.
Kabila a rappelé vendredi qu’il n’avait aucun contact avec Tshisekedi. Difficile d’imaginer Fayulu en avoir et le véritable kidnapping de Salomon Kalonda, le conseiller de Katumbi, démontre clairement les tensions entre ces hommes.
Tshisekedi dispose de tous les leviers du pouvoir, il s’est bâti un processus électoral pour l’emporter coûte que coûte… comme Kabila pensait l’avoir fait en 2018.

Le poids des maux

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Joseph Kabila porte une évidente responsabilité dans l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi. Les Congolais ne sont ni dupes, ni naïfs, mais beaucoup préfèrent aujourd’hui retenir le fait qu’il a accepté de quitter le pouvoir, oubliant qu’il s’est assis sur la volonté du peuple qui avait voté pour Martin Fayulu, candidat d’une opposition largement fédérée.
Oubliant même la répression des manifestations emmenées par les catholiques à la fin de son règne. Une “presque” absolution populaire qui s’explique par les ratés, la gestion chaotique, l’appauvrissement rapide de toute une nation depuis l’avènement de Félix Tshisekedi.
Le peuple congolais manque de tout et voit une infime partie de la population baigner dans une opulence indécente, il constate une tribalisation de l’État et une instabilité de plus en plus grande non seulement à l’est mais dans des zones qui se rapprochent même de Kinshasa.
Le pouvoir congolais joue la carte de l’union du peuple contre un ennemi commun : le Rwanda. Dans ce scénario, le président apparaît comme le chef d’une guerre qui est à faire. Un chef qui, paradoxalement, a complètement tourné le dos à ses troupes. Les forces armées congolaises constatent que leur général ne compte pas sur elles pour mener sa guerre. Il en appelle à tous ses voisins et même à des mercenaires (comme les centaines d’hommes armés vus à Goma, dans le Nord-Kivu).
Pour conserver le pouvoir Tshisekedi réussit donc à se couper du Congo. L’opposition a l’obligation de trouver une voix commune pour présenter une alternative et tenter, comme en 2018, de brouiller les plans d’un pouvoir dont on voit mal comment il pourrait apporter fût-ce un début de réponse aux attentes d’un peuple de 100 millions d’âmes.


"Sortie médiatique de Kabila : Le pari … risqué du Raïs - 19.06.202300]"
= https://www.forumdesas.net/2023/06/le-pari-risque-du-rais/
A n’en point douter. Il y aura une avant et une après- entrée en scène de Joseph Kabila. Ce sera donc peu de prédire que ce come-back va rebattre  les cartes politiques. Et que les lignes vont bouger.

L’homme qui effectue sa rentrée politique n’est, à l’évidence, pas n’importe qui. Est-il encore besoin de rappeler qu’il a été l’alpha et l’oméga de la vie politico-institutionnelle du pays durant deux décennies. Faisant et défaisant l’essentiel de l’establishment politico- militaire.
Lorsque depuis son sanctuaire de Kingakati où il vit quasiment en ermite, JKK fait savoir à la ville et au pays qu’il n’a pas encore pris sa retraite, il n’y a pas que la Sécurité sociale qui révise et remise ses calculs. C’est tout l’échiquier politique national et certains de nos principaux partenaires extérieurs qui s’apprêtent à mettre à jour leurs logiciels. Avec la fin du service minimum à Kingakati, le pays est donc à la juste veille d’un tournant.
Le hic, c’est la nature de ce tournant. Car, le pedigree du sénateur à vie Kabila charrie autant d’atouts que de handicaps, autant d’avantages que d’inconvénients. S’il force estime et respect, c’est justement en raison de  son statut, il vole très haut tel un aigle. Difficile que la bave ne l’atteigne.
En descendant dans l’arène …politique, Joseph Kabila prêterait le flanc aux critiques et surtout aux coups passe toujours au dessus de la ceinture. Presque comme n’importe quel acteur politique.  Le risque de voir ce retour tourner à un combat de trop est bien là.

Car, la scène politique qu’il va regagner n’est plus tout à fait la même. Pour emprunter au lexique sportif, si l’aire du jeu est la même, le match n’est plus le même. Nombre de joueurs ont changé de veste à la suite ou à la faveur – c’est selon – du grand mercato opéré par le nouveau coach-sponsor. Bref, beaucoup d’eau a coulé sous le pont de la N’sele.
Le challenge pour le Raïs est de s’assurer que son come-back soit perçu et surtout  vécu comme celui de l’ultime recours de l’homme providentiel.             Recours peut, en l’occurrence, rimer avec secours. De fait, près de cinq ans après la passation hyper scénarisée du pouvoir, le changement attendu par la majorité silencieuse tourne à l’Arlésienne. Les Congolais sont toujours abonnés voire scotchés – bien malgré eux – à la même galère. Les indicateurs de la « misère » demeurent globalement en l’état. Déjà proverbialement faible, le pouvoir d’achat s’est amenuisé davantage. C’est dire.
Est-ce suffisant pour que les Congolais absolvent celui que l’opposition a diabolisé en le rendant responsable de tous les maux cumulés de la RDC depuis son indépendance ? Rien n’est moins sûr. Toujours est-il que depuis la Grece antique c’est le propre des peuples que d’adorer aujourd’hui ce qu’ils ont brûlé hier et de brûler ce qu’ils ont adoré hier. Là, pourrait résider la clé de l’énigme du pari risqué du Raïs. 


"Enjeux politiques : Joseph Kabila appelle à la dignité pour sortir le pays de la crise actuelle - 17 Juin 2023"
= https://www.adiac-congo.com/content/enjeux-politiques-joseph-kabila-appelle-la-dignite-pour-sortir-le-pays-de-la-crise-actuelle
A six mois des élections attendues dans le pays, l’ex-chef de l’Etat congolais et sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange, appelle sa famille politique à la résistance et à la dignité « afin de sortir le pays de la crise dans laquelle il se trouve ».

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  20230617-ldm_4

L’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a réuni, le 16 juin au Mont Ndeke, dans son domaine de Kingakati, le Conseil politique élargi du Front commun pour le Congo (FCC), sa plateforme politique.
Devant des chefs de parti et des regroupements politiques, députés nationaux, sénateurs, hauts cadres du FCC, membres des mouvements citoyens et quelques communicateurs qui lui sont encore restés fidèles, le sénateur à vie appelle sa famille politique à la résistance et à la dignité afin de sortir le pays de la crise dans laquelle il se trouve actuellement. L’ex-président de la République promet également de s’exprimer en long et en large, dans les tout prochains jours, sur les questions d’actualité.
Il a dressé un tableau sombre du pays qui est, selon lui, en crise, relevant la nécessité de survivre. Mais, il n’a pas donné clairement sa position sur les élections attendues et a, toutefois, assuré qu’il n’a pas pris sa retraite politique.

Pas de complicité latente FCC-pouvoir en place
Le chef de file et autorité morale du FCC a également fait part aux cadres de cette plateforme politique de l’inexistence de contact ni de relation, moins encore de complicité latente, entre le FCC et le pouvoir en place. « Il faut noter que depuis le coup d’Etat constitutionnel en décembre 2020 (renversement de la majorité à coup d’achat des députés de la majorité élue), il n’y a jamais eu ni contact ni relation, ni complicité latente entre le FCC et le pouvoir en place », a-t-il souligné. Pour l’ancien président de la République, en effet, « il est donc foncièrement faux d’affirmer qu’il existerait des contacts avec un pouvoir qui ne respecte pas les fondamentaux de la République : la Constitution et ses lois ».
Selon des sources, c’est depuis le début de l’année que l’ex-chef de l’Etat hésite à prendre la parole publiquement.


"Joseph Kabila : les raisons d'un come -back à 6 mois des élections - 18.06.3023
= http://afrikarabia.com/wordpress/joseph-kabila-les-raisons-dun-come-back-a-6-mois-des-elections/
L’ancien président congolais a réuni sa plateforme politique et pris la parole dans sa ferme de Kingakati après 2 ans de silence. Joseph  Kabila a tenté de remobiliser ses troupes, alors que de nombreux cadres ont quitté le navire et que la justice congolaise pourrait s'intéresser à lui.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Kabila-come-back-062023
Joseph Kabila à Kingakati le 16 juin 2023 :copyright: DR – Twitter

La parole de Joseph Kabila a toujours été distillée au compte-goutte en République démocratique du Congo (RDC). Alors, après 2 ans de mutisme et de supputations en tout genre, la réunion de cadres du Front commun pour la Congo (FCC) dans la ferme présidentielle de Kingakati a été particulièrement scrutée par les observateurs de la scène politique congolaise. Depuis la rupture de la coalition avec Félix Tshisekedi et le ralliement de nombre de ses députés et sénateurs à l’Union sacrée présidentielle (USN), Joseph Kabila était resté des plus discrets. Un silence qui avait poussé certains caciques de son parti, le PPRD, à mettre les voiles pour prêter allégeance au chef de l’Etat. A l’instar de l’ancien ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, de l’ex-ministre de la Justice, Célestin Tunda, de Léonard She Okitundu, d’Adolphe Lumanu, d’André-Alain Atundu ou du très médiatique Lambert Mende… tous ont décidé de rejoindre l’Union sacrée de Félix Tshisekedi. Seul Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin malheureux de Joseph Kabila à la présidentielle de 2018, est resté à bord avec une poignée de députés et de sénateurs qui ont résisté aux sirènes sonnantes et trébuchantes de la plateforme présidentielle.

Une stratégie critiquée
En dehors de la très classique transhumance politique congolaise à chaque changement de rapport de force, les déserteurs du PPRD dénonçaient surtout l’absence de stratégie de Joseph Kabila après la défaite de 2018. Après la perte de la majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat, le camp Kabila attendait une ligne politique claire dans l’attente des élections générales de 2023. Mais depuis les nominations contestées à la Cour constitutionnelle et à la présidence de la Commission électorale (CENI), Joseph Kabila semblait avoir opté pour le boycott des élections de décembre, qu’il considérait comme verrouillées par Félix Tshisekedi. La possible non-participation du PPRD et de la plateforme FCC au scrutin de 2023 en a visiblement effrayé plus d’un, qui ont donc décidé de quitter la kabilie pour monter dans le train de l’Union sacrée.

Kabila toujours dans le match
A Kingakati, vendredi 16 juin, Joseph Kabila a donc décidé de reprendre la main sur une plateforme politique qui prenait l’eau. L’ancien président a renouvelé « sa passion » pour le Congo et a appelé ses soutiens « à la résistance et à la dignité » pour sortir le pays de la crise. Il a ensuite affiché son inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire à l’approche des élections, et a maintenu sa stratégie de ne pas participer au scrutin de décembre tant que les conditions n’étaient pas réunies pour de « bonnes élections ». Si la stratégie du boycott divise, cette petite musique pourrait bien gagner les autres opposants comme Martin Fayulu ou Moïse Katumbi, ce qui viendrait ainsi conforter le choix du Raïs. Mais le principal message que tenait à faire le sénateur à vie Kabila était qu’il fallait encore compter sur lui sur la scène politique congolaise et qu’il était loin d’avoir pris sa retraite. Pour preuve, l’ancien président a enfin laissé entendre à des proches qu’il pourrait prendre la parole publiquement prochainement.

Menaces sur Kabila ?
A la veille des élections fixées théoriquement cet hiver, le come-back de Joseph Kabila a également l’objectif de préserver son poids politique, mais aussi… sa capacité de nuisances. Après l’arrestation du bras droit de l’opposant de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda, une vague d’inquiétude a submergé le clan Kabila. Le pouvoir semble se crisper à Kinshasa à l’approche de la présidentielle et la chasse aux opposants et aux personnalités encombrantes semble s’intensifier. Les manifestations de l’opposition sont systématiquement interdites et réprimées et les tensions sont désormais vives entre majorité et opposition.

Une « assurance-vie » contre la justice
L’entourage de Joseph Kabila redoute que le camp présidentiel ne s’en prenne désormais à l’ancien président, d’autant que le Raïs, sentant les menaces se rapprocher, s’est activé auprès des pays voisins pour dénoncer les « dérives dictatoriales » de Félix Tshisekedi. Ce qui a fortement déplu à Kinshasa. Tout comme l’ex-Premier ministre Matata Ponyo, Joseph Kabila a donc tout intérêt à faire du bruit dans ce contexte de tensions politiques, notamment exacerbées par la situation sécuritaire à l’Est. Un retour sur le devant de la scène politique constitue, pour Matata Ponyo, comme pour Joseph Kabila, la meilleure « assurance-vie » contre une justice qu’ils considèrent tous les deux comme « instrumentalisée », et aux ordres du président Tshisekedi.



"Joseph Kabila : "J'ai une seule passion, c'est la RDC, mon pays " - 17.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123328_joseph_kabila_j_ai_une_seule_passion_c_est_la_rdc_mon_pays.html
Face aux membres du front commun pour le Congo(FCC), réunis autour de lui le vendredi6 juin, dans sa résidence de Kingakati, l’ancien président de la République, Joseph Kabila, a déclaré que son silence ne veut pas dire qu'il a abandonné la politique et sa famille politique. A cette occasion, Joseph Kabila a réitéré sa passion pour la République démocratique du Congo.
"À tous mes compatriotes congolais qui pensent et estiment que j’ai quitté la politique parce que depuis décembre 2020, je n’ai jamais tenu une réunion avec ma famille politique, le Front commun pour le Congo, ni pris la parole en tant qu’ancien président, c’est faux. « J’ai une seule passion la RDC, mon pays", a fait savoir joseph Kabila, lors de la réunion à Kingakati.


D'après les informations livrées par India Omari, cadre du FCC, Joseph Kabila a affirmé hier que, depuis 2020, il n'ya jamais eu de contact entre le FCC et le pouvoir en place.
"Il faut noter que depuis le coup d’Etat constitutionnel en décembre 2020, il n’y a jamais eu ni contact, ni relation, ni complicité latente entre le front commun pour le Congo et le pouvoir en place. Il est donc faux d’affirmer qu’il existerait des contacts avec un pouvoir qui ne respecte pas les lois", a confié Joseph Kabila aux membres du FCC.
Le sénateur à vie a également invité les cadres du FCC à résister, dans la discipline, au régime de Félix Tshisekedi, car, a-t-il estimé, « il faut résister, dans le respect des lois du pays, des engagements politiques et de la hiérarchie de sa famille politique, le front commun pour le Congo ».


3Face à Félix Tshisekedi, Joseph Kabila renfile les gants - 19.06.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1455184/politique/face-a-felix-tshisekedi-joseph-kabila-renfile-les-gants/
L’ancien président s’est adressé aux barons de sa coalition, le 16 juin. Objectif : remobiliser les troupes et fixer le cap avant les élections de la fin de l’année.

Sans doute Joseph Kabila n’a-t-il pas craint que la proximité du week-end n’atténue la portée de ses déclarations. Ce vendredi 16 juin, devant les responsables des partis membres de la coalition Front commun pour le Congo (FCC) qu’il avait réunis, l’ancien président congolais n’y est pas allé par quatre chemins, se posant en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi » et promettant de combattre son successeur à la tête du pays avec « toutes les garanties offertes par la Constitution ».

Très en verve
Loin de la Cité de l’Union africaine, où Félix Tshisekedi avait célébré trois jours plus tôt – avec faste et en présence de plus de 1 000 invités –  son soixantième anniversaire, c’est à Kingakati, dans son domaine privé situé à 50 km à l’est de la capitale, que Joseph Kabila avait donné rendez-vous aux barons de son camp. Et il s’en est donné à cœur joie.À LIRECes pasteurs qui murmurent à l’oreille de Félix Tshisekedi[/size]
Devant les cadres du FCC, il a décrit une RDC « plus divisée qu’elle ne l’a jamais été depuis 1960 » et dénoncé une situation socio-politique, sécuritaire et économique « calamiteuse, dramatique et profondément chaotique ». La faute, selon lui, au « tribalisme, à l’exclusion, à la concussion, à la corruption, à la prédation et à l’instrumentalisation de la justice et des services de sécurité », qui ont creusé le fossé entre les différents communautés. « La cohésion et l’unité ont été détruites par le pouvoir en place », a-t-il martelé face à son auditoire.
L’ancien président ne s’est pas non plus privé d’affirmer que la souveraineté de la RDC avait été « bradée ». « Plus de cinq armées étrangères [sont présentes] sur le territoire national [et] contrôlent, ensemble avec les rebelles et les groupes armés, plusieurs territoires de notre pays », a-t-il lancé. Ce qui n’était pas le cas en janvier 2019, à l’en croire, lorsqu’il a quitté le pouvoir.

« Il n’existait pas sur le territoire national un groupe rebelle appelé M23, un mouvement criminel appelé les Mobondo. Le pays était entier, sa sécurité n’était pas externalisée auprès de plus de cinq pays de la région, il y avait une stabilité macro-économique […], les fonctionnaires étaient régulièrement payés et aucun mouvement de grève ne s’observait sur le territoire national. »[/size]
Il n’est néanmoins pas revenu sur le boycott du processus électoral, décrit comme « frauduleux et chaotique ». Il a même appelé le reste de l’opposition à suivre son mot d’ordre, et affirmé qu’il travaillait à « arranger » ses relations avec les différentes chancelleries et avec les Églises catholique et protestante – toutes avaient été très critiques de ses derniers mois passés au pouvoir.

« Les résistances, les vrais patriotes »
« Il y a ceux qui détruisent la RDC tous les jours, renforcent la tyrannie et s’entêtent à préparer et à organiser des élections chaotiques qui embraseront le pays, a-t-il poursuivi, très verve. Il y a ensuite les opportunistes qui font l’opposition la journée et qui, la nuit, sont dans les couloirs d’institutions désacralisées pour préparer un glissement et se retrouver par la magie de la honte dans le gouvernement. Enfin, il y a les résistants, qui sont de véritables patriotes, qui se battent tous les jours […] pour barrer la route à la tyrannie, empêcher l’implosion du pays, faire respecter les lois et la Constitution du pays et remettre la RDC sur les rails. » C’est bien sûr à cette dernière catégorie que Joseph Kabila dit appartenir.
KABILA DOIT RECONNAÎTRE SES ERREURS AVANT DE S’ÉRIGER EN DONNEUR DE LEÇON/quote]
En retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ? L’opposant Moïse Moni Della estime qu’il doit « d’abord demander pardon aux Congolais pour sa gestion chaotique du pays pendant ses 18 ans au pouvoir ». Contacté par Jeune Afrique, un proche du président Tshisekedi affirme que l’ancien président se fait des illusions sur l’influence politique qui est désormais la sienne, soulignant qu’il n’a plus le contrôle de l’appareil étatique.À LIRERDC : « C’est facile d’accuser Kabila de tous les maux, mais Tshisekedi a-t-il fait mieux que nous ? »

« Il ne peut plus intimider personne »
« Aujourd’hui, Joseph Kabila ne peut plus intimider personne. Il va devoir convaincre parce qu’il n’a plus d’instruments de pression, de postes à offrir ou de menaces à formuler », explique notre source. Pour relativiser l’influence de Joseph Kabila, un cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir) ajoute qu’il « partage un même fief politique avec l’opposant Moïse Katumbi » : « Cela fait deux crocodiles dans un même marigot, le Katanga. Ce sont deux anciens rivaux, qui sont aujourd’hui alliés contre Félix Tshisekedi mais qui ont des agendas différents à moyen et long terme. »
« Kabila a adopté cette posture morale, il dénonce l’achat des consciences dans son camp, mais il a dirigé l’un des régimes les plus corrompus de RDC, tacle l’un de ses anciens alliés, qui a aujourd’hui rejoint la majorité. Un homme qui a fait glisser le calendrier électoral pendant deux ans n’est moralement pas en position de faire la leçon à Tshisekedi. Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Denis Mukwege, oui. Mais pas Kabila qui a violé la Constitution pour prolonger son bail à la tête de l’État. Il faut qu’il reconnaisse ses propres erreurs avant de s’ériger en donneur de leçon. »
Joseph Kabila, lui, a prévu de parler aux députés et sénateurs qui lui sont restés fidèles avant de s’adresser directement aux Congolais, ce qui ne saurait tarder, assure son entourage.



"Astreint au devoir de réserve, l’ancien président Kabila s’exposerait - il aux sanctions en rompant avec le silence ? - 18.06.2023
= https://infos.cd/actualite/politique/politique-astreint-au-devoir-de-reserve-lancien-president-kabila-sexposerait-il-aux-sanctions-en-rompant-avec-le-silence/26508/

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  IMG-20230617-WA0007

Ancien président de la République, Joseph Kabila, en marge d’une réunion de sa famille politique, le FCC, vendredi dans sa ferme de Kingakati à Kinshasa, a promis de s’exprimer à la population congolaise après près de 5 ans de silence.
Cette promesse, relayée par sa conseillère en communication, fait parler Kinshasa jusqu’à ce samedi.
Nombre d’observateurs et acteurs politiques estiment que Kabila n’a pas le droit de s’exprimer en public au risque de violer le devoir de réserve auquel il est astreint eu égard à son statut d’ancien président de la République.
Cet avis est notamment partagé par Honoré Mvula, acteur politique, qui, via Twitter, a soutenu : « Le sénateur Joseph Kabila est tenu de respecter les devoirs qu’impose la Loi sur le statut des anciens Présidents notamment l’obligation à la réserve sous peine de sanctions ».

Son affirmation cependant tient pas la route, selon Frédéric Bola, ancien magistrat.
« Kabila, comme ancien Président de la République, est soumis à l’obligation générale de réserve. Cette obligation de réserve consiste particulièrement à  » l’interdiction formelle de divulguer ou de révéler des secrets d’Etat qui, en raison de leur nature et/ou de leurs conséquences, ne peuvent être connues que des seules autorités nationales « . En cas de violation, aucune sanction n’est prévue par la Loi portant statut de anciens Présidents de la République », a-t-il argué, tout en signifiant que Kabila pourrait être poursuivi au pénal si, dans ses dires, il viole le secret professionnel.
Cette infraction est punie par l’article 73 du Code pénal congolais. Également, a-t-il poursuivi, Kabila pourrait s’exposer, suivant la nature de ses propos, à l’infraction d’atteinte à sécurité extérieure de l’État, soit à celle de trahison, soit encore à celle d’espionnage.

« En dehors de ce cas précis relatif à son statut d’ancien président, Kabila, comme sénateur, n’est soumis à aucune autre obligation de réserve que celle précisée à l’article 5 alinéa 2 de la Loi portant statut des anciens Présidents de la République », a affirmé Frédéric Bola, reconnaissant à Kabila le droit « de s’adonner à des activités et actions politiques, conformément à l’article 6 de la Constitution, sous réserve pour lui de respecter son obligation de réserve » ainsi que le droit de « parler librement et s’adresser publiquement à ses partisans et/ou aux Congolais, d’autant plus qu’il jouit du droit à la liberté d’expression garanti par l’article 23 de la Constitution ».
De quoi donner des ailes à Joseph Kabila qui, devant les cadres du FCC vendredi à Kingakati, a assuré n’avoir pas tiré sa révérence en politique en dépit de son long silence et de n’avoir qu’une « seule passion : le Congo ».
Kabila qui a finalement décidé de rompre avec le mutisme, est attendu sur les questions électorales, les circonstances autour de la dislocation de la coalition FCC-CACH, etc.


"Processus électorales 2023: La case explique en 20 points les indicateurs du passage en force du régime du président Félix Tshisekedi -18.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123351_processus_electorales_2023_la_case_explique_en_20_points_les_indicateurs_du_passage_en_force_du_regime_du_president_felix_tshisekedi.html

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Fatshi_kadima_23_232_jpg_711_473_1

Ceni confisquée, élections piégées, opposition et société civile muselées. La case explique en 20 points les indicateurs du passage en force du régime du président félix tshisekedi aux élections de 2023 en République Démocratique du Congo.

Le Président Félix TSHISEKEDI a promulgué jeudi soir la loi portant adoption de la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales, sans tenir compte de tonnes d’observations contraignantes émises par les parties prenantes en amont de cette dernière.
Cette étape vient malheureusement renforcer le schéma d’un passage en force du candidat du pouvoir aux élections présidentielles de décembre 2023 lorsqu’on se rappelle que c’est le même mode opératoire qui a prévalu depuis les discussions sur les réformes électorales; celles ayant porté sur la désignation du président de la CENI, son entérinement et investiture ; l’épopée de la désignation frauduleuse des délégués de l’opposition; le recrutement controversé du Secrétaire Exécutif National de la CENI; la révision brute du fichier électoral ; l’escamotage de la procédure d’audit du fichier électoral jusqu’à la promulgation très poussée de la loi de répartition des sièges.

PRINCIPAUX ACTES DE FORCING ÉLECTORAL EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  La_case_invite_felix_tshisekedi_a_chasser_denis_kadima_de_la_ceni_jpg_711_473_1

1. Désignation de Monsieur Denis KADIMA KAZADI contre l’avis des Églises de grande notoriété nationale et internationale à savoir l’Eglise Catholique et l’Eglise du Christ au Congo. Ce, en dépit de la clameur publique raisonnable exprimée par les Forces vives de la Nation à travers des soulèvements populaires mémorables. Le Président de la République qui avait rétorqué la candidature de Monsieur RONSARD MALONDA pour les mêmes raisons et dans les mêmes conditions, se pressa de signer l’ordonnance d’investiture de Monsieur KADIMA en violation de toute la chaîne de procédure.
2. Tout le processus d’entérinement de la candidature de Monsieur KADIMA a été contesté dans une lourde querelle faisant perdre à la nouvelle CENI ses lettres de noblesse et ses chances de crédibilité.
3. La CENI a été investie en l’absence des délégués de l’opposition constitutionnelle.
4. Le parti présidentiel a opéré un autre coup de force en totale violation de la loi pour parachuter deux gaillards, du reste, faux délégués de l’opposition comme membres. Les deux imposteurs ont été investis séparément de leurs collègues, une première en République Démocratique du Congo.
5. Le parti présidentiel a imposé un de ses cadres au poste stratégique de Secrétaire Exécutif National de la CENI. Cet acte impromptu, inhabituel et contraire à toute procédure légale, a été massivement dénoncé sans émouvoir ni le président de la CENI ni le Président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions.
6. Toutes les mises en place dans les cabinets, au Secrétariat Exécutif et en province ont été dictées par les partis politiques au pouvoir.

7. Le recrutement des agents temporaires dans le cadre de la révision du fichier électoral a été planifié et comblé par les partis politiques de l’Union Sacrée, en violation flagrante de la loi et des procédures en vigueur.
8. La CENI a exclu sciemment des cadres de concertation, les partis politiques de l’opposition et les organisations de la Société Civile, préférant s’appuyer sur quelques plateformes insuffisamment crédibles de l’obédience politique de son président.
9. La gestion interne de la CENI est confisquée par le président de l’institution et son puissant directeur de cabinet sans qu’aucun membre n’ose lever le petit doigt. Seule Madame NSEYA avait osé contester cette dictature interne en décembre 2022 avant de se faire admonester par le parti présidentiel.
10. La révision du fichier électoral a étalé toutes les limites professionnelles de Monsieur KADIMA et son équipe : Planification biaisée, formation électorale bâclée, matériel inapproprié et inadapté et personnel non qualifié. Le tout dans un cafouillage d’appel d’offre d’acquisition du matériel en toute opacité procédurale.
11. La CENI a limité aux seules organisations proches du candidat du pouvoir, le nombre des missions d’observation électorales dont la plupart sont financées par elle-même. Les rares missions d’observation indépendantes telles que la MOE CENCO-ECC sont strictement privées d’informations techniques nécessaires à la source.

12. La CENI finance une plateforme politique dite de l’opposition appartenant à deux membres du Bureau pour justifier son aventure et tenter de dissuader les contestataires.
13. L’opération d’identification et enrôlement des électeurs a été truffée de graves irrégularités partant de la disparité cartographique des Centres d’inscription au gonflement statistique irrationnel du nombre d’électeurs dans certaines provinces privilégiées en passant par cette qualité insoutenable et nauséabonde de la carte d’électeurs.
14. Dans sa témérité, la CENI a confectionné son idée de fichier électoral sans corriger les erreurs et irrégularités décriées. Elle s’est enfermée sans prêter oreille à personne ni aux remarques régulièrement formulées jusqu’à proposer au gouvernement un projet de loi portant sur la répartition du nombre des sièges.
15. Monsieur Denis KADIMA KAZADI s’est permis de violet intentionnellement la loi en associant ses amis triés arbitrairement, à une parodie d’audit du fichier électoral.

16. Le rapport publié jeudi soir par cette coterie d’affairistes, du reste précieux camarades à Denis KADIMA n’est pas différent du rapport annuel déposé par la CENI à l’Assemblée nationale.
17. Monsieur Denis KADIMA KAZADI a été épinglé dans une tentative de détournement pour avoir sur facturé les véhicules exquis pour les membres de son institution. Après quoi il récidivé en acquérant deux appartements d’une valeur de 4 millions de dollars américains à l’Immeuble Congo Trade Center (CTC) à la base d’une dissension entre lui et l’administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR) depuis septembre 2022.
18. La Mission d’observation électorale de la CENCO et de l’ECC avait recommandé à la CENI de clarifier la question des centres d’inscription non retrouvés sur terrain, documentés par cette mission. Elle lui avait demandé également d’organise des inventaires du matériel électoral sensible commis à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. Requête restée lettre morte.
19. Toutes les manifestations de l’opposition sont systématiquement réprimées, étouffées, empêchées ou écrasées. Même un simple sit-in de revendication citoyenne sur la clarté recherchée dans la conduite du processus électoral, a été brutalement matée.
20. Pendant ce temps, le financement du processus électoral est utilisé comme un business de l’Union Sacrée. Les fonds sont trafiqués et partagés à un niveau élevé pour ne restituer que dès miettes au personnel qui ne fait qu’accumuler des retards de paiement.La CASE constate que le régime s’empiffre en jetant aux oubliettes les exigences du cycle électoral.
Avec une CENI impure, il est impossible d’espérer une gouvernance électorale exemplaire en République Démocratique du Congo.



"RDC : Kabila doit, avant toutes choses, demander pardon au peuple congolais (Tribune de Moïse Moni Della) - 18, 2023
= https://infos.cd/actualite/politique/rdc-kabila-doit-avant-toutes-choses-demander-pardon-au-peuple-congolais-tribune-de-moise-moni-della/26542/
Vendredi dernier, l’ancien président de la République, Joseph Kabila Kabange, a réuni le peu de cadres de sa formation politique qui lui restent encore « fidèles », dans sa ferme de Kingakati à Kinshasa. Il leur a ainsi promis de s’exprimer à la nation congolaise dans les prochains jours.
De ma part, je pense que Kabila doit, avant toutes choses, demander pardon au peuple congolais, eu égard aux nombreux crimes contre l’humanité, crimes politiques et économiques perpétrés pendant son règne. Je le dis en tant que l’un des témoins oculaires et auriculaire, sinon un rescapé, de certains de ces crimes.


Les Congolais ne sont pas amnésiques pour oublier les nombreuses violations des droits de l’homme d’hier, encore moins la dictature naissante d’aujourd’hui incarnée par mon frère Fatshi.
Kabila va parler, pour dire quoi ? Je crois il n’a rien à dire. Il est responsable de la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui le pays. Il est le concepteur du « compromis à l’africaine » qui a permis la passation “pacifique”, mystique, abracadabrante et rocambolesque du pouvoir.
Driblé, Kabila paie aujourd’hui le tripatouillage et bidouillage sans vergogne de la volonté du peuple congolais exprimée dans les urnes à tous les niveaux. Il croyait naïvement contrôler le pouvoir à défaut, de le conserver.
Le jugement de l’histoire sera sévère et sans appel envers celui ne mérite aucune considération et commisération. Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
L’Afrique ecrira sa propre histoire comme le disait Patrice Lumumba. On ne manquera pas de souligner que Kabila avait trahi la confiance du peuple congolais.
Moïse Moni DELLA
Porte parole du peuple




""Je ne vous dis pas au revoir, mais à bientôt" - Joseph Kabila à ses pairs de la SADC - 17.08.2018
= https://fr.africanews.com/2018/08/17/je-ne-vous-dis-pas-au-revoir-mais-a-bientot-joseph-kabila-a-ses-pairs-de-la-sadc

https://fr.africanews.com/2018/08/17/je-ne-vous-dis-pas-au-revoir-mais-a-bientot-joseph-kabila-a-ses-pairs-de-la-sadc/?jwsource=cl

Joseph Kabila, le chef de l’Etat de la République démocratique du Congo, s’est exprimé pour la première fois depuis la désignation de son dauphin Emmanuel Ramazany pour la présidentielle de décembre. Ses homologues de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en ont eu la primeur.

Joseph Kabila prend part ce vendredi au sommet régional de la SADC censé parcourir des questions communes dont l‘économie, la sécurité et la politique en Afrique australe. Comme il fallait s’y attendre, le président congolais est au coeur de l’attention après l’annonce de son retrait de la présidence.
Au moment de son adresse, censé être un discours d’adieu après ses deux mandats constitutionnels, le chef de l’Etat congolais a remercié ses pairs pour l’avoir accompagné “tout au long de ce voyage difficile” et pour “avoir partagé [leur] sagesse” avec lui “au cours de ces 20 dernières années. “Je ne vous dis pas adieu, mais je vous dis à bientôt”, a-t-il conclu, sibyllin.
>>> LIRE AUSSI : Kabila pourrait être la star du 38è sommet de la SADC

Ramazany également en Namibie
Un discours à la fois énigmatique et conciliateur, qui vient semble-t-il, plomber les tensions qui étaient apparues au plus fort de la crise politique congolaise entre Kinshasa et ses voisins de la sous-région. Ces derniers, notamment l’Angola et le Rwanda, avaient enjoint Joseph de respecter l’accord de la Saint-Sylvestre et la Constitution de son pays.
Finalement, début août, Joseph Kabila a désigné comme potentiel successeur son ancien ministre de l’Intérieur et secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary.
Le candidat de la Majorité présidentiel est d’ailleurs du voyage en Namibie où il participe avec d’autres cadres de la majorité dont Léonard She Okitundu, le ministre des Affaires étrangères, au sommet de la SADC.
À l’issue de cette rencontre, le président sud-africain Cyril Ramaphosa passera la main à son homologue namibien Hage Geingob.



"RDC : En partance pour Bunia, Matata Ponyo « bloqué » à l’aéroport de N’djili « sur ordre de la Présidence » - 17 juin 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/06/17/rdc-en-partance-pour-bunia-matata-ponyo-bloque-a-laeroport-de-ndjili-sur-ordre-de-la-presidence.html/134312/


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Compatriotiquement!


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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty Re: F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 25/6/2023, 7:38 pm

EN VRAC, A PRENDRE ET A LAISSER AU ROYAUME DE MULOPWE TSHILOMBO...


"Le Débat BBC Afrique - Africa Radio avec Martin Fayulu - 23juin 2023
= https://www.bbc.com/afrique/region-66004855
<iframe width="400" height="500" frameborder="0" src="https://www.bbc.com/afrique/av-embeds/region-66004855"></iframe>

Deux journalistes passent en revue les événements de la semaine avec un invité au cœur de l'actualité. Notre invité cette semaine est Martin Fayulu, opposant congolais.


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: «Joseph Kabila donneur de leçons de démocratie et de bonne gouvernance?» - 24/06/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230624-%C3%A0-la-une-joseph-kabila-donneur-de-le%C3%A7ons-de-d%C3%A9mocratie-et-de-bonne-gouvernance
Cette question à la Une du quotidien Le Phare : « Joseph Kabila donneur de leçons de démocratie et de bonne gouvernance ? ». Selon le journal Le Phare, après dix-huit ans de règne sans partage, « le désormais sénateur à vie a laissé de nombreux cadavres dans tous les placards de la République ». « S’il croit, poursuit le confrère, que compte tenu de son statut d’ancien président de la République, il est absout de tous les péchés, qu’il retienne au moins que les historiens du présent ne vont pas s’empêcher de revisiter le bilan de sa gestion des affaires publiques. » Pour Le Phare, Joseph Kabila n’est pas un modèle de démocratie, lui qui avait accepté en janvier 2001 de succéder à Laurent-Désiré Kabila au terme d’une parodie de conciliabule entre membres de l’AFDL et des CPP. « La liste des victimes des atteintes aux Droits de l’Homme pendant les deux décennies du règne de Joseph Kabila est longue », soutient encore Le Phare, qui affirme aussi que son régime a été accompagné, jusqu’en janvier 2019, par les forces négatives CNDP, M23, FDLR, ADF…[/size]
Le Journal, un autre quotidien, lui, évoque les tensions pré-électorales et titre : « Quid d’un compromis ? À six mois des élections générales » (donc présidentielles et législatives). L'atmosphère sociopolitique est tendue en RDC, constate le confrère qui relève deux causes à cela : la composition de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et la composition de la Cour constitutionnelle qui sont contestées par l’opposition. Les opposants demandent leur refonte ainsi que le toilettage du fichier électoral. Le quotidien Le Journal tire la sonnette d’alarme : « Attention au réveil des vieux démons ! » écrit-il avant d’attirer l’attention des autorités de Kinshasa. Selon le confrère, elles doivent éviter de prêter le flanc. D’où la nécessité, insiste Le Journal, « d’aller à un compromis pour conjurer le mauvais sort, de sorte à éviter que la crise sécuritaire qui sévit dans l’est du pays, ne vienne se greffer une crise politique d’envergure ».

« Katumbi : on voit ma tête partout » titre le trihebdomadaire Africanews, qui rapporte les accusations du candidat déclaré à la présidentielle de décembre contre le pouvoir : « L'équipe actuelle, dit-il, veut lui attribuer ses échecs. Moïse Katumbi passe pour ce compétiteur qui dérange les calculs du régime en place », affirme ce journal. Selon Africanews, le profil de l'opposant « donne certainement des insomnies dans le camp de Félix Tshisekedi ». Selon Africanews, « le chairman passe pour la victime de beaucoup de machinations de la part de ses détracteurs qui ne cessent de le traiter de tous les noms et lui tendent des pièges afin de le décourager de poursuivre sa course vers la magistrature suprême ».
Dans le bihebdomadaire Le Maximum, enfin, Le souverainisme, incontournable base de l’État de droit. Dans cette tribune libre, le député national Lambert Mende Omalanga parle d’une option qui se justifie. « Les ennuis et les épreuves que le pays endure aujourd’hui, explique-t-il, sont essentiellement dus à un déficit caricatural de souveraineté qui l’ont transformé en un champ des stratégies et d’intérêt des protagonistes extérieurs. » Cette situation, peut-on encore lire dans Le Maximum, « est une conséquence de l’indigence de la pensée politique affichée par un grand nombre de nos élites depuis le choc entre le pot de terre et le pot de fer que fut l’irruption de l’Occident sur le continent africain ».



Elections en RDC : « Peuple congolais réveille-toi de ton sommeil », la CENCO sensibilise pour que les « institutions du pays soient dirigées par des personnes réellement élues » - 23 juin 2023"
= https://actualite.cd/2023/06/23/elections-en-rdc-peuple-congolais-reveille-toi-de-ton-sommeil-la-cenco-sensibilise-pour


""Le redressement de la RDC et sa grandeur dépendent de notre engagement à tous de barrer la route aux fossoyeurs de l’économie" (Jules Alingete) - 25 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/25/le-redressement-de-la-rdc-et-sa-grandeur-dependent-de-notre-engagement-tous-de-barrer-la

"

"RDC : à six mois des élections, les évêques de la CENCO relèvent un recul démocratique marqué notamment par des arrestations et restriction de mouvement des opposants - 23 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/23/rdc-six-mois-des-elections-les-eveques-de-la-cenco-relevent-un-recul-democratique-marque

"RDC: en pleine tourmente, l'opposition dénonce la fermeture de l'espace politique -  22/06/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230621-rdc-en-pleine-tourmente-l-opposition-d%C3%A9nonce-la-fermeture-de-l-espace-politique
À six mois des élections générales, l’opposition est en pleine turbulence. Entre ennuis judiciaires, perquisitions et répressions des manifestations, les principaux opposants dénoncent un climat caractérisé par la pression sur les principaux candidats déclarés au scrutin présidentiel. Ils dénoncent ce qu’ils qualifient de fermeture de l’espace politique à l'approche des échéances électorales.

"RDC : Sanctions européennes levées contre Kalev Mutond et Emmanuel Shadary - 19 juin 2023
= https://afrique.lalibre.be/77837/rdc-sanctions-euopeennes-levees-contre-kalev-mutond-et-emmanuel-shadary/
= https://www.jeuneafrique.com/1455397/societe/lue-leve-les-sanctions-contre-kalev-mutond-et-emmanuel-ramazani-shadary/

"RDC : une plateforme pro-Tshisekedi propose une alternative à l'Union sacrée
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-une-plateforme-pro-tshisekedi-propose-une-alternative-a-lunion-sacree/




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Dernière édition par ndonzwau le 28/6/2023, 7:15 pm, édité 5 fois

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F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Empty Re: F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE

Message  ndonzwau 25/6/2023, 11:15 pm

MEETING DE L'OPPOSITION CE DIMANCHE 25 JUIN 2023 ; L'AFFLUENCE POPULAIRE ETAIT AU RDV AUX PREMIERES HEURES, ET DU COTE DES LEADERS, SEUL FAYULU ETAIT PRESENT A STE THERESE, KATUMBI, SESANGA ET MATATA SE SONT FAITS REPRESENTES. UN ESSOUFEMENT MALVENU ?

Fayulu a détaillé courageusement et clairement son ulimatum de boycottage tandis que le parti de Sesanga a fait part et justifié le maintien de sa participation.
En même temps la Ceni vient de faire comme une offre de dialogue avec les paries prenantes ; qu'est-ce donc, y sera-t-il question de l'obstacle-clé, le fichier électoral ; si non ce ne sera alors qu'une fiction de dialogue .
A noter aussi que Tshisekedi dénonce une dérive partisane chez les Catholiques qui sont particulièrement montés aux crénaux pour contester le processus électoral tel que prévu....



"RDC: passes d'armes entre commission électorale, opposition, pouvoir et Eglise - 25.06.2023
= https://www.africaradio.com/rdc-passes-d-armes-entre-commission-electorale-opposition-pouvoir-et-eglise
Les passes d'armes entre opposition, commission électorale, pouvoir et Eglise catholique se sont multipliées dimanche en République démocratique du Congo, à six mois d'élections générales qui s'annoncent tendues.

La présidentielle est prévue le 20 décembre, couplée à l'élection des députés nationaux et provinciaux ainsi que des conseillers communaux. Félix Tshisekedi, président depuis janvier 2019, est candidat à un second mandat de cinq ans. "Nous ne boycottons pas les élections... Mais je ne peux pas aller à une élection entachée de fraude", a lancé lors d'un meeting à Kinshasa l'opposant Martin Fayulu. Tout en étant parmi les candidats déclarés à la présidentielle, M. Fayulu, candidat malheureux à celle de 2018, a menacé de ne pas être sur les rangs si le fichier électoral, "corrompu" selon lui, n'était pas "refait dans la transparence". Trois autres leaders d'opposition (Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga) étaient annoncés à ce meeting, qui s'est tenu sans incident dans un quartier populaire de la capitale. Mais si leurs partis étaient représentés, ils ne sont pas venus en personne, a constaté un journaliste de l'AFP.

Par ailleurs, Denis Kadima, président de la commission électorale (Céni), a assuré que celle-ci agissait "en toute indépendance pour assurer le déroulement d'élections transparentes et dignes de confiance de l'opinion publique". "J'annonce la tenue, dans les tout prochains jours, de rencontres avec des leaders politiques, particulièrement ceux de l'opposition", a-t-il déclaré lors du lancement officiel des opérations d'enregistrement des candidatures pour les législatives. "Nous encourageons toutes les parties prenantes à ne pas faire un procès d'intention à la Céni", a-t-il demandé, alors que la composition de la commission, de même que celle de la Cour constitutionnelle, font partie des points de friction avec l'opposition, qui accuse ces institutions d'être à la solde de Félix Tshisekedi.

En milieu de semaine, la Conférence des évêques catholiques (Cenco), traditionnellement critique à l'égard du pouvoir, avait également jugé le processus électoral "mal engagé". Elle avait aussi déploré "un recul déplorable" des libertés publiques: "répression violente des manifestations de l'opposition", "restriction de la liberté de mouvement des opposants", "instrumentalisation de la justice", "arrestations arbitraires".

"L'Etat et l'Eglise ont l'obligation de collaborer", a répliqué dimanche Félix Tshisekedi, lors d'une allocution dans un stade de Mbuji-Mayi (sud-est) à l'occasion du jubilé d'argent de l'évêque du diocèse de cette ville, chef-lieu du Kasaï oriental. "Parmi vous, certains ont pris une tendance dangereuse qui pourrait nous diviser; je n'accepterai pas une telle dérive", a-t-il ajouté, selon le texte de son intervention diffusé par la présidence.
(AFP)

"«Tshisekedi doit partir»: En RDC, l'opposition se réunit en meeting à Kinshasa -25.05.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230625-tshisekedi-doit-partir-en-rdc-l-opposition-se-r%C3%A9unit-en-meeting-%C3%A0-kinshasa
Après deux manifestations reportées et une interdite, l’opposition a tenu un meeting ce dimanche dans la capitale congolaise à six mois des élections générales. La manifestation était autorisée par les autorités et s’est soldée sans incident sur la place sainte Thérèse, au cœur d’un district populaire.

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  Thumbnail_IMG-5699
Martin Fayulu lors du meeting à Kinshasa, le 25 juin 2023. :copyright: RFI / Pascal Mulegwa

Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
C’est aux alentours de 16h que Martin Fayulu, tout de blanc vêtu, est arrivé à Sainte-Thérèse, à Kinshasa. Martin Fayulu, Moise Katumbi, Matata Mpoyo et Delly Sessanga devaient normalement faire pour la première fois ce meeting ensemble. Mais, finalement, ce sont les représentants des trois opposants qui ont accompagné à la tribune Martin Fayulu.
Celui qui se fait toujours appeler « président élu » ou « commandant du peuple »  est donc monté sur le podium entouré des secrétaires généraux des partis de Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sessanga.
Les militants, munis de drapeaux, étaient nombreux. Ils ont scandé des slogans contre le régime. « En 5 ans, Tshisekedi n’a rien fait, que dira-t-il en décembre ? », ont notamment lancé les foules depuis le terrain sablonneux.

Pour Dieudonné Bolengetenge, le chef du parti de Katumbi,« coûte que coûte, avec ou sans élections en décembre, Tshisekedi doit partir ». « Plus question de fraude, pas question d’accompagner l’incompétence », avance de son côté Franklin Tshiamala, du parti de Matata.
Dernier à prendre la parole, Martin Fayulu, lui, a clarifié sa position. « Le mot boycott ne fait pas partie de mon langage », a-t-il dit avant de rappeler ses conditions : la reconstitution du fichier électoral et son audit. Il espère que les rencontres avec l’opposition annoncées par la Ceni serviront à rappeler les conditions énoncées.
Le rassemblement a pris fin au crépuscule, les quatre secrétaires généraux main dans la main avec Martin Fayulu.
À lire aussiRDC: l’élection présidentielle fixée au 20 décembre 2023


"RDC : l'opposition maintient la pression et appelle à la mobilisation contre la vie chère - 25 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/25/rdc-lopposition-maintient-la-pression-et-appelle-la-mobilisation-contre-la-vie-chere

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Meeting de l’opposition à Sainte-Thérèse

Au cours du meeting de l’opposition de ce dimanche 25 juin, au terrain Sainte-Thérèse, dans la commune de N’djili, à Kinshasa ; l’opposition a appelé le peuple à se lever et se prendre en charge contre la vie chère et l’insécurité dans le pays. Devant des militants, le secrétaire général du parti Envol de Delly Sesanga l’a si bien indiqué dans sa prise de parole.
« Nous n’avons jamais connu une insécurité de ce niveau. C’est aujourd’hui au nez de nos parcelles. On ne va plus chercher calmement à cause de l’insécurité. Nous devons nous prendre en charge pour ce qui est de l’insécurité », a déclaré Alexis Lenga.
Et d’ajouter : 
« Nous devons nous lever, nous peuple, contre la vie chère. Le taux du dollar augmente, les prix des aliments augmentent. Il n’y a pas de travail et ceux qui travaillent sont mal payés » 

Pour sa part Martin Fayulu insiste sur la qualité des élections, rappelant qu’il n’a pas appelé au boycott. 
« Partout où j’ai marché dans le pays, j’ai parlé aux congolais. C’est pourquoi nous avons fait le manifeste de Kisangani. Nous avons dit que nous développerons le pays, et quelles élections doivent se passer dans les bonnes conditions. J’étais en Amérique et en France, j’ai dit que mon peuple n’ira pas aux élections tel que Kadima veut l’amener », a-t-il dit.
Ce meeting intervient dans un contexte où Martin Fayulu a annoncé le 19 juin dernier, en conférence de presse, sa décision de ne plus prendre part au processus électoral dans les conditions actuelles. Réclamant un audit externe pour plus de transparence et de crédibilité des élections, craignant la fraude électorale.
Par ailleurs, le président de la CENI, Denis Kadima, a procédé à la convocation de l'électorat pour les élections législatives nationales, ce même dimanche. Dans son discours, il a évoqué des contraintes qui peuvent empêcher la tenue des élections dans les délais constitutionnels. Il s'agit notamment des risques sécuritaires et  financiers qui persistent encore à six mois de décembre.
La Commission Électorale Nationale Indépendante envisage aussi des rencontres incessamment avec des leaders politiques notamment ceux de l'opposition autour du processus électoral en cours. À en croire Dénis Kadima Kazadi, ces échanges ont pour objectif d'explorer des solutions réalistes pour un processus électoral plus inclusif.


"Kinshasa : Au meeting de l’opposition, le parti de Sesanga confirme sa participation aux élections - juin 25, 2023
= https://actu30.cd/2023/06/kinshasa-au-meeting-de-lopposition-le-parti-de-sesanga-confirme-sa-participation-aux-elections/
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/06/25/meeting-de-lopposition-le-parti-envol-annonce-sa-participation-aux-elections-contrairement-a-fayulu.html/134579/

"Rencontres CENI et les leaders politiques : « nous allons partir dire à Kadima qu’il faut qu’on définisse ensemble les règles du jeu » (Fayulu) - juin 25, 2023
= https://actu30.cd/2023/06/rencontres-ceni-et-les-leaders-politiques-nous-allons-partir-dire-a-kadima-quil-faut-quon-definisse-ensemble-les-regles-du-jeu-fayulu/
En meeting ce dimanche 25 juin, au terrain Sainte-Thérèse de Ndjili, à Kinshasa, Martin Fayulu a répondu favorablement à l’annonce di président de la Commission électorale nationale indépendante de rencontrer les leaders de l’opposition pour discuter autour du processus électoral.
»J’ai entendu que Kadima veut nous rencontrer, nous sommes d’accord, nous allons partir lui dire qu’il faut qu’on définisse ensemble les règles du jeu », a dit Martin Fayulu.

Dans son discours ce dimanche 25 juin, à l’occasion de la convocation de l’électorat pour la députation nationale, le président de la CENI a annoncé ces consultations avec les leaders politiques afin de trouver des solutions réalistes pour la tenue des élections inclusives en République Démocratique du Congo.
Par ailleurs, la centrale électorale dit ne pas transiger pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel.

"RDC: Félix Tshisekedi déplore « une certaine dérive constatée au sein de l’église catholique » - 25/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/25/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-deplore-une-certaine-derive-constatee-au-sein-de

F TSHISEKEDI PIRE QUE MOBUTU ET 'JK' DES MAUVAIS JOURS !?! LE CONSTAT NE MANQUE PAS DE PERTINENCE TANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS ET LES RESTRICTIONS DES LIBERTES DES CITOYENS SE SUCCÈDENT SANS QUE PENDANT CE TEMPS  LA VIE SOCIALE ET POLITIQUE NE  20230625184243991455_FzerdLCWcBQrDMv
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi à la célébration du jubilé d’argent de Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda le 25/06/2023 à Mbuji-Mayi.
Présidence RDC


Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a déploré, ce dimanche 25 juin à Mbuji-Mayi, une certaine dérive constatée au sein de l’église catholique. Il l’a déclaré à la fin de la messe de célébration du jubilé d’argent d’ordination épiscopale de Mgr Emmanuel-Bernard Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi.

Il a rappelé que l’Etat et l’Eglise catholique ont l’obligation et le devoir de collaborer et de marcher ensemble.
« Et c’est peut-être ici l’occasion pour moi de tirer la sonnette d’alarme par rapport à une certaine dérive constatée au sein de l’église catholique. Une dérive que je qualifierai de dangereuse, surtout en cette année électorale. L’église doit être au milieu du village. Ici je suis tenté de dire l’église doit être au milieu des Congolais. Elle doit prêcher l’amour, l’unité et l’égalité », a fait remarquer Félix-Antoine Tshisekedi.
Pour lui, l’église doit accompagner toutes les filles et tous les fils de la république qui sont en politique de la même manière, sans distinction aucune. « Car il y va de la stabilité de notre pays », a-t-il noté.

M. Tshisekedi rappelle aussi que l’église catholique doit rester dans ses missions de prêcher la paix et d’être au milieu des Congolais.
Il affirme avoir constaté certains actes de division au sein de l’église catholique :]
« Parmi vous, il y a malheureusement, quelques personnes qui ont pris une tendance dangereuse qui risquerait de diviser notre nation. En tant que garant de l’unité de cette nation, je me sens obligé de dire que je n’accepterai jamais une telle chose. Je ne lésinerai sur aucun moyen pour aider cette institution qui nous est si chère pour qu’elle se solidifie et qu’elle reprenne son combat, le combat qui a fait de nous aujourd’hui des hommes et des femmes éduqués, remplis de valeur ».
Il sollicite l’accompagnement de l’église pour l’aider à « relever ce Congo qui est malheureusement terrassé à cause des antivaleurs telles que la corruption, le tribalisme, le séparatisme, l’impunité ».
Il réaffirme sa détermination à garder le pays uni et le pacifier.
= https://actualite.cd/2023/06/25/felix-tshisekedi-aux-prelats-catholiques-mbuji-mayi-leglise-doit-accompagner-toutes-les


"RDC – Meeting de l’opposition : Dieudonné Bolengetenge d’Ensemble pour la République déjà sur place - 25.06.2023
= https://depeche.cd/2023/06/25/rdc-meeting-de-lopposition-dieudonne-bolengetenge-densemble-pour-la-republique-deja-sur-place/

= https://brothermyephre.com/2023/06/25/rdc-gentiny-ngobila-autorise-le-meeting-de-lopposition-ce-dimanche-25-juin-a-kinshasa-document/


"RDC: les élections générales sont sur les rails malgré les critiques de l'opposition - 26.06.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230626-rdc-les-%C3%A9lections-g%C3%A9n%C3%A9rales-sont-sur-les-rails-malgr%C3%A9-les-critiques-de-l-opposition
La Commission électorale a ouvert, ce dimanche 25 juin, le bal pour le dépôt des candidatures aux législatives nationales prévues le 20 décembre 2023. Elles seront couplées notamment à la présidentielle. Du 26 juin au 15 juillet, les prétendants à la prochaine législature vont soumettre leurs dossiers de candidature, mais des doutes persistent encore sur la participation de l'opposition.

C'est ce lundi que s'ouvre la période du dépôt des candidatures pour les législatives. Elles sont prévues pour le mois de décembre en même temps que les élections générales, dont la présidentielle. Les prétendants et les députés sortants peuvent déposer leur dossier, mais que va décider l'opposition, qui se montre très critique contre la Commission électorale ?
L'ex-président Joseph Kabila a déjà appelé les cadres du FCC à boycotter le processus électoral en cours. Pour sa part, l'opposant Martin Fayulu a conditionné la participation de son parti à la révision complète du fichier électoral. 
« Après la menace de Fayulu de ne pas aligner des candidatures à tous les niveaux, il y a des lettres qui ont commencé à circuler, des cadres de EciDé [Engagement pour la citoyenneté et le développement], le parti de Martin Fayulu, pour demander à Martin Fayulu de revenir sur sa décision, explique Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. La menace de se retirer ou le boycott de Kabila jusqu’à présent n’est pas encore parvenu à rassembler l’opposition. Si un boycott réussit le pari de mobilisation politique pour que toutes les forces s’alignent sur ces schémas-là, ça peut faire bouger les lignes. Mais tant que ce sont encore des initiatives individuelles, c’est très difficile de voir la Céni reculer ».

La Céni se veut rassurante
Critiquée par l’opposition et la société civile, la Céni se veut toutefois rassurante. « Nous sommes conscients que, pour certains, les élections peuvent effrayer. N’ayez pas peur, vos voix seront protégées. Mais avant cela, nous allons déjà traiter toutes les candidatures et tous les candidats de manière égale »a assuréDenis Kadima, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
« J’aimerais rappeler que nous continuons à travailler avec intégrité et honnêteté. La Céni ne va pas s’ériger en grand électeur, c’est-à-dire l’élue des électeurs, mais plutôt, nous allons respecter scrupuleusement le choix des électeurs. La Céni n’est pas intransigeante, mais elle ne transige pas avec le délai constitutionnel et l’appel de la nation. C’est ainsi que j’annonce la tenue, dans les tous prochains jours, des rencontres avec des leaders politiques, particulièrement ceux de l’opposition », a ajouté le patron de la Céni.
Alors que le gouvernement a annoncé le rétablissement de la sécurité à Kwamouth, un territoire dans l’ouest du pays confronté depuis un an aux violences interethniques, la Céni a également annoncé que le début du recensement des électeurs qui devait commencer ce lundi est reporté pour des raisons sécuritaires.



"LE PRESIDENT ELU MARTIN FAYULU FACE A LA POPULATION DE TSHANGU AU TERRAIN ST THERESE_MEETING  - 26.06.2023"



"MEETING SEKAMAFA À KINSHASA : PAS D'ÉLECTIONS SANS FICHIER ÉLECTORAL CRÉDIBLE - 26.06.2023"



":fire:DIRECT MEETING 4 LEADERS NA STE THERESE EYINDI POPULATION EBALUKELI FELIX - 25.06.2023"



"ACTU EXPLIQUÉE 25.06 : DEPUIS MBUJI-MAYI, TSHILOMBO MENACE DE NEUTRALISER LA CENCO"



"Analyse du 24 juin 2024:Martin FAYULU et la CENCO, même combat contre Félix Tshisekedi?"



"PEUPLE CONGOLAIS REVEILLE TOI DE TON SOMMEIL,INTERPELLATION DES EVEQUES DE LA CENCO - 24.06.2023"

 



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