24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
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24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
"24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI TOTALISE 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!! POUR QUEL BILAN ?
On se souvient du 24 janvier 2019 le jour où Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo devint le cinquième Président de notre pays avec cet épisode scabreux de "parler en langue" qui inquiéta le monde. Qu'est-ce qui s'est passé depuis ou plutôt qu'est-ce que nous a apporté cet inédit passage de flambeau civilisé ? Chacun répondra selon sa situation propre, son vécu, ses exigences et attentes du pouvoir politique et pourquoi pas de ses affinités politicienes. Est-il que le moment ne semble pas être à l’enthousiasme général. Un bilan mitigé, dirons-nous : des promesses à tenir, des sacrifices au niveau des institutions à faire, de l'exemplarité au sommet de l’État à produire à la population, etc, etc...
Compatriotiqueme!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
On se souvient du 24 janvier 2019 le jour où Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo devint le cinquième Président de notre pays avec cet épisode scabreux de "parler en langue" qui inquiéta le monde. Qu'est-ce qui s'est passé depuis ou plutôt qu'est-ce que nous a apporté cet inédit passage de flambeau civilisé ? Chacun répondra selon sa situation propre, son vécu, ses exigences et attentes du pouvoir politique et pourquoi pas de ses affinités politicienes. Est-il que le moment ne semble pas être à l’enthousiasme général. Un bilan mitigé, dirons-nous : des promesses à tenir, des sacrifices au niveau des institutions à faire, de l'exemplarité au sommet de l’État à produire à la population, etc, etc...
"Fatshi : 3 ans déjà à la tête du pays - 24/01/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/01/fatshi-3-ans-deja-a-la-tete-du-pays/
Un certain jeudi 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi devenait le cinquième Président de la RD Congo. En ce lundi 24 janvier 2022, il totalise ainsi trois ans de pouvoir. Occasion pour ceux qui sont aux affaires de sabler le champagne. Occasion aussi pour le souverain primaire de faire une évaluation mi-parcours du quinquennat de Félix Tshisekedi qui a encore une année et demie pour convaincre. A l’occasion de 3ème anniversaire de la Magistrature suprême du successeur de Joseph Kabila, Forum des As republie son discours d’investiture suivi d’un mini dossier sur l’action de Fatshi. FDA
Ce jeudi 24 Janvier 2019 est un jour historique. C’est un jour rêvé par tous les acteurs qui ont porté notre beau pays dans ce qu’il avait de noble, tout en éveillant nos consciences. Un grand jour pour notre volonté commune de franchir ensemble les rivages de notre destin.
Nous ne célébrons pas la victoire d’un camp contre un autre. Nous honorons un Congo réconcilié. La République Démocratique du Congo que nous formons ne sera pas un Congo de la division, de la haine ou du tribalisme.
Nous voulons construire un Congo fort dans sa diversité culturelle et son attachement à la mère patrie. Un Congo tourné vers son développement dans la paix et la sécurité. Un Congo pour tous dans lequel chacun mérite sa place.
Si cette étape de la transition démocratique peut être considérée comme l’aboutissement d’un combat, nous devons aussi y voir l’horizon d’une ère nouvelle. Sans aucun doute le commencement d’un autre combat dans lequel nous voulons engager tout le peuple congolais, le combat pour le mieux-être de chaque citoyenne et citoyen de ce beau pays.
Cinquante-neuf ans après notre indépendance, le peuple congolais réalise par son engagement démocratique, une transition du pouvoir entre un Président élu sortant et un Président élu entrant.
Nous tenons à exprimer pour la première fois devant vous, notre reconnaissance au peuple congolais de nous avoir accordé à travers son suffrage, ce grand honneur. Cette confiance sera pour nous un soutien indispensable dans l’exercice de nos hautes responsabilités.
Nous nous engageons donc à nous conformer scrupuleusement à nos obligations constitutionnelles susdites.
Le peuple Congolais a fait de chacun d’entre nous des citoyens fiers de leur histoire et dignes dans la souffrance de leur combat quotidien.
A cet instant où une partie de l’aboutissement de ce combat prend toute sa dimension historique, notre peuple, ce vaillant peuple combatif n’a jamais perdu espoir. Notre force collective réside dans notre attachement aux valeurs universelles de paix, d’un Etat de droit au service de chaque citoyen.
Nous tenons à rendre hommage à tous nos héros, tous nos martyrs, à nos compatriotes qui sont tombés sur le champ d’honneur pour la cause de la démocratie et de l’alternance.
Par reconnaissance à leur sacrifice, nous vous prions de vous lever et d’observer une minute de silence en leur mémoire.
Nous vous remercions.
Ce moment inédit de notre histoire est aussi un instant privilégié pour célébrer différents acteurs présents et passés, qui ont contribué à l’avènement de cette transition démocratique.
Nous pensons tout d’abord au Président Joseph KASA-VUBU, réputé pour sa droiture et sa gestion saine des deniers publics.
Ensuite, au Premier Ministre Patrice EMERY LUMUMBA qui déclara je le cite » Pour la dignité de l’Afrique, j’accepte la mort « .
Puis, au Président Joseph-Désiré MOBUTU, déterminé dans la recherche de l’unité du peuple congolais et l’affirmation de notre authenticité.
Enfin, au Président Laurent-Désiré Kabila particulièrement attaché à l’idéologie de » Ne jamais trahir le Congo ».
Pour ces architectes de notre souveraineté, la noblesse de leur combat demeurera à jamais dans notre conscience collective nationale. Elle est une exigence qui nous impose de réussir dans notre mission au service de notre peuple.
Nos pensées se dirigent également vers tous les candidats qui ont participé à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018.
Nous saluons la participation importante des femmes comme candidates aux différents scrutins du récent processus électoral. Nous les encourageons à s’engager davantage lors des prochaines échéances électorales afin de promouvoir la parité homme-femme prônée par l’article 14 de notre constitution.
C’est ici également l’occasion de témoigner notre profond respect et sincère admiration à l’endroit de notre frère Martin Fayulu Madidi, avec lequel nous avons mené ce combat politique depuis plusieurs années. L’engagement de ce véritable » soldat du peuple » est un exemple pour la vitalité de notre démocratie et la responsabilité civique de chaque congolais.
Nous partageons aussi un sentiment patriotique commun avec le Camarade Emmanuel Ramazani Shadary et tous les autres citoyens qui ont su apporter engagements et contributions par leurs idées pour un Congo meilleur.
A tous ces compatriotes émérites, la patrie leur est reconnaissante.
Par la consultation, le dialogue et la prise en considération de leurs idées, nous sommes enclins à les associer à la gouvernance de notre pays.
L’animation de notre processus démocratique a bénéficié de l’apport déterminant de plusieurs institutions, organismes et acteurs de la société civile.
Nous voulons aussi mettre en exergue l’important rôle de la Commission Nationale Electorale Indépendante CENI, des Confessions religieuses dans toute leur diversité, des organisations civiles et mouvements citoyens.
En effet, pour la première fois, notre pays a organisé sur fonds propres, sans la moindre contribution financière extérieure, une triple consultation électorale.
Néanmoins, notre dispositif électoral mérite des ajustements appropriés.
Nous saluons la contribution de différentes Confessions religieuses de notre pays dans la consolidation du processus électoral, avec une mention particulière à l’Eglise Catholique dont l’Accord de Saint Sylvestre a été déterminant.
Cette campagne a été aussi pour nous l’occasion de valider le patriotisme de certains de nos concitoyens disposés à surpasser toute ambition individuelle pour privilégier l’intérêt supérieur de la nation. Nous avons une pensée émue pour notre frère, ami et colistier de la coalition » Cap pour le changement « , en sigle CACH, nous citons Monsieur Vital Kamerhe.
Ancien Président de notre assemblée nationale, Vital Kamerhe, président du parti » Union pour la Nation Congolaise » (UNC), bien qu’initialement candidat à la présidentielle de 2018, a su mettre les intérêts du peuple congolais au-dessus de ses ambitions personnelles en formant avec nous-même et notre formation politique UDPS, le ticket gagnant.
La force et l’unité d’un peuple repose sur la solidarité et la réconciliation nationale.
Aussi, dans le cadre d’une action concertée, nous entendons engager le Gouvernement et toutes les autorités coutumières de notre pays à œuvrer pour la paix et la tolérance en vue d’une cohabitation pacifique entre nos différentes communautés.
Par ces vertus, l’épisode douloureux des conflits tribaux et locaux qui ont endeuillé notre pays, ne sera qu’un lointain et triste souvenir.
Outre nos citoyens civils, les premiers garants de notre cohésion nationale sont nos forces de défense et de sécurité qui assurent un rôle primordial dans la protection et l’intégrité du territoire ainsi que dans celle des personnes et de leurs biens.
Nous leur offrirons un cadre de travail digne de leur mission pour en faire une institution véritablement républicaine.
Nos forces de défense et de sécurité doivent être porteuses du dialogue entre civils et leurs différents corps de métiers. La gestion de nos forces de défense et de sécurité doit se faire sans la moindre discrimination ethnique ou sociale. A compter de ce jour, elles doivent se sentir pleinement intégrés dans la nation par leurs actes.
Nous voulons valoriser par une plus forte responsabilité l’attachement de nos compatriotes aux valeurs républicaines qui régissent notre nation.
Nous appelons les détenteurs de l’autorité, à tous les échelons de notre pays, au respect strict et infaillible des droits des personnes et de leurs biens conformément à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, en leur demandant de réaliser leur mission dans le cadre légal.
Dans ce contexte, le Gouvernement initiera une campagne de sensibilisation de tous les agents de l’Etat sur leurs responsabilités vis-à-vis de nos populations.
Ainsi, le Ministre de la Justice sera chargé de recenser tous les prisonniers politiques, d’opinion ou assimilés sur l’ensemble du territoire national en vue de leur prochaine libération.
Sous notre mandat, nous veillerons à garantir à chaque citoyen le respect de l’exercice de ses droits fondamentaux. Nous nous engageons à bannir toutes formes de discriminations.
Nous bénéficions à chaque étape de l’inspiration de ceux qui orientent notre vision. A ce titre, nous voulons rendre un hommage héroïque à celui qui a orienté et façonné notre lutte politique durant quatre décennies avant de nous quitter au cœur du combat le 1er février 2017. Nous avons cité le Président Etienne Tshisekedi Wa Mulumba.
Cet Homme d’exception, dont le sort personnel est indéniablement lié à l’histoire contemporaine de notre pays, a su par son charisme, sa rigueur morale, sa ténacité et son dévouement, incarner les profondes aspirations du peuple congolais pour la démocratie et le progrès social.
Nous voudrions ici lui témoigner toute notre affection et la reconnaissance de la Nation toute entière.
Le Président Etienne Tshisekedi nous a inculqué les valeurs de la lutte politique au service de chaque congolais quelle que soit son opinion, son origine et son parcours. Nous allons appliquer ces enseignements dans nos actes au service de notre peuple.
Dans le plus grand respect de la tradition républicaine, nous rendons hommage à celui qui aura été l’un des acteurs de la matérialisation de l’alternance démocratique et pacifique.
Monsieur le Président Joseph Kabila Kabange,
Nous portons dans notre tradition le long combat pour l’émancipation et la souveraineté du peuple congolais par l’instauration d’un véritable Etat de droit. A ce titre, nous avons été votre fervent adversaire politique, Monsieur le Président.
Nous n’oublions rien de nos combats politiques, des moments difficiles traversés. Nous avons vécu au cours des décennies des périodes d’incertitudes et d’extrêmes tensions dans un climat politique non apaisé.
Dans votre exercice du pouvoir, vous avez pu engager le pays dans une transition qui avait abouti à la réunification du Territoire national alors divisé.
Mais aucun de ces moments n’a pu altérer votre détermination à permettre au peuple congolais de se choisir librement ses dirigeants.
Votre action s’inscrit ainsi dans l’héritage de vos prédécesseurs et autres dirigeants historiques.
Veuillez accepter, Monsieur le Président, toutes nos félicitations.
Par sa situation géographique et en considération des enjeux géostratégiques de ses richesses naturelles et de son capital humain, la République Démocratique du Congo porte une espérance pour l’Afrique et le monde.
En effet, avec ses quatre-vingts millions d’habitants, ses diverses et innombrables ressources naturelles, son bassin hydrographique riche, sa forêt équatoriale dense ; capable d’apporter une solution aux enjeux climatiques, notre pays est un véritable atout pour les pays de la région, pour l’Afrique et pour notre planète.
A titre d’exemple, différentes études d’organismes internationaux de référence démontrent que le potentiel de notre pays peut éradiquer la faim dans le monde.
Avec ses 80 millions d’hectares de terres arables accessibles et ses 40 millions d’hectares de terres irrigables, doté d’un programme agricole innovant, le Congo peut atteindre l’autosuffisance alimentaire et nourrir deux milliards de personnes en résorbant ainsi deux fois le déficit alimentaire mondial.
Dans le cadre de l’industrie automobile, la production mondiale des voitures électriques dépassera dans un futur proche celle des voitures à moteur polluant.
Or comme vous le savez tous, les matières premières essentielles pour cette industrie sont le Cobalt et le Lithium, dont le Congo est la première réserve mondiale.
Plusieurs industries de technologie de pointe dépendent de notre sous-sol. Le bien-être de chaque congolais est le garant d’une bonne gestion de nos ressources naturelles.
En considération de ces éléments, nous sommes conscients des attentes du monde entier sur l’utilisation rationnelle de nos réserves en matières premières, notamment face aux enjeux des énergies renouvelables et des changements climatiques.
C’est pourquoi, conscient de cet immense défi, en accédant à la plus haute charge de mon pays, le sentiment qui m’anime est celui d’une grande humilité face aux lourdes responsabilités qui sont les miennes.
Ainsi, j’invite chaque citoyen congolais à concrétiser les piliers de notre projet de société dans la sphère de ses activités, de ses actions ou de ses responsabilités.
Nous nous engageons à ériger un Etat moderne, pacifique, démocratique et soucieux de chaque citoyen. Un Etat où chaque institution va jouer son rôle dans le cadre du principe de séparation des pouvoirs. Un Etat qui garantira le bonheur de tous.
En communion avec nos pères fondateurs, nous pouvons valablement formuler pour les générations futures les promesses qui inspirent notre engagement.
Le Gouvernement que nous allons nommer prochainement et qui sera investi par le parlement va décliner son action politique sur plusieurs priorités.
· La pacification de tout le territoire national en accélérant la lutte contre l’éradication des groupes armés qui sévissent et sèment la désolation auprès de nos populations ;
· La lutte contre la pauvreté par des actions sociales et une politique novatrice de cohésion nationale ;
· La réhabilitation et la consolidation d’un état de droit à travers des institutions solides, de proximité et équitables au service de l’emploi, de la jeunesse, de l’éducation, de la santé et de tous nos enjeux économiques et sociaux ;
· Une lutte efficace et déterminée contre la corruption et les anti-valeurs notamment l’impunité, la mauvaise gouvernance, le tribalisme et autres ;
· La promotion de la presse et des médias pour en faire véritablement un quatrième pouvoir ;
· La valorisation de notre capital humain par la promotion des jeunes et des femmes ;
· Le développement des milieux ruraux par la construction des infrastructures sociales de base pour mieux maîtriser l’exode rural ;
· La simplification des procédures administratives dans les secteurs clé de la vie nationale pour favoriser le climat des affaires, le développement du tourisme, la libre circulation des biens et des personnes et l’accessibilité du citoyen à tous les services de l’Etat.
La réalisation de ces engagements se traduit par la mise en place d’un plan coordonné de gouvernance avec des actions immédiates et déterminantes sur le plan militaire, politique, diplomatique, socio-économique, humanitaire et environnemental.
Nous ferons de la réconciliation nationale l’une de nos priorités. Nous sommes convaincus de l’urgence de mettre en place rapidement une véritable procédure d’écoute et de dialogue dans l’ensemble du pays en prélude à un Forum de réconciliation qui réunira toutes nos forces vives.
La Paix repose aussi sur la capacité de chaque citoyen à être le pilier de notre système démocratique basé sur un fonctionnement sain et efficace des institutions.
Nous sommes favorables à une véritable modernisation de notre système politique.
Les formations politiques doivent transcender les clivages ethniques et sociologiques. Les modes de scrutin doivent mieux s’adapter à nos réalités tout en préservant nos capacités financières. Le financement public des partis politiques doit être appliqué.
Nous souhaitons que ces objectifs se traduisent par l’adoption d’une nouvelle loi électorale garante de l’équité pour tous les citoyens.
A cet instant de célébration de notre engagement démocratique, notre pensée profonde va vers les populations de BENI, BUTEMBO dans le Nord Kivu, et du Kasaï Central qui continuent à subir des pertes en vie humaines.
Nous avons la forte détermination d’éradiquer tous les groupes armés nationaux et étrangers qui continuent à sévir cette partie de la République, plus particulièrement à l’Est de notre territoire.
Que nos compatriotes de Beni, Butembo et Yumbi, soient assurés de notre détermination de les voir remplir leur devoir civique comme prévu par la CENI.
Nous devons également l’admettre : l’absence prolongée de l’autorité locale légitimée par des élections constitue un véritable frein à la mise en œuvre de nos politiques publiques, notamment en matière d’état-civil, d’éducation, de santé, d’assainissement et d’environnement.
Le dernier recensement de la population date de 34 ans. Nous avons accepté une situation dans laquelle plusieurs de nos compatriotes ne disposent pas de carte d’identité ou d’état civil.
Nous comptons engager le Gouvernement à réaliser très rapidement un recensement sur tout le territoire. L’information démographique fiable est nécessaire à la planification de notre développement dans l’ensemble du pays, province par province.
Nos provinces souffrent car notre système de transfert des recettes fiscales est inégalitaire. L’alinéa 2 de l’article 175 de la Constitution relatif au principe de la rétrocession à la source de 40% des recettes fiscales aux provinces constitue une source de déséquilibre.
Un rééquilibrage est donc nécessaire sur base de critères objectifs applicables à l’ensemble des provinces. Parmi ces critères figurent la démographie, le niveau de développement et la capacité de gestion et d’absorption des allocations financières.
Renforcer les moyens de nos provinces pourra garantir l’accès du citoyen à une justice équitable et de proximité. Notre pays compte un magistrat pour environ 26.000 habitants.
Ce déficit fragilise l’équité et l’efficacité de la justice de notre pays tout en légitimant la défiance des citoyens congolais.
Les actes de procédures judiciaires sont parfois rendus en contrepartie de divers paiements pour certains, en dehors de toutes règles établies. La grande majorité des justiciables est désemparée.
Un cadre juridique efficace permet de renforcer en premier lieu la lutte contre la corruption, fléau qui dévaste notre pays, ses institutions et ne protègent pas les créateurs de richesse.
Nous allons initier une stratégie de lutte contre la corruption dans l’ensemble des rouages de l’Administration publique. Un accent particulier sera porté sur la lutte contre la délinquance fiscale.
Afin de valoriser l’Etat de droit, nous allons procéder au renforcement de la sensibilisation au civisme fiscal.
Chaque année, nous subissons entre 16 et 20 milliards de dollars d’évasion fiscale, soit quatre fois notre budget annuel. Nous devons inverser cette tendance.
Un mécanisme de guichet unique attrayant, une simplification des procédures fiscales et douanières seront institués afin de permettre à l’ensemble de nos acteurs nationaux et étrangers de s’inscrire dans une démarche légale bénéfique pour toutes les parties.
Nous comptons ouvrir des perspectives nouvelles afin de renforcer la dynamique du développement économique et social de notre nation.
Suivant des critères établis par les organismes internationaux, le Congolais est indexé dans la catégorie des citoyens vivant avec un revenu annuel moyen par habitant de moins de 400 Dollars, soit un des revenus les plus faibles de la planète. Nous devons faire évoluer favorablement ce paramètre pour nos concitoyens.
Nous devons renforcer et augmenter la productivité de notre secteur privé, encourager l’entrepreneuriat par les congolais, mobiliser nos efforts dans des secteurs à forte valeur ajoutée et créateurs d’emplois pour la jeunesse de notre pays, particulièrement l’agriculture, les nouvelles technologies, l’innovation, les industries de transformation et la protection de l’environnement.
Nous ferons appliquer avec rigueur sur l’ensemble du territoire, la loi sur le petit commerce réservé aux nationaux dans le cadre du principe du privilège national.
Afin de combler son retard en rapport au standard des pays en voie de développement, le Congo doit consacrer 6 milliards de dollars annuellement sur dix ans aux infrastructures, dont 1 milliard de dollars seulement pour la maintenance. En réalisant cet objectif, le gouvernement consolidera, notre croissance économique.
Ces infrastructures, base de notre développement, sont nécessaires pour garantir la reconquête de notre économie, particulièrement les infrastructures routières, les ports, les aéroports, l’accès à l’eau et à l’électricité, les nouvelles technologies sous toutes leurs formes.
Nous demanderons au Gouvernement de réaliser un plan d’investissement des plus ambitieux avec les partenaires nationaux et internationaux en usant de toutes les techniques financières sécurisées possibles, y compris les Partenariats Publics Privé et des financements innovants.
Notre pays dispose du potentiel hydroélectrique le plus élevé au monde. Plus de cent mille Mégawatts sont disponibles sur 217 sites de production d’Hydroélectricité pouvant permettre aussi bien la construction des micro-barrages à de plus grandes infrastructures.
Pourtant, Seul 2,6% de ce potentiel est exploité. Nous devons atteindre les 50% en une décennie.
Le taux d’accès de la population congolaise à l’énergie électrique est de moins de 9% contre une moyenne de 30% en Afrique et de 80% dans le monde. Pourtant, des études du PNUD démontrent que 76 000 villages du Congo peuvent s’auto-suffire en énergie grâce à leurs cours d’eau. Nous devons agir et innover.
Notre déficit énergétique impacte sur la productivité dans tous les secteurs de notre économie. Suivant les normes modernes, nous allons initier, toutes les gammes de projets d’hydroélectricité dans toutes les provinces du pays.
Par ailleurs, les projets Inga III et Grand Inga seront réalisés avec une ouverture plus transparente vers les partenaires en tenant compte de l’importance stratégique et mondiale de ce site.
Ce mouvement de production électrique sera renforcé par toutes les formes de production de nouvelles énergies. Une nouvelle loi sur l’électricité sera instaurée.
L’accès à l’eau potable est aussi un important défi. Nous devons tous réaliser que le Congo dispose de 53% des réserves d’eau du continent africain.
Pourtant, moins de 10% de nos concitoyens ont accès à l’eau potable. Ce secteur bénéficiera d’une véritable stratégie d’investissement d’urgence pour augmenter drastiquement le taux d’accès à l’eau potable de nos populations.
Notre système éducatif doit être en phase avec nos grands défis économiques et humains. Nous devons offrir une meilleure formation technique et professionnelle à notre jeunesse pour faire de notre pays un solide pôle d’attractivité et d’implémentation technologique.
Aussi, il est injuste d’exiger aux familles le paiement d’une » prime des parents » consistant à les voir payer le salaire des enseignants. Nous devons trouver rapidement une alternative à cette situation injuste.
Conformément à notre constitution, la gratuité de l’enseignement fondamental doit être une réalité. Nous allons veiller à améliorer les conditions des enseignants du primaire, secondaire et universitaire.
S’agissant des étudiants, des universités et des instituts supérieurs, nous sommes conscients des difficultés dans lesquelles ils évoluent, notamment les coûts élevés des frais d’inscription, l’insuffisance des frais de fonctionnement des établissements publics de l’Etat et la détérioration des infrastructures.
Nous appliquerons des mesures urgentes de modernisation des infrastructures, d’allégement des frais académiques, d’actualisation des programmes et d’amélioration des conditions de vie des étudiants et enseignants.
Nous entendons aussi améliorer les conditions de travail des fonctionnaires et agents de l’Etat. Dans cette optique, nous souhaitons initier des échanges avec les différents syndicats socio professionnels afin de trouver des solutions à toutes ces préoccupations.
Chers Compatriotes,
L’implication des Femmes dans l’ensemble des activités de la vie de notre nation mérite une politique plus volontariste d’encadrement, d’encouragement et de meilleure visibilité.
Outre l’impact indéniable des femmes dans notre vie sociale et dans plusieurs pôles économiques, il est essentiel de réaliser la promotion véritable de nos talents féminins à des postes de décision dans notre pays.
Nos jeunes diplômés doivent disposer de tous les atouts pour rejoindre le marché du travail ou celui de l’entrepreneuriat. Nous allons demander au gouvernement d’innover dans l’accès aux marchés publics pour les jeunes diplômés.
Le Gouvernement initiera un partenariat entre l’Etat, les provinces, le secteur privé, la société civile et nos partenaires au développement en vue d’engager un vaste programme national de promotion de l’entrepreneuriat pour les jeunes.
La réussite de ces engagements sera soutenue par un financement ambitieux et maîtrisé garant de notre développement. Cette démarche implique une politique monétaire volontariste, un cadre d’investissement des entreprises plus élaboré, un accès aux crédits pour les entreprises et les particuliers moins contraignants.
Le gouvernement devra réaménager le code des investissements afin de favoriser de nouveaux projets ayant un impact sur des zones géographiques ou des secteurs d’activités cibles définis en fonction des priorités nationales.
Nous travaillerons pour rendre le climat des affaires plus attractif et compétitif notamment par l’aménagement de la fiscalité en faveur du développement.
Nous engagerons une véritable concertation avec l’ensemble des composantes de notre tissu économique pour redéfinir un environnement propice.
Cet engagement se traduira par une profonde restructuration de l’ANAPI. Notre agence nationale de la promotion de l’investissement doit véritablement jouer un rôle de leadership dans ce domaine.
Garant de l’exemplarité, le gouvernement adoptera une politique de stabilité macroéconomique s’appuyant sur une gestion rigoureuse de la dépense publique assortie d’une politique budgétaire prudente.
Notre stratégie d’endettement à moyen et long terme verra notre pays bannir toute dette publique ayant comme contrepartie le gage d’actifs miniers ou d’actifs publics. Nous devons nous protéger et épargner pour les générations futures.
Nous allons privilégier la dette concessionnelle à long terme orientée vers le financement des infrastructures et le renforcement du capital humain. Cette rigueur financière doit nous permettre de mieux sécuriser la gestion des revenus de nos matières premières.
Dans le secteur des mines, la rente minière devrait participer à hauteur de 45% de nos recettes. Ce qui est la norme dans les pays situation identique.
En République Démocratique du Congo ce taux n’est que de 10%. Dans notre intérêt et celui des opérateurs du secteur, nous appliquerons une politique concertée pour neutraliser ce déséquilibre.
Nous comptons renforcer la traçabilité dans l’exploitation des minerais, redéfinir le cadre de fonctionnement du secteur et promouvoir avec tous les acteurs une nouvelle politique de développement et d’environnement de notre industrie extractive. Il est impératif d’avoir une politique extractive qui soit source de développement pour nos territoires et nos concitoyens.
Eradiquer les minerais du sang est une nécessité, notamment à L’Est de notre pays. Nous allons structurer toutes les chaînes de valeur de notre industrie extractive.
Notre objectif est de doubler en une décennie la part de la valeur ajoutée générée sur le territoire congolais par plus de transformation au niveau provincial et national.
A ce titre, nous allons initier une rencontre avec les leaders mondiaux dont la réussite industrielle dépend de notre sous-sol, afin d’adopter un plan d’implémentation et de transformation de nos minerais qui servent de matière de base à leurs industries.
Cet engagement favorisera l’émergence d’acteurs nationaux d’envergure tout en renforçant la création d’emplois. Cette démarche favorisera l’émergence d’une classe moyenne.
La lutte contre le chômage est un immense défi national. Sur 80 millions de citoyens, plus de 43 millions sont en âge de travailler. Pourtant notre pays ne compte que 4 millions 9 cent mille de salariés ayant un emploi formel et de type moderne.
Trente-deux millions de congolais en âge de travailler disposent d’emplois précaires ou sont en sous-emploi, tandis que plus de 6 millions sont des chômeurs en situation de détresse.
Nous devons réhabiliter le secteur formel, réformer le plafonnement de l’Impôt professionnel sur les rémunérations et promouvoir le respect dans toutes les branches du SMIG, dont le salaire minimum est établi à 5 dollars par jour.
Environ 50 millions de congolais représentant 60% de la population n’ont pas accès au système de santé. La vaillance et la bravoure de notre personnel du secteur mérite le renforcement des moyens humains et matériels adéquats.
Nous demanderons au gouvernement de prendre des mesures rapides pour la réhabilitation des hôpitaux de référence, la construction de plateforme de santé et la mise en place d’un système de couverture sanitaire à travers des mutuelles de santé. Nous ne pouvons pas accepter un système de santé défaillant au péril de la vie de nos concitoyens.
Le gouvernement aura pour mission d’accroître de 10 % par an le taux de couverture des populations par un système d’assurance maladie abordable et efficace jusqu’à l’atteinte de la couverture maladie universelle.
Nous réformerons en ce sens la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et allons promouvoir la mise en place d’un écosystème de couverture santé adapté couvrant l’ensemble des catégories sociales.
Les défis que nous devons mener sont nombreux. Aucun secteur n’échappe à une véritable politique d’urgence. Le Gouvernement devra adopter une démarche novatrice pour résorber le déficit en logements sociaux, renforcer l’artisanat, développer le tourisme, la culture, les sports, créer des centres d’invention et d’innovation et renforcer la protection de l’environnement.
Cette projection de notre action vise surtout à mettre en valeur le génie créatif de la jeunesse congolaise. Son dynamisme montre que notre pays est en pleine transformation.
Le monde entier a les yeux rivés sur la République démocratique du Congo. Pour notre développement harmonieux, nous allons mener une politique de coopération économique basée sur l’investissement et l’amélioration de l’image de notre pays.
Notre meilleur ambassadeur est la diaspora dynamique car elle est dotée de compétences et de ressources diverses. En effet nos compatriotes de l’étranger disposent d’expériences diverses. Nous connaissons leur patriotisme et entendons les associer plus fortement à notre vision du Congo par une série d’initiatives.
Notre pays est un carrefour au cœur de l’Afrique. A ce titre, il fait la jonction entre toutes les zones géographiques du continent
L’intégration régionale est l’une des premières sources de diversification de notre économie. Cette intégration sera renforcée au cours de notre mandat dans le plus grand respect des intérêts de nos pays respectifs.
Nous comptons apporter une innovation dans le cadre de projets communs en coopérant avec tous les pays de la région, en commençant par nos voisins.
Le développement de l’industrie minière, manufacturière et agro-alimentaire de notre pays ne peut se concevoir que dans le cadre d’un programme gouvernemental qui intègre les aspects liés à la protection de l’environnement dans un contexte régional.
Dans cette optique, nous envisageons l’intégration de la République démocratique du Congo à la Communauté des États d’Afrique de l’Est – la CEA- dont la majorité des pays membres sont frontaliers et avec lesquels nos citoyens, à l’Est du pays, engagent des échanges économiques importants depuis plusieurs décennies.
En effet, ces opérateurs économiques de l’Est exportent et importent leurs marchandises à partir du port de Mombassa au Kenya et de Dar-es-Salaam en Tanzanie. La Communauté économique de l’Afrique de l’Est offre des avantages tarifaires et douaniers. Nous devons désormais en faire un atout pour notre développement.
Notre politique étrangère sera désormais axée sur une véritable approche de partenariat stratégique au bénéficie de la population congolaise.
A l’Union Africaine, à tous ses Etats membres nous disons merci d’avoir toujours été à nos côtés. Qu’il s’agisse de la pacification de notre pays ou des différents dialogues pour nous réconcilier, notre organisation continentale a toujours su nous accompagner.
Nous engagerons une politique plus ambitieuse au sein de l’Union Africaine afin que le Congo puisse contribuer au développement de l’Afrique à la hauteur de l’indéfectible soutien que nous avons toujours reçu.
Je souhaite bénéficier de l’expérience et de la sagesse individuelle et collective des collègues Chefs d’Etat présents ou représentés afin de matérialiser notre engagement commun pour la Renaissance africaine.
Je suis déterminé par ailleurs à soutenir les récentes réformes engagées au sein de l’Union Africaine pour rendre notre organisation plus forte et autonome.
Je souhaite impulser une meilleure présence de notre pays dans les instances internationales, à la hauteur de notre vocation naturelle.
A la communauté internationale, nous tenons à dire que dans le respect de notre souveraineté, nous sommes un membre actif de l’organisation des Nations Unies.
Nous sommes disposés à entretenir des relations étroites de coopération avec tous les pays du monde en commençant par nos partenaires traditionnels. Nous allons redynamiser notre présence dans les organismes multilatéraux.
La République démocratique du Congo, soucieuse d’une non-ingérence dans sa politique interne, doit devenir un exemple de coopération internationale équilibrée, plus particulièrement avec les Etats et les organisations disposant avec nous d’une relation historique.
Pour symboliser cette vision, nous aimerions que des discussions déjà entamées avec l’Union Européenne, l’un de nos partenaires majeurs, qui tiennent compte de nos intérêts, puissent aboutir et favoriser la réouverture de la Maison Schengen.
Sous ce chapitre de coopération internationale, nous saluons le rôle joué par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) en termes de pacification.
Nous prenons ici l’engagement de favoriser une coopération étroite, entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo et la MONUSCO en vue d’éradiquer toutes les forces négatives actives dans notre pays.
Car l’important travail de développement que nous entendons entreprendre avec tous les acteurs ne peut avoir de sens ni d’effet escompté sans la paix et la sécurité.
La République Démocratique du Congo commence une nouvelle ère de son histoire politique, en adéquation avec ses attentes et son potentiel.
C’est une œuvre grandiose de servir son pays. Je le mesure encore plus à cet instant précis. J’invite chaque congolaise et chaque congolais à contribuer à l’édification et au développement de notre pays. Le chantier de construction de la République est immense. Votre implication en fera une réussite collective.
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Distingués Invités, en vos rangs et qualités,
Au nom du Peuple Congolais que je représente en ma qualité de Président de la République, Je tiens à vous réitérer toute ma gratitude pour avoir rehaussé de votre présence cette cérémonie d’investiture.
Que Dieu bénisse notre Nation.
Vive la République démocratique du Congo. Vive la Renaissance africaine.
Je vous remercie.
"3 ans après sa prise de pouvoir, des habitants de Bukavu pensent que Tshisekedi est allé « en dessous de son prédécesseur » - 25.01.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99312_3_ans_apres_sa_prise_de_pouvoir_des_habitants_de_bukavu_pensent_que_tshisekedi_est_alle_en_dessous_de_son_predecesseur.html
24 janvier 2018 – 24 janvier 2022, cela fait exactement 3 ans depuis que Félix Tshisekedi a été investi Président de la République Démocratique du Congo. Dans son discours, le successeur de Joseph Kabila avait juré de n’œuvrer que pour l’amélioration du social du peuple congolais, la libération de tous les prisonniers politiques, le rétablissement de l’autorité de l’Etat, la lutte contre la corruption et l’impunité, ainsi que la pacification territoire national par l’éradication des groupes armés.
En ce qui concerne l’amélioration du social des congolais, celui qui est devenu le cinquième Président de la RDC avait dit vouloir centrer son action sur la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois en faveur des jeunes, la promotion du développement du tourisme et l’accessibilité des citoyens à tous les services de l’Etat.
Trois ans après, Laprunellerdc.info a interrogé quelques habitants de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, pour savoir leurs avis sur ce qu’est devenu le social des congolais, par rapport aux promesses de Félix Tshisekedi. A-t-il répondu ou non aux attentes de la population ? Qu’y a-t-il à faire pour les deux ans qui restent du quinquennat de Félix Tshisekedi ?
«Le pays a régressé»
Pour Janvier Chirhusa, acteur de développement, les trois ans de Tshisekedi n’ont pas contribué à l’amélioration des conditions des congolais. Il parle plutôt de trois ans de régression du pays, compte tenu du niveau de la pauvreté que connaissent les congolais.
Janvier Cirhuza n’a visiblement pas d’espoir de voir les choses changer pendant les deux ans restants, compte tenu des engins électoraux en vue.
«Un président fait mieux pendant la première phase de son mandat. L’espoir n’est plus permis pour les congolais pour ce gouvernement. Et si espoir y aura, c’est pour un autre mandat, pas celui-ci. Les deux ans qui restent pour tout acteur politique sont réservées à la campagne électorale. Les affaires de reconstruction du pays, ça devrait être fait dans la première phase du mandat et non pas pendant les deux ans restants. S’il arrivait à ne maintenir ne fut-ce que le niveau de son prédécesseur, peut être ça irait mieux. Mais il est allé en dessous de son prédécesseur. Quel espoir peut avoir le congolais ? Actuellement pour parler du relèvement, il faudra que Félix Tshisekedi nous ramène là où Kabila nous a laissé, parce que pendant ses trois ans, nous n’avons fait que reculer,» a laissé entendre M. Cirhuza.
«La situation est devenue très compliquée»
Come Janvier Cirhuza, Eric Mutembezi, acteur politique, parle d’un bilan mitigé pour le Président de la République sur le plan social. Celui-ci évoque le problème du chômage des jeunes, et la paupérisation du peuple congolais.
Néanmoins, Eric Mutembezi garde son optimisme sur les deux ans restants. Pour lui, l’espoir est permis.
«Concrètement on peut constater à partir du Sud-Kivu que trois ans après, l’insécurité n’a pas dit son dernier mot. Les cas d’attaques, assassinats ici et là, nuits comme les jours, on sent qu’à ce niveau le bilan reste mitigé. S’il faut parler par exemple des infrastructures, ici à Bukavu à part les quelques kilomètres de routes réalisés dans le cadre de 100 jours, rien autre n’a été fait. Aucun territoire n’a été rallié à l’autre. A Kalehe, Mwenga, Shabunda, Fizi et autres territoires, aucun projet de construction n’a été initié. Parlant de l’enseignement, à un moment ils nous ont parlé de la gratuité, mais aujourd’hui il suffit de voir comment les écoles perçoivent l’argent. Aujourd’hui la situation est devenue très compliquée. Le panier de la ménagère est resté le même. Le taux de chômage, les jeunes sont toujours sans emplois. On sent que le rêve n’a pas été atteint jusque-là, mais nous pensons que les deux ans qui nous restent, avec la détermination du commandant suprême, ça peut encore aller,» a soutenu cet acteur politique.
«On le sent beaucoup plus dans les voyages»
Benjamin Muzusa, diplômé d’une université de la place avec deux ans de chômage, refuse lui de croire qu’il y a eu alternance en RDC. Pour lui, Tshisekedi égal Kabila.
Benjamin Muzusa demande aux gouvernants de revenir à la raison. Celui-ci pense que si le Président de la République, qui selon lui a concentré son action dans les guéguerres politiques, se concentrait sur le social de sa population, le changement peut être opéré.
«On ne sait pas dire si réellement il y a une différence entre Tshisekedi et Kabila. D’ailleurs actuellement nous jeunes nous sommes devenus de plus en plus minables. Le chômage que nous traversons et la mendicité à laquelle nous sommes exposés nous laissent sans espoir. On a comme impression que notre président n’a pas de temps pour le social. On le sent beaucoup plus dans les voyages et les guéguerres politiques au lieu de s’occuper de sa population. Je crois que si le président se concentrait pendant ces deux ans sur le social du peuple, il peut y avoir un changement,» a-t-il martelé.
«Les fonctionnaires vivent dans la précarité»
Mme Georgette, enseignante [Nouvelle Unité] depuis 4 ans, que nous avons rencontrée devant le bureau de la Direction provinciale du SECOPE pour le suivi de son dossier, ne parle pas non plus d’un quelconque changement depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir.
Pour elle, l’amélioration du social passe par une bonne prise en charge des fonctionnaires.
«On ne peut pas parler de l’amélioration pendant que les gens ne sont pas payés. On ne peut pas parler du social alors que les fonctionnaires ne sont pas payés. Qui veut dire social veut dire l’accès aux soins de santé. Ici chez nous on n’a pas la facilité d’accéder aux soins, les fonctionnaires vivent dans la précarité et donc moi je ne vois pas le changement. Tout ce que je peux demander au Président de la République pour ses deux années qui lui restent, c’est d’avoir le cœur d’un parent. Un parent ne laisse pas ses enfants souffrir,» pense cette enseignante, qui insiste sur une meilleure prise en charge des agents et fonctionnaires.
Certaines autres personnes rencontrées ont toutefois salué les quelques efforts déjà fournis par le Président de la République pendant les trois ans passés à la tête du pays. D’autres ont réaffirmé leur souci de voir la concrétisation, par Félix Tshisekedi, de ses promesses visant à améliorer les conditions de vie des congolais.
"24 janvier 2019-24 janvier 2022/RDC: Félix Tshisekedi totalise trois ans à la tête du pays - 25 janvier 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/01/25/a-la-une/24-janvier-2019-24-janvier-2022-rdc-felix-tshisekedi-totalise-trois-ans-a-la-tete-du-pays/
Félix Tshisekedi est devenu officiellement le 5ème Président de la RDC le 24 Janvier 2019. A 55 ans, il prêtait serment au Palais de la nation, en présence de son prédécesseur Joseph Kabila et de Feu le Président de la Cour Constitutionnelle, Benoit Lwamba.
Il avait succédé à Joseph Kabila, après avoir remporté les élections du 30 décembre 2018. Il, vous avez deviné, c’est Félix Antoine Tshisekedi. La cérémonie de passation de pouvoir entre le président Joseph Kabila et son successeur s’est déroulée au Palais de la Nation à Kinshasa, bureau officiel du président de la RDC.
Dans son discours à cette occasion, le cinquième Président de la RDC avait annoncé la libération de tous les prisonniers politique du rétablissement de l’autorité de l’Etat, la lutte contre la corruption et l’impunité ainsi que la pacification du territoire national par l’éradication de groupes armés. Il avait, en outre, promis de centrer son action sur la lutte contre la pauvreté et à œuvrer pour la consolidation d’un Etat de droit.
Il avait aussi promis de lutter contre l’impunité, la mauvaise gouvernance, de promouvoir le développement du tourisme et l’accessibilité des citoyens à tous les services de l’Etat. «Chers compatriotes, nous nous engageons à ériger un Etat moderne, pacifique et démocratique et soucieux de chaque citoyen. Un Etat ou chaque institution va jouer son rôle dans le cadre du principe de séparation de pouvoir, un Etat qui va garantir le bonheur de tous», avait-il promis.
Après les premières critiques et réticences, l’Union africaine et de nombreuses chancelleries avaient finalement reconnu le pouvoir de Félix Tshisekedi au grand désarroi de Martin Fayulu qui revendique toujours la victoire à la présidentielle de 2018.
Trois ans après, le Président Félix Tshisekedi a rompu son alliance avec le front commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila, a créé l’Union sacrée de la nation, proclamé l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri pour restaurer l’autorité de l’état et pacifier le pays et a donné plein pouvoir à l’IGF pour contrôler l’utilisation des fonds des contribuables par les différentes institutions.
Trois ans après, il faut noter que la population attend encore la concrétisation des promesses visant à améliorer ses conditions de vie.
D’ailleurs, à travers ses différentes interventions aux Conseils des ministres, il n’a cessé de rappeler au gouvernement de mettre en exergue des actions à impact visible pour améliorer la vie sociale des congolais
"Trois ans déjà ! - 24-01-2022
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2970
Le 24 janvier 2019, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo était investi 5ème président de la RD Congo. Le pays inaugurait, ce jour-là, sa première alternance au sommet du pouvoir. Agréablement surpris, le monde entier en avait pris acte.
Cela fait trois ans déjà. Quel est son bilan à mi-parcours ? La lecture du bilan est plurielle, selon que l’évaluateur se range parmi ses affidés ou ses opposants. À ce stade, chaque son de cloche exprime une certaine subjectivité, teintée d’affirmations plus ou moins surréalistes.
Pour leur part, les analystes se focalisent plutôt sur le bilan du pouvoir UDPS que sur celui de Tshisekedi. Ils entendent ainsi rapprocher le credo du parti présidentiel avec les réalités du pouvoir. Ils veulent vérifier si, au bout de trois ans, les fleurs ont donné des fruits.
Honnêtement, cela ne pouvait pas être le cas au regard des embûches que s’ingéniait à placer sur sa trajectoire son ancien allié, le FCC de Kabila. Deux ans de perdu. L’évaluation logique devrait partir de l’année 2021, quand le chef de l’État a récupéré ses pleins pouvoirs.
Doit-on, dès lors, se fier aux parlementaires, ministres, conseillers, PDG, gouverneurs subitement estampillés ’’Union sacrée’’ pour rêver d’un bilan de fin du quinquennat plus positif qu’avant l’éclatement de la coalition Cach-FCC ? Rien n’est moins sûr.
L’histoire nous append que faire du vieux avec du neuf n’est pas toujours plus rassurant de faire avancer une entreprise. Pas plus que s’entourer, par exemple, de purs et durs de sa famille politique.
Par conséquent, il revient au président, et à lui seul, d’orienter l’action gouvernementale au bénéfice du «Peuple d’abord». Seul comptable devant le Peuple en 2023, il ne devrait pas hésiter à sacrifier la horde de flagorneurs qui, chaque jour, inondent les médias ou envahissent sa cour.
"24 janvier 2019-24 janvier 2022 : 3 ans depuis que Félix Tshisekedi est devenu le 5e Président de la RDC 6 24/01/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/01/24/actualite/politique/24-janvier-2019-24-janvier-2022-3-ans-depuis-que-felix-tshisekedi-est
Ce 24 janvier 2022, le Président Félix-Antoine Tshisekedi totalise trois ans depuis qu’il a été investi 5e Président de la RDC. Il a succédé ainsi à Joseph Kabila, après avoir remporté les élections du 30 décembre 2018.
La cérémonie de passation de pouvoir entre le Président Joseph Kabila et son successeur s’est déroulée au Palais de la Nation à Kinshasa, bureau officiel du président de la RDC. C'était le premier transfert pacifique du pouvoir dans le pays depuis son accession à l'indépendance en 1960.
Dans son discours à cette occasion, le cinquième président de la RDC avait annoncé la libération de tous les prisonniers politiques, le rétablissement de l’autorité de l’Etat, la lutte contre la corruption et l’impunité ainsi que la pacification territoire national par l’éradication des groupes armés.
M. Tshisekedi avait aussi promis de centrer son action sur la lutte contre la pauvreté et à œuvrer pour la consolidation d’un état de droit.
Il avait aussi promis de lutter contre l’impunité, la mauvaise gouvernance, de promouvoir le développement du tourisme et l’accessibilité du citoyens à tous les services de l’Etat.
« Chers compatriotes, nous nous engageons à ériger un Etat moderne, pacifique et démocratique et soucieux de chaque citoyen. Un Etat où chaque institution va jouer son rôle dans le cadre du principe de séparation de pouvoir, un Etat qui va garantir le bonheur de tous », avait promis Félix Tshisekedi.
Trois ans après, le Président Félix Tshisekedi a rompu son alliance avec le Front commun pour le Congo (FCC) de l’ancien Président Joseph Kabila, a créé l’Union sacrée de la nation, proclamé l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri pour restaurer l’autorité de l’Etat et pacifier le pays et a donné plein pouvoir à l’IGF pour contrôler l’utilisation des fonds des contribuables par les différentes institutions.
Mais après trois ans, il faut noter que la population attend encore la concrétisation des promesses visant à améliorer ses conditions de vie. D’ailleurs à travers ses différentes interventions au Conseil des ministres, il rappelle au gouvernement de mettre en exergue des actions à impact visible pour améliorer la vie sociale des Congolais.
"RDC: trois ans après la passation pacifique de pouvoir, des Kinoises dressent un bilan - 25 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/25/rdc-trois-ans-apres-la-passation-pacifique-de-pouvoir-des-kinoises-sexpriment
24 janvier 2019-24 janvier 2022, trois ans se sont écoulés depuis la cérémonie d'investiture de Felix Tshisekedi. Entre une coalition brisée, des gouvernement restructurés, des personnalités politiques arrêtées, Desk femme est allé à la rencontre des femmes qui reviennent sur ce fait marquant de l'histoire politique congolaise.
« Que n’avons-nous pas vécu dans ce pays avant que ce pouvoir ne soit installé ? », s’interroge Marguerite Furaha, cinquantenaire et ancienne agent de l’Agence Nationale du Renseignement (ANR).Étudiante en sciences commerciales à l’Institut Supérieur du Commerce (ISC/Kinshasa), Naomie Sebale soutient également l’hypothèse d’une liberté d’expression en RDC. Elle s’appuie sur un témoignage personnel, « mon père est partisan d’un mouvement politique. Je me rappelle que lors des réunions hebdomadaires de son parti, des policiers circulaient aux environs de notre parcelle et il était interpellé par la suite. Notamment lors du processus électoral de 2011. Il n’a pas abandonné son combat et les interpellations ont cessé. Kabila et Tshisekedi ont contribué à cela ».Et de renchérir, « Combien de personnes ont été arrêtées, combien ont perdu la vie pour avoir sorti un propos contraire aux attentes du pouvoir en place ? Je pense qu’on peut tout dire de ces deux personnalités (Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ndlr) mais, la population exprime plus librement son point de vue ».
Liberté de la presse
Pour Claudine Nyenyezi, cette liberté s’est étendue aux organes de presse, à travers leurs productions journalières. « Les médias ont commencé à donner la parole à toutes les parties sans craindre d’être poursuivis. Sur les différentes stations de radios, nous entendons des politiciens qui soutiennent Joseph Kabila défendre leur leader. Et nous entendons sur les mêmes ondes, des partisans de l’UDPS, qui accusent Kabila d’avoir renversé les lois du pays et défendre les idéaux de leur parti politique. Nous entendons ceux de Moise Katumbi, de Fayulu, et tous les autres s’exprimer librement », dit cette responsable d’une gargote en ville.
Des marches « pacifiques »
Parmi les éléments qui ont caractérisé la période après les élections de 2018, Marie-Hélène Ntumba voit les manifestations politiques de moins en moins réprimées par les éléments de la police. « Martin Fayulu a marché de nombreuses fois avec ses partisans, d’autres partis politiques l’ont fait aussi, certaines manifestations ont même été encadrées par la police. Il faudrait continuer sur cette lancée même lors de la période électorale prochaine », explique-t-elle.
Procès et sanctions à l’égard des coupables
Clarisse Nzeba et Thérèse Bozongo pensent à la justice et lutte contre les VBG. « Ce n’est pas encore l’Etat de droit à proprement parler. Mais, nous devons reconnaître que la justice congolaise fournit des efforts louables. Nous avons vu au cours de ces années l’interpellation des hommes en uniforme, policiers ou militaires pour n’avoir pas respecter les limites de leur pouvoir, nous avons vu des procès sur le détournement des deniers publics, quel qu’en soient les résultats, nous avons vécu la condamnation de Carine Lokeso dans le procès Rossy Tshimanga, nous avons salué les avancées dans le procès Chebeya… Je pense que notre démocratie évolue et c’est déjà une bonne chose », affirme Clarisse Nzeba, caissière dans un supermarché.
Pour paraphraser Clarisse Nzeba, sa collègue de service ajoute, « J’ai vu des ONGs se lever contre des cas de violences sexuelles, la justice a travaillé et les auteurs de ces actes, dont un militaire ont été arrêtés. C’est un élément positif pour la défense des droits».
Des nominations de femmes
« De 2019 à ce jour, le Chef de l’Etat a nommé plusieurs femmes. Et pour une première fois une femme est à la tête de la Banque Centrale du Congo. Si le pourcentage n’est pas encore suffisant, on peut dire que cela nous inspire en tant que jeunes filles congolaises. Madame Jeanine Mabunda a dirigé l’Assemblée Nationale sous la coalition FCC et CACH. Il y a plusieurs exemples », reconnaît Fadely Katombe, étudiante en terminales des relations internationales à l’Université Pédagogique Nationale (UPN).
"3 ans de Félix Tshisekedi : 'la situation s'est empirée " (Lucain Kasongo/Pprd) - 25.01.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99314_3_ans_de_felix_tshisekedi_la_situation_s_est_empiree_lucain_kasongo_pprd.html
"3 ans de Tshisekedi : “Le bilan est très négatif”, (Nouvel Elan/Kasaï) 6 25:01:2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/01/25/3-ans-de-tshisekedi-le-bilan-est-tres-negatif-nouvel-elankasai
"3 ans de Tshisekedi : Rien n'a été fait sur le plan social au Sud-Ubangi (Société civile) - 24/01/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/01/24/3-ans-de-tshisekedi-rien-na-ete-fait-sur-le-plan-social-au-sud-ubangi-societe-civile
"3 ans de Félix Tshisekedi : Pour le RENADEF, il y a lenteur dans l'exécution de la vision du chef de l'Etat 6 24:01:2022
= https://www.7sur7.cd/2022/01/24/3-ans-de-felix-tshisekedi-pour-le-renadef-il-y-lenteur-dans-lexecution-de-la-vision-du
"3 ans de Tshisekedi : « Le peuple congolais n'a pas encore perçu l'action sociale du chef de l'État » (Jonas Tshiombela) - 24/01/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/01/24/3-ans-de-tshisekedi-le-peuple-congolais-na-pas-encore-percu-laction-sociale-du-chef-de
"Alternance: « Le peuple ne vit pas toujours le changement », Geneviève Inagosi (FCC) - 24.01.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99262_alternance_le_peuple_ne_vit_pas_toujours_le_changement_genevieve_inagosi_fcc.html
"Noël Tshiani critique les nouvelles attributions du ministère des Finances - 24.01.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99279_noel_tshiani_critique_les_nouvelles_attributions_du_ministere_des_finances.html
""L’alternance démocratique est un bébé que nous avons conçu et avec joie nous lui avons donné vie" (Olive Lembe) - 24.01.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99245_l_alternance_democratique_est_un_bebe_que_nous_avons_concu_et_avec_joie_nous_lui_avons_donne_vie_olive_lembe.html
= https://www.7sur7.cd/2022/01/24/olive-lembe-sur-lalternance-nous-veillerons-ce-que-ce-bebe-grandisse-normalement-et-quil
"Face aux défis sécuritaires et sociaux
Tshisekedi : Plus que 2 ans pour convaincre - 24-01-2022
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2972
"Kasaï-Central : ECIDé de Fayulu rappelle à Tshisekedi que "le temps n'est plus aux promesses fallacieuses" - 25/01/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/01/25/kasai-central-ecide-de-fayulu-rappelle-tshisekedi-que-le-temps-nest-plus-aux-promesses
= https://www.digitalcongo.net/article/61ee7c2ae9424000150f0e75/
"ACTU EXPLIQUEE 25.01 - 3 ANS DE FATSHI : ECHEC PATENT! + LE RAM JUGE ILLEGAL MAIS"
Compatriotiqueme!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 27/1/2022, 11:49 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
Voici une longue analyse sur le bilan de 3 ans de Tshiskedi au pouvoir qui fait la part belle à ses réussites ou plus exactement à un méritoire travail de friche dont il va maintenant jouir.
L'auteur conclut néanmoins en y mettant quelques bémols. Il y'a à boire et à manger dans ses propos !
D'abord il privilégie sans trop de recul son statut de victime qui s'est démenée pour gagner la bataille contre ses bourreaux alors que moi je vois aussi sa part de responsabilité dans ce statut : qu'il n'y croit pas ou qu'il le néglige, Tshisekedi est quand même venu au pouvoir parce qu'il a fait un deal avec son prédécesseur qui était alors en position de force et qui lui a donné le pouvoir en contrepartie de sa main-mise au Parlement et sur la plupart de leviers de pouvoir. Il s'en est défait en usant les mêmes méthodes : à coups de billets verts et des postes pour attirer les anciens kabilistes à son Union sacrée, quitte à subir demain les mêmes abus de ses gens qui courent à l'argent. Un bon bilan à la tête du pays comprend aussi à peser sur les mentalités de ses citoyens qui vont croire en vous et vous suivre, je ne crois pas que cet usage de l'argent au sommet et la tendance au tribalisme qu'on voit avec ce pouvoir aident à la la cohésion et l’unité nationales. "Le peuple d'abord" semble parfois un slogan creux dans ce contexte.
Ensuite, pour moi, les ratés de ses 3 ans sont d'abord dus à la personnalité du même Tshisekedi : facilement conciliant, sympathique mais aussi amateur et peu préparé à sa fonction, mais aussi léger et jouisseur sans compter sa naïveté conséquente à copiner avec les voisins rwandais et ougandais bien plus diaboliques qu'aimables et sans compter sa presque indifférence à prendre l'insécurité comme réellement la priorité des priorités avec en sus son incapacité à toucher directement à une armée dont les chefs sont devenus des affairistes et peu patriotes, etc, etc ... j'en ai déjà beaucoup parlé sur ce site;
Enfin, à supposer la transition besogneuse passée, il faut bien capitaliser la moisson récoltée mais la justice inefficace; la corruption et l'impunité endémiques, la pauvreté et l'inaccès au bon manger, à l'enseignement, aux soins, aux transports, à la salubrité publique... sont encore beaucoup le lot de la population comme la mal-gouvernance subsiste toujours sous son autorité. Il n'y a qu'à voir le nombre des détournements de fonds publics dans les projets mis en place depuis son arrivée au pouvoir.
Quelles sont les réformes courageuses structurelles et dans les choix des animateurs que Tshisekedi a faites depuis qu'il est à la tête du pays ? Je suis un patriote qui attends que le président Tshisekedi réussisse son mandat mais je ne suis pas encore d'un optimisme fou face à ce qu'il a fait malgré les bons chiffres macroéconomiques d'aujourd'hui qui ne sont d'ailleurs pas tous de son fait et qui sont toujours accompagnés des dépassements budgétaires réguliers. La suite...
Compatriotiqueme!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L'auteur conclut néanmoins en y mettant quelques bémols. Il y'a à boire et à manger dans ses propos !
D'abord il privilégie sans trop de recul son statut de victime qui s'est démenée pour gagner la bataille contre ses bourreaux alors que moi je vois aussi sa part de responsabilité dans ce statut : qu'il n'y croit pas ou qu'il le néglige, Tshisekedi est quand même venu au pouvoir parce qu'il a fait un deal avec son prédécesseur qui était alors en position de force et qui lui a donné le pouvoir en contrepartie de sa main-mise au Parlement et sur la plupart de leviers de pouvoir. Il s'en est défait en usant les mêmes méthodes : à coups de billets verts et des postes pour attirer les anciens kabilistes à son Union sacrée, quitte à subir demain les mêmes abus de ses gens qui courent à l'argent. Un bon bilan à la tête du pays comprend aussi à peser sur les mentalités de ses citoyens qui vont croire en vous et vous suivre, je ne crois pas que cet usage de l'argent au sommet et la tendance au tribalisme qu'on voit avec ce pouvoir aident à la la cohésion et l’unité nationales. "Le peuple d'abord" semble parfois un slogan creux dans ce contexte.
Ensuite, pour moi, les ratés de ses 3 ans sont d'abord dus à la personnalité du même Tshisekedi : facilement conciliant, sympathique mais aussi amateur et peu préparé à sa fonction, mais aussi léger et jouisseur sans compter sa naïveté conséquente à copiner avec les voisins rwandais et ougandais bien plus diaboliques qu'aimables et sans compter sa presque indifférence à prendre l'insécurité comme réellement la priorité des priorités avec en sus son incapacité à toucher directement à une armée dont les chefs sont devenus des affairistes et peu patriotes, etc, etc ... j'en ai déjà beaucoup parlé sur ce site;
Enfin, à supposer la transition besogneuse passée, il faut bien capitaliser la moisson récoltée mais la justice inefficace; la corruption et l'impunité endémiques, la pauvreté et l'inaccès au bon manger, à l'enseignement, aux soins, aux transports, à la salubrité publique... sont encore beaucoup le lot de la population comme la mal-gouvernance subsiste toujours sous son autorité. Il n'y a qu'à voir le nombre des détournements de fonds publics dans les projets mis en place depuis son arrivée au pouvoir.
Quelles sont les réformes courageuses structurelles et dans les choix des animateurs que Tshisekedi a faites depuis qu'il est à la tête du pays ? Je suis un patriote qui attends que le président Tshisekedi réussisse son mandat mais je ne suis pas encore d'un optimisme fou face à ce qu'il a fait malgré les bons chiffres macroéconomiques d'aujourd'hui qui ne sont d'ailleurs pas tous de son fait et qui sont toujours accompagnés des dépassements budgétaires réguliers. La suite...
"Tribune : Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, quel bilan après 3 ans de pouvoir (Moïse Musangana) - 23/01/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/01/23/tribune-felix-antoine-tshisekedi-tshilombo-quel-bilan-apres-3-ans-de-pouvoir-moise
Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo totalise ce 24 janvier 2022 trois ans au pouvoir depuis sa prestation de serment le 24 janvier 2019 devant la Cour Constitutionnelle pour sa prise des fonctions à l’issue des élections du 30 décembre 2018. Il entame ainsi ce 25 janvier sa quatrième année au pouvoir en cette année charnière par rapport à 2023 devant marquer la fin de son quinquennat (2019-2023) avec l’organisation des élections générales, dont la présidentielle. Déjà, il est lancé dans la course pour 2023 avec ses annonces solennelles faites d’abord à Goma où il a séjourné en juillet 2021 pour compatir avec les sinistrés de l’éruption volcanique du Niyrangongo et évaluer l’état de siège à l’Est, puis fin décembre à Mbuji-Mayi lors de sa visite dans l’espace Kasai.
Sur fond de la coalition chaotique FCC-CACH (2019-2021), du terrorisme à l’Est du pays et du Covid-19 qui a mis à l’épreuve l’économie nationale, le bilan des trois premières années au pouvoir du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est controversé. Si les uns pensent qu’il a échoué lamentablement au regard des projets «100 jours et Tshilejelu» qui n’ont pas produit des résultats escomptés, d’autres, par contre, pensent que le seul regard physique, focalisé sur le matériel en termes des infrastructures qui font grandement défaut à la République depuis plus de 60 ans d’indépendance, ne suffit pas. Le bilan est aussi moral et éthique en ce qu’il consiste, notamment, à éveiller le patriotisme, forger les esprits au développement, créer la cohésion et l’unité nationales, assainir la gestion des finances publiques, mener la lutte contre les détournements des deniers publics et la corruption afin de renflouer les caisses de l’État, ouvrir le pays au monde aux fins de le réinsérer dans le concert des nations, gagner la guerre de l’Est en triomphant des forces centrifuges qui y sèment la désolation depuis plus de deux décennies et exposent le pays à la balkanisation. Bref, restaurer et rétablir l’État dans les coins et recoins de la RDC. Le gouvernement démocratique moderne étant inévitablement lié à l’Etat, il va sans dire que «sans État, il ne peut y avoir de citoyenneté, ni non plus la démocratie».
Un jugement sévère
Avec la controverse qui a émaillé l’avènement au pouvoir du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, assaisonnée à la guerre de l’Est où les ADF, les FDLR et beaucoup d’autres groupes armés locaux rivalisaient d’ardeur dans l’assassinat de paisibles Congolais, massacrés le plus cyniquement du monde, soit par égorgement, soit par mutilation ou simplement par les armes à feu, les horizons semblaient être bouchés pour le nouveau locataire de la cité de l’Union africaine (UA). Dans un langage frisant l’ironie sur Télévision 50, l’ancienne première Dame Olive Lembe di Sita Kabila a osé même demander, pince-sans-rire, au peuple de ne pas se plaindre de la situation qui était la sienne et d’être patient. Et d’ajouter : «L’on pensait que c’était facile».
Bref, on ne donnait aucune chance au nouveau président de la République. Une année serait une grâce, avaient prophétisé les pessimistes. Ce qui aurait poussé même certains de ses proches collaborateurs à se remplir, d’entrée de jeu, plein les poches pour parer à toute éventualité, sacrifiant ainsi des projets utiles pour les populations. Mais contre toute attente, le pantin, le président postiche, le placebo a franchi trois ans de pouvoir, dont deux en coalition chaotique avec le FCC, décidé de le couler pour reprendre les rênes perdus du pouvoir. Il en est à sa quatrième année de pouvoir, charmant, d’une manière ou d’une autre, la communauté aussi bien nationale qu’internationale. Il a aussi apprivoisé les principales forces politiques et sociales qui lui étaient hostiles.
En équilibre précaire, vilipendé, voire humilié, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est montré tenace. Il attendait son printemps. Il a fait preuve de caractère conciliant et s’est voulu patient. Il s’est distingué par son fort quotient d’adversité, c’est-à-dire, la capacité, selon le professeur Boutti, à traverser une période difficile dans la vie et à s’en sortir sans perdre la tête. C’est un quotient qui détermine qui abandonnera face aux aléas/troubles, qui abandonnera la famille, qui envisage le suicide, etc.
Le jugement sévère enregistré de la part, principalement, de la population à l’endroit du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, par devers lui indirectement à son père, champion toutes catégories de la lutte pour l’avènement d’un État démocratique et de droit en RDC, se justifie sur un autre plan. En effet, le nouveau maître du Mont Ngaliema vient de l’opposition et pas n’importe laquelle. Il sort d’un parti qui a lutté pendant 37 ans pour conquérir le pouvoir. Avec son avènement au pouvoir, l’occasion lui était ainsi donnée de refonder la République et d’instaurer un État de droit, soucieux du bien-être de la population. L’UDPS a toujours placé l’intérêt du peuple congolais et la promotion du social comme l’objectif de toute sa lutte.
Devenue un leitmotiv, cette priorité était, sans cesse, claironnée et résumée par son leader Etienne Tshisekedi wa Mulumba, à travers un binôme : «le peuple d’abord». Ce fut un homme intègre qui avait rejeté toutes les offres lui faites par le régime Mobutu avec tous les privilèges qui en découlaient, acceptant de faire l’opposition et d’endurer de lourds sacrifices dans l’objectif final de réaliser cet idéal. Et le nouveau président de la République est le fils de ce leader, facile ainsi pour comprendre qu’il a été initié pendant des années aux exercices pratiques par son père qui était à la fois pour lui un père biologique, idéologique et spirituel. De telles références ne pouvaient que rassurer quant aux changements que la population réclamait. L’heure était arrivée de faire la politique autrement, d’appliquer de nouvelles méthodes ou un nouveau mode de gestion de l’État en s’éloignant des tares ou des erreurs commises dans le passé.
Cependant, à son accession au pouvoir, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’avait pas à sa portée tous les leviers de commande pouvant l’aider à maîtriser la gestion de l’État et imprimer sa vision en vue de réaliser ces changements. Faute de majorité parlementaire, principalement, au sein de l’Assemblée nationale, celle-ci étant détenue par le FCC, plateforme du président de la République sortant, le nouveau chef de l’État s’est vu obligé de gouverner en coalition avec cette force politique dirigée par son prédécesseur. Ainsi, naquit la coalition FCC-CACH.
En d’autres termes, avec l’alternance pacifique du pouvoir, l’après 24 janvier 2019 n’était pas moins égal à l’avant cette date. Ancien Premier ministre congolais, Bernardin Mungul Diaka dirait : «Le chauffeur avait changé, mais le véhicule restait le même». Certes, Joseph Kabila avait quitté physiquement le pouvoir, mais en réalité, il demeurait en place. Son ombre planait encore sur les services de défense, de sécurité et la justice. Sa mainmise sur plusieurs autres secteurs de la vie nationale était certaine. Outre ses différentes relations tissées de par le monde, il était fortifié en cela par des confortables majorités obtenues par sa famille politique, le FCC, aussi bien sur le plan national, à l’Assemblée nationale et au Sénat, que sur le plan provincial, par le biais des Assemblées provinciales. Point de doute, le système mis en place durant les 18 ans de son règne sans partage était quasiment reproduit.
Avant toute chose, le démantèlement du système Kabila
Après deux ans d’exercice de pouvoir, la coalition FFC-CACH a montré ses limites. La vision du nouveau président est entrée en contradiction avec la méthode de gestion de son prédécesseur. Les rencontres et négociations menées entre ces deux plateformes en coalition pour trouver la convergence nécessaire pouvant permettre de cheminer ensemble pour reconstruire l’État se sont révélées vaines.
Que faire alors eu égard à cette situation, terreau d’un système politique inique quasiment reproduit et qui a planté le décor pour sa perpétuation ? Devant une telle quadrature du cercle, l’ultime option pour le nouveau président de la République, c’était de s’autonomiser par rapport à son partenaire en se défaisant du carcan politique limitant son champ d’action. Donc, faire voler en éclats la coalition. Ce qui lui permettrait de tourner en sa faveur la majorité parlementaire afin de faire passer des réformes essentielles et utiles que recommande la situation du pays qu’il veut remettre sur l’orbite du développement en vue de promouvoir le bien-être intégral de sa population. Réformes contre lesquelles le FCC, note le journaliste Arthur Malumalu, était vent debout parce que nuisant fatalement à ses intérêts immédiats et contrariant ses ambitions démesurées. D’autre part, le chef de l’Etat entendait également anticiper sur les élections de 2023 auxquelles il risquait de se présenter sans bilan. C’est ce qu’il a appelé «Déboulonnement du système».
C’était un pari, somme toute, risqué pour le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il se trouvait, bien entendu, entre le marteau constitué par Joseph Kabila et l’enclume composée de Martin Fayulu, du duo Katumbi-Bemba et de bien d’autres forces sociales telle l’Église catholique. Mais, d’ores et déjà, il avait, lors de la conférence tenue le 04 avril 2019 au Conseil sur les relations internationales à Washington, annoncé les couleurs en ces mots : « Je le dis sans peur. Je suis là pour déboulonner le système dictatorial qui était en place». Le 19 janvier 2020, il l’a répété à la communauté congolaise à Londres notant que «si jamais il y a une crise permanente entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, il dissoudrait cette dernière et utiliserait son stylo rouge pour sanctionner quiconque se mettrait en travers de son chemin». Et Arthur Malumalu de souligner : «Certains lui ont ri au nez, d’autres, par peur de Joseph Kabila, ne voyaient pas comment son successeur, qu’ils traitaient de tous les noms, s’y prendrait pour se défaire de ce système criminel qui a étalé ses tentacules sur les institutions et mis, en toute impunité, le grappin sur les secteurs les plus juteux». Pourtant, c’est un pari réussi.
Les deux ans de coalition chaotique avec le FCC ont été également chaotiques pour le pays. Raison sans doute pour laquelle, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sans majorité au Parlement, sans contrôle effectif du Gouvernement dont certains ministres l’ont tourné en bourrique, a tenté un gouvernement parallèle par lequel il a voulu réaliser certains projets qui ont battu de l’aile. Les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes. L’Union Sacrée de la Nation aidant, il est tenté de revenir dans le juron de la République en responsabilisant le Gouvernement Sama Lukonde pour la mise en train du Programme de développement à la base à partir de 145 territoires.
Le chaos, qui a caractérisé la coalition FCC-CACH,n’a pas été négatif sur toute la ligne pour le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il lui a permis d’appréhender le système Kabila pour lui assener une estocade. En effet, jouant au roseau qui plie sans rompre sous les bourrasques et marchant sur les œufs sans les écraser afin de contourner ses adversaires contrairement à son père qui attaquait de face, il a fini par réaliser que le système Kabila reposait sur deux principaux piliers, à savoir : l’armée, les services de sécurité et la justice. D’où les ordonnances du 17 juillet 2020 portant chambardement dans l’armée et la magistrature qui ont été lues pendant plus de 5 heures sur les antennes de la radiotélévision nationale. La démission controversée du président de la Cour Constitutionnelle Benoît Lwamba Bindu, qui vient de tirer sa révérence, aura été un catalyseur pour mettre l’appareil judiciaire à l’abri de l’emprise de l’ancien président de la République qui s’est cassé les dents au travers de la lutte d’arrière-garde menée par Me Tunda ya Kasende, alors Vice-Premier ministre et ministre de la Justice.
Les deux principaux piliers du système étant brisés, le reste est tombé comme un château de cartes. La ceinture institutionnelle protectrice de l’ancien président de la République s’est ainsi désintégrée avec la descente aux enfers de Jeanine Mabunda, la déchéance de Sylvestre Ilunga Ilnkamba et l’éjection d’Alexis Thambwe Mwamba. Pour y arriver, il fallait du temps, de l’intelligence stratégique et de la méthode. Tout a été séquencé : piocher dans la majorité FCC et composer avec d’autres forces politiques, en l’occurrence ENSEMBLE de Moïse Katumbi, MLC de Jean Pierre Bemba et AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo.
Cet exploit est à inscrire dans le bilan du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. La configuration politique d’autrefois ne présageait aucune lueur d’espoir.
La payante politique d’ouverture diplomatique
Aussitôt au pouvoir, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a ménagé aucun effort pour remettre le pays dans le juron de la diplomatie mondiale et redorer l’image ternie depuis des lustres de la diplomatie congolaise. Il était ainsi devenu un pigeon voyageur, parcourant le monde de part en part. Ce qui lui a valu et lui vaut encore des critiques acerbes. Pourtant, en tant que président de l’Union africaine, le président Paul Kagame, sans compter les voyages au titre de président rwandais, en a totalisé trente.
Malgré les diatribes, les résultats sont là. Ils sont tangibles : Washington, Moscou, Paris, Londres, Bruxelles, Vatican… lui ont ouvert leurs portes. Signe d’un rapprochement avec Kinshasa, en dépit des vives récriminations quant à son avènement au pouvoir.
Après avoir renoué avec les grandes capitales du monde et imprimé une autre dynamique au sein des institutions internationales, il s’est efforcé, même si ceux-ci traînent les pas, d’obtenir auprès des pays voisins, principalement le Rwanda et l’Ouganda, non seulement une participation active dans le traitement de la crise, mais aussi une convergence des vues et des politiques à mener de manière coordonnée aux fins des résultats efficaces. C’est dans ce cadre qu’il convient de situer ses déplacements à Kigali, Kampala, Dar es Salaam, Luanda, voire ailleurs. Et aussi bien d’autres rencontres qui ont eu lieu entre responsables congolais du domaine de la défense et de la sécurité et leurs homologues des pays voisins.
Son accession à la présidence de l’UA a, d’une manière ou d’une autre, consolidé ses atouts et lui a ouvert encore plus d’opportunités de coopération, notamment, militaire pour mettre fin à l’insécurité à l’Est du pays. Elle a permis à la diplomatie congolaise de gagner davantage des galons. Aussi s’est-elle révélée être un terreau nécessaire à l’intégration africaine ; intégration qui prend en compte les paris à relever aussi bien sur le plan politique, économique que sur celui de la pacification du continent.
Avec la présidence congolaise de l’UA, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a porté la voix de l’Afrique au niveau international, surtout dans le contexte du Covid-19, pour réclamer au profit du continent les meilleures conditions de lutte contre la pandémie et de relance des économies nationales. A cet effet, lors du Sommet de Paris sur le financement des économies africaines en mai 2021, il a plaidé pour plus de moyens financiers en faveur de l’Afrique et pour la poursuite et le renforcement des mécanismes mis en place pour soulager les pays africains tombés dans des situations de surendettement à cause des effets de la pandémie. Au sommet du G20 à Rome, il a, au nom de l’Afrique, appelé les pays participants à concrétiser leurs engagements en faveur de la préservation des forêts du Bassin du Congo, à travers des financements conséquents. Il a fait de la RDC «pays solution» relativement au réchauffement climatique. Dans le domaine sanitaire, il a soutenu la campagne en faveur de l’opérationnalisation de l’Agence Africaine de Médicaments et, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, il a porté l’ambition légitime de l’Afrique à produire les vaccins sur le continent.
Infatigable et déterminé à porter toujours haut le drapeau de son pays, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a donné son accord de principe pour succéder au président Denis Sassou Nguesso à la présidence tournante de la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) en 2022. La passation des pouvoirs a eu lieu à l’occasion de la 20ème session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation qui s’est tenue à Brazzaville le 19 janvier 2022. Au cours de cette même année, il va prendre la présidence de la SADC après avoir été élu vice-président par ses pairs lors du 41ème Sommet tenu le 17 août 2021 à Lilongwe, au Malawi. Sur le volet intégration régionale, il a affirmé l’ambition de la RDC de redorer sa position géostratégique en adhérant à l’EAC (Communauté des États de l’Afrique de l’Est). Cet acte de haute portée diplomatique et économique place désormais le pays à cheval entre l’EAC, la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale), la CIRGL et la SADC.
Les institutions financières internationales ont figuré aussi à l’agenda du président congolais. A ce sujet, ila rencontré les dirigeants du FMI (Fonds Monétaire International), de la Banque Mondiale et de la BAD (Banque Africaine de Développement) pour envisager avec eux la possibilité de délier les cordons de leurs bourses afin de faire bénéficier à la RDC des ressources financières dont elle a besoin pour relancer son économie et financer d’autres activités utiles pour le bien-être des Congolais. Point n’est besoin de rappeler que la RDC vient de renouer avec le FMI après la suspension de la coopération avec cette institution de Breton Wood en 2012. Le pays y est présentement éligible.
Parallèlement, la coopération internationale a aussi connu des avancées significatives avec les divers partenaires. En témoignent plusieurs Projets, Accords et Memoranda d’Entente que la RDC a conclus. Pour le seul exercice 2021, elle a bénéficié, de la part de ses partenaires extérieurs multilatéraux, des engagements de l’ordre de 4,5 milliards USD. Il s’agit là d’un niveau record dans l’histoire récente de notre pays.
Une économie mise à mal par le Covid-19 et la guerre à l’Est
En plus du carcan politique dû à la coalition FCC-CACH, l’économie nationale a été mise à mal par le redoutable Covid-19 et la guerre à l’Est qui a nécessité finalement l’instauration de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Aussi la bonne gouvernance a-t-elle encore du chemin à parcourir du fait que des mauvaises habitudes ont encore la peau dure dans le pays à cause du laxisme qui semble caractériser l’administration de la justice. Dans un tel contexte, les quelques efforts réalisés, suite, notamment, à la patrouille financière de l’IGF, sont phagocytés et ne participent pas au progrès social et à la redynamisation de l’économie dévastée par la zaïrianisation et les pillages de triste mémoire, puis achevée par l’incurie de la classe dirigeante.
En effet, l’économie nationale présentait début 2020 des vulnérabilités : ralentissement de la croissance, baisse des excédents de la balance de paiements, déficit budgétaire occasionné par les dépenses sécuritaires (conflits armés), sanitaires (épidémie d’Ebola à l’Est), de prises en charge des catastrophes (invasion des criquets, etc.). Les indicateurs économiques au premier trimestre viraient ainsi de plus en plus au rouge.
Cette mauvaise passe a eu des répercussions certaines. Arrêté à USD 11 milliards pour l’exercice 2020, le budget de l’Etat s’en est trouvé affecté et le Gouvernement s’est attelé à rectifier la loi des finances sur fond d’un collectif budgétaire qui l’a réduit de moitié.
Sur ces entrefaites, la pandémie du Covid-19 est venue complexifier l’équation. Elle a mis à rude épreuve l’économie déjà fragile, aggravant, de ce fait, les vulnérabilités observées depuis le début de l’année 2020. D’autre part, les mesures prises par le Gouvernement pour atténuer les effets négatifs de ce virus sur l’économie nationale, de sorte à éviter la grogne sociale et préserver l’activité économique, n’ont fait qu’amenuiser les ressources de l’Etat, au demeurant, précaires.
L’Afrique, en ce compris la RDC, s’est trouvée confrontée, même si une certaine reprise à été enregistrée en 2021, à la tempête avec la baisse des prix de la plupart de ses principaux produits de base et celle de la demande résultant d’un arrêt de la production au monde. Ceci avec comme corollaires la contraction de la demande intérieure et l’effondrement du secteur informel, dont les activités constituent en moyenne 90 % des économies réelles en Afrique. Aussi, les décisions courageuses prises par les dirigeants africains pour combattre la contamination intracommunautaire sont aussi à la base du ralentissement du secteur informel. Elles ont amplifié le chômage et la pauvreté. Ce qui fait grincer les dents à la population congolaise.
Ce contexte marque la phase II du régime Tshisekedi,obligé de se tourner, sous le Gouvernement Sama Lukonde, vers la quête des solutions aux besoins de base des Congolais. Désormais, le président de la République dispose de tous les leviers pour engager le pays sur la voie du succès. Entretemps, la guerre de l’Est est loin de se terminer. Malgré l’instauration de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, l’on ne peut venir en un tour de main à bout d’une situation d’instabilité qui dure depuis plus de 20 ans et à la base d’une économie de guerre qui s’est installée et a impacté négativement le vécu des populations. Non sans compter avec la mafia qui a gagné même les rangs de l’armée, de surcroît infiltrée, et trahie par la complicité aussi bien en son sein qu’au sein de la population. Ce qui a conduit à la mutualisation des forces avec Kampala et à la redynamisation des forces onusiennes pour triompher des forces du mal.
Naturellement, le projet phare du Gouvernement qu’est la gratuité de l’enseignement fondamental, ne peut qu’être affecté. Il est donc impératif de mettre fin à la guerre de l’Est qui est préjudiciable pour les populations locales, ainsi que pour la République.
Un regard holistique sur le bilan
Les trois premières années de pouvoir du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sont un parcours de combattant. Avec le désossement du FCC, plus rien ne saura l’arrêter dans sa marche royale vers la refondation de l’État, axée sur une nouvelle conception de la gouvernance basée sur les résultats positifs dans l’intérêt supérieur de la nation. Auréolé avec sa désignation à la tête de l’UA dont il a pu tirer parti de par son programme, le chef de l’État congolais a désormais les coudées franches. Il peut dérouler son plan d’actions et le matérialiser.
Avec la nouvelle mise en place à la BCC, les finances publiques devront s’accroître et être bien tenues en vue des budgets équilibrés, voire excédentaires. Leur bonne gestion est un atout pour répondre aux aspirations des populations.
Ce travail de titan abattu par le président de la République durant les trois premières années de son mandat est une œuvre grandiose et exaltante en faveur de la refondation de l’État. Le bilan dans la gestion d’un État n’est pas seulement matériel dans le sens de créer des infrastructures tels que les routes, les écoles, les hôpitaux … qui font grandement défaut à la République. A ce sujet, il importe de jeter un regard holistique afin de saisir tous les contours, de façon à émettre un avis avec plus de rationalité et d’objectivité.
Le bilan est aussi moral et éthique en ce qu’il consiste, notamment, à éveiller le patriotisme, forger les esprits au développement, créer la cohésion et l’unité nationales, assainir la gestion des finances publiques, et mener la lutte contre les détournements des deniers publics et la corruption afin de renflouer les caisses de l’État comme le fait, notamment, l’Inspection Générale des Finances (IGF).
Il se constate que ce côté immatériel a sensiblement fait défaut durant des longues années à la République. Que de détournements des deniers publics ! A la lecture des différents rapports de l’IGF, il s’observe que le pays a été saigné aux quatre veines. Les révélations du PCA de la GECAMINES Albert Yuma Mulimbi sur le démantèlement de cette entreprise publique, autrefois pourvoyeuse de 70 % des recettes au budget de l’Etat, sont traumatisantes. Elles révèlent la saignée à blanc des ressources de la République sous le régime Joseph Kabila, voire avant.
Dans ces conditions, il était utopique pour le Gouvernement, dépourvu de moyens, particulièrement financiers, de sa politique, d’accomplir les grands objectifs inscrits dans son programme d’actions en ce qui concerne le bilan matériel. Conscient de cet obstacle, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s'est ainsi attelé à travailler au déboulonnement du système qui a incarné tous ces maux, à savoir le «système Kabila». Il y est parvenu. C’est tout un autre bilan.
Avec cette volonté affichée de refonder au préalable l’Etat, il y a lieu de placer les espoirs dans le fils d’Etienne Tshisekedi. Avec le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, un autre Congo peut voir le jour par une gouvernance qui place les Congolaises et les Congolais au centre de toutes les préoccupations de l’État, leur faisant bénéficier au premier plan de leurs richesses pour faire éclore finalement un bien-être social pour tous. Là, «le peuple d’abord» aura revêtu tout son sens.
Bien que le président de la République déborde d’énergie pour sortir la RDC du gouffre dans lequel ses filles et fils l’ont précipitée depuis son accession à l’indépendance, son régime compte quelques maillons faibles. Ce qui ne permet pas la lisibilité de son action.
Le casting au sein de son Cabinet a permis l’émergence des personnes qui, peut-être inconsciemment, pensent être à leur propre service plutôt qu’à celui du chef de l’État dont ils doivent accompagner les actions pour la matérialisation de sa vision. D’où la nécessité du nettoyage des écuries d’Augias afin de s’entourer des collaborateurs avec lesquels il doit être en phase. Des gens qui ne demandent pas ce que le Congo doit faire pour eux, mais plutôt ce qu’eux doivent faire pour lui.
Les services de presse et de communication du président de la République excellent beaucoup plus dans la passivité. Ils se comportent plus comme des organes de presse, alors que leur mission est d’irriguer les informations vers les médias afin de porter à la connaissance du public les actions du chef de l’État, de soigner et de vendre son image de marque. Depuis Vital Kamerhe, ces services battent de l’aile. Y a-t-il déficit ou conflit des compétences,ou simplement confusion des genres dans leur fonctionnement ?
La justice est le tendon d’Achille du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Elle se caractérise depuis un certain temps par un laxisme dans la prise des décisions. Ce qui qui freine toutes les bonnes initiatives, laisse pantois le peuple et fait caracoler le pays en haut du classement des pays les plus corrompus.
Dans son discours sur l’état de la nation du 13 décembre 2021, le président de la République n’est pas resté indifférent aux cris de détresse et de désolation des Congolaises et Congolais qui, chaque jour qui passe, réclament plus de garanties d’une bonne et saine administration de la justice. Il a exprimé son dépit eu égard à des pratiques qui ne permettent pas à la justice de revêtir sa nouvelle robe. C’est-à-dire d’être une justice qui ne dit pas seulement le droit, mais aussi rassure que le droit, alors le bon, a été dit. La dénonciation ne suffit pas. Les réformes courageuses dans le secteur sont de plus attendues aussi bien sur le plan structurel que qualitatif en ce qui concerne ses animateurs suivant le principe «l’homme qu’il faut à la place qu’il faut».
Enfin le parti présidentiel, l’UDPS, a besoin d’une cure de jouvence pour être plus compétitif en 2023 et à l’avenir. Au pouvoir depuis 3 ans, il garde toujours les réflexes d’un parti d’opposition. La crise inutile qui prévaut présentement en son sein à la suite de l’affaire Jean-Marc Kabund relève d’un non-sens. L’UDPS se met ainsi en désordre de bataille, alors que le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a déjà annoncé ses couleurs pour 2023.
"3 ans de Tshisekedi au pouvoir : Jacques Djoli note les faiblesses du système politique et plaide pour des réformes profondes suivies des actions structurantes - 25 janvier 2022 - 0
= https://actualite.cd/index.php/2022/01/25/3-ans-de-tshisekedi-au-pouvoir-jacques-djoli-note-les-faiblesses-du-systeme-politique-et
"Bilan de l'alternance 3 ans après: Carbone Beni prédit l'échec de F. Tshisekedi - 26/01/2022
= https://www.opinion-info.cd/politique/2022/01/26/bilan-de-lalternance-3-ans-apres-carbone-beni-predit-lechec-de-f-tshisekedi
"Tshisekedi : un bilan de 3 ans terne mais une croissance en envol - 24 janvier2022
= https://heshimardc.net/v1/2022/01/24/tshisekedi-un-bilan-de-3-ans-terne-mais-une-croissance-en-envol/
"3 ans de Tshisekedi : le bilan est plus que mitigé, que la population réfléchisse déjà à préparer une pièce de rechange (Hon. Saa sita) 6 25:01:2022
= https://lesvolcansnews.net/2022/01/25/3-ans-de-tshisekedi-le-bilan-est-plus-que-mutigieux-que-la-population-reflechisse-deja-a-preparer-une-piece-de-rechange-hon-saa-sita/
"Beni : le PPRD et l’UDPS opposés quant aux 3 ans de gestion de Tshisekedi - 25/01/2022
= https://www.radiomoto.net/2022/01/25/beni-le-pprd-et-ludps-opposes-quant-aux-3-ans-de-gestion-de-tshisekedi/
"RDC : pour le Nouvel Élan de Muzito, les trois ans de Félix Tshisekedi se caractérisent par l'affairisme et l'amateurisme au sommet de l'État - 26 janvier 2022
= https://actualite.cd/2022/01/26/rdc-pour-le-nouvel-elan-de-muzito-les-trois-ans-de-felix-tshisekedi-se-caracterisent-par
"RDC : Maître Hervé Diakiese dresse un « bilan famélique » de Tshisekedi - 26 janvier 2022
= https://iwebrdc.com/rdc-maitre-herve-diakiese-dresse-un-bilan-famelique-de-tshisekedi/
"3 ANS APRES , QUE RETENIR DU BILAN DE FELIX TSHISEKEDI ? | EDITION SPECIALE - 25 janv. 2022"
"BOSOLO NA POLITIK OFFICIELLE | 25 JAN | 3ANS DE FELIX TSHISEKEDI : UN BILAN CONCRET OU ABSTRAIT ?"
Compatriotiqueme!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
PARLONS ENCORE UNE FOIS ICI DE L’ÉTAT DE SIÈGE AU NORD KIVU ET EN ITURI ET DE L’ÉTAT DES VIOLENCES A L'EST DU PAYS !
Les 62 morts de Djugu ont été enterrés collectivement dans un quasi-anonymat national, pas un mot, pas un deuil officiel de la part des autorités centrales. Ente-temps des tueries continuent Ituri, l'état de siège prorogé automatiquement ne semble pas avoir inversé sensiblement leur course macabre. Nonobstant les assurances forcément peu convaincantes de l'armée et malgré la présence des troupes ougandaises et de la Monusco, les habitants sont fatigués de compter les cadavres. Les milices diaboliques comme les Codeco continuent de tuer ; au Nord Kivu les M23 ont fait leur retour tandis qu'au Sud Kivu les milices tutsi aidées par Kagame reviennent aussi en force pour leur œuvre destructrice...
A quand la paix à l'Est de notre pays, qu'a pu réussir le nouveau pouvoir depuis 3 ans qu'il est en place autant qu'on peut en faire le bilan ?
Compatriotiqueme!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Les 62 morts de Djugu ont été enterrés collectivement dans un quasi-anonymat national, pas un mot, pas un deuil officiel de la part des autorités centrales. Ente-temps des tueries continuent Ituri, l'état de siège prorogé automatiquement ne semble pas avoir inversé sensiblement leur course macabre. Nonobstant les assurances forcément peu convaincantes de l'armée et malgré la présence des troupes ougandaises et de la Monusco, les habitants sont fatigués de compter les cadavres. Les milices diaboliques comme les Codeco continuent de tuer ; au Nord Kivu les M23 ont fait leur retour tandis qu'au Sud Kivu les milices tutsi aidées par Kagame reviennent aussi en force pour leur œuvre destructrice...
A quand la paix à l'Est de notre pays, qu'a pu réussir le nouveau pouvoir depuis 3 ans qu'il est en place autant qu'on peut en faire le bilan ?
"Ituri : la situation sécuritaire reste « préoccupante » malgré l’état de siège, déplore la société civile - 08/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/08/actualite/securite/ituri-la-situation-securitaire-reste-preoccupante-malgre-letat-de
[Photo illustrative]Une vue aérienne du camp des déplacés de Roo en Ituri. Décembre 2021
Jean Claude Loky
Les organisations de la société civile jugent la situation sécuritaire « préoccupante » dans la province de l’Ituri. Elles l’ont fait savoir le lundi 7 février, lors d’une rencontre d’évaluation de la sécurité, depuis l’instauration de l’état de siège proclamé depuis le 6 mai 2021.
Selon ces organisations, les dernières semaines ont été marquées par la multiplicité des attaques, dont la plus meurtrière a visé le site des déplacés de Savo, sur le territoire de Djugu, le 1er février.
La société civile et l’Union des associations culturelles de l’Ituri (UNADI), pensent que l’Etat congolais a failli dans sa mission, celle de « protéger la population et ses biens ».
A l’exemple du massacre de soixante-trois personnes avec plusieurs blessés dans le camp des déplacés de Savo, qui reste un acte « inacceptable ». Ce genre de meurtres violent le droit international humanitaire, a déploré Dieudonné Losa, le coordonnateur de la société civile de l’Ituri.
Il en appelle ainsi au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
« Face à cette destruction de toute vie, nous demandons au Chef de l’Etat de descendre personnellement en Ituri pour apprécier la situation sécuritaire », a déclaré Dieudonné Losa.
Les autorités notent quant à elles une amélioration de la sécurité. Elles indiquent que des efforts entrepris sur le terrain pour pacifier des entités jadis occupées par des combattants ont apporté des fruits.
Le porte-parole de l’armée en Ituri, lieutenant Jules Ngongo, ajoute que ces efforts ont permis à la population de retourner dans leurs milieux respectifs :
« Le retour de la population dans leurs milieux d’origine, la reprise des activités socio-économiques et la reprise des activités dans les écoles et les hôpitaux, démontrent qu’il y a une amélioration de la situation sécuritaire ».
Pour certains observateurs, malgré les efforts fournis dans les opérations militaires et l’approche de sensibilisation, le pardon et l’amour mutuels entre les communautés restent l’une des voies pour une paix durable en Ituri.
" Ituri : Inhumation de 62 civils tués dans le site de déplacés de Plaine Savo ce vendredi - 04 Février 2022
= https://newscongo.news/article/Ituri---Inhumation-de-62-civils-tues-dans-le-site-de-deplaces-de-Plaine-Savo-ce-vendredi/2525
Les dépouilles mortelles/:copyright: Newscongo, NK
Au total, 62 civils tués par la milice CODECO au site de déplacés de Plaine Savo près de Bule dans le territoire de Djugu ont été inhumés ce vendredi 4 février 2022.
Plusieurs allocutions y ont été prononcées à cette occasion par des autorités tant civiles que militaires.
D'entre des jeux, Emmanuel Ndalo, président de ce site de vulnérables a affirmé qu'à la veille de cette attaque soit le lundi 31 janvier dernier, tous les services de sécurité dans la zone comme l'armée et la MONUSCO avaient été alertés mais en hélas, aucune anticipation n'a été prise.
Pour sa part, la structure des femmes, familles et enfants en Bule attend du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi la mutualisation des forces FARDC-UPDF endéans 48h, faute de quoi elles promettent se prendre en charge. Julie Malosi Love prévient les autorités sécuritaires sur le danger que court ce site une fois de plus.
La chambre du conseil Hema, elle, pense que c'est le moment d'entrer en contact avec la communauté internationale pour rechercher un avocat capable de demander la tribune des Nations-Unies afin que les membres de la communauté Hema s'exprime vu que l'état congolais ne dit rien à la face du monde.
Les communautés victimes des atrocités commises par les groupes armés en Ituri s'interrogent sur la question de savoir "qu'est-ce qui manquent aux autorités compétentes pour en finir avec les exactions ?"
Pour les associations culturelles pour le Développement de l'Ituri, "UNADI", cela constitue une honte de voir les civils tués en présence de la MONUSCO et de l'armée.
La Task force, une structure apolitique dépêchée en Ituri par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi a, elle aussi, indiqué que c'est une humiliation d'attendre une soixantaine de personnes être tuées en présence des autorités compétentes.
L'administrateur militaire du territoire de Djugu, représentant direct du gouverneur militaire lieutenant général Luboya N'kashama Johnny, épris d'émotion, pense qu'il est regrettable de voir que ces inciviques tournent leurs canons vers les sites des déplacés et les humanitaires.
Pour rappel, cette attaque ayant fait une soixantaine de morts au site de déplacés de Plaine Savo près de Bule en chefferie de Bahema Badjere dans le territoire de Djugu a été perpétrée dans la nuit du mardi au mercredi 02 février dernier
"Massacre de déplacés en Ituri (RDC): 62 morts, enterrement collectif - 04 fév 2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/massacre-de-deplaces-en-ituri-rdc-62-morts-enterrement-collectif-443430
Des civils et des volontaires de la Croix-Rouge placent le 4 février 2022 dans une fosse commune les cercueils de déplacés massacrés trois jours plus tôt par des miliciens dans le camp de la Plaine Savo, en République démocratique du Congo afp.com - JORKIM JOTHAM PITUWA, JORKIM JOTHAM PITUWA
Le massacre commis par des miliciens dans un camp de déplacés mardi soir en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a fait 62 morts, a annoncé vendredi un responsable local lors d'une cérémonie d'inhumation collective remplie de peine et de colère.
Cinquante-trois cercueils de différentes couleurs, alignés sur deux rangées, ont été enterrés dans une grande fosse creusée dans la terre ocre, dans l'enceinte même du site de Plaine Savo, attaqué mardi, a constaté un journaliste de l'AFP.
Neuf autres corps ont été récupérés par leurs familles et enterrés dans leurs villages d'origine, ont précisé sur place les organisateurs de la cérémonie.
De précédents bilans faisaient état de 52, 54, 56 morts, hommes, femmes et enfants, atrocement tués pour beaucoup à la machette, lors de ce nouveau carnage attribué à la milice Codeco (Coopérative pour le développement du Congo).
Celle-ci prétend défendre les intérêts de la communauté Lendu et attaque principalement la communauté Hema.
"Ils ont tué 62 personnes, dont 17 enfants, et blessé 46 autres déplacés", a déclaré Emmanuel Ndalo, président du site.
"Des victimes ont été découpées à la machette, les pieds et les mains coupés... C'est vraiment horrible ce que nous avons vécu", a-t-il ajouté, en demandant "une enquête d'urgence" et la protection du site par l'armée et les Casques bleus. Selon lui, plus de 40.000 personnes sont hébergées à la Plaine Savo.
Pendant la cérémonie, une foule de milliers de personnes, déplacés et villageois des environs, s'était rassemblée, des femmes en pleurs, des gens criant, demandant pourquoi on les avait "abandonnés"...
Plusieurs autres sites de déplacés, occupés par des villageois chassés de chez eux par de précédentes violences, ont été attaqués ces derniers mois dans cette province de l'Ituri, frontalière de l'Ouganda.
L'Ituri et la province voisine du Nord-Kivu sont placées depuis mai sous état de siège, une mesure exceptionnelle qui donne pleins pouvoirs à l'armée et à la police mais qui n'a pas permis jusqu'à présent de mettre fin aux exactions des groupes armés.
"Ituri: "Les victimes du récent massacre de Djugu enterrées dans l’indifférence totale des autorités" (Geneviève Inagosi) - 08.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99991_ituri_les_victimes_du_recent_massacre_de_djugu_enterrees_dans_l_indifference_totale_des_autorites_genevieve_inagosi.html
"« Nous avons perdu en un mois plus de 100 personnes, même pas un seul jour de deuil national ?... - 08.02.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100000_nous_avons_perdu_en_un_mois_plus_de_100_personnes_meme_pas_un_seul_jour_de_deuil_national_s_interroge_devos_kitoko.html
Devos Kitoko, secrétaire général de la formation politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), parti cher à l’opposant Martin Fayulu, est revenu sur le drame qui a coûté la vie à une vingtaine de personnes au marché Matadi-Kibala, dans la partie ouest de Kinshasa, lors d’une rencontre à Kinshasa le weekend dernier.
L’allié indéfectible de Martin Fayulu s’est indigné du silence du gouvernement en place qui n’a pas décrété de journée de deuil en dépit des évènements qui ont frappé la République.
« Nos mamans qui se sont réveillées pour aller vendre, le câble du courant s’est coupé et a tué 26 personnes », s’est indigné Devos Kitoko, avant de poursuivre : « Nous avons perdu en un mois plus de 100 personnes, même pas un seul jour de deuil national ? », s’est-il interrogé puis de faire observer une minute de silence en mémoire des victimes.
« Nous sommes dans la tristesse parce qu’en Ituri, dans le territoire de Djugu, nos frères et sœurs, nos papas, nos mamans et enfants, qui sont dans le camp de déplacés, ont été attaqués par les rebelles CODECO en plein état de siège. Ils ont tué 62 personnes, et pendant que 62 personnes sont mortes les ministres de Tshilombo [Félix Tshisekedi, ndlr] sont partis à Goma pour danser dans un concert », a-t-il fustigé.
Notons que 25 personnes ont perdu la vie suite à la rupture d’un câble de la SNEL, société nationale d’électricité, après une foudre en plein marché Matadi Kibala.
"RDC : "Pendant que 62 civils ont été tués en Ituri, les ministres de Tshisekedi sont partis à Goma pour danser dans un concert", (Devos Kitoko)
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/02/07/rdc-pendant-que-62-civils-ont-ete-tues-en-ituri-les-ministres-de-tshisekedi-sont-partis
= https://afrique.lalibre.be/67990/massacre-de-deplaces-en-ituri-rdc-62-morts-enterrement-collectif/
= https://www.rtbf.be/article/rdc-enterrement-collectif-des-62-personnes-decedees-suite-au-massacre-de-deplaces-en-ituri-10928550
"RDC : l’armée ougandaise bombarde les positions des ADF dans la forêt d’Irumu - 08/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/08/actualite/securite/rdc-larmee-ougandaise-bombarde-les-positions-des-adf-dans-la-foret
’armée ougandaise (UPDF) bombarde depuis ce mardi 8 février matin des positions retranchées des rebelles des ADF dans la forêt de Makolo-Makolo vers Zunguluka dans le territoire d’Irumu (Ituri). Selon plusieurs sources concordantes dans la région, des détonations d’armes lourdes sont entendues dans plusieurs localités au sud d’Irumu, où une certaine psychose a gagné la population. Le porte-parole de l’armée en Ituri confirme que ces bombardements entrent dans le cadre des opérations de mutualisation des forces entre les FARDC et l’UPDF contre les ADF.
Depuis 06 heures du matin, heure locale, les premières bombes tirées par l’armée ougandaise sont tombées dans la forêt de de Makolo-Makolo vers Zunguluku. Selon des sources concordantes, ces tirs sont lancés depuis le village de Rwebisengo vers Haibale de l’autre côté de la rivière Semuliki en Ouganda, vers la localisation des campements des ADF au sud d’Irumu.
Cette situation a créé une psychose parmi les populations de Boga, Tchabi et dans la région de Komanda, confirment les mêmes sources.
Dans une communication ce mardi matin à Bunia, le porte-parole de l’armée en Ituri, lieutenant Jules Ngongo, parle du début effectif des opérations conjointes FARDC-UPDF dans la province de l’Ituri. Il appelle la population au calme et à soutenir ces opérations, qui ont pour objectif de combattre les groupes armés, notamment les rebelles des ADF.
Pour le moment, aucun bilan de ces opérations n’est disponible.
Depuis le samedi 29 janvier dernier, des centaines d’éléments de l'armée ougandaise ont traversé la rivière Semuliki sur des barques fabriquées par eux-mêmes en direction de Burasi, chef-lieu de la chefferie de de Mitego en Ituri.
"Ituri : Jadis base de la milice CODECO, la colline de Uzi conquise par les casques bleus à Djugu - 7 février 2022 à
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/07/ituri-jadis-base-de-la-milice-codeco-la-colline-de-uzi-conquise-par-les-casques-bleus-a-djugu.html/103630/
"Beni: 6 civils tués à la machette dans une nouvelle attaque à Maleki - 5 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/05/beni-6-civils-tues-la-machette-dans-une-nouvelle-attaque-maleki
"RDC-ADF: trois morts dans une embuscade à Mukoko, village ayant connu les premières tueries de Beni il y a sept ans - 5 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/05/rdc-adf-trois-morts-dans-une-embuscade-mukoko-village-ayant-connu-les-premieres-tueries
" RDC : tuerie et explosion d'une bombe artisanale à Beni, les ADF accusés - 6 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/06/rdc-tuerie-et-explosion-dune-bombe-artisanale-beni-les-adf-accuses
"Beni : 4 morts dans une nouvelle attaque près de Mantumbi - 6 février 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/06/beni-4-morts-dans-une-nouvelle-attaque-pres-de-mantumbi
"RDC : Félix Tshisekedi proroge à nouveau l'état de siège en Ituri et au Nord-Kivu- 4 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/04/rdc-felix-tshisekedi-proroge-nouveau-letat-de-siege-en-ituri-et-au-nord-kivu
"Gouverneur militaire de l’Ituri après le massacre des déplacés : « Ce n’est pas une solution de tuer l’autre » - 6 février 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/06/gouverneur-militaire-de-lituri-apres-le-massacre-des-deplaces-ce-nest-pas-une-solution-de-tuer-lautre.html/103578/
"Ituri : Les FARDC renforcées en effectif dans plusieurs localités d’Irumu - 5 février 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/05/ituri-les-fardc-renforcees-en-effectif-dans-plusieurs-localites-dirumu.html/103449/
"RDC: 33 rebelles tués au Sud-Kivu, selon l'armée - 5 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/05/rdc-33-rebelles-tues-au-sud-kivu-selon-larmee
"RDC: l’armée affirme avoir tué une trentaine de combattants locaux et burundais dans les hauts plateaux d'Uvira - 5 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/05/rdc-larmee-affirme-avoir-tue-une-trentaine-de-combattants-locaux-et-burundais-dans-les
"RDC : les Codeco continuent de sévir en Ituri 6 7 février
"La population est fatiguée de compter les cadavres" (Dieudonne Lossa Dhekana)
= https://corbeaunews-centrafrique.org/rdc-les-codeco-continuent-de-sevir-en-ituri/
= https://www.dw.com/fr/la-population-est-fatigu%C3%A9e-de-compter-les-cadavres-dieudonne-lossa-dhekana/av-60690239?maca=fra-VAF_fr_iwacu_actualit%C3%A9_cb-10941-html-cb
Bangui ( République centrafricaine ) – Cinq jours après le massacre de 62 personnes en Ituri, la Monusco a lancé dimanche (06.02) une offensive contre les Codeco dans le territoire de Djugu pour déloger des milices qui planifiaient des attaques. .
Le 1er février, une soixantaine de personnes ont été massacrées sur un site de déplacés en Ituri, dans le nord-est de la RDC. Ce carnage est attribué aux Codeco, une milice communautaire qui sévit dans la région./////////////.
« La population est fatiguée de compter les cadavres, la population est fatiguée de fuir et devoir rester dans les sites de déplacés, » explique Dieudonne Lossa Dhekana, le coordinateur provincial de la société civile./////////////.
Il raconte que le 5 février, après les obsèques des victimes de la première attaque, une nouvelle incursion des Codeco a lieu le long du lac Albert. Les assaillants ont tué six personnes et ceux qui ont tenté de s’enfuir sont morts noyés dans le lac. A l’heure actuelle, les corps n’ont toujours pas pu être récupérés./////////////.
« Nous disons qu’il est temps que l’Etat arrête avec tous ces désordres qui sont commis par-ci, par-là, tous ces massacres en province de l’Ituri. L’Etat congolais, à travers les FARDC, doit mettre des moyens à la disposition de l’armée et ce même Etat doit faire régner l’ordre au sein des FARDC pour que cette histoire s’arrête. Sinon, on se rend compte que ce qui se passe en Ituri est devenu un fonds de commerce pour certaines autorités et même certains officiers militaires, » confie le membre de la société civile./////////////.
Recrudescence des violences/////////////.
Un commerce qui inquiéte les habitants de cette région placée sous état de siège. « Il n’y a eu aucune opération d’offensive menée par les militaires de l’État de siège depuis son instauration. L’armée utilise les membres du groupe d’autodéfense Zaïre pour mener ses actions. Ce groupe d’autodéfense a été créé pour lutter contre l’insécurité causée par les Codeco », témoigne un habitant de l’Ituri qui a requis l’anonymat de peur d’éventuels représailles. « Les animateurs de l’État de siège sont plus dans le commerce des minerais et des véhicules » que dans la protection des citoyens déplore-t-il./////////////.
Propos que réfute Jules Ngongo, le porte parole des opérations militaires en Ituri./////////////.
« Peut être que c’est une confusion, les forces armées n’ont pas eu mandat d’être dans les mines. Peut être qu’il s’agit de la police des mines, mais s’agissant des forces armées, c’est interdit. Il s’agit d’une instruction permanente, qu’aucun militaire des forces armées ne peut accéder ou se retrouver dans de telles zones. Et s’il y a un élément qui s’y retrouve, c’est une violation de consigne et ça nous en sommes conscient. C’est la raison pour laquelle, tous ceux qui sont dans des mines, où si nous retrouvons certains éléments incontrôlés ou indisciplinés, ils sont toute suite arrêtés, déférés à la justice où ils sont jugés et poursuivis pour violation des consignes, » explique le porte parole des opérations militaires en Ituri./////////////.
Ce dernier insiste sur le fait que « pour le moment les forces armées sont à leur poste de devoir et attaché à leur mission de protection des personnes et de leurs biens mais leur mission primordiale c’est de défendre l’intégrité du territoire national traquer les éléments négatifs en vue de restaurer l’autorité de l’état. « /////////////.
Quid des CODECO ?/////////////.
Quant aux revendications des Codeco, elles n’ont pas beaucoup évolué, souligne Xavier Macky. Il est directeur exécutif de l’organisation des droits humains Justice Plus./////////////.
« Il y a eu des accords unilatéraux de cessez-le-feu qui ont été signés par les groupes armés. Il y a eu certaines revendications notamment l’intégration dans l’armée, garantie de non-poursuite judiciaire, ce sont en gros les revendications qui étaient dans leur cahier des charges. Ils accusent les forces de sécurité d’être de connivence avec le groupe d’autodéfense Zaïre. Le mobile de toutes ces attaques n’est pas vraiment clair et on ne sait pas quelles sont les vraies revendications, » souligne Xavier Macky qui rappelle également le besoin urgent de mettre des moyens à disposition de l’armée pour pouvoir venir à bout de ces groupes armés et résoudre le problème sécuritaire qui prévaut dans la région./////////////.
Mécanismes de gestion des conflits/////////////.
Il y a plusieurs dimensions dont il faut tenir compte dans la résolution et la gestion des conflits explique pour sa part Kris Berwouts, analyse indépendant : il faut intégrer la société civile en mettant l’accent sur les dialogues entre les communautés et renforcer les autorités locales. Cependant, si l’on choisit la voie militaire, elle peut être utile à condition qu’elle soit bien menée./////////////.
Relire: Adolphe Agenonga : « Ce n’est pas la première attaque de ce genre » /////////////.
Etant donné ce qu’on voit sur le terrain, il y a de quoi s’inquiéter au vu de la situation actuelle au Nord Kivu et en Ituri. « Il n’est jamais facile de lire avec précision l’agenda des groupes armés. Je crois qu’ils sont beaucoup sous pression. Leur but premier est de se maintenir sur la carte, de faire preuve de leur capacité de nuisance. Je pense que c’est dans ce sens-là que l’on doit interpréter ce qui se passe » insiste Kris Berwouts.
= https://laprunellerdc.info/nord-kivu-constant-ndima-met-fin-aux-avantages-du-gouvernement-kasivita/
= https://acturdc.com/etat-de-siege-au-nord-kivu-un-autre-depute-provincial-aux-arrets/
= https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/rdc-en-ituri-sous-etat-de-siege-une-milice-fait-la-loi-sur-son-territoire-b3b2d27c2e10f0570299babc5a6bd121
= https://www.studiohirondellerdc.org/ngoma-ya-kongo/magazines/1037-apres-six-mois-d-etat-de-siege-le-nord-kivu-et-l-ituri-attendent-toujours-une-paix-durable.html
"« Ne pas organiser les élections dans le délai constitutionnel, sera le plus grand échec du Président Tshisekedi », Shekomba Okendhe - 06.02.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99930_ne_pas_organiser_les_elections_dans_le_delai_constitutionnel_sera_le_plus_grand_echec_du_president_tshisekedi_shekomba_okendhe.html
Compatriotiqueme!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
DES MOTS SUR NOS MAUX : LA GESTION ET LE BILAN DE TSHISEKEDI, L’ÉTAT DE SIÈGE, LES DÉTOURNEMENTS DE FONDS PUBLICS TOUJOURS ET ENCORE, L’ÉTAT DE L'OPPOSITION ET DE 'JK'...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
" RDC : pourquoi Félix Tshisekedi accentue la pression sur les Kabila - 11 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1311503/politique/rdc-pourquoi-felix-tshisekedi-accentue-la-pression-sur-les-kabila/
Zoé Kabila et son frère, l’ancien président Joseph Kabila. :copyright: Montage JA : AFP ; LUIS TATO/AFP
Après que le départ de Joseph Kabila en Afrique du Sud a été retardé par les services de renseignements, le passeport de son frère a été temporairement saisi. Un contexte tendu qui éclaire un peu plus la disgrâce de François Beya. Explications.
L’Agence nationale de renseignements (ANR), dirigée par Jean-Hervé Mbelu Biosha, a de nouveau ciblé un membre de la famille de l’ancien président. Le 9 février, à l’aéroport international de Kinshasa-Ndjili, Zoé Kabila a été empêché d’embarquer à bord d’un avion affrété par South African Airways. Il devait se rendre à Johannesburg, où résident son épouse et ses enfants et où séjourne son frère aîné depuis le 25 janvier. Contrairement aux rumeurs, il n’en a pas été débarqué.
Selon nos informations, un directeur de la Direction générale de migration (DGM), dirigée par Roland Kashwantale, a convoqué dans son bureau Zoé Kabila alors qu’il effectuait ses formalités et l’a informé qu’il ne pouvait pas voyager dans l’immédiat. Une instruction qui, a-t-il précisé, lui venait du numéro un de l’ANR. Selon les proches de Zoé Kabila, la DGM a alors saisi son passeport ordinaire – ce que celle-ci, contactée par Jeune Afrique, dément formellement.
Sentiment « anti-Kabila »
Il n’empêche que le lendemain, l’ex-gouverneur du Tanganyika s’est rendu dans les locaux des services de renseignements afin de connaître les raisons de cette procédure. L’ANR n’en a en effet rien laissé filtrer. Après un entretien avec Mbelu Biosha, il a fini par récupérer son document de voyage. « Il ne s’est rien dit de grave », a-t-il précisé à ses proches.
Fin janvier, c’est Joseph Kabila qui avait dû retarder son déplacement en Afrique du Sud. Comme l’avait révélé Jeune Afrique, l’ancien président n’avait été autorisé à décoller que le 25 janvier, soit quatre jours après avoir formulé sa demande auprès de l’ANR. Jean-Hervé Mbelu Biosha, qui rend directement compte à Félix Tshisekedi, accorde désormais les autorisations d’entrée ou de sortie du territoire aux jets privés – une prérogative encore dévolue, il y a quelques semaines, à François Beya, alors conseiller spécial en matière de sécurité du président. Selon nos informations, Kabila a obtenu dans la matinée du 11 février l’accord de l’Agence pour atterrir en RDC. Il devrait rentrer après avoir effectué un check-up médical et s’être inscrit en troisième cycle à l’Université de Johannesburg.À LIRERDC : dix choses à savoir sur François Beya, l’homme clé du système Tshisekedi
Dans l’entourage du chef de l’État, un sentiment anti-Kabila ne cesse d’enfler. Ses collaborateurs se questionnent beaucoup sur les fréquents voyages de l’ex-président en Afrique du Sud, où plusieurs de ses proches, dont son ancien conseiller diplomatique, Kikaya Bin Karubi, ont des attaches. Ils le soupçonnent fortement « de tout faire pour tenter de déstabiliser le régime. »
« La stratégie est de faire en sorte qu’il soit sur le qui-vive », confie une source proche du premier cercle présidentiel.Par ailleurs, les prises de position de François Beya dans la gestion du « cas Kabila », jugées trop favorables à ce dernier, auraient contribué à sa chute. Il entretenait des relations conflictuelles avec des membres influents du cabinet du président, dont le conseiller privé Fortunat Biselele. Mais les collaborateurs de Félix Tshisekedi estiment aussi qu’il est resté loyal à l’ancien chef de l’État, dont il est proche – il fut longtemps le patron de la DGM lorsque Kabila était au pouvoir.LES ENQUÊTEURS DISPOSENT D’INDICES SÉRIEUX ATTESTANT D’AGISSEMENTS CONTRE LA SÉCURITÉ NATIONALE
« On peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale. Les enquêtes se poursuivent », a précisé le porte-parole de la présidence au sujet de l’arrestation, le 5 février, de l’ex-« monsieur sécurité », toujours entendu par l’ANR.
Coïncidence ? Quelques jours auparavant, le 28 janvier, Félix Tshisekedi s’était entretenu avec Daleep Singh, le conseiller adjoint à la sécurité du président américain, Joe Biden.
Jaynet Kabila visée elle aussi
En octobre 2021, Zoé Kabila a par ailleurs rencontré des difficultés immobilières. Des éléments du bataillon de police militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avaient tenté, sans succès, d’évacuer un bâtiment de Kinshasa qui abrite Katanga Premier SARL, l’une de ses sociétés. L’ex-gouverneur disait en être le propriétaire, mais cet immeuble aurait été attribué à titre de logement de fonction au ministre de la Défense nationale, Gilbert Kabanda Kurhenga. En Afrique du Sud, il avait alors appelé à la rescousse sa sœur, la députée nationale Jaynet Kabila.
Et, en janvier 2020, la jumelle de Joseph Kabila avait été débarquée par un agent de la DGM d’un avion qui s’apprêtait à s’envoler pour… l’Afrique du Sud. Elle avait été soumise à un contrôle et à un interrogatoire de plusieurs minutes, avant que des officiers ne la raccompagnent à bord. L’agent qui avait procédé à cette interpellation avait été auditionné par le Conseil national de sécurité (CNS), alors coordonné par François Beya.
"Jules Alingete s’insurge contre les autorités publiques qui bloquent son action - 11.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100176_jules_alingete_s_insurge_contre_les_autorites_publiques_qui_bloquent_son_action.html
Dans une interview accordée à la presse, l’inspecteur des finances Jules Alingete a expliqué pourquoi il s’insurgeait contre les autorités publiques qui bloquent son action.
“La lutte contre l’impunité et le combat pour l’instauration de la bonne gouvernance dans notre pays est une vision personnelle du chef de l’Etat. Lorsque vous constatez qu’une autorité appelée à prendre des sanctions pour des actes de corruption, des présumés détournements ou des actes de megestion, tergiverse ou refuse, ça signifie clairement que cette autorité n’a pas la volonté d’accompagner le Chef de l’Etat ou elle refuse carrément d’accompagner le Chef de l’Etat", a-t-il dit.
Il continue : “les actes de corruption, les actes de détournement des deniers publics sont des actes qui plombent le progrès social de notre population. Et on ne peut être autorité et rester indifférente devant de telles situations qui sont déplorables.”
D’après le shérif financier, les complices de certains mandataires impliqués dans les affaires de détournements des deniers publics, sont dans des cabinets ministériels. C’est une prédation en bande organisée, a-t-il dénoncé.
"Des instructions sévères ont été prises pour la suspension des mandataires impliqués dans le détournement qui oppose l'IGF au ministère du Portefeuille - 13.02.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100218_des_instructions_severes_ont_ete_prises_pour_la_suspension_des_mandataires_impliques_dans_le_detournement_qui_oppose_l_igf_au_ministere_du_portefeuille.html
Les instructions "très fermes" viennent d'être données pour la suspension des mandataires impliqués dans le détournement qui ont fait polémique entre l'Inspection Générale des Finances et le ministère du Portefeuille. C'est ce qu'affirment des sources dignes de foi au niveau de la présidence de la République Démocratique du Congo.
Jules Alingete, Inspecteur général des finances dans une récente correspondance adressée au ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda l'avait appelé à la prise des dispositions sur quelques entreprises publiques au regard de la gravité des faits de mégestion constatés dans les enquêtes menées par l'Inspection générale des Finances (IGF).
Quelques jours passés, précisément le jeudi 10 février, Emmanuel Mbo et Jean Masumbuko, respectivement PCA et Directeur général de la Société Commerciale des Transports et Ports (l'ex-Onatra) ont été arrêtés. Ils sont accusés de "détournement des deniers publics, faux et usage de faux". Ce dossier d'arrestation fait suite à la demande de Jules Alingete.
Pour sa part, l'Inspecteur général des finances condamne certaines autorités du pays qu'il accuse d'entrave à la lutte contre l'impunité lancée par Félix Tshisekedi contre tous les détourneurs des deniers publics.
"Je refuse de faire des débats avec des autorités manifestement corrompues qui entravent la lutte contre l'impunité déclenchée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi", a-t-il écrit sur Twitter.
Notons que plusieurs enquêtes menées par l'IGF sur les entreprises publiques attendent jusque-là la prise des dispositions du ministère du Portefeuille au regard de la gravité des faits de mégestion constatés dans ses enquêtes. La ministre du Portefeuille Adèle Kayinda semble évoluer à pas des tortues sur ces différents dossiers. Ce qui a poussé Jules Alingete à monter au créneau pour dénoncer ce silence qui ne s'explique en plein régime de Félix Tshisekedi qui a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille.
Parmi les dossiers mentionnés par l'IGF, il y a : la gestion calamiteuse de la REGIDESO, la surfacturation des profilés métalliques à la SCTP (l'ex-Onatra), les observations définitives sur la gestion de la société COBIL SA ainsi que le rapport de contrôle de gestion de SONAHYDROC SA.
""Tout mandataire public coupable de corruption, détournement doit être déféré devant les instances judiciaires compétentes" (Ministre Adèle Kayinda - 13.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100217_tout_mandataire_public_coupable_de_corruption_detournement_doit_etre_defere_devant_les_instances_judiciaires_competentes_ministre_adele_kayinda.html
Adèle Kayinda Mahina, ministre du Portefeuille
La ministre du Portefeuille Adèle Kayinda Mahina, a fait savoir, dans un communiqué rendu public ce 12 février 2022, "...tout mandataire qui fait preuve de mégestion et que le détournement est avéré et certifié par les inspecteurs des finances doit être déféré devant les instances judiciaires compétentes sur le plan pénal et être suspendu sur le plan administratif pour faciliter les enquêtes pré-juridictionnelles”.
D’après ce même communiqué : “dès que la juridiction saisie établit les faits, l’incriminé doit restituer les fonds détournés, purger sa peine et perdre son mandat”.
Par ailleurs, la ministre du Portefeuille et son ministère ont réitéré leur engagement d’accompagner le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi dans sa lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics menée par le Gouvernement Sama Lukonde.
"Plus de 300 millions $ détournés au ministère de la Santé (Rapport IGF) - 13.02.2022,
= https://ouragan.cd/2022/02/sante-plus-de-300-millions-de-dollars-americains-detournes/
Encore un scandale. Des services du ministère de la Santé ont siphonné 300 millions de dollars américains.
La nouvelle a enflammé samedi 12 février 2022 les réseaux sociaux. Les conclusions de l’enquête ont été communiquées au ministre de la Santé publique, hygiène et prévention pour compétence au niveau administratif, indique le cabinet de Mbungani.
Les investigations ont menées par l’IGF à la demande du ministre de la Santé lui-même. Pour M. Mbungani, il s’agissait de s’assurer de la transparence et l’orthodoxie financière des fonds publics affectés pour la réalisation des différents projets de son ministère. Dr Jean-Jacques Mbungani voulait voir clair sur la gestion de directions et programmes de son département. Depuis quelques mois, les inspecteurs de l’IGF se sont mis à l’œuvre. Ils ont fouillé et découvert les malversations dans les différents programmes et directions du ministère de la Santé.
Aussitôt arrivé à la tête du ministère de la Santé publique, Mbungani avait invité l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete à auditer plus de 50 programmes et directions sous sa tutelle. Et d’après le rapport transmis au ministre par l’IGF, quatre programmes sont cités d’être à la base de détournement de plusieurs millions des dollars américains, soit plus de 300 millions.
Saisi officiellement des conclusions de ce rapport à la veille de sa mission officielle dans la province du Sud-Ubangi, le numéro un de la Santé publique ne prendra des sanctions administratives nécessaires contre les présumés auteurs de ces détournements qu’à son retour de sa mission au Sud-Ubangi, confirme son service de communication. Entre-temps, les instances judiciaires doivent se saisir du dossier.
"« Il ne sert à rien de contrôler s’il n’y a pas de sanction… » (Jules Alingete) - 11.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100166_il_ne_sert_a_rien_de_controler_s_il_n_y_a_pas_de_sanction_jules_alingete.html
L’Inspecteur Général et Chef de Service à l’Inspection Générale des Finances (IGF), Jules Alingete, est monté au créneau, à travers une interview accordée à un média de la place, pour fustiger la passivité des autorités compétentes face à certains dossiers de corruption et détournement.
À l’en croire, le contrôle perd de sa saveur au moment où il ne fait l’objet d’aucune sanction.
« Il ne sert à rien de faire le contrôle s’il n’y a pas de sanction, le contrôleur risque de se décourager. Il faut des sanctions négatives et positives », dit le patron de l’IGF Jules Alingete Key.
Ses propos font suite aux différents rapports de l’IGF établissants corruption, détournement et megestion dans le chef de certains responsables des entreprises publiques.
Dans ce même registre des sanctions, il sied de noter que, le Procureur Général Bonheur Luntaka de la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe vient de mettre aux arrêts le Directeur Général et PCA de la SCTP (Ex-Onatra) à la demande de l’IGF pour surfacturation dans le dossier IMD-SCPT.
"L'ACAJ appelle la justice à traquer tous les complices du DG et PCA de la SCPT qui ont participé à la tentative de détournement d'au moins 7 millions USD- 11.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100161_l_acaj_appelle_la_justice_a_traquer_tous_les_complices_du_dg_et_pca_de_la_scpt_qui_ont_participe_a_la_tentative_de_detournement_d_au_moins_7_millions_usd.html
L'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ) appelle la justice à traquer tous les complices cités dans le dossier du détournement d'au moins 7 millions USD à la Société Commerciale des Transports et Ports (SCTP-l'ex ONATRA).
C'est depuis le jeudi 10 février qu'Emmanuel Mbo et Jean Masumbuko, respectivement PCA et Directeur général de la Société Commerciale des Transports et Ports (l'ex-ONATRA) sont aux arrêts. Ils sont accusés de "détournement des deniers publics, faux et usage de faux".
Georges Kapiamba, coordonnateur de l'ACAJ explique que le DG et PCA aux arrêts, avaient tenté de surfacturer un contrat de la SCPT avec la société IMD de 2 millions USD à 7 millions USD. Alors que pareil montant, selon Georges Kapiamba, relève de la compétence de l'Assemblée générale.
"La société IMD avait signé il y a quelques années un contrat avec la SCTP pour lui fournir certains matériels. Ce contrat portait sur un montant estimé à 2 millions USD. Par la suite, la société va revenir pour dire qu'elle a connu des dommages à cause de la non exécution des obligations qui incombaient à l'ex-Onatra. Ils vont s'arranger pour faire passer le montant d'abord de 2 millions à 5 millions USD, par la suite de 5 millions USD à 7 millions USD sans fondements justifiés et justifiables. Tout en sachant aussi que pareil montant ne peut être décidé que par l'Assemblée générale. Ce montant n'est pas de la compétence du Comité de gestion, moins encore du Conseil d'administration", explique Georges Kapiamba.
A cet effet, le coordonnateur de l'ACAJ appelle la justice à approfondir les enquêtes jusqu'à traquer si possible tous les complices dans cette affaire.
"Nous demandons à ce que l'enquête judiciaire soit approfondie et que les auteurs des faits et leurs complices soient traduits devant un juge compétent conformément aux lois de la République. Les gestionnaires des établissements publics doivent savoir qu'il n'est plus question de monter des coups en RDC contre les finances de l'Etat ou les biens de l'Etat. Les ONG et les citoyens sont mobilisés pour détecter ce genre des actes, de collecter toutes les preuves pour les porter à la connaissance des organes de contrôle tels que l'IGF, la CENAREF et la Cours des comptes. Ce, afin que les auteurs et leurs complices soient chatillés sévèrement", a-t-il dit.
Notons que l'arrestation de ces personnalités de la SCTP fait suite à la récente correspondance de Jules Alingete au ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda exigeant la prise des dispositions sur quelques entreprises publiques au regard de la gravité des faits de mégestion constatés dans les enquêtes menées par l'Inspection générale des Finances (IGF).
" « Aucun investisseur sérieux ne s’aventura en RDC tant que la corruption y étendra ses tentacules » - Business Finances - 11.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100159_aucun_investisseur_serieux_ne_s_aventura_en_rdc_tant_que_la_corruption_y_etendra_ses_tentacules.html
La RDC et les Nations Unies ont adopté le 3 février 2002 un programme conjoint dont l’un des aspects est la lutte anticorruption. Ce programme vise notamment à accompagner les progrès dans le renforcement de l’État de droit ainsi que les réformes en matière de gouvernance et de lutte contre l’impunité. Les Congolais demandent à voir.
Rose Mutombo, ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux, jure la main sur le cœur : « Lorsque l’engagement politique est associé à un appui technique, il y a moyen de faire triompher la justice et d’établir des institutions fortes pour une paix durable, ce dont la République démocratique du Congo a besoin. » Voilà ce qui est bien dit. Et de rappeler que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président de la République, a placé la lutte contre la corruption au centre de son mandat. D’où des « mesures urgentes, essentielles et plus efficaces » doivent être prises pour juguler ce fléau qui gangrène la société congolaise.
Rose Mutombo, ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux
Par ailleurs, le gouvernement de Sama Lukonde a inscrit la lutte contre la corruption et les crimes économiques comme l’un des piliers de son programme d’actions, convaincu qu’aucun effort de développement n’est possible dans un environnement corrompu. Pour lier l’acte à la parole, la ministre de la Justice et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) avaient signé, en juillet 2021, pour une période de 4 ans, le projet d’appui à la lutte contre la corruption.
C’est un programme exécuté par le ministère de la Justice en collaboration avec le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le Parlement, la Cour des comptes, le Conseil économique et social, l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF), l’Observatoire de surveillance de la corruption et de l’éthique professionnelle (OCEP) et des organisations de la société civile.
Se félicitant de la validation de ce programme conjoint avec les Nations Unies, Rose Mutombo insiste, cependant, sur « la nécessité d’une collaboration transparente ainsi que d’une coordination structurée » des activités des structures nationales de lutte anticorruption (CENAREF, APLC, OCEP). Pour cette dame issue du mouvement associatif de défense des droits des femmes, « il est indispensable que toutes les parties prenantes travaillent en synergie ».
Pour la majorité des Congolais, tout cela ne relève que de discours politique. Le travail à faire est immense et aucun esprit sensé dans le pays ne voie une lueur pointée à l’horizon. Des propos recueillis par ci et par là dénotent strictement une absence de réelle volonté politique et le discours politique, en particulier, il est connoté au sens de la propagande politique, et donc ne vaut que pour l’affichage.
Dans le peloton de queue
Pour preuve, le pays demeure dans le rang des 27 pays ayant enregistré des scores « historiquement bas » sur la dernière décennie selon l’indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency international. La RDC est 169è sur 180 pays les plus corrompus au monde dans le classement 2021 publié le 25 janvier dernier par l’ONG internationale.
Même si l’APLC, un service technique rattaché à la présidence de la République, se réjouit que la RDC gagne une place de plus, avec un score de 19 sur 100, contre 18 sur 100 l’année d’avant, des ONG, comme la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO), sont plutôt inquiètent de la situation. Pourquoi ? D’après eux, la position de la RDC sur ce classement a un effet réel sur la démocratie, le respect des droits de l’homme, le climat des affaires ainsi que sur les investissements étrangers en RDC.
La RDC se trouve parmi les 131 pays qui n’ont pas réalisé des progrès significatifs dans la lutte contre la corruption au cours de la dernière décennie d’après Transparency International. En décembre 2021, l’APLC a fait valider la stratégie nationale de lutte anticorruption et des mesures anticorruption à différents niveaux. Le constat est que les mesures efficaces pour juguler la corruption en RDC font défaut. Et c’est l’image du pays qui en pâtit.
Très souvent, la lutte contre la pieuvre s’apparente à une politique spectacle, dont l’effet demeure souvent de surface. Sans réelle volonté politique, difficile de venir à bout de mauvaises pratiques qui gangrènent l’administration et la justice. Il y a un problème.
Phénomène multiforme, la corruption est un problème majeur dans le pays, surtout pour les entrepreneurs. En 2008, le gouvernement avait lancé la campagne baptisée « Tolérance zéro », puis relancée en 2010. Force est de constater que dans ses deux versions, cette campagne n’a pas atteint ses objectifs, alors qu’elle avait pourtant suscité pas mal d’espoirs dans la population, notamment dans sa première phase avec des sanctions présidentielles de révocation et/ou suspension contre les mandataires dans les entreprises publiques et les fonctionnaires accusés de corruption.
Dans le cadre de cette opération « manu pulite », le procureur général de la République avait demandé la levée de l’immunité parlementaire en vue de poursuites contre douze députés soupçonnés d’avoir été corrompus alors qu’ils enquêtaient sur un « scandale financier » à la Direction générale des impôts (DGI). Des patrons des entreprises privées qui avaient bénéficié de marchés publics, notamment pour la réhabilitation des routes, étaient également sur la sellette.
Malgré les différents mécanismes de lutte et les « bonnes intentions » au sommet de l’État, la corruption se développe comme une hydre, c’est-à-dire un mal qu’on ne peut pas maîtriser. Elle est même devenue un « sport national » par manque de « volonté politique » pour l’éradiquer sinon réduire son impact sur la société. En 2010, le gouvernement avait décidé de mettre en œuvre pas moins de 45 mesures pour lutter contre la corruption (codes minier et forestier, processus de Kimberley…). Pour la majorité des investisseurs, les processus d’attribution des marchés publics, par exemple, demeurent encore trop peu transparents et sont encore un terrain propice pour le développement de la corruption et du trafic d’influence.
Arrêter la corruption ?
Des rapports des ONG sur la corruption en RDC ne laissent entrevoir aucun progrès en matière de lutte anticorruption. Au contraire, ils dénoncent le dysfonctionnement du secteur judiciaire qui a fait que même les gens qui sont attrapés la main dans le sac peuvent s’en tirer à très peu de frais. Pourtant, la justice a une fonction de régulation économique essentielle et constitue, de ce fait, un vecteur capital de développement économique et social.
Or, la justice est le parent pauvre de trois pouvoirs constitutionnels sur lesquels reposent l’État et la démocratie en RDC. Elle se caractérise par des dysfonctionnements importants. Par exemple, le nombre réduit de tribunaux de commerce et une corruption omniprésente rendent l’accès à la justice problématique pour les investisseurs, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent de loin la majorité des entreprises nationales.
La question de l’indépendance de la justice reste posée. La population en général et les entrepreneurs en particulier font très peu confiance au système judiciaire. Il y a quelques années, les sociétés, tout comme l’État lui-même, étaient systématiquement condamnés à des lourdes amendes à chaque fois qu’elles étaient en procès contre les tiers devant les cours et tribunaux. À l’époque, bien des sociétés ont été forcées de fermer, dépitées par des décisions de justice. En son temps, la FEC avait dénoncé cet « acharnement » des juges sur les sociétés, qui avait l’air de tout sauf de l’indépendance de la justice. Certains chefs d’entreprises sont allés jusqu’à accuser des juges de corruption et de complicité avec les avocats.
"SCTP: le PCA et le DG transférés à Makala - 11.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100164_sctp_le_pca_et_le_dg_transferes_a_makala.html
"RDC : La BCC annonce avoir pris acte de la désignation du nouveau staff d’Afriland First Bank - 5 février 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/05/rdc-la-bcc-annonce-avoir-pris-acte-de-la-designation-du-nouveau-staff-dafriland-first-bank.html/103486/
"RDC/Afriland First Bank : Le PCA démissionne sur fond de tensions internes - 5 février 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/05/rdc-afriland-first-bank-le-pca-demissionne-sur-fond-de-tensions-internes.html/103444
"RDC : « Félix Tshisekedi face aux démons de la branche Exécutive » (Dr.Flavien Shirandi.,PhD) - 10 février 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/10/rdc-felix-tshisekedi-face-aux-demons-de-la-branche-executive-dr-flavien-shirandi-phd.html/103852/
Dans une interview exclusive accordée à POLITICO.CD ce mercredi 10 février 2022, Le Consultant Politique, Professeur et Leadership Strategist, le Dr Flavien Shirandi PhD, livre sans mâcher, ses impressions sur les « réels » défis du Président Tshisekedi avant la fin de son mandat. Selon lui, il ne fait l’ombre d’aucun doute que le Chef de l’Etat fait face « aux démons de la branche Exécutive ».
« Félix Tshisekedi est face aux démons de la branche Exécutive. De sa prise du pouvoir à la coalition FCC-CACH et de leur séparation, la pandémie du Coronavirus, l’arrestation de Vital Kamerhe à cause du projet 100 jours qui était un échec, la mort du Général Kahimbi, les décès successifs à la Présidence, les scandales de certains conseillers du Président sur les réseaux sociaux, l’assassinat de l’ambassadeur Italien en RDC ou encore, l’éruption volcanique du Nyirangongo dans le Nord-Kivu, etc. Nous réalisons que le Président a à faire avec des démons visibles et invisibles », a-t-il dit.
Pour lui, le Président de la République ne doit pas se laisser faire bien que le combat est réel. Il ajoute, par ailleurs, que Félix Tshisekedi en tant que leader, est au stade où il doit faire une introspection ou une évaluation générale afin de connaître la nature du problème qui entrave l’application ou la bonne marche du pays.
De ce fait, poursuit-il, le Président de la République doit préciser clairement sa vision afin de savoir là où il amène le pays. Une vision qui n’est pas claire, d’après lui, amène le peuple dans la perdition.
Prenant le cas du drame survenu au marché Matadi Kibala, le consultant Politique, Dr Flavien Shirandi.,PhD pense que cette catastrophe pouvait également être évitée si le Gouverneur de la ville de Kinshasa et les ministres concernés avaient rempli leurs tâches.
« Il a fallu qu’un drame s’y abatte pour que des dispositions soient prises alors que le Président de la République avait déjà exigé lors du 35è Conseil des ministres qu’une attention particulière soit accordée à cette affaire mais il a encore fait face aux démons de la branche Exécutive. C’est déplorable ! 28 jours après le Conseil des ministres, pas d’exécution. Malgré que le gouvernement a fait croire qu’après cette réunion, il avait commencé à travailler pour la délocalisation de ce marché. ».
Et de poursuivre : « On se pose la question, quels sont les ministères chargés de faciliter ou résoudre ce problème ? Certains parmi les Warriors exposent leurs incompétences sans savoir que l’exécution est le baromètre du leadership exécutif comme le dit Larry Bossidy et Ram Charan : “Exécution is the discipline of getting things done”, en français, l’exécution est la discipline de faire immédiatement la chose. On aurait pu éviter cela également si le Gouverneur de la ville avait fait son travail, comme l’ont indiqué vos médias. » a-t-il déploré.
Le consultant Politique, Dr Flavien Shirandi.,PhD, affirme ignorer les raisons qui ont fait à ce que le gouvernement n’exécute sur le champ cette instruction du Président de la République.
« Cependant la question demeure : pourquoi le gouvernement n’a pas été prompt à exécuter cette directive du Chef de l’État ? Nous ne saurions le dire. Devrons-nous attendre un autre gouvernement ? Et après cet incident tragique, aucune tête n’est tombée, les gouvernants continuent avec leurs vies comme si rien n’a eu lieu ? », s’interroge le Dr Flavien Shirandi.,PhD.
Pour ce qui est du dossier RAM, il a fait savoir qu’il n’est ni un impôt moins encore une taxe vu qu’il n’a pas été adopté par l’Assemblée nationale bien qu’il continue à « appauvrir » la population. D’après le Dr Flavien Shirandi.,PhD., le RAM est un démon que le Chef de l’État doit vaincre pour non seulement montrer qu’il se soucie de la population mais également pour ne pas perdre les élections en 2023. Il pense que le socle de la philosophie politique de Félix Tshisekedi devrait être le social du peuple.
L’organisation des élections, un autre démon à vaincre par Félix Tshisekedi
Le Dr Flavien Shirandi., PhD, Consultant Politique, estime par ailleurs que les élections font parties des tests pour le Chef de l’État car ce sont les attentes de la communauté tant nationale qu’internationale.
« Et ces élections doivent être crédibles et transparentes surtout quand on sait que le pays en est à sa quatrième phase d’organisation. Nous avons tous suivi les craintes exprimées par le Président de la CENI Denis Kadima sur la tenue des élections. », a-t-il dit.
Pour lui, recourir aux dons venant de l’extérieur et qui par la suite seront remboursés, ne profiteront pas au mandat de Félix Tshisekedi et à la RDC.
« Maintenant, une question se pose : les élections auront-elles bel et bien lieu ? Dans ce cas de figure et sans être pessimiste rien de l’augure sauf si le pays recourait à des dons extérieurs qui en réalité sont des prêts à rembourser. Et cela ne sera pas une bonne chose pour la mandature du Chef de l’Etat et le pays. », pense-t-il.
En outre, le Consultant Politique, le professeur et le leadership strategist Dr Flavien Shirandi., PhD souligne qu’aucun pays au monde s’est développé grâce aux dons. Car, poursuit-il, les élections doivent faire l’object d’une prévision budgétaire et d’une discipline du leadership.
Pour la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, il pense que Félix Tshisekedi a hérité d’un combat réel.
« Que dirons-nous de la situation de l’Est du Congo qui est un démon qui a duré pendant des années ? Le Chef de l’État a hérité d’un combat réel. Où sommes-nous avec sa solution de l’état de siège ? Est-il possible que le ministre warrior de l’intérieur et les gouverneurs militaires de ces régions essayent d’éclairer la population ? Comment les ADF sont vaincus en considérant le fait que l’état de siège a été renouvelé déjà plus de 10 fois. », se questionne-il.
En ce qui concerne la relation entre la RDC et le Rwanda, le leadership strategist Dr Flavien Shirandi., PhD, estime que c’est un géant démon.
« Faut-il une diplomatie d’harmonie avec le Rwanda ? Certes les pays voisins doivent vivre en paix mais savons-nous les intentions de nos voisins ? Pendant que le Président Kagame devant son parlement, sans honte ni gêne, avec une confiance ferme dit : » Nous ne souhaitons jamais l’insécurité chez nos voisins mais celui qui nous le fera, aura notre armée sur son chemin. Nous sommes un petit pays et notre stratégie c’est étouffer toute menace partout où elle prendrait forme, et nous avons une armée pour ça ». », se questionne-t-il.
« Enfin, on se pose la question, quel genre du leadership faut-il en RDC pour résister à certaines caprices de la politique Rwandaise vis à vis de la RDC ? Comme nous le savons, le Rwanda a aujourd’hui le marché de l’Or et une raffinerie pour traiter les minerais de la RDC. Sans oublier le propos arrogant de son ambassadeur en RDC qui ne reconnaît aucune responsabilité du Rwanda dans le massacre et l’instabilité sécuritaire de l’Est de la RDC. », a déclaré ce Consultant politique avant d’ajouter : « Vraiment un démon géant à vaincre. ».
Félix Tshisekedi combat également des démons internes
En ce qui concerne le dossier de Jean-Marc Kabund, le Dr Flavien Shirandi.,PhD estime qu’il faut retenir deux choses. D’une part, l’opposition de Kabund à l’institution Président de la République, et d’autre part, les démons que Félix Tshisekedi doit vaincre à l’interne.
« Un royaume qui est divisé en soi ne peut pas subsister. Jean-Marc Kabund, qui était le président a.i de L’UPDS, parti présidentiel, a, pour des raisons connues et non connues, tenu tête au pouvoir qui est le Président de la République et qui contrôle la branche Exécutive. Et cela a entraîné une tension interne dans la famille politique du Chef de l’État mais aussi des conséquences dont nous connaissons. », a-t-il déclaré.
Le sort de Jean-Marc Kabund ou encore de Vital Kamerhe, selon le Dr Flavien Shirandi., PhD, est un message « fort » que le Président de la République a lancé aux membres de son parti politique (UDPS) mais notamment à toutes les composantes de l’Union Sacrée voire l’opposition sur son autorité. Comme on le dit en anglais, poursuit le Dr Flavien Shirandi.,PhD que Félix Tshisekedi est « the only sheriff in town », donc le seul chef. De ce fait, il a fait savoir qu’il craint que cela ne conduit à un pouvoir autocratique.
En parlant du dossier de François Beya, le Dr Flavien Shirandi.,PhD pense que c’était plutôt au bureau de l’ANR donc à Hervé Mbuyi de communiquer pour calmer les esprits du peuple vu qu’il a connaissance de ce qui se passe et non au porte-parole du Président.
« Sans aucune spéculation, on doit se poser une question. Mr Beya, ayant fait un parcours avec Mobutu, avec Kabila fils et Tshisekedi, s’il veut faire un coup d’état comme certains le dit, laissera-t-il des traces pour qu’une agence comme l’ANR les découvre ? Et resterai-il calmement chez lui à la maison malgré que sa santé n’était pas aussi bonne ? On sait aussi que l’ANR ne peut pas arrêter une si grande personalité du pays et la bloquer de la sorte, pendant plus de 72 heures, sans détenir certains éléments qui incrimine le concerné. », a-t-il expliqué.
Pour clore, il estime qu’il est facile de comprendre que l’affaire François Beya est complexe et que seul le temps aidera la population a voir claire.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
PARADOXAL ? DU RIFIFI ENTRE LA CENI DE TSHISEKEDI ET DE KADIMA AVEC LE MÊME ÉTAT REPRÉSENTE PAR LE GOUVERNEMENT ! UNE GUERRE PLUS QUE FEUTRÉE OPPOSE LA CENI AU GOUVERNEMENT MAIS QUELLE EST SA VÉRITÉ, QUI CROIRE OU PLUTÔT QUI PARLE JUSTE DANS LES PRISES DE POSITION QUASI CONTRADICTOIRES ENTRE KAZADI ET KADIMA ?
La querelle partie des prétendues surfacturations de la Ceni se situerait entre le Président de la CENI qui jure n’avoir reçu aucun kopeck pour les préparatifs des élections et le ministre des Finances qui jure l’exact contraire a main sur le cœur, égrenant au passage son chapelet des décaissements du Trésor au bénéfice de la CENI. Qui croire ? Il y est en fait question du degré d'indépendance et d'autonomie financière à accorder à la Ceni et quelque part de la mutualisation oui ou non des activités de la Ceni et du Gouvernement. Et voilà la fatshisphère s'empoigner sur un reste d'éthique qui interdit même son frère de malversations financières (surfacturations) à son profit immédiat...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
La querelle partie des prétendues surfacturations de la Ceni se situerait entre le Président de la CENI qui jure n’avoir reçu aucun kopeck pour les préparatifs des élections et le ministre des Finances qui jure l’exact contraire a main sur le cœur, égrenant au passage son chapelet des décaissements du Trésor au bénéfice de la CENI. Qui croire ? Il y est en fait question du degré d'indépendance et d'autonomie financière à accorder à la Ceni et quelque part de la mutualisation oui ou non des activités de la Ceni et du Gouvernement. Et voilà la fatshisphère s'empoigner sur un reste d'éthique qui interdit même son frère de malversations financières (surfacturations) à son profit immédiat...
"La CENI plaide pour son autonomie financière afin de mener à bien sa mission - 16/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/16/actualite/politique/la-ceni-plaide-pour-son-autonomie-financiere-afin-de-mener-bien-sa
La Commission électorale nationale indépendante(CENI) plaide et insiste pour son autonomie financière et son indépendance vis-à-vis du gouvernement. Elle l’a fait savoir lors de la publication du calendrier de l’élection du Gouverneur et du Vice-gouverneur de la province du Sankuru mardi 15 février. Le rapporteur de la CENI, Patricia Nseya a présenté ce calendrier, réaménagé, au cours d’un point de presse organisé au siège de la centrale électorale à Kinshasa.Selon ce nouveau agenda, cette élection se déroulera le 16 avril 2022 .
Outre la publication dudit calendrier, Patricia Nseya a réagi à quelques questions d’actualité liées aux élections. Elle a précisé que « la CENI ne va pas se livrer au jeu de ping-pong avec les membres du gouvernement. Car, la centrale électorale a une feuille de route qu'elle doit suivre pour respecter le timing constitutionnel des élections de 2023 ».
Elle a martelé que l'indépendance de la Ceni est conforme aux articles 6 et 44 de sa loi organique. Son autonomie administrative et financière est encore indiquée à l’article 84 de son règlement intérieur.
S'agissant de la mutualisation des opérations d’identification de la population, enrôlement des électeurs et recensement, le rapporteur de la CENI a déclaré qu’au « regard de leur feuille de route et des contraintes, s'il faut s'en tenir à cette mutualisation, c'est fort possible que l’on soit en retard avec les élections ».
Concernant la surfacturation qu’aurait opérée la CENI dans le dossier d’achat des véhicules de ses nouveaux mandataires, Patricia Nseya s’est dite surprise :
« Je me demande ce que cela signifie. Car depuis notre investiture et la remise-reprise jusqu’au moment où je vous parle, tous les membres de la CENI utilisent leurs véhicules personnels. Et pour le proforma que nous avions déposé au ministère des finances, le ministre peut vérifier les tarifs à CFAO, qui est une société sérieuse connue de tous »
= = https://www.mediacongo.net/article-actualite-100379_elections_2023_la_ceni_recadre_kazadi_et_reclame_son_autonomie_financiere.html
"Surfacturation pour l’achat de véhicules/RDC : la CENI rejette en bloc toutes les accusations - 17 février 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/17/a-la-une/surfacturation-pour-lachat-de-vehicules-rdc-la-ceni-rejette-en-bloc-toutes-les-accusations/
Non. La CENI n’a pas recouru à la surfacturation pour l’achat de véhicules des membres de son bureau. Devant la presse mardi 15 février 2022 à Kinshasa, en RD Congo, Patricia Nseya, rapporteur de la Centrale électorale, a éclairé la lanterne quant à cette histoire qui fait couler beaucoup d’encres. Pour ce faire, la voix autorisée de cet organe d’appui à la démocratie a demandé aux ‘’détracteurs’’ d’aller vérifier les prix des véhicules auprès du groupe CFAO.
Mardi dernier, le Rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya, a présenté le calendrier réaménagé de l’élection des Gouverneur et Vice-Gouverneur de la province du Sankuru. C’était au cours d’un point de presse organisé au siège de la CENI. Selon le porte-parole de la CENI, cette élection se déroulera donc le 16 avril prochain.
Outre la publication dudit calendrier, Mme le Rapporteur a réagi aux questions d’actualité liées au processus électoral en cours. D’entrée de jeu, Mme le Rapporteur a précisé que «la Ceni ne va pas se livrer au jeu de ping-pong avec les membres du gouvernement». Car, dit-elle, ‘’la Centrale électorale a une feuille de route qu’elle doit suivre pour respecter le timing constitutionnel des élections de 2023’’.
Sur la prétendue surfacturation qu’aurait opérée la CENI, elle n’a pas non plus mâché ses mots. «Je me demande ce que cela signifie. Car depuis notre investiture et la remise-reprise jusqu’au moment où je vous parle, tous les membres de la CENI utilisent leurs véhicules personnels. Et pour le pro-forma que nous avions déposé au Ministère des finances, le ministre peut vérifier les tarifs à CFAO, qui est une société sérieuse connue de tous», lâche-t-elle.
Cette réaction du bureau de la CENI fait suite à la polémique suscitée après la sortie médiatique du ministre des Finances, Nicolas Kazadi. Répondant à une question d’un confrère, il avait estimé que le coût des véhicules des membres de la CENI proposé par la Centrale Electorale était trop élevé, allant jusqu’à parler d’une surfacturation de prix, 30 à 40 fois supérieur au prix réel. Le ministre des Finances avait, par la même occasion, sollicité l’intervention de l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour voir clair sur la gestion des fonds mis à la disposition de cette institution d’appui à la démocratie.
Selon Mme le Rapporteur, ‘’ce sujet intervient suite à la réclamation de notre autonomie administrative et financière, parce que nous voulons être réellement indépendant’’.[/h3]
En ce qui concerne l’IGF, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima dit ne pas craindre un quelconque contrôle de l’IGF au sein de la CENI, si cela s’impose car, selon lui, la centrale électorale n’est redevable que devant le parlement et la Cour des Comptes.
Denis Kadima informe que parmi les réformes jusque-là engagées par la CENI depuis son arrivée, il y a la mise en place d’une unité d’audit interne et d’une cellule de gestion des projets et de passation des marchés publics.
"A quelle vérité se vouer ? - 17/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/a-quelle-verite-se-vouer-2
Vraie polémique ? Vraie fausse polémique ? Fausse vraie polémique ? Des questions en mode « tour de Babel » que des Congolais se posent à brûle-pourpoint au point d’y perdre leur latin ou – tropicalisation oblige- leur tshiluba, kikongo swahili ou lingala. Et même de perdre le nord. Il y a de quoi.
Entre le Président de la CENI qui jure ses grands dieux n’avoir pas reçu un kopeck pour les préparatifs des élections et le ministre des Finances qui jure l’exact contraire la main sur le cœur, qui croire ?
Qui dit vrai dans ce « pièce contre pièce » ubuesque ? Est-ce Denis Kadima Kazadi, produit des confessions religieuses ou Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, argentier national ? Adossé aux pasteurs qui l’ont béni, le premier y va de son « en vérité, en vérité je vous le dis : je n’ai rien reçu du gouvernement« . Chiffres en bandoulière, le second égrène le chapelet des décaissements du Trésor public au profit de la CENI. Non sans intenter au passage un procès en « tentative d’indélicatesse » contre l’équipe du « frère » Kadima.
A écouter le ministre des Finances avec des oreillettes très zaïro-congolaises, les nouveaux membres du bureau de la Centrale électorale n’auraient pas mis beaucoup de temps pour apprendre à conjuguer les verbes « surfacturer, se servir, manger… » à la première personne du singulier de l’indicatif présent. L’argentier national aurait empêché que cette leçon de conjugaison débouche sur la pratique. Ceci expliquerait-il cela ? A savoir la mise en cause de l’Exécutif par le patron de la CENI ? Bien malin qui pourrait percer ce mystère. Si mystère il peut y avoir vraiment. Car, au fond cette polémique charrie un côté « linge sale à laver en famille« .
Pourquoi précisément étaler ce « linge sale » en public ? S’agirait-il d’une vraie déchirure familiale aux senteurs d’un mélodrame ? Auquel cas, on crierait « avis de tempête » sur la fatshisphère après les séquences Kabund et Beya. Serait-on en face d’une dispute programmée pour alimenter la boîte à légitimer le… « glissement« ?
Alors, vraie tour de Babel ou simple manœuvre de diversion ? Les Congolais ne savent à quelle « vérité » se vouer.
"Patricia Nseya : « si on s’en tient à la mutualisation, les élections n’auront pas lieu en 2023 » - 16.02.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100403_patricia_nseya_si_on_s_en_tient_a_la_mutualisation_les_elections_n_auront_pas_lieu_en_2023.htm
"Le Journal : « L’IGF s’invite chez Denis Kadima ! » - 17/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/17/actualite/revue-de-presse/le-journal-ligf-sinvite-chez-denis-kadima
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a-t-elle surfacturée la commande de ses véhicules oui ou non ? Un des journaux parus jeudi 17 février à Kinshasa publie une caricature présentant le gouvernement congolais comme un chasseur qui largue son chien (IGF) dans la forêt où vit un animal appelé « CENI ».
« Denis Kadima dans la tourmente ! Après l’alt e r c a t i o n verbale entre le président de la Centrale électorale et le ministre des Finances, les choses semblent prendre d’autres allures », informe le quotidien Le Journal, précisant que l’Inspection générale des finances (IGF) a saisi la balle au bond et sans tarder, en dépêchant une équipe à la CENI.
« La mission de cette équipe de l’inspection générale des finances est claire, surveiller et encadrer des opérations financières de la Commission Électorale Nationale Indépendante. Objectif primordial : garantir la bonne utilisation des moyens qui seront mis progressivement à la disposition de la CENI pour toutes les opérations électorales », poursuit le quotidien.
Entre la CENI et l’IGF, renchérit Le Potentiel, il y a désormais convergence de vues sur l’encadrement des finances. « L’évocation des modalités pratiques d’encadrement et d’accompagne[1]ment de la CENI par l’Inspection générale des finances est ainsi bien perçue comme pour dire CENI-IGF, c’est une même perception, loin des polémiques, dans la finalité d’assurer une bonne gouvernance des ressources financières », commente le tabloïd.
La Prospérité revient cependant sur la polémique entre le ministre des Finances et le président de le CENI au sujet de la surfacturation de la commande des véhicules par la CENI. Ces accusations portées par le ministre des Finances sont rejetées par l’accusée. C’est ainsi que le quotidien publie une caricature présentant le gouvernement congolais comme un chasseur qui largue son chien (IGF) dans la forêt où vit la CENI.
"Opérations financières de la CENI : Denis Kadima et Jules Alingete s’accordent sur les modalités pratiques - 17/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/17/actualite/politique/operations-financieres-de-la-ceni-denis-kadima-et-jules-alingete
" Elections 2023 : « Il faudra que la CENI travaille avec le Gouvernement sur un plan de décaissement des fonds » (CENCO) - 12/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/12/actualite/politique/elections-2023-il-faudra-que-la-ceni-travaille-avec-le-gouvernement
"Processus électoral : des experts de la societe civile proposent la révision des lois électorales - 11/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/11/actualite/politique/processus-electoral-des-experts-de-la-societe-civile-proposent-la
"RDC : la SYMOCEL plaide pour le réajustement du budget annuel alloué à la CENI - 08/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/08/actualite/politique/rdc-la-symocel-plaide-pour-le-reajustement-du-budget-annuel-alloue-la
l
"L’Envol de Delly Sesanga favorable au contrôle permanent de la CENI - 16.02.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100398_l_envol_de_delly_sesanga_favorable_au_controle_permanent_de_la_ceni.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100391_controle_de_l_igf_a_la_ceni_la_centrale_electorale_n_est_redevable_que_devant_le_parlement_et_la_cour_des_comptes_denis_kadima.html
"Élections 2023 : Le recensement et l'enrôlement sont 2 opérations distinctes qui ne vont pas se chevaucher (Sama Lukonde) - 14:02:2022
= https://7sur7.cd/2022/02/14/elections-2023-le-recensement-et-lenrolement-sont-2-operations-distinctes-qui-ne-vont
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=3024
"CRITIK INFO 15.02.2022 GUERRE ENTRE LA CENI ET LE GOUVERNEMENT : QUI VA REMPORTER ?"
"16février2022 DÉBAT HOULEUX SUR LES ÉLECTIONS:FINANCEMENT DES ÉLECTIONS,NICOLAS KAZADI/DENIS KADIMA"
"15/02/22 URGENT DENIS KADIMA TRAHI PAR LE MINISTRE DE FINANCE NICOLAS KAZADI"
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
PS
"RDC : l'ODEP qualifie d'irrationnelle, la somme de 640 millions USD sollicitée par la CENI pour entamer les activités électorales en 2022 - 18 fevrier 2022
= https://actualite.cd/2022/02/18/rdc-lodep-qualifie-dirrationnelle-la-somme-de-640-millions-usd-sollicitee-par-la-ceni
L'Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) dit suivre de près le débat engagé entre le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima et le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, au sujet des fonds décaissés pour les opérations électorales en République démocratique du Congo, entre décembre 2021 et février 2022.
Dans son communiqué rendu public ce vendredi 18 février, l'ODEP dit avoir recueilli auprès du gouvernement que la CENI sollicite un décaissement de 640 millions de dollars pour entamer les activités électorales en 2022. Pour l'ODEP la demande de cette somme par la CENI ne se justifie pas.Pour cette Ong, le budget de la CENI pour la couverture des élections présidentielles, législatives nationales et provinciales ne peut pas dépasser 350 millions USD."L'ODEP se dit surpris par cette demande, qui est irrationnelle, d’autant plus que la RDC est à son quatrième cycle électoral. En 2018, 52% du budget des opérations électorales couvraient l’acquisition des matériels et la quincaillerie électorale. Ce qui existe déjà, d’après le rapport du processus électoral 2012 à 2019", note l'ODEP."Nous estimons que le budget actuel ne devrait pas dépasser 350 millions de dollars pour couvrir les élections présidentielles, législatives nationales et provinciales, même si on y ajoutait la révision du fichier électoral, évalué à près de 70 millions de dollars, si on s’en tient au budget présenté en 2015 pour couvrir les mêmes besoins", renseigne le même communiqué.
Concernant le dossier "achat des véhicules des membres de la CENI", l'ODEP évoque une violation de la loi relative aux marchés publics et note des fautes au niveau du ministère des Finances.Face à ces situations, l’ODEP constate que le financement du processus électoral est en danger."Constatons que l’achat des véhicules des membres de la CENI viole l’article 6 de la loi relative aux marchés publics. La surfacturation révélée par le Ministre des finances est une conséquence de l’absence de planification et de contrôle a priori. Comment a-t-il ordonné le paiement sans disponibilité des crédits budgétaires, sans appel d’offre, … ? Pire encore, la décision du Ministre des finances voulant placer la CENI sous tutelle du BCECO a violé le décret du 28 décembre 2010 portant création, organisation et fonctionnement de la cellule de gestion des projets et des marchés publics au sein de la CENI", poursuit l'ODEP."La course à l’enrichissement illicite, les mauvaises pratiques décriées sous Corneille Naanga ont refait surface. Le pays n’est pas sorti du vieux démon des élections business", ajoute cette ONG.
A cet effet, pour éviter le pire, l’ODEP formule des recommandations au premier ministre, au ministre des Finances, à la CENI et aux organes de contrôle.
Au premier Ministre de :
- Prendre des mesures nécessaires pour garantir à la CENI la jouissance effective de l’autonomie financière conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante telle que modifiée à ce jour ;
- Présenter au parlement un collectif budgétaire à la session de mars pour examen et vote du budget détaillé de la CENI;
- Prendre une décision pour encadrer la procédure de mise à disposition effectuée par le gouvernement à la CENI ;
Au ministre des finances : d’exiger un plan de décaissement avec chronogramme d’activité avant toute mise à disposition de fonds ;
A la CENI : de publier un budget détaillé des opérations électorales assorties d’un plan de décaissement pour faciliter le gouvernement à financer le processus électoral ;
Aux organes de contrôle (Inspection générale des finances et Cour des comptes) : d’initier un audit complet de la CENI de 2012 à ces jours.
"Affaire surfacturation, guerre des chiffres /Denis Kadima -Jules Aligente : quels sont les dessous des cartes du premier
tête-à-tête ? - 18 février 202
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/18/nation/affaire-surfacturation-guerre-des-chiffres-denis-kadima-jules-aligente-quels-sont-les-dessous-des-cartes-du-premier-tete-a-tete-2/
Finalement, qui de Denis Kadima, Président de la CENI, et de Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, dit la vérité des chiffres ? La question est tellement sur toutes les lèvres que seule, une enquête sérieuse, peut permettre d’apaiser les esprits et de laisser une lueur d’espoir de l’organisation des prochaines élections, telles que prévues en 2023, dans la transparence. Est-ce l’objet de Jules Aligente hier au siège de la CENI ? Est-ce pour une simple prise de contact ? Le communiqué de la CENI, ci-dessous, laisse, en tout cas, un vrai goût d’inachevé, même s’il se limite au rappel des principes.
Communiqu[
Le numéro un de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadi, a eu une séance de travail avec le chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF), Jules Aligente, au siège de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Ensemble, ils ont évoqué les modalités pratiques d’encadrement et d’accompagnement de l’IGF évoquées entre Denis KADIMA, président de la Ceni, et Jules ALINGETE, cela pour une bonne gouvernance des ressources financières.
« Nous venons d’avoir une séance de travail avec le président de la Céni autour des modalités d’encadrement et d’accompagnement de l’IGF au profit de la Centrale électorale de notre pays sur les opérations financières. Déjà, il y a trois mois, nous avons été saisis par le bureau de la Céni qui avait souhaité avoir un accompagnement de l’IGF. Mais, à l’époque, compte tenu de tout ce que nous avions comme travail à faire, nous avons convenu de le faire un peu plus tard », a souligné Jules ALINGETE.
Avant de préciser : »Au regard de l’actualité brûlante, le président Denis Kadima a réitéré rapidement sa demande pour que cet accompagnement se fasse maintenant dans le seul but de garantir la transparence de toutes les opérations financières que la Céni va devoir engager. Il y a eu une très bonne compréhension mutuelle sur le déroulement de cette mission de l’IGF ».
Une occasion pour Jules ALINGETE de rappeler que « la loi portant organisation de la Céni prévoit qu’à la fin du cycle électoral, la Cour de comptes puisse procéder à un audit interne en vue de faire rapport au Parlement et au président de la République. Mais, pour garantir la bonne gouvernance des ressources financières mises à sa disposition par le gouvernement aux fins d’organiser les élections, le bureau de la CENI a souhaité se faire régulièrement accompagner par l’IGF ».
"RDC: Entre le versement annoncé par le ministre des finances et ceux retracés par le ministère du budget, ODEP constate un écart de 67,2 millions USD - 18 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/18/rdc-entre-le-versement-annonce-par-le-ministre-des-finances-et-ceux-retraces-par-le
Depuis l’entrée en fonction du nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le trésor public a décaissé 212 milliards de FC, soit 104,2 millions de dollars, dont plus de 90% couvre les dépenses de fonctionnement, rapporte l’Observatoire de la dépense publique (ODEP). Pourtant le ministre des finances a annoncé le 15 février dernier une mise à disposition de fonds de 37 millions $. Entre le versement annoncé par le ministre des finances et ceux retracés par le ministère du budget, ODEP constate un écart de 67,2 millions de dollars, dont la destination reste à démontrer par les acteurs du circuit de la dépense publique.
Bien plus, l’ONG note que l’absence d’un plan de décaissement fourni par la CENI et d’un débat public organisé au Parlement « restent un handicap majeur pour une gestion orthodoxe des fonds affectés aux opérations électorales ».
L’ODEP donne des exemples et s’interroge: sur base de quel chronogramme d’activités le ministre des finances a décaissé 21 millions de dollars le 11 février dernier ? « Cette procédure de mise à disposition des fonds non réglementée, utilisée depuis l’ancien bureau, favorise le manque de transparence préjudiciable à la crédibilité même du processus électoral », ajoute t-il.
Ainsi l’ODEP, Sama Lukonde de prendre des mesures nécessaire pour garantir à la CENI la jouissance effective de l’autonomie financière conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante telle que modifiée à ce jour. L’ONG recommande aussi au Premier ministre de présenter au parlement un collectif budgétaire à la cession de mars pour examen et vote du budget détaillé de la CENI. L’ONG suggère aussi un meilleur encadrement de la procédure de mise à disposition effectuée par le gouvernement à la CENI. D’autres recommandations sont faites au ministre des finances. Il est demandé à Nicolas Kazadi d’exiger un plan de décaissement avec chronogramme d’activité avant toute mise à disposition de fonds.
L’ODEP demande aussi à la CENI de publier un budget détaillé des opérations électorales assorties d’un plan de décaissement pour faciliter le gouvernement à financer le processus électoral. Pour une meilleure clarté, l’ONG recommande aux organes de contrôle dont l’Inspection générale des finances et la Cour des comptes d’initier un audit complet de la CENI de 2012 à ces jours.
"RDC: la décision de Nicolas Kazadi « voulant placer la CENI sous tutelle du BCECO » viole les dispositions réglementaires, dénonce l’ODEP - 18 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/18/rdc-la-decision-de-nicolas-kazadi-voulant-placer-la-ceni-sous-tutelle-du-bceco-viole-les
Les finances de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) sont encore à la une de la presse. L’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a publié ce vendredi quelques observations. L’ONG a par exemple cité les rapports entre le ministères de finances et la centrale électorale particulièrement sur la question de l’acquisition des véhicules pour la nouvelle équipe du bureau.« Nous avons dans le tuyau, une dépense d’environ 1,6 millions USD pour les véhicules de la nouvelle équipe du bureau. Ces véhicules devraient être payés en même temps que la première dotation de fonctionnement en décembre. Nous nous sommes réservés de le faire parce que la CENI nous a envoyé des cotations de véhicules qui n’avaient rien à avoir avec ce à quoi ils avaient droit au regard de leur rang protocolaire, les prix pratiqués étaient de 30 à 40% supérieurs aux prix les plus relevés qu’on pouvait retrouver sur le marché », expliquait Nicolas Kazadi.
Pour cette dépense, le ministère ne passera par la CENI.L’ODP constate que l’achat de ces véhicules viole l’article 6 de la loi relative aux marchés publics. Il ajoute que la surfacturation dénoncée par le ministre des finances est une conséquence de l’absence de planification et de contrôle a priori.« Nous avons préféré faire un paiement direct auprès des fournisseurs aux vrais prix. Cela a poussé la CENI à prétendre que nous entamons son autonomie et son indépendance. Ce qui est une conception totalement erronée ».
« Comment a-t-il ordonné le paiement sans disponibilité des crédits budgétaires, sans appel d’offre », s’interroge l’ONG.
Et d’ajouter:L’ODEP note aussi que le recours au BCECO pour effectuer des marchés de la CENI en lieu et place d’une cellule des marchés publics créée au sein de l’organe électoral sera un facteur déclencheur des rétros commissions, surfacturations, conflit d’intérêt dans le processus d’acquisition du matériel électoral...« Pire encore, la décision du Ministre des finances voulant placer la CENI sous tutelle du BCECO a violé le décret du 28 décembre 2010 portant création, organisation et fonctionnement de la cellule de gestion des projets et des marchés publics au sein de la CENI ».« Rappelons que c’est le BCECO, qui a monté tous les marchés sous Corneille Naanga de triste mémoire », ajoute l’ONG./quote]
"CENI-Finances: Seth Kikuni qualifie Kadima Kazadi et Kazadi Kadima de bonnet blanc blanc bonnet - 17 février 2022
= http://www.voxpopuli.cd/2022/02/16/ceni-finances-seth-kikuni-qualifie-kadima-kazadi-et-kazadi-kadima-de-bonnet-blanc-blanc-bonnet/
"RDC: la CENI s’apprête à lancer le travail de cartographie électorale, 7500 personnes seront déployées dans le pays - 18 février 2022 -
= https://actualite.cd/2022/02/18/rdc-la-ceni-sapprete-lancer-le-travail-de-cartographie-electorale-7500-personnes-seront
"Le temps donne raison à Delly Sesanga ! 18 février 2022
= https://www.diaspordc.com/le-temps-donne-raison-a-delly-sesanga/
"
=
"
=
"Bosolo Na Politik – Guéguerre Kadima-Kazadi : Quel est l’arbre qui cacherait la forêt ? - 17 février 2022
= https://www.diaspordc.com/bosolo-na-politik-gueguerre-kadima-kazadi-quel-est-larbre-qui-cacherait-la-foret/
"LA GUERRE ENTRE LA TALIBANIE NICOLAS KAZADI VS DENIS KADIMA MBONGO YA CENI 37.MILLIONS $ ATINDI A.S - 16 févr. 2022"
"DECRY 17.2.22,FATSHI-KADIMA-KAZADI,ARGENT ELECTION,QUI DIT VRAI?L PAYS EN DANGER E CACOPHONIE AU RDV - 17 févr. 2022"
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
OU EN SOMMES-NOUS CE JOUR AVEC LE BILAN DE TSHISEKEDI ? DIVERS ?!
L'état de droit vraiment démocratique et non d'une démocratie de façade, la bonne gouvernance à commencer à la présidence, le respect des droits et des libertés, la lutte effective contre la corruption, l'impunité qui n'épargne personne où qu'il se situe, une justice indépendante pour tous pour en finir avec les détournements devenus endémiques, l'impératif implacable de notre intégrité et souveraineté avant tout dans l'Est insécurisé sans les brader à des faux frères..., voilà les défis que le sommet de l’État est sommé de relever, en sommes-nous ailleurs qu'au niveau des promesses souvent peu tenues chez nous malgré les efforts positifs visibles de quelques uns ? "2023 serait l'occasion de renouveler cette classe politique pour mettre fin à la démocratie de façade", dit quelqu'un. La suite...
Un (énième ?) portrait de 'JK', "Un mystère nommé Kabila" ne nous apprend pas grand chose de bien nouveau : un homme discret voire secret et très prudent, un sentiment d’injustice ne le quitte pas lui qui se reconnait avoir beaucoup fait pour ce pays qu'il a sorti de la guerre, des guerres et surtout qu'il a mené (malgré lui !?) à un changement pacifique (disons plutôt civilisé) du pouvoir. On sait que sa carrière politique est un destin qu'il a d'abord subi plutôt qu'imaginé mais a appris au fil des années à la tête du pays à commander à distance, à se faire respecter et craindre. A son jeune âge il a comme fait son chemin et doit souhaiter une certaine tranquillité pourvu qu'on le laisse tranquille, qu'on ne touche pas à son abondant butin fait de beaucoup d'argent et des terres. Un scoop : il aurait donné son feu vert à ses vrais héritiers de nouer des contacts avec Katumbi et Fayulu en prévision des prochaines échéances électorales dont il ne sera pas ; qu'en est-il exactement ? C'est vrai il a été quelque peu surpris que Tshisekedi ait rompu aussi vite le deal qu'ils avaient noué ensemble.
A travers tout cela une chose est hélas sûre : 'JK' est aujourd'hui à l'abri des comptes qu'il doit rendre aux Congolais pour de nombreux crimes humains, institutionnels contre notre souveraineté et économiques qu'il a commis 18 durant en raison des immunités qu''il s'est accordées avec la lâcheté et l'ignorance des Congolais. Dommage !!!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L'état de droit vraiment démocratique et non d'une démocratie de façade, la bonne gouvernance à commencer à la présidence, le respect des droits et des libertés, la lutte effective contre la corruption, l'impunité qui n'épargne personne où qu'il se situe, une justice indépendante pour tous pour en finir avec les détournements devenus endémiques, l'impératif implacable de notre intégrité et souveraineté avant tout dans l'Est insécurisé sans les brader à des faux frères..., voilà les défis que le sommet de l’État est sommé de relever, en sommes-nous ailleurs qu'au niveau des promesses souvent peu tenues chez nous malgré les efforts positifs visibles de quelques uns ? "2023 serait l'occasion de renouveler cette classe politique pour mettre fin à la démocratie de façade", dit quelqu'un. La suite...
Un (énième ?) portrait de 'JK', "Un mystère nommé Kabila" ne nous apprend pas grand chose de bien nouveau : un homme discret voire secret et très prudent, un sentiment d’injustice ne le quitte pas lui qui se reconnait avoir beaucoup fait pour ce pays qu'il a sorti de la guerre, des guerres et surtout qu'il a mené (malgré lui !?) à un changement pacifique (disons plutôt civilisé) du pouvoir. On sait que sa carrière politique est un destin qu'il a d'abord subi plutôt qu'imaginé mais a appris au fil des années à la tête du pays à commander à distance, à se faire respecter et craindre. A son jeune âge il a comme fait son chemin et doit souhaiter une certaine tranquillité pourvu qu'on le laisse tranquille, qu'on ne touche pas à son abondant butin fait de beaucoup d'argent et des terres. Un scoop : il aurait donné son feu vert à ses vrais héritiers de nouer des contacts avec Katumbi et Fayulu en prévision des prochaines échéances électorales dont il ne sera pas ; qu'en est-il exactement ? C'est vrai il a été quelque peu surpris que Tshisekedi ait rompu aussi vite le deal qu'ils avaient noué ensemble.
A travers tout cela une chose est hélas sûre : 'JK' est aujourd'hui à l'abri des comptes qu'il doit rendre aux Congolais pour de nombreux crimes humains, institutionnels contre notre souveraineté et économiques qu'il a commis 18 durant en raison des immunités qu''il s'est accordées avec la lâcheté et l'ignorance des Congolais. Dommage !!!
"RDC : "il a fallu laisser 3 ans de gestion à quelques uns pour se rendre compte que la critique est facile et l'art est difficile", Henri Mova sur le 18 ans de Kabila au pouvoir - 20 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/20/rdc-il-fallu-laisser-3-ans-de-gestion-quelques-uns-pour-se-rendre-compte-que-la-critique
L'ancien Vice-premier ministre de l'Intérieur, Henri Mova Sakanyi a procédé, le vendredi 18 février, au baptême de l'ouvrage de l'ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, Néhémie Mwilanya, intitulé : "La République Démocratique du Congo sous Joseph Kabila, devoir de mémoire ". A cette occasion, Henri Mova Sakanyi, a déclaré que le 18 ans de gestion de Joseph Kabila n'a pas été aussi négatif, qu'on le pense. Selon lui, le bilan de gestion Kabila a été "tronqué"."Nous sommes dans un monde où de plus en plus s'érige des vérités tronquées parce que, l'histoire est comme la nature, elle a horreur du vide. On a tellement laissé le vide, il a été occupé par les mensonges qui se sont érigés en discours officiel qui font office du discours dominant. C'est ainsi que je voudrais féliciter le professeur Néhémie Mwilanya d'avoir combler ce vide de l'histoire. Et donc si vous n'écrivez pas votre vérité, elle sera écrite par d'autres, elle sera tronquée. Et c'est ce que l'histoire retiendra. "La République Démocratique du Congo sous Joseph Kabila, devoir de mémoire" est pour nous cette arme de destruction massive contre le mensonge qui pollue, qui a défait notre vraie histoire", a déclaré l'ancien ambassadeur de la RDC en Belgique, Henri Mova Sakanyi.
Et d'ajouter :Cet ouvrage de Néhémie Mwilanya est préfacé par l'ancien président de la RDC, Joseph Kabila. Plusieurs caciques de l'ancien régime étaient présents lors de cette cérémonie notamment, Aubin Minaku, Bruno Tshibala , Corneille Nanga, Jaynet Kabila, Raymond Tshibanda."Ce que vient de rappeler le professeur Néhémie mwilanya a été vécu par nous tous, mais pour ne l'avoir pas dit nous avons oublié, parce que le cerveau humain est souvent calé sur le négatif, il retient plus ce qu'il apprend dans la douleur que le plaisir qui est déjà passé. On a l'impression que rien n'a été fait de glorieux le 18 ans. Il a fallu laisser 3 ans de gestion à quelques uns pour se rendre compte que la critique est facile et l'art difficile. Un mensonge répété mille fois, finit par devenir une vérité. On a tellement colporté des mensonges qu'ils sont devenus aujourd'hui la vérité officielle
"Détournement dans les entreprises du portefeuille - Le Journal - 22/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/22/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-christophe-lutundula-nous-ne-voyons-pas-les
...
Le Journal rapporte que « les auteurs de détournements de deniers publics dans les entreprises publiques du Portefeuille sont dans les viseurs de la justice. A l’issue d’une séance de travail ce lundi 21 février 2022 entre la ministre du Portefeuille et Rose Mutombo, ministre de la Justice, Adèle Kayinda a déposé un rapport sur la table de la ministre de la Justice contre ceux qui veulent braver l’État de droit »
«Je suis venue rencontrer ma collègue de la justice, et nous avons eu une séance de travail en aparté mais je suis venue avec les différents rapports de différentes entreprises du portefeuille de l’État dont la SCTP, la Regideso, Cobil et Sonahydroc. Et vous vous rappelez qu’au mois de juillet de l’an dernier, il y avait la SCTP et Congo Airways où j’avais procédé à la suspension de ces mandataires pour mauvaise gestion », a indiqué Adèle Kanyinda.
D’après ce quotidien, la ministre a annoncé que les mandataires déjà épinglés sont sommés de restituer les sommes détournés.
« Reste à savoir si l'IGF va accompagner cette initiative, de la ministre Kayinda. Néanmoins, la ministre du Portefeuille dit avoir accompli sa part de la mission », conclut, pour sa part, Le Potentiel.
"Traque des mandataires détourneurs de fonds : le ministre État Adèle Kayinda saisit son collègue de la Justice - 21.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100630_traque_des_mandataires_detourneurs_de_fonds_le_ministre_etat_adele_kayinda_saisit_son_collegue_de_la_justice.html
Adèle Kayinda Mahina, ministre du Portefeuille
Les auteurs de détournements de deniers publics dans les entreprises publiques du Portefeuille dans les viseurs de la justice.
A l'issue d'une séance de travail ce lundi 21 février 2022 entre la ministre du Portefeuille et Rose Mutombo, ministre de la Justice, Adèle Kayinda a déposé un rapport sur la table de la ministre de la Justice contre ceux qui veulent braver l'État de droit.
Outre, les cas de la SCPT et Congo Airways où les mandataires ont déjà été suspendus, ils sont sommés de restituer les deniers publics détournés. Adèle Kayinda a épinglé les cas d'autres entreprises concernées par sa démarche actuelle auprès de sa collègue de Justice.
"Je suis venue rencontrer ma collègue de la justice, et nous avons eu une séance de travail en apparté mais je suis venue avec les différents rapports de différentes entreprises du portefeuille de l'État dont la SCTP, la Regideso, Cobil et Sonahydroc. Et vous vous rappelez qu'au mois de juillet de l'an dernier, il y avait la SCTP et Congo Airways où j'avais procédé à la suspension de ces mandataires pour mauvaise gestion et détournements. Et je me suis dit que le portefeuille n'est pas juste là pour suspendre, parce que nous nous inscrivons dans la vision du Chef de l'État de l'État de droit. l'État de droit, c'est à dire, nous devons arriver à l'objectif, c'est à dire, aux résultats escomptés. Quand un mandataire s'est compromis dans la gestion nébuleuse naturellement, et que pour moi, je demande que non seulement comme ministre de portefeuille, je dois suspendre, ou la justice doit procéder même aux arrêts, mais il faudrait qu'il y ait restitution des deniers publics et remboursement des fonds détournés. Ça c'est la politique managériale où nous nous engageons, nous portefeuille. Parce que un mandataire peut se compromettre et après, il va vaquer à ces activités habituelles et n'est pas inquiété. Et je suis venue en disant, depuis que je les avais suspendus, Congo Airways et SCPT depuis le mois de juillet, jusqu'à aujourd'hui, il n'y a eu ni restitution, ni remboursement, raison pour laquelle, je suis venue voir ma collègue de la justice".
Pour la Ministre de Portefeuille, les mandataires doivent restituer les deniers détournés pour un meilleur exemple. A défaut, même s'ils sont suspendus sans rembourser a t-elle fait remarquer, "...en ce moment là même les travailleurs seront découragés. Raison pour laquelle, nous portefeuille, dans le cas de la rentabilisation de ces secteurs, nous voulons qu'il y ait restitution des deniers publics et remboursement des fonds détournés.
Quant à savoir si l'IGF accompagnait cette initiative, Adèle Kayinda n'est pas allée au dos de la cuillère. "Ici je parle du portefeuille, je suis venue voir ma collègue de la justice", a-t-elle rétorqué à un journaliste.
"Je suis venue avec des dossiers que mes services sont entrain de déposer, elle aura le temps de s'imprégner et au moment opportun, elle va agir. Aujourd'hui, ce n'était que le dépôt", a conclu Adèle Kayinda.
"Traque des détourneurs de fonds : la ministre du Portefeuille saisit son collègue de la Justice
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=3037
"RDC : la société civile attend vivement la matérialisation de la promesse de Félix Tshisekedi de redynamiser la Cour des Comptes - 19 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/19/rdc-la-societe-civile-attend-vivement-la-materialisation-de-la-promesse-de-felix
"RDC : Tshisekedi aime s’entourer pour voyager - 1 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/67854/rdc-tshisekedi-aime-sentourer-pour-voyager/
"Décès des soldats FARDC, Claudel Lubaya dénonce le silence des autorités - 31.01.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99591_deces_des_soldats_fardc_claudel_lubaya_denonce_le_silence_des_autorites.html
"CENI-Gouvernement: pour le député Lucain Kasongo, les déclarations de Nicolas Kazadi prouve que Denis Kadima “n'était pas d'une bonne moralité” comme souhaitaient deux confessions religieuses - 21 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/21/ceni-gouvernement-pour-le-depute-lucain-kasongo-les-declarations-de-nicolas-kazadi
"RDC: nouvelles tensions politiques autour de la Céni et de l'organisation des prochaines élections - 20/02/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220220-rdc-nouvelles-tensions-politiques-autour-de-la-c%C3%A9ni-et-de-l-organisation-des-prochaines-%C3%A9lections
" RDC : bras de fer entre la Ceni et le gouvernement autour du financement des élections - 18 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1315129/politique/rdc-bras-de-fer-entre-la-ceni-et-le-gouvernement-autour-du-financement-des-elections/
"RDC : « 2023, c'est l'occasion de renouveler cette classe politique pour mettre fin à la démocratie de façade » (Prof Thierry Nlandu) - 17 février 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/17/rdc-2023-cest-loccasion-de-renouveler-cette-classe-politique-pour-mettre-fin-la
Dans le cadre de la commémoration du 30ème anniversaire des massacres des chrétiens lors de la marche dite de l’espoir (16 février 1992 – 16 février 2022), le professeur Thierry Nlandu Mayamba, membre du Comité Laïc de Coordination (CLC), est intervenu au cours d’une conférence de presse organisée par le Collectif du 16 février à Kinshasa.
Il a notamment déclaré qu’il considérait les prochaines élections, prévues en 2023, comme une occasion pour renouveler l'actuelle classe politique congolaise. Il estime que la RDC compte plus de démocrates de façade que des vrais démocrates.« 2023, c'est l'occasion de renouveler cette classe politique parce qu’en fait nous avons un problème essentiel : nous avons une démocratie de façade. Ce n'est pas une démocratie. Quand vous avez une démocratie qui n'a pas de démocrates, vous ne pouvez pas parler de démocratie. Aujourd'hui, vous avez des politiciens qui peuvent aller toutes les directions pourvue qu'ils aient l'argent d'un côté ou de l'autre. Si nous n'avons pas de vrais démocrates à la tête de nos institutions, nous n'aurons jamais une démocratie », a-t-il dit lors de son intervention portant sur le thème : 30 ans, 1992 – 2022 : les croyants congolais toujours interpellés au courage politique.
Il a aussi déploré le fait de promouvoir les hommes forts en lieu et place des institutions fortes.16 février 1992 - 16 février 2022, 30 ans jour pour jour que des manifestants (une dizaine, selon les sources officielles, une centaine, d’après la société civile) ont été tués par les forces de l’ordre alors qu’ils réclamaient la réouverture de la Conférence Nationale Souveraine (CNS).« Il faut qu'on cesse d'avoir cette conception du père au niveau de celui qui dirige. La constitution rend responsable chaque ministre. Il ne faut pas qu'ils fassent semblant en se cachant derrière un papa. C'est ainsi que même nous dans notre conscient et subconscient, nous parlons toujours de père. Il y a des pères fondateurs, il y a de Igwe, China Rambo, le béton aujourd'hui, le Premier ministre parle d'un gouvernement de Warriors … Ce n'est pas ça. Ce sont des métaphores fortes qui cachent des hommes forts et non des institutions fortes. Un pays qui est dans une démocratie saine, c'est un pays qui a des institutions fortes et non des hommes forts », a-t-il recommandé.
Ils étaient des dizaines de milliers venus de toutes les zones (communes de Kinshasa), répondant à l’appel d’un groupe de prêtres, intellectuels et laïcs catholiques à envahir les rues. Il s’agissait de l’une des plus grandes revendications depuis l’indépendance du pays. Certains manifestants brandissaient des bougies et d’autres des rameaux et des chapelets.
Interdite par les autorités, la marche de l’espoir avait fédéré plusieurs fidèles de diverses confessions. Face à l’adhésion massive de la population kinoise, la répression fut brutale. Les forces de l’ordre tiraient à bout portant sur les manifestants;
Deux mois après cette manifestation, malgré l’opposition du Premier Jean Nguz Karl-I-Bond, qui estimait que les travaux de la CNS regroupant 2 650 délégués étaient budgétivores, ce forum va reprendre et connaîtra la désignation d’Étienne Tshisekedi comme Premier ministre du gouvernement de transition le 15 août 1992. La CNS clôturera finalement ses travaux en décembre 1992.
Lire aussi : 30ème anniversaire de la marche des chrétiens : « mettons fin au Congo des grands hommes et reprenons notre destin en main comme peuple souverain » (Collectif du 16 Février)
"RDC : La justice transitionnelle est la clé pour la réconciliation nationale et la paix (Gouvernement) - 16 février 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/16/rdc-la-justice-transitionnelle-est-la-cle-pour-la-reconciliation-nationale-et-la-paix-gouvernement.html/104276/
"RDC: en Ituri la société civile demande l’implication de Félix Tshisekedi pour la libération des négociateurs de la Présidence capturés par les miliciens CODECO - 22 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/22/rdc-en-ituri-la-societe-civile-demande-limplication-de-felix-tshisekedi-pour-la
"RDC : Tshisekedi et l’UA, les raisons d’un bilan mitigé - 27 décembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1275072/politique/rdc-tshisekedi-et-lua-les-raisons-dun-bilan-mitige/
Le président congolais Félix Tshisekedi lors de son arrivée à la COP26, à Glasgow, le 1er novembre 2021. :copyright: Phil Noble/POOL/REUTERS
À la tête de l’Union africaine depuis février 2021, le chef de l’État congolais s’était fixé des objectifs ambitieux en matière d’environnement, de sécurité et de gestion des crises politiques. Mais il y a loin de la coupe au lèvres…
Le bilan de Félix Tshisekedi à la tête de l’Union africaine (UA) aura-t-il un goût d’inachevé, en février prochain, au moment où il transmettra le flambeau à Macky Sall, son pair sénégalais ? Le 8 février 2021, face à une assemblée plénière privée de son habituel parterre de chefs d’État en raison de la crise sanitaire, le président congolais prenait officiellement la tête de l’institution panafricaine.
Placé sous les auspices du patrimoine, de l’art et de la culture africaines, ce mandat, que les équipes de Tshisekedi présentaient comme le « symbole du retour de la RDC sur la scène diplomatique », s’ouvrait sur de grandes ambitions. Dont celle, affichée par le président congolais, de « faire sortir l’UA des salles de réunion ».
Le Grand barrage dans l’impasse
Entre la pandémie de Covid-19 qui handicape des économies à peine lancées dans la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf), les difficultés à accéder de manière équitable au vaccin, le défi climatique et le risque sécuritaire, lequel, au-delà de l’Est de la RDC, touche aussi bien le Sahel, la Centrafrique que le Tigré, en Éthiopie – exemples évoqués par Tshisekedi lors de sa prise de fonction –, le chantier paraissait immense. Un an plus tard, le bilan paraît pour le moins mitigé.L’un des premiers dossiers auquel Félix Tshisekedi s’est attelé a été le conflit portant sur le Grand barrage de la Renaissance (GERD), qui oppose l’Éthiopie au Soudan et à l’Égypte. Enjeu de souveraineté majeur pour Addis-Abeba, ce projet suscite l’inquiétude de Khartoum et du Caire, très dépendants de leur accès au Nil. Dans l’impasse depuis plus de dix ans, ce dossier a fait l’objet d’efforts réguliers de la diplomatie congolaise. Le 5 avril 2021, une première médiation, de niveau ministériel, convoquée à Kinshasa, s’était achevée sans compromis et, même, sans cérémonie de clôture.La situation dans le Tigré et le coup d’état au Soudan ont un peu bousculé le calendrier
Le professeur Ntumba Luaba, ex-secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et coordonnateur du panel d’experts que Tshisekedi a nommé pour soutenir son action à la tête de l’UA, suit le dossier du GERD de près. Il s’est rendu à plusieurs reprises dans les pays concernés, sans toutefois obtenir de réels progrès. Une promesse de sommet a avorté en juin 2021 et une seconde tentative de relance, en novembre, s’est révélée infructueuse. « L’organisation des élections [en Éthiopie], la situation dans le Tigré, puis le coup d’État au Soudan, avec la suspension du pays de l’UA, ont un peu bousculé le calendrier », se défend l’intéressé.
À Lire RDC : l’activisme diplomatique de Félix Tshisekedi est-il payant ?
Félix Tshisekedi souhaitait par ailleurs faire avancer le méga-projet de barrages du Grand Inga. Censé accélérer l’électrification d’une partie du continent, celui-ci suscite la convoitise de nombreux pays et fait l’objet d’une lutte acharnée entre investisseurs. En présentant la RDC comme un « pays solution » face au dérèglement climatique lors de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26), Tshisekedi comptait sur cette grand-messe pour promouvoir le projet Grand Inga. Une réunion sur ce thème devait même avoir lieu à Glasgow, mais elle a finalement été annulée. Le président congolais a néanmoins profité de l’événement et de son mandat à l’UA pour signer avec Boris Johnson, le Premier ministre britannique, un engagement de dix ans pour la protection de la forêt de la RDC.
Une autre priorité de la diplomatie congolaise aura été la sécurité. Lors de l’Assemblée générale de l’ONU, au cours de laquelle il a plaidé pour une meilleure représentation de l’Afrique au Conseil de sécurité, Tshisekedi a surtout prôné l’adoption d’une « stratégie mondiale contre le terrorisme ». À court terme, le chef de l’État congolais, qui demande aux responsables étrangers de reconnaître l’existence du terrorisme islamiste dans l’Est de la RDC, semble toutefois privilégier une solution sous-régionale contre les Allied Democratic Forces (ADF).
Kabila-Tshisekedi, une transition difficile
Tshisekedi a par ailleurs été confronté à trois coups d’État en un an sur le continent : au Mali, en Guinée et au Soudan. Mais, au-delà des condamnations d’usage, l’Union Africaine a peiné à faire entendre sa voix.Au-delà de la complexité des dossiers, le président congolais a souvent dû se colleter avec ses propres difficultés sur le plan intérieur. Son mandat à l’UA a débuté au moment où la coalition qu’il formait avec Joseph Kabila implosait. Le remaniement, survenu deux mois après sa prise de fonction, a donné lieu à des transferts de dossiers parfois délicats entre ministres. Christophe Lutundula, qui a succédé à Marie Tumba Nzeza à la tête de la diplomatie, a ainsi critiqué l’inefficacité du dispositif mis en place par sa prédécesseure.Quand il y a une multiplicité de centres de décision, les dossiers se perdent
À Lire Exclusif – RDC : alerte rouge sur la diplomatie congolaise
Au quotidien, la gestion des dossiers a été répartie entre plusieurs pôles, brouillant parfois le message. Le panel mandaté pour s’occuper des affaires de l’UA était, par exemple, chargé du suivi du dossier du barrage de la Renaissance, alors que le conflit au Tigré était, lui, géré par le ministère des Affaires étrangères. Idem pour le projet du Grand Inga, dont les acteurs se répartissent entre la présidence, le gouvernement et le panel.
« De manière générale, la plupart des dossiers doivent avoir l’aval du ministère des Affaires étrangères, qui gère aussi beaucoup d’autres dossiers », résume Ntumba Luaba. « Quand il y a une multiplicité de centres de décision, les dossiers se perdent. C’est ce qu’il s’est passé durant ce mandat », souligne l’un des diplomates chevronnés de Tshisekedi.
Le président américain Joe Biden et le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi en marge du sommet du G20, à Rome, le 31 octobre 2021. :copyright: Adam Schultz/White House/ZUMA Press/REA
Gabon, Israël, Afrique du Sud… des couacs diplomatiques
Le mandat a de surcroît été marqué par quelques couacs. Par exemple, la RDC s’était portée candidate au siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, alors que la candidature du Gabon avait déjà été approuvée par l’UA. Une source proche de Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, avait alors fustigé la « désorganisation » de l’administration congolaise. « Difficile pour nous de dire que l’on ne savait pas, car notre ministre avait présidé la réunion au cours de laquelle cette décision avait été entérinée », explique une source diplomatique congolaise.L’accession d’Israël au statut d’observateur à l’UA, soutenue par Félix Tshisekedi – qui s’est rapproché de Tel-Aviv –, a également été critiquée par plusieurs pays, l’Afrique du Sud en tête.Au-delà de l’image et du prestige, qu’aura-t-on obtenu de concret durant notre mandat ?
À Lire [RDC, l’année de la rupture] Félix Tshisekedi : « J’ai une vision pour mon pays, je veux la concrétiser avec un second mandat »
En dépit de ces turbulences, le président congolais a continué à multiplier les initiatives diplomatiques. Le 25 novembre, cinq chefs d’État, dont Macky Sall, ont participé à son Sommet sur la masculinité positive et les violences faites aux femmes. L’occasion, pour Félix Tshisekedi, de préparer avec son pair sénégalais la passation des pouvoirs à la tête de l’UA.
« Il faut voir d’où l’on partait. En 2019, notre pays était infréquentable », défend un conseiller de Tshisekedi. « Ce mandat a marqué le retour de la RDC sur la scène diplomatique, nuance un diplomate congolais. Mais, au-delà de l’image et du prestige, il faudra faire le bilan de ce que le pays en aura tiré de concret. »
"RDC : Félix Tshisekedi, trois ans de pouvoir pour un bilan mitigé ! - 24/01/2022
= https://www.afriwave.com/2022/01/24/rdc-felix-tshisekedi-trois-ans-de-pouvoir-pour-un-bilan-mitige/
= https://blogducitoyen.com/rdc-quel-bilan-apres-trois-ans-de-pouvoir-de-felix-tshisekedi/
= https://heshimardc.net/v1/2022/01/24/tshisekedi-un-bilan-de-3-ans-terne-mais-une-croissance-en-envol/
= https://www.afrik.com/trois-ans-de-presidence-plusieurs-promesses-de-felix-tshisekedi-ne-sont-pas-realisees
= http://mobile.topcongo.fm/article/il-est-encore-premature-de-juger-le-bilan-du-president-tshisekedi-mbikayi-8926
= https://www.7sur7.cd/2022/01/23/tribune-felix-antoine-tshisekedi-tshilombo-quel-bilan-apres-3-ans-de-pouvoir-moise
"Opinion : Fally Ipupa, l’ambassadeur par excellence du soft power congolais – JJ Wondo - 24 février 2022
= https://afridesk.org/opinion-fally-ipupa-lambassadeur-par-excellence-du-soft-power-congolais-jj-wondo/
= https://www.radiookapi.net/2022/01/24/emissions/dialogue-entre-congolais/investiture-de-felix-tshisekedi-quel-bilan-trois-ans
"Raoul Peck: « Face au déni et aux mensonges du roman national, la neutralité n’est pas une option » - 2 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/67871/raoul-peck-face-au-deni-et-aux-mensonges-du-roman-national-la-neutralite-nest-pas-une-option/
"RDC : un mystère nommé Kabila - 23 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1314298/politique/rdc-un-mystere-nomme-kabila/
Joseph Kabila, à Kinshasa, le 30 décembre 2018. :copyright: Luis Tato/AFP
Retiré sur ses terres, l’ancien président congolais mène une vie champêtre de jeune retraité. Pourtant, difficile d’imaginer que cet homme secret ne nourrit plus aucune ambition politique. Après sa rupture avec Félix Tshisekedi, rêve-t-il d’une revanche ?
Tout à coup, les freins ont lâché. Pas de chance, la vieille Peugeot 404 était sur une colline. Elle s’est mise à dévaler la pente, incontrôlable. Ce jour-là, comme il aime tant le faire, Joseph Kabila était allé se balader sur les routes de Kingakati en compagnie de son chauffeur.
À Lire RDC : Joseph Kabila, le gentleman-farmer
Dix-neuf mille hectares d’un parc verdoyant et vallonné, que le raïs a découverts lors de son arrivée au pouvoir, il y a vingt et un an, et où il passe désormais une grande partie de son temps. À seulement 50 km de la capitale, on est si loin de Kinshasa… Il fait doux, l’air est pur. Cela l’apaise d’admirer ces immenses terres et de contempler les animaux. Des bœufs, des porcs, des vaches, des poules… L’homme d’État s’est fait agriculteur, éleveur et propriétaire terrien. Ici, mais aussi dans sa province natale du Katanga ou encore au Kongo-Central. Nul ne sait combien de fermes il possède exactement.Plus que tout, il adore ses zèbres, ses girafes, ses lions. Il y a même des rhinocéros… Une véritable savane, que Joseph Kabila a importée. « C’est un gamin, il joue au gentleman-farmer ! », s’amuse l’un de ses visiteurs réguliers. Elle est aussi là, l’œuvre de sa vie. « Il peut passer des heures à regarder ses bêtes, assure l’un de ses conseillers. Il m’est arrivé de le voir, accroupi dans l’herbe haute, près d’un lion. Il leur parle, leur donne à manger. Il les fixe du regard, et cela suffit à les calmer. » Quand il s’aventure dans sa réserve privée, Joseph Kabila se coiffe d’un bob et porte un appareil photo en bandoulière.Il m’est arrivé de le voir accroupi, dans l’herbe haute, près d’un lion
Animal à sang-froid
Ce 19 décembre 2021, il est environ 17 h 30, l’heure à laquelle la lumière se fait enfin plus douce, lorsque la 404 kaki ne répond plus aux commandes. C’est l’un des deux véhicules de collection de l’ancien président, et il n’est plus tout jeune : il date de 1974. À trois ans près, il a l’âge de son propriétaire. Il n’y a même pas de ceintures de sécurité sur les sièges en cuir. Pareil accident ne serait jamais arrivé si Kabila avait pris son Land Rover.
Très vite, ce fan de conduite sportive comprend qu’il n’y a rien à faire, d’autant qu’il n’est pas au volant. La voiture fait plusieurs tonneaux. C’est donc ainsi qu’il va mourir, lui, l’enfant de la guerre ? Un accident de la route… Il était pourtant persuadé qu’il finirait comme son père. D’une balle dans la tête.Le lendemain, son entourage diffuse discrètement une photo de lui sur la terrasse de sa villa aux murs orange. Il se tient debout, un bandage autour de la main gauche, seul signe visible de sa mésaventure. Comme d’habitude, l’ancien président est impassible et, officiellement, tout va bien. « Même lorsqu’il est froissé ou en colère, on ne le sait pas. Il ne montre jamais rien », confie l’une de ses conseillères. Kabila est un animal à sang-froid.MÊME LORSQU’IL EST FROISSÉ OU EN COLÈRE, ON NE LE SAIT PAS. IL NE MONTRE JAMAIS RIEN
Il ne faut pas se fier aux apparences. C’est un secret, comme il aime tant en entretenir, mais la sortie de route a laissé plus de traces qu’il ne veut bien le dire. Aujourd’hui encore, une partie de son premier cercle nie en bloc ou assure ne « pas être au courant ». Mais, selon plusieurs sources, durant l’accident Joseph Kabila a reçu un choc. Oui, il a eu peur. Il a eu plusieurs côtes cassées.
Étranges séjours
Les examens passés au Centre hospitalier Marie-Olive-Lembe-Kabila, financé par sa femme, ne suffisant pas, il prend, un mois plus tard, la décision de se rendre en Afrique du Sud. L’Afrique du Sud, encore ? L’ancien président y fait des aller-retours réguliers, qui agacent autant qu’ils inquiètent au sommet de l’État congolais. Depuis que l’alliance avec son prédécesseur a été rompue, il y a plus d’un an, Félix Tshisekedi surveille cet homme qui, depuis ses plus jeunes années dans le maquis, a fait du mystère une seconde nature.
De son côté, même s’il feint l’indifférence, Joseph Kabila se sent maltraité par son ancien allié Tshisekedi. Pour entreprendre son dernier voyage, il a dû attendre quatre jours avant d’obtenir de l’Agence nationale de renseignements (ANR) l’autorisation de décoller pour Johannesburg – il a utilisé un Falcon-500 au lieu de prendre la route depuis Lubumbashi et de traverser l’Afrique australe sur 2 000 km, comme il le fait habituellement.Deux semaines plus tard, le 9 février, son frère cadet, Zoé, s’est heurté aux mêmes difficultés. À l’aéroport, on a signifié à l’ancien gouverneur du Tanganyika qu’il ne pouvait s’envoler pour l’Afrique du Sud, où il devait rejoindre Joseph. En échange, il a été invité à se rendre dans le bureau du patron de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha… « Tshisekedi est devenu paranoïaque ! « , expliquent les proches du raïs.TSHISEKEDI EST DEVENU PARANOÏAQUE », EXPLIQUENT LES PROCHES DU RAÏS
Le régime congolais n’aime décidément pas ces voyages de la famille Kabila. D’autant qu’une partie des avoirs du clan y sont domiciliés. Pourtant, officiellement, quand ce n’est pas pour des raisons médicales, c’est pour poursuivre ses études à l’université de Johannesburg que l’ancien président se déplace. Il a soutenu son master le 22 octobre dernier et vient de s’inscrire en doctorat afin de préparer une thèse en sciences politiques.
C’est cela qui le passionne, jure-t-il à ses visiteurs. L’histoire africaine, celle du Congo. Le jeune retraité lit beaucoup sur ces sujets. Il voyage aussi pour voir sa famille – certaines de ses sœurs, ses belles-sœurs, ses neveux et nièces vivent en Afrique du Sud ; il espère aussi se rendre bientôt à Barcelone, en Espagne, pour y voir son fils, qui y perfectionne sa pratique du football.
« On lui cherche des poux dans la tête »
En Afrique du Sud, il retrouve également quelques-uns de ses vieux compagnons tels que Kikaya Bin Karubi, son conseiller, ou Alexis Thambwe Mwamba, l’ex-président du Sénat, destitué en 2021. Que fomentent-ils tous si loin du pays, s’interroge-t-on pendant ce temps à Kinshasa. « Kabila a vu ses voisins », répond sans rire l’un de ses proches. Lors de son dernier séjour, lui qui boit très peu, ne fume pas et mange bio a partagé avec eux quelques verres de vin. Ils étaient curieux de rencontrer un ancien chef d’État.
« Le régime congolais lui fait des misères. On l’embête un peu, on cherche des poux dans la tête de ses proches, dit l’un de ses conseillers. Mais savez-vous comment il a réagi quand il a appris que Zoé était empêché de voyager ? Il a ri ! »
Accusation gravissime
Pourtant, il y a de quoi être préoccupé. Durant le séjour sud-africain de Kabila, le 5 février 2022, François Beya a été arrêté par les agents de l’ANR. Jusque-là tout-puissant, le conseiller du président à la Sécurité est tombé. Le motif est flou : « agissements contre la sécurité nationale », selon le porte-parole du président Tshisekedi.Une interpellation qui met l’ancien chef de l’État dans une position délicate. En dépit des apparences, « Kabila est très inquiet, Beya faisait le lien entre Tshisekedi et lui, affirme un diplomate. Il jouait les messagers, levait des incompréhensions. Et c’est lui qui donnait les autorisations de voyage. » Beya, qui servait la RDC depuis Mobutu, a en effet été le patron de la Direction générale de migration sous Kabila.IL EST FINALEMENT RENTRÉ AU PAYS : UNE FAÇON DE DIRE AU POUVOIR QU’IL EST LÀ, QU’IL NE SE DÉROBE PAS
Selon plusieurs sources, on lui reproche notamment sa trop grande proximité avec l’ex-président, lui-même soupçonné de tentative de déstabilisation de l’État. Des accusations gravissimes, qu’un tweet de Kikaya Bin Karubi a alimentées. Publié le jour-même de l’arrestation de Beya, ce tweet rappelait que l’Afrique vivait des « coups d’État en cascade » et assurait que la RDC ne serait « pas épargnée ». Un message rapidement effacé et que le premier cercle de Kabila tente de faire oublier. « Depuis son exil, Kikaya est en dépression. Kabila n’a rien à voir avec cela », assure un membre de la cellule de crise du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition de l’ancien président. La tension est telle que beaucoup ont tenté de dissuader Kabila de rentrer en RDC. Lui-même a hésité.
Il est finalement revenu, le 11 février : il lui fallait bien prouver qu’il n’avait rien à se reprocher. Au retour, il s’est installé dans sa résidence GLM de la Gombe, en plein Kinshasa. Une façon de dire au pouvoir qu’il est là et ne se dérobe pas, même s’il ne se montre pas. Car, depuis qu’il a perdu le pouvoir, ses apparitions publiques sont aussi rares que ses prises de parole.
Vie privée
Peut-être est-ce cette absolue discrétion mêlée à une extrême prudence qui intrigue tant. Beaucoup imaginent que le mystère est source d’intrigues. Kabila, il est vrai, est de ceux qui préfèrent quitter Kinshasa dans la nuit, quand la ville dort et que nul ne les voit. De ceux qui reçoivent la plupart de leurs visiteurs dans un bâtiment annexe plutôt que dans leur villa. Comme son père avant lui, il protège jalousement sa vie privée.Une chose est sûre, Kabila fait peur. Pourtant, ses proches le jurent, il n’a jamais imaginé déstabiliser l’État. « Il a un profond respect pour les institutions. Il ne faut pas oublier que c’est par lui que la démocratie est revenue, souligne Raymond Tshibanda, qui préside le comité de crise du FCC. Pour la première fois, grâce à lui, il y a eu une passation de pouvoir pacifique, en 2019. Un jour, on lui rendra justice”.UN JOUR, ON LUI RENDRA JUSTICE », ESTIME RAYMOND TSHIBANDA
Joseph Kabila l’espère au plus profond de lui-même. Après dix-huit ans de labeur, un sentiment d’injustice ne le quitte pas. Il est aujourd’hui au ban de la communauté internationale, presque un paria. Mais, il en est persuadé, l’histoire lui rendra son honneur. Il s’attelle d’ailleurs à rétablir sa vérité : entre deux promenades sur ses terres, le sénateur à vie rédige ses Mémoires. Chacun doit se souvenir de l’état dans lequel il a trouvé le pays en 2001 et ce qu’il en a fait.
Le « petit » devenu raïs
En l’espace de vingt et un ans, la RDC a changé sans doute, mais peut-être moins que Kabila lui-même. Sur son visage habillé d’une barbe grise, il n’y a plus trace du jeune homme imberbe qui devint président par hasard à la mort de son père. « Joseph est timide, incapable de regarder les gens en face. Je n’ai jamais perçu chez lui une quelconque aptitude au commandement », disait à l’époque de lui le général rwandais James Kabarebe.Le « petit », ainsi qu’il était surnommé, n’avait jamais rien demandé. La vie clandestine aux côtés de son père, dans les années 1990, le commandement des hommes, l’état-major de l’armée, puis la présidence… C’est presque comme si sa vie ne lui avait jamais complètement appartenu. Lui que ses adversaires ont voulu présenter comme un enfant adopté n’a jamais dissipé le brouillard qui entoure la première partie de son existence.LE MAQUIS, LE COMMANDEMENT DES HOMMES, LA PRÉSIDENCE… C’EST COMME SI SA VIE NE LUI AVAIT JAMAIS VRAIMENT APPARTENU
« Laissez-le tranquille ! », assène l’un de ses plus proches conseillers. Depuis, Kabila s’est épaissi. Le militaire a pris du poids et, au cours de ses dix-huit années à la tête de la RDC, il a bel et bien appris à commander. « Il ressemble de plus en plus à son père », estime un membre de son parti. De l’avis de nombreux visiteurs, cet homme qui a subi son destin aspire désormais à la tranquillité.
Courtisanerie et trahisons
C’est avec parcimonie, presque par obligation, qu’il se mêle des affaires du FCC. « Il donne les orientations, tranche les questions majeures », explique Tshibanda. La rupture de l’alliance avec Félix Tshisekedi, ainsi que la perte de sa majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat, à la fin de 2020, le contraignent à rester sur ses gardes. « Cela a été un choc », confie-t-on pudiquement.
« Il n’y a pas de place pour deux sur la peau d’un léopard », l’avait pourtant prévenu Félix Tshisekedi. Kabila a sous-estimé son rival. Lui, sa famille et sa fortune ne sont plus protégés. Il en a fait l’amère expérience. Quitter un pouvoir fondé sur la courtisanerie, c’est aussi vivre les trahisons et retrouver une certaine solitude.
Depuis l’élection de décembre 2018, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, ex-parti au pouvoir) et le FCC semblent tétanisés. L’ancien président ne fait rien pour relancer sa famille politique, minée par des rivalités internes. À moins de deux ans de la présidentielle, il a donné son feu vert pour que des contacts soient noués avec Moïse Katumbi et Martin Fayulu, mais n’a désigné aucun dauphin.
Serait-il tenté de revenir au pouvoir ? Parmi ses proches, on assure qu’il a retrouvé une certaine popularité. Dans les milieux diplomatiques, au contraire, on juge l’hypothèse lointaine. « S’il revient un jour, ce sera lorsqu’il sera sûr de gagner, et cela ne sera pas en 2023, croit savoir un diplomate. Aujourd’hui, son parti est si affaibli qu’on en oublie presque que Kabila existe. » À 50 ans, l’ex-chef de l’État n’est pas mort. Mais, à force de se faire discret, il parviendra peut-être à se faire oublier.
"Fuite en avant ? - 4 février 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/04/rasoir/fuite-en-avant/
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
UN SONDAGE QUI VAUT CE QU'IL VAUT TÂTE L'OPINION, L'ADHÉSION DES CONGOLAIS AUX DIRIGEANTS POLITIQUES ET A LEURS ACTIONS. UNE DÉFIANCE QUASI GÉNÉRALISÉE A TOUS, LA POPULATION EST LOIN D'ÊTRE SATISFAITE ! MAIS ENCORE ?
Mais encore surtout pour relever d'abord que cette insatisfaction est une déception quasi logique des Congolais face à une classe politique plus médiocre qu'efficace sur tous les bords y compris le gouvernement des fameux Warriors, une population encore plus déçue après les espoirs qu'à suscité le changement à la tête du pays formalisé davantage lors de la rupture de Tshisekedi avec son prédécesseur 'JK'. Le nouveau pouvoir se montre incapable de redresser le pays et de le sortir de la corruption, de la prédation et de la répression dans lequel il s’était enfoncé depuis des décennies. Trois ans après, Tshisekedi commet les mêmes travers qu'avant quasiment dans tous les domaines, c'est le moins qu'on puisse constater. Beaucoup de promesses mais rares sont ses réalisations, le programme hypocrite des 100 jours, la coop de 15 millions iniquement toléré, le programme Tshijelelu, les détournements incessants des fonds publics, l'état flambeur de Tshisekedi et même la gratuité soufleteuse de l'enseignement de base sans parler des massacres sans fin dans l'Est malgré l'état de siège et les troupes ougandaises... sont passés par là, le social des Congolais demeure le grand absent des politiques.
Ensuite il faut compter avec le jugement sévère mais sage des Conngolais à travers ce sondage même imparfait : malgré sa résilience connue , c'est lui qui souffre de cette gestion chaotique et en témoigne ; dans une situation normale, il ne manquerait pas de l'exprimer lors des prochaines élections par des votes négatifs ou une massive abstention.
Enfin, peut-être le plus négatif, on peut craindre que notre classe politique et avant tout le pouvoir en place ne prennent pas encore conscience du mal qu'ils font au pays. Jusqu'où, jusque quand ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Mais encore surtout pour relever d'abord que cette insatisfaction est une déception quasi logique des Congolais face à une classe politique plus médiocre qu'efficace sur tous les bords y compris le gouvernement des fameux Warriors, une population encore plus déçue après les espoirs qu'à suscité le changement à la tête du pays formalisé davantage lors de la rupture de Tshisekedi avec son prédécesseur 'JK'. Le nouveau pouvoir se montre incapable de redresser le pays et de le sortir de la corruption, de la prédation et de la répression dans lequel il s’était enfoncé depuis des décennies. Trois ans après, Tshisekedi commet les mêmes travers qu'avant quasiment dans tous les domaines, c'est le moins qu'on puisse constater. Beaucoup de promesses mais rares sont ses réalisations, le programme hypocrite des 100 jours, la coop de 15 millions iniquement toléré, le programme Tshijelelu, les détournements incessants des fonds publics, l'état flambeur de Tshisekedi et même la gratuité soufleteuse de l'enseignement de base sans parler des massacres sans fin dans l'Est malgré l'état de siège et les troupes ougandaises... sont passés par là, le social des Congolais demeure le grand absent des politiques.
Ensuite il faut compter avec le jugement sévère mais sage des Conngolais à travers ce sondage même imparfait : malgré sa résilience connue , c'est lui qui souffre de cette gestion chaotique et en témoigne ; dans une situation normale, il ne manquerait pas de l'exprimer lors des prochaines élections par des votes négatifs ou une massive abstention.
Enfin, peut-être le plus négatif, on peut craindre que notre classe politique et avant tout le pouvoir en place ne prennent pas encore conscience du mal qu'ils font au pays. Jusqu'où, jusque quand ?
"Félix Tshisekedi : le temps de la défiance - 24 Mar 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/felix-tshisekedi-le-temps-de-la-defiance/
Trois ans après son arrivée à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi voit sa côte de popularité fortement baisser. Unsondage indique que moins de 30% des Congolais ont une bonne bonne opinion de leur président. Mais ce désamour ne profite à aucun de ses concurrents et semble toucher l'ensemble de la classe politique congolaise.
Tshisekedi : l’heure de la déception a-t-elle sonné pour les Congolais ? Après une élection contestée et un accord secret de partage de pouvoir avec Joseph Kabila, Félix Tshisekedi avait tout de même suscité un élan d’optimisme en République démocratique du Congo. Débarrassé de Kabila et de son dauphin, les Congolais avaient décidé de laisser une chance au fils de l’opposition historique, Etienne Tshisekedi, pour redresser le pays et le sortir de la corruption, de la prédation et de la répression dans lequel il s’était enfoncé depuis des décennies. Trois ans plus tard, c’est plutôt la douche froide pour les Congolais, selon un récent sondage mené par le Berci, avec le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC.
Des promesses en attente de concrétisation
En un an, la cote de popularité du chef de l’Etat a littéralement dégringolé : « Seuls 29% des Congolais interrogés en décembre 2021 affirment avoir une bonne opinion du président Tshisekedi. Un score très en deçà des 54% enregistrés en mars 2021 et des 58% de février 2021 ». Trois ans après les annonces tonitruantes de début de mandat, comme le programme des 100 ans, la construction d’infrastructures, la restauration du réseau électrique, la lutte contre la corruption, ou la gratuité de l’enseignement de base… les Congolais en attendent toujours la concrétisation.
Autre déception, l’instauration de l’état de siège dans deux provinces de l’Est du pays pour lutter contre l’insécurité et les groupes armés. 10 mois après sa mise en place et le remplacement des autorités civiles par les militaires, le bilan est bien mince. Les groupes armés se sont étendus sur des zones géographiques plus larges et les massacres sans fin se poursuivent au Nord-Kivu et en Ituri. L’intervention de l’armée ougandaise sur le sol congolais depuis novembre ne porte pas non plus ses fruits, et signe comme l’aveu d’échec des autorités congolaises à pouvoir juguler la violence à l’Est.
L’ensemble de la classe politique touchée par la défiance
La lutte contre la corruption, principale priorité du président Tshisekedi marque aussi le pas. Après des débuts prometteurs avec les enquêtes sur le programme des 100 jours, ou les interventions musclées de l’Inspection générale des finances (IGF) dans de nombreux dossiers, la corruption semble toujours gangréner les élites congolaises. Certains accusés ont également obtenu la grâce présidentielle ou une libération conditionnelle. Les dossiers comme la taxe RAM, ou l’argent de la lutte contre le Covid renforcent l’idée que la corruption est loin d’avoir disparu en RDC. Des programmes d’infrastructures, comme « Tshilejelu », censé réhabiliter 144 kilomètres de routes « n’a pas donné beaucoup de résultats depuis son lancement en mars 2021, suscitant la colère du président Tshisekedi lors de sa tournée dans le Kasaï » estime le rapport du GEC.
Le président Tshisekedi n’est pas le seul à pâtir de la défiance de la population. L’ensemble des institutions, des opposants politiques et des partenaires étrangers voient leur popularité reculer. « Depuis septembre 2021, les opinions favorables envers les gouvernements provinciaux sont passées de 44,25 à 37,65%, de 49,69 à 40,25 % pour les cours et tribunaux, et de 39,36 à 30,16% pour la police. Même les confessions religieuses ont subi un léger refroidissement de l’opinion publique. 40% des Congolais sondés affirment désormais ne pas leur faire confiance alors qu’ils n’étaient que 36% en septembre 2021 ». Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, présenté comme la nouvelle génération de politique, censée incarner le changement prôné par Félix Tshisekedi, a perdu 20 points entre mars et décembre 2021 avec 29,07% d’opinions favorables.
Abstention attention danger
La défiance générale des Congolais vis à vis de leur personnel politique se ressent aussi dans les rangs de l’opposition : « Aucun gain de popularité n’a été relevé du côté de Moise Katumbi, Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba ou Joseph Kabila » révèle le sondage du Berci. Plus inquiétant, la population est de plus en plus indécise : « Alors qu’en mars 2021, seuls 4% des Congolais sondés disaient ne pas avoir une opinion lorsqu’on leur demandait ce qu’ils pensaient du président Tshisekedi, ils sont désormais 28,4% à être indécis sur la question ». En cause, note le rapport, « l’absence d’alternative politique visible, mais aussi par la tendance populaire à mettre tous les politiciens dans le même sac ». Mais aussi l’ambiguïté entretenue par certains politiques comme Moïse Katumbi, « qui n’a toujours pas quitté l’Union sacrée de la nation (USN) bien que les « lignes rouges » qu’il avait fixées aient été dépassées ». Résultat, Moïse Katumbi chute de 16 points. « Entre mars et décembre 2021, les opinions favorables sur l’ancien gouverneur du Katanga sont alors passées de 59 à 43 % ».
L’opposant Martin Fayulu est logé à la même enseigne. Sur la même période, il tombe de 43,92 à 34,28%. Jean-Pierre Bemba, allié désormais affiché du président Félix Tshisekedi, voit sa cote de confiance s’établir désormais à 39,68% contre 45% en mars 2021. Dernier phénomène analysé par ce sondage : le risque d’une forte abstention aux élections générales de 2023. « Un désengagement politique » que le GEC avait déjà souligné lors du précédent sondage. « Seuls 43,67 % des Congolais sondés ont l’intention de voter. Ils étaient 67% en mars 2021, voire 97% en décembre 2018 ».
"RDC : Moins d'un tiers de congolais font désormais confiance au président Tshisekedi
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-moins-d-un-tiers-des-congolais-font-desormais-confiance-au-president-tshisekedi-450024?amp
Trois ans après l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi en République Démocratique du Congo, sa côte de popularité connaît une "chute vertigineuse." C'est la conclusion à laquelle est parvenue un rapport d'expert publié ce 24 mars.
"L'an 3 de Tshisekedi. La fin de l'embellie ?" C'est le titre d'un rapport-sondage, réalisé en décembre par le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci), avec le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l'université de New York, et Ebuteli, son partenaire de recherche en République Démocratique du Congo. Publié ce 24 mars, ce rapport pointe que la cote de popularité du président congolais Félix Tshisekedi a connu une "chute vertigineuse" trois ans après son arrivée au pouvoir.
= https://vodinfo.tv5monde.com/videos/c3/5811682.mp4
Ancien opposant, Félix Tshisekedi a succédé à Joseph Kabila (2001-2019) à la tête de la RDC en janvier 2019. Le rapport indique par ailleurs que les choix sécuritaires controversés des autorités continuent d'être mal perçus par les populations.
Des opérations militaires conjointes
Depuis fin novembre, l'armée ougandaise mène des opérations conjointe avec les militaires congolais pour combattre les groupes armés, notamment les rebelles de Forces démocratiques alliées (ADF) au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces placées en état de siège depuis mai. Selon ce rapport d'expert, "l'état de siège est de moins en moins soutenu" et "seuls 36% des personnes interrogées [estimaient] en décembre dernier que l’état de siège conduira à l’éradication totale des groupes armés, alors qu’ils étaient 53% trois mois plus tôt".
64% des personnes interrogées sont hostiles à la présence militaire ougandaise.
Le rapport du Berci et du GEC
Dans le Nord-Kivu, province la plus touchée depuis 2014 par les exactions des ADF, groupe d'origine ougandaise,"64% des personnes interrogées sont hostiles à la présence militaire ougandaise", selon ce rapport. Le rejet est encore plus prononcé au sujet de "la mutualisation des forces policières entre la RDC et le Rwanda, annoncée par la signature d’un mémorandum le 14 décembre 2021 : 69% des personnes interrogées la désapprouvent."
"RDC : le président Tshisekedi au plus bas de sa popularité d'après un sondage - 24 mar 2022
= https://information.tv5monde.com/video/rdc-le-president-tshisekedi-au-plus-bas-de-sa-popularite-d-apres-un-sondage
= https://vodinfo.tv5monde.com/videos/c3/5811682.mp4
"RDC : Opinions contradictoires sur la gouvernance (Sondage) -25/03/2022
= https://www.lemag.cd/actualite/2022/03/25/rdc-opinions-contradictoires-sur-la-gouvernance-sondage
La lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo ne produit pas encore les résultats escomptés, à en croire les données d'un sondage réalisé par le Bureau d'études, de recherche et de consulting international (BERCI), avec le Groupe d'étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli.
Selon ce sondage, seulement 19% des Congolais estiment que la lutte contre la corruption s’est améliorée au cours des six derniers mois.
Ils étaient pourtant 32% des Congolais à avoir cet avis optimiste en septembre
2021. A l'inverse de ces résultats, Jules Alingete, est aujourd’hui plus populaire que n’importe quel ministre du gouvernement Sama Lukonde. Près de 47% des sondés de cette étude ont une bonne opinion de l’inspecteur général des finances - chef de service.
Le fait que le processus correctionnel des délinquants soit ainsi court-circuité semble avoir une incidence déroutante sur l’opinion publique. Près de 40 % des sondés estiment que le niveau de corruption n’a pas changé ces six derniers mois et 30 % pensent même qu’il s’est empiré.
"RDC: « seuls 29 % des Congolais interrogés affirment avoir une bonne opinion du président Tshisekedi » (sondage GEC/Ebuteli/BERCI)
= https://actualite.cd/2022/03/24/rdc-seuls-29-des-congolais-interroges-affirment-avoir-une-bonne-opinion-du-president
Seuls 29 % des Congolais interrogés en décembre 2021 affirment avoir une bonne opinion du président Tshisekedi, selon les résultats du sondage réalisé en décembre 2021 par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Cette étude interroge essentiellement les trois ans de pouvoir de Tshisekedi.
Ce score est très en deçà des 54 % enregistrés en mars 2021 et des 58 % de février 2021, fait remarquer GEC.
De son côté, près d’un an après son investiture, le gouvernement de Jean-Michel Sama Lukonde a perdu, de son côté, 20 % d’opinions favorables.
Aussi, entre mars et décembre 2021, les opinions favorables sur Moise Katumbi sont passées de 59 à 43 %. Il paierait, explique les enquêteurs, sa position pas si claire au sein de l’Union sacrée.
Sur la même période, Martin Fayulu, lui, est tombé de 43,92 à 34,28 %.
« L’absence de clarté sur son rapprochement, ou non, avec la famille politique de l’ancien président Joseph Kabila ne serait pas étrangère à cette chute », note le rapport.
Quant à Jean-Pierre Bemba, la cote de confiance s’établit désormais à 39,68 % contre 45 en mars 2021. « Le leader du Mouvement de libération du Congo (MLC) affiche au jourd’hui clairement son alliance avec Tshisekedi, malgré quelques remous », explique le document.
Du côté des organisations de la société civile, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et le Comité laïc de coordination (CLC) ont connu une remontée d'approbation : de 43,92 à 52,16 % pour la première structure et de 43,73 à 55,65 % pour la seconde, entre septembre et décembre 2021.
"RDC – Sondage : Félix Tshisekedi en baisse de popularité (GEC – BERCI) - 24 mars 2022
= https://linterview.cd/rdc-felix-tshisekedi-en-chutte-libre-dans-le-sondage-gec-ebuteli-berci/
La cote de popularité du président congolais Félix Tshisekedi a connu une "chute vertigineuse" trois ans après son arrivée au pouvoir en République démocratique du Congo, selon un rapport d'experts publié jeudi.
Intitulé "l'an 3 de Tshisekedi. La fin de l'embellie ?", ce rapport-sondage a été réalisé en décembre par le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci), avec le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l'université de New York, et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC.
"L’état de grâce aura duré trois ans pour Félix Tshisekedi (...) Seuls 29% des Congolais interrogés en décembre 2021 affirment avoir une bonne opinion" du chef de l’État contre 54% en mars 2021.
"Cette déception se propage également envers presque toutes les institutions du pays" notamment le gouvernement et les deux chambres du Parlement.
En effet, "plus de 65% des sondés estiment que le contrôle du gouvernement par les députés nationaux n'est pas du tout efficace ou inexistant+ Cette tendance remet en question la capacité de la chambre basse à jouer pleinement son rôle de contrepoids du pouvoir exécutif", souligne Joshua Walker, directeur de programme du GEC.
Ancien opposant, M. Tshisekedi a succédé à Joseph Kabila (2001-2019) à la tête de la RDC en janvier 2019.
Le rapport indique par ailleurs que les choix sécuritaires controversés des autorités continuent d'être mal perçus par les populations.
Depuis fin novembre, l'armée ougandaise mène des opérations conjointe avec les militaires congolais pour combattre les groupes armés, notamment les rebelles de Forces démocratiques alliées (ADF) au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces placées en état de siège depuis mai.
Selon ce rapport d'expert, "l'état de siège est de moins en moins soutenu" et "seuls 36% des personnes interrogées [estimaient] en décembre dernier que l’état de siège conduira à l’éradication totale des groupes armés, alors qu’ils étaient 53% trois mois plus tôt".
Dans le Nord-Kivu, province la plus touchée depuis 2014 par les exactions des ADF, groupe d'origine ougandaise,"64% des personnes interrogées sont hostiles à la présence militaire ougandaise", selon ce rapport.
Le rejet est encore plus prononcé au sujet de "la mutualisation des forces policières entre la RDC et le Rwanda, annoncée par la signature d’un mémorandum le 14 décembre 2021: 69% des personnes interrogées la désapprouvent".
AFP avec ACTUALITE.CD
= https://www.radiookapi.net/2022/03/25/actualite/politique/sondage-berci-moins-de-30-des-congolais-interroges-ont-une-opinion
"RDC: la cote de popularité de Tshisekedi en « chute vertigineuse » - 25 mars 2022
= https://afrique.lalibre.be/69076/rdc-la-cote-de-popularite-de-tshisekedi-en-chute-vertigineuse-rapport-dexperts/
La cote de popularité du président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a connu une « chute vertigineuse » trois ans après son arrivée au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), selon un rapport d’experts publié jeudi. Intitulé « l’an 3 de Tshisekedi. La fin de l’embellie? », ce rapport-sondage a été réalisé en décembre par le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci), avec le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l’université de New York, et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC.
[lb}« L’état de grâce aura duré trois ans pour Félix Tshisekedi (…) Seuls 29% des Congolais interrogés en décembre 2021 affirment avoir une bonne opinion » du chef de l’État contre 54% en mars 2021.[/b]
« Cette déception se propage également envers presque toutes les institutions du pays » notamment le gouvernement et les deux chambres du Parlement.
En effet, « plus de 65% des sondés estiment que le contrôle du gouvernement par les députés nationaux n’est +pas du tout efficace+ ou +inexistant+. Cette tendance remet en question la capacité de la chambre basse à jouer pleinement son rôle de contrepoids du pouvoir exécutif », souligne Joshua Walker, directeur de programme du GEC.
Ancien opposant, M. Tshisekedi a succédé à Joseph Kabila Kabange (2001-2019) à la tête de la RDC en janvier 2019.
Le rapport indique par ailleurs que les choix sécuritaires controversés des autorités continuent d’être mal perçus par les populations.Depuis fin novembre, l’armée ougandaise mène des opérations conjointe avec les militaires congolais pour combattre les groupes armés, notamment les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces placées en état de siège depuis mai.
Selon ce rapport d’expert, « l’état de siège est de moins en moins soutenu » et « seuls 36% des personnes interrogées [estimaient] en décembre dernier que l’état de siège conduira à l’éradication totale des groupes armés, alors qu’ils étaient 53% trois mois plus tôt ».
Dans le Nord-Kivu, province la plus touchée depuis 2014 par les exactions des ADF, groupe d’origine ougandaise – mais en proie à des violences depuis plusieurs décennies -, « 64% des personnes interrogées sont hostiles à la présence militaire ougandaise », selon ce rapport.
Le rejet est encore plus prononcé au sujet de « la mutualisation des forces policières entre la RDC et le Rwanda, annoncée par la signature d’un mémorandum le 14 décembre 2021: 69% des personnes interrogées la désapprouvent ».
"RDC: Seuls 36% de Congolais interrogés estiment que l’état de siège conduira à l’éradication totale des groupes armés (GEC) - 25 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/25/rdc-seuls-36-de-congolais-interroges-estiment-que-letat-de-siege-conduira-leradication
"RDC - Sondage "GEC-BERCI-EBUTELI" sur la baisse de popularité de Tshisekedi : Pitshou Mulumba soulève quatre observations
= https://lepotentiel.cd/2022/03/25/rdc-sondage-gec-berci-ebuteli-sur-la-baisse-de-popularite-de-tshisekedi-pitshou-mulumba-souleve-quatre-observations/
"Fatshi : après l’amour, le désamour… - 25/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/fatshi-apres-lamour-le-desamour/
Pour les Congolais d’un certain âge ou d’un âge certain, Berci rime avec l’âge d’or du sondage en RDC. Aussi, lorsqu’une enquête d’opinions battant pavillon BERCI se rappelle au bon souvenir des Kinois, ceux-ci le prennent-ils pour ce qu’est un sondage mené dans les règles de l’art ou presque : une photographie de l’opinion à l’instant où elle a été prise.
Pas étonnant donc que le sondage de décembre 2021 sur la cote d’amour – en l’occurrence de désamour – de « notre Fatshi national » au sein de l’opinion congolaise soit prise au sérieux. Avec des précautions ou des réserves d’usage, il est vrai.
Comparé aux précédentes enquêtes d’opinions (février 2020-58% ; mars 2021-54%), ce sondage – 29% d’opinions favorables- indique une espèce de décrue qui correspond au niveau du ressenti populaire par rapport à quantité de promesses jusque-là non tenues. De fait, l’opposant Félix-Antoine a vendu le bonheur à des millions de Congolais abonnés à la précarité.
Le candidat Tshisekedi-fils a promis le « Grand soir » assorti de lendemains qui chantent à des électeurs avides de changement radical tel que prophétisé jadis par le Père. Les Congolais ont eu une version tropicalisée de l’anaphore chère à François Hollande alors candidat à la présidentielle française de 2007. Moi, Président, ce sera « le peuple d’abord » ; moi, Président « l’ordinaire du fonctionnaire va changer« , moi Président « j’installerai mon Etat- major à l’Est pour y restaurer la paix« ; moi Président « je fermerai tous les cachots adossés aux services de renseignement« …
Enfin, arrivé à la magistrature suprême et surtout après s’être séparé de son prédécesseur, Fatshi Béton a aligné d’autres promesses. Difficile même de voir le verre à moitié plein lorsque les promesses qui touchent à la requalification de l’ordinaire du plus grand nombre ne sont pas moyennement tenues. Pas sûr que l’on soit déjà en route vers le Pays de Cocagne.
Alors, les carottes sont-elles déjà cuites pour le Président ? La réponse est non. Il n’y a rien de rédhibitoire. L’opinion étant par nature lunatique, évanescente et même déroutante. S’il troque sa veste cousue avec des promesses pour un trois-pièces fait avec des actions, Félix-Antoine Tshisekedi va reconquérir ses parts de marché perdues.
Le problème, c’est que le Président devrait réagir vite, car le temps a cessé d’être son allié. L’équation pour le féru du foot qu’est Fatshi consiste, dans ce dernier quart d’heure, à marquer le plus de buts possible -façon « nzombo le soir« – sans en encaisser. Peut-être que la prestation des Léopards cet après-midi pourra inspirer le premier des Congolais.
" RDC : Félix Tshisekedi ou la solitude du pouvoir - 23 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1329789/politique/rdc-felix-tshisekedi-ou-la-solitude-du-pouvoir/
Le chef de l’État s’est défait de certaines des personnalités les plus influentes de son entourage, à commencer par celles qui jouaient les intermédiaires entre lui et son prédécesseur, Joseph Kabila. Désormais seul aux commandes, Tshisekedi saura-t-il convaincre les Congolais en 2023 ?
La fête aura tourné court. Le 5 février, à Addis-Abeba, Félix Tshisekedi achève son mandat à la tête de l’Union africaine (UA). Une fois le flambeau transmis à Macky Sall, son homologue sénégalais, il doit se rendre au dîner offert par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed. Mais, ce jour-là, le chef de l’État congolais n’a pas la tête aux mondanités.
Depuis le début de l’après-midi, les téléphones de ses proches ne cessent de sonner. François Beya, son conseiller spécial en matière de sécurité, a été arrêté à son domicile par des agents des services de renseignement. L’intouchable « Fantômas », ex-patron de la Direction générale de migration (qui servait de principal intermédiaire entre le président et son prédécesseur, Joseph Kabila), est officieusement soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’État. Mais nul, à part Félix Tshisekedi, ne semble connaître la véritable raison de cette interpellation inattendue.
Évasif et distant
Dans les salons de l’UA, le président se montre évasif et distant. À peine glisse-t-il aux émissaires de certains de ses pairs inquiets qu’il les tiendra informés. Denise Nyakeru Tshisekedi, qui se trouve au même moment en Europe, peine elle aussi à obtenir des réponses de la part des conseillers de son époux.
À Lire RDC : le récit de la disgrâce de François Beya, le « monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi
Même Jean-Hervé Mbelu, le patron de l’Agence nationale de renseignements (ANR), dont les services ont pourtant conduit l’opération, semble ne pas connaître tous les tenants et aboutissants de l’affaire. Et, alors que Félix Tshisekedi devait quitter la capitale éthiopienne le 6 février, après la cérémonie de clôture du sommet, l’appareil présidentiel, immatriculé DRC 001, décolle de l’aéroport Bole à la hâte, la veille à 23h39, pour se poser au milieu de la nuit à Kinshasa.Près de deux mois plus tard, l’affaire piétine. Suspecté par certains d’avoir trop souvent défendu les intérêts de Joseph Kabila – voire d’avoir comploté avec certains de ses proches en vue de déstabiliser son successeur –, accusé par d’autres de protéger des hommes d’affaires sous sanctions ou encore d’avoir failli à sa mission, François Beya n’a pas recouvré sa liberté de mouvement."AVANT BEYA, D’AUTRES CACIQUES DU RÉGIME ONT FAIT L’OBJET D’UNE BRUTALE DISGRÂCE
Comment expliquer que ce « sécurocrate » chevronné, à qui Félix Tshisekedi avait confié tant de prérogatives depuis le début de son mandat, soit du jour au lendemain tombé en disgrâce ? N’avait-il pas eu son mot à dire sur des nominations clés comme sur des dossiers politico-judiciaires sensibles ? « Il ne faut pas confondre ce que le président a fait à une époque par nécessité et ce qu’il fait aujourd’hui par stratégie », affirme l’un de ses proches.À LIRERDC : pourquoi l’affaire Beya est dans l’impasse
Au-delà d’un dossier dont le fond apparaît chaque jour plus nébuleux, cet épisode confirme le désir d’émancipation de Félix Tshisekedi et de son cercle proche. François Beya était en effet l’un des derniers piliers du début du quinquennat, avec lequel le président continuait de composer. L’une des ultimes courroies de transmission qui le reliaient à son prédécesseur, malgré les tensions que sa présence suscitait au sein d’un cabinet où plusieurs conseillers lui étaient hostiles.
« Opposant farouche »
Avant lui, d’autres caciques du régime ont fait les frais d’une brutale disgrâce. Condamné en appel à treize ans de prison pour détournement de fonds et corruption, Vital Kamerhe, premier allié de Tshisekedi au moment de sa course à la présidence, était un directeur de cabinet omniprésent, décrié par plusieurs proches du chef de l’État.
Architecte de l’ombre de l’Union sacrée, personnage aussi utile qu’encombrant, Jean-Marc Kabund a payé, lui, ses ambitions supposées en même temps que ses relations délétères avec une partie de la famille du président. À certains de ses interlocuteurs, qui continuent d’échanger avec lui par téléphone, l’ancien patron de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se présente désormais comme un « opposant farouche » au chef de l’État. « Avec la mise à l’écart de François Beya, laquelle succède à celle de Kabila, de Kamerhe et de Kabund, le président s’est affranchi de ceux qui l’ont fait roi », résume un diplomate en poste à Kinshasa.Ces derniers mois, Tshisekedi a mis la touche finale à ce grand ménage. Exit Inzun Kakiak, ancien adjoint du redouté Kalev Mutond, dont la loyauté a toujours fait débat dans l’entourage du président : Jean-Hervé Mbelu a pris les rênes de l’ANR. L’insubmersible Albert Yuma, patron de la Gécamines et réputé proche de Kabila, a lui aussi laissé son fauteuil à l’un de ses principaux détracteurs au sein de l’entreprise minière : Alphonse Kaputo Kalubi.'KATUMBI HÉSITE, LE FCC PEINE À SE RECONSTRUIRE, ET FAYULU CONTESTE EN DEHORS DES INSTITUTIONS
Ces changements, destinés à casser l’image de président sous tutelle que Tshisekedi a longtemps incarnée après son élection contestée, ont permis au chef de l’État d’endosser les habits du (seul) décisionnaire.
Précipitation
En lice pour un second mandat, accusé d’avoir imposé des proches au sein de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de la Cour constitutionnelle, organes clés de l’organisation des scrutins de 2023, Tshisekedi a pour avantage d’être confronté à une opposition éparpillée : Moïse Katumbi tergiverse, le Front commun pour le Congo (FCC de Kabila) se reconstruit péniblement et Martin Fayulu conteste en dehors des institutions. Il n’en devra pas moins assumer son bilan, et le défendre.À LIRERDC : ni allié ni opposant, Moïse Katumbi a du mal à choisir son camp
Car Tshisekedi a parfois péché par précipitation, voire par impréparation. Le programme des cent jours, première mesure phare posée dans le domaine des infrastructures, s’est soldé, un an après son annonce, par un retentissant procès pour détournement de fonds. Le décret sur l’état de siège, dont plusieurs rapports ont critiqué le manque de planification, ou encore l’opération conjointe menée avec l’Ouganda dans l’Est ont eu des résultats mitigés. « Nous avons récupéré un pays à genoux, le président ne peut pas se voir reprocher d’avoir multiplié les initiatives, plaide un membre de son entourage. Il donne l’impulsion, mais il faut que la machine suive. »
Bons et mauvais points
Alors, à qui la faute ? Dans son traditionnel discours sur l’état de la nation, prononcé devant le Parlement le 13 décembre dernier, Félix Tshisekedi a donné quelques éléments de réponse. S’il a salué les succès diplomatiques obtenus durant son mandat à la tête de l’UA, la reprise de la coopération avec le FMI et le travail de l’Inspection générale des finances (IGF, qui dépend du Palais) dans la lutte contre la corruption, il n’a pas manqué de tancer ses ministres et les institutions responsables, selon lui, du retard pris par les réformes.
« Le gouvernement a pris un train de mesures en faveur de la population, mais celles-ci restent insuffisantes. Je [lui] demande donc d’accélérer la mise en œuvre de projets à impacts rapides et visibles », a-t-il lancé, soulignant le « manque de coordination » qui entrave certains projets.Que fallait-il attendre de cet exercice de distribution des bons et des mauvais points ? L’allocution présidentielle a surtout révélé la précarité de l’équipe de Sama Lukonde Kyenge, Premier ministre depuis avril 2021. L’idée d’un remaniement est d’ailleurs revenue avec insistance au cours des semaines qui ont suivi le discours du chef de l’État. Mais, aujourd’hui, ce chamboulement paraît moins imminent qu’on ne l’a cru. Selon l’un des proches du président, il ne serait même plus à l’ordre du jour, « du moins pas pour les six prochains mois »."LE REMANIEMENT PARAÎT MOINS IMMINENT QU’ON NE L’A CRU
« Cabinet de confrontation »
En revanche, les équipes de la présidence – « le vrai centre d’impulsion du pouvoir », insiste un diplomate – ne sont pas à l’abri. À plusieurs reprises, le gouvernement s’est heurté au cabinet, notamment dans la gestion de certains dossiers. En août dernier, c’est ainsi à Guylain Nyembo, le directeur dudit cabinet, que l’animation d’une commission chargée d’évaluer les retombées du projet de Tenke Fungurume Mining (TFM) a été confiée, sans que l’exécutif y ait été associé.« Le cabinet tel qu’il existe aujourd’hui a été conçu comme une structure capable de s’opposer au gouvernement pro-Kabila de Sylvestre Ilunga Ilunkamba, explique une source au Palais. Le problème, c’est qu’il est resté dans cette logique, même après la rupture entre Tshisekedi et Kabila et le changement de majorité. Et puis, il est pléthorique [plus d’une centaines de conseillers au début du mandat et ce chiffre ne cesse de gonfler], et il y a une compétition sur chaque dossier. »"AU SEIN DU CABINET PRÉSIDENTIEL, PLÉTHORIQUE, IL Y A UNE COMPÉTITION SUR CHAQUE DOSSIER
Voici plusieurs mois qu’une réflexion est engagée pour « rationaliser » le fonctionnement du cabinet présidentiel. Selon l’une de nos sources, son remaniement aurait dû être annoncé le 15 mars, mais il a été retardé par les affaires Kabund et Beya, ainsi que par les soins médicaux que Félix Tshisekedi a reçus en Belgique en mars.
Loyauté
Difficile, pour l’heure, de savoir quels seront les contours de la future équipe et de deviner qui fera les frais d’un tel bouleversement. « L’important, pour le président, sera de disposer de personnalités qui lui doivent leur poste et dont il est assuré de la loyauté », explique un membre du cabinet.
La tâche s’annonce ardue. Au sein de cette présidence obèse se côtoient en effet différents cercles d’influence : les fidèles de la première heure, les camarades d’exil, des technocrates, des pasteurs et des proches de la famille. Même la première dame y a ses relais.
Félix Tshisekedi a beau avoir les pleins pouvoirs, il aborde la dernière ligne droite de son mandat avec précaution, sans doute conscient que les échéances électorales vont progressivement envahir les débats et qu’à cette occasion les ambitions se dévoileront.
" RDC : des lobbyistes américains à la rescousse de Tshisekedi - 25 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1333390/politique/rdc-des-lobbyistes-americains-a-la-rescousse-de-tshisekedi/
Tandis que ses rivaux tentent de plaider leur cause auprès de la Maison Blanche, le gouvernement congolais multiplie les contacts avec les lobbyistes américains. À moins de deux ans des élections, le bras de fer est déjà engagé outre-Atlantique.
C’est presque devenu un rituel. Comme ils l’avaient fait à l’approche de l’élection présidentielle de 2018, les hommes politiques congolais multiplient les contacts avec les lobbyistes de Washington.
Après l’opposant Martin Fayulu, qui, en janvier dernier, s’est offert les services du cabinet Future Pact LLC pour 17 500 dollars par mois, après Moïse Katumbi qui, depuis juin 2021, a signé avec trois cabinets (King & Spalding, le groupe DCI et Brownstein Hyatt) pour un montant total de 80 000 dollars par mois, l’administration Tshisekedi riposte.
Un contrat à 900 000 dollars
Le 11 mars dernier, le ministère de la Communication, que dirige Patrick Muyaya, a conclu un contrat d’un an avec Ballard Partners, une puissante firme fondée en Floride en 1998, pour un montant de 900 000 dollars. Objectifs : « améliorer les relations bilatérales entre les États-Unis et la RDC ; renforcer les institutions démocratiques et l’État de droit ; faire progresser la croissance économique de la RDC ». Le contrat prévoit également que Ballard Partners « aidera à faire reconnaître [la RDC] comme un pays leader en matière de lutte contre le changement climatique, et fera la promotion de ses actions dans ce domaine ».Le 14 mars, le même ministère a également conclu un accord avec Scribe Strategies and Advisors, une société fondée par Joseph Szlavik. Parmi les clauses de ce contrat, « l’amélioration de l’image de la RDC aux États-Unis » et « l’accroissement des investissements américains » au Congo."LE PATRON DE SCRIBE STRATEGIES, QUI A TRAVAILLÉ AVEC LA GÉCAMINES, EST UN FAMILIER DES MILIEUX ÉCONOMIQUES CONGOLAIS
Joseph Szlavik, qui a travaillé avec la Gécamines, est un familier des milieux politiques et économiques congolais.À LIRERDC – États-Unis : ces lobbyistes qui aident Fayulu et Katumbi à faire pression sur Tshisekedi
Selon nos informations, les discussions liées à ce dernier contrat avaient débuté en septembre 2021, alors que Félix Tshisekedi était venu à New York participer à la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU. Le président congolais avait profité de ce déplacement pour s’entretenir avec Szlavik, dont il avait déjà fait la connaissance grâce à Gilbert Mundela.
Mundela, qui est décédé en 2019, était un cousin éloigné du chef de l’État, et l’un de ses principaux relais auprès des Américains. Il avait travaillé avec Pamoja USA, le cabinet de lobbying que le candidat Tshisekedi avait engagé pour la campagne présidentielle de 2018.
Ce n’est pas la première fois que Kinshasa a recours aux lobbyistes américains : le ministère des Finances s’était déjà adjoint les services du cabinet d’avocats Baker & McKenzie, puis ceux d’Ensight Consulting.
Tshisekedi sous pression
Certes en bons termes avec Washington depuis le début de son mandat, Félix Tshisekedi n’en est pas moins sous pression pour que les prochaines élections se déroulent dans de bonnes conditions et dans les délais prévus, autrement dit en décembre 2023. Le risque d’un dérapage de calendrier, qu’a clairement évoqué Denis Kadima, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), inquiète certains partenaires de la RDC.À LIRERDC : Mike Hammer et les États-Unis, des partenaires très particuliers
L’Assemblée nationale congolaise doit statuer, dans les prochaines semaines, sur la révision de la loi électorale. En attendant, les lobbyistes engagés par Moïse Katumbi se démènent, outre-Atlantique, pour promouvoir le principe d’élections « libres et équitables ».
Dernier exemple en date : l’élu démocrate Gregory W. Meeks, président du comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, et son collègue républicain Michael T. McCaul, ont adressé une lettre au secrétaire d’État, Antony Blinken.Dans ce courrier, daté du 16 mars, les deux parlementaires rappellent que « les élections [congolaises] de 2018 n’ont été ni libres ni équitables, et ont été entachées par les actes corrompus et antidémocratiques de l’ancien président Joseph Kabila […]. Même si nous reconnaissons que [son] successeur, Félix Tshisekedi, a pris des mesures allant dans le sens de l’ouverture de l’espace politique, de la lutte contre la corruption et de la réforme de l’État, des mesures supplémentaires doivent à présent être prises pour ouvrir la voie à des élections libres et équitables en 2023 ».À LIREÉtats-Unis-Afrique : la « business team » de Joe Biden"DES MESURES SUPPLÉMENTAIRES DOIVENT ÊTRE PRISES POUR OUVRIR LA VOIE À DES ÉLECTIONS LIBRES ET ÉQUITABLES EN 2023
Des documents figurant sur le site du département américain de la justice montrent qu’un membre du cabinet King & Spalding, qui travaille avec l’ancien gouverneur du Katanga, a eu des échanges avec l’équipe de Michael T. McCaul juste avant la publication de cette lettre.
Serait-ce pour riposter aux initiatives répétées de Katumbi, qui est toujours son allié au sein de l’Union sacrée, que Tshisekedi multiplie les contrats aux États-Unis ? « Nous sommes engagés dans un processus visant à positionner la RDC comme un pays solution, répond une source gouvernementale congolaise. L’objectif est de faire un plaidoyer en ce sens. Mais cela n’a rien à voir avec ce que font Moïse Katumbi et Martin Fayulu. »
La galaxie Trump
Quoi qu’il en soit, les cabinets Ballard Partners et Scribe Strategies and Advisors sont solidement implantés à Washington, où la RDC n’a plus d’ambassadeur : François Balumuene a été nommé en Chine et Marie-Hélène Mathey Boo, désignée en janvier pour lui succéder, n’a pas encore pris ses fonctions.Ballard Partners est dirigé par l’un des plus influents lobbyistes de la galaxie Trump, Brian Ballard. Ce dernier a également collaboré avec de nombreuses personnalités politiques républicaines, comme Jeb Bush ou Mitt Romney. Depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, il a recruté plusieurs personnalités du camp démocrate."BRIAN BALLARD A AIDÉ LE ZIMBABWÉEN MNANGAGWA À AMÉLIORER SES RELATIONS AVEC WASHINGTON
Après s’être révélé un élément moteur dans la levée des fonds destinés à la campagne de Donald Trump, en 2016, il a profité de sa relation privilégiée avec le président américain pour développer les activités de sa firme auprès de clients étrangers.
En mars 2019, le Zimbabwéen Emmerson Mnangagwa avait ainsi eu recours à ses services pour améliorer ses relations avec les États-Unis. Selon une source interne chez Ballard Partners, ce cabinet aurait refusé de signer un contrat avec Joseph Kabila avant la présidentielle de 2018, quand celui-ci se trouvait sous la pression de la communauté internationale, et en particulier des États-Unis.
Le cabinet Ballard était à l’époque en discussion avec des proches de Moïse Katumbi, réunis au sein du G7. Un contrat a finalement été signé en septembre 2017. Il a été paraphé, pour la partie congolaise, par Olivier Kamitatu, aujourd’hui directeur de cabinet de Katumbi. Ballard Partners s’était engagé à obtenir « le soutien du gouvernement américain pour qu’une élection juste et équitable puisse se tenir en RDC » et à « aider l’ancien gouverneur congolais à rentrer dans son pays ».
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
QUEL EST LE BILAN RÉEL DE SAMA LUKONDE AU GOUVERNEMENT UN AN APRÈS ? LES AVIS SONT PARTAGÉS...
Le Chef du gouvernement se dit satisfait de ce qu'ils ont pu accomplir juqu'à promettre qu'ils seront prêts pour les prochaines élections, il insiste sur leurs succès qui vont de la politique au social en passant par la sécurité, l’économie, la santé, le réajustement à la hausse du traitement des fonctionnaires de l’Etat et autres. Il cite entre-autres la maximisation des recette et l’augmentation des réserves de change à la Banque Centrale. S'il regretter n’avoir pas encore réussi à imposer la paix à l’Est du pays, malgré l’état de siège décrété voici bientôt une année en Ituri et au Nord-Kivu, il se dit déterminé et convaincu de pouvoir rétablir l’autorité de l’état et la paix à l’Est de la RDC. Des observateurs ajoutent que
le gouvernement de Sama Lukonde aurait tenté de poser en une année, les bonnes bases en vue de faire avancer les choses dans la bonne direction. Ailleurs il fixe le cap sur des réalisations à impact visible, sur le social des populations encore en souffrance, dont le fameux Programme de développement local des 145 territoires. Un rapport américain vient à sa rescousse pour confirmer une améloration du climat des investissements sous l'administration Tshisekedi.
L'opposition elle, juge sévèrement la première année de ce gouvernement, son bilan est loin d'y faire l'unanimité. Elle pointe du doigt une gestion catastrophique dans le domaine de la sécurité et dénonce tour à tour l’insécurité et la criminalité grandissantes, un climat social délétère, l'augmentation du chômage, une corruption qui s'intensifie et l’absence d’une vision claire de gouvernance. Elle annonce que l'Udps a échoué et appelle même le PM à démissionner pour sauver son honneur.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le Chef du gouvernement se dit satisfait de ce qu'ils ont pu accomplir juqu'à promettre qu'ils seront prêts pour les prochaines élections, il insiste sur leurs succès qui vont de la politique au social en passant par la sécurité, l’économie, la santé, le réajustement à la hausse du traitement des fonctionnaires de l’Etat et autres. Il cite entre-autres la maximisation des recette et l’augmentation des réserves de change à la Banque Centrale. S'il regretter n’avoir pas encore réussi à imposer la paix à l’Est du pays, malgré l’état de siège décrété voici bientôt une année en Ituri et au Nord-Kivu, il se dit déterminé et convaincu de pouvoir rétablir l’autorité de l’état et la paix à l’Est de la RDC. Des observateurs ajoutent que
le gouvernement de Sama Lukonde aurait tenté de poser en une année, les bonnes bases en vue de faire avancer les choses dans la bonne direction. Ailleurs il fixe le cap sur des réalisations à impact visible, sur le social des populations encore en souffrance, dont le fameux Programme de développement local des 145 territoires. Un rapport américain vient à sa rescousse pour confirmer une améloration du climat des investissements sous l'administration Tshisekedi.
L'opposition elle, juge sévèrement la première année de ce gouvernement, son bilan est loin d'y faire l'unanimité. Elle pointe du doigt une gestion catastrophique dans le domaine de la sécurité et dénonce tour à tour l’insécurité et la criminalité grandissantes, un climat social délétère, l'augmentation du chômage, une corruption qui s'intensifie et l’absence d’une vision claire de gouvernance. Elle annonce que l'Udps a échoué et appelle même le PM à démissionner pour sauver son honneur.
"Forum des As: « L'an 1 du gouvernement des warriors : Sama Lukonde réaffirme la volonté d'organiser les élections dans le délai » - 27/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/27/actualite/revue-de-presse/forum-des-lan-1-du-gouvernement-des-warriors-sama-lukonde
Revue de presse du mercredi 27 avril 2022
Le bilan du gouvernement Sama Lukonde, une année après son investiture par l’Assemblée nationale est au centre des nouvelles traitées par des journaux parus ce mercredi à Kinshasa.
C’est le 26 avril 2021 que le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, devant l’Assemblée nationale, l’investiture de son gouvernement, rappelle Eco News.
Pour le bilan de l’an 1 de son gouvernement, le Premier ministre s’est déplacé vers le studio Mama Angebi de la RTNC. Par devoir de redevabilité, il s’est livré aux questions du public, interrogé, pour la circonstance par Christian Lusakueno de la radio Top Congo Fm et Anita Lwambwa de la RTNC, rapporte le trihebdomadaire.
Si le chef du gouvernement reconnaît que le chemin à parcourir est encore long, il reste optimiste sur son bilan d’une année, satisfait des résultats engrangés, conclut le tabloïd.
Plusieurs réalisations ont été faites, indique L’Avenir, malgré le contexte difficile marqué par la pandémie de coronavirus et actuellement le pays fait encore face à un autre choc exogène à savoir la guerre russo-ukrainienne.
De la politique au social en passant par la sécurité, l’économie, la santé, le réajustement à la hausse du traitement des fonctionnaires de l’Etat et autres, le chef du gouvernement a présenté un bilan satisfaisant sur l’ensemble des secteurs de la vie nationale sur lesquels ont porté son action durant cette première année d’exécution du programme de son gouvernement, renseigne La Prospérité.
Selon le journal, des performances ont été enregistrées dans plusieurs secteurs de la vie nationale notamment en ce qui concerne la maximisation des recettes, l’augmentation des réserves de change à la Banque Centrale qui ont permis au pays de passer de deux à treize semaines d’importation.
Au sujet des élections en 2023, note Forum des As, le Premier ministre congolais a réaffirmé sans tergiverser que les élections seraient organisées dans le délai avec des cartes d'identité nationale (CIN) et que son gouvernement est en train d'assurer les opérations afférentes, tout en reconnaissant que le grand défi reste les machines.
Il a soutenu que son gouvernement est déterminé à organiser des élections même dans des provinces sous l'état de siège, fait remarquer le quotidien.
Dans le même ordre d’idée, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a affirmé, dans un entretien accordé à France 24 et RFI, que les élections auront bel et bien lieu en 2023, note l’Agence congolaise de presse.
Dans cet entretien, Jean-Michel Sama Lukonde affirme que le report de l’élection présidentielle, prévue en décembre 2023, n’est même pas une possibilité et promet d’assurer ces élections en 2023.
Il a même réaffirmé que son gouvernement est déterminé et convaincu de pouvoir rétablir l’autorité de l’état et la paix à l’Est de la RDC, en proie à la violence et en état de siège depuis un an, note l’agence.
Sama Lukonde a dit regretter de n’avoir pas encore réussi à imposer la paix à l’Est du pays, malgré l’état de siège décrété voici bientôt une année en Ituri et au Nord-Kivu, note Africa News.
Le député national Jacques Djoli affirme qu’en une année, le gouvernement a tenté de poser des bonnes bases en vue de faire avancer les choses dans la bonne direction, ajoute La République.
"Devoir de redevabilité /L’An 1 du Gouvernement : Sama Lukonde dresse un bilan globalement positif ! - 27 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/27/a-la-une/devoir-de-redevabilite-lan-1-du-gouvernement-sama-lukonde-dresse-un-bilan-globalement-positif/
26 avril 2021-26 avril 2022 : un an, jour pour jour, depuis l’investiture du Gouvernement des Warriors, sous le label de l’Union sacrée de la Nation, devant les élus du peuple au Parlement. De ce fait, le Premier Ministre et Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge s’est livré, ce mardi 26 avril 2022, date historique, à l’exercice du devoir de redevabilité face au public pour présenter le bilan de son action, une année après, à la tête du Gouvernement. L’activité s’est tenue au studio Maman Angebi de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), en présence des patrons des médias congolais et organisée par le Ministère de la Communication et Médias dirigé par Patrick Muyaya Katembwe.
Performances enregistrées
De la politique au social en passant par la sécurité, l’économie, la santé, le réajustement à la hausse du traitement des fonctionnaires de l’Etat et autres, le Chef du Gouvernement a présenté un bilan satisfaisant sur l’ensemble des secteurs de la vie nationale sur lesquels ont porté son action durant cette première année d’exécution du programme de son gouvernement.
Dans ses différentes interventions, Sama Lukonde a passé au peigne fin plusieurs réalisations de son Gouvernement, en une année d’exercice. Des performances ont été enregistrées dans plusieurs secteurs de la vie nationale notamment en ce qui concerne la maximisation des recettes, l’augmentation des réserves de change à la Banque Centrale qui ont permis au pays de passer de deux à treize semaines d’importation.
Elections, sécurité, social des congolais
Par ailleurs, sur le plan politique, Jean-Michel Sama Lukonde a rassuré sur l’engagement de son gouvernement de respecter les délais constitutionnels dans l’organisation des élections.
Quant au plan sécuritaire, il est revenu largement sur sa tournée dans les provinces concernées par la mesure de l’état de siège, une mesure qui sera levée si les conditions qui ont poussé le gouvernement à la décréter ont changé.
Plusieurs autres questions liées au social de la population ont été explorées par le Premier Ministre qui, tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire, fixe désormais le cap sur beaucoup d’autres actions à impact visible dont les projets sont en cours d’exécution ou devront être lancés notamment, le Programme de développement local des 145 territoires.
C’était sur un plateau spécial coproduit par Top Congo et la RTNC sur l’an 1 du Gouvernement des Warriors.
Lancement du logo de la RTNC
Bien avant, la charte graphique et le nouveau logo, ainsi que les différentes articulations de la nouvelle grille de programme, assortie de nouveaux génériques et jingles des émissions phares de la Radio télévision nationale congolaise, lui ont été présentés par le Directeur ai de la RTNC, M. Bellidée Robert Mbuku, en présence du Ministre Patrick Muyaya, quelques membres du gouvernement ainsi que des membres de son cabinet.
L’occasion faisant le larron, le Chef du Gouvernement a lancé officiellement ce logo de la Télévision nationale.
"L'an 1 du gouvernement Sama Lukonde : le député Dhedhe Mupasa note des améliorations dans le secteur économique et l'encourage à plus d'efforts dans le secteur social pour soulager la population - 27 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/27/lan-1-du-gouvernement-sama-lukonde-le-depute-dhedhe-mupasa-note-des-ameliorations-dans
"L’an 1 du gouvernement : l’heure est au bilan, selon le Premier ministre Sama Lukonde - 23.04.2022,
= https://acpcongo.com/index.php/2022/04/23/lan-1-du-gouvernement-lheure-est-au-bilan-selon-le-premier-ministre-sama-lukonde/
"L'An 1 du gouvernement: Sama Lukonde informe ses ministres que l'heure du bilan a sonné, il envisage de présenter le bilan de 12 mois de gestion - 23 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/23/lan-1-du-gouvernement-sama-lukonde-informe-ses-ministres-que-lheure-du-bilan-sonne-il
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/25/nation/aux-commandes-depuis-le-26-avril-2021-gouvernement-sama-lukonde-convie-les-warriors-au-bilan/
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/27/rdc-un-an-du-gouvernement-sama-lukonde-juge-son-bilan-satisfaisant.html/108020/
"Le climat des investissements en RDC s'est amélioré sous l'administration de Félix Tshisekedi, selon un rapport américain - 26 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/26/le-climat-des-investissements-en-rdc-sest-ameliore-sous-ladministration-de-felix
De l’ouverture aux investissements directs étrangers à la lutte contre la corruption en passant par le retour de la RDC dans l’AGOA, la mise en œuvre des réformes devant performer le système judiciaire, la transparence dans la gestions des finances publiques, la facilitation des affaires à travers le Guichet Unique de Création d'Entreprise (GUCE), le relèvement de la note souveraine du pays, sont autant d’atouts pris en compte par un rapport américain sur les investissements en RDC et qui font apprécier l’administration de Félix Tshisekedi dans ses efforts d’améliorer le climat des affaires.
A l’heure où tous les pays du monde rivalisent d’initiatives pour attirer et retenir les investissements privés qui contribueront à soutenir la croissance, créer des emplois et favoriser un développement inclusif, la République Démocratique du Congo s’emploie elle aussi, depuis l’élection de Félix Tshisekedi en janvier 2019, à créer un environnement propice à la pratique des affaires en adoptant des réglementations qui aident les entrepreneurs à créer des entreprises, à embaucher et à accroître leurs activités. Un processus notamment repris comme l’un des piliers du Programme d’Actions du Président de la République, ainsi que de celui du Gouvernement, et dont l’objectif est de favoriser l’émergence du secteur privé et d’imposer le pays comme une destination d’investissement de choix en Afrique.
Ce pari est notamment apprécié par les américains qui, dans un rapport sur les investissements en RDC, constatent des efforts certains dans l’amélioration du climat des affaires. Depuis l’élection de Félix Tshisekedi, la République démocratique du Congo est non seulement sortie de l’isolement politique mais aussi le pays a fait un grand pas dans pour faciliter les investissements étrangers sur son sol. Pour preuve, le géant américain Pepsi est en phase de s’implanter durant ce mois d’avril 2022 dans la zone économique pilote de Maluku, dans la périphérie de Kinshasa.
La RDC devient plus attractive
Après une analyse minutieuse sur les indicateurs de climat des affaires en RDC, des américains constatent dans le rapport l’ouverture aux investissements directs étrangers (IDE), notamment en provenance des États-Unis d’Amérique. C’est justement dans cette perspective que le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a créé une Cellule s’occupant du Climat des Affaires au sein de la présidence de la République, la plus haute institution du pays pour suivre l'amélioration de l'environnement économique et du climat des affaires, et assurer l'interface avec la communauté des affaires.
Ce rapport américain justifie également cette amélioration du climat des affaires par relèvement de la Note de crédit souverain de la RDC chez les agences de notation. En juillet 2020, l'Agence de notation Standard & Poor’s a abaissé la perspective de la RDC de « positive » à « stable » en raison des impacts probables de la pandémie. Très vite, la RDC a fait preuve de résilience en 2020, car la récession mondiale n'a pas dévasté son économie dépendante des matières premières aussi profondément que de nombreux économistes l'avaient prévu.
Ainsi, alors que la Banque mondiale a prévu une récession de l’économie congolaise avec une croissance négative de notre PIB de 3,5 % (pour la première fois depuis 2001), l’économie congolaise a déjouée ce pronostic en affichant une croissance de son PIB autour de 0,8 % en 2020 en raison du « dynamisme de l'activité extractive ». Compte tenu de ces améliorations, Standards &Poor’s Global Ratings a relevé la note de crédit souverain de la RDC de « CCC+/C » à « B-/B » en janvier 2022 permettant ainsi à la RDC de rejoindre le club des pays africains notés « B- » par l'Agence, dont le Nigeria et le Cameroun.
Lutte contre la corruption
L’autre point positif da l’attractivité des investissements en RDC est la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux dans laquelle Kinshasa s’est engagée. D’ailleurs, Kinshasa et Washington sont liés par un partenariat portant sur la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et la lutte contre la corruption.
Ce rapport apprécie à sa juste valeur les efforts des dirigeants actuels à engager des poursuites contre des gestionnaires des institutions impliqués dans la corruption et autres. Mieux, Félix Tshisekedi a créé toute une agence (APCL) anticorruption pour améliorer la réputation de la RDC en matière de corruption, améliorant ainsi le sore de la RDC sur l’indice de perception de la corruption en 2021 : 169ème sur 180.
Au regard de ces avancées, les États-Unis sont très impliqués dans le soutien aux efforts de changement en RDC. Ils continuent à engager des discussions sur l'importance de la lutte contre la corruption, la lutte contre le blanchiment d'argent, et aussi sur la manière de promouvoir la concurrence et d'attirer les investisseurs américains.
A noter que l’ANAPI (Agence pour la promotion des investissements), dans sa feuille des routes, a quatre orientations stratégiques, à savoir : (i) simplification, dématérialisation et renforcement de la transparence des procédures administratives ; (ii) simplification de la fiscalité et promotion de l’accès au crédit ; (iii) modernisation de la justice commerciale et amélioration de la résolution des litiges commerciaux ; et (iv) amélioration de la concertation, de la communication et du suivi des réformes.
Ces réformes s’inscrivent toutes dans une perspective systémique et durable ; celle de l’élimination de toutes les entraves à la bonne pratique des affaires pour tout opérateur économique, synonyme de rentabilité économique pour le secteur privé, d’amélioration du niveau d’emploi, de la hausse des recettes fiscales et d’augmentation des revenus. Soit autant d’éléments indispensables pour accroître l’attractivité et améliorer la compétitivité de l’économie congolaise.
" « Joseph Kabila »: Quid de ses réalisations après trois années de pouvoir (2001-2004)? - 27 avril 2022
= https://www.congoindependant.com/joseph-kabila-quid-de-ses-realisations-apres-trois-annees-de-pouvoir-2001-2004/
"RDC : « Tout ce que le Président Tshisekedi a promis, est réalisé. Qu’est-ce qu’on a promis, qu’on n’a pas réalisé ? » (Ministre... - 25 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/25/rdc-tout-ce-que-le-president-tshisekedi-a-promis-est-realise-quest-ce-quon-a-promis-quon-na-pas-realise-ministre-de-lagriculture.html/107921/
"RDC: l'opposition juge sévèrement la première année du gouvernement Sama Lukonde - 27/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220427-rdc-l-opposition-juge-s%C3%A9v%C3%A8rement-la-premi%C3%A8re-ann%C3%A9e-du-gouvernement-sama-lukonde
Jean-Michel Sama Lukonde a été nommé Premier ministre, par le président Félix Tshissekedi, le 26 avril 2021. Un an après, il n’a pas manqué de faire les éloges des actions de son gouvernement lors d’une interview, mardi 26 avril 2022, à la télévision nationale, entouré de plusieurs de ses ministres. Si Jean-Michel Sama Lukondé semble plutôt satisfait de son bilan, ce n’est pas le cas de l’opposition.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda-Muzembe
Après une année d'exercice, la gestion du Premier ministre est loin de faire l'unanimité. « Bilan très, très négatif », estime Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD. L'ancien ministre de l'Intérieur, responsable du parti de l'ex-président Joseph Kabila, pointe du doigt particulièrement une gestion catastrophique dans les domaines de la sécurité.
Il dénonce l’insécurité et la criminalité grandissantes, un climat social délétère et l'augmentation du chômage, ainsi que l’absence d’une vision claire de gouvernance. Emmanuel Ramazani Shadary a aussi déploré la corruption qui se serait intensifiée aujourd’hui dans le pays.
Même discours chez Lamuka, les partisans de Martin Fayulu. Selon eux, le gouvernement de Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge s’inscrit dans la juste continuité de l’équipe qui l’a précédée. L’un des porte-paroles de Lamuka, Prince Epenge, déclare : « M. Sama Lukonde et son équipe, faute de vision claire, faute de planification et de coordination des actions prônées par le gouvernement, ont lamentablement échoué. »
Mais le Premier ministre juge son bilan satisfaisant. S’exprimant mardi sur le plateau de la télévision nationale, il a salué l’ensemble des actions de son gouvernement.
"RDC : Bilan mitigé, Sama Lukonde appelé à démissionner pour sauver son honneur (Gratien Iracan) - 3 janvier 2022
= https://ouragan.cd/2022/01/rdc-bilan-mitige-sama-lukonde-appele-a-demissionner-pour-sauver-son-honneur-gratien-iracan/
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/04/27/1-du-gouvernement-sama-pour-ludps-marina-lukusa-les-resultats-nont-pas-ete-atteints-100
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/04/27/un-du-gouvernement-sama-lukonde-les-promesses-sont-restees-lettres-mortes-chantal-moboni
"Bilan économique et sécuritaire du gouvernement Sama Lukonde - 26/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/26/emissions/dialogue-entre-congolais/bilan-economique-et-securitaire-du-gouvernement-sama
Le gouvernement Sama Lukonde a totalisé un an depuis son investiture par l’Assemblée nationale, soit du 26 avril 2021 au 26 avril 2022. Il avait été investi après avoir présenté le programme de son gouvernement, qui était axé sur cinq piliers avec plus de soixante axes prioritaires. La diversification de l’économie, la sécurisation du pays, la lutte contre la corruption et la pauvreté étaient parmi les priorités. Jean-Michel Sama Lukonde avait promis, à cette occasion, de faire de la RDC un Etat fort, prospère et solidaire.
-Une année après, quel bilan peut-on dresser de la mise en œuvre de ce programme sur le plan socioéconomique et sécuritaire ?
Invités :
-Ntumba Tshiabola Bintu, député national et cadre de l’UDPS, parti membre de l’Union sacrée de la nation. Il est élu de Katanda au Kasaï-Oriental.
-Valery Mpoy, secrétaire national adjoint du parti politique Ecidé, en charge de la formation idéologique et communicateur.
-Professeur Alphonse Maindo, Docteur en sciences politiques de l’Université de Sorbonne Paris 1 et enseignant à l’Université de Kisangani (UNIKIS).
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" Invité Afrique
Jean-Michel Sama Lukonde, Premier ministre de la RDC: «Nous allons assurer les élections en 2023» - 26/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220426-jean-michel-sama-lukonde-premier-ministre-de-la-rdc-nous-allons-assurer-les-%C3%A9lections-en-2023
"Cent jours du gouvernement Lukonde en RDC: quelques réussites et des défis majeurs - 04/08/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210804-cent-jours-pour-le-gouvernement-lukonde-en-rdc-des-r%C3%A9ussites-et-des-d%C3%A9fis-majeurs
" Invité Afrique
Sama Lukonde, Premier ministre de RDC: «Ceux qui sont aux affaires sont redevables à tout moment» - 13/08/2021
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20210813-sama-lukonde-premier-ministre-de-rdc-ceux-qui-sont-aux-affaires-sont-redevables-%C3%A0-tout-moment
"Sama Lukonde, Premier ministre de RDC: «Ceux qui sont aux affaires sont redevables à tout moment» - 13 août 2021"
= https://www.jeuneafrique.com/1213328/politique/rdc-quel-bilan-tirer-des-cent-jours-de-sama-lukonde-kyenge/
"RDC: Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge défend son bilan à la télévision - 05:08:2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210805-rdc-jean-michel-sama-lukonde-kyenge-d%C3%A9fend-son-bilan-%C3%A0-la-t%C3%A9l%C3%A9vision
= https://lepotentiel.cd/2022/04/25/lan-1-du-gouvernement-sous-limpulsion-de-tshisekedi-sama-lukonde-engrange-des-resultats-probants/
"RDC: le gouvernement Sama Lukonde répond-t-il aux attentes, une année après ? - 26 avril 2022
= https://www.digitalcongo.net/article/6267fbbe982874775d4b4a63/
Les « Warriors », surnom donné aux 56 membres de cette équipe gouvernementale, avaient pour mission de lancer véritablement les actions du président Tshisekedi. Dans son discours de rupture avec le FCC de Joseph Kabila qu'il accusait de lui mettre les bâtons dans les roues, le chef de l'État congolais avait lancé : « Kisalu » me banda.
Une année après, le travail a-t-il vraiment commencé ? Sama Lukonde se présente aujourd'hui face au public au studio Maman Angebi de la télévision nationale pour dresser son bilan.
Dans son programme gouvernemental, le successeur de Sylvestre Ilunkamba avait ciblé quatre priorités dans les domaines politique, économique, social et de reconstruction.
Sur le plan politique, la paix dans la partie Est du pays, la restauration d'un Etat de droit et le respect des droits humains, l’organisation d'un recensement général de la population, l’organisation des élections dans le délai constitutionnel étaient les points évoqués.
Dans le secteur de l'économie, la diversification de l'économie, la maîtrise du cadre macro-économique, l’amélioration du climat des affaires et le social des Congolais.
Sur le plan de reconstruction, la réhabilitation de certains édifices, la protection de l'environnement, la gratuité de l'enseignement ou encore la couverture universelle à la santé.
La situation sécuritaire s'est aggravée
Douze mois après, la situation sécuritaire dans l'Est du pays s'est malheureusement aggravée, malgré l'état de siège décrété en mai 2021 et la mutualisation des forces avec l'armée ougandaise. Pendant que les ADF et les Codeco multiplient des massacres des civils, les rebelles du M23 refont surface avec la bénédiction du Rwanda et occupent des localités congolaises. Mis dos au mur la semaine dernière à Nairobi par ses homologues chefs d'État de la région, Félix-Antoine Tshisekedi a été contraint d'ouvrir des négociations avec les groupes armés.
Au sujet de l'État de droit, c'est sous ce gouvernement que tous les prisonniers ou presque jugés pour des détournements des fonds publics ont été libérés soit par des jugements controversés soit par la grâce présidentielle. Le cas le plus emblématique est celui de Vital Kamerhe qui, malgré sa condamnation jusqu'à l'appel, jouit d'une liberté provisoire et a vu la Cour de cassation casser sa condamnation en appel.
En attendant un nouveau procès, l'homme est même pressenti futur Premier ministre. Avant lui, des responsables des entreprises publiques comme l'OVD ou RVA arrêtés pour des faits de détournement sont libres. Il en est de même de l'ancien ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et technique, Willy Bakambu qui a bénéficié d'une surprenante grâce présidentielle et a regagné calmement son siège de député nationaI.
Au sujet des droits humains, les prisonniers vivent dans des conditions carcérales inhumaines. La ministre de la Justice a dernièrement fait l'amer constat que plus de 7 000 des 9 000 prisonniers à la prison de Makala n'ont jamais été jugés. Il lui a été également rapporté que les prisonniers à Matadi ont le droit à la nourriture que deux fois par semaines
La situation est plus dramatique dans d'autres maisons carcérales du pays où des détenus meurent de faim. La semaine dernière, la police a blessé par balles létales deux militants du parti Ecide de Martin Fayulu à Kinshasa dans une manifestation contre la loi électorale.
S'agissant des élections, tout le monde a vécu avec indignation les échanges musclés par médias interposés entre le ministre des finances et le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il y a deux mois. Ce n'est qu'en février dernier que la CENI a reçu du gouvernement le premier financement des opérations électorales (21 millions USD), soit un retard de plus de quatre mois.
Et la guerre s'annonce rude quant au respect de l'autonomie financière et administrative de la CENI menacée par le gouvernement via son ministère des finances qui, selon des indiscrétions, voudrait "détourner" des marchés de la CENI. C'était déjà le cas avec l'acquisition des véhicules pour les nouveaux membres, une opération menée par le Bureau central de coordination (Bceco) sous tutelle du ministère des Finances.
La CENI ne veut pas non plus de la mutualisation, dans le cadre d'un recensement général de la population pour permettre à chaque congolais de disposer d'une carte d'identité. À moins de deux ans des élections, c'est un pari risqué pour le gouvernement qui n'a même pas encore commencé les opérations. Ce n'est que la semaine dernière que le Premier ministre a signé un décret dans ce sens.
Dollar maitrisè, pas les prix sur marché
Sur le plan économique, la stabilité monétaire avec le dollar qui est resté autour de 2000 francs est une note positive pour le gouvernement Sama. Paradoxalement, ce dernier n'a pas su maîtriser les prix sur les marchés qui ne cessent de grimper sans vraies justifications, portant un grand coup sur le pouvoir d'achat des Congolais. Le ministre de l'Economie en a fait les frais début avril avec sa destitution à l'Assemblée nationale.
La promesse de la diversification de l'économie nationale avec notamment un accent sur l'agriculture n'est encore pas tenue. Il n'y a même pas un début d'actions dans ce sens. Les routes de desserte agricole qui devraient dans un premier temps permettre l'évacuation à temps des vivres vers des centres de consommation ne sont pas réhabilitées ni construites. Que dire des routes urbaines ? Les projets Tshilejelu ou encore "Zéro trou" piétinent faute de financement mais aussi à cause des détournements. L'assainissement des routes existantes posent problème. L'accès à l'eau et à l'électricité devient de plus en plus un cauchemar.
La couverture santé universelle est encore au stade de promesses, malgré la création, la semaine dernière, des structures étatiques chargées de suivre ce dossier. Le début de la réhabilitation de l'hôpital général de Kinshasa est un pas encourageant, mais le personnel de santé continue de se plaindre de sa situation salariale et des conditions de travail.
Mêmes plaintes chez les professeurs d'université et enseignants de l'école primaire et secondaire qui attendent toujours que le gouvernement honore ses promesses. Les effets induits de la gratuité de l'enseignement comme la construction des infrastructures scolaires pour accueillir un flux supplémentaire des 2 millions d'élèves par an et le paiement des enseignants NU et NP restent des problèmes non résolus qui portent atteinte à la qualité de l'enseignement.
"Pour le Sondage « Les Points »/Avril 2021-Avril 2022 : Sama Lukonde, un bilan élogieux ! - 26 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/26/a-la-une/pour-le-sondage-les-points-avril-2021-avril-2022-sama-lukonde-un-bilan-elogieux/
"Quel bilan faites-vous des 12 mois du gouvernement Sama Lukonde aux commandes de la RDC ? Votre point de vue en commentaire de cet article - 12 avril 2022
= https://www.empreintemagazine.net/quel-bilan-faites-vous-des-12-mois-du-gouvernement-sama-lukonde-aux-commandes-de-la-rdc-votre-point-de-vue-en-commentaire-de-cet-article/
"RDC : Sama Lukonde présente un bilan satisfaisant d’une année à la tête de l’exécutif national - 26 avril 2022
= https://grandjournalcd.net/2022/04/26/rdc-sama-lukonde-presente-un-bilan-satisfaisant-dune-annee-a-la-tete-de-lexecutif-national/
"100 jours du gouvernement Sama Lukonde : un bilan économique plutôt positif. - 06/08/2021
= https://africamediaplus.com/100-jours-du-gouvernement-sama-lukonde-un-bilan-economique-plutot-positif/
"Sama Lukonde réaffirme la volonté d’organiser les élections dans le délai - 27/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/sama-lukonde-reaffirme-la-volonte-dorganiser-les-elections-dans-le-delai/
"Redressez ! - 26 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/26/rasoir/redressez/
Peut-on, à ce stade, dire que l’état congolais a failli dans sa mission de créer le bien-être général ? Beaucoup répondront par l’affirmatif. Les difficultés étant énormes, peut-on parler d’un pays au calvaire sans fin ? Difficile de joindre les deux bouts du mois. Toutes les entreprises du portefeuille de l’État se sont transformées en canard boiteux. De la Miba, en passant par l’ex. Onatra, le décor est le même et le constat est amer. La politique générale, la gestion de la respublica de ces trois dernières décennies ont, effectivement, conduit le pays tout droit vers l’abime.
La vie d’un fils du Congo dans sa mère patrie s’est carrément transformée à un pugilat sauvage auquel il est presque devenu impossible de jeter l’éponge. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, les préoccupations demeurent multiples. Ce congolais qui s’échappe des tueries de l’Est, meure de faim à l’ouest du pays. Ce congolais qui s’échappe de la crise économique et sociale au Nord, devient sans-abris au sud. Que faire dans ce cas ? A quel saint se vouer ? Par manque d’une vision, nos richesses ne servent qu’aux étrangers, sous le regard désabusé du peuple congolais. La classe politique d’hier et celle d’aujourd’hui a bel et bien failli. Malgré tout, l’on veut toujours y croire.
L’économie congolaise ne se porte pas bien. Dire le contraire, c’est l’autosatisfaction mal placée qui rappelle sans aucun doute celle d’ancien Premier ministre sous Joseph Kabila qui, à chaque prise avec les médias, ne loupait aucune occasion de vanter, tout haut, l’amélioration du cadre macro-économique alors que les assiettes des congolais manquaient de quoi mettre sous la dent. De la situation sociale en passant par la sécurité et les infrastructures et l’économie, le feu demeure au rouge. Comme si les jours se suivent et se ressemblent. A en croire un analyste politique avéré, la lecture des choses mise en musique actuellement avec la hausse de prix des produits de première nécessité, du carburant et autres, présagent une hécatombe. L’État ne doit pas faillir dans sa mission. Il doit, coûte que coûte, redresser toutes ses entreprises et nommés des gens dignes, honnêtes, soucieux de la relève de la Nation, pour éviter à la République des canards boiteux qui ne produisent rien pour la Nation, sinon alimenter les ventres des individus aptes à l’enrichissement facile au détriment de la masse laborieuse. Il ne faudra pas redresser uniquement les entreprises, il faudra surtout redresser la situation économique dont la pente va vers la catastrophe.
"Catastrophe ! - 27 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/27/rasoir/catastrophe-2/
Alors que la Chambre basse du parlement a donné 72 heures aux co-auteurs de la proposition de loi modifiant la loi électorale, pendant ce temps-là, le Gouvernement Sama Lukonde a bel et bien totalisé une année depuis son investiture. Quid du bilan ? La question inévitable. Si les warriors parlent d’un bilan satisfaisant, sans langue de bois, d’aucuns quant à eux, ne voulant pas tomber dans l’autosatisfaction comme c’est le cas de ces hommes qui goutent le lait et le miel à l’épicentre du régime ‘’Fatshiste, notent un bilan extrêmement mitigé.
La vie d’un fils du Congo dans sa mère patrie s’est carrément transformée à un pugilat sauvage auquel il est presque devenu impossible de jeter l’éponge. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, les préoccupations demeurent multiples. Ce congolais qui s’échappe des tueries de l’Est, meure de faim à l’ouest du pays. Ce congolais qui s’échappe de la crise économique et sociale au Nord, devient sans abris au sud. Que faire dans ce cas ? A quel saint se vouer ? Par manque d’une vision, nos richesses ne servent qu’aux étrangers, sous le regard désabusé du peuple congolais. La classe politique d’hier et celle d’aujourd’hui a bel et bien failli. Malgré tout, l’on veut toujours y croire.
L’économie congolaise ne se porte pas bien. Dire le contraire, c’est l’autosatisfaction mal placée qui rappelle sans aucun doute celle d’ancien Premier ministre sous Joseph Kabila qui, à chaque prise avec les médias, ne loupait aucune occasion de vanter, tout haut, l’amélioration du cadre macro-économique alors que les assiettes des congolais manquaient de quoi mettre sous la dent. De la situation sociale en passant par la sécurité et les infrastructures et l’économie, le feu demeure au rouge. Comme si les jours se suivent et se ressemblent. A en croire un analyste politique avéré, la lecture des choses mise en musique actuellement avec la hausse de prix des produits de première nécessité, du carburant et autres, présagent une hécatombe. L’Etat ne doit pas faillir dans sa mission. Il doit, coûte que coûte, redresser toutes ses entreprises et nommés des gens dignes, honnêtes, soucieux de la relève de la Nation, pour éviter à la République des canards boiteux qui ne produisent rien pour la Nation, sinon alimenter les ventres des individus aptes à l’enrichissement facile au détriment de la masse laborieuse. Il ne faudra pas redresser uniquement les entreprises, il faudra surtout redresser la situation économique dont la pente va vers la catastrophe.
"Sama Lukonde, Premier ministre de RDC: «Ceux qui sont aux affaires sont redevables à tout moment» - 13 août 2021"
"RD Congo : "Nous assurerons bien la tenue d'élections en 2023", promet Sama Lukonde Kyenge - 26 avr. 2022"
"Cent jours du gouvernement Lukonde en RDC : quelques réussites et des défis majeurs • RFI - 4 août 2021"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
DU RIFIFI A LA COUR CONSTITUTIONNELLE ! LE JUGE DIEUDONNÉ KALUBA ÉVINCÉ LORS D'UN TIRAGE AU SORT PRÉCIPITÉ A MOINS DE DEUX ANS D'UN TERME PRÉVU A TROIS ANS. IL EST REMPLACÉ PAR UN AUTRE MASHA A MU MENU LE JUGE DIEUDONNÉ KAMULETA. UNE CHOSE PARAÎT CERTAINE, ÇA COMMENÇAIT A TANGUER ENTRE TSHISEKEDI ET KALUBA. MAIS ENCORE !?!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: du changement à la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kaluba Dibwa remplacé - 11/05/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220511-rdc-du-changement-%C3%A0-la-cour-constitutionnelle-dieudonn%C3%A9-kaluba-dibwa-remplac%C3%A9
Il y a du changement à la Cour constitutionnelle de RDC (notre image d'illustration). La Haute cour a procédé au renouvellement de trois de ses neuf juges. TONY KARUMBA / AFP
En RDC, il y a du changement à la Cour constitutionnelle. La Haute cour a procédé au renouvellement de trois de ses neuf juges. Réputé proche de Félix Tshisekedi, le président de la Cour, Dieudonné Kaluba Dibwa a été remplacé. Juge à la Cour constitutionnelle depuis juillet 2020 et président de cette institution depuis avril 2021, ce professeur de droit avait pourtant été élu par ses pairs pour un mandat de trois ans. Mais tout est allé vite ces derniers mois.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi[/size]
Selon l’entourage du président de la République, Félix Tshisekedi n’avait plus confiance en Dieudonné Kaluba Dibwa. Il est soupçonné de corruption dans le dossier de détournement supposé de plus de 200 millions de dollars de fonds publics destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, un gigantesque projet agricole à 250 km de Kinshasa.
Silence
« S’il peut se laisser corrompre dans ce dossier, qu’en sera-t-il des résultats des élections de 2023 », s’interroge un proche du chef de l’État. À ce stade, Dieudonné Kaluba Dibwa a opté pour le silence. Instruction aurait été donnée à ses collaborateurs de ne pas communiquer sur ce dossier. Pour rappel, en novembre 2021, la Cour constitutionnelle s’était déclarée incompétente pour juger l’ancien Premier Ministre Augustin Matata cité dans ce dossier. La décision avait surpris, surtout dans le camp présidentiel.
Poste délicat
Le poste de président de la Cour constitutionnelle est très délicat dans l’appareillage politico-judiciaire de la RDC. C’est lui qui est chargé de valider ou non les résultats des élections proclamés par la Commission électorale. Ce mardi, experts et politiques ont dénoncé d’innombrables vices de procédure depuis l’installation de la Cour en 2015. Il lui est reproché d’être subordonnée au chef de l’État notamment dans la procédure de renouvellement des juges[
"RDC : Félix Tshisekedi écarte Dieudonné Kaluba de la Cour constitutionnelle - 10 mai 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1345105/politique/rdc-felix-tshisekedi-veut-remplacer-dieudonne-kaluba-a-la-cour-constitutionnelle
Le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kaluba, est sur la sellette. :copyright: Cour Constitutionnelle RDC
Selon les informations de JA, le président congolais a demandé la nomination d’un nouveau président de la Cour constitutionnelle, rouage essentiel du prochain processus électoral. Un remaniement inattendu…
La Cour constitutionnelle a procédé au renouvellement de trois de ses neuf juges. Selon un document signé par le greffier en chef, l’audience de ce 10 mai pour le tirage au sort des nouveaux magistrats a été convoquée après que Félix Tshisekedi a donné des instructions en ce sens via une lettre de son directeur de cabinet, Guylain Nyembo, datée du 6 mai 2022.
Selon plusieurs sources au sein de la plus haute juridiction pays, mais aussi dans l’entourage du chef de l’État, c’est ce dernier qui a demandé le remplacement de Dieudonné Kaluba. « Si le président en est venu à prendre une telle décision, c’est que la confiance a été rompue », commente un proche. Kaluba a donc dû céder sa place à Dieudonné Kamuleta Badibanga, ancien conseiller à la Cour de cassation et juge à la Cour constitutionnelle depuis juillet 2020.
« L’affaire Matata »...
"RDC : Dieudonne Kaluba écarté de la présidence de la Cour constitutionnelle - 10/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/11/actualite/justice/rdc-dieudonne-kaluba-ecarte-de-la-presidence-de-la-cour
Le juge Dieudonné Kaluba Dibwa n'est plus président de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature. Il a été écarté, mardi 10 mai, à l'issue d'un tirage au sort, avec le juge Prince Funga Molima. Les deux ne font donc plus partie de cette haute juridiction.
En dépit de leur mandat de neuf ans, selon la loi, tous les trois ans la Cour procède au renouvèlement d’un tiers de ses membres, qui peuvent être aussi réélus.
Le troisième qui était aussi concerné par ce tirage au sort est Polycarpe Mongulu, décédé récemment.
La prochaine étape consistera à leur remplacement à la Cour par leurs composantes de provenance ; à savoir : l’institution Président de la République, le Conseil supérieur de la magistrature et le Parlement, d’où était venu feu Mongulu.
"RDC: Dieudonné Kaluba évincé de la Cour constitutionnelle après un tirage au sort -
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-dieudonne-kaluba-evince-de-la-cour-constitutionnelle-apres-un-tirage-au-sort/
Le juge Dieudonné Kaluba est éjecté de son poste du Président de la Cour constitutionnelle.
C’est la conséquence directe du tirage au sort qui a eu lieu ce mardi 10 mai 2022 au sein de ladite haute Cour.
Il convient de noter que ce tirage au sort est intervenu conformément aux dispositions des articles 158 alinéa 4 de la Constitution et 6 alinéa 2 de la loi organique n° 03/ 026 du 15 octobre 2013.
Cependant, les membres du bureau du Président déchu de la Cour constitutionnelle dénoncent ce qu’ils qualifient de mascarade.
« Il s’agit d’une mascarade, une irrégularité, une fraude suicidaire à l’Etat de droit », fustigent les membres du cabinet Kaluba.
Hormis le juge Président de la Cour constitutionnelle, un autre juge est tombé en l’occurrence le juge Prince Funga.
Signalons que les deux juges évincés ont été tirés respectivement du quota de la présidence de la République et celui du Conseil supérieur de la magistrature à la Cour constitutionnelle.
Par conséquent, il appartient à chaque composante de désigner un nouveau membre avant leur nomination par ordonnance présidentielle.
"Éviction de Dieudonné Kaluba : Delly Sessanga parle d’un gâchis qui défigure une œuvre commune pour un Etat de droit - 11 mai 2022
= http://www.kt.cd/eviction-de-dieudonne-kaluba-delly-sessanga-parle-dun-gachis-qui-defigure-une-oeuvre-commune-pour-un-etat-de-droit/
Mardi 10 mai, deux juges de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) ont doublement perdu poste et leur qualité de juge de la haute juridiction. Il s’agit de Dieudonné Kaluba, son président et du juge Funga. Ce, à l’issue du tirage au sort, selon la loi organique en vigueur, indique-t-on.
Aux yeux du Député national Delly Sessanga, il s’agit d’un gâchis qui défigure une œuvre commune pour un Etat de droit. Il dénonce la violation l’immixtion du président Tshisekedi dans cette procédure. Une violation même du principe de séparation de pouvoir, juridiquement soutenue par la loi fondamentale du pays. Une dictature dans son principe, qui mérite réprobation qui doit-être combattue par les vrais démocrates, soutient-il, tout en citant J. Rostand.
« Les changements orchestrés ce jour à la Cour constitutionnelle me rappellent cette réflexion de J. Rostand: il est affreux de voir revenir avec des couleurs d’avenir tout ce que l’on détestait dans le passé. Quel gâchis de voir ainsi défigurée notre œuvre commune pour un Etat de droit », a-t-il écrit mardi dernier via son compte Twitter.
Et de marteler : « lorsqu’un pouvoir n’a plus de limite que le miroir de ses propres lubies; qu’en fait d’exercice de l’autorité, il n’aspire à rencontrer d’obstacle que le fond de l’imagination de sa propre volonté: voilà une dictature dans son principe. Un tel régime mérite une totale réprobation et doit-être, par conséquent, combattu dans son principe par tous les démocrates », a-t-il insisté.
Ancien président de la Commission politico-administrative et juridique (PAJ), à l’Assemblée nationale, l’élu de Luiza est l’un de ceux qui ont milité et posé des bases de la loi organique dont les dispositions président ce jour, le tirage au sort à la Cour constitutionnelle. Sessanga s’est dit indigné après avoir appris du communiqué du greffier de la haute juridiction, que c’est sur instruction du président Tshisekedi que ce tirage au sort a été organisé.
Ne s’opposant pas à la procédure en soit, Sessanga indexe plutôt la violation de l’indépendance de la Cour. Il dénonce le galvaudage des dispositions en vigueur, par celui qui doit veiller au bon fonctionnement des institutions tant nationales que locales.
"Eviction par « tirage au sort » du juge Kaluba de la présidence de la Cour constitutionnelle en RDC : le « hasard » fait parfois bien les choses…- 10 mai 2022
= https://congolibere.com/eviction-par-tirage-au-sort-du-juge-kaluba-de-la-presidence-de-la-cour-constitutionnelle-en-rdc-le-hasard-fait-parfois-bien-les-choses/amp/
En République démocratique du Congo, le président de la Cour constitutionnelle, jugé trop indépendant par Félix Tshisekedi, a été révoqué ce mardi 10 mai au terme d’une mascarade de « tirage au sort ». Jeune Afrique a révélé le pot-aux-roses en donnant le nom du sortant plusieurs heures avant que le « tirage au sort » n’ai officiellement lieu.
S’il fallait une énième preuve que Félix Tshisekedi n’est pas le « grand démocrate » que l’alternance au pouvoir de 2019 le laissait espérer, difficile d’en trouver de meilleure.
Ce mardi 10 mai, la Cour constitutionnelle a organisé un tirage au sort, officiellement pour renouveler deux de ses neufs juges. Officieusement, l’objectif était tout autre : écarter de la Haute-juridiction son président, le juge Kaluba, dont le principal défaut semtait d’avoir l’échine insuffisamment souple.
Plusieurs heures avant que ce tirage au sort (organisé à huis clos en dehors de toute base constitutionnelle ou légale) n’ait lieu, Jeune Afrique en a révélé le résultat ! (lire l’article publié mardi 10 mai au matin)
« Selon un document signé par le greffier en chef, l’audience de ce jour pour le tirage au sort des nouveaux magistrats a été convoquée après que Félix Tshisekedi a donné des instructions en ce sens via une lettre de son directeur de cabinet, Guylain Nyembo, datée du 6 mai 2022 », révèle l’hebdomadaire panafricain. Des informations recoupées et vérifiées par le Congo Libéré.
Exit donc Dieudonné Kaluba, remplacé par Dieudonné Kamuleta Badibanga, un ancien conseiller à la Cour de cassation et juge à la Cour constitutionnelle depuis juillet 2020 qui a le mérite, aux yeux du camp Tshisekedi, d’être de bien meilleure composition.
A l’évidence, le juge Kaluba paye la décision de la Cour constitutionnelle du 15 novembre dernier lors de laquelle la Haute-juridiction s’est déclarée incompétente pour juger l’ex-premier ministre Matata Ponyo Mapon dans l’affaire Bukanga Lonzo que Félix Tshisekedi cherche désespérément à écarter de la course à la présidentielle de 2023.
Un accès d’indépendance insupportable aux yeux du chef de l’Etat qui a impérativement besoin d’une Cour constitutionnelle à sa main. C’est elle en effet qui est juge en dernier ressort de l’élection présidentielle. Début 2024, si l’élection a lieu dans les délais, elle sera donc appelée à valider les résultats d’un scrutin que M. Tshisekedi sait impossible pour lui de remporter à la régulière.
Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons du « coup du sort » qui a frappé ce mardi à Kinshasa le juge Kaluba.
"Cour constitutionnelle : Dieudonné Kaluba perd sa qualité de juge - 10-05-22
= https://www.digitalcongo.net/article/627a78969cce371126da642b/
"Cour constitutionnelle: Exit infamant pour les juges Kaluba et Funga! -;11 Mai 2022
= https://www.congoindependant.com/cour-constitutionnelle-exit-infamant-pour-les-juges-kaluba-et-funga/
"Départ de Kaluba de la Cour constitutionnelle : Une main politique transparaît ! - 11 mai 2022
= https://b-onetv.cd/depart-de-kaluba-de-la-cour-constitutionnelle-une-main-politique-transparait/
L'actualité de ce mardi 10 mai a été aussi caractérisée par le tirage au sort à la Cour Constitutionnelle, qui a abouti à la mise à la porte des juges Dieudonné Kaluba, qui en était le président de surcroît, et Prince Funga. Si le sort de ce dernier ne préoccupe personne jusqu’à présent à ce qui paraît, par contre le cas Dieudonné Kaluba Dibwa, qui s’est fait plus remarqué au cours du procès 100 jours en 2020, ne laisse presque aucun des friands de l’actualité politique indifférent.
Il faut d’emblée signaler que plusieurs observateurs avertis voient dans cette sortie « prématur[/size]é », une main politique qui transparaît, pour enfin brouiller les cartes en défaveur du désormais prédécesseur de son homonyme Dieudonné Kamuleta.
Si les doutes persistent, c’est aussi parce que le magazine en ligne jeune Afrique, dès le matin du mardi 10 mai, avait annoncé avec pompe et en avance l’issue de ce tirage ayant conduit à la déchéance de Dieudonné Kaluba. Selon ce média, le Chef de l’Etat voudrait bien avoir un autre président à la tête de la haute Cour. Ce qui a soulevé la curiosité de plus d’un.
Un autre écho qui retentit de bouche à l’oreille, est que le chef de l’Etat reprocherait à l’ancien président de cette juridiction de protéger l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo, avec son arrêt décidant de l’incompétence de la Cour Constitutionnelle à siéger pour une affaire concernant cet ancien chef du gouvernement. D’autres analyses vont loin en affirmant que Dieudonné Kaluba « aurait » touché au pot de vin pour rendre cette décision.
Il faut dire que ce remplacement à ladite Cour intervent dans la foulée de la déclaration officielle de l’homme à la cravate rouge, de son ambition de briguer un mandat à la tête de la RDC, le jour de la présentation officielle de son parti politique LGD. D’où les supposées velléités d’en finir avec un candidat jugé un peu beaucoup plus sérieux, qui essaie malgré lui de se laver de ses ennuis judiciaires.
Si d’aucun pensent à une main noire, c’est encore parce que les juridisme s’invite dans le débat. Plusieurs juristes pensent que le tirage au sort à la Cour Constitutionnelle doit intervenir chaque trois ans. De mémoire, affirme un spécialiste de droit requérant l’anonymat, en 2018 et 2021 il n’y a pas eu des séances de tirage au sort, vu que la Cour a été mise en œuvre en 2015. Mais qu’est-ce qui a conduit à ce tirage, qui du reste, est la manifestation de la volonté du Chef de l’Etat selon le communiqué de service du 06 mai signé par le greffier en chef de la Cour constitutionnelle appelant au tirage ?
Dans l’entre temps, il y a aussi de ceux qui trouvent que ce changement à la haute Cour est un acte salvateur posé par le Chef de l’Etat. «Je salue l’action décisive du fatshi13 pour nettoyer la Cour Constitutionnelle des germes de corruption. Mon souhait est que ces actions correctives s’étendent à tous les niveaux de toutes les juridictions de justice pour extirper la corruption du système. Bravo! Well done!» a déclaré Noël Tshiani.
Au regard des éléments en présence, ce qui peut être dit, c’est que le caractère imprévisible de la polique n’est pas une fixion. Officiellement, il s’est avéré qu’il y avait nécessité de procéder au tirage au sort. Malheureusement pour Dieudonné Kaluba, c’est aussi son nom qui a été tiré.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Controverse autour de l’éviction de Kaluba - 11/05/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/05/controverse-autour-de-leviction-de-kaluba/
Branle-bas à la Cour Constitutionnelle. Les juges de cette juridiction se sont réunis durant près d’une heure et à huis clos, hier mardi 10 mai pour procéder au tirage au sort d’un membre par groupe. Au terme de cet exercice légal, le président de cette juridiction, Dieudonné Kaluba Dibwa et le juge Funga Molima Mwata Evariste-Prince, ont été écartés de la composition. Désormais, c’est un Dieudonné qui remplace un autre à la tête de la Cour Constitutionnelle. Il s’agit de Dieudonné Kamuleta Badibanga qui remplace Dieudonné Kaluba Dibwa, au fauteuil de président de cette Haut Cour.
Dans un communiqué de service, daté du 9 mai, le greffier en chef de la Cour constitutionnelle avait informé les membres de la cour de céans que « suite aux instructions de son Excellence monsieur le Président de la République, chef de l’Etat (…) et conformément aux dispositions des articles 158 alinéa 4 de la constitution et 6 alinéa 2 de la loi organique, qu’il sera procédé au tirage au sort d’un membre par groupe« . Il a, à cet effet, souhaité la présence de tous à cette audience. Curieusement, cette séance de travail s’est tenue à huis clos.
CONTROVERSE
Le président de cette haute juridiction, Dieudonné Kaluba Dibwa, ainsi que le juge Funga Molima ont perdu leurs fauteuils à l’issue de ce tirage au sort. Les membres du cabinet Kaluba crient à « une mascarade, une irrégularité et une fraude suicidaire à l’état de droit« , confient certaines indiscrétions. L’intérim au poste de président serait assuré par le juge Dieudonné Kamuleta, apprend-on.
Déjà en juillet 2020, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait procédé au remplacement du feu président Benoit Lwamba, ainsi que des juges Jean Ubulu et Noel Kilomba par Dieudonné Kalubi, Alphonsine Kalume Asengo et Dieudonné Kamuleta Badibanga.
Alors que le tirage au sort est prévu tous les trois ans, d’après l’alinéa 4 de l’article 158 de la constitution, une certaine opinion se demande ce qui a motivé cette précipitation à vouloir procéder rapidement au remplacement de l’actuel président de la haute cour, alors que ce tirage au sort devrait en principe intervenir en 2023.
Et curieusement, le résultat de ce tirage au sort était déjà connu en avance parce que plusieurs sources sur les réseaux sociaux parlaient de l’évincement de Dieudonné Kaluba, qui ne serait plus en odeur de sainteté avec la Fatshisphère. Est-ce une entorse à l’État de droit ?, s’interrogent plusieurs analystes.
La Cour constitutionnelle est composée de neuf membres, nommés pour un mandat de neuf ans par le président de la République, dont trois sur sa propre initiative, trois par le Parlement et trois autres par le Conseil supérieur de la magistrature. La composition de la haute Cour est renouvelée par tiers tous les trois ans. Trois juges quittent leur poste après tirage au sort.
"Tournant décisif signé Félix Tshisekedi /Cour Constitutionnelle : Dieudonné Kamuleta Badibanga aux commandes !
= https://laprosperiteonline.net/2022/05/11/a-la-une/tournant-decisif-signe-felix-tshisekedi-cour-constitutionnelle-dieudonne-kamuleta-badibanga-aux-commandes/
*Magistrat de carrière. Ancien Conseiller à la Cour de Cassation. Dieudonné Kamuleta Badibanga, nommé juge à la Cour Constitutionnelle le 17 juillet 2020, est, depuis hier, mardi 10 mai 2022, le tout nouveau Président de cette plus Haute Instance Judiciaire de la RD. Congo. Ainsi, succède-t-il à Kaluba, un autre Dieudonné qui, en dépit de ce qu’il considère, lui, comme procédure viciée, a été, enfin, évincé de son piédestal à la suite d’un tirage au sort. Et, pourtant, dans un communiqué officiel, M. François Aundja Isia wa Bosolo, Greffier en Chef, tout en répondant aux instructions du Chef de l’Etat, M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, contenues dans une lettre de son Directeur de Cabinet n°1038 du 6 mai, invitait tous les membres du Céans à cette séance de tirage au sort en vue de la désignation d’un membre par groupe concerné, conformément aux dispositions de l’article 158 alinéa 4 de la Constitution et de l’article 6 alinéa 2 de la Loi Organique portant création, organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle.
Etau
Hier, en effet, alors que tout était indiqué que tous les membres étaient d’accord avec la procédure ainsi enclenchée, la plus grande protestation est venue plutôt de l’Office de Dieudonné Kaluba qui, à son corps défendant, subodorait déjà son départ alors qu’il dénonçait, en même temps, une série de vices de forme et de fond.
Mais, cette résistance n’aura pas eu gain de cause face à l’esprit et à la lettre du Communiqué Officiel du Greffier en Chef faisant allusion aux instructions du Chef de l’Etat, le Magistrat Suprême, auxquelles nul n’a ni le droit de s’opposer, ni le toupet d’entortiller la vision en la matière.
Dieudonné Kaluba, pris dans cet étau se resserrant de plus en plus autour de son cou au risque de lui coûter un peu plus cher qu’un simple abandon de poste, a dû subir les frais de cette volonté clairement affichée, pour le Président de la République, d’opérer un changement en profondeur dans la magistrature dont la Cour Constitutionnelle est, du moins pour l’instant, la première Instance judiciaire à servir de modèle pour cette opération allant dans le sens d’une opération ‘’manu pulite’’.
Mais, Kaluba n’était pas seul. Car, M. Prince Funga, un autre juge constitutionnel, est, lui aussi, parti au même moment et dans les mêmes circonstances que lui.
Que leur reproche-t-on ?
Cette situation enregistrée à la Cour Constitutionnelle est perçue comme une action salvatrice par les uns alors que les autres, à l’instar de Delly Sesanga, le Président de l’Envol, parlent, par contre, d’un recul des efforts engagés jusqu’ici dans l’œuvre de la construction d’un Etat des Droits en RD. Congo.
Certains vont jusqu’à s’ingénier à trouver dans les affaires de Matata, de Kamerhe et consorts quelques explications aussi loufoques que saugrenues dans les visées ayant entouré cette nouvelle mutation d’hommes à la tête de cette Institution.
Or, en réalité, nul n’a ni les preuves, ni les vrais soubassements des instructions que le Chef de l’Etat a données au Greffier en Chef au sujet de ce tirage au sort qui, aujourd’hui, a déplumé Dieudonné Kaluba et son colistier Prince Funga.
Et après ?
D’ailleurs, à ce propos, selon des bribes d’informations glanées dans les hautes sphères de l’actuel régime, bien d’autres têtes couronnées qui n’ont pas fait preuve de beaucoup d’habileté, ni de dextérité dans l’exercice de leurs fonctions, vont, très prochainement, tomber.
Donc, les autres juridictions dont la Cour de Cassation et, même, le Conseil d’Etat, qui sont dans les viseurs, n’échapperont pas à ce couperet annonciateur d’un tournant, visiblement, décisif.
‘’Félix Tshisekedi y tient !’’. Vivement le nettoyage des écuries d’Augias tant réclamé partout !
"Ni successeur, ni intérimaire /Cour Constitutionnelle : Dieudonné Kamuleta lève l’équivoque ! - 12 mai 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/05/12/a-la-une/ni-successeur-ni-interimaire-cour-constitutionnelle-dieudonne-kamuleta-leve-lequivoque/
‘’Les juristes avertis savent que la Cour Constitutionnelle est composée de 9 juges, lesquels élisent son Président. En attendant, c’est la Loi organique et le Règlement intérieur de la Cour qui seront d’application, lesquels prévoient, de manière claire, les dispositions pratiques en cas de vacance à la présidence de la Cour. Et la situation du Juge Kamuleta ne lui permet pas d’exercer l’intérim du Président de la Cour Constitutionnelle, au regard des textes précités’’, soutient le Cabinet du juge Dieudonné Kamuleta Badibanga, dans un communiqué de presse. ‘’Pour rétablir la vérité, le Cabinet du juge Dieudonné Kamuleta tient donc à préciser que hier à la Cour constitutionnelle, il avait été uniquement question de procéder au tirage au sort des juges sortants, comme cela est confirmé dans la presse officielle, et nullement de l’élection du nouveau Président de la Cour Constitutionnelle’’, rappelle-t-il.
Communiqué de Presse
Le Cabinet du Juge Dieudonné Kamuleta attire l’attention de l’opinion, tant nationale qu’internationale, qu’il circule dans les réseaux sociaux et autres médias en ligne, ce, depuis hier 9 mai 2022, l’information selon laquelle il serait le nouveau Président de la Cour constitutionnelle. Il tient donc à préciser qu’il s’agit, sans nul doute, d’une œuvre des cybers criminels mal intentionnés qui cherche à désinformer l’opinion.
Pour rétablir la vérité, le cabinet du juge Dieudonné Kamuleta tient donc à préciser que hier à la Cour constitutionnelle, il avait été uniquement question de procéder au tirage au sort des juges sortants, comme cela est confirmé dans la presse officielle, et nullement de l’élection du nouveau Président de la Cour Constitutionnelle.
Il précise, en outre, que les juristes avertis savent que la Cour Constitutionnelle est composée de 9 juges, lesquels élisent son Président.
En attendant, c’est la Loi organique et le Règlement intérieur de la Cour qui seront d’application, lesquels prévoient, de manière claire, les dispositions pratiques en cas de vacance à la présidence de la Cour.
Et la situation du Juge Kamuleta ne lui permet pas d’exercer l’intérim du Président de la Cour Constitutionnelle, au regard des textes précités.
Le Service du Juge à la Cour constitutionnelle
Cour Constitutionnelle : l’Acaj salue la procédure de tirage au sort et la transparence
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 008/ACAJ/2022
Kinshasa, le 11 Mai 2022 : L’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) salue la procédure de tirage au sort qui s’est tenue à la Cour Constitutionnelle et ayant débouché sur le départ de deux (2) juges constitutionnels, ce mardi 10 mai 2022
Les observateurs de l’ACAJ ont noté que ladite procédure s’est déroulée dans la transparence et en harmonie avec :
- L’Article 158 alinéa 4 de la Constitution qui dispose que la Cour constitutionnelle est renouvelée par tiers tous les trois ans. Toutefois, lors de chaque renouvellement, il sera procédé au tirage au sort d’un membre par groupe ;
- L’Article 6 alinéa 2 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 qui dispose que la Cour est renouvelée par le tiers tous les trois ans. Lors de deux premiers renouvellements, il est procédé au tirage au sort du membre sortant par groupe pour les membres initialement nommés.
Cependant , l’ACAJ relève que ce tirage au sort intervient avec un grand retard alors qu’il aurait dû être organisé, pour la première fois, le 04 avril 2018 et ce, en application de l’article 7 de da la loi organique précitée qui dispose qu’il est pourvu au remplacement de tous les membres de la Cour, un mois au plus tôt ou une semaine au plus tard, avant l’expiration du mandat dans les conditions prévus aux articles 2 à 6 de la présente Loi organique.
C’est pourquoi, l’ACAJ recommande aux Président de la République, Président de l’Assemblée Nationale, Président du Sénat et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, de veiller à ce que la procédure de renouvellement et remplacement des juges de la Cour Constitutionnelle se fasse régulièrement et dans le respect de la Constitution et la Loi organique en vue de prévenir toute contestation éventuelle de légalité, légitimité et autorité de ses décisions.
L’ACAJ invite tous les acteurs politiques, sociaux et les professionnels du droit à : (i) s’abstenir de toute attitude susceptible de compromettre la construction d’un État de droit, pivot essentiel de notre devenir commun ;
(ii) abandonner cette posture manichéenne qui voudrait que l’on s’embrasse de la loi lorsqu’elle est en adéquation avec notre perception de ce qu’elle doit être et qu’on s’en affranchisse lorsqu’elle contrecarre nos intérêts grégaires.
Pour toute information supplémentaire,
Contactez Me Ben BONGINDA
Chargée de monitoring
Téléphone : +243 81 048 8537
E-mail : acajsbl@yahoo.fr, info@acajrdc.org
"Eco News : « Victime de l’affaire Matata, le juge Kaluba quitte la Cour constitutionnelle » - 11/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/11/actualite/revue-de-presse/eco-news-victime-de-laffaire-matata-le-juge-kaluba-quitte-la
Revue de presse du mercredi 11 mai 2022
L’éviction du président de la Cour constitutionnelle est commentée par la presse congolaise.
Conformément aux dispositions des articles 158 alinéa 4 de la Constitution et 6 alinéa 2 de la loi organique N° 03/ 026 du 15 octobre 2013, la Cour constitutionnelle a procédé le mardi 10 mai, au tirage au sort d’un membre par groupe, rapporte Tempête des Tropiques. A cet exercice prévu par le règlement intérieur de cette instance judiciaire du pays, Dieudonné Kaluba, président en exercice et le haut juge Prince Funga, sont écartés.
Avec ce départ, poursuit le journal, il appartient donc à chaque composante (Parlement, Président de la République et Conseil Supérieur de la magistrature) de désigner chacune un nouveau membre, afin de permettre à cette juridiction d’afficher complet (neuf juges).
Depuis l’arrêt du 15 novembre 2021 par lequel la Cour constitutionnelle se dit « incompétente » pour juger l’ancien Premier ministre Matata dans l’affaire BukangaLonzo, on savait que le sort du juge Dieudonné Kaluba, président de la Cour constitutionnelle était scellé, commente Eco News.
Ceux qui ont commandité le procès Matata auraient bien voulu voir le juge Kaluba trahir le droit qu’il enseigne à l’Université de Kinshasa. Mais, fidèle à la science qui a fait sa réputation, le juge Kaluba n’a pas flanché, en disant le droit ce jour du 15 novembre 2021, rappelle le tri hebdomadaire.
Dieudonné Kaluba avait choisi le bon côté, celui de la légalité, en inscrivant son nom en lettres d’or dans les annales juridiques de la RDC. Depuis lors, il faisait l’objet d’une fatwa, exécutée de la plus vilaine manière par une haute Cour, censée servir de dernière forteresse dans la défense de la démocratie et de l’Etat de droit, fait remarquer le tabloïd.
Pour Le Potentiel, qui rappelle que ce tirage au sort qui reste un dispositif clé de l’indépendance de la Cour constitutionnelle, loin de la polémique politicienne, les dispositions constitutionnelles et légales n’indiquent en rien qui sont les juges concernés et non concernés.
Il est simplement fait état du tirage au sort du membre sortant par groupe pour les membres initialement nommés, explique le quotidien. C’est dire, s’agissant de trois membres nommés à l’initiative du Président de la République, il était probable pour chaque nom d’être tiré sortant à 33,33%, conclut le tabloïd.
L’Avenir pour sa part annonce que la Cour constitutionnelle a un nouveau président. Il s’agit du juge Dieudonné Kamuleta Badibanga, qui remplace le juge Dieudonné Kaluba.
La République précise que Dieudonné Kamuleta Badibanga, est un ancien conseiller à la Cour de cassation et juge à la Cour constitutionnelle depuis 2020.
"RDC : Un tirage au sort qui suscite le malaise à la Cour constitutionnelle - 10 mai 2022
= https://afrique.lalibre.be/69990/rdc-un-tirage-au-sort-qui-suscite-le-malaise-a-la-cour-constitutionnelle/
Le président de la Cour constitutionnelle « tiré au sort » doit quitter son siège bien avant la fin de son mandat de trois ans.
Malaise parmi les juges jusqu’au coeur de la Cour constitutionnelle. « Illégalité », « mascarade » faisaient valoir les membres du bureau du président de cette Cour dès avant le tirage au sort.
Le tirage au sort est pourtant une procédure prévue à l’article 158 de la Constitution de la RDC qui prévoit « la Cour constitutionnelle est renouvelée par tiers tous les trois ans. Toutefois, lors de chaque renouvellement, il sera procédé au tirage au sort d’un membre par groupe (un désigné par le président de la République, un par le Parlement, le dernier par Conseil supérieur de la magistrature) ».
Le même article prévoit encore : « Le Président de la Cour constitutionnelle est élu par ses pairs pour une durée de trois ans renouvelable une seule fois… »
Ce qui pose notamment question, c’est que ce renouvellement semble donc avoir des allures pour le moins… précipitées. En effet, le dernier renouvellement de la Cour constitutionnelle (prévu tous les trois ans) remonte au 17 juillet 2020 et le président de la Cour constitutionnelle, Me Dieudonné Kaluba Dibwa, élu pour trois ans, n’était en poste que depuis le mois d’avril 2020.
Evariste-Prince Funga Molima Mwata est l’autre juge tiré au sort. Le troisième juge concerné par ce « mouvement » au sein de la Cour constitutionnelle est le juge Mongulu T’apangame Polycarpe, décédé en avril dernier.
Depuis des semaines le torchon brûlait entre la présidence de la République et le président de la Cour constitutionnelle jugé trop proche de François Beya et de Jean-Marc Kabund. D’autres mettent aussi en avant le fait que la Cour constitutionnelle a estimé n’avoir pas compétence à juger l’ex-Premier ministre Augustin Matata Ponyo, poursuivi pour détournement de fonds publics, en laissant le soin à d’autres juges.
A la Cour constitutionnelle, ce mardi en fin de journée, des voix, discrètes, commençaient à se faire entendre pour souligner que seule une minorité des juges étaient présents lors de ce tirage au sort réalisé par le greffier. « Le président de la Cour constitutionnelle n’était même pa présent. Il avait sollicité un entretien avec le président de la République », explique l’un d’eux.
"Matata Ponyo: « Je n’ai pas corrompu le prof Kaluba sur le dossier Bukanga Lonzo » - 12/05/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/05/matata-ponyo-je-nai-pas-corrompu-le-prof-kaluba-sur-le-dossier-bukanga-lonzo/
L’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, a réagi aux rumeurs qui enflamment la toile depuis le lundi 10 mai dernier, sur sa prétendue corruption des juges de la Cour constitutionnelle sur le dossier Bukanga Lonzo, rumeurs exacerbées après l’éviction de Dieudonné Kaluba de la Haute Cour au terme d’un tirage au sort très controversé.
Sur ses comptes réseaux sociaux, « l’homme à la cravate rouge » affirme qu’il n’a jamais corrompu celui qui était jusque-là président de la Cour constitutionnelle. Il rend hommage à Dieudonné Kaluba Dibwa qui, soutient-il, a refusé de dire le droit politique.
« Je n’ai jamais corrompu le prof Kaluba pour orienter la décision de la Cour constitutionnelle sur le dossier Bukangalonzo. Les juges de la Cour ont dit le bon droit et ont clos définitivement toutes les poursuites à mon endroit. Honneur à ce prof d’universités qui a refusé de dire le droit politique« , a écrit l’ex chef du gouvernement, Augustin Matata.
QUI CROIRE ?
Cette publication sur les réseaux sociaux sonne comme une réaction directe aux rumeurs qui enflamment la toile depuis hier après le tirage au sort qui a vu le professeur Dieudonné Kaluba Dibwa quitter la Cour constitutionnelle par la petite porte.
Dès l’annonce de ce tirage au sort « précipité« , les rumeurs ont commencé à courir dans tous les sens comme pour dire que le président de la plus haute juridiction du pays n’était plus en odeur de sainteté avec le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
Des allégations qui ont commencé à se confirmer après les réactions des membres du cabinet de Dieudonné Kaluba Dibwa qualifiant ce tirage au sort d’illégal. Si rien d’officiel n’a filtré jusque-là sur la veritable pomme de discorde entre ces deux personnalités, d’aucuns sur les réseaux sociaux pointent du doigt le dossier Bukanga Lonzo.
DES ALLÉGATIONS DE CORRUPTION
Ces analystes estiment que le président de la République n’était pas content de la manière dont la Cour constitutionnelle, sous la conduite du professeur Dieudonné Kaluba Dibwa, s’est déclarée incompétente pour juger Augustin Matata Ponyo sur le dossier du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
Ils allèguent que la Fatshisphère dit disposer des éléments de preuve qui attestent que le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kaluba, s’est laissé corrompre avec une importance somme d’argent par Augustin Matata Ponyo pour ne pas autoriser les poursuites contre lui sur le dossier Bukangalonzo.
C’est ce qui, pensent ces analystes, aurait précipité l’éviction aussi « prompte qu’irrégulière » de Dieudonné Kaluba de la tête de cette prestigieuse juridiction. Car, il fallait, pour le pouvoir en place, placer un homme de totale confiance à la tête de cette Cour de tous les enjeux.
BIENTÔT LE REMPLACEMENT DE CES JUGES
Dieudonné Kaluba Dibwa et Prince Funga sont parmi les trois juges qui quittent la Cour constitutionnelle à la suite du tirage au sort organisé le lundi 10 mai dernier. Après cet exercice en soi légal, il appartient maintenant à chaque composante (Parlement, Président de la République et Conseil supérieur de la magistrature) de désigner chacune un nouveau membre afin de permettre à cette juridiction d’afficher complet (neuf juges).
Ces trois juges seront nommés par ordonnance présidentielle. C’est après leur investiture que la Cour pourra siéger pour élire son nouveau président.
Dans l’opinion, ce tirage au sort n’est pas sans critique, bien qu’organisé conformément aux dispositions des articles 158 alinéa 4 de la Constitution et 6 alinéa 2 de la loi organique n° 03/ 026 du 15 octobre 2013, portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle. Comme pour plusieurs autres juristes, les membres du cabinet du professeur Dieudonné Kaluba Dibwa crient à « une mascarade, une irrégularité, une fraude suicidaire à l’Etat de droit« . Tout compte fait, ils font remarquer que le professeur Kaluba a fait moins de trois ans à la tête de cette juridiction comme le veut la Loi.
"RDC: «Je n’ai jamais corrompu le Prof Kaluba pour orienter la décision de la Cour sur le dossier Bukangalonzo» (Matata Ponyo) -11 mai 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/05/11/rdc-je-nai-jamais-corrompu-le-prof-kaluba-pour-orienter-la-decision-de-la-cour-sur-le-dossier-bukangalonzo-matata-ponyo.html/108620
Le Sénateur Augustin Matata Ponyo s’est exprimé, ce mercredi 11 mai, à travers son compte Twitter pour mettre fin aux bruits de couloirs qui portent croire à l’opinion publique qu’il aurait corrompu le Président sortant de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kaluba pour orienter la décision de la justice en sa faveur sujet de la débâcle du projet Bukanga-Lonzo.
D’après l’ancien Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo, les juges de la Cour Constitutionnelle ont dit le bon droit et ont clos définitivement toutes les poursuites à son endroit.
«Je n’ai jamais corrompu le Prof Kaluba pour orienter la décision de la Cour sur le dossier Bukangalonzo. Les juges de la Cour ont dit le bon droit et ont clos définitivement toutes les poursuites à mon endroit. Honneur à ce professeur d’Université qui a refusé de dire le droit politique», a déclaré Augustin Matata Ponyo dans son compte Twitter.
Pour rappel, le Président de cette haute juridiction, Dieudonné Kaluba Dibwa, ainsi que le juge Funga Molima ont perdu leurs fauteuils à l’issue d’un tirage au sort organisé le mardi 10 mai, suite aux instructions du Président de
la République, Chef de l’État, Félix Tshisekedi (…) et conformément aux dispositions des articles 158 alinéa 4 de la constitution et 6 alinéa 2 de la loi organique.
Face à cette situation, lesmembres du cabinet Kaluba dénoncent «une mascarade, une irrégularité et une fraude suicidaire à l’état de droit», confient certaines indiscrétions. L’intérim au poste de Président de cette Haute Cour serait assuré par le juge Dieudonné Kamuleta Badibanga.
Cette situation enregistrée à la Cour Constitutionnelle est perçue comme une action salvatrice. Certaines langues vont jusqu’à s’ingénier à trouver dans les affaires de Matata, de Kamerhe et consorts quelques explications aussi fou furieux que absurdes dans les visées ayant entouré cette nouvelle mutation d’hommes à la tête de cette Institution.
Or, en réalité, nul n’a ni les preuves, ni les vrais soubassements des instructions que le Chef de l’Etat a données au Greffier en Chef au sujet de ce tirage au sort qui a déplumé Dieudonné Kaluba et son colistier Prince Fun
"« Quel gâchis de voir ainsi défigurée notre œuvre commune pour un Etat de droit ! », dixit Delly Sesanga - 11/05/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/05/quel-gachis-de-voir-ainsi-defiguree-notre-oeuvre-commune-pour-un-etat-de-droit-dixit-delly-sesanga/
L’éjection, hier, de Kaluba Dibwa, le président de la Cour constitutionnelle a fait couler beaucoup d’encre et de salives. Interpellé, dépité, le député Delly Sessanga a aussitôt réagi sur son compte Twitter, indigné de voir galvaudées les dispositions légales pour lesquelles il a assidument milité.
Coauteur de la loi qui institue le tirage au sort pour la désignation et l’éviction des membres de la Cour constitutionnelle, à l’époque où il présidait encore la commission Politico-administrative et juridique (PAJ), Delly Sessanga regrette aujourd’hui de voir le chef de l’Etat s’immiscer dans cette procédure, violant ainsi le principe de séparation de pouvoir entre les institutions de la République.
Selon les confidences d’un de ses proches, l’élu de Luiza n’a pas digéré d’apprendre du greffier de la Cour constitutionnelle que le tirage au sort d’hier a été diligenté sur instruction du Président de la république. En soi, Delly Sessanga ne remet pas en cause le tirage au sort, ce mode qu’il a suggéré pour cette haute Cour, il déplore plutôt la violation de l’indépendance de la Cour. D’où, ses propos saillants sur les réseaux sociaux.
« Les changements orchestrés ce jour à la Cour constitutionnelle me rappellent à cette réflexion de J. Rostand : Il est affreux de voir revenir avec des couleurs d’avenir tout ce qu’on détestait dans le passé. Quel gâchis de voir ainsi défigurée notre œuvre commune pour un Etat de droit ! », écrit l’élu de Luiza dans son compte Twitter.
« Lorsqu’un pouvoir n’a plus de limite que le miroir de ses propres lubies ; qu’en fait d’exercice de l’autorité, il n’aspire à ne rencontrer d’obstacle que le fond de l’imagination de sa propre volonté : voilà une dictature dans son principe. Un tel régime mérite une totale réprobation et doit être, par conséquent, combattu dans son principe par toutes les démocrates », lâche-t-il.
"RDC : Félix Tshisekedi cherche-t-il à contrôler la Cour constitutionnelle ? - 12 mai 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1345733/politique/rdc-felix-tshisekedi-cherche-t-il-a-controler-la-cour-constitutionnelle/
À 18 mois de la présidentielle, la mise à l’écart de Dieudonné Kaluba, patron de la plus haute juridiction du pays, pose question. Si certains affirment que le chef de l’État n’était pas satisfait de sa gouvernance, d’autres le soupçonnent de vouloir garder la main sur la Cour.
La Cour constitutionnelle n’a jamais été une juridiction comme les autres. Elle a beau protester de son indépendance, elle fait, depuis son installation en 2015, l’objet d’interminables querelles politiques. Rien d’étonnant à cela : c’est elle qui a la responsabilité de valider les candidatures à l’élection présidentielle, mais aussi de confirmer les résultats proclamés par la commission électorale. Et 2023 approche à grand pas.
À Lire RDC : bataille entre Kabila et Tshisekedi pour le contrôle de la Cour constitutionnelle
En juillet 2020 déjà, ses magistrats s’étaient retrouvés propulsés au cœur de l’arène dans laquelle le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur se disputaient l’effectivité du pouvoir. À l’époque, le nouveau chef de l’État avait désigné trois nouveaux juges, mais le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila avait publiquement questionné la légalité de ces ordonnances de nomination. S’en était suivi un long bras de fer aux accents mélodramatiques qui, après une prestation de serment agitée, avait abouti à un divorce, les deux parties prenant acte du caractère irréconciliable de leurs différends. « Je viens pour tourner la page de ceux qui ne veulent pas de l’indépendance de la justice », lâchait alors le président congolais.
Écarté à la demande de Tshisekedi
La Cour constitutionnelle et son président ont de nouveau fait la une, le 10 mai dernier. Ce jour-là, l’infortuné Dieudonné Kaluba a été écarté à la demande de celui-là même qui l’avait fait nommer à la Cour, en juillet 2020, et qui a annoncé qu’il briguerait un second mandat : Félix Tshisekedi.
Élu en avril 2021 à la tête de la plus haute juridiction du pays et par la même occasion à la présidence du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Dieudonné Kaluba paraissait pourtant offrir toutes les garanties. Kasaïen, comme Tshisekedi, cet avocat réputé avait défendu les intérêts de l’État dans le procès intenté à Vital Kamerhe et avait obtenu la condamnation du directeur de cabinet du président à vingt ans de prison (le verdict prononcé en appel a depuis été annulé).Pourquoi Tshisekedi s’est-il retourné contre lui ? À en croire un membre de l’entourage du chef de l’État, celui-ci regrette les insuffisances de l’appareil judiciaire congolais. « Le rendement n’a pas été à la hauteur et le président est déçu », affirme notre source. « Il n’a mené aucune action concrète pour contribuer à la lutte contre la corruption au sein du pouvoir judiciaire », ajoute le coordonateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), Georges Kapiamba, qui décrit un bilan mitigé."LE RENDEMENT N’A PAS ÉTÉ À LA HAUTEUR ET LE PRÉSIDENT EST DÉÇU
« L’appareil judiciaire était déjà malade et très décrié sous Kabila, mais il s’est encore enfoncé sous Tshisekedi », déplore un observateur, qui en veut pour preuve le fait que toutes les personnes condamnées dans le cadre du « procès des 100 jours » ont été graciées ou ont bénéficié d’une remise en liberté provisoire. « J’ai assisté à plusieurs reprises à des scènes où le président exprimait publiquement sa colère contre les responsables de l’appareil judiciaire », relate à Jeune Afrique un membre du gouvernement.À LIRERDC : seul contre tous, Augustin Matata Ponyo se lance dans la course
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, affirment nos sources, a été l’arrêt rendu le 15 novembre 2021 dans l’affaire Bukanga Lonzo, du nom de ce parc agro-industriel qui devait être l’un des projets phares de la présidence Kabila et de la primature d’Augustin Matata Ponyo. Ce jour-là, la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente pour juger l’ancien Premier ministre, accusé de détournement.
Kaluba s’est-il compromis ?
« Félix Tshisekedi est convaincu que, dans ce dossier, Dieudonné Kaluba s’est compromis, affirme une source à la présidence congolaise. Cet arrêt, qui concernait un adversaire déclaré du président de la République, ne pouvait être rendu sans qu’il ne donne son aval. »
Le 11 mai, Augustin Matata Ponyo, candidat déclaré à la présidentielle de 2023, a tenté de prendre la défense du désormais ex-président de la Cour. « Je n’ai jamais corrompu le prof Kaluba pour orienter la décision de la Cour sur le dossier Bukanga Lonzo. Les juges de la Cour ont dit le bon droit et ont clos définitivement toutes les poursuites à mon endroit. Honneur à ce prof d’université qui a refusé de dire le droit politique », a-t-il écrit sur son compte
Un membre du cabinet de Kaluba dénonce par ailleurs la procédure du tirage au sort, organisé le 9 mai, qui a permis sa mise à l’écart : « Il s’agit d’une mascarade, une irrégularité, une fraude suicidaire à l’encontre de l’État de droit. Il y a des gens à la présidence qui sont contre l’indépendance de la justice. »Le problème était-il, comme certains l’affirment, que la Cour et son président échappaient au contrôle de Félix Tshisekedi ? S’il y a un doute, c’est aussi en raison de l’étendue des prérogatives de ladite juridiction. À Kinshasa, personne n’a oublié qu’en 2018, c’est elle qui avait écarté de la course à la présidentielle certains adversaires de poids de Joseph Kabila, comme Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito."LE PRÉSIDENT A BESOIN DE JUGES QUI LUI SERONT DÉVOUÉS ET QUI FERONT CE QU’IL DIT
« Le président a besoin de juges qui lui seront dévoués et qui feront ce qu’il dit », conclut un ancien juge de la Cour constitutionnelle, qui affirme avoir fait l’objet de « pressions et de menaces tous les jours » lorsqu’il y siégeait, et assure qu’il fallait « obéir et exécuter la politique du chef de l’État ».
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
""RDC-Caricature: Kaluba, out! -
= https://actualite.cd/2022/05/13/rdc-caricature-kaluba-out
""RDC: Comment Tshisekedi a placé Dieudonné Kaluba à la tête de la haute Cour - 13 mai 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/05/13/rdc-comment-tshisekedi-a-place-dieudonne-kaluba-a-la-tete-de-la-haute-cour.html/108754/
ACTE II — Un tour puis il s’en va. Il était l’une des ascensions les plus fulgurantes au sein de l’appareil judiciaire durant le mandat du président Félix Tshisekedi. D’une prestation très remarquée au cœur du procès de Vital Kamerhe, Dieudonné Kaluba est passé à la tête de la plus haute institution judiciaire du pays, la Cour constitutionnelle. Mais son règne s’effondre brusquement. Que s’est-il réellement passé ? POLITICO.CD a enquêté.
Le 04 juillet 2020, Benoit Lwamba, président de la Cour constitutionnelle, entre au bureau de Félix Tshisekedi à la Cité de l’Union Africaine. Le juge avait demandé à être reçu par le Chef de l’État. Il a une requête à lui adresser. En plein confinement, il veut se rendre à Bruxelles, pour des soins sanitaires. Mais, la conversation, qui vient de commencer, prend une autre tournure. Car, si Félix Tshisekedi accepte facilement de recevoir le juge-président, il a bel et bien une idée derrière la tête. Selon un proche de Lwamba, c’est alors que le président va lui lancer une étrange proposition. « Il a été clairement fait savoir au juge-président que s’il voulait se rendre à Bruxelles, et même recevoir ses indemnités qui ont été bloquées, il devait d’abord démissionner », rapporte ce proche qui a requis l’anonymat. D’autres expliquent qu’une lettre sera aussitôt tendue à Benoit Lwamba, portant sa démission. « Devant des hésitations, il a été clairement menacé », révèle un proche du juge congolais.
Les menaces seront dissuasives, y compris la promesse de paiement d’indemnités. Car le juge finit par se rendre à Bruxelles. Une fuite est aussitôt organisée sur les réseaux sociaux. Une lettre, rapidement authentifiée par des proches du président Tshisekedi, annonce publiquement la démission du juge. Elle porte bel et bien la signature de Benoit Lwamba. Le vendredi 10 juillet 2020, sept juges siègent à la Cour constitutionnelle pour « constater » la démission du juge-président, selon un étrange procès-verbal qui a également fuité. Cependant, le jour même, un nouveau courrier arrive, contredisant la lettre antérieure et dont l’objet est « démenti ». Il explique que la démission du juge-président est fausse, la qualifiant de « rumeur ». Cette nouvelle lettre est signée par le même Benoit Lwamba, depuis Bruxelles.
La Présidence décide alors de contre-attaquer. Le dimanche 12 juillet, des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR) font irruption à la Cour constitutionnelle, cassant la porte principale pour s’introduire dans les locaux de la Haute Cour. Ils auraient spécifiquement ciblé le bureau du juge-président Benoit Lwamba, confirme à POLITICO.CD, un proche du juge congolais. Une version corroborée par l’avocat Théodore Ngoy, dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD le même jour. « Ils ont invité le Président intérimaire de la Cour constitutionnelle et le Directeur de Cabinet du Président de la Cour constitutionnelle, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Monsieur Benoit LWAMBA BINDU, à se présenter aux bureaux de ce dernier, sans raisons claires et valables », ajoute-t-il.
Lwamba n’était qu’un début
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L’opération est assumée dans le cercle du Chef de l’État congolais. Selon nos informations, les services congolais soupçonnent le Directeur du cabinet du juge Lwamba d’avoir produit un faux document. Mais, il n’en sera pas question, d’autant plus que, depuis Bruxelles, Benoit Lwamba assume le démenti et se considère, à ce jour, toujours comme le juge-président de la Cour constitutionnelle.
Étrangement, à Kinshasa, un « président de la Cour constitutionnelle ET président du Conseil supérieur de la magistrature ad intérim », Funga Molima Mwata Évariste Prince, annonce avoir transmis au président de la République le procès-verbal de prise d’acte de la démission d’un membre de la Cour constitutionnelle, en l’occurrence Benoît Lwamba Bindu, de ses fonctions de président de la Cour constitutionnelle. Selon cette correspondance du 13 juillet 2020, le procès-verbal a été établi à la suite de la plénière du 10 juillet 2020 par les membres de cette Haute Cour.
À la Présidence congolaise, on affirme alors que la démission de Lwamba est actée. Mais, l’épisode ici est loin d’illustrer une simple querelle entre alliés politiques, même si, depuis plusieurs mois, le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Chef de l’État congolais ont du mal à accorder leurs violons. Toutefois, d’autres révélations viennent mettre en lumière la présence d’un agissement structuré et voulu, du moins, du côté de Félix Tshisekedi. Car pendant que la démission de Benoit Lwamba est contestée, le Chef de l’État avance ses pions, en procédant rapidement à des nominations qui vont finalement plonger le pouvoir dans une crise.En effet, le 17 juillet 2020, Tina Salama, porte-parole adjointe du Chef de l’État, est envoyée à la Télévision nationale avec tout une pile de documents. Six heures seront nécessaires pour que l’ancienne journaliste de Radio Okapi en vienne à bout. Il s’agit d’un lot inédit d’ordonnances signées par le président Tshisekedi. L’armée est principalement concernée. La grande nouvelle restera la mise sur la touche du célèbre général John Numbi. La clameur publique atteint les États-Unis. Des diplomates américains n’hésitent pas à féliciter le remplacement de leur bête noire par une autre, le général Gabriel Amisi. Mais, derrière l’euphorie, c’est la gueule de bois. Car entre les 120 ordonnances des nominations au sein de l’armée et quelques institutions judiciaires, Félix Tshisekedi en a profité pour y glisser une qui finira par faire sourciller le pays entier.
À la Cour constitutionnelle, en plein bras de fer autour de la démission du juge-président Lwamba, le Chef de l’État congolais change unilatéralement trois juges. Par ailleurs, les faits deviennent flagrants lorsqu’il est établi que ces ordonnances n’ont pas été contre-signées par le Premier ministre Sylvestre Ilunkamba, comme l’exige la loi. Pendant que ce dernier se trouvait en mission dans le Haut-Katanga, c’est étrangement le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gilbert Kankonde, issu du parti du président, qui s’est octroyé ce pouvoir, citant un intérim, certes contesté.
Pièces contre pièces judiciaires
Problème. La Constitution congolaise, dans son article 158, fixe les conditions de nomination au sein de la plus haute institution judiciaire du pays. Et Félix Tshisekedi semble n’y avoir pas jeté un œil. Pour la petite histoire. Créée le 18 février 2006, la Cour constitutionnelle était une première, issue de la Constitution et dont les compétences étaient, entre autres, celle de juger le président de la République et le Premier ministre. Institution de contre-pouvoir, la Cour devait donc assurer l’État de droit, tout en permettant de vérifier la conformité des lois par un contrôle.
Il faudra attendre juillet 2014 pour voir le président Joseph Kabila nommer les neuf juges de cette Cour, qui prêteront serment le 4 avril 2015 devant le président, les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès et le Conseil supérieur de la magistrature. Les juges Vunduawe Te Pemako, Jean-Pierre Mavungu, Banyaku Luape, Jean-Louis Esambo, Lwamba Bindu, Corneille Wasenda, Funga Molima, Kalonda Kele et Kilomba Ngozi Mala jurent et prennent ainsi l’engagement de respecter la Constitution, d’agir avec honneur et dignité.
Selon la Constitution congolaise promulguée en 2006, la Cour constitutionnelle comprend neuf membres nommés par le Président de la République, dont trois sur sa propre initiative, trois désignés par le Parlement réuni en Congrès et trois désignés par le Conseil supérieur de la magistrature. « Les deux tiers des membres de la Cour constitutionnelle doivent être des juristes provenant de la magistrature, du barreau ou de l’enseignement universitaire. Le mandat des membres de la Cour constitutionnelle est de neuf ans non renouvelables », dit la Loi fondamentale. Toujours selon la Constitution, la Cour constitutionnelle est renouvelée par tiers tous les trois ans.
Ainsi, trois ans après avoir mis en place la Haute Cour, Joseph Kabila signe l’ordonnance N° 18/ 038 du 14 mai 2018, nommant les nouveaux juges dont Norbert Nkulu, Jean Ubulu et François Bokona. Norbert Nkulu a été désigné par la Présidence de la République et Jean Ubulu par le Conseil supérieur de la magistrature. François Bokona a, quant à lui, été désigné par le Parlement réuni en Congrès.
Or, Joseph Kabila, ayant nommé trois juges le 14 mai 2018, il n’était pas possible que Félix Tshisekedi puisse en nommer trois autres avant les trois ans requis par la loi. Le nouveau Chef de l’État aurait dû attendre mai 2021 pour opérer des nominations. « Ces nominations ne sont pas de nature à apporter la paix au sein de notre coalition. Elles sont faites de manière cavalière, en plus d’être illégales. La constitution stipule que la Cour constitutionnelle ne peut connaître de nomination venant du Président de la République qu’après 3 ans à l’issue d’un tirage au sort. En outre, le président Joseph Kabila Kabange avait déjà nommé 3 juges en 2018. Et donc, il n’y avait ni opportunité, ni vacance pour nommer des nouveaux juges. De plus, les trois juges devaient venir des trois composantes, ce qui n’a pas été le cas. Ils sont nommés unilatéralement et sont tous issus d’une seule composante. C’est totalement illégal », explique Adam Chalwe Munkutu, Secrétaire national du PPRD, parti de Joseph Kabila.
Par ailleurs, le président Félix Tshisekedi a procédé aux trois nominations de matière unilatérale, alors que, selon la Constitution, dans son article 158 alinéa 3, il est clairement stipulé : « La Cour constitutionnelle est renouvelée par tiers tous les trois ans. Toutefois, lors de chaque renouvellement, il sera procédé au tirage au sort d’un membre par groupe. »
Deux juges s’opposent au forcing
Coup de tonnerre à Kinshasa. Les trois nominations, qui devraient passer comme une lettre à la poste, coincent à la gorge de deux juges. Le mardi 04 août 2020 jusqu’à midi, le décor était planté à la Cour de cassation dans la capitale congolaise, où les juges Jean Ubulu Mpungu et Noël Kilomba Ngozimala, nommés présidents à la Cour de cassation par une ordonnance du Chef de l’État Félix Tshisekedi le 17 juillet 2020, étaient attendus. « Les deux juges ne sont pas joignables. On va devoir reporter l’événement », explique un des organisateurs à un journaliste de POLITICO.CD sur place. Ni le Premier ministre, encore moins le président du Sénat et la présidente de l’Assemblée nationale. Eux aussi sèchent la cérémonie.
Quelques heures après, la copie d’une lettre écrite par les deux juges et adressée au président Félix Tshisekedi est parvenue à POLITICO.CD. « C’est depuis juillet 2014 pour le Juge KILOMBA, et avril 2018 pour le juge UBULU, que par nos lettres respectives (…) nous avions levé l’option de ne plus travailler à la Cour Suprême de Justice, jusqu’à l’expiration de nos mandats de neuf ans à la Cour constitutionnelle, et ce, conformément à la Constitution, en son article 158, alinéa 3, ainsi qu’à la Loi-organique n°13/026 du 15 octobre 2013 », expliquent-ils dans cette correspondance datée du 27 juillet 2020.
En clair, les deux juges estiment que leurs mandats respectifs à la Cour constitutionnelle sont de neuf (9) ans pour chacun, et sont encore en cours. « En outre, l’Ordonnance n°20/108, du 17 juillet 2020 leur notifiée, ne fait pas allusion, dans ses visas, à la Loi-organique portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle mais, elle s’est plutôt basée sur les articles 69, 79, 82, 152 et 153 de la Constitution, qui mettent en exergue votre pouvoir sur les juridictions de l’Ordre judiciaire et le Conseil Supérieur de la Magistrature, alors que la Cour constitutionnelle ne fait pas partie de cet Ordre de juridictions, dont seul son Président est en même temps Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, et non les membres de la Cour », font-ils remarquer au président Félix Tshisekedi.
La polémique éclate. À la Présidence congolaise, on répond :« Lorsque les deux juges affirment ne pas avoir été préalablement consultés avant leur nomination, on peut leur rétorquer qu’ils seront bien en peine de citer un texte légal qui prévoit une quelconque consultation des intéressés, par le Président de la République, avant leur nomination. Il n’y a donc pas d’obligation de consultation envers les deux nominés », affirme un communiqué du cabinet du président Félix Tshisekedi, publié le 8 août 2020.
Le même communiqué répond également au sujet des mandats de juges. « Les intéressés évoquent leur mandat de neuf ans en cours. Or, ils n’ignorent pas les prescrits de l’article 31 point 3 de la loi organique qui prévoient l’incompatibilité de la fonction de membre de la Cour constitutionnelle avec l’exercice de tout autre emploi public. Ainsi, le Juge constitutionnel ne peut cumuler deux fonctions publiques au même moment. On peut rappeler le cas du juge constitutionnel VUNDUAWE Te Pemako, appelé à d’autres fonctions, alors que son mandat à la Cour constitutionnelle courrait encore ».
Toutefois, selon les informations de POLITICO.CD, VUNDUAWE Te Pemako, alors juge de la Cour constitutionnelle, avait sollicité personnellement et par écrit, auprès de Joseph Kabila, pour être nommé à la tête du Conseil d’État, qui venait d’être créé en 2018, après éclatement de la Cour suprême. Cette demande ayant donc entrainé une vacance au niveau de la Cour constitutionnelle. Deux autres juges, dont Esambo et Banyaku, avaient respectivement démissionné, créant une vacance de 3 postes, ayant permis à Joseph Kabila de les remplacer sans tirage au sort.
Par ailleurs, l’article 90 de la loi portant statuts des magistrats, consulté par la rédaction de POLITICO.CD, affirme que les dispositions de cette loi ne s’appliquent pas aux juges de la Cour constitutionnelle. « Les dispositions de la présente loi ne s’appliquent pas aux membres de la Cour constitutionnelle », dit-elle. Ainsi, quoique magistrats de carrière, en devenant membre de la Cour constitutionnelle, il apparaît que l’application du statut de magistrat à l’égard de ces deux juges reste suspendue. « Ils sont régis dès lors par l’ordonnance portant dispositions relatives au Statut particulier des membres de la Cour constitutionnelle », explique, notamment, l’avocat Jean-Paul Koso Yoha, consulté par POLITICO.CD. « Par conséquent, aussi longtemps qu’ils exécutent les fonctions de juge à la Cour constitutionnelle, on ne peut pas prétendre leur appliquer le statut des magistrats pour leur opposer une nomination comme magistrat de carrière », ajoute-t-il.
Tshisekedi sort la carte Kaluba
La guerre judiciaire battra son plein au Congo-Kinshasa. Félix Tshisekedi voit, notamment, l’opposition, et même le camp de Joseph Kabila, contester vigoureusement ses nominations à la Cour constitutionnelle. Néanmoins, si la polémique est vive, c’est surtout parce que de telles nominations à la plus haute institution judiciaire de la RDC, visent des objectifs qui font craindre une tentative de contrôler complètement le processus électoral à venir. En effet, selon la Constitution de la RDC, la Cour constitutionnelle est, notamment, arbitre des contentieux électoraux. C’est elle qui valide tout le processus, du calendrier à la publication des résultats définitifs, en passant par la validation des candidatures, ainsi que leurs rejets. À Limete, la commune du centre de Kinshasa où se situe le siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), des partisans du Chef de l’État ne cachent pas leur volonté, qui guide sans doute les manœuvres autour de la Cour constitutionnelle.
Le mercredi 21 octobre 2020, vers midi, une cérémonie aux allures de manifestation politique a lieu au Palais du peuple. Félix Tshisekedi fait une entrée triomphale, acclamé tant par la population que par l’Ambassadeur américaine en RDC, Mike Hammer, qui a fait le déplacement. Aussitôt assis, le Chef de l’Etat lance alors la cérémonie de prestation de serment des juges de la cour constitutionnelle. Les nouveaux juges de la Cour Kamulete Badibanga Dieudonné, Kalume Yasengo Alphonsine et Kaluba Dibwa Dieudonné prêtent serment devant le Président de la République. Les heureux élus sont Dieudonné Kaluba Dibwa (Lomami) est issu du quota Présidence de la RDC ; Kalume Alphonsine (Maniema) est issue du quota du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). C’est la première femme à occuper cette fonction en RDC. Kamulete Badibanga (Kasaï Oriental) est lui aussi issu du quota du quota du Conseil supérieur de la magistrature.
Le 20 avril 2021, c’est Dieudonné Kaluba qui est élu Président de la Cour Constitutionnelle, officiellement par ses confrères juges de la haute cour. Il prend ensuite ses fonctions et succède à Évariste Funga, qui assurait la présidence par intérim de la Cour constitutionnelle depuis dix mois. Cette position, selon la loi congolaise, fait de Kaluba a automatiquement pris la tête du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Néanmoins, le choix de Kabula n’est pas anodin. Outre le fait qu’il s’est fait remarquer durant le procès Kamerhe, celui qui a la réputation d’être « un avocat brillant » était l’un des conseils de Félix Tshisekedi lorsque Martin Fayulu avait contesté son élection devant la Cour constitutionnelle en 2019. Par ailleurs, comme le président Félix Tshisekedi, Kabula qui est né naît en 1966 à Mbuji-Mayi, dans cette province du Kasaï-Oriental, s’est avéré être un choix judicieux pour le contrôle de cette Cour, alors que les élections de 2023 commençaient à être redoutées de plus en plus dans le camp du président Tshisekedi. « De par ses origines, mais aussi et surtout par ses liens étroits avec le Chef de l’Etat, Kabula était un bon choix pour garantir une fidélité de la Cour aux ambitions du Chef. Mais les choses ne se passent toujours pas comme on le pense », renseigne un proche du président congolais qui a requis l’anonymat à POLITICO.CD. La suite dans l’acte III.
Dans ce dossier
— Dieudonné Kaluba, une ascension « préfabriquée »
— Comment Félix Tshisekedi a placé Dieudonné Kaluba à la tête de la Cour Constitutionnelle
— Dieudonné Kaluba, les coulisse d’une chute (Ce dimanche 15 mai 2022)
"RDC: Comment le sort de Dieudonné Kabula a été tiré - 13 mai 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/05/13/rdc-comment-le-sort-de-dieudonne-kabula-a-ete-tire.html/108746/
Un tour puis il s’en va. Il était l’une des ascensions les plus fulgurantes au sein de l’appareil judiciaire durant le mandat du président Félix Tshisekedi. D’une prestation très remarquée au cœur du procès de Vital Kamerhe, Dieudonné Kaluba est passé à la tête de la plus haute institution judiciaire du pays, la Cour constitutionnelle. Mais son règne s’effondre brusquement. Que s’est-il réellement passé ? POLITICO.CD a enquêté.
20 juin 2020. Kinshasa est en ébullition. Comme une grande partie du pays. Les regards sont braqués sur la télévision publique, qui diffuse depuis plusieurs jours un procès hautement médiatisé et surtout, hautement symbolique. Pour la première fois en République démocratique du Congo, un haut responsable du pouvoir, en l’occurrence le Directeur de cabinet d’un Président de la République est jugé pour des faits graves de corruption et détournements présumés. Vital Kamerhe est en effet à la barre depuis son arrestation en avril de la même année. Mais ce procès ne laisse aucune surprise sur son issue. Tant, durant son déroulement, POLITICO.CD met clairement en exergue des faits troublants sur la responsabilité présumé du président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC).
Cependant, des événements vont vite faire douter de la transparence du procès au sein de POLITICO.CD. Ce samedi 20 juin 2020 donc, le procès ne débute par à 09H du matin comme il était prévu. Les accusés, leurs avocats, le personnel judiciaire et les agents de la RTNC qui couvrent l’évènement attendent toujours. Ils attendent l’arrivée du juge-président, Pierrot Bakenda Mvita. Toutefois, pendant que le public attendait le dénouement de ce procès centré le « nouvel Etat de droit » que veut incarner le président Tshisekedi, un document tombe dans la rédaction de POLITICO.CD. Il est envoyé par une source anonyme, qui prétend alors qu’il s’agirait du jugement du procès de Vital Kamerhe. Dans celui-ci, le Directeur de cabinet du président serait déclaré coupable et condamné à 20 ans de prison, ainsi que 10 ans d’inéligibilité pour « détournement de fonds » et « corruption ». Ses co-accusés, l’homme d’affaires libanais Jammal Samih, patron d’Husmal et de Samibo, deux sociétés impliquées dans la construction de logements sociaux pour le programme des 100 jours, et Jeannot Muhima Ndoole, chargé du service import-export à la présidence de la République, y sont également reconnus coupables. « Il s’agit du verdict qui sera lu tout à l’heure par le tribunal. Il a été soumis au Chef pour qu’il donne son approbation », affirme cette source qui dit « travailler à la Présidence ».
Une ascension « préfabriquée
Pendant que POLITICO.CD analysait le document, le juge-président se pointe enfin à la prison de Makala où a lieu le procès en audience foraine. Voilà Pierrot Bakenda lisant donc le même document, mots pour mots, que celui qui a été envoyé à POLITICO.CD quelques minutes avant même le début de cette audience finale. Par la suite, plusieurs autres sources confirmeront le fait que cette décision judiciaire ait été réellement envoyé « à la présidence bien avant sa lecture ».
Mais, ce procès ne révèle pas seulement l’étrange manière de fonctionner de la justice congolaise. Pendant son déroule, deux avocats de la partie civile, l’Etat, mènent la danse. D’abord le bâtonnier Coco Kayudi Misamu du Barreau de Kinshasa / Matete, mais surtout Dieudonné Kaluba Dibwa. Ce dernier est particulièrement à l’attaque face à Vital Kamerhe. Menant la défense de l’Etat, Kaluba se fait remarquer grâce à sa théorie du «détournement intellectuel », pourtant non reconnue par la loi congolaise en tant que telle. Il originaire de la région du Kasaï, la même que le président Tshisekedi. Kabula est né à Mbuji-Mayi en 1966, il est Docteur en Droit public avec la plus grande distinction depuis le 31 août 2010, à l’Université de Kinshasa. Il est Professeur à la Faculté de Droit de la même université. Il est alors également Avocat à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe et exerce comme Conseil devant la Cour pénale internationale.
Un an plus tard, une vague de promotions accompagnent ceux qui ont réussi à faire condamner celui qui devient alors ancien Directeur de cabinet du Chef de l’Etat. Le juge Pierrot Bankenge Mvita est nommé président du tribunal de grande instance Kinshasa-gombe. Mais à ses côtés, Dieudonné Kaluba Dibwa est plébiscité. Le voilà nommé juge à la Cour constitutionnelle, pendant que Félix Tshisekedi livre une âpre bataille politique face à la coalition de Joseph Kabila. Les dessous de cette nomination sont à trouver dans le prochain acte.
"RDC: Matata à la rescousse de Kaluba - 11 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/11/rdc-matata-la-rescousse-de-kaluba
Le 15 novembre 2021. L’arrêt est attendu par toute la scène politique congolaise. Ce qui est en jeu, ce n’est pas qu’une affaire de justice, c’est aussi l’avenir politique de Matata Ponyo, l’ancien Premier ministre, qui rêve de devenir président de la République.
Alors que le champagne s’apprête à être sabré dans le camp des détracteurs de l’homme à la cravate rouge, la Cour constitutionnelle, à sa tête Dieudonné Kaluba, se déclare incompétente. Elle relève que « la compétence juridictionnelle étant d’attribution, le prévenu Matata Ponyo, qui a cessé d’être Premier ministre en fonction au moment où les poursuites contre lui sont engagées, doit être poursuivi devant son juge naturel, de sorte que, autrement, il serait soustrait du juge que la Constitution et les lois lui assignent, et en violation de l’article 19 alinéa 1er de la Constitution ».
Dans l’entourage de Félix Tshisekedi, on est formel : Dieudonné Kaluba a été corrompu. La confiance est rompue et le sort de ce professeur ordinaire est scellé. Dès lors, quand le greffier en chef de la haute cour annonce pour le 10 mai un tirage au sort pour le renouvèlement de certains juges, tous les analystes sont unanimes : Dieudonné Kaluba va tomber. Ce qui devait être fait a été fait.
De son côté, Matata Ponyo, récemment investi candidat à la présidentielle de 2023 par son jeune parti, se montre toujours jaloux de sa réputation, tient à son image et prend la défense du très bientôt ex-juge constitutionnel : « Je n’ai jamais corrompu le Professeur Kaluba pour orienter la décision de la Cour sur le dossier Bukangalonzo ».
Fidèle à sa ligne de défense, lui qui a toujours dénoncé un procès qu’il qualifie de politique assène : « les juges de la Cour ont dit le bon droit et ont clos définitivement toutes les poursuites à mon endroit. Honneur à ce professeur d’université qui a refusé de dire le droit politique ».
Entre-temps, 2023 n’est plus aussi loin. Félix Tshisekedi est accusé de vouloir installer des fidèles à des postes clés de l’appareillage institutionnel : de la CENI à la Cour constitutionnelle en passant par des organes délibérants. Le tout, après des élections des gouverneurs largement remportées par l’Union sacrée.
"Félix Tshisekedi: « si nous n’avons pas une justice qui fonctionne, il faut oublier l’Etat de droit » - 11 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/11/felix-tshisekedi-si-nous-navons-pas-une-justice-qui-fonctionne-il-faut-oublier-letat-de
Félix Tshisekedi se trouve dans la capitale ivoirienne en tant que participant à la 15e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Comme d’habitude, il a trouvé du temps pour échanger avec les membres de la communauté congolaise. A côté d’autres sujets, il a évoqué les grands défis auxquels le pays est confrontés. Il s’est montré davantage sévère vis-à-vis de la justice et du système sécuritaire.Ces mots à l’égard de la police n’ont pas non plus étaient tendres: « Notre armée également est pour quelque chose dans ce qui se passe dans l’Est de la RDC. Il faut remettre de l’ordre. Notre police favorise également certaines choses qui favorise certaines choses qui emmènent l’insécurité, à cause de sa complicité. C’est tout ça que nous devons faire, mais je ne peux le faire seul. C’est notre à faire à tous. Ne vous sous-estimez pas. Vous avez un rôle à jouer ».« Faire les réformes à plusieurs niveaux: l’armée, la police, la justice. Si nous n’avons pas une justice qui fonctionne, il faut oublier l’état de droit. Il faut que notre justice redore son blason, longtemps terni », a t-il déclaré.
En juillet dernier, dans une interview accordée à la télévision nationale et à TOP CONGO, il s’était montré tout aussi insatisfait du travail fait par la justice.« Je fais des réformes dans la justice. J’ai mis des personnes que j’ai trouvées dont j’avais le témoignage sur leur probité morale. Sans les remettre en cause, mais je pensais qu’ils allaient m’aider à impulser cette nouvelle dynamique au sein de la justice pour la rendre vraiment un moteur de l’État de droit que j’attends et ce redresseur des torts que je veux voir pour qu’elle puisse mettre fin à la corruption mais la corruption continue d’exister même dans le milieu de la justice censé combattre ce fléau. À ce jour, la justice n’a pas encore fait son travail pour avoir les résultats escomptés », avait-il dit.
Cependant dans l’opposition, on trouve que c’est lui le problème. Illustration faite avec le récent changement à la tête de la Cour constitutionnelle. « Les changements orchestrés ce jour à la Cour constitutionnelle me rappellent à cette réflexion de J. Rostand :" Il est affreux de voir revenir avec des couleurs d'avenir tout ce qu'on détestait dans le passé". Quel gâchis de voir ainsi défigurée notre oeuvre commune pour un Etat de droit », note le député Delly Sesanga.
Et d’ajouter: « Lorsqu'un pouvoir n'a plus de limite que le miroir de ses propres lubies; qu'en fait d'exercice de l'autorité, il n'aspire à ne rencontrer d'obstacle que le fond de l'imagination de sa propre volonté : voilà une dictature dans son principe. Un tel régime mérite une totale réprobation et doit être par conséquent combattus dans son principe par tous les démocrates ».
Martin Fayulu est également du même avis: « Pitoyable de vilipender en public nos forces armées et notre police de cette manière. M. Tshisekedi devrait cesser de rejeter la faute aux autres et commencer à rendre des comptes. Le problème réside dans la trahison, le manque de ressources et la formation. Il faut des réformes ».
"RDC: quand la Cour constitutionnelle se saborde - 11 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/11/rdc-quand-la-cour-constitutionnelle-se-saborde
Le mardi 10 mai 2022, par lecture du procès-verbal du tirage au sort faite par le greffier en chef de la cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo, deux juges de cette cour ont quitté la cour constitutionnelle. Il s’agit du juge Kaluba Dibwa, président en fonction de cette haute cour, ainsi que du juge Evariste Funga. Une information qui défraie encore la chronique.
Pour certains, la procédure de destitution de ces juges n’est pas régulière. Ce que rejette les soutiens de l’actuel pouvoir.Pour l’avocat et activiste Hervé Diakesie, le « tirage au sort » de ce jour constitue un casus belli juridicum. « Le President de la cour tirant son mandat de l’élection de ses pairs, pour une durée supérieure à la vacance qu’il comblait était - il concerné par le tirage au sort ? La plénière a-t- elle répondu à ces moyens », s’est-il interrogé.« La Cour Constitutionnelle, la plus haute instance judiciaire de la République, dont la composition actuelle procède du péché, va bientôt mourir dans le péché. Ainsi, le délitement de l’Etat et des Institutions de la République poursuit son chemin aisément », peste Patrick Nkanga, rapporteur du bureau politique du PPRD.
Pour d’autres, l’intervention du président de la République serait même à saluer: « Je salue l’action décisive du Président Félix Tshisekedi pour nettoyer la Cour Constitutionnelle des germes de corruption. Mon souhait est que ces actions correctives s’étendent à tous les niveaux de toutes les juridictions de justice pour extirper la corruption du système. Bravo! Well done », se réjouit Noël Tshiani, ancien candidat à la présidentielle.
Conformément à l’article 158 de la Constitution du 18 février 2006 que « la Cour constitutionnelle comprend neuf membres nommés par le Président de la République dont trois sur sa propre initiative, trois désignés par le Parlement réuni en Congrès et trois désignés par le Conseil supérieur de la magistrature.
Les deux tiers des membres de la Cour Constitutionnelle doivent être des juristes provenant de la magistrature, du barreau ou de l’enseignement universitaire.
Le mandat des membres de la Cour constitutionnelle est de neuf ans non renouvelable.
La Cour constitutionnelle est renouvelée par tiers tous les trois ans. Toutefois, lors de chaque renouvellement, il sera procédé au tirage au sort d’un membre par groupe.
Le Président de la Cour constitutionnelle est élu par ses pairs pour une durée de trois ans renouvelable une seule fois. Il est investi par ordonnance du Président de la République. »
Il faudrait noter qu’il y a, d’une part, le mandat du membre de la cour constitutionnelle qui est de neuf ans, et d’autre part, le mandat du président de la cour constitutionnelle qui est de trois ans.
Au regard des faits, pour ce qui concerne particulièrement le président de la cour constitutionnelle déchu, la procédure enclenchée est irrégulière.
"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: ça bouillonne à la Cour constitutionnelle, Kaluba, un départ controversé - 14/05/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20220514-%C3%A0-la-une-%C3%A7a-bouillonne-%C3%A0-la-cour-constitutionnelle-kaluba-un-d%C3%A9part-controvers%C3%A9
C’est à la Une d’Africanews. Le trihebdomadaire qui commente la fin mouvementée de Dieudonné Kaluba Dibwa à la tête de la haute cour : « Une fin qui laisse l’opinion dans un questionnement sans précédent, écrit le tabloïd qui poursuit : … La cour constitutionnelle a procédé mardi 10 mai au tirage au sort à l’issue duquel le juge Dieudonné Kaluba s’est vu obligé de plier bagages. En même temps que lui, le juge Prince Funga ».
Pour sa part, l’hebdomadaire The Post titre : « Pas très docile, Kaluba évincé ». Entre le juge constitutionnel qui a lavé Matata Ponyo et l’avocat qui avait plaidé pour « le crime intellectuel » de Vital Kamerhe, explique The Post, « le régime ne se sent pas plus rassuré quant à la loyauté de cet intello qui obéirait plus à ses livres qu’à la volonté politique qui l’a fait passer de l’ombre à la lumière ». Selon les confrères de ce journal, « Autour du fameux tirage au sort qui a conduit à l’éviction de Dieudonné Kaluba, il règne une grosse confusion sur le déroulement de cette procédure prévue par les dispositions de la loi organique du 15 octobre 2013 et encadré par le règlement intérieur de la haute cour. Une confusion qui jette un épais nuage davantage sur l’interprétation du délai de tirage au sort que sur les modalités de désignation de hauts magistrats de cette cour ».
« Le président Kaluba out ! »
Peut-on lire dans le quotidien Le Phare avant cette question : le temps des juges à vie à la Cour constitutionnelle ? L’organisation a connu le mardi 10 mai l’inévitable épreuve du renouvellement de sa composition. Un tiers ont été renouvelés après une échéance de quatre ans et non trois comme prévu par la Constitution. « En principe, explique le quotidien, l’élégance aurait dû être mise à l’avant plan au sein de la plus haute juridiction du pays. Hélas, constatent les confrères du Phare, même ici les hauts magistrats sont devenus prisonniers des clans politiques. Ainsi, conclut le journal, il est en train de naître en son sein, la caste des juges à vie, entendez ces magistrats qui rêvent de siéger à la Cour constitutionnelle jusqu’à la fin de leur vie ».
Félix Tshisekedi décidé de s’attaquer aux responsables des contre-performances au sein des FARDC
Enfin dans le journal L’Avenir, un autre quotidien : discipline au sein de l’armée, Tshisekedi tape du poing sur la table. Selon ce journal, Félix Tshisekedi s’est adressé aux officiers militaires dans un séminaire sur l’éthique et la déontologie. « Le chef de l’Etat a démontré que les résultats engrangés aujourd’hui au niveau sécuritaire ne sont pas à la mesure des efforts fournis pour doter l’armée d’instruments nécessaires et utiles à son action » rapporte L’Avenir. Et d’ajouter : « Mais cette fois, le commandant suprême est décidé à s’attaquer à ceux qui sont responsables de ces contre-performances ».
"RDC : Des avis divers émergent après l’éviction de Dieudonné Kaluba de la cour constitutionnelle - Par Job KAKULE -11 mai 2022 12
= https://www.grandslacsnews.com/posts/rdc-des-avis-divers-emergent-apres-l-eviction-de-dieudonne-kaluba-de-la-cour-constitutionnelle-5097
Le chamboulement de la cour constitutionnel qui a débouché à l’éviction de Dieudonné Kaluba, président de cette haute cour et du juge Evariste-Prince Funga, fait toujours réagir.
Si les membres du cabinet de Dieudonné Kaluba ont dénoncé cette décision expliquant « qu’il s'agit d'une mascarade, une irrégularité, une fraude suicidaire à l'état de droit », l’ACAJ de Georges Kampiamba salue de son côté cette procédure de tirage au sort « qui s’est déroulée dans la transparence et en harmonie avec l’article 158 alinéa 4 et l’article 6 alinéa 2 de la Loi organique de la haute Cour. »
Elle indique par ailleurs que ce tirage au sort intervient avec un grand retard alors qu’il aurait dû être organisé en avril 2018.Il faut dire que ce tirage au sort, intervenant dans un contexte marqué par la préparation des élections de 2023, interpelle plus d’une personne après, selon des sources concordantes, une crise de confiance entre le président de la Cour Constitutionnelle et le chef de l’Etat.
ACAJ
@acajasbl
Communiqué: La procédure de tirage au sort de deux (2) juges s’est déroulée hier dans la transparence et en harmonie avec l’article 158 alinéa 4 et l’article 6 alinéa 2 de la Loi organique de ladite Cour @KapiambaGeorges @Cour_constRdc @Presidence_RDC
10:58 AM · May 11, 2022
Le député national Delly Sesanga, coaouteur de la loi électorale actuellementsous examen à l’assemblée nationale, a exprimé son désarroi après cette décision et a appelé à combattre le régime actuel.Un cadre du FCC, Patrick Nkanga, a de son côté expliqué que « la composition actuelle de la cour constitutionnelle procède du péché et va bientôt mourir dans le péché. »Delly SESANGA HIPUNGU
@DSESANGA
Les changements orchestrés ce jour à la Cour const. me rappellent à cette réflexion de J. Rostand :" Il est affreux de voir revenir avec des couleurs d'avenir tout ce qu'on détestait dans le passé". Quel gâchis de voir ainsi défigurée notre oeuvre commune pour un Etat de droit !
6:32 PM · May 10, 2022Patrick NKANGA Bekonda
@PatrickNkanga2
« La Cour Constitutionnelle, la plus haute instance judiciaire de la République, dont la composition actuelle procède du péché, va bientôt mourir dans le péché. Ainsi, le délitement de l’Etat et des Institutions de la République poursuit son chemin aisément. » PNB
1:31 PM · May 10, 2022
"RDC: pour le CREEDA, le tirage au sort fait à la Cour Constitutionnelle est entaché d’irrégularités - 17 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/17/rdc-pour-le-creeda-le-tirage-au-sort-fait-la-cour-constitutionnelle-est-entache
Le Centre de Recherches et d’Etudes sur l’Etat de Droit en Afrique (CREEDA) constate que le processus de tirage au sort effectué mardi 10 mai 2022 à la Cour constitutionnelle a été entaché d'irrégularités.
L'ONG justifie cette position d'abord par le fait que le tirage au sort est intervenu en dehors du délai légal requis et ensuite il est, il a été organisé sur instruction du Président de la République.
"Pour le CREEDA, ce tirage au sort est entaché d’irrégularités en ce que, d’une part, il est intervenu en dehors du délai légal requis (10 mai 2022 au lieu de 04 avril 2021) et, d’autre part, il a été organisé sur instruction du Président de la République, contenue dans la lettre de son Directeur de Cabinet, adressée au Greffier en chef de cette Haute juridiction", souligne cette ONG dans un communiqué.
"Cette manière de procéder entame non seulement l’indépendance et la crédibilité de la Cour constitutionnelle, mais aussi et surtout crée l’instabilité de cette institution qui est, pourtant, appelée à assurer le respect de la Constitution et la protection des droits fondamentaux des citoyens ainsi que de réguler le fonctionnement des institutions", ajoute CREEDA.
Selon CREEDA, le constat d'une certaine instrumentalisation du tirage au sort a commencé depuis 2018 jusqu'à ce jour.
"En effet, en 2018 au lieu du tirage au sort, le premier renouvellement de la composition de la Cour constitutionnelle a été rendu possible par le décès d’un membre de cette Cour suivi de la démission de deux autres. En 2021, le deuxième et dernier tirage au sort n’a pas été organisé par les membres de la Cour constitutionnelle pour des raisons inavouées. Contre toute attente, c’est par un communiqué de service du Greffier en Chef de cette juridiction, datant du 09 mai 2022, que le tirage au sort a été convoqué et organisé le 10 mai 2022 et, ce, à l’initiative de la Présidence de la République", a rappelé le communiqué.
Pour ce se faire le Centre de Recherches et d’Etudes sur l’Etat de Droit en Afrique (CREEDA) a fourni ces recommandations :
- Au Président de la République : de prendre les dispositions pour accélérer le processus de remplacement de trois anciens juges constitutionnels ;
- Au Parlement : de convoquer le Congrès devant élire le candidat membre de la Cour constitutionnelle et de transmettre le Procès-verbal au Président de la République pour nomination, et
- Au Conseil Suprême de la Magistrature : de convoquer une assemblée générale extraordinaire pour désigner le magistrat devant siéger à la Cour constitutionnelle et de transmettre le Procès-verbal au Président de la République.
= https://actualite.cd/2022/05/10/rdc-cour-constitutionnelle-le-juge-dieudonne-kamuleta-badibanga-elu-nouveau-president
= https://actualite.cd/2022/05/10/cour-constitutionnelle-les-juges-dieudonne-kaluba-et-evariste-prince-funga-quittent
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Parlement : Un congrès sera convoqué ce lundi pour désigner le juge à déléguer à la Cour constitutionnelle (Rapporteur du Sénat)
= https://7sur7.cd/index.php/2022/05/19/parlement-un-congres-sera-convoque-ce-lundi-pour-designer-le-juge-deleguer-la-cour
Le juge constitutionnel du quota du Parlement sera connu, le lundi 23 mai prochain, à l'issue d'un congrès convoqué, à cet effet, sur demande du président Tshisekedi.
C'est l'essentiel du compte-rendu de la réunion mixte Assemblée nationale - Sénat tenue ce jeudi 19 mai 2022 au Palais du peuple à Kinshasa, capitale de la RD Congo.Composée actuellement de 6 juges après la mise à l'écart des juges Dieudonné Kaluba et Évariste-Prince Funga suite au tirage au sort, la Cour constitutionnelle ne peut pas valablement siéger.« Nous avons eu 5 points à l'ordre du jour. Le premier point, nous avons fait l'état des lieux de toutes les matières qui sont passées entre l'Assemblée nationale et le Sénat, on a essayé d'évaluer à quel niveau se trouve chaque projet et proposition. Au deuxième point, sur l'état des lieux de la loi électorale qui se trouve encore au niveau de l'Assemblée nationale, les collègues du bureau ( de la chambre basse, ndlr) nous ont promis de nous le transmettre le plus rapidement possible afin de nous permettre de statuer sur ça avant la fin de cette session. Au troisième point, on a parlé des commissions paritaires que nous devons constituer parce qu’il y a des matières que nous devrons vider avant cette session et avant de finir nous avons parlé du congrès qui devra être convoqué au lundi parce que nous avons reçu la lettre du chef de l'État de convoquer en urgence le congrès afin de choisir un juge qui revient du compte du Parlement », a fait savoir le sénateur Michel Kanyimbu, rapporteur du Sénat.
Après le Parlement, le président de la République et le Conseil supérieur de la Magistrature devront chacun pourvoir un juge pour permettre à la haute Cour d'afficher complet (9 membres).
"RDC: Le Sénat désigne Louis Mbonga comme candidat au poste de juge à la Cour constitutionnelle - 21 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/21/rdc-le-senat-designe-louis-mbonga-comme-candidat-au-poste-de-juge-la-cour
Sénateur Mbonga Engwanda
La chambre haute du parlement à désigné ce vendredi 20 Mai le sénateur Louis Mbonga Engwanda comme candidat du sénat au poste de juge à la cour constitutionnelle. C'était à la suite d'une plénière tenue ce vendredi que le sénat a pris cette résolution. Le président du sénat, Modeste Bahati Lukwebo a transmis cette résolution à son collègue président du bureau de l'assemblée nationale, Christophe Mbodo.
Félix Tshisekedi avait précédemment saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer un congrès pour désigner les juges de la cour constitutionnelle. Ce congrès est convoqué pour ce lundi 23 Mai.
Cette mise en place à la Cour Constitutionnelle intervient à la suite décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, du départ des juges Dieudonné Kaluba de la composante présidence de la République et Funga Mwata du conseil supérieur de magistrature.
"RDC : Un proche de Fayulu dépose sa candidature au Parlement pour remplacer le juge Mongulu à la Cour Constitutionnelle - 21/05/2022
= https://7sur7.cd/index.php/2022/05/21/rdc-un-proche-de-fayulu-depose-sa-candidature-au-parlement-pour-remplacer-le-juge
Maître Patrick Civava, homme politique et chercheur en droit constitutionnel a déposé officiellement au Sénat et à l’Assemblée nationale sa candidature pour le poste de juge à la cour constitutionnelle.
Ce poste étant réservé, selon lui, à l'opposition, il appelle au sens morale et éthique des élus du peuple qui seront en congrès ce lundi, pour entériner sa candidature.
Par ailleurs, le président du parti Alliance des Démocrates pour une Nouvelle République (ADN) conteste le point de vue de certains hommes politiques qui consacrent ce poste de remplacement du juge Polycarpe Mongulu aux seuls ressortissants de la Mongala ou au seul choix de cette chambre haute.Et de poursuuvre : "Le président Tshisekedi aura tout à gagner en crédibilité, le processus électoral également, en laissant ce poste à l'opposition comme de coutume"."Il faut toujours préciser que ce poste appartient à l'opposition et non à la majorité. Un autre élément, le défunt Mongulu n'occupait pas le poste de juge pour le compte de la province de la Mongala ou du Sénat mais de l'opposition politique de l'époque. C’est un danger de faire croire à une communauté qu'un poste de juge de la Cour constitutionnelle leur appartienne", a-t-il souligné.
Le Chambre Haute du Parlement a désigné le sénateur Mbonga Magalu Engwanda Louis pour succéder au juge décédé. Cet ancien gouverneur de la Mongala est membre de l'AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo.
Il sied de signaler que Patrick Civava Mbasha Ecibegeza, proche de Martin Fayulu, né le 14 octobre 1984 à Kinshasa, est un homme de politique et un homme de droit congolais. Il est avocat, enseignant et chercheur en droit constitutionnel, droit international public, logique et argumentation juridique, institutions politiques de l'Afrique et droits humains.
"La cour constitutionnelle de 2014 à ce jour : nominations, remplacement, décès, rebondissements - 19 mai 2022
= https://www.diaspordc.com/la-cour-constitutionnelle-de-2014-a-ce-jour-nominations-remplacement-deces-rebondissements/
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Bataille de succession à Feu Polycarpe Mongulu/Sénat-Assemblée Nationale : des appels à l’équilibre institutionnel et à l’apaisement se multiplient ! - 24 mai 202
= https://laprosperiteonline.net/2022/05/24/a-la-une/bataille-de-succession-a-feu-polycarpe-mongulu-senat-assemblee-nationale-des-appels-a-lequilibre-institutionnel-et-a-lapaisement-se-multiplient/
"Un bras de fer injustifié
= https://lepotentiel.cd/2022/05/23/un-bras-de-fer-injustifie/
"Cour constitutionnelle : l'Assemblée nationale bloque le juge désigné par le Sénat, Tshisekedi appelé à l'arbitrage
= https://lepotentiel.cd/2022/05/23/cour-constitutionnelle-lassemblee-nationale-bloque-le-juge-designe-par-le-senat-tshisekedi-appele-a-larbitrage/
"Bras de fer ! - 24//052022
= https://laprosperiteonline.net/2022/05/24/rasoir/bras-de-fer-3/
"Cour constitutionnelle: Quel joker dans la perspective des élections de 2023? - 23/05/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/05/cour-constitutionnelle-quel-joker-dans-la-perspective-des-elections-de-2023/
"Bahati: « C’est une accusation de partialité visant à salir mon honneur et ma crédibilité » - 25 mai 2022
= https://www.forumdesas.net/2022/05/m-bahati-cest-une-accusation-de-partialite-visant-a-salir-mon-honneur-et-ma-credibilite/
= https://www.forumdesas.net/2022/05/report-du-congres-mboso-au-banc-des-accuses/
"[Africa News : « Bahati, sa lettre de réplique à Mboso - 25/05/2022 -
= https://www.radiookapi.net/2022/05/25/actualite/revue-de-presse/africa-news-bahati-sa-lettre-de-replique-mboso
= https://www.radiookapi.net/2022/05/24/actualite/politique/designation-dun-juge-e-la-cour-constitutionnelle-lassemblee-nationale
= https://actualite.cd/2022/05/25/forum-katangais-nous-nous-considerons-que-la-proposition-du-federalisme-cest-une
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-105220_designation_du_candidat_juge_a_la_cour_constitutionnelle_a_son_tour_bahati_renvoie_mboso_aux_etudes.html
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Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
UN COUP DE GRIFFE CONTRE LE POUVOIR EN PLACE ?
A l'occasion de la 62eme Célébration de notre Indépendance,un Collectif de notables demande à Dr Mukwege de se présenter à l’élection présidentielle de 2023. Ils l’appellent à la « restauration notre Chère Patrie rongée par le manque de vision et de leadership, le tribalisme, le clientélisme, la tentation séparatiste menaçant la nation jusque dans ses fondements, laminée et écumée par les agressions extérieures… ils en ont assez d’être conduits par des parvenus ou des personnes qui, n’ayant rien réalisé dans leur propre parcours de vie, recherchent le pouvoir pour obtenir, par la corruption, le vol, la ruse et la violence, ce qu’elles n’ont pas réussi à avoir par le travail et par les études … et ont porté leur choix sur le meilleur d’entre nous".
Denis Mukwege est un illustre notable de notre pays Prix Nobel, il n’est pas un politique, a-t-il envie de le devenir même après cet insistant appel, croit-il en être capable ? Attendons sa réponse s’il nous en donnera une, d'autant que ce n'est pas la première fois qu'une telle demande lui est faite…
Claudel Lubaya député national de Kananga lui, fait le constat malheureux selon lequel « 62 ans après, le pays va mal, très mal. Il allait déjà mal avant. Et là, ça s’empire... le social du peuple s'effondre et 'le peuple d'abord' paraît comme une parenthèse désormais fermée” ».
Les intellectuels qui font appel à Mukwege et Lubaya sont-ils trop pessimistes ? A chacun d'y répondre...
En face, c'est le FMI qui nous annonce qu'en Rdc les résultats sont « meilleurs que prévu », mais… ; la situation fiscale y est supérieure à ses attentes, il vient de décaisser 200 millions de dollars de financement mais ais deux faiblesses majeures demeurent, l'accumulation d’arriérés intérieurs avec une masse salariale publique, alourdie de fonctionnaires 'fantômes' let l'opacité sur les contrats miniers comme celui signé avec Dan Gertle. Le pouvoir n'a pas trouvé mieux pour vanter ses exploits dans les chiffres macroéconomiques et des recettes internes, cela suffit-il lorsqu'existent les nombreux arriérés avec notamment des fonctionnaires impayés ou mal6payés, des infrastructures absentes et un pouvoir d'achat toujours précaire pour la population, les depenses sociales quoi, etc, etc...
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A l'occasion de la 62eme Célébration de notre Indépendance,un Collectif de notables demande à Dr Mukwege de se présenter à l’élection présidentielle de 2023. Ils l’appellent à la « restauration notre Chère Patrie rongée par le manque de vision et de leadership, le tribalisme, le clientélisme, la tentation séparatiste menaçant la nation jusque dans ses fondements, laminée et écumée par les agressions extérieures… ils en ont assez d’être conduits par des parvenus ou des personnes qui, n’ayant rien réalisé dans leur propre parcours de vie, recherchent le pouvoir pour obtenir, par la corruption, le vol, la ruse et la violence, ce qu’elles n’ont pas réussi à avoir par le travail et par les études … et ont porté leur choix sur le meilleur d’entre nous".
Denis Mukwege est un illustre notable de notre pays Prix Nobel, il n’est pas un politique, a-t-il envie de le devenir même après cet insistant appel, croit-il en être capable ? Attendons sa réponse s’il nous en donnera une, d'autant que ce n'est pas la première fois qu'une telle demande lui est faite…
Claudel Lubaya député national de Kananga lui, fait le constat malheureux selon lequel « 62 ans après, le pays va mal, très mal. Il allait déjà mal avant. Et là, ça s’empire... le social du peuple s'effondre et 'le peuple d'abord' paraît comme une parenthèse désormais fermée” ».
Les intellectuels qui font appel à Mukwege et Lubaya sont-ils trop pessimistes ? A chacun d'y répondre...
En face, c'est le FMI qui nous annonce qu'en Rdc les résultats sont « meilleurs que prévu », mais… ; la situation fiscale y est supérieure à ses attentes, il vient de décaisser 200 millions de dollars de financement mais ais deux faiblesses majeures demeurent, l'accumulation d’arriérés intérieurs avec une masse salariale publique, alourdie de fonctionnaires 'fantômes' let l'opacité sur les contrats miniers comme celui signé avec Dan Gertle. Le pouvoir n'a pas trouvé mieux pour vanter ses exploits dans les chiffres macroéconomiques et des recettes internes, cela suffit-il lorsqu'existent les nombreux arriérés avec notamment des fonctionnaires impayés ou mal6payés, des infrastructures absentes et un pouvoir d'achat toujours précaire pour la population, les depenses sociales quoi, etc, etc...
"RDC: dépité par la situation du pays, un collectif de professeurs demande à Mukwege de se présenter à la présidentielle de 2023 - 1 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/01/rdc-depite-par-la-situation-du-pays-un-collectif-de-professeurs-demande-mukwege-de-se
Des professeurs réunis dans une plateforme appelée Collectif d’intellectuels congolais demandent à Denis Mukwege de se présenter à l’élection présidentielle de 2023. « Levez-vous pour prendre la tête de ce peuple meurtri. Présentez-vous à l'élection présidentielle de 2023 que vous emporterez haut la main, parce que notre peuple qui vous appelle est celui qui vous élira. Ce peuple se tient prêt comme un seul homme à vous emboîter le pas sur le chemin de la restauration de notre Chère Patrie rongée par le manque de vision et de leadership, le tribalisme, le clientélisme, la tentation séparatiste menaçant la nation jusque dans ses fondements, laminée et écumée par les agressions extérieures », écrivent-ils dans un mémorandum.
Parmi les signataires, il y a notamment les professeurs Roger Buangi Puati, Alphonse Maindo, Jean-Claude Maswana, Bily Bolakonga, Michel Bisa et Fraternel-Divin Amuri.Ils louent le travail abattu jusque-là par le Prix Nobel de la Paix: « Nous reconnaissons que vous avez largement rempli votre mission, parce que nous sommes les témoins oculaires de votre humanité et de votre dévouement en faveur des victimes des atrocités commises à l'encontre du peuple congolais. Vous portez votre voix haut et fort pour que la justice se penche enfin sur les crimes commis au Congo ces 25 dernières années. Vous êtes devenu le héraut du Rapport Mapping et vous ne cessez d'interpeller la communauté internationale et l’Etat congolais sur les conséquences néfastes de l'impunité. Mais jusqu'ici nous n'observons aucune réaction significative de quelque État que ce soit ».
Cependant, ils estiment qu’il faut maintenant passer à une autre vitesse: « Ni les dénonciations, ni les multiples accords et encore moins les manifestations de protestation ne semblent mettre fin au génocide contre notre peuple et au pillage de ses ressources naturelles. Les rares fois que les médias font mention de la tragédie congolaise, la communauté internationale détourne son regard, chouchoutant des criminels qui sont devenus leurs partenaires privilégiés comme pour nous défier. Le règne de l'impunité fait que les agresseurs et leurs complices nationaux se sentent autorisés à commettre chaque jour plus de crimes que dans le passé ».
Ces intellectuels disent constaté que le pays est dirigé par des mains non expertes: « Nous en avons assez d'être conduits par des parvenus ou des personnes qui, n'ayant rien réalisé dans leur propre parcours de vie, recherchent le pouvoir pour obtenir, par la corruption, le vol, la ruse et la violence, ce qu'elles n'ont pas réussi à avoir par le travail et par les études ».
Ainsi, ils ont porté leur choix sur le Prix Nobel: « Vous êtes le meilleur d’entre nous. Réunis en collectif d'intellectuels congolais, nous vous faisons parvenir le cri de la femme apeurée dans le Masisi qui tente de se soustraire à la soldatesque rwandaise qui saccage cette région verdoyante ».
Ils se veulent ainsi insistants: « S'agissant de la situation de la RDC, nous disons qu'en cette heure grave de l'histoire de notre pays, ne pas entendre l'appel désespéré de votre peuple ternirait à tout jamais votre bel habit de Prix Nobel et de toutes les distinctions que vous avez engrangées au cours de ces dernières années. Votre peuple vous appelle. Écoutez ses cris de détresse ».
= https://7sur7.cd/2022/07/02/presidentielle-2023-un-collectif-appelle-mukwege-postuler-pour-sauver-le-pays
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/02/rdc-un-groupe-dintellectuels-reclament-denis-mukwege-a-la-presidentielle-de-2023.html/111527/?fbclid=IwAR16ny0HX32ZSAygH4TKbpOhJpTPKfsJBhnxpMKqZ3wBaIrJl1EqwjWLFVk&=1
"Mukwege à la tête de la RDC, est-ce le moment pour lui de s’engager ? (Tribune) - 03.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107214_mukwege_a_la_tete_de_la_rdc_est_ce_le_moment_pour_lui_de_s_engager_tribune.html
= https://sveinmediab.info/dr-denis-mukwege-du-prix-nobel-a-la-presidence-de-la-rdc/
"Au secours, Dr Mukwege ! - 04/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/au-secours-dr-mukwege
Allô Dr Mukwege ? Cette fois-ci, ce n’est pas l’une d’innombrables victimes de viols et violences sexuelles – arme de guerre à l’Est du pays- qui sollicite l’aide du réparateur des femmes. C’est un groupe de diplômés ou surdiplômés qui demande l’intervention du célèbre gynécologue de Panzi pour sauver la…RDC.
Denis Mukwege au chevet du Congo. Pourtant bien à propos, la métaphore et la métonymie paraissent pour le coup empruntées. Tant, la RDC a tout d’un malade. Grabataire même par certains aspects.
La énième agression signée par le même Kagamé avec la bénédiction de mêmes sponsors illustre bien l’état du pays. La controverse- c’est un euphémisme- autour de la Justice demande au minimum que l’on s’interroge sur le principe actif dans la potion » Etat de droit » vendue à coup et à coût de publicité depuis 2019 par Dr Fatshi. La création à la vitesse grand V d’une nouvelle classe de » riches » sans capital connu en lieu et place de la classe moyenne promise renseigne sur le fait que pays n’est pas guéri de la maladie appelée « enrichissement sans cause …objective « . La gratuité de l’enseignement sans enrichissement ni de l’enseignement encore moins de l’enseignant est la preuve que l’école publique n’a pas quitté la salle de réanimation, faute d’être justement véritablement réanimée. Pas plus que l’hôpital n’est sorti du coma profond dans lequel il se trouve depuis des années.
Pas donc besoin d’être toubib pour constater que le pays va mal. Des légers mieux cosmétiques ou à la marge mis à part, l’ordinaire du Congolais n’a pas changé. Les mêmes maux structurels et conjoncturels persistent.
Que faire ? Changer de médecin ? Sans hésitation, répond le groupe d’universitaires qui lance un appel à Denis Mukwege. Mission : réparer un pays » blessé, violenté, violé … » par ses enfants, ses voisins et leurs mentors dont certains sont à la fois pyromanes et sapeurs – pompiers. Partenaires de la RDC le jour et sangsues la nuit. Un double jeu que ceux des Congolais naïfs formatés par l’angélisme ambiant ont cru seulement découvrir lors du vote à l’ONU sur l’embargo sur les armes à destination de la RDC.
Pas donc facile à priori pour le Prix Nobel de demeurer lui-même dans ce faisceau d’intérêts obscurs où à la nuit tombée tous les chats deviennent gris. Et surtout de proposer une thérapie appropriée pour réparer tant de blessures sur un malade dont l’état arrange tout le monde, sauf les Congolais d’en bas.
"Tribune] 49 intellectuels congolais appellent Denis Mukwege à assurer une transition citoyenne - 6 novembre 2018
= https://www.jeuneafrique.com/658897/politique/tribune-49-intellectuels-congolais-appellent-denis-mukwege-a-assurer-une-transition-citoyenne/
49 intellectuels de la diaspora et de la société civile congolaise appellent le prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, à assurer le leadership d’une transition citoyenne en RDC sans le président Joseph Kabila...
"Claudel Lubaya: « 62 ans après, le pays va mal, très mal. Il allait déjà mal avant. Et là, ça s’empire » -
JUIL 1, 2022
= https://cas-info.ca/claudel-lubaya-62-ans-apres-le-pays-va-mal-tres-mal-il-allait-deja-mal-avant-et-la-ca-sempire/
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 01 juillet 2022, le député national élu de Kananga s’est exprimé sur la situation sécuritaire, politique, sociale, sanitaire etc…qui prévaut dans le pays.
Pour Claudel Lubaya, la situation du pays va décrescendo chaque jour qui passe.
« Au 1er juillet 2022, soit 62 ans après, le constat est acide, l’espoir est brisé, le pays de Lumumba va mal, très mal. La mère patrie se trouve en péril, au comble d’une maladie incurable d’insécurité et d’agression, au risque de la perdre. Son intégrité territoriale est menacée de toute part, par des groupes armés dont certains opérant avec le soutien des pays voisins mieux identifiés, profitant à cet égard de notre naïveté diplomatique« , s’indigne l’élu du peuple.
D’après lui, « En interne, le pays n’est pas sur la bonne voie. Sa marche est tordue. Son horizon est sombre« .
Claudel Lubaya regrette le fait que l’alternance démocratique connue lors des élections en 2018 patine.
« Le pays va mal, très mal. Il allait déjà mal avant. Et là, ça s’empire. Ça s’aggrave. Ça inquiète. Personne ne sait dire de quoi le lendemain sera fait, pendant que le pays sombre dans un pilotage automatique aux paramètres aléatoires« , a-t-il déploré.
Selon lui, « Nul ne saurait, sauf basse hypocrisie et volonté d’invectives, ignorer cette triste réalité. Nul ne peut, sauf déni de réalité, méconnaître ce diagnostic. Notre gouvernance dans l’alternance pose
problème et doit être rectifiée« , a écrit Claudel Lubaya.
Et à ce député de s’interroger , « 62 ans après, n’est-il pas venu le moment de nous demander pendant combien de temps devrions-nous encore nous satisfaire de notre déni de cette réalité aussi triviale qu’évidente?«
« Le péril est dans la demeure« , lance avant d’appeler les Congolais à arrêter d’accommoder de l’hypocrisie pour assouvir les égos.
= https://7sur7.cd/2022/07/01/claudel-lubaya-la-rdc-va-mal-tres-mal-son-horizon-est-sombre-les-promesses-peinent-se
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-10724 FC3_claudel_lubaya_le_pays_va_tres_mal.html
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/01/rdc-cessons-le-populisme-devenons-serieux-ne-serait-ce-quen-ce-temps-de-guerre
"62 ans d'indépendance de la RDC : “ le social du peuple s'effondre et le peuple d'abord paraît comme une parenthèse désormais fermée ” (Claudel Lubaya) - 1 juillet 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/01/62-ans-dindependance-de-la-rdc-le-social-du-peuple-seffondre-et-le-peuple-dabord-parait
Incurie ! -juillet 4, 2022
= https://laprosperiteonline.net/incurie/
Comment guérir de cette maladie ? Comment le Congo peut-il guérir de cette maladie qualifiée d’incurable ? Il va falloir des bons médecins pour ce faire. Du moins, ce que l’on sait est qu’au lendemain du 30 juin, à ce jour, quatre jours après la célébration des 62 ans de l’accession de la RDC à la souveraineté nationale, le constat aura plus que jamais été le même pour la patrie de Lumumba-Mbuta Kasa-Vubu. Cette note négative colle à la peau dure ce pays au cœur de l’Afrique, qui, sempiternellement, peine à décoller malgré les richesses de son sol et sous-sol. Le pays va mal. De quoi s’agit-il ?
Oui ! ‘’La mère patrie se trouve en péril, au comble d’une maladie incurable d’insécurité et d’agression, au risque de la perdre. Son intégrité territoriale est menacée de toute part, par des groupes armés dont certains opérant avec le soutien des pays voisins mieux identifiés, profitant à cet égard de notre naïveté diplomatique. En interne, le pays n’est pas sur la bonne voie. Sa marche est tordue. Son horizon est sombre’’, cette rhétorique du député national Claudel Lubaya est partagée par plusieurs compatriotes.
Il faudrait un nouveau paradigme pour rebondir et changer complètement la donne. Le chapelet de promesses peine à se réaliser. L’autorité de l’Etat continue à s’amoindrir. Le tableau est sombre. Et le pays se dégrade du jour au jour pendant que l’angoisse gagne de plus en plus les concitoyens. Que faire ? Telle est la grande question. En un mot comme en mille, seul le réalisme politique devrait dorénavant primer. Au cas contraire, tout aura donc été un chapelet de bonnes intentions de dirigeants, qui auront alors vendu des illusions au peuple congolais durant près de cinq ans. Le Congo doit, impérativement, vaincre sa maladie incurable avant de faire un saut vers l’avant pour le développement. Les exemples du passé doivent servir d’exemple aujourd’hui. L’après l’indépendance ne doit pas être égale à l’avant l’indépendance. Les politiques sont appelés à se réveiller de leur profond sommeil. Le peuple congolais doit quant à lui agir au plus vite. Savoir choisir les défis, les priorités et la bonne politique nationale, fera en sorte que le Congo sorte tout d’abord de la zone rouge, autrement dit, puisse guérir de sa maladie d’insécurité, des massacres, de pauvreté et sous-développement qui lui collent à la peau depuis plus de six décennies.
"De l’instrumentalisation de la justice par Kabila à la théâtralisation avec Tshisekedi" (TRIBUNE DE MOISE DELLA) - 02.07.2022
= https://ouragan.cd/2022/06/moise-moni-della-de-linstrumentalisation-de-la-justice-par-kabila-a-la-theatralisation-avec-tshisekedi/
De Joseph Kabila à Félix-Antoine Tshisekedi, j’accuse la justice. Cet outil important de régulation du comportement social est bonnement passé de l’instrumentalisation sous l’ancien président à la théâtralisation sous l’actuel président.
Tout au long de son règne, Kabila a pratiqué à la perfection l’instrumentalisation de la justice pour tuer, réprimer, écarter, intimider ses opposants (politiques, journalistes, défenseurs de droits de l’homme, syndicalistes, religieux…) . Franck Diongo, Jean-Claude Muyambo, Kiboko, Moïse Katumbi, Peter Tshiani, Mwanda Nsemi, Eliezer Ntambwe, Eddy Kapend, Willy Mishiki, Gekoko Mulumba, Firmin Yangambi, Mike Mukebayi, Christopher Ngoy, Leta Mangasa, Gabriel Mokia, Bruno Tshibala, Moïse Moni Della, Huit Mulongo, Ernest Kiaviro, Bertrand Ewanga, Elie Kapend, Diomi Ndongala… sont tous passés dans les mailles d’une justice aux ordres.
Un beau matin, le jour de mon procès au parquet de la Gombe, avant même que je ne sois jugé, un huissier de justice est venu souffler à mes avocats que dans la farde du juge, il y a déjà une sentence rédigée à l’ANR sous la dictée de l’administrateur Kalev. N’eût été la vigilance et l’intelligence de mes brillants avocats – Me Georges Kapiamba, Me Landry Pongo et Me Christan Nkoy- qui avaient demandé la surséance du procès pour inconstitutionnalité en attendant l’avis de la Cour constitutionnelle, j’aurai écopé d’une peine de mort. Mon seul crime : avoir manifesté pacifiquement le 19 septembre 2016 pour exiger la convocation du corps électoral.
L’avènement de Félix-Antoine Tshisekedi qui fait de « l’instauration de l’Etat de droit » la promesse phare de son mandat, a suscité de l’espoir. Mais trois ans après, le constat est amer dans la pratique. Nous assistons à la théâtralisation de la justice. Le président de la République n’a pas hésité de soutenir, d’une manière déconcertante dans une interview à France 24, que la rétrocommission « n’était pas une infraction en RDC ». C’est une coopération (eza coop), comme pour donner les orientations aux magistrats et juges qui enquêtaient sur la lutte contre la corruption et plus particulièrement sur le programme des 100 jours lancé avec pompe. Après une telle affirmation du premier magistrat de la République, tout le monde connaît la suite que la justice a réservé à toutes ces affaires de corruption. Une pièce de théâtre de chez nous. Un véritable poisson d’avril. Une poudre de perlimpinpin.
L’on arrête des gens le matin et on les libère le soir sans aucune contrepartie, sans rembourser aucun rond détourné. L’on finit par réaliser que tout n’était fait que pour la consommation extérieure. En réalité, la justice est devenue une blanchisserie, une chambre d’immunisation des detourneurs des deniers publics.
Le procès dit des 100 jours est une illustration éloquente de cette comédie judiciaire dans le fond comme dans sa forme. Pièces contre pièces, les acteurs des sagas médiatisées n’avaient rien à envier aux célèbres comédiens Mangobo, Mongali, Likuli ou Shako qui ont une fois tourné une pièce de théâtre sur la justice. Le président de l’UNC, M. Vital Kamerhe, lors du procès dit de 100 jours n’a cessé de clamer son innocence, rappelant qu’en tant que directeur de cabinet, tous ses agissements étaient sur ordre du président. Il n’était qu’un exécutant. Condamné au terme d’un procès « pédagogique » et voilà qu’il est acquitté deux ans après « faute de preuves », au nom du principe de droit « Actori incumbit probation » (la preuve incombe à celui qui accuse). Surtout en matière pénale.
De quoi renforcer la thèse d’un procès politique développée par une partie de l’opinion. D’autres pièces de théâtre ont mis en scène Willy Bakonga, Eteni Longondo, Jacky Ndala, Abdallah Bikenge, Daniel Massaro, Henry Magie, Barnabé Muhigo, Ngoy Mulunda, Yves Buya, Jeannot Muhima Ndole, responsable du service import et export à la présidence de la République et bien d’autres comme Bertin Mawaka, le directeur de cabinet du ministre des Finances libéré à peine arrêté.
Sans être auxillaire de la justice, praticien ou spécialiste en droit, on constate avec amertume le dysfonctionnement de la justice, mieux on assiste à un véritable bidouillage, tripatouillage, cafouillage des décisions de justice dans nos cours et tribinaux.
Juger la justice congolaise
Tenant compte de cette folie judiciaire, il faudrait un jour juger la justice congolaise. Elle doit impérativement être accusée par les citoyens congolais au nom de qui elle prétend rendre justice, alors qu’elle fait souvent le contraire : propager l’injustice.
Comme disait l’écrivain Français Emile Zola , dans son célèbre roman « J’accuse », usant de mon devoir de citoyen, j’accuse cette justice d’être assise sous la chapelle des politiques ou des plus offrants.
C’est d’ailleurs à juste titre que le président de la République a fustigé à plusieurs reprises les comportements injustes et moins rassurants des magistrats à des termes très durs. L’ancien ministre de la Justice, Mr Tambwe Mwamba, n’est pas allé par le dos de la cuillère avec son fameux « 3V » (veste, voiture et villa) pour condamner le comportement des magistrats.
Récemment, l’actuelle ministre de la Justice, Madame Rose Mutombo n’a pas hésité de hausser le ton contre les dernières décisions du Conseil d’État siégant en matière des contentieux électoraux des gouverneurs. Au Conseil d’État l’icône du monde politique et scientifique à la personne de Vundwawe Tepe Mako, constatant les désordres, n’a pas hésité de se débarrasser de son cabinet.
En une ou en mille mots, la justice congolaise reste à refonder dans les règles d’éthique et de déontologie des acteurs de droit. Même dans sa doctrine ou sa jurisprudence. L’urgence s’impose, car cela fait bien longtemps qu’elle a perdu ses repères. Elle navigue à vue sans boussole dans les eaux profondes, en plus des intempéries saisonnières. Sans tenir compte des changements climatiques ou politiques, elle continue à polluer l’environnement démocratique, diffusant les gaz à effet de serre qui entraînent le réchauffement climatique du paysage politique du pays.
Notre justice est celle de connivence, de convenance et sans conscience qui nous rappelle le livre de l’éditeur du journal Le Potentiel Modeste Mutinga « La République des inconcients ». « Science sans conscience n’est que ruines de l’âme ». Ce maxime de l’écrivain français Baudelaire ne pouvait être aussi interpellateur. Une justice qui donne raison sans raison comme si on était dans une oraison funèbre ne peut bâtir une nation.La justice dévoyée de notre pays est une des causes de l’affaissement, l’abaissement de l’affaiblissement de la RDC. Elle qui est la colonne vertébrale, garante de la paix sociale, sans laquelle le développement et le progrès social est chimérique et utopique. La bible, le coran, la Thora et autres livres révélés nous apprennent que la justice élève une nation.Un tel comportement est irresponsable et entraîne à coup sûr le naufrage du pays.
Heureusement qu’il y aura une justice de l’histoire et divine qui est sans appel, sans détours, sans recours, sans corruption, sans « coop » et sans rétrocommission.
Moïse Moni Della
Président de Conade, Vice-ministre honoraire de la presse et information et ancien mandataire de l’Etat
"Le PPRD dénonce "l'enrichissement insolent,en un temps record, de certains cadres au pouvoir" -
02.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107180_le_pprd_denonce_l_enrichissement_insolent_en_un_temps_record_de_certains_cadres_au_pouvoir.html
Dans un communiqué rendu public le vendredi 1er juillet dans la soirée, le bureau politique du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) accuse certains cadres du pouvoir en place de s'être enrichi de manière " insolente en un temps record" au détriment de la population qui continue de perdre continuellement son pouvoir d'achat.
Le parti du président honoraire,Joseph Kabila, condamne aussi l'instauration de la " dictature manifestée par une désarticulation totale des institutions de la République". Le bureau du PPRD dit avoir constaté de plus en plus une " concentration totale et dangereuse de tous les pouvoirs au sein d'une seule institution, en l'occurrence la Présidence de la République ".
Par ailleurs, le PPRD annonce la tenue prochaine de son congrès qui " devra être le marqueur d'un nouveau départ".
Ci-dessous le communiqué du bureau politique du PPRD:
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107170_situation_generale_de_la_rdc_le_pprd_de_joseph_kabila_devoile_les_conclusions_de_sa_session_ordinaire_document.html
"RDC : pour le FMI, des résultats « meilleurs que prévu », mais… - 30/06/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1357976/economie/rdc-pour-le-fmi-des-resultats-meilleurs-que-prevu-mais/
La situation fiscale de Kinshasa est supérieure aux attentes du Fonds monétaire international, qui a décaissé 200 millions de dollars de financement. Mais deux faiblesses majeures demeurent.
La directrice générale Kristalina Georgieva rencontre le président de la RDC Félix Tshisekedi au FMI à Washington, le 2 mars 2020. :copyright: Joshua Roberts /IMF-FMI
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a jugé « satisfaisants » les progrès réalisés par les équipes de Félix Tshisekedi dans la mise en œuvre des réformes prévues par la facilité de crédit élargie de 1,52 milliard de dollars approuvée en juillet 2021.
Selon ses estimations, « les résultats budgétaires ont été meilleurs que prévu car l’augmentation des recettes budgétaires et du financement extérieur a permis de dégager une marge de manœuvre pour des dépenses supplémentaires, surtout en matière d’investissement, malgré l’accumulation d’arriérés intérieurs.
Critères quantitatifs presque atteints
Le Fonds va décaisser 203 millions de dollars « pour répondre aux besoins de financement de la balance de paiement », soit 653 millions de dollars transférés à Kinshasa depuis un an.
Portées par la hausse des cours des métaux, les exportations du pays sont attendues à 45 % du PIB cette année, contre 40,8 % en 2021. Et les recettes et les dons sont désormais anticipés à 14 % du PIB cette année, leur niveau de 2020, alors qu’une baisse de deux points était crainte. Le PIB devrait croître de 6,1 % cette année, malgré les répercussions de la crise ukrainienne.Les équipes du FMI regrettent toutefois qu’un des cinq « repères structurels » n’ait pas été respecté entièrement : la publication de tous les contrats miniers. L’un d’entre eux n’a pas été rendu public ont-ils indiqué, sans identifier lequel. Il faut noter que Kinshasa a signé à la fin du mois de février un accord avec l’homme d’affaires israélien Dan Gertler pour le transfert à l’État d’actifs miniers au cœur de nombreuses controverses et de sanctions imposées par les États-Unis. La publication du contenu exact de l’accord obtenu avec Gertler est réclamée depuis lors par la société civile congolaise.Le FMI met la pression sur Kinshasa pour réduire la masse salariale publique, alourdie de fonctionnaires « fantômes »
Masse salariale et subventions
Le Fonds a également encouragé l’exécutif à poursuivre « la maîtrise des dépenses courantes », notamment en ce qui concerne les subventions aux carburants et les réformes de la fonction publique, afin de « créer un espace pour les investissements prioritaires ».
Entre les lignes, l’institution multilatérale met la pression sur Kinshasa pour réduire la masse salariale publique – alourdie de bon nombre de fonctionnaires « fantômes » – et les subventions. En 2020, les salaires publics ont représenté 4 758 milliards de francs congolais (environ 2 milliards d’euros), soit plus de la moitié des dépenses courantes. Le FMI les anticipe à près de 7 000 milliards de francs congolais dès l’an prochain.
Par comparaison, en 2020, les dépenses d’investissement (Capex) ont atteint seulement 1 906 milliards de francs congolais. Au demeurant, à peine 251 millions de francs congolais de Capex avaient été financées localement… Les dépenses en subventions avaient quant à elles atteint 2 243 milliards de francs congolais en 2020. Elles sont anticipées en hausse de 1 000 milliards de francs supplémentaires cette année.
RDC : Félix Tshisekedi au bon vouloir du FMI, jusqu’ici…
RDC : le FMI croit au rebond de l’économie
"Le FMI autorise le décaissement d'environ 203 millions de dollars pour la RDC - 01/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220701-le-fmi-autorise-le-d%C3%A9caissement-d-environ-203-millions-de-dollars-pour-lga-rdc
"RDC: Pour le seul mois de juin, la DGI a mobilisé 508,2 milliards de CDF sur les prévisions de 406,5 milliards de CDF -
3 juillet 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/03/rdc-pour-le-seul-mois-de-juin-la-dgi-a-mobilise-5082-milliards-de-cdf-sur-les-previsions-de-4065-milliards-de-cdf.html/111567/
"Un an après le lancement de la Facilité Elargie de Crédit du FMI, des progrès significatifs et des défis - 4 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/04/un-apres-le-lancement-de-la-facilite-elargie-de-credit-du-fmi-des-progres-significatifs
Mercedes Vera-Martin et Gabriel Léost, respectivement Cheffe de mission du FMI pour la RDC et Représentant Résident en RDC pour le FMI, ont signé une op-ed sur ACTUALITE.CD. Ils reviennent sur les avancées et les défis un an après le lancement de la Facilité Élargie de Crédit.
Le Conseil d’Administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, mercredi 29 juin 2022, la 2ème revue du programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC), permettant un nouveau décaissement d’un peu plus de 203 millions de dollars destiné à soutenir les réserves internationales de la Banque Centrale du Congo (BCC). L’avancement du programme est en effet jugé satisfaisant, avec la plupart des conditionnalités respectées, et des progrès dans le programme de réformes. Cette deuxième revue était accompagnée de la consultation au titre de l’Article IV, l’occasion d’analyser des thèmesimportants tels que l’impact du changement climatique et les opportunités offertes à la RDC dans le contexte de la transition énergétique mondiale, l’inclusion financière, la dollarisation de l’économie, ou encore la soutenabilité de la dette.
Cette deuxième revue intervient près d’un an après l’approbation le 15 juillet 2021 de ce programme soutenu par la FEC sur trois ans avec un financement prévisionnel total de 1,5 milliard de dollars, qui viseà maintenir la stabilité macroéconomique et à promouvoir une croissance économique durable au bénéfice de tous en s’appuyant sur trois domaines clés: (i) l'intensification de la mobilisation des recettes intérieures afin d'accroître les marges de manœuvre budgétaires pour les infrastructures et les dépenses sociales; (ii) le renforcement de la gouvernance, y compris dans la gestion des ressources naturelles; et (iii) le renforcement du cadre de la politique monétaire et de l'indépendance de la banque centrale.
Un an après le lancement du programme du gouvernement soutenu par le FMI, un premier bilan encourageant peut être fait :
• Malgré un environnement difficile et incertain, que ce soit sur le plan domestique (sécurité à l’est) ou international (conséquences de la guerre en Ukraine), l’économie de la RDC fait preuve d’une grande résilience. Après avoir atteint 6,2% en 2021, la croissance réelle du PIB pourrait encore avoisiner 6% en 2022, même si les risques à la baisse ont fortement augmenté dans le contexte international actuel.
• L’arrêt du financement du budget via des avances de la BCC, effectif depuis avril 2020, et une gestion macroéconomique prudente et coordonnée entre le ministère du budget, le ministère des finances et la BCC, ont largement participé à cette résilience et évité le risque d’un dérapage inflationniste. Certes, l’indice des prix à la consommation, après être descendu à environ 5% en 2021, augmente et pourrait temporairement dépasser 10% en 2022, mais il s’agit d’une inflation largement importée à cause de l’augmentation des prix internationaux de l’énergie et des denrées alimentaires. Avec raison, le gouvernement reste toutefois vigilant, car l’impact peut être important sur les ménages les moins favorisés et renforcer le risque d’insécurité alimentaire déjà prégnant dans le pays.
• Malgré le renchérissement des
"RDC: 500 millions USD du FMI pour booster le programme des 145 territoires - 3 juillet 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/03/rdc-500-millions-usd-du-fmi-pour-booster-le-programme-des-145-territoires
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/02/approbation-de-la-deuxieme-revue-du-programme-economique-avec-le-fmi-il-sagit-dune
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
Avez-vous eu vent du point de presse de Kabunda qui sort du bois et annonce officiellement la création de son parti, "l'Alliance pour le Changement" en voie d'agrément et se positionne sans discussion en opposant à Tshisekedi ?
L'évènement est que s'il se réclame toujours héritier d'ET, il n'y vas pas sur le dos de la cuillère dans une critique sans ménagement à l'endroit de ce qu'est devenu son ancien parti l'Udps. A se demander qu'est-ce qui les avait réunis et qu'a-t-il attendu si longtemps pour leur signifier ses quatre vérités. "Tshisekedi doit être considéré comme un danger au sommet de l’État... de jouisseurs et d'incompétents qui a lamentablement échoué auquel il faut barrer la route... un régime irresponsable dans lequel l’État se détériore,devenu un club d'amis pour les apprentis sorciers de tous bords exerçant leur stage au sommet de l'Etat .. il prépare un glissement de deux ans et pas faute d'avoir mis personnellement Tshisekedi sur cette voie ..." ; voilà ce qu'il leur assène crûment. Il n'y a pas pire haine que celle d'un dépit amoureux à la hauteur de la violence de l'exclusion dont il a été victime ; mais encore...
Mais encore ; a-t-il prêt un catalogue de convictions et de pratiques loin de ses ressentiments, ne se prive-t-il pas une marge de manœuvre pour l'avenir avec cette radicalité -il est aujourd'hui élu mais demain il devra solliciter le suffrage de la population et le sort de son nouveau parti en dépend, des peaux de bananes en prévision face au tout puissant parti au pouvoir -. La suite...
PS J'ai suivi des bribes de réponses de Kabund aux questions des journalistes : curieusement je l'ai trouvé moins demeuré que je le croyais. Bravo à lui : il a plutôt assuré... On y trouve sa combativité connue de militant à laquelle il ajoute ici un effort de savoir.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L'évènement est que s'il se réclame toujours héritier d'ET, il n'y vas pas sur le dos de la cuillère dans une critique sans ménagement à l'endroit de ce qu'est devenu son ancien parti l'Udps. A se demander qu'est-ce qui les avait réunis et qu'a-t-il attendu si longtemps pour leur signifier ses quatre vérités. "Tshisekedi doit être considéré comme un danger au sommet de l’État... de jouisseurs et d'incompétents qui a lamentablement échoué auquel il faut barrer la route... un régime irresponsable dans lequel l’État se détériore,devenu un club d'amis pour les apprentis sorciers de tous bords exerçant leur stage au sommet de l'Etat .. il prépare un glissement de deux ans et pas faute d'avoir mis personnellement Tshisekedi sur cette voie ..." ; voilà ce qu'il leur assène crûment. Il n'y a pas pire haine que celle d'un dépit amoureux à la hauteur de la violence de l'exclusion dont il a été victime ; mais encore...
Mais encore ; a-t-il prêt un catalogue de convictions et de pratiques loin de ses ressentiments, ne se prive-t-il pas une marge de manœuvre pour l'avenir avec cette radicalité -il est aujourd'hui élu mais demain il devra solliciter le suffrage de la population et le sort de son nouveau parti en dépend, des peaux de bananes en prévision face au tout puissant parti au pouvoir -. La suite...
PS J'ai suivi des bribes de réponses de Kabund aux questions des journalistes : curieusement je l'ai trouvé moins demeuré que je le croyais. Bravo à lui : il a plutôt assuré... On y trouve sa combativité connue de militant à laquelle il ajoute ici un effort de savoir.
"RDC: Kabund lance son parti, dénonce l’incompétence du régime et se positionne en opposant de Félix Tshiskedi -18 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/18/rdc-kabund-lance-son-parti-denonce-lincompetence-du-regime-et-se-positionne-en-opposant
Jean-Marc Kabund et Félix Tshisekedi
Jean-Marc Kabund a lancé, ce lundi 18 juillet, son propre parti politique « Alliance pour le changement ». C'était au cours d'un point de presse qu'il tient dans sa résidence privée. Il se positionne en opposant de Félix Tshisekedi. Bien avant, il a rappelé l’humiliation, l’ingratitude et les calomnies dont il a été victime au début de cette année.
Il a été secrétaire général et président intérimaire de l’UDPS. En première ligne dans la lutte contre le basculement de la majorité en défaveur de Joseph Kabila, il avait, par la suite, été radié de son parti après des désaccords profonds avec Félix Tshisekedi et une expédition punitive de la Garde présidentielle à son domicile des suites d’une altercation entre un militaire de cette unité de l’armée et sa garde rapprochée.
Jean-Marc Kabund a aussi occupé le poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Sa démission en mars dernier de cette fonction était consécutive à la confiance qui lui a été retirée par les députés du parti présidentiel.
Après cette démission, il avait annoncé l’ouverture « d’une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures ».
41 ans, l’élu de Mont Amba (Kinshasa) a gardé son siège à la chambre basse du parlement et est membre de la commission politique administrative et juridique (PAJ).
"Jean-Marc Kabund : « Le régime Tshisekedi a lamentablement échoué » - 18/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/18/actualite/politique/jean-marc-kabund-le-regime-tshisekedi-lamentablement-echoue
L'ancien président intérimaire de l'UDPS, Jean-Marc Kabund lors de sa conférence de presse, tenue ce 18 juillet 2022 dans sa résidence à Kinshasa Radio Okapi/Ph. Paul Matendo
« Le régime Tshisekedi a lamentablement échoué », a déploré lundi 18 juillet, l’ancien président intérimaire de l'UDPS, Jean-Marc Kabund.
Lors d’une conférencede presse tenue à Kinshasa, il a déclaré que le peuple qui a placé son espoir dans ce régime a vu renaitre le tribalisme et le régionalisme.
A l'occasion, Jean-Marc Kabund a dit regretter d'avoir contribué que Tshisekedi soit président de la République.
« Et c'est une page qu'il faut tourner », a-t-il indiqué.
Jean-Marc Kabund pense également que le peuple congolais devrait marcher contre le gouvernement de Félix Tshisekedi pour réclamer la sécurité dans l'Est du pays.
"Chaque week-end, Félix (NDLR: Tshisekedi, chef de l'Etat) se la coule douce. Le diable, il ne faut pas le chercher ailleurs. Il est avec nous et c'est Félix", a ajouté cet ancien cadre de l'UDPS.
Le député Jean-Marc Kabund avait déposé officiellement sa lettre de démission jeudi 31 mars du poste du premier vice-président de l'Assemblée nationale.
Il avait affirmé sur son compte twitter avoir déposé sa démission ce jeudi au bureau de la chambre basse du Parlement.
Dans ce post, cet élu de la Mont-Amba (Kinshasa) n’évoquait pas les causes de sa démission.
Mais, celle-ci intervenait au lendemain des incidents ayant opposé sa garde rapprochée à un élément de la Garde républicaine (GR).
En fait, un militaire de la Garde républicaine avait été désarmé sur l’avenue des Poids lourds par les éléments de police commis à la sécurité du président intérimaire de l’UDPS.
En guise des représailles, les militaires de la Garde républicaine sont allés vandaliser la maison de Jean-Marc Kabund, au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete.
Les images du saccage avaient fait le tour des réseaux sociaux, donnant l’impression d’une expédition punitive de l’unité spéciale de protection présidentielle au domicile du premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Depuis lors, Jean Marc Kabund avait été désavoué par sa famille politique et son parti politique, l'UDPS.
"RDC : Habillé de sa nouvelle tunique d’opposant, Kabund tire à boulets rouges sur Tshisekedi -18 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/18/rdc-habille-de-sa-nouvelle-tunique-dopposant-kabund-tire-a-boulets-rouges-sur-tshisekedi.html/112280/
Tout est consumé, le divorce est désormais consommé. Jean-Marc Kabund et l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) se conjuguent désormais au passé.
En effet, l’ancien secrétaire général puis président intérimaire du parti au pouvoir (UDPS, ndlr) a annoncé ce lundi 18 juillet, la sortie officielle de son parti politique dénommé « Alliance pour le Changement » qui se range dans l’opposition contre son ancien allié, Félix Tshisekedi.
Mais déjà bien avant, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale de la RDC radié de l’UDPS, Jean-Marc Kabund, est revenu sur la gestion de Félix Tshisekedi qu’il qualifie de chaotique près de quatre ans après son arrivée à la présidence de la République Démocratique du Congo.
A ce sujet, Kabund n’a pas été tendre. Très radical, l’opposant JM Kabund a qualifié les tenants du pouvoir actuel d’incompétents et a, par conséquent, promis de mobiliser le peuple pour chasser Félix Tshisekedi en 2023.
« C’est fini », a-t-il argué. « il n’y a plus rien à espérer avec le Président Tshisekedi et l’UDPS qui ont échoué. Le pouvoir en place est incapable. Je demande au peuple de se mobiliser pour chasser Félix Tshisekedi du pouvoir », a martelé Kabund.
Pour lui, il faut un nouveau leadership à la tête de la République Démocratique du Congo pour espérer au changement et à l’amélioration des conditions sociales et sécuritaires de la population congolaise.
« L’appareil de l’État se détériore et devient de plus en plus un club d’amis pour les apprentis sorciers de tous bords exerçant leur stage au sommet de l’État. il faut rapidement tourner la page Félix Tshisekedi. Il est clair que monsieur Félix Tshisekedi aujourd’hui, doit être considéré comme un danger au sommet de l’État », a déclaré JM Kabund.
Dans un autre chapitre, Kabund a révélé que le régime de Félix Tshisekedi manigance des stratégies pour préparer un glissement en 2023, l’année électorale selon la constitution.
« Je suis déçu de vous annoncer que, le régime Tshisekedi a décidé de mettre en péril la périodicité, la sincérité et la transparence des élections en préparant le glissement ainsi qu’en orchestrant une fraude massive aux prochaines élections », a-t-il laissé entendre.
"Jean Marc KABUND : « Le peuple est en face d’un régime irresponsable » - 18 juillet 2022
= https://linterview.cd/jean-marc-kabund-le-peuple-est-en-face-dun-regime-irresponsable/
Jean-Marc Kabund, ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale et ex président a.i de l’UDPS est sorti de son silence.
Au cours d’un point de presse de ce lundi 18 juillet, cet ancien haut cadre de l’UDPS a fustigé le gouvernement en place.
« Le peuple est en face d’un régime irresponsable. L’appareil de l’État se détériore et devenu de plus en plus un club d’amis pour les apprentis sorciers de tous bords exerçant leur stage au sommet de l’État », a t-il dit.
Et d’ajouter : « Le plan de Tshisekedi est de s’attribuer 300 sièges à l’Assemblée nationale ».
Pour lui, la page de Félix Tshisekedi doit être tourné vu qu’il ne « dirige pas bien ».
Pour rappel, Jean-Marc Kabund avait été radié de l’UDPS.
"RDC : la violente diatribe de Kabund contre Félix Tshisekedi -18:07:2022
= https://www.jeuneafrique.com/1362948/politique/rdc-la-violente-diatribe-de-kabund-contre-felix-tshisekedi/
Tout faire pour chasser Félix Tshisekedi du pouvoir. Ce 18 juillet, en lançant son parti politique, le désormais opposant Jean-Marc Kabund a donné le ton de son nouveau combat, qu’il compte mener contre celui qu’il a soutenu jusqu’à il y a six mois. ...
"RDC : La déclaration de guerre de Kabund à Tshisekedi
- 18 juillet 2022
= https://afrique.lalibre.be/71293/rdc-la-declaration-de-guerre-de-kabund-a-tshisekedi/
"Kabund à l'opinion : «Je demande au peuple de se mobiliser pour chasser Tshisekedi » - 18/07/2022
= https://www.factuel.cd/2022/07/18/kabund-lopinion-je-demande-au-peuple-de-se-mobiliser-pour-chasser-tshisekedi
L’ancien président ai de l’UDPS et ex Vice-président de l'Assemblée nationale, Jean Marc KABUND a KABUND a déclaré qu’il n’y a plus d'espoir avec le président Félix Tshisekedi et le parti politique l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), car ces derniers ont échoués.
C’est ce qu’il a déclaré au cours d’un point de presse qu'il a tenu ce lundi 18 juillet 2022, en sa résidence, à Kingabwa, dans la commune de Limete à Kinshasa .
"C’est fini, il n’y a plus rien à espérer avec le Président TSHISEKEDI et l’UDPS, qui ont échoués. ''Le pouvoir en place est incapable, je demande au peuple de se mobiliser pour chasser Félix TSHISEKEDI du pouvoir", a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : “il est clair que Félix Tshisekedi aujourd’hui doit être considéré comme un danger au sommet de l’Etat.
Par ailleurs, l’ancien vice président de l’Assemblée nationale et ex président a.i de l'UDPS dénonce un régime de jouisseurs. Pour lui,
“Le peuple est en face d’un régime irresponsable.
""RDC : Jean Marc Kabund rebondit en l’opposition et appelle le peuple congolais à chasser le président Tshisekedi du pouvoir - 18 juillet 2022
= https://www.agoragrandslacs.net/rdc-jean-marc-kabund-rebondit-en-lopposition-et-appelle-le-peuple-congolais-a-chasser-le-president-tshisekedi-du-pouvoir/
Il a frappé fort, ce lundi 18 juillet 2022, au cours d’un point de presse tenu dans sa résidence de Kingabwa, à Kinshasa. Le député national Jean-Marc Kabund a Kabund a annoncé les couleurs de son nouveau combat politique. Et, celles-ci ne sont pas de nature à plaire à son ancien parti politique, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
On savait qu’il n’était plus prêt à faire de cadeau au Chef de l’État Félix Tshisekedi et à sa famille politique. On ne s’est pas du tout trompé car, Jean-Marc Kabund a revêtu le costume d’opposant.
Devant les journalistes de médias locaux et internationaux, il a tiré à boulets rouges sur le régime dont il était un des piliers, il y a moins d’une année.
Pas tendre avec Félix Tshisekedi
L’ancien Président a.i du parti présidentiel a dezingué sérieusement le Président de la République, peignant un tableau non reluisant de son pouvoir.
Pour marquer sa rupture définitive avec l’UDPS, il a annoncé la sortie officielle, dans un proche avenir, de son propre parti dénommé « Alliance pour le Changement ».
De la situation sécuritaire à la situation sociale en passant par la gestion des finances publiques jusqu’à l’organisation des prochaines élections, il n’a rien oublié. Pour lui, l’armée et la police sont abandonnées par le régime des « irresponsables jouisseurs ».
L’ancien premier Vice-président de l’Assemblée nationale a révélé avoir « essayé en vain de rappeler à l’ordre, jour et nuit, Félix Tshisekedi sur les dérives du régime ».
Il a affirmé que « les caisses de l’État saignent jour et nuit, alors que les promesses de Félix Tshisekedi restent irréalisables ».
Se réclamant héritier idéologique d’Étienne Tshisekedi, il appelle le peuple à chasser le fils biologique de ce dernier, indiquant l’avoir averti au sujet de la taxe sur le Registre des Appareils Mobiles (RAM).
« Je lui ai dit une fois, Monsieur le président, je crains qu’un jour que vous puissiez courir derrière les barreaux à cause de cette histoire », a-t-il dit.
"RDC : Kabund déclare ses “regrets” d’avoir contribué à l’élection de Félix Tshisekedi comme président de la République- 18 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/18/rdc-kabund-declare-ses-regrets-davoir-contribue-lelection-de-felix-tshisekedi-comme-1
Jean-Marc a tenu ce lundi 18 juillet un point de presse, au cours duquel il a entre autres exprimé ses regrets d’avoir, a-t-il déclaré, contribué à l’élection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême en 2018.C’était la première sortie médiatique de l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale. Ce point de presse organisé à domicile, dans sa résidence, a aussi été marqué par le lancement officiel de son propre parti politique « Alliance pour le changement ». Le nouveau parti, a-t-il dit à la presse, va faire opposition au pouvoir de Félix Tshisekedi dont il dénonce l’incompétence.« Si je dois établir ma responsabilité, c’est de regretter d’avoir contribué substantiellement à ce que Félix Tshisekedi soit président de la République. Mais je ne vais pas regretter pour ça parce que j’étais le chef du parti, étant donné que tout parti politique a pour vocation la conquête du pouvoir, son exercice et sa conservation. Je suis tenté de ne pas regretter aujourd’hui afin que l’UDPS accède au pouvoir. Mais je regrette le chef, celui en qui nous avions placé notre confiance. Je crois que c’est une page que nous devons tourner rapidement », a-t-il dit
Jean-Marc Kabund a aussi occupé le poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Sa démission en mars dernier de cette fonction était consécutive à la confiance qui lui a été retirée par les députés du parti présidentiel.
Après cette démission, il avait annoncé l’ouverture « d’une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures ».
41 ans, l’élu de Mont Amba (Kinshasa) a gardé son siège à la chambre basse du parlement et est membre de la commission politique administrative et juridique (PAJ).
"RDC: devenu opposant, Kabund affirme avoir conseillé à Félix Tshisekedi de supprimer la taxe RAM - 18 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/18/rdc-devenu-opposant-kabund-affirme-avoir-conseille-felix-tshisekedi-de-supprimer-la-taxe
un message envoyé à un abonné par son opérateur de téléphonie mobile après lui avoir retranché les unités à l’achat
Lors de sa conférence de presse de ce lundi 18 juillet, Jean-Marc Kabund affirme avoir conseillé au président de la République de supprimer la taxe RAM (Registre sur les appareils mobiles) et de communiquer sur les projets réalisés avec la somme récoltée.Il dit avoir conseillé ainsi « étant donné que l’argent de RAM ne va pas dans le compte du trésor public, et cela ne dispose pas d’une disposition légale, nous devons arrêter ça ».« Je ne connaissais même pas la définition de RAM. J’ai essayé de consulter la loi et j’ai compris que c’était anormal. A la veille de la motion qui a été initiée contre le ministre des PTNTIC, nous sommes allés, moi, le premier ministre, le ministre des PTNTIC, le DG de l’ARPTC, et un sujet français, voir le chef de l’Etat pour discuter de la question RAM. J’ai dit au Chef de l’Etat devant tous ces témoins qu’on devrait tout de suite arrêter parce que cela s'apparente à une escroquerie», a indiqué M. Kabund alors bras droit de Felix Tshisekedi.
Mais pour Felix Tshisekedi, ajoute Kabund, il ne fallait pas arrêter le projet RAM tout de suite pour ne pas sembler fléchir devant la pression de l'opposition qui demandait la fin de cette taxe jugée illégale.La taxe RAM a permis de récolter plusieurs millions USD auprès des abonnés des compagnies de télécommunication. Cette taxe controversée avait fait l'objet de plusieurs réunions entre les autorités du pays. Le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso et Jean Marc Kabund, alors premier vice-président de cette chambre avait même, au cours d'une réunion, demandé aux députés membres de l'Union sacrée de ne pas déchoir le ministre des PTNTIC qui était sous motion de défiance à cause de la taxe RAM.« J’ai dit au DG du journal officiel que, toi tu es l’ami du chef de l’Etat, il doit communiquer sur cette question, il doit dire combien d’argent a été récolté dans cette affaire. Et présenter au peuple les projets que cette somme devra financer. S’il ne le fait pas, je suis sûr que ça sera un caillou dans sa chaussure, un jour, je crains qu’il ne puisse répondre de cette histoire. Et je suis allé dire la même chose au président de la République », a conclu Kabund.
"RDC : face à Tshisekedi, les rêves de revanche de Jean-Marc Kabund - 18 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1347614/politique/rdc-face-a-tshisekedi-les-reves-de-revanche-de-jean-marc-kabund/
L’ex-patron de l’UDPS ne mâche pas ses mots sur le camp Tshisekedi, dont il fut l’un des piliers avant de tomber en disgrâce. Jean-Marc Kabund, qui annonce ce lundi 18 juillet la création de son propre parti, s’est longuement confié à Jeune Afrique sur ses ambitions....
« J’ai été malheureux pendant ces trois années au pouvoir. » Installé au bout d’une longue table à l’étage de la petite maisonnette qui lui sert de QG, à l’arrière de sa résidence, Jean-Marc Kabund a la mine grave. Nous sommes au début du mois de mai et l’ancien patron de l’UDPS digère encore ce qui lui est arrivé. En quelques semaines, de janvier à mars, celui qui avait joué un rôle central dans la constitution de la majorité autour de Félix Tshisekedi s’est vu évincé du parti présidentiel puis du bureau de l’Assemblée nationale, dont il était le premier vice-président.
Son programme et le discours d’inauguration de son parti sur la table, un livre de droit entre les mains et un petit paquet de Post-it jaunes résumant ses idées devant lui, l’ancien patron de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se dit « prêt à repartir au front ». Le lancement de l’Alliance pour le Changement est, nous assure-t-il, imminent. Ce jour-là, Jean-Marc Kabund accepte donc de nous recevoir chez lui, dans le quartier de Kingabwa, à Kinshasa, pour évoquer ses ambitions et ce début d’année compliqué.
« Un président sans vision »
"RDC : comment Tshisekedi profite de la disgrâce de Kabund pour réorganiser l’Union sacrée - 25 janvier 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1301994/politique/rdc-comment-tshisekedi-profite-de-la-disgrace-de-kabund-pour-reorganiser-lunion-sacree/
La démission du premier vice-président du bureau de l’Assemblée nationale n’est pas encore effective, mais le chef de l’État a déjà lancé les grandes manœuvres pour restructurer la coalition au pouvoir.
Le 24 janvier, une réunion au sommet s’est tenue à l’hôtel Fleuve Congo, réunissant les présidents des différents groupes parlementaires affiliés à l’Union sacrée. Les discussions ont été menées par le Premier ministre, Sama Lukonde Kyenge, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia, ainsi que par son homologue du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.
Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et proche de Jean-Marc Kabund, était également présent, bien qu’il soit resté discret depuis l’annonce de la démission de ce dernier. Si cette rencontre était officiellement consacrée à la présentation des vœux à la majorité, il a bel et bien été question de stratégie politique.
Bureau de coordination de l’Union sacrée
Selon nos informations, l’un des points à l’ordre du jour était la mise en place d’un bureau de coordination au sein de l’Union sacrée. De nombreuses composantes de la majorité présidentielle se plaignent en effet de l’absence d’une telle structure depuis la création de cette coalition, à la fin de l’année 2020. Plusieurs piliers de l’entourage du chef de l’État comme de la majorité parlementaire accusent Jean-Marc Kabund de bloquer la mise en place de cet organe. Selon un collaborateur de Félix Tshisekedi, le président intérimaire de l’UDPS privilégie la création d’une structure au niveau parlementaire, sur laquelle il pourrait garder la main.
Architecte de l’ombre de l’Union sacrée, Kabund a joué un rôle clé dans la formation de la coalition qui a succédé à l’alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Il a notamment veillé sur les intérêts des députés du Front commun pour le Congo (FCC, pro-Kabila) ayant rejoint le camp du chef de l’État. Jusqu’à l’annonce de sa démission, le 14 janvier, Kabund était chargé de mobiliser les députés pour certains votes stratégiques ou encore de recadrer une partie de la majorité lorsqu’il le jugeait nécessaire.
Kabund destitué en septembre ?
La situation personnelle de Jean-Marc Kabund n’était pas inscrite à l’ordre du jour, mais il s’est invité dans le débat à la suite d’une question d’un participant qui souhaitait s’enquérir de l’évolution de son cas. La démission du premier vice-président de l’Assemblée nationale n’a pour le moment été annoncée que de manière informelle, sur les réseaux sociaux et en public, et aucune procédure n’a été entamée au niveau de la Chambre basse pour la concrétiser. Selon nos informations, le trio Christophe Mboso Nkodia-Sama Lukonde Kyenge–Modeste Bahati Lukwebo a estimé que cette question devait d’abord être gérée au niveau de l’UDPS et a évoqué l’hypothèse que le parti présidentiel retire sa confiance à Kabund.
En l’absence d’une telle procédure, l’Assemblée nationale devra entamer une démarche de destitution. Toujours selon nos informations, l’entourage du chef de l’État ne souhaite pas procéder à celle-ci lors de la session parlementaire du mois de mars, dont le point d’orgue sera la discussion autour de la loi électorale – un dossier très attendu par certains alliés de Tshisekedi. Celle de septembre serait plutôt privilégiée.
Dernier point au cœur des discussions : le partage des responsabilités pour les échéances à venir. Il y a tout d’abord les élections des gouverneurs dans quatorze provinces. Ces scrutins sont prévus au début de cette année, mais aucune date n’a été fixée. Le camp présidentiel a fait part de son souhait de convenir, à l’avance, d’un ticket unique de l’Union sacrée pour chacun des sièges, afin de ne pas voir de candidatures concurrentes au sein de la majorité. La question du partage des postes au sein des entreprises publiques, autre sujet de tensions au sein de l’Union sacrée, a également été abordée.
À un peu moins de deux ans de la présidentielle, Félix Tshisekedi souhaite profiter de la situation pour réorganiser son camp politique et multiplier ce type de réunions.
"Alliance pour le changement (AC) : ce parti politique de Kabund qui vient faire de l’opposition à Tshisekedi - Juil 16, 2022
= https://cas-info.ca/alliance-pour-le-changement-ac-ce-parti-politique-de-kabund-qui-vient-faire-de-lopposition-a-tshisekedi/
« En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de premier vice président de l’Assemblée nationale ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures… », écrivait Jean Marc Kabund, le 14 janvier 2022, alors l’un des piliers du pouvoir de Tshisekedi.
Cette option a été levée quelques jours après sa disgrâce avec le président de la République suite à des différends entretenus avec certains membres de la famille du chef de l’État et du parti.
Le 18 juillet en sa résidence de Kingabwa à Limeté, Kabund fera sa réapparition après 4 mois de silence pour annoncer la sortie officielle de son parti politique qui sera aligné dans l’opposition.
Alliance pour le Changement (AC), est le nom que portera le nouveau parti politique de Jean-Marc Kabund
Surnommé «maître-nageur», Kabund a décidé d’installer le siège de son parti au niveau de la 11e rue Limete industriel, à quelques encablures de la où se trouve le siège de l’UDPS.
Au cours de sa conférence de presse, Jean Marc Kabund évoquera le sujet qui l’a opposé à son ancien parti et à l’actuel chef de l’État voir son entourage.
Kabund qui a levé l’option de se faire entourer de certains professeurs des universités, s’est inscrit dans une dynamique de l’opposition à Tshisekedi et son régime.
Longtemps membre de l’UDPS, Jean-Marc Kabund a donc pris la ferme résolution de se ranger en bataille politique opposée avec l’UDPS, mais tout en gardant la philosophie et idéologique d’Étienne Tshisekedi qui reste son mentor.
Son entourage indique que pour le «maitre-nageur », l’expédition punitive orchestrée par la Garde Républicaine dans sa résidence et la situation qui a émaillé son éviction ont constitué pour l’ex patron du parti au pouvoir « une piqure de mauvaise dose« .
Ce qui , pour ses proches, justifie son nouveau combat pris comme « une piqure retour, » conforté par l’emblème de son nouveau parti politique qui sera sauf changement « une Abeille, prête à infliger une piqure« .
Dans sa nouvelle vision, Kabund entend poursuivre le combat d’Étienne Tshisekedi en dehors de l’UDPS.
Il tient à lutter pour l’avènement véritable d’un état de droit, du mieux vivre du peuple, de l’éradication des inégalités sociales tout en mettant le peuple au centre de toute action.
Ce dernier donnera aussi sa position au sujet de l’insécurité grandissante vécue à l’est de la RDC.
"RDC : Jean-Marc Kabund, nouvel opposant farouche à Tshisekedi - 18.07.2022
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-jean-marc-kabund-nouvel-opposant-farouche-%C3%A0-tshisekedi/2639410
- « Félix Tshisekedi doit être considéré comme un danger au sommet de l'Etat. Une nouvelle offre politique s'impose », a déclaré l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale.
L’ancien chef du parti présidentiel en République démocratique du Congo, Jean-Marc Kabund, a lancé sa formation politique, lundi, et affirmé qu’il affichera une opposition au régime du Félix Tshisekedi, quelques mois après qu’il avait été évincé de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale.
Cinq mois après sa disgrâce, Jean-Marc Kabund, 41 ans, a convoqué la presse pour rompre le silence sur son avenir politique après avoir été évincé de la vice-présidence de l’Assemblée nationale et de la tête du parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
« C’est fini, il n’y a plus rien à espérer avec le président Tshisekedi et l’UDPS qui ont échoué. Le pouvoir en place est incapable. Je demande au peuple de se mobiliser pour chasser Félix Tshisekedi du pouvoir », a déclaré le nouvel opposant devant la presse.
Il a affirmé que « Félix Tshisekedi a converti les gouverneurs des provinces en filles et garçons de course ».
L'accès aux soins de santé primaire de la population « devient un cauchemar sous le régime des jouisseurs », a encore Kabund.
« On a vu par contre la mise en place d'un système corrompu des kamikaze en enrichissement illicite, pillages et détournements des deniers publics », a-t-il déclaré.
Depuis que Tshisekedi est au pouvoir, « il n'a jamais songé à doter ne serait-ce que l'uniforme aux militaires et policiers. Que dirions-nous alors des munitions ? », a-t-il encore affirmé, précisant qu’il est « clairement établi que le système en place expose la République, le peuple ainsi que ses ressources ».
Pour lui, « Félix Tshisekedi doit être considéré comme un danger au sommet de l'Etat. Une nouvelle offre politique s'impose ».
L’ancien homme fort du régime a assuré assister à des « tâtonnements et des essaies erreurs » dans la gestion du pays.
« Les caisses de l'Etat saignent jour et nuit (…) les promesses irréalisables sont considérées comme mode de gestion », a-t-il ajouté.
Alors que les élections générales sont censées se tenir en 2023, Kabund a déclaré que le régime Tshisekedi a « décidé de mettre en péril la périodicité, la sincérité et la transparence des élections en préparant le glissement ainsi qu'en orchestrant une fraude massive ».
Il a ainsi annoncé le lancement de son parti politique « alliance pour le changement »
Il se veut opposant au régime en place. « Nous imposerons l'ordre et la discipline dans ce pays », a-t-il lancé, assurant qu’il n’accompagnera personne, mais se battra pour conquérir le pouvoir.
Architecte de l’ombre de l’Union sacrée, Kabund a joué un rôle clé dans la formation de la coalition qui a succédé à l’alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, rompu en fin 2020.
"RDC : Kabund accuse le pouvoir en place de refuser de délivrer à son nouveau parti l'arrêté d’enregistrement lui permettant de fonctionner normalement - 18 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/18/rdc-kabund-accuse-le-pouvoir-en-place-de-refuser-de-delivrer-son-nouveau-parti-larrete
Jean-Marc Kabund dévoilant son nouveau parti
Jean-Marc Kabund, ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, a décidé de lancer officiellement, ce lundi 18 juillet, son propre parti politique dénommé « Alliance pour le changement ».
Il fait savoir qu’il a attendu environ 34 jours pour recevoir du ministère de l’intérieur l’arrêté d’enregistrement pour le fonctionnement de ce nouveau parti mais sans succès. Ce dont il accuse le régime de Félix Tshisekedi.Selon lui, son parti vise l’amélioration des conditions de vie des populations congolaises à travers la création d’une classe meilleure.« Nous sommes tenus de vous informer que jusqu’ici, le régime en place ne nous a pas encore délivré l’arrêté d’enregistrement pour nous permettre de fonctionner, alors que nous avons introduit la demande d’enregistrement de notre formation politique depuis le 14 juin 2022, au cabinet du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur. Après l’examen du dossier, ses services l’ont déclaré conforme à la loi n°04. Vu ce refus d’enregistrer notre parti, nous avons décidé de fonctionner conformément aux dispositions pertinentes de l’article 14 de ladite loi. A ce jour, le parti est donc d’office fonctionnel au regard de cette loi », a dit Kabund.Elle vise également, à croire Kabund, à former des unités de lutte et à renforcer des unités des jeunes aux valeurs citoyennes et au service national, à réformer le système de l’éducation, des institutions publiques sociales, à propulser la culture la pêche et l’élevage pour renforcer notre capacité à l’autosuffisance alimentaire, à promouvoir l’entrepreneuriat local afin de booster l’émergence des petites et moyennes entreprises du pays vers l’industrialisation.« Alliance pour le changement se veut le champion de la pratique de l’équité, de la justice et du droit, de la protection et la sécurité sociale, ainsi que de la quête permanente du bonheur partagé. En réalisant un équilibre intelligent, entre l’état, le patronat et le salarié, en mettant en œuvre des mécanismes nouveaux de redistribution équitable des richesses du pays, et de contrôle des finances publiques tout en combattant la corruption, l’impunité, le tribalisme, le trafic d’influence, le clientélisme, le népotisme, et le laxisme baillant, dans la gestion de la chose publique », a-t-il ajouté.
"RDC : Près de 4 mois après sa démission, Jean-Marc Kabund décide de briser le silence - 10/07/2022
= https://7sur7.cd/2022/07/10/rdc-pres-de-4-mois-apres-sa-demission-jean-marc-kabund-decide-de-briser-le-silence
"Urgent Kabund demande à Tshisekedi de se retirer de l'accord de Genève - 12 novembre 2018
= https://www.bbc.com/afrique/live/region-46042806
"POINT DE PRESSE DE JEAN MARC KABUND: GRANDES RÉVÉLATIONS CONTRE LE RÉGIME DE FELIX TSHISEKEDI - 18 juillet 2022"
"JEAN MARC KABUND POINT DE PRESSE : TSHISEKEDI DOIT PARTIR -18 juil. 2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 19/7/2022, 7:50 pm, édité 3 fois
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
Voici venu le temps des réactions aux propos acerbes de Kabund de la part de son ancien camp ! Ils ont commencé par dénoncer ses mensonges et contre-vérités et promettent de cracher la vérité sur son départ. Tant mieux sauf que pour le moment l'opinion nationale serait plutôt tentée de s’accommoder ou de juger la pertinence de ses charges contre le pouvoir en place qui peut leur paraître authentique.
Bien sûr Kabunda n'est pas la prise idéale pour les critiques de Tshisekedi dans la mesure où bien des failles entachent son propre parcour d'acteur dans les dérapages et autres escapades de l'Udps. Même s'il essaie de s'en défendre avec des argumentaires audibles, il restera qu'il y emporte sa part de responsabilité. Maintenant qu'est-ce que les Kabuya et autres auront à lui reprocher qui ne se devine pas déjà et où est la culpabilité de Kabunda serait personnelle. Au maons Kabunda est aussi coupable que Kabuya.
Et nous voici au-delà des premiers protagonistes de l'Udps devant un florilège nourri de commentaires des politiques, observateurs et journalistes qui chacun épouse une orientation pas toujours neutre. Attendons la suite mais comme Kabunda beaucoup d'entre nous sommes déjà convaincus que le bilan de Tshisekedi est loin d'être mirobolant...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Bien sûr Kabunda n'est pas la prise idéale pour les critiques de Tshisekedi dans la mesure où bien des failles entachent son propre parcour d'acteur dans les dérapages et autres escapades de l'Udps. Même s'il essaie de s'en défendre avec des argumentaires audibles, il restera qu'il y emporte sa part de responsabilité. Maintenant qu'est-ce que les Kabuya et autres auront à lui reprocher qui ne se devine pas déjà et où est la culpabilité de Kabunda serait personnelle. Au maons Kabunda est aussi coupable que Kabuya.
Et nous voici au-delà des premiers protagonistes de l'Udps devant un florilège nourri de commentaires des politiques, observateurs et journalistes qui chacun épouse une orientation pas toujours neutre. Attendons la suite mais comme Kabunda beaucoup d'entre nous sommes déjà convaincus que le bilan de Tshisekedi est loin d'être mirobolant...
"Kabund : les limites du « J’accuse » - 19/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/kabund-les-limites-du-jaccuse/
Etre Jean-Marc Kabund par les temps qui courent. Tout, sauf une sinécure. Comment donner des leçons de nage à ceux qui sont noyés lorsque l’on est soi-même noyé ? Peut-être même jusqu’au cou. Comment s’ériger en professeur de vertu, façon Socrate, lorsqu’un faisceau de faits récents vous éloigne du champ de la vertu ? Bref, comment voir la paille dans l’œil de son voisin-en l’occurrence le PR5- et ne pas voir la poutre dans le sien.
Autant dire que le premier combat post-UDPS du « maître-nageur » est contre lui-même. Il ramerait à contre-courant s’il se soustrayait du passif de l’inventaire. Car, s’il n’a pas été capitaine du bateau « Tshisekedi « , il lui est arrivé d’en être le Second. Ou, en tout cas, un membre éminent de l’équipage. Aucun passager n’a souvenance d’un cri de détresse lancé par le » commandant » Kabund jusqu’à la date fatidique-pour lui- du 12 janvier 2022 ! Tout se passait comme si au sein de la Fatshisphère et dans le pays, tout allait pour le mieux dans le meilleur de mondes.
Une dose de rappel au » maître-nageur » : si, à ses yeux et à ses dires, le Président est mouillé, il l’est…mouillé lui aussi. Complètement, moyennement ou légèrement trempé ? Aux spécialistes en la matière d’en déterminer le niveau.
Devrions-nous pour autant décréter péremptoirement que le » J’accuse » de Jean-Marc Kabund est sans objet ? Evidemment non. Car, une fois que l’on a relevé le caractère opportuniste de la transmutation de l’ancien co-auteur de la vaste OPA (offre publique d’achat) sur la majorité parlementaire, une fois que l’on a dépouillé le côté » philippique » de sa dialectique, il subsistera des critiques -vraies ou supposées- qui collent comme à la peau de la gouvernance Tshisekedi : la bonne vieille culture de jouissance, le copinage, l’incompétence …des vices à mille lieues du mantra tshisekedien » Le peuple d’abord « .
Enfin, un zeste d’avocat du » diable « , ce n’est pas parce que Jean-Marc Kabund a été à la fois homme-lige de « notre Fatshi national « , faiseur de rois et sentinelle du Régime, qu’il ne peut changer son fusil d’épaule.
La longue jurisprudence politique zaÏro-congolaise est pleine de cas de retournement à la Saul devenu Paul. Le pedigree d’Etienne Tshisekedi en personne -il n’est pas le seul parmi les fondateurs de l’UDPS- renseigne qu’il a été l’un des bras droits du Président Mobutu avant de faire son coming out avec la lettre ouverte de 52 pages ! On connait la suite.
Trêve de parallèle historique. Tant il est encore trop tôt pour savoir dans quel marigot le » maître-nageur » entend se jeter.
"Reaction : Kabuya promet une réponse musclée à Kabund - 18.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107908_reaction_kabuya_promet_une_reponse_musclee_a_kabund.html
Augustin Kabuya, Secrétaire général de l'UDPS
"J'ai entendu beaucoup de contrevérités". C'est en ces termes qu'a réagi à chaud le Secrétaire général de l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), Augustin Kabuya, aux propos de l'ancien président intérimaire de son parti, Jean-Marc Kabund.
"J'ai travaillé avec lui, je connais beaucoup de choses et je sais pourquoi il a quitté le parti. Le moment est venu où je dois fixer l'opinion par rapport à ça", a-t-il promis.
Près de quatre mois après son départ du parti au pouvoir, le député Jean-Marc Kabund, s'est exprimé ce lundi 18 juillet, à la presse. L'ancien premier vice-président de la chambre basse du parlement s'est notamment attaqué à la gestion du pouvoir actuel et au Président de la République. Pour lui, Félix Tshisekedi a lamentablement échoué. Il a, aussi, accusé le régime en place de préparer le glissement en 2023.
"Sortie de Kabund : Kabuya promet un recadrage dans les prochaines heures - 18-07-2022
= https://www.digitalcongo.net/article/62d572dd8b27fa3f0b6f88cd/
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès sociale (UDPS) va répliquer aux propos contre le régime et le président Tshisekedi tenus ce lundi par Jean-Marc Kabund à l’occasion de sa sortie officielle en tant qu’opposant.
« Il n'avait pas quitté le parti par rapport à tout ce qu'il a raconté là. Il doit dire la vérité aux gens et je vais recadrer cette vérité-là. Ça, je vous promets et les gens ne seront même pas déçus. Je vais prendre point par point », a réagi Augustin Kabuya interrogé par le média 7SUR7.
Cinq mois après avoir été forcé de quitter le camp présidentielle, Jean-Marc Kabund, ancien président ai de l’UDPS, a annoncé ce lundi à Kinshasa la création de son parti politique (Alliance pour le Changement), non sans dénoncer « l’incompétence, la prédation et la jouissance » du régime Tshisekedi.
Pour lui, l’actuel président de la République qu’il regrette avoir soutenu manque de leadership au sommet de l’Etat.
La réaction de Kabuya est attendue dans les prochaines heures, le temps d’une concertation avec les membres du parti.
= https://www.forumdesas.net/2022/07/ludps-promet-de-reveler-les-vraies-raisons-de-frustrations-de-jean-marc-kabund/
"Critiques farouches de Kabund à l’égard de Tshisekedi : Son camp réagit et parle des mensonges - 18 juillet 2022
= https://www.grandslacsnews.com/posts/critiques-farouches-de-kabund-a-l-egard-de-tshisekedi-son-camp-reagit-et-parle-des-mensonges-5476
La sortie médiatique de Jean-Marc Kabund de ce lundi 18 juillet 2022, critiquant farouchement le président Félix Tshisekdi qu’il considère désormais comme un danger au sommet de l'État qui doit être chassé du pouvoir en 2023 », fait déjà réagir le camp présidentiel et l’UDPS.
Si le secrétaire général de son ancien parti, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social Augustin Kabuya, promet de faire une mise au point aussi médiatique, promettant de dévoiler toutes les vérités sur le départ de l’ancien premier vice-président de l'UDPS, les réactions d’autres proches de Félix Tshisekedi ne se sont pas fait attendre.
Peter Kazadi, un cadre de l’UDPS, qui a qualifié Jean-Marc Kabund « d’un apprenti fabriquant de mensonges », a signifié qu’il lui sera opposé ses propos avec preuves.
Marcellin Bilomba, un conseiller de Félix Tshisekedi, qui a qualifié Kabund « d’un émotif aigri qui veut se victimiser pour bénéficier de la compassion des congolais en vue de se faire un leadership forcé », l’a appelé à démissionner comme député national UDPS/Tshisekedi.
Un autre partisan de Félix Tshisekedi, le député national Ngoyi Kasanji qui estime que « la réaction de l’ancien président a.i. de l’UDPS est celle d’un homme frustré qui s’est retrouvé en disgrâce à cause de son comportement qui s’apparentait à l’indiscipline », a soutenu que Jean-Marc Kabund s’est livré ce jour en spectacle en portant des accusations vaines « qui dégagent une frustration doublée de haine. »
Il faut dire que dans l’opposition nombreux préfèrent garder silence alors que d’autres expriment clairement que Jean-Marc Kabund est un élément de Tshisekedi qui veut infiltrer l’opposition en vue de bâcler les prochaines élections.
Pour eux, il n’est pas le bienvenu dans l’opposition.
"Jean-Marc Kabund : Un message clair-inaudible ! - 19/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/jean-marc-kabund-un-message-clair-inaudible/
* Sa page ayant été définitivement tournée depuis le 29 janvier dernier au sein du parti, l’ex-président a.i de l’UDPS créé l’A.CH et dit tourner à son tour, la « page Tshisekedi »
Enfin ! L’ex-président ad intérim de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), principal parti au pouvoir au sommet de l’Etat en RD Congo, sort du silence. Plus de six mois après son exclusion définitive du parti, le 29 janvier dernier, Jean-Marc Kabund-A-Kabund dit avoir tourné la page Tshisekedi. Désormais, il mènera son combat politique au sein de son propre parti appelé Alliance pour le changement (A.CH). L’annonce a été faite hier lundi 18 juillet, au cours d’une conférence de presse à sa somptueuse villa, calquée sur le modèle californien, au quartier Kingabwa de Limete.
Sur un ton sec, Jean-Marc Kabund explique les deux raisons qui l’ont poussé à créer son propre parti politique. La première, dit-il, est « l’absence de vision claire et de leadership convaincant dans le chef de son ancien partenaire de combat, le président Félix-Tshisekedi« , au pouvoir depuis le 24 janvier 2019. A l’absence de clairvoyance et de crise d’autorité au sommet de l’Etat, JMK ajoute ce qu’il qualifie d »‘incompétence notoire et de mégestion institutionnalisée caractérisées par l’insouciance, l’irresponsabilité, la jouissance et la prédation au sommet de l’Etat« .
La deuxième raison, selon lui, est de proposer une nouvelle offre politique qu’il considère comme étant une alternative crédible, à ce qu’il qualifie lui-même d’« échec du régime Tshisekedi« . Comédie à l’italienne ou héroïsme inopportun ? Libre à chaque auditeur du discours d’hier de Jean-Marc Kabund, de prendre le morceau de son choix ! Toujours est-il que l’ancien allié du Président Félix Tshisekedi s’est répandu en philippiques qui, tout de suite, ont rappelé aux esprits cultivés, les légendaires harangues de l’Athénien Démosthène, contre Philippe de Macédoine.
« LA PAGE TSHISEKEDI EST TOURNEE »
De même qu’on le conjugue au passé depuis le 29 janvier dernier à l’UDPS, Jean-Marc Kabund à son tour, considère le chef de l’Etat congolais comme un feuillet jauni de sa vie politique. « La page Tshisekedi est tournée. (…) Le peuple congolais est désormais face aux dirigeants irresponsables. L’accès aux soins de santé primaire devient un cauchemar sous le régime des jouisseurs (ndlr : le règne de Tshisekedi), hurle Kabund.
Toujours au cours de cette conférence de presse à laquelle les journalistes ont été conviés de se faire enregistrer plusieurs jours auparavant pour obtenir leurs macarons de participation, le 1er vice-président honoraire de l’Assemblée nationale fait savoir que le manque de vision de Félix-Tshisekedi se manifeste par des tâtonnements, des mécanismes d’essais par erreur dans tous les domaines de la vie nationale.
« Aucun projet concret n’a été finalisé alors que les caisses de l’Etat saignent jour et nuit. Ce, en contradiction des principes sacrosaints et inviolables qui caractérisaient notre orientation politique en matière de gestion de la chose publique (..) », enchaîne celui que les combattants UDPS à Kinshasa, en période d’idylles parfaites, avaient surnommé « maitre-nageur ».
DES DITHYRAMBES POUR QUELLE AUDIENCE ?
Evidemment, les autres griefs de Kabund à la gestion de Félix Tshisekedi, sont à lire dans le texte de sa conférence de presse. Que ce dernier étale sur la place publique, les défauts de son ancien partenaire ou même « complice« , plus d’un observateur croit assister à une scène d’après divorce de deux conjoints. Généralement, le plus faible joue à la défensive.
Cependant, peu importent leurs bords politiques, de nombreux Congolais estiment que le message de Jean-Marc Kabund hier, a été clair-inaudible. Loin d’être un simple oxymore comme exemple d’école. Bien au contraire.
Message clair, dans la mesure où l’orateur n’a pas usé d’euphémismes. Kabund aura peut-être parlé. Mais sans dire. Son discours pêche par le manque d’originalité.
Lorsqu’il parle de régime de jouisseurs, des caisses de l’Etat qui saignent, d’innombrables voyages diplomatiques de Félix-Tshisekedi sans aucun résultat concret ou des promesses et projets non réalisés…il s’agit là, des griefs que des opposants congolais font au régime en place, auquel appartenait Jean-Marc Kabund, il y a encore peu. Dès lors, des observateurs indépendants se demandent si les maux que Jean-Marc Kabund prétend dénoncer ce jour, sont nés après son départ forcé du « camp des jouisseurs« .
Vu des analystes, le nouveau maestro de l’A.CH n’a fait que ressasser tout ce qu’il avait emmagasiné dans le camp de l’opposition, pendant qu’il enfilait le costume d’hommes forts du même régime ? Quel crédit accorder donc à cette harangue qui pêche par son contexte ? A quel auditoire JMK a-t-il adressé ses dithyrambes contre Félix-Tshisekedi, quand ont sait que c’est du déjà plusieurs fois entendu ? Comme disait Camus, « la réponse est dans la question« . Ou plus simplement : « Poser la question, c’est à la fois y répondre ».
Mesdames et Messieurs, Chers amis de la presse,
De prime à bord, je voudrais vous souhaiter la bienvenue à ce point de presse et vous remercier d’avoir répondu promptement à mon invitation.
Chers Chevaliers du micro et de la plume,
Après un si long moment de silence et de méditation, à la suite d’une série des turbulences émaillées d’actes de sabotage, d’humiliations, d’ingratitude et même de calomnie subis en début de cette année, j’ai décidé ce jour de vous convier en vue d’annoncer à l’opinion tant nationale qu’internationale, que j’ai initié une formation politique, ensemble avec d’autres Congolaises et Congolais, que nous avons transformée en Parti politique.
Il s’agit du parti » Alliance pour le Changement, A.Ch en sigle « , un parti de gauche qui prône la sociale démocratie et qui a comme devise : » Liberté, Egalité et Justice « .
Le parti A.Ch fera, sans nul doute, l’opposition au régime actuel, pour deux raisons principales à savoir :
1. d’une part, l’absence d’une vision claire et d’un leadership convaincant dans le chef du Président Felix TSHISEKEDI et d’autre part, l’incompétence notoire et la mégestion institutionnalisée caractérisées par l’insouciance, l’irresponsabilité, la jouissance et la prédation au sommet de l’Etat ;
2. la proposition d’une nouvelle offre politique que nous considérons comme alternative crédible à l’échec du régime TSHISEKEDI.
Mesdames et Messieurs,
S’agissant de l’absence d’une vision claire et d’un leadership convaincant dans le chef du Président Félix TSHISEKEDI, il importe de rappeler qu’en tant qu’acteur, nous avons cru comme beaucoup d’entre vous que le parti de la gauche congolaise fondé au prix de tant d’efforts et d’abnégation, sous la conduite du redoutable Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, d’heureuse mémoire, et dont nous sommes incontestablement l’héritier idéologique, tiendrait son rôle d’opérer le changement profond en vue de bâtir un Etat, pour sortir le Peuple congolais de l’extrême pauvreté. Nous avons essayé en vain de rappeler à l’ordre, jour et nuit, celui avec qui nous avons pensé incarner ladite vision qui consiste à améliorer les conditions sociales de nos populations à travers une gestion orthodoxe de la chose publique, d’où la célèbre phrase » le Peuple d’abord « .
Hélas ! à l’absence d’une vision politique claire dans le chef du Président Felix TSHISEKEDI pour faire décoller le Congo, nous assistons malheureusement à des tâtonnements et des essais erreurs dans tous les domaines de la vie nationale. Aucun projet concret n’a été finalisé alors que les caisses de l’Etat saignent jour et nuit, en contradiction des principes sacrosaints et inviolables qui caractérisaient notre orientation politique en matière de gestion de la chose publique dont le socle est la bonne gouvernance et la redevabilité.
Les promesses irréalisables sont considérées désormais comme mode de gestion, le mensonge, la manipulation comme vision de gouvernance, le détournement des deniers publics et la corruption comme mode d’exécution des projets. Tous les échecs constatés sont la faute des autres, une véritable fuite en avant et un mensonge d’Etat.
Le Parlement de la République, temple de la Démocratie, est désacralisé et devient le lieu à travers lequel le peuple assiste, contre sa volonté, à des scènes de règlement des comptes, de traitement des sujets sans pertinence aucune et celles des théâtres des cloons politiques.
Par conséquent, la mission de contrôler le Gouvernement de la République ainsi que les entreprises est complétement reléguée aux calendes grecques.
Près de quatre ans plus tard, le système TSHISEKEDI est incapable de mobiliser les recettes à la dimension du grand Congo et à l’immensité de ses ressources et richesses. En revanche, force est de constater que l’appareil de l’Etat se détériore et est devenu de plus en plus un club d’amis où les apprentis sorciers de tout bord exercent leur premier stage au sommet de l’Etat.
Le Peuple congolais fait au quotidien face à la montée vertigineuse des prix de denrées de première nécessité qui ont atteint leur instabilité sans précédent alors que le Gouvernement publie les statistiques de fois erronées et manipulées, vantées jour et nuit, ne reflétant aucune réalité de terrain.
Quoi de plus ahurissant que de constater que le peuple qui constitue le fondement de la démocratie sociale, ait été volé par l’Etat sous la coordination des services de la première Institution de la République à travers le dossier RAM. Cette escroquerie d’Etat s’est déroulée au grand jour.
Pire encore, le fonctionnaire, l’enseignant, le militaire et le policier qui devaient bénéficier tout simplement de l’amélioration réelle de leur salaire minimum garanti, restent toujours bernés par des suppléments propagandistes paradoxalement à leur panier de la ménagère et sans repère ni soubassement dans le calcul de la base salariale. Il va sans dire que le Gouvernement a abandonné sa mission principale. Le peuple est désormais face aux dirigeants irresponsables.
L’absence des mesures rationnelles d’encadrement de la gratuité de l’enseignement fondamental fait chuter la qualité de l’éducation nationale, alors que l’accès aux soins de santé primaire de la population devient un cauchemar sous le régime des jouisseurs.
Mesdames et Messieurs,
Nous avons demandé en vain, à l’époque, la réduction du train de vie des animateurs des Institutions. Cette réduction cadre avec la vision politique socialiste qui devrait guider toute action politique d’un régime dirigé par » un TSHISEKEDISTE « .Mais, hélas, on a vu par contre la mise en place d’un système corrompu des kamikazes en enrichissements illicites, pillages et détournements de deniers publics.
L’absence du leadership politique responsable au sommet de l’Etat a exposé le pays à une diplomatie de complexe et de complaisance sans anticipation aucune. De multiples voyages diplomatiques n’ont réussi à convaincre aucun Chef d’Etat et de Gouvernement en faveur de différentes causes de notre pays.
La situation d’insécurité à l’Est du pays dont les ennemis sont connus et que nous avions eu l’occasion de dénoncer le dangereux rapprochement en son temps, est la preuve éloquente du déficit du leadership et des capacités à prendre des décisions fermes et courageuses en interne et vis-à-vis de ceux qui nous menacent pour apporter le soulagement à nos populations de l’Est tant meurtries.
Le désastre qui prévaut actuellement à l’Est du pays, dans les provinces du Nord – Kivu et de l’Ituri, relève de la responsabilité première du Chef de l’Etat et de son Gouvernement. Il sied de rappeler, que les dirigeants actuels n’ont entrepris aucune réforme de notre système de défense et sécurité. Pire encore, les militaires et les policiers vivent dans des conditions exécrables. Depuis que Monsieur Félix TSHISEKEDI est au pouvoir, il n’a jamais songé à doter l’uniforme aux éléments des FARDC et de la PNC. Si tel est le cas, que dirions-nous des armes et munitions qui sont indispensables pour toute campagne militaire afin de défendre la République ? Dans ces conditions, il est clairement établi que le système en place expose la République, le Peuple congolais ainsi que ses ressources naturelles.
Mesdames et Messieurs,
Au regard de ce tableau sécuritaire sombre ci-dessus, il est clair que Félix TSHISEKEDI est un danger au sommet de l’Etat. Face à ce chaos de gestion et de situation de non Etat, une nouvelle offre politique s’impose à tout point de vue.
Cette offre politique que nous proposons à travers l’Alliance pour le Changement, consiste en la transformation de l’homme congolais, la refondation de l’Etat, la mise sur pied d’un modèle économique et financier favorable au contexte congolais et la révolution sociale à travers une gestion rationnelle et raisonnable des richesses et ressources naturelles.
Nous visons l’amélioration des conditions de vie des populations congolaises à travers la création d’une classe moyenne.
En cela, l’Alliance pour le Changement se veut le champion de la pratique de l’équité, de la justice et du droit, de la protection et la sécurité sociale ainsi que de la quête permanente du bonheur partagé, en réalisant un équilibre intelligent entre l’Etat, le patronat et les salariés ; en mettant en œuvre des mécanismes nouveaux de redistribution équitable des richesses du pays et de contrôle des finances publiques, tout en luttant contre la corruption, l’impunité, le tribalisme, le trafic d’influence, le clientélisme, le népotisme et le laxisme béat dans la gestion de la chose publique, bref les anti – valeurs, qui caractérisent le système TSHISEKEDI actuellement.
Nous envisageons donc imposer l’ordre et la discipline dans ce pays.
Aussi, l’Alliance pour le Changement s’attèlera à moderniser les méthodes des renseignements et de défense nationale pour faire face à la montée de l’insécurité dans la partie Est de la République et à travers tout le territoire national ; à former des unités d’élites et à renforcer la formation des jeunes aux valeurs citoyennes et au service national obligatoire ; à reformer le système de l’éducation et des Institutions Publiques et sociales ; à propulser l’agriculture, la pêche et l’élevage pour renforcer notre capacité d’autosuffisance alimentaire ; à construire et à réhabiliter les infrastructures de base ; à promouvoir l’entreprenariat local en vue de booster l’émergence des petites et moyennes entreprises pour mener le pays vers l’industrialisation ; à promouvoir le tourisme et l’art ; à engager une diplomatie pragmatique de puissance et d’actions ; à réformer radicalement la justice et l’administration publique, etc.
Mesdames et Messieurs,
Voilà, en gros en quoi consiste notre vision.
Néanmoins, nous sommes tenus de vous informer que jusqu’ici, le régime en place ne nous a pas encore délivré l’arrêté d’enregistrement pour nous permettre de fonctionner alors que nous avons introduit la demande d’enregistrement de notre formation politique depuis le 14 juin 2022 au cabinet du Vice – Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur. Il faut souligner qu’après examen du dossier, ses services l’ont déclaré conforme à la Loi n°04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques et ce, depuis le 15 juin 2022, date à laquelle le récépissé a été délivré par les services compétents.
Sur ce refus d’enregistrer notre Parti, nous avons décidé de fonctionner désormais conformément aux dispositions pertinentes de l’article 14 de la Loi sus évoquée qui énonce :
» Si à l’expiration du délai de 30 jours ouvrables après le dépôt, le Ministre est en défaut de décider, le parti politique est considéré comme enregistré. Le Ministre est tenu de lui délivrer un arrêté d’enregistrement dans le délai de 15 jours. A défaut, le récépissé du dépôt tient lieu d’enregistrement « .
A ce jour, nous sommes le 18 juillet 2022, soit 34 jours après le dépôt du dossier. Le parti est donc d’office fonctionnel au regard de la Loi sus-évoquée.
Mesdames et Messieurs,
L’organisation des élections périodiques, démocratiques, libres et transparentes est un gage d’une véritable démocratie, car la démocratie respire avec les élections périodiques.
En ma qualité de socio-démocrate, combattant de la liberté pour l’instauration d’un état de droit véritablement démocratique, je suis déçu de vous annoncer à travers ce point de presse que le régime TSHISEKEDI a décidé de mettre en péril la périodicité, la sincérité et la transparence des élections en préparant le glissement ainsi qu’en orchestrant une fraude massive aux prochaines échéances électorales.
Le plan consiste en la création des plusieurs partis politiques mallettes dans l’entourage du Président Felix TSHISEKEDI par les membres de sa famille et amis avec espoir de se voir distribuer des sièges au niveau de l’Assemblée Nationale et des Assemblées provinciales. Ce plan funeste dont se ventent avec fierté et assurance d’ores et déjà les précités, vise à s’attribuer par des mécanismes frauduleux 300 sièges à la chambre basse et laisser 200 aux autres formations politiques.
J’avais eu le courage de m’en prendre vertement à certains dans l’entourage du Président Felix TSHISEKEDI pour dénoncer ce plan qui ne cadre ni avec la vision, ni avec l’idéal pour lesquels nous nous étions battus près de quatre décennies.
J’avais également discuté plusieurs fois avec le Président Felix TSHISEKEDI quant à ce plan toute en lui rappelant l’épisode » carton jaune » du 19 décembre 2016, marche organisée par feu le Docteur Etienne TSHISEKEDI afin d’exiger la tenue des élections dans le délai constitutionnel, où Felix TSHISEKEDI et moi, étions dans la rue. Ce jour-là, nous avions assisté à un carnage où plusieurs jeunes avaient perdu la vie et le soir du même jour le siège de l’UDPS avait été plastiqué et 7 personnes y périrent calcinées.
Cet épisode sombre de notre histoire commune traduisait, non seulement notre engagement à l’instauration d’un Etat véritablement démocratique, fondé sur des valeurs qui sous-tendent toute société moderne, mais aussi le caractère sacré et métaphysique de notre combat au regard du nombre de victimes enregistrées dans nos rangs que nous considérons à juste titre comme des martyrs.
De tout ce qui précède, j’avais dit au Président Félix TSHISEKEDI que ne pas organiser des élections libres, démocratiques et transparentes dans le délai constitutionnel en dépit du bilan largement négatif, trahirait notre idéal de combat, détruirait le mythe Etienne TSHISEKEDI et cracherait sur la mémoire de nos martyrs.
Eu égard à toutes ces révélations, il y a lieu de constater que les divergences persistantes de vue entre le Président TSHISEKEDI et moi-même avaient atteint un niveau de non-retour.
Ici, je fais appel au peuple congolais, à tous ceux qui avaient cru au combat d’Etienne TSHISEKEDI de se mobiliser pour barrer la route à ce régime des irresponsables jouisseurs qui se définit comme antithèse du Tshisekedisme. Ne pas le faire a pour risque de pérenniser la souffrance et le maintien de la RDCongo dans le sous-développement et avec péril de plonger le pays dans une guerre civile.
Monsieur TSHISEKEDI doit savoir que cette manœuvre ne passera pas et je m’engage personnellement à affronter, aux côtés du Peuple, cette machination.
Par ailleurs, je considère le combat que je dois devoir mener désormais comme un tournant important dans ma vie politique.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, nous avons aussi assisté à la reprise, petit à petit, des tares de dictature de triste mémoire. Le pays est en train de subir un recul démocratique honteux de restriction de libertés d’expression et le peuple assiste impuissant devant l’émergence d’une néo-monarchie constituée d’une classe des maffieux et fanatiques applaudisseurs.
On constate la flambée des arrestations des leaders d’opinion et des atteintes à la liberté de la presse avec des intimidations des journalistes dont certains sont contraints à l’exil. Il en est de même de l’usage abusif des services publics à des fins privées, le trafic d’influence par la résurgence des familles et personnes intouchables, la manipulation de la justice avec des dossiers montés de toute pièce pour écarter des adversaires politiques. Toutes ces antivaleurs sont des signes clairs de la dérive dictatoriale.
Pire encore, l’humanisation des services de sécurité était un contrat social conclu avec le peuple ; mais, hélas, contrairement à cette grande attente, ils sont utilisés aujourd’hui comme outils de répression, d’intimidation et de rançonnement des opérateurs économiques et des investisseurs étrangers en la manière des régimes passés.
Au niveau de la gestion des Provinces, le processus de la Décentralisation est battu en brèche par le pouvoir en place en y institutionnalisant un clientélisme et une corruption à grande échelle. Les Institutions provinciales sont devenues ingérables et le développement local est impossible à atteindre avec les méthodes du régime TSHISEKEDI qui a converti les Gouverneurs de Provinces en filles et garçons de course obligés de ramener des espèces sonnantes et trébuchantes à Kinshasa.
Sous ce régime, le peuple qui avait nourri l’espoir de voir une Nation s’établir après la passation pacifique et civilisée du pouvoir, a vu renaître les sentiments du tribalisme et du régionalisme.
L’opinion nationale est scandalisée de la reprise avec force de l’impunité dans notre pays dont le corolaire est la consécration de la justice à double vitesse. Vous remarquerez qu’il existe désormais une catégorie des Congolais à poursuivre avec acharnement et une autre à protéger.
Au regard de la situation chaotique dans laquelle est plongé notre pays par ce régime, il y a lieu de retenir, et je suis plus que convaincu, que la page Felix TSHISEKEDI est désormais tournée.
Quant à nous, notre responsabilité première sera celle de mobiliser le peuple souverain en vue de mettre fin à cette prédation qui s’est installée dans les Institutions du pays. Il est temps de sauver le bateau Congo avant qu’il ne chavire complètement avec son Commandant de bord qui le fait naviguer sans boussole ni repères.
Dans un monde en total bouleversement, dans les décombres d’une gouvernance au rabais, dans un paysage politique mouvant dans lequel tout est incertain, tout est sans cesse remis en question, nous devons imposer une révolution contre la prédation et l’amateurisme au sommet de l’Etat. Une révolution pacifique, démocratique mais une révolution, celle du bon sens car, si le peuple n’arrête pas cette prédation, elle ne s’arrêtera pas et l’hécatombe s’abattra sur le Congo.
Parce que rien ne va de soi, que tout relève de l’anticipation et de la volonté, du travail et de l’ardeur, l’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire ensemble.
Pour terminer, nous voudrions préciser que nous ne réglons de comptes à personne et nous ne comptons mener une guerre à personne. Nous ne réglons que des problèmes de la RDC pour laquelle nous sommes résolument engagés.
Je saisis d’ailleurs cette occasion pour remercier, de tout cœur, tous ceux qui m’ont soutenu pendant les moments de tumultes et d’agressions injustes que j’ai subis. Toutefois, je dois leur rassurer que tous ces évènements ne m’ont pas ébranlé ; en revanche, je les ai transformés en énergie nécessaire qui m’aidera à faire face à l’adversité dans le nouveau combat que je suis appelé à mener désormais aux côtés du peuple congolais au sein du Parti Alliance pour le Changement. Il faut un nouveau leadership à tout prix pour la RDC.
Ainsi, je pardonne à tous ceux qui m’ont fait tant de mal, en même temps, je demande pardon à tous ceux qui se sont sentis offensés par mes actes et mes décisions politiques.
Mesdames et Messieurs de la presse,
Vous serez conviés, dans les tous prochains mois, à la cérémonie de sortie officielle du parti politique Alliance pour le Changement, au cours de laquelle nous dévoilerons notre projet de société ainsi que les grandes actions que nous comptons mener jusqu’à la victoire finale.
A présent, je me mets à votre disposition pour répondre à toute préoccupation liée à l’objet de notre point de presse de ce jour. Je vous remercie.
= https://www.election-net.com/article/rdc-la-reaction-a-chaud-d-augustin-kabuya-aux-propos-de-jean-marc-kabund
"RDC : Ngoyi Kasanji, Peter Kazadi, Marcellin Bilomba…les réactions virulentes des ténors de l’Union sacrée aux propos de Kabund - juillet 18, 2022
= https://www.tambourmatin.info/rdc-ngoyi-kasanji-peter-kazadi-marcellin-bilombales-reactions-virulentes-des-tenors-de-lunion-sacree-aux-propos-de-kabund/
Au cours d’un point de presse animé ce lundi 18 juillet 2022, Jean Marc Kabund, ancien allié du chef de l’État s’est montré très critique et même très sévère à l’égard de Félix Tshisekedi qu’il a traité d’incompétent, de jouisseur et de dangereux à la tête du pays. Des propos qui ont irrité les cadres de l’Union sacrée, famille politique du président de la république.
Le premier à dégainer l’artillerie lourde c’est Peter Kazadi, député provincial élu de Kinshasa et proche du chef de l’État. Logiquement, il y est allé très fort, faisant même ressortir entre les lignes l’antagonisme qui avait caractérisé sa relation tendue avec Kabund, durant les premières années de leur accession au pouvoir.
« Un apprenti fabriquant de mensonges, gesticulant tel un crapaud qui se mesure au sabot de l’éléphant et croyant atteindre, par sa larve, le Grand Aigle situé à des milliers de kilomètres. Jean Marc Kabund s’est décrit dans ses détails. Il lui sera opposé ses propos avec preuves », a-t-il écrit sur Twitter.
Marcelin Bilomba, un autre proche du chef de l’État qui avait des comptes à régler à Jean Marc Kabund ne s’est pas empêché d’en découdre, l’occasion étant trop belle pour la louper. En des termes aussi forts, le conseiller économique de Félix Tshisekedi n’a pas ménagé l’ancien « héro vivant » de l’UDPS.
« La raison est hellène et l’émotion est nègre. Je constate que Monsieur Jean Marc Kabund est très émotif et a raté une belle occasion de lancer son parti. L’aigri, le nouveau millionnaire et l’insatisfait veut se victimiser pour bénéficier de la compassion des congolais en vue de se faire un leadership forcé. Il doit d’abord démissionner comme député national UDPS/Tshisekedi », a déclaré celui que Kabund avait suspendu de ses fonctions de secrétaire national de l’UDPS, fin 2021.
Enfin, Alphonse Ngoyi Kasanji, député national et ancien gouverneur du Kasai-oriental, fief du chef de l’État, a fustigé la frustration dégagée par Kabund dans ses propos.
« Est-ce que Jean Marc Kabund doit dénoncer quelque chose derrière le Président Félix Tshisekedi aujourd’hui ? Ce qu’il dénonce est-il vrai ou c’est une réaction d’un homme frustré qui s’est retrouvé en disgrâce à cause de son comportement qui s’apparentait à l’indiscipline, alors qu’il était placé au sommet de la deuxième institution de la république donc à l’assemblée nationale ? », s’interroge-t-il.
Poursuivant, Alphonse Ngoyi Kasanji affirme « qu’en réalité, Félix Tshisekedi en avait marre du comportement de son allié à qui il avait tout donné et en qui il avait placé toute sa confiance. » Après avoir stigmatisé certains agissements de Kabund notamment la destruction méchante des véhicules des membres de la famille du président de la République sur la voie publique, l’élu de Mbujimayi en arrive à une conclusion claire et nette.
« La vérité dans cette affaire est que Kabund est parti du régime en disgrâce pour son comportement vis-à-vis de l’opinion publique et que ce comportement portait atteinte aux acquis démocratiques du régime de Félix Tshisekedi. Ce dauphin de son patron sans que celui-ci ne le lui ait dit, s’est livré ce jour en spectacle, en portant des accusations vaines qui dégagent une frustration doublée de haine ».
Pour sa part, Augustin Kabuya, actuel secrétaire général de l’UDPS que Jean Marc Kabund avait nommé, a promis de réagir aux « contre-vérités, » de son ancien chef du parti.
"Kabuya : Kabund « a signé sa mort politique. Je dirai toute la vérité sur les vraies raisons de son départ ce mercredi » - juil 18, 2022
= https://cas-info.ca/kabuya-kabund-a-signe-sa-mort-politique-je-dirai-toute-la-verite-sur-les-vraies-raisons-de-son-depart-ce-mercredi/
Après la sortie médiatique de Jean Marc Kabund ce lundi 18 juillet pour annoncer la sortie officielle de son parti politique et sa vision, les réactions fusent de partout.
La dernière est d’ Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS.
Dans une interview accordée à CAS-INFO, Kabuya qui a fustigé les contrevérités dans les propos de Kabund, promets de se prononcer ce mercredi pour dire toute la vérité sur les vraies raisons du départ de Kabund de l’UDPS.
« Je veux parler le mercredi. On peut tromper tout le monde sauf sa conscience. On prendra ce que Kabund était hier et ce qu’il est devenu aujourd’hui, on verra qui a tiré plus profit de ce pouvoir , qui est jouisseur et qui n’est pas jouisseur« , a déclaré Kabuya.
Et d’ajouter « Celui qui avait préparé cette histoire pour lui, lui a induit en erreur et c’est lui même qui a signé sa mort politique. C’est fini« .
Plus loin , le secrétaire général de l’UDPS qui dit avoir travaillé avec Kabund, affirme être au courant de beaucoup de choses.
« Je sais pourquoi il a quitté le parti. Le moment est venu où je dois fixer l’opinion par rapport à ça. Il n’avait pas quitté le parti par rapport à tout ce qu’il a raconté là. Il doit dire la vérité aux gens et je vais recadrer cette vérité-là. Je vais prendre point par point« , a-t-il dit.
Kabund qui a appelé à chasser Félix Tshisekedi en 2023 , tout en déclarant que ce dernier représente « un danger public au sommet de l’État« .
Pour lui, le régime de Félix Tshisekedi est caractérisé par l’incompétence, jouissance et autres antivaleurs.
"Seth Kikuni à Kabund : «Merci de nous avoir révélé le secret de polichinelle» - 18/07/2022
= https://www.factuel.cd/2022/07/18/seth-kikuni-kabund-merci-de-nous-avoir-revele-le-secret-de-polichinelle
Les réactions sont multiples après le point de presse de l’ancien président a.i de l’Udps, Jean Marc KABUND A KABUND. Si les uns estime que les propos tenu par l’ancien vice président de l’assemblée nationale sont ingrats, les autres disent merci à Kabund pour ce secret dévoilé au grand jour.
C'est le cas de Seth Kikuni candidat malheureux à la présidentielle de 2018, qui au travers un tweet, exprime sa gratitude à celui qu’on appelle maître nageur.
‹‹Merci à Jean-Marc Kabund de nous avoir révélé le secret de polichinelle, chose qui est connue de tous››, a écrit Seth kikuni.
Il signale, en suite que Kabund a oublié de raconter l’histoire de la tricherie électorale, geste qu’il considère de bonne foi pour l’opposition.
‹‹Felix Tshisekedi est en effet une page déjà tournée››, a-t-il conclu.
"Tempête des tropiques : « Jean-Marc Kabund risque une mort politique » - 19/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/19/actualite/revue-de-presse/tempete-des-tropiques-jean-marc-kabund-risque-une-mort
Revue de presse du mardi 19 juillet 2022.
La sortie médiatique de l’ancien président de l’Union pour la démocratie et le progrès sociale (UDPS), Jean-Marc Kabund a intéressé les médias congolais. Il a annoncé son départ du parti de Félix Tshisekediqui l’a propulsé au-devant de la scène politique en RDC. Il a, par la même occasion, lancé son propre parti politique dénommé " Alliance pour le Changement".
Commentant cette actualité, La Tempête des tropiques explique que ce parti non enregistré au ministère de l'Intérieur, où il était introduit depuis juin, Alternance pour le changement vient d'être lancé 34 jours après.
La non publication dans le Journal Officiel peut lui compliquer la situation, en ce que le parti en question n'est pas opposable aux tiers. Jean -Marc Kabund doit tirer les conséquences de ce lancement. Il ne peut plus en principe siéger à l'Assemblée nationale, ne parlant plus au nom de l'UDPS qui l'avait mandaté.
En 2007, Vital Kamerhe Lwakanyigini s'était retiré de l'Assemblée nationale après le désaveu par ses anciens pairs du PPRD, rappelle le quotidien qui parle d’un risque de la mort politique de Kabund.
Le présentant désormais comme opposant, Le Journal titre : « Kabund déclare la guerre à Félix Tshisekedi » !
Je m’engage à affronter, à côté du peuple, cette machination où l’on assiste à la reprise petit à petit de la dictature monarchique d’une classe mafieuse d’applaudisseurs, a déclaré Kabund.
Pour lui, le régime actuel prépare le glissement et la fraude massive aux prochaines élections à cause de son bilan qui est largement négatif. Il dit avoir « essayé en vain de rappeler à l’ordre, jour et nuit, Félix Tshisekedi sur les dérives du régime ». « Les caisses de l’État saignent jour et nuit, alors que les promesses de Félix Tshisekedi restent irréalisables. »
Une sortie médiatique minimisée par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias. Il souligne que s’il y a une chose qui se vit bien en RDC, c’est la liberté d’expression, peut-on lire dans les colonnes du journal L’Avenir.
« Nous n’irons jamais dans la singularisation. Ce qui est excessif est insignifiant. Ce ne pas avec les injures et la calomnie que l’on va proposer une alternative crédible aux Congolais », dit-il, avant de promettre que le moment venu, nous débattrons et en ce moment-là nous saurons qui ment....
"J-C Katende : « Les congolais doivent être prudents avec le président Tshisekedi et Kabund. L’un et l’autre ne nous rassurent en rien » - juillet 18, 2022
= https://actu30.cd/2022/07/j-c-katende-les-congolais-doivent-etre-prudents-avec-le-president-tshisekedi-et-kabund-lun-et-lautre-ne-nous-rassurent-en-rien/
La sortie médiatique de l’ex-premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund-À-Kabund, suscite des réactions au sein de l’opinion nationale en République démocratique du Congo.
La dernière en date est celle de Jean-Claude Katende, président de l’Asadho. Dans un message sur Twitter ce lundi, ce dernier appelle les Congolais à être prudents avec le président Tshisekedi et son ancien collaborateur, Kabund, qui, selon lui, ne rassurent rien.
« Les Congolais doivent être prudents avec le président Tshisekedi et avec monsieur Kabund. L’un et l’autre ne nous rassurent en rien. Nous connaissons les joueurs et leur jeu », peut-on lire dans ce message.
Pour rappel, lors de son point de presse de ce jour, Jean-Marc Kabund a peint un tableau sombre de la gouvernance de Felix Tehisekedi à la tête de la RD Congo. Il a qualifié le chef de l’État « d’incompétent, rempli de jouissance et népotisme ».
"“C’est la liberté d’expression qui a gagné” (Patrick Muyaya, à propos de la conférence de presse de Jean-Marc Kabund) -19.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107931_c_est_la_liberte_d_expression_qui_a_gagne_patrick_muyaya_a_propos_de_la_conference_de_presse_de_jean_marc_kabund.html
Après la virulente conférence de presse tenue ce lundi 18 juillet par Jean-Marc Kabund, ex premier vice-président de l’Assemblée nationale, le ministre de la communication et des médias,Patrick Muyaya, s’est félicité de la liberté d’expression qui prime dans l’arène politique sous l’ère Félix Tshisekedi.
« S’il y a bien une chose qui se vit bien en République Démocratique du Congo,c’est la liberté d’expression. Donc, tout le monde a le droit de dire ce qu’il veut. Cela procède de la démocratie que nous voulons tous », a réagi Patrick Muyaya, au cours d’un briefing face à la presse ce lundi 18 juillet.
Néanmoins, pour le ministre de la communication et des médias, ce n’est pas en étalant ce qui s’apparente à des insultes et à de la calomnie que Jean Marc Kabund proposera une alternative au peuple congolais. Pour Patrick Muyaya, la principale différence qui existe entre ce gouvernement et les gouvernements précédents, est le sens de la redevabilité.
Jean-Marc Kabund a tenu sa première conférence de presse, ce lundi 18 juillet depuis sa déchéance à la tête de l’UDPS et sa démission de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Avec son parti nouvellement créé, « Alliance pour le Changement », Jean Marc Kabund vise les élections de 2023.
"Peter Kazadi à Kabund : “un apprenti fabriquant des mensonges qui a soigneusement évité de dire les vrais raisons de son exclusion de l’UDPS” ! - 18 juillet 2022
= https://okapinews.net/politique/peter-kazadi-a-kabund-un-apprenti-fabriquant-des-mensonges-qui-a-soigneusement-evite-de-dire-les-vrais-raisons-de-son-exclusion-de-ludps/
Kabund s’attire désormais la foudre des cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Ce, après sa sortie médiatique de ce lundi 18 juillet où il s’est attaqué farouchement au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Après Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentielle qui a promis de répondre à Kabund, c’est au tour de Peter Kazadi de réagir à ce qu’il qualifie des mensonges.
Sur sa page Facebook, le député provincial de Kinshasa et proche collaborateur de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo estime que Kabund a manqué l’occasion de se taire.
“Un apprenti fabriquant des mensonges qui a soigneusement évité de dire les vraies raisons de son exclusion du Parti de Etienne Tshisekedi”, a-t-il dit.
À lui de poursuivre “Gesticulant tel un crapaud qui se mesure au sabot de l’éléphant et croyant désespérément atteindre, par sa larve, le Grand Aigle situé à des milliers de kilomètres, Kabund a raté l’occasion de se taire. Il lui sera opposé ses propres propos avec preuves à l’appui”.
Devant la presse ce lundi, l’ancien premier vice-président de l’assemblée nationale a dénoncé le régime Tshisekedi qui selon lui est caractérisé par l’incompétence notoire, la megestion, la jouissance…
Il a également que son parti fera l’opposition au régime de Félix Tshisekedi.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107925_du_mpr_a_l_udps_de_l_udps_a_l_a_ch_kabund_sur_les_traces_d_etienne_tshisekedi.html
= https://www.radiookapi.net/2022/07/19/actualite/politique/rdc-jean-marc-kabund-ne-doit-pas-se-tirer-de-cette-gouvernance
= https://objectif-infos.cd/2022/07/18/marcellin-bilomba-tacle-sechement-kabund-linsatisfait-veut-se-victimiser-pour-beneficier-de-la-compassion-des-congolais/
= https://actu7.cd/2022/07/18/dans-un-costume-mal-assorti-dopposant-a-felix-tshisekedi-j-m-kabund-se-noie-en-public-tribune-de-thierry-monsenepwo/
"ACTU EXPLIQUÉE18.07 - KABUND CRACHE SUR FATSHI : QUELLE CREDIBILITE POUR UN COMPLICE DE L'IMPOSTURE?"
"KABUND SE DECHAINE, FELIX TSHISEKEDI INCOMPETENT ET JOUISSEUR, UN DANGER POUR LA REPUBLIQUE - 18 juil. 2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
A QUI D'AUTRE LE TOUR DEMAIN APRÈS KABUNDA ET AUJOURD4HUI FRANCK DIONGO A DÉBITER SA BILE SUR TSHISEKEDI ET SA GESTION ? ET MUHINDO NZANGI QUITTE KATUMBI & ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE ET LANCE SON PARTI. UN NETTOYAGE DE PRINTEMPS EN PRÉVISION DES ÉLECTIONS ,
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: à son tour, Franck Diongo critique sévèrement la gouvernance de Félix Tshisekedi et appelle à "le rejeter" - 20 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/20/rdc-son-tour-franck-diongo-critique-severement-la-gouvernance-de-felix-tshisekedi-et
Franck Diongo Shamba
Franck Diongo Shamba, président du Mouvement Lumumbiste Unifié (MLP) a vigoureusement critiqué ce mercredi 20 juillet, la gouvernance du Président de la République Félix Tshisekedi qui, d'après lui, a échoué sur tous les fronts. Pour M. Diongo Félix Tshisekedi "s'est écarté du schéma de son feu père Etienne Tshisekedi".L'ancien député national invite ainsi la population à "rejeter Félix Tshisekedi et son gouvernement"."Le Pays va très mal et ce, dans tous les secteurs de la vie nationale. Il est engagé dans la mauvaise direction et va tout droit vers sa désintégration, sa décadence et le chao ; le désastre sera plus grave qu’il ne l’est aujourd’hui, surtout que tous les indicateurs sont au rouge", a déclaré Franck Diongo devant la presse.Libéré de la prison en mars 2019 en la faveur d'une grâce présidentielle après l'avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir, Franck Diongo avait rallié l'Union sacrée de la Nation fin 2020 à l'appel de l'actuel Chef de l'Etat. Mais aujourd'hui, déçu de sa gouvernance, il s'érige en opposant "afin d’obtenir le changement réel radical"."Le régime actuel est considéré aux yeux du Peuple congolais comme un espoir déçu, au regard de ses attentes et de la mauvaise gouvernance politique, diplomatique, économique, sociale et culturelle. Il n’a pas coupé le cordon ombilical avec les antivaleurs et leurs auteurs que nous avions combattus avec notre Père, Etienne Tshisekedi…", a-t-il ajouté.
Cette sortie médiatique intervient deux jours seulement après celle de Jean Marc Kabund, l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale et bras droit de Felix Tshisekedi qui a publiquement appelé à "chasser en 2023" l'actuel président de la République du pouvoir. Pour Kabund, "Félix Tshisekedi doit être considéré comme un danger au sommet de l’Etat".
"Franck Diongo: "l’actuel régime au pouvoir représente une menace sérieuse contre la démocratie, l’unité, l’avenir du pays et notre destin" - 20 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/20/franck-diongo-lactuel-regime-au-pouvoir-represente-une-menace-serieuse-contre-la
Alors que Jean Marc Kabund appelle à considérer Félix Tshisekedi comme "un danger au sommet de l'Etat", Franck Diongo a, quant à lui, indiqué que le pouvoir de M. Tshisekedi menace la démocratie, l'unité et l'avenir du pays. Il s'est également désolidarisé de Félix Tshisekedi et a relevé plusieurs "antivaleurs" engendrées par la gouvernance actuelle en dépit de la rupture avec le camp de Joseph Kabila.M. Kabund, l'ancien bras droit du Chef de l'Etat avait aussi critique un régime qui manque "une vision claire et d’un leadership convaincant et d’autre part, l’incompétence notoire et la mégestion institutionnalisée caractérisées par l’insouciance, l’irresponsabilité, la jouissance et la prédation au sommet de l’Etat"."La continuité de la mauvaise gouvernance basée sur la démagogie, le mensonge d’Etat, l’illusion démocratique, la corruption aggravée, l’enrichissement à outrance et illicite, la terreur, la gabegie financière, l’impunité, le tribalisme, le favoritisme aveugle, les détournements, les violations de droits de l’homme et de droit de l’opposition, le laxisme dans la gestion de la chose publique le népotisme, absence de la volonté politique de transformer la RDC à un véritable Etat de droit, où il ferait beau vivre et tant d’autres, renforce notre thèse sur la gouvernance conservatrice", a dénoncé Franck Diongo ce mercredi.
Franck Diongo appelle à "rejeter Félix Tshisekedi et son gouvernement".Le président du MLP se désolidarise de l'Union sacrée, plateforme mise en place par le Chef de l'Etat fin 2020 après une série des consultations politiques mettant fin à la coalition FCC-CACH qui était tant décriée."L’actuel régime au pouvoir représente une menace sérieuse contre la démocratie, l’unité, l’avenir du Pays et notre destin ; il est un obstacle à la construction de notre destin pour une société libre et prospère", a-t-il dit.
Mais pour M. Diongo, "la rupture FCC-CACH annoncée avec fracas, n’a été qu’un trompe l’œil, une chirurgie de surface, superficielle, donc pas de rupture avec le passé ; l’actuel régime au pouvoir ayant décidé de s’inscrire dans la continuité de la philosophie générale des régimes anti-démocratiques de ses prédécesseurs de triste mémoire".
A un peu plus d'une année des élections, la classe politique congolaise devient "mouvementée" en attendant la déclaration des candidatures à tous les niveaux. D'ores et déjà, Franck Diongo a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle.
"Politique : Franck Diongo prêt à rejoindre la rue et s'éloigner de Tshisekedi ! - 20/07/2022
= https://www.opinion-info.cd/politique/2021/09/18/politique-franck-diongo-pret-rejoindre-la-rue-et-seloigner-de-tshisekedi
Franck Diongo
Une sévère autopsie du régime Tshisekedi. Le radical Franck Diongo a rappelé samedi devant ses partisans lors de la commémoration des martyrs du MLP que la mise à l’écart de Joseph Kabila ne peut pas nous pousser à fermer les yeux devant les graves violations de droits de l’homme, les tentatives d’étouffer la démocratie, le baîllonnement des libertés publiques, la poursuite de la corruption et le détournement ostentatoire de denies publics. Clameur : « la lutte continue », scande la foule. Le combat se poursuit donc. Diongo est clair. Sans le dire, ses propos traduisent la déception de la gouvernance Tshisekedi.
Ce message qui semblait être codé, a été vite capté par ses militants. Ils en ont marre des dérives du parti au pouvoir. « Nous sommes prêts à mourir pour la liberté. Notre combat ne s’arrête pas par le fait d’avoir écarté Joseph Kabila qui était un mal pour ce pays mais c’est de vivre une façon qui respecte la vie des autres, la liberté, la démocratie, la cohésion nationale ». Et Diongo de tonner : « nous continuerons ce combat jusqu’à la victoire finale. Nous allons barrer la route à tout projet qui va remettre en cause la démocratie, piétiner les élections transparentes et ou fouler aux pieds les libertés publiques ».
D’un ton ferme, le leader du MLP rappelle qu’une telle aventure ne passera pas. Aux Congolais, il les appelle à ne pas accepter un schéma qui va compromettre les valeurs de la démocratie et d’un état de droit. Outré par le système Kabila actuel sans Kabila, il a dénoncé la corruption, le détournement de déniers publics et le conservatisme du pouvoir pour le pouvoir. « Jamais, je ne trahirai le pays pour l’argent et les postes politiques.
Lumumba et Tshisekedi nous ont enseigné le sens du sacrifice. Sans sacrifices, il n’y aura pas de changement. Seule la lutte libère », explique Franck Diongo. D’après lui, le pays doit s’inscrire dans la logique d’organiser les élections différemment de régimes Mobutu et Kabila. « Un pouvoir organisateur neutre doit prendre les commandes de la centrale électorale. Il n’est pas donc question d’imposer des personnages aux ordres ». Il faut, dit-il, privilégier l’intérêt général et la démocratie et non le positionnement politique.
"Franck Diongo: « La gratuité de l’enseignement est un échec » - 20 juillet 2022
= https://7sur7.cd/2022/07/20/franck-diongo-la-gratuite-de-lenseignement-est-un-echec
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/20/rdc-franck-diongo-se-desolidarise-de-tshisekedi-et-promet-de-le-combattre-par-les-voies-democratiques.html/112390/
"La Prospérité : « Présidentielle 2023 : Franck Diongo annonce sa candidature ! » - 21/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/21/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-presidentielle-2023-franck-diongo-annonce-sa
= https://www.radiookapi.net/2022/07/21/actualite/politique/elections-2023-franck-diongo-invite-les-congolais-rejeter-le-vote
"Franck Diongo : « C’est une grande irresponsabilité que Félix Tshisekedi parte faire de l’ambiance pendant que le pays est occupé par des rebelles » - 21.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108037_franck_diongo_c_est_une_grande_irresponsabilite_que_felix_tshisekedi_parte_faire_de_l_ambiance_pendant_que_le_pays_est_occupe_par_des_rebelles.html
"Franck Diongo : "Kabund cherche un positionnement personnel en opposant le chef de l'État à Bemba, Katumbi, Kabila et Fayulu" - 21 janvier 2021
= https://www.facebook.com/expressnewscongo/posts/franck-diongo-kabund-cherche-un-positionnement-personnel-en-opposant-le-chef-de-/1025643727841360/
"MLP : « Franck Diongo n’a pas choisi de soutenir Félix Tshisekedi pour espérer avoir un poste au Gouvernement » - 14.04.2021
= https://acturdc.com/mlp-franck-diongo-na-pas-choisi-de-soutenir-felix-tshisekedi-pour-esperer-avoir-un-poste-au-gouvernement/
"Volte-face politique : Franck Diongo tire les oreilles à Félix Tshisekedi - 18 septembre 2021
= https://scooprdc.net/2021/09/18/volte-face-politique-franck-diongo-tire-les-oreilles-a-felix-tshisekedi/
"RDC : l'opposant Franck Diongo sort de prison - 18/03/2019
= https://fr.africanews.com/2019/03/18/rdc-l-opposant-franck-diongo-sort-de-prison//
"RDC : Muhindo Nzangi quitte Katumbi avec 8 députés nationaux, 13 provinciaux et un sénateur - 19 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/19/rdc-muhindo-nzangi-quitte-katumbi-avec-8-deputes-nationaux-13-provinciaux-et-un-senateur.html/112329/
L’actuel ministre de l’enseignement supérieur et universitaire congolais, ancien député national, quitte officiellement Moïse Katumbi avec 8 députés nationaux, 13 provinciaux et un sénateur. Il a fait officiellement cette annonce lors du lancement officiel de sa formation politique l’AVRP (Action des volontaires pour la relève patriotique), ce mardi 19 juillet à Kinshasa. La désormais autorité morale de l’AVRP soutient qu’il a atteint l’émancipation.
« La constitution parle de la liberté pour chaque congolais de créer un parti politique. Ici nous sommes réunis avec beaucoup de jeunes qui sont avec nous, 8 députés nationaux et 13 députés provinciaux, nous avons pris l’option de créer un parti politique pour porter notre message, notre vision à l’ensemble du peuple congolais. C’est un processus d’émancipation parce que nous ne venons pas de nulle part. Nous étions dans MSR, LAMUKA puis Ensemble et aujourd’hui nous voulons quelque chose de nouveau notamment l’action des volontaires pour la relève patriotique », a-t-il confié à la presse.
Concernant sa relation avec Moise Katumbi, Muhindo Nzangi affirme qu’il a pris langue avec le Président d’Ensemble pour la République avant de créer son Parti. Leur séparation, insiste-il, se fait comme des gens « civilisés ».
« Nous avons parlé avec notre président pour lui dire effectivement que nous avons pris l’option de pouvoir créer un parti politique et comme vous le savez, ensemble est un regroupement de parti politique et nous avons voulu créer notre parti pour retrouver notre indépendance. Donc nous on se sépare comme des gens civilisés », a ajouté Muhindo Nzangi.
En prévision des échéances électorales à venir, le Président de l’AVRP explique que son Parti n’a pas encore levé l’option du candidat Président de la République à soutenir en 2023 et pour le moment, il s’attèle à s’asseoir sa vision politique sur l’ensemble du pays. « Le Parti va organiser un congrès à l’issue duquel nous allons nous prononcer », précise Muhindo Nzangi avant de marteler qu’ils n’ont pas non plus décidé sur l’adhésion ou non de l’AVRP à l’Union sacrée de Félix Tshisekedi.
"RDC : Muhindo Nzangi quitte Ensemble pour la République et lance son parti politique - 19 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/19/rdc-muhindo-nzangi-quitte-ensemble-pour-la-republique-et-lance-son-parti-politique
"RDC : Muhindo Nzangi quitte Katumbi et lance son propre parti politique - 19 juillet 2022
= https://linterview.cd/rdc-muhindo-nzangi-quitte-katumbi-et-lance-son-propre-parti-politique/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 21/7/2022, 6:23 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
"LES 'ACCUSATIONS' DE KABUNDA DE LA PART DE SES ANCIENS ALLIES VONT BON TRAIN ENTRE-TEMPS DR MUKWEGE LUI AUSSI, CRITIQUE LA "DIPLOMATIE" DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI, SOURCE "D'INSTABILITÉ" DANS L'EST DU PAYS...
A se demander si comme Mukwege nous ne devrions pas nous préoccuper de la verité des faits, ce qui ne va pas dans notre pays : si la diplomatie de notre PR est à la base de l'aggravation de l'instabilité à l'Est, il y est d'abord question d'une insécurité endémique qu''il faut endiguer. Ailleurs les 'carrés miniers', la "Maison civile du président" sont bel et bien aux mains de la famille biologique et politique de Tshisekedi ; un clientélisme et un népotisme en violation des règles démocratiques qu'il faut combattre...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
A se demander si comme Mukwege nous ne devrions pas nous préoccuper de la verité des faits, ce qui ne va pas dans notre pays : si la diplomatie de notre PR est à la base de l'aggravation de l'instabilité à l'Est, il y est d'abord question d'une insécurité endémique qu''il faut endiguer. Ailleurs les 'carrés miniers', la "Maison civile du président" sont bel et bien aux mains de la famille biologique et politique de Tshisekedi ; un clientélisme et un népotisme en violation des règles démocratiques qu'il faut combattre...
"RDC : l’UDPS accuse Kabund de notamment procéder au “monnayage” des postes de responsabilité destinés au parti et au “détournement” de cotisations - 21 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/21/rdc-ludps-accuse-kabund-de-notamment-proceder-au-monnayage-des-postes-de-responsabilite
Augustin Kabuya, secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS ), était ce mercredi 20 juillet devant la presse ainsi que les militants du parti pour répondre, comme promis, à Jean-Marc Kabund, son ancien collaborateur direct qui, au cours d’une sortie médiatique la veille, a sévèrement critiqué le régime de Félix Tshisekedi.
A son tour, Augustin Kabuya a indiqué à la presse que JM Kabund, ancien président a.i de l’UDPS, a commis beaucoup d’abus au sein du parti et d’où son exclusion. Au nombre d’abus cités, il y a notamment l’affaire de détournement des cotisations, des contributions pour l’obtention de la carte des membres et aussi le monnayage des postes de responsabilité destinés à l’UDPS." Le lundi 18 juillet 2022, Monsieur Jean-Marc KABUND, député national élu sur la liste UDPS, ancien Secrétaire Général et Président ad intérim de l’UDPS/TSHISEKEDI récemment exclus du parti pour entre autres : détournement de plusieurs millions de dollars des cartes des membres et de cotisations, agression d’un élément de la garde républicaine ainsi que monnayage éhonté des postes de responsabilité destinés à l’UDPS s’est offert un moment en spectacle face à la presse. Au cours de celui-ci, il a débuté en chapelet de contre-vérités, dans le but inavoué de nuire à la personne de Son Excellence Monsieur Félix TSHISEKEDI, Président de la République, Chef de l'État ", a réagi Augustin Kabuya.
Pour Kabuya, la sortie médiatique de Kabund, est un " non-événement qui ne mérite pas d'accaparer l'attention du public "Jean-Marc Kabund, ancien 1er vice-président de l'Assemblée nationale sous le régime Tshisekedi, a décrié la gestion du pays par Félix Tshisekedi et l'UDPS, selon lui, le peuple doit chasser Félix Tshisekedi en 2023. Il l'accuse en outre d'incompétence et de manque de vision à la tête du pays." Comme tout le monde peut s’en rendre compte aujourd’hui, ce coup médiatique a été un non-événement qui ne mérite pas d’accaparer l'attention du public. Ça a été un coup de pétard mouillé et une nuée de fumée déjà engloutie dans l’atmosphère … Nous considérons ces déclarations comme injurieuses, diffamatoires et séditieuses, dirigées non seulement contre le Parti mais aussi contre Son Excellence Monsieur le Président de la République ", a t-il ajouté
" Kabuya: « Kabund est un immoral, un délinquant, un homme frustré qui confisquait les biens d’autrui dont les carrés miniers » - Juil 20, 2022
= https://cas-info.ca/kabuya-kabund-est-un-immoral-un-delinquant-un-homme-frustre-qui-confisquait-les-biens-dautrui-dont-les-carres-miniers/
Il a réagi ce mercredi dans la soirée au sujet de la dernière sortie médiatique de Jean Marc Kabund.
Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’UDPS a rétorqué point par point aux propos tenus par l’ancien président de l’UDPS le lundi dernier.
Le secrétaire général du parti présidentiel qui déclare que « Kabund est un immoral, un délinquant , un homme frustré qui confisquait les biens d’autrui dont les carrés miniers« , indique que « L’on peut comprendre en quoi le mensonge reste intimement lié aux gênes même de Jean-Marc KABUND qui, en son temps, a dû mentir sur ses origines pour gagner la confiance du Président Etienne Tshisekedi afin de se faire nommer Secrétaire Général du Parti« .
Toujours selon Augustin Kabuya, « L’UDPS considère cette sortie hasardeuse, immorale et opportuniste de sieur Kabund comme un non-événement qui ne saurait emporter la sympathie de notre peuple en sa faveur, le met en garde et appelle le Peuple congolais à ne pas le suivre dans ses errements« .
« La gestion de l’UDPS par Kabund a été calamiteuse« , dit Augustin Kabuya qui dénonce l’ « arrogance » de l’ex bras droit de Tshisekedi.
Sept mois après sa destitution puis son exclusion en janvier dernier de la tête de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) au pouvoir, Jean-Marc Kabund refait parler de lui.
Au cours d’un point de presse organisé le lundi 18 juillet à Kinshasa, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale a notamment annoncé la création de sa propre formation politique : l’Alliance pour le changement. Ce nouveau parti se veut le champion de la pratique de l’équité, de la justice et du droit, de la protection et la sécurité sociale, ainsi que de la quête permanente du bonheur partagé.
« L’appareil de l’État se détériore et devient de plus en plus un club d’amis pour les apprentis sorciers de tous bords exerçant leur stage au sommet de l’État. il faut rapidement tourner la page Félix Tshisekedi. Il est clair que monsieur Félix Tshisekedi aujourd’hui, doit être considéré comme un danger au sommet de l’État », avait déclaré JM Kabund.
= https://www.radiookapi.net/2022/07/21/actualite/politique/augustin-kabuya-jean-marc-kabund-ne-se-genait-pas-de-confisquer-les
"RDC : " l’UDPS avait choisi de chasser Kabund de ses rangs pour préserver les acquis de la lutte du parti " (Augustin Kabuya) - 20 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/20/rdc-ludps-avait-choisi-de-chasser-kabund-de-ses-rangs-pour-preserver-les-acquis-de-la
"RDC : pour Peter Kazadi, les propos de Kabund sont “mensongers” et dictés par la “déception” - 20 juillet 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/20/rdc-pour-peter-kazadi-les-propos-de-kabund-sont-mensongers-et-dictes-par-la-deception
"Jean-Marc Kabund désormais rival de Félix Tshisekedi? - 19.07.2022
= https://www.dw.com/fr/rdc-jean-marc-kabund-udps-f%C3%A9lix-tshisekedi/a-62519208
"RDC : après la sortie médiatique de Jean-Marc kabund, voici les réactions de l’Union sacrée ! - 19 juillet 2022
= https://okapinews.net/politique/rdc-apres-la-sortie-mediatique-de-jean-marc-kabund-voici-les-reactions-de-lunion-sacree/
Depuis son exclusion du parti présidentiel, l’ancien président de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS en sigle, Jean-Marc kabund-a-kabund a déclaré ouvertement la rupture avec le président Tshisekedi.
Cette sortie médiatique du moins tonitruante a suscité plusieurs réactions des cadres de l’Union sacrée pour la nation.
Le maître nageur autoproclamé s’est déclaré opposant au régime Tshisekedi, que lui même faisait de l’apologie hier, de rester au pouvoir jusqu’à l’arriver de Jésus Christ.
Après plusieurs mois de silence, Jean-Marc kabund-a-kabund a réagi pour donner sa position face au régime Tshisekedi qu’il qualifie, d’un régime des jouisseurs.
Après sa sortie médiatique, plusieurs cadres de l’Union sacrée n’ont pas tardé de réagir
Peter kazadi qui était parmi les premiers à réagir lui demande de dire au Peuple congolais les vraies raisons de son exclusion du parti d’Étienne Tshisekedi.
Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentielle qui a succédé Jean-Marc kabund-a-kabund à la tête de l’UDPS, a promis des contres vérité ce mercredi.
Par ailleurs, Lambert Mende cadre et porte parole de l’Union sacrée souligne que la sortie médiatique de Kabund n’intéresse pas le peuple congolais pour le moment, ce qui intéresse la population en ce moment c’est la situation sécuritaire à l’Est du pays.
Pour Patrick Muyaya, ministre des médias et porte parole du gouvernement, la liberté d’expression fait partie du combat du président Félix.
Retenons que, Jean-Marc kabund-a-kabund a tracé son propre chemin en créant son parti politique Alliance pour le Changement AC en sigle.
"RDC: « Ce qui s’est passé à Genève en 2018 démontre à quel point Félix Tshisekedi était faible » (JM Kabund) -18 juillet 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/18/rdc-ce-qui-sest-passe-a-geneve-en-2018-demontre-a-quel-point-felix-tshisekedi-etait-faible-jm-kabund.html/112291/
Jean-Marc Kabund a, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce lundi 18 juillet dans sa résidence de Kingabwa à Kinshasa, annoncé la sortie officielle de son parti politique « Alliance pour la Changement » après sa radiation, il y’a quelques mois de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), au sein duquel, il assumait l’intérim à la présidence.
Au cours de cette conférence de presse, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale a critiqué la gestion du pouvoir actuel qui, selon lui, a lamentablement échoué sur toute la ligne. Pour lui, il faut un nouveau leadership clair à la tête de la RDC.
Fort de ses ambitions, l’ancien patron de l’UDPS, Jean-Marc Kabund a annoncé que son nouveau parti politique se battra en 2023 pour gagner le pouvoir à tous les niveaux.
Dans cette perspective, il a invité la population à faire bloc derrière ses idéologies pour mettre à l’écart Félix Tshisekedi et ses affidés qu’il reproche d’incompétence.
« C’est fini, il n’y a plus rien à espérer avec le Président Tshisekedi et l’UDPS qui ont échoué. Le pouvoir en place est incapable. Je demande au peuple de se mobiliser pour chasser Félix Tshisekedi du pouvoir », a lancé Jean-Marc Kabund.
Bien avant cette conférence de presse, Kabund avait accordé une interview à Jeune Afrique relative aux enjeux politiques de l’heure.
Kabund qui a été radié de l’UDPS où il a occupé le poste de secrétaire général et de président ad intérim, est notamment revenu sur l’accord signé en 2018 à Genèse avec notamment Moïse Kabumbi, Vital Kamerhe désignant Martin Fayulu comme candidat en commun de l’opposition à la présidentielle de 2018.
Il estime donc, que c’est depuis ce jour que « l’incompétence » dont fait preuve Félix Tshisekedi à ce jour aurait tiré les racines.
« Ce qui s’est passé à Genève en 2018 démontre à quel point Félix Tshisekedi était faible. Si nous ne l’avions pas brusqué, cela aurait été plus grave. Nous lui avons donné un alibi pour se retirer du processus. Il a pu dire “C’est pas moi, c’est la base” », a révélé Jean-Marc Kabund.
Il faut dire que les relations entre Kabund considéré comme acteur majeur de la réqualification de la majorité parlementaire en faveur de Félix Tshisekedi avec la création de l’Union Sacrée de la Nation et son désormais ex-allié, le Président en exercice de la RDC, sont crispées depuis l’assaut de la Garde Républicaine à sa résidence.
Tout s’est accéléré le 14 janvier. Ce jour là, Jean-Marc Kabund annonce sur les réseaux sociaux sa démission du bureau de l’Assemblée Nationale. Une déclaration surprise qui fait immédiatement l’objet de diverses interprétations. S’agit-il d’une simple menace en réaction à l’intervention de la Garde Républicaine deux jours Plutôt à sa résidence ? Ou au contraire d’un acte calculé traduisant un mécontentement plus large ? N’avait-il pas confié, à certains de ses visiteurs, son inquiétude et ses désaccords vis-à-vis de la stratégie politique adoptée au sommet de l’État ? Mais en réponse JM Kabund soutient : « J’ai pris cette décision dans votre intérêt, sachez que je ne vous trahirai jamais ».
Aujourd’hui, Kabund s’assume et se déclare publiquement opposant au pouvoir de Tshisekedi, fils du Sphinx de Limite, Étienne Tshisekedi, son parrain politique.
"RDC : P. Muyaya à J-M Kabund : « Nos chiffres sont certifiés par le FMI » - 18 juillet 2022
= https://b-onetv.cd/rdc-p-muyaya-a-j-m-kabund-nos-chiffres-sont-certifies-par-le-fmi/
"Est de la RDC: Mukwege critique la "diplomatie" du président Tshisekedi source d’« instabilité » dans l’est de la RDC - 21 juillet 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/07/21/denis-mukwege-critique-la-diplomatie-du-president-tshisekedi-source-d-instabilite-dans-l-est-de-la-rdc_6135609_3212.html
Le gynécologue congolais, Prix Nobel de la paix 2018, s’inquiète du déploiement dans le pays d’une force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est.
Le médecin Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018, a exprimé ses craintes, mercredi 20 juillet, sur la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). « La diplomatie régionale du président [Félix Tshisekedi] nous mène objectivement vers une prolongation et une aggravation de l’instabilité » dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, a-t-il déclaré dans un communiqué.
M. Mukwege a fait cette déclaration après « l’annonce du déploiement de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) » dans l’est de la RDC, où une centaine de groupes armés sont actifs. « Nous sommes très circonspects » qu’au-delà du partenariat avec la mission de l’ONU en RDC, la Monusco, « le président de la République s’est engagé dans une coopération militaire bilatérale avec l’Ouganda depuis six mois et, plus récemment, dans un projet de coopération militaire régionale avec les Etats membres de l’EAC », a-t-il ajouté.
« Chronique d’un chaos annoncé »
Pour M. Mukwege, la superposition « de manière difficile et peu efficace » de ces différentes forces en RDC « ressemble à une chronique d’un chaos annoncé ». Mi-juin, comme de nombreux habitants de l’est congolais, le médecin avait manifesté son opposition au déploiement d’une « force régionale composée par des pays à la base de la déstabilisation, d’atrocités et du pillage de nos ressources ». En avril, la RDC a rejoint le Burundi, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et le Soudan du Sud au sein de l’EAC.
Lire aussi : Entre la RDC et le Rwanda, une crise qui se radicalise
Les questions fondamentales sur les règles d’engagement de la nouvelle force régionale, son mandat, ses objectifs, sa durée ou encore ses responsabilités politiques et juridiques « ne trouvent que des réponses opaques » du fait que ces accords ont été « peu transparents », a ajouté M. Mukwege. Pour lui, « la réforme profonde des FARDC [l’armée congolaise], des services de sécurité et la lutte contre l’impunité sont les mesures les plus appropriées pour assurer la pacification et la stabilité durable de l’est de la RDC ».
Gynécologue congolais, Denis Mukwege a reçu le prix Nobel de la paix en 2018 pour son action en faveur des femmes victimes de viol, utilisé comme arme de guerre dans l’est de la RDC depuis près de trente ans.
Le Monde avec AFP
Déclaration du Dr. Mukwege suite à l’annonce du déploiement de la Force régionale de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est
La Nation est en péril. Notre pays fait l’objet pour la énième fois d’une guerre d’agression par procuration, menaçant la souveraineté nationale et l’intégrité de notre territoire.
En date du 13 juillet, Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RD Congo a mis en garde le Conseil de sécurité contre un embrasement de la situation à l’Est du pays, en déclarant : “Les activités en cours du M23 et des groupes armés dans l’est de la RDC menacent d’annuler les progrès durement acquis en matière de sécurité et de stabilité en République démocratique du Congo et dans la région”, Lors de son allocution, elle a également souligné qu’ « avec des capacités conventionnelles croissantes (du M23), la Mission pourrait se trouver confrontée à une menace qui dépasse ses capacités actuelles et a conclu en lançant l’appel suivant à l’organe chargé de la paix et de la sécurité internationale : « Il est impératif que le Conseil redouble ses efforts en faveur d’une désescalade rapide de la situation, et du désarmement sans conditions du M23 ».
Ce constat dressé par la cheffe de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en RD Congo (MONUSCO) est alarmant : la situation sécuritaire déjà fragile et volatile se dégrade chaque jour et les moyens alloués à la force onusienne, mandatée par le Conseil de Sécurité sur base du Chapitre VII, ne semblent pas être en mesure de contrecarrer ceux mis à la disposition du M23 par le Rwanda.
Pourtant, la résolution 2612 du Conseil de Sécurité fixant le mandat actuel de la MONUSCO, dont les priorités sont la protection des civils et la stabilisation, autorise un effectif de 13.500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1050 membres de police constituées. La résolution du Conseil l’autorise à prendre « toutes les mesures nécessaires pour s'acquitter de son mandat », ce qui inclut de mener, unilatéralement ou conjointement avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) des « offensives ciblées et énergiques en vue de neutraliser les groupes armés et d’assurer une protection efficace, rapide, dynamique et intégrée des civils au moyen d’une brigade d’intervention ». Pour ce faire, le Conseil de sécurité invite « les forces de sécurité congolaises et la MONUSCO ainsi que sa brigade d'intervention à mener des opérations conjointes plus fréquentes et effectives, qui soient le fruit d’activités de planification conjointes et de coopération tactique pour dissuader et empêcher les groupes armés de poursuivre leurs activités ».
Chacun le sait : la coordination des efforts des Nations Unies par le Commandant de la force multilatérale composée de nombreux contingents nationaux n’est pas aisée. Alors que les règles d’engagement devraient être claires avant le déploiement des troupes et que les Etats contributeurs devraient déléguer le commandement de leurs éléments à la force onusienne, diverses capitales se réservent un droit de regard, voire d’autorisation sur les interventions sur le terrain, minant ainsi à la rapidité des décisions à prendre par le commandement militaire de la Mission, et mettant ainsi à mal l’efficacité de ses initiatives.
Néanmoins, nous sommes d’avis que le bras armé de la MONUSCO reste la présence la plus légitime et autorisée pour venir en soutien aux FARDC en vue de stabiliser le pays et protéger les civils. Face à l’activisme des groupés armés nationaux et étrangers, la priorité devrait être de maximiser les potentialités du mandat de la Mission des Nations Unies en RD Congo et d’entamer une profonde réforme du secteur de la sécurité.
C’est dans ce contexte que nous sommes très circonspects qu’au-delà de ce partenariat multilatéral déjà complexe avec la MONUSCO, le Président de la République s’est engagé dans une coopération militaire bilatérale avec l’Ouganda depuis plus de 6 mois et, plus récemment, dans un projet de coopération militaire régionale avec les États membres de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est.
L’accord de défense et de sécurité entre la RDC et l’Ouganda a été signé fin 2021 et les opérations conjointes ont été prolongées le Ier juin 2022 pour démanteler les rebelles du groupe Forces démocratiques alliées (ADF). Dans un rapport récent publié par le Groupe d’Etudes sur le Congo avec son partenaire de recherche Ebuteli, il y aurait entre 2000 et 4000 militaires ougandais sur le sol congolais et les résultats de leur intervention sont mitigés. Le nombre de victimes civiles est croissant et le rapport met en lumière qu’outre la traque des ADF, qui est loin d’être achevée, des intérêts économiques, commerciaux et géopolitiques expliquent en grande partie l’intervention de l’armée ougandaise à l’Est du Congo.
En outre, à l’instar d’autres analystes, le Groupe d’Etude sur le Congo voit dans cette opération conjointe entre la RDC et l’Ouganda un facteur d’irritation pour le Rwanda ayant déclenché une escalade des tensions rwando-congolaises. Ce contexte explique en grande partie la réactivation de la rébellion du groupe armé M23 par le Rwanda, qui déstabilise à nouveau le Nord-Kivu et la sous-région, provoquant une nouvelle catastrophe humanitaire dans une région déjà martyre.
Ainsi, alors que se superpose déjà de manière difficile et peu efficace un partenariat multilatéral avec les Nations Unies et un accord bilatéral entre la RD Congo et l’Ouganda, la récente mission de reconnaissance d'une délégation des officiers militaires des pays membres de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est en Ituri et au Nord-Kivu annonçant le déploiement imminent d’une Force régionale ressemble à une chronique d’un chaos annoncé, d’autant plus que certains de ces Etats sont à la base de la déstabilisation, des cycles de violence et du pillage des ressources naturelles de l’Est du Congo.
Quelles seront les règles d’engagement de la nouvelle Force régionale ? Quel est son mandat, les objectifs de la mission et sa durée ? Comment harmoniser et coordonner les interventions sur le terrain entre les FARDC et ses partenaires onusiens, ougandais, et de la Force régionale ? Qui décidera de quoi ? Qui sera responsable politiquement et juridiquement ?
Ces questions fondamentales ne trouvent que des réponses opaques, car force est de constater que ces accords de coopération aux niveaux bilatéral et régional ont été peu transparents. La diplomatie régionale du Président de la RDC nous mène objectivement vers une prolongation et une aggravation de l’instabilité. A l’Hôpital de Panzi, qui malheureusement est devenu une sorte de baromètre de la situation sécuritaire à l’Est du Congo, nous avons observé qu’à chaque pic d’instabilité correspond un pic dans le nombre de femmes et de fillettes victimes de violences sexuelles que nous prenons en charge, et nous n’avons qu’une certitude : les femmes et les enfants seront à nouveau touchées, et seront les premières victimes de ce nouveau cycle de violence.
Pour conclure, nous invitons les décideurs congolais et onusiens à mettre en avant les interconnexions étroites existant entre la prévention des conflits, la justice transitionnelle, la consolidation de l’état de droit et l’instauration de la paix.
Nous réaffirmons que la réforme profonde des FARDC, de services de sécurité et la lutte contre l’impunité sont les mesures les plus appropriées pour assurer la pacification et la stabilité durable de l’Est de la RDC.
Encore faut-il que nos dirigeants aient la volonté politique et le leadership nécessaire pour revoir la diplomatie régionale en cours et faire avancer sans plus tarder la réforme du secteur de la sécurité en allouant les ressources financières nécessaires pour que le pays se dote d’une armée professionnelle, opérationnelle et responsable capable de défendre l’intégrité de notre territoire et assurer la sécurité de notre population.
Denis Mukwege
Le 20 juillet 2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108009_denis_mukwege_la_diplomatie_regionale_du_president_de_la_rdc_nous_mene_vers_une_aggravation_de_l_instabilite_declaration.html
"RDC : "le renchérissement de la douane congolaise est dû aux tracasseries administratives et prélèvements illégaux des services frontaliers du pays" (Jean-Lucien Bussa) - 20 juillet 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/20/rdc-le-rencherissement-de-la-douane-congolaise-est-du-aux-tracasseries-administratives
" Les régimes autoritaires pourchassent leurs opposants en exil à peu de frais - 15 juillet 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/15/les-regimes-autoritaires-pourchassent-leurs-opposants-en-exil-peu-de-frais
"MASOLO NA DÉPUTÉ 19 07 2022 DOSSIER JEAN MARC KABUND, RÉACTION YA NDEKO ELIEZER"
"Réactions sur la sortie médiatique de Jean Marc Kabund et ses propos discourtois contre Fatshi -19 juil. 2022"
"REACTION DE L' UDPS SUR LES PROPOS DE JEAN MARC KABUND -19 juil. 2022"
"DES RÉACTIONS SUR LES PROPOS TÉNUS PAR JEAN MARC KABUND - 20 juil. 2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
L'Assemblée nationale aurait ouvert un dossier disciplinaire à charge de Kabunda et sur RFI ce dernier affirme qu'il a un mandat du peuple en tant que député national ; il ne peut démissionner (ni être démis !). Questions : veut-on sévir sur Kabunda parce qu'il serait coupable d'outrage au Chef d'État, diffamation et imputations dommageables ou parce qu'il a dit sa vérité qui blesse. L'AN ferait mieux de lui chercher des réelles violations de la loi en place de se ridiculiser avec des charges ridicules. A bon entendeur...
Dans son communiqué officiel l'AN juge le comportement du député national Kabunda irresponsable, propre à un pervers narcissique qui porte gravement atteinte au sens élevé du mandat représentatif et à la dignité des Élus légitimes du peuple Congolais. Son Bureau justifie ainsi l'ouverture d'un dossier disciplinaire à charge de l'Honorable JM Kabunda.
Qu'en dire de plus sinon qu'à part juger ses propos de contrevérités et de mensonges - ce qui est un argument fortement subjectif et moralisateur de la part d'une institution qui devient rien de plus qu'une donneuse de leçons gratuite -, il n'y a là aucun argument juridique et constitutionnel qui tienne la route. Les démocraties éprouvées savent que l'outrage au Chef de l’État et la diffamation avec imputations dommageables ne sont que des expédients faciles qu'utilisent les Républiques bananières. J'ai honte à la place de notre AN, nulle part elle ne se préoccupe de l'expertise réelle des propos de Kabunda qui nous révèlent entre autres la faillite du parti présidentiel qui s'est contenté si longtemps d'un tel dirigeant indigne comme le dépeint son propre SG ; elle aurait pu nous donner des faits autrement constitutifs de violations réglementaires et constitutionnelles au lieu d'arguments qui dénotent une loyauté fanatique au Chef de l’État. Encore une fois à bon entendeur...
Des vacances controversées du PR à Marbella, une une station balnéaire du sud de l'Espagne pour riches et puissants de ce monde au moment où il a certes besoin de repos mais aussi où bien des questions politiques et surtout sécuritaires ont besoin de lui au pays. Des vacances dorées ? Il n'en serait rien selon le Porte-parole du gouvernement, le PR effectue une visite privée et verra son médecin pour être de retour ce week-end. Pendant ce temps se tient à Arusha un sommet des chefs d’États de l’EAC du 21 au 22 juillet où le PR est représenté par le PM tandis qu'à Luanda Lutundula a représenté hier le pays dans le cadre de la grande commission-mixte RDC-Rwanda...
Dans son communiqué officiel l'AN juge le comportement du député national Kabunda irresponsable, propre à un pervers narcissique qui porte gravement atteinte au sens élevé du mandat représentatif et à la dignité des Élus légitimes du peuple Congolais. Son Bureau justifie ainsi l'ouverture d'un dossier disciplinaire à charge de l'Honorable JM Kabunda.
Qu'en dire de plus sinon qu'à part juger ses propos de contrevérités et de mensonges - ce qui est un argument fortement subjectif et moralisateur de la part d'une institution qui devient rien de plus qu'une donneuse de leçons gratuite -, il n'y a là aucun argument juridique et constitutionnel qui tienne la route. Les démocraties éprouvées savent que l'outrage au Chef de l’État et la diffamation avec imputations dommageables ne sont que des expédients faciles qu'utilisent les Républiques bananières. J'ai honte à la place de notre AN, nulle part elle ne se préoccupe de l'expertise réelle des propos de Kabunda qui nous révèlent entre autres la faillite du parti présidentiel qui s'est contenté si longtemps d'un tel dirigeant indigne comme le dépeint son propre SG ; elle aurait pu nous donner des faits autrement constitutifs de violations réglementaires et constitutionnelles au lieu d'arguments qui dénotent une loyauté fanatique au Chef de l’État. Encore une fois à bon entendeur...
Des vacances controversées du PR à Marbella, une une station balnéaire du sud de l'Espagne pour riches et puissants de ce monde au moment où il a certes besoin de repos mais aussi où bien des questions politiques et surtout sécuritaires ont besoin de lui au pays. Des vacances dorées ? Il n'en serait rien selon le Porte-parole du gouvernement, le PR effectue une visite privée et verra son médecin pour être de retour ce week-end. Pendant ce temps se tient à Arusha un sommet des chefs d’États de l’EAC du 21 au 22 juillet où le PR est représenté par le PM tandis qu'à Luanda Lutundula a représenté hier le pays dans le cadre de la grande commission-mixte RDC-Rwanda...
"Parlement: l'Assemblée nationale ouvre un dossier disciplinaire à charge de Kabund - 21.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108054_parlement_l_assemblee_nationale_ouvre_un_dossier_disciplinaire_a_charge_de_kabund.html
L'Assemblée nationale vient d'ouvrir un dossier disciplinaire à charge de l'ancien vice-président du Bureau. C'est ce que révèle un communiqué diffusé par le rapporteur de la Chambre basse du Parlement.
Désormais, l'invalidation de Jean-Marc Kabund comme député national est en cours de téléchargement.
"L’Avenir : « Assemblée nationale, Kabund visé par une action disciplinaire - 22/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/22/actualite/revue-de-presse/lavenir-assemblee-nationale-kabund-vise-par-une-action
"Assemblée nationale : ouverture d’un dossier disciplinaire à charge de Kabund à la suite de propos "injurieux" à l'endroit du Chef de l'Etat - 21/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/22/actualite/politique/assemblee-nationale-ouverture-dun-dossier-disciplinaire-charge-de
L’Assemblée nationale a ouvert à charge du député Jean-Marc Kabund un dossier à la suite des "propos injurieux", "diffamatoires" et "outrageants" tenus à l'endroit du Chef de l'Etat, de l'Assemblée nationale et d’autres institutions de la République au cours de son point de presse du lundi 18 juillet.
C’est ce qu’indique le communiqué de l’Assemblée nationale signée ce jeudi 22 juillet par la rapporteure adjointe de la Chambre basse du Parlement, Colette Tshomba.
« Le bureau de l'Assemblée nationale désapprouve et condamne avec ces propos indignes d'un député national et constitutifs de l'infraction d'outrage au Chef de l'État et qui devrait interpeller les autorités judiciaires compétentes. En outre, il a violé le devoir de réserve auquel il est astreint comme ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale… au sens des articles 1er, 4,14,16, et 19 du décret-loi n° 17/2002 du 3 octobre 2002 portant code conduite de l'agent public de l'Etat », indique le communiqué.
Ce comportement « irresponsable propre au pervers narcissique porte gravement atteinte au sens élevé du mandat représentatif et à la dignité des élus légitimes du peuple congolais », décrit l’Assemblée nationale.
Du début jusqu'à la fin de sa conférence de presse, indique le communiqué, les propos de Jean-Marc Kabund ont versé intentionnellement dans des contre-vérités et des mensonges grossiers.
Le document cite notamment le plan de glissement de 2 ans.
« Le régime Tshisekedi a lamentablement échoué », avait déploré l’ancien président intérimaire de l'UDPS, Jean-Marc Kabund lors d’une conférence de presse organisée à Kinshasa.
Le peuple qui a placé son espoir dans ce régime a vu renaitre le tribalisme et le régionalisme, déplore M. Kabund.
Selon lui, le Président de la République prépare un glissement du calendrier électoral et une fraude massive aux prochaines élections.
= https://actualite.cd/2022/07/21/assemblee-nationale-dossier-disciplinaire-ouvert-contre-jean-marc-kabund
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/21/propos-outrageants-injurieux-contre-tshisekedi-lassemblee-nationale-ouvre-un-dossier-disciplinaire-contre-kabund.html/112475/
= https://7sur7.cd/index.php/2022/07/21/rdc-lassemblee-nationale-traite-jean-marc-kabund-de-pervers-narcissique-et-annonce
" Invité Afrique
Jean-Marc Kabund: «J'ai un mandat du peuple, je ne peux pas démissionner» - 22/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220722-jean-marc-kabund-j-ai-un-mandat-du-peuple-je-ne-peux-pas-d%C3%A9missionner
En janvier, l'ancien secrétaire général congolais Jean-Marc Kabund puis président intérimaire du parti au pouvoir UDPS avait été accusé d’escroquerie, corruption et extorsion, avant d'être exclu du mouvement. Fin mars, il avait officialisé sa démission de premier vice-président de l'Assemblée nationale, mais gardé son poste de député. En début de semaine, il a créé son propre parti, l'Alliance pour le changement....
"UDPS : Augustin Kabuya revendique le siège de Jean-Marc Kabund à l’Assemblée nationale - 21/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/21/actualite/politique/udps-augustin-kabuya-revendique-le-siege-de-jean-marc-kabund
"Pièce contre pièce à l’UDPS - 22/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/piece-contre-piece-a-ludps/
« La parole est d’argent, le silence est d’or« . Difficile de ne pas penser à ce proverbe à la suite de la passe d’armes entre Jean-Marc Kabund et Augustin Kabuya. Car de cette saillie sur la mode « réponse du berger à la bergère« , le seul vrai perdant, c’est l’Etat-UDPS mis à nu. Au propre comme au figuré. La séquence « pièce contre pièce » ayant tourné au déballage avec des pans importants de secrets d’alcôve sur la rue.
Comble de paradoxe, le secrétaire général du parti tshisekediste aura donné du relief à ce que lui-même avait qualifié d’un « non-événement« . Ce, en se fendant d’une réplique fleuve point par point au long chapelet d’accusations-allégations de son ancien patron au sein de l’UDPS.
A décortiquer la charge du secrétaire général du parti tshisekediste contre son ancien « patron« , il y a de quoi désespérer du pays. Comment un parti de gouvernement pouvait être dirigé pendant si longtemps par l’homme qu’Augustin Kabuya a dépeint ?
Comment s’est-il érigé en faiseur de rois principal au point de lui attribuer 80% des nominations au sein des institutions de la République ? Comment « ce Kabund si peu recommandable » a-t-il pu bénéficier de la totale confiance du Président au point même de revenir avec tambour et trompette au bureau de l’Assemblée nationale ? But not least, comment les technostructures -Justice, IGF- si regardantes sur la gestion des opposants au pouvoir ont-elles fermé les yeux sur les « acquisitions » du dignitaire Kabund, qualifiées brusquement aujourd’hui d’indues ? Par où était passé l’État de droit ?
La philippique d’Augustin Kabuya contre celui qui apparaissait comme la cheville ouvrière du dispositif présidentiel accrédite par l’absurde la thèse maintes fois brandie de la médiocrité de la classe politique.
Dans la même veine, la charge sans nuance de Jean-Marc Kabund, longtemps numéro 2, puis patron du parti au pouvoir contre celui de Président dont il était l’homme-lige achève d’administrer la preuve que le vaudeville se joue à tous les étages de la société. Y compris au sein de l’appareil d’Etat !
La morale de cette polémique est qu’il n’y a pas que le « maître-nageur » qui a raté une occasion de se taire. Pire, la riposte sur le registre « celui qui crie au voleur est aussi voleur » est dévastatrice pour toutes les deux parties. Avec, en politique, un léger avantage psychologique à celui qui s’est érigé opportunément en dénonciateur.
"USN/UDPS: Et si JM Kabund avait raté l’occasion de se taire? - 20 juillet 2022
= https://www.congoindependant.com/usn-udps-et-si-jm-kabund-avait-rate-loccasion-de-se-taire/
"Lettre ouverte à M. Jean-Marc Kabund - 20/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/lettre-ouverte-a-m-jean-marc-kabund/
" RDC : un frère de Denise Nyakeru Tshisekedi, la première dame, accusé de spoliation par l’Église - 21 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1363624/politique/rdc-un-frere-de-denise-nyakeru-tshisekedi-la-premiere-dame-accuse-de-spoliation-par-leglise/
Un titre de propriété datant de l’époque coloniale. Un séminaire important. Et le beau-frère du président. Imbroglio autour d’un site revendiqué par l’Église et par le frère de la Première dame...
= https://afrique.lalibre.be/71325/rdc-un-frere-de-lepouse-tshisekedi-accuse-de-spoliation-dune-concession-catholique/
= https://afrique.lalibre.be/71110/rdc-la-tres-diplomatique-famille-nyakeru/
"Devoir de mémoire/(Par Moïse Moni Della) - juillet 20, 2022
= https://laprosperiteonline.net/devoir-de-memoire-par-moise-moni-della/
Nous, Congolais, avons la mémoire très courte. Je comprends pourquoi ce peuple est devenu des marchepieds des politiciens. Les Congolais oublient très vite, en prenant son bourreau pour un héros. Ça s’appelle : Syndrome de Stockholm. Il n’y a pas longtemps, Mr Kabund se croyait être au-dessus de la loi en crevant des pneus des automobilistes, en grondant et en intimidant les gens. Que dire de ses propos désobligeants et condescendants à l’égard de Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba devant le Président Félix médusé ?
Peter Tiani, quand tu tweet : « On peut beau dire, Kabund a démontré à la face du monde qu’il est un homme, un combattant et un digne fils du Sphinx E. Tshisekedi. Ces dénonciations de ce jour en sont une brillante illustration. Il ne veut pas des incompétents et des jouisseurs ! Un brave. Du respect !! », je te recommande un devoir de mémoire, qui est même le titre d’une très belle émission que tu as conçue, avec un très bon contenu, mais que tu as négligé pour des raisons faciles à deviner. Tenez : Mr Kabund une fois nommé secrétaire général de l’UDPS, ne voulait pas entendre parler des treize parlementaires, fondateurs, co-fondateurs ou encore pionniers.
Pour lui, l’histoire de l’UDPS a commencé avec sa nomination comme secrétaire général et se terminera avec lui. Un Monsieur qui a pourtant trouvé la maison UDPS terminée, mais à qui on a confié la simple charge de procéder à la supervision du crépissage, de la peinture et de l’inauguration. Et c’est ce monsieur qui se croyait plus méritant, plus performant voire plus intelligent que ceux qui ont choisi le terrain, défriché, posé la fondation jusqu’à terminer la maison.
Quant à l’héritage politique dont il revendique, c’est son droit. Mais qu’il sache que je suis l’héritier légataire et testamentaire du président Étienne Tshisekedi, pour avoir suivi régulièrement et minutieusement ses enseignements au lendemain de la création de l’UDPS jusqu’à sa mort. Si le revirement politique de Kabund rime avec intérêt général, le “Peuple d’abord”, il y aura certainement une convergence parallèle comme disait le savant cardinal Monsengwo.
La sagesse africaine nous recommande de ne pas détruire la hutte qui vous a abrité pendant les intempéries. Aussi, l’histoire nous renseigne que rare sont ceux qui résistent devant l’ouragan de la politique en quittant l’UDPS. On est grand en étant dans l’UDPS, pas en dehors. Il y a certes des exceptions.
Toutefois, en tant que croyant musulman, ce que j’ai aimé c’est son Mea Culpa et le pardon qu’il accorde à ceux qui lui ont fait du mal. Bon vent Jean-Marc Kabund.
Que vive la démocratie congolaise.
Moïse Moni Della
Co-fondateur de l’UDPS et Président de CONADE
"Est de la RDC: Mukwege critique la « diplomatie » du président Tshisekedi - 22 juillet 2022
= https://afrique.lalibre.be/71368/est-de-la-rdc-mukwege-critique-la-diplomatie-du-president-tshisekedi/
" RDC : les vertèbres de Tshisekedi ont-elles droit aux plages espagnoles ? - 21 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1363744/politique/rdc-les-vertebres-de-tshisekedi-ont-elles-droit-aux-plages-espagnoles/
« Vacances » ? « Congés » ? « Repos médical » ? En République démocratique du Congo, la polémique enfle autour du séjour du président de la République dans une station balnéaire espagnole…
Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.
:copyright: Glez
Fait d’actualité numéro 1 : l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’inquiète de « la poursuite des violences dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu en RDC, des attaques meurtrières qui continuent de cibler des civils ». Fait d’actualité numéro 2 : le président du pays prend quelques jours de « repos » dans la station balnéaire espagnole de Marbella, réputée pour ses excursions équestres et ses tapas de crevettes grillées à l’andalouse.
La confrontation des news est aussi cruelle que dérisoire, quand elle ne nourrit pas le simplisme du populisme. Et le voyage de Félix Tshisekedi dans la péninsule hispanique, en pleine période « estivale », ne passe pas auprès des activistes de RDC. « Dans la situation actuelle du pays, le président ne devrait pas prendre de vacances », tweetait le militant des droits de l’Homme Jean-Claude Katende, tandis qu’un membre d’association citoyenne de Kinshasa, Bienvenu Matumo, regrettait que le chef de l’État préfère aller se taper les vacances (…) à 100 km au nord-est du détroit de Gibraltar » alors que le « Congo est en train de brûler ».
Séjour médical ?
« Anormal » ? « Inacceptable » ? Pendant que les services de la présidence de la République faisaient profil bas, l’entourage de « Fatshi » n’a pas manqué de monter au créneau, dans des interventions médiatiques in ou off. Premier argument : « le séjour du président de la République dans cette ville de la région andalouse ne sera pas long. Il est prévu qu’il soit de retour dès ce week-end ». Second argument développé par Me Jean Claude Richard Buzangu : le président n’est ni un « robot », ni un « animal », et « le repos est exigé à toute personne ». Troisième argument : le voyage serait moins une villégiature champêtre qu’un séjour médical composé d’un « contrôle » et d’un « repos ».
« Médical » ? L’excuse pourrait se muer en dimension supplémentaire de la polémique. Bien au-delà de la RDC, les Africains dénoncent le tourisme médical de chefs d’État incapables de développer suffisamment les infrastructures sanitaires de leur pays pour leur confier leurs propres pathologies. D’autre part, ils se plaignent de l’opacité qui entoure l’état de santé desdits présidents, au point de dissimuler, dans certains cas, une incapacité physiologique à gouverner. Quid du premier magistrat de RDC ?…
C’est en mars dernier que le président avait effectué un séjour privé en Belgique pour un « checkup médical ». Et la présidence de la RDC d’évoquer alors « une hernie discale au niveau des vertèbres cervicales » pour laquelle Tshisekedi subira une intervention chirurgicale, laquelle vaudra à la garde-robe de Fatshi de s’agrémenter d’une minerve. Le plateau médical de Marbella est-il spécialisé dans les maladies du disque intervertébral ?
RDC : la violente diatribe de Kabund contre Félix Tshisekedi
RDC : face à Tshisekedi, les rêves de revanche de Jean-Marc Kabund
"RDC: Félix Tshisekedi à Marbella - 19 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/19/rdc-felix-tshisekedi-marbella
"RDC : Félix Tshisekedi à Marbella pour un contrôle médical et un repos - Juil 19, 2022
= https://acturdc.com/rdc-felix-tshisekedi-a-marbella-pour-un-controle-medical-et-un-repos/
"Qu’est-ce-que Félix TSHISEKEDI est allé faire en Europe ? -22.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108073_qu_est_ce_que_felix_tshisekedi_est_alle_faire_en_europe.html
"Félix et Denise font sauter le Dom Pérignon à Marbella - 19 juillet 2022
= https://www.lecongoquonaime.com/post/f%C3%A9lix-et-denise-font-sauter-le-dom-p%C3%A9rignon-%C3%A0-marbella
"Voici la station balnéaire de MARBELLA, c'est ici que Félix tshisekedi est en contrôle médical avec Une délégation de 20 personnes ( membres de sa famille). pendant que BUNAGANA reste occupé.
Nous sommes en face d'un GROS INCONSCIENT , prenons conscience le pays est en danger
= https://twitter.com/DianneMvidia/status/1549311129347932160
"RDC : polémiques autour du voyage du président Tshisekedi en - juillet 20, 2022
= https://sahutiafrica.net/rdc-polemiques-autour-du-voyage-du-president-tshisekedi-en-espagne/
= https://africa24sur24.net/rdc-le-president-tshisekedi-poursuit-son-conge-en-espagne/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108037_franck_diongo_c_est_une_grande_irresponsabilite_que_felix_tshisekedi_parte_faire_de_l_ambiance_pendant_que_le_pays_est_occupe_par_des_rebelles.html
"RDC/Prétendues vacances de Tshisekedi à Marbella : "le Chef de l'Etat est en visite privée et revient ce week-end", Patrick Muyaya
= https://www.election-net.com/article/rdc-pretendues-vacances-de-tshisekedi-a-marbella-le-chef-de-l-etat-est-en-visite-privee-et-revient-ce-weekend-patrick-muyaya
"RDC : La très diplomatique famille Nyakeru - 8 juillet 2022[//size]
= https://afrique.lalibre.be/71110/rdc-la-tres-diplomatique-famille-nyakeru/
"RDC: Un frère de la première dame accusé de spoliation d’une concession catholique - 20 juillet 2022
= https://afrique.lalibre.be/71325/rdc-un-frere-de-lepouse-tshisekedi-accuse-de-spoliation-dune-concession-catholique/
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
Panique, amateurisme, mauvaise foi caractérisée voilà le pouvoir de Kinshasa mijoter dans un vulgaire règlement de comptes en poussant la justice à se saisir du cas Kabunda. Qu'avait-il le droit de dire et de ne pas dire au nom de sa démocratique liberté d'opinion ? Aucune critique, aucune vérité ne serait donc permise dès qu'il s'agit du pouvoir en place ? Quelle pitoyable dérive ! Pathétique !
"Injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le Chef de l’Etat et propagation des faux bruits" : seraient les infractions retenues contre Kabund. Combien de fois Tshisekedi et son Udps se sont arrogés les mêmes droits sans autrement été inquiétés quand ils étaient dans l'opposition ? Qu'ya -t-il dedans de si rédhibitoire sinon des viles méthodes utilisés par les républiques bananières quand elles sont interpellées pour leurs faillites ! Au-delà du ton revanchard le pouvoir et ses dépendants ne cherche nulle part à percevoir ce qu'il y'a de vrai dans les propos de Kabund...
"Injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le Chef de l’Etat et propagation des faux bruits" : seraient les infractions retenues contre Kabund. Combien de fois Tshisekedi et son Udps se sont arrogés les mêmes droits sans autrement été inquiétés quand ils étaient dans l'opposition ? Qu'ya -t-il dedans de si rédhibitoire sinon des viles méthodes utilisés par les républiques bananières quand elles sont interpellées pour leurs faillites ! Au-delà du ton revanchard le pouvoir et ses dépendants ne cherche nulle part à percevoir ce qu'il y'a de vrai dans les propos de Kabund...
"Le parquet près la cour de cassation demande la levée des immunités de Kabund pour qu’il soit entendu sur des faits à sa charge -22.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108120_le_parquet_pres_la_cour_de_cassation_demande_la_levee_des_immunites_de_kabund_pour_qu_il_soit_entendu_sur_des_faits_a_sa_charge.html
"RDC: la justice saisit l’Assemblée nationale pour un réquisitoire contre Jean-Marc Kabund - 22 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/22/rdc-la-justice-saisit-lassemblee-nationale-pour-un-requisitoire-contre-jean-marc-kabund
Le procureur général près la Cour de cassation a adressé ce vendredi 22 juillet un réquisitoire au bureau de l’Assemblée nationale en vue d’obtenir l’autorisation d’instruire un dossier à charge du député national Jean-Marc Kabund-a-Kabund. Comme l’indique ce requisitoire, il est reproché à l’ancien Président a.i de l’UDPS d’avoir tenu lors de son point de presse le 18 juillet dernier, des propos injurieux et de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat.
Le procureur général a donné quelques illustrations des propos tenus par l’ancien premier vice-président de l’Assembée Nationale :
« les caisses de l'Etat saignent jour et nuit. » ;
« Les promesses irréalisables sont considérées comme mode de gestion, le mensonge, la manipulation, le détournement des deniers publics et la corruption comme mode d'exécution des projets » ;
« Le parlement devient un lieu de traitement des sujets sans pertinence aucune et celles des théâtres de cloons politiques »;
« L'appareil de l'Etat est devenu de plus en plus un club d'amis où les apprentis sorciers de tout bord exercent leur premier stage au sommet de l'Etat ».
Ainsi les infractions suivantes ont été retenus contre Jean-Marc Kabund : injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le Chef de l’Etat et propagation des faux bruits
= https://congosynthese.com/rdc-jean-marc-kabund-dans-le-viseur-de-la-justice/
"Conflit politique : la police récupère une Jeep chez Kabund appartenant à l'Assemblée nationale -
22.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108117_conflit_politique_la_police_recupere_une_jeep_chez_kabund_appartenant_a_l_assemblee_nationale.html
= https://buzzactu.cd/actualites/politique/1503-urgent-sur-requisition-de-l-assemblee-nationale-la-police-s-est-rendue-a-la-residence-de-kabund/
"Les ministres de l’UDPS proches de Kabund dont Tony Mwaba et Antoinette Nsamba poussés à la porte de sortie - 22.07.2022
= https://africa24sur24.net/rdc-les-ministres-de-ludps-proches-de-kabund-dont-tony-mwaba-et-antoinette-nsamba-pousses-a-la-porte-de-sortie/
"RDC : Claudel Lubaya apporte son soutien à Kabund et s’insurge contre le communiqué du bureau de l’Assemblée nationale -
= https://africa24sur24.net/rdc-claudel-lubaya-apporte-son-soutien-a-kabund-et-sinsurge-contre-le-communique-du-bureau-de-lassemblee-nationale/
Le député national Claudel Lubaya wa Lubaya a réagi ce vendredi 22 juillet 2022 au divorce consommé entre Jean-Marc Kabund et son ancien parti « Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi)
A en croire cet élu du Kasaï Central qui s’est exprimé sur Twitter, l’attitude de l’Assemblée Nationale n’est pas responsable dans cette affaire.
“En cette période tumultueuse où s’exacerbent les contradictions internes aux partis politiques, j’encourage les institutions publiques à se tenir à la marge de ces querelles qui n’affectent en rien le fonctionnement de l’Etat“, dit Claudel Lubaya
Et de marteler :
“Par son communiqué inopportun, le bureau de l’Assemblée Nationale a manqué à son devoir d’impartialité. En s’érigeant en juge, il s’est déshonoré en prenant ouvertement position et de manière injurieuse, dans un débat privé, quoique révélateur des fissures entre ex-sociétaires“
L’Assemblée nationale a ouvert à charge du député Jean-Marc Kabund un dossier à la suite des « propos injurieux », « diffamatoires » et « outrageants » tenus à l’endroit du Chef de l’Etat, de l’Assemblée nationale et d’autres institutions de la République au cours de son point de presse du lundi 18 juillet.
C’est ce qu’indique le communiqué de l’Assemblée nationale signée ce jeudi 22 juillet par la rapporteure adjointe de la Chambre basse du Parlement, Colette Tshomba.
Ce comportement « irresponsable propre au pervers narcissique porte gravement atteinte au sens élevé du mandat représentatif et à la dignité des élus légitimes du peuple congolais », décrit l’Assemblée nationale.
Du début jusqu’à la fin de sa conférence de presse, indique le communiqué, les propos de Jean-Marc Kabund ont versé intentionnellement dans des contre-vérités et des mensonges grossiers.
Le document cite notamment le plan de glissement de 2 ans.
« Le régime Tshisekedi a lamentablement échoué », avait déploré l’ancien président intérimaire de l’UDPS, Jean-Marc Kabund lors d’une conférence de presse organisée à Kinshasa.
Le peuple qui a placé son espoir dans ce régime a vu renaitre le tribalisme et le régionalisme, déplore M. Kabund.
Selon lui, le Président de la République prépare un glissement du calendrier électoral et une fraude massive aux prochaines élections.
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: l’affaire Jean-Marc Kabund - 23/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20220723-%C3%A0-la-une-l-affaire-jean-marc-kabund
Le quotidien Le Potentiels’intéresse à l’affaire Jean-Marc Kabund. Cet ancien cadre de l’UDPS, le parti présidentiel, qui avait été radié de ce parti et qui vient de créer, en début de semaine, son propre parti : « Action pour le Changement ». À cette occasion, il a critiqué sans ménagement le président Félix Antoine Tshisekedi. « Un discours qui sonne faux », titre Le Potentiel, qui qualifie Kabund d’aigri et de frustré. « De l’avis de plusieurs observateurs, écrit Le Potentiel, l’ancien président de l’UDPS, Jean-Marc Kabund, relève purement de la distraction et le peuple n’en a cure ! ». Et de poursuivre : « Sinon, ce même peuple aura du mal à comprendre un discours qui, en réalité, sonne faux pour quelqu’un qui donne l’air de s’être gracieusement servi de par sa position d’il y a peu, et tient du coup à tourner la casaque par des excès pour éviter un fatal décès politique. » Et d’ajouter : « En clair, les rêves d’une vengeance mal ficelée tourne en illusion Kabund. »[/url]
Sur le même sujet, le bihebdomadaire Le Maximum titre : « Explosion en vol : Kabund voulait être calife à la place du calife ». Selon ce journal, le coup de gueule de Kabund apparaît donc comme une extériorisation de frustration au lieu d’une défense contre les griefs ayant conduit à son exclusion de l’UDPS. Et de se référer aux accusations faites par Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’UDPS qui a entrepris d’exposer la personnalité « de l’homme poussé par la folie du pouvoir afin de faire comprendre sa vraie nature qui justifie tous les faits et actes passés et présents ».
"
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
On en est là après sa première audition à la Cour de Cassation : Kabunda représente-t-il une telle menace au point de subir les suites judiciaires et politiques qui l'accablent. Lui et son parti s'en defendent et dénoncent l'acharnement qu'ils subissent.
"Kabund après son audition : "A bas la peur, que vive la lutte pour le changement en RDC. Demain sera meilleur"
= https://7sur7.cd/2022/07/29/kabund-apres-son-audition-bas-la-peur-que-vive-la-lutte-pour-le-changement-en-rdc-demain
[jb]24h après sa première audition, le député national Jean-Marc Kabund a remercié les membres de son parti politique Alliance pour le Changement (A-Ch) qui l'avaient accompagné au Parquet général près la Cour de cassation situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa. [/b]
Par ailleurs, l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale a déploré la manière dont les membres de son parti qui l'accompagnaient ont été brutalisés par les éléments de la Police nationale congolaise.Pour rappel, après son audition jeudi dernier, l'ancien président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) est rentré chez lui en homme libre.« Je tiens à remercier les membres de l’A.Ch qui m’ont accompagné hier au parquet général près la Cour de Cassation en bravant la brutalité des policiers embusqués tout le long de mon parcours. À bas la peur ! Que vive la lutte pour le changement en RD. Congo. Demain sera meilleur », a indiqué Kabund ce vendredi 29 juillet 2022 via Twitter.
Cependant, Jean-Marc Kabund sera encore face à la Justice le 2 août prochain pour la poursuite de son instruction. C'est ce qu'a affirmé l'un de ses avocats au terme de la première audition de celui qu'on appelle « Maître nageur ».
Signalons par ailleurs que Jean-Marc Kabund, qui a décidé de basculer dans l'opposition, est poursuivi par la Justice notamment pour outrage au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
"Justice : la grosse gueule de Kabund contre la brutalité policière - 29 juillet 2022
= https://www.diaspordc.com/justice-la-grosse-gueule-de-kabund-contre-la-brutalite-policiere/?amp
Jean-Marc Kabund a eu une grosse gueule pour dénoncer la brutalité policière ayant émaillé, jeudi 28 juillet, sa procession vers le Parquet général près la Cour de cassation afin de répondre à la convocation du Procureur général.
Le désormais opposant au régime Tshisekedi a en plus été fier des militants de son parti qui se sont mobilisés tel un seul homme pour soutenir leur leader.
« Je tiens à remercier les membres de l’Alliance pour le changement qui m’ont accompagné hier au Parquet général près la Cour de cassation en bravant la brutalité des policiers embusqués tout le long de mon parcours. Abats la peur ! Que vive la lutte pour le changement en RD. Congo. Demain sera meilleur », a-t-il posté sur son compte Twitter.
Kabund, après près de 4 heures d’audition, a regagné libre son domicile. La prochaine audition est fixée au mardi 2 août 2022 pour continuer à éclairer la lanterne du PG au sujet des griefs qui pèsent sur lui, notamment l’infraction d’outrage au Président de la République.
"JM Kabund : un cas de conscience pour le régime Tshisekedi - 29 juillet 2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/jean-marc-kabund-un-cas-de-conscience-pour-le-regime-tshisekedi/
* Après une première audition hier jeudi 28 juillet, l’ex-homme fort du pouvoir de nouveau le mardi 2 août face au procureur général près la Cour de cassation.
Jean-Marc Kabund-A-Kabund, ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale, également ancien président ad intérim de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), principal parti au pouvoir en RD Congo, a été auditionné pendant près de 6 heures hier jeudi 28 juillet, par le procureur général près la Cour de cassation. De quoi alimenter de l’électrochoc dans les rues de la mégapole rd congolaise.
L’homme au très célèbre moniere blanc immaculé, très identitaire aux Tshisekedistes, a été entendu sur ses propos qualifiés d’outrage au Président de la république, tenus lors de sa conférence de presse le lundi 18 juillet dans la cour de sa somptueuse villa, au quartier Kingambwa dans la commune de Limete.
On rappelle que lors de ce face-à-face avec la presse locale et des correspondants de quelques médias étrangers à Kinshasa, Jean-Marc Kabund n’avait pas eu sa langue en poche. Alors qu’il annonçait la sortie officielle de son parti politique labellisé Alliance pour le changement (A.CH), comme parti de gauche, JMK avait publiquement déclaré son statut de nouvel opposant au régime de Félix Tshisekedi, qui selon lui, n’est qu’un conglomérat de « jouisseurs » n’ayant aucune vision pour le développement du pays.
Depuis, celui que les combattants du parti au pouvoir avaient surnommé « Maitre nageur 6600volts« , s’est attiré le courroux des dignitaires et autres partisans du régime. C’est donc un Jean-Marc Kabund qui est placé sous de puissants projecteurs allumés sans faiblir, au point même de le griller. Sa présence hier à l’office du procureur général près la Cour de cassation, fait suite à une décision du Bureau de l’Assemblée du 25 juillet, autorisant l’ouverture d’une instruction judicaire autour, justement, des propos tenus au cours de sa conférence de presse évoquée ci-dessus.
Il faut rappeler que cette autorisation du Bureau de la Chambre basse du Parlement, avait suscité de diverses réactions des analystes, selon qu’ils affichaient pro ou anti-pouvoir. En tout cas, nombreux ont été ceux qui avaient perçu d’un mauvais œil, cette manière d’agir de l’Assemblée nationale.
« Ce n’est pas le député Jean-Marc Kabund qui a critiqué le pouvoir. Plutôt, un Kabund acteur politique de surcroît opposant, qui a fait son décryptage du régime de Félix Tshisekedi. Partant, toutes ses déclarations faites lors de sa conférence de presse, n’engageaient nullement la Chambre des représentants« , jugeaient des analystes non engagés ayant évoqué la notion de « Statut et rôle« , chère au célèbre sociologue français Jean Stoetzel.
Cependant, face à toutes ces critiques, le perchoir de l’Assemblée nationale [comme pour se disculper], avait précisé que sa décision autorisant l’ouverture d’une instruction judiciaire à charge de Jean-Marc Kabund, n’avait rien à voir, ni avec l’autorisation des poursuites ni avec une quelconque procédure de levée des immunités parlementaires.
UN MARDI DE TOUS LES ENJEUX ?
Après sa première audition d’hier, Jean-Marc Kabund devra à nouveau, se présenter le mardi 2 août prochain au bureau du procureur général près la Cour de cassation. « Injures publiques, imputations dommageables, outrages aux autorités publiques, offense au Chef de l’Etat et propagation de faux bruits »…sont donc là, les principaux griefs à charge de l’ancien président a.i de l’UDPS, définitivement exclu du parti en janvier dernier.
Jean-Marc Kabund sera-t-il ou pas, « mappé » ce mardi pour l’ex-prison centrale de Makala ?
Mise à part la question très sensible et controversée de ses immunités parlementaires mises à mal par le bureau de l’Assemblée nationale en cette période des vacances, « mapper » Kabund n’irait pas sans poser quelques soucis au Pouvoir.
UN CAS DE CONSCIENCE POUR LE REGIME
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Jean-Marc Kabund n’est pas n’importe qui. Cela pour deux raisons majeures. Premièrement, pour ce qu’il représente. Peu importe l’opinion que l’on pourrait se faire de lui, on retiendra qu’il a été l’ex-numéro 1 de l’Udps et en même temps, ancien numéro 2 de fait du pouvoir actuel. En tout cas, nombre de ceux qui occupent actuellement des postes de responsabilités dans l’appareil d’Etat pourraient tout lui dénier, sauf ça. Et, en cette double qualité, Jean-Marc Kabund est considéré comme le dépositaire des pans de secrets du pouvoir en place. Comme homme-orchestre de l’UDPS, Kabund a été de toutes les péripéties ayant débouché sur le deal FCC-CACH ou plus particulièrement JKK-UDPS.
Contrairement à nombre d’acteurs politiques [situationnistes] qui se sont convertis en « Tshisekedistes, JMK est donc ce fils maison qui a la maitrise de tout. Sans lyrisme de mauvais aloi, certains vont jusqu’à lui faire porter le brassard de capitaine de l’Union sacrée pour la nation (USN), entendez la nouvelle majorité parlementaire post-coalition FCC-CACH, créée en décembre 2020.
Dan les travées de l’hémicycle, aucun député ne saurait prétendre méconnaitre le rôle, Ô combien principal, joué par Jean-Marc Kabund, dans le basculement de l’ancienne majorité au Parlement. Il ne serait donc pas excessif ici, de le présenter à la fois, comme l’héraut et le héros de ce renversement de la situation qui a fait que le FCC (Front commun pour le Congo), plateforme politique fidèle au président honoraire Joseph Kabila, perde la majorité à l’Assemblée nationale.
Destitué de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale en mai 2020, à l’issue d’une plénière « électrique » émaillée de bagarre sous la présidente de la PPRD Jeanine Mabunda, Jean Marc-Marc Kabund a été réhabilité par la suite dans ses fonctions, à la faveur du même basculement de la majorité parlementaire. Il s’agit là, d’une autre preuve de son poids politique au sein du régime.
Par ailleurs, du point de vue international, le cas Kabund pourrait être perçu comme une sorte de jauge de l’engagement politique du Président Tshisekedi qui, lors de sa prise officielle de pouvoir en janvier 2019, avait annoncé la fermeture de tous les cachots de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Possible que JMK fasse la prison. Alors, il faudrait s’interroger sur ce que pensera l’opinion internationale de l’actuel pouvoir de Kinshasa. Au cas l’hypothèse de l’emprisonnement se confirmerait, on donnerait alors raison à ceux qui pensent que le régime Tshisekedi serait en train de ressembler à ses devanciers. Dans tous les cas, Kabund reste un cas de conscience pour le régime.
"Rendez-vous le 2 août prochain/Kabund : liberté ou procès ? - 29 juillet 2022
= https://laprosperiteonline.net/rendez-vous-le-2-aout-prochain-kabund-liberte-ou-proces/
Visiblement, il n’est toujours pas sorti d’affaire. L’épée de Damoclès est toujours suspendue sur lui. Oui, il s’agit bien de l’ancien Président a.i de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jean-Marc Kabund. Après plus de quatre heures d’audition, hier jeudi 28 juillet 2022 au Parquet Général près la Cour de Cassation, ce député national a regagné sa résidence en homme libre. Il était venu sous l’escorte de ses sympathisants. Quoi qu’il en soit, l’affaire est loin d’être close. Etant donné que cet ancien 1er Vice-président de l’Assemblée nationale sera entendu de nouveau mardi 2 août prochain devant le même parquet. La liberté ou l’incarcération de cet acteur politique sera connue à l’issue de cette comparution devant le Parquet Général près la Cour de Cassation.
Le Président de l’Alliance pour le Changement était entendu par la justice pour notamment « propos injurieux et diffamatoires » contre le Chef de l’Etat et les institutions du pays. Beaucoup pensaient qu’il allait être placé sous mandat d’arrêt provisoire. En marge de son adresse devant un parterre de médias dans sa résidence de Kingabwa, l’ancien président intérimaire du parti présidentiel UDPS avait indiqué que le parlement était devenu un lieu de traitement des sujets sans pertinence, pointant du doigt accusateur le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, qu’il a qualifié d’un ‘’danger’’ pour la République Démocratique du Congo, précisant que son départ serait la solution.
La réplique n’avait pas tardé à venir. Quelques heures après le point de presse de Kabund, les éléments de la police étaient descendus à Kingabwa, dans sa résidence. Quoique la raison officielle de cette descente fût la récupération d’une jeep de l’Assemblée nationale, d’après certaines langues, l’objectif principal était d’arrêter l’élu de Mont-amba. «La demande du PGR consiste tout simplement à respecter les procédures», lâche un analyste politique. Dans cette série de réactions, de Kabuya en passant par Mende, Me Tharcisse Matadiwamba, à son tour, avait recadré Jean-Marc Kabund. L’ancien bâtonnier national conseillait à Kabund de lire davantage Gandhi le philosophe pour que ce dernier l’inspire à porter une vraie casquette d’homme d’Etat. «La réaction que j’ai eue, c’est de renvoyer notre ami au sage avocat Gandhi Mahatma que le monde entier connait, qui a dit : ce qui détruit, ce qui est contre la paix, c’est la politique sans principes», a souligné Me Matadiwamba. Dans la même optique, le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, M. Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Pionnier et Ancien Représentant de l’UDPS en France, avait manifesté son désaccord à l’égard des réactions du Secrétaire Général de l’UDPS Augustin Kabuya Tshilumba et du Bureau de l’Assemblée Nationale au point de presse de Jean-Marc Kabund-a-Kabund. Pour l’ancien Représentant de l’UDPS en France qui a jugé lamentable et catastrophique la sortie médiatique de Kabund-a-Kabund, ce dernier a fait preuve de manque de sagesse et d’intelligence politique dans ses déclarations. Il pense que les propos orduriers de l’ancien Président intérimaire de l’UDPS qui ont été d’un niveau très bas au point où ils ont provoqué le dégoût et la nausée chez tous ceux qui l’ont suivi, ne devraient pas mériter cette attention de la part des dirigeants de l’UDPS et de l’Assemblée Nationale. Le rendez-vous est pris pour mardi prochain.
= https://actualite.cd/2022/07/28/rdc-laudition-de-kabund-va-se-poursuivre-mardi-prochain
"Justice: La première audition de JM Kabund n’a pas mobilisé les Kinois - 29 Juillet 2022
= https://www.congoindependant.com/justice-la-premiere-audition-de-jm-kabund-na-pas-mobilise-les-kinois/
"RDC : le parti de Jean-Marc Kabund dénonce l’instrumentalisation des services de l’Etat par le pouvoir en place contre son président - 24/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/24/actualite/politique/rdc-le-parti-de-jean-marc-kabund-denonce-linstrumentalisation-des1
Le parrti Alliance pour le changement de Jean-Marc Kabund dénonce « l’instrumentalisation des services de l’Etat par le pouvoir en place contre son président après son point de presse de lundi dernier ».
Il s’insurge aussi contre la « dérive dictatoriale du pouvoir en place qui se consolide au jour le jour ».
Ce parti l’exprime dans une mise au point publiée samedi 23 juillet à Kinshasa.
’Alliance pour le changement dit « mettre en garde tous les auteurs de ces comportements criminels qui sont bien identifiés au sein des institutions publiques et prend à témoins la communauté tant nationale qu’internationale sur le déroulement de tous ces évènements honteux et antipatriotiques orchestrés en marge de la loi qui reculent la démocratie de notre pays ».
Le collège des fondateurs de l’Alliance pour le changement qui s’est réuni en session extraordinaire fait remarquer à l’opinion qu’il s’observe une agitation sans précédent du pouvoir en place par certains actes
Les fondateurs citent notamment la suspension abusive des travaux du stade Waya-Waya de Kingabwa aux motifs fallacieux, selon ce parti, qu’il serait spolié par Jean-Marc Kabund alors qu’il existe des correspondances de demande et d’autorisation des travaux en bonne et due forme.
Le parti de Jean-Marc Kabund parle aussi de l’encerclement de sa résidence privée vendredi 22 juillet par plusieurs éléments de la police ainsi que l’action disciplinaire ouverte par l’Assemblée nationale alors que selon ce parti, il n’existe aucune disposition du règlement intérieur de cette chambre qui donne ce pouvoir au bureau de l’Assemblée nationale.
Le collège des fondateurs de l’Alliance pour le changement a évoqué aussi le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation, en insinuant selon lui, des infractions imaginaires et politiquement motivées.
« Tout en luttant farouchement contre la criminalisation des débats démocratiques, l’Alliance pour le changement se réserve le droit de saisir désormais la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi que le comité des Droits de l’homme des Nations unies à Genève », menace le parti de Jean-Marc Kabund
= https://www.radiookapi.net/2022/07/22/actualite/revue-de-presse/lavenir-assemblee-nationale-kabund-vise-par-une-action
"[Action judiciaire du procureur contre Kabund : Alliance pour le changement sort de son silence - 30.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108401_action_judiciaire_du_procureur_contre_kabund_alliance_pour_le_changement_sort_de_son_silence.html
[RDC : Jean-Marc Kabund risque-t-il la prison
= https://www.matininfos.net/rdc-jean-marc-kabund-risque-t-il-la-prison/85285/
]L’étau se resserre de plus en plus sur l’ancien premier vice président de l’Assemblée nationale Jean-Marc Kabund après sa sortie médiatique le lundi 18 juillet dernier, critiquant négativement le régime de Félix Tshisekedi.
D’abord c’est l’Assemblée Nationale qui prend en premier lieu la défense du Chef de l’État en ouvrant une action disciplinaire contre son ancien membre du bureau.
]Une démarche que Jean-Marie Kabund considère comme l’expression d’une panique et d’une peur.
»Cela démontre que l’Assemblée nationale est désacralisée. Elle est devenue une véritable caisse de résonance dans laquelle on assiste tout simplement à des scènes de règlement de comptes. Je voudrais savoir quelles dispositions donne le pouvoir au bureau de l’Assemblée d’ouvrir un dossier disciplinaire à l’endroit d’un député, et savoir aussi quel député aurait subi la même procédure que moi ou si je suis le premier ? », s’est questionné le Président intérimaire et honoraire du parti présidentiel, UDPS dans un entretien avec la Radio France Internationale ce vendredi 22 juillet.
Au sujet de la menace de l’UDPS de retirer son mandat parlementaire, le nouveau opposant envisage évoquer la Constitution pour se couvrir.
»La Constitution est claire : un député national élu sur une liste appartient à cette liste, donc au parti. Mais dès lors que le parti l’exclut, le député garde son mandat. Un député ne peut perdre son mandat que s’il a délibérément quitté le parti qui l’avait aligné aux élections. Tout le monde sait que j’ai été exclu de l’UDPS. Donc, il ne devrait pas y avoir un débat si on avait des gens qui réfléchissent normalement », souligne-t-il.
Toutefois, JM Kabund a annoncé qu’il reste jusqu’à preuve du contraire l’élu du peuple et pas de l’UDPS.
Occasion d’or pour le Président du parti de l’Alliance pour le changement, de réitérer l’annonce de sa candidature à la prochaine présidentielle de 2023 et à tous les niveaux.
]»Lorsque le parti alignera les candidats à tous les niveaux, ça voudra justement dire que le parti alignera un candidat président à la République », a-t-il renchéri.
Officiellement dans l’opposition républicaine, le Leader de Bidonville de Kingabwa n’exclut pas l’option de faire les alliances avec d’autres leaders de l’opposition si la vision se croiserait.
"
"Exclusivité : Jean-Marc Kabund affronte la justice congolaise - 29 juillet 2022
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
Kabunda à la Cour de Cassation : au prochain rdv la semaine prochaine : PG non disponible !
Demain est un autre jour pour lui mais heureusement derrière l'Assemblée et la Cour il y'a des demeurés comme Kabuya pour tenter de défendre une cause très peu démocratique qui transpire la loyauté fanatique à un Chef...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Demain est un autre jour pour lui mais heureusement derrière l'Assemblée et la Cour il y'a des demeurés comme Kabuya pour tenter de défendre une cause très peu démocratique qui transpire la loyauté fanatique à un Chef...
"Affaire Kabund: le Procureur Général n’étant pas disponible, l’instruction renvoyée au mardi 9 août prochain - 2 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/02/affaire-kabund-le-procureur-general-netant-pas-disponible-linstruction-renvoyee-au-mardi
Jean Marc Kabund après un rendez-vous manqué au parquet près la Cour de cassation
L'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale Jean-Marc Kabund, s'est présenté ce mardi 2 août 2022 au Parquet général près la Cour de cassation pour la poursuite de l’instruction de son dossier. Il devrait comparaître pour répondre des infractions lui reprochées à savoir : imputation dommageable, injure publique, offense au Chef de l’Etat et propagation des faux bruits.
Alors qu’il s’est rendu au Parquet près la Cour de cassation, Kabund n'a pas pu comparaître puisque que le magistrat instructeur n’était pas venu à l’office pour procéder. L’instruction de l'affaire a été renvoyée au mardi de la semaine prochaine.
Jean Marc Kabund a été invité à comparaître le jeudi 28 juillet dernier par le Procureur Général près la Cour de cassation. C’était à la suite de l’autorisation du Bureau de l’Assemblée Nationale accordée au Procureur Général d’instruire un dossier à sa charge.
= https://foxtimes.cd/publications/2999-affaire-kabund-suite-au-changement-du-procureur-general-l-audition-repoussee-a-mardi-prochain
"Rendez-vous le 9 août prochain/Kabund : vers des convocations interminables ? -
2022
= https://laprosperiteonline.net/rendez-vous-le-9-aout-prochain-kabund-vers-des-convocations-interminables/
Va-t-on vers des convocations interminables de Jean-Marc Kabund devant la justice ? Beaucoup d’analystes politiques voient venir cette manœuvre qui consiste à occuper et appauvrir l’homme, l’empêcher ainsi de se concentrer sur des choses bien plus importantes. En effet, après plus de quatre heures d’audition, jeudi 28 juillet dernier, au Parquet Général près la Cour de Cassation, l’ancien 1er Vice-président de la Chambre basse du parlement avait regagné sa résidence en homme libre. Lui qui était une fois de plus attendu au parquet général près la Cour de Cassation hier, pour la poursuite de l’instruction à sa charge, a vu sa comparution être reportée pour mardi 9 août prochain.
L’annonce de report a été faite par l’un des avocats de Jean-Marc Kabund. Devant la presse, il a laissé entendre que la raison principale du report de l’audition de son client est la dernière mise en place dans l’appareil judiciaire en République démocratique du Congo. «Compte tenu du fait qu’il y a eu chambardement au niveau de la magistrature, il se fait qu’à ce stade, il n’y a pas moyen de l’entendre. Le rendez-vous est pris pour le mardi prochain», a déclaré Me Gabby Mavungu. Pour rappel, le Président de l’Alliance pour le Changement était entendu par la justice pour notamment « propos injurieux et diffamatoires » contre le Chef de l’Etat et les institutions du pays. Beaucoup pensaient qu’il allait être placé sous mandat d’arrêt provisoire. En marge de son adresse devant un parterre de médias dans sa résidence de Kingabwa, l’ancien président intérimaire du parti présidentiel, UDPS, avait indiqué que le parlement était devenu un lieu de traitement des sujets sans pertinence, pointant du doigt accusateur le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, qu’il a qualifié d’un ‘’danger’’ pour la République Démocratique du Congo, précisant que son départ serait la solution.
Quelques heures après le point de presse de Kabund, les éléments de la police étaient descendus à Kingabwa, dans sa résidence. Quoique la raison officielle de cette descente fût la récupération d’une jeep de l’Assemblée nationale, d’après certaines langues, l’objectif principal était d’arrêter l’élu de Mont-amba. «La demande du PGR consistait tout simplement à respecter les procédures», lâchait un analyste politique. Dans cette série de réactions, de Kabuya en passant par Mende, Me Tharcisse Matadiwamba, à son tour, avait recadré Jean-Marc Kabund. L’ancien bâtonnier national conseillait à Kabund de lire davantage Gandhi le philosophe pour que ce dernier l’inspire à porter une vraie casquette d’homme d’Etat. «La réaction que j’ai eue, c’est de renvoyer notre ami au sage avocat Gandhi Mahatma que le monde entier connait, qui a dit : ce qui détruit, ce qui est contre la paix, c’est la politique sans principes», a souligné Me Matadiwamba. Dans la même optique, le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, M. Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Pionnier et Ancien Représentant de l’UDPS en France, avait manifesté son désaccord à l’égard des réactions du Secrétaire Général de l’UDPS Augustin Kabuya Tshilumba et du Bureau de l’Assemblée Nationale au point de presse de Jean-Marc Kabund-a-Kabund. Pour l’ancien Représentant de l’UDPS en France qui a jugé lamentable et catastrophique la sortie médiatique de Kabund-a-Kabund, ce dernier a fait preuve de manque de sagesse et d’intelligence politique dans ses déclarations. Il pense que les propos orduriers de l’ancien Président intérimaire de l’UDPS qui ont été d’un niveau très bas au point où ils ont provoqué le dégoût et la nausée chez tous ceux qui l’ont suivi, ne devraient pas mériter cette attention.
"Affaire outrage au Chef de l’État/Assemblée nationale : Jean-Marc Kabund attendu aujourd’hui - août 4, 2022
= https://laprosperiteonline.net/affaire-outrage-au-chef-de-letat-assemblee-nationale-jean-marc-kabund-attendu-aujourdhui/
Jean-Marc Kabund serait attendu ce jeudi 4 août 2022 au Bureau de la Chambre basse du parlement. D’après plusieurs médias, le bureau Mboso dit avoir été saisi par le Procureur général près la Cour de cassation pour entendre l’élu de la circonscription du Mont-Amba à Kinshasa.
La question de la levée ou non des immunités de l’ancien président a.i de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), parti au pouvoir, serait l’enjeu de cette invitation.
Dans son réquisitoire du 22 juillet 2022, le Procureur général près la Cour de Cassation, Victor Mumba Mukomo avait saisi le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso pour solliciter l’autorisation de l’instruction à charge du député Jean-Marc Kabund. Cela, après la tenue de ses propos jugés “injurieux” par le parquet.
A en croire le réquisitoire du procureur, ces propos sont de nature à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du chef de l’État avec intention de l’offenser.
Il s’agit des propos comme : “les promesses irréalisables sont considérées comme mode de gestion, le mensonge, la manipulation, le détournement des deniers publics et la corruption comme mode d’exécution des projets”, “les caisses de l’Etat saignent jour et nuit”, “le gouvernement a abandonné sa mission principale”, “le peuple est désormais face aux dirigeants irresponsables”, “Félix Tshisekedi est un danger public au sommet de l’Etat”.
Entendu pour la première fois au parquet au mois de juillet, la comparution de Kabund va se poursuivre mardi 9 août prochain au Parquet général près la Cour de Cassation.
"RDC : L’étau se resserre autour de Jean-Marc Kabund après la demande de la levée de ses immunités - 4 août 2022
= https://www.grandslacsnews.com/posts/rdc-l-etau-se-resserre-autour-de-jean-marc-kabund-apres-la-demande-de-la-levee-de-ses-immunites-5566
Dans une correspondance, le Procureur Général près la Cour de cassation, a saisi depuis le 29 juillet dernier, le bureau de l'Assemblée nationale pour obtenir l'autorisation des poursuites et la levée des immunités parlementaires du député national Jean-Marc Kabund.
Le concerné a été notifié de cette demande par une correspondance lui adressée par le président du bureau de cette chambre basse du parlement, Christophe Mboso, qui l’a invité pour une réunion ce jeudi et ce, pour faire respecter le règlement intérieur de l’assemblée nationale en matière de levée des immunités parlementaires.
Il sera question pour l’ancien bras droit de Félix Tshisekedi dans cette réunion, de présenter ses moyens de défense, a précisé Christophe Mboso qui lui a expliqué qu’il peut se faire assister d'un ou de deux autres députés nationaux ou de son conseil.
Il faut dire que cette suite des événements, après sa sortie médiatique polémique, ne devrait pas conforter l’ancien cadre de l’UDPS qui a été sommé par son ancien parti de démissionner de l’assemblée nationale.
Et comme c’est en pleines vacances parlementaires, c’est au bureau de l’assemblée nationale de statuer sur cette demande de levée des immunités parlementaires.
Considérant l’état actuel des choses, Jean-Marc Kabund ne devrait, à priori, pas échapper à la justice qui l’accuse d’avoir tenu des propos “outrageants à l’égard du chef de l’état” lors de sa sortie médiatique polémique.
Notez que Jean-Marc Kabund, qui a été entendu une première fois, est également poursuivi pour imputation dommageable, injure publique, offense au Chef de l’Etat et propagation des faux bruits.
"Jean Marc Kabund : Récit d’une saga politique - 23 juillet 2022
= https://b-onetv.cd/jean-marc-kabund-recit-dune-saga-politique/
En animant sa conférence de presse dans sa résidence Jean-Marc Kabund n’imaginait sûrement pas la suite des événements de cette manière, si cela n’était pas prémédité, il doit être dépassé par la tournure des événements. L’ex président ad intérim de l’UDPS a chargé son ancien parti au pouvoir des injures et diffamations, « le régime Tshisekedi brille par l’incompétence notoire et la mégestion institutionnalisée, caractérisée par l’insouciance, l’irresponsabilité la jouissance et la prédation au sommet de l’Etat.» a dit Jean-Marc Kabund. Son sort est désormais entre les mains de l’Assemblée nationale, le procureur général près la cour de cassation a adressé vendredi un réquisitoire à l’Assemblée nationale aux fins d’ouvrir une instruction judiciaire à son encontre. Le procureur Mumba retient à charge du » tout nouveau président de l’alliance pour le changement » plusieurs griefs notamment injures publiques, imputation dommageable, outrage au Chef de l’Etat et propagation des faux bruits.
Les élus du peuple étant en vacances parlementaire, c’est au bureau de la chambre basse du parlement que revient la mission d’examiner ce réquisitoire. Le bureau pourrait répondre favorablement à cette requête du parquet général près la cour de cassation au regard de sa dernière position après la sortie de l’initiateur de l’alliance pour le changement. En une semaine, la succession des évènements pourrait conduire Jean Marc Kabund de sa somptueuse villa de Kingabwa dans la commune de Limeté vers une cellule dans l’enceinte de la prison de Makala.
Pour mieux cerner cette saga sur Jean Marc Kabund, il faut retracer le cours des évènements. Tout débute le lundi 18 juillet lorsque l’ancien président ai de l’udps décide de briser le silence après son exclusion du parti présidentiel. Une sortie médiatique où l’ancien premier vice président de l’Assemblée nationale ne ménage pas le Président de la République et son régime. Jean Marc kabund qui se présente désormais comme opposant à Félix Tshisekedi demande à la population de chasser le fils du sphinx du pouvoir en 2023. Comme il fallait s’y attendre, les réactions n’ont pas tardé. Pour le parti présidentiel, Jean Marc kabund est un menteur. Selon le secrétaire général de l’udps, l’homme de kingabwa n’a pas dit la vérité sur les raisons de son exclusion du parti, « Jean-Marc Kabund ne vous a pas dit la vérité. Il a dit beaucoup de contrevérités », avait répondu Augustin Kabuya après la sortie médiatique de Jean Marc Kabund.
Il reviendra à la charge lors de son adresse aux militants de l’UDPS sur ces termes : «Jean Marc Kabund n’avait aucune fonction publique dans sa vie. Il s’est vite retrouver vice président au sein de l’Assemblée nationale. Il a été seul à sélectionner 90 % des collaborateurs du Chef de l’Etat et la totalité des membres du parti au gouvernement. A les qualifier de stagiaires, soit qu’il les avait sélectionner à dessein, pour nuire au mandat de L’UDPS et de son excellence Monsieur le Président de la République à la tête du pays, soit qu’il était lui-même d’une incompétence caractérisée qu’il ne les avait pas su stagiaires».
L’entrée de la chambre basse du parlement dans ce débat n’apporte pas d’accalmie. Dans un communiqué , le bureau de l’Assemblée nationale dénonce les propos de l’élu de Mont Amba et ouvre un dossier disciplinaire en son encontre. La chambre basse du parlement avoue dans son communiqué que Jean Marc Kabund a violé le devoir de réserve auquel il est « astreint en tant qu’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, doublé de la qualité de président a.i d’un parti politique important au sein de la majorité parlementaire, à savoir l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), au sens des articles 1er, 4,14,16 et 19 du décret-loi n°17/2002 du 3 octobre 2002 portant code de conduite de l’agent public de l’Etat».
Selon le même document signé par le rapporteur Colette Tshomba il est souligné que « Tout au long de cette conférence de presse, relève le bureau de la Chambre basse, les propos de Jean-Marc Kabund ont versé intentionnellement dans des contre-vérités et des mensonges grossiers. D’ailleurs, nulle part, un plan de glissement de 2 ans n’a été concocté, si ce n’est que dans la fantasmagorie de Jean-Marc Kabund».
Le concerné va choisir un média international pour réagir, invité de RFI, Jean Marc kabund considère la position de l’Assemblée nationale comme une preuve de désacralisation de cette chambre du parlement : « il faut considérer la démarche comme l’expression d’une panique ou d’une peur. Cela démontre que l’Assemblée nationale est désacralisée, elle est devenue une caisse de résonnance dans laquelle on assiste tout simplement à des scènes de règlement de compte, » a déclaré l’ancien vice premier président de l’Assemblée nationale. Jean Marc Kabund s’interroge en sus : « Je voudrais savoir quelle disposition donne le pouvoir au bureau de l’Assemblée nationale d’ouvrir un dossier disciplinaire à l’endroit d’un député. Et savoir aussi quel député aurai subi la même procédure que moi, ou je suis le premier…. C’est un non-événement » a-t-il laissé entendre.
Ces mots sont peut-être la goutte qui a fait déborder la vase. Faire taire jean Marc kabund serait il l’a bonne option pour le pouvoir en place qui ne cesse créer des mécontents en interne depuis son avènement, des fidèles alliés tournent tour à tour le dos en dénonçant plusieurs pratiques qui vont à l’encontre des idéaux du parti et de la longue lutte pour le pouvoir prônés par les tshisekedistes.
Au mois de janvier, l’ancien secrétaire général puis président intérimaire du parti au pouvoir UDPS, Jean Marc Kabund avait été accusé d’escroquerie, corruption et extorsion, avant d’être exclu du parti. Fin mars, il avait officialisé sa démission de Premier vice-président de l’Assemblée nationale, mais gardé son poste de député.
"
"RDC-Caricature: Tous contre Fatshi, à quel prix?1
= https://actualite.cd/2022/07/30/rdc-caricature-tous-contre-fatshi-quel-prix
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
Ça se corse dans l'affaire Kabunda, il continue de bouder la convocation de Mboso, il récuse non sans arguments la légitimité et la légalité de ses motivations ; il boycotte ainsi pour la deuxième fois l'invitation de Mboso.
Dans sa lettre du 07 juillet adressée au Président de l'Assemblée Mboso, le député national Kabunda justifie son absence à sa convocation par le fait que l'instruction du Parquet Général demandée par le Bureau de l"Assemblée était en cours. Pour lui, le Bureau ne devra pas statuer sur la demande d'autorisation des poursuites et de la levée de ses immunités aussi longtemps que l'instruction judiciaire n'aura pas dit son dernier mot. Il conclut qu'il ne saurait accompagner Mboso dans une forfaiture qui s'apparente à une messe noire déjà dite consistant à le museler", dénonçant la violation spectaculaire de ses droits en tant qu'élu du peuple. Le moins qu'on puisse dire est que sa défense ne manque pas de logique. Attendons la suite...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dans sa lettre du 07 juillet adressée au Président de l'Assemblée Mboso, le député national Kabunda justifie son absence à sa convocation par le fait que l'instruction du Parquet Général demandée par le Bureau de l"Assemblée était en cours. Pour lui, le Bureau ne devra pas statuer sur la demande d'autorisation des poursuites et de la levée de ses immunités aussi longtemps que l'instruction judiciaire n'aura pas dit son dernier mot. Il conclut qu'il ne saurait accompagner Mboso dans une forfaiture qui s'apparente à une messe noire déjà dite consistant à le museler", dénonçant la violation spectaculaire de ses droits en tant qu'élu du peuple. Le moins qu'on puisse dire est que sa défense ne manque pas de logique. Attendons la suite...
"Assemblée nationale : Jean-Marc Kabund rejette la deuxième invitation de Mboso - 08.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108747_assemblee_nationale_jean_marc_kabund_rejette_la_deuxieme_invitation_de_mboso.html
Jean-Marc Kabund
Attendu ce lundi 8 août à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund a, pour la deuxième fois consécutive, refusé de répondre à l'invitation de Christophe Mboso.
"Je ne saurais vous accompagner dans une forfaiture qui s'apparente à une messe noire déjà dite consistant à me museler", lui écrit-il. L'élu de Mont-Amba dénonce "la violation de manière spectaculaire de ses droits en tant qu'élu du peuple".
Pour lui, "le Bureau ne devra pas statuer précipitamment sur la demande d'autorisation des poursuites et de la levée de mes immunités aussi longtemps que l'instruction judiciaire est en cours".
"La République : « Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund à nouveau invité » - 08/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/08/actualite/revue-de-presse/la-republique-assemblee-nationale-jean-marc-kabund-nouveau
Revue de presse kinoise du lundi 8 aout 2022.
L’affaire Kabund devant le parquet près la Cour de cassation a retenu l’attention des journaux parus ce matin dans la capitale congolaise. « Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund à nouveau invité », titre le journal La République à la Une. Dans ses colonnes, ce quotidien fait savoir que le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a adressé, depuis samedi dernier, une nouvelle lettre à Jean-Marc Kabund, l’invitant à se présenter en la salle des conférences des présidents au palais du peuple. Ce tabloïd précise que cet échange tournera autour de l’examen de la requête du procureur général près la Cour de cassation qui sollicite la levée des immunités de l’élu du Mont-Amba. Ce dernier est notamment poursuivi pour outrage au chef de l’Etat, imputations dommageables et injures publiques, suite aux propos tenus lors de sa conférence de presse du lundi 18 juillet dernier, explique La République. D’après la lettre de Christophe Mboso, note ce quotidien, aucun élément avancé par Jean-Marc Kabund ne justifie la surséance qu’il a précédemment sollicitée et, de ce fait, il devrait, d’ores et déjà, préparer ses moyens de défense. « Sans connaître du contenu ou préjuger du sort de l’instruction entamée à votre charge et dont le Procureur Général près la Cour de Cassation demeure seul maître, aucun élément avancé par vous ne justifie la surséance que vous sollicitez », a écrit Christophe Mboso à Jean-Marc, dans les colonnes du journal La République.
La Tempête des tropiques reste sur la même voie et rappelle que l’ancien premier président de l’Assemblée nationale est à nouveau invité après avoir boycotté le premier rendez-vous. Il est difficile, pense ce quotidien, de dire s'il s'y soumettra ou non, cette fois-ci. Ce tabloïd souligne le Bureau de l'Assemblée nationale avait déjà engagé une procédure disciplinaire contre lui, conformément à l'article 102 du règlement, note ce journal. La Tempête des tropiques a annoncé que la deuxième audition de Kabund devant le parquet général près la Cour de cassation est prévue pour ce mardi 9 août.
ECONEWS est d’avis que cette affaire prend des allures d’un jeu de ping-pong entre Christophe Mboso et Jean-Marc Kabund. Pour cet hebdomadaire, l’affaire impliquant le député national Jean-Marc Kabund-a-Kabund et qui lui vaut une suite d’auditions au parquet général près la Cour de cassation connaît ces derniers jours une suite de rebondissements, avec un échange de correspondances au vitriol entre le président de l’Assemblée nationale et le président du parti politique Alliance pour le Changement. ECONEWS dit constater l’un et l’autre se renvoient la balle sur fond d’arguments juridiques puisés aussi bien dans la Constitution que dans le Règlement intérieur de la Chambre basse du Parlement. Et, de toute évidence, révèle ce tabloïd, l’un et l’autre camp n’ont pas la même compréhension des prescrits légaux quant à la levée de l’immunité parlementaire d’un député ou des mécanismes pouvant aboutir à la traduction de ce dernier devant la Cour de cassation. ECONEWS se pose alors la question de savoir si, lors de sa comparution le 2 août, le député Kabund-a-Kabund était d’ores et déjà dépouillé de ses « immunités » par le bureau de son institution, le mettant de fait devant la justice.
Repris par le journal l’Avenir Christophe Mbose fait savoir à Jean-Marc Kabund que les députés nationaux ne bénéficient des immunités que pendant les sessions. Malgré tout cela, poursuit ce quotidien l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale a refusé de répondre à la première l’invitation de ses anciens collègues du bureau de l’Assemblée nationale, jugeant étrange que son inculpation soit signifiée à l’Assemblée nationale avant même la fin de ses auditions au parquet près la Cour de cassation.
Et Le Journal est d’avis que cette invitation est la dernière chance que Mboso accorde à Kabund. Dans sa lettre, précise ce quotidien, le président de l’Assemblée nationale a signifié à son invité que “le mandat de comparution du Procureur général près la cour de cassation n’a pas d’effet suspensif quant à la procédure engagée par le bureau de l’Assemblée Nationale“. Reste à savoir, note ce tabloïd, si ces explications auront convaincu celui qui promet de chasser Félix Tshisekedi du pouvoir pour qu’il se présente ce lundi au bureau de l’Assemblée nationale.
"Jeu de ping-pong entre Christophe Mboso et Jean-Marc Kabund - août 8, 2022
= https://econewsrdc.com/jeu-de-ping-pong-entre-christophe-mboso-et-jean-marc-kabund/
Entre Mboso et Kabund, il y a une guerre froide sur fond de juridisme
L’affaire impliquant le député national Jean-Marc Kabund-a-Kabund et qui lui vaut une suite d’auditions au parquet général près la Cour de cassation connaît ces derniers jours une suite de rebondissements, avec un échange de correspondances au vitriol entre le président de l’Assemblée nationale et le président du parti politique Alliance pour le Changement. Entre Christophe Mboso et Jean-Marc Kabund s’est engagé un bras-de fer aux allures d’un jeu de ping-pong.
L’un et l’autre se renvoient la balle sur fond d’arguments juridiques puisés aussi bien dans la constitution que dans le Règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée nationale. Et, de toute évidence, l’un et l’autre camp n’ont pas la même compréhension des prescrits légaux quant à la levée de l’immunité parlementaire d’un député ou des mécanismes pouvant aboutir à la traduction de ce dernier devant la Cour de cassation.
L’opinion se souvient que Jean-Marc Kabund, poursuivi pour, entre autres griefs, des faits d’outrage au chef de l’Etat lors de la sortie officielle de son parti politique, avait comparu devant le procureur général près la Cour de cassation, avant de regagner son domicile au terme de quelque six heures d’une audience dont rien n’avait filtré. La seconde audience, prévue le 2 août n’aura pas lieu, en raison de l’indisponibilité des juges, une situation causée par l’admission à la retraite des magistrats du siège intervenue quelques heures plus tôt. A charge pour le remplaçant du procureur général Victor Mumba de fixer une nouvelle échéance.
Les « immunités » en question
C’est sur ces entrefaites que le président de l’Assemblée nationale invite le député Kabund à se présenter le 4 août devant le Bureau de la chambre basse afin de statuer sur « Le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation tendant à obtenir l’autorisation des poursuites et la levée des immunités contre l’honorable Kabund a Kabund Jean-Marc ». Cette correspondance, la deuxième, étant la réponse à celle du mis en cause, sollicitant une surséance de la démarche entreprise par le Bureau, jusqu’à l’aboutissement de la procédure entamée à son encontre par la Cour de cassation, évoquant l’article 102, alinéa 8 du Règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée nationale.
Argument rejeté par Mboso qui estime que « le mandat de comparution du 2 août n’a pas d’effet suspensif quant à la procédure engagée par le Bureau de l’Assemblée nationale en vertu de l’article 102 in fine du Règlement d’ordre intérieur de notre chambre».
Ici se pose alors la question de savoir si, lors de sa comparution le 2 août, le député Kabund-a-Kabund était d’ores et déjà dépouillé de ses « immunités » par le bureau de son institution, le mettant de fait devant la justice. Une affaire qui rappelle curieusement la jurisprudence opaque de la levée de l’immunité parlementaire du sénateur Matata Ponyo en pleines vacances parlementaires.
Ce à quoi le président de l’Assemblée nationale oppose l’argument selon lequel «les honorables députés nationaux ne bénéficient des immunités (…) que pendant les sessions » avant de préciser que le Règlement intérieur de l’Assemblée impose au Bureau de recevoir l’Avis du Procureur près la Cour de cassation et d’entendre le Député concerné UNIQUEMENT en ce qui concerne l’autorisation des poursuites et la levée des immunités parlementaires; pas pour l’ouverture de l’instruction.
Enfin, au point 6 de son argumentaire, Mboso ne manque pas de prévenir Kabund : «Si vous estimez que les faits mis à charge relèvent de vos opinions en tant que député national, il vous revient d’organiser votre défense ». Il aurait cherché à menacer l’homme de Kingabwa qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
"Après avoir boudé la première convocation: Jean-Marc Kabund à nouveau invité ce lundi à l’Assemblée nationale - 08/08/2022
= http://www.latempete.info/?p=54946
Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a adressé, à nouveau le samedi 6 août 2022, une lettre à Jean-Marc Kabund-à-Kabundi pour l’inviter à se présenter dans la salle des Conférences des présidents au Palais du Peuple, afin d’examiner la requête du Procureur général Près la Cour de Cassation sollicitant la levée de ses immunités.
Il s’agit d’une deuxième tentative du Bureau de l’Assemblée nationale pour permettre à Kabund de présenter ses moyens de défense. Difficile de dire s’il s’y soumettra ou non, cette fois-ci. Soulignons que Kabund est notamment poursuivi pour outrage au Chef de l’Etat, imputations dommageables et injures publiques, suite aux propos tenus lors de sa conférence de presse du lundi 18 juillet dernier.
D’après la lettre de Christophe Mboso, aucun élément avancé par Jean-Marc Kabund ne justifie la surséance qu’il a précédemment sollicitée et, de ce fait, il devrait, d’ores et déjà, préparer ses moyens de défense. “Sans connaître du contenu ou préjuger du sort de l’instruction entamée à votre charge et dont le Procureur général Près la Cour de Cassation demeure seul maître, aucun élément avancé par vous ne justifie la surséance que vous sollicitez”, a écrit Christophe Mboso à Jean-Marc Kabund.
Et d’ajouter, “si vous estimez que les faits mis à votre charge relèvent de vos opinions en tant que député national, il vous revient d’organiser votre défense”. Convoqué pour être entendu le jeudi 4 août dernier par le Bureau de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund avait refusé de se présenter et avait demandé de surseoir cette démarche, jusqu’à la clôture de l’instruction judiciaire du dossier.
Le Bureau de l’Assemblée nationale avait déjà engagé une procédure disciplinaire contre lui, conformément à l’article 102 du règlement d’ordre intérieur de cette chambre législative. A cet effet, Christophe Mboso a précisé que le mandat de comparution adressé à Jean-Marc Kabund n’a pas d’effet suspensif sur la procédure déjà engagée par l’Assemblée nationale.
La deuxième audition de l’ancien Premier vice-président de l’Assemblée nationale au parquet général Près la Cour de Cassation est prévue pour demain mardi 9 août 2022.
"Levée des immunités : Mboso offre une « ultime opportunité » à Kabund de se présenter devant le Bureau ce lundi - 8 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/08/levee-des-immunites-mboso-offre-une-ultime-opportunite-a-kabund-de-se-presenter-devant-le-bureau-ce-lundi.html/113300/
Le député national, Jean-Marc Kabund est de nouveau attendu ce lundi 08 août à 11 heures au Bureau de l’assemblée nationale afin d’y être entendu suite au réquisitoire du Procureur général près la Cour de Cassation tendant à obtenir l’autorisation des poursuites et la levée des immunités contre lui. Il s’agit d’une deuxième invitation adressée à ce député après celui du 04 août dernier à laquelle il s’est absenté.
Le président du Bureau de la Chambre Basse du parlement, Christophe Mboso estime dans cette invitation qu’il s’agit d’une opportunité ultime offerte à Jean-Marc Kabund notamment pour tabler sur sa demande consistant à sursoir la démarche entreprise par le Bureau tendant à l’entendre.
Dans cette nouvelle invitation, le président de l’assemblée nationale, Christophe Mboso explique à Jean-Marc Kabund que la démarche du bureau, qui est une exigence de l’article 102 du règlement intérieur de la Chambre basse du Parlement, privilégie la nécessité de le protéger entant que député national.
De plus, Mboso indique que le mandat de comparution du 2 août 2022, n’a pas d’effet suspensif quant à la procédure engagée par le Bureau de l’Assemblée nationale, en vertu de l’article 102 in fine du Règlement intérieur de ladite Chambre.
Dans cette logique, il a fait observer que sans connaître le contenu ou préjuger du sort de l’instruction entamée à sa charge et dont le PG près la Cour de Cassation demeure le seul maître, aucun élément que Kabund a avancé ne justifie la surséance de la démarche du Bureau qu’il a sollicitée. Aussi,dit-il, seul le Procureur décide du moment où il met fin à l’instruction et commence la phase des poursuites. « Il n’appartient ni au député poursuivi ni au Bureau de se substituer au Procureur dans ses prérogatives sur ce point précis », a-t-il argué.
En outre, le président de l’assemblée nationale a rappelé que la phase d’instruction étant inquisitoriale, elle demeure secrète et le Bureau ne peut en aucun cas entraver le cours de la justice en vertu des dispositions pertinentes de l’article 151 de la Constitution.
Il a également, précisé dans cette invitation que les députés nationaux ne bénéficient des immunités prévues aux dispositions de l’article 107 alinéa 1er de la Constitution et 101 alinéa 1er du Règlement intérieur de la Chambre Basse du parlement que pendant les sessions.
Par ailleurs, il a fait remarquer que l’article 102 du Règlement intérieur « impose » au Bureau de recevoir l’avis du Procureur Général près la Cour de Cassation et d’entendre le député concerné « uniquement en ce qui concerne l’autorisation des poursuites et la levée des immunités parlementaires et non pas pour l’ouverture de l’instruction ».
« Si vous estimez que les faits mis à votre charge relèvent de vos opinions en tant que Député national, il vous revient d’organiser votre défense », a conclu Christophe Mboso.
Invité à se présenter devant le Bureau de l’assemblée nationale le 04 août dernier à la suite d’un réquisitoire introduit par le Procureur Général près la Cour de Cassation sollicitant la levée de ses immunités, le député national Jean-Marc Kabund avait demandé au Bureau de l’assemblée nationale d’attendre la clôture de l’instruction du PG près la Cour de Cassation avant d’étudier l’affaire de la levée des immunités.
"Levée des immunités: Kabund zappe Mboso et l’invite à surseoir sa démarche jusqu’à la clôture de l’instruction judiciaire - 5 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/05/levee-des-immunites-kabund-zappe-mboso-et-linvite-a-surseoir-sa-demarche-jusqua-la-cloture-de-linstruction-judiciaire.html/113146/
Invité à se présenter devant le Bureau de l’assemblée nationale ce jeudi 04 août à la suite d’un réquisitoire introduit par le Procureur Général près la Cour de Cassation sollicitant la levée de ses immunités, le député national Jean-Marc Kabund n’a pas répondu.
À la place, l’ancien premier vice-président de cette Chambre du Parlement a transmis une correspondance au speaker Christophe Mboso pour dénoncer la procédure. Kabund a aussi demandé au Bureau de l’assemblée nationale d’attendre la clôture de l’instruction du PG près la Cour de Cassation avant d’étudier l’affaire de la levée des immunités.
« Par son mandat de comparution du 02 août 2022 reçu le même jour, monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation, m’a demandé de comparaître le mardi 9 août 2022 pour la poursuite de l’instruction judiciaire du dossier autorisée par le Bureau de l’Assemblée nationale en date du 23 juillet 2022… Comment le Procureur Général, qui m’a entendu dans la procédure d’instruction le 28 juillet 2022 sur base du réquisitoire du 26 Juillet 2022, et m’a reconvoqué le 09 août 2022, pouvait-il vous saisir pour demander l’autorisation des poursuites et de la levée de mes immunités par son réquisitoire du 29 juillet 2022 soit 1 jour après ma première comparution, alors que l’instruction du dossier est en cours, si on s’en tient au mandat de comparution émis le 02 août 2022? », s’est questionné J-M Kabund.
Dans cette veine, Kabund rappelle qu’en rapport avec le premier réquisitoire du Procureur Général du 22 juillet 2022 aux fins d’instruction contre sa personne, Mboso ne lui a pas réservé une copie de la décision du Bureau de l’Assemblée nationale communiquée au Parquet Général près la Cour de Cassation.
Il dénonce à cet effet, la violation de l’article 107 alinéa 1 de la Constitution qui stipule « qu’aucun parlementaire ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions pour votes émis par lui dans l’exercice de ses foncions ».
« En respect des droits de la défense, l’Assemblée Nationale aurait dû me communiquer le réquisitoire du Parquet Général qui contiendrait des infractions à ma charge, pour me permettre de préparer ma défense et ce, en vertu de l’article 19 al. 3 de la Constitution du 18 février 2006 de la République Démocratique du Congo qui énonce : « Le droit de la défense est organisé et garanti », a-t-il dénoncé.
A cet effet, il a invité Christophe Mboso de surseoir cette démarche jusqu’à la clôture de l’instruction judiciaire du dossier afin de lui permettre, dit-il, d’avoir un procès équitable.
Jean-Marc Kabund a déjà été auditionné à deux reprises par le Procureur Général près la Cour de Cassation. Le président national de l’Alliance pour le Changement (A.Ch) est encore attendu le 09 août prochain pour la poursuite de l’instruction.
= https://actualite.cd/2022/08/08/rdc-kabund-snobe-mboso
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/08/levee-des-immunites-kabund-boude-de-nouveau-linvitation-du-bureau-de-lassemblee-nationale.html/113308/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108743_kabund_reconvoque_mboso_veut_officialiser_la_levee_des_immunites.html
"« Combattre le régime Tshisekedi devient pour moi une nécessité absolue… » (Kabund) - 05.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108665_combattre_le_regime_tshisekedi_devient_pour_moi_une_necessite_absolue_kabund.html
Le député national, Jean-Marc Kabund et président du parti politique Alliance pour le Changement (A-Ch) montre une fois de plus son hostilité contre le pouvoir actuel.
Cet ancien président a.i de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a fait savoir qu’il compte combattre avec la dernière énergie le régime de son ancien allié Tshisekedi et ce, quel qu’en soit le prix à payer.
Cette révélation qui fait d’office une prise de position de Kabund est soutenue par sa désapprobation face à la procédure utilisée par le Bureau de l’Assemblée nationale pour son audition concernant la levée ou non de ses immunités parlementaires.
« Ce scandale est sans doute la preuve que les institutions sont instrumentalisées pour servir des intérêts mesquins d’un camp politique. Face à ce recul éhonté de la démocratie, combattre le régime Tshisekedi devient pour moi une nécessité absolue, quel qu’en soit le prix à payer », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Soulignons que Kabund était attendu au bureau de l’assemblée nationale pour être auditionné pour la levée de ses immunités. Toutefois, Kabund a réagi en sollicitant la suspension de la procédure jusqu’à la clôture de l’instruction de son dossier qui est ouvert au niveau de la justice, puisqu’à l’en croire, il n'a pas été informé des faits mis à sa charge lorsque le procureur général près la Cour de cassation avait sollicité et bénéficié de l’autorisation de le poursuivre, de la part de la chambre basse du parlement.
"Affaire Kabund : “le refus de répondre à l’invitation du bureau Mboso vaut défaut”( Me Mbokolo) - 05.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108639_affaire_kabund_le_refus_de_repondre_a_l_invitation_du_bureau_mboso_vaut_defaut_me_mbokolo.html
"Kasaï Central : le président fédéral d'une de deux ailes de l'Udps/Tshisekedi arrêté après une marche anti Kabund interdite - 4 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/04/kasai-central-le-president-federal-dune-de-deux-ailes-de-ludpstshisekedi-arrete-apres
Jean-Jacques Tshibola, président fédéral intérimaire d'une de deux ailes de l'Udps à Kananga est aux arrêts depuis ce mercredi 3 aout 2022 renseigne sa famille.
Il a detenu d'abord par la police puis transféré au parquet près le tribunal de grande instance de Kananga où il a passé sa première nuit."Nous ne savons toujours pas ce qu'il lui est reproché. Au départ à la police, il lui a été dit qu'il était arrêté pour avoir organisé une marche que les autorités avaient interdite" explique un membre de sa famille et qui ajoute :Pour mémoire, samedi dernier, l'aile de l'Udps dirigée par Jean Jacques Tshibola avait organisé une marche de soutien au président Tshisekedi contre les propos tenus par l'ancien président intérimaire de ce parti, Jean Marc Kabund passé à l'opposition. Cette marche bien qu'interdite avait eu lieu mais les partisans de Tshibola avaient été empêchés par des jeunes présentés comme proches de l'aile dirigée par Gabriel Ilunga."Avant son transfert au parquet, il a été confronté à un homme qui soutient Gabriel Ilunga, président fédéral d'une autre aile nommé par Kabund. Cet homme affirme avoir été battu et a perdu des biens et une grosse somme d'argent"
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220805-rdc-jean-marc-kabund-refuse-de-venir-s-expliquer-devant-les-d%C3%A9put%C3%A9
= https://www.radiookapi.net/2022/07/24/actualite/politique/rdc-le-parti-de-jean-marc-kabund-denonce-linstrumentalisation-des
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Re: 24 JANVIER 2019 - 24 JANVIER 2022 JOUR POUR JOUR TSHISEKEDI 3 ANS A LA TÊTE DU PAYS !!!
"RDC: Jean Marc Kabund arrêté - 9 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/09/rdc-jean-marc-kabund-arrete
Arrestation de Jean Marc Kabund
Le député national Jean-Marc Kabund a été arrêté ce mardi 9 août 2022 après sa deuxième audition par le Procureur général près la Cour de Cassation. Il est placé sous mandat d'arrêt provisoire et acheminé à la prison de Makala.
Me Henriette Bongwalanga, avocate de Kabund confirme l’arrestation de son client. Un responsable de la police dit avoir reçu l’ordre de l'acheminer à Makala.
Alors qu’il était auditionné, le nombre des jeeps de la police et des agents de l’ordre augmentait progressivement, a constaté Ivan Kasongo, reporter d’ACTUALITE.CD.
Kabund est arrêté alors que ses immunités parlementaires n’ont pas été levées. Un réquisitoire du PG sollicitant des poursuites et la levée de ses immunités a été adressé au bureau de l’Assemblée nationale. Mais Kabund, invité à deux reprises pour une réunion avec le bureau Mboso afin de présenter ses moyens de défense au sujet du réquisitoire du procureur général, a décliné l’offre soulignant la nécessité de conclure son audition au parquet.
L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale est poursuivi pour avoir tenu, au cours d’un point de presse, des propos qualifiés d'injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat.
Ancien bras droit de Félix Tshisekedi, M. Kabund s’est érigé en opposant principal de ce dernier et a appelé a chassé l’actuel Chef de l’Etat du pouvoir en 2023. Il considère que Félix Tshisekedi qu’il a qualifié d’incompétant “est un danger au sommet de l’Etat”.
"RDC : Jean-Marc Kabund placé sous mandat d'arrêt provisoire - 09/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/09/actualite/justice/rdc-jean-marc-kabund-place-sous-mandat-darret-provisoire
Après son audition au parquet près la Cour de cassation, mardi 9 août à Kinshasa, le député national et président de l’Alliance pour le changement, Jean-Marc Kabund, a été placé sous mandat d'arrêt provisoire. Il a été aussitôt conduit à la prison centrale de Makala.
Sa défense a cependant crié au non-respect de la procédure. Elle estime que Jean-Marc Kabund ne devrait pas être placé au mandat d’arrêt provisoire sans que ses immunités ne soient levées.
A deux repises, le concerné a décliné l’invitation du bureau de l’Assemblée nationale. Ce dernier devrait l’entendre au sujet de la demande de levée de ses immunités parlementaires, introduite par le procureur près la Cassation de cassation.
L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale est poursuivi pour avoir tenu devant la presse des propos qualifiés d'injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat.
" RDC : Jean-Marc Kabund, l’ex-allié de Tshisekedi, placé en détention - 9 août 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1368238/politique/rdc-jean-marc-kabund-lex-allie-de-tshisekedi-place-sous-mandat-darret-provisoire/
À nouveau auditionné le 9 août par le parquet général près la Cour de cassation pour des propos jugés diffamatoires à l’encontre du chef de l’État, l’ancien président intérimaire de l’UDPS a été placé sous mandat de dépôt.
Entendu pour la deuxième fois en moins de deux semaines par la justice, Jean-Marc Kabund n’a, cette fois-ci, pas quitté le parquet général près la Cour de cassation en homme libre. Poursuivi pour « injures publiques, imputations dommageables et d’offenses au chef de l’État », Jean-Marc Kabund a été placé sous mandat d’arrêt provisoire. L’information nous a été confirmée par ses avocats ainsi que par la police congolaise. Selon nos sources, l’opposant doit être conduit à la prison de Makala....
"RDC: l’opposant Jean-Marc Kabund placé sous mandat d’arrêt provisoire - 09/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20220809-rdc-l-opposant-jean-marc-kabund-plac%C3%A9-sous-mandat-d-arr%C3%AAt-provisoire
Alors que la République démocratique du Congo accueille cet après-midi le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, Jean-Marc Kabund, l’ancien chef du parti présidentiel devenu opposant au président Félix Tshisekedi, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire et conduit à la prison centrale de Makala, au terme de sa deuxième comparution au parquet général après la cour de cassation.
La justice le poursuit notamment pour «outrage» au chef de l’État, injures publiques et faux bruits. La veille, l’opposant a refusé de répondre à une deuxième invitation du bureau de l’Assemblée nationale, qui devait statuer sur la levée de ses immunités.
"Jean-Marc Kabund placé sous mandat d’arrêt provisoire - 09.08.2022,
= https://actu30.cd/2022/08/urgent-jean-marc-kabund-place-sous-mandat-darret-provisoire/
"RDC : Jean-Marc Kabund conduit à la prison centrale de Makala - 09/08/2022
= https://7sur7.cd/2022/08/09/rdc-jean-marc-kabund-conduit-la-prison-centrale-de-makala
"Urgent :Jean Marc Kabund arrêté, puis conduit à Makala ! 09/08/2022
= https://topinfos24.com/urgent-jean-marc-kabund-arrete-puis-conduit-a-makala/
"Affaire Kabund : la justice opte pour la stratégie de l’escargot - 03-08-2022
= https://www.digitalcongo.net/article/62eab03d52d9b61f6c74431e/
Le député national Jean-Marc Kabund a été placé sous mandat d’arrêt provisoire par le procureur général près la Cour de cassation. C’était au terme de son audition, ce mardi 09 août 2022, à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
D’après des sources proches du dossier, le procureur général près la Cour de cassation justifie sa décision par des indices sérieux de culpabilité qui pèsent sur l’ex-premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Il sied de rappeler que le PG près la Cour de cassation avait, dans son réquisitoire daté du 22 juillet dernier, sollicité et obtenu du bureau de l’Assemblée nationale l’autorisation des poursuites contre cet élu du Mont-Amba.
Parmi les griefs mis à charge de l’ancien numéro deux de la chambre basse du Parlement, il y a notamment outrage au chef de l’État, propagation de faux bruits et injures publiques.
"
"
"ARRESTATION DE JEAN MARC KABUND ET SON ARRIVÉ À MAKALA - 9 août 2022
"EN DIRECT URGENCE URGENCE ENFIN JEAN MARC KABUND AUX ARRÊTS - 9/8/2022
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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