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24 JANVIER 2019-24 JANVIER 2020, UN AN DE TSHISEKEDI A LA TETE DU CONGO !

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24 JANVIER 2019-24 JANVIER 2020,  UN AN DE TSHISEKEDI A LA TETE DU CONGO ! Empty 24 JANVIER 2019-24 JANVIER 2020, UN AN DE TSHISEKEDI A LA TETE DU CONGO !

Message  ndonzwau 24/1/2020, 5:57 pm

24 janvier 2019 - 24 janvier 2020, Un An de Félix Tshisekedi à la tête du Congo !
Comment le Président passe cette journée d'anniversaire, en la célébrant joyeusement, en travaillant davantage, en méditant sur le court temps passé comme PR et/ou  en réfléchissant pour l'avenir ?

Quel est son bilan, voilà la question qui vient après ?
Le moins que personnellement je puisse répondre sans me trahir et sans me départir d'un jugement un tant soit peu objectif est qu'il y'a quelques bonnes pioches surtout concernant la libre expression d'hier et d'aujourd'hui et la proximité avec la population mais il reste beaucoup de pesanteurs dues surtout à un partenariat peu harmonieux qui ne permettent pas à la nouvelle administration d'opérer librement dans le sens du changement de gouvernance comme elle nous l'a promis. Du moins on le suppose. Un bilan, dirons-nous alors, mitigé ou plus exactement qui aurait dû être meilleur si le Président s'était montré plus lucide, plus ferme et plus courageux dans sa pratique dans plein des domaines et surtout en agissant dans le secteur de la "justice". A suivre...

Revue de la presse...



"REVUE DE PRESSE AFRIQUE AFRIQUE
À la Une : la RDC, avec le 1er anniversaire de l’investiture de Félix Tshisekedi

° http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200124-%C3%A0-une-rdc-1er-anniversaire-linvestiture-pr%C3%A9sident-f%C3%A9lix-tshisekedi

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Felix Tshisekedi lors de la cérémonie d'investiture le 24 janvier 2019 à Kinshasa. TONY KARUMBA / AFP    

Comme le pointe Le Potentiel, ce premier anniversaire « tient en haleine toute une nation », car Félix Tshisekedi est « le premier » président à avoir accédé à la magistrature suprême « à l’issue d’une élection au suffrage universel », souligne ce quotidien congolais. Lequel journal place cet anniversaire sous le signe des « martyrs de la démocratie ».
Toutefois, en un an de présidence, Le Potentiel trouve que Tshisekedi « semble loin de répondre aux attentes de tout un peuple qui a fondé son espoir en lui. L’alternance tant revendiquée n’est pas suivie d’effets palpables. C’est un changement de façade. Sur le fond, rien n’a changé », estime ce quotidien kinois, selon lequel l’UDPS n’est qu’une « grande gueule sans stratégie de conservation du pouvoir », et Le Potentiel n’a pas de mots assez durs pour dénoncer ce qu’il appelle le « deal fatal » qui « colle à la peau (du président congolais) comme une sangsue (et qui) constitue une pesanteur qui empêche Fatshi de voler de ses propres ailes »

Dans un compte à rebours par lui déclenché, Le Potentiel souligne qu’une année est « déjà consommée ; il n’en reste que quatre pour convaincre (…) l’an 1 de Félix Tshisekedi aurait dû marquer une rupture avec les anti-valeurs tant décriées du pouvoir précédent. Aussi, le peuple l’appelle-t-il de tous ses vœux à revisiter son accord avec le FCC. Sa survie politique en dépend ».
Dans le bilan de cette première année de présidence Tshisekedi, le journal burkinabè Le Pays discerne des « signaux positifs » et dessine les perspectives « d’énormes défis à relever » pour le président congolais :
Comme le souligne d’entrée de jeu Le Pays, « la toute-puissante Église catholique qui avait jeté le discrédit sur les résultats de l’élection qui a consacré la victoire de Félix Tshisekedi a fini par accepter le fait accompli ». Pour ce quotidien ouagalais, cette « victoire politique (…) a conféré à Félix Tshisekedi une véritable carrure d’homme d’État ».
Mais également signes positifs, avec « l’élargissement de prisonniers et le retour d’exilés politiques dont des figures emblématiques comme Jean Pierre Bemba ou Moïse Katumbi. Au titre des acquis, l’on a remarqué aussi de nets progrès en matière de respect des droits de l’Homme (…) Et ce n’est pas rien » apprécie Le Pays.
Quant aux défis que Félix Tshisekedi doit encore relever, ils sont nombreux, et parmi ceux-ci, Le Pays insiste sur « l’impérieuse nécessité pour Félix Tshisekedi, de se créer des marges de manœuvre pour gouverner malgré la lourde mainmise de l’ancien régime dont il reste l’otage ».


"En RDC, un an après la « transition », une coalition sous tension - 23 janvier 2020
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/01/23/en-rdc-un-an-apres-la-transition-une-coalition-sous-tension_6026958_3212.html
Le président Tshisekedi a envisagé pour la première fois de dissoudre l’Assemblée nationale, acquise à son prédécesseur Joseph Kabila.
 
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Le présidnet congolais, Félix Tshisekedi à Berlin, le 15 novembre 2019. TOBIAS SCHWARZ/AFP

La République démocratique du Congo (RDC) célèbre, vendredi 24 janvier, le premier anniversaire de l’investiture du président Félix Tshisekedi, sous le signe des tensions croissantes au sein de la coalition avec son prédécesseur Joseph Kabila.
Le chef de l’Etat vient même d’envisager pour la première fois publiquement de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de crise persistante avec ses partenaires au pouvoir, qui contrôlent le Parlement, avec de solides relais dans les forces de sécurité.

Lire aussi  En RDC, « la pire épidémie de rougeole au monde » a fait plus de 6 000 morts en un an
Proche de M. Kabila, la présidente de la Chambre basse, Jeanine Mabunda, lui a fermement répondu de ne pas jouer avec la Constitution, car toute personne « qui méconnaît notre loi fondamentale » peut être poursuivie pour « haute trahison ».

« Conséquences incontrôlables »

Il y a tout juste un an, une partie des Congolais et les diplomates poussaient un « ouf » de soulagement : sous pression depuis deux ans, Joseph Kabila remettait les armoiries de la République à l’opposant Tshisekedi, première transition sans effusion de sang depuis l’indépendance du pays, en 1960.
Selon les résultats des élections du 30 décembre 2018, Félix Tshisekedi était élu président et les pro-Kabila conservaient la majorité à l’Assemblée et dans les 26 provinces. Ces résultats ouvraient la voie à une « coalition » entre les deux hommes, négociée avant même le jour du scrutin.
Mais les deux partenaires ont mis neuf mois à s’entendre pour constituer un gouvernement pléthorique de 67 membres, dont les deux tiers sont des fidèles de Joseph Kabila.

L’enjeu portait sur le partage des ministères régaliens, les plus lucratifs, dans un pays où la politique et l’affairisme ne font qu’un, d’après de nombreux experts.
Une éventuelle dissolution de l’Assemblée avant les prochaines élections en 2023 « serait une bombe atomique », avec des « conséquences incontrôlables », estime l’expert Richard Moncrieff du cercle de réflexion International Crisis Group (ICG). « Tshisekedi a émis des menaces, mais son plan A, c’est de continuer la coalition avec Kabila », ajoute-t-il.
Lire aussi  Dans les prisons de la République démocratique du Congo, « des conditions de vie infernales »
Habitués à ces jeux politiciens, les Congolais attendent eux de voir les résultats de l’alternance dans leur vie quotidienne, marquée par la pauvreté qui touche deux tiers des quelque 80 millions d’habitants. « Avec le président, on entend toujours des mots, des messages, des promesses, des discours à la Nation, mais les promesses ne se réalisent jamais », regrette à Kinshasa Jean-Yves.

Une commerçante, Gisèle Mbiya, salue tout de même « l’annulation des frais scolaires » en référence à la gratuité de l’enseignement primaire, la principale réforme mise en œuvre par le nouveau chef de l’Etat.
Sur le plan intérieur, « l’apaisement politique et social » est la plus grande réussite du président Tshisekedi, estime un diplomate en poste à Kinshasa. Ce qui n’empêche pas les autorités provinciales d’interdire parfois des manifestations de l’opposition, comme celle de Martin Fayulu le 17 janvier à Kinshasa.
L’opposant et ex-candidat voulait organiser une marche contre les massacres dans l’Est et la « balkanisation » de la RDC. Il revendique depuis un an la victoire à la présidentielle et accuse MM. Tshisekedi et Kabila d’avoir « fabriqué » des résultats.

« Apaiser les frictions régionales »

En un an, le pays est sorti de son isolement. Le président a multiplié les déplacements, notamment en Belgique, en France et aux Etats-Unis, dont l’ambassadeur à Kinshasa est son premier supporteur dans son rapport de forces avec Joseph Kabila.
Il a renoué de bonnes relations avec ses voisins, à commencer par le Rwanda et l’Ouganda, pour tenter de ramener la paix dans l’est de la RDC, où des dizaines de groupes armés entretiennent des conflits de basse intensité. « Le président Tshisekedi a compris que les questions de l’Est sont en partie des questions régionales », selon l’expert d'ICG. Il juge cependant « maladroite » l’idée du président de vouloir associer le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi à la lutte contre les groupes armés, « sous-estimant l’hostilité des habitants de l’Est envers les pays voisins ».
Lire aussi  RDC : possibles « crimes contre l’humanité » dans la province d’Ituri, selon un rapport de l’ONU

« Etant donné leur animosité croissante, ces trois pays, s’ils sont invités en RDC, pourraient augmenter leur soutien à des milices ennemies » comme ils l’ont souvent fait, estime ICG dans un rapport à paraître jeudi. « Tshisekedi devrait redoubler ses efforts diplomatiques pour apaiser les frictions régionales. »
Sous la pression des événements, le chef de l’Etat a tenu sa promesse d’installer l’état-major à Beni dans l’Est pour lutter contre le groupe armé ADF d’origine ougandaise.
Les ADF sont tenus responsables du massacre de 260 civils rien qu’en novembre et décembre 2019, selon une évaluation des Nations unies qui affirme en outre qu’en RDC, « 8 millions de personnes ont besoin d’assistance »."


"RDC : un an après son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi cherche toujours à imprimer sa marque - 21 janvier 2020
° https://www.jeuneafrique.com/mag/882974/politique/rdc-un-an-apres-son-arrivee-au-pouvoir-felix-tshisekedi-cherche-toujours-a-imprimer-sa-marque/

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Devant le Parlement, à Kinshasa, le 13décembre 2019

Au pouvoir depuis tout juste douze mois, Félix Tshisekedi va devoir trouver le moyen de se démarquer de son influent prédécesseur et, surtout, de répondre aux impérieuses attentes de ses concitoyens.

Torse bombé, sourcil froncé, short et tee-shirt légèrement humides de transpiration, Félix Tshisekedi a, en ce début d’année, l’allure d’un boxeur prêt à remonter sur le ring. Profitant de quelques jours de congé, le président congolais se promène ce jour-là sur la plage de Muanda. Repense-t-il à son investiture du 24 janvier 2019 ?
C’était il y a tout juste un an. Assis au côté d’un Joseph Kabila débarrassé pour l’occasion de son treillis kaki et de son bouc rebelle, Félix Tshisekedi, quoiqu’un brin crispé, paraissait savourer l’instant. Anticipait-il les difficultés qui allaient naître de cette improbable alliance avec son prédécesseur ?
Ses détracteurs se plaisaient à l’époque à le décrire comme un homme influençable, s’appliquant à souligner que Joseph Kabila avait été, lui, un fin stratège. La tâche s’annonçait monumentale. « Nous n’étions pas naïfs, nous savions que tout n’allait pas nous être présenté sur un plateau, nous étions préparés », argue l’un de ses proches collaborateurs.

Le temps presse déjà

Un an plus tard, à ceux qui doutent toujours de l’assise de son pouvoir, Félix Tshisekedi n’oppose qu’une seule réponse : « Le Congo n’a qu’un seul patron, c’est moi. » Et 2020 sera l’année de l’action, a-t-il promis lors de son discours sur l’état de la nation, comme pour répondre à ceux qui, tel l’opposant Olivier Kamitatu, l’accusent de n’être qu’un « distributeur de promesses [...]"


"Un an après la "transition", une coalition sous tension"
° https://www.voaafrique.com/a/rdc-un-an-apr%C3%A8s-la-transition-une-coalition-sous-tension/5255781.html


"Présidence de Félix Tshisekedi en RDC: un an après, quel bilan politique? -  24/01/2020  
°  http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200124-pr%C3%A9sidence-f%C3%A9lix-tshisekedi-an-apr%C3%A8s-quel-bilan-politique
Il y a un an, jour pour jour, Félix Tshisekedi, fils de l’opposant historique en République démocratique du Congo, était investi président à l’issue d’élections très controversées. Une première transition pacifique un peu particulière, parce que le nouveau chef de l’État n’a quasi aucun contrôle sur les assemblées nationale comme provinciales, dominées par son prédécesseur Joseph Kabila. Le nouveau président et son prédécesseur ont décidé de former une coalition plutôt que d’opter pour la cohabitation.

C’était il y a un an, au Palais de la nation, à Kinshasa. Une atmosphère inédite : les combattants de l’UDPS, le parti présidentiel, tombent dans les bras de policiers qui les ont si souvent réprimés. Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, tout sourire, se donnent l’accolade. C’est une transition civilisée, s'enthousiasment les médias d'État. Une clameur monte cependant de la foule. La population de Kinshasa interpelle le nouveau chef de l’État : « Félix, souviens-toi de ce que ton père disait. C’est le peuple d’abord ».

J’arrive chez moi vers 22 heures. Et c’est pour repartir le lendemain à 4 heures du matin.
Kinshasa, les chantiers de la colère
L'exercice du pouvoir s'avère compliqué : très peu de changement dans les services de sécurité, les institutions tardent à se mettre en place. Félix Tshisekedi présente un programme des 100 jours et nomme un cabinet pléthorique, qui compte près de 110 conseillers.

Menace et réplique…

Félix Tshisekedi tente également d’installer de nouveaux dirigeants dans deux entreprises publiques, mais ses ordonnances ne seront jamais appliquées. Quand le gouvernement est finalement investi fin septembre, la coalition au pouvoir prend une bouffée d'air, le budget est voté très largement. Mais depuis sa promulgation, les deux partenaires, Tshisekedi-Kabila, vivent leur crise la plus grave. En tout cas, dans les mots.
On a l'espoir que le pays va marcher
Micro-trottoir: les réactions des Congolais un an après l'investiture de Félix Tshisekedi
Dimanche dernier à Londres, Félix Tshisekedi a, pour la première fois, évoqué la possibilité de dissoudre l’Assemblée. La présidente de l'institution, Jeanine Mabunda, proche de Joseph Kabila, l’a menacé à mots couverts de le démettre pour haute trahison. Résultat : pas de fête d’anniversaire aujourd'hui.

D’abord, je salue toutes les Congolaises et Congolais pour cette année que nous venons de passer dans la paix, relativement. Parce qu’à l’Est, nous sommes encore en guerre et nos forces sont en train de se déployer pour pacifier le pays totalement, comme l’a souhaité le président de la République.

(Édition spéciale RDC-An 1 de Félix Tshisekedi- avec Vital Kamerhe
À écouter aussi : APPELS SUR L'ACTUALITÉ: [Vos réactions] Émission Spéciale - RDC : l'An 1 de Tshisekedi)


"Un an de Félix Tshisekedi au pouvoir en RDC: où en sont les réformes promises? - 24/01/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200124-pr%C3%A9sidence-f%C3%A9lix-tshisekedi-an-apr%C3%A8s-o%C3%B9-sont-r%C3%A9formes-promises

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Félix Tshisekedi avec un exemplaire de la Constitution dans la main, lors de la cérémonie d'investiture, à Kinshasa, le 24 janvier 2019. TONY KARUMBA / AFP

Texte par :   RFI
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Il y a un an, Félix Tshisekedi, fils d'Étienne, opposant historique en République démocratique du Congo, était investi président. Après douze mois de gouvernance, le bilan des réformes annoncées est en demi-teinte.

Félix Tshisekedi s’est rendu populaire dans les premiers mois en multipliant les mesures emblématiques comme l’ouverture de l’espace démocratique avec la libération des prisonniers et le retour des exilés politiques, ainsi que l’autorisation de manifester sur tout le territoire.
La gratuité de l’enseignement primaire, sa mesure phare, est sans doute la plus populaire tant l’éducation des enfants pesait sur le portefeuille des Congolais.

A l’école primaire Kilimani, dans l’un des quartiers huppés de Kinshasa, cette année, au registre, il y a plus de 1 800 élèves, c’est 6 fois plus que l’an dernier.
[Reportage] La gratuité de l'enseignement, victime de son succès
Mais avec ces réformes annoncées, à chaque fois, au bout de quelques semaines, il y a toujours un hic. Depuis presque six mois, les interdictions de manifester se multiplient, les atteintes à la liberté de la presse aussi. La gratuité coûte trop chère pour être entièrement financée cette année encore et des dizaines de milliers d’enseignants continuent de ne pas être payés.

Marchés sans appels d’offres

Même scénario pour son plan des 100 jours : beaucoup de grands projets d’infrastructures très attendus, promis pour certains depuis Mobutu. Par manque de moyens, de préparation, le programme des 100 jours s’enlise et les gouverneurs ainsi que les populations s’impatientent.
Finalement, le point le plus sombre reste la gouvernance économique. Le taux de change dévisse et les prix montent en flèche. Pour ne rien arranger, il y a aussi quelques affaires qui ont été largement relayées par la presse et les réseaux sociaux, des marchés sans appels d’offres aux montants astronomiques, aux suspicions de détournements de fonds publics.
La présidence de la République fonctionne comme un gouvernement bis
Florimond Muteba, président de l'Observatoire de la dépense publique

■ RDC : « Évitons les discours intempestifs » (ministre pro-Kabila)

Voilà un an, jour pour jour, que Félix Tshisekedi préside la République démocratique du Congo, mais ce n'est pas simple. Il doit cohabiter avec un Parlement tenu par son prédécesseur, Joseph Kabila. Dans son propre gouvernement, les deux tiers des ministres sont pro-Kabila. Willy Bakonga est l'un d'entre eux. Il est ministre d’État, ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et technique. La cohabitation, c'est comment ? De passage à Paris, ce ministre pro-Kabila répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

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Willy Bakonga, ministre d'État, ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et technique de la République démocratique du Congo. eduquepsp.education  
Dans un pays, et surtout l’alternance, il ne peut pas manquer de petits couacs. C’est normal. Dans une jeune démocratie, il est normal que tout ne soit pas rose. Mais avec la volonté clairement affichée par les deux leaders, la coalition au pouvoir a de beaux jours et je sais que la suite sera heureuse.
Willy Bakonga, ministre d’État, ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et technique"

  • RDC



"AN I DE TSHISEKEDI AU POUVOIR:Des signaux positifs mais aussi des défis à relever - 23 janvier 2020
° http://lepays.bf/an-i-de-tshisekedi-au-pouvoirdes-signaux-positifs-mais-aussi-des-defis-a-relever-3/

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, fête son premier anniversaire aux commandes de l’Etat. L’on se souvient, en effet,  que c’est le 24 janvier 2019, qu’il a prêté serment, mettant fin au long bonus de pouvoir que s’était accordé le président Joseph Kabila. Même s’il semble prématuré de faire le bilan de son mandat, l’on ne peut s’empêcher de s’interroger sur l’orientation de la trajectoire prise par son régime.
D’ores et déjà, l’on peut féliciter le président Tshisekedi d’avoir réussi à asseoir son pouvoir. Ce pari, il faut le dire, n’était pas gagné d’avance, surtout quand on connaît les conditions dans lesquelles il est arrivé au pouvoir. En effet, c’est au terme d’une longue transition qui avait transformé la scène politique congolaise en un véritable chaudron et à l’issue d’élections aux résultats contestés sur fond d’accusations de trahison,  qu’il est parvenu à la tête de l’Etat. Même si son challenger malheureux, Martin Fayulu, continue de ruer dans les brancards, la tempête semble loin derrière.
 
On note l’apaisement des tensions politiques avec l’élargissement de prisonniers et le retour d’exilés politiques
Même la toute-puissante Eglise catholique qui avait jeté le discrédit sur les résultats de l’élection qui a consacré la victoire de  Felix Tshisekedi,  a fini par accepter le fait accompli. Hormis cette victoire politique qui, cumulée à la belle revanche qu’il a prise sur l’histoire en rapatriant la dépouille mortelle de son défunt père Etienne Tshisekedi pour un hommage national inégalé, a conféré à Félix Tshisekedi une véritable carrure d’homme d’Etat, l’on peut aussi se réjouir de nombreux autres signaux positifs.  Au nombre de ces voyants au vert, l’on note l’apaisement des tensions politiques avec l’élargissement de prisonniers et le retour d’exilés politiques dont des figures emblématiques comme Jean Pierre Bemba ou Moïse Katumbi. Au titre des acquis, l’on a remarqué aussi de nets progrès en matière de respect des droits de l’Homme, comme le confirme l’un des derniers rapports d’Amnesty International. Et ce n’est pas rien, quand on sait que l’Etat policier instauré par Kabila, s’était illustré par la férocité de ses répressions dont le seuil de l’horreur a été atteint lors de la lutte pour l’alternance dont le parcours jonché de dizaines de cadavres, laisse  encore de profondes stigmates. Enfin, au plan diplomatique, l’on peut se féliciter que le nouveau président ait réussi à briser le cercle de l’isolement de la RDC pour réchauffer non seulement  les relations entre le pays et ses voisins, mais aussi avec de nombreux partenaires internationaux.
Toutefois, cette petite éclaircie au-dessus de la canopée congolaise, ne doit pas masquer les énormes défis qui restent à être relevés. Et parmi ceux-ci, il y a l’impérieuse nécessité pour Félix Tshisekedi,  de se créer des marges de manœuvre pour gouverner malgré la lourde mainmise de l’ancien régime dont il reste l’otage. En accédant au pouvoir les mains liées par Joseph Kabila que l’on soupçonne de manœuvrer pour revenir à la tête de l’Etat,  le président tente d’exister en faisant preuve de volontarisme, mais le gouvernement de coalition auquel il a été contraint et l’Assemblée nationale dominée par des alliés politiques du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) qui ne jouent pas toujours la carte de la bonne foi, lui collent comme un boulet à la cheville
C’est maintenant qu’il faut accentuer la cadence
L’autre défi à relever et pas des moindres, c’est celui de la transformation qualitative des conditions de vie des Congolais. Car, c’est connu. Les Congolais sont extrêmement pauvres dans un Etat très riche. Il faut donc vaincre la  malédiction minière en rendant les richesses nationales profitables à tous. Cela passe par une lutte sans merci contre les empires financiers qui enlacent, par les tentacules de la corruption et de la fraude, tout le tissu économique congolais. Il y a aussi  le défi de la bonne gouvernance qu’il faut relever. L’on se souvient, il y a peu, de cette scabreuse affaire de fonds gérés avec opacité à la présidence de la République et qui déteint négativement sur  l’image de Tshisekedi qui se doit de nettoyer les écuries d’Augias en faisant de la lutte contre corruption, son cheval de bataille. Enfin, il y a tout le grand chantier de pacification de l’Est du pays qui, malgré les récentes victoires de l’armée sur les rebelles, reste un repaire de bandits de grands chemins. La vie humaine y est encore réduite à peu de choses et l’autorité de l’Etat y est inexistante.
L’un dans l’autre donc, sans risque de se tromper, on peut dire que les signaux, au terme d’une année d’exercice du pouvoir d’Etat, sont positifs pour le président Tshisekedi qui n’était pas parti avec les faveurs des pronostics. Mais il reste encore de nombreux défis à relever. Il faut donc maintenir le cap au milieu des embûches pour permettre au navire congolais, d’émerger des flots. Pour réussir ce pari, le président congolais doit, d’ores et déjà, intégrer le fait que plus il s’approchera des futures échéances électorales, plus il devra affronter l’adversité de ses alliés du moment qui feront en sorte qu’il n’ait pas de bilan positif à défendre devant le peuple. C’est donc maintenant qu’il faut accentuer la cadence pour déjouer tous les pièges des adversaires politiques et se faire définitivement l’ami du peuple congolais."
"24 janvier 2019-24 janvier 2020 : Un anniversaire pour commémorer les martyrs de la démocratie -
23 janvier 2020

° https://lepotentielonline.net/2020/01/23/24-janvier-2019-24-janvier-2020-un-anniversaire-pour-commemorer-les-martyrs-de-la-democratie/

24 JANVIER 2019-24 JANVIER 2020,  UN AN DE TSHISEKEDI A LA TETE DU CONGO ! Rossy-Tshimanga-obsèques

Un anniversaire, ça se fête. Celui qui, ce 24 janvier, marque d’une pierre blanche l’histoire tumultueuse de la RD Congo offre davantage d’arguments pour mettre à contribution le Trésor public. Hélas ! Le président de la République en a décidé autrement en se soumettant au diktat de son Peuple pour consacrer la journée à la mémoire des compatriotes qui ont contribué, en versant de leur sang, à inscrire l’Alternance dans le respect effectif des prescrits de la Constitution.
Ben-Clet Kankonde Dambu

Il y a un an, ce 24 janvier 2020, que le Peuple de la RD Congo saluait, pour la première fois de son histoire, la première Alternance politique «civilisée» au sommet de l’État. Sans bruits des bottes, le chef de l’État «fin mandat» transmettait, face aux caméras de télévision du monde, les emblèmes du pouvoir à son successeur élu.
Quand on pense à certaines ambassades occidentales qui, par crainte de probables violences postélectorales, avaient évacué plus tôt leurs ressortissants de Kinshasa, la sérénité et la solennité ayant entouré l’évènement n’en deviennent qu’historiques. Ainsi noyée dans des images de passation de pouvoir nettement psychédéliques, la planète est restée médusée. Le miracle congolais s’était donc produit.

Le débat définitivement clos

Une année vient de s’écouler après ces images fortes où l’on a vu deviser deux gentlemen – un président sortant et un président entrant – et, tout sourire, se donner généreusement des accolades, défiant ainsi tous les prophètes de malheurs.
Fallait-il célébrer l’évènement ou l’ignorer superbement ? Pour les uns, la commémoration n’a pas de raison d’être. Des arguties politiciennes sont évoquées en lieu et place des arguments. Pour les autres, il faut commémorer l’évènement tout en orientant les fonds prévus à cet effet vers un autre usage plus utilitaire.
Cette seconde hypothèse est en voie d’être exaucée. Selon ce qui se raconte dans la ville haute, la République n’organisera pas de fastueuses cérémonies.
Chômée ou pas, la journée du 24 janvier 2020 est dédiée à tous les martyrs – femmes et hommes – qui ont payé de leur vie, ont accepté le martyre, la prison, l’exil, l’humiliation, … pour qu’arrivât enfin l’Alternance, un certain 24 janvier 2019. En conséquence, le débat sur l’opportunité ou non d’un anniversaire commémoré avec faste est définitivement clos.

Le souvenir des vaillants martyrs

Néanmoins, pour des raisons pédagogiques, l’occasion est propice pour rappeler aux uns et autres que, dans l’histoire des nations, la commémoration d’importants évènements est sacrée. Il existe des dates, des faits, des lieux, des personnalités qui jalonnent le parcours d’une nation, qui forgent la conscience des citoyens. Ignorer de telles exigences, c’est pire que de l’ingratitude.
S’agissant du 24 janvier 2020, l’habitude faisant la seconde nature, il est normal que le peuple qui a salué l’Alternance en janvier 2019 ait souhaité commémorer ce premier anniversaire. Bien que le coût pour réussir ce type d’organisation ait, pour la première fois dans ce pays, suscité une polémique passionnée, insensée.
Pour les aînés, en effet, depuis que le pays est indépendant, rien de tel ne s’était jamais produit. L’agitation d’aujourd’hui est la conséquence logique de l’élan démocratique imprimé par le régime Félix Tshisekedi.
La journée du 24 janvier va s’éteindre. Mais gardons allumé dans nos cœurs le souvenir de ces vaillants martyrs qui, armés seulement de leur foi en l’avenir de la RD Congo, ont imposé l’Alternance."

° https://lepotentielonline.net/2020/01/23/alternance-sans-rupture/
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2019/12/28/une-annee-et-six-defis-pour-felix-tshisekedi/

"Félix Tshisekedi, un an au pouvoir et un bilan mitigé - 23.01.2020
° https://www.dw.com/fr/f%C3%A9lix-tshisekedi-un-an-au-pouvoir-et-un-bilan-mitig%C3%A9/a-52128749
Ce 24 janvier 2020 marque la première année de l'accession au pouvoir de Félix Tshisekedi en RDC. Un an après son élection, le bilan est mitigé, notamment sur le plan social et économique. 
       
Félix Tshisekedi a prêté serment le 24 janvier 2019
Un changement politique : c’est à cela qu’aspirait le peuple congolais et c’est ce qui a semblé se concrétiser avec l’élection de Félix Tshisekedi. Mais celui-ci a hérité d’un pays confronté à de nombreux problèmes. Depuis environ un an et demi, l’épidémie d'Ebola a fait plus de 2.000 morts et la lutte contre sa propagation est entravée par les questions de sécurité à l’est du pays.
24 JANVIER 2019-24 JANVIER 2020,  UN AN DE TSHISEKEDI A LA TETE DU CONGO ! 41509502_404

En RDC l'école primaire a été décrétée gratuite par le président Félix Tshisekedi
 
Sur le plan éducatif, Benno Müchler, chef du bureau de la Fondation Konrad Adenauer en République démocratique du Congo (RDC), rappelle que le président congolais a promis "la gratuité de l’enseignement primaire qui est courant dans d'autres pays africains mais malheureusement pas encore au Congo. C'est un projet que le président a lui-même initié. Il l'a fait contre l’avis de son partenaire de coalition. Et là il pourrait aller plus loin".
Le coût global pour assurer cette gratuité de l’enseignement primaire a été évalué en 2019 à plus de 2,6 milliards de dollars. Mais dans les faits, cette gratuité peine à se concrétiser. 

La lutte contre la corruption piétine

C'était une des grandes promesses de début de mandat mais les actions concrètes sont peu nombreuses. "2020 sera l'année de l'action", a encore annoncé en décembre le président congolais dans son discours sur l'état de la nation. Mais les prévisions pour cette année 2020 ne devraient pas être meilleures, selon le politologue Jean-Claude Mputu.

24 JANVIER 2019-24 JANVIER 2020,  UN AN DE TSHISEKEDI A LA TETE DU CONGO ! 49415773_404

La lutte contre la corruption, une promesse de campagne de Félix Tshisekedi qui peine à se concrétiser
Félix Tshisekedi, qui est confronté à des tensions croissantes au sein de la coalition formée avec son prédécesseur Joseph Kabila, n’aurait pas assez de marge de manœuvre.
Le Congo n'a jamais vu un président sur les 20 dernières années aussi présent, aussi ouvert, qui a multiplié des voyages à l'extérieur, qui parle au peuple à chaque occasion. Sur ce niveau, il a imposé sa propre marque. Mais sans pour autant imposer sa marque au fonctionnement de l'Etat et faire jouer un rôle majeur aux institutions" précise le chercheur.
Jean-Claude Mputu estime par ailleurs que la situation économique de la RDC continuera de se détériorer, même si en un an le pays est sorti de son isolement. Le président a multiplié les déplacements à l’étranger et a noué de bonnes relations avec ses voisins, à commencer par le Rwanda et l'Ouganda. Pour Benno Müchler, si Félix Tshisekedi a "les mains liées dans son pays", il est conscient qu’il a besoin du soutien de la communauté internationale pour mener à bien ses réformes."
Audios et vidéos sur le sujet

"Il pourrait aller plus loin"- (Benno Müchler, KAS)   




" RDC. Un an après l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, l’insécurité et l’impunité continuent de mettre en péril les droits humains - 24 janvier 2020
° https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/01/drc-one-year-since-tshisekedi-took-office-insecurity-and-impunity-still-imperil-human-rights/

"RDC : Félix Tshisekedi, un Président sans pouvoir ? - 23 janvier 2020
° https://www.afrik.com/rdc-felix-tshisekedi-un-president-sans-pouvoir

"24 JANVIER 2019-24 JANVIER 2020
RDC : l’an 1 de l’alternance sur fond de tensions Fcc-Cach - 24 janvier 2020

° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23706

"Un an d'investiture pour le président Tshisekedi - 23 janvier 2020
° https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/un-an-dinvestiture-pour-le-pr%C3%A9sident-tshisekedi/ar-BBZdLll

Anniv sans bougie - 24 janvier 2020
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23705

"Alternance, un an après : Félix Tshisekedi et la RDC post Joseph Kabila - 24 janvier 2020
°  https://habarirdc.net/alternance-un-an-apres-felix-tshisekedi-kabila-rdc/

"RDC : les pro-Tshisekedi célèbrent la première passation du pouvoir civilisée
° https://www.capital.fr/economie-politique/rdc-les-pro-tshisekedi-celebrent-la-premiere-passation-de-pouvoir-civilisee-1324757

"Une des voix autorisées du Président Tshisekedi : Tina Salama dresse un bilan satisfaisant de l’An I de l’alternance pacifique
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/23/une-des-voix-autorisees-du-president-tshisekedi-tina-salama-dresse-un-bilan-satisfaisant-de-lan-i-de-lalternance-pacifique/

"La RDC à la croisée des chemins à l’aube de l’An II - 23 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/23/la-rdc-a-la-croisee-des-chemins-a-laube-de-lan-ii/

° https://laprosperiteonline.net/2020/01/24/face-aux-reactions-de-mabunda-et-shadary-les-forces-politiques-alliees-de-ludps-reiterent-leur-soutien-a-felix-tshisekedi
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/24/destitution-de-felix-tshisekedi-les-deputes-membres-de-cach-se-desolidarisent-des-propos-de-mabunda/
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/23/tensions-ou-dissensions/


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Message  ndonzwau 24/1/2020, 11:45 pm


"Un an de Félix Tshisekedi au pouvoir : le CLC l’encourage à dissoudre « l’Assemblée nationale si elle continue à donner des signaux négatifs » - 24.01.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62774_1_an_de_felix_tshisekedi_au_pouvoir_le_clc_l_encourage_a_dissoudre_l_assemblee_nationale_si_elle_continue_a_donner_des_signaux_negatifs.html
Le comité laïc de coordination (CLC) a adressé un message au chef de l’Etat ce vendredi 24 janvier, date marquant l’an 1 de Félix Tshisekedi à la tête du pays.
Dans son message, le CLC présente quelques actions regroupées en quatre axes susceptibles de provoquer les effets d’entrainement sur les autres secteurs de la vie nationale. Il encourage également le chef de l’État à dissoudre la chambre basse du parlement au cas où cette institution continuait à « donner des signaux négatifs de maintien de la léthargie de l’État au détriment des attentes réelles de la population et de nos partenaires ».

Dans cette même logique, le CLC appelle le chef de l’État à s’affranchir des exigences du partage prétendument « équitable et équilibré du pouvoir» pour privilégier les critères de compétence, d'intégrité et de responsabilité.
Le comité laïc de coordination demande à Félix Tshisekedi de nommer à la tête des hautes instances du système judiciaire des magistrats compétents, capables de résister à l'appât de la corruption et à toute forme de pression politique.
Le CLC demande aussi à Félix Tshisekedi de mobiliser les forces politiques autour des enjeux majeurs et de principales réformes nécessaires pour le pays ; d’assurer le bon fonctionnement des institutions de l'Etat ; de promouvoir la justice et engager la lutte contre la corruption et les violations des droits de l’homme et enfin d’investir dans les perspectives d’avenir.

° https://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2020_actu/1-janvier/20-26/clccomsuite_02.pdf
(CLC à Son Excellence Mr le PR - Objet : 2020, année de l'Action - 24 janvier 2020)

"APPELS SUR L'ACTUALITE
[Vos réactions] Émission Spéciale - RDC : l'An 1 de Tshisekedi- 23/01/2020"

° http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200124-vos-r%C3%A9actions-%C3%A9mission-sp%C3%A9ciale-rdc-an-1-tshisekedi

"RDC/ Débat: Quel bilan faites-vous de la 1ère année de Félix Tshisekedi au pouvoir? -
24 janvier 2020"

° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/01/24/rdc-debat-quel-bilan-faites-vous-de-la-1ere-annee-de-felix-tshisekedi-au-pouvoir.html

"Kamerhe, Invité de ACTUALITE.CD à l'occasion de 1 an de l'alternance - Vidéo - 24 janvier 2020"
° https://actualite.cd/2020/01/24/kamerhe-invite-de-actualitecd-loccasion-de-1-de-lalternance-video


"L’An 1 de l’alternance : « Il y a un certain nombre d’avancées mais il y a ces escalades qui ne sont pas de nature à favoriser une étroite collaboration dans cette coalition » Mgr Marcel Utembi - 24 janvier 2020"
° https://actualite.cd/2020/01/24/lan-1-de-lalternance-il-y-un-certain-nombre-davancees-mais-il-y-ces-escalades-qui-ne

"L’an 1 de l’alternance en RDC : les Kinois divisés quant au bilan de Félix Tshisekedi - 24 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/24/lan-1-de-lalternance-en-rdc-les-kinois-divises-quant-au-bilan-de-felix-tshisekedi

"L’an 1 du pouvoir de Tshisekedi : à Kananga, l'espoir cède la place à la déception - 24 janvier 2020
° https://actualite.cd/index.php/2020/01/24/lan-1-du-pouvoir-de-tshisekedi-kananga-lespoir-cede-la-place-la-deception

"RDC : l’ONG JED recense 90 cas d’atteintes à la liberté de la presse sous Félix Tshisekedi -  23/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/23/actualite/politique/rdc-long-jed-recense-90-cas-datteintes-la-liberte-de-la-presse-sous

"RDC: les droits de l’homme mis en péril par l’insécurité et l’impunité - 24 janvier 2020
° https://afrique.lalibre.be/45916/rdc-les-droits-de-lhomme-mis-en-peril-par-linsecurite-et-limpunite/

"RDC : le refus de Félix Tshisekedi de « fouiner dans le passé » a fait asseoir l’impunité, Amnesty International dresse un tableau sombre de la situation des droits de l'homme - 24 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/24/rdc-le-refus-de-felix-tshisekedi-de-fouiner-dans-le-passe-fait-asseoir-limpunite-amnesty

"RDC: Amnesty International déplore que “la justice ne soit pas une priorité” pour le président Tshisekedi - 24 janvier 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/01/24/rdc-amnesty-international-deplore-que-la-justice-ne-soit-pas-une-priorite-pour-le-president-tshisekedi.html


"RDC : la première année de Félix Tshisekedi « est un gâchis total » (Lamuka) - 24/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/24/actualite/politique/rdc-la-premiere-annee-de-felix-tshisekedi-est-un-gachis-total-lamuka


"FCC-CACH, un an déjà (Caricature) - 24 janvier 2020"
° https://actualite.cd/index.php/2020/01/24/fcc-cach-un-deja-caricature

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"Caricature: carton rouge, VAR...auto-radiation, le couple FCC-CACH lave se linges sales en public - 23 janvier 2020"
° https://actualite.cd/index.php/2020/01/23/caricature-carton-rouge-varauto-radiation-le-couple-fcc-cach-lave-se-linges-sales-en

24 JANVIER 2019-24 JANVIER 2020,  UN AN DE TSHISEKEDI A LA TETE DU CONGO ! Kash%20radiation


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Message  ndonzwau 25/1/2020, 4:27 pm


Maigre bilan, dit l'autre ; on y reviendra peut-être mais lisez déjà ce que le monde continue d'en dire...



"RDC : Maigre bilan pour l’an 1 du règne Tshisekedi - 25 janvier 2020
° https://afrique.lalibre.be/45950/rdc-maigre-bilan-pour-lan-1-du-regne-tshisekedi/
Le 24 janvier 2019, se déroulait la première transition pacifique en RDC. Joseph Kabila transmettait le flambeau à Félix Tshisekedi. Une année pleine de promesses… le plus souvent sans lendemain.

Le 24 janvier 2019, après des scrutins législatifs et présidentiel surréalistes – on attend toujours la publication du premier P.-V. issu des bureaux de vote pour confirmer ce résultat – Félix Tshisekedi enfilait l’écharpe présidentielle aux couleurs de la RDC que lui remettait son prédécesseur Joseph Kabila. Une première transition pacifique (à défaut d’être démocratique) plutôt désertée par les autres chefs d’État qui avaient appelé, une semaine plus tôt, au report de la confirmation de la victoire de Félix Tshisekedi parce qu’ils avaient de sérieux doutes sur “la conformité des résultats provisoires, proclamés par la Commission électorale nationale indépendante, avec le verdict des urnes”, selon le communiqué publié à Addis-Abeba le 17 janvier 2019 à la suite d’une réunion exceptionnelle de 9 chefs d’États africains.

Le duo Kabila-Tshisekedi n’en a cure. Le quinquennat de Félix Tshisekedi peut débuter dans un climat de suspicion généralisée. Un an plus tard, le bilan de la nouvelle équipe est famélique. Dans son discours d’investiture, Félix Tshisekedi promettait notamment “d’instaurer un État de droit, de lutter contre la corruption et l’impunité, d’éradiquer les poches d’insécurité sur l’ensemble du territoire national et de mettre en œuvre une politique basée sur la justice distributive”, comme le rappelle l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) dans son Rapport sans concession sur cette première année du quinquennat, sous-titré “De la lueur au leurre d’une coalition FCC-CACH contre nature”.

Relation diplomatique

S’il y a un domaine où l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi a permis d’améliorer le climat général, ce sont les relations internationales. Les tensions persistantes entre la RDC et certains de ses voisins ont largement baissé. Tshisekedi a rassuré ses voisins comme l’Angola, l’Ouganda ou le Rwanda… Le pays est sorti de son isolement. Le président Tshisekedi a multiplié les déplacements, notamment en Belgique, en France, aux États-Unis, en Allemagne et tout récemment au Royaume-Uni et au Vatican.

Décrispation politique

Félix Tshisekedi a pris “des mesures positives, telles que gracier des prisonniers politiques et autoriser des détracteurs en exil à rentrer” au pays, se félicite Amnesty International dans un rapport sur cette première année de pouvoir. Le reste du rapport est nettement moins positif. Cette “politique” de décrispation, qui a permis la libération de quelques prisonniers politiques et le retour de certains opposants au régime Kabila, est loin d’être complète. Nombre de détenus politiques croupissent toujours en prison.

Sécurité et santé

Félix Tshisekedi, lors de son premier déplacement dans l’est du pays, meurtri par un quart de siècle de violences, des centaines de milliers de morts et bien plus encore de déplacés, avait promis de ramener la paix sur tout le territoire, allant même jusqu’à affirmer qu’il était “prêt à mourir” pour la paix dans les Kivus. Aujourd’hui, malgré la reddition de certains groupes armés, malgré certaines offensives de l’armée pour traquer ces “rebelles”, la population civile doit toujours vivre dans la terreur et les morts s’ajoutent aux morts. Sur le terrain, dans le territoire montagneux de Masisi, des journalistes expliquent avoir surtout rencontré des civils traumatisés par les violences, affamés, entassés dans un camp insalubre, comme “Maman” Gentille, 26 ans : “J’ai fui mon village suite aux affrontements entre NDC-R et Nyatura (deux groupes de rebelles).” Au total, les experts estiment que plus de 500 000 déplacés survivent dans ces territoires montagneux. Le constat, terrible, peut être transposé plus au nord, dans la région de Beni. En novembre et décembre dernier 260 civils au moins ont été tués au cours d’attaques perpétrées par des groupes armés sur des villages ruraux.

C’est aussi dans cette région que sévit toujours l’épidémie d’Ebola. Plus de 3 200 cas de maladie à virus Ebola ont été enregistrés en RDC où l’épidémie de fièvre hémorragique a déjà tué plus de 2 230 personnes depuis août 2018, indiquait fin de semaine l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Depuis le début de l’épidémie, le cumul fait apparaître 3 262 cas confirmés et 118 cas probables, selon des statistiques de l’OMS datant du début de cette année. À côté de cette fièvre hémorragique, la RDC, et en particulier l’est du pays, doit aussi faire face à une épidémie de rougeole et de choléra. La rougeole a déjà tué plus de 6 000 personnes en un an, et l’OMS lance un appel pour obtenir des fonds supplémentaires afin d’étendre la vaccination à une nouvelle classe d’âge. Ce bilan est encore aggravé par la faiblesse du système de santé congolais, la malnutrition ou la difficulté de porter secours aux populations, du fait notamment de l’insécurité, explique un responsable local de MSF.

Justice

La lutte contre l’impunité promise par le chef d’État n’a convaincu personne. “Des seigneurs de guerre et des auteurs présumés de terribles atteintes aux droits humains demeurent en liberté du fait de l’immobilisme du gouvernement”, explique dans son rapport Deprose Muchena, directeur du programme Afrique de l’Est et Afrique australe d’Amnesty International. L’homme relève aussi une déclaration du président congolais qui a expliqué en septembre 2019 “qu’il ne comptait pas aller fouiner dans le passé et n’avait pas le temps d’amener les auteurs présumés d’atteintes aux droits humains à répondre de leurs actes”. Avant d’ajouter, “il n’est pas étonnant que l’impunité ait régné ces 12 derniers mois”. Le rapport d’Amnesty International cite des exemples concrets d’injonctions politiques aux magistrats pour qu’ils “suspendent” des mandats d’arrêt contre des hauts cadres de mouvements rebelles ou de seigneurs de guerre pourtant clairement identifiés. Avant de conclure : “rechercher la paix aux dépens de la justice est une illusion par laquelle les autorités de la RDC ne doivent pas se laisser bercer”.
L’ONG Journaliste en danger, de son côté, a sorti un rapport intitulé “Le bilan inquiétant du président F. Tshisekedi sur la presse”. Un document de huit pages qui évoque l’assassinat d’un journaliste, les attaques contre des médias proches de l’opposition, des émissions censurées et des journalistes menacés, agressés ou arrêtés arbitrairement.

Situation économique

La situation du pays est simplement catastrophique. Sans une perfusion internationale, la RDC sera exsangue. Tshisekedi est parvenu à arracher le vote d’un budget de 10,2 milliards de dollars pour 2020 alors que les recettes de 2019 sont évaluées à 5,5 milliards de dollars et les experts sont unanimes pour affirmer qu’il ne pourra dépasser 6,32 milliards de dollars en 2020."



{"Mgr Monsengwo : « Félix Tshisekedi aurait dû reconnaître sa claire et nette défaite - 26 février 2019"
° https://afrique.lalibre.be/33014/mgr-monsengwo-felix-tshisekedi-aurait-du-reconnaitre-sa-claire-et-nette-defaite/
"Un accord de « cogestion » entre kabilistes et Tshisekedi - 12 février 2019"
° https://afrique.lalibre.be/32231/un-accord-de-cogestion-entre-kabilistes-et-tshisekedi/
"Présidentielle en RDC : la nuit où tout a basculé pour Félix Tshisekedi - 13 janvier 2019"
° https://www.jeuneafrique.com/mag/703003/politique/presidentielle-en-rdc-la-nuit-ou-tout-a-bascule-pour-felix-tshisekedi/
"RDC : La semaine où Kabila a choisi “son” président - 7 avril 2019"
° https://afrique.lalibre.be/34622/rdc-la-semaine-ou-kabila-a-choisi-son-president/
"RDC : La nuit où Kabila a imposé Tshisekedi au monde entier - 19 janvier 2020"
° https://afrique.lalibre.be/45680/rdc-la-nuit-ou-kabila-a-impose-tshisekedi-au-monde-entier/
"Présidentielle du 30 décembre 2018 en RDC : des résultats non conformes au vote du peuple ? AJ Lomandja - 13 janvier 2020"
° https://desc-wondo.org/presidentielle-du-30-decembre-2018-en-rdc-des-resultats-non-conformes-au-vote-du-peuple-aj-lomandja }




"Bilan de l’an 1 de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC - 23/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/24/emissions/dialogue-entre-congolais/bilan-de-lan-1-de-felix-tshisekedi-la-tete-de-la-rdc

"Tshisekedi – Kabila: un an au pouvoir et des interrogations - 24 janvier, 2020
° https://cas-info.ca/2020/01/tshisekedi-kabila-un-an-au-pouvoir-et-des-interrogations/

"RDC : Bilan mitigé après un an sous Tshisekedi - 24 janvier 2020"
° https://parismatch.be/actualites/politique/362022/rdc-bilan-mitige-apres-un-an-sous-tshisekedi

"RDC : le bilan en demi-teinte de Félix Tshisekedi après une année d’exercice du pouvoir"
° https://www.digitalcongo.net/article/5e2abd13b8341500046e3023/

""Décrispation politique, fermeture des cachots clandestins, gratuité de l’enseignement parmi les grandes réalisations de Tshisekedi", Peter Kazadi. - 24.01.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62751_decrispation_politique_fermeture_des_cachots_clandestins_gratuite_de_l_enseignement_parmi_les_grandes_realisations_de_tshisekedi_peter_kazadi.html

"RDC : Félix Tshisekedi, "un président fragile et fragilisé" - 27 août 2019"
° https://www.bbc.com/afrique/region-49472792

"Félix Tshisekedi mise sur la diplomatie pour sortir la RDC de son isolement - 12/11/2019"
° https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/politique-africaine/felix-tshisekedi-mise-sur-la-diplomatie-pour-sortir-la-rdc-de-son-isolement_3698573.html


"Tshisekedi s'est-il attaqué aux six problèmes clés de la RDC? - 24 janvier 2020"
° https://www.bbc.com/afrique/region-51236356  
Après 12 mois passés au pouvoir, Félix Tshisekedi a-t-il engagé la RDC sur la voie du changement?
Lorsque Félix Tshisekedi a prêté serment en tant que président de la République démocratique du Congo, il y a exactement un an, cela a été salué comme un moment historique.
Il s'agissait de la première transition pacifique du pouvoir dans l'histoire de la RDC depuis près de six décennies.
Pendant des années, le pays, qui possède d'énormes gisements de minerais, dont un ingrédient essentiel des batteries des voitures électriques, avait été enlisé dans un long conflit et la corruption.
En tant que porte-étendard de l'opposition sous l'UDPS, M. Tshisekedi a battu le candidat favori de son prédécesseur Joseph Kabila lors du vote de décembre 2018.
Mais ce résultat a été contesté par un autre candidat de l'opposition, Martin Fayulu, qui a déclaré être le vainqueur légitime.
Ce n'était pas un bon début pour un dirigeant qui espérait rassembler un pays fracturé et confronté à d'immenses défis, notamment une épidémie d'Ebola, des années de conflits armés dans l'Est, des infrastructures inadéquates et une économie en difficulté.
Comment s'est-il donc débrouillé sur les six questions clés de l'actualité socio-politique et économique de son pays ?

1 - Le conflit dans l'Est

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Lors de sa prestation de serment, le président s'est engagé à "construire un Congo fort, tourné vers le développement dans la paix et la sécurité".
M. Tshisekedi a essayé de renforcer la sécurité, mais les populations de l'Est ne se sentent pas plus en sécurité qu'il y a 12 mois.
L'un de ses plus grands défis est la violence continue dans l'Est du pays, où des dizaines de groupes armés font des ravages.
L'armée a gagné du terrain sur le champ de bataille contre les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe rebelle qui a ses origines en Ouganda, mais qui est maintenant basé dans la région de Beni en RDC.
Mais en 2019, la milice a intensifié ses attaques en faisant des représailles contre les civils, tuant plus de 200 personnes en trois mois.

  • Qui sont les femmes du premier gouvernement Tshisekedi ?


  • Accord de partage du pouvoir entre Tshisekedi et Kabila en RDC


  • Les Congolais rendent hommage à Étienne Tshisekedi


"Pendant ma campagne électorale, j'ai eu l'occasion de me rendre dans ces régions et j'ai été frappé par cette même situation qui m'a vraiment beaucoup blessé", a déclaré M. Tshisekedi à la BBC.
"Je me suis engagé à l'époque à faire tout mon possible pour apporter la paix".
Le président a ordonné à l'armée de déplacer une base de commandement à Beni, la ville au cœur des attaques de l'ADF.
Certaines troupes ont été remplacées, apportant une nouvelle énergie dans la lutte contre la milice.
Dans sa bataille contre un autre groupe, au moins deux leaders clés du groupe FDLR hutu rwandais ont été tués.
Mais de nombreux autres petits groupes armés sont toujours actifs dans la région, certains étant impliqués dans le commerce illégal de minerais.
Les attaques contre les civils se poursuivent, les rebelles, armés de simples machettes, pouvant frapper à tout moment.
L'armée, quant à elle, a été critiquée pour avoir tenté de mener une guerre conventionnelle contre eux.

2 - L'épidémie d'Ebola
 
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Lorsqu'il est arrivé au pouvoir, le président a été confronté à la propagation du virus Ebola, également dans l'Est du pays.
Il est depuis devenu le deuxième plus grave foyer d'Ebola au monde.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a déclaré comme une urgence sanitaire internationale.
La méfiance entre la population locale et les travailleurs de la santé, alimentée par les mythes et la désinformation, ainsi que les attaques contre les membres de l'équipe d'intervention d'Ebola, continuent d'entraver la lutte contre ce virus mortel.
Deux vaccins sont actuellement utilisés dans les zones touchées pour empêcher sa propagation.
Le gouvernement de M. Tshisekedi a bénéficié d'une aide importante de la part d'organismes extérieurs et il semble que le taux de nouvelles infections diminue, mais l'OMS affirme qu'il est difficile de le confirmer car plusieurs zones sont difficiles à atteindre en raison de l'insécurité.
Mais la démission du ministre de la santé Oly Ilunga l'année dernière, suite à un désaccord sur la manière dont la réponse était gérée, a laissé apparaitre des divergences de point de vue dans la stratégie de lutte contre Ebola.

  • Ebola : 3 agents de santé tués en RDC


  • Ebola : un deuxième vaccin introduit en RDC


  • Ebola: un nouveau cas dans l'Ituri après 300 jours


3 - L'épidémie de rougeole


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M. Tshisekedi a également dû faire face à la propagation de la rougeole.
Ce virus très contagieux a infecté plus de 300 000 personnes depuis le début de l'année 2019, des cas ayant été signalés dans chacune des 26 provinces du pays.
Au moins 6 000 personnes sont mortes - plus que du virus Ebola - à cause de l'épidémie, qui, selon l'OMS, est la pire épidémie de rougeole au monde.
Son gouvernement a réussi à mobiliser l'aide des agences internationales, mais il continuera à faire face à d'énormes défis pendant le reste de son mandat de cinq ans.

Vidéo
Le président congolais Félix Tshisekedi, fait face à des défis socio sécuritaires, 1 an ap


  • Etienne Tshisekedi en 10 dates clés


  • Tshisekedi suspend ‘l'installation’ des sénateurs


  • En RDC, Tshisekedi nomme un Premier ministre


4 - Construire le pays

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Dès son arrivée au pouvoir, le président a lancé ce qu'il a appelé "le programme d'urgence des 100 premiers jours".
"Avec très peu de moyens, nous avons commencé à construire des écoles, à restaurer des hôpitaux, des routes et des ponts, et à mettre en place des ferries pour faciliter le trafic fluvial", a-t-il déclaré à la BBC.
L'Observatoire des dépenses publiques, une ONG congolaise, a critiqué la façon dont les appels d'offres ont été effectués.
De plus, peu de projets ont été réalisés et ne représentent qu'une partie des besoins en infrastructures du pays.
Et l'on craint que les dépenses supplémentaires ne soient pas réellement utilisées pour engager des travaux d'amélioration des services, comme le dit le gouvernement.

5 - Échapper à la pauvreté

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Sur la base du revenu moyen par personne, la RDC compte parmi les cinq pays les plus pauvres du monde, malgré ses énormes richesses.
La plupart des Congolais vivent avec moins de 2 dollars par jour, selon la Banque mondiale.
Ce chiffre n'a cessé de croître depuis le début du siècle, mais le pays a encore un long chemin à parcourir.
Le président a déclaré vouloir s'attaquer à la pauvreté et, dans le cadre de cet effort, il a augmenté les dépenses publiques.
Au cours des douze derniers mois, le budget de l'État est passé de près de 6 milliards de dollars à 11 milliards de dollars.

  • Conditions de détentions déplorables dans les prisons en RDC


  • Apple, Google, Microsoft, poursuivis en justice en RDC


  • La France va-t-elle s’engager militairement en RDC ?

Une question s'est alors posée : comment trouver l'argent nécessaire pour effectuer la rallonge budgétaire.
Une croyance populaire dans le cercle du président est que l'argent peut être trouvé en s'attaquant à la corruption.
Mais jusqu'à présent, aucune somme énorme n'a été découverte et aucune personnalité de haut rang soupçonnée de corruption n'a été poursuivie.
Le porte-parole du président a déclaré que le système judiciaire poursuit ses enquêtes.
La fiscalité dans certains domaines, y compris sur le foncier et les propriétés, a augmenté afin d'aider à payer les dépenses.
Mais la plupart des gens ordinaires restent impatients de voir leurs conditions sociales et économiques s'améliorer.

6 - Les tensions politiques

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President Tshisekedi has had to work with allies of his predecessor Joseph Kabila (L)  

Malgré sa victoire à la présidence, M. Tshisekedi a dû trouver un compromis avec la coalition de son prédécesseur Joseph Kabila, qui contrôle la majorité des sièges au Parlement.
Les négociations entre les deux partis ont duré sept mois avant qu'un consensus ne soit trouvé pour qu'un gouvernement soit formé.
Les relations entre les deux partis ont été tendues au cours de l'année écoulée, les politiciens rivaux échangeant des insultes et, dans certains cas, recourant à la violence.
Mais il semble y avoir une détermination à faire en sorte que cela fonctionne.
Depuis son arrivée au pouvoir, le président Tshisekedi a créé un climat politique qui contraste avec les dernières années de M. Kabila.
Des prisonniers politiques ont été libérés et des personnalités clés de l'opposition, qui vivaient en exil, sont revenues en RDC, où elles jouent désormais leur rôle politique sans craindre la répression.

L'ICG met en garde contre une guerre par procuration dans l'est de la RDC
Félix Tshisekedi "prêt à mourir" pour la paix dans l'est de la RDC


"POLITITIA - RD Congo : LE PRÉSIDENT FÉLIX TSHISEKEDI FACE A LA RÉALITÉ DU POUVOIR (1/3)
° https://www.africa24tv.com/fr/polititia-rd-congo-le-president-felix-tshisekedi-face-la-realite-du-pouvoir-13



"FELIX TSHISEKEDI: 1 AN DEJA!"



"ACTU EXPLIQUEE 24.01 : SHADARY PROMET DE PARALYSER LA RDC + MAUSSADE ANNIVERSAIRE DE L'ALTERNANCE"





Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 27/1/2020, 9:04 pm

An 1 de Thisekedi au pouvoir : toujours quel bilan établir ?
Certains le jugent NÉGATIF ou TRÈS MAIGRE, d'autres POSITIFS et d'autres encore BIEN MITIGÉ !
Encore la suite de la revue de presse faute d'un résumé définitif des réactions, des analyses :



"An 1 d’alternance en RDC: Pour la Lucha, le bilan de Félix Tshisekedi est « non concluant et ouvre au pessimisme - 25 janvier 2020
° https://laprunelleverte.info/an-1-dalternance-en-rdc-pour-la-lucha-le-bilan-de-felix-tshisekedi-est-non-concluant-et-ouvre-au-pessimisme/
Le mouvement citoyen citoyen Lutte pour le Changement (Lucha) juge le bilan de la première année de Félix Tshisekedi de non concluant et ouvre au pessimisme.
Cette structure citoyenne l’a dit dans leur bulletin dit ” Fatshimetrie” sorti ce samedi 25 janvier, à l’occasion de la célébration de l’an 1 de l’alternance en RDC. 

Le bilan de l’an 1 du président Félix Tshisekedi est non concluant et ouvre au pessimisme. Plusieurs promesses données, populistes ne sont pas suivis d’actions concrètes. Peu des signes encourageants, essentiellement sur la manière avec laquelle le pays est géré par la coalition FCC-CASH. « Le peuple d’abord » reste un slogan creux. Le partage du pouvoir et les intérêts égoïstes individuels ont été privilégié au détriment de l’intérêt général des congolais!” peut-on lire dans ce bulletin de la Lucha qui évalue l’an 1 de Félix Tshisekedi.
Tout en reconnaissant certaines avancées dans le tous les domaines de la vie, la Lucha dresse un bilan sombre de la première année du quinquennat de Félix Tshisekedi.
Ce mouvement appelé autrefois à tord ou à raison un mouvement anti Kabila, pense que le terme ” le peuple d’abord” n’est resté qu’un simple “slogan creux”. Selon lui, le partage du pouvoir et les intérêts ont été privilégiés au détriment de l’intérêt général des congolais.
En revanche, la Lucha demande à Félix Tshisekedi de s’émanciper du deal qui lui engloutit dans une léthargie d’incapacité. Egalement s’impliquer pour la réussite de la paix à l’Est du pays."


"RDC: bilan plutôt négatif de la Lucha sur l’action du président Tshisekedi - 26 janvier 2020"
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200126-rdc-felix-tshisekedi-fatshim%C3%A9trie-lucha-bilan-n%C3%A9gatif-premi%C3%A8re-ann%C3%A9e-pr%C3%A9sidence
° https://cas-info.ca/2020/01/une-annee-apres-la-lucha-qualifie-de-desastreux-le-bilan-de-felix-tshisekedi/
° https://www.7sur7.cd/2020/01/25/rdc-lan-1-alternance-tshisekedi-maintenu-le-pouvoir-de-kabila-caracterise-par
° https://actualite.cd/2020/01/25/rdc-tshisekedi-visite-30-pays-parcouru-au-total-202-399-km-soit-lequivalent-de-plus-de-5

"Sud-Kivu: le bilan de Félix Tshisekedi jugé « négatif » par des jeunes du PND"
° https://laprunelleverte.info/sud-kivu-le-bilan-de-felix-tshisekedi-juge-negatif-par-des-jeunes-du-pnd/

"RDC: Bilan inquiétant de la liberté de la presse sous Félix Tshisekedi - 24 janvier 2020"
° https://mnctvcongo.net/rdc-bilan-inquietant-de-la-liberte-de-la-presse-sous-felix-tshisekedi/

" RDC. Un an après l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, l’insécurité et l’impunité continuent de mettre en péril les droits humains - 24 janvier 2020"
° https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/01/drc-one-year-since-tshisekedi-took-office-insecurity-and-impunity-still-imperil-human-rights/



"An I de Felix Tshisekedi: Kasongo Mwema dresse le bilan du chef de l'Etat à la tête du pays - 15.01.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62418_an_i_de_felix_tshisekedi_kasongo_mwema_dresse_le_bilan_du_chef_de_l_etat_a_la_tete_du_pays.html
L’approche du premier anniversaire de son accession au pouvoir comme chef de l’Etat le 24 janvier 2020 courant, était l’occasion propice pour le Chef de l’Etat ; Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de faire le bilan de son action. Pour se faire, Notre confrère Symphorien Katende, producteur de l’émission « Dead Line » sur Kin 24 TV a ouvert son micro au professeur Tharcisse Henri Kasongo Mwema Yamba Yamba, porte-parole du président de la République. Débutant par son programme d’urgence dit des « 100 Jours » en passant par la coalition formée avec le FCC et son action diplomatique ainsi que ses nombreux voyages à l’étranger pour terminer par son projet de gratuité de l’enseignement de base et les perspectives pour l’année qui debute. Rien n’a été laissé de côté au cours de cet entretien. 

Commençant par dresser la personnalité du président Félix Tshisekedi, M. Kasongo Mwema considère que forcément la dimension de la personne a naturellement changé depuis sa prise de pouvoir. « Le poids qu'il avait en tant qu'opposant et en tant que  président de l'UDPS, et le poids qu'il a maintenant en tant que président de la République Démocratique du Congo sont des choses extrêmement différentes. Il est évident aujourd'hui, avec sa prise de fonction, il a pris lui-même une nouvelle dimension. Et cette dimension n'a rien à voir avec la dimension qu'a un chef de parti. »
Néanmoins, malgré la hauteur de sa fonction, le président reste fondamentalement attacher à ce qui touche la population, dixit son porte-parole. Il « a gardé ses bases idéologiques qui le mettent tout près de la population » puisque à plusieurs reprises dans les réunions et devant des auditoires ou des personnalités, « il n'arrête pas de rappeler que son moteur de fonctionnement c'est "le Peuple d'abord ! »

 Sur le programme d’urgence dit des « 100 Jours »

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Concernant le lancement du programme d’urgence des 100 jours, Kasongo Mwema explique que le chef de l’Etat a décidé de mener ce programme d’urgence parce qu’il savait que la décision de faire une coalition (plutôt qu’une cohabitation) dans la formation du futur gouvernement – même si c’était la meilleure solution – allait prendre du temps à se mettre en place en raison des discussions qui devaient avoir lieu. Mais en attendant que le gouvernement entre en fonction, le président n’a pas voulu rester les bras croisés, d’où le lancement du programme d’urgence des 100 jours.
« Le chef de l’Etat a eu cette idée lumineuse de commencer et le gouvernement viendra poursuivre puisque le programme qu’il a est pour 5 ans (voir plus…) mais, dans l’immédiat, en attendant que le gouvernement entre en fonction, il faut montrer à la population que nous sommes là pour changer les choses ; pour construire », a expliqué le porte-parole du président qui appelle, en outre, à faire une analyse secteur par secteur pour se faire une meilleure idée de l'évolution de ce programme. « Il y a des secteurs effectivement où les choses se sont très bien passées comme la décrispation, des prisonniers libérés... et d’autres moins bien […] Avant de révéler l’objectif réel poursuivi avec ce programme. « Dans ce programme des 100 jours l’idée était de montrer ce que nous étions capables de faire […] et de montrer qu’il [le Président] avait confiance dans l’expertise congolaise. » 

Pour ce qui est du respect des délais de 100 jours, le porte-parole explique que « Le programme d’urgence n’élimine pas le programme du quinquennat mais il est tiré du quinquennat à savoir voir ce qui peut rapidement être fait en attendant que le gouvernement prenne le relais pour la durée du quinquennat. » Bref, il s’agissait plutôt d’un calendrier global que le président de la République a donné à cette action « car il ne fallait pas non plus que cela dure ad vitam aeternam ». C’est ainsi que même « le début des travaux des 100 jours n’a pas coïncidé avec le lancement de ce programme », justifie Kasongo Mwema.
S’agissant de l’impact de ces 100 jours sur le quotidien social des Congolais dont certains considèrent que le chef de l’Etat n’a pas encore touché du doigt, M. Kasongo considère que le social « ne peut se faire sans route. » Et de poursuivre son raisonnement par une réflexion « pourquoi les denrées alimentaires coutaient si chère ? Parce qu’il n’y avait pas de route [...] Prenez simplement le pont de la Tshopo qui permet de relier plus ou moins 3 provinces. Ce petit pont permet l’acheminant des denrées alimentaires.. [...] C’est vrai que l’on peut critiquer: "Oui mais pourquoi avoir commencé par le pont ?" Oui mais par le pont arrivent tous les biens dont le Congolais a besoin… Lorsqu’on parle du social, il ne faut pas se limiter à ce qui arrive dans l’assiette, mais il faut se dire aussi que ce qu’on fait comme route c’est pour préparer le social... » 

Felix Tshisekedi « initiateur de la coalition FCC-CACH »

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Abordant la coalition formée avec le FCC, Tharcisse Kasongo Mwema considère que le président de la République est l’initiateur de la coalition car c’est lui « qui a voulu cette coalition » afin de d’éviter une cohabitation où l’on risquait de passer son « temps à se tirer dessus et à s’empoigner » et donc, comme il est en quelque sorte l’initiateur de cette coalition, afin de préserver l’unité de la RDC, il ne peut qu’être le premier à la protéger et à vouloir la consolider.
Néanmoins, il concède que Felix Tshisekedi est conscient que « même dans son propre camp, dans sa propre famille politique, il y a encore des gens qui rechignent à être à la même table avec ceux qui leur courraient après avec des bombes lacrymogènes » mais, il essaye de faire de la pédagogie et faire comprendre le bien-fondé de l’action qui est en train d’être menée et puis on essaye d’avancer Mais naturellement après un certain temps le chef de l’Etat va faire une évaluation. »
Etant une situation nouvelle qui ne s’était jamais produite en RDC, tout le monde est dans l’apprentissage. « Il est normal qu’il y ait des couacs, c’est normal qu’il y ait des retards ; c’est normal qu’il y ait de l’incompréhension… », a expliqué le porte-parole de la Présidence.

« Il n’y a jamais d’ennemis éternels »

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Parlant de la diplomatie et des voyage à outrance du chef de l’Etat, Tharcisse Kasongo Mwema, a, tout d’abord, tenu à rappeler qu’au moment de la prise de pouvoir de Felix Tshisekedi les rapports avec les voisins et certaines puissances occidentales étaient « exécrables ». Et que la première chose que Felix Tshisekedi a fait fut de rassurer les voisins en montrant que le « pouvoir à changer de mains… Il y a un nouveau président qui « veut travailler la main dans la main avec les voisins. » C’est ainsi que les premières déplacements furent faite dans les pays voisins, affirme le porte-parole. 
Concernant les accointances du président Tshisekedi avec Paul Kagame et son rapprochement avec le Rwanda, le porte-parole a tenu à signifier que « C’est vrai que nous avons un passé avec certains de nos voisins » mais « Il n’y a jamais d’ennemis éternels ». Et de prendre l’exemple de la France et l’Allemagne dans la construction européenne. « La France et l’Allemagne se sont fait la guerre pendant des années, aujourd’hui la France et l’Allemagne sont les locomotives de l’Europe, d’une Europe qui marche d’une Europe qui rivalise avec les Etats-Unis. Si les pères fondateurs de l’Europe étaient resté dans le ressenti historique, l’Europe ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. » Et de poursuivre, « Je ne sais pas ce qu’on gagne en se faisant la guerre… Rechercher la paix n’est pas un aveu de faiblesse… Là où l’on peut gagner le voisin sans lui faire la guerre, j’imagine qu’il y a beaucoup plus intérêt à utiliser cette méthode… Et nous avons l’impression que cette méthode marche... », fait-il savoir.
Selon lui, « ces voyages rapportent beaucoup à la République Démocratique du Congo même si cela n’est pas en espèce sonnante et trébuchante » et même à ce sujet, le chef de l’Etat y avait déjà répondu « à ceux qui font les calculs », insiste-t-il. 

Gratuité de l'enseignement, « le socle du développement » dans l’esprit du président

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Abordant la problématique de la gratuité de l'enseignement, M. Kasongo Mwema ne considère pas la gratuité comme « un essai erroné » d’autant plus que dans l’esprit de Felix Tshisekedi « le socle du développement c’est : l’homme. Un homme qui est instruit, qui est bien éduqué, qui a étudié dans des bonnes écoles et qui a été bien forme. C’est cet homme-là que l’on va retrouver à la tête des entreprises. » Donc, on ne doit pas négliger la formation de nos enfants et c’est ce qui a motivé le choix du président dans les dispositions de la Constitution à mettre en œuvre.
« L’une des grosses erreurs que l’on a commises dans notre pays est d’avoir négligé l’enseignant du primaire […] or en négligeant l’enseignant, on négligeait aussi l’enseigné…», a expliqué le porte-parole du président.
Certes la mesure de la gratuité « même si elle ne fonctionne pas correctement partout », reconnait-il, il s'agit, toutefois, d’un grand chantier et « Le président Felix Antoine Tshilombo a décidé que son quinquennat allait être marqué par la mise en pratique de la gratuité dans l’enseignement d’abord au niveau primaire car c’est la base… le fondamental de l’enseignement dans un pays, ensuite les moyens entrants, on va envisager le secondaire et pourquoi pas le supérieur… », conclut-il à ce sujet. 
Finalement, pour ce qui est des perspectives de l’année 2020, d'après M. Kasongo Mwema, la vision du président de la République est de mettre « L’Homme, dans toutes ses dimensions, au centre de son action ». Ainsi, il va notamment se focaliser sur plusieurs caps dont : la couverture maladie universelle, qui est quelque chose à laquelle le chef de l’Etat tient ; la numérisation de la chaîne des dépenses et des recettes ; et la mise en place des 5 zones agro-industrielles."

"Sud-Kivu : Après 1 an au pouvoir, Théo Ngwabidje salue la diplomatie de Fatshi - 25 Jan 2020"
° https://www.kivuavenir.com/sud-kivu-apres-1-an-au-pouvoir-theo-ngwabidje-salue-la-diplomatie-de-fatshi/

"RDC : “Apres une année, le bilan du président Tshisekedi est positif, dans le sens qu’il a fait la moitié de ses promesses d’investiture” (combattant) - janvier 24, 2020"
° https://www.actu-30.info/rdc-apres-une-annee-le-bilan-du-president-tshisekedi-est-positif-dans-le-sens-quil-a-fait-la-moitie-de-ses-promesses-dinvestiture-combattant/



"RD Congo : le bilan de Félix Tshisekedi, un an après l'alternance - 24/01/2020
° https://www.france24.com/fr/20200124-rd-congo-le-bilan-de-f%C3%A9lix-tshisekedi-un-an-apr%C3%A8s-l-alternance
Activisme diplomatique, libertés publiques et populisme… Depuis sa prise de pouvoir en janvier 2019, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, tente de se démarquer de son prédécesseur Joseph Kabila, avec qui il partage cependant le pouvoir au sein d'une coalition. 

"C'est un président de l'extérieur", raille un Congolais de la diaspora contacté par France 24 et qui a requis l'anonymat. Il fait allusion aux nombreux voyages en Occident de Félix Tshisekedi, qui a pris le pouvoir en République démocratique du Congo il y a tout juste un an, au terme d'une présidentielle sous haute tension.
Conscient d'avoir les mains liés et qu'il ne sera pas libre de gouverner comme il l'entend, Félix Tshisekedi a multiplié dès le début de son mandat les déplacements, notamment en Belgique, en France et aux États-Unis, pour sortir son pays de l'isolement. "Son activisme en Europe et aux États-Unis vise aussi à faire inverser les rapports de force en interne. Il sait que son prédecesseur n'a plus de soutien à l'international à part quelques alliés sur le continent. Mais lui, il parle à tout le monde", estime Trésor Kibangula, analyste pour le Groupe d'études sur le Congo (GEC) basé à New York. 

L'élection en janvier 2019 du fils de l'opposant historique Étienne Tshisekedi, longtemps opposé aux Kabila (père et fils), avait marqué pour la première fois une alternance pacifique à la tête de ce pays immense d'Afrique centrale. Mais pour que Joseph Kabila, resté au pouvoir pendant 18 ans, cède son fauteuil, Félix Tshisekedi, à la tête de l'alliance Cach, a dû accepter de former une coalition avec le mouvement Front commun pour le Congo (FCC) de son prédécesseur qui contrôle le Parlement et dispose de solides relais dans l'appareil sécuritaire.
Conséquence, le nouveau président congolais s'est retrouvé au terme de sept mois de négociations avec un gouvernement pléthorique de 65 ministres et d'une centaine de conseillers composé aux deux-tiers par des membres du clan Kabila.  
Bien que l'alliance qu"il préside ait pu obtenir des ministères essentiels comme l'Intérieur, l'Économie et les Affaires étrangères, Félix Tshiskedi ne dispose pas d'un véritable pouvoir pour exercer ses prérogatives de chef d'État. Agacé, il a d'ailleurs tapé à plusieurs reprises du poing sur la table pour mettre en garde les ministres encore loyaux à Joseph Kabila qui remettent en cause ses ordres. 
À l'instar de Clément Kuete Nymi Bemuna, ministre du Portefeuille, ou de José Sele Yalaghuli, ministre des Finances. Le premier a bloqué des ordonnances présidentielles de nomination de hauts cadres à la tête de la Gécamines, le géant des mines congolais, et de la Société nationale des chemins de fer depuis juin 2019. Et le second réchigne à débloquer des fonds pour l'exécution de certains projets.

Une coalition sous tension

Dimanche à Londres, lors d'une rencontre avec la diaspora congolaise en marge du sommet Royaume-Uni-Afrique sur l'investissement, le président congolais a menacé de "virer" des ministres, si ses partenaires de la coalition sapaient son pouvoir. "Le Congolais m'a confié une mission et je dois rendre compte à ce peuple. Et celui qui ne va pas suivre mes instructions et qui s'attachera aux instructions de sa famille politique, il sera viré", a déclaré Félix Tshisekedi. "Jusqu'à présent, je n'ai vu aucun ministre s'opposer à mes décisions. Mais certains ministres me disent qu'ils subissent des pressions", a-t-il ajouté dans un discours en lingala, la langue nationale du pays. 
Preuve des tensions réelles au sein de la coalition, le chef de l'État a également brandi la menace d'une dissolution de l'Assemblée nationale : "Je ne peux pas dissoudre l'Assemblée nationale tant qu'il n'y a pas crise". Mais en cas d'"obstruction", "je serai contraint, en fin de compte, de prendre [cette] décision". 

"Félix Tshisekedi n'a de réel contrôle ni sur l'armée ni sur le Parlement. Menacer de dissoudre l'Assemblée est peut-être une manière de mettre la pression sur le FCC de Joseph Kabila et se ménager des marges de manœuvre. Mais c'est un risque que le président ne prendrait pas. Rien n'est moins sûr qu'il obtiendra des résultats autres que celles des législatives précédentes", estime Trésor Kibangula.
Une éventuelle dissolution de l'Assemblée avant les prochaines élections en 2023 "serait une bombe atomique", avec des "conséquences incontrôlables", affirme pour sa part à l'AFP Richard Moncrieff, expert du centre de rélexion International crisis group (ICG). "Tshisekedi a émis des menaces mais son plan A, c'est de continuer la coalition avec Kabila", ajoute-t-il.

"Décrisper le climat politique"

Ce n'est pas la premère fois que Félix Tshisekedi tient un discours acerbe contre le camp Kabila. En visite officielle aux États-Unis en avril 2019, il avait affirmé vouloir "déboulonner le système dictatorial qui était en place" en luttant contre "la corruption, la mauvaise gouvernance" et  "les arrestations arbitraires", lors d'une conférence de presse organisée par le Council on Foreign Relations.
"Ces propos très offensifs, tenus souvent hors du pays, sont certainement pour dompter la diaspora congolaise connue pour son hostilité à l'encontre de l'ancien régime", explique Trésor Kibangula, l'analyste du GEC.
À raison. L'une des premières mesures fortes prises par le président Tshisekedi pour rompre avec son prédécesseur, a été de libérer deux mois après son investiture plusieurs centaines de prisonniers politiques et de permettre le retour des exilés politiques comme l'opposant Moïse Katumbi. "Cela a permis de décrisper le climat politique qui était extrêmement tendu en 2018 quelques mois avant les élections. Et on peut désormais manifester tranquillement dans le pays sans être inquiété. Ce n'était pas le cas sous Joseph Kabila", explique Trésor Kibangula.

"L'apaisement politique et social" est la plus grande réussite du président Tshisekedi, a également confié à l'AFP un diplomate en poste à Kinshasa.
Félix Tshisekedi a aussi marqué un grand coup sur le plan social, en annonçant la gratuité de l'enseignement dans les écoles publiques. La mesure est entrée en vigueur en septembre. "C'est une mesure très forte mais populiste, qui est applaudie par tout le monde. La gratuité de l'enseignement est garantie par la Constitution, mais elle n'a jamais été appliquée. Cela soulage beaucoup les ménages. Mais la mesure fait des mécontents dans le milieu enseignant dont les salaires ont été réduits" affirme Trésor Kibangula.
Pour 2020, le président a promulgué un budget annuel estimé à plus de 10 milliards de dollars, soit près du double du budget précédent (6 milliards de dollars). Il doit permettre de financer d'importants programmes de développement. Mais face à ce budget que plusieurs analystes jugent irréalistes, Félix Tshisekedi a répondu au micro de Jeune Afrique : "Certains n'ont pas compris que les temps avaient changé. Pour un grand Congo, il faut de grandes ambitions."

° https://information.tv5monde.com/afrique/en-rdc-quel-bilan-d-un-de-presidence-felix-tshisekedi-343134

"L’an un de Félix Tshisekedi au pouvoir : la coalition FCC-CACH évolue toujours en dent de scie ! - 24 janvier 2020"
° https://4pouvoir.cd/2020/01/lan-un-de-felix-tshisekedi-au-pouvoir-la-coalition-fcc-cach-evolue-toujours-en-dent-de-scie/

"Félix Tshisekedi, un an au pouvoir et un bilan mitigé - 23.01.2020"
° https://www.dw.com/fr/f%C3%A9lix-tshisekedi-un-an-au-pouvoir-et-un-bilan-mitig%C3%A9/a-52128749

"République démocratique du Congo : Félix Tshisekedi, un an après - 24/01/2020"
° https://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Republique-democratique-Congo-Felix-Tshisekedi-apres-2020-01-24-1201073819
Le président congolais a réussi à se faire accepter sur la scène internationale. En politique intérieure, son bilan est beaucoup plus mitigé d’autant que son prédécesseur, Joseph Kabila, garde la main sur l’exécutif, le législatif et l’appareil sécuritaire.[...]"


"Le président congolais Félix Tshisekedi, fait face à des défis socio sécuritaires - 24 janvier 2020
° https://www.bbc.com/afrique/51232283
Le président de la République démocratique du Congo, a assisté au sommet Royaume-Uni-Afrique un peu plus tôt cette semaine.
Objectif : attirer les investisseurs.
Félix Tshisekedi qui a pris ses fonctions il y a un an, fait face à de graves défis en termes de sécurité, de corruption et également Ebola.
Le président Tshisekedi a déclaré qu'il s'efforce de changer l'image de la RDC.
Il s'entretient avec Nicolas Négoce."

° http://lepays.bf/an-i-de-tshisekedi-au-pouvoirdes-signaux-positifs-mais-aussi-des-defis-a-relever-3/


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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24 JANVIER 2019-24 JANVIER 2020,  UN AN DE TSHISEKEDI A LA TETE DU CONGO ! Empty Re: 24 JANVIER 2019-24 JANVIER 2020, UN AN DE TSHISEKEDI A LA TETE DU CONGO !

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