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24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?!

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Message  ndonzwau Mar 24 Jan - 19:23

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?!

Quelques uns s’y sont essayés tant bien que mal souvent en ciblant chacun un secteur particulier mais je n’ai pas d'exposés exhaustifs. Il faut dire que ça peut-être un exercice osé dans la mesure où l'on verse vite vers des jugements politiciens.
La LUCHA par exemple n'a pas hésité à faire montre de son désaveu habituel, elle note que le régime de Tshisekedi a instauré un « totalitarisme » et davantage ; pour la Société civile du Kasai Central « la justice affiche le visage d’un parent aussi pauvre que sous le régime Kabila » ; pour Kabuya de l’Udps bien sûr le bilan est positif ; etc, etc… Mais encore...



"24 janvier 2019 - 24 janvier 2023 : Félix Tshisekedi 4 ans déjà, quel bilan ? - 24-01-2023
= https://www.digitalcongo.net/article/63cfc4fe034fd1991f21bee0/
Où en sommes-nous quatre ans après la prise de pouvoir par l’actuel chef de l’Etat qui a promis monts et merveilles aux Congolais ?
Discours d’investiture du président Félix Tshisekedi


"4 ans après l'alternance pacifique : l'UDPS juge très positif le bilan de Félix Tshisekedi au sommet de l'État - - 24.01.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116546_4_ans_apres_l_alternance_pacifique_l_udps_juge_tres_positif_le_bilan_de_felix_tshisekedi_au_sommet_de_l_etat.html
24 janvier 2019- 24 janvier 2023, il y a de cela quatre ans jour pour jour depuis que le Président Félix Tshisekedi est au sommet de l'État . L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), formation politique qui l'a porté au pouvoir, juge très positif son bilan et souhaite un deuxième mandat pour le fils biologique du sphinx de Limete.

Augustin Kabuya, secrétaire général de l'UDPS, dresse un bilan très positif dans tous les secteurs de la vie nationale: de l'économie en passant le social, la politique, la sécurité, la diplomatie jusqu'à la justice.
Du côté politique, le SG de l'UDPS Augustin Kabuya vante notamment la mise en place de la CENI et la volonté manifestée par le président de la République pour l'organisation des élections dans le délai.
S'agissant de l'économie, Augustin Kabuya salue le budget tel que revu à la hausse pour cette année, essentiellement toutes les performances enregistrées dans la mobilisation des recettes depuis leur entrée au pouvoir. Et pour le social, le SG Augustin Kabuya évoque la gratuité de l'enseignement.

Concernant la justice, le SG de l'UDPS affirme jusqu'à l'heure actuelle, il n'y a aucun prisonnier politique et loue les actions initiées par la justice contre les bourreaux de la démocratie ainsi que les détourneurs des fonds de l'État. Du côté de la sécurité, Augustin Kabuya salue les efforts pour l'éradication des groupes armés.
Ce bilan peint par le SG de l'UDPS est très contesté du côté de l'opposition. Pour le secrétaire permanent adjoint du PPRD, le bilan de l'UDPS est très chaotique. Ce dernier parle d'un vrai recul après Joseph Kabila.
Du côté de la justice, Ferdinand Kambere relève notamment les cas des prisonniers politiques. Le PPRD Kambere peint un tableau noir du social des congolais depuis l'arrivée de l'UDPS au pouvoir.
"4 ANS D’ALTERNANCE PACIFIQUE : LE BILAN DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI EST TRÈS SATISFAISANT SUR TOUS LES PLANS NOTAMMENT LA JUSTICE, CAR IL N'Y A AUCUN PRISONNIER POLITIQUE À L’HEURE ACTUELLE (AUGUSTIN KABUYA) - 24-01-2023
= https://foxtimes.cd/publications/5895-4-ans-d-alternance-pacifique-le-bilan-du-president-tshisekedi-est-tres-satisfaisant-sur-tous-les-plans-notamment-la-justice-car-il-n-y-a-aucun-prisonnier-politique-a-l-heure-actuelle-augustin-kabuya-2

"4ans de Félix Tshisekedi au pouvoir : "Le bilan est positif, mais beaucoup restent à faire" (Solange Masumbuko) -- 24.01.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116575_4_ans_de_felix_tshisekedi_au_pouvoir_le_bilan_est_positif_mais_beaucoup_restent_a_faire_solange_masumbuko.html
Députée nationale élue de Kinshasa/Lukunga, Solange Masumbuko pense que dans l'ensemble, " le bilan de quatre ans de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC est positif, mais beaucoup restent à faire", nuance-t-elle.

Parmi les points positifs, elle évoque une justice où tout le monde est égal devant la loi. "Dans ce mandat, nous avons vu des prisonniers VIP à la prison centrale de Makala", allusion faite à Vital Kamerhe, François Beya, Jean-Marc Kabund, Fortunat Biselele et bien d'autres "hommes forts" du régime.
Sur le plan des finances, Solange Masumbuko félicite Félix Tshisekedi pour avoir ressuscité l'IGF, structure grâce à laquelle la RDC canalise de grandes recettes, et crainte par des prédateurs économiques et financiers. Comme conséquence directe, le budget national qui dépasse aujourd'hui 15 milliards de dollars américains.
Et cela n'arrive pas tous les jours qu'un membre du gouvernement tombe suite à une motion de défiance à l'Assemblée nationale. Pourtant, on l'a vécu sous Tshisekedi.
Sur le plan diplomatique, "le pays est sorti de l'isolement", estime-t-elle, surtout avec l'arrivée du Pape François, le 31 janvier, à Kinshasa. Sans oublier des efforts consentis pour rapatrier la dépouille de Patrice Emery Lumumba dans son Congo natal.

Néanmoins, l'élue de Lukunga reconnaît qu'il faut des efforts sur le plan social où le tableau du panier de la ménagère est au rouge, le Franc congolais perd sa valeur au quotidien, des grognes sociales enregistrées ça et là, des routes de desserte agricole que la population attend toujours...
La députée nationale n'a pas manqué de déplorer la pandémie de la Covid-19 qui a complètement paralysé plusieurs secteurs de la vie nationale, sans épargner l'économie du pays.

"Tshisekedi : quatre ans pour retourner le pays dans le concert des Nations -
 janvier 24, 2023

= https://acpcongo.com/index.php/2023/01/24/tshisekedi-quatre-ans-pour-retourner-le-pays-dans-le-concert-des-nations/
Kinshasa, 24 janvier 2023(ACP).- Quatre ans  après  l’alternance « pacifique et civilisée » du Pouvoir d’Etat  à Kinshasa, le 24 janvier 2019, la République démocratique du Congo connait son retour dans le concert des nations, sous le leadership du  Président Félix Tshisekedi, grâce à sa diplomatie agissante,  a appris  l’ACP  mardi d’une source de la Présidence.
« Sur le plan international, le 5ème Président de la RDC se devait de sillonner le monde pour redorer le blason longtemps terni du Congo de Lumumba. Vendre l’image positive du pays, pour que le Congo soit à nouveau respecté, tout en présentant son atout majeur, celui de « pays solution » dans la crise climatique mondiale », a soutenu la source.
« Dans ce quinquennat, la RDC par le biais de son Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a notamment occupé, la présidence tournante de l’Union Africaine pendant l’exercice 2021-2022. Le Chef de l’Etat congolais préside présentement la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (11États) et la prestigieuse Communauté de développement des États de l’Afrique Australe (16 États) » a ajouté la même source.
= https://acpcongo.com/index.php/2023/01/24/tshisekedi-quatre-ans-pour-remettre-la-rdc-dans-le-concert-des-nations/


"Selon la Lucha, le régime de Félix Tshisekedi a instauré le « totalitarisme » - 24.01.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116565_selon_la_lucha_le_regime_de_felix_tshisekedi_a_instaure_le_totalitarisme.html
Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha) a rendu public son rapport dénommé « Fatshimetrie » sur les 4 ans de gestion du pays par l’actuel Président de la République, Félix Tshisekedi.

Dans ce rapport, le Lucha indique que dans le registre de gouvernance politique du président Félix Tshisekedi, il s’observe une dégradation de l’espace politique et civique avec des formes de répression politique variées.
Le mouvement cite par exemple l’acharnement contre les supposés adversaires politiques du Président avec à la tête la saga dans l’affaire Bukanga Lonzo de Matata Ponyo, Ancien premier ministre.Mais aussi « l’acharnement fiscal » à l’encontre de l’hôpital Panzi du prix Nobel de la paix, Dr Denis Mukwege à Bukavu, l’arrestation des militants de Lucha et des artistes engagés, des militants politiques, ainsi que des journalistes muselés et contraints à quitter le pays (l’expulsion de Sonia Rolley de Reuters ou la clandestinité de Steve Wembi, etc).

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! 202204africa_drc_Lucha_verdict
Des militants de Lucha en état d'arrestation

En outre, la Lucha note dans son rapport que la police congolaise continue à perpétrer des actes de répression « sanglante » ressortant d’un régime « totalitaire », en connivence avec la Monusco.
« Le 25 et le 26 juillet 2022, les jeunes sont sortis manifester contre l’inaction et l’inefficacité de la MONUSCO et la dégradation de la sécurité en exigeant le retrait de cette force onusienne la plus coûteuse au monde, mais aux résultats médiocres. Ces manifestations ont été réprimées dans le sang, conduisant ainsi à la perte de 10 manifestants à Goma et à des blessés. Alors qu’à Butembo, les infiltrés dans les manifestations ont causé la mort d’un casque bleu et deux membres de la police des Nations unies. Un autre casque bleu a été grièvement blessé. En revanche, le président Tshisekedi a exigé des enquêtes au sein de la police et à la Monusco pour juger les responsables de ces répressions, mais force est de constater que 6 mois après, aucune enquête n’a abouti et aucun procès n’a été organisé, ce qui peut paraître comme s’il tolère cette pratique anti- droit de l’homme », déplore la Lucha.

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Par ailleurs, le mouvement note que les arrestations « non éclairées » et « non élucidées » de François Beya, ancien conseil spécial en matière de sécurité et de Jean-Marc Kabund Wa Kabund, ancien vice-premier président du bureau de l’Assemblée nationale, sont aussi inquiétantes et révélatrices du « totalitarisme », qui se construit au grand dam de la démocratie et de l’état de droit.
« Ce rétrécissement de l’espace politique et civique laisse présager à une volonté du président actuel à construire un totalitarisme politique au détriment de la démocratie pour laquelle, les Congolais, y compris lui-même et sa formation politique, l’UDPS, se sont dressés avec acharnement contre les dictatures de Mobutu et de Kabila » regrette la Lucha.

« La corruption ancrée dans les politiques »
Pour conclure cette dimension politique du président Félix Tshisekedi, la Lucha fait observer qu’il se constate avec regret que ce dernier a créé plusieurs agences et établissements au sein de son cabinet déjà inondé par des conseillers politiques marqués par les « corruptions, le trafic d’influence, de détournement et conflits d’intérêt » dans plusieurs dossiers de passation de marché publics (projet Tshilejelu, construction des universités).
« Ces cas de corruption et détournement se multipliant au sein du cabinet présidentiel amenuisent le courage, le travail et la popularité de l’IGF. Pourtant, ce dernier affirme mener des opérations de patrouille financière au sein des institutions et établissements publics pour lutter contre ces pathologies qui privent à l’état des milliards de dollars américains chaque année. En dépit du discours affirmé du président sur la lutte contre la corruption, et même la création de l’agence de climat des affaires lors de la restructuration de son cabinet ce mois-ci, la corruption est une pratique bien subtile, ancrée, visible et insidieuse, marquée par l’élite dirigeante et économique surtout celle qui est au pouvoir. Une fois de plus, le limogeage de plusieurs de ses conseillers trouve sa justification sur ce répertoire. Là encore, il est essentiel de rappeler que la justice n’a pas suivi et appliqué son travail de participer à la lutte contre la corruption, car certains de ses proches qui ont arrêté pour de cas pareils, ont été libérés sans des motifs sociaux et peut-être judiciaires soutenus. Les cas sont légion et nul n’a besoin d’en rappeler les noms », dénonce le mouvement citoyen.
La Lucha regrette que d’autres rapports de l’IGF rendus publics mettant en cause la gestion et la gouvernance de certaines entreprises, sociétés ou de certains ministères n’ont pas été investis par la justice, pour conduire des enquêtes pré juridictionnelles en vue de rendre justice.

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! IMG-20220714-WA0040Jules Alingete, Inspecteur de l'IGF

Elle déplore également le fait que le Président ait laissé planer le doute sur le détournement et l’escroquerie dans la gestion de fonds collectés dans le cadre de la perception d’une taxe « illégale et anti-sociale » appelée RAM par l’ARPTC, une agence rattachée à la Présidence.
« Ces fonds de l’ordre d’une centaine de millions de dollars américains ne ressortent pas dans les registres de la caisse de l’État selon les affirmations du ministre de Finances sur Top Congo FM. Rappelons que c’est à la suite des fortes mobilisations sociales que cette taxe a été supprimée en février 2022 par le gouvernement sans rembourser l’argent perçu illégalement. Les plaintes de consommateurs et des usagers concernés n’ont pas été traitées par la justice congolaise », déplore la Lucha.

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Nicolas-Kazadi-les-travaux-de-construction-du-Centre-financier-cou%CC%82teront-pre%CC%80s-de-290-millions-USD-
Nicolas Kazadi, ministre des Finances

Dans ce même chapitre, la Lucha dénonce la création d’une panoplie d’agences et d’établissements par le Président de la République, qui selon elle, surplombe le rôle du Gouvernement et finit par flouer l’action gouvernementale portée par le Premier ministre, pourtant seul répondant devant le peuple par l’entremise du Parlement.« On peut estimer que le Président a mis en place d’une manière consciente ou inconsciente un gouvernement parallèle », affirme la Lucha[/size]

"La Lucha dresse un bilan négatif des 4 ans du président Tshisekedi - 24/01/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/01/24/actualite/politique/rdc-la-lucha-dresse-un-bilan-negatif-des-4-ans-du-president
Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) a publié le lundi 23 janvier son rapport intitulé : « Fatshimetrie 4 ». Ce dernier retrace un bilan mitigé de Félix-Antoine Tshisekedi, depuis son investiture le 24 janvier 2019

Militant de la LUCHA, Bienvenue Matumo, indique que plusieurs promesses faites par le président de la République n’ont pas été réalisées :
« Nous avons remarqué que le président de la République a continué à fournir des promesses et à prendre des engagements vis-à-vis des Congolais disant qu’il va améliorer les conditions de vie. Mais, au bout de quatre ans, on n’a pas vu les conditions de vie des Congolais s’améliorer. Au contraire, on a remarqué que même les actions du Président de la République ou de son gouvernement ne s’alignent pas dans le sens de rencontrer ses engagements et ses promesses ».
Au lieu de garantir le bon fonctionnement des institutions, selon lui, il a renforcé son contrôle sur les autres institutions de la République. L’on assiste plutôt à une prise en otage du processus électoral tout en violant le principe de séparation des pouvoirs, a poursuivi cet activiste :
« On a vu aussi que, jusqu’en décembre 2022, il n’a pas réduit le train de vie des institutions. Au contraire, on l’a vu donner des gratifications, des rémunérations importantes aux députés, tout simplement parce que le Parlement est devenu une caisse de résonnance pour son pouvoir. Et on a remarqué que le président est dans la logique de prendre en otage le processus électoral pour que celui-ci se maintienne au pouvoir en 2023 ».
Pour la LUCHA, les décisions du chef de l’Etat sur le plan sécuritaire ont plus aggravé la situation sur le terrain plutôt que de résoudre le problème.
« On a vu aussi qu’il a pris des choix et des décisions politiques en matière sécurité qui sont à notre avis hasardeux, dans le sens où ces décisions ont aggravé la situation sur le terrain », a précisé Bienvenu Matumo.
Pour ce mouvement citoyen, la corruption, les détournements, le trafic d’influence sont devenus la norme, et des pratiques de la « politique incarnée » par le président de la République et ses collaborateurs.

« Allégations mensongères »
Le député national Ntumba Tshabola Bintu, élu de Katanda au Kasaï-Oriental et cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) parle, quant à lui, d’allégations mensongères. Pour lui, le bilan de Félix Tshisekedi est positif, car il répond aux besoins de la population en poussant le pays vers sa sécurité et son développement :
« Le Président de la République tient à la réalisation de l’ensemble de ses promesses au peuple congolais. Voilà pourquoi il a commencé par permettre à la République d’avoir des moyens de sa politique. Il a trouvé un budget de 4 milliards dont 60% venaient de l’extérieur du pays, aujourd’hui la RDC a un budget de 16 milliards de dollars. En ce qui concerne le social de notre peuple, le président y tient et y travaille sérieusement jour et nuit. Voilà pourquoi il y a eu le programme de la gratuité de l’enseignement, la couverture santé universelle, les différents programmes agricoles, le programme du développement de 145 territoires ».  
En ce qui concerne la réduction de train de vie des institutions, a-t-il poursuivi, « elle est déjà prise en charge par le budget de l’exercice 2023. Même au sein de son cabinet il est en train de réduire le nombre du personnel ».    
Concernant les questions sécuritaires, le député national Ntumba Tshabola Bintu répond :
« J’apaise nos compatriotes que notre pays vient de loin. Actuellement, nous venons de récupérer le pays entre les mains des maffieux et autres troubadours étrangers ».



"RDC : le bilan de Tshisekedi est « moins satisfaisant » (Société civile du Kasaï Central)
-  janvier 24, 2023

= https://infos.cd/actualite/politique/rdc-le-bilan-de-tshisekedi-est-moins-satisfaisant-societe-civile-de-kasai-central/17846/
= https://actu30.cd/2023/01/kasai-central-4-ans-de-tshisekedi-au-pouvoir-la-justice-affiche-le-visage-dun-parent-pauvre-comme-sous-le-regime-kabila-societe-civile/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116604_4_ans_de_tshisekedi_au_pouvoir_la_justice_affiche_le_visage_d_un_parent_pauvre_comme_sous_le_regime_kabila_societe_civile_du_kasai_central.html


"Franck Diongo juge "catastrophique" le bilan de Félix Tshisekedi après 4 ans de pouvoir -
24.01.2023

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-
116566_franck_diongo_juge_catastrophique_le_bilan_de_felix_tshisekedi_apres_4_ans_de_pouvoir.html

"Prince Epenge : « Le 24 janvier est une date que les Congolais maudiront à jamais » -
24.01.2023

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116568_prince_epenge_le_24_janvier_est_une_date_que_les_congolais_maudiront_a_jamais.html


"FATSHIMETRIE : La RDC s’enfonce sous Félix TSHISEKEDI - 24 janvier, 23
= http://www.luchacongo.org/fatshimetrie-la-rdc-senfonce-sous-felix-tshisekedi/

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Au cours de l’an 4 de l’administration Tshisekedi, les promesses et engagements politiques pour l’amélioration de la qualité de vie des Congolais se sont poursuivis. Néanmoins, les agissements des dirigeants se sont rarement alignés dans le sens de ces engagements. Au contraire, les décisions politiques hasardeuses dans certains secteurs comme la sécurité, ont aggravé la situation et constituent des menaces sérieuses pour la stabilité et la paix de la République Démocratique du Congo à l’avenir.
A la place de garantir leur bon fonctionnement, Felix Tshisekedi a renforcé son contrôle sur les autres institutions de la République avec comme objectif principal la prise en otage du processus électoral. A l’approche des élections de décembre 2023, les violations des droits Humains sont en hausse et la restriction de l’espace civique est renforcée, essentiellement dans les provinces sous état de siège.
Comme les années précédentes, 2022 a aussi été une année durant laquelle les institutions et leurs animateurs ont maintenu un train de vie élevé, s’attribuant une bonne partie des revenus nationaux au détriment de la population congolaise. La corruption, le détournement et le trafic d’influence demeurent tolérés par la classe dirigeante.
Ainsi, le Congo sans pauvreté promis aux Congolais par le président Félix Tshisekedi lors de son arrivée au pouvoir en 2019 se fait toujours attendre.
Cliquez ici pour lire le rapport

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"


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le Mer 25 Jan - 18:04, édité 14 fois

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Message  ndonzwau Mer 25 Jan - 12:47

"Suite...


"Quatre ans de règne de stagnation sinon de régression - 24/01/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/01/quatre-ans-de-regne-de-stagnation-sinon-de-regression/
Ce 24 janvier 2023, Felix Tshisekedi totalise quatre ans à la tête de la République démocratique du Congo. Cet avènement au sommet de l’Etat, après dix-huit ans au pouvoir du président Joseph Kabila, a suscité une lueur d’espoir d’un lendemain enchanteur pour la majorité des Congolais.  Mais quatre ans plus tard, cet espoir est malheureusement douché, au vu des conditions socioéconomiques de plus en plus difficiles du peuple congolais. En effet, le fameux slogan  » Le peuple d’abord  » tant vanté par le pouvoir en place a du mal à se concrétiser.

En effet, le social de la population n’a pas changé d’un iota. Les denrées de première nécessité ont vu leurs prix prendre de l’ascenseur. La vie coûte de plus en plus cher. En quatre ans, rien n’a changé positivement la vie des Congolais qui ne savent plus à quel dirigeant se fier. Aucune mesure, aucune décision n’est venue redonner le sourire ni de l’espoir à ce peuple en quête d’un avenir meilleur. La dépréciation du franc congolais face à la devise américaine n’a pas arrangé une situation économique de plus en plus morose. Une instabilité économique ressentie par le Congolais lambda dans son quotidien. La tendance qui n’a pas bougé au cours de ses quatre dernières années.
Si bien que beaucoup de Congolais n’arrivent pas à nouer les deux bouts du mois. Et selon la Banque mondiale, en 2021, près  de 64% des Congolais vivaient avec moins de 2, 15 dollars par jour. Le Congolais pensait voire le taux de chômage baisser avec l’arrivée au pouvoir d’un président issu d’un des plus grands partis de l’opposition du pays, à savoir l’UDPS. Malheureusement des jeunes diplômés peinent toujours à trouver de l’emploi. L’accessibilité du citoyen à tous les services de l’Etat est encore au point mort.

UN SOCIAL QUI PEINE A DECOLLER
Au cours des quatre années de pouvoir du cinquième président de la RDC, le secteur de l’enseignement a connu pas mal de soubresauts. La gratuité de l’enseignement fondamental a du mal à se mettre place et ce malgré la volonté et les promesses des dirigeants. Les années scolaires et académiques ont été émaillées de grèves. L’Unikin a même frôlé une année blanche. Bien que quelques homes aient été réhabilités, les conditions d’études en général des étudiants congolais aussi bien à Kinshasa que dans les autres provinces demeurent précaires. Face aux conditions de vie de plus en plus difficiles, les médecins ont également haussé le ton. Le secteur médical a été sérieusement secoué par la grève. Quant aux fonctionnaires de l’Etat, leurs réclamations de toujours n’ont pas pris de ride.
La population congolaise continue de se plaindre du manque de fourniture adéquate d’eau et d’électricité. Par ailleurs, le manque d’infrastructures modernes, l’insécurité grandissante dans de nombreux quartiers nuit à la quiétude des habitants. Les autorités ne parviennent toujours pas à trouver les solutions adéquates pour résoudre ces problèmes combien capitale du quotidien de la population. Et pourtant ces éléments riment avec l’amélioration du social de la population. Bien que des projets existent pour un meilleur rendement dans ces secteurs, à ce jour, rien n’est encore palpable. L’attente continue.

IMPRESSION DE STAGNATION SINON DE REGRESSION
Durant son mandat, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a, au cours de ses différents discours, promis non seulement un changement  mais des changements au peuple congolais. Hélas, on semble faire du sur-place. Ce qui donne une impression de stagnation, sinon de régression. Aucun secteur n’a connu de changement tant escompté. Le mal tant décrié durant la précédente législature persiste. Sans parler des scandales de certaines autorités qui ont fait la pluie et le beau temps sur la toile. Des situations qui n’ont pas joué en faveur de la bonne gouvernance que prône le numéro des Congolais.
Les quatre ans de l’alternance politique n’ont pas vu s’améliorer le vécu de la population congolaise. Le pays ne décolle pas. Au regard de la situation socioéconomique du pays, le social ne semble pas avoir été le souci primordial du président Tshisekedi mais plutôt son maintien au pouvoir. Il a plus investi pour acquérir une majorité au Parlement et renforcer son pouvoir. 


"Les 4 ans du pouvoir de Fatshi : que de promesses non tenues !- 24/01/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/01/les-4-ans-du-pouvoir-de-fatshi-que-de-promesses-non-tenues/

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Pouvoir

Le 24 janvier 2019, un certain jeudi, le président sortant Joseph Kabila transmettait le pouvoir à Félix Tshisekedi à l’issue des élections de décembre 2018. Félix Tshisekedi devenait ainsi le 5ème président de la RDC. Au cours de son investiture, le nouveau président congolais a tenu un discours-programme dans lequel il a pris plusieurs engagements. Sur les plans politique, sécuritaire, économique, social…Quatre ans après, quelles sont les promesses tenues ? Lesquelles ne l’ont pas été ? A quelque 11 mois  de la fin du quinquennat de Fatshi, peut-on espérer que celles non encore tenues le seront ? L’amélioration des conditions sociales des Congolais reste le parent pauvre des priorités de Félix Tshisekedi.

En entrant en fonction,  Félix Tshisekedi avait pris une série d’engagements qu’il a considérés comme priorités. Il s’agit notamment de la libération de tous les prisonniers politiques, le rétablissement de l’autorité de l’Etat, la lutte contre la corruption, l’impunité, la consolidation d’un Etat de droit, la lutte contre la mauvaise gouvernance. En mars 2019, ils furent 700 prisonniers politiques à avoir été graciés par Félix Tshisekedi,  dont Franck Diongo, Firmin Yangambi. Fatshi avait chargé  » le ministre de la Justice de recenser tous les prisonniers politiques, d’opinion ou assimilés sur l’ensemble du territoire national en vue de leur prochaine libération« .
Quant au rétablissement de l’autorité de l’Etat, il continue à battre de l’aile, particulièrement dans les provinces où sévissent des groupes armés (Nord-Kivu, Ituri). Pour cette raison d’ailleurs, elles ont été placées sous état de siège depuis le 6 mai 2021. En dépit de cette mesure exceptionnelle, les choses stagnent car la situation sécuritaire est loin de se stabiliser environ deux ans après.
Annoncée avec pompe, la lutte contre la corruption a la peau dure. En dépit de nombreuses initiatives prises par le Président Félix Tshiskedi, notamment la réactivation de l’Inspection générale des finances (IGF) pilotée par le tout-puissant Jules Alingete et la création de plusieurs structures anti-corruption rattachées à la présidence de la République, on parle de plus en plus de ce phénomène. Cependant, la volonté de combattre cette gangrène est fort manifeste dans le chef des dirigeants congolais qui, de temps à autre, ne sont malheureusement pas exempts.

LA MAUVAISE GOUVERNANCE SŒUR JUMELLE DE LA CORRUPTION
Il en est de même de l’impunité dont la lutte ne porte pas encore des résultats escomptés. Car, de plus en plus bruissent des rumeurs faisant état des indélicatesses dans la gestion de la chose publique mais qui restent impunies. La mauvaise gouvernance est la sœur jumelle de ce mal qu’est la corruption. Comme la corruption, des efforts sont en train d’être menés pour combattre la mal gouvernance, sans succès. Que de soupçons de mauvaise gestion dans le chef de certains animateurs des institutions et autres entreprises publiques ! Le nouveau président avait promis de combattre le tribalisme. Bien des observateurs avisés accusent d’ailleurs le pouvoir d’entretenir cette antivaleur notamment par ses nominations qui  bénéficient prioritairement aux ressortissants de l’espace linguistique qui est le sien.
S’il est un discours qui s’entend régulièrement dans la bouche des Congolais, c’est sans conteste l’Etat de droit évoqué régulièrement par les uns et les autres qui estiment que le pays est en voie de devenir un Etat de droit. Plusieurs pesanteurs l’empêchent toutefois de se concrétiser.
Alors que le 5ème président avait promis que le Gouvernement initierait  » une campagne de sensibilisation de tous les agents de l’Etat sur leurs responsabilités vis-à-vis de nos populations « , une telle campagne n’a jamais eu lieu.[/justify]

Sur le plan socio-économique, Félix Tshisekedi avait pris l’engagement que son pays pouvait atteindre  » l’autosuffisance alimentaire et nourrir deux milliards de personnes en résorbant ainsi deux fois le déficit alimentaire mondial « .  il faisait foi aux 80 millions d’hectares de terres arables accessibles et ses 40 millions d’hectares de terres irrigables de son pays, doté d’un programme agricole innovant. Quatre ans plus tard, cela reste encore un vœu pieux ! Il ferait mieux de commencer d’abord par nourrir ses propres compatriotes avant d’envisager de penser à l’humanité entière. Véritable gageure !
Bien que cela soit encore un projet, la fabrication des batteries électriques en RDC caresse de plus en plus le Gouvernement via son ministère du Portefeuille. Par conséquent, la production mondiale des voitures électriques dont il a dit qu’elle dépasserait dans un futur proche celle des voitures à moteur polluant reste encore un projet.

LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE TARDE A SE FAIRE SENTIR
Parmi les priorités évoquées par Fatshi dans son discours d’investiture, il y a l’engagement de pacifier  » tout le territoire national en accélérant la lutte contre l’éradication des groupes armés qui sévissent et sèment la désolation auprès de nos populations « . A quelques mois de la fin de son quinquennat, le constat est fort malheureux. En effet, malgré tous les efforts, la pacification du territoire national demeure à ce jour la quadrature du cercle.
La pauvreté est l’une des tares qui restent collées à la peau du peuple congolais. Si bien que sa lutte promise par le premier congolais tarde à se faire sentir.[/justify]

Il s’était engagé aussi à promouvoir la presse et les médias pour en faire véritablement un quatrième pouvoir. Après l’adoption par la 83ème réunion du Conseil des ministres du vendredi 20 janvier dernier, les professionnels des médias attendent que la promesse du chef de l’Etat se concrétise.
Fatshi n’a pas oublié le  développement des milieux ruraux par la construction des infrastructures sociales de base pour mieux maîtriser l’exode rural. A ce sujet, les Congolais attendent la concrétisation effective du fameux Projet de développement à la base des 145 territoires.

QUID DU FORUM DE RECONCILIATION PROMIS ?
Il est cependant des priorités qui ne seront pas réalisées à quelques mois de la fin de 5 ans de Fatshi. C’est le cas notamment de la réconciliation nationale pour laquelle il avait trouvé l’urgence de mettre en place rapidement une véritable procédure d’écoute et de dialogue dans l’ensemble du pays en prélude à un Forum de réconciliation qui réunira toutes les forces vives. De ce Forum de réconciliation, on n’en a jamais eu écho ! Sans doute sa raison d’être ne se justifie plus à ce jour.
Qu’en est-il du financement public des partis politiques dont il avait dit qu’il devait être appliqué ? Attendons la période propice des élections pour jauger la sincérité de Félix Tshisekedi. Sans doute que la nouvelle Loi électorale a prévu cette disposition.

Le successeur de Joseph Kabila avait rassuré les compatriotes de Beni, Butembo et Yumbi de sa  détermination à les voir remplir leur devoir civique comme prévu par la Centrale électorale. Si ceux de Yumbi peuvent l’espérer, il est douteux que les Congolais de Beni et de Butembo au Nord-Kivu votent en 2023, la situation sécuritaire ne se prêtant pas.
Comme il l’a promis, les Congolais attendent  le recensement pour la deuxième fois après celui de 1984.
L’accès à l’eau potable ainsi qu’au courant électrique est parmi les priorités de Félix Tshisekedi. Ces deux secteurs de la vie sont parmi ceux qui constituent encore de gros défis pour le Gouvernement. A quand la concrétisation de ces promesses, alors que les jours sont comptés pour le mandat de Fatshi-Béton ?[/justify]

La gratuité de l’enseignement de base a connu quelques couacs après avoir été lancé avec grande pompe et donné beaucoup d’espoir aux parents. Cependant, elle poursuit son bonhomme de chemin, clopin-clopant.
Toutefois, reconnaissons que dans ce secteur, s’il reste beaucoup à faire, beaucoup de réalisations sont également à mettre à l’actif de Fatshi. Qui avait promis de veiller à améliorer les conditions des enseignants du primaire, secondaire et universitaire. Des efforts sont en train d’être menés pour améliorer les conditions salariales et de vie des enseignants avec la mise à la retraite de ceux qui ont atteint l’âge requis. C’est le cas aussi dans la Fonction publique où un grand travail de maîtrise des effectifs est en train d’être mené. L’amélioration des conditions salariales et de travail des agents et cadres de ce secteur passe par ce travail de nettoyage.

Quant à la lutte contre le chômage, Fatshi avait reconnu être un immense défi national car plus de 43 millions de Congolais sont en âge de travailler. Pourtant notre pays ne compte que 4 millions 9 cent mille de salariés ayant un emploi formel et de type moderne. Alors qu’il avait promis de réhabiliter le secteur formel, réformer le plafonnement de l’Impôt professionnel sur les rémunérations et promouvoir le respect dans toutes les branches du SMIG, dont le salaire minimum est établi à 5 dollars par jour.
Quatre ans après la prise de fonctions de Félix Tshisekedi, le bilan est mitigé. Plusieurs engagements pris ont souffert de réalisation. La pandémie de Covid-19, les affrontements avec les terroristes du Mouvement du 23 (M23) au Nord-Kivu sont épinglés parmi les causes qui ont freiné la tenue de certaines promesses.
Discours d’investiture de Félix Tshisekedi
Le jeudi 24 Janvier 2019 est un jour historique. C’est un jour rêvé par tous les acteurs qui ont porté notre beau pays dans ce qu’il avait de noble, tout en éveillant nos consciences. Un grand jour pour notre volonté commune de franchir ensemble les rivages de notre destin.
 Nous ne célébrons pas la victoire d’un camp contre un autre. Nous honorons un Congo réconcilié. La République Démocratique du Congo que nous formons ne sera pas un Congo de la division, de la haine ou du tribalisme.
 Nous voulons construire un Congo fort dans sa diversité culturelle et son attachement à la mère patrie. Un Congo tourné vers son développement dans la paix et la sécurité. Un Congo pour tous dans lequel chacun mérite sa place.
Si cette étape de la transition démocratique peut être considérée comme l’aboutissement d’un combat, nous devons aussi y voir l’horizon d’une ère nouvelle. Sans aucun doute le commencement d’un autre combat dans lequel nous voulons engager tout le peuple congolais, le combat pour le mieux-être de chaque citoyenne et citoyen de ce beau pays.

  Chers Compatriotes,...



"RDC : le bilan de Félix Tshisekedi, 4 ans après son accession au pouvoir - 24/01/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/01/24/emissions/dialogue-entre-congolais/rdc-le-bilan-de-felix-tshisekedi-4-ans-apres-son
Le bilan de Felix Tshisekedi quatre ans après son accession à la présidence de la République en République démocratique du Congo est mitigé, constate le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), qui, ce mardi 24 janvier, a publié son évaluation de quatre années de pouvoir de l’actuel Président de la RDC.  
Cette structure citoyenne accuse le régime de Felix Tshisekedi d’avoir renforcé son contrôle sur les autres institutions de la République, avec comme objectif principal, la prise en otage du processus électoral, violant ainsi le principe de séparation des pouvoirs, au lieu de garantir le bon fonctionnement des institutions.  
La LUCHA estime également que les décisions du chef de l’Etat sur le plan sécuritaire, ont plus aggravé la situation sur le terrain, plutôt que de résoudre le problème.
Un avis que le député national Ntumba Tshabola Bintu, élu de Katanda au Kasaï-Oriental et cadre de l’UDPS, rejette énergiquement qualifiant même cette position de « mensongère ». Ce député trouve le bilan de Felix Tshisekedi plutôt positif, car selon lui, le Président congolais répond aux besoins de la population, en poussant le pays vers sa sécurité et son développement. 

Question : 
Quel bilan dresser des quatre ans de pouvoir de Felix Tshisekedi à la tête de la RDC ? [/size]
Invités :  
- Bienvenue Matumo, militant du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA).]
- Professeur Jean-Claude Tshilumbayi, député provincial et cadre de l’UDPS, parti membre de l’Union sacrée de la nation. [
- Christian Moleka, analyste. Il est coordonnateur de la Dynamique des politologues de la RDC. 
 

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"RDC : Pour le PPRD, le bilan de 4 ans de Félix Tshisekedi est largement négatif - 24/01/2023
= https://7sur7.cd/index.php/2023/01/24/rdc-pour-le-pprd-le-bilan-de-4-ans-de-felix-tshisekedi-est-largement-negatif
Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du parti du peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 24 janvier 2023,  qualifié de largement négatif, le bilan de Félix Tshisekedi depuis son avènement à la présidence de la République.

À l'en croire, Tshisekedi a hérité auprès de son prédécesseur d'un pays sécurisé, mais à ce jour, les forces armées ne savent plus contrôler l'Est de la République à "cause des accords signés à Nairobi et Luanda avec les rebelles du M23 et le Rwanda".
« Le bilan du chef de l'État pour les 4 ans qu'il vient de passer au pouvoir est largement négatif, parce que nous avons chanté en 2019 la gloire de la démocratie. Mais aujourd'hui, tous les espoirs qu'on attendait de l'alternance sont tombés dans l'eau. Sur le plan de la sécurité et défense là aussi, on a quand même reculé, le président Tshisekedi a hérité un pays qui était sécurisé dans ses frontières. Aujourd'hui, les FARDC à cause des accords de Nairobi et de Luanda ne savent plus sécuriser l'Est de notre pays, parce que ces accords-là mettent les FARDC en second lieu, alors que c'est eux qui s'occupaient de cette partie-là. Et par la volonté simplement de ce régime, le M23 est revenu au galop, le Rwanda croit se trouver au Congo légitimement, le M23 aussi revendique les accords », a déclaré Ferdinand Kambere.

Et d'ajouter : « Sur le plan social, n'en parlons pas. Vous voyez bien comment les prix des biens et services au niveau des marchés ont pris l'ascenseur et que le taux de change de dollars en franc s'est enflammé aussi », a-t-il ajouté.
Contrairement à l'opposition, la majorité au pouvoir a fait savoir que son bilan est positif sur tous les plans.
Rappelons que Félix Tshisekedi a totalisé 4 ans depuis son accession à la magistrature suprême, le 24 janvier 2019.


"24 janvier 2019 - 24 janvier 2023 : Félix Tshisekedi 4 ans déjà, quel bilan ? - 24-01-2023
= https://www.digitalcongo.net/article/63cfc4fe034fd1991f21bee0/

"

"La Lucha et les promesses non tenues de Tshisekedi - 24 janvier 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/01/24/la-lucha-et-les-promesses-non-tenues-de-tshisekedi/
Ce mardi 24 janvier 2023 , le mouvement citoyen Lutte pour le Changement Lucha a publié son baromètre annuel sur la gestion de Felix Tshisekedi.  Celui-ci intitulé Fatshimetrie , 2022: la RDC s’enfonce sous Felix Tshisekedi.  Ce rapport relève les  actions , réactions et réalisations au cours de l’année 2022. Le baromètre  revient également sur des nombreuses promesses non tenues du président de la République.

Pour La Lucha , le président de la République a fait beaucoup de promesses et c’est dans diffèrent domaines. Par exemple , la Lucha relève le recensement de la population et l’octroi d’une carte d’identité aux congolais . Une promesse selon ce mouvement qui devait se réaliser en 2022. D’autres promesses sont à relever c’est notamment la modernisation de la poste ainsi que la création d’un fonds national de la recherche scientifique (FNRS)
Sur le plan social ,la Lucha  pointe du doigt les promesses relatives à la construction  des logements sociaux à travers la République. Dans le même ordre la création du Fonds national de l’habitat (FONHAB) . « En effet, le président promettait de faire passer le revenu moyen du Congolais de 1,25$ à 11,75 par jour », selon ce baromètre.
Une autre promesse dans le volet social c’est la mise en place d’un fonds de garantie pour des prêts en faveur des microentreprises et des travailleurs indépendants. Mais aussi contrôler les structures des prix des produits de base pour assurer la protection des droits des consommateurs.

Pour Duc Mbuyi membre de la LUCHA à Lubumbashi  ce baromètre est très important.
« Ce baromètre répond à deux postulats . Le premier c’est rendre  la population exigeante  et lui donner l’information qu’il faut .  Deuxièmement , c’est un miroir pour lui-même le président de la république.  Ainsi il pourra recenser toutes ses promesses .  De cette manière il pourra remédier à cette léthargie  qui  entoure sa gestion.  C’est  pourquoi nus publions chaque année ce baromètre.  Parce que  c’est un document qui le place devant ses responsabilités et devant sa parole qu’il a tenue en tant qu’homme d’Etat . Car , l’objectif c’est  de construire et d’avoir un Etat fort », a-t-il expliqué.
Dans ce baromètre , la Lucha a formulé beaucoup de recommandations. Mais Duc Mbuyi insiste sur le fait que le Chef de l’Etat doit  tenir ses promesses.  » La parole d’un chef c’est comme une loi , et elle attend son  accomplissement ».
Il faut dire qu’en plus des promesses , ce baromètre aborde également la politique , la sécurité et tant d’autres questions.

"RDC : la Lucha dresse un bilan mitigé des 4 ans du président Félix Tshisekedi -24/01/2023
= https://jambordc.info/rdc-la-lucha-dresse-un-bilan-mitige-des-4-ans-du-president-felix-tshisekedi/



"4 ans après l’alternance pacifique : l’UDPS juge très positif le bilan de Félix Tshisekedi au sommet de l’État - 24 janvier 2023
= https://www.diaspordc.com/4-ans-apres-lalternance-pacifique-ludps-juge-tres-positif-le-bilan-de-felix-tshisekedi-au-sommet-de-letat/


"Tshisekedi et la crise sécuritaire en RDC - 20/01/2023
= https://intelcongo.com/tshisekedi-et-la-crise-securitaire-en-rdc/

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Ob_5c8ea1_felix-tshisekedi-main-dans-la-main-de.png  

Face à un bilan catastrophique et une situation sécuritaire qui s’est détériorée sous son mandat, Félix Tshisekedi semble parier sur la fraude électorale et la répression pour se maintenir au pouvoir après les élections de 2023. Retour sur un fiasco.


Acte I : Amnésier l’opinion publique 
Le rythme effréné de la scène politique congolaise et le peu d’attention dédié aux problèmes de fond alimentent une forme d’amnésie collective. Le gouvernement congolais exploite habilement la situation, surtout pour faire oublier sa faillite sécuritaire. Car, si ce dernier se pose aujourd’hui en rempart de l’intégrité territoriale, c’est bien le gouvernement qui est à l’origine de l’agression dont il s’offusque. Il suffit d’un petit retour en arrière pour s’en apercevoir.

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Des-militaires-rwandais-arretes-parmi-le-m23
Deux présumés rebelles du M23 aux arrêts en RDC en Mars 2022 ( Photo / Gouvernorat militaire du Nord-Kivu)
Le Lundi 28 Mars 2022, le général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire de la région du Nord-Kivu organise une conférence de presse et présente deux rebelles capturés. Il les accuse ouvertement d’être de connivence avec le Rwanda voisin. Curieusement, dans la foulée, le général est menacé par sa hiérarchie à Kinshasa et ses prérogatives comme porte-parole lui sont retirées. Le lendemain, le ministre de la communication Patrick Muyaya est interpellé sur la question dans une interview sur TV5. Il finit par employer le conditionnel pour corroborer les propos du général inquiété par son propre gouvernement et conclut “nous voulons regarder le Rwanda comme un pays partenaire, comme nous regardons l’Ouganda”. La formule de Muyaya laisse perplexe. 
En effet, malgré un tollé général dont je me suis déjà fait l‘écho sur IntelCongo, l’armée ougandaise était invitée en 2021 par l’administration Tshisekedi à se déployer sur le sol congolais malgré les griefs des congolais à l’encontre de cette force. Notamment son passif macabre en RDC. Officiellement, le but de l’opération de 2021 est d’en “finir avec les ADF”, un groupe rebelle d’origine ougandaise, qui sème la désolation principalement au Congo. Dans les faits pourtant, les Ougandais se contentent de repousser la menace loin de leur frontière, causant la déstabilisation de territoires congolais qui n’avaient pas été menacés auparavant. 
24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Tshisekedi-biselele-museveni
De gauche à doite : Felix Tshisekedi (RDC), Fortunat Biselele (Ex-rebelle pro Rwanda et ex conseiller de Tshisekedi), Yoweri Museveni (Ouganda) – (Photo / Presidence RDC)

Quelques mois plus tôt déjà, avant l’expérimentation militaire ougandaise, plusieurs observateurs avertissaient “le fils du Sphinx” sur les dangers de la signature d’accords tous azimuts avec le Rwanda, allié historique de l’Ouganda. L’ouverture de l’espace aérien congolais à Rwandair ainsi que d’autres arrangements qui n’ont pas été rendus publics concernant l’exploitation des ressources naturelles à l’Est du pays n’ont pas permis de rassurer, bien au contraire. Cette succession d’erreurs que certains qualifient  de “haute trahison,” a été habilement étouffée par la superposition d’annonces médiatiques vides de substances. Les promesses sont légion. Tantôt le lancement de chantiers imaginaires, tantôt l’arrivée imminente d’investisseurs que l’on continue d’attendre. Mais la vérité a la peau dure. 
Récemment, la nature des arrangements nébuleux avec le Rwanda a été révélée par le désormais ex conseiller spécial de Mr. Tshisekedi, Fortunat Biselele, lors d’une interview qui en dit long sur le bradage des richesses du pays. Face à la caméra, pince sans rire, Biselele résume la proposition de Tshisekedi à Kagame en ces termes: “j’ai des minerais chez moi qui vous intéressent, vous avez la possibilité avec votre carnet d’adresse de contacter les investisseurs.” Sous entendu : nous sommes financièrement illettrés, arrêtez de nous piller et de nous faire la guerre, faisons du troc. Au-delà de l’incompétence qu’impliquent ces propos et de leur caractère insultant pour les Congolais, on se demande surtout à quoi ont servi les centaines de voyages de Felix Tshisekedi pour “chercher des investisseurs” au frais du contribuable. 
En réalité, les propos de Bisele illustrent un constat sans appel : en 4 ans, l’amateurisme au sommet de l’Etat a dangereusement fragilisé le pays. Pour preuve, il s’est avéré que les rebelles accusés par le général sanctionné par Kinshasa sont non seulement des supplétifs du Rwanda que Tshisekedi s’est attelé à cajoler, mais qu’ils utilisent également le territoire du “partenaire” Ougandais comme base de repli et y ont même bénéficié d’un soutien logistique. Ce soutien ougandais aurait été déterminant lors de la prise de Bunagana situé à la frontière entre les deux pays.
 
24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Rebels-east-drc
Rebelles à l’Est de la RDC (AP photo / Moses Sawasa)
Pour prendre la mesure de l’absurdité des choix de Tshisekedi, imaginez un instant deux scénarios parallèles. Le premier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui offre les richesses de la partie orientale de son pays à Vladimir Poutine et un accès privilégié au ciel Ukrainien à Aeroflot, la compagnie nationale Russe. Le deuxième, le même Zelensky qui invite l’armée biélorusse d’Alexandre Loukachenko, allié de la Russie, à se déployer dans le nord de l’Ukraine. Ubuesque me dirait-on. Ce qui se passe en RDC y ressemble pourtant comme deux gouttes d’eau.  

Acte II : Trouver un bouc émissaire pour masquer sa faillite sécuritaire

Si l’on suit le cheminement des événements, il ne fait aucun doute que le gouvernement congolais a contribué à l’aggravation de l’environnement sécuritaire. Tout d’abord, par l’absence de réforme profonde de l’armée après 4 ans au pouvoir. Ensuite, par l’absence de volonté de mettre à disposition des ressources financières adéquates au service de l’armée. Enfin, en donnant un accès militaire sur une vaste étendue du territoire national à une armée ougandaise de facto allié du M23 de part son appui logistique.
Mais comme à son habitude, le régime s’évertue à brouiller les pistes pour masquer ses carences. Il se décharge de sa responsabilité sécuritaire en identifiant un bouc émissaire idéal, la MONUSCO. En effet, profitant du ras le bol général contre la force onusienne, perçue comme inefficace après plus de 20 ans sans résultat palpable, la coalition au pouvoir initie habilement une vague de contestation sans précédent contre les casques bleus par l’entremise du président du Sénat, Bahati Lukwebo. Objectif : faire subtilement oublier l’échec de l’État de siège, les dégâts causés par l’opération conjointe avec l’Ouganda et la politique douteuse de rapprochement économique avec Kigali. Certes, la mission onusienne a de nombreux défauts, mais il est intellectuellement malhonnête de suggérer qu’elle devrait se substituer à une force régalienne. 

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! UN-mission-drc
Soldats de la MONUSCO en patrouille dans l’Est de la RDC (Photo / Nations Unies)
Plus récemment, c’est derrière le régime de notification de l’approvisionnement en armes de l’ONU que l’administration Tshisekedi s’est cachée pour faire croire à la masse que le manque de matériel de l’armée ne lui était pas imputable. Pourtant la réalité sur la corruption endémique au sein de l’armée et les détournements de vivres et primes des soldats à répétition balaye d’un revers de la main les prétextes du gouvernement congolais.

Acte III : Institutionnaliser l’entrée des loups dans la bergerie
 
C’est dans ce contexte de cacophonie générale que Félix Tshisekedi décide d’enclencher de manière précipitée l’adhésion de la RDC à la Communauté d’Afrique de l’Est. Et ce, alors que celle-ci compte en son sein des Etats comme l’Ouganda et le Rwanda, indexés internationalement pour le pillage des ressources naturelles du Congo ou le soutien à des groupes rebelles comme le M23. Ici la formule est toujours la même, un nouveau narratif pour faire avaler une énième pilule aux Congolais. Cette fois-ci la sécurité du pays n’est pas sous-traitée à un pays mais elle l’est à une force régionale composée des armées des pays membres de l’EAC sous le commandement opérationnel du Kenya. Rappelons au passage que c’est au Kenya que Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe avaient formalisé leur accord dit de Nairobi sous le parrainage du Président kényan de l’époque Uhuru Kenyatta. Ce dernier étant devenu entre-temps facilitateur du “processus de paix”, allant même jusqu’à réconforter les populations civiles en lieu et place des officiels congolais. Parallèlement, les banques Kenyanes ont mis la main sur une partie gigantesque du système bancaire national, ce qui soulève d’importantes questions d’ordre de souveraineté économique. La RDC est non seulement otage de dirigeants incompétents, mais il faut désormais se demander si nous ne sommes pas devenus par la même occasion la première colonie Panafricaine.

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Washington-sans-le-congo
Réunion de l’organisation sous-régionale de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) sur la situation sécuritaire en RDC (sans la RDC) à Washington lors du sommet US-Afrique en décembre 2022. De gauche à droite: Jao Lourenco (Angola/facilitateur), Yoweri Museveni (Ouganda), Samia Suluhu (Tanzanie), William Ruto (Kenya), Paul Kagame (Rwanda) et Evariste Ndashimiye (Burundi). (Photo / U.S. Africa leaders summit)

Act IV : On a touché le fond, et après?
Le régime congolais a, 4 années durant depuis l’arrivée de Tshisekedi au pouvoir, exhibé une succession de narratifs qu’il a tenté de substituer à la réalité. Ses orientations stratégiques ont affaibli le pays. Par naïveté ou à dessein ? L’histoire le dira. Aujourd’hui encore, à l’approche des élections, l’architecte de cette situation, Felix Tshisekedi, affirme à qui veut l’entendre que ce qui aurait pu être fait hier le sera miraculeusement demain. Mais la réalité empirique est la limite naturelle du mensonge. De Bunagana à Kinshasa, les Congolais constatent chaque jour un peu plus l’absence de vision d’un homme qui n’est manifestement pas à la hauteur des enjeux multi dimensionnels auquels le pays est confronté. Au point où nous en sommes, l’honneur voudrait que Monsieur Tshisekedi prenne congé du pouvoir avant que la situation ne se détériore davantage.



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Empty Re: 24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?!

Message  ndonzwau Ven 27 Jan - 12:24

"REVOILÀ REVOILOU LA CORRUPTION QUI TIENT NOTRE CLASSE POLITIQUE ET PARTICULIÈREMENT CE RÉGIME AUX PATTES : LE DERNIER NÉ DES PROJETS DE MULOPWE TSHISEKEDI DÉJÀ CONVAINCU DE FRAUDE. UNE ENQUÊTE DU CENTRE DE RECHERCHE EN FINANCES PUBLIQUES ET DÉVELOPPEMENT LOCAL (CREFDL) DÉCOUVRE DANS LE FAMEUX AMBITIEUX PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT DE 145 TERRITOIRES ESTIME A 1,66 MILLIARD USD UNE FRAUDE PLANIFIÉE D'UN MONTANT TOTAL DE SURFACTURATIONS D'AU MOINS 334.4 MILLIONS A LA SEULE PREMIÈRE PHASE...  

Depuis sa conception si beaucoup de Congolais ont salué les bonnes intentions du PDL 145 territoires, encore plus nombreux échaudés par les mauvaises pratiques du régime ont mis en doute sa bonne application, c'est dire sans être une machine à cash pour les politiciens, la corruption, les détournements et l'impunité habituels dans leurs têtes. Alors l'enquête annoncée ci-dessus vient à propos pour en avoir une idée plus nette.
Ailleurs contrairement aux incantations sans doute de bonne foi mais qui ne manquent pas de fanatisme politicien d'Alingete, le bon sens et la vérité des faits se trouvent bien dans l'insatisfaction de la BM qui exige en plus de succès macroéconomiques la fin ou la baisse sensible de la corruption encroutée plus que jamais dans notre classe politique, notre gouvernance nécessite beaucoup plus d'amélioration.



"Programme présidentiel de 145 territoires: une école de six salles de classe surfacturée à 400 000 USD au lieu de 130 000 USD coût initial, au total les marchés font perdre au pays 334,4 millions USD (Rapport) - 26 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/26/programme-presidentiel-de-145-territoires-une-ecole-de-six-salles-de-classe-surfacturee

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Tshisekedi%20pose%20la%20premi%C3%A8re%20pierre%20pour%20la%20construction%20du%20Poste%20de%20Kinsuka
Félix Tshisekedi en train de poser la première pierre dans le cadre de la construction du poste HT de Kinsuka

Le centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL), a rendu public ce jeudi 26 janvier son rapport à mi-parcours du monitoring de la mise en œuvre du programme de développement des 145 territoires par le gouvernement. Un programme ambitieux mis en place par le Président de la République Félix Tshisekedi à hauteur de 1,66 milliard USD. 
Mais selon le rapport, le programme est déjà mal parti car favorise le détournement des deniers publics. Le CREFDL épingle notamment la construction de 6 salles de classes initialement évaluée à 130.000 USD, mais dans l'exécution l'État débourse 400.000 USD.

“Après analyse des données, CREFDL relève que la construction de certaines écoles de 6 salles coûte jusqu'à 400 000 dollars USD, alors que le montant initial fixé par la nomenclature budgétaire est de 130 000 USD, soit 320%. Par exemple, la construction de l'Ecole Primaire Damas d'une capacité de 6 salles de classe, située dans le territoire d'Aru, province de l'Ituri coûte 455.559,12 dollars USD, alors que le montant initial fixé par la nomenclature budgétaire est de 130 000 USD”, relève le rapport. 
D’autres projets également tels que “des bâtiments administratifs et des centres de santé connaissent aussi le même sort”. La surfacturation des marchés fait perdre au pays au total plus de 300 millions USD dans le cadre du programme de développement des 145 territoires.
“On note aussi l'attribution aux entreprises des écoles, qui n'existent pas. C'est le cas des écoles, situées dans le territoire de Nyiragongo, groupement de Kibumba. Les travaux ont été confiés à l'entreprise CONSPER SARL pour un montant de 897 108 dollars américains. Ainsi, le total des marchés surfacturés à la première phase pourraient faire perdre à l'Etat 334.4 millions USD”, déplore le rapport.
La passation des marchés publics effectués dans le cadre du PDL-145T ne respecte pas le principe de la transparence gage de la bonne utilisation des deniers publics, note le CREFDL. 
“Les cellules des projets et des marchés publics des ministères sectoriels habilitées (Santé, enseignement et travaux publics) à passer la commande publique ont été mises de côté en faveur des entités ad hoc sans compétences et d'autres déjà dissoutes, après les réformes intervenues en 2010”.
Ce rapport d'enquête est intitulé “PDL-145T, entre développement et course à l'enrichissement illicite”. Il a pour mission de dresser un état des lieux de la mise en œuvre du programme de développement local des 145 territoires, lancé le 30 septembre 2022 par le Gouvernement de la République démocratique du Congo, pour une durée de six (6) mois.

"Programme de 145 territoires : Les marchés surfacturés à la 1ère phase pourraient faire perdre à l’État plus de 330 millions $ ( Rapport CREFDL) - janvier 26, 2023
= https://actu30.cd/2023/01/programme-de-145-territoires-les-marches-surfactures-a-la-1ere-phase-pourraient-faire-perdre-a-letat-plus-de-330-millions-rapport-crefdl/


" Projet de développement de 145 territoires en RDC: Un autre échec en gestation? - 14 février 2022
= https://www.congoindependant.com/projet-de-developpement-de-145-territoires-en-rdc-un-autre-echec-en-gestation/
1. Clarification

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Tongele1-300x226
Tongele N. Tongele

Nous avons reçu de nombreux courriels dans notre boite électronique avec des questions sur le projet de développement de 145 territoires en RDC. Certains nous ont posé la question: « Professeur, quels sont les détails de ce projet de développement de 145 territoires? Etes-vous consulté, avez-vous été consulté pour l’élaboration de ce projet? » D’autres, se référant à nos articles comme l’Extrait du Plan National de Développement pour la RDC (publié sur Congoindépendant, 11 Septembre 2020), et RDC 2021: Projets prioritaires de développement (publié sur Congoindépendant, 4 Janvier 2021), nous ont demandé si le projet de développement de 145 territoires en RDC est basé sur notre suggestion.
D’abord, nous remercions toutes celles et tous ceux qui nous ont écrit et nous ont posé ces questions, car cela témoigne de leurs soucis de voir la RDC décoller sur des bases solides de réflexion, planification et réalisation efficace des programmes, et non pas sur base des idées bizarrement confectionnées de toutes pièces pour sortir des sommes colossales d’argent qui se volatiliseraient rapidement dans des poches et comptes bancaires des individus par voies des détournements et vols. Ensuite, nous tenons à clarifier que nous ne savons rien de l’élaboration du projet de développement de 145 territoires.
Comme vous, nous avons aussi appris de ce projet dans les médias. Nous avons appris de cela à partir du commentaire posté sur le site de Radio Okapi le 22 Janvier 22 qui dit: Projet du développement à la base de 145 territoires de la RDC, le porte-parole du gouvernement a indiqué jeudi le 13 Janvier que le gouvernement a déjà rendu disponible près de 450.000.000 USD dans le budget 2022… Ce programme prévoit notamment: la construction des routes de desserte agricole, l’aménagement des centres de santé, l’aménagement des stations d’adduction en eau potable.

2. Ce projet sera-t-il un autre échec en gestation?

Comme vous, nous sommes aussi préoccupé que cette bonne intention, cette bonne idée, ce bon projet qui, en soi, pourrait faire quelque chose de bien pour les populations de la RDC, pourrait finir par échouer lamentablement parce que l’argent sera détourné et volé, et rien ne sera accompli, comme d’habitude. Cette crainte, cette préoccupation, que nous partageons en ce moment-ci est fondée sur des faits indéniables.

2.1. Les dirigeants Congolais sont des addictes et des malades d’argent

Comme des alcooliques et alcoolodépendants qui consomment d’alcool à tout moment, et ne peuvent jamais résister à consommer d’alcool même quand cela détruit leur santé, les dirigeants congolais sont des « argent-coliques », des « argents-dépendants », des « addictes d’argent », et ne peuvent jamais résister de voler et détourner l’argent dont ils ont la responsabilité de gérer. Un alcoolique ne fait que boire et consommer d’alcool même si cela ruine sa santé, son corps et son âme. Les dirigeants congolais ne font que détourner et voler l’argent du peuple et du pays, même si cela ruine le pays, rend le pays faible au point d’être dominé, envahi et pillé par des étrangers voisins et lointains. Les dirigeants congolais sont des malades mentaux d’argent. Quelqu’un pourrait me dire: « professeur, c’est une exagération ». Que celui ou celle qui pense que c’est une exagération puisse expliquer tous ces détournements et vols des millions, et des millions, et des millions d’argent de la RDC par les dirigeants de la RDC, détournements et vols qui ont réduit les populations de la RDC aux plus pauvres et misérables du monde, et qui ont fait de la RDC la risée du monde entier. Où sont les résultats des travaux de développement financés par des millions ou même des milliards de dollars américains du budget national décaissé chaque année en RDC?

2.2 Récent témoignage de la maladie mentale d’argent des dirigeants congolais

Vous avez vous-mêmes entendu ou lu le « Rapport accablant de l’IGF contre 5 services du ministère de la santé: PEV, PDSS, CAGF, PNSR et FDSS » publié sur le site de Radio Okapi le 13 Février 2022. Voici un extrait de ce rapport:
Concernant le programme élargi de vaccination (PEV)
L’IGF a noté plusieurs anomalies dans la gestion financière du PEV. Elle a cité notamment:
  • l’absence des justificatifs … des fonds d’un montant de plus de six millions de dollars américains retiré de 2016 à 2021 des comptes bancaires FBNBANK et TMB
  • l’absence des justificatifs d’utilisation du montant de quatre-cent-neuf mille dollars américains relatifs aux dépenses de prise en charges des prestataires dans les 500 sites de vaccination contre la COVID-19 en RDC
  • l’absence au PEV… des rapports financiers… pour plus de cent-vingt millions de dollars américains en 2018, plus de cent-quarante millions en 2019, plus de 80 millions en 2020.

Dirigeants congolais: vous êtes des malades mentaux d’argent! Vous êtes vraiment des méchants diaboliques et sataniques. Mais un jour, tôt ou tard, sur terre et après la vie sur cette terre, vous paierez pour ces atrocités économiques que vous commettez contre les populations congolaises. Vos actions ignominieuses ne resteront pas sans rétribution, car l’histoire de l’humanité n’est pas irrationnelle, et l’univers n’est pas intrinsèquement immoral.
Ce témoignage à travers le rapport accablant de l’IGF ne concerne que les détournements et vols des sommes colossales d’argent au ministère de la santé. Mais les mêmes détournements des sommes colossales d’argent ont lieu à la présidence de la république, dans tous les autres ministères, dans toutes les institutions et structures nationales de gouvernance et de gestion du pays. Et ce sont les mêmes malades mentaux d’argent qui sont supposés gérer les 450 millions de dollars américains dont le porte-parole du gouvernement a indiqué jeudi le 13 Janvier 22 que le gouvernement a déjà rendu disponible dans le budget 2022. N’est-ce pas là, devant nos yeux, un échec en gestation qui se forme?

3. Proposition pour réaliser efficacement le projet de développement de 145 territoires

Il y a plusieurs options viables pour réaliser le projet de développement de 145 territoires. Ces options ont des éléments communs et des éléments de différence. Mais nous présentons ici une de ces options. Elle est composée des éléments suivants:

3.1. Une entité extérieure pour gérer l’argent du projet de développement de 145 territoire

Il faut absolument que le gouvernement congolais puisse contracter une entité extérieure de renom pour la gestion de l’argent du projet de développement de 145 territoires, pour ainsi exclure tous les malades mentaux d’argent de la RDC. Concrètement, le décaissement de cet argent doit être exécuté et contrôlé par une entité extérieure de réputation internationale connue de tous pour la gestion transparente et efficace de ses propres affaires colossales. Donnons ici quelques exemples:
  • Caterpillar Inc: une compagnie américaine de construction des tracteurs et moteurs qui gère annuellement un montant d’environ 90 milliards de dollars américains
  • Boeing: une compagnie américaine de production d’avion qui gère annuellement un montant d’environ 95 milliards de dollars américains
  • Visa Inc.: une compagnie financière américaine qui gère annuellement un montant d’environ 68 milliards de dollars américains
  • Toyota: une compagnie japonaise d’automobile qui gère annuellement un montant d’environ 22 billions de dollars américains
  • Volvo: une compagnie suédoise d’automobile qui gère annuellement une somme d’argent d’environ 55 milliards de dollars américains.

Il y a beaucoup de compagnies privées internationales de grande renommée en matière de gestion (nous n’avons cité ici que quelques exemples) qui pourront facilement désigner un de leurs experts financiers pour gérer sans faille le montant d’argent du projet de développement de 145 territoires en RDC.

3.2 Processus du déploiement du projet de développement de 145 territoire

Ci-dessus, il est dit que ce programme prévoit notamment: la construction des routes de desserte agricole, l’aménagement des centres de santé, l’aménagement des stations d’adduction en eau potable. Voici un processus efficace à mettre sur pied pour le déploiement du projet:
  • L’Administrateur de chaque territoire forme une équipe locale qui identifie les routes de desserte agricole à réhabiliter, les centres de santé à aménager, les stations d’adduction en eau potable à aménager.
  • L’Administrateur du territoire et son équipe identifient les ingénieurs, les charpentiers, les menuisiers, les maçons locaux pour élaborer avec eux comment concrètement utiliser les populations locales, les ressources et les instruments locaux pour faire ces travaux.
  • L’Administrateur du territoire et son équipe recrutent les gens locaux pour faire ces travaux avec les moyens locaux (brouettes, machettes, bêches, haches, houes, etc., à fabriquer localement) et on peut acheter très peu d’instruments qui ne peuvent pas être fabriqués localement. Tout ce qui est tracteur, machine lourde, etc., est à écarter de ce projet. Tout ce qui est compagnie étrangère ou main-d’œuvre étrangère est à écarter de ce projet. Le projet de développement de 145 territoires doit se concentrer à utiliser les populations de chaque territoire afin que tout l’argent aille dans les familles et chez les populations de chaque territoire pour augmenter leur pouvoir d’achat.
  • En un mois ou deux mois, chaque administrateur du territoire et son équipe présentent leur plan de déploiement du projet de développement de 145 territoires à qui de droit. Le gouvernement national et les ministères qui sont tous à Kinshasa, payés avec des gros salaires sans rien faire, peuvent ne fut-ce qu’utiliser leurs ingénieurs et experts théoriciens pour revoir et faire des suggestions sur le plan d’action de chaque territoire afin que chaque territoire puisse améliorer son plan d’action. Et c’est là que doit se limiter l’implication des ministères et leurs agents.
  • Une fois que les plans d’action des Administrateurs des territoires et leurs équipes sont prêts, alors les travaux commencent sur le terrain. C’est à ce niveau-ci que commence le travail de l’entité extérieure contractée par le gouvernement congolais pour la gestion de l’argent de ce projet.


3.3 Rôle de l’entité extérieure pour gérer l’argent du développement de 145 territoires
  • L’entité extérieure aura déjà mis sur pied son propre mécanisme de contrôle et de vérification hebdomadaire et mensuelle des activités qui se déroulent dans les 145 territoires de la RDC.
  • L’entité extérieure va décaisser l’argent pour acheter les instruments de travail, les matériels de travail, et pour payer les travailleurs. L’entité extérieur va déployer son mécanisme pour suivre à la loupe que l’argent décaissé soit utilisé pour faire ce pour lequel l’argent est décaissé. Autrement, au cas où on ne voit pas que l’argent a fait dans l’immédiat ce pour lequel l’argent est décaissé, on arrête les gens concernés que l’on traduit directement en justice. Le résultat du jugement doit être rapidement publié afin que les coupables soient immédiatement condamnés au vu et au su de tout le monde.
  • L’entité extérieure va publier un rapport mensuel sur l’accomplissement des activités de chaque territoire, pour assurer la transparence et informer le public congolais.


4. Conclusion

Si le schéma décrit ci-dessus, au point 3, est suivi, c’est plus que garanti que le projet de développement de 145 territoires sera une réussite et deviendra un modèle du développement national à partir de la base. Nous avons aussi déjà mis au point comment appliquer et vulgariser ce modèle pour le développement de la RDC après la réalisation du projet de développement de 145 territoires. Pour la vulgarisation de ce modèle, la modification ne consistera qu’à remplacer l’entité extérieure de gestion de l’argent des programmes et projets de développement par l’entité ou par des entités locales congolaises. Des dispositifs sont aussi déjà mis sur pied sur comment réaliser ce remplacement. Mais pour le moment, il est nécessaire d’utiliser une entité extérieure de gestion pour gérer l’argent du projet de développement de 145 territoires. Le résultat escompté de ce modèle que nous présentons ici au gouvernement congolais sera un succès total. Car, même un début d’échec sera vite identifié et corrigé avant que ça ne soit trop tard. Et donc il n’y pas de chance d’échec si le gouvernement congolais applique ce modèle que nous avons ici proposé pour le déploiement du projet de développement de 145 territoires.

Tongele N. Tongele, Ph.D.
Docteur en génie mécanique et professeur d’Université aux USA
tongele@cua.edu



"RDC-PDL 145 territoires : premier faux pas dans l’attribution des marchés publics - mai 13, 2022
= https://24sur24.cd/rdc-pdl-145-territoires-premier-faux-pas-dans-lattribution-des-marches-publics/
C’est une affaire qui met en mal l’exécution du projet de développement de 145 territoires. Dans une lettre adressée aux ministres de Plan, Budget, Infrastructures et travaux publics, Développement rural et des Finances, le président du Conseil d’administration ad intérim de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) dénonce l’opacité qui entoure l’attribution des marchés publics.

La lettre datée du 17 février dernier met en lumière des mauvaises pratiques visant à octroyer de manière illégale à certaines entités pour les unes non habilitées, et pour d’autres dissoutes, de marchés publics dans le cadre du projet de développement de 145 territoires initié par le chef de l’État Félix Tshisekedi.
“Comment expliquer l’utilisation dans le projet des 145 territoires des entités et structures déjà dissoutes depuis 11 ans et même certaines appartenant aux Nations-Unies ! C’est le cas du BCECO, les Unités d’Exécution des Projets (UEP), des Unités de Coordination des Projets (UCP) et des cellules particulières, comme la Cellule d’Exécution des Financements en Faveur des États Fragiles (CFEF), des agences des organisations du système des Nations-Unies (PNUD) “, s’interroge Mulimilwa Biankubi.

L’ARMP constate une violation des lois et textes réglementaires de la RDC. Il s’agit entre autres de Décret n°039/2001 du 8 août 2001, portant création, organisation et fonctionnement du Bureau Central de Coordination (BCECO), la lettre de monsieur de Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC du 2 août 2012 mettant fin au BCECO et autres structures exceptionnelles de passation des marchés publics ou Maîtrise d’Ouvrage Délégué (MOD) et l’avis au public n°2874/2012 du 6 novembre 2012 du Directeur de cabinet du Président de la République.
“Des individus clairement identifiés à la présidence de la République et à la primature, violeraient intentionnellement ces différents textes, dans le but d’extraire ce programme salutaire du Chef de l’État, du contrôle des instruments légalement établis”, peut-on encore lire dans la lettre de l’ARMP.

D’après la même source ni le BCECO, ni la CFEF, ni aucune agence du système des Nations-Unies, ne peut être pris comme cellule de Gestion des Projets et des Marchés Publics (CGPMP). Et ceci est clairement spécifié non seulement dans le décret 10/32 d’y 28 décembre 2010, mais aussi dans l’article 13, alinéa 1er, de la Loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics.
Le projet de développement de 145 territoires, évalué à plus de 1 milliard Usd est un dernier rempart du quinquennat de Félix Tshisekedi. Ce après l’échec cuisant des nombreux programmes initiés depuis son arrivé au pouvoir en 2019. Sa réussite permettra à Tshisekedi de mieux se positionner avant les échéances électorales de 2023.


" RDC : doute des élus du Nord-Kivu sur l’impact du programme de développement local des 145 territoires - 21 mars 2022
= https://lavoixdelucg.org/rdc-doute-des-elus-du-nord-kivu-sur-limpact-du-programme-de-developpement-local-des-145-territoires/
Le séminaire d’information, de sensibilisation et d’appropriation à l’intention des députés provinciaux de 26 provinces de la République Démocratique du Congo au sujet du programme de développement local des 145 territoires, PDL-145-T, s’est clôturé ce dimanche 20 Mars sur une note de doute et espoir. Des élus du Nord-Kivu doutent de la réussite de ce programme très ambitieux.

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! TERRITOIRES

Pour l’élu de Lubero, Jean-Paul Lumbulumbu le PDL-145-T est un programme très ambitieux et ne pourra convaincre que par les résultats sur terrain.  Pour lui, la sécurité étant le préalable, l’état d’urgence sécuritaire devrait remplacer l’état de siège pour permettre le contrôle de son efficacité et la transparence par l’assemblée provinciale.
La sécurité étant le préalable, l’état d’urgence sécuritaire devrait remplacer l’état de siège pour permettre son contrôle, son efficacité et sa transparence”. Même avis que l’élu provincial de Butembo, Promesse Matofali.
Nous nous rendons compte que c’est un programme dont la réalisation pose des doutes à hauteur de 95%. Imaginez-vous par exemple pour un vaste territoire comme Lubero où on met deux marchés, trois forages. L’impact est minime
Le gouvernement congolais a signé la semaine dernière un protocole d’accord avec trois agences en vue de la matérialisation du projet de développement à la base de 145 territoires. Il s’agit du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), du Bureau Centrale de Coordination (BCECO) et de la Cellule d’exécution des Financements en faveur des Etats Fragiles (CFEF). Ces trois agences se sont réparties les 145 territoires de la République Démocratique du Congo pour l’exécution des travaux dont la nature reste toujours peu claire à ce stade.


"Développement de 145 Territoires: « une vaste opération d’un nouveau détournement déguisé des fonds publics » ( Franck Diongo) -
= https://www.kivuavenir.com/developpement-de-145-territoires-une-vaste-operation-dun-nouveau-detournement-deguise-des-fonds-publics-franck-diongo/
Dans son message adressé à la Nation congolaise ce mercredi 20 juillet, le président national du parti politique, Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), Franck Diongo a passé au peigne fin la situation globale à travers la République Démocratique du Congo. De la politique à la sécurité passant par le social, l’économie ou les différents projets du gouvernement, Franck Diongo n’a rien laissé à son passage.
Abordant les différents projets plébiscités par le gouvernement, Franck Diongo a critiqué le programme du développement de 145 territoires.
Pour lui, le projet de développement de 145 Territoires est la variante des programmes de 5 chantiers ou de la révolution de la modernité décriés autre fois. A l’en croire ce projet n’est qu’une vaste opération d’un nouveau détournement déguisé des fonds publics.
« Il est un programme de développement local (PDL) juridiquement illégal, techniquement mal planifié, politiquement irréaliste et scientifiquement réfutable », a-t-il dit.


Pour s’en rendre compte, avance Franck Diongo, il suffit d’analyser minutieusement ledit projet en son coût estimatif global de 1.660.101.312 de dollars échelonné en trois exercices à raison de 300 millions de dollars en 2021, 700 millions de dollars en 2022 et 600 millions de dollars en 2023, avec un dispatching équitable de 10 millions de dollars par territoire.
« A ce jour, le gouvernement révèle avoir mobilisé 450 millions de dollars et a même recruté trois agences d’exécution du projet à savoir, Bureau Central d’Etudes et Coordination (BCECO), Cellule d’exécution des Financements et faveur des Etats Fragiles (CEFFEF) et le Programme de Nations Unies pour le Développement (PNUD) ; c’est une irrégularité de trop au regard de la Loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics qui dénonce l’inadaptation de l’Ordonnance-Loi n°69-054 du décembre 1969 et ses mesures d’exécution », a-t-il révélé.
Parlant d’irrégularité, Il estime que la BCECO étant une structure provisoire créée en 2002, n’existait que pour répondre aux exigences des partenaires techniques et financiers de la RDC, avant la promulgation et la mise en application de la loi précitée. « A ce titre, elle est inappropriée pour intervenir et recevoir des offres ou conclure un quelconque marché au profit de l’Etat », a-t-il martelé.

Selon politico.cd qui nous livre cette information, Franck Diongo pense que le PNUD est une institution technique spécialisée des Nations Unies qui ne peut intervenir dans le cadre de passation des marchés publics en qualité d’Agence d’exécution.
« Son implication non seulement s’écarte de son but principal pour lequel il a été créé, mais aussi posera certes, le problème de sa responsabilité en cas de malversation financière », a argué F. Diongo.
Tenant compte de tout ce qui précède, cet acteur politique note que le gouvernement actuel a :
Violé la loi sur les marchés publics qui détermine clairement, les organes et institutions légales en la matière notamment, les autorités contractantes, la cellule de gestion et les autorités de régulation desdits marchés publics ;
Méprisé la loi en ce que, la structuration des organes du projet de 145 territoires, ne définit ni les responsables, ni les attributions desdites agences d’exécution conformément à la loi susmentionnée, écartant ainsi tous les ministères de tutelle ;
Intégré le BCECO et CEFFEF qui pourtant, relèvent des Ministère des finances et du plan, pendant que le PNUD est un organe des Nations Unies qui ne rentre pas dans les compétences légales ;
Consacré la discrimination dans le cas de projet PDL 145-T en ce sens qu’il exige d’une part, une caution de 2 millions pour y participer, et d’autre part, l’expérience professionnelle de 2 à 10 millions de dollars excluant les PME congolaises et les congolais, personnes physiques qu’on veut paradoxalement faire d’elles des millionnaires ;
Initié un projet inéquitable, lorsqu’il repartit de manière égalitaire la somme de 10 millions de dollars par territoire ; ce qui consacre l’injustice sociale, étant donné que tous les territoires n’ont pas les mêmes superficies, moins encore le même degré de pauvreté ou les mêmes problèmes, illustration faite notamment, les territoires des Provinces de Haut Katanga, Bas-Uélé, Maniema, Sankuru … ;

« Comment entreprendre les réseaux routiers uniquement avec les routes de déserte agricoles, sans inclure celles d’intérêt provincial et national ; en l’absence d’un plan national du développent intégré des infrastructures de transport ?», s’est-il interrogé.
Ainsi, d’après le président national de cette formation politique, ce programme PLD 145-T est électoraliste, propagandiste voire du sou-poudrage car, pour lui, « le processus de planification du développement d’un territoire voudrait que l’on parte d’abord, de l’identification des besoins des communautés locales tenant compte des réalités du terrain ensuite, de l’élaboration des stratégies, de la mobilisation des ressources ou moyens et enfin, de la mise en œuvre et de l’évaluation ».



"RDC: " la corruption est bien combattue depuis trois ans", rétorque Jules Alingete aux critiques du Directeur pays de la Banque mondiale - 25 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/25/rdc-la-corruption-est-bien-combattue-depuis-trois-ans-retorque-jules-alinge-aux
L’Inspecteur général chef de service de l’IGF, Jules Alingete Key,  rejette en bloc les critiques de M. Albert G. Zeufack, le directeur pays de la Banque mondiale pour l’Angola, le Burundi, la République Démocratique du Congo et Sao Tomé-et-Principe, qui a récemment salué l’embellie économique de Kinshasa ces deux dernières années tout en s’inquiétant sur l’étendue de la corruption dans le pays.

Pour Jules Alingete, M. Zeufack a fait une analyse biaisée de la situation. Il estime que la corruption en RDC est bien combattue et son ampleur se réduit chaque jour.
« Depuis 3 ans, les structures spécialisées relancées et soutenues par le président de la République Félix Tshisekedi assurent une publication régulière des rapports qui répriment la corruption et il se constate une forte appropriation populaire de cette lutte alors qu’avant les faits de corruption étaient considérés comme normaux et la population était anesthésiée. Il n’y a donc pas lieu de minimiser cette volonté politique et cet élan populaire consistant à dénoncer et réprimer ouvertement la corruption en évoquant une quelconque augmentation de ce phénomène», a déclaré l'inspecteur Alingete, fustigeant l’attitude de la Banque mondiale qui, à ses yeux, n’appuie nullement les institutions de contrôle dans les pays africains et semble ignorer les vrais mécanismes ayant entraîné l’embellie économique vantée.
Convaincu que l’amélioration réalisée par le pays sur le plan économique est le résultat combiné des progrès réalisés dans plusieurs domaines où les recettes ont presque doublé, l’IGF est aussi d’avis que ces mauvaises analyses et approches de la Banque mondiale et du FMI sont à la base de l’échec de plusieurs programmes économiques soutenus par ces deux institutions internationales dans les pays africains.
Se demandant ce qu’a voulu rechercher le directeur Zeufack avec ces déclarations qui prennent Kinshasa à rebrousse-poil, Alingete a appelé la Banque mondiale « à quitter les simples analyses de bureau pour intérioriser les réalités sur terrain de la République Démocratique du Congo pour mieux apprécier les efforts réalisés par les structures de lutte contre la corruption avec l’appui du président de la République Félix Tshisekedi».
= http://alternance.cd/2023/01/25/corruption-en-rdc-jules-alingete-denonce-une-analyse-biaisee-de-la-banque-mondiale/

"RDC: la Banque mondiale salue la macroéconomie, attend du mieux sur la corruption - 25 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/25/rdc-la-banque-mondiale-salue-la-macroeconomie-attend-du-mieux-sur-la-corruption

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! WhatsApp%20Image%202023-01-24%20at%2018.26.51
Albert G. Zeufack, Directeur des opérations de la banque mondiale pour la RDC

La situation macroéconomique de la République démocratique du Congo (RDC) s'améliore mais celle de la gouvernance, marquée par la corruption, est "préoccupante", a estimé mardi à Kinshasa un responsable de la Banque mondiale (BM).
"En 2022, la RDC était le 3e pays avec la croissance la plus rapide en Afrique" (estimée à 6,1%), a indiqué lors d'une conférence de presse Albert Zeufack, directeur des opérations de la BM pour quatre pays africains, dont la RDC.
"Le déficit budgétaire est resté sous contrôle, à moins de 3%. La dette est l'une des plus basses des pays d'Afrique subsaharienne, à moins de 25% du PIB", a-t-il poursuivi, et l'inflation est "maîtrisée".
"La situation macroéconomique de la RDC continue de s'améliorer", a-t-il résumé, "ce qui a permis au pays de bénéficier d'un appui budgétaire de la Banque mondiale de l'ordre de 250 millions de dollars en juin 2022".
"Nous travaillons sur la 2e tranche de cet appui budgétaire qui, nous l'espérons, sera délivrée avant la fin du mois de juin", a-t-il ajouté.
"La croissance est tirée par une embellie des prix des matières premières", a précisé M. Zeufack, mais cette amélioration est aussi le fait de la "gestion macroéconomique": "il y a clairement quelque chose qui est en train de se faire, que l'on doit remarquer".
Mais, a poursuivi le responsable, "la situation de gouvernance au Congo nous préoccupe également", car elle est "caractérisée par la corruption, qui prive les pauvres de leurs opportunités de développement".

Or la population de la RDC est dans sa grande majorité très pauvre.
"Nous espérons que la lutte contre la corruption prônée par le président (Félix Tshisekedi) va s'accélérer", a souhaité M. Zeufack. Ce ne sont pas "les institutions internationales" qui peuvent stopper la corruption, a-t-il dit, mais les gouvernements et les populations. 
"Nous pouvons aider les gouvernements qui veulent arrêter la corruption (...), nous mettons en place des outils" pour cela, a-t-il ajouté. 
La BM a en RDC 25 projets, dans les domaines du développement humain et du développement durable, des infrastructures et de la croissance équitable.
M. Zeufack a insisté notamment sur un soutien de la BM, avec un projet de 800 millions de dollars, au programme de gratuité de l'éducation de base lancé en 2021 par Félix Tshisekedi.
En un an, 3,6 millions d'élèves de plus ont été inscrits dans les écoles primaires. Or, a-t-il souligné, "l'éducation, c'est la clé du développement".
AFP avec ACTUALITE.CD



"RDC : « Le Congo sans pauvreté promis par Félix Tshisekedi en 2019 se fait toujours attendre », (LUCHA) - 24/01/2023
= https://7sur7.cd/index.php/2023/01/24/rdc-le-congo-sans-pauvrete-promis-par-felix-tshisekedi-en-2019-se-fait-toujours-attendre
Dans son rapport sur la gouvernance du président de la République pour l'année 2022 intitulé : « La RDC s'enfonce sous Felix Tshisekedi » et publié ce mardi 24 janvier 2023, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) peint un tableau sombre de la situation globale de la République démocratique du Congo. 
À une année de la fin du mandat du successeur de Joseph Kabila, cette organisation constate que ce dernier n'a pas réussi à améliorer les conditions de vie des Congolais. 
« Comme les années précédentes, 2022 a aussi été une année durant laquelle les institutions et leurs animateurs ont maintenu un train de vie élevé, s'attribuant une 
bonne partie des revenus nationaux au détriment de la population congolaise. La corruption, le détournement et le trafic d’influence demeurent tolérés par la classe dirigeante. Ainsi, le Congo sans pauvreté promis aux Congolais par le président Félix Tshisekedi lors de son arrivée au pouvoir en 2019 se fait toujours attendre
», peut-on lire dans ce rapport. 

Pour tant soit peu inverser la tendance, la LUCHA martèle sur la réduction drastique du train de vie des institutions. 
En ce qui concerne les élections qui se profilent à l'horizon, cette structure déplore le fait que « Felix Tshisekedi a renforcé son contrôle sur les autres institutions de la République avec comme objectif principal la prise en otage du processus électoral ». 
En vue de mettre fin aux crises récurrentes de légitimité qui ont des conséquences graves sur la sécurité et la souveraineté du pays, elle invite le chef de l'État à répondre aux exigences de la classe politique et de la société civile quant à la régularité, la transparence, la crédibilité et l'inclusivité du processus électoral en cours. 
Sur le plan sécuritaire marqué notamment par la brouille entre Kinshasa et Kigali depuis la résurgence du M23, la LUCHA regrette des décisions politiques hasardeuses qui mettent en péril la stabilité et la paix de la RDC. 
« Au cours de l’an 4 de l’administration Tshisekedi, les promesses et engagements politiques pour l’amélioration de la qualité de vie des Congolais se sont poursuivis. Néanmoins, les agissements des dirigeants se sont rarement alignés dans le sens de ces engagements. Au contraire, les décisions politiques hasardeuses dans certains secteurs comme la sécurité, ont aggravé la situation et constituent des menaces sérieuses pour la stabilité et la paix de la République Démocratique du Congo à l’avenir », souligne-t-elle.
De plus, elle note une hausse des violations des droits Humains et la restriction de l’espace civique est renforcée, essentiellement dans les provinces sous état de siège. 
De ce fait, la LUCHA recommande une fois de plus la levée de cette mesure. Elle souligne également la nécessité de réformer l'armée et la police afin de rendre ces deux services républicains, professionnels, dissuasifs et capables d'assumer pleinement leurs missions.


"4 ans de Félix Tshisekedi : « Ce régime n’était pas préparé à gérer l’État, 4 années d’improvisation », (Nouvel Élan de Muzito) - 24/01/2023
= https://7sur7.cd/index.php/2023/01/24/4-ans-de-felix-tshisekedi-ce-regime-netait-pas-prepare-gerer-letat-4-annees
24 janvier 2019 - 24 janvier 2023, cela fait exactement 4 ans depuis que Félix Tshisekedi a accédé à la magistrature suprême en République démocratique du Congo.
Pour le parti Nouvel Elan, membre de l’opposition, l'alternance politique à la tête de la RDC n'a pas été accompagnée d'une alternative dans la manière de gérer le pays, faute de préparation et de programme pouvant servir de fil conducteur des actions du nouveau régime.
C’est Blanchard Mongomba, secrétaire général du Parti d’Adolphe Muzito, qui l’a déclaré dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 24 janvier 2023.
« Nous avons vu que c'est un régime qui n'était pas préparé à gérer l'Etat. Aucun programme, pas de fil conducteur. Chaque ministre tente de faire ce qu'il pensait. La preuve c'est qu'on a déploré des violations de texte par-ci par-là, des détournements des deniers publics. Nouvel Elan note 4 années d'improvisation. Pratiquement tous les hommes  forts de ce régime, des proches collaborateurs de monsieur Félix Tshisekedi se sont retrouvés en prison. Ce n'est pas un acte qui doit enchanter un régime, c'est une preuve que l'improvisation caractérise ce régime. Ça prouve  non seulement qu'il n'était pas prêt mais que le pays est animé par des personnalités sans éthique pour gérer la chose publique », a-t-il estimé. 
Maître Blanchard Mongomba estime que ce tableau sombre peint n'a principalement qu'une seule cause : l'illegitimité. Le chef de file du parti de Muzito estime qu'il faudra dès aujourd'hui éviter de retomber dans ce même contexte. Il préconise, à cet effet, des initiatives pour sauver le processus électoral en cours.
« Il est de notre responsabilité de faire en sorte que le processus en cours soit sauvé pour éviter une autre crise de légitimité en janvier prochain. Et pour cela, nous devons arriver à nous retrouver autour du sujet et que les propositions soient présentées afin d'arriver à donner au peuple congolais des bonnes élections et dans le délai constitutionnel », a-t-il ajouté. 
Pour rappel, l’UDPS, le parti présidentiel, ne cache pas son ambition de conserver le pouvoir. De son côté, Nouvel Élan s’organise aussi pour briguer la magistrature avec son candidat Adolphe Muzito. Pendant ce temps, d’autres formations politiques se mettent en ordre de bataille en vue de la prochaine présidentielle.


"RDC-M23: pour Claudel Lubaya, le pays paye cash le choix hasardeux et les conséquences de l'adhésion à l'EAC et invite le gouvernement à s'assumer - 27 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/27/rdc-m23-pour-claudel-lubaya-le-pays-paye-cash-le-choix-hasardeux-et-les-consequences-de
Le député national Lubaya Claudel André s'est exprimé sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo caractérisée par l'expansion des zones d'influence des rebelles du M23 qui ont pris jeudi le contrôle de la cité de Kitshanga (territoire de Masisi) au Nord-Kivu. 
M. Lubaya estime que si rien n'est fait le plus vite possible, le pays sera balkanisé.

"Sans sursaut patriotique évident, sans front intérieur décisif et sans reprise en main effective de l'appareil militaro-sécuritaire, notre pays déjà agressé et occupé, sera balkanisé; s'il ne l'est pas déjà. Il est plus que temps de trouver et d'imposer la réponse adéquate à cette crise sécuritaire qui nous gangrène. Le pays va mal, très mal. Levons-nous pour le défendre. Avec la tournure regrettable des événements, il apparaît clairement que notre adhésion précipitée à l'EAC, dont l'agenda caché ne fait plus mystère, fut un choix hasardeux dont le pays paye cash les conséquences. Sa force régionale dépêchée à Goma a démontré toute son inutilité", a déploré l'élu de Kananga (Kasaï Central) dans une communication faite ce vendredi 27 janvier 2023

Et de poursuivre : 
"La RDC se doit de compter sur elle-même et sur son peuple. Il est temps. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, dit-t-on. Face à la détérioration continue de la situation sécuritaire dans l'Est, face au risque d'implosion du pays dont la souveraineté s'effrite et l'intégrité du territoire se rétrécit, le Gouvernement n'a qu'un seul choix: cesser de bégayer et agir en conséquence. L'exécutif se doit de s'auto évaluer sans complaisance en ce compris la chaîne de commandement de l'armée, de réévaluer la situation et réajuster sa politique. Il y a urgence".
Il note que tout ceci se déroule en plein état de siège alors que d'autres acteurs politiques se sont déjà livrés à une campagne électorale précoce. Le nouveau commandement des FARDC n'arrive pas toujours à récupérer les portions de terres occupées, regrette-t-il.
"Bien qu'en état de siège et jouissant prétendument des retombées de la mutualisation des forces entre RDC-Ouganda, les unes après les autres, telles des feuilles mortes, les localités entières tombent aux mains du M23, dans l'indifférence nationale. Récemment restructuré, le nouveau commandement des FARDC semble complètement dépassé par les événements. Depuis sa mise en place célébrée avec faste, il n'a repris aux agresseurs aucune portion de terre occupée", a fustigé l'ancien gouverneur du Kasaï Occidental.

Et d'ajouter :
"Chaque jour, le pays se dissèque, se disloque et se désintègre, dans l'impuissance du Gouvernement congolais dont le pôle régalien est quasi inexistant. Engagés dans une campagne électorale prématurée, les politiques semblent être préoccupés par leurs intérêts personnels au détriment de ceux de la patrie dont l'intégrité territoriale est sérieusement menacée".
Les combattants  du mouvement du 23 mars  (M23) ont passé leur première nuit dans la cité de Kitshanga, à environ 100 kilomètres à l'ouest de Goma, dans le territoire de Masisi. Ce vendredi, une accalmie s'observe dans la cité, rapportent les sources locales.
Les militaires FARDC se sont repliés jusqu’à Mweso, à près de 10 km de Kitshanga. Pris de peur, plusieurs habitants de Mweso ont commencé à quitter le lieu et se dirigent à Kanyabayonga (territoire de Lubero) et vers  d'autres endroits



"RDC: Kabila n’a jamais reçu les 680 000 USD d’émoluments, soutient Olive Lembe qui attend toujours des preuves - 26 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/26/rdc-kabila-na-jamais-recu-les-680-000-usd-demoluments-soutient-olive-lembe-qui-attend
Les propos de Olive Lembe Kabila à la cérémonie d'échanges des vœux au Centre Hospitalier Initiative Plus (CHIP), une des actions de son ONG, défraient toujours la chronique. L’épouse de Joseph Kabila est revenue sur les émoluments qui toucheraient l’ancien président de la République.
« J’entends souvent les gens crier. Ils disent que le président Kabila gagnerait 680 000 USD par mois. D’autres disent que ces émoluments ont été supprimés. C’est parce qu’ils ne savent pas justifier toute la souffrance que nous vivons actuellement alors ils se ruent vers le président Kabila, comme s’il était une marchandise à vendre qui permettrait de couvrir ces forfaits », a t-il déclaré.
Elle veut des preuves: « Le président Kabila n’a jamais réclamé. Je mets quiconque au défi de me le prouver et dire depuis quand ils ont signé ce salaire de 680 000 USD. Je commence aussi à chercher ce salaire étant donné qu’ils en parlent tellement. Je défie quiconque qui pourra produire un document, par exemple, depuis 2020, signé prouvant que mon époux aurait reçu ce salaire. Rien. Cependant, il n’a jamais réclamé. Moi, j’en fais mention. Imaginez-vous qu’est-ce que j’aurai fait avec 680 000 USD par mois pour le bien-être de mes compatriotes ? 
Et d’ajouter: 
« Comme c’est une nouvelle année, je pense que je vais entamer des recherches pour savoir où sont passés ces 680 000 USD pendant des années (…). On ne peut se réveiller un bon matin et jeter la poudre aux yeux de la population et essayer de la mettre en conflit avec Joseph Kabila étant donné qu’ils ont peur de son silence. Avec 680 000 USD chaque mois, je vais construire des centres de santé un peu partout et des universités, pas des promesses, mais des réalités ». 

Mi-janvier 2023, Nicolas Kazadi, ministre des finances, avait donné quelques chiffres concernant le train de vie des institutions et en particulier les efforts qui sont fournis sur les lignes budgétaires qui concernent les anciens chefs d’Etat.
« Dans le budget 2023, on a revu tout ce qui est payé dans le cadre de l’honorariat (anciens chefs d’ État, anciens chefs des corps, etc.). On a réduit de manière drastique. Aujourd’hui, l’ancien président de la République va toucher 75% de ce que touche le président en fonction. Ce que touche le président en fonction (en montants bruts) est inférieur à ce que touche le Premier ministre. On est dans l’ordre de 17 000 USD », avait-il dit intervenant sur Top Congo FM. 
A ces montants, il faut ajouter des avantages divers, disait-il: « C’est vrai qu’il y a côté de cela des avantages en nature, le droit à la sécurité, le droit à un véhicule, des billets d’avion. Globalement, cela n’a plus rien à voir avec les 680 000 USD (mensuel) que l’ancienne loi accordait à l’ancien chef d’Etat ».

"En RDC, Olive Lembe Kabila donne de la voix - 26/01/2023
= https://www.jeuneafrique.com/1412534/politique/en-rdc-olive-lembe-kabila-donne-de-la-voix/
De première dame à opposante, il n’y a qu’un pas, qu’Olive Lembe Kabila franchit allègrement. Depuis que son époux, Joseph Kabila, a perdu le contrôle de l’exécutif, elle ne se prive pas de critiquer Félix Tshisekedi.

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Jad20230126-ass-rdc-olive-kabila-opposante-1256x628-1674750768
Olive Lembe Kabila, l’ex-première dame de la RDC. :copyright: Facebook – Marie-Olive Lembe Kabila
 
En ce mercredi ensoleillé, Olive Lembe Kabila pénètre dans les locaux du centre hospitalier Initiative Plus, qui porte le nom de sa fondation. En ce 25 janvier, il est prévu que l’ancienne première dame présente ses vœux au personnel – ce qu’elle fait. Mais il apparaît bien vite que c’est de politique qu’elle est venue parler.
À LIRERDC : Olive Lembe Kabila, l’autre première dame
Face à son auditoire et aux caméras installées pour l’occasion par son équipe de communication, Olive Lembe Kabila se lance dans un véritable réquisitoire, étrillant le bilan de Félix Tshisekedi qui, la veille, a célébré ses quatre années au pouvoir. « Nous vivons une régression de la situation sécuritaire et sociale du pays, résume-t-elle. Échec sur échec. Et pourtant, ici, dans un passé très récent, on nous brandissait une petite baguette magique. »

« C’est un mensonge ! »

Elle en profite aussi pour tacler Nicolas Kazadi, le ministre des Finances, qui a récemment déclaré, dans une interview accordée à une radio locale, que les indemnités mensuelles de Joseph Kabila – 680 000 dollars, selon lui – ne figuraient plus au budget 2023. « Depuis 2020, mon mari n’a jamais touché un salaire de 680 000 dollars et ne l’a jamais réclamé, a-t-elle rétorqué. C’est un mensonge. Qu’on nous apporte des preuves ! »À LIRERDC : un mystère nommé Kabila
L’ex-première dame en est convaincue, tout cela fait partie d’une stratégie de diabolisation de son époux avant l’élection présidentielle, prévue en décembre. « On a peur de ce qu’il incarne, voilà pourquoi on essaie de le mettre en conflit avec la population. »
Depuis qu’à la fin de 2020 le président Tshisekedi a choisi de mettre un terme à la coalition qu’il formait avec son prédécesseur, Joseph Kabila est pourtant resté en retrait, affaibli par des défections en série. Plusieurs personnalités ou formations qui étaient membres du Front commun pour le Congo (FCC) ont en effet choisi de rejoindre l’Union sacrée, la majorité qui s’est formée autour du chef de l’État. Et cela, Olive Lembe Kabila ne leur pardonne pas.

« Tshisekedi a mordu à l’hameçon »

Au centre hospitalier Initiative Plus, elle dénonce les intrigues de ceux qui « ont travaillé, dans l’ombre, pour séparer Joseph Kabila du président Félix Tshisekedi ». Ceux-là, dit-elle, « avaient un agenda caché pour nous affaiblir, [et] malheureusement le président Tshisekedi a mordu à l’hameçon ».À LIRERDC : Joseph Kabila, le gentleman-farmer
Elle conclut en faisant état de « menaces de fermeture » de son hôpital. « Si, par malheur, on le détruisait, ce serait la population qui en souffrirait le plus. Le domaine de la santé est apolitique », insiste-t-elle.
Une chose est sûre, Olive Lembe Kabila n’a jamais été aussi offensive que depuis que son mari n’est plus au pouvoir. Et elle ne manque pas une occasion de parler politique. Le 16 janvier, déjà, se recueillant sur la tombe de Laurent-Désiré Kabila, assassiné vingt-deux ans plus tôt, elle ne s’était pas privée de dire que « le pays [allait] mal », visiblement soucieuse d’être entendue. Tout le contraire de son mari, muré dans le silence et reclus dans ses fermes de Kinshasa ou de Lubumbashi.

"RDC: Kabila n’a jamais reçu les 680 000 USD d’émoluments, soutient Olive Lembe qui attend toujours des preuves - 26 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/26/rdc-kabila-na-jamais-recu-les-680-000-usd-demoluments-soutient-olive-lembe-qui-attend
"Olive Lembe: « Des gens ont travaillé dans l’obscurité pour séparer Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, qui malheureusement a mordu à l’hameçon » - 26 janvier 2023



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Empty Re: 24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?!

Message  ndonzwau Mer 1 Fév - 15:24

LE PRESIDENT TSHISEKEDI NE S'EST-IL PAS DE LUI-MÊME PLONGÉ DANS UNE SITUATION QUI L'A ISOLÉ SUR LA SCÈNE AFRICAINE ???

Comme complètement désemparé ne voyant plus à quel saint se vouer, notre PR ne peut plus s'empêcher à chaque apparition de dénoncer publiquement l'agression du Rwanda de Kagame ; il vient encore de le faire devant le Pape. Tant mieux pour mieux faire entendre notre cause mais n'en fait-il pas trop au point de discrediter sa parole comme sortie de quelqu'un qui se retrouve sans ressources pour résoudre ses problèmes.
Tshisekedi a évolué dans la prise en compte du drame de l'Est et la gestion de nos relations avec le Rwanda en amateur, sautant d'une ligne à l'autre comme s'il n'avait pas de boussole précise. Au presque debut de son mandat il nous a révélé une mafia découverte dans l'armée de laquelle la quasi-totalité des Congolais connaissait l'infiltration (comme dans les autres institutions) depuis longtemps après mixages, brassages et autres conciliabules officiels comme officieux ; il ne semble pas en avoir tiré des solutions visibles.

S'agissant de nos relations avec le Rwanda pourvoyeur connu de tous de malheurs à l'Est, le dernier est bien sûr le M23, Tshisekedi a d'abord  lié naïvement contre toute logique une relation de fraternité signant en passant  à tout va souterrainement des accords écomico-commerciaux combien préjudiciables pour le pays, pour découvrir deux ans plus tard qu'il s'etait trompé  de partenaire, ce dernier l'aavait vite poignardé dans le dos.
Sur le plan géopolitique et diplomatique, Tshisekedi s'est précipité de rejoindre sans consulter la représentation nationale l'EAC abandonnant presque la SADC dans laquelle nous avions évolué jusqu'alors, jusque là aussi à leur sous-traiter notre sécurité ; aujourd'hui personne d'entre ses membres à commencer par le Kenya qui le préside  ne lève son petit droit pour l'aider à déloger le M23 qui occupe avec l'aide du Rwanda (et de l'Ouganda !) un pan important de notre territoire à  la frontière ougando-rwandaise ; en fait dans son plan, l'EAC  écarte d'affronter directement le M23.
Voilà une énième impasse que Tshisekedi s'est créée, du coup le voilà tout seul, peu satisfait de ses nouveaux amis.

Un intellectuel Congolais pose alors une question opportune : Tshisekedi n'est-il pas isolé sur la scène africaine ? Il part lui en revanche d'un embarras que Tshisekedi a présenté devant un parterre des missions diplomatiques sur lequel il épanchait son insatisfaction devant l'indifférence sinon le silence de la CI dans son malheur dû à l'agression du Rwanda et les diplomates lui retorquaient qu'il y'avait dans ses préoccupations beaucoup de questions qui etaient de compétence d'abord ou exclusivement souveraine.




"RDC : Félix Tshisekedi isolé sur la scène africaine ? - 31 janvier 2023

= https://actualite.cd/2023/01/31/rdc-felix-tshisekedi-isole-sur-la-scene-africaine

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Félix Tshisekedi à la céremonie d'échange des voeux avec le corps diplomatique

Devant les ambassadeurs accrédités en République démocratique du Congo, le Président Félix Tshisekedi  n'a pas dissimulé, le 30 janvier, son désappointement doublé d'agacement de l'impuissance de l'Union africaine et des communautés régionales face aux différentes crises africaines. Impossible de ne pas faire allusion avant tout à son pays en proie à l'activisme des groupes armés locaux et étrangers, et, surtout, à l' "agression barbare du Rwanda". Le chef de l'Etat congolais a-t-il accusé de l'imprudence de sortir de ses gonds face à un parterre des diplomates initiés à un langage codé ? 

Au fond, depuis 2019, Kinshasa avait assez misé sur les communautés économiques régionales africaines sur lesquelles elle a assis sa politique extérieure fondée sur un surdosage d'idéalisme. Jusqu'à déconsidérer les "agendas cachés" des pays voisins à la base, depuis des décennies, de la reproduction de l'insécurité dans l'Est du pays. Vouloir faire sa propre expérience de l'autre (Etat, personne physique) pour en tirer les conséquences, attesterait le faible crédit accordé aux services de renseignements, pourtant un véritable pilier de politique extérieure consistant à permettre au Président de la République d'anticiper au mieux sur les événements.

La RDC semble faire les frais de son choix rationnel privilégiant l'EAC au détriment, entre autres, de la SADC. Pourtant, c'est avec le concours de cette dernière que le M23 fut vaincue en 2013. Sur terrain, aujourd'hui, l'EAC deçoit la RDC d'en haut plus que celle d'en-bas à cause du résultat pour le moins mitigé de la Force régionale déployée dans le Nord-Kivu où elle aurait dû "intervenir contre le M23 pour le contraindre de se retirer des zones sous son occupation" (Feuille de route de Luanda du 23 novembre 2022).

Par ailleurs, à garder vif à l'esprit : depuis août de l'an passé, Kinshasa est à la tête de la SADC pour un mandat d'un an. En même temps, il assure la présidence de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale) et du Mécanisme régional de suivi de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région dont il a abrité les sommets courant 2022.
Dès lors, il est logique de considérer qu'en critiquant vertement ces communautés régionales, Félix Tshisekedi reconnaît implicitement son faible leadership réformateur de celles qu'elle dirige personnellement. Ce, au point de ne pas réussir à arracher leur soutien actif.

Considérant que les États n'ont que des intérêts, il est plus intéressant, au-delà des propos du chef de l'État, de chercher à comprendre la raison pour laquelle la RDC ne bénéficie pas du soutien de l'UA ni des communautés régionales ni des Nations Unies. Ceci devrait permettre à la diplomatie congolaise de se mettre en cause et, au besoin, de se réajuster pour, cette fois, faire entendre raison à ses interlocuteurs et obtenir leur adhésion à son narratif. Au cas contraire, il pourrait être rappelé à la RDC que " chien qui aboie ne mord pas

[Pour l'heure, Félix Tshisekedi donne l'impression de souffrir de l'isolement à la base d'une aphonie face à une architecture bâtie sur le principe de subsidiarité des organisations en charge de la paix et de la sécurité. En clair, la gestion des problèmes sécuritaires aux effets transnationaux engage successivement, sous la forme pyramidale, les organisations sous-régionales, l'organisation continentale puis l'organisation politique universelle (les Nations Unies). A entendre le chef de l'Etat, il y aurait à penser que la RDC ne serait soutenue par aucune de ses instances. 
Lire aussi: [
  • « Ambassadeurs accrédités à Kinshasa, nous n'avons pas le droit de nous ingérer dans les affaires intérieures de la RDC, y compris les élections », affirme le corps diplomatique devant Tshisekedi
  • RDC: Félix Tshisekedi réitère la demande formulée devant le conseil de sécurité de l’ONU d’infliger « des sanctions aux autorités rwandaises, aux terroristes du M23 ainsi qu’à l’État rwandais »
  • Félix Tshisekedi: « les enjeux de l’agression par le Rwanda sont économiques et hégémonistes »

Lembisa Tini (Ph.D)



"« Ambassadeurs accrédités à Kinshasa, nous n'avons pas le droit de nous ingérer dans les affaires intérieures de la RDC, y compris les élections », affirme le corps diplomatique devant Tshisekedii - 31 janvier 2023

= https://actualite.cd/2023/01/31/ambassadeurs-accredites-kinshasa-nous-navons-pas-le-droit-de-nous-ingerer-dans-les

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Voeux
[i]Céremonie d'échange des voeux[i]

Les ambassadeurs accrédités à Kinshasa ont échangé des vœux avec Félix Tshisekedi lundi 30 janvier 2023. C’est Dr. George Masafu, l’ambassadeur du Kenya et vice-doyen des diplomates en poste dans la capitale congolaise, qui a lu la déclaration au nom des ses pairs.
Les ambassadeurs ont salué l'engagement du Gouvernement de la RDC à organiser des élections en 2023, conformément aux dispositions constitutionnelles. Ils ont également salué la révision de la loi électorale par l'Assemblée nationale « qui contient des dispositions qui renforcent la transparence, et sa promulgation par le Président de la République ».
« Nous notons que ledit calendrier met clairement en évidence les dates clés des grandes opérations préélectorales et électorales. Il s'agit d'une étape importante dans le respect du délai constitutionnel. Nous pensons que des élections régulières, libres et transparentes sont un élément fondamental de la liberté politique. La liberté politique indique et soutient la démocratie. Il ne peut y avoir de démocratie sans élections régulières », disent-ils.

Ils ajoutent que « des élections régulières confèrent donc aux gouvernements une légitimité démocratique pour régner sur leur peuple. Nous pensons qu'avec le processus électoral en cours, la RDC rejoint en fait les nations démocratiques modernes qui respectent et promeuvent l'état de droit. La RDC passe progressivement d'un pays en difficulté et à risque instable à une nation stable, sûre et prospère dotée d'institutions démocratiques solides ».
En dépit de cet éclairage, ils ont mentionné qu’ils se doivent de respecter la souveraineté de la RDC : « En tant qu’Ambassadeurs accrédités à Kinshasa, nous n'avons pas le droit de nous ingérer dans les affaires intérieures de la RDC, y compris les élections qui sont un processus purement interne d'un pays souverain. Nous respectons donc la souveraineté et l'indépendance des institutions congolaises (…). Nous ne pouvons commenter que les questions ayant des implications internationales. Tout »
Par ailleurs, ils disent comme les « pères fondateurs, les vrais panafricanistes dont Patrice Emery Lumumba », ils sont prêts à soutenir les questions qui contribuent à stabiliser et développer la RDC.


"[RDC: Félix Tshisekedi réitère la demande formulée devant le conseil de sécurité de l’ONU d’infliger « des sanctions aux autorités rwandaises, aux terroristes du M23 ainsi qu’à l’État rwandais - 30 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/30/rdc-felix-tshisekedi-reitere-la-demande-formulee-devant-le-conseil-de-securite-de-lonu
Félix Tshisekedi s’est exprimé une fois de plus sur la conflictualité dans l’Est de la RDC. Il a chargé le Rwanda et les autorités rwandaises dans son message adressé à l’occasion de la cérémonie d’échange des vœux avec le corps diplomatique accrédité en RDC.
« Je réitère la demande du Gouvernement congolais introduite, depuis septembre dernier, auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies, d’examiner le rapport des experts de l’ONU sur la situation sécuritaire à l’Est, du reste déjà distribué aux États-membres ; et d’infliger des sanctions individuelles et collectives aux autorités rwandaises, aux terroristes du M23 ainsi qu’à l’État rwandais qui bafouent le droit international et commettent des crimes ainsi que des violations graves des droits de l’Homme au Nord-Kivu », a t-il dit devant les diplomates.
Il a accusé le Rwanda de défier la communauté internationale et a demandé à celle-ci d’être plus conséquente par rapport aux différentes violations des droits internationaux : « Continuer à cacher la vérité déjà connue de tous et refuser de débattre de ce rapport pour couvrir les auteurs de ces crimes abominables, c’est encourager l’impunité ».
Il a salué également les positions prises le 20 décembre 2022 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies à travers ses résolutions 2666, qui a renouvelé le mandat de la MONUSCO pour un an ; et 2667, levant l’obligation de notification d’achats d’armes par la République Démocratique du Congo ; positions soutenues en amont par certains partenaires, notamment : la Belgique, les Etats-Unis d’Amérique, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, et la Chine tout en réaffirmant leur attachement à la souveraineté ainsi qu’à l’intégrité territoriale des pays de la Région des Grands Lacs.[/size]
Félix Tshisekedi a également donné sa position par rapport à la médiation régionale: « Sans naïveté ni faiblesse, la République Démocratique du Congo demeure attachée aux processus de paix de Nairobi et de Luanda et réitère sa confiance aux Médiateurs désignés ».



"[Félix Tshisekedi: « les enjeux de l’agression par le Rwanda sont économiques et hégémonistes » - 30 janvier 2023

= https://actualite.cd/2023/01/30/felix-tshisekedi-les-enjeux-de-lagression-par-le-rwanda-sont-economiques-et-hegemonistes
Félix Tshisekedi s’est prononcé une fois de plus sur les rapports entre son pays et le Rwanda. Au cours de son adresse devant le corps diplomatique, le chef de l’Etat congolais a insisté sur ce qu’il considère comme les vrais enjeux de cette conflitualité.
« Les vrais enjeux de l’agression de la RDC par le Rwanda et de la crise sécuritaire dans l’Est de mon pays sont économiques et hégémonistes. Aucun congolais n’est dupe ni naïf sur cette évidence ».
Il a également réitéré la détermination de son pays: « Que tout le monde sache hier, aujourd’hui et demain: aucune génération de mes compatriotes ne cédera ni n’aliènera un centimètre du territoire nationale à quiconque pour y établir une colonie de peuplement ou d’exploitation ». 
Et d’ajouter: « Comme je l’ai dit à la tribune de Nations Unies, nous défendrons l’intégrité de notre territoire, la souveraineté et l’indépendance de notre pays quoi qu’il en coute ». 
Considérant que la guerre est d’abord économique, la RDC a signé le 10 décembre 2022 avec les Émirats arabes unis le contrat de partenariat pour lutter contre la fraude minière. De ce contrat sont nées deux sociétés dont Primera Gold DRC (or) et Primera Metals DRC (3T, Étain, Tungstène, Tantale). Le résultat attendu est la lutte contre la contrebande dans ces secteurs. C’est le 13 janvier 2023 que la transaction officielle de l’or issu de l’exploitation artisanale dans la partie orientale du pays à travers la société Primera Gold a été effectuée.

"Certains de nos voisins ont préféré continuer à emprunter le chemin parsemé d’embûches et du sang de nos compatriotes. J’ai donc décidé de mettre fin à tous les niveaux en usant de toutes les voies: diplomatique, commerciale et militaire. Je suis convaincu qu’on finira par avoir raison parce que nous sommes dans le droit chemin », avait-il déclaré à l’occasion. 
De son côté Paul Kagame a toujours justifié son activisme dans l'Est de la RDC par la présence des FDLR: « L’accusation selon laquelle j’interviendrais au Congo m’importe peu. Ce n’est ni la première ni la dernière. L’important est de savoir pourquoi j’interviendrais. Si vous ne vous posez pas cette question, vous passez à côté de l’essentiel. Or la réponse est simple : la menace que fait peser sur notre sécurité l’activité d’un groupe imprégné de l’idéologie génocidaire comme les FDLR est clairement susceptible de nous amener à intervenir en territoire congolais, sans excuses ni préavis. Quand vous êtes agressé, vous n’attendez pas les instructions de votre agresseur ou de son protecteur pour savoir comment réagir », expliquait-il longuement sur Jeune Afrique.  



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24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Empty Re: 24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?!

Message  ndonzwau Sam 11 Fév - 12:53

DES QUESTIONS INUTILES ???

Comme poussé à bout par Kagame, notre PR dépassé ne peut plus s'empêcher de le dénoncer à chaque apparition publique même devant le Pape et inutilement devant l'informe président des Comores...
Tshisekedi est-il encore capable de gérer ce pays, est-il encore l'homme de la situation, n'est-il pas un homme seul, isolé même de ses pairs africains auxquels il s'est confié.
Pour ce Congo en lambeaux Tshisekedi n'est-il pas le problème au lieu d'en être la solution, ses homologues africains ne se sont-ils pas rendu pas compte qu'il est lui-même toujours impliqué dans une relation non défaite  avec Kagame derrière ses accusations ?
Ne fait-il pas les frais de ses choix ambigus et plutôt naïfs notamment après avoir lié des liens affectifs avec Kagame (ainsi que Museveni) et de les renier aujourd'hui et en même temps de rejoindre l'EAC dont ces derniers sont membres ?
Le Kenya qui pilote l'EAC ne lui reproche-t-il ce pas-de-deux désaccordé jusqu'à refuser d'affronter le M23 qu'il ne cesse de fustiger aujourd'hui ?

Autant de questions auxquelles personne ne semble lui répondre et que même sa logorhée anti-Rwanda partout risque de ne pas régler...
Bref 'd’importants défis sont encore pendants.  A près de dix mois des élections, les autorités politiques se trouvent encore face à une série d’équations à résoudre, dans quasiment tous les secteurs de la vie nationale. La guerre dans l’Est du pays, les conditions de vie difficiles, l’insécurité grandissante dans plusieurs autres parties du territoire national… ; les manifestations de colère de la population à Goma contre une Monusco et une Force régionale de l'EAC inutiles révèlent leur frustration profonde et surtout leur conviction que leurs dirigeants se sont lourdement trompés en sous-traitant notre sécurité et que leur paix sans les armes est une lâche fiction. Le peuple congolais reste sur sa faim et sa soif' et craint que le leadership en place s'enfonce de plus en plus dans une gestion verbale brouillonne désemparée à attendre des solutions des étrangers que lui-même devrait trouver risquant ainsi de ne pas les lui apporter les solutions que légitimement il attend de lui. Ira-t-il reconduire dans un scrutin crédible le pouvoir en place aux prochaines élections ? Voilà !



"RDC : Félix Tshisekedi isolé sur la scène africaine ? - 31 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/31/rdc-felix-tshisekedi-isole-sur-la-scene-africaine
Devant les ambassadeurs accrédités en République démocratique du Congo, le Président Félix Tshisekedi  n'a pas dissimulé, le 30 janvier, son désappointement doublé d'agacement de l'impuissance de l'Union africaine et des communautés régionales face aux différentes crises africaines. Impossible de ne pas faire allusion avant tout à son pays en proie à l'activisme des groupes armés locaux et étrangers, et, surtout, à l' "agression barbare du Rwanda". Le chef de l'Etat congolais a-t-il accusé de l'imprudence de sortir de ses gonds face à un parterre des diplomates initiés à un langage codé ? 

Au fond, depuis 2019, Kinshasa avait assez misé sur les communautés économiques régionales africaines sur lesquelles elle a assis sa politique extérieure fondée sur un surdosage d'idéalisme. Jusqu'à déconsidérer les "agendas cachés" des pays voisins à la base, depuis des décennies, de la reproduction de l'insécurité dans l'Est du pays. Vouloir faire sa propre expérience de l'autre (Etat, personne physique) pour en tirer les conséquences, attesterait le faible crédit accordé aux services de renseignements, pourtant un véritable pilier de politique extérieure consistant à permettre au Président de la République d'anticiper au mieux sur les événements. 
La RDC semble faire les frais de son choix rationnel privilégiant l'EAC au détriment, entre autres, de la SADC. Pourtant, c'est avec le concours de cette dernière que le M23 fut vaincue en 2013. Sur terrain, aujourd'hui, l'EAC deçoit la RDC d'en haut plus que celle d'en-bas à cause du résultat pour le moins mitigé de la Force régionale déployée dans le Nord-Kivu où elle aurait dû "intervenir contre le M23 pour le contraindre de se retirer des zones sous son occupation" (Feuille de route de Luanda du 23 novembre 2022). 

Par ailleurs, à garder vif à l'esprit : depuis août de l'an passé, Kinshasa est à la tête de la SADC pour un mandat d'un an. En même temps, il assure la présidence de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale) et du Mécanisme régional de suivi de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région dont il a abrité les sommets courant 2022. 
Dès lors, il est logique de considérer qu'en critiquant vertement ces communautés régionales, Félix Tshisekedi reconnaît implicitement son faible leadership réformateur de celles qu'elle dirige personnellement. Ce, au point de ne pas réussir à arracher leur soutien actif. 
Considérant que les États n'ont que des intérêts, il est plus intéressant, au-delà des propos du chef de l'État, de chercher à comprendre la raison pour laquelle la RDC ne bénéficie pas du soutien de l'UA ni des communautés régionales ni des Nations Unies. Ceci devrait permettre à la diplomatie congolaise de se mettre en cause et, au besoin, de se réajuster pour, cette fois, faire entendre raison à ses interlocuteurs et obtenir leur adhésion à son narratif. Au cas contraire, il pourrait être rappelé à la RDC que " chien qui aboie ne mord pas".
Pour l'heure, Félix Tshisekedi donne l'impression de souffrir de l'isolement à la base d'une aphonie face à une architecture bâtie sur le principe de subsidiarité des organisations en charge de la paix et de la sécurité. En clair, la gestion des problèmes sécuritaires aux effets transnationaux engage successivement, sous la forme pyramidale, les organisations sous-régionales, l'organisation continentale puis l'organisation politique universelle (les Nations Unies). A entendre le chef de l'Etat, il y aurait à penser que la RDC ne serait soutenue par aucune de ses instances. 
Lembisa Tini (Ph.D)

"« Ambassadeurs accrédités à Kinshasa, nous n'avons pas le droit de nous ingérer dans les affaires intérieures de la RDC, y compris les élections », affirme le corps diplomatique devant Tshisekedi - 31 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/31/ambassadeurs-accredites-kinshasa-nous-navons-pas-le-droit-de-nous-ingerer-dans-les
"RDC: Félix Tshisekedi réitère la demande formulée devant le conseil de sécurité de l’ONU d’infliger « des sanctions aux autorités rwandaises, aux terroristes du M23 ainsi qu’à l’État rwandais » - 30 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/30/rdc-felix-tshisekedi-reitere-la-demande-formulee-devant-le-conseil-de-securite-de-lonu
"Félix Tshisekedi: « les enjeux de l’agression par le Rwanda sont économiques et hégémonistes » - 30 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/30/felix-tshisekedi-les-enjeux-de-lagression-par-le-rwanda-sont-economiques-et-hegemonistes


"François, Macron, Lourenço, l’avenir de la RDC se joue maintenant - 10.02.2023
= https://ouragan.cd/2023/02/francois-macron-lourenco-lavenir-de-la-rdc-se-joue-maintenant
Les mots du souverain pontife ont été les plus durs à l’égard des puissances balkanisatrices de la République démocratique du Congo. Le pape a surpris le monde par la dureté de ses propos, relevant notamment les méfaits des forces étrangères prédatrices de la RDC en leur demandant très courageusement d’ôter leurs mains criminelles et dévastatrices du sol et du sous-sol du Congo-Kinshasa. Trop tard, Kigali qui constatera avec ses lobbies que le vin est tiré tente de bousculer les diplomates occidentaux en poste au Rwanda pour faire imposer une logique guerrière déjà dépassée. New York, Paris et Bruxelles bougent.

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! 1675967662322
Le pape François, le président français Emmanuel Macron et le chef de l’État angolais, Lourenço veulent voir un Congo-Kinshasa stable @Photo Droits tiers

Décidément, les services secrets des grandes puissances occidentales (américaines notamment) n’avaient pas vu venir un pape survolté d’emportement et de fureur face au drame congolais et aux quantités “fluviales” du sang des Congolais qui coule à haut débit depuis trois décennies. Lors de son séjour à Kinshasa du 31 janvier au 3 février, les différents messages du Saint-Père ont permis de heurter les consciences nationales et internationales, bouleversant un agenda très accéléré de découpage brutal d’un État innocent. En effet, les multinationales ne pardonnent pas au successeur de Saint-Pierre de “s’être improvisé dans un dossier convenablement gelé par une profonde complicité ténébreuse de la grande communauté internationale”.

Pourquoi a-t-il dénoncé alors que tout le monde laissait faire ?

Les faiseurs du monde auraient très mal accueilli le discours papal sur la situation en République démocratique du Congo. “Il n’aurait pas dû aller si loin”, se chuchotent certains lobbyistes pro-Kigali. Très irrités par l’homélie papale, les différents soutiens de Paul Kagame ne digèrent toujours pas que le Saint-Père ait pénétré la profondeur criminelle de leur plan, pourtant un petit secret de polichinelle. Le pape a asséné des coups de marteau aux régimes prédateurs, leurs complices et leurs dépendants. “Mais ce pays et ce continent méritent d’être respectés et écoutés, ils méritent espace et attention : retirez vos mains de la République démocratique du Congo, retirez vos mains de l’Afrique ! Cessez d’étouffer l’Afrique : elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin !”, avait plaidé le souverain pontife. Tout en ajoutant : “Que le monde se souvienne des désastres commis au cours des siècles au détriment des populations locales et qu’il n’oublie pas ce pays ni ce continent. Que l’Afrique, sourire et espérance du monde, compte davantage : qu’on en parle davantage, qu’elle ait plus de poids et de représentation parmi les nations!”, avait-il sensibilisé. Ce message prophétique a fini par disqualifier toutes les multinationales sauvages qui se nourrissaient du sang des Congolais.

Retombées énormissimes de l’appel papal

Ébranlé, le président Paul Kagame a convoqué mercredi le corps diplomatique présent à Kigali pour le sensibiliser par rapport à ce qu’il considère comme une volte-face de la communauté internationale, celle-là même qui aurait cautionné le recours à la violence pour contrer Kinshasa à partager son territoire et ses ressources naturelles avec les États limitrophes afin que les multinationales s’y installent et y prospèrent. En des termes très durs, Kagame aurait presque menacé les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités au Rwanda de faire attention à ce qui se passe en République démocratique du Congo. Le président rwandais ne croit plus aux accords avec Kinshasa (Félix Tshisekedi) et se méfie au jour le jour de ses partenaires de la communauté internationale. D’autre part, une forte délégation des Nations unies est arrivée en République démocratique du Congo pour un séjour de consultation du 8 au 12 février 2023. La délégation est composée de la sous-secrétaire générale pour l’Afrique, Martha Pobee, celle pour l’appui au maintien de la paix, Mme Elizabeth Spehar, celui pour l’état des droits et les institutions de sécurité, Alexandre Zouev et la directrice régionale pour l’Afrique du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Ahunna Eziakonwa. D’après Antonio Guterres, cette visite vise à assurer la cohérence et l’alignement des initiatives de l’ONU ainsi qu’un appui intégré aux priorités nationales en matière de maintien de la paix, avec un accent particulier sur le désarmement, la démobilisation, la réintégration et la stabilisation.

Les Congolais se demandent comment les mêmes Nations unies impuissantes face au Rwanda et ayant proclamé le M23 plus fort que la Monusco, pourraient aujourd’hui improviser une thérapie miracle à la crise en cours. Dans le même ordre d’idées, Emmanuel Macron est attendu à Kinshasa début mars. “Le président de la République française, Emmanuel Macron sera en visite officielle en République démocratique du Congo le 3 mars prochain”, a révélé le service de communication de la présidence congolaise. Au cours de cette visite de travail, indique-t-on, Emmanuel Macron aura des échanges avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi, avec qui ils vont aborder plusieurs questions liées notamment à la coopération, à la sécurité et à l’investissement.
Pendant ce temps, João lourenço, le président de l’Angola n’est pas sûr de la mission des forces de l’EAC sur le territoire de la République démocratique du Congo. Lors d’un tête-à-tête mardi avec Félix Tshisekedi à Luanda, il aurait même demandé à son homologue congolais de quitter cette organisation. “Si j’ai un conseil à donner au président Félix Tshisekedi, c’est de sortir de l’organisation de l’Afrique de l’Est et de demander le départ de l’EAC”, aurait-il déclaré. Le chef de l’État angolais a renchéri que “cette force risque de se retourner contre lui”, et ce, pour le plus grand malheur du peuple congolais. D’après le journal La Référence Plus, le président angolais qui possède l’une des armées les plus fortes en Afrique a conseillé Félix Tshisekedi de désormais investir dans l’armée congolaise maintenant que son pays n’a plus d’embargo concernant l’achat des armes.


"Dialogue ou élection ? - 10-02-2023
= https://ouragan.cd/2023/02/dialogue-ou-election

"Patrick Muyaya recadre Kagame: “les propos qu’il tient c’est pour essayer de justifier son agenda caché qui vise à maintenir l’Est de la RDC dans l’instabilité” ! - 09.02.2023
= https://okapinews.net/une/attaque-contre-tshisekedi-muyaya-recadre-kagame-les-propos-quil-tient-cest-pour-essayer-de-justifier-son-agenda-cache-qui-vise-a-maintenir-lest-de-la-rdc-dans-linstabilite/
Jeudi, 9 février 2023-Les propos de Paul Kagame ce jeudi contre Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République n’ont pas laissé indifférent le Ministre congolais de la communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe.

Dans un Breifing ce jeudi, Patrick Muyaya a recadré le président Kagame sur ses propos qui ne reflètent nullement la réalité.
Pour le porte-parole du Gouvernement congolais, Il est de coutume maintenant que le président Kagame justifie massacres de ses troupes en RDC.
“Le communiqué de Luanda a été porté par la communauté internationale comme la voix qui va nous permettre de régler le problème dans la durée…Nulle part dans le document de Bujumbura, on a fait mention du communiqué de Luanda….”, A-t-il expliqué.
À lui de poursuivre “Aujourd’hui, il existe une feuille de route pour régler le problème de la sécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo…Les propos de Kagame, c’est du classique. Les propos qu’il tient c’est pour essayer de justifier son agenda caché qui vise à maintenir l’Est de la RDC dans l’instabilité”.
Pour Muyaya, Kagame doit comprendre que le plan de la violence est révolu, il faut maintenant cultiver la paix.
“Ce sont des agitations qui lui permettent de continuer à causer du tort. La justice s’occupera de lui prochainement”, a conclu le Ministre de la Communication et médias.
Kagame déclarait ce jeudi lors d’un dîner annuel avec le corps diplomatique à Kigali “Tshisekedi a déshonoré des dizaines d’accords qu’il a conclus avec d’autres personnes”.
= https://okapinews.net/une/situation-securitaire-tendue-ce-jeudi-dans-lest-muyaya-rassure-au-stade-actuel-nos-fardc-controlent-goma-et-ses-environs/
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/10/rencontre-kagame-et-les-diplomates-cest-pour-essayer-de-justifier-son-agenda-cache-qui-vise-a-maintenir-lest-de-la-rdc-dans-linstabilite-pour-lui-permettre-de-conti.html/128007/


"Est de la RDC: le compte à rebours est lancé pour Felix Tshisekedi -10.02.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/02/fatshi-propose-lest-dispose/

"Paul Kagame : « Kinshasa ne respecte pas les accords » - 09.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117347_paul_kagame_kinshasa_ne_respecte_pas_les_accords.html
Quatre jours après la tenue du 20e sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, le président rwandais, accusé par le gouvernement congolais d’être le parrain des rebelles du M23, a affirmé que la RDC ne respecte pas la plupart des accords qu’il a signés.

Au cours d’un échange mercredi 8 février avec les diplomates accrédités au Rwanda, Paul Kagame, qui refuse à nouveau que son pays puisse porter la responsabilité de la crise sécuritaire dans la partie orientale du pays de Félix Tshisekedi, a fustigé l’attitude de la communauté internationale consistant, selon lui, à blâmer le Rwanda au lieu de demander directement aux autorités congolaises de résoudre la problématique des groupes armés, perpétuée par le non-respect des accords.
« Quand vous dites que vous suivez vos propres intérêts et pensez que vous avez un accord avec Kinshasa, la plus grande erreur que vous commettez est que cette personne a rompu des dizaines d’accords avec d’autres et vous pensez qu’il les honorera ! La dernière fois que nous avons parlé à Bujumbura, le président Tshisekedi était là, nous avons discuté de toutes les manières dont il était impliqué dans les discussions, puis nous avons publié une déclaration expliquant brièvement à la population ce dont nous avons discuté et ce qui devrait suivre. L’annonce a été lue mais le lendemain à Kinshasa, ils ont lu une annonce différente de celle de Bujumbura. Alors quand tu me dis que la plupart d’entre nous et d’autres qui sont loin d’ici ne comprennent pas ou ne voient pas tout ça ? », a déclaré le chef de l’Etat rwandais.
« Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que l’histoire des FDLR et du génocide ne revienne plus »
Paul Kagame est revenu également sur la question des rebelles FDLR qui, selon lui, opèrent en connivence avec l’armée congolaise, pour déstabiliser le Rwanda.
L’homme fort de Kigali a laissé entendre qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour que « l’histoire des FDLR et du génocide, Que les gens jouent avec, ne revienne plus ».
« … Il s’agit de nous, il s’agit de notre vie, de notre histoire et de notre histoire, de qui nous sommes et de notre existence et personne dans ce monde n’en est responsable à part nous-mêmes ! Je le répète encore et encore parce que c’est ce que c’est, c’est une vérité immuable. Si vous voulez changer la vérité par la diplomatie ou la politique, vos intérêts ou d’autres choses, je n’ai peut-être pas grand-chose à y faire, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que l’histoire des FDLR et du génocide que les gens jouent avec ne reviendra plus vers nous », a-t-il dit d’un ton ferme.
Depuis la résurgence des rebelles du M23 dans l’Est de la RDC, les relations sont tendues entre Kinshasa et Kigali. Plusieurs rapports, notamment de l’ONU, confirment le soutien de l’armée rwandaise à cette rébellion qui était pourtant défaite en 2013.
Lors de son intervention au Mining Indaba en Afrique du Sud, le président congolais Félix Tshisekedi a dénoncé le Rwanda, « obnubilé par nos richesses mais maladroit dans sa méthode pour y accéder, préférant la guerre plutôt qu’un cadre paisible d’échange fructueux gagnant – gagnant ».


"Situation sécuritaire, sociale et économique en RDC : d’importants défis sont encore pendants à près de dix mois des élections - 09.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117338_situation_securitaire_sociale_et_economique_en_rdc_d_importants_defis_sont_encore_pendants_a_pres_de_dix_mois_des_elections.html
D’importants défis sont encore pendants. Le prix à payer reste énorme. Le peuple congolais reste sur sa faim et sa soif. A près de dix mois des élections, les autorités politiques se trouvent encore face à une série d’équations à résoudre. Ce, dans quasiment tous les secteurs de la vie nationale. La guerre dans l’Est du pays, les conditions de vie difficiles, l’insécurité grandissante dans plusieurs autres parties du territoire national… La liste n’est pas exhaustive.

Les manifestations de colère de la population de Goma, le week-end passé, contre la présence de la Monusco et de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est n’est que l’expression d’une frustration longtemps encaissée. Car, sur terrain, l’ennemi continue à voler, violer et tuer des paisibles citoyens sous le regard complice de la Communauté internationale, des Chefs d’Etat africains et, pourquoi pas, des Organisations sous-régionale. Passer une journée sans bain de sang relève d’un miracle à ce jour pour des milliers de compatriotes de l’Est dont la plupart ont perdu les leurs dans ce climat malsain entretenu, notamment, par le Rwanda et ses supplétifs du M23.
En dépit de multiples tentatives du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de faire la paix sans les armes, via des voies diplomatiques, les infâmes se bombent les torses et foulent au pied toutes les résolutions issues de mécanismes régionaux de paix, du Mini-sommet de Luanda et du Processus de Nairobi. Ce qui devrait interpeller les dirigeants du pays à plus de réalisme. Outre ce tableau sombre de la situation sécuritaire, il y a bien lieu de relever quelques couacs qui se sont ajoutés sur la balance : la dépréciation du Franc congolais (1$= 2200Fc) et l’arrêt imminent du championnat d’élite congolais au niveau de la Ligue nationale de Football.
Les dirigeants de ce championnat, en effet, étaient chez le Ministre des Sports ce lundi, pour le mettre au parfum de difficultés qu’ils éprouvent pour organiser les rencontres restantes, faute, notamment, d’avion, le trafic aérien étant malade chez Congo Airways. Paradoxal ! C’est encore-là un grand choc à l’horizon pour la RD. Congo qui perd ainsi cycliquement des milliers de dollars. Il devient plus qu’impérieux pour l’Etat d’agir. Sinon…

"Jean-Jacques Wondo, Judi Rever et la guerre - 6 février 2023
= https://www.ingeta.com/jean-jacques-wondo-judi-rever-et-la-guerre/

"Nord-Kivu/M23 : ces trois mesures pouvant aider Félix à gagner la guerre - 03.02.2023
= https://www.election-net.com/article/nord-kivum23-ces-trois-mesures-pouvant-aider-felix-tshisekedi-a-gagner-la-guerre

"RDC: l’UA et ses pays membres doivent indiquer clairement au Rwanda que son soutien militaire au M23 pourrait impliquer ce pays dans les abus commis par le M23 au titre de la responsabilité étatique (HRW)- 06.02.2023
= https://actualite.cd/2023/02/06/rdc-lua-et-ses-pays-membres-doivent-indiquer-clairement-au-rwanda-que-son-soutien
"RDC: à la suite de l’attaque contre l’hélicoptère de la MONUSCO, le gouvernement réitère "son appel pressant au Conseil de Sécurité pour des sanctions immédiates contre le M23 et leurs alliés rwandais pour ces crimes de guerre répétitifs » - 6 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/06/rdc-la-suite-de-lattaque-contre-lhelicoptere-de-la-monusco-le-gouvernement-reitere-son
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/06/attaque-contre-un-helicoptere-de-la-monusco-le-gouvernement-appelle-lonu-a-sanctionner-le-tandem-m23-rdf-auteur-du-meurtre-dun-casque-bleu.html/127729/

"RDC: Les chefs d'état-major des pays membres de l’EAC conviennent du déploiement plus complet de la force régionale - 11 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/11/rdc-les-chefs-detat-major-des-pays-membres-de-leac-conviennent-du-deploiement-plus

"RDC: pourquoi la tension monte à Goma pendant que la pression militaire s’accentue autour de la ville - 10/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230210-rdc-pourquoi-la-tension-monte-%C3%A0-goma-pendant-que-la-pression-militaire-s-accentue-autour-de-la-ville

"Nord-Kivu : l’armée appelle l’EAC à constater les violations du cessez le feu du M23 - 11/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/11/actualite/securite/nord-kivu-larmee-appelle-leac-constater-les-violations-du-cessez-le

"« Face au M23, notre armée doit se ressaisir et prendre un sursaut d'orgueil » (Mboso) - 2023-02-10
= https://topcongo.live/articles/face-au-m23-notre-armee-doit-se-ressaisir-et-prendre-un-sursaut-dorgueil-mboso

"« La vision du Chef de l'État, c'est combattre la pauvreté et réduire les inégalités » (Porte-parole) - 2023-02-10
= https://topcongo.live/articles/la-vision-du-chef-de-letat-cest-combattre-la-pauvrete-et-reduire-les-inegalites-porte-parole


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le Lun 13 Fév - 18:07, édité 1 fois

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Message  ndonzwau Sam 11 Fév - 17:06

N'OUBLIONS PAS QUE DES ÉVÈNEMENTS BONS ET MOINS BONS CONTINUENT À SE DÉROULER DURANT CE MANDAT DE TSHISEKEDI  MÊME SI CE DERNIER N'HÉSITE GUÈRE A SE FAIRE  PLAISIR AVEC DES CONCERTS A DOMICILE...

Ci-dessous, les interrogations et déceptions de l'adhésion contestée par les Congolais à l'EAC dont beaucoup dans l'opposition politique et surtout sa non-offensive militaire contre le M23...
Aussi l'ODEP (Observatoire de la Dépense Publique) et la LICOCO (Ligue congolaise de lutte contre la corruption)  font des propositions pour la réduction du train de vie des institutions et contre la corruption...



"Classe politique divisée sur le déploiement de la force régionale de l’EAC en RDC : Qui a raison d’avoir tort ? - 11/02/2023
= https://objectif-infos.cd/2023/02/11/classe-politique-divisee-sur-le-deploiement-de-la-force-regionale-de-leac-en-rdc-qui-a-raison-davoir-tort/
Le gouvernement congolais se mord les doigts d’avoir adhéré la RDC à l’organisation régionale de la Communauté d’Afrique des États de l’Est (EAC).
Peu avant cette intégration dans l’EAC, l’opposition politique congolaise avait formellement averti les gouvernants de ne prendre aucun choix hasardeux allant dans le sens de faire adhérer le pays à cette organisation composée d’États membres hostiles à la RDC.


En effet, le gouvernement de la république avait, à l’époque, fait la sourde oreille à ces critiques et observations de la plateforme politique chère à Joseph Kabila, qui pourtant a le mérite d’avor été aux affaires durant 18 ans.
En pleine euphorie et conduit par une émotion grégaire, le gouvernement a ratifié le traité d’adhésion à l’EAC malgré les appels au refus lancé par l’opposition et certains mouvements citoyens.
«On ne nous écoute jamais. Nous étions contre l’adhésion précipitée à la Communauté de l’EAC, car Il fallait mettre des gardes fous», se remémore encore la Sénatrice Francine Muyumba, qui devant le ministère des Affaires étrangères, Christophe Lutundala, avait pris sa position sur cette force d’interposition en RDC.

Cela n’a jamais estompé le gouvernement congolais quant à sa détermination de faire son entrée dans cette organisation régionale aux intérêts opposés avec ceux de la RDC.
«Hélas», regrette la Kabiliste et cadre au sein du Front Commun pour le Congo, qui estime, après analyse bien entendu, que «nous sommes face à un pouvoir qui ne comprend rien, mais donne l’impression de tout comprendre», a-t-elle lâché sur un ton rugissant à la fois révoltant.
A ce stade, l’armée de l’EAC dont les troupes ont été déployées à l’Est de la RDC, se révèlent être de mèche avec le pilleur des ressources minières de la RDC par biais d’une guerre dite asymétrique, qui a duré plus de 25 ans. Cela permet à Francine Muyumba de conclure que seul «le temps est un excellent juge». Qui a raison d’avoir tort, qui a tort d’avoir raison ? La question est très ouverte. A chacun d’y répondre selon le niveau de son appréhension de la problématique sécuritaire sur terrain.

"Tshisekedi en concert privé : l’artiste Innos’B tord le cou aux rumeurs ! 0 -  06/02/2023
= https://objectif-infos.cd/2023/02/06/tshisekedi-en-concert-prive-lartiste-innosb-tord-le-cou-aux-rumeurs/

24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! 23e00308f5e1c93a146f67eaeb5cc2a9

Il était temps pour l’artiste Innos’B de rétablir la vérité après la folle rumeur répandue comme une traînée de poudre selon laquelle le chef de l’Etat congolais se serait offert un concert privé avec ses amis. Il n’en a pas été le cas.
L'artiste musicien Innoncent Balume dit Innos’B est sorti de silence. Il explique que le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi ne « l’avait pas appelé jouer un concert pour lui. Le Président Tshisekedi honorait juste ses proches en répondant présent à une cérémonie où son groupe (AfroCongo) était en prestation», a-t-il souligné.
Cette réponse du berger à la bergère vaut tout son pesant d’or dans la mesure où le chef de l’État était pris à partie par ses détracteurs qui ont sorti sa présence lors de cette cérémonie de son contexte.


"«Le système du Rwanda basé sur la surenchère mémorielle est fragilisé par la pression diplomatique de Tshisekedi»(Kambinga - 11/02/2023
= https://objectif-infos.cd/2023/02/11/le-systeme-du-rwanda-base-sur-la-surenchere-memorielle-est-fragilise-par-la-pression-diplomatique-de-tshisekedikambinga/
Rares sont les fois où le président rwandais Paul Kagame s’est montré très agité pour une ou deux raisons.
Attaqué et dénoncé de toutes parts, Paul Kagame n’est plus confortable dans sa stratégie de mettre à sac la RDC.


Par conséquent, l’homme à la taille svelte change de rhétorique en surfant sur la crise sécuritaire entre les deux pays. Kagame se prête au jeu de manipuler les faits à sa guise avec un langage tel d’un vulgaire individu obnubilé par le sang humain et à fuir le vrai problème sécuritaire en divaguant dans tous les sens.
Pour l’ancien ministre de l’industrie, Germain Kambinga Katomba, le président rwandais devient de plus en plus bavard au fil des jours, des semaines, des mois, car bousculé par la pression diplomatique du président congolais et la vigilance du peuple congolais.
«Le Président du Rwanda est devenu loquace. Son système basé sur la surenchère mémorielle est fragilisé par la pression diplomatique du Président Félix Tshisekedi qui dénonce le Rwanda partout dans le monde comme État voyou et non plus victime», a souligné le Président du regroupement politique « Le Centre».
Cet acteur politique est convaincu de la victoire de la RDC sur l’envahisseur qu’est le Rwanda de Paul Kagame. Il faut donc savoir s’appliquer en continuant sur la même lancée pour contraindre le régime criminel de Kigali à abandonner son ambition expansionniste et guerrière dont la fin est déjà arrêtée.

"RDC : «A quoi bon s’accrocher au pouvoir si l’on ne peut pas écouter le peuple»(Patient Sayiba) -  09/02/2023
= https://objectif-infos.cd/2023/02/09/rdc-a-quoi-bon-saccrocher-au-pouvoir-si-lon-ne-peut-pas-ecouter-le-peuplepatient-sayiba/
L’amélioration des conditions sociales reste le refrain du peuple congolais longtemps « meurtri » et « affamé » dont l’écho résonne dans le désert.
Conscient de la misère, de la souffrance et de la guerre qui s’abattent sur le dos d’un peuple sans défense, l’ancien DG de l’OGEFREM, Patient Sayiba Tambwe estime qu’il est paradoxal que le «peuple crie souffrance, les dirigeants crient grandes avancées», a-t-il constaté.


Cet homme d’État fait remarquer aux gouvernants qu’il est anormal de diriger le pays tout en étant en déphasage avec les aspirations les plus profondes des gouvernés.
«Si l’on ne peut pas écouter les cris du peuple qu’on est supposé servir, à quoi bon s’accrocher au pouvoir ? », s’est interrogé Patient Sayiba Tambwe, interpellant le gouvernement de la république à penser aux pauvres et aux générations futures.
A l’en croire, détenir le pouvoir c’est être en état d’œuvrer pour le bien-être collectif. Le contraire consiste à privilégier son intérêt propre aux dépens de celui du reste du monde.

"RDC : pourquoi la tension monte à Goma pendant que la pression militaire s’accentue autour de la ville - 11.02.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230210-rdc-pourquoi-la-tension-monte-%C3%A0-goma-pendant-que-la-pression-militaire-s-accentue-autour-de-la-ville
Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), alors que les combats entre les Forces armées de la RDC et la rébellion du M23 se rapprochent de Goma, la tension monte au sein de la capitale provinciale du Nord-Kivu. La population locale reproche notamment à la force de la Communauté est-africaine (EAC) déployée dans la ville de ne pas passer à l’attaque. Une attitude des troupes de l’EAC qui s’explique par des moyens limités et des risques diplomatiques. Décryptage.

À Goma, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), la pression a été forte cette semaine. Dans les rues a eu lieu une mobilisation de la société civile pour demander à la force de la communauté est-africaine (EAC) déployée dans la région, et plus particulièrement, au contingent kényan, d’intervenir contre les rebelles du M23. Rébellion qui met la pression sur l’armée congolaise.
Les combats, cette semaine, se sont rapprochés de Saké, dernière grande localité avant Goma, côté ouest. Depuis la prise de Kitchanga par le M23, le 26 janvier dernier, le front est en effet descendu le long de la route reliant Sake à Butembo, pour se figer à une dizaine de kilomètres au nord de la ville.
Ce 9 février 2023, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont annoncé avoir déjoué une offensive des rebelles qui ont tenté de contourner ses positions, selon le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu.

Des manifestations qui ont dégénéré
Des affrontements qui provoquent d’importants mouvements de population, notamment vers Goma. Une situation qui crée de la tension.
► À lire aussi RDC: Goma accueille de nouveaux arrivants qui fuient les combats de l'armée face au M23
Cette semaine, des manifestations ont ainsi demandé à la force est-africaine, et surtout au contingent kényan déployé dans la capitale provinciale, de prendre part aux combats contre le M23. Des manifestations qui ont dégénéré puisqu’il y a eu des violences et des pillages à caractère intercommunautaires.
Face à cette situation, l’ancien président kényan, actuel médiateur de l’EAC pour la crise sécuritaire dans l’est de la RDC, Uhuru Kenyatta, a instamment demandé, dans un communiqué publié ce 9 février 2023, aux pays membres de la communauté est-africaine participant à la Force régionale de déployer leurs troupes, qui doivent prendre position « de toute urgence et sans plus tarder dans tout l'est de la République démocratique du Congo ». Uhuru Kenyatta demande aussi à la force régionale de s'interposer entre les forces combattantes dans les zones où le retrait des groupes armés a été effectué.
► À lire aussi: Les présidents de RDC et du Rwanda à un sommet des États d'Afrique de l'Est peu fructueux

Pas d’offensive militaire de l’EAC

Pour l’instant, les FARDC ne peuvent pas compter sur les militaires kényans pour les accompagner sur le front, en revanche, des témoins évoquent la présence de milices d'auto-défense et de groupes armés en première ligne. Mais clairement, l’option militaire n’est pas la première option envisagée par l’EAC.
Première raison : les moyens sont limités. Le contingent kényan déployé à Goma comprend 903 hommes. Pour rappel, en 2013, la brigade d’intervention qui a mis en déroute le M23 avait 3 000 hommes et des moyens nettement supérieurs. Le financement de cette force n’est par ailleurs pas finalisé et elle manque d’armement face à un M23 que l’on dit bien équipé et surtout soutenu pour le Rwanda, selon l’ONU, les chancelleries occidentales, la diplomatie américaine, l’Union européenne et d’autres…

Ce qui amène à la deuxième raison : « Est-ce que le Kenya a vraiment envie de prendre le risque d’une confrontation directe avec le Rwanda ? » Plusieurs spécialistes de la zone répondent plutôt négativement à cette question. Et ils estiment que, finalement, il y a comme un malentendu entre les autorités congolaises et la région : force offensive contre force d’interposition.
Et cette différence de perception, c’est ce qui fait naître finalement cette déception du côté des populations. « On s’est un peu illusionné à croire que les Kényans étaient prêts à risquer leur vie pour combattre le M23 », conclut un observateur de la région. Néanmoins, si jamais Goma est menacée, « l’EAC va devoir faire un choix », explique un autre analyste. « Son immobilisme n’aura alors plus de sens », selon lui.

L'inaction des forces de l’EAC a suscité donc une réaction de colère de la part de manifestants à Goma, mais suscite aussi de plus en plus de questionnements de la classe politique congolaise qui ne comprend pas ce positionnement. Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a déclaré mercredi soir que « Notre pays doit s'assumer, ceux qui trouvent qu'ils ne peuvent pas rendre service aux Forces Armées, qu'il tire les conséquences »
Christophe MBOSO
@CMbosoNkodia
#ForceRegionale : “Nous demandons au Cmdt suprême des #FARDC, S.E.M @fatshi13, si ds un délai raisonnable, la Force régionale n'arrive pas à ns soutenir contre l'agresseur et qu'elle se complaise à aider nos ennemis, qu'il prenne la décision qui s'impose. @CMbosoNkodia#CelComAN
24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Flw0Zq7NCB02o0wk
8:09 AM · 9 févr. 2023

Pour Onesphore Sematumba, spécialiste des Grands lacs à International Crisis Group, il y a un malentendu entre les autorités congolaises et la région est-africaine.
"La déclaration de M. Mboso s'inscrit en fait dans une sorte de malentendu originel depuis le déploiement de cette force régionale. Les attentes ont été tellement placées haut du côté congolais - des officiels, et même de l'opinion congolaise - que l'on ne devrait aboutir qu'à cela. Où finalement, les Kényans sont attendus pour qu'ils fassent la guerre au M23, ce qui est pratiquement impossible dans les conditions actuelles...
Onesphore Sematumba, spécialiste des Grands Lacs à International Crisis Group
Paulina Zidi


"ODEP : des propositions pour réduire le train de vie de l’Etat 6 ruary 8, 2023
= https://lephareonline.net/2023/02/08/odep-des-propositions-pour-reduire-le-train-de-vie-de-letat/
24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! ODEP
Florimond Muteba, président du Conseil d’Administration de l’ODEP (Observatoire de la Dépense Publique) a présenté hier mardi, 07 février 2023, des propositions concrètes qui permettraient d’aboutir, à coup sûr, à la réduction du train de vie de l’Etat dans notre pays. Parmi les propositions coulées dans un document de 19 pages et présentées lors d’une conférence de presse figurent la réduction de la taille du gouvernement à 10 ministères avec, à leur tête, un Premier ministre ; la suppression des salaires (ou émoluments) pour les députés ; la suppression du Sénat et la fusion des représentations diplomatiques en une ou quelques unes selon les zones géographiques.

Rappelant l’expérience du Président sénégalais, Macky Sall, qui a construit une centrale solaire de grande envergure après avoir supprimé le Senat, Florimond Muteba a souhaité que même les députés voient leur nombre réduit de 500 à 300 et leurs salaires devraient également être supprimé comme c’est le cas pour la Chine. Pour lui, cela équivaudrait à penser qu’un député est une personne qui a son travail ailleurs et qui vient au Parlement pour s’acquitter d’un travail pour lequel il ne revendique pas une rétribution. Toutefois, il propose que les députés touchent quelque chose durant les travaux en commission. Il s’est dit convaincu qu’un tel système va décourager les mercenaires et corrompus qui vont quitter la scène politique et laisser travailler ceux qui aiment réellement leur pays.
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La tension salariale doit également être réajustée dans l’Administration publique Pour l’ODEP, la réduction du train de vie des institutions doit nécessairement s’accompagner d’un réajustement des salaires et de la tension salariale. En effet, son étude montre que la tension salariale pour les institutions publiques dans notre pays devrait osciller entre 300 USD et 600 USD. Elle préconise ipso facto la réduction du salaire du Président de la République à 5000 USD contre 6000 USD pour le Premier ministre. Par ailleurs Florimond Muteba propose que la tension salariale dans toute l’Administration publique devra être fixée de 300 USD pour le salaire le plus bas à 6000 pour le salaire le plus élevé, c’est-à-dire, celui du Premier ministre, chef du gouvernement.
De même l’ODEP propose la réduction sensible du personnel de cabinet aussi bien au niveau de la Présidence de la République qu’à celui du Premier ministre. Par contre, il recommande qu’un traitement de choix soit réservé au secteur de l’Education et de la santé. Pour le corps enseignant du primaire ou supérieur, la tension salariale devrait se situer entre 500 USD pour les salaires le plus bas à 4000 USD pour le professeur ordinaire au niveau des universités. La même étude estime que les administratifs du secteur de l’éducation peuvent rester dans la tension salariale de base avec un minimum de 300 USD pour le salaire plus bas ; tandis que les administratifs du secteur de la santé pourront par contre toucher entre 300 USD et 3500 USD pour les secrétaires généraux.
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En conclusion, l’étude de l’ODEP que les différents régimes qui se sont succédés à la tête du pays ont détruit non seulement les infrastructures, mais aussi et surtout les mentalités et les valeurs. Par contre la renaissance de la RDC passe par un projet national de développement participatif rationnel qui puisse mobiliser toutes les mains et les têtes.


"Corruption en RDC : "le non-respect de l'indépendance du pouvoir judiciaire et l'inapplicabilité des lois anti-corruption empêchent la justice de lutter contre l'impunité de ce fléau" (LICOCO) - 4
février 2023

= https://actualite.cd/2023/02/04/corruption-en-rdc-le-non-respect-de-lindependance-du-pouvoir-judiciaire-et[/b]

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Photo d'illustration

Dans son dernier rapport, la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) lance un appel national pour que les autorités politiques, administratives et judiciaires puissent donner priorité à la lutte contre la corruption car "l'avenir du pays en dépend".

La LICOCO évoque le classement de Transparency International, publié le 31 Janvier 2023, sur l'indice de perception de la corruption pour l'année 2022, un rapport selon lequel la corruption reste à la base des multiples crises dans le monde et affecte la sécurité de plusieurs nations.
Au niveau mondial, le score moyen est de 55%. La corruption demeure toujours un terrain propice aux violations des droits humains et l'affaiblissement de la démocratie.
Au niveau régional, l'Afrique-subsaharienne obtient un scare de 32% avec une régression de 1% par rapport à l'année 2021. "Cela démontre que les dirigeants africains ne fournissent pas beaucoup d'efforts pour éradiquer ce fléau qui met la région en difficulté et freine son développement", déplore la LICOCO.
Selon ce rapport, la République Démocratique du Congo figure parmi le 5 pays les moins pacifiques au monde et l'IPC la place également parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20%.
Pour cette organisation de la société civile, les différentes structures de lutte contre la corruption mises en place en RDC n'ont pas favorisé une amélioration significative dans la lutte contre la corruption. 
"Depuis l'arrivée du Président Tshisekedi au pouvoir, il a montré son engagement politique de lutter contre la corruption et d'atteindre des niveaux plus élevés d'intégrité, de transparence et de redevabilité notamment par la création de la Coordination pour le Changement de Mentalité (CCM), l'Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), le renforcement de l'Inspection Générale des Finances (IGF) et la réhabilitation de la Cour des Comptes; malgré ces efforts, aucune amélioration significative ne se fait sentir", dit la LICOCO.
Il y a plus d'une décennie que la République Démocratique du Congo ne parvient pas toujours à faire face aux problèmes sécuritaires dans la partie Est du pays à cause de la corruption profondément ancrée qui facilite l'activisme des groupes armés, le banditisme, la toxicomanie, les tracasseries administratives, militaires, policières et Judiciaires,...
Pour la LICOCO, la grande majorité de congolais interrogée estime que le non-respect de l'indépendance du pouvoir judiciaire et l'inapplicabilité des lois anti-corruption tant nationales qu'internationales par les acteurs politiques empêchent la justice de lutter efficacement contre l'impunité de ce fléau d'une part, et d'autre part ceux qui sont censés jouer un rôle dans l'éradication de la corruption y sont eux-mêmes impliqués.
La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption constate que la corruption continue à ronger tous les secteurs de la vie nationale en RDC. "La corruption est devenue non seulement systémique mais aussi institutionnelle, structurelle et organisationnelle du fait que sa fréquence constitue toute une culture acquise par la majorité des citoyens au sein de la communauté congolaise. Elle met en danger la démocratie, la sécurité et le développement de la RDC", dénonce la LICOCO.
De ce fait, elle rappelle que la République Démocratique du Congo ne peut se développer qu'avec l'implication de tous les acteurs politiques, toutes tendances confondues dans la lutte contre l'impunité et la corruption.

"Réduction du train de vie des institutions : l'ODEP propose la suppression des émoluments des députés - 02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117264_reduction_du_train_de_vie_des_institutions_l_odep_propose_la_supression_des_emoluments_des_deputes.html

"Réduction du train de vie de l'Etat en RDC : à la présidence, l'ODEP propose la réduction du collège des conseillers à 6 équipes et la fin du statut de la première dame - 07 fév 2023
= https://deskeco.com/2023/02/07/reduction-du-train-de-vie-de-letat-en-rdc-la-presidence-lodep-propose-la-reduction-du-college-des

"Réduction du train de vie de l'Etat en RDC : l'ODEP propose une réforme administrative qui réduit le gouvernement à 10 ministères avec un premier ministre - 8 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/08/reduction-du-train-de-vie-de-letat-en-rdc-lodep-propose-une-reforme-administrative-qui

= https://www.africa-press.net/congo-kinshasa/toutes-les-actualites/reduction-du-train-de-vie-des-institutions-lodep-propose-la-supression-des-emoluments-des-deputes
= https://actualite.cd/2023/02/11/rdc-lodep-propose-que-la-solde-du-militaire-ou-policier-le-moins-grade-respecte-la


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?! Empty Re: 24 JANVIER 2019 - 24JANVIER 2023 : TSHISEKEDI 4 ANS AU POUVOIR ; UN BILAN ?!

Message  ndonzwau Mer 1 Mar - 19:28

TSHISEKEDI : "IL N'Y A PLUS AUJOURD'HUI DES CONGOLAIS ARRÊTÉS OU DÉTENUS POUR LEURS OPINIONS PUBLIQUES" : LE MÊME QUI NOUS A DIT IL Y'A PEU QUE "MALOKO EKOTONDA" ET PENDANT LA CAMPAGNE QUE "TOUS LES CAHOTS DE L'ANR SERONT FERMÉS". MAIS QUE VOIT-ON ? DES PERSONNES RÉGULIÈREMENT INTERPELÉS, ENLEVÉS ET CONDUITS AUX CACHOTS DE L'ANR POUR DES BROUTILLES PRISES POUR DES OUTRAGES OU QUE SAIS-JE...

La situation des droits et des libertés démocratiques s'est relativement améliorée en comparaison avec celle du régime précédent ; n'empêche qu'après un début de mandat pacifique, le régime de Tshisekedi a repris les arrestations arbitraires d'avant : on ne compte plus les interpellations musclées et non motivées de ceux qui osent être critiques envers le pouvoir...
Bien sûr il y'a un comme un angle mort avec l'insécurité dans l'Est où tout est préoccupant avec : exécutions arbitraires, viols, arrestations et détentions arbitraires, torture, traitements cruels, inhumains et dégradants et pillages commis par les groupes armés mais aussi par les agents de l’État ; tout y est à refaire ou à construire...

Quant à la fameuse justice transitionnelle il faut tout de suite relever que cela ne tient qu'a la volonté de l'Etat. Depuis 4 ans que Tshisekedi est à la tête du pays, il aurait déjà dû faire sienne toute la matière qui existe notamment le Rapport Mapping et les cris répétés des Ong et des notabilités comme Dr Mukwege. Il y'a besoin de réconciliation nationale mais il y'a devoir de Justice. Pourquoi aucun de nos PR n'exige un Tribunal Pénal International pour le Congo ?
 


"« Il n’y a plus, aujourd’hui, des Congolais arrêtés ou détenus pour leurs opinions publiques» (Félix Tshisekedi) - 27.02.2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/27/actualite/politique/rdc-il-ny-plus-aujourdhui-des-congolais-arretes-ou-detenus-pour-leurs
Le Président Félix Tshisekedi a noté, ce lundi 27 février à la 52è session du Conseil des droits de l’homme à Genèse (Suisse), les avancées que son pays a faites sur la situation des droits de l’homme. Il a affirmé avoir pris plusieurs mesures pour promouvoir des droits de l’homme et des libertés fondamentales.  

Parmi les actions réalisées ces quatre dernières années en RDC, Félix Tshisekedi cite notamment :  
  • la fermeture des prisons clandestines 
  • la libération des prisonniers politiques 
  • le retour des exilés politiques  
  • la libération des espaces des manifestations publiques.  

« La libération de tous les détenus et prisonniers politiques, la libération des espaces de manifestations publiques, de libertés d’opinions avec pour objectif plus jamais de manifestations non violentes réprimées, ni de manifestants pacifiques poursuivis et tués », a-t-il affirmé. 
Le chef de l’Etat a également exprimé la volonté du gouvernement congolais à mettre en place la justice transitionnelle. 
« Afin de promouvoir la réconciliation nationale, le gouvernement de la République s’attèle à la mise en œuvre d’une justice transitionnelle, fondée sur l’éclatement de la vérité et la reconnaissance de la faute commise », a poursuivi Félix Tshisekedi.


"Le Potentiel : « Droits de l’homme : Sama Lukonde et la délégation de l’ONU font le point de la situation sécuritaire en RDC » - 22/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/22/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-droits-de-lhomme-sama-lukonde-et-la-delegation-de
Revue de presse du mercredi 22 février 2023
Conduite par Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la MONUSCO, IIze Brand Kehris, assistante du secrétaire général au niveau du Bureau du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a fait le point de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo, où la population est constamment exposée aux violences et exactions causées par le M23 soutenu par le Rwanda, rapporte Le Potentiel.
Il était également question, poursuit le journal, de passer en revue la situation des droits de l’Homme et les questions sur la justice transitionnelle au pays et d’envisager des pistes de solutions.
« C’est un grand privilège d’avoir eu cette réunion, une bonne discussion sur les droits humains au Congo et comment renforcer la bonne coopération qu’on a déjà, la collaboration avec la MONUSCO et son bureau conjoint aux droits de l’homme et aussi avec nous le bureau du Haut-Commissaire aux droits de l’homme. On est déjà d’accord sur certaines priorités qui ont déjà fait la base de la collaboration. C’est important d’évoluer dans le domaine de lutte contre l’impunité », a indiqué IIze Brand Kehris, dans les propos repris par L’Avenir.
Pour elle, note Congo Nouveau, il est très important d'avoir cette lutte contre l'impunité pour avoir la redevabilité pour pouvoir couper ce cycle de violences en RDC.
Elle recommande aussi le dialogue pour baisser des tensions entre certaines communautés afin de construire unavenir ensemble. Mais aussi lutter contre l'incitation à la haine, à la violence et à la discrimination, conclut le tabloïd.

En rapport avec ces violations des droits de l’homme dans la partie Est du pays, La Tempête des Tropiques titre : « Un génocide se déroule dans l’Est de la RDC ».
Les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) soutenus par le régime rwandais de Paul Kagame ont assassiné, le lundi 20 février 2023, plusieurs habitants du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, poursuivant ainsi le génocide qu’ils ont entrepris dans l’Est de la république Démocratique du Congo rapporte le journal. Ces terroristes ont perpétré ce nouveau massacre après avoir essuyé un l’échec face aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Ce nouveau massacre se serait passé dans les villages de Kasesero et Kanyati, dans la localité Bushuli, groupement de Tongo, dans les territoires de Masisi et Rutshuru.

Denis Lessie recherche par la justice

Dans un autre cadre, Forum des As renseigne que le pasteur Denis Lessie est recherché par le procureur général du parquet général près la cour d’appel de Kinshasa/ Matete pour menaces d’attentat, injures publiques et imputations dommageables, infractions prévues et punies respectivement par les articles 160, 74 et 75 CPL II.
Cependant, ajoute le quotidien, l’avis de recherche émis à l’encontre de Denis Lessie ne mentionne pas le nom du plaignant.
Denis Lessie fait surtout le show dans les réseaux sociaux où il intervient régulièrement dans des émissions youtube, rappelle Le Potentiel.
Selon le procureur, ajoute le journal, il serait actuellement en fuite.


"52e session du Conseil des droits de l'homme: Félix Tshisekedi a fait retentir la voix de la RDC à Genève
= https://www.adiac-congo.com/content/52e-session-du-conseil-des-droits-de-lhomme-felix-tshisekedi-fait-retentir-la-voix-de-la-rdc
Premier chef d'Etat congolais à s'adresser au Conseil des droits de l'homme des Nations unies, né des cendres de la Commission des droits de l'homme, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a exprimé, le 27 février, la position de son pays en cette matière de grande sensibilité, rapporte la cellule de communication de la présidence de la République.

Le président de la République démocratique du Congo (RDC) s'est appesanti sur les causes et les conséquences de la détérioration de la situation sécuritaire à l'Est de son pays. Il a souligné la responsabilité du Rwanda et du M23, son bras séculier, en faisant observer qu'il est illusoire de prétendre protéger et promouvoir les droits de l'homme ansi que les libertés fondamentales dans un contexte de guerre qui exacerbe les tensions internes et affaiblit État. Il est impérieux, a-t-il estimé, "de mettre fin aux aventures guerrières du Rwanda à l’Est de la RDC pour créer les conditions objectives de réalisation des actions en faveur de ces valeurs universelles pour lesquelles de tous les temps dans ce monde, les peuples se sont battus jusqu'au sacrifice suprême".
Félix Tshisekedi est d'avis "qu'on ne peut pas prétendre défendre l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales en RDC tout en laissant progresser l’agression de ce pays par le Rwanda et les massacres de sa population par des groupes armés terroristes ". Aussi croit-il le moment venu pour la communauté internationale - l'ONU en particulier - de sanctionner sévèrement les auteurs des crimes et des violations du droit international en RDC et les contraindre davantage à exécuter le plan de paix issu des processus de Nairobi et de Luanda, plan avalisé aussi bien par l’Union africaine que le Conseil de sécurité de l'ONU.

Dans la foulée, le chef de l'État congolais a mis en exergue le système judiciaire qu'il a qualifié "d'instrument principal de la garantie de jouissance et d’exercice des droits de l'homme et des libertés fondamentales". Félix Tshisekedi est d'avis qu'autant il est indiqué de dénoncer les violations des droits humains, autant il est impérieux " de contribuer à l’amélioration du rendement des mécanismes et institutions chargés de leur protection et promotion ainsi qu'à leur enracinement dans la culture sociale, notamment par une plus grande spécialisation de la société civile et la formation des administrations publiques concernées".
Le président de la République a, par ailleurs, édifié l'assemblée sur les violations ayant caractérisé les régimes précédents et les initiatives réparatrices qu'il a prises aussitôt arrivé aux affaires. " Mon pays est devenu tristement célèbre en recrutements des enfants soldats et en violences faites à la femme qui ont atteint le paroxysme par les viols systématiques des femmes érigés en arme de guerre. En somme, les crimes de sang et l’immoralité ont été ainsi banalisés en RDC", a-t-il révélé.
" Face à ce lourd héritage des régimes précédents, j’ai, dès mon accession à la magistrature suprême de la RDC, placé la protection et la promotion des droits de l'homme et des libertés fondamentales parmi les priorités de mon mandat et de l'action du gouvernement de la République", a-t-il indiqué. Le chef de l'Etat s'est également félicité de l'appui technique du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'homme opérant sous le couvert de la Monusco ainsi que de l'assistance des experts nationaux et internationaux dans la mise en place des mécanismes appropriés pour promouvoir et protéger les droits humains. Bref, pour son premier grand oral devant le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, premier chef de l'Etat congolais à s'y présenter, a fait retentir la voix de son pays comme cela se devait et se doit, plaçant ainsi les Nations unies, via le Conseil des droits de l'homme, devant leurs responsabilités.


" En visite en RDC, une responsable de l’ONU est alarmée par la situation dans l’Est - 23 février 2023
= https://www.ungeneva.org/fr/news-media/news/2023/02/78241/en-visite-en-rdc-une-responsable-de-lonu-est-alarmee-par-la-situation

"RDC: de nombreuses violations des droits humains dénoncées dans un rapport cinglant - 20/10/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211020-rdc-de-nombreuses-violations-des-droits-humains-d%C3%A9nonc%C3%A9es-dans-un-rapport-cinglant


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau Sam 4 Mar - 23:04

TSHISEKEDI A EU LE CULOT PLUS QUE L'INTELLIGENCE DE SOLDER LA FRANCAFRIQUE DEVANT MACRON TANDIS QU'EN FACE MACRON S'EST SERVI DE TOUT POUR LUI SIGNIFIER SON INCAPACITÉ A RESTAURER LA SOUVERAINETÉ DE SON PAYS ET NE PAS CHERCHER DES COUPABLES DEHORS.


[color:e34b= #ff0000]"Tshisekedi à Macron: « Regardez nous autrement en nous respectant, la Françafrique n’existe plus » - 4 mars 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/03/04/tshisekedi-a-macron-regardez-nous-autrement-en-nous-respectant-la-francafrique-nexiste-plus.html/129440/

"RDC: « vous n’avez jamais été capable de restaurer la souveraineté de votre pays. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur » (E. Macron) - 4 mars 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/03/04/rdc-vous-navez-jamais-ete-capable-de-restaurer-la-souverainete-de-votre-pays-il-ne-faut-pas-chercher-des-coupables-a-lexterieur-e-macron.html/129427/


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ndonzwau


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