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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

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Message  ndonzwau 6/2/2022, 9:43 pm

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE TSHISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Alors que le Président Tshisekedi était encore à Addis Abeba à la Session ordinaire de l'UA lors de laquelle il devait passer son bâton de Président au Sénégalais Macky Sall, il a été confirmé (voir ACAJ) que François Beya so puissant conseiller était aux arrêts , auditionné à l'ANR. On parle d'une tentative de conspiration contre le pouvoir en place et certains même d'une tentative de coup d’État (à la mode Afrique de l'Ouest !?), d'autres personnalités dont des hauts gradés de l'Armée auraient aussi été arrêtés. Une chose est certaine : les relations de Beya avec une partie de l'entourage de Kabila notamment Fortunat Biselele, autre conseiller privé de Tshisekedi (connu par ailleurs comme une voix du Rwanda) ne seraient pas au beau fixe.

Un litige financier minier entre Corneille Nanga et Fortunat Biselele autour d'une exploitation d'or en Uele aurait provoqué des querelles intenses entre les Conseillers et proches de Tshisekedi. Beya serait ainsi impliqué dans des dossiers politiques, sécuritaires et économico-miniers.
Comment en est-on arrivé aujourd'hui à son arrestation, quel prétexte y a poussé et que va devenir ce feuilleton ?



"RDC : François Beya arrêté - 5 février 202
= https://afrique.lalibre.be/67984/rdc-francois-beya-arrete/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Beya-690x450

Coup de théâtre à kinshasa.
Alors que le président de la République remettait son écharpe de président de l’Union africaine à son homologue sénégalais Macky Sall, les hommes de la 14e région militaire ont interpelé François Beya, le tout-puissant conseiller à la sécurité du président, chef du Conseil national de sécurité.
L’homme est auditionné par les services de renseignement.
Aucune information sur les raisons de cette interpellation. On sait que l’homme annonçait depuis plusieurs semaines qu’il se sentait menacé. Son inimitié avec la majorité des autres conseillers de Tshisekedi est de notoriété public, en particulier avec tous les amis de la présidence revenus de Paris et Bruxelles dans les bagages du nouveau chef de l’Etat.
Plusieurs sources annoncent que l’ordre serait venu du président de la République. Vu le statut de Beya, l’ordre ne peut venir que de très haut.


"Kinshasa : le conseiller spécial du Chef de l’Etat, François Beya interpellé à l’ANR(ACAJ) - 06/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/06/actualite/securite/kinshasa-le-conseiller-special-du-chef-de-letat-francois-beya
Le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, Francois Beya a été interpellé depuis samedi 5 février à l’agence nationale des renseignements(ANR). L’information, relayée par plusieurs médias, a été confirmée à Radio Okapi, dimanche 6 février, par le coordonnateur de l’association congolaise pour l’accès à la justice(ACAJ), Georges Kapiamba.
Il a déclaré qu’il a rendu visite à Francois Beya samedi tard dans la soirée, et a confirmé qu’il a passé sa première nuit dans les installations de l’ANR, en attendant d’être entendu.


« Je lui ai rendu visite tard dans la soirée, dans son lieu de détention. J’ai parlé avec lui, et je l’ai trouvé abattu par ce qui est arrivé », a affirmé cet activiste des droits de l’homme.
Georges Kapiamba a assuré que les droits fondamentaux du conseiller spécial du Chef de l’Etat sont garantis, notamment le droit à la visite et le droit à une défense.
« Et en ce qui concerne ses droits fondamentaux, les responsables de l’ANR ont pris toutes les dispositions pour que ceux-ci soient protégés. Les faits que le droit à la visite lui soit reconnu, le droit à recevoir éventuellement un médecin de son choix lui soit reconnu, le droit de la défense, nous pensons que c’est déjà une bonne chose, en attendant qu’il passe devant la commission, pour répondre des faits pour lesquels il a été interpellé », a-t-il expliqué.
Selon le coordonnateur d’ACAJ, il serait reproché à Francois Beya des faits liés à une tentative de déstabilisation des institutions de la république :
« Vous savez que c’est un service des renseignements, on ne peut pas vous les notifier comme ça, mais de manière globale, tout ce qui m’a été dit, moi, c’est qu’il est interpellé, en rapport avec une enquête, liée à une tentative de déstabilisation des institutions ».


"L’ACAJ confirme l’interpellation de François Beya à l’ANR - 05.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99892_l_acaj_confirme_l_interpellation_de_francois_beya_a_l_anr.html

"RDC: Plusieurs arrestations à la présidence, dont François Beya, pour soupçons de « conspiration » - 5 février 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/05/rdc-plusieurs-arrestations-a-la-presidence-dont-francois-beya-pour-soupcons-de-conspiration.html/103528/
Soupçons de « conspiration » au sommet du pouvoir en RDC selon le modèle de l’Afrique de l’ouest. Au moins deux proches collaborateurs de Félix Tshisekedi sont en « arrestations » et ont été « auditionnés » à l’ANR dont une confirmée, celle de François Beya, Conseiller Spécial du Président de la République en matière de sécurité qui ferait partie des soupçonnés. Mais très peu de détails.
« Il y a des éléments évidents qui prouvent qu’une conspiration était en train d’être orchestrée par de hauts gradés et personnalités. Mais les Services ont été alertés et sont en train de démanteler le réseau », confie une source sécuritaire sans autres détails.

Le conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi a été « arrêté par des hommes du Renseignement Militaire et conduit manu militari à l’ANR », a appris la rédaction de TOP CONGO.


" Exclusif – RDC : les raisons de l’audition à l’ANR de François Beya, influent conseiller de Félix Tshisekedi - 5 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1308468/politique/exclusif-rdc-les-raisons-de-laudition-a-lanr-de-francois-beya-influent-conseiller-de-felix-tshisekedi/
Le conseiller spécial en matière de sécurité du chef de l’État est actuellement entendu par les services de l’Agence nationale de renseignements, dirigée par Jean-Hervé Mbelu Biosha. Explications.
Longtemps patron de la Direction générale de migration (DGM) lorsque Joseph Kabila était au pouvoir, François Beya est devenu l’un des hommes clés du dispositif de Félix Tshisekedi. Il est impliqué dans un grand nombre de dossiers politiques et sécuritaires, bien qu’il soit en délicatesse avec d’autres piliers du premier cercle du président.


En novembre dernier, Beya avait notamment été chargé de tirer au clair un litige minier qui opposait différents membres de l’entourage de Tshisekedi. Parmi eux, l’ancien président de la commission électorale, Corneille Nangaa, et le conseiller privé du chef de l’État, Fortunat Biselele, dont les rapports avec François Beya sont conflictuels. Sa gestion de ce dossier, très critiquée, a marqué le début de sa disgrâce.

Kabila sommé de patienter

Alors que les rumeurs de remaniement au sein du cabinet du chef de l’État – où certains lui reprochent sa proximité avec Joseph Kabila – se font de plus en plus insistantes, François Beya a, ces dernières semaines, été dépossédé de certaines de ses prérogatives au profit de l’administrateur général de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha. Il n’a d’ailleurs même pas été associé à la nomination de ce dernier, en décembre 2021. Selon nos informations, le nouveau numéro un de l’agence a été chargé par Félix Tshisekedi d’accorder, ou non, les autorisations d’entrée ou de sortie du territoire aux jets privés.
Cela a eu pour conséquence directe de retarder le voyage en Afrique du Sud de Joseph Kabila, qui n’a été autorisé à décoller que le 25 janvier, soit quatre jours après qu’il a formulé sa demande auprès de l’ANR. Il n’est pas encore rentré à Kinshasa.
Ce délai de réponse est dû au fait que l’ANR souhaitait obtenir davantage de précisions sur la garde rapprochée qui accompagne l’ancien président durant ce voyage, selon un proche de ce dernier. Un membre du premier cercle de Félix Tshisekedi évoque pour sa part une volonté de s’assurer qu’il « ne cherche pas, depuis l’étranger, à déstabiliser le régime ».

Joseph Kabila n’est pas la seule personnalité de premier plan à avoir temporairement été empêchée de décoller. Moïse Katumbi a quant à lui dû patienter sept jours avant d’être autorisé, la semaine dernière, à décoller pour la Zambie.
Selon un diplomate qui a ses entrées au palais, « la relation entre Félix Tshisekedi et François Beya s’est, dès le début, nouée par nécessité. Le nouveau président avait besoin de quelqu’un d’expérimenté et qui connaissait bien les dossiers. Cependant, il était clair que des soupçons pesaient déjà sur la loyauté de Beya, et non sans raison.”


"RDC : Beya, Biselele, Nangaa… Discrète guerre de palais dans le premier cercle de Tshisekedi
= https://www.jeuneafrique.com/1274095/politique/rdc-beya-biselele-nangaa-discrete-guerre-de-palais-dans-le-premier-cercle-de-tshisekedi/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Beyabiselelenangaa-592x296-1638350694
François Beya, Fortunat Biselele et Corneille Nangaa. :copyright: Photomontage / Photos : DR ; DR ; Gwenn Dubourthoumieu pour JA

Conseillers, ministres ou encore sécurocrates. Plusieurs proches du chef de l’État tentent, depuis quelques semaines, de faire la lumière sur un litige minier. Explications.
À l’issue de son mandat de président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa a effectué sa déclaration de patrimoine auprès de la Cour constitutionnelle. Dans un courrier daté du 26 novembre que Jeune Afrique a pu consulter, le président honoraire de la Ceni liste, parmi les biens en sa possession, sept véhicules, dont trois appartenant à son épouse, Yvette Lubala Na

Le prédécesseur de Denis Kadima s’est également déclaré titulaire de cinq comptes bancaires et de onze terrains, situés entre Kinshasa et la province du Haut-Uélé, dont il est originaire et que son frère, Christophe Baseane Nangaa, gouverne depuis 2019.
À Lire RDC : Corneille Nangaa en terrain glissant
C’est dans cette même province du nord-est du pays que l’ex-patron de la Ceni fait des affaires. Il y possède notamment une plantation de cacao et une palmeraie, ainsi qu’une parcelle à Kolwezi, dans la province minière du Lualaba. Cette déclaration de patrimoine intervient dans un contexte particulier pour l’ancien président de la Ceni.

Scandale
Depuis plusieurs semaines, il est, avec une poignée de conseillers et de ministres du président Félix Tshisekedi, aux prises avec un scandale concernant un projet minier dans lequel il s’est investi à travers un intermédiaire.
L’affaire en question concerne le carré minier de Zani Kodo, situé dans la province de l’Ituri et appartenant au patrimoine de la société minière de Kilo-Moto (Sokimo). Cette entreprise est détenue à 30% par l’État congolais et à 70% par des actionnaires privés.
Retour en 2017. À l’époque, c’est Kodo Ressources qui détient le permis d’exploitation de Zani Kodo. Il s’agit d’une société privée dans laquelle la Sokimo est actionnaire minoritaire et où la majorité des parts est, là encore, détenue par des privés. Parmi eux, figure Pianeta mining, dont le directeur général adjoint, Dede Muna, représente notamment Corneille Nangaa, et l’actuel ministre de la Recherche scientifique, José Mpanda.

Permis minier envolé
Selon nos informations, Pianeta a cherché à vendre ses parts. Une société, Amarik, s’est positionnée et s’est alors rapprochée du cabinet Kabwa, dirigé par Tete Kabwa Kabwe, puissant conseiller de Félix Tshisekedi, décédé en juin dernier. C’est via ce dernier que d’autres personnalités se seraient par la suite impliquées dans cette transaction, dont Guy Loando, actuel ministre de l’Aménagement du territoire, et Fortunat Biselele, conseiller privé de Félix Tshisekedi. Objectif : faciliter le désengagement des actionnaires de Pianeta et donc la mise à disposition du permis d’exploitation.
Or, lorsqu’un groupe émirati souhaitant investir en RDC s’est positionné, le fameux permis s’est révélé indisponible. Et ce, alors même que Tshisekedi avait été informé que ceux qui détenaient des parts s’étaient bel et bien désengagés.

Série d’auditions
Le président congolais a donc demandé à ce que la lumière soit faite sur cette affaire. À la présidence, le dossier a été confié à son conseiller spécial en matière de sécurité, François Beya. C’est cet incontournable pilier du pouvoir qui a été mandaté pour mener des auditions au Conseil national de sécurité (CNS) afin de tenter de comprendre pourquoi le retrait des actionnaires de Pianeta ne s’est pas déroulé comme prévu.
Les interrogatoires ont débuté le 12 novembre. Les ministres José Mpanda (Recherche scientifique) et Guy Loando (Aménagement du territoire) ainsi que Corneille Nangaa ont d’ores et déjà été entendus.
Alors qu’une confrontation était programmée le 17 novembre entre Corneille Nangaa et Fortunat Biselele, ce dernier ne s’est pas présenté à la convocation. En déplacement à Kigali pour une mission officielle, sur instruction de Félix Tshisekedi, le conseiller privé a finalement regagné Kinshasa dans la matinée du 19 novembre.
Selon nos informations, il ne s’est toujours pas présenté devant le CNS. L’affaire suscite de nombreux remous dans l’entourage du chef de l’État. Certains conseillers, comme François Beya et Fortunat Biselele, entretiennent en effet des relations compliquées.
RDC : dix choses à savoir sur François Beya, l’homme clé du système Tshisekedi


"RDC : François Beya soumis à un interrogatoire serré à l’ANR - 5 February 2022
= https://rdcnouvelles.com/politique/po/8896-rdc-fran%C3%A7ois-beya-soumis-%C3%A0-un-interrogatoire-serr%C3%A9-%C3%A0-l%E2%80%99anr.html

"Interpellation de François Beya: le malaise s’installe dans la cour de Tshisekedi - 06.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99899_interpellation_de_francois_beya_le_malaise_s_installe_dans_la_cour_de_tshisekedi.html
A la 35ème session ordinaire de l’UA qui s’est ouverte ce samedi, Félix Tshisekedi est face à un problème complexe. Au pays, son conseiller spécial en matière de sécurité a été interpellé par les agents de l’ANR (Agence nationale des renseignements) et de la Police Militaire.
D’après des sources concordantes, François Beya fait objet d’une enquête de l’ANR pour des faits touchant à la sécurité nationale.


Outre le super flic, l’arrestation de quelques hauts gradés de l’armée, dont le général Jean-Claude Yav, a aussi été annoncé.
Mais, une source proche du général contacté a vite démenti l’arrestation du général.
« il a assisté ce samedi aux funérailles au cimetière Nécropole entre terre et ciel du fils d’un collègue général et n’a pas du tout été interpelé », affirme -t- elle.
Selon une source diplomatique citée par JA, « la relation entre Félix Tshisekedi et François Beya s’est, dès le début, nouée par nécessité. Cependant, il était clair que des soupçons pesaient déjà sur la loyauté de Beya, et non sans raison».


"Première nuit de François Beya au cachot de l'ANR : " Son épouse, son frère et son médecin autorisés à lui rendre visite" ( Me Georges Kapiamba) - 06/02/2022
= https://www.opinion-info.cd/justice/2022/02/06/premiere-nuit-de-francois-beya-au-cachot-de-lanr-son-epouse-son-frere-et-son


"Révélations sur l’interpellation et l’audition de François Beya dit « Fantomas » - 5 février 2022
= https://scooprdc.net/2022/02/05/revelations-sur-linterpellation-et-laudition-de-francois-beya-dit-fantomas/
Interpellé et auditionné ce samedi 05 février dans l’après-midi à l’Agence nationale de renseignements (ANR), ce qui est d’ailleurs anormal pour son rang qui le place à la tête de ce service d’intelligence tout comme d’autres de sécurité à l’instar de la DGM, la police et l’armée, François Beya serait encore dans les installations des Barbouzes. Une humiliation…

En gros, selon les échos sortis des couloirs de l’avenue des aviateurs et entendus par Scooprdc.net, il est reproché à Fantomas de comploter quelque chose pas de bien contre le président de la République. La mèche a été vendue par le terroriste récemment arrêté à Beni et transféré à Kinshasa pour être auditionné. Ce dernier aurait cité deux noms : Joseph Kabila et François Beya comme leurs ravitailleurs en finances à partir du Congo-Brazzaville, Maroc et Tunisie.
Vérification faite, Fantômas, rapporte-t-on à Scooprdc.net détiendrait des comptes dans trois banques de ces pays précités bien garnis. Il gererait les avoirs de Joseph Kabila. Inquiétude dans la fatshisphère : comment un conseiller spécial en matière de sécurité d’un président de la République peut-il continuer à gérer les avoirs d’un ancien président accusé de tous les péchés de déstabilisation de l’Est de la RDC ? En plus, Fantômas aurait voyagé en dehors du pays sans informer son chef et se serait rendu au Maroc pour rentrer au pays par Brazzaville.
« Il est vrai qu’il y a guerre entre le camp des Lulua contre celui des Baluba, dans ce cas, Fantômas semble être pris la main dans le sac », avoue un Lulua, frère de province de François Beya. « Mukulumpa mutua bianza mu nsebele », a-t-il déclaré dans la langue de deux provinces. Entendez : le vieux s’est compromis !


"RDC: Félix Tshisekedi de retour à Kinshasa dans un contexte marqué par l’interpellation de Francois Beya - 6 février 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/06/rdc-felix-tshisekedi-de-retour-kinshasa-dans-un-contexte-marque-par-linterpellation-de
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/05/rdc-felix-tshisekedi-ecourte-son-sejour-a-addis-abeba.html/103535/


" François Beya, le «grand maître du renseignement» est aux arrêts à Kinshasa - 5/02/2022
= https://www.lesoir.be/422421/article/2022-02-05/francois-beya-le-grand-maitre-du-renseignement-est-aux-arrets-kinshasa
A Kinshasa, François Beya, le très puissant conseiller du président en matière de sécurité a été interpellé chez lui et mis aux arrêts et interrogé par les hommes des services de renseignement militaire. Selon certaines sources, des généraux auraient également été mis aux arrêts. On ignore jusqu’à présent les raisons de cette arrestation.[...]"



"RDC : pour Jean-Marc Kabund, les propos de François Beya tenus au Rwanda ne reflètent pas le multilatéralisme prôné par Tshisekedi - 23 février 2021
= https://actualite.cd/2021/02/23/rdc-pour-jean-marc-kabund-les-propos-de-francois-beya-tenus-au-rwanda-ne-refletent-pas
= https://actualite.cd/2021/02/14/francois-beya-kigali-nous-sommes-ici-pour-defier-le-monde-en-particulier-loccident-qui



"ACTU EXPLIQUÉE 05.02 - FRANÇOIS BEYA AUX ARRÊTS ET AUDITIONNÉ : RUMEURS DE COUP D'ÉTAT A KINSHASA"




Compatriotiqueme!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 6/2/2022, 9:46 pm

FRANCOIS BEYA TOUJOURS A L'ANR QUI A ENTENDU TANT BIEN QUE MAL SES PREMIÈRES DÉPOSITIONS ET BIENTÔT IL PASSERA SANS DOUTE DEVANT UNE COMMISSION D'ENQUÊTE EN BONNE ET DUE FORME. RAPPELONS QUE SELON ME KAPIAMBA IL LUI A ÉTÉ NOTIFIÉ DES SOUPÇONS DE PARTICIPATIONS A DES RÉUNIONS METTANT EN CAUSE LA SÉCURITÉ DE L’ÉTAT !

A quoi riment les manifestations des combattants de l'Udps à Limete conte l'éventuel coup d’État ? A qui s'adresse leur parole, à Beya présumé auteur moral, aux militaires censés être dans ce complot ? Leur mise en garde les rassure de jouer un rôle dans la défense de Fatshi mais peut-elle aller plus lin pour que toute tentative soit bloquée ? Ont-ils conscience que la gestion de leur Patron peut prêter à contestation, etc, etc ?
Ailleurs, presqu'en face Kikaya le cacique de chez 'JP' réaffirme ce qu'il avait déjà dit que les « coups d’Etats en cascade en Afrique présagent d'une nouvelle Afrique en gestation menée par le peuple, des jeunes officiers militaires qui prennent le pouvoir, mettant ainsi fin à l’hypocrisie et au mensonge des grandes puissances, la RDCongo ne fera pas exception". Qu'en dire ? La suite...
                                                               

"RDC : François Beya notifié d’être « soupçonné d’avoir participé à des réunions mettant en cause la sécurité de l’État » - 6 février 2022  
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/06/rdc-francois-beya-notifie-detre-soupconne-davoir-participe-a-des-reunions-mettant-en-cause-la-securite-de-letat.html/103583/
Arrêté « manu militari » et auditionné le samedi 5 février, François Beya, le Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité a passé sa première nuit dans le cachot de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR). Son arrestation a été confirmée par l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) de Me Georges Kapiamba.
D’après Georges Kapiamba qui a rendu visite à François Beya dans la soirée de samedi a renseigngé que son interpellation est en relation avec des activités qui amènent à le suspecter d’actions contraires à sa position de conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité nationale.
De ce fait, « il a été notifié d’être soupçonné d’avoir participé à des réunions mettant en cause la sécurité de l’État »..


Me Georges Kapiamba a dans la foulée fait savoir que son épouse, son frère et son médecin sont autorisés à lui rendre visite. « Le Chef de l’ANR nous a promis que ses droits fondamentaux seront respectés ».
L’arrestation de François Beya est intervenue pendant que le Président de la République, Félix Tshisekedi séjournait à Addis-Abeba où il a participé à la 35ème session de l’Assemblée générale de l’Union Africaine des chefs d’État et des gouvernements.
Zoom sur François Beya
François Beya, puissant « monsieur sécurité » du Président de la République, jusqu’avant son interpellation, intervenait dans les dossiers les plus sensibles du pays. C’est un pur produit du service des renseignements dans lesquels il a fait toute sa carrière.

Sous l’ère Mobutu, François Beya a été à côté de Seti Yale, conseiller à la sécurité du Président Mobutu Sese Seko. Ce dernier qui l’a d’abord recruté pour être à ses côtés. François Beya a gravi les échelons au sein de l’ANR jadis, Centre national de documentation puis du Conseil National de Sécurité (CNS). Il a dirigé le cabinet d’Honoré Ngbanda, l’un des plus fidèles «sécurocrates» de Mobutu avant la chute de ce dernier en 1997.
Beya a été au Shin Beth en Israël où il était le contre-espionnage israélien. Il a multiplié les formations et développé son réseau en Europe et aux États-Unis. Sa dernière formation remonte entre 2009 et 2011 en Virginie dans la National Défence University des USA.
À l’arrivée de Laurent Désiré Kabila, il est allé en exil en Europe. À Kinshasa, sa résidence de Binza a été attaquée et occupée par des soldats de la rébellion du Président Laurent Désiré Kabila. Il revient au pays peu de temps après. Il devient directeur de cabinet de l’administrateur général de l’ANR, Didier Kazadi Nyembo qui en fait, sur recommandation de ses contacts, l’a adoubé.
Sous le régime 1+4 François Beya a été directeur général adjoint de la Direction de Migration (DGM) et il a été conduit par Joseph Kabila en 2006 après son élection avant d’en prendre les rênes. Il demeure aux côtés de Kabila jusqu’à l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi en janvier 2019.

Dans le réseau d’affaires Makutano, François Beya a aussi ses entrées. Le Président de la chambre de commerce franco-congolaise, Ambroise Tshiyoyo est son cousin, apprend-on.
Jeune Afrique révèle que son cousin est marié à Nicole Sulu, fondatrice du réseau d’affaires Soultani Makutano et gérante de l’hôtel Soultani, où Beya possède des bureaux. Selon ce magazine, c’est en partie grâce au carnet d’adresses de Beya que ce think tank a construit son succès.
La même source renseigne que le grand frère de Beya, Constantin Tshiyombo, ancien banquier basé à Kigali rentré au pays peu après l’arrivée de l’AFDL, a été nommé le 14 juillet 2021 à la tête du Conseil d’administration du Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI) par le Ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongyha.

Ce conseiller spécial du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a joué un rôle essentiel dans la mise en place de l’Union Sacrée de la Nation. D’après Jeune Afrique, François Beya a été sur tous les fronts pour permettre à Félix Tshisekedi de reprendre le pouvoir qu’il partageait avec son prédécesseur. De la nomination des juges à la Cour Constitutionnelle à la restructuration de l’armée, c’est lui, François Beya. Il est également en contact avec plusieurs personnalités politiques de premier plan dont Joseph Kabila, Moïse katumbi et Jean-Pierre Bemba.
François Beya a des ennemis à l’UDPS et au FCC. Il entretient des relations délicates avec Jean-Marc Kabund-A-Kabund. Certains de ses détracteurs l’accusent d’avoir joué un rôle dans la mise à l’écart de ses anciens collègues des services dont Kalev Mutond et John Numbi aujourd’hui sont en cavale.
À en croire le magazine Jeune Afrique, Beya dispose de solides contacts à Bangui, notamment celui du Président Touadéra. Ce dernier l’a d’ailleurs décoré de l’Ordre national du Mérite Centrafricaine en décembre 2019. François Beya aurait, apprend-on, fait office de médiateur de l’ombre, début 2020, entre Faustin-Archange Touadéra et son prédécesseur, François Bozizé, aujourd’hui dans le maquis.


"Affaire François Beya : Tshisekedi rentre précipitamment à Kinshasa, les militaires sont déployés partout, la psychose s’empare de la RDC - 6 février 2022
= https://congolibere.com/affaire-francois-beya-tshisekedi-rentre-precipitamment-a-kinshasa-les-militaires-sont-deployes-partout-la-psychose-sempare-de-la-rdc/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Fb
Poignée de main tendue entre Félix Tshisekedi (à droite) et François Beya (à gauche) :copyright: Twitter/Présidence RDC

Depuis samedi, le conseiller spécial en matière de sécurité du chef de l’État est entendu par les services de l’Agence nationale de renseignements dirigée par Jean-Hervé Mbelu Biosha. Hier soir, Félix Tshisekedi est rentré précipitamment d’Addis-Abeba où il assistait au sommet de l’UA. Ce dimanche matin, dans les principales villes du pays, en particulier à Kinshasa et à Lubumbashi, on observe un fort déploiement de militaires dans les rues.

A Kinshasa, où les rumeurs sur une supposée tentative de coup d’Etat bruissent de toutes parts, les militaires, en particuliers les éléments de la Garde républicaine, sont déployés sur les grandes artères comme auprès des bâtiments les plus stratégiques (Palais de la Nation, Palais du Peuple, etc.).
Idem à Lubumbashi. Sous une pluie battante, les éléments de la garde républicaine ont été déployés ce dimanche matin dans le centre-ville.
Ce déploiement fait suite à l’audition hier par l’ANR du conseiller spécial en matière de sécurité du chef de l’État, François Beya, en délicatesse avec d’autres piliers du premier cercle du président.
En novembre dernier, Beya avait notamment été chargé de faire la lumière sur un litige minier qui opposait différents membres de l’entourage de Tshisekedi, dont Fortunat Biselele. Sa gestion de ce dossier, très critiquée, a marqué le début de sa disgrâce.
François Beya, à qui certains reprochent sa proximité avec Joseph Kabila (il était numéro 2 de l’ANR sous sa présidence), a été dépossédé ces dernières semaines de certaines de ses prérogatives au profit de l’administrateur général de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha, dont il n’a d’ailleurs pas été associé à la nomination en décembre dernier.

Fébrilité au sommet du pouvoir
Cet épisode trouble intervient après une autre affaire non moins troublante : celle du saccage par la Garde républicaine du domicile de premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund qui avait alors annoncé sa volonté de démissionner.
Kabund, qui est aussi le président par interim de l’UDPS, le parti de Tshisekedi, s’opposait notoirement à des membres de la famille du chef de l’Etat qui lui reprochait de vouloir être « calife à la place du calife ».
Ces déchirements à répétition au sein du pouvoir, exposés sur la place publique, renvoient l’image d’un pouvoir plus que fébrile.
Preuve de cette fébrilité : Félix Tshisekedi, qui avait prévu de passer le weekend à Addis-Abeba pour assister au 35e sommet ordinaire de l’UA, est rentré précipitamment hier soir à Kinshasa.


"RDC : Voici pourquoi François Beya est interpellé par l'ANR - 06/02/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/02/06/rdc-voici-pourquoi-francois-beya-est-interpelle-par-lanr
Depuis samedi dernier, le conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité, François Beya, est interpellé et auditionné à l'Agence Nationale de Renseignements (ANR).

L'ancien directeur général de la Direction Générale de Migration (DGM) a même passé sa première nuit dans les locaux de la direction générale de l'ANR située dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Contacté ce dimanche 6 février 2022 par 7SUR7.CD, Me Georges Kapiamba, président de l'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ), confirme l'information.
Dans la foulée, ce défenseur des droits de l'homme dévoile la raison pour laquelle François Beya est toujours entre les mains de l'ANR.
"Il est interpellé pour de raison de sécurité d'État. Vous ne pouvez pas évoquer [le coup d’État ndlr] sans avoir un élément à lier. Quand on traite des dossiers sensibles, il faut éviter d'essayer d'aller dans les moindres détails. Il faut donner l'information de manière générale, c'est ce qui est important. Il est détenu pour une enquête qui est liée à la sécurité de l'État", a indiqué Me Georges Kapiamba.
Dans la foulée, le président de l'ACAJ précise que le conseiller spécial du président Tshisekedi doit être entendu par une autre commission.
"Il va passer devant une commission d'enquêteurs, c'est ça la prochaine étape", a-t-il renchéri.
Cependant, Me Georges Kapiamba rassure que François Beya est détenu dans des conditions normales et que ses droits sont respectés, tout en ajoutant qu'il a même reçu la visite de certains membres de sa famille.
"Il a reçu la visite de son épouse et de son grand-frère (...) Ses droits sont respectés, il a des visites, il a le droit de manger, d'avoir son médicament", conclut le président de l'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice.
Il sied de rappeler par ailleurs que le président de la République Félix Tshisekedi a regagné Kinshasa dans la nuit de ce dimanche via l'aéroport international de N'djili. Il revenait de l'Éthiopie où il a pris part au 35ème Sommet de l'Union Africaine. Un sommet qui l'a vu céder la présidence de cette organisation africaine à son homologue Sénégalais Macky Sall.


"RDC : Interpellation de François Beya, retour précipité de Félix Tshisekedi, rumeurs d'arrestations des généraux , coup d'Etat... Qu'est-ce qui s'est réellement passé le samedi 05 à Kinshasa ? - February 6, 2022
= http://voiceofcongo.net/rdc-interpellation-de-francois-retour-precipite-de-felix-tshisekedi-rumeurs-darrestation-des-generaux-coup-detat-quest-ce-qui-sest-reellement-passe-le-samedi-05-a-kinshasa


"Première nuit de François Beya au cachot de l'ANR : " Son épouse, son frère et son médecin autorisés à lui rendre visite" ( Me Georges Kapiamba) - 06/02/2022
= https://www.opinion-info.cd/justice/2022/02/06/premiere-nuit-de-francois-beya-au-cachot-de-lanr-son-epouse-son-frere-et-son


"Révélations sur l’interpellation et l’audition de François Beya dit « Fantomas » - 5 février 2022
= https://scooprdc.net/2022/02/05/revelations-sur-linterpellation-et-laudition-de-francois-beya-dit-fantomas/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Beya1-1

Interpellé et auditionné ce samedi 05 février dans l’après-midi à l’Agence nationale de renseignements (ANR), ce qui est d’ailleurs anormal pour son rang qui le place à la tête de ce service d’intelligence tout comme d’autres de sécurité à l’instar de la DGM, la police et l’armée, François Beya serait encore dans les installations des Barbouzes. Une humiliation…

En gros, selon les échos sortis des couloirs de l’avenue des aviateurs et entendus par Scooprdc.net, il est reproché à Fantomas de comploter quelque chose pas de bien contre le président de la République. La mèche a été vendue par le terroriste récemment arrêté à Beni et transféré à Kinshasa pour être auditionné. Ce dernier aurait cité deux noms : Joseph Kabila et François Beya comme leurs ravitailleurs en finances à partir du Congo-Brazzaville, Maroc et Tunisie.
Vérification faite, Fantômas, rapporte-t-on à Scooprdc.net détiendrait des comptes dans trois banques de ces pays précités bien garnis. Il gererait les avoirs de Joseph Kabila. Inquiétude dans la fatshisphère : comment un conseiller spécial en matière de sécurité d’un président de la République peut-il continuer à gérer les avoirs d’un ancien président accusé de tous les péchés de déstabilisation de l’Est de la RDC ? En plus, Fantômas aurait voyagé en dehors du pays sans informer son chef et se serait rendu au Maroc pour rentrer au pays par Brazzaville.
« Il est vrai qu’il y a guerre entre le camp des Lulua contre celui des Baluba, dans ce cas, Fantômas semble être pris la main dans le sac », avoue un Lulua, frère de province de François Beya. « Mukulumpa mutua bianza mu nsebele », a-t-il déclaré dans la langue de deux provinces. Entendez : le vieux s’est compromis


"Rumeurs coup d’État : qui a paniqué le pays samedi soir ? - 6 février 2022
= https://ouragan.cd/2022/02/rumeurs-coup-detat-qui-a-panique-le-pays-samedi-soir/
Il s’agirait encore d’une enquête sur une possible conspiration qui viserait le sommet de l’État.
François Beya, le conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité a passé sa première nuit sous interrogatoire serré à l’Agence nationale des renseignements (ANR). Ce qui explique le degré de gravité des allégations qui pèseraient sur l’individu, haut fonctionnaire de la République de son état. Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), proche parent du spécial a rapporté tard dans la nuit que François Beya a reçu la visite de sa famille, mais qu’il restait entre les mains des services de sécurité pour raison d’approfondissement de l’enquête.

Pourquoi livrer le pays à une incertitude Ouest-africaine ?
Quoi qu’il en soit, cette affaire renvoie à des critiques étant donné que le dossier se trouve encore dans sa phase de renseignements, question de remonter la filière, si nécessaire. Dans plusieurs démocraties, des pareils cas se gèrent dans une indiscrétion absolue jusqu’à ce que des faits soient officiellement établis et des coupables totalement maîtrisés. A cause des fuites d’information, n’importe quel quidam s’est permis de livrer à la nation sa propre version de l’histoire. Conspiration, tentative de coup d’État, menace de déstabilisation du pays où encore d’autres versions imaginaires suffisamment hors contexte. Or, plusieurs cas similaires seraient régulièrement gérés sous d’autres cieux de manière intelligente et souteraine sans que la moindre fourmi n’en entende le bruitage. La flambée de cette annonce sur la toile a coûté de nombreuses pertes aux hommes d’affaires et à l’économie du pays. Plusieurs activités se sont brutalement interrompues croyant que le pays était entré dans un nouveau cycle de déstabilisation certaine. Des voyages post-posés, des visites du week-end écourtées, des commerces fermés, les transports en commun subitement stoppés dans certains coins du pays et même des cabines de retrait des fonds (M-PESA, Airtel-Money, Orange-Money) achalandés dans certains quartiers de nos principales agglomérations. Beaucoup ont même décidé d’observer la matinée avant de se résoudre d’aller au culte ce dimanche par crainte de débordement sécuritaire.

Que les services fixent la nation
Mis à part l’activiste des droits de l’homme, Georges Kapiamba dont les entrées dans le régime sont fiables, il aurait été pénible de saisir le moindre détail autour de l’affaire. Or, il est question de la vie de toute la nation et de son président. C’est donc une affaire à prendre très au sérieux. Dans cet univers des rumeurs sur fond de réseaux sociaux tentaculaires, il y a lieu de vite rectifier le tir en articulant une communication idoine, régulière et juste pour fixer l’opinion nationale et internationale sur les véritables contours de cette épopée.


"Rumeurs sur une tentative déjouée de Putsch : Les militants de L’UDPS dans la rue - 6 février 2022  
= https://b-onetv.cd/rumeurs-sur-une-tentative-dejouee-de-putsch-les-militants-de-ludps-dans-la-rue/
Une rumeur circule depuis ce samedi 05 février sur un prétendu coup d’état avorté, nouvelle qui n’a pas été confirmée ni par une voie officielle ni par aucune autorité politique ou militaire. Dans cette flopée des verbes conjugués au conditionnel, relayés par plusieurs médias à travers les réseaux sociaux, les militants du parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont gagné les voies publiques ce dimanche pour protester contre cet état de choses.

L’on constate à hauteur de la 10e rue sur le boulevard Lumumba dans la commune de Limete, la voie publique est barricadée par ces combattants, certains véhicules ont été caillassés, les pneus brûlés. Une indignation exprimée avec les mêmes scènes sur l’avenue Poid lourd, toujours dans la même commune de Limete. Avant que la police ne vienne disperser ces jeunes du parti présidentiel pour un retour au calme, au niveau de la 10e rue.
Des sources proches de l’UDPS, on apprend et nous confirme que c’est suite au prétendu coup d’État avorté contre le président de la République Félix Tshisekedi, qui aurait été déjoué, que ces militants ont manifesté leur mécontentement.
Il est important de rappeler que ce samedi dans la soirée ces rumeurs de Putsch déjoué a fait le tour de la toile. Certains lient cette tentative, à l’audition du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité François Beya, qui est entendu depuis dans les locaux de l’Agence National des renseignements (ANR), où il a passé nuit, selon les affirmations de l’ACAJ, une structure de la société civile. D’autres langues avancent que c’est pour cette raison que le Chef de l’Etat a écourté son séjour à Addis Abeba, où il prenait part à la 35e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Union Africaine.
"RDC-Kinshasa: "A Limete, des jeunes de l'UDPS manifestent contre les rumeurs sur un éventuel coup d'État" -  6 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/06/rdc-kinshasa-limete-des-jeunes-de-ludps-manifestent-contre-les-rumeurs-sur-un-eventuel
"Kinshasa : Tension au siège de l’UDPS après « les rumeurs sur un éventuel coup d’État » - 6 février 2022  
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/06/kinshasa-tension-au-siege-de-ludps-apres-les-rumeurs-sur-un-eventuel-coup-detat.html/103588/


"Kikaya Bin Karubi : « Coups d’Etat en cascade, la RD Congo ne fera pas exception » - 5 février 2022  
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/05/kikaya-bin-karubi-coups-detat-en-cascade-la-rd-congo-ne-fera-pas-exception.html/103541/
Ancien secrétaire particulier et conseiller diplomatique de l’ancien président Joseph Kabila, Kikaya Bin Karubi, a annoncé, ce samedi 5 février, que la République Démocratique du Congo « ne fera pas exception » à la tempête des « coups d’État en cascade » qui secouent l’Afrique.

Dans un tweet publié pour annoncer sa nouvelle tribune qui sera rapidement retirée de son blog, Kikaya Bin Karubi a fait savoir que les « coups d’Etats en cascade : une nouvelle Afrique en gestation. Soutenus par le peuple, des jeunes officiers militaires prennent le pouvoir, mettant fin à l’hypocrisie et au mensonge des grandes puissances ».
« La RD Congo ne fera pas exception », avait-il ajouté.
Toujours ce même samedi, un événement pour le moins habituel a secoué l’opinion congolaise. En effet, François Beya, le Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, a été interpellé et conduit dans les installations de l’Agence Nationale de Renseignement à Kinshasa, pour subir une interrogatoire. L’association congolaise pour l’accès à la Justice, de Me Georges Kapiamba, a également confirmé cette information. Selon elle, François Beya a été conduit dans le strict respect de droits de l’homme.
D’après des sources dignes de foi consultées par POLITICO.CD, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a même écourté son séjour à Addis-Abeba où il prenait part à la 35è session ordinaire de l’Union Africaine afin de passer le flambeau à son successeur Macky Sall, le président sénégalais.


"RDC : après son audition à l'ANR voici la prochaine destination de François Beya - 6/2/ 2022
= https://www.election-net.com/rdc-apres-son-audition-a-lanr-voici-la-prochaine-destination-de-francois-beya/



"PREMIERE NUIT DU CONS.SPECIAL D FELIX FRANCOIS BEYA N'ANR THÉÂTRE D CHEZ NOUS, TATIANA REPOND SAFU - 06/02/2022"



"ENDIRECT PARLEMENT Mwana Suka Très Fâché -06/02/2022



"ENDIRECT Limete Les Combattants Très En Colère Pour Le Coup - 06/02/2022



"ENDIRECT Mwana AKOLI coup d'état déjouer, François Beya et 4 généraux aux arrêts à l'ANR - 06/02/2022



" RDC : François Beya, ancien proche de Kabila devenu conseiller de Tshisekedi pour les dossiers sensibles - 16 juin 2019
= https://www.jeuneafrique.com/1308468/politique/exclusif-rdc-les-raisons-de-laudition-a-lanr-de-francois-beya-influent-conseiller-de-felix-tshisekedi/


Compatriotiqueme!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 7/2/2022, 10:23 pm, édité 2 fois

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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 7/2/2022, 1:44 pm

Les dernières informations non sans fondement plaident pour un « faux coup d’Etat » ourdi autour de Fortunat Biselele pour exclure du cercle présidentiel François Beya avec lequel il était en guerre depuis longtemps. Beya tout puissant Conseiller à la sécurité fût-il ne pouvait seul provoquer un coup d’État, les généraux prétendus y participer ont rejeté preuves à l’appui qu’ils n’en faisaient pas partie. C’est donc une longue querelle dans l’entourage du PR née en partie autour d’une vente de l’or de Kilomoto qui est à la base de ce feuilleton. Quoi qu’ait fait Beya qui n’est pas un saint, c’est Biselele qui a embauché les services de renseignement à sa cause. Pendant ce temps on peut se demander si l'ANR qui vient de solliciter les services des sociétés de téléphone pour épingler chez Beya les preuves de la préparation d' un coup d’État n'agit pas d'abord pour sa bonne conscience, pour la consommation extérieure.

Comment a réagi, réagira le président Tshisekedi, pour la tranquillité de son mandat ne risque-t-il pas d'entrer dans le camp Biselele d'autant que celui-ci est le canon qui le relie à son 'frère' Kagame et d'autant que Beya représente toujours le résidu de l'ancien régime que Tshisekedi veut solder ? Y gagnerons-nous la vraie vérité lorsqu'elle est ainsi colportée entre frères ennemis; et qu'y gagne à terme le pays quand la politique au sommet devient une affaire des clans ? Certains n'hésitent plus de comparer le royaume de Tshisekedi à la Cour du roi Pétaud où chacun veut commander, où règnent cacophonie, suspicions, guerre des clans quand le peuple censé être leur destination continue à croupir ?
Qu'importe la hauteur de l'authenticité de cette version de 'faux coup d’État' la confusion qui règne au sommet  de l’État et dans notre pays ne peut qu'interpeller ; "ça sent mauvais" comme dit l'autre... Attendons la suite....



"Affaire Francois Beya: Justicia ASBL demande aux autorités « de donner la bonne information pour calmer ce sentiment d’insécurité généralisé » - 7 février 2022  
= https://actualite.cd/2022/02/07/affaire-francois-beya-justicia-asbl-demande-aux-autorites-de-donner-la-bonne-information
L’interpellation de Francois Beya défraie la chronique ce lundi encore. Très peu d’éléments sortent de son audition. Est-il qu’il a passé une nouvelle nuit dans les installations de l’ANR. A ce propos, l’ONG Justicia ASBL demande à Patrick Muyaya, Ministre de l’information et porte-parole du gouvernement, « ainsi qu’aux médias officiels de donner la bonne information à la population pour calmer ce sentiment d’insécurité généralisé aux conséquences incalculables ».

A l’Administrateur général de l’ANR, l’ONG demande de garantir à François BEYA ainsi qu’à toute personne qui serait interpelée à la suite de cette supposée tentative de coup d’Etat, la jouissance des tous les droits fondamentaux, notamment le droit d’être assisté par un avocat de son choix, celui des visites par des proches et membres de famille ainsi que celui de recevoir traitement par son médecin.
A ce stade, un défenseur des droits de l’homme a pu rendre visite à Francois Beya. Il s’agit de George Kapiamba, président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ).
Dimanche, les partisans de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) avaient barricadé le boulevard Lumumba de la 8è à la 14è rue à Limete ainsi que le petit boulevard. Ils disaient manifester contre l’éventualité d’une tentative de coup d’Etat.
Aux Dirigeants de l’UDPS, Justicia ASBL demande « de former et sensibiliser les militants sur les méthodes de revendication pacifiques et faire cesser ces discours d’appel à l’incitation à la violence qui risqueraient d’embraser le pays ».


"ffaire Beya: L’opérateur téléphonique Orange requis par l’AG de l’ANR - 7 février 2022
= https://www.congoindependant.com/affaire-beya-loperateur-telephonique-orange-requis-par-lag-de-lanr/
Quarante-huit heures après son interpellation par des agents de renseignements militaires (ex-Demiap), François Beya Kasonga, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de Sécurité, était toujours en « garde à vue« , lundi 7 février 2022, dans les locaux de l’ANR (Agence nationale de renseignements), situés sur l’ex-avenue des trois « Z », dans la commune de Gombe. « Trois Zoulous« , c’est le surnom que les agents de l’ANR ont donné à ce lieu. Il n’est pas exclu que de la garde à vue – de 48 heures – soit prolongée. L’administrateur général de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha a émis une réquisition d’information. Le destinataire n’est autre que l’opérateur téléphonique « Orange« .

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Mbeluh-300x157Jean-Hervé Mbelu Biosha, administrateur général de l’ANR
Dans cette « réquisition d’information« , l’administrateur général de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha, se fondant sur « des raisons impérieuses de sécurité d’Etat » demande au directeur général de la société de communication Orange au Congo-Kinshasa de « remplir« , de toute urgence, « les devoirs » ci-après: Primo: transmettre l’identité complète et les coordonnées précises de l’utilisateur du numéro d’appel 0896073187; Secundo: communiquer à l’ANR les relevés des appels entrants et sortants ainsi que les SMS entrants durant la période comprise entre le 1er mai 2021 à ce jour; Tertio: transmettre les coordonnées des relais de prise en charge des relais de prise en charge des communications de ce numéro ainsi que les numéros IMEI des appareils utilisés. Quarto: communiquer les dates d’activation, désactivation et réactivation de ce numéro.  
« Le fait que le conseiller spécial passe la nuit dans les locaux de l’ANR signifie que les enquêteurs ont pu collecter assez de renseignements attestant que les éléments intentionnels sont réunis. L’homme qui parle est un officier de renseignements. « L’émission d’une réquisition d’information par l’Administrateur général de l’ANR signifie tout simplement que l’enquête entre dans la phase des confrontations« .
Depuis l’annonce de l’arrestation du conseiller spécial François Beya, samedi 5 février, une question reste sans réponse factuelle. Que lui reproche-t-on? D’aucuns parlent de « cabale« . Selon les tenants de cette thèse, l’ancien directeur général de la DGM (Migrations) serait victime de la « guerre des sous-chefs » qui ferait rage dans l’entourage du Président de la République. D’autres affirment que Beya, appelé affectueusement « Fantomas » par ses proches, aurait eu des « contacts de nature à menacer la sécurité nationale« . « Joseph Kabila » et son « clan » sont pointés du doigt. Non sans raisons.

DEUX « PLANS » POUR EVINCER FELIX TSHISEKEDI
Depuis la passation de pouvoir entre « Joseph Kabila » et son successeur Felix Tshisekedi Tshilombo, les deux hommes n’ont cessé cessent de se regarder en chiens de faïence. Après avoir courbé l’échine durant près de deux ans, les « communicateurs » de l’ex-Raïs marchent désormais le torse bombé et la tête haute. Ils hantent tous les médias. Ils sont dans tous les débats médiatiques pour dénoncer le « bilan calamiteux » de « Fatshi« . « Le peuple congolais réclame le retour de Joseph Kabila« , clament les adorateurs de l’ex-Président.
Les partisans des deux leaders rivalisent en propos provocateurs et autres quolibets dénigrants. Pour les « kabilistes« , Felix Tshisekedi « doit tout » à son prédécesseur. De fil en aiguille, l’autorité de l’actuel chef de l’Etat est dédaignée par les animateurs des autres institutions étiquetés « Fcc-Pprd ». Ceux-ci n’ont pas hésiter à bouder des manifestations officielles présidées par le nouveau chef de l’Etat.
Le 15 avril 2020, Célestin Tunda ya Kasende, alors ministre de la Justice, fait part au président du Conseil supérieur de la magistrature – qui n’est autre que le président de la Cour constitutionnelle Benoît Lwamba Bindu – de son intention de visiter les parquets et les cours et tribunaux. Lwamba y oppose un refus poli mais ferme. Le « clan Kabila » fut dans tous ses états.
Le président Lwamba Bindu dont le mandat au poste de président de la Cour constitutionnelle devait expirer au mois d’avril 2021 décide de quitter Kinshasa au milieu du mois de juillet 2020. Destination : Bruxelles. Raison invoquée: recevoir des soins de santé. De la capitale belge, le président de la Cour constitutionnelle finit par annoncer sa démission. C’est l’embarras au sein de la mouvance kabiliste.
Le 20 juillet 2020, un communiqué anonyme est publié sur les réseaux sociaux à partir de Bruxelles. Le texte fait état de la tenue d’un point de presse. L’animateur n’est autre que l’ex-président Lwamba. Quarante-huit heures après, un long communiqué est diffusé en lieu et place d’un face à face avec la presse. La paternité dudit texte est attribuée à l’ancien président de la Cour constitutionnelle.
On lit notamment que l’ancien président de la Cour constitutionnelle a décidé de rendre le tablier suite « à la guerre aux proportions inquiétantes » entre « Fatshi » et son prédécesseur. Selon ce texte, ce dernier aurait conçu « deux plans »  en vue de « neutraliser » Felix Tshisekedi. Le premier plan devait être exécuté via une « opération commando » qui devait être menée par les généraux Delphin Kahimbi et John Numbi Banza. Le second plan devait se dérouler par la « voie légale« . Le président de la Cour constitutionnelle devait jouer un rôle majeur en vue de faire faire destituer Felix Tshisekedi pour « haute trahison« . L’article 164 de la Constitution stipule: « La Cour constitutionnelle est le juge pénal du Président de la République et du Premier ministre pour des infractions politiques de haute trahison (…) ».

OLIVE LEMBE DESCEND DANS L’ARÈNE POLITIQUE
Le 6 décembre 2020, le président Felix Tshisekedi a dénoncé la coalition « Fcc-Cach ». C’est la « guerre« !
FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Olive-300x225
Marie-Olive Lembe di Sita, épouse « Kabila »

Vingt-quatre heures avant la commémoration du troisième anniversaire de l’investiture de Felix Tshisekedi à la tête de l’Etat, l’ex-première dame Marie Olive Lembe est descendue dans l’arène politique. Elle écrit – par procuration? – ces mots pour le moins équivoques sur son compte Twitter @KabilaOlive: « L’alternance démocratique est un bébé que nous avons conçu et avec joie nous lui avons donné la vie. Comme des parents attentionnés, nous veillerons à ce que ce bébé grandisse normalement et qu’il reconnaisse ses vrais parents« .
Ancien conseiller diplomatique de l’ex-président « Kabila« , Barnabé Kikaya bin Karubi d’enfoncer le clou dans un tweet daté du 4 février 2022: « Coups d’Etat en cascade: une nouvelle Afrique en gestation. Soutenus par le peuple des jeunes officiers militaires prennent le pouvoir, mettant fin à l’hypocrisie et au mensonge de grandes puissances« . Kikaya de conclure par une phrase provocatrice: « La RD Congo ne fera pas exception« .
Issu de la rébellion ougando-rwandaise de l’AFDL (Alliance des forces politiques et démocratique pour la libération du Congo), « Joseph Kabila » a toujours considéré le Congo-Kinshasa comme un « bien personnel » voire un « butin de guerre » pour son « clan« . L’homme estime que c’est une rétribution due aux anciens rebelles qui ont combattu Mobutu Sese Seko, les armes à la main, en prenant des risques pour leurs vies.
Revenons à François Beya. Ce lundi 7 février, le conseiller spécial du chef de l’Etat – qui n’a pas encore été démis de ses fonctions –  totalise 48 heures de « garde à vue« . Les alinéas 4 et 5 de l’article 18 de la Constitution congolaise stipulent que « la garde à vue ne peut excéder 48 heures. A l’expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l’autorité judiciaire compétente« . Samedi 5 février, l’avocat Georges Kapiamba a pu visiter le « prévenu » François Beya dans les locaux de l’ANR. Un fait jamais toléré sous la Présidence de « Joseph Kabila« .
Des observateurs ne cachent pas un certain pessimisme face à « l’atmosphère politique étouffante » qui prévaut dans le pays. Ces observateurs déplorent non seulement l’absence de sérénité au sein de « l’élite politique » mais surtout l’agitation entretenue par les « combattants » de l’UDPS. Pour eux, « L’ANR détient sans aucun doute un dossier lourd pour oser priver de liberté le conseiller spécial du chef de l’Etat. Il est exagéré, à ce stade, de parler de tentative de coup d’Etat « . A faire à suivre.

"RDC : Affaire François Beya, l’ANR sollicite un devoir d’enquête téléphonique -  07/02/2022
= https://www.afriwave.com/2022/02/07/rdc-affaire-francois-beya-lanr-sollicite-un-devoir-denquete-telephonique/


"Cour du roi Pétaud ? - 7 février 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/07/rasoir/cour-du-roi-petaud/
«L’expression Cour du roi Pétaud désigne un groupe, une communauté ou une assemblée où chacun veut commander, où l’ordre est absent et où, par conséquent, l’entente est impossible. L’expression s’utilise aussi pour parler d’une réunion où tout le monde veut parler en même temps», renseigne le dictionnaire en ligne. Cette expression ne corrobore-t-elle pas à ce qui se passe en plein cœur du pouvoir de Félix Tshisekedi, où le rififi, que dire, les tensions  et la ‘’prétendue’’ conspiration règnent  tel un maitre de double demeure ?  Loin s’en faut, cette situation doit, forcément, préoccuper tous les congolais lambda qui veulent l’avancée de cette mère patrie. La fatshisphère, est-elle devenue cette Cour du roi Pétaud ? D’aucuns s’interrogent et aux autres de répondre.

Soupçons de conspiration au sommet de l’Etat. Méfiance. Trahison. Tension et brisement de confiance. Sans aucun doute, l’on pouvait s’attendre à tout, mais,  l’on ne pouvait pas imaginer que le quinquennat de ‘’Fatshi béton’’ allait tous nous prendre de court. Pas de cette façon. Oh que non !  Le spectacle aura été à son comble ! La rupture aura été consommée.  De Vital Kamerhe à Jean-Marc Kabund, en passant par le Tout Puissant Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de Sécurité, François Beya,  tous n’auront pas été épargnés par ce ‘’ravage’’ si l’on peut l’exprimer ainsi.  Ce dernier, reproché de comploter contre le régime Tshisekedi, conduit manu militari, il aura passé la nuit dans les installations de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) après les auditions. Pendant ce temps-là, des partisans du parti du Président Félix Tshisekedi ont manifesté dimanche à Kinshasa, où ils auraient  bloqué une partie d’une grande artère du Boulevard Lumumba et caillassé  des véhicules des particuliers pour protester contre les rumeurs sur un éventuel coup d’État, et ce, avant que les éléments de la police les dispersent.

A en croire un analyste politique avéré, la lecture des choses mise en musique avec la longue série de scandales et évènements inattendus durant ces trois dernières années du présent mandat actuel connus publiquement ou pas des nouveaux roitelets du régime pousse à se demander si la Fatshisphère n’est pas devenue une cour du roi Pétaud, milieu où chacun veut commander, où règne une forme de cacophonie,  suspicions,  guerre des clans. Dans cette guerre, dit-il, chaque groupe cherche à écarter les uns les autres pour gagner seul la confiance du Chef. Quand bien-même le peuple continue à croupir, en dépit de tous ces spectacles malheureux, qu’allons-nous retenir du présent quinquennat fatshiste l’homme du peuple d’abord ?  Chacun devra tirer ses propres conclusions.

"ça sent mauvais … - 07/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/ca-sent-mauvais/
Un chien  qui mord un homme ? Normal. Naturel même. Rien à signaler. Circulez, il n’y a rien à voir. Pas donc de quoi fouetter un chat. Mais, lorsque l’inverse se produit, cela sort de l’ordinaire. Il y a forcément anguille sous roche.
Il en est ainsi de l’arrestation ou de l’interpellation – la sémantique importe peu- du Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité. Lui dont le job est précisément notamment d’auditionner, d’entendre et, éventuellement de faire arrêter  les personnes susceptibles d’attenter à la sécurité du pays se retrouve au gnouf.  On se serait écrié, « l’arroseur arrosé « , si on était dans un registre léger.


Comme il y a overdose sur le marché des spéculations, autant se garder  de se perdre en conjectures sur les raisons de cette arrestation. En attendant  que les autorités donnent la version officielle, une chose est certaine : le pays légal donne un très mauvais signal de lui-même.
En arrêtant celui qui a vocation à sécuriser les institutions, le Régime Fatshi administre  la preuve, par l’absurde, de l’existence d’un malaise au cœur du pouvoir. Si l’homme de confiance par la nature même de ses fonctions ne paraît plus inspirer confiance, c’est que le ver est dans le fruit. D’autant que la «  séquence Beya  » survient quelques semaines après l’affaire Kabund.
Toutes proportions gardées, autant celui-ci était le pilier politique du Régime, autant celui-là en est le pilier sécuritaire. Dans tous les cas, l’un et l’autre sont-ou étaient ?- deux maillons essentiels de la Fatshisphère. Mieux, deux principales colonnes de l’édifice  » Fatshi béton« .  

Pas donc besoin de microscope pour conclure, au minimum, à un malaise. Peut-être même à  une pathologie. Laquelle ? Là, il faudrait, sans doute, des examens approfondis pour déterminer la nature du mal.
Toujours est-il qu’en quête de résultats concrets à présenter à l’horizon 2023, le Pouvoir Fatshi se devrait  de ne donner que  des signaux positifs. Question de rassurer l’opinion nationale que la situation est sous contrôle. Des Congolais,  dont le moral est miné à la fois par la sinistrose ou la précarité  ambiante, et   un état de siège dont personne n’entrevoit le bout du tunnel. Histoire aussi et surtout  de rassurer les investisseurs potentiels qui hésitent toujours à franchir le rubicond.
Pas la peine d’être fin analyste pour soutenir  que les signes d' » énervement  » du Régime-quels qu’en soient les mobiles- ne contribuent guère à créer un environnement sécurisant. Bien au contraire.
Alors, tentative de révolution de palais, guerre de clans, séquence classique de la « révolution  » qui bouffe ses propres enfants ou même manœuvre de diversion- comme le laissent entendre certains -, qu’importe. Ça  sent mauvais. Et ce n’est pas bon.  


"RDC : Tshisekedi fait le ménage chez les sécurocrates - 06 Fév 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-tshisekedi-fait-le-menage-chez-les-securocrates/
François Beya, le très redouté "monsieur sécurité" du président Tshiseked,i a été arrêté et entendu par les renseignements congolais. En mettent hors-jeu cet ancien fidèle de Joseph Kabila, le chef de l’État, poursuit la "dékabilisation" de l'appareil sécuritaire et tente de prévenir d'un possible putsch contre son pouvoir.

Nouveau coup de tonnerre dans le milieu sécuritaire congolais. Après la mort mystérieuse du chef des renseignements militaires, Delphin Kahimbi, la mise à l’écart et la fuite du très redouté patron de l’Agence national de renseignements (ANR), Kalev Mutond, et de l’ex-patron de la police John Numbi, c’est au tour du conseiller spécial en matière de sécurité, François Beya d’être « neutralisé ». Ce samedi, ce sont des militaires de la garnison de Kinshasa qui sont venus le cueillir pour l’amener dans les locaux de l’ANR et y être entendu. Ironie de l’histoire, c’est un de ses anciens subalternes, Jean-Hervé Mbelu, nouveau numéro 1 de l’agence de renseignements, qui a souhaité l’entendre. Une courte audition, avant de passer une première nuit dans une cellule de l’agence. Le défenseur des droits de l’homme et avocat, Georges Kapiamba, a pu lui rendre visite pour s’assurer que « la procédure a été conduite dans le respect des droits humains ».

L’homme des coups bas de la République

Drôle de destin pour ce champion du renseignement, passé par le Centre national de documentation (CND) de Mobutu, des formations au Sin Beth israélien et aux Etats-Unis, avant de travailler pour l’ANR, puis de diriger la très puissante Direction générale des migrations (DGM) pendant les années Kabila. François Beya fait partie des quatre ou cinq hauts fonctionnaires à tout savoir des coups bas de la République. Sous Joseph Kabila bien sûr, où il était l’un des rares à pouvoir chuchoter à l’oreille du président, mais aussi sous Félix Tshisekedi. A son arrivée dans le fauteuil présidentiel, le tout nouveau chef de l’Etat n’a pas eu d’autre choix que de collaborer avec « Fantômas », le surnom très évocateur de François Beya. Sa présence à été imposée par Joseph Kabila.

Une taupe de Kabila

Pour l’instant, les raisons de l’interpellation de François Beya restent encore floues et aucune information officielle n’a été diffusée. Ce que l’on sait, c’est que les relations entre François Beya, Félix Tshisekedi et le cercle présidentiel, n’ont jamais été au beau fixe. Arrivé à la présidence après un deal avec son prédécesseur, sans aucun relais dans l’armée, ni dans les milieux sécuritaires, Félix Tshisekedi s’est beaucoup appuyé sur François Beya, fin connaisseur de la machine étatique. Mais « Fantômas » a toujours été perçu comme une taupe de Kabila au coeur du palais de la Nation. L’affaire de la mort mystérieuse de Delphin Kahimbi, le patron du renseignement militaire en est la parfaite illustration. Accusé d’avoir mis sur écoute le président Tshisekedi et ses proches, Kahimbi a été démis de ses fonctions, auditionné… et retrouvé mort avec des traces de pendaison. La justice conclue étrangement à un suicide, alors que les zones d’ombres qui entourent l’affaire sont nombreuses – voir notre article. François Beya avait dû intervenir concernant l’affaire des écoutes et en sait sans doute beaucoup sur le dossier Kahimbi.

« Dékabiliser » de l'appareil sécuritaire

François Beya avait de nombreux ennemis dans le cabinet présidentiel. Notamment Fortunat Bisesele, le conseiller privé du chef de l’État, dont Beya a révélé un étrange business de titres miniers pour une somme de 20 millions de dollars. Beya est également soupçonné pour l’entourage présidentiel d’entretenir des liens financiers avec l’ancien président Kabila. Il possèderait plusieurs comptes bancaires reliés à l’ex-président. Mais ce qui a précipité la chute de François Beya, c’est avant la volonté de Félix Tshisekedi de continuer sa lente « dékabilisation » de l’appareil sécuritaire. Kahimbi mort, Kalev en fuite, Numbi en cavale et Beya en prison, permet au président de placer des hommes plus loyaux à ces postes et de mieux contrôler la sécurité de son propre pouvoir, qui, pour le moment lui échappait. D’autant que le chef de l’État congolais vient de voir dernièrement plusieurs présidents africains renversés par des militaires, en Guinée, au Mali ou au Burkina-Faso.

Des rumeurs de coup de force ?

La possibilité d’un coup d’État est prise très au sérieux à Kinshasa et dans les milieux diplomatiques. Alors que les réseaux sociaux bruissaient de l’arrestation de François Beya, les noms des généraux Jean-Claude Yav et Mayanga Wabishuba étaient présentés comment possiblement aux arrêts pour « préparer un coup de force » en RDC. L’information n’a jamais été confirmée. Mais le simple fait de faire circuler leurs noms après l’arrestation de François Beya, que tout le monde croyait intouchable, suffit pour envoyer un message fort à tous les putschistes en herbe qui pouvaient avoir l’idée de prendre le pouvoir à Kinshasa. Cela fait d’ailleurs plusieurs mois que Jean-Claude Yav, chef de la maison militaire, est sur un siège éjectable.

Les pleins pouvoirs

A mesure que les mois passent, Félix Tshisekedi a réussi à reconquérir le pouvoir politique à l’Assemblée, au Sénat, à la Cour constitutionnelle et à la CENI ; à écarter de possibles rivaux ou gêneurs comme Vital Kamerhe et Jean-Marc Kabund : à reprendre la main sur la Banque centrale, la Gécamines et à donner un coup de balai dans l’appareil sécuritaire en écartant Kalev, Numbi et Beya. 2022 risque donc de donner les pleins pouvoirs à Félix Tshisekedi… à moins de deux ans de la présidentielle, où le chef de l’Etat envisage de briguer un second mandat. Il y a peu de hasards en politique.


"RDC : le récit de la disgrâce de François Beya, le « monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi - 7 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1309083/politique/rdc-le-recit-de-la-disgrace-de-francois-beya-le-monsieur-securite-de-felix-tshisekedi/[/b][/b][/b]

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Jad20220207-conf-rdc-francois-beya-592x296-1644246633
Joseph Kabila, Félix Tshisekedi et François Beya, le 17 février 2019 . :copyright: Présidence RDC
 
Très peu d’informations ont filtré sur l’audition du conseiller du président par les services de renseignements. Voici les premiers détails d’une affaire qui a perturbé l’agenda de Félix Tshisekedi au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba.
François Beya a passé sa deuxième nuit dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Selon nos informations, « Fantomas » s’est dit surpris par ce qu’il estime être une « humiliation ». Au cours de leurs discussions, il n’a d’ailleurs cessé de rappeler à l’administrateur général de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha, qu’il aurait pu employer d’autres méthodes. Ce dernier rend directement compte à Félix Tshisekedi. Une « commission sécurité intérieure et extérieure » va être constituée pour gérer son dossier.
Le conseiller spécial en matière de sécurité du président a été arrêté chez lui le 5 février, aux alentours de 13 heures. Les éléments de l’ANR qui ont mené cette opération, dirigée par Mbelu, ont forcé l’entrée de son domicile alors qu’il se trouvait dans sa salle de bains. Il a tout juste eu le temps de demander à s’habiller.

Enquête en cours
Ses téléphones ont été saisis, ainsi que celui de son épouse, présente également. Les jours précédents, ses portables était coupés. Il n’avait pas participé à la dernière réunion du Conseil de défense, le 3 février. Pour le moment, le motif officiel de cette interpellation n’a pas été communiqué. Nos sources au sein de l’ANR et de la présidence font toutefois savoir qu’une « enquête liée à des questions sécuritaires est en cours ». Le coordonnateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), Georges Kapiamba, qui a pu rendre visite à François Beya en présence du numéro un de l’ANR, a publiquement évoqué une série d’interrogatoires liés à « la sécurité du pays ». Mais Beya est également questionné sur la protection dont bénéficieraient certains opérateurs économiques, dont certains seraient visés par les États-Unis.
Son entourage proche, lui, mentionne un « règlement de comptes » sur fond de « guerre de palais ». En disgrâce depuis novembre dernier, après que sa gestion d’un conflit minier entre plusieurs membres du premier cercle de Félix Tshisekedi avait été fortement critiquée, il est à couteaux tirés avec Fortunat Biselele, le conseiller privé du président.
«Au palais, il y a des guerres en tout genre et le président n’intervient pas, souffle un proche. Ce n’est pas pour un problème de carrés miniers qu’il peut se permettre d’écourter son voyage».

Double-jeu

Présent à Addis-Abeba pour passer le relais de la présidence de l’Union africaine (UA) à Macky Sall, Félix Tshisekedi est en effet rentré à Kinshasa dans la nuit du 5 au 6 février. Après que ses proches collaborateurs l’ont informé de l’arrestation de son conseiller, le chef de l’État est vite retourné à son hôtel et n’a pas assisté au dîner offert, le 5, par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed. Il était prévu qu’il assiste à la cérémonie de clôture du sommet le 6 et qu’il reparte le lendemain. Toutes les équipes techniques sont d’ailleurs rentrées dans la matinée du 7 février.
Par ailleurs, François Beya est jugé « trop proche de Joseph Kabila » qui, selon l’entourage présidentiel, « mène des actions pour déstabiliser le régime ». L’ancien dirigeant se rend régulièrement en Afrique du Sud, où plusieurs des  ses proches ont des attaches, dont son frère Zoé Kabila et son ancien conseiller diplomatique, Kikaya Bin Karubi.
Son dernier déplacement, à Johannesburg et au Cap, a été retardé : il n’a été autorisé à décoller que le 25 janvier, soit quatre jours après qu’il ait  formulé sa demande auprès de l’ANR.
François Beya fut en effet longtemps le patron de la Direction générale de migration (DGM) lorsque l’ex-chef de l’Etat était au pouvoir et il est suspecté de lui être resté loyal.
Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ne sont plus en contact direct et Beya jouait les intermédiaires entre les deux hommes.
Le conseiller sécurité « lui a été imposé mais il jouait un double-jeu et le président le savait depuis longtemps », confie un collaborateur du palais.



"Interpellé à l’ANR /François Beya : surprise et  mystère ! - 7 février 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/07/a-la-une/interpelle-a-lanr-francois-beya-surprise-et-mystere/


"Humiliation de François Beya : Voici comment s’est déroulée la scène ! - 07/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/humiliation-de-francois-beya-voici-comment-sest-deroulee-la-scene/
Le conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République a passé nuit à l’Agence nationale de renseignements (ANR) où il a été amené hier manu militari. L’opération de son arrestation ou interpellation, c’est selon, a été menée personnellement par le patron de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu, et le général Hugo Ilondo, appuyés par des éléments de la police militaire.

Si, officiellement, l’ANR ne dit pas pourquoi il a interpellé François Beya, il serait reproché à ce dernier de comploter contre le régime Tshisekedi. Étonnant, surtout l’hypothèse d’un coup d’Etat est mise en exergue mais, curieusement, sans aucun militaire arrêté jusque-là !
Qu’à cela ne tienne, l’humiliation infligée à François Beya dit « Fantômas » ce samedi 05 février lorsque l’on est allé le prendre chez lui, s’inscrit dans le palmarès des bourdes de Félix Tshisekedi qui s’alourdit davantage. Fallait-il procéder de la sorte ? Voyager et laisser des instructions aux subalternes pour en finir avec leur chef ? Lui était-il difficile de convoquer François Beya et l’entendre d’abord lui-même que de se confier vite aux accusations aux allures de règlement de comptes ? Un général peut-il être jugé par un colonel ? C’est l’image que donne, malheureusement, la fatshisphère.
Non sans raison, selon les règles de fonctionnement de la Présidence de la république, le Conseiller spécial en matière de sécurité qui chapeaute, d’ailleurs, le Conseil national de sécurité (CNS), n’est auditionné que par le Président de la République. En cas de griefs retenus contre lui, le président l’enverra à ce moment-là auprès d’un Procureur général. Pourquoi alors violer ces dispositions réglementaires pour soumettre son proche collaborateur à l’ignominie ?

D’après les témoins de l’interpellation de « Fantômas », ce dernier, malade, dormait toute la journée. C’est son épouse qui l’a réveillé vers 13 heures pour prendre un bain en vue de réconforter le corps. C’est pendant qu’il était dans la douche qu’ont débarqué l’AG de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu, et le général Hugo Ilondo, celui-là qui avait perquisitionné la résidence de Kalev. Ne sachant pas localiser l’endroit où cueillir directement Fantômas, ils ont, selon les témoins, non seulement brutalisé les travailleurs trouvés dans la parcelle, dont certains ont reçu des baffles, mais aussi cassé toutes les caméras de surveillance.
La femme de François Beya, qui surveillait son mari dans la douche, a entendu des coups donnés à la porte et a posé la question : ce qui là-bas ? Une voix lui dira : Madame, ouvrez ! Sinon, nous cassons la porte.
C’est ainsi que François Beya se mettra dans le peignoir et sortira de la douche. Il trouvera assis dans son salon, l’AG Mbelu et le général Ilondo. Il leur a posé la question de leur présence brusque. Ils lui brandiront un document dont seulement les trois connaissent le contenu. « Permettez-moi alors que je m’habille », leur  demandera « Fantômas ».
C’est comme ça que s’est déroulée la scène de son interpellation ou arrestation, c’est selon, ont raconté ces témoins à Scooprdc.net, précisant que François Beya n’a pas été maltraité, à part quelques bavures commises par les militaires qui ont cassé les caméras de surveillance et brutalisé les travailleurs.

Guerre des clans au Palais…
Tous les conseillers à la présidence de la République, à quelques exceptions près, sont des faucons et vautours venus pour la plupart, de la diaspora pour se constituer des matelas financiers. D’où, le principe de « carpe diem » est appliqué car on ne sait jamais. Mais seulement, dans leur lutte effrénée d’enrichissement rapide, ils créent des scandales financiers et donnent des coups bas à ceux qui gênent leurs intérêts.
D’après l’une des sources de Scooprdc.net à la présidence de la République, François Beya subirait le sort de Jean-Baptiste dont la tête a été offerte sur un plateau d’or, à cause des caprices d’une gamine.
Il gênerait beaucoup d’intérêts des personnes, beaucoup citées dans plusieurs projets du chef de l’État en train de sombrer : programme de 100 jours, programme de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales, projet Tshilejelu, sans compter les magouilles dans le secteur minier où rétro-commissions et distribution des carrés miniers sont la mode.
Parmi les personnes que François Beya gênerait se trouve, rapporte-t-on à Scooprdc.net, le pion majeur qui serait l’un des conseillers occultes, Bifort Bisesele. Ce dernier est cité dans tous les coups sales d’argent détournés, dont les 20 millions USD de la mine de Sokimo en Haut-Uélé, les 30 millions USD de la SACIM au Kasaï oriental, le dossier Afriland First Bank CD à Kinshasa…
Bifort et compagnie avaient floué le président de la République dans sa tournée dans l’espace Grand Kasaï, raconte-t-on au Palais de la nation. A SACIM par exemple, ils auraient donné l’injonction aux responsables chinois de vider le lieu avant l’arrivée du président de la République dans leurs installations pour que ce dernier manque d’interlocuteurs valables. Les Chinois verseraient des rétro-commissions à certains collaborateurs du Président pour leur protection.

A Nkuadi tout comme aux chutes Katende, le président Félix Tshisekedi s’était fâché à cause de la non réalisation des projets pour lesquels des fonds étaient déjà sortis. Quelle sanction a-t-il appliquée contre les détourneurs ? Rien du tout.
Aucun journaliste ne peut aller réaliser un reportage aux chutes Katende sur l’évolution des travaux de la construction du Barrage hydroélectrique de Katende. C’est l’ordre donné par Marcellin Bilomba pour cacher les failles d’exécution, a révélé à Scooprdc.net un confrère de la RTNC, butée à cette difficulté.
Bifort aurait, lui, recommandé à sa marraine d’être toujours présente à toutes les audiences que son époux accorde aux investisseurs. Stratégie pour gêner ces derniers à dénoncer les tracasseries et pression… Ses accointances avec Kigali ne sont ignorées par personne et inquiètent.
C’est dans cet environnement des « loups » qu’évolue le vieux « Fantômas ». Ses conseils au Boss agaceraient les faucons et les vautours. D’où, explique-t-on à Scooprdc.net, cette conspiration. Qui croire et qui ne pas croire dans cette guerre des clans au Palais? Difficile à l’étape actuelle. 


"L’affaire Beya éclipse la fin du mandat de Fatshi - 07/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/laffaire-beya-eclipse-la-fin-du-mandat-de-fatshi/


" RDC : Fortunat Biselele, gardien du temple et des secrets de la République - 27 octobre 2019
= https://www.jeuneafrique.com/mag/847804/politique/rdc-fortunat-biselele-gardien-du-temple-et-des-secrets-de-la-republique/



"Analyse du 07 février 2022:Affaire F.BEYA, la RDC cas contact du varient Goïta des coups d'État?


"T'LA DU 07.02.2022 - AFFAIRE FRANCOIS BEYA : COUP D'ETAT RATE OU STRATEGIE DE PURGE?"


"AFFAIRE " COUP D'ETAT", LES REVELATIONS ET VERITES SCANDALEUSES DE PUIS ROLLAND NGOY - 07/02/2022"




Compatriotiqueme!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 9/2/2022, 3:12 pm, édité 1 fois

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 8/2/2022, 3:10 pm

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"Interpellation de François Beya : Georges Kapiamba parle d’une détention “illégale”, « la loi limite à 48 heures la garde à vue » -  8 février 2022 - 
= https://actualite.cd/2022/02/08/interpellation-de-francois-beya-georges-kapiamba-parle-dune-detention-illegale-la-loi
C'est depuis samedi dernier que François Beya, conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi, est détenu dans les locaux de l'Agence nationale de renseignements (ANR). Pour le coordonnateur de l’Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ), Maître Georges Kapiamba, cette détention est " illégale" parce que la loi dispose que la garde à vue est de 48 heures.

« Alors que la loi prévoit 48 heures, mais dans leurs pratiques, ils débordent toujours, en se réfugiant derrière les questions de sécurité d'Etat, mais ce n'est pas légal. La loi ne reconnaît pas ce pouvoir-là, la loi limite à 48 heures la garde à vue. Quand ils posent ce genre d'acte d'instruction, ils le posent comme des officiers de police judiciaire (OPJ) », s'est indigné à ACTUALITE.CD, Maître Georges Kapiamba.
Le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité a été interpellé samedi 5 février dernier aux alentours de 12 heures. Jusqu'à ce jour, il est toujours retenu dans les locaux de l'ANR. Très peu de choses sortent de cette audition laissant la place à la spéculation.


"Une démarche conforme aux textes, soutient un sécurocrate - 08/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/une-demarche-conforme-aux-textes-soutient-un-securocrate/
Ce qu’il convient désormais d’appeler « l’affaire Beya » s’invite à toutes les conversations de salon dans la jet set kinoise. Pas seulement. Le Congolais lambda y va aussi de sa lecture et de ses commentaires. L’un des questions récurrentes dans cette chronique polémique qui enfle à mesure que le séjour du toujours conseiller spécial du chef de l’Etat se prolonge dans les locaux de l’ANR porte sur la compétence de la Centrale d’intelligence à auditionner le « Spécial ». Y aurait-il entorse à la législation en la matière? Le patron de l’ANR aurait-il outrepassé ses prérogatives ?
Un « sécurocrate » aussi assermenté qu’expérimenté y va de son éclairage.


C’est par ignorance que beaucoup s’interrogent si l’ANR avait la compétence ou non. Le CNS n’est pas un service de l’Etat à part, il est un forum dont seul le Président de la république est l’unique Patron. Le conseiller spécial peut, sur demande du président ou par délégation, présider cette réunion où siège l’Administrateur Général de l’Agence.
Le conseiller spécial du président en matière de Sécurité n’est pas le patron des services de sécurité. Il est membre du cabinet du président dont le Dircab du président est le responsable. Par contre, l’Agence nationale de renseignements est un service officiel de renseignements, avec des structures à tous les niveaux (provincial, entreprises et services publics, territoires, villes, districts…). L’Agence a des structures même à travers le monde.

Les pouvoirs étendus que lui confère la loi fait de l’ANR l’unique service de l’Etat capable d’entendre, d’écouter, de surveiller et d’interpeller tout citoyen, qui qu’il soit et quelle que soit sa fonction.
C’est ainsi qu’au regard de textes, le Président de la république est l’unique responsable de l’Etat auquel est soumis l’Administrateur général de l’ANR et de qui il dépend. Ce qui fait de l’Administrateur général de ce service, un des hommes les plus puissants de l’Etat.
En effet, pour entendre un acteur majeur de la République de la trempe de François Beya, il est bien clair que l’ANR est l’unique service public habilité, quoi qu’en pense le commun des mortels.
Le nouveau leadership a rendu cette agence plus fiable qu’avant dans ses procédures et dans le respect des droits humains. Pas étonnant que le Chef de l’Etat s’y appuie.
= https://www.radiookapi.net/2022/02/08/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-francois-beya-lanr-poursuit-ses-enquetes-dans-le


"Tentative de déstabilisation des institutions : des questions sans réponses - 08.02.2022
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=2996
À bien décortiquer « l’aventure mystérieuse » qui a conduit, dans la soirée du samedi 5 février, à l’audition sommaire du Conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité par le chef de l’Agence nationale de renseignements (ANR), il y a lieu de conclure que le président de la République a échappé à un coup d’État, si réellement tentative d’un coup d’État y en avait. Dans tous les cas, l’heure est aux questionnements pouvant conduire à l’éclatement de la lumière : qui a voulu inverser l’ordre constitutionnel ? ou mieux, qui, alors que la RDC se prépare déjà pour les élections de décembre 2023 (selon la feuille de route de la Céni), a tenté de prendre le pouvoir par la force ? Mais la question fondamentale est celle de savoir : à qui profite un coup de force dans un pays qui a connu un avancement démocratique considérable après trois cycles électoraux et une passation pacifique et civilisée de pouvoir au sommet de l’État ? En attendant les enquêtes que mènent les services spéciaux et l’issue de l’audition des suspects, le peuple retient encore son souffle et se dit : « heureusement, l’irréparable a été évité au pays »

Seule l'information peut étouffer la spéculation et la rumeur. C'en n’est pas le cas malheureusement depuis que la rumeur persistante d’un coup d'État manqué a circulé à Kinshasa.
Du coup, tous les observateurs ont fait le rapprochement entre ce qui apparaît comme cette tentative de déstabilisation des institutions et l’interpellation par l’Agence nationale des renseignements (ANR) de M. François Beya, conseiller spécial du Chef de l’État chargé de la sécurité, samedi 5 février 2022.
Entre-temps, depuis le même samedi, c’est le silence radio du côté des autorités gouvernementales alors que des réactions de toutes parts, notamment dans les réseaux sociaux sont enregistrées. C’est dans le même sens d’ailleurs que dimanche 6 février vers l’avant-midi, des groupes des jeunes gens, se réclamant de l’UDPS, ont investi la rue à Limete, s’en prenant à des paisibles passants, caillassant ainsi plusieurs véhicules pour protester contre la tentative de déstabilisation du pouvoir actuel.

Ce silence a conforté plusieurs versions qui se racontent dans l’opinion : suspicion en rapport avec la sûreté de l’État, implication dans des affaires des minerais, victime d’une affaire de conflit de leadership ou d’une guerre des clans autour du président Félix Tshisekedi… des spéculations vont dans tous les sens.
Dans les faits, les tweets de l’activiste des droits humains, Georges Kapiamba après que le conseiller spécial en matière de sécurité du chef de l'État a passé sa première nuit à l'ANR n'ont fourni que peu d'indications. Selon le coordonnateur d’ACAJ, il serait reproché à François Beya des faits liés à une tentative de déstabilisation des institutions de la République. « Il passera devant la commission d’enquête composée des enquêteurs de la sécurité intérieure et extérieure. Il lui est reproché des activités de nature à porter atteinte à la sécurité de l’État », a fait savoir Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice. Ce dernier a affirmé avoir rendu visite à François Beya, samedi tard dans la soirée.
Et dans cette hypothèse, de nombreuses questions sont soulevées et elles demeurent toutes, entre-temps, sans réponses. La question fondamentale à ce stade est de savoir si l'intégrité physique du président de la République, la première institution du pays, est à craindre ? Si oui, y a-t-il des dispositions particulières prises pour maintenir et sécuriser l'ordre constitutionnel que les ennemis de la démocratie visent à mettre en mal ? Aussi, à qui profite un coup de force dans un pays qui a connu un avancement démocratique considérable après trois cycles électoraux et une passation pacifique et civilisée de pouvoir au sommet de l’État ?

Remonter la filière
Au sujet de François Beya qui jouit, bien entendu, de la présomption d'innocence sur les accusations mises en sa charge par les services des renseignements, des accusations nécessitant des enquêtes, il y a à éclairer si l’accusé est un loup solitaire ou n'y a-t-il pas un réseau, une bande organisée de l'intérieur avec des complices à l'extérieur du pays ? Qui est l'utilisateur du numéro téléphonique dont réquisition d'éclairage a été faite à Orange RDC depuis janvier et dont la copie a fuité il y a peu sur les réseaux sociaux ?
En effet, c’est depuis le 7 janvier 2022 que le tout nouvel administrateur général de l’ANR avait saisi le directeur général de la société de téléphonie Orange afin de mettre à la disposition des services, pour des raisons d’État, les archives de communication répertoriées au numéro 0896073187 pour la période allant du 1er mai 2021 à ce jour. Comme pour dire, le patron de l’ANR entend creuser dans les communications passées par ce numéro pour étoffer ses renseignements dans cette affaire.
Avec tous ces questionnements, il est clair que le suspense va durer longtemps. Sinon, des réponses claires équivaudraient à rassembler les parties manquantes, du reste, essentielles, du Puzzle pour une partie de jeu réussie.
Dans tous les cas, ceux qui pensent résoudre les problèmes de la RDC par la voie d’un coup d’État font fausse route. Encore que la RDC, de par sa position géostratégique sans compter l’enjeu qu’elle représente actuellement sur le plan mondial, n’est pas la Guinée ni le Mali… Bref, rien n’est sûr que la RDC connaisse le bouleversement déploré en Afrique de l’Ouest où des coups d’État se sont succédés à un rythme soutenu.


"Dossier François Beya : après la fumée, le feu ou l’accalmie ? - 7 février 202
= https://www.lephareonline.net/dossier-francois-beya-apres-la-fumee-le-feu-ou-laccalmie/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Francois-beya-696x393

Même si les réseaux sociaux s’enflamment au sujet de la détention depuis le samedi 05 janvier 2022 dans les locaux de l’ANR (Agence Nationale de Renseignements), de Francois Beya, Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, les médias traditionnels gardent un attitude de réserve. Celui-ci est dicté notamment par l’absence de détails sur les griefs réellement mis à sa charge, même si Me Georges Kapiamba, son avocat ayant eu un contact avec lui le jour même de son interpellation, fait état de son implication présumée dans un complot visant la sécurité intérieure de l’Etat.

Une quelconque piste est délicate à creuser d’autant que le même avocat a laissé entendre que son client, bien qu’auditionné sommairement, aurait refusé de répondre aux questions lui adressées par une équipe d’agents des services réquisitionnés pour la circonstance.
A en croire d’autres qui restent à vérifier, une équipe d’enquêteurs serait sur le point d’être mise en place pour une audition approfondie de François Beya et de tous les suspects – cadres ou agents des services spéciaux, galonnés de l’armée. ou de la police, acteurs politiques qui seraient éventuellement impliqués dans ce que certains réseaux qualifient de coup d’Etat manqué contre le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, en marge de la cérémonie de passation de pouvoir à son homologue sénégalais Maky Sall, pour la présidence tournante de l’Union Africaine.
On apprend dans les réseaux, qu’un numéro d’appel suspect, qu’aurait utilisé Francois Beya, serait en train d’être «checké» au niveau d’une société de télécommunications de la place, à la demande des « services ». Ce numéro serait considéré comme une pièce maitresse dans le traitement du dossier du Conseiller spécial du Chef de l’Etat. Un des indices sérieux mis par l’ANR dans la gestion de l’affaire François Beya, est la suspension et l’arrestation, indique-ton, de deux agents de l’ANR qui   auraient provoqué la fuite des photos de François Beya, en pleine détention dans un des locaux de l’ANR. Manifestement, toutes les dispositions sont désormais prises pour que rien ne filtre.
S’agissant de ce dossier sécuritaire, il serait embarrassant d’exiger la diligence à l’ANR, en attendant que toutes les données sécuritaires soient réunies avant toute option définitive. L’erreur à éviter serait de s’engager sur une fausse piste alors que la vérité se trouve ailleurs.


"Revue de presse Afrique
À la Une: la fièvre des coups d’Etat a-t-elle gagné la RDC ? -  08/02/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20220208-%C3%A0-la-une-la-fi%C3%A8vre-des-coups-d-etat-a-t-elle-gagn%C3%A9-la-rdc
François Beya, conseiller en matière de sécurité du président Tshisekedi, a passé sa troisième nuit dans les locaux de l’ANR, l’Agence nationale de renseignements.
« Arrêté samedi dernier, pointe le site d’information congolais Cas-Info , ce dernier est soupçonné d’avoir organisé des réunions visant à déstabiliser le pouvoir de Félix Tshisekedi. Avant-hier, dimanche, des militants de l’UDPS, le parti au pouvoir, ont manifesté sur le boulevard Lumumba, à Kinshasa, pour dire non à toute tentative de coup d’État. Aucune communication officielle n’a été faite sur ce dossier », relève encore le site.

Silence radio du côté des autorités…
Alors, « Comment en est-on arrivé là ?, s’interroge le magazine Enjeux Africains. De quoi accuse-t-on le sécurocrate en chef nommé à ce poste en 2019 par le chef de l’Etat congolais ? Tout commence samedi peu après midi. Les hommes du renseignement militaire débarquent chez François Beya. Manifestement, ils ne sont pas les bienvenus. L’accueil se passe mal, les esprits se tendent. 'Y a-t-il eu méprise sur l’identité de la personne recherchée ?', s’interroge-t-on alors dans l’entourage de l’homme au crâne rasé que certaines mauvaises langues ont surnommé Fantômas. Ce dernier ne leur oppose aucune résistance. Si on vient le quérir chez lui dans ces conditions, c’est que l’ordre vient sans aucun doute d’en-haut. Sinon, qui oserait pénétrer dans l’enceinte de la résidence du patron du Conseil national de sécurité, le saint des saints de tous les organes de la Présidence ? (…) Que reproche-t-on, donc, au conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi, s’interroge encore Enjeux Africains ? Silence radio du côté du cabinet présidentiel et encore plus du côté gouvernemental. L’heure est plus grave qu’on ne le dit. Il est surtout question d’une tentative de coup d’Etat déjouée, apprend-on du côté de l’UDPS, le parti au pouvoir. »

« Dékabilisation »
« Ce que l’on sait, complète Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, c’est que les relations entre François Beya, Félix Tshisekedi et le cercle présidentiel, n’ont jamais été au beau fixe. Arrivé à la présidence après un deal avec son prédécesseur, Joseph Kabila, sans aucun relais dans l’armée, ni dans les milieux sécuritaires, Félix Tshisekedi s’est beaucoup appuyé sur François Beya, fin connaisseur de la machine étatique. Mais 'Fantômas' a toujours été perçu comme une taupe de Kabila au cœur du palais de la Nation. »
« Ce qui a précipité la chute de François Beya, poursuit Afrikarabia, c’est avant tout la volonté de Félix Tshisekedi de continuer sa lente 'dékabilisation' de l’appareil sécuritaire. Delphin Kahimbi (l’ex-patron du renseignement militaire) mort, Kalev Mutond (l’ex-chef de l’ANR) en fuite, John Numbi (l’ex-patron de la police) en cavale et François Beya en prison, permet au président de placer des hommes plus loyaux à ces postes et de mieux contrôler la sécurité de son propre pouvoir, qui, pour le moment lui échappait. »
En tout cas, relève encore Afrikarabia, « la possibilité d’un coup d’Etat est prise très au sérieux à Kinshasa et dans les milieux diplomatiques. L’arrestation de François Beya, que tout le monde croyait intouchable, a suffi pour envoyer un message fort à tous les putschistes en herbe qui pouvaient avoir l’idée de prendre le pouvoir. »...


"Général Kasongo: « Il ne faut pas avoir peur » - 08/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/general-kasongo-il-ne-faut-pas-avoir-peur/
« La situation est sous contrôle (à Kinshasa). Tout est calme. Il n’y a aucun problème », rassure le Général Sylvano Kasongo. Le commandant de la Police/Kinshasa rappelle qu' »il y avait une manifestation spontanée (dimanche à Limete). Nous l’avons maîtrisée très vite ».

Présentés comme de l’UDPS, parti présidentiel, des jeunes gens manifestaient contre un éventuel coup d’État en RDC. Pour l’instant, affirme le patron de la Police de Kinshasa, « les gens vaquent librement à leurs occupations. La Police a été déployée partout à travers tous les points chauds pour que les gens vaquent librement à leurs occupations« .
Il annonce donc que « la Police est sur le terrain. Il ne faut pas vous fier aux gens qui parlent pour faire peur aux gens. Nous faisons confiance en nos institutions et nous travaillons sans problème. Il ne faut pas avoir peur« .
Et de prévenir : « Nous travaillons pour maintenir l’ordre public. La Police est là pour maintenir l’ordre public. Si quelqu’un veut troubler l’ordre public, il sera arrêté. Il ne faut pas avoir peur ».

Depuis dimanche dernier, un message est devenu viral sur les réseaux sociaux : « soyez  prudents, cette semaine sera mouvementée. Il est demandé de ne pas durer dehors, car il y aura beaucoup d’agressions, de sacrifices et autres« .
Ce message anonyme exhorte à prendre « toutes les dispositions pour rentrer vite et prier pour la jeunesse. Restez à la maison après 18 heures dès ce mercredi pendant au moins 10 jours. Il y a des gens lourdement armés qui ont infiltré le pays par l’Ouest et ils sont déjà éparpillés dans le pays ».
Samedi, le conseiller spécial en charge de la sécurité du Chef de l’État a été interpellé chez lui à la maison. « Arrêté par des hommes des Renseignements militaires et conduit manu militari à l’ANR« , il y a passé sa première nuit dimanche.
Selon Me Georges Kapiamba de l’ONG ACAJ, il lui a été clairement signifié qu’il est « soupçonné d’avoir participé à des réunions mettant en cause la sécurité de l’État« .


"Moïse Moni DELLA décortique le coup d’État - 8 février 2022 
= https://www.diaspordc.com/moise-moni-della-decortique-le-coup-detat/
Un coup d’État, c’est comme un coup en dessous de la ceinture, interdit en boxe. Ce coup fourré n’est pas apprécié en démocratie. Il peut se justifier dans une situation de chaos généralisé dans un pays. Débloquer le blocage, comme c’est le cas dans certains pays, particulièrement africains. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui en RDC. Il y a, certes, une défaillance de la gouvernance et corolaire la rupture sociale avec comme conséquence directe le manque de contenu dans le sachet troué de la ménagère congolaise. Mais le coup d’État est une rupture brutale du fonctionnement des institutions qu’il ne faut jamais encourager en RDC.

Le départ du pouvoir du président Félix Tshisekedi ne doit être envisagé que dans des circonstances démocratiques : une élection présidentielle, au terme de laquelle, il peut être battu par un autre candidat.
Étant un pionnier de l’UDPS qui s’est battu sans relâche pour l’instauration de la démocratie et ayant subi toutes sortes de privations et humiliations, les dernières en date en 2016 où j’étais arrêté dans les conditions inhumaines et dégradantes par les militaires sous les ordres directes du général d’opérette, de façade et de parade, Amisi Kumba dit Tango fort, je ne peux cautionner l’idée d’un coup d’État. Sinon, à quoi aurait servi ce long combat périlleux que nous avons mené pour la démocratie ? La RDC a connu une expérience malheureuse d’un coup d’État avec Mobutu en 1965. Les conséquences néfastes sur l’évolution du pays sont difficiles à solder à nos jours. Toute personne de bon sens devrait s’aligner contre cette pratique rétrograde. Cap vers les élections transparentes, inclusives en 2023! Que le souverain primaire, détenteur du pouvoir, se prononce et départage pacifiquement les protagonistes!


"La sempiternelle guerre de clans...  - 08/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/la-sempiternelle-guerre-de-clans/
Dans le landerneau politique kinois où les murs des palais lambrissés de la République ont des oreilles, il se raconte de plus en plus  que la guerre de clans fait rage au sein de la Fatshisphère. L’indicible détention  du très « sécurocrate » François Beya apparaît comme  le niveau paroxystique de la guerre de tranchées que se livrent les différentes écuries présidentielles.

Guerre de clans ? Sous les tropiques rd congolaises, l’expression est à comprendre littéralement davantage  au premier qu’au second degré. Ce qui se traduit concrètement pour les initiés aux arcanes du pouvoir Fatshi par le duel fratricide aux relents très années indépendance entre Luba-Kasaï oriental- et Lulua – ex Kasaï occidental- . Le premier groupe se revendiquant plus  frère de sang (plus mashi a mu menu) du Président que le second dans lequel se trouve François Beya.
Sans tomber dans la caricature ni dans le piège de l’essentialisme,  le hasard fait  précisément  que le geôlier en chef du non moins geôlier professionnel Beya est originaire du Kasai oriental. Ceci n’expliquant forcément cela. Tout de même…
Problème, cette guerre de clans aurait été bénéfique pour la République si elle couvrait en fait la guerre de courants autour de l’idée que se fait chaque faction de l’intérêt général ou des enjeux existentiels du pays. Ainsi, on aurait eu autour du « Chef« , ]des  théories ou des approches concurrentes pour guérir le grand grabataire qu’est le Congo-Kinshasa. Ou pour rester dans la métaphore nécrologique du Président, on compterait  plusieurs  chapelles dans l’entourage présidentiel  pour tenter de « ressusciter » le pays à la manière de Lazare. Plus sérieusement, du choc des idées aurait jailli la lumière.

Or, il se chuchote que la guerre de clans en cours n’a pour unique ressort que la  chasse  effrénée au trésor…public et à la course à l’échalote pour rafler la plus grosse mise sur le front des commissions, rétro-commissions et dans les dédales des carrés miniers. Rien qui touche au sort toujours fort peu enviable du « Peuple d’abord« .  
Vu de Congolais d’un certain âge ou d’un âge certain, le branle-bas de combat  dans la Fatshisphère charrie un goût archi-connu de leurs palais. La guerre de clans version « Fatshi » a tout  du déjà vu.
Sous le Maréchal Mobutu, la chronique politique post-discours du 24 avril 1990 relayait journellement le combat au couteau entre faucons et colombes. Une guerre de clans qui a fini par recouper la « géopolitique »  bien de chez nous entre le réduit ethnique du Président et les autres  conseillers. Le premier fournissant le gros du bataillon de faucons avec l’inénarrable  Conseiller spécial Ngbanda comme « commandant en chef » et le second regroupant l’aile modérée de l’entourage du Maréchal avec, notamment, un certain Nkemaa Lilo.

Ayant succédé à son père, Joseph Kabila a vu se constituer autour de lui plusieurs chapelles dont certaines répondaient aux motivations « identitaires« . Pour faire aussi court que  simple avec le risque de simplisme, dans la galaxie swahiliphone, il y avait le bloc du Kivu face au clan katangais par exemple ; la phalange non swahiliphone comme caution occidentale et centrale de la kabilie  …
Les chapelles sont, certes, inhérentes à tout pouvoir ici comme ailleurs. Ayant vocation à  être sous le contrôle du « monarque » qui les manipulent, façon « diviser pour mieux régner« , les entourages peuvent finir par prendre en otage le « big boss » et le ruiner  à petit feu.
Lanceur d’alerte avant l’heure, peintre des travers de  la société à nul autre pareil ;   l’artiste musicien Franco Lwambo a légué à la postérité la chanson intitulée « Lettre à M. le DG » dans laquelle il décrit ces entourages qui rendent un mauvais service au « patron« . Rien de nouveau sous le soleil pour des Congolais qui,  pour avoir tout vu et tout  vécu, ont  acquis une immunité collective.


"Le silence du Gouvernement amplifie la spéculation - 08/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/le-silence-du-gouvernement-amplifie-la-speculation/
* Dès lors que la radio trottoir devient un émetteur puissant, une version officielle de l’affaire s’impose.
L’actualité en RD Congo reste encore dominée par l’interpellation, le samedi 5 février courant, du Conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi en matière de sécurité. François Beya, parce qu’il s’agit de lui, a passé sa nuit du weekend dans les installations de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Rien de scoop du journal, dès lors que les images montrant l’ancien patron de la Direction générale de migration (DGM), déchaussé et assis sur un  canapé, dans un bureau de l’ANR, ont été très largement partagées sur les réseaux sociaux.


Question : que s’était-il passé exactement en ce samedi 5 février, alors que le Chef de l’Etat congolais, arrivé fin mandat à la présidence de l’Union africaine (UA), passait le témoin à son homologue sénégalais Macky  Sall à Addis-Abeba ? Mystère ! En tout cas, soixante-douze heures après, les Congolais ignorent encore tout. Par conséquent, chacun y va de sa version. Toutefois, la thèse la plus répandue dans l’opinion est celle d’une tentative de coup d’Etat. Est-ce cela ?
Le mystère demeure entier. Et pour cause, depuis le début de cette affaire, le Gouvernement semble s’enfermer dans un mutisme total qui accentue la spéculation. Quoi de plus normal quand, dans un contexte précis de crise, la radio trottoir devient l’émetteur puissant, en lieu et place des médias publics qui sont des canaux par excellence de communication pour les dirigeants du pays.

QUAND LE SILENCE TUE…

Dès lors que la personne mise en cause est le Conseiller du Chef de l’Etat en matière de sécurité, on ne peut que comprendre le caractère hyper sensible de la question. Sans chercher de mots, le sujet impose une bonne communication de crise. Et, effectivement, il y a crise tant il s’agit de la sécurité ou même de la sûreté de l’Etat, entendue ici comme une matière susceptible de troubler, non seulement l’ordre public, mais aussi et surtout, la quiétude des Congolais.
Dans ce contexte précis, ici comme ailleurs, le silence est la pire des communications. Nombreux sont des experts qui postulent qu’une bonne gestion de crise à l’ère des réseaux des réseaux sociaux nécessite de la lumière, portée par ces vecteurs que sont l’Internet et les médias sociaux. Et, c’est ici que des observateurs sont unanimes que le Gouvernement doit dire quelque chose.
Si  prudence est mère de sûreté, les temps « troubles » et parfois complexes au sein desquels vivent les Congolais depuis le weekend dernier, appellent au contraire un éclaircissement de la part des autorités du pays. Pour le cas d’espèce, il  n’est pas question pour le Gouvernement, de prendre position. Mais plutôt, de donner une version des faits par rapport à toute la rumeur autour de cette affaire. On ne le dira peut-être jamais assez, le silence tue.

Oui, le silence est parfois d’or. Utilisé comme stratégie dans la communication de crise, le mutisme peut être un atout dans une communication sous contrainte judiciaire. Mais pour le cas de figure, il n’en est pas question. Le fait pour le Gouvernement, de continuer à garder le silence, donne à l’opinion l’impression qu’il a quelque chose à cacher.
Au demeurant, le droit de la presse à l’accès aux sources officielles et celui du public à l’information sont consacrés par la législation en vigueur. Pour une question qui touche visiblement à la sûreté de l’Etat, on n’attend pas du Pouvoir qu’il révèle des secrets d’Etat, qu’il donne un minimum d’éléments d’information de nature à tordre le cou aux versions aussi anxiogènes que loufoques qui circulent à travers le pays.
En un mot comme en cent, on devrait donc éviter que la gestion de l' »affaire Beya » soit prise en charge par les internautes. La responsabilité incombe plutôt aux professionnels des médias. Indépendamment de leurs lignes éditoriales, ces derniers relayent la version officielle des faits. Faute de quoi, le silence du Gouvernement continuera à amplifier la supputation.

= https://actualite.cd/index.php/2022/02/06/rdc-manifestation-de-partisans-du-president-tshisekedi-kinshasa
= https://actualite.cd/index.php/2022/02/06/rdc-kinshasa-limete-des-jeunes-de-ludps-manifestent-contre-les-rumeurs-sur-un-eventuel


"RDC: qui est François Beya, conseiller spécial de Tshisekedi à la sécurité, détenu à l’ANR? -  08/02/2022 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220207-rdc-qui-est-fran%C3%A7ois-beya-conseiller-sp%C3%A9cial-de-tshisekedi-%C3%A0-la-s%C3%A9curit%C3%A9-d%C3%A9tenu-%C3%A0-l-anr


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Compatriotiqueme!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 9/2/2022, 1:45 pm

ENFIN LES AUTORITÉS CONGOLAISES SE SONT EXPRIMÉES SUR LE CAS FRANCOIS BEYA  : UN COMMUNIQUÉ LU A LA RTNC PAR LE PORTE-PAROLE DU PR, KASONGO MWEMA RÉVÈLE DES INDICES SUFFISAMMENT SÉRIEUX DES ENQUÊTEURS SUR UNE TENTATIVE DE DÉSTABILISATION DES INSTITUTIONS DÉMOCRATIQUES A SA CHARGE !!! EXIT TOUTE AUTRE SPÉCULATION(!?) : UNE AFFAIRE D’ÉTAT SUR ATTEINTE A SA SURETÉ... SAUF QUE LA RAISON D’ÉTAT REGORGE PARFOIS DES RAISONS QUE LA RAISON ELLE-MÊME IGNORE...

Ainsi donc la bien nommée "raison d’État" n'en est pas partout moins représentée par des hommes qui un moment sont au pouvoir, raison de plus de ne pas trop vite s'en satisfaire lorsqu'on la brandit. C'est dire qu'il arrivera un moment où l'on doit quand même leur demander des comptes, ici prouver la vérité des accusations qu'on porte sur Beya. Nous en sommes là ou plutôt nous devrions en être là : sommes-nous devant une réelle tentative de coup d’État et pas de laborieux artifices pour noyer une guerre des clans dans l’entourage du Chef ou tout ça à la fois ? Beya est-il réellement coupable d’atteinte à la sûreté du pays comme on nous le présente ?

Qu’importe, rappelons que François Beya en sa qualité de Conseiller spécial à la sécurité du Chef de l’État est bel et bien son collaborateur officiel très proche, bien dans le système et non par exemple un représentant d'un opposant radical comme Fayulu.
Du coup une conclusion s’impose d’elle-même : il y’a lourde maldonne de casting et de gouvernance au royaume de Mulopwe Tshilombo, l’agitation et les dénégations autour du pouvoir en place semblent l’oublier. Avec un Beya coupable ou pas le président est encore et toujours coupable d’une gestion du pays trop légère : voilà qui inquiète légitimement les observateurs et les concitoyens, ne nous trompons pas de diagnostic !!!



"Affaire François Beya : Enfin, la version officielle - 09/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/affaire-francois-beya-enfin-la-version-officielle/
*« Les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale », affirme la Présidence
Trêve de spéculation ! La Présidence de la République a, enfin, réagi au sujet de l’interpellation du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité. François Beya parce qu’il s’agit de lui, est retenu depuis plus de trois jours dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Dans un communiqué lu à la Radio télévision nationale congolaise (Rtnc), hier mardi 8 février, le porte-parole du chef de l’État, Kasongo Mwema tord le cou à la rumeur et affirme qu’il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État.


» Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État. Une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Il n’est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ses activités. Toutefois, dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale », renseigne le même communiqué de la Présidence de la République, rendu public trois jours après l’interpellation de l’ancien patron de la DGM.
Aussi, la Présidence de la République appelle-t-elle  la population congolaise à la vigilance et à éviter de donner du crédit aux spéculations diffusées dans certains médias et sur les réseaux sociaux. Elle rassure par ailleurs,  l’opinion nationale et internationale que les enquêtes se poursuivent jusqu’à l’établissement de la culpabilité.
» Les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent à différents niveaux. S’il s’avère nécessaire de communiquer davantage, le gouvernement de la République s’en chargera. En attendant, la Présidence de la République invite la population à la vigilance et à éviter de donner du crédit aux spéculations mensongères diffusées par les personnes malintentionnées dans les médias et sur les réseaux sociaux« , ajoute le communiqué du Cabinet de Félix Tshisekedi.

AUCUNE TENTATIVE DE DÉSTABILISATION DES INSTITUTIONS …
Avant de clore son propos, le porte-parole du chef de l’État  affirme qu’aucune tentative de déstabilisation des institutions établies démocratiquement en RDC ne sera tolérée, soulignant qu’il est hors de question de mettre des considérations tribales, claniques ou régionales dans cette affaire.
» Les indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d’autres considérations de nature ou de type tribal, clanique ou régional. Le processus de démocratisation du pays amorcé par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis à préserver à tout prix. Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée. De ce fait, en attendant les enquêtes, nous demandons à la population de garder son calme et de vaquer sereinement à ses activités quotidiennes. La situation est sous contrôle« , conclut ledit communiqué.

ON NE PEUT PAS NE PAS COMMUNIQUER
« On ne peut pas ne pas communiquer« . Ce principe cher aux communicologues a toute sa place dans la politique. En témoigne les spéculations de tout genre occasionnées par l’absence d’une communication officielle au sujet de cette affaire.
On rappelle que depuis le début de cette affaire, nombreux sont des analystes qui n’ont pas compris  le silence du Gouvernement  d’une si haute personnalité rompue des questions sécuritaires du pays.
Sevrés d’une version officielle, les internautes sur les réseaux sociaux n’arrêtaient pas d’inventer chacun son narratif des faits. Chacun y allait de sa lecture. Si certains ont vu  dans cette affaire une théorie du complot visant un coup d’État, d’autres par contre, ont crié à des stratagèmes politiciens dont seuls les auteurs connaissent les vraies visées.

LES BUREAUX DU CNS SCELLÉS
Cette spéculation est surtout exacerbée par le fait que François Beya venait de passer plus de trois dans les locaux de l’ANR sans qu’il soit informé des chefs d’accusation à sa charge, conformément à l’article 18 de la Constitution. Il était donc important pour l’exécutif centrale de ne fixer ne serait-ce que l’opinion sur la grande problématique à la base de son arrestation.
A regarder de près, cette affaire dite  » François Beya » est loin de s’arrêter là. Des sources concordantes confirment que les bureaux du Conseil national de sécurité (CNS) ont été scellés au cours de la journée d’hier.

"La présidence de RDC évoque des « agissements contre la sécurité nationale » -  9 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68078/la-presidence-de-rdc-evoque-des-agissements-contre-la-securite-nationale/
La présidence de la République démocratique du Congo (RDC) a affirmé mardi soir, à propos de l’arrestation samedi de son conseiller à la sécurité François Beya, que les enquêteurs avaient des « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».

« Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée », a déclaré Tharcisse Kasongo Mwema, porte-parole de Félix Tshisekedi, dans une communication officielle lue à la télévision nationale (RTNC), en demandant à « la population de garder son calme ».
Les autorités n’avaient jusqu’alors livré aucune information sur l’interpellation surprise du Conseiller spécial en matière de sécurité, entendu depuis samedi dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Beya était considéré il y a quelques semaines encore comme incontournable dans les sphères du pouvoir et son arrestation a donné lieu à toutes sortes de rumeurs, de la guerre de palais à la diversion en passant par la tentative de coup d’État.
Une source sécuritaire avait indiqué que M. Beya était « soupçonné d’avoir voulu tenter quelque chose en l’absence du chef de l’État », qui participait samedi au sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.
Depuis l’interpellation de M. Beya, aucune disposition sécuritaire particulière n’a été vue aux abords des sites considérés comme stratégiques dans la capitale, qui demeurait calme mardi soir.
« Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État », a affirmé le porte-parole de la présidence, « une matière de la compétence exclusive de l’ANR ». « Il n’est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ses activités », a-t-il souligné pour expliquer le silence des autorités.

– « La situation est sous contrôle » –
« Toutefois », a-t-il poursuivi, « dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».
« Les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent à différents niveaux. S’il s’avère nécessaire de communiquer davantage, le gouvernement de la République s’en chargera », a assuré le porte-parole.
« En attentant », a-t-il poursuivi, « la présidence de la République invite la population à la vigilance et à éviter de donner du crédit aux spéculations mensongères diffusées par des personnes mal intentionnées dans les médias et sur les réseaux sociaux ».
Selon la présidence, « les indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d’autres considérations de nature ou de type tribal, clanique ou régional », des considérations vite évoquées en RDC, immense pays à l’histoire troublée et dont l’Est est aux prises depuis plus de 25 ans avec les violences de groupes armés.
Dans sa communication, le chef de l’État souligne que « le processus démocratique amorcé (en RDC) par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix ».
« Durant le temps de l’enquête, il est demandé à la population de garder son calme et de vaquer sereinement à ses occupations quotidiennes. La situation est sous contrôle », conclut la déclaration.
François Beya, 67 ans, a été chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l’ex-président Joseph Kabila (2001-2019), avant de devenir en 2019 le « monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi. Il était resté à ce poste depuis lors en dépit de la rupture fin 2020 entre le président et son prédécesseur, après deux ans d’une cogestion conflictuelle du pays.

"Affaire François Beya : La Présidence de la République évoque des indices « sérieux attestant des agissements contre la sécurité nationale » - 8 février 2022  
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/08/affaire-francois-beya-la-presidence-de-la-republique-evoque-des-indices-serieux-attestant-des-agissements-contre-la-securite-nationale.html/103743/
Dans une mise au point faite ce mardi 8 février 2022 sur l’arrestation du conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi, la Présidence de la République parle d’une « affaire relevant de la sûreté de l’État ». Bien plus, tout en reconnaissant à l’agence nationale des renseignements la « compétence exclusive » à examiner cette question, le cabinet de Félix Tshisekedi affirme que les enquêteurs disposent « d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».

« Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État. Une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’agence nationale des Renseignements, ANR. Il n’est pas dans les habitudes de ce service de communiquer de ses activités. Toutefois, dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale. Les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent a différents niveaux », dit la présidence.
Pour la suite des événements, la Présidence promet que le gouvernement de la République se chargera de communiquer davantage.
Dans la même foulée, la présidence invite la population à la « vigilance et à éviter de donner du crédit aux spéculations mensongères diffusées par des personnes malintentionnées dans les médias et sur les réseaux sociaux ».

« Les indices sont suffisamment sérieuses pour donner matière à d’autres considérations du type tribal, clanique ou régionale. Le processus démocratique amorcé dans notre pays par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix », ajoute la Présidence.
Ce mardi 8 janvier dans la matinée, tous les bureaux du Conseil National de Sécurité (CNS) ont été scellés par l’Agence Nationale de Renseignements (ANR). L’enquête étant en cours, toutes les dispositions ont été prises pour permettre aux membres de la commission spéciale des inspecteurs de l’ANR d’accéder à toutes les informations possibles, apprend-on.
Visiblement, le dossier du Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, François Beya aurait été pris au sérieux au regard de faits supposés mis à sa charge
A Kinshasa, le 5 février, François Beya, le très puissant conseiller du président en matière de sécurité a été interpellé chez lui et mis aux arrêts et interrogé par les hommes des services de renseignement militaire. Selon certaines sources, des généraux auraient également été mis aux arrêts.

"RDC: des «agissements contra la sécurité nationale» à l’origine de l’arrestation de François Beya -  09/02/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220209-rdc-des-agissements-contra-la-s%C3%A9curit%C3%A9-nationale-%C3%A0-l-origine-de-l-arrestation-de-fran%C3%A7ois-beya
Francois Beya, le puissant conseiller spécial du chef de l’État Félix Tshiskedi en matière de sécurité, est toujours aux arrêts. Depuis samedi 5 février, il est détenu dans un local de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR). Mardi 8 février, la présidence de la république a publié un communiqué évoquant des « agissements contre la sécurité nationale », sans donner plus de détails, et appelant au passage la population à la vigilance au calme.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Pour l’instant, les faits précis reprochés à Francois Beya restent inconnus. Dans son communiqué, la présidence évoque uniquement « indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale ».
Certains analystes évoquent une guerre de palais opposant les proches collaborateurs de Félix Tshisekedi. Mais des sources sécuritaires ajoutent que des investigations ayant abouti à son arrestation ont été menées à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
En tout cas, Francois Beya n’a pas participé jeudi dernier à la réunion du conseil supérieur de la défense présidée par Félix Tshisekedi. Son entourage explique qu’il était malade pendant près d'une semaine et qu’il a même été sous perfusion, raison pour laquelle il serait resté injoignable plusieurs jours.

À ce stade, ses téléphones et celui de sa femme sont toujours saisis. Les visites sont très limitées, mais son épouse et une de ses filles ont pu le voir. Elles ont même pu lui apporter des médicaments et de la nourriture.
Concernant la procédure : au regard du caractère sensible des sujets qui seront abordés, la présence d’un avocat n'est pas envisagée lors des auditions, nous précise une source sécuritaire.

"Raison d’État… - 09/02/2022
=  https://www.forumdesas.net/2022/02/raison-detat/
Halte aux rumeurs ! Exit les spéculations mensongères ! Aux orties  la grille de  lecture tribale, clanique ou régionale ! Silence dans la ville et à travers le pays !
Affaire Beya rime avec atteinte à la sécurité nationale. Pas moins. Une affaire hautement politique  et non des affaires bassement matérielles.  En un mot, une affaire d’État.


Pas de place pour les états d’âme pour une affaire qui touche à l’âme de l’État. Pas le moment d’invoquer et d’évoquer d’autres raisons lorsque résonne la raison d’État. Laissons donc l’État arraisonner seul l’affaire Beya. Car  au nom de la raison d’État, l’État a toujours raison.  Même si la raison d’Etat a ses raisons que la raison elle-même ne connaît pas.
Homme de réseaux et de raison, François Beya va-t -il béatement s’incliner devant la raison d’État ? Ce, en se rappelant le célèbre passage de  » Le Loup et l’Agneau « , à savoir que la raison du plus fort est toujours la meilleure ?

Que va-t-il faire face à cette affaire d’État ? Se refaire une raison ou se défaire ? Comparaître pour avoir raison face à la raison d’État et se tirer ainsi d’affaire pour éviter l’enfer ?
Pas sûr. Lui, une valeur sûre de la Sûreté nationale depuis des lustres se voit accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Quelle affaire d’État …spéciale dans laquelle est impliqué le toujours Conseiller spécial  du chef de l’État en matière de sécurité !
Trêve de digression. Le principal est que les Congolais d’ici et d’ailleurs soient enfin fixés sur les raisons de l’arraisonnement du sécurocrate Beya : raison d’État… pour une affaire d’État.

"Arrestation de François Beya : la Présidence brise le silence et éclaire l’opinion - 9 février 2022
= https://www.lephareonline.net/arrestation-de-francois-beya-la-presidence-brise-le-silence-et-eclaire-lopinion/
Alors que l’opinion continuait à se poser des questions sur le silence des officiels en rapport avec l’arrestation du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité François Beya, pris le samedi 5 février 2022 dans la journée chez lui par des éléments de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR).
Le mutisme vient d’être rompu. Hier mardi soir, au cours du Journal télévisé de 20 heures de la Radio télévision nationale congolaise (Rtnc), le porte-parole du Président de la République Kasongo Mwema a éclairé l’opinion sur l’arrestation du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité.


Dans un bref message en rapport avec cette arrestation, le porte-parole du Président a dit qu’il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’Etat. Et son interpellation par l’Agence Nationale de Renseignements entre dans les prérogatives dévolues à l’ANR. Avant de confirmer qu’il y a des indices sérieux liés à l’atteinte à la sûreté de l’Etat. Les enquêtes sont en cours et des investigations s’effectuent à plusieurs niveaux.
Par ailleurs, l’intervention du porte-parole Kasongo Mwema vient de lever définitivement l’équivoque ou polémique que d’aucuns voudraient entretenir sur la compétence de l’ANR à interpeller et auditionner le conseiller spécial du Chef de l’État. Cela relève bel et bien des prérogatives dévolues à l’Agence Nationale de Renseignements, soutient-il.
Toujours en rapport avec l’arrestation de François Beya, on a appris hier que les locaux abritant le Conseil National de Sécurité (CNS), service chapeauté par celui qui demeure en garde à vue à l’ANR, étaient interdits d’accès. Les employés qui s’étaient pointés le matin à leur lieu de service, ont été tout simplement priés de rebrousser chemin et rester chez eux jusqu’à la fin des enquêtes.

Des renseignements pris, on a appris qu’on serait en train de mener des perquisitions dans l’ensemble du bâtiment abritant les services du CNS en rapport avec l’interpellation du numéro un dudit service. C’est seulement à la fin de l’opération que les agents seront à nouveau autorisés à fréquenter le service.
Dans la soirée d’hier du même hier, Le Phare a appris que quelques proches collaborateurs du conseiller «spécial» ont été également mis aux arrêts.

"COMMUNICATION DE LA PRÉSIDENCE
La présidence de la République tient à informer la population concernant les récents événements ayant conduit à l’interpellation du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité.
Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État. Une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’Agence nationale des Renseignements, ANR.
Il n’est pas dans les habitudes de ce service de communiquer de ses activités.
Toutefois, dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale. Les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent a différents niveaux.
S’il s’avère nécessaire de communiquer davantage, le gouvernement de la République s’en chargera.
La présidence invite la population à la vigilance et à éviter de donner du crédit aux spéculations mensongères diffusées par des personnes malintentionnées dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Les indices sont suffisamment sérieuses pour donner matière à d’autres considérations du type tribal, clanique ou régionale.
Le processus démocratique amorcé dans notre pays par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix.
Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée.
La population doit garder son calme et est prié de vaquer calmement à ses occupations.
La situation est sous contrôle !"



"RDC: Francois Beya remplacé provisoirement par un des ses assistants -  9 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/09/rdc-francois-beya-remplace-provisoirement-par-un-des-ses-assistants
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/09/interpellation-de-francois-beya-tshisekedi-nomme-un-nouveau-conseiller-special-a-i-en-charge-de-securite.html/103753/

"La présidence de la République est ferme: "Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée - i 8 février 2022  
= https://actualite.cd/2022/02/08/la-presidence-de-la-republique-est-ferme-aucune-tentative-de-destabilisation-de-nos

"Affaire François Beya : Les installations du CNS perquisitionnées pour raisons d’enquêtes - 8 février 2022  
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/08/affaire-francois-beya-les-installations-du-cns-perquisitionnees-pour-raisons-denquetes.html/103719/
"Dossier François Beya : Les bureaux du Conseil national de sécurité « fermés pour des... - 08.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100005_dossier_francois_beya_les_bureaux_du_conseil_national_de_securite_fermes_pour_des_raisons_d_enquete.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99989_francois_beya_ne_connait_toujours_pas_ce_qu_on_lui_reproche_georges_kapiamba.html

"EcoNews : « Affaire François Beya : L’heure des arrestations en cascade a sonné ! » -  09/02/2022  
= https://www.radiookapi.net/2022/02/09/actualite/revue-de-presse/econews-affaire-francois-beya-lheure-des-arrestations-en

"RDC : malaise après l'arrestation du conseiller chargé de la sécurité - 07/02/2022
= https://fr.africanews.com/2022/02/07/rdc-malaise-apres-l-arrestation-du-conseiller-charge-de-la-securite/

"RDC: manifestation de partisans du président Tshisekedi à Kinshasa -  6 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/06/rdc-manifestation-de-partisans-du-president-tshisekedi-kinshasa

Conversation

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... -IExfG5x_normal
Dr. J. Peter Pham FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... 1f1fa-1f1f2
@DrJPPham
On ne s'ennuie jamais en #RDCFRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... 1f1e8-1f1e9. Une actualité intéressante à Kinshasa alors que le Président Tshisekedi est en déplacement à Addis-Abeba pour le sommet de l'
@_AfricanUnion
. La classe politique suivra sans doute cette «affaire Beya» avec intérêt - et pour certains, schadenfreude.
"Mike Hammer, Peter Pham et Jason Stearn: Ces Américains qui suscitent méfiance en Rdc ! - 07.02.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99969_mike_hammer_peter_pham_et_jason_stearn_ces_americains_qui_suscitent_mefiance_en_rdc.html

"François Beya, l'homme de l'ombre de quatre pouvoirs successifs en RDC  -  9 février
= https://actualite.cd/2022/02/09/francois-beya-lhomme-de-lombre-de-quatre-pouvoirs-successifs-en-rdc
François Beya, le "Monsieur sécurité" du président Félix Tshisekedi en détention depuis samedi dans les locaux de l'Agence nationale des renseignements (ANR), a été au cœur des dispositifs sécuritaires de quatre régimes successifs en République démocratique du Congo.
A propos de son arrestation, la présidence congolaise, qui n'avait jusqu'alors livré aucune information, a affirmé mardi soir que les enquêteurs avaient des "indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale".

Âgé de 67 ans, M. Beya a été recruté au milieu de la décennie 80 au Centre national des documentations (CND), ancêtre de l'actuelle ANR, sous le régime du dictateur Mobutu Sese Seko.
Affable, ce père de plusieurs enfants, surnommé Fantômas parce que passant inaperçu malgré ses responsabilités, est "un véritable commis de l’État, effacé, efficace, cartésien et professionnel", témoigne auprès de l'AFP un retraité de l'ANR.
Il accédait à ce poste bien qu'étant originaire du Kasaï (centre de la RDC), la région de l'opposant historique Étienne Tshisekedi, père de Félix, raconte cet ancien agent.
Pendant cette période, M. Beya a bénéficié de formations dans plusieurs pays, notamment en Europe, en Israël et aux États-Unis.

En 1994, il est affecté au Conseil national de sécurité (CNS) comme assistant principal de Tshibombo Mukuna, Conseiller spécial en matière de sécurité du président Mobutu, au plus fort de la crise politique de l'ex-Zaïre qui pataugeait dans un processus de démocratisation voulu chaotique par le dictateur.
En mai 1997, Laurent-Désiré Kabila, à la tête d'une coalition de groupes rebelles et soutenu par des pays de la région, chasse Mobutu du pouvoir.
- Trait d'union - M. Beya prend le chemin de l'exil pour moins d'une année. Le chef de l'ANR de cette époque, Didier Kazadi, qui chapeautait aussi le Conseil de sécurité de l’État (CNE), le nomme directeur de son cabinet.
A cette époque, il a joué un grand rôle dans le retour de nombreux partisans de Mobutu qui avaient fui le pays à l’avènement de Laurent-Désiré Kabila.

A la mort de celui-ci, assassiné après quatre ans de pouvoir, Joseph Kabila succède à son père.
"S'étant fait remarquer par son expertise, le président Kabila-fils lui a confié la stratégique Direction générale de migration (DGM), comme directeur général, pendant 12 ans", rapporte le retraité de l'ANR.
Proclamé vainqueur de la présidentielle de décembre 2018, le président Félix Tshisekedi fait de lui son Conseiller spécial en matière de sécurité, chef du Conseil national de sécurité qui chapeaute l'ensemble des services des renseignements du pays.
"François Beya a aidé le président Tshisekedi à assoir son pouvoir et son régime, parce qu'il jouait le rôle de trait d'union avec l'ancien président Kabila", estime cet ex-agent de l'ANR à la retraite.
Mais, il n'a pu empêcher en décembre 2020 la rupture de l'alliance de gouvernement qui liait le président Tshisekedi aux partisans de son prédécesseur Joseph Kabila.
Après près de 40 ans dans le système sécuritaire de la RDC, François Beya a servi quatre régimes successifs. "Il me semble qu'il n'a pas décroché à temps", regrette le retraité de l'ANR.
AFP avec ACTUALITE.CD


""Il y a des coups d’Etat au niveau de l’Afrique, c’est parce que la démocratie a failli " (PPRD) - 07.02.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99975_il_y_a_des_coups_d_etat_au_niveau_de_l_afrique_c_est_parce_que_la_democratie_a_failli_pprd.html


"Affaire François Beya: besoin urgent de la version officielle pour éviter des spéculations - 07.02.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99963_affaire_francois_beya_besoin_urgent_de_la_version_officielle_pour_eviter_des_speculations.html

"Rumeurs sur le Coup d’État : "une distraction du pouvoir en place en vue d'un glissement", Jerry Lubala (NKITA) - 07.02.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-99940_rumeurs_sur_le_coup_d_etat_une_distraction_du_pouvoir_en_place_en_vue_d_un_glissement_jerry_lubala_nkita.html


"COMMUNIQUE PRÉSIDENCE AFFAIRE FRANCOIS BEYA - 08/02/20223


"PANIQUE A TSHANGU AFFAIRE FRANCOIS BEYA UDPS TRAUMATISE LA POPULATION COUP D'ETAT RATE OU PREPARE - 09:02:2022"


"AFFAIRE COUP D'ETAT MAKAMBU EYE MABE BOYOKA VERITE ANR ABIMISI PONA FRANCOIS BEYA FELIX EN DANGER - 09/02/2022"


         

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/quote]


Dernière édition par ndonzwau le 11/2/2022, 1:46 am, édité 1 fois

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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 9/2/2022, 10:44 pm

VOICI EN PRÉAMBULE ICI UNE ANALYSE D'UN EXPERT MILITAIRE, ELLE NOUS APPREND PEU DE NOUVEAUTÉS S'AVOUANT LUI-MÊME PAS TOUJOURS AU FAIT DE DÉTAILS SAUF LES NOMS DE BAHATI PRÉSIDENT DU SÉNAT ET DU GÉNÉRAL YAV EN CHARGE DES RENSEIGNEMENTS ET DES OPÉRATIONS QU'IL CITE PARMI LES ÉVENTUELS INTERPELLÉS...

Le remplacement de Beya n'a-t-il pas été précipité, ne pouvait-il pas attendre et son remplaçant qu'en dire ? Sa nomination reposerait sur sa loyauté en tant que militant éprouvé à l'Udps plutôt que sa faible et coute expérience dans les renseignements. Tshisekedi veut-il donner un autre contenu à son entourage ou négocie-t-il pour imposer quelqu'un de plus rôdé ?



"RDC : L’affaire Beya en questions  – JJ Wondo - 9 février 2022
= https://afridesk.org/rdc-laffaire-beya-en-questions-jj-wondo/
Le samedi 5 février 2022, Kinshasa a été agitée par l’information de l’interpellation et l’audition par l’ANR[1] du tout-puissant Conseiller spécial du président en matière de sécurité, François Beya dit « Fantomas ».
Dans une communication à la RTNC, le porte-parole de la présidence a confirmé ce mardi 8 février les soupçons d’atteinte à la sûreté de l’état à la base de l’interpellation de François Beya, le Conseiller spécial du président en matière de sécurité. La présidence de la République a invité la population congolaise à la vigilance.
Pendant que François Beya est en détention dans les locaux de l’ANR, le président Félix Tshisekedi s’est entretenu le 7 février 2022 dans la soirée avec Jean-Claude Bukasa, l’assistant de Beya en charge de la sécurité extérieure au sein du CNS, le Conseil national de sécurité. Selon nos sources, il été question de lui donner des consignes pour assurer son intérim et rassurer le personnel du CNS, inquiet de la situation. Sa nomination pour assurer l’intérim a été entérinée dans la nuit du 8 février. Cette nomination fait partie de la procédure administrative provisoire classique. C’est le principe de continuité du service. Jean-Claude Bukasa était un des adjoints de Beya (numéro 2) au sein du CNS, en charge de la sécurité extérieure. A l’instar d’Eberande Kolongele après l’arrestation de Vital Kamerhe en 2020, Jean-Claude Bukasa assure provisoirement – à titre intérimaire – la fonction de conseiller spécial du président en matière de sécurité, en attendant une nomination définitive à ce poste. Bukasa peut être soit définitivement maintenu à ce poste soit remplacé par une autre personne tant ce poste est très convoité actuellement par plusieurs proches collaborateurs du Président. Des détails sur le profil de Bukasa seront probablement donnés dans nos prochaines publications.

Outre Bukasa, les noms suivants sont les plus cités pour remplacer Beya. Il s’agit de Fortunat Biselele (actuellement Conseiller privé du Président), Samy Badibanga (ancien Premier ministre et Vice-président du Sénat), Roland Kashwantale (Directeur Général de la Direction Générale de Migration (DGM) depuis février 2020), François Muamba Tshishimbi (coordonnateur du Conseil présidentiel de veille stratégique), Gilbert Kankonde (Ancien ministre de l’Intérieur du Gouvernent Ilunkamba) et Roger Kibelisa (Assistant principal au CNS en charge de l’Intérieur).

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... 08A1BD3B-A80A-4537-B080-BEF4CACA8775
Jean-Claude Bukasa, le nouveau Conseiller spécial intérimaire du président Tshisekedi en matière de sécurité
 
Par ailleurs, le personnel du CNS est interdit d’accès aux locaux de celui-ci jusqu’à nouvel ordre. Des perquisitions sont actuellement menées par les agents de l’ANT dans tous les bureaux de François Beya, à ses différentes résidences et aux domiciles de certains de ses collaborateurs. Les noms suivants sont cités et pourraient faire objet d’arrestation par les services spéciaux en raison de leur implication supposée dans le dossier en cours : Djoko Bale Kongolo (Directeur de cabinet de François Beya),  Guy Vanda (Assistant personnel de Beya), Bosolo, Tshibangu, Tshinay, Ekwaki.
Pour tenter de décrypter cette situation, nous avons recouru à une méthodologie de questions – réponses, à la suite d’un échange privé avec un journaliste d’un média occidental, il y a deux jours.

. Monsieur Wondo, quelle analyse faites-vous de l’arrestation de François Beya ?
JJW : Cette question est vaste et peut être difficile à synthétiser en quelques mots.
Grosso modo, il faudrait d’abord interpréter l’arrestation de François Beya comme une partie d’une guerre de clans que se livrent depuis plusieurs mois les proches collaborateurs de Tshisekedi pour occuper la très stratégique fonction de conseiller spécial du président en matière de sécurité, mais aussi pour gagner la confiance du Président.
Ces derniers mois, on a assisté à une sorte de passe d’armes entre François Beya et certains proches collaborateurs dont :
Yane Fumuatu, Assistant principal du Conseiller Spécial sécurité, en charge des questions politiques (suspendu le 22 décembre 2020 par Beya avec interdiction de quitter le territoire pour insubordination, usurpation de qualité, trafic d’influence, indiscipline, etc).
Fortunat Biselele dit « Bifort », conseiller privé du chef de l’Etat qui a fait l’objet d’une audition au sein du Conseil National de Sécurité (CNS), l’organe de coordination de tous les services de sécurité et de renseignement que chapeaute Beya.
On a également assisté à des attaques par médias interposés entre le général-major Franck Ntumba Buamunda[2], le chef de la maison militaire du Président et Beya pour gagner la confiance exclusive de Félix Tshisekedi. Il y a aussi dans le lot d’autres personnes qui convoitent cette fonction en argumentant que Beya est au service de Kabila avec pour mission de saboter la présidence de Tshisekedi. C’est le cas notamment de Jean-Claude Bukasa, assistant de Beya.

De l’autre côté, Beya ayant eu vent de cela, il avait commencé subtilement à piéger ses concurrents potentiels.
Il faut aussi dire que depuis l’arrivée au pouvoir de Tshisekedi, Beya était incontournable et omnipotent dans les prises de décisions politiques et sécuritaires de Tshisekedi, en plus d’être omniprésent dans toutes les apparitions publiques de Président, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Rien ne pouvait quasiment se faire sans passer par lui.
Par ailleurs, Beya, connu pour sa proximité et sa loyauté envers Joseph Kabila a joué un rôle très important dans le rapprochement entre les deux personnalités politiques du pays, notamment dans le « deal » qui a scellé le passage du pouvoir entre le deux.
De ce fait, plusieurs cadres de l’UDPS, le parti présidentiel, lui ont reproché, à tort et à raison, de rouler pour Kabila plutôt que de travailler au profit de Tshisekedi. En outre, Beya a suscité la méfiance des proches de la famille biologique du Président dont Jacques Tshibanda Tshisekedi, un des frères de Félix Tshisekedi qui travaille dans le cabinet de Roland Kashwantale, le DG de la DGM.  Jacques Tshisekedi a probablement un rôle important dans la dénonciation des faits reprochés à François Beya.
Enfin, le climat délétère qui a empoisonné récemment les relations entre le camp de Kabila et celui de Tshisekedi n’est pas étranger à ce qui se passe actuellement.
Il n’est pas exclu que l’inquiétude de plus en plus manifeste des proches de Kabila de perdre complètement leur influence politique soit à la base de ce que l’on tente de reprocher à Beya qui, à mon avis, n’aurait pas vraiment coupé de cordon ombilical avec son ancien chef.

Toutefois, la thèse d’un coup monté ou d’un plan échafaudé par les adversaires de Beya n’est pas non plus à exclure à ce stade, au vu des éléments avancés plus haut, même si selon certaines informations parcellaires que j’ai recueillies auprès des sources militaires haut placées, il est question d’indices sérieux d’une tentative de coup d’Etat qui devrait s’opérer à la fin de l’exercice du mandat tournant de Tshisekedi à la tête de l’UA.
La prudence reste de mise à ce stade où les informations sont très peu distillées au public et que les rumeurs vont dans tous les sens, jusqu’à évoquer l’influence des services occidentaux compte tenu des liens étroits qu’entretient Beya avec les autorités de la Centrafrique où le régime est  soutenu par les Russes dans un contexte de psychose pandémique du syndrome sahélien des coups d’Etat.
Tout cela illustre en définitive la situation fragile dans laquelle évolue le régime de Tshisekedi qui semble marcher sur les œufs dès le début de son mandat présidentiel, même si politiquement, il a toujours réussi à tirer son épingle du jeu, jusqu’à présent.

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... A94D70DD-21D3-434A-8EFD-014C7BBA168E
JLe président Félix Tshisekedi savourant son alliance avec Joseph Kabila en 2019 sous l’œil bienveillant de F. Beya.

2. Est-ce que son interrogatoire est nécessaire ?
JJW : Du moment où on lui reproche des griefs en rapport avec la sûreté de l’Etat, il parait tout-à-fait normal qu’il soit interpellé et auditionné par l’ANR, l’Agence nationale de renseignement. Celle-ci est un service placé sous l’autorité du président de la République qui a pour mission de veiller à la sûreté intérieure et extérieure de l’État. La procédure me semble bien légale  au vu des compétences de l’ANR dont l’une des missions consiste en « la recherche et la constatation, dans le respect de la loi, des infractions contre la sûreté de l’État », conformément au décret-loi n° 003-2003 du 11 janvier 2003 portant création et organisation de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
Tout dépend des faits infractionnels qu’on lui reproche. Son poste ne lui confère aucune immunité judiciaire à ma connaissance.

3. Jugé proche de Kabila, est-ce  que la théorie du coup d’état se justifie ?
JJW : A ce stade, nous ne disposons pas suffisamment d’éléments pour affirmer ou infirmer quoi que ce soit. Mais comme je l’ai mentionné plus haut, cette thèse reste plausible au vu de l’évolution inquiétante de la situation politique. Surtout si Beya avait des informations annonçant qu’il était en voie de perdre sa place, selon plusieurs informations concordantes à notre disposition. Ce qui signifierait pour lui (et pour la galaxie Kabila en perte de vitesse et de contrôle des affaires de l’Etat), la perte totale de l’influence considérable qu’il a sur la gestion du pays dont il était quasiment l’homme-orchestre, presque l’équivalent du numéro 2 du régime.
On peut prudemment avancer qu’il est possible qu’il ait tenté d’anticiper les choses. Mais dans cette affaire encore nébuleuse, il ne faudrait pas non plus exclure l’influence géostratégique des puissances internationales qui lorgnent sur la RDC. Beya dispose de solides réseaux sécuritaires régionaux et internationaux qui peuvent agir derrière lui. J’ai parlé de ses liens avec la RCA contrôlée par les Russes qui sont dans une dynamique d’expansionnisme géostratégique en Afrique et dont la RDC est une des cibles stratégiques. Il n’est pas exclu que les services occidentaux aient mis les activités de Beya sous surveillance et aient informé les services spéciaux congolais de ses intentions. Une tentative d’action échouée  de représailles du Rwanda, avec lequel Beya entretiendrait également de bons rapports, n’est pas à exclure. Ces derniers temps, Paul Kagame ne cesse de manifester son mécontentement sur les médias internationaux envers la gouvernance politique et sécuritaire de Tshisekedi. Nous savons que Kagame n’a pas du tout apprécié le fait que Tshisekedi ait laissé Museveni faire intervenir l’armée ougandaise dans l’est de la RDC dans une région dont il convoite également les ressources économique et où il exerce une influence depuis des décennies après que leurs deux armées se soient combattues en juin 2000 à Kisangani. C’était pour Kagame, un des soutiens de Tshisekedi dans la région, un franchissement d’une ligne rouge par ce dernier. C’est possible que Kagame ait voulu utiliser Beya pour sanctionner Tshisekedi. On sait que depuis l’entrée des troupes ougandaises en RDC, les relations entre Kagame et Tshisekedi se sont quelque peu refroidies. On en a pour preuve le fait que Kagame ait décliné l’invitation de la RDC pour participer au sommet des chefs d’Etat signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba prévu à Kinshasa, le 24 février prochain, au cours duquel la RDC succédera à l’Ouganda à la tête du mécanisme régional de suivi dudit Accord signé le 24 février 2013[3].
 
Toutefois, on nous signale plusieurs interpellations et/ou arrestations dans les milieux sécuritaires, militaires et des hautes sphères politiques selon plusieurs sources concordantes. Les noms de Modeste Bahati Lukwebo, Président du Sénat et du lieutenant-général Jean-Claude Yav Kabej, le chef d’état-major général des FARDC en charge des renseignements et des opérations, sont de plus en plus cités par nos sources comme étant parmi les personnes qui seraient interpellées par les services d’enquête de l’ANR.
Les différentes thèses évoquées par-ci par-là restent ouvertes à ce stade où très peu d’éléments d’investigation filtrent.

. A quels  scénarios s’attendre ?
JJW : Il est prématuré de prédire les scénarios à venir, mais cette affaire, compte tenu du poids politique et sécuritaire de Beya, va à coup sûr rebattre les cartes de l’échiquier sécuritaire du pays. Quelle que soit l’issue de l’interpellation de Beya, on peut considérer qu’il n’occupera plus sa fonction actuelle. C’est une fonction qui exige une pleine confiance mutuelle avec le Président. Or, Beya ne peut être auditionné par l’ANR sans l’aval du Président qui, pour donner le feu vert à son interpellation, a suffisamment pris la mesure de son impact. Et si jamais Beya est maintenu à son poste, il risque de passer l’essentiel de son temps à régler de comptes avec ses adversaires. Ce qui affaiblirait le fonctionnement optimal de son service et des services de sécurité qui rentreraient cette fois-ci à une guerre ouverte des « services ». Or l’histoire récente de la RDC, sous Mobutu, a démontré que ces guerres d’influence ont généralement eu pour conséquence l’effondrement des services de sécurité et de renseignements du pays.
Il faudrait également s’attendre à une purge dans l’armée, dans la police et dans les services de renseignements avec le risque de pousser certains au dernier retranchement et augmenter cette fois-ci le risque d’un coup d’Etat dans un contexte politique préélectoral déjà tendu par le choix des animateurs de la CENI, si tout cela n’est pas géré avec tact. La tentative à une dérive paranoïaque sécuritaire et à un régime autoritaire est également à craindre et ses conséquences en termes de violations des droits humains si tout cela n’est pas géré avec tact.

Références
[1] Agence nationale de renseignements créée par le décret-loi n° 003-2003 du 11 janvier 2003 portant création et organisation de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
[2] https://afridesk.org/que-cachent-les-attaques-mediatiques-contre-le-general-franck-ntumba-le-chef-de-la-maison-militaire-du-president-jj-wondo/.
[3] http://voiceofcongo.net/sommet-accord-cadre-daddis-abeba-paul-kagame-a-decline-linvitation-de-kinshasa-le-rwanda-a-t-il-perdu-pied-en-rdc



"RDC: d’autres arrestations prévues dans l’affaire Beya, la présidence nomme son remplaçant -  10/02/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220209-rdc-d-autres-arrestations-pr%C3%A9vues-dans-l-affaire-beya-la-pr%C3%A9sidence-nomme-son-rempla%C3%A7ant
François Beya, conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, est toujours détenu dans un local de l’Agence nationale de renseignement (ANR) à Kinshasa. Selon la présidence congolaise, il est arrêté suite aux « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ». Mais la présidence a d’ores et déjà annoncé que Jean-Claude Bukasa, l’un de ses assistants, va assumer l’intérim. Contrairement à François Beya, il n’est pas issu de l’ancien régime de Joseph Kabila, mais fait partie des hommes de confiance du président.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Si les faits précis à la charge de François Beya ne sont toujours pas révélés, l’entourage du président de la République évoque « une situation grave qui aurait eu une incidence sur le pouvoir et la sécurité » de Félix Tshisekedi. Dans son unique communiqué sur cette affaire, la présidence n’a d’ailleurs pas manqué de préciser que le changement à la tête du pays ne peut se dérouler que par des voies électorales.
François Beya n’est pas le seul concerné dans cette affaire, car les enquêtes se poursuivent : des arrestations sont également prévues dans l’armée. Certains parmi les hauts gradés ne peuvent pas sortir du pays. Les services aux frontières sont saisis à cet effet, explique une autre source sécuritaire.
Mais la page François Beya est d'ores et déjà tournée à la présidence de la République, permettant à Félix Tshisekedi de renforcer son contrôle sur l’appareil sécuritaire en nommant le successeur du conseiller spécial du président en matière de sécurité.

Jean-Claude Bukasa, ancien numéro 2 et membre de la campagne de Tshisekedi
Jean-Claude Bukasa a milité au sein de l’UDPS, le parti au pouvoir. D’abord actif au Canada, où il résidait, ce diplômé en cybercriminalité s’est davantage rapproché de l’équipe de Félix Tshisekedi pendant la campagne électorale de 2018 : on l’a particulièrement vu dans l'équipe de communication.
Une fois élu, c'est d'ailleurs Felix Tshisekedi lui-même qui le nommera au sein des services de sécurité, et non François Beya. « Parfois dans ce secteur, le CV est secondaire : la loyauté est capitale, c’est le premier critère », a confié un membre de l’entourage de Félix Tshisekedi pour justifier cette nomination.
Tout est allé vite pour Jean-Claude Bukasa, malgré des rapports parfois difficiles avec François Beya, selon certaines sources.
Jean-Claude Bukasa a multiplié les formations, au pays et à l'étranger, mais d’autres proches de Félix Tshisekedi précisent que l’intérim ne devrait pas durer longtemps. Et Jean-Claude Bukasa sera remplacé par « un expert plus expérimenté ».


" RDC : François Beya remplacé par un proche de Tshisekedi - 9 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1310305/politique/rdc-francois-beya-remplace-par-un-proche-de-tshisekedi/
Jusqu’alors numéro deux du Conseil national de sécurité, Jean-Claude Bukasa vient de prendre la suite de son chef. Celui qui était l’adjoint de François Beya en charge de la sécurité extérieure, a été nommé conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité par intérim ce mardi 8 février.
Fonction oblige, peu de choses sont connues sur cet homme discret. Mais ce sécurocrate, qui s’est spécialisé dans la cybercriminalité lors d’un séjour au Canada, semble notamment avoir été choisi pour sa loyauté.

Il est un militant actif de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti du chef de l’État. Durant la campagne présidentielle de 2018, on a pu l’apercevoir aux côtés du candidat Tshisekedi dans certaines provinces.

 « Sûreté de l’État » 
Cette nomination d’un nouveau conseiller spécial du président en matière de sécurité vient confirmer la prolongation de « l’empêchement », selon le terme utilisé par le cabinet de Félix Tshisekedi, de François Beya. Il y a peu encore tout-puissant, le « monsieur sécurité » du président a été arrêté samedi 5 février et fait depuis l’objet d’une enquête de l’Agence nationale de renseignements (ANR).


"LAMUKA dénonce un montage de coup d’Etat - 10.02.2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/lamuka-denonce-un-montage-de-coup-detat/


"RDC : Justicia ASBL invite le gouvernement à informer la population sur la "supposée tentative de coup d'État" - 07/02/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/02/07/rdc-justicia-asbl-invite-le-gouvernement-informer-la-population-sur-la-supposee

" Lettre ouverte de Me Marie-Thérèse Nlandu à Son Excellence le président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo - 9 février 2022
= https://www.congoindependant.com/lettre-ouverte-de-me-marie-therese-nlandu-a-son-excellence-le-president-felix-antoine-tshisekedi-tshilombo/

"RDC: voici les coups d’Etat connus depuis 1960 - 10/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/rdc-voici-les-coups-detat-connus-depuis-1960/


"AFFAIRE FRANÇOIS BEYA - 09/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/affaire-francois-beya/


"François Beya,aux arrêts à Kinshasa - 10 février 2022
= https://colettebraeckman.lesoir.be/2022/02/10/francois-beyaaux-arrets-a-kinshasa/
A Kinshasa, François Beya, le très puissant conseiller du président en matière de sécurité a été interpellé chez lui et mis aux arrêts et interrogé par les hommes des services de renseignement militaire. Selon certaines sources, des généraux auraient également été mis aux arrêts. On ignore jusqu’à présent les raisons de cette arrestation.
François Beya était l’un des « survivants » du régime Kabila, où il avait également dirigé les services de l’ANR et cet homme discrets, aux relations nombreuses, était en quelque sorte l’un des derniers liens entre le nouveau pouvoir de Félix Tshisekedi et les « hommes de Kabila » qui, pour la plupart, ont été mis à l’écart ou ont quitté le pays au cours des mois écoulés. On se souvient que le Katangais Kalev Mutomb, l’homme fort des services de Kabila, qui dirigeait la très puissante ANR (agence nationale de renseignement) a quitté le pays pour trouver asile dans un pays africain à la veille d’une probable arrestation et que le général John Numbi, accusé dans le cas de l’assassinat de Floribert Chebeya, a lui aussi réussi à quitter la RDC, avant sa probable arrestation.

Homme des services, discret et super informé, disposant d’un important réseaux dans les capitales voisines, entre autres au Rwanda et en France, François Beya, après avoir loyalement servi Joseph Kabila, avait réussi à se rendre indispensable au nouveau pouvoir, mais les compagnons de route du chef de l’Etat se méfiaient de lui, car malgré son carnet d’adresses et ses talents, ils le considéraient comme un homme de l’ancien régime.
La vague de coups d’Etat militaires qui secoue l’Afrique francophone, du Mali jusqu’au Burkina Faso a peut-être donné des sueurs froides en RDC également, les mêmes causes (les échecs de l’armée dans sa lutte contre les groupes armés et en particulier les jihadistes de l’Ituri), la corruption, les failles de la démocratie parlementaire et la lassitude d’une population dont le sort ne s’améliore guère) pouvant, même dans des contextes très différents, produire des effets comparables…

"«Circulez il n’y a rien à voir”: l’arrestation de François Beya suscite à Kinshasa plus d‘inquiétude que d’informations précises - 10 février 2022
= https://colettebraeckman.lesoir.be/2022/02/10/circulez-il-ny-a-rien-a-voir-larrestation-de-francois-beya-suscite-a-kinshasa-plus-dinquietude-que-dinformations-precises
Motus et bouche cousue…Arrêté chez lui par le patron de l’ANR Jean-Hervé Mbelu, dont il était le supérieur hiérarchique, François Beya est toujours détenu dans un local de l’Agence nationale de renseignements à Kinshasa. Hier tout puissant, le conseiller spécial du président en matière de sécurité, est devenu un prisonnier comme un autre, déjà remplacé par l’un de ses anciens assistants, Jean-Claude Bukassa, qui avait participé à la campagne électorale du chef de l’Etat et assurera l’intérim. Même si les communiqués officiels se contentent d’évoquer « des indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale » l’affaire Beya est loin d’être terminée, qu’il s’agisse de ses conséquences sur le plan intérieur et de la discrète inquiétude qui se manifeste dans les capitales étrangères.
En effet, celui que le président appelait son « Spécial » et que l’opinion qualifiait de « Fantomas » faisait jusqu’à présent le lien entre le président sortant Joseph Kabila et son successeur Felix Tshisekedi, arrivé au pouvoir à la suite d’un « arrangement » dont Beya était l’un des seuls à connaître les modalités. Cet homme de l’ombre, vivant simplement, dérangeait sans doute le pouvoir actuel qui le soupçonnait d’avoir gardé le contact avec Joseph Kabila. Ce dernier, absent du pays « pour raisons de santé » demeure muet mais présent dans les esprits et il s’abstient de toute réaction, qu’il s’agisse du basculement de la majorité dont disposait son parti, des dénonciations de Congo Hold up ou des vexations subies par ses proches (son frère Zoe Kabila, ex gouverneur du Tanganyika vient de se voir refuser l’autorisation de quitter le pays pour l’Afrique du Sud)..

L’une des causes visibles de la défaveur de Beya est le fait qu’il aurait utilisé ses prérogatives pour contrer Fortunat Biselele, dit Bifort, un ancien du RCD Goma. Présenté comme « l’homme de Kigali » ce dernier est surtout connu pour son litige à propos de la cession de la mine d’or de Sokimo dans l’ituri, également convoitée par Corneille Nangaa, l’ancien patron de la Commission électorale.
Ayant été empêché de quitter le pays par François Beya, « Bifort » s’était momentanément replié à Goma, mais il ne tarda pas à reparaître dans l’entourage du président, protégé par l’épouse de ce dernier Denise Nyakeru.

En l’absence d’informations plus précises, Kinshasa bruit de rumeurs et de soupçons. Le premier de ces derniers porte sur les rivalités au sein du clan présidentiel, où les originaires du Kasaï oriental (Mbuji Mayi) seraient soupçonnés de vouloir écarter des ressortissants d’autres provinces, y compris le Kasaï occidental (Kananga), région d‘origine du « Spécial ».Les ambitions des « mikilistes » (membres de la diaspora congolaise rentrés au pays après avoir séjourné en Europe, surnommée «Miquel ») sont également mises en cause. Ces ambitions, nourries aussi par les appétits financiers, sont dangereuses, car elles exposent inutilement un président qui a lui-même passé trois décennies en Belgique et n’a découvert qu’en décembre dernier son Kasaï natal, dont la misère l’a laissé abasourdi. Le poids de la diaspora, une nouvelle bourgeoisie importée, suscite également la jalousie des combattants de base de l’UDPS, les motocyclistes « wewa » qui servent de taxis à Kinshasa, les « parlementaires debout » qui commentent l’actualité ou les inlassables manifestants qui se mobilisent pour accueillir le président à l’aéroport. Ces militants là se reconnaissaient dans Jean-Marc Kabund, le secrétaire général de l’UDPS, lui aussi récemment écarté de la direction du parti. Diversement commentée dans la population, l’arrestation de Beya suscite aussi l’inquiétude dans les « hautes sphères » du pouvoir : le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, qui fut l’habile artisan de la défection des parlementaires kabilistes au profit de l’ Union sacrée, sait parfaitement que, deuxième personnage de l’Etat, il pourrait à son tour faire l’objet de soupçons. Des députés, des sénateurs soupçonnés d’avoir gardé le contact avec Kabila font assaut de loyauté, à tel point que l’ancien Premier Ministre Matata Mponyo a tenu à démentir toute participation à une quelconque réunion visant à déstabiliser les institutions. Et les annonces de l’ANR, rappelant que d’autres arrestations pourraient suivre et qu’il y a donc anguille sous roche, ne rassurent personne.

François Beya ayant navigué durant plus de trois décennies entre la diplomatie et le renseignement, facilité l’octroi de centaines de visas alors qu’il dirigeait la DGM (Direction générale des migrations), fréquenté – toujours discrètement- diplomates et chefs d’Etat de la région et multiplié les missions de confiance, son sort ne laisse pas indifférents les pays voisins. Venus du Gabon, du Togo, du Congo Brazzaville, de Luanda, d’Afrique du Sud, des messages arrivent à Kinshasa, des membres de loges maçonniques se mobilisent. En outre, les évènements qui secouent le Sahel sont suivis avec attention à Kinshasa et les contacts réguliers que François Beya entretenait avec le président de Centrafrique Faustin Archange Touadera de Centrafrique ont donné matière à réflexion : depuis Bangui, des Russes contribuent avec succès à la lutte contre les groupes armés…
Les voisins de l’Est se manifestent également : l’Ouganda, qui a dépêché des troupes dans l’Ituri pour lutter contre les ADF (milices islamistes) a rejeté le jugement de la CPI qui le condamne à payer 325 millions de dollars à la RDC pour les dommages causés pendant la deuxième guerre du Congo. A Kigali, le président Kagame , qui a souvent répété à Beya que Kinshasa ne tenait pas ses promesses, n’y est pas allé par quatre chemins : il a rappelé devant la presse que les menaces contre son pays subsistaient au départ du Congo et il a précisé « nous avons des professionnels formés et si le Rwanda est de petite taille, notre doctrine est de faire la guerre en territoire ennemi quand cela l’ exige… »



"February 6, 2022 PROF YIOMBI VISION"



"Collimateur de l'Actualité #2 : ( Finale CAN , Affaire François Beya ,coups d'État en Afrique) - 9 févr. 2022"




Compatriotiqueme!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 11/2/2022, 9:36 pm

ENCORE ET TOUJOURS L'AFFAIRE FRANCOIS BEYA ! ET C'EST QUOI CETTE SUSPICION SUR LES SENATEURS DONT CERTAINS DEMENTENT COMME S'EXCUSER POUR S'ACCUSER ? ET QUID DES GÉNÉRAUX CENSER LES ACCOMPAGNER ?

Les sénateurs Badibanga, Butshabu, Matata, Kimbuta, Tambwe...et même Bahati sont soupçonnés avoir pris part à une réunion se projetant d’étudier comment exécuter un plan de « déstabilisation » du Président Tshseikedi à partir du Sénat pour rejoindre l'Assemblée. La particularité de ces sénateurs est qu'on y voit des personnes ayant peu ou prou assuré de leur proximité de Tshisekedi. La rumeur aussitôt ébruitée certains d'entre eux se sont empressées de la démentir ou ont botté en touche en parlant d'une réunion qui traitait du bon fonctionnement du Sénat. Badibanga va même jusqu'à rappeler "aux organisateurs de distraction la liberté fondamentale de réunion en démocratie et rassure de sa loyauté indiscutable au PR...
Aucune réaction officielle de la part du pouvoir jusque-là, à peine y murmure-t-on au besoin que Tshisekedi en homme de paix tient à la paix et la stabilité des institutions et ne peut tolérer des pratiques qui les déstabilisent constituent une entorse à la paix et la stabilité nationale. Nous voilà alors en pleines conjectures pour statuer de l'authenticité de cette réunion ou du moins de son contenu...

Les personnalités politiques ont alors rivalisé, beaucoup trop selon Lubaya, des déclarations de soutiens politiques au Chef de l’État, Bahati prenant la commande de ses ouailles pour appeler ses ouailles de l'Union sacrée à la vigilance voyant une simple rumeur dans cette prétendue réunion. pendant ce temps l'Affaire Beya continue de garder ses mystères. Le mystère s'épaissit lorsqu'on ne voit à ce niveau aucune trace du volet militaire incontournable...
Ailleurs rappelons qu'entre Beya, Biselele, Nanga... (et le PR lui-même) il existe un vieux contentieux autour d'un carré minier en Ituri qui est largement au cœur du conflit qui les concerne et qui a viré en litige politique jusqu'à l'arrestation actuelle de Beya (voir infra)...



"Tentative de déstabilisation des institutions: plusieurs sénateurs « impliqués » - 9 février, 2022
= https://cas-info.ca/2022/02/tentative-de-destabilisation-des-institutions-plusieurs-senateurs-impliques/
Le pire a été évité voir déjoué par le service d’intelligence de la RDC.
Depuis le samedi dernier, les Congolais vivent dans une psychose suite aux rumeurs faisant état d’une tentative de coup d’État. Et cela après l’arrestation par l’ANR de François Beya, conseiller spécial en charge de la sécurité de Félix Tshisekedi.
Ce qui était pris jusqu’à mardi soir comme fakenews par certains et véridique par d’autres a été confirmé par la présidence de la République via une communication faite sur la RTNC.


Kasongo Mwema Yamba -Yamba, porte parole du chef de l’État, a dans sa communication indiqué qu’ «Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État. Une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’Agence nationale des renseignements, ANR. Il n’est pas dans les habitudes de ce service de rendre public ses activités. Toutefois, dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale. Les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent à différents niveaux».
Le porte-parole du président a renchéri que «Le processus démocratique amorcé dans notre pays par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix. Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée».
Selon un sénateur ayant pris part à cette messe noire visant à « déstabiliser » les institutions de la République et qui s’est confié à CAS-INFO, souhaitant gardé l’anonymat, un groupe de sénateurs se seraient réunis lundi 07 février 2022 en la résidence du Sénateur André Kimbuta Yango afin d’étudier comment exécuter le plan de la « déstabilisation » en « commençant par le Sénat, avec leur connexion à l’Assemblée nationale et réitérer le même complot contre le Président de la République« .
Toujours selon la même source, Badibanga Ntita Samy, Bikenge Musimbi Jérôme, Kamitatu Marie-Josée Sona, Lwese Bakuamoyo, Evariste Boshab, Ziaka Angelani Ange, Lelo Nzazi Rolly, Matata Ponyo , Kimbuta Yango, Mokolo Wa Mpombo Edouard, Miruho Mugorozi Stéphane , Thambwe Mwamba (par téléphone), Rubuye Hakizimwami Eric ( par téléphone), Bijou Goya (par téléphone) et José Makila (par téléphone), auraient pris par à cette réunion.
D’après une autre source, ces sénateurs auraient même un ticket pour lequel ils battent déjà campagne auprès de leurs collègues.
Cette équipe se présente comme suit:
– Mokolo wa Mpombo, Président ;
– Badibanga Samy, Premier vice-président ;
– André Kimbuta Yango, Deuxième vice-président du Sénat ;
– Bikenga, Rapporteur du Sénat ;
– Kamitatu Marie Josée Sona, Rapporteure adjointe ;
– Makungu, Questeur ;
– Miruho Mugorozi Stéphane, Questeure adjointe.

Contactés pour avoir leurs réactions , plusieurs incriminés dont Matata Ponyo ont fait savoir via leurs collaborateurs qu’ils ne se « reprochent de rien » et dénoncent « une campagne de diabolisation ». Par contre, des proches de certains sénateurs cités, confirment l’information tout en signifiant qu’il s’agissait d’une réunion centrée sur les questions du fonctionnement du sénat.
Plusieurs analystes politique estiment que « le Président de la République Félix Tshisekedi en tant qu’homme de paix, veut et tient à la paix et la stabilité des institutions issues de la passation civilisée du pouvoir. Se lancer à de telles pratiques de déstabilisation des institutions constitue une entorse à la paix et la stabilité nationale« .

"Des sénateurs impliqués dans un projet de déstabilisation des institutions? C’est une rumeur, confie Bahati Lukweboi - 10 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/10/des-senateurs-impliques-dans-un-projet-de-destabilisation-des-institutions-cest-une
L’actualité politique de la RDC ces derniers jours est marquée par la multiplication de sorties médiatiques en soutien à Félix Tshisekedi. Le phénomène s’est accentué avec la rupture entre Jean-Marc Kabund et l’autorité morale de l’UDPS. Tous les soutiens politiques du Chef de l’Etat ont publié des communiqués et des déclarations réitérerant leur fidélité et leur loyauté au président de la République. Une nouvelle vague de déclarations a déferlé depuis près d’une semaine après l’arrestation de Francois Beya et les rumeurs de tentative de coup d’Etat.

Les sénateurs membres de l’Union sacrée se sont réunis mercredi sous la houlette de Modeste Bahati, président du Sénat. Ils réitèrent également leur soutien à « la stabilité de toutes les institutions de la République ». Ils appellent aussi à la vigilance. 
Cette déclaration a été faite dans un contexte marqué également par les rumeurs de l’existence d’une liste reprenant les noms de certains sénateurs impliqués dans des manœuvres qui viseraient la déstabilisation des institutions. Cette rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux.
« Je n’en sais pas grand chose. J’ai lu cela comme tout le monde. Nous avons tenu la réunion hier, j’ai réuni les sénateurs de l’Union sacrée. Nous n’avons pas encore des informations précises sur cette liste », a dit à ACTUALITE.CD Bahati Lukwebo, président du Sénat.

Et d’ajouter:
« Je crois que c’est plus une rumeur. On a échangé. Il y a beaucoup de choses sur les réseaux sociaux. On ne va pas les prendre pour des choses établies. Il n’y a pas une action ou une enquête proprement dite de la part du sénat ». 
Est-il que certains sénateurs ont tweeté à ce propos.
« Je n’ai jamais participé à une réunion visant à déstabiliser les institutions. Que les sénateurs incapables de prouver leur efficacité dans la gestion du Sénat cessent d’utiliser le mensonge et la ruse pour justifier leur mauvaise gouvernance et dictature. Le peuple n’est pas dupe », a déclaré Augustin Matata Ponyo, lui dont les immunités ne sont pas rétablies. 
Samy Badibanga, ancien vice-président du Sénat, également a tweeté: « Aux organisateurs de distraction, je rappelle la liberté fondamentale de réunion en démocratie, et le devoir parlementaire de contrôle de la bonne gestion des institutions. Personne ne se cachera derrière l'Union Sacrée. Quant à ma loyauté, elle est indiscutable car inébranlable ».
Tout ceci se déroule pendant le dernier mois des vacances parlementaires.

"RDC : Bahati confondu par Matata - 10 février 2022
= https://ouragan.cd/2022/02/rdc-bahati-confondu-par-matata/
"RDC : Evariste Boshab nie toute implication dans la prétendue tentative de coup d’État -  Fév 11, 2022
= https://acturdc.com/rdc-evariste-boshab-nie-toute-implication-dans-la-pretendue-tentative-de-coup-detat/

"Suspicions dans l’affaire complot de déstabilisation des institutions/RDC : les Sénateurs Matata, Badibanga et Boshab rejettent en bloc les accusations !  - 11 FEVRIER 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/11/a-la-une/suspicions-dans-laffaire-complot-de-destabilisation-des-institutions-rdc-les-senateurs-matata-badibanga-et-boshab-rejettent-en-bloc-les-accusations/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... YHGFGH-3f0zyuyu2xk2isr6q4lvre

L’affaire du complot contre la République et de déstabilisation des institutions du pays continue à défrayer la chronique. La détention de François Beya depuis près de cinq jours reste l’un des faits marquants qui dominent l’actualité. Alors que l’ANR poursuit ses enquêtes, les dénonciations seraient en train de se multiplier pointant du doigt plusieurs sénateurs comme parties à ce projet macabre de conspiration contre la République.
Les déclarations de certains sénateurs se réclamant loyaux envers la République prouvent que le dossier aurait d’ores et déjà pris une autre tournure. Les sénateurs Matata Ponyo, Samy Badibanga et Evariste Boshab, puisqu’il s’agit d’eux appellent ceux qui soutiennent la théorie dudit complot  à s’assumer.
L’Honorable Sénateur Matata Ponyo qui serait cité dans ce dossier déclenché depuis l’interpellation de François Beya affirme n’avoir jamais participé à une réunion dont l’objectif serait d’organiser un plan de déstabilisation des institutions.
L’ancien Premier Ministre qui s’est exprimé  jeudi 10 février 2022, soutient que la population n’est pas dupe. Pour lui, les sénateurs incapables de prouver leur efficacité dans la gestion du Sénat doivent cesser d’utiliser le mensonge et la ruse pour justifier leur gouvernance. «Je n’ai jamais participé à une réunion visant à déstabiliser les institutions. Que les sénateurs incapables de prouver leur efficacité dans la gestion du Sénat cessent d’utiliser le mensonge et la ruse pour justifier leur mauvaise gouvernance et dictature. Le peuple n’est pas dupe», a déclaré Matata Ponyo.

L’Honorable Samy Badibanga dont le nom serait également  cité dans ce dossier indique que personne ne se cachera derrière l’Union sacrée. Un message qui laisse entendre que chacun doit répondre de ses actes.
«Aux organisateurs de la distraction, je rappelle la liberté fondamentale de réunion en démocratie, et le devoir parlementaire de contrôle de la bonne gestion des institutions. Personne ne se cachera derrière l’Union Sacrée. Quant à ma loyauté, elle est indiscutable car inébranlable», a dit Samy Badbanga.
Pour le Professeur et Sénateur Evariste Boshab qui dit être défenseur des institutions, déclare qu’il ne participera jamais à une quelconque cabale contre l’Etat. «Nul n’ignore que je suis un républicain et ardent défenseur des institutions de la République. Que les initiateurs de ces rumeurs farfelues revoient leurs copies. Je ne participerai jamais à une quelconque cabale contre l’Etat», a souligné Evariste Boshab.

Soulignons que les réactions de ces cadres interviennent après que certains médias de la place ont affirmé que plusieurs sénateurs se seraient réunis lundi dernier pour monter des stratégies pour déstabiliser les institutions du pays.
Cependant, le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo a, lui, réuni  mercredi 09 février les sénateurs membres de l’Union Sacrée de la Nation au Palais du Peuple. A l’issue de cette rencontre, ces élus des élus ont, à travers une déclaration, réaffirmé leur soutien au président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ils ont, dans la foulée, condamné toute tentative visant à  déstabiliser les institutions de la République.
Il sied de rappeler que tous ces événements surgissent depuis l’interpellation par l’ANR du Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya, qui reste encore en détention pour des raisons d’enquêtes sur les faits qui lui seraient reprochés. Selon la Présidence qui avait communiqué via le porte-parole du chef de l’État, les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale.

"Les Sénateus Boshab, Badibanga et Goya démentent avoir participé à une cabale contre les institutions de la république - 11/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/les-senateus-boshab-badibanga-et-goya-dementent-avoir-participe-a-une-cabale-contre-les-institutions-de-la-republique/
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=3006

"Des sénateurs impliqués dans un projet de déstabilisation des institutions? C’est une rumeur, confie Bahati Lukwebo - 10 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/10/des-senateurs-impliques-dans-un-projet-de-destabilisation-des-institutions-cest-une

= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/02/10/matata-ponyo-je-nai-jamais-participe-une-reunion-visant-destabiliser-les-institutions

" Affaire sûreté de l'État: les sénateurs de l'Union sacrée réaffirment leur soutien aux institutions de la République et appellent la population à la vigilance - 10 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/10/affaire-surete-de-letat-les-senateurs-de-lunion-sacree-reaffirment-leur-soutien-aux


"Sénat : Samy Badibanga rappelle « aux organisateurs de distraction, la liberté de réunion en démocratie » - 10 février 2022  
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/10/senat-samy-badibanga-rappelle-aux-organisateurs-de-distraction-la-liberte-de-reunion-en-democratie.html/103853/
Dans un court message posté sur son compte Twitter dont son authenticité a été vérifiée par POLITICO.CD, l’ancien premier vice-président de la chambre haute du parlement congolais recadre ses collègues sénateurs. Accusé de participer à une réunion, aux côtés d’un groupe d’autres sénateurs, pour « déstabiliser » les institutions notamment le bureau de Bahati Lukwebo à la tête du Sénat, Samy Badibanga rappelle aux « organisateurs de distraction » la liberté de réunion en démocratie.
« Aux organisateurs de distraction, je rappelle la liberté fondamentale de réunion en démocratie, et le devoir parlementaire de contrôle de la bonne gestion des institutions », confie-t-il à POLITICO.CD avant de prévenir que « personne ne se cachera derrière l’Union Sacrée. »
@StephieMUKINZI

#RDC @SamyBadibanga rappelle aux « organisateurs de distraction », la liberté fondamentale de réunion en démocratie. Il prévient que « personne ne se cachera derrière l'Union Sacrée ». Quant à sa loyauté, « elle est indiscutable car inébranlable »

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... FLOa6MuXsAAFUHc?format=jpg&name=small

10:30 AM · 10 févr. 2022

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... LrLIJpxU_normal

Lire la conversation complète sur Twitter
Samy Badibanga, longtemps proche de Félix Tshisekedi depuis l’opposition, rassure sa loyauté est « indiscutable car inébranlable ».
Cette réaction de Samy Badibanga intervient moins de 24h après la déclaration de quelques sénateurs, avec en tête le speaker du sénat Bahati Lukwebo, réaffirmant leur soutien à « la stabilité de toutes les institutions ».
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100120_situation_securitaire_les_senateurs_de_l_union_sacree_appellent_la_population_a_la_vigilance.html
"Matata Ponyo affirme n'avoir pris part à aucune réunion visant à déstabiliser le pays - 10.02.2022

"L’USN affûte ses armes - 11/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/lusn-affute-ses-armes/

"Après avoir écarté Kabila, Kamerhe, Kabund et Beya: voici la stratégie de Tshisekedi -  7 février 2022
= https://www.matininfos.net/apres-avoir-ecarte-kabila-kamerhe-kabund-et-beya-voici-la-strategie-tshisekedi/84581/
À des moments précis, Félix Tshisekedi saint prendre distance avec ses plus proches, quand ceux-ci deviennent encombrants. Après Kabila, Kamerhe et Kabund, François Beya est aujourd’hui dans une position inconfortable vis à vis du Chef de l’État.
Interpellé samedi alors que Félix Tshisekedi se trouvait à Addis-Abeba, le conseiller spécial en matière de sécurité a passé sa deuxième nuit en détention dans les locaux de l’Agence Nationale des renseignements
Conformément à la procédure judiciaire, il devra, normalement, être transféré au parquet ou devant son juge naturel aujourd’hui.
Si, pour l’heure, les raisons de son interpellation sont encore floues, en l’absence d’une communication officielle,
l’on sait par ailleurs, à en croire l’avocat Kapiamba qui l’a visité, que l’homme fait objet d’une enquête en rapport avec la sureté de l’État.

Restructurer la sécurité
« Après les épisodes des coups d’États au Mali, Guinée, Burkina Faso et récemment à Bissau, il est clair que le Président doit restructurer sa sécurité, au regard de certaines renseignements reçus« , nous a confié une source au sein du cercle présidentiel.
A en croire cette confidence, évoquer un « coup d’État » n’est, peut-être pas approprié mais « il faut savoir que dans la vie, on n’est jamais à l’abri de rien« .

Guerre de clans ?
La cour de Félix Tshisekedi accuse un profond malaise qui laisse transparaître la déconfiture du régime.
Après le départ de Kamerhe, plusieurs Proches du Chef de l’État ont voulu s’accaparer de lui. C’est celà même le nœud de conflit entre les collaborateurs de Félix Tshisekedi et l’UDPS dont Kabund a payé, récemment, le prix
« Autour du Chef se dessinent deux camps des Kasaïens. Ceux du Kasaï oriental, province d’origine du président Tshisekedi et d’autres du Kasaï central, province de sa mère, Marthe Kasalu. Les deux camps se livrent une guerre acharnée de positionnement autour du fils de Tshisekedi. Le camp du Kasaï oriental où l’on retrouve Bruno Miteyo, Augustin Kabuya, Marcellin Bilomba, David Mukeba… n’a jamais digéré que ceux du Kasaï central où l’on retrouve François Beya, Nicolas Kazadi…, y compris Jean-Marc Kabund qui est Mukete de Luiza, se tapent une place prépondérante sous le soleil du fils Tshisekedi« , rapporte une source.
Transfuge du régime Kabila, Beya a toujours été soupçonné d’être une taupe de l’ancien chef de l’État. La cavale du Général Numbi, de Kalev Mutond et plusieurs autres proches de Kabila recherchés par la justice auraient été facilité par lui, selon ses détracteurs.
Et, la mort mystérieuse de Delphin Kahimbi, le patron du renseignement militaire, accusé d’avoir mis sur écoute le président Tshisekedi, que François Beya a auditionné et qui a été, par après, retrouvé mort, n’en est pas en reste.
« Mais ce qui a précipité la chute de François Beya, c’est avant la volonté de Félix Tshisekedi de continuer sa lente « dékabilisation » de l’appareil sécuritaire. Kahimbi mort, Kalev en fuite, Numbi en cavale et Beya en prison, permet au président de placer des hommes plus loyaux à ces postes et de mieux contrôler la sécurité de son propre pouvoir, qui, pour le moment lui échappait. D’autant que le chef de l’Etat congolais vient de voir dernièrement plusieurs présidents africains renversés par des militaires, en Guinée, au Mali ou au Burkina-Faso« , affirme un analyste.

Plein pouvoir
Félix Tshisekedi a réussi à reconquérir le pouvoir politique à l’Assemblée, au Sénat, à la Cour constitutionnelle et à la CENI ; à écarter de possibles rivaux ou gêneurs comme Vital Kamerhe et Jean-Marc Kabund : à reprendre la main sur la Banque centrale, la Gécamines et à donner un coup de balai dans l’appareil sécuritaire en écartant Kalev, Numbi et Beya. 2022 risque donc de donner les pleins pouvoirs à Félix Tshisekedi… à moins de deux ans de la présidentielle, où le chef de l’Etat envisage de briguer un second mandat. Il y a peu de hasards en politique.


"Revue de presse Afrique
À la Une: la fièvre des coups d’Etat a-t-elle gagné la RDC ? -  08/02/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20220208-%C3%A0-la-une-la-fi%C3%A8vre-des-coups-d-etat-a-t-elle-gagn%C3%A9-la-rdc
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/09/interpellation-de-francois-beya-tshisekedi-nomme-un-nouveau-conseiller-special-a-i-en-charge-de-securite.html/103753/
François Beya, conseiller en matière de sécurité du président Tshisekedi, a passé sa troisième nuit dans les locaux de l’ANR, l’Agence nationale de renseignements.
« Arrêté samedi dernier, pointe le site d’information congolais Cas-Info , ce dernier est soupçonné d’avoir organisé des réunions visant à déstabiliser le pouvoir de Félix Tshisekedi. Avant-hier, dimanche, des militants de l’UDPS, le parti au pouvoir, ont manifesté sur le boulevard Lumumba, à Kinshasa, pour dire non à toute tentative de coup d’État. Aucune communication officielle n’a été faite sur ce dossier », relève encore le site.

Silence radio du côté des autorités…
Alors, « Comment en est-on arrivé là ?, s’interroge le magazine Enjeux Africains. De quoi accuse-t-on le sécurocrate en chef nommé à ce poste en 2019 par le chef de l’Etat congolais ? Tout commence samedi peu après midi. Les hommes du renseignement militaire débarquent chez François Beya. Manifestement, ils ne sont pas les bienvenus. L’accueil se passe mal, les esprits se tendent. 'Y a-t-il eu méprise sur l’identité de la personne recherchée ?', s’interroge-t-on alors dans l’entourage de l’homme au crâne rasé que certaines mauvaises langues ont surnommé Fantômas. Ce dernier ne leur oppose aucune résistance. Si on vient le quérir chez lui dans ces conditions, c’est que l’ordre vient sans aucun doute d’en-haut. Sinon, qui oserait pénétrer dans l’enceinte de la résidence du patron du Conseil national de sécurité, le saint des saints de tous les organes de la Présidence ? (…) Que reproche-t-on, donc, au conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi, s’interroge encore Enjeux Africains ? Silence radio du côté du cabinet présidentiel et encore plus du côté gouvernemental. L’heure est plus grave qu’on ne le dit. Il est surtout question d’une tentative de coup d’Etat déjouée, apprend-on du côté de l’UDPS, le parti au pouvoir. »

« Dékabilisation »
« Ce que l’on sait, complète Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, c’est que les relations entre François Beya, Félix Tshisekedi et le cercle présidentiel, n’ont jamais été au beau fixe. Arrivé à la présidence après un deal avec son prédécesseur, Joseph Kabila, sans aucun relais dans l’armée, ni dans les milieux sécuritaires, Félix Tshisekedi s’est beaucoup appuyé sur François Beya, fin connaisseur de la machine étatique. Mais 'Fantômas' a toujours été perçu comme une taupe de Kabila au cœur du palais de la Nation. »
« Ce qui a précipité la chute de François Beya, poursuit Afrikarabia, c’est avant tout la volonté de Félix Tshisekedi de continuer sa lente 'dékabilisation' de l’appareil sécuritaire. Delphin Kahimbi (l’ex-patron du renseignement militaire) mort, Kalev Mutond (l’ex-chef de l’ANR) en fuite, John Numbi (l’ex-patron de la police) en cavale et François Beya en prison, permet au président de placer des hommes plus loyaux à ces postes et de mieux contrôler la sécurité de son propre pouvoir, qui, pour le moment lui échappait. »
En tout cas, relève encore Afrikarabia, « la possibilité d’un coup d’Etat est prise très au sérieux à Kinshasa et dans les milieux diplomatiques. L’arrestation de François Beya, que tout le monde croyait intouchable, a suffi pour envoyer un message fort à tous les putschistes en herbe qui pouvaient avoir l’idée de prendre le pouvoir. »


"Interpellation de François Beya : un séisme dans la sphère congolaise - 11 février 2022 -
= https://www.lephareonline.net/interpellation-de-f-beya-un-seisme-dans-la-sphere-congolaise/
Depuis l’interpellation du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité François Beya par l’ANR, le samedi 5 février 2022, on assiste à une véritable effervescence au sein de la classe politique congolaise.
Avant même que des enquêtes actuellement en cours à différents niveaux, telles qu’annoncées par le porte-parole du Chef de l’Etat lors de son intervention au cours du Journal télévisé de 20 heures du mardi 8 février 2022 sur la Rtnc (Radio télévision nationale congolaise), livrent leur secret, une grande agitation aux allures de panique s’observe dans les états majors des organisations aussi bien politiques que celles de la société civile.


Les uns cherchent à sortir du pays ; tandis que les autres ne font que multiplier des déclarations politiques de soutien au Président de la République.
Pour les analystes, cette agitation cache bien des choses. C’est-à-dire, depuis que la présidence a fixé l’opinion le mardi soir sur ce qui était encore du domaine des rumeurs, des personnes qui ont appartenant des choses à se reprocher sont mal à l’aise. Par peur d’être interpellés dans le cadre des enquêtes que mène l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), conscients des conséquences qu’ils encourent en cas d’implication prouvée dans une affaire touchant à la sûreté de l’Etat, certains acteurs politiques cherchent à se mettre à l’abri. Ce qui explique des mouvements suspects enregistrés aux postes frontaliers de la RDC.
Après la ville de Goma il y a trois jours, on a appris qu’un membre de famille de l’ancien Président et acteur politique de son état s’est vu refuser de voyager à l’extérieur. Le passeport diplomatique qu’il détenait lui a été confisqué avant d’être conduit à l’ANR où il a été longuement entendu hier.

Comme il fallait s’y attendre, ces mouvements suspects poussent à s’interroger sur les raisons cachées d’un tel comportement. Plusieurs versions se croisent à ce sujet.
D’abord, autour de la personne de François Beya qui reste jusqu’à présent en garde à vue à l’ANR pour s’interroger sur son implication ou non dans ce qui lui est reproché.
Au regard de la nature de la personne et son parcours professionnel notamment sa participation efficie au régime passé, il est difficile à ce niveau d’affirmer ou d’infirmer si le conseiller spécial du Chef de l’Etat est impliqué dans la conspiration visant la déstabilisation du pays. Beaucoup de choses se racontent à propos.
Les uns parlent de la guerre des clans autour du Président de la République où chaque camp voudrait gagner au maximum la confiance du Chef. D’où tous les coups sont bons pour y parvenir. Ici, les relations parfois conflictuelles qu’entretenait le «spécial» de Félix Tshisekedi avec certains de ses collègues du Conseil national de sécurité (CNS) sont mises en exergue.
Les autres s’appuient sur le passé récent de François Beya, surtout les relations qu’il entretiendrait avec les dignitaires du régime dont certaines langues soutiennent qu’il n’aurait jamais rompu avec ses anciens maîtres et collaborateurs. Ce qui justifierait son implication supposée dans cette affaire de conspiration contre la sûreté de l’État.

Y a-t-il une main extérieure ?
Par ailleurs, au plan de la géostratégie mondiale, prenant en compte la lutte contre la corruption et toutes formes d’antivaleurs qui ont marqué l’ancien régime enclenchée par le Président Félix Tshisekedi, d’aucuns pensent que cela aurait nécessairement créé des mécontents aussi bien en RDC parmi ceux qui avaient presque pris le pays en otage, qu’à l’extérieur du pays où la politique du changement du nouveau Président Congolais n’arrangerait pas ceux qui tiraient dividende du désordre.
Face à la situation, François Beya aurait bénéficié de l’appui extérieur. Quelques voisins directs de la RDC, tout comme certains pays occidentaux auraient également collaboré. Le tout reste encore du domaine de l’énigme jusqu’à ce que les enquêtes apportent la lumière attendue.

Absence suspecte des opposants du pays!
Un autre fait curieux qui tique et attire la curiosité dans ce dossier d’interpellation de François Beya, est de constater que la plupart de ceux se réclament opposants du régime Tshisekedi se trouvent à l’extérieur. Dans le lot des membres de la diaspora du pays, il y a des acteurs politiques et des officiers supérieurs de l’armée parmi lesquels on compte des retraités, demeurés  très actifs en politique.
Simple coïncidence ou des calculs stratégiques minutieusement montés ? Difficile de répondre à cette question en ce moment. On espère que les services de renseignement mettront de l’accélération dans leur démarche afin d’éclairer l’opinion sur cette affaire nébuleuse.


"François Beya : que savons-nous de l’arrestation du conseiller spécial en matière de sécurité du président Tshisekedi ? - 9 février 2022
= https://www.bbc.com/afrique/region-60301616
Il est considéré comme l'un des hommes les plus influents de la RDC. Son arrestation a surpris de nombreuses personnes dans le pays. Voici ce que nous savons.
Concernant l'arrestation de Francois Beya, les enquêteurs disposent d'"indices sérieuses attestant d'agissements contre la sécurité nationale", a déclaré mardi le porte-parole de la présidence en RDC.
Dans une déclaration lue à la télévision publique mardi soir, Kasongo Mwema a indiqué que des enquêtes sont en cours mais n'a pas fourni de détails supplémentaires sur les accusations spécifiques portées contre le conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi.
#RDC 08.02.2022/ #Kinshasa
Communication de la Présidence : pic.twitter.com/cw8ra4dBVG
— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) February 8, 2022
Il s'agit de la première communication officielle depuis son arrestation samedi.

François Beya a-t-il réagi ?
M. Beya n'a pas fait de déclaration publique en réaction à cette arrestation. Georges Kapiamba, président de l'Association congolaise pour l'accès à la justice, a dit à la BBC que François Beya n'a pas constitué d'avocat.
Beya serait détenu par l'Agence nationale de renseignement (ANR), qui est un service placé sous l'autorité du président de la République qui a pour mission de veiller à la sûreté intérieure et extérieure de l'État.
Dans un tweet, Georges Kapiamba dit y avoir rendu visite à Beya le week-end.
URGENT: Nous avons rendu visite à M. François BEYA, Conseiller spécial du Chef de l’Etat, à l’ANR où il passe nuit. Son épouse, son frère et son médecin sont autorisés à lui rendre visite.Le Chef de l’ANR nous a promis que ses droits fondamentaux seront respectés.@KapiambaGeorges
— ACAJ (@acajasbl) February 5, 2022

Qui est François Beya ?
François Beya est un ancien agent de l'Agence Nationale de Renseignements de la RDC où il a fait carrière pendant plusieurs années.
Ancien chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l'ancien président Joseph Kabila entre 2001 et 2019, il a été nommé Conseiller spécial en matière de sécurité par le président Félix Tshisekedi en 2019.
Ce proche de l'ancien président a gardé son poste de conseiller spécial en matière de sécurité, à la présidence de la république, malgré la fin de la coalition en 2020 entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur, Joseph Kabila.
François Beya a connu presque tous les régimes politiques congolais, du président Mobutu, en passant par les présidents Kabila père et fils ainsi que celui de Felix Tshisekedi.
Selon Jean-Jacques Wondo, analyste et expert en sécurité, "Depuis l'arrivée au pouvoir de Tshisekedi, François Beya était incontournable et omnipotent dans les prises de décisions politiques et sécuritaires de Tshisekedi, en plus d'être omniprésent dans toutes les apparitions publiques du Président, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Rien ne pouvait quasiment se faire sans passer par lui."

Pourquoi son arrestation est-elle importante ?
Sa mise aux arrêts a été une surprise pour beaucoup de personnes.
L'arrestation a eu lieu alors que le président Tshisekedi participait à un sommet de l'Union africaine dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
Le silence du gouvernement et de la présidence depuis samedi avait alimenté les spéculations sur l'instabilité du pays.
Ces spéculations ont déclenché des protestations dimanche, des membres du parti présidentiel étant descendus dans la rue à Limete, dans la capitale Kinshasa.
Mardi, le porte-parole du président a déclaré que la situation était sous contrôle, et il a mis en garde contre toute spéculation.


"Sûreté de l’Etat, CIJ, CENI,…/RDC : Marcel Ngoyi  passe au peigne fin les enjeux de l’heure ! - 11 février 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/11/nation/surete-de-letat-cij-ceni-rdc-marcel-ngoyi-passe-au-peigne-fin-les-enjeux-de-lheure/


"Diversion ! - 11 février 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/11/rasoir/diversion/
Chaque matin apporte son lot de scandale, chaque soir sa dose de suspense. L’on a l’impression de faire partie d’un scénario dont le dramaturge, assis dans l’ombre, met en scène une série d’intrigues, pour que l’attention ne soit jamais portée sur ses activités sécrètes, tous les regards étant rivés sur ceux que lui-même décide, au moment voulu, de placer sous les projecteurs.
Nous avons eu des procès, mettant en scène des détourneurs des deniers publics, condamnés et emprisonnés, puis, un à un, comme s’il était prévu dans le scénario, ont été relâchés, remis en liberté pour certains, et quant aux autres, ils se sont volatilisés à la manière de Peter Pan. Nous avons eu droit au spectacle politique du siècle, le renversement  d’une majorité parlementaire au cours d’une législature. Jamais pareille chose n’était arrivée, ni n’avait été prévue dans la Constitution. Coups bas, à la déloyale, mais dont la beauté et l’ingéniosité a été applaudie et plébiscitée.

Et lorsque le public s’est un peu ennuyé suite à la tranquillité, au manque de rebondissement dans la suite de la série, l’on a eu droit à une intrigue, qui, reconnaissons-le, a excité l’engouement de tous : la tension au sein du parti présidentiel. Assurément, pour celle-là, la dextérité des acteurs est à primer !
Et comme s’il n’en suffisait pas, nous voilà à présent entrainés dans une histoire mêlant théorie du complot et opacité dans l’exposition des faits. La recette parfaite pour entretenir une nouvelle intrigue, afin de toujours tenir l’opinion dans le flottement, dans les émotions, dans le sensationnel, dans la tergiversation. L’on assiste à des dénonciations dans tous les sens, des interpellations çà et là, des conspirations, et le tout, sans que l’on sache réellement de quoi il est question, au nom de la « sûreté nationale ».

Dans l’entre-temps, l’on chemine lentement mais sûrement vers 2023. Et comme toujours, les véritables débats sont mis de côté. Qu’en est-il de l’efficacité de l’état de siège à l’Est du pays ? Qu’en est-il du pouvoir d’achat du congolais ? Qu’en est-il de la vaste campagne sur « la diplomatie agissante », lorsque l’on n’est même pas à mesure d’obtenir justice pour sa population à la CIJ ? Et puisqu’il faut s’en assurer, qu’en est-il vraiment du processus électoral…? Puissions-nous vraiment être dans une situation d’attentat à la sûreté de l’Etat ! Au cas contraire, toute diversion étant un tissu de mensonge, la flamme de l’éveil populaire en viendra à bout, tôt ou tard, et gare au dramaturge ! Halte au coup d’Etat, le Congo est démocratique


"Dossier François Beya : le camp Fantômas inquiet ! - 11.02.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100132_dossier_francois_beya_le_camp_fantomas_inquiet.html


"Succession des messages de loyauté au chef de l'État : "Des déclarations hypocrites, le président n'en a pas besoin", (Claudel Lubaya) - 11/02/2022
=  https://www.7sur7.cd/index.php/2022/02/11/succession-des-messages-de-loyaute-au-chef-de-letat-des-declarations-hypocrites-le


" RDC : Beya, Biselele, Nangaa… Discrète guerre de palais dans le premier cercle de Tshisekedi - 1 décembre 2021  
= https://www.jeuneafrique.com/1274095/politique/rdc-beya-biselele-nangaa-discrete-guerre-de-palais-dans-le-premier-cercle-de-tshisekedi

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Beyabiselelenangaa-592x296-1638350694
François Beya, Fortunat Biselele et Corneille Nangaa. :copyright: Photomontage / Photos : DR ; DR ; Gwenn Dubourthoumieu pour JA
 
Conseillers, ministres ou encore sécurocrates. Plusieurs proches du chef de l’État tentent, depuis quelques semaines, de faire la lumière sur un litige minier. Explications.
À l’issue de son mandat de président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa a effectué sa déclaration de patrimoine auprès de la Cour constitutionnelle. Dans un courrier daté du 26 novembre que Jeune Afrique a pu consulter, le président honoraire de la Ceni liste, parmi les biens en sa possession, sept véhicules, dont trois appartenant à son épouse, Yvette Lubala Nazinda.
Le prédécesseur de Denis Kadima s’est également déclaré titulaire de cinq comptes bancaires et de onze terrains, situés entre Kinshasa et la province du Haut-Uélé, dont il est originaire et que son frère, Christophe Baseane Nangaa, gouverne depuis 2019.
À Lire   RDC : Corneille Nangaa en terrain glissant
C’est dans cette même province du nord-est du pays que l’ex-patron de la Ceni fait des affaires. Il y possède notamment une plantation de cacao et une palmeraie, ainsi qu’une parcelle à Kolwezi, dans la province minière du Lualaba. Cette déclaration de patrimoine intervient dans un contexte particulier pour l’ancien président de la Ceni.

Scandale
Depuis plusieurs semaines, il est, avec une poignée de conseillers et de ministres du président Félix Tshisekedi, aux prises avec un scandale concernant un projet minier dans lequel il s’est investi à travers un intermédiaire.
L’affaire en question concerne le carré minier de Zani Kodo, situé dans la province de l’Ituri et appartenant au patrimoine de la société minière de Kilo-Moto (Sokimo). Cette entreprise est détenue à 30% par l’État congolais et à 70% par des actionnaires privés.
Retour en 2017. À l’époque, c’est Kodo Ressources qui détient le permis d’exploitation de Zani Kodo. Il s’agit d’une société privée dans laquelle la Sokimo est actionnaire minoritaire et où la majorité des parts est, là encore, détenue par des privés. Parmi eux, figure Pianeta mining, dont le directeur général adjoint, Dede Muna, représente notamment Corneille Nangaa, et l’actuel ministre de la Recherche scientifique, José Mpanda.

Permis minier envolé
Selon nos informations, Pianeta a cherché à vendre ses parts. Une société, Amarik, s’est positionnée et s’est alors rapprochée du cabinet Kabwa, dirigé par Tete Kabwa Kabwe, puissant conseiller de Félix Tshisekedi, décédé en juin dernier. C’est via ce dernier que d’autres personnalités se seraient par la suite impliquées dans cette transaction, dont Guy Loando, actuel ministre de l’Aménagement du territoire, et Fortunat Biselele, conseiller privé de Félix Tshisekedi. Objectif : faciliter le désengagement des actionnaires de Pianeta et donc la mise à disposition du permis d’exploitation.
Or, lorsqu’un groupe émirati souhaitant investir en RDC s’est positionné, le fameux permis s’est révélé indisponible. Et ce, alors même que Tshisekedi avait été informé que ceux qui détenaient des parts s’étaient bel et bien désengagés.

Série d’auditions
Le président congolais a donc demandé à ce que la lumière soit faite sur cette affaire. À la présidence, le dossier a été confié à son conseiller spécial en matière de sécurité, François Beya. C’est cet incontournable pilier du pouvoir qui a été mandaté pour mener des auditions au Conseil national de sécurité (CNS) afin de tenter de comprendre pourquoi le retrait des actionnaires de Pianeta ne s’est pas déroulé comme prévu.
Les interrogatoires ont débuté le 12 novembre. Les ministres José Mpanda (Recherche scientifique) et Guy Loando (Aménagement du territoire) ainsi que Corneille Nangaa ont d’ores et déjà été entendus.
Alors qu’une confrontation était programmée le 17 novembre entre Corneille Nangaa et Fortunat Biselele, ce dernier ne s’est pas présenté à la convocation. En déplacement à Kigali pour une mission officielle, sur instruction de Félix Tshisekedi, le conseiller privé a finalement regagné Kinshasa dans la matinée du 19 novembre.
Selon nos informations, il ne s’est toujours pas présenté devant le CNS. L’affaire suscite de nombreux remous dans l’entourage du chef de l’État. Certains conseillers, comme François Beya et Fortunat Biselele, entretiennent en effet des relations compliquées.


"Insécurité en RDC : « Le président Joseph Kabila ne planifie pas de coup d’Etat militaire », Marie-Ange Mushobekwa - 11.02.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100158_insecurite_en_rdc_le_president_joseph_kabila_ne_planifie_pas_de_coup_d_etat_militaire_marie_ange_mushobekwa.html


"Y aura guerre Tshilombo-Kabila: Po na nini toko kotela Felix te ? - 12 févr. 2022"




Compatriotiqueme!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 13/2/2022, 5:01 pm

PS


"RDC : la chute de François Beya alimente toutes les spéculations - 12 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1311942/politique/rdc-la-chute-de-francois-beya-alimente-toutes-les-speculations/
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Par Kash
Caricaturiste, bédéiste et peintre congolais installé à Kinshasa.


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:copyright: Kash.
 
Une semaine après l’arrestation du conseiller sécurité du président Félix Tshisekedi, les spéculations vont bon train autour des raisons de sa « chute ». Et certains pourraient s’en frotter les mains.
Malgré l’appel à la « vigilance » contre les « spéculations » lancé mardi au micro de la télévision nationale (RTNC) par Tharcisse Kasongo Mwema, porte-parole de Félix Tshisekedi, l’arrestation de François Beya continue d’alimenter rumeurs et commentaires à Kinshasa.
Une semaine après l’arrestation, le 5 février, du puissant conseiller à la sécurité du chef de l’État, les informations portant sur l’enquête ouverte à l’encontre de François Beya sont divulguées au compte-goutte. L’Agence nationale de renseignement (ANR) affirme avoir des « indices sérieux » portant sur de présumés « agissements contre la sécurité nationale », sans que l’on connaisse la teneur des exactes des faits reprochés à celui que l’on surnomme « Fantomas ».

Rumeurs et théories
Certains clament qu’il a été victime d’une guerre des clans au sein de la présidence. L’arrestation de ce sécurocrate jusque-là incontournable alimente en outre les rumeurs d’un éventuel remaniement dans le dispositif de Félix Tshisekedi. Lesquelles ne cessent d’enfler depuis la tournée du président congolais dans le Kasaï, début janvier, et la mise à l’écart de Jean-Marc Kabund-a-Kabund, désormais persona non grata au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de Tshisekedi dont il assurait la présidence par intérim.
D’autres estiment que la chute de « Fantomas » est due à sa proximité avec l’ancien président Joseph Kabila, et donnent du crédit à la thèse d’un complot visant à déstabiliser la présidence. D’autres, enfin, n’hésitent pas à avancer que l’affaire ne serait qu’un montage destiné à justifier un éventuel report des futures échéances électorales.
Autant de théories qui font d’autant plus florès que l’absence d’informations officielles ne permet pas de trancher. Si la déchéance de François Beya venait à être confirmée, elle ne manquerait pas d’être saluée par certains des anciens caciques du régime Kabila. À l’instar de Kalev Mutond, l’ancien patron de l’ANR. Le maître espion déchu, poursuivi par sept plaignants pour torture, arrestations arbitraires, menaces de mort et tentatives d’assassinat, et visé par un mandat d’amener et un avis de recherche, a fui le pays. Dans une lettre ouverte publiée en mai 2019, il avait dénoncé les « traîtres » qui avait choisi de travailler avec l’actuel chef de l’État, ancien proche de Joseph Kabila.


"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: l’interpellation par l’Agence nationale de renseignements de François Beya - 12/02/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20220212-%C3%A0-la-une-l-interpellation-par-l-agence-nationale-de-renseignements-de-fran%C3%A7ois-beya
L’interpellation par l’Agence nationale de renseignements de François Beya, conseiller spécial du président Tshisekedi en matière de sécurité… C’est le sujet qui a prédominé dans les journaux tout au long de la semaine.

72 heures après, la présidence de la République sort de son silence… les enquêteurs disposent d’indices sérieux. C’est à la Une du journal Le Potentiel. Le quotidien kinois qui assure que la situation est sous contrôle, écrit : « Et, contrairement aux spéculations et autres désinformations distillées sur les réseaux et dans certains médias, il n’y a rien d’une guerre de palais ou encore moins des considérations tribales, claniques ou régionales ». Selon les confrères du Potentiel, le porte-parole du chef de l’État, Tharcisse Kasongo Mwema a clairement souligné qu’il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État, une matière de la compétence exclusive de l’Agence nationale des renseignements, a précisé le porte-parole de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. 
« Enfin, le président se prononce ! » titre pour sa part le trihebdomadaire AfricaNews. Et, ce journal parle d’Éclairage sur l’interpellation du conseiller spécial le samedi 5 février dernier par l’ANR. C’est par ignorance, écrit le journal, que beaucoup s'interrogent si l’ANR avait la compétence ou non. « Le CNS, peut-on lire dans le tabloïde, n’est pas un service de l’État à part, il est un forum dont seul le président de la République est l’unique patron, explique encore le journal ». Et de poursuivre, « Le conseiller spécial du président en matière de sécurité n’est pas le patron des services de sécurité, il est membre du cabinet du président dont le directeur de cabinet est le responsable. Par contre l’ANR est un service officiel de renseignements, avec des structures à tous les niveaux » rapporte le journal AfricaNews.

De son côté, le quotidien Forum des As, faisant référence à une lettre du directeur de cabinet, confirme la désignation de l’intérimaire au poste de conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité. Jean-Claude Bukasa, la cinquantaine, est un professionnel de l’informatique, télématique et réseaux qui a obtenu ses diplômes au Canada. Aussi un chevronné de la sécurité nationale et extérieure, repéré depuis longtemps par le chef de l’Etat qui l’a toujours utilisé.
Un autre titre. Dans le bihebdomadaire Le Maximum, Etat de siège, les FARDC multiplient les arrestations des collabos. Alors que les affrontements entre les forces armées coalisées ougando-congolaises s’amplifient dans la province voisine de l’Ituri, au Nord-Kivu, dans la région de Beni-Butembo, c’est la traque des collaborateurs des rebelles ADF qui fait rage, rapportent les confrères de ce journal. Selon Le Maximum, un combattant ADF et deux collaborateurs capturés dans la forêt du Graben, en chefferie Bashu, sont poursuivis devant le tribunal de garnison de Beni pour participation à un mouvement insurrectionnel et association de malfaiteurs. 23 rebelles ADF ont été tués dans des affrontements avec les FARDC et des armes de type AK-47 ont été récupérées, ajoute le bihebdomadaire qui cite le porte-parole des opérations Sukola dans cette région de Beni-Butembo.


= https://colettebraeckman.lesoir.be/2022/02/10/circulez-il-ny-a-rien-a-voir-larrestation-de-francois-beya-suscite-a-kinshasa-plus-dinquietude-que-dinformations-precises/



"Po na GEC N 50 : L’affaire François Beya - 12 février 2022  
= https://actualite.cd/2022/02/12/po-na-gec-n-50-laffaire-francois-beya
Le samedi 5 février, François Beya, l'influent conseiller de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, est arrêté à Kinshasa. Cette interpellation a suscité plusieurs rumeurs, notamment celle d’une tentative de coup d'État. Le chef de l’État a dû écourter son séjour à Addis-Abeba, où il participait au sommet de l’Union africaine. Pour la présidence de la République, qui n’a communiqué que trois jours après l’événement, il s’agit d’une affaire de sûreté d'État. Alors, que savons-nous de cette affaire ?

Bonjour, Je suis Ange Makadi Ngoy, chercheuse au sein du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche indépendant basé à l’Université de New York. Nous sommes le vendredi 11 février 2022 et vous écoutez le 50e numéro de Po na GEC, notre capsule audio qui analyse l’actualité en RDC.

À ce jour, les faits reprochés au conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité ne sont pas tout à fait connus. Lors de son arrestation, aucune communication officielle n’est rendue publique. Ce qui, très vite, alimente la spéculation autour d’une tentative de coup d'État. Le 8 février, la présidence de la République brise enfin le silence. Kasongo Mwema Yamba Y’amba, porte-parole de Félix Tshisekedi indique que les enquêteurs disposent d’« indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».
Dans la foulée, Jean-Claude Bukasa, un des assistants du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, est désigné pour assurer l'intérim à la tête du Conseil national de sécurité (CNS). Ce dernier est un militant de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel. Contrairement à François Beya, il n’est pas issu de l’ancien régime de Joseph Kabila, mais fait partie des hommes de confiance du président.
Cette nomination d’un proche de Tshisekedi vient confirmer la mise à l’écart de François Beya qui ne disposerait plus de la confiance du président de la République. Mais d’où vient sa disgrâce ? Le contour demeure encore flou. Mais plusieurs hypothèses peuvent être émises.

D’abord un soupçon de déloyauté. Longtemps patron de la Direction générale de migration sous Kabila, François Beya est suspecté d’être resté loyal à ce dernier. Pourtant, lors de la fin de la coalition FCC-Cach, il a su conserver son poste qu’il occupe depuis février 2019. L’homme s’était fait une place au cœur de la présidence congolaise. De la nomination des juges de la Cour constitutionnelle à la restructuration de l’armée, des rapports suggèrent que François Beya a été au centre du dispositif de Tshisekedi. Il a été presque partout, dans toutes les rencontres...
Ensuite, une guerre de palais. Récemment, il a été demandé à François Beya de régler une affaire d’un carré minier impliquant des personnalités proches du président. Il a invité Fortunat Biselele, puissant conseiller privé de Tshisekedi, à se présenter pour audition au CNS. Est-ce l’heure du règlement des comptes ?
Dans cette affaire, beaucoup y voient aussi une fine stratégie de Félix Tshisekedi de se débarrasser des personnes qui semblent l’avoir aidé à asseoir son pouvoir. À Kinshasa, François Beya est perçu comme l’un des principaux artisans du rapprochement entre le nouveau régime et le précédent. Le cas de Jean-Marc Kabund-A- Kabund, premier vice-président de l’Assemblée nationale désormais sommé de démissionner, en est une autre illustration.

En attendant la suite de l’affaire François Beya, rejoignez notre fil whatsapp en envoyant « GEC » au +243 894 110 542 pour recevoir Po Na GEC chaque vendredi sur votre téléphone. À bientôt.
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"Affaire François Beya : « guerre de palais » ou question de sûreté nationale ? - 9 février 2022
= https://lejournaldelafrique.com/lafrique-daujourdhui/affaire-francois-beya-guerre-de-palais-ou-question-de-surete-nationale/

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En RDC, l’arrestation de l’ancien conseiller de la présidence en sécurité, François Beya, samedi dernier, n’a toujours pas révélé ses secrets. En attendant, le remplaçant de « Monsieur renseignements » a déjà été nommé. La présidence, de son côté, évoque des menaces à la sûreté nationale.
Ce mardi soir, un communiqué de la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé le remplacement du conseiller spécial en matière de sécurité, François Beya.
L’assistant de Beya, Jean-Claude Bukasa, assurera l’intérim, « compte tenu de l’empêchement » de son supérieur, lit-on dans le document présidentiel.

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François Beya avait été arrêté, samedi dernier, par l’Agence nationale des renseignements (ANR). Beya était, jusqu’à son arrestation, l’homme fort des services de renseignements congolais. Il avait côtoyé quatre présidents depuis le début des années 1990. Sa nomination au cabinet du président faisait partie de l’accord entre l’actuel président de la RDC, Félix Tshisekedi, et son prédécesseur, Joseph Kabila.
Depuis l’arrestation de François Beya, aucun détail concret n’a filtré quant à la raison de sa mise aux arrêts. L’opinion publique, elle, évoque une « guerre de palais », avec une volonté de « dékabilisation » à la tête du pouvoir. Selon des sources proches du pouvoir, c’est une tentative de coup d’Etat qui serait à l’origine de cette arrestation.
Peu après la nomination du remplaçant de François Beya, le porte-parole de la présidence, Kasongo Mwema, a d’ailleurs fait la première déclaration officielle sur le sujet. Mais Mwema est resté vague, déclarant simplement que l’ANR disposait d’« indices suffisamment sérieux » soutenant une « menace à la sûreté nationale ».
« Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée », martèle le porte-parole de la présidence.

Coup de balai dans l’appareil sécuritaire ?
Quatre jours se sont écoulés depuis l’arrestation de François Beya. Mais cela fait des semaines que « Fantômas » ne fait plus partie du sérail. En décembre, Jean-Hervé Biosha avait été nommé à la tête de l’ANR, que Beya ne contrôle plus depuis.
L’allié de Beya, ancien patron de l’ANR, Kalev Mutond, a lui aussi été écarté. Lors du dernier Conseil de sécurité en RDC, le 3 février, François Beya n’avait d’ailleurs pas été convié, preuve qu’il semblait être hors-jeu.
En ce qui concerne l’accusation de « déstabilisation », le nombre réduit d’arrestations de responsables laisse penser que, si tentative de coup d’Etat il y a eu, cette dernière n’a pas dépassé la phase de planification.
Quant à l’hypothèse d’une « guerre de palais », la presse estime que « Tshisekedi fait le ménage chez les sécurocrates ». Certains observateurs rappellent l’affaire de la mort mystérieuse de l’ancien patron des renseignements militaires, Delphin Kahimbi, qui se serait suicidé en février 2020 après avoir été démis et interrogé par François Beya. D’autres encore parlent d’une affaire de conflit minier entre Beya et un autre conseiller du président, Fortunat Biselele.

Toutefois, tous rappellent que la proximité entre François Beya et Joseph Kabila est, de loin, la raison la plus probable à la tombée en disgrâce de « Fantômas ».
Quoi qu’il en soit, le journaliste Christophe Rigaud affirme que si François Beya « que l’on croyait intouchable » préparait « un coup de force en RDC », son arrestation devrait « dissuader les putschistes en herbe ». Selon Rigaud, la mise à l’écart de Beya reste politiquement avantageuse pour Félix Tshisekedi, qui a réussi à « reconquérir le pouvoir politique à l’assemblée », à « écarter les possibles rivaux ou gêneurs comme Vital Kamerhe et Jean-Marc Kabund » et à « donner un coup de balai dans l’appareil sécuritaire ».


"RDC : Ces soutiens, africains et occidentaux, sur lesquels François Beya peut compter - 11 février 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/11/rdc-ces-soutiens-africains-et-occidentaux-sur-lesquels-francois-beya-peut-compter.html/103974
Considéré comme l’un des plus influents dans l’entourage du Président congolais, François Beya Kasongo, Monsieur sécurité de Félix Tshisekedi est sous le verrou depuis le 5 février 2022, dans les installations de l’agence Nationale des Renseignements (ANR) à Kinshasa. Soupçonné d’être l’auteur des agissements menaçant la sureté intérieure du pays, pourtant conseiller spécial en matière de sécurité du Chef de l’état, l’interpellation « manu militari » de celui qui se surnomme « Fantômas » a suscité de remous non seulement dans la capitale congolaise mais également à l’extérieur du pays.
Grâce à son carnet d’adresses, François Beya peut compter sur des soutiens sur le continent africain, aussi bien en Europe qu’en Amérique. Les bruits de son interpellation inattendue, ont fait écho à la 35ème session extraordinaire de l’Union Africaine, à laquelle participait Félix Tshisekedi. Plusieurs diplomates ont confié même à POLITICO.CD que l’affaire Beya a été évoquée au siège de l’organisation panafricaine, sujet des « discrets appartés » entre les délégations des pays de l’Afrique centrale.
Si pour Kinshasa, vu la nature des soupçons qui pèsent sur le « spécial » – comme l’appelait Tshisekedi -, François Beya ne s’en sortira pas indemne mais l’homme peut néanmoins compter sur son réseau tissé depuis plus au moins 40 ans, aux côtés successivement de Mobutu, Kabila père et fils ainsi de Félix Tshisekedi.
Pur produit des renseignements, dans lesquels il a fait toute sa carrière, François Beya est resté très connecté à Brazzaville, Bangui et Luanda. Formé au Shin Beth, le contre-espionnage israélien, il a été également depuis longtemps un « interlocuteur privilégié des services de sécurité occidentaux, notamment américains, français et israéliens ».

Très connecté dans la sous-région
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De Brazzaville à Luanda, en passant par Libreville et Kigali, François Beya a des bonnes connexions dans la sous-région. Au Congo d’en face par exemple, il est un familier de Jean-Dominique Okemba, Monsieur renseignement de Sassou Nguesso.
« Les deux hommes se connaissent de longue date : « JDO », qui a longtemps vécu à Kinshasa, était ainsi déjà un interlocuteur régulier de Beya lorsque celui-ci était à la tête de la puissante Direction générale de migration (DGM) sous Joseph Kabila », explique le magazine Africa Intelligence qui précise que « très lié à Okemba, le conseiller sécurité de Tshisekedi s’est en effet imposé depuis l’élection du Chef de l’État congolais, en 2018, comme la principale courroie de transmission entre les services de sécurité du Congo et de la RDC ».
Le jour même de son interpellation, alors que le Président Denis Sassou Nguesso comme Félix Tshisekedi étaient au 35ème sommet de l’UA en Éthiopie, « plusieurs émissaires de Brazzaville ont discrètement pris attache avec Kinshasa dans la soirée du 5 février pour faire part de l’attention particulière qu’ils porteraient au traitement infligé à Beya au vu de son rang », apprend-on.
Cette intervention arrive dans un contexte de coopération très poussée entre les agences de renseignement de deux pays. Une coopération affermie par l’arrestation à Kinshasa, sur demande de Brazzaville, de l’opposant au pouvoir, Marcel Makomé, gardé à l’ANR avant d’être libéré une dizaine de jours plus tard.

Le sécurocrate en « disgrâce » avec Kinshasa a aussi des entrées à la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) au Gabon d’Ali Ben Bongo. À Luanda, chez João Lourenço, où il entretient également un « important réseau », « Fantômas » a des bonnes relations avec Fernando Garcia, le patron du renseignement intérieur angolais.
« Ce dernier, parfaitement francophone et très bien connecté dans la sous-région, a attiré l’attention du président João Lourenço », révèle Africa Intelligence.
Toujours dans la sous-région, François Beya peut compter également sur Yoweri Museveni, le Président Ougandais. D’ailleurs, bien avant sa « disgrâce », Beya s’est régulièrement entretenu – dans le cadre de l’état de siège en vigueur en Ituri et Nord-Kivu – avec le Président ougandais, Yoweri Museveni, et ses responsables du renseignement militaire.
À Kigali de Kagame, Beya a noué une « relation privilégiée » avec le patron de renseignement rwandais. Dans le cadre de coopération bilatérale Rwanda-RDC, il a participé à plusieurs rencontres en format restreint entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
Au Burundi comme en République Centrafricaine, il maintient de bonnes relations. En RCA, « il s’y rend souvent en jet privé sur les bords de l’Oubangui, pour s’entretenir entre autres avec le Président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, dont il est proche. A l’automne, ce dernier avait même tenté par l’entremise de Beya de faire passer plusieurs messages à Paris ».

Aussi présent en Europe et en Amérique
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Fruit du contre-espionnage israélien Shin Beth, Beya a multiplié les formations dans le monde, dont la dernière session à la National Defence University, en Virgine (États-Unis, entre 2009 et 2011), ce qui lui permet de développer son réseau en Europe et en Amérique. Depuis 2018, il est même devenu un « interlocuteur plus régulier » de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) française.
« Ces derniers mois, il a ainsi rencontré à plusieurs reprises le patron de la DGSE, Bernard Emié. Au printemps, les deux hommes s’étaient longuement entretenus à Paris, en marge du Sommet sur les économies africaines. Emié et Beya avaient notamment évoqué les pistes de renforcement de la coopération sécuritaire dans l’Est de la RDC, en proie à un regain d’activité des groupes armés depuis un an. Principal sujet de préoccupation et de collaboration : la lutte contre l’Allied Democratic Forces (ADF) – un groupe armé d’origine ougandaise qui a prêté allégeance à l’Etat islamique (EI, ou Daech) en 2019 – aux confins de la province du Nord-Kivu et de l’Ituri », relate Africa Intelligence.
Bien que formé en partie par les services israéliens, François Beya a gardé une relation avec l’ancien directeur du Mossad -l’une des trois puissantes agences de renseignement d’Israël -, Yossi Cohen, qui s’était rendu en personne à trois reprises à Kinshasa.
« François Beya a aussi longtemps préservé une relation de confiance nouée sous Mobutu et renforcée durant les guerres du Congo, avec la diplomatie américaine et la CIA, ce dont il ne se cachait pas auprès de certains de ses homologues d’Afrique centrale ».
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Stéphie MUKINZI
@StephieMUKINZI

#RDC Actuellement en disgrâce au sommet du pouvoir, #FrançoisBeya peut compter sur son réseau « solidement » tissé et renforcé depuis plus de 30 ans, pour des lobbies en sa faveur. Kigali, Luanda, Israël, Washington, Paris... Il a su entretenir des bonnes relations de haut niveau

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7:27 PM · 11 févr. 2022

Revirement…
Du haut de ses 67 ans et après avoir servi successivement quatre régimes, François Beya est suspecté de « vouloir renverser le pouvoir de Tshisekedi ». Sur la RTNC – télévision publique -, la Présidence de la République a évoqué « des indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ». Tshisekedi a de facto nommé Jean-Claude Bukasa, l’un des assistants de Beya, pour assurer l’intérim à la tête du stratégique conseil national de sécurité (CNS). Contrairement à François Beya, il n’est pas issu des cendres de la galaxie Kabila, mais fait partie des hommes de confiance du président et a battu campagne pour lui en 2018.
Plus tôt que ce revirement de situation, François Beya « encombrait », pour plusieurs proches de Tshisekedi, la présidence. Adopté sur recommandation de Joseph Kabila, François Beya a « aidé le président Tshisekedi à assoir son pouvoir et son régime, parce qu’il jouait le rôle de trait d’union avec l’ancien président Kabila », confiait à l’AFP un ex-agent de l’ANR à la retraite. Au-delà de tout, il a toujours été perçu comme un pion de Kabila au palais de la Nation.

= https://colettebraeckman.lesoir.be/2022/02/10/circulez-il-ny-a-rien-a-voir-larrestation-de-francois-beya-suscite-a-kinshasa-plus-dinquietude-que-dinformations-precises/
= https://colettebraeckman.lesoir.be/2022/02/10/francois-beyaaux-arrets-a-kinshasa/


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 16/2/2022, 5:23 pm

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" RDC – François Beya : de Kabila à Tshisekedi, l’histoire d’une chute retentissante - 16 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1313488/politique/rdc-francois-beya-de-kabila-a-tshisekedi-lhistoire-dune-chute-retentissante/
 FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Jad20220216-ass-rdc-francoisbeya-riseandfall-592x296-1645003833
François Beya, conseiller sécurité de Félix Tshisekedi :copyright: Montage JA; Saad pour JA
 
Interpellé le 5 février, le conseiller sécurité du président est soupçonné d’atteinte à la sureté de l’État. Une accusation gravissime pour un homme réputé intouchable qui, depuis Mobutu, avait su naviguer au cœur du pouvoir.

La journée est déjà bien avancée, mais François Beya sort tout juste de la douche. A-t-il choisi de prendre son temps, en ce début de week-end, ou la chaleur de ce mois de février l’a-t-elle convaincu de repasser par la salle de bain ? Il est en tout cas plus de 13h quand des hommes tambourinent à la porte de sa résidence du quartier de La Gombe, à Kinshasa.
Le vacarme le prend au dépourvu. Il s’habille à la hâte tandis que des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR) investissent les lieux. Ses téléphones lui sont confisqués, celui de sa femme aussi. Le patron de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha, présente à François Beya une lettre lui intimant de le suivre. En dépit de son insistance, son épouse ne pourra en lire le contenu. Nous sommes le samedi 5 février. Dans quelques heures, le Cameroun et le Burkina s’affronteront pour la troisième place de la Coupe d’Afrique des nations et, à Kinshasa, l’étau vient brutalement de se resserrer autour du conseiller sécurité du chef de l’État.

« Tshisekedi a autorisé cette arrestation »[...]"


"INTERPELLATION DU CONSEILLER SPECIAL DU CHEF DE L’ETAT : Beya : ramifications russes ? - 10 février 2022
= https://lemaximum.cd/interpellation-du-conseiller-special-du-chef-de-letat-beya-ramifications-russes/
Ce n’était donc pas une de ces rumeurs dans lesquelles se délectent les internautes congolais de tous bords. Ni une querelle de palais à la présidence. A en croire le communiqué lu sur la RTNC le 8 février 2022 par le porte-parole du chef de l’Etat, Kasongo Mwema, la désormais célèbre affaire François Beya, du président Félix Tshisekedi est une réalité.

Ce n’était donc pas une de ces rumeurs dans lesquelles se délectent les internautes congolais de tous bords. Ni une querelle de palais  à la présidence. A en croire le communiqué lu sur la RTNC le 8 février 2022 par le porte-parole  du chef de l’Etat, Kasongo Mwema, la désormais célèbre affaire François Beya, du nom du conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi est une réalité.
Interpellé et placé en garde à vue à l’ANR depuis samedi dernier, le premier flic de la République a à répondre de questions relatives à la sureté de l’Etat. Après plusieurs jours de silence, la présidence s’est permis de déroger au principe selon lequel en matière pénale, l’instruction pré-juridictionnelle est secrète. «Les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale», avait précisé le porte-parole du président, ajoutant que «les indices sont suffisamment sérieuses et ne doivent pas donner matière à d’autres considérations de type tribal, clanique ou régional». Kasongo Mwema a invité la population à la vigilance et à «éviter de donner crédit aux spéculations mensongères diffusées par des personnes malintentionnées dans les médias et sur les réseaux sociaux».

Pas n’importe qui

La mise au point de la présidence de la République sur ce dossier délicat valait son pesant d’or. Parce qu’en RDC, le conseiller spécial en matière de sécurité du chef de l’Etat n’est pas le premier venu. Sous la deuxième République du défunt maréchal Mobutu, le «spécial» Seti Yale et son Conseil national de sécurité (CNS) avaient autorité sur tous les services de renseignement du pays.
François Beya Kasonga, originaire du Kasaï central, cueilli et interrogé par un commando emmené par l’administrateur général de l’ANR Jean-Hervé Mbelu Biosha et le général Hugo Ilondo, commandant en place  des FARDC pour la ville -province de Kinshasa, la thèse d’une guerre de clans sur fond d’atavismes régionaux avait envahi les médias et réseaux sociaux, aussitôt l’information connue. Une photo présentant le puissant patron du CNS en bras de chemise, pieds nus, affalé dans un canapé de bureau, devenait virale sur la toile, portant un coup au professionnalisme des renseignements généraux rd congolais.



"Sommet UE-UA : Que cache l’absence remarquable de Felix Tshisekedi ? - 15.02.2022,  
= https://actu7.cd/2022/02/15/sommet-ue-ua-que-cache-labsence-remarquable-de-felix-tshisekedi/
Prévu du 17 au 18 fevrier à Bruxelles, capitale de l’Europe, le sommet Union Européenne (UE) et Union Africaine (UA) se tiendra sans Felix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, RDC et tout récent Chef de l’organisation continentale.
Le Chef de l’État congolais a décidé de se faire représenter par le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde bien que la rencontre prévoit de traiter des questions importantes liées à l’accès au financement, au vaccin, à l’investissement etc.
Selon des sources, Felix Tshisekedi n’a pas de choix entre la sécurité intérieure de son pays dont les derniers développements de l’actualité doivent interpeller tout dirigeant responsable, soucieux de protéger son pouvoir et participer à un rendez-vous loin de sa portée.


Pour une certaine opinion qui aborde dans le même sens, le Président congolais doit plutôt tirer des leçons de ce qui se passe en Afrique de l’Ouest. C’est peut-être dans cette optique que le week-end dernier a été marqué par la sortie, dans les rues de Kinshasa, des unités de la Garde Républicaine pour une marche dite « d’endurance ». Faut-il souligner aussi que dans cette même optique, Felix Tshisekedi s’est mis en vedette à bord de son tricycle, question de dire à la face du monde que rien ne justifie une quelconque peur et que tout roule comme sur des roulettes.
Pour cela, au regard de ce qui précède, le Président congolais n’aurait pas du tout dérogé à la règle qui conseille la vigilance tout azimut à tous égards quand le morceau s’appelle « pouvoir ».


"RDC : à Kinshasa, une marche « d’endurance » ou d’intimidation ? - 14 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1312850/politique/rdc-a-kinshasa-une-marche-dendurance-ou-dintimidation/

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Par Kash
Caricaturiste, bédéiste et peintre congolais installé à Kinshasa.


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:copyright: Kash
 
Près de 5 000 militaires de la garde républicaine ont défilé le 12 février dans les rues de Kinshasa. Simple « exercice de routine », comme le dit la présidence, ou démonstration de force ?

Béret rouge sur la tête, uniforme kaki sur les épaules, les militaires de la garde républicaine se sont livrés, le 12 février, à un impressionnant défilé dans les rues de Kinshasa. Parti de l’échangeur de Limete, en plein cœur de la capitale, avant de se disperser sur différents axes de la ville, quelques 5 000 éléments de cette unité dédiée à la protection du chef de l’État et de son entourage ont déambulé, équipés de leur matériel de combat, sur les principales artères de Kinshasa.
Exercice pour le moins atypique, cette « marche d’endurance » n’était, selon la présidence, qu’un simple « exercice militaire pédestre de routine » ayant pour objectif de « renforcer la condition physique » des militaires. En conséquence, poursuit la communication présidentielle, « elle ne devrait pas donner lieu à des spéculations ni perturber la journée de travail de la population ».

Rumeurs de « déstabilisation »
Difficile, pour autant, de ne pas s’interroger sur le timing d’une telle démonstration de force. Depuis l’arrestation du puissant conseiller sécurité de Félix Tshisekedi, François Beya, les rumeurs vont bon train sur les raisons de la mise à l’écart de celui qui était jusque-là l’un des sécurocrates les plus influents du pays.
Le porte-parole de la présidence a affirmé à la télévision nationale que des « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale » existaient. Mais aucune précision concernant cette potentielle menace n’a pour le moment été fournie, favorisant ainsi les spéculations autour d’un éventuel règlement de compte au sein de la présidence où certains remettent en cause la loyauté du « Spécial », longtemps proche collaborateur de Joseph Kabila.

Alors que Kinshasa bruissent des rumeurs de « tentative de déstabilisation », et que Félix Tshisekedi se trouvait ce week-end à Oyo, en République du Congo, pour un sommet sécuritaire, la garde républicaine a-t-elle voulu envoyer un message ? Le défilé de cette unité, qui s’était déjà retrouvée au cœur de la disgrâce de Jean-Marc Kabund-a-Kabund, est en tout cas loin d’être passé inaperçu.


"RDC – RWANDA : Kagame dans tous ses états - 10 février 2022
= https://lemaximum.cd/rdc-rwanda-kagame-dans-tous-ses-etats/
Entre Kinshasa et Kigali, on sent comme des accrocs dans la lune de miel de l’immédiat après élection de Félix Tshisekedi, lorsque les chefs d’Etat de la RDC et du Rwanda voisin, réputé caresser des visées expansionnistes et prédatrices, se donnaient du «mon cher frère». Trois années après, les relations entre les deux pays voisins semblent se détériorer. Suffisamment pour que le n° 1 rwandais hausse le ton, se plaignant notamment de n’avoir été ni prévenu ni associé dans la coalition des forces armées congolaises et ougandaises pour éradiquer les rebelles ADF et autres CODECO au Nord-Kivu et en Ituri depuis fin novembre 2021.
Le président rwandais n’apprécie que modérément les allégations selon lesquelles son gouvernement continuerait à soutenir les rebelles du M23 qui ont repris les hostilités dans le territoire de Rutshuru depuis début novembre 2021.

L’épine M23

Dans une interview-fleuve publiée par Jeune-Afrique le 28 janvier 2022, au lendemain d’une nouvelle attaque des positions FARDC par le M23 à Runyonyi, fauchant la plusieurs soldats loyalistes dont un colonel, ainsi que des affrontements à Rugari et Kisigari (45 km de Goma), Kagame est sorti de sa réserve pour en rejeter la responsabilité sur une branche du M23 réfugiée en Ouganda. Dirigée par Sultani Makenga, cette faction du mouvement rebelle aurait pris ses quartiers à la frontière entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda, d’où partent des raids meurtriers en territoire congolais. «S’agissant de ceux qui sont au Rwanda, nous avons régulièrement parlé de leur sort avec le gouvernement de Joseph Kabila puis avec celui de Félix Tshisekedi. Nous (leur) avons fait comprendre que nous avions désarmé ces individus; qu’on les avait mis dans des camps et que nous devions surveiller leurs activités. Cette situation n’a que trop duré. Nous avons donc demandé aux Congolais de les reprendre, quel que soit l’endroit où ils voudront les mettre», a déclaré le chef de l’Etat rwandais. «Aujourd’hui, la RDC doit décider de quelle manière elle veut gérer cette affaire», a poursuivi Paul Kagame.

ADF, nouveau casus belli
Force est cependant de constater que le contentieux entre les deux pays n’est pas exclusivement liée à la question des rebelles du M23. Dans une adresse au parlement rwandais rapportée par des médias mardi 8 février, le président Kagame s’est montré menaçant. «Le problème que nous avons avec la RDC, et nous insistons, ce sont les FDLR et ceux qui cherchent à coaliser avec les ADF contre le Rwanda. Nous avons un temps pour observer, négocier, mais pour notre sécurité, on n’a pas besoin d’une autorisation pour intervenir», a soutenu un Kagame particulièrement remonté. «Nous ne souhaitons jamais l’insécurité chez nos voisins mais celui qui nous en créera aura notre armée sur son chemin. Nous sommes un petit pays et notre stratégie, c’est d’étouffer toute menace partout où elle prend forme, et nous avons une armée pour ça», a-t-il ajouté, sûr de lui.

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La nouvelle mise en garde rwandaise porte donc sur les ADF, ou plus sûrement, la coalition anti-ADF constituée par Kampala et Kinshasa sans Kigali. Pour Kagame, des collaborateurs des terroristes ADF opérant en RDC auraient été récemment appréhendés au Rwanda, ce qui fait de la résolution de cette équation une question régionale.

Mascarade ou bonne foi ?
D’aucuns considèrent ces propos comme une astuce pour s’offrir un nouveau casus belli avec la RDC. Vendredi 1er octobre 2021, Kigali avait bruyamment fait état de l’arrestation de 13 personnes soupçonnées d’avoir planifié des attaques terroristes sur son territoire avant de les présenter à la presse. Les suspects auraient été surpris avec du matériel de fabrication de bombes artisanales (explosifs, fils, clous, téléphones) selon un communiqué de la police rwandaise pour qui «les investigations ont révélé que la cellule terroriste travaille avec les Forces Démocratiques Alliées (ADF)». Le tour était ainsi joué, mais tel n’est pas l’avis de tout le monde.
Des sources proches du dossier assurent en effet, que dans la région des Grands Lacs, les services d’intelligence rwandais entretiendraient leurs propres FDLR, M23 et autres ADF, qu’ils actionnent à volonté pour déstabiliser le grand voisin de l’Ouest. «On voit mal un groupe dissident ougandais se hasarder au Rwanda, petit pays extrêmement quadrillé par la police et les services de sécurité où tout se sait à la minute», confie un diplomate africain en poste à Kinshasa.
Le vrai problème de Paul Kagame réside dans les incertitudes nées du changement intervenu au sommet de l’Etat à Kinshasa. Félix-Antoine Tshisekedi qui multiplie des initiatives pour rétablir la paix et l’autorité de l’Etat sur le territoire national, particulièrement dans les provinces de l’Est partiellement sanctuarisées depuis plusieurs décennies par des rebelles et miliciens soutenues notamment par … le Rwanda l’inquiètent. Fin mai 2021, le chef de l’Etat congolais avait décrété l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, des entités voisines du Rwanda et de l’Ouganda sans en référer à qui que ce soit.
5 mois plus tard, le président congolais engageait son armée dans une opération conjointe avec les forces gouvernementales ougandaises contre les ADF sans en référer ni à la mission onusienne présente en RDC depuis quelques décennies, ni au Rwanda.

Re-marquer le territoire
La réactivation du M23, un mouvement rebelle dont les revendications territoriales épousent les visées hégémonistes et expansionnistes prêtées à Kigali est dès lors regardée par d’aucuns à Kinshasa comme une tentative de marquage de territoire en vue de la préservation du statu quo ante.
Il en est de même des menaces récurrentes de poursuite en territoire congolais d’ennemis pour le moins imaginaires. «Comme les ADF qui ont cessé depuis longtemps de s’attaquer à Kampala, les rebelles FDLR rwandais sont de moins en moins enclins à s’en prendre à leur pays d’origine et se limitent à écumer les gorges profondes des forêts congolaises pour survivre et faire du commerce de charbon de bois et de minerais», explique à ce sujet cet humanitaire familier des provinces kivutiennes depuis de longues années. Une guerre qui aurait pour motif l’activisme  des ADF au Rwanda paraît donc d’autant moins crédible que ce groupe terroriste se réclamant désormais de l’Etat islamique, concentre ses atrocités en RDC.

Dépendance économique
Le président Kagame a beau prendre appui sur le prétexte de la jonction entre les FDLR et les ADF, il ne convainc plus grand monde ici où l’on pense que le problème de fond qui le taraude tient au fait que son pays ne peut survivre décemment sans des incursions prédatrices illégitimes en RDC.
Or, la mutualisation des forces militaires entre Kinshasa et Kampala, intervenue après d’importants accords en matière d’infrastructures annihile  toute nouvelle perspective dans ce sens.
On rappelle à cet égard que le 16 juin 2021, Tshisekedi et Museveni avaient inauguré un chantier de réfection et de construction des routes reliant leurs deux pays (Kasindi – Beni – Butembo et Bunagana – Goma), ce qui tend à  améliorer les échanges commerciaux entre la RDC et l’Ouganda. Une manière pour les deux gouvernements de contourner subtilement l’embargo de fait imposé par Kigali qui avait fermé sa frontière terrestre avec l’Ouganda au motif que Kampala entretenait des opposants au régime rwandais.
Rouverte subitement il y a quelques semaines en marge  de la visite du général Muhoozi Kainerugaba, fils aîné du président Museveni à son ‘‘tonton Paul’’, la frontière rwando-ougandaise permettait à Kampala d’exporter pour plus de 211 millions USD de marchandises (contre seulement 13 millions USD pour Kigali).
En se conciliant les bonnes grâces de Tshisekedi,  Yoweri Museveni compte certainement doubler voire tripler ce volume d’échanges fort profitables à son pays, ce que Kigali n’aurait pas apprécié, selon des analystes.

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La résurgence du M23 au moment où Kinshasa entreprend d’asseoir son autorité dans la partie Est du pays prend dans ces circonstances un relief particulier et en inquiète plus d’un à travers le monde.
Un sommet des chefs d’Etats des pays signataires de l’«Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région» se tiendra en ce mois de février 2022 à Kinshasa. Il devrait rassembler, outre les Nations-Unies, l’Union Africaine  et divers autres partenaires internationaux parmi lequels les chefs d’Etat ou représentants du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi, de la Tanzanie, de l’Angola, du Congo-Brazzaville, du Soudan du Sud, de la Centrafrique et de la Zambie. Les questions sécuritaires régionales, particulièrement celles concernant  la RDC, y seront prioritairement examinées.

Accord-cadre d’Addis-Abeba
Kinshasa, qui prépare activement ces assises  qui seront présidées par Félix Tshisekedi lui-même en présence d’Antonio Guterres, secrétaire général des Nations-Unies  qui a confirmé sa participation et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine ne devrait pas rater l’occasion de ramener à la surface ses préoccupations en la matière.
Au moment où nous mettons sous presse, de nombreux chefs d’Etat ont annoncé leur participation en présentiel et par visio-conférence à ce sommet. Mais pas Paul Kagame, dont certaines sources affirment qu’il aurait décliné l’invitation à y prendre part.
Tout se passe comme si ce sommet de Kinshasa embarrassait le n° 1 rwandais qui se trouve comme acculé dans ses cordes. L’Accord-cadre de Nairobi engage, en effet, les pays de la région à «ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des pays voisinsne pas tolérer ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés, respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats voisins, ne pas fournir une protection de quelque nature que ce soit à des personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou des personnes sous le régime des sanctions des Nations-Unies»… autant de recommandations contraignantes qui sont loin de faire l’affaire des Rwandais.
Après les attaques du M23 à Rutshuru, les FARDC avaient dénoncé l’implication de Kigali et déclaré en détenir comme preuve  le fait que les assaillants étaient venus du Rwanda.

RDC, les faiblesses de la cuirasse
Certes, il incombe à la RDC de «continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l’armée et la police, consolider l’autorité de l’Etat en particulier à l’Est, y compris en empêchant les groupes armés de déstabiliser les pays voisins et  effectuer des progrès en ce qui concerne la décentralisation». Toutefois, le président Tshisekedi et son gouvernement devraient prendre en compte le fait que l’état de réalisation de ces objectifs en cours de mise en oeuvre, donc inachevés, pourrait servir de prétexte au premier va-t-en-guerre venu dans la région pour justifier la résurgence de nouveaux projets  belliqueux sur le territoire congolais.
Ces trois missions confiées à la RDC par l’Accord-cadre d’Addis-Abeba constituent donc la clé de voûte des manoeuvres déstabilisatrices de prédilection couvées ci et là par les principautés militaires qui voient d’un mauvais oeil toute réorganisation militaire durable et toute consolidation de l’autorité de l’Etat en RDC.
A travers leurs pions comme le M23 ou d’autres, ils continueront à faire pression pour que la décentralisation ne se transforme en une balkanisation de fait, ce qui leur  permettra de poursuivre le pillage des ressources naturelles de la RDC.
Le sommet de Kinshasa sur l’Accord-cadre d’Addis-Abeba sera, à n’en point douter, le premier terrain d’affrontement à cet égard.


"Les mines congolaises toujours au cœur des scandales - 14.02.2022
= https://www.dw.com/fr/mines-congolaises-au-coeur-scandales/a-60763611
Félix Tshisekedi avait demandé à son gouvernement de prendre des mesures pour mettre fin à l'exploitation illicite des minerais mais un scandale autour d'un conflit minier implique l'entourage du chef de l'Etat.
Même si très peu d'informations ont filtré sur l'audition de François Beya, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi, arrêté le 5 février dernier, plusieurs sources évoquent un règlement de comptes sur fond d'une guerre de palais.
Selon l'hebdomadaire Jeune Afrique, un proche du président congolais aurait évoqué un problème de gestion des concessions minières.
François Beya était en effet en disgrâce depuis novembre dernier, après que sa gestion d'un conflit minier entre plusieurs membres de l'entourage de Félix Tshisekedi avait été fortement critiquée.

''...des dossiers liés à l'exploitation minière''
Mills Tshibangu, journaliste d'investigation vivant dans la province minière du Haut-Katanga, affirme que plusieurs acteurs politiques, notamment les proches du président, sont impliqués dans l'exploitation minière.
Selon lui, la demission le mois dernier, de Jean-Marc Kabund, chef du parti présidentiel, de son poste de vice-president de l'Assemblée nationale est liée notamment aux disputes pour des intérêts miniers.
''Il a été accusé de beaucoup de compromissions dans des affaires minières. Effectivement, il y a aussi dans la démission de monsieur Kabund des dossiers liés à l'exploitation minière.'',a-t-il dit.
Jeune Afrique
@jeune_afrique
#RDC : Règlement de comptes sur fond de guerre de palais ou "atteinte à la sûreté de l'Etat" ? Les premiers détails de l’affaire #Beya, ce conseiller de Félix Tshisekedi resté (trop ?) proche de Joseph Kabila.

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jeuneafrique.com
RDC : le récit de la disgrâce de François Beya, le « monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi –...
Très peu d’informations ont filtré sur l’audition du conseiller du président par les services de renseignements. Voici les premiers détails d’une affaire qui a perturbé l’agenda de Félix Tshisekedi...
4:13 PM · Feb 10, 2022
Dans un rassemblement populaire à Kinshasa le week-end dernier, Devos Kitoko, secrétaire général de l'ECiDé, parti de l'opposant Martin Fayulu, a appelé leurs militants à ne pas croire aux ‘'aventures'' observées au sommet de l'Etat qui, selon lui, sont des ‘'disputes internes pour le contrôle des carrés miniers.''

À qui profite l'industrie minière en RDC?
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Intensification des exploitations dites artisanales
Si par le passé on a accusé les membres de la famille de l'ancien président Joseph Kabila d'avoir mis la main sur des dizaines de concessions minières, les activistes de la société civile pensent aujourd'hui que rien n'a changé. 
Jean-Claude Mputu est porte-parole de la plateforme Le Congo n'est pas à vendre, qui lutte contre la corruption.
‘'Des acteurs de la société civile locaux dans le Lualaba, dans le Haut-Katanga, dénoncent la mainmise des proches du président de la République ou des alliés politiques dans l'exploitation des mines artisanales avec la complicité des Chinois ou d'autres entrepreneurs.'' a dit Mputu.
Et de poursuivre ''Donc on est véritablement dans une continuité, plutôt que dans une rupture ou dans un changement. Ce qui a changé c'est juste qu'on est en train de déshabiller Saint-Paul pour habiller Saint-Jean ‘'.

Volonté affichée mais non suivie des faits 
Écouter l'audio  02:41
Cliquez sur l'image pour écouter

L'instruction de Félix Tshisekedi à son gouvernement de prendre des mesures nécessaires pour mettre fin à l'exploitation illicite des sites miniers n'a pas été suivie d'effet, déplore Jean-Claude Mputu.
‘'On a fermé quelques sites mais après quelques semaines, les sites ont réouvert et dans d'autres endroits les sites continuent. On voit que ces instructions étaient plutôt cosmétiques que réelles.''
Plusieurs rapports affirment que des hommes d'affaires, des acteurs politiques et des responsables militaires sont impliqués dans l'exploitation minière en RDC.


"CIJ: Réparations de "la Première Guerre mondiale africaine", la RDC a-t-elle ménagé l’Ouganda ? - 15.02.2022
= https://fr.sputniknews.com/20220211/reparations-de-la-premiere-guerre-mondiale-africaine-la-rdc-a-t-elle-menage-louganda-1055094044.html
La Cour internationale de justice a ordonné à l'Ouganda de verser à la RD Congo 325 millions de dollars de réparations suite à la guerre menée sur le territoire congolais à la fin des années 1990. Une somme largement inférieure à celle que réclamait Kinshasa et que la Cour avait pourtant jugée appropriée, il y a plus d’une décennie. Décryptage.
C’est un litige qui opposait la République démocratique du Congo (RDC) à l’Ouganda depuis une dizaine d’années et qui vient de connaître son épilogue ce mercredi 9 février 2022, à La Haye, aux Pays-Bas. La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à l’Ouganda de verser à son grand voisin 325 millions de dollars de réparations suite à son implication dans la guerre meurtrière menée par plusieurs pays africains sur le sol congolais à la fin des années 1990. "La Cour note que la réparation accordée à la RDC pour les dommages causés aux personnes et aux biens reflète le préjudice subi par les individus et les communautés en raison de la violation par l’Ouganda de ses obligations internationales", a déclaré la présidente de la Cour, la juge américaine Joan E. Donoghue.
Radio Okapi
@radiookapi
#CIJ : #Ouganda doit verser 325 millions USD à la #RDC pour réparation et dommages liés à son agression https://radiookapi.net/2022/02/09/actualite/justice/cij-louganda-doit-verser-325-millions-usd-la-rdc-pour-reparation-et

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... FLKxpbsWYAMlvqd?format=jpg&name=small

5:31 PM · 9 févr. 2022
La décision d’indemnisation de la plus haute juridiction des Nations unies intervient plus de 15 ans après un premier arrêt dans lequel la Cour avait statué que l’Ouganda devait payer des réparations à la RDC pour l’occupation brutale et prédatrice, pendant cinq ans, de sa partie orientale.

Plus de 20 ans de querelles judiciaires
Tout a commencé le 23 juin 1999 quand la RDC a déposé au greffe de la CIJ des requêtes introductives d’instance contre l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda "pour des actes d’agression armée commis en violation flagrante de la Charte des Nations unies et de la Charte de l’Organisation de l’unité africaine". Outre la cessation des actes allégués, la RDC demandait réparation pour des actes de destruction et de pillage intentionnels et la restitution des biens et des ressources nationaux appropriés au profit des États défendeurs respectifs. À l’époque, le pays était confronté à un conflit armé brutal impliquant huit pays africains — d’où le surnom de la "Première Guerre mondiale africaine" — sur son territoire, avec les trois susmentionnés dans le rôle de pays agresseurs.
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Ouganda: bras de fer entre le parlement et l’exécutif au sujet des opérations militaires en RDC
28 Janvier, 21:05


Le 15 janvier 2001, le gouvernement congolais informe la Cour de son intention de se désister des procédures engagées contre le Burundi et le Rwanda (ce dernier ne reconnaissant pas la compétence de la Cour), en précisant qu’il se réservait le droit d'invoquer ultérieurement de nouveaux chefs de compétence de la Cour. Les deux affaires sont donc retirées du rôle deux semaines plus tard, mais la plainte contre l’Ouganda est maintenue. Après une procédure orale en avril 2005, la CIJ rend son arrêt sur le fond le 19 décembre 2005, condamnant l’Ouganda à verser des réparations à la RDC à cause des actions menées par les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF, Uganda People’s Defence Force) sur le territoire congolais pendant près de cinq années.
À l’époque, Kinshasa s’était félicité de la décision et avait déclaré qu’il demanderait une compensation de 6 à 10 milliards de dollars; une estimation que la Cour avait jugée appropriée, même s’il revenait aux parties de négocier les termes des réparations. Mais l’Ouganda a toujours refusé de payer le montant demandé par la RDC, arguant qu’il était "excessif". Constatant que les négociations avec Kampala sur la question avaient échoué, Kinshasa demanda à la CIJ de déterminer le montant des réparations. La décision de ce mercredi est donc censée clore le litige.

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Attentats terroristes en Ouganda: quelle piste privilégier?
18 Novembre 2021, 13:44

Des réparations qui interrogent
Quoique le jugement ait le mérite de reconnaître et confirmer la réalité et la nature des crimes commis par l'un des pays étrangers impliqués dans la "Première Guerre mondiale africaine" en RD Congo, il reste que la somme accordée à la RDC est de loin inférieure à celle que le gouvernement congolais réclamait depuis 2005 au regard des destructions perpétrées par l’UPDF dans l’est du Congo. En effet, la CIJ a évalué à 225 millions de dollars les "pertes de vies humaines et autres dommages causés aux personnes", notamment les viols, l’enrôlement d’enfants soldats et le déplacement de près de 500.000 personnes. Elle a évalué à 40 millions de dollars les dommages matériels et à 60 millions de dollars les dommages causés aux ressources naturelles, notamment le pillage de l'or, des diamants, du bois et d'autres biens par les forces ougandaises ou les groupes rebelles que celles-ci instrumentalisaient pour le besoin de la cause. De l’avis de certains observateurs, il s’agit d’un coup dur pour la RDC qui a perdu près de six millions de personnes à la suite du conflit armé qui lui a été imposé dès août 1998.
S’agissant par exemple du pillage des ressources naturelles, à la lumière des rapports des Nations unies, il est impensable que la politique prédatrice de l’Ouganda en RDC, sur une période de cinq ans, n’ait causé que quelques dizaines de millions de dollars en dommages. Soulignons, à titre illustratif, que la contribution du "Bureau Congo" — structure opaque du ministère de la Défense rwandais chargée du pillage et de la commercialisation des ressources naturelles congolaises pendant la guerre — aux dépenses militaires du Rwanda aurait été, selon les experts de l’Onu, de l’ordre de 320 millions de dollars. Difficile dans ces conditions de croire que l’Ouganda, qui a mené la même politique prédatrice que le Rwanda au Congo, se serait contenté de quelques "petits" millions...
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À Kinshasa, calculs et manœuvres après une vraie fausse démission à l'Assemblée nationale
22 Janvier, 13:38

Les manquements de Kinshasa
En fait, si la CIJ a imposé à Kampala des réparations que l’on pourrait qualifier de dérisoires au regard de son implication en RDC, c’est aussi et surtout parce que la partie congolaise n’a pas présenté assez de preuves convaincantes en appui de ses allégations. Dans son arrêt, la juge Donoghue a souligné qu’il n’y avait "pas suffisamment de preuves pour étayer l’affirmation de la RDC selon laquelle l’Ouganda doit réparer 180.000 morts civiles". Elle a estimé, à la lumière des preuves présentées, que "le nombre de décès pour lesquels l’Ouganda doit des réparations se situe dans une fourchette de 10.000 à 15.000 personnes."
Même constat en ce qui concerne le recrutement d’enfants soldats, les personnes blessées et les déplacés: la CIJ a statué que la RDC n’avait pas apporté la preuve de ses affirmations, quand bien même l’arrêt de 2005 a déterminé que l’Ouganda s’était rendu coupable de plusieurs faits graves, dont le recrutement d’enfants soldats, la torture et "d’autres formes de traitement inhumain de la population civile". Comment comprendre une telle prestation de la part des représentants congolais? Doit-on parler d’impréparation ou s’agit-il d’une action délibérée destinée à donner une certaine marge de manœuvre à l’Ouganda au nom de la nouvelle dynamique observée dans les relations entre Kinshasa et Kampala depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi? Le dossier judiciaire devant la CIJ a-t-il été sacrifié sur l’autel de cette dynamique, comme le craignaient certains observateurs congolais?

RFI


@RFI

Félix Tshisekedi reçu en grande pompe par Yoweri Museveni à Entebbe https://rfi.my/4s4q.t

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1:26 AM · 10 nov. 2019

73

Une bataille judiciaire sur fond de rapprochement et de coopération économique et militaire
S’il est encore trop tôt pour le dire, il convient cependant de souligner que la bataille judiciaire entre la RDC et l’Ouganda devant la CIJ s’est déroulée sur fond de rapprochement diplomatique entre Kampala et Kinshasa et de coopération militaire entre les armées des deux pays. Le 16 juin 2021, Félix Tshisekedi et Yoweri Museveni ont signé un important protocole d’accord portant sur la construction d’un réseau routier censé booster les échanges économiques entre la RDC et l’Ouganda. Depuis le 29 novembre 2021, des éléments de l’UPDF opèrent conjointement avec les Forces armées de la RD Congo (FARDC) dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Cette opération militaire est censée mettre définitivement hors d’état de nuire les Forces démocratiques alliées (ADF), des rebelles ougandais opérant dans l’est de la RDC. Cruelle ironie de l’histoire, c’est le même argument que Kampala avait utilisé devant la CIJ en 2005 pour justifier l’invasion et l’occupation de l’Ituri et d’une partie du Nord-Kivu entre 1998 et 2003. Comme pour dire que l’histoire est un éternel recommencement dans cette région martyre des Grands Lacs…


"Elections 2023: le budget de 640 millions USD proposé par la CENI n'est pas réaliste (Sama Lukonde) - 14.02.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-100281_elections_2023_le_budget_de_640_millions_usd_propose_par_la_ceni_n_est_pas_realiste_sama_lukonde.html

" Au-delà des contrôles de l’IGF
Entreprises du Portefeuille : restituer les millions volés à l’État, un défi pour Princesse Adèle Kayinda - 13-02-2022

= https://www.lepotentiel.cd/g?post=3020

"RDC: « Si les élections ne se tiennent pas dans le délai, le gouvernement sera l’un des responsables majeurs », (Denis Kadima) - 14 février 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/02/14/rdc-si-les-elections-ne-se-tiennent-pas-dans-le-delai-le-gouvernement-sera-lun-des-responsables-majeurs-denis-kadima.html/104147/

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 19/2/2022, 11:03 pm

OU EN EST-ON AVEC LE DOSSIER BEYA ? DERNIÈREMENT IL Y'A EU LA DÉMONSTRATION DE LOYAUTÉ ENVERS LE CHEF DE L’ÉTAT DE VAILLANTS ÉLÉMENTS DE LA GR MAIS IL SE MURMURE DE PLUS EN PLUS QU'ELLE NE SERVAIT PAS QU'A DISSUADER LES ENNEMIS DU PAYS MAIS QU'ELLE A RAPPORT LIÉ AVEC CE QUI SE PASSE OU A ÉTÉ PRÉVU AUTOUR DE L'ARRESTATION DE FRANCOIS BEYA !

Ces jours-ci le Président Tshisekedi a reçu les hauts commandants de l'Armée, de la Police et des Renseignements pour un '
Renouvellement de loyauté au commandant suprême' de leur part en même temps qu'il a multiplié des mises en garde curieusement les unes plus comminatoiresque les autres ; avaient-elles quel objectif : conjurer la peur en cette période de coups d’États en Afrique ou couvraient-elles une destination souterraine en rapport avec une arrestation de Beya commanditée bien à l'avance et couplée à un plus vaste complot même à l'adresse des opposants ?
Ça paraît en effet bien suspect que face aux services de sécurité qui échouent à l'Est on n'entende pas le Commandant suprême privilégier une invitation à leur combativité sans faille au front et à la discipline de leurs commandants mais brode abondamment sur une loyauté à sa personne. Malheureusement on n'en comprend pas tout et sans doute on n'en saura pas davantage aussi longtemps que le scénario n'ira pas à son terme. Let's wait and sea !



"RDC : Le complot derrière l’arrestation de François Beya - 18 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68424/rdc-le-complot-derriere-larrestation-de-francois-beya/
Près de deux semaines après l’arrestation de François Beya, le Conseiller spécial sécurité du président Tshisekedi, un haut gradé congolais met en garde contre « un grand coup de balai mené contre les principaux opposants du régime ».
« Les interventions sont imminentes. Des armes vont être découvertes chez les principaux adversaires politiques congolais. Fayulu, Katumbi et la famille Kabila sont visés« .

Les propos cognent. Le haut gradé congolais qui tient ces propos n’a pas coutume d’allumer des incendies. Ces mots doivent s’entendre dans la logique de l’arrestation de François Beya mais aussi de la cérémonie de déclaration du « Renouvellement de la loyauté au commandant suprême » qui a marqué nombre de responsables des services de sécurité de la RDC.
Ce jeudi 17 février, en effet, les responsables des services de la police, de l’armée et du renseignement étaient conviés devant le président de la République pour un discours d’allégeance. « Face aux vicissitudes du moment, nous militaires, policiers et bâtisseurs du Service National, rassurons votre Suprême Autorité qu’aucune action de séduction de quelle que nature que ce soit, ni une quelconque campagne d’intoxication ne viendront ébranler notre engagement citoyen et notre détermination à demeurer apolitiques, républicains et légalistes pour la défense de la cause Congo », dit le texte, qui ajoute « Nous ne nous laisserons nullement inféodés ni détournés de nos missions sacrées par des vendeurs d’illusion en mal de gloriole dont l’objectif premier ne cadre pas avec votre vision axée sur le bonheur du peuple congolais. Aussi, saisissons-nous la présente circonstance pour renouveler et réitérer toute notre fidélité, toute notre loyauté sans faille ainsi que toute notre disponibilité à œuvrer, sous votre guise, à l’accomplissement de nos nobles missions jusqu’au sacrifice suprême. Sans jamais trahir le Congo ».

En regard de cette déclaration d’allégeance, le président de la République mettait en garde : « Vous êtes là pour protéger les institutions de la République. Vous devez défendre la population congolaise et vous n’êtes pas là pour vous engager en politique. Si vous voulez vous engager en politique, c’est simple, vous déposez vos uniformes et vous rentrez à la vie civile. Vous n’êtes pas des politiques et vous n’avez pas à prendre une part quelconque dans le débat politique »
Félix Tshisekedi poursuivait encore  : « Je n’aimerais pas entendre que des hommes en arme, nos vaillants soldats, nos vaillants militaires ont pris fait et cause pour une telle tendance ou une telle autre. Ce n’est pas votre travail, vous êtes attendu sur d’autres théâtres, pas celui-là. »
Certains militaires sont sortis décontenancés de cette séance de voeux qu’ils jugent comme une mise en garde à tous les services sécuritaires.
« C’est une manière évidente de mettre la pression sur tous ceux qui doivent faire respecter le droit et l’ordre. Ajoutez-y le contexte sécuritaire avec les coups d’Etat qui se sont multipliés en Afrique et vous obtenez une paranoïa qui peut déboucher sur les pires excès », explique d’ailleurs un diplomate de Kinshasa.

Dans les rangs des opposants, on ne nie pas les risques. « Il est évident que François Beya va être instrumentalisé. En deux semaines, il n’y a pas eu la moindre arrestation. Plus le temps passe, plus il faudra que cette arrestation débouche sur quelque chose de très conséquent et ce ne peut être que des arrestations de Congolais de premier plan« , explique-t-on chez un opposant. « On ne peut pas se contenter de quelques lampistes ».
« Les barbouzeries ont toujours existé dans les Etats défaillants. Le Congo est le symbole de cette défaillance, il ne faudra pas être surpris si un coup de balai est mené dans un proche avenir »,  explique un ministre ivoirien, présent au sommet Union européenne – Union africaine à Bruxelles.
Dans le camp du candidat malheureux à la présidentielle de 2018, on se montre dubitatif face à ce scénario. « Je n’y crois pas trop », explique un proche de MAFA. Seule certitude, un vrai passage par les urnes avec de vrais adversaires sera insurmontable pour l’actuel président. Peut-il aller jusqu’à ce grand coup de balai ? Ce serait énorme. En même temps, depuis son intronisation tout a été hors norme. La manière dont il a renversé la Cour constitutionnelle, dont il a acheté l’Assemblée nationale, imposé la patron de la Ceni. »
Aujourd’hui, malgré tous ces efforts, tous ces viols de la Constitution, l’avenir à la tête de l’Etat de l’actuel président est pourtant loin d’être garanti dans un pays où la grogne sociale ne cesse de monter…

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00:00 - 01:58

RDC : Félix Tshisekedi réunit les officiers de l'armée et de la police ce jeudi
= https://actualite.cd/2022/02/17/rdc-felix-tshisekedi-reuni-les-officiers-de-larmee-et-de-la-police-ce-jeudi
Le Chef de l’Etat a rencontré ce jeudi 17 février à Kinshasa les officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC). Toutes les unités représentées, le Président de la République a salué et encouragé les forces de l’ordre et de sécurité pour le travail abattu à travers le pays.
“Le Commandant suprême des FARDC et de la PNC a exhorté les militaires au front à plus de courage et d’abnégation. Il a réitéré son engagement à ne ménager aucun effort pour améliorer, tant soit peu, les conditions de travail des militaires afin de booster leur rendement pour le bien du peuple congolais. Il a rappelé aux uns et aux autres, le noble devoir de défendre la Patrie et, en retour”, rapporte le service de communication de la Présidence.
Félix Tshisekedi s’est aussi montré hostile vis-à-vis des officiers auteurs des détournements des fonds et du matériel mis à la disposition de l’armée et de la police. Pour eux, il a promis des sanctions.
“Nous serons davantage plus sévères vis-à-vis de tous ceux qui s’adonneront à ce genre de pratiques. Je serai sans ménagement à l’égard des officiers véreux et récalcitrants et les contrevenants ou récidivistes subiront la rigueur de la loi”, a promis le Chef de l’Etat. 

La question de détournement des fonds mis à la disposition notamment de l’armée pour les opérations dans l’est du pays a déjà été évoquée plusieurs fois par Félix Tshisekedi. Il avait même parlé de l’existence d’un réseau de “mafia” au sein de l’armée. 
A la suite de son passage au Nord-Kivu et en Ituri, une dizaine d’officiers ont été arrêtés l’année dernière. Certains ont été condamnés jusqu’à dix ans d’emprisonnement.
Cette réunion intervient dans un contexte marqué par l’arrestation depuis deux semaines du conseil spécial en matière de sécurité du Chef de l’Etat. François Beya est détenu au QG de l’Agence nationale pour le renseignement (ANR) où il est interrogé dans le cadre d’une enquête sur une “tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat” évoquée par la Présidence de la République.
 

"RDC : après le coup d'État déjoué, Félix Tshisekedi reçoit de nouveau le soutien des militaires de haut rang
= https://www.opinion-info.cd/politique/2022/02/17/rdc-apres-le-coup-detat-dejoue-felix-tshisekedi-recoit-de-nouveau-le-soutien
Les officiers de haut rang des FARDC, de la Police nationale et le service  ont renouvelé, ce jeudi 17 février, leur loyauté et de fidélité au commandant Félix Tshisekedi, président de la République lors de la cérémonie solennelle d'échange de vœux.
Ce renouvellement de loyauté intervient quelques jours après les tentatives de coup d'état déjoué. Le Chef de l'état a estimé nécessaire de renouer la confiance avec les militaires, qui d'après certaines indiscrétions, certains d'entre eux seraient impliqués dans le sale jeu.


Le Commandant suprême a insisté, dans sa causerie morale, sur la nécessité d'un engagement sans faille des forces de défense nationale  pour protéger la population, défendre la patrie et préserver l'intégrité territoriale de la RDC.  " Je serai sans ménagement à l’égard des officiers véreux et récalcitrants et les contrevenants ou récidivistes subiront la rigueur de la loi", a-t-il dit.
Et de conclure : "Je reconnais que la pandémie de coronavirus n'a pas permis la réalisation de certaines de mes promesses faites au début de l'année passée dans le cadre du rétablissement de l'ordre public et de l'autorité de l'État à travers le pays et dans la partie Est"


"RDC : Tshisekedi met en garde contre l’indiscipline et des détournements dans l’armée - 18 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68408/rdc-tshisekedi-met-en-garde-contre-lindiscipline-et-des-detournements-dans-larmee/
Le président congolais Félix Tshisekedi a mis en garde jeudi les officiers contre des « cas d’indiscipline » et de mauvaise gestion des fonds dans l’armée en République démocratique du Congo à l’origine de « certains échecs » face à des groupes armés. L’armée mène plusieurs opérations militaires dans l’est du pays notamment dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, placées depuis mai sous état de siège.

« Plusieurs cas d’indiscipline ont été constatés à tous les niveaux du commandement » militaire, qui « ont contribué à certains échecs que nous avons connus sur le terrain », a déclaré M. Tshisekedi.
Le chef de l’État s’exprimait lors d’une cérémonie d’échanges de voeux avec les officiers supérieurs de l’armée et de la police.
Il a dénoncé « la mauvaise gestion de fonds et du matériel mis à la disposition des commandants d’unité ».
« Lorsque les commandants pensent pouvoir bien faire en s’enrichissant et en privant à nos hommes de troupe les moyens qui peuvent les motiver davantage dans leur mission, c’est trahir la République (…), ça c’est intolérable », a-t-il dit, promettant d’être désormais « plus sévère ».
Dans un autre registre plus politique, le chef de l’État a rappelé le « caractère apolitique » de l’armée et le « devoir de réserve » dont devrait faire montre les militaires.

« Vous n’êtes pas là pour vous engager en politique. Si vous voulez vous engager en politique, c’est simple, vous déposez votre uniforme, vous rentrez à la vie civile », a dit le président de la République, promettant d’être « sans ménagement à l’égard des officiers véreux et récalcitrants ».
La mise en garde de M. Tshisekedi a lieu alors que son conseiller à la sécurité, François Beya (67 ans), est arrêté depuis le 5 février et détenu dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
En RDC, cette arrestation alimente toutes sortes de rumeurs, de la guerre de palais à la diversion, en passant par la tentative de coup d’État. La présidence congolaise a affirmé le 8 février que les enquêteurs avaient des « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».
Le Nord-Kivu et l’Ituri sont placées en état de siège. Le président Tshisekedi y a remplacé les autorités civiles par des officiers de l’armée et de la police pour combattre les groupes armés, sans mettre fin aux violences meurtrières.


"RDC : Les officiers de l’armée et de la Police rassurent Tshisekedi de rester apolitiques - 17 février 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/17/rdc-les-officiers-de-larmee-et-de-la-police-rassurent-tshisekedi-de-rester-apolitiques.html/104358/

"« Devoir patriotique », l’appel de Tshisekedi aux forces de défense et de sécurité - 18-02-2022
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=3027

"Les Forces loyalistes réaffirment leur fidélité au Chef de l’Etat - 18 février 2022
= https://www.lephareonline.net/les-forces-loyalistes-reaffirment-leur-fidelite-au-chef-de-letat/

Fustigeant toute intoxication et campagne de séduction/RDC : militaires et policiers font bloc derrière Félix Tshisekedi - 18 février 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/18/a-la-une/fustigeant-toute-intoxication-et-campagne-de-seduction-rdc-militaires-et-policiers-font-bloc-derriere-felix-tshisekedi/

= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-l-arm%C3%A9e-r%C3%A9affirme-sa-loyaut%C3%A9-%C3%A0-tshisekedi/2505896


"RDC/Détournement de fonds et matériel destinés à l’armée : Tshisekedi tape du poing sur la table et met en garde les officiers militaires! - 18 février 2022
= https://grandjournalcd.net/2022/02/18/rdc-detournement-de-fonds-et-materiel-destines-a-larmee-tshisekedi-tape-du-poing-sur-la-table-et-met-en-garde-les-officiers-militaires/


"Ituri : Situation sécuritaire toujours préoccupante, le Gouverneur militaire rappelé à Kinshasa - 19 février 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/19/ituri-situation-securitaire-toujours-preoccupante-le-gouverneur-militaire-rappele-a-kinshasa.html/104503/
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/18/ituri-devant-plusieurs-deplaces-le-gouverneur-militaire-reitere-sa-determination-a-retablir-la-paix.html/104377/

"Ituri : 13 morts dans l'attaque d'un convoi des véhicules Katabey -19:02:2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/19/actualite/securite/ituri-13-morts-dans-lattaque-dun-convoi-des-vehicules-katabey
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/19/rdc-ituri-la-monusco-a-evacue-les-victimes-graves-dune-attaque-de-la-codeco.html/104490/
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/18/rdc-plus-de-500-vaches-pillees-et-une-centaine-de-maisons-brulees-par-des-rebelles-fpic-adf-a-irumu.html/104386/

"Sud Kivu : dix personnes tuées lors d'une nouvelle attaque des Maï-Maï à Bibogobogo- 19:02:2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/19/actualite/securite/sud-kivu-dix-personnes-tuees-lors-dune-nouvelle-attaque-des-mai-mai
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/02/17/sud-kivu-les-fardc-neutralisent-14-miliciens-mai-mai-a-uvira.html/104327/


"Félix Tshisekedi promet d'améliorer les conditions sociales des services de sécurité - 17.02.2022
=  https://www.mediacongo.net/article-actualite-100447_felix_tshisekedi_promet_d_ameliorer_les_conditions_sociales_des_services_de_securite.html



"RDC : Tshisekedi met en garde contre l'indiscipline et des détournements dans l'armée (P1) - 18 févr. 2022"



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Message  ndonzwau 22/2/2022, 3:34 pm

Dans l'affaire François Beya on signale plus d’une dizaine d’arrestations parmi des hauts gradés au sein de la GR et d'autres unités des FARDC ainsi que des civils Congolais et étrangers. Jusque-là aucun nom n'est encore cité et aucune information officielle ne nous est livrée...

Seize jours après son arrestation et d'après ce qu'on sait toujours en attente dans les locaux de l'ANR, l'opinion nationale et internationale attend toujours quelques éclaircissements dans cette affaire et trouve enfin dans les arrestations autour de lui de la cohérence et de la suite dans les accusations de la Présidence d'une atteinte à sureté de l’État étant entendu qu'on voyait difficilement Beya tout puissant Conseiller à la sécurité soit-il être le seul auteur d'une telle entreprise. Mais ce n'est pas non plus impossible que les différentes confrontations avec les récents arrêtés confirment ou infirment son rôle moteur.

J'ai noté sur les réseaux l'existence d'une entité nommée "Team Free François Beya Kasonga" qui défend les droits de ce dernier, je ne sais où elle en est mais d'ores et déjà sa présence peut attester que les règles sont respectées. Mais qui qui sont ces militaires et civils arrêtés ? Ce serait en effet plus d'indications dans ce dossier ; attendons que les Renseignements veulent nous dire ce qu'ils veulent ou peuvent...
Je viens aussi de voir une vidéo qui crie (trop vite ?) à une panique à la Présidence autour de Vidye Tshimanga contre Tshisekedi. Je ne l'ai pas visionnée mais a-t-on encore besoin d'un scoop autour des Conseillers dangereux de Tshisekedi ou  plutôt de son impuissance jusque-là à nettoyer son entourage, il n'y a donc pas que Beya...



"Des arrestations parmi les hauts gradés de la GR et d’autres unités des FARDC - 22/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/des-arrestations-parmi-les-hauts-grades-de-la-gr-et-dautres-unites-des-fardc/
L’affaire «coup d’État» est loin d’appartenir au passé. Après le Conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, François Beya, une dizaine d’autres interpellations sont signalées. Il s’agit, a-t-on appris de sources proches du dossier, des hauts gradés de la Garde républicaine et d’autres unités des Forces armées de la RDC (FARDC).
La source parle aussi des civils parmi les personnes interpellées par l’Agence nationale de renseignements (ANR), l’unique service de l’Etat qui a la compétence d’entendre, de surveiller et d’interpeller tout citoyen, qui qu’il soit et quelle que soit sa fonction.


De quoi créditer la thèse de la Présidence de la république qui soutient qu’il s’agit d’une affaire qui touche à la sûreté de l’État. Intervenant sur les antennes de la RTNC, le porte-parole du chef de l’État, Kasongo Mwema a affirmé que les soupçons graves pèsent sur les personnes interpellées dans le cadre de cette affaire.
Dans les rues de Kinshasa, on s’interroge sur la suite réservée à cette affaire plus de deux semaines après l’arrestation de François Beya. Où en est-on? Le conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité a-t-il été confronté à d’autres personnes interpellées ? C’est l’échantillon de questions que se posent des Congolais qui veulent que la lumière soit faite sur cette affaire qui continue à défrayer la chronique.
Ces questions sont d’autant plus légitimes pour la famille du conseiller spécial du chef de l’État qui souhaite voir leur « papa » être traité dans le strict respect des valeurs de l’État de droit. Elle pense qu’après plus de seize jours passés dans les locaux de l’ANR, François Beya doit être confronté à d’autres personnes interpellées afin d’établir sa culpabilité, ou encore qu’il soit relâché au cas où il se révélerait clean.

Arrêté le samedi 5 février dernier à son domicile à Kinshasa, François Beya, conseiller spécial du président Félix-Antoine Tshisekedi poursuit son séjour à l’Agence nationale de renseignements (ANR).
Aux dernières nouvelles, le flic « XXL« , a déménagé de la cellule où il était détenu depuis seize jours pour un autre local.  
Depuis quelques jours, apprend-t-on, aucune visite n’est autorisée dans la cellule où le conseiller François Beya est détenu. Ce qui inquiète les membres de sa famille biologique.
Ils pensent que, pour de loyaux services rendus à la nation, François Beya ne mérite pas cette traitement. Celui que l’on surnomme «Fantomas» est l’un des crack dans les questions sécuritaires en RDC.

La République démocratique du Congo (RDC) est encore le Zaïre lorsque François Beya fait ses premiers pas dans les services de renseignements au sein de ce qu’on appelait, dans les années 1980, le Centre national de documentation, puis au Conseil national de sécurité – sous la direction de Jean Seti Yale, puis d’Honoré Ngbanda.
Après un court exil, à la suite de la chute du régime du maréchal Mobutu, François Beya est revenu au pays pour servir le président Laurent-Désiré Kabila, puis Joseph Kabila, dont il a été notamment le directeur général de la Direction générale de migration (DGM).
Des fonctions qu’il a assumées jusque-là avec dextérité grâce à ses nombreuses formations suivies en Israël, aux États-Unis et en Europe.

"Dossier François Beya : Des nouvelles arrestations - février 21, 2022
= https://depeche.cd/2022/02/21/dossier-francois-beya-des-nouvelles-arrestations-signalees/
Kinshasa, 21 février 2022- Au moins une dizaine des personnes seraient interpellées dans le cadre des enquêtes que mène l’Agence nationale des renseignements (ANR) relatives au dossier du Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, François Beya, détenu depuis le 5 février.
D’après le média Africanews parmi les personnes interpelées, on retrouve des officiers au sein de la Garde républicaine et d’autres unités des FARDC, ainsi que des civils dont des expatriés.

Aucun nom n’a cependant été annoncé moins encore d’autres détail fourni en rapport avec ce dossier qui, selon la Présidence de la République, touche à la sûreté de l’Etat.
Africanews révèle que ces arrestations ont eu lieu quelques jours après la perquisition, le 14 février dernier, des bureaux de François Beya situés à l’hôtel Sultani et de sa propriété à Mont-Ngafula.
= https://cas-info.ca/2022/02/affaire-francois-beya-plusieurs-hauts-grades-au-sein-de-la-garde-republicaine-et-des-fardc-arretes/
= https://sango26.net/affaire-francois-beya-des-officiers-gr-fardc-des-civils-congolais-et-etrangers-aux-arrets/
= https://newscd.net/2022/02/22/dossier-francois-beya-plus-dune-dizaine-darrestations-laffaire-poursuit-son-bonhomme-de-chemin/
= https://www.election-net.com/rdc-affaire-francois-beya-des-arrestations-en-cascade-signalees-parmi-les-fardc-et-la-gr-ce-lundi/
= https://lequotidien.cd/affaire-francois-beya-plusieurs-arrestations-sont-signalees/
= https://challengeinfo.net/affaire-francois-beya-des-arrestations-en-cascade-voici-la-liste/


"RDC: d’autres arrestations prévues dans l’affaire Beya, la présidence nomme son remplaçant -  10/02/2022  
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220209-rdc-d-autres-arrestations-pr%C3%A9vues-dans-l-affaire-beya-la-pr%C3%A9sidence-nomme-son-rempla%C3%A7ant
François Beya, conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, est toujours détenu dans un local de l’Agence nationale de renseignement (ANR) à Kinshasa. Selon la présidence congolaise, il est arrêté suite aux « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ». Mais la présidence a d’ores et déjà annoncé que Jean-Claude Bukasa, l’un de ses assistants, va assumer l’intérim. Contrairement à François Beya, il n’est pas issu de l’ancien régime de Joseph Kabila, mais fait partie des hommes de confiance du président.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Si les faits précis à la charge de François Beya ne sont toujours pas révélés, l’entourage du président de la République évoque « une situation grave qui aurait eu une incidence sur le pouvoir et la sécurité » de Félix Tshisekedi. Dans son unique communiqué sur cette affaire, la présidence n’a d’ailleurs pas manqué de préciser que le changement à la tête du pays ne peut se dérouler que par des voies électorales.
François Beya n’est pas le seul concerné dans cette affaire, car les enquêtes se poursuivent : des arrestations sont également prévues dans l’armée. Certains parmi les hauts gradés ne peuvent pas sortir du pays. Les services aux frontières sont saisis à cet effet, explique une autre source sécuritaire.
Mais la page François Beya est d'ores et déjà tournée à la présidence de la République, permettant à Félix Tshisekedi de renforcer son contrôle sur l’appareil sécuritaire en nommant le successeur du conseiller spécial du président en matière de sécurité.

Jean-Claude Bukasa, ancien numéro 2 et membre de la campagne de Tshisekedi
Jean-Claude Bukasa a milité au sein de l’UDPS, le parti au pouvoir. D’abord actif au Canada, où il résidait, ce diplômé en cybercriminalité s’est davantage rapproché de l’équipe de Félix Tshisekedi pendant la campagne électorale de 2018 : on l’a particulièrement vu dans l'équipe de communication.
Une fois élu, c'est d'ailleurs Felix Tshisekedi lui-même qui le nommera au sein des services de sécurité, et non François Beya. « Parfois dans ce secteur, le CV est secondaire : la loyauté est capitale, c’est le premier critère », a confié un membre de l’entourage de Félix Tshisekedi pour justifier cette nomination.
Tout est allé vite pour Jean-Claude Bukasa, malgré des rapports parfois difficiles avec François Beya, selon certaines sources.
Jean-Claude Bukasa a multiplié les formations, au pays et à l'étranger, mais d’autres proches de Félix Tshisekedi précisent que l’intérim ne devrait pas durer longtemps. Et Jean-Claude Bukasa sera remplacé par « un expert plus expérimenté ».


"Pourquoi Tshisekedi a placé son sécurocrate Beya aux arrêts - 18/02/2022
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-ouest-et-centrale_politique/2022/02/18/pourquoi-tshisekedi-a-place-son-securocrate-beya-aux-arrets,109734926-eve
Depuis l'arrestation, le 5 février, de son conseiller sécurité François Beya, le président congolais Félix Tshisekedi observe un mutisme absolu sur le dossier, alimentant les rumeurs les plus folles. Africa Intelligence révèle pourquoi le chef d’État a fait interpeller son maître-espion, et dans quelles circonstances. [...]"


"Dossier François Beya : après la fumée, le feu ou l’accalmie ? - 7 février 202
= https://www.lephareonline.net/dossier-francois-beya-apres-la-fumee-le-feu-ou-laccalmie/
Même si les réseaux sociaux s’enflamment au sujet de la détention depuis le samedi 05 janvier 2022 dans les locaux de l’ANR (Agence Nationale de Renseignements), de Francois Beya, Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, les médias traditionnels gardent un attitude de réserve. Celui-ci est dicté notamment par l’absence de détails sur les griefs réellement mis à sa charge, même si Me Georges Kapiamba, son avocat ayant eu un contact avec lui le jour même de son interpellation, fait état de son implication présumée dans un complot visant la sécurité intérieure de l’État.

Une quelconque piste est délicate à creuser d’autant que le même avocat a laissé entendre que son client, bien qu’auditionné sommairement, aurait refusé de répondre aux questions lui adressées par une équipe d’agents des services réquisitionnés pour la circonstance.
A en croire d’autres qui restent à vérifier, une équipe d’enquêteurs serait sur le point d’être mise en place pour une audition approfondie de François Beya et de tous les suspects – cadres ou agents des services spéciaux, galonnés de l’armée. ou de la police, acteurs politiques qui seraient éventuellement impliqués dans ce que certains réseaux qualifient de coup d’État manqué contre le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, en marge de la cérémonie de passation de pouvoir à son homologue sénégalais Maky Sall, pour la présidence tournante de l’Union Africaine.
On apprend dans les réseaux, qu’un numéro d’appel suspect, qu’aurait utilisé Francois Beya, serait en train d’être «checké» au niveau d’une société de télécommunications de la place, à la demande des « services ». Ce numéro serait considéré comme une pièce maitresse dans le traitement du dossier du Conseiller spécial du Chef de l’État. Un des indices sérieux mis par l’ANR dans la gestion de l’affaire François Beya, est la suspension et l’arrestation, indique-ton, de deux agents de l’ANR qui auraient provoqué la fuite des photos de François Beya, en pleine détention dans un des locaux de l’ANR. Manifestement, toutes les dispositions sont désormais prises pour que rien ne filtre.
S’agissant de ce dossier sécuritaire, il serait embarrassant d’exiger la diligence à l’ANR, en attendant que toutes les données sécuritaires soient réunies avant toute option définitive. L’erreur à éviter serait de s’engager sur une fausse piste alors que la vérité se trouve ailleurs.

= https://www.congoindependant.com/affaire-beya-suite-des-questions-sans-reponses/

" RDC : comment Félix Tshisekedi gère le « casse-tête » François Beya - 22 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1316750/politique/rdc-comment-felix-tshisekedi-gere-le-casse-tete-francois-beya/
Alors que son ex-conseiller sécurité est toujours entre les mains de l’ANR, le chef de l’État étudie les suites à donner à cette épineuse affaire.
Interpellé le 5 février, l’ancien « monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi se trouve toujours sous bonne garde dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Selon plusieurs sources sécuritaires, tout un appartement lui a été réservé. Seul un carré de proches a encore accès à lui, dont son épouse, sa fille, son frère aîné Constantin Tshiyombo, qui préside le conseil d’administration du Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI), et son médecin.


François Beya avait-il senti le vent tourner ? Les jours précédents, l’ex-conseiller spécial du chef de l’État n’était quasiment plus joignable. « Il n’était plus accessible et a prétexté qu’il était malade », explique un membre de l’entourage présidentiel. Comme l’avait révélé Jeune Afrique, il n’avait pas été associé à la nomination de Jean-Hervé Mbelu Biosha à la tête de l’ANR en décembre 2021 et avait été dépossédé de certaines de ses prérogatives au profit de ce dernier. En réalité, selon nos sources, ce « transfert de compétences » avait été fait sur la base d’une ordonnance signée par Félix Tshisekedi et restée confidentielle. Un document préparé par l’ANR donc, mais aussi par la Direction générale de migration (DGM) dirigée par Roland Kashwantale.
Deux semaines après son arrestation, le sort réservé à François Beya semble toujours incertain. Selon nos informations, deux options sont actuellement sur la table.

L’ombre de Delphin Kahimbi...


"EcoNews : « Affaire François Beya : L’heure des arrestations en cascade a sonné ! » - 09/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/09/actualite/revue-de-presse/econews-affaire-francois-beya-lheure-des-arrestations-en
L’interpellation du conseil spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya, continue d’alimenter la chronique. Les commentaires vont bon train dans les journaux parus mercredi 9 février à Kinshasa.

Plus de doute possible sur ce qu’il faut désormais appeler, «Affaire François Beya», mettant en cause le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité. Dans un communiqué, lu mardi soir sur les antennes de la télévision nationale (RTNC), la Présidence de la République vient de briser l’omerta en faisant part des «indices suffisamment sérieux» qui pèsent sur François Beya dans une «tentative de déstabilisation des institutions démocratiques», rapporte EcoNews.
Les faits étant désormais établis, « on ne pense pas que François Beya se serait engagé seul dans cette démarche. Il doit avoir sûrement bénéficié d’une collaboration des tierces personnes. Depuis janvier 2022, l’ANR tentait déjà de démonter la filière. Des arrestations en cascade sont donc en téléchargement », poursuit le journal.
« Enfin, le Président se prononce ! », s’exclame AfricaNews, en apportant un éclairage sur l’interpellation de son conseiller spécial. En tout cas, « après le passage de Kasongo Mwema sur les antennes de la «RTNC», le Spécial sait au moins à quoi s’en tenir. François Beya a été arrêté le 5 février et les autorités de l’Agence national des renseignements ont commencé à l’entendre. Ces ennuis inattendus sont venus marquer un nouvel épisode dans la carrière bien remplie de ce flic qui a servi quatre dirigeants successifs du pays, du Maréchal Mobutu à Félix Tshisekedi », commente le tabloïd.

Pour La République, cette affaire plombe le climat politique et induirait une nouvelle cadence. « Désormais, estime le journal, le coup de balai devrait porter sur un champ plus large encore, intégrant des secteurs qui ne l’auraient pas été initialement. La donne sécuritaire en rajoute à la nécessité d’une profonde et large restructuration des maillons essentiels du pouvoir. Il paraît que le « tsunami », tant attendu devrait s’appuyer également sur les résultats des enquêtes en cours afin de mettre hors ligne des brebis galeuses ».
Il s’agit d’une affaire relevant de la sureté de l’État. Une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’Agence nationale de renseignement (ANR), précise par ailleurs L’Avenir, rapportant les propos du porte-parole du chef de l’État. Selon lui, les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent à différents niveaux.
« Affaire Beya rime avec atteinte à la sécurité nationale. Pas moins. Une affaire hautement politique et non des affaires bassement matérielles », note l’editorialiste de Forum des AS ; avant de se lancer dans un jeu des mots :
« Laissons donc l’État arraisonner seul l'affaire Beya. Car au nom de la raison d’État, l’État a toujours raison. Même si la raison d’État a ses raisons que la raison elle-même ne connaît pas ».
Le quotidien se pose par ailleurs une série de questions concernant cet « homme de réseaux et de raison, François Beya va-t-il béatement s'incliner devant la raison d'Etat ? Ce, en se rappelant le célèbre passage de " Le Loup et l'Agneau ", à savoir que la raison du plus fort est toujours la meilleure ? Que va-t-il faire face à cette affaire d'Etat ? Se refaire une raison ou se défaire ? Comparaître pour avoir raison face à la raison d’État et se tirer ainsi d'affaire pour éviter l'enfer ? ».

Pour Le Potentiel, quelle que soit l'issue des enquêtes, « il faut d'ores et déjà considérer une rupture de confiance entre le boss et son conseiller spécial. Au cas où ce dernier serait lavé de tout soupçon, plus rien ne pourra être comme avant parce que, entre eux, se sera déjà érigé un mur de cactus. Sinon, ils renoueraient une relation teintée d'hypocrisie et de méfiance réciproque ».


" RDC : François Beya préparait-il un coup d’Etat contre Félix Tshisekedi ? - 7 Feb 2022
= https://enjeuxafricains.com/rdc-francois-beya-preparait-il-un-coup-detat-contre-felix-tshisekedi/
Tentative de coup d’Etat déjouée ou simple machination ourdie par ses adversaires pour éliminer un sécurocrate influent, tout est encore possible au stade actuel. La garde-à-vue du conseiller spécial en matière de sécurité se poursuivait ce mardi matin, soit quatre jours après son interpellation. Haletant!

Parlera, parlera pas ? Le conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi a été conduit, samedi 5 février, dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR) par les hommes du renseignement militaire pour être entendu par une équipe d’enquêteurs. Tous les Congolais ont aujourd’hui  les yeux braqués sur l’immeuble des « Grandes oreilles » de la République, situé dans le quartier d’affaires de la Gombe. C’est dans cette bâtisse ayant jadis abrité une banque locale qu’est détenu l’un des hommes les plus puissants du pouvoir. Une situation cocasse par excellence car François Beya a de fait autorité sur ladite agence. Mais les rôles sont inversés. Comment en est-on arrivé là ? De quoi accuse-t-on le sécurocrate en chef, nommé à ce poste en 2019, par le chef de l’État congolais ?

Tout commence samedi peu après midi. Les hommes du renseignement militaire débarquent chez François Beya. Manifestement, ils ne sont pas les bienvenus. L’accueil se passe mal, les esprits s’échauffent. « Y a-t-il eu méprise sur l’identité de la personne recherchée ? », s’interroge-t-on alors dans l’entourage de l’homme au crâne rasé que certains ont surnommé “Fantômas”. Ce dernier ne leur oppose aucune résistance. Si on vient le quérir chez lui dans ces conditions, c’est que l’ordre vient sans aucun doute d’en-haut. Sinon, qui oserait pénétrer dans l’enceinte de la résidence du patron du Conseil national de sécurité, le saint des saints de tous les organes de la présidence ? Portant des sandales aux pieds, une chemise à manches courtes noire et un pantalon sombre, François Beya accepte de bon cœur de suivre ceux qui sont venus l’appréhender. C’est inédit dans l’histoire contemporaine de la RDC. Imaginez une seconde feu Jean Seti Yale, l’un des hommes les plus puissants du régime Mobutu, décédé en 2013, être conduit manu militari dans les locaux des services secrets qu’il chapeautait. Impensable. Les Kinois et les Brazzavillois ont inventé un mot mi-lingala mi-français pour décrire la non-survenance d’une telle situation : « Insalamable ! »

Et pourtant, c’est bien arrivé le week-end dernier à Kinshasa. Un vrai séisme dans le landerneau politique et dans l’univers feutré des services de renseignement. Toujours est-il que quelques heures après son interpellation, François Beya reçoit, dans la soirée, la visite de son épouse et de son frère, accompagnés notamment de l’activiste des droits de l’Homme, Me Georges Kapiamba. A la sortie, ce dernier donne alors par voie de presse des nouvelles rassurantes sur les conditions de détention du patron du CNS. L’honneur est certes sauf, mais cela reste tout de même une véritable humiliation pour le conseiller spécial le plus en vue du régime. Certainement le plus craint aussi eu égard à ses attributions élargies, mais quelque peu érodées ces derniers temps. Quelle que soit l’issue de sa détention provisoire –  qui se prolongeait encore ce mardi matin – l’homme perdra de sa superbe. De plus, les spécialistes estiment, à ce stade de l’enquête, qu’il est fort peu probable qu’il retrouve son fauteuil à la tête de la CNS ou qu’il réintègre comme si de rien n’était le premier cercle de l’entourage présidentiel où chaque collaborateur cherche à étendre son influence au détriment des autres conseillers. « Qui va à la chasse perd sa place ! » Ainsi pourrait-on résumer la situation prévalant dans tous les palais présidentiels en Afrique.

Mais au fait que reproche-t-on au conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi ? Silence radio du coté du cabinet présidentiel et encore plus du côté gouvernemental. L’heure est pourtant plus grave qu’on ne le dit. Il est surtout question d’une tentative de coup d’État déjouée, apprend-on du côté de l’UDPS, le parti au pouvoir. Quant aux spécialistes du monde du renseignement consultés par Enjeux africains, aucun d’eux ne veut s’exprimer au stade actuel de la procédure. « Il faut attendre d’en savoir davantage sur le vrai motif d’interpellation de François Beya », commente toutefois un sénateur sous couvert de l’anonymat. L’hypothèse d’une tentative de déstabilisation du pouvoir semble se confirmer pour un cadre de l’UDPS. Qui en est le cerveau ? Qui en est le commanditaire ? C’est un peu tôt pour le savoir avec exactitude.

Il serait toutefois reproché au patron du CNS, que l’on dit proche de l’ancien président Joseph Kabila, d’avoir participé à des réunions ou d’avoir échangé avec des personnes, non identifiées, sur une action possible à mener. L’auteur ou les auteurs présumés devaient attendre que Félix Tshisekedi termine d’abord son mandat d’une année comme président en exercice de l’Union africaine avant de passer à l’acte. En suivant cette logique, on en déduit aisément que cette action devait se produire après le 5 février. Et c’est justement le jour où le chef de l’État congolais passe le témoin à son homologue sénégalais, Macky Sall, à la tête de l’organisation panafricaine, que les éléments des services secrets ont choisi de mettre la main sur François Beya. D’autres arrestations, notamment des civils, voire des militaires devraient suivre, nous dit-on. Sur les réseaux sociaux, une liste des personnalités ou des catégories concernées par l’affaire circule déjà. Mais on est bien là dans un domaine qu’affectionnent particulièrement les Congolais : Radio trottoir.

Reste que les spécialistes supputent déjà sur ce que pourrait dire François Beya ­— qui connaît mieux que quiconque le monde du renseignement congolais pour y évoluer depuis Mobutu jusqu’à aujourd’hui —, aux enquêteurs lors de sa longue audition. Se mettra-t-il volontiers à table balançant ainsi d’autres complices ? Ou niera-t-il tout en bloc criant alors à une machination ourdie par ses adversaires tapis dans l’ombre au palais de la Nation et surtout à la cité de l’Union africaine où réside et travaille le numéro un congolais ? Les prochaines heures seront décisives. D’autant qu’il s’agit là d’une affaire sensible qui semble tenir en haleine tous les Congolais !



"Eveil Patriotique : Panique à la présidence, Vidiye Tshimanga contre Fatshi ? - 19 février 2022  
= https://www.diaspordc.com/eveil-patriotique-panique-a-la-presidence-vidiye-tshimanga-contre-fatshi/



"FATSHI TRÈS SURPRIS : PLUSIEURS GÉNÉRAUX AUX ARRETS À L'ANR - 22 F2VRIER 2022"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 24/2/2022, 12:17 am

Le même jour La Libre.be posait la question de "comment gérer le cas du prisonnier Beya" tandis que JA tentait de nous expliquer "comment Tshisekedi gère le casse-tête Beya". Kesaco ; l'un et l'autre ont-il pu nous éclairer la gestion du cas Beya par le pouvoir ? Et d'abord où en est-on avec le cas Beya arrêté depuis le 5 février donc 17 jours dans les locaux de l'ANR, bien au-delà de 48 heures réglementaires d'une garde à vue, toujours pas devant le Parquet ?

Le scénario de l'arrestation de François Beya se poursuit dans l'anonymat, semble-t-il parce que c'est une affaire d'atteinte à la sûreté de l'État ; même les récentes rumeurs d'arrestations des hauts gradés de la GR, ailleurs dans les FARDC et autres civils Congolais & étrangers se sont endormies. Vous vous rappelez encore, au tout début de l'affaire on nous a signalé la réquisition d'Orange pour y retracer des conversations suspectes. Plus de suite malgré la publicité faite autour. Bref tout est secret mais c'est parce qu'à ce niveau tout doit l'être ou parce que les premières pistes n'ont rien relevé de consistant ? C'est peu compréhensible tout cela lorsqu'on sait que la toute puissance Présidence avait daigné nous faire part des activités sabotant la sécurité de l'État. De quoi donner des idées d'un scénario trop laborieux encore à bricoler : même pas une seule autre arrestation confirmée dans ce coup d'État raté, pas un seul militaires à côté de Beya, qui va continuer à croire à cette espèce de théâtre mal fagote ?

D'après les sources de La Libre.be il apparaît que la séquence décisive a commencé après l’ordre de cette arrestation donné par Tshisekedi depuis Addis Abeba où il était parti pour remettre la présidence tournante de l'UA à son successeur. Depuis ça traine et un silence total entoure cette affaire, ne justifie-t-il pas qu'il se cache beaucoup de choses derrière cette arrestation ? D'autres détentions n'ont pas suivi près de 20 jours après, de quoi se demander  si Beya est réellement ou plutôt à été convaincu après les confrontations bien programmées être à la tête d’un complot pour déstabiliser l’État ?  Un coup d’État en préparation et  pas des défections ni des fuites après son arrestation ? Curieux mais Beya est aujourd'hui hors-cirquit n'empêche qu'il en sait des choses sur ce régime et le précédent.  Comment Tshisekedi va-t-il manœuvrer pour sortir de ce dossier surtout si la piste d’un grand complot qui devrait être prochainement dénoncé risque avec ces attentes de ne plus convaincre quelqu'un même au Congo ?

Comment Tshisekedi gère-t-il ou va-t-il  continuer à gérer le cas Beya ? Le flou persiste et l'enquêtes se poursuit discrètement mais quitte à continuer d'entretenir une certaine impuissance du  pouvoir en place avec des questions essentielles toujours sans réponses même pour lui on ne voit pas comment il pourra éviter d'autres arrestations officielles et peut-être d'autres opérations parallèles à la face de l'opinion nationale et internationale pour conforter son rôle de Magistrat suprême quels que soient les artifices qu'il a construits autour de son arrestation. Combien de temps faut-il encore les attendre et quels résultats produiront-ils ? Ça commence à urger même si certains sans en savoir davantage veulent nous convaincre qu'il faut prendre le temps qu'il faut dans une affaire où le pays aurait frôlé le pire...



"RDC : Comment gérer le cas du prisonnier Beya ? - 22 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68508/rdc-comment-gerer-le-cas-du-prisonnier-beya/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Francois-beya-690x440

Près de vingt jours que François Beya a été arrêté par le service de renseignement congolais.
François Beya, sécurocrate patenté, a survécu jusqu’ici à tous les régimes successifs au Zaïre puis en République démocratique du Congo. “Un insubmersible”, comme le désigne un vieil habitué du sérail politique congolais. “Enfin, c’est ce qu’on pensait jusqu’à ce samedi 5 février”, enchaîne-t-il sur un ton sarcastique, tout en avouant “ne pas comprendre exactement ce qui se cache derrière cette arrestation”.

Ce samedi-là, en fin de matinée, le nouvel administrateur général de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Jean-Hervé Mbelu, s’est présenté au domicile de Beya. Les deux hommes se connaissent très bien mais ne s’apprécient pas vraiment.
La désignation, le 12 décembre 2021, de Mbelu à la tête de l’ANR a été vécue comme un signe avant-coureur de sa déchéance par Beya qui n’a pas été consulté un seul instant dans ce processus de désignation mené exclusivement par le président et quelques-uns de ses proches. Pis, François Beya avait dû céder certaines de ses prérogatives au nouveau patron de l’ANR.

Ordre de dernière minute
Son arrestation a surpris beaucoup de monde mais pas le principal intéressé”, explique un diplomate qui s’est entretenu avec François Beya quelques jours avant “le début de son calvaireCe qui est certain, c’est que cette arrestation avait été gardée secrète, ce qui est exceptionnel dans ce pays où tout se sait toujours très rapidement”.
Un constat qui conforte la thèse selon laquelle l’ordre de cette arrestation est venu en direct du président Tshisekedi depuis la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, où il était parti pour remettre la présidence tournante de l’Union africaine à son successeur le Sénégalais Macky Sall. “Impossible que tout ait été préparé avant son départ. Beya aurait été mis au courant, ça ne fait aucun doute”, explique un député de la majorité.

Silence radio et légalité
Depuis près de 20 jours, l’homme est privé de liberté et maintenu dans les locaux de l’ANR. Or, en République démocratique du Congo, l’article 18 de la Constitution prévoit que “la garde à vue ne peut excéder 48 heures. À l’expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être soit relâchée, soit mise à la disposition de l’autorité judiciaire compétente, en principe les Parquets compétents”.
La garde à vue de Beya est donc devenue inconstitutionnelle depuis deux semaines, constate un juriste congolais, avant de poursuivre : “Toutefois, l’article 73 de l’ordonnance 78-289 du 3 juillet 1978 relative à l’exercice des attributions d’officier et agents de police judiciaire près les juridictions de droit commun, prévoit une prorogation de la durée de la garde à vue justifiée par un cas de force majeure. Ici, l’ANR peut valablement invoquer ce cas de force majeure liée à la complexité du dossier impliquant par exemple des enquêtes à mener auprès des services de renseignement extérieurs.”

Bref, cette longue garde à vue pourrait se justifier un certain temps mais avec des limites évidentes.

Le silence qui entoure cette détention est troublant. “D’autres arrestations devaient suivre, selon les premières rumeurs et les témoignages des proches du pouvoir mais jusqu’ici, il n’y a rien. Beaucoup ont évoqué une menace contre la sécurité intérieure. Un coup d’État. Mais rien n’est démontré, aucun suspect n’a été arrêté et tout le monde continue à vivre et à se déplacer à sa guise”, poursuit un homme politique qui pointe la “chape de plomb qui pèse sur ce dossier”. “Il y a des noms qu’on ne cite pas. Dans les familles, dans les bars, personne ne veut parler de ce dossier. Cela démontre un malaise mais aussi une forme de régime de terreur imposé par le nouveau pouvoir. La peur s’est installée au Congo et ce n’est jamais un signal positif dans une démocratie.
François Beya est-il vraiment à la tête d’un complot pour déstabiliser l’État ? “Personne n’y croit plus vraiment. S’il y avait eu un coup d’État en préparation, il y aurait des défections, des fuites, après une telle arrestation”, poursuit notre diplomate, qui enchaîne, “le plus étonnant, ici, c’est que la page Beya est tournée. On le pensait tout-puissant, il a disparu des radars ou presque sans susciter de réactions. Autre élément évident, il ne reviendra plus au premier plan même s’il devait être innocent. Souci, il sait beaucoup de choses sur ce régime et le précédent. Comment le président Tshisekedi qui est incontestablement à l’origine de cette arrestation va-t-il manœuvrer pour sortir de ce dossier ? La piste d’un grand complot qui devrait être prochainement dénoncé est encore souvent évoquée mais plus personne n’y croira après plus de deux semaines de ce psychodrame”.

" RDC : comment Félix Tshisekedi gère le « casse-tête » François Beya - 22 février 2022  
= https://www.jeuneafrique.com/1316750/politique/rdc-comment-felix-tshisekedi-gere-le-casse-tete-francois-beya/

"[Tribune]Dossier Beya: Pressions, manipulations et désinformations pour occulter les ramifications - 24 février, 2022
= https://cas-info.ca/2022/02/tribune-de-josue-katika-et-patrice-otekema-dossier-beya-pressions-manipulations-et-desinformations-pour-occulter-les-ramifications/
Par Josué Katika, politologue et Patrice Otekema, spécialiste des questions sécuritaires

Dans ce dossier qui engage un des plus grands agents secrets de la RD Congo, chargé de conseiller le Président de la République en matière de sécurité de l’Etat, une certaine opinion agit Comme s’il s’agissait, d’un vulgaire procès pour vol à l’étalage… alors que le pays a frôlé le pire…
Sûreté de l’Etat oblige, l’Agence National de Renseignement et d’autres services de l’Etat ont heureusement agit tôt, pour sauver la République.
Analyses.


Dans l’affaire François Beya Kasonga, le patron du Conseil national de sécurité (CNS) et conseiller du chef de l’Etat en charge de la sécurité, interpellé puis gardé dans les locaux de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) depuis le 5 février 2022, d’intenses pressions s’observent, comme pour noyer le poisson dans l’eau. Et ce, depuis le déclenchement des procédures d’interrogatoires d’usage, révélées au lendemain de l’interpellation du sécurocrates Congolais.
En effet, compte tenu de la nature de ce dossier relatif à une atteinte à la sûreté de l’Etat, et conformément aux lois en vigueur en RDC ainsi qu’aux usages en cette matière extrêmement sensible et vitale pour la survie de l’Etat, c’est l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) qui se charge de l’instruction, avant de transmettre les éléments pertinents aux instances judiciaires pour dispositions utiles.
A ce stade de l’instruction, outre l’établissement des charges concernant le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, les services de l’ANR s’activent à établir les ramifications internes et externes possibles ainsi que leurs conséquences sur la sûreté présente et future de l’Etat.
ONG de défense des droits de l’homme, groupes de pression divers agissant parfois par médias interposés : tous se jettent dans la bataille, pour le moins hasardeuse, qui à la conversion de cette affaire relevant de la sûreté de l’Etat en un procès de droit commun.

Au-delà de François Beya, il s’agit donc de mettre à jour la toile d’araignée et ses animateurs ligués dans des atteintes contre l’Etat Congolais, pire, dans la visée de mettre à mort le Chef de l’Etat.
Au sujet du désormais ancien patron du CNS, donc, les responsabilités ne font plus l’ombre d’un doute, assure une source proche du dossier interrogé par nos fins limiers. Il reste à établir les ramifications des atteintes à la sûreté et leurs portées pour le présent et l’avenir de la RDC. Ce qui représente en soi « une tâche énorme et complexe ».

Judiciaire et non judiciaire
On explique que c’est ainsi que cela se passe partout à travers le monde, s’agissant d’une affaire impliquant les services secrets, « tous les faits les éléments relatifs à ce dossier doivent être cernés, traités, et au moment venu, transmis aux instances judiciaires, lorsque ce sera le Momentum », explique notre source sous le sceau de l’anonymat. L’objectif visé étant de ne pas compromettre la phase actuelle de l’instruction en ébruitant les différentes interpellations qui sont déjà faite. Et ce, par crainte de permettre à ce que certains complices puissent s’évaporer dans la Nature.
La durée relativement longue prise par l’instruction du dossier François Beya n’est donc nullement attribuable à la recherche d’éléments de preuves relatives à l’atteinte à la sûreté de l’Etat. Elle s’explique plutôt par la nécessité de mettre à jour toutes ses ramifications dans la mesure où elles impliquent des responsabilités à divers degrés, au pays comme à l’étranger.
Et le bout du tunnel semble de plus en plus proche, ainsi que l’indiquent la multiplication des interpellations dans les milieux de l’armée, de l’administration publique et autres système étatiques. Toute précipitation inconsidérée dans le traitement de ce dossier pourrait avoir des conséquences irréparables. Il faut donc de la patience et à la plus grande vigilance quant à ce.

"RDC : Toujours non fixé sur son sort, François Beya placé dans une nouvelle cellule à l'ANR - Fév 21, 2022
= https://exclusifrdc.com/rdc-toujours-non-fixe-sur-son-sort-francois-beya-place-dans-une-nouvelle-cellule-a-lanr/

= https://www.jeuneafrique.com/1313488/politique/rdc-francois-beya-de-kabila-a-tshisekedi-lhistoire-dune-chute-retentissante/
= https://www.radiookapi.net/2022/02/09/actualite/revue-de-presse/econews-affaire-francois-beya-lheure-des-arrestations-en
= https://www.voaafrique.com/a/affaire-fran%C3%A7ois-beya-le-flou-persiste-l-enqu%C3%AAte-se-poursuit/6433771.html
= https://colettebraeckman.lesoir.be/2022/02/10/circulez-il-ny-a-rien-a-voir-larrestation-de-francois-beya-suscite-a-kinshasa-plus-dinquietude-que-dinformations-precises/
= https://www.jeuneafrique.com/1311942/politique/rdc-la-chute-de-francois-beya-alimente-toutes-les-speculations/
= http://www.kt.cd/kinshasa-arrestation-de-deux-agents-anr-ayant-publie-la-photo-de-francois-beya-dans-une-cellule-de-cette-agence/
= https://exclusifrdc.com/rdc-toujours-non-fixe-sur-son-sort-francois-beya-place-dans-une-nouvelle-cellule-a-lanr/


"
=


"MAMAN OLIVE TRÈS FÂCHÉE POUR SA PARCELLE- FRANÇOIS, VOICI LA LISTE DES COMPLICES... -  22 févr. 2022"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 2/3/2022, 4:09 pm

PRES D'UN MOIS ÂPRES SON ARRESTATION UN COLLECTIF NOMME FREE FRANCOIS BEYA A SON SOUTIEN MAIS QUI SE RÉCLAME COMPOSÉ DES ACTIVISTES DE DROITS HUMAINS DÉNONCE LES CONDITIONS DE DÉTENTION DE L'EX-MONSIEUR SÉCURITÉ TOUT EN DÉCLARANT QUE FRANCOIS BEYA EST UN PRISONNIER POLITIQUE, IL DEMANDE SA LIBÉRATION IMMÉDIATE...

François Beya, Conseiller en Sécurité du Chef de l’État a été arrêté le 5 févier pour soupçons d'activités contre la sureté du pays et depuis il est retenu dans les locaux de l'ANR sans qu'on avance dans son instruction dans la mesure où non seulement aucune arrestation n'a été attestée autour de ce coup d’État raté et la phase judiciaire n'est pas encore au rdv. C'est vrai la tentative de déstabilisation des institutions est très grave et appelle la pleine prudence dans cette affaire jusqu'à justifier certaines longueurs dans la procédure mais dédouane-t-elle d'un minimum d'informations et d'explications au peuple. La population et beaucoup d'observateurs ne peuvent en conséquence être informés de tout mais aujourd'hui un collectif à son soutien dénonce une détention sans explications, sans charges avérées, en condamne les conditions et demande sa libération immédiate. Il n'a pas complètement tort, les services de sécurité ne peuvent être synonymes de dispositif à tout se permettre, l’État de droit démocratique ne s'y retrouverait pas surtout qu'il existe aussi un soupçon de guerre des clans et même d'un complot politicien planifié par le pouvoir. Voilà où l'on attend quelques réponses...



" RDC: trois semaines après son arrestation, les proches de François Beya appellent Felix Tshisekedi à intervenir pour sa libération -  1 mars 2022 -
= https://actualite.cd/2022/03/01/rdc-trois-semaines-apres-son-arrestation-les-proches-de-francois-beya-appellent-felix

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Collectif%20Beya
Collectif Free Beya

Un groupe dénommé “Collectif Free Beya” a sollicité l’intervention de Félix Tshisekedi pour la libération du conseiller spécial en matière de sécurité ddu Chef de l’Etat.
« En l'absence de charges concrètes contre François Beya, le collectif Free François Beya Kasonga appelle le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, en tant que garant d'un Etat de droit, à ordonner la libération immédiate et sans condition de M. François BEYA, et à mettre un terme à toute forme de harcèlement à son endroit et celui de ses proches », dit ce groupe qui se présente comme « une association de fait regroupant des personnes éprises de justice et de paix. Des défenseurs des droits de l'homme évoluant au pays et à l'étranger qui militent et mobilisent pour la promotion et la défense des droits de l'homme, à l'instar de la situation d'injustice que traverse actuellement François Beya».


Ce groupe « plaide pour le respect de la Constitution de lois qui régissent le pays, en toute circonstance. C'est la condition sine qua non pour que le Congo que nous aimons continue sa voie vers une véritable démocratie ».
Le Collectif, dit-il, est d'avis que « le recours aux services sécuritaires pour intimider, espionner et faire taire toute personne ne partageant ses positions s'éloigne de la voie démocratique et du combat de tous ceux qui sont tombés pour l'avènement de l'Etat de droit au Congo ».
François Beya a été arrêté à son domicile le 5 février dernier par les agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Depuis, il est détenu et interrogé par ce service de sécurité. Quelques jours après son arrestation, la Présidence de la République avait évoqué une “tentative de déstabilisation des institutions”.


"François Beya : le collectif FFBK exige la libération immédiate et appelle au respect des droits de l’homme - 2 mars 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/03/02/a-la-une/francois-beya-le-collectif-ffbk-exige-la-liberation-immediate-et-appelle-au-respect-des-droits-de-lhomme/
Arrêté depuis le 05 février dernier, François Beya, conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité demeure toujours en détention dans les locaux de l’Agence nationale de renseignement, ANR en abrégé. Ne remarquant aucune évolution dans le dossier, le collectif Free François Beya Kasonga (FFBK) monte au créneau et exige la libération sans condition de François Beya. Au cours d’un point de presse tenu le mardi 1é mars 2022, au Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS), le collectif FFBK, association regroupant des personnes éprises de justice et de paix, déclare que l’arrestation de l’ex conseiller du Chef de l’Etat en matière de sécurité est arbitraire et viole les lois du pays.

Le collectif Free François Beya Kasonga décrie les conditions dans lesquelles se trouve François Beya dans le cachot de l’ANR, et indique que ce dernier était souffrant trois semaines avant son interpellation. Cependant, le collectif FFBK se demande comment quelqu’un qui serait participant dans des réunions mettant en cause la sureté de l’Etat et d’avoir fomenté un coupe d’Etat, sera le seul à être inquiété et le seul détenu dans l’affaire. « Comment dans une telle affaire d’atteinte présumée à la sureté de l’Etat, seul François Beya est inquiété. Son adjoint n’aurait assisté à aucune des réunions qui ont conduit à son arrestation ou alors, les participants (non encore identifiés) à ces réunions, ont mystérieusement disparu dans la nature ? Comment un Etat qui dit avoir déjoué un coup d’État peut, dans le même temps sans crainte, lever un couvre-feu sur la quasi-totalité de son territoire ?», s’interroge le collectif FFBK.
Par ailleurs, le collectif FFBK donne raison à la presse nationale qu’internationale, qui a évoqué notamment une guerre de palais, au sein de la présidence suite à la gestion confiée à François Beya, d’un conflit minier impliquant un autre conseiller présidentiel, Fortunat Biselele, ainsi que l’ancien président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa. Il a aussi fait mention d’un conflit tribal, parmi les vraies causes de l’arrestation de Beya, lequel conflit serait instrumentalisé à l’Agence nationale de renseignements, entre Luba Mbuji-Mayi et Luba Luluwa.

C’est ainsi que le collectif FFBK a adressé une série de questions. «Comment le pouvoir en place peut-il justifier une telle utilisation des services de sécurité ? Comment peut-il expliquer qu’après plusieurs semaines, une arrestation et une détention n’ont toujours pas été étayées par un acte d’accusation ? Comment expliquer l’isolement quasi complet de François Beya et l’absence d’accès à un avocat indépendant ? Comment peut-on expliquer l’accès sporadique de sa famille ? Comment peut-on expliquer le recours à des humiliations des menaces de privation de visites familiales et ou de nourriture voire de sommeil à l’encontre de François Beya ?», telles sont les questions suscitées par le même collectif.
Ne constatant aucune arrestation supplémentaire dans cette affaire, le collectif Free François Beya Kasonga dénonce des allégations qui se multiplient chaque jour sur cette affaire contre François Beya. Une arrestation jugée injuste et qui violerait les lois du pays, ainsi que les traitées internationales de droits de l’homme. Le FFBK s’inquiète de l’Etat de santé de François Beya, qui se détériore et exige des soins de santé.
Vu les motifs d’arrestation jugés vagues, le collectif Free François Beya Kasonga lance un appel au Président de la République, lui rappelant ainsi ses promesses faites dès son accession au pouvoir, sur suppression des cachots de l’ANR, qui se transforment en «Police politique du pouvoir».

"Des défenseurs des droits de l’homme plaident pour la libération de François Beya - 02/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/des-defenseurs-des-droits-de-lhomme-plaident-pour-la-liberation-de-francois-beya
* « Avant d’occuper de hautes fonctions au sein de l’appareil sécuritaire, il est et reste un citoyen congolais dont les droits sont garantis, tant par la Constitution que par les lois de la République, ainsi que les outils internationaux dûment ratifiés par le pays », souligne la déclaration.
Cela fait  plus de trois semaines  que le conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, François Beya Kasonga est aux arrêts dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements ( ANR). Dans une déclaration lue à la presse, hier mardi 1er mars, des activistes des droits de l’homme plaident pour la libération immédiate de ce crack de la sécurité.


Réunis au sein du collectif  «  Free François Beya Kasonga « , ces acteurs de la société civile demandent au chef de l’État, en sa qualité de garant de la Nation, « d’ordonner la libération immédiate et sans condition de son homme de sécurité ».
Le coordonnateur de cette structure, Victor Tesongo, a fustigé ce qu’il a qualifié de  détention  » arbitraire  » de François Beya à l’ANR. « Ce dernier est victime de la violation des droits de l’homme, parce que privé d’assistance juridique de ses avocats », fait-il remarquer.
Plutôt que de le retenir durant plusieurs jours, cet acteur de la société civile appelle l’ANR à déférer devant son juge naturel François Beya en cas d’existence d’indices sérieux cristallisant les faits reprochés à ce dernier.

» François Beya subit aujourd’hui l’injustice. Sa détention est arbitraire. Nous demandons aujourd’hui à l’ANR de pouvoir le relaxer. S’il y a des preuves qu’on le conduise devant son juge naturel afin de déterminer s’il est coupable ou pas, le fait de le laisser dans cette situation viole les droits de l’Homme. Le président de la République a déclaré l’État de droit. Mais ce que nous voyons aujourd’hui, ce n’est pas l’État de droit. Nous demandons au président de la République de s’impliquer par rapport à la procédure pour la libération de François Beya, parce qu’il est son collaborateur le plus proche « , a affirmé V. Tesongo.
La détérioration de la santé de François Beya est un autre sujet développé par ce collectif d’organisations de la société civile. Tout en rappelant qu’il observait un repos médical lors de son arrestation, cette plateforme en appelle à la libération de François Beya afin de lui permettre de suivre les soins appropriés.
» S’il y a des preuves accablantes, qu’on parte avec lui au Parquet pour régulariser la détention. S’il n’y a pas de preuves qu’on le relaxe afin qu’il puisse bénéficier des soins appropriés. Il est malade. Il doit être libre de ses mouvements « , a plaidé Victor Tesongo.

Pour lui, loin de l’existence des faits avérés, F. Beya est victime d’un  » règlement de compte « . Victor Tesongo affirme qu’il n’y a aucun élément à ce stade prouvant sa responsabilité sur une quelconque affaire relevant de la sûreté de l’État, plus de trois semaines après son interpellation par l’ANR.
» La sûreté de l’État n’est pas au-delà de la loi. Le président de la République avait affirmé qu’il va fermer les cachots de l’ANR. Il a qualifié ces cachots comme étant les prisons politiques. Ça veut dire qu’aujourd’hui François Beya est un prisonnier politique. Il faudra le libérer « , a-t-il fait savoir.
Le conseiller spécial en charge de sécurité du chef de l’État, François Beya, est en détention dans les locaux de l’ANR depuis le 5 février dernier. Il a été, à titre provisoire, remplacé à ce poste, par  son adjoint, Jean-Claude Bukasa, pour assurer l’intérim.
Quelques jours après son arrestation, la présidence de la République avait parlé d’une affaire relevant de la sûreté de l’État en prévenant qu’aucune tentative de déstabilisation des institutions démocratiques du pays ne sera tolérée.


"RDC: François Beya, toujours détenu à l'ANR un mois après son arrestation -  02/03/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220301-rdc-fran%C3%A7ois-beya-toujours-d%C3%A9tenu-%C3%A0-l-anr-un-mois-apr%C3%A8s-son-arrestation
En RDC, bientôt un mois depuis l’arrestation de François Beya Kasonga, conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité. Il est toujours détenu dans un local de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR). La présidence de la République évoquait « des sérieux indices d’agissements contre la sécurité nationale », pour expliquer cette arrestation. Ce mardi, un groupe dénommé « Collectif Free François Beya » organisait une conférence de presse.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Les proches de François Beya ne cachent plus leur agacement. Les premiers jours de l'arrestation de l'ancien conseiller spécial, ils avaient accès à lui de manière régulière, mais l'accès s'est désormais énormément restreint selon Victor Tesongo, qui a parlé au nom du collectif et de la famille : « Il faut des interventions. Au début, c’était plus facile. Aujourd’hui, il faut plusieurs interventions, même pour la nourriture. Son médecin traitant a également eu des difficultés de le voir. Il était quand même autorisé après insistance ».

« La procédure à l’ANR viole les droits de l’homme »
Le collectif demande une implication personnelle de Félix Tshisekedi dans ce dossier. « S’il y a des preuves, il faut qu’il soit transféré devant un juge. Il le dit lui-même : "transférez-moi devant mon juge naturel". Il a refusé d’aller en résidence surveillée. Il a dit : "soit vous me relaxez, soit vous m’envoyer devant un juge". La procédure à l’ANR viole les droits de l’homme. C’est inconstitutionnel ».
Du côté de la présidence de la République, on maintient la thèse d’une « tentative de déstabilisation », mais les sources proches du dossier refusent de se prononcer sur la question de la procédure.


"RDC: détention durcie pour le conseiller sécurité de Tshisekedi, selon ses proches -  1 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/01/rdc-detention-durcie-pour-le-conseiller-securite-de-tshisekedi-selon-ses-proches
François Beya
Des militants et la famille du "Monsieur sécurité" du président de RDC Félix Tshisekedi ont dénoncé mardi le durcissement des conditions de sa détention, 25 jours après son arrestation, et appelé à un procès équitable ou à sa "libération immédiate".
Conseiller spécial du chef de l'Etat en matière de sécurité, François Beya a été arrêté le 5 février par l'Agence nationale des renseignements (ANR), le service du renseignement civil de République démocratique du Congo (RDC).


Le médecin de François Beya "accède difficilement à son patient, détenu illégalement à l'ANR, sa famille aussi", a déclaré Victor Tesongo, défenseur des droits de l'Homme et porte-parole du collectif "Free François Beya".
"Il faut mettre la pression avant d'obtenir des autorisations de visite de son médecin ou de son épouse. Nous dénonçons ces durcissements des conditions de sa détention et invitons l'ANR à transférer le dossier au Parquet pour un procès équitable ou à se prononcer pour sa libération immédiate", a ajouté M. Tesongo lors d'une conférence de presse à Kinshasa.
"Son épouse, ses enfants et nous, ses frères et sœurs, n'avons plus le droit de lui apporter de la nourriture comme (c'était le cas) pendant les cinq premiers jours (de sa détention). Ça nous inquiète", a déclaré à l'AFP un frère de M. Beya qui n'a pas voulu être nommé.
Les enquêteurs de l'ANR possèdent contre M. Beya des "indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale", avait indiqué le 8 février la présidence congolaise.
"François Beya n'a jamais répondu à des questions des enquêteurs. Il n'a jamais été interrogé et ne bénéficie pas de l'assistance d'un avocat indépendant choisi par lui-même", a rétorqué mardi Victor Tesongo.

Le collectif "Free François Beya" a indiqué que Guy Vanda, secrétaire particulier de M. Beya, était aussi détenu à l'ANR et que ses autres collaborateurs vivent désormais en clandestinité, M. Tesongo évoquant "un règlement de comptes".
François Beya, 67 ans, a été chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l'ex-président Joseph Kabila (2001-2019), avant de devenir en 2019 le "Monsieur sécurité" de Félix Tshisekedi.
Il était resté à ce poste en dépit de la rupture fin 2020 entre le président et son prédécesseur, après deux ans d'une cogestion conflictuelle du pays.
AFP avec ACTUALITE.CD


"Un collectif de soutien à François Beya en conférence de presse ce mardi à Kinshasa -  28 février 2022  
= https://actualite.cd/2022/02/28/un-collectif-de-soutien-francois-beya-en-conference-de-presse-ce-mardi-kinshasa
Certains proches de Francois Beya annoncent une communication publique ce mardi. Une conférence de presse est prévue au CEPAS, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. L’ancien conseiller spécial en matière sécurité de Félix Tshisekedi est toujours détenu dans un local de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) depuis le 5 février.
La présidence de la République évoque des « agissements contre la sécurité nationale », sans donner plus de détails.


« Un proche d’un président de la République honoraire s’était permis d’encourager le mode d’accéder au pouvoir par la violence. C’est quelque chose que notre peuple a banni depuis l’accord de Sun City », avait déclaré Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS au cours d’une conférence de presse le 13 février.
Le dossier n’a pas beaucoup évolué depuis cette arrestation quand bien même des sources sécuritaires annoncent « quelques arrestations ». Des perquisitions ont été également menées notamment dans les bureaux du Conseil national de Sécurité et dans une suite de l’Hotêl Sultani à Kinshasa.
Certains proches de Francois Beya soutiennent la thèse d’un règlement de compte. Ils dénoncent l’absence d’une procédure judiciaire claire concernant ce dossier.

"RDC : "François Beya est un prisonnier politique", Collectif  Free François Beya -01-02-2022
= https://www.election-net.com/rdc-francois-beya-est-un-prisonnier-politique-collectif-free-francois-beya/


"EcoNews: « Union sacrée : le mois de mars de tous les dangers »- 02/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/02/actualite/revue-de-presse/econews-union-sacree-le-mois-de-mars-de-tous-les-dangers
...
Affaire François Beya
Un autre sujet largement commenté par les journaux de Kinshasa concerne le cas de François Beya, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, détenu à l’Agence nationale des renseignements (ANR) depuis le 5 février.
« Ne remarquant aucune évolution dans le dossier, le collectif Free François Beya Kasonga (FFBK) monte au créneau et exige la libération sans condition de François Beya. Au cours d’un point de presse tenu le mardi 1é mars 2022, au Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS), le collectif FFBK, association regroupant des personnes éprises de justice et de paix, déclare que l’arrestation de l’ex conseiller du Chef de l’Etat en matière de sécurité est arbitraire et viole les lois du pays », informe La Prospérité.
Vu les motifs d’arrestation jugés vagues, le collectif Free François Beya Kasonga lance un appel au Président de la République, poursuit le quotidien, lui rappelant ainsi ses promesses faites dès son accession au pouvoir, sur suppression des cachots de l’ANR, qui se transforment en «Police politique du pouvoir».

Forum des As rapporte aussi la déclaration de ces défenseurs des droits de l'homme qui plaident pour la libération de François Beya : « Avant d'occuper de hautes fonctions au sein de l'appareil sécuritaire, il est et reste un citoyen congolais dont les droits sont garantis, tant par la Constitution que par les lois de la République, ainsi que les outils internationaux dûment ratifiés par le pays ».
Guy Vanda, le secrétaire particulier de François Beya, est aussi détenu à l’ANR, renchérit AfricaNews. « La nouvelle de son arrestation se racontait depuis une dizaine de jours mais la confirmation en a été donnée par le Collectif Free François Beya, une structure composée des activistes des droits humains pour dénoncer les conditions de détention de l’ex-Monsieur Sécurité de Félix Tshisekedi », précise le journal.
Ce Collectif dénonce « l’arrestation et la détention arbitraire de Guy Vanda (…), sans motif avéré. Il est toujours privé de liberté ».
= https://www.digitalcongo.net/article/621f486ade9d222d4f7935bc/


"RDC : Prétendue libération prochaine de François Beya, une fausse alerte - Fév 25, 2022
= https://exclusifrdc.com/rdc-pretendue-liberation-prochaine-de-francois-beya-une-fausse-alerte/


"RDC : qu’est-ce qui attend François Beya ? -  25 février 2022
= https://lejournaldelafrique.com/lafrique-daujourdhui/rdc-quest-ce-qui-attend-francois-beya/
Auditionné par l’Agence nationale des renseignements de RDC, François Beya est toujours privé de sa liberté. Son avenir reste, aujourd’hui, incertain.

C’est une arrestation qui a fait énormément de bruit. Le samedi 5 février, l’Agence nationale des renseignements (ANR) faisait arrêter François Beya, jusque là considéré comme l’influent « Monsieur renseignements » de Félix Tshisekedi, le président de République démocratique du Congo. Il avait alors fallu attendre pour connaître les raisons de l’arrestation de Beya : Kasongo Mwema, porte-parole de la présidence, affirmait alors que l’ANR disposait d’« indices suffisamment sérieux » soutenant une « menace à la sûreté nationale ».
Depuis, si une « guerre de palais » avait été évoquée, Beya étant un proche du clan Kabila, la question de la sûreté nationale est rapidement devenue le principal sujet concernant cette affaire. Des sources non officielles, proches de la présidence, assurent que « des enregistrements de complots mettent en cause des généraux de l’armée ». D’autres sources, citées par la presse, assurent qu’un « enregistrement compromettant » aurait circulé, dans lequel Beya s’en prenait ouvertement aux proches du président congolais.
Ces derniers jours, la presse congolaise s’est cependant penchée sur le cas Beya. Pour Exclusif RDC, le spécialiste du renseignement pourrait bien être relâché après son audition, en fin de semaine. Une info qui émane de la radio Top Congo, qui cite le patron de l’ANR. Sauf que Beya ne semble pas près de sortir de détention. Le Collectif Free François Beya Kasonga estime qu’il s’agit en réalité d’une « démarche qui sème volontairement la confusion ».
Effectivement, François Beya pourrait bien rester de longues semaines encore dans les locaux de l’ANR. Ses conditions de détention sont connues : Beya dispose d’un appartement entier et l’homme peut recevoir la visite de certains de ses proches, de son épouse à sa fille, en passant par son frère Constantin Tshiyombo, ainsi que son médecin.

Les amis haut placés de François Beya
Le dossier de Beya est sensible pour Kinshasa. Pendant sa longue carrière, François Beya a établi des réseaux solides, pas seulement dans le pays, mais également internationaux. Dans la sous-région, « Fantômas » entretient des rapports privilégiés avec ses confrères des renseignements, en Angola, au Gabon, au Congo-Brazzaville, au Rwanda… Il serait également connecté jusqu’aux palais présidentiels, où il a souvent été reçu dans le cadre de projets de coopération sécuritaire ou d’opérations conjointes.
Il avait suivi une formation auprès des services de renseignement israéliens (GSS), mais aussi à Langley, le berceau de la CIA aux Etats-Unis, pendant deux ans. « François Beya a aussi longtemps préservé une relation de confiance nouée sous Mobutu et renforcée durant les guerres du Congo, avec la diplomatie américaine et la CIA, ce dont il ne se cachait pas auprès de certains de ses homologues d’Afrique centrale », affirme Africa Intelligence.
« Ces derniers mois, il a rencontré à plusieurs reprises le patron de la DGSE, Bernard Emié », révèle même le journal. Beya a, également, des amis haut placés en France.

Un placement en résidence surveillée envisagé
Beya risque de rester détenu le temps que l’enquête se poursuive. « Les services de l’ANR s’activent à établir les ramifications internes et externes possibles ainsi que leurs conséquences sur la sûreté présente et future de l’Etat », résume Le Journal de Kinshasa.
Mais alors, d’où provient l’information concernant une possible libération de François Beya ? Selon un proche du dossier, un placement en résidence surveillée serait envisagé.
Quoi qu’il en soit, au-delà de la simple arrestation de Beya, c’est toute une opération qui s’est mise en place : une dizaine d’arrestations ont eu lieu rien que dans le cadre de ce dossier. Des interpellations qui concernent notamment des hauts gradés de la Garde républicaine ou des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Plusieurs civils sont également concernés, ainsi que les proches de Beya, dont certains ont déjà été interrogés.
Nul doute qu’après la perquisition qui a été menée dans les bureaux de Beya, situés au sein de l’hôtel Sultani, et après plusieurs jours d’audition, une décision sera prise quant à l’avenir de l’ex-conseiller de la présidence. Mais alors que l’enquête avance lentement, la libération pure et simple de l’ancien « Monsieur renseignements » de Félix Tshisekedi ne semble pas être aujourd’hui à l’ordre du jour.


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 8/3/2022, 5:52 pm

Nous devons quand même signaler ou rappeler qu'un mois après son arrestation, le dossier Beya continue de susciter des réactions, des voix demandent des comptes à l'ANR ou s'inquiètent de la longueur et de ses conditions de détention toujours dans les locaux de l'ANR. C'est vrai on n'oublie pas qu'une tentative de déstabilisation des institutions est un soupçon très grave qui appelle beaucoup de prudence dans son instruction et peut justifier certaines longueurs de la procédure mais elle ne peut pas non plus dédouaner d'un minimum d'informations et d'explications au peuple. Certains en viennent même à se demander si l’ANR n'a pas  induit le chef de l’État en erreur en lui vendant une accusation clés en mains. La population ne peut être informée de tout mais  le collectif à son soutien n'a pas tout tort d'en savoir davantage 30 jours toujours dans les locaux de l'ANR. Les services de sécurité ne peuvent en effet être synonymes de toute puissance au-dessus de toutes les lois.

Pendant ce temps on nous signale deux maigres arrestations, Guy Vanda, secrétaire particulier de Beya et un lieutenant-colonel de la Garde républicaine, arrêté et détenu dans un endroit inconnu de sa famille, il est accusé d’avoir hébergé des étrangers suspects. Pas de quoi valider la vaste entreprise que représente une tentative de coup d’État.. Ce que rejette sa famille. Ailleurs c'est le pouvoir de Kinshasa qui est devenus fou dans tous les cas folklorique au ridicule, il laisse sa justice condamner à 10 ans de servitude pénale 10 militants Ecidé pour coups et blessures sur un député Udps, de même qu'elle requiert la peine capitale à un opposant, Kambere, pour les mêmes griefs. Se rendent-ils compte du ridicule de leurs sanctions ?
Ne parlons pas de Matata qui se prend pour un intouchable non redevable devant la Justice en raison de ses états de services en tant qu'ancien PM et actuel Sénateur, dixit Luzolo Bambi...



"Après 30 jours de détention, toujours peu d'informations sur l'affaire François Beya - 05/03/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220305-apr%C3%A8s-30-jours-de-d%C3%A9tention-toujours-peu-d-informations-sur-l-affaire-fran%C3%A7ois-bey
François Beya Kasonga, conseiller sécurité du président Félix Tshisekedi, est en détention depuis un mois à l’Agence nationale de renseignement (ANR). À la suite « de sérieux indices d’agissements contre la sécurité nationale » selon les autorités, ce vétéran des services de renseignements congolais qui a traversé les régimes Mobutu et Kabila a été arrêté le 5 février.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Alors qu'il y a un mois, plusieurs membres de l’entourage du président Tshisekedi laissaient entendre que le pouvoir avait frôlé le pire et que des arrestations de hauts gradés allaient avoir lieu, aucune interpellation dans l'armée n'a été communiquée. François Beya n'a pas encore été présenté devant un juge et aucune annonce n'a été faite quant aux éventuelles avancées de l'enquête. 
À la présidence de la République, on affirme que les investigations sont toujours en cours, que les indices sont « sérieux », mais que « tout n'est pas à étaler sur la place publique ».

L'entourage de Francois Beya demande sa libération. Des membres de sa famille étaient réunis mercredi 2 mars lors de la création d’un groupe de pression « Free Francois Beya ».
Selon ses proches, il n’y a pas encore une mise en accusation formelle. « Soit on le remet en liberté soit on l’envoie devant un juge », plaide un des ses frères.
Du côté de la société civile, des voix se lèvent aussi. L’ONG La Voix des sans Voix demande aux autorités congolaises de tout mettre en œuvre pour humaniser les conditions de détention de François Beya qui « demeure un être humain et ce, quels que soient les faits lui reprochés ».
À lire aussi : RDC: qui est François Beya, conseiller spécial de Tshisekedi à la sécurité, détenu à l’ANR?


"RDC: de nouvelles arrestations dans le dossier François Beya - 08/03/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220308-rdc-de-nouvelles-arrestations-dans-le-dossier-fran%C3%A7ois-beya
François Beya, conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, est détenu depuis le 5 février dans un local de la puissante Agence nationale de renseignements (ANR). Selon entourage, il n’y a pas encore de mise en accusation formelle. Il demande donc qu’il soit relâché ou présenté devant un juge. Mais en attendant de nouvelles arrestations ont été effectuées ces derniers jours.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Il y a d’abord l’arrestation de Guy Vanda, secrétaire particulier de François Beya. Il est détenu dans les locaux de l'ANR. Des messages qualifiés de compromettants auraient été trouvés dans ses téléphones, confie une source sécuritaire. 
Il y a aussi un lieutenant-colonel de la Garde républicaine, l’unité chargée de la protection du chef de l’État, arrêté et détenu dans un endroit inconnu de sa famille. Il a confié à son épouse, avec qui il a pu échanger brièvement peu avant son transfert vers un lieu tenu secret, qu’il a été interrogé sur des étrangers qu’il est accusé d’avoir hébergés. Ce que rejette sa famille. 
Dans l’entourage de Félix Tshisekedi, on rapporte que les enquêtes se poursuivent. Les services des renseignements travailleraient aussi sur la piste menant à l’implication de trois étrangers dont un serait aux arrêts.
Entre-temps, les proches du chef de l’État assurent que la menace serait maîtrisée et que la situation serait sous contrôle. 
Pour sa part, Félix Tshisekedi a quitté Kinshasa dimanche pour un séjour à Bruxelles dont la durée n’a pas été déterminée. Une visite privée, dit-on. Il est accompagné uniquement de son épouse et de son secrétaire particulier.


" Affaire Beya (suite et fin?): Et si l’ANR avait induit le chef de l’Etat en erreur? - 7 mars 2022
= https://www.congoindependant.com/affaire-beya-suite-et-fin-et-si-lanr-avait-induit-le-chef-de-letat-en-erreur/

Arrêté le 5 février 2022, François Beya Kasonga, a totalisé, vendredi 4 mars, un mois de détention dans les installations de la « Sûreté nationale » qu’est l’ANR (Agence nationale de renseignements). « La garde à vue ne peut excéder 48 heures », proclame la Constitution du Congo-Kinshasa (art. 18-4). D’aucuns prétendent qu’une exception est prévue pour les « services ». On cherche en vain les références du texte légal accordant une « dérogation » aux OPJ (officiers de police judiciaire) que sont les fonctionnaires de l’ANR.

Un mois après l’arrestation de François Beya Kasonga, trois questions commencent à hanter les esprits. Primo: Pourquoi le « dossier Beya » instruit, depuis un mois, par l’ANR, n’est toujours pas transmis aux autorités judiciaires compétentes alors que l’Agence nationale de renseignements a déjà « qualifié » les faits retenus contre le conseiller spécial du chef de l’Etat (en titre) en matière de sécurité?
Secundo: l’ANR éprouverait-elle de la peine à démontrer la « matérialité » des griefs retenus contre Beya?
Enfin: l’ANR a-t-elle induit le chef de l’Etat en erreur en parlant « d’agissement contre la sécurité de l’Etat »?
Un peu de théorie ne ferait pas du mal. L’infraction est constituée de trois éléments inséparables: un élément légal, à savoir le texte légal au sens large qui incrimine une action ou omission; un élément matériel (exemple: vol ou non-assistance à personne en danger) et un élément moral, c’est-à-dire l’intention de violer la loi en connaissance de cause.
L’Agence nationale de renseignements joue le rôle de Sûreté nationale. La Sûreté renvoie à l’idée de vivre sans crainte. Elle a une mission de « surveillance ». Elle surveille « tout ce qui pourrait constituer une menace tant intérieure qu’extérieure », peut-on lire dans l’ouvrage « La Sûreté de l’Etat » (Christian Carpentier et Frédéric Moser, éditions Quorum, 1993).
Les Zaïro-Congolais ont la mauvaise habitude de considérer les agents des « services » comme des « intouchables ». Et pourtant, il s’agit des fonctionnaires, mieux, des auxiliaires de justice. En tant qu’officiers de police judiciaire (OPJ), ils recueillent des informations qui ne deviennent des « renseignements » qu’après recoupement et vérification.

L’ANR RENOUE-T-ELLE AVEC L’IMAGE DE « POLICE POLITIQUE »?
La mission de l’OPJ est connue. Elle consiste à: constater l’infraction, rassembler les preuves ou indices et identifier le présumé auteur. Le dossier bouclé est transmis au ministère public pour engager des poursuites éventuelles. En limitant le délai de « garde à vue » à 48 heures, le législateur voulait simplement signifier que les enquêtes sont censées précéder l’interpellation du présumé délinquant. Les 48 heures devraient être consacrées aux éventuelles confrontations de ce dernier avec les éléments probants. « Les services ne peuvent pas arrêter un individu et commencer à enquêter. L’enquête est toujours antérieure à l’interpellation », s’insurge un professeur de droit pénal joint à Kinshasa.
Le 5 février dernier, on apprenait l’arrestation du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de Sécurité. Les observateurs ont été surpris d’apprendre que l’administrateur général de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha, a adressé une « réquisition d’information » à l’opérateur de téléphonie « Orange » en demandant à cette société de « remplir trois devoirs ». Cette démarche a eu lieu 48 heures après l’arrestation de Beya. Plusieurs perquisitions ont été opérées.
  • A lire: https://www.congoindependant.com/affaire-beya-loperateur-telephonique-orange-requis-par-lag-de-lanr/

 
Les atermoiements de l’ANR dans la gestion de ce dossier redonne à cette Agence l’image anachronique d’une « police politique ». Et ce au moment où le président Felix Tshisekedi Tshilombo ne cesse de proclamer son attachement à la primauté du droit. L’Etat de droit.
FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Kalev-mutondo-300x206Kalev Mutondo
Selon des informations parcellaires, le CS François Beya aurait aidé – le conditionnel doit être de rigueur -l’ex-patron de l’ANR, le très sulfureux Kalev Mutondo, à se faire soigner discrètement dans un Centre médical situé dans la commune de Kintambo. D’après les mêmes sources, les soins médicaux prodigués à Kalev auraient été payés par le secrétaire particulier de Beya. « Informé de la présence de Kalev Mutond dans ce centre médical, des agents de l’ANR sont descendus sur le lieu. L’homme était déjà parti », apprend-on. Beya serait suspecté d’avoir aidé Kalev à sortir du pays. Il en serait de même pour John Numbi Banza. Question: François Beya est-il accusé d’avoir fait de la « rétention d’informations »?

LA MATERIALITE DE L’INFRACTION RESTE A ETABLIR
Depuis quelques jours, la famille biologique du conseiller spécial Beya est vent debout. Elle parait confortée par le manque de célérité dans le chef de l’ANR. Frère cadet de Beya Kasonga, Freddy Kanku Kasonga, qualifie l’arrestation de son frère « d’injuste ». Il demande ni plus ni moins que « l’implication personnelle du chef de l’Etat ». Selon lui, son frère – qui a servi sous les présidents Mobutu Sese Seko, LD Kabila et « Joseph Kabila » – n’a jamais été un « traître ».
Des voix commencent à s’élever contre la « lenteur » de l’Agence nationale de renseignements. Question: l’actuel numéro un de l’ANR a-t-il induit le premier magistrat du pays en erreur en précipitant l’interpellation de Beya?
Dans une lettre ouverte adressée à l’administrateur général Jean-Hervé Mbelu Biosha, l’association de fait « Free François Beya Kasonga », commence par rappeler la déclaration faite le 8 février dernier par le porte-parole du chef de l’Etat, Tharcisse Kasongo Mwema, selon laquelle les enquêteurs avaient « des indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ». Pour les animateurs de cette association en l’occurrence Victor Tesongo et Jean-Pierre Mulumba, l’ANR ne disposerait tout simplement pas « des charges précises » contre Beya.
Questions finales: Pourquoi l’ANR tarde à transmettre le dossier Beya aux autorités judiciaires alors qu’elle détiendrait, selon elle-même, « des indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale »? Et si l’ANR avait induit le chef de l’Etat en erreur en précipitant l’arrestation de François Beya alors que la « matérialité » de l’infraction était loin d’être démontrée?
= https://www.congoindependant.com/affaire-beya-suite-des-questions-sans-reponses/


"Affaire François Beya/Freddy Kanku Beya sollicite l'implication personnelle du Président de la République pour sa libération - 3 mars 2022
= https://laprosperite.online/index.php/politique/21-a-chaud/10485-affaire-francois-beya-freddy-kanku-beya-sollicite-l-implication-personnelle-du-president-de-la-republique-pour-sa-liberation

"La mise en accusation de François Beya tarde en RDC -  7 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/07/la-mise-en-accusation-de-francois-beya-tarde-en-rdc

"RDC: la VSV demande aux autorités congolaises de tout mettre en œuvre pour « humaniser les conditions de détention » de François Bey A -  7 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/07/rdc-la-vsv-demande-aux-autorites-congolaises-de-tout-mettre-en-oeuvre-pour-humaniser-les

"Francois Beya, témoin gênant ou coupable? (réaction Alain Bolodjwa) - 07.03.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-101372_francois_beya_temoin_genant_ou_coupable_reaction_alain_bolodjwa.html


"RDC : peine de mort requise contre Ferdinand Kambere du PPRD - 07/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/08/actualite/justice/rdc-peine-de-mort-requise-contre-ferdinand-kambere-du-pprd
Le ministère public a requis lundi 7 mars la peine capitale contre le secrétaire permanent adjoint du PPRD, Ferdinand Kambere.  

A l'audience publique de ce lundi devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, la défense de Kambere a plaidé non coupable, après avoir démontré, selon le conseil du prévenu, ''l'arbitraire, l'absence de preuve de l'accusation portée contre Kambere ainsi que la violation du droit de la défense''.
'' Notre client n'a été confronté à personne soi-disant ayant subi un préjudice quelconque. Il s'agit d'un règlement des comptes politique'', a déclaré Me Papy Mukena.
La cause a été prise en délibéré pour rendre le verdict endéans 8 jours.
Depuis le 20 décembre 2021, Ferdinand Kambere a été arrêté et détenu à la prison centrale de Makala pour coups et blessures sur un collègue de son parti avec qui il n'y a jamais eu confrontation devant le tribunal, sa plainte ayant été retirée.  
Mais le ministère public a décidé de le poursuivre puis il a requalifié l'infraction initiale en une tentative de meurtre présumé.

"RDC: peine de mort requise contre Ferdinand Kambere, le SPA du PPRD se dit victime d’une cabale -  8 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/08/rdc-peine-de-mort-requise-contre-ferdinand-kambere-le-spa-du-pprd-se-dit-victime-dune


"RDC: dix militants de l’ECIDE condamnés à 10 ans de servitude pénale à Kinshasa -  1 mars 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/03/01/rdc-dix-militants-de-lecide-condamnes-10-ans-de-servitude-penale-kinshasa
10 militants de l’ECIDE, le parti de Martin Fayulu, ont été condamné lundi par le Tribunal de Grande Instance de Ndjili, à Kinshasa, pour vol, coups et blessures volontaires et destruction méchante. Jugés en procédure de flagrance, ils ont été immédiatement mis en état d’arrestation.
C’est à la suite d’une plainte déposée par le député national UDPS Bruno Kabangu. Ce dernier affirme avoir été attaqué et tabassé par les militants de l’ECIDE samedi 26 février à Masina (quartier 3).
« Il n’a pas été brutalisé. Pendant l’audience aucune preuve n’a été brandie. Nous avons même demandé au tribunal de requérir un médecin, mais il a refusé. Le député avait des sparadraps sans aucune blessure. Ce qui s’est passé hier n’est pas du droit », a dit à ACTUALITE.CD Me Clément Muza, avocat de la défense, mais aussi secrétaire exécutif de l’ECIDE/Tshangu.
Un appel sera interjeté ce mardi.
Toujours dans le cadre de ce dossier, deux mineurs ont été mis à la disposition du tribunal pour enfant et quatre autres personnes ont été acquittées.

"10 ans de prison pour des militants de l'ECIDé : "Le pouvoir illégitime, aux abois, monte un complot ridicule pour essayer d’intimider nos membres. Peine perdue", (Martin Fayulu) - 02/03/2022
= https://7sur7.cd/2022/03/02/10-ans-de-prison-pour-des-militants-de-lecide-le-pouvoir-illegitime-aux-abois-monte-un



"Un ancien 1er ministre exempté des poursuites ? : Dans un État de droit, il n'y a pas d'intouchables et de vide juridique. Tout le monde est redevable devant la Justice (Prof Luzolo Bambi) - 03/03/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/03/03/un-ancien-1er-ministre-exempte-des-poursuites-dans-un-etat-de-droit-il-ny-pas

Dans une interview accordée à la presse le mercredi 2 mars 2022 à Kinshasa, le professeur Luzolo Bambi s'est exprimé sur le dossier relatif au juge naturel d'un ancien premier ministre de la République démocratique du Congo. 

En effet, ce dossier qui a pris de l'ampleur suite à l'affaire de l'ex-premier ministre Matata Ponyo qui est toujours dans le viseur de la Justice alors que la Cour Constitutionnelle s'est déclarée incompétente pour le juger dans le cadre du Projet Bukanga Lonzo, suscite beaucoup de réactions dans la classe sociopolitique congolaise.
Pour certains juristes de renom, dans le contexte actuel, un ancien premier ministre ne peut pas être poursuivi en République démocratique du Congo, faute de juge naturel. D'où, la théorie du "vide juridique" qu'ils évoquent. Un point de vue rejeté par le professeur Luzolo Bambi. 

Il n'y a pas d'intouchables dans un État de droit 
À en croire l'ancien conseiller spécial de l'ex-président Kabila, en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, dans un État de droit il n'y a pas de vide juridique. Tout le monde, a martelé le professeur Luzolo Bambi, est redevable devant la Justice. 
"Dans un État de droit, il n'y a pas de vide juridique. Les tenants de la thèse du vide juridique ne rentrent pas dans l'esprit d'un État de droit. Dans un État de droit, tout le monde est redevable devant la Justice. Autrement dit, peut-on considérer que le président de la République connaisse son juge naturel et que quiconque après n'ait pas de juge naturel ? Peut-on comprendre cela ? Il appartient à la Justice de s'assumer en donnant une réponse simple à la population. Nous sommes un État de droit, et dans un État de droit, il n'y a pas d'intouchables", a indiqué le professeur Luzolo Bambi. 
Dans la foulée, cet ancien ministre de la Justice dans le gouvernement Muzito entre 2008 et 2012, a souligné que la réponse sur l'identité du justiciable de chaque citoyen Congolais est à trouver au niveau du Palais de la Justice. 
"Et alors, qui est le justiciable de chaque citoyen Congolais qu'il soit ordinaire ou qu'il soit bénéficiaire du privilège de juridiction ? La réponse se trouve de ce point de vue là au Palais de Justice. Et ce type d'interpellation lorsqu'il n'y a pas de réponse c'est vrai que ça gêne et la population peut se plaindre, je comprends cette plainte là. Mais j'exhorte les magistrats à travailler et à encourager l'esprit de l'État de droit en faisant en sorte qu'en République démocratique du Congo, toute personne qui vit au Congo ici, n'échappe pas au droit congolais, n'échappe pas à la Justice congolaise et que tout Congolais, qu'il soit citoyen ordinaire, qu'il soit une autorité politique quelconque puisse connaître son juge naturel", a-t-il renchéri. 

Il y a espoir avec la volonté politique affichée par le chef de l'État
Pour le professeur Luzolo Bambi, avec la volonté politique affichée par le chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il y a lieu de croire en la Justice et à son efficacité. 
"Est-ce qu'il faut espérer ou pas ? Oui, de toutes les façons on n'a pas de choix. Il faut espérer parce que la volonté politique y est, largement exprimée par le président de la République (...) Il y a de l'espoir parce que la volonté politique est clairement exprimée et le contexte politique est clair : une forte attente de la population et des dirigeants pour aller de l'avant. Je pense que notre Justice n'est pas condamnée, elle est à même de pouvoir fonctionner, il faut la mettre en ordre de bataille avec les armes qu'il faut et elle donnera les résultats escomptés, et c'est possible maintenant", a soutenu le professeur Luzolo Bambi. 
Par ailleurs, cet ancien juge à la Cour Constitutionnelle a appelé les magistrats à faire un effort de répondre aux attentes de la population congolaise, en s'inscrivant dans l'esprit de l'avènement de l'État de droit au sein duquel, il n'y a pas d'intouchables. Le professeur Luzolo Bambi a insisté, en outre, sur le fait qu'aucun Congolais ne peut poser des actes aujourd'hui tout en se disant qu'il ne sera pas inquiété par la Justice.


Compatriotiquement!


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 9/3/2022, 3:08 pm

PS


"Théâtralisation ? - 8 mars 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/03/08/rasoir/theatralisation-2/
Que peut-on dire encore ? Cette saga politico-sécuritaire frise la théâtralisation de la scène politique.  Jusqu’à ce jour, les zones d’ombres perdurent et les revendications s’intensifient. Personne ne sait ce qui se passe réellement. En gros, d’une part,  tout est fait pour que ‘’Fantomas’’ soit libéré. De l’autre, tout est fait pour le maintenir derrière les murs insondables de l’ANR. Qu’à cela ne tienne, tout dépendra de la volonté du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. C’est depuis le samedi 5 février 2022, où il a été cueilli chez lui presque manu militari par les agents de l’Agence Nationale des Renseignements, ANR. La genèse, le déroulé du dossier François Beya continue de surprendre par la tournure que prend les événements. La ‘’détention’’  ou la garde à vue du désormais ex Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité serait ni plus ni moins, un arbre qui cache la forêt.

D’aucuns assimilent cette arrestation à la théâtralisation de la scène politique congolaise».  L’accablant, en tant qu’individu, et tendant de plus en plus vers une théorie de complot, de conspiration contre l’Etat, c’est-à-dire, contre les Institutions du pays, avec des dénonciations dans tous les sens. L’ANR, qui a la pleine responsabilité de mener les enquêtes sur ce dossier, de faire la lumière là-dessus dans un délai raisonnable, insistant sur le fait que lorsque «l’on évolue dans un monde suspicieux, le travail en pâtit», puisque la paranoïa s’emparant des acteurs des Institutions, le construire ensemble est remplacé par la méfiance des uns envers les autres, et c’est toujours la Patrie qui en paie le prix fort.

Le collectif Free François Beya Kasonga décrie les conditions dans lesquelles se trouve François Beya dans le cachot de l’ANR, et indique que ce dernier était souffrant trois semaines avant son interpellation. Cependant, le collectif FFBK se demande comment quelqu’un qui serait participant dans des réunions mettant en cause la sureté de l’Etat  et d’avoir fomenté un coup d’Etat, sera le seul à être inquiété et le seul détenu dans l’affaire. « Comment dans une telle affaire d’atteinte présumée à la sureté de l’Etat, seul François Beya est inquiété. Son adjoint n’aurait assisté à aucune des réunions qui ont conduit à son arrestation ou alors, les participants (non encore identifiés) à ces réunions, ont mystérieusement disparu dans la nature ? Comment un Etat qui dit avoir déjoué un coup d’Etat peut, dans le même temps sans crainte, lever un couvre-feu sur la quasi-totalité de son territoire ? », s’interroge le collectif FFBK. Théâtralisation ou pas, toutes ces interrogations méritent des réponses.


"RDC : dix choses à savoir sur Jean-Hervé Mbelu Biosha, le patron de l’ANR - 9 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1314124/politique/rdc-dix-choses-a-savoir-sur-jean-herve-mbelu-biosha-le-patron-de-l-anr/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Montge_mbeluok-592x296-1646817731
Jean-Hervé Mbelu Biosha, patron de l’Agence nationale de renseignements (ANR). :copyright: Saad pour JA
 
Propulsé à la tête des renseignements congolais au début du mois de décembre, le patron de l’ANR a joué un rôle central dans la disgrâce de François Beya, ce conseiller sécurité de Tshisekedi que l’on pensait intouchable.

1. Kasaïen

Le patron de l’Agence nationale de renseignements (ANR) est originaire, comme Félix Tshisekedi, de la province du Kasaï-Oriental. Ils sont issus du même territoire, celui de Kabeya-Kamwanga.

2. Sun City
Au début des années 2000, il participe au dialogue inter-congolais de Sun City. Il fait partie de la composante « forces vives » et planche au sein de la commission politique et juridique en tant que délégué national de la Société civile du Congo (SOCICO), dont il est le secrétaire général. Il est l’un des nombreux signataires de l’accord final.
À Lire   RDC : Jean-Hervé Mbelu Biosha, le numéro 2 de l’ANR par qui le scandale arrive

3. Ascension...

"RDC : Qui est Jean Hervé Mbelu Biosha, le patron de l’ANR qui a arrêté le puissant François Beya, chef du CNS. -  Fév 6, 2022
= https://acturdc.com/rdc-qui-est-jean-herve-mbelu-biosha-le-patron-de-lanr-qui-a-arrete-le-puissant-francois-beya-chef-du-cns/
En réclamant un audit de l’ensemble des finances des ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi, le numéro 2 de l’Agence nationale de renseignements (ANR), Jean-Hervé Mbelu Biosha, a provoqué un séisme politico-judiciaire qui secoue la présidence congolaise.
S’attendait-il à ce que la déflagration soit aussi forte ? La missive que Jean-Hervé Mbelu Biosha a adressée le 17 août à l’Inspection générale des finances (IGF) réclamant à l’institution de mener un audit de tous les décaissements des fonds du Trésor public depuis l’investiture du président Félix Tshisekedi, a, quoiqu’il en soit, provoqué un séisme qui bouscule fortement l’exécutif. Entre stratégies contradictoires, règlements de comptes et lutte intestine au sein d’une équipe rapprochée de la présidence – composée de proches de l’actuel président et de ceux de Vital Kamerhe, son directeur de cabinet -, les répliques de ce tremblement de terre politique ne semblent pas vouloir se calmer.

Kamerhe dénonce un « complot mal monté »
Nommé administrateur adjoint de la très redoutée Agence nationale de renseignements (ANR) en mars dernier, Jean-Hervé Mbelu Biosha a invoqué « des raisons impérieuses de sécurité d’État » lorsqu’il a décidé de saisir l’IGF, un peu plus de deux semaines après le rapport du 31 juillet pointant le détournement présumé de 15 millions de dollars dans le cadre de la gestion opaque de la somme destinée à compenser les sociétés pétrolières à la suite du gel des prix à la pompe en 2017.
Selon les inspecteurs des finances, cette somme aurait dû être transférée dans les caisses de l’État, au terme d’une opération de remboursement de créance de 100 millions de dollars émise par le Trésor public et destinée aux sociétés pétrolières.
Dans sa lettre datée du 17 août, le numéro 2 de l’ANR a fixé quatre missions aux inspecteurs des finances : auditer l’ensemble des décaissements des fonds du Trésor public en faveur des ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi ; saisir tous les bons de retrait de fonds émis par le gouvernement depuis janvier 2019 ; exiger de ces différents ministères tous les dossiers initiés par leurs services pour sortir ces fonds et, enfin, dresser des rapports circonstanciés sur l’ensemble de leurs constatations.
Vital Kamerhe, qui a réclamé la suspension de cet audit, parle de « rébellion administrative », et, dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique – publié dans notre édition de ce dimanche 8 septembre -, affirme que « si l’ANR avait besoin d’éclaircissements, elle aurait dû les demander au ministère des Finances ou du Budget. L’IGF dépend de la présidence et l’ANR n’avait rien à lui demander à notre insu. » Et le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi de considérer que l’affaire des 15 millions de dollars – qu’il qualifie d’« opération régulière » – « se résume à un petit complot inutile et mal monté ».

Une initiative personnelle ?
Le mardi 20 août, lorsque Jeune Afrique entre en contact avec le patron de l’ANR, Justin Inzun Kakiak, pour le faire réagir sur la lettre de saisine de l’IGF rédigée en son nom mais signée de la main de  son numéro 2, celui-ci semble ne pas avoir été prévenu de l’initiative. Il faudra plus de deux heures au patron de l’Agence de renseignements pour « vérifier auprès de [son] adjoint qui a signé le document ». Justin Inzun Kakiak finira par authentifier le document d’un très laconique : « Il [Jean-Hervé Mbelu Biosha] ne l’a pas démenti ». Sans plus de commentaire.
Dix jours plus tard, l’affaire prend une nouvelle tournure, quand deux inspecteurs des finances chargés de mener ces audits sont interpellés « pour des faits de droit commun », assure alors le général Sylvano Kasongo, chef de la police de Kinshasa. L’un d’eux a été auditionné par les services de François Beya, conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité. Un autre inspecteur des finances, entendu au commissariat provincial de Kinshasa, a affirmé pour sa part avoir été interrogé au sujet d’un CD-ROM, reçu au ministère du Budget dans le cadre des enquêtes en cours. Selon une source au sein de ce ministère, les données contenues sur le disque en question seraient « compromettantes pour les nouvelles autorités ».
Pourquoi avoir réclamé un audit des dépenses des ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi, alors même que la première décision du chef de l’État avait été de tout centraliser au niveau de la présidence ? Comment expliquer que ni la présidence, ni même le patron des renseignements, n’aient été préalablement informés de la saisine de l’IGF ? Contacté par Jeune Afrique, Jean-Hervé Mbelu Biosha se refuse tout commentaire.
Un silence qui ne manque pas d’alimenter rumeurs et tensions au sein du cabinet de la présidence congolaise, où Vital Kamerhe soupçonne certains conseillers de vouloir sa tête, qu’ils soient proches de Félix Tshisekedi ou même membre de l’Union pour la nation congolaise, son propre parti. « Kamerhe dérange », concède un conseiller proche de Tshisekedi, qui souligne que, le puissant directeur de cabinet du président « est toujours perçu par certains comme un adversaire politique », malgré l’accord conclu en 2018 au Kenya avec l’actuel président congolais.

L’appel de Tshisekedi à des « changements de mentalités »
L’affaire devrait en tout cas connaître de nouveaux développements. Dimanche 8 septembre, l’IGF avait prévu d’organiser une conférence de presse sur le sujet, finalement annulée « pour des questions de coordination avec la hiérarchie ». Hasard du calendrier ou opération de communication opportune, les services de la présidence congolaise ont par ailleurs diffusé le même jour un clip sur la chaîne publique dans lequel Félix Tshisekedi appelle à des « changements de mentalités ».
« À ceux qui sont responsables de la gestion des affaires publiques, le premier signe visible du changement sera celui de votre comportement, de votre compétence dans la gestion de la mission qui vous est confiée par le peuple congolais », déclare notamment le président congolais dans cette vidéo diffusée sur les antennes de la chaîne publique RTNC et largement relayée sur les réseaux sociaux.

Jean-Hervé Mbelu Biosha, homme des services, de Kabila à Tshisekedi
Originaire du Kasaï, Jean-Hervé Mbelu Biosha avait été nommé numéro 2 de l’ANR par Félix Tshisekedi, le 19 mars dernier. Le président congolais s’était alors notamment reposé sur François Beya, son conseiller spécial en matière de sécurité, chargé alors de réorganiser l’appareil sécuritaire et de désigner de nouveaux responsables à la tête des différentes institutions.
Réputé comme pour son professionnalisme et sa discrétion, Jean-Hervé Mbelu Biosha a gravi les échelons de l’ANR un à un, commençant comme simple agent des renseignements avant de devenir inspecteur principal, puis directeur provincial de l’ANR dans la ville de Kinshasa.
Élevé au grade d’administrateur, il est ensuite devenu conseiller au sein des cabinets de plusieurs administrateurs généraux des renseignements. Celui qui, en 2002, a participé pour le compte de la société civile au dialogue de Sun-City, en Afrique du Sud, a ensuite été nommé vice-gouverneur de Kinshasa. Ancien député du Parti de l’alliance nationale pour l’unité (Panu), il fut également Secrétaire général de ce parti, membre de l’Alliance de la majorité présidentielle soutenant alors Joseph Kabila.
Des questions laissées en suspens et qui interrogent d’autant plus qu’au niveau même de la présidence, certains conseillers proches de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et de Félix Tshisekedi sont soupçonnés de vouloir la tête de Vital Kamerhe.
Selon un proche de Tshisekedi qui a requis l’anonymat, Vital Kamerhe « dérange ». Et d’ajouter que, le président national de l’Union pour la Nation congolaise est toujours perçu par certains comme un  » adversaire politique », malgré l’accord conclu en 2018 au Kenya avec Félix Tshisekedi.


"RDC : un conseiller de Felix Tshisekedi arrêté pour des raisons troubles - 09/03/2022
= https://fr.africanews.com/2022/02/09/rdc-un-conseiller-de-felix-tshisekedi-arrete-pour-des-raisons-troubles//
François Beya, le "Monsieur sécurité" du président Félix Tshisekedi en détention depuis samedi dans les locaux de l'Agence nationale des renseignements (ANR), a été au cœur des dispositifs sécuritaires de quatre régimes successifs en République démocratique du Congo (RDC).
A propos de son arrestation, la présidence congolaise, qui n'avait jusqu'alors livré aucune information, a affirmé mardi soir que les enquêteurs avaient des "indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale".
Âgé de 67 ans, Francois Beya a été recruté au milieu de la décennie 80 au Centre national des documentations (CND), ancêtre de l'actuelle ANR, sous le régime du dictateur Mobutu Sese Seko
Africanews Français
@africanewsfr
#RDC : malaise après l'arrestation du conseiller chargé de la sécurité #Tshisekedi #FrancoisBeya #Kabila

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... G-4KEql6?format=jpg&name=small
fr.africanews.com
RDC : malaise après l'arrestation du conseiller chargé de la sécurité
L'interpellation du "Monsieur sécurité" du président de la République démocratique du Congo (RDC), entendu depuis samedi par les services de ...
6:20 PM · Feb 7, 2022

Fantômas
Affable, ce père de plusieurs enfants, surnommé Fantômas parce que passant inaperçu malgré ses responsabilités, est "un véritable commis de l’État, effacé, efficace, cartésien et professionnel", témoigne auprès de l'AFP un retraité de l'ANR.
Il accédait à ce poste bien qu'étant originaire du Kasaï (centre de la RDC), la région de l'opposant historique Étienne Tshisekedi, père de Félix, raconte cet ancien agent. Pendant cette période, Francois Beya a bénéficié de formations dans plusieurs pays, notamment en Europe, en Israël et aux États-Unis.
En 1994, il est affecté au Conseil national de sécurité (CNS) comme assistant principal de Tshibombo Mukuna, conseiller spécial en matière de sécurité du président Mobutu, au plus fort de la crise politique de l'ex-Zaïre qui pataugeait dans un processus de démocratisation voulu chaotique par le dictateur.
Présidence RDC
@Presidence_RDC
#RDC 08.02.2022/ #Kinshasa Communication de la Présidence :
FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... L8qj8gZRN7emthjC
10:28 PM · Feb 8, 2022

Exil
En mai 1997, Laurent-Désiré Kabila, à la tête d'une coalition de groupes rebelles et soutenu par des pays de la région, chasse Mobutu du pouvoir. Francois Beya prend le chemin de l'exil pour moins d'une année.
Le chef de l'ANR de cette époque, Didier Kazadi, qui chapeautait aussi le Conseil de sécurité de l’État (CNE), le nomme directeur de son cabinet. A cette époque, il a joué un grand rôle dans le retour de nombreux partisans de Mobutu qui avaient fui le pays à l’avènement de Laurent-Désiré Kabila.
A la mort de celui-ci, assassiné après quatre ans de pouvoir, Joseph Kabila succède à son père. "S'étant fait remarquer par son expertise, le président Kabila-fils lui a confié la stratégique Direction générale de migration (DGM), comme directeur général, pendant 12 ans", rapporte le retraité de l'ANR.

Rupture d'alliance
Proclamé vainqueur de la présidentielle de décembre 2018, le président Félix Tshisekedi fait de lui son conseiller spécial en matière de sécurité, chef du Conseil national de sécurité qui chapeaute l'ensemble des services des renseignements du pays.
"François Beya a aidé le président Tshisekedi à assoir son pouvoir et son régime, parce qu'il jouait le rôle de trait d'union avec l'ancien président Kabila", estime cet ex-agent de l'ANR à la retraite. Mais, il n'a pu empêcher en décembre 2020 la rupture de l'alliance de gouvernement qui liait le président Tshisekedi aux partisans de son prédécesseur Joseph Kabila.
Après près de 40 ans dans le système sécuritaire de la RDC, François Beya a servi quatre régimes successifs. "Il me semble qu'il n'a pas décroché à temps", regrette le retraité de l'ANR.


"RDC – Sécurité : L’affaire Fantômas divise les barbouzes à l’ANR ! - 8 mars 2022
= https://scooprdc.net/2022/03/08/rdc-securite-laffaire-fantomas-divise-les-barbouzes-a-lanr/
Cela fait un mois et trois jours ce mardi 08 mars 2022 depuis que François Beya dit Fantômas, le désormais ancien conseiller en matière de sécurité du président de la République Félix Tshisekedi, est détenu à l’ancien immeuble de l’UZB (Union zaïroise de banques) devenu le QG de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Selon les indiscrétions des certaines barbouzes, sources fiables de Scooprdc.net, François Beya aurait refusé la proposition lui faite de retourner chez lui pour être en résidence surveillée et commencer à venir se présenter chaque fois à l’ANR.
« Au lieu des aller-retour à tout moment, terminez une fois pour toutes ce dossier quand je suis là », aurait-il dit à Jean-Hervé Mbelu, l’administrateur de l’ANR. Toujours selon les sources de ce service d’intelligence, le dossier Beya est vide, s’il faut emprunter les termes des juristes. En effet, les perquisitions effectuées et à ses bureaux officiel et privé et à sa résidence, n’ont produit aucun indice lié à un quelconque coup d’Etat. Pas même un simple revolver pour sa propre sécurité n’a jamais été trouvé.


Les sources du medias en ligne à l’ANR précisent que lorsque la hiérarchie a arrêté la stratégie d’aller jeter des armes dans sa ferme pour l’inculper, deux camps se sont dessinés parmi les barbouzes congolaises. « Une telle démarche nous allons la dénoncer à la presse », ont déclaré certains courageux parmi les agents qui ne voulaient pas voir un innocent sacrifié pour une raison non juste.
Étant une personnalité moins conflictuelle ayant propulsé beaucoup d’agents pendant plus de ses quarante ans de carrière à l’ANR tout comme à la DGM, Fantômas a moins d’ennemis parmi les sécurocrates. La plupart se serait opposée aux méthodes sournoises que la haute hiérarchie de l’ANR ayant peiné pendant un mois à donner ne fût-ce qu’un seul indice tangible et palpable de coup d’État, s’emploierait d’utiliser maintenant. Elle serait en train, rapporte-t-on à Scooprdc.net, de colporter des preuves face au refus de François Beya d’être en résidence surveillée,  pour le transférer devant un juge en vue d’un procès. Une façon pour l’ANR noyée dans la honte de se débarrasser de cette patate chaude entre ses mains…

Toujours d’après les sources ANRiennes de Scooprdc.net, Jean-Hervé Mbelu serait embarrassé dans ce dossier loin d’un coup d’Etat dont la vraie motivation et la vraie justification seraient le dossier compromettant et scandaleux de 20 millions USD de la  mine d’or de Zani Kodo, située dans la province de l’Ituri, dans lequel plusieurs personnes autour du président Felix Tshisekedi sont impliquées, notamment son conseiller privé Bifor Biselele.
En effet, dans ce dossier scandaleux, un long bras avec une main noire qui passe par l’épaule du président Fatshi et qui protègerait Bifor, aurait empoché 4 millions USD. Les investigations de François Beya à qui le président Tshisekedi avait confié ce dossier pour qu’il voie clair, gêneraient beaucoup d’intérêts de personnes impliquées qui se sont liguées pour lui fourrer ce coup en l’accusant de tentative de coup d’Etat dont malheureusement les preuves tangibles et palpables attendues par Fatshi tardent toujours à être exhibées un mois après. Véritable guerre des clans autour du Boss.
Il faut dire que dans cette affaire de présumé coup d’Etat, malgré l’annonce de plusieurs arrestations opérées dans les rangs de l’armée pour flouer et désorienter l’opinion, François Beya se retrouve avec trois co-accusés : Son parsec Guy Vanda, son chef de protocole David Cikapa et son garde du corps Jean-Pierre Kalenga. Et selon les sources de l’ANR, la détention de Guy Vanda est motivée par des « messages dommageables » découverts dans son téléphone. En réalité, cette « dommageabilité » n’a rien à avoir avec un coup d’Etat soutiennent nos sources car, révèlent-elles, en échange avec quelqu’un par SMS, Guy Vanda a qualifié le gouvernement d’un gouvernement des « parvenus ». C’est cela son péché. Est-ce un « gouvernement de parvenus » signifie « régime des parvenus » ? C’est la discussion sur les concepts qui serait engagée à l’ANR sur le cas Guy Vanda.

Quant au chef du protocole David Cikapa, colonel GR de son état, il est interpellé à l’ANR pour une cause pour laquelle il avait déjà été entendu par sa hiérarchie militaire depuis très longtemps ; un dossier classé comme aiment bien le dire les juristes. Voulant se procurer deux ou trois tenues militaires supplémentaires, David Cikapa avait, rapporte-on à Scooprdc.net, commandé auprès d’un de ses amis à l’étranger ces tenues. C’est ce que l’ANR voudrait lier à un coup d’Etat. S’agissant du garde du corps de François Beya, les griefs lui collés au dos ne sont pas encore communiqués au média en ligne.
D’après les analystes indépendants en matière de sécurité, le président Félix Tshisekedi a été induit en erreur dans un dossier si grave mais vide de contenu. Pour cela et en vue de préserver son image, estiment ces analystes, il devra sacrifier, mieux limoger la hiérarchie de l’ANR pour défaut de professionnalisme. Dossier à suivre ! 



"L’affaire Beya éclipse la fin du mandat de Fatshi - 07/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/laffaire-beya-eclipse-la-fin-du-mandat-de-fatshi/
* L’audition à l’ANR du spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité a relégué au second plan, le passage de témoin à Macky Sall.
La plaque tournante de la présidence de l’Union africaine revient au Sénégal. Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a passé le témoin, samedi 5 février, à son successeur, Macky Sall,  le nouveau président de l’organisation pour 2022, lors du sommet tenu dans la capitale éthiopienne.

Au moment où le monde braque ses regards sur Addis-Abeba où Fatshi passe le relais à son homologue sénégalais Macky Sall, appelé à présider l’Union africaine, à Kinshasa, l’opinion publique est captivée par une autre affaire qui éclabousse la Présidence de la république … en interne : l’audition de François Beya.  « Le Monsieur sécurité » du Président Tshisekedi est interpellé par l’Agence nationale des renseignements (ANR). Du coup,  » l’affaire Beya  » éclipse totalement le mandat de la présidence de l’Union africaine de Fatshi, malgré de nombreuses réalisations que l’histoire mettra à son actif.
Pour nombre de Congolais, l’ordre d’arrêter  Beya serait venu de très haut, compte tenu du statut de « l’incriminé ». L’affaire semble prise très au sérieux, au point que le chef de l’Etat congolais a dû interrompre son séjour dans la capitale éthiopienne pour vite  regagner Kinshasa dans la nuit du samedi à dimanche.

Selon des sources sécuritaires, François Beya avait été conduit dans les locaux de l’ANR, par des éléments de la Police militaire et quelques responsables de l’agence des renseignements, qui l’ont « cueilli » à son domicile.
Un des hommes-clés du dispositif sécuritaire du Président Tshisekedi, François Beya, d’après des sources, serait impliqué dans des dossiers politiques, sécuritaires et miniers. Bluff ou réalité ? Les mêmes sources évoquent une conspiration contre le Chef de l’Etat… un peu comme ce qui paraît être à la mode ce temps-ci dans certains Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Autopsie des coups d’Etat, il en a effectivement été question à Addis-Abeba le samedi 5 février. Mais pour le président sortant de l’UA, son successeur a préféré attirer davantage l’attention de l’assistance sur « son engagement dans la lutte contre la violence faite aux femmes et à la jeune fille » ainsi que sur « la promotion de la masculinité positive ».  Le Président  Tshisekedi s’est vu ainsi décerné le titre de « champion de l’UA contre les violences faites aux femmes « , se contente d’annoncer une dépêche de la presse présidentielle.
Composée de 55 Etats membres, l’Union africaine a pour rôle de promouvoir la paix, la démocratie et le développement économique sur le continent. Entre la vague de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest, la crise de confiance dans les institutions régionales ou encore la pandémie de Covid-19, le dossier ne manque pas pour le successeur de Fatshi à la tête de l’UA



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 14/3/2022, 12:41 pm

Le Collectif Free Francois Beya continue à dénoncer la violation des droits de François Beya au pays comme à Bruxelles , Me Kapiamba de l'ACAJ lui, y voit même "une garde à vue arbitraire" !

En effet dans une correspondance à l'AG de l'ANR Me Kapiamba rappelle "les engagements pris par le PR dans le cadre de l’instauration d’un État de droit et relève que ses services, sous divers prétextes, ont du mal à quitter une tendance compulsive, jadis dénoncée et combattue sous le régime politique passé, consistant à considérer que les services de sécurité se situent au-dessus des lois de la République dont ils peuvent impunément s’affranchir”. Il rappelle que "notre Constitution prescrit la liberté individuelle qui garantit que nul ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou condamné qu’en vertu de la loi et dans les formes qu’elle prescrit notamment que toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle et que la garde à vue ne peut excéder 48 heures et que la personne gardée à vie a le droit d’entrer en contact avec sa famille ou avec son conseil et à l'expiration de sa garde à vue, la personne doit être relâchée ou mise à la disposition de l’autorité judiciaire compétente". La mise en accusation de Beya tarde à venir et l'ANR ignore ces griefs assez sévères ; jusqu'où, jusque quand ?



"RDC: appel au respect des droits de François Beya, ancien conseiller de Félix Tshisekedi - 12/03/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220312-rdc-appel-au-respect-des-droits-de-fran%C3%A7ois-beya-ancien-conseiller-de-f%C3%A9lix-tshisekedi
À Lubumbashi, en RDC, le collectif Free Francois Beya dénonce la violation des droits de François Beya, ancien conseiller du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, en matière de sécurité.
Dans un mémorandum déposé, vendredi 11 mars, au bureau de la Commission nationale des droits de l’homme, à Lubumbashi, les femmes, membres du collectif, demandent que François Beya soit traduit en justice, s’il existe des indices sérieux de culpabilité contre lui, ou bien qu'il soit tout simplement relâché, si rien n'est avéré.
Elles rappellent aussi que le chef de l’État Felix Tshisekedi avait, au début de son mandat, demandé la suppression des cachots à l’Agence nationale des renseignements (ANR) où François Beya est détenu, depuis plus d'un mois.


« S’il est reproché des faits pénaux, qu’il soit déféré devant son juge naturel »
« Nous pensons que, selon d’abord la volonté du chef de l’État qui avait annoncé qu’il fallait d’abord mettre fin aux cachots à l’ANR - le chef de l’État qui est en train de prôner l’État de droit - l’État de droit suppose que chaque personne poursuivie doit être jugée par son juge naturel. Mais aujourd’hui, nous constatons que cela fait plus de 32 jours que François Beya est en détention sans être déféré devant son juge naturel. Tout ce que les mamans de notre collectif Free François Beya du Haut-Katanga ont voulu faire, c’était de venir déposer leur mémo auprès de la Commission des droits de l’homme, représentation du Katanga, afin que les droits de François Beya soient respectés. S’il est reproché des faits pénaux, qu’il soit déféré devant son juge naturel et s’il n’y a rien qui lui est reproché, qu’il soit simplement relâché, et c’est tout », précise Mikael Amiyu, président du collectif Free François Beya.


" RDC : pourquoi l’affaire Beya est dans l’impasse - 9 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1325600/politique/rdc-pourquoi-laffaire-beya-est-dans-limpasse/
Plus d’un mois après son arrestation, l’ancien conseiller sécurité de Félix Tshisekedi est toujours aux mains de l’ANR. Le chef de l’État cherche une issue à cette encombrante affaire.
Les semaines passent et François Beya, officiellement arrêté par l’Agence nationale de renseignements (ANR) pour des soupçons d’atteinte à la sûreté de l’État, n’est toujours pas inculpé. Selon un proche de Félix Tshisekedi, les enquêteurs travaillent toujours à réunir des preuves pour prouver sa culpabilité.

Des éléments des Forces armées de la RDC et de la Garde républicaine ont d’ailleurs été également interpellés. Outre Guy Vanda, le secrétaire particulier de Beya, l’ANR a appréhendé son directeur du protocole David Cikapa, et son garde du corps, Jean-Pierre Kalenga. Si ses proches sont auditionnés, l’ancien conseiller sécurité de Tshisekedi refuse toujours de répondre aux questions. « Le dossier a été mal ficelé et cela pose aujourd’hui problème », souffle un proche du président.

Résidence surveillée
François Beya a été clair : il demande soit l’ouverture d’un procès, soit son acquittement et refuse donc d’être placé en résidence surveillée. Cette mesure avait les faveurs de certains conseillers de Tshisekedi, mais celui-ci avait exprimé des réticences, encore marqué par le décès de Delphin Kahimbi alors qu’il était sous contrôle judiciaire à son domicile.
Les vraies raisons de son arrestation sont-elles à trouver ailleurs ? La théorie d’une lutte d’influence entre proches collaborateurs de Félix Tshisekedi est soutenue jusque dans le premier cercle présidentiel. Comme l’avait révélé Jeune Afrique, il est entre autres reproché à François Beya d’être responsable de failles dans la sécurité du chef de l’État et d’avoir accordé une protection à certains opérateurs économiques sanctionnés par les États-Unis pour blanchiment et financement du terrorisme.

Mystérieux collectif
Convaincus que que l’ancien conseiller est victime d’un règlement de comptes, un mystérieux collectif baptisé « Free François Beya » s’active ces dernières semaines. À Bruxelles, le 7 mars, il a organisé une manifestation pour exiger sa libération, profitant de la visite privée de Félix Tshisekedi en Belgique. Une semaine plus tôt, ces soutiens avaient tenu une conférence de presse à laquelle certains parents de Beya, dont son frère Freddy, avaient pris part.
Notamment composé de jeunes qui se disent membres de mouvements citoyens et activistes des droits humains, le collectif est dirigé par Victor Tesongo, qui faisait partie du très populaire mouvement Lucha (Lutte pour le changement). Si ce juriste de formation assure en être parti de son propre gré, l’un de ses membres affirme qu’il en a été exclu pour « abus et indignité ».
Ancien prisonnier d’opinion à Makala – il a été condamné à 12 mois de prison, avec d’autres camarades militants, pour avoir réclamé dans la rue la tenue en 2016 de l’élection présidentielle –, il est aujourd’hui directeur exécutif de l’ONG Ligue pour la promotion et la défense des droits de l’homme. Il prend régulièrement la défense de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, mis en cause il y a plusieurs mois pour une affaire de détournement de fonds.


"Affaire Francois Beya : le roi des Belges interpellé - 07.03.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-101371_affaire_francois_beya_le_roi_des_belges_interpelle.html

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Beya_francois_partisans_a_bruxelles_22_jpeg_640_350_1

François Beya vient de totaliser plus de 30 jours dans les locaux de l'Agence National de Renseignement (ANR).
Accusé d'atteinte à la sûreté, l’ancien conseiller spécial du président de Félix Tshisekedi refuse, selon ses proches, d'être placé en résidence surveillée et attend d’être confronté aux faits devant un juge.
A Bruxelles où séjourne Félix Tshisekedi, le mouvement Free François Beya est monté au créneau pour interpeller le Roi des belges sur la situation de François Beya.
Ledit mouvement exige sa libération ainsi que celle de ses collaborateurs.


""La garde à vue arbitraire de François Beya consitue l'antihèse de l'Etat de droit prôné par Félix Tshisekedi (ACAJ) - 12 mars 2022
= https://www.diaspordc.com/la-garde-a-vue-arbitraire-de-francois-beya-constitue-lantithese-de-letat-de-droit-prone-par-felix-tshisekedi-acaj/
Dans une correspondance du 10 mars 2022, adressée à l’administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR),l’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), via son président, Maître Georges Kapiamba, se dit indignée de la “garde à vue arbitraire” dont est victime, depuis près de 40 jours à l’ANR, François Beya Kasonga, ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, « pour des faits présumés d’atteinte à la sécurité nationale ».

Dans cette correspondance, l’ACAJ rappelle à l’AG de l’ANR les engagements pris par le président de la République dans le cadre de l’instauration d’un État de droit, particulièrement celui lié à la personne humaine.
“Cependant, il nous revient de relever que vos services, sous divers prétextes, ont du mal à quitter une tendance compulsive, jadis dénoncée et combattue sous le régime politique passé, consistant à considérer que les services de sécurité se situent au-dessus des lois de la République dont ils peuvent impunément s’affranchir”, lit-on.
Me Georges Kapiamba rappelle que la Constitution de la République démocratique du Congo, en son article 17, prescrit que “la liberté individuelle est garantie”. Elle est la règle… En conséquence, nul ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou condamné qu’en vertu de la loi et dans les formes qu’elle prescrit”.
L’article 18 de cette même Constitution dispose que “toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle”. La personne gardée à vue “a le droit d’entrer immédiatement en contact avec sa famille ou avec son conseil. La garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures. A l’expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l’autorité judiciaire compétente. Tout détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa vie, sa santé physique et mentale ainsi que sa dignité…”

Ces dispositions consacrent l’adhésion de la RDC à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants.
Toujours selon l’ACAJ, l’article premier de cet instrument international est explicite : « Aux fins de la présente Convention, le terme “torture“ désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle, ou d’intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu’elle soit, lorsqu’une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées…”.
L’ACAJ dit constater, malheureusement, que les droits de Beya Kasonga François, ex conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, sont totalement bafoués. En effet, indique l’ACAJ, contrairement aux prescrits des dispositions pertinentes rappelées, “sa garde à vue indéfinie énerve toute légalité. Ce qui constitue l’antithèse de l’État de droit, pivot essentiel du projet de société prôné par le président de la République”.
Subsidiairement à ses multiples démarches antérieures sur ce dossier, l’ACAJ demande « humblement » à l’AG de l’ANR, d’une part, de veiller à ce que le droit prévale dans toutes les procédures engagées par ses services, et, d’autre part, de déférer Beya Kasonga François devant l’autorité judiciaire compétente dans l’hypothèse où les griefs retenus contre lui s’avèreraient réels et intangibles. Dans le cas contraire, le remettre purement et simplement en liberté.


"RDC: Pour Claudel Lubaya, le maintien en détention de François Beya au-delà de la durée légale est une mesure extrajudiciaire qui décapite l'État de droit et souille les institutions établies -  16 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/16/rdc-pour-claudel-lubaya-le-maintien-en-detention-de-francois-beya-au-dela-de-la-duree



"La mise en accusation de François Beya tarde en RDC - 7 mars 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/03/07/la-mise-en-accusation-de-francois-beya-tarde-en-rdc
Faute de preuves, la mise en accusation du "Monsieur sécurité" du président Félix Tshisekedi se fait attendre, plus d'un mois après son arrestation sur fond de rumeurs de tentative de coup d’État en République démocratique du Congo.
"Il n'y a pas de mise en accusation un mois après parce que l'ANR (Agence nationale de renseignements) ne dispose d'aucune preuve contre le conseiller spécial François Beya", affirme Victor Tesongo, du collectif "Free François Beya".
"Les indices le concernant ne laissent planer aucun doute", assure au contraire un responsable sécuritaire congolais, sous couvert d'anonymat.


Trois jours après son arrestation, la présidence congolaise avait affirmé que les enquêteurs de l'ANR possédaient contre M. Beya des "indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale".
Pour Jean-Claude Katende, de l'Association africaine des droits de l'Homme (Asadho), le doute persiste sur la réalité de ces indices parce que, dit-il, "on ne peut pas détenir quelqu'un pour atteinte à la sécurité nationale ou un coup d’État et ne pas être capable d'arrêter des complices dans un délai raisonnable".
Le collectif "Free François Beya" a toutefois indiqué que Guy Vanda, secrétaire particulier de M. Beya, est également détenu dans les locaux de l'ANR, ce qu'ont confirmé à l'AFP des sources sécuritaires.
Par ailleurs, la famille du lieutenant-colonel Arsène Matata, commandant de bataillon de la Garde républicaine (GR), l'unité chargée de la protection du président Tshisekedi, a lancé un avis de recherche pour le retrouver après son arrestation le 14 février.

- "Montage grossier" -
"Le commandant de la GR, le général Christian Tshiwewe, ne nous a donné aucune raison à son arrestation. Il nous a plutôt interdit de poursuivre les recherches pour le retrouver", affirme à l'AFP Consacré Matata, fils aîné de l'officier aux arrêts.
"On soupçonne notre papa d'être le complice de François Beya dans une affaire de coup d’État. Ce qui est totalement faux ! Il s'agit d'un montage grossier de ceux qui considèrent son ascension au sein de cette unité comme une menace pour eux", réagit Consacré Matata.
Plusieurs cadres du Conseil national de sécurité (CNS), que dirigeait François Beya, ont en outre été interrogés par les enquêteurs, selon un responsable sécuritaire. "S'il le faut, les enquêteurs procéderont à des arrestations parmi les civils et les officiers", ajoute-t-il, sans fournir davantage de précisions.
En attendant, la détention de François Beya pendant 35 jours sans mise en accusation ni procès "est préoccupante parce que ses droits sont violés", insiste M. Katende de l'Asadho.

Pour ce défenseur des droits de l'Homme, "les personnes chargées de cette affaire sont allées vite en besogne, pour des raisons inavouables, peut-être dans le cadre d'une guerre des clans autour du président de la République".
"Un procès public éclabousserait le régime, qui étalerait ses faiblesses, alors qu'une relaxe pure et simple discréditerait sérieusement le pouvoir, incapable de faire la lumière sur une affaire de sécurité nationale", analyse un diplomate européen à Kinshasa.
"La détention prolongée de François Beya est une patate chaude pour le président Tshisekedi et pour les milieux militaires, sécuritaires et politiques. Pourquoi? Parce que personne n'est à l'abri tant qu'une voie de sortie honorable pour tout le monde ne sera pas trouvée", conclut M. Katende.
Détenu depuis le 5 février dans les locaux de l'ANR, M. Beya, 67 ans, reçoit la visite de deux membres de sa famille, son épouse et son frère, ainsi que de son médecin. Mais son avocat attend "impatiemment" d'être autorisé à entrer en contact avec lui, affirme un de ses frères.
AFP avec ACTUALITE.CD


"RDC: François Beya, l’aiguille dans la gorge de Tshisekedi - 14 mars 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/03/14/rdc-francois-beya-laiguille-dans-la-gorge-de-tshisekedi.html/105945/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... IMG-20190509-WA0004

L’affaire « François Beya », le désormais ex-Monsieur Sécurité du président Félix Tshisekedi qui avait commencé comme une affaire d’Etat, semble finalement devenir aussi délicate qu’imprévisible, au risque d’éclabousser le cercle privé du président congolais.

Tout Congolais a surement entendu ses parents parler un jour de cette histoire de « l’aiguille dans la gorge d’un Coq». C’est l’histoire d’un vaillant Coq qui avale tout sur son passage et sèment la pagaille. Limaces, escargots, vers, les victimes tombent comme de feuilles mortes. Gonflé par cette cadence victorieuse, notre Coq va malencontreusement prendre un métal aussi fin que pointu pour cible. Il s’agit, malheureusement pour lui, d’une aiguille. Celle-ci finit par se loger dans la gorge du Coq. L’immobilisant. Le moindre mouvement pouvant ainsi lui être fatal.  
Maintenant que vous avez l’image, allons vers les faits. Vital Kamerhe croyait avoir conclu l’affaire de sa vie. A Nairobi, l’ancien président de l’Assemblée nationale jette son dévolu sur Félix Tshisekedi dans une union des forces qui prend tout Kinshasa à contre-pied. Mais « VK » y croit dur comme Thomas l’apôtre du Christ. Les voilà en campagne. Comment ne pas y croire ? L’accord fait de Félix Tshisekedi candidat à la Présidentielle, et lui, Kamerhe, serait son Premier ministre, pour une inversion de rôle cinq ans plus tard. Mais voilà. L’homme propose, Dieu impose. D’autant plus qu’au Congo, les Tshisekedi ne sont pas réputés pour leur respect des textes.  A peine quelques mois après leur arrivée au pouvoir, Vital Kamerhe devient la limace du nouveau président, le Coq le plus puissant de la Cour congolaise. VK est ainsi avalé dans une affaire préfabriquée où il ne pourrait pas trop prouver son innocence. La première victime d’une liste qui s’ouvre.

Après la limace Kamerhe, Joseph Kabila et sa coalition du Front Commun pour le Congo (FCC) sont des escargots qui vont finir par être, à leur tour, avalés. Ainsi, se frottant à Félix Tshisekedi au cœur de leur coalition au sommet, les voilà terrassés dans un spectacle victorieux au cœur de l’Assemblée nationale. Le 21 octobre 2020, deux doigts en l’air, à l’image de son paternel, Félix Tshisekedi parade le long du couloir le manant à l’estrade de la salle de Congrès du Palais du peuple. L’hymne de l’UDPS entonné à la place du Debout congolais le place au rang des dieux et va sans doute rendre le président congolais insensible à l’adulation excessive qui empoisonne désormais son mandat.
Peu importe si les lois du pays sont barbouillées. De toute façon, le Président peut compter sur un prestidigitateur qui œuvre depuis le Bunker de l’ambassade américaine à Kinshasa. Tshisekedi remporte ainsi la première salve des victoires face aux Kabilistes en intronisant ses trois juges à la Cour constitutionnelle qui lui sont loyaux. En décembre 2020, c’est Jeanine Mabunda, grande Kabiliste et présidente de l’Assemblée nationale, qui est éjectée. Pour l’image, elle sera remplacée par un homme qui tenait, quelques mois jadis, une pancarte dénonçant son éviction ! Thambwe Mwamba saute également du Sénat, suivant le même modèle. Félix Tshisekedi décrète la fin ingrate d’une coalition qui l’a amenée au pouvoir, s’offrant étrangement une nouvelle majorité composée pourtant des mêmes têtes que celles qui portaient jadis Joseph Kabila. La magie congolaise ! Mais celle-ci ne s’est pas opérée non sans passer par la banque. Et c’est là, étrangement, que l’affaire Beya va venir s’agripper.
 
L’illusion d’invincibilité
Nous n’y sommes pas encore là. La CENI devrait être apprivoisée également. Car ce pouvoir pourrait avoir une date de péremption en 2023. Mais là encore, quelques doigts « mis » à Martin Fayulu forcent le passage. Ensuite, sachez qu’après les limaces et les escargots avalés par le Coq de Limete, c’est autour des vers. La roue tourne vite au Congo, dit-on à Kinshasa. Jean-Marc Kabund n’a rien vu venir. Aussi, quand il intercepte le véhicule de la nièce du président dans une rue de Kinshasa croulant sous les incroyables embrouillages et l’incivisme au volant, il se croit loin de toute chute. Mal lui en prit. Même s’il a aidé grandement à neutraliser les premières victimes du puissant Coq de Kinshasa, sont tour arriva finalement. Tel Icare qui s’approche trop près du soleil,  il est d’abord piégé dans une visite de courtoisie de la Garde présidentielle à son domicile, le poussant à la faute d’une démission impulsive. Le voilà aussi avalé, gisant dans le fond du ventre des victimes d’un pouvoir qui peut désormais se targuer d’avoir tout écrasé sur son passage. « La terre ne peut tolérer deux soleils », disait Alexandre Le Grand. La Cour congolaise ne peut tolérer deux rois.
Vint ensuite le tour de Moïse Katumbi, qui commençait alors à compter ses jours dans son mariage de raison avec Tshisekedi.  Il l’échappe bel et évitant de déballer les résultats de ses consultations. Mais cela n’empêchera pas à l’Union Sacrée autour de Félix Tshisekedi de lui prendre ses députés. Tel un mariage où les époux font lits à part, Katumbi est toujours membre de la même Union, ayant ses cadres au gouvernement aux côtés de Tshisekedi, mais attendant suavement le jour de sa décapitation, s’orientant tantôt vers la pêche en terre sèche.

Le dossier Katumbi classé, le Coq de Kinshasa a toujours faim. Dans son Palais, un homme est pris pour cible. En apparence, il est si fin : il n’a pas de coalition comme Joseph Kabila, et  ne contrôle encore moins l’est du pays comme Vital Kamerhe. François Beya, c’est son nom, n’a pas non plus la fougue de Jean-Marc Kabund. Le système Tshisekedi voit alors en lui un candidat idéal à la chute, telle une limace. Un bon matin, coupable d’avoir éteint son téléphone pendant trois jours, le voilà face dans la machine à broyer de Limete, qui le catapulte à la tête d’un coup d’Etat qui ferait rire Louis de Funès. Kinshasa en est interloqué. Des « indices sérieux » tendraient à prouver que Beya « aurait pris part à des activités portant atteinte à la sûreté de l’Etat ».  Est-ce suffisant pour le broyer ? Mais oui ! Sauf que voilà, Beya est malheureusement pointu et fin. C’est finalement l’aiguille qui va coincer à la gorge du président congolais.
En sommes, loin d’une « tentative de coup d’Etat » sérieusement planifiée comme la radiotrottoir de Limete rapporte, les accusateurs  de François Beya auraient livrés des enregistrements audio au président Tshisekedi. On y entendrait Beya et un groupe de collaborateurs critiquant le Chef de l’Etat depuis un Hôtel du centre-ville de Kinshasa. Et lui Beya, Conseiller spécial en matière de Sécurité, n’est pas le premier à rapporter cela au Président. La critique, dans une cour qui n’en tolère guère, se refusant toute remise en cause, avec un pouvoir qui monte à la tête, serait alors un crime de lèse-majesté.  

Toutefois, rien de tel ne saurait expliquer une « atteinte à la sûreté ». Il faut trouver d’autres coupables. Les Raffles sont organisées mais ne donnent rien de concret. A Makala, une traque absurde contre des généraux emprisonnés tentent d’établir miraculeusement un lien entre eux et Beya. Au bout d’un mois certes, Beya reste étrangement le seul organisateur du Coup le plus restreint au monde.  L’affaire devient compliquée pour le président Tshisekedi. Car quelques semaines avant son arrestation, Beya aurait fourré son nez de fureteur dans une affaire minier à plusieurs millions de dollars et tournant notamment autour de la corruption de députés afin de faire chavirer la majorité Kabilistes, où encore, ayant servi à renflouer les poches de plusieurs proches du Président.  Il aurait alors secoué une fourmilière impliquant ses rivaux tant à la présidence que des proches puissants de la famille du président congolais.
Bref, l’enchainement de conditionnels ne fait que prouver le flou total autour de cette affaire. Beya, un homme qui a des accointances sécuritaire de Washington à Kigali en passant par Paris, fait trembler la Cour de Tshisekedi. Nul ne sait comment elle va se terminer. Encore moins comment la terminer. L’homme, fier, a refusé une mise en résidence surveillée dans une luxueuse villa à la Gombe. Le voilà coincé à la gorge du Président. Le retour à la normale n’est plus possible.  Son départ fragilise un peu plus l’appareil sécuritaire d’un pouvoir plus que jamais secoué. L’Est continue de s’embraser malgré l’état de siège. Au nord, au Centre, au Sud et un peu partout, les dénonciations de Martin Fayulu commencent à prendre échos. Les populations du Kasaï n’ont d’ailleurs pas eu peur de le rappeler au président lors de sa tournée dans le coin : la situation sociale n’est pas au beau fixe. Et les promesses, multipliées depuis 2019, ne sont pas au rendez-vous. Mais Comme on dit chez nous, « celui qui avale une noix de coco entière fait confiance à son anus ».



"RDC: 08.03 - François Beya : de Mobutu et Kabila à Tshisekedi, l’histoire d’une chute retentissante"




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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 27/3/2022, 10:19 pm

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"“François Beya Kasonga est dans un état de santé très critique” ( Collectif Free François Beya) - mars 27, 2022
= https://bisonews.cd/francois-beya-kasonga-est-dans-un-etat-de-sante-tres-critique-collectif-free-francois-beya/
Le collectif Free François Beya, a fait une alerte rouge ce matin, via son compte Twitter, confirmant que l’état de santé du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité est « très critique», depuis les geôles de l’ANR, où il se trouve.
Pour ce groupe de jeunes mobilisé pour la relaxation de François Beya, l’Administrateur Général de l’Agence Nationale des Renseignements, Jean-Hervé Mbelu Biosha, refuse le transfert du patron de la sécurité de Félix Tshisekedi.


«François Beya Kasonga est dans un état de santé très critique à l’ANR, sans assistance médicale appropriée sous le regard du nouveau Bourreau des droits humains, l’AG de l’ANR Mr. Jean-Hervé Mbelu Biosha qui refuse son transfert vers un centre hospitalier proche, ont-ils lancé sur Twitter.
Plusieurs lettres de leur part ont été écrites à Félix Tshisekedi pour aboutir à la libération de François Beya, dont les griefs de l’arrestation sont restés jusqu’à la preuve du contraire inconnues.
D’après la présidence les enquêtes sur ce dossier faisaient état des Indices sérieux d’agissements de la sécurité nationale.
Depuis le 5 février où il avait appréhendé, François Beya Kasonga totalise à ce jour, 55 jours à l’ANR.


"Dossier François Beya : une manifestation des mouvements citoyens étouffée à Kananga - 26 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/26/dossier-francois-beya-une-manifestation-des-mouvements-citoyens-etouffee-kananga
Six jeunes se réclamant du mouvement citoyen « Maintenant ou jamais » ont été appréhendés ce samedi 26 mars en début de matinée dans les rues de Kananga où ils s'apprêtaient à manifester pour réclamer la libération de l'ancien conseiller spécial du président Tshisekedi, François Beya.
« Nos t-shirts et banderoles ont été arrachés par les éléments de la police et six de nos camarades arrêtés », explique une militante trouvée sur le lieu du rassemblement.
La police confirme avoir mis la main sur quelques manifestants.
« La tension était vive. Des militants de l'Udps avec drapeaux en mains faisaient le tour de la ville car ayant été informés qu'une manifestation devait se tenir ce samedi dans les rues de Kananga. Nous avons appréhendé quelques jeunes pour leur sécurité », affirme le commandant de la ville, le colonel John Mbela que ACTUALITE.CD a rencontré à son bureau.
Sur leurs banderoles, les manifestants exigeaient la libération de François Beya dont la détention pour eux « tue l'Etat de droit ».
Alors conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya avait été arrêté le 5 février à sa domicile en présence de Jean-Hervé Mbelu, administrateur général de l'ANR et quelques uns de ses agents, des éléments de la détection militaire des activités anti patrie (DEMIAP) ainsi que le Commandant de la 14ème région militaire le Général Ilondo. Le porte-parole du Chef de l’Etat Tharcisse Kasongo affirmait que « les enquêteurs avaient des indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale ».
Certains collaborateurs de François Beya sont également aux arrêts à l’ANR dont ses deux protocoles, son secrétaire particulier et son garde du corps.


"Une messe d’action de grâce dite à la Cathédrale Notre-Dame de Kinshasa en faveur de François Beya - 27 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/27/kinshasa-une-messe-daction-de-grace-dite-la-cathedrale-notre-dame-en-faveur-de-francois


" La détention prolongé de François Beya à l’ANR sans jugement place la RDC sur la liste des États prédateurs des droits de l’homme, selon Lubaya -  23 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/23/la-detention-prolonge-de-francois-beya-lanr-sans-jugement-place-la-rdc-sur-la-liste-des
Le député national Claudel André Lubaya déplore la détention de François Beya depuis 50 jours à l’Agence nationale de renseignement (ANR). Cette détention, dit-il, est “sans acte légal d’accusation et en violation manifestement délibérée de ses droits fondamentaux garantis par notre Constitution et par les instruments juridiques internationaux de protection des droits de l’homme ». Selon lui, ceci « renforce le caractère extrêmement arbitraire de son arrestation et remet en cause les principes mêmes qui sous-tendent l’État de droit ».
“Enfermé à l’ombre du silence par le fait du prince ; sans jugement, sans assistance d’avocat et sans condamnation, en violation des articles 18 et 19 de la Constitution, 9 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et 6-7 de la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples, l’ancien Conseiller spécial est livré à la merci de l’arbitraire, dans l’indifférence obséquieuse du Ministère de la Justice et celui des Droits Humains ainsi que de la Commission nationale des droits de l’homme. Ces conditions pour le moins attentatoires le mettent en insécurité physique, juridique et judiciaire de même qu’elles placent la RDC sur la liste des États prédateurs des droits de l’homme”, dénonce-t-il.

Et de poursuivre :
“En l’absence d’une procédure judiciaire honnête et d’une accusation irréprochable, l’affaire François Beya, dont le supplice énerve les lois du pays de même qu’il heurte le bon sens le plus élémentaire devrait nous interpeller sur notre entendement de l’État de droit. Plus rien, sauf le désir d’arbitraire de ses geôliers ne justifie son maintien dans une détention aux contours visiblement contestables. Laisser perdurer cette infamie, c’est consacrer l’usage excessif et abusif du pouvoir et le règne de l’arbitraire dans un pays qui s’apprête à prendre part, le 28 mars prochain à Genève, à la 49ème Session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies et à accueillir début juillet, Sa Sainteté le Pape François”.
De ce fait, l’élu de Kananga appelle le Chef de l’Etat à l’arbitrage pour la libération de François Beya.
“C’est pourquoi, fort de ma charge d’élu, j’en appelle avec respect à la bienveillance et au juste arbitrage du Président de la République, Magistrat Suprême, dont l’étoile soit être préservée, et qui sort de la Présidence de l’Union Africaine auréolé d’un prestige certain, pour que cette affaire ne constitue pas une souillure sur son parcours ni un tas d’immondices devant sa cour et qu’il use de tous les moyens légaux en son pouvoir pour que le citoyen François Beya Kasonga ; époux, père et grand-père qui, par sa volonté et sa décision, a servi la Nation en qualité de Conseiller spécial en matière de sécurité, soit remis vivant, sain et sauf, à sa famille. Et l’histoire retiendra que le Président de la République a rendu justice et agi avec équité dans une affaire controversée”, a déclaré Claudel Lubaya.

Alors conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya avait été arrêté le 5 février à sa domicile en présence de Jean-Hervé Mbelu, administrateur général de l'ANR et quelques uns de ses agents, des éléments de la détection militaire des activités anti patrie (DEMIAP) ainsi que le Commandant de la 14ème région militaire le Général Ilondo. Le porte-parole du Chef de l’Etat Tharcisse Kasongo affirmait que « les enquêteurs avaient des indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale ».
Certains collaborateurs de François Beya sont également aux arrêts à l’ANR dont ses deux protocoles, son secrétaire particulier et son garde du corps. Depuis, aucune nouvelle sur l’évolution de l'enquête.



"Le collectif François Beya écrit à Tshisekedi : “la manière dont il a été écarté jette un discrédit sur votre régime” - 23 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/23/le-collectif-francois-beya-ecrit-tshisekedi-la-maniere-dont-il-ete-ecarte-jette-un
Le collectif François Beya Kasonga a adressé mardi 22 mars, une lettre ouverte au président Félix Tshisekedi dans laquelle il sollicite l’implication « personnelle » de ce dernier pour la « libération immédiate et sans condition » de François Beya et ses collaborateurs détenus par l’agence nationale de renseignement (ANR).

Cette structure a vu le jour après l’arrestation de l’ancien conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité trouve qu’il n’y a plus de raison de détenir M. Beya puisque près de 50 jours après, la thèse de la “guerre de palais” est confirmée.
“Cette absence de charges conforte le constat du collectif selon lequel François Beya Kasonga est une victime de la guerre de clans qui sévit au sein de la Présidence, suite à sa gestion du conflit minier impliquant votre conseiller privé, Fortunat Biselele (Ndlr : Conseiller privé du Chef de l’Etat) et l'ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, pour ne citer que ceux-là. Le collectif est d'avis que certaines personnes impliquées dans ce litige minier auraient monté un faux dossier contre François Beya Kasonga, avec le concours de l'Administrateur Général de l'ANR, dans l'espoir de se soustraire aux poursuites judiciaires qui découleraient de ce litige et de vous induire en erreur en autorisant son arrestation”, écrit le collectif.
Ce dernier estime que la manière dont le dossier est géré jette un « discrédit » sur le régime de Félix Tshisekedi.
“Monsieur le Président, vous connaissez l'intégrité et l'éthique de travail de François Beya Kasonga. Il vous a servi avec honneur dès votre accession au pouvoir. Il a mis son expérience et son expertise à votre service pour vous accompagner au mieux dans l'exercice de votre mandat. La manière avec laquelle il a été écarté jette un discrédit sur votre régime et démontre à suffisance la mauvaise foi et l'intention de nuire de ceux qui ont fomenté ce complot contre lui, détruisant ainsi sa carrière et sa réputation longuement bâties, et ce, au mépris de l'impact qu'une telle conspiration pourrait avoir tant sur votre mandat que sur l'image du pays. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les violations de la Constitution et des lois de la République au regard de cette détention irrégulière et arbitraire qui ne s'appuie sur aucun fondement légal”, poursuit la lettre signée par l’activiste de droit de l’homme Victor Tesongo.

Ce dernier dit qu’il est désormais objet de menaces, intimidations, surveillances et filatures.
“Faute de preuves contre François Beya Kasonga, l'ANR s'en prend également à plusieurs de ses proches collaborateurs. Son secrétaire particulier, Guy Vanda, son protocole, David Cikapa ainsi que son garde du corps, Jean-Pierre Kalenga ont été arrêtés et sont actuellement détenus à ANR, sans avoir été informés des faits qui leur sont reprochés. Un autre de ses protocoles, Claude Kidisho, a par ailleurs été enlevé et gardé au secret, sans que sa famille ne sache où le trouver. Quant à sa conseillère en communication, Sonia Lukusa, elle est contrainte à la clandestinité avec ses enfants, craignant un enlèvement, de suite de plusieurs descentes d'agents de l'ANR déguisés sous plusieurs casquettes et sans aucun mandat, à sa résidence, à l'école de ses enfants et à d'autres lieux qu'elle fréquente. Au vu de l'acharnement de l'ANR sur les proches collaborateurs de François Beya Kasonga”, écrit le collectif qui redoute “le retour des mauvaises pratiques de l'ANR sous le régime Kabila”.
Alors conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya avait été arrêté le 5 février à sa domicile en présence de Jean-Hervé Mbelu, administrateur général de l'ANR et quelques uns de ses agents, des éléments de la détection militaire des activités anti patrie (DEMIAP) ainsi que le Commandant de la 14ème région militaire le Général Ilondo. Le porte-parole du Chef de l’Etat Tharcisse Kasongo affirmait que "les enquêteurs avaient des indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale".
Lire aussi: La détention prolongé de François Beya à l’ANR sans jugement place la RDC sur la liste des États prédateurs des droits de l’homme, selon Lubaya


"Guerre des tranchées pour la succession de François Beya - 24.03.2022,  
= https://ouragan.cd/2022/03/guerre-des-tranchees-pour-la-succession-de-francois-beya/
Au pays de Lumumba, les enquêtes sur la conspiration ayant conduit le conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi dans les geôles de l’Agence nationale des renseignements (ANR) n’ont pas encore livré leurs secrets, déjà la course à sa succession s’avère acharnée.

Pour mieux appréhender cette ruée vers le saint graal, il faut savoir que les services de renseignement en Afrique en général, et en République démocratique du Congo en particulier, fonctionnent comme des castes au service de la promotion et de la conservation du pouvoir, explique un expert du domaine. Issu d’un parti d’opposition, sans attaches avec les services de sécurité, le président Tshisekedi s’était vu dans l’obligation de composer bon an mal an avec un sécurocrate de renommée internationale qu’il avait aussitôt nommé à la tête du prestigieux Conseil national de sécurité en qualité de conseiller spécial en matière de sécurité. Cependant, les liens trop privilégiés de François Beya Kasonga et Joseph Kabila avec lequel il avait étroitement collaboré durant son règne ont fini par avoir raison de sa loyauté envers le président Tshisekedi.

Ce dernier semble en effet avoir une conception de la gestion de l’Etat plutôt tournée vers la satisfaction des besoins primaires de ses compatriotes que vers la monopolisation du revenu national par une élite prédatrice. Cherchant sans doute à rééditer les exploits de la kleptocratie dans laquelle il avait jusqu’ici fait carrière depuis les années Mobutu, François Beya qui s’est heurté frontalement à l’intransigeance du fils de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, aurait vraisemblablement cherché à contourner l’obstacle. Malheureusement il se serait fait avoir dans les mailles du filet sécuritaire du chef de l’Etat congolais dont il aura eu tort de sous-estimer la redoutable efficacité.
Pourtant, il s’observe dans les ambitions démesurées de nombreux prétendants au poste les mêmes postures que celles reprochées au conseiller spécial disgracié.  Prenant en sandwich un certain Jean-Claude Bukasa qui assure l’intérim de François Beya dont il était l’adjoint, les candidats au poste de conseiller spécial du président Tshisekedi en matière de sécurité ont multiplié dernièrement des lobbyings dans les milieux syndicaux des chefs d’Etat africains afin de faire entendre raison à Félix Tshisekedi qu’ils accusent d’avoir laissé le Conseil national de sécurité entre des mains inexpertes d’un ovni.

Pourtant les experts en sécurité sont formels sur le fait que Jean-Claude Bukasa, certes peu connu du grand public, est d’une loyauté infaillible envers le président Tshisekedi, en plus de ses compétences, sa discrétion et son assiduité éprouvées. Alors qu’il n’a pas encore eu le temps de faire ses preuves, ce souffre-douleur et intérimaire de François Beya se retrouve malgré lui pris au piège des tirs croisés des vieux briscards et barbouzes de carrière qui ne jurent que par cette fonction hautement stratégique. Tout se passe comme si le président Tshisekedi n’avait qu’à jeter son dévolu sur eux les yeux fermés au lendemain de l’interpellation de l’incriminé conseiller spécial sortant. Vue d’Afrique de l’Ouest, cette frénésie des professionnels congolais du renseignement et de l’espionnage qui remuent ciel et terre pour diriger le Conseil national de sécurité en République démocratique du Congo cache mal un plan de surveillance du président Tshisekedi à des fins inavouées. Surtout que la plupart d’entre eux sont connus, soit pour leurs intérêts économiques sibyllins dans les secteurs miniers et commerciaux, soit pour des supposés contrats d’espionnage qu’ils remplissent pour le compte de certaines principautés militaires de la sous-région des Grands lacs.

En effet, selon un expert bien connu des réseaux d’influence en Afrique centrale qui s’est confié à notre rédaction, l’un des dénominateurs communs de ceux qui tiennent à tout prix à arracher le poste laissé vacant par François Beya est leur appartenance à un ancien mouvement rebelle ayant endeuillé l’Est de la RDC pendant près de six ans, soit de 1998 à 2004. C’est sur les cendres fertiles de ce mouvement que prospèrent encore certaines forces négatives comme les terroristes ADF que l’Etat congolais est en train de traquer sans relâche depuis l’instauration de l’état de siège en mai 2021.Or c’est justement de ces tentacules toxiques des anciens agresseurs de la République démocratique du Congo que Félix Tshisekedi souhaite s’affranchir en douce afin d’être totalement en phase avec l’opinion publique congolaise, majoritairement hostile aux voisins de l’Est, notamment à l’approche d’une future élection présidentielle très disputée à laquelle il aurait confirmé sa participation.
A l’analyse, le président Tshisekedi, tout en maintenant les équilibres en présence dans ses services d’intelligence pour ne pas avoir à réinventer la roue, se doit tout de même de compter sur ses propres hommes de confiance sortis de son propre cru. Céder aux sirènes des prétendants aux agendas inconnus dans un domaine aussi névralgique que la sécurité est un risque à ne prendre sous aucun prétexte.


"État de droit : Jean-Claude Katende dénonce les abus de l'ANR - 18 mars 2022
= https://ouragan.cd/2022/03/etat-de-droit-jean-claude-katende-denonce-les-abus-de-lanr/
“Les mauvaises pratiques reviennent à l’ANR”, s’indigne le défenseur de droits humains, Jean Claude Katende sur Facebook.

Le président de l’Association africaine pour la défense de droits de l’homme (ASADHO), se dit choqué de voir l’Agence nationale de renseignements (ANR) sous l’ère Tshisekedi, recourir aux vieilles méthodes tant décriées sous Joseph Kabila. “L’avènement du président Tshisekedi au pouvoir et les premières mesures prises pour humaniser l’Agence nationale de renseignements avaient suscité beaucoup d’espoirs pour tous les Congolais, surtout la communauté des défenseurs des droits humains. Sous le président Joseph Kabila, l’ANR a été un véritable outil de répression de toute personne qui s’opposait au régime en place. Les agents de l’ANR enlevaient qui ils voulaient, ils les gardaient au secret autant de temps que cela leur plaisait. Il y a eu des personnes qui ont été gardées au cachot de l’ANR pendant plusieurs années sans que les membres de leurs familles ne soient informés et sans accès à un avocat. Tout ceci en violation de la Constitution et des lois de la République. Plusieurs Congolais ont été victimes de la répression systématique de la part de l’ANR et certains en gardent encore des séquelles graves. Avec la prise de pouvoir par le président Tshisekedi, nous avions tous pensé que les choses allaient changer fondamentalement. Les mesures prises pour humaniser cette agence ont été saluées et encouragées”, rouspète Jean-Claude Katende.

Les défenseurs des droits de l’homme en appellent à l’intervention personnelle du chef de l’État, Félix Tshisekedi pour recadrer ce service.
“Nous en appelons directement au président Tshisekedi lui-même, car l’ANR dépend de lui. Qu’il lui plaise de prendre des mesures pour que les Congolais arrêtés par l’ANR jouissent de leurs droits constitutionnels notamment d’informer les membres de leurs familles sur leur statut et les lieux où ils sont détenus. Sans oublier le droit de recevoir de la visite et d’avoir accès aux services des avocats. Nous ne sommes pas contre l’interpellation de telle ou telle personne. Nous sommes contre la violation des droits des citoyens dont l’ANR se rend coupable depuis un certain temps. Ces mauvaises pratiques de l’ANR nous inquiètent au plus haut point, surtout que nous nous approchons des élections générales. Depuis plusieurs années, particulièrement de 2015 à 2018, les Congolais se sont battus, et d’autres ont été tués pour que les choses changent dans le sens du respect des droits humains et de la démocratie. Leur sacrifice ne devrait pas être vain. Aucun Congolais ne peut comprendre le silence du président Tshisekedi face à ces mauvaises pratiques. C’est par le travail des hommes et femmes courageux que la démocratie se construit”, a-t-il ajouté.
Quelques jours après son accession à la magistrature suprême, Félix Tshisekedi avait fait de la suppression des amigos de l’ANR son cheval de bataille. Aujourd’hui, dénonce la Lucha, les pratiques décriées hier, sont revenues au galop.



"  



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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 5/4/2022, 1:23 pm

FRANCOIS BEYA TRANSFÉRÉ HIER 4 MARS A MAKALA ET SON DOSSIER CONFIÉ  A L'AUDITORAT MILITAIRE !

"RDC : François Beya quitte les locaux de l’ANR pour la prison de Makala -  4 avril 2022
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-francois-beya-quitte-les-locaux-de-lanr-pour-la-prison-de-makala/
L’ancien Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, François Beya, a été transféré, ce lundi 4 avril 2022, dans la soirée, au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK ), ex prison centrale de Makala.
La nouvelle est relayée le par le collectif « Free François Beya » qui continue de réclamer que justice soit faite pour ce haut cadre du régime Tshisekedi détenu depuis près d’un mois dans les locaux de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR).


Le dossier étant géré dans un circuit top secret, très peu d’informations ont fruité.
Néanmoins, le Porte-parole du Président de la République, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba, avait fait savoir, au début de l’instruction de ce qui convient d’appeler « Affaire Beya », que « l’audition de François Beya par les agents de l’ANR avait révélé des indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».
Intervenant sur les ondes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), le Porte-parole du Président de la République avait lancé un appel au calme face aux spéculations distillées au sein de l’opinion tant nationale qu’internationale.

"RDC : François Beya transféré à Makala, affaire fixée devant l’auditorat général des FARDC (Proches) - 4 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/04/rdc-francois-beya-transfere-a-makala-affaire-fixee-devant-lauditorat-general-des-fardc-proches.html/106985/
Le collectif « Free François » révèle que l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi vient d’être transféré à la prison centrale de Makala, et ce, après plusieurs mois de garde en vue à l’agence nationale des renseignements. Soupçonné de tenter de renverser le pouvoir de Kinshasa, l’affaire François Beya, poursuit notre source, est confiée à l’auditorat général des FARDC.

Papier en cours…


"Justice: François Beya transféré à Makala?  - 5 avril 2022
= https://www.congoindependant.com/justice-francois-beya-transfere-a-makala/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Mbelu_beya

Selon diverses sources, François Beya Kasonga devait être transféré, lundi 04 avril, à la Prison centrale de Makala. Au milieu de la soirée, personne n’était en mesure de confirmer le passage du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de Sécurité à l’entrée principale de ce pénitencier. Des informations parcellaires indiquent que l’ANR (Agence nationale de renseignements) aurait (finalement) transféré le dossier ad hoc à l’Officier du ministère public (OMP).

Sur son compte Twitter @JeanClaudeKat2, Jean-Claude Katende, président de l’Asadho (Association africaine de défense des droits de l’Homme) confirme le « transfert » de François Beya Kasonga, lundi, à la prison de Makala. « Nous devons continuer à nous mobiliser pour que ses droits fondamentaux soient respectés et qu’il ait droit à un procès juste et équitable« , souligne-t-il  en martelant: « On ne veut pas de procès à caractère politique« .
Le collectif « Free François Beya« , lui, « alerte » l’opinion sur ledit « transfert« . Dans la soirée de lundi, plusieurs sources généralement bien informées n’osaient guère confirmer l’arrivée du conseiller spécial en matière de Sécurité à Makala. « Lundi 04 avril, Beya se trouvait encore dans une villa où il était assigné à résidence. Il n’était plus dans les installations de l’ANR », assurent-elles. Une certitude: le dossier contenant la note rédigée par l’ANR, en sa qualité d’officier de police judiciaire, se trouverait déjà sur la table de l’Officier du ministère public qui n’est autre, dans le cas sous examen, que l’Auditeur général des FARDC, le lieutenant-général Lucien Likulia Bakumi. En personne. Celui-ci aura à confirmer ou à requalifier l’infraction constatée par les OPJ de l’ANR. « Il n’est pas exclu que l’auditeur général des FARDC émette son avis sur l’opportunité des poursuites, commente un juriste. La justice a pour mission principale de préserver la paix sociale« .

58 JOURS DE « GARDE A VUE« 

Arrêté le 05 février 2022, François Beya Kasonga, a vécu – jusqu’à la preuve du contraire – la « garde à vue » la plus longue. A savoir: 58 jours. Au lieu de 48 heures prescrites par l’article 18-4 de la Constitution. L’intervention de l’auditeur général des FARDC semble se confirmer qu’on se trouverait dans le cas d’une « infraction militaire« .
Porte-parole de la Présidence de la République, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Y’Amba n’avait pas dit autre chose dans son unique intervention le 8 février 2022: « Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’Etat. Une matière de ce genre relève de la compétence exclusive de l’ANR (…). (…), dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissement contre la sécurité nationale« .
Nombreux sont des observateurs qui mettent en doute la « fiabilité » des éléments probants recueillis par l’ANR. Frère cadet du prévenu, Freddy Kanku Kasonga estime, dans une correspondance adressée à l’Administrateur général Jean-Hervé Mbelu Biosha, que l’ANR n’avait « pas de charges précises » contre son frère. Un expert en criminologie abonde quasiment dans le même sens.
Pour ce dernier, il est difficile de comprendre que l’ANR ait eu besoin de 58 jours pour « ficeler » le dossier Beya à son niveau. « L’arrestation est considérée dans les ‘services’ comme l’acte ultime. Quand l’ANR procède à l’interpellation d’un suspect, cela suppose qu’elle a réuni, en amont, des éléments matériels et pas seulement des indices« , argumente-t-il. Ajoutant: « L’infraction s’apprécie sur la base d’éléments matériels« .

MBELU BIOSHA SUR UN « SIEGE EJECTABLE »?

Dans les milieux proches des « services« , rares sont les experts qui pensent « très sérieusement » que Beya ait pu tremper dans une « conspiration » destinée à attenter à la sécurité nationale ou l’intégrité physique du premier magistrat du pays. « François Beya n’avait pas que des amis, loin de là. L’homme est réputé arrogant et revanchard. Il y a sans doute une file des gens qui attendaient l’occasion de lui rendre la monnaie de sa pièce. De là à l’accuser de comploteur, il y a un fossé à ne pas franchir », commente un agent de l’ANR qui avoue son aversion vis-à-vis de « Fantomas« .
On apprenait, au courant du mois de mars, de l’arrestation, dans le cadre du même dossier, d’un certain Elie Lungumbu. Ancien directeur provincial de l’ANR (Redoc) au Sud Kivu, cet individu sulfureux est devenu « célèbre » du fait de sa proximité avec Zoé « Kabila« . Malgré qu’il a foulé le sol congolais depuis plus de deux décennies, le frère de l’ex-président « Joseph Kabila » refuse de s’intégrer dans ce pays qui lui a tout donné. Il « baragouine » une langue qui ressemble au français. Il ne s’exprime qu’en Swahili tanzanien. Sieur Lungumbu lui servait d’interprète. Selon des « mauvaises langues« , « Elie » serait un expert en « rapt« . Serait-il mêler dans le dossier Beya? C’est à voir. Il faut dire que nul ne sait, à ce jour, le fait matériel reproché à Beya.
Au moment d’entamer le dernier paragraphe de ce « papier« , l’auteur de ces lignes reçoit un coup de fil de Kinshasa. Le correspondant « supplie » de rester anonyme. « . Selon ce correspondant, Fantomas aurait organisé les contacts entre la firme Wagner et les autorités centrafricaines d’une part et maliennes d’autre part ». Procès d’intention?         
Revenons au dossier. Certains observateurs croient mordicus que le « siège » de l’Administrateur général Mbelu Biosha pourrait, à terme, devenir « éjectable« . Et ce dans l’hypothèse où l’Officier du ministère public jugerait « opportun » de classer sans suite ce dossier, au nom de la paix sociale. Affaire à suivre.
     
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102726_francois_beya_transfere_a_la_prison_centrale_de_makala.html
= https://www.7sur7.cd/2022/04/04/rdc-francois-beya-transfere-makala
= https://lepotentiel.cd/2022/04/04/rdc-justice-francois-beya-ex-conseiller-special-de-felix-tshisekedi-ecroue-a-makala/
= https://www.forumdesas.net/2022/04/rdc-francois-beya-quitte-les-locaux-de-lanr-pour-la-prison-de-makala/


"RDC: Francois Beya a passé sa première nuit à Makala  -  5 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/05/rdc-francois-beya-passe-sa-premiere-nuit-makala
François Beya Kasonga, conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, a quitté son lieu de détention de l’Agence nationale de Renseignement (ANR). Arrêté depuis le 5 février, il a été transféré ce lundi 4 avril à la Prison de Makala, d’après plusieurs sources. Selon le gouvernement, cette détention fait suite à « des sérieux indices d’agissements contre la sécurité nationale ». Près de trois mois après son arrestation, la situation n’a pas beaucoup évolué. Il n’est toujours pas présenté devant un juge.

Certaines voix s’élèvent et fustigent une détention prolongée alors que « la procédure aurait dû suivre son cours normal en présentant l’intéressé devant une juridiction compétente pour qu’il réponde des faits lui reprochés en observant strictement tous ses droits dont ceux à un procès juste et équitable sinon sa libération pure et simple », dit aussi La Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme dans un communiqué.
« Face à cette confusion sur les conditions de détention de l’intéressé et dans le souci de promouvoir l’Etat de droit dont ne cesse de parler le Président de la République, la VSV demande aux autorités congolaises de tout mettre en œuvre pour humaniser les conditions de détention de monsieur François BEYA KASONGA qui demeure un être humain et ce, quels que soient les faits lui reprochés », ajoutait l’ONG.
Ce mardi, plusieurs sources renseignent qu’un dossier a été ouvert à l’Auditeur Général des FARDC. Le Collectif Free François Beya prévoit une communication dans l’avant-midi.


"RDC : Beya à Makala, un dossier qui transpire l’illégalité -  5 avril 2022
= https://afrique.lalibre.be/69351/rdc-beya-a-makala-un-dossier-qui-transpire-lillegalite/
L’ex-conseiller sécurité de Félix Tshisekedi sera resté deux mois dans les locaux de l’ANR sans le moindre mandat d’arrêt pour une suspicion d’atteinte à la sûreté de l’État. 

Deux mois jour pour jour ! Le Conseiller spécial sécurité de Félix Tshisekedi a été arrêté à son domicile le 5 février dernier alors que le président Tshisekedi se trouvait au sommet de l’Union africaine où il remettait la présidence de l’institution qu’il avait occupée pendant un an à son successeur le Sénégalais Macky Sall.
L’arrestation de François Beya, surnommé “Fantomas”, a créé une véritable onde de choc à Kinshasa, dans toute la République démocratique du Congo mais aussi dans toute la sous-région tant l’homme aux multiples connexions apparaissait comme un des rares intouchables du nouveau régime.
Ancien des services de sécurité du maréchal Mobutu, formé en partie en Israël, il a connu quelques mois l’exil européen au début de l’ère de Laurent-Désiré Kabila (1997) avant de revenir au pays et de reprendre le cours linéaire d’une carrière sécuritaire au sommet.
Il devient alors directeur de cabinet de l’administrateur général des services de renseignement (ANR).
Au début de ce millénaire, il peut aussi compter sur des liens familiaux pour asseoir sa position. Arthur Z’ahidi Ngoma, son beau-frère par alliance, devient entre 2003 et 2006, l’un des vice-présidents dans le système du “1+4”. François Beya devient son conseiller à la sécurité avant de décrocher le poste de directeur général adjoint de la Direction générale de migration (DGM), poste éminemment stratégique qu’il conservera après la première élection de Joseph Kabila à la tête du pays en 2006 avant de devenir le directeur général de cet organisme, poste qu’il conservera jusqu’au départ du pouvoir du raïs.

De toutes les négociations
Lors de la passation de pouvoir entre Kabila et Tshisekedi en janvier 2019, François Beya se retrouve au centre de toutes les intrigues, il est de toutes les négociations. Son carnet d’adresses fait merveille. Roué, rusé, l’homme a noué au fil des ans d’excellents contacts avec toute la classe politique congolaise. Il parle aussi bien à Félix Tshisekedi qu’à Joseph Kabila, Jean-Pierre Bemba ou Moïse Katumbi.
Au fil des mois et des changements de cap, certaines inimitiés font jour. Les anciens pontes de l’ANR sous Kabila qui ont perdu leur assise lui reprochent de les avoir abandonnés. Certains conseillers de Tshisekedi, surtout dans le premier cercle constitué de cette vague d’amis rentrés de Bruxelles ou Paris voient d’un mauvais œil son omnipotence. Les tensions naissent avec d’autres conseillers du président de la République comme Fortunat Biselele ou Jean-Claude Kabongo

Sur ses gardes
Depuis l’automne dernier, “Fantomas”, homme éternellement sur ses gardes, fait régulièrement savoir à ses interlocuteurs qu’il ne se sent plus en sécurité. Le 5 février, il est arrêté chez lui par le nouveau patron de l’ANR Jean-Hervé Mbielu Biosha. Il est suspecté d’atteinte à la sûreté de l’État. Des arrestations sont annoncées dans les services de sécurité et parmi les haut gradés de l’armée congolaise.


Présidence RDC


@Presidence_RDC


#RDC 08.02.2022/ #Kinshasa Communication de la Présidence :
FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... L8qj8gZRN7emthjC

Finalement, seuls quatre de ses proches collaborateurs seront placés en détention quelques jours plus tard (son directeur de protocole et un de ses assistants, son secrétaire personnel et un garde du corps) et seront, eux, transférés le 4 avril à la prison militaire de Ndolo.
rançois Beya, lui, a été transféré à la prison centrale de Makala après un séjour de deux mois en toute illégalité dans les bureaux des services de renseignement “sans dossier en bonne et due forme et sans être placé sous mandat d’arrêt”, comme le dénonce dans une lettre ouverte le député Claudel Lubaya qui poursuit : “Ce transfert ne met pas fin aux 60 jours de séquestration et ne dédouane pas non plus ceux qui détiennent François Beya et ses collaborateurs de l’infraction d’arrestation et de détention arbitraires” et le député évoque aussi le non-respect de la Constitution congolaise qui dans son article 18 prévoit notamment que “toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle…”

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Lubaya-381x524

Cet article limite aussi la durée de la garde à vue à 48h. Certains ont évoqué la sécurité de l’État pour tenter de justifier les “libertés” prises avec la Constitution. Deux mois après son arrestation, aucun de ses arguments ne peut être invoqué pour justifier toutes ces irrégularités. Une fois de plus le régime congolais se moque éperdument de sa Constitution.


"RDC: François Beya à la prison centrale de Makala - 4 avr. 2022"


"URGENT :octagonal_sign: : F BEYA TRANSFÉRÉ À MAKALA MAÎTRE JOËL KITENGE APANZI BA VÉRITÉS - 4 mars 2022"


"URGENT FRANCOIS BEYA TRANSFERE A MAKALA APRES DES VERITES SUR LE COUP D'ETAT RATER - 23 févr. 2022"




" RDC : pourquoi l’affaire Beya est dans l’impasse - 9 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1325600/politique/rdc-pourquoi-laffaire-beya-est-dans-limpasse/


"Kinshasa : plusieurs associations et élus dénoncent la « détention illégale et prolongée » de François Beya - 28/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/28/actualite/justice/kinshasa-plusieurs-associations-et-elus-denoncent-la-detention-illegale


"RDC – Sécurité : Purge des proches de François Beya au CNS ! 1 avril 2022
= https://scooprdc.net/2022/04/01/rdc-securite-purge-des-proches-de-francois-beya-au-cns


" Beyagate: Quand le ministre Patrick Muyaya travestit la vérité en direct dans le journal Afrique de TV5 Monde - 30 mars 2022
= https://www.congoindependant.com/beyagate-quand-le-ministre-patrick-muyaya-travestie-la-verite-en-direct-dans-le-journal-afrique-de-tv5-monde/


"Désengorgement des prisons : « Il ne sera plus question de détenir à la prison centrale de Makala des prévenus » - 04/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/04/actualite/justice/desengorgement-des-prisons-il-ne-sera-plus-question-de-detenir-la



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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 6/4/2022, 5:54 pm

L'AFFAIRE BEYA CONTINUE A FAIRE PARLER SOUTIENS ET OBSERVATEURS !

Pour beaucoup de ces derniers le transfèrement lui-même de l'ANR à Makala est illégal : après déjà deux mois d'une garde à vue abusivement prolongée,  François Beya aurait dû passer par un parquet. Ils se demandent pourquoi il n'a pas été traduit devant son juge naturel, pourquoi il n'a pas bénéficié d'une assistance juridique ? Du coup il n'a pas eu non plus accès à son dossier qui aurait dû être constitué par un magistrat compétent dans le respect de la loi et de celui du droit de la défense garanti à toute personne ». S'il justifie d'un tribunal militaire pourquoi n’a-t-il pas été transféré à la prison militaire de Ndolo, ajoutent-ils ? Tout cela est selon eux une violation flagrante de la loi ! Beya est-il plus coupable que ces détourneurs des millions des deniers publics qui aussitôt emprisonnés sont relâchés sans jamais rembourser les sommes volées ???

Maintenant le Collectif « Free François Beya »  craint un procès expéditif à la Poutine(??) et même ce que qu'un journaliste appelle une "ombalisation" de l'affaire à la manière de ce que subit jadis le colonel Omba sous Mobutu : accusé d'une tentative de coup d’État ('coup d’État monté et manqué') il fut condamné à mort à tort en 1975 et passa 5 ans reclus dans une petite cellule à la Cité de l'Oua (alors transformée en prison politique). Beya bénéficiera-t-il à terme d'un non-lieu ou d'une mesure de grâce ou fera-t-il quelques mois en prison ? Attendons la suite...


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"Zone de non droit ? - 06 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/06/rasoir/zone-de-non-droit/
Vous dites ‘’Etat de droit ?’’. Mais alors, les accusés n’ont-ils pas le droit de se défendre ? Telle est la question. en Rdc, chaque matin apporte son lot de scandale, chaque soir sa dose de suspense. L’on a l’impression de faire partie d’un scénario dont le dramaturge, assis dans l’ombre, met en scène une série d’intrigues, pour que l’attention ne soit jamais portée sur ses activités sécrètes, tous les regards étant rivés sur ceux que lui-même décide, au moment voulu, de placer sous les projecteurs. Dans ce pays, l’on a eu des procès, mettant en scène des défourneurs des deniers publics, condamnés et emprisonnés, puis, un à un, comme s’il était prévu dans le scénario, ont-ils été relâchés, remis en liberté pour certains. Quant aux autres, ils se sont volatilisés à la manière de Peter Pan. Qu’en est-il de ‘’Fantomas’’, que dire, de l’ancien  Conseiller principal de Sécurité de Félix Tshisekedi ? Aux dernières nouvelles, il passe des pénibles nuits à Makala, après avoir subi depuis le début de cette année en cours de l’arrestation que d’aucuns qualifient d’arbitraire.

Tout comme beaucoup d’entre lui estiment que l’affaire François Beya va d’irrégularité en irrégularité. Pour lui, l’arrestation du « Fantômas » va à  l’encontre de la constitution et de tous les principes qui régissent l’État de droit. En effet, arrêté depuis le 5 février dernier et détenu dans les installations de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), François Beya se retrouve actuellement dans une cellule à la prison de Makala. Un fait intervenu « en l’absence d’un dossier judiciaire dûment instruit par un magistrat compétent dans le respect de la loi et de celui du droit de la défense garanti à toute personne ». Du reste, Claudel Lubaya déplore le fait que, l’ancien patron de la sécurité présidentielle a passé 60 jours dans les installations de l’ANR. Un lieu qu’il qualifie de « Zone de non droit ; non légal de détention et où règne la loi du plus fort ». A cet effet, le député national convie les pouvoirs publics à se rattraper de leur bourde. « Puisqu’il n’est jamais tard pour mieux faire, il revient aux autorités de sortir de cette posture dévastatrice en mettant fin à l’abus de pouvoir de l’État, en rendant purement et simplement la liberté à Monsieur Beya ou, du moins, en le présentant immédiatement devant l’autorité judiciaire compétente afin qu’il soit informé des motifs de son arrestation conformément à l’article 18 de la constitution», lit-on dans le communiqué rendu public par Claudel Lubaya.
L’homme insiste aussi qu’il incombe aux pouvoirs publics de respecter les droits fondamentaux de François Beya en l’occurrence, l’assistance par un avocat de son choix, l’égale protection des lois de la République dans le cadre d’un procès équitable. Le chemin qui conduit vers l’instauration d’un État de droit est difficile.


" RDC : pourquoi François Beya, l’ex-conseiller spécial de Félix Tshisekedi, a été transféré à Makala - 5 avril 2022  
=  https://www.jeuneafrique.com/1336225/politique/rdc-pourquoi-francois-beya-lex-conseiller-special-de-felix-tshisekedi-a-ete-transfere-a-makala/
Deux mois après son arrestation, l’ancien « monsieur sécurité » du chef de l’État est désormais incarcéré à la célèbre prison kinoise. Ultime audition, courrier au cardinal Fridolin Ambongo… Voici les coulisses de ce nouveau rebondissement de « l’affaire Beya ».
Détenu dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR) depuis son arrestation le 5 février dernier, François Beya a été incarcéré à la prison centrale de Makala dans la soirée du 4 avril. Quatre de ses collaborateurs ont été conduits le même jour à la prison militaire de Ndolo. Il s’agit de son directeur du protocole, David Cikapa, du collaborateur de ce dernier, Claude Kidisho, du garde du corps de Beya, Jean-Pierre Kalenga, et de son secrétaire particulier, Guy Vanda.

Un rapport présenté à Tshiseked...i


"EcoNews : « En raison "d’indices sérieux" de déstabilisation des institutions, François Beya écroué à Makala - 06/04/2022  
= https://www.radiookapi.net/2022/04/06/actualite/revue-de-presse/econews-en-raison-dindices-serieux-de-destabilisation-des
Les journaux parus ce mercredi 6 avril à Kinshasa ont consacré leur Une au transfèrement de Francois Beya à la prison centrale de Makala et à la réaction de l’entreprise Socimex sur des allégations accusant son patron d’avoir manigancée la déchéance du ministre de l’Economie par les députés nationaux.
 
Nouveau rebondissement dans la saga sécurico-judiciaire qui met en cause l’ancien conseiller spécial du Chef de l’Etat, François Beya Kasonga. Après les multiples appels de la Société civile, l’Agence nationale des renseignements (ANR) a décidé finalement de le transférer à la prison centrale de Makala, en attendant, sans doute, un éventuel procès, annonce EcoNews.
D’après ce quotidien, pour le moment, on sait, sur la base du tout dernier communiqué de la Présidence de la République que François Beya a été interpelé par l’ANR en raison des « indices suffisamment sérieux » d’une tentative de déstabilisation des institutions démocratiques. Puis, plus rien, constate le journal.
« Deux mois après son arrestation, aucun haut gradé de l’armée ou une personnalité politique de haut rang n’a été inquiété. A la place, ce sont quelques membres du service du Conseiller spécial qui ont été interpellés par l’ANR », relève-t-il.
« C’est dire qu’à ce jour, l’affaire François Beya garde tout son secret. Personne, hormis la hiérarchie de l’ANR, ne sait exactement ce qui se passe, encore moins comment devrait se dénouer cette affaire », conclut le tabloïd.

Pour le député national Claudel Lubaya, cette détention de Francois Beya « tout aussi illégale qu’irrégulière » viole les dispositions de la Constitution, rapporte La Prosperité.

Dans sa déclaration publiée mardi 5 avril 2022, l’élu de Kananga « s’indigne de constater que François Beya qui, en principe, jouit de la présomption d’innocence, a quitté la Gombe pour la commune de Selembao, à Makala, sans le moindre dossier en bonne et due forme et, même, sans être placé sous mandat d’arrêt », souligne ce journal.
Il ajoute que Claudel André Lubaya exige la libération de Beya.  A la limite, il souhaite que François Beya soit présenté devant l’autorité judiciaire compétente afin qu’il soit informé des motifs de son arrestation, conformément à l’article 18 de la Constitution.
 


"RDC : Lubaya invite les autorités à mettre fin à l’abus du pouvoir d’État en rendant François Beya sa liberté - 6 avril 2022 à
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/06/rdc-lubaya-invite-les-autorites-a-mettre-fin-a-labus-du-pouvoir-detat-en-rendant-francois-beya-sa-liberte.html/107021/
Le conseiller spécial du président Tshisekedi en matière de sécurité, François Beya a passé sa première nuit à la prison centrale de Makala où il a été transféré après plusieurs jours de détention au cachot de l’agence nationale des renseignements ( ANR).
Le député national, Claudel Lubaya qui suit ce dossier depuis le début n’est pas pu retenir sa langue face aux multiples violations de la constitution répétées depuis l’arrestation de Beya le 5 février dernier.


Il indique tout d’abord que le sécurocrate de Félix Tshisekedi a été arbitrairement arrêté, détenu illégalement dans une zone de non droit, en l’occurrence les installations de l’ANR, qui ne sont pas un lieu légal de détention et où règne « la loi du plus fort dans un État dit de droit ». En suite, il déplore son placement à Makala en l’absence d’un dossier judiciaire dûment instruit par un magistrat compétent dans le respect de la loi et de celui du droit de la défense garanti à toute personne et ce, en violation de la Constitution et de tous les principes qui régissent un État de droit.
« Loin de résoudre le problème, ceux qui font la loi du plus fort et qui l’incarnent avec suffisance ont décidé d’aller d’irrégularité en irrégularité », a fustigé ce député.
Claudel Lubaya est convaincu que « ce transfert en prison ne met pas finaux 60 jours de séquestration et ne dédouane pas non plus ceux qui détiennent François Beya et ses collaborateurs de l’infraction d’arrestation et de détention arbitraire prévue et punie par les lois de la République, à savoir le Code pénal congolais livre II, article 67 ».

L’élu de Kananga signe et persiste « le placement de Beya à Makala constitue à la fois une violation de la Constitution et une détention tout aussi illégale qu’irrégulière ».
« Dès lors, l’arrestation de M. Beya qui, pourtant, jouit pleinement de la présomption d’innocence, revêt un caractère fondamentalement arbitraire qui accable les pouvoirs publics et les couvre de boue infâme », a-t-il argué.
Par ailleurs, cet élu a invité les autorités à mettre fin à l’abus du pouvoir d’Etat en rendant purement et simplement sa liberté François Beya ou, du moins, en le présentant devant l’autorité judiciaire compétente afin qu’il soit informé des motifs de son arrestation conformément à l’article 18 de la Constitution.
Soupçonné de conspiration, François Beya avait été interpelé « manu militari » le 5 février dernier et entendu dans les locaux de l’agence nationale de renseignements avant d’y être détenu depuis. L’information avait été confirmée par la présidence de la République qui évoquait des indices « sérieux attestant des agissements contre la sécurité nationale ».
= https://scooprdc.net/2022/04/06/defense-de-francois-beya-le-depute-claudel-lubaya-ne-lache-pas-prise/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102750_francois_beya_a_makala_lubaya_au_creneau_contre_les_violations_repetees.html
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/06/a-la-une/francois-beya-claudel-l-ubaya-exige-la-liberation-immediate/


"Dossier Fantômas : Le Collectif « Free François Beya »  craint un procès à la « Poutine » - 5 avril 2022
= https://scooprdc.net/2022/04/05/dossier-fantomas-le-collectif-free-francois-beya-craint-un-proces-a-la-poutine/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Collectif-Free-FB-2-696x522
Collectif Free François Beya, ce mardi 05 avril 2022 en conférence de presse au CEPAS.

Le collectif « Free François Beya » rappelle une énième fois au chef de l’État, Félix Tshisekedi, la violation systématique des lois de la République au sujet de la détention et maintenant le transfèrement à Makala de son ancien conseiller spécial en matière de sécurité, François Beya Kasonga. C’était au cours d’un point de presse tenu ce mardi 05 avril 2022 à Kinshasa ce, au lendemain de l’arrivée de Fantômas à la prison centrale de Makala, après 59 jours de détention à l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Pour ce collectif à travers son chargé de communication Victor Tesongo, le chef de l’État a été induit en erreur par ceux-là même qui confondent l’administration présidentielle à un centre pour affaires. En effet, « Free François Beya » accuse ouvertement Fortunat Biselele, le conseiller privé de Félix Tshisekedi, d’être l’auteur intellectuel de la cabale montée contre l’ancien directeur général de la DGM et un fidèle du Président de la République dès la première heure de son élection. « François Beya paie le conflit minier qui a opposé Corneille Naanga à Biselele dans le Bas-Uele alors que c’est le Chef de l’État en personne qui avait chargé Beya d’enquêter sur ce dossier qui lui attire aujourd’hui de misères », martèle sans ambages Victor Tesongo.


Et cet activiste de droits de l’homme et militant du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) de décrier la procédure menée par l’ANR de Jean-Hervé Mbelu, service pourtant appelé par le président de la République à humaniser le traitement des détenus. En effet, pour le collectif « Free François Beya », l’ANR s’est comportée pire qu’à l’époque de Kalev Mutondo de triste mémoire. Car dit-il, non seulement plusieurs lois de la République ont été violées y compris la Constitution, mais aussi les droits les plus élémentaires d’un État de droit ont été bafoués malgré la multitude d’appels venant de défenseurs de droits de l’homme et autres de la société civile.
Victor Tesongo déclare avoir du mal à comprendre que le transfèrement de François Beya se soit fait de l’ANR à Makala sans qu’il soit passé par un quelconque parquet ! Face à cet imbroglio juridique, de nombreuses questions demeurent, affirme l’orateur du jour : pour quelle raison François Beya n’est-il pas traduit devant son juge naturel ? Pourra-t-il avoir accès à une assistance juridique ? Pourra-t-il avoir accès au dossier monté contre lui, sachant qu’il a été constitué en violation flagrante du contradictoire ? Et puisqu’il devra être jugé par un tribunal militaire, pourquoi n’a-t-il pas été transféré à la prison militaire de Ndolo ?

De ce qui précède, le Collectif « Free François Beya » craint un procès expéditif devant une juridiction militaire aux ordres, dans l’unique but de réduire François Beya au silence. Il affirme que de civils et militaires ont été soudoyés en vue de rendre des faux aveux et témoignages sur leur présumée participation à un coup d’État contre le pouvoir en place. De ces mêmes sources, le Collectif « Free François Beya » dit avoir appris l’arrestation le dimanche 04 avril de quelques officiers supérieurs de l’Armée venant du Kongo central et de l’Est de la RDC, aux fins d’être liés au dossier François Beya.
C’est ainsi que le Collectif FB réitère sa sollicitation de l’implication personnelle du président de la République, en tant que père et garant de la Nation, pour la libération immédiate et sans condition de François Beya, de son secrétaire particulier Guy Vanda, de ses protocoles David Cikapa et Claude Kidisho ainsi que de son garde du corps Jean-Pierre Kalenga en l’absence des charges contre ces derniers.
Quant aux méthodes de l’ANR, Victor Tesongo demande à cette dernière de cesser ses menaces et intimidations à l’endroit de la conseillère en communication de François Beya, Mme Sonia Lukusa dont les enfants aujourd’hui sont déscolarisés à cause de la clandestinité de leur maman. Aussi, d’arrêter ses pressions et poursuites injustifiées envers les membres du Collectif « Free François Beya », particulièrement lui-même Victor Tesongo contraint aussi à la clandestinité. 
Fustigeant le refus des Services de permettre à ce que Me Landu, avocate de Fantômas entre en RDC, le Collectif « Free François Beya » annonce la récusation de Me Georges Kapiamba de l’ACAJ dans le collectif des avocats de François Beya, puisque reproché d’être très proche du pouvoir.


"Transfert de François Beya à Makala : "La procédure est biaisée", dénonce le Collectif Free Beya - 05.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102767_transfert_de_francois_beya_a_makala_la_procedure_est_biaisee_denonce_le_collectif_free_beya.html


"Transfert de Fantômas à Makala : L’ « ombalisation » en marche ! - 5 avril 2022
= https://scooprdc.net/2022/04/05/transfert-de-fantomas-a-makala-l-ombalisation-en-marche/
Rien de nouveau sous le soleil. D’origine religieuse, cette expression très ancienne est tirée de l’Ecclésiaste. Il s’agit de l’un des livres de l’Ancien Testament rédigé en hébreu, au IIIième  siècle av. J.C., par un auteur se décrivant comme le fils de David et le roi d’Israël et qui comprend de nombreux aphorismes et maximes. Son verset 9 est composé ainsi : « Ce qui a été sera, ce qui s’est fait se fera ; Et il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». Un texte complexe qui signifie simplement que, comme le soleil, la plupart des choses de ce monde sont permanentes et n’évoluent guère.

En RDC, ex-Zaïre, le dossier « François Beya » renvoie à cette réalité. L’histoire se répète mais avec des acteurs différents. L’ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République, Félix Tshisekedi, arrêté le 5 février dernier, a été transféré hier lundi 04 avril à la Prison de Makala ce, après 59 jours passés dans les installations de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Selon ses avocats et les membres du Collectif « Free François Beya » dont Victor Tesongo de la Lutte pour le changement (LUCHA) est porte-parole, l’affaire Fantômas sera fixée devant la Justice militaire. Mais déjà, ils dénoncent un procès expéditif et téléguidé pour condamner l’ancien directeur général de la Direction générale de migrations (DGM). Du coup, les analystes ex-Zaïrois voient l’ « ombalisation » en marche dans cette affaire François Beya.
En effet, ancien directeur de la sécurité et secrétaire particulier du président Mobutu Sese seko entre 1971 à 1975, le colonel Omba Pene Djunga s’était vu condamné à mort le 1er septembre 1975 pour un soi-disant coup d’État monté et manqué contre le pouvoir de l’époque. Il sera libéré, « gracié » à l’occasion du 49e anniversaire du Président Mobutu, après quatre ans et demi passés dans la prison de la Cité de l’OUA dans une cellule de 1 m de largeur et 2 m de longueur et 2,50 m de hauteur, sans lit ni table et chaise.

L’ « ombalisation » est le calvaire qu’a connu cet ancien colonel qui sera âgé bientôt de 84 ans et qui a toujours clamé son innocence face au grief de coup d’Etat lui collé au dos et dénoncé ses comploteurs autour de l’ancien président du Zaïre. « Coup d’Etat monté et manqué : une voie de sanctification », c’est son livre de 113 pages publié en 2005, soit 30 ans après, à travers lequel il dit accorder son pardon à tous ses pourfendeurs et comploteurs. Mais malgré la grâce présidentielle dont il avait été bénéficiaire, le colonel Omba, devenu sénateur, avait saisi en 2012 la Haute cour militaire en vue de la révision de son procès pour laver son honneur.
47 ans après, l’ « ombalisation » risque de se reproduire dans l’affaire « François Beya » caractérisée, selon ses avocats, par la précipitation de ses accusateurs qui ont fait tout pour qu’il tombe dans la disgrâce du président Félix Tshisekedi. Toujours selon ses avocats, trois mois après sa détention, les accusateurs de François Beya ont du mal à produire un seul indice sérieux de culpabilité lui reprochée à part le colportage. Mais comme ils seraient dans la logique de « qui veut noyer son chien… », dénoncent les avocats et le Collectif « Free François Beya », certains militaires et policiers non arrêtés auraient déjà été mis dans le coup moyennant les frais de substance pour leurs familles et auraient accepté d’être condamnés avec François Beya, quitte à voir leur sort traité autrement après.

Le grand metteur en scène de tout ce que François Beya est en train de vivre comme calvaire, accusent ses proches, c’est son propre frère du Kasaï central, Fortunat Biselele dit Bifor. Guerre des clans et de palais…
Ce que les avocats de Fantômas ne comprennent pas et dénoncent, c’est le fait que leur client soit transféré à la prison centrale sans passer par aucune juridiction de droit. « On nous a dit que son dossier sera fixé devant une juridiction militaire. Nous avons vérifié auprès de la Justice militaire, son dossier n’est nulle part. l’ANR va-t-elle le communiquer après à la justice militaire ? Mais par quel acte juridique notre client se retrouve à Makala ? Pourquoi Makala à la place de Ndolo parce que selon l’accusation c’est une affaire qui impliquerait les hommes en arme ? Sommes-nous toujours dans cet Etat de droit prôné par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi ? », s’interroge l’un des avocats de François Beya, estimant que les détracteurs de ce dernier ont fait un mauvais montage qui est en train de discréditer le régime. François Beya fera la prison selon le schéma déjà tracé par ses détracteurs, le colonel Omba l’avait aussi innocemment fait, mais la vérité de l' »ombalisation » est restée têtue. Dossier à suivre !



"« Un étrange collectif » dénommé free François Beya « regroupant des pseudos activistes fait des bruits » - 06.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102804_un_etrange_collectif_denomme_free_francois_beya_regroupant_des_pseudos_activistes_fait_des_bruits.html



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 4/6/2022, 2:08 am

Après quatre mois de détention, l’ancien conseiller sécurité du chef de l’État comparaît enfin devant la justice militaire ; la Haute Cour militaire siège en l'occurrence en audience foraine à la prison de Makala où François Beya est incarcéré. Il est d'accusé notamment  "d'atteinte à la personne du président de la République".

En outre Beya se serait rendu en 2021 au Zimbabwe pour y rencontrer le très suspect John N Numbi, se serait abstenu de livrer au président des informations « sur des projets ou actes de trahison ou d’espionnage » en même temps que l'Auditorat militaire l’accuse des propos injurieux à l’encontre du chef de l’Etat. La première audience sans observateurs, la presse n'ayant pas été autorisée le 3 juin n'a duré que 35 minutes, et a débuté par l'identification des prévenus. Les avocats de Beya "Fantômas" ont de suite introduit[ une demande de liberté provisoire. La prochaine audience est fixée pour ce vendredi 10 juin.

Que vont donner toutes ces charges très graves ? Lorsque l'on sait qu'au Congo il existe un abus de juridictions militaires qui suscitent des critiques légitimes des violations graves des droits fondamentaux de la personne, suite à la politisation de la justice militaire, à l’absence des voies de recours devant les juridictions militaires et aux dérives de la cour d’ordre militaire... Le signe de notre démocratisation approximative tant les juridictions militaires permettent aux autorités de contourner le respect des droits fondamentaux des justiciables par le biais d’une justice expéditive politisée qui donne un droit excessif aux tenants du pouvoir de neutraliser des adversaires politiques et des personnes – civiles et militaires –  jugées encombrantes pour leurs ambitions politiques en fomentant de vrais faux coups d’états.

N'empêche que contrairement par exemple au député Lubaya (voir infra) qui juge les faits constitutifs de l'infraction d'atteinte à la sûreté de l’État faibles, évasifs et décousus moi je trouve que les griefs tels qu'articulés à l'encontre de Beya sont très lourds et nécessiteraient une instruction fouillée pour faire la part de sa réelle culpabilité. Voilà !



"François Beya jugé pour "complot" contre Félix Tshisekedi - 01/06/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1350773/politique/rdc-francois-beya-juge-pour-complot-contre-felix-tshisekedi/

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Francois-beya-1-scaled-592x296-1632903430-1

Mercredi, 1er juin 2022-Après quatre mois de détention, l’ancien conseiller sécurité du chef de l’État comparaîtra le 3 juin devant la justice militaire.
C’est un procès sous haute tension qui s’ouvrira en fin de semaine à Kinshasa. Selon un document signé par la greffière principale de la Haute cour militaire, l’ancien conseiller sécurité de Félix Tshisekedi comparaîtra le 3 juin, à partir de 9h, devant la justice congolaise. Le procès se déroulera au sein de la prison de Makala, où François Beya a été transféré le 4 avril dernier.

« Atteinte contre la personne du président »
« Fantômas », comme il est surnommé, avait été arrêté le 5 février par l’Agence nationale de renseignements (ANR) sur la base de soupçons d’atteinte à la sûreté de l’État. Il a été détenu durant deux mois dans les locaux de l’ANR. Son dossier a par la suite été transféré à l’auditorat militaire, sans que les charges retenues contre lui n’aient été publiquement communiquées.
C’est un procès sous haute tension qui s’ouvrira en fin de semaine à Kinshasa. Selon un document signé par la greffière principale de la Haute cour militaire, l’ancien conseiller sécurité de Félix Tshisekedi  comparaîtra le 3 juin, à partir de 9h, devant la justice congolaise. Le procès se déroulera au sein de la prison de Makala, où François Beya a été transféré le 4 avril dernier.

Au cours de ses différents interrogatoires, François Beya a notamment été questionné sur l’existence d’un sous-commissariat à proximité de sa ferme de Mitendi, sur celle d’un centre d’entraînement dont le but aurait été de former un commando, mais aussi sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila.
L’ancien conseiller a plusieurs fois répété à ses proches qu’il faisait les frais d’une guerre de palais.
Informations précieuses
Les citations à comparaître délivrées contre Beya et ses co-accusés apportent donc des informations précieuses sur les charges retenues à leur encontre. Selon le document consulté par Jeune Afrique qui vise l’un des co-accusés, il leur est reproché d’avoir, « à Kinshasa, sans à préjudice de date certaine mais au courant de la période allant de l’année 2020 au 4 février 2022 […] participé à un complot en vue d’atteinte contre la personne du président de la République. »
Outre Beya, sont appelés à comparaître le brigadier Tonton Twadi Sekele, présenté comme étant « en fuite » dans la citation consultée par JA ; Guy Vanda, le secrétaire particulier de l’ancien conseiller ; le colonel David Cikapa, son directeur de protocole, la commissaire supérieur principale Lily Tambwe Mauwa et le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga.
Parmi les témoins que le Ministère public se propose de faire entendre figurent notamment le général Michel Mandiangu, patron des renseignements militaires mais aussi le commissaire provincial de la ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo Kitenge.


"RDC : le prévenu François Beya face aux juges - 03/06/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1351648/politique/rdc-le-prevenu-francois-beya-face-aux-juges
Vendredi, 3 juin 2022-Le procès de l’ancien conseiller sécurité de Félix Tshisekedi s’est ouvert ce vendredi 3 juin devant la Haute cour militaire. François Beya est apparu « serein », vêtu de la veste de prisonnier.

L’audience n’aura duré que quelques minutes, mais l’image marquera sans nul doute les esprits. Hier encore si puissant, François Beya est apparu vêtu de la veste bleue électrique aux liserés jaunes traditionnelle des prisonniers devant la Haute cour militaire, qui siégeait pour l’occasion sous des tentes blanches au sein même de Makala, la grande prison de Kinshasa.[/b][/i]
Une audience sans observateur – la presse n’ayant pas été autorisée -, qui s’est essentiellement employée à des formalités. La Cour a procédé à l’identification des prévenus présents, à l’enregistrement des avocats, à la lecture des charges et à l’audition des exceptions de la défense, dont certaines ont été acceptées par le Ministère public. Les avocats de François Beya ont notamment demandé une remise en liberté provisoire de leur client, avant que la séance soit levée pour une semaine.
Selon des personnes présentes, François Beya semblait calme et serein. Il a toujours nié les accusations portées contre lui.

“Complot contre le président”
Comme Jeune Afrique l’a révélé le 2 juin, l’ancien “Monsieur sécurité” de Félix Tshisekedi est poursuivi avec le colonel David Cikapa, qui était son directeur de protocole ; Guy Vanda, son secrétaire particulier ; mais aussi le brigadier Tonton Twadi Sekele, le commissaire supérieur principal Lily Tambwe Mauwa et le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga.
Ils sont accusés d’avoir “dans une période allant de l’année 2020 au 4 février 2022 […] participé à un complot en vue d’atteinte contre la personne du président de la République”.
Transféré à la prison de Makala deux mois après son arrestation le 5 février, François Beya doit répondre des accusations de “complot contre la vie ou la personne du chef de l’État”. La justice militaire congolaise assure que François Beya a demandé à son chef du protocole, le colonel David Cikapa, d’acheter du matériel militaire auprès de Morane Consult, une société belge basée à Liège.

Cet achat, réalisé “dans le courant de l’année 2020, sans autorisation préalable du ministère de la Défense et de la Maison civile du président de la République”, concernerait “trois tenues militaires, un polo militaire, un sac à dos, une paire de bottines et deux ceinturons”.
Ancien directeur général de la Direction générale de migration (DGM), Beya est également accusé d’avoir maintenu des contacts avec certaines personnalités sulfureuses de l’entourage de Joseph Kabila. Selon le ministère public, il se serait rendu à Harare, au Zimbabwe, “dans le courant de l’année 2021”, pour y rencontrer en personne le général John Numbi.
L’ex-patron de la police congolaise, général sous sanctions internationales depuis 2016, était l’un des faucons de l’armée congolaise. Officiellement visé par un mandat d’arrêt émis par l’auditorat militaire en avril 2021, Numbi a fui la RDC juste avant d’être interpellé.
Dans le passage de la citation à comparaître de François Beya qui évoque sa rencontre avec Numbi, la justice militaire congolaise précise que le général déserteur “s’active pour le recrutement d’anciens éléments du bataillon Simba [sorte de police dans la police aux ordres de Numbi] vivant en Angola et en Namibie pour renverser le régime [congolais] en place”.

Bénéficiant de réseaux dans les pays de la région, Beya est également accusé d’avoir fait de la rétention d’informations “sur des projets ou actes de trahison ou d’espionnage”. Le ministère public évoque notamment “des actes préparatoires de déstabilisation du pouvoir de Kinshasa à partir de la Tanzanie suite à la mutualisation des forces entre la RDC et l’Ouganda”, dont Beya n’aurait pas informé Tshisekedi.
L’ex-conseiller du président aurait également dissimulé l’existence d’un réseau d’infiltration de miliciens Bakata Katanga, groupe sécessionniste qui sévit dans le Katanga, et caché au président certains messages de son secrétaire particulier Guy Vanda, qui sur WhatsApp aurait qualifié le régime de Tshisekedi de “régime des prévenus”. Beya se serait lui-même rendu coupable de propos injurieux à l’encontre du chef de l’État.

Demande de remise en liberté

Enfin, il est accusé d’« avoir, par quelque moyen que ce soit, incité un ou plusieurs militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline”. Il lui est notamment reproché d’avoir, en 2021, incité le commissaire supérieur principal Lily Tambwe Mauwa à créer, “sans autorisation de la hiérarchie de la police”, un sous-commissariat dénommé “Idjwi”, dans l’enceinte de sa ferme privée de Mitendi.
Le même commissaire supérieur principal aurait également été incité à participer à des séances d’entraînement au tir organisé “sans autorisation” dans le Kongo-Central pour les éléments de la police nationale affectés au Conseil national de sécurité, que dirigeait Beya. “Fantomas”, comme il est surnommé, sera de nouveau devant ses juges le 10 juin prochain.


"RDC : ce que la justice reproche vraiment à François Beya - 02 juin 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1351067/politique/rdc-ce-que-la-justice-reproche-vraiment-a-francois-beya/
Liens avec John Numbi, injures contre Félix Tshisekedi…. Jeune Afrique a eu accès, en exclusivité, au détail des charges retenues contre l’ancien conseiller sécurité du chef de l’État, dont le procès s’ouvre le 3 juin.

Le procès de l’ancien « Monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi doit s’ouvrir ce vendredi 3 juin à 9h à la prison kinoise de Makala, où siègera exceptionnellement la Haute cour militaire. Sur le banc des accusés figureront également plusieurs des anciens collaborateurs de François Beya, dont le colonel David Cikapa, son directeur de protocole ; Guy Vanda, son secrétaire particulier ; mais aussi le brigadier Tonton Twadi Sekele, le commissaire supérieur principal Lily Tambwe Mauwa et le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga.
Tous sont officiellement poursuivis pour avoir, « dans une période allant de l’année 2020 au 4 février 2022, participé à un complot en vue d’atteinte contre la personne du président de la République ». Mais les charges détaillées dans la citation à comparaître délivrée contre François Beya (document auquel Jeune Afrique a eu accès) donnent une idée de la gravité des accusations qui pèsent sur lui et qui, jusqu’à présent, n’avaient jamais été dévoilées.

Pour étayer ses accusations, la justice militaire congolaise affirme que François Beya, qui a été arrêté le 5 février dernier et sera défendu par Me Raphaël Nyabirungu, aurait ordonné à son chef du protocole, le colonel Cikapa, d’acheter du matériel militaire auprès de Morane Consult, une société belge basée à Liège. Cet achat, réalisé « dans le courant de l’année 2020, sans autorisation préalable du ministère de la Défense et de la Maison civile du président de la République », concernerait « trois tenues militaires, un polo militaire, un sac à dos, une paire de bottines et deux ceinturons ».
Souvent soupçonné par certains proches de Tshisekedi d’entretenir des liens avec l’ancien président Joseph Kabila, dont il a été l’un des collaborateurs lorsqu’il dirigeait la Direction générale de migration (DGM), François Beya est aussi accusé d’avoir maintenu des contacts avec certaines personnalités controversées de l’entourage du Raïs. Il se serait ainsi rendu à Harare, au Zimbabwe, « dans le courant de l’année 2021 », pour y rencontrer en personne John Numbi.
Ex-patron de la police congolaise, général sous sanctions internationales depuis 2016, Numbi était l’un des faucons de l’entourage de Kabila. Officiellement visé par un mandat d’arrêt émis par l’auditorat militaire en avril 2021, il a fui la RDC juste avant d’être interpellé. Depuis, plusieurs rumeurs le disaient au Zimbabwe et la justice militaire lui reproche de « s’activer pour le recrutement d’anciens éléments du bataillon Simba (sorte de police dans la police aux ordres de Numbi) vivant en Angola et en Namibie pour renverser le régime en place ».

Régime des prévenus
Incontournable dans la région, extrêmement connecté dans les palais des pays voisins, Beya est également accusé d’avoir retenu des informations « sur des projets ou actes de trahison ou d’espionnage ». En guise d’exemple, la citation à comparaître le visant évoque « des actes de préparatoires de déstabilisation du pouvoir de Kinshasa à partir de la Tanzanie suite à la mutualisation des forces entre la RDC et l’Ouganda », dont Beya n’aurait pas informé Tshisekedi.
L’ex-conseiller aurait aussi dissimulé l’existence d’un réseau d’infiltration dans les grandes villes du Katanga de miliciens Bakata Katanga, et caché au président certains messages de son secrétaire particulier Guy Vanda qui sur, WhatsApp, aurait assimilé le pouvoir à un « régime de prévenus ».
Beya se serait lui-même rendu coupable de propos injurieux à l’encontre du chef de l’État. Sa citation mentionne des propos échangés, toujours sur WhatsApp, avec un certain Léon Kangudia, dans lesquels Beya parle de Tshisekedi dans les termes suivants : « Bourrique, le joufflu, [il] aime seulement manger la farine de manioc » (« Zoba-zoba, matama, alingi kaka fufu », en lingala).

Police privée ?
« Fantomas » est enfin mis en cause pour « avoir, par quelque moyen que ce soit, incité un ou plusieurs militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline ». Il lui est notamment reproché d’avoir, en 2021, incité le commissaire supérieur principal, Lily Tambwe Mauwa, à créer « sans autorisation de la hiérarchie de la police » un sous-commissariat dénommé « Idjwi », dans l’enceinte de sa ferme de Mitendi.
Le même commissaire aurait été poussé à participer à des séances d’entraînement au tir organisé « sans autorisation » dans le Kongo-Central pour les éléments de la police affectés au Conseil national de sécurité, que dirigeait Beya. Au cours de sa détention à Makala, l’ex-conseiller sécurité avait déjà été interrogé sur une possible instrumentalisation de la police nationale congolaise (PNC) à des fins personnelles. Lui n’a cessé de répéter à ses proches, qui ont pu lui rendre visite, qu’il faisait les frais d’une guerre de palais.


"RDC : François Beya, le tout-puissant conseiller spécial de Tshisekedi poursuivi devant la Haute Cour Militaire – JJ Wondo - 2 juin 2022
= https://afridesk.org/rdc-francois-beya-le-tout-puissant-conseiller-special-de-tshisekedi-poursuivi-devant-la-haute-cour-militaire-jj-wondo/
C’est que l’on peut déduire d’une citation à prévenu adressé au Brigadier Tonton Twadi Sekele, invité à comparaître devant la Haute Cour Militaire, dont le procès débute le 3 juin 2022 à la prison de Makala. L’information a été confirmée par la suite par le magazine d’information Jeune Afrique qui a eu accès aux détails des charges retenues contre François Beya Kasonga, l’ex-tout-puissant conseiller spécial du président en matière de sécurité.
Cette citation à prévenu invite le Brigadier Twadi à comparaître devant la Haute Cour Militaire comme auteur, co-auteur ou complice d’une participation criminelle à un « complot contre la vie ou contre la personne du Chef de l’Etat », une infraction punissable par les articles 21 et 23 du Code pénal congolais.


FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... 336BCA8E-32B7-4009-B835-770D288B19F2
FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... C57A3E60-279F-4E70-9C01-BABFEAF7C2C0

En effet, cette citation à prévenu mentionne le nom de François Beya Kasonga, le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, comme ayant directement coopéré dans ce projet infractionnel. La citation à prévenu mentionne que les faits retenus à charge de l’accusé s’étalent de la période allant de l’année 2020 jusqu’au 4 février 2022.
Selon le même document susmentionné, les indices de commission d’actes visant à porter atteinte à la vie ou à la personne du Président Tshisekedi se résument dans un message vocal adressé au lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga : « Nzambe azo sala ba rumeurs ya makambo yango ya malonga ebimi te, on est dans le bon » (Dieu est à l’œuvre. Il n’y a aucune fuite des rumeurs des histoires gigantesques en préparation. On est dans le bon).
D’autres noms sont cités dans cette affaire. Il s’agit de
Guy Vanda Nowa Biama, l’assistant principal et directeur de protocole de François Beya
David Cikapa Tite Mokili, assistant de François Beya
Lily Tambwe Mauwa Lily, Secrétaire de François Beya
Lieutenant-Colonel Pierre Kalenga Kalenga, officier de la Garde républicaine et garde du corps
Le document invite également les responsables militaires et civils suivants à être entendus comme témoins lors de ce procès. Il s’agit de :
Général-major Michel Mandiangu Mbala, Sous-chef d’état-major des renseignements militaires, c’est-à-dire le responsable des renseignements militaires communément connus sous le patronyme de la DEMIAP
Général de brigade Makombo de l’état-major des renseignements
Commissaire Divisionnaire Adjoint Sylvano Kasongo Kitenge, le commissaire provinciale de la ville de Kinshasa
Général de brigade John Mulongo Djibwe. Cet ancien commandant en second en charge des opérations et renseignements de la 22ème région militaire (ex-grand Katanga), dont on dit qu’il était proche des Généraux Numbi et Jean-Claude Yav, a été placé sous le statut de mise à la disposition (mise à dispo) de l’Auditorat militaire le 11 juillet 2021 pour désertion simple, violations des consignes et refus d’obéissance, après avoir été rappelé en vain à plusieurs reprises à Kinshasa. Il a  été arrêté en Zambie où il s’était enfui et extradé en RDC le 11 janvier 2022 et détenu dans les cachots de l’ANR.

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En effet, l’arrestation de François Beya, le puissant conseiller spécial de Tshisekedi, a surpris plus d’un observateur de la vie politique congolaise et a suscité divers commentaires. Certains ont évoqué une guerre d’influence et une affaire de règlement de comptes avec des collaborateurs du pré-carré du Président, dont le conseiller privé Fortunat Biselele (Bifort), Jean-Claude Bukasa qui assume actuellement l’intérim de Beya et Jean-Pierre Mbelu, l’administrateur général de l’ANR, un service autrefois superpuissant qui était placé sous l’ombre de « Fantomas » depuis l’arrivée de Tshisekedi au pouvoir.  D’autres qualifient Beya d’agent kabiliste ayant reçu la mission d’affaiblir l’action politique du président Tshisekedi ou de le neutraliser physiquement. D’où probablement cette accusation dont le contenu ne manque pas de susciter des questionnements sur les preuves matérielles et intentionnelles de ce qu’on reproche aux accusés. Jeune Afrique révèle que parmi les faits reprochés  à Beya, ses liens avec le général en cavale John Numbi au Zimbabwe où il a voyagé en 2021, des conversations WhtasApp où il aurait insulté le président Tshisekedi.
Il faut par ailleurs noter que depuis l’arrestation de Beya, l’ANR semble progressivement prendre le dessus sur le CNS[1] et devient très influente au sein de la présidence congolaise.
François Beya a été arrêté le 5 février 2022 à son domicile, par les agents de l’ANR (Agence nationale de renseignements), le service de renseignements civils dépendant directement de la Présidence de la République, pendant que le président Félix Tshisekedi se trouvait à Addis-Abeba au sommet de l’Union africaine où il clôturait son mandat de la présidence tournante de cette organisation. Le président Tshisekedi avait interrompu son séjour en Éthiopie pour rentrer d’urgence à Kinshasa.
Beya a été détenu pendant près de deux mois dans les locaux de l’ANR, le service de renseignements civil. Il a ensuite été transféré le 4 avril 2022 au Centre pénitentiaire et de rééducation de Makala, à Kinshasa, après que le « Collectif Free François Beya Kasonga », une plateforme de soutien à l’ancien Conseiller  spécial du Chef de l’Etat, ait mené une campagne pour dénoncer les conditions de sa détention, l’illégalité de la procédure judiciaire utilisée par l’ANR pour le transférer à la prison de Makala, sans être passé par le parquet.

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Magistrats de la Haute Cour Militaire lors du procès Chebeya

Que savoir sur la Haute Cour Militaire qui va juger François Beya et ses co-accusés ?
L’organisation de la justice militaire en RDC va de la plus haute juridiction des Forcées Armées qu’est la Haute Cour Militaire, passe par les juridictions intermédiaires, que sont les Cours Militaires, les Cours Militaires Opérationnelles, les Tribunaux Militaires de Garnison et se termine par les Tribunaux Militaires de Police. Les compétences d’attribution reconnues aux juridictions militaires concernent les matières et le territoire sur lesquels elles s’exercent ainsi que les personnes qui leur sont justiciables.
La Haute Cour Militaire est une des juridictions judiciaires militaires congolaises[2] instituée par la LOI N°023/2002 DU 18 NOVEMBRE 2002 PORTANT CODE JUDICIAIRE MILITAIRE.
Selon l’article 6 du Code judiciaire militaire, le siège de la Haute Cour Militaire est établi dans la Capitale[3]. Son ressort ou sa compétence territoriale s’étend sur tout le territoire de la République.
La Haute Cour Militaire est composée d’un Premier Président, d’un ou de plusieurs Présidents et des Conseillers.

Ils sont nommés et, le cas échéant, relevés de leurs fonctions par le Président de la République, conformément au Statut des Magistrats.
Le Premier Président est nommé par le Président de la République parmi  les membres de la Haute Cour Militaire ou du Parquet militaire près celle-ci.
Selon l’article 82 du code judiciaire militaire congolais : La Haute Cour Militaire connaît, en premier et dernier ressort, des infractions de toute nature commises par les personnes énumérées à l’article 120 du présent Code. Article 83 : La Haute Cour Militaire connaît également de l’appel des arrêts rendus au premier degré par les Cours Militaires. Les arrêts de la Haute Cour Militaire ne sont susceptibles que d’opposition, conformément à la procédure du droit commun. Toutefois, les recours pour violation des dispositions constitutionnelles par la Haute Cour Militaire sont portés devant la Cour Suprême de Justice siégeant comme Cour Constitutionnelle. La Haute Cour Militaire peut, à la requête de l’Auditeur Général des Forces Armées ou des parties, rectifier les erreurs matérielles de ses arrêts ou en donner interprétation, les parties entendues.
Selon l’article 120 du code judiciaire militaire congolais : Sont justiciables de la Haute Cour Militaire :
a) les officiers généraux des Forces Armées Congolaises et les membres de la Police Nationale et du Service National de même rang ;
b) les personnes justiciables, par état, de la Cour Suprême de Justice, pour des faits qui relèvent de la compétence des juridictions militaires ;
c) les magistrats militaires membres de la Haute Cour Militaire, de l’Auditorat Général, des Cours Militaires, des Cours Militaires Opérationnelles, des Auditorats Militaires près ces Cours ;
d) les membres militaires desdites juridictions, poursuivis pour des faits commis dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions de juge.
On peut donc admettre que le cas de François Beya rentre dans la catégorie des justiciables mentionnés dans le point b) ci-dessus en raison de la nature des frais infractionnels auxquels il est poursuivi, à savoir la participation à un complot avec les militaires qui sont d’office justiciables devant les juridictions militaires.
Selon l’article 10, la Haute Cour Militaire est présidée par un officier général, magistrat de carrière.

Conclusion
Même si les civils, comme Beya, peuvent être poursuivis par des juridictions militaires en RDC, le fonctionnement des juridictions militaires en RDC laisse à désirer et suscite de nombreuses critiques dans certains milieux des juristes congolais. Ils pointent notamment des violations graves des droits fondamentaux de la personne, suite à la politisation de la justice militaire, à l’absence des voies de recours devant les juridictions militaires et aux dérives de la cour d’ordre militaire.
La politisation des juridictions militaires est tributaire du faible degré de démocratisation du pays. Les juridictions militaires permettent aux autorités de contourner le respect des droits fondamentaux des justiciables par le biais d’une justice expéditive. La justice militaire, dans des États faiblement démocratiques et où la culture de l’État de droit est faiblement ancrée, est souvent utilisée à des fins politiciennes par les tenants du pouvoir pour neutraliser des adversaires politiques et des personnes – civiles et militaires –  jugées encombrantes pour leurs ambitions politiques en fomentant de vrais faux coups d’état, à l’instar de ce que la RDC a connu sous Mobutu. Nous y reviendrons dans un prochain article consacré à la justice militaire congolaise.

Références
[1] Le Conseil national de sécurité. Un organe créé par le président Mobutu en 1979 afin de mieux assurer la coordination des « services » – civils et militaires. Le CNS est directement rattaché à la présidence de la République et dont le Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité est le responsable.
[2] Les juridictions militaires congolaises sont : les Tribunaux Militaires de Police ; les Tribunaux Militaires de Garnison ;  les Cours Militaires et les Cours Militaires Opérationnelles et la Haute Cour Militaire.
[3] Selon l’article 7 :
Dans le cas de circonstances exceptionnelles, le siège de la Haute Cour Militaire peut être fixé en un autre lieu, par le Président de la République.
En temps de guerre, la Haute Cour Militaire tient des chambres foraines en zones opérationnelles.


"RDC : quelles charges pèsent contre François Beya, ex-conseiller sécurité du président - 03/06/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220603-rdc-quelles-charges-p%C3%A8sent-contre-fran%C3%A7ois-beya-ex-conseiller-s%C3%A9curit%C3%A9-du-pr%C3%A9sident
François Beya, ancien conseiller spécial du président congolais Felix Tshisekedi en matière de sécurité sera devant les juges de la haute cour militaire, ce vendredi matin à Kinshasa. Lui et ses 5 co-accusés sont poursuivis pour avoir, entre 2020 et début février 2022, « participé à un complot en vue d’atteinte contre la personne du président de la République ». Quelles charges pèsent contre cet homme qui a servi tous les précédents régimes congolais?
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Le procureur militaire affirme d’abord que François Beya, sans autorisation du ministère de la Défense et de la Présidence aurait ordonné à un colonel, chef de son protocole, d’acheter du matériel militaire auprès d’une société belge : « trois tenues militaires, un polo militaire, un sac à dos, une paire de bottines et deux ceinturons ». L
’accusation la plus étayée par le procureur militaire porte sur des liens qu’avaient maintenu François Beya et certaines figures controversées de l’entourage de l’ancien président Joseph Kabila.

En 2021, il se serait rendu à Harare, au Zimbabwe pour y rencontrer en personne le général fugitif John Numbi, l’ancien inspecteur général de l’armée et principal suspect dans l'assassinat de deux défenseurs des droits de l'homme, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.
L’auditorat militaire soupçonne aussi John Numbi de s’activer au recrutement d’anciens miliciens congolais refugiés en Angola et en Namibie pour renverser le régime en place.[/size]
Le procureur militaire retient contre François Beya le fait de s’être abstenu de livrer au président des informations « sur des projets ou actes de trahison ou d’espionnage ».  

En guise d’exemple, la citation à comparaître fait allusion aux « actes préparatoires de déstabilisation du pouvoir de Kinshasa à partir de la Tanzanie suite à la mutualisation des forces entre la RDC et l’Ouganda ».
L’ancien patron de la sécurité nationale aurait aussi dissimulé, selon l’accusation, l’existence d’un réseau d’infiltration des miliciens Bakata Katanga dans les grandes villes du Katanga. Le procureur parle aussi de propos injurieux qu’auraient tenus François Beya à l’encontre du chef de l’État. Pour cette charge, il dispose des messages audio.
Ses avocats n’ont pas souhaité s’exprimer avant l’ouverture du procès.

"RDC: le conseiller sécurité du président Tshisekedi, François Beya, inculpé pour complot -  01/06/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220601-rdc-le-conseiller-s%C3%A9curit%C3%A9-du-pr%C3%A9sident-tshisekedi-fran%C3%A7ois-beya-inculp%C3%A9-pour-complot
Son procès s’ouvrira vendredi 3 juin 2022 devant la plus haute juridiction pénale des forces armées congolaises. C’est un procès sous haute tension contre François Beya, un homme qui a servi les dirigeants successifs du pays.
Avec notre correspondant à KinshasaPascal Mulegwa

Après avoir été arrêté par l’Agence nationale des renseignements en février dernier, François Beya avait été placé en détention à la prison centrale de Makala par l’auditorat général des forces armées. Auditionné par la justice militaire en avril, son inculpation vient donc de lui être notifiée.
Son procès se tiendra vendredi devant la Haute Cour militaire. Une Cour dont les arrêts ne peuvent faire l’objet d’aucun appel.

De sources judiciaires, celui qui était le conseiller sécurité du président Félix Tshisekedi est donc inculpé de plusieurs chefs d’accusation : complot contre la vie ou la personne du chef de l’État, incitation des militaires à la désobéissance et à commettre des faits contraires à leur statut. Une affaire relevant donc de la sûreté de l’Etat. Quatre généraux dont le chef des renseignements militaires et le chef de la police de Kinshasa ont été désignés par l’auditorat militaire comme témoins à charge.
Pour le moment, on ne sait pas s’il comparaîtra seul ou avec des complices présumés. Parmi lesquels figurent des officiers supérieurs de l’armée et de la police. Il y a son secrétaire particulier et deux colonels dont l’un faisant partie de la Garde républicaine, l’unité chargée de la protection du chef de l’État. Comme preuve d’accusation à la disposition de l’auditorat général, un message audio dont l’auteur, un brigadier, est en fuite. Il est d’ailleurs considéré comme le principal accusé. Il y a également une femme, commandant de la police dans l’une des communes de Kinshasa.
Les proches de François Beya et le collectif qui défend ses intérêts dans les médias plaident pour que les audiences soient publiques et retransmises en direct sur la télévision d’État et parlent d’un complot qui cache une guerre de palais dans l’entourage du Président congolais.

Début février, l’homme à la carrière bien remplie avait été arrêté et détenu pendant un mois à l’agence nationale des renseignements. L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre. Pour expliquer cette arrestation, la présidence de la République évoquait à l'époque, sans plus de détails, « de sérieux indices d’agissements contre la sécurité nationale ».
Il sera jugé dans son lieu de détention à la prison centrale de Kinshasa. Tous les accusés risquent de lourdes peines devant une juridiction dont les arrêts ne peuvent faire l’objet d’aucun appel.


"RDC: François Beya a refusé de livrer à Tshisekedi des informations sur « les actes préparatoires de déstabilisation du pouvoir de Kinshasa » - 3 juin 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/03/rdc-francois-beya-a-refuse-de-livrer-a-tshisekedi-des-informations-sur-les-actes-preparatoires-de-destabilisation-du-pouvoir-de-kinshasa.html/109758/
Dos au mur, l’ancien conseiller du président Félix Tshisekedi des affaires sécuritaires, François Beya, est notamment accusé de plusieurs « graves » griefs dans sa charge. Des documents révélés par Jeune Afrique, portant citations à prévenu resserrent l’étau autour de lui. La haute cour militaire met en lumière les accusations de la justice contre l’ancien Monsieur « sécurité », outre, « ses injures faciles » prononcées à l’endroit du chef de l’État.
Dans ces documents exploités par POLITICO.CD, François Beya, poursuivi avec cinq autres co-accusé dont les hauts gradés de l’armée, est accusé de s’être abstenu, à dessein, de livrer au président de la RDC des informations reçues sur des projets ou d’actes de trahison, visant à déstabiliser le pouvoir de Kinshasa. Il est, tout de même, révélé des rencontres secrètes avec le Général John Numbi, en cavale et recherché par la justice congolaise dans l’affaire chebeya.

À en croire ces citations à prévenu et scrutant les faits, des actes de complot étaient d’ores et déjà mis en place pour renverser le régime actuel.
« (…) Le fait de s’être abstenu, à dessein, de livrer au Président de la République des informations reçues sur des projets ou d’actes de trahison, d’espionnage ou d’autres activités de nature à nuire à la défense nationale, d’attentats ou de complots contre la sécurité intérieure de l’État notamment, les actes préparatoires de déstabilisation du pouvoir de Kinshasa à partir de la Tanzanie, suite à la mutualisation des Forces entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda ; le cas de Calvin Banza, Agent de l’Agence National de Renseignement qui, au poste du Pont Lualaba, vendait au prix de 100$, les insurrectionnels Bakata katanga pour faciliter leur infiltration; les propos injurieux et offensantes envers la personne du Chef de l’Etat, tenus par Guy Vanda, son assistant, en date du 13 janvier 2022, et publiées sur la la page WhatsApp du Commissaire Supérieur Principal Tambwe Lyly, qualifiant de régime des prévenus, le régime incarné par Monsieur le Président de la République; alors qu’en raison de ses fonctions du Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, il était en devoir de l’en informer », peut-on lire dans les documents.
Bien plus, Beya est criblé par le fait de tenir, personnellement, envers le Président de la République, « les propos injurieux et offensants, en usant des termes tels que  » Zoba-zoba, matama, alingi kaka fufu », propos tels rapportés par le nommé Léon Kangudia sur son forum WhatsApp.

Plusieurs autres griefs accablent fortement François Beya et cinq autres co-accusés dont le colonel Tite, le lieutenant Kalenga, le commissaire Tambwe, Guy Vanda et le brigadier Twadi, en fuite, pour complot contre la personne du chef de l’État et incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline.
À l’en croire, le Ministère Public se propose de faire entendre notamment le GenMaj Madiangu Mbala et SCHEFEM Rens, le Général de Brigade Makombo de l’Etat-Major Rens; le commissaire Sylvano Kasongo, et le Général Mulongo John.
Ouverte ce vendredi, la toute première audience à la Haute cour militaire siégeant en audience foraine à Makala n’a duré que 35 minutes et a débuté par l’identification des prévenus. Beya a été personnellement présent. Ses avocats ont, une fois de plus, introduit une demande de liberté provisoire. La prochaine audience est prévue vendredi prochain.


"RDC : François Beya officiellement poursuivi pour « complot » contre la vie du président Tshisekedi -1 juin 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/01/rdc-francois-beya-officiellement-poursuivi-pour-complot-contre-la-vie-du-president-tshisekedi.html/109631/
Quatre mois après son arrestation et sa détention, l’ancien « monsieur sécurité » du chef de l’État, François Beya comparaîtra le vendredi 3 juin prochain devant Haute Cour militaire.
Son procès se déroulera au sein de la prison de Makala, où il est incarcéré depuis le 4 avril dernier, selon la citation à prévenu établie par la greffière colonel Meta Mashimabi Bernadette


Ce document renseigne que « Fantômas », comme il est surnommé est notamment poursuivi pour avoir comploter contre la vie ou la personne du Chef de l’État, Félix Tshisekedi avec le brigadier Tonton Twadi Sekele, qui d’ailleurs est en fuite considéré comme l’accusé principal dans cette affaire.
« …Avoir, à Kinshasa, ville de ce nom et capitale de la République démocratique du Congo, sans préjudice de date certaine mais au courant de la période allant de l’année 2020 au 04 février 2022, période non encore couverte par le délai légal de prescription, par coopération directe, de concert avec les nommés François Beya Kasonga, Vanda Nowa Biama Guy, le colonel Cikapa Tite Mokili David, le commissaire principal Tabwe Mauwa Lyly et le lieutenant-colonel Kalenga Kalenga Pierre, participé à un complot en vue d’atteinte contre la personne du président de la République, chef de l’Etat, la résolution d’agir, en ce qui la concerne, ayant été manifestée dans un message vocal envoyé au lieutenant-colonel Kalenga Kalenga en ces termes : Nzambe ozosala ba rumeurs ya likambo yango ya malonga ebimi te, on est dans le bon », lit-on dans ce document de la Haute cour militaire parvenu à POLITICO.CD.

C’est un fait prévu et puni par les articles 21, 23 alinéa 1er du Code pénal ordinaire livre 1 et 194 du Code pénal ordinaire livre 2, estime le Ministère public incarné par le lieutenant-général Lucien-René Likulia.
Comme preuve d’accusation un élément audio dont l’auteur principal est le brigadier Tonton Twadi Sekele.
À ce procès, le Ministère public propose de faire entendre comme témoins : le général-major Mandiangu Mbala Michel en sa qualité de Chef d’Etat-major des renseignements, le général de brigade Makombo de l’Etat-major des renseignements, le commissaire divisionnaire adjoint Kasongo Kitenge Sylvano en sa qualité de commissaire de la police ville de Kinshasa, et le général Mulongo John.
Arrêté sur base de soupçons d’atteinte à la sûreté de l’État, François Beya a été détenu depuis le 5 février à l’agence nationale des renseignements (ANR). Son dossier a par la suite été transféré à l’auditorat militaire.

Ses proches, dont le collectif Free Beya ont révélé mardi 5 avril dernier lors d’un point de presse, que cette arrestation est la conséquence d’une enquête menée par François Beya sur un conflit minier impliquant le conseiller privé de Chef de l’Etat, Fortunat Biselele et l’ancien président de la Commission Nationale Indépendante CENI, Corneille Nanga.
« Le collectif s’inquiète de ces pratiques des faux dossiers qui mènent des innocents en justice pour régler des différends politiques. Le collectif précise à maintes reprises que le dossier François Ebeya est vide. Celui-ci est avant tout victime d’une guerre au sein du palais présidentiel. Il paie son enquête sur le conflit minier impliquant le conseiller privé du Chef de l’Etat Fortunat Biselele et l’ancien président de la Commission Nationale Indépendante CENI, Corneille Nanga», ont-ils révélé.


"Kinshasa : les avocats de François Beya réitèrent la demande de liberté provisoire pour leur client - 03/06/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/06/03/actualite/justice/kinshasa-les-avocats-de-francois-beya-reiterent-la-demande-de-liberte
François Beya, l'ancien conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité a comparu vendredi 3 juin avec ses coaccusés à l'audience publique devant la Haute Cour militaire à la prison centrale de Makala à Kinshasa. Ses avocats ont réitéré leur demande de sa liberté provisoire.  
Cette audience d'introduction a été marquée par trois points essentiels ; à savoir : l'identification des prévenus, la lecture des incriminations à charge des prévenus ainsi que des préalables soulevés par la défense.


Celle-ci a sollicité une remise pour s'imprégner des pièces du dossier. Elle a également réitéré sa demande de mise en liberté provisoire pour François Beya et la médiatisation du procès.
Selon la défense, toutes ces demandes seront cristallisées dans un mémoire à soumettre à l'appréciation des juges, qui ont promis d'y répondre par un arrêt avant-dire droit à l'audience renvoyée au vendredi prochain.
Toutefois, la presse n'a pas été autorisée à couvrir cette première audience qui s'est déroulée à huis clos, hormis la presse militaire.
Tous les autres journalistes ont été chassés de la prison.
C’est le 5 février dernier que l’ancien conseiller du chef de l’Etat avait été arrêté par l'Agence nationale des renseignements (ANR) et détenu pendant deux mois dans ses cachots.  
Le 4 avril dernier, il avait été transféré à la prison centrale de Makala, au lieu d'être présenté devant son juge naturel ou simplement relaxé, selon ses avocats. Et, le 4 mai dernier le prévenu a été déféré devant la Haute Cour militaire pour qu’il soit jugé.


"Procès François Beya: première audience, huis clos, 35 minutes, ses avocats sollicitent déjà une liberté provisoire - 03.06.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-105754_proces_francois_beya_premiere_audience_huis_clos_35_minutes_ses_avocats_sollicitent_deja_une_liberte_provisoire.html
La première audience du procès François Beya a pris fin à la Haute cour militaire siégeant en audience foraine à Makala. Elle n'a duré que 35 minutes, et a débuté par l'identification des prévenus.
Les avocats de celui qu'on a surnommé "Fantômas" ont introduit une demande de liberté provisoire.
La prochaine audience est fixée pour ce vendredi 10 juin.


Il faut noter que l'audience de ce vendredi 3 juin était à huis-clos, sans presse, et non retransmise sur la RTNC contrairement au souhait du Collectif Free François Beya qui réitère sa demande d'un procès télévisé. Car, "le peuple veut savoir la vérité", insiste Me Victor Tesongo.
François Beya est officiellement poursuivi pour "complot contre la personne du Chef de l'État, injures, incitation des militaires à l'indiscipline".
François Beya est officiellement poursuivi pour "complot contre la personne du Chef de l'État, injures, incitation des militaires à l'indiscipline".

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-105669_haute_cour_militaire_francois_beya_a_la_barre_ce_vendredi.html

"Ouverture du procès du "Monsieur sécurité" de Félix Tshisekedi- 03 juin 2022
= https://www.voaafrique.com/amp/rdc-justice-ouverture-du-proc%C3%A8s-du-monsieur-s%C3%A9curit%C3%A9-de-f%C3%A9lix-tshisekedi/6601849.html

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... 8B85A8AD-D702-4AB1-A69D-2DBD4BE87808_w1023_r1_s
François Beya, conseiller à la sécurité du président de la RDC Félix Tshisekedi, lors de l'ouverture de l'Ecole de guerre, à Kinshasa, le 26 juillet 2021.  

Le procès de l'ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi chargé de la sécurité, François Beya, accusé d'avoir comploté contre le chef de l’Etat, s'est ouvert vendredi devant la Haute cour militaire de la République démocratique du Congo, a constaté l'AFP.
Avec six de ses coaccusés, dont des officiers de l'armée et de la police, François Beya est poursuivi pour avoir, de 2020 à février 2022, "formé un complot contre la vie ou contre la personne du chef de l’Etat", selon la cour.
L'audience a eu lieu sous une grande tente installée dans l'enceinte de la prison centrale de Makala, en présence d'une trentaine de membres des familles des prévenus, a constaté une journaliste de l'AFP, qui a rapidement été reconduite en dehors de l'enceinte.
"Les journalistes ne sont pas autorisés à assister à l'audience, sauf ceux de la (presse de la) Haute cour militaire. C'est un ordre de la hiérarchie", a expliqué un responsable chargé de la sécurité de la prison.

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En plus de François Beya, les autres personnes citées dans ce "complot" sont le brigadier Tonton Twadi Sekele (en fuite), le colonel Tite Cikapa, le commissaire supérieur principal (colonel de la police) Lily Tambwe Mauwa, le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga et deux civils.
François Beya a été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement (ANR), qui l'a détenu au secret avant de le transférer deux mois plus tard à Makala, la grande prison de Kinshasa.

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Le 8 février, la présidence congolaise affirmait que les enquêteurs avaient à son encontre des "indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale".
Un collectif défendant la cause de M. Beya a affirmé mercredi que ce dernier "paie pour son enquête sur un conflit minier impliquant un conseiller privé du chef de l’Etat, Fortunat Biselele et l'ancien président de la commission électorale, Corneille Nangaa".
Chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l'ex-président Joseph Kabila (2001-2019), M. Beya est devenu en 2019 le "Monsieur sécurité" du président Tshisekedi. Il était resté à ce poste en dépit de la rupture fin 2020 entre M. Tshisekedi et son prédécesseur, après deux ans d'une cogestion conflictuelle du pays.


"François Beya devant le tribunal à Kinshasa _ 03/06/2022
= https://amp.dw.com/fr/proc%C3%A8s-fran%C3%A7ois-beya-rdc-premier-jour/a-62030940
L'ancien "monsieur sécurité" de Félix Tshisekedi est accusé de complot contre la vie ou la personne du chef de l'Etat.
C'est ce vendredi 3 juin que s'est ouvert, à la Haute cour militaire de la République démocratique du Congo, à la prison centrale de Makala, le procès contre François Beya, ancien conseiller spécial chargé de la sécurité du président Félix Tshisekedi. Un procès qui intervient quatre mois après son arrestation et sa détention, d'abord au sein de l'Agence nationale des renseignements, puis à la prison centrale de Makala, où il a été transféré le 4 avril dernier.


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François Beya et ses co-accusés sont poursuivis notamment pour complot contre la personne du chef de l’Etat Felix Tshisekedi  

L'ex-patron de la sécurité de Tshisekedi est poursuivi avec plusieurs autres coaccusés, notamment pour complot contre la vie ou la personne du chef de l'Etat. La première audience a été consacrée à l'identification des prévenus et la lecture des faits. Il est notamment question d'achat de matériel militaire sans autorisation du ministère de la Défense, des liens entre François Beya et certaines figures controversées de l'ancien pouvoir, ainsi que sa supposée défaillance à livrer au chef de l'Etat des informations relatives à des projets de trahison ou d'espionnage.

Report d'audience
La défense a sollicité et obtenu un report d'audience. "Nous avons sollicité une remise pour que nous puissions pénétrer d'abord les pièces du dossier et préparer les moyens pour déposer ça à l'audience prochaine", explique Peter Ngomo, un des avocats qui minimise les faits. "On va affûter nos armes comme on le dit. On va se préparer conséquemment". L'avocat parle de faits "un peu dérisoires, pas trop grave, à moins qu'on puisse politiser le dossier".
Un point que craint et dénonce déjà le collectif Free François Beya, un groupe des défenseurs des droits humains, qui redoute l'implication politique dans ce dossier. 
"Ce que nous, en tant que collectif, nous attendons de la cour c'est un procès équitable", insiste Victor Tesong, porte-parole du collectif.  Et de dénoncer à nouveau "l'influence politique qui règne derrière ce dossier". Victor Tesong insiste : "Que la justice fasse réellement son travail. Nous ne voulons pas d'implication politique." Après le report demandé par la défense, la prochaine audience a été fixée au vendredi 10 juin, toujours à la prison centrale de Makala.

 
Le 8 février, la présidence congolaise affirmait que les enquêteurs avaient à son encontre des "indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale".
Un collectif défendant la cause de M. Beya a affirmé mercredi que ce dernier "paie pour son enquête sur un conflit minier impliquant un conseiller privé du chef de l’Etat, Fortunat Biselele et l'ancien président de la commission électorale, Corneille Nangaa".
Chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l'ex-président Joseph Kabila (2001-2019), M. Beya est devenu en 2019 le "Monsieur sécurité" du président Tshisekedi. Il était resté à ce poste en dépit de la rupture fin 2020 entre M. Tshisekedi et son prédécesseur, après deux ans d'une cogestion conflictuelle du pays.


"Procès François Beya  ; pour le député Lubaya, les faits évoqués constitutifs de l'infraction d'atteinte à la sûrêté de l'Etat sont faibles, evasifs et décousus anéantisssent toute possibilité d'y accorder un infime crédit - 4 juin 2022
= https://www.actualite.cd/2022/06/04/proces-francois-beya-pour-le-depute-lubaya-les-faits-evoques-constitutifs-de-linfraction

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Francois Beya à Makala

Le procès de François Beya Kasonga, ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi accusé d'avoir comploté contre le chef de l’Etat, s'est ouvert vendredi 3 juin 2022 devant la Haute cour militaire siégeant en audience foraine à la prison centrale de Makala. Avec six de ses coaccusés, dont des officiers de l'armée et de la police, François Beya est poursuivi pour avoir, de 2020 à février 2022, "formé un complot contre la vie ou contre la personne du chef de l’Etat", selon la cour.
Pour le député national Claudel Lubaya, les faits reprochés à l'ancien monsieur sécurité de Félix Tshisekedi  sont faibles, moins cohérents, qui d'après lui, ne méritent pas d'y accorder du crédit.

"Tout ça, pour ça? De l'annonce avec FRACAS du fameux complot sur les antennes de  RTNC aux ÉTRANGES préventions retenues à sa charge et au vu de la DÉBILITÉ des indices pourtant dits sérieux, l'opinion s'en trouve DÉSABUSÉE par la LÉGÈRETÉ dans le libellé des faits. Les faits évoqués par l'accusation comme étant constitutifs de l'infraction d'atteinte à la sûreté de l'État sont tellement faibles, évasifs, décousus et obscurs qu'ils anéantissent toute possibilité d'y accorder même un infime crédit. On ne fait pas ça à l’intelligence d’un pays", a réagi ce samedi 4 juin 2022 l'élu de Kananga ( Kasaï Central) sur son compte Twitter.
Toutefois, il espère que le vrai droit va faire de cette affaire un procès de la dignité et de la liberté à l'endroit de la personne accusée.
"A moins que la nation tout entière ait fait le choix des abysses comme territoire de sa prédilection, je me convaincs néanmoins que le droit, le vrai, fera de cette affaire, le procès de la dignité, de la liberté, de la réparation et du sursaut de la justice. Je le crois", a-t-il ajouté.
La prochaine audience est annoncée pour le 10 juin prochain. François Beya a été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement (ANR), qui l'a détenu au secret avant de le transférer deux mois plus tard à Makala, la grande prison de Kinshasa.
Le 8 février, la présidence congolaise affirmait que les enquêteurs avaient à son encontre des "indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale".
Un collectif défendant la cause de M. Beya a affirmé mercredi que ce dernier "paie pour son enquête sur un conflit minier impliquant un conseiller privé du chef de l’Etat, Fortunat Biselele et l'ancien président de la commission électorale, Corneille Nangaa".
Chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l'ex-président Joseph Kabila (2001-2019), M. Beya est devenu en 2019 le "Monsieur sécurité" du président Tshisekedi. Il était resté à ce poste en dépit de la rupture fin 2020 entre M. Tshisekedi et son prédécesseur, après deux ans d'une cogestion conflictuelle du pays.



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Message  ndonzwau 6/6/2022, 1:08 pm

"Apparemment la tendance générale des réactions face au procès Beya tel qu'il a été bâti et tel qu'il va se dérouler et tel que semble résumer le papier de congoindépendant.com (voir ci-dessous);est à un anathème généralisé sur l'ANR et surtout sur son Administrateur actuel. Personnellement je commencerais par m’insurger contre cette facilité à innocenter notre PR et à porter les manquements de son régime sur le dos de ses collaborateurs : c’est lui le responsable du pays et le garant du bon fonctionnement des institutions.

Je n’ai pas eu accès à la totalité des griefs portés à l’endroit de Beya par la Haute Cour militaire n’empêche que plus BAW et ses correspondants juristes brocardent le travail de l’ANR et surtout son Administrateur actuel moins je les approuve en totalité. En effet selon ce que j’ai lu si les soupçons d’atteinte à la sûreté de l’État sont moins convaincants (rencontre suspecte en Tanzanie avec l’encombrant Numbi, défaut de Beya en sa qualité de transmettre au PR des informations sur ‘des projets ou actes de trahison ou d’espionnage’, etc, etc), il y’a un début de visibilité dans l’accusation d’atteinte à la personne du PR fût-ce par les propos injurieux qui traduisent une ambiance de défiance contre lui mais outrage au PR ou imputation conséquente de dommages sont. des délits approximatifs en démocratie et nettement moins graves.

La vraie faille de l’ANR serait plutôt ici la qualification grave de cette accusation et le temps qu’elle a pris pour constituer l’infraction (4 mois c’est beaucoup trop pour un service qui devrait toujours être au taquet). Au-delà de tous ces détails, on voit la politisation de notre Justice militaire preuve d’une démocratie approximative. L’ANR actuelle ne fait pas mieux que sous les dictatures précédentes. Que vont alors donner toutes ces charges si elles sont avérées dans ce contexte d’abus de juridictions militaires promptes à des violations des droits fondamentaux de la personne et habitues à donner aux autorités en place le droit de contourner le respect des droits fondamentaux des justiciables et à neutraliser ainsi les adversaires politiques et apparentés ?

C’est ainsi, avais-je dit que contrairement à l’anathème généralisé sur l’ANR je trouve que les griefs portés contre Beya sont ici et là légitimes et nécessiteraient une instruction fouillée pour faire la part de sa réelle culpabilité. Voilà !



"Procès Beya: Et si l’ANR avait (finalement) induit le chef de l’État en erreur? - 5 juin 2022
= https://www.congoindependant.com/proces-beya-et-si-lanr-avait-finalement-induit-le-chef-de-letat-en-erreur/
La première audience du procès François Beya Kasonga a plongé les observateurs dans une profonde perplexité. Les charges retenues contre l’ancien conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité ont étonné par un certain côté « burlesque ». C’est le cas notamment des goûts culinaires autant que la forme des joues du premier magistrat du pays. Quel que soit le verdict, cette affaire risque de laisser des stigmates sur ce quinquennat du président Felix Tshisekedi. Des doigts accusateurs sont pointés vers l’actuel administrateur général de l’Agence nationale de renseignements. Les enquêtes menées par les officiers de police judiciaire (OPJ) que sont les agents de l’ANR sont qualifiées de « bidon » par des experts. Des juristes contactés par Congo Indépendant ne disent pas autre chose.

« Si j’étais conseiller juridique à la Présidence de la République, j’aurai suggéré au chef de l’État de faire l’économie d’un procès préjudiciable à son image et de limoger son conseiller spécial pour outrage et imputation dommageable ». L’homme qui parle est un éminent membre du barreau de Kinshasa-Gombe. Pour lui, les éléments constitutifs des infractions de « complot » et « d’agissements contre la sécurité nationale » sont loin d’être réunis. « L’outrage et l’imputation dommageable relèvent du droit commun et non de la justice militaire », ajoute-t-il.mi

Le procès François Beya Kasonga devant la Haute cour militaire a démarré le vendredi 3 juin à la prison centrale de Makala. Surprise: la première audience n’a pas été publique. Au grand dam de la presse. Les débats ont duré une quarantaine de minutes. A la demande des avocats de la défense, la prochaine audience est fixée à vendredi 10 juin.
Que peut-on retenir de cette première journée? Il y a d’abord les hésitations de la greffière lors de la lecture de l’acte d’accusation. On a entendu cette auxiliaire de la justice parler de « régime de prévenus » au lieu de « régime des parvenus » – phrase attribuée au secrétaire particulier Guy Vanda – provoquant des sourires ironiques. Il y a ensuite les charges articulées à l’encontre de l’ancien conseiller spécial et de ses co-accusés. A savoir notamment: complot contre la personne du chef de l’Etat, offense au chef de l’Etat, violation de consigne, incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et la discipline.

L’ANR AU-DESSUS DES LOIS?
La partie défenderesse a aligné deux « bretteurs » du barreau de Kinshasa en l’occurrence l’avocat Jean-Marie Kabengela et le pénaliste Nyabirungu Mwenesonga. Le prochain débat promet d’être particulièrement vigoureux. Proche du « clan Kabila », le « prof' » Nyabirungu ne manquera pas de « déconstruire » l’enquête menée par les OPJ de l’Agence nationale de renseignement.
Interpellé le 5 février dernier à son domicile, François Beya a passé plus de 100 jours en « garde à vue » respectivement au siège de l’ANR et à la prison centrale de Makala. Et ce en méconnaissance total du troisième alinéa de l’article 18 de la Constitution: « La garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures ». Il semble que les « services » sont au-dessus des lois. Ils peuvent s’autoriser des « rallonges » de ce délai. Depuis la nuit des temps, la sûreté nationale zaïro-congolaise peut priver de liberté qui elle veut, quand elle veut. La remise en liberté intervient dans les mêmes conditions. Les vieilles habitudes reviennent au galop.
Après la divulgation, par Jeune Afrique, de l’acte d’accusation, des critiques ont fusé à l’endroit de l’ANR et de son « patron » Jean-Hervé Mbelu Biosha. Celui-ci est accusé « d’excès de zèle » et de « manque de professionnalisme ». Les contempteurs du numéro Un de l’ANR sont allés plus loin en reprochant à Mbelu « d’avoir induit le chef de l’Etat en erreur en précipitant l’arrestation de l’ancien conseiller spécial ».
Des observateurs sont d’avis que la longue garde à vue du prévenu Beya ne pourrait s’expliquer que par le fait que l’ANR ne disposait pas, au préalable, des indices de culpabilité. « L’ANR ne pouvait, de ce fait, transmettre le P.V. d’enquête, dans les délais, au ministère public », commente un fonctionnaire joint à Kinshasa. « Quelle que soit l’issue du procès, l’ANR a besoin d’un administrateur-général pondéré, capable d’éclairer le pouvoir politique et non d’être un béni oui-oui »

LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DE L’INFRACTION
Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Y’Amba en a pris également pour son grade. Intervenant le 8 février sur les antennes de la RTNC (Radio-télévision nationale congolaise), le porte-parole à la Présidence de la République avait eu ces mots: « Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’Etat, une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’ANR (…). (…), dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».
Un universitaire kinois croit dur comme fer que la Haute cour militaire aura du mal à démontrer non seulement la « matérialité » des infractions de « complot » et « d’atteinte à la sécurité nationale » mais aussi la « volonté criminelle ». Pour lui, une infraction n’est réalisée que lorsque les trois éléments constitutifs sont réunis: « l’élément légal, l’élément matériel et l’élément moral ». Se fondant sur les articles 212 et 213 du livre deuxième du Code pénal congolais, notre interlocuteur de lancer: « L’attentat existe dès qu’il y a tentative punissable. Il y a complot dès que la résolution d’agir a été arrêtée entre deux ou plusieurs personnes ».
Pour notre expert, « l’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat et ses co-accusés pourraient, à la limite, être poursuivis pour outrage au chef de l’Etat et imputation dommageable ». Et de conclure: « Il reste à savoir si l’outrage et les injures ont été faites publiquement ». Rendez-vous est pris le vendredi 10 juin.



"L'affaire François Beya - Po na GEC -11:02:2022
= https://podcast.ausha.co/po-na-gec/l-affaire-francois-beya


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 11/6/2022, 7:17 pm


"RDC: Reprise ce vendredi 10 Juin 2022 du procès François Beya. - juin 10, 2022
= https://monmedia.net/2022/06/10/rdc-reprise-ce-vendredi-10-juin-2022-du-proces-francois-beya/

"RDC : François Beya de retour dans le box des accusés - 10 juin 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1352857/politique/rdc-francois-beya-de-retour-dans-le-box-des-accuses/

"RDC: le procès de François Beya rouvre, sa défense demande un jugement civil et non militaire - 11/06/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220611-rdc-le-proc%C3%A8s-de-fran%C3%A7ois-beya-rouvre-sa-d%C3%A9fense-demande-un-jugement-civil-et-non-militaire
= https://actualite.cd/2022/06/10/rdc-francois-beya-recuse-la-haute-cour-militaire
= https://yabisonews.cd/2022/06/10/proces-francois-beya-pr-nyabirungu-consteste-la-qualite-de-la-haute-cour-militaire-a-juger-lex-directeur-de-cabinet-de-tshisekedi/FC

"PROCÈS FRANÇOIS BEYA : L’AUDIENCE DU 10 JUIN PROCHAIN ABORDERA LA QUESTION DE FOND
= https://radio-l-essentiel-rdc.websiteradio.co/news/amp/proces-francois-beya-l-audience-du-10-juin-prochain-abordera-la-question-de-fond-4777

"Procès François Beya : Liberté provisoire ou maintien en prison, décision attendue ce vendredi 10 juin - 10/06/2022
= https://scooprdc.net/2022/06/10/proces-francois-beya-liberte-provisoire-ou-maintien-en-prison-decision-attendue-ce-vendredi-10-juin/

"Affaire détention François Beya : Des secrets qui enflamment la toile à l’approche de l’ouverture du procès - JUIN 2, 2022
= https://bisonews.cd/affaire-detention-francois-beya-des-secrets-qui-enflamment-la-toile-a-lapproche-de-louverture-du-proces/


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 13/7/2022, 12:56 pm

Le procès devant la haute cour militaire de François Beya, l'ancien Conseiller spécial du président Tshisekedi poursuivi pour « complot contre la personne du chef de l'État, injures, incitation de plusieurs militaires à l'indiscipline » a repris dans l'enceinte de la prison centrale de Makala après que l'inculpé ait refusé de se déplacer craignant pour sa sécurité.

L'évènement est que ses avocats récusent les juges, estimant que les droits de la défense n’ont pas été respectés depuis l’ouverture du procès en juin 2022. Il y'a aussi leur refus systématique d’accorder la liberté provisoire à leurs clients malades.Ils ont aussi exigé un procès public et télévisé qui leur a été refusé. Ils en sont alors arrivés à claquer la porte à la dernière audience, laissant leurs clients sans défense. S'en est suivi la suspension de l’audience et aucune nouvelle date n’a été communiquée.
« C’est un procès qui donne l’impression d’être déjà boutiqué, comme pour dire que la messe est déjà dite et qu’on est en train d’attendre juste la communion, ça nous ne pouvons pas cautionner. Depuis que nous avons commencé l’instruction, on ne voit aucun indice de culpabilité, c’est un dossier qui est pratiquement vide et qui fait la honte de notre justice », ajoutent les avocats.

Que nous réserve alors l'issue de ce procès, un énième procès politique ou presque ?



"RDC: les avocats de François Beya récusent les juges de la haute cour militaire - 13/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220713-rdc-les-avocats-de-fran%C3%A7ois-beya-r%C3%A9cusent-les-juges-de-la-haute-cour-militaire

Le procès de François Beya, ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi en matière de sécurité, se tient actuellement à Kinshasa, RDC. :copyright: Service de communication de la Haute Cour

Le procès devant la haute cour militaire de François Beya poursuivi pour « complot contre la personne du chef de l'État, injures, incitation de plusieurs militaires à l'indiscipline » s’est poursuivi, dans l'enceinte de la prison centrale de Makala à Kinshasa. L'audience a été de courte durée, car les avocats ont récusé les juges, estimant que les droits de la défense n’ont pas été respectés depuis l’ouverture du procès en juin 2022.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Les avocats sont excédés depuis l’ouverture du procès. Les refus systématiques d’accorder la liberté provisoire à leurs clients malades ont fait déborder le vase. Les avocats s’attendaient ce mardi à ce que les juges se prononcent sur leur nouvelle demande. « Vous sentez dans la position du président et du ministère public qu’ils se donnent des béquilles, c’est de l’antijuridisme. Le président de la haute cour refuse à tout moment de donner la parole aux avocats de la défense », estime Me John Kaboto.
Les échanges ont été vifs entre juges et avocats. Ces derniers ont claqué la porte, laissant leurs clients sans défense. S'en est ensuivi la suspension de l’audience et aucune nouvelle date n’a été communiquée. « C’est un procès qui donne l’impression d’être déjà boutiqué, comme pour dire que la messe est déjà dite et qu’on est en train d’attendre juste la communion, ça nous ne pouvons pas cautionner. Depuis que nous avons commencé l’instruction, on ne voit aucun indice de culpabilité, c’est un dossier qui est pratiquement vide et qui fait la honte de notre justice », ajoute Me John Kaboto.
Les avocats de la défense ont récusé les juges au moment où ils s’apprêtaient à entendre Francois Beya pour la première fois depuis le début du procès.


"RDC : les avocats de François Beya récusent les juges et se retirent du procès - 12/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/13/actualite/justice/rdc-les-avocats-de-francois-beya-recusent-les-juges-et-se-retirent-du

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... 20220603162011401800_Beya
François Beya(en avant plan) et ses coaccusés devant la barre à la Haute Cour militaire à la prison centrale de Makala. 2 juin 2022.
Photo service de presse FARDC.


Les avocats de François Beya se retirent du procès en récusant les juges. Lors de l’audience du mardi 12 juillet, ils affirment que les droits de la défense ne sont plus garantis pour un procès équitable.
En l’absence des avocats conseils, la haute cour a suspendu son audience jusqu’à nouvel ordre.

L'ancien conseiller spécial en matière de sécurité du Président de la République, François Beya, est accusé par les services de renseignements d’atteinte présumée à la sûreté de l'Etat.
Le collectif Free François Beya qui milite depuis son arrestation pour sa libération ou sa présentation devant un juge, parle toujours d’un dossier vide.


"Procès François Beya: la défense se retire -  12 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/12/proces-francois-beya-la-defense-se-retire
Les avocats de l'ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi chargé de la sécurité, François Beya, poursuivi pour complot contre le chef de l’État, ont indiqué mardi s'être retirés de son procès devant la Haute cour militaire de la RDC qu'ils estiment "partiale" dans l'instruction de l'affaire.
"Nous, avocats, avons constaté que depuis le début, l'instruction est trop bâclée, trop partiale", c'est pourquoi "nous avons pris l'option de nous retirer" de ce procès, a déclaré à l'AFP Me John Kaboto, un porte-parole du collectif de la défense de M. Beya et de ses coaccusés.
Selon Me Kaboto, lors des précédentes audiences, la défense avait, entre autres, introduit des demandes de liberté provisoire et d'autorisation d'accès aux soins médicaux pour les prévenus souffrants. Les juges ne se sont pas prononcés sur ces demandes, alors que le délai légal de réponse est dépassé, a déploré l'avocat.
"La cour ne nous met pas en confiance, nous avons donc claqué la porte" et "déposé une requête en récusation (des juges) auprès du premier président de la Haute cour militaire" pour la désignation d'"une composition impartiale", a-t-il ajouté.

M. Beya est poursuivi pour "complot et offense contre la personne du chef de l’État" de la République démocratique du Congo, "violation de consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline".
Il avait été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement (ANR), qui l'a détenu au secret avant de le transférer deux mois plus tard à la prison de Makala. Son procès a démarré le 3 juin.
En plus de François Beya, les autres personnes citées dans ce "complot" contre le chef de l’État sont le brigadier Tonton Twadi Sekele (en fuite), le colonel Tite Cikapa, la commissaire supérieure principale (colonel) Lily Tambwe Mauwa, le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga et un civil, Guy Vanda. 
Chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l'ex-président Joseph Kabila (2001-2019), M. Beya est devenu en 2019 le "Monsieur sécurité" du président Tshisekedi. 
AFP avec ACTUALITE.CD

"RDC/Procès du « Monsieur sécurité » de Tshisekedi: la défense se retire - 13 juillet 2022
= https://afrique.lalibre.be/71208/rdc-proces-du-monsieur-securite-de-tshisekedi-la-defense-se-retire/
Les avocats de l’ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi chargé de la sécurité, François Beya, poursuivi pour complot contre le chef de l’État, ont indiqué mardi s’être retirés de son procès devant la Haute cour militaire de la RDC qu’ils estiment « partiale » dans l’instruction de l’affaire. « Nous, avocats, avons constaté que depuis le début, l’instruction est trop bâclée, trop partiale », c’est pourquoi « nous avons pris l’option de nous retirer » de ce procès, a déclaré à l’AFP Me John Kaboto, un porte-parole du collectif de la défense de M. Beya et de ses coaccusés.

Selon Me Kaboto, lors des précédentes audiences, la défense avait, entre autres, introduit des demandes de liberté provisoire et d’autorisation d’accès aux soins médicaux pour les prévenus souffrants. Les juges ne se sont pas prononcés sur ces demandes, alors que le délai légal de réponse est dépassé, a déploré l’avocat.
« La cour ne nous met pas en confiance, nous avons donc claqué la porte » et « déposé une requête en récusation (des juges) auprès du premier président de la Haute cour militaire » pour la désignation d' »une composition impartiale », a-t-il ajouté.
Beya est poursuivi pour « complot et offense contre la personne du chef de l’État » de la République démocratique du Congo, « violation de consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».
Il avait été arrêté le 5 février par l’Agence nationale de renseignement (ANR), qui l’a détenu au secret avant de le transférer deux mois plus tard à la prison de Makala. Son procès a démarré le 3 juin.
Chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l’ex-président Joseph Kabila (2001-2019), M. Beya est devenu en 2019 le « Monsieur sécurité » du président Tshisekedi.


"Procès Beya en RDC: le colonel Cikapa se défend d'avoir commandé des tenues militaires -  02/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220702-proc%C3%A8s-beya-en-rdc-le-colonel-cikapa-se-d%C3%A9fend-d-avoir-command%C3%A9-des-tenues-
Le procès de François Beya, l’ancien « monsieur sécurité » du chef de l’Etat a repris vendredi à la prison centrale de Makala, avec le démarrage des comparutions des accusés. Les juges tentent de comprendre les accusations portées contre les François Beya poursuivi notamment pour « complot » et « offense » contre le président Félix Tshisekedi, ainsi que 4 co-accusés dont son assistant, deux colonels de l’armée et une commissaire supérieure de la police. Le débat était houleux entre le procureur et le colonel David Cikapa, chef de protocole de François Beya. Cet homme est accusé d’avoir commandé des tenues militaires en Belgique. 
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Pour le colonel David Cikapa Mokili, c’est une affaire montée de toute pièce.  Il a déclaré n’avoir jamais commandé ni acheté les trois tenues militaires en Belgique. Il s’est voulu ferme en affirmant qu’il n’a jamais reçu d'ordre de la part de François Beya pour ce faire. « C’est un cadeau d’un ami qui habite en France », a-t-il indiqué.
Il a même dévoilé à la cour les coordonnées de son ami et s’est dit prêt à le faire témoigner. L’officier accusé - qui n’avait jusqu’à ce jour pas reçu son colis - a mis au défi le procureur militaire de prouver le contraire, en produisant le bon de commande et la facture. Un bémol : aucun procès-verbal n’avait été établi lors de la saisie depuis plusieurs mois, ce qui crée un doute du côté de la Défense.
C’est donc devant la haute cour que le procureur militaire qui maintient toujours ses charges, a dévoilé les effets saisis auprès de l’agence de fret constitué de 5 uniformes, alors que dans l'acte d'accusation, il faisait état de « 3 uniformes, trois gilets dont un  pare - balles, un sac à dos, un polo militaire, une paire de bottines et deux ceinturons ».

Pour les avocats et après vérification sur le banc, ce sont de simples vêtements vendus dans tous les commerces et n’ayant aucune marque ni ressemblance avec les tenues des forces de sécurité congolaises. Ils ont aussi fustigé le travail du procureur qui de leur avis est bâclé, puisque l’instruction ajoutent-ils, a porté sur des suppositions invraisemblables.
François Beya n’a pas été entendu. Il a néanmoins cité plusieurs personnes devant comparaître comme témoins pour son cas. Il s’agit entre autres du chef de l’agence nationale des renseignements (ANR), du patron des migrations, celui de l’aviation civile, une femme d’affaires et trois hauts gradés de la police nationale. L’audience a été renvoyée à mardi.


"Procès François Beya: L’audience de ce mardi suspendue sans annonce de la prochaine - 12 juillet 2022
= http://www.kt.cd/proces-francois-beya-laudience-de-ce-mardi-suspendue-sans-annonce-de-la-prochaine/

"Procès François Beya : début de l'instruction au fond -  2 juillet 202
= https://actualite.cd/2022/07/02/proces-francois-beya-debut-de-linstruction-au-fond

"RDC: le début de l’instruction du procès de François Beya repoussé de trois jours -  28/06/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220628-rdc-le-d%C3%A9but-de-l-instruction-du-proc%C3%A8s-de-fran%C3%A7ois-beya-repouss%C3%A9-de-trois-jours


"RDC : après le refus de l’inculpé de se déplacer, l’instruction du procès François Beya va se poursuivre à Makala - 29:06:2022
= https://www.digitalcongo.net/article/62bcbab86084b9fbd09b87c1/


"Huis clos, les Avocats protestent/François Beya : un procès public et télévisé exigé ! - 28 juin 202
= https://laprosperite.online/index.php/politique/21-a-chaud/11837-huis-clos-les-avocats-protestent-francois-beya-un-proces-public-et-televise-exige

"Affaire François Beya et consorts : la Haute cour renvoie le procès au vendredi prochain - juin 5, 2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/06/05/affaire-francois-beya-et-consorts-la-haute-cour-renvoie-le-proces-au-vendredi-prochain/


RDC : ce que la justice reproche vraiment à François Beya - 2 juin 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1351067/politique/rdc-ce-que-la-justice-reproche-vraiment-a-francois-beya/
Liens avec John Numbi, injures contre Félix Tshisekedi…. Jeune Afrique a eu accès, en exclusivité, au détail des charges retenues contre l’ancien conseiller sécurité du chef de l’État, dont le procès s’ouvre le 3 juin.

Le procès de l’ancien « Monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi doit s’ouvrir ce vendredi 3 juin à 9h à la prison kinoise de Makala, où siègera exceptionnellement la Haute cour militaire. Sur le banc des accusés figureront également plusieurs des anciens collaborateurs de François Beya, dont le colonel David Cikapa, son directeur de protocole ; Guy Vanda, son secrétaire particulier ; mais aussi le brigadier Tonton Twadi Sekele, le commissaire supérieur principal Lily Tambwe Mauwa et le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga.
Tous sont officiellement poursuivis pour avoir, « dans une période allant de l’année 2020 au 4 février 2022 […], participé à un complot en vue d’atteinte contre la personne du président de la République ». Mais les charges détaillées dans la citation à comparaître délivrée contre François Beya – document auquel Jeune Afrique a eu accès (voir ci-dessous) – donnent une idée de la gravité des accusations qui pèsent sur lui et qui, jusqu’à présent, n’avaient jamais été dévoilées.

Visite à Harare

Pour étayer ses accusations, la justice militaire congolaise affirme que François Beya, qui a été arrêté le 5 février dernier et sera défendu par Me Raphaël Nyabirungu, aurait ordonné à son chef du protocole, le colonel Cikapa, d’acheter du matériel militaire auprès de Morane Consult, une société belge basée à Liège. Cet achat, réalisé « dans le courant de l’année 2020, sans autorisation préalable du ministère de la Défense et de la Maison civile du président de la République », concernerait « trois tenues militaires, un polo militaire, un sac à dos, une paire de bottines et deux ceinturons ».
Souvent soupçonné par certains proches de Tshisekedi d’entretenir des liens avec l’ancien président Joseph Kabila, dont il a été l’un des collaborateurs lorsqu’il dirigeait la Direction générale de migration (DGM), François Beya est aussi accusé d’avoir maintenu des contacts avec certaines personnalités controversées de l’entourage du Raïs. Il se serait ainsi rendu à Harare, au Zimbabwe, « dans le courant de l’année 2021 », pour y rencontrer en personne John Numbi.
Ex-patron de la police congolaise, général sous sanctions internationales depuis 2016, Numbi était l’un des faucons de l’entourage de Kabila. Officiellement visé par un mandat d’arrêt émis par l’auditorat militaire en avril 2021, il a fui la RDC juste avant d’être interpellé. Depuis, plusieurs rumeurs le disaient au Zimbabwe et la justice militaire lui reproche de « s’activer pour le recrutement d’anciens éléments du bataillon Simba (sorte de police dans la police aux ordres de Numbi) vivant en Angola et en Namibie pour renverser le régime en place ».

Régime des prévenus
Incontournable dans la région, extrêmement connecté dans les palais des pays voisins, Beya est également accusé d’avoir retenu des informations « sur des projets ou actes de trahison ou d’espionnage ». En guise d’exemple, la citation à comparaître le visant évoque « des actes de préparatoires de déstabilisation du pouvoir de Kinshasa à partir de la Tanzanie suite à la mutualisation des forces entre la RDC et l’Ouganda », dont Beya n’aurait pas informé Tshisekedi.
L’ex-conseiller aurait aussi dissimulé l’existence d’un réseau d’infiltration dans les grandes villes du Katanga de miliciens Bakata Katanga, et caché au président certains messages de son secrétaire particulier Guy Vanda qui sur, WhatsApp, aurait assimilé le pouvoir à un « régime de prévenus ».
Beya se serait lui-même rendu coupable de propos injurieux à l’encontre du chef de l’État. Sa citation mentionne des propos échangés, toujours sur WhatsApp, avec un certain Léon Kangudia, dans lesquels Beya parle de Tshisekedi dans les termes suivants : « Bourrique, le joufflu, [il] aime seulement manger la farine de manioc » (« Zoba-zoba, matama, alingi kaka fufu », en lingala).

Police privée ?

« Fantomas » est enfin mis en cause pour « avoir, par quelque moyen que ce soit, incité un ou plusieurs militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline ». Il lui est notamment reproché d’avoir, en 2021, incité le commissaire supérieur principal, Lily Tambwe Mauwa, à créer « sans autorisation de la hiérarchie de la police » un sous-commissariat dénommé « Idjwi », dans l’enceinte de sa ferme de Mitendi.
Le même commissaire aurait été poussé à participer à des séances d’entraînement au tir organisé « sans autorisation » dans le Kongo-Central pour les éléments de la police affectés au Conseil national de sécurité, que dirigeait Beya. Au cours de sa détention à Makala, l’ex-conseiller sécurité avait déjà été interrogé sur une possible instrumentalisation de la police nationale congolaise (PNC) à des fins personnelles. Lui n’a cessé de répéter à ses proches, qui ont pu lui rendre visite, qu’il faisait les frais d’une guerre de palais.

"Justice : Que reproche t-on à François Beya ? - Juin 2, 2022
= https://www.hapamedia.net/blog/2022/06/02/justice-que-reproche-t-on-a-francois-beya/
Depuis son interpellation au Quartier Général de l’Agence Nationale de Renseignements 4 mois passées, les spéculations de tout genre ont fusé de partout. La plausible d’entre elles était atteinte à la sûreté de l’état ou tentative de coup d’état.
Privé de liberté et sans avoir été présenté devant une cours quelconque, le désormais ex-conseiller du Chef de l’état en matière de sécurité, François Beya était considéré comme une détenu personnel du chef de l’état, Félix Antoine Tshisekedi.

Demain Vendredi 03 Juin 2022, François Beya sera face aux juges militaires à la prison de Makala. Les chefs d’accusation seront présentés. Néanmoins, nos confrères de Jeune Afrique ont eu à le lire la feuille d’accusation.
L’ancien conseiller du Chef de l’état est accusé de :
Des sources internes à Jeune Afrique révèlent c’est jeudi 02 juin que la cause principale de l’arrestation de François Beya est son contact avec Jhon Numbi et l’injure en l’endroit du Chef de l’état. Si ça se confirme le procès qui commence connaîtra des rebondissements.
  • Entretenir des liens avec l’ancien Inspecteur FARDC, le Général en disgrâce, John Numbi Banza Tambo
  • Avoir initié des actes préparatoires de déstabilisation du pouvoir à partir de la Tanzanie suite à la mutualisation des forces entre la RDC et l’Ouganda sans informé le président Tshisekedi
  • Avoir incité la cheffe de la Police de Mont – Ngafula, le colonel Lily Tambwe, à créer « sans autorisation de la hiérarchie de la police » un sous-CIAT dans l’enceinte de sa ferme de Mitendi
  • D’avoir eu une discussion WhatsApp, avec un certain Léon Kangudia, parlant du Chef de l’état en ces termes: «Bourrique, le joufflu, [il] aime seulement manger la farine de manioc » « Zoba-zoba, matama, alingi kaka fufu»






Compatriotiquement!




# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 17/8/2022, 3:11 pm

"La Haute Cour militaire accorde la liberté provisoire à François Beya pour des raisons de santé, toutefois, les audiences se poursuivent normalement dans le cadre du procès pour complot et offense contre la personne du chef de l’État, violation de consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline. Du coup certains observateurs et surtout ses soutiens n'en spéculent pas moins sur un désaveu de la procédure en cours ; les lourdes charges contre lui n'ont pas autant résisté à des raisons humanitaires parce que le temps et l'examen auraient révélé un dossier vide. Ils appellent et espèrent que cette liberté provisoire sera une liberté définitive...

En effet en dépit des raisons sanitaires brandies certains y voient un « début de désaveu » pour l’actuel Administrateur général de l’ANR, Mbelu Biosha à qui ils reprochent d’avoir précipité l’arrestation de « Fantomas » alors qu'ils étaient loin d'avoir réunir les preuves matérielles susceptibles de soutenir l’accusation de « complot contre la sureté de l’Etat et la personne du chef de l’Etat ». Un bémol : Mbelu et son ANR l'auraient-ils fait s'ils n'avaient pas été encouragés par le pouvoir politique lui-même ?
[/b]



"RDC : la Haute Cour militaire accorde la liberté provisoire à François Beya -  16/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/16/actualite/justice/rdc-la-haute-cour-militaire-accorde-la-liberte-provisoire-francois-beya
La Haute Cour militaire a accédé, ce mardi 16 août, à la demande de remise en liberté provisoire sollicitée par de l’ex-conseiller spécial en matière de sécurité du Président Félix Tshisekedi, François Beya. Ce dernier est jugé depuis mois pour complot contre le Chef de l’État.
La Haute Cour a examiné le rapport médical de son médecin, qui conclut à la maladie de François Beya et ses coaccusés sollicitant ainsi tous une liberté pour raison de santé.

Dans leur conclusion, les médecins requis par la Haute Cour ont recommandé « l’évacuation sanitaire urgente » de François Beya en vue de sa prise en charge par ses médecins traitants.
L'ex-patron du Conseil national de sécurité (CNS) est accusé, avec quatre autres policiers et militaires, de complot contre le Chef de l'Etat, offense à celui-ci, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et violation des consignes.  


"RDC: liberté provisoire accordée au « Monsieur sécurité » de Tshisekedi - 16 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71947/rdc-liberte-provisoire-accordee-au-monsieur-securite-de-tshisekedi/
La justice militaire de la République démocratique du Congo a décidé mardi d’accorder « la liberté provisoire » à François Beya, le « Monsieur sécurité » du président Félix Tshisekedi poursuivi pour complot contre le chef de l’État, a-t-on appris auprès de sa défense. « La Haute cour militaire a finalement accordé la liberté provisoire à notre client François Beya pour des raisons de santé », en réponse à une requête introduite par la défense, a déclaré son avocat Me John Kaboto.
« Notre client est aussi autorisé à se faire soigner dans une formation hospitalière appropriée, au pays ou à l’étranger. Il lui est demandé d’en formuler simplement la demande », a ajouté Me Kaboto.


« Toutefois, les audiences se poursuivent normalement dans le cadre du procès pour complot et offense contre la personne du chef de l’État, violation de consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline », a-t-il encore ajouté.
Chef de la Direction générale de migration (DGM) sous le régime de l’ex-président Joseph Kabila (2001-2019), M. Beya était devenu en 2019 conseiller spécial de Félix Tshisekedi chargé de la sécurité.
Il a été arrêté le 5 février par l’Agence nationale de renseignement(ANR), qui l’a détenu au secret avant de le transférer deux mois plus tard à Makala, la plus grande prison de la capitale congolaise.
En plus de M. Beya, les autres personnes poursuivies dans le cadre de ce « complot » contre le chef de l’État sont le brigadier Tonton Twadi Sekele (en fuite), le colonel Tite Cikapa, la commissaire supérieure principale (colonel) Lily Tambwe Mauwa, le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga et un civil, Guy Vanda.

"RDC: François Beya obtient une libération provisoire pour raisons de santé -  16/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220816-rdc-fran%C3%A7ois-beya-obtient-une-lib%C3%A9ration-provisoire-pour-raisons-de-sant%C3%A9

"RDC : François Beya remis en liberté provisoire - 15/08/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1369616/politique/rdc-francois-beya-remis-en-liberte-provisoire/

Pour François Beya, tout s’est accéléré le 5 juillet dernier, avec la désignation de nouveaux juges chargés de statuer sur son dossier. La première composition de la cour avait été récusée par les avocats de l’ancien conseiller sécurité du président congolais, lesquels s’étaient même retirés, estimant que les droits de la défense n’étaient plus garantis.

Évacuation sanitaire

Deux mois après le début de son procès devant la Haute Cour militaire, qui siège exceptionnellement à la prison centrale de Makala, François Beya a donc obtenu une mise en liberté provisoire alors que ses précédentes demandes n’avaient pas abouti. La justice militaire, qui a par ailleurs rejeté celles des coaccusés de Beya, a fondé sa décision sur le rapport de la commission des médecins mandatés pour statuer sur l’état de santé de l’ancien puissant sécurocrate. Dans leurs conclusions, ces derniers avaient recommandé une évacuation sanitaire « urgente ».

Selon nos informations, François Beya avait été « secrètement » emmené à la clinique Ngaliema, où son état de santé avait été examiné. « L’équipe requise par la Haute Cour pour vérifier le dossier médical a déclaré la requête recevable et fondée. Elle juge son état de santé préoccupant et recommande une prise en charge urgente », explique à Jeune Afrique une source proche du dossier.
À Lire   RDC : ce que la justice reproche vraiment à François Beya
François Beya était incarcéré à Makala depuis le 4 avril  dernier. Il avait auparavant passé deux mois dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR), où il avait été conduit après son arrestation surprise, le 5 février. Son directeur du protocole, David Cikapa, son garde du corps, Jean-Pierre Kalenga, et son secrétaire particulier, Guy Vanda, avaient été amenés le même jour à la prison militaire de Ndolo. Le brigadier Tonton Twadi Sekele et le commissaire supérieur principal Lily Tambwe sont aussi sur le banc des accusés.
Tous sont accusés de « complot et offense contre la personne du chef de l’État », de « violation de consignes » et d’« incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».


"Enfin, liberté provisoire pour un François Beya amaigri par la maladie ! - 17 août 202
= https://www.forumdesas.net/2022/08/enfin-liberte-provisoire-pour-un-beya-amaigri-par-la-maladie/
C’est un François Beya amaigri qui a appris hier la nouvelle de sa liberté provisoire. Fini la galère de la prison pour l’ex « Spécial« ? Les proches de François Beya l’espèrent bien. Ses avocats ne voient pas d’autre issue que sa libération définitive tant à leurs yeux, le dossier est vide.
François Beya a enfin recouvré sa liberté. Une liberté provisoire après plusieurs mois passés à la Prison centrale de Makala. La Haute Cour militaire a pris cette décision, hier mardi 16 août, à travers un arrêt avant dire droit, faisant suite à la requête des avocats du concerné.


Les juges de cette juridiction motivent leur décision par la détérioration de l’état de santé de celui qu’on appelle « Fantômas« . Ils se fondent sur le rapport des médecins de la commission médicale, chargée de l’examiner.
Poursuivi pour « les infractions d’injures et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline« , François Beya a passé quelques mois dans les installations de l’Agence nationale des renseignements (ANR), avant d’être transféré à la prison centrale de Makala où il a fallu attendre quelques temps avant de voir son dossier transféré à la Haute Cour militaire.

C’ETAIT DONC UN SIMPLE MONTAGE ?
Au regard du caractère apparemment sérieux des infractions mises à la charge de ce « securocrate XXL« , sa libération provisoire soulève des questions de fond quant à l’authenticité des faits en cause. Surtout lorsqu’on se rappelle que le porte-parole du chef de l’Etat, Kasongo Mwema, a affirmé qu’il s’agit des faits qui menacent sérieusement la sûreté nationale.
Pour nombre d’analystes, cette décision de la Haute Cour militaire n’est ni plus ni moins qu’une preuve de la vacuité du dossier monté contre François Beya. Entretemps, l’état de santé de l’ex « Spécial » ne cessait de se dégrader. Les conditions de détention étant, par nature, un facteur aggravant.

LIBERTE APRES PLUS DE CINQ MOIS D’ARRESTATION
Il était donc important que la Justice libère, ne fût-ce que provisoirement, François Beya, avant qu’il ne soit trop tard.
Dans les rangs de ses avocats et des organisations de défense des droits de l’homme, on espère que cette libération provisoire va finir par se transformer en libération définitive, le dossier en cause étant vide.
François Beya a été arrêté à son domicile le 5 février dernier, alors que le président Félix Tshisekedi se trouvait au sommet de l’Union africaine où il remettait la présidence de l’institution qu’il avait occupée pendant un an à son successeur, le Sénégalais Macky Sall.

RETOUR SUR UNE ARRESTATION AUX CONTOURS FLOUS
François Beya sera retenu, deux mois durant, dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR), sans le moindre mandat d’arrêt, pour une suspicion d’atteinte à la sûreté de l’État. Ce, avant d’être transféré au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), l’ex-prison centrale de Makala.
Plusieurs autres arrestations ont été annoncées par la suite dans les services de sécurité et parmi les hauts gradés de l’armée congolaise. Quatre de ses proches collaborateurs seront placés en détention quelques jours plus tard (son directeur de protocole et un de ses assistants, son secrétaire personnel et un garde du corps) et transférés le 4 avril à la prison militaire de Ndolo.
L’arrestation de ce professionnel des « Services » a suscité plusieurs réactions dans le pays. Des organisations de défense des droits de l’homme ont crié à une « arrestation arbitraire« . Le député national Claudel Lubaya, a pour sa part, dénoncé le non-respect de la Constitution congolaise qui, en son article 18, prévoit notamment que « toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle… «

UNE EXPERIENCE AU SERVICE DU PAYS
Ancien des services de sécurité sous le maréchal Mobutu, formé en partie en Israël, François Beya a connu quelques mois l’exil européen au début de l’ère de Laurent-Désiré Kabila (1997), avant de revenir au pays et de reprendre sa carrière dans la sécurité, comme directeur de cabinet de l’administrateur général des services de renseignement (ANR), Didier Nyembwe.
Il a été conseiller à la sécurité du vice-président de la République (1+4) Arthur Z’ahidi Ngoma, avant de décrocher le poste de directeur général adjoint, puis directeur général de la Direction générale de migration (DGM).
Vieux routier de l’espace congolais, François Beya a participé activement à la passation de pouvoir entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi en janvier 2019. Ce dernier va finalement le nommer conseiller spécial en matière de sécurité, poste qu’il conservera jusqu’à son arrestation.

= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-liberte-provisoire-accordee-au-monsieur-securite-de-tshisekedi-francois-beya-468106
= https://actualite.cd/2022/08/16/rdc-lex-conseiller-special-de-tshisekedi-en-matiere-de-securite-remis-en-liberte
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/16/rdc-une-liberte-provisoire-accordee-a-francois-beya.html/113644/
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-francois-beya-beneficie-dune-liberte-provisoire-pour-raisons-de-sante/
= https://rtnc.cd/rdc-francois-beya-beneficie-dune-liberte-provisoire-pour-raison-de-sante/
= https://www.lefigaro.fr/flash-actu/rdc-liberte-provisoire-accordee-au-monsieur-securite-de-tshisekedi-20220816


"Liberté provisoire à François Beya: pour le collectif qui le soutient, cette action “met de facto fin à sa détention illégale et arbitraire” -  17 août 2022 -
= https://actualite.cd/2022/08/17/liberte-provisoire-francois-beya-pour-le-collectif-qui-le-soutient-cette-action-met-de
François Beya, l’ex conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité a quitté la prison centrale de Makala mardi 16 août après avoir bénéficié d’une liberté provisoire approuvée par la Haute cour militaire.  Le Collectif des acteurs de défense des droits de l'homme (Free Francois Kasonga) qui a mené des actions en faveur de M. Beya, a salué cette décision qui “met de facto fin à sa détention illégale et arbitraire”.
“Il est d’avis que la liberté provisoire de François Beya Kasonga met de facto fin à sa détention illégale et arbitraire longue de 193 jours et à la parodie de procès contre lui. Par conséquent, elle devrait entraîner la libération de ses coaccusés, arbitrairement détenus jusqu’à ce jour à la prison de Ndolo”, dit le collectif dans une déclaration mardi. 
La Haute cour militaire a libéré provisoire de François Beya afin pour des “raisons humanitaires” afin de lui permettre de bénéficier des soins après la dégradation de son état de santé. Par ailleurs, le collectif Free François Beya dénonce des “menaces de mort” contre “Monsieur sécurité”. 
M. Beya est poursuivi pour “complot et offense contre la personne du chef de l’État, violation de consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline”. Il a été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement (ANR), qui l'a détenu au secret avant de le transférer deux mois plus tard à la prison de Makala. Son procès a démarré le 3 juin.
En plus de François Beya, les autres personnes citées dans ce “complot” contre le Chef de l’État sont le brigadier Tonton Twadi Sekele (en fuite), le colonel Tite Cikapa, la commissaire supérieure principale (colonel) Lily Tambwe Mauwa, le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga et un civil, Guy Vanda. Toutes leurs demandes de mise en liberté provisoire ont été rejetées par la Haute cour militaire.


" Beya en liberté provisoire… Mbelu « désavoué »? - 17 août 2022
= https://www.congoindependant.com/beya-en-liberte-provisoire-mbelu-desavoue/
Près de 190 jours après son interpellation – un certain 5 février 2022 – par l’Agence nationale de renseignement, l’ancien conseiller spécial du chef de l’État en matière de Sécurité, François Beya Kasonga, 67 ans, a retrouvé sa liberté d’aller et de venir. A titre provisoire. En dépit du fait que cette mesure – prise par la Haute Cour militaire – est motivée par des « considérations humanitaires », certains analystes y voient un « début de désaveu » pour l’actuel Administrateur général de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha. A tort ou à raison, il est reproché à ce dernier d’avoir précipité l’arrestation de « Fantomas » alors que l’Agence était loin de réunir les preuves matérielles susceptibles de soutenir l’accusation de « complot contre la sureté de l’Etat et la personne du chef de l’Etat ».

« Nos meilleurs vœux de bon retour à la santé accompagnent notre frère et ami François Beya »
. C’est un tweet qui porte la signature du Prof’ Raphaël Nyabirungu Mwene Songa, membre de l’équipe de défense de l’accusé François Beya. L’avocat a manifestement réprimé un « petit ouf! » de soulagement.
Le Congolais lambda a tendance à confondre la liberté provisoire et la liberté conditionnelle. Quelle est la différence entre ces deux notions?
De manière schématique, la « liberté provisoire » est une remise en liberté d’une personne inculpée et placée en détention dans l’attente du jugement. La « liberté conditionnelle », en revanche, est une mesure de libération anticipée accordée à un condamné purgeant sa peine et qui a manifesté des efforts sérieux de réadaptation sociale.
La liberté provisoire accordée à Beya est assortie de trois conditions: ne pas se livrer à des déclarations politiques; ne pas quitter le territoire national et se présenter aux audiences.
Quelques questions méritent d’être posées. Que reste-t-il des faits gravissimes mis à charge de l’ancien conseiller spécial? Que reste-t-il du « complot contre la sécurité nationale »? Quid de la « tentative d’attentat » contre la personne du Président de la République en exercice? Comment peut-on expliquer l’annonce de l’existence d’une conspiration et n’a pas entrainé un bouleversement du dispositif sécuritaire autour du chef de l’Etat? Pourquoi l’ANR s’est-elle révélée incapable de démontrer la matérialité de ces infractions durant les 60 jours de « garde à vue » de Beya dans ses locaux?
Le 5 février dernier, la nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre: « François Beya a été arrêté pour complot contre la personne du chef de l’État » Sur les réseaux sociaux, certains « journalistes » n’ont pas hésité de parler de « Tentative de coup d’Etat ». Un avis balayé du revers de main par un pénaliste: « La tentative de coup d’Etat n’est pas assimilable à un vol à l’étalage. On doit réunir des éléments probants pour démontrer que les comploteurs avaient mis en route un début d’exécution ». Un autre de parler en usant de métaphore: « Vous alertez le chef de l’État qu’il y a un serpent qui s’est introduit dans sa maison. Et curieusement, vous laissez les habitants continuent à y vivre en toute quiétude. Ce n’est pas sérieux! »

QUEL GÂCHIS!

Trois jours après l’arrestation de Beya soit le mardi 8 février, le porte-parole du Président de la République, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Y’Amba, a dit ces mots à la RTNC, le média d’Etat: « Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’Etat. Une matière de ce genre relève de la compétence exclusive de l’ANR. (…), dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant des agissements contre la sécurité nationale ».
Interrogé le 28 mars dernier par TV5 Monde, Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et des médias et porte-parole du gouvernement d’estimer qu’ « il y a des investigations qui sont en cours . Ajoutant qu’il préfère ne s’étendre pas sur des questions « classées confidentielles ».
Au moment de son interpellation, Beya Kasonga n’avait pas que des amis. Bien au contraire. Etrangement, certains de ses « meilleurs ennemis » n’ont pas hésité à prendre sa défense lors des conversations privées. Il n’est pas rare d’entendre des réflexions du genre: « Fantômas n’a pas le profil d’un comploteur pour attenter à la personne du chef de l’Etat ». Le frère cadet de l’ex-DG de la DGM, Freddy Kanku Kasonga, d’enfoncer le clou: « François Beya qui a servi sous les présidents Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila et ‘Joseph Kabila’ n’a jamais été un traitre ».
Qui dit vrai? Qui affabule?
Une certaine opinion congolaise a été surprise de voir la Haute Cour militaire adopter la qualification des faits décidée par des Officiers de police judiciaire (OPJ) que sont les agents de l’ANR. D’aucuns se disent « déçus » par l’alignement de l’auditeur général des FARDC Lucien Likulia Bakumi à l’instruction laborieuse menée à l’Agence. Et ce durant les 60 jours de « garde à vue » au lieu de 48 heures gravées dans le « marbre constitutionnelle ».
Un officier de renseignement joint tard mardi soir à Kinshasa n’a pas trouvé des mots assez durs pour fustiger « l’amateurisme » de Jean-Hervé Mbelu Biosha. Pour ce « flic », « la libération provisoire accordée à l’ancien conseiller spécial Beya est un semi-désaveu à l’endroit de l’Administrateur général de l’ANR ». D’après lui, Mbelu Biosha « a inutilement alarmé le chef de l’État sans pouvoir étayer ses allégations ». L’auteur de ces lignes ne cessera de poser la question ci-après: Et si l’ANR avait induit le premier magistrat du pays en erreur? Quel gâchis!

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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

Message  ndonzwau 17/8/2022, 9:38 pm

Jeune Afrique nous livre un dossier sur l'Affaire Beya, "les dessous de la chute d'un puissant" dont le premier volet a pour titre " révélations sur une affaire d’État". Elle dit avoir eu accès à son dossier d'instruction, une quarantaine de PV d’auditions, d’extraits de conversations WhatsApp ou encore de comptes-rendus de perquisitions. La question posée dans le premier chapitre de cette enquête : Tshisekedi ou Kabila, à qui l’ancien conseiller était-il loyal ?

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"RDC : François Beya, révélations sur une affaire d’État
Tribalisme au sommet de l’État: François Beya jure qu’il ne peut pas trahir son frère Tshisekedi! - 17/08/2022

= https://www.jeuneafrique.com/1369864/politique/rdc-francois-beya-revelations-sur-une-affaire-detat/
« Affaire Beya : les dessous de la chute d’un puissant » (1/2). Jeune Afrique s’est procuré le dossier de l’instruction menée contre l’ex-« monsieur sécurité » : une quarantaine de PV d’auditions, d’extraits de conversations WhatsApp ou encore de comptes-rendus de perquisitions… Tshisekedi ou Kabila, à qui l’ancien conseiller était-il loyal ? Premier volet de notre enquête.

FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Beyapisode1-1256x628-1660737549
Félix Tshisekedi, François Beya, Joseph Kabila (de g. à d.). :copyright: Montage JA
 
Près de six mois se sont écoulés depuis l’arrestation, le 5 février, de François Beya, mais le dossier visant l’ancien conseiller en sécurité de Félix Tshisekedi, jugé depuis le 3 juin pour complot contre le chef de l’État et remis en liberté provisoire le 16 août, demeure nébuleux. L’ex-sécurocrate comparaît avec plusieurs co-accusés, dont son directeur de protocole, le colonel David Cikapa, son secrétaire particulier, Guy Vanda, mais aussi le brigadier Tonton Twadi Sekele, le commissaire supérieur principal Lily Tambwe Mauwa et le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga.
À Lire   RDC – François Beya : auditions, quotidien en prison… L’ex-conseiller de Tshisekedi se confie à ses proches
Entre le 28 février et le 7 mai, François Beya a été entendu à au moins dix reprises et confronté à d’autres acteurs clés du dossier. Son premier interrogatoire a eu lieu plus de trois semaines après son arrestation et son arrivée dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Il y sera auditionné sept fois, dans un climat tendu et en présence de l’administrateur général (AG) de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha – dont Beya avait facilité la nomination au poste d’adjoint au patron de l’ANR en 2019. L’ancien conseiller accuse d’ailleurs Mbelu de faire preuve « d’acharnement » à son égard : « Je me considère comme étant son prisonnier personnel », lance-t-il en conclusion de l’une de ses auditions.
Au fil des semaines, les enquêteurs ont questionné Beya sur sa loyauté politique et ses liens avec Joseph Kabila. Ils lui ont aussi demandé de répondre aux accusations de complot et de rétention d’informations.

« Joseph Kabila n’est pas mon chef »

Intermédiaire incontournable entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila – il participait régulièrement aux tête-à-tête entre les deux hommes –, « Fantomas » disposait jusqu’à son arrestation de prérogatives qui dépassaient largement le domaine sécuritaire. S’il n’a jamais nié avoir joué un rôle d’émissaire auprès de l’ancien président, il a aussi toujours fait l’objet de soupçons dans l’entourage de Tshisekedi, où plusieurs conseillers l’accusaient de défendre les intérêts de Kabila, lequel avait fait de lui le patron de la Direction générale de migration (DGM).
François Beya s’en est systématiquement défendu devant les enquêteurs de l’ANR, qui le soupçonnaient de rendre des comptes à l’ancien président « à tout moment ». Ainsi, le 14 mars, il leur lance : « [Joseph Kabila] n’est pas mon chef ! ». « Toutes mes conversations avec lui sont professionnelles et le président est au courant, poursuit-il. Si je n’étais pas le trait d’union entre lui et le nouveau chef de l’État, je ne serais pas en contact avec lui. » Il précise encore que son dernier échange avec le raïs date d’une autorisation de voyage de ce dernier en Afrique du Sud qu’il avait eue à lui communiquer.
Si la question de ses contacts avec l’ex-chef de l’État intéresse autant les enquêteurs, c’est notamment parce que les services de Félix Tshisekedi ne cessent de s’interroger sur les nombreux déplacements à l’étranger de Joseph Kabila. Tous ces voyages étaient systématiquement autorisés par le conseiller avec l’accord du chef de l’État. Outre l’Afrique du Sud, devenue ces derniers mois une base arrière pour certains de ses proches, comme son frère, Zoé Kabila, le Zimbabwe et la Tanzanie ont été des destinations du raïs lors d’une tournée en mars 2021. Ces deux pays, dont le régime Kabila était historiquement proche, font l’objet d’une attention toute particulière des renseignements congolais.

« John Numbi me considérait comme son ennemi »

Les enquêteurs de l’ANR le signifient au « spécial », lui demandant à trois reprises s’il a eu connaissance d’une tentative de « complot contre le chef de l’État planifié à partir de la Tanzanie par le gouvernement de ce pays, Joseph Kabila et quelques militaires ». Beya répond systématiquement par la négative, assurant « ne pas avoir reçu ce message ».
Autre pays dans le viseur : le Zimbabwe. Et c’est plus particulièrement l’ancien général John Numbi, un intime de Kabila soupçonné d’avoir fui à Harare en mars 2021, qui est scruté de près. Visé par un mandat d’arrêt, il est aujourd’hui accusé par la justice militaire de vouloir recruter « d’anciens éléments du bataillon Simba [sorte de police dans la police aux ordres de Numbi] vivant en Angola et en Namibie pour renverser le régime en place ». Les enquêteurs reprochent à François Beya de s’être secrètement rendu dans la capitale zimbabwéenne en mai 2021, alors que sa destination initiale était Bangui, et d’y avoir rencontré le général déserteur.À LIRERDC : comment John Numbi a tenté de faire échouer les poursuites lancées contre lui

Selon les documents consultés par Jeune Afrique, ils s’appuient sur les auditions d’un haut gradé de l’armée dont l’identité est protégée. Interrogé à plusieurs reprises depuis le début de l’année 2021, ce militaire, resté en contact avec Numbi, assure avoir assisté à un échange téléphonique entre l’ancien général et le conseiller spécial, qui lui aurait alors promis une visite. Il dit aussi qu’un colonel résidant à Harare a été chargé de l’accueillir à l’aéroport et de le conduire à la résidence de Numbi.
Face aux enquêteurs, Beya nie en bloc. Selon ses déclarations, son unique voyage au Zimbabwe remonte aux années 2000 et il n’aurait pu se déplacer sans que l’actuel chef de l’État n’en soit informé. Accusant le haut gradé de l’armée d’être un « faux témoin fabriqué par l’AG de l’ANR Jean-Hervé Mbelu », il a enjoint ses interlocuteurs à vérifier les manifestes aériens et ses passeports pour prouver qu’il ne s’est pas rendu à Harare. Concernant ses relations avec John Numbi, il assure ne plus avoir de contact avec lui depuis son « entrée en dissidence ». « John Numbi me considérait comme son ennemi », ajoutera-t-il lors d’une audition menée cette fois à la prison de Makala, où il a été transféré le 4 avril.

« Trahir mon propre frère, non ! »

Les interrogations autour de la loyauté de François Beya sont donc restées centrales tout au long de sa détention. « Je suis victime d’une grande cabale montée contre moi. Je vous confirme que je suis fidèle [au président Tshisekedi] et je le resterai même sans fonction », se justifie-t-il en conclusion de l’un de ses interrogatoires. Les enquêteurs vont jusqu’à remettre en cause son implication au sein de l’Union sacrée, la coalition qui s’est formée autour du président après la rupture avec Kabila. « Vous êtes un artisan de l’Union sacrée mais les gens constatent actuellement que vous n’êtes pas intéressé par cette [coalition], vrai ou faux ? », lui demandent-ils. « J’ai servi Mobutu Sese Seko, j’ai servi Kabila, aujourd’hui, trahir mon propre frère ? Non ! »
Soupçonné d’être lui-même entré en « dissidence », Beya s’est également vu reprocher des propos injurieux que lui ou certains de ses proches auraient tenu à l’encontre du chef de l’État. Le jour de l’accrochage entre Jean-Marc Kabund et un membre de la Garde républicaine, son secrétaire particulier, Guy Vanda, a notamment qualifié le pouvoir de Félix Tshisekedi de « régime de parvenus ». « De par mon éducation, je ne peux pas injurier quelqu’un, surtout pas le président Tshisekedi qui, en dehors de ses fonctions, est mon frère, que je connais depuis longtemps, s’est défendu Beya. En me nommant, il m’a fait bénéficier de son amour et de sa confiance. Je ne vois pas comment je peux injurier ou trahir un homme comme lui. »


"La liberté provisoire ne suffit pas / François Beya : acquittement réclamé ! - 17/08/2022
= https://www.laprosperite.online/index.php/politique/21-a-chaud/12451-la-liberte-provisoire-ne-suffit-pas-francois-beya-acquittement-reclame


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[b]" RDC – François Beya : de Kabila à Tshisekedi, l’histoire d’une chute retentissante - 16 février 2022

= https://www.jeuneafrique.com/1313488/politique/rdc-francois-beya-de-kabila-a-tshisekedi-lhistoire-dune-chute-retentissante/
Interpellé le 5 février, le conseiller sécurité du président est soupçonné d’atteinte à la sureté de l’État. Une accusation gravissime pour un homme réputé intouchable qui, depuis Mobutu, avait su naviguer au cœur du pouvoir.

La journée est déjà bien avancée, mais François Beya sort tout juste de la douche. A-t-il choisi de prendre son temps, en ce début de week-end, ou la chaleur de ce mois de février l’a-t-elle convaincu de repasser par la salle de bain ? Il est en tout cas plus de 13h quand des hommes tambourinent à la porte de sa résidence du quartier de La Gombe, à Kinshasa.
À Lire   RDC : le récit de la disgrâce de François Beya, le « monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi
Le vacarme le prend au dépourvu. Il s’habille à la hâte tandis que des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR) investissent les lieux. Ses téléphones lui sont confisqués, celui de sa femme aussi. Le patron de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu Biosha, présente à François Beya une lettre lui intimant de le suivre. En dépit de son insistance, son épouse ne pourra en lire le contenu. Nous sommes le samedi 5 février. Dans quelques heures, le Cameroun et le Burkina s’affronteront pour la troisième place de la Coupe d’Afrique des nations et, à Kinshasa, l’étau vient brutalement de se resserrer autour du conseiller sécurité du chef de l’État.

« Tshisekedi a autorisé cette arrestation »
Quelques minutes auront-elles suffi à sceller le sort de cet homme discret mais puissant ? À Kinshasa et dans les chancelleries, on le pensait intouchable parce qu’à la croisée de tous les réseaux. Il dirigeait le Conseil national de sécurité (CNS) et il n’était un secret pour personne qu’il avait la main sur les dossiers les plus sensibles, ceux qui requièrent habileté et entregent. Et pourtant, assure, formel, un membre de l’entourage immédiat du président : « Félix Tshisekedi a autorisé cette arrestation ».
Les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissement contre la sécurité nationale
Lorsque les agents de l’ANR emmènent François Beya ce 5 février, le chef de l’État se trouve à des milliers des kilomètres de là, à Addis-Abeba. Il n’ignore rien de ce qui se joue au pays, mais il ne pouvait pas ne pas assister à ce sommet de l’Union africaine au cours duquel il doit transmettre la présidence tournante de l’organisation à son homologue sénégalais, Macky Sall. Une fois n’est pas coutume, son séjour éthiopien sera bref. Il n’assiste même pas au dîner offert, le samedi soir, par le Premier ministre Abiy Ahmed. Dans la nuit, il est déjà sur le chemin du retour. Et tant pis pour la cérémonie de clôture, à laquelle il est de coutume que les présidents sortants de l’UA assistent.

Séisme politique

Revenu à Kinshasa, Félix Tshisekedi choisit de ne pas s’exprimer publiquement sur la chute de l’un des hommes les plus puissants du pays. Il sait que la rumeur a enflé, que les Congolais ont été prompts à faire le lien avec une autre disgrâce, toute aussi brutale, survenue quelques jours plus tôt : celle de Jean-Marc Kabund, qui régnait depuis deux ans sur l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir).
Il faudra attendre trois jours avant que la présidence ne se décide à communiquer sur ce séisme qui a ébranlé Kinshasa. S’exprimant sur les ondes de la télévision nationale, le porte-parole, Kasongo Mwema Yamba Yamba, explique qu’il « s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État ». « Dans le cas actuel, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale », ajoute-t-il.
À Lire   RDC : dix choses à savoir sur François Beya, l’homme clé du système Tshisekedi
Quels sont ces indices ? François Beya a-t-il, comme certains le laissent entendre, caressé l’idée d’un coup d’État ? La présidence congolaise ne souhaite pas répondre aux questions, mais précise tout de même que « le processus démocratique amorcé par la première passation pacifique du pouvoir, en janvier 2019, est un acquis à préserver à tout prix » et martèle qu’« aucune tentative de déstabilisation des institutions démocratiques ne sera tolérée ». Le sous-entendu est lourd et l’accusation gravissime.
Pour François Beya, ce n’est pas une disgrâce, c’est une dégringolade. Les uns affirment qu’il s’est compromis, les autres qu’il fait les frais d’une guerre de palais. Ceux-là ajoutent qu’il était resté proche de l’ancien président, Joseph Kabila, et qu’il n’est pas exclu qu’il le paye aujourd’hui.

« Relation de nécessité »

Un diplomate raconte qu’à ses visiteurs, qu’il recevait dans ses bureaux de l’hôtel Sultani, le conseiller spécial offrait volontiers une coupe de champagne. Et tandis qu’ils le sirotaient, ils pouvaient contempler les nombreux clichés accrochés au mur comme autant de symboles de son influence : Beya avec le pape, Beya avec Nicolas Sarkozy, Beya avec Jean-Pierre Bemba, Beya avec Moïse Katumbi… Sur l’un d’entre eux, il prend la pose entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. La preuve qu’il n’a pas voulu choisir ?
Le nouveau président avait besoin de quelqu’un d’expérimenté. Il n’y avait pas entre eux de véritable intimité
Début 2019, l’arrivée au pouvoir de Tshisekedi ne paraît pas remettre en cause l’influence de Beya. Sitôt investi, le premier fait du second son conseiller en matière de sécurité. Il lui confie le CNS, qui chapeaute la plupart des services de renseignement. Mais c’est un choix de raison, explique un diplomate qui a ses entrées au palais. « Dès le début, cela a été une relation de nécessité, analyse-t-il. Le nouveau président avait besoin de quelqu’un d’expérimenté, qui savait où en étaient les dossiers et comment ils devaient être traités. Il n’y avait pas entre eux de véritable intimité. »
Il faut dire que François Beya est un vétéran des services. Originaire du territoire de Dibaya, dans l’actuelle province du Kasaï Central, il fait partie de la première génération d’officiers des renseignements zaïrois formés par le Mossad. Recruté par Seti Yale, le patron des renseignements de Mobutu, et parrainé par Honoré Ngbanda, l’un des plus fidèles « sécurocrates » du maréchal, il a depuis servi tous les régimes, tissant sa toile au sein du Centre national de documentation (l’ancêtre de l’ANR), puis de la Direction générale de migration (DGM), dont Joseph Kabila lui confiera les rênes.

« Des incompétents et des jouisseurs »
FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Jad20220216-ass-rdc-francoisbeya-riseandfall-photo2
François Beya et le président Félix Tshisekedi :copyright: DR

Nommé en février 2019, il se fait rapidement de nouveaux ennemis dans l’entourage du président. Il est aux premières loges lors de la chute de Vital Kamerhe. À Kinshasa, il se murmure qu’il ne serait pas complètement étranger aux déboires judiciaires de l’ancien directeur de cabinet, accusé de détournement de fonds et condamné à treize ans de prison en appel.
En butte à l’hostilité de Jean-Marc Kabund, qui n’hésite pas à le critiquer publiquement lorsque leurs points de vue divergent, François Beya assiste à sa marginalisation progressive. Il voit les proches et la famille du président se détourner un à un du patron de l’UDPS.  A-t-il, quelques semaines plus tard, senti son tour venir et le danger se rapprocher ?
Il avait des relations conflictuelles avec plusieurs membres du premier cercle. Avec Yane Fumuatu, son assistant principal, qu’il a suspendu de ses fonctions en décembre 2020, avec interdiction de quitter le territoire. Accusé d’insubordination, d’usurpation de qualité et de trafic d’influence, ce dernier accompagnait Félix Tshisekedi partout lors de la dernière campagne électorale. Toujours influent, Yane Fumuatu n’a pas oublié ce camouflet que le conseiller sécurité lui a infligé.
A-t-il manqué de discrétion en se plaignant du comportement de certains collaborateurs du président ?
Les relations de Beya avec le conseiller privé du chef de l’État, Fortunat Biselele, n’étaient pas meilleures. Surnommé « Bifort », Biselele a été convoqué par le CNS dans le cadre d’un conflit avec d’autres personnalités proches du président – dont Corneille Nangaa, l’ancien président de la commission électorale – autour d’un carré minier. À la suite de cette affaire, Beya s’est vu retirer une partie de ses prérogatives au profit de l’ANR. Il n’a d’ailleurs pas été associé à la nomination de Jean-Hervé Mbelu à la tête de l’agence.
À Lire   RDC : Beya, Biselele, Nangaa… Discrète guerre de palais dans le premier cercle de Tshisekedi
A-t-il manqué de discrétion en se plaignant du comportement de certains des collaborateurs du président – collaborateurs dont l’expertise est inégale mais qui sont néanmoins écoutés ? L’un de ses proches évoque l’existence d’un audio dans lequel Beya regrette que Tshisekedi « ne gère qu’avec des incompétents et des jouisseurs ». Une conversation privée, vraisemblablement enregistrée à son insu par un membre de sa propre équipe.

Contacts avec la CIA

Interrogé par Jeune Afrique, un membre du gouvernement assure néanmoins que cela ne suffit pas expliquer l’audition de Beya et que celui-ci ne peut pas être la simple victime de règlements de comptes internes. « Le président ne peut pas se permettre de le lâcher à cause d’une guerre de palais, affirme notre interlocuteur. Il y a eu trahison de la part de François Beya. J’insiste : il y a eu trahison ! »
Quelques pays ont appelé Tshisekedi pour s’assurer que tous les droits de Beya étaient respectés
Selon nos informations, Beya pourrait être placé en résidence surveillée. En attendant, l’ANR a perquisitionné ses bureaux du Sultani ainsi que ceux du CNS. « Il était sous surveillance depuis un certain temps, ajoute une source proche de l’enquête. Il y a des informations prouvant qu’il fait partie d’un réseau qui visait la déstabilisation des institutions. Et dans ce réseau, à l’intérieur et à l’extérieur de la RDC, il y a même des histoires minières. » « Pourquoi est-il le seul à être arrêté s’il y a tout un réseau ? rétorque un proche de l’accusé. Il s’agit d’une guerre des clans qui fait rage dans l’entourage du chef de l’État et cela a abouti à la neutralisation de Beya, qui incarnait la frange la plus rationnelle. »
Les personnes qui l’ont côtoyé décrivent toutes Beya comme un homme toujours « courtois », bien que peinant à ses défaire « de ses habits de flic ». « Un chef juste et bien », insistent ses collaborateurs. « Dévoué à sa famille », ajoutent ses proches, qui ont largement profité de sa générosité et de son réseau.
À Lire   RDC : pourquoi Félix Tshisekedi accentue la pression sur les Kabila 
C’est aussi un homme riche, propriétaire de nombreux biens au Congo et à l’étranger, qui a même des parts dans une brasserie en vue, et dont le réseau s’étend de Kinshasa à Bangui, en passant par Brazzaville et Kigali. « Il y a d’ailleurs quelques pays qui ont appelé Félix Tshisekedi pour s’assurer que tous ses droits étaient respectés », affirme un membre de l’entourage présidentiel. Selon nos informations, François Beya était également un contact privilégié pour les services de renseignement étrangers, y compris pour la CIA. Hasard ou coïncidence ? Il a été interpellé deux semaines après la visite à Kinshasa de Daleep Singh, le numéro deux de la sécurité intérieure américaine.

« Phobie de Kabila »

« Il était clair qu’il y avait des soupçons sur la loyauté de Beya, commente un diplomate en poste à Kinshasa. J’imagine qu’il est finalement allé trop loin. » « Il n’a pas compris la dynamique du palais. Tshisekedi écoute beaucoup ses amis et sa famille biologique, ajoute une source bien renseignée. C’est à eux qu’il fait confiance. »
Est-ce une infraction que de rester en contact avec Kabila, avec qui il a travaillé pendant plus de dix ans ?
Et cette proximité avec Joseph Kabila qui lui est si souvent reprochée ? « Dans l’entourage de Tshisekedi, il y a une sorte de phobie de Joseph Kabila, relate un proche de Beya. Quand le conseiller a essayé, dans l’intérêt de la paix entre les deux hommes, de peser en faveur de l’ancien chef de l’État, il a été soupçonné de traîtrise. » « En quoi est-ce une infraction que de rester en contact avec un président avec qui on a travaillé pendant plus de dix ans », interroge un proche de l’ancien chef de l’État. Une chose est sûre, conclut un autre : « Les relations entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila se sont beaucoup détériorées et ils ne sont plus en contact direct. Ils ne communiquent plus que par personnes interposées. » François Beya pourrait-il en avoir fait les frais ?



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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES... Empty Re: FRANCOIS BEYA LE TOUT PUISSANT CONSEILLER DE THISEKEDI A LA SÉCURITÉ AUX ARRÊTS, AUDITIONNÉ A L'ANR. LES RAISONS DE SON ARRESTATION SONT ENCORE CONFUSES...

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