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Message  ndonzwau 15/3/2022, 11:50 pm

OUVERTURE CE JOUR D'UNE NOUVELLE SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE ! AU MENU DES PRIORITÉS ET QUELQUES ACCESSOIRES ...

Les  priorités retenues  pour cette session comprennent des matières législatives et non législatives n'empêche que la question et le vote de la loi électorale, ainsi que de tous les autres instruments juridiques indispensables pour l’organisation de prochaines élections. réformes électorales consensuelles figurent en premier lieu. Il est question de  doter à temps la CENI de l'arsenal juridique afin de tenir le délai de 2023. Il faut rappeler que la Ceni à présenter sa feuille de route pour la période 2022-2026 où elle soulevait plusieurs contraintes auxquelles elle était confrontée qui peuvent empêcher la tenue des élections en 2023, dont le retard dans le financement des opérations électorales, la volonté politique, la production à temps des lois essentielles (réforme électorale), la mutualisation des opérations d’identification et de recensement avec l’enrôlement des électeurs qui doit être faite sans lenteur pour respecter le délai constitutionnel. Voilà la priorité des priorités de cette session :  l’arsenal législatif en rapport avec la CENI et la loi électorale.

2. Bien sûr elle traitera aussi les arriérés de la précédente session.
3. il sera sans doute aussi question de traiter des sujets en rapport avec l'insécurité dan l'Est du pays notamment la réglementation autour de l'état  de siège et des conditions des opérations militaires qui s'y passent notamment à Beni et l'Ituri où ont lieu les opérations conjointes FARDC-UPDF.
4. Une attention particulière sera consacrée aux problèmes sociaux de la population et à la recherche de leurs solutions, que peuvent y apporter les parlementaires ?

5. D'autres questions législatives ou non se sont invitées : une proposition de révision constitutionnelle concernant particulièrement le scrutin présidentiel à deux tours et pour certains le passage d'un mandat présidentiel de 5 à 7 ans. Certains élus demandent aussi l'abrogation ou la restructuration de certains organes existants comme le CNSA car jugés inutiles; Il y'a aussi des questions sur la possible incorporation de la Loi Tshiani, sur le remplacement de Kabund à laVice-présidence de l'AN, une pétition pendante contre le Bureau de l'Assemblée, la question de l’alimentation de la caisse de péréquation au Sénat  et enfin l'audition de certains ministres.



"La session de mars s’ouvre ce mardi à l’Assemblée nationale et au Sénat - 15.03.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-101776_la_session_de_mars_s_ouvre_ce_mardi_a_l_assemblee_nationale_et_au_senat.html

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La plénière au Sénat

En République Démocratique du Congo, les deux chambres du parlement lancent officiellement leurs activités ce mardi 15 mars 2022, de la session ordinaire du mois de mars. Ce, conformément à l’article 115 de la Constitution.
A l’Assemblée nationale par exemple, plusieurs sujets importants sont attendus durant cette session dont les questions relatives aux réformes électorales.
Les élus légitimes du peuple devront aussi revenir sur la prorogation régulière de l’état de siège avec un seul souci de soutenir le gouvernement sous l’impulsion du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le rétablissement de la paix totale à l’Est du pays .


"Les priorités de la session parlementaire de mars - 15/03/2022
=  https://www.radiookapi.net/2022/03/15/emissions/dialogue-entre-congolais/les-priorites-de-la-session-parlementaire-de-mars

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Une vue des députés nationaux et sénateurs congolais au palais du peuple (siège du parlement), ce 8/12/2010 à Kinshasa.

Les députés nationaux et sénateurs ont repris le chemin du Palais du peuple ce mardi 15 mars. De nombreux défis les attendent tant sur le plan législatif, sécuritaire que du contrôle parlementaire. 

Sur le plan législatif, par exemple, le Parlement attend aborder la question et le vote de la loi électorale, ainsi que de tous les autres instruments juridiques indispensables pour l’organisation de prochaines élections. 
Sur le plan sécuritaire, la situation dans l’Est du pays ne manquera pas au menu de l’agenda de la session de mars, comme l’indiquent plusieurs députés interrogés. 
Par ailleurs, d’autres voix s’élèvent pour que la session de mars accorde une attention particulière aux problèmes sociaux de la population et à la recherche de leurs solutions. 
-Quelles doivent être, selon vous, les matières prioritaires à traiter pendant cette session de mars ? 

Invités : 
-Dr Léon Mubikayi, député national et président du groupe parlementaire UDPS et Alliés à l’Assemblée nationale.  
-Lucain Kasongo, député national et secrétaire permanent adjoint du parti politique PPRD, membre du Front commun pour le Congo (FCC). Il est aussi membre de la commission PAJ à l’Assemblée nationale. 
-Pépé Kifu Mupepe, secrétaire général de la Dynamique de contrôle citoyen des activités des représentants du peuple en RDC.  
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"Assemblée nationale : les députés invités à prendre part à l'ouverture de la session de mars ce mardi - 14 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/14/assemblee-nationale-les-deputes-invites-prendre-part-louverture-de-la-session-de-mars-ce

"RDC : ouverture ce mardi de la session de mars au Sénat - 14 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/14/rdc-ouverture-ce-mardi-de-la-session-de-mars-au-senat

"Assemblée nationale: les questions liées aux réformes électorales consensuelles doivent être prioritaires au cours de la session de mars qui s'ouvre ce mardi - 14 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/14/assemblee-nationale-les-questions-liees-aux-reformes-electorales-consensuelles-doivent
La rentrée parlementaire est prévue ce mardi 15 mars en RDC. Cette nouvelle session est très attendue au pays au regard des enjeux politiques marqués surtout par les préparatifs des élections prévues l’année prochaine. Pour le député Jean Baptiste Kasekwa, les questions liées aux réformes électorales consensuelles doivent figurer parmi les matières prioritaires à examiner au cours de la session qui s'ouvre ce mardi 15 mars 2022 dans les deux chambres du parlement congolais. 
“Il y a la question des réformes électorales. Nous n'accepterons aucun glissement du calendrier électoral. Par conséquent, toutes les questions liées à la loi électorale doivent être vidées au cours de cette session de manière à permettre à ce que le processus électoral soit lancé correctement. Il faut accélérer, mettre sur la table la proposition des réformes présentée par Lamuka et d'autres acteurs pour trouver effectivement des réformes consensuelles”, a-t-il dit dimanche à ACTUALITE.CD. 
A côté de cette revendication, insiste ce député membre de l’ECIDE, “nous continuons à exiger que ce bureau actuel de la commission électorale nationale indépendante soit changé”.
“Le bureau actuel n'est qu'un parlement debout de l'UDPS où vous avez un Kadima qui est de l'UDPS, rapporteur UDPS, le secrétaire national qui est de l'UDPS, nous ne pouvons pas accepter d'aller aux élections avec un parlement debout de l'UDPS que l'on veut nous présenter comme un bureau de la CENI”, a ajouté M. Kasekwa.
Les membres du bureau de la CENI ont été reçus récemment par les Présidents de deux chambres du Parlement en prévision de la rentrée parlementaire. Selon Denis Kadima, il a été question notamment de rappeler aux législateurs la nécessité de doter la CENI de l'arsenal juridique à temps afin de tenir le délai de 2023. 
Dans sa feuille de route pour la période 2022-2026, la CENI a soulevé plusieurs contraintes qui peuvent empêcher la tenue des élections en 2023. Parmi ces contraintes, il y a entre autres le retard dans le financement des opérations électorales, la volonté politique, la production à temps des lois essentielles (réforme électorale), la mutualisation des opérations d’identification et de recensement avec l’enrôlement des électeurs qui doit être faite sans lenteur pour respecter le délai constitutionnel.
 

"L’hypothèque électorale sur la session de mars … - 15/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/lhypotheque-electorale-sur-la-session-de-mars/
Devinette : lorsque députés et sénateurs retrouvent leurs travées respectives  à  moins de deux ans des élections générales, de quoi devraient-ils  parler prioritairement ? Réponse : de l’arsenal législatif en rapport avec la CENI ainsi que la loi électorale.
Pas donc besoin d’un dessin pour subodorer que la session de mars qui s’ouvre ce jour fera la part belle au chapitre électoral. La touche parlementaire est attendue pour que le marathon électoral commence enfin. La CENI étant comparable à un véhicule dont le carburant provient pour moitié réservoir du Parlement et pour l’autre moitié du Gouvernement.


Il va donc sans dire que sans essence ou mazout -c’est selon- le car conduit par Denis Kadima ne saurait démarrer. Vivement le plein pour éviter au pays de rechute dans le « glissement« . Même si cette « rechute » a ceci de particulier qu’elle ne déplait pas forcément aux tenants de l’impérium. Lesquels, en vertu d’une disposition constitutionnelle, rempilent jusqu’à la tenue des prochaines élections. Un principe nourri d’un héritage jurisprudentiel qui date des années Mobutu.
 Déjà fin 1991, le Premier ministre d’alors  passé à la vitesse de l’éclair de l’opposition radicale au plus juteux des postes y alla de son « dura lex sed lex » ! Pas avare en hyperbole, le polyglotte Jean Nguz renchérira: « pessima lex, sed lex« . Le Maréchal Mobutu rempila pour la énième fois. En fait pour un bonus de sept ans. Un septennat offert sur un plateau d’or
Le septennat qui fait saliver certains dans la Fatshisphère. L’appétit venant en mangeant  Des décennies plus tard, un autre Joseph goûtera aux délices de la prolongation appelée dans le jargon politique rd congolais : « glissement« .

Arrivé au terme de son bail au Palais de la nation en 2016 ;Jkk s’est adjugé deux ans de plus en s’appuyant sur l’article 72 de la Constitution. Un dispositif voulu comme l’antidote à la citation aristotélicienne remixée par Victor Hugo selon laquelle « la nature a horreur du vide« .
Retour à l’enjeu numéro1 de la session de mars pour préciser que si la CENI peut remercier le Ciel de l’avoir retirée de l’étreinte de la CENCO et de l’ECC, elle devra tout de même gagner son procès en illégitimité que les oppositions lui ont intenté. C’est  l’unique hypothèque qui pèse encore sur son acceptabilité. Mais, compte tenu des rapports de force post-OPA sur feue la majorité FCC, le team de Denis Kadima ne devrait pas rencontrer d’embûches rédhibitoires dans les travées de l’Hémicycle.
Au traditionnel jeu de « qui sont pour, qui sont contre et qui s’abstiennent », l’issue est connue d’avance. A moins d’un retournement de situation en ce temps où les « variants » jouent des tours aux  prévisionnistes et autres futuristes.

"Parlement : La session de mars annonce des étincelles dans les deux chambres - 14/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/parlement-la-session-de-mars-annonce-des-etincelles-dans-les-deux-chambres/

"Enjeux et dangers ! - 15 mars 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/03/15/rasoir/enjeux-et-dangers/
C’est déjà pour aujourd’hui. Les Honorables Députés et Sénateurs vont reprendre le chemin de l’hémicycle du palais du peuple au terme de leurs vacances parlementaires. C’est une session des enjeux qui s’ouvre au regard des matières à traiter. Et si, cette fois-ci, la rationalité pouvait l’emporter sur les émotions ? Chers honorables députés, le temps n’est plus à perdre. Prenez vos responsabilités si réellement vous êtes sensibles à la tenue des joutes électorales dans le délai constitutionnel. Chers honorables Députés, si le peuple pouvait être indulgent avec vous, c’est peut-être sur certains sujets de la précédente session restés en suspens. Veuillez donc trouver leur dénouement en posant des jalons pour des élections de 2023.  Le respect de la feuille de route présentée par Denis Kadima est un peu plus clair là-dessus. La session de mars demeure cet épilogue qui déterminera le reste du processus.

Entre stratégie ou stratagème politique, sans être devin, pour certains protagonistes, les cœurs battent pour une éventuelle révision constitutionnelle ou le rallonge du mandat de 5 à 7 ans. Le moindre que l’on puisse faire en tant que 4ème pouvoir à l’heure actuelle, c’est de vous rappeler la voix exprimée lors des élections par ce peuple que vous utilisez parfois  comme appât pour arriver à vos fins égoïstes. De toute façon, l’article 220 de la constitution reste le garde-fou. Les intentions sont d’avances connues. C’est la tendance de surfer sur un possible glissement. Quoi qu’il en soit, quelle sera la part du petit peuple ? Chers honorables députés, vous savez pertinemment que la CENI  veut urgemment des lois en termes des réformes, pour accélérer l’organisation des élections de 2023.  Se pencher sur le processus électoral ? Voilà la priorité des priorités.
C’est une session des enjeux. «Session des enjeux et dangers », comme dirait un analyste politique. Entre l’état de siège dans deux provinces du Congo, le dossier Kabund, les rapports des vacances et le contrôle parlementaire, il y aura bel et bien du pain sur la planche. Le sursaut patriotique oblige, d’aucuns espèrent vous voir travailler pour le bien-être de votre patrie, en votant les lois qui éviteraient à cette Nation à l’épicentre de l’Afrique de tomber dans l’illégitimité de ses Institutions.


"RDC/Session de Mars : réformes électorales, pétition contre Mboso et révision constitutionnelle au menu - 15 mars 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/03/15/rdc-session-de-mars-reformes-electorales-petition-contre-mboso-et-revision-constitutionnelle-au-menu.html/105979/
L’Assemblée nationale ouvre solennellement, ce mardi 15 mars, sa première session ordinaire de l’année 2022 conformément aux dispositions de l’article 115, alinéa 1er de la Constitution. Les vacances parlementaires sont finies place aux enjeux politiques de l’heure.
Comme à l’accoutumée, un point est inscrit à l’ordre du jour : la cérémonie d’ouverture solennelle de la session ordinaire de Mars 2022.

D’après le Rapporteur de la Chambre Basse du Parlement, Lembi Libula, les députés nationaux sont conviés à prendre part à cette cérémonie d’ouverture qui se déroulera dans la salle des Congrès du Palais du peuple à partir de 11h30.
Entre la clôture de la session budgétaire de septembre 2021 et celle qui s’ouvre ce mardi, il s’est passé beaucoup de choses à l’Assemblée nationale. On note, cependant, l’annonce de la démission du 1er Vice-président de cette chambre, Jean-Marc Kabund qui a fait couler beaucoup d’eaux sous le pont dans le chef de l’Union Sacrée de la Nation.
Probablement, cette question serait parmi les matières à traiter pendant cette session de mars afin de tirer toutes les conséquences qui pourraient en découler. Puisque, l’Union Sacrée qui avait désavoué Jean-Marc Kabund n’attendait que cette rentrée parlementaire pour confirmer leur décision.

À un an et quelques mois du scrutin direct de 2023, les réformes électorales et la loi sont aussi attendues pour baliser le chemin pour que la RDC ait les élections crédibles, libres, justes, impartiales et apaisées. Ces deux matières pourraient bousculer tous les calculs, dans le microcosme politique congolais.
À ce sujet, le Président de la CENI, Denis Kadima, avait déjà pris langue avec le speaker de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia, pour une collaboration étroite entre la Centrale électorale et la Chambre Basse du Parlement pour des questions liées à la loi en l’occurrence les réformes électorales.
Qu’à cela ne tienne, il y a aussi l’idée de la révision de la Constitution qui a fait jaser dans l’espace politique congolais pendant les vacances parlementaires.

Certains observateurs la considèrent encore comme un essaie technique pour jauger les esprits, sur l’idée de la modification de certains articles de la Constitution de la République.
Selon certains analyses, cette idée serait de changer le quinquennat vers le septennat. Mais, comment y parviendront-ils? Lorsqu’on sait que cette initiative a toujours été porteuse des germes de troubles surtout dans un contexteparticulier du pays avec l’insécurité dans sa partie Est.
Il y a lieu de noter aussi la pétition contre le Bureau de l’Assemblée nationale made in Gratien Iracan de Saint-Nicolas. Ce dernier, pendant les vacances parlementaires, n’a cessé parler de sa pétition contre Christophe Mboso.

Il justifie cette pétition sur le fait que l’Assemblée nationale a géré près de 64 millions USD de fonctionnement pour permettre aux élus nationaux de faire convenablement leur travail, mais il constate qu’ils n’ont pas bien travaillé.
Cet élu de Bunia s’est demandé à quoi ont servi tous ces fonds du contribuable congolais ? Sur cette question qu’il a initié sa pétition contre le Bureau Mboso. Il avait affirmé qu’il avait déjà récolté plus de 70 signatures. Il ne lui restait plus que quelques 55 signatures pour atteindre les 125 requises par la loi, pour que sa pétition soit maintenue et débattue en plénière.
Toutes ces matières pourraient être traitées durant cette session ordinaire de Mars 2022. D’après certains observateurs, les députés nationaux seront, d’ores et déjà, face à leurs responsabilités.


"RDC: une rentrée parlementaire déterminante pour le prochain processus électoral -  15/03/2022  
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220314-rdc-une-rentr%C3%A9e-parlementaire-d%C3%A9terminante-pour-le-prochain-processus-%C3%A9lectoral
En République démocratique du Congo (RDC), la session parlementaire du mois de mars s’ouvre, ce mardi 15 mars, au Palais du peuple. C’est une session à forte teneur politique. L’un des principaux enjeux est l’examen et éventuellement le vote de la nouvelle loi électorale. Plusieurs options doivent être levées par les députés sur les élections générales prévues fin 2023.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) attend beaucoup de cette session parlementaire. Selon son président, Denis Kadima, si la réforme de la loi électorale ne se fait pas maintenant, il sera difficile de respecter le calendrier général des élections.
La commission ne peut plus et ne veut plus naviguer à vue. Denis Kadima a d’ailleurs rencontré, au début de ce mois, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale pour présenter les enjeux de cette session.
La Céni veut être fixée notamment sur l’éventualité ou non d’un second tour pour la présidentielle. Il y a aussi la question de la participation ou non des Congolais de l’étranger au vote.

Durant cette session, les parlementaires devront également trancher sur le maintien ou non de l’élection indirecte des gouverneurs au second degré, c’est-à-dire par les députés provinciaux.
Les décisions des parlementaires sur ces différentes questions auront un impact également sur le coût des élections. Le bureau de la Céni attend que les députés et sénateurs mettent la pression sur le gouvernement pour décaisser rapidement les fonds destinés aux opérations électorales.
L’autre question qui va alimenter le début de cette session est le sort réservé à Jean-Marc Kabund, jusque-là premier vice-président de l’Assemblée nationale. Déchu de son poste de président de l’UDPS et exclu du parti présidentiel, il ne devrait pas garder sa place au bureau de l’Assemblée nationale.


"Session de mars: réformes électorales, recommandations sur la situation de l’Est, et processus de sortie de l’état de siège, sont les priorités du député Kambale Ezekiel - 14 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/14/session-de-mars-reformes-electorales-recommandations-sur-la-situation-de-lest-et
Les attentes sont multiples pour la session de mars qui s’ouvre ce mardi au Parlement. Comme beaucoup, le député Kambale Ezéchiel estime que les réformes électorales doivent être une priorité au cours de la session de mars.
"Cette année est l'avant-dernière pour qu'on arrive aux élections, l'année prochaine c'est une année électorale. La session de septembre sera une session budgétaire donc c'est cette session de mars qui doit traiter plus les lois qui cadrent avec l'organisation des élections notamment la loi électorale”, a-t-il dit à ACTUALITE.CD dimanche 13 mars.
En plus des questions électorales, la situation sécuritaire dans l’est du pays doit être débattue.
“La deuxième question c'est le débat sur l'application des recommandations faites par l'Assemblée nationale au gouvernement par rapport à la situation dans l'Est. Nous allons parler de l'évaluation de l'état de siège et du processus de sortie de l'état de siège”, a ajouté Kambale Ezekiel. 
Pour lui, étant donné qu’il y a des opérations conjointes FARDC-UPDF à Beni et Irumu, l’état de siège n’a plus sa raison d'être. 
“Tous les députés nationaux de l'Ituri et du Nord-Kivu avaient séché les activités de l'Assemblée nationale surtout lors des plénières portant prorogation de l'état de siège et nous n'avons pas encore levé l'option du retour, ça veut dire que nous sommes pour la fin de l'état de siège parce qu’avec les opérations conjointes FARDC-UPDF, l'état de siège n'a plus sa raison d'être, ces opérations sont venues remplacer tacitement l'état de siège”, s'est justifié l’élu de Mambasa.
Lors de la 44e réunion du conseil des ministres, le Premier ministre, avait rappelé au gouvernement la nécessité de suivre les les différentes recommandations formulées par le parlement et d’accorder une attention particulière surtout à celles liées à l'état de siège en vigueur dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. La partie Est de la République Démocratique du Congo fait face à l'insécurité grandissante depuis plus de 20 ans actuellement. Pour faire face à cette situation, le Chef de l'État Félix Tshisekedi et son gouvernement avaient décidé de proclamer l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu.
Quelques mois après, les autorités compétentes ont opté pour la mutualisation des forces avec l'armée Ougandaise pour combattre les ADF qui sèment la désolation dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Malgré cela, les massacres des civils se poursuivent encore d'où des appels pour la levée de l'état de siège.


"Assemblée nationale : loi électorale, contrôle du gouvernement, gestion du bureau, … au menu de la session de mars - 09/03/2022  
= https://www.radiookapi.net/2022/03/09/actualite/politique/assemblee-nationale-loi-electorale-controle-du-gouvernement-gestion
La loi électorale, le contrôle du gouvernement, la gestion du bureau de l’Assemblée nationale sont parmi les sujets qui seront au menu de la session de mars à l’Assemblée nationale.
Plusieurs dizaines d’initiatives de contrôle du gouvernement sont sur la table du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso. Les députés exigent déjà un contrôle sérieux et non complaisant.


Sur le plan législatif, près d’une quarantaine de propositions de loi, d’arriérées de la dernière session ainsi que des nouvelles matières sont en attente d’examen.
La loi électorale devra être prioritaire pour permettre à la CENI de bien exécuter son chronogramme. Déjà, le président de la CENI a demandé le 7 mars au président de l’Assemblée nationale et à celui du Sénat de bien jouer leur rôle.  
« C’est pour cela que nous sommes venus pour demander aux présidents Mboso et Bahati de poser des actes qu’il faut pour que nous puissions avoir des réformes à temps. S’il y a un retard, cela va affecter nos opérations », avait prévenu  Denis Kadima.  

Il y a aussi la loi portant abrogation du CNSA, celle de Sakata contre le tribalisme, ainsi que la loi Mbau portant révision du code de la famille qui sont classées parmi ces dizaines d’arriérés législatifs.
L’Assemblée nationale devrait aussi aménager un temps pour examiner les rapports de gestion du bureau de l’Assemblée nationale, de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ainsi que du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).
A cela, il faut ajouter la pétition du député Gratien Iracan en cours contre le président Mboso, ainsi que la question du remplacement probable du premier vice-président de cette institution, Jean-Marc Kabund.    

Au Sénat, la question de l’alimentation de la caisse de péréquation ainsi que celle du développement des provinces devra être mise sur la table des discussions avec le gouvernement.

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-101764_reforme_de_la_loi_electorale_enjeu_crucial_de_la_session_parlementaire_de_mars_2022.html


" Assemblée nationale: pour le député Prospère Tunda, les matières électorales et le contrôle parlementaire rigoureux doivent être prioritaires au cours  de la session de mars  - 15 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/15/assemblee-nationale-pour-le-depute-prospere-tunda-les-matieres-electorales-et-le
"Session de mars à l’Assemblée nationale: le contrôle parlementaire et la requalification de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu sont prioritaires, selon le député Paulin Odiane   - 14 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/14/session-de-mars-lassemblee-nationale-le-controle-parlementaire-et-la-requalification-de
"Session de mars à l'Assemblée nationale: c'est la session de dernière chance de contrôler le gouvernement, selon le député Paulin Katshongo qui priorise aussi les matières électorales -  15 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/15/session-de-mars-lassemblee-nationale-cest-la-session-de-derniere-chance-de-controler-le
"Assemblée nationale : Crispin Mbindule adresse une question écrite à Sama Lukonde sur le degré de réalisation du programme du gouvernement - 14 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/14/assemblee-nationale-crispin-mbindule-adresse-une-question-ecrite-sama-lukonde-sur-le
"Assemblée nationale: pour le député Simon-Pierre Iyananio, il faut aussi voter des textes en rapport avec les droits de l'homme au cours de la session de mars - 14 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/14/assemblee-nationale-pour-le-depute-simon-pierre-iyananio-il-faut-aussi-voter-des-textes


"La Prospérité : « Elections 2023 : Mboso et Bahati face à leurs responsabilités ! » - 15/03/2022  
= https://www.radiookapi.net/2022/03/15/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-elections-2023-mboso-et-bahati-face-leurs
Les journaux parus mardi 15 mars commentent abondamment les enjeux de la session parlementaire qui s’ouvre ce jour au Palais du peuple.

« C’est à l’issue de la session ordinaire qui s’ouvre ce mardi 15 mars 2022, au parlement, que l’on saura un peu plus quant à la tenue ou pas des joutes électorales dans le délai constitutionnel. En effet, face à certaines contraintes et spéculations qui émaillent de tous les bords, les discours d’ouverture que vont prononcer Christophe Mboso et Modeste Bahati doivent être des signes avant-coureurs de ce qui doit être fait durant les trois prochains mois », estime La Prospérité.
Leurs discours devraient tenir compte de la feuille de route présentée par le patron de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, souhaite le journal, pour interpeller leurs collègues, encourager et orienter les élus du peuple ainsi que les élus des élus de pouvoir travailler sans relâche en vue de doter la République des lois essentielles qui permettront d’organiser les élections dans le délai.
Radié de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui l'avait propulsé lors des élections législatives de décembre 2018, estime La Tempête des Tropiques, « Jean-Marc Kabund risque donc de perdre ce poste et, par ricochet, son mandat d'élu national, sauf si la majorité parlementaire en décide autrement. Ce vent risque d'emporter aussi les personnes qu'il avait fait nommer au Gouvernement et dans d'autres organes de l'Etat ».

Visé par une pétition, signale Le Potentiel, le bureau de Christophe Mboso reçoit en revanche le soutien tous azimuts des assistants parlementaires, pour son orthodoxie dans la gestion ainsi que les us et coutumes parlementaires :
« Au regard des matières à traiter pendant la session ordinaire de mars qui s’annonce, les assistants parlementaires  de  l’Union sacrée  de  la  nation,  souhaitent plein  succès  au  speaker  de  la Chambre  basse  du  Parlement, Christophe  Mboso  N’kodia Pwanga, aux membres du bureau ainsi qu’à tous les députés nationaux. Ils invitent par ailleurs les députés nationaux à ne se laisser distraire par quoi que ce soit, car la  République  attend  beaucoup d’eux, surtout en ce moment où nos forces  de  défense  et  de  sécurité conjuguent d’énormes efforts pour le rétablissement total de la paix dans la partie Est de la République ».
Pendant ce temps, signale L’Avenir, le député Crispin Mbindule, à travers une question écrite, demande au Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde de répondre à environ 34 questions sur l’exécution du programme du Gouvernement 2021-2023 tel qu’approuvé par l’Assemblée nationale au mois d’avril 2021.
« Pouvez-vous nous citer les territoires où l’autorité de l’Etat est exercée d’une manière effective dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ? Quelle est la situation actuelle de la solde des militaires (FARDC) et des policiers (PNC) ? Quel bilan faites-vous au sujet de la pacification du pays et promotion de la réconciliation, de la cohésion et de l’unité nationale ? Où en est-on avec le programme « Désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilité ? », interroge le député notamment.

« La loi Tshiani va-t-elle bloquer Katumbi et Kabila ? », s’interroge pour sa part le quotidien Le Journal, estimant qu’il s’agit au cours de cette session « de stopper définitivement la meute politique pro-Noël Tshiani, le principal chantre de la congolité électorale. La loi Tshiani portée par le député Nsingi Pululu est une grave provocation aux yeux des katumbistes. Elle est susceptible de troubler le climat électoral en 2023, donc déjà l’année prochaine.
Toujours bien conservé dans les tiroirs de la Chambre basse du Parlement, ce texte est devenu un outil de mise à l’écart politique de Katumbi et de déstabilisation de toute une classe politique vouée à l’homme de Kashobwe ».


" Session de mars 2022: Mboso rassure quant à l'examen de la loi électorale et appelle au respect de l'indépendance de la CENI  - 15 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/15/session-de-mars-2022-mboso-rassure-quant-lexamen-de-la-loi-electorale-et-appelle-au
Le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso s'est exprimé sur les contraintes évoquées par la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans sa feuille de route en prélude des élections de décembre 2023. S'agissant des contraintes légales et sécuritaires, il a rassuré qu'elles seront abordées au cours de cette nouvelle session parlementaire de mars.
"Sans doute ce débat risque de s'inviter à l'Assemblée nationale où seront examinées au cours de cette session d'une part la proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale et d'autres part le rapport annuel de la commission électorale nationale indépendante en application de l'article 28 de sa loi organique", a dit Christophe Mboso à l’ouverture de la session ce mardi 15 mars 2022.
Il a invité les institutions de la République et d'autres structures à respecter l'indépendance de la commission électorale nationale indépendante. 
"Eu égard aux impératifs qui entourent la tenue d'un processus électoral crédible et apaisé, j’exhorte les institutions et autres structures au respect de l'indépendance de la commission électorale nationale indépendante, son autonomie administrative et financière ainsi que la loi organique qui lui confère et de contribuer aux efforts tendant à lever tout obstacle sécuritaire, et financier susceptible d'avoir un impact sur l'organisation du processus électoral prévu en 2023", a-t-il ajouté.
Lors de la présentation de sa feuille de route, le président de la commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima avait averti révélé les contraintes auxquelles il faut vite donner des solutions pour parvenir à organiser les élections en 2023. Parmi ces contraintes, il y avait le retard dans le financement des opérations électorales, la volonté politique, la production à temps des lois essentielles (réforme électorale), la mutualisation des opérations d’identification et de recensement avec l’enrôlement des électeurs qui doit être faite sans lenteur pour respecter le délai constitutionnel.

"Assemblée nationale: Mboso plaide pour une loi électorale susceptibles de promouvoir plus de transparence et d’inclusivité afin de permettre la participation des femmes et des jeunes - 15 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/15/assemblee-nationale-mboso-plaide-pour-une-loi-electorale-susceptibles-de-promouvoir-plus
"Assemblée nationale : Christophe Mboso promet l'évaluation “sans complaisance” des recommandations de la commission Défense et Sécurité au sujet de l'état de siège - 15 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/15/assemblee-nationale-christophe-mboso-promet-levaluation-sans-complaisance-des
"RDC : Christophe Mboso s’engage à programmer les réformes des lois électorales - 15/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/15/actualite/politique/rdc-christophe-mboso-sengage-programmer-les-reformes-des-lois


"Sénat: à l’ouverture de la session de mars, Lukwebo invite le gouvernement à l’orthodoxie dans l’exécution du budget 2022 pour impacter les conditions de vie de la population - 15 mars 2022  
Le Sénat a officiellement ouvert ce mardi la session parlementaire de mars. C’est une session législative consacrée notamment au contrôle du gouvernement. Une session qui s’ouvre après le vote du budget 2022 lors de la session de septembre dernier. A ce sujet, le président du Sénat, Bahati Lukwebo a appelé le gouvernement à l’orthodoxie financière et à tenir compte des conditions de vie de la population dans l’exécution du budget.
Dans son propos, Lukwebo indique que “l’adoption du budget ne doit plus être une simple formalité ou un rituel annuel des bonnes intentions, sans impact réel sur le quotidien de nos concitoyens, mais plutôt l’expression de leur attente dans leur train de vie”.


“C’est pourquoi, j’exhorte le gouvernement à se pencher sur les mesures fiscales déjà définies, afin d'atteindre ces objectifs. Ceci, pour lui permettre de réaliser une bonne exécution du budget 2022”, a exhorté Lukwebo.
La loi de finances pour l'exercice 2022 est en vigueur depuis sa promulgation par le Chef de l'État dans la soirée du 31 décembre au 1 Janvier 2022. Elle est chiffrée à 2.253 milliards 9 millions 394 mille 270 Franc Congolais.
C’est l’avant-dernière session ordinaire avant les élections prévues en 2023. Elle sera surtout marquée par l’examen des matières électorales.
= https://actualite.cd/2022/03/15/senat-louverture-de-la-session-de-mars-lukwebo-invite-le-gouvernement-lorthodoxie-dans
"Sénat: à l’ouverture de la session de mars, Lukwebo invite le gouvernement à l’orthodoxie dans l’exécution du budget 2022 pour impacter les conditions de vie de la population - 15 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/15/senat-louverture-de-la-session-de-mars-lukwebo-invite-le-gouvernement-lorthodoxie-dans
"Modeste Bahati : « Le budget ne doit plus être un rituel annuel de bonnes intentions sans impact réel sur le quotidien du peuple » - 15/03/2022  
= https://www.radiookapi.net/2022/03/15/actualite/politique/modeste-bahati-le-budget-ne-doit-plus-etre-un-rituel-annuel-de-bonnes
"Assemblée nationale: il y aura le contrôle parlementaire au cours de la session de mars, les matières en souffrance seront prioritaires (Rapporteur)  - 14 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/14/assemblee-nationale-il-y-aura-le-controle-parlementaire-au-cours-de-la-session-de-mars


"Rentrée parlementaire : le remplacement de Kabund à l’ordre du jour - 15.03.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-101807_rentree_parlementaire_le_remplacement_de_kabund_a_l_ordre_du_jour.htm

"Ouverture de la session ordinaire de mars : Willy Bakonga signe son retour - 15 mars 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/03/15/ouverture-de-la-session-ordinaire-de-mars-willy-bakonga-signe-son-retour.html/106000/
"Assemblée nationale : « Fraude, tricherie et perte du sens de se gêner, Bakonga est venu déranger l’opinion » (Me Willy Wenga) - 16 mars 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/03/16/assemblee-nationale-fraude-tricherie-et-perte-du-sens-de-se-gener-bakonga-est-venu-deranger-lopinion-me-willy-wenga.html/106060/

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220220-rdc-nouvelles-tensions-politiques-autour-de-la-c%C3%A9ni-et-de-l-organisation-des-prochaines-%C3%A9lections


"RDC: un rapport épingle l'absentéisme parlementaire -  11/03/2022  
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220311-rdc-un-rapport-%C3%A9pingle-l-absent%C3%A9isme-parlementaire

= https://www.lephareonline.net/compte-rendu-de-la-quarante-quatrieme-reunion-du-conseil-des-ministres%ef%bb%bf/


"RENTRÉE PARLEMENTAIRE - 15 mars 2022"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 28/3/2022, 4:19 pm, édité 4 fois

ndonzwau


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Message  ndonzwau 17/3/2022, 3:43 pm

PS


"RDC : les élections et le budget au programme de la nouvelle session parlementaire
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220316-rdc-les-%C3%A9lections-et-le-budget-au-programme-de-la-nouvelle-session-parlementaire
En RDC, la session parlementaire ordinaire du mois de mars a été ouverte ce mardi 15 mars 2022. Les parlementaires auront un agenda particulièrement chargé notamment avec les débats autour de différents textes sur l’organisation des élections. En dépit de ce programme fourni, ils veulent également mettre un accent particulier sur le contrôle de l’action gouvernementale particulièrement sur les suivis des recommandations adressées à l’exécutif national.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Dans son discours, Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat, a promis de suivre particulièrement l’exécution du budget 2022. Il a demandé au gouvernement de se pencher sur les mesures fiscales arrêtées afin d’atteindre les objectifs fixés dans la loi des finances 2022. Cette recommandation intervient au moment où le Fonds monétaire international vient d’appeler le gouvernent congolais à la vigilance suite à l’impact éventuel de la crise ukrainienne sur l’économie congolaise.

Respect de l'orthodoxie budgétaire
Modeste Bahati Lukwebo a insisté sur le respect de l’orthodoxie financière qui doit être, selon lui, de stricte application. Concernant la grève des enseignants, il a demandé au gouvernement de respecter les engagements pris envers les professeurs d’universités et les cadres scientifiques.
C’est également le même ton du côté de l’Assemblée nationale. Son président, Christophe Mboso, annoncé que son bureau veillera à la programmation systématique, chaque mercredi, des initiatives de contrôle jugées recevables.

Evaluation sans complaisance
Au cours de la présente session, a-t-il promis, les députés procéderont, tant à travers les commissions concernées qu’en plénière, à l’évaluation sans complaisance de la mise en œuvre effective de toutes les recommandations par les membres du gouvernement, les régies financières et les structures étatiques concernées. Christophe Mboso avait été précédemment critiqué par certains députés qui l’accusent d’être complaisant et de ménager l’actuel gouvernement.

"RDC: une rentrée parlementaire déterminante pour le prochain processus électoral - 15/03/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220314-rdc-une-rentr%C3%A9e-parlementaire-d%C3%A9terminante-pour-le-prochain-processus-%C3%A9lectoral


"RDC : les matières électorales au cœur de la rentrée parlementaire de mars
= https://www.lemag.cd/actualite/2022/03/16/rdc-les-matieres-electorales-au-coeur-de-la-rentree-parlementaire-de-mars
Les députés et sénateurs ont effectué leur rentrée parlementaire mardi 15 mars 2022 à Kinshasa, conformément aux dispositions des articles 115 de la constitution et 64 du règlement intérieur de deux chambres.
L'Assemblée nationale a accordé la priorité de cette session de mars aux réformes électorales. Le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso l’a évoqué en ouverture de la session, affirmant que les Congolais attendent de leurs élus un agenda législatif susceptible de lever les obstacles juridiques à la tenue d’élections prévues en 2023.


"La priorité sera donc accordée à l’examen de la proposition de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 9 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 26 juin 2011 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales", a-t-il souligné.
Christophe Mboso a donc pris l’engagement de soumettre à la plénière « l’examen avec diligence des textes ayant trait aux réformes électorales en vue d’offrir au pays un processus électoral libre, inclusif, et transparent et de respecter le délai constitutionnel ».
Au Sénat, Modeste Bahati Lukwebo appelle le gouvernement au respect de l'exécution du budget de l'Etat. Pour le président du Sénat, le budget ne doit plus être une simple formalité ou un rituel annuel des bonnes intentions sans impact réel sur le quotidien du peuple congolais.
L’Assemblée nationale et le Sénat tiennent de plein droit, chaque année, deux sessions ordinaires. La première s’ouvre souvent le 15 mars et se clôture le 15 juin et la deuxième le 15 septembre et se clôture le 15 décembre.


"Rentrée parlementaire de mars : voici les attentes des Congolais présentées aux députés par le CCNSC-RDC - mars 16, 2022
= https://rtr-beni.net/rentree-parlementaire-de-mars-voici-les-attentes-des-congolais-presentees-aux-deputes-par-le-ccnsc-rdc/

OUVERTURE CE JOUR D'UNE NOUVELLE SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE ! AU MENU AU MENU DES PRIORITÉS ET QUELQUES ACCESSOIRES... Ccnsc
Le Cadre de Concertation National de la Société Civile, CCNSC-RDRC en sigle, souhaite une bonne rentrée à tous les honorables Députés et Sénateurs de la République Démocratique du Congo, ce mardi 15 mars 2022 et se réjouit de constater que cette date est toujours respectée. Le CCNSC-RDC est très intéressé par cette rentrée dont les défis et les attentes de la populations sont énormes.

“Le processus électoral, la paix, la sécurité, la situation sociale, la justice et l’économie” sont des grands sujets sur lesquels la population Congolaise toute entière attend des signaux positifs et courageux de la part de ses élus appelés à doter le pays des textes essentiels qui répondent à ses aspirations profondes.
Le CCNSC-RDC dans son communiqué rendu public mardi 15 mars 2022 dit attendre des parlementaires, ce qui suit :
•Une concentration maximale aux travaux parlementaires et une attention particulière sur les intérêts supérieurs de la nation et le bonheur de la population ;
•La révision urgente de la Loi électorale et le traitement urgent de toutes les questions liées aux élections afin de permettre à la CENI d’organiser les
élections dans le délai constitutionnel, la transparence et la confiance et qui
tiennent compte de l’inclusivité de toutes les filles et fils de la République
Démocratique du Congo, qui promeuvent la participation des femmes et des
jeunes et évitent la prise en otage de la scène politique par des familles
puissantes ;
•Le rejet de toute initiative tendant à exclure des filles et fils du pays de la
jouissance de leurs droits de voter et de se faire voter à tous les niveaux ;
•Le refus de toute forme de corruption ;
•L’Examen et l’adoption urgents des lois sur la couverture santé universelle, le renforcement de la justice, l’entreprenariat, la protection des Défenseurs des droits Humains, des lanceurs d’alerte et des activistes de la Société Civile ;

•L’adoption des lois pour promouvoir la Rumba congolaise, le tourisme
équitable, la formalisation du secteur informel, l’accès de tous à la terre, etc… ;
•Le renforcement du contrôle parlementaire de l’action gouvernementale et de l’état de mise en application des différentes lois votées et promulguées; comme la loi agricole, la loi sur la mutualité, le code minier, la loi sur la parité, etc,…;
•L’adoption des mesures pouvant permettre d’associer de manière structurelle la Société Civile à l’évaluation de l’Etat de siège et au pilotage du Programme de développement des 145 territoires ainsi que PDDRCS ;
•L’accompagnement de la société civile pour la réalisation de ses initiatives pour la paix en Ituri, au Sud-Kivu, au Nord-Kivu, au Tanganyika, au Haut-Katanga et partout où le besoin s’en fait sentir.

Le CCNSC-RDC se tient prêt à mobiliser les actrices et acteurs de la Société Civile pour une meilleure collaboration avec les deux chambres du Parlement.
Rappelons que, la nouvelle session parlementaire de mars a ouvert ses rideaux mardi 15 mars 2022, où les Congolais attendent des résolutions à leurs difficultés qu’ils traversent au pays par voie de leurs représentants qui n’ont autres que les députés.

"Rentrée parlementaire de mars 2022 : Bahati pour un Congo nouveau sur tous les plans - 16 mars 2022
= https://www.lephareonline.net/rentree-parlementaire-de-mars-2022-bahati-pour-un-congo-nouveau-sur-tous-les-plans/
Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat, a passé largement en revue la situation politique, économique, sociale, sécuritaire, environnementale et culturelle, au pays comme à l’étranger, dans son discours d’ouverture de la session ordinaire de l’année, hier mardi 15 mars 2022 au Palais du peuple, en présence non seulement des sénatrices et sénateurs, mais aussi du Premier ministre, des membres du gouvernement, des représentants des institutions d’appui à la démocratie et d’autres invités de marque. Ce tour d’horizon, fait au terme de la compilation des événements survenus pendant les vacances parlementaires, lui a permis d’épingler, aux plans politique et diplomatique, la fin du brillant mandat du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, à la présidence tournante de l’Union Africaine, mais aussi l’entame de deux autres à la tête respectivement de la CEEAC (Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale) et du Mécanisme Régional de suivi de l’Accord-cadre de paix, de sécurité et de coopération d’Addis-Abéba.
           
Le speaker de la chambre haute du Parlement a rappelé aussi la participation du Premier ministre Sama Lukonde au 6me Sommet Europe-Afrique à Bruxelles, de même que la sienne propre à plusieurs fora africains et internationaux. Il a, au passage, fait allusion, à l’invasion de l’Ukraine part la Russie, une guerre qui va avoir deseffets collatéraux sur l’économie mondiale.
Au plan économique, il s’est longuement attardé sur le Budget 2022, voté par le Parlement à hauteur de 9,9 milliards de dollars américains, insistant sur la part belle à faire au social (santé, éducation, eau, électricité, etc), et particulièrement à l’amélioration des conditions de vie des populations. Son credo est que la loi des finances 2022 ne reste pas une simple vue de l’esprit mais qu’il ait un impact positif sur le vécu quotidien de nos compatriotes.
Son vœu est que le gouvernement fasse preuve d’orthodoxie financière, afin de briser le paradoxe qui veut que la République Démocratique du Congo héberge les citoyens les plus démunis de la planète au milieu d’immenses ressources naturelles mal exploitées et mal partagées en termes de richesses. Il s’est toutefois réjoui de la bonne tenue de l’économie nationale, qui affiche une croissance de 5,4 % à 6,2% pour l’exercice 2021-2022.
S’agissant du social, Bahati a salué plusieurs actions du gouvernement, notamment la maîtrise des effets de la pandémie de Covid-19, traduite par la levée du couvre-feu dans toutes les provinces de la République, la prise en compte des revendications des fonctionnaires, des enseignants et des étudiants.
Dans le volet sécuritaire, le président du Sénat a rendu un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité dans les opérations de traque des forces négatives dans la partie Est du pays. Même si la situation sécuritaire reste précaire, l’espoir est permis au vu des avancées enregistrées, surtout dans le cadre de la mutualisation des stratégies et actions avec les forces armées ougandaises et onusiennes.
 En ce qui concerne le domaine culturel, Modeste Bahati a rappelé la consécration, par l’Unesco, de la « Rumba » comme « patrimoine culturel immatériel » de l’humanité, un fait qui place la musique congolaise et ses pratiquants sur orbite.
 Parlant de la production législative, il a estimé positif son bilan à mi-parcours. Pour ce qui est des missions traditionnelles du Sénat, Modeste Bahati a souligné l’attachement des sénateurs et sénatrices à leur rôle de législateurs mais aussi de contrôleurs de l’exécutif national. Sa vision reste celle de l’émergence d’une chambre haute du Parlement appelée à faire la différence, positivement, avec celles que le pays a connues dans le passé.

Allocution de l’Honorable Président du Sénat à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de mars 2022
-Honorable Président de l’Assemblée Nationale et Cher Collègue,
-Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
 -Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle,
-Monsieur le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle,
-Monsieur le Premier Président de la Cour de Cassation,
-Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation,
-Monsieur le Premier Président du Conseil d’Etat,
 -Monsieur le Procureur Général près le Conseil d’Etat,
-Monsieur le Président de la Haute Cour Militaire,
 -Monsieur l’Auditeur Général près la Haute Cour Militaire,
– Monsieur le Président du Conseil Economique et Social,
– Messieurs les Présidents des Institutions d’Appui à la Démocratie,
– Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions
Diplomatiques et Représentants des Organismes Spécialisés du Système des Nations Unies et des Organisations Internationales,
-Mesdames et Messieurs les Membres des Bureaux de l’Assemblée
nationale et du Sénat,
-Honorables Députés et Sénateurs,
-Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement, -Monsieur le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat,
-Mesdames et Messieurs les Officiers Généraux et Supérieurs des
Forces. Armées et de la Police Nationale,
-Monsieur le Président de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa,
-Monsieur le Gouverneur de la Province de Kinshasa, -Monsieur le Bourgmestre de la Commune de Lingwala,
-Messieurs les Représentants et Chefs des Confessions Religieuses,
-Distingués invités, en vos titres et qualités respectifs,
-Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
           
La plénière de ce mardi, 15 mars 2022, se tient conformément aux dispositions des articles 115 de la Constitution et 82 du Règlement Intérieur du Sénat. Elle consacre l’ouverture solennelle de la session ordinaire de mars 2022.
Ainsi que l’exige la coutume parlementaire et les règles de bienséance, permettez-moi, Honorables Sénateurs et Sénatrices, très chers collègues, de vous souhaiter un bon retour dans notre hémicycle.
            De même, qu’il me soit permis de saluer de vive voix la présence du premier ministre et de son gouvernement, celle des présidents des institutions et des responsables des hautes administrations civiles et militaires. Mais aussi, je me donne le devoir de rappeler que le Sénat apprécie hautement la présence du corps diplomatique, des missions consulaires et des organisations internationales, laquelle présence magnifie la solidarité, la fraternité et l’amitié qui lient leurs pays et leurs organisations à la République Démocratique du Congo.
            Cette session intervient après des vacances parlementaires qui n’ont pas été que des durs moments de poursuite du travail parlementaire sur le terrain. Ces vacances parlementaires, pour le Sénat, ont été spécialement marquées par un insupportable deuil.
            En effet, Le Sénat de la République a perdu l’une des figures les plus marquantes de cette législature en la personne de l’Honorable Sénateur MWAWATADI BANDJILA SHIBONDO BONI.
            Durant toutes ces années, c’est la qualité humaine et la personnalité si attachante de notre collègue qui ont marqué tous ceux, encore très nombreux, qui l’ont connu dans notre institution. La simplicité de son abord et la chaleur qu’il mettait dans les rapports humains accompagnaient une intelligence lumineuse.
            Homme dé coeur, aux passions multiples et à l’humour rare, le collègue MWAWATADI BONI savait créer avec chacun de nous, des relations amicales de travail et de confiance. Infatigable serviteur de la République, il avait une forte ambition pour l’institution sénatoriale, qui lui paraissait à la fois irremplaçable et perfectible.
Au nom de tous les collègues Sénateurs et Sénatrices, je présente les plus sincères condoléances du Sénat et de la République à son épouse, à ses enfants et au reste des membres de sa famille et à ses amis.
            Dans ce tableau triste, ma pensée va également aux victimes de l’électrocution de Matadi-Kibala et de Limete. Elle se dirige aussi vers celles des atrocités des ADF et de CODECO, à Beni-Butembo et en Ituri. Aussi, je ne saurais omettre les victimes des naufrages, des accidents de circulation, des incendies, des accidents de trains, de différentes agressions aussi bien dans la capitale que dans le reste du pays. Enfin, ell~ revivifie le souvenir de tous nos êtres chers qui nous ont quittés pendant ces vacances parlementaires.
            Au nom de tous les collègues Sénateurs et Sénatrices, je formule la prière que le Bon Dieu les accueille tous dans sa félicité céleste. Ainsi, pour honorer la mémoire des uns et des autres, et plus particulièrement, celle de notre Collègue BONI, je vous demande de vous lever pour observer une minute de silence.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,

Les vacances parlementaires ne dispensent pas votre Bureau de continuer à travailler régulièrement pour assurer le bon fonctionnement de la haute Chambre du Parlement congolais. C’est pourquoi, j’ai jugé bon de vous faire part de quelques activités qu’au nom du Bureau, j’ai menées pendant l’intercession.
Il s’agit principalement des audiences accordées à :
-la Délégation conduite par le Secrétaire Général des Nations Unies; -la Délégation des Experts en Santé Publique; -la Délégation du PNUD ; -la Délégation de la Société Brasefin ; -la Délégation des Investisseurs; -la Délégation du Collectif des Professeurs des Universités; -la Délégation des Députés Provinciaux de plusieurs provinces dont ceux du Kasaï, du Kwilu, du Sud-Kivu et du Sankuru ; -la Délégation des Députés Nationaux; -la Délégation du Gouvernement Canadien pour la formation professionnelle; -la nouvelle conseillère économique près l’ambassade de Belgique; -l’ambassadeur de l’Ouganda; -l’Ambassadeur de Tanzanie; -l’Ambassadeur de Chine; -la Délégation du Comité de Gestion de l’Université de Kinshasa; -la Délégation de la FIDH, etc.
            Le Président du Sénat de la RDC a pris part à la conférence des Présidents des Sénats d’Afrique et du Monde Arabe à Rabat, au Maroc.
            Le Premier Vice-Président, quant à lui, s’est rendu à New-York, à l’occasion de l’audition parlementaire aux Nations Unies 2022 organisée conjointement par l’Union Interparlementaire et le Bureau du Président de l’Assemblée générale de l’ONU, du 17 au 18 février 2022.
            Le Rapporteur, pour sa part a dirigé le Comité de rédaction du rapport annuel d’activités édition 2021, conformément aux articles 35 point 8, 266 point 8 du Règlement Intérieur du Sénat révisé à ce jour et la Décision n0002/CAB/PDT/SENAT/MBLlRAPP/RMB/EBD/2022 du 10 janvier 2022 portant désignation des membres du Comité de rédaction dudit rapport. Il est aussi vrai que le volume important des dossiers qui relèvent de la compétence du Sénat a toujours nécessité une programmation bien planifiée de manière à permettre leur traitement efficient. C’est ainsi que les matières non encore examinées seront alignées dans le calendrier à soumettre à la plénière à l’issue des discussions au niveau de la Conférence des Présidents.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,

            La présente session s’ouvre avec une riche actualité dominée essentiellement:
            Au plan international, par le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine avec ses conséquences sur les relations internationales et l’économie mondiale. Cette crise ne doit pas nous faire oublier la pandémie de COVID-19 qui continue à faire des victimes, nonobstant la baisse significative de nouveaux cas mais aussi les autres maladies meurtrières non encore éradiquées notamment le paludisme et les maladies infantiles.
            En Afrique, le Président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a cédé le bâton de commandement de l’Union Africaine à son homologue Sénégalais Macky Sali après un fructueux mandat, couronné de succès sur les plans diplomatique et culturel, mais aussi la réaffirmation de la masculinité positive.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
Je ne saurai clore ce volet de mon allocution, sans revenir aux points saillants qui ont marqué le microcosme politique congolais, au niveau tant international, régional que national, pendant la période des vacances parlementaires.
            Sur le plan international, il est à noter que les 17 et 18 février dernier, il s’est tenu, à Bruxelles, le 6ème Sommet Europe-Afrique auquel notre pays a pris part, par l’entremise du Premier Ministre SAMA LUKONDE. Au nom du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Premier Ministre a défendu les intérêts du pays dans le domaine de la santé, de la s~curité et du réchauffement climatique.
            Au plan régional, l’ouverture de la présente Session a presque coïncidé avec la fin du mandat avec succès du Président de la République à la tête de l’Union Africaine (UA) suivi d’un autre mandat au sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEAC). Autant le mandat du Président à l’UA a été un succès comme épinglé ci-haut, autant le Sénat lui souhaite un fructueux mandat à la tête de la CEAC.
            Dans ce registre, le Sénat congolais salue et encourage nos Chefs d’Etat à intensifier les rencontres du genre de celle d’Oyo en République du Congo. Les échanges entre les Présidents Denis SASSOU NGUESSO du Congo-Brazzaville, Félix~Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO de la République Démocratique du Congo, YOWERI MUSEVENI d’Ouganda et FAURE GNASSINGBE du Togo ont porté essentiellement sur l’évolution de la situation politique et sécuritaire en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest. Les quatre Chefs d’Etat ont longuement évoqué les opérations conjointes que mènent les Armées de l’Ouganda et de la République Démocratique du Congo dans la partie Est de notre pays, visant à éradiquer l’activisme des rebelles des Forces Démocratiques Alliées ainsi que les autres forces négatives qui menacent la paix et la stabilité dans ces deux pays. La rencontre d’Dyo a apporté son plein soutien aux opérations militaires conjointes engagées par Kinshasa et Kampala contre ces rebelles impénitents.
Toujours au plan régional, la Chambre haute du Parlement congolais salue la prise officielle par la République Démocratique du Congo de la Présidence du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-cadre de la Paix, la Sécurité et la Coopération d’Addis-Abeba, à l’occasion du 1 Dème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays signataires, qui a eu lieu le jeudi, 24 février 2022, à Kinshasa. Pour rappel, cet Accord signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba vise la paix et la sécurité dans la sous-région. Chaque année, les pays garants doivent en faire une évaluation, notamment en rapport avec les conflits qui, à l’origine, ont motivé la mise en commun des efforts des pays concernés.
            Au plan bilatéral, en marge du Sommet Europe-Afrique, notre Chambre haute du Parlement salue la cérémonie symbolique de la restitution des oeuvres d’art par le Royaume de Belgique à la République Démocratique du Congo. Cette cérémonie qui a eu lieu le jeudi» 18 février 2022, au Musée Royal de Tervuren, en Belgique, a consisté en la remise d’un document reprenant la liste complète de 84.000 oeuvres d’art et objets culturels emportés par la Belgique durant la colonisation. Dans le monde culturel, c’est une étape importante qui a été franchie. Il reste à notre gouvernement de bien les conserver.
            Au plan local, le 24 janvier 2022, le Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a totalisé 3 ans depuis son investiture en tant que 5ème Président de la ROC. Dans son bilan, il y a lieu de relever un certain nombre d’importantes actions menées avec un sens élevé de patriotisme par le garant de toutes les Institutions de la République pour maintenir la paix sur tout le Territoire national par la proclamation de l’état de siège dans les Provinces du Nord-Kivu et de l’ituri.
            Dans le même ordre d’idées, comment ne pas saluer la volonté du Président de la République et Chef de l’Etat de doter l’Inspection Générale des Finances des moyens conséquents pour contrôler l’utilisation des fonds de différentes Institutions et Entreprises du Portefeuille de l’Etat pour une bonne gouvernance et une utilisation efficiente des ressourc~s publiques, dans la perspective de réaliser plus ressources en vue du développement à la base de nos 145 territoires …

Honorables Sénatel)rs et Chers Collègues,

Sur le plan’ des Finances publiques, comme vous le savez, le Gouvernement SAMA LUKONDE, investi l’année passée par la Chambre soeur, avait présenté son programme d’actions pour la période 2021 à 2023, conformément au cadre budgétaire à moyen terme 2021-2023. Les principales actions contenues dans ce programme exigent des ressources et des moyens conséquents pour sa réalisation. Cependant, le coût global de ce programme, pour la période indiquée, se chiffre en terme d’évaluation prévisionnelle .à hauteur de l’équivalant en dollars américains de 36 milliards, soit un coût annuel de 12 milliards en linéaire comme objectif de la hauteur du Budget annuel à atteindre. Sauf survenance de certains facteurs exogènes et endogènes pouvant perturber le programme.
C’est dans cette lignée que la loi de finances de l’exercice 2022 a été adoptée par le Sénat en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 20.730,1 milliards de Francs congolais, équivalant à 9,9 milliards de dollars américains, soit un taux d’accroissement de 41,8%, par rapport à la loi de finances de l’exercice 2021, chiffrée à 14.620,5 milliards de Francs congolais.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
Je voudrais à ce niveau de mon propos, attirer votre attention sur le fait que l’adoption du Budget ne doit plus être une simple formalité ou un rituel annuel des bonnes intentions, sans impact réel sur le quotidien de nos concitoyens, mais plutôt l’expression de leur attente dans leur train de vie. C’est pourquoi, j’exhorte le Gouvernement à se pencher sur les mesures fiscales déjà définies, afin d’atteindre ces objectifs. Ceci pour lui permettre de réaliser l’initiative par une bonne exécution du Budget 2022.
Pour éviter le paradoxe entre les mauvaises conditions de vie de la population et l’abondance des ressources dont regorge le pays, la lutte du Gouvernement devra absolument privilégier l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, cela dans la perspective de la création des richesses plutôt que dan& la gestion de la pauvreté. A cette fin, et conformément au programme et plus particulièrement à son volet de diversification de l’économie, le soutien aux secteurs productifs s’impose par la contribution de l’Etat aux financements des secteurs sociaux porteurs de croissance. Pour ce faire, je demande au Gouvernement de fournir des efforts pour la mobilisation optimale des recettes, à travers les Régies financières et tous les Services d’assiettes.
            L’orthodoxie financière doit être de stricte application en ce qui concerne les dépenses à engager. Toutes les mesures d’accroissement des recettes, notamment la lutte contre l’incivisme fiscal, le coulage des recettes, la corruption, la fraude fiscale et douanière, nécessitent une application stricte de la loi pour capitaliser la mobilisation des recettes aux fins d’une meilleure exécution du Budget 2022. Je réitère mon encouragement à la lutte déjà entamée par l’Inspection Générale des Finances dans le cadre du contrôle de gestion des Finances publiques, contre la mégestion et la corruption. Est-il besoin de souligner que cette lutte a permis l’accroissement du taux de réalisation de collecte des recettes en 2021.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
Permettez-moi, à cette même occasion, d’émettre quelques considérations sur le plan économique. En effet, nonobstant la persistance de la pandémie de la Covid-19, il y a lieu de noter que l’économie de notre pays se redresse petit à petit. La croissance pour 2021 et 2022 est révisée à la hausse, de 5,4% à 6,2%. Cette dernière est littéralement soutenue par une production minière plus élevée que prévue et un rebond de la croissance non extractive.
            Du point de vue économique, la République Démocratique du Congo connaît un démarrage prometteur de son programme soutenu par l’accord de facilité élargi de crédit du 15 décembre 2021, lequel a été approuvé par le FM l, et a favorisé le décaissement de 212,3 millions de dollars américains en faveur de la RDC afin de renforcer les réserves nationales, compte tenu des risques d’inflation. Cet accord continue à soutenir le programme des réformes à moyen terme, afin de favoriser la stabilité macro-économique et le développement durable. Ceci n’est possible qu’en intensifiant la mobilisation des recettes intérieures par le renforcement de la bonne gouvernance, et en soutenant la politique monétaire, qui du reste, demeure la clé du succès du programme de réforme comme réponse aux besoins sociaux et aux infrastructures de base.
            Le Budget 2022 faut-il le souligner doit être le soubassement à la reprise économique à travers la gestion des dépenses <;l’investissement des infrastructures de base, et ce, en vue non seulement d’accélérer le processus de l’émergence et la lutte contre la pauvreté dans notre pays, mais aussi de procéder à son désenclavement par la création des richesses. J’encourage donc le Gouvernement à déployer ses efforts dans ce sens par la gestion saine des dépenses d’investissement public et cela d’autant plus que le taux de dépense d’,investissement public a connu un accroissement de 68,1% par rapport à leur niveau de 2021, soit de 37,7% des dépenses du Budget général.
            C’est là, l’un des moyens de réduire la pauvreté et de créer des richesses. C’est pourquoi, je salue, à titre indicatif, le lancement en janvier 2022 des travaux de construction du port en eau profonde de Banana à Moanda dans la Province du Kongo-Central par Son Excellence FélixAntoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Président de la République, Chef de l’Etat.
            Ce projet, dont l’investissement estimé à 1,3 milliards de dollars américains, va développer les capacités de la ROC en termes de commerce et de logistique, tout en accompagnant la croissance du pays et en jouant un rôle capital dans l’intégration régionale. Grace à ce projet, notre pays aura une ouverture sur la mer avec la possibilité de recevoir des navires de grandes capacités. Il s’agit là d’un atout majeur pour la RDC qui pourrait accroître non seulement le volume des échanges commerciaux internationaux, mais aussi parvenir à développer une zone industrielle et logistique capable de créer des emplois pour nos concitoyens. Aussi, le Sénat soutient-il la construction de cet ouvrage dont l’importance pour le développement de notre pays n’est plus à démontrer.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,

            Il vous souviendra que dans le souci d’améliorer les recettes publiques à caractère national, notre Chambre s’était résolue d’évaluer la mise en oeuvre des recommandations formulées lors de l’examen des projets de lois de réédition des comptes et de Finances des exercices 2020 et 2021. Cette mission confiée à la Commission Economique et Financière et de bonne gouvernance permanente élargie, a produit quelques recommandations assorties dans son rapport intérimaire. J’exhorte donc le Gouvernement à mettre tout en oeuvre pour appliquer, non seulement les recommandations formulées à son endroit par cette Commission, mais également celles lui adressées dans le rapport relatif à l’examen et à l’adoption du projet de loi de finances de l’exercice 2022, qui d’ailleurs est d’une importance capitale pour la maximisation des recettes de l’Etat. La contribution du Sénat à la maximisation des recettes de l’Etat à l’issue de ces missions parlementaires se chiffrera, j’en suis sûr, à plusieurs milliards de francs congolais qui seront pris en compte lors de l’examen du collectif budgétaire mi-exercice.
            Enfin, il paraît urgent d’examiner et d’adopter la loi sur la garantie souveraine de l’Etat en vue de promouvoir le partenariat public privé dans la construction des infrastructures et la réalisation d’investissements de grande envergure. Aussi et dans ce cadre, la révision de la loi sur l’agriculture devient plus qu’urgente en vue d’accorder à ce secteur la première place dans l’économie nationale.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
            Sur le plan social, la présente session intervient dans un contexte national assez particulier, principalement dans le secteur de la santé, marqué par l’allègement des mesures restrictives du Gouvernement contre la Covid-19.
            Comme vous le savez, la lutte contre la pandémie de la Covid-19 a nécessité l’adoption de mesures de prévention rigoureuses, afin d’éviter la contamination collective. Ces mesures ont influé sur l’ensemble des institutions, y compris sur notre Chambre. A ce jour, les données épidémiologiques en République Démocratique du Congo montrent qu’il y a une baisse sensible de contamination à Kinshasa et dans certaines Provinces. Une baisse caractérisée d’une part, par la prise de conscience de notre population au respect des gestes barrières et, d’autre part, aux mesures prises par le Gouvernement pour faire face à la pandémie. Ainsi, le Sénat salue-t-il ces doubles actions et appelle donc le Gouvernement à plus de vigilance, face à l’apparition d’une nouvelle vague qui pointerait à l’horizon. C’est pourquoi, j’exhorte notre population à se faire vacciner, afin d’atteindre l’immunité collective.
            Par ailleurs, le Sénat prend acte de la levée des mesures du couvre-feu sur l’ensemble du Territoire national, excepté les Provinces sous état de siège. A mon avis, cette décision va résoudre la problématique de mobilité de la population, ainsi que le fonctionnement normal des quelques activités commerciales bloquées pendant les durs moments de la pandémie à Covid19. C’est la raison pour laquelle, le Gouvernement doit renforcer les mesures sécuritaires, environnementales et sanitaires pour combattre et éviter ce risque de dérapage. C’est ici aussi le lieu pour moi de rappeler à notre peuple que la levée de la mesure de couvre-feu ne signifie nullement la fin de la pandémie de la Covid-19 dans notre pays. Je félicite donc le Gouvernement pour les efforts fournis dans la riposte et l’encourage à poursuivre ses actions pour l’éradication totale de la pandémie et de toutes les maladies résurgentes sur l’ensemble du Territoire national.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,

            En ce qui concerne le secteur de l’éducation, le constat est que le Gouvernement fournit des efforts pour mettre fin aux différentes revendications soulevées par les professionnels de l’éducation, en vue d’éviter la grogne observée chaque année lors de la rentrée scolaire ou académique.  
            Je salue les efforts du Gouvernement de la République visant l’amélioration des conditions de travail du Personnel enseignant à tous Ies niveaux. Un compromis en ce sens a abouti enfin à la suppression de la grève et à la reprise normale du travail pour une année académique apaisée tout en sachant que l’éducation figure parmi les priorités du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine THSISEKEDI TSHILOMBO. Je demande avec insistance au Gouvernement de respecter les engagements pris envers les professeurs d’Université et les cadres scientifiques.
            Aussi, je rends hommage au Président de la République pour avoir doté les étudiants de Kinshasa d’un lot de 100 bus pour leur mobilité. J’exhorte donc le Gouvernement à élargir cette action dans toutes les Provinces. Enfin, j’encourage la matérialisation progressive du système LMD (Licence -Maîtrise -Doctorat) dans notre Enseignement Supérieur et Universitaire en commençant par les classes de recrutement de premier cycle.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
            La problématique de la couverture totale de notre pays en énergie hydroélectrique reste encore préoccupante car il y va de son développement socio-économique. Le Sénat interpelle le Gouvernement à matérialiser sa mission constitutionnelle en matière de l’eau et de l’électricité qui demeurent les éléments indispensables pour la vie de tout un chacun. Il en est de même pour ce qui est du pouvoir d’achat des congolais en baisse progressive, comme le témoigne au jour d’aujourd’hui le contenu du panier de la ménagère. En effet, la hausse des prix des biens et des services, surtout des denrées de première nécessité, continue à peser sur le budget déjà maigre de la majeure partie de la population. J’encourage le Gouvernement à poursuivre les discussions avec les opérateurs économiques pour aboutir à la baisse effective des prix des services et des denrées de première nécessité. Cette baisse, pour ma part, doit se faire en tenant compte des intérêts aussi bien des consommateurs que des opérateurs économiques.
Le Gouvernement doit encourager et promouvoir la production locale des biens de consommation de première nécessité. Les activités du Service National à Kaniama Kasese en témoignent et méritent davantage un appui financier et technique du Gouvernement pour une plus grande production. C’est de cette façon que le Gouvernement pourra combattre efficacement les velléités spéculatives des opérateurs économiques, tout en notant que la vérité des prix est guidée par la loi de l’offre et de la demande.
            Toutefois, j’exhorte le gouvernement à bien communiquer en matière de prix, car notre pays n’est pas à l’abri de l’inflation importée, dès lors que nous importons une grande partie de nos biens d’équipements et de consommation. C’est le cas aujourd’hui du prix du pétrole qui est passé, il y a quelques années de 30 à 95 dollars sur le marché mondial. Cela peut impacter les prix dans plusieurs secteurs notamment les transports. Le gouvernement doit éviter d’engloutir le fruit de ses efforts en termes de recettes dans la subvention des prix. Il doit s’approcher de la vérité des prix tout en s’expliquant ouvertement auprès des consommateurs.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,

            La culture reflète l’image et l’identité de tout un peuple, dit-on. C’est depuis le 14 décembre dernier que la Rumba congolaise est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette inscription par l’UNESCO n’a pas laissé le Sénat indifférent. Aussi, le Sénat salue-t-il cet événement culturel qui constitue notre fierté et notre reconnaissance universelle. La prestation musicale d’un de nos artistes musiciens au Cameroun, lors de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2022, est une illustration parfaite de l’universalité de cette richesse culturelle congolaise.
            C’est pourquoi, je recommande à notre Gouvernement le soutien technique et financier à la culture musicale en vue de contribuer à l’essor des industries matérielles et immatérielles dans ce secteur.
            Au plan national, le Sénat apprécie l’octroi, par le Chef de l’Etat, des passeports diplomatiques à trois de nos artistes• musiciens, au titre d’Ambassadeurs de la culture congolaise. Ce geste de reconnaissance traduit la volonté du Président de la République de sauvegarder et de promouvoir notre culture musicale qui fait partie de notre mémoire collective. Ainsi, j’en appelle à la responsabilité de nos artistes musiciens afin de faire de notre musique non seulement un vecteur de notre culture, mais une source de revenu et donc un facteur de développement de notre pays. Dans le même ordre d’idées, il est prévu l’organisation du neuvième jeu de la francophonie pour l’année prochaine dans notre pays. J’estime pour ma part, que cet événement sportif est aussi culturel du fait qu’il contribue à la promotion des valeurs culturelles des Etats. Pour ce faire, j’invite le Gouvernement à la mobilisation des moyens conséquents pour la matérialisation de ce jeu et à la finalisation des infrastructures sportives, afin d’éviter u~ prochain report. Déjà, je souhaite à notre équipe nationale de football « Les Léopards» une victoire à toutes les étapes de la coupe du monde qui jouera au Qatar.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
Dans le domaine de la Défense et Sécurité, la situation demeure encore précaire sur les plans aussi bien international que national.
Au plan international, le conflit entre la Russie et l’Ukraine prend des proportions inquiétantes et préoccupe le monde entier.
            Au plan national, l’actualité reste dominée par l’état de siège dans les Provinces du Nord-Kivu et de l’ituri. Le Sénat salue la détermination et l’engagement de nos forces armées et celles de défense à ramener la paix durable dans cette partie du pays. Elles bénéficient du soutien de notre peuple et de toutes les institutions de la République.
            Quant à la police nationale, nous apprécions le travail intense qu’elle fournit pour maintenir l’ordre public et la protection des personnes et de leurs biens nonobstant quelques éléments indisciplinés ci et là.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,

            La production législative est l’essence même des fonctions de notre maison commune, du Sénat, dont il tire son identité en tant que pouvoir législatif, avec la particularité, au-delà d’être une institution parlementaire à part entière, d’exercer la fonction de représentation des provinces.
            A cet égard, il convient de souligner avec honnêteté que le bilan à mi-parcours de I’activité du Sénat est appréciable tant en ce qui concerne la fonction législative que celle de contrôle de l’exécutif.
L’étape de cette législature qui s’amorce dès à présent, indique la nécessité d’une mobilisation générale des Sénateurs et des Sénatrices pour une production législative encore plus intense aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif.
Cette étape cruciale de notre législature requiert une implication unanime de tous et de toutes, fondée sur une confiance renouvelée et redoublée entre nous, et une volonté ferme d’oeuvrer dans un esprit de collaboration et d’unité. Elle doit donc prioritairement se caractériser par le souci de transcender les vaines querelles et d’enrayer toute perte de temps et d’énergie.
            C’est ici le lieu de rappeler qu’afin que notre Institution soit forte et respectée, nous devons être attentifs à l’image que nous donnons de nos travaux et de notre agir. Notre présence, notre attitude lors des débats, sont le coeur de cette image. Nous devons y penser constamment.
            L’écoute et le respect mutuels ne sont pas incompatibles avec nos appartenances politiques distinctes, qui est le droit inaliénable de chacun et notre honneur à nous tous_ Même si la défense des intérêts partisans peut se comprendre en démocratie, nous devons toujours veiller à l’image que nous donnons de notre institution en plaçant l’intérêt général au-dessus de tout.
            Ensemble, nous avons partagé le souci de projeter une image nouvelle et positive du Sénat. Aussi, à travers une dynamique de réformes appréciée par beaucoup de nos compatriotes, nous avons travaillé pour démontrer que les Sénateurs Congolais pouvaient être efficaces et remplir pleinement leur rôle constitutionnel.
            A cet égard, je tiens à saluer la démarche exemplaire qui a été retenue par le Groupe des Sénateurs de la Ville de Kinshasa, d’organiser dans les prochains jours, un « Séminaire Sénatorial sur la Mobilité à Kinshasa », pour réduire les embouteillages.
            Nous savons tous combien le temps perdu dans les embouteillages est porteur de lourdes conséquences sur le plan éducationnel, social, économique et professionnel.
            Du point de vue environnemental, l’immobilisation de plusieurs centaines de véhicules polluants a des conséquences sanitaires liées aux émissions de particules fines. A cela, il faut ajouter que les embouteillages sont aussi à l’origine de l’augmentation du stress et de l’anxiété aussi bien de nos enfants qui vont à l’école que des adultes qui vont au travail.
Preuve est ainsi faite qu’au-delà de son premier métier de législateur, le Sénat peut aussi prendre les devants dans l’élaboration des réformes qui intéressent la vie quotidienne des Congolaises et des Congolais.
            C’est dans ce cadre aussi que j’en appelle à l’opérationnalisation des réformes, en formulant le souhait que l’une d’entre elles, notamment la «Quinzaine des Provinces au Sénat », minutieusement préparée et soigneusement réalisée, soit tenue dès cette session.
            Ainsi, nos populations, province après province, verront combien et comment les Sénateurs et les Sénatrices prennent à bras le corps leurs attentes, leurs préoccupations, leurs craintes, leurs espoirs et leurs aspirations.
Pour ces réformes qui appellent une attitude constructive et responsable de tous, ma méthode de travail est et sera le dialogue et la concertation.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
            Comme vous ,’avez remarqué, les vacances qui s’achèvent aujourd’hui n’ont pas été de tout repos pour le microcosme politique congolais. Du Président de la République au Premier Ministre, en passant par les Présidents des deux Chambres, personne n’a connu de répit. Tous ont été en mouvement chacun dans son rayon d’action, mais tous opérant dans l’intérêt bien compris de la Nation.
            C’est pourquoi, dans mon allocution d’aujourd’hui, je n’ai pas hésité d’aborder indistinctement quelques réalisations d’autres Institutions. J’ai, pour le besoin de la méthodologie, regroupé les faits saillants du moment selon leurs natures. C’est ainsi que je vous ai entretenu de la politique nationale et internationale, du social, de l’économie, de l’environnement, de la défense ainsi que de la sécurité. Le monde étant devenu un village planétaire, je n’ai pas manqué d’y faire un petit tour avant de revenir à l’actualité en RDC et au Sénat.

Honorables Sénateurs et Chers Collègues,

            En politique nationale et internationale, nous avons constaté vous et moi que tout bouge. La guerre de l’Ukraine secoue la quiétude du monde entier.
            En matière de défense et de sécurité, beaucoup d’espoirs ont été placés dans la mutualisation des troupes ougandaises et congolaises. Quant à l’état de siège, il est loisible de poursuivre la sensibilisation et la conscientisation de la population pour la résistance et inviter les forces négatives à déposer les armes et à s’inscrire dans la voie de la paix si indispensable pour le développement du pays.
            La culture et le sport, par contre, sont au rendez-vous du succès. La musique congolaise se fait à nouveau inviter dans toutes les grandes manifestations internationales et des victoires sont enregistrées ci et là dans les compétitions sportives.
            L’Environnement ne peut être en reste. Les atouts dont dispose la RDC sont entrain de la hisser aux premières loges de la défense de l’environnement pour en devenir le pays solution aux problèmes climatiques. Aussi, le Gouvernement se doit de ne ménager aucun effort pour non seulement revendiquer la première place dans ce domaine, mais exiger une compensation équitable au regard des sacrifices consentis par le pays pour la préservation de la nature.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues,
            Cette session s’ouvre au cours du mois consacré aux droits de la femme, dont le thème retenu dans notre pays est: « Promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles ainsi que l’égalité des sexes dans les contextes de lutte contre le changement climatique et de réduction des risques de catastrophe». J’invite donc les hommes et les femmes du Sénat à s’appliquer pour la matérialisation optimale du thème ainsi retenu.
Chers Collègues,
            C’est ici l’occasion pour moi de vous rappeler l’obligation qui incombe à chacun de nous une fois de retour des vacances parlementaires, de dresser et de déposer au Bureau du Sénat son rapport des vacances. Sur ce, je déclare ouverte la session ordinaire de mars 2022 et je vous en remercie.
Le Président du Sénat,
Sénateur Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO



"Rentrée parlementaire mars 2022 : La bravoure des FARDC à la Une d’une expo-photo au Palais du Peuple - mars 16, 2022
= https://congoprofond.net/rentree-parlementaire-mars-2022-la-bravoure-des-fardc-a-la-une-dune-expo-photo-au-palais-du-peuple/
Dans le cadre de la campagne « Bendele Ekweya te » lancée par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, depuis mai 2021 sur initiative du ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, une exposition photo a été organisée ce mardi 15 mars 2022 au Palais du Peuple à Kinshasa.

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C’est à l’occasion de la rentrée parlementaire qu’un jeune photographe et producteur cinématographique congolais, Christophe Madiano, a rappelé la nécessité de faire une propagande positive des actes de bravoure des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
« Ça fait déjà 3 jours que je suis à Kinshasa et c’est en raison de l’exposition des photos dans le cadre de la campagne « Bendele Ekweya te ». Nous avons pu exposer aujourd’hui devant l’Assemblée nationale et le Sénat, les photos des soldats des FARDC dans la grande idée de faire une propagande positive des actes de bravoure que font nos FARDC », a-t-il déclaré.

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Grâce à cette exposition, Christophe Madiano, venu de Goma, assure envoyer un message patriotique, et de surcroît celui qui vient conscientiser surtout la jeunesse à soutenir les FARDC.
« Le message que véhicule ces photos est un message assez clair : C’est éveiller les fibres patriotiques des Congolais. Cela veut dire reconscientiser la jeunesse en ce qui concerne la question de l’armée et avoir une vision positive des œuvres qui font nos héros qui sont nos soldats. Et aussi dans ce cadre de « Bendele Ekweya te », c’est la même chose. Il faut lever le flambeau du pays à travers les soldats. Donc, nous leur devons une soutenance et nous ne pouvons les soutenir qu’en étant dans une même vibration. Nous avons exposé au total 21 photos parlant du même message et dans une même charte artistique », a-t-il soutenu.
Et de rajouter : « Ces photos sont celles de propagande. Je ne suis pas un photo-journaliste. Je ne suis pas non plus un reporter. Je ne suis pas allé reporter une guerre, mais nous avons travaillé avec la 34ème région militaire pour voir comment prendre nos soldats réels dans une place réelle au niveau de Goma pour simuler ces actions afin d’en faire une campagne. C’est une propagande. On n’a pas été dans les feux ».

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Il sied de noter que cette exposition de quelques heures seulement a été vue par le Premier ministre, les Présidents de deux chambres du Parlement congolais ainsi que des sénateurs, députés et ministres nationaux.
Pour le ministre Muyaya, les militaires des FARDC doivent comprendre que le gouvernement et la population sont avec eux et comptent sur eux pour la résolution de la crise dans l’Est de la République. « Nous multiplierons des initiatives de ce genre pour que beaucoup de congolais nous accompagnent dans le cadre de cette campagne « Bendele Ekweya te », a-t-il déclaré.
Christophe Madiano révèle par ailleurs qu’avec le soutien du gouvernement à travers le ministère de la Communication et médias, cette exposition va s’étendre sur toute l’étendue du territoire national dans les lieux publics pour sensibiliser la population congolaise sur l’importance de soutenir et de cohabiter avec les forces loyalistes.


"Revue de la presse kinoise de ce mercredi 16 mars 2022
= https://www.digitalcongo.net/article/6231c2ad0cc780b2e07d34fa/


"RDC : Christophe Mboso s’engage à programmer les réformes des lois électorales à la session de mars - 15/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/15/actualite/politique/rdc-christophe-mboso-sengage-programmer-les-reformes-des-lois
"Rentrée parlementaire en RDC : La Session ordinaire aura un agenda
législatif très chargé (Mboso N’Kodia) -16 mars 2022

= https://www.politico.cd/encontinu/2022/03/16/rentree-parlementaire-en-rdc-la-session-ordinaire-aura-un-agendalegislatif-tres-charge-mboso-nkodia.html/106048/


"Assemblée nationale: La session ordinaire de mars 2022 accorde la priorité aux réformes électorales - 16 mars 2022
= https://lequotidien.cd/assemblee-nationale-la-session-ordinaire-de-mars-2022-accorde-la-priorite-aux-reformes-electorales/


"RDC/rentrée parlementaire : ces grandes lignes à retenir du discours de Christophe Mboso - 16 Mar, 2022
= https://www.election-net.com/blog/rdc-rentree-parlementaire-ces-grandes-lignes-a-retenir-du-discours-de-christophe-mboso


"RDC : « la rentrée parlementaire en RDC doit être caractérisée par l’identification de l’ennemi qui tue les civils à l’Est du pays et renforcer les mécanismes d’observation impérative des lois existante » (Achille Kapanga) - 16/03/2022
= https://lesvolcansnews.net/2022/03/16/rdc-la-rentree-parlementaire-en-rdc-doit-etre-caracterisee-par-lidentification-de-lennemi-qui-tue-les-civils-a-lest-du-pays-et-renforcer-les-mecanismes-dobservation-imperative-des-lois-exi/#google_vignette


"Bahati Lukwebo pour l’amélioration du vécu des Congolais ! -16/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/bahati-lukwebo-pour-lamelioration-du-vecu-des-congolais/
"La fibre sociale de « Monsieur Société civile » - 16/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/la-fibre-sociale-de-monsieur-societe-civile/
"Implication du Parlement dans l’action du Gouvernement/Sénat : Bahati Lukwebo appelle à la mobilisation générale - 16 mars 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/03/16/a-la-une/implication-du-parlement-dans-laction-du-gouvernement-senat-bahati-lukwebo-appelle-a-la-mobilisation-generale/
"Bonne gouvernance et réponses aux aspirations des Congolais/Assemblée nationale : Christophe Mboso programme le contrôle parlementaire chaque mercredi de la semaine - 17 mars 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/03/17/nation/bonne-gouvernance-et-reponses-aux-aspirations-des-congolais-assemblee-nationale-christophe-mboso-programme-le-controle-parlementaire-chaque-mercredi-de-la-semaine/
"Réalisme - 17 mars 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/03/17/rasoir/realisme/


"A 5 jours du début de la session de mars 2022: 2 griefs faits aux députés nationaux - 10/03/2022
= http://www.latempete.info/?p=51996

"RDC: tensions croissantes au sein de l'Union sacrée entre partisans de Katumbi et de Tshisekedi - 17/03/2022 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220317-rdc-tensions-croissantes-au-sein-de-l-union-sacr%C3%A9e-entre-partisans-de-katumbi-et-de-tshisekedi
"RDC: Tshisekedi, candidat à un second mandat, déterminé à « ramener la paix » - 17 mars 2022
=  https://afrique.lalibre.be/68885/rdc-tshisekedi-candidat-a-un-second-mandat-determine-a-ramener-la-paix/


" Élections en RDC : le retour de la loi Tshiani ? - 16 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1329097/politique/elections-en-rdc-le-retour-de-la-loi-tshiani/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220314-rdc-le-projet-de-loi-sur-la-congolit%C3%A9-propos%C3%A9-%C3%A0-nouveau-%C3%A0-l-assembl%C3%A9e
= https://laprosperiteonline.net/2022/03/14/a-la-une/rentree-parlementaire-du-15-mars-prochain-rdc-noel-tshiani-reclame-lalignement-de-sa-proposition-de-loi/



"QUE RETENIR DE LA RENTREE PARLEMENTAIRE EN RDC DU 15/03/2022?"



"RDC : RENTREE PARLEMENTAIRE SESSION ORDINAIRE MARS ? LE 15/03/2022"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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Message  ndonzwau 17/3/2022, 9:52 pm

"


"Élections en 2023: la session parlementaire de tous les enjeux  - 17 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/17/elections-en-2023-la-session-parlementaire-de-tous-les-enjeux
En RDC, la session parlementaire ordinaire du mois de mars a été ouverte ce mardi. La session sera marquée particulièrement par les débats sur les élections prévue en 2023. Pour éviter les retards, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a confirmé que la proposition de loi électorale sera examinée au cours de cette session. Il a ainsi appelé les différentes institutions, je cite, à lever tout obstacle sécuritaire et financier susceptible d’avoir un impact sur l’organisation du processus électoral. 

Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso s’est montré sensible à la feuille de route présentée par la CENI.
Il a appelé les députés à adopter un agenda législatif susceptible de lever les obstacles juridiques à la tenue des élections prévues en 2023. 
Pour ce faire, Christophe Mboso a promis que sa chambre va traiter avec diligence tous les textes ayant trait aux réformes électorales en vue, je cite, d’offrir au pays un processus électoral libre, inclusif et transparent et de respecter le délai constitutionnel. 
Ainsi, a t-il dit, l’Assemblée nationale va traiter en priorité d’abord la très attendue proposition de loi modifiant et complétant la Loi électorale.
C’est ce texte qui déterminera les différentes modalités pratiques comme le maintien ou non d’un seul tour pour la présidentielle ou encore le vote ou non des congolais de l’étranger.
Ces choix auront un impact notamment sur le calendrier et les coûts des élections.
Le président de l’Assemblée nationale a aussi plaidé pour que cette loi puisse prévoir des dispositions susceptibles de promouvoir plus d’inclusivité et d’encourager une large participation des femmes et des jeunes au prochain cycle électoral.
Le calendrier législatif est particulièrement chargé. 
Toujours au sujet des élections, le rapport annuel de la CENI sera également examiné au cours de cette session.


"Session de mars: le député Bathe Ndjoloko salue l’assurance faite par Mboso de garantir le contrôle parlementaire et appelle les élus à travailler pour des réformes électorales  -  17 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/17/session-de-mars-le-depute-bathe-ndjoloko-salue-lassurance-faite-par-mboso-de-garantir-le
Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale a indiqué que la session ordinaire de mars va comporter un agenda législatif très chargé au regard de nombreux projets et propositions de loi déposés au son bureau de la chambre basse du Parlement. Il a surtout assuré que le contrôle parlementaire sera garanti au cours de la session. Ce que salue le député national Bathe Ndjoloko tout en restant tout de même prudent en attendant de voir le concret.

Pour lui, si le contrôle parlementaire se fait normalement cela aura un impact visible sur la vie de la population.
"Son discours augure de bonnes perspectives, son discours rassure, on ne doit pas se limiter à ça, il faut maintenant que le travail soit fait et là du côté de la partie parlementaire en tant que tel il y a beaucoup de propositions de lois qui sont en souffrance depuis la session passée dont la mienne qui a porté sur la proposition de loi visant à protéger des jeunes contre la consommation des boissons fortement alcoolisées. Je suis confiant que ça sera aligné puisque c'est une loi qui a un impact direct sur le Congo et sur l'avenir de ce pays. Du côté contrôle parlementaire, lui même a reconnu que beaucoup de députés ont été frustrés la session passée, c'est un exercice qui améliore la gouvernance, la gouvernance une fois améliorée nous sommes sûrs qu'il y aura de l'impact sur la vie des congolais", a déclaré Bathe Ndjoloko à l'issue de la plénière de mardi 15 mars 2022.
Abordant le volet législatif, l'élu de Pangi dans la province de Maniema dit attendre voir le bureau pousser les députés nationaux au travail en vue d'adopter la loi électorale. Il estime que l'Assemblée nationale doit tout faire pour ne pas être à la base d'un probable glissement alors que les élections sont attendues l’année prochaine.
"Nous sommes confiants qu'il faut que le président et son bureau mettent les députés au travail pour que la raison ne vienne pas du parlement pour dire qu’on pourrait prolonger ou glisser, nous ne sommes pas du côté de ceux qui veulent le glissement, nous tenons à ce que les élections aient lieu selon le calendrier électoral et selon la constitution puisque nous sommes au troisième cycle, nous pensons au 4e et le 4e cycle doit tirer des leçons et bénéficier des avantages de tout ce qui se passait pendant les 3 premiers cycles électoraux", a-t-il indiqué.
La session parlementaire de mars ouverte ce mardi est l’avant dernière session ordinaire avant d’aller aux élections prévues en 2023. Cette session comporte des enjeux politiques de taille. Elle se penchera sur les matières électorales et le contrôle parlementaire tant sollicité par les élus qui accusent souvent le bureau dirigé par Christophe Mboso de bloquer leurs initiatives parlementaires. 
Après l'ouverture de la session, la prochaine étape est la réunion de la conférence des présidents en vue de doter d'un projet de calendrier qui doit être adopté en plénière.


"Assemblée nationale: 22 nouvelles matières enrôlées dans l'avant-projet du calendrier de la session de mars, sans la loi Tshiani -  17 mars 2022 -
= https://actualite.cd/2022/03/17/assemblee-nationale-22-nouvelles-matieres-enrolees-dans-lavant-projet-du-calendrier-de
L'Assemblée nationale a dévoilé mercredi 16 mars 2022 l'avant-projet du calendrier des matières à examiner au cours de la session parlementaire de mars. Il s'agit des propositions du bureau à soumettre à la conférence des présidents de l'Assemblée nationale. Une fois adopté par la conférence des présidents, cet avant-projet deviendra le projet du calendrier à soumettre à la plénière pour adoption.
Le projet adopté par la plénière deviendra officiellement le calendrier de la session parlementaire de mars. Toutefois, selon les coutumes parlementaires, après cette étape, le calendrier reste ouvert et susceptible de recevoir d'autres matières tout au long de la session.

D'après l’avant-projet consulté par ACTUALITE.CD, 22 nouvelles matières ont été proposées par le bureau. Elles sont composées en grande partie des projets de loi en provenance du gouvernement. Ci-dessous les 22 matières proposées.
• Projet de loi portant reddition des comptes de la loi des finances de l'exercice 2021 ;
• Projet de loi autorisant la ratification des résolutions no 663 et 664 du Conseil des gouverneurs de la Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement ;
• Projet de loi modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 portant code pénal congolais en matière de la prévention et de la répression de la traite des personnes ;
• Projet de loi portant ratification du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac ;
• Projet de loi relative à l'activité et au contrôle des établissements de crédit ;
• Projet de loi portant lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive;

• Projet de loi portant autorisation la ratification de l'Accord de la RDC en qualité de membre associé du Groupe d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique centrale (GABAC) ;
• Projet de loi portant autorisation la ratification de l'Accord relatif au financement, à la construction et à l'exploitation du pont Route-Rail entre Brazzaville et Kinshasa conclu le 11 novembre 2019 entre la République Démocratique du Congo et la Banque Africaine de Développement ;
• Projet de loi autorisant la ratification de l'Accord de crédit no 6951-ZR du 18 août 2021 conclu entre la République Démocratique du Congo et l'Association Internationale de Développement (IDA) au titre de Programme National de Développement Agricole (PNDA) ;
• Projet de loi autorisant la ratification des Résolutions no 271 et 272 du Conseil des Gouverneurs de la Société Financière internationale ;
• Projets de lois de ratification des ordonnances-lois portant autorisation de programmation de l'état de siège sur une partie du territoire national ;
• Projet de loi de ratification de l'ordonnance-loi portant autorisation de ratification de l'Accord de prêt conclu entre le Fonds Africain de développement et la RD Congo au titre de Financement du Programme d'Appui au Développement Agro-Industriel de Ngandajika (PRODAN) ;

• Projet de loi de ratification de l'ordonnance-loi portant autorisation de ratification de l'accord cadre pour la protection des investissements entre la RD Congo et la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique signé à Kinshasa, le 17 juin 2021 ;
• Projet de loi de ratification de l'ordonnance-loi portant autorisation de ratification de l'Accord de prêt du 25 novembre 2021 conclu entre la RD Congo et la Banque Arable pour le Développement Economique en Afrique au titre de projet réhabilitation de la voirie de Kinshasa (2ème phase) ;
• Projet de loi de ratification de l'ordonnance-loi portant autorisation de ratification de l'Accord de prêt pour le Financement Additionnel de la Préparation Stratégique et Réponse au Covid-19 conclu entre la RD Congo et l'Association Internationale de Développement signé à Kinshasa le 17 juin 2021 ;
• Projet de loi de ratification de l'ordonnance-loi portant autorisation de ratification de l'Accord commercial entre le Gouvernement de la République d'Angola et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo signé à Kinshasa, le 29 octobre 2021 ;
• Projet de loi de ratification de l'ordonnance-loi portant autorisation de ratification de l'Accord commercial bilatérale entre la RD Congo et le Gouvernement République de Zambie signé à LUSAKA, le 06 août 2015 ;

• Projet de loi autorisant la RDC au Protocole portant amendement de l'article 56 de la convention relative à l'aviation civile internationale ;
• Projet autorisant l'adhésion de la RDC au Protocole portant amendement de l'article 50 de la Convention relative à l'aviation civile internationale ;
• Projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention entre le Royaume de Belgique et la République Démocratique du Congo sur le transfèrement des personnes condamnées ;
• Projet de loi de la ratification de l'Accord général de coopération entre le Gouvernement de la RDC et le Gouvernement du Royaume d'Arabie Saoudite.
• Proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l'Ordre national des ingénieurs en RDC.

Dans cet avant projet de calendrier, l'on constate comme lors de la session parlementaire de septembre, la proposition de loi de Noël Tshiani portée par le député national Nsingi Pululu qui veut que l’accès à la présidence de la République soit réservé aux congolais de père et de mère n'est pas retenue.
Il vous souviendra lors de son déplacement à Lubumbashi l'année dernière, le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso avait affirmé que la proposition de loi Tshiani qui veut que l’accès à la présidence de la République soit réservée uniquement aux personnes nées des parents 100% congolais « n’est pas une priorité ».
"Ce n'est pas une priorité, cette loi, je l'ai dit et je répète n'est pas une priorité" avait laconiquement lâché Christophe Mboso.
De son côté, à la veille de l'ouverture de la session parlementaire de mars, Noël Tshiani avait à nouveau saisi le président de l'Assemblée nationale pour lui rappeler la nécessité d’inscrire sa proposition de loi parmi les matières à traiter.
= https://radio-l-essentiel-rdc.websiteradio.co/news/session-de-mars-a-l-assemblee-nationale-24-nouvelles-matieres-inscrites-dans-le-calendrier-4301


"Assemblée nationale : 45 arriérés législatifs dont la loi électorale et la pétition pour la révision de la constitution sont repris dans l'avant-projet du calendrier de la session de mars  -  17 mars 2022 -
= https://actualite.cd/2022/03/17/assemblee-nationale-45-arrieres-legislatifs-dont-la-loi-electorale-et-la-petition-pour



"Félix Tshisekedi à propos des élections de 2023: « Je veux tenir les délais pour que les gens croient en moi et que j’aie l’occasion de rempiler » -  17 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/17/felix-tshisekedi-propos-des-elections-de-2023-je-veux-tenir-les-delais-pour-que-les-gens
Félix Tshisekedi rentre ce jeudi à Kinshasa après un séjour médical à Bruxelles. Dans la capitale belge, le Chef de l’Etat a accordé une interview avec le journal Le Soir. Il a, dans cet échange, évoqué les élections de 2023. Pour lui, il a été handicapé par la coalition faite avec Joseph Kabila:  « Je crois que les Congolais ont encore envie de voir du Félix Tshisekedi parce que nous avons commencé cette mandature avec une coalition, celle du FCC (Front Commun pour le Congo) dirigée par mon prédécesseur et durant deux ans les choses se sont plutôt mal passées ».

Il se montre davantage confiant avec le gouvernement Sama Lukonde et compte notamment sur le programme de développement de 145 territoires comme unes des initiatives majeures pour convaincre les congolais: « Voici presque un an, nous avons dû créer une nouvelle majorité qui se met maintenant à dérouler son programme : il y a davantage de recettes dans les caisses de l’Etat, les réserves nationales vont atteindre les quatre milliards de dollars, la lutte contre les antivaleurs a un impact sur l’économie, la gratuité de l’enseignement a été décrétée et nous allons mettre en œuvre la couverture santé universelle ainsi que lancer un programme de développement des 145 territoires que compte notre pays ».
Concernant l'exécution du programme de développement à la base des 145 territoires, le gouvernement a révélé que les premiers décaissements sont déjà faits et que les travaux pourront enfin commencer sur le terrain. Les autorités comptent également sur le FMI pour accélérer les travaux.

« Grâce à ce développement à partir de la base, nous voulons que ceux qui ont fui la pauvreté en se dirigeant vers les villes puissent rentrer et participer au développement de leurs terroirs. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour que les élections se tiennent dans les délais mais pour cela nous aurons besoin de l’accompagnement de la communauté internationale. Je veux tenir les délais pour que les gens croient en moi et que j’aie l’occasion de rempiler. Car jusqu’à présent je n’ai pas eu beaucoup de temps », a ajouté Félix Tshisekedi.
Ce n’est pas la première fois que Félix Tshisekedi annonce qu’il briguera un second mandat. Dans ses déplacements dans l’ex-Katanga et dans l’espace Kasai, il avait déjà confirmé ses intentions.


"Session de mars 2022: voici les six textes de loi contenus dans l'avant projet du calendrier adopté par l'Assemblée nationale -  17 mars 2022  
= https://actualite.cd/2022/03/17/session-de-mars-2022-voici-les-six-textes-de-loi-contenus-dans-lavant-projet-du
L'Assemblée nationale a adopté un avant-projet de calendrier de la session de mars rendu public mercredi 16 mars 2022. Ce document rendu public mercredi, soit un jour après l’ouverture de la session, contient six textes de loi. Il sera envoyé au Sénat pour la seconde lecture. Il s'agit des textes suivants :
• Projet de loi autorisant la ratification du Traité révisé instituant la communauté économique des pays d'Afrique Centrale ;
• Proposition de loi portant Régime Spécial de sécurité sociale des agents publics de l'État ;
• Proposition de la loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l'agence nationale de lutte contre la corruption ;
• Proposition de loi portant principes fondamentaux relatif à la protection et à la promotion des droits des peuples autochtones pygmées ;
• Proposition de loi modifiant et complétant l'Ordonnance loi N•89-031 du 07 août 1989 portant création de la taxe de promotion de l'industrie;

• Projet de loi autorisant la ratification du protocole à la Charte africaine aux droits de l'homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique.
S'agissant des matières non législatives, l'avant projet de calendrier à proposé ce qui suit :
• Validation des pouvoirs;
• Entérinement des membres de la Commission Nationale des Droits de L'homme;
• Examen du rapport annuel d'activités de la Commission Nationale des Droits de l'homme (CNDH);

• Examen des rapports périodiques et annuels du Conseil Supérieur de l'audiovisuel et de la Communication (CSAC);
• Examen du rapport annuel de la Commission électorale nationale indépendante (CENI);
• Examen du rapport synthèse des rapports des vacances parlementaires ; 
• Contrôle parlementaire ;
• Contrôle Budgétaire ;
• Suivi et Évaluation de l'exécution des lois, des recommandations, des résolutions et les politiques publiques.
Il s'agit d'un avant-projet du calendrier, c'est-à-dire, la proposition du bureau à la conférence des présidents. Si la conférence l'adopte, il devient un projet de calendrier à soumettre à la plénière pour validation. Si  le projet est adopté par la plénière, il devient le calendrier de la session parlementaire de mars


"Rentrée parlementaire: Accusé de bloquer la machine, Mboso veut mettre en place un contrôle parlementaire hebdomadaire - mars 17, 2022
= https://bisonews.cd/rentree-parlementaire-accuse-de-bloquer-la-machine-mboso-veut-mettre-en-place-un-controle-parlementaire-hebdomadaire/
Une rentrée parlementaire pas comme les autres. C’est celle que l’Assemblée nationale a connue le 15 mars 2022 à l’ouverture de la Session ordinaire. Une rentrée exceptionnelle dans la mesure où elle a enregistré la présence de nombreux députés ayant signé leur retour politique.
C’est le cas de Jeanine Mabunda Lioko, ancienne présidente de l’Assemblée nationale, qui, depuis son éviction et de l’ensemble de son bureau, n’avait jamais foulé ses pieds à l’Hémicycle. L’élue de Bumba a ainsi saisi cette occasion pour signer non seulement sa présence mais reprendre sa place de député pour siéger.
Les autres présences très remarquées, ce sont celles de Willy Bakonga, ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique -EPST- et de Martin Kabuya, ex-gouverneur du Kasaï Central. On croyait Bakonga en cavale après sa libération du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa -CPRK-, mais l’élu de la Tshuapa a signalé son retour à la Chambre basse du Parlement après avoir rallié l’Union sacrée.
Les députés Mabunda, Bakonga et Kabuya ont effectivement signé leur rentrée politique mardi 15 mars à l’occasion de l’ouverture de la Session de mars 2022. Confortablement assis aux côtés de leurs collègues, ils ont suivi avec attention le discours de circonstance prononcé par le speaker de la Chambre basse.

La Session ordinaire de mars 2022 aura des priorités axées sur l’examen des textes portant sur des sujets qui ont des effets réels sur la population, comme l’a si bien souligné le président Christophe Mboso. Dans son speech, le président de l’Assemblée nationale a bien reconnu que cette session s’ouvre dans un contexte politique, sécuritaire, social et environnemental particulier.
Sur le plan politique, Christophe Mboso a précisé: «le débat politique reste focalisé sur la Feuille de route du processus électoral 2021-2027, telle que publiée le 3 février 2022 par la Commission électorale nationale indépendante ainsi que les contraintes sécuritaires, financières et techniques y afférentes qui risquent de porter un coup au calendrier du prochain cycle électoral prévu en 2023. Sans doute, ce débat risque de s’inviter à l’Assemblée nationale où seront examinés au cours de cette session, d’une part, la proposition de loi modifiant et complétant la Loi électorale et, d’autre part, le rapport annuel de la CENI en application de l’article 28 de sa loi organique».
Face aux impératifs qui entourent la tenue d’un processus électoral crédible et apaisé, il a exhorté les institutions et autres structures au respect de l’autonomie administrative et financière que la loi organique confère à la CENI et de contribuer aux efforts tendant à lever tout obstacle sécuritaire et financier susceptible d’avoir un impact sur l’organisation du processus électoral.

En fait, aux nombres des matières prioritaires, le speaker de la Chambre basse a évoqué la loi électorale à réformer et les matières qui touchent sur des effets réels de la population. Il a également reconnu que les RD-Congolais attendent des députés un agenda législatif susceptible de lever les obstacles juridiques à la tenue des élections en 2023. «Nous examinerons avec diligence les textes ayant trait aux réformes électorales en vue d’offrir au pays des élections libres, inclusives transparentes et apaisées et de respecter le délai constitutionnel. Une des priorités est d’examiner et d’adopter la proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°06/006 du 9 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 26 juin 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, communales et locales», a-t-il martelé.

Le président de l’Assemblée nationale a été réceptif quant aux critiques des députés et a promis de corriger sa méthode de travail. «De leur retour des vacances parlementaires, les honorables députés se sont montrés très critiques envers le bureau au sujet de leurs initiatives de contrôle parlementaire et souhaitent exercer pleinement leurs prérogatives en matière de contrôle de l’action de l’exécutif. Votre bureau vous a entendu chers collègues» a-t-il souligné.
Et de promettre: «il veillera à la programmation systématique, chaque mercredi, de vos initiatives de contrôle jugées recevables afin de vous permettre d’exercer vos prérogatives constitutionnelles. Loin d’être perçu comme un acharnement politique sur le gouvernement ou les gestionnaires du Portefeuille de l’Etat, le contrôle parlementaire est un exercice normal en toute démocratie. Il permet à ces derniers de rendre compte, devant les élus nationaux, de la gestion des affaires publiques et des entreprises et établissements publics dont ils ont la charge. En effet, les RD-Congolais apprécieront le travail de leurs élus non pas par le nombre élevé d’initiatives de contrôle, mais plutôt par des réponses correctives et concrètes qu’ils formuleront en termes d’amélioration de la gouvernance et du vécu quotidien des citoyens de suite de ces contrôles. C’est cela qui renforcera la confiance de nos compatriotes vis-à-vis de leurs représentants que nous sommes».

Ces propos témoignent à suffisance que l’avenir du président Mboso à la tête du bureau de l’Assemblée nationale semble être menacé. Surtout qu’il a reconnu la kyrielle de remarques que ne cessent de lui faire les élus nationaux.
Le contrôle parlementaire et la police des débats, ce sont les deux points de désaccord entre le speaker et certains députés opposés aux méthodes jugées antidémocratiques de Mboso. D’aucuns pensent que si le changement promis n’est pas au rendez-vous, l’élu de Kenge pourrait hypothéquer sa survie au perchoir. Ci-dessous, le discours du président de l’Assemblée nationale.


"RDC : « la rentrée parlementaire en RDC doit être caractérisée par l’identification de l’ennemi qui tue les civils à l’Est du pays et renforcer les mécanismes d’observation impérative des lois existante » (Achille Kapanga)
= https://lesvolcansnews.net/2022/03/16/rdc-la-rentree-parlementaire-en-rdc-doit-etre-caracterisee-par-lidentification-de-lennemi-qui-tue-les-civils-a-lest-du-pays-et-renforcer-les-mecanismes-dobservation-imperative-des-lois-exi/


"Kisangani : Moïse Katumbi se range en ordre de bataille pour les élections de 2023 - 17 mars 2022
= https://www.election-net.com/kisangani-moise-katumbi-se-range-en-ordre-de-bataille-pour-les-elections-de-2023


"Parlement: des grands enjeux en cette session de Mars - mars 15, 2022
= https://capsud.net/2022/03/15/parlement-des-grands-enjeux-en-cette-session-de-mars/

"Ass. Nationale : Mboso exhorte le gouvernement à garantir l’autonomie administrative et financière de la CENI - 15 mars 2022
= https://journaldesnations.net/ass-nationale-mboso-exhorte-le-gouvernement-a-garantir-lautonomie-administrative-et-financiere-de-la-ceni/


"Rentrée parlementaire : Les ministres dans le viseur du Parlement - 13 mars 2022
= https://lequotidien.cd/rentree-parlementaire-les-ministres-dans-le-viseur-du-parlement/


"Rentrée parlementaire/Assemblée nationale : Bathé Ndjoloko en appelle à l’alignement de sa proposition de loi - 17 mars 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/03/17/nation/rentree-parlementaire-assemblee-nationale-bathe-ndjoloko-en-appelle-a-lalignement-de-sa-proposition-de-loi/


"Bahati Lukwebo pour l’amélioration du vécu des Congolais ! - 16/03/2022

= https://www.forumdesas.net/2022/03/bahati-lukwebo-pour-lamelioration-du-vecu-des-congolais/

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"RD Congo. Rentrée parlementaire: le gouvernement exhorté à plus d'efficacité - 17 mars 2022"




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Dernière édition par ndonzwau le 27/3/2022, 1:31 am, édité 3 fois

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Message  ndonzwau 27/3/2022, 10:12 pm

"


"Assemblée nationale: le calendrier des matières de la session ordinaire de mars 2022 adopté  -  23 mars 2022
= https://www.actualite.cd/2022/03/23/assemblee-nationale-le-calendrier-des-matieres-de-la-session-ordinaire-de-mars-2022
Les députés ont adopté en plénière moyennant amendements, ce mardi 22 mars, le calendrier des matières de cette session ordinaire de mars 2022.  Un débat général a précédé cette adoption. Le calendrier reste ouvert et pourrait de temps en temps subir des ajouts de nouvelles matières.
Le calendrier adopté contient des matières législatives et non législatives.


Parmi les matières non-législatives, il y a notamment l'examen du rapport annuel 2021 de la CENI, l'examen du rapport synthèse des rapports des vacances parlementaires récents, le contrôle budgétaire, la programmation des rapports des missions d'enquêtes parlementaires, le contrôle parlementaire.
Concernant les matières législatives, il y a entre autres, les arriérés législatifs, les nouvelles matières. Dans la rubrique des arriérés, il y a notamment la proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale, la pétition de révision constitutionnelle, la proposition de loi modifiant la loi portant statut des anciens Présidents de la République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs des corps constitués.
L'accent est mis au cours de cette session sur notamment les réformes électorales et le contrôle parlementaire.
= https://actu7.cd/2022/03/21/lassemblee-nationale-vote-ce-lundi-le-calendrier-des-matieres-de-la-session-ordinaire-de-mars-2022/


"Sénat: adoption du calendrier de la session de mars - 24.03.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102285_senat_adoption_du_calendrier_de_la_session_de_mars.html
La plénière de ce jeudi 24 mars 2022 au Sénat a été consacrée à l'examen du projet du calendrier de la session de mars. Ce dernier a été adopté à l'unanimité, après le débat général.
Le calendrier adopté comprend de nouvelles matières, des arriérés législatifs ainsi que plusieurs initiatives de contrôle parlementaire.


Sur 109 sénateurs qui composent la chambre haute du parlement, 67 ont pris part à cette plénière et ont tous adopté ce canevas de la session, qui reste, néanmoins, ouvert.
Par ailleurs, le président du Sénat, Bahati Lukwebo, a appelé les sénateurs à plus d'assiduité pour que les matières inscrites au calendrier de cette session soient épuisées, avant de les interpeller sur le dépôt, dans le délai, de leurs rapports des vacances parlementaires.

Appel pour un soutien total aux Léopards de la RDC face au Maroc
La plénière du Sénat est intervenue à la veille d'une grande rencontre de football qui opposera, ce vendredi 25 mars, la RDC au Maroc, dans le cadre des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. A cette occasion, le président du Sénat, Modeste Bahati a appelé à la mobilisation de tous pour un soutien total aux Léopards de la RDC, en vue d'une victoire face aux Marocains.

Sénat : adoption du projet de calendrier de la session parlementaire de mars 2022 -  22 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/22/senat-adoption-du-projet-de-calendrier-de-la-session-parlementaire-de-mars-2022
Le Sénat a adopté le projet de calendrier des matières à traiter au cours de la session parlementaire de mars 2022. Cette adoption est intervenue au cours de la réunion de la conférence des présidents tenue ce mardi 22 mars au Palais du Peuple sous la direction de Modeste Bahati Lukwebo.
En effet, à la suite de cette étape, le projet de calendrier sera soumis prochainement à la plénière pour adoption. Une fois adopté, il deviendra le calendrier de la session parlementaire de mars. Ce calendrier restera toutefois ouvert à d'autres matières tout au long de la session parlementaire comme d’habitude.


Selon ce projet de calendrier, plusieurs matières sont retenues. Dans la catégorie des nouvelles matières il y aura entre autres l'examen de la loi électorale, la proposition de loi organique modifiant et complétant n•06/04 du 10 octobre 2006 telle que modifiée à ce jour portant statut des magistrats, la proposition de loi modifiant et complétant la loi N•08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces et autres. Dans la catégorie des arriérés législatifs, il y a la proposition de loi modifiant et complétant la loi N•11/011 du 13 juillet 2011 relative aux Finances Publiques, la proposition de loi relative à la sauvegarde et à la valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel de la République Démocratique du Congo et tant d'autres.
Dans le même registre, le contrôle parlementaire va  occuper une place de choix au cours de cette nouvelle session parlementaire de mars. Lors de la session parlementaire de septembre dernier, le Sénat avait décidé de renvoyer, à la session de mars 2022, toutes les questions relatives au contrôle parlementaire. La chambre haute du parlement avait estimé qu'au regard du temps qui reste pour clôturer la session parlementaire de septembre, il est nécessaire de se concentrer sur l'examen du projet de budget de l'exercice 2022.
"Il faut noter qu'à quelques jours de la clôture de cette session essentiellement budgétaire, la plénière a décidé à l'unanimité de réaménager son calendrier  qui prévoyait en grande partie la matière sur le contrôle parlementaire. Plusieurs questions avec débat ont été renvoyées à la session de mars prochain pour permettre aux sénateurs de s'atteler sur le examen du budget 2022 », rapportait la cellule de communication du Sénat
= https://www.lehautpanel.com/rdc-le-senat-a-adopte-le-calendrier-des-travaux-de-la-session-ordinaire-de-mars-2021/


La pétition sur la révision ou le changement de la constitution figure parmi les matières retenues dans le calendrier de cette session ordinaire de mars à l’assemblée nationale
C’est au cours d’une plénière ténue mardi 22 mars, que les députés nationaux ont adopté ce calendrier moyennant amendements, après un débat général ouvert.
Parmi les matières à traiter au cours de cette session parlementaire, il y a entre autres la proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale, la proposition de loi modifiant la loi portant statut des anciens présidents de la République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs des corps constitués.
Rappelons que cette pétition est l’initiative du député national Steve Mbikayi Mabuluki et son groupe.

'RDC : Steve Mbikayi étale les raisons de sa pétition sur la révision de la constitution - 18 mars 2022[/b]
=https://grandjournalcd.net/2022/03/18/rdc-steve-mbikayi-etale-les-raisons-de-sa-petition-sur-la-revision-de-la-constitution/
Elle vise à programmer un débat sur la constitution afin d’en apporter des éventuelles modifications.


"Le Sénat adopte le projet de calendrier de la session ordinaire de mars 2022 - mars 24, 2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/03/24/le-senat-adopte-le-projet-de-calendrier-de-la-session-ordinaire-de-mars-2022/
Kinshasa, 24 mars 2022 (ACP)-Le Sénat a adopté, jeudi, le projet de calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2022, au cours d’une séance plénière présidée par son président, le Pr Modeste Bahati Lukwebo au Palais du peuple.
Outre le contrôle parlementaire, ce calendrier prévoit notamment le traitement des matières législatives dont la proposition de loi modifiant et complétant la loi N°11/022 du 24 décembre 2021, portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture, et tant d’autres soumises au gouvernement pour recueillir son avis.
Répondant à une préoccupation sur la proposition de loi relative à l’agriculture, initiée par le président du Sénat, dont le délai légal de quinze jours pour avis de l’exécutif national est largement dépassé, le Pr Modeste Bahati Lukwebo a informé la plénière que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde lui a rassuré de sa volonté de retourner ce texte de loi dans les quarante-huit heures qui suivent, en vue de son examen et adoption.
« Les avantages à relancer l’agriculture congolaise sont énormes, non seulement pour l’autosuffisance alimentaire, mais également pour épargner les devises que nous sortons quotidiennement pour importer à manger alors que nous avons 80 millions Km2 de terre arable », a dit Modeste Bahati.
Par ailleurs, l’absence des matières en rapport avec le processus électoral de 2023 dans le calendrier de la session de mars 2022 a suscité l’inquiétude de certains sénateurs.
Apaisant ses collègues, la sénatrice Vicky Katumwa a rappelé que, conformément au règlement intérieur de cette institution,  la session ordinaire est ouverte à d’autres matières non inscrites dans le calendrier. « On ne peut pas inscrire au calendrier une matière qui n’existe pas encore.  Il faudra attendre que la matière soit présente, qu’elle soit déposée sur la table du Sénat, en ce moment-là elle sera inscrite au calendrier », a-t-elle soutenu.
Le président du Sénat a enfin, invité ses collègues à déposer dans le délai leurs rapports des vacances parlementaires pour permettre au bureau de s’enquérir de la situation sociale et sécuritaire dans l’arrière-pays


[b]"Kinshasa : les ministres des Finances et le ministre de l’Intérieur interpellés à l’Assemblée nationale - 23.03.2022,  

= https://www.radiookapi.net/2022/03/23/actualite/politique/kinshasa-les-ministres-des-finances-et-le-ministre-de-linterieur
"Les communicateurs de l’Union sacrée dénoncent une motion « alimentaire » contre le ministre de l’Économie -23.03.2022,  
= https://actu30.cd/2022/03/rdc-les-communicateurs-de-lunion-sacree-denoncent-une-motion-alimentaire-contre-le-ministre-de-leconomie/
"Les députés de l’Union Sacrée mobilisés pour leur « désengagement » à la motion de... - 26.03.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102341_les_deputes_de_l_union_sacree_mobilises_pour_leur_desengagement_a_la_motion_de_defiance_contre_le_ministre_de_l_economie.html



"Assemblée nationale: Jackson Ausse interpelle Daniel Aselo après le clash avec les députés provinciaux  -  23 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/23/assemblee-nationale-jackson-ausse-interpelle-daniel-aselo-apres-le-clash-avec-les

"Assemblée nationale : alignée au calendrier de la session, Delly Sesanga demande la suspension du débat sur sa pétition de révision constitutionnelle à cause de l’état de siège en vigueur -  22 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/22/assemblee-nationale-alignee-au-calendrier-de-la-session-delly-sesanga-demande-la
"Le camp présidentiel veut profiter de la proposition de loi Sesanga pour permettre à Tshisekedi de rester au pouvoir jusqu’en 2037 - 23.03.2022,  
= https://congolibere.com/rdc-le-camp-presidentiel-veut-profiter-de-la-proposition-de-loi-sesanga-pour-permettre-a-tshisekedi-de-rester-au-pouvoir-jusquen-2037/

"Assemblée nationale : Mboso échange avec les députés provinciaux de l'Ituri sur la situation sécuritaire en plein état de siège - 23 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/23/assemblee-nationale-mboso-echange-avec-les-deputes-provinciaux-de-lituri-sur-la
"Bahati et Sama à l’écoute des députés provinciaux du Nord-Kivu, de la Tshopo et du Sud-Kivu - 25 mars 2022
= https://www.lephareonline.net/bahati-et-sama-a-lecoute-des-deputes-provinciaux-du-nord-kivu-de-la-tshopo-et-du-sud-kivu/
= https://laprosperiteonline.net/2022/03/24/top/motion-contre-jean-marie-kalumba-lusn-appelle-a-la-vigilance/
"RDC : Devant Sama et Lukwebo, les élus provinciaux déplorent la persistance de l’insécurité dans l’Est - 25/03/2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/03/25/rdc-devant-sama-et-lukwebo-les-elus-provinciaux-deplorent-la-persistance-de-linsecurite-dans-lest.html/106538/25 mars 2022 à

"Session de mars : plusieurs membres du gouvernement déjà saisis pour venir répondre aux préoccupations des sénateurs ( Rapporteur Adjoint) -  23 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/23/session-de-mars-plusieurs-membres-du-gouvernement-deja-saisis-pour-venir-repondre-aux

"Processus électoral en RDC: la CENI et l'ONU évaluent les besoins - 22 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/22/processus-electoral-en-rdc-la-ceni-et-lonu-evaluent-les-besoins


"RDC: la nouvelle session parlementaire se focalise sur l'armée et l'est du pays -  22/03/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220322-rdc-la-nouvelle-session-parlementaire-se-focalise-sur-l-arm%C3%A9e-et-l-est-du-pays


"Trahison ? -25/03:2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/03/25/rasoir/trahison/

"La révision de la loi électorale s’impose pour enlever le seuil de 1% - 24/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/la-revision-de-la-loi-electorale-simpose-pour-enlever-le-seuil-de-1/



" RDC : des lobbyistes américains à la rescousse de Tshisekedi - 25 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1333390/politique/rdc-des-lobbyistes-americains-a-la-rescousse-de-tshisekedi/


"
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Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 18/4/2022, 10:04 pm

"OU EN EST LE FEUILLETON DE LA LOI ÉLECTORALE A L’ASSEMBLÉE NATIONALE ?
UNE BATAILLE RANGÉE A COURS ENTRE LA MAJORITÉ DE L'UNION SACRÉE (TSHISEKEDI) ET L'OPPOSITION REPRÉSENTÉE PAR LE FCC ('JK') ET LAMUKA (FAYULU & MUZITU). LA PREMIÈRE EXIGE UN DÉBAT HIC ET NUNC AU PARLEMENT, LA DEUXIÈME APPELLE UN DÉBAT DE CONSENSUS ET NE RECONNAIT PAS LA LÉGITIMITÉ DE LA MAJORITÉ JUSQU’À SÉCHER LA PLÉNIÈRE QUIA DU ÊTRE REPORTÉE. JUSQU’OÙ ?  ENTRE-TEMPS UNE PÉTITION CONTRE LE PRÉSIDENT A ÉTÉ INITIÉE.

Notre Assemblée nationale est aujourd'hui une chambre d'enregistrement qui finira par imposer les ordres du pouvoir en place et la loi électorale risque de rester un objet de contestation, quelques amendements bienvenus amélioreront-ils alors cette loi ?
Une frange non négligeable des Congolais ne veut pas d'un dialogue consensuel préalable à la loi électorale parce qu'elle l'assimile à un vulgaire dispositif de partage des postes. Question : la préoccupation majeure est aujourd'hui l'organisation des élections dans les délaIs et que celles-ci soient crédibles, en quoi alors un consensus autour de différentes parties prenantes se réduirait à un partage des postes entre politiciens, n'est-il pas d'abord une garantie que les discussions aboutissent à des amendements retenus par tous et créent un climat plus pacifié pour le processus.
Ailleurs on craint que le temps du débat participe de manœuvres politiciennes qui consacreraient le glissement. Mais en quoi un respect si fétichiste des délais sert-il davantage la tenue de bonnes élections si à terme un climat propice aux amendements utiles n'est pas trouvé ? Voilà !



"RDC: la réforme électorale présentée à l'Assemblée nationale, l'opposition absente -  15/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220415-rdc-d%C3%A9bats-tendus-%C3%A0-l-assembl%C3%A9e-nationale-sur-la-r%C3%A9forme-%C3%A9lectorale
En RDC, les propositions de la réforme électorale ont été présentées hier, jeudi, à l’Assemblée nationale sans les députés de l’opposition. Ils ont boycotté la plénière exigeant avant toute chose un consensus politique. Le président de l’assemblée a suspendu la séance qui devait mener à l’adoption des propositions. Elles seront soumises au débat dès mercredi prochain.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

La proposition retenue est celle du G13, le groupe des 13 parlementaires qui avaient mené des consultations en 2020. Elle consacre la suppression du minimum de1% d'électeurs pour être élu député. Toutes les innovations ont été présentées en plénière par le député Delly Sessanga. « Nous proposons la suppression du seuil (électoral), parce que le seuil a été mal utilisé pour manipuler les résultats.. Il s'agit ici d’introduire plus de transparence, de permettre à ce que les résultats soient publiés bureau de vote par bureau de vote, et que les résultats partiels publiés localement soient opposables à tous et empêcher que la CENI puisse manipuler les résultats. Il y a aussi une grande responsabilisation des dirigeants de la CENI et le mode de scrutin qui sont adaptés pour éviter la corruption au niveau des élections au second degré ».
Si cette loi est votée, les candidats ne pourront plus aligner les membres de leur famille comme suppléants. Ils ne pourront pas non plus cumuler les candidatures aux législatives.

Une présidentielle à deux tours ?
Delly Sessanga aurait souhaité proposer la présidentielle à deux tours, mais il y a un obstacle majeur. « Pour faire passer la présidentielle à deux tours, il faut une révision de la Constitution. Lorsque l’état de siège sera levé, nous allons remettre le débat sur le tapis, pour que l'élection du président de la République se fasse à deux tours. »
Cette réforme sur la présidentielle provoquerait le report des élections, selon la CENI. Les élus pro-Kabila du FCC n’ont pas changé de discours. Ils exigent la recomposition de la Commission électorale et la Cour constitutionnelle pour créer un climat de confiance.
Dans une déclaration, ces élus critiquent le régime Tshisekedi qui « s’est illustré par la violation intentionnelle de la Constitution et des lois en vue de préparer la tricherie aux élections de décembre 2023 ». C'est pourquoi ils ont décidé de ne pas participer à l’examen de la proposition de loi portant révision de la loi électorale, sous ce « régime dictatorial », selon la même déclaration par laquelle la centaine de députés rappelle que l'Assemblée nationale est « devenue une simple caisse de résonance du président de la République et de son gouvernement ».


"Union Sacrée-FCC : la bataille électorale est lancée - 18 avril 2022
= https://ouragan.cd/2022/04/fcc-usn-la-bataille-electorale-est-lancee/
La guerre sera nucléaire entre l’opposition FCC et le pouvoir de Félix Tshisekedi incarné par l’Union sacrée (USN). Les uns appelant au dialogue, les autres s’opposant à tout partage.

OUVERTURE CE JOUR D'UNE NOUVELLE SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE ! AU MENU AU MENU DES PRIORITÉS ET QUELQUES ACCESSOIRES... PSX_20220417_223011-1024x536
La plénière de l'Assemblée nationale agitée sur le débat lié à la loi électorale. @Photo Droits tiers

Déjà le vendredi 15 avril 2022, la tension politique était au zénith au Palais du peuple. Le FCC a fini par imposer son boycott à tout débat sur la loi électorale exigeant au préalable un dialogue pour un consensus national avant la tenue effective des scrutins de 2023. Le FCC qui se tenait en embuscade contre toute nouvelle mutinerie politique qui se traduirait par un passage en force de la loi électorale à l’Assemblée nationale, s’est chargé de déplanter toutes les revendications antérieures pour les replacer sur la table. Recomposition de la Cour constitutionnelle et de la CENI, garenties de transparence et de financement des élections, sécurisation du processus électoral etc.

Le FCC ne désire aucun poste à l’Union sacrée
Le bilan peu reluisant des trois années de gestion du successeur de Joseph Kabila n’attire plus de convoitises politiques. Au FCC restant, plus personne vraiment n’est disposée à transhumer. Étant donné qu’à l’Union sacrée, les mythes de l’opulence du pouvoir tombent d’un jour à l’autre. Les postes de responsabilité devenus rares sont querelés, cas de la fonction du premier vice-président de l’Assemblée nationale qui divise l’UDPS et ses alliés. Cas également des postes de représentation dans la diplomatie congolaise où des candidats ne font que gonfler les listes. Même au sein des entreprises publiques, l’on se bouscule au portillon et l’on multiplie des coups contre les gestionnaires actifs. La guéguerre de l’Ogefrem fait défiler toutes les compétences à la tête de l’entreprise depuis le départ de Patient Sayiba Tambwe, sans vraiment parvenir à contenir le déficit de gestion y afférent. Il en est de même de la crise à la Régie des voies aériennes (RVA) où le personnel est antagonique vis-à-vis de son actuel comité de gestion tout comme à la Regideso où l’IGF a désormais orienté ses contrôleurs. Bref, l’ambiance au sein de l’Union sacrée n’est plus à l’attraction. Faute d’une coordination stable, le système navigue à vue. Les dernières indiscrétions de la rencontre entre le président de l’Assemblée nationale et les élus nationaux révèlent que les députés auraient été privés de toute possibilité de débat sur les dossiers épineux du moment. Et certaines menaces sur la dissolution de l’Assemblée nationale ne seraient pas à prendre à la légère. Du coup, la maison a tendance à se refermer sur elle-même, sans oxygène ni luminosité démocratique.

Le député Léon Nembalemba estime ouvertement que rien ne va et que le chef de l’État doit nettoyer les écuries pour tenter de sauver la face de la majorité présidentielle. C’est donc dans ce contexte d’une démocratie désertique que le FCC décide de prendre ses responsabilités en s’opposant à toute forfaiture électorale. Pour ces fidèles à Joseph Kabila, il ne s’agit pas de négocier des portefeuilles, juteux soient-ils, à qui que ce soit, mais plutôt de négocier un décollage stabilisé du processus électoral pour éviter à la nation toute éventuelle dérive. Dans cette perspective, Raymond Tshibanda, le coordonnateur du comité de crise du FCC ouvre toutes les façades de sa plateforme aux alliances utiles pour des objectifs communs. Tshibanda, le dernier gardien de la maison politique de Kabila ne s’oppose même plus à une alliance politique avec Lamuka de Martin Fayulu Madidi ou à toute autre dynamique de changement, qu’elle provienne de la société civile ou de la classe politique.

Mboso et Mutamba ferment la porte de l’intérieur
Le refus de tout dialogue entre la majorité et l’opposition est conçu comme un réflexe d’auto-protection des dignitaires de l’Union sacrée. Principal prétexte, la difficulté de réunir des postes disponibles pour les nouveaux arrivants au moment où les premiers transhumés peinent à se trouver une case au sein de la même majorité. Le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso Nkodia n’est pas allé par le dos de la cuillère pour expliquer aux députés de sa famille politique qu’ils ne sont pas du tout disposés à partager leur pouvoir avec quiconque. « Êtes-vous prêts à partager notre pouvoir ? », demanda-t-il à ses collègues rassemblés à l’hôtel du Fleuve. D’autre part, Constant Mutamba, coordonnateur de la Dynamique des progressistes révolutionnaires (DYPRO), plateforme politique anciennement membre du FCC composée essentiellement des leaders issus de la dernière vague des transhumants vers les institutions, notamment ceux ayant intégré l’équipe Kadima à la CENI, vient de donner de la voix. « Pas question de dialoguer, il faut aller aux élections », a-t-il lancé samedi dernier à travers un meeting à son siège principal. Pour cet acteur politique en effet, il faut faire confiance à la CENI actuellement en place pour rattraper le temps perdu. Perçue comme un levier politique de l’actuelle CENI, la DYPRO s’acharne à conserver ses deux délégués irrégulièrement investis à la centrale électorale. Décidément, la majorité n’a pas abandonné sa méthode consistant à gérer et geler les questions sensibles. Il faut donc craindre un nouveau passage en force de la loi électorale à l’Assemblée nationale et toutes les conséquences qui en découleraient.

Tshisekedi et Kabila désormais en derniers remparts
Les prévarications observées depuis le début du processus de réforme électorale n’augurent nullement des lendemains sûrs pour la nation. De la désignation polémique du président de la CENI à l’investiture tout autant contestée d’un secrétaire exécutif national proche du pouvoir, en passant par plusieurs marches de contestation du président Denis Kadima, le décor est fièvreusement saturé pour interpeller les deux principaux décideurs. D’abord le président de la République, Félix Tshisekedi qui est le patron de la majorité et dont la décision est susceptible de stabiliser la crise. Ensuite, Joseph Kabila, chef de l’opposition parlementaire dont la célébrité populaire devrait fronder le pouvoir et avertir celui-ci d’une surprise électorale prochaine.
La CENCO et l’ECC se sont déjà offertes en volontaires pour faciliter le rapprochement des tendances politiques en présence dans l’optique d’une quête raisonnable de consensus autour du processus électoral.

RDC : A.Muzito engage des consultations pour élaborer une offre politique inclusive
Loi électorale : les principales propositions d’EDUCIEL



"RDC : Les députés USN accusent le FCC de bloquer le processus électoral et à « pérenniser la culture du glissement » - 16 avril 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/16/rdc-les-deputes-usn-accusent-le-fcc-de-bloquer-le-processus-electoral-et-a-perenniser-la-culture-du-glissement.html/107556/
Les députés nationaux membres de l’Union Sacrée de la Nation (USN) disent avoir suivi sans surprise la déclaration des députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC) en rapport avec le processus électoral en République Démocratique du Congo.
D’après eux, le refus du FCC de ne pas participer au débat et à l’adoption de la loi électorale ne vise que la non tenue des élections dans le délai constitutionnel et le partage du pouvoir sans le concours du peuple.


Dans leur déclaration parvenue à POLITICO.CD ce samedi 16 avril, ces députés nationaux informent à l’opinion tant nationale qu’internationale que l’USN s’inscrit dans le schéma constitutionnel et ne peut donc compromettre les valeurs démocratiques pour lesquelles elle s’est battue et séparée du FCC et auxquelles elle demeure fermement attachée. Elle réaffirme l’engagement ainsi que la détermination du Chef de l’État, Félix Tshisekedi pour l’organisation de meilleures élections.
Ils relèvent, cependant, que la loi électorale actuellement en vigueur est un héritage du FCC «seul alors que la proposition de sa modification actuellement en discussion à l’Assemblée nationale n’est pas l’œuvre de l’Union Sacrée mais plutôt celle de l’opposition à l’époque où FCC et CACH étaient en coalition. En effet, l’attitude actuelle du FCC est malhonnête et vise à tromper l’opinion sur ses motivations cachées».

«Le Bureau de l’Assemblée nationale a porté au calendrier de la session de Mars 2022, la discussion relative à la proposition de la loi électorale ; lequel calendrier a été adopté par la conférence des Présidents dont ceux du FCC et adopté par l’Assemblée plénière. En outre, le Président de l’Assemblée nationale a indiqué lors de la plénière du jeudi 14 avril consacrée à la présentation de la proposition de modification de la loi électorale qu’il suspendait le débat pour un délai d’une semaine. Ceci pour permettre les discussions entre les groupes parlementaires de la majorité et ceux de l’opposition afin d’aboutir au consensus pour les dispositions qui le requièrent. Le Président de l’Assemblée nationale a, en outre, ouvert la porte aux contributions de toutes les forces vives de la République en demandant à ce qui le veulent de déposer au Secrétariat de son Cabinet leurs documents. Ceci étant, il est hors de question que la loi électorale soit discutée en dehors du Parlement», ont-ils fait savoir.
À cet effet, les députés nationaux Union Sacrée de la Nation prennent le peuple à témoin sur l’attitude «antidémocratique» du FCC à bloquer le processus et à pérenniser la culture du glissement et des dialogues de partage du pouvoir.
Par ailleurs, ils appellent le FCC au respect des principes démocratiques et lui rappellent sa responsabilité historique sur les dérives auxquelles peut conduire «sa stratégie de blocage des institutions».


"Loi électorale : les élus de l'Union Sacrée dénoncent un dialogue sollicité par le FCC visant la non tenue des élections dans le délai constitutionnel et le partage du pouvoir sans le concours du peuple - 17 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/17/loi-electorale-les-elus-de-lunion-sacree-denoncent-un-dialogue-sollicite-par-le-fcc
Les députés nationaux membres de l'Union Sacrée de la Nation (USN) disent avoir suivi non sans surprise la déclaration des députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC) en rapport avec le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo.

Le FCC, famille politique de Joseph Kabila Kabange, refuse de participer au débat et à l'adoption de la loi électorale et exige un dialogue en dehors du parlement. Pour les élus acquis à la cause du Président Félix Tshisekedi, ce dialogue ne vise que la non tenue des élections dans le délai constitutionnel et le partage du pouvoir sans le concours du peuple.
"l'Union sacrée de la nation s'inscrit dans le schéma constitutionnel et ne peut donc compromettre les valeurs démocratiques pour lesquelles elle s'est battue et séparée du FCC et auxquelles elle demeure fermement attachée. Elle réaffirme l'engagement ainsi que la détermination du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo maintes fois réitérés, pour l'organisation de meilleures élections que le pays n'a jamais connues en trois cycles c'est-à-dire des élections crédibles, inclusives, transparentes et apaisées et ce, conformément à la Constitution, aux lois pertinentes et aux bonnes pratiques en la matière" disent les députés nationaux de l'Union sacrée représentés par les bureaux des groupes parlementaires dans une déclaration faite samedi 16 avril 2022 au Palais du Peuple.
Aussi, ils ont relevé que la loi électorale actuellement en vigueur est un héritage du front commun pour le Congo seul alors que la proposition de sa modification actuellement en discussion à l'Assemblée nationale n'est pas l'oeuvre de l'union sacrée mais plutôt celle de l'opposition à l'époque où FCC et CACH étaient en coalition. Pour eux, l'attitude actuelle du FCC est malhonnête et vise à tromper l'opinion sur ses motivations cachées.
"Le Bureau de l'Assemblée nationale a porté au calendrier de la session de mars 2022 la discussion relative à la proposition de la loi électorale; lequel calendrier a été adopté par la conférence des Présidents dont ceux du FCC et adopté par l'Assemblée plénière. En outre, l'Honorable Président de l'Assemblée nationale a indiqué lors de la plénière du jeudi 14 avril courant consacrée à la présentation de la proposition de modification de la loi électorale qu'il suspendait le débat pour un délai d'une semaine. Ceci pour permettre les discussions entre les groupes parlementaires de la Majorité et ceux de l'Opposition afin d'aboutir au consensus pour les dispositions qui le requièrent. L'Honorable Président de l'Assemblée nationale a, en outre, ouvert la porte aux contributions de toutes les forces vives de la République en demandant à ceux qui le veulent de déposer au Secrétariat de son Cabinet leurs documents", ont-ils souligné dans leur déclaration.

Pour les élus de l'union sacrée, il est hors de question que la loi électorale soit discutée en dehors du Parlement.
"Nous prenons le peuple à témoin sur l'attitude antidémocratique du FCC qui à proprement parler tant à bloquer le processus électoral et à pérenniser la culture du glissement et des dialogues de partage du pouvoir. En effet, appelons le FCC au respect des principes démocratiques et lui rappelons sa responsabilité historique sur les dérives auxquelles peut conduire sa stratégie de blocage des institutions",ont-ils recommandé.
Débuté jeudi 14 avril 2022, le débat sur la réforme de la loi électorale va à nouveau se poursuivre le mercredi 20 avril prochain. D'après Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale, l'objectif de ce long temps mort est de permettre d'abord le retour des députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC), qui ont boycotté la plénière de ce jour. Ces élus proches de Joseph Kabila dénoncent le manque de consensus sur la question de la loi électorale avant d’en débattre en plénière. Cette trêve permettra aussi aux groupes parlementaires de se concerter afin de lever des options sur différentes propositions.


"EcoNews : « Elections 2023 : tous ont peur » - 18/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/18/actualite/revue-de-presse/econews-elections-2023-tous-ont-peur
Revue de presse du lundi 18 avril 2022
A quelques mois des élections générales de 2023, la confusion s’est réinstallée à l’Assemblée nationale où le Front commun pour la Congo(FCC ) de Joseph Kabila réclame qu’on fasse table rase de toute l’architecture électorale, depuis la mise en place du nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante(CENI) que dirige Denis Kadima Kazadi, indique EcoNews.
Par devoir d’inclusivité, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président de l’Assemblée nationale, s’est donné jusqu’au mercredi 20 avril pour convaincre les indécis du FCC. Un pari à haut risque, estime le tabloïd.
Pour le moment, analyse le média, personne - au pouvoir ou en opposition - ne veut se lancer en premier sur cette piste. Le plus évident est que tous ont peur des élections, craignant une déroute en 2023, conclut Econews.
Pour Le Potentiel qui commente ces élections de 2023, « Le FCC se radicalise et bloque la machine ».
Après avoir boudé, jeudi 14 avril, la plénière consacrée au débat sur la loi électorale, rappelle le journal, les députés nationaux membres du FCC, fidèles à Kabila, continuent de camper sur leur position.
Ces caciques de l’ancien régime ont levé l’option de se radicaliser et de bloquer la machine électorale, commente le quotidien.
Au fait, ils refusent de retourner ce mercredi à l’hémicycle du Palais du peuple, après le délai de grâce leur accordé par le speaker de la Chambre basse du Parlement pour revenir aux meilleurs sentiments et réintégrer l’Assemblée plénière, afin de débattre de la réforme de la loi électorale. Ils exigent, au préalable qu’un consensus soit trouvé autour du processus électoral, mais en dehors des institutions, conclut le tabloïd.

Pour les députés nationaux membres des bureaux des groupes parlementaires de l’Union sacrée de la Nation, la loi électorale ne peut être discutée en dehors du Parlement, ont indiqué, dans une déclaration, lue samedi 16 avril, devant la presse au Palais du peuple, par le porte-parole de l’USN,  le député national Matadi Nenga, indique l’Agence congolaise de presse.
Fustigeant l’attitude du FCC du refus de participer au débat et à l’adoption de la loi électorale, les députés nationaux de l’USN ont, dans cette déclaration, soutenu qu’ils s’inscrivent dans le schéma constitutionnel et ne peuvent donc pas, ont-ils ajouté, compromettre les valeurs démocratiques pour lesquelles ils se sont battus et pour lesquelles ils se sont séparés du FCC, conclut l’agence.
Les députés n a t i o n a u x, membres de l’Union sacrée pour la Nation ont, dans cette déclaration dénoncé l’attitude “malhonnête” du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila qui a boycotté la plénière de l’examen de la nouvelle proposition de la loi électorale jeudi dernier, jeudi ajoute Le Journal.
Ces députés, poursuit le quotidien, relèvent que la loi électorale actuellement en vigueur en République Démocratique du Congo est un héritage du Front Commun pour la Congo seul alors que la proposition de sa modification n’est pas l’œuvre de l’union sacrée de Félix Tshisekedi.
De son côté, Adolphe Muzito, Premier ministre honoraire, a souligné qu’il n’est pas possible d’envisager, dans l’état où sont les choses, que le débat au Parlement réponde de manière conséquente aux besoins et préoccupations de base de différents acteurs, parties prenantes au processus électoral pour les scrutins de 2023, note La Prospérité.
Il a lancé un appel à une rencontre entre les principaux acteurs politiques constellés autour de l’Union sacrée, du FCC et de Lamuka pour engager des discussions directes, franches et constructives sur des préoccupations substantielles en vue de dégager un consensus dont les options seront proposées pour des réformes à intégrer dans la loi électorale, conclut le journal.
Le président du parti Nouvel Elan espère à l'issue de ces échanges, "être en mesure de faire des propositions et modifications en vue de réformer la RDC pour son réel développement", note Forum des As.


"Examen de la loi électorale : les députés FCC boycottent la plénière de ce jeudi à l’Assemblée nationale - 14/04/2022
= https://www.digitalcongo.net/article/625820b10846401f417be2a8/
Les élus nationaux membres du Front commun pour le Congo (FCC) décident de ne pas prendre part à la séance plénière de ce jeudi 14 avril 2022 à l’Assemblée nationale. Ils dénoncent l’absence d’un large consensus autour de la proposition de loi électorale en examen.
Dans une déclaration lue ce jeudi 14 avril 2022 par François Nzekuye, président du groupe parlementaire du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD et alliés), les députés du FCC dénoncent l’absence du consensus autour de la question de la loi électorale.


« [Nous avons reçu] dans la soirée le message d’une convocation d’une plénière pour ce jeudi 14 avril 2022 afin d’examiner la proposition de loi modifiant la loi électorale et cela sans qu’aucun consensus ait été préalablement dégagé entre les forces politiques et sociales », a déclaré le député François Nzekuye.
Ce dernier a rappelé que la loi portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la loi électorale en vigueur ont fait l’objet d’un consensus entre 2011 et 2018, instant que les réformes électorales doivent obtenir « un très large consensus » entre tous les acteurs concernés afin d’éviter au pays des élections chaotiques, sources de frustrations.
Les députés du FCC ont aussi accusé le régime en place de vouloir préparer la tricherie lors des élections prévues en 2023. Ces élus ont, dans leur déclaration, rappelé le renversement « en plein mandat » de la majorité parlementaire issue des urnes par la corruption et à l’aide des intimidations au motif « fallacieux » que le FCC bloquait le régime en place.
« Heureusement que depuis lors, les Congolais ont fini par comprendre qu’il s’agissait plutôt de l’incompétence des nouveaux dirigeants, comme en témoigne la dégradation constante de la situation politique, économique, sociale et sécuritaire de notre pays », ont asséné ces élus.


"RDC – Élections 2023 : le FCC pris au piège -16/04:2022
= https://lepotentiel.cd/2022/04/16/rdc-elections-2023-le-fcc-pris-au-piege/

"De boycott en boycotte  [Edito]
= https://lepotentiel.cd/2022/04/17/de-boycott-en-boycott-edito/


"Loi électorale en RDC : "la suppression du seuil électoral et du cumul des candidatures à des degrés différents", parmi les revendications du mémo de l'UJCC à déposer ce lundi à l'Assemblée nationale - 17 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/17/loi-electorale-en-rdc-la-suppression-du-seuil-electoral-et-du-cumul-des-candidatures-des
L'ouverture du débat général sur l'examen de la proposition de loi portant révision de la loi électorale en prévision des élections prévues en 2023 suscite des réactions dans le microcosme sociopolitique congolais.
De ce fait, l’Union des jeunes Congolais pour le Changement (UJCC) exhorte les députés nationaux à privilégier l’intérêt général avant tout agenda politique, en vue de doter la RDC d’une loi digne qui concourt à la consolidation de la démocratie et l’organisation des véritables élections inclusives, transparentes, juste et apaisées, dans le délai constitutionnel pour le rayonnement de notre pays parmi les systèmes des Nations démocratiques.

Ce mouvement associatif des jeunes lance un appel à la jeunesse, toutes tendances confondues (Partis politiques, Organisations et Mouvements de la société civile) de se mobiliser pour déposer, le lundi 18 avril 2022, à l'Assemblée nationale, leur mémo contenant les différentes recommandations des jeunes en rapport avec le débat sur la revisitation de la loi électorale.
"Venons ce lundi, 18/04/2022 à 10h, à l’Assemblée Nationale déposer officiellement ces documents auprès des Autorités, signe de notre engagement patriotique, dans lesquels nous réclamons conforment aux textes légaux nationaux et instruments juridiques régionaux et internationaux ; notamment la Déclaration Universelle de Droit de l’Homme, le Pacte International des Droits civils et politiques, la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, portant sur la Jeunesse, Paix et Sécurité, la charte africaine de la Jeunesse, la Charte sur la bonne gouvernance et la démocratie, la Constitution", renseigne le communiqué de l'UJCC.

Parmi les revendications de ce mouvement, il y a notamment : 
1. Que chaque liste de Parti politique soit établie en tenant compte de la représentation des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec handicap sous peine d’irrecevabilité.
2. Que soit instauré un système de quota et ou des sièges réservés aux jeunes dans les circonscriptions électorales à plus d’un siège ;
3. Que le taux du cautionnement électoral à tous les différents niveaux d'élections soit réduit de la moitie pour les candidatures des femmes, des Jeunes et des personne vivants avec handicap. Que le cautionnement soit remboursable en cas de non élu ;
4. Que le cumul des candidatures à des degrés différents de même scrutin soit rejeté ;
5. Que le Seuil électoral soit supprimé à défaut le ramener dans les circonscriptions électorales.
Ce mouvement des jeunes s'oppose également à la multiplicité des candidatures ; à la révision de la Constitution, qui renvoi les élections de 2023 à une date ultérieure ; à l’exclusion des jeunes, des femmes, et des personnes vivant avec handicap et à tous les autres antivaleurs de corruption et achat de conscience.


"Examen de la loi électorale : pour passer à la présidentielle à deux tours, il faut une révision de la constitution mais pas pendant l’état de siège (Sesanga) - 16 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/16/examen-de-la-loi-electorale-pour-passer-la-presidentielle-deux-tours-il-faut-une
Le député national Delly Sesanga s'est exprimé sur la réforme de la loi électorale amorcée jeudi 14 avril dernier à l'Assemblée nationale. Il a été désigné porte-parole des ceux qui ont initié la proposition de loi électorale en examen. Parmi les réformes, il y a notamment le retour à la présidentielle à deux tours. Mais Delly Sesanga souligne que cette réforme qui exige la révision de la constitution ne peut s’opérer alors qu’une partie du pays se trouve sous état de siège depuis bientôt une année. Il propose d’attendre la levée de cette mesure exceptionnelle en vue de reprendre le débat sur cette question précise.
"Nous l'avions proposé mais pour faire passer la présidence à deux tours, il faut une révision de la constitution et comme vous le savez nous sommes pendant l'état de siège, et donc on a suspendu le débat sur la révision de la constitution. Lorsque l'état de siège va être levé puisque je considère qu'il faut lever cet état de siège, comme je vois que le gouvernement est en train d'aller probablement dans cette voie, nous allons remettre ce débat sur le tapis pour que l'élection du président de la République se fasse à deux tours", a-t-il expliqué à la presse à l'issue de la plénière.
Toujours en rapport avec les innovations, l’élu de Luiza (Kasai Central) a indiqué que la proposition de la loi électorale initiée par le G13 va “introduire plus de transparence dans le processus électoral”.
Cette proposition, ajoute-t-il, va également “instaurer un système de traçabilité des résultats pour permettre à ce que les résultats soient publiés bureau de vote par bureau de vote et que les résultats partiels publiés localement soient opposables à tous et empêcher à ce que la commission électorale nationale indépendante ne puisse manipuler davantage les résultats”. I
“Il y a une plus grande responsabilisation aussi des dirigeants de la CENI et les modes des scrutins qui sont adaptés pour éviter la corruption et au niveau des élections. Donc tout ceci représente un progrès et des attentes que notre population souhaite pour le prochain processus électoral”, a déclaré Delly Sesanga.

La loi propose aussi la suppression de seuil électoral. "Il y a des gens qui sont élus dont on ne connaît pas le seuil, moi-même je ne connais pas le seuil de ma liste électorale vous imaginez ? Trois ans après, je ne connais pas le seuil, donc le seuil a été manipulé pour faire passer tel autre ou éliminer un autre candidat. Ce que nous souhaitons désormais c'est qu’au lieu d'avoir le seuil qu'on exige des listes qu'elles soient représentatives sur le territoire national, c'est-à-dire présenter 60% des candidats pour le siège en compétition, ceci est beaucoup plus transparent et préalable se fait a priori alors que dans le système de seuil c'est la commission électorale nationale indépendante qui manipule”, a-t-il dénoncé. 
Et d’ajouter: “Nous combattons le clientélisme de la classe politique qui veut aujourd'hui tous les membres de la famille dans un bloc se présentent avec suppléants, cèdent leurs sièges à leurs membres de famille et cette patrimonialisation de l'espace politique par les familles n'est pas quelque chose de souhaitable”.
Débuté jeudi 14 avril 2022, le débat sur la réforme de la loi électorale va à nouveau se poursuivre le mercredi 20 avril prochain. D'après Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale, l'objectif de ce long temps mort est de permettre d'abord le retour des députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC), qui ont boycotté la plénière de ce jour. Ces élus proches de Joseph Kabila dénoncent le manque de consensus sur la question de la loi électorale avant d’en débattre en plénière. Cette trêve permettra aussi aux groupes parlementaires de se concerter afin de lever des options sur différentes propositions.


"RDC: des députés signent une pétition pour déchoir Christophe Mboso du bureau de l'Assemblée nationale  -  17 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/17/rdc-des-deputes-signent-une-petition-pour-dechoir-christophe-mboso-du-bureau-de
Une pétition est en train d'être signée par des députés nationaux contre Christophe Mboso, Président de l'Assemblée nationale. Selon le député Papy Nyango, un des signataires, cette pétition aurait déjà récolté 136 signatures.


Les signataires reprochent au speaker de la chambre basse du parlement notamment une "mauvaise conduite des débats" et un "désordre dans le fonctionnement des commissions et groupes parlementaires”.
"Ce qui se passe au niveau de la chambre basse du parlement est que depuis environ deux ans, la majorité parlementaire a basculé au profit d'une dynamique que vous connaissez. Aujourd'hui, il y a nécessité que nous puissions passer en revue ce qui a eu lieu et  savoir remettre l'institution Assemblée nationale sur une orbite qui rassure son avenir meilleur et son prestige", explique Papy Nyango.
Pour lui, avec démission du Premier vice-président Jean-Marc Kabund notamment, beaucoup de choses doivent changer. 
“Mais aujourd'hui lorsqu'on passe en revue, voire on tient compte de la démission actuelle du 1er Vice-président, l'honorable Kabund, il revient à considérer que beaucoup de choses doivent changer. Mais, que reste-t-il de la conférence des présidents, les groupes parlementaires sont en dysfonctionnement. Nous pensons que le dénominateur commun de tous les malaises à l'Assemblée nationale c'est le Président Mboso. Je n'ai pas tort de dire que déchoir le Président Mboso du bureau de l'Assemblée nationale ou l'amener à démissionner serait un salut pour notre institution”, a ajouté M. Nyango. 
Il invite les députés ce lundi au Palais du peuple “pour réfléchir sur l'intensification des signatures qui devra dépasser 250 en vue d'obtenir le départ du Président Mboso” tout en rassurant: “nous avons les signatures nécessaires pour déchoir le Président Mboso qui fait déjà un total de 132 signatures”.
Pendant les vacances parlementaires, une autre pétition a été initiée contre le bureau Mboso. Son initiateur, Gratien Iracan a annoncé la suspension de sa démarche après que Mboso a affiché l’ambition de redresser les choses notamment par un bon début de contrôle parlementaire et de la mise en application des recommandations de la commission défense et sécurité de l'Assemblée nationale sur l'insécurité à l'est de la RDC.
"Pétition contre Mboso : "Je ne reculerai pas" (Papy Niango) - 18.04.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103448_petition_contre_mboso_je_ne_reculerai_pas_papy_niango.html
OUVERTURE CE JOUR D'UNE NOUVELLE SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE ! AU MENU AU MENU DES PRIORITÉS ET QUELQUES ACCESSOIRES... Niango_papy_mushenvula_22_jpeg_640_350_1
Papy Niango Mushenvula

Dans un "communiqué de service" rendu public ce lundi 18 avril 2022 et signé par Samuel Mbemba Kabuya, directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, il est stipulé que "l’Honorable Président de l’Assemblée nationale me charge de vous informer qu’à partir de ce lundi 18 avril 2022 (et ce jusqu’à nouvel ordre), la réception des courriers pour toute l’Assemblée nationale, y compris le Secrétariat général, est centralisée au 3e étage. Une réunion de clarification entre le directeur de cabinet et tous les chefs de cabinets aura lieu demain à 09:30 dans la salle de Conférence des présidents".

Pour le député national Papy Niango Mushenvula, contacté par mediacongo.net, " Je ne reculerai pas". Cette mesure est prise "par peur de recevoir la signification de la pétition contre Mboso, mis en cause par ses pairs députés, notamment pour gabegie".
D'un ton ferme, l'élu du Bandundu dénonce cette attitude "consistant à nous faire croire que Mboso, élu de Kenge, peut arriver à mâter les députés nationaux, à les clochardiser à sa solde. Nous refusons de croire que Mboso est inamovible, et que le salut de la République doit passer par lui".
Entre temps, les pétitionnaires ont saisi le huissier de justice pour contraindre l'administration Mboso à recevoir leur correspondance.
Pour rappel, 162 signatures sont déjà réunies, sur initiative du député national Papy Niango, pour obtenir le départ du perchoir du président de la Chambre basse, Christophe Mboso.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103410_ass_nat_petition_en_main_les_deputes_veulent_dechoir_mbosso.html

"RDC : « Mauvaise conduite et désordre dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale », 136 signatures déjà récoltées pour déchoir Mboso - 18 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/18/rdc-mauvaise-conduite-et-desordre-dans-le-fonctionnement-de-lassemblee-nationale-136-signatures-deja-recoltees-pour-dechoir-mboso.html/107595/
"Assemblée nationale: nouvelle pétition contre Christophe Mboso, 132 signatures déjà récoltées - 18 avril 2022
= https://www.diaspordc.com/assemblee-nationale-nouvelle-petition-contre-christophe-mboso-132-signatures-deja-recoltees/


"Présidence de l’Assemblée nationale : Sur une chaise éjectable, Mboso N’kodia panique et centralise du coup la réception des courriers ! - 18.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103445_presidence_de_l_assemblee_nationale_sur_une_chaise_ejectable_mboso_n_kodia_panique_et_centralise_du_coup_la_reception_des_courriers.html
Visé par une pétition initiée par le député Papy Niango, le président de l’Assemblée Nationale Mboso N’kodia centralise du coup la gestion des courriers de cette chambre basse.

Désormais, à partir de ce lundi 18 avril, jusqu’à nouvel ordre, la réception des courriers pour toute l’Assemblée nationale, y compris le Secrétariat général, est centralisée au 3e étage.
Certains analystes politiques estiment que cette décision qui tombe comme un cheveu sur la soupe expose la panique et la peur du chairman de l’Assemblée Nationale. « Il se sent déjà sur une chaise éjectable à cause de son incompétence », pensent-ils.
« Déchoir le président Mboso ou l’amener à démissionner serait un salut pour notre institution. À ce jour, nous avons récolté déjà 132 signatures, l’objectif est d’atteindre plus de 250 signataires », dit le député Papy Niango.



"Loi électorale en RDC : le regroupement politique "Le Centre" s’oppose à tout dialogue projetant le partage des postes ministériels et le glissement -  17 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/17/loi-electorale-en-rdc-le-regroupement-politique-le-centre-soppose-tout-dialogue
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/16/elections-de-2023-le-centre-soppose-categoriquement-a-tout-dialogue-qui-naurait-pour-seule-motivation-que-des-manoeuvres-politiciennes.html/107565/


"RDC : " la proposition de réforme électorale en examen à l'AN est une opportunité pour faire avancer l'agenda genre", Carine Kanku - 16 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/16/rdc-la-proposition-de-reforme-electorale-en-examen-lan-est-une-opportunite-pour-faire


"RDC: se dirige-t-on vers une crise politique majeure? -  17/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220417-rdc-se-dirige-t-on-vers-une-crise-politique-majeure



"Gouvernement Sama Lukonde : Vers la refonte ? - 18.04.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103415_gouvernement_sama_lukonde_vers_la_refonte.html
https://lepotentiel.cd/2022/04/16/rdc-elections-2023-le-fcc-pris-au-piege/


"Kabuya : « Les problèmes que nous traversons n’ont pas permis de faire ce que l’UDPS avait comme projet » -18 avril 202
= https://www.7sur7.cd/2022/04/18/augustin-kabuya-les-problemes-que-nous-traversons-nont-pas-permis-de-faire-ce-que-ludps

"Flambée incontrôlée ! - 18 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/18/rasoir/flambee-incontrolee/


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 19/4/2022, 4:39 pm

Le bon dévoué à Tshisekedi Sieur Mboso fait des pieds non seulement pour imposer ses conditions autour de la constitution de la loi électorale mais aussi pour échapper à la motion de défiance qui pend sur lui. Il lance ainsi une procédure d’invalidation des députés absentéistes où peut se retrouver l'initiateur de la motion contre lui quand il ne cherche pas des garanties autres des signatures ou bidouille la réception de son courrier. Ailleurs comme pour se protéger il prend à témoin les diplomates et organes internationaux. En face Fayulu organise sa résistance et Muzitu peaufine son offre politique qu'il dit inclusive.
A coté EDUCIEL ( Éducation civique et observation électorale) présente ses principales propositions sur la loi électorale.
A terme toutes ces manœuvres n'affecteront-elles pas lourdement la loi électorale en cours d'élaboration ? Attendons voir...



"Mboso malmené, les députés veulent le bouter… - 18.04.2022
= https://ouragan.cd/2022/04/mboso-malmene-les-deputes-veulent-le-bouter/

"L’Assemblée Nationale lance une procédure d’invalidation « des députés absentéistes » - 19 avril 2022
= https://www.diaspordc.com/lassemblee-nationale-lance-une-procedure-dinvalidation-des-deputes-absenteistes/

"L’ACAJ favorable aux sanctions contre les députés nationaux absentéistes - 19 avril 2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103486_assemblee_nationale_l_acaj_favorable_aux_sanctions_contre_les_deputes_absenteistes.html

"Assemblée nationale : Papy Nyango, initiateur de la pétition contre Mboso, visé par « une motion portant invalidation des députés absentéistes » - 18.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103469_assemblee_nationale_papy_nyango_initiateur_de_la_petition_contre_mboso_vise_par_une_motion_portant_invalidation_des_deputes_absenteistes.html

"Ass Nat : Muzito, Minaku, Mova, Mwilanya bientôt invalidés - - 18 avril 2022
= https://ouragan.cd/2022/04/ass-nat-muzito-minaku-mova-mwilanya-bientot-invalides/

"Assemblée nationale : le député Paulin Odiane appelle à l'application de la constitution et du règlement intérieur pour les cas des élus absentéistes  - 18 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/18/assemblee-nationale-le-depute-paulin-odiane-appelle-lapplication-de-la-constitution-et

"Blocage sur la révision de la loi électorale : les diplomates s’impliquent - 19/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/19/actualite/politique/blocage-sur-la-revision-de-la-loi-electorale-les-diplomates

"Invalidation des élus « absentéistes » : ECT dénonce un règlement des comptes contre l’opposition - 18 avril 2022
= https://ouragan.cd/2022/04/invalidation-des-elus-absenteistes-ect-denonce-un-reglement-des-comptes-contre-lopposition/

"Loi électorale : l’UA plaide pour la prise en compte des propositions de différentes parties prenantes - 18 avril 2022
= https://ouragan.cd/2022/04/loi-electorale-lua-plaide-pour-la-prise-en-compte-des-propositions-de-differentes-parties-prenantes/

"« Ne pas organiser les élections transparentes et impartiales, c’est maintenir le peuple congolais dans la pauvreté et la misère » (Martin Fayulu) - 19.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103508_ne_pas_organiser_les_elections_transparentes_et_impartiales_c_est_maintenir_le_peuple_congolais_dans_la_pauvrete_et_la_misere_martin_fayulu.html

"Examen de la proposition de loi électorale : L’ECIDé annonce un sit-in devant l’Assemblée nationale ce mercredi - 19.04.2022,  
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103474_examen_de_la_proposition_de_loi_electorale_l_ecide_annonce_un_sit_in_devant_l_assemblee_nationale_ce_mercredi.html

"RDC : A.Muzito engage des consultations pour élaborer une offre politique inclusive - 18 avril 2022
= https://ouragan.cd/2022/04/rdc-a-muzito-engage-des-consultations-pour-elaborer-une-offre-politique-inclusive/


"Loi électorale : les principales propositions d’EDUCIEL - 18 avril 2022
= https://ouragan.cd/2022/04/loi-electorale-les-principales-propositions-deduciel/
Le quatrième cycle électoral préoccupe au plus haut point la Commission d’éducation civique et observation électorale (EDUCIEL). Son coordonnateur national et porte-parole, Me Carlos Mupili estime que les propositions sur la réforme de la loi électorale doivent tenir compte de prétexte, texte et contexte et non seulement du texte comme celui de G13 sous examen car la loi électorale est importante à l’organisation des élections de 2023. Soucieux de voir les scrutins se dérouler de manière démocratique, cette structure électorale présente ses quelques propositions afin de permettre au pays d’avoir des élections libres et démocratiques.

Pour cette organisation, il s’agit des propositions suivantes :
[1]- La non démission de toute autorité politique avant le dépôt de sa candidature comme cause d’inelligibilité (art. 11 de la LE) renforcera l’indépendance de la CENI et de la justice électorale ;
[2]- La criminalisation de tout acte d’achat de conscience des électeurs par la distribution de l’argent et les œuvres sociales pendant la campagne électorale en érigeant l’infraction de la corruption électorale ;
[3]- La création de l’Inspection judiciaire électorale avec pour mission restreinte de rechercher les infractions électorales en collaboration avec les témoins et les observateurs électoraux ;
[4]- Pour la suppléance, le premier suppléant doit être le candidat meilleur perdant de la circonscription électorale, comme c’était au Zaïre (si on révisait la Constitution);
[5]- Quitter de scrutin proportionnel vers le scrutin majoritaire simple pour rendre le vote plus légitime ;
[6]- Renforcer le critérium des candidats en cumulant le critère intellectuel (licence B+5 au minimum) et l’expérience professionnelle avec preuve de rémunération ;
[7]- Suppléer le BRTC dans le travail de traitement des dossiers de candidature par la DGM et l’ANR sur la vérification des documents de nationalité et des diplômes ;

[8]- Formaliser l’usage des TIC dans tous les niveaux du processus électoral voire le vote électronique par la machine à voter ;
[9]- La dépénalisation des publications des sondages et des résultats de votes parallèles par les organisations de la société civile de la thématique électorale ;
[10]- Tout contentieux électoral peut recourir au recomptage des voix par voie manuelle ou électronique par requête d’un candidat ;
[11]- L’irrecevabilité de la liste électorale d’une formation politique en cas d’opposition de la femme ou d’un jeune exclu par elle ;
[12]- L’incivisme fiscal d’un candidat comme cause de l’inéligibilité (art.11 de la LE) ;

[13]- La cooptation des anciens chefs des corps constitués dans le Sénat pour donner à celui-ci de la sagesse politique ;
[14]- La transmission des résultats par voie électronique à tous les niveaux (SEP, CLCR, CENI, Cours) et l’affichage des résultats de chaque CV dans le site internet de la CENI ;
[15]- En cas de preuve de bourrage d’urnes, l’annulation de tous les résultats de vote du bureau ou de centre de vote ;
[16]- La sanction de la peine de mort ou de perpétuité pour les membres du bureau de la CENI en cas de tentative ou falsification des résultats de vote au scrutin présidentiel ;
[17]- Obligation au candidat perdant de féliciter le gagnant à la présidentielle.
Depuis l’enclenchement du processus électoral en 2006, la loi électorale a subi trois modifications. Celle-ci sera la quatrième fois après avoir connu en 2011, 2015 et 2018.
"Kinshasa: la Ceni lance le projet «Educiel» pour sensibiliser à la culture électorale - 10/07/2015  
= https://www.radiookapi.net/actualite/2015/07/10/kinshasa-la-ceni-lance-le-projet-educiel-pour-sensibiliser-la-culture-electorale
= https://www.radiookapi.net/2015/12/28/emissions/linvite-du-jour/gerard-bisambu-la-ceni-besoin-dun-consensus-au-niveau-des



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Message  ndonzwau 21/4/2022, 12:41 pm

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"« Le processus électoral a déjà franchi la ligne rouge », s'inquiètent l'ECC et la CENCO - 21/04/2022
= http://mobile.topcongo.fm/article/le-processus-electoral-a-deja-franchi-la-ligne-rouge-s-inquietent-l-ecc-et-la-cenco-9295
"Nous sommes déjà en ligne rouge. Il faut l'avouer. La CENI n'a pas encore publié le calendrier (on ne peut pas se fier à la feuille de route), le gouvernement n'a pas encore présenté un budget clair et un plan de décaissement clair", égrène le pasteur Eric Senga, porte-parole de l'Église du Christ au Congo (ECC), au sortir d'un déjeuner avec les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, auquel était également convié le porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Donatien Nshole.

Inquiétudes, 5 mois se retard
"Donc, un certain nombre de choses n'ayant pas été réunies, nous devons garder ces inquiétudes pour dire que nous sommes vraiment (en pleine) ligne rouge", insiste-t-il.
"S'il faut aller dans les détails de l'opérationnalité des choses, nous sommes déjà à presque 5 mois de retard par rapport à la feuille de route", estime-t-il.
"C'est vrai qu'on peut dire qu'il s'agit des estimations compressibles, mais (nos) inquiétudes demeurent parce que nous avons les expériences de 2016, 2011, 2006 et nous savons que dans le délai imparti pour la convocation du corps électoral supposé en septembre 2023, nous sommes déjà en train de dépasser la ligne rouge", pointe le oasteur protestant.

Consensus, la solution
Devant ce tableau pas très reluisant,  le pasteur Senga présente la solution vendue depuis quelques semaines par les 2 églises: le consensus autour du processus électoral.
"L'ECC et la CENCO font un travail à 2 niveaux. D'abord, sur le plan technique. Nous devons nous mettre d'accord sur tout ce qui est technique, c'est-à-dire les questions liées à la réforme de la loi, la cartographie, opérations d'identification", énonce-t-il.
"Deuxièmement, sur le plan politique. Il s'agit ici d'obtenir un certain nombre de consensus sur les questions majeures", explique-t-il.
"Nous avons déjà fait le premier tour de tous les acteurs que ce soit les regroupements politiques hors institutions, Opposition et Majorité. L'indicateur est très clair : il y a des inquiétudes sérieuses si nous ne prenons pas la mesure de la chose. Il faut s'ouvrir à la discussion. On ne peut pas avoir peur de la discussion comme s'il s'agissait d'un cimetière".
Raison pour laquelle "nous appelons donc les acteurs de la majorité comme de l'Opposition à être souples, à s'ouvrir à la discussion. Nous proposons plusieurs niveaux de discussions pour essayer d'arriver ensemble à des solutions beaucoup plus efficaces", argumente le porte-parole de l'ECC.


"RDC: les dissensions persistent autour des réformes électorales à mener -  21/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220421-rdc-les-dissensions-persistent-autour-des-r%C3%A9formes-%C3%A9lectorales-%C3%A0-mener
En RDC, l’actualité parlementaire est marquée par la préparation des élections générales prévues en 2023. Les députés devaient reprendre hier les débats autour de différentes réformes électorales, mais les dissensions sont encore profondes entre la majorité et une partie de l’opposition. La plénière a été renvoyée à une date ultérieure. C’est dans ce climat que catholiques et protestants ont organisé une matinée d’information hier à Kinshasa autour des principaux points d’inquiétude.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Les Églises catholiques et protestantes ont entamé une tournée auprès de différentes institutions impliquées dans l’organisation des élections dont l’Assemblée nationale. Elles estiment que plusieurs questions méritent des réponses claires avant d’avancer dans le processus électoral.
Eric Nsenga est porte-parole de l’Église protestante. « L’opération de la feuille de route présentée par la Céni pose problème par rapport à son opérationnalité. Il y a la question du financement des élections. Ce n’est toujours pas clair. Nous ne connaissons pas encore le budget réel, encore moins le plan de décaissement que prévoit le gouvernement », dit-il. 
Selon les religieux, plusieurs autres questions de fond nécessitent un consensus avant la fin de cette session parlementaire.
Le président du Sénat Modeste Bahati a participé à cette activité des Églises et donne une autre illustration des problèmes à résoudre. « En 2018, il y a eu un tollé général. Tout le monde était surpris de constater qu’avant qu’on ait dépouillé les résultats au niveau des centres locaux de traitement des résultats, Kinshasa était en train de proclamer les résultats. Cela ne nous honore pas. »
Des ambassadeurs occidentaux accrédités à Kinshasa se mobilisent aussi pour tenter de résorber la crise. En début de semaine, ils ont été reçus par le président de l’Assemblée nationale.


"Processus électoral, l'ECC et la CENCO en quête du consensus - 21/04/2022
= http://mobile.topcongo.fm/article/processus-electoral-l-ecc-et-la-cenco-en-quete-du-consensus-9293

OUVERTURE CE JOUR D'UNE NOUVELLE SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE ! AU MENU AU MENU DES PRIORITÉS ET QUELQUES ACCESSOIRES... V9293

"Compte tenu du climat de méfiance qui existe à partir de ce qu’on a connu l’an passé par rapport au processus électoral, l’ECC et la CENCO, qui sont convaincues qu’il faut un minimum de consensus pour des élections inclusives, crédibles et apaisées, ont fait le tour en commençant par l’Assemblée nationale", rappelle Abbé Donatien Nshole, porte-parole de la CENCO.

"On a bouclé le tour. Maintenant, on est revenu pour échanger avec le président de l’Assemblée nationale là-dessous", révèle-t-il, après échange avec Christophe Mboso en compagnie de révérend Éric Senga de l'ECC avec qui ils ont mené une tournée auprès des acteurs majeurs et parties prenantes au processus électoral.
"On a été édifié de l’ouverture qu’il donne par rapport à la loi électorale. Par rapport à cela, s’il y a des cahiers des charges et s’il y a des gens qui pensent qu’on peut se retrouver dans un contexte pour rechercher un consensus dans ce cadre-là. C’est faisable, mais Christophe Mboso dit que ce n’est pas de sa compétence de sortir de ce cadre de la loi par rapport à d’autres revendications", relève Abbé Donatien Nshole.
"Nous ne sommes que des mandatés, nous allons réfléchir, et puis, on verra la suite", souligne-t-il.
Estimant que ce n’est pas à l’ECC-CENCO de rechercher le consensus et qu'il appartient aux acteurs politiques de mener la danse, le secrétaire général de la CENCO rappelle que "nous comme Églises, nous créons les conditions de faisabilité de ce consensus".

Plénière reportée ultérieurement

Entre-temps, la plénière initialement prévue ce mercredi 20 avril 2022 pour notamment examiner la proposition de la loi électorale est reportée à une date ultérieure.
Convoquée vendredi, cette plénière avait été reportée pour essayer de convaincre les députés nationaux de l'Opposition, qui avaient boycotter les débats, de revenir à l'hémicycle.
Dans le même contexte, le président de l'Assemblée nationale a échangé avec les ambassadeurs des Etats-Unis d’Amérique, de la Belgique et de la France.
Pour l'Américain Mike Hammer, "les États-Unis sont prêts à continuer à soutenir la démocratie, à travailler à son renforcement et apporter son assistance technique à la CENI dans l’objectif de s'assurer que les élections de 2023 seront meilleures que celles de 2018".
Pour Jo Indekeu, "la Belgique est intéressée par ces élections parce que, non seulement c'est la volonté de la Belgique, mais surtout parce que ce débat inclusif et participatif est voulu par le peuple congolais, notamment autour de la loi électorale au sein du Parlement".
Bruno Auber de la France reste, lui, convaincu que "la préparation du processus électoral est très utile. Nous avons marqué notre attachement partagé à un processus qui soit pleinement inclusif, participatif, capable d’inclure, de manière transparente, les propositions de tous les acteurs sociopolitiques du pays. Il y a une attente très forte de toutes les populations".


"Réforme de la loi électorale: la CENCO et l’ECC ont échangé avec Mboso autour de “la recherche de consensus” au sein de la classe politique -  20 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/20/reforme-de-la-loi-electorale-la-cenco-et-lecc-ont-echange-avec-mboso-autour-de-la
"Christophe Mboso dit non à un large consensus proposé par la CENCO et l'ECC sur la loi électorale  - 21.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103586_christophe_mboso_dit_non_a_un_large_consensus_propose_par_la_cenco_et_l_ecc_sur_la_loi_electorale.html 
Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a rejeté la proposition de l’Église du Christ au Congo (ECC) et la Conférence épiscopale du Congo (CENCO) sur un large consensus de la loi électorale.
En rappel, mardi le président Mboso avait reçu Monseigneur Donatien Nshole de la CENCO et le révérend Éric Senga de l’ECC. Le consensus
autour de la loi électorale était au menu de leurs discussions.


S’exprimant sur le sujet, Monseigneur Donatien Nshole a déclaré "compte tenu des éléments de méfiance de ce qu’on a connu l’an passé par rapport au processus électoral, l’ECC et la CENCO qui sont convaincus qu’il faut un minimum de consensus pour des élections inclusives, crédibles et apaisées", tout en précisant que c’est à la classe politique de trouver le consensus, "nous comme église nous créons des conditions de faisabilité de ce consensus"
Rappelons, c’est depuis ce jeudi que la question autour de la réforme de la loi électorale divise la classe politique congolaise. Lors de la discussion de cette loi dans l’hémicycle, les députés du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila, ont claqué la porte. Parmi les innovations apportées dans cette loi, on compte la suppression du système de seuil électoral, système qui a été à la base de controverse au cours de ces élections législatives passées.


"Éviction de Mboso : des députés pétitionnaires dénoncent “des menaces de mort” lancées contre eux - 21.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103580_eviction_de_mboso_des_deputes_petitionnaires_denoncent_des_menaces_de_mort_lancees_contre_eux.html
"RDC: un cabinet d'huissiers de Justice a été constitué pour déposer la pétition contre le Président de l'Assemblée nationale  - 21 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/21/rdc-un-cabinet-dhuissiers-de-justice-ete-constitue-pour-deposer-la-petition-contre-le
Le député national Papy Niango à annoncé à ACTUALITE.CD ce mercredi 20 avril, que suite à la "fermeture" des services courriers de l'Assemblée nationale, un cabinet d'huissiers de justice a été saisi pour recevoir la pétition initiée contre Christophe Mboso, président de cette chambre.
“Un cabinet d'huissiers de justice a été constitué pour répondre objectivement à cette préoccupation”, a fait savoir le député Papy Niango, un des signataires de la pétition.


Une procédure similaire a été utilisée par le passé pour mettre en accusation le bureau Mabunda en décembre 2020. Un cabinet d'huissiers de justice a été saisi pour déposer les pétitions contre les membres du bureau de l'époque alors que les services courriers avaient été instruits de ne pas recevoir des  pétitions.
Cette nouvelle pétition contre Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale, est la troisième, toujours non déposée depuis l'installation du bureau Mboso.
La première a été annoncée à la session de mars 2020 par le député Willy Bolio. Pas déposée, elle est passée sans suite.
La deuxième a été initiée pendant les vacances parlementaires en février  2022 par le député Gratien de Saint-Nicolas Iracan. La pétition n’a finalement pas été déposée, son auteur l'a suspendue parce qu'il a estimé que M. Mboso a entamé un bon début de contrôle parlementaire et un bon suivi des recommandations de l'Assemblée nationale dans le rétablissement de la sécurité dans l'est de la RDC.
Pour cette troisième,  pas encore déposée, les signataires reprochent au speaker de la chambre basse du parlement notamment une "mauvaise conduite des débats" et un "désordre dans le fonctionnement des commissions et groupes parlementaires”.
M. Niango et les signataires de la pétition estiment que le "dénominateur" commun de tous les malaises à l'Assemblée nationale est  le président Christophe Mboso, et le déchoir ou l'amener à démissionner du bureau de la chambre basse du parlement serait salutaire pour l'institution.


"Révision de la loi électorale : le G13, la CENCO, l’ECC appellent au consensus -  20/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/20/actualite/politique/revision-de-la-loi-electorale-le-g13-la-cenco-lecc-appellent-au
Le Groupe des 13 Parlementaires et personnalités politiques (G13) propose une « méthodologie beaucoup plus consensuelle » sur la proposition de loi électorale. Il a fait cette proposition au cours d’une audience le mardi 19 avril avec le bureau du président de l’Assemblée nationale.
Initiateur de la proposition de loi portant révision de la loi électorale, le G13 est allé proposer au bureau Mboso les « lunettes de lecture » de ce texte de loi majeur pour la préparation des élections en RDC.


Le G13 a soutenu l’option de recueillir les amendements de tous les groupes parlementaires afin de dégager et renforcer le consensus politique au tour de la loi électorale.
« On est là pour discuter avec le bureau de la proposition portant révision de loi électorale initiée par le G13 et présentée à l’Assemblée nationale, il y a quelques jours et dont le débat va démarrer le jour qui suit. Le G13 a voulu rencontrer le bureau de l’Assemblée nationale pour apporter son soutien sur la méthodologie la plus appropriée pour le débat et l’examen de cette proposition de loi qui est un texte majeur pour la préparation des élections en RDC », a précisé Daniel Mukoko Samba.
Selon lui, c’est le point convergent de ces discussions qui se trouve dans cette proposition de loi. Mais aujourd’hui, c’est un débat parlementaire, « c’est au sein de l’Assemblée nationale que ce débat va avoir lieu. Et bien sûr, la loi électorale est une loi d’arbitrage, qui fixe les grandes règles du choix des animateurs des institutions politiques. Ce choix qui requière un plus large consensus. »
Dans le même ordre d’idées, le G13 a salué la position prise par le président de l’Assemblée nationale qui a défini la méthodologie d’un débat apaisé et éclairé, pouvant permettra aux Congolais de comprendre les grandes innovations proposées par cette loi.

CENCO-ECC à l’Assemblée nationale
Dans la même journée de mardi, le duo CENCO-ECC a rencontré aussi le bureau de l’Assemblée nationale pour rendre compte de leur tournée, auprès des acteurs majeurs et parties prenantes au processus électoral en RDC sur la même problématique.
Une semaine environ après avoir conféré avec le président de l’Assemblée nationale, le révérend Éric Senga, de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et Mgr Donatien Nshole, de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), sont revenus faire le point de leurs discussions avec le président de l’Assemblée nationale.
« Compte tenu du climat de méfiance qui existe à partir de ce qu’on a connu l’an passé par rapport au processus électoral, l’ECC et la CENCO, qui sont convaincus qu’il faut un minimum de consensus pour des élections inclusives, crédibles et apaisées, ont fait le tour en commençant par l’Assemblée nationale. On a bouclé le tour », a indiqué Monseigneur Donatien Nshole.

Maintenant, a-t-il poursuivi, « on est revenu pour échanger avec le président de l’Assemblée nationale là-dessous. On a été édifié de l’ouverture qu’il donne par rapport à la loi électorale et par rapport à cela, s’il y a des cahiers des charges, et s’il y a des gens qui pensent qu’on peut se retrouver dans un contexte pour rechercher un consensus dans ce cadre-là, c’est faisable.»
Selon lui, « Christophe Mboso dit que ce n’est pas de sa compétence de sortir de ce cadre de la loi par rapport à d’autres revendications.  Nous ne sommes que des mandatés, nous allons réfléchir, et puis, on verra la suite. Nous comme Eglises, nous créons les conditions de faisabilité de ce consensus. »


"Révision de la loi électorale, le G13 propose au bureau Mboso la méthodologie du travail
= https://lepotentiel.cd/2022/04/20/revision-de-la-loi-electorale-le-g13-propose-au-bureau-mboso-la-methodologique-de-travail/


"Loi électorale: la plénière initialement prévue ce mercredi à l’Assemblée nationale reportée à une date ultérieure -  20 avril 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/04/20/loi-electorale-la-pleniere-initialement-prevue-ce-mercredi-lassemblee-nationale-reportee
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103565_assemblee_nationale_reprogrammee_pour_ce_mercredi_la_pleniere_sur_la_loi_electorale_reportee_sine_die.html
= https://ouragan.cd/2022/04/loi-electorale-apres-le-ballet-diplomatique-la-pleniere-de-ce-mercredi-reportee/


"Réforme de la loi électorale: la proposition sous examen est le produit d'un large consensus entre acteurs et ne peut être débattue qu'à l’Assemblée nationale (G13) - 20 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/20/reforme-de-la-loi-electorale-la-proposition-sous-examen-est-le-produit-dun-large


"Assemblée nationale: la Belgique souhaite la participation de tous les élus au débat sur la réforme de la loi électorale pour des élections libres, transparentes dans le délai constitutionnel -  20 avril 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/04/20/assemblee-nationale-la-belgique-souhaite-la-participation-de-tous-les-elus-au-debat-sur
"RDC : les USA insistent pour des élections "libres, crédibles, inclusives et transparentes, sans glissement et promettent un appui technique à la CENI -  20 avril 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/04/20/rdc-les-usa-insistent-pour-des-elections-libres-credibles-inclusives-et-transparentes
"Révision de la loi électorale : Mike Hammer chez Mboso pour « le renforcement de la démocratie congolaise » - 20.04.2022,
= https://ouragan.cd/2022/04/revision-de-la-loi-electorale-hammer-chez-mboso/
"Processus électoral en RDC : auprès de Mboso, la Chine s'insurge contre l'ingérence des pays étrangers et recommande le dialogue afin de dégager le consensus national -  20 avril 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/04/20/processus-electoral-en-rdc-aupres-de-mboso-la-chine-sinsurge-contre-lingerence-des-pays
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/19/reforme-de-la-loi-electorale-les-diplomates-jouent-a-la-mediation-pour-aplanir-le-blocage.html/107627/


"Kinshasa : la CENI confirme la tenue des élections en 2023 -  21/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/21/actualite/politique/kinshasa-la-ceni-confirme-la-tenue-des-elections-en-2023


"RDC- Loi électorale : entre les pro et anti dialogue, la polémique enfle
= https://lepotentiel.cd/2022/04/19/rdc-loi-electorale-entre-les-pro-et-les-anti-dialogue-la-polemique-enfle/


"Dialogue : halte au fétichisme ! - 21/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/dialogue-halte-au-fetichisme/


"Assemblée nationale : la conférence des présidents divisée autour de plusieurs questions - 21.04.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103581_assemblee_nationale_la_conference_des_presidents_divisee_autour_de_plusieurs_questions.html


"L'inaction ! - 20 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/20/rasoir/linaction/



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Message  ndonzwau 26/4/2022, 5:55 pm

OU EN EST-ON AVEC LA LOI ÉLECTORALE EN COURS D’ÉLABORATION AU PARLEMENT ? LE MOINS QU'ON PUISSE DIRE EST QUE LES DÉPUTÉS PEINENT A TROUVER UN ACCORD SUR LES RÉFORMES A RETENIR SURTOUT PARCE QUE NON SEULEMENT ILS TENTENT D’OBÉIR AU BON SENS DÉMOCRATIQUE MAIS AUSSI PARCE QU'ILS SONT DEVENUS UNE CHAMBRE D'ENREGISTREMENT AUX ORDRES DU POUVOIR EN PLACE ; JUSQU’OÙ ?

Deux éditoriaux (infra) planchent sur cette impasse, qui en visant la proposition du G13 en la qualifiant de ‘"plus grand commun diviseur", elle ne prêterait pas au consensus , 'Cercle vicieux ; qui d'autre relève le dilemme 'Forcing versus boycott' présent à l'Assemblée ; Mboso avec son Union sacrée est à la manœuvre mettant à jour les bonnes vieilles recettes des pouvoirs passés bonnes à pondre des lois-polémiques sourdes aux contestations légitimes adverses. De plus les discussions se font en l’absence des députés de l’Opposition (FCC & Lamuka), l'Union sacrée étant elle-même un ramassis cupide des anciens kabilistes.

Nous voilà partis pour des élections qui vont être de nouveau querellées. Est-il si illégitime de trouver un consensus qui prend aussi en compte des amendements de l'Opposition ? Si la boussole est pour le pouvoir en place d'imposer leurs décisions en passant en force au mépris complet des revendications de l'Opposition, peut-on s'attendre à un avenir apaisé de la Nation ? Laïcs Catholiques et Protestants reviennent pour dénoncer le recul croissant de la démocratie de la part du pouvoir en place sous formes d'insensibilité aux cris de détresse de la population et de précarité grandissante ainsi que des restrictions croissantes des libertés condamnant la fragile cohésion nationale....



"RDC: les députés peinent à trouver un accord sur les réformes électorales - 22/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220422-rdc-les-d%C3%A9put%C3%A9s-peinent-%C3%A0-trouver-un-accord-sur-les-r%C3%A9formes-%C3%A9lectorales
Le bureau de l’Assemblée nationale de RDC tente toujours de trouver un consensus autour des principales réformes électorales en vue des scrutins de 2023. Le président Christophe Mboso et ses équipes tâchent de faire revenir les députés du FCC de Joseph Kabila aux séances plénières. Ces derniers les boycottent en dénonçant, disent-ils, un processus vicié en amont. 
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Les réunions se sont succédées ces derniers jours tant au bureau de l’Assemblée nationale que dans les états-majors des partis politiques. Le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila estime que les conditions ne sont pas réunies pour reprendre le chemin des plénières.
Première force de l’opposition au Parlement depuis la fin de la coalition entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur, le FCC est convaincu que la majorité présidentielle a déjà décidé de la suite des réformes électorales. Ainsi, il refuse d’accompagner un processus délesté d’un minimum de consensus, dit-il.

Sanction des députés absents
La conférence des présidents des groupes parlementaires a donc planché, mercredi 20 avril, sur les temps de parole réservés à chaque camp, sans parvenir à surmonter les divergences. De son côté, Christophe Mboso, le président de la Chambre, selon ses proches, ne veut pas que la situation s’enlise. Il a convoqué une nouvelle plénière pour ce vendredi, mais elle se tiendra sans l’opposition, affirme le FCC.
Usant de la carotte et du bâton, le bureau de Christophe Mboso menace de sanctionner les députés qui s'illustreraient par leur absence aux plénières. Mais le FCC ne semble pas intimidé. Certains de ses membres ont même signé une pétition pour démettre de ses fonctions le président de l’Assemblée nationale.


"Cercle vicieux ? - 22 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/22/rasoir/cercle-vicieux/
C’est une vérité indubitable. Ce n’est vraiment pas la peine d’être Pythagore, René Descartes, Albert Einstein, Isaac Newton, bref, tous ces savants qu’on a connu, pour appréhender que la proposition de loi électorale initiée par le G13, n’est ni plus, ni moins que le ‘’plus grand commun diviseur’’ dans l’agora politique actuelle de la République démocratique du Congo. Les mécontentements fusent de partout. Les protestations contre ce texte de loi sont motivées par le souci de trouver éperdument un consensus large avant toute chose, entre toutes les parties prenantes aux joutes électorales de 2023. Une table de discussion entre majorité-Opposition et Société civile aura longtemps été réclamée en vain. Cette envie, que dire, cette volonté réelle manifestée par une certaine classe politique et mouvements associatifs rappellent les tragiques évènements d’antan à la veille du scrutin de décembre 2018 au sein de l’Assemblée nationale alors chapeautée par un Kabiliste inoxydable, en l’occurrence, Aubin Minaku, pour ne pas le citer.

A défaut d’un consensus large, les députés nationaux de l’opposition avaient claqué la porte de la salle du Congrès du palais du peuple, laissant la majorité du FCC en cavalier solitaire pour voter le fameux projet de loi diviseur. Moins de cinq ans après cet exercice, le rôle a changé, les positions aussi, le FCC aujourd’hui minoritaire au parlement a boycotté le débat, tout en revendiquant, en quelque sorte, ce dont l’ancienne opposition revendiquait déjà. Cercle vicieux ? C’est le moins que l’on puisse dire. Cela suscite des interrogations. A la veille de 2023, l’année durant laquelle doivent se tenir les élections en République Démocratique du Congo, le décor n’est toujours pas bien planté pour accueillir dans les conditions optimales la tenue de cet exercice démocratique. Le contexte est tel, un présage d’une crise électorale qui se profile à l’horizon de la scène politique congolaise. Entre consensus, contestation ou forcing, les parlementaires congolais sont appelés à ne plus reproduire les erreurs du passé qui ont caractérisé le troisième cycle électoral en RDC. Le débat qui débute aujourd’hui est le point de départ. Les Députés FCC seront-ils de la partie ? Mystère.

Le chemin est encore long. Après les réformes législatives concernant particulièrement la loi électorale et la loi sur la répartition des sièges qui tardent à se matérialiser, les questions relatives au nombre de tours pour l’élection présidentielle (1 ou 2 tours), au mode de scrutins pour les élections des gouverneurs (directs ou indirects) et à la participation ou pas des Congolais résidents à l’étranger, il faudra un débat démocratique et dépassionner pour arriver au bout de toutes ces réformes.


"Forcing versus boycott -25/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/forcing-versus-boycott/
Pour les initiés aux arcanes de la politique à la zairo-congolaise, rien de nouveau sous le soleil. Pas l’once d’un mystère sur le  passage en force dont les prémices et prémisses se dessinent dans les travées de l’Hémicycle.
Faisant sienne  l’expression  » on ne réinvente pas la roue « , l’Union sacrée de la nation avec  » le citoyen Mboso  » à la manœuvre fait la mise à jour de bonnes vieilles  recettes qui avaient permis aux pouvoirs d’avant-hier et  d’hier  de faire passer des lois-polémiques sans tenir compte des contestations de l’opposition.

 
C’est le cas de l’arsenal législatif autour du processus électoral actuellement  en discussion, façon quasi-monologue, à la Chambre. Sans l’opposition parlementaire de fait incarnée par le FCC, sans Lamuka, les députés USN entendent poursuivre le débat sur la proposition de loi électorale.
Iront-ils jusqu’au bout de leur logique ? Vont-ils entonner sous forme de chant en paraphrasant   le fameux proverbe   » les opposants aboient, la caravane passe  » ?
Symétriquement, opposants bien  malgré eux ou par commodité de langage, les députés kabilistes  sont à l’école de la politique de la chaise vide. Les voilà qui sèchent les plénières à l’Assemblée nationale.
Les élus estampillés FCC protestent contre la manière cavalière avec laquelle l’USN  gère le processus électoral. Du  péché originel que constitue à leurs yeux la désignation non consensuelle au niveau des confessions religieuses de Denis Kadima à la tête de la CENI à la commission parlementaire  jugée -par eux- non paritaire chargée d’examiner les candidatures à la Centrale électorale  pour désigner les délégués des forces politiques à la Centrale électorale.

Jusqu’où ira le bloc parlementaire FCC dans sa politique de la chaise vide ? Est-ce une simple posture d’avant négociation ou une politique assumée ? Mystère, faute de boule de cristal.
En attendant le dénuement de ce bras de fer, force est de constater cet exact  inversement de rôles. Abonnés  au boycott  durant toutes les décennies  passées dans l’opposition,   Tshisekedi et les siens sont  accusés de caresser l’idée du forcing. Hier sacrée cliente des procès en passage en force, la kabilie s’installe dans la politique de la chaise vide.
Un  chiasme révélateur du  » plus ça change, plus c’est la même chose  » cher au romancier Alphonse Karr. Qui l’eût cru? Toza ko rond-point,  trente-deux ans jour pour jour après le discours pro changement  du Maréchal Mobutu.  


"Assemblée nationale : A qui profite un passage en force  - 25/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/assemblee-nationale-a-qui-profite-un-passage-en-force/
L’actualité au Parlement en RD Congo, reste essentiellement dominée par le début, vendredi 22 avril, du débat général sur les réformes électorales. En l’espèce, l’examen à l’Assemblée nationale, de la proposition de loi électorale. Constat notable, les discussions se font en l’absence des députés de l’Opposition, très majoritairement issus du Front commun pour le Congo (FCC), cher au  au Président de la république honoraire, Joseph Kabila.

Secret de polichinelle, les députés FCC conditionnent leur participation aux plénières consacrées à cette matière, par la prise en compte de leurs propositions en termes d’amendements au texte mère. Pas plus tard que le vendredi 22 avril, ils ont réitéré leur position contenue dans leur déclaration rendue publique  le 10 du mois en cours.
En substance, ils déclarent ne plus participer aux plénières sur l’examen de la proposition de loi Lokondo, portée par le Groupe de 13 personnalités (G13), aussi longtemps que les différentes parties prenantes au processus électoral en cours, n’auront au préalable, accordé leurs violons sur certains points. Aussi, dénoncent-ils ce qu’ils qualifient de dérives dictatoriales de l’actuel régime, avant de prendre à témoins, le peuple congolais ainsi que la Communauté internationale.

A QUI PROFITE LE FORCING ?
La situation à l’Assemblée nationale est celle où le « chien opposition » aboie, la « caravane Union sacrée de la nation (USN) », poursuit son bonhomme de chemin! Dit autrement, les députés USN font la sourde oreille aux revendications de leurs collègues de l’opposition qui tiennent mordicus à un consensus autour des réformes électorales engagées à l’Assemblée nationale.
Vu des observateurs, la nouvelle majorité parlementaire post coalition FCC-CACH, créée en décembre 2019, a opté pour un passage en force. Question, cependant, à qui profite donc ce forcing, dès lors qu’il s’agit d’une matière ultra sensible qui concerne, non pas la vie d’un groupe mais plutôt celle de toute une nation? Poser la question, c’est à la fois y répondre.
Certes, la démocratie est la loi de la majorité. Mais cette règle ne signifie pas que l’on ne doit pas tenir compte de la minorité. Peu importent leurs appartenances politiques actuelles, les députés nationaux ne devraient pas ignorer qu’ils ne légifèrent pas pour le présent. Bien au contraire. La loi, entendue comme disposition générale et imposable à tous, est votée pour l’avenir d’une communauté. Pour le coup, il s’agit de l’avenir de la nation RDC.

A priori, les députés USN, sous prétexte de leur appartenance politique actuelle, s’en tiennent à la charte de leur plateforme. Mais combien ont la ferme garantie et conviction d’être réélu à l’issue du prochain scrutin qui, conformément à l’article 73 de la constitution, doit se tenir en principe au mois d’octobre de l’année 2023.
Car, sur pied de l’article sus-évoqué, « le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), quatre-vingt dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice« .
Dès lors que le mandat de Félix Tshisekedi a commencé le 24 janvier 2019, l’élection de son successeur est donc supposée avoir lieu trois mois avant, soit le 24 octobre 2023.
Entendu que personne ne sait prédire son avenir, il y a fort à craindre que les députés nationaux qui, au nom de leur appartenance à la majorité parlementaire actuelle, votent des lois qui risquent de se retourner demain contre eux. Pour le cas de figure, la loi électorale qu’ils votent aujourd’hui, sans le consentement de leurs collègues de l’opposition, pourrait à l’avenir, se révéler un piège contre eux-mêmes. Ahurissant tout de même, est l’attitude (zélée ?) de nombre de députés USN qui, manifestement, semblent ignorer que leur bail à l’hémicycle est limité dans le temps. Autrement dit, le mandat à tout poste électif n’est pas à confondre avec une carrière, pour prétendre en bénéficier de dividendes à vie !

PLANTER LE DÉCOR DE LA CONTESTATION
Ici comme ailleurs, les élections parfaites n’existent pas. En Afrique principalement, l’expérience renseigne que les élections sont souvent source de conflits et de violences après la publication des résultats. Toutefois, plus d’un analyste estiment qu’il y a lieu de minimiser les troubles postélectoraux. Et, la meilleure façon d’y parvenir, est de bien négocier les différentes phases préélectorales.
Pour des analystes indépendants, une organisation réussie des élections est tributaire du sérieux que l’on aura mis dans toutes les actions préalables. Entre autre, le consensus sur la loi électorale, la transparence dans les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Dans cette approche systémique, le dysfonctionnement constaté dans une étape, est susceptible de créer les conditions favorables à la contestation des résultats. A ce jour, les députés USN semblent endosser seuls, la lourde responsabilité d’une loi électorale ou plus globalement, des réformes électorales.
De l’avis de nombreux observateurs, les discussions en cours sur la proposition de loi électorale à l’Assemblée nationale, sans l’opposition balisent la voie de la contestation des résultats, sans minimiser tout ce qui va avec. C’est donc ici, que des analystes  convient les députés USN à plus de responsabilité aux fins d’un processus électoral concerté. Car, il n’existe nulle démocratie au monde sans l’opposition. Qui sait, si la « victime » d’aujourd’hui pourrait devenir le bourreau de demain et vice-versa ? « Gouverner, c’est prévoir », postule Emile de Girardin


"RDC : Catholiques et protestants ne sont pas tendres pour le pouvoir en place - 24 avril 2022
= https://afrique.lalibre.be/69655/rdc-catholiques-et-protestants-ne-sont-pas-tendres-pour-le-pouvoir-en-place/
Catholiques et protestants congolais publient un communiqué pour mobiliser la population face à la mégestion du pouvoir actuel en RDC.
Et dire qu’il y a eu la fameuse transition pacifique (si pas démocratique) du pouvoir en République démocratique du Congo. On pourrait en douter en lisant le contenu du dernier communiqué du CALCC (Conseil de l’Apostolat des Laïques catholiques) et du MILAPRO (Ministère des Laïques Protestants) qui rappelle tristement les courriers de ces organisations sous l’ère Kabila.
Les deux institutions se disent profondément préoccupées par la situation du pays. « Le pouvoir en place se distingue de plus en plus par une insensibilité telle, face aux cris de détresse de la population et a précarité grandissante, mais aussi par les restrictions accrues des libertés, marquant ainsi un recul dangereux de la démocratie si chère payée en RDC et la fragile cohésion nationale ».
Elles condamnent « fermement », dans ce texte publié ce dimanche 24 avril 2022, « l’instrumentalisation de la justice pour museler toutes les voix dissidentes et emprisonner les non-alignés t, hier, la répression sanglante, l’usage excessif et disproportionné de la force, l’usage des balles réelles ayant causé des blessures graves et la destruction méchante du siège du parti politique ECIDE, lors de leur récente manifestation pacifique de sit-in devant le palais du peuple, le vendredi 22 avril 2022, à Kinshasa ».

Une enquête indépendante est exigée face à cette véritable flambée de violence policière.
Les deux institutions rappellent ensuite les viols successifs de la Constitution et des lois du pays par le pouvoir de Félix Tshisekedi pour imposer de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle, ses candidats à la Ceni et mettent en garde : « malgré les bonnes intentions miroitées pour endormir le peuple, tout porte à croire que le pouvoir en place est déterminé à faire fi de tous les appels aux réformes électorales consensuelles, pour des élections crédibles et apaisées en 2023 »
Dans ce contexte le Milapro et le CALCC appellent tous les Congolais à la vigilance, à la mobilisation et à « ne pas céder aux manoeuvres dilatoires des politiques qui ne visent que leurs intérêts personnels t à se tenir prêts à répondre à liur appel pour des manifestations publiques, en cas de persistance  de la situation actuelle ».
Elles préviennent que des actions sont à prévoir dans un proche avenir.
= https://actualite.cd/2022/04/25/rdc-les-laics-catholiques-et-protestants-constatent-que-le-gouvernement-est-insensible


"Examen de la loi électorale: Guy Mafuta propose l'introduction de la notion de preuve et l'institution de sanction contre la fraude électorale - 25 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/25/examen-de-la-loi-electorale-guy-mafuta-propose-lintroduction-de-la-notion-de-preuve-et
"Examen de la loi électorale: le député Valentin Ngandu plaide pour le renforcement de la caution payable par candidat et non par liste afin de réduire le nombre des candidatures -  25 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/25/examen-de-la-loi-electorale-le-depute-valentin-ngandu-plaide-pour-le-renforcement-de-la
"Examen de loi électorale : le mode de scrutin proposé favorise les candidats et non les listes (Daniel Mbau) - 24 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/24/examen-de-loi-electorale-le-mode-de-scrutin-propose-favorise-les-candidats-et-non-les
= https://actualite.cd/2022/04/22/rdc-examen-de-loi-electorale-pour-mbau-la-suppression-du-seuil-se-justifie-parce-que
"RDC- examen de Loi électorale : pour Mbau, la suppression du seuil se justifie parce que n’ayant pas atteint ses objectifs - 22 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/24/examen-de-la-loi-electorale-le-depute-jackson-ausse-soutient-le-maintien-du-seuil-et

= https://www.radiookapi.net/2022/04/19/actualite/politique/blocage-sur-la-revision-de-la-loi-electorale-les-diplomates


"PPRD : « L’UDPS a lamentablement échoué » - 20 avril 2022
= https://www.diaspordc.com/pprd-ludps-a-lamentablement-echoue/
"RDC: « Le gouvernement est-il en campagne électorale? », interroge Serge Kadima - 21 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/21/rdc-le-gouvernement-est-il-en-campagne-electorale-interroge-serge-kadima.html/107727/
"Politique économique : "Existe-t-il un programme du gouvernement ?", s'interroge Serge Kadima - 22.04.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103626_politique_economique_existe_t_il_un_programme_du_gouvernement_s_interroge_serge_kadima.html


"RDC: débat général ce vendredi à l'Assemblée nationale sur la réforme de la loi électorale  
= https://actualite.cd/2022/04/22/rdc-debat-general-ce-vendredi-lassemblee-nationale-sur-la-reforme-de-la-loi-electorale


"Réformes électorales : pour Bahati Lukwebo, le Sénat jouera sa partition en toute “responsabilité” - 21 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/21/reformes-electorales-pour-bahati-lukwebo-le-senat-jouera-sa-partition-en-toute


"Révision de la loi électorale : Mboso sous pression, la poursuite du débat prévue ce vendredi - 21 avril 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/04/21/revision-de-la-loi-electorale-mboso-sous-pression-la-poursuite-du-debat-prevue-ce-vendredi.html/107728/

"Examen de loi électorale: poursuite du débat ce lundi à l'Assemblée nationale - 25 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/25/examen-de-loi-electorale-poursuite-du-debat-ce-lundi-lassemblee-nationale


"Elections 2023 : "L’Assemblée nationale est sous traitée pour mettre la République à genoux" (Papy Mbau) - 21.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103608_elections_2023_l_assemblee_nationale_est_sous_traitee_pour_mettre_la_republique_a_genoux_papy_mbau.html

"RDC : Reçu par Mboso, le G13 rappelle que la Loi électorale est une loi d'arbitrage - 20/04/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/04/20/rdc-recu-par-mboso-le-g13-rappelle-que-la-loi-electorale-est-une-loi-darbitrage

"Réformes électorales : Le Sénat rassure la Cenco et l’ECC - 21 avril 2022
= https://www.lephareonline.net/reformes-electorales-le-senat-rassure-la-cenco-et-lecc/

"Réforme de la loi électorale: la proposition sous examen est le produit d'un large consensus entre acteurs et ne peut être débattue qu'à l’Assemblée nationale (G13) - 20 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/20/reforme-de-la-loi-electorale-la-proposition-sous-examen-est-le-produit-dun-large


"Examen de la loi électorale : FCC et Lamuka exigent un consensus - 22 avril 2022
= https://www.lemag.cd/index.php/actualite/2022/04/22/examen-de-la-loi-electorale-fcc-et-lamuka-exigent-un-consensus
"Réformes électorales en RDC : LAMUKA dans la rue dès la semaine prochaine pour exiger le consensus - 25 April 2022
= https://rdcnouvelles.com/politique/po/9197-r%C3%A9formes-%C3%A9lectorales-en-rdc-lamuka-dans-la-rue-d%C3%A8s-la-semaine-prochaine-pour-exiger-le-consensus.html
= https://iwebrdc.com/divergences-autour-de-la-loi-electorale-reformee-muzito-et-fayulu-dans-la-rue-la-semaine-prochaine/


"Assemblée nationale : le débat sur la loi électorale se poursuit sans l'opposition - 25.04.202
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103766_assemblee_nationale_le_debat_sur_la_loi_electorale_se_poursuit_sans_l_opposition.html


"Loi électorale : plaidoyer pour le renforcement des conditions pour postuler à la Présidence de la République - avril 25, 2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/04/25/loi-electorale-plaidoyer-pour-le-renforcement-des-conditions-pour-postuler-a-la-presidence-de-la-republique/

= https://actualite.cd/2022/04/16/examen-de-la-loi-electorale-pour-passer-la-presidentielle-deux-tours-il-faut-une



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 28/4/2022, 8:38 pm

"


"Mboso aux élus de l’USN à l'issue du débat général sur la loi électorale : « vous avez été critiques, vous avez dit des choses que l'opposition aurait dû dire "  - 27 avril 2022 -
= https://actualite.cd/2022/04/27/mboso-aux-elus-de-lusn-lissue-du-debat-general-sur-la-loi-electorale-vous-avez-ete

"Assemblée nationale : saluant la présence des élus de l’opposition lors du vote d’André Mbata, Christophe Mboso place cette élection sous le signe de la réconciliation avec la majorité parlementaire -  28 avril 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/04/28/assemblee-nationale-saluant-la-presence-des-elus-de-lopposition-lors-du-vote-dandre

"RDC-Chine : Pékin à la rescousse de Christophe Mboso  - 27/04/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1342086/politique/rdc-chine-pekin-a-la-rescousse-de-christophe-mboso/
La réforme de la loi électorale, en cours d’examen chez les députés congolais, donne lieu à un intense ballet diplomatique autour de Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale. La Chine en profite pour dénoncer l’ « ingérence » des Occidentaux. Ambiance…

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Par Kash

Caricaturiste, bédéiste et peintre congolais installé à Kinshasa.

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Kash

En RDC, le climat est particulièrement tendu à l’Assemblée nationale, une partie de l’opposition ayant décidé de boycotter les débats portant sur la proposition de réforme de la loi électorale, qui ont débuté le 14 avril.
La coalition Lamuka (de Martin Fayulu) et le Front commun pour le Congo (FCC, de Joseph Kabila) ont appelé à la constitution d’un « large consensus », s’étendant bien au-delà de l’hémicycle. Le tandem (religieux) que forment la Cenco (catholiques) et l’ECC (protestants) partage le même point de vue et estime que la refonte du système électoral ne peut être laissée aux seuls députés.
À l’opposé – et bien que la majeure partie de ses membres soient issus de l’opposition –, le groupe du G13 [collectif de parlementaires et de membres de la société civile], auteur de la proposition de loi, assure que son projet « est le fruit d’un large consensus entre acteurs politico-sociaux et ne peut-être débattue qu’à l’Assemblée ».
À Lire   RDC : Christophe Mboso, le dévoué de Tshisekedi à l’Assemblée

« Ingérence », vous avez dit « ingérence » ?
Pendant que les élus débattent ou s’affrontent à coups de déclarations publiques, les Occidentaux se tiennent aux aguets. Les ambassadeurs de l’Union européenne, des États-Unis, mais aussi celui de l’Union africaine et la patronne de la Monusco… Presque tout ce que Kinshasa compte de diplomates se montre pressant à l’égard de Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale, et chacun semble bien décidé à donner son avis.
« C’est une ingérence dans les affaires intérieures du Congo », a dénoncé Zhu Jing, l’ambassadeur de Chine en RDC, qui a rencontré Christophe Mboso au début du mois de mars. Contrairement à ses homologues occidentaux, le diplomate chinois a souligné l’urgente nécessité de ne pas commenter la situation. « Le processus électoral est une affaire congolaise, c’est donc aux Congolais de le piloter et de le contrôler », a-t-il déclaré à l’intention des « États étrangers ».
Une posture qui n’a pas empêché ce même ambassadeur de souligner que la Chine, « partenaire stratégique et pays membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies », est « attentif à ce processus électoral ». Au point que Pékin s’est dit, par sa voix, « prêt à accompagner le peuple et l’État congolais ». Une proposition d’ « ingérence », donc, mais seulement si les autorités congolaises la demandent…



"Révision de la loi électorale : Voici quelques amendements proposés par les députés - 27.04.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103862_revision_de_la_loi_electorale_voici_quelques_amendements_proposes_par_les_deputes.html
La chambre basse du parlement continue le débat sur la proposition de loi portant révision de la loi électorale. Présentée par les députés membres du groupe de 13 personnalités, cette loi a encore été à l’ordre du jour de la plénière de ce mardi 26 avril 2022, au Palais du Peuple.
À l’issue du débat général sur la proposition de loi électorale, le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso, a fait le décompte de 90 intervenants.


« En suivant d’abord, les intervenants du dernier groupe des orateurs, ensuite les réponses de co-auteurs (G13) aux préoccupations soulevées par les députés, à l’issue de ces réponses qui interviennent après quatre jours de débat, l’assemblée plénière pourra se prononcer en toute responsabilité quant à la recevabilité de cette proposition de loi », a souhaité Mboso.
Dans leurs amendements, la plupart des élus ont mis un point d’honneur sur l’élection des gouverneurs et sénateurs. Pour eux, le candidat gouverneur et sénateur doivent être élus par les députés provinciaux et le candidat gouverneur doit être avant tout un député provincial. Un autre groupe a proposé que l’âge du candidat sénateur soit fixé à moins 45 ans ou traîné une longue expérience.
De son coté, le Député national Josué Mufula, a proposé la suppression du seuil électoral et demande que soit intégrée dans la loi sous examen la possibilité pour le Chef de l’Etat de procéder à la mutation des gouverneurs de provinces.
Le Député national Memas Matuku a, pour sa part, insisté sur la fiabilité, la crédibilité et la transparence du processus électoral.
Pour y arriver, il a proposé l’institutionnalisation de la sanction au sein de la Centrale électorale, notamment pour le président de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) et ceux qui interviennent dans la certification des résultats des élections.




"Loi électorale : Josué Mufula demande que soit intégrée la possibilité pour le chef de l’Etat de procéder à la mutation des gouverneurs une fois élu afin d'assurer l'unité nationale - 27 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/27/loi-electorale-josue-mufula-demande-que-soit-integree-la-possibilite-pour-le-chef-de


"4 députés de l'Opposition décident de participer aux débats sur la loi électorale - 28.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103925_4_deputes_de_l_opposition_decident_d dese_participer_aux_debats_sur_la_loi_electorale.htm



"Assemblée nationale: L'option d'une motion de censure contre le gouvernement Sama Lukonde envisagée (Eliezer Thambwe) - 27.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103886_assemblee_nationale_l_option_d_une_motion_de_censure_contre_le_gouvernement_sama_lukonde_envisagee_eliezer_thambwe.html



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Message  ndonzwau 30/4/2022, 2:30 pm

"


"RDC : Règlements de comptes à tous les étages à l’Assemblée nationale - 30 avril 2022
= https://afrique.lalibre.be/69818/rdc-reglements-de-comptes-a-tous-les-etages-a-lassemblee-nationale/

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Christophe Mboso, au perchoir, refuse d’affronter une motion de défiance.
Ambiance au Parlement congolais. Depuis une dizaine de jours, deux motions de défiance circulent contre le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso.
L’homme, ex-mobutiste, devenu défenseur acharné de la Kabilie avant d’épouser, avec la même facilité, la cause de Félix Tshisekedi et de se draper dans les habits du premier supporter de l’Union sacrée (la plateforme politique de la majorité) est visé à la fois par une motion portée par l’opposition et par un texte issu des rangs de sa – large – famille politique.
Face à cette initiative, le président de l’Assemblée nationale, doyen d’âge de l’institution, a trouvé une parade aussi provisoire que pragmatique et antidémocratique, en “faisant fermer le bureau de réception du courrier. Tout est filtré au troisième étage du Palais du peuple”, comme l’explique un député de la majorité remonté contre cette initiative “qui démontre le non-respect des institutions et des parlementaires par le président de l’Assemblée nationale lui-même”.

Recours à un huissier de justice
Face à cette impossibilité de déposer leur motion, certains députés ont saisi un huissier de justice. “Parfois, on a l’impression que la démocratie en République pourtant démocratique du Congo, n’a pas le même sens que partout ailleurs dans le monde”, pour un autre élu de l’opposition qui enchaîne : “Plus le temps passe, plus cette démocratie recule chez nous. Cet événement n’est malheureusement qu’un épisode de plus, parmi tant d’autres, qui démontre le dysfonctionnement complet de nos institutions.”
Le président de l’Assemblée nationale devrait donc recevoir très prochainement la visite de cet huissier “à son domicile ou à son bureau”.
Mais le président de l’Assemblée nationale ne compte pas rendre les armes aussi facilement. “Il a laissé entendre qu’il pourrait dissoudre l’Assemblée nationale, avant de menacer une série de députés de déchéance pour absentéisme, explique une élue. Il compte jouer sur la peur des députés qui pourraient perdre leur siège. Quant au listing des députés qui pourraient être déchus, faut-il dire que ce sont des membres de l’opposition, essentiellement ceux restés fidèles à Joseph Kabila, comme un de ses prédécesseurs Aubin Minaku, l’ancien ambassadeur de la RDC à Bruxelles, Henri Mova, ou encore une ex-ministre Marie-Ange Moshebekwa” (laquelle a réagi sur Twitter en refusant cette étiquette d’élue absentéiste). Le bureau de l’Assemblée a mis en place en séance plénière une commission pour examiner cette liste de députés susceptibles d’être démis.

Combat des chefs
L’étoile de Christophe Mboso ne cesse de pâlir au sein de l’institution. Depuis des semaines, de nombreux élus, issus aussi bien de la majorité que de l’opposition, lui reprochent sa “mégestion” et “le non-respect général du règlement de l’Assemblée nationale. C’est devenu un cirque. L’image que nous envoyons à la population est désastreuse”.
La situation de Christophe Mboso s’est encore détériorée depuis la destitution du ministre de l’Économie nationale le 30 mars dernier. Jean-Marie Kalumba Yuma a été prié de quitter le gouvernement suite au vote de 277 députés sur les 380 présents. Le ministre était accusé d’être “incapable de réguler et juguler la flambée des prix des produits de première nécessité sur le marché”. Souci, ce ministre est issu de la famille politique du président du Sénat, Modeste Bahati. Entre les présidents des deux chambres, la tension qui était palpable est devenue maximale.

Tous les deux ont promis de se faire tomber. “Modeste Bahati a dit ouvertement qu’il disposait de députés qui le suivaient quand Christophe Mboso a promis qu’il avait une belle brochette de sénateurs dans sa poche”, explique un sénateur qui promet que la paix n’est “pas près de revenir entre les deux hommes qui aiment le pouvoir”.
Reste évidemment à savoir quel sera l’avenir de Christophe Mboso si l’huissier de justice parvient enfin à lui remettre les motions de défiance qui le visent.



"Réforme de la loi électorale : les forces politiques et sociales réunies au sein du Bloc patriotique insistent sur un “consensus” avant les élections -  29 avril 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/04/29/reforme-de-la-loi-electorale-les-forces-politiques-et-sociales-reunies-au-sein-du-blo -

Le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), le Ministère des laïcs protestants (MILAPRO), la coalition Lamuka, le Front commun pour le Congo (FCC), et d'autres forces politiques et sociales, réunis au sein du "Bloc patriotique", ont repris leurs activités ce Jeudi 28 avril. Leur première rencontre a tourné autour du processus électoral au pays.
Ils disent soutenir un consensus dans un cadre paritaire au sujet de la réforme de la loi électorale et promettent incessamment une communication sur l'organisation éventuelle des manifestations publiques. 

" Le bloc patriotique a repris officiellement avec les rencontres. Je pense que bientôt il y aura une grande communication. Hier, on a tenu une réunion avec les camarades, nous avons réfléchi ensemble sur le problème du processus électoral. Il faut sauver le pays. Nous devrions amener le pouvoir à comprendre le danger que court le pays. Il faut amener les gens à se mettre d'accord ", a déclaré à ACTUALITE.CD, Jean Bosco Lalo, Président du CALCC. 
Depuis le début de l’examen de la proposition de loi électorale à l’Assemblée nationale, des appels à un dialogue en vue d’un consensus autour de la réforme de cette loi se multiplient notamment de la part du FCC dont la majorité de députés refusent jusque-là de prendre part à la plénière. Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, insiste, quant à lui, que tout se fera dans le cadre institutionnel et pas en dehors.



"Ass.Nat : le FCC maintient le boycott du débat sur la loi électorale (F. Kabange) - 30.04.2022"
= https://ouragan.cd/2022/04/ass-nat-le-fcc-maintient-le-boycott-du-debat-sur-la-loi-electorale-f-kabange/
Félix Kabange Numbi confirme que les députés FCC ne participeront à aucune plénière sur la loi électorale malgré les menaces d’invalidation.
Le parlementaire kabiliste rappelle que sa famille politique ne jure que sur une loi électorale consensuelle avec toutes les forces politiques en présence. Si le régime Tshisekedi fait du forcing, a-t-il prévenu, la plateforme politique de Joseph Kabila se remettra au peuple.


« Malgré les montages, les menaces d’invalidation pour absentéisme, les députés FCC ne participeront à aucune plénière en rapport avec la loi électorale. Nous voulons une loi consensuelle avec toutes les parties prenantes. Le forcing ne paiera pas. Nous nous en remettrons au peuple », a-t-il averti sur Twitter.
Kabange Numbi accuse le pouvoir en place de vouloir invalider 312 députés pour ne plus avoir le quorum de siège et de décision à l’Assemblée nationale et de gérer seul la dernière année avant les élections.
« Quid de toutes les décisions prises sans quorum lors des sessions de mars et septembre 2021 ? », s’est-t-il interrogé.
L’ancien ministre de la Santé (2012-2016) estime que plusieurs députés ont été sauvés du Covid-19 grâce à l’état d’urgence sanitaire et aux mesures prises par l’Assemblée de se réunir dans un format réduit. Donc, conclut-il, poursuivre les parlementaires pour absentéisme, c’est regretter de les voir en vie aujourd’hui et pourtant la santé prime sur tout.

= https://actualite.cd/2022/04/27/loi-electorale-josue-mufula-demande-que-soit-integree-la-possibilite-pour-le-chef-de


"Réforme de la loi électorale : les forces politiques et sociales réunies au sein du Bloc patriotique insistent sur un “consensus” avant les élections - 29 avril 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/04/29/reforme-de-la-loi-electorale-les-forces-politiques-et-sociales-reunies-au-sein-du-bloc

"Révision de la loi électorale : la machine à voter et la cartographie électorale au centre du débat à l’Assemblée nationale - 26/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/26/actualite/politique/revision-de-la-loi-electorale-la-machine-voter-et-la-cartographie
= https://www.radiookapi.net/2022/04/20/actualite/politique/revision-de-la-loi-electorale-le-g13-la-cenco-lecc-appellent-au

"Consensus sur la proposition de la loi électorale /Assemblée nationale : Mboso sous pression ! - 20 avril 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/04/20/a-la-une/consensus-sur-la-proposition-de-la-loi-electorale-assemblee-nationale-mboso-sous-pression

"Forum des As : « Papy Niango attaque, Mboso contre-attaque » - 19/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/19/actualite/revue-de-presse/forum-des-papy-niango-attaque-mboso-contre-attaque


"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 3/5/2022, 1:08 pm

"MALGRÉ LES DIVERSES DÉCLARATIONS, PERSONNELLEMENT JE NE COMPRENDS PAS ENCORE CE QUI A ÉTÉ RETENU A TERME DANS CETTE LOI ÉLECTORALE MADE MBOSO. VOICI DESSOUS LES DIFFÉRENTES DONNÉES !


"A 18 mois de la présidentielle, Kinshasa replonge déjà dans ses travers
= https://afrique.lalibre.be/69864/rdc-a-18-mois-de-la-presidentielle-kinshasa-replonge-deja-dans-ses-travers/
Comme sous Kabila, catholiques et protestants mobilisent le peuple face à la mauvaise gestion du pouvoir en place, tandis que de futurs candidats à la présidentielle sont déjà dans le viseur de la majorité et que plus de cent parlementaires sont menacés de perdre leur siège suite à une pétition.
Les têtes d’affiche ont changé mais les constats sont tristement les mêmes. En janvier 2019, l’arrivée au sommet de l’État de l’opposant Félix Tshisekedi, la première passation de pouvoir pacifique (à défaut d’être démocratique) devait ouvrir une nouvelle ère pour la République démocratique du Congo après 17 ans de Kabila.

Moins de trois ans et demi plus tard, le temps est au désenchantement comme le fait remarquer le dernier communiqué du 30 avril 2022 des “Forces sociales et politiques de la nation”, intitulé “Peuple congolais, prenons notre destin en mains. Trop, c’est trop”. Signée par les mouvements catholiques et protestants du pays, cette déclaration appelle à “un sit-in devant le Palais du peuple” vendredi 6 mai et entend mobiliser la population congolaise “pour barrer la route au passage en force sur les réformes électorales”.
Un âcre parfum de colère qui rappelle ce que le pays a connu sous le précédent régime. Pour mobiliser, les “forces sociales et politiques de la nation”posent quatre constats qui débutent en reprenant les termes de feu le cardinal Monsengwo : “Notre pays va mal, très mal”.

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Elles énumèrent ensuite “le manque de leadership exemplaire, compétent et visionnaire”, “les restrictions des libertés citoyennes, les répressions sanglantes des manifestations publiques pacifiques, les arrestations arbitraires et emprisonnements des militants des partis politiques, ces activistes des mouvements citoyens…”, avant d’accuser le pouvoir de chercher “à tout prix à se maintenir au pouvoir au moyen de la fraude électorale ou soit d’un glissement” (le report du scrutin).
La prochaine élection présidentielle, qui doit constitutionnellement se tenir avant la fin décembre 2023, est déjà omniprésente dans les discussions politiques kinoises.

Un ex-Premier ministre et un outsider ciblés
Ce week-end du 1er mai, l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo a ainsi annoncé la création de son parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD). La présentation officielle de ce nouveau parti doit se faire ce mardi 3 mai à Kinshasa. On se souviendra que l’ex-chef du gouvernment avait un temps été pressenti comme le dauphin de Joseph Kabila avant que celui-ci ne désigne finalement Emmanuel Shadary. L’homme à l’éternelle cravate rouge, aujourd’hui sénateur, n’est pas en odeur de sainteté dans les rangs de la nouvelle majorité. L’homme a dû faire face à une levée de son immunité parlementaire par le bureau du Sénat pour des faits de “détournement de fonds publics” dans le dossier du projet agroalimentaire de Bukanga Lonzo qui s’est révélé être un gouffre sans fond. Mais la Cour constitutionnelle appelée à examiner le dossier s’est déclarée non compétente. Une situation qui embête aujourd’hui la majorité présidentielle qui a perdu ce levier judiciaire pour tenter de barrer la route au candidat Matata Ponyo.

Car l’actuelle majorité politique sait qu’elle ne part pas avec les faveurs des pronostics pour la prochaine joute électorale. Son bilan est famélique et la crise économique devrait encore s’accentuer à l’approche du scrutin, notamment à cause de la guerre en Ukraine qui va considérablement impacter les importations de matières premières dont la RDC dépend largement. Interrogé sur les raisons de cette candidature, Augustin Matata Ponyo explique à La Libre Belgique qu’il veut “présenter une offre politique nouvelle au peuple congolais”. Il insiste sur les résultats de sa gestion quand il était à la tête du gouvernement. “J’ai démontré que les projets pouvaient aboutir. Les instances internationales, FMI en tête, ont salué mon travail. Le même FMI m’a même qualifié de meilleur Premier ministre depuis l’accession du pays à l’indépendance”, avant d’expliquer, “on met à part Patrice Lumumba qui n’a pas eu le temps de travailler pour le bien du pays”.
Matata Ponyo, même s’il a quitté la formation de Joseph Kabila (PPRD) en janvier 2021, peut-il vraiment incarner un renouveau politique ? L’homme veut s’en persuader. Il insiste sur sa volonté de gestion rigoureuse et professionnelle. Il martèle qu’il veut un vrai parti politique avec, notamment, un “vrai siège pour cette formation”. “Ça peut paraître secondaire mais c’est plus qu’un symbole. Même le PPRD de Joseph Kabila n’a pas de siège, il loue ses bureaux à la société de chemin de fer congolais. Le seul qui peut présenter un siège, c’est Moïse Katumbi. Bientôt, nous serons deux.

Deux candidats de l’est, n’est-ce pas un de trop ? “Nous pourrons nous parler avec Moïse Katumbi si le besoin s’en fait sentir.”
Inévitablement, avec cet horizon électoral qui se dessine, l’ombre de l’ancien gouverneur du Katanga se remet à planer sur la RDC. En 2018, Moïse Katumbi avait été empêché de concourir par le régime Kabila. Interdit de rentrer au pays à l’heure de déposer sa candidature. Qu’en sera-t-il cette fois ? Katumbi a restructuré son parti, il le remodèle, mais il a perdu quelques-uns de ses lieutenants qui ont succombé aux sirènes du pouvoir de Félix Tshisekedi, comme le ministre du Plan Christian Mwando, ou celui des Affaires étrangères Christophe Lutundula. Sa volonté de rester dans l’Union sacrée tout en se réservant le droit d’être critique à l’égard du pouvoir ont rendu son positionnement moins lisible. Mais l’ex-gouverneur, le “chairman” du TPMazembe (l’un des plus grands clubs de football du continent africain) demeure un outsider de taille face à n’importe quel pouvoir. L’équipe Tshisekedi ne l’ignore pas. L’année dernière, une proposition de loi avait tenté d’exclure de la magistrature suprême les Congolais qui ne sont pas nés de mère et de père congolais. Une proposition taillée sur mesure contre Moïse Katumbi (son père était un juif grec) qui a finalement été retirée suite au tollé général qu’elle avait suscité tant en RDC qu’à l’étranger. Mais la majorité présidentielle ne semble pas avoir dit son dernier mot et pourrait ressortir les grandes lignes de ce texte dans un amendement à la loi électorale en cours de discussion actuellement au parlement.

Chaos à l’Assemblée nationale
À l’Assemblée nationale, c’est une pétition contre le président de l’institution Christophe Mboso qui avive les tensions. Le texte de la pétition, signée par 132 élus sur les 500 de la chambre basse, n’a pu être déposé au “bureau du courrier”, celui-ci ayant été fermé (!) sur injonction du président. “Les employés de ce bureau ont même été temporairement renvoyés”, nous explique un élu. En guise de contre-attaque, le président Mboso a initié en plénière une commission chargée de statuer sur le sort d’une centaine de députés menacés de destitution pour absentéisme. Une liste de députés menacés aurait été dressée mais elle n’a jamais été dévoilée. “On ne sait pas non plus les critères exacts qui prévalent à cette menace de destitution. Tout se fait à la discrétion du président de l’Assemblée”, explique un élu du Katanga. “Quand il a été interrogé par des parlementaires le président Mboso a balbutié et a dit que 117 députés sont concernés, avant d’ajouter qu’il s’agissait d’élus de la majorité et de l’opposition. Mais dans les noms qui ont filtré, on ne retrouve que des élus de l’opposition”, poursuit-il.

Et la composition de la commission pose aussi question. “Il y a 15 membres, tous sont proches de la majorité. Treize sont membres directs de l’Union sacrée, les deux autres, deux dames, sont issues des rangs de l’opposition mais elles ont refusé de signer la pétition contre le président Mboso”, explique le député Papy Niango, à l’origine de la pétition. L’homme, qui fut longtemps un compagnon de route politique d’Étienne Tshisekedi, s’est fait une spécialité de dénoncer notamment les “primes d’assiduité” versées aux parlementaires lors des séances de vote. “Des députés sont absents pendant les débats mais viennent lors des votes parce qu’ils savent qu’ils recevront cette prime. Souvent 500 dollars par député”, explique Papy Niango qui s’interroge sur le sens de ces primes pour des élus déjà rémunérés pour leur travail “et qui ont été élus pour participer au débat démocratique, pas pour engranger des dollars à chaque vote”. Et d’ajouter qu’“à 500 dollars par député, cela peut représenter une enveloppe de 250 000 dollars par vote. D’où vient cet argent qui n’a pas été budgété dans les frais de fonctionnement de l’Assemblée ?”.
Quant à l’absentéisme, plusieurs élus rappellent qu’ils ont tous reçu des modems pour pouvoir suivre les débats sans être présents dans l’hémicycle pour éviter la propagation du coronavirus et à la demande des autorités sanitaires…

RDC: première dispersion d’une manifestation interdite sous Tshisekedi



"Réforme de la loi électorale : les raisons d’un difficile consensus - 29/04/2022
= https://podcast.ausha.co/po-na-gec/reforme-de-la-loi-electorale-les-raisons-d-un-difficile-consensus
Description
Après 2011, 2015 et 2017, la loi électorale va connaître  une nouvelle modification. L’examen du texte est en cours à l’Assemblée nationale : plus de 100 députés ont pris la parole pendant les trois jours de débat général. Mais l’opposition réclame des concertations politiques avant l’adoption de cette proposition de loi. Ce que le pouvoir refuse. Pourquoi est-il si difficile de trouver un consensus sur la question électorale en RDC ?
Bonjour et bienvenue à ce 9e épisode de la saison 2 de Po Na GEC, la capsule audio du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et d’Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, qui tente d'éclairer les questions d’actualité congolaise. Je suis Ange Makadi Ngoy, chercheuse à Talatala, baromètre de l’activité parlementaire et de l'action du gouvernement en RDC. Nous sommes le vendredi 29 avril 2022.

Le 14 avril, l’Assemblée nationale a débuté l’examen de la proposition de loi modifiant la loi électorale. C’est un texte co-initié par 10 députés - deux devenus depuis ministres, Christophe Lutundula et Patrick Muyaya, et un autre décédé, Henri-Thomas Lokondo.
Cette proposition de loi du G13 propose 18 grandes innovations, entre autres la suppression du seuil de représentativité, l’interdiction aux candidats d’avoir des suppléants membres de leur famille, le non cumul des mandats, l’obligation de publier les résultats des scrutins bureau de vote par bureau de vote, la sanction à l’encontre des membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en cas de fraude.
Comme pour la loi organique sur la Ceni, certaines parties prenantes au processus électoral appellent à un consensus sur cette réforme de la loi électorale. Les députés du Front commun pour le Congo (FCC) - bien que minoritaires - ont d’ailleurs refusé de prendre part au débat général sur ce texte à l’Assemblée nationale  et exigent un dialogue en dehors des institutions afin de dégager, disent-ils, un consensus autour du processus électoral en cours. Le 22 avril, des militants de l’Ecidé, parti politique de Martin Fayulu, ont même manifesté contre l'examen en cours de la proposition de loi électorale.  

Dans son programme d’actions présenté à l’Assemblée nationale fin avril 2021, le gouvernement s’était engagé de convenir consensuellement, à l'issue des « concertations politiques ad hoc », des dispositions à modifier notamment dans la loi électorale. Promesse désormais abandonnée ?
En tout cas aujourd’hui, au sein de l’Union sacrée de la nation, l’on campe sur le « large consensus » obtenu autour de la proposition de loi du G13. Plus question donc pour la majorité au pouvoir d’ouvrir des concertations politiques sur la réforme électorale en dehors du cadre institutionnel.
Pour le pouvoir, cette position lui éviterait de tomber dans le possible piège d’ouvrir la brèche à des négociations qui pourraient se retrouver sur le terrain de Martin Fayulu et confirmer de fait qu’il y a une crise politique en RDC. Les résultats des élections de 2018 étaient, en effet, très controversés. Et Martin Fayulu porte, depuis trois ans, une  « proposition de sortie de crise » qui appelle à la création d’un « Haut-conseil national des réformes institutionnelles (HCNRI) » en vue d’opérer des « réformes urgentes et nécessaires, notamment celles liées à la restructuration de la Ceni, au juge électoral et à la loi électorale elle-même ».  

Mais, s’asseoir pour réfléchir et convenir de manière consensuelle des réformes électorales ne plaisent pas toujours aux tenants du pouvoir. Souvenez-vous de l’initiative du professeur Bob Kabamba d’organiser un forum sur la question avec les parties prenantes au processus électoral. À l’époque, fort de sa majorité parlementaire, le FCC s’était montré réticent à discuter sur des réformes électorales en dehors du cadre institutionnel.
Le consensus paraît enfin difficile sur cette question à cause des agendas cachés des uns et des autres. Au Congo, la table du dialogue est souvent l’occasion de se repositionner politiquement que de réformer réellement.

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"Loi électorale: le CLC demande à Félix Tshisekedi de prendre l'initiative de trouver un consensus pour l'organisation des élections crédibles en 2023 - 2 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/02/loi-electorale-le-clc-demande-felix-tshisekedi-de-prendre-linitiative-de-trouver-un
Le Comité Laïc de Coordination (CLC) appelle le chef de l'État Félix Tshisekedi à prendre une initiative de trouver, en tant que garant de la nation, un "minimum" de consensus afin d'organiser des élections crédibles en 2023.
" S'agissant des élections, un effort doit être fait pour aboutir à un minimum de consensus, si indispensable pour garantir leur crédibilité future. La politique du passage en force et celle des positions extrêmes érigées en droits véto, ont largement atteint leurs limites. L'une et l'autre positions ne peuvent avoir pour conséquences que des fragiliser la prochaine législative, alors que la RDC a besoin plus que jamais d'un vertébré, ayant pour base une légitimité absolue", déclare le communiqué de CLC

Et d'ajouter :
 " Le CLC considère qu'il n'est pas trop tard pour bien faire , raison pour laquelle il encourage le chef de l'Etat à prendre de l'initiative et à la classe politique de faire preuve d'un sens élevé de responsabilité. Comme à l'accoutumée le CLC rappelle que sa vigilance demeure en éveil et qu'il ne se dérobera pas de sa responsabilité, en cas de besoin, pour protéger l'intérêt général ".
Toujours dans le cadre de la vigilance citoyenne, Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), le Ministère des laïcs protestants (MILAPRO), l'opposition Lamuka, le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila , et d'autres forces politiques et sociales, réunis au sein du "Bloc patriotique"ont annoncé un sit-in le 06 mai prochain devant le Palais du peuple pour exiger le consensus sur la loi électorale.
Pendant ce temps, les députés du FCC boycottent les plénières de l'examen du projet de loi sur les réformes électorales à l'Assemblée nationale. Ils obligent un dialogue politique afin de trouver un consensus. Mais pour  le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, tout dialogue ne se fera que dans le cadre institutionnel.


"Loi électorale : Sessanga propose la proclamation des résultats des élections bureau de vote par bureau - 3 mai 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/05/03/loi-electorale-sessanga-propose-la-proclamation-des-resultats-des-elections-bureau-de-vote-par-bureau.html/108228/
La plénière du lundi à l’Assemblée nationale a été consacrée essentiellement aux réponses des co-auteurs de la proposition de loi électorale sous examen à l’Assemblée plénière aux préoccupations soulevées par les élus nationaux lors du débat général. À l’issue de ce débat, Mboso a rappelé aux députés membres de l’opposition que l’heure est venue d’identifier dans cette proposition de loi des dispositions pertinentes qui requièrent un consensus.
De ce fait, l’opposition devra informer la plénière, à travers le bureau, que telle disposition de la loi mérite un consensus. Des discussions pourraient donc être organisées entre majorité et opposition. Mais le moment ne se prête plus à débattre de cette loi dans la rue.

D’entrée de jeu, le groupe de 13 à travers Delly Sessanga a fait la synthèse de sa réplique aux préoccupations de ses collègues députés. Il a révélé dans cette loi quatre exigences notamment :
  • Avec cette loi, se met en place le système de proclamation des résultats bureau de vote par bureau de vote. Ce qui, d’après Sessanga, introduit la transparence et fait cesser la pression, les tensions, la fraude électorale à laquelle la nation assiste à chaque cycle électoral, avant pendant et après les élections ;
  • Depuis 2006, selon lui, c’est la première fois qu’il y a une cohésion autour de l’idée que la femme doit être représentée de manière paritaire, parce que c’est un impératif dans la Constitution ; ce n’est pas un cadeau, mais une exigence impérative de la constitution ;
  • La loi va donner lieu, dit-il, à une cartographie électorale qui soit élaborée avant afin de donner aux congolais des milieux urbains ou les milieux ruraux la possibilité de connaître leurs bureaux de vote longtemps avant les scrutins ;
  • Le vote qui va se passer en 2023, dans le délai constitutionnel sera, explique-t-il, mi-électronique, mi-manuel c’est-à-dire on utilise la machine à voter, mais les règles d’utilisation de cette machine vont être fixées dans la loi. Les machines doivent être géo-localisées pour éviter qu’on ait des machines gardées dans des domiciles des particuliers.

«Avoir des résultats bureau par bureau est une révolution, cela sous-entend que le pays va organiser des élections un peu comme celles de la France. Aussitôt le vote clôturé, on peut déjà avoir les résultats partiels pour chaque bureau et chaque circonscription électorale, à travers mettre fin au système opaque en vigueur à ce jour et au monopole de la CENI. Car, à l’issue du vote, le bureau ne procède pas seulement à l’affichage mais aussi à la publication de ces résultats partiels dont tout le monde pourra avoir connaissance. Ce sont ces résultats partiels qui sont envoyés au centre de publication et tout le monde peut suivre comment se construit la victoire d’un candidat ou d’un camp. Quand on proclame vainqueur tel candidat, ce n’est pas sur des bases des résultats du ministère de l’Intérieur, mais ces résultats que tout le monde connaît : partis politiques, témoins, société civile (observateurs)», a expliqué le député Delly Sessanga.
Par ailleurs, le G13 s’est réjoui de l’hommage rendu à l’un des leurs, un des artisans de cette loi électorale, celui qui, au sein du groupe, a beaucoup insisté pour que la RDC ait ce livrable qu’a été la loi électorale, en la personne de Henri-Thomas Lokondo.
C’est à juste titre que cette loi est baptisée «Loi Lokondo». Le G13 a promis accomplir des efforts pour que lors de l’adoption définitive que les options avancées soient retenues.
Il sied de noter que cette proposition de loi électorale a été envoyée à la commission PAJ pour un examen approfondi et toilettage avant son adoption en première lecture à l’Assemblée nationale.
= https://actualite.cd/2022/05/03/loi-electorale-le-g13-favorable-la-baisse-de-la-caution-electorale-son-paiement-par
= https://actualite.cd/2022/05/02/loi-electorale-le-g13-nest-pas-davis-pour-linsertion-de-la-proposition-de-loi-tshiani


"Examen de la loi électorale : après les réponses des initiateurs, la proposition de loi déclarée recevable et attendra la levée des options avant d'être envoyée en commission - 2 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/02/examen-de-la-loi-electorale-apres-les-reponses-des-initiateurs-la-proposition-de-loi
L'Assemblée nationale a déclaré, ce lundi 2 mai, recevable la proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale. La plénière a décidé que les options soient levées avant son envoi en commission pour examen approfondi.
C’est une possibilité accordée également aux élus du FCC qui ont boycotté les plénières relatives à la loi électorale pour pouvoir venir identifier les dispositions de la proposition de loi qui nécessitent un consensus. 
Cette décision a été prise après les réponses des initiateurs aux préoccupations soulevées pendant les trois jours consacrés au débat général.
" Chers collègues, après avoir déclaré recevable cette proposition de loi, avant l'envoi dans une quelconque commission,  nous allons organiser des séances plénières pour lever des options.  C'est ici que j'en appelle aux collègues de l'opposition de revenir et identifier les dispositions de cette proposition de loi qui nécessitent un consensus pour que la plénière lève l'option ", a fait savoir Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale.
Il persiste, signe et rappelle que les discussions autour de cette proposition de loi ne seront que parlementaires.
" Les discussions relatives à cette loi n'auront lieu qu'ici et nulle part ailleurs. C'est seulement au parlement. Revenez au débat, chers collègues", insiste-t-il.
C'est depuis le 14 avril dernier que l'Assemblée nationale a entamé l'examen de cette proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale initiée par le G13. Après présentation de l'économie générale de ladite proposition, des jours ont été laissés pour permettre notamment aux députés FCC qui avaient boycotté la plénière à rejoindre le débat. Lors du troisième et dernier jour du débat, un groupe d’élus FCC avait rejoint l'hémicycle et participé au débat. Il s'agit notamment d’Adolphe Lumano, Josué Mufula, Ida Kitwa, Marie-Claire Alfani Machozi.



"RD-Congo : les Églises catholique et protestante s’inquiètent du non-respect des délais du processus électoral
= https://africa.la-croix.com/rd-congo-les-eglises-catholique-et-protestante-sinquietent-du-non-respect-des-delais-du-processus-electoral/

OUVERTURE CE JOUR D'UNE NOUVELLE SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE ! AU MENU AU MENU DES PRIORITÉS ET QUELQUES ACCESSOIRES... Screenshot_20220426-131001
A droite le pasteur Éric Senga secrétaire général de l'Ecc et à gauche Cyrille Ebotoko chargé de programme de la commission justice et paix de la Cenco/ Prisca Materanya/LCA

La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et l’Église du Christ au Congo (Ecc), à travers leurs commissions justice et paix, ont tenu le 20 avril, une séance de travail avec le président du Sénat, les représentants de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et quelques organisations de la société civile, pour un état des lieux relatif au processus électoral en RD-Congo.

Les commissions Justice et paix de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et de l’Église du Christ au Congo (ECC) estiment que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) accuse un retard de cinq mois en ce qui concerne la publication du calendrier électoral conformément aux délais fixés dans sa feuille de route. Leur constat a été rendu public au cours d’une séance de travail, le 20 avril, avec le président du Sénat, les représentants de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et quelques organisations de la société civile.
« Nous avons déjà franchi la ligne rouge et nous sommes face à trois défis majeurs pour le moment : la Céni accuse un retard de cinq mois pour la publication du calendrier électoral. Le gouvernement n’a produit ni un budget explicite ni un plan de décaissement détaillé pour ce processus moins encore, rassuré sur la sécurisation des élections dans les régions en conflits » a précisé le pasteur Éric Senga, secrétaire général de l’ECC. Et d’ajouter : « de l’Assemblée nationale et du Sénat, nous attendions qu’elle légifère des lois afférentes au processus électoral. Tant que ces opérations ne seront pas faites, nous garderons notre inquiétude ».
Selon la feuille de route publiée par la Céni le 3 février, la période entre février et avril 2022, était prévue pour l’organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces. Entre janvier 2022 et juillet 2023, la Céni devrait procéder à l’organisation des opérations de cartographie des sites opérationnels, l’identification et l’enrôlement des électeurs. Jusque-là, rien n’a encore été fait.

Objectifs de cette rencontre
Sous la conduite de Mgr Donatien Nshole et du pasteur Éric Senga, respectivement secrétaire général de la Cenco et secrétaire général de l’ECC, les Commissions Justice et paix des Églises catholiques et protestantes avaient pour but, à travers cette rencontre du 20 avril, d’échanger des informations entre institutions et de réfléchir sur les inquiétudes autour du processus électoral afin d’aboutir à des solutions plus efficaces.
« Il s’agissait de voir dans quelle mesure on peut rapprocher les organisations de la société civile des organisateurs des élections notamment la Céni et les autres institutions dans le but de trouver un consensus sur certaines questions de divergences », a expliqué le pasteur Éric Senga.
Trois questions fondamentales ont été notamment abordées : la révision de la loi électorale et les lois connexes, la cartographie des sites et l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. La Cenco et l’ECC préconisent que les politiques s’ouvrent au dialogue permanent pour dissiper tout malentendu et construire un cercle collectif qui permettra de trouver des solutions plus efficaces afin d’éviter les élections chaotiques.


"Processus électoral : les députés provinciaux menacent de boycotter l'élection des gouverneurs - 02.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104112_processus_electoral_les_deputes_provinciaux_menacent_de_boycotter_l_election_des_gouverneurs.html
Le Comité Laïc de Coordination (CLC) appelle le chef de l'État Félix Tshisekedi à prendre une initiative de trouver, en tant que garant de la nation, un "minimum" de consensus afin d'organiser des élections crédibles en 2023.
" S'agissant des élections, un effort doit être fait pour aboutir à un minimum de consensus, si indispensable pour garantir leur crédibilité future. La politique du passage en force et celle des positions extrêmes érigées en droits véto, ont largement atteint leurs limites. L'une et l'autre positions ne peuvent avoir pour conséquences que des fragiliser la prochaine législative, alors que la RDC a besoin plus que jamais d'un vertébré, ayant pour base une légitimité absolue", déclare le communiqué de CLC

Et d'ajouter :
 " Le CLC considère qu'il n'est pas trop tard pour bien faire , raison pour laquelle il encourage le chef de l'Etat à prendre de l'initiative et à la classe politique de faire preuve d'un sens élevé de responsabilité. Comme à l'accoutumée le CLC rappelle que sa vigilance demeure en éveil et qu'il ne se dérobera pas de sa responsabilité, en cas de besoin, pour protéger l'intérêt général ".
Toujours dans le cadre de la vigilance citoyenne, Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), le Ministère des laïcs protestants (MILAPRO), l'opposition Lamuka, le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila , et d'autres forces politiques et sociales, réunis au sein du "Bloc patriotique"ont annoncé un sit-in le 06 mai prochain devant le Palais du peuple pour exiger le consensus sur la loi électorale.
Pendant ce temps, les députés du FCC boycottent les plénières de l'examen du projet de loi sur les réformes électorales à l'Assemblée nationale. Ils obligent un dialogue politique afin de trouver un consensus. Mais pour  le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, tout dialogue ne se fera que dans le cadre institutionnel.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104093_election_des_gouverneurs_la_tension_monte_a_cinq_jours_du_scrutin.html


"Eric Nsenga: « L’absence de consensus autour du processus électoral nous inquiète! » - 3 Mai 2022
= https://www.congoindependant.com/eric-nsenga-labsence-de-consensus-autour-du-processus-electoral-nous-inquiete/
Porte-parole de l’ECC (Eglise du Christ au Congo) lors de la désignation, l’année dernière, du président de la CENI par les confessions religieuses, le révérend pasteur Eric Nsenga séjourne à Bruxelles. Dimanche 1er mai, l’Eurodéputée Marie Arena et lui faisaient office de « guest stars » à la commémoration du 10ème anniversaire du Mouvement citoyen « LUCHA » (Lutte pour le changement). C’était l’occasion de lui poser quelques questions sur le climat politique qui prévaut au pays à une vingtaine de mois de la tenue des élections de 2023.
INTERVIEW.


Quel est le but de votre séjour en Belgique?
Je suis là pour prendre part à des réunions et rencontrer des partenaires au sujet du processus électoral au Congo-Kinshasa. J’en ai profité pour faire quelques recherches sur la « justice transactionnelle ». L’occasion faisant le larron, j’ai été associé à la célébration du 10ème anniversaire de la LUCHA. C’est aussi l’occasion de réfléchir ensemble sur les questions électorales.
Qu’entendez-vous par « partenaires »?
L’Union européenne fait partie de nos partenaires privilégiés. L’Union suit avec nous le déroulement du processus. Sans omettre quelques responsables belges. Il y a aussi l’Eurac (Réseau européen pour l’Afrique centrale).[/size]
Vous avez entrepris récemment une démarche au Parlement congolais avec Mgr Donatien Nshole. Quel en était l’objet? Quel est le résultat obtenu?
Nous revenions d’un voyage en Belgique. Comme vous le savez, le choix du Président de la CENI avait posé des problèmes. Après cette étape, il fallait que l’Eglise catholique et l’ECC suivent le processus. Notre responsabilité ne se limite pas à la désignation des animateurs de la Commission électorale. Elle porte sur le processus dans son ensemble. Au Parlement, nous nous sommes entretenus avec les Présidents des deux chambres sur la loi électorale. Celle-ci est le cheval de bataille pour la suite des choses. Après notre passage, nous avons initié des « préconsultations » avec les principaux acteurs politiques tant de l’opposition que de la majorité. Il s’agit de faciliter, un tant soit peu, le consensus. Il y a deux sons de cloche. La majorité est d’avis que nous ayons un consensus autour de la loi électorale en mettant en place des mécanismes de transparence électorale et l’inclusivité. Le deuxième tableau porte sur l’exigence autour du processus lui-même. Nous essayons d’harmoniser les vues des uns et des autres en vue d’un consensus.[/size]
En août 2021, les confessions religieuses auxquelles vous appartenez s’étaient lavé les mains à l’image de « Ponce Pilate ». Pour l’opinion, vos deux confessions s’étaient désengagés des questions électorales en cours…[/size]
C’est l’appréhension que le commun des mortels avait eu. Ce serait un acte d’abandon de la part des confessions religieuses qui constituent les remparts du pays.
A propos, comment se porte le pays?
La situation n’est pas au beau fixe! Nous sommes quelque peu inquiets du déroulement du processus électoral. Nous gardons l’espoir d’une issue heureuse.
Que ce qui vous inquiète en particulier?
C’est l’absence du consensus autour du processus lui-même. Des membres de l’opposition sont d’avis que la CENI dans sa configuration actuelle ne présente pas de garanties d’impartialité. Des membres de l’Union sacrée de la Nation reconnaissent que le Bureau de la Ceni ne reflète guère la volonté de toutes les parties. Ces considérations nous préoccupent énormément. D’ailleurs, une manifestation est prévue le 6 mai devant le Palais du peuple. Des laïcs catholiques et protestants y prendront part. Pour nous, il n’est pas indiqué que nous allions de contestation en contestation alors qu’il y a des alternatives pour trouver des solutions.

Voulez-vous dire qu’il faudrait « remettre en question » la désignation de l’actuel Président de la CENI?
La hiérarchie de nos Eglises n’aborde pas le problème sous cet angle. Le plus dur pour nous c’est d’avoir des « élections crédibles ». Nous pouvons aller de l’avant avec le bureau actuel à la condition qu’il y ait des garanties de transparence. Nous estimons qu’il faut trouver le moyen de rendre le processus transparent.
Que devrait faire l’actuel Président de la CENI pour donner des gages de transparence?
A ce stade, il doit renforcer les mesures de transparence de la loi électorale.

Etes-vous en train de parler de l’affiche des résultats au niveau de chaque bureau de vote?
Effectivement: affichage et publication des résultats. La loi électorale devrait exiger à la CENI de donner les P.V. (procès-verbal) et non demander aux candidats de le fournir. Lors de l’examen du contentieux électoral, la Cour constitutionnelle ne doit pas demander aux candidats d’administrer le PV. Cette obligation doit incomber à la CENI. Par ailleurs, la Commission électorale ne doit pas publier les résultats issus de la machine à voter sans les confronter au comptage manuel. C’est à ce niveau que le problème se pose. Si nous décentralisons et déployons des observateurs dès le début des opérations d’enrôlement et d’identification des électeurs, nous saurons contrôler la cartographie et le nombre effectif des personnes enrôlées.
L’Eurodéputée Marie Arena vient de déclarer « qu’on endort la population [congolaise] avec les élections. On ne s’occupe que de ça! » Est-ce votre avis?
En partie oui lorsqu’on considère les élections comme une finalité! J’estime que les élections ne doivent pas être considérées comme une finalité en soi. Les élections constituent un moyen qui permet à un peuple d’exprimer sa volonté, d’une part et d’autre part c’est un moyen pour avoir des institutions légitimes. Les consultations politiques ne sont nullement une panacée pour résoudre tous les problèmes du Congo-Kinshasa. On doit travailler sur trois paradigmes: l’homme, les structures sociétales et le leadership. Un leadership clair qui pourrait nous conduire vers un destin beaucoup plus enviable que maintenant.
Comment peut-on expliquer que toutes ces exigences de transparence et de consensus – au demeurant légitimes – n’aient pas été soulevées lors des élections présidentielles de 2006, 2011 et 2018? La Commission électorale était chapeautée par des « hommes du président Kabila » (Apollinaire Malumalu, Daniel Mulunda Ngoy et Corneille Nangaa) « exonérés » de tout contrôle…
Les exigences auxquelles vous faites allusion résultent justement du mauvais déroulement de ces scrutins. Si les personnes citées avaient organisé de bonnes élections, on ne serait jamais tombé dans une crise de légitimité, de sécurité et de stabilité socio-économique. Nous devons, en tant que nation, en tirer des leçons. Voilà pourquoi les confessions religieuses se sont engagées pour contribuer aux améliorations. Nous devons avoir le courage de reconnaitre qu’il y a eu des fautes graves. Et ce tant du côté de l’Eglise, de la population que du personnel politique. C’est pourquoi chacun de nous doit prendre la mesure de sa part de responsabilité pour le salut de notre peuple.[/size]
Quel est, en ce moment, l’état des relations entre le pouvoir politique incarné par le président Felix Tshisekedi et les Eglises catholique et protestante?
Sur le plan humain, il n’y a aucun problème. Il serait illogique que les Eglises n’entretiennent pas des « relations apaisées » avec les gouvernants. Il faut bien reconnaitre qu’il y a un certain « désaccord » au niveau des valeurs. Les Eglises s’estiment en droit de se lever chaque fois les principes sont méconnus. Il n’y a rien de personnel.


"" Le candidat président aux prochaines élections doit avoir été député ou sénateur pour éviter les stagiaires au sommet de l’Etat" (Nsingi Pululu) - 03.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104120_le_candidat_president_aux_prochaines_elections_doit_avoir_ete_depute_ou_senateur_pour_eviter_les_stagiaires_au_sommet_de_l_etat_nsingi_pululu.html

"Loi électorale : "La proposition de Nsingi Pululu se heurte à notre constitution" (Delly Sesanga) -:02.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104111_loi_electorale_la_proposition_de_nsingi_pululu_se_heurte_a_notre_constitution_delly_sesanga.html
= https://actualite.cd/2022/05/03/loi-electorale-le-g13-favorable-la-baisse-de-la-caution-electorale-son-paiement-par
= https://www.7sur7.cd/2022/05/02/loi-electorale-les-3-points-essentiels-retenir-sur-la-proposition-du-g13


"Élection des gouverneurs : ces élections ne doivent pas être le reflet de celui qui a plus d'argent, mais le résultat de celui qui a plus des idées pour la population (Patrick Muyaya) - 3 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/03/election-des-gouverneurs-ces-elections-ne-doivent-pas-etre-le-reflet-de-celui-qui-plus
Les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs sont annoncées pour le 06 mai prochain. Répondant à la question des journalistes à Lubumbashi sur des cas de corruption avérés, Patrick Muyaya Katembwe, porte-parole du gouvernement congolais a plutôt expliqué que ces élections doivent être le reflet de celui qui a des idées pour la population et non d'argent pour corrompre.
"Ici la préoccupation principale, c'est d'avoir des dirigeants qui seront redevables à la population. On ne veut justement pas pérenniser les pratiques où vous avez des dirigeants qui ne sont redevables qu'à ceux qui leur ont donné de l'argent ou qui ont sponsorisé leur campagne parce-qu'il faut impérativement donné tel montant à tel pendant la campagne. Je crois que nous devons réfléchir sur comment mettre hors d'état cette forme de corruption, et d'ailleurs, le débat sur la loi électorale court à l'assemblée nationale. Les élections c'est dans 4 jours, ces élections là ne doivent en rien être le reflet de celui qui a plus d'argent, mais ça doit être le résultat de celui qui a les meilleures idées sur la population. À l'exemple de ce que nous voyons, il faut un modèle des dirigeants qui se mettent pour des besoins de la population d'abord", a dit ce lundi, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement à Lubumbashi.
13 provinces de la RDC concernées par les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs. Déjà ce lundi, la campagne électorale a été lancée. Les candidats doivent convaincre les élus avec les projets de société et espérer bénéficier de leurs voix le 06 mai prochain, jour prévu pour les élections.

"Élection des gouverneurs : Patrick Muyaya vent debout contre des élections sur fond de corruption - 03.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104127_election_des_gouverneurs_patrick_muyaya_vent_debout_contre_des_elections_sur_fond_de_corruption.html

= https://laprosperiteonline.net/2022/04/27/a-la-une/changement-de-narratif-patrick-muyaya-un-bilan-brillant-en-une-annee/


"Loi électorale : La proposition du G13 déclarée recevable, Mboso annonce des discussions majorité-opposition pour un consensus - 02/05/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/05/02/loi-electorale-la-proposition-du-g13-declaree-recevable-mboso-annonce-des-discussions
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/05/03/loi-electorale-sessanga-propose-la-proclamation-des-resultats-des-elections-bureau-de-vote-par-bureau.html/108228/


= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104043_consensus_sur_les_reformes_electorales_fcc_kabila_lamuka_fayulu_laics_catholiques_et_protestants_en_sit_in_devant_le_palais_du_peuple_le_6_mai.html


"


Compatriotiquement!


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Message  ndonzwau 12/5/2022, 10:57 pm

Le pouvoir en place poursuit sa cabale électoraliste : il veut  empêcher toute issue démocratique autour des prochaines échéances pour s'assurer aisément la victoire. Le voilà en effet qui refuse tout amendement qui puisse rendre le processus transparent. Le G13 véritable initiateur d'une nouvelle loi électorale a quitté la plénière parce que le dévoué Mboso rejette les amendements utiles comme la publication des résultats bureau par bureau et beaucoup d'autres qui auraient pu crédibiliser la loi et le processus. On aura peut-être du mal à l'affirmer mais la vérité est que nous sommes en face d'un régime dictatorial pour qui les élections doivent être gagnées non à travers la vérité des urnes mais à partir d'arrangements bricolés par les artifices et services occupés à organiser les élections. Tshisekedi et son équipe se sont attelés a régenter et verrouiller toutes les institutions, la CC, la Ceni... et les voilà maintenant à s'attaquer à la loi pour boucler la boucle. N'en doutez donc point, après toutes ces magouilles la victoire du pouvoir en place est certaine, vous l'aueez compris non parce que la population aura voté pour lui en récompense de son bilan...


"Assemblée nationale : Le G13 claque la porte ! - 12.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104631_assemblee_nationale_le_g13_claque_la_porte.htOUVERTURE CE JOUR D'UNE NOUVELLE SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE ! AU MENU AU MENU DES PRIORITÉS ET QUELQUES ACCESSOIRES... G13_sorti_22_2145_jpg_640_350_1
Le groupe de 13 députés initiateurs de la loi électorale vient de claquer la porte de la plénière de ce jeudi 12 mai à l'Assemblée nationale . Pour cause, le refus par le président de l'Assemblée nationale d'accorder la motion au député Delly Sesanga, un des leaders du G13 , qui a défendu la proposition de la loi électorale dénommée "loi Lokondo".

Dans les couloirs du palais du peuple, le G13 accuse le bureau de la Chambre basse d'avoir élagué une des dispositions majeures de sa proposition de loi, à savoir: la publication des résultats du vote, bureau par bureau . Une innovation qui, selon ses initiateurs, répondait pourtant à une des revendications du principal challenger de Felix Tshisekedi à la prochaine présidentielle de 2023.
Pour le G13 , le bureau de l'Assemblée nationale et la majorité estampillée Union Sacrée cherchent à passer outre la traçabilité des résultats pour planifier la fraude électorale en 2023.
A l'extérieur de l'hémicycle , Lamuka et le FCC insiste sur le consensus autour de la réforme électorale.

"Assemblée nationale: le G13 accuse Mboso de torpiller la nouvelle loi électorale et préparer la tricherie en 2023 - 12/05/2022
= https://cretroactuel.com/assemblee-nationale-le-g13-accuse-mboso-de-torpiller-la-nouvelle-loi-electorale-et-preparer-la-tricherie-en-2023/amp/

"Loi électorale : Le G13 quitte la plénière et appelle à des discussions dans un “cadre intermédiaire informel” - MAI 12, 2022
° https://depeche.cd/2022/05/12/loi-electorale-le-g13-quitte-la-pleniere-et-appelle-a-des-discussions-dans-un-cadre-informel/
= https://www.tsieleka.com/index.php/2022/05/12/rdc-le-g13-initiateur-de-la-loi-electorale-quitte-la-salle-pour-manque-de-debat/

"Examen de la loi électorale : Poursuite du débat ce jeudi à l’Assemblée nationale - 11 mai 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/05/11/examen-de-la-loi-electorale-poursuite-du-debat-ce-jeudi-a-lassemblee-nationale.html/108603/


"G13 : l'instauration du parrainage pour l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs dans la loi électorale rejetée par la plénière - 12 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/12/g13-linstauration-du-parrainage-pour-lelection-des-gouverneurs-et-vice-gouverneurs-dans

"Loi électorale : l’innovation du G13 interdisant des cadeaux et biens pendant la campagne électorale aussi rejetée - 12 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/12/loi-electorale-linnovation-du-g13-interdisant-des-cadeaux-et-biens-pendant-la-campagne

"Réforme de la loi électorale : les députés vont lever des options sur les 17 thématiques proposées par le G13, ils se prononceront par vote - 12 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/12/reforme-de-la-loi-electorale-les-deputes-vont-lever-des-options-sur-les-17-thematiques

"Loi électorale : la plénière rejette la proposition du G13 interdisant aux candidats députés de désigner comme suppléant un membre de famille - 12 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/12/loi-electorale-la-pleniere-rejette-la-proposition-du-g13-interdisant-aux-candidats

"Mayo aux membres du G13 qui ont quitté l'hémicycle : “ il y a eu débat général autour de la loi électorale, le texte déclaré recevable devient un document de la plénière ” - 12 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/12/mayo-aux-membres-du-g13-qui-ont-quitte-lhemicycle-il-y-eu-debat-general-autour-de-la-loi

"Réforme de la loi électorale : « comment peut-on lever les options sans discussion ? », s’interroge le G13 en quittant de la salle de plénière - 12 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/12/reforme-de-la-loi-electorale-comment-peut-lever-les-options-sans-discussion-sinterroge


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"Voici la raison qui a poussé le G13 a FC quitter la plénière sur la loi électorale"



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Message  ndonzwau 13/5/2022, 4:21 pm

Pour l'heure des évènements importants ont lieu dans les allées du pouvoir et des défis majeurs pour le pays y sont lourdement en jeu sans qu'on y accorde toute l'attention qu'ils exigent. L'une de ces questions capitales c'est la discussion électorale qui sans crier gare risque de nous conduire à rien de moins qu'à un"hold-up électoral" en 2023 !

En effet dites-moi que veut d'autre le pouvoir s'il rejette des propositions aussi vitales que celles-ci ( notons en passant que sur les 18 propositions de G13, 12 ont été rejetées et 6 ont été « améliorées » sans débat) :
- l’obligation de publier les résultats bureau par bureau au niveau du centre de vote...
- l’obligation de publier la cartographie électorale avant la publication du calendrier électoral...
- une sanction contre le président de la CENI et ceux qui interviennent dans la transmission et la centralisation des résultats en cas de refus de la publication des résultats bureau par bureau..
- l’interdiction de cumul des candidatures à deux scrutins du même degré (Rejetée
- l’interdiction d’avoir dans une province plus d’un sénateur issu d’un même territoire, d’une même ville et de plus de deux ans un groupe des communes pour la ville de Kinshasa (Rejetée)...
- l'Interdiction de porter comme suppléants, ascendante ou descendante, jusqu’au deuxième degré inclus (Rejetée)...
- l’interdiction de distribuer de l’argent, des biens ayant une valeur pécuniaire ou tout autre avantage ainsi que la sollicitation ou l’acceptation d’un don quelconque pendant la campagne électorale (Rejetée)...
- l’obligation de recomptage des voix dans tout contentieux électoral, partant du pli des résultats réservés à la cour, sans exiger aux parties d’exhiber des PV (Rejetée)...
- l'instauration du parrainage pour l'élection des gouverneurs...
- etc, etc, etc...

On retient volontiers les sorties médiatiques déplacées de notre PR parce que trop ballots et on oublie d'accorder l'attention incontournable que requiert le processus électoral. Le scandale des élections de 2006, 2011, 2018 n'aura servi à rien ; Mboso et sa hiérarchie refusent d'en tirer la mointre leçon et se moquent que des élections bricolées par leurs soient à nouveau contestées.
Quel suicide assumé ! Quand viendra-t-il le jour où nous pourrons donner ici de bonnes nouvelles de ce qu'il se passe chez-nous, quand viendra-t-il le jour où nous pourrons nous réjouir de ce que fait le pouvoir ? Nous ne sommes pas d'éternels insatisfaits ou des aigris, nous aimons notre pays et croyons à son meilleur avenir mais tous les jours qui passent ce sont toujours de mauvaises nouvelles voire des catastrophes, jusqu'à quand ?

PS Par pur hasard ou pas le sigle G13 aujourd'hui à l'affiche semble avoir réveillé la mémoire d' un fils du pays, Moni Della qui se dit cofondateur de l'UDPS sur le sort de célèbres 13 parlementaires de la fondation de l'Udps et de ses es suiveurs. Il vient d'adresser une lettre ouverte au président Tshisekedi (voir infra) dans laquelle il fait part de son indignation de le voir "embrasser, collaborer, coopter, tolérer, gratifier et honorer facilement ceux qui étaient hier les bourreaux des fondateurs de l’UDPS et de refuser d’accorder une attention à ses pères et frères de lutte". Je ne sais à quels bourreaux (mobutistes, kabilistes) et à quels combattants historiques de l'Udps aujourd'hui oubliés il fait allusion mais il n'est pas inintéressant d'y souligner un ressentiment légitime chez des tshisekedistes pur jus. Cela entrerait dans le lot des reproches de déviance par rapport aux valeurs portées par l'Udps historique qu'on fait à tort et à raison au fils d'ET aujourd'hui au pouvoir : "le peuple d'abord, l'Etat de droit..." sont devenus des slogans creux tant le comportement du pouvoir en place y pèche en tous les domaines même ici où il veut tailler la loi électorale à ses profits immédiats. A bon entendeur...



"Assemblée nationale: rejet de plusieurs propositions du G13 pour modifier la loi électorale -13 mai 2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104648_assemblee_nationale_rejet_de_plusieurs_propositions_du_g13_pour_modifier_la_loi_electorale.html
L’Assemblée nationale a décidé, au cours de sa séance plénière de ce jeudi 12 mai, après la sortie du G13 de la salle, de rejeter plusieurs propositions que ce groupe voulait apporter à la loi électorale.

Parmi les propositions du G13 rejetées par la plénière lors du débat figurent la proposition portant interdiction de distribuer de l’argent et des biens ayant une valeur pécuniaire ou tout autre avantage ainsi que la sollicitation ou l’acceptation d’un don quelconque pendant la campagne électorale ; l' obligation de publier la cartographie électorale avant la publication du calendrier électoral  ; la proposition portant suppression du seuil électoral et son remplacement par une condition de recevabilité des listes au prorata des (60%) de sièges en compétition; la proposition introduisant le parrainage pour l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs ; la proposition consacrant le parrainage pour l'élection des sénateurs ; la proposition de loi interdisant à un candidat d'avoir comme suppléant un membre de sa famille.
Le G13, qui avait décidé de sécher la   plénière,n’a pas cautionné la méthodologie de travail communiquée par le président de l’Assemblée nationale,Christophe Mboso. Selon le bureau de cette Chambre législative, les députés devaient lever les options et directement passer au vote, sans accorder la parole au G13 pour un débat.


"Loi électorale tripatouillée : le G13 voit la fraude tapissée pour 2023 - 12 mai 2023
= https://ouragan.cd/2022/05/loi-electorale-tripatouillee-le-g13-voit-la-fraude-tapissee-pour-2023/
Le torchon brûle entre le G13, auteur de la proposition de loi électorale et le bureau Mboso. Pour favoriser le flou dans la traçabilité des résultats des votes, l’Union sacrée s’enferme et décide d’élaguer l’idée majeure de la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote.
Les professionnels du forcing sont de nouveau à l’œuvre. Les idées-forces de la proposition de loi électorale sont systématiquement charcutées afin de permettre à la CENI de justifier l’inexactitude des résultats électoraux à l’avenir. Mboso et Mbata s’y accrochent. Ils veulent faire le lit d’une fraude électorale colorée. Le régime de l’Union sacrée veut sacrifier les meilleurs atouts de la gouvernance électorale congolaise. A ce rythme, les élections de 2023 produiront des faux élus, alertent quelques députés en furie.

Le G13 s’éloigne de la forfaiture
Le consensus tant clamé n’a pas été au rendez-vous. Le bureau de l’Assemblée nationale vient de lever l’option d’aller de l’avant avec cette loi si délicate et hautement sensible. Les principes convenus de commun accord entre le bureau et le G13 afin de vider les zones d’ombre et les quelques thématiques incomprises vient d’être violé par le bureau. D’après le professeur Jacques Djoli, membre du G-13, il ne leur a pas été donné la possibilité de discuter des options sur les thématiques arrêtées. Le G-13 compte sur la bonne foi du bureau afin que la procédure en la matière soit respectée, a-t-il déclaré au sortir de la salle. Ce groupe d’intellectuels engagés pour des réformes électorales crédibles a quitté la salle pour s’écarter ainsi de tout décollage irrégulier et hasardeux du processus électoral.

On a peur de quoi et de qui, s’interroge Moïse Moni Della
Pour le porte-parole du peuple, Moïse Moni Della, il faut immédiatement envisager une mobilisation générale et généralisée de la population afin de barrer la route aux fossoyeurs de la démocratie :« La publication des résultats bureau par bureau est l’innovation intéressante et remarquable de cette loi électorale. Par ce charcutage, on l’a vidé de sa substance et de sa pertinence. A travers cette opération de bidouillage de la loi électorale, on peut affirmer que les élections de 2023 ne seront pas transparentes », a-t-il affirmé jeudi.

Mboso et Mbata offrent de la matière au Bloc patriotique
Toute l’opposition politique anti-Fatshi est aux aguets. Pour certains, Christophe Mboso et André Mbata, deux champions du forcing n’entendront que la voix de la rue. Les états-majors politiques promettent de durcir leur cri de revendication afin de sauver la démocratie électorale en péril en République démocratique du Congo. Alors que les dernières blessures ne sont pas encore cicatrisées à l’issue de la désignation catastrophique et dictatoriale de Denis Kadima à la présidence de la CENI, les mêmes acteurs reviennent à la charge avec un projet destructeur de la santé démocratique de la nation. Pour certains députés, le président Félix Tshisekedi devrait intervenir le plus vite pour stopper cette dernière manœuvre qui risquerait de conduire à la dérive.

Mboso sanctionne la presse pour tenter de la contrôler
Alors que des éminents députés membres du G-13 étaient sortis de la salle pour ne pas cautionner l’irréparable, les professionnels des médias accrédités à l’Assemblée nationale les ont suivis pour en savoir davantage sur les réelles motivations de leur retrait. Sans aucune marque de sagesse, le président de l’Assemblée nationale a ordonné que les journalistes soient bloqués à l’extérieur de la salle. Cet acte qui viole la liberté de la presse et même le règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui veut que tous les députés jouissent des mêmes droits, vient s’ajouter à bien d’autres bourdes de l’autorité parlementaire à l’égard de la presse.


"Assemblée nationale : la loi électorale proposée par le G13 torpillée, plusieurs propositions de réforme rejetées…(Liste complète) ! - 12.05.2022,
= https://okapinews.net/politique/assemblee-nationale-la-loi-electorale-proposee-par-le-g13-torpillee-plusieurs-propositions-de-reforme-rejetees-liste-complete/
Jeudi, 12 mai 2022-Les députés nationaux ont débattu ce jeudi 12 mai sur les 18 amendements du G13 dans le cadre de la réforme de la loi électorale. Sans les initiateurs de cette proposition de loi qui avaient de quitter la salle pour refus du débat, la plénière de l’assemblée nationale a rejeté la majorité de ces propositions. Du côté de G13, l’on dénonce la modification de la loi. “la loi a été torpillée”, dit un membre qui promet une réaction officielle dans les heures qui suivent.

Ci-dessous, la liste des propositions acceptées et rejetées !
1. La suppression du seuil électoral et son remplacement par une condition de recevabilité des listes au prorata des (60%) de sièges en compétition (Acceptée)
2.L’abandon de la proportionnelle et l’adoption du scrutin majoritaire simple (Rejetée)
3.L’organisation de l’élection des gouverneurs au second degré au sein de l’assemblée provinciale à la suite d’un système de parrainage par les députés provinciaux indiquant au moment du dépôt de leur liste le ticket du candidat gouverneur et vice-gouverneur pour lequel leurs voix sont décomptées en cas de leur élection (Rejetée) ;
4.L’organisation de l’élection des sénateurs au second degré au sein de l’assemblée provinciale à la suite d’un système de parrainage par les partis, regroupements et indépendants présents à l’assemblée provinciale représentant au moins 10% des députés provinciaux (Rejetée)
5. L’interdiction d’avoir dans une province plus d’un sénateur issu d’un même territoire, d’une même ville et de plus de deux ans un groupe des communes pour la ville de Kinshasa (Rejetée)

6.L’interdiction de cumul des candidatures à deux scrutins du même degré (Rejetée)
7.Interdiction de porter comme suppléants, ascendante ou descendante, jusqu’au deuxième degré inclus (Rejetée) ;
8.L’interdiction de distribuer de l’argent, des biens ayant une valeur pécuniaire ou tout autre avantage ainsi que la sollicitation ou l’acceptation d’un don quelconque pendant la campagne électorale (Rejetée) ;
9. La prise en compte de la dimension genre dans la constitution des listes conformément à l’article 14 de la constitution (Rejetée) ;
10. La distinction des inéligibilités définitives pour les crimes graves (génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre) des celles temporaires pour les autres infractions (Acceptée)
11. La définition d’un régime légal exhaustif pour le vote électronique (Acceptée)
12.L’obligation de publier la cartographie électorale avant la publication du calendrier électoral (Rejetée)

13.L’obligation de publier les résultats bureau par bureau au niveau du centre de vote et de le consolider dans un résultat provisoire au centre local de compilation des résultats, au fur et à mesure de la réception des données, avant traitement (Rejetée)
14. L’institution d’un système transparent de gestion des résultats par leur traçabilité, segmentation et numérisation dans le cadre du centre national de centralisation et de publication des résultats, CNPR qui publie progressivement au fil de leur transmission ;
15. L’obligation de remettre les PV des opérations de vote à tous les témoins et observateurs (Acceptée) ;
16.L’institution de la sanction contre le président de la CENI et ceux qui interviennent dans la transmission et la centralisation des résultats en cas de refus de la publication des résultats bureau par bureau ( rejetée)
17. L’obligation de recomptage des voix dans tout contentieux électoral, partant du pli des résultats réservés à la cour, sans exiger aux parties d’exhiber des PV (Rejetée)
18. L’obligation d’afficher tous les résultats bureau par bureau sur le site de la CENI dans les dix jours qui suivent la tenue des élections, sous peine d’annulation du scrutin (acceptée)


"Loi électorale : Sur les 18 propositions de G13, 12 rejetées et 6 « améliorées » sans débat - 13 mai 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/05/13/loi-electorale-sur-les-18-propositions-de-g13-12-rejetees-et-6-ameliorees-sans-debat.html/108715/
La plénière du jeudi 12 mai à l’Assemblée nationale consacrée à la poursuite des travaux sur la loi électorale a été bousculé par le boycott des députés de G13 qui ont quitté la salle des Congrès du Palais du peuple pour fustiger l’absence du débat autour des options qui devaient être levées.
En effet, le G13 avait une autre lecture dans la mesure où le texte a été déclaré recevable par la plénière et il fallait qu’il soit envoyé en commission pour les débats. Mais, le Bureau a décidé que la première option sur la suppression du seuil électoral et son remplacement par une condition de recevabilité des listes au prorata de (60%) de sièges en compétition soit maintenue.
Il y a eu le rejet de la deuxième option sur l’abandon de la proportionnelle et l’adoption du scrutin majoritaire simple. La proposition de G13 portant obligation de publier les résultats des élections bureau vote par bureau de vote et de le consolider dans un résultat provisoire au centre local de compilation des résultats…a été retenue.


Le Bureau a rendu obligatoire la publication des résultats bureau par bureau. La proposition de G13 portant obligation de publier la cartographie électorale avant la publication du calendrier électoral, a été rejetée. La proposition de G13 consacrant le parrainage pour l’élection des sénateurs, a été rejetée.
L’obligation d’un système transparent de gestion des résultats par leur traçabilité, segmentation et numérisation dans le cadre du centre national de centralisation et de publication des résultats, CNPR qui publie progressivement au fil de leur transmission a été rejetée.
Il en est de même pour l’obligation de remettre les PV des opérations de vote à tous les témoins et observateurs. L’option sur l’institution de la sanction contre le Président de la CENI et ceux qui interviennent dans la transmission et la centralisation des résultats en cas de refus de la publication des résultats bureau par bureau a été rejetée par la plénière.
L’interdiction de porter comme suppléants, cous peine d’annulation
de l’élection, des parents en ligne directe ou collatérale a été également
rejetée.

D’où, sur les 18 points de la proposition de loi modifiant la loi électorale telle qu’elle a été présentée par ses initiateurs (le G13), a subi des modifications énormes,
12 ont été rejetées et certaines options ont été améliorées.
«Votre bureau a arrêté la méthode de travail consistant à examiner les 17 (18 ndlr) thématiques retenues par le G13 l’une après l’autre….De manière à permettre aux intervenants désignés par les groupes parlementaires et les non-inscrits de se prononcer chacun en raison de deux intervenants. À l’issue des interventions, l’option retenue sera mis au vote en vue de son adoption par la plénière. Dans le cas contraire, l’option non adoptée fera l’objet d’une nouvelle écriture telle est la méthode de travail adoptée par votre bureau», a fait savoir Christophe Mboso.
En revanche, cette méthode de travail du Bureau de l’Assemblée nationale n’a pas rencontré l’assentiment du G13. De l’avis du G13, leur proposition a été charcutée de manière à en faire une belle passerelle pour une fraude massive aux scrutins de 2023. Pour le G13, c’est le projet réécrit par l’USN qui a été adopté en plénière.
Il sied de noter que cette proposition de loi électorale avec les options levées par le Bureau de la Chambre Basse du Parlement a été envoyé à la Commission PAJ pour un examen approfondi.

"Loi Électorale : La conférence des présidents décide de poursuivre l'examen après l'expiration du délai accordé à l'opposition - 11/05/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/05/11/loi-electorale-la-conference-des-presidents-decide-de-poursuivre-lexamen-apres
La conférence des présidents de l'Assemblée nationale a décidé de poursuivre l'examen de la proposition de loi modifiant la loi électorale, après avoir constaté le "refus volontaire" de l'opposition parlementaire de déposer la liste des dispositions qui requièrent le consensus.
Cette décision a été prise le mardi 10 mai 2022 lors de la plénière de la conférence des présidents présidée par le speaker de la chambre basse du parlement Christophe Mboso N'kodia.
« La conférence des présidents a été convoquée cet après-midi et présidée par le président de l'Assemblée nationale. Un seul point a été inscrit à l'ordre du jour. C'est la méthodologie pour l'organisation de la plénière consacrée à la levée des options sur la loi électorale, les options sur les modifications de certaines dispositions en vigueur proposées par le groupe de G13. Il vous souviendra qu'après un débat qui a pris 3 jours sur la loi électorale, le bureau de l'Assemblée nationale avait invité l'opposition parlementaire de venir déposer auprès du bureau la liste des dispositions qui requièrent le consensus en vue de permettre les échanges. Après 3 jours d'attente, rien n'a été enregistré. Sur ce, la conférence des présidents a décidé de continuer avec la procédure », a dit Joseph Lembi Libula, rapporteur du bureau de l'Assemblée nationale qui faisait le compte-rendu de cette réunion devant la presse.
Joseph Lembi a annoncé la tenue d'une séance plénière ce jeudi pour lever les options en rapport avec les différentes propositions faites par la majorité parlementaire.
Il sied de rappeler que cette proposition de loi a été envoyée à la commission PAJ pour un travail approfondi. L'opposition quant à elle, réclame le consensus autour des réformes électorales avant de prendre part à l'examen de cette loi.

"Assemblée nationale : 10 jours accordés à la commission PAJ pour l’examen approfondi de la loi électorale initiée par le G13 -  13 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/13/assemblee-nationale-10-jours-accordes-la-commission-paj-pour-lexamen-approfondi-de-la


"Kabila, Tshisekedi, Katumbi, Fayulu et Bemba pour stabiliser la période pré-électorale - 12 mai 2022
= https://ouragan.cd/2022/05/tshisekedi-kabila-katumbi-fayulu-et-bemba-pour-stabiliser-la-periode-pre-electorale/
Ça s’annonce très électrique. À 500 jours de la présidentielle, la tension et l’intolérance enflent. Tshisekedistes à la défensive, presque seuls contre tous. Et cette opposition redoutable qui se tisse et se raffine.

OUVERTURE CE JOUR D'UNE NOUVELLE SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE ! AU MENU AU MENU DES PRIORITÉS ET QUELQUES ACCESSOIRES... PSX_20220512_165510
Félix Tshisekedi, Joseph Kabila, Martin Fayulu, Moise Katumbi et Jean-Pierre Bemba @Photo Droits tiers

Analyse. Les insultes, les attaques personnelles, les scènes de calomnie et cette méfiance qui se généralise chez les uns comme chez les autres. Les couleurs politiques montrent les tendances et les préférences des votes longtemps avant le rendez-vous de la prochaine élection présidentielle. A ce décor se greffe une intense fumée de tribalisme basé sur les langues régionales du pays. Bangala, Baswahili, Baluba, Bakongo. La locomotive RDC s’avance dangereusement vers une zone de turbulences à haut risque. Peu à peu, les provinces se déchirent politiquement, à l’image des dernières élections des gouverneurs. Les services publics, les entreprises et les grandes firmes nationales n’inspirent plus personne puisqu’à la solde des plus grands décideurs de l’État. Se joint à ce décryptage sociétal, le niveau inadmissible du coût de la vie du Congolais qui ne se commente plus. On se regarde dans les yeux et on se tait. Pendant ce temps, des lascars sans vergogne se font la fête. Ils sont dans les belles terrasses, les meilleurs hôtels et de tous les pique-niques sans jamais se soucier de la situation des voisins d’à côté. Une phonétique des bruitages inaudibles que vivent des millions de Congolais. Une déconfiture qui a atteint le niveau du désespoir.

Tous les candidats potentiels pris pour cibles
Si Vital Kamerhe a été affaibli par la longueur de la procédure judiciaire et les péripéties du procès qui l’incrimine dans l’affaire 100 jours, bien de surprises sont à mettre à l’agenda de la République dans les prochains mois. Jean-Marc Kabund-A-Kabund pourrait aussi s’annoncer dans la course avec ou sans l’aval de Félix Tshisekedi. Sera-t-il, lui aussi, la cible des forces politiques de la majorité, se demande un observateur. L’épopée Matata, la saga anti-Katumbi ou encore la campagne de salissure qui n’arrête pas contre Joseph Kabila sont des ingrédients du climat politique délétère qui se cristallise dans le pays. Bien que Martin Fayulu n’ait pas été personnellement ciblé sur les mêmes astuces, il est régulièrement empêché de manifester. La Tshangu lui est presqu’interdite pour ses processions et meetings populaires. De la PAJ de l’Assemblée nationale est attendue une option définitive au sujet de la manœuvre anti-Katumbi sur la fameuse Congolité tout autant que ce que sera le comportement de la nouvelle Cour constitutionnelle au sujet de l’affaire Bukanga-Lonzo qui liste quasi théâtralement Matata Ponyo. Des intelligences travailleraient à la manipulation des textes légaux afin de supprimer le droit au retour de Joseph Kabila Kabange. Un quiproquo qui lèse le PPRD.

La guerre de l’Est et son impact sur 2023
Il n’y a pas que les forces de défense et de sécurité qui ressentent la crise économique au pays. Les nombreuses populations de l’Est qui endurent d’incroyables sauvageries évaluent les dirigeants actuels (Union sacrée) à leur capacité de succès ou d’échec dans la gestion de la guerre dans toute la partie orientale de la République. Débat sur l’opportunité du maintien ou de la levée de l’État de siège, urgence de nettoyage et de réforme des deux grands corps (police et armée), révisitation de la vision de résolution paisible de la crise sécuritaire avec l’implication des États voisins, problématique des groupes armés etc. La logique de la centaine de groupes armés actifs dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Maniema et de l’Ituri notamment, indique que chaque groupe correspond à une ethnie locale dont il se fait protecteur (sentinelle) potentiel. Ceci suppose que cette nébuleuse a un soubassement géopolitique à prendre au sérieux. L’écrasement de certains groupes armés supposément inoffensifs au moment où des menaces de déstabilisation du pays à partir de l’étranger se précisent, n’est pas bien perçu dans certains milieux des notables de l’Est. Certes, les forces armées doivent traquer les réseaux terroristes. Mais à ce niveau, certains notables encourageraient une mutualisation des efforts nationaux plutôt que le recours à des forces étrangères. Si cette énigme sécuritaire n’est pas contenue, il sera impensable que l’actuel régime rafle de brillants scores électoraux en 2023 dans cette immense région du pays.

Une rencontre des leaders s’impose autour de Tshisekedi
D’après un ecclésiastique (catholique), une concertation au sommet aiderait à résoudre efficacement la crise politique récurrente en République démocratique du Congo avant la tenue de élections générales de 2023. Il évoque à cet effet un format efficace qui mettrait autour de la table cinq leaders de référence. Joseph Kabila Kabange, ancien président de la République, originaire du grand Katanga, Martin Fayulu Madidi du grand Bandundu, Jean-Pierre Bemba Gombo du grand Équateur et Félix Tshisekedi du grand Kasaï. Kabila pourrait travailler à l’apaisement de Matata Ponyo ; Moïse Katumbi Chapwe jouerait un grand rôle pour calmer les communautés locales et certains esprits surchauffés. Félix Tshisekedi stabiliserait efficacement toute la famille politique de l’Union sacrée avec Vital Kamerhe, Jean-Marc Kabund et Bahati Lukwebo ; Martin Fayulu équilibrerait les rapports avec les mouvements citoyens et les églises et Jean-Pierre Bemba Gombo rassemblerait tout le grand Équateur dans un objectif de promouvoir la tenue des élections apaisées dans un esprit de consensus national.


"A un peu plus d’un an et demi des élections: « il est important d’assurer la stabilité institutionnelle, se préparer sereinement et bâtir la confiance nécessaire » (Jean-Marc Châtaigner) - 13 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/13/un-peu-plus-dun-et-demi-des-elections-il-est-important-dassurer-la-stabilite
L’actualité congolaise reste dominée notamment par le renouvellement de certains juges de la Cour constitutionnelle. Le sujet fait débat et provoqué diverses réactions. Vous pouvez lire ici l’article de ACTUALITE.CD quelques heures après le « tirage au sort » qui a décidé de l’avenir du désormais ex-président de la haute cour Dieudonnée Kaluba. Dans les milieux diplomatiques, très peu de réactions ont été enregistrées. Invité de Focus, la web-émission de ACTUALITE.CD, Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de l’Union européenne en poste à Kinshasa, s’est jeté timidement à l’eau.

« Nous avons appris comme vous le remplacement du Président de la Cour constitutionnelle, Monsieur Kaluba et du juge Funga. Sur le respect de la procédure, j’ai suivi comme vous les échanges et les débats sur celle-ci. Je comprends qu’il s’agit d’une procédure quelque peu complexe avec différentes sources du droit qui peuvent paraitre parfois en contradiction au profane. Je ne suis pas expert en droit constitutionnelle congolais et me garderais donc de commentaire sur ce sujet ; j’imagine qu’à ce niveau de responsabilités les formes et le fonds sont respectés », a t-il dit.
Un peu plus loin, le diplomate s’est davantage ouvert insistant sur le contexte de préparation des échéances électorales de 2023. 
« Ce qu’il me semble important néanmoins c’est qu’à un peu plus d’un an et demi de l’importante échéance électorale il convient désormais d’assurer la stabilité institutionnelle qui permette, d’une part à réaliser les engagements présidentiels et gouvernementaux, et d’autre part à toutes les parties prenantes de pouvoir se préparer sereinement, en confiance dans le processus et dans ses arbitres. Et de veiller à bâtir la confiance nécessaire pour faire de ce moment essentiel pour la consolidation de la démocratie et de l’état de droit en RDC ».



"Les grandes options levées sans consensus /Loi électorale : les Députés du G13 absents ! -13 mai 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/05/13/a-la-une/les-grandes-options-levees-sans-consensus-loi-electorale-les-deputes-du-g13-absents/


"Jacques Djoli : « les modifications de la loi électorale visent à offrir au pays les élections crédibles » - 15/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/15/actualite/politique/jacques-djoli-les-modifications-de-la-loi-electorale-visent-offrir-au
"Jacques Djoli : « Il faut mettre en place les mécanismes de contrôlabilité et de justiciabilité de la machine à voter » - 2 mai 2022
= https://ouragan.cd/2022/05/jacques-djoli-il-faut-mettre-en-place-les-mecanismes-de-controlabilite-et-de-justiciabilite-de-la-machine-a-voter/


"Le Journal : « Assemblée nationale : le G13 claque la porte ! » - 13/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/13/actualite/revue-de-presse/le-journal-assemblee-nationale-le-g13-claque-la-porte

"Loi électorale : Martin Fayulu redoute un hold up électoral en 2023 - 13.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104680_loi_electorale_martin_fayulu_redoute_un_hold_up_electoral_en_2023.html
Après le rejet de plusieurs inovations portées par le projet de loi électorale, les réactions fusent de toute part. La dernière en date est celle de Martin Fayulu qui accuse l'Assemblée nationale de vouloir tailler sur mesure la nouvelle loi électorale pour opérer de nouveau un hold up électorale.

" L ’Assemblée nationale se corrompt davantage. Elle veut tailler sur mesure la loi électorale pour opérer de nouveau un hold up électoral. C’est du banditisme d'état! En 2023, les résultats doivent être publiés par chaque bureau après dépouillement. Le maître-mot: vérité des urnes" a déclaré l'opposant Martin Fayulu.
Une certaine opinion favorable aux modifications portées par la loi électorale initiée par le G 13 , regrette que la plénière puisse élaguer plus d'une dizaine d:inovations contenue dans la proposition de la loi électorale.
Pour l'instant la loi électorale est envoyée à la commission politique administrative et juridique pour le toilettage et la dernière décision reviendra à la plénière pour son adoption.


"Plaidoyer pour les 13 parlementaires : Moïse Moni Della écrit à Félix Tshisekedi  -13 mai 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/05/13/nation/plaidoyer-pour-les-13-parlementaires-moise-moni-della-ecrit-a-felix-tshisekedi/
Lettre Ouverte
A Son Excellence Monsieur le Président, 
(Avec les hommages les plus déférents)
Excellence Monsieur le Président et co-fondateur authentique de l’UDPS,
Je viens par la présente lettre ouverte plaider la cause des treize parlementaires.

Il y a plus de 40 ans, ces vaillants représentants du peuple, ces combattants de la liberté, de la démocratie, et des droits de l’homme avaient adressé une lettre ouverte au président Mobutu pour lui signifier, sans détour, sans ambages, ni faux-fuyant la situation sociopolitique de notre pays, à l’époque le Zaïre.
Cette lettre ouverte était un véritable réquisitoire contre le régime de Mobutu, un plaidoyer pour le mieux-être du peuple. Et comme il fallait s’y attendre, la réaction du dictateur Mobutu était très violente contre ces dignes fils. Ils ont subi toutes sortes de traitements inhumains et dégradants : tortures, emprisonnements, bannissements, relégation, confiscation des biens …
Malgré tout, ils n’ont pas capitulé. Bien au contraire, ils sont passés à la vitesse supérieure en créant deux ans après un parti politique dénommé UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social). Quel courage ! Quelle audace !  Cela, alors que Mobutu avait juré, de son vivant, il n’y aura pas un deuxième parti politique, tout Zaïrois était membre du MPR-parti-Etat- dès sa conception. D’où le fameux slogan : « Olinga, olinga te, oza kaka na MPR ».

Pour Mobutu, les treize parlementaires avaient commis un crime de lèse-majesté, en créant l’UDPS. Il ne jurait désormais que sur leur disparition physique et politique. Certains étaient empoisonnés, d’autres morts mystérieusement, d’autres encore ont survécu, mais croulent dans une vie moins honorable et peu enviable.
Dans ce combat pour l’instauration de la démocratie, ils ont été rejoints par d’autres fils dignes. Et ensemble, ils ont créé le collège de fondateurs, une véritable équipe nationale au sein de laquelle toutes les provinces étaient représentées.
Les statuts de l’UDPS de l’époque prévoyaient que la femme du fondateur décédé hérite la qualité de fondatrice.
En dehors des fondateurs, il y a eu les cofondateurs, les pionniers qui sont venus à la première heure de la création du parti. Il y a eu aussi les fondateurs coptés. La plupart de ceux qui ont suivi les 13 parlementaires ont subi les mêmes sorts que ces derniers,  voire pire, étant donné qu’ils n’avaient pas à l’époque, le même rayonnement national et international, la même notoriété et respectabilité que les treize parlementaires.
Plusieurs parmi eux étaient arrêtés et exécutés dans l’anonymat total.
Certains sont encore vivants et croupissent dans une misère indescriptible.
Parmi ceux qui ont suivi les 13 parlementaires, il y a eu ceux qui étaient dans la diaspora. Ils ont apporté un grand soutien à la lutte et faisaient l’objet des menaces et tracasseries.

Excellence Monsieur le Président,
Maintenant que l’UDPS est au pouvoir, c’est le moment ou jamais de reconnaître publiquement et officiellement le combat des treize parlementaires  et pourquoi pas des fondateurs et co-fondateurs authentiques de ce parti.
Les treize parlementaires méritent non seulement la reconnaissance mais aussi la gratification pour leur permettre de vivre décemment, jusqu’à leur dernier jour sur cette terre de leurs ancêtres.
Excellence Monsieur le président de la République et co-fondateur naturel de l’UDPS, 
Les gens ont du mal à comprendre comment vous embrassez, collaborez, coptez, tolérez, gratifiez et honorez facilement ceux qui étaient hier les bourreaux des fondateurs, co-fondateurs, pionniers et combattants de l’UDPS et vous refusez d’accorder une attention à vos pères et frères de lutte.
Il y a certains dans votre entourage qui évoquent pêle-mêle le fameux accord de Gbadolite et autres arrangements avec les pouvoirs successifs pour discréditer les 13 parlementaires.
Pour ne pas remuer le couteau dans la plaie, je préférerai ne pas évoquer dans cette lettre ouverte cet accord qui fait couler beaucoup d’encre et de salive et le faire dans une autre circonstance. Devoir de mémoire oblige, pour rétablir la vérité historique des étapes de la lutte de l’UDPS.

Avec tous les respects que nous devons à nos pères fondateurs, il n’est pas souhaitable d’évoquer maintenant ce passé qui divise la grande famille UDPS. Ce qui nous unit est plus important que ce qui nous divise. Le mot « trahison » qui revient souvent dans la bouche des diviseurs communs de l’UDPS qui vous entourent pour écarter les treize parlementaires n’a pas de sens. Cela dénote souvent du manque d’informations fiables et quantifiables sur le parti.
La bible ne nous renseigne-t-elle pas que « mon peuple périt par manque des connaissances »?
Comment peut-on écarter du pouvoir actuel les 13 parlementaires, créateurs de l’UDPS, ceux qui ont construit la maison de leur sueur et de leur sang, au risque de leurs vies? Comment expliquer que ceux qui sont juste venus mettre la peinture dans la maison   sont plus considérés que les premiers maçons et architectes ? Toutes les catégories sociales sont honorées, eu égard à leurs contributions à la République (musiciens, écrivains, sportifs…).
Pourquoi pas les treize parlementaires à qui nous devons une partie de l’héritage démocratique de notre pays et artisans de votre pouvoir au sommet de l’Etat ?

Excellence Monsieur le Président,
Le fait d’honorer, de gratifier, de promouvoir, de considérer les bourreaux de l’UDPS estampillés Kabilistes et Mobutistes au détriment des 13 parlementaires, fondateurs, co-fondateurs, pionniers, combattants de l’UDPS est un très mauvais exemple politique, une mauvaise jurisprudence politique qui n’est autre qu’une prime aux nombreux crimes contre l’humanité que cette catégorie d’hommes politiques ont perpétré dans notre pays.
Le fait de mépriser les treize parlementaires est vu par d’aucuns comme un sacrilège, une autre trahison aux idéaux de l’UDPS qui frise même une ingratitude.
Le fait d’oublier ceux qui ont posé les jalons de la démocratie et de l’alternance dans notre pays au détriment de ceux qui ne voulaient pas du tout le changement, va,  à coup sûr,  décourager la nouvelle génération de militer et de lutter pour une noble cause. Elle s’interrogerait avec inquiétude de l’utilité et de la finalité de la lutte.
Espérant que cette lettre attirera votre particulière attention, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de ma très haute considération.
 Moïse Moni Della
 Co-fondateur authentique de l’UDPS

 

"Sortie médiatique de Tshisekedi à Abidjan : Les mots durs de Fayulu, Kikuni et Muyumba - 11 mai 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/05/11/sortie-mediatique-de-tshisekedi-a-abidjan-les-mots-durs-de-fayulu-kikuni-et-muyumba.html/108607/
Les propos du président de la République, Félix Tshisekedi, devant la communauté congolaise en Côte d’Ivoire sur l’implication des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC) dans l’insécurité récurrente dans la partie Est du pays continuent de faire jaser.
Les réactions fusent de partout pour déplorer ces propos du chef de l’État à l’encontre des forces armées dont il est d’ailleurs, commandant suprême selon la constitution de la RDC. C’est le cas notamment des acteurs politiques dont les candidats à la présidentielle de 2018, Martin Fayulu et Seth Kikuni, ou la sénatrice, Francine Muyumba.


Le président du parti politique « ECIDé» et membre du présidium LAMUKA qualifie d’impitoyable la manière dont le Chef de l’État a vilipendé en public les forces armées et la police.
Pour cet opposant arrivé à la deuxième place lors des élections de 2018, « Félix Tshisekedi devrait cesser de rejeter la faute aux autres et commencer à rendre des comptes ». Fayulu estime que le problème réside dans la trahison, le manque de ressources et la formation.
Nonobstant, Martin Fayulu a le même regard avec le président Félix Tshisekedi sur des réformes au sein des forces de sécurité.

Dans la même veine, Seth Kikuni Masudi n’est pas passé par quatre chemins pour fustiger ces déclarations. Et comme dans ses habitudes, Seth Kikuni a des mots durs.
« Au lieu d’agir, le commandant suprême se plaint du comportement de ses troupes. Pire, il le fait à l’étranger en exposant toute notre machine de défense. Il implore l’aide du peuple. Pourtant, ce peuple ne veut pas de lui. Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter une telle gestion ? », s’est-il interrogé.

De son côté, la sénatrice Francine Muyumba, membre du Front Commun pour le Congo, famille politique de l’ancien président Joseph Kabila, s’est dit très choquée par les allégations du Chef de l’État qui sont, selon elle, de nature à démoraliser les militaires.
Francine Muyumba a aussi regretté, les propos de Félix Tshisekedi sur le niveau du système éducatif congolais et celui des enseignants au niveau primaire.
« Les propos moins patriotiques du Président de la République tenus une fois de plus en dehors du pays sont de nature à décourager et démoraliser nos vaillants soldats et enseignants Congolais qui, malgré les difficultés, ils restent engagés au service du pays. C’est très choquant », a-t-elle fustigé.

En séjour à Abidjan, où il participait à la quinzième session de la conférence des parties (COP15) de la convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), le Chef de l’État congolais avait accordé une audience à la communauté congolaise vivant dans le pays des éléphants (Côte d’Ivoire).
Au cours de ces échanges, Félix Tshisekedi a répondu à cœur ouvert aux préoccupations de ces concitoyens notamment sur le plan sécuritaire et social, particulièrement sur la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement, l’une des réformes « majeures » de son premier quinquennat.
Sur le plan sécuritaire, Félix Tshisekedi a, en sa qualité de commandant suprême des Forces armées, affirmé la part de responsabilité de ses troupes dans l’insécurité grandissante et persistante à l’Est.
« Notre armée y est également pour quelque chose dans ce qui se passe à l’Est de la République Démocratique du Congo. Notre police également qui favorise parfois certaines choses qui amènent l’insécurité et bien d’autres choses à cause de sa complicité‬. Il faut qu’on remette de l’ordre », a-t-il argué.
Quant à la gratuité de l’enseignement, il s’est félicité d’avoir récupéré plus de 4 millions d’enfants, mais a déploré le niveau très bas du système éducatif congolais et des enseignants.
« … Le niveau de notre enseignement est encore très bas. Les enseignants eux-mêmes n’ont pas de niveau, il faut encore améliorer leur niveau. Ils n’ont pas la matière. Il y a beaucoup de choses qui se sont ajoutées comme le réchauffement climatique, est-ce que nous apprenons cela à nos enfants ?‬ Est-ce que nous leur préparons aux défis du réchauffement climatique, Est-ce que nous leur apprenons les comportements à adopter dans la société comme le tri de déchets ? », s’est-il interrogé devant un parterre des Congolais.

= https://ouragan.cd/2022/05/le-president-tshisekedi-doit-etre-moins-plaintif-maitre-michel-okongo/


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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 15/5/2022, 11:20 pm

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"Les grandes options levées sans consensus /Loi électorale : les Députés du G13 absents ! - 13 mai 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/05/13/a-la-une/les-grandes-options-levees-sans-consensus-loi-electorale-les-deputes-du-g13-absents/

"Kabila, Tshisekedi, Katumbi, Fayulu et Bemba pour stabiliser la période pré-électorale - 13 mai 2022
= https://ouragan.cd/2022/05/tshisekedi-kabila-katumbi-fayulu-et-bemba-pour-stabiliser-la-periode-pre-electorale/

"Assemblée nationale : Augustin Mulumba succède à André Mbata à la tête de la commission PAJ - 13 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/13/assemblee-nationale-augustin-mulumba-succede-andre-mbata-la-tete-de-la-commission-paj

"Élections 2023: « L’assemblée nationale veut tailler sur mesure la loi électorale » (Martin Fayulu) - 13 mai 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/05/13/elections-2023-lassemblee-nationale-veut-tailler-sur-mesure-la-loi-electorale-martin-fayulu.html/108759/

"Loi Électorale : Envol accuse l'Union Sacrée d'installer un cadre pour un processus électoral frauduleux et promet de mobiliser la population - 14/05/2022
= https://www.7sur7.cd/2022/05/14/loi-electorale-envol-accuse-lunion-sacree-dinstaller-un-cadre-pour-un-processus


"2023 : Adolph Muzito, un redoutable présidentiable - 14 mai 2022
= https://ouragan.cd/2022/05/2023-adolph-muzito-un-redoutable-presidentiable/



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Message  ndonzwau 19/5/2022, 12:43 pm

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"RDC-Caricature: la loi électorale au cœur des enjeux
   = https://actualite.cd/2022/04/22/rdc-caricature-la-loi-electorale-au-coeur-des-enjeux
 
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"Les grandes révélations du Professeur Jacques DJOLI sur la loi électorale – Kiosque d Afrique 17 mai 2022
= https://afridesk.org/les-grandes-revelations-du-professeur-jacques-djoli-sur-la-loi-electorale-kiosque-d-afrique/
Quel jeu joue MBOSO avec la loi électorale ? Quel avenir pour l’état de siège ? La crédibilité de la Cour constitutionnelle et la probable candidature de Joseph KABILA en 2023 font débat. Qu’en pense Jacques Djoli ? Dans une interview accordée à www.kiosquedafrique.com, le Professeur constitutionnaliste y revient largement. Depuis la rentrée parlementaire pour la session de mars 2022, l’opinion tant nationale qu’internationale était dans l’attente de l’aboutissement du débat sur la proposition de loi électorale devant encadrer les prochains scrutins prévus en 2023. Dénommée loi LOKONDO en hommage à une des figures emblématiques du Groupe de treize parlementaires, G13, la proposition avait été déclarée recevable à l’issu d’un débat houleux à la Chambre basse. Mauvais tournant : les initiateurs de la proposition avaient quitté la plénière accusant le Président MBOSO de leur refuser la parole et crient à la violation de la procédure. Certains médias ont même pointé le bureau de l’Assemblée nationale de vider la loi de G13 de toute sa substance.

KDA : Bonjour Professeur Jacques Djoli
Pr. Jacques Djoli : Bonjour
KDA : Pourquoi le Bureau MBOSO veut-il vider la proposition de loi faite par le G13 de toute sa substance ?
Pr. Jacques Djoli : Je ne sais pas si le bureau de l’Assemblée nationale veut vider la proposition. Ce qui est sûr est qu’après avoir organisé de manière impeccable et même particulière le débat sur trois jours au cours desquels tous les députés ont eu à intervenir, et nous avons eu du temps pour répondre aux députés. La loi a été déclarée recevable. Il était entendu que, pour une approche beaucoup plus cohérente, des options issues des différentes discussions devraient être levées par la plénière avant que nous puissions aller au niveau de la Commission PAJ.
Et cette approche un peu informelle, particulière ou consensuelle  devrait, pour nous, se passer aussi dans la transparence. C’est-à-dire que les différents groupes devraient se réunir autour de nos 18 thématiques. Il était même prévu que nos amis de l’Opposition qui étaient sortis de la plénière soient invités pour présenter leurs propositions. Et à l’issu de ce travail de mise en commun au cours duquel nous G13 aurions pu être invités comme députés pour participer, nous n’avions pas été conviés à ce travail-là. Ce travail était fait en dehors de la plénière.
Et lorsqu’ils sont venus en plénière, le groupe Union Sacrée notamment avait déjà dégagé des options. Et le Président avait institué une méthode selon laquelle chaque groupe devait présenter les options retenues en interne, après il y aurait vote. Au niveau du G13 nous avons dit que cette procédure n’était pas équilibrée parce que n’ayant pas pris part aux discussions informelles, nous devrions, en plénière, pouvoir discuter pour éclairer les amis avant qu’ils puissent voter sur l’option. C’est alors que nous avons fait une motion par l’honorable SESSANGA ; malheureusement cette motion a été rejetée par la majorité. Donc, on nous privait la parole au niveau de la plénière ; c’est donc les options dégagées par les amis qui allaient passer. Et on verra que dans les options retenues dans notre proposition (sur les 18), seulement trois ou quatre ont été retenues, mais réécrites à tel enseigne que la quintessence de notre démarche a été édulcorée.
A partir de ce moment-là, nous ne pouvions plus rester dans la salle parce que nous n’avions pas droit à la parole. Après nous avons appris qu’on nous a accusés de s’être dessaisis, ce qui est faux. Les auteurs d’une Loi ne se dessaisissent pas jusqu’à ce qu’on rentre dans la Commission, on est toujours auteurs de la Loi dénommée « Proposition de loi LOKONDO ». C’est cette phase-là, ce refus de nous donner la parole, qui finalement, s’est terminé par une Loi qui présente de nombreux déséquilibres sur les propositions que nous avons faites. Voilà qui fait que nous sommes un peu en retrait par rapport à tout ce qui se fait maintenant au niveau de l’Assemblée et au niveau de la plénière.

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KDA : Pouvez-vous nous indiquer quelques innovations phares de cette proposition qui font peur aux uns et aux autres ?
Jacques Djoli : Nos réformes tournaient autour de 18 propositions mais qui pouvaient être résumées en cinq ou six.
La première proposition c’est d’abord « la constitutionnalité » de notre démarche. Nous avons tenus dans toutes nos propositions qu’on ne touche pas à la Constitution. D’abord, parce que la Constitution contient un certain nombre de verrous substantiels qui exigent une plus large recherche de consensus. Mais on n’a plus beaucoup de temps. Je prends pour exemple, la demande forte de l’opinion pour que les gouverneurs et les sénateurs soient élus au suffrage universel, et la demande sur le retour de deux tours (Ndr à l’élection présidentielle). Ce sont des questions que nous avons évitées d’aborder parce qu’elles exigent que la Constitution soit touchée. Nous avons voulu que notre système politique soit vraiment représentatif, légitime et que les résultats des élections soient le reflet de la volonté des électeurs.
C’est pourquoi nous avons proposé la substitution du seuil de répartition, dont les calculs n’étaient pas clairs, par un « seuil de recevabilité ». C’est-à-dire que puisse que nous voulons avoir de grands ensembles, il est important que les regroupements et les partis politiques présentent au moins 300 candidats, soit 60% des sièges sur le plan national. Ce qui va pousser les partis politiques à se regrouper. Cette réforme a été acceptée par les amis.
Un troisième élément que nous avons proposé c’est le passage du régime proportionnel qui amène à l’émiettement de notre système politique au système majoritaire. Par exemple : il n’y a que 4 ou 10 partis qui ont plus d’un député à l’Assemblée nationale. Et parmi ces partis, aucun n’est représenté dans les 26 provinces. Le PPRD avec tous les moyens qu’il avait n’est représenté que dans 23 provinces. Le deuxième parti qui vient en ordre de représentation provinciale c’est le MLC sur 10 provinces. L’UDPS n’a des élus que sur 9 provinces ; la même chose pour l’AFDC. Voilà pourquoi nous avons proposé que nous quittions le système proportionnel qui assure une fragmentation vers le système majoritaire. Ce système a l’avantage de faire en sorte que lorsque nous allons aux élections, ce sont les meilleurs qui gagnent. On ne va pas laisser quelqu’un qui a 40.000 voix pour aller chercher celui qui a 400 voix au nom, soi-disant, d’une justice représentative des partis politiques. La population ne comprend pas et elle nous accuse d’être des « députés nommés ». Après trois cycles avec la proportionnelle, nous avons compris ses limites. Elle nous renvoie à des coalitions hétéroclites qui ne permettent pas d’avoir très rapidement un Premier ministre et un gouvernement. C’est comme ça qu’Il faut mettre six à neuf mois pour que nous puissions avoir un gouvernement. Sur 90 partis et regroupements politiques représentés à l’Assemblée, 45 partis n’ont qu’un seul député. Ils ont refusé.
Nous avons proposé qu’un candidat ne soit pas à la fois candidat député national et candidat député provincial. Parce que lorsque vous gagnez aux deux scrutins, vous allez finalement, généralement, sacrifier l’élection provinciale en laissant votre Suppléant. Et la qualité de notre démocratie au niveau provincial est en baisse parce que la plupart des Assemblées sont remplies des Suppléants. Ça n’a pas été accepté par les amis. Une autre réforme que nous avons proposée c’est qu’il soit strictement interdit les Suppléants ascendants ou descendants jusqu’au deuxième degré. Ça été rejeté. Nous avons demandé que la représentation féminine – qui est aujourd’hui un point central de notre Constitution qui a institué la parité – soit respectée et que toute liste comprenne au moins 30% des femmes, des jeunes et des personnes handicapées. C’est ça aussi la structuration de la société. Ça été rejeté. Nous avons demandé que, pour assurer la transparence et la traçabilité, la cartographie des bureaux de vote soit mise à la disposition des candidats ou de leurs partis politiques, et que les résultats  soient publiés bureau de vote par bureau de vote. Ils disent que ça va créer des tensions. Et ils l’ont rejeté, et nous ont écrit autres choses que nous ne savons pas.
Il y avait aussi la question des élections des Gouverneurs et des Sénateurs : nous étions préoccupés par la recherche d’une solution pratique. La population veut que les Sénateurs et Gouverneurs soient élus au suffrage universel pour éviter la corruption ; parce qu’il faut « décorruptiliser » notre système politique. Ça serait même un signal fort. Quelqu’un qui n’a aucun député provincial, comment il va se présenter et gagner s’il n’utilise pas l’argent, la corruption ! Ainsi, nous avons proposé que les candidats Sénateurs et Gouverneurs soient présentés par les partis politiques qui ont au moins 10% de députés de l’Assemblée provinciale parce qu’ils ont une vision. Mais lorsque vous voyez un parti politique qui a 10 ou 12 députés provinciaux et qui n’arrive pas à faire élire un Sénateur ou un Gouverneur, ce qu’il y a un problème.
Nous avons également proposé que soit interdit tout don au moment de la campagne électorale.

Voilà en résumé quelques reformes que nous avons initiées et qui risque de ne pas être retenues et nous allons donc connaitre le statu quo hanté. Ce que nous regrettons, c’est que la Société civile, les églises, les Mouvements citoyens qui devaient accompagner cette proposition de loi, nous ne les sentons pas beaucoup. Cette proposition de loi est un produit de l’écoute que nous avons faite auprès de tous les groupes sociaux après les élections de 2018. Si on prend comme indicateur, le nombre des conflits, en 2006 nous avions plus ou moins 300 litiges en contentieux, en 2011 on en a eu au moins 500, mais en 2018 nous avons eu 1200 ; tout ça c’est à cause de l’opacité. C’est comme ça d’ailleurs qu’en matière de contentieux, nous avons proposé que les juridictions ne demandent pas aux candidats des preuves. Mais puisse que la loi électorale dit que les juridictions y compris la juridiction suprême qui est la Cour constitutionnelle reçoivent les plis des PV qui viennent de la CENI, il est anormal que la Cour demande à un candidat d’amener les preuves.
Voilà, si nous n’avons pas une loi qui donne confiance à la population, elle n’aura jamais confiance aux responsables politiques. Et quand il n’y a pas confiance, il n’y a pas légitimité sans laquelle il n’y aura pas efficacité dans l’action politique.

KDA : Au regard du travail de consultation des groupes sociopolitiques abattu par le G13, si vos innovations ne passent pas, nous pouvons dire que votre déception sera grande ?
Jacques Djoli : Bon, ce n’est pas une déception en soit, mais une constatation que les acteurs du changement social  n’ont pas compris ce qu’est l’avenir ou le devenir commun exige comme principe structurant de la vie. Vous savez, moi-même j’ai été victime de mon Suppléant. En 2011, j’étais parti à la CENI et j’étais remplacé par mon Suppléant. Mais lorsque je voulais rentrer, il y a eu des résistances. Cela ne me pousse pas à remettre en cause les sensualités de ce qu’on appelle l’Etat qui n’a rien à avoir avec la parenté ou la consanguinité. L’Etat est un lieu de vivre ensemble autour des idées.
KDA : Le Bureau MBOSO exerce-t-il une dictature à la chambre basse ou qu’il est une caisse de résonnance comme l’allèguent le FCC et LAMUKA ?
Jacques Djoli : Je ne crois pas qu’il faille réduire un problème aussi profond de notre gouvernance globale au nom d’un individu ou d’un groupe d’individus. Je mets ça au nom des résistances collectives au changement social. Vous savez, je suis sorti très marqué par l’attitude du Président MBOSO. Prenons par exemple l’article 14 sur la parité, il a voulu à tout prix que nous comprenions que la femme, notre fille, notre sœur, doit être prise en compte, mais il n’a pas été suivi tout au long du débat. Donc, ce sont des dérives systémiques d’une gouvernance anthropologique qui n’a pas encore intériorisé les valeurs du développement de transformation sociale. Il y a encore du travail à faire.
KDA : Le Docteur MUKWEGE a qualifié l’état de siège d’un échec. Etes-vous de cet avis ?
Jacques Djoli : Je crois que pour juger « l’état de siège », il faut se replacer au 03 mai 2021. Qu’est-ce qui se passe sur le terrain ? L’ADF a pratiquement encerclé la ville de Béni en prenant de l’ampleur sur le territoire d’Irumu en liaison avec CODECO. Ce jour-là à Béni, on est en train de chasser la MONUSCO et les enfants sont dans la rue, la Mairie est occupée. A Goma, c’est pratiquement un affrontement au sein des Assemblées provinciales entre les motions et autres histoires. Donc, « l’état de siège » avait deux objectifs, ce qu’on appelle état final recherché : premier élément, restaurer l’autorité de l’Etat ; deuxième élément, éradiquer les groupes armés et mettre fin à la violence politique. En tant que membre de la Commission Défense de l’Assemblée nationale, nous avons fait des évaluations avec le Ministre de la Défense, avec le Premier ministre et la plupart des ministres qui sont impliqués. Donc modestement, je peux dire ce qu’est « l’état de siège ». Sur le plan de la restauration de l’autorité de l’Etat, on peut dire, une année après avec au moins 22 reconductions, qu’il y a une certaine évolution. C’est qu’à Bunia, il y a une administration, quoi que militaire, qui fonctionne. A Béni, l’Etat ré-existe…à minima. Si vous prenez la gouvernabilité territoriale, Goma (c’est vrai qu’il y a des actes de criminalité, il y a eu même un attentat), les territoires de Walikale, de Masisi, c’est presqu’ouvert. A Rutshuru avec le retour du M23, il y a une partie qui ne marche pas. A Lubero, c’est plus ou moins acceptable. A Béni, on a repoussé ces groupes au-delà de Mbau, et ils ont perdu la plupart de leurs bastions fuyant vers l’Ituri. Mais la pression existe encore de manière intensive autour de Béni. Du côté de l’Ituri, Mahagi, Ahuru, c’est plus ou moins gérable. La difficulté c’est à Djugu, Irumu et Mambasa, là où l’ADF est en train d’évoluer. Donc, il y a du travail à faire du côté de l’intensification du contrôle de l’Etat sur l’ensemble du territoire et du côté surtout de l’éradication des groupes armés qui, manifestement en terme de bilan relatif au nombre des morts et des déplacés, ça n’a pas beaucoup baissé. Alors, nous sommes tous d’accord avec le Prix Nobel de la Paix, le Professeur MUKWEGE envers qui j’ai beaucoup d’estime et de respect, et que je connais très bien. Mais au regard de la situation sur terrain, il faut une réponse adaptée. C’est laquelle ? D’abord, au plan administratif, il faut restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire. Deuxièmement, il y a sur les 130 groupes, il y en a au moins 115 si pas 120 qui attendent le processus de démobilisation et réinsertion. Les gens sont sortis d’eux-mêmes pour aller dans les camps pour attendre le processus. Depuis plus de six mois, le processus n’est pas encore lancé. Ce qui fait que ces groupes armés sont encore là. Maintenant, là où il faut taper, eh bien il faut taper. Et c’est là où il y a le problème de la puissance de feu, de la crédibilité de notre outil de défense pour déployer une vraie opération militaire et frapper les ADF et les CODECO. Ce n’est pas normal que dans un pays, nous ayons des groupes de gens qui se promènent avec armes, tuant librement. C’est inadmissible. Nous avons fait une opération de mutualisation avec l’Ouganda, les résultats sont aussi relativement discutables. Donc, pour moi et je sais ce que je dis, il faut requalifier « l’état de siège » pour que les gouverneurs ne soient pas des militaires à mi-temps. Il faut des nouveaux équipements adaptés à une guerre asymétrique. Il faut motiver et orienter nos braves militaires. Que ceux qui souhaitent qu’on lève « l’état de siège » puissent proposer un autre schéma alternatif, parce que partir comme ça, serait un aveu d’échec. Il n’y a pas défaite, mais il y a nécessité de réorientation et requalification de l’opération militaire.

KDA : Peut-on dire que la rigueur de l’IGF avec Jules ALINGETE en tête ait un effet sur la mobilisation financière constatée aujourd’hui ?
Jacques Djoli : Je crois que monsieur Jules ALINGETE et ses hommes, mais aussi il faut louer l’action des autres services de l’Etat comme le ministère des finances, les Régies financières elles-mêmes ; on peut se féliciter de ces performances, de ces réserves bancaires nationales qui ont crues et qui sont dues à une tendance haussière des prix des matières premières sur le marché international. Il faut féliciter particulièrement l’IGF qui aurait mis les patrouilles financières dans ces institutions pour essayer de canaliser les recettes. Mais, il reste à faire que, bon on est partis d’un budget qui avoisinait 4 milliards à un budget qui peut arriver à 12 milliards. C’est une bonne chose mais n’oublions pas que nous avons un défi pour l’affectation de ces ressources. C’est pourquoi nous avons parlé ici de l’armée, et il faut que ces ressources soient affectées dans l’armée mais qu’on prenne aussi des mesures pour l’utilisation par l’armée soit sérieuse et intègre, et soit orientée vers l’opération. Mais aussi la situation sociale, – je sais que les efforts ont été faits pour les enseignants – il faut assainir, maitriser les effectifs. La même chose pour les fonctionnaires. On a parlé de l’augmentation de 30% des salaires ; c’est très intéressant. Le problème chez nous n’est pas que la canalisation des recettes, mais surtout leur affectation rationnelle et leur utilisation. Les répercussions sociales des performances économiques, c’est cela le cœur du problème et que nous envisagions la construction de grandes infrastructure susceptibles de booster le développement pour faire de la RDC un pays émergent dont on parle depuis des années. Nous avons besoin des capitaux pour jeter les bases des infrastructures. Et nous devons sortir de la situation d’un Etat végétatif pour un Etat capable d’attirer les ressources.
KDA : Que reste-t-il encore du procès 100 jours où tous les détenus sont en liberté provisoire ?
Jacques Djoli : Il y a deux façons de lire cette question. La première façon est celle qui consiste à dire qu’on a libéré les gens qui avaient réellement commis des actes de corruption et de détournement. Une autre lecture, c’est que la justice n’a pas fait correctement son travail parce que si on arrive à donner aussi facilement la liberté provisoire, et que la Cour de cassation a demandé à une autre Cour de reprendre le procès, c’est qu’il y a eu des déficiences dans l’instruction et dans l’administration de la justice. Mais l’essentiel c’est dans ce que vous dites : la corruption est un cancer qui ronge cette société. Et nous ne nous en sortirons pas si nous ne lançons pas des signaux clairs que nous allons combattre la corruption, le détournement des deniers publics, la légèreté dans la gestion des fonds de l’Etat. Malheureusement,  comme je vous avais dit, l’impunité est liée au favoritisme. D’ailleurs pour Transparency International, le népotisme est une forme de corruption. Donc, si nous parlons de la lutte contre le népotisme, le favoritisme, c’est que ce sont des antivaleurs au même titre que la corruption. Et il faut qu’on puisse instituer dans ce pays la corruption comme un crime contre la Nation. Le détournement est un crime contre la Nation. Nous avons aujourd’hui des militaires qui ne savent pas être motivés, êtrebien équipés parce qu’il n’y a pas des ressources ou les ressources sont détournées.

KDA : Comment appréciez-vous les injonctions données par la présidence de la république pour l’organisation du tirage au sort à l’issu duquel le professeur et président de la Cour, Dieudonné KALUBA a été défenestré ?
Jacques Djoli : Deux lectures là aussi. Le tirage au sort est un élément structurant de l’indépendance, de la neutralité de la Cour. Même dans la bible, lorsqu’il fallait remplacer l’Apôtre Juda, les Apôtres, sous la direction de Pierre, avaient procédé par tirage. C’est un mode de suffrage qui date depuis Athènes, la Grèce Antique et Rome. Maintenant, c’est depuis six ans que j’ai toujours demandé qu’on fasse le tirage au sort. En 2015, lorsque la Cour a été mise en place, trois ans après, il fallait qu’on tire au sort. On nous a dit qu’il y a un juge qui est mort et que les deux autres avaient démissionné deux minutes avant le tirage au sort. Ce qu’on apprendrait par qu’autres sources que c’était un arrangement. Et donc, ceux qui ont remplacé les Juges BANYAKU, KALONDA et ESAMBO, apparemment, il n’y a pas eu tirage. Première dérive. Lorsqu’on change les Juges KILOMBA et lBULU, il n’y a pas eu tirage au sort. Donc, le Juge KALUBA, le Juge KAMULETA et un autre sont venus sans qu’il ait tirage au sort. Maintenant, le troisième tirage était devenu un bégaiement, les juges ne voulaient plus tirer au sort. Je crois que c’est sur cette base que le Président aurait, en sa qualité – c’est ce que la présidence a dit – de Garant du bon fonctionnement des institutions y compris la justice, demandé qu’on tire au sort. Ce que moi je peux dire, c’est que si la Cour veut devenir une institution crédible, il faut revenir aux fondamentaux : le respect de la Constitution et des textes qui l’organisent. Si on s’amuse avec les textes, ils finissent toujours par nous rattraper. Lorsqu’on dit les Magistrats qui représentent le pouvoir judiciaire doivent être choisis par l’Assemblée plénière, il ne faut pas le faire par votre bureau, ce n’est pas la même chose. Et si on parle de tirage au sort, il faut le faire tel que prévu par le Règlement.
KDA : Peut-on espérer que la prochaine loi électorale qui ne tienne pas compte de vos propositions des réformes rende le processus électoral non-crédible ?
Jacques Djoli : La Constitution congolaise, dans son préambule, dit que l’une des causes fondamentales de notre crise étatique est l’absence de légitimité des institutions et de leurs animateurs. En 2006, il y a eu contestations des résultats, en 2011, j’ai vécu dans ma chair moi-même les contestations des résultats, en 2018, il y a eu contestations. Pour que nous puissions sortir de cette crise répétitive, il faut que nous prenions le courage de faire des reformes. Mais si notre agir politique est dominé par la volonté de conserver le pouvoir, notamment au niveau de nous députés qui croyons que si nous laissons telles qu’elles sont là, nous allons revenir, c’est une illusion. Le taux de reconduction de ceux qui reviennent est de 10%. Donc, les bonnes lois donnent des bonnes institutions et des bonnes institutions permettent le développement de la société. Les mauvaises lois donnent des mauvaises institutions.

KDA : La candidature annoncée de Joseph KABILA à la prochaine présidentielle est-elle juridiquement soutenable ?
Jacques Djoli : Moi je crois que les congolais, nous devons être sérieux. Aucun professeur de droit constitutionnel, aucun, ne peut se livre à ce genre de débat. Kabila a fait deux mandats. Un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois, point. Cette disposition est verrouillée à l’article 220. Mais de quoi on discute ! Sérieusement ! On parle du statut de sénateur à vie, mais cela n’a aucun lien avec l’article 220. On peut devenir Sénateur à vie même après avoir fait un seul mandat, et en ce moment-là, on a droit à un deuxième mandat. Donc, la question du statut post présidentiel ne se pose pas. En France, il est dit « qu’on ne peut pas faire plus de deux mandats successifs », et là tu peux revenir après avoir fait passer un ou deux mandats. Mais chez nous, « cinq ans renouvelable une seule fois, point ». Et vous avez le droit de faire autre chose. Mais pourquoi nous congolais ne pouvons pas vendre notre ancien président Kabila comme un Ambassadeur de l’environnement. Est-ce que vous avez vu ce qu’il a fait à Kingakati ! C’est un homme qui peut servir dans des questions de sauvegarde des forêts, de climat et même des animaux… Pourquoi vous ne voulez pas le laisser tranquille ? Vraiment moi je suis étonné par cette fixation sur un père de famille qui n’aspire qu’à s’occuper de ses enfants.
KDA : Merci Professeur
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Equipe de rédaction de kiosqued ‘afrique avec le professeur J. NDOLI


"Élections 2023 : Tous les puzzles réunis, le décor de la contestation planté - 16.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104776_elections_2023_tous_les_puzzles_reunis_le_decor_de_la_contestation_plante.html
Tous les puzzles sont réunis pour la contestation des résultats des élections législatives et présidentielle de 2023. Pour cause, la loi électorale modifiée a perdu, selon le G13 qui en est l'initiateur, toute sa substance, au niveau de la commission parlementaire.
"S'il lui était donné de ressusciter, Henri Thomas Lokondo ne reconnaîtrait pas sa proposition de loi", a lancé un député national du Grand Équateur, pourtant membre de l'Union sacrée de la Nation. Car, poursuit-il, les réformes voulues par le peuple congolais ont été élaguées. Notamment, la publication, bureau de vote par bureau de vote, des résultats de la présidentielle et des législatives nationales. Mais aussi, le fait de ne pas aligner des membres de sa famille biologique comme suppléants, ou encore se réserver de donner des présents aux électeurs pendant la période de la campagne électorale.


"Nous ne pouvons pas préparer le lit pour un candidat qui a fait preuve d'une incompétence notoire", a déclaré, quant à lui, un membre de G13 qui a claqué la porte concernant la poursuite des travaux relatifs à ce projet de loi. Outre le G13 qui a quitté la salle, il y a également la coalition Lamuka et le Front commun pour le Congo fidèle au sénateur à vie Joseph Kabila.
De son côté, le speaker de la Chambre basse, Christophe Mboso, a recadré le G13 en rappelant que lorsqu'une proposition de loi arrive au niveau de la commission, elle devient une propriété de l'Assemblée nationale, et la plénière décide en dernier ressort sur les amendements à apporter.
La loi électorale, principal soubassement du rendez-vous des urnes de 2023, suscite déjà des contestations et divisions, à une année du scrutin. Il y a donc risque de tomber dans les scénarii de 2006, 2011 et 2018 où les résultats ont été contestés par la classe politique et la société civile.

Pourtant, l'objectif principal du G13, en modifiant cette loi, était d'éliminer les germes de conflit pour avoir les meilleures élections en 2023. Mais voilà que la même loi modifiée divise, au lieu d'unir. "Je suis du pouvoir, mais je regrette le comportement de nos députés qui militent plutôt pour leurs propres intérêts que ceux du peuple que nous sommes", déplore Alphonse Kalo, la trentaine, motard.
Tout compte fait, l'Opposition conteste désormais et la composition du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) piloté par Denis Kadima, et la loi électorale modifiée.

   
"Election 2023: "Nous travaillons sérieusement pour la tenue des élections en 2023" (Denis Kadima) - 16.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104781_election_2023_nous_travaillons_serieusement_pour_la_tenue_des_elections_en_2023_denis_kadima.html
Au cours d'un dîner de presse organisé ce lundi 16 mai par la Commission électorale nationale indépendante ( Céni), Denis Kadima président de la centrale électorale, a confirmé à la presse que les élections auront bel et bien lieu en 2023 car la Ceni croît à la tenue du scrutin dans le délai légal.
”Nous sommes en train de travailler sérieusement pour qu'il y ait des élections en 2023. Ceux qui ont des doutes, on leur demande seulement d'attendre, il ne faut pas qu'ils soient surpris parce que nous aurons des élections”, a déclaré Denis Kadima


Le président de la Céni a rassuré les patrons des medias que le bureau de la centrale électorale est déterminé à collaborer avec la presse, pour lui fournir la bonne et la vraie information en vue de la bonne tenue du processus électoral.
À la même occasion le numéro 1 de la centrale électorale a également dévoilé le nouveau logo de son institution qui se présente sous la forme d'une urne bleu portant le nom de la centrale électorale avec un bulletin de vote symbolisant l'accomplissement de l'opération de vote par un électeur.
   = https://www.mediacongo.net/article-actualite-104775_processus_electoral_la_ceni_utilisera_la_machine_a_voter_denis_kadima.html
   
"Election 2023: Lamuka sollicite déjà l'implication de la Monusco - 16.05.2022
 = https://www.mediacongo.net/article-actualite-104740_election_2023_lamuka_sollicite_deja_l_implication_de_la_monusco.html
Si rien n’est fait pour respecter l’esprit et la lettre de la proposition de loi du G13, il y a risque de revivre pour la énième fois, des élections chaotiques.
Le processus électoral connait une descente aux enfers avec ce qui se passe à l’Assemblée nationale avec l’examen de la loi électorale initiée par le G-13. Ses membres ont claqué la porte de l’hémicycle pour protester contre le fait que leurs innovations pour garantir la crédibilité et la transparence des scrutins ont été rejetées par la plénière avec son écrasante majorité parlementaire de l’USN.


Sur les 18 innovations proposées par le G-13 dans leur proposition de loi électorale, seules 4 ont été retenues. Entre autres, la principale de contraindre la CENI à publier les résultats des élections par l’affichage des PV, bureau par bureau et subsidiairement, celle d’empêcher le cumul de mandant, c’est-à-dire, le même candidat aux provinciales, aux législatives nationales et aux sénatoriales tout comme les suppléants qui sont des membres de famille de candidats.
A Lamuka de Martin Fayulu, l’ambiance est au deuil à cause de ces mauvaises nouvelles qui tombent de l’Assemblée nationale où la loi électorale du G-13 a été vidée de toute sa substance et ses initiateurs eux-mêmes sont en train de fulminer en dehors de l’Assemblée nationale où ils ont rejoint les autres opposants qui étaient déjà en boycott. Ce qui n’augure rien de bon. Une situation qu’à Lamuka, on juge de très dangereuse et qui peut dégénérer à tout moment eu égard au fait que les Congolais sont divisés en deux camps antagonistes, d’un côté l’USN de Félix Tshisekedi et de l’autre, les autres dont le FCC de Joseph Kabila et Lamuka de Martin Fayulu Madidi.

Lamuka, par la voix de son communicateur Prince Epenge, interpelle la patronne de la Monusco Bintou Keita en lui demandant d’anticiper en faisant les bons offices entre ces différents acteurs politiques avant que le chaos ne tombe. La démarche c’est d’arriver à tout prix à un consensus sur les réformes électorales à mener mais en dehors des institutions. Le cadre serait un dialogue politique où se retrouveraient autour d’une même table les trois familles politiques à savoir l’USN de Félix Tshisekedi, le FCC de Joseph Kabila et Lamuka.
Comme ils ne parviennent pas à accorder les violons, il n’y a que l’ONU, c’est-à-dire la Monusco peut les y amener en jouant le rôle de facilitateur. C’est du reste dans sa nature de faire les bons offices entre acteurs politiques de divers bords, c’est prévu dans son mandat. Même si, Bintou Keita, l’actuelle Représentante spéciale de Secrétaire général (SG) de l’ONU  semble assez discrète et réservée par rapport aux questions liées à la crise politique. Ce, contrairement à ses prédécesseurs qui, eux, étaient actifs et on les sentait au four et au moulin pour mettre un terme à différentes crises politiques qui n’ont pas commencé aujourd’hui mais bien depuis le cycle électoral de 2006 avec la guerre de Kinshasa entre les troupes de Jean-Pierre Bemba Gombo et Joseph Kabila, Président de la république où la Monusco a joué un rôle  de médiateur entre les deux belligérants.

De la même manière, aujourd’hui Bintou Keita, la patronne de la Monusco devrait descendre de son piédestal et devenir proactive en répondant à l’appel de Lamuka pour faire les bons offices entre acteurs politiques congolais qui ne regardent pas dans la même direction et les amener à une entente, chacun mettant de l’eau dans son vin.
Car, jusqu’à ce jour, les manifestations du  » Bloc patriotique  » qui sont toujours réprimées dans le sang, ne sont pas parvenues à faire plier l’USN. Mais, bien au contraire, et à l’Assemblée nationale, la proposition de loi électorale du G-13 qui est envoyée pour 10 jours, à dater d’aujourd’hui lundi à la Commission PAJ (Politique, administrative et judiciaire), dans sa dernière formulation validée par la plénière souveraine de l’Assemblée nationale réunit toutes les conditions des élections bâclées qui vont encore conduire à des situations imprévisibles et des crises de légitimité comme par le passé.
Plus grave, on n’a pas entendu Christophe Mboso Nkodia Mpwanga puiser dans un trésor de sagesse pour faire revenir les députés du G-13 dans l’hémicycle où leur présence est indispensable car il s’agit quand même de leur propre proposition de loi, ne fut-ce que symboliquement. Mais le président de l’Assemblée nationale a préféré faire droit à une disposition du Règlement intérieur (RI) qui stipule que lorsque la plénière a déclaré recevable une proposition de loi, celle-ci n’appartient à ses initiateurs mais plutôt à l’Assemblée nationale qui peut la modifier à souhait.

De la même manière, Christophe Mboso a laissé évoluer en dehors de l’hémicycle les députés de l’Opposition parlementaire sans même tenter de nouer le fil du dialogue avec eux. Mais il a continué à les énerver davantage en leur demandant d’envoyer leurs amendements portant réforme, sur la loi électorale. Tout ceci réunit les conditions d’un cocktail détonnant en RDC.
Côté Société civile, c’est le Coordonnateur de l’ONG NSCC (Nouvelle société civile du Congo), Jonas Tshiombela qui est sorti du bois samedi dernier en appelant à une mobilisation générale des Congolais contre la forfaiture qui est en train de se dérouler dans la loi électorale du G-13.
Que devient-elle si on enlève l’obligation faite à la CENI de publier les résultats des élections bureau par bureau ? Ce qui est le seul gage de transparence ? Si rien n’est fait pour respecter l’esprit et la lettre de la proposition de loi du G13, il y a risque de revivre pour la énième fois, des élections chaotiques. 
 
"Loi Électorale : Delly Sesanga et son parti « Envol » dénoncent les préparatifs « des fraudes électorales » et menacent de mobiliser la population - 14.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104817_loi_electorale_delly_sesanga_et_son_parti_envol_denoncent_les_preparatifs_des_fraudes_electorales_et_menacent_de_mobiliser_la_population.html
En République Démocratique du Congo, les réactions se multiplient après la validation des textes de la loi électorale par la plénière de l’Assemblée nationale. L’autre réaction est du parti politique Envol qui accuse l’Union Sacrée de la Nation du président Tshisekedi d’avoir anéanti les espoirs d’organiser de bonnes élections en 2023 .
S’exprimant par la voie d’un communiqué de presse, cette formation politique décrie l’attitude de l’Union Sacrée, à travers ses députés nationaux, qui vient d’installer le cadre pour un processus électoral opaque, non transparent et frauduleux.

« ENVOL rappelle à l’opinion nationale et internationale qu’avec cette orientation de l’Union sacrée à l’Assemblée nationale, la perspective de la tenue des élections de 2023 dans les meilleures conditions que celle de 2006, 2011 et 2018 a été anéantie par le manque de volonté politique et le refus obstiné intéressé de l’Union sacrée d’organiser dans la loi, la garantie de transparence et la traçabilité des résultats de vote. Cette attitude de l’Union sacrée installe le cadre pour un processus électoral opaque, non transparent et frauduleux », rapporte le communiqué signé par le porte-parole du parti, Me Rodrigue Ramazani, à l’issue d’une réunion tenue par le Comité National le 13 mai 2022 autour de son président Delly Sesanga, pour évaluer les travaux à l’Assemblée Nationale sur l’adoption de la proposition de Loi du G13 modifiant et complétant la Loi électorale.

Et de poursuivre :
« ENVOL constate que, lors de la plénière de l’Assemblée nationale du 12 Mai 2022, l’Union sacrée de la Nation a liquidé les principales garanties de transparence sur les modalités de la publication des résultats bureau par bureau en reconduisant les centres de compilation ainsi que le pouvoir sans contrôle du bureau de la CENI afin de favoriser en 2023 la fabrication de faux résultats et la fraude électorale comme en 2006, 2011, 2018 »
ENVOL en appelle à la sensibilisation et à la mobilisation de l’ensemble du peuple congolais pour faire barrage à l’Union sacrée qui, selon ce parti, veut réécrire l’avenir du pays au passé.
Par ailleurs, le parti de Delly Sesanga a réaffirmé son engagement pour la construction d’un processus électoral transparent, crédible, inclusif et apaisé en 2023, dans le respect des délais constitutionnels.
ENVOL dit rester convaincu que la tenue des élections transparentes en 2023 dépend étroitement de la qualité de la loi électorale, comme mécanisme ultime de correction des défaillances constatées notamment lors de la mise en place de la CENI.

 
 "RDC: la révision de la loi électorale vidée de sa substance pour les initiateurs du texte - 16/05/2022
   = https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220516-rdc-la-r%C3%A9vision-de-la-loi-%C3%A9lectorale-vid%C3%A9e-de-sa-substance-pour-les-initiateurs-du-texte
En RDC, la proposition de loi portant sur la révision de la loi électorale est envoyée à la Commission politique, juridique et administrative de l’Assemblée nationale. Ce processus se fait sur fond de méfiance de plus en plus accrue entre les différents acteurs. La plénière de vendredi dominée par l’Union sacrée, la plateforme de Félix Tshisekedi, avait rejeté une série de propositions du G13, collectif de parlementaires et de la société civile, initiateur du texte.
Avec notre correspondant à Kinshasa,
Patient Ligodi

L’interdiction aux candidats de choisir comme suppléants les membres de leur famille biologique a été rejetée. Le même sort a été réservé à la proposition d’interdire aux candidats de distribuer de l’argent pendant la campagne électorale. Les députés ont également recalé la proposition de rendre public la cartographie électorale avant la publication du calendrier électoral.
Le G13 avait aussi suggéré l’institution d'une sanction contre le président de la Céni en cas de refus de publication des résultats bureau de vote par bureau de vote. Cette proposition a été aussi exclue.
Mais que reste-t-il du texte originel ? Rien, selon un membre du G13 qui estime que leurs propositions ont été vidées de leur substance. La coalition sera en réunion cette semaine pour fixer sa position sur la suite à donner à ces réformes.
Entre-temps, Lamuka de Martin Fayulu et FCC de Joseph Kabila considèrent que le climat à l’Assemblée nationale ne favorise plus un débat serein. Ces plateformes proposent des échanges hors du cadre parlementaire sur les principales options à lever.
= https://actualite.cd/2022/05/17/presidentielle-en-rdc-pour-le-pprd-serge-kadima-lexemple-bresilien-apporte-de-leau-au
 

"Réformes électorales : Nouvel Élan/Diaspora apporte son soutien à la position de la direction politique, récuse le bloc patriotique et réaffirme son attachement à Lamuka - 17 mai 2022
 = https://actualite.cd/2022/05/17/reformes-electorales-nouvel-elandiaspora-apporte-son-soutien-la-position-de-la-direction

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Les Fédérations de la Diaspora du Nouvel Élan, parti cher à Adolphe Muzito, ont apporté leur soutien à la position de la direction politique du parti récusant le bloc patriotique, méga regroupement circonstanciel où l’on trouve Lamuka, le FCC ainsi que des forces sociales qui militent pour des réformes électorales consensuelles.
Elles justifient cette position par le fait que le bloc compte en son sein ceux qui sont à la base des souffrances actuelles de la population congolaise et qu'il ressemble à l'union sacrée de Félix Tshisekedi ne disposant d'aucun acte constitutif.

" Nous rejetons le fameux bloc patriotique parce qu'il ressemble à l'Union sacrée puisqu'il ne dispose d'aucun acte constitutif regroupant en son sein les auteurs du hold-up électoral du 30 décembre 2018 responsables des souffrances actuelles des Congolais, ces derniers n'ont jamais publiquement demandé pardon au peuple congolais. Ils siègent pourtant dans l'équipe gouvernementale actuelle, dans le bureau de la commission électorale nationale indépendante, jouent le double jeu et tiennent à affaiblir la lutte menée par Lamuka pour des réformes institutionnelles et veulent se refaire une santé politique en perspective des futures échéances électorales de 2023 ", a déclaré le porte-parole du parti à la diaspora, Monsieur Albert Mukulubundu, lundi 16 mai devant la presse.
Ces fédérations réaffirment leur appartenance dans Lamuka et exigent des réformes électorales consensuelles pour des élections transparentes, apaisées et crédibles.
" Nouvel Élan, gardien du temple, est resté dans Lamuka contrairement aux rumeurs que font circuler ses détracteurs faisant état de son adhésion à l'Union sacrée. Nouvel Élan reste fidèle aux exigences des réformes consensuelles pour un processus électoral démocratique, transparent et apaisé tel que prôné par Lamuka ", a ajouté Albert Mukulubundu.
Le Parti de Adolphe Muzito voit d'un mauvais œil la présence des pro Kabila au sein du bloc patriotique. Intervenant à une radio de la place, Blanchard Mongomba, secrétaire général du parti avait estimé que si certains cadres de Lamuka croient qu'il faut se mettre ensemble avec les kabilistes, mieux avec Joseph Kabila, dans ce cas, il faudra demander pardon au peuple congolais pour l’avoir menti en lui disant que le candidat de Lamuka avait gagné à la présidentielle de décembre 2018.
Aussi, s'était-il interrogé, "si nous avions tort d’accuser Joseph Kabila à l’issue de la présidentielle de décembre 2018, à quoi aurait servi notre combat sur la vérité des urnes ? Pour lui, si c’est pour accompagner les églises catholique et protestante qui mènent le même combat que Lamuka en ce qui concerne les réformes électorales, Nouvel Elan est partant sans hésitations.
Le bloc patriotique regroupe en son sein plusieurs forces politiques notamment Lamuka, Front commun pour le Congo de Joseph Kabila et d'autres forces sociales telles que les laïcs catholiques (CALCC) et protestants (MILAPRO).


"Ass Nat/Relance du débat sur des dispositions de la loi électorale : Une démarche irrégulière, affirme le député Iracan - 14.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104698_ass_nat_relance_du_debat_sur_des_dispositions_de_la_loi_electorale_une_demarche_irreguliere_affirme_le_depute_iracan.html
Dans une interview accordée à Actu30.cd jeudi dernier au Palais du peuple à Kinshasa, le député national Gratien Iracan a soutenu la position du G13 qui a claqué la porte de l’Assemblée nationale suite au débat relancé sur certaines dispositions de la loi électorale, par le bureau Mboso.
Pour lui, la démarche entreprise par le bureau de la chambre basse du Parlement est irrégulière.


« Normalement, quand les initiateurs déposent une proposition de loi, il s’en suit un débat et après si la proposition est déclarée recevable, les travaux vont continuer en Commissions. Mais on ne comprend pas à quel vertu aujourd’hui on va revenir avec cette même proposition de loi pour pouvoir débattre sur quelques dispositions, ça n’existe pas« , a déclaré le député national Iracan.
Et de renchérir : « C’est donc une exception que moi je qualifie d’irrégulière parce-que ça ne devait pas exister et vous avez vu les initiateurs sont frustrés et on est obligé de parfois de déformer tout ce qu’ils ont donné comme initiatives.
Nous risquons de tomber dans les antivaleurs que nous sommes en train de décrier aujourd’hui ».
Sur les 18 dispositions de la loi électorale débattues durant la plénière d’hier à l’Assemblée nationale, seulement 5 ont été adoptées, notamment sur la suppression du seuil électoral et la publication des résultats des élections bureau de vote par bureau de vote.
   = https://actualite.cd/2022/05/18/loi-electorale-le-depute-gratien-iracan-estime-que-la-procedure-utilisee-pour-lever-des

   
"RDC : « nous mobilisons pour donner la bonne réponse à ceux qui ont l'intention de tripatouiller les élections de 2023 » (Jeunesse d'Envol) - 17 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/17/rdc-nous-mobilisons-pour-donner-la-bonne-reponse-ceux-qui-ont-lintention-de

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Drapeau envol. Photo droits tiers[/b]

Edgard Malengu, président de la ligue des jeunes du parti politique Envol du député national Delly Sesanga, invite les jeunes à être plus exigeants en période pré-électorale pour la préparation des bonnes élections. Pour lui, tout « dessine maintenant avec la loi électorale au niveau du parlement ».
Il promet  « une bonne réponse à ceux qui ont l'intention de tripatouiller les élections ».



« Déjà chez nous à Envol, la politique fait partie de la vie courante. Tout jeune qui adhère à Envol finit par réaliser que la politique ne se fait pas par simple envie. La passion est le leitmotiv en politique. Nous la faisons pour l'intérêt supérieur de la nation. Nous sommes des acteurs politiques et agissons selon le besoin de la cause. Pendant cette période, les jeunes doivent être plus exigeants, car tout se dessine maintenant. Nous suivons de près ce qui se passe au parlement. Nous nous mobilisons pour donner la bonne réponse à ceux qui ont l'intention de tripatouiller les élections de 2023. Nous avons demandé à tous les jeunes à travers le pays à se tenir prêts à descendre dans la rue si les choses tournent mal. Notre souci c'est de vivre cette fois les bonnes élections en RDC. Si tel n'est pas le cas, la jeunesse se prendra en charge », a déclaré Edgard Malengu à ACTUALITE.CD.

Le responsable de la jeunesse du parti politique de sesanga, interpelle la jeunesse car elle « mérite d'être considérée comme une catégorie capable de booster les choses ».


« C'est pourquoi les jeunes doivent travailler dur et s'imposer dans cette course au pouvoir. C'est loin d'être un cadeau. Nous devons mériter d'être considérés comme une catégorie capable de booster nos partis respectifs. Si 60% des candidatures sont celles des jeunes, ça m'arrangerai en tant que guide. Ça sera une opportunité de démontrer que nous avons bien assimilé les leçons nous données par nos aînés qui ont fait leur temps », affirme-t-il.

La loi électorale en cours d'examen au niveau du parlement est au cœur du débat dans des salons politiques ce jour. Cette législation électorale va définir les règles du jeu en 2023. C'est pourquoi plusieurs mouvements et partis politiques ne cessent d'appeler une loi électorale consensuelle.

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Drapeau envol. Photo droits tiers

Edgard Malengu, président de la ligue des jeunes du parti politique Envol du député national Delly Sesanga, invite les jeunes à être plus exigeants en période pré-électorale pour la préparation des bonnes élections. Pour lui, tout « dessine maintenant avec la loi électorale au niveau du parlement ».
Il promet  « une bonne réponse à ceux qui ont l'intention de tripatouiller les élections ».


« Déjà chez nous à Envol, la politique fait partie de la vie courante. Tout jeune qui adhère à Envol finit par réaliser que la politique ne se fait pas par simple envie. La passion est le leitmotiv en politique. Nous la faisons pour l'intérêt supérieur de la nation. Nous sommes des acteurs politiques et agissons selon le besoin de la cause. Pendant cette période, les jeunes doivent être plus exigeants, car tout se dessine maintenant. Nous suivons de près ce qui se passe au parlement. Nous nous mobilisons pour donner la bonne réponse à ceux qui ont l'intention de tripatouiller les élections de 2023. Nous avons demandé à tous les jeunes à travers le pays à se tenir prêts à descendre dans la rue si les choses tournent mal. Notre souci c'est de vivre cette fois les bonnes élections en RDC. Si tel n'est pas le cas, la jeunesse se prendra en charge », a déclaré Edgard Malengu à ACTUALITE.CD.


Le responsable de la jeunesse du parti politique de sesanga, interpelle la jeunesse car elle « mérite d'être considérée comme une catégorie capable de booster les choses ».

« C'est pourquoi les jeunes doivent travailler dur et s'imposer dans cette course au pouvoir. C'est loin d'être un cadeau. Nous devons mériter d'être considérés comme une catégorie capable de booster nos partis respectifs. Si 60% des candidatures sont celles des jeunes, ça m'arrangerai en tant que guide. Ça sera une opportunité de démontrer que nous avons bien assimilé les leçons nous données par nos aînés qui ont fait leur temps », affirme-t-il.

La loi électorale en cours d'examen au niveau du parlement est au cœur du débat dans des salons politiques ce jour. Cette législation électorale va définir les règles du jeu en 2023. C'est pourquoi plusieurs mouvements et partis politiques ne cessent d'appeler une loi électorale consensuelle.


"RDC-Élections : soucieux de tenir le délai constitutionnel, Denis Kadima plaide pour des décaissements des fonds anticipativement par trimestre ou semestre - 17 mai 2022
= https://deskeco.com/2022/05/18/rdc-elections-soucieux-de-tenir-le-delai-constitutionnel-denis-kadima-plaide-pour-des-decaissements
La question en rapport avec le financement du processus électoral en cours en RDC a été également évoquée lors d'un dîner de presse avec Denis Kadima Kazadi, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante.  Sans donner les chiffres précis, Denis Kadima a révélé que son équipe a bel et bien reçu des fonds du gouvernement pour les mois de janvier et février 2022 et qu'ils sont en attente du décaissement du mois de mars.
En vue d'accélérer la machine et ne pas être en retard dans les opérations, Denis Kadima Kazadi a laissé entendre qu'il a suggéré au premier ministre pour le cas de la centrale électorale de décaissement anticipatif trimestriellement ou semestriellement.


« En gros, nous avons reçu l'argent pour janvier et février, nous sommes en négociation pour avoir du mois de mars et nous discutons aussi pour que l'argent nous parvienne anticipativement c'est-à-dire 3 mois d'avance plutôt que recevoir de l'argent à posteriori, si nous devons atteindre l'objectif de 2023, l'argent devra nous parvenir c'est-à-dire par anticipation par exemple trimestriellement ou bien semestriellement. Je pense que le premier ministre avec qui nous avons parlé de ça est en train de travailler avec son équipe pour que celà s'arrange », a déclaré Denis Kadima Kazadi devant la presse lundi 16 mai 2022.
Dénis Kadima a fait savoir qu'à l'heure actuelle, il est difficile pour lui de donner le coût exact des élections surtout qu’il ne connaît pas ce que sera le budget de son institution dans la prochaine loi des finances et que le budget de cette année a été élaboré par l'équipe qui était avant lui.

« Il y a un budget pour 2022, un budget qui existe qui émarge au budget de l'État, il est disponible à tout le monde. Le budget pour l'année 2023 n'a pas encore été développé donc je ne peux pas encore vous dire combien ça va coûter. Le budget que nous avons actuellement a été élaboré par l'équipe qui nous a précédée, nous travaillons dessus et on verra si ça sera suffisant ou si nous aurons des épargnes et c'est sur base de ça que nous allons élaboré le budget de 2023, je ne suis pas en mesure en ce moment de vous dire combien le total du budget pour 2023 va nous coûter mais d'ici là ça sera la session budgétaire, nous serons en mesure de répondre à cette question là », a ajouté Denis Kadima Kazadi.
Le financement des élections par le gouvernement de la République figurait parmi les contraintes soulevées par la centrale électorale lors de la publication de sa feuille de route. Lors d'un déjeuner de presse avec le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, ce dernier avait rappelé la nécessité de rationaliser les dépenses en rapport avec le processus électoral.

 
 "Loi électorale : selon Jacques Djoli, le G13 n'exclut pas la “possibilité” d'aller poursuivre les échanges au niveau de la commission PAJ - 17 mai 2022
 = https://actualite.cd/2022/05/17/loi-electorale-selon-jacques-djoli-le-g13-nexclut-pas-la-possibilite-daller-poursuivre
   
"RDC : Nouvel Elan de Muzito se retire du « bloc » Lamuka, FCC, CALCC et Milapro - 18 mai 2022
 = https://www.politico.cd/encontinu/2022/05/18/rdc-nouvel-elan-de-muzito-se-retire-du-bloc-lamuka-fcc-calcc-et-milapro.html/108950/
   
"Joseph Olenghankoy appelle au consensus sur les réformes électorales - 17.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104823_joseph_olenghankoy_appelle_au_consensus_sur_les_reformes_electorales.html
   
"La CENI prévoit publier le calendrier électoral dès qu’elle aura résolu un certain nombre de problèmes - 17.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104826_la_ceni_prevoit_publier_le_calendrier_electoral_des_qu_elle_aura_resolu_un_certain_nombre_de_problemes.html



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Message  ndonzwau 19/5/2022, 1:57 pm

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" RDC : « La loi électorale consacre le tripatouillage et la fraude » - 18 mai 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1347109/politique/rdc-la-loi-electorale-consacre-le-tripatouillage-et-la-fraude/
Les députés congolais ont examiné la proposition de loi électorale, et le texte qu’ils ont retenu est bien loin de celui qu’avait proposé le G13, qui espérait des garanties en matière de transparence. Résultat, explique l’un de ses membres, le député Claudel André Lubaya, le groupe ne reconnaît aucune de ses dispositions et se dit très préoccupé par la suite du processus
..
La loi électorale a-t-elle été expurgée de ses garde-fous ? Réunis en session plénière le 13 mai, les députés congolais ont, en l’absence de l’opposition, adopté un texte très largement remanié par rapport à sa version initiale. Oubliées donc la plupart des réformes proposées par le G13, ce groupe de parlementaires et de membres de la société civile qui espéraient trouver un consensus sur l’organisation des prochaines élections.
Certes, la suppression du seuil électoral a été actée, et Jean-Pierre Bemba, déclaré inéligible pour la présidentielle de 2018, est pour l’instant autorisé à concourir s’il le souhaite. Mais il n’y aura pas de sanction contre le président de la commission électorale si celui-ci ne publie pas les résultats bureau de vote par bureau de vote – une mesure emblématique censée garantir la transparence du scrutin. À Kinshasa, les membres du G13 ne cachent pas leur déception et leur amertume, à l’instar de Claudel André Lubaya, qui dit refuser « de servir de caution à une mascarade savamment planifiée ».

Jeune Afrique : Pourquoi le G13 n’a-t-il pas participé au vote ? Cela lui aurait permis d’essayer de défendre ses propositions…
Claudel André Lubaya
: Le G13 n’a pas délibérément quitté l’hémicycle. C’est le bureau de l’Assemblée nationale qui l’y a contraint : il nous a formellement interdit de prendre la parole au motif que le texte et nos 18 propositions étaient débattus lors d’une procédure spéciale, mais c’est contraire au règlement. Nous n’allions pas rester alors que l’on nous interdisait de nous exprimer, qui plus est sur un texte dont nous étions les initiateurs ! C’était une manière de marquer notre désaccord et de refuser de servir de caution à une mascarade savamment planifiée.
LA FOLIE C’EST DE FAIRE TOUJOURS LA MÊME CHOSE ET DE S’ATTENDRE À UN RÉSULTAT DIFFÉRENT
Le G13 souhaitait que les résultats soient publiés bureau de vote par bureau de vote, mais l’Assemblée nationale a dit non. Quel est le problème ?
Une citation attribuée à Albert Einstein dit : « La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Compte tenu de notre expérience passée et de la manière dont se sont déroulés les trois derniers cycles électoraux dans ce pays, il était de notre devoir d’empêcher que l’histoire se répète et que l’on ait de nouveau des scrutins chaotiques.
Qui a oublié à quel point les élections de 2006, 2011 et 2018 ont été critiquées ? Qu’en 2006, le président de la commission électorale s’est barricadé dans un char de combat pour annoncer les résultats de la présidentielle ? Qu’en 2011 et 2018, la Ceni a surpris tout le monde en publiant les résultats nuitamment, bien après les délais prévus ?

Il fallait réformer pour obtenir un processus transparent et garantir la traçabilité des résultats. C’est à cela que devait servir la publication bureau par bureau : des résultats compilés devant des témoins et des observateurs ; des procès-verbaux bruts, remis immédiatement et publiés le soir même des élections. Fini les centres locaux de compilation, réputés pour leur habileté à manipuler les résultats. Fini aussi l’hypertrophie du bureau de la Ceni [Commission électorale nationale indépendante]. Voilà ce que le G13 proposait.

Mais l’Union sacrée [majoritaire à l’Assemblée] n’a aucun souci de transparence, bien au contraire, puisqu’elle consacre l’opacité comme règle, en faisant de la consolidation préalable des résultats un principe électoral. C’est un recul majeur, et notre crainte, c’est que cela permette de duper les électeurs et de choisir des dirigeants sans légitimité. Il y a quelques jours encore, le président de la Ceni, Denis Kadima, promettait qu’il n’y aurait plus d’élus nommés et que seule prévaudrait la volonté du peuple. Mais dans sa forme actuelle, la loi électorale consacre le tripatouillage et la fraude.

Le G13 espérait aussi que les suppléants des députés ne pourraient plus appartenir à la même famille que les titulaires. Et sur ce point aussi, il n’a pas été entendu…
C’était pourtant une question d’éthique et de moralité de la vie publique. Il fallait aider le Congo à rompre avec des pratiques rétrogrades. Interdire à un élu de choisir son suppléant parmi ses parents permettait selon nous de restaurer la confiance. Les électeurs n’auraient plus eu le sentiment d’être représentés par des gens soupçonnés de travailler pour leur propre intérêt ou celui de leur famille plus que pour celui du peuple. Cela aurait permis d’empêcher certains acteurs politiques de rendre patrimoniale la fonction parlementaire. Imaginez un clan qui a les moyens de s’accaparer tous les mandats dans une circonscription donnée et de se les partager… Cela jette le discrédit sur l’ensemble de notre système politique.

Si le texte a été amendé et donc affaibli, est-ce selon vous la volonté du président Félix Tshisekedi ?
Je me garderais de l’affirmer. Le chef de l’État a maintes fois exprimé son souhait d’un processus électoral fiable. Je ne doute pas qu’il soit préoccupé par la tournure des événements et, qu’en temps opportun, en sa qualité de garant de la nation, il n’hésitera pas à prendre ses responsabilités. En juillet 2020, au lendemain de l’appel lancé par le G13, il a lui-même lancé des consultations nationales. Il sait le besoin de réformes électorales.
Ce qu’il s’est passé à l’Assemblée annihile tous les efforts fournis jusqu’à présent et hypothèque dès aujourd’hui l’intégrité des prochains scrutins. Ainsi modifiée, la loi électorale n’engage ni de près ni de loin le G13, qui ne se reconnaît en aucune de ses dispositions.
Et en admettant que cette question de la loi électorale soit résolue, les scrutins peuvent-ils se tenir dans les temps ?
Le respect des délais dépend uniquement de la volonté politique, même s’il est vrai que l’absence de consensus sur la réforme électorale ne contribue pas à faire avancer le processus


"RDC : la proposition de la nouvelle loi électorale déclarée recevable à l'Assemblée nationale - 16/05/2022
= https://afrique.le360.ma/autres-pays/politique/2022/05/16/38041-rdc-la-proposition-de-la-nouvelle-loi-electorale-declaree-recevable-lassemblee-nationale
Les conclusions ont été tirées après le rejet de 12 des 18 innovations de la loi électorale proposées par un groupe de 13 parlementaires. Ces derniers ont d'ailleurs quitté la session, qui s'est tenue vendredi 13 mai, en protestation du manque de débat avant la sanction du texte.

Parmi les propositions rejetées, se trouve celle interdisant à un député élu de désigner comme suppléant un membre de sa famille. Dans l’esprit des initiateurs de la nouvelle loi, le mandat législatif est public. Le poste de député appartient à l’Etat et est donc différent d’un mandat privé où le propriétaire peut nommer les membres de sa famille.
Malheureusement, cette proposition a été rejetée par la majorité des députés nationaux, dont la plupart travaillent avec des membres de leurs familles.
Après les conclusions de la plénière, quelques députés ont noté le bon côté de cette loi, notamment la sécurité de chaque membre du Parlement. Ils encouragent également l'autonomie de la Commission électorale nationale indépendante dans la publication des résultats à venir.


"RDC : le CNSA recommande à Mboso Nkodia de rechercher le consensus "sincère" sur la nouvelle loi électorale - 18/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/18/actualite/politique/rdc-le-cnsa-recommande-mboso-nkodia-de-rechercher-le-consensus
Le Conseil National de suivi de l’Accord, (CNSA) recommande particulièrement au Président du Bureau de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso NKodia Pwanga, de rechercher le consensus sincère et le plus large possible sur la recherche du Consensus national sur la nouvelle loi électorale sous examen à l’Assemblée nationale.

Dans une correspondance signée par Olenga Nkoy, Président de cette structure, dont une copie est parvenue ce mercredi 18 mai à Radio Okapi, le CNSA encourage les députés nationaux à traiter cette question avec la plus grande attention toujours dans la recherche d’un consensus sincère afin d’éviter au pays des événements malheureux de nature à rompre la paix, chèrement acquise.
Il a également demander au président du Bureau de la Chambre Basse du parlement de tout faire pour obtenir ce consensus au risque d’assumer seul la responsabilité devant la Nation et l’histoire.
Cette lettre rappelle à l’intention des députés nationaux, que l’actuel Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi est un produit et le résultat d’une très longue lutte menée par son père et beaucoup d’autres de ses compagnons et compatriotes qui ont eu à verser de leur sang jusqu’au sacrifice suprême pendant plusieurs décennies pour un Etat réellement de droit.

"Révision de la loi électorale en RDC: la MONUSCO salue les efforts de l’Assemblée nationale - 18/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/18/actualite/politique/revision-de-la-loi-electorale-en-rdc-la-monusco-salue-les-efforts-de
Mission de l'ONU en RDC (MONUSCO) salue les efforts du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, tendant à favoriser l’inclusivité de la révision de la loi électorale en cours d’examen à la Chambre basse. Le porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillmann, l'a déclaré mercredi 18 mai, lors de la conférence de presse des Nations unies tenue à Kinshasa.

« Adopter une loi électorale garantissant la transparence et l’inclusivité des élections, à tous les niveaux et à toutes les étapes, pour réduire les tensions politiques, institutionnelles et pré-électorales et faciliter la préparation des scrutins de 2023, est essentiel et nous encourageons toutes les parties prenantes à faire preuve de flexibilité concernant les moyens d’atteindre ces objectifs », a affirmé Mathias Gillmann.
Il a cependant regretté certaines décisions prises aussi bien du côté de la majorité que de l’opposition autour de cette loi.
« Les Nations unies regrettent que l’opposition conditionne sa participation aux travaux à la réouverture d’une décision déjà actée par les institutions du pays. Les Nations unies regrettent également que, le 12 mai, en plénière, les députés de la majorité se soient prononcés contre la publication des résultats par bureau de vote ou encore contre des propositions qui garantiraient la présence des femmes sur les listes de candidats », a ajouté M. Gillmann.
La MONUSCO, a-t-il indiqué, reste disposée à soutenir toute initiative constructive et inclusive allant dans le sens de l’unité et de la cohésion nationale.
Les Nations unies estiment que la révision de la loi électorale représente l’une des dernières opportunités de renforcer les mécanismes de transparence et de redevabilité susceptibles de garantir des élections de qualité et de restaurer, au moins en partie, la confiance entre les parties prenantes, a ajouté le porte-parole de la MONUSCO.


"Loi électorale : l’Asbl « Les Amis de Wetshi » contre la prise en charge des témoins par les partis -  13/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/13/actualite/politique/loi-electorale-lasbl-les-amis-de-wetshi-contre-la-prise-en-charge-des

"Innovations de la nouvelle loi électorale -  05/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/05/emissions/dialogue-entre-congolais/innovations-de-la-nouvelle-loi-electorale
La proposition de la loi électorale a été jugée recevable par la plénière de l’Assemblée nationale lundi dernier et envoyée à la commission politique, administrative et juridique pour enrichissement. 18 innovations sont contenues de ce texte de loi, notamment le cumul des mandats des députés, la suppression du seuil d’éligibilité et le changement du mode majoritaire en lieu et place de la proportionnelle. Il y a aussi le vote des gouverneurs et vice-gouverneurs.  
-Quelle analyse faites-vous des innovations apportées à cette proposition de la loi électorale ?

Invités  
-Delly Sesanga, député national élu de Luiza au Kasai Central et membre de la plateforme G13, auteur de la proposition de la loi électorale.
-Alain Lomanja, analyste en question électorale.
-Jonas Tshiombela, coordonnateur nationale de la Nouvelle société civile du Congo.
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"Transcription de la conférence de presse ONE UN en RDC, le 18 mai 2022 à Kinshasa
= https://reliefweb.int/report/democratic-republic-congo/transcription-de-la-conference-de-presse-one-un-en-rdc-le-18-mai-2022-kinshasa

"Fayulu : « L’Assemblée nationale se corrompt d’avantage. Elle veut tailler sur mesure de la loi électorale, c’est du banditisme d’Etat » - 13 mai 2022
= https://linterview.cd/fayulu-lassemblee-nationale-se-corrompt-davantage-elle-veut-tailler-sur-mesure-de-la-loi-electorale-cest-du-banditisme-detat/

"Après la CENI, la Cour constitutionnelle, au tour de la loi électorale… En RDC, le camp Tshisekedi prépare la voie à une fraude électorale massive - 13 mai 2022
= https://congolibere.com/apres-la-ceni-la-cour-constitutionnelle-au-tour-de-la-loi-electorale-en-rdc-le-camp-tshisekedi-prepare-la-voie-a-une-fraude-electorale-massive/

"Présidentielle de 2023 : Kinshasa sous pression de Washington et de l'UE - 17/05/2022
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-ouest-et-centrale_politique/2022/05/17/presidentielle-de-2023--kinshasa-sous-pression-de-washington-et-de-l-ue,109784834-eve

"RDC: la réforme de la loi électorale accentue les tensions au Parlement - 18/05/2022
= https://www.lalibre.be/international/afrique/2022/05/18/rdc-la-reforme-de-la-loi-electorale-accentue-les-tensions-au-parlement-PUVHK24STBAS7BRH5LGHFH44YU/


"RDC : "La modification de la loi électorale n'a qu'un seul but de préparer la tricherie pour lors des prochaines élections". La déclaration des députés FCC_RDC lue par le député François Nzekuye (Vidéo)
= https://www.sangoyacongo.com/2022/04/rdcla-modification-de-la-loi-electorale.html?m=1
"


"RDC- réforme de la loi électorale : des ONGs entament 10 journées de sit-in au palais du peuple -  18 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/18/rdc-reforme-de-la-loi-electorale-des-ongs-entament-10-journees-de-sit-au-palais-du


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Dernière édition par ndonzwau le 22/5/2022, 2:28 pm, édité 2 fois

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Message  ndonzwau 20/5/2022, 9:48 pm

L'interview de Jacques Djoli à www.kiosquedafrique.com est riche d'informations sur les péripéties autour de la discussion de la loi électorale et d'analyses sur les innovations tentées par le G13. Elles nous apprennent que Mboso, le maître de cérémonies aux ordres, freine de quatre fers pour que la loi électorale soit vidée d'un nouveau vent de démocratie en vue d'élections transparentes et équitables. Autrement dit les ordres et les faits préparent des élections bricolées pour faire gagner le pouvoir en place en 2023.


"Les grandes révélations du Professeur Jacques DJOLI sur la loi électorale – Kiosque d Afrique - 17 mai 2022
= https://afridesk.org/les-grandes-revelations-du-professeur-jacques-djoli-sur-la-loi-electorale-kiosque-d-afrique/
Quel jeu joue MBOSO avec la loi électorale ? Quel avenir pour l’état de siège ? La crédibilité de la Cour constitutionnelle et la probable candidature de Joseph KABILA en 2023 font débat. Qu’en pense Jacques Djoli ? Dans une interview accordée à www.kiosquedafrique.com, le accordée, le Professeur constitutionnaliste y revient largement. Depuis la rentrée parlementaire pour la session de mars 2022, l’opinion tant nationale qu’internationale était dans l’attente de l’aboutissement du débat sur la proposition de loi électorale devant encadrer les prochains scrutins prévus en 2023. Dénommée loi LOKONDO en hommage à une des figures emblématiques du Groupe de treize parlementaires, G13, la proposition avait été déclarée recevable à l’issu d’un débat houleux à la Chambre basse. Mauvais tournant : les initiateurs de la proposition avaient quitté la plénière accusant le Président MBOSO de leur refuser la parole et crient à la violation de la procédure. Certains médias ont même pointé le bureau de l’Assemblée nationale de vider la loi de G13 de toute sa substance.

KDA : Bonjour Professeur Jacques Djoli
Pr. Jacques Djoli
: Bonjour
KDA : Pourquoi le Bureau MBOSO veut-il vider la proposition de loi faite par le G13 de toute sa substance ?
[b[Pr. Jacques Djoli
: Je ne sais pas si le bureau de l’Assemblée nationale veut vider la proposition. Ce qui est sûr est qu’après avoir organisé de manière impeccable et même particulière le débat sur trois jours au cours desquels tous les députés ont eu à intervenir, et nous avons eu du temps pour répondre aux députés. La loi a été déclarée recevable. Il était entendu que, pour une approche beaucoup plus cohérente, des options issues des différentes discussions devraient être levées par la plénière avant que nous puissions aller au niveau de la Commission PAJ.
Et cette approche un peu informelle, particulière ou consensuelle  devrait, pour nous, se passer aussi dans la transparence. C’est-à-dire que les différents groupes devraient se réunir autour de nos 18 thématiques. Il était même prévu que nos amis de l’Opposition qui étaient sortis de la plénière soient invités pour présenter leurs propositions. Et à l’issue de ce travail de mise en commun au cours duquel nous G13 aurions pu être invités comme députés pour participer, nous n’avions pas été conviés à ce travail-là. Ce travail était fait en dehors de la plénière.
Et lorsqu’ils sont venus en plénière, le groupe Union Sacrée notamment avait déjà dégagé des options. Et le Président avait institué une méthode selon laquelle chaque groupe devait présenter les options retenues en interne, après il y aurait vote. Au niveau du G13 nous avons dit que cette procédure n’était pas équilibrée parce que n’ayant pas pris part aux discussions informelles, nous devrions, en plénière, pouvoir discuter pour éclairer les amis avant qu’ils puissent voter sur l’option. C’est alors que nous avons fait une motion par l’honorable SESSANGA ; malheureusement cette motion a été rejetée par la majorité. Donc, on nous privait la parole au niveau de la plénière ; c’est donc les options dégagées par les amis qui allaient passer. Et on verra que dans les options retenues dans notre proposition (sur les 18), seulement trois ou quatre ont été retenues, mais réécrites à tel enseigne que la quintessence de notre démarche a été édulcorée.
A partir de ce moment-là, nous ne pouvions plus rester dans la salle parce que nous n’avions pas droit à la parole. Après nous avons appris qu’on nous a accusés de s’être dessaisis, ce qui est faux. Les auteurs d’une Loi ne se dessaisissent pas jusqu’à ce qu’on rentre dans la Commission, on est toujours auteurs de la Loi dénommée « Proposition de loi LOKONDO ». C’est cette phase-là, ce refus de nous donner la parole, qui finalement, s’est terminé par une Loi qui présente de nombreux déséquilibres sur les propositions que nous avons faites. Voilà qui fait que nous sommes un peu en retrait par rapport à tout ce qui se fait maintenant au niveau de l’Assemblée et au niveau de la plénière.

KDA : Pouvez-vous nous indiquer quelques innovations phares de cette proposition qui font peur aux uns et aux autres ?
Jacques Djol
i : Nos réformes tournaient autour de 18 propositions mais qui pouvaient être résumées en cinq ou six.
La première proposition c’est d’abord « la constitutionnalité » de notre démarche. Nous avons tenus dans toutes nos propositions qu’on ne touche pas à la Constitution. D’abord, parce que la Constitution contient un certain nombre de verrous substantiels qui exigent une plus large recherche de consensus. Mais on n’a plus beaucoup de temps. Je prends pour exemple, la demande forte de l’opinion pour que les gouverneurs et les sénateurs soient élus au suffrage universel, et la demande sur le retour de deux tours (Ndr à l’élection présidentielle). Ce sont des questions que nous avons évitées d’aborder parce qu’elles exigent que la Constitution soit touchée. Nous avons voulu que notre système politique soit vraiment représentatif, légitime et que les résultats des élections soient le reflet de la volonté des électeurs.
C’est pourquoi nous avons proposé la substitution du seuil de répartition, dont les calculs n’étaient pas clairs, par un « seuil de recevabilité ». C’est-à-dire que puisse que nous voulons avoir de grands ensembles, il est important que les regroupements et les partis politiques présentent au moins 300 candidats, soit 60% des sièges sur le plan national. Ce qui va pousser les partis politiques à se regrouper. Cette réforme a été acceptée par les amis.

Un troisième élément que nous avons proposé c’est le passage du régime proportionnel qui amène à l’émiettement de notre système politique au système majoritaire. Par exemple : il n’y a que 4 ou 10 partis qui ont plus d’un député à l’Assemblée nationale. Et parmi ces partis, aucun n’est représenté dans les 26 provinces. Le PPRD avec tous les moyens qu’il avait n’est représenté que dans 23 provinces. Le deuxième parti qui vient en ordre de représentation provinciale c’est le MLC sur 10 provinces. L’UDPS n’a des élus que sur 9 provinces ; la même chose pour l’AFDC. Voilà pourquoi nous avons proposé que nous quittions le système proportionnel qui assure une fragmentation vers le système majoritaire. Ce système a l’avantage de faire en sorte que lorsque nous allons aux élections, ce sont les meilleurs qui gagnent. On ne va pas laisser quelqu’un qui a 40.000 voix pour aller chercher celui qui a 400 voix au nom, soi-disant, d’une justice représentative des partis politiques. La population ne comprend pas et elle nous accuse d’être des « députés nommés ». Après trois cycles avec la proportionnelle, nous avons compris ses limites. Elle nous renvoie à des coalitions hétéroclites qui ne permettent pas d’avoir très rapidement un Premier ministre et un gouvernement. C’est comme ça qu’Il faut mettre six à neuf mois pour que nous puissions avoir un gouvernement. Sur 90 partis et regroupements politiques représentés à l’Assemblée, 45 partis n’ont qu’un seul député. Ils ont refusé.
Nous avons proposé qu’un candidat ne soit pas à la fois candidat député national et candidat député provincial. Parce que lorsque vous gagnez aux deux scrutins, vous allez finalement, généralement, sacrifier l’élection provinciale en laissant votre Suppléant. Et la qualité de notre démocratie au niveau provincial est en baisse parce que la plupart des Assemblées sont remplies des Suppléants. Ça n’a pas été accepté par les amis. Une autre réforme que nous avons proposée c’est qu’il soit strictement interdit les Suppléants ascendants ou descendants jusqu’au deuxième degré. Ça été rejeté. Nous avons demandé que la représentation féminine – qui est aujourd’hui un point central de notre Constitution qui a institué la parité – soit respectée et que toute liste comprenne au moins 30% des femmes, des jeunes et des personnes handicapées. C’est ça aussi la structuration de la société. Ça été rejeté. Nous avons demandé que, pour assurer la transparence et la traçabilité, la cartographie des bureaux de vote soit mise à la disposition des candidats ou de leurs partis politiques, et que les résultats  soient publiés bureau de vote par bureau de vote. Ils disent que ça va créer des tensions. Et ils l’ont rejeté, et nous ont écrit autres choses que nous ne savons pas.

Il y avait aussi la question des élections des Gouverneurs et des Sénateurs : nous étions préoccupés par la recherche d’une solution pratique. La population veut que les Sénateurs et Gouverneurs soient élus au suffrage universel pour éviter la corruption ; parce qu’il faut « décorruptiliser » notre système politique. Ça serait même un signal fort. Quelqu’un qui n’a aucun député provincial, comment il va se présenter et gagner s’il n’utilise pas l’argent, la corruption ! Ainsi, nous avons proposé que les candidats Sénateurs et Gouverneurs soient présentés par les partis politiques qui ont au moins 10% de députés de l’Assemblée provinciale parce qu’ils ont une vision. Mais lorsque vous voyez un parti politique qui a 10 ou 12 députés provinciaux et qui n’arrive pas à faire élire un Sénateur ou un Gouverneur, ce qu’il y a un problème.

Nous avons également proposé que soit interdit tout don au moment de la campagne électorale.
Voilà en résumé quelques reformes que nous avons initiées et qui risque de ne pas être retenues et nous allons donc connaitre le statu quo hanté. Ce que nous regrettons, c’est que la Société civile, les églises, les Mouvements citoyens qui devaient accompagner cette proposition de loi, nous ne les sentons pas beaucoup. Cette proposition de loi est un produit de l’écoute que nous avons faite auprès de tous les groupes sociaux après les élections de 2018. Si on prend comme indicateur, le nombre des conflits, en 2006 nous avions plus ou moins 300 litiges en contentieux, en 2011 on en a eu au moins 500, mais en 2018 nous avons eu 1200 ; tout ça c’est à cause de l’opacité. C’est comme ça d’ailleurs qu’en matière de contentieux, nous avons proposé que les juridictions ne demandent pas aux candidats des preuves. Mais puisse que la loi électorale dit que les juridictions y compris la juridiction suprême qui est la Cour constitutionnelle reçoivent les plis des PV qui viennent de la CENI, il est anormal que la Cour demande à un candidat d’amener les preuves.
Voilà, si nous n’avons pas une loi qui donne confiance à la population, elle n’aura jamais confiance aux responsables politiques. Et quand il n’y a pas confiance, il n’y a pas légitimité sans laquelle il n’y aura pas efficacité dans l’action politique.

KDA : Au regard du travail de consultation des groupes sociopolitiques abattu par le G13, si vos innovations ne passent pas, nous pouvons dire que votre déception sera grande ?
Jacques Djoli
: Bon, ce n’est pas une déception en soit, mais une constatation que les acteurs du changement social  n’ont pas compris ce qu’est l’avenir ou le devenir commun exige comme principe structurant de la vie. Vous savez, moi-même j’ai été victime de mon Suppléant. En 2011, j’étais parti à la CENI et j’étais remplacé par mon Suppléant. Mais lorsque je voulais rentrer, il y a eu des résistances. Cela ne me pousse pas à remettre en cause les sensualités de ce qu’on appelle l’Etat qui n’a rien à avoir avec la parenté ou la consanguinité. L’Etat est un lieu de vivre ensemble autour des idées.
KDA : Le Bureau MBOSO exerce-t-il une dictature à la chambre basse ou qu’il est une caisse de résonnance comme l’allèguent le FCC et LAMUKA ?
Jacques Djoli
: Je ne crois pas qu’il faille réduire un problème aussi profond de notre gouvernance globale au nom d’un individu ou d’un groupe d’individus. Je mets ça au nom des résistances collectives au changement social. Vous savez, je suis sorti très marqué par l’attitude du Président MBOSO. Prenons par exemple l’article 14 sur la parité, il a voulu à tout prix que nous comprenions que la femme, notre fille, notre sœur, doit être prise en compte, mais il n’a pas été suivi tout au long du débat. Donc, ce sont des dérives systémiques d’une gouvernance anthropologique qui n’a pas encore intériorisé les valeurs du développement de transformation sociale. Il y a encore du travail à faire.
KDA : Le Docteur MUKWEGE a qualifié l’état de siège d’un échec. Etes-vous de cet avis ?
Jacques Djoli
: Je crois que pour juger « l’état de siège », il faut se replacer au 03 mai 2021. Qu’est-ce qui se passe sur le terrain ? L’ADF a pratiquement encerclé la ville de Béni en prenant de l’ampleur sur le territoire d’Irumu en liaison avec CODECO. Ce jour-là à Béni, on est en train de chasser la MONUSCO et les enfants sont dans la rue, la Mairie est occupée. A Goma, c’est pratiquement un affrontement au sein des Assemblées provinciales entre les motions et autres histoires. Donc, « l’état de siège » avait deux objectifs, ce qu’on appelle état final recherché : premier élément, restaurer l’autorité de l’Etat ; deuxième élément, éradiquer les groupes armés et mettre fin à la violence politique. En tant que membre de la Commission Défense de l’Assemblée nationale, nous avons fait des évaluations avec le Ministre de la Défense, avec le Premier ministre et la plupart des ministres qui sont impliqués. Donc modestement, je peux dire ce qu’est « l’état de siège ». Sur le plan de la restauration de l’autorité de l’Etat, on peut dire, une année après avec au moins 22 reconductions, qu’il y a une certaine évolution. C’est qu’à Bunia, il y a une administration, quoi que militaire, qui fonctionne. A Béni, l’Etat ré-existe…à minima. Si vous prenez la gouvernabilité territoriale, Goma (c’est vrai qu’il y a des actes de criminalité, il y a eu même un attentat), les territoires de Walikale, de Masisi, c’est presqu’ouvert. A Rutshuru avec le retour du M23, il y a une partie qui ne marche pas. A Lubero, c’est plus ou moins acceptable. A Béni, on a repoussé ces groupes au-delà de Mbau, et ils ont perdu la plupart de leurs bastions fuyant vers l’Ituri. Mais la pression existe encore de manière intensive autour de Béni. Du côté de l’Ituri, Mahagi, Ahuru, c’est plus ou moins gérable. La difficulté c’est à Djugu, Irumu et Mambasa, là où l’ADF est en train d’évoluer. Donc, il y a du travail à faire du côté de l’intensification du contrôle de l’Etat sur l’ensemble du territoire et du côté surtout de l’éradication des groupes armés qui, manifestement en terme de bilan relatif au nombre des morts et des déplacés, ça n’a pas beaucoup baissé. Alors, nous sommes tous d’accord avec le Prix Nobel de la Paix, le Professeur MUKWEGE envers qui j’ai beaucoup d’estime et de respect, et que je connais très bien. Mais au regard de la situation sur terrain, il faut une réponse adaptée. C’est laquelle ? D’abord, au plan administratif, il faut restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire. Deuxièmement, il y a sur les 130 groupes, il y en a au moins 115 si pas 120 qui attendent le processus de démobilisation et réinsertion. Les gens sont sortis d’eux-mêmes pour aller dans les camps pour attendre le processus. Depuis plus de six mois, le processus n’est pas encore lancé. Ce qui fait que ces groupes armés sont encore là. Maintenant, là où il faut taper, eh bien il faut taper. Et c’est là où il y a le problème de la puissance de feu, de la crédibilité de notre outil de défense pour déployer une vraie opération militaire et frapper les ADF et les CODECO. Ce n’est pas normal que dans un pays, nous ayons des groupes de gens qui se promènent avec armes, tuant librement. C’est inadmissible. Nous avons fait une opération de mutualisation avec l’Ouganda, les résultats sont aussi relativement discutables. Donc, pour moi et je sais ce que je dis, il faut requalifier « l’état de siège » pour que les gouverneurs ne soient pas des militaires à mi-temps. Il faut des nouveaux équipements adaptés à une guerre asymétrique. Il faut motiver et orienter nos braves militaires. Que ceux qui souhaitent qu’on lève « l’état de siège » puissent proposer un autre schéma alternatif, parce que partir comme ça, serait un aveu d’échec. Il n’y a pas défaite, mais il y a nécessité de réorientation et requalification de l’opération militaire.

KDA : Peut-on dire que la rigueur de l’IGF avec Jules ALINGETE en tête ait un effet sur la mobilisation financière constatée aujourd’hui ?
Jacques Djoli
: Je crois que monsieur Jules ALINGETE et ses hommes, mais aussi il faut louer l’action des autres services de l’Etat comme le ministère des finances, les Régies financières elles-mêmes ; on peut se féliciter de ces performances, de ces réserves bancaires nationales qui ont crues et qui sont dues à une tendance haussière des prix des matières premières sur le marché international. Il faut féliciter particulièrement l’IGF qui aurait mis les patrouilles financières dans ces institutions pour essayer de canaliser les recettes. Mais, il reste à faire que, bon on est partis d’un budget qui avoisinait 4 milliards à un budget qui peut arriver à 12 milliards. C’est une bonne chose mais n’oublions pas que nous avons un défi pour l’affectation de ces ressources. C’est pourquoi nous avons parlé ici de l’armée, et il faut que ces ressources soient affectées dans l’armée mais qu’on prenne aussi des mesures pour l’utilisation par l’armée soit sérieuse et intègre, et soit orientée vers l’opération. Mais aussi la situation sociale, – je sais que les efforts ont été faits pour les enseignants – il faut assainir, maitriser les effectifs. La même chose pour les fonctionnaires. On a parlé de l’augmentation de 30% des salaires ; c’est très intéressant. Le problème chez nous n’est pas que la canalisation des recettes, mais surtout leur affectation rationnelle et leur utilisation. Les répercussions sociales des performances économiques, c’est cela le cœur du problème et que nous envisagions la construction de grandes infrastructure susceptibles de booster le développement pour faire de la RDC un pays émergent dont on parle depuis des années. Nous avons besoin des capitaux pour jeter les bases des infrastructures. Et nous devons sortir de la situation d’un Etat végétatif pour un Etat capable d’attirer les ressources.
KDA : Que reste-t-il encore du procès 100 jours où tous les détenus sont en liberté provisoire ?
Jacques Djoli
: Il y a deux façons de lire cette question. La première façon est celle qui consiste à dire qu’on a libéré les gens qui avaient réellement commis des actes de corruption et de détournement. Une autre lecture, c’est que la justice n’a pas fait correctement son travail parce que si on arrive à donner aussi facilement la liberté provisoire, et que la Cour de cassation a demandé à une autre Cour de reprendre le procès, c’est qu’il y a eu des déficiences dans l’instruction et dans l’administration de la justice. Mais l’essentiel c’est dans ce que vous dites : la corruption est un cancer qui ronge cette société. Et nous ne nous en sortirons pas si nous ne lançons pas des signaux clairs que nous allons combattre la corruption, le détournement des deniers publics, la légèreté dans la gestion des fonds de l’Etat. Malheureusement,  comme je vous avais dit, l’impunité est liée au favoritisme. D’ailleurs pour Transparency International, le népotisme est une forme de corruption. Donc, si nous parlons de la lutte contre le népotisme, le favoritisme, c’est que ce sont des antivaleurs au même titre que la corruption. Et il faut qu’on puisse instituer dans ce pays la corruption comme un crime contre la Nation. Le détournement est un crime contre la Nation. Nous avons aujourd’hui des militaires qui ne savent pas être motivés, être bien équipés parce qu’il n’y a pas des ressources ou les ressources sont détournées.

KDA : Comment appréciez-vous les injonctions données par la présidence de la république pour l’organisation du tirage au sort à l’issu duquel le professeur et président de la Cour, Dieudonné KALUBA a été défenestré ?
Jacques Djoli
: Deux lectures là aussi. Le tirage au sort est un élément structurant de l’indépendance, de la neutralité de la Cour. Même dans la bible, lorsqu’il fallait remplacer l’Apôtre Juda, les Apôtres, sous la direction de Pierre, avaient procédé par tirage. C’est un mode de suffrage qui date depuis Athènes, la Grèce Antique et Rome. Maintenant, c’est depuis six ans que j’ai toujours demandé qu’on fasse le tirage au sort. En 2015, lorsque la Cour a été mise en place, trois ans après, il fallait qu’on tire au sort. On nous a dit qu’il y a un juge qui est mort et que les deux autres avaient démissionné deux minutes avant le tirage au sort. Ce qu’on apprendrait par qu’autres sources que c’était un arrangement. Et donc, ceux qui ont remplacé les Juges BANYAKU, KALONDA et ESAMBO, apparemment, il n’y a pas eu tirage. Première dérive. Lorsqu’on change les Juges KILOMBA et lBULU, il n’y a pas eu tirage au sort. Donc, le Juge KALUBA, le Juge KAMULETA et un autre sont venus sans qu’il ait tirage au sort. Maintenant, le troisième tirage était devenu un bégaiement, les juges ne voulaient plus tirer au sort. Je crois que c’est sur cette base que le Président aurait, en sa qualité – c’est ce que la présidence a dit – de Garant du bon fonctionnement des institutions y compris la justice, demandé qu’on tire au sort. Ce que moi je peux dire, c’est que si la Cour veut devenir une institution crédible, il faut revenir aux fondamentaux : le respect de la Constitution et des textes qui l’organisent. Si on s’amuse avec les textes, ils finissent toujours par nous rattraper. Lorsqu’on dit les Magistrats qui représentent le pouvoir judiciaire doivent être choisis par l’Assemblée plénière, il ne faut pas le faire par votre bureau, ce n’est pas la même chose. Et si on parle de tirage au sort, il faut le faire tel que prévu par le Règlement.
KDA : Peut-on espérer que la prochaine loi électorale qui ne tienne pas compte de vos propositions des réformes rende le processus électoral non-crédible ?
Jacques Djoli
: La Constitution congolaise, dans son préambule, dit que l’une des causes fondamentales de notre crise étatique est l’absence de légitimité des institutions et de leurs animateurs. En 2006, il y a eu contestations des résultats, en 2011, j’ai vécu dans ma chair moi-même les contestations des résultats, en 2018, il y a eu contestations. Pour que nous puissions sortir de cette crise répétitive, il faut que nous prenions le courage de faire des reformes. Mais si notre agir politique est dominé par la volonté de conserver le pouvoir, notamment au niveau de nous députés qui croyons que si nous laissons telles qu’elles sont là, nous allons revenir, c’est une illusion. Le taux de reconduction de ceux qui reviennent est de 10%. Donc, les bonnes lois donnent des bonnes institutions et des bonnes institutions permettent le développement de la société. Les mauvaises lois donnent des mauvaises institutions.

KDA : La candidature annoncée de Joseph KABILA à la prochaine présidentielle est-elle juridiquement soutenable ?
Jacques Djoli
: Moi je crois que les congolais, nous devons être sérieux. Aucun professeur de droit constitutionnel, aucun, ne peut se livre à ce genre de débat. Kabila a fait deux mandats. Un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois, point. Cette disposition est verrouillée à l’article 220. Mais de quoi on discute ! Sérieusement ! On parle du statut de sénateur à vie, mais cela n’a aucun lien avec l’article 220. On peut devenir Sénateur à vie même après avoir fait un seul mandat, et en ce moment-là, on a droit à un deuxième mandat. Donc, la question du statut post présidentiel ne se pose pas. En France, il est dit « qu’on ne peut pas faire plus de deux mandats successifs », et là tu peux revenir après avoir fait passer un ou deux mandats. Mais chez nous, « cinq ans renouvelable une seule fois, point ». Et vous avez le droit de faire autre chose. Mais pourquoi nous congolais ne pouvons pas vendre notre ancien président Kabila comme un Ambassadeur de l’environnement. Est-ce que vous avez vu ce qu’il a fait à Kingakati ! C’est un homme qui peut servir dans des questions de sauvegarde des forêts, de climat et même des animaux… Pourquoi vous ne voulez pas le laisser tranquille ? Vraiment moi je suis étonné par cette fixation sur un père de famille qui n’aspire qu’à s’occuper de ses enfants.
KDA : Merci Professeur

"La loi électorale sent les germes de la fraude - 20.05.2022
= https://www.africanewsrdc.net/featured/rdc-la-loi-electorale-sent-les-germes-de-la-fraude/

"Ass. Nat/Loi électorale : Les travaux ont démarré à la Commission PAJ - 20.05.2022
= https://actu30.cd/2022/05/ass-nat-loi-electorale-les-travaux-ont-demarre-a-la-commission-paj/


"Élections 2023: une manifestation à Kinshasa pour protester notamment contre la démarche de certains députés à insérer dans la loi électorale des dispositions visant à exclure certains candidats - 20 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/20/elections-2023-une-manifestation-kinshasa-pour-protester-notamment-contre-la-demarche-de

"Loi électorale: ces deux propositions rejetées qui risquent de troubler 2023 - 19.05.2022
= https://www.africanewsrdc.net/featured/loi-electorale-ces-deux-propositions-rejetees-qui-risquent-de-troubler-2023/

"Loi électorale : Les Nations-Unies regrettent les « tensions politiques » que les désaccords suscitent (Porte-parole MONUSCO) - mai 18, 2022
= https://actu30.cd/2022/05/loi-electorale-les-nations-unies-regrettent-les-tensions-politiques-que-les-desaccords-suscitent-porte-parole-monusco/

"Loi électorale : Le CNJ annonce une marche ce lundi à Kinshasa pour réclamer la prise en compte des désidératas des jeunes - mai 20, 2022
= https://actu30.cd/2022/05/loi-electorale-le-cnj-annonce-une-marche-ce-lundi-a-kinshasa-pour-reclamer-la-prise-en-compte-des-desideratas-des-jeunes/

"Processus électoral : La CENI s’engage à bâtir des ponts avec la presse pour la diffusion des informations « crédibles » et « fiables » - mai 16, 2022
= https://actu30.cd/2022/05/processus-electoral-la-ceni-sengage-a-batir-des-ponts-avec-la-presse-pour-la-diffusion-des-informations-credibles-et-fiables/

"Modification de la loi « Notre République a vécu un hold-up législatif à l’Assemblée nationale », Michel Mwika Banza, président du PNEC - 19.05.2022
= https://www.africanewsrdc.net/actu/le-pnec-michel-mwika-notre-republique-a-vecu-un-hold-up-legislatif-a-lassemblee-nationale/

"Loi électorale : le député national Daniel Safu préconise l’accompagnement de la femme dans le combat politique - 20.05.2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/05/19/loi-electorale-le-depute-national-daniel-safu-preconise-laccompagnement-de-la-femme-dans-le-combat-politique/

"La cour constitutionnelle de 2014 à ce jour : nominations, remplacement, décès, rebondissements - 19 mai 2022
= https://www.diaspordc.com/la-cour-constitutionnelle-de-2014-a-ce-jour-nominations-remplacement-deces-rebondissements/[/color][/size][/b]

= https://actu30.cd/2022/05/reforme-electorale-des-organisations-feminines-en-sit-in-devant-le-palais-du-peuple-pour-reclamer-la-parite/
= https://actu30.cd/2022/05/processus-electoral-la-ceni-sengage-a-batir-des-ponts-avec-la-presse-pour-la-diffusion-des-informations-credibles-et-fiables/

"2023: Quel est le poids de l'opposition face à Tshisekedi ? - 16.05.2022
= https://www.dw.com/fr/rdc-le-poids-de-lopposition-face-%C3%A0-tshisekedi/a-61779418

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Message  ndonzwau 25/5/2022, 10:56 pm

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"Sesanga aux militants d’Envol : « Empêchez la loi électorale d’être votée sous sa forme actuelle - 23/05/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/05/sesanga-aux-militants-denvol-empechez-la-loi-electorale-detre-votee-sous-sa-forme-actuelle/

"Martin Fayulu appelle à une mobilisation des Congolais face à l’ « agression rwandaise » - 25 mai 2022
= https://www.diaspordc.com/martin-fayulu-appelle-a-une-mobilisation-des-congolais-face-a-l-agression-rwandaise/

"« Les élections de 2023 ne seront pas transparentes » (Me Diakiese) - 24.05.2022,
= http://mobile.topcongo.fm/article/les-elections-de-2023-ne-seront-pas-transparentes-me-diakiese-9443

"Classement Mo Ibrahim : la RDC régresse en matière de bonne gouvernance - 23.05.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-105157_classement_mo_ibrahim_la_rdc_regresse_en_matiere_de_bonne_gouvernance.html

"RDC : « Le jour où on m’a volé la victoire », par Martin Fayulu - 24 mai 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1347640/politique/rdc-le-jour-ou-on-ma-vole-la-victoire-par-martin-fayulu/
= https://ouragan.cd/2022/05/rdc-le-jour-ou-on-ma-vole-la-victoire-martin-fayulu/

"RDC : Tony Mwaba accuse Jules Alingete de tenir « des réunions en catimini pour déstabiliser » l’EPST - 23 mai 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/05/23/rdc-tony-mwaba-accuse-jules-alingete-de-tenir-des-reunions-en-catimini-pour-destabiliser-lepst.html/109210/


"Oui à Lamuka, non au Bloc explosif /RDC : Adolphe Muzito exige  des garanties de transparence pour la  vérité des urnes en 2023 ! - 23:05:2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/05/23/a-la-une/oui-a-lamuka-non-au-bloc-explosif-rdc-adolphe-muzito-exige-des-garanties-de-transparence-pour-la-verite-des-urnes-en-2023/


"Élections 2023: « L’assemblée nationale veut tailler sur mesure la loi électorale » (Martin Fayulu) - 13 mai 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/05/13/elections-2023-lassemblee-nationale-veut-tailler-sur-mesure-la-loi-electorale-martin-fayulu.html/108759/


"RDC : Delly Sessanga annonce des manifestations pour réclamer des élections crédibles en 2023 - 21 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/21/rdc-delly-sessanga-annonce-des-manifestations-pour-reclamer-des-elections-credibles-en
= https://www.7sur7.cd/2022/05/21/manifestations-pour-exiger-de-bonnes-elections-en-2023-sesanga-demande-la-population

"Loi électorale : Vigiciel appelle les forces sociales et politiques à se mobiliser autour des idéaux communs pour faire barrage à une tricherie “chronique” -  20 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/20/loi-electorale-vigiciel-appelle-les-forces-sociales-et-politiques-se-mobiliser-autour


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 3/6/2022, 11:34 pm

A

N



"RDC: l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi modifiant la loi électorale - 03/06/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220603-rdc-l-assembl%C3%A9e-nationale-a-adopt%C3%A9-la-proposition-de-loi-modifiant-la-loi-%C3%A9lectorale
u"
"Assemblée nationale : vote de la proposition de loi électorale - 03/06/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/06/03/actualite/politique/assemblee-nationale-vote-de-la-proposition-de-loi-electorale
"Élection 2023: sans examen article par article, l'assemblée nationale adopte in globo la proposition de loi électorale initiée par le G13 - 2 juin 2022
= https://actualite.cd/2022/06/02/election-2023-sans-examen-article-par-article-lassemblee-nationale-adopte-globo-la
"RDC: l’Assemblée nationale vote la loi électorale modifiée - 3 juin 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/06/03/rdc-lassemblee-nationale-vote-la-loi-electorale-modifiee.html/109714/?amp=1
= https://cas-info.ca/assemblee-nationale-les-deputes-votent-la-proposition-de-loi-electorale-ce-mardi/
"Loi électorale : L’Assemblée Nationale examine et vote ce mardi le rapport de la commission PAJ
- 31 mai 2022

= https://actu7.cd/2022/05/31/loi-electorale-lassemblee-nationale-examine-et-vote-ce-mardi-le-rapport-de-la-commission-paj/
= http://voiceofcongo.net/rdc-lassemblee-nationale-prepare-une-fraude-electorale-a-grande-echelle-delly-sessanga
"RDC: la Monusco plaide pour un processus électoral inclusif et apaisé - 28 May 2022
= https://rdcnouvelles.com/politique/po/9319-rdc-la-monusco-plaide-pour-u den-processus-%C3%A9lectoral-inclusif-et-apais%C3%A9.html
"RDC : « La loi électorale consacre le tripatouillage et la fraude » - 18 mai 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1347109/politique/rdc-la-loi-electorale-consacre-le-tripatouillage-et-la-fraude/
"Loi électorale : la Monusco déplore les tensions dues aux désaccords à l’Assemblée nationale - 18 Mai 2022
= https://www.adiac-congo.com/content/loi-electorale-la-monusco-deplore-les-tensions-dues-aux-desaccords-lassemblee-nationale
"RDC: la révision de la loi électorale vidée de sa substance pour les initiateurs du texte
RFI - 16/05/2022



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Message  ndonzwau 20/7/2022, 8:19 pm

OU EN EST NOTRE PROCESSUS ÉLECTORAL ?



"Processus électoral : les experts juridiques de la CENI en atelier pour actualiser les mesures d’application de la nouvelle loi électorale - juillet 20, 2022
= https://bisonews.cd/processus-electoral-les-experts-juridiques-de-la-ceni-en-atelier-pour-actualiser-les-mesures-dapplication-de-la-nouvelle-loi-electorale/


"Processus électoral : « On ne peut pas avoir les élections crédibles, libres, apaisées et inclusives sans passer par la révision du fichier électoral » (Kadima) - 16.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107825_processus_electoral_on_ne_peut_pas_avoir_les_elections_credibles_libres_apaisees_et_inclusives_sans_passer_par_la_revision_du_fichier_electoral_kadima.html

"RDC : les opérations d’enrôlement des électeurs dissociées d’avec celles du recensement, voici le compromis qui a été trouvé - 15 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/15/rdc-les-operations-denrolement-des-electeurs-dissociees-davec-celles-du-recensement

"« S’il n’y a pas élections en 2023, c’est une déclaration de guerre pour chasser les incompétents » menace Shadary - 16.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107828_s_il_n_y_a_pas_elections_en_2023_c_est_une_declaration_de_guerre_pour_chasser_les_incompetents_menace_shadary.html

"Elections de  2023: le gouvernement veut identifier les entités territoriales décentralisées déconcentrées en vue de se doter d'une cartographie électorale  - 16 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/16/elections-de-2023-le-gouvernement-veut-identifier-les-entites-territoriales

"RDC: Denis Kadima annonce l'introduction de l'iris de l'œil dans la nouvelle carte d'électeur - 16 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/16/rdc-denis-kadima-annonce-lintroduction-de-liris-de-loeil-dans-la-nouvelle-carte

"Cadre de concertation : les partis politiques PALU, AABC et MSC se sont entretenus avec la CENI - 16 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/16/cadre-de-concertation-les-partis-politiques-palu-aabc-et-msc-se-sont-entretenus-avec-la

"Élections en RDC: à l'UNIKIN, Denis Kadima rappelle son engagement pour la transparence, l'inclusivité, l'impartialité, la crédibilité, l'intégrité et le respect des lois - 16 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/16/elections-en-rdc-lunikin-denis-kadima-rappelle-son-engagement-pour-la-transparence

"RDC : Kabund dénonce un Plan du régime Tshisekedi qui consiste à glisser en 2023, pour préparer une majorité frauduleuse de 300 députés - 18/07/2022
= https://7sur7.cd/index.php/2022/07/18/rdc-kabund-denonce-un-plan-du-regime-tshisekedi-qui-consiste-glisser-en-2023-pour

"RDC: la Monusco plaide pour un processus électoral inclusif et apaisé - 27/05/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220527-rdc-la-monusco-plaide-pour-un-processus-%C3%A9lectoral-inclusif-et-apais%C3%A9
= https://actualite.cd/2022/03/22/processus-electoral-en-rdc-la-ceni-et-lonu-evaluent-les-besoins

"RDC : quelles règles du jeu pour les élections de 2023 ? - 22 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1332514/politique/rdc-quelles-regles-du-jeu-pour-les-elections-de-2023/


"Processus électoral : où en sommes-nous? - 13-06-2022
= https://www.digitalcongo.net/article/62a77e008fa36b38d32e58e8/

"RDC: l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi modifiant la loi électorale -  03/06/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220603-rdc-l-assembl%C3%A9e-nationale-a-adopt%C3%A9-la-proposition-de-loi-modifiant-la-loi-%C3%A9lectorale
= https://www.radiookapi.net/2022/06/13/actualite/politique/rdc-le-senat-vote-la-loi-electorale-en-des-termes-differents-de
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107469_rdc_la_loi_electorale_promulguee_par_le_chef_d_etat_felix_tshisekedi.html

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/15/elections-de-2023-denis-kadima-sous-haute-surveillance-des-partis-politiques-et-de-la-societe-civile.html/112144/
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/18/elections-2023-en-rdc-felix-tshiseke



= https://www.voaafrique.com/amp/le-processus-%C3%A9lectoral-a-d%C3%A9j%C3%A0-plus-de-10-mois-de-retard-pour-l-activiste-j%C3%A9r%C3%B4me-bonso/6


"
"


"DIRECT APPORT DE l’ODA DANS LE PROCESSUS ELECTORAL -. RDC : ÉLECTION EN 2023 , EST-CE POSSIBLE ? - 15 juil. 2022"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 26/7/2022, 6:46 pm

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"RDC: la Céni prend de l'avance sur le recensement pour respecter le calendrier électoral - 21/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220721-rdc-la-c%C3%A9ni-prend-de-l-avance-sur-le-recensement-pour-respecter-le-calendrier-%C3%A9lectoral
La RDC s’apprête à lancer l’enrôlement des électeurs pour les élections de 2023 en même temps que le recensement général de la population. Le gouvernement voulait coupler ces opérations pour des raisons économiques. L’Institut national de la statistique (INS), l’Office national de l’identification de la population (Onip) et la Commission électorale nationale indépendante (Céni) étaient appelées par le gouvernement à mutualiser leurs ressources. 
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Pour la Commission électorale nationale indépendante (Céni), la priorité, c’est le respect du calendrier électoral. Les élections doivent se tenir au plus tard en décembre 2023. C’est ce que dit Denis Kadima, président de la centrale électorale. « Personne ne veut un glissement du calendrier. Nous avons pu obtenir que nous puissions avancer sur base de l’enrôlement de la population qui tienne compte du recensement de la population. »
La Céni qui est en avance sur les deux autres instances chargées du recensement, va partager les données qu’elle recueille. « Nous allons donner à l’ONIP [Office national de l’identification de la population] le fichier des électeurs auquel nous allons ajouter des éléments supplémentaires dont ils ont besoin. Ainsi, ils vont les intégrer dans le fichier général de la population », affirme le président de la Céni.

Crainte de retards

La Commission électorale va partager également son personnel temporaire, mais aussi ses bureaux à travers le territoire national. De son côté, le gouvernement insiste sur la tenue du recensement général de la population en 2023. Il a prévu pour les opérations programmées cette année environ 75 millions de dollars. Cet argent qui est destiné aux opérations de cartographie et à l’achat des matériels n’est toujours pas décaissé, laissant planer le doute sur le respect des délais prévus.

"RDC-Loi électorale : la CENI actualise les mesures d'application - 26 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/26/rdc-loi-electorale-la-ceni-actualise-les-mesures-dapplication
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a clôturé, lundi 25 juillet à Kinshasa, les travaux de l'atelier de revisitation des mesures d'application de la loi électorale promulguée le 29 juin dernier par le président de la République.
Les experts juristes de la CENI ont travaillé, durant une semaine, sous la coordination du directeur de cabinet adjoint chargé des questions juridiques du président de la CENI, Maître Dave Banza, pour actualiser les mesures d’application de ladite loi. 
« C'est avec plaisir et un sentiment de satisfaction que je viens au nom du Président Denis Kadima, clôturer cet atelier. Comme nous l'avions dit à l'ouverture, le législateur a apporté les innovations dans la nouvelle loi électorale, il était tout à fait logique après sa promulgation par le chef de l'État, le 29 juin dernier, que nous puissions nous atteler sur les mesures d'application. C'est à cet exercice que nous nous sommes attelés durant 7 jours », a indiqué le premier vice-président de la Centrale électorale Bienvenu Ilanga à la clôture de l'atelier.

M. Ilanga a remercié le travail accompli par les experts juristes de la CENI appelant ces derniers à être compétitif lors de contentieux électoraux à venir.
« Vous avez pu trouver une nouvelle écriture adaptée aux innovations contenues dans cette loi, de manière à mettre à la disposition de la plénière de la CENI un projet des mesures d'application de cette loi. Je vous félicite au nom de la plénière et particulièrement au nom du président de la CENI. Comme vous le savez, nous sommes déjà dans la phase opérationnelle du processus électoral, les connaissances que vous avez acquises ici, devront certainement nous permettre d'être à la hauteur de la tâche qui vous attend quand vous serez déployés sur le terrain, en ce qui vous concerne, au moment des contentieux électoraux. Certes, j'espère que vous allez faire un bon travail pour le compte de notre institution », a dit Bienvenu Ilanga.
Plusieurs innovations ont été apportées dans la nouvelle loi dont le seuil de recevabilité des listes, l'exemption et la distinction des inéligibilités ainsi que la prise en compte de la dimension genre avec la reformulation qui dit que « la liste qui aligne 50% au minimum de femmes dans une circonscription est exemptée du paiement de la caution ».

"RDC- Élections 2023 : Les juristes de la CENI outillés sur les mesures d'application de la loi électorale - 25/07/2022
= https://www.opinion-info.cd/scrutin/2022/07/25/rdc-elections-2023-les-juristes-de-la-ceni-outilles-sur-les-mesures-dapplication


"Diongo, Katumbi, Kabund, Fayulu, bientôt un front commun contre Tshisekedi ? - 26.07.2022
= https://actu7.cd/2022/07/25/diongo-katumbi-kabund-fayulu-bientot-un-front-commun-contre-tshisekedi/
Depuis un temps relativement court et comme d’ordinaire, le paysage politique congolais offre du spectacle à couper le souffle aux observateurs et familiers des grands débats.
On observe s’il faut aller droit au but, à des défections de certains membres de l’Union sacrée de la nation pour des raisons qui leur sont propres. Outre Martin Fayulu connu opposant au régime au lendemain de sa défaite à la présidentielle de 2018, il faut désormais compter dans ces rangs, Jean Marc Kabund, Franck Diongo et Moïse Katumbi. Chacun évoquant une raison de son départ, l’impression que les quatre donnent est de vouloir combattre farouchement, Tshisekedi avant les joutes électorales de 2023.
À l’échéance, font savoir des analystes, former un front lors des élections.

Tout est possible, mais l’heure est donc venue pour le pouvoir de peaufiner des stratégies à même de mettre chaos ces politiques de carrière. À suivre Augustin Kabuya de l’UDPS qui qualifie certains pions du front des « frustrés », personne ne saurait égaler Tshisekedi sinon la volonté du peuple qui fait toujours confiance à son leader surnommé, Fatshi Béton.
Contrôle parlementaire à la session extraordinaire de janvier 2021 : Fidèle Likina "appelle les élus à s'opposer à cette tentative de dérive..."
Pour Kabuya, il s’agit du camp des frustrés. Rien de plus. Cependant, le secrétaire général de l’UDPS, souhaite voir 2023, comme pour dire qui vivra verra.

"Kabila, Kamerhe, Katumbi, Matata (mais aussi Bahati, Bemba, Mboso)… Comment Félix Tshisekedi tente de négocier sa réélection en 2023 (ou 2024) en RDC - 21 juillet 2022
= https://congolibere.com/kabila-kamerhe-katumbi-matata-mais-aussi-bahati-bemba-mboso-comment-felix-tshisekedi-tente-de-negocier-sa-reelection-en-2023-ou-2024-en-rdc/
Installé au pouvoir par son prédécesseur en janvier 2019, Félix Tshisekedi veut donner l’impression qu’il se consacre entièrement au règlement du conflit à l’est avec le Rwanda. En réalité, sa priorité demeure sa réélection en 2023 (ou 2024 dans le cas, probable, d’un glissement) pour laquelle il combine stratégie institutionnelle et politique.
Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2019 par la grâce de son prédécesseur Joseph Kabila, Félix Tshisekedi n’a qu’un seul objectif en tête : assurer sa réélection en 2023. « Ça reste sa grande priorité, bien avant le conflit à l’est avec le Rwanda », confirme un de ses visiteurs du soir avec qui il a discuté juste avant de partir pour des vacances à Marbella en Espagne.
Pour ce faire, le président RD congolais, parvenu à son poste suite à un improbable concours de circonstances, passe par deux voies. La voie institutionnelle d’abord avec le verrouillage de la CENI et de la Cour constitutionnelle, ainsi que le vote d’une loi électorale à sa main qui favorise, plus que de raison, l’opacité au détriment de la transparence. La voie politique ensuite avec pour objectif de négocier le ralliement de certains poids lourds à sa candidature.

Fin 2020, au moment de la constitution de l’Union sacrée pour la nation (USN), le président et son entourage pensaient avoir trouvé la martingale. Ceux-ci comptaient s’appuyer sur un triptyque pour mailler le territoire : Jean-Pierre Bemba pour s’assurer les voix du nord, Modeste Bahati Lukwebo pour capter les voix de l’est (en l’absence, alors, de Vital Kamerhe incarcéré) et Christophe MBoso pour les voix de l’ouest. Lui-même étant positionné dans le centre du pays (Grand Kasaï).
En échange, le premier obtenait le soutien du président dans le règlement de ses différents contentieux financiers (Régie des voies aériennes, Comicel, etc.) ; le second et le troisième se voyaient respectivement octroyer la présidence du Sénat et de l’Assemblée nationale en échange de leur « soutien total » sur la composition de la CENI et le vote de la loi électorale.
Las, les mois passant, Tshisekedi, de plus en plus impopulaire, s’est rendu compte que le poids politique de cet attelage ne serait sans doute pas suffisant et qu’il lui fallait trouver d’autres options sur le plan politique, en complément des verrous institutionnels déjà posés, afin de maximiser ses chances de réélection en 2023.
D’où un revirement complet de stratégie opéré ces derniers mois. Dans le nord (Grand Equateur), Félix Tshisekedi s’appuie désormais sur le jeune ministre de l’Aménagement du territoire, 39 ans, Guy Loando Mboyo, dont les activités politiques sont financées par l’argent des péages routiers, ainsi que par la société chinoise de BTP CREC 7 gérée par Simo Kong.

A l’ouest, Mboso, 80 ans, n’a à l’évidence pas l’ancrage nécessaire pour être un véritable leader. « Son utilité est purement institutionnelle », reconnait un pilier de l’USN. En tant que président de l’Assemblée nationale, Mboso « sert » à faire « passer en force » les lois controversées favorables au camp présidentiel. Cette faiblesse politique a incité Tshisekedi et son entourage à se rapprocher de l’ex-premier ministre et allié de Martin Fayulu, Adolphe Muzito, par l’entremise de son beau-fils, le ministre de la Communication, Patrick Muyaya. Muzito est aujourd’hui potentiellement premier ministrable.
A l’est, Tshisekedi a fait le deuil de sa stratégie consistant à se reposer sur Modeste Bahati Lukwebo pour tenter d’affaiblir les grands leaders. Face à un Katumbi ou même un Matata Ponyo, l’actuel président du Sénat et leader de l’AFDC « ne fait tout simplement pas le poids », de l’aveu même de l’entourage présidentiel. Son déplacement dans le cadre des vacances parlementaires le weekend du 16 juillet à Goma, au Nord-Kivu, et à Bukavu, dans le Sud-Kivu, lors duquel il a été copieusement hué par la population qui l’a qualifié de « traitre » pour avoir rejoint Tshisekedi et avoir combattu Vital Kamerhe, donne du crédit à cette thèse.
D’où la décision du président, après quelques atermoiements, de réhabiliter Vital Kamerhe, son ex-directeur de cabinet et artisan de sa « victoire » lors de la présidentielle de 2018. Le 23 juin dernier, le natif de Bukavu a été, en dépit des preuves matérielles accablantes, blanchi en appel dans le cadre du procès des 100 jours avant d’être reçu, quelques jours plus tard, en grande pompe par le chef de l’Etat.

Le retour en grâce de Karmerhe

L’acquittement de Vital Kamerhe, dans un pays où la Justice est à la botte du politique, est l’épilogue de longues négociations qui ont commencé fin août dernier et qui ont abouti à un nouveau deal entre les deux hommes. En échange de ce verdict en appel, Vital Kamerhe s’est engagé à revenir sur l’accord de Nairobi, conclu avec Tshisekedi en novembre 2018, et à soutenir la candidature de ce dernier en 2023, lequel s’engage en retour à soutenir celle de Kamerhe en 2028.
Pour emporter la décision, Tshisekedi a usé d’un argument qu’il estime de poids : « en Afrique, le président sortant a le dernier mot sur l’identité du président entrant ». Tshisekedi sait de quoi il parle. Il doit son mandat de président non à son élection (il a été battu par Martin Fayulu dans les urnes en 2018) mais au « fait du prince », en l’occurrence à la décision de son prédécesseur, Joseph Kabila, qui l’a d’autorité fait déclarer vainqueur du scrutin par la CENI, puis la Cour constitutionnelle.
« Dans les mois à venir, Vital Kamerhe pourrait être appelé à jouer un rôle politique important », croit savoir un proche du président RD congolais. De fait, Tshisekedi entend bien reprendre en main l’USN. Or, il ne peut plus compter à ce sujet sur Jean-Marc Kabund, l’ex-président par intérim de l’UDPS et ex-vice-président de l’Assemblée nationale. Entre les deux hommes, le divorce est définitivement consommé. Lundi 18 juillet, lors du lancement de son parti politique, l’Alliance pour le Changement, Kabund a qualifié Tshisekedi de « dirigeant irresponsable », « sans vision » qui doit « être considéré comme un danger au sommet de l’Etat » et qu’« il faut chasser du pouvoir ».

Pour dompter l’USN, Tshisekedi ne peut pas davantage se reposer sur Christophe Mboso, jugé « trop mou », et encore moins sur Modeste Bahati Lukwebo qui, en tant que président du Sénat, est aussi le dauphin constitutionnel. Or, l’entourage du président le soupçonne de vouloir jouer sa propre carte comme l’a montré l’épisode de la nomination des nouveaux juges à la Cour constitutionnelle.
En outre, dans la perspective (quasi-acquise) d’un glissement de l’élection présidentielle de fin 2023 au second semestre de 2024, un « dialogue », grand classique de la vie politique en RDC, pourrait être ouvert. Félix Tshisekedi aura alors bien besoin des talents manœuvriers de Vital Kamerhe, l’un des rares politiques en RDC à « pouvoir parler à tout le monde ». D’où l’idée de l’installer, après avoir récupéré son poste de député, à la présidence de l’Assemblée nationale (qu’il a déjà occupée de fin 2006 à début 2009) en remplacement de Mboso, soit à la Primature en lieu et place d’un Sama Lukonde, perçu, au sein de l’UDPS, comme « transparent ». Originaire de l’est, Vital Kamerhe pourrait aussi, à la demande du président, aller négocier un « cessez-le-feu » avec le M23.
Signe que l’acquittement de Vital Kamerhe est moins le fruit d’une décision de juges indépendants que d’un (nouvel) accord politique, dans ses déclarations faites le 28 juin dernier sur le perron du Palais de la Nation, après qu’il a été reçu par Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe a pris grand soin d’épargner ce dernier, en disant que sa condamnation en première instance incombait à la Justice que « l’on a laissé faire. » (sic !) Des propos qui n’ont toutefois pas eu l’heur de convaincre jusque dans le camp des Tshisekedistes. « Il y a eu trop de vol ces derniers temps (au sommet de l’Etat). Même si la Justice vous a blanchi, Dieu vous attend là-bas. Bande de voleurs ! », a réagi en public, lors d’une cérémonie religieuse, dimanche 3 juillet, le pasteur Gode Mpoyi, président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, qui est membre de l’USN et Kasaïen comme Tshisekedi. Un point de vue largement partagé au sein de la population. Quelques jours plus tard, en déplacement dans un quartier populaire de Kinshasa, l’ex-directeur de cabinet de la Présidence s’est fait traiter de « voleurs » par les passants qui l’ont aperçu dans sa voiture. La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. La semaine suivante, ce sont les étudiants de l’UniKin, en pleine manifestation, qui ont scandé : « Où est notre argent ? Kamerhe, voleurs ! »

Moïse Katumbi et le cas Matata

De fait, si sur le papier le scénario semble bien ficelé, dans la réalité, il y aura peut-être loin de la coupe aux lèvres. D’abord, la promesse faite à Kamerhe d’un soutien lors de la présidentielle de 2028 en contrepartie de son appui à la candidature de Félix Tshisekedi en 2023 a également été faite à Jean-Pierre Bemba et à Moïse Katumbi ! En outre, il est loin d’être certain que Vital Kamerhe, dont le poids électoral à l’est n’excède pas les 5 % et dont l’image est très écornée, suffit pour faire pencher la balance. Or, c’est à l’est que se trouve les principaux réservoirs de voix et que se gagne ou se perd une présidentielle en RDC.
Si le ralliement de Moïse Katumbi reste exclu, de même qu’un nouvel accord avec Joseph Kabila (Tshisekedi a tenté de renouer le contact avec son prédécesseur mais celui-ci y a opposé une fin de non-recevoir catégorique), demeure le cas Matata. L’ancien premier ministre, empêtré dans l’affaire Bukanga Lonzo, va-t-il tenter de négocier un accord du même type que celui de Vital Kamerhe ? Certains le pensent. Ils en veulent pour preuve son tweet diffusé le 20 juin dernier dans lequel l’ex-premier ministre « demande à tous les Congolais de faire un front commun pour s’opposer à cette agression rwandaise. Nous devons nous unir comme un seul homme à côté des FARDC et de son Commandant suprême », a-t-il écrit, une mention explicite à Félix Tshisekedi. D’autres, en revanche, soutiennent qu’il s’agit d’une interprétation erronée et que si Matata Ponyo a décidé, il y a quelques semaines, de rentrer en RDC après avoir donné l’impression de s’être exilé, c’est pour laver son honneur en Justice et poursuivre le combat politique dans l’opposition à Félix Tshisekedi. L’élargissement de Vital Kamerhe en appel l’y aurait d’ailleurs encouragé.
Les termes de l’équation de la future élection présidentielle en RDC sont donc loin d’être figés. D’ici fin 2023 (ou courant 2024 en cas de glissement), la situation peut encore grandement évoluer.


"L’Union sacrée du président Tshisekedi en une trop précoce campagne ! - 24.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108169_l_union_sacree_du_president_tshisekedi_en_une_trop_precoce_campagne.html
Des alliances se font et se défont (en coulisses) à seize mois de la présidentielle de 2023. Certaines de ces alliances se mettent d’ores et déjà en ordre de bataille en vue de conquérir un plus grand électorat pendant que d’autres attendent de finaliser le projet commun du front anti- Tshisekedi.
En effet, la coalition qui se formera autour du Président Tshisekedi semble être plus ou au moins en avance. Après l’arrivée de Modeste Bahati Lukwebo dans le Kivu où il bat le rappel des troupes, Jean-Pierre Bemba s’est envolé dans l’Ouest du pays où il prêche la réélection du Chef de l’État à la présidentielle de 2023.


Le vice-président honoraire de la République draine de nombreuses foules à chacune de ses descentes. Des villes à l’instar de Gbadolite, Gemena, Lisala et j’en passe sont conquises par cette tournée du chairman Jean-Pierre Bemba Gombo dans l’ex- province historique de l’Equateur où il est en pré-campagne.
Fidèle à Tshisekedi depuis qu’il a officiellement accepté d’adhérer à l’Union Sacrée, le leader du MLC serait bien disposé à se ranger derrière le Chef de l’État pour un second mandat. En dépit de quelques fissures qui se créent au sein de l’Union Sacrée de la Nation, la coalition du Chef de l’État joue sa carte en affichant clairement ses couleurs pour les échéances électorales qui pointent à l’horizon.
Dans toutes les villes parcourues, Jean-Pierre Bemba est plus populaire qu’avant. Son encrage politique y est bien important et serait profitable à la coalition du Président Tshisekedi.
Rien qu’à observer ces détails, on s’accorde à affirmer que toutes les batteries sont en marche pour offrir un second mandat au président Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023 ou (2024 en cas de glissement).


"RDC : le président congolais reçoit des dirigeants de la CEEAC à Kinshasa - 26 juil 2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-le-president-congolais-recoit-des-dirigeants-de-la-ceeac-kinshasa-465737
Plusieurs chefs d'États et de gouvernements de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) se sont réunis lundi 25 juillet à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, à l'initiative du président Tshisekedi. Les questions sécuritaires et les conflits en cours sur le continent africain ont été au centre des discussions. 
Le président congolais Félix Tsisekedi a accueilli à Kinshasa ses homologues Mahamat Idriss Déby du Tchad, Faustin Archange Touadera de la République centrafricaine et Carlos Vila Nova de Sao Tomé-et-Principe.
Tous les dirigeants étaient présents en RDC pour un objectif précis : participer au sommet des chefs d'États et de gouvernements de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC).
La situation sécuritaire sur le continent étant marquée par de nombreux conflits, les chefs d'États ont évoquer quelques pistes à ce sujet. 

Ils demandent le retrait des rebelles du M23 de la RDC

Le conflit entre la RDC et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) que Kinshasa accuse d'être soutenue par le Rwanda s'est invité à l'agenda.
Les chefs d'État ont indiqué "adhérer à la feuille de route de Luanda (Angola) relative à la cessation des hostilités par le groupe rebelle M23 et son retrait immédiat des positions occupées" sur le territoire congolais, selon le communiqué final.
Toutefois, le porte-parole du mouvement rebelle, Willy Ngoma, avait affirmé à l'AFP que les conclusions de la médiation conduite à Luanda n'engageaient pas le M23.

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CEEAC
il y a 10 heures
LA XXIème SESSION ORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT A TENU SES PROMESSES
Kinshasa (République Démocratique du Congo), le 25 juillet 2022-Il aura fallu dix jours pour que toutes les réunions ministérielles sectorielles et statutaires aboutissent sur la tenue ce 25 juillet 2022 de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC) convoquée par Son Excellence Monsieur Félix Antoine TS…
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L'embargo sur les armes en Centrafrique dénoncé
Les dirigeants de la région se sont aussi prononcé contre l'embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine.
"En solidarité à la République centrafricaine, la conférence s'engage à poursuivre son plaidoyer auprès du Conseil de sécurité des Nations unies pour la levée de l'embargo sur les armes injustement imposé à ce pays", ajoute ce communiqué, en invitant "les ambassadeurs des pays membres à s'impliquer pour cette cause".
Organisation régionale créée en 1983, la CEEAC regroupe 11 pays : Angola, Burundi, Cameroun, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Tchad.



"Élections 2023 en RDC : « Félix Tshisekedi prépare le glissement » (JM Kabund) -18 juillet 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/18/elections-2023-en-rdc-felix-tshisekedi-prepare-le-glissement-jm-kabund.html/112305/

"Présidentielle de 2023 en RD Congo : "il faut que dès à présent tout le monde soit mobilisé pour ces élections" - 20 juil 2021
= https://information.tv5monde.com/video/presidentielle-de-2023-en-rd-congo-il-faut-que-des-present-tout-le-monde-soit-mobilise-pour

"Gouvernance en RDC : « le changement de vision s’impose en 2023 » (P. Athanase Mapessa) - 25 juillet 2022
= http://www.kt.cd/gouvernance-en-rdc-le-changement-de-vision-simpose-en-2023-p-athanase-mapessa/

"RDC/Présidentielle 2023 : Delly Sesanga n'exclut pas sa candidature - 24 juillet
= https://actualite.cd/2022/07/24/rdcpresidentielle-2023-delly-sesanga-nexclut-pas-sa-candidature

" Les régimes autoritaires pourchassent leurs opposants en exil à peu de frais - 15 juillet 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/15/les-regimes-autoritaires-pourchassent-leurs-opposants-en-exil-peu-de-frais

"Élection 2023: sans examen article par article, l'assemblée nationale adopte in globo la proposition de loi électorale initiée par le G13 -  2 juin 2022
= https://actualite.cd/2022/06/02/election-2023-sans-examen-article-par-article-lassemblee-nationale-adopte-globo-la


"RDC: le point sur les préparatifs des élections de 2023 - 13/07/2022
= https://www.opinion-info.cd/scrutin/2022/07/25/rdc-elections-2023-les-juristes-de-la-ceni-outilles-sur-les-mesures-dapplication

"Econews : « Tshisekedi, fin de mandat mouvementé » - 06/06/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/06/06/actualite/revue-de-presse/econews-tshisekedi-fin-de-mandat-mouvemente


"RDC : Martin Fayulu confirme qu’il sera bien candidat à la présidentielle de 2023 -
14 juillet 2022

= https://www.grandslacsnews.com/posts/rdc-martin-fayulu-confirme-qu-il-sera-bien-candidat-a-la-presidentielle-de-2023-5445

"RDC : la loi électorale promulguée par le Chef d'Etat Félix Tshisekedi - 07.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107469_rdc_la_loi_electorale_promulguee_par_le_chef_d_etat_felix_tshisekedi.html

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-106242_elections_2023_felix_tshisekedi_en_tete_dans_le_sondage_target.html


"RDC-Caricature: l’opposition se met en ordre de bataille
= https://actualite.cd/2022/07/26/rdc-caricature-lopposition-se-met-en-ordre-de-bataille

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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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