AFFLUENCE DES KULUNA A KINSHASA, ALERTES, PSYCHOSE SÉCURITAIRE SUR FOND DE BRUITS DE BOTTES, DES FOUS INFILTRES DANS LA VILLE ET SES ENTOURAGES DANS LE BANDUNDU ET RUMEURS DE COUP D'ETAT IMMINENT. QU'EST-CE QUE C'EST EXACTEMENT ???
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AFFLUENCE DES KULUNA A KINSHASA, ALERTES, PSYCHOSE SÉCURITAIRE SUR FOND DE BRUITS DE BOTTES, DES FOUS INFILTRES DANS LA VILLE ET SES ENTOURAGES DANS LE BANDUNDU ET RUMEURS DE COUP D'ETAT IMMINENT. QU'EST-CE QUE C'EST EXACTEMENT ???
AFFLUENCE DES KULUNA A KINSHASA, ALERTES, PSYCHOSE SÉCURITAIRE SUR FOND DE BRUITS DE BOTTES, DES FOUS INFILTRES DANS LA VILLE ET SES ENTOURAGES DANS LE BANDUNDU ET RUMEURS DE COUP D'ETAT IMMINENT. QU'EST-CE QUE C'EST EXACTEMENT ???
Les alertes sur l'insécurité dans Kinshasa tantôt de bouche à oreilles tantôt policières sont devenues courantes ces jours-ci soit pour rassurer soit pour expliquer. La résurgence des 'kulunas' en est le témoin et le gage : il y a l'émergence des 'kulunas' -des bandits urbains - mais ce n’est pas comme les gens dramatisent sur les réseaux sociaux, déclare le Chef de la Police.
Mais quelle est alors sa réelle ampleur, en quoi s'explique-t-elle et les mesures policières répressives sont-elles la bonne voie Les actions des forces de l'ordre de bouclage et des patrouilles de routine vont se poursuivre à travers toutes les communes de la ville pour décourager tous les délinquants juvéniles et permettre à la population honnête de vaquer librement à ses occupations, ajoute Sylvano Kasongo tout en précisant que la police n'est ni débordée ni dépassée. Rappelons que depuis le début de l'année des milliers de kuluna ont été arrêtés, ceux ayant commis des faits mineurs ont été envoyés au Service national pour leur rééducation à Kanyama Kasese tandis que d’autres ont été déférés devant la justice, pour répondre de leurs actes ; ça sera le cas cette fois. Sylvano Kasongo appelle aussi la population à collaborer avec la police pour dénoncer ces bandits.
Un regret, les autorités locales et centrales communiquent peu : le gouverneur de la ville et le ministre de l'intérieur se taisent dans toutes les langues sur la situation alors que chaque jour qui passe la population prise ainsi en otage se lamente exprimant ses craintes. Un député provincial affirme que la ville enregistre des morts et des scènes de violences qui paralysent l'ordre public.
Ailleurs, il y'a les rumeurs d'infiltrés venus d'ailleurs pour semer les troubles jusqu'à une psychose sur un coup d’État imminent. Lla Police elle, entend arrêter toute personne qui va interpeller les individus à morphologie rwandophone , des sujets rwandais suspects auraient été appréhendés dans la ville.
Jusqu'où cette confusion et cette légèreté dans la prise en charge ? D'autres voix en appellent à des mesures préventives comme permuter régulièrement les éléments de la police de leur poste. Quelle est la réalité objective de la situation ? Le peuple aurait le droit et intérêt de le savoir...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Les alertes sur l'insécurité dans Kinshasa tantôt de bouche à oreilles tantôt policières sont devenues courantes ces jours-ci soit pour rassurer soit pour expliquer. La résurgence des 'kulunas' en est le témoin et le gage : il y a l'émergence des 'kulunas' -des bandits urbains - mais ce n’est pas comme les gens dramatisent sur les réseaux sociaux, déclare le Chef de la Police.
Mais quelle est alors sa réelle ampleur, en quoi s'explique-t-elle et les mesures policières répressives sont-elles la bonne voie Les actions des forces de l'ordre de bouclage et des patrouilles de routine vont se poursuivre à travers toutes les communes de la ville pour décourager tous les délinquants juvéniles et permettre à la population honnête de vaquer librement à ses occupations, ajoute Sylvano Kasongo tout en précisant que la police n'est ni débordée ni dépassée. Rappelons que depuis le début de l'année des milliers de kuluna ont été arrêtés, ceux ayant commis des faits mineurs ont été envoyés au Service national pour leur rééducation à Kanyama Kasese tandis que d’autres ont été déférés devant la justice, pour répondre de leurs actes ; ça sera le cas cette fois. Sylvano Kasongo appelle aussi la population à collaborer avec la police pour dénoncer ces bandits.
Un regret, les autorités locales et centrales communiquent peu : le gouverneur de la ville et le ministre de l'intérieur se taisent dans toutes les langues sur la situation alors que chaque jour qui passe la population prise ainsi en otage se lamente exprimant ses craintes. Un député provincial affirme que la ville enregistre des morts et des scènes de violences qui paralysent l'ordre public.
Ailleurs, il y'a les rumeurs d'infiltrés venus d'ailleurs pour semer les troubles jusqu'à une psychose sur un coup d’État imminent. Lla Police elle, entend arrêter toute personne qui va interpeller les individus à morphologie rwandophone , des sujets rwandais suspects auraient été appréhendés dans la ville.
Jusqu'où cette confusion et cette légèreté dans la prise en charge ? D'autres voix en appellent à des mesures préventives comme permuter régulièrement les éléments de la police de leur poste. Quelle est la réalité objective de la situation ? Le peuple aurait le droit et intérêt de le savoir...
"RDC : une centaine de "kulunas" interpellés dans une opération policière à Kinshasa - 01/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221001-rdc-une-centaine-de-kulunas-interpell%C3%A9s-dans-une-op%C3%A9ration-polici%C3%A8re-%C3%A0-kinshasa
Dans la capitale de RDC, les communes de Lingwala et Kinshasa ont été bouclées vendredi 30 septembre par la police à la recherche des « kulunas », ces gangs accusés de violences contre les habitants. Des barrières ont été érigées, empêchant ainsi tout accès et sortie.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Seuls les médecins, écoliers et enseignants avaient droit de passer, vendredi matin, dans les communes bouclées de la capitale. Des centaines des suspects ont été arrêtés. L’opération s’est déroulée sans dérapage, assure le chef de la police de Kinshasa, le général Sylvain Kasongo : « On a bouclé la commune de Lingwala et Kinshasa. C’est une programmation de la police. De ce côté-là, il y avait des "kulunas". Avec notre fichier criminel et la cartographie criminelle, on a décidé de boucler juste des "kulunas". »
115 « kulunas » arrêtés
De nombreuses personnes ont été relâchées après les interpellations de la matinée, explique le général : « On a interpellé 565 personnes, mais nous avons retenu 115 personnes ciblées. Ces personnes étaient recherchées, des malfaiteurs, des "kulunas" reconnus. Il y a des dossiers que nous retenons. Ceux qui avaient commis des faits mineurs seront envoyés à Kanyama Kasese. Et les autres, s’il y a des victimes qui se présentent, on va les envoyer devant les instances judiciaires. Il y a l'émergence des "kulunas" mais ce n’est pas comme les gens dramatisent sur les réseaux sociaux. »
Les actions des forces de l'ordre devraient continuer dans la capitale afin de retrouver d'autres « kulunas » : « Ça va se poursuivre à travers toutes les communes de la ville de Kinshasa pour décourager tous les délinquants juvéniles, pour permettre à la population honnête de vaquer librement à ses occupations. »
Des affrontements entre « Kuluna » dans la commune de Lingwala, dans le nord de Kinshasa en 2012 (Image d'illustration). :copyright: Junior D. Kannah / AFP
"Insécurité à Kinshasa : « Nous ne sommes pas débordés ni dépassés et la situation est sous contrôle » (Sylvano Kasongo) - 26 septembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/09/26/insecurite-a-kinshasa-nous-ne-sommes-pas-debordes-ni-depasses-et-la-situation-est-sous-controle-sylvano-kasongo.html/116354/?amp=1
Face à la résurgence du banditisme urbain des jeunes délinquants communément appelés « kulunas », le commissaire principal de la police de la ville de Kinshasa s’est dit ni « débordé ni dépassé » par cette situation.
En effet, selon le chef de la police de Kinshasa, grâce aux opérations de bouclage et des patrouilles de routine, la situation est sous contrôle.
« Nous ne sommes pas débordés ni dépassés. Il y a des mesures que nous allons prendre pour endiguer ce phénomène. La difficulté, c’est la collaboration de la population, parce que ces kulunas ne sont pas des extra-terrestres. Ils habitent dans des maisons, des parcelles, ils ont des parents et tout ça. J’appelle la population à collaborer toujours, pour charger les kulunas afin qu’ils puissent être condamnés par la justice. Nous avons installé des boîtes aux lettres anonymes dans chaque commune pour que les populations se sentent à l’aise de venir dénoncer ces derniers », a dit Sylvano Kasongo.
Rappelons que des milliers de kuluna sont aux arrêts depuis le début de l’année par la police. Certains ont été envoyés au Service national pour leur rééducation, tandis que d’autres ont été déférés devant la justice, pour répondre de leurs actes.
"Kinshasa : plus de 460 personne interpellées lors d'un bouclage à Lingwala - 30.09.2022
= https://4pouvoir.cd/kinshasa-plus-de-460-personnes-interpellees-lors-dun-bouclage-a-lingwala/
Photo d'illustration
La commune de Lingwala, à Kinshasa, a été bouclée ce vendredi 30 septembre 2022 matin par la police. Des barrières empêchaient l’accès et la sortie. La police recherchait des bandits urbains communément appelés "Kuluna".
Le bilan de cette opération fait état de plus 460 personnes interpellées. Parmi elles, 115 vrais "Kulunas" connus des services, grâce à la cartographie criminelle. Tous les innocents libérés.
Depuis un certain temps, le phénomène Kuluna est monté en puissance dans la ville de Kinshasa. Le cas le plus récent des attaques des "kulunas" est celui d’un policier tué durant le week-end du 24-25 septembre à coups de machettes dans la commune de Kimbanseke.
Le chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo appelle la population à collaborer avec la police pour dénoncer ces bandits urbains.
"Nous ne sommes pas débordés ni dépassés. Il y a des mesures que nous allons prendre pour endiguer le phénomène. La difficulté, c’est la collaboration de la population, parce que ces "kulunas" ne sont pas des extra-terrestres. Ils habitent dans des maisons, des parcelles, ils ont des parents et tout ça", dit le général Sylvano Kasongo.
"J’appelle la population à collaborer toujours, pour charger les "kulunas" pour que ces gens puissent être condamnés par la justice. Nous avons installé des boîtes aux lettres anonymes dans chaque commune pour que les populations se sentent à l’aise de venir dénoncer", ajoute-t-il.
Phénomène "Kuluna" à Kinshasa : Nous enregistrons des morts et des scènes de violences qui paralysent l'ordre public (Peter Kazadi) - 30.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111398_phenomene_kuluna_a_kinshasa_nous_enregistrons_des_morts_et_des_scenes_de_violence_qui_paralysent_l_ordre_public_peter_kazadi.html
Peter Kazadi
À l'issue de la plénière d'ouverture de la session budgétaire à l'assemblée provinciale de Kinshasa ce vendredi 30 septembre, le député provincial Peter Kazadi de l'UDPS qui s'est confié à la presse, s'est insurgé contre le phénomène "kuluna" dans la capitale qui entraîne morts et scènes de violence qui paralysent l'ordre public dans la capitale.
"Nous allons inviter les autorités compétentes en matière de sécurité à nous fournir des plus amples explications et l'assemblée provinciale de Kinshasa ne manquera pas de faire des recommandations pour éradiquer ce phénomène qui touche tout le monde, parce que nous enregistrons des morts et des scènes de violence qui paralysent l'ordre public", s'est exprimé le député provincial Peter Kazadi.
De son côté, le député provincial Joseph Mbo Kazala, élu de Kalamu, a fait savoir au micro de MCP que la sécurité de la ville doit être l'affaire de tous : "Nous devons être en alerte et dénoncer tous les inciviques qui sont dans nos communes et quartiers, pour se faire les bourgmestres et les chefs des quartiers doivent être éveillé pour mettre hors d'état de nuire les inciviques", a-t-il martelé.
Joseph Mbo Kazala
Depuis hier dans la soirée, la police ville de Kinshasa a effectué un bouclage dans la commune de Lingwala où les policiers ont arrêté près de 200 personnes présumées perturbatrices de l'ordre public dans la capitale.
"Kinshasa : la Police va arrêter toute personne qui va interpeller les individus à morphologie rwandophone (General Kasongo) - 30.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111400_kinshasa_la_police_va_arreter_toute_personne_qui_va_interpeller_les_individus_a_morphologie_rwandophone_general_kasongo.html
Général Sylvano Kasongo, numéro 1 de la Police nationale congolaise (PNC) ville de Kinshasa
Le commissaire divisionnaire de la Police ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, a prévenu, ce vendredi 30 septembre 2022, que toute personne qui arrêtera un individu qui a la morphologie rwandophone sera arrêtée.
« L’instrumentalisation est une mauvaise chose. Les Rwandais ne sont pas tous nos ennemis, nos ennemis rwandais sont connus. Il ne faut pas tomber au piège de l’ennemi. Dorénavant, quelqu’un qui va arrêter ou interpeller quelqu’un parce qu’il a une morphologie différente que la nôtre ou rwandophone sera aussi arrêté », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a appelé les Kinois à dénoncer auprès de la police les cas suspects.
« Laissez les services de sécurité, les renseignements, la police et l’armée faire leur travail. S’il y a une dénonciation, allez le faire auprès d’eux, ce n’est pas à vous de le faire. C’est une mise en garde sévère, la Police va agir », a souligné le général Kasongo.
Depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux en RD Congo, circulent des vidéos dans lesquelles l’on voit certaines personnes être menacées à cause de leur morphologie supposée rwandophone.
Kinshasa : trois sujets rwandais suspects appréhendés à Masina rwandais - 30.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111382_kinshasa_trois_sujets_rwandais_suspects_apprehendes_a_masina.html
Trois sujets de nationalité rwandaise ont été appréhendés ce vendredi 30 septembre, vers 11h00, au Quartier 3 de la commune de Masina. Ils ont été maîtrisés par des éléments de la police qui les ont aussitôt conduits à la maison communale de Masina où ils se trouvent pour l'instant.
La police a dû tirer des coups de feu en l'air pour disperser la population qui tenait à en finir directement avec eux. Mais les agents de l'ordre tenaient à ce qu'ils soient vivants.
L'atmosphère sécuritaire n'est donc pas bonne dans la capitale de la République démocratique du Congo où des présences suspectes sont signalées dans plusieurs coins
"Kinshasa : Lingwala bouclé, la RTNC hyper miltarisee... la ville terrifée - 30.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111375_kinshasa_lingwala_boucle_la_rtnc_hyper_militarisee_la_ville_terrifiee.html
Les nouvelles ne sont pas bonnes, depuis quelques jours, en rapport avec la sécurité dans la ville de Kinshasa.
En dehors du bouclage observé ce vendredi 30 septembre dans quelques quartiers de la commune de Lingwala, le site de la Radiotélévision nationale congolaise (Rtnc) est hyper militarisé.
Un nombre impressionnant des éléments de la garde républicaine attire l'attention des passants. "Ça sent mauvais", disent plusieurs Kinois qui pensent directement à la rumeur autour des éléments de l'armée rwandaise qui viseraient d'attaquer la ville de Kinshasa, après avoir occupé Bunagana, à l'Est.
Toutefois, selon la police, le bouclage de Lingwala a pour objectif d'extraire les jeunes qui se livrent au banditisme urbain. D'autres sources soutiennent plutôt que la police serait à la recherche des armes que cacheraient certaines personnes mal intentionnées Et la peur gagne les Kinois.
D'aucuns ont préféré rester chez eux ce vendredi, plutôt qu'aller à la recherche du pain quotidien. Tout cela s'observe sans aucune communication officielle du gouvernement.
Néanmoins, lors de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, au cours d'une interview, le président de la République avait confirmé la rumeur sur la tentative de coup d'État dans son pays. D'ailleurs, plusieurs officiers militaires et de la police sont, depuis, interpellés.
La RDC devra redoubler de vigilance pour que, à une année de la tenue des élections, le pire n'arrive pas.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111373_securite_la_commune_de_lingwala_bouclee_par_les_policiers.html
= https://www.radiookapi.net/2022/09/30/actualite/securite/kinshasa-bouclage-des-communes-de-lingwala-et-de-kinshasa-par-la
= https://actualite.cd/2022/10/01/kinshasa-au-moins-115-presumes-kuluna-interpelles-par-la-police-la-suite-dun-bouclage
"Lutte contre le phénomène kuluna à Kinshasa : pour le vice-président de l’APK, “il faut régulièrement permuter les éléments de la police de leur poste - 29 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/29/lutte-contre-le-phenomene-kuluna-kinshasa-pour-le-vice-president-de-lapk
En prélude de l’ouverture, ce vendredi, de la session de septembre 2022 à l'Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), le vice-président de cet organe délibérant, Francis Tshibalabala, s’est confié à ACTUALITE.CD dans un entretien où il est revenu sur quelques problèmes socio-économiques, qui préoccupent la population kinoise.
S'agissant de la problématique de l'insécurité urbaine sur la ville, M. Tshibalabala rappelle la nécessité des permutations des éléments de la police pour lutter contre le phénomène Kuluna. Il soutient aussi que les services de renseignement doivent être mis en contribution en vue d'atteindre cet objectif.« La population doit collaborer avec la police pour dénoncer ces enfants-là qui constituent un danger pour la cité. Nous devrions avoir une police bien équipée pour faire face à ce phénomène kuluna. Face aux Kuluna, il faut une riposte qui soit à la dimension des armes blanches qu'ils possèdent. Avec des machettes, ils tuent, blessent grièvement les gens », a-t-il dit.
Et d’ajouter :Plusieurs observateurs dénoncent la recrudescence du banditisme urbain dans la ville causé par des jeunes communément appelés "Kuluna". La police est appelée à plus d'efforts et de sens de responsabilité pour lutter contre ces actes de violences.« Il faut permuter régulièrement les éléments de la police de leur poste. On ne peut pas avoir un policier qui fait 10 ans dans un poste de police, il devient ami des kuluna, etc. Les services de renseignement doivent être mis en contribution pour fournir des renseignements, des endroits où sont abrités ces jeunes pour que la police puisse les poursuivre ».
Dans un autre chapitre, le vice-président de l’APK a rappelé, qu'au cours de cette session, ils attendent les conclusions du contrôle parlementaire, qui doivent être déposées au bureau exécutif pour convoquer les responsables concernés.« Au cours de cette session de septembre, nous attendons, nous membres du bureau, les conclusions du contrôle parlementaire initié. Ça sera au cours de cette session que toutes les commissions doivent nous faire rapport de leurs descentes aux différents endroits que ça soit au niveau du gouvernement provincial ou d'autres services publics provinciaux de la ville. Nous attribuer un rôle de gendarme pour faire partir des ministres sans avoir les éléments probants de leur conduite n'est pas correct. Les commissions travaillent sur le terrain, si elles nous apportent les conclusions et qu'elles s'avèrent qu'un tel ministre n'a pas bien géré des ressources de l'Etat, je crois que l'Assemblée ne sera pas clémente par rapport à cela. Il faut considérer que le travail est fait, si nous n'avons pas des preuves, nous ne pouvons pas faire autrement », a dit M. Tshibalabala.
"Drame de Kwamouth : Sama Lukonde appelle la population du Grand Bandundu à plus de vigilance - 27/09/2022
= https://okapinews.net/securite/drame-de-kwamouth-sama-lukonde-appelle-la-population-du-grand-bandundu-a-plus-de-vigilance/
Mardi, 27 septembre 2022-Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé, hier lundi 26 septembre, une importante réunion sécuritaire autour de la situation qui prévaut à Kwamouth, dans le Maïndombe, dans le Kwilu, et dans le Kwango. Cette réunion a connu la participation du Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, de la Ministre d’État en charge de la Justice, du Ministre de la Défense nationale, du Ministre des Finances, du Ministre des Droits humains, du Ministre des Affaires sociales, du vice-Ministre du Budget, du gouverneur de la ville de Kinshasa ainsi que des services de sécurité et de renseignements.
Ainsi la population est encouragée à se lever et à participer activement et surtout à dénoncer ces infiltrés et inciviques congolais qui se permettent de commettre ces actes de déstabilisation du pays, a laissé entendre le VPM Daniel Aselo.
Notons que la question de résurgence du phénomène kuluna dans la capitale Kinshasa a été aussi abordée au cours de cette séance de travail.
« Nous sommes en train de vivre presque la même situation de manipulation mais qui occasionne la mort, par les mêmes actes ignobles, les kulunas ne se gênent plus et ils n’ont plus peur de donner la mort. Ainsi, la population de la ville de Kinshasa, la police et même l’armée sont invitées et encouragées à mettre un frein à cette situation dans la ville de Kinshasa où nous avons plus 14 millions de personnes », a signifié Daniel Aselo.
Par ailleurs, les dispositions sécuritaires nécessaires ont été prises au cours de cette réunion en vue de mettre fin à cette situation qui endeuille plusieurs familles au pays.
Avec la Cellule de communication/Primature
"Insécurité à Kinshasa : le général Kasongo félicite et met en garde le policier Saddam Ibanda - 24/09/2022
= https://www.lemag.cd/index.php/actualite/2022/09/24/insecurite-kinshasa-le-general-kasongo-felicite-et-met-en-garde-le-policier
Le commissaire provincial de la police nationale congolaise de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, a félicité le policier Saddam Ibanda, le vendredi 23 septembre 2022 dans son cabinet de travail. Ce dernier s’est illustré récemment en maîtrisant un présumé « kuluna » réputé du quartier Mombele dans la commune de Limete.
"Je l'encourage et le félicite pour son acte de bravoure contre les « kulunas », c’est dans le cadre de légitime défense ", a indiqué Sylvano Kasongo, avant d’ajouter : "Nous sommes des policiers, pas des stars. A la Police, c'est la discipline qui prime. Pour cela, je lui ai interdit de passer sur les réseaux sociaux. C’est devenu comme du populisme. S'il continue avec ce comportement, il sera arrêté".
Le chef de la police a en outre fait savoir que les enquêtes sont ouvertes afin d’apporter plus de lumière sur ce dossier.
"Insécurité à Kinshasa : Les bandits à mains armées ont visité le quartier Bikanga dans la commune de Kisenso - 28 août 2022
= https://www.geopolismagazine.net/insecurite-a-kinshasa-les-bandits-en-main-armee-ont-visite-le-quartier-bikanga-dans-la-commune-de-kisenso/
lors que l’opération Likofi initiée par le Général Kaniama pendant qu’il fut Commissaire provincial de la police ville de Kinshasa ainsi que les expéditions de ” Kaniama Kasese ” par les autorités nationales semblaient éliminer tant soit peu le banditisme sur l’ensemble de la capitale congolaise, on assiste depuis pratiquement près de 2 mois à la réapparition du phénomène kuluna qui prend cette fois plusieurs formes.
À 2h du matin l’heure à laquelle les gens sont censés dormir, les bandits communément appelés “Kalunas”, ont visité la nuit du 27 au 28 août 2022 quelques habitations du quartier Bikanga dans la commune de Kisenso, et y ont emporté plusieurs biens, blessant ainsi gravement les propriétaires.
À en croire les habitants du quartier, ces bandits ont été malheureusement associés à quelques éléments de force de l’ordre malveillants non autrement identifiés.
” Pendant que l’on dormait, nous avons entendu les bruits des gens qui cassaient déjà la porte. Mais parcequ’ ils étaient nombreux, l’opération n’a pas pris quatre minutes le temps pour nous de chercher les moyens de renforcer la sécurité de la porte, ces voyous sont entrés. Ils étaient nombreux et mélanger aux personnes en uniforme semblable à celle de la police, on a crû que c’est la patrouille initiée par la PNC comme toujours pour traquer les bandits. À notre plus grande surprise, ils ont sorti des machettes et ont pris chez moi la télévision, les téléphones, chaises en plastique et m’ont blessé parceque je n’ai pas donné l’argent qu’ils voulaient avoir dont je n’avais même pas malheureusement,” a témoignagé l’une des victimes de ces attaques vivant sur l’avenue Kiboto, n’ayant pas voulu par peur citer son nom.
De son côté, l’autre victimes de l’avenue proche de celle précitée qui a également opté pour l’anonymat a martélé que ces bandits qui ont opéré dans plus de 10 foyers ont emporté plus de 10 télévisions et d’autres biens de valeur constituaient tout une bataillon difficile même pour se défendre.” Quand ils sont entrés chez moi, j’avais également pris le couteau pour me défendre. Malheureusement, ils étaient prêts de 30 hommes je ne devrait plus rien faire.Ils m’ont pris la télévision, des chaises, téléphones et l’argent parcequ’ils ont voulu me tuer et sont partis.Curieusement quand je me suis rapproché de la porte j’ai vu qu’ils étaient nombreux et que d’autres avaient transporté des biens volés“, a-t-elle noté.
Avant d’ajouter que “c’est vraiment malheureux qu’en pleine capitale, on nous vole et nous massacre sans intervention de la police qui aujourd’hui est très préoccupée à garder des véhicules et motos qu’on laisses dans leurs sites qu’ils ont transformé en parking oubliant ainsi son rôle de protéger la population“, s’est – il plaint.
Pour une petite histoire, les Kulunas ont visiblement succédé aux Pombas, ancienne appellation des délinquants qui, depuis le milieu des années 2000 à Kinshasa, volaient, rackettaient et blessaient avec facilité ou coupaient de préférence les bras de leurs victimes au moyen des machettes dont ils étaient armés, ou les tuaient carrément face à une résistance.
"RD Congo : les "kulunas", des gangs qui font replonger Kinshasa dans l'insécurité - 26/08/2022
= https://www.voaafrique.com/amp/rdc-les-kuluna-gangs-arm%C3%A9s-font-la-loi-dans-les-rues-de-kinshasa/6716385.html
Les "Kuluna", gangs armés, font la loi dans les rues de Kinshasa
25 août 2022
- Alex Kathy Katayi
En RDC, résurgence du phénomène "kuluna" dans la ville de Kinshasa. Ce banditisme urbain touche plusieurs quartiers populaires de la capitale congolaise. Chaque jour, des bandes de jeunes délinquants drogués munis de machettes agressent et extorquent des paisibles citoyens. Les autorités rassurent mettre tout en œuvre pour éradiquer ce phénomène.
"Phénomène Kuluna : « Nous devons réfléchir pour venir en aide à nos enfants », pense Daniel Aselo - 24/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/24/emissions/linvite-du-jour/phenomene-kuluna-nous-devons-reflechir-pour-venir-en-aide-nos
Le vice- Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo Okito devant le Sénat. Photo Sénat
Le phénomène Kuluna écume la capitale congolaise et plusieurs autres villes du pays.
Invité de Radio Okapi, le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo affirme la volonté du gouvernement de mettre fin à ce fléau.
« Nous comme responsables du pays, nous devons réfléchir pour venir en aide à nos enfants, à nos jeunes frères et sœurs pour qu’après Kanyama Kasese qu’ils soient mis au service de la République et cela pour le reste de leurs vies », a-t-il déclaré.
Le vice-Premier ministre de l’Intérieur estime qu’il faut déceler les causes du phénomène Kuluna afin de chercher les voies et moyens de l’éteindre.
Daniel Aselo répond aux questions de Guy Mathe
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"Kinshasa : La police intensifie la traque des motos non immatriculées - août 18, 2022
= https://thepostrdc.net/9339-2-wewa/
La police nationale a débuté, vendredi 12 aout, la traque contre des motos non en règle sur les artères de la capitale. Cette mesure de l’autorité urbaine vise entre autres, à identifier les taximen motos, accusés de plusieurs bévues à Kinshasa.
Depuis le début de cette opération, les «Wewa » se ruent vers la Fédération des ONG laïques à vocation économique du Congo (FOLECO) sur 10eme rue Limete-Résidentiel pour s’acheter la plaque d’immatriculation.
« Photo droits tiers »
Sur place, ils sont obligés de remplir la fiche des renseignements sur leurs motos à savoir : numéros du moteur et du châssis, année de fabrication…. Ensuite, ils payent cette plaque à 32 USD, soit 64 000 FC. Mais une somme de 3.000 FC supplémentaire est exigée.
Lire aussi: Hausse du prix à la pompe: des Wewa disent peiner pour réunir le versement
La plaque d’immatriculation est remise sur place alors que la carte rose sera donnée quelques jours plus tard, affirment des taximen motos.
En outre, on aurait constaté une majoration du prix du casque de protection qui se négocie actuellement à 20 USD, soit le double d’il y a quelques jours. D’où, certains recourent carrément aux casques fabriqués localement qui se vendent à un prix abordable.
Depuis le début du contrôle des plaques et casques des motos, l’affluence des taxi-motos sur les artères de la ville de Kinshasa a connu une baisse et le coût des courses a augmenté passant, sur certains itinéraires, de 500 à 1000 FC.
"Kinshasa : la VSV interpelle les autorités sur l’insécurité causée principalement par des hommes armés roulant à bord des motos - 9 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/09/kinshasa-la-vsv-interpelle-les-autorites-sur-linsecurite-causee-principalement-par-des
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) a interpellé les autorités de la République Démocratique du Congo sur l’insécurité dans la ville province de Kinshasa causée principalement par des hommes armés roulant à bord des motos. Ces derniers, souligne l'organisation de la défense des droits de l'homme, s’attaquent aux individus, maisons de commerce, maisons de change des monnaies, changeurs des monnaies en vue d’extorquer argent et autres biens de valeur.
D’après l’ONG, en cas de résistance de leurs victimes, ces hommes armés n’hésitent pas à porter atteinte aux droits à la sécurité, à l’intégrité physique et à la vie. A titre illustratif, note la VSV, le braquage intervenu mardi 4 avril 2022 vers 19h00’ dans le bureau de change multi-services (Western-Union, Cash-Express d’Equity Bank) sis avenue Kasa-Vubu n°62 à Kinshasa/Bandalungwa avec un bilan de deux personnes tuées et une importante somme d’argent en dollars américains emportée par les criminels.« Selon les informations recueillies par la VSV, le jour susmentionné, deux hommes armés non autrement identifiés venus à bord d’une moto sont entrés dans ledit bureau de change sous prétexte de changer l’argent. Contre toute attente, à l’aide d’une arme à feu, ils ont maîtrisé les clients et le gérant tout en exigeant à ce dernier de leur remettre la recette du jour. Les clients se trouvant sur le lieu et les voisins ont appelé ‘’au secours’’ poussant ces criminels à sortir précipitamment du bureau de change après avoir emporté une importante somme d’argent en dollars américains. Ces hommes armés ont fait face à la résistance de l’agent de gardiennage, M. Bienvenu EBUMBE BUMBA sur qui ils ont tiré une balle à bout portant. La victime a été mortellement touchée à la poitrine », a dénoncé la VSV dans un communiqué parvenu à ACTUALITE.CD samedi 8 mai 2022.
Et de poursuivre :Sur le même volet, il sied de relever aussi le meurtre de l’avocat, Maître Désiré NTAKOBAJIRA dans la nuit de vendredi 11 mars 2022 au quartier Mbudi dans la commune de Ngaliema. L’infortuné avait été abattu par balle par deux criminels roulant sur une moto. Ces derniers avaient tenté d’arracher à la femme de la victime son sac à main au moment où le couple rentrait à pied à domicile dans la soirée. Voulant intervenir pour protéger son épouse et récupérer le sac, les criminels lui avaient logé une balle dans la tête qui lui avait coûté la vie.« Dans leur tentative de prendre fuite avec leur butin sur la moto, les criminels ont été gênés par un taxi-bus de marque Mercedes 207 Sprinter de couleur jaune avec à son bord plusieurs passagers. Le taxi-bus roulait sur l’avenue Kasa-Vubu en direction de la commune de Kintambo. Cependant, au niveau du Magasin Galaxy, le conducteur du taxi-bus, M. Basile DIMENGA KIALA est pris pour cible par les criminels qui lui tire une balle à bout portant à la tête causant ainsi son décès sur place. Le corps de la victime a été évacué à la morgue de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa (H.G.R, ex-Mama Yemo) à Kinshasa/Gombe après le constat de son décès fait par les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC)/Brigade Mobile d’Intervention. Quant à l’agent de sécurité Bienvenu EBUMBE BUMBA mortellement touché par balles, il a été acheminé d’urgence à l’Hôpital Militaire de Référence du Camp Colonel KOKOLO où il est mort des suites de ses blessures quelques instants après ».
Face à cette situation, la VSV demande aux autorités congolaises de prendre un certain nombre de mesures afin d'assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.« De tout mettre en œuvre pour garantir la sécurité des personnes et leurs biens et ce, conformément aux instruments relatifs aux droits humains ; De procéder à la réglementation du secteur de transport public à Kinshasa en général et particulièrement en ce qui concerne les motocyclistes qui travaillent dans un désordre total, en procédant notamment à leur identification et en octroyant des plaques minéralogiques à leurs motos ; De procéder à l’ouverture d’une enquête pour retrouver les auteurs des braquages en vue de les traduire en justice et les punir conformément à la loi ; De doter les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) des équipements, des armes et munitions afin qu’ils soient en mesure d’intervenir de manière conséquente et efficiente devant toute éventualité ; De faire organiser des patrouilles nocturnes, pédestres et motorisées des forces de sécurité pour décourager tous les malfaiteurs et autres criminels qui continuent à courir la rue à Kinshasa ; Prendre en charge les obsèques des victimes et indemniser les familles pour les préjudices subis », recommande la VSV.
= https://laprosperiteonline.net/on-ne-nait-pas-kuluna-on-le-devient/
= https://pourelle.info/marche-du-quartier-delvaux-a-kinshasa-les-vendeuses-plaident-pour-la-viabilite-de-ce-lieu-de-negoce/
"RDC Les chercheurs français se penchent sur les « kulunas » - 25 juin 2021
= https://afrique.lalibre.be/61875/rdc-des-chercheurs-francais-se-penchent-sur-les-kulunas/[bSelon Marc-André Lagrange et Thierry Vircoulon, si le banditisme est une affaire qui remonte aux années 50 à Kinshasa, le nombre et les activités des « kulunas » se sont développés depuis le début des années 2000, quand de nombreux jeunes sans travail sont arrivés des provinces (la majorité de la population kinoise a moins de 25 ans). Ils ont connu un nouveau regain ces deux dernières années en se répandant hors des quartiers les plus pauvres de la capitale congolaise (12 millions d’habitants, la plus grande ville d’Afrique centrale) et dans les principales villes de RDCongo.
Deux chercheurs français viennent de publier une étude sur les « kulunas » (gangsters) pour Global Initiative Against Transnational Organized Crime. Ils alertent sur le fait que ce pourrait être un des principaux dangers des années à venir pour la RDCongo.https://globalinitiative.net/analysis/kuluna-gangs-democratic-republic-congo/
Partenariats avec des policiers
Selon les deux chercheurs, une grande partie de leurs activités, à côté du vol et des attaques, est consacrée à défendre leur territoire contre les « kulunas » d’autres quartiers, qu’ils affrontent violemment. Des gangs de « kulunas » établissent parfois des alliances entre ceux mais celles-ci sont généralement volatiles. En revanche des « partenariats » plus permanents sont établis avec des policiers.
Les gangs de « kulunas » sont souvent acceptés par la population de leurs quartiers, à laquelle il fournissent un rôle de protection alors que la police ne le fait pas.
Pour entrer dans un gang, un jeune doit subir des tests avant d’être accepté à l’essai. Beaucoup de jeunes qui se tournent vers les gangs le font après avoir été eux-mêmes victimes d’attaques, dans l’espoir de trouver chez les « kulunas » la protection que ni la police, ni la justice n’assurent. En outre, ajoutent les auteurs, appartenir à un gang donne accès à un statut.
Les « kulunas » ne sont pas des asociaux, soulignent les auteurs: ils vivent avec leur famille, ont souvent un petit emploi. Leur culture tourne autour d’une musique rap inspirée du « gangsta rap » des Etats-Unis, exaltant la violence, le sexe et la virilité.
Au service de politiques
Des gangs ont été engagés (à raison d’environ un euro par jour et par personne) par des partis politiques, surtout en périodes électorales, pour saboter les réunions publiques de leurs adversaires. Selon les auteurs, Jean-Pierre Bemba y a ainsi eu recours en 2006 – et leur a fourni des armes – ainsi que Joseph Kabila lors des élections de 2011. Durant la période 2016-2018 où Joseph Kabila s’est maintenu illégalement au pouvoir, les « kulunas » ont souvent été utilisés comme auxiliaires de police, indique l’étude. L’UDPS des Tshisekedi, ajoute-t-elle, recrute, elle, ses casseurs sur base ethnique, parmi les « wewas » (transporteurs à moto, souvent Kasaïens). En cas d’arrestation des « kulunas », des pressions politiques obtiennent leur libération.
Mais c’est la police qui est « probablement le plus important partenaire criminel » des « kulunas », indiquent les auteurs. Policiers et militaires sont payés pour ignorer les activités criminelles des gangs, leur fournir des armes, revendre des biens volés, protéger les « kulunas », les faire libérer, voire les aider à combattre un groupe rival.
Opérations Likofi pour les réprimer
La lutte officielle contre le phénomène a été essentiellement répressive. Joseph Kabila avait d’abord lancé une répression classique en 2007, avant de passer, en 2013, à quatre Opérations Likofi. Lors de celles-ci, la police passait à tabac des jeunes suspects et en exécutait sommairement certains (parfois publiquement); celle de 2013 s’est soldée par au moins 51 exécutions sommaires et 31 disparitions forcées.
Les « kulunas » avaient alors en masse traversé le fleuve et gagné Brazzaville, ce qui avait déclenché, un an plus tard, en raison de la hausse de la criminalité dans le pays voisin, l’expulsion de 60 000 personnes originaires de RDCongo et une forte tension diplomatique entre les deux pays.
Quelques policiers ont été sanctionnés par la justice congolaise pour les meurtres des Opérations Likofi – mais seulement des sous-fifres. Le chef de la police est en revanche visé par des sanctions internationales pour punir ces faits, depuis 2016.
En 2020, une opération anti-« kulunas » du gouvernement provincial de Kinshasa a abouti à l’arrestation de plus de 600 jeunes gens, ensuite déportés en province pour des camps de rééducation par l’agriculture.
Selon les auteurs, ces opérations n’ont cependant pas permis de faire baisser le niveau de violence des « kulunas », ce qui a poussé la population, à certains endroits, à lyncher des jeunes gens qu’elle soupçonnait d’être des bandits. Les auteurs plaident pour la fin du recours au meurtre contre les « kulunas » et pour la création d’emplois pour les jeunes
Des Kulunas saccagent la salle d'opération de l'hôpital général de Kikwit (Police) - 09/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/09/actualite/securite/des-kulunas-saccagent-la-salle-doperations-de-lhopital-general-de
[photo d'illustration] 50 bandits urbains (Kulunas), appréhendés dans la ville de Kikwit au Kwilu, dans le cadre de l'opération Kinkokoto ya mbuta (la grappe du grand), ont été transférés jeudi 17 juin 2021 à Kaniama Kasese (Haut-Lomami) via Kinshasa. Radio Okapi/Ph. Irène Mboma
Deux groupes de bandits, appelés "Kulunas", se battaient la nuit du mardi à ce mercredi 9 mars à Kikwit, dans la province du Kwilu; occasionnant une vive tension dans la ville et la mort de l’un d’eux coup de couteau.
C’est aux environs de 22 heures locales d’hier mardi que la tension a commencé précisément au quartier Bongisa dans la commune de Lukolela à Kikwit. Il s’agit de deux bases des bandits urbains communément appelées Kuluna qui se battaient sauvagement.
Le commandant sous commissariat urbain de la police de Kikwit, le commissaire supérieur principal Odon Kashala qui livre l’information à Radio Okapi, indique que ces Kulunas ont saccagé la salle d’opérations de l’hôpital général de Kikwit, où est allé mourir un autre Kuluna qui, selon lui, a été en prison il y a moins de deux semaines passées. Il appelle la population au calme et à collaborer avec la police pour lutter contre le gangstérisme urbain.
Dans ces accrochages, un Kuluna s’est blessé gravement et a succombé de ses blessures quelques minutes après, explique le commandant commmissariat urbain de la police de Kikwit:
« Il y avait des Kulunas qui se battaient. Alors, les policiers sont intervenus. Malheureusement, il y avait déjà un Kuluna qui était blessé. Juste quand les policiers intervenaient, celui-là qui était blessé, les siens l’ont pris et l’ont amené à l’hôpital général. Fâcheusement de là, ils se sont mis à saccager l’hôpital général. Quand nous sommes arrivés, on a trouvé la salle d’op pratiquement les vitres cassées".
A l’arrivée de la police, a-t-il poursuivi, "ils ont tenté de fuir, nous avons mis la main sur trois parmi eux, et trois motos qui les ont aidés à aller faire cette bavure au niveau de l’hôpital".
Le corps de cette victime est à la morgue. Le commissaire supérieur principal Odon Kashala précise qu'il s'agit d'un récidiviste:
"Quand vous regardez le gars qui est mort, on l’appelle Lipasa 32, il est un chef de gang. Ce Lipasa, qui vient de mourir là sur le coup de couteau de ses collègues, ça ne fait pas longtemps qu'il était arrêté à la onzième région militaire. Il n’y a pas deux semaines, il était en prison. Je ne sais pas qu’est-ce qui s’est passée pour qu’il se retrouve encore dehors pour trouver la mort aujourd’hui».
A l’heure actuelle, la situation est sous contrôle de la police qui est en train de remettre l’ordre dans la ville, a-t-il assuré. En attendant, il a appelé la population de Kikwit au calme et à se liguer à la police pour combattre la criminalité due au phénomène Kuluna.
"
"
"Les gangs de Kinshasa - 12 sept 2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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