LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
1. On a vu nos soldats parader sur le boulevard, un défilé qui risque de donner de notre armée une image folklorique alors qu'on les attend au front... Passons vite tant il semble bien que le nouveau Tshisekedi est arrivé celui que les Congolais attendaient qui assume ses fonctions régaliennes de garant du territoire, des ses citoyens et de leurs biens, ferme contre Kagame qui nous agresse, loin du naïf ignorant de l'histoire qui s'acoquinait avec faux-frère. Du coup face au Rwanda, le climat ambiant dans notre pays a changé de tout au tout parce que le pouvoir en place a enfin adopté un leadership souverain... L’occasion de répéter l’essentiel : la nécessité d’une bonne gouvernance au moins en cette matière pour faire avancer les choses, jamais se satisfasse des attitudes inutilement amicales en face d'un voisin expansionniste et hégémoniste qui a résolu de vivre d’un Congo faible, à genoux pour continuer à avoir la main sur lui le déstabilisant et pillant nos richesses. Manipulateur né il ne reconnaitra jamais son rôle malfaisant pour le Congo et la région surtout que la CI continue à lui pardonner de tout en tant que victime d’un génocide d’où les Congolais ne sont pour rien. A bon entendeur...
2. Ailleurs nous apprenons :
- Que dans une lettre adressée aux NU, Kagame explique que la situation actuelle entre le Congo et le Rwanda via le M23 viendrait entre autres des promesses non-tenues par Tshisekedi sur des accords qu’il avait signés avec lui. Que revendiquaient ses accords sinon la reconnaissance gratuite des rebelles qui mettent le feu à notre pays ? Si on peut en
- Que lors d'une conférence publique sur la question du M23, Kagame s'est borné à débiter une version tronquée à son crédit dans laquelle il déplore d’abord que la Monusco et les FARDC se soient associées avec les FDRL pour combattre le M23. Ensuite il détaille sans fioritures que le problème du M23 est celui des Congolais d’origine rwandaise à qui on refuse la nationalité et des terres au Congo.
3. Que dire de tout cela ?
Kagame brosse un tableau éloigné de la réalité que malheureusement Tshisekedi a gobé en son temps en pleine ignorance ou cupidité. Les Banyarwanda (= les immigrés venus du Rwanda au Congo) sont nombreux installés au Congo dans les Kivus depuis des lustres, soit de façon spontanée soit sous les directives des autorités coloniales, ils y vivent tant bien que mal leur vie et nombreux sont dans les arcanes politiques et sociales bien intégrées. C’est vrai la plupart sont des Hutus n'empêche qu'en amalgamant il oublie exprès de dire la vérité.. Le vrai problème est qu’avec les soubresauts de l’histoire ethnique et politique rwandaise surtout autour des années 1990 avec le retour des Tutsi au Rwanda en provenance de l’Ouganda qui culmine avec le génocide de 1994, son pouvoir tutsi vainqueur s’est installé dans des revendications et des actions expansionnistes vers le Congo. Le M23 est donc d’abord un groupe de Rwandais installés au Congo en gardant leur loyauté à un Rwanda qui fait la guerre, pille et colonise un Congo devenu faible, il est donc au service du Rwanda de Kagame.
Ces gens doivent-ils alors être reconnus Congolais à part entière sans préalables ? La réponse est sans équivoque aujourd’hui : ils sont des agents doubles avec lesquels il faut prendre toutes les précautions mais la CI qui écoute l’histoire de Kagame la gobe béatement. A plus...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
1. On a vu nos soldats parader sur le boulevard, un défilé qui risque de donner de notre armée une image folklorique alors qu'on les attend au front... Passons vite tant il semble bien que le nouveau Tshisekedi est arrivé celui que les Congolais attendaient qui assume ses fonctions régaliennes de garant du territoire, des ses citoyens et de leurs biens, ferme contre Kagame qui nous agresse, loin du naïf ignorant de l'histoire qui s'acoquinait avec faux-frère. Du coup face au Rwanda, le climat ambiant dans notre pays a changé de tout au tout parce que le pouvoir en place a enfin adopté un leadership souverain... L’occasion de répéter l’essentiel : la nécessité d’une bonne gouvernance au moins en cette matière pour faire avancer les choses, jamais se satisfasse des attitudes inutilement amicales en face d'un voisin expansionniste et hégémoniste qui a résolu de vivre d’un Congo faible, à genoux pour continuer à avoir la main sur lui le déstabilisant et pillant nos richesses. Manipulateur né il ne reconnaitra jamais son rôle malfaisant pour le Congo et la région surtout que la CI continue à lui pardonner de tout en tant que victime d’un génocide d’où les Congolais ne sont pour rien. A bon entendeur...
2. Ailleurs nous apprenons :
- Que dans une lettre adressée aux NU, Kagame explique que la situation actuelle entre le Congo et le Rwanda via le M23 viendrait entre autres des promesses non-tenues par Tshisekedi sur des accords qu’il avait signés avec lui. Que revendiquaient ses accords sinon la reconnaissance gratuite des rebelles qui mettent le feu à notre pays ? Si on peut en
- Que lors d'une conférence publique sur la question du M23, Kagame s'est borné à débiter une version tronquée à son crédit dans laquelle il déplore d’abord que la Monusco et les FARDC se soient associées avec les FDRL pour combattre le M23. Ensuite il détaille sans fioritures que le problème du M23 est celui des Congolais d’origine rwandaise à qui on refuse la nationalité et des terres au Congo.
3. Que dire de tout cela ?
Kagame brosse un tableau éloigné de la réalité que malheureusement Tshisekedi a gobé en son temps en pleine ignorance ou cupidité. Les Banyarwanda (= les immigrés venus du Rwanda au Congo) sont nombreux installés au Congo dans les Kivus depuis des lustres, soit de façon spontanée soit sous les directives des autorités coloniales, ils y vivent tant bien que mal leur vie et nombreux sont dans les arcanes politiques et sociales bien intégrées. C’est vrai la plupart sont des Hutus n'empêche qu'en amalgamant il oublie exprès de dire la vérité.. Le vrai problème est qu’avec les soubresauts de l’histoire ethnique et politique rwandaise surtout autour des années 1990 avec le retour des Tutsi au Rwanda en provenance de l’Ouganda qui culmine avec le génocide de 1994, son pouvoir tutsi vainqueur s’est installé dans des revendications et des actions expansionnistes vers le Congo. Le M23 est donc d’abord un groupe de Rwandais installés au Congo en gardant leur loyauté à un Rwanda qui fait la guerre, pille et colonise un Congo devenu faible, il est donc au service du Rwanda de Kagame.
Ces gens doivent-ils alors être reconnus Congolais à part entière sans préalables ? La réponse est sans équivoque aujourd’hui : ils sont des agents doubles avec lesquels il faut prendre toutes les précautions mais la CI qui écoute l’histoire de Kagame la gobe béatement. A plus...
"RDC: La Guerre qu’il faut à tout prix gagner - 26 juin 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/26/rdc-la-guerre-quil-faut-a-tout-prix-gagner.html/111205/
Une fois de plus, l’Est du Congo est agressé par un adversaire dont la brutalité et l’intention de démanteler notre Nation ne font que ressortir nos égarements en tant que peuple. Une fois de plus, les Congolais sont appelés à végéter, impuissants , face à cette guerre injuste qui leur est imposée par ceux qui rêvent de le déposséder de leur richesses, qui pourraient désormais être qualifiées de malédiction. La fois de trop certes. Car tous ici, toute cette nouvelle génération de Congolais, en avons marre. Puissions-nous livrer l’ultime guerre de laquelle naître une vraie Nation congolaise. Mais l’adversaire, c’est celui que nous voyons chaque matin dans nos miroirs.
statue Lumumba + Limete antena with teacher and students.jpg
Journalisme. Métier à la fois noble et ardu. Métier de chevaliers, d’endurants et surtout de combattants. Recueillir, vérifier et diffuser l’information au public. Les règles étaient plus simples en sortant de l’école. Elles l’étaient moins pour quelqu’un comme moi, qui n’est certes sorti d’une école du journalisme. Dans pareil cas, le « bon sens » aidait. C’est ainsi qu’on se retrouve au cœur de l’actualité, en tenant une plume tranchante, très suivie. Parfois appréciée, parfois jugée trop vitriolée. Mais le « Fondé » était là. Quand on voulait un peu de justesse, un peu trop de vérité, on pouvait simplement se rapprocher de lui et contempler comment il trempe alors cette plume dans la plaie des faits. « Tranchante, mais juste », ai-je toujours prétendu.
Mais comment rester juste ? Comment rester lucide, quand on a tant de colère, quand on doit défendre la mère-patrie ? Car oui, ce métier n’est pas venu en nous dans la quête de réussite financière. Nous avions déjà d’autres qualités pour celle-là. Le groupe s’appelle « LEOPARDS ». Le nom n’est pas choisi au hasard. « Éclairer le Congo », tel était le but de cette aventure médiatique. Dès lors, le Congo n’est-il donc pas une raison de vivre ? Et comment rester neutre, professionnel et juste, lorsqu’il s’agit enfin de défendre ce Congo-là ? Le cœur brûle, la main tremble. On sent une impulsion venir du plus profond être. Est-ce une colère ? Est-ce de la haine ? Peu importe ! C’est donc cela le patriotisme. Se ranger. Tel un soldat, sans être appelé, derrière son drapeau. Sous le drapeau. Sans être commandé. La nécessité n’a point besoin d’être prouvée. Car il s’agit de défendre LA Nation ! Mais face à quoi ?
Pour l’Unité du Congo
En 1994, de l’autre côté de la frontière, l’horreur sans nom. Un peuple frère, unique, inique, à peine divisé par le colonisateur belge en mesurant la hauteur d’une oreille, a décidé d’en finir. Huit-cent-mille morts selon certains. Majoritairement de Tutsis, mais aussi des Hutu ! Le Zaïre, hospitalier, ouvre ses frontières. Il accueille ceux qui fuient l’horreur. Mais l’Ouest, d’où le destin de l’Afrique se fabrique, avait d’autres plans. Comme souvent d’ailleurs. Ayant longtemps pressé Mobutu tel une orange, il décide alors de s’en débarrasser. Une fameuse alliance de libération est née. Kinshasa crie aux Libérateurs. Mais ces derniers avaient d’autres vues. Comme en Yougoslavie, ils voulaient, chacun, avoir son morceau du Congo. Inspirés sans doute par Peter Pham : « pour sauver le Congo, il faut le laisser s’effondrer. » Quel démon !
Qui peut tuer l’immortel ? Fabrication européenne depuis Berlin en 1815 certes, en imposant des frontières à la fois arbitraires et funestes, le Congo est né d’une chimère, mais devient « esprit », en attendant de devenir Nation. Il découpe et délimite certes des ethnies entières de part et d’autre, de manière arbitraire. Mais la nation-gâchette de l’Afrique a fait son chemin et refuse de mourir face à l’AFDL. Empeigné du rêve de Lumumba, de la détermination de Mobutu, le Congo sort de ses manches « Mzee » Laurent-Désiré Kabila. Il dit non ! Se retourne contre ses alliés. Et tient tête à l’Ouest, l’Occident. La Guerre mondiale africaine aura lieu. Deux fois, mais le Congo triomphe. Pas un seul centimètre ne sera cédé. Que des millions d’âmes fauchées. Mais c’était le prix à payer. Croit-on.
2003, Joseph Kabila et ses frères enterrent les grondements de fers pour signer la paix. Ils pacifient et réunifient le Congo, mettant en place un processus démocratique qui réactive le mouvement de création de la Nation congolaise. Peu importent les difficultés et les couacs. Oui, il y en a eu tas ! Le Congo a triomphé de tous les démons et tient débout. Mais nul n’oublie que dans cette quête de l’Ouest visant à dépecer le Congo, des Nations sœurs ont servi de bras armés. Plus étrange qu’est la fatalité, ces nations n’existent qu’à cause des frontières arbitraires tracées depuis Berlin en 1815, et qui ont réussi à faire croire aux jeunes gens de cette époque que ceux qui vivraient de l’autre côté de la Ruzizi seraient un peuple différent. Ces Nations n’ont certes pas baissé les bras. Victimes de l’horreur le plus absolu, le Rwanda qui sort à peine d’un Génocide des Rwandais contre des Rwandais, un génocide où aucun Congolais n’y a pris part, rêve de créer une Nation forte, mais si et seulement si le Congo voisin était par terre, morcelé, et surtout affaibli. Dès lors, les descendants de Kimpa Vita doivent vivre sans cesse sur leurs gardes.
Naïfs, les Congolais rêve de la paix. Ils tentent parfois d’appeler Kagame Paul « Frère », mais ce dernier ne l’entend pas de cette oreille. Depuis Kigali, cet homme dont l’âme est aussi sombre et dégarnie de bonté que son physique l’est de toute chaire, a décidé de mimer une nouvelle rébellion. Certes, avec les mêmes intentions, les mêmes revendications : nous maintenir la tête dans l’eau. Faire barrage à tout réveil du grand éléphant qui était pourtant sur le point de se réveiller, au cœur de l’Afrique. Nous voilà donc, une fois de plus, face à une rébellion présumée congolaise, à nouveau dans l’Est du Congo.
Mais c’est la fois de trop. C’était la fois de trop ! Le Congo a livré ses guerres. Il en a payé le prix, le plus fort. Il n’a plus de force. Ni volonté, pour s’offrir de nouvelle guerre. Le Congo n’a pas cherché de guerre. Il ne l’a pas provoqué. Comme depuis deux décennies, elle lui est imposée par le régime de Kigali, qui pense avoir la mission de le démembrer. Nous avons toujours cherché la paix. Mais Kagame n’en veut pas. A l’heure où le monde entier à une compassion sélective et braquée vers l’Ukraine, le Congo se retrouve seul face à des démons qui veulent son extermination. Son démembrement. Mais le Congo ne peut pas continuer à pleurer. Ainsi disent ses rares soutiens dans le monde. Plus que jamais, il est appelé à se ressaisir !
Le « Han » Congolais
« Han » est un mot d’origine sino-coréenne, qui est d’autant plus difficile à traduire que les langues orientales ont une capacité de rendre les émotions bien plus grande que les langues occidentales imposées par les colonisateurs aux africains. On peut dire en simplifiant qu’il s’agit d’un mélange de regret, de rancœur, d’amertume, et même de nostalgie, que l’on ressent après des sacrifices et des efforts non récompensés, des attentes déçues, ou encore des rêves évanouis. Le han est donc un sentiment d’amertume qui n’est pas violent et pas nécessairement l’expression du désespoir, mais plutôt une douce révolte contre la fatalité et l’impuissance.
La Corée comme la République démocratique du Congo, ont une histoire lourde des tragédies. Depuis sa fondation lointaine, la Corée a subi 934 invasions, mais les plus éprouvantes ont été celles du Japon dans l’histoire récente du pays. L’assassinat de la reine Ming par les services secrets japonais en 1895 est vécu par les Coréens comme le plus terrible des drames nationaux, car cette femme était adorée par son peuple. Cet assassinat est le prélude de la terrible annexion de la Corée par le Japon entre 1905 et 1945.
Pendant ces 40 ans d’occupation japonaise le peuple coréen subi des sévices physiques et des humiliations morales horribles. Le Japon oblige la Corée à adopter la langue japonaise, à se convertir au shintoïsme et à adorer l’Empereur. Mais le pire réside certainement dans la prostitution forcée de nombreuses femmes coréennes au « service » des soldats japonais. Quand on connaît le sens de l’honneur et la pudeur des femmes d’Asie, on imagine la profondeur du traumatisme engendré par une telle exaction. Mais c’est grâce au « Han » que les Corréen vont se sortir des jougs des agressions. En se révoltant, parfois face à eux-mêmes, il réussiront à surmonter les humiliation du passé et surtout à faire en sorte que les ennemis ne puissent plus les agresser en tant que peuple.
Le temps est passé par là. Le Japon n’est plus aujourd’hui une nation oppressante. Mais ce mot, le « HAN », c’est ce qui me vient à l’esprit quand je pense à ce qui se passe à l’Est de la RDC. Cette douce révolte est en nous. Nous la sentons de plus en plus. Loin de nous l’idée de la lier à une guerre quelconque. Il ne s’agit pas de livrer la guerre au Rwanda. Ni à un quelconque peuple frère. Ceux qui nous agressent sont condamnés. Lao-Tseu disait que « ce qui est dur et rigide tend vers la mort ».
Depuis des années Kagame Paul et son régime tendent vers une mort certaine. L’agression de trop du Congo ne fera que précipiter cette fin naturelle. Mais le FPR n’a pas choisi d’attaquer le Congo de manière anodine. Regardons-nous dans un miroir, nous y verrons plus clair. Nous y verrons un peuple en décadence et qui se doit de se ressaisir. Nos routes nous l’enseignent chaque jour. Aucun peuple ne peut réussir à développer sa Nation avec la mentalité qui est la nôtre. Feu Sindika Dokolo, paix à son âme noble, et Joseph Kabila étaient d’accord sur ce point. Il convient qu’après tout ce temps, c’est l’homme congolais qu’il faille changer. Non pour la Guerre. Mais pour la paix. Pour le développement.
La République démocratique du Congo est à ce jour la seule démocratie viable au cœur de l’Afrique. Elle se doit, de par sa position et ses ressources, de se constituer en leader pour les autres Nations. La démocratisation du Rwanda incombe à notre responsabilité. Tout comme celle des autres nations sœurs. Nous ne pouvons pleinement jouer ce rôle que si nous mettons de l’ordre chez nous. Et cela, agression ou pas, doit se faire maintenant !
Kagame Paul et son M23 nous en ont donné le leitmotiv. Cette agression de trop est un catalyseur pour nous réveiller : bonne gouvernance, discipline, démocratie. La recette est connue. Puissions-nous juste l’appliquer. Pour des milliers des Tutsi et Hutu assassinés délibérément durant le génocide rwandais. Pour des millions des Congolais fauchés durant les tentatives pour dépecer ce pays, et qui ont toutes échouer, nous sommes obligés de nous ressaisir. Sinon, mourir ensemble.
Cependant, au risque de vous décevoir, la guerre à livrer n’est pas contre le Rwanda. Kagame n’est pas notre ennemi le plus redoutable : détournement, corruption, indiscipline. Ils sont là, notre vrais ennemis. Ils déciment notre Nation depuis des décennies. Ils ont de cousins et frères, certaines les appellent Tribalisme, népotisme, ainsi de suite. Ce sont eux qu’il faut à présent combattre. De notre victoire face à ces fléaux dépend la victoire face aux agressions dans l’Est de notre pays.
Le « Han » est un sentiment de révolte où même la résignation n’est plus naturellement une option. Je vous suis chaque jour, sur les réseaux sociaux. Je suis au cœur des conversations des Congolais. Mais jamais, durant les dix dernières années, ce peuple n’avait un « han » aussi profond qu’en ce moment. Vous avez été fabuleux. Vous vous-êtes levés comme un seul pour dire non à la fois de trop de Kagame Paul. Pour la première fois, aucune génération sur les majestueuses terres du Congo n’être prête à accepter la fatalité. Alors, chers compatriotes, n’abandonnez pas la lutte! N’abandonnons pas le Congo! l faut se concentrer sur ce qu’il nous reste et non sur ce qu’on a perdu. Car c’est dans les moments les plus sombres qu’on voit le mieux les étoiles. Souvenez-vous, les avions décollent toujours face au vent.
"RDC-Beni: 24 morts après des attaques à Mamove, bilan revu à la hausse - 27 juin 2022
= https://actualite.cd/2022/06/27/rdc-beni-24-morts-apres-des-attaques-mamove-bilan-revu-la-hausse
"Ituri : Les factions de la CODECO ont intensifié des opérations en dépit de l’état de siège (Rapport) - 28 juin 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/28/ituri-les-factions-de-la-codeco-ont-intensifie-des-operations-en-depit-de-letat-de-siege-rapport.html/111301/
"Insécurité dans l’Est : Entre janvier et octobre 2021, 260 incidents de sécurité ont directement affecté le personnel humanitaire (ONU) - 28 juin 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/28/insecurite-dans-lest-entre-janvier-et-octobre-2021-260-incidents-de-securite-ont-directement-affecte-le-personnel-humanitaire-onu.html/111290/
"Sud-Kivu : Un déserteur des FARDC mène de recrutements forcés des civils banyamulenge pour renforcer les Twigwaneho (Rapport) - 28 juin 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/28/sud-kivu-un-deserteur-des-fardc-mene-de-recrutements-forces-des-civils-banyamulenge-pour-renforcer-les-twigwaneho-rapport.html/111295/
"Avec l’appui de l’Occident, le duo Kigali-Kampala pousse Kinshasa à négocier avec le M23 - 27.06.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-106938_avec_l_appui_de_l_occident_le_duo_kigali_kampala_pousse_kinshasa_a_negocier_avec_le_m23.html
"RDC-Prétendu discours de haine entre communautés : Tshisekedi encourage la population à continuer à prouver à la face du monde qu’il demeure un peuple pluriel, accueillant, pacifique et hospitalier - 26 juin 2022
= https://actualite.cd/2022/06/26/rdc-pretendu-discours-de-haine-entre-communautes-tshisekedi-encourage-la-population
Prenant la parole lors de la réunion du conseil des ministres du vendredi 24 juin, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a rappelé avec insistance l’obligation de ne pas sombrer à la tentation de l’ennemi en évitant tout discours, tout acte et toute attitude qui friseraient la haine, la discrimination, la stigmatisation et la xénophobie.
À l'en croire, poser ces actes déplorables céderait le pas à l’ennemi qui a toujours joué à la victimisation, pour en faire un fonds de commerce rentable auprès des instances décisionnelles internationales."Il a encouragé le peuple congolais à continuer à prouver à la face du monde qu’il demeure un peuple pluriel, accueillant, pacifique et hospitalier. Car, la République Démocratique du Congo est et restera une Nation, un vivier de cohabitation pacifique entre communautés dans ce vivre ensemble richement divers qui a toujours fait sa force. Le Chef de l’Etat a chargé la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde de Sceaux, à mener des enquêtes approfondies sur tous les prétendus actes de violences communautaires en rapport avec la guerre de l’Est, et de lui faire rapport ", dit le compte rendu de la réunion fait par la ministre de la Culture, Art et Patrimoine.
Et d'ajouter :Le gouvernement avait annoncé une série de dispositions pour contrer toute initiative allant dans le sens d’une sorte de chasse à la sorcière contre des communautés. Intervenant sur la chaîne nationale, le VPM, ministre de l'intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières Daniel Aselo Okito a précisé que la mobilisation demandée à la population c'est pour soutenir les forces armées de la République Démocratique du Congo qui font face à l'agression Rwandaise. Des cadres et militants des partis politiques ont été interdits de porter les tenues ou insignes qui s'apparentent à la tenue des militaires ou policiers. À ce sujet, des instructions ont été données aux gouverneurs des provinces et commissaires provinciaux pour prendre des dispositions utiles à ce sujet."De son côté, le Vice Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, décentralisation et Affaires Coutumières est appelé à veiller à la sécurité physique de toutes les communautés qui ont choisi la République Démocratique du Congo comme leur deuxième patrie".
"Agression de la RDC : Tshisekedi s’oppose à tout acte ou discours xénophobe et rappelle que le Rwanda a toujours joué à la victimisation pour en faire un fonds de commerce rentable - 25/06/2022
= https://7sur7.cd/2022/06/25/agression-de-la-rdc-tshisekedi-soppose-tout-acte-ou-discours-xenophobe-et-rappelle-que
Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, lors de la 59 ème réunion du conseil des ministre tenue le 24 juin 2022, réitéré sa reconnaissance à l’endroit du peuple congolais qui s’est mobilisé spontanément à travers des marches pacifiques et des initiatives de soutien aux Forces Armées (FARDC), qui sont au front contre les rebelles du M23 au Nord-Kivu.
Cependant, le président de la République a rappelé avec insistance l’obligation de ne pas sombrer à la tentation de l’ennemi en évitant tout discours, tout acte et toute attitude qui friseraient la haine, la discrimination, la stigmatisation et la xénophobie.En outre, le président de la République a encouragé le peuple congolais à continuer à prouver à la face du monde qu’il demeure un peuple pluriel, accueillant, pacifique et hospitalier.« Poser ces actes déplorables céderait le pas à l’ennemi qui a toujours joué à la victimisation, pour en faire un fonds de commerce rentable auprès des instances décisionnelles internationales », a indiqué le président Tshisekedi cité dans le compte-rendu du conseil des ministres.Par ailleurs, le chef de l’Etat a chargé la ministre de la Justice et Garde de Sceaux, Rose Mutombo, à mener des enquêtes approfondies sur tous les prétendus actes de violences communautaires en rapport avec la guerre de l’Est, et de lui faire rapport.« Car, la République démocratique du Congo est et restera une Nation, un vivier de cohabitation pacifique entre communautés dans ce vivre ensemble richement divers qui a toujours fait sa force », a-t-il renchéri.
De son côté, le vice premier ministre de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires Coutumières, Daniel Aselo, est appelé à veiller à la sécurité physique de toutes les communautés qui ont la choisi la République démocratique du Congo comme leur deuxième patrie.
Il a enfin exhorté toutes les communautés à promouvoir un climat d’harmonie, de dialogue permanent et de compréhension mutuelle, dans un esprit d’interdépendance. Car, aucune communauté ne peut se suffire à elle-même et vivre en vase clos.
"RDC: Tshisekedi privilégie "la voie diplomatique" pour la paix dans l'est du pays - 26 juin 2022 -
= https://actualite.cd/2022/06/26/rdc-tshisekedi-privilegie-la-voie-diplomatique-pour-la-paix-dans-lest-du-pays
Le président Félix Tshisekedi a opté pour "la voie diplomatique" en vue de tenter d'instaurer "une paix durable" dans l'est de la République démocratique du Congo, où des opérations militaires sont en cours, a indiqué samedi une source officielle.
"La voie diplomatique demeure l’option idéale et privilégiée" pour instaurer une paix durable dans l'est de la RDC, a déclaré la ministre de la Culture Catherine Katungu, citant une déclaration du président Tshisekedi faite vendredi devant le gouvernement congolais.
L'option diplomatique se fera "sans porter préjudice aux efforts déployés sur terrain par les forces de défense et de sécurité" congolaises, notamment contre les rebelles du "Mouvement du 23 mars" (M23), "contre lesquels la voie militaire reste la seule issue", a expliqué Mme Katungu.
Le président Tshisekedi "a réitéré sa reconnaissance à l’endroit du peuple congolais qui s’est mobilisé spontanément à travers des marches pacifiques et des initiatives de soutien à nos vaillantes forces de défense et de sécurité", a ajouté Mme Katungu.
A l'appel des mouvements pro-démocratie, près de deux cents jeunes ont manifesté samedi à Kinshasa contre le Rwanda accusé par les autorités d'apporter un "appui irréfutable" au M23 qui a repris les armes en début d'année, après avoir été militairement défait par l'armée et les Casques bleus en 2013.
Des manifestants portaient des banderolles où l'on pouvait lire notamment "tous les Congolais sont unis contre l'agression du Rwanda".
En vue d'obtenir davantage de soutien des pays voisins, Kinshasa a intégré en mars la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC) où la RDC a retrouvé notamment le Rwanda et l’Ouganda. Kinshasa accuse régulièrement ces deux pays de soutenir les groupes armés dans l'est.
L'Est de la RDC est déstabilisé depuis près de trois décennies par les activités illicites de plus d'une centaine de groupes armés locaux et étrangers, responsables d'exactions sur les civils.
Les chefs d’Etat de l'EAC ont décidé de mettre en place une force régionale en vue de combattre les groupes armés réfractaires au processus de paix qu'ils ont mis en place.
AFP avec ACTUALITE.CD
"RDC Force régionale EAC : L’Ouganda sur la liste, le Rwanda « exclu » pour son association au M23 - 25 juin 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/25/rdc-force-regionale-eac-louganda-sur-la-liste-le-rwanda-exclu-pour-son-association-au-m23.html/111194/
"Tribune Corps d’élite en charentaise : l’Union sacrée inactive face à l’agression rwandaise (Thierry Monsenepwo) - 25/06/2022
= https://ouragan.cd/2022/06/corps-delite-en-charentaise-lunion-sacree-inactive-face-a-lagression-rwandaise-thierry-monsenepwo/
Le cri de cœur est lancé par Jean Thierry Monsenepwo Mototo, opérateur politique et économique. Face à l’inaction de sa famille politique devant la nouvelle agression rwandaise, il a décidé de briser le silence. Le jeune leader appelle militants et cardinaux de l’USN à constituer un bloc solide autour du chef de l’État pour vaincre l’ennemi commun.
Monsenepwo constate malheureusement que les gens ne se battent que pour des postes et pour le positionnement électoral mais quand il s’agit d’une « question existentielle de notre devenir en tant que peuple et nation, c’est un silence radio assourdissant ». Indignant. Il appelle le leadership de sa famille politique à battre le rappel des troupes. L’urgence s’impose, dit-il.
Tribune. Masse sans énergie, corps d’élite sclérosé avachi dans le confort du pouvoir ou à l’affût des ordonnances de nomination, l’Union sacrée de la nation est en train de passer à côté de la chance historique de prouver son osmose et sa proactivité en tant que majorité parlementaire et présidentielle.
La dernière fois que l’Union sacrée a battu le rappel de ses troupes, c’était pour le partage du pouvoir dans les exécutifs provinciaux vacants. On ne peut certes pas faire le reproche à notre famille politique de toujours rechercher une stratégie cohérente et concertée de gestion du pouvoir. Cependant, le partage et la conquête du pouvoir ne devraient pas être la seule préoccupation d’un regroupement politique qui a, à cœur, de s’inscrire dans la durée. Si nous voulons utilement œuvrer en faveur de la conservation du pouvoir, nous devrions aussi nous constituer en laboratoire d’alternatives pratiques devant permettre à l’exécutif d’opérer des choix payants en chaque occurrence.
Après avoir, sans beaucoup de succès, usé de notre entregent pour que notre famille politique convoque un plénum consacré à la résolution de la crise causée par la nouvelle agression rwandaise, je ne peux plus m’empêcher de mettre sur la place publique mon inquiétude par rapport à notre inertie coupable face à la concrétisation en cours de la balkanisation de notre pays sous la barbe complice et complaisante de la communauté internationale.
Il se pourrait que parmi les bonzes de la majorité parlementaire et présidentielle, l’on ne prenne pas suffisamment la mesure de la menace qui pèse sur la nation. Tout semble indiquer pourtant qu’il s’agit en réalité de la dernière étape du plan d’annexion des territoires frontaliers tant convoités par certains voisins de l’Est qui n’ont jamais fait mystère de leur hégémonisme sepuis des lustres.
Étant dans le feu de l’action, notre gouvernement, dont la feuille de route n’intégrait pas forcément cet impondérable, est normalement en droit de recevoir de la famille politique dont il est l’émanation les leviers essentiels pour le calibrage de sa diplomatie et la reconfiguration de ses forces de défense et de sécurité. Surtout que, sans fausse modestie, nous comptons dans nos rangs des personnalités expérimentées ayant une maîtrise des arcanes de l’hégémonisme outrecuidant de nos voisins de l’Est. Pour être plus concret, je ne vois pas pour quelle raison l’Union sacrée peut se réunir encore à l’avenir si elle est incapable d’être pro-active par rapport à une menace existentielle qui se précise. Ce serait apporter la preuve par l’absurde que nous ne serions qu’une organisation de fait constituée pour le besoin de la cause.
En réalité, tout se passe comme si l’Union sacrée a pris le pari de rester spectatrice face aux soubresauts des envahisseurs, pendant que toutes les forces vives de la nation sont en ébullition derrière le commandant suprême des forces armées, notre chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
C’est l’occasion de dresser une fière chandelle à ceux, au sein de l’opposition, qui ont compris qu’il était temps de taire nos divergences conjoncturelles pour sauver la patrie commune en danger. Le gouvernement devrait saisir l’occasion pour prendre en compte certaines suggestions pertinentes émanant des opposants républicains pour faire échec aux plans de l’ennemi.
Au lieu de se concentrer dans l’osmose afin de prêter mains fortes au président de la République qui se bat bec et ongles sans l’accompagnement ouvert et stratégique de sa famille politique pourtant nombreuse et variée, au sein de l’Union sacrée, chacun semble jouer une partition personnelle de positionnement pour la conquête des postes et la conservation des fiefs électoraux. C’est triste que d’aucuns ne soient pas en mesure de réaliser qu’en sus de difficultés opérationnelles et financières qui ne permettent pas déjà à notre centrale électorale de tenir les engagements contenus dans sa feuille de route, il serait indécent d’organiser des élections pendant qu’une partie utile du don béni de nos aïeux est aux mains des envahisseurs impénitents.
Il n’est jamais trop tard pour mieux faire. Tout le monde sait qu’en temps de guerre, les meilleures réflexions stratégiques ne se font pas en plénière dans les assemblées délibérantes. Il nous revient de nous recroqueviller sans délai dans l’intimité de notre famille politique pour évaluer l’ampleur du drame et nous échiner à élaborer des propositions innovantes susceptibles de barrer la route à un ennemi teigneux.
Je signale au passage que le silence assourdissant de la communauté internationale devrait davantage stimuler notre responsabilité. Tout porte à croire que le mot d’ordre tacite est de laisser le Rwanda faire. Sinon, comment comprendre qu’un pays agresseur mondialement reconnu fasse autant l’objet de la sollicitude internationale en étant au centre de tous les enjeux géostratégiques. Non seulement le sommet du Commonwealth prévu à Kigali se tient pendant que des militaires rwandais massacrent nos populations en errance sur la terre de leurs ancêtres, mais aussi tous les autres agendas mettant en vedette le rayonnement international du Rwanda sont maintenus dans l’indifférence totale. Le maintien des faveurs de la communauté internationale sur le Rwanda est la preuve permanente d’une caution qui n’a jamais fait défaut à ce pays agresseur en déni perpétuel de notre souveraineté territoriale. D’où vient que la Monusco, forte d’une logistique dernier cri, prétende ne pas voir les mouvements permanents de troupes rwandaises en appui aux terroristes du M23, mouvements pourtant visibles à l’œil nu ?
Tout ceci devrait nous interpeller. Seuls contre tous, c’est à nous qu’il appartient de tout miser en vue de sauvegarder notre intégrité territoriale et léguer ainsi aux générations futures un Congo plus que jamais entier. Ce n’est évidemment pas en s’isolant dans des postures de course au pouvoir et de positionnement électoral que nous serons utiles à nous-mêmes et au seul pays que nous puissions avoir.
"Manifestation à Kinshasa contre le déploiement d’une force régionale dans l’est de la RDC - 26/06/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220626-manifestation-%C3%A0-kinshasa-contre-le-d%C3%A9ploiement-d-une-force-r%C3%A9gionale-dans-l-est-de-la-rdc
(Illustration) Martin Fayulu, à Kinshasa, le 12 janvier 2019. REUTERS/Baz Ratner
La force, décidée par des chefs d’État d’Afrique de l’Est, doit être déployée dans l’est de la RDC suite aux récents affrontements entre FAR
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Kinshasa pour soutenir les forces armées aux prises avec les rebelles du M23, accusés d’être soutenus par le Rwanda. La marche a été organisée par les mouvements citoyens congolais qui sont opposés au déploiement imminent d'une force régionale, décidée par des chefs d’État de l’Afrique de l’Est. « Nous disons qu’il n’est nullement question que cette force se déploie au Congo. Nous pensons que ça va créer beaucoup de confusion. Il faut arrêter cette affaire », estime l’opposant Martin Fayulu.
Les hommes seront sous commandement kenyan. La RDC ne veut pas de troupes rwandaises dans cette force. Et pour certains, comme M. Fayulu, le problème est non seulement les troupes, mais aussi l’appartenance de la RDC à la Communauté d'Afrique de l'Est (East African Community (EAC)). « Cette affaire, c’est pour balkaniser le Congo. Nous n’avons jamais eu de sentiment de haine contre qui que ce soit. Le Congo est attaqué. Le problème aujourd’hui, c’est l’hégémonie de M. Kagame », selon l’opposant.
Soutien aux FARDC
« Il faut consolider l’Afrique centrale et consolider l’Afrique toute entière », dit Martin Fayulu, qui estime que « le Congo aujourd’hui est en train d’être saboté ». « Et les Congolais le disent avec moi qu’il n’est nullement question que l’on fasse partie de cette communauté-là. Le peuple congolais s’est réveillé comme un seul homme et comme nous disons, "comme un seul Congo" ».Le rassemblement est aussi l’occasion de réaffirmer leur soutien à l’armée congolaise. « Nous sommes unis pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays pour être tous derrière nos FARDC Par nos esprits, par nos prières, nous disons qu’ils vont gagner », conclut-il.
Soutien aux FARDC
« Il faut consolider l’Afrique centrale et consolider l’Afrique toute entière », dit Martin Fayulu, qui estime que « le Congo aujourd’hui est en train d’être saboté ». « Et les Congolais le disent avec moi qu’il n’est nullement question que l’on fasse partie de cette communauté-là. Le peuple congolais s’est réveillé comme un seul homme et comme nous disons, "comme un seul Congo" ».
Le rassemblement est aussi l’occasion de réaffirmer leur soutien à l’armée congolaise. « Nous sommes unis pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays pour être tous derrière nos FARDC Par nos esprits, par nos prières, nous disons qu’ils vont gagner », conclut-il.
"RDC Force régionale EAC : L’Ouganda sur la liste, le Rwanda « exclu » pour son association au M23 - 25 juin 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/25/rdc-force-regionale-eac-louganda-sur-la-liste-le-rwanda-exclu-pour-son-association-au-m23.html/111194/
"Agression dans l’Est : « Quand un pays vous attaque, vous ne pouvez pas être en relations diplomatiques avec lui » (M. Fayulu) - 25 juin 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/06/25/agression-dans-lest-quand-un-pays-vous-attaque-vous-ne-pouvez-pas-etre-en-relations-diplomatiques-avec-lui-m-fayulu.html/111177/
Le président national du Parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) et membre du présidium de la plateforme de l’opposition Lamuka, Martin Fayulu a répondu favorablement à l’appel des mouvements citoyens relatif à la marche pacifique organisée ce samedi 25 juin 2022.
A Kinshasa, la synergie des mouvements citoyens a organisé cette manifestation pour protester contre l’agression rwandaise mais aussi pour exprimer sa désapprobation pour le déploiement d’une force militaire régionale constituée des pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est dans la partie Est de la RDC pour y imposer la paix et la stabilité. Les mouvements citoyens ont aussi manifesté pour exprimer leur indéfectible soutien aux forces de défense et de sécurité congolaises.
Au cours de cette marche, le candidat à la présidentielle de 2018, Martin Fayulu a réitéré sa demande d’une rupture diplomatique entre la RDC et le RWANDA désigné agresseur et dont le soutien avéré aux terroristes du M23 qui occupent des entités de la RDC à Rutshuru dans le Nord-Kivu, n’est plus à démontrer.
« Les mouvements des jeunes ont décidé de soutenir les Forces armées congolaises. Je suis venu pour les accompagner et pour apporter aussi mon soutien aux FARDC qui doivent lutter pour l’intégrité de notre pays. Donc, je suis de cœur avec les mouvements des jeunes. Nous avons demandé, les jeunes le demandent et tous les Congolais le demandent. Quand un pays vous attaque, vous ne pouvez pas être en relations diplomatiques avec lui », a déclaré brièvement Martin Fayulu qui continue de revendiquer sa victoire face à Félix Tshisekedi aux élections de 2018.
Dans une lettre, la LUCHA, l’un des mouvements citoyens membre de ce collectif, a invité le président Tshisekedi à renoncer sans condition à l’activation et au déploiement d’une force régionale sur le territoire congolais.
Selon ce mouvement, au moins trois sur sept Etats membres de l’EAC sont impliqués depuis plus de deux décennies dans l’agression et la déstabilisation du pays à travers des interventions directes de leurs armées ou, par procuration, à travers des groupes armés. A l’en croire, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, et dans une moindre mesure le Soudan du Sud, font face à des rébellions ayant des bases-arrière dans l’est de la RDC, et régulièrement ils s’accusent entre eux de déstabilisation.
A la place, la LUCHA avait suggéré au président Tshisekedi de prioriser la réforme des forces de défense et de sécurité et tout mettre en œuvre tous les moyens légaux, politiques et financiers nécessaires à cet effet.
"Agression dans l’Est: Le Rwanda charge l’Ouganda d’avoir servi de base arrière au M23 - 23 juin 202
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/23/agression-dans-lest-le-rwanda-charge-louganda-davoir-servi-de-base-arriere-au-m23.html/111058/
Accusé depuis plusieurs semaines par la République Démocratique du Congo de parrainer militairement la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23), le gouvernement rwandais continue de nier catégoriquement son implication dans l’exhumation de ce mouvement terroriste défait et désarmé complètement 2013 par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Selon le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais, Alain Mukuralinda qui intervenait à l’émission « Appel sur l’actualité » sur les antennes de la Radio France Internationale (RFI) ce jeudi 23 juin, soit 24 heures après le passage du porte-parole du gouvernement congolais, la faction du M23 qui avait trouvé refuge au Rwanda après la défaite a été désarmée et placée à plus de 200 kilomètres de la frontière de la RDC.
Par ailleurs, le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais accuse l’Ouganda d’avoir servi de base arrière aux rebelles du M23 qui ont refait surface vers la fin 2021.
« On sait très bien que le M23 a été défait en 2013. Il y’a une partie qui est partie en Ouganda et ceux qui sont venus au Rwanda qui ont été désarmés et placés à plus de 200 km de la frontière congolaise . Aujourd’hui ceux qui ont repris les armes, ils sont venus de l’Ouganda. Pourquoi on en parle pas ? Mais on est entrain de dire que ceux sont là sont soutenus par le Rwanda parce que aujourd’hui ils parlent Kinyarwanda ? Les rebelles qui ont repris les armes sont venus de l’Ouganda. Je l’affirme, il n’y a même pas à hésiter », a affirmé Alain Mukuralinda, porte-parole adjoint du gouvernement rwandais.
Si le Rwanda se décharge de toute responsabilité dans les récentes attaques du M23 couronnées par l’occupation de la cité frontalière de Bunagana, les autorités congolaises et particulièrement, les députés nationaux par le canal de son président, Christophe Mboso, ont dénoncé aussi la complicité de l’Ouganda.
Christophe Mboso, deuxième personnalité du pays, a relevé le comportement du lieutenant général Muhoozi Kainerugaba, fils du président ougandais, Yoweri Museveni qui, dans une série de tweets, a réitéré son soutien à Paul Kagame alors que le M23 accusé d’être soutenu par Kigali, selon Kinshasa, mène des attaques dans le territoire de Rutshuru, en terre congolaise.
« Nous nous sommes entretenus avec le ministre des Affaires étrangères. D’ailleurs, il est d’accord avec nous, avant même que ceci nous arrive, avant que ces troupes fassent ce qu’ils ont fait, nous avons dit à la suite du pacte que le fils de Museveni a signé avec le Rwanda, nous ne laissons pas passer cet accord. Il nous a montré qu’il avait signé son pacte, il vient de nous trahir. Nous avons dit, nous n’acceptons pas », a précisé le président de l’Assemblée nationale.
Néanmoins, dans une lettre adressée au conseil de sécurité des Nations-Unies, datée du 10 juin 2022, les membres du groupe d’experts de l’ONU sur la République Démocratique du Congo sont largement revenus sur le fonctionnement du mouvement du 23 mars – communément appelé « M23 » – considéré par Kinshasa comme un groupe terroriste.
Dans cette lettre, les experts du conseil de sécurité des Nations-Unies explique explicitement comment le Rwanda et l’Ouganda – deux pays frontaliers de la RDC et soupçonnés de soutenir ce mouvement rebelle – ont servi de béquille pour que le M23 se réorganise, se réarme et recrute de nouveaux hommes dans ses rangs.
Les experts du conseil de sécurité de l’ONU notent dans leur rapport final qu’en janvier 2017, cependant, « le M23/ARC a commencé à se reconstruire lorsque des combattants dirigés par le « général » Sultani Makenga, visé par les sanctions, ont quitté le camp de Bihanga en Ouganda pour établir une base sur le mont Sabinyo dans le parc national des Virunga, en République démocratique du Congo ». Toujours pendant leur inactivité, les ex-combattants du M23 se sont retirés dans des camps en Ouganda et au Rwanda. Peu sont restés en République Démocratique du Congo.
"Guerre à l’Est : le coup de pied de Tshisekedi dans la fourmilière - 26.06.2022
= http://magazinelaguardia.info/2022/06/24/rdc-guerre-a-lest-le-coup-de-pied-de-tshisekedi-dans-la-fourmiliere/
Le M 23 a conquis plusieurs localités dont la cité frontalière et stratégique de Bunagana dans le territoire de Rutshuru ,province du Nord Kivu. Kinshasa accuse le Rwanda de donner un coup de pouce aux rebelles. Le Rwanda parle d’allégations non fondées. La population congolaise, elle, ne jure que par la guerre contre ce voisin jugé belliqueux. Le président congolais, lui, a plutôt choisi la voie diplomatique. Une stratégie qui pourrait bien avoir des avantages si la RDC joue bien le jeu pour mettre fin à la Guerre.
Les états membres de la communauté d’Afrique de l’Est, se sont réunis le 20 juin en conclave à Nairobi au Kenya, avec à l’ordre du jour , la situation à l’Est du pays . Parmi les résolutions prise à ce forum ,il y a l’envoi d’une force multinationale qui agira dans 3 provinces de l’est du pays. Pour le professeur Emmanuel Kayembe Ngubo de la faculté des relations internationales de l’université de Lubumbashi , cette option est positive ,dans la mesure où cette force militaire contingente , aura pour mission de désarmer tous les groupes armés « sans distinction »,ce qui selon lui, inclut le M23.
À cet égard, il félicite la diplomatie congolaise qui, selon lui, a joué une bonne carte . Pour lui, le rôle de pyromane que joue le Rwanda, qui essaie d’entrainer l’Ouganda dans la duplicité, est contre-productive à la longue. Le professeur Emmanuel Kayembe ,note que le Rwanda multiplie, en même temps, les manœuvres pour que la voix de la RDC ne soit pas entendue sur le plan international. C’est ainsi qu’aucune condamnation n’a été prononcée contre Kigali à la réunion des chefs d’État de l’EAC . Pour lui,c’est à la diplomatie congolaise de trouver la parade à ce désagrément , conclut-il.
La diplomatie congolaise exulte
Pour Christophe Lutundula ,le Rwanda a beau nié toute implication , mais sa culpabilité n’échappe à personne. Pour le ministre des Affaires Étrangères de la RDC,le fait qu’un médiateur soit nommé entre les deux pays ,est un signe que l’union Africaine et la communauté internationale ,savent que le régime de Paul Kagame est partie prenante dans le conflit armé de l’est de la RDC . Le ministre congolais , rappelle qu’en 2013,des experts des Nations Unies ,avaient établi que les troupes rwandaises étaient présentes sur le sol congolais. Selon lui, c’est pour cette raison qu’en ce temps-là ,que les États-Unis et l’Union Européenne, avait alors suspendu leurs coopérations militaires avec ce pays. Christophe Lutundula affirme que le Rwanda souhaite voir un Congo faible, certainement pour organiser et profiter d’un trafic frauduleux des richesses de l’est du pays.
« Une armée congolaise trop faible »
Le ministre rwandais des Affaires Étrangères du Rwanda , prétend que son pays n’a pas mis ses pieds chez son voisin ,malgré des bombardements de l’armée congolaise qui aurait touché 3 fois leur territoire . Pour lui ,le présent conflit est une affaire congolo-congolaise . Vincent Biruta se demande si c’est le M23 qui a vraiment de gros muscles ou si par contre ,c’est l’armée congolaise qui n’a rien dans Le ventre . Il insinue ainsi que c’est la faiblesse des forces armées congolaises qui est à l’origine de sa débâcle dans l’est du pays et non une supposée intervention du Rwanda.
La diplomatie est un jeu de puissance
Beaucoup de Congolais ont mal accueilli l’accord de Nairobi . Dans les rues ,on accuse pratiquement le chef de l’État de « trahison ». La réunion du Kenya n’ayant fait aucune mention du Rwanda comme pays agresseur et le M23 comme mouvement terroriste, les Congolais se sentent floué. Les Congolais ont également une perception négative au sujet de cette force multinationale projetée . La présence des Ougandais considérée comme « complice » du Rwanda ,notamment dans la prise de Bunagana le 13 juin ,provoque colère et indignation aux 4 coins de la RDC . Une blague en vogue sur les réseaux sociaux dits « Ya FATSHI ,sala ndenge osalaki na Genève .Yebisa bango que oboyi ba accords wana ». Traduction : Grand frère FATSHI ,fais comme tu avais fait à Genève . Dis-leur que tu refuses cet accord . Allusion faite au retrait de la signature De Felix Tshisekedi des accords l’opposition congolaise à Genève ,sur la candidature unique à la dernière présidentielle.
Une diplomatie faible
Dans les salons politiques ,on n’hésite pas à épingler « la faiblesse de la diplomatie congolaise, qui selon ses détracteurs ne réussit pas les grands rendez-vous et n’obtient aucun résultat concret . « Si un pays à une économie faible ,une armée non dissuasive ,une classe politique corrompue ,sa voix sur l’échiquier international est pratiquement inaudible. Le pouvoir congolais doit comprendre que depuis que Bismarck a conduit la politique étrangère de l’Allemagne ,la diplomatie est d’abord un jeu de puissance ,un équilibre des forces . Si la Russie n’avait pas l’arme nucléaire, il y a bien longtemps que l’occident l’aurait rayé de la carte du monde . La RDC doit faire monter son armée en puissance ,relever son économie et combattre énergiquement la corruption. La paix est à ce prix », assure un chef de travaux au département des relations internationales de l’UNILU ».
Dans les chancelleries , plusieurs voix affirment que le président Félix a ouvert la boite de pandore en concluant des accords avec l’Ouganda et le Burundi ,en le permettant de mener des actions militaires sur le territoire congolais . Le Rwanda se sentant exclus aurait exhumé ,équipé et assiste le M23 dans le présent conflit . Les États-Unis par son sénat interposé assurent avoir suffisamment des éléments prouvant la présence physique des troupes rwandaises en RDC. Allégations rejetées par le pays de Paul Kagame qui prend la MONUSCO à témoin . Cette dernière assure n’avoir aucune preuve de la présence de l’armée rwandaise sur le sol congolais .
Une affaire de gros sous
Dans les milieux d’affaire du nord Kivu,il se dit que l’armée congolaise a pris le contrôle de plusieurs pistes d’aviation par lesquels s’envolaient des petits porteurs remplis de terres rares ,d’or et d’autres matières premières vers le Rwanda . À cause de cela,les exportations de COLTAN de ce pays aurait chûtes près de 70 pourcent . La RDC aurait ainsi touché aux intérêts économiques vitaux du Rwandais ,qui vivrait en partie de l’assistance financière occidentale et qui tirerait grand profit du trafic en partie légal ,en partie illicite avec l’est de la RDC.
Tous ces éléments réunis, aurait donc poussé le Rwanda à l’action. Ce faisant ,il serait entré dans un piège tendu par Kinshasa dont l’objectif est d’en finir une fois pour toute avec les rebellions de l’est . En bénéficiant de l’appui et de l’accompagnement de la communauté des États de l’Afrique de l’Est ,notamment les deux poids lourds que sont le Kenya et l’Ouganda . Le fait est que ces deux pays trouvent dans la république démocratique du Congo ,un vaste marché pour leurs produits. Sur le moyen et long terme, si le Rwanda ne change pas de fusil d’épaule, il pourrait bien être sacrifié sur l’autel d’immenses intérêts économiques, la RDC valant bien son pesant d’or . Dans ce sens ,on peut bien dire que Félix Tshisekedi a bel et bien donné un coup de pied dans la fourmilière ,comme le pense les conseillers du président congolais.
"Guerre à l’est: Bunagana toujours sous contrôle du M23 et du Rwand - 21 juin 2022
= http://magazinelaguardia.info/2022/06/21/guerre-a-lest-bunagana-toujours-sous-controle-du-m23-et-du-rwanda/
"Agression rwandaise : Des mouvements citoyens interpellent la communauté internationale - juin 25, 2022
= https://actu30.cd/2022/06/agression-rwandaise-des-mouvements-citoyens-interpellent-la-communaute-internationale/
Plusieurs mouvements citoyens ( LUCHA, Filimbi, UJCC, MISS, etc.) et des partis politiques politiques notamment ECIDé (Engagement pour la citoyenneté et la développement) ont marché, ce samedi 25 juin 2022, à Kinshasa, pour dénoncer l’agression de la RDC par le Rwanda à travers le M23.
Cette marche pacifique a commencé à Pascal situé dans le district de Tshangu pour chuter à la Place Échangeur dans la commune de Limete.
Plusieurs leaders des jeunes ont pris part à cette initiative, aux côtés de l’opposant Martin Fayulu.
Bievienvu Matumo, militant de LUCHA, a indiqué qu’il était question de rappeler à la communauté internationale son silence coupable face à l’agression rwandaise, mais aussi dire non à la force régionale.
« L’objectif est de rappeler à la communauté internationale que les congolais sont unis autour des FARDC. Ils disent non à la force régionale et les congolais disent oui à la solidarité avec les peuples qui sont victimes de cette agression rwandaise. Ils dénoncent en même temps Kagame qui est acteur de cette agression », a-t-il déclaré.
Pour le président de l’Union des jeunes congolais pour le changement (UJCC), Mukenge Totoro, ces initiatives sont un état d’esprit.
Quant à Carboni Béni, cette marche fait suite à l’agression du pays par le Rwanda. D’où, a-t-il dit, la mobilisation des mouvements citoyens.
« Le pays est agressé par le Rwanda et nous avons l’intérêt de nous mobiliser pour soutenir nos FARDC et interpeller la communauté internationale face à cette agression Rwanda
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 30/6/2022, 10:15 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"M23 : L’imposture de la diplomatie de Kagame mise à nue par Félix Tshisekedi (Tribune) - 28.06.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107011_m23_l_imposture_de_la_diplomatie_de_kagame_mise_a_nue_par_felix_tshisekedi_tribune.html
“Rien ne résiste au temps. Même les écrits gravés dans le marbre finissent par céder. Ce n’était pas un secret que le M23 procédait d’un plan de désorganisation de l’État congolais et de perpétuation de l’entreprise mafieuse installée à l’Est du pays pour faciliter le pillage des ressources naturelles. Tout le monde le savait. L’Ouganda et le Rwanda étaient réputés être les commanditaires du projet et des stratégies mais aussi, ils étaient connus pour leur rôle des mobilisateurs des ressources pour l’ouvrage de la déstabilisation et fournisseurs des couvertures diplomatiques.
Et pourtant, les deux pays demeuraient dans le déni total. Paradoxalement, ils vilipendaient la RDC comme étant l’État failli par lequel le malheur entre au point d’être une menace pour ses voisins.
Kagame, dans un cynisme qui tranche avec le rationnel, fabrique la misère et condamne la RDC pour son incapacité à rassurer ses voisins en rapport avec les questions d’interdépendance sécuritaire. Ils cuisinent la foutaise, la balance en RDC et au bout, ils accusent la victime d’être responsable de ce qui lui arrive et même d’être la menace contre leurs États.
La voix du Congo n’a pas brisé les glaces. La scène internationale est cruelle. Il faut compter. Nombreuses puissances du monde ont attesté la thèse rwando-ougandaise non pas faute de vérité mais au vu de l’intérêt national de chacun. C’est ça la communauté internationale. Kabila a essayé de tout donner pour avoir la paix, finalement il n’a plus cherché que sa propre paix à lui et sa famille.
Le temps passe, les intérêts du monde se dessinent autrement. La géopolitique du coltan est en train de céder sa place à celle du lithium et du cobalt.
Ces derniers mois ont été riches en événements. A force de pousser plus fort la seringue de la désorganisation, le poison a fait mal dans le corps du Congo, très mal. Les populations se sont levées comme un seul homme pour revendiquer non plus la paix mais la guerre. Il faut mourir comme garçon, debout. Le jeu du Rwanda a trop duré. L’homme du « peuple d’abord » a compris le message. L’attaque injuste du M23 contre les positions des FARDC en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu lui a fait une passe en or.
Du « Béton » face à un interlocuteur « foncièrement inamical »
Félix Tshisekedi, après un long franc-jeu politique a levé la voile sur son apparente naïveté. Cette dernière n’était en réalité qu’un gage de bonne foi. Le Rwanda ne l’a pas compris à juste titre. Le régime de Kigali était piégé par la rémanence de vingt ans d’une culture de soumission diplomatique de Kinshasa. Felix avait trop donné sans contrepartie, ça ne pardonne pas en politique.
Tenez :
- Accord sans réciprocité pour que Rwandair, la compagnie d’aviation rwandaise, desserve les aéroports congolais ;
- Pour que l’or brut extrait artisanalement dans le Kivu soit raffiné au Rwanda ; pour que les unités de génie de la police rwandaise construisent des logements sociaux à Goma ;
- Pour autoriser les expéditions des troupes rwandaises sur le sol congolais en répression aux forces négatives ; pour que les entrepreneurs du bâtiment et génie civil du Rwanda soumissionnent avec privilèges, au marché public des ponts et chaussés et dans l’immobilier… Félix, Béton pour ses lieutenants, n’a pas fait dans la demi-mesure, il a arrêté la série des gestes amicaux vis-à-vis d’un interlocuteur foncièrement inamical.
Le message est allé droit au cœur de Kigali. N’en déplaise aux sceptiques qui ont dit que la réaction de Kinshasa était l’expression d’humeur, preuve que Félix n’était pas à la hauteur des exigences du métier. Il lui fait le défaut du monstre froid dont a besoin César au niveau de ses responsabilités. En effet, Félix est d’abord un Béton. C’est-à-dire qu’il chauffe ou refroidit en fonction de la température de son environnement. Preuve, la panique a changé des camps. Kigali qui n’a pas digéré le coup s’est livré aux attaques militaires, diplomatiques et médiatiques. Le béton a resserré davantage la vis, il a pris un paquet des mesures contre le Rwanda et son rejeton le M23. Béton a déclaré que le M23 étaient désormais une affaire des terroristes au service de Kigali. En français facile, le Rwanda était désormais pour la RDC un État voyou pour son entretien des forces terroristes. Cela veut dire pour la RDC que les éléments utilisés dans le M23 sont des agents supplétifs spécialisés dans l’action terroriste que le Rwanda exporte à l’Est de la RDC. Ainsi le Gouvernement s’interdit toute négociation avec un interlocuteur terroriste et mieux au service d’une puissance étrangère principalement le Rwanda. Les masques sont tombés.
D’où la nécessité de questionner le passé, le sort des éléments M23 intégrés au sein des institutions nationales. Ils font quoi aujourd’hui, ces dames et messieurs au service du Rwanda ? La question mérite d’être posée.
Le même narratif du Rwanda
Le Rwanda en guise de réaction force la solution d’invasion pour contrôler une partie significative du territoire nationale en vue d’imposer le M23 comme partenaire de négociation directe avec la RDC ! Les chassés croisés diplomatiques, les sorties médiatiques, le télescopage de grossières manifestations racistes, les conférences hostiles au Congo sont testées partout pour isoler l’opinion de Kinshasa et arroser l’opinion publique internationale avec les refrains usés que nous connaissons déjà : les communautés rwandophones sont menacées d’extermination au Congo, le Congo est un allié aux éléments génocidaires du FDLR, le Gouvernement de Kinshasa s’empêche de coopérer pour résoudre définitivement le problème des congolais d’origine rwandaise, la question de nationalité des congolais rwandophones est un dilemme congolo-congolais, le Rwanda a des intérêts sécuritaires à l’Est de la RDC pour lesquels il ne transige avec aucune puissance…
Un vieux narratif qui convainc de moins en moins
Ce vieux narratif ne passe plus. Provisoirement. Les chancelleries du monde entier tournent peu à peu la page. Parfois, ils changent leurs agendas. Ils ont un discours au regard des preuves multiples que Kagame ne sait plus cacher sur le fait qu’il est l’auteur du bordel dans la région. Il énerve. Parfois il agace.
C’est dans ce contexte que s’ajoute le ton diplomatique de Félix. Il apporte un petit zeste dans l’écosystème géopolitique et diplomatique de la région. Il force Kagame à quitter le bois pour jouer à ciel ouvert. Kagame habitué aux coups fourrés n’a pas l’argument de poids. Il tombe au premier jeu. Il ne s’adapte pas. Il recourt à la force, sans beaucoup d’effets comme avant. La ruse peine à trouver du carburant, peu d’inspiration actuellement. Le discours manque beaucoup de cohérence. Solution choisie, changer la copie. Du coup, Paul Kagame lui-même prend le devant de la scène pour annoncer les grandes lignes du nouveau narratif.
En effet, désormais :
- La Monusco est accusée d’être un allié des FDLR et des FARDC, pour dire que la Monusco est une partie au problème et non une partie à la solution ;
- Le M23 deviennent non plus des forces congolaises au service des revendications des populations congolaises d’origine rwandaise mais des forces rwandophones au service des revendications des populations rwandophones au Congo ;
- Le rwandophones ne réclament plus de nationalité mais plutôt des terres à l’Est du pays ;
- Tshisekedi est accusé de refuser à comprendre le problème du Congo, ce, en dépit des efforts énormes de Kigali et Kampala à lui expliquer la vraie version du problème congolais ;
- Le Rwanda sera partie à la solution, elle est disponible pour intervenir à travers les forces régionales de traque des réfractaires au désarmement des activistes armés étrangers présents sur le sol congolais.
Les lignes bougent radicalement, le gouvernement doit tenir
Avec le nouveau narratif, on peut affirmer que les lignes ont bougé, radicalement.
Les congolais vont capitaliser le fait que les M23 sont désormais ce rébus que représente les FDLR pour le peuple rwandais. Ils sont tous des criminels inéligibles au format classique d’intégration. Tout congolais ayant pris part à l’activité terroriste de ce corps expéditionnaire rwandais a agi contre son pays, au service des puissances étrangères. Congolais ou étranger, chacun doit répondre de ses actes devant les juridictions de la justice transitionnelle punitive. Cela implique que la diplomatie congolaise opposera au Rwanda son rôle dans les atrocités perpétrées sur le sol congolais par les troupes du M23. Le Rwanda ne présentera plus jamais comme une victime, la carte FDLR mais il lui sera plutôt opposée la conjonction nuisible d’effort dont il est bénéficiaire, celle entre deux factions d’origine rwandaise le M23 et le FDLR déployées sur le territoire national congolais.
Le Gouvernement congolais a tout intérêt à faire triompher sa nouvelle thèse. Aucune pression régionale militaire, diplomatique ou politique ne devrait faire fléchir sa position de classer le M23 dans sa catégorie des forces terroristes à bouter hors nos frontières avec toutes les autres forces étrangères en activité illicite sur le sol congolais. Le sort des FDLR est lié à celui des M23 en dépit de l’apparent traitement inégal de deux factions d’une même stratégie : hostilité de Kigali contre les FDLR et sa sympathie pour les M23.
Et enfin…
Pour finir mon propos, je note que le discours actuel de Kigali sème de la confusion plus qu’il nous fait des éclaircissements. Son recours à une sémantique très controversée brouille les pistes. Tenez, les rwandophones en RDC sont là-bas des congolais d’origine, ici plutôt des congolais ayant acquis la nationalité et parfois ailleurs ils sont des étrangers venus du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi ou de la Tanzanie. Il ne s’agit pas donc, d’un bloc des personnes ayant une même identité. Ensuite, les M23 n’ont jamais été en bonne odeur de sainteté avec les banyamulenges des montagnes du Sud-Kivu. Ils ne se reconnaissent pas dans les revendications des leaders du M23. Les quelques banyamulenges de l’espace politique à Kinshasa ou de l’armée qui sympathisent avec le M23 le font à titre privé autant que les autres congolais de service recrutés dans les autres communautés non rwandophones. Du reste beaucoup de ces banyamulenges là sont en désaccord total avec leurs leaders communautaires qui ne demandent pas mieux que le triomphe du vivre ensemble congolais loin des distractions du régime actuel de Kigali.
L’imposture de la diplomatie Kagame mise à nue
Les rwandophones du Nord-Kivu pour ne pas être une communauté monolithique se manifestent. Les communautés hutu déclarent haut et fort déjà qu’ils ne se reconnaissent pas dans les protégés de Kigali. Ils dénoncent la fonction de porte-parole des rwandophones congolais affublée par Paul Kagame aux M23. Ils n’ont jamais donné mandat à quiconque pour revendiquer en leur nom. Ils m’ont répété ça à plusieurs occasions depuis la sortie médiatique de Kagame à propos.
Toute cette imposture de la diplomatie rwandaise est mise à nue. Les fibres xénophobes trop manipulées font du menu fretin dans la besace diplomatique d’intoxication et de diabolisation des congolais. Le monde se tourne vers le commerce international avec pragmatisme. La diplomatie congolaise doit exiger le « politiquement correct » dans les échanges. Et l’équation Kagame sera une histoire. A l’interne, un travail réel de patriotisme et de responsabilisation doit être fait par l’État et la société civile pour éviter de déchirer davantage le tissu social congolais. Il faut vider la besace des allégations toxiques de Kigali.
Il est opportun pour la communauté internationale de comprendre le problème de la région afin de lui trouver un traitement adéquat, sans faux fuyants. Il ne s’agit plus de demander au Congo de négocier couché pour mériter un semblant de paix pour les institutions alors que derrière, il règne un vide sécuritaire, un chaos, un business mouillé de sang des innocents congolais.
Jean-Bosco Muhemeri,
Consultant Indépendant
Géopolitique et Études Internationales
muhemeribosjbm@gmail.com”
"RDC : face au Rwanda et au M23, Félix Tshisekedi va chercher de l’aide à Washington 27:06:2022
= https://www.jeuneafrique.com/1357194/politique/rdc-face-au-rwanda-et-au-m23-felix-tshisekedi-va-chercher-de-laide-a-washington/
Outre-Atlantique, les cabinets de lobbying recrutés par Kinshasa tentent d’attirer l’attention des élus américains sur la situation dans l’Est et de les rallier à leur cause.
Félix Tshisekedi n’entend pas rester sans rien faire. Alors qu’une crise ouverte l’oppose à son voisin rwandais, qu’il accuse de soutenir les rebelles du M23 dans l’Est, le chef de l’État congolais s’active pour obtenir le soutien du Congrès américain et de l’administration Biden. Son objectif ? Pousser les États-Unis à reconnaître le M23 comme un groupe terroriste, obtenir l’ouverture d’une enquête sur le rôle supposé du Rwanda et faire pression pour que Washington renforce son action diplomatique dans les Grands Lacs. La stratégie, en trois axes, est simple. Reste à voir si elle sera efficace.
De fait, sur le terrain, la situation s’est considérablement tendue. La ville de Bunagana, dans le Nord-Kivu, est depuis la mi-juin sous le contrôle de la rébellion. Un soldat congolais a été tué après avoir pénétré au Rwanda et ouvert le feu sur des militaires rwandais. La RDC a convoqué l’ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa et suspendu les vols RwandAir en provenance et à destination de son territoire, multipliant les accusations publiques. De son côté, Kigali a plusieurs fois démenti apporter un quelconque appui au M23 et reproche à son voisin son soutien présumé aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Des lobbyistes à la rescousse
À Washington, le discours est pour l’instant très mesuré. Les États-Unis ont fait part de leur inquiétude à propos d’une éventuelle implication du Rwanda, mais ils n’ont pris aucune mesure punitive. « Nous sommes très préoccupés par les informations faisant état de violences transfrontalières entre la RDC et le Rwanda, et par les tensions croissantes entre ces deux pays, s’est contenté de déclarer Ned Price, porte-parole du département d’État, lors d’un point presse. Et nous sommes très préoccupés par les informations selon lesquelles des militaires rwandais participeraient à ces combats. »
Le gouvernement congolais, qui s’offre depuis mars les services d’influents cabinets de lobbying, dont Ballard Partners (75 000 dollars par mois) et Scribe Strategies and Advisors (50 000 dollars par mois), multiplie les démarches pour attirer l’attention des élus américains, qu’ils siègent à la chambre des représentants ou au Sénat.
Il y a quelques jours, c’est Ballard Partners qui a envoyé un e-mail à un haut responsable proche du président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, Robert Menendez, pour lui demander de l’aide face au Rwanda. « Vous n’êtes pas sans savoir qu’hier, les rebelles du M23 ont pris le contrôle de Bunagana, une ville frontalière de la RDC, écrit le lobbyiste John O’Hanlon à Heather Flynn, le 14 juin. Les responsables de la RDC sont convaincus que le Rwanda a aidé les combattants du M23 dans cette prise de contrôle hostile. Enfants tués, etc. Brutal. »
Traditionnellement dirigé par des républicains, Ballard Partners s’est récemment adjoint les services de démocrates. Depuis les années Trump, c’est un acteur clé en matière de politique étrangère. Dans son message, O’Hanlon poursuit en expliquant qu’ »à la demande du gouvernement de la RDC », son cabinet doit voir s’il est possible que la Commission des affaires étrangères envoie une lettre au département d’État pour demander l’ouverture d’une enquête sur l’implication du Rwanda. « Des déclarations publiques seraient-elles envisageables ? Auriez-vous une autre idée ? » poursuit-il.
Relations tendues avec Kigali
Ce n’est pas un hasard si Ballard Partners a décidé d’approcher Menendez. En mai, cet élu démocrate du New Jersey avait affirmé que, si le Rwanda contribuait à l’instabilité dans l’est de la RDC, le Rwanda en subirait les conséquences. Une mise en garde qui survient alors que les relations entre Washington et Kigali se sont tendues depuis la condamnation pour terrorisme de Paul Rusesabagina, l’opposant rendu célèbre en 2004 par le film Hôtel Rwanda et que le département d’État estime « détenu à tort ».
Le cabinet Scribe Strategies and Advisors, lui, est dirigé par Joseph Szlavik, un ancien haut fonctionnaire de l’administration Bush. Il explique faire en sorte que le département d’État considère officiellement le M23 comme un groupe terroriste, ce qui aurait des conséquences pour ses éventuels soutiens. « N’oubliez pas que si quelqu’un est pris en flagrant délit de complicité [avec un groupe terroriste], il existe toutes sortes de règles, notamment concernant l’aide étrangère », insiste Joseph Szlavik.
« C’est une chose d’utiliser le mot “terroriste”, c’en est une autre de le définir avec précision », objecte toutefois J. Peter Pham, ancien envoyé spécial des États-Unis dans la région des Grands Lacs, tout en admettant que si l’Assemblée nationale congolaise y parvenait en établissant « des critères objectifs », cela pèserait dans les délibérations à Washington.À LIREChristophe Lutundula : « Le Rwanda veut une RDC faible et corvéable à merci »
Les lobbyistes recrutés par la RDC exhortent en parallèle les États-Unis à renforcer leur présence diplomatique dans la région. « Nous essayons de leur faire comprendre qu’ils doivent nommer des gens là-bas, parce que pour gérer un problème, il faut avoir un pied sur le terrain », résume Joseph Szlavik. Il espère que le Sénat confirmera rapidement la nomination de Lucy Tamlyn, l’actuelle chargée d’affaires américaine au Soudan, au poste d’ambassadeur en RDC, Mike Hammer étant appelé à devenir le nouvel envoyé spécial pour la Corne de l’Afrique.
Il exhorte également l’administration Biden à choisir un remplaçant à l’ancien ambassadeur au Rwanda, Peter Vrooman, qui a quitté Kigali pour Maputo en février dernier, et à désigner un nouvel envoyé spécial pour les Grands Lacs – poste vacant depuis le départ de J. Peter Pham, en mars 2020. « L’administration Biden n’a pas d’ambassadeur au Rwanda ni d’envoyé spécial pour les Grands Lacs. [Mike Hammer] quitte la RDC. Ce n’est pas bon », avertit SCXW195105593 BCX0″>Joseph Szlavik.
"Agression de la RDC par le M23/Rwanda : Un membre de l’Union Sacrée fustige le « silence » de sa famille politique - 28 juin 2022
= https://7sur7.cd/2022/06/28/agression-de-la-rdc-par-le-m23rwanda-un-membre-de-lunion-sacree-fustige-le-silence-de-sa
"RDC : André Mbata mobilise les parlementaires africains francophones pour la condamnation de l'agression rwandaise - 27/06/2022
= https://7sur7.cd/2022/06/27/rdc-andre-mbata-mobilise-les-parlementaires-africains-francophones-pour-la-condamnation
"Le Rwanda, la RD Congo et… Tony Blair - 22 juin 2022
= http://www.ingeta.com/le-rwanda-la-rd-congo-et-tony-blair/
"Crise RDC-Rwanda : quelles conséquences économiques ? L’analyse de Fitch - 23 juin 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1356249/economie/crise-rdc-rwanda-quelles-consequences-economiques-lanalyse-de-fitch/
Alors que la tension diplomatique entre les deux pays ne faiblit pas, l’institut de notation analyse les différentes implications que pourrait avoir le conflit actuel sur leurs économies respectives.
Dans une note diffusée ce 21 juin, Fitch Solutions tente de mesurer les potentielles conséquences économiques de la crise diplomatique qui oppose la RDC et le Rwanda depuis plusieurs semaines. L’agence a étudié trois scénarios. Le premier, le plus probable (65 %), prévoit que les relations entre les deux pays restent « tendues » au cours des trimestres à venir, sans que cela ne débouche sur un conflit militaire à grande échelle. Notamment grâce à la médiation de la communauté internationale.
Pour rappel, le président congolais Felix Tshisekedi avait accusé, entre fin mai et début juin, Kigali de soutenir activement le groupe rebelle M23 – qui prétend défendre les intérêts des Tutsis contre les groupes armés de l’ethnie hutue. Des allégations que le gouvernement rwandais a fermement démenties.
Dans ce contexte, l’agence de notation revoit à la baisse le score de la RDC dans son indice de risque politique à court terme de 25,8 sur 100 à 24,2 (ce qui signifie que le risque est plus élevé). De même, le score de la composante sécurité/menaces extérieures est ramenée de 25,8 à 24,2. Même constat pour le Rwanda, avec un score qui passe de 69,2 à 68,3 sur le risque politique et de 58,3 à 51,7 pour la composante sécurité/menaces extérieures.
Investissements étrangers en jeu
Avec une économie « robuste » (6,4 % de croissance entre 2012 et 2021) et « largement tributaire d’importants flux d’investissements étrangers et d’aides financières », le Rwanda aurait selon Fitch Solutions tout intérêt à se tenir à l’écart des allégations dont l’accuse la RDC pour maintenir de fortes relations avec la communauté internationale et continuer à bénéficier de ses investissements. Selon le ministère rwandais des Finances et de la Planification économique, ces subventions représentent 16,1 % des recettes publiques dans le budget de l’exercice 2021-2022.
À Lire RDC-Rwanda : fin de la lune de miel entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame
« Dans ce scénario le plus probable, nous nous attendons à ce que – même si les relations entre les deux États restent conflictuelles pendant un certain temps – les conséquences économiques ne soient pas sévères », affirment les analystes. Ils estiment que la médiation des États de la Communauté de l’Afrique de l’Est (ECA) préviendra une escalade du conflit, ce qui évitera de perturber le bon fonctionnement des industries extractives présentes en RDC.
Croissance affectée
Dans un deuxième scénario, moins probable (25 %), dans lequel les forces armées de la RDC et du Rwanda s’affrontent régulièrement, Fitch Solutions prévoit une détérioration de la stabilité de la sous-région à moyen terme. Avec un marché fortement perturbé, les exportations rwandaises vers la RDC représentant 12,4 % du total des exportations du pays en 2021 et la seule raffinerie d’or du Rwanda reposant en majorité sur les minerais congolais, les deux économies risquent de voir leur croissance ralentir. En effet, dans ce scénario d’escalade, l’institut de notation revoit à la baisse ses projections de croissance à 5,5 % en 2022 et 6,3 % en 2023 pour la RDC et à 7,1 % et 7,8 % sur la même période pour le Rwanda.
Troisième et dernier scénario (10 % de probabilité) : le conflit se répand aux pays voisins, avec l’Ouganda et le Kenya qui se mobiliseraient pour protéger leurs frontières. Avec dans ce cas un sérieux coup de frein au développement du secteur minier en RDC, du projet phare du Rwanda (Kigali Innovation City) ainsi que du projet pétrolier du lac Albert en Ouganda. C’est une croissance économique « nettement plus faible » et des risques plus élevés pour la stabilité politique à plus long terme que prévoit Fitch Solutions.
« Dans ce scénario le plus sévère, les liens régionaux s’affaibliront considérablement dans les années à venir – il est même possible que l’EAC éclate. Il y aurait beaucoup moins de coopération sur les menaces sécuritaires, et la réduction des échanges commerciaux ralentirait le développement économique en Afrique de l’Est », prévient l’institut de notation.
"Kinshasa : « Mourir sur le champ de bataille c’est l’honneur », scandent les Gardes républicaines en « marche d’endurance » - 24 juin 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/24/kinshasa-mourir-sur-le-champ-de-bataille-cest-lhonneur-scandent-les-gardes-republicaines-en-marche-dendurance.html/111086/
"RDC : force régionale, M23… Les coulisses du huis clos tendu de Nairobi - 23 juin 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1356406/politique/rdc-force-regionale-m23-les-coulisses-du-huis-clos-tendu-de-nairobi/
Au moment où la tension entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame atteint son paroxysme, les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est ont convenu de déployer une force régionale dans l’est de la RDC. Leur réunion a été houleuse.
Lors de la réunion à huis clos de Nairobi, le 20 juin. :copyright: Twitter Presidency Rwanda.
Pour la troisième fois depuis le début du mois d’avril, le président kényan, Uhuru Kenyatta, avait convié, ce 20 juin, à Nairobi, ses homologues de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) afin d’évoquer la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Félix Tshisekedi et Paul Kagame sont à couteaux tirés ces dernières semaines, le premier accusant le second de soutenir le M23, ce que Kigali nie fermement depuis le début de la crise. Alors qu’une médiation est en cours, sous l’égide de leur homologue angolais João Lourenço, les deux présidents ne s’étaient plus revus depuis le premier des trois conclaves de l’EAC, le 8 avril.
Ils se sont donc retrouvés dans la capitale kényane le 20 juin, en compagnie de plusieurs de leurs homologues de l’EAC, dont l’Ougandais Yoweri Museveni, le Burundais Évariste Ndayishimiye et le Sud-Soudanais Salva Kiir. Samia Suluhu, la présidente tanzanienne, s’était fait représenter par son ambassadeur au Kenya. Leur huis clos a duré un peu plus trois heures.
Hostilité et réticences
La réunion s’est ouverte par une présentation du général kényan Robert Kariuki Kibochi, venu restituer les conclusions de la rencontre des chefs d’état-major des pays membres qui s’est déroulée à Nairobi la veille, le 19 juin, et qui visait à évoquer les modalités de mise en place d’une force régionale dans l’est de la RDC. C’est à l’occasion de cette première réunion que la mise à l’écart des troupes rwandaises de la future force régionale a été mise sur la table par le général Célestin Mbala, chef d’état-major des Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC). Cette question a ensuite constitué un point de tension majeur lors du sommet des chefs d’État.À LIRERDC – Rwanda : la discrète riposte diplomatique de Kigali
En effet, Félix Tshisekedi a eu à ce sujet des échanges houleux avec son homologue rwandais : il a refusé que l’armée de ce dernier, qu’il accuse de soutenir le M23, soit déployée dans l’Est. Selon nos informations, son refus d’intégrer les éléments de l’armée rwandaise s’est non seulement heurté à l’hostilité de Kigali, mais également aux réticences de l’Ouganda, qui a, selon deux membres de délégations présentes, mis en avant l’utilité de l’expertise rwandaise pour combattre les FDLR.
Soutenu de son côté par le Burundi et, de manière plus discrète, par le Kenya, la RDC a obtenu gain de cause. Si du côté de Kigali on assure que le Rwanda contribuera malgré tout à l’administration de la force, l’entourage du président Tshisekedi, chargé de ce dossier, assure que cette contribution n’ira pas au-delà d’un échange d’informations.
Déploiement à la fin de juillet
Le calendrier du déploiement de cette force fait encore l’objet de derniers ajustements, mais deux sources officielles congolaises évoquent une arrivée des premières troupes entre la fin du mois de juillet et le début du mois d’août. La durée envisagée pour l’opération est, pour le moment, de quatre mois. Concernant le format de cette mission, la piste privilégiée est celle d’une répartition par secteur. Selon plusieurs sources, l’Ouganda, déjà engagé dans une opération conjointe avec la RDC, aurait ainsi pour périmètre la zone de Beni et la province de l’Ituri, tandis que le Kenya enverrait ses éléments autour de Goma et du territoire de Rutshuru et que le Burundi interviendrait dans le Sud-Kivu. L’implication du Soudan du Sud est encore en discussion, mais un déploiement dans le Haut-Uélé est envisagé.À LIRERDC : pourquoi le dialogue entre Tshisekedi et les groupes armés vire au casse-tête
Seule la Tanzanie semble, pour le moment, hésitante. Déjà partie prenante au sein de la Brigade d’intervention de la force de la Monusco (FIB), le pays privilégierait, selon des sources onusiennes, le partage de renseignements plutôt que l’envoi de nouvelles troupes. Côté congolais, on assure que le déploiement tanzanien pourrait simplement être légèrement différé. En attendant, la RDC continue de redoubler d’efforts diplomatiques pour défendre sa position dans ce conflit. Félix Tshisekedi a notamment dépêché Serge Tshibangu en Afrique du Sud le 22 juin. Devenu central dans le dispositif sous-régional du président congolais depuis le lancement du processus de Nairobi, celui-ci a rencontré le président sud-africain Cyril Ramaphosa, dont les troupes contribuent à la FIB.
Résurgence du M23
Depuis le début du mois de novembre 2021, les combats entre le M23 et les FARDC se sont intensifiés, prenant ces dernières semaines une ampleur jusque-là jamais atteinte depuis la défaite de ces rebelles en 2013. Dans son rapport final, daté du 10 juin dernier, le groupe d’experts de l’ONU sur le Congo aborde la question de la résurgence du M23.À LIRERDC – Rwanda : Félix Tshisekedi et Paul Kagame peuvent-ils encore choisir la paix ?
Selon les éléments figurant dans ce rapport, « environ 100 à 200 combattants ont été impliqués lors des attaques menées entre novembre 2021 et janvier 2022 et au moins 400 ont été observés lors de l’attaque de Bunangana, le 29 mars 2022 ». Pour autant, précise le rapport, « à la suite d’une mission de vérification réalisée en décembre 2021, le Mécanisme conjoint de vérification élargi a précisé qu’il n’était toujours pas possible de savoir si la résurgence du mouvement était le résultat d’un quelconque soutien étranger ».
"Bunagana : les terroristes M23 officialisent la balkanisation - 21/06/2022
= https://ouragan.cd/2022/06/bunagana-les-terroristes-m23-officialisent-la-balkanisation/
Le jeune porte-parole des terroristes du M23, Willy Ngoma, a encore fait une sortie médiatique d’occupation anti-républicaine d’un espace du territoire national.
Les militaires du M23 paradent à Bunagana. Leur chef, Willy Ngoma annonce même la réouverture de la frontière avec l'Ouganda. @Photo Droits tiers
Depuis Bunagana, il a déclaré que son réseau a décidé de la réouverture de la frontière entre la province congolaise du Nord-Kivu et le district ougandais de Kisoro. Une nouvelle qui a consterné toute la nation congolaise et permis de comprendre davantage le rôle nocif de l’Ouganda dans l’invasion rwandaise du territoire congolais. Par cette décision d’administrer Bunagana, les terroristes officialisent la balkanisation rwando-ougandaise de l’Est de la République démocratique du Congo, sous la barbe des Nations unies et de l’Union africaine avec une facilitation finement réglée du Kenya. Les conséquences ne tarderont pas de se faire sentir car, l’accord mettant en place la nouvelle Force régionale met sur le même pied d’égalité la grande RDC et le M23 avec lequel Kinshasa est appelé à dialoguer. Ceci au moment où tous les États agresseurs savent que Kinshasa boudera cette clause suicidaire qui vise une réintégration des forces terroristes au sein de l’armée nationale. Le piège tient sur toute la ligne.
En plus, le communiqué final du conclave recommande à toutes les forces de revenir à les positions initiales. Donc, les chefs d’Etat réunis à Nairobi ont officiellement demandé au M23 de réoccuper Tshanzu et Runyonyi. Un groupe terroriste appelé à désarmer peut-il bénéficier d’un tel privilège? . Pourtant, en convoquant le sommet des chefs d’État, le président kenyan avait prévenu que les provinces du Nord et Sud-Kivu ainsi que l’Ituri sont déclarées « zones sans armes ». M. Kenyatta a oublié qu’en disant au M23 de revenir à ses positions initiales, le mouvement terroriste ira avec ses effets militaires dans ses deux fiefs. Était-il une manière tacite de légitimer la rébellion pro-rwandaise qualifiée de mouvement terroriste par Kinshasa pour la faire passer royalement à la table des négociations ?. Les signaux sont au rouge. « Le pays a été roulé dans la farine », hurle Prince Epenge qui appelle les Congolais à la mobilisation pour faire échec à la force régionale qui passe, à ses yeux, comme une force d’occupation.
Bunagana est un important centre de commerce et de transit de marchandises, où sont encaissés des milliers de dollars par semaine en taxes et droits de douane. La réouverture de la frontière à Bunagana ne signifie pas pour autant que les véhicules peuvent circuler par la route jusqu’à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. La ligne de front est en effet à proximité, avec les Forces armées de RDC (FARDC) positionnées notamment au pont Rwanguba, à environ 25 km de la frontière.
Des combats sont également signalés depuis dimanche soir plus à l’intérieur du territoire, vers Bikenke, à une quinzaine de km du camp militaire de Rumangabo. « Nous avons été attaqués par le M23. Hier, nous avons perdu 4 militaires et un autre a été blessé », a indiqué une source militaire sous couvert d’anonymat. « Nous sommes sur le front ici avec la Monusco » (la Force de l’ONU en RDC), a-t-il ajouté.
« Il y a des affrontements chaque jour entre l’armée et le M23. Aujourd’hui c’est à Shangi, Kinihira et Bikenke. Ces villages sont déserts car la population a déjà fui », a confirmé le chef du groupement de Bweza, Gédéon Serugari.
Rébellion vaincue en 2013 dans l’est de la RDC, le M23 a repris les armes en fin d’année dernière. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir ce mouvement, ce que Kigali nie. Pourtant, les preuves sont légion.
"Haute trahison à Nairobi, selon Lamuka de Martin Fayulu - 21/06/2022
= https://ouragan.cd/2022/06/haute-trahison-a-nairobi-selon-lamuka-de-martin-fayulu/
"Guerre à l’Est : « Vous fuyez vos responsabilités d’un chef de l’État en taxant le Rwanda » (Kagame répond à Tshisekedi) - 24.06.2022
= https://africa24sur24.net/guerre-a-lest-de-la-rdc-kagame-repond-a-tshisekedi-vous-fuiyez-vos-responsabilites-dun-chef-de-letat-en-taxant-le-rwanda/
Profitant de son séjour au Qatar où il participait au forum sur les investissements, le Président rwandais Paul Kagame est revenu sur la crise qui frappe son pays et la République Démocratique du Congo après la réapparition des rebelles M23 dans la partie Est.
Selon lui, son homologue Felix Tshisekedi a désinformé l’opinion publique avec les fausses accusations sur l’incursion des troupes rwandaises sur le sol congolais.
« C’est une fuite des responsabilités pour un chef de l’État » déclare Paul Kagame à travers une vidéo partagée ce mercredi 22 juin 2022 par sa cellule de communication.
Parlant de la même situation sécuritaire à l’Est de la RDC, le président rwandais a affirmé que « ça fait plus de vingt ans que ce serpent de mer est omniprésent » .
Il a pris pour exemple le problème des rwandophones congolais qui , selon lui, s’avère interne au regard de leur origine.
«Au regard du respect des droits humains, le gouvernement congolais aurait résolu cette question et de manière durable. Pour ma part, je ne comprends pas pourquoi ce n’est pas encore fait. Il y a des groupes armés internes en RDC et d’autres qui ont des liens avec le Rwanda. Entre autres les FDRL composées des anciens génocidaires. Il y a de quoi s’interroger sur cette incapacité à résoudre les problèmes internes au pays et plus particulièrement celui des rwandophones congolais. Ajouter à cela le problème des FDRL qui sèment la mort et la désolation quand ils traversent les frontières et entrent au Rwanda. » a martelé Paul Kagame.
Pour conclure son intervention, le président Kagame a indiqué avoir dit à son homologue Tshisekedi « de ne pas continuer à éviter les vrais problèmes, à s’enfermer dans le déni et la fuite en avant » .
Il affirme lui avoir répété à maintes fois que les accusations contre le Rwanda sont une fuite des problèmes réels du Congo. Et qu’il en est responsable en tant Président du pays.
Il sied de rappeler que la tension est vive entre la RDC et le Rwanda après la réapparition des rebelles M23 à l’Est du pays. Le pays de Felix Tshisekedi accuse son voisin de soutenir cette rébellion, ce que dément Kagame et ses hommes.
"Soutien indéniable du Rwanda au M23, Patrick Muyaya : "Nous demandons à la Monusco de sortir de son silence"- 22:06:2022
= https://lepotentiel.cd/2022/06/22/soutien-indeniable-du-rwanda-au-m23-patrick-muyaya-nous-demandons-a-la-monusco-de-sortir-de-son-silence/
"Le conflit dans l’Est de la RDC a séparé des centaines d’enfants de leurs familles - 26/06/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220626-le-conflit-dans-l-est-de-la-rdc-a-s%C3%A9par%C3%A9-des-centaines-d-enfants-de-leurs-familles
= https://afrique.lalibre.be/70977/plus-de-800-enfants-separes-de-leur-famille-en-raison-des-combats-dans-lest-du-congo/
"Les dessous de l'infox
Tensions entre le Rwanda et la RDC - 25/06/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/les-dessous-de-l-infox/20220625-tensions-entre-le-rwanda-et-la-rdc
Les infox se multiplient depuis que les violences entre l'armée congolaise et le mouvement rebelle du M23 se sont intensifiées
Nous en parlerons avec Aude Dejaifve de la rédaction des observateurs de France 24.
La chronique des dessous de l'infox
Le Covid-19, avec la reprise épidémique, le rebond des théories complotistes. Nous serons avec Sophie Malibeaux et Grégory Genevrier.
Comment informer avec un dessin de presse
Nous recevons Elisabeth De Pourquery, journaliste dessinatrice de presse pour France TV.
Comment informer avec un dessin de presse ? Réponse d'Elisabeth De Pourquery, journaliste dessinatrice de presse pour France TV
"RDC: le bilan d’attaques du M23 au Nord-Kivu passe à 17 morts, tous civils - 24 juin 2022
= https://afrique.lalibre.be/70966/rdc-le-bilan-dattaques-du-m23-au-nord-kivu-passe-a-17-morts-tous-civils/
"RDC : Le statut de la milice M23 discrédite la convention de 1951 sur les réfugiés - 27-06 -2022
= https://lepotentiel.cd/2022/06/27/rdc-le-statut-de-la-milice-m23-discredite-la-convention-de-1951-sur-les-refugies/
"Kinshasa: des femmes et des chefs coutumiers marchent pour soutenir les FARDC - 25-06 -2022
= https://lepotentiel.cd/2022/06/25/kinshasa-des-femmes-et-des-chefs-coutumiers-marchent-pour-soutenir-les-fardc/
"Nairobi 3 : Félix Tshisekedi déjoue les trois pièges - juin 24, 2022
= https://laprosperiteonline.net/nairobi-3-felix-tshisekedi-dejoue-les-trois-pieges-par-crispin-kabasele-tshimanga-babanya-kabudi-president-national-de-luds-coordonnateur-national-du-gpi/
"Sommet du Commonwealth au Rwanda en pleine polémique sur l'expulsion de migrants - 24 juin 2022
= https://actualite.cd/2022/06/24/sommet-du-commonwealth-au-rwanda-en-pleine-polemique-sur-lexpulsion-de-migrants
"Au Rwanda, un sommet pour un Commonwealth en plein questionnement - 21 juin 2022
= https://www.lefigaro.fr/international/au-rwanda-un-sommet-pour-un-commonwealth-en-plein-questionnement-20220621
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 30/6/2022, 7:51 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
1. C'est plutôt nouveau, les Banyamulenge qui sont ces Banyarwanda du Sud Kivu qui revendiquent un statut spécial des autres Banyarwanda, qui composent l'essentiel du M23 se désolidarisent du même M23 et plus curieux ils dénoncent aujourd'hui le Rwanda. Effet de mode selon l'air du temps ou évolution réelle de leur vision. Une bonne chose s'ils ne s'épuisaient pas à dénoncer ceux qui ont toujours été contre leur double loyauté. La Monusco a eu cette fois le courage de reconnaître que le M23 disposait d'un équipement sophistiqué, autrement dit, cela ne peut que provenir de la main des Rwandais mais n'ont pas toujours sauté le pas pour dénoncer clairement la présence d'une armée rwandaise envahisseuse. Jusqu'à quand ?
Pendant ce temps les affrontements se poursuivent entre Fardc et M23 tandis que les massacres de la part des groupes armés ne se sont pas tus.
2. Des révélations sur les conditions de retour du M23 (voir infra) sont tirées du dernier rapport d'experts de l'ONU pour la RDC. Elles nous renseignent que les rebelles forcés à se retirer dans des camps en Ouganda et au Rwanda après leur défaite en 2013 avec un accord qui signait leur dissolution en tant que groupe armé et fixait leur démobilisation, leur démilitarisation ainsi que les conditions de leur réintégration dans la société congolaise, assortie d’une amnistie conditionnelle pour certains de ses membres, une de ses deux branches a quitté en janvier 2017 le camp de Bihanga en Ouganda pour revenir en RDC et établir une base sur le mont Sabinyo, dans le parc des Virunga. C'est à partir de là que dès novembre 2021 le M23 a commencé à lancer ses attaques contre l’armée congolaise pour faire entendre ses revendications non satisfaites. Des négociations confidentielles entre le gouvernement congolais et une délégation du M23 avaient débuté en septembre 2020 et s’étaient poursuivies pendant 14 mois pour se terminer en queue de poisson.
Va alors survenir un évènement qui va provoquer la réaction violente de Kagame et ouvrir la voie à la résurgence actuelle du M23 : l'autorisation de Tshisekedi à l’Ouganda de combattre sur le sol Congolais les ADF au Nord-kivu et en Ituri, et au Burundi d'entrer pour poursuivre ses rebelles Red Tabara (au Sud-Kivu). UN hélicoptère de la Monusco seara ainsi abattu le 29 mars vers Tchanzu, faisant 8 morts un tir direct du M23 à patir de leur colline.
Des images vont montrer qu'à partir de leur emplacement stratégique à la frontière rwando-ougando-Congolaise les rebelles du M23 vont entrer et sortir par les deux pays voisins, s'y déplaçant et s'y ravitaillant pour attaquer les Fardc sur leur sol. Avec un plus grand degré de professionnalisme , un recrutement plus actif et de meilleures capacités de réapprovisionnement les rebelles du M23 gagnent et se fixent comme objectif de réoccuper Goma en 2013 via Bungananga, Rutshuru, Rumangabo. A nous de nous donner les moyens de leur résister...
3. Le camp Katumbi qui jusque-là était dans le silence au sujet de l'agression du Rwanda en est sorti par la voiX de Kamitatu pour se limiter à réclamer un dialogue avec les voisins ; une position minimaliste trop complaisante envers le Rwanda à mon goût ! Si j'étais méchant je dénoncerais ces propos en convoquant les relations conjugales du Sieur Katumbi et bien plus du côté de nos voisins burundais et rwandais. Aurais-je si tort lorsque je pense qu'au niveau des responsabilités d'un Katumbi, il aurait dû faire preuve de plus de sens d'intérêt national avec des propositions plus fermes et plus responsables ? A chacun d'y répondre...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Pendant ce temps les affrontements se poursuivent entre Fardc et M23 tandis que les massacres de la part des groupes armés ne se sont pas tus.
2. Des révélations sur les conditions de retour du M23 (voir infra) sont tirées du dernier rapport d'experts de l'ONU pour la RDC. Elles nous renseignent que les rebelles forcés à se retirer dans des camps en Ouganda et au Rwanda après leur défaite en 2013 avec un accord qui signait leur dissolution en tant que groupe armé et fixait leur démobilisation, leur démilitarisation ainsi que les conditions de leur réintégration dans la société congolaise, assortie d’une amnistie conditionnelle pour certains de ses membres, une de ses deux branches a quitté en janvier 2017 le camp de Bihanga en Ouganda pour revenir en RDC et établir une base sur le mont Sabinyo, dans le parc des Virunga. C'est à partir de là que dès novembre 2021 le M23 a commencé à lancer ses attaques contre l’armée congolaise pour faire entendre ses revendications non satisfaites. Des négociations confidentielles entre le gouvernement congolais et une délégation du M23 avaient débuté en septembre 2020 et s’étaient poursuivies pendant 14 mois pour se terminer en queue de poisson.
Va alors survenir un évènement qui va provoquer la réaction violente de Kagame et ouvrir la voie à la résurgence actuelle du M23 : l'autorisation de Tshisekedi à l’Ouganda de combattre sur le sol Congolais les ADF au Nord-kivu et en Ituri, et au Burundi d'entrer pour poursuivre ses rebelles Red Tabara (au Sud-Kivu). UN hélicoptère de la Monusco seara ainsi abattu le 29 mars vers Tchanzu, faisant 8 morts un tir direct du M23 à patir de leur colline.
Des images vont montrer qu'à partir de leur emplacement stratégique à la frontière rwando-ougando-Congolaise les rebelles du M23 vont entrer et sortir par les deux pays voisins, s'y déplaçant et s'y ravitaillant pour attaquer les Fardc sur leur sol. Avec un plus grand degré de professionnalisme , un recrutement plus actif et de meilleures capacités de réapprovisionnement les rebelles du M23 gagnent et se fixent comme objectif de réoccuper Goma en 2013 via Bungananga, Rutshuru, Rumangabo. A nous de nous donner les moyens de leur résister...
3. Le camp Katumbi qui jusque-là était dans le silence au sujet de l'agression du Rwanda en est sorti par la voiX de Kamitatu pour se limiter à réclamer un dialogue avec les voisins ; une position minimaliste trop complaisante envers le Rwanda à mon goût ! Si j'étais méchant je dénoncerais ces propos en convoquant les relations conjugales du Sieur Katumbi et bien plus du côté de nos voisins burundais et rwandais. Aurais-je si tort lorsque je pense qu'au niveau des responsabilités d'un Katumbi, il aurait dû faire preuve de plus de sens d'intérêt national avec des propositions plus fermes et plus responsables ? A chacun d'y répondre...
"Les Banyamulenge disent « non » au M23 et au Rwanda - 29.06.2022,
= https://ouragan.cd/2022/06/les-banyamulenge-disent-non-au-m23-et-au-rwanda/
Tutsis congolais, les Banyamulenge donnent de la voix et dénoncent à leur tour l’agression rwandaise dont est victime le Congo-Kinshasa.
Sebineza, ancien vice-ministre de PTNIC et président honoraire de la communauté Banyamulenge @Photo Droits tiers
Les Banyamulenge ne sont ni de près, ni de loin assimilables à cette guerre du M23, dit un communiqué. Enock Ruberangabo Sebineza, vice-ministre honoraire sous le gouvernement Matata et ex-président de l’Association Shikama/Banyamulenge s’insurge contre toutes les personnes qui les associent gratuitement à la guerre du M23. « Nous-mêmes, le répétons ici et maintenant, les Banyamulenge ne sont ni de près, ni de loin assimilables à cette guerre du M23. Ceux qui les y associent sont des alliés stratégiques et objectifs de Kigali », se désolidarise ainsi cette communauté rwandophone du Sud-Kivu.
Que la communauté internationale stoppe Paul Kagame
Cette déclaration du 15 juin dernier prend la mesure du danger en invitant les différents gouvernements du monde à s’intéresser à la crise créée de toute pièce par le régime de Kigali. « La communauté internationale doit peser de tout son poids pour faire stopper la guerre du M23. Empêcher le Rwanda de ne pas surfer sur la braise ethnique au Kivu en créant un groupe armé truffé de ses éléments que les extrémistes congolais qualifieront facilement de « rwandais » par leur faciès. Un discours discriminatoire qui rend les tutsi congolais ou Banyamulenge responsables d’une guerre dont ils ne savent ni les tenants ni les aboutissants, et qui doit, illico presto, s’arrêter », avertit Enock Ruberangabo Sebineza.
Les Banyamulenge participent à la défense du territoire national
Pour le leader de la communauté Banyamulenge, « les compatriotes qui assimilent les Banyamulenge au M23 en jouant le jeu de l’agresseur, sont ennemis à la République au même titre que l’agresseur et peuvent être pires car ils détruisent la nation de l’intérieur. Ne dit-on pas gue un royaume divisé est voué à l’échec ? Cessez donc chers patriotes de prêter le flanc à l’ennemi par vos discours de haine contre les Banyamulenge », tire ainsi la sonnette d’alarme l’ancien vice-ministre congolais des PTNTIC. C’est ainsi qu’il rappelle à toute la nation que des compatriotes ont encore en mémoire et sont véritablement témoins du « rôle que les membres de la communauté Banyamulenge ont joué dans les services de l’époque », notamment dans la neutralisation des velléités du M23 en 2012-2013 à Uvira et ailleurs par l’arrestation de ceux qui voulaient étendre la guerre au Sud-Kivu.
« Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui pour qu’ils soient injustement accusés de collabos à lyncher », se demande-t-il. Hier comme aujourd’hui, insiste la même déclaration, « les Banyamulenge sont dans le même état d’esprit mais la marche de Goma et le discours de haine distillé envers les Congolais d’expression kinyarwanda ou des Banyamulenge, fait craindre le pire », prévient Enock Ruberangabo Sebineza.
Un officier Munyamulenge brutalisé à Kisangani
Après la brutalité ethnique à l’endroit du colonel Bageni à Kisangani par ses compagnons d’armes et le climat entretenu au sein des FARDC contre les éléments issus de ces communautés supposées être naturellement des collabos de l’agression, la communauté Banyamulenge interpelle les autorités à tous les niveaux, y compris le commandant suprême des Forces armées de la RDC qui est le chef de l’Etat, garant de l’unité nationale, de « faire tout pour arrêter ce discours qui détruit un corps de souveraineté que sont les FARDC ».
D’après Enock Sebineza, des informations à sa possession feraient « craindre le pire si rien n’est fait pour arrêter ces médias de la haine et poursuivre leurs responsables ». Car, poursuit-il, « la victoire à la guerre nous imposée tous est à ce prix ».
Les Banyamulenge et leur congolité
La déclaration de la communauté Banyamulenge fait état des cas de stigmatisation leur infligée par certaines personnes depuis plusieurs décennies et qui ne sécurisent pas durablement cette communauté du pays. « La haine contre les Banyamulenge attisée depuis les années 1982, vielles de plus de 58 ans, de 1964 à ce jour, en passant par l’élection de 1987, de la CNS (conférence nationale souveraine) des années 1990 et du HCR-PT (Haut conseil de la République/ Parlement de transition) s’est cristallisée autour de la mise en cause injuste de leur citoyenneté au point de voter une résolution du Parlement à l’époque qualifiant gratuitement d’étrangers les Banyamulenge », rappelle encore Enock Ruberangabo Sebineza, le président honoraire de Shikama/Banyamulenge. A travers les messages des présidents de la Mutualité Shikama/Banyamulenge le 04 juin 2022 à Bukavu et du collectif des mutualités locales nationales et de la diaspora Banyamulenge Gakondo du 09 juin 2022, les Banyamulenge ont bel et bien dénoncé la guerre du M23 contre les institutions de la République. « Le pays est agressé pour la énième fois par le même agresseur qu’est le Rwanda à travers son bras armé, le M23 et le dénonçons ouvertement », l’ont-ils sans de vive voix.
"Lançant une alerte aux autorités du Pays/Guerre à l’Est : les Banyamulenge dénoncent la campagne de haine tribale dont ils sont victimes - 24 JUIN 2022
= https://laprosperite.online/index.php/nation/11800-lancant-une-alerte-aux-autorites-du-pays-guerre-a-l-est-les-banyamulenge-denoncent-la-campagne-de-haine-tribale-dont-ils-sont-victimes
C’est à travers une lettre lue récemment et signée par leur président honoraire, l’honorable Enock Rubengabo Sebineza que la communauté Banyamulenge a porté tout haut la voix dénonciatrice de la campagne de haine tribale et de discrimination qui se fait dans des médias nationaux à leur encontre. Ils pensent cependant que tous ceux qui distillent impunément les discours de haine dans les réseaux sociaux et médias ordinaires contre une catégorie de congolais que sont les tutsi ou Banyamulenge et les hutu, tous sciemment sont assimilés aux étrangers rwandais du régime de Kigali. Pour eux, cette attitude est un soutien tacite à l’ennemi et cela lui vaut plus que de l'or pour pousser ces jeunes du M23 issus de Rutshuru et de Masisi à croire qu'ils se battent pour leur cause. S’inscrivant contre tout équivoque manipulateur de l’opinion, les Nyamulenge précisent par ailleurs que c’est depuis 2017 qu’ils se battent seuls, mains nues, pour tenter de dénoncer en vain les attaques du genre dont ils sont victimes de la part d'un groupe armé burundais de RedTabara soutenu par Kigali en alliance avec les Mayi Mayi appuyés par certains officiers des FARDC pour participer à un nettoyage ethnique des mêmes Banyamulenge. C’est ainsi qu’ils demandent l’implication personnelle du Président de la République, Félix Tshisekedi de faire tout pour arrêter ce discours qui détruit un corps de souveraineté que sont les FARDC. A en croire les dernières lignes de cette lettre, ‘’des informations à notre possession font craindre le pire si rien n'est fait pour arrêter ces médias de la haine et poursuivre les responsables. La victoire à la guerre nous imposée tous est à ce prix’’.
L’intégralité de la Lettre
LES EXTREMISTES QUI CONFONDENT LE M23 AUX BANYAMULENGE, AUX TUTSI OU AUX RWANDOPHONES CONGOLAIS JOUENT LE JEU DE CELUI QU'ILS PRETENDENT COMBATTRE, LE RWANDA
- On est claire, par les messages des présidents de la Mutualité SHIKAMA/Banyamulenge à Bukavu en date du 04 juin 2022 et du collectif des Mutualités locales nationales et de la diaspora Banyamulenge GAKONDO du 09 juin 2022, ont bel et bien dénoncé la guerre du M23 contre les institutions de la République.
- Le pays est agressé pour la énième fois par le même agresseur qu'est le Rwanda à travers son bras armé, le M23 et le dénonçons;
- Depuis 2017 les Banyamulenge se battent seuls, mains nues, pour tenter de dénoncer en vain les attaques du genre dont ils sont victimes de la part d'un groupe armé burundais de RedTabara soutenu par Kigali en alliance avec les Mayi Mayi appuyés par certains officiers des FARDC pour participer à un nettoyage ethnique des mêmes Banyamulenge;
- Nos deux présidents ont encore mis en garde les extrémistes qui distillent impunément les discours de haine dans les réseaux sociaux et médias ordinaires contre une catégorie des congolais que sont les tutsi ou Banyamulenge et les hutu, tous sciemment assimilés aux étrangers rwandais du régime de Kigali. Rappelons à ces compatriotes que cette attitude est un soutien tacite à celui-ci et cela lui vaut plus que de l'or pour pousser ces jeunes du M23 issus de Rutchuru et de Masisi à croire qu'ils se battent pour leur cause ;
- Nous-mêmes, le répétons ici et maintenant. Les Banyamulenge ne sont ni de près ni de loin assimilables à cette guerre du M23. Ceux qui les y associent sont des alliés stratégiques et objectifs de Kigali;
- Les compatriotes qui assimilent les Banyamulenge au M23 en jouant le jeu de l'agresseur, ils sont ennemis à la République au même titre que l'agresseur et peuvent être pires car ils détruisent la Nation de l’intérieur. Ne dit-on pas gue le Royaume divisé est voué à l'échec ? Cessez donc chers patriotes de prêter le flanc à l'ennemi par vos discours de haine contre les Banyamulenge;
- Des compatriotes ont encore en mémoire et témoins du rôle que les membres de la Communauté Banyamulenge ont joué dans leurs responsabilités dans les services de l'époque dans la neutralisation des velléités du M23 en 2012-2013 à Uvira et ailleurs par l'arrestation de CEUX qui voulaient étendre la guerre au Sud-Kivu. Qu'est-ce qui a changé aujourd'hui pour qu'ils soient injustement accusés de collabos à lyncher ?
- 8, Hier comme aujourd'hui, nous avons les Banyamulenge sont dans le même état d'esprit mais la marche de Goma ce jour et le discours de haine distillé envers les congolais d'expression kinyarwanda ou des Banyamulenge, fait craindre le pire.
Fait à Uvira, le 15 juin 2022
Hon. Enock RUBERANGABO SEBINEZA président honoraire SHIKAMA/BANYAMULENGE[/size]
"Incursion rwandaise : la communauté Hutu congolais appelle la communauté internationale à interpeller les parrains du M23 -27.06.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-106984_incursion_rwandaise_la_communaute_hutu_congolais_appelle_la_communaute_internationale_a_interpeller_les_parrains_du_m23.html
Dans une déclaration faite ce week-end à la presse, la communauté Hutu congolais a appelé la communauté internationale de s'impliquer afin de persuader les parrains du mouvement 23 à oeuvrer dans le sens de consolider la paix dans la sous région.
Elle demande par ailleurs au Chef de l'État et au Gouvernement central de tout mettre en œuvre pour libérer les territoires de Rutshuru et Nyiragonngo par des voies diplomatiques, politiques et militaires.
Dans la même optique, cette communauté exhorte toutes les autres communautés du Nord-Kivu et de la RDC d'éviter les messages d'incitation à la haine tribale.
Enfin, elle invite toute la population à la résistance contre l'agression en soutenant l'armée républicaine engagée sur les fronts de Bunagana, Jomba, Bweza, Kisigari, Rugari, Busanza, Bukoma et Nyiragonngo.
"Agression dans l’Est : Le gouvernement appelle la communauté Tutsi congolaise et Banyamulenge à dénoncer l’invasion rwandaise - 20 juin 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/06/20/agression-dans-lest-le-gouvernement-appelle-la-communaute-tutsi-congolaise-et-banyamulenge-a-denoncer-linvasion-rwandaise.html/110823/?amp=1
Le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, Daniel Aselo Okito a, dans un briefing de presse co-animé dimanche 19 juin à Kinshasa, invité la communauté Tutsi congolaise et Banyamulenge a se ranger derrière les efforts du gouvernement de la République Démocratique du Congo.
Le ministre de l’Intérieur s’est dit inquiet du silence de cette communauté au sujet de l’invasion des troupes rwandaises en RDC en soutien au mouvement terroriste du M23 qui occupent depuis la semaine dernière plusieurs entités congolaises dont la plus emblématique reste, la cité frontalière de Buganana.
Dans cet élan, le patron du territorial a invité les Tutsi congolais et les Banyamulenge à rallier les efforts patriotiques d’autres communautés en dénonçant le comportement du président rwandais, Paul Kagame qui agresse la RDC.
« Le gouvernement congolais s’étonne lorsqu’on se bat contre cette agression mais vous nos frères Tutsi congolais, Banyamulenge, on ne vous voit pas soutenir votre gouvernement pourquoi ? Là, nous aussi on se pose de questions. Nous sommes avec vous mais nous on se bat et vous vous enfermez et vous voulez que d’autres congolais tombent dans le piège du Rwanda. Vous n’arrivez pas à dénoncer pourquoi ? Dénoncer vous aussi le comportement du Rwanda et de Kagame. Pourquoi vous ne le faites pas », a lancé Daniel Aselo.
Au sujet des messages de xénophobie signalés par Human Watch Rights, le gouvernement a annoncé que la police nationale et les différents services de sécurité ont déjà été alertés pour traquer les auteurs.
"Félix Tshisekedi Invite la population à ne pas céder au jeu de victimisation de l’ennemi en évitant tout discours de haine -
27/06/2022
= https://pourelle.info/felix-tshisekedi-invite-la-population-a-ne-pas-ceder-au-jeu-de-victimisation-de-lennemi-en-evitant-tout-discours-de-haine/
Le Président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI a, lors de la traditionnelle réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, le Vendredi 24 Juin 2022, par visioconférence, à partir de son bureau de la Cité de l’Union Africaine, appelé la population congolaise à ne pas sombrer à la tentation de l’ennemi , en évitant tout discours ,tout acte et toute attitude qui friserait la haine, la discrimination, la stigmatisation et la xénophobie. Le Chef de l’Etat qui s’est penché, dans sa communication, sur les allégations distillées par les autorités rwandaises sur la propension présumée des discours de la haine contre certaines communautés sur base de leurs faciès en l’occurrence les Banyamulenge et la Communauté Tutsi congolaise rwandophone, pense que « poser ces actes déplorables céderait le pas à l’ennemi qui a toujours joué à la victimisation ,pour en faire un fonds de commerce rentable auprès des instances décisionnelles internationales ».
Pour le Président Félix Antoine TSHISEKEDI, « le peuple congolais doit continuer à prouver à la face du monde qu’il demeure un peuple pluriel, accueillant ,pacifique et Hospitalier, car, la RDC est et restera une Nation ,un vivier de cohabitation pacifique entre communautés dans ce vivre ensemble qui a toujours fait sa force… ».
Selon la Ministre de la Culture, Art et Patrimoine, Catherine Kathungu Furaha qui a fait le compte rendu de la réunion du Conseil des Ministres, le Chef de l’Etat a chargé la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde de Sceaux, à mener des enquêtes approfondies sur tous les prétendus actes de violences communautaires en rapport avec la guerre à l’Est, et de lui faire rapport.
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/06/29/agression-dans-lest-les-hutus-congolais-du-nord-kivu-appeles-a-ne-pas-sallier-au-m23.html/111367/
"Complicité Rwandaise avec le M23, RDC : la Communauté Hutu Congolais fustige et se range derrière Félix Tshisekedi - juin 27, 2022
= https://laprosperiteonline.net/complicite-rwandaise-avec-le-m23-rdc-la-communaute-hutu-congolais-fustige-et-se-range-derriere-felix-tshisekedi/
« La Communauté Hutu congolais condamne haut et fort, l’invasion du Territoire national par le Mouvement terroriste M23 malheureusement, avec la complicité des pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda. L’agression dont la RDC est victime en ce moment vient d’embrasser les territoires du Rutshuru et de Nyirangongo qui sont l’un des berceaux des Bahutu congolais. La Communauté Hutu congolais se range comme un seul homme derrière le Commandant Suprême et Chef de l’Etat, le Gouvernement de la République et les Forces armées (FARDC) pour défendre la Nation en danger ». Tel est le message fort qui ressort de la déclaration des notables de la Communauté Hutu Congo, réunis à Goma le 25 juillet 2022, en rapport avec les enjeux sécuritaires liés à l’agression par le Mouvement terroriste M23, soutenu en première force par les pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda.
DECLARATION DE LA COMMUNAUTE HUTU CONGOLAIS EN RAPPORT AVEC LES ENJEUX SECURITAIRES LIES A L’AGRESSION PAR LE MOUVEMENT TERRORISTE M23
A l’issue de la réunion qui a regroupé les notables Hutu à Goma en date du 25 juin 2022, il ressort la déclaration ci-après :
- La Communauté Hutu congolais condamne haut et fort, l’invasion du Territoire national par le Mouvement terroriste M23 malheureusement avec la complicité des pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda. L’agression dont la RDC est victime en ce moment vient d’embrasser les territoires du Rutshuru et de Nyirangongo qui sont l’un des berceaux des Bahutu congolais.
- La Communauté Hutu congolais se range comme un seul homme derrière le Commandant Suprême et Chef de l’Etat, le Gouvernement de la République et les Forces armées (FARDC) pour défendre la Nation en danger.
- La Communauté Hutu saisit cette occasion pour inviter toute la population à la résistance contre l’agression en soutenant l’armée républicaine engagée sur les fronts de Bunangana, Jomba, Bweza, Kisigari, Rugari, Busanza, Bukoma et Nyirangongo. Cette résistance populaire permettra à l’armée de bouter l’ennemi hors du territoire national.
- La communauté Hutu congolais demande aux jeunes égarés de toutes tendances, de se retirer du M23 qui sème la désolation sans épargner personne. La République leur accordera le pardon pour avoir répondu à cet appel.
- La Communauté Hutu congolais condamne les discours de certains leaders de la Région des Grands Lacs tendant à faire croire à l’opinion que l’agresseur M23 viendrait pour libérer la communauté Hutu notamment. La communauté Hutu congolais n’a pas besoin d’une protection quelconque venant de l’extérieur, en dehors de la protection par le Gouvernement congolais.
- La Communauté Hutu congolais demande au Chef de l’Etat et au Gouvernement central de tout mettre en œuvre pour libérer les territoires de Ruthuru et de Nyirangongo par voies diplomatiques, politiques militaires.
- La Communauté Hutu congolais demande à la communauté internationale de s’impliquer en persuadant les parrains du Mouvement M23 que le moment est venu pour consolider la paix dans la Sous-région. En adhérant à la ‘‘East Africain Community’’, la RDC est engagée résolument vers le développement de son peuple et de ses voisins.
- Enfin, la Communauté Hutu congolais exhorte tous les Hutu et toutes les autres communautés du Nord-Kivu et de la RDC d’éviter les messages d’incitation à la haine tribale car une telle attitude peut engendrer des conséquences graves sur les innocents.
Fait à Goma, le 25 juin 2022
Pour la communauté Hutu congolais[/size]
"RDC : le M23 dispose d’équipements de plus en plus sophistiqués, notamment en termes de tir de précision sur des aéronefs (ONU) - 29 juin 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/06/29/rdc-le-m23-dispose-dequipements-de-plus-en-plus-sophistiques-notamment-en-termes-de-tir
Bintou Keita, représentante du secrétaire général de l’ONU en RDC et cheffe de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), a dénoncé, ce mercredi 29 juin, les équipements « de plus en plus sophistiqués » dont disposent les rebelles du M23 dans la partie est de la RDC précisément dans la province du Nord-Kivu.Pour Bintou Keita, cet équipement représente une menace « évidente » pour non seulement la population mais aussi les casques bleus, qui ont reçu mandat de la protéger.« Le M23 dispose d’une puissance de feu et d’équipements de plus en plus sophistiqués, notamment en termes de capacités de tir à longue portée de mortier et mitrailleuse, ainsi que de tir de précision sur des aéronefs », a-t-elle dit en conseil de sécurité des Nations Unies, affirmant qu’au cours des affrontements les plus récents, le M23 s’est comporté de plus en plus comme “une armée conventionnelle que comme un groupe armé”.Et de réaffirmer sa condamnation à l’encontre de ces attaques :« Je voudrais ici rendre hommage aux neufs casques bleus qui ont perdu la vie, dont huit le 29 mars, alors que je briefais ce même Conseil, dans un crash d’hélicoptère dû à une opération hostile dans une zone contrôlée par le M23 et un le 5 avril dans une opération offensive contre CODECO en Ituri », a-t-elle ajouté."Bintou Keita au Conseil de Sécurité de l’ONU: « Le M23 s’est comporté de plus en plus comme une armée conventionnelle que comme un groupe armé » - 29 juin 2022« Je voudrais réaffirmer ici ma condamnation ferme des attaques du M23 et réitérer par la même occasion la détermination de la MONUSCO à remplir le mandat qui lui a été confié par ce Conseil. Toutefois, il est impératif que le Conseil redouble ses efforts en faveur d’une dé-escalade rapide de la situation, et du désarmement sans condition du M23 ».
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/29/bintou-keita-au-conseil-de-securite-de-lonu-le-m23-sest-comporte-de-plus-en-plus-comme-une-armee-conventionnelle-que-comme-un-groupe-arme.html/111389/
"GOMA: Plusieurs biens des Banyamulenge et Tutsi congolais vandalisé par les manifestants - June 15, 2022
= https://kivutimes.com/goma-plusieurs-biens-des-tutsi-vandalise-par-les-manifestants/
"RDC : les coulisses du retour du M23 - 29/06/2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-coulisses-du-retour-du-m23/
Armements, camps de base, objectifs militaires, négociations secrètes... Le dernier rapport d'experts de l'ONU pour la République démocratique du Congo (RDC), revient en détail sur la chronologie et les conditions de la résurgence des rebelles du M23.
Depuis fin mars, le Nord-Kivu vit au rythme des offensives de la rébellion du M23 qui effectue un retour spectaculaire dans le conflit congolais. Alors que les autorités de Kinshasa peinent à lutter contre la centaine de groupes armés de la région, la résurgence de cette rébellion, défaite en 2013 après avoir occupé la ville de Goma pendant une dizaine de jours, plonge de nouveau le Nord-Kivu dans le chaos. Selon l’ONU, 158.000 personnes, dont la moitié d’enfants, ont été déplacées dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo suite aux affrontements entre l’armée régulière et le M23.
Pour comprendre la réapparition brutale de cette rébellion, qui n’avait pas fait parler d’elle depuis presque 10 ans, il faut remonter à la défaite du M23 en 2013, qui avaient poussé les rebelles à se retirer dans des camps en Ouganda et au Rwanda. Un accord avait été signé avec Kinshasa, annonçant la dissolution du M23 en tant que groupe armé, et fixant la démobilisation, la démilitarisation du mouvement, ainsi que sa réintégration dans la société congolaise, assortie d’une amnistie conditionnelle pour certains de ses membres.
Des négociations qui tournent court
Le temps a passé, et comme souvent au Congo, l’accord n’a jamais été appliqué. Faute de moyens, mais aussi de volonté politique. Mais en janvier 2017, face à des accords au point mort, la branche du M23 de Bertrand Bisimwa et Sultani Makenga quitte le camp de Bihanga en Ouganda pour revenir en République démocratique du Congo et établir une base sur le mont Sabinyo, dans le parc national des Virunga. C’est ce que révèle le dernier rapport du groupe d’experts des Nations unies pour le Congo, remis récemment au Conseil de sécurité.
Au Congo, le M23 reste discret jusqu’à novembre 2021, où il lance une première série d’attaques contre l’armée congolaise et des membres de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) à la frontière entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda. Les experts de l’ONU indiquent ensuite que des négociations confidentielles entre le gouvernement congolais et une délégation du M23, qui avaient débuté en septembre 2020 et s’étaient poursuivies pendant 14 mois, se terminent en queue de poisson. La délégation repart discrètement dans les montagnes du Nord-Kivu avec le sentiment que Kinshasa rester inflexible.
Ouganda, Burundi... Tshisekedi « ouvre la boîte de Pandore »
L’enlisement des négociations entre Kinshasa et le M23 serait donc une première raison avancée par les rebelles pour reprendre les armes et obliger ainsi les autorités congolaises à négocier et respecter les accords de 2013. Mais un autre événement va également réactiver les tensions. Pour lutter contre les groupes armés qui sévissent à l’Est du Congo et que l’armée congolaise peine à éradiquer, le président Tshisekedi autorise l’Ouganda et le Burundi à entrer sur le territoire national pour combattre les ADF (au Nord-kivu et en Ituri) et les Red Tabara (au Sud-Kivu). Pour Peter Fabricius, consultant à l’Institut for Security Studies (ISS), le chef de l’Etat congolais « a ainsi provoqué une réaction violente » du président rwandais Paul Kagame, et « ouvert la boîte de Pandore » à l’Est de son pays.
Le rapport du groupe d’experts de l’ONU apporte de nombreuses précisions sur le mode de fonctionnement du M23. Sur le plan militaire, le groupe rebelle est commandé par Sultani Makenga, alors que sur le terrain, c’est le colonel Youssouf Mboneza qui assure la direction des opérations. Bertrand Bisimwa, qui a été obligé de quitter l’Ouganda, s’occupe de diriger l’aile politique du mouvement. On apprend également que, selon l’ONU, l’hélicoptère de la Monusco qui s’est écrasé le 29 mars vers Tchanzu, faisant 8 morts, « a été touché par un tir direct qui provenait d’une colline contrôlée par le M23 ».
« Des voies d'entrée et de sortie » par le Rwanda et l'Ouganda
Des images du Mécanisme conjoint de vérification élargi, un organe de médiation régionale, montrent que le quartier général du M23 était situé sur le Mont Sabinyo, côté congolais, mais où se rejoignent les frontières de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda, « offrant au mouvement un avantage stratégique en ce qui concerne les voies d’entrée et de sortie ». Autrement dit, le M23 traverse régulièrement les frontières rwandaises et ougandaises. Le M23 possède également d’autres camps sur le Mont Visoke, en République démocratique du Congo, « près de la frontière avec le Rwanda et à une courte distance de la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda » note le groupe d’expert de l’ONU.
Localisations des camps des Monts Sabinyo et Visoke. Sources : rapport du MCVE du 6 décembre 2021.
Alors que Kinshasa accuse désormais clairement le Rwanda de soutenir en hommes et en armes le M23, le rapport des Nations unies beaucoup moins catégorique sur la question. Les experts notent tout de même que « la fréquence, la durée et l’intensité des attaques du M23, tout comme le nombre de victimes des FARDC, indique un plus grand degré de « professionnalisme », un recrutement plus actif et de meilleures capacités de réapprovisionnement ». L’armée a également signalé la présence d’individus portant des uniformes des Forces de défense rwandaise (RDF) dans des camps du M23. Une information « qui a été confirmée par des images aériennes et des preuves photographiques ».
Objectif Goma ?
Pour accréditer la thèse du soutien rwandais à la rébellion, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu avait présenté deux soldats rwandais capturés sur le sol congolais. « Cependant, les deux soldats en question avaient été arrêtés bien avant la déclaration du porte-parole du gouverneur, soulignent les experts de l’ONU. L’un avait été capturé en janvier 2022 par le groupe armé CMC, tandis que l’autre avait été arrêté par les FARDC, également en janvier 2022 ». Pourtant, même si ces soldats étaient bien sur le sol congolais, « le Mécanisme conjoint de vérification élargi a précisé qu’il n’était toujours pas possible de savoir si la résurgence du mouvement était le résultat d’un quelconque soutien étranger ».
On le voit, la prudence de l’ONU et du Mécanisme régional de vérification, reste de mise sur le soutien du Rwanda au M23. Ce dernier rapport laisse pourtant peu de place au doute sur le fait que Kigali autorise le M23 à utiliser son territoire pour se déplacer et se ravitailler. Des doutes subsistent sur la fourniture en arme du M23. Si le rapport de l’ONU explique, à juste titre, que le M23 récupère ses armes auprès des FARDC après ses conquêtes, la sophistication de certains armements et équipements militaires pose question. Les autorités congolaises affirment clairement que le Rwanda soutient également le M23 en armes et munitions.
Les interrogatoires d’anciens membres du M23 par le groupe d’experts de l’ONU montrent enfin que le principal objectif militaire du M23 est « d’occuper les villes de Bunagana (ce qui est fait depuis le 13 juin), Rutshuru et Rumangabo, afin de couper la route stratégique Goma-Rutshuru, puis de prendre Goma ». L’histoire semble se répéter à l’infini dans cette région du Congo. Comme en 2012, le M23 cherche une nouvelle fois à faire tomber la capitale du Nord-Kivu pour force le gouvernement à négocier. Le M23 pourrait donc, 10 ans après, occuper à nouveau Goma… pour les mêmes raisons.
"RDC: la condamnation de douze militants de la Lucha annulée - 24 juin 2022
= https://afrique.lalibre.be/70970/rdc-la-condamnation-de-douze-militants-de-la-lucha-annulee/
"RDC : plus de 170 000 déplacés à la suite des offensives du M23 (Bintou Keita) -
29/06/2022
= https://www.radiookapi.net/actualite
"RDC-Rutshuru : les combats se poursuivent entre les FARDC et le M23 dans le groupement de Bweza - 30 juin 2022
= https://actualite.cd/2022/06/30/rdc-rutshuru-les-combats-se-poursuivent-entre-les-fardc-et-l TVe-m23-dans-le-groupement-de
"Beni : 47 personnes tuées au mois de juin (Société civile) - 29/06/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/06/29/actualite/societe/beni-47-personnes-tuees-au-mois-de-juin-societe-civile
"Rutshuru : les FARDC reprennent le contrôle de 4 villages jadis occupés par le M23 - 29/06/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/06/29/actualite/securite/rutshuru-les-fardc-reprennent-le-controle-de-4-villages-jadis-occupes
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/06/29/rutshuru-occupes-par-les-m23-les-fardc-recuperen TTCt-les-villages-nkokwe-ruvumu-rugarama-et-rutakara-2.html/111393/
"Le gouvernement agacé par la position de la MONUSCO: « ce langage diplomatique n’est plus suffisant », réagit Patrick Muyaya - 30 juin 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/06/30/le-gouvernement-agace-par-la-position-de-la-monusco-ce-langage-diplomatique-nest-plus
"Le Conseil de sécurité de l'ONU mis en garde contre l'embrasement de l'est de la RDC - 30 juin 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/06/30/le-conseil-de-securite-d tue-lonu-mis-en-garde-contre-lembrasement-de-lest-de-la-rdc
"Tension RDC-Rwanda : Les USA troublés par les déclarations des autorités rwandaises contre la MONUSCO - 30/06/2022
= https://7sur7.cd/2022/06/30/tension-rdc-rwanda-les-usa-troubles-par-les-declarations-des-autorites-rwandaises-contre
"Agression de la RDC : « Il faut que la diplomatie engage un vrai dialogue avec tous nos voisins » (Olivier Kamitatu) - 27.06.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-106971_agression_de_la_rdc_il_faut_que_la_diplomatie_engage_un_vrai_dialogue_avec_tous_nos_voisins_olivier_kamitatu.html
Olivier Kamitatu
La RDC a besoin d’une ligne claire, d’une armée forte. Et que la diplomatie engage un vrai dialogue avec les voisins. Les propos d’Olivier Kamitatu Etsu, le porte-parole de Moïse Katumbi Chapwe sont sans équivoque.
« Nous avons vu récemment le président Tshisekedi assis à côté du président Paul Kagame. Et ensemble, ils ont signé un communiqué. Je n’ai entendu nulle part le qualificatif de pays agresseur. Je n’ai pas entendu non plus le M23 qualifié du groupe terroriste. Il y a comme un symptôme de paranoïa dans notre diplomatie congolaise. D’un côté, on crie au loup, de l’autre côté, on veut discuter. Il faut qu’il y ait une ligne claire. Et la population a besoin de cette ligne claire », a tranché Olivier Kamitatu, haut cadre du parti politique Ensemble pour la République, le samedi, 25 juin 2022 sur TV 5. La bouche autorisée de Katumbi s’étonne de la perception dichotomique de la diplomatie congolaise qui, d’un côté, pointe le mal rwandais, et de l’autre, caresse des rapports amicalement confus avec le pays agresseur.
Une armée forte
L’ancien président de l’Assemblée nationale rappelle que Moïse Katumbi l’a déjà évoqué lors de l’une de ses tournées à Bunia. La République démocratique du Congo, en tant que nation, a besoin d’une armée forte qui assure la sécurité de nos frontières : « Je pense que, en ce qui nous concerne, Moïse Katumbi considère que le pays a besoin que l’armée soit forte. Qu’elle fasse son travail. Au même moment, il faut que la diplomatie engage un vrai dialogue avec tous nos voisins », a-t-il souhaité.
Son entretien sur la télévision française TV5, était d’une profonde intelligence et d’une très grande rationalité communicationnelle. Pour lui, il faut tracer à la République une ligne claire pour sa défense et sa diplomatie.
20 ans de désordre à nos frontières, il faut dialoguer avec les États voisins
Insistant sur le dialogue entre la RDC et ses voisins, Kamitatu qui livrait ainsi à l’opinion le point de vue de Moïse Katumbi Chapwe, soutient que les armées étrangères pénètrent sans rendez-vous et sans autorisation sur le sol congolais. « Les armées étrangères, ça fait 20 ans qu’elles viennent. Elles viennent, elles repartent. Elles reviennent. Parfois on les invite, parfois on ne les invite pas. La solution, c’est une armée nationale bien équipée, bien encadrée. Moïse Katumbi l’avait dit en 2019 en visitant les camps des déplacés internes à Bunia. Il avait dit : « donnons les moyens à l’armée congolaise d’assumer ses fonctions. Parce que nous avons confiance dans notre armée, dans nos officiers », a-t-il insisté.
Sur un ton ferme, Kamitatu s’est attaqué à la campagne xénophobe lancée par des esprits tordus et à la stigmatisation des rwandophones. Ces antivaleurs qui, comme la loi sur la congolité, ternissent l’éclat de notre démocratie et frustrent les citoyens.
"RDC : Moïse Katumbi doute que le Rwanda soit un pays agresseur - 27-06-2022
= https://topdirect.net/publications/2055-rdc-moise-katumbi-doute-que-le-rwanda-soit-un-pays-agresseur
"Agression : les armées étrangères, ça fait 20 ans qu’elles viennent en RDC (Olivier Kamitatu) - 27/06/20022
= https://ouragan.cd/2022/06/agression-les-armees-etrangeres-ca-fait-20-ans-quelles-viennent-en-rdc-olivier-kamitatu/
"RDC – Olivier Kamitatu : « La stigmatisation d’une communauté est intolérable » - 25/06/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1356775/politique/rdc-olivier-kamitatu-la-stigmatisation-dune-communaute-est-intolerable/
"Le « NON » de Katumbi au vote électronique relance la contestation électorale - 29 juin 2022
= https://ouragan.cd/2022/06/le-non-de-katumbi-au-vote-electronique-relance-la-contestation-electorale/
Des fraudes électorales massives dénoncées à 450 jours des élections générales de 2023. Ensemble pour la République renverse la table et crie à la tricherie planifiée de l’Union sacrée. Coup de gueule raffiné de Olivier Kamitatu Etsu.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 30/6/2022, 7:04 pm, édité 3 fois (Raison : .)
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
REVENONS UTILEMENT EN ARRIÈRE SUR L'HISTOIRE DU M23 !
PERMETTEZ SVP UN HORS-SUJET RAPIDE QUI NOUS FAIT REVENIR UTILEMENT SUR L'HISTOIRE DU M23 !?
En effet on apprend que le Représentant permanent du Congo aux NU a exhumé au Conseil de Sécurité une liste de personnalités du M23 non-éligibles à l'intégration dans l’armée et à l’amnistie. Ils sont, ils étaient 78 sur les 1700 recenses, parmi eux les plus sinistres comme Ntaganda, Makenga, Kayina, Manzi, Kahasha, Byamungu, Zimurinda... Ils "étaient" parce qu'il faut rendre justice a l'ancien régime qui avait pris cette décision dès 2013 à la suite de leur défaite. Déjà le Congo était donc opposé a une amnistie collective mais a l'examen au cas par cas ; le M23 (et Kagame !) fait aujourd'hui semblant de ne pas connaitre cette décision...
Malheureusement cette décision n'a pas été gérée avec la rigueur voulue par la suite par le pouvoir 'JK' et Tshisekedi ; particulièrement ce dernier semble n'avoir pas pris en compte cette exclusion quand il a eu à traiter ce dossier. Cela valait la peine de rappeler haut et fort cette disposition qui éclaire une fois de plus le statut réel du M23 par ces temps où l’intégration du M23 est devenue le cheval de bataille du Rwanda de Kagame et de la fameuse CI dormante sourde aux agressions répétitives que subit notre pays.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
PERMETTEZ SVP UN HORS-SUJET RAPIDE QUI NOUS FAIT REVENIR UTILEMENT SUR L'HISTOIRE DU M23 !?
En effet on apprend que le Représentant permanent du Congo aux NU a exhumé au Conseil de Sécurité une liste de personnalités du M23 non-éligibles à l'intégration dans l’armée et à l’amnistie. Ils sont, ils étaient 78 sur les 1700 recenses, parmi eux les plus sinistres comme Ntaganda, Makenga, Kayina, Manzi, Kahasha, Byamungu, Zimurinda... Ils "étaient" parce qu'il faut rendre justice a l'ancien régime qui avait pris cette décision dès 2013 à la suite de leur défaite. Déjà le Congo était donc opposé a une amnistie collective mais a l'examen au cas par cas ; le M23 (et Kagame !) fait aujourd'hui semblant de ne pas connaitre cette décision...
Malheureusement cette décision n'a pas été gérée avec la rigueur voulue par la suite par le pouvoir 'JK' et Tshisekedi ; particulièrement ce dernier semble n'avoir pas pris en compte cette exclusion quand il a eu à traiter ce dossier. Cela valait la peine de rappeler haut et fort cette disposition qui éclaire une fois de plus le statut réel du M23 par ces temps où l’intégration du M23 est devenue le cheval de bataille du Rwanda de Kagame et de la fameuse CI dormante sourde aux agressions répétitives que subit notre pays.
"Figures du M23 non éligibles à l’intégration dans les Forces de sécurité et à l’amnistie: Kinshasa exhume et brandit une Note de Kalev Mutondo au Conseil de sécurité - 01/06/2022
= https://www.africanewsrdc.net/actu/figures-du-m23-non-eligibles-a-lintegration-dans-les-forces-de-securite-et-a-lamnistie-kinshasa-exhume-et-brandit-une-note-de-kalev-mutondo-au-conseil-de-securite/
À la faveur d’une récente intervention au Conseil de sécurité, le Représentant congolais exhume et brandit la liste -dressée par l’ancien patron de l’ANR- de combattants du mouvement terroriste non éligibles à l’intégration au sein des FARDC…
Le mouvement terroriste estampillé M23 a tout d’un revenant. En 2013, ce groupe armé pro Rwanda avait été défait par les FARDC. Nombre de ses officiers déclarés non éligibles à l’intégration au sein de l’Armée congolaise. Ce travail de salubrité sécuritaire porte la signature d’un homme: Kalev Mutondo.
Si en homme de l’ombre, l’administrateur général de l’ANR n’a jamais exhibé ses nombreux hauts faits, son mérite vient d’être reconnu depuis le saint des saints de l’ONU qu’est le conseil de sécurité. Au cours de la réunion de mercredi 29 juin, l’ambassadeur-représentant permanent de la République Démocratique du Congo à l’ONU a brandi la note de Kalev Mutondo adressée, en date du 16 septembre 2013, au patron de la MONUSCO. Ce document était intitulé: «liste de commandants, assimilés et hommes de troupes du M23 non éligibles à l’intégration au sein des FARDC».
L’expertise de Kalev reconnue
Toujours d’actualité, le travail abattu par l’ancien numéro 1 de l’ANR s’avère précieux dans la nécessaire disqualification des «rebelles» des ténors radiés de FARDC pour quantité de motifs objectifs allant du récidivisme à la commission des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et autres viols.
L’expertise de Kalev éclaire donc d’un jour nouveau le «fameux dossier-piège» de l’intégration du M23, cheval de bataille du Rwanda et de tous les sponsors des agressions répétitives de la République Démocratique du Congo. Grâce à la note documentée de l’ancien patron des Services, Kinshasa a pu démonter l’argumentaire spécieux de Kigali et alliés.
C’est donc ici le lieu de souligner que la propension à la politique de la tabula rasa est contre-productive. Un Etat vaut par sa capacité à fructifier ses acquis et non à jeter à la poubelle les avancées d’hier. Rétrospectivement, on réalise que le travail de l’AG Kalev sera décisif dans la disqualification définitive du M23 du champ militaire ou tout simplement officiel en République Démocratique du Congo. La note démontre par ailleurs le cordon ombilical qui continue à lier les combattants de ce mouvement au Rwanda et plus particulièrement à l’Armée rwandaise.
Le mérite du Représentant permanent de la République Démocratique du Congo auprès des Nations-Unies est d’avoir fait sien le sacro-saint principe de la continuité de l’Etat.
Au demeurant, dans des circonstances comme celles que la République Démocratique du Congo traverse en ce moment, il est même indiqué que toute l’expertise nationale en matière sécuritaire notamment soit mise à contribution. Pour avoir eu à gérer avec efficacité «le cas M23» Kalev Mutondo s’impose comme une personne-ressource que le Gouvernement peut consulter utilement.
Si l’administration Fatshi avait considéré les différents actes de décès du M23 se trouvant dans les archives toutes récentes -l’oxymore est à sa place-, il n’aurait pas pris d’engagements avec un «cadavre» ! Les ordonnances de révocation de l’Armée nationale, les arrêts de justice disqualifiant ad vitam aeternam le M23 existent bel et bien, confie un analyste.
Pour rappel, comprenant 78 personnes sur un total de 1700 éléments, cette note reprenait tous les «cas tristement emblématiques» comme l’ex-Général Bosco Ntaganda, les ex-Colonels Sultani Makenga-le même-, Innocent Kayina, Antoine Manzi, Albert Kahasha, Bernard Byamungu, Innocent Zimurinda…
Dans sa note, l’AG Kalev évoquait les raisons pertinentes de la non intégration de ces commandants, assimilés et hommes de troupes dans l’Armée régulière. Il s’agissait, premièrement, de la radiation déjà actée de FARDC par décision du Gouvernement ou de la Justice.
Secundo, ces combattants s’étaient rendus coupables du récidivisme dans la participation à des rébellions successives.
Tertio, ils se sont illustrés dans la commission des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité y compris le recrutement des enfants soldats. Ces crimes étaient doublés de viols et violences sexuelles ainsi que d’implication active dans l’exploitation illicite des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo.
"RDC : des ex M23 au gouvernement ? - 03 Mai 2014
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-des-ex-m23-au-gouvernement/
Une nouvelle liste publiée par Kinshasa mercredi dernier porte désormais à 25 le nombre d’anciens rebelles du M23 bénéficiant de la loi d’amnistie du gouvernement. Des amnisties qui pourraient signifier l’arrivée d’ex-M23 dans le nouveau gouvernement de « cohésion nationale« .
Stanislas Baleke, ancien responsable de l ‘Education au M23 à Paris en 2012 :copyright: Ch. Rigaud
Les amnisties se succèdent en République démocratique du Congo (RDC). Après une première série annoncée le 19 avril, le ministère de la Justice congolais a publié une nouvelle liste de 100 bénéficiaires de la loi d’amnistie mercredi dernier. A ce jour, 300 personnes ont déjà bénéficié de ces mesures qui « blanchissent » les auteurs « de faits de guerre, faits insurrectionnels et infractions politiques« . De nouveaux groupes armés ont fait leur entrée sur le liste des amnistiés : une vingtaine de « Bakata Katanga« , des membres de l’UFRC de Gustave Bagayamukwe ou des fidèles du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo. Seul geste « politique » symbolique à remarquer, la libération de l’ancien député de la majorité présidentielle Muhindo Nzangi, qui avait été condamné en août dernier à 3 ans de prison pour « offenses au chef de l’État » – Voir la liste complète ici -. Les groupes insurrectionnels ont encore 3 mois pour signer le document qui les engage « à abandonner la lutte armée » et pouvoir ainsi bénéficier de la loi d’amnistie.
Une amnistie avant tout conçue pour le M23
Mais si cette seconde série d’amnistie concerne une dizaine de groupes armés ou insurrectionnels, il ne faut pas oublier que c’est la fin du conflit avec les rebelles du M23 qui a poussé les autorités congolaises à s’engager dans ce processus. Derrière les centaines de rebelles amnistiés, c’est bien avant tout pour l’ancienne rébellion du M23 que la loi du 11 février 2014 a été élaborée. Après la défaite militaire du M23 en novembre 2013, la rébellion et le gouvernement congolais ont signé en décembre à Nairobi, deux déclarations mettant fin au mouvement rebelle. En échange de l’arrêt de la rébellion, l’accord prévoyait une amnistie pour les membres du M23. Une amnistie qui a été élargie par Kinshasa à d’autres milices à la suite des Concertations nationales, comme « gage d’ouverture politique et de réconciliation« . Dans la dernière liste des 100 amnistiés, ont retrouve donc 5 nouveaux membres de l’ancienne rébellion du M23 qui s’ajoutent aux 25 ex-rebelles déjà amnistiés dans la première liste – voir notre article -. Donc, que l’on ne s’y trompe pas, derrière l’amnistie de groupes insurrectionnels « folkloriques » comme l’ARP du général Munene ou des proches d’Honoré Ngbanda, c’est bien le cas des ex-M23 qui est au centre du dispositif d’amnistie.
Différencier les politiques et les militaires
Pour l’instant, les amnistiés du M23 font uniquement partie de la branche politique du mouvement, comme René Abandi ou Serge Kambasu. Le gouvernement avait en effet spécifié qu’il n’ avait pas pas d’amnistie générale et que « ceux qui sont présumés s’être comportés de façon criminelle sur le plan du droit international, avoir commis des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, ne seront pas réinsérés dans la société » et donc « non-éligibles à l’amnistie« . Le chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga, n’est donc pas « amnistiable » pour Kinshasa. Sur la nouvelle liste, les 5 membres sont tous des « politiques » du mouvement, comme Justin Maendeleo, chargé des finances de la rébellion ou Stanislas Baleke, en charge de l’Education nationale au M23. Kinshasa pense donc pouvoir dissoudre définitivement l’ex-M23 en en dissociant politiques et militaires. Pour savoir dans quel état d’esprit se trouvent les ex-rebelles et ce qu’ils attendent de ces amnisties, Afrikarabia a pu joindre Stanislas Baleke en Ouganda, où la rébellion s’est réfugiée depuis sa défaite.
« Le gouvernement de cohésion nationale, c’est grâce au M23 »
L’ancien responsable de l’Education du M23 apparaît plutôt satisfait des premières amnisties prononcées. « On remercie avant tout le gouvernement congolais, on va pouvoir enfin rentrer au pays et participer à la vie nationale, sans les armes » nous confie-t-il. A la question de savoir comment les ex-rebelles pourront entrer dans la vie politique, Stanislas Baleke reste évasif : « on sera appelé…« . Tout le monde a bien sûr en tête la création prochaine d’un nouveau gouvernement de « cohésion nationale » et la possible entrée d’anciens rebelles dans l’exécutif congolais. A savoir si des membres du M23 ont été approchés par le Chef de l’Etat, Stanislas Baleke ne souhaite pas trop s’avancer : « je ne peux pas répondre, c’est évidemment au Président de décider« . Mais au fil de la discussion, on sent bien que la participation d’anciens M23 au prochain gouvernement semble « probable« , « naturelle« . « Nous continuons à faire bouger les lignes, explique l’ancien rebelle. Si Joseph Kabila a convoqué les Concertations, c’est grâce au M23, s’il y a des amnisties qui concernent aussi d’autres groupes armés, c’est grâce au M23 pour ramener la paix et s’il y a un gouvernement de cohésion nationale, c’est encore grâce au M23 et à l’accord signé avec le gouvernement. Ce serait donc assez juste d’y participer. Maintenant le Président est libre de composer son gouvernement comme il le souhaite« .
« Un petit groupe d’ex-M23 est déjà rentré à Goma »
Concernant les autres membres du M23, qui n’ont pas encore été amnistiés comme Bertrand Bisimwa, le président du M23 ou Sultani Makenga, le chef militaire Stanislas Baleke estime « tout le monde devrait pouvoir bénéficier de la loi du 11 février« . Bertrand Bisimwa et Sultani Makenga ont d’ailleurs rempli récemment leur formulaire d’engagement pour obtenir l’amnistie. A propos du commandant militaire de la rébellion, Sultani Makenga, qui est exclu du processus d’amnistie, Stanislas Baleke estime que « son dossier doit être traité comme les autres. Il n’y a pas de preuve contre lui. Mais je ne veux pas faire pression, c’est au gouvernement de décider« . Les autorités congolaises paraissent pour l’instant inflexible sur le cas Makenga. « C’est un symbole trop fort de la rébellion pour qu’il bénéficie de l’amnistie. Ce serait une prime à l’impunité« , dit-on à Kinshasa. Si on voit bien que pour le cas des militaires, Kinshasa veut faire traîner les choses, côté politique, les événements se bousculent. Parmi les 25 premiers amnistiés du M23, Stanislas Baleke nous a confirmé que certains étaient déjà rentrés en République démocratique du Congo. « Un petit groupe, composé de Serge Kambasu et Jérôme Mashagiro se trouve déjà à Goma« . Les rumeurs à Kinshasa affirment que le nouveau gouvernement de cohésion nationale pourrait être annoncé dans les prochains jours. Certains pensent qu’il sera formé avant le voyage du Président Joseph Kabila à Paris, le 21 mai prochain, pour y rencontrer François Hollande.
"Amnistie et intégration aux Fardc : plusieurs responsables du M23 non éligibles - 19 Septembre 2013
= https://www.adiac-congo.com/content/amnistie-et-integration-aux-fardc-plusieurs-responsables-du-m23-non-eligibles
Le gouvernement de la RDC n’appliquera pas le principe inique d’une responsabilité collective des membres de ce groupe armé quant aux crimes commis tout au long de son existence, a précisé le 19 septembre Lambert Mende Omalanga au cours d'un point de presse.
« Les personnes qui ont participé à plus d’une mutinerie ou mouvement insurrectionnel ne sont pas éligibles au bénéfice d’une loi d’amnistie ou à l’intégration dans les forces armées de la République ». Cette précision de taille a été donnée le 19 septembre par le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Elle consiste à lever toute ambiguïté en rapport avec l’idée d’une intégration éventuelle des éléments du M23 dans les rangs des Fardc. Le gouvernement entend, par cette dernière sortie médiatique de Lambert Mende Omalanga, à couper l’herbe sous le pied de toux ceux qui, à Kampala où se tiennent les pourparlers avec le M23, veulent inscrire cette option dans les conclusions en gestation. L’amnistie sera sélective et ne concernera pas tout le monde.
Aussi, « les auteurs présumés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, notamment les meurtres de civils, viols et violences sexuelles et des personnes responsables du recrutement d’enfants soldats ainsi que celles impliquées dans la chaîne de l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC » ne sont pas également concernés par l’amnistie et l’intégration au sein des Fardc. Il en est de même des personnes indexées par des sanctions nominatives de la communauté internationale (Conseil de sécurité de l’ONU, États-Unis…), tout comme celles indexées pour violation des droits humains. « Tel est l’esprit dans lequel le gouvernement de la RDC participe ce jour aux pourparlers de Kampala », a déclaré son porte-parole Lambert Mende. Et de révéler que le gouvernement vient d’établir une liste « d’une centaine de commandants, assimilés et hommes de troupes du M23 définitivement non éligibles à l’intégration au sein des Fardc sur un total estimé à plus ou moins 1700 personnes ».
Dans cette liste, a déclaré Lambert Mende, se retrouvent également quelques membres du M23 (huit au total) qui se prévalent indument de la nationalité congolaise. On y retrouve aussi des personnes jugées et condamnées par les cours et tribunaux congolais pour activités criminelles. Ce n’est pas tout. Le porte-parole du gouvernement met également dans le même sac les officiers radiés des rangs des Fardc pour faits d’indiscipline, les personnes indexées par des sanctions nominatives de la communauté internationale (Conseil de sécurité de l’ONU, États-Unis d’Amérique, etc.) et celles accusées de violation grave des droits humains (notamment par les rapports du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme). « D’autres noms pourront suivre au cas où des précisions sur les situations individuelles parviendront au gouvernement », a indiqué Lambert Mende avant d’ajouter que « les bénéficiaires de l’amnistie et de l’intégration au sein des Fardc feront l’objet d’un examen au cas par cas ». Une façon d’amener chaque personne ayant évolué sous le label M23 à assumer ses actes.
Concertations nationales et participation des groupes armés
Lambert Mende s’est longuement étendu sur le sujet en argumentant sur la position du gouvernement de ne pas impliquer les groupes armés et les autres forces négatives à ces assises. Il a démonté un à un les arguments brandis notamment par l’opposition qui trouve aberrant le fait d’exclure les acteurs principaux que sont les groupes armés tout en prétendant mettre fin aux conflits armés à l'est du pays. Tirant les leçons du passé, Lambert Mende craint la reproduction du schéma de mars 2009 qui a vu le gouvernement négocier avec les groupes armés sans parvenir à une solution véritable. « Même l'intégration des rebelles au sein du processus politique n'a pas donné les résultats escomptés », a-t-il fait savoir.
Une démarche qui, d’après lui, a donné naissance à un antécédent des plus fâcheux, à savoir la banalisation ou mieux l’officialisation de la violence des groupes armés comme moyen de régler les conflits d’intérêt dans le pays. « Aussi séduisante soit-elle dans la forme, l'idée d'une participation des groupes armés aux concertations nationales est une mauvaise chose dans le fond car elle enverrait un signal désastreux pour l’avenir de la RDC », a martelé Lambert Mende. Et de préciser que « le gouvernement est plutôt favorable à la participation des anciens groupes armés qui ont cessé de tuer, c'est-à-dire des repentis. Ils sont d’une grande utilité pour la recherche des voies et moyens de la pacification ».
"RDC : un an après la défaite, que sont devenus les chefs rebelles du M23 ? - 6 novembre 2014
= https://www.jeuneafrique.com/40616/politique/rdc-un-an-apr-s-la-d-faite-que-sont-devenus-les-chefs-rebelles-du-m23/
Un an exactement après leur défaite militaire, les chefs rebelles du M23 réclament toujours une amnistie générale. Mais Kinshasa leur oppose un examen au cas par cas. En attendant, certains restent campés en Ouganda, d’autres au Rwanda, d’autres encore choisissent de rentrer au pays…
Sultani Makenga et Bertrand Bisimwa, chefs du M23. :copyright: AFP
"Nous circulons librement à travers le monde. Nous n’avons rien à nous reprocher." Depuis Dublin où il séjourne, Jean-Paul Epenge, qui était colonel au temps de la rébellion, se veut "serein". Il y a une année jour pour jour pourtant, le 5 novembre 2013, le Mouvement du 23-Mars (M23), groupe rebelle dont il était l’un des porte-paroles, était vaincu dans l’est de la RDC.
Jean-Paul Epenge, porte-parole du M23
L’essentiel des troupes du M23 – 4 000 hommes selon l’ex-rébellion, environ 2 100 selon Kinshasa – s’était alors refugié en Ouganda voisin. "Ils y sont toujours, cantonnés à Kasese", district ougandais frontalier avec la RDC, assure Jean-Paul Epenge qui s’apprête à se rendre à Londres, dans deux jours, pour y mener des "contacts informels".
Quant aux autres dirigeants de l’ancien mouvement rebelle, la plupart sont restés à Kampala où ils participaient aux pourparlers avec la délégation du gouvernement congolais avant le dénouement de la crise sur le terrain militaire.
Abandi, "l’interlocuteur de Kinshasa"
Que sont-ils devenus ? Certains, à l’instar de Jean-Paul Epenge, ont été amnistiés pour des faits insurrectionnels après avoir signé l’acte d’engagement à ne plus récidiver. Dans le lot, on retrouve entre autre René Abandi, chargé des relations extérieures et de la coopération régionale du M23. Aujourd’hui, c’est lui qui fait office d’interlocuteur entre l’ancien groupe rebelle et le gouvernement congolais dans la mise en œuvre des engagements souscrits entre les deux parties à Nairobi, quelques jours après la victoire historique des Forces armées de la RDC (FARDC) sur le M23.
René Abandi, chargé des relations extérieures du M23. AFP
C’est à lui par exemple que François Muamba, coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour la RDC, a écrit le 18 septembre pour lui faire parvenir le message du président congolais, Joseph Kabila, qui souhaite le rapatriement immédiat de tous les membres de l’ex-mouvement rebelle déjà amnistiés.
Des ex-M23, députés provinciaux ?
"À ce jour, ils sont 410 à avoir déjà bénéficié, au cas par cas, de la mesure d’amnistie", soutient François Muamba. Stanislas Baleke, ancien chef du département du Tourisme au sein du M23, et Jean Serge Kambavu, secrétaire permanent du mouvement rebelle, ont fait partie, le 19 avril, de la première vague des amnistiés. Ces derniers, à la tête de l’aile dite réaliste du M23, n’excluaient plus d’ailleurs de retourner en RDC pour y mener une lutte politique. Une voie suivie par François Gachaba et Jérome Mashagiro, deux anciens cadres du groupe rebelle, rentrés à Goma où ils réclament désormais leur siège de député à l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu.
Jean Serge Kambasu, ancien secrétaire permanent du M23; :copyright: DR
Fin avril, des noms d’autres membres du M23 étaient également compris dans la deuxième vague des amnistiés. Parmi lesquels le colonel Antoine Manzi, chef des renseignements de l’ancien mouvement rebelle. "Depuis, plus rien. Aucun autre responsable du M23 n’a bénéficié de l’amnistie", déplore Jean-Paul Epenge, dénonçant "l’absence de volonté politique de Kinshasa" dans la mise en œuvre de ses engagements souscrits à Nairobi.
Makenga et Bisimwa, non amnistiables ?
Mais les autorités congolaises restent intransigeantes sur la question. "Les personnes qui sont soupçonnées d’avoir commis des crimes graves ne seront pas amnistiées", martèle François Muamba. "La plupart des chefs de ce mouvement rebelle ont la justice aux trousses tant au niveau national qu’international", ajoute-t-il, citant le cas de Sultani Makenga. Le chef militaire de la rébellion est en effet inscrit sur la liste du comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU pour de "nombreuses atrocités que le M23 a commis sous [son] commandement". Mais "cela ne lui empêche pas d’aller faire ses courses de temps en temps à Kigali", au Rwanda, indique une source sécuritaire dans la région.
Autre officier du M23 non éligible à l’amnistie : Baudouin Ngaruye. Adjoint de Sultani Makenga avant la scission du groupe rebelle, ce proche de Bosco Ntaganda vit aujourd’hui dans un camp de réfugiés au Rwanda. Jean-Marie Runiga, ancien chef politique du M23, serait, lui, gardé dans une résidence surveillée au pays des milles collines.
Sultani Makenga et Bertrand Bisimwa. :copyright: AFP
Qu’en est-il de Bertrand Bisimwa, le dernier chef politique du M23 ? "Le boss est toujours à Kampala", confie l’un de ses proches. Comme Sultani Makenga et les autres, il a déjà signé son acte d’engagement à ne plus prendre les armes contre son pays. Mais son nom, par contre, n’a jamais été repris sur la liste des amnistiés. Serait-il dans le collimateur du comité des sanctions des Nations ou de la justice nationale ? Pour l’instant, impossible de le savoir. "Mais s’il n’a pas encore été amnistié, c’est qu’il y a des raisons", se contente d’avancer François Muamba. Sans en dire davantage.
Les brebis égarées du M23
"Pas d’amnistie ni d’intégration en bloc" dans l’armée pour les ex-M23
La galaxie M23, qui est qui ?
"Amnistie : ces rebelles aux identités volatiles -20 septembre 2013
= https://www.lephareonline.net/amnistie-ces-rebelles-aux-identites-volatiles/
= http://voiceofcongo.net/rdc-pas-damnistie-ni-dintegration-dans-les-fardc-pour-une-centaine-de-membres-du-m23
= https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/271119/rdc-haute-trahison-de-tshilombo-retour-de-10-000-ex-combattants-m23
"
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Depuis quelque temps Kagame multiplie les conférences publiques : a-t-il à s'expliquer ou a se justifier sur ses propos et faits hautement contestables ? Hier lundi 4 juillet il s'est exprimé en kinyarwanda dans une adresse publique ; qu'a-t-il dit, sinon ses dénégations et demi-vérités répétitives a son credit..? Il accepte volontiers que le Rwanda ne fasse pas partie de la force militaire régionale, répète sans convaincre que le problème M23 est une affaire Congolo-Congolaise mais que fait-il chez lui, convoque enfin des solutions politiques contre le recours aux armes, il se plaint des attaques imaginaires venant du Congo alors que les violences sevissent au Congo et non ay R,wanda,, etc, etc ... Et quid des Ougandais nous mis dans les pattes...
La rencontre Tshisekedi-Kagame sous la médiation du president angolais que les mouvements citoyens récusent comme ils ne veulent pas de l'operation militaire regionale, aura lieu ce mercredi à Luanda ; pour quoi se dire ? Depuis quelque temps le satrape de Kigali multiplie les conferences publiques ; a-t-il resolu de s'expliquer sur ses denegations repetitives a son credit. Bien sur que Tshisekedi et Kagame plancheront sur des pourparlers entre notre pays et le Rwanda voulus directs autour de la guerre qui les oppose et au centre, nous l'esperons, la question M23.
Le principal enjeu, c'est la necessite d'un dialogue vraiment ouvert et sincere entre les deux protagonistes en face d'un Kagame retors et manipulateur. Alors Lourenco arrivera-t-il a arracher de lui un engagement sincere de cesser son soutien au M23 qu'il continue de nier en se defaussant sur un presume probleme Congolo-Congolaise et sur le pretexte FDLR que ses equipees successives sur notre sol n'ont pu deloger - c'est dire -, laissera-t-il a Tshisekedi toute la lattitude de faire valoir sa souverainete ? Et que faire des accords signes dans l'opacite entre Tshisekedi et Kagame maintenant que leur nuisance apparait au grand jour ?
La rencontre Tshisekedi-Kagame sous la médiation du president angolais que les mouvements citoyens récusent comme ils ne veulent pas de l'operation militaire regionale, aura lieu ce mercredi à Luanda ; pour quoi se dire ? Depuis quelque temps le satrape de Kigali multiplie les conferences publiques ; a-t-il resolu de s'expliquer sur ses denegations repetitives a son credit. Bien sur que Tshisekedi et Kagame plancheront sur des pourparlers entre notre pays et le Rwanda voulus directs autour de la guerre qui les oppose et au centre, nous l'esperons, la question M23.
Le principal enjeu, c'est la necessite d'un dialogue vraiment ouvert et sincere entre les deux protagonistes en face d'un Kagame retors et manipulateur. Alors Lourenco arrivera-t-il a arracher de lui un engagement sincere de cesser son soutien au M23 qu'il continue de nier en se defaussant sur un presume probleme Congolo-Congolaise et sur le pretexte FDLR que ses equipees successives sur notre sol n'ont pu deloger - c'est dire -, laissera-t-il a Tshisekedi toute la lattitude de faire valoir sa souverainete ? Et que faire des accords signes dans l'opacite entre Tshisekedi et Kagame maintenant que leur nuisance apparait au grand jour ?
"Kagame n'a "aucun problème" avec l'exclusion de ses troupes d'une force régionale en RDC - juillet 04, 2022
= https://www.voaafrique.com/a/kagame-n-a-aucun-probl%C3%A8me-avec-l-exclusion-de-ses-troupes-d-une-force-r%C3%A9gionale-en-rdc/6644707.html
Le président rwandais Paul Kagame.
Le président rwandais Paul Kagame a déclaré lundi n'avoir "aucun problème" avec l'exclusion des troupes rwandaises d'une force régionale en République démocratique du Congo voisine.
Les dirigeants de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est ont récemment décidé de déployer une force régionale dans l'est de la RDC "afin de contribuer à l’éradication définitive des violences et de l’insécurité", mais Kinshasa refuse d'accepter la présence de troupes rwandaises sur son sol, reprochant à Kigali de soutenir le groupe rebelle armé M23.
"La troisième réunion que nous avons eue à Nairobi portait sur le fait d'avoir une force dont le Rwanda ne fera pas partie, ce avec quoi je n'ai aucun problème", a déclaré M. Kagame dans une interview télévisée avec l'Agence publique de radiodiffusion du Rwanda. "La victoire viendra quand vous aurez résolu la crise et ces problèmes politiques, pas parce que vous ne pouviez pas permettre au Rwanda" de faire partie de la force régionale, a-t-il ajouté.
Rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013 dans l'est de la RDC, le M23 a repris les armes en fin d'année dernière, reprochant aux autorités congolaises de ne pas avoir respecté un accord pour la démobilisation et la réinsertion de ses combattants. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir ce mouvement, ce que Kigali nie.
Depuis, les rebelles du M23 affrontent les troupes congolaises dans des combats qui ont poussé des milliers de personnes à fuir vers l'Ouganda voisin. Le président Kagame a affirmé lundi que ces rebelles sont congolais. "Ce qui se passe là-bas est une crise interne qui touche à la persécution du peuple congolais", a-t-il déclaré.
Les relations entre la RDC et le Rwanda sont tendues depuis l'arrivée massive dans l'est de la RDC de Hutus rwandais accusés d'avoir massacré des Tutsis lors du génocide rwandais de 1994.
Les relations ont commencé à se dégeler après l'entrée en fonction du président de la RDC Félix Tshisekedi en 2019. Mais la résurgence du M23 et l'intensification des combats ces dernières semaines ont ravivé les tensions entre Kinshasa et Kigali.
"Soutien de Kagame au M23 : plus besoin de témoins - 4 juillet 2022
= https://lepotentiel.cd/2022/07/04/soutien-de-kagame-au-m23-plus-besoin-de-temoins/
Des témoins, s'il en faut encore, ne seront que de trop. Le bourreau de la RDC et tireur des ficelles dans la crise qui endeuille l'Est de la République est bien connu : c'est le président du Rwanda, Paul Kagame. Après avoir longtemps joué avec des circonlocutions et autres langages de bois, " l'homme fort de Kigali " se dévoile lui-même, en laissant tomber les masques.
À propos du M23, afin que nul n'en ignore, Kagame relativise, en disant que ce n'est pas un groupe terroriste, mais plutôt un " groupe ethnique " qui revendique ses droits. Après des crimes imprescriptibles commis sur le sol congolais par les terroristes du M23 et des milliers de morts qui s'en sont suivis, le président rwandais estime maintenant que " les problèmes dans cette région ne peuvent être résolus par la force des armes, ils nécessitent des solutions politiques ". Aux initiés de décrypter le message.
Faut-il encore chercher des témoins pour prouver l'appui direct que le président rwandais, Paul Kagame, apporte au groupe terroriste du M23 ? Hormis les effets militaires abandonnés par les éléments du M23 et saisis par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le chef de l'Etat rwandais a confirmé, dans une interview accordée, lundi 4 juillet 2022 à la presse rwandaise, son implication réelle dans la guerre que mène le groupe terroriste du M23 contre les FARDC dans la partie Est du pays.
À propos du M23, l'homme fort de Kigali minimise des crimes commis par ce groupe que Kinshasa qualifie de " terroriste ".
Pour lui, le M23 est un groupe ethnique qui revendique ses droits. " Comment pouvez-vous qualifier un groupe ethnique de groupe terroriste ? Cela semble fou, vous ne pouvez pas faire ça ", a déclaré Paul Kagame.
" Nous avons eu des bombardements depuis le territoire de la RDC vers le Rwanda qui ont tué des gens et endommagé des biens à plusieurs reprises. Nous avons besoin de paix pour nous deux, il faut qu'il y ait la paix au Rwanda et il faut qu'il y ait la paix en RDC ", a affirmé le président rwandais.
Sur la crise et les hostilités dans l'Est de la RD Congo, le président Kagame appelle à des solutions politiques : " Les problèmes dans cette région ne peuvent être résolus par la force des armes, ils nécessitent des solutions politiques ". Se perd-il dans la diversion pour endormir le pouvoir de Kinshasa ou joue-t-il vraiment franc-jeu, en récusant " la force des armes " ? L'avenir proche le dira.
Quand Kagame parle de la paix
Face à la presse, il a également abordé la question relative à la construction d'une paix durable dans la région, surtout entre son pays, le Rwanda et le Congo de Félix Tshisekedi.
" Nous avons eu des bombardements depuis le territoire de la RDC vers le Rwanda qui ont tué des gens et endommagé des biens à plusieurs reprises. Nous avons besoin de paix pour nous deux, il faut qu'il y ait la paix au Rwanda et il faut qu'il y ait la paix en RDC ", a dit Paul Kagame.
Curieusement, selon le président rwandais, ce sont des groupes armés de la RDC qui attaquent et tuent le peuple rwandais et non l'inverse ?
" La RD Congo a des problèmes auxquels elle doit faire face, tout comme nous avons les nôtres en tant que pays souverain. Ce qui est inacceptable, cependant, c'est de voir des groupes armés de la RDC nous attaquer et tuer notre peuple ", a-t-il martelé.
Mais de quels groupes armés et de quel peuple rwandais qui est tué par les Congolais ? Cette assertion confirme-t-elle indirectement que des morts enregistrés parmi les éléments M23 sont des Rwandais ? Lorsque l'on sait qu'en aucune circonstance, depuis le début de ce conflit, les FARDC ne sont allés attaquer les rwandais dans leur territoire, de quoi parle Kagame ?
Sans répondre à cette interrogation, c'est d'ailleurs sans étonnement que le chef de l'Etat rwandais entretient le flou par rapport à une question de la presse sur la question de la communauté parlant le kinyarwanda en RDC : " Ils parlent le kinyarwanda, mais ce sont des citoyens congolais ".
À tout prendre, cette sortie médiatique du président Paul Kagame vient donner de la matière à réfléchir aux politologues, historiens, sociologues et juristes. Car le peuple congolais voudra bien cerner la portée des telles déclarations en ce moment précis.
"Force régionale : Kagame consent au non alignement de ses troupes - 4 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/force-regionale-kagame-consent-au-non-alignement-de-ses-troupes/
"Crise de l’Est de la RDC : Kagame parle de la nécessité des solutions politiques - 4 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/crise-de-lest-de-la-rdc-kagame-parle-de-la-necessite-des-solutions-politiques/
Le président rwandais, Paul Kagame croît que les problèmes qui sévissent dans la partie Est de la RDC, nécessitent des solutions politiques.
Il a estimé dans une interview accordée à la télévision rwandaise que la force des armes (donc la guerre) ne peut pas résoudre la crise et les hostilités dans cette région.
« La RdCongo a des problèmes auxquels elle doit faire face, tout comme nous avons les nôtres en tant que pays souverain. Ce qui est inacceptable, cependant, c’est de voir des groupes armés de la RDC nous attaquer et tuer notre peuple […] Je souhaite le meilleur pour nous deux, la RdCongo et le Rwanda. Mais si le meilleur ne vient pas, cela devrait toujours me préparer au pire », s’est-il exprimé.
Le chef de l’État rwandais dit vouloir que la paix règne dans son pays mais aussi en RDC même si celle-ci a bombardé Kigali à plusieurs reprises.
« Nous avons eu des bombardements depuis le territoire de la RDC vers le Rwanda qui ont tué des gens et endommagé des biens à plusieurs reprises. Nous avons besoin de la paix pour nous deux ; il faut qu’il y ait la paix au Rwanda et il faut qu’il y ait la paix en RDC », a-t-il indiqué.
S’agissant de la force militaire régionale de l’EAC, Paul Kagame a déclaré que le Rwanda n’avait aucun problème avec le fait que la RDC ait indiqué qu’elle ne voulait pas que ses troupes fassent partie de la force de maintien de la paix dans l’Est du pays. Mais sur la question de la communauté parlant le kinyarwanda en RDC, Kagame affirme « qu’ils parlent le kinyarwanda mais ce sont des citoyens congolais […] ».
Tout comme Kinshasa depuis ce matin, Kigali a aussi démenti la rumeur sur la supposée rencontre entre le président du Rwanda et Fortunat Biselele, conseiller privé du chef de l’État congolais.
"Conflits RDC-Rwanda : « Ces problèmes ne peuvent être résolus par les armes, ils nécessitent des solutions pacifiques » (Paul Kagame) - 04.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107261_conflits_rdc_rwanda_ces_problemes_ne_peuvent_etre_resolus_par_les_armes_ils_necessitent_des_solutions_pacifiques_paul_kagame.html
"Bondissant d’arrogance, Paul Kagame prend la défense du M23 6 04.07.2022,
= https://ouragan.cd/2022/07/bondissant-darrogance-paul-kagame-prend-la-defense-du-m23/
Enfin, Paul Kagame sort tout son dernier venin contre la RDC. Des propos agressifs teintés d’effronterie vis-à-vis du pouvoir de Kinshasa. Le président rwandais a déployé toute sa rhétorique pour tenter d’humilier Félix Tshisekedi. Malheureusement, sa com n’aura été qu’une simple visibilité. Un pétard mouillé.
Une très longue interview, décidément dédiée à déployer ses positions fermes, arrogantes et insolentes sur la République démocratique du Congo. Le président rwandais n’avait jamais été si bavard sur ses actes répétés de provocation territoriale en RDC. Pour la première fois, Paul Kagame s’assume en décidant de prendre très officiellement la défense publique du M23 : « Il y a contradiction entre les deux réunions de Nairobi et celle d’Entebbe. La RDC a accepté une autre chose à Nairobi et après essaie de réfuter ses propres engagements en qualifiant le M23 de Mouvement terroriste », a déclaré en Kinyarwanda, Paul Kagame.
Manifestement, l’homme fort de Kigali a été tétanisé d’apprendre que Kinshasa venait de classer les éléments M23 dans la catégorie des combattants « terroristes ». Et donc, ils ne peuvent plus être éligibles à n’importe quelle discussion. « Si vous qualifiez les (éléments) M23 de terroristes, alors pourquoi êtes-vous partis à Nairobi ? Ça n’a pas de sens », insinue-t-il. En clair, Kagame sait que ses propres soldats qu’il voudrait faire insérer au sein des FARDC sont frappés d’illegibilité puisque développant des agissements terroristes. Ce qui fait tomber l’une de ses stratégies d’infiltration organisée.
Indexer Tshisekedi face à la communauté internationale
Le président rwandais est un stratège à court d’initiatives argumentaires aux yeux de ses partenaires occidentaux. La guerre du M23 ayant engendré plus de contrecoups sur le prestige international du Rwanda que des gloires, Paul Kagame passe à l’offensive médiatique. Cette-fois-ci, tout seul. Il assume ainsi ses malfaisances et surtout son attitude hautaine et méprisante à l’égard des Congolais. Le monde entier est désormais au courant de son caractère brutal dans la région des Grands lacs où il développe des relations compliquées avec tous ses voisins. Le président Kagame (65 ans), vient d’en rajouter à tous les maux et reproches lui attribués depuis plus de deux décennies sur la République démocratique du Congo. Comme qui dirait que le chef de l’État rwandais a épuisé ses cartes qui l’ont longtemps propulsées en leader en Afrique.
Sa sortie médiatique de ce lundi l’expose dangereusement. D’une part, il assume la paternité du désordre régional et d’autre part, il prend la place d’une RDC généralement plaintive pour essayer vainement de se justifier. Voilà pourquoi il s’attire des projecteurs pour parler, expliquer et justifier. Mais qui écoute encore Paul Kagame ? Même les grandes puissances occidentales le tolèrent uniquement le business en sachant que son comportement vis-à-vis des autres États sera contre-productif.
[b]"Tshisekedi-Kagame à Luanda pour quoi se dire ? - 5 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/tshisekedi-kagame-a-luanda-pour-quoi-se-dire/
Les relations entre les deux sont au plus bas. Félix Tshisekedi accusant Paul Kagame, lui aussi ripostant du même ton. Chacun, avec ses arguments, pointe du doigt son meilleur voisin de chercher à déstabiliser son territoire. Mais de deux personnalités, il est établi que le Rwanda s’illustre en agresseur de la RDC.
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, vont se rencontrer ce mardi ou mercredi à Luanda (Angola) pour des pourparlers directs autour de la guerre qui affecte le Congo-Kinshasa, dans la province du Nord-Kivu. Des sources de deux pays confirment la rencontre sans en préciser tous les contours des échanges. Le tête-à-tête devrait avoir lieu mercredi, ont révelé des sources officielles anonymes à Kinshasa et à Kigali. Les deux pays s’empoignent depuis le lancement des offensives militaires par Kigali sur le territoire congolais via le M23.
Quels dossiers de Tshisekedi face à Kagame ?
D’abord, le retrait des troupes rwandaises du sol congolais. Ensuite, l’obtention de Kigali, l’engagement formel de cesser tout soutien aux groupes armés terroristes qui déstabilisent l’Est du Congo, dont le M23. Aussi, l’instigation attendue du président Paul Kagame aux éléments du M23 de déposer les armes et de rejoindre le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion, sera très attendue. Lui, qui ne veut surtout pas être cité dans cette brouille militaire, fait pourtant partie à la fois du problème et de la solution. Si ces conditions sont rencontrées, il pourrait y avoir un dégel dans la crise et l’espérance d’une normalisation de la situation entre les deux pays. Pendant ce temps, les partis politiques, la société civile et autres forces vives de la nation attendent Félix Tshisekedi au tournant. « Pas question de céder la souveraineté nationale à qui que ce soit, surtout pas au Rwanda ».
Kagame et ses revendications
Le président rwandais a réitéré lundi à Kigali ce qu’il considère comme les principaux soucis de son gouvernement vis-à-vis de la République démocratique du Congo. Il évoque facilement la menace des FDLR sur son pays et s’inquiète que ces derniers soient libres d’opérer en RDC. Paul Kagame veut se dédouaner de la nébuleuse M23 estimant brillamment qu’il s’agit d’un problème congolo-congolais. Mais ce que le président rwandais ne dit pas, ce sont les clauses exactes de ce qu’il clame comme accords conclus avec Kinshasa. De quels accords s’agirait-il, fulminent plusieurs acteurs de la société civile. Au-delà de cet aspect, le président Paul Kagame qui donnait l’impression de s’inquiéter énormément pour les Congolais rwandophones, a revu cette revendication qu’il verse désormais très prudemment dans le panier des problème propres à la République démocratique du Congo. Et puis, quoi encore ? Eh oui, les contrats dont l’exécution a été suspendue par le gouvernement congolais. Il s’agit entre autres de l’accord de collaboration entre la Sakima et une firme rwandaise de traitement de l’or. Un contrat juteux dont Kigali ne voudrait en aucune façon laisser tomber. En outre, un village moderne prévu à Goma dont la réalisation a été boudée par la population.
A Luanda, Kagame portera aussi les revendications de l’Ouganda
D’après le professeur Mokonda Bonza, l’accord militaire signé entre les armées rwandaise et ougandaise en mai dernier, n’avait pour objectif que de coaliser leurs forces dans le but d’attaquer la RDC : « ils ont signé un accord entre eux, c’est-à-dire, l’armée rwandaise et l’armée ougandaise, avec comme dindon de la farce, la République démocratique du Congo. Ainsi, pour attaquer Bunagana, les troupes rwandaises sont passées par l’Ouganda. Parce que c’était ça l’accord », révèle le professeur et sénateur congolais. Dans ces conditions, le sommet Tshisekedi-Kagame cache aussi un cahier des charges ougandais non révélé. Le 23 avril dernier, lors de l’anniversaire du général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Yoweri Kaguta Museveni et chef d’état-major des forces terrestres de l’armée ougandaise, Paul Kagame avait personnellement effectué le déplacement de Entebbe, à la maison Blanche, pour célébrer le fils héritier. Ce, après deux visites successives du même général au Rwanda, où il avait eu des échanges, dit-on, fraternels avec le président du Rwanda. Quelques semaines plus tard, un accord fut signé entre les armées des deux pays respectifs.
Dans le conflit qui ensanglante le territoire de Rutshuru, l’Ouganda n’est pas à innocenter. Le président ougandais Yoweri Museveni et son homologue congolais Félix Tshisekedi avaient procédé le mercredi 16 juin 2021 à la pose de la première pierre des travaux de construction d’un important réseau routier censé booster les échanges économiques entre les deux pays, lesquels échanges rapportent à l’Ouganda 532 millions de dollars par an grâce au commerce avec la RDC. Vaste chantier qui devrait couvrir 223 km de routes à réhabiliter ou à construire entre l’Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC) sur les axes : Mpondwe/Kasindi-Beni (80 km) ; Bunagana-Rutshuru-Goma (89 km) et Beni-Butembo (54 km). L’Ouganda dont l’armée coopère avec les FARDC dans la traque des terroristes ADF est pourtant très familière à un autre groupe terroriste, le M23 à Bunagana. Le bureau de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) a gelé le processus de ratification des accords économiques conclus entre le gouvernement et l’Ouganda à cause des déclarations du chef de l’armée de terre ougandaise qui a fait état d’accords récemment conclus entre l’Ouganda et le Rwanda.
"Rencontre Tshisekedi-Kagame ce mercredi à Luanda : les mouvements citoyens congolais s'opposent... - 05.07.2022
= https://actualite.cd/2022/07/05/rencontre-tshisekedi-kagame-luanda-des-mouvements-citoyens-sopposent-tout-type-de
Une dizaine de mouvements citoyens parmi lesquels Lutte pour le changement (Lucha) et Filimbi désapprouvent la démarche du président angolais Joao Lourenço de réunir, ce mercredi 6 juillet à Luanda, le président rwandais Paul Kagame et congolais Félix Tshisekedi afin de tenter de résoudre la crise entre les deux pays sur la résurgence du M23 dans la partie est du Pays.
Les mouvements citoyens s'opposent à tout type de dialogue entre la RDC et le Rwanda et appellent le chef de l’Etat à “ ne pas engager le pays dans des nouveaux accords qui, selon eux, mettraient davantage en péril la souveraineté économique et territoriale du pays”.
[/b]" Nous avons appris avec stupéfaction la rencontre prévue demain 6 juillet 2022 entre Felix Tshisekedi et Paul Kagame à Luanda, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço. Nous rappelons que nous nous opposons à tout type de dialogue entre la RDC et le Rwanda. Et nous rappelons que seule la justice mettant des bourreaux tels que Paul Kagame devant la barre permettra une paix durable en RDC et dans la région des Grands Lacs ", lit-on dans le communiqué des mouvements citoyens.
Et de poursuivre :" Nous rappelons qu'au moment où nous parlons, les troupes rwandaises/M23 occupent encore une partie du territoire congolais dont Bunagana, que des milliers d'enfants ne peuvent pas aller à l'école, que des femmes se font violer et que des centaines de milliers de déplacés dont des bébés dorment sans toit, sans nourriture et dans des conditions sécuritaires catastrophiques ".
[b][b]
L'Angola a annoncé lundi la tenue d'une rencontre dans laquelle elle jouera un rôle de médiation entre les présidents de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda voisin, dans un contexte de tensions entre les deux pays.
Les relations entre la RDC et le Rwanda sont tendues depuis l'arrivée massive dans l'est de la RDC de Hutus rwandais accusés d'avoir massacré des Tutsis lors du génocide rwandais de 1994.
= https://www.voaafrique.com/a/6644423.html
[b]"La rencontre Kagame-Tshisekedi aura lieu mercredi à Luanda - 5 juillet 2022
= https://www.voaafrique.com/a/rdc-rwanda-angola-la-rencontre-kagame-tshisekedi-aura-lieu-mercredi-%C3%A0-luanda/6645542.html
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/05/rdc-felix-tshisekedi-ce-mercredi-a-luanda.html/111589/
= https://www.voaafrique.com/a/6644423.html
"Retranchement du Rwanda de la Force de la CAE: « Je vois le président de la RDC en parler comme si c’était une victoire, Non. La victoire sera quand il va mettre fin à la crise », (Kagame) -
JUIL 4, 2022
= https://cas-info.ca/retranchement-du-rwanda-de-la-force-de-la-cae-je-vois-le-president-de-la-rdc-en-parler-comme-si-cetait-une-victoire-non-la-victoire-sera-quand-il-va-mettre-fin-a-la-crise/
[b]"La position caméléonesque de Kinshasa face à l’Ouganda - 01/07/2022
= https://ouragan.cd/2022/07/la-position-cameleonesque-de-kinshasa-face-a-louganda/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107262_tension_rdc_rwanda_felix_tshisekedi_n_a_depeche_aucun_de_ses_collaborateurs_a_kigali.html
"Rencontre Tshisekedi-Kagame : la rencontre Tshisekedi- Kagame devrait être conditionnée par le retrait pur et simple du M23 de Bunagana (Carbone Béni Icône) - 05.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107344_rencontre_tshisekedi_kagame_la_rencontre_tshisekedi_kagame_devrait_etre_conditionnee_par_le_retrait_pur_et_simple_du_m23_de_bunagana_carbone_beni_icone.html
[b[Prévue pour ce mardi 05 juillet, la rencontre entre Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame en Angola n’est pas vu de bon œil par les mouvements citoyens. Constatant l’implication active du pays de Paul Kagame dans l’instabilité de l’Est du pays, le représentant du mouvement Filimbi, Icône Carbone pense que cette rencontre devrait être conditionnée par des préalables, entre autres, le retrait du M23 du sol congolais.
“Nous sommes très opposés à la prétendue rencontre entre le Président Félix-Antoine Tshisekedi et le Président PaulKagame prévue à Luanda. Il devrait y avoir au moins des préalables, par exemple le retrait total du M23 de notre sol. Pendant qu'on parle, le Rwanda occupe Bunagana avec le M23.” a-t-il écrit dans un tweet.
Dès l'annonce de la rencontre de Luanda, les mouvements citoyens composés de plusieurs organisations de la société civile se sont insurgés contre le déplacement du Président Félix Tshisekedi en terre angolaise pour rencontrer son homologue rwandais Paul Kagame. Ils ont exhorté le Président de la République de ne pas engager la République dans des accords supplémentaires qui mettraient davantage en péril la souveraineté économique et territoriale du pays.
"Tensions entre la RDC et le Rwanda: une rencontre prévue entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame - 05/07/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220705-tensions-entre-la-rdc-et-le-rwanda-une-rencontre-pr%C3%A9vue-entre-f%C3%A9lix-tshisekedi-et-paul-kagame
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/07/05/en-angola-tentative-de-mediation-entre-les-presidents-de-la-rdc-et-du-rwanda_6133396_3212.html
[
"Tête-à-tête Tshisekedi - Kagame : Fatshi n’a plus droit à l’erreur - 5 juillet 2022
= https://www.digitalcongo.net/article/62c41e9a6ea9dc210304b5c5/
"Angola :Tshisekedi-Kagame, rencontre de tous les enjeux a Luanda - 5 juillet 2022
= https://larepublique.net/angola-tshisekedi-kagame-rencontre-d dee-tous-les-enjeux-a-luanda/
"Felix Tshisekedi attendu à Luanda à la rencontre de son frère ennemi Kagame -
5 juillet 2022
= http://www.kt.cd/felix-tshisekedi-attendu-a-luanda-a-la-rencontre-de-son-frere-ennemie-kagame/
"RDC – Rwanda : tête-à-tête imminent entre Tshisekedi et Kagame - 4/07/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1358955/politique/rdc-rwanda-tete-a-tete-imminent-entre-tshisekedi-et-kagame/
"Rwanda : comment parler des crimes commis par le FPR ? - [size=18]12 février 2022
= https://lvsl.fr/rwanda-comment-parler-des-crimes-commis-par-le-fpr/
"Paul Kagame dénonce la « dissimulation » du génocide rwandais de 1994 - 9 avril 2022
= https://chretiens.info/monde/afrique/rwanda/paul-kagame-denonce-la-dissimulation-du-genocide-rwandais-de-1994/2022/04/09/10/48/
[/b][/b][/b]
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
quote]
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
À la Une: Tshisekedi et Kagame face à face - 06/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20220706-%C3%A0-la-une-tshisekedi-et-kagame-face-%C3%A0-face
"À Luanda, Tshisekedi exige à Kagame de clarifier ses liens avec le M23 et d’admettre son soutien avant de dialoguer -
6 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/06/a-luanda-tshisekedi-exige-a-kagame-de-clarifier-ses-liens-avec-le-m23-et-dadmettre-son-soutien-avant-de-dialoguer.html/111671/
"Eco News : « João Lourenço en sapeur-pompier, Tshisekedi contre Kagame : la diplomatie ou la guerre ! » -
06/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/06/actualite/revue-de-presse/eco-news-joao-lourenco-en-sapeur-pompie RCr-tshisekedi-contre
"RDC : Félix Tshisekedi menace d’aller en guerre contre le Rwanda si « la provocation de Kigali continue » -
6 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/06/rdc-felix-tshisekedi-menace-daller-en-guerre-contre-le-rwanda-si-la-provocation-de-kigali-continue.html/111663/
"Sommet de Luanda : « C’est l’occasion de dire en face au pays agresseur de cesser son soutien au M23 » (Giscard Kusema) - 06/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/06/actualite/politique/sommet-de-luanda-ces FCt-loccasion-de-dire-en-face-au-pays-agresseur-de
[size=16 FC]"Fatshi-Kagame à Luanda: Chronique annoncée d’un « dialogue de sourd »! -
6 Juillet 2022[/size]
= https://www.congoindependant.com/fatshi-kagame-a-luanda-chronique-annoncee-dun-dialogue-de-sourd/
"Félix Tshisekedi n’exclut pas la possibilité de faire la guerre au Rwanda -
06.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107413_felix_tshisekedi_n_exclut_pas_la_possibilite_de_faire_la_guerre_au_rwanda.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107401_noel_tshiani_s_oppose_au_tete_a_tete_tshisekedi_kagame_prevu_a_luanda.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107395_il_est_inacceptable_que_lorsqu_un_pays_nous_agresse_que_nous_continuons_a_entretenir_des_relations_diplomatiques_avec_celui_ci_robert_maungano_kiyoka_lamuka.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107393_apres_nairobi_kenya_enieme_face_a_face_tshisekedi_kagame_a_luanda.html
"Tshisekedi – Kagame : Un tête-à- tête des vérités pour la paix dans l’Est -
06/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/tshisekedi-kagame-un-tete-a-tete-des-verites-pour-la-paix-dans-lest/
"Tripartite sur la paix en RDC/Félix Tshisekedi : plusieurs fers au feu à Luanda ! - juillet 6, 2022
= https://laprosperiteonline.net/tripartite-sur-la-paix-en-rdc-felix-tshisekedi-plusieurs-fers-au-feu-a-luanda/
"En Angola, tentative de médiation entre les présidents de la RDC et du Rwanda - 05/07/2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/07/05/en-angola-tentative-de-mediation-entre-les-presidents-de-la-rdc-et-du-rwanda_6133396_3212.html
"
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/06/tshisekedi-et-kagame-a-luanda-un-tete-a-tete-de-tous-les-enjeux-ce-mercredi.html/111659/
"RDC-Rwanda: " je souhaite le meilleur pour nos deux pays mais si cela n’est pas le cas, ça devrait toujours me préparer au pire" (Paul Kagame) - 4 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/04/rdc-rwanda-je-souhaite-le-meilleur-pour-nos-deux-pays-mais-si-cela-nest-pas-le-cas-ca
"L’avenir du Rwanda et du régime de Paul Kagame repose aujourd’hui entre les mains du président Tshisekedi (Tribune de Jo Sekimonyo) - 5 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/05/lavenir-du-rwanda-et-du-regime-de-paul-kagame-repose-aujourdhui-entre-les-mains-du
[/quote]
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
À la Une: Tshisekedi et Kagame face à face - 06/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20220706-%C3%A0-la-une-tshisekedi-et-kagame-face-%C3%A0-face
"À Luanda, Tshisekedi exige à Kagame de clarifier ses liens avec le M23 et d’admettre son soutien avant de dialoguer -
6 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/06/a-luanda-tshisekedi-exige-a-kagame-de-clarifier-ses-liens-avec-le-m23-et-dadmettre-son-soutien-avant-de-dialoguer.html/111671/
"Eco News : « João Lourenço en sapeur-pompier, Tshisekedi contre Kagame : la diplomatie ou la guerre ! » -
06/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/06/actualite/revue-de-presse/eco-news-joao-lourenco-en-sapeur-pompie RCr-tshisekedi-contre
"RDC : Félix Tshisekedi menace d’aller en guerre contre le Rwanda si « la provocation de Kigali continue » -
6 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/06/rdc-felix-tshisekedi-menace-daller-en-guerre-contre-le-rwanda-si-la-provocation-de-kigali-continue.html/111663/
"Sommet de Luanda : « C’est l’occasion de dire en face au pays agresseur de cesser son soutien au M23 » (Giscard Kusema) - 06/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/06/actualite/politique/sommet-de-luanda-ces FCt-loccasion-de-dire-en-face-au-pays-agresseur-de
[size=16 FC]"Fatshi-Kagame à Luanda: Chronique annoncée d’un « dialogue de sourd »! -
6 Juillet 2022[/size]
= https://www.congoindependant.com/fatshi-kagame-a-luanda-chronique-annoncee-dun-dialogue-de-sourd/
"Félix Tshisekedi n’exclut pas la possibilité de faire la guerre au Rwanda -
06.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107413_felix_tshisekedi_n_exclut_pas_la_possibilite_de_faire_la_guerre_au_rwanda.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107401_noel_tshiani_s_oppose_au_tete_a_tete_tshisekedi_kagame_prevu_a_luanda.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107395_il_est_inacceptable_que_lorsqu_un_pays_nous_agresse_que_nous_continuons_a_entretenir_des_relations_diplomatiques_avec_celui_ci_robert_maungano_kiyoka_lamuka.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107393_apres_nairobi_kenya_enieme_face_a_face_tshisekedi_kagame_a_luanda.html
"Tshisekedi – Kagame : Un tête-à- tête des vérités pour la paix dans l’Est -
06/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/tshisekedi-kagame-un-tete-a-tete-des-verites-pour-la-paix-dans-lest/
"Tripartite sur la paix en RDC/Félix Tshisekedi : plusieurs fers au feu à Luanda ! - juillet 6, 2022
= https://laprosperiteonline.net/tripartite-sur-la-paix-en-rdc-felix-tshisekedi-plusieurs-fers-au-feu-a-luanda/
"En Angola, tentative de médiation entre les présidents de la RDC et du Rwanda - 05/07/2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/07/05/en-angola-tentative-de-mediation-entre-les-presidents-de-la-rdc-et-du-rwanda_6133396_3212.html
"
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/06/tshisekedi-et-kagame-a-luanda-un-tete-a-tete-de-tous-les-enjeux-ce-mercredi.html/111659/
"RDC-Rwanda: " je souhaite le meilleur pour nos deux pays mais si cela n’est pas le cas, ça devrait toujours me préparer au pire" (Paul Kagame) - 4 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/04/rdc-rwanda-je-souhaite-le-meilleur-pour-nos-deux-pays-mais-si-cela-nest-pas-le-cas-ca
"L’avenir du Rwanda et du régime de Paul Kagame repose aujourd’hui entre les mains du président Tshisekedi (Tribune de Jo Sekimonyo) - 5 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/05/lavenir-du-rwanda-et-du-regime-de-paul-kagame-repose-aujourdhui-entre-les-mains-du
[/quote]
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Quel est le resultat des "pourpalers de Luanda" entre Tshisekedi et Kagame sous la mediation de Lourenco ? Selon moi on ne peut en prevoir vraiment un succes que si au moins a terme le Congo obtient non pas tant le cessez-le feu comme on le chante ici et la mais seulement si on arrive a une reconnaissance par le Rwanda de leur soutien au M23 et le retrait durable et definitif de celui-ci du sol Congolais, c'est lui qui a quitte le Rwanda et l'Ouganda pour venir souiller notre territoire et pas le contraire. Et cela ne peut passer que par in serment solennel et public de l'homme Kagame.
[size=14[En effet les dementis du Rwanda continueront alors que plus aucun doute n'est posible sur le soutien du Rwanda au M23, la guerre en cours et ses consequences sont d'abord le produit d'une agression de notre pays sous le faux-nez du M23, l'intensite et la persistance de leur offensive en temoignent. Un debut exploitable de desescalade ne peut se materialiser par le controle effectif sur le terrain meme assure par la partie angolaise mediatrice mais par l'engagement solennel et documente assume par l'aggresseur rwandais, les mecanismes de verification conjaints n'ont jamais empeche les echecs en cette matiere, il faut tenter de toucher a l'honneur et a la dignite de l'homme Kanambe, a sa conscience personnelle. La confiance mutuelle ne peut intervenir que par ce serment solennel et public. D'ailleurs l'absence d'un communique commun a l'issue de la rencontre accuse les protagonistes de ne pas vouloir se devoiler. La feuille de route mise en place ne sera respectee que si les presumes coupables s'y engagent et non par un controle quelconque...][/size]
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
[size=14[En effet les dementis du Rwanda continueront alors que plus aucun doute n'est posible sur le soutien du Rwanda au M23, la guerre en cours et ses consequences sont d'abord le produit d'une agression de notre pays sous le faux-nez du M23, l'intensite et la persistance de leur offensive en temoignent. Un debut exploitable de desescalade ne peut se materialiser par le controle effectif sur le terrain meme assure par la partie angolaise mediatrice mais par l'engagement solennel et documente assume par l'aggresseur rwandais, les mecanismes de verification conjaints n'ont jamais empeche les echecs en cette matiere, il faut tenter de toucher a l'honneur et a la dignite de l'homme Kanambe, a sa conscience personnelle. La confiance mutuelle ne peut intervenir que par ce serment solennel et public. D'ailleurs l'absence d'un communique commun a l'issue de la rencontre accuse les protagonistes de ne pas vouloir se devoiler. La feuille de route mise en place ne sera respectee que si les presumes coupables s'y engagent et non par un controle quelconque...][/size]
[*]
"Tshisekedi et Kagame s’accordent sur un cessez-le-feu, selon le président angolais - 07/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220706-tshisekedi-et-kagame-s-accordent-sur-un-cessez-le-feu-selon-le-pr%C3%A9sident-angolais
Les présidents rwandais Paul Kagame, angolais João Lourenço et congolais Félix Tshisekedi lors de leur sommet tripartite à Luanda, le 6 juillet 2022, autour des tensions à l'est de la RDC AFP - JORGE NSIMBA
Alors que Kinshasa et Kigali étaient à couteaux tirés, les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame ont débuté un « processus de désescalade ». Le président angolais João Lourenço, organisateur d’un sommet tripartite à Luanda, a annoncé mercredi 6 juillet que les deux chefs d’État sont parvenus à un accord de cessez-le-feu. Ce qui pourrait apaiser les tensions au Nord-Kivu, frappé par les violences du conflit entre les armées congolaises et les rebelles du M23.
Les présidents Paul Kagame et Félix Tshisekedi ont décidé d’un cessez-le-feu immédiat, selon le président angolais João Lourenço. Pour se rassurer de son respect, un mécanisme d'observation ad-hoc sera mis en place, dirigé par un officier angolais.
Ce dernier viendra s’ajouter au mécanisme conjoint de vérification élargi de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL), dont l’efficacité est questionnée par les deux parties.
Cependant, le chemin de la désescalade sera long et graduel, tempère une source à la présidence congolaise, selon notre correspondant à Kalemie, Patient Ligodi
Il se fera surtout par le canal de la commission mixte RDC-Rwanda dans le but de restaurer la confiance entre les deux pays. Dans son ancienne configuration, ce cadre aujourd’hui en sommeil permettait aux délégués de deux pays de discuter de plusieurs questions bilatérales, dont la sécurité, le commerce, ou encore la migration.
Le document n'a pas été diffusé mais selon la présidence congolaise, les parties ont décidé d'adopter un « processus de désescalade ». Selon Kinshasa, cette feuille de route note la « volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali », et prévoit « la cessation immédiate des hostilités », « le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions au Congo ».
► À lire aussi : RDC: le cri d’alarme d’un député national de Goma après des attaques attribuées aux ADF
"Tensions RDC/Rwanda : le sommet de Luanda décide d'un "processus de désescalade" - 6 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/06/tensions-rdcrwanda-le-sommet-de-luanda-decide-dun-processus-de-desescalade
Ph. droits tiers
Le sommet qui a réuni, ce mercredi 6 juillet, à Luanda, les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, sur fond de tensions croissantes dans l'est de la RDC, a décidé d'un "processus de désescalade" entre Kigali et Kinshasa, a annoncé la présidence de la RDC.
Une "feuille de route" censée atteindre cet objectif "stipule une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali" et prévoit "la cessation immédiate des hostilités" ainsi que "le retrait immédiat et sans condition" de la rébellion du M23, que Kinshasa affirme soutenue par Kigali, "de ses positions en RDC", a précisé la présidence congolaise sur Twitter.
Cette feuille de route est axée sur la relance de la commission mixte RDC-RWANDA qui ne s'était plus réunie depuis plusieurs années. A en croire la présidence de la RDC, « cette commission va tenir sa première rencontre le 12 juillet prochain à Luanda en Angola ».
La présidence assure également que cette feuille de route précise aussi que "toute exploitation des ressources naturelles" - sujet sensible dans l'est du pays très riche en minerais - "doit se faire dans le strict respect de la souveraineté des États".
Ce sommet, qui visait à restaurer la confiance entre la RDC et le Rwanda, s’est achevé par un point de presse animé par les trois chefs d’Etat à savoir : Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Joao Lourenço qui a fait office de médiateur. Il n'y a donc pas eu de communiqué final signé entre les deux chefs d'Etat.
AFP avec ACTUALITE.CD
"Tensions dans l’Est de la RDC : Kinshasa et Kigali conviennent d’une « désescalade » - 6 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1359793/politique/tensions-dans-les FCt-de-la-rdc-kinshasa-et-kigali-conviennent-dune-desescalade/
Réunis sous les auspices de l’Angolais João Lourenço, Félix Tshisekedi et Paul Kagame se sont rencontrés à Luanda, ce 6 juillet, sur fond de tensions croissantes dans l’Est de la RDC.
Félix Tshisekedi et João Lourenço à Luanda, le 6 juillet 2022. :copyright: Présidence RDC
Les présidents rwandais, Paul Kagame, et congolais, Félix Tshisekedi, se sont retrouvés mercredi 6 juillet à Luanda et se sont mis d’accord sur un « processus de désescalade », selon les termes de la présidence congolaise. Une annonce qui survient alors que les tensions étaient vives depuis plusieurs semaines entre Kinshasa et Kigali, sur fond de violences dans l’est de la RDC.
« Retrait immédiat du M23 »
Une feuille de route a été mise sur pied, qui « stipule une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali » et prévoit « la cessation immédiate des hostilités » ainsi que « le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC », a précisé la présidence congolaise sur Twitter.Le M23 est une ancienne rébellion dont la résurgence en fin d’année dernière dans l’Est a provoqué un regain de tension entre la RDC et son voisin rwandais.Paul Kagame et Félix Tshisekedi se sont retrouvés sous les auspices du président angolais, João Lourenço, désigné médiateur par l’Union africaine (UA), l’objectif étant « d’aider à restaurer la confiance entre les deux pays voisins ». La feuille de route évoquée à l’issue des discussions sera « axée sur la relance de la commission mixte RDC-Rwanda qui ne s’était plus réunie depuis plusieurs années », indique encore la présidence congolaise.Présidence RDC
@Presidence_RDC
Le Sommet de Luanda s'est achevé ce mercredi 6/07 en début d'après-midi par un point de presse des 3 Présidents : F. Tshisekedi #RDC, J. Lourenço #Angola et P. Kagame #Rwanda. Le sommet visait à restaurer la confiance entre les deux pays voisins.
5:49 PM · 6 juil. 2022
À Lire RDC : force régionale, M23… Les coulisses du huis clos tendu de Nairobi
Cette commission devrait tenir sa première rencontre le 12 juillet prochain à Luanda. Selon Kinshasa, la feuille de route précise que « toute exploitation des ressources naturelles [sujet sensible dans l’est de la RDC très riche en minerais] doit se faire dans le strict respect de la souveraineté des États ».
De son côté, João Lourenço a affirmé que Paul Kagame et Félix Tshisekedi étaient convenus de créer un mécanisme ad hoc pour observer la cessation des hostilités, qui sera dirigé par un général des forces armées angolaises. « Il y a eu une parfaite compréhension entre nous, chefs d’État, qui a conduit au résultat que je viens d’annoncer », a souligné le chef de l’État angolais.
À Lire M23 en RDC : ce que contient la lettre de protestation de Kinshasa à Kigali
Le sommet de Luanda avait été précédé d’une réunion des ministres des affaires étrangères des trois pays.
Ces dernières semaines, Kinshasa a accusé le gouvernement rwandais d’apporter un soutien direct au M23, défait militairement en 2013, mais dont un contingent a repris les armes. Des accusations démenties par Kigali, qui accuse plutôt l’armée congolaise de tirer sur son territoire et de combattre aux côtés du groupe armé Forces démocratiques de libérations du Rwanda (FDLR).
"Félix Tshisekedi et Paul Kagame veulent une désescalade - 06 juillet 2022
= https://m.dw.com/fr/f%C3%A9lix-tshisekedi-et-paul-kagame-veulent-une-d%C3%A9sescalade/a-62387988
La situation sécuritaire dans l'Est de la RDC a été au centre de ce mini-sommet convoqué à Luanda par le président angolais.
La récente résurgence dans l’est de la RDC du mouvement rebelle M23 que Kinshasa soupçonné d’être soutenu par le Rwanda ravive depuis quelques mois les tensions entre Kinshasa et Kigali.Présidence RDC
@Presidence_RDC
Le Sommet de Luanda s'est achevé ce mercredi 6/07 en début d'après-midi par un point de presse des 3 Présidents : F. Tshisekedi #RDC, J. Lourenço #Angola et P. Kagame #Rwanda. Le sommet visait à restaurer la confiance entre les deux pays voisins.
5:49 PM · Jul 6, 2022
Cette actualité est donc au centre des discussions qui ont lieu en Angola. De son côté, le Rwanda aussi accuse la RDC d'héberger des rebelles hutus rwandais des FDLR sur son sol.
Le sommet a décidé d'un "processus de désescalade" entre Kigali et Kinshasa, a annoncé la présidence de RDC.
Une "feuille de route" censée atteindre cet objectif "stipule une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali" et prévoit "la cessation immédiate des hostilités" ainsi que "le retrait immédiat et sans condition" de la rébellion du M23, que Kinshasa affirme soutenue par Kigali, "de ses positions en RDC", précise la présidence congolaise.
Écouter l'audio 03:08
"Il va falloir que la RDC et ses autres partenaires puissent parler de la restauration de la paix dans l’Est " (Jean Mobert Senga)
Les FDLR, une réelle menace ?
Pour Nelleke Van de Walle, directrice du Projet Grands Lacs chez International Crisis Groups (ICG), bien que Paul Kagame présente toujours les FDLR comme une menace pour la sécurité rwandaise, ils ne constituent plus vraiment un danger pour son pays. "Le groupe est en fait moins actif que par le passé à cause des opérations conjointes entre la Monusco et l’armée congolaise qui l’ont ciblé et affaibli. En 2019, les principaux dirigeants du groupe ont été tués. Par rapport aux allégations actuelles du Rwanda selon lesquelles les FARDC coopèrent avec les FDLR, ces allégations ne sont pas nouvelles parce que l’armée congolaise entretient toujours des liens étroits avec des groupes rebelles. Je peux dire qu’une véritable réforme du secteur de la sécurité est nécessaire pour professionnaliser l’armée congolaise", explique Nelleke Van de Walle à la DW.
L’exploitation des ressources naturelles congolaises
Une autre question qui revient souvent, c’est celle de l’exploitation des ressources naturelles par des groupes armés en RDC. Nelleke Van de Walle insiste pour que cette question soit débattue en toute transparence par les deux présidents. "Il est vraiment important qu’ils puissent discuter de l’exploitation illégale des ressources en RDC, en particulier de l’or, mais aussi de l’accès à la terre et les questions liées aux rwandophones dans l’Est de la RDC. Les deux pays doivent vraiment s’engager à mettre fin à l’ingérence dans les affaires de l’autre," estime l’analyste.
Pour le professeur Augustin Muhesi qui enseigne les sciences politiques à l’Université de Goma, la paix entre les deux pays passe aussi par le règlement de la question liée à l’exploitation des ressources naturelles. A cela s’ajoute de la volonté politique des deux côtés et des autres pays de la sous-région."Au-delà de la volonté, il faut privilégier des solutions telles que l’intégration économique réelle parce que je suis tenté de dire que derrière ce conflit, il y a aussi des questions liées à l’économie, à la géo-économie des ressources", soutient l’enseignant.
La question de l’impunité
Depuis plus de deux décennies, les attaques des groupes armés ponctuent le quotidien des habitants de cette partie de la RDC. Jean Mobert Senga, chercheur chez Amnesty International estime que la justice reste l’une des pierres angulaires pour le retour d’une paix durable dans la région :
"Il va falloir à un moment ou à un autre que la RDC, surtout la RDC parce que ce n’est peut-être pas dans l’intérêt du Rwanda, que la RDC et ses autres partenaires qui parlent de la restauration de la paix dans l’Est puissent sérieusement se pencher sur la question d’un mécanisme judiciaire devant juger tous les auteurs des crimes graves commis en RDC depuis les 25 ou 30 dernières années y compris des officiels rwandais, ougandais, burundais et autres."
C'est pour participer à cette rencontre qualifiée "de vérité" que le président Félix Antoine Tshisekedi est en Angola, a fait savoir le service de communication de la présidence congolaise.
"Tensions entre la RDC et le Rwanda : un cessez-le-feu décidé à Luanda, selon le médiateur angolais - 6 juillet 2022
= https://www.rtbf.be/article/tensions-entre-la-rdc-et-le-rwanda-un-cessez-le-feu-decide-a-luanda-selon-le-mediateur-angolais-11026474
Un cessez-le-feu a été conclu lors d’un sommet entre les présidents rwandais Paul Kagame et congolais Félix Tshisekedi, a annoncé le chef de l’Etat angolais Joao Lourenço, médiateur des pourparlers.
"J’ai le plaisir d’annoncer que nous avons obtenu des résultats positifs […] dans la mesure où nous nous sommes mis d’accord sur un cessez-le-feu, entre autres mesures", a déclaré le président Lourenço à la fin de la rencontre qui se tenait dans la capitale angolaise Luanda.
Il n’a fourni aucun détail sur les modalités d’un tel cessez-le-feu.
Une "feuille de route" censée atteindre cet objectif "stipule une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali" et prévoit "la cessation immédiate des hostilités", ainsi que "le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC", avait précisé la présidence congolaise.
Le M23, pour "Mouvement du 23 mars", est une rébellion à dominante tutsie dont la résurgence en fin d’année dernière dans l’Est congolais a provoqué un regain de tensions entre la RDC et son voisin rwandais. Kinshasa accuse Kigali de soutenir ces rebelles, ce que le Rwanda dément.
La télévision rwandaise a confirmé "l’adoption d’une feuille de route pour la désescalade des hostilités". Selon ce média, il a été convenu que la question du M23 "serait traitée au niveau national dans le cadre du processus de Nairobi", un cadre de discussions avec les groupes armés actifs en RDC initié par Félix Tshisekedi et facilité par le Kenya.
La "feuille de route" évoquée sera "axée sur la relance de la commission mixte RDC-Rwanda qui ne s’était plus réunie depuis plusieurs années", indique encore la présidence congolaise. Selon elle, "cette commission va tenir sa première rencontre le 12 juillet prochain à Luanda".
"Tripartite de Luanda : Tshisekedi et Kagame décident de relancer la commission mixte RDC-Rwanda qui se réunira le 12 juillet - 06/07/2022
= https://7sur7.cd/2022/07/06/tripartite-de-luanda-tshisekedi-et-kagame-decident-de-relancer-la-commission-mixte-rdc
Le sommet de Luanda s'est achevé ce mercredi 6 juillet 2022 en début d'après-midi par un point de presse des 3 présidents entre autres Félix Tshisekedi, Paul Kagame et João Lourenço.
Selon la cellule de communication de la Présidence, l'objectif est d'aider à restaurer la confiance entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.Par ailleurs, cet objectif se fera graduellement via une feuille de route dite de Luanda axée sur la relance de la commission mixte RDC-RWANDA qui ne s'était plus réunie depuis plusieurs années.« La tripartite a décidé d'un processus de désescalade entre la RDC et le Rwanda », indique notre source.En outre, ladite feuille de route prévoit aussi la cessation immédiate des hostilités et le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC.« Cette commission va tenir sa première rencontre le 12 juillet prochain à Luanda en Angola. La feuille de route stipule notamment une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali », renchérit la cellule de communication de la Présidence.
La feuille de route stipule aussi le retour dans leur pays d'origine des réfugiés et le texte précise que toute exploitation des ressources naturelles dans la région doit se faire dans le strict respect de la souveraineté des Etats.
"Sécurité : voici les quatre grandes résolutions de la rencontre Tshisekedi-Kagame à Luanda ! -
6 juillet 2022
= https://okapinews.net/une/securite-voici-les-quatre-grandes-resolutions-de-la-rencontre-tshisekedi-kagame-a-luanda/Mercredi, 6 juillet 2022-Le Sommet de Luanda s’est achevé ce mercredi 6/07 en début d’après-midi par un point de presse des 3 Présidents à savoir Félix Tshisekedi de la RDC, João Lourenço de l’Angola et Paul Kagame du Rwanda.
Le sommet visait à restaurer la confiance entre les deux pays voisins (RDC et Rwanda).
Quatre grandes résolutions ont été prises par les trois chefs d’état ce mercredi.
D’abord, la tripartite a décidé d’un processus de désescalade entre la RDC et le Rwanda. Cet objectif se fera graduellement via une feuille de route dite de Luanda.
Il a été également décidé de la relance de la commission mixte RDC-RWANDA qui ne s’était plus réunie depuis plusieurs années.
Cette commission va tenir sa première rencontre le 12 juillet prochain à Luanda en Angola.
Notons que la feuille de route stipule notamment une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali.
Elle prévoit aussi la cessation immédiate des hostilités et le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC.
La feuille de route stipule que toute exploitation des ressources naturelles doit se faire dans le strict respect de la souveraineté des Etats.
"RDC-Rwanda : Tshisekedi et Kagame se sont rencontres a Luanda apres des mois de tensions - 06/07/2022
= https://www.koaci.com/article/2022/07/06/congo-rdc/politique/rwanda-rdc-tshisekedi-et-kagame-se-sont-rencontres-a-luanda-apres-des-mois-de-tension_161400.html
"Rencontre Kagame-Tshisekedi sous les auspices de l'Angola - 06 juillet 2022
= https://www.voaafrique.com/amp/rencontre-kagame-tshisekedi-sous-les-auspices-de-FCl-angola/6647366.html
"Felix Tshisekedi et Paul Kagame se rencontrent ce mercredi - 05.07.2022
= https://m.dw.com/fr/felix-tshisekedi-et-paul-kagame-se-rencontrent-ce-mercredi/a-62373205
"Dans l'est de la RDC, les conclusions de Luanda déplaisent - 07/07/2022
= https://amp.dw.com/fr/dans-lest-de-la-rdc-les-conclusions-de-luanda-d%C3%A9plaisent/a-62390627
"ACTU EXPLIQUÉE 06.07 - FATSHI/KAGAME À LUANDA : APRÈS BUNAGANA = AVANT BUNAGANA + MUKWEGE CANDIDAT?"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"Aussitôt le cessez-le-feu conclu lors du sommet de Luanda entre Tshisekedi et Kagame, les combats ont repris dans le Nord Kivu à Rwanguba et à Kanyabusoro, Fardc et M23 auraient attaqué tour à tour. Le hic est que le M23 s'est permis de déclarer que le cessez-le-feu conclu à Luanda ne le concernait point. A se demander si Sieur Kagame s'est porté garant d'un quelconque engagement dans cet apparent cirque où même son M23 se permet de l'admonester. Rappelons au passage qu'il n'a pas été signé de communiqué commun. Quel malheur pour notre pays de patauger partout où nous devrions faire valoir notre souveraineté...
Comme souvent et surtout face à Kagame, les Congolais réagissent à ce sommet de manière éparpillée. Certains ne font pas confiance à la bonne foi de Kagame ou doutent de la bonne conduite de ces négociations par Tshisekedi, d'autres surtout les plus fervents sympathisants de Tshisekedi approuvent la gestion de notre PR. Qu'en dire sinon d'abord suivre les évènements, pendant ce temps restons attentifs aux analyses critiques sur ce sommet qui viennent de partout, des Congolais comme des observateurs étrangers, en apprendrions-nous peut-être davantage sur l'improvisation et l'amateurisme de nos autorités...
Que disent les différentes analyses ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Comme souvent et surtout face à Kagame, les Congolais réagissent à ce sommet de manière éparpillée. Certains ne font pas confiance à la bonne foi de Kagame ou doutent de la bonne conduite de ces négociations par Tshisekedi, d'autres surtout les plus fervents sympathisants de Tshisekedi approuvent la gestion de notre PR. Qu'en dire sinon d'abord suivre les évènements, pendant ce temps restons attentifs aux analyses critiques sur ce sommet qui viennent de partout, des Congolais comme des observateurs étrangers, en apprendrions-nous peut-être davantage sur l'improvisation et l'amateurisme de nos autorités...
Que disent les différentes analyses ?
"Kagame-Tshisekedi : le grand flou
= http://afrikarabia.com/wordpress/rencontre-kagame-tshisekedi-le-grand-flou/
A Luanda, un« cessez-le-feu » été annoncé entre la RDC et le Rwanda après une rencontre tripartite entre les présidents congolais, rwandais et angolais. Mais les marges de manœuvre militaires et politiques de Félix Tshisekedi restent limitées et largement dominées par les pays de la région.
Paul Kagame, João Lourenço et Félix Tshisekedi mercredi 6 juillet 2022 :copyright: DR
Un cessez-le-feu, une feuille de route, des déclarations de bonnes intentions… mais aucun détail n’a été donné sur les modalités de la désescalade actée par les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame ce mercredi à Luanda. Aucun communiqué final n’a été publié, et la seule vertu de cette rencontre semble avoir été de remettre autour de la table les présidents congolais et rwandais alors que la rébellion du M23 et l’armée congolaise continuent de s’affronter au Nord-Kivu. Il faut dire que depuis quelques jours, la tension entre la RDC et le Rwanda avait atteint un nouveau palier avec les dernières déclarations guerrières de Félix Tshisekedi au Financial Times. « Si la provocation du Rwanda continue, nous ne resterons pas assis sans rien faire » avait lancé le président congolais au journal anglais. Depuis le retour du M23 fin 2021, Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir et d’armer la rébellion. Des allégations que Kigali réfutent, dénonçant de son côté la collusion entre l’armée congolaise et les rebelles FDLR, composés d’ex-génocidaires opposés au régime de Paul Kagame.
La Commission mixte ressuscitée
Après quatre mois d’offensive du M23, qui occupe plusieurs localités du Nord-Kivu, ainsi que la ville frontière de Bunagana, les combats ont jeté sur les routes plus de 170.000 déplacés et créé un chaos humanitaire inquiétant dans les camps de réfugiés. Quatre mois d’affrontements, et quatre mois d’escalades verbales ont poussé l’Union africaine à désigner un médiateur pour trouver une porte de sortie. Le président angolais João Lourenço a décidé de jouer les bons offices pour accueillir ce mercredi les présidents congolais et rwandais. Si une « cessation immédiate des hostilités » a bien été actée, une feuille de route a également été mise en place pour faire baisser la tension. Cette feuille de route va essentiellement s’appuyer sur « la relance de la Commission mixte RDC-Rwanda qui ne s’était plus réunie depuis plusieurs années ». Une première Commission est fixée pour le 12 juillet.
Tshisekedi invité à négocier avec le M23
Sur les actions concrètes misent en oeuvre par la feuille de route, les informations entre Kinshasa et Kigali divergent. Les deux capitales ont en effet décidé de présenter uniquement les résolutions qui leur sont favorables. Selon la présidence congolaise, la feuille de route annonce « le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC ». Un point crucial pour Kinshasa, dont l’armée ne parvient pas à déloger les rebelles de nombreuses localités. Côté rwandais, on affirme que la question du M23 « serait traitée au niveau national dans le cadre du processus de Nairobi », et renvoie ainsi le problème à Félix Tshisekedi, invité à négocier avec les rebelles. Paul Kagame avait dernièrement déclaré que le M23 était « un problème interne » au Congo.
Négocier avec des « terroristes » ?
Après le sommet de Luanda, le destin de Félix Tshisekedi se retrouve une nouvelle fois entre les mains de ses voisins. Une force militaire régionale est en gestation, probablement pour le mois d’août, et constitue sans doute le dernier recours pour Félix Tshisekedi de mettre fin au M23 par les armes. Mais le pari est hasardeux, et de nombreux observateurs estiment que la seule solution est politique et doit passer par la négociation. Le hic, c’est que Kinshasa a décidé, pour le moment, d’exclure le M23 de ce processus après la reprise des offensives de la rébellion. Le groupe pourrait facilement être réintégré au processus de Nairobi si le M23 venait à respecter le cessez-le-feu, mais une autre difficulté attend Félix Tshisekedi. Fin mai, le président congolais avait qualifié le M23 de « groupe terroriste », espérant ainsi faire bouger la communauté internationale, et particulièrement les Etats-unis. Personne n’a bougé, et en cas d’ouverture de nouveau round de négociations avec le M23, il va maintenant falloir expliquer à l’opinion publique congolaise pourquoi on accepte de négocier avec des « terroristes ». Un difficile changement de pied qu’il faudra justifier.
"RDC-Rwanda : Quelques heures après le sommet, les combats ont repris - 07.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107449_rdc_rwanda_quelques_heures_apres_le_sommet_les_combats_ont_repris.html
« Chassez le naturel, il revient au galop », dit-on. Quelques heures après le cessez-le-feu conclu lors du sommet entre les présidents Rwandais Paul Kagame et Congolais Félix Tshisekedi, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC, ont de nouveau attaqué les positions du M23, à rwanguba et au pont à l’entrée Kabindi.
Nos fins limiers renseignent que, le M23 n’a pas riposté à cette attaque de Rwanguba. À Nkokwe-Kanyabusoro, les FARDC ont aussi attaqué et ici il y a échange des tirs. Le M23 n’a pas fait sourde oreille. Alors que juste après le sommet, Félix Tshisekedi était sceptique face à la reprise des affrontements.
« Je ne peux pas comprendre que les gens (M23) qui ont une revendication et dont l’interlocuteur est à disposition pour écouter leurs revendications, puissent à nouveau reprendre les armes comme pour exercer une sorte de chantage ou de pression », avait dit Félix Tshisekedi.
Toutefois, pour rétablir la confiance entre la RDC et le Rwanda, le médiateur João Lourenço a annoncé la tenue d’une réunion de la commission mixte la semaine prochaine.
« Mais nous comprenons que, pour rétablir la confiance perdue entre les deux pays, cette première réunion de la commission mixte entre la RDC et le Rwanda aura lieu ici, dans la ville de Luanda, mardi prochain, le 12 juillet », a laissé entendre João Lourenço à la sortie du sommet.
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/07/nord-kivu-les-combats-se-poursuivent-entre-les-fardc-et-le-m23-a-kanyabusoro.html/111721/
"Tour de Babel et dialogue de sourds à Luanda ? - 07/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/tour-de-babel-et-dialogue-de-sourds-a-luanda/
Comme un air de Tour de Babel hier à Luanda ? Naturellement. Pour le coup, c’est même une banalité que de le constater. Trois présidents de trois aires linguistiques différentes. Le lusophone Lourenço, le francophone Tshisekedi et l’anglophone Kagamé.
Cela dit, on peut parler le même langage, quoique dans différentes langues. Pour le sommet de la capitale rwandaise, c’est là que justement le bât blesse. Car, à en juger par les communiqués rd congolais et rwandais ayant sanctionné la même rencontre, il appert que Tour de Babel rime avec cacophonie ou dialogue de sourds.
Que retenir entre la version de Kinshasa, qui fait état notamment du retrait immédiat et sans condition du mouvement terroriste M23 de ses « positions » en RDC, et le compte-rendu de la presse officielle rwandaise qui souligne que la « question du M23 sera réglée au niveau national dans le cadre du processus de Nairobi ? En termes clairs, Kigali s’en tient à sa sempiternelle thèse d’un conflit congolo-congolais. Un vieux disque rayé que Paul Kagamé joue depuis la naissance, par fécondation in vitro, de l’aînée de rébellions-écran voici près d’un quart de siècle !
Un argument spécieux qui illustre que, sous des dehors de timides avancées, la position rwandaise n’a pas fondamentalement changé. Aux yeux du Président Kagamé, le M23 demeure l’interlocuteur « légitime » avec lequel Kinshasa devrait prendre langue dans le format Nairobi !
En somme, ce nœud gordien constitue le piège permanent par lequel Kigali a beau jeu d’introduire son cheval de Troie pour masquer ses agressions à répétitions.
Faudrait-il continuer dans cette espèce de « Mythe de Sisyphe » ou du « malentendu consentant » que nous impose le Rwanda officiel ? Qu’est-ce qui obligerait Kigali à jouer enfin franc-jeu lorsqu’il n’a même pas la même perception de la tripartite de Luanda que Kinshasa ?
Qu’est-ce qui garantit que, cette fois, est la bonne quand on se rappelle que l’Armée rwandaise, sous couvert du M23, s’était emparée de trois localités le jour même où on avait décidé du cessez-le-feu à Nairobi ?
ll n’y a pas pire pied de nez à la locution latine » pacta sunt servanda » (les pactes, accords… doivent être respectés).
On ne le dira jamais assez. Sans être belliciste, la RDC ne se fera vraiment respecter que le jour où elle fera sienne la thèse de Carl Von Clausewitz « qui veut la paix prépare la guerre« .
Au demeurant, renchérissait cet officier et stratège militaire prussien, « la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens« .
Sans un soubassement militaire, hier comme aujourd’hui, ici comme ailleurs, la diplomatie devient bisounours.
"A quoi joue le Rwanda ? - 07/07/2022
= https://www.diaspordc.com/a-quoi-joue-le-rwanda/
Selon une dépêche de la presse présidentielle, le mini-sommet de Luanda en Angola, entre les présidents de la République démocratique du Congo et du Rwanda, sous la médiation de leur homologue angolais, João Lourenço, s’est terminé hier mercredi 6 juillet par un accord pour désamorcer le conflit entre les deux voisins. « Il faut aller de l’avant pour sortir de cette crise et restaurer la confiance entre les dirigeants politiques, comme une façon de voir l’avenir de la RDC et du Rwanda, et en particulier de la région en général », a déclaré le Président Félix Tshisekedi après la fin de la rencontre tripartite de Luanda.
La version de Kigali du sommet de Luanda, reprise par l’agence rwandaise de presse ne dit pas tout à fait la même chose : » Le sommet tripartite de Luanda sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC s’est conclu par une feuille de route pour désamorcer les hostilités, qui comprend la résolution de la question des FDLR tandis que la question du M23 doit être traitée au niveau national dans le cadre du processus de Nairobi. »
Cette lecture du Rwanda de la tripartite de Luanda a fait tiquer bien d’analystes rd congolais. Pour ces derniers, la version rwandaise accrédite la thèse selon laquelle Kinshasa serait de mèche avec les FDLR alors qu’il est question de Bunagana occupé par le M23 dont les éléments sont traités de terroristes par la RDC.
Mais aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, le Rwanda présente sa propre version qui veut faire de la question du M23 un conflit purement congolo-congolais. Au finish c’est une façon pour Kigali de chercher à réhabiliter le M23 par d’autres moyens et donc réfuter la thèse de l’agression que soutient la RDC. Question : la RDC va-t-elle continuer à négocier sur cette base ?
Arrêter de négocier et obtenir de Kigali qu’il joue franc jeu
Pour un même sommet, tenu le même jour, il y a deux versions diamétralement opposées. Kigali devrait avoir la même version que Kinshasa. Que vient faire la question des FDLR à ce sommet ? Nombre d’observateurs estiment qu’au lieu de continuer à négocier, Kinshasa doit arrêter et obtenir de Kigali qu’il joue franc jeu.
On rappelle qu’il y a peu, intervenant au Conseil de sécurité, le Représentant congolais a brandi la liste- dressée par l’ancien patron de l’ANR, Kalev Mutondo- de combattants du mouvement terroriste non éligibles à l’intégration au sein des FARDC. Le mouvement terroriste estampillé M23 a tout d’un revenant. En 2013, ce groupe armé pro Rwanda avait été défait par les FARDC. Nombre de ses officiers déclarés non éligibles à l’intégration au sein de l’Armée congolaise. Voilà que Kigali cherche à le recycler.
La désescalade se fera progressivement selon la feuille de route dite « de Luanda« , élaborée dans le but de rétablir la confiance entre la RDC et le Rwanda. Les deux pays ont convenu de relancer la commission mixte RDC-Rwanda, qui ne s’est pas réunie depuis plusieurs années. Cette commission tiendra sa première réunion le 12 juillet à Luanda, en Angola.
« Je suis heureux d’annoncer que nous avons fait des progrès » , a déclaré le président Joao Lourenço après les pourparlers, « car nous nous sommes mis d’accord sur un cessez-le-feu » . La feuille de route trace la voie vers une normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali. Il prévoit également un arrêt immédiat des hostilités entre les deux États et le retrait immédiat et inconditionnel des forces rebelles du M23 de leurs positions dans la zone frontalière de la RDC.
Par ailleurs, la feuille de route prévoit le retour des réfugiés dans leur pays d’origine, et précise que toute exploitation des ressources naturelles de la région doit se faire dans le strict respect de la souveraineté de l’Etat.
Le président João Lourenço a annoncé que les parties avaient également décidé de créer un mécanisme d’observation ad hoc qui sera dirigé par un officier de l’armée angolaise. Il a ajouté que ce mécanisme sera en vigueur simultanément avec l’instrument existant de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
Le président du Rwanda, Paul Kagame, s’est dit satisfait des résultats du sommet de Luanda, compte tenu des principes fondateurs établis, grâce à la médiation du président João Lourenço.
RENDEZ-VOUS LE 12 JUILLET À LUANDA
Autre point inscrit dans la feuille de route adoptée hier à Luanda, figure l’épineuse question de groupes rebelles oeuvrant dans l’Est de la RDC. Si Félix Tshisekedi accuse Paul Kagame de soutenir le M23, Kigali, à son tour, soutient que Kinshasa entretient les FDLR, rebelles opposants au régime Kagame réfugiés en terre congolaise depuis 1994.
LE M23 APPELÉ À SE RETIRER DE SES POSITIONS
Les trois chefs d’État réunis hier dans le cadre de la tripartite sur la sécurité dans l’Est de la RDC à Luanda ont été intransigeants vis-à-vis des rebelles du M23. Dans la feuille de route arrêtée, affirme la Présidence de la RDC, Félix Tshisekedi et Paul Kagame sous la médiation de Joao Lourenço ont exigé aussi « le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC » pour permettre la suite du processus de Nairobi.
La même feuille de route de la tripartite stipule une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali et ordonne le retour des réfugiés rwandais dans leur pays.
Cependant, sur le plan pratique, Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Joao Lourenço ont promis de se retrouver autour d’une table et à travers une commission instituée pour le suivi de ladite feuille de route. L’Angola, la RDC et le Rwanda se sont donné ainsi rendez-vous pour le 12 juillet prochain à Luanda en vue d’arrêter les modalités pratiques de la concrétisation de cette feuille de route.
« ATMOSPHÈRE TENDUE ENTRE LA RDC ET LE RWANDA ÉTAIT INUTILE »
Au sortir de la réunion avec ses collègues angolais et rwandais à Luanda, Félix Tshisekedi s’est exprimé devant la presse. Le Président de la RDC a estimé à cette occasion que « l’atmosphère tendue entre la RDC et le Rwanda et les deux peuples était inutile ».
"Tshisekedi – Kagame : Un tête-à- tête des vérités pour la paix dans l’Est - 06/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/tshisekedi-kagame-un-tete-a-tete-des-verites-pour-la-paix-dans-lest/
* Question : le médiateur de l’UA réussira-t-il, cette fois-ci, à convaincre Kigali, parrain du M23 ?
Les Présidents Félix-Antoine Tshisekedi de la RD Congo et Paul Kagame du Rwanda seront ce mercredi 6 juin à Luanda face à leur collègue angolais Joâo Lourenço, désigné médiateur par l’Union africaine(UA) dans la crise qui oppose les deux pays. Depuis des mois, Kinshasa accuse Kigali de soutenir le groupe M23 qui a resurgi dans l’Est de la RD Congo. Ce que nie Kigali.
Selon une dépêche de la cellule de communication de son cabinet, le chef de l’Etat congolais, qui conduit la délégation de son pays, est arrivé en fin d’après-midi d’hier mardi 5 juillet à Lunda. Des sources concordantes renseignent que la délégation congolaise est composée, outre le ministre des Affaires étrangères, des responsables des Forces armées (FARDC), de l’Immigration et des services de renseignements. Mais, avant l’arrivée hier du président Félix Tshisekedi à Luanda, des équipes d’avance y ont déjà été dépêchées depuis plusieurs jours pour préparer le terrain.
Toujours selon la même source, le face-à-face de ce matin, entre Félix Antoine Tshisekedi et Paul Kagame est l’initiative du chef de l’Etat angolais, engagé dans la recherche de voies et moyens pour le retour d’une paix durable dans l’Est de la RD Congo. Cette rencontre, apprend-t-on, devrait d’abord commencer par un tête-à-tête entre les deux chefs de l’Etat, en présence de leur homologue hôte. Il s’en suivra une bilatérale élargie avec les délégations des deux parties.
LE DEVOIR DE CLARIFICATION
Sans aucune prétention de lire la pensée du président congolais, comme dans une boule de cristal, on peut toutefois, penser qu’il n’hésitera pas de demander à son homologue Paul Kagame, de clarifier les relations de Kigali avec le M23. Ce, en plus de lui demander de mettre fin de son soutien au Mouvement du 23 mars, auteur de nouvelles tueries et des milliers de déplacés internes dans l’Est du pays.
Pendant que Kigali continue à nier tout son soutien au M23, du côté congolais, on dit détenir toutes les preuves. « Il faut que cela cesse et que Kigali tienne u langage de vérité », déclare sur un ton incisif, un membre de la délégation congolaise à Luanda, joint hier par « Forum des As ».
On rappelle que deux jours avant ce mi-sommet, soit le lundi 5 juillet, Le président rwandais, a tenu des propos qui, de l’avis de nombreux analystes, ne donnent aucune chance de réussite à la rencontre de ce mercredi à Luanda. « Souhaiter le meilleur à la RDC et au Rwanda. Mais si ça n’arrive pas, je serai toujours prêt au pire », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse à Kigali.
Par ailleurs, Paul Kagame a, pour une énième fois, affirmé que les rebelles FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), combattaient aux côtés des soldats congolais. « Nous avons été touchés par des obus tirés depuis la RD Congo. Mais, nous avons besoin de la paix pour nos deux pays. Quant à la force est-africaine qui doit se déployer au Congo, Kinshasa veut que le Rwanda en soit exclu. Je n’ai aucun problème avec ça« , a déclaré le président rwandais lors de sa conférence de presse.
LE DEFI
Entre le dialogue des armes et l’arme du dialogue, le choix est clair. Nul sage ne saurait conseiller de privilégier la première option. Car on peut à la limite, connaître comment commence une guerre, mais personne ne sait avec certitude, comment elle se termine. D’où, l’intérêt pour des parties en conflit armé, de préconiser la voie diplomatique. Bref, le dialogue.
Cependant, la réussite d’une rencontre repose sur un pilier. A savoir : la franchise des parties. Ce qui, a priori, n’est toujours pas une évidence. Le cas de la RD Congo se veut un exemple d’école. Tant pour les étudiants en Relations internationales que pour des experts de ce secteur.
RETOUR A UNE PAIX DURABLE
Blanchis sous le harnais, nombre d’analystes sont d’avis que la situation sécuritaire en RD Congo aura épuisé tout le lexique diplomatique. Car, depuis plus deux décennies, la problématique du retour d’une paix durable dans l’ex-Zaïre, demeure une question d’actualité perpétuelle et constante. Que des rencontres ! Mais aux résultats nuls. Pour ne pas dire biaisés. A peine que ces différents sommets (bi-tripartites) peuvent apporter une accalmie. Jamais, le retour d’une paix durable.
Blanchis sous le harnais, nombre d’observateurs conviennent à l’unanimité que l’équation rd congolaise aura donc été riche en sommets. Mais très pauvres en résultats. Ce n’est pas la première fois que le pays est agressé par des armées étrangères. Précisément, des forces de défense bien identifiées des pays voisins.
En ce qui concerne, par exemple, la nouvelle guerre actuelle dans l’Est de la RD Congo, le Président Félix Tshisekedi n’y est jamais allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer l’appui de l’armée rwandaise aux rebelles du M23.
Lorsque l’on procède au recoupement des témoignages de plusieurs acteurs dans la partie du territoire congolais en conflit, particulièrement la province du Nord-Kivu dans l’Est du pays, parler de l’appui du Rwanda à la nébuleuse M23, sonne comme un simple euphémisme. D’aucuns auraient donc voulu que l’on dise clairement que c’est le Rwanda qui attaque la RD Congo. Car, il faut appeler le chat par son nom. « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur de l’humanité », jugeait Albert Camus.
UN MALADE AGONISSANT
Si la situation en RD Congo doit être comparée avec celle d’un malade agonisant dont le diagnostic a été posé, on peut, dès lors, inférer que l’on ne devrait plus tâtonner de thérapie. L’agresseur du pays étant connu, il ne reste plus qu’à lui demander de retirer ses troupes sans poser de conditions. C’est le sens à donner au mini-sommet de ce mercredi entre Tshisekedi et Kagame, dans la capitale angolaise.
Joao Lourenco, réussira-t-il cette fois-ci, à convaincre Kigali, parrain clairement identifié du M23 ? Toute la question semble donc être là. Subsidiairement, que peuvent légitimement attendre les Congolais de cette rencontre de Luanda, voulue un tête-à-tête de vérité ?
Toutefois, l’histoire retiendra qu’en trois ans de pouvoir, Félix Tshisekedi aura rencontré plus de dix fois, son homologue du Rwanda Paul Kagame. On citerait à titre d’illustration, sans tenir compte de leur succession chronologique, les rencontres du 17 mai 2021 à Paris, du 26 juin 2021 à Gisenyi, du 28 juin de la même année à Goma. Sans oublier la toute première rencontre entre les deux chefs d’Etat à Luanda, le 21 août 2020, à laquelle avait également été associé le président ougandais, Kaguta Yoweri Museveni.
Avec leur homologue angolais, Joao Lourenço, Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Yoweri Museveni avaient, à l’occasion de cette rencontre, signé un mémorandum d’entente sur la sécurité et la coopération dans la sous-région des Grands -Lacs. Mais y croyaient -ils sincèrement?
"Président Félix Tshisekedi regagne Kinshasa après sa participation à la tripartite de Luanda - 06/07/2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/07/06/le-president-felix-tshisekedi-regagne-kinshasa-apres-sa-participation-a-la-tripartite-de-luanda/
"Diplomatie.
Timides avancées diplomatiques entre la RDC et le Rwanda - 7 juillet 2022
= https://www.courrierinternational.com/article/diplomatie-timides-avancees-diplomatiques-entre-la-rdc-et-le-rwanda
La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont convenu, lors d’une rencontre en Angola, de cesser immédiatement toute hostilité entre eux. Un mécanisme de médiation et d’apaisement a été mis en place. Les médias locaux restent dubitatifs.
Est-ce une réelle avancée diplomatique ou une énième discussion qui n’aboutira pas ? “La RDC et le Rwanda conviennent d’apaiser les tensions et de normaliser les relations diplomatiques”, titre The East African, qui revient sur la réunion, sous l’égide de l’Angola, entre le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame.
Ce 6 juillet, à Luanda, le président angolais João Lourenço a annoncé que les deux pays ont convenu de cesser immédiatement les hostilités entre eux.
Les relations entre la République démocratique du Congo et le Rwanda s’étaient considérablement détériorées après que Kinshasa a accusé le Rwanda de soutenir les rebelles du M23. Ces derniers avaient été impliqués, depuis la fin mai, dans une série d’affrontements avec l’armée congolaise. Kigali a...
"RDC- Rwanda : Tout ce qu’on ne vous dit pas sur la tripartite de Luanda ( Coulisses) -
07.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107473_rdc_rwanda_tout_ce_qu_on_ne_vous_dit_pas_sur_la_tripartite_de_luanda_coulisses.html
Les deux chefs d’État ( Félix Tshisekedi et Paul Kagame ), ont changé d’attitude depuis une certaine période. C’est en effet tout le contraire qu’ils nous ont présenté ces derniers mois, lors de leurs apparitions publiques alors qu’ils étaient habitués à des poignées de main chaleureuses associé à un sourire, qui ne s’éteint toujours pas.
Les gestes et les apparences en diplomatie sont symboliques et ne sont jamais anodins ni un fait de hasard. A Luanda, l’on a pu ouvertement remarquer que Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont envoyé un signal à travers leur attitude.
Sur l’une des rares photos après avoir pimenté tant de recherches, Paul Kagame serre la main de son homologue angolais en le regardant droit dans les yeux avec délectation, on dirait, d’une mission accomplie. Pendant ce temps, le président congolais reste planté comme un arbre regardant le climat d’ambiance et de convivialité entre Kagame et João Lourenço. Au-delà des gestes, les poignées de main sont un exercice diplomatique lourd de sens.
Et Félix Tshisekedi n’a eu qu’à serrer la main du président angolais, chez qui s’est tenue la rencontre tripartite de Luanda. Selon nos sources entrecoupées, Kagame et Tshisekedi ne se sont pas serrés la main à Luanda. Au contraire, ils ont continué à se regarder de manière moins amicale et fraternelle. Et s’il y en a eu, on reproche vivement le service de la communication du président congolais qui ne cesse de faillir quotidiennement à sa mission de faire preuve d’une bonne communication en ce temps de crise et de vendre la bonne image de l’institution président de la République.
Qui a été dupé, qui a été roulé ?
L’un des points qui cloche est la feuille de route de la rencontre tripartite de Luanda qui est tout sauf à l’avantage de la RDC. Kagame exige que l’on tue pour Kigali tous les supposés FDLR réfugiés en RDC et que Kinshasa accepte d’amnistier et d’intégrer les ex-rebelles M23 basés au Rwanda. Kinshasa a été moins forte et a fléchi devant Kigali. Honte au pays de Lumumba !
Tout compte fait, nous sommes en droit de dire que ce tête-à-tête, qui n’en est pas le premier de ce genre, serait loin de répondre à la problématique de la résolution pacifique et durable de la paix dans la partie orientale. Ce, en attendant le déploiement risqué, et dont les conséquences peuvent être incalculables, de la force régionale en RDC.
Au sein du parti présidentiel, le scepticisme même est grand. « Septique quant à la sincérité de Paul Kagame qui ne tient jamais parole. Il avait signé les accords à Arusha pour une transition pacifique au Rwanda, mais il ne s’était pas empêché de bombarder l’avion d’Habyarimana provoquant ainsi le génocide qu’il vend au mieux aujourd’hui», a déclaré le député provincial et cadre de l’UDPS, Peter Kazadi, qui, il y a quelques jours, appelait le chef de l’État à faire la guerre au Rwanda.
La crainte est quasiment partagée par toute la classe politique. Proche du pouvoir, l’initiateur de la proposition de loi sur la congolité et candidat à la présidentielle de 2018, doute aussi de la sincérité du Rwanda voisin qui tire profit de l’instabilité de la RDC.
« Je m’associe au Président Macky Sall pour saluer les résultats du dialogue entre Présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, mais attends le retrait immédiat et complet du M23 pour juger de la sincérité du Rwanda. Trop de morts causés par des visées hégémoniques injustifiées», a fait remarquer Noël Tshiani.
"Réactions des députés nationaux à la tripartite de Luanda - 07.07.2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/07/actualite/politique/rdc-reactions-des-deputes-nationaux-la-tripartite-de-luanda
Les députés nationaux de l'Union sacrée ont salué mercredi 6 juillet les conclusions de la tripartite de Luanda (Rwanda-RDC-Angola) sur les tensions armées à l’Est de la RDC. Ceux de l’opposition jugent plutôt ce sommet "sans enjeux et inutile", expliquant que le Rwanda ne respecte jamais ses engagements.
La sénatrice Francine Muyumba du FCC plaide plutôt pour le renforcement du système de défense de la RDC pour faire face à ses multiples agressions par les pays voisins : « Je pense que nous sommes en train de tourner en rond et de perdre également le temps. Nous devons donner les moyens qu’il faut à notre armée et mettre en place des mécanismes pouvant contrôler l’utilisation des moyens mis à la disposition de cette armée. »
Gratien Iracan d’Ensemble pour la République, qui abonde dans le même sens, estime notamment que la RDC devra négocier en position de force : « Il faut que nous puissions beaucoup travailler pour renforcer nos forces de sécurité, rééquiper nos militaires et négocier en faveur de notre pays. »
Les députés de l’Union sacrée saluent quant à eux, les conclusions de cette rencontre qui, selon eux, confirment l’acceptation par le Rwanda de son soutien avéré au M23 et de son exploitation illégale des minerais de la RDC.
« Il faut se féliciter du lien qui était entre cette fausse rébellion avec l’exploitation des ressources naturelles. Il n’est pas normal que les pays qui n’ont pas le coltan, deviennent exportateurs du coltan qui est le fruit du pillage en République démocratique du Congo », a renchéri le député du MLC Jacques Ndjoli.
De son côté, Jean-Baptiste Muhindo Kasweka de la plate-forme Lamuka estime que la feuille de route de Luanda est une capitulation de la RDC devant son bourreau, le Rwanda.
"Tripartite RDC-Rwanda-Angola : les élus nationaux de l’opposition jugent « inutiles et sans enjeux » les conclusions de Luanda -7 juillet 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/07/tripartite-rdc-rwanda-angola-les-elus-nationaux-de-lopposition-jugent-inutiles-et-sans-enjeux-les-conclusions-de-luanda.html/111725/
Les députés nationaux de l’opposition ont jugé « sans enjeux et inutile », le sommet RDC-Rwanda-Angola tenu mercredi 06 juillet à Luanda sous la médiation du président angolais et président en exercice de la conférence internationale sur la région des grands Lacs (CIRGL), Joâo Lourenço. Selon eux, le Rwanda ne respecte jamais ses engagements. Cependant, ceux de l’Union sacrée saluent les conclusions de cette tripartite sur les tensions armées dans l’Est de la RDC.
Pour la sénatrice Francine Muyumba du Front Commun pour le Congo (FCC), l’armée congolaise doit être dotée des moyens pouvant lui permettre de faire face à ses multiples agressions par les pays voisins.
« Je pense que nous sommes en train de tourner en rond et de perdre également le temps. Nous devons donner les moyens qu’il faut à notre armée et mettre en place des mécanismes pouvant contrôler l’utilisation des moyens mis à la disposition de cette armée », a-t-elle déclaré.
Pour le compte de la plateforme l’opposition Lamuka conduite par le tandem Muzito et Fayulu, le député national, Jean-Baptiste Muhindo Kasweka estime que la feuille de route de Luanda est une « capitulation » de la République Démocratique du Congo devant son « bourreau » le Rwanda.
De leur côté, les élus nationaux de l’Union sacrée pour la Nation, famille politique du président Tshisekedi saluent les résolutions de cette rencontre qui, disent-ils, confirment l’acceptation par le Rwanda de son appui avéré au Mouvement terroriste du 23 mars (M23) et de son exploitation illégale des minerais de la RDC.
« Il faut se féliciter du lien qui était entre cette fausse rébellion avec l’exploitation des ressources naturelles. Il n’est pas normal que les pays qui n’ont pas le coltan, deviennent exportateurs du coltan qui est le fruit du pillage en République démocratique du Congo », a dit le député du MLC, Jacques Ndjoli.
En outre, le député national Gratien Iracan du parti politique « Ensemble pour la République », une composante de l’Union Sacrée, pense que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) doivent être rééquipées pour que la RDC négocie en position de force.
« Il faut que nous puissions beaucoup travailler pour renforcer nos forces de sécurité, rééquiper nos militaires et négocier en faveur de notre pays », a-t-il argué.
= https://www.radiookapi.net/2022/07/07/actualite/politique/rdc-avis-divergents-des-deputes-nationaux-la-tripartite-de-luanda
"Tripartite de Luanda : A bout d’arguments, Paul Kagame accepte de concéder le cessez-le-feu au nom du M23 -- 07.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107435_tripartite_de_luanda_a_bout_d_arguments_paul_kagame_accepte_de_conceder_le_cessez_le_feu_au_nom_du_m23.html
"Crise RDC-Rwanda : "Je suis heureux d'annoncer que nous avons eu des résultats positifs..." João Lourenço - 06.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107428_crise_rdc_rwanda_je_suis_heureux_d_annoncer_que_nous_avons_eu_des_resultats_positifs_joao_lourenco.html
La tripartite entre l'Angola, le Rwanda et la RDC autour de la crise diplomatique entre la RDC et le Rwanda s'est clôturée à Luanda (Angola) mercredi le 6 juillet 2022. Le président angolais, João Lourenço, facilitateur de ce dialogue, parle des résultats positifs.
”Je suis heureux d'annoncer que nous avons eu des résultats positifs, à notre avis, dans la mesure où nous avons convenu d'un cessez-le-feu. Parmi d'autres mesures incluses dans la feuille de route qui vient d'être présentée, parmi lesquelles nous avons décidé de créer un mécanisme d'observation ad hoc, en plus de celui existant au niveau de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs”.
Par conséquent, il a été décidé, la création d'un mécanisme ad hoc, qui sera dirigé par un officier général angolais. ”En outre, nous voudrions souligner le fait que nous avons convenu de tenir une réunion de la Commission mixte entre les deux pays qui s'est réunie pour la dernière fois, il y a longtemps, dans la ville de Kigali et qui devrait se réunir lorsque l'environnement sera favorable, dans la ville de Kinshasa”.Mais pour rétablir la confiance perdue entre les deux pays, la RDC et le Rwanda, cette première réunion de la Commission mixte aura lieu dans la ville de Luanda en Angola, mardi prochain, le 12 juillet.
”Il y a donc eu une entente parfaite entre nous, entre les trois chefs d'État, qui a abouti aux résultats que je viens d'annoncer”, a-t-il conclu.
"Guerre dans l’Est : « Je ferai tout ce qui est à mon pouvoir pour faire sortir mes compatriotes de cet enfer qui dure déjà depuis une vingtaine d’années » (Tshisekedi) -
07.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107472_guerre_dans_l_est_je_ferai_tout_ce_qui_est_a_mon_pouvoir_pour_faire_sortir_mes_compatriotes_de_cet_enfer_qui_dure_deja_depuis_une_vingtaine_d_annees_tshisekedi.html
"Le Potentiel : « Conflit RDC-Rwanda : désescalade, oui, mais… » - 07/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/07/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-conflit-rdc-rwanda-desescalade-oui-mais
Revue de presse du jeudi 7 juillet 2022
La tripartite RDC-Rwanda-Angola du mercredi 6 juillet est au cœur de l’actualité développée par la presse de ce jeudi.
L’Agence congolaise de presse renseigne que le Président Félix-Antoine Tshisekedi a participé à la tripartite de Luanda, en Angola, sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, sous la médiation du Président angolais, Président de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRG),João Lourenço.
Les Présidents Félix Tshisekedi de la RDC, João Lourenço d’Angola et Paul Kagame du Rwanda ont pris l’engagement, à l’issue de ce sommet, de maintenir le dialogue et d’amorcer un processus de désescalade entre Kinshasa et Kigali, résume l’ACP.
Cet objectif, ajoute l’agence, se fera graduellement via une feuille de route dite de Luanda axée sur la relance de la commission mixte RDC-Rwanda.
Les bons offices assurés, mercredi 6 juillet par le président angolais, João Lourenço, ont débouché sur un processus de désescalade entre la RDC et le Rwanda, constate pour sa part Le Potentiel qui annonce la relance de la commission mixte RDC-RWANDA qui ne s'était plus réunie depuis plusieurs années.
Cette commission rapporte le journal, va tenir sa première rencontre le 12 juillet à Luanda en Angola.
Néanmoins, à en croire le quotidien, le président congolais s’est montré plus intransigeant que jamais face à son homologue rwandais de qui il a exigé de « clarifier ses liens avec le M23 et d’admettre son soutien avant de dialoguer ».
D’ailleurs, bien avant le tête-à-tête entre les deux protagonistes, Félix Tshisekedi avait annoncé ses couleurs, en avertissant, dans une interview au journal américain Financial Times que « La RDC ne restera pas les bras croisés face aux attaques du M23 appuyé par l’armée rwandaise », conclut le tabloïd.
Pour L’Avenir, il s’agit du triomphe diplomatique du Président Tshisekedi. Cette rencontre présentée comme celle de tous les dangers a opté pour la désescalade. Autrement dit, le Président Tshisekedi et le Président Kagame ont choisi la voie diplomatique pour la résolution de cette nouvelle crise, argumente le journal.
Au regard de la feuille de route adoptée à Luanda c’est l’option diplomatique qui l’a emporté. Le Président Tshisekedi devra s’estimer ainsi heureux pour avoir imposé une solution diplomatique en lieu et place de l’option militaire, conclut le quotidien.
Mais Forum des As voit les choses autrement. Se basant sur les communiqués congolais et rwandais ayant sanctionné la même rencontre, le journal estime qu’il y a eu à la fois Tour de Babel qui rime avec cacophonie ou dialogue de sourds.
« Que retenir entre la version de Kinshasa, qui fait état notamment du retrait immédiat et sans condition du mouvement terroriste M23 de ses « positions » en RDC, et le compte-rendu de la presse officielle rwandaise qui souligne que la « question du M23 sera réglée au niveau national dans le cadre du processus de Nairobi ? », s’interroge le quotidien.
En termes clairs, commente le tabloïd, Kigali s’en tient à sa sempiternelle thèse d’un conflit congolo-congolais. Un vieux disque rayé que Paul Kagamé joue depuis la naissance, par fécondation in vitro, de l’aînée de rébellions-écran voici près d’un quart de siècle, ironise Forum des As.
Allant dans le même sens, La Prospérité appelle à la prudence jusqu’au retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais.
Selon le journal, la mobilisation de toutes les couches socio-politiques doit se poursuivre sinon, s’intensifier.
L’opinion internationale sait que le cessez-le-feu ne peut être décrété que par les belligérants, nuance le quotidien.
"URGENT: KAGAME DECIDE DE DEPOSER LES ARMES ET RECONNAIT ETRE LE PARRAIN DES M23 MATCH EBALUKI - 6 juillet 2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 8/7/2022, 7:42 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Quel résultat palpable au sommet de Luanda ??? Dans tous les cas les hourras de victoire diplomatique ne nous disent pas tout.
L'issue heureuse et logique de Luanda admise par tous était le cessez-le feu et le retrait du M23 du territoire Congolais ; non seulement l'absence d'un communique commun ne permet de confirmer qu'on y est parvenu mais surtout on mentirait aujourd'hui si on affirmait de but en blanc que Luanda a été ou sera en la matière un franc succès fût-ce par la persistance des affrontements dans le Rutshuru avec Bunangana toujours sous contrôle du M23, après que le pouvoir de Léo ait crié sur tous les toits sa certitude d'un Rwanda derrière le M23 - lui fournit des armes et lui sert de main-d’œuvre - et l'ait qualifié de mouvement terroriste. Les démentis rwandais ne convainquent que leurs auteurs.
Le chef de l’État angolais commis médiateur par l'UA s'est dit satisfait de son rôle et les participants le lui reconnaissent tant bien que mal mais personne n'est dupe que le plus qu'il ait pu faire c'est ébaucher un début de solution à l'éternelle crise de l'Est du Congo. Tshisekedi lui, se dit déterminé à en finir avec le M23 et dit que la RDC ne restera pas les bras croisés face aux attaques du M23 appuyé par l’armée rwandaise. Un compromis est-il vraiment possible si le Rwanda s'entête à ne pas reconnaîtra son soutien au M23 et maintient ses prétextes sur les Fdlr et une affaire Congolaise ?
Comment en sortir ??? Après le sommet chaque partie continue à commenter la feuille de route à sa manière et on se demande même en passant si Kinshasa n'a pas été acculé à accepter de négocier avec le M23, contrairement à ce qu'il excluait jusqu’ici. C'est le M23 et le Rwanda qui sortiraient gagnants.
Tshisekedi se dit déterminé à en finir avec le M23 et affirme que la RDC ne restera pas les bras croisés face aux attaques du M23 appuyé par l’armée rwandaise Un compromis à notre avantage est-il possible si le Rwanda ne reconnaît pas son soutien au M23 ? Après le sommet chaque partie continue à commenter la feuille de route à sa manière et on se demande même si Kinshasa n'a pas été acculé à accepter entre les lignes de négocier avec le M23, contrairement à ce qu’il a exclu jusqu’ici, le M23 (et le Rwanda) aurait alors raison du refuser des conclusions de Luanda ce qui rendrait sa gestion sur le terrain compliquée dans l'avenir.
Bref, si Kinshasa ne change pas de braquet, sa victoire diplomatique restera hypothétique.
En fait rien de nouveau sous le soleil, le scenario d'aujourd'hui est hélas une répétition des temps anciens et sauf amnésie coupable nous avions de quoi en apprendre. En effet en 1998 LDK et plusieurs fois après, notre pays avait déjà fait la douloureuse expérience de l'invasion rwandaise et nous voila avec un Chef de l’État qui découvre la supercherie après avoir cavale avec un frère ennemi. Son réel repentir serait d'agir contre ce dernier et sa gestion efficace de dernières négociations a Luanda ne vaudra que s'il s’écarte de naïves résolutions pour des actions plus offensives.
En vérité, aussi longtemps que le Congo n'obtiendra pas le retrait sur son sol du M23, on ne parlera pas d'un quelconque succès du sommet de Luanda ; les visées hégémonistes et expansionnistes de Kagame ne sont un secret pour personne. A bon entendeur, les Congolais sont témoins.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L'issue heureuse et logique de Luanda admise par tous était le cessez-le feu et le retrait du M23 du territoire Congolais ; non seulement l'absence d'un communique commun ne permet de confirmer qu'on y est parvenu mais surtout on mentirait aujourd'hui si on affirmait de but en blanc que Luanda a été ou sera en la matière un franc succès fût-ce par la persistance des affrontements dans le Rutshuru avec Bunangana toujours sous contrôle du M23, après que le pouvoir de Léo ait crié sur tous les toits sa certitude d'un Rwanda derrière le M23 - lui fournit des armes et lui sert de main-d’œuvre - et l'ait qualifié de mouvement terroriste. Les démentis rwandais ne convainquent que leurs auteurs.
Le chef de l’État angolais commis médiateur par l'UA s'est dit satisfait de son rôle et les participants le lui reconnaissent tant bien que mal mais personne n'est dupe que le plus qu'il ait pu faire c'est ébaucher un début de solution à l'éternelle crise de l'Est du Congo. Tshisekedi lui, se dit déterminé à en finir avec le M23 et dit que la RDC ne restera pas les bras croisés face aux attaques du M23 appuyé par l’armée rwandaise. Un compromis est-il vraiment possible si le Rwanda s'entête à ne pas reconnaîtra son soutien au M23 et maintient ses prétextes sur les Fdlr et une affaire Congolaise ?
Comment en sortir ??? Après le sommet chaque partie continue à commenter la feuille de route à sa manière et on se demande même en passant si Kinshasa n'a pas été acculé à accepter de négocier avec le M23, contrairement à ce qu'il excluait jusqu’ici. C'est le M23 et le Rwanda qui sortiraient gagnants.
Tshisekedi se dit déterminé à en finir avec le M23 et affirme que la RDC ne restera pas les bras croisés face aux attaques du M23 appuyé par l’armée rwandaise Un compromis à notre avantage est-il possible si le Rwanda ne reconnaît pas son soutien au M23 ? Après le sommet chaque partie continue à commenter la feuille de route à sa manière et on se demande même si Kinshasa n'a pas été acculé à accepter entre les lignes de négocier avec le M23, contrairement à ce qu’il a exclu jusqu’ici, le M23 (et le Rwanda) aurait alors raison du refuser des conclusions de Luanda ce qui rendrait sa gestion sur le terrain compliquée dans l'avenir.
Bref, si Kinshasa ne change pas de braquet, sa victoire diplomatique restera hypothétique.
En fait rien de nouveau sous le soleil, le scenario d'aujourd'hui est hélas une répétition des temps anciens et sauf amnésie coupable nous avions de quoi en apprendre. En effet en 1998 LDK et plusieurs fois après, notre pays avait déjà fait la douloureuse expérience de l'invasion rwandaise et nous voila avec un Chef de l’État qui découvre la supercherie après avoir cavale avec un frère ennemi. Son réel repentir serait d'agir contre ce dernier et sa gestion efficace de dernières négociations a Luanda ne vaudra que s'il s’écarte de naïves résolutions pour des actions plus offensives.
En vérité, aussi longtemps que le Congo n'obtiendra pas le retrait sur son sol du M23, on ne parlera pas d'un quelconque succès du sommet de Luanda ; les visées hégémonistes et expansionnistes de Kagame ne sont un secret pour personne. A bon entendeur, les Congolais sont témoins.
"RDC – Rwanda : Une désescalade est-elle vraiment en vue ? - 6 juillet 2022
= https://afrique.lalibre.be/71080/rdc-rwanda-une-desescalade-est-elle-vraiment-en-vue/
La tension est une fois de plus à son paroxysme entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Depuis la fin de 2021, dans l’est de la RDC, le groupe rebelle du M23, pourtant défait en 2013, est réapparu, infligeant de solides revers à l’armée nationale congolaise (FARDC), tuant des civils et poussant une fois encore des milliers de civils à l’exode. Depuis près d’un mois, les hommes du M23 occupent la ville de Bunagana, important nœud de connexion sur la frontière entre la RDC et l’Ouganda.
Pour le pouvoir congolais, il ne fait aucun doute que le Rwanda est à la manœuvre, que ces rebelles (qualifiés de terroristes par Kinshasa) ne peuvent entreprendre la moindre action sans l’aval de Kigali qui, toujours selon Kinshasa, serait le fournisseur d’armes, voire de main-d’œuvre. Des accusations que Kigali rejette en bloc.
Sur le terrain, les affrontements se poursuivent entre l’armée congolaise et le M23. Les annonces des deux camps sont contradictoires, la seule évidence réside dans la poursuite des combats, la fuite de la population civile et la mort de combattants dans les deux camps dans le Nord-Kivu, au nord de Goma, dans le territoire du Rutshuru. “Après des affrontements violents la journée du lundi 5 juillet, un calme précaire est revenu dans toute la région mais les gens qui ont fui ne sont pas disposés à rentrer immédiatement”, nous explique Serge B., un habitant de Bikenke dans le groupement de Kisigari, un peu au sud des principaux affrontements.
Luanda à la manœuvre
C’est dans ce contexte que l’Union africaine a mandaté le président angolais Joao Lourenço comme médiateur de ce conflit. Le chef de l’État angolais, qui est déjà en campagne pour un scrutin présidentiel et législatif qui s’annonce très compliqué pour son MPLA face à son éternel adversaire de l’Unita, a accepté de relever le défi et a convié les présidents rwandais et congolais pour tenter de trouver une ébauche de solution à cette crise dans cette région de l’est qui vit un calvaire depuis plus d’un quart de siècle.
Ce mercredi, les deux présidents se sont donc retrouvés pour un tête-à-tête sous l’égide de leur homologue angolais.
Après une poignée de mains plus que tiède, les trois hommes se sont retirés quelques heures pour tenter de trouver un accord. La veille de cette rencontre, le président Tshisekedi s’était ouvert dans les colonnes du Financial Times pour expliquer sa détermination à en finir avec le M23 et expliquer que la RDC “veut la paix mais… mais si les choses se gâtent, à un moment donné, nous prendrons des mesures”. Avant de marteler une fois encore qu’“il ne fait aucun doute que le Rwanda soutient le Mouvement du 23 mars” et que “la RDC ne restera pas les bras croisés face aux attaques du M23 appuyé par l’armée rwandaise […] Si la provocation du Rwanda continue, nous ne resterons pas assis sans rien faire. Nous ne sommes pas faibles”.
Pas de signature de texte commun
Des propos qui n’ont pas aidé dans la recherche d’un consensus de sortie de crise. Derrière les sourires et les félicitations des deux camps adressées au président angolais, la portée de ce rendez-vous est loin d’être évidente.
“Jusqu’ici, tout vrai compromis est impossible à trouver tant que le Rwanda ne reconnaîtra pas son soutien au mouvement terroriste M23”, reconnaissait un diplomate angolais en marge de la rencontre entre les chefs d’État.
Tout reste à faire
Au sortir de cette tripartite, aucun accord n’a été signé par les trois hommes. Le président angolais a annoncé que ses deux hôtes s’étaient engagés dans un “processus de désescalade”. Joao Lourenço a aussi annoncé que les parties ont “décidé de créer un mécanisme d’observation ‘ad hoc’ qui aura à sa tête un officier angolais”.
Pour le reste, chacun y est allé de sa présentation des résultats de cette négociation. Selon Kinshasa, “la feuille de route prévoit la cessation immédiate des hostilités et le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC”.
Du côté rwandais, on explique que “la feuille de route convenue à Luanda pour désamorcer les hostilités comprend la résolution de la question des FDLR tandis que la question du M23 doit être traitée au niveau national dans le cadre du processus de Nairobi”. Ce qui reviendrait à dire que Kinshasa a accepté de négocier avec le M23, ce qu’il avait exclu jusqu’ici.
Une lecture très différente de part et d’autre qui laisse augurer des lendemains bien compliqués.
RDC : Qui arme les rebelles ?
"RDC : Le M23 enterre déjà la feuille de route de Luanda - 7 juillet 2022
= https://afrique.lalibre.be/71089/rdc-le-m23-enterre-deja-la-feuille-de-route-de-luanda/
Le cessez-le-feu qui aurait été accepté par les présidents Tshisekedi et Kagame est rejeté par les rebelles sur le terrain.
Moins de 24 heures ! C’est le temps qu’aura survécu l’espoir d’un cessez-le-feu dans l’est de la République démocratique du Congo après la rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame en Angola, sous les auspices de leur homologue angolais Joao Lourenço, ce 6 juillet. Une tripartite préparée tant bien que mal par les diplomates des trois pays qui a débouché sur la mise en place d’une “feuille de route” censée engager un processus de “désescalade” dans les combats qui font rage sur la frontière entre les deux États.
Souci majeur, le M23, est une troupe rebelle qui se présente comme un mouvement composé essentiellement de Tutsis congolais qui réfutent leurs liens avec le Rwanda. Kigali ne dit rien d’autre et dès mercredi soir, des sources rwandaises insistaient sur le fait que, malgré cette “feuille de route”, “la problématique du M23 relevait du Congo”.
Dès ce jeudi 7 juillet, sur le terrain, le ton était donné et les affrontements qui s’étaient un peu atténués ces derniers jours ont repris entre les rebelles et les forces armées congolaises. Le M23 a annoncé s’être emparé de la localité de Kanyabusoro, dans le territoire de Rutshuru, tandis que les responsables du mouvement rebelle expliquaient qu’ils ne se sentaient pas engagés “par le cessez-le-feu décidé à Luanda par des responsables politiques qui ne les représentent pas”.
Nous sommes des Congolais, pas des Rwandais. S’il y a un cessez-le-feu, cela ne peut être qu’entre nous et le gouvernement congolais”, a indiqué Willy Ngoma, le porte-parole du mouvement rebelle.
La veille, Kinshasa avait annoncé que la tripartite de Luanda avait abouti à une feuille de route qui prévoyait notamment “la cessation immédiate des hostilités” et “le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC” ce qui laissait entendre que Kigali reconnaissait qu’il était bien le “parrain” de ce mouvement. Une lecture congolaise qui ne correspondait pas à celle de Kigali qui nie toujours tout lien avec le M23 et préférait pointer un doigt accusateur envers Kinshasa qu’il accuse de soutenir les FDLR, groupe opposé au régime de Kigali.
Le scénario du jour avec la reprise des hostilités était donc absolument prévisible. La tripartite de Luanda est un coup d’épée dans l’eau que Kinshasa a cru pouvoir présenter naïvement comme une victoire diplomatique.
"Analyse des conclusions du sommet de Luanda - 07/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/07/emissions/dialogue-entre-congolais/analyse-des-conclusions-du-sommet-de-luanda
La RDC et le Rwanda ont décidé hier mercredi 6 juillet, d'un cessez-le-feu immédiat dans l'Est de la RDC.Annonce faite par le président Angolais, Joao Lourenço à la fin du sommet tripartite, qui visait à régler le conflit armé dans l'est de la RDC. Sous la médiation Angolaise, les deux parties se sont entendues sur le retrait immédiat des positions occupées par le M23. Un mécanisme d'observation ad hoc sera mis en place, dirigé par un officier angolais, a précisé le président angolais. Dans leurs discussions, les trois chefs d'Etat ont aussi parlé de l'exploitation des ressources naturelles de la RDC qui doit se faire dans le strict respect de la souveraineté des Etats.
Question :
-Quelle lecture faites-vous des conclusions de cette rencontre ?[/i]
Invités :
-Giscard Kusema, directeur adjoint de la presse présidentielle.
-Thomas D’Aquin Mwiti, vice-président et porte-parole de la coordination de la société civile forces vives de la RDC.
-Professeur Dady Saleh, docteur et spécialiste en développement pour le pays du Sud et enseignant dans plusieurs universités et instituts supérieurs de la RDC et d’Afrique.
- play
- stop
- mute
- max volume
00:00 -45:42
- repeat
Télécharger
"Luanda : un sommet à plusieurs inconnus - 6 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/luanda-un-sommet-a-plusieurs-inconnus/
Si la tripartite autour de la guerre du M23 a eu le mérite de réunir les deux leaders en conflit, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, la réunion a cependant engendré plusieurs zones d’ombre. Personne n’est en mesure d’expliquer, par exemple, quelle en sera la retombée immédiate sur le terrain.
Photo Droits tiers @Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Joao Lourenço en discussion lors d'un sommet tripartite à Luanda
Tripartite terminée, rien ne bougera de sitôt sur le terrain. Et personne ne sait ce que devient réellement le M23 pour lequel Paul Kagame a été fait interlocuteur de Félix Tshisekedi. Le sommet a décidé d’un cessez-le-feu entre les forces armées du Rwanda sournoisement dénommées M23 et celles de la République démocratique du Congo appelées FARDC. Mais rien n’est dit sur le modus operandi de ce compromis politique obtenu par Joäo Lourenço, le président de la République d’Angola.
Nairobi et Luanda pour quel résultat palpable ?
Le dernier conclave de Nairobi avait déjà démontré ses limites vis-à-vis des éléments terroristes du M23. Appelés à un cessez-le-feu par les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est, les extrémistes du M23 ont réservé une fin de non recevoir à cette injonction préférant se justifier sur le terrain par des sorties médiatiques illusoires. Aujourd’hui, le M23 est partagé entre la lutte supposée pour son intégration politique et militaire, d’une part et la défense des intérêts du Rwanda qui se concentrent immanquablement sur la problématique des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), d’autre part. Le mouvement rebelle foule aux pieds les valeurs patriotiques de la territorialité, c’est-à-dire, l’intengibilité des frontières héritées de la colonisation, l’intégrité territoriale de la RDC et la souveraineté nationale du Congo-Kinshasa. Comme tout groupe terroriste, le M23 n’a cessé de porter avant tout, la cause rwandaise qu’il défend bec et ongles, dans toutes ses communications hebdomadaires. Jusqu’il y a quelques heures, cette force négative prétendait se soucier des Congolais d’origine rwandophone, eux qui sont pourtant les mieux protégés par les services étatiques dans tous les pays. Si le cessez-le-feu n’est pas opérationnel, il faudra revoir le plan diplomatique de la RDC sur ce dossier.
Les terroristes du M23, pas officiellement indexés à Luanda
Le président congolais a-t-il réussi à faire changer de concept à l’académie internationale de lutte contre le terrorisme en Afrique qui voudrait que le M23 soit officiellement reconnu comme un mouvement terroriste. La question s’impose dans la compréhension actuelle de la crise qui voudrait que les pays de la région Est de l’Afrique émettent sur la même longueur d’ondes dans la perception des crimes et de leurs auteurs en République démocratique du Congo. Cependant, beaucoup de pays membres de cette communauté ne jouent pas franc jeu dans cette problématique. Ils y logent des intérêts précieux qui les empêchent de matraquer le M23. Ainsi, ils donnent l’impression d’accompagner la RDC, tout en la scillant sur ses frontières. Or, c’est justement dans la prise en compte de ce qualificatif « terroriste » que la RDC a pu affaiblir le projet déstabilisateur du Rwanda.
Mêler à cela, toutes les preuves humaines et matérielles de la présence des troupes rwandaises sur le territoire congolais. Cette donne essentielle de l’enjeu diplomatique semble n’avoir pas pris la première place des négociations de Luanda.
"Cessez-le-feu : Où iront les soldats rwandais et congolais du M23 ? - 7 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/cessez-le-feu-ou-iront-les-soldats-rwandais-et-congolais-du-m23/
La feuille de route de Luanda conclue le mercredi 6 juillet, évoque premièrement, la normalisation des relations politiques et diplomatiques entre Kinshasa et Kigali.
Perspective qui appelle à cesser les hostilités et au retrait immédiat du M23 des positions occupées en accord avec le communiqué final de Nairobi. Le M23 doit se retirer des positions acquises sur le sol congolais. En clair, il doit se replier sur ses contonnements antérieurs. Mais lesquelles ? Est-ce à Sarambwe, localité dont le nom a été choisi par les terroristes pour identifier leur prétendue base arriere (communiqué) ou alors, retourner dans les camps des réfugiés au Rwanda et en Ouganda, d’où ils avaient été recrutés par les agresseurs. Car, personne, à part le Rwanda, n’a la moindre maîtrise des effectifs des troupes du M23 en République démocratique du Congo.
En dehors des éléments armés aperçus par la population à Bunagana et dans les quelques agglomerations du territoire de Rutshuru et parmi lesquels figurent en grande majorité des soldats mécanisés des armées rwandaise et ougandaise, les terroristes se sont disséminés dans plusieurs entités du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, même de l’Ituri ainsi que des Uélés. Une fois retiré de ses positions militairement occupées, le mouvement pourra-t-il demander à tous ses infiltrés de quitter les villes et territoires où ils sont en épanchement coupable.
Pénible tri des M23 parmi les troupes rwandaises et ougandaises
L’épopée M23 montée de toute pièce et en toute précipitation orgueilleuse par le Rwanda va connaître une fin calamiteuse, si Kinshasa se donne la peine de rencontrer les revendications de Paul Kagame. Même si la feuille de route de Luanda ne mentionne pas certains détails que la RDC juge utiles dans la mise en œuvre des différents engagements, les rebelles savent que leurs listes antérieurement fournies au gouvernement existent et que depuis 2013, ils n’ont pas eu à produire une nouvelle génération d’hommes capables de prendre les armes contre leur propre pays. Donc, le processus heurtera quelques contraintes opérationnelles. Premièrement, il faudra identifier les vrais combattants du M23, ceux qui se savent ou se réclament congolais. Très facile en effet de reconnaître un Congolais, qu’il soit de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi, Ituri ou d’Itombwe sur les hauts plateaux du Sud-Kivu. Même s’ils étaient préparés à répondre aux questions les plus élémentaires de l’administration locale, les Congolais se connaissent et savent se reconnaître entre eux. C’est ici que la force régionale aura une impérieuse responsabilité. Une force dont les principaux composants font partie du M23, complices ou parties intégrantes. Il sera question notamment d’isoler les faux des vrais. Car, les procureurs de la guerre ont aussi l’agenda de l’infiltration des institutions congolaises, leur rêve de toujours.
Deuxièmement, il faudra séparer les rebelles des terroristes. Car, les troupes qui ont envahi Bunagana sont clairement certifiées comme une force terroriste. Le M23 devra faire le nécessaire pour savoir se départir des oiseaux de mauvaise augure. Ceux qui lui attirent malédiction. Troisièmement, les éléments du M23, qui ont blessé la conscience nationale, devront s’attendre à une sorte d’enjambement populaire. Ce rejet justifié par leur comportement barbare qui endeuille, ensanglante et distribue la mort aux populations civiles sans aucune raison soutenable. Au vu de la contestation généralisée de cette guerre de trop, être identifié M23 sera blasphématoire et attentatoire. Car, mis à part les quelques politiciens, traîtres de la République et les quémandeurs d’emplois, personne ne soutient le M23.
"Fatshi-Kagame à Luanda: Chronique annoncée d’un « dialogue de sourd »! -
6 Juillet 2022
= https://www.congoindependant.com/fatshi-kagame-a-luanda-chronique-annoncee-dun-dialogue-de-sourd/
"Après Nairobi et Luanda, le M23 dans la tourmente - 7 juillet 2022
= https://www.diaspordc.com/apres-nairobi-et-luanda-le-m23-dans-la-tourmente/
"Désescalade RDC-Rwanda : 12 juillet, rencontre de la commission mixte à Luanda - 6 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/desescalade-rdc-rwanda-12-juillet-rencontre-de-la-commission-mixte-a-luanda/
C’est l’une des principales décisions prises à l’issue de la tripartite ( Tshisekedi -Lourenço-Kagame) mercredi dans la capitale angolaise mais les parties prenantes ont décidé que cela se fasse graduellement.
En l’unisson, les trois chefs d’États se sont convenus pour que la rencontre de la commission mixte RDC-Rwanda qui ne s’était plus réunie depuis plusieurs années, ait lieu le 12 juillet prochain à Luanda.
Ainsi, la feuille de route de Luanda stipule notamment une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali. Elle prévoit aussi la cessation immédiate des hostilités ainsi que le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC.Le Sommet de Luanda s’est achevé en début d’après-midi par un point de presse des présidents Tshisekedi du Congo-Kinshasa, Lourenço de l’Angola et Kagame du Rwanda. Le rassemblement visait à restaurer la confiance entre les deux pays voisins.S’agissant de l’exploitation des ressources naturelles, le plan d’action recommande que cela se fasse dans le strict respect de la souveraineté de deux États (RDC et Rwanda).
"Luanda : Kagame, le parrain reconnu du M23, obtient le retour des réfugiés -6 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/luanda-kagame-le-parrain-reconnu-du-m23-obtient-le-retour-des-refugies/
"Volte-face de Kagame sur Luanda : le M23 crache sur Lourenço - 7 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/volte-face-de-kagame-sur-luanda-le-m23-crache-sur-lourenco/
"Luanda : Félix Tshisekedi accusé de trahison par Lamuka - 6 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/luanda-felix-tshisekedi-accuse-de-trahison-par-lamuka/
"La position caméléonesque de Kinshasa face à l’Ouganda - 01/07/2022
= https://ouragan.cd/2022/07/la-position-cameleonesque-de-kinshasa-face-a-louganda/
"Rwanda : comment parler des crimes commis par le FPR ? - 12 février 2022
= https://lvsl.fr/rwanda-comment-parler-des-crimes-commis-par-le-fpr/
"Paul Kagame dénonce la « dissimulation » du génocide rwandais de 1994 - 9 avril 2022
= https://chretiens.info/monde/afrique/rwanda/paul-kagame-denonce-la-dissimulation-du-genocide-rwandais-de-1994/2022/04/09/10/48/
= https://ouragan.cd/2022/07/veto-des-forces-vives-contre-le-sommet-tshisekedi-kagame-lourenco/
= https://laprosperite.online/index.php/politique/21-a-chaud/12012-vers-la-desescalade-progressive-rdc-rwanda-un-cessez-le-feu-annonce-a-luanda
= https://laprunellerdc.info/sommet-de-luanda-les-3-presidents-decident-le-retrait-immediat-et-sans-condition-du-m23-en-rdc/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107262_tension_rdc_rwanda_felix_tshisekedi_n_a_depeche_aucun_de_ses_collaborateurs_a_kigali.html"Succès du Sommet de la Paix entre les présidents de la République du Congo et du Rwanda, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço - Présidence de la République démocratique du Congo - 07/07/2022
= http://www.newspress.fr/Communique_FR_315938_5740.as
Le Sommet de la paix tenu en Angola entre les présidents de la République démocratique du Congo et du Rwanda, sous la médiation du président angolais, s'est terminé aujourd'hui par un accord pour désamorcer le conflit entre les deux voisins. "Il faut aller de l'avant pour sortir de cette crise et restaurer la confiance entre les dirigeants politiques, comme une façon de voir l'avenir de la RDC et du Rwanda, et en particulier de la région en général", a déclaré le Président Félix Tshisekedi. après la fin de la rencontre tripartite de Luanda.
"Les efforts de João Lourenço ont contribué à calmer la tension et à améliorer les relations entre les deux pays voisins. Cela ne sert à aucun des deux pays d'avoir une atmosphère aussi tendue », a ajouté Félix Tshisedkedi.
La désescalade se fera progressivement selon la feuille de route dite « de Luanda », élaborée dans le but de rétablir la confiance entre la RDC et le Rwanda. Les deux pays ont convenu de relancer la commission mixte RDC-Rwanda, qui ne s'est pas réunie depuis plusieurs années. Cette commission tiendra sa première réunion le 12 juillet à Luanda, en Angola.
"Je suis heureux d'annoncer que nous avons fait des progrès", a déclaré le président Joao Lourenço après les pourparlers, "car nous nous sommes mis d'accord sur un cessez-le-feu". La feuille de route trace la voie vers une normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali. Il prévoit également un arrêt immédiat des hostilités entre les deux États et le retrait immédiat et inconditionnel des forces rebelles du M23 de leurs positions dans la zone frontalière de la RDC.
Par ailleurs, la feuille de route prévoit le retour des réfugiés dans leur pays d'origine, et précise que toute exploitation des ressources naturelles de la région doit se faire dans le strict respect de la souveraineté de l'Etat.
Le président João Lourenço a annoncé que les parties avaient également décidé de créer un mécanisme d'observation ad hoc qui sera dirigé par un officier de l'armée angolaise. Il a ajouté que ce mécanisme sera en vigueur simultanément avec l'instrument existant de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
Le président du Rwanda, Paul Kagame, s'est dit satisfait des résultats du sommet de Luanda, compte tenu des principes fondateurs établis, grâce à la médiation du président João Lourenço."
Le Sommet de Luanda s'est achevé ce mercredi 6/07 en début d'après-midi par un point de presse des 3 Présidents : F. Tshisekedi #RDC, J. Lourenço #Angola et P. Kagame #Rwanda.
L'objectif est d'aider à restaurer la confiance entre les deux pays voisins
La tripartite a décidé d'un processus de désescalade entre la RDC et le Rwanda.
Cet objectif se fera graduellement via une feuille de route dite de Luanda axée sur la relance de la commission mixte RDC-RWANDA qui ne s'était plus réunie depuis plusieurs années.
Cette commission va tenir sa première rencontre le 12 juillet prochain à Luanda en Angola.
La feuille de route stipule notamment une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali.
Elle prévoit aussi la cessation immédiate des hostilités et le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC.
On note également que la feuille de route stipule le retour dans leur pays d'origine des réfugiés et aussi le texte précise que toute exploitation des ressources naturelles dans la région doit se faire dans le strict respect de la souveraineté des États.
= https://actucameroun.com/2022/07/07/union-africaine-macky-sall-salue-les-resultats-positifs-du-dialogue-tenu-a-luanda-entre-les-presidents-kagame-et-tshisekedi/
= https://acturdc.com/sommet-de-luanda-noel-tshiani-salue-les-resultats-du-dialogue-entre-tshisekedi-et-kagame/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
KAGAME A DONNE UNE INTERVIEW EXCLUSIVE A FRANCE 24 AU COURS DE LAQUELLE IL EST LONGUEMENT REVENU SUR L'ACCORD DE CESSEZ-LE-FEU CONCLU AVEC LA RDC POUR TENTER D'APAISER LES TENSIONS ENTRE LES DEUX PAYS !
Tout en y voyant un progrès, il estime que "personne n'est intéressé par un conflit entre le Rwanda et la RDC", vraiment ? Il nous chante ses antiennes habituelles : il est "surpris par les allégations notamment américaines selon lesquelles des troupes rwandaises seraient actives en RDC, tout en demeurant silencieux au sujet de l'action 'nuisible' à son pays des Fdlr qui collaboreraient avec les Fardc et la Monusco et sèmeraient le trouble dans la région depuis 25 ans".
Aussi qu'il "n’anticipe pas la guerre contre la RDC" contrairement à son homologue congolais qui, lui, n’a pas hésité à évoquer la possibilité d’un affrontement armé.
Mais aussi "nie les accusations portées par Kinshasa sur son soutien au M23 et que le réel problème est celui de l’application des clauses des instructions reçues, aussi que le cessez-le-feu conclu à Luanda ne devrait pas concerner que le M23 mais toutes les parties prenantes. Le M23 n’est pas le problème du Rwanda, ce ne sont pas des Rwandais, il ne les soutient ni ne les finance... le Rwanda n’est pas le seul problème de la sous-région".
"Lui n'a pas à déclarer un cessez-le-feu, seules les parties au combat peuvent parler de cessez-le-feu et rappelle même qu’il n’a pas été question a Luanda de cessation des hostilités" contrairement aux propos du ministre des AE Congolais et de ce qui est contenu dans la feuille de route. Etc, etc... Jusqu'où ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Tout en y voyant un progrès, il estime que "personne n'est intéressé par un conflit entre le Rwanda et la RDC", vraiment ? Il nous chante ses antiennes habituelles : il est "surpris par les allégations notamment américaines selon lesquelles des troupes rwandaises seraient actives en RDC, tout en demeurant silencieux au sujet de l'action 'nuisible' à son pays des Fdlr qui collaboreraient avec les Fardc et la Monusco et sèmeraient le trouble dans la région depuis 25 ans".
Aussi qu'il "n’anticipe pas la guerre contre la RDC" contrairement à son homologue congolais qui, lui, n’a pas hésité à évoquer la possibilité d’un affrontement armé.
Mais aussi "nie les accusations portées par Kinshasa sur son soutien au M23 et que le réel problème est celui de l’application des clauses des instructions reçues, aussi que le cessez-le-feu conclu à Luanda ne devrait pas concerner que le M23 mais toutes les parties prenantes. Le M23 n’est pas le problème du Rwanda, ce ne sont pas des Rwandais, il ne les soutient ni ne les finance... le Rwanda n’est pas le seul problème de la sous-région".
"Lui n'a pas à déclarer un cessez-le-feu, seules les parties au combat peuvent parler de cessez-le-feu et rappelle même qu’il n’a pas été question a Luanda de cessation des hostilités" contrairement aux propos du ministre des AE Congolais et de ce qui est contenu dans la feuille de route. Etc, etc... Jusqu'où ?
"Combats FARDC-M23 : environ 2 600 ménages des déplacés recensés au village Buhiri - 09/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/09/actualite/securite/combats-fardc-m23-environ-2-600-menages-des-deplaces-recenses-au
"Ituri : Renfort effectif des militaires à Aru, confronté aux incursions des forces étrangères - 8 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/08/ituri-renfort-effectif-des-militaires-a-aru-confronte-aux-incursions-des-forces-etrangeres.html/111799/
"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: crise RDC-Rwanda, à «Luanda : rien de nouveau sur le fond» - 09/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20220709-%C3%A0-la-une-crise-rdc-rwanda-%C3%A0-luanda-rien-de-nouveau-sur-le-fond
C’est à lire dans le bihebdomadaire Le Maximum qui écrit sur la tripartite RDC-Angola-Rwanda mercredi dernier. Le journal rapporte qu’à cette réunion il a été décidé le « Retrait du M23 contre la neutralisation des Fdlr ». Pour ce tabloïde, cette rencontre semble n’avoir accouché que des revendications réciproques des belligérants. « Cessez-le feu et retrait du M23 de toutes ses positions en RDC obtenus au terme des négociations avec le Rwanda apparaissent, selon Le Maximum, comme une reconnaissance de la paternité du mouvement terroriste par Kigali, dénoncée sur tous les tons par la partie congolaise. Et donc aussi, tranche le bihebdomadaire, comme une victoire de la RDC à l’issue de cette rencontre ».
Dans le quotidien La Prospérité : « Paix durable à l’Est et stabilité institutionnelle, le cardinal Pietro Parolin et la Cenco interpellent la Communauté internationale ». Ce journal revient sur l’appel à la paix à l’unisson, que le secrétaire d’Etat du Saint-Siège et le cardinal métropolitain de Kinshasa ont lancé dimanche sur l’esplanade du Palais du Peuple, le siège du parlement. Les cardinaux Pietro Parolin et Ambongo Fridolin invitent la communauté internationale à jouer un rôle déterminant dans la restauration de la paix durable à l’Est de la RDC et la stabilité institutionnelle en vue de la tenue des élections apaisées lors des échéances prévues en 2023.
L’Etat appelé à payer les créances dues à la REGIDESO et la SNEL
Le trihebdomadaire AFRICANEWS, lui, s’intéresse à la gestion des entreprises publiques. Ce, au regard des recommandations de la commission mixte chargée de la réforme du mode de gestion des consommations d’eau et d’électricité par les instances officielles. « L’Etat appelé à payer les créances dues à la REGIDESO et la SNEL. Les travaux de la 4ème phase de cette commission mixte ont été clôturés par le Premier ministre Sama Lukonde qui, souligne le journal, a félicité la ministre d’Etat en charge du portefeuille -Adèle Kayinda Mahina- et tous les membres de la commission pour le travail abattu. Les travaux ont abouti à des recommandations pertinentes devant conduire au payement des créances étatiques dues aux deux entreprises du portefeuille de l’Etat, rappellent AFRICANEWS.
Une thérapie de choc pour redorer l’image du magistrat
Dans Le Phare, enfin, « 6ème session extraordinaire du Conseil supérieur de la Magistrature : une thérapie de choc pour redorer l’image du magistrat ». Selon ce quotidien les travaux, ouverts le mardi 5 juillet, ont été placés sous le signe de la redynamisation de l’appareil judiciaire. « Le président du Conseil supérieur de la magistrature croit que l’heure est venue de dénoncer la mauvaise image de la justice congolaise et de lutter contre la corruption qui gangrène ce corps afin d’accompagner le chef de l’Etat dans sa vision », rapporte Le Phare.
"Paul Kagame : "Personne n'est intéressé par un conflit" entre le Rwanda et la RDC - Interview (vidéo) - 08.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107524_paul_kagame_personne_n_est_interesse_par_un_conflit_entre_le_rwanda_et_la_rdc_interview_video.html
Dans une interview exclusive à France 24, le président rwandais Paul Kagame est longuement revenu sur l'accord de cessez-le-feu conclu cette semaine avec la République démocratique du Congo pour tenter d'apaiser les tensions entre les deux pays.
Le président rwandais Paul Kagame a accordé, ce vendredi 8 juillet 2022, un entretien exclusif à France 24, auprès de notre envoyé spécial à Kigali, Marc Perelman. Alors qu'un vif regain de tensions avec la RD Congo voisine fait craindre un conflit ouvert entre les deux pays, Paul Kagame voit dans sa rencontre avec le président congolais Félix Tshisekedi, le 6 juillet, un progrès, et estime que "personne n'est intéressé par un conflit".
Répondant aux allégations américaines selon lesquelles des troupes rwandaises seraient actives en RDC, Paul Kagame s'est dit "surpris" de constater que "chacun" soit aussi prompt à accuser le Rwanda, tout en demeurant silencieux au sujet d'"autres problèmes" qui sèment le trouble dans la région "depuis 25 ans".
Le président rwandais a notamment fustigé l'action des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé formé en République démocratique du Congo en 2000, défendant les intérêts des Hutus rwandais réfugiés en RDC, et opposé à la présidence de Paul Kagame. Interrogé sur les prochaines élections prévues en 2024, il dit "envisager de se présenter pour 20 ans de plus".
"Paul Kagame sur France 24: « Je n’anticipe pas la guerre contre la RDC » - 08.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107529_paul_kagame_sur_france_24_je_n_anticipe_pas_la_guerre_contre_la_rdc.html
Les conclusions de la rencontre de Luanda, en Angola, organisée le mercredi 6 juillet, sur le conflit entre la RDC et le Rwanda ont été évoquées par Paul Kagame, le président du Rwanda, au cours d’une interview accordée à France 24, ce vendredi 8 juillet. Le président rwandais s’exprimait pour la première fois après les échanges qu’il a eus avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi, sous la médiation du président angolais, João Lourenço.
Paul Kagame a indiqué ne pas s’inscrire, pour le moment, dans l’optique d’une possible guerre, contrairement à son homologue congolais qui, lui, n’a pas hésité à évoquer la possibilité d’un affrontement armé.
« Je ne voudrais pas parler de manière aussi facile et désinvolte de ce sujet. Je n’anticipe pas la guerre. Laissons cela de côté. Je me suis rendu en Angola pour parler de manière amicale sur ce qui se passe », a-t-il fait savoir lors cette interview exclusive accordée à france24.
Au sujet des accusations portées par Kinshasa sur le soutien de Kigali au M23, le président du Rwanda a laissé entendre qu’il ne fallait pas se lancer dans un jeu d’accusations mutuelles, tout en affirmant que le tort n’était pas que dans un seul camp. Pour Paul Kagame, les différentes rencontres au sujet des conflits entre les deux pays devraient aboutir à un pragmatisme dans lequel les accords signés devraient être mis en application.
« Le réel problème est aussi celui de l’application des clauses des instructions reçues. Les dirigeants doivent aussi s’entendre. Le contenu des accords doit être mis en œuvre, » a-t-il fait savoir.
Au sujet du cessez-le-feu conclu le mercredi dernier à Luanda, Paul Kagame a déclaré avoir noté en « correction » que ce dernier ne devrait pas concerner que le M23, mais aussi toutes les parties prenantes.
Il n’a cessé de marteler sur ce qu’il qualifie « d’acharnement » sur le Rwanda dans la crise qui sévit à l'Est de la RDC. « Je suis toujours surpris de l’accusation que l’on porte sur le Rwanda au sujet des conflits en RDC. Que ce soit la RDC ou les USA. On ne parle pas des FDLR qui bombardent le Rwanda. C’est comme si c’est le Rwanda qui va semer le chaos en RDC, », a-t-il indiqué
"Rwanda: Paul Kagamé nie tout soutien au M23 - 09/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220709-rwanda-paul-kagam%C3%A9-nie-tout-soutien-au-m23
Au lendemain du sommet tripartite entre la RDC, le Rwanda et l'Angola, le président rwandais, Paul Kagamé, insiste sur un point : Kigali ne soutient pas les rebelles du M23. Le médiateur angolais, le président Joao Lourenço, a tenté cette semaine d'obtenir un accord de cessez-le-feu afin de faire baisser les tensions dans l'est de la RDC, où Kinshasa accuse Kigali de soutenir le mouvement armé M23.
Le président angolais João Lourenço, organisateur d’un sommet tripartite à Luanda, a annoncé, mercredi 6 juillet, que les deux chefs d’État congolais et rwandais étaient parvenus à un accord de cessez-le-feu. Ce qui pourrait apaiser les tensions au Nord-Kivu, frappé par les violences du conflit entre les armées congolaises et les rebelles du M23. Interrogé vendredi 8 juillet par nos confrères de France 24, Paul Kagamé assure qu'il n'y a aucun lien entre Kigali et les rebelles du M23.
« Le M23, ce n’est pas le problème du Rwanda, ce ne sont des Rwandais. Nous, on n’a pas besoin d’eux pour quoi que ce soit. Deuxièmement, ce ne sont pas gens qui sont venus du Rwanda, alors pourquoi est-ce qu’on va mélanger ce problème du M23 avec le problème du Rwanda ? Je n’en sais rien. »
France 24 : parce que, eux, affirment que vous les soutenez financièrement, militairement, qu’ils ont des armes bien plus puissantes, même l’ONU le dit ?
« C’est ce qu’ils disent, c’est ce qu’ils disent. »
France 24 : s’agit-il de mensonges ? Vous le niez catégoriquement ?
« Je ne voudrai pas qu’on s’appesantisse trop là-dessus parce qu’on n’a pas tellement de temps. C’est un problème complexe, je vous en ai parlé, je vous ai dit : il y a beaucoup de parties qui participent. Et puis en prendre une seule, de ces parties, et dire que c’est le Rwanda qui est en tort et dire c’est au cœur du problème... Et les autres problèmes ? Le FDLR ? Comment protéger notre territoire des incursions des FDLR qui travaillent avec le gouvernement du Congo, la Monusco qui soutient le FDLR en sachant très bien qu’ils travaillent avec les autres. Pourquoi est-ce qu’on ne parle pas de ça ? »
"« Le Rwanda n’est pas le seul problème de la sous-région » (Kagame) - 08/07/2022
= http://mobile.topcongo.fm/article/le-rwanda-nest-pas-le-seul-probleme-de-la-sous-region-kagame-9626
Le président Paul Kagame qui ne semble plus totalement démentir que son armée est en RDC, préfère plutôt que l'on parle désormais du problème global de l'est la RDC, « quand il y a plusieurs parties a un problème et que vous n’en citez qu’une, c’est que vous n'êtes peut-être pas le seulproblème ».
Car pour lui, « le Rwanda n’est pas le problème de la sous-région, que dire des FDLR et de leurs soutiens », que sont, selon le président Paul Kagame l’armée congolaise mais aussi la Monusco.
Refusant de répondre directement aux accusations que RDC et Rwanda se font sur leurs implications dans les conflits chez le voisin, le président Kagame se dit cependant « satisfait d’avoir enfin rencontré son homologue (Félix Tshisekedi) sous la médiation du président angolais, et que les discussions aient permis de réaliser des progrès ».
Espérant que « cette fois-ci sera la bonne pour réaliser des progrès dans la région », le président Paul Kagame pense que « parler permet de faire des avancées ».
Car personne n'est intéressé par un conflit, estime le président Kagame.
Nous ne pouvons pas déclarer un cessez-le-feu
« Seules les parties au combat peuvent parler de cessez-le-feu », rappelle le Président Kagame qui, après son ministre des affaires étrangères, revient sur le fait qu’il n’ait pas été question dans les discussions de Luanda de cessation des hostilités.
« Et que le Rwanda aidera à traduire ses instructions en action sur le terrain, en s'assurant que le contenu des conversations soient bien respectées », de dire le président Paul Kagame, dans une interview sur France24, qui exclut implicitement être présent en RDC et « n'apprécie pas de parler facilement et de manière désinvolte de la guerre ».
Comme le président Tshisekedi auparavant sur le quotidien britannique, le Financial Times, http://mobile.topcongo.fm/article/-une-guerre-avec-le-rwanda-est-possible-president-tshisekedi-9614
Le point cessez-le-feu figure pourtant bien dans la feuille de route de la tripartite de Luanda.
"Rwanda : « Il n’y a pas eu de cessez-le-feu conclu à Luanda » (Vincent Biruta) - 08.07.2022,
= http://mobile.topcongo.fm/article/-il-ny-a-pas-eu-de-cessez-le-feu-conclu-a-luanda-biruta-9621
Vincent Biruta, ministre des Affaires étrangères rwandais
« Aucun accord ou cessez-le-feu n'a été signé » à Luanda, annonce le ministre rwandais des Affaires étrangères.
Ceux qui disent le contraire participent de la « désinformation/le populisme..., ils compromettent l'objectif global de paix en RDC et dans la région », précise Vincent Biruta sur Twitter.
« Il y a eu engagement de cessation des hostilités »
Jeudi 7 juillet sur Top Congo FM, Christophe Lutundula, ministre congolais des Affaires étrangères, affirmait que « le Rwanda s'est engagé pour le retrait du M23 du territoire de la RDC ».
La disposition de la feuille de route de Luanda prévoit notamment « la cessation des hostilités », précisait le ministre Lutundula, à ne pas confondre avec la signature d’un cessez-le-feu.
« Ce n’est pas la première fois que pareille déclaration est faite, le conseil de sécurité des Nations unies avait, lui aussi, recommandé le dépôt des armes, le retrait immédiat des troupes et c’était le même discours entendu au niveau du conseil de paix de l’union africaine », ajoutait Christophe Lutundula.
Rendez-vous le 12 juillet à Luanda
« Le résultat de la réunion tripartite de Luanda est une feuille de route avec des objectifs clairs et des activités à mettre en œuvre par les différentes parties/partenaires », dit encore Vincent Biruta.
Après la publication de cette feuille de route en 3 langues, ce qui peut entretenir la confusion actuelle, la réunion à Luanda du mardi 12 juillet prochain sera donc déterminante pour savoir ce qui a été réellement conclu et ce que le Rwanda veut que soit la suite des événements dans l’est où, selon le président Tshisekedi, il a « des intérêts économiques acquis illicitement ».
Dans une interview au quotidien britannique Financial Times, le chef de l’État estimait en effet que « tant que l'ordre ne sera pas rétabli dans l'est de la RDC, tant que l'anarchie et l'insécurité prévaudront, le Rwanda en profitera ».
"La tripartite a bien prévu un cessez-le-feu - 08/07/2022
= http://mobile.topcongo.fm/article/la-tripartite-a-bien-prevu-un-cessez-le-feu--9625
C’est le médiateur, le président angolais Joāo Lourenço (photo), qui l’a annoncé dans la déclaration (en portugais) faite à la presse à l’issue de la tripartite de Luanda.
« J'ai le plaisir d'annoncer que nous avons eu des résultats positifs, à notre avis, en ce sens que nous nous sommes mis d'accord sur un cessez-le-feu, entre autres mesures qui sont contenues dans la feuille de route qui vient d'être présentée, parmi lesquelles nous avons décidé de la création d'un mécanisme d'observation ad hoc, en plus de celui qui existe déjà au niveau de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs ».
Les propos du président angolais ont depuis été contestés par le ministre rwandais des affaires étrangères, Vincent Biruta, selon qui, « aucun cessez-le-feu feu n’a été conclu à Luanda »
http://mobile.topcongo.fm/article/-il-ny-a-pas-eu-de-cessez-le-feu-conclu-a-luanda-biruta-9621
Une contestation après-coup qui s'expliquerait peut-être par le fait, selon le chef de la diplomatie congolais que « dès lors que le Rwanda participe à l'idée du retrait, c'est-à-dire qu'il a un rôle à jouer », alors que le Rwanda dément les accusations congolaises d'appui aux forces du M23.
Autant que le président angolais se félicite de la « parfaite entente entre nous, entre les trois chefs d'État, qui a conduit aux résultats que je viens d'annoncer », l’on peut se réjouir des dispositions prises pour que les engagements librement contractés soient respectés.
« Pour restaurer la confiance perdue entre les deux pays, (une) première réunion de la Commission mixte entre la RDC et le Rwanda aura lieu ici, dans la ville de Luanda, dès mardi prochain, le 12 juillet ».
Elle aura le bénéfice de prouver très rapidement qui des présidents congolais , rwandais et leurs délégations, sont de bonne foi pour rétablir la paix dans l’est troublé de la RDC.
"« Le Rwanda s'est engagé pour le retrait du M23 du territoire de la RDC » (Lutundula) - 07/07/2022
= http://mobile.topcongo.fm/article/le-rwanda-s-est-engage-pour-le-retrait-du-m23-du-territoire-de-la-rdc-lutundula--9619
"Conflit RDC-Rwanda: accusé de collaborer avec les Fdlr, Kinshasa rejette les accusations de Kigali - 08.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107503_conflit_rdc_rwanda_accuse_de_collaborer_avec_les_fdlr_kinshasa_rejette_les_accusations_de_kigali.html
"Rwanda: Enlèvements, emprisonnements ou la mort, l’enfer réservé aux opposants, journalistes ou activistes critiques au régime de Kagame ( Rapport) - 8 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/08/rwanda-enlevements-emprisonnements-ou-la-mort-lenfer-reserve-aux-opposants-journalistes-ou-activistes-critiques-au-regime-de-kagame-rapport.html/111792/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Hélas, hélas, hélas, par les temps qui courent l'opinion nationale et internationale, le pouvoir de Kinshasa, la bien-nommée CI, la Société civile et même nos populations se focalisent bien légitimement sur la question M23, synonyme de la présence de l'armée rwandaise sur notre sol et oublient quelque part les massacres des ADF et autres qui se poursuivent, s'intensifient même en Ituri. Une faille qui risque de condamner davantage la résolution de l'insécurité dans l'Est de notre pays.
Et s'agissant du cas M23, nombreuses sont les prétendues bonnes volontés qui expliquent ou justifient les lectures divergentes entre le Congo et le Rwanda du Sommet de Luanda par des 'tactiques' différentes alors qu'il est question de bien plus, des "stratégies" et des visions opposées : là où les Congolais et d'autres ne voient que des simples détails, les Rwandais ont bâti leur politique sur une religion de mensonge, leur "ubwenge" atavique sur fond d'expansionnisme et d'hégémonisme planifiés et assumés au nez et à la barbe d'un Congo affaibli, pillé et déstabilisé à volonté et d'une CI coupablement compatissante et affairiste.
Pour mieux le comprendre, revenons à la matrice de tout, le génocide rwandais de 1994 que subit la minorité tutsi qui va vite devenir victorieuse sur le terrain, réagir, prendre sa revanche et imposer au monde une histoire de vainqueurs. Cette version devenue standard est pour le moins réductrice, des méchants Hutu génocidaires en face de gentils et innocents Tutsi victimes du génocide. Rien ne fut pourtant aussi simple et manichéen : le FPR tutsi commandité et financé par les Ougandais et les puissances anglo-saxonnes était bien motivé pour conquérir le pouvoir au Rwanda et eut le temps de le préparer au sacrifice des siens avec le génocide. Aujourd'hui celui qui ose nuancer cette version est accusé de négationniste, révisionniste en parallèle avec l'histoire de la Shoah où les victimes juives ne furent jamais victorieuses sur le terrain sinon au décours via les Alliés.
Voilà ce qui est devenu le fonds de commerce de Kagame dont il use et abuse partout et en tout temps, sa réfutation des résolutions de Luanda vient de là : le Rwanda de Kagame, son régime représentant les victimes du génocide ne peut être coupable d'un quelconque crime ou délit ; la boucle est bouclée...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Et s'agissant du cas M23, nombreuses sont les prétendues bonnes volontés qui expliquent ou justifient les lectures divergentes entre le Congo et le Rwanda du Sommet de Luanda par des 'tactiques' différentes alors qu'il est question de bien plus, des "stratégies" et des visions opposées : là où les Congolais et d'autres ne voient que des simples détails, les Rwandais ont bâti leur politique sur une religion de mensonge, leur "ubwenge" atavique sur fond d'expansionnisme et d'hégémonisme planifiés et assumés au nez et à la barbe d'un Congo affaibli, pillé et déstabilisé à volonté et d'une CI coupablement compatissante et affairiste.
Pour mieux le comprendre, revenons à la matrice de tout, le génocide rwandais de 1994 que subit la minorité tutsi qui va vite devenir victorieuse sur le terrain, réagir, prendre sa revanche et imposer au monde une histoire de vainqueurs. Cette version devenue standard est pour le moins réductrice, des méchants Hutu génocidaires en face de gentils et innocents Tutsi victimes du génocide. Rien ne fut pourtant aussi simple et manichéen : le FPR tutsi commandité et financé par les Ougandais et les puissances anglo-saxonnes était bien motivé pour conquérir le pouvoir au Rwanda et eut le temps de le préparer au sacrifice des siens avec le génocide. Aujourd'hui celui qui ose nuancer cette version est accusé de négationniste, révisionniste en parallèle avec l'histoire de la Shoah où les victimes juives ne furent jamais victorieuses sur le terrain sinon au décours via les Alliés.
Voilà ce qui est devenu le fonds de commerce de Kagame dont il use et abuse partout et en tout temps, sa réfutation des résolutions de Luanda vient de là : le Rwanda de Kagame, son régime représentant les victimes du génocide ne peut être coupable d'un quelconque crime ou délit ; la boucle est bouclée...
"Les minerais de la RDC ont longtemps profité à développer l’économie du Rwanda (Global Witness) -
Indexé par Global Witness dans le pillage des minerais en RDC : Kagame sur le grill - 08.07.2022
= https://lepotentiel.cd/2022/07/08/indexe-par-global-witness-dans-le-pillage-des-minerais-en-rdc-kagame-sur-le-gril/
Lentement et sûrement, l’étau se resserre autour de l’homme fort de Kigali. Sa bourde de trop, c’est d’avoir apporté à visage découvert son soutien aux terroristes du M23 pour déstabiliser à dessein la partie orientale de la République démocratique et piller systématiquement les minerais du sous-sol congolais. Cela, sans compter les multiples massacres et le nombre impressionnant de personnes contraintes au déplacement, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, à la suite des attaques perpétrées par ces protégés de Paul Kagame.
Après avoir remué ciel et terre pour clamer son « innocence », à cause des forfaitures dont il est accusé depuis belle lurette, le Rwandais semble ne plus bénéficier du soutien inconditionnel de la part de ses alliés occidentaux. Le nouveau rapport de Global Witness qui le pointe du doigt dans le pillage systématique des minerais en RDC en dit long. Tout porte donc à croire que l’homme qui dirige d’une main de fer Kigali est sur les traces de Bokasa, Mobutu, Savimbi… qui, après avoir servi les intérêts des Occidentaux, ont fini par être lâchés par leurs maîtres, quand ces deniers n’avaient plus besoin d’eux.
Les minerais de la République démocratique du Congo (RDC) ont longtemps profité à développer l’économie du Rwanda, selon un rapport publié par Global Witness, une ONG britannique spécialisée dans les enquêtes sur la fraude et la contrebande dans l’exploitation des ressources naturelles.
Dans son rapport, Global Witness affirme que 90% des quantités de coltan (principale source du tantale), d’étain et de tungstène, trois minerais plus connus sous l’appellation « minerais 3T », exportés par le Rwanda, sont introduits illégalement à partir de la RDC.
L’ONG britannique, spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles des pays en développement et la corruption politique qui l’accompagne, rappelle que « les métaux issus de la fusion des minerais 3T sont très largement utilisés dans les équipements électroniques comme les téléphones portables, les ordinateurs et les systèmes automobiles ou aéronautiques ».
Intitulée « La laverie ITSCI : Comment un système de diligence raisonnable semble blanchir des minéraux de conflits » (The ITSCI Laundromat : How a due diligence scheme appears tolaunder conflict minerals », l’étude menée par Global Witness révèle que l’Initiative de la chaîne d’approvisionnement de l’étain (ITSCI/ International Tin Supply Chain initiative), un mécanisme ayant pour objectif de fournir une chaîne de traçabilité fiable des minerais 3T permet la contrebande et le blanchiment de ces minerais extraits en RDC.
« Un acteur clé du lancement du programme ITSCI au Rwanda estime que seulement 10% des minerais exportés par le pays avaient réellement été extraits sur son territoire, les 90% restants ayant été introduits illégalement à partir de la RDC », précise l’étude.
Pillages systématiques
La preuve la plus frappante avancée par l’ONG sur les failles du mécanisme en RDC se trouve dans la région de Nzibira où un centre de négoce représentait près de 10% des minerais étiquetés dans la province du Sud-Kivu en 2020.
Il sied de noter, par ailleurs, que pour mener son enquête, Global Witness s’est appuyé sur des recherches de terrain dans plus de dix zones minières à travers le Nord et le Sud-Kivu en RDC ainsi que sur des entretiens menés avec plus de 90 membres du gouvernement, du secteur minier, de la Société civile et du monde universitaire, et sur des dizaines de vidéos filmées par des chercheurs locaux.
Deux autres sources de l’industrie minière ont déclaré à Global Witness qu’elles avaient « averti à plusieurs reprises, depuis 2013, des délégations d’entreprises internationales, dont Apple et Intel, que les minerais 3T provenant de la contrebande représentaient jusqu’à 90% des minerais exportés du Rwanda, en leur fournissant des preuves ».
Ces mêmes sources disent avoir « alerté les groupes Motorola, Samsung, KYOCERA AVX Components et Kemet Corporation contre le risque élevé de recevoir des minerais de contrebande provenant de la RDC lorsqu’elles s’approvisionnent au Rwanda ».
Un vol organisé
Citant de nombreuses sources du secteur minier en RDC et au Rwanda, l’étude a révélé que « le gouvernement rwandais a parfaitement conscience que les volumes de production sont artificiellement gonflés par la contrebande », indiquant que ni le gouvernement, ni le programme ITSCI ne publie des données relatives à la production à l’échelle des mines qui permettraient de prouver le contraire.
Global Wintess précise dans ce cadre que « si l’ITSCI a bien pris des mesures contre certains cas de contrebande mineurs, les grands exportateurs de minerais frauduleux n’auraient rencontré aucune résistance ».
La plus grosse de ces sociétés, Minerals Supply Africa (MSA), a pendant plusieurs années été le principal exportateur de minerais 3T du Rwanda.
L’étau se resserre autour de Kagame
Tout compte fait, plus d’un observateur estime que l’étau se resserre lentement, mais sûrement autour de l’homme fort de Kigali. Resté tapis dans l’ombre depuis plusieurs décennies, Paul Kagame commet une bourde de trop : il se targue d’apporter à visage découvert son soutien aux terroristes du M23 (identifiés comme tel pour les Etats-Unis) pour déstabiliser à dessein la partie orientale de la République démocratique et piller systématiquement les minerais du sous-sol congolais. Cela, sans compter les multiples massacres et le nombre impressionnant de personnes contraintes au déplacement, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, à la suite des attaques perpétrées par ces protégés de Paul Kagame.
Après avoir remué ciel et terre pour clamer son « innocence », à cause des forfaitures dont il est accusé depuis belle lurette, le Rwandais semble ne plus bénéficier du soutien inconditionnel de la part de ses alliés occidentaux. Le nouveau rapport de Global Witness qui le pointe du doigt dans le pillage systématique des minerais en RDC en dit long. Autant dire que l’homme qui dirige d’une main de fer Kigali est sur les traces des tyrans africains dont Bokasa, Mobutu, Savimbi… qui, après avoir servi les intérêts des Occidentaux, ont été lâchés par leurs maîtres, quand ces deniers n’avaient plus besoin d’eux.
Quoi qu’il en soit, le Rwandais Paul Kagame est désormais sur le gril, d’autant plus que cette ONG de la Grande-Bretagne, dont l’ancien Premier ministre Tony Blair murmure à l’oreille du président rwandais, Paul Kagame, depuis qu’il avait sollicité l’ancien locataire du 10 Downing Street (1997-2007) en 2008, qui l’avait ensuite recommandé, en 2017, à son homologue togolais, Faure Gnassingbé, impressionné par le « miracle » rwandais.
""La tripartite a bien prévu un cessez-le-feu" (Joao Lourenço) - 09.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107560_la_tripartite_a_bien_prevu_un_cessez_le_feu_joao_lourenco.html
"RDC- Rwanda : la feuille de Route de Luanda prévoit la création d'un mécanisme de vérification ad-hoc pour vérifier les accusations ( Lutundula Christophe) - 8 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/08/rdc-rwanda-la-feuille-de-route-de-luanda-prevoit-la-creation-dun-mecanisme-de
"RDC : Quatre enfants tués dans une nouvelle attaque attribuée aux ADF - 10 juillet 2022
= https://afrique.lalibre.be/71150/rdc-quatre-enfants-tues-dans-une-nouvelle-attaque-attribuee-aux-adf/
= https://www.radiookapi.net/2022/07/11/actualite/securite/ituri-5-morts-lors-dune-attaque-des-adf-busio
= https://www.radiookapi.net/2022/07/10/actualite/securite/ituri-5-morts-dont-4-enfants-dans-une-nouvelle-attaque-attribuee-aux
= https://www.radiookapi.net/2022/06/26/actualite/securite/rdc-7-personnes-tuees-la-suite-dune-attaque-des-adf-samboko
"Invité Afrique
RDC: «On a deux visions irréconciliables de la crise du M23 pour l'instant entre la RDC et le Rwanda» - 12/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220712-rdc-on-a-deux-visions-irr%C3%A9conciliables-de-la-crise-du-m23-pour-l-instant-entre-la-rdc-et-le-rwanda
La tension ne cessait de monter entre Kinshasa et Kigali depuis que le M23, mouvement rebelle congolais vaincu en 2012, est redevenu actif il y a quelques mois dans l'est de la RDC. Après une rencontre entre les chefs d'État congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame, la semaine dernière en Angola, censée amorcer une désescalade entre les deux pays, les accusations n'ont pas tardé à fuser. Pierre Boisselet, coordonnateur d’Ebuteli, l’Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence (une structure partenaire de recherche du Groupe d’étude sur le Congo à l’université de New York), est l'invité de RFI.
RFI : Il y a quelques jours les présidents congolais et rwandais se sont rencontrés sous les auspices du président angolais en vue d’une désescalade entre les deux pays. Mais chacun est sorti de cette rencontre avec son propre récit de ce qui avait été convenu, comment peut-on l’expliquer ?
Pierre Boisselet : Oui en fait je pense que ça reflète une vision différente de la crise qui oppose les deux pays. Pour le gouvernement rwandais, le M23 est une rébellion congolaise et donc le seul moyen pour résoudre ce problème c’est que le gouvernement congolais négocie avec le M23. De l’autre côté le gouvernement congolais estime que le M23 n’est rien d’autre qu’une agression du Rwanda, et donc pour le Congo la priorité c’était que le Rwanda admette son rôle dans cette crise. Il y a aussi une perception différente du rôle que jouent les FDLR, la rébellion rwandaise présente dans l’est du Congo, du côté du Rwanda on considère que c’est toujours une menace existentielle alors que côté congolais on convient que c’est un groupe armé dangereux, certes, mais qui semble être moins urgent à traiter que le M23. Donc on a ces deux visions, je dirais assez irréconciliables de la crise pour l’instant, et on ne sait même pas finalement ce qui précisément a été signé et convenu à Luanda à ce stade, c’est possible en fait que les discussions aient été engagées, mais qu’il n’y ait pas encore eu de conclusion véritablement.
Mais pourquoi est-ce que le FARDC ne parvient pas à chasser le M23 des zones qu’il occupe aujourd’hui, alors que les forces armées congolaises bénéficient de l’appui de la Monusco ?
Je dirais qu’à la fois les FARDC et la Monusco ont des défaillances structurelles qui sont assez bien connues. Ceci dit, c’est vrai, c’est assez notable que le M23 a un comportement assez différent de la plupart des autres groupes armés dans l’est de la RDC. Lorsqu’il y a eu une offensive de l’armée congolaise, ces groupes-là ont plutôt tendance à fuir alors que le M23 visiblement conquiert des positions, les maintient, et donc il a eu un comportement qui est plus proche d’une armée étatique et qui suppose une grande puissance de feu notamment.
Aujourd’hui le gouvernement congolais, les FARDC, ne parviennent pas à avoir de victoire décisive sur le terrain, de l’autre côté on a le M23 qui est présent et qui continue de réclamer la mise en application de ses accords, est-ce que la position du gouvernement congolais est tenable au long terme ?
C’est une bonne question, on voit qu’effectivement sur le terrain strictement militaire, le gouvernement congolais est pour l’instant en difficulté, mais je pense que pour des raisons politiques en fait il lui serait très difficile d’accepter de négocier avec le M23 qui est un véritable repoussoir au sein de l’opinion publique congolaise.
Pendant ce temps, les attaques attribuées aux présumés ADF n’ont pas cessé, et font de très loin plus de victimes dans l’Ituri que ce que l’on voit dans le Nord-Kivu avec le M23, pratiquement personne ne s’intéresse à cette situation, comment l’expliquez-vous aujourd’hui ?
C’est vrai que depuis ces derniers mois, il y a semble-t-il une moindre focalisation sur les ADF, alors que ça reste de très loin le groupe armé qui fait le plus de victimes civiles au Congo. Alors cette situation est assez dangereuse parce qu’il semblerait que des troupes de l’armée congolaise ont été déplacées depuis disons le front de lutte contre les ADF vers le front de lutte contre le M23. Un des risques de la situation actuelle effectivement c’est que l’armée congolaise soit encore plus diluée pour faire face à ces différentes menaces.
"L’Avenir : « Après la Tripartite, Kinshasa et Kigali se retrouvent encore à Luanda » - 12/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/12/actualite/revue-de-presse/lavenir-apres-la-tripartite-kinshasa-et-kigali-se-retrouvent
Revue de presse du mardi 12 juillet 2022
Certains journaux parus ce mardi reviennent sur la crise sécuritaire dans la partie orientale de la RDC et les mécanismes mis en place pour mettre fin à cette situation.
La République démocratique du Congo et le Rwanda se retrouvent, ce 12 juillet dans la capitale angolaise, cette fois-ci dans une commission permanente conjointe, rapporte L’Avenir.
A en croire Christophe Lutundula, ministre des Affaires étrangères, rapporte le journal, cette rencontre va examiner la feuille de route adoptée par les deux parties sous la médiation de l’Angola. Mais dans quel esprit va se tenir cette rencontre, lorsque les deux parties se regardent en chiens de faïence ?, s’interroge le quotidien.
Paul Kagame a multiplié de sorties dans les médias internationaux, disant que les seules paroles de Félix Tshisekedi ne suffisaient pas, comme si sa responsabilité n’était pas établie dans la crise qui secoue aujourd’hui l’Est du pays, note le tabloïd.
Dans la recherche des solutions à cette crise, les évêques de la RDC, du Rwanda et du Burundi, réunis au sein de l’Association des Conférences épiscopales de l’Afrique centrale (ACEAC), s’engagent à œuvrer pour la paix et l’unité des peuples de la sous-région des Grands Lacs, renseigne La tempête des Tropiques. Ils projettent organiser dans leurs diocèses respectifs une eucharistie sur cet objectif le 31 Juillet prochain, ajoute le journal.
Selon ces pasteurs, indique le quotidien, on ne peut parler de la guerre que si toutes les voies de recours à la paix sont épuisées, et au lieu de prendre l’épée pour tuer, il faut la transformer en un instrument de travail pour se développer.
Lors des travaux de la 51è assemblée plénière du Forum parlementaire de la SADC à Lilongwe (Malawi), renseigne Le Potentiel, Christophe Mboso, président en exercice du FP-SADC, a appelé les parlementaires de la SADC à condamner, sans équivoque, l’activisme des groupes terroristes dont le M23 et leurs parrains.
« Ces deux États la RD Congo et le Mozambique attendent des parlementaires de la SADC la condamnation sans équivoque de l’activisme des groupes terroristes et des États qui les soutiennent. En effet, nul n’ignore que le M23 constitue le bras armé du Rwanda en RDC », a déclaré le président du FP-SADC, dans les propos repris par La Prospérité.
M. Mboso a loué l’engagement du Président Angolais Joâo Lourenço pour mettre fin à la guerre d’agression de la RDC par le Rwanda, ajoute le tabloïd.
"RDC-Rwanda : quelle réussite pour la nouvelle feuille de route ? - 07.07.2022
= https://www.dw.com/fr/rdc-rwanda-quelle-r%C3%A9ussite-pour-la-nouvelle-feuille-de-route/a-62400808
Un cessez-le-feu a été annoncé à Luanda. Kigali et Kinshasa connaissent de nouvelles brouilles diplomatiques à cause de la résurgence du M23.
[/url]
Les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame lors d'une rencontre en juin 2021
Paul Kagame et Félix Tshisekedi se sont retrouvés ce 06 juillet à Luanda sous les auspices du président angolais, Joao Lourenço, désigné médiateur par l'Union africaine, avec pour objectif d'aider à restaurer la confiance entre les deux pays voisins.
A l’issue de cette rencontre, il a été décidé la mise en place d’une feuille de route censée permettre la désescalade et faciliter la normalisation des relations entre Kinshasa et Kigali.
Cette feuille de route prévoit la cessation immédiate des hostilités, ainsi que le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC.
Mais moins de 24h après cette annonce, le M23 a déclaré que le cessez-le-feu annoncé à Luanda ne l'engage pas. De même, des affrontements violents opposant les forces armées de RDC (les FARDC) au M23 ont repris.
Écouter l'audio 02:15
"Il faut des acteurs suffisamment engagés politiquement"( Germain-Hervé MBIA YEBEGA)
L’expert des questions sécuritaires Jean Jacques Wondo n’y croit pas trop surtout que la ville de Bunagana dans le Nord-Kivu reste toujours occupée par le M23.
"La crise sécuritaire en RDC a des causes endogènes et exogènes, il faudrait non seulement trouver des solutions au Congo mais aussi trouver des solutions beaucoup plus efficaces au niveau des Etats. Des Etats qui alimentent les rébellions, les groupes armés au Congo et aussi une solution multilatérale. Il ne faudrait pas circonscrire la résolution de la crise à la seule dimension congolaise. C’est pour cela que j'insiste sur le fait que les relations entre les deux pays resteront entachées par la question des groupes armés," explique M.Wondo à la Deutsche Welle.
Mettre en place les moyens pour plus d’efficacité
Le politologue Germain-Hervé MBIA YEBEGA rappelle qu’il ne s’agit pas de la première rencontre entre les deux chefs d’Etat au sujet des affrontements meurtriers dans les provinces orientales de la RDC.
Selon lui, la feuille de route devrait définir des objectifs clairement identifiables et applicables par tous.
"Les raisons de cette crise à répétition sont profondes et s’inscrivent tant dans la gouvernance de chacun des Etats que dans la dynamique géopolitique, géostratégique et géoéconomique de la région et de la sous-région des Grands Lacs. Il faut en exclusive, des acteurs suffisamment engagés politiquement et disposant davantage de volonté et de ressources pour mettre un terme à cette tragédie qui a assez duré et dont les conséquences sont incalculables pour toute la sous-région, " insiste le politologue, chercheur à la Fondation Paul ANGO ELA de Géopolitique en Afrique Centrale (Yaoundé) et au GRIP (Bruxelles).
La présidence congolaise avait également annoncé hier que cette feuille de route de Luanda précise aussi que toute exploitation des ressources naturelles, sujet sensible dans l'est de la RDC, doit se faire dans le strict respect de la souveraineté des Etats.
"Agression dans l’Est : Quand Kagame esquive une question sur la présence de ses militaires en RDC - 10 juillet 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/10/agression-dans-lest-quand-kagame-esquive-une-question-sur-la-presence-de-ses-militaires-en-rdc.html/111895/
"Martin Fayulu à Kisangani : "Si j'étais au pouvoir, la guerre de l'Est du pays aurait pris fin" - 09.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107574_martin_fayulu_a_kisangani_si_j_etais_au_pouvoir_la_guerre_de_l_est_du_pays_aurait_pris_fin.html
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/09/agression-dans-lest-kagame-se-joue-de-nous-parceque-la-rdc-na-pas-des-autorites-legitimes-fayulu.html/111851/
= https://actualite.cd/2022/07/07/rdc-rwanda-adolphe-muzito-appelle-preparer-la-guerre-des-negociations-diplomatiques-cest
"RDC – Rwanda: Moins agressif, Kagame veut dialoguer avec Tshisekedi - 10/07/2022
= https://magzote.com/2022/07/10/rdc-rwanda-moins-agressif-kagame-veut-dialoguer-avec-tshisekedi/
"Des sanctions sévères contre le M23, exige Jean Thierry Monsenepwo à l’ONU (Missive) - 12.07.2022,
= https://ouragan.cd/2022/07/des-sanctions-severes-contre-le-m23-exige-jean-thierry-monsenepwo-a-lonu-missive/
"RDC: China Xinxing, le Rwanda, le M23 et les armes de l’agression - 10 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/10/rdc-china-xinxing-le-rwanda-le-m23-et-les-armes-de-lagression.html/111862/
"SADC : Mboso confirme le M23 groupe terroriste - 12 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/sadc-mboso-confirme-le-m23-groupe-terroriste/
= https://ouragan.cd/2022/07/malawi-mboso-isole-le-rwanda-de-la-region-sadc/
= https://ouragan.cd/2022/07/sommet-de-luanda-distraction-de-mauvais-gout-selon-lisanga-bonganga/
"Les inacceptations de Kigali font partie de la guerre contre la RDC - 8 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/les-inacceptations-de-kigali-font-partie-de-la-guerre-contre-la-rdc/
= https://ouragan.cd/2022/07/lutundula-kabarebe-a-charge-kampala-de-soutenir-le-m23/
"« La pression politique sur Kigali et les investigations sur son soutien au M23 peuvent diminuer les menaces du M23 », selon Jason Stearns - 11.07.2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/11/emissions/linvite-du-jour/la-pression-politique-sur-kigali-et-les-investigations-sur-son
"Guerre dans l’Est : Tous abonnés à une approche politicienne ! -12/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/guerre-dans-lest-tous-abonnes-a-une-approche-politicienne/
"RDC: une centaine de personnes kidnappées en Ituri - 11/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220711-rdc-une-centaine-de-personnes-kidnapp%C3%A9es-en-ituri
" Reportage
RDC: le conflit à Beni pousse la population à fuir jusqu'à Manono - 11/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220711-rdc-le-conflit-%C3%A0-beni-pousse-la-population-%C3%A0-fuir-jusqu-%C3%A0-manono
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/12/ituri-5-personnes-tuees-et-5-autres-blessees-dans-une-attaque-des-adf-a-busio.html/111981/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Curieux sommet qui n'a pas été sanctionné par un communiqué conjoint final et d'oùles différentes parties ont retenu des versions différentes : la RDC crie quasiment victoire d'avoir obtenu un cessez-le feu visible nulle part, le Rwanda acquiesce sans acquiescer, le M23 se dit non concerné et au bout une feuille de route plus théorique que faisable ainsi qu'une reprise de commission mixte dont on ne voit pas comment elle pourra fonctionner...
Dans le fond c'est encore un dialogue impossible avec un Kagame qui continue à manipuler son monde et à mentir comme il respire en face un camp Congolais qui semble jouer de la simple 'Com'. Pour avancer il faudra une parole et des actions vigoureuses du côté Congolais qui imposent à Kagame de reconnaître et de cesser son soutien au M23 mais pour le moment les intérêts et les objectifs des uns et des autres sont si opposés qu'on assiste à un marché de dupes...
Y'aura-t-il demain un évènement ou une force qui convainquent Kagame que son statut d'ancienne victime de génocide ne lui donne pas tous les droits et que souci sécuritaire face à des Fdlr encore au Congo comme sa défense des Tutsi Congolais qui seraient en danger au Congo sont en vérité des prétextes comme le voient aisément les observateurs avisés plutôt que la réalité des faits.
Au passage je reviendrais sur Pierre Boisselet d'Ebuteli qui voit deux visions irréconciliables entre la RDC et le Rwanda à propos de la crise du M23 pour lui rétorquer que Tshisekedi et Kagame sont sortis de Luanda avec des récits différents non pas tant sur une vue de fait mais sur une vue construite par eux. Dès lors ils veulent voir différemment la crise à partir des intérêts et objectifs qui sont les leurs bien opposés. Kagame veut imposer le récit d'un M23 Congolais tout en sachant que c'est là un statut qu'il leur colle pour l'exploiter ; un M23 Congolais sert ses desseins manipulateurs expansionnistes et pilleurs. Tshisekedi n'a pas lui, l'intelligence et le courage de le convaincre du contraire et se limite à un blabla peu convaincant qui ne brandit que la simple réalité de l'agression. Voilà !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dans le fond c'est encore un dialogue impossible avec un Kagame qui continue à manipuler son monde et à mentir comme il respire en face un camp Congolais qui semble jouer de la simple 'Com'. Pour avancer il faudra une parole et des actions vigoureuses du côté Congolais qui imposent à Kagame de reconnaître et de cesser son soutien au M23 mais pour le moment les intérêts et les objectifs des uns et des autres sont si opposés qu'on assiste à un marché de dupes...
Y'aura-t-il demain un évènement ou une force qui convainquent Kagame que son statut d'ancienne victime de génocide ne lui donne pas tous les droits et que souci sécuritaire face à des Fdlr encore au Congo comme sa défense des Tutsi Congolais qui seraient en danger au Congo sont en vérité des prétextes comme le voient aisément les observateurs avisés plutôt que la réalité des faits.
Au passage je reviendrais sur Pierre Boisselet d'Ebuteli qui voit deux visions irréconciliables entre la RDC et le Rwanda à propos de la crise du M23 pour lui rétorquer que Tshisekedi et Kagame sont sortis de Luanda avec des récits différents non pas tant sur une vue de fait mais sur une vue construite par eux. Dès lors ils veulent voir différemment la crise à partir des intérêts et objectifs qui sont les leurs bien opposés. Kagame veut imposer le récit d'un M23 Congolais tout en sachant que c'est là un statut qu'il leur colle pour l'exploiter ; un M23 Congolais sert ses desseins manipulateurs expansionnistes et pilleurs. Tshisekedi n'a pas lui, l'intelligence et le courage de le convaincre du contraire et se limite à un blabla peu convaincant qui ne brandit que la simple réalité de l'agression. Voilà !
"Tripartite de Luanda : la réunion de la commission mixte RDC-Rwanda reportée à la fin du mois - 12.07.2022,
= https://www.radiookapi.net/2022/07/12/actualite/politique/tripartite-de-luanda-la-reunion-de-la-commission-mixte-rdc-rwanda
Initialement prévue pour ce mardi 12 juillet 2022 à Luanda, la première réunion de la Commission mixte RDC-Rwanda est reportée à la dernière semaine du mois de juillet, annonce la Cellule de communication de la Présidence de la République.
Le deuil national décrété en Angola à la suite du décès, le 8 juillet dernier, de l'ancien Chef d'Etat Eduardo Dos Santos justifie ce report, selon la délégation congolaise.
Médiateur dans "le processus de désescalade " entre la RDC et le Rwanda, l'Angola prépare les funérailles nationales de son ancien Président de la République. Kinshasa considère Eduardo Dos Santos comme " un ami de la RDC qui a beaucoup aidé notre pays à la sauvegarde de son intégrité territoriale pendant plusieurs années ", note la dépêche.
La République démocratique du Congo et le Rwanda avaient décidé, le 6 juillet, de tenir une réunion de leur commission mixte ce mardi à Luanda. Cette mesure avait été levée à la fin du sommet tripartite, qui visait à régler la crise dans l'Est de la RDC, en proie aux conflits armés.
"Conflit RDC-Rwanda : Claudel Lubaya appelle les dirigeants politiques à sortir du populisme et du confusionnisme pour mettre fin à la guerre contre le M23 - 12.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107677_conflit_rdc_rwanda_claudel_lubaya_appelle_les_dirigeants_politiques_a_sortir_du_populisme_et_du_confusionnisme_pour_mettre_fin_a_la_guerre_contre_le_m23.html
Dire la vérité au peuple à propos des accords signés avec le M23 en 2019, telle est l’idée qui se distille du tweet du député Claudel Lubaya à propos de la guerre avec les “terroristes” du M23.
Pour Claudel Lubaya, la stratégie de reconquête des territoires occupés par le M23, notamment le territoire de Bunagana, bat de l’aile.
“Sur la guerre dans l’Est, Kinshasa doit, en interne, sortir du populisme et du confusionnisme et user de la transparence en disant la vérité au peuple sur ses engagements de 2019 avec le M23 à Kigali. Notre stratégie de reconquête des territoires occupés par le M23 bat de l’aile” a-t-il tweeté.
Pour rappel, les experts congolais et rwandais devraient se rencontrer à Luanda ce mardi 12 juillet pour discuter dans le cadre de la grande commission mixte RDC-Rwandais afin de baliser le processus menant au cessez-le-feu effectif et définitif entre les Fardc et le M23.
"51è session parlementaire SADC : « Nul n’ignore que le M23 constitue le bras armé du Rwanda en RDC » (Mboso) - 11.07.2022,
= https://actu30.cd/2022/07/51e-session-parlementaire-sadc-nul-nignore-que-le-m23-constitue-le-bras-arme-du-rwanda-en-rdc-mboso/
« Vers l’efficacité énergétique, la durabilité et l’autosuffisance dans la communauté des États membres de l’Afrique Australe », c’est sous ce thème que s’est ouverte la 51ème session plénière du Forum parlementaire de la SADC au Malawi.
C’est le speaker de la chambre basse du Parlement congolais, Christophe Mboso, qui est en même temps président en exercice du Forum parlementaire de la SADC, qui a lancé officiellement les travaux de ces assises de 09 jours soit, du 07 au 16juillet 2022, dans la salle Centre International de convention Bingu (BICC) Lilongwe, en présence du président Malawite, Lazarus Mc Carthy Chakwera, et autres délégations de 16 pays membres de la SADC.
Dans son discours, Christophe Mboso a appelé à l’unité des États membres de la SADC pour faire face à l’insécurité qui perdurent en RD Congo et au Mozambique. Ce qu’entendent les deux États des parlementaires de la SADC, a dit Christophe Mboso.
« Nul n’ignore que les populations de ces deux pays paient un lourd tribut des affres du terrorisme. Ces deux États, la RD Congo et le Mozambique, attendent des parlementaires de la SADC la condamnation sans équivoque de l’activisme des groupes terroristes et des États qui les soutiennent.En effet, nul n’ignore que M23 constitue le bras armé du Rwanda en RDC », a-t-il déclaré.
Le président en exercice du Forum parlementaire de la SADC a rappelé, par ailleurs, le rôle joué par le Malawi aux côtés de l’Afrique du sud et de la Tanzanie dans la constitution et l’opérationnalisation de la brigade d’intervention rapide de la MONUSO, en 2012, qui a contribué à la défaite du M23, mouvement terroriste qui sévit dans l’Est de la RDC
La 50ème assemblée plénière qui a été tenue en décembre 2021, avait adopté la loi type de la SADC sur la violence basée sur le genre. La présente session plénière procédera à l’adoption de la loi type de la SADC sur la gestion des finances publiques.
"Agression de la RDC par le Rwanda : silence coupable de l’OIF - 11.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107633_agression_de_la_rdc_par_le_rwanda_silence_coupable_de_l_oif.html
La RDC est souvent considérée comme le plus grand pays francophone au monde. Mais plusieurs observateurs remarquent que depuis l’énième agression du pays de Lumumba par Kigali à travers les marionnettes du M23, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dont est membre la RDC n’a jamais dit un mot sur la situation sécuritaire dans la partie Est du pays.
Lors des élections de 2018, l’OIF a multiplié les déclarations pour recadrer le processus électoral. L’Organisation Internationale de la Francophonie a même dépêché le Général Sangaré, son expert électoral, pour suivre de prêt les préparatifs des scrutins en RDC.
Chose étonnante, l’instance dirigeante de l’OIF, sous le leadership de la Rwandaise Louise Mushikiwabo n’a jamais ouvert la bouche ou pris une décision convoquant les instances dirigeantes pour statuer sur la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu, mais également de la tension entre le Rwanda et la RDC, deux pays membres de l’OIF. Pourtant les Nations Unies, l’Union Européenne et l’Union Africaine, ont condamné en des termes diplomatiques, l’agression de Kinshasa par Kigali.
Prise en otage par Louise Mushikiwabo
Fallait-il que le pays de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo quitte l’OIF et rejoigne d’autres organisations, comme le Gabon qui vient de rejoindre le Commonwealth. Lors de la réunion des parlementaires de l’espace francophone, ayant eu lieu dernièrement au Maroc, avant le sommet du Commonwealth, la délégation rdcongolaise sous la conduite du Premier vice-président de l’Assemblée national a annoncé le boycott de Kinshasa aux assises de Kigali prévues en octobre, pour protester contre l’appui rwandais aux terroristes du M23, qui déstabilisent le Nord-Kivu.
Il s’agit là d’un bon geste, mais il.est regrettable de constater que la secrétaire générale de l’OIF, qui est ancienne ministre des Affaires Étrangères du Rwanda, a pris l’OIF en otage pour imposer son véto. Pourtant selon les textes fondateurs de l’OIF, le Secrétaire général assure un lien direct entre les instances et le dispositif opérationnel de la Francophonie.
La Charte de la Francophonie désigne le secrétaire général comme la «clé de voûte du dispositif institutionnel de la Francophonie». Mais Mme Louise Mushikiwabo détourne l’OIF de sa mission et a rendu l’organisation comme son bien propre. Pourtant sous l’ère Abdou Diouf et Michaelle Jean, l’OIF était très efficace.
Il appartient donc au gouvernement congolais à travers son ministère de la Coopération Régionale et de la Francophonie de voir si la RDC victime d’agression du Rwanda peut continuer à être toujours membre de l’OIF avec à sa tête, la secrétaire général Louise Mushikiwabo, un pion de Kagame placé à l’organisation pour imposer ce veut le Rwanda.
Si la RDC n’a pas obtenu soutien de l’OIF face à l’agression rwandaise, le pays de Félix Tshisekedi peut-il compter sur quelle autre organisation internationale ? , s’’interrogent les analystes. Le Gouvernement congolais doit être interpellé face au silence complice de l’OIF en rapport avec l’agression d’un grand pays francophone par le Rwanda qui, tantôt est membre du Commonwealth.
"Occupation de Bunagana par le M23 : « La RDC doit construire son système de défense », suggère Julien Paluku - 13.07.2022,
= https://www.radiookapi.net/2022/07/13/actualite/securite/occupation-de-bunagana-par-le-m23-la-rdc-doit-construire-son-systeme
"« La pression politique sur Kigali et les investigations sur son soutien au M23 peuvent diminuer les menaces du M23 », selon Jason Stearns - 11.07.2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/11/emissions/linvite-du-jour/la-pression-politique-sur-kigali-et-les-investigations-sur-son
"Des sanctions sévères contre le M23, exige Jean Thierry Monsenepwo à l’ONU (Missive) - 11.07.2022,
= https://ouragan.cd/2022/07/des-sanctions-severes-contre-le-m23-exige-jean-thierry-monsenepwo-a-lonu-missive/
"Rwanda-RDC. Rencontre Tshisekedi-Kagame à Luanda le 06 juillet 2022 : un jeu de dupes ou une opération de Com pour chacune des parties? - 8 juillet 2022
= http://www.echosdafrique.com/20220708-rwanda-rdc-la-rencontre-de-felix-tshisekedi-et-paul-kagame-a-luanda-du-06-juillet-2022-un-jeu-de-dupes-ou-une-operation-de-com-pour-chacune-des-parties
Contexte
Alors que la RDC accusait ouvertement le Rwanda d’avoir envahi son territoire et avoir pris le contrôle de quelques localités notamment Bunagana à la frontière entre l’Ouganda, la RDC et le Rwanda, les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame auraient entamé un « processus de désescalade ». Le président angolais João Lourenço, organisateur d’un sommet tripartite à Luanda, a annoncé, mercredi 6 juillet, que les deux chefs d’État sont parvenus à un accord de cessez-le-feu. Ce qui pourrait apaiser les tensions au Nord-Kivu, frappé par les violences du conflit entre l’armée congolaise et l’armée rwandaise qui agit sous le couvert des rebelles du M23.
Non sens et anomalies diplomatico-médiatiques très indicatifs
Pas de communiqué final et conjoint
La première anomalie et qui n’a pas échappé aux observateurs avertis de ce genre de comédies est que le sommet ne fut pas sanctionné par un communiqué final conjoint. Un message subliminal pour dire que chacun à la latitude de présenter ce qui en est sorti comme il l’entend.
Cessez-le-feu convenu entre deux parties non belligérantes!
A l’issue de ce sommet tripartite, le Chef de l’Etat angolais, hôte de ce sommet, a annoncé que les deux parties (RDC et Rwanda) étaient parvenus à un “accord de cessez-le-feu”. Premier non sens : le Rwanda n’a jamais reconnu qu’il était en guerre avec la RDC. Comment alors aurait-il conclut un accord de cessez-le-feu avec la RDC? En droit et en technique d’Etat-major, un cessez-le-feu est conclu entre deux belligérants, mais jamais entre des parties qui déclarent n’être pas en guerre entre elles.
L’annonce de ce qui est sorti du sommet de Luanda use savamment de la langue de bois pour présenter les résolutions prises de façon qu’elles restent vagues et larges et dans lesquelles chacun des protagonistes peut de se retrouver et interpréter à sa faveur.
Comme nous alors le voir, les deux protagonistes ne se sont faits pas priés et se sont engouffrés dans la brèche. Mais l’un joue, hélas !, perdant!
Manœuvre de chacune des parties pour cueillir quelques fruits de cette rencontre
Version congolaise
Aucun document de Luanda n’a été diffusé mais, d’après la présidence congolaise, les parties auraient décidé d’adopter un « processus de désescalade » et une feuille de route. Selon Kinshasa, cette feuille de route note la « volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali » et prévoit « la cessation immédiate des hostilités », « le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions au Congo ». Mais le groupe rebelle n’était pas, officiellement, représenté à la table des discussions. Et il a d’ailleurs déclaré que ce cessez-le-feu ne l’engageait pas par la voix de son porte-parole Willy Ngoma. parlant à partir de son QG de Kigali.
Version rwandaise
A Kigali, on lance des cris de victoire en soulignant notamment la remise en scène du M23 imposée à la RDC qui aurait accepté cette fois-ci de négocier avec ce groupe qu’il avait qualifié de “terroriste”. Mais surtout la presse de propagande du FPR insiste pour dire que ce seraient les FDLR qui seraient visées par l’entente de Luanda.
Efforts et bonne volonté de la RDC pour résoudre le problème des FDLR mais annihilés par le régime Kagame
Dans la volonté (ou le zèle ) de la RDC à poursuivre le processus de désarmement et le rapatriement au Rwanda des réfugiés hutu, beaucoup a été fait dans ce secteur bien que le Rwanda s’obstine à ne pas reconnaître les efforts fournis et la progressivité dans leur diminution et leur anéantissement résultant notamment de toutes les actions armées unilatérales ou conjointes à l’endroit des FDLR .
Gouvernements de Joseph Kabila
Durant le régime de Kabila fils, on rappellerait les actions menées contre les FDLR alors que ce sont elles qui avaient notamment sauvé le régime de son père et lui avait même sauvé la vie avant qu’il ne remplace son père.
Rapatrier le Haut Commandement des FDLR en 2003
En 2003, Joseph Kabila a livré à Kagame tout le Haut Commandement des FDLR qui se croyait sous sa protection et a autorisé que son ancien Boss à Kinshasa, James Kabareba, survole le territoire congolais avec un hélicoptère militaire rwandais armé pour venir les embarquer et les débarquer à Kigali.
Opérations conjointes Umoja Wetu I et II
Depuis 2009, Joseph Kabila et Paul Kagame ont lancé des opérations conjointes au nom de code “Umoja Wetu” pour soi-disant éradiquer les FDLR de la RDC. Mais en réalité il s’agissait de tuer tout réfugié hutu se trouvant au Sud et surtout au Nord Kivu. Ainsi des membres de familles monoparentales, femmes et enfants ne sachant pas où étaient leurs pères, étaient massacrés simplement parce qu’ils étaient hutu et reconnaissaient avoir eu un membre de leur famille qui a appartenu aux Forces Armées Rwandaises (FAR) avant 1994. Certaines ONG parlent de plus de 1500 morts au cours de ces opérations et de plus de 500 rapatriés de force au Rwanda alors qu’ils étaient sous la protection du HCR et de la MONUSCO.
Opérations des Forces Spéciales de Kagame sur le territoire congolais
Le même Joseph Kabila a autorisé des opérations des Forces Spéciales de Kagame opérant sur le territoire congolais sous l’uniforme des FARDC ou en tenue civile pour répondre aux exigences de Kagame chaque fois que ses services des renseignements avaient localisé un réfugié hutu quelque peu instruit ou ayant réussi à s’autosuffire économiquement.
Gouvernement Tshisekedi
Dès son accession inespérée au pouvoir, Félix Tshisekedi, sur conseil des faiseurs de rois de la région, a tout fait pour contenter le dictateur du Rwanda Paul Kagame et chouchou de la Communauté internationale. En moins de deux ans, il en a fait plus que ce que Kabila fils a fait pendant dix ans. Tenez :
En septembre 2019, il a autorisé l’assassinat du Commandant en chef des FDLR par les Forces Spéciales de Kagame sur le sol congolais.
Quelques mois après, il a procédé au rapatriement forcé des dépendants (familles et enfants des FDLR supposés regroupés dans des zones de rassemblement et sous la protection du HCR (Kanyabayonga, Kisangani, Walikale), violant ainsi les conventions internationales. Mais pour être bien vu par Kagame, il était prêt à tout.
Dans la foulée, il a arrêté et livré à Paul Kagame des responsables politiques des FDLR dont certains ont la nationalité congolaise comme leur ancien Porte-parole qui était un civil.
En définitive, l’on peut dire sans risque de se tromper que la RDC n’a rien compris dans le jeu de Paul Kagame. Ce jeu consiste à tout faire pour pérenniser le mythe des FDLR, prétexte à ses invasions successives de la RDC. Pour ce faire, il doit s’opposer à toute initiative visant à trouver une solution durable et définitive du problème des FDLR.
Pourtant, la solution à ce problème est à portée de main, car elle consiste seulement à favoriser le retour des réfugiés et autres volontaires au Rwanda. L’argument massue de Paul Kagame que constitue le “génocide” ne tient pas toujours. Il convient en effet de se poser la question pertinente et courageuse de savoir si les enfants et petits enfants des ‘‘génocidaires’’ sont tous ‘‘génocidaires’’ et d’y donner une suite appropriée. C’est un principe fondamental que la responsabilité pénale est individuelle. La culpabilité du crime de génocide ne peut se transmettre par hérédité.
La responsabilité de résoudre le problème que pose les FDLR doit être celle du gouvernement rwandais et du président Paul Kagame. Qu’on le veuille ou non, nous sommes en présence des citoyens Rwandais, qu »ils soient bons ou mauvais et dont la responsabilité première incombe au gouvernement rwandais, au lieu d’insister sur ce que la RDC doit faire. Avec courage, l’ancien président tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete, lors d’un sommet de la CIRGL, Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, avait recommandé au gouvernement rwandais d’ouvrir un dialogue avec les Rwandais se trouvant sur le sol congolais, provoquant la colère du président Kagame qui claqua pratiquement la porte de la conférence et l’a menacé de mort.
Dans ce jeu de dupes et d’opération de Com, la situation de Félix Tshisekedi est différente de celle de Paul Kagame
Dans ces manœuvres politico-diplomatiques, c’est toujours la partie la plus ouverte, transparente et répondant à quelques exigences du monde civilisé, qui en sort perdante. Dans ce cas, c’est la RDC sous le régime de Félix Tshisekedi qui est perdante. En effet, les institutions démocratiques existent et fonctionnent dans ce pays, de façon que les représentants du peuple que sont les membres du Parlement : Assemblée Nationale et Sénat, ont toute la latitude et les pouvoirs de demander des comptes au gouvernement et à son chef. Ils peuvent même prendre des mesures pouvant l’écarter du pouvoir. De plus, la liberté de la presse est garantie en RDC de façon que l’opinion publique peut être informée en temps réel et de façon indépendante des décisions prises par le gouvernement ou par leur président, et mettant en jeu la souveraineté du pays ou les intérêts vitaux de la Nation.
Par exemple, dans le cas des décisions sorties de cette rencontre de Luanda du 06 juin 2022, comme le dit bien Afrikarabia, « fin mai, le président congolais avait qualifié le M23 de ’’groupe terroriste’’, espérant ainsi faire bouger la communauté internationale, et particulièrement les Etats-Unis. Personne n’a bougé, et en cas d’ouverture de nouveau round de négociations avec le M23, il va maintenant falloir expliquer à l’opinion publique congolaise pourquoi on accepte de négocier avec des ‘‘terroristes’’. Un difficile changement de pied qu’il faudra justifier. »
Tout le contraire en ce qui concerne le dictateur du Rwanda Paul Kagame. En plus de l’impunité dont il jouit de la part des puissances maléfiques qui régentent le monde et appelées “Communauté internationale”, Paul Kagame n’a pas, lui, cette contrainte, car il n’a aucun compte à rendre à son opinion publique et encore moins aux instances qu’il a lui-même installées pour l’assister dans l’oppression du peuple rwandais qu’il a militairement conquis en 1994.
Challenges de tous les Congolais, toutes tendances confondues
A notre humble avis, il faudrait, comme en toute situation, d’abord identifier le problème puis étudier comment le résoudre. Dans ce cas précis, savoir que les FDLR sont plus utiles à Paul Kagame quand elles sont supposées être en RDC que quand elles y seraient démantelées. Passer son temps et dépenser ses énergies en essayant de montrer à Paul Kagame qu’on fait tout pour faire disparaître le problème des FDLR en RDC, alors même qu’il œuvre pour que ce prétexte reste afin qu’il puisse l’utiliser pour chaque fois envahir la RDC quand il veut, est tout simplement une cécité politique. La classe politique congolaise devrait se décomplexer et savoir que l’impunité dont jouit Paul Kagame depuis 1990 doit être amenuisée avant de l’attaquer frontalement et se convaincre que la RDC en a tous les moyens.
"INVITE AFRIQUE
Pierre Boisselet RDC : « On a deux visions irréconciliables de la crise du M23 pour l'instant entre la RDC et le Rwanda » (Pierre Boisselet) - 12.07.2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220712-rdc-on-a-deux-visions-irr%C3%A9conciliables-de-la-crise-du-m23-pour-l-instant-entre-la-rdc-et-le-rwanda
La tension ne cessait de monter entre Kinshasa et Kigali depuis que le M23, mouvement rebelle congolais vaincu en 2012, est redevenu actif il y a quelques mois dans l'est de la RDC. Après une rencontre entre les chefs d'État congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame, la semaine dernière en Angola, censée amorcer une désescalade entre les deux pays, les accusations n'ont pas tardé à fuser. Pierre Boisselet, coordonnateur d’Ebuteli, l’Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence (une structure partenaire de recherche du Groupe d’étude sur le Congo à l’université de New York), est l'invité de RFI.
RFI : Il y a quelques jours les présidents congolais et rwandais se sont rencontrés sous les auspices du président angolais en vue d’une désescalade entre les deux pays. Mais chacun est sorti de cette rencontre avec son propre récit de ce qui avait été convenu, comment peut-on l’expliquer ?
Pierre Boisselet : Oui en fait je pense que ça reflète une vision différente de la crise qui oppose les deux pays. Pour le gouvernement rwandais, le M23 est une rébellion congolaise et donc le seul moyen pour résoudre ce problème c’est que le gouvernement congolais négocie avec le M23. De l’autre côté le gouvernement congolais estime que le M23 n’est rien d’autre qu’une agression du Rwanda, et donc pour le Congo la priorité c’était que le Rwanda admette son rôle dans cette crise. Il y a aussi une perception différente du rôle que jouent les FDLR, la rébellion rwandaise présente dans l’est du Congo, du côté du Rwanda on considère que c’est toujours une menace existentielle alors que côté congolais on convient que c’est un groupe armé dangereux, certes, mais qui semble être moins urgent à traiter que le M23. Donc on a ces deux visions, je dirais assez irréconciliables de la crise pour l’instant, et on ne sait même pas finalement ce qui précisément a été signé et convenu à Luanda à ce stade, c’est possible en fait que les discussions aient été engagées, mais qu’il n’y ait pas encore eu de conclusion véritablement.
Mais pourquoi est-ce que le FARDC ne parvient pas à chasser le M23 des zones qu’il occupe aujourd’hui, alors que les forces armées congolaises bénéficient de l’appui de la Monusco ?
Je dirais qu’à la fois les FARDC et la Monusco ont des défaillances structurelles qui sont assez bien connues. Ceci dit, c’est vrai, c’est assez notable que le M23 a un comportement assez différent de la plupart des autres groupes armés dans l’est de la RDC. Lorsqu’il y a eu une offensive de l’armée congolaise, ces groupes-là ont plutôt tendance à fuir alors que le M23 visiblement conquiert des positions, les maintient, et donc il a eu un comportement qui est plus proche d’une armée étatique et qui suppose une grande puissance de feu notamment.
Aujourd’hui le gouvernement congolais, les FARDC, ne parviennent pas à avoir de victoire décisive sur le terrain, de l’autre côté on a le M23 qui est présent et qui continue de réclamer la mise en application de ses accords, est-ce que la position du gouvernement congolais est tenable au long terme ?
C’est une bonne question, on voit qu’effectivement sur le terrain strictement militaire, le gouvernement congolais est pour l’instant en difficulté, mais je pense que pour des raisons politiques en fait il lui serait très difficile d’accepter de négocier avec le M23 qui est un véritable repoussoir au sein de l’opinion publique congolaise.
Pendant ce temps, les attaques attribuées aux présumés ADF n’ont pas cessé, et font de très loin plus de victimes dans l’Ituri que ce que l’on voit dans le Nord-Kivu avec le M23, pratiquement personne ne s’intéresse à cette situation, comment l’expliquez-vous aujourd’hui ?
C’est vrai que depuis ces derniers mois, il y a semble-t-il une moindre focalisation sur les ADF, alors que ça reste de très loin le groupe armé qui fait le plus de victimes civiles au Congo. Alors cette situation est assez dangereuse parce qu’il semblerait que des troupes de l’armée congolaise ont été déplacées depuis disons le front de lutte contre les ADF vers le front de lutte contre le M23. Un des risques de la situation actuelle effectivement c’est que l’armée congolaise soit encore plus diluée pour faire face à ces différentes menaces.
"Agression rwandaise : Alain Foka déballe Kagame - 14.07.2022
= https://ouragan.cd/2022/07/agression-rwandaise-alain-foka-deballe-kagame/
"« Nous devons avoir le courage de regarder la vérité en reconnaissant que l’action du Rwanda en RDC n’est pas du tout amicale, loin s’en faut », chronique d’Alain Foka - 13 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/13/nous-devons-avoir-le-courage-de-regarder-la-verite-en-reconnaissant-que-laction-du
"La Chronique : comment en finir avec la guerre dans l’Est de la RDC ? - 13 juil. 2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Que cherche Tshisekedi auprès de Museveni dans la résoltion de l'insécurité à l'Est ; qu'attend-t-il de lui ? Ce n'est pas clair : ses va-et-vient entre l'Ouganda et le Rwanda dévoilent une indécision et des tâtonnements dont on risque de ne rien bénéficier...
De même, Tshisekedi a-t-il pris conscience des incursions préjudiciables au pays particulièrement au Sud Kivu des forces burundaises des Imbonerakure en vue d’attaquer RED Tabara, un groupe rebelle opposant au pouvoir burundais ?
Que faire de la Monusco, qu'est-ce que le Congo peut ou doit attendre d'elle, des interrogations qui effleurent même nos dirigeants au plus haut niveau (voir les propos de Bahati)...
Ailleurs, on annonce l'arrivée au Congo des maîtres espions de Kagame, une délégation de hauts responsables du renseignement en mission pour y rencontrer leurs homologues Congolais choisis et isolés exprès de leurs collègues les plus responsables dans ce dossier par le pouvoir pour des pourparlers où Kinshasa serait prêt à donner des gages à Kigali dans la résolution de la crise. Pour quelle suite ?
Autant des réalités bien préoccupantes pendant que les massacres se poursuivent à l'Est de la part du M23 (Bunngana toujours sous leur contrôle), des ADF, des Codeco, Mai-Mai et autres groupes armés...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
De même, Tshisekedi a-t-il pris conscience des incursions préjudiciables au pays particulièrement au Sud Kivu des forces burundaises des Imbonerakure en vue d’attaquer RED Tabara, un groupe rebelle opposant au pouvoir burundais ?
Que faire de la Monusco, qu'est-ce que le Congo peut ou doit attendre d'elle, des interrogations qui effleurent même nos dirigeants au plus haut niveau (voir les propos de Bahati)...
Ailleurs, on annonce l'arrivée au Congo des maîtres espions de Kagame, une délégation de hauts responsables du renseignement en mission pour y rencontrer leurs homologues Congolais choisis et isolés exprès de leurs collègues les plus responsables dans ce dossier par le pouvoir pour des pourparlers où Kinshasa serait prêt à donner des gages à Kigali dans la résolution de la crise. Pour quelle suite ?
Autant des réalités bien préoccupantes pendant que les massacres se poursuivent à l'Est de la part du M23 (Bunngana toujours sous leur contrôle), des ADF, des Codeco, Mai-Mai et autres groupes armés...
"Résolution de la crise M23 : Kinshasa ferait-elle la courbette à Kampala ? - 15.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107795_resolution_de_la_crise_m23_kinshasa_ferait_elle_la_courbette_a_kampala.html
Tête-à-tête Félix Tshisekedi -Yoweri Museveni à Oyo (Congo Brazzaville), samedi 12 février 2022 @Photo/Présidence RDC"
Notre présence se justifie par le fait que, nous sommes conscients de votre influence dans la sous-région. Nous sommes convaincus qu’il est difficile qu’une solution soit trouvée en dehors de vous. "Ces propos sont du ministre des ITPR et Chef de la délégation congolaise dépêchée par le Chef de l'Etat en Ouganda pour échanger avec le Président Yoweri Kaguta Museveni sur la résurgence du mouvement rebelle du M23 dans l'Est de la RDC.
Selon plusieurs analystes, les propos du ministre des ITPR frisent des supplications de Kinshasa à Kampala afin de l'amener à porter sa cause. Pourtant, Kampala semble ne pas partager la même perception que Kinshasa dans la résolution de cette crise.
Comme son homologue rwandais, Paul Kagame, le président ougandais, privilégie le dialogue avec le M23. Une position loin d'être partagée par le Président congolais, Félix Tshisekedi, qui exclut toute négociation directe avec le M23 qu'il considère comme un groupe terroriste. Chaque partie campe sur sa position, on s'achemine donc vers un dialogue de sourds, pensent une certaine opinion.
Le Président Ougandais quant à lui semble laisser une brèche ouverte, estimant que toutes les parties prenantes à ce conflit devraient tirer partie de celle-ci dans un win-win.
« Nous avons été en guerre pendant longtemps, 50 ans, ici en Ouganda et dans les pays voisins. Si tu veux gagner, tu dois faire une guerre juste. Avant de se mêler dans un conflit, souvent les guerres viennent de la politique. Ou bien, vous utilisez la paix, le dialogue ou la guerre », a-t-il dit aux émissaires de Félix Tshisekedi.
Pour lui, la solution passe par un cessez-le-feu : « On peut trouver une solution. Il faut voir aussi notre longue expérience. Ma proposition, c’est de trouver une solution complète, mettre un cessez-le-feu en place, pas de combat, les kényans vont venir et on va trouver une solution », a-t-il ajouté. La sortie médiatique du Président ougandais intervient au moment où le processus de Nairobi semble marquer les pas. Les forces armées sous régionale sont attendues dans les jours à venir pendant ce temps, le M23 fait fi de toutes ces négociations.
"Félix Tshisekedi dépêche une délégation auprès de Museveni: « il est difficile qu’une solution soit trouvée en-dehors de vous », dit l’émissaire congolais - 15 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/15/felix-tshisekedi-depeche-une-delegation-aupres-de-museveni-il-est-difficile-quune
Alexis Gisaro Muvunyi, Ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics, est à la tête d’une délégation dépêchée par Félix Tshisekedi en Ouganda pour échanger avec le président Yoweri Kaguta Museveni. Au cœur de la mission, la crise du M23. Kinshasa attend du dirigeant ougandais une plus grande implication.
Dans son discours inaugural, l’émissaire de Félix Tshisekedi a été clair sur l’attente de Kinshasa: « Nous considérons que ce groupe a des soutiens étrangers. Notre présence se justifie par le fait que nous sommes conscients de votre influence dans la sous-région. Nous sommes convaincus qu’il est difficile qu’une solution soit trouvée en dehors de vous. Nous sommes là pour discuter avec vous sur les pistes des solutions ».
Les réponses de M. Museveni n’ont pas été aussi claires: « Nous avons été en guerre pendant longtemps, 50 ans, ici en Ouganda et dans les pays voisins. Si tu veux gagner, tu dois faire une guerre juste.
Avant de se mêler dans un conflit, souvent les guerres viennent de la politique. Ou bien vous utilisez la paix, le dialogue ou la guerre », a-t-il d’abord expliqué.
Pour lui, la solution passe par un cessez-le-feu: « On peut trouver une solution. Il faut voir aussi notre longue expérience. Ma proposition, c’est de trouver une solution complète, mettre un cessez-le-feu en place, pas de combat, les kenyans vont venir et on va trouver une solution ».
Un dialogue de sourds?
La perception de la crise n’est pas la même entre Tshisekedi et Museveni. Le président congolais ne souhaite pas engager des discussions directes avec le M23 qu’il considère comme un groupe terroriste alors que Museveni semble privilégier la méthode politique, le dialogue. Une position qui n’est pas très éloignée de celle défendue par Paul Kagame.
De l’autre côté, la position de Kinshasa par rapport à Kampala n’est pas aussi claire: certains dirigeants soupçonnent l’Ouganda d’appuyer le M23. Le bureau de l’Assemblée nationale avait d’ailleurs très clairement exprimé ses réserves vis-à-vis du régime de Museveni ce qui contraste avec les propos d’Alexis Gasaro. Pendant ce temps, l’aile du M23 qui a repris les hostilités et qui contrôle Bunagana est celle dirigée par Bertrand Bisimwa qui a pris ses quartiers en Ouganda.
Un processus au point mort?
La sortie médiatique du président ougandais intervient au moment où le processus de Nairobi semble marquer les pas. La force sous régionale est attendue dans les jours à venir. Les premiers déploiements de celle-ci étaient prévus avant la fin juillet dans l'est de la RDC, avec le gros des troupes sur le terrain programmé pour août. Entre-temps, la réunion de la grande commission mixte RDC-Rwanda prévue pour le 12 juillet est renvoyée vers la fin du même mois, à la suite du deuil national en Angola.
"A Tshisekedi, Museveni propose la guerre et le dialogue - 16 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/a-tshisekedi-museveni-propose-la-guerre-et-le-dialogue/
Aux émissaires de Félix Tshisekedi, Yoweri Kaguta Museveni a été clair : « si tu veux vraiment te battre et gagner, tu dois faire une guerre juste », a-t-il indiqué.
Une façon d’insinuer que la guerre que mène la RDC contre le M23 est injuste et injustifiée. Ce qui a fait réagir le député provincial Udps, Peter Kazadi à Kinshasa. « Il dit qu’il faut que la cause soit juste. Et il recommande de dialoguer avec le M23, branche terroriste de Paul Kagame. Veut-il nous dire que défendre absolument nos terres occupées par l’étranger est une cause injuste? » s’est-il exclamé. Museveni estime que, le plus souvent, les guerres sont engendrées par la politique. D’où, explique-t-il, il faut savoir opérer un choix entre la paix, le dialogue ou les deux options à la fois. « Avant de se mêler dans un conflit, prennez en compte le fait que, trop souvent, les guerres viennent de la politique. Il faut avant tout évaluer les mobiles et ensuite, vous savez quoi faire », a-t-il déclaré.
Une théorie qu’il a voulu balancer à la figure des envoyés spéciaux de Kinshasa pour confirmer son soutien aux terroristes M23 et prévenir qu’il reste et demeure belliciste. Museveni, le guerrier s’est même permis de soumettre à ses interlocuteurs un plan de sortie de crise à triple facette. La guerre, le dialogue ou les deux. « Soit vous travaillez pour la paix, soit vous utilisez le dialogue ou alors les deux à la fois, s’affronter en dialoguant ».
Une position sans doute concertée avec son homologue Paul Kagame, le meneur en chef de la guerre du M23. Paul Kagame a ainsi réussi à délocaliser la forte pression qui pèse sur lui depuis le déclenchement de la guerre du M23. Kigali est essoufflé de se justifier auprès de chaque chancellerie occidentale pour une guerre orgueilleusement intentée contre la RDC.
Photo Droits tiers#Le président ougandais, Yoweri Museveni et son homologue congolais, Félix Tshisekedi lors d’un tête-à-tête à Entebbe en Ouganda
"Combats FARDC-M23 : Yoweri Museveri préconise un cessez-le-feu sur la ligne de front - 16/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/16/actualite/societe/combats-fardc-m23-yoweri-museveri-preconise-un-cessez-le-feu-sur-la
Yoweri Museveni, président de la République d'Ouganda lors du 10è sommet du mécanisme régional de suivi de l'accord-cadre d'Addis-Abeba tenu à Kinshasa le 24 Février 2022. Radio Okapi/Ph. Jonathan Fuanani
Le Président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, a préconisé, jeudi 14 juillet, un cessez-le-feu comme solution dans les combats qui opposent les FARDC aux rebelles duM23, dans le Nord-Kivu.
Il a fait cette proposition dans un échange avec une délégation congolaise conduite par le ministre des ITPR, Alexis Gisaro à State House Entebbe (Ouganda).
« Cette histoire-ici [NDLR : la guerre FARDC-M23], on peut trouver une solution. Il faut voir aussi notre longue expérience. Ma proposition est de trouver une solution de façon complète. Mettre un cessez-le feu en place. Là où ils sont [NDLR : belligérants], pas de combats. Les Kenyans vont venir. A ces moments-là, on va diviser les forces et on va trouver une solution dans ce problème-là », a proposé le président ougandais.
A l’occasion, Yoweri Kaguta Museveni a félicité Félix Tshisekedi qui, selon lui, a réduit la pression qui était sur lui, en impliquant l’Ouganda dans la résolution de ce conflit.
Il a fait savoir que toutes les guerres proviennent souvent des conflits politiques comme son pays qui passé environ 50 ans de guerre.
Le chef de la délégation congolaise, Alexis Gisaro a expliqué avoir été mandaté par le chef de l’Etat auprès de son homologue ougandais pour la recherche des solutions qui pourraient ramener la paix dans la partie orientale du pays.
Pour le ministre congolais des ITPR, le président ougandais a un rôle important à jouer pour mettre fin à cette crise sécuritaire :
« L’objet de notre visite est la crise sécuritaire qui sévit dans notre pays avec la recrudescence du conflit armé avec le M23. Nous considérons que ce groupe a des soutiens étrangers. Notre présence se justifie par le fait que nous sommes parfaitement conscients de votre influence dans la sous-région et nous sommes convaincus qu’il est difficile qu’une solution soit trouvée en dehors de vous. Nous sommes là pour échanger avec vous sur les pistes de solutions à cette crise ».
Cette délégation congolaise comprenait entre autres, le général Franck Ntumba, le général Obed Rwuibasira et le patron de la Direction générale des migrations (DGM), Rolland Kaswantale.
Entre temps une accalmie relative est observée toute la semaine sur les lignes de front dans les groupements de Kisigari, Bweza et Jomba (Nord-Kivu).
Les FARDC maintiennent toujours leurs postions vers Ntamugenga et Rumangabo.
Et les populations restent en refuge dans différents axes sans assistance considérable jusque-là.
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/16/agression-dans-lest-museveni-suggere-un-cessez-le-feu-dans-les-zones-occupees-par-les-m23.html/112179/
"RDC- Rwanda : Museveni félicite Tshisekedi pour avoir réduit la pression qui était sur lui - 15 juillet 2022
= https://www.opinion-info.cd/diplomatie/2022/07/15/crise-securitaire-rdc-rwanda-yoweri-museveni-felicite-felix-tshisekedi-pour
Le président ougandais Yoweri Museveni a félicité son homologue congolais Félix Tshisekedi pour avoir réduit la pression internationale qui était sur lui concernant la situation sécuritaire dans la partie est de la RDC. Le président ougandais l'a dit devant une délégation congolaise dépêchée par Félix Tshisekedi à Kampala.
Se basant de l'expérience de son pays, Yoweri Museveni a ouvertement réitéré la position de son pays en faveur du dialogue, approche selon lui, pour résoudre cette crise. " Si tu veux te battre et gagner la guerre tu dois faire une guerre juste. Très souvent les guerres viennent de la politique", a-t-il indiqué.
De leur côté, la délégation conduite par le ministre Alexis Gisaro a souligné que leur présence en Ouganda est pour trouver les pistes de solution à ce problème.
"L'objet de notre visite, c'est la crise sécuritaire qui se vit aujourd'hui dans notre pays avec les groupes armés notamment les M23. Nous considérons que ce groupe a des soutiens étrangers. Notre présence se justifie par le fait que nous sommes convaincus qu’il est difficile qu’une solution soit trouvée en dehors de vous", a dit Alexis Gisaro.
Il sied de rappeler que les travaux de commissions initialement prévus le 12 juillet entre les experts de la RDC et du Rwanda pour tabler sur cette question sécuritaire ont été repoussés à la fin de ce mois.
RDC: au moins 18 morts dans des attaques attribuées aux rebelles ADF dans deux provinces - 13 juillet 2022"
= https://afrique.lalibre.be/71215/rdc-au-moins-18-morts-dans-des-attaques-attribuees-aux-rebelles-adf-dans-deux-provinces/
"Un mois d’occupation de Bunagana par les M23 : Justin Bahirwe appelle les FARDC à ne pas se fatiguer - 15.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107822_un_mois_d_occupation_de_bunagana_par_les_m23_justin_bahirwe_appelle_les_fardc_a_ne_pas_se_fatiguer.html
"Tensions entre la RDC et le Rwanda : Les maîtres espions de Kagame en mission secrète à Kinshasa - 16 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/16/tensions-entre-la-rdc-et-le-rwanda-les-maitres-espions-de-kagame-en-mission-secrete-a-kinshasa.html/112202/
Alors que les relations diplomatiques entre la République démocratique du Congo et le Rwanda peinent à se normaliser, détériorées depuis la récente résurgence des terroristes du M23, les efforts pour aboutir à une issue apaisée se multiplient de deux côtés. Après la réunion tripartite de Luanda, qui a réuni le Président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame, sous les auspices de l’angolais Joao Lourenço, les maîtres espions du Rwanda sont signalés à Kinshasa. Selon les informations d’Africa Intelligence, « une délégation de hauts responsables du renseignement rwandais s’est rendue à Kinshasa le 12 juillet pour une réunion confidentielle avec les services congolais ».
Selon plusieurs sources, c’était un « déplacement éclair et hautement confidentiel ». Parmi les officiels rwandais qui ont fait le déplacement, on note notamment les adjoints respectifs du général Joseph Nzabamwita, chef des National Intelligence and Security Services (NISS, les services de renseignement rwandais), et le brigadier général Vincent Nyakarundi, patron du renseignement militaire rwandais. « Ces derniers se sont entretenus avec Roland Kashwantale Chihoza, chef de la Direction générale des migrations (DGM), en présence du général Franck Ntumba de la Maison militaire », signifie Africa Intelligence.
« A l’ordre du jour : la collusion entre des officiers supérieurs des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR, constituées pour partie par d’anciens génocidaires hutus) », ajoute Africa Intelligence qui affirme que selon ses sources, « Kinshasa est prêt à donner des gages sur ce point à Kigali, quitte à éloigner certains responsables militaires opérant dans des zones limitrophes du Rwanda ».
Sur la liste, il y a par exemple « le général-major Peter Nkuba Cirimwami, ex-commandant intérimaire des opérations dans le secteur opérationnel Sokola II, qui a été muté début juillet de la province du Nord-Kivu à celle de l’Ituri. Plusieurs de ses subalternes sont soupçonnés d’avoir mobilisé des éléments FDLR – ainsi que d’autres groupes armés tels que le CMC/Nyatura – dans la lutte contre les rebelles du M23 de Sultani Makenga. Ils auraient ainsi été en première ligne dans la reconquête du camp militaire de Rumangabo ».
Bien avant leur arrivée à Kinshasa, les maîtres-espions rwandais avaient pris attache avec le Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS), dirigé par Claude Ibalanky. « Ils ont pris soin d’éviter le conseiller sécurité par intérim à la présidence, Jean-Claude Bukasa, et le patron de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Jean-Hervé Mbelu Biosha. Le président Félix Tshisekedi estime leur travail décevant dans la médiation à Luanda et privilégie désormais ses diplomates, son mandataire spécial Serge Tshibangu et le patron de la DGM, Roland Kashwantale Chihoza. Ce dernier, qui fut longtemps le numéro 2 de François Beya Kasonga, est considéré comme un interlocuteur crédible et fiable par Kigali, qui tient à éviter les conseillers sécurité du chef de l’Etat congolais », apprend-on.
"Et si Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait bel et bien collaboré avec le M23? - juillet 11, 2022
= https://laprosperiteonline.net/et-si-felix-antoine-tshisekedi-tshilombo-avait-bel-et-bien-collabore-avec-le-m23/
*Selon le porte-parole du M23, Willy NGOMA, le Président de la république, Chef de l’Etat et Chef suprême de nos forces armées, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait collaboré avec le M23 contre son prédécesseur au pouvoir, le président honoraire Joseph Kabila Kabange. Si cette information s’avère fondée alors le Chef de l’Etat a été lui-même un «terroriste» et devra immédiatement être mis aux arrêts.
La déclaration du Mouvement du 23 mars a été faite depuis plusieurs mois, devant la face du monde et pourtant, nous n’avons entendu aucune réaction publique de «demande d’une enquête indépendante et urgente» de la part des soi-disant opposants au président de la République.
Faut-il s’en étonner? Pas le moins du monde, puisque l’état du pays est l’expression même de l’état de l’âme du leader congolais. N’a-t-il pas fallu 40 ans, avant qu’un seul congolais daigne lever le doigt pour réclamer un procès contre la Belgique, pour l’assassinat de son héros national -, Patrice Emery Lumumba?
Alors que les Belges exhibaient allégrement sur leur chaîne de télévision nationale, la dent d’un être humain qu’ils avaient fondu dans de l’acide sulfurique? Que fait ce gouvernement pour déclencher ce procès, alors qu’une plainte a déjà été déposée depuis 21 ans?
Avant de s’emballer sur la «Tshilombogate», il faudrait d’abord avoir les preuves de ce que Willy NGOMA avance.
En effet, il est évident qu’une telle affirmation grave de conséquences ne peut être prise au sérieux, sans preuves tangibles et vérifiables.
Il serait tout aussi prudent de ne pas prendre des actions qui entraîneraient la disparition des preuves éventuelles.
Car, une disparition de ceux qui détiendraient ces preuves rendrait la tâche extrêmement difficile.
La crédibilité du commandement suprême de nos forces armées dépend, désormais, de cette accusation lourde du M23. En effet, nos soldats ne pourraient se battre pleinement contre un ennemi déclaré «terroriste» si celui-là même qui les commande, c’est-à-dire, le Chef de l’Etat, a collaboré avec le M23 contre son prédécesseur et mentor, Joseph Kabila.
La devise de l’UDPS n’était-elle pas une prise de pouvoir par une «lutte non violente»?
Les très récents accords de Luanda sont déjà caducs puisque le M23 a déclaré et démontré son indépendance de commandement et d’action vis-à-vis du Rwanda.
Il a même réaffirmé son appartenance à la nation congolaise que d’aucuns essaient de leur nier.
Les combattants du M23 doivent très rapidement nous fournir, de la manière la plus officielle et professionnelle, les preuves de ce qu’ils avancent sur leur collaboration présumée avec l’actuel Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Des procédures constitutionnelles et judiciaires devront s’en suivre, pour innocenter ou mettre aux arrêts notre Chef de l’Etat.
C’est ce que les anglo-saxons appellent l’«empeachment» dont le président Donald Trump a été l’accusé à deux reprises et, actuellement, en procédure au congrès pour haute trahison.
A moins que la lutte du M23 soit légitime et, par conséquent, cette accusation serait alors sans objet.
Mais, si tel est le cas, le M23 ne serait plus étiqueté de «mouvement terroriste» en RDC.
Professeur Jean-Paul Moka Ngolo Mpati
Autorité morale
Mouvement Bleu
E-mail : jpngolomp@gmail.com
"L’Occident agacé par un Paul Kagame belliciste - 14 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/loccident-agace-par-un-paul-kagame-belliciste/
= https://ouragan.cd/2022/07/luanda-les-travaux-de-la-commission-mixte-rdc-rwanda-reportes-fin-juillet/
= https://ouragan.cd/2022/07/malawi-mboso-isole-le-rwanda-de-la-region-sadc/
"RDC : les députés du Grand Nord-Kivu condamnent la recrudescence des massacres des ADF à Beni - 16/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/16/actualite/securite/rdc-les-deputes-du-grand-nord-kivu-condamnent-la-recrudescence-des
Le député Albert Baliesima Kadukima, président du caucus des députés du Grand Nord à l’issue des échanges avec le chef de bureau adjoint de la MONUSCO Beni, M. Abdourahamane Ganda.MONUSCO
Les députés nationaux élus du Grand Nord-Kivu condamnent la recrudescence des massacres des ADF notamment dans la ville et le territoire de Beni.
Dans une déclaration faite le vendredi 15 juillet à Kinshasa, ils évoquent notamment les derniers massacres de Lume, Bulongo et Beni.
Ces élus déplorent la suspension des importations et exportations des marchandises décrétée par la Fédération des entreprises du Congo par le poste frontalier de Kasindi.
Cette situation vient aggraver, rappellent-ils, les conditions de vie de la population, déjà très précaires.
Parmi les recommandations, ils demandent notamment aux autorités de diligenter une enquête pour lever l’équivoque sur l’identité réelle des assaillants.
Vous pouvez écouter d’autres recommandations lues par le député national Albert Baliesima Kadukima, président du caucus des députés nationaux du Grand Nord Kivu, dans cet extrait sonore:
- play
- stop
- mute
- max volume
00:00-01:07
- repeat
Télécharger
"Bahati Lukwebo à Goma : « Nous nous posons même la question de savoir si ça vaut la peine de garder la Monusco sur notre territoire » - 15.07.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-107802_bahati_lukwebo_a_goma_nous_nous_posons_meme_la_question_de_savoir_si_ca_vaut_la_peine_de_garder_la_monusco_sur_notre_territoire.html
= https://lepotentiel.cd/2022/07/16/bahati-lukwebo-tranchant-au-nord-kivu-la-mission-onusienne-ne-sert-plus-a-rien-en-rdc/
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/16/persistance-de-linsecurite-a-lest-bahati-lukwebo-a-ras-le-bol-de-la-presence-de-la-monusco-en-rdc.html/112198/
= https://7sur7.cd/2022/07/15/bahati-lukwebo-en-colere-contre-la-monusco-le-complot-est-total-20000-soldats-qui-sont
= = https://www.rtbf.be/article/rdc-le-president-du-senat-reclame-le-depart-de-la-mission-de-l-onu-et-des-casques-bleus-11032287
= https://monusco.unmissions.org/compte-rendu-de-l%E2%80%99actualite-des-nations-unies-en-rdc-la-date-du-13-juillet-2022
"RDC : la MONUSCO dément avoir fait un aveu d’impuissance face aux rebelles - 15/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/15/actualite/securite/rdc-la-monusco-dement-avoir-fait-un-aveu-dimpuissance-face-aux
"RDC: La MONUSCO insiste sur l’urgence de parvenir à la désescalade dans la crise du M23 pour lui permettre de se focaliser sur d’autres crises - 14 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/14/rdc-la-monusco-insiste-sur-lurgence-de-parvenir-la-desescalade-dans-la-crise-du-m23-pour
= https://laprosperite.online/index.php/nation/12102-rdc-la-force-de-la-monusco-reaffirme-sa-solidarite-envers-les-fardc-et-sa-determination-a-retablir-la-paix
"Tensions RDC Rwanda, Les préats de l'Afrique centrale déclarent : "toute guerre est un échec"
= https://lepotentiel.cd/2022/07/11/tension-rdc-rwanda-les-prelats-de-lafrique-centrale-declarent-toute-guerre-est-un-echec/
"La RDC et l’ONU/L’inadmissible gifle/(Par Jean Pierre Kambila Kankwende wa Mpunga, Cadre du PPRD&Ancien élève de l’Institut des Hautes Etudes Internationales de Genève) - juillet 15, 2022
= https://laprosperiteonline.net/la-rdc-et-lonu-linadmissible-gifle-par-jean-pierre-kambila-kankwende-wa-mpunga-cadre-du-pprdancien-eleve-de-linstitut-des-hautes-etudes-internationales-de-geneve//
Le 30 juin dernier, alors que les autorités établies et le peuple portaient les reliques du héros national Patrice Emery Lumumba dans le mausolée préparé en son honneur à Kinshasa, afin de pérenniser son brillant passage sur cette terre de nos ancêtres ; l’Organisation des Nations Unies, par le vote d’une résolution lourde de signification, nous infligeait un message fort. Faut-il rappeler qu’en relations internationales, aucun geste, aucune parole, aucune absence, ni aucun silence n’est vide de sens, tout a une signification et devrait s’analyser en tenant compte du contexte de son occurrence ?
Ainsi, nous Congolais, brillants auto-proclamés ou médiocres désignés comme tels, partisans du pouvoir ou opposants, devrions nous efforcer de comprendre le mieux possible pourquoi – le jour de l’anniversaire de notre accession à la souveraineté ; alors que nous recevions, 61 ans plus tard, la relique d’une des personnalités qui symbolisent le mieux notre lutte pour la dignité ; pendant qu’une des localités importantes située à une frontière délicate de notre pays (Bunagana) était sous l’occupation rwandaise – l’ONU choisissait de nous assener un coup diplomatique et stratégique si important, si lourd de sens et, pourquoi ne pas le dire franchement, si perfide ?
Il y a perfidie parce que plusieurs de nos prétendus amis de la scène internationale maitrisent l’agenda du Conseil de sécurité et certains contrôlent directement, mot à mot, la plume qui rédige les résolutions de l’organisation pour ce qui nous concerne. Nous ont-ils été favorables ? Absolument pas, bien au contraire ! Il serait donc sage d’enregistrer que ni le moment, le 30 juin, ni la présence du Rwanda sur notre territoire, ni le contenu de la résolution 2641 ne sont l’œuvre d’une quelconque distraction, inattention ou d’une maladresse. Ce texte est une réponse, reflétant exactement, et même parfaitement l’analyse que font de nous, depuis longtemps, les puissances qui dominent l’ONU.
La signification du message
Puisque certains de nos compatriotes, des intellectuels, des Ministres et même des Ambassadeurs étrangers s’évertuent encore à affirmer que la RDC n’est plus sous embargo depuis la résolution 1807 de 2008 ; ce qui est vrai ! Répondons qu’un pays contraint à l’obligation de soumettre ou de notifier la liste de ses achats d’armements à une organisation internationale susceptible de la divulguer, fusse que discrètement ou même accidentellement, est dans les faits, et ceci concrètement sous le contrôle de ses ennemis. N’est-ce pas pire qu’un embargo franc, pur et simple. On ne va pas chez le marchand d’armements comme on entre chez le boulanger !
Alors quels messages les puissances dominantes de l’ONU nous ont-ils adressé à l’occasion de notre fête nationale, en ce 30 Juin 2022 ? Aujourd’hui, comme par le passé, sous Joseph Kasa-Vubu, Joseph Mobutu, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila, les puissances n’ont jamais voulu, ni souhaité, ni même toléré de voir la RD Congo prendre le chemin de la puissance, d’une franche stabilité ou simplement d’un relatif bien-être.
Si à l’époque coloniale il s’agissait d’éviter de former une quelconque élite pour éviter les velléités d’émancipation, depuis l’indépendance formelle du 30 juin 1960, le pari demeure de maintenir, coute que coute, la RD Congo sous une certaine influence et dans une situation de fragilité tant institutionnelle, économique, sociale que sécuritaire. L’Occident, notamment, mais elle n’est pas la seule dans cette posture, tire des avantages énormes de cette situation.
Ce n’est donc pas elle, ni les autres d’ailleurs, qui viendra modifier une configuration qui l’avantage. Il faut, sincèrement, avouer que nous-mêmes Congolais n’avons pas montré, jusqu’ici, une grande énergie pour modifier cette injuste réalité.
Aux yeux des puissances dominantes actuelles nous sommes un peuple exploitable, méprisable, situé à la périphérie d’un monde globalisé, juste bon pour consommer les surplus de la production industrielle mondiale la plus médiocre et corvéable à souhait dans les chaines de production des matières premières.
Ecoutez ou lisez en quels termes les dominants parlent ou écrivent sur nous, en comparaison des discours qu’ils tiennent à propos des autres peuples du monde. Examinez le comportement d’indifférence de la MONUSCO à l’égard de la souffrance de nos populations de l’Est, après plus de vingt ans de présence. Il est heureux de constater que l’immense majorité des Congolais prend actuellement conscience de cet état des choses.
Pour revenir à l’embargo ou à l’obligation de notification, laissez-moi affirmer que rien ne nous arrivera, alors rien, si nous ne nous conformons pas à l’exigence de notification de la résolution 2641. Bien au contraire, c’est en respectant cette injustifiée notification que nous pêcherons contre notre souveraineté. L’histoire récente est remplie des résolutions non appliquées, sans conséquence aucune.
Quelles enseignements à tirer ?
En toute modestie, permettez-moi de suggérer humblement, chers compatriotes, d’examiner, quelques principes simples ou fondements élémentaires que nous devrions tirer de notre dernier déboire national au Nations Unies :
- Au point de vue interne, il serait vain, voire léger et irresponsable qu’un quelconque groupe politique s’estime heureux de cette importante difficulté de la diplomatie nationale. Ce chalenge exige de nous tous, une attitude de modestie dans l’analyse du cas, des propositions de réponses nationalistes, patriotiques, étudiées et cohérentes.
- Au point de vue internationale, il serait irresponsable et notoirement naïf de croire que les puissances étrangères modifient les fondements de leurs réflexions et leurs objectifs de politique étrangère en fonction de la sympathie ou de l’inimitié que leur inspirent nos dirigeants à un moment ou à un autre.
- Les politiques étrangères des puissances découlent principalement de la perception, objectivo-subjective, que celles-ci se font des avantages qu’elles peuvent aisément tirer des pays avec lesquelles elles coopèrent. Dans ce domaine, le bon droit, la beauté des paysages, l’immensité géographique, la langue parlée, les idéologies, les belles cultures musicales, les amitiés entres les hommes et autres considérations découlant des bons sentiments ne pèsent absolument pas.
- Du point de vue de la gestion régulière des relations diplomatiques, la préparation minutieuse des dossiers, la recherche des informations, notamment auprès et au sujet des puissances décisives, la fréquentation des membres non permanents du Conseil de sécurité et l’anticipation sont des règles d’or, que personne n’a jamais vraiment parfaitement maitrisé. Mais il faut persévérer !
- Afin de minimiser une prégnance trop importante de la légitime subjectivité de nos responsables ou plénipotentiaires des Affaires étrangères, il serait bon, je dirai urgent, que nos nombreuses intelligences, universitaires, professionnelles, sécuritaires et autres en cette matière délicate, ouvrent un dialogue apaisé pour aboutir à l’élaboration d’une doctrine congolaise de nos relations extérieures. En effet, quelque soient nos intelligences, il devient franchement hasardeux de laisser la conception et la conduite de nos relations extérieures au grès de nos croyances du moment et convictions personnelles, sous l’influence de nos contradictions internes ou des faits des faits conjoncturels.
A la recherche d’une doctrine
En fait, c’est quoi une doctrine de politique étrangère ? Sans entrer dans des considérations académiques savantes, on pourrait admettre qu’il s’agit d’un énoncé qui fixe les valeurs, les principes et les règles de base qu’une Nation prend en compte dans l’élaboration et la conduite de sa politique étrangère.
Une doctrine de politique étrangère est donc l’aboutissement d’une réflexion stratégique globale partant de la géographie, de l’histoire, du niveau de développement, de la structure économique de son pays, et de ses ambitions ; tout ceci placés dans le cadre des rapports des forces régionales, continentales et internationales existants ; en tachant de ne pas ignorer les valeurs culturelles des puissances dominantes de la période et en ayant à l’esprit qu’en dépit de l’existence du droit internationale, il n’existe pas de gendarmerie des Nations, ni d’amitié entre les Etats, mais seulement des intérêts évolutifs, aujourd’hui possiblement convergents, demain divergentes, voire contradictoires et mêmes antagonistes.
C’est donc à partir de ces considérations de base qu’une Nation comme la nôtre, pourrait mieux apprécier sa situation, fixer ses objectifs, opérer ses choix de valeurs, poser ses principes et enfin concevoir et élaborer les méthodes d’approche de ses diplomates. Disposant d’une telle doctrine, murement pensée, construite après des larges échanges, et consensuellement élaborée et accepté, nos diplomates auront leur travail facilité et la République saura mieux préparer et anticiper ses résultats.
Les historiens ne cessent de nous rappeler que les doctrines et les pratiques de politiques étrangères des Nations fortes et stables n’évoluent que très peu.
Et pourtant, la disposition d’une doctrine de politique étrangère, aussi élaborée et sophistiqués soit-elle, ne sera jamais une panacée, une solution à tout. Le suivi pointilleux et vigilant des dossiers, l’étude détaillée de chaque évènement, régional, continental ou international, situé dans son contexte seront d’un grand apport stratégique. Insistons sur le fait important que la contribution des services d’intelligence, internes et externes, ne déroge pas à ce grand apport stratégique. En fait, la diplomatie s’apparente beaucoup à la guerre ; ni Platon le philosophe le Grec, ni Thucydide dans sa guerre du Péloponnèse, ni Clausewitz le stratège allemand, encore moins le sociologue Français Raymond Aron ne me contrediront.
Et si à tout hasard, les influenceurs de la Nation arrivaient à convaincre les décideurs de donner la moindre considération à ces modestes lignes, je conseillerai vivement de mettre au centre de cet énoncé de doctrine les valeurs telles que la souveraineté, la dignité, l’intangibilité de nos frontières et le panafricanisme.
Que ne faut-il pas faire pour éviter les humiliations comme celle de la résolution 2641 de l’ONU du 30 juin 2022 ?
"« Le retour du M23 » : une goûte qui vient de faire déborder le vase au Kongo-Kinshasa - 13 juillet 2022
= http://www.ingeta.com/le-retour-du-m23/
" Beni: Que sont devenus les combattants « ADF » arrêtés et transférés à Kinshasa? - 15 juillet 2022
= https://www.congoindependant.com/beni-que-sont-devenus-les-combattants-adf-arretes-et-transferes-a-kinshasa/comment-page-1/?unapproved=23626&moderation-hash=16dd0fc64eba90e10e984b15d89c12bb#comment-23626
"Défis ! - juillet 15, 2022
= https://laprosperiteonline.net/defis/
Que reste-t-il encore à rappeler pour que l’avenir soit beaucoup plus radieux dans ce pays aux dimensions continentales, ce pays riche en ressources naturelles, mais qui tarde encore à décoller ? Plus rien, en tout cas, même si les défis restent pendants. Défis liés à la restauration de la paix dans la partie Est du pays, à l’amélioration des conditions de vie des enseignants, à la prise en compte des revendications de médecins, à l’instauration d’un véritable État de droit et défi de l’éradication des antivaleurs, notamment la corruption…La liste n’est pas exhaustive.
Voilà une telle atmosphère qui explique la situation du pays à l’heure actuelle où, malgré des efforts déployés par les dirigeants, le plus dur reste encore à faire pour un véritable changement narratif, une aspiration du Gouvernement de la République dit des warriors. Le pays est plus que jamais dominé par le marasme économique. Les congolais lambda peinent à nouer assez facilement les deux bouts. L’insécurité sous toutes ses formes devient de plus en plus grandissante. Dans l’Est, les massacres des populations continuent toujours, le M23 contournant les résolutions issues de la tripartite de Luanda où le Président Félix Tshisekedi a exprimé sa bonne foi de résoudre diplomatiquement le conflit entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, lequel a été créé à dessein par Kigali. Comme la rencontre de la commission mixte prévue le mardi dernier à Luanda n’a pas pu se tenir suite au deuil qui a frappé l’Angola, il appartiendra aux autorités de voir absolument dans quelle mesure passer à la riposte proportionnelle aux attaques dont est victime les congolais.
C’est cela un grand défi à relever sur le plan sécuritaire. Car, la sauvegarde de l’intégrité du territoire national en dépend. A cela, faut-il ajouter la nouvelle vague de grèves qui menace le secteur de l’enseignement et de la santé. Si le Gouvernement tient à rester attentiste, la situation risque de s’empirer dans les jours qui viennent. Ce qui va sans doute peser dans la balance du bilan du pouvoir en place, à quelques mois de l’année électorale. En un mot comme en mille, c’est l’heure de relever les défis.
"Nord-Kivu : L’armée annonce la récupération d’un « grand bastion » des ADF le long de la rivière Semuliki et la neutralisation de plus... - 15 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/15/nord-kivu-larmee-annonce-la-recuperation-dun-grand-bastion-des-adf-le-long-de-la-riviere-semuliki-et-la-neutralisation-de-plus-de-10-terroristes.html/112128/
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont présenté à la presse, le jeudi 14 juillet, une bande d’inciviques composée de 3 groupes opérant dans la ville de Beni (Nord-Kivu).
D’après le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole des opérations Sokola1 Grand-Nord, il s’agit d’un échantillon exclusivement composé des ADF et ses supplétifs ravitailleurs et Maï-Maï arrêtés lors des différentes opérations menées par l’armée dans la zone de Beni.
« Il y a des ADF, Maï-Maï et leurs collaborateurs. Ils ont été capturés notamment dans le secteur de Rwenzori, chefferie de Bashu et ailleurs. L’armée a récupéré aussi les armes à feu et blanches que ces rebelles utilisaient », a expliqué le capitaine Antony Mwalushayi.
Dans la même foulée, notre source a précisé que l’armée a au cours des dernières opérations récupéré un grand bastion des rebelles ADF près de Semuliki. Une dizaine de rebelles ADF étaient aussi neutralisés au cours des opérations.
« Nous avons menés des opérations dans l’axe centre. Lors de ces opérations, les éléments des FARDC ont tué une dizaine de rebelles ADF et capturé plusieurs. Nous avons aussi récupéré un grand bastion des ADF le long de la rivière Semuliki », a-t-il ajouté.
Cette communication sur les exploits de l’armée intervient après des multiples opérations sanglantes perpétrées par les rebelles Ougandais d’Allied Démocratic Forces (ADF) dans la région de Beni.
"RDC : La MONUSCO demande aux FARDC de maintenir la pression militaire sur tous les groupes armés - 14 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/14/rdc-la-monusco-demande-aux-fardc-de-maintenir-la-pression-militaire-sur-tous-les-groupes-armes.html/112097/
= https://press.un.org/fr/2022/cs14845.doc.htm
= https://www.agenceafrique.com/31890-la-societe-civile-congolaise-de-butembo-exige-la-fin-de-la-mission-de-la-monusco-en-rdc.html
"Sécurité : Quand la RDC devient la cour de récréation de Force de défense nationale du Burundi, des Imbonerakure et de RED Tabara - 13 juillet 202
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/13/securite-quand-la-rdc-devient-la-cour-de-recreation-de-force-de-defense-nationale-du-burundi-des-imbonerakure-et-de-red-tabara.html/112055/
La rédaction de POLITICO.CD poursuit sa spéciale série consacrée à l’exploitation et à la vulgarisation du rapport des experts de l’ONU sur la République Démocratique du Congo rendu public en juin dernier. Dans ce rapport, les experts de l’ONU ont fait des révélations accablantes sur la situation sécuritaire dégradante dans la partie Est du pays.
Dans ce numéro, POLITICO.CD revient sur un point consacré exclusivement aux différentes incursions en République démocratique du Congo de membres de la Force de défense nationale du Burundi et des Imbonerakure en vue d’attaquer RED Tabara, un groupe rebelle burundais.
En effet, les membres du groupe d’experts de l’Organisation des Nations Unies sur la RDC renseignent que des membres de la Force de défense nationale du Burundi (FDN) et des Imbonerakure ont continué de mener des incursions dans les territoires de Fizi et d’Uvira, où ils ont établi une présence plus permanente et plus importante à partir de décembre 2021.
Selon ce rapport exploité par POLITICO.CD, la FDN et les Imbonerakure ont lancé des opérations ciblées contre RED Tabara afin de l’empêcher de mener des opérations au Burundi. Depuis décembre 2021, la plupart des affrontements armés ont eu lieu dans le territoire d’Uvira, autour de Sange, où la FDN a établi des positions temporaires et des bases de transit, notamment à Kabere, Mubere et Rukobero, à l’ouest de Sange.
« La FDN a mené des incursions dans les plaines de Ruzizi et de part et d’autre du lac Tanganyika, au départ de la ville côtière de Rumonge, au Burundi », souligne ce rapport qui affirme que la FDN et les Imbonerakure ont également été régulièrement observés en train de traverser la rivière Ruzizi en direction de Bwegera et plus au sud, vers Sange et ses environs, dans le territoire d’Uvira.
À titre illustratif, les experts révèlent dans leur rapport que, dans la nuit du 2 au 3 mars 2022, des centaines de membres de la FDN et d’Imbonerakure ont traversé la rivière Ruzizi dans les environs de Rwenena. Tôt dans la matinée du 3 mars, ils ont été observés aux côtés de combattants Maï-Maï Kijangala à Kabere.
« La FDN et les Imbonerakure ont été aidés par des groupes armés congolais qui ont fait office d’éclaireurs ou se sont joints aux attaques contre RED Tabara. Ces groupes, dont les Gumino, les FPDC, les Maï-Maï Kijangala et les Maï-Maï Buhirwa, ont reçu à plusieurs reprises un soutien matériel de la part d’officiers de la FDN dans le cadre de cette collaboration », précise la même source.
Les officiels burundais pactisent avec les groupes armés congolais
Depuis au moins 2020, les officiels burundais ont établi des contacts permanents avec les groupes armés, devenus alliés aux forces de défense burundaise. D’après les experts de l’ONU, les Gumino étaient en contact avec certains officiels burundais pour préparer des opérations. Preuve en appuie, un commandant des FPDC a signalé, et d’autres sources ont confirmé, que les FPDC étaient présentes à Bujumbura en 2020 pour participer à plusieurs réunions de coordination, au cours desquelles il a été demandé aux FPDC leur soutien pour neutraliser RED Tabara.
Au début de l’année 2021, les FPDC, les Gumino et la FDN ont mené des opérations conjointes en République démocratique du Congo. Si les FPDC ont rapidement cessé de collaborer, le Groupe d’experts a établi qu’au moment de la rédaction du présent rapport, les Gumino menaient toujours des opérations conjointes avec la FDN et les Imbonerakure.
En plus des Gumino, les Maï-Maï Kijangala et les Maï-Maï Buhirwa ont principalement été utilisés comme éclaireurs pour aider la FDN et les Imbonerakure à entrer et à s’orienter dans la zone. Les Maï-Maï Kijangala ont également participé occasionnellement aux opérations contre RED Tabara.
« Le général de la FDN Marius Ngendabanka et le colonel Niyonzima, alias Kazungu , étaient les principaux points de contact des Gumino et des Maï-Maï Kijangala »,affirment les experts.
Plusieurs sources ont rapporté que depuis mars 2022, les Maï-Maï Kashumba et les Maï-Maï Mushombe ont changé de camp et ont commencé à collaborer avec la FDN et les Imbonerakure.
« Au moment de la rédaction du présent rapport, RED Tabara, qui opérait également aux côtés de groupes Maï-Maï lorsqu’elle affrontait la FDN, les Imbonerakure et leurs alliés, avait été repoussée vers le territoire de Mwenga et Kipupu, dans la province du Maniema, où RED Tabara tentait de se réorganiser », peut-on lire dans ce document adressé au Conseil de Sécurité de l’ONU.
Par ailleurs, les experts indiquent qu’au moment de la rédaction du présent rapport, le Gouvernement de la République démocratique du Congo n’avait pas communiqué officiellement ni réagi sur les mouvements et opérations transfrontaliers de la FDN et des Imbonerakure.
« Des officiers des FARDC se sont toutefois plaints de l’absence de notification officielle ou d’instructions claires émanant de leur hiérarchie concernant la présence de la FDN dans leur zone d’opérations », précisent ils.
De son côté, le Gouvernement du Burundi, en réponse à une lettre du Groupe d’experts, a rejeté les allégations faisant état de la présence d’Imbonerakure et de la FDN sur le sol congolais, et a souligné que cette dernière défendait plutôt l’intégrité territoriale, l’indépendance et la souveraineté du Burundi strictement à l’intérieur des frontières du pays.
Si du côté du gouvernement congolais aucune communication officielle n’a encore été faite jusqu’à présent, c’est le groupe rebelle burundais de la Résistance pour un État de droit au Burundi (RED-Tabara) qui a affirmé avoir affronté l’après-midi du dimanche 02 janvier 2022, les forces de Défense Nationale du Burundi (FDNB) et Imbonerakure qui est la ligue des jeunes du Conseil National de Défense de la Démocratie – Force pour la Défense de la Démocratie, parti au pouvoir.
Selon un court communiqué diffusé sur ses réseaux sociaux, le groupe rebelle Red-Tabara indiquait que ces affrontements ont fait au moins 10 morts et une vingtaine de blessés côté ennemi, comprenez par là, les éléments de l’armée burundaise.Le 20 décembre de l’année dernière, une dizaine d’hommes armés ont traversé par la frontière de Luvungi venant du Burundi, rapporte la Radio France Internationale (RFI) qui cite certains membres du gouvernement provincial du Sud-Kivu. Durant cette même période, le Red Tabara, groupe rebelle burundais, aussi présent dans la région, affirmait avoir échangé des tirs avec les forces loyalistes burundaises à la frontière.RED Tabara
@Red_Tabara
#Securite - Nous avons mené des combats cet après midi à #Gashenyo et #Kitembe dans les hauts plateaux au #Sud_Kivu (#RDC) contre les forces de Défense Nationale du #Burundi (@fdnbbi) & #Imbonerakure du @CnddFdd. Bilan : au moins 10 morts & une vingtaine de blessés côté ennemi.
9:33 PM · 2 janv. 2022
Dans un autre communiqué du 19 janvier 2022, ce groupe rebelle a annoncé que depuis près d’un mois, les troupes de l’armée burundaise (FDN) accompagnées par la milice Imbonerakure continuent de se déployer en RDC dans le territoire d’Uvira au Sud-Kivu.
D’après la même source, en date du 18 janvier 2022, 600 hommes sont arrivés à Mubere vers Kageregere.« Ils s’ajoutent aux 1500 déjà présents sur place et ont pour intention de s’installer durablement dans des zones des groupes armés Gumino et Twigwaneho au sein de la communauté Banyamulenge dans Kitoga et Kageregere », précisait ce mouvement rebelle avant d’ajouter que « c’est à partir de ces territoires que l’armée burundaise veut poursuivre sa guerre contre le mouvement de résistance RED-Tabara, Pour cela, le CNDD-FDD accentue sa collaboration avec les FDLR et même avec les ADF ainsi qu’en témoigne l’arrestation d’un de ses plus hauts responsables en provenance de Bujumbura par les FARDC ».Stéphie MUKINZI
@StephieMUKINZI
#RDC #SudKivu « Certains membres du gouvernement provincial du Sud-Kivu confirment l’entrée d’hommes armés venus du Burundi ces dernières semaines, sans plus de détails. Ils ne précisent pas leur identité encore moins l’objectif poursuivi. »
rfi.fr
RDC: des soldats burundais sont-ils présents dans l’est du pays?
L’armée congolaise affirme que les localités de Chakira et Nyamara, dans la province du Sud-Kivu, sont de nouveau sous son contrôle. Elle dit avoir mené une offensive contre la coalition des milici...
11:18 AM · 4 janv. 2022
"Nord-Kivu : Aucune activité socio-économique n’a repris à Bunagana un mois après son occupation par le M23 - 12 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/12/nord-kivu-aucune-activite-socio-economique-na-repris-a-bunagana-un-mois-apres-son-occupation-par-le-m23.html/111999/
"Agression dans l’Est : « Ne vous laissez pas diviser par les politiciens, nous devons faire bloc pour sauver la patrie » (JP Lihau à Kisangani) - 14 juillet 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/14/agression-dans-lest-ne-vous-laissez-pas-diviser-par-les-politiciens-nous-devons-faire-bloc-pour-sauver-la-patrie-jp-lihau-a-kisangani.html/112089/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Des révélations accablantes des Congolais de Bunangana sur l'implication de l'Ouganda dans la guerre de l'Est derrière le M23 et la condamnation de Dr Mukwege de la diplomatie de Tshisekedi nocive et prompte à aggraver l'instabilité à l'Est. Tout cela paraît authentique alors qu'attend le pouvoir de Léo pour en prendre conscience, n'est-il qu'incompétent ou simplement traître à la Nation pour ses profits immédiats ?
Entre-temps une nouvelle rencontre a eu lieu à Luanda, mercredi et jeudi en vue de cette désescalade tant entendue avec la relance de la commission mixte permanente RDC-Rwanda. Osons espérer que ça suffira pour restaurer la confiance entre les deux pays. Encore une fois, quid de l'Ouganda qui continue à nous frapper dans le dos ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Entre-temps une nouvelle rencontre a eu lieu à Luanda, mercredi et jeudi en vue de cette désescalade tant entendue avec la relance de la commission mixte permanente RDC-Rwanda. Osons espérer que ça suffira pour restaurer la confiance entre les deux pays. Encore une fois, quid de l'Ouganda qui continue à nous frapper dans le dos ?
"« Ils échangeaient par talkie-walkie » : en RDC, les liens entre l’Ouganda et la rébellion du M23 interrogent - 21 juillet 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/07/21/ils-echangeaient-par-talkie-walkie-en-rdc-les-liens-entre-l-ouganda-et-la-rebellion-du-m23-interrogent_6135632_3212.html
Des voix congolaises s’élèvent pour dénoncer l’implication de Kampala dans l’attaque de Bunagana, une ville à la frontière entre les deux pays.
Des Congolais fuient vers l’Ouganda après des affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, à Bunagana, le 2 avril 2022. GUERCHOM NDEBO / AFP
Nestor* n’a pas recroisé de militaires ougandais, excepté quelques douaniers, depuis l’attaque de Bunagana. Dans la nuit du 12 au 13 juin, les insurgés du Mouvement du 23-Mars (M23), un groupe armé issu d’une ancienne rébellion à dominante tutsi, ont attaqué la partie congolaise de cette ville à cheval entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda. « Dès que j’ai entendu les premières explosions, à l’aube, j’ai couru jusqu’à la douane pour me mettre en sécurité », explique l’étudiant congolais, joint par téléphone. Une cinquantaine de soldats de la Force de défense du peuple ougandais (UPDF) sont passés devant lui avant de « traverser la frontière aux côtés des rebelles », affirme-t-il.
Réfugié lui aussi à la douane – zone neutre entre les deux pays – pendant l’offensive, Célestin* a aperçu des hommes en uniforme qui portaient des bottes estampillées « UPDF ». « Ils échangeaient avec le M23 grâce à des radios talkie-walkie », indique ce résident de Bunagana. Pendant plusieurs heures, l’électricité a été « coupée » côté ougandais, rapportent deux témoins interrogés par Le Monde. « Pour faciliter l’attaque », analyse l’un d’entre eux.
Si la résurgence du M23 et l’intensification des combats, ces dernières semaines, ont d’abord ravivé les tensions entre la RDC et le Rwanda, accusé ouvertement par Kinshasa de soutenir les rebelles, la prise de Bunagana interroge aussi sur le rôle joué par l’Ouganda dans le conflit.
Le M23 convoitait depuis plusieurs semaines ce carrefour commercial stratégique. Les 28 et 29 mars, un premier assaut avait déjà été lancé sur Bunagana, que les Forces armées de la RDC (FARDC) avaient repoussé avec « le soutien de l’UPDF », précise un rapport du Groupe d’experts de l’ONU publié le 14 juin. Mais « lors de la seconde attaque, ils collaboraient avec le M23 ; nous n’avons pas compris ce changement de stratégie », développe Cédric*, un représentant de la Société civile de Bunagana, qui regroupe des associations citoyennes.
Opération militaire conjointe
Le porte-parole de l’armée ougandaise, Felix Kulayigye, a rapidement nié l’implication de l’UPDF. « Si l’Ouganda avait voulu prendre Bunagana, nous avons un bataillon entier positionné à la frontière qui aurait pu le faire », a-t-il déclaré le 16 juin sur NBS, une chaîne de télévision ougandaise.
Ces démentis n’ont pas convaincu à Kinshasa. Le 21 juin, Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale congolaise, a dénoncé l’occupation « illégale » de Bunagana avec la « complicité de l’Ouganda » lors d’un colloque entre les présidents des assemblées d’Afrique australe. Le deuxième personnage de l’Etat avait déjà annoncé en plénière, le 14 juin, la suspension du processus de ratification des accords conclus avec l’Ouganda, sans préciser lesquels étaient concernés.
Les deux pays étaient pourtant en phase de rapprochement depuis plusieurs mois. Le 31 mai 2021, le président congolais, Félix Tshisekedi, avait signé avec son homologue ougandais, Yoweri Museveni, un partenariat pour rénover 223 kilomètres de routes commerciales dans l’est de la RDC, notamment l’axe Bunagana-Goma, l’une des plus grandes villes du pays. Le 30 novembre suivant, les FARDC et l’UPDF avaient lancé « Shujaa », une opération militaire conjointe (toujours en cours) pour lutter contre les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé d’origine ougandaise affilié à l’organisation Etat islamique (EI) et qui multiplie les exactions dans l’est de la RDC.
« Les soupçons sur l’Ouganda remontent à quelques semaines. Tout est parti de l’activisme sur Twitter du fils du président ougandais, Muhoozi Kainerugaba, influent parce qu’il est le commandant en chef de l’armée de terre. Il y affichait son soutien au président rwandais, Paul Kagame, explique un parlementaire élu dans l’est de la RDC. Ce ne serait pas la première fois que nos voisins cherchent à élargir leur influence au Congo. »
Au moins 400 combattants
Ces derniers mois, le fils du président Museveni a multiplié les voyages à Kigali. La frontière entre les deux pays, fermée depuis février 2019, a rouvert en janvier 2022. « Ce rapprochement de l’Ouganda avec le Rwanda expliquerait en partie pourquoi les autorités de Kampala laissent faire. Le M23 s’approvisionne en Ouganda et passe la frontière sans être inquiété » , analyse Reagan Miviri, de l’institut congolais Ebuteli. Le chef de l’Etat ougandais a apporté « un soutien diplomatique clair en faveur du M23 », poursuit le chercheur, en conseillant à une délégation congolaise, en visite à Kampala mi-juillet, de dialoguer avec les rebelles. Ce que Kinshasa continue de refuser.
Les pays voisins de la RDC se sont déjà impliqués dans plusieurs conflits dans l’est du pays. Lors de la précédente insurrection du M23, en 2012-2013, plusieurs pays et institutions internationales avaient dénoncé l’appui de Kigali et Kampala. Avant sa défaite en 2013, le groupe armé avait occupé plusieurs agglomérations, dont Bunanaga, grâce au « soutien des commandants des forces armées ougandaises », selon un rapport du Groupe d’experts de l’ONU publié en novembre 2012. A cette époque, la branche politique opérait depuis Kampala. Son responsable, Bertrand Bisimwa, y a d’ailleurs vécu jusqu’en janvier 2022.
Le chef de la branche armée, Sultani Makenga, s’est également installé dans la capitale ougandaise pendant plusieurs années après la signature d’un accord de paix en 2013. Puis, malgré les sanctions onusiennes qui le visent depuis une dizaine d’années, le « général » est retourné dans le maquis congolais dès 2017 avec « environ 200 hommes », selon le porte-parole du gouvernement congolais de l’époque, Lambert Mende.
Tous auraient quitté le camp ougandais de Bihanga, où ils étaient cantonnés, pour établir une base sur le mont Sabyinyo, dans le parc congolais des Virunga. Difficile aujourd’hui d’estimer le nombre de combattants présents dans les rangs du M23, mais ils étaient au m
"Denis Mukwege critique la « diplomatie » du président Tshisekedi, source d’« instabilité » dans l’est de la RDC - 22 juillet 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/07/21/denis-mukwege-critique-la-diplomatie-du-president-tshisekedi-source-d-instabilite-dans-l-est-de-la-rdc_6135609_3212.html
Le gynécologue congolais, Prix Nobel de la paix 2018, s’inquiète du déploiement dans le pays d’une force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est.
Le docteur Denis Mukwege lors d’une conférence de presse à Tokyo, en octobre 2019. BEHROUZ MEHRI / AFP
Le médecin Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018, a exprimé ses craintes, mercredi 20 juillet, sur la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). « La diplomatie régionale du président [Félix Tshisekedi] nous mène objectivement vers une prolongation et une aggravation de l’instabilité » dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, a-t-il déclaré dans un communiqué.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Dans l’est de la RDC, la rébellion du M23 pousse toujours plus de civils sur les routes
M. Mukwege a fait cette déclaration après « l’annonce du déploiement de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) » dans l’est de la RDC, où une centaine de groupes armés sont actifs. « Nous sommes très circonspects » qu’au-delà du partenariat avec la mission de l’ONU en RDC, la Monusco, « le président de la République s’est engagé dans une coopération militaire bilatérale avec l’Ouganda depuis six mois et, plus récemment, dans un projet de coopération militaire régionale avec les Etats membres de l’EAC », a-t-il ajouté.
« Chronique d’un chaos annoncé »
Pour M. Mukwege, la superposition « de manière difficile et peu efficace » de ces différentes forces en RDC « ressemble à une chronique d’un chaos annoncé ». Mi-juin, comme de nombreux habitants de l’est congolais, le médecin avait manifesté son opposition au déploiement d’une « force régionale composée par des pays à la base de la déstabilisation, d’atrocités et du pillage de nos ressources ». En avril, la RDC a rejoint le Burundi, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et le Soudan du Sud au sein de l’EAC.
Les questions fondamentales sur les règles d’engagement de la nouvelle force régionale, son mandat, ses objectifs, sa durée ou encore ses responsabilités politiques et juridiques « ne trouvent que des réponses opaques » du fait que ces accords ont été « peu transparents », a ajouté M. Mukwege. Pour lui, « la réforme profonde des FARDC [l’armée congolaise], des services de sécurité et la lutte contre l’impunité sont les mesures les plus appropriées pour assurer la pacification et la stabilité durable de l’est de la RDC ».
Gynécologue congolais, Denis Mukwege a reçu le prix Nobel de la paix en 2018 pour son action en faveur des femmes victimes de viol, utilisé comme arme de guerre dans l’est de la RDC depuis près de trente ans.
"RDC-Rwanda: nouvelle rencontre des délégations en Angola pour mettre fin aux tensions - 22/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220722-rdc-rwanda-une-nouvelle-rencontre-en-angola-pour-mettre-fin-aux-tensions
Une nouvelle rencontre a eu lieu à Luanda, capitale angolaise, mercredi et jeudi pour entamer le processus de désescalade entre la RDC et le Rwanda après des mois de tension. À la suite de la tripartite RDC-Rwanda-Angola du 6 juillet, les délégués congolais et rwandais s’étaient décidés à relancer la commission mixte permanente RDC-Rwanda. C’est ce cadre qui a été choisi pour restaurer la confiance entre les deux parties.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Sur le papier, il y a des avancées. Les deux parties se sont prononcées en faveur de la cessation des hostilités par le M23 et son retrait immédiat. Elles ont appelé au déploiement de la force régionale décidée par le processus de Nairobi dans la région.
Les troupes rwandaises ne participeront donc pas à cette force régionale à la demande de Kinshasa. Son rôle est non seulement de combattre le M23, mais aussi les rebelles rwandais des FDLR et leurs dissidents, dit le communiqué final de la réunion. Kinshasa et Kigali ont demandé au médiateur de s'impliquer pour parvenir à la matérialisation de cette recommandation dans un bref délai.
Rétablir la paix
Les deux parties ont également demandé l'opérationnalisation rapide du mécanisme ad hoc de vérification des accusations d’agression et de violation des territoires qu’elles se portent mutuellement. C’est un officier angolais qui va piloter ce nouveau mécanisme. Kinshasa et Kigali ont aussi promis de désigner des officiers de liaison pour aider à l’accomplissement de cette mission.
Parmi les autres recommandations, les deux parties se sont engagées à poursuivre les efforts de rétablissement de la paix afin de faciliter la continuation des échanges commerciaux ainsi que la gestion des frontières communes.
"Combats FARDC-M23: Kinshasa et Kigali décident de la cessation des hostilités - 22/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/22/actualite/politique/combats-fardc-m23-kinshasa-et-kigali-decident-de-la-cessation-des
Christophe Lutundula, ministre congolais des Affaires étrangères de la RDC et Vincent Biruta, ministère des Affaires étrangères du Rwanda participent le 21/07/2022 à la réunion de la Commission mixte permanente entre la RDC et le Rwanda à Luanda.
ministète des Affaires étrangères
Kinshasa et Kigali ont opté, jeudi 21 juillet, pour la fin des hostilités et le retrait immédiat du M23 de la partie Est de la RDC.
C’est ce qui ressort du communiqué que leurs ministres des Affaires étrangères ont signé à Luanda (Angola) à l’issue des travaux de la commission mixte permanente.
La RDC et le Rwanda ont également appelé au déploiement rapide de la force régionale dans le cadre du processus de Nairobi.
Ces deux pays membres de la CIRGL se sont penchés sur le rétablissement de leur relation diplomatique qui s’est détériorée à la suite de la guerre entre les FARDC et le M23.
Le régime de Kinshasa a accusé Kigali de soutenir les rebelles du M23.
Des allégations que les autorités rwandaises ont à maintes reprises rejetées.
Ces deux pays se proposent , par ailleurs, de travailler au rétablissement de la confiance mutuelle.
Combats FARDC-M23 : Yoweri Museveri préconise un cessez-le-feu sur la ligne de front
Sur les questions de commerce et de partenariat économique, « les parties se sont engagées à poursuivre les efforts de rétablissement de la paix afin de faciliter la continuation des échanges commerciaux ainsi que la gestion des frontière communes ».
Ce cessez-le feu est signé après près de deux semaines d’accalmie relative observée sur les lignes de front dans les groupements de Bweza et Jomba, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Malgré cette accalmie, la population locale hésite encore à regagner son milieu de peur d’être surprise par d’éventuelles attaques
"Agression dans l’Est: A Luanda, la RDC et le Rwanda appellent à un déploiement rapide de la Force militaire régionale -22 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/22/agression-dans-lest-a-luanda-la-rdc-et-le-rwanda-appellent-a-un-deploiement-rapide-de-la-force-militaire-regionale.html/112510/
Pour la cessation des hostilités par le groupe terroriste M23 et son retrait immédiat des positions qu’il occupe actuellement sur le territoire congolais, la commission mixte RDC-RWANDA qui s’est réunie du mercredi 20 au jeudi 21 juillet, à Luanda en Angola, appelle à un déploiement rapide de la Force Régionale dans le cadre du processus de Nairobi et de ce fait, lance un appel au médiateur de s’impliquer pour y parvenir dans un bref délai.
Sur l’éradication des FDLR-FOCA et ses groupes dissidents, l’issue reste pour la commission mixte ce déploiement. En même temps, les deux parties devront travailler au rétablissement de la confiance mutuelle.
Au cours de ces assises qui s’inscrivent dans le cadre du sommet tripartite de Luanda, la RDC et le Rwanda se sont accordés sur l’opérationnalisation du mécanisme ad-hoc de vérification des accusations dans le cadre de rétablissement de la confiance mutuelle.
Ce mécanisme sera placé sous la direction d’un officier Général de la République d’Angola, les deux parties ont demandé João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, Médiateur désigné par l’Union Africaine, de nommer rapidement l’officier Général concerné, assisté par une équipe d’observateurs angolais et des officiers de liaison désignés respectivement par chacune des parties.
Selon le communiqué final, les deux parties ont convenu d’accorder les facilités notamment; la sécurité, le transport et l’accès au terrain concerné par la mission,…sur leurs territoires respectifs, aux membres de ce Mécanisme pour accomplir leur mission.
Quant à la réactivation des ECR, les parties conviennent de reprendre des contacts réguliers entre les responsables de leurs Services de Défense et de Sécurité respectifs. Ces contacts devront concourir au rétablissement de la confiance mutuelle.
Dans une déclaration rendue publique jeudi mercredi 20 juillet, le Docteur Denis Mukwege a exprimé sa désapprobation quant à l’instauration imminente d’une force régionale de l’EAC à l’Est de la RDC.
Pour le prix Nobel Congolais, cela ressemble à « une chronique d’un chaos annoncé », étant donné que certains pays qui interviendront dans cette force, sont eux-mêmes à la base des crimes perpétrés dans la partie orientale de la RDC.
Avec l’évolution de la situation, on peut bien parler de désescalade entre la RDC et le Rwanda oui, mais du côté congolais on ne devra plus exclure les autres cartes sur la table face au pouvoir de Kigali qui a toujours instrumentalisé les forces négatives au Nord-Kivu.
"Dossiers M23 et FDLR: à Luanda, la RDC et le Rwanda ont appelé à un déploiement rapide de la Force Régionale - 22 juillet 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/22/dossiers-m23-et-fdlr-luanda-la-rdc-et-le-rwanda-ont-appele-un-deploiement-rapide-de-la
"Kigali et Kinshasa s’engagent à poursuivre les efforts de rétablissement de la paix afin de faciliter la continuation des échanges commerciaux - 22 juillet 2022
La RDC et le Rwanda se sont retrouvés mercredi et jeudi à Luanda dans le cadre de la grande commission mixte qui unit les deux pays. Principale recommandation de la réunion tripartite entre les présidents angolais, congolais et rwandais pour entamer la désescalade entre Kinshasa et Kigali, cette commission a tablé pendant deux jours notamment sur les aspects économiques, commerciaux et la gestion des frontières.
Les deux parties se sont engagées à poursuivre les efforts de rétablissement de la paix afin de faciliter la continuation des échanges commerciaux ainsi que la gestion des frontières communes.
Sous la direction des ministres des affaires étrangères rwandais et congolais, les deux délégations ont décidé d’organiser des rencontres entre les institutions concernées des deux pays, notamment les Ministères ayant en charge le commerce et la gestion de l'immigration, dans un lieu à convenir en vue de redynamiser et/ou revisiter tous les accords existants, dont l'accord sur la protection des investissements et l'accord transfrontalier ainsi que l'accord bilatéral de service aérien. Les rencontres bilatérales au niveau sectoriel se tiendront, soit en RDC ou au Rwanda, dans un délai à convenir par les Parties, pour élaborer un plan de mise en œuvre des conclusions sur les questions ci-dessus.
Pour le contexte, Kinshasa avait décidé de sanctionner économiquement Kigali après la résurgence du M23.
Dans ce cadre, la compagnie rwandaise Rwandair est interdite de fonctionner en RDC et les accords commerciaux signés avec le Rwanda sont suspendus. Ils concernent notamment l’exploitation et le traitement de l’or congolais.
Il reste à savoir l’avenir de ces engagements sachant que Kigali avait dès le lendemain rejeté notamment l’accord de cessez-le-feu obtenu lors de la tripartite RDC-Angola-Rwanda.
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/22/la-rdc-et-le-rwanda-optent-pour-la-continuation-des-echanges-commerciaux-et-la-gestion-des-frontieres-communes.html/112501/
"Kigali et Kinshasa décident de réactualiser l'accord tripartite Rwanda-RDC-HCR signé en 2010 - 22 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/22/kigali-et-kinshasa-decident-de-reactualiser-laccord-tripartite-rwanda-rdc-hcr-signe-en
Christophe Lutundula
Kinshasa et Kigali ont traité également de la question des réfugiés congolais établis sur le territoire rwandais. A Luanda du mercredi et au jeudi dans le cadre de la relance de la commission mixte permanente réunissant la RDC et le Rwanda, les délégués de deux pays ont convenu, dans le cadre de la restauration de la paix, de réactualiser l'accord tripartite entre le Rwanda, République Démocratique du Congo et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés du 17 février 2010 signé à Kigali, en prenant en compte l’évolution du contexte et les réalités du terrain.
Pour le contexte, le HCR avait offert protection et assistance à 55 400 personnes réfugiées au Rwanda, originaires en grande majorité de la RDC et en plus petit nombre du Burundi, du Tchad et de la Somalie. Suite aux recommandations du HCR, le Gouvernement rwandais avait, à l’époque, accepté de délivrer des cartes d’identité individuelles à près de 11 000 réfugiés.
Cette question relative au retour des réfugiés congolais fait partie de l’accord signé entre le gouvernement congolais et le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) le 23 mars 2009.
Le gouvernement s’était engagé « à relancer dans les plus brefs délais, les Commissions tripartites relatives aux réfugiés congolais se trouvant dans les pays voisins et à initier des actions de réhabilitation nécessaires à leur réinsertion ». Ces mêmes revendications sont reprises depuis 2013 par le M23.
"RDC: des femmes ont manifesté à Goma pour exiger “le départ sans condition” de la MONUSCO - 22 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/22/rdc-des-femmes-ont-manifeste-goma-pour-exiger-le-depart-sans-condition-de-la-monusco
Les manifestantes devant le QG de la Monusco à Goma
Le forum des femmes leaders du Nord-Kivu a organisé une manifestation ce vendredi 22 juillet à Goma. Après un sit-in de quelques heures au rond-point Signers, en plein centre-ville, tôt le matin, les manifestantes se sont dirigées devant le QG de la MONUSCO pour poursuivre leur action. À l'instar de nombreux acteurs politiques et ceux de la société civile, ces femmes exigent le départ sans condition de la MONUSCO.
Pour ces femmes du Nord-Kivu, c'est inacceptable, plus de 20 ans après, qu'une grande mission de l'ONU déployée en RDC, dont la majeure partie se retrouve à l'est, ne soit à mesure de contribuer au retour de la paix. Elles dénoncent, par cette action, la complicité de la communauté internationale dans tout ce qui se passe à Beni avec le phénomène ADF et à Rutshuru, avec la prise de Bunagana par les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda, depuis plus d'un mois maintenant.« Ça fait plus de 20 ans que la MONUSCO est ici. Elle n'arrive toujours pas à nous sécuriser, comme c'est bien établi dans son mandat. Dernièrement, elle a déclaré qu'elle était incapable de combattre le M23 puisqu'il détenait des armes sophistiquées que les siennes. N’est-ce pas un aveu d’échec ? Elle a même nié la présence des militaires rwandais sur le sol congolais, alors que toutes les preuves le démontrent clairement. Pourquoi cette complicité dans la guerre à l’est ? Voilà pourquoi, nous exigeons son départ », a dit à ACTUALITE.CD Me Nelly Mbangu Lumbulumbu, coordonnatrice de Sauti ya Mama Mukongomani (Ndlr : la voix de la femme congolaise).
À ce jour, plusieurs habitants de Rutshuru sont soit réfugiés en Ouganda voisin, soit déplacés vers des zones jugées sécurisées à Rutshuru, Nyiragongo et même à Goma et la plupart est constituée des femmes qui paient le lourd tribut.La manifestation des femmes du Nord-Kivu a été organisée en marge de la réunion des Chefs d’États et des gouvernements de l'EAC qui a lieu ce vendredi à Arusha (Tanzanie). Par cette occasion, les femmes ont demandé au représentant de la RDC, le Premier ministre Sama Lukonde de n'accepter un quelconque dialogue avec le M23 mais d'exiger plutôt au Rwanda, à l'Ouganda et au Burundi de dialoguer avec leurs ressortissants qui sèment actuellement terreur et désolation dans la partie est de la RDC.« Les femmes leaders du Nord-Kivu ont compris que cette situation d'insécurité ne peut pas perdurer pendant que la MONUSCO est encore là. La résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations-Unies adoptée en 2000 demande aux Etats de protéger les femmes et les enfants en période des conflits armés. Fort malheureusement, pendant les atrocités, ce sont les femmes et les femmes qui sont victimes. C'est pourquoi, on s'est dit qu'il est temps de demander à la MONUSCO de partir. Les FARDC peuvent bien se prendre en charge si elles bénéficient des mêmes moyens que la MONUSCO », a pour sa part dit Sylvie Mazambi, une des manifestantes.
"RDC-M23-Rwanda : face à l'indifférence de la communauté internationale, le gouvernement n'exclut pas la possibilité de militariser la gestion du parc des Virunga ou son retrait de la liste des patrimoines universels - 21 juillet 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/21/rdc-m23-rwanda-face-lindifference-de-la-communaute-internationale-le-gouvernement
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/21/la-rdc-appelle-la-condamnation-du-rwanda-pour-la-guerre-dans-une-aire-protegee
= https://afrique.lalibre.be/71372/la-rdc-appelle-a-la-condamnation-du-rwanda-pour-la-guerre-dans-une-aire-protegee/
= https://actualite.cd/2022/07/19/rdc-beni-un-militaire-et-quatre-combattants-adf-tues-lors-des-accrochages-pres-du-pont
"RDC : critiquée, la Monusco interpelle discrètement les autorités - 20 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1363448/politique/rdc-critiquee-la-monusco-interpelle-discretement-les-autorites/
Récemment épinglée par le président du Sénat, la mission onusienne a adressé une note verbale au gouvernement afin de dénoncer les « discours hostiles » de certains représentants de l’État....
"Agression dans l’Est: les USA envisagent renvoyer les militaires rwandais du programme d’éducation et de formation militaires internationales et suspendre toute aide aux casques bleus rwandais - 21 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/21/agression-dans-lest-les-usa-envisagent-renvoyer-les-militaires-rwandais-du-programme-deducation-et-de-formation-militaires-internationales-et-suspendre-toute-aide-aux-casques-bleus-rwandai.html/112471/
"Kabila, Kamerhe, Katumbi, Matata (mais aussi Bahati, Bemba, Mboso)… Comment Félix Tshisekedi tente de négocier sa réélection en 2023 (ou 2024) en RDC - 21 juillet 2022
= https://congolibere.com/kabila-kamerhe-katumbi-matata-mais-aussi-bahati-bemba-mboso-comment-felix-tshisekedi-tente-de-negocier-sa-reelection-en-2023-ou-2024-en-rdc/
" RDC-Rwanda : le casse-tête de Félix Tshisekedi - 19 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1360502/politique/rdc-rwanda-le-casse-tete-de-felix-tshisekedi/
À l’heure où une force régionale doit être déployée pour combattre les groupes armés dans l’est du pays, les Congolais suspectent le Rwanda et l’Ouganda de jouer double jeu.
"RDC, 25 ans de totale impunité : Pourquoi le Rapport Mapping fait autant de peur ? – Luc Henkinbrant - 9 juillet 2022
= https://afridesk.org/rdc-25-ans-de-totale-impunite-pourquoi-le-rapport-mapping-fait-autant-peur-luc-henkinbrant/
"
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Le M23 assure ne recevoir aucun soutien de Kigali mais le groupe d'experts de l'Onu dit avoir “obtenu de solides preuves de la présence de, et d'opérations militaires conduites par, des membres des Forces rwandaises de défense (FRD) dans le territoire de Rutshuru entre novembre 2021 et juillet 2022”. Le Rwanda et l'Ouganda ont notamment servi de base arrière au M23 lors de la prise de Bunangana.
Que va en conclure et faire notre gouvernement ? Cette confirmation vient à propos dans les suites de Luanda et de Nairobi, le fameux mécanisme de vérification attendra s'il veut, d'ores et déjà il nous faut mettre toutes ses preuves sur la table en face du Rwanda et pourquoi pas aussi devant Blinken ; jusque-là les Usa étaient préoccupés par une "présence signalée", ils ont maintenant les preuves des experts de l'Onu, ils doivent agir en conséquence à l'endroit du Rwanda, leur traditionnel allié.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Que va en conclure et faire notre gouvernement ? Cette confirmation vient à propos dans les suites de Luanda et de Nairobi, le fameux mécanisme de vérification attendra s'il veut, d'ores et déjà il nous faut mettre toutes ses preuves sur la table en face du Rwanda et pourquoi pas aussi devant Blinken ; jusque-là les Usa étaient préoccupés par une "présence signalée", ils ont maintenant les preuves des experts de l'Onu, ils doivent agir en conséquence à l'endroit du Rwanda, leur traditionnel allié.
"RDC: un groupe d'expert des Nations Unies estime que le Rwanda et l'Ouganda ont servi de base arrière au M23 - 23.06.2022
= https://www.dw.com/fr/rdc-m23-rwanda-ouganda-onu/a-62225893
Dans un rapport remis au Conseil de sécurité de l'ONU que la DW s'est procuré, le Groupe d’experts sur la RDC souligne également la dégradation de la situation dans les régions sous état de siège.
Le mouvement M23 a refait surface fin 2021 dans l'est de la RDC
Dans ce rapport de 300 pages que la DW s'est procuré, le Groupe d’experts de l'ONU sur la RDC souligne que les conditions de sécurité et la situation humanitaire se sont dégradées dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri placées sous état de siège depuis le 6 mai 2021.
Le rapport précise également que le Rwanda et l'Ouganda ont servi de base pour la réorganisation du M23. Un point qui ne surprend pas Josaphat Musamba, chercheur à l’université de Gand en Belgique.
Il insiste sur le soutien qui a été apporté au mouvement rebelle, qui avait été défait par les FARDC avec l'appui de la Monusco en 2013, mais qui a refait surface à la fin de l'année 2021.
Josaphat Musamba précise qu’il n’est pas uniquement question d’armes mais qu’il peut aussi s’agir d’instructions et de formation qu’auraient reçues les membres du M23 dans des camps.
Des recrutements jusqu'au Rwanda
Les experts précisent également qu’à partir de novembre 2021, le M23 a commencé à recruter dans le camp de Bihanga. En janvier 2022, les rebelles ont recrutés dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Kitshanga, en RDC, ainsi qu’au Rwanda, pour renforcer les troupes.
Un procédé qui est loin de surprendre Josaphat Musamba. "D’abord ce sont des messagers qui sont en contact avec le groupe, ils passent inaperçus parce qu’on ne les connaît pas. La plupart du temps, ils vont d’abord retrouver des amis, ou des gens au sein de leurs communautés, ce qui fait que par exemple l’année dernière, on en a arrêté certains dans le Masisi", précise l’expert.
Il insiste sur le fait que "ces derniers commençaient à courtiser les jeunes pour rejoindre le mouvement parce qu’ils avaient besoin aussi du capital militaire, c’est à dire les ressources, les combattants, etc… Les services de renseignement des militaires congolais les ont tracés, on en a arrêté certains. Les camps sont des pépinières parce qu’on y développe des discours sur le fait qu’il y a des réfugiés qui sont partis depuis des années et qu’ils sont dans les camps, et en mobilisant sur le discours du retour des réfugiés, on mobilise tout en leur disant que le problème pour lequel ils sont là peut créer un sentiment qui va les pousser à trouver des moyens pour retourner chez eux", précise M. Musamba à la Deutsche Welle.
Les attaques récurrentes dans l'est de la RDC entraînent des déplacements de population
Derrière des produits agricoles, des armes
Une des questions également abordée dans le rapport est celle de l’acquisition de matériel militaire que l'on fait passer pour des "produits agricoles".
Pour Jean Jacques Wondo, analyste des questions socio-politiques, sécuritaires et militaires notamment au sein de l’armée congolaise, plusieurs réseaux criminels de mafieux savent que vu la situation sécuritaire dans l’Est, la défense est un secteur potentiellement rentable.
Généralement, explique Jean Jacques Wondo,"les dépenses qui sont liés à la défense ne sont pas comptabilisées. Et une autre raison consiste à dire qu’on essaye de passer ces produits ou matériels via les produits agricoles pour éviter le régime d’information du matériel militaire qui est acheté à la Monusco. Donc l’embargo sur les armes qui concerne la RDC, c’est un embargo qui touche uniquement les groupes armés, cela veut dire que seuls les groupes armés ne peuvent pas acheter des armes à l’extérieur du pays. Par contre en ce qui concerne les FARDC, l’armée congolaise peut disposer de toute sorte d’armement militaire dont elle a besoin à condition de pouvoir les notifier aux experts des Nations Unies dans le but d’empêcher que ces armes ne se retrouvent entre les mains des groupes rebelles", conclut l’analyste militaire.
"Les camps de réfugiés sont des pépinières" (Josaphat Musamba)
Jusqu’à quand le M23 va-t-il sévir ?
Le M23 contrôle toute une zone de cette région du Nord-Kivu, une province en proie à des violences commises depuis près de trente ans par des groupes armés et étrangers.
Depuis lundi (20.06.2022), le M23 occupe la cité de Bunagana, un important centre commercial situé à la frontière avec l'Ouganda. Les autorités ont accusé le Rwanda d'avoir soutenu militairement ce groupe rebelle lors de cette attaque.
A noter également qu’au moins huit civils, certaines sources parlent même de 13, ont été tués mardi par les rebelles du M23 dans les localités de Bikenge et Ruvumu dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.
"L'Onu dit avoir les preuves d'une présence militaire rwandaise en RDC - August 4, 2022
= https://www.reuters.com/article/rdc-securite-rwanda-idFRKBN2PA1EF
DAKAR (Reuters) - Un groupe d’experts mandatés par les Nations unies dit avoir rassemblé de “solides preuves” de la présence de troupes rwandaises aux côtés des rebelles du M23 lors d’affrontements dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Un groupe d'experts mandatés par les Nations unies dit avoir rassemblé de "solides preuves" de la présence de troupes rwandaises aux côtés des rebelles du M23 lors d'affrontements dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). /Photo prise le 31 mai 2022/REUTERS/Carlo Allegri
Ces conclusions figurent dans un rapport confidentiel que Reuters a pu consulter jeudi.
Le Rwanda rejette les accusations du gouvernement de la RDC selon lesquelles il soutiendrait le M23 et aurait envoyé des troupes dans la région. Le M23 assure ne recevoir aucun soutien de Kigali.
Le groupe d’experts de l’Onu dit avoir “obtenu de solides preuves de la présence de, et d’opérations militaires conduites par, des membres des Forces rwandaises de défense (FRD) dans le territoire de Rutshuru entre novembre 2021 et juillet 2022”.
Des membres des FRD ont mené des attaques conjointes avec des rebelles du M23 contre l’armée congolaise et des groupes armés congolais, et fourni des armes, des munitions et des uniformes à la milice, poursuit leur rapport.
Sollicitées pour un commentaire, les autorités rwandaises n’ont pas répondu dans l’immédiat.
Le groupe rebelle tutsi M23, ou “Mouvement du 23 mars”, mène depuis mai dernier son offensive la plus importante contre l’armée congolaise dans l’est de la RDC depuis qu’il s’était emparé de pans entiers du territoire congolais en 2012 et 2013.
Selon l’Onu, il contrôlait en juillet un territoire près de trois fois plus vaste qu’en mars.
Parmi les preuves rassemblées par les experts de l’Onu figurent des photos de soldats rwandais dans un camp du M23, des images filmées par des drones montrant des colonnes de centaines de soldats marchant près de la frontière rwandaise, et des photos et vidéos montrant des combattants du M23 munis de nouveaux uniformes et d’équipements semblables à ceux de l’armée de Kigali.
Les troupes rwandaises et le M23 ont conjointement attaqué un camp de l’armée congolaise en mai dernier à Rumangabo, ajoutent les experts. Quand le M23 a pris le contrôle de la ville frontière de Bunagana en juin dernier, des soldats rwandais étaient présents ou ont fourni de l’équipement aux rebelles, disent-ils.
Le Rwanda et l’Ouganda, autre pays voisin de la RDC, sont déjà intervenus militairement en territoire congolais en 1996 et 1998, affirmant vouloir se défendre contre des milices locales.
Une cible du M23 et des opérations rwandaises en RDC est le groupe armé des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), une milice hutue que le Rwanda accuse la RDC d’utiliser comme bras armé, ce que dément Kinshasa.
Selon un autre rapport de l’Onu, des membres de l’armée congolaise ont soutenu et combattu au côté d’une coalition de groupes armés incluant les FDLR.
"L'ONU confirme des attaques de l'armée rwandaise en RDC 04/08/2022[/b]
= https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20220804-l-onu-confirme-des-attaques-de-l-arm%C3%A9e-rwandaise-en-rdc
Le Rwanda soutiendrait bien les rebelles du M23, un groupe armé très actif dans l’est de la République Démocratique du Congo. C’est l’une des conclusions d’un rapport d’experts mandatés par l’ONU dévoilé aujourd’hui par l’AFP. Selon cette enquête transmise au Conseil de sécurité, l’armée rwandaise aurait bien été présente et serait bien intervenue sur le sol congolais ces derniers mois, contre des mouvements armés, mais également en soutien d’autres groupes comme le M23.
D’après les experts onusiens, l’armée rwandaise a « lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des forces armées congolaises », et ce depuis novembre 2021.
Les enquêteurs révèlent que Kigali a « fourni des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques », notamment pour « s'emparer de villes et zones stratégiques ». La prise, le 13 juin, par les rebelles, de la localité de Bunagana, dans le Nord-Kivu, est citée en exemple. Les experts ont rassemblé des images de drones, des vidéos et photos amateurs et des témoignages. Ces éléments révèlent de grandes colonnes de plusieurs centaines d’hommes près des frontières de la RDC, du Rwanda, de l’Ouganda, se déplaçant avec des uniformes similaires à ceux des Rwandais.
Deux semaines avant l’attaque sur Bunagana, la base congolaise de Rumangabo était sous les tirs d’obus et d’armes automatiques. « Le M23 et les soldats rwandais ont conjointement attaqué », affirment les enquêteurs, ajoutant que des colonnes rwandaises de 900 à 1000 hommes « ont coupé la RN12 pendant des jours et attaqué, puis délogé les FARDC de leurs positions ». Même si fin mai, l’armée congolaise a contre-attaqué, avec l’aide d’autres groupes armés.
Enfin, le rapport pointe des opérations, fin mai et début juin, sur le sol congolais, de 300 militaires rwandais contre les mouvements FDLR et CMC/FDP. En bref, cette enquête va totalement à l’encontre de la position officielle du Rwanda, qui a toujours nié la présence de ses soldats dans l’est du Congo.
Kinshasa salue la publication du rapport
Le gouvernement congolais se réjouit de la publication de ce rapport. Il espérait d’ailleurs que la Monusco prenne position publiquement plus tôt contre le Rwanda, dit le ministre de la Communication et des médias Patrick Muyaya, interrogé par notre correspondant Patient Ligodi. « Nous avons entendu madame Bintou Keita dire devant le Conseil de sécurité que le M23 se comportait de plus en plus comme une armée régulière, mais nous aurions voulu que cela soit dit plutôt, qu’on reconnaisse qu’un hélicoptère de la Monusco a été bombardé par l’armée rwandaise pour ne pas dire le M23 ».
Le gouvernement congolais espère également que les conclusions de ce rapport vont accélérer le processus entamé à Luanda, en Angola, où Congolais et Rwandais avaient convenu de la désignation d’un officier angolais pour vérifier les accusations que les deux camps se portent mutuellement. « Ce rapport va lui faciliter la tâche. Aujourd’hui, nous devons nous assurer que le cessez-le-feu est respecté par tous et que Bunagana et toutes les localités occupées par le M23 puissent
Entre-temps, la décision d’expulser le porte-parole de la Monusco a été maintenue. «[i] Marche arrière? Je ne pense pas. C’est une décision qui a été prise au niveau du ministère des affaires étrangères. Malheureusement, il y a eu des conséquences. Malheureusement, on ne va pas revenir sur cette décision ».
Il reste à savoir si ce nouveau rapport ne va pas envenimer les discussions entre Kinshasa et Kigali. Du côté rwandais, la porte-parole du gouvernement a fait savoir dans un tweet que « le gouvernement ne peut commenter un rapport non publié et non validé » par le Conseil de sécurité des Nations unies. Le communiqué évoque simplement de fausses accusations, avant de présenter une fois de plus les positions du Rwanda depuis le début de la crise, rapporte notre correspondante, Laure Broulard.Rwanda’s Response to unvalidated allegations by UN Group of Experts. pic.twitter.com/uFJUxF9f6n
— Yolande Makolo (@YolandeMakolo) August 4, 2022
Kigali assure tout d’abord que le M23 est un problème strictement congolais, rappelle que le Rwanda a été la cible de tirs de roquette provenant de la RDC ces derniers mois et surtout accuse l’armée congolaise de collusion avec les FDLR, ce groupe rebelle initialement formé par des génocidaire, toujours considéré comme une menace par le Rwanda, et toujours actifs dans l’est de la RDC. «Tant que ce problème n’est pas réglé, il ne peut y avoir de sécurité dans la région des Grands-Lacs », écrit Yolande Makolo. En 2012 et 2013, lors de la première offensive du M23, le groupe d’experts des Nations unies avait déjà dénoncé un soutien de Kigali au mouvement, déclenchant une forte pression internationale sur le Rwanda. A l’époque le pays avait également rejeté ces accusationsLe document n’est pas public donc on a pas accès à tous les détails du rapport. Mais de ce qu’on en sait pour l’instant, c’est modérément surprenant dans la mesure où il y avait beaucoup de témoignages sur le terrain qui allaient dans le même sens ces derniers mois.
Pierre Boisselet, responsable des recherches sur les violences à Ebuteli, l’Institut congolais de recherche sur la politique
Pierre Firtion
"L’ONU confirme que les troupes rwandaises combattent aux côtés du M23 dans l’Est de la RDC - 4 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/04/lonu-confirme-que-les-troupes-rwandaises-combattent-aux-cotes-du-m23-dans-lest-de-la-rdc.html/113132/
Un groupe d’experts des Nations unies confirme disposer de « preuves solides » que les troupes rwandaises combattent aux côtés du groupe rebelle M23 dans l’est de la République démocratique du Congo et lui fournissent des armes et un soutien. Les conclusions sont contenues dans un rapport confidentiel consulté par Reuters jeudi.
Le Rwanda a précédemment démenti les accusations du gouvernement congolais selon lesquelles il soutiendrait le M23 et aurait envoyé des troupes dans le pays. Le M23 a nié recevoir un soutien rwandais. Le groupe onusien « a obtenu des preuves solides de la présence et des opérations militaires menées par des membres des RDF (Forces de défense rwandaises) dans le territoire de Rutshuru entre novembre 2021 et juillet 2022 », indique le rapport cité par Reuters.
« Des membres des RDF ont mené des attaques conjointes avec des combattants du M23 contre l’armée congolaise et des groupes armés congolais, et ont fourni aux rebelles des armes, des munitions et des uniformes« , a-t-il précisé.
Le ministre congolais de la Communication et des médias, Patrick Muyaya a rapidement réagi après la confirmation par l’ONU. « La vérité finit toujours par triompher Nous nous réjouissons des conclusions du travail du groupe d’experts des Nations Unies« , a dit le ministre congolais avant d’ajouter: « Nous espérons que les conclusions seront vite tirées pour mettre fin à l’ingérence du #Rwanda et ramener une paix durable », dans un tweet.
Depuis mai, le M23 a mené son offensive la plus soutenue depuis des années, tuant des dizaines et déplaçant des dizaines de milliers de personnes. En juillet, il contrôlait un territoire presque trois fois plus grand qu’en mars, a déclaré le groupe onusien.
Le groupe de l’ONU a détaillé des preuves, notamment des photos de soldats rwandais dans un camp du M23, des images de drones montrant des colonnes de centaines de soldats marchant près de la frontière rwandaise, et des photos et des vidéos montrant des combattants du M23 avec de nouveaux uniformes et équipements similaires à ceux de l’armée rwandaise, rapporte notamment Reuters.
« Les troupes rwandaises et le M23 ont attaqué conjointement le camp de l’armée congolaise à Rumangabo en mai », ajoute ce rapport. « Lorsque le M23 a pris le contrôle de la ville frontalière stratégique de Bunagana en juin, des soldats rwandais étaient présents ou avaient fourni du matériel aux rebelles, selon le rapport.
"RD Congo : l'ONU confirme des attaques de l'armée rwandaise dans le pays - 04/08/2022
= https://www.france24.com/fr/afrique/20220804-rd-congo-l-onu-confirme-des-attaques-de-l-arm%C3%A9e-rwandaise-dans-le-pays
L'armée rwandaise est intervenue dans l'est de la RD Congo ces derniers mois, directement et en soutien à des groupes armés, selon un rapport d'experts missionnés par les Nations unies.
Depuis novembre 2021, l'armée rwandaise a "lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des Forces armées congolaises", selon ce rapport transmis au Conseil de sécurité de l'ONU et consulté jeudi 4 août par l'AFP.
Les experts indiquent que Kigali a également "fourni des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques, en particulier lorsque celles-ci visaient à s'emparer de villes et de zones stratégiques". Le Mouvement du 23 mars (M23) est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes en fin d'année dernière pour demander l'application d'un accord signé avec Kinshasa.
Depuis fin mars, la fréquence et l'intensité des combats ont augmenté drastiquement : le M23 s'est emparé de pans du territoire de Rutshuru, jusqu'à une dizaines de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Le rapport du groupe d'experts bat en brèche les dénégations des autorités rwandaises et détaillent, preuves à l'appui, l'implication directe du Rwanda "unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23" dans l'est de la RD Congo.
Depuis la résurgence du M23, l'armée congolaise a renforcé ses effectifs pour contenir l'avancée des rebelles. :copyright: France 24
Le 13 juin, la ville stratégique de Bunagana (50 km au nord de Goma), carrefour commercial à la frontière ougandaise, a été prise par le M23 après des affrontements. Des images de drone fournies par la Monusco, des vidéos et photos amateurs et des témoins oculaires établissent la présence des forces armées rwandaises et/ou du transfert de leurs équipements au M23, dans et autour de la ville de Bunagana, la veille et le jour de l'attaque.
Le Groupe ajoute que "des témoins oculaires et des chercheurs ont rapporté une complaisance passive, a minima, de l'armée ougandaise à la frontière, qui a permis aux combattants du M23 de traverser la frontière" pour attaquer la ville.
Des colonnes rwandaises observées "à plusieurs reprises"
Le rapport précise qu'"à plusieurs reprises, des images aériennes ont montré de grandes colonnes comptant jusqu'à 500 hommes armés à proximité des frontières de la RDC, du Rwanda et de l'Ouganda, se déplaçant de manière très organisée et portant une tenue et un équipement militaires standardisés (uniformes et casques très similaires à ceux des RDF)", les forces armées rwandaises.
Deux semaines avant l'assaut sur Bunagana, le 25 mai, la plus grande base militaire congolaise dans le Rutshuru était sous un feu nourri d'obus de mortier et d'armes automatiques. Le Groupe écrit que "le M23 et les RDF ont conjointement attaqué le camp des FARDC à Rumangabo".
Constituées de 900 à 1 000 hommes selon les estimations, les colonnes rwandaises ont "coupé la RN2 pendant plusieurs jours" et "attaqué et délogé les FARDC de leurs positions" le long de cette route, vitale pour Goma. Au même moment, "les combattants des groupes armés soutenus par certains membres des FARDC ont lancé une contre-attaque le 26 mai 2022", note le Groupe.
Une vidéo filmée ce jour-là et partagée sur les réseaux sociaux montre des miliciens chantant et dansant dans le camp de Rumangabo après sa reconquête. Le 9 juin, lors d'une visite dans ce camp, les experts ont pu observer et photographier des membres de groupes armés aux côtés des FARDC.
Regard bienveillant d'officiers de l'armée congolaise
Une coalition de circonstance de groupes armés – dont certains ennemis – s'est formée en mai, sous le regard bienveillant d'officiers de l'armée congolaise, précise le rapport.
Contacté par le Groupe, "des chefs de groupes armés, des combattants et des ex-combattants ont confirmé leur implication – seuls ou conjointement avec certains soldats des FARDC – dans les combats contre les troupes du M23 et/ou des RDF" et ont confirmé avoir "reçu des armes et des munitions de certains membres des FARDC à plusieurs reprises".
Le rapport ajoute que fin mai et début juin 2022, près de 300 militaires rwandais ont mené des opérations sur le sol congolais contre des groupes armés à dominante Hutu : les FDLR et le CMC/FDP (Collectif des mouvements pour le changement/Forces de Défense du Peuple).
Le FDLR, Front démocratique pour la libération du Rwanda, est un groupe armé fondé au Congo par d'anciens dignitaires du régime génocidaire rwandais en fuite. Présenté comme une menace par Kigali, l'existence – et la violence – de cette milice a justifié les interventions rwandaises passées en territoire congolais et son soutien à des rébellions qui les combattaient.
Avec AFP
" RDC-Rwanda : des experts de l’ONU confirment des attaques de l’armée rwandaise - 4 août 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1367178/politique/rdc-rwanda-des-experts-de-lonu-confirment-des-attaques-de-larmee-rwandaise/
Un rapport d’experts missionnés par les Nations unies, transmis au Conseil de sécurité, affirme que l’armée rwandaise est intervenue dans l’est de la RDC, directement et en soutien à des groupes armés, depuis novembre 2021.
L’armée rwandaise a « lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des Forces armées congolaises » depuis novembre 2021 et jusqu’en juin 2022, selon ce rapport transmis au Conseil de sécurité. Les experts indiquent que Kigali a également « fourni des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques, en particulier lorsque celles-ci visaient à s’emparer de villes et de zones stratégiques ». Les auteurs du rapport affirme avoir des preuves de l’implication directe du Rwanda « unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23 » dans l’est de la RDC.
Le M23, pour « Mouvement du 23 mars », ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, a repris les armes en fin d’année dernière pour demander l’application d’un accord signé avec Kinshasa. Depuis fin mars, la fréquence et l’intensité des combats ont augmenté drastiquement et le M23 s’est emparé de pans du territoire de Rutshuru, jusqu’à une dizaines de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.
« Pas de doute », pour Tshisekedi
Les autorités congolaises accusent Kigali de soutenir ces rebelles, tandis que le Rwanda n’a cessé de démentir son implication. « Il n’y a pas de doute, le Rwanda a soutenu le M23 pour venir agresser la RDC », avait notamment affirmé Félix Tshisekedi, début juin. Le président rwandais Paul Kagame dénonce pour sa part une coopération entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Dans un entretien accordé à Jeune Afrique en juin dernier, Vincent Biruta, le ministre rwandais des Affaires étrangères, avait notamment affirmé que ces accusations relevait « d’un agenda politique intérieur » à la RDC et considéré que « le Rwanda sert de bouc émissaire ».
(Avec AFP)
"Situation sécuritaire à l’Est : le Rwanda, l’agresseur de la RDC (experts ONU) - 4 août 2022
= https://b-onetv.cd/situation-securitaire-a-lest-le-rwanda-lagresseur-de-la-rdc-experts-onu/
C’est la confirmation d’un fait que le gouvernement congolais dénonçait depuis un certain temps, en désignant nommément le Rwanda comme pays agresseur de la RDC dans sa partie Est. Dans un rapport des experts de l’ONU qui étaient chargés de la question, transmis au conseil de sécurité, ces agressions sont perpétrées par le Rwanda directement ou en soutien à des groupes armés.
Selon ces experts des Nations Unies qui se sont confiés a l’AFP, l’armée rwandaise a lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des Forces armées congolaises depuis novembre 2021. Ils ont aussi affirmé que le Rwanda a fourni des renforts des troupes au M23 pour des opérations spécifiques, « en particulier lorsque celles-ci visaient à s’emparer des villes et des zones stratégiques. » L’exemple le plus éloquent est celui de la prise de la cité stratégique de Bunagana depuis le mois de juin par le M23, une ville qui est un carrefour commercial à la frontière RDC – Ouganda.
Parlant de l’Ouganda, ce dernier n’est pas du tout innocent dans ces agressions congolaises, surtout celles liées à la prise de Bunagana. Ce groupe d’experts onusiens a indiqué en outre que « des témoins oculaires et des chercheurs ont rapporté une complaisance passive, a minima, de l’armée ougandaise à la frontière, qui a permis aux combattants du M23 de traverser la frontière » pour attaquer la ville.
Réaction à chaud du gouvernement
Piqué au vif, le gouvernement congolais par l’entremise de son porte-parole a déjà donné de sa voix. Patrick Muyaya s’est exprimé en ces termes : « La vérité finit toujours par triompher. Nous nous réjouissons des conclusions du travail du groupe d’experts des Nations Unies. Nous espérons que les conclusions seront vite tirées pour mettre fin à l’ingérence du Rwanda et ramener une paix durable.» a t-il dit.
Ces conclusions de l’ONU arrivent, alors que celles du mécanisme de vérification des accusations entre Kinshasa et Kigali de la CIRGL sont attendues, mais aussi, la constitution du mécanisme de vérification qui sera chapeauté par l’Angola comme convenu à la dernière réunion de la commission mixte paritaire RDC-Rwanda à Luanda tarde également.
"La RDC, terrain de compétition entre les puissances régionales - 09 juin 2022
= https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2022-06/dossier-radio-vatican-rdc-rwanda-m23-onesphore-sematumba.html
Depuis avril, de violents combats opposent l’armée congolaise et le groupe militaire M23. Des violences notamment concentrées sur la façade orientale de la RDC, les régions du Kivu et de l’Ituri, un territoire immense, boisé, autour du lac Kivu, le long de la frontière rwandaise.
Entretien réalisé par Marine Henriot – Cité du Vatican
Le groupe militaire M23 est né à la suite de la guerre du Kivu de 2004 à 2009. Il est composé d’anciens rebelles réintégrés dans l’armée congolaise, qui se sont mutinés en avril 2012 car ils estimaient que le gouvernement congolais ne respectait pas les accords du 23 mars 2009 pour mettre fin à la guerre du Kivu. Les membres du M23 accusent le pouvoir congolais de marginaliser leur minorité ethnique, les Tutsis.
En juin 2012, un rapport clef des Nations unies révélait que le groupe M23 avait été créé puis commandé par le Rwanda. L'année suivante, sous la pression internationale, le Rwanda abandonnait officiellement son soutien au groupe militaire. Mais alors que celui-ci remonte en puissance, la question se pose à nouveau et de nombreuses voix dénoncent la main de Kigali derrière cette résurgence des combats.
D'où viennent les armes ?
La nouvelle crise congolo-rwandaise était au menu de discussions dimanche 5 juin entre Félix Tshisekedi et son homologue et voisin congolais Denis Sassou Nguesso dans le fief de celui-ci à Oyo, à quelque 400 km au nord de Brazzaville. Le président de la République Démocratique du Congo a affirmé n'avoir «aucun doute» sur le soutien du Rwanda à une rébellion venue «agresser» son pays, tout en répétant son souhait d'entretenir des relations apaisées avec ses voisins. Le président congolais a rappelé que ces rebelles avaient été vaincus, «totalement défaits», en 2013 par l'armée congolaise et «leur arsenal confisqué». «Si aujourd'hui ils ont repris du poil de la bête, ça veut dire qu'ils sont partis de quelque part, (ont été) armés par quelque part», a-t-il conclu.
Quels sont les liens entre le M23 et le Rwanda ? La réponse d’Onesphore Sematumba, analyste à International Crisis Group, spécialiste de la RDC et de la région des Grands Lacs :
Entretien avec Onesphore Sematumba de Crisis Group
= https://www.africa-press.net/congo-kinshasa/politique/lonu-estime-que-le-rwanda-et-louganda-ont-servi-de-base-arriere-au-m23-pour-attaquer-la-rdc
"
=
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Rappelons ce qui était un secret de polichinelle pour des personnes attentives et de bonne foi : un rapport de l'Onu confirme des attaques rwandaises sur le sol congolais et un soutien à Kigali du M23. Et comme à son habitude, Kigali récuse ces accusations pourtant bien documentées par l’ONU, il s’ingénie même à justifier son démenti par un rapport qui n'aurait pas été validé et publié officiellement ; attention donc qu'il ne soit à la manœuvre pour torpiller sa validation. Une condamnation sans appel des NU s'impose !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: l’ONU confirme des attaques de l’armée rwandaise en territoire congolais - 4 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71637/rdc-lonu-confirme-des-attaques-de-larmee-rwandaise-en-territoire-congolais/
L’armée rwandaise est intervenue dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ces derniers mois, directement et en soutien à des groupes armés, selon un rapport d’experts missionnés par les Nations unies consulté jeudi par l’AFP. L’armée rwandaise a « lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des Forces armées congolaises » depuis novembre 2021, selon ce rapport transmis au Conseil de sécurité.
Les experts indiquent que Kigali a également « fourni des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques, en particulier lorsque celles-ci visaient à s’emparer de villes et de zones stratégiques ».
Le Mouvement du 23 mars (M23) est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue militairement en 2013 par les Forces armées de la RDC (FARDC) avec le soutien des Casques bleus de la Monusco. Elle a repris les armes en fin d’année dernière pour demander l’application d’un accord signé avec Kinshasa.
Depuis fin mars, la fréquence et l’intensité des combats ont augmenté drastiquement et le M23 s’est emparé de pans du territoire de Rutshuru, jusqu’à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Le rapport du Groupe d’experts bat en brèche les dénégations des autorités rwandaises et détaillent, preuves à l’appui, l’implication directe du Rwanda « unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23 » dans l’est de la RDC.
Le 13 juin, la ville stratégique de Bunagana (50 km au nord de Goma), carrefour commercial à la frontière ougandaise, a été prise par le M23 après des affrontements.
Des images de drone fournies par la Monusco, des vidéos et photos amateurs et des témoins oculaires établissent la présence des forces armées rwandaises et/ou du transfert de leurs équipements au M23, dans et autour de la ville de Bunagana, la veille et le jour de l’attaque.
Le Groupe ajoute que « des témoins oculaires et des chercheurs ont rapporté une complaisance passive, a minima, de l’armée ougandaise à la frontière, qui a permis aux combattants du M23 de traverser la frontière » pour attaquer la ville.
Le rapport précise qu' »à plusieurs reprises, des images aériennes ont montré de grandes colonnes comptant jusqu’à 500 hommes armés à proximité des frontières de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda, se déplaçant de manière très organisée et portant une tenue et un équipement militaires standardisés (uniformes et casques très similaires à ceux des RDF) », les forces armées rwandaises.
Deux semaines avant l’assaut sur Bunagana, le 25 mai, la plus grande base militaire congolaise dans le Rutshuru était sous un feu nourri d’obus de mortier et d’armes automatiques. Le Groupe écrit que « le M23 et les RDF ont conjointement attaqué le camp des FARDC à Rumangabo ».
Estimées à environ 900 à 1.000 hommes, les colonnes rwandaises ont « coupé la RN2 pendant plusieurs jours » et « attaqué et délogé les FARDC de leurs positions » le long de cette route, vitale pour Goma.
Au même moment, « les combattants des groupes armés soutenus par certains membres des FARDC ont lancé une contre-attaque le 26 mai 2022 », note le Groupe.
Une vidéo filmée ce jour-là et partagée sur les réseaux sociaux montre des miliciens chantant et dansant dans le camp de Rumangabo après sa reconquête. Le 9 juin, lors d’une visite dans ce camp, les experts ont pu observer et photographier des membres de groupes armés aux côtés des FARDC.
Une coalition de circonstance de groupes armées – dont certains ennemis – s’est formée en mai, sous le regard bienveillant d’officiers de l’armée congolaise, précise le rapport.
Contacté par le Groupe, « des chefs de groupes armés, des combattants et des ex-combattants ont confirmé leur implication – seuls ou conjointement avec certains soldats des FARDC – dans les combats contre les troupes du M23 et/ou des RDF » et ont confirmé avoir « reçu des armes et des munitions de certains membres des FARDC à plusieurs reprises ».
Le rapport ajoute que fin mai et début juin 2022, près de 300 militaires rwandais ont mené des opérations sur le sol congolais contre des groupes armés à dominante Hutu : les FDLR et le CMC/FDP (Collectif des mouvements pour le changement/Forces de Défense du Peuple).
Le FDLR, Front démocratique pour la Libération du Rwanda, est un groupe armé fondé au Congo par d’anciens dignitaires du régime génocidaire rwandais en fuite. Présenté comme une menace par Kigali, l’existence – et la violence – de cette milice a justifié les interventions rwandaises passées en territoire congolais et son soutien à des rébellions qui les combattaient.
= https://fr.africanews.com/2022/08/04/lonu-confirme-des-attaques-de-larmee-rwandaise-en-rdc/
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/04/un-rapport-confidentiel-de-l-onu-accuse-des-militaires-rwandais-d-attaques-contre-l-armee-congolaise-et-de-soutien-au-m23_6137182_3212.html
"Tempête des tropiques : « Soutien militaire au M23, l’ONU enfonce le Rwanda » - 05/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/05/actualite/revue-de-presse/tempete-des-tropiques-soutien-militaire-au-m23-lonu-enfonce-le
Revue de presse kinoise du vendredi 5 août 2022.
Le rapport non encore publié du groupe d’experts de l’ONU sur les exactions du M23 dans le Nord-Kivu fait la Une de plusieurs journaux parus ce vendredi matin dans la capitale congolaise. La Tempête des tropiques ouvre le bal et titre en sa manchette : « Soutien militaire aux terroristes du M23, l’ONU enfonce le Rwanda ».
Dans ce rapport, indique ce quotidien, le groupe d’experts des Nations unies affirme disposer des preuves sur le soutien de Kigali aux rebelles M23 pour déstabiliser la partie Est de la RDC. Ce document qui a fuité dans la presse congolaise prouve que Kigali fournit des armes et un soutien aux hommes de Sultani Makenga dans l’est de la RDC, rapporte ce tabloïd. Alors que plusieurs fois, fait remarquer La Tempête des tropiques, le Rwanda a toujours démenti les accusations du gouvernement congolais selon lesquelles Kigali soutiendrait le M23 et aurait envoyé des troupes dans l’Est pays. Aussi, s’étonne ce journal, le M23 niait recevoir un soutien rwandais.
Pour l’Avenir, ce rapport prouve que les Nations unies ont lâché le Rwanda. Ce quotidien estime qu’avec ces preuves de l’ONU sur le soutien de Kigali aux rebelles M23, la RDC n’attend plus que les conséquences soient tirées, que la responsabilité du Rwanda soit reconnue et que la paix revienne enfin sur cette partie Est du pays, en proie à l’activisme des rebelles et groupes armés. L’avenir est d’avis que les manifestations anti-MONUSCO auront été un effet déclencheur de cette attitude onusienne qui, autrefois, avait du mal à reconnaître la responsabilité du Rwanda dans l’instabilité de l’Est du pays. Aussi, poursuit ce journal, la tournée prochaine du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a fait bouger les lignes. Le rapport des experts de l’ONU, souligne ce quotidien, corrobore les propos de la cheffe de la mission onusienne en RDC, Bintou Keita qui devant le conseil de sécurité de l’ONU le 29 juin dernier, avait affirmé que le M23 se comportait de plus en plus comme une armée régulière.
Le journal La République pense que ce rapport des experts de l’ONU vient crucifier le président rwandais, Paul Kagame. En RDC, note ce quotidien, cela peut ressembler à une simple rengaine d'autant que les preuves abondent quant à la formation et l'exploitation du variant M23 par l’homme fort de Kigali. Sous le fallacieux prétexte d'une poursuite contre les forces génocidaires de 1994, signale ce tabloïd, Kagame s'est forgé « une vaste entreprise meurtrière » sur le sol congolais. Avec la force dont il se réclame, ce journal s'interroge sur la survie des Interhamwe, des FDLR alors que les soldats rwandais avaient investi et contrôlé le grand Kivu pendant 5 ans. Pion de la maffia internationale, ajoute La République, Paul Kagame a bien capitalisé cette opportunité pour tenter de matérialiser ses rêves irrédentistes et affairistes sur le sol congolais. En raison de ce plan, indique ce tabloïd, tous les analystes ont convergé sur l’intérêt pour Paul Kagame de voir les « rébellions » Interhamwe et FDLR perdurer afin de justifier la présence de ces soldats sur le territoire congolais. Raison à la base du rejet de la main-tendue lui offerte par le nouveau président congolais, Félix Tshisekedi, fait comprendre ce journal.
ECONEWS cherche, pour sa part, à comprendre les raisons ayant fait que ce rapport arrive au moment où la mission onusienne en RDC, la Monusco, fait face à des manifestations hostiles qui ont fait une trentaine de mort et plusieurs blessés. Après la publication de ce rapport, rapporte cet hebdomadaire, il y a bien des questions qui taraudent les esprits : Est-ce juste une opération de charme des Nations Unies pour calmer un peuple en colère ? Serait-ce la preuve d’un changement de tactique de l’ONU ? Pas facile d’y répondre pour l’instant, s’interroge ECONEWS. A Kinshasa, révèle ce journal, on se félicite néanmoins des conclusions du groupe d’experts de l’ONU qui corroborent la thèse maintes fois défendue par le gouvernement congolais. Pour cet hebdomadaire, il est temps que la diplomatie congolaise se mette en mouvement, une copie de ce rapport en main, pour sensibiliser les capitales du monde sur la véracité de l’agression de la RDC qui dure plus d’un quart de siècle. ECONEWS pense qu’il est encore prématuré de confirmer la thèse selon laquelle Kigali serait-il déjà dos au mur mais il reconnait néanmoins qu’après ce rapport, les lignes vont fondamentalement bouger.
Africa News boucle avec le point de vue du gouvernement sur ce rapport d’experts onusiens. Cet hebdomadaire rappelle que Kinshasa a réagi jeudi sur le rapport du groupe d’experts de l’Organisation des Nations unies accusant le Rwanda de fournir des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques dans l’Est de la RDC. Plus de doute, note ce journal, ce travail vient de corroborer une thèse avancée par Kinshasa depuis des mois et niée par Kigali et met à nu, Paul Kagame, le numéro un du Rwanda. Interrogé le même jour, souligne Africa News, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a salué ce rapport, estimant cependant que ces conclusions sont publiées en retard alors qu’il y’a eu des morts lors de différentes manifestations anti-MONUSCO dans les Kivu. Dans un communiqué publié le même jour, ce membre du gouvernement a appelé le Conseil de sécurité à condamner cette agression et tirer les conséquences en sanctionnant Kigali, indique ce tabloïd. Au nom du gouvernement, soutien ce journal, Muyaya a dit s’en tenir au cessez-le-feu conclu lors d’un sommet à Luanda en Angola entre les présidents Paul Kagame du Rwanda et Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo.
= https://www.latempete.info/?p=54899
"Soutien du Rwanda au M23 : des experts de l’ONU crèvent l’abcès - août 5, 2022
= https://econewsrdc.com/soutien-du-rwanda-au-m23-des-experts-de-lonu-crevent-labces/
Fuite en avant ou opération rachat ? Difficile à dire. On sait néanmoins qu’après les manifestations hostiles contre la Monusco, suivi d’une tragédie impliquant les casques bleus de l’ONU au poste frontalier de Kasindi, dans la province du Nord-Kivu, la Monusco a vu sa côte de popularité péricliter de manière drastique. Pour l’ONU, c’est non seulement sa crédibilité qui est en jeu, mais aussi son avenir en République Démocratique du Congo. Il fallait bien poser un geste fort pour calmer la colère de la population congolaise. C’est apparemment ce qui vient d’être fait avec la position clairement affichée d’un groupe d’experts qui reconnait, preuves à l’appui, l’agression du Rwanda contre la RDC. A Kinshasa, on s’en félicite. Mais, le Gouvernement veut voir le Conseil de sécurité des Nations Unies franchir le Rubicon en posant des gestes forts contre Kigali. « Nous espérons que les conclusions seront vite tirées pour mettre fin à l’ingérence du Rwanda et ramener une paix durable », a indiqué Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a siégé mardi à huis clos à New York (Etats-Unis) au sujet de la situation explosive dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Dans cette partie du pays, le Rwanda s’est installé militairement avec son valet, le M23. Puis, comme si cela ne donnait pas satisfaction, des militaires de l’armée régulière rwandaise ont traversé impunément la frontière. Ils ont même participé à des combats contre les positions des FARDC.
Enfin, les Nations Unies ont finalement un rapport des experts engagés pour faire ce travail de documentation. Ce rapport apporte des détails sur la manière d’opérer des RDF (Rwanda Defence Army), l’armée rwandaise, sur le sol congolais.
Avec des images à l’appui des témoignages, le rapport est documenté que les militaires rwandais combattent les FARDC à l’intérieur des frontières congolaises. En réalité, les experts onusiens ont apporté les preuves irréfutables de la présence rwandaise en RDC. Ils ont aussi apporté la preuve qu’il y avait une forte dose de tolérance des agissements du Rwanda qui viole impunément la souveraineté de la RDC. Des membres des RDF ont mené des attaques conjointes avec des combattants du M23 contre l’armée congolaise et des groupes armés congolais, et ont fourni aux rebelles des armes, des munitions et des uniformes.
En relation internationale, il y a des conséquences à tirer.
Les experts de l’ONU ont finalement crevé l’abcès. Ils ont crucifié Kigali, habitué à des dénégations systématiques de leur présence militaire à l’intérieur des frontières congolaises. Aujou-rd’hui, il est démontré que cette présence est une réalité. Kinshasa a eu enfin gain de cause. Son cri de détresse a fini par réveiller les Nations Unies de son profond sommeil.
Les masques tombent
Elle a certes pris trop de temps, mais le plus important est que les Nations Unies ont enfin donné gain de cause à la RDC qui continuait à condamner l’activisme du Rwanda derrière la pseudo rébellion menée par le groupe terroriste de M23.
Un groupe d’experts de l’ONU sont arrivés à la conclusion que l’armée rwandaise est intervenue dans l’Est de la RDC ces derniers mois, directement et en soutien à des groupes armés, principalement le M23 depuis novembre 2021, selon ce rapport transmis au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Les experts sont formels sur un point et notent que Kigali a également «fourni des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques, en particulier lorsque celles-ci visaient à s’emparer de villes et de zones stratégiques ».
A ce titre, le rapport de ce groupe d’experts renvoie dans les cordes les autorités rwandaises et détaille, preuves à l’appui, l’implication directe du Rwanda «unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23» dans la partie Est de la RDC.
Se basant sur des vidéos, photos amateurs et des témoins oculaires, présents lors de l’invasion de Bunagana, le groupe d’experts onusiens confirment la présence des forces armées rwandaises et/ou du transfert de leurs équipements au M23, dans et autour de cette cité, situé à environ 50 km de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Le groupe soupçonne également une assistance de l’Ouganda aux rebelles du M23. A ce propos, le groupe ajoute que «des témoins oculaires et des chercheurs ont rapporté une complaisance passive, a minima, de l’armée ougandaise à la frontière, qui a permis aux combattants du M23 de traverser la frontière» pour attaquer la ville.
Plus explicite, le rapport précise qu’« à plusieurs reprises, des images aériennes ont montré de grandes colonnes comptant jusqu’à 500 hommes armés à proximité des frontières de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda, se déplaçant de manière très organisée et portant une tenue et un équipement militaires standardisés (uniformes et casques très similaires à ceux des RDF)», les forces armées rwandaises.
Deux semaines avant l’assaut sur Bunagana, le 25 mai, la plus grande base militaire congolaise dans le territoire de Rutshuru était sous un feu nourri d’obus de mortier et d’armes automatiques. Le Groupe est d’avis que « le M23 et les RDF ont conjointement attaqué le camp des FARDC à Rumangabo ».
Estimées à environ 900 à 1.000 hommes, les colonnes rwandaises ont «coupé la RN2 pendant plusieurs jours» et «attaqué et délogé les FARDC de leurs positions» le long de cette route, vitale pour Goma.
La réaction de Kinshasa n’a pas tardé. Interrogé par TV 5 Monde, le ministre congolais de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a vivement réagi au rapport du groupe d’experts des Nations Unies qui confirme le soutien du Rwanda aux terroristes du M23.
«La vérité finit toujours par triompher. Nous nous réjouissons des conclusions du travail du groupe d’experts des Nations Unies», a dit le porte-parole du Gouvernement. Kinshasa attend désormais le Conseil de sécurité de l’ONU au tournant : «Nous espérons que les conclusions seront vite tirées pour mettre fin à l’ingérence du Rwanda et ramener une paix durable».
Kigali botte en touche
Comme à ses habitudes, le Rwanda a rejeté en bloc « les allégations» contenues dans le rapport du groupe d’experts des Nations Unies.
«Le Rwanda ne peut pas commenter un rapport non publié et non validé», peut-on lire dans un communiqué, en anglais, publié depuis Kigali.
Dans ce communiqué, Kigali dit agir en position de sa défense pour la sécurité de son territoire et de sa population. Par conséquent, Kigali dit s’inscrire dans le processus régional pour la paix et la stabilité, «bénéfique» aussi au Rwanda qu’aux pays de la sous-région.
La roue tourne
En organisant la fuite de ce rapport, le Conseil de sécurité de l’ONU a voulu mettre tout le monde devant la réalité. Plus personne ne pourra donc prétendre ignorer que l’armée rwandaise opère en RDC.
Hasard de calendrier, cette fuite vient de se faire juste au moment où le secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, est annoncé en RDC, avant de boucler sa tournée africaine par le Rwanda.
Ce rapport arrive également au moment où la mission onusienne en RDC, la Monusco, fait face à des manifestations hostiles qui ont fait une trentaine de mort et plusieurs blessés. Après la publication de ce rapport, il y a bien des questions qui taraudent les esprits : Est-ce juste une opération de charme des Nations Unies pour calmer un peuple en colère ? Serait-ce la preuve d’un changement de tactique de l’ONU ? Pas facile d’y répondre pour l’instant.
A Kinshasa, on se félicite néanmoins des conclusions du groupe d’experts de l’ONU qui corroborent la thèse maintes fois défendue par le gouvernement congolais.
Kigali serait-il déjà dos au mur ? C’est encore prématuré de l’affirmer. Reconnaissons néanmoins qu’après ce rapport, les lignes vont fondamentalement bouger.
La diplomatie congolaise doit donc se mettre en mouvement, une copie de ce rapport en main, pour sensibiliser les capitales du monde à l’agression de la RDC qui dure plus d’un quart de siècle. Trop, c’est trop !
"Kigali récuse les allégations d’attaques en RDC documentées par l’ONU - 5 août 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/05/le-rwanda-recuse-les-allegations-d-attaques-en-rdc-documentees-par-l-onu_6137249_3212.html
Réagissant à un rapport d’experts des Nations unies, Kigali nie tout soutien à la rébellion du M23 et réaffirme son droit à « défendre son territoire ».
Kigali a récusé, jeudi 4 août, des « allégations non valides » après un rapport de l’ONU affirmant que l’armée rwandaise est intervenue dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ces derniers mois, directement et en soutien à des groupes armés. « Le Rwanda a le droit légitime et souverain de défendre son territoire et ses citoyens, et pas seulement d’attendre qu’une catastrophe se produise », a également déclaré Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement, dans un communiqué diffusé dans la soirée.
Le Rwanda réagissait à un rapport d’experts missionnés par l’ONU et selon lequel l’armée rwandaise a « lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des forces armées congolaises » depuis novembre 2021 et jusqu’en juin 2022. Les experts indiquent que Kigali a aussi « fourni des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques, en particulier lorsque celles-ci visaient à s’emparer de villes et de zones stratégiques ».
Le Mouvement du 23-Mars (M23) est une ancienne rébellion à dominante tutsi, vaincue en 2013, qui a repris les armes fin 2021 en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des accords sur la démobilisation et la réinsertion de ses combattants. Kinshasa accuse Kigali de soutenir cette rébellion, ce que le Rwanda conteste. Jeudi encore, Kigali a récusé ces accusations, assurant que « la présence du M23 et ses origines » étaient « bien connues comme relevant d’un problème de la RDC », qui cherche à « faire peser le fardeau sur d’autres pays ».
Le rapport du groupe d’experts de l’ONU bat en brèche les dénégations des autorités rwandaises et détaille, preuves à l’appui, l’implication directe du Rwanda, « unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23 », dans l’est de la RDC. Depuis fin mars, la fréquence et l’intensité des combats ont augmenté drastiquement et le M23 s’est emparé de pans du territoire de Rutshuru, jusqu’à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Le Monde avec AFP
= https://afrique.lalibre.be/71655/kigali-recuse-les-allegations-dattaques-en-rdc-documentees-par-lonu/
"Soutien rwandais au M23 : rien de neuf ! - 05/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/soutien-rwandais-au-m23-rien-de-neuf/
Ça aurait pu faire l’effet d’une bombe. Et constituer un scoop. Nenni. Juste un secret de polichinelle qui fait même pschitt. Mieux, une trivialité aussi vieille que le cycle infernal de guerres d’agression dont le Rwanda et l’Ouganda ne sont que des pointes visibles de l’iceberg.
Crier aujourd’hui « Eureka » à la manière d’Archimède à propos du soutien archi évident de l’Armée rwandaise à ses supplétifs estampillés M23, équivaut à prendre des Congolais pour des enfants de chœur. Qui, en commençant par la MONUSCO, ignorait que le M23 n’est qu’un ersatz du Rwanda ? A l’ère et à l’heure du tout technologique -drone, satellite, radar… -, pouvait-on imaginer un seul instant que quantité de technostructures des puissances occidentales qui s’amassent dans le Kivu avaient besoin de plusieurs mois pour voir ce que les Congolais démunis d’appareils sophistiqués voyaient à l’œil nu ? A savoir la présence des troupes rwandaises sur le sol congolais aux côtés de la poignée de rebelles d’opérette.
Faudrait-il être grand clerc ou analyste XXL pour relever que le rapport du groupe d’experts de l’ONU est publié au lendemain des manifestations de colère de la rue kivutienne contre les casques bleus, jugés inefficaces dans la protection des civils, face à la kyrielle de groupes armés dont le M23 soutenu par Kigali ? Ça sent, en effet, un lien de cause à effet entre les deux occurrences.
En voyant le verre à moitié plein, on peut se consoler de ce qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Mais, une fois qu’on l’a fait, vient immédiatement à se demander quelle sera la suite. Le fameux « so what« . That is the question quand on sait que ce n’est pas la première fois que l’on attrape le Rwanda en flagrant délit d’agression. Le pouvoir Kagamé est même coutumier du fait
L’ode à l’amitié et à la fraternité entonnée par le président Tshisekedi au seuil de son quinquennat et reprise en chœur par le peuple de l’UDPS notamment lors des obsèques d’Etienne Tshisekedi au stade des Martyrs n’y a rien fait. Paul Kagamé est resté droit dans ses bottes. Egal à sa doctrine militariste. Et ce tant que ses puissants soutiens dans la galaxie anglo-saxonne ne lui ont pas encore signifié sa date de péremption.
On ne dira jamais assez, pour belliciste qu’il soit, le régime Kagamé n’a pas suffisamment de ressources-financière, logistique, diplomatique…- pour narguer ad vitam aeternam la RDC sous la barbe des soldats de l’ONU dont la composante occidentale ne tarde guère à intervenir sur d’autres champs pour bien moins que l’agression répétitive du Rwanda.
La vérité, c’est que dans ce monde où la vertu, les valeurs et même les principes des relations internationales sont à géométrie variable, les Congolais devraient compter sur eux-mêmes tout en poussant leurs gouvernants généralement marqués par des atavismes d’extraversion à s’assumer et non à subir le narratif des « grands de ce monde« .
Mis à part des dérapages ayant causé mort d’homme, le récent réveil citoyen dans les villes emblématiques du Kivu est la seule voie pour créer un rapport de force afin de se faire entendre. La preuve, ce rapport onusien qui reconnait enfin ce que les Congolais vivent dans leur chair depuis des lustres.
"Kagame relance la guerre du M23 pour mettre Blinken devant un fait accompli - 03.08.2022
= https://ouragan.cd/2022/08/kagame-relance-la-guerre-du-m23-pour-mettre-blinken-devant-un-fait-accompli/
"RDC : le gouvernement salue le rapport de l’ONU sur le soutien du Rwanda au M23 - 05/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/05/actualite/politique/rdc-le-gouvernement-salue-le-rapport-de-lonu-sur-le-soutien-du-rwanda
= https://www.opinion-info.cd/diplomatie/2022/08/05/soutien-du-rwanda-aux-terroristes-du-m23-le-gouvernement-salue-le-rapport-des
"« Le rapport de l’ONU sur l'agression par le Rwanda aurait dû être publié plus tôt » (Muyaya) - 05.08.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108633_le_rapport_de_l_onu_sur_l_agression_par_le_rwanda_aurait_du_etre_publie_plus_tot_muyaya.html
"Soutien militaire aux terroristes du M23: l’ONU enfonce le Rwanda - 05/08/2022
= https://www.latempete.info/?p=54899
"RDC : des intérêts économiques derrière l'intervention ougandaise ? mai 2022
= https://fr.africanews.com/2022/06/14/rdc-des-interets-economiques-derriere-l-intervention-ougandaise//
"Le Conseil de sécurité de l'ONU mis en garde contre l'embrasement de l'est de la RDC - 29/06/2022
= https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-conseil-de-securite-de-l-onu-mis-en-garde-contre-l-embrasement-de-l-est-de-la-rdc-20220629
"Le Conseil de sécurité examine la situation en RDC, dominée par l’aggravation de l’insécurité dans l’est et les tensions avec le Rwanda - 29 juin 2022
= https://press.un.org/fr/2022/cs14952.doc.htm
"RD Congo : En pleine résurgence, le M23 cible des civils - 25 juillet 2022
= https://www.hrw.org/fr/news/2022/07/25/rd-congo-en-pleine-resurgence-le-m23-cible-des-civils
"Occupation de Bunagana par le M23 : Martin Fayulu dénonce la distraction créée par le Gouvernement - 4 août 2022
= https://www.opinion-info.cd/politique/2022/08/04/rdc-occupation-de-bunagana-par-le-m23-fayulu-denonce-la-distraction-creee-par
"Martin Fayulu lance une pétition pour la mise en œuvre des recommandations du Rapport Mapping - 03/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/martin-fayulu-lance-une-petition-pour-la-mise-en-oeuvre-des-recommandations-du-rapport-mapping/
"Sud-Kivu : des affrontements entre groupes armés étrangers dans les Hauts plateaux d’Itombwe - 04/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/04/actualite/securite/sud-kivu-des-affrontements-entre-groupes-armes-etrangers-dans-les
= https://www.radiookapi.net/2022/05/25/actualite/securite/sud-kivu-accrochage-entre-deux-milices-burundaises-rubumba
"Combats FARDC-M23 : des milliers de déplacés vivent difficilement à Kanyaruchinya - 04/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/04/actualite/securite/combats-fardc-m23-des-milliers-de-deplaces-vivent-difficilement
"Revue de presse Afrique
À la Une: un nouvel épisode illustre les tensions entre la RDC et la Monusco - 04/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20220804-%C3%A0-la-une-nouvel-%C3%A9pisode-qui-illustre-les-tensions-entre-la-rdc-et-la-monusco
"RDC: la mission de l'ONU «regrette» la décision d'expulser son porte-parole - 04/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220804-rdc-la-mission-de-l-onu-regrette-la-d%C3%A9cision-d-expulser-son-porte-parole
= https://afrique.lalibre.be/71633/rdc-la-mission-de-lonu-regrette-la-decision-dexpulser-son-porte-parole/
"RDC : Blinken se penchera sur le cas M23 et l’agression rwandaise - 30 juillet 2022
= https://ouragan.cd/2022/07/rdc-blinken-se-penchera-sur-le-cas-m23-et-lagression-rwandaise/
= https://www.jeuneafrique.com/1366762/politique/rdc-lavenir-de-plus-en-plus-incertain-de-la-monusco/
= https://lepotentiel.cd/2022/08/03/pres-de-5-millions-des-deplaces-internes-la-paix-un-prealable-au-defi-humanitaire-dans-lest/
= http://lephareonline.net/?p=1377
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Des questions !
1. Que disent les Congolais, que se propose de faire l'Etat Congolais à la suite des révélations de l'Onu ?
Les Congolais sont satisfaits qu'enfin le monde reconnaisse leurs plaintes contre le Rwanda et l'Ouganda mais aussi que leur Gouvernement soit plus tranchant contre ces voisins expansionnistes, déjà pourquoi pas suspendre les relations diplomatiques avec renvoi des ambassadeurs de suite. Les Congolais souhaiteraient également que les instances internationales reconnaissent et sanctionnent plus officiellement leurs voisins envahisseurs.
2. Y'a-t-il eu des calculs pour que ce rapport soit publié en ce moment où par ailleurs s'est levée une grogne contre une Monusco inefficace. Ironie du sort, c'est justement l'Onu qui s'était demenée pour recolter les informations sur la présence et l'agression du Rwanda au Congo. Quoi en déduire ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
1. Que disent les Congolais, que se propose de faire l'Etat Congolais à la suite des révélations de l'Onu ?
Les Congolais sont satisfaits qu'enfin le monde reconnaisse leurs plaintes contre le Rwanda et l'Ouganda mais aussi que leur Gouvernement soit plus tranchant contre ces voisins expansionnistes, déjà pourquoi pas suspendre les relations diplomatiques avec renvoi des ambassadeurs de suite. Les Congolais souhaiteraient également que les instances internationales reconnaissent et sanctionnent plus officiellement leurs voisins envahisseurs.
2. Y'a-t-il eu des calculs pour que ce rapport soit publié en ce moment où par ailleurs s'est levée une grogne contre une Monusco inefficace. Ironie du sort, c'est justement l'Onu qui s'était demenée pour recolter les informations sur la présence et l'agression du Rwanda au Congo. Quoi en déduire ?
"Invité Afrique
Attaques rwandaises en RDC: «Les Nations unies ont reconnu ce que nous disons depuis des années» - 05/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220805-attaques-rwandaises-en-rdc-les-nations-unies-ont-reconnu-ce-que-nous-disons-depuis-des-ann%C3%A9es]
Dans l'est du Congo-Kinshasa, l'ONU confirme que, depuis dix mois, l'armée rwandaise lance des attaques, certaines fois directement, d'autres fois aux côtés des rebelles du M23. Réaction d'une figure de la société civile congolaise, le professeur de sciences politiques Alphonse Maindo qui enseigne à l'université de Kisangani et à l'université Paris 1. C'est aussi un défenseur des droits de l'homme qui a failli être arrêté, il y a deux mois, par les autorités militaires de Kisangani. De passage à Paris, il répond aux questions de RFI.
Quelle est votre réaction à ce rapport des Nations unies sur le M23 ?
Je suis tout à fait satisfait du fait que finalement, les Nations unies ont reconnu ce que nous avons toujours dit depuis de longues années. Avec d’autres collègues, avec le professeur Denis Mukwege, on a toujours dit qu’il y a une présence de forces armées rwandaises en RDC. Mais là, on est content que finalement, on soit entendus, et à mon avis, le fait qu’il y ait eu autant de mobilisation contre la Monusco ces derniers temps ne peut pas être étranger à ce que ce rapport soit publié en ce moment. Maintenant, c'est à nous, Congolais, de pouvoir nous saisir de ce rapport et de tirer toutes les conséquences, parce que le gouvernement congolais ne semble pas comprendre les enjeux qu’il y a derrière ça et continue à traiter avec un pays qui nous agresse et qui tue nos frères et nos sœurs, qui pille nos ressources. Il y a des mesures simples à prendre : entre autres fermer les frontières, renvoyer l’ambassadeur du Rwanda, et je rappelle que l’économie rwandaise dépend presque à 50% des ressources du Congo, donc si nous coupons toute coopération économique, ou bien commerciale avec le Rwanda, eh bien, il est fort à parier que ce pays sera asphyxié et on va faire la paix.
Vous parlez de la Monusco, c’est justement grâce à des vidéos de drones fournies par la Monusco que l’ONU a pu prouver la présence de troupes rwandaises, notamment lors de la chute de la ville congolaise de Bunagana. Est-ce que cette information peut rendre l’opinion publique congolaise un peu moins hostile à l’égard des Casques bleus de la Monusco ?
Je pense que ça peut contribuer, même si ça ne peut pas rendre vraiment moins hostile, mais au moins ça peut contribuer à améliorer l’image que l’on a de la Monusco, que la Monusco ne fait pas que se tourner les pouces et qu’elle fait aussi son travail, pas seulement un travail de combat, mais aussi un travail d’observation, de renseignements utiles pour permettre aux uns et aux autres de savoir ce qui se passe.
À la suite des affrontements entre manifestants et Casques bleus qui ont fait 36 morts ces dernières semaines dans l’est de votre pays, le gouvernement veut accélérer le retrait de la Monusco du Congo, un retrait qui devait s’échelonner initialement jusqu’en 2024. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que c’est une grosse erreur stratégique de la part de notre gouvernement de vouloir accélérer le départ de la Monusco, parce que ce départ va créer un vide immense, parce qu’en face on n’a pas des forces armées en capacité de faire face aux menaces que nous avons là, ce départ va nous créer des troubles encore plus graves. Et je rappelle que nous avons déjà connu une situation similaire dans la région au Rwanda en 1994 lorsque la Minuar (Mission des Nations unies au Rwanda) avait été contrainte de partir dans la précipitation et l’on connait la suite, l’horreur absolue, le génocide rwandais. Et je sais que pour des raisons tout à fait politiques, le régime en place voudrait ne plus avoir de témoin gênant, comme l’est la Monusco, pour pouvoir organiser un chaos pour les élections, pour tricher massivement, sans qu’il y ait quelqu’un pour témoigner de ce qui se passera. Donc j’en appelle à la conscience de nos dirigeants, et à la mobilisation de notre peuple pour qu’il n’y ait pas de vide, pour éviter que le départ de la Monusco puisse se faire dans le désordre, dans la précipitation.
Il y a deux mois, vous avez été victime d’une tentative d’arrestation par les militaires à votre domicile de Kisangani, mais après la mobilisation de vos collègues enseignants et de vos étudiants, les militaires y ont renoncé. Pourquoi êtes-vous dans leur viseur ?
Alors en réalité, je ne suis pas seulement dans le viseur des militaires, je suis dans le viseur du régime en place, parce que je suis militant des droits humains, donc nous sommes en train de dénoncer les crimes qui sont restés impunis depuis de longues années et il se fait que parmi les gens qui sont aujourd’hui aux affaires, il y a un certain nombre de gens qui sont présumés auteurs ou qui sont vraiment cités dans différents rapports, comme le rapport Mapping, comme étant les auteurs de ces crimes les plus graves. Et ce n’est pas un hasard que cette tentative d’arrestation se soit passée le 10 juin qui était donc la date anniversaire de la fin de la Guerre des six jours qui avait opposé, au plus fort de la guerre en juin 2000, les Rwandais et les Ougandais à Kisangani, entrainant plus de 1000 morts, et j’ai fait une conférence à l’amphithéâtre de Kisangani, le 6 juin dernier, pour dénoncer cette situation, j’ai dit qu’il y avait encore des gens qui étaient dans l’impunité et qui narguaient leurs victimes, puisqu’il y en a qui sont encore aux affaires, y compris dans la ville de Kisangani. Ainsi, il se trouve qu’on a là un des officiers qui a participé à ces opérations en 2000 qui est commandant de la 31eme région militaire, donc on comprend bien que ce type de discours ne puisse pas leur faire plaisir.
Alors suite au massacre des années 1996-2003 dans votre pays, vous réclamez, comme le Docteur Mukwege, le prix Nobel de la Paix, la création d’un tribunal pénal international sur le Congo, mais est-ce que vous ne criez pas dans le désert ?
Bah non, parce que, quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par se lever. Et je rappelle par exemple que le génocide arménien a pris un siècle avant d’être reconnu et donc nous, pour le Congo, nous ne sommes pas encore à un siècle, nous sommes simplement à un quart de siècle. Nous n’allons pas nous lasser et donc c’est pour ça que je pense qu’il faut qu’on puisse avoir quelqu’un qui croit en ce combat, et cet homme, c'est le prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege, qui est pressenti pour être candidat aux élections de 2023, nous pensons qu’il faut que cet homme-là puisse prendre les devants avec des réformes profondes de notre gouvernance, de notre système de sécurité pour que le pays joue ce rôle majeur qu’il doit jouer en Afrique centrale, être la locomotive qui permettrait le développement du continent.
"RDC : l'ONU avance des preuves du soutien rwandais au M23 - 04 Août 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-lonu-avance-des-preuves-du-soutien-rwandais-au-m23/
Un rapport de l'ONU confirme des attaques rwandaises sur le sol congolais et un soutien de Kigali à la rébellion de M23. Des accusations documentées qui pourraient valoir au Rwanda une condamnation des Nations unies.
Rebelles du M23 en 2012 :copyright: DR
Le soutien du Rwanda aux rebelles du M23 était un secret de polichinelle, mais l’ONU avait toujours été très prudente sur la question. Mais le dernier rapport du groupe d’experts des Nations unies sur le Congo est sans équivoque : Kigali apporte bien son aide à la rébellion dans l’Est du pays. Le document, consulté par l’AFP et Reuters, affirme que « l’armée rwandaise a lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais » mais aussi contre et des positions de l’armée régulière. Et ce, depuis novembre 2021, au moment où les rebelles du M23 commençaient à reprendre les armes après une décennie d’un calme tout relatif. L’ONU indique également que Kigali a « fourni des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques, en particulier lorsque celles-ci visaient à s’emparer de villes et de zones stratégiques ». Des informations qui expliquent notamment la prise éclair de la ville frontière de Bunagana par les rebelles le 13 juin dernier.
L’ONU prudente, faute de preuves
Kinshasa accuse depuis plusieurs mois le Rwanda de soutenir en hommes et en armes la rébellion à dominante Tutsi. L’armée congolaise affirme avoir récupéré du matériel et des tenues militaires en provenance des forces armées rwandaises (RDF), et deux soldats rwandais avaient été arrêtés sur le sol congolais au printemps. Mais ces allégations avaient été accueillies avec réserve par les Nations unies et plus largement par la communauté internationale. La mission de l’ONU sur place, la Monusco, affirmait manquer de preuves pour de telles allégations, face à l’incompréhension généralisée des Congolais. Aujourd’hui, les éléments apportés par les experts onusiens documentent précisément l’implication directe du Rwanda « unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23 ».
Quand les RDF attaquent Rumangabo
L’ONU indique détenir des images de drones, des vidéos et des photos qui prouvent la présence de l’armée rwandaise la veille et le jour de la prise de la ville de Bunagana par les rebelles. « A plusieurs reprises, des images aériennes ont montré de grandes colonnes comptant jusqu’à 500 hommes armés à proximité des frontières de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda, se déplaçant de manière très organisée et portant une tenue et un équipement militaires standardisés (uniformes et casques très similaires à ceux des RDF) » notent les experts. Un peu plus loin en profondeur dans la province du Rutshuru, « le M23 et les RDF ont conjointement attaqué le camp des FARDC à Rumangabo » sous un feu nourri d’obus de mortier et d’armes automatiques.
Traque des FDLR
Toujours selon l’ONU, 900 à 1.000 soldats rwandais ont « coupé la RN2 pendant plusieurs jours » et « attaqué et délogé les FARDC de leurs positions » le long de cette route stratégique qui permet de rejoindre la capitale provinciale Goma. Fin mai et début juin, 300 militaires rwandais ont mené des incursions sur le sol congolais pour combattre des groupes armés à dominante Hutu : les FDLR et le CMC/FDP (Collectif des mouvements pour le changement/Forces de Défense du Peuple). Le Rwanda, qui a toujours démenti soutenir le M23, a régulièrement accusé Kinshasa de se servir des rebelles FDLR comme milice supplétive pour lutter contre le M23.
Les milices supplétives de Kinshasa
Ces « coalitions de circonstances » entre l’armée congolaise et certaines milices sont également détaillées dans le rapport du groupe d’experts des Nations unies. Lors de la reprise du camp militaire de Rumangabo par des miliciens congolais, les experts ont pu voir et photographier des membres de groupes armés aux côtés de soldats FARDC. Le rapport note également que « des chefs de groupes armés, des combattants et des ex-combattants ont confirmé leur implication dans les combats contre les troupes du M23 et/ou des RDF » et ont indiqué avoir « reçu des armes et des munitions de certains membres des FARDC à plusieurs reprises ».
Vers une condamnation du Rwanda ?
Si maintenant le rôle du Rwanda dans l’aide au M23 est confirmé, quelles peuvent en être les conséquences ? Depuis 2013 et la défaite du M23, l’ONU n’avait jamais condamné le Rwanda pour son implication directe dans l’aide à la rébellion. Après la publication du rapport des experts, la RDC serait en mesure d’attendre une condamnation claire de Kigali par les Nations unies. Une condamnation qui sonnerait comme une première grande victoire diplomatique pour Kinshasa qui serait en meilleure posture pour négocier avec turbulent voisin, mais aussi avec le M23. Pour l’instant, Kigali estime ne pas avoir à commenter un rapport non-validé et non-publié et parle de « fausses allégations » contenues dans le document.
Le M23, mais pas que…
La fuite du rapport de l’ONU par l’AFP n’est pas un hasard. Elle intervient alors que la RDC et la mission de l’ONU au Congo ont atteint un niveau de tension et de défiance sans précédent après la répression sanglante des manifestation anti-Monusco et la fusillade de Kasindi qui ont fait 36 morts – voir notre article. La colère des Congolais n’a jamais été aussi grande contre la mission de l’ONU, poussant le gouvernement, sous pression, a demandé l’expulsion de son porte-parole. L’ONU a donc décidé d’accélérer la publication de l’enquête de ses experts pour faire baisser la tension. Enfin, rappelons qu’au Congo, le soutien du Rwanda au M23 est tout sauf une surprise. Et que le problème de l’insécurité à l’Est du pays ne s’arrête malheureusement pas au M23 et au Rwanda. Les ADF, le groupe le plus meurtrier, et plus de 120 milices sévissent toujours en toute impunité. Un récent rapport du bureau conjoint des Nations unies au Congo rappelle surtout que plus de 50% des violations des droits de l’homme étaient commises par les militaires ou les policiers congolais. Un problème de mauvaise gouvernance congolaise vieux de plusieurs décennies.
"Attaques rwandaises en RDC: « le Rwanda doit reconnaître sa culpabilité et sa responsabilité dans l’instabilité dans notre pays » (Gouvernement) - 5 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/05/attaques-rwandaises-en-rdc-le-rwanda-doit-reconnaitre-sa-culpabilite-et-sa-responsabilite-dans-linstabilite-dans-notre-pays-gouvernement.html/113190/
La vérité finit toujours par triompher. C’est la réaction à chaud du Gouvernement congolais après la confirmation par un groupe d’experts de l’ONU de l’implication sans ambage du Rwanda dans l’instabilité de la RDC, principalement dans la partie Est.
Dans un communiqué, le ministère de la Communication et médias que dirige Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement dit saluer le travail réalisé par le Groupe d’Experts mandatés par les Nations Unies rassemblant dans un rapport des « solides preuves » de la présence de troupes rwandaises aux côtés des terroristes du M23 lors d’affrontements dans l’est de la RDC depuis dix mois, soit entre novembre 2021 et juillet 2022.
Il affirme que des membres des Forces rwandaises de défense (RDF) ont bel et bien fourni des armes, des munitions et des uniformes au M23 et ont mené des attaques conjointes avec le M23, notamment en mai dernier à Rumangabo.
Parmi les preuves rassemblées figurent des photos de soldats rwandais dans un camp du M23, des images filmées par des drones montrant des colonnes de centaines de soldats marchant en territoire congolais, et des photos et vidéos montrant des combattants du M23 munis d’uniformes et d’équipements de l’armée rwandaise.
Aussi, le gouvernement congolais note que ce rapport «confidentiel » du Groupe d’Experts de l’ONU soumis au Conseil de sécurité paraît quelques jours après celui de Human Rights Watch (HRW) qui confirmait également l’incursion du Rwanda et sa complicité avec le M23 dans la commission des crimes contre la population congolaise.
« Face à ces multiples preuves, le Rwanda ne peut plus démentir les accusations et doit reconnaître sa culpabilité et sa responsabilité dans l’instabilité dans notre pays », soutient le gouvernement de la RDC.
A cette occasion, la RDC a appelé le Conseil de sécurité à condamner cette énième agression meurtrière et à en tirer toutes les conséquences afin d’obtenir le retrait définitif du M23 de toutes les localités occupées et de soutenir le processus judiciaire devant aboutir à la condamnation des coupables et à la réparation en faveur des familles des victimes.
Toutefois, précise la même source, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi et le Gouvernement restent engagés dans les différents processus pour la stabilisation et la pacification de l’Est du pays.
De son côté, le Rwanda conteste ces allégations qu’il qualifie de « non validées » soutenues par le Groupe d’experts des Nations Unies et dit ne peut commenter un rapport non publié et non validé.
Dans sa réaction, le gouvernement rwandais fait remarquer que le Conseil de sécurité de l’ONU a reçu un rapport du Groupe d’experts de l’ONU sur la RDC en juin 2022, qui ne contenait « aucune de ces fausses allégations », et un rapport à mi-parcours est attendu en décembre. Pour le pays de Paul Kagame, ce rapport des experts de l’ONU ne peut être qu’une tactique pour détourner l’attention des vrais problèmes.
"RDC: le gouvernement appelle le Conseil de sécurité à condamner l’agression rwandaise et obtenir le retrait du M23 de toutes les zones occupées - 5 août 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/08/05/rdc-le-gouvernement-appelle-le-conseil-de-securite-condamner-lagression-rwandaise-et
Kinshasa s’est réjoui des conclusions du rapport d’un Groupe d’experts de l’ONU qui confirment l’intervention “directe” de l’armée rwandaise sur le territoire congolais en soutien au M23. L’armée rwandaise a "lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des Forces armées congolaises", précise le rapport. Ce dernier a été transmis au Conseil de sécurité.
Le gouvernement congolais qui a toujours accusé le Rwanda d'être derrière la rébellion du M23 saisit l’occasion pour appeler le Conseil de sécurité de l’ONU à “condamner cette énième agression meurtrière et à en tirer les conséquences afin d’obtenir le retrait définitif du M23 de toutes les localités occupées”.
En sus, Kinshasa invite le Conseil de sécurité à “soutenir le processus judiciaire devant aboutir à la condamnation des coupables et à la réparation en faveur des familles des victimes”.
Les autorités rwandais ont déjà rejeté les allégations contenues dans le rapport d’experts de l’ONU qui souligne que Kigali a "fourni des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques, en particulier lorsque celles-ci visaient à s'emparer de villes et de zones stratégiques".
Depuis des semaines, les rebelles du M23 contrôlent plusieurs localités et villages du groupement de Jomba dans le territoire de Rutshuru, y compris la cité frontalière de Bunagana. La rébellion a installé son administration dans les entités conquises.
"Tensions entre RDC et Rwanda: l'opposition demande à Félix Tshisekedi de revoir ses stratégies - 05/08/202
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220805-interventions-rwandaises-en-rdc-le-gouvernement-de-tshisekedi-sous-le-feu-des-critiques
À la suite du rapport du groupe d’experts des Nations unies sur la RDC affirmant que le Rwanda a lancé ces derniers mois des interventions militaires sur le sol congolais et a fourni des renforts de troupes au M23, les critiques s’abattent sur les choix stratégiques de Félix Tshisekedi. Dans la classe politique en général et dans l’opposition en particulier, on attend un changement de posture de la part du gouvernement.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Pour le député national Juvénal Munubo, membre de la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, ce rapport démontre une fois de plus l’importance du rôle des Nations unies dans le rétablissement de la paix dans la région. Il en veut pour preuve le fait que le travail du Mécanisme conjoint de vérification élargie de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs n’a pas suffi. Il a fallu l’intervention des experts des Nations unies pour rendre publiques les preuves de l’implication rwandaise dans la résurgence du M23.
Selon lui, le gouvernement, avec ce rapport, doit saisir les juridictions internationales. Au niveau diplomatique, il considère qu’il faut réévaluer la mise en œuvre de la feuille de route du processus convenu à Luanda, entre Kigali et Kinshasa.
De son côté, le député Delly Sesanga, de l’opposition, président du parti Envol, considère que les approches bilatérales de Félix Tshisekedi vis-à-vis du Rwanda et de l’Ouganda ont été hasardeuses et stériles, entreprises dans l’unique but de tenter de compenser le manque de légitimité intérieure du régime. Il dénonce « une approche économico-commerciale, mal pensée, mal planifiée et mal programmée ». Selon lui, il faut davantage prendre en compte la diplomatie multilatérale pour une stabilité globale de la sous-région. Il insiste aussi pour un rôle plus important de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) qui s’est toujours impliquée en faveur de l’intégrité territoriale de la RDC.
Pour sa part, Martin Fayulu, ex-candidat a la présidentielle, accuse le gouvernement « d’être dans la distraction » et attend de lui des mesures fermes, comme l’expulsion dans l’immédiat de l’ambassadeur du Rwanda en poste à Kinshasa. Il évoque également l’urgence à réformer l’armée congolaise et de lui doter des plus de moyens.
"Bunagana occupé par le Rwanda et le M23 qui avancent vers Rumangabo : Fayulu invite le gouvernement à quitter la distraction - 5 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/05/bunagana-occupe-par-le-rwanda-et-le-m23-qui-avancent-vers-rumangabo-fayulu-invite-le-gouvernement-a-quitter-la-distraction.html/113194/
Consterné par la situation qui prévaut actuellement dans le Nord Kivu suite à la énième agression dont la RDC est victime de la part de son voisin, le Rwanda, qui entretient sciemment l’insécurité dans la partie orientale de la RDC, l’opposant Martin Fayulu a invité le gouvernement dit des « warriors » a quitté la distraction. Car, révèle-t-il, les supplétifs (terroristes du M23 ndlr) du Rwanda s’organisent pour s’accaparer de Rumangabo.
« Bunagana est toujours entre les mains du M23. Ces supplétifs du Rwanda s’organisent pour s’accaparer de Rumangabo. Que fait le gouvernement dit des ‘’warriors’’? Halte à la distraction », a-t-il tweeté.
Pour le président national de l’ÉCiDé,« l’armée congolaise doit être réformée et dotée des moyens adéquats pour protéger l’étendue du territoire national ».
Pour l’heure, après une brève période d’accalmie, les affrontements entre les FARDC et les terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise ont été signalés dans les groupements Kisigari et Bwisha, la nuit du mardi à mercredi 3 août 2022.
Une situation qui a occasionné, rapportent les médias locaux, un déplacement massif de la population s’observe vers Kabaya, Rimangabo, Kiwanja et Rutshuru-centre.
« Le mal ne peut demeurer éternellement. Il y a un temps pour tout», prêche un vieil adage. Un groupe d’experts des Nations unies révèle, dans un rapport contenant des « preuves solides », que l’armée rwandaise est intervenue dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), directement et en soutien à des groupes armés, depuis novembre 2021. Le rapport contenant des preuves palpables a été publié ce jeudi 04 août 2022 et consulté par Reuters.
Le ministre congolais de la Communication et des médias, Patrick Muyaya a rapidement réagi après la confirmation par l’ONU. « La vérité finit toujours par triompher Nous nous réjouissons des conclusions du travail du groupe d’experts des Nations Unies ».
A partir de maintenant, le monde a compris que le perturbateur de la paix en République Démocratique du Congo et dans l’ensemble de la région des Grands lacs s’appelle, Paul Kagame, président du Rwanda
"Confirmation de l’agression rwandaise par l’ONU : Martin Fayulu exige l’expulsion de Vincent Karega - 5 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/05/confirmation-de-lagression-rwandaise-par-lonu-martin-fayulu-exige-lexpulsion-de-vincent-karega.html/113208/
Le ministre congolais de la Communication et des médias, Patrick Muyaya a rapidement réagi après la confirmation par l’ONU que le Rwanda a bel et bien attaqué la RDC directement à travers ses militaires et en appuyant ensuite des « groupes armés » en RDC. « La vérité finit toujours par triompher Nous nous réjouissons des conclusions du travail du groupe d’experts des Nations Unies« , a dit le ministre congolais avant d’ajouter: « Nous espérons que les conclusions seront vite tirées pour mettre fin à l’ingérence du #Rwanda et ramener une paix durable », dans un tweet.
L’armée rwandaise est intervenue dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), directement et en soutien à des groupes armés, depuis novembre 2021, selon un rapport d’experts missionnés par les Nations unies consulté jeudi par l’AFP.
L’armée rwandaise a «lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des Forces armées congolaises» depuis novembre 2021 et jusqu’en juin 2022, selon ce rapport transmis au Conseil de sécurité.
"Incident meurtrier à Kasindi: « La MONUSCO nécessite un examen sérieux par l’ONU et les responsables congolais » (Sénat USA) - 3 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/03/incident-meurtrier-a-kasindi-la-monusco-necessite-un-examen-serieux-par-lonu-et-les-responsables-congolais-senat-usa.html/113093/
"Nord-Kivu : un autre militaire FARDC tué par la RDF à un poste frontalier avec le Rwanda - 5 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/05/nord-kivu-un-autre-militaire-fardc-tue-par-la-rdf-a-un-poste-frontalier-avec-le-rwanda.html/113163/
L’armée de défense Rwandaise (RDF) est de nouveau accusée d’un meurtre commis sur un soldat congolais dans un incident survenu, jeudi 04 août 2022, à Kanyesheja, un poste frontalier avec le Rwanda, situé dans le groupement de Buhumba, en territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu.
Des sources au sein de la société civile locale, non encore confirmées par l’armée congolaise, renseignent qu’un militaire Rwandais a tiré à bout portant sur un militaire congolais, suite à une incompréhension. La tension a monté d’un cran, au même village.@MartialMukeba
Un militaire rwandais a tiré et tué dans des circonstances encore inconnues un militaire congolais jeudi à #Kanyesheja dans le territoire de #Nyiragongo à la limite avec le #Rwanda. Mardi,un échange des tirs a opposé la RDF aux FARDC à Murambi à la borne 11 dans le Nyiragongo
6:33 AM · 5 août 2022
Thierry Gasisiro, secrétaire de la société civile de Nyiragongo, cité par les médias, précise cependant que « les militaires Rwandais après avoir commis ce forfait ont déplacé le corps sans vie du soldat congolais au Rwanda pour dissimuler leur forfait », a-t-il dit, peu avant d’ajouter que « Ces mêmes RDF ont arrêté un citoyen congolais avec son troupeau à la frontière non loin de la borne 11 et les ont amené au Rwanda ».
Mardi 2 août, au village Murambi, dans le territoire de Nyirangongo (Nord-Kivu), les FARDC ont échangé des tirs avec la RDF. D’après nos sources, les militaires rwandais ont accusé ceux de la RDC d’avoir facilité la traversée transfrontalière clandestine d’un commerçant au niveau de la borne 11.
Un militaire rwandais commis à la surveillance de cette frontière a ouvert le feu sur le militaire congolais et celui-ci aurait aussitôt riposté. Ce qui a occasionné un échange de tirs de quelques minutes entre les deux armées. L’ incident n’a causé aucun dégât. Cependant, la panique a été vive dans le chef de la population du village Murambi.
"
=
"
=
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"La RDC réagit au rapport des experts de l'Onu qui prouve l'invasion rwandaise au Congo via le M23 en chargeant, responsabilisant les instances internationales à sanctionner le Rwanda et à l'obliger à quitter son occupation du sol national. Cela suffit-t-il ?
Le Rwanda et le M23 continuent à nier leur agression quitte à convoquer la validité et le calendrier de la publication du rapport. La majorité des Congolais et des opposants reprochent la molesse et l'excuse feinte en chargeant la CI de la reaction du pouvoir, ils leur préfèrent une réaction plus ferme jusqu'à réclamer la suspension des relations diplomatiques ; on ne peut poursuivre les relations avec un pays qui tue et nous déstabilise exprès, disent-ils. Helas jusque-là le pouvoir en place semble ne pas saisir la pertinence des revendications de la population, quand va-t-il repondre â ses attentes légitimes ?
Le Rwanda et le M23 continuent à nier leur agression quitte à convoquer la validité et le calendrier de la publication du rapport. La majorité des Congolais et des opposants reprochent la molesse et l'excuse feinte en chargeant la CI de la reaction du pouvoir, ils leur préfèrent une réaction plus ferme jusqu'à réclamer la suspension des relations diplomatiques ; on ne peut poursuivre les relations avec un pays qui tue et nous déstabilise exprès, disent-ils. Helas jusque-là le pouvoir en place semble ne pas saisir la pertinence des revendications de la population, quand va-t-il repondre â ses attentes légitimes ?
"Nord-Kivu : les victimes des manifestations contre la MONUSCO à Goma ont été inhumées
= https://actualite.cd/2022/08/05/nord-kivu-les-victimes-des-manifestations-contre-la-monusco-goma-ont-ete-inhumees
"Attaques rwandaises en RDC: « le Rwanda doit reconnaître sa culpabilité et sa responsabilité dans l’instabilité dans notre pays » (Gouvernement)
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/05/attaques-rwandaises-en-rdc-le-rwanda-doit-reconnaitre-sa-culpabilite-et-sa-responsabilite-dans-linstabilite-dans-notre-pays-gouvernement.html/113190/
"INVITÉ AFRIQUE
RDC: «La communauté internationale doit sanctionner le Rwanda», selon le ministre Christophe Lutundula
= https://amp.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220806-rdc-la-communaut%C3%A9-internationale-doit-sanctionner-le-rwanda-selon-le-ministre-christophe-lutundula
"Incident meurtrier à Kasindi: « La MONUSCO nécessite un examen sérieux par l’ONU et les responsables congolais » (Sénat USA)
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/03/incident-meurtrier-a-kasindi-la-monusco-necessite-un-examen-serieux-par-lonu-et-les-responsables-congolais-senat-usa.html/113093/?amp=1
= https://www.forumdesas.net/2022/08/soutien-rwandais-au-m23-rien-de-neuf/
"Soutien rwandais au M23 : rien de neuf !
= https://www.forumdesas.net/2022/08/soutien-rwandais-au-m23-rien-de-neuf/
"Leçon ?
= https://laprosperiteonline.net/lecon/
"Tragédie !
= https://laprosperiteonline.net/tragedie/
"Moïse Moni Della : « Lorsque le peuple congolais se soulève, il est plus fort qu’une bombe atomique »
= https://laprosperiteonline.net/moise-moni-della-lorsque-le-peuple-congolais-se-souleve-il-est-plus-fort-quune-bombe-atomique/
"Rapport des experts de l’ONU contre le Rwanda : Martin Fayulu exige le départ de Vincent Karega - 5 août 2022
= https://www.diaspordc.com/occupation-de-bunagana-par-le-m23-martin-fayulu-denonce-la-distraction-creee-par-le-gouvernement/?amp
= https://www.diaspordc.com/le-president-tshisekedi-desapprouve-le-comportement-des-casques-bleus-a-la-base-des-incidents-de-kasindi/?amp
"RDC: le M23 réfute les conclusions du rapport des Nations unies
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220806-rdc-le-m23-r%C3%A9fute-les-conclusions-du-rapport-des-nations-unies
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: à Kinshasa, les vivants perturbent la quiétude des morts
= https://amp.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20220806-%C3%A0-la-une-%C3%A0-kinshasa-les-vivants-perturbent-la-qui%C3%A9tude-des-morts
"RDC : Franck Diongo désapprouve la demande du depart précipité de la Monusco
= https://www.radiookapi.net/2022/08/06/actualite/politique/rdc-franck-diongo-desapprouve-la-demande-du-depart-precipite-de-la
"Nord-Kivu: le MCVE appelé à enquêter et publier les résultats de l’appui du Rwanda au M23
= https://www.radiookapi.net/2022/08/06/actualite/securite/nord-kivu-le-mcve-appele-enqueter-et-publier-les-resultats-de-lappui
"Uvira: un conseil de sécurité élargi aux représentants de la population pour calmer les tensions après les manifestations anti-MONUSCO
= https://www.radiookapi.net/2022/08/05/actualite/securite/uvira-un-conseil-de-securite-elargi-aux-representants-de-la-population
"Sud-Kivu : des policiers et civils pris en otage par un groupe armé à Minembwe
= https://www.radiookapi.net/2022/08/05/actualite/securite/sud-kivu-des-policiers-et-civils-pris-en-otage-par-un-groupe-arme
"Rutshuru : des dizaines de localités vidées de leurs habitants
= https://www.radiookapi.net/2022/08/05/actualite/securite/rutshuru-des-dizaines-de-localites-videes-de-leurs-habitants
"Des jeunes kongolais se prennent en charge
= https://www.ingeta.com/des-jeunes-kongolais-se-prennent-en-charge/
"Rapport des experts de l’ONU : Kigali se réserve de tout commentaire
= https://www.radiookapi.net/2022/08/05/actualite/politique/rapport-des-experts-de-lonu-kigali-se-reserve-de-tout-commentaire
"RDC-Caricature: les déboires de la MONUSCO dans l’Est du pays
= https://actualite.cd/2022/07/28/rdc-caricature-les-deboires-de-la-monusco-dans-lest-du-pays
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
MALGRÉ L’ÉTAT DE SIÈGE ET AU-DELÀ DE LA GUERRE SPÉCIFIQUE CONTRE LE RWANDA VIA LE M23, HÉLAS LES TUERIES CONTINUENT A L'EST, AU POINT OU LA MONUSCO CONDAMNE LE REGAIN DE L’INSÉCURITÉ A BUTEMBO ET EXPRIME SA SOLIDARITÉ AUX AUTORITÉS CONGOLAISES...
Dans le cadre des opérations conjointes Fardc-Updf, le président ougandais réunit les généraux ougandais et Congolais à Kampala ; pour une réévaluation d'une mission qui patine ? C'est clair c'est bien Museveni qui est le commandant suprême des 'Opérations conjointes Fardc-Updf', pas l'ombre d'un Tshisekedi !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dans le cadre des opérations conjointes Fardc-Updf, le président ougandais réunit les généraux ougandais et Congolais à Kampala ; pour une réévaluation d'une mission qui patine ? C'est clair c'est bien Museveni qui est le commandant suprême des 'Opérations conjointes Fardc-Updf', pas l'ombre d'un Tshisekedi !
"RDC: nouvelle attaque meurtrière à Butembo, dans l'Est du pays -13/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220813-rdc-nouvelle-attaque-meurtri%C3%A8re-%C3%A0-butembo-dans-l-est-du-pays
En République démocratique du Congo, une nouvelle attaque a eu lieu vendredi matin dans l’Est du pays contre les forces de sécurité dans la ville de Butembo, dans le Nord-Kivu. Cinq policiers ont été tués alors qu'ils encadraient une manifestation contre l'insécurité dans la région, en proie aux violences armées.
Des hommes armés, appartenant à une milice Mai Mai ont tiré sur les policiers, explique la capitaine Anthony Mwalwishay, porte-parole de l’armée dans la région, jointe par Alexandra Brangeon, de la rédaction Afrique.
« Tout a commencé par l’arrivée du convoi de cinq véhicules de la Mission des Nations unies au Congo, qui ravitaillaient quelques éléments de la Monusco qui sont dans la ville de Butembo. C’est une ville hostile aux forces armées et aussi à la mission des Nations unies. La population a commencé à barricader l’entrée de la ville ; la police est venue pour rétablir l’ordre mais malheureusement, il y avait des hommes avec des armes identifiés comme des Mai Mai Baraka, qui ont ouvert le feu directement sur la police nationale congolaise, tuant d’un coup cinq éléments de la police.
La ville de Butembo est entourée de plusieurs mouvements Mai Mai, entre autre Baraka, Mazembe ; et en cas des manifestations, ils font irruption dans la ville et empirent la situation. Baraka travaille en collaboration avec les terroristes ADF/MTM, mais pour l'événement (de ce vendredi) d’aujourd’hui, il est encore trop tôt pour confirmer que les ADF étaient avec eux. »
La situation est tendue à Butembo depuis le début de la semaine. Mercredi, trois personnes, dont deux policiers, ont été tuées et plus de 800 détenus se sont évadés dans la nuit de mardi à mercredi pendant l'attaque de la prison centrale de Kakwangura à Butembo. Selon l’armée, cette attaque est l’œuvre des ADF, avec la complicité de miliciens Maï-Maï locaux. L’opération a permis la libération d’un combattant ADF ainsi que de douze femmes identifiées comme ayant des liens avec ces combattants.
Les ADF sont accusés d'être responsables de massacres de milliers de civils dans l'Est congolais et d'avoir commis des attentats en Ouganda.
► À écouter aussi : Les ADF, éternelle menace pour les populations de Beni, dans l’est de la RDC
Et fin juillet, quatre Casques bleus avaient été tués à Butembo lors de manifestations contre les Nations unies.
"RDC: Inquiétude après l'attaque des ADF dans la ville de Butembo jusqu'ici épargnée - 12/08/2022
= = https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220812-rdc-inqui%C3%A9tude-apr%C3%A8s-l-attaque-des-adf-dans-la-ville-de-butembo-jusqu-ici-%C3%A9pargn%C3%A9e
Trois personnes, dont deux policiers, ont été tuées et plus de 800 détenus se sont évadés dans la nuit de mardi à mercredi pendant l'attaque de la prison centrale de Kakwangura dans la ville de Butembo, dans le Nord-Kivu. Selon l’armée, cette attaque est l’œuvre des ADF en complicité avec des miliciens Maï-Maï locaux. L’opération a permis la libération d’un combattant ADF ainsi que de douze femmes identifiées comme ayant des liens avec ces combattants.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Certains portaient des mitrailleuses à l’épaule, d’autres transportaient leurs camarades visiblement blessés et quelques-uns tiraient des chèvres volées dans la ville. La courte vidéo montrant ces présumés membres des ADF se retirer de Butembo après l’attaque de la prison de Kakwangura a fait le tour du web en RDC. D’après l’armée, l’incursion était menée par environ 80 hommes lourdement armés et avait pour objectif le recrutement parmi les détenus de la prison. Que Butembo soit considéré comme une cible ne surprend pas vraiment certains experts en sécurité de la région.
Il se trouve que les militaires affectés aux opérations conjointes menées par les armées congolaise et ougandaise ne sont pas déployés dans la zone de Butembo. Pourtant, d’après les sources locales au sein des services des renseignements militaires, la ville est considérée comme un passage obligé de beaucoup de recrues ADF venant de la région ou des pays voisins. Elles passent par Butembo pour arriver à Mwalika. Cette zone située derrière la chaîne des montagnes de Rwenzori est considérée comme un centre de transit avant le déploiement dans l’espace appelé « Triangle de la mort ».
Collaboration entre groupes armés
L’autre grande inquiétude est la probabilité de collaboration entre les ADF et des miliciens Maï-Maï locaux, redoute l’armée. D’après des sources militaires, cet événement sera aussi au menu de la réunion d’évaluation des opérations conjointes menées par les armées de la RDC et de l’Ouganda qui se tiendra, sauf imprévu, à Kampala ce weekend.
►À lire aussi : Grand Reportage - Les ADF, éternelle menace pour les populations de Beni, dans l’est de la RDC
"Attaque de la prison de Butembo : le député Crispin Mbindule dénonce une collaboration entre l’ADF et le M23 -12.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108939_attaque_de_la_prison_de_butembo_le_depute_crispin_mbindule_denonce_une_collaboration_entre_l_adf_et_le_m23.html
= https://actualite.cd/2022/08/13/attaque-de-la-prison-de-kwakangura-butembo-le-gouvernement-confirme-la-these-des-adf-et
" RDC: 13 morts et 4 Chinois pris en otage lors des combats entre les milices CODECO et Zaïre - 12/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/12/actualite/securite/rdc-13-morts-et-4-chinois-pris-en-otage-lors-des-combats-entre-les
Des combats ont opposé, du mercredi à jeudi 11 août, des miliciens de la CODECO à ceux du Zaïre aux sites miniers de Tchangana et Madombo, dans le territoire de Djugu (Ituri). Le bilan fait état de 13 morts et 4 expatriés chinois pris en otage par la CODECO à Madombo dans le secteur de Banyali-Kilo.
Selon des sources de sécurité, ces Chinois exploitaient de l’or avec les combattants de la milice Zaïre au carré minier de Madombo, communément appelé "Ba."
Les mêmes sources rapportent que ce sont des combattant de la milice Zaïre qui ont attaqué les premiers vers 06 heures du matin la position de la CODECO de Tchangana dans le groupement Kirongozi.
Ces derniers ont répliqué. Ces affrontements se sont étendus jusqu’à la localité voisine de Madombo, un carré minier où des Chinois exploitent de l’or avec la milice Zaïre.
Une zone où les FARDC ne sont pas présentes, ni la police.
Des sources concordantes dans la zone affirment que ces accrochages de plusieurs heures ont causé la mort de 13 personnes de la milice Zaïre.
Un élément CODECO a par ailleurs été grièvement blessé.
Ce bilan n’est pas encore confirmé par des sources officielles.
Cependant, quatre citoyens chinois, qui se trouvaient sur le chantier minier de Madombo ont été pris en otage par des assaillants CODECO puis acheminés à leur état-major, affirment les mêmes sources.
La CODECO/ URDPC reproche à ces expatriés de collaborer avec la milice Zaïre pour l’exploitation de l’or dans cette contrée.
"Au moins 30 civils tués en Ituri : la société civile demande aux autorités de « tout faire pour stopper ces massacres » - 07/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/07/actualite/securite/au-moins-30-civils-tues-en-ituri-la-societe-civile-demande-aux
Réagissant aux dernières tueries intervenues en Ituri, la coordination provinciale de la société civile Forces vives demande aux autorités de l'état de siège de tout faire pour stopper ces massacres.
Cette structure citoyenne affirme qu’elle est très consternée par ces morts des civils enregistrés alors qu'une accalmie relative s'observait déjà dans les territoires de Djugu et d’Irumu.
La communication a été faite à la presse ce dimanche 7 aout par le coordonnateur de la société civile en Ituri, Dieudonné Lossa.
Il réagissait aux tueries récentes de 22 personnes par des assaillants du groupe armé Zaïre à Damas et de plus de plus de dix autres personnes dans le sillage de l’incursion des ADF à Kandoyi et Bandiboli.
Le porte-parole de l'armée en Ituri qualifie les auteurs de ces massacres de civils de lâches. Le lieutenant Jules Ngongo demande aux miliciens du groupe Zaïre de déposer les armes et de s'inscrire dans le processus de paix, comme l'ont déjà fait d'autres groupes armés à l'instar de la CODECO et FPIC.
"« Il est inexplicable que l’Ituri continue à enregistrer des morts plus d’une année après l’installation de l'état de siège » (député Ause) - 07/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/07/actualite/securite/il-est-inexplicable-que-lituri-continue-enregistrer-des-morts-plus
"MONUSCO condamne le regain d’insécurité à Butembo et exprime sa solidarité aux autorités congolaises - 12 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/12/monusco-condamne-le-regain-dinsecurite-butembo-et-exprime-sa-solidarite-aux-autorites
La MONUSCO « condamne vigoureusement le regain de violences à Butembo et exprime sa solidarité aux autorités congolaises à la suite de l’assassinat d’agents des forces de défense et de sécurité et des membres de la population civile dans la ville ».
La mission onusienne réagit à l’attaque contre la prison de Butembo et à la mort d’au moins quatre policiers et un militaire en marge d’une manifestation aux contours encore flous ce vendredi. « La Mission est extrêmement préoccupée par l’hostilité grandissante, les menaces contre la population, les agents assermentés et le personnel des Nations Unies. Elle déplore également les nombreux actes de vandalisme constatés sur place », dit la MONUSCO qui appelle à « l’apaisement et à la responsabilité tous les acteurs politiques et de la société civile, les autorités coutumières et religieuses, et les populations locales pour le rétablissement de la loi et de l’ordre à Butembo. La Mission réitère sa détermination à assurer son mandat de protection des civils et de soutien aux forces de défense et de sécurité congolaises.
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/12/butembo-5-policiers-tues-des-jeeps-de-la-pnc-incendiees-et-des-armes-emportees-par-les-manifestants-bilan-provisoire.html/113486/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/12/ituri-otages-des-codeco-larmee-libere-deux-chinois-dans-une-contre-attaque.html/113491/
"En RDC, des centaines d'évadés après l'attaque d'une prison dans le Nord-Kivu - 11/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220810-en-rdc-des-centaines-d-%C3%A9vad%C3%A9s-apr%C3%A8s-l-attaque-d-une-prison-dans-le-nord-kivu
Dans l’est de la République démocratique du Congo, la prison de Kakwangura à Butembo (Nord-Kivu) a été attaquée la nuit dernière par des miliciens et rebelles lourdement armés. Au moins 700 détenus, dont des condamnés à mort et des combattants de groupes armés, sont recherchés.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Violente et rapide, l’attaque a été menée aux allures d'un film hollywoodien. Les assaillants, venus du territoire de Beni, ont surgi en surnombre vers 2h du matin, avec plus de 80 hommes lourdement armés, selon le porte-parole des forces armées dans la région, le capitaine Anthony Mwalushay. La prison se situe dans l'un des périmètres les plus sécurisés de la ville. Mais après quinze minutes, les assaillants ont enfoncé les portes de la prison et ouvert les cellules. Des échanges de tirs ont eu lieu avec une dizaine de policiers. L’armée reconnaît être intervenue avec retard : à son arrivée, les cellules étaient déjà vides.
Deux policiers de garde et un assaillant ont été tués. L’armée a d’abord attribué l'attaque aux miliciens maï-maï avant d'indiquer qu'elle a été montée et exécutée par les combattants de l’ADF avec quelques renforts des miliciens locaux. L’armée annonce que 817 prisonniers se sont échappés, mais dans la journée 115 ont été repris.Cette attaque, une première des ADF à Butembo et dans le territoire de Lubero, avait un double objectif. Selon les autorités militaires, les rebelles sont venus libérer un de leurs compagnons et douze épouses de leurs commandants qui croupissaient dans les cachots. Ces prisonniers étaient sur le point d’être transférés vers d’autres provinces. L’autre objectif, toujours selon l’armée, est le recrutement. Les combattants ADF profitent de ce genre d’opérations pour endoctriner les captifs afin de renforcer leurs rangs.L'effectif de l'ennemi, évalué à plus de 80 éléments, a opéré pendant 15 minutes
Anthony Mwalushay
Les autorités disent avoir enclenché des opérations afin de capturer les 700 fugitifs. D’après plusieurs témoins, les assaillants se sont retirés de la ville. Certains transportant des blessés, d’autres pillant sur leur passage des chèvres, des moutons et des poules. Dans la foulée, la population a lynché trois assaillants.
■ Des évasions à répétition
L'attaque-évasion de la prison de Butembo est loin d'être un cas isolé. Il y en a plusieurs pour la seule année 2017 par exemple. Et après ce nouveau drame, le député national Juvénal Munubo plaide pour une réforme du système carcéral.= https://www.radiookapi.net/2022/08/12/actualite/securite/butembo-plus-de-200-evades-de-la-prison-de-kakwangura-deja-repris-parC'est répétitif, c'est soit à Butembo, soit à Goma, soit à Bukavu, soit au Kasaï. Ca doit interpeller les décideurs. Mais en même temps, ce n'est pas surprenant lorsqu'on voit les conditions de détention en RDC, la sécurité autour et au sein des prisons [...] Il faut tout un plan de réforme
Entretien avec Juvénal Munubo
"RDC: dans le Sud-Kivu, l'armée accuse une milice d'enrôler de force les jeunes de Minembwe - 08/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220808-rdc-dans-le-sud-kivu-l-arm%C3%A9e-accuse-une-milice-d-enr%C3%B4ler-de-force-les-jeunes-de-minembwe
L’armée accuse la milice d’autodéfense locale banyamulenge Twirwaneho d’être à la base de tueries, kidnappings et des enrôlements forcés des jeunes des différents villages de Minembwe dans le sud de la province du Sud-Kivu. Au moins 4 civils ont été tués pour avoir refusé le recrutement forcé, selon les FARDC.
Avec notre correspondant à Bukavu, William Basimike
Dans un communiqué rendu public il y a quelques jours, l'armée pointe du doigt le groupe Twirwaneho dirigé par Michel Rukundo Makanika, un officier déserteur des FARDC actif dans les hauts plateaux du territoire de Fizi. Elle accuse ses combattants de multiplier les exactions contre les civils, affirmant qu’en cette période de vacances, plusieurs enseignants et élèves du secondaire ont été conduits sous contrainte à une formation militaire à Rutigita, dans la forêt de Bijabo, quartier général du colonel déserteur dans le secteur Tanganyika.
L’armée indique aussi que les parents qui ont refusé l'enrôlement forcé de leurs enfants ont dans les villages de Kabingo et Lulenge ont été torturés. Et deux policiers ont également été séquestrés. Ces derniers ont été libérés selon le président de la société civile de Minembwe, Saint-Cadet Ruvuzangoma.
Contacté, le chef du secteur Tanganyika John Mulondani confirme aussi cette présence des exercices militaires dans cette forêt; il dit avoir alerté sa hiérarchie.
Mais, la société civile estime que « ces affirmations de l’armée congolaise amplifient la réalité inutilement pour mettre en cause les banyamulenge Twirwaneho », déclare Saint-Cadet Ruvuzangoma, qui précise que tous les différends ont été débattus par le comité des sages du village de Minembwe.
"RDC : Daech revendique l’attaque contre la prison de Butembo - 12 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71905/rdc-daech-revendique-lattaque-contre-la-prison-de-butembo/
Cette attaque a permis l’évasion de 800 prisonniers.
« Les combattants de l’Etat islamique ont pris d’assaut hier la prison centrale de Kakwangura, dans la ville de Butembo, au Nord-Kivu, dans l’est du Congo, parvenant à libérer des dizaines d’otages musulmans », a annoncé l’Amaq, l’organe de propagande de Daech.
Les autorités congolaises ont attribué l’attaque aux rebelles des forces démocratiques alliés (ADF) présentés par Daech comme sa branche « Afrique centrale ».
L’attaque, menée par plus de 80 combattants dont des miliciens locaux, a provoqué l’évasion de plus de 800 prisonniers dont des condamnés à mort, des miliciens, un terroriste de l’ADF et 12 épouses de certains commandants ADF, selon l’armée congolaise.
Son porte-parole a annoncé, jeudi, avoir capturé une centaine d’évadés et le terroriste pour lequel les combattants ont pris d’assaut la prison.
L’attaque contre la prison de Kakwangura à Butembo est une première des ADF dans cette ville commerciale et dans le territoire de Lubero dont elle relève.
"RDC-Rwanda-M23: 60 jours depuis que Bunagana est occupé - 13 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/13/rdc-rwanda-m23-60-jours-depuis-que-bunagana-est-occupe
Les combattants du M23 se sont emparés de Bunagana, important centre de commerce transfrontalier entre la RDC et l'Ouganda, et tout proche du Rwanda (Nord-Kivu), depuis le 13 juin 2022. Ce jours là, 137 soldats congolais et 37 policiers avaient traversé la frontière et étaient recueillis par l'UPDF (l'armée ougandaise). La situation a provoqué depuis fin mars la fuite de milliers d'habitants vers l'Ouganda et Rutshuru.
Les autorités congolaises ont présenté des preuves de l’implication de l’Armée rwandaise dans la progression du M23. Un rapport d'experts missionnés par les Nations unies confirme également que l'armée rwandaise a lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des Forces armées congolaises depuis novembre 2021 et jusqu'en juin 2022. Des accusations que Kigali a toujours rejeté alléguant que les FARDC se battent aux côtés des FDLR.
Jeudi 11 août, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a, de son côté, appelé les gouvernements congolais et rwandais à cesser de soutenir les groupes armés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC)."Il existe des rapports crédibles sur un soutien aux groupes armés par toutes les parties, y compris les FDLR par les forces congolaises et le M23 par les forces rwandaises", avait déclaré Antony Blinken à l'issue de discussions avec le président rwandais Paul Kagame à Kigali.
Et d’ajouter:Les échanges directs entre Kinshasa et Kigali menés sous l’égide de l’Angola sont au point mort. A part des appels à la cessation des hostilités et une feuille de route signée par les deux parties, rien de concret n’a été réalisé. Bunagana est toujours occupé et plusieurs autres localités. Kinshasa attend davantage du conseil de sécurité de l’ONU pour mettre la pression sur Kigali."Notre position est claire: le soutien à tout groupe armé doit cesser. Il ne s'agit pas d'un groupe contre un autre. Le principe de base est qu'il ne devrait pas y avoir de soutien venant des gouvernements et des forces armées aux groupes armés comme le M23 et les FDLR", a ajouté le chef de la diplomatie américaine.
= https://www.radiookapi.net/2022/08/13/actualite/securite/rdc-la-cite-de-bunagana-totalise-2-mois-sous-occupation-du-m23
"Opérations conjointes Fardc-Updf : le président ougandais réunit les généraux à Kampala -13.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108994_operations_conjointes_fardc_updf_le_president_ougandais_reunit_les_generaux_a_kampala.html
Le président Yoweri Kaguta Museveni a réuni, samedi 13 août en Ouganda, des officiers militaires Congolais et ceux de son pays dans le cadre des opérations que mènent conjointement les Forces armées de la RDC (FARDC) et les Forces de défense du peuple Ougandais (UPDF) contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) depuis un bout de temps.
La délégation congolaise, conduite par le général d'armée, Mbala Munsense Célestin, du coordonnateur des opérations conjointes, le général Camille Bombele, séjourne à Kampala depuis le début de la semaine qui s'achève.
Rien n’a encore filtré sur ces échanges, mais les officiels sont arrivés à environ une semaine de l'expiration du délai de la 3ème phase de ces opérations qui visent la traque des ADF, accusées d'être responsables des massacres des civils, pillages et incendies de leurs villages.
"Kamwina Nsapu: six ans après, les victimes toujours abandonnées et des questionnements s’imposent notamment autour de la commission vérité, réconciliation créée - 11 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/11/kamwina-nsapu-six-ans-apres-les-victimes-toujours-abandonnees-et-des-questionnements
Le 12 août 2016 dans le territoire de Dibaya au village Kamwina Nsapu était assassiné le chef coutumier des Bajila Kasanga, Jean Pierre Pandi dit Kamwina Nsapu, le titre que portent les détenteurs du pouvoir coutumier chez les Bajila Kasanga. Cet assassinat plongait l'espace Grand Kasaï dans un cycle des violences jamais connu dans cette partie de la république.
Ce jeudi 12 août 2022, soit six ans jour pour jour après cette élimination physique du chef coutumier Kamwina Nsapu, la société congolaise pour l'État de droit (SCED) active dans l'espace Grand Kasaï rend public un communiqué dans lequel elle relève beaucoup de zones d'ombre qui entourent ce drame.
Du point de vue de la vérité, cette organisation “s'interroge sur le droit des congolais de connaître la vérité sur cette nébuleuse”.“Malheureusement, six ans après et près d'une année depuis la mise en place de la commission provinciale vérité, justice et réconciliation, la vérité n'a toujours pas éclaté au grand jour”, lit-on dans ce communiqué signé par l'ancien bâtonnier du Kasaï Central et responsable de SCED Me Dominique Kambala. Il jette un bémol sur l'opérationnalisation de la commission vérité, justice et réconciliation censée panser les plaies après le drame.Quant à la lutte contre l'impunité des crimes graves commis au Kasaï, la SCED s'interroge sur le retard pris par la réponse judiciaire dans les dossiers emblématiques des massacres dont les enquêtes ont été bouclées :“Les résultats du test de recrutement des candidats commissaires (devant siéger à la CVR) n'ont jamais été publiés de manière transparente. La liste des candidats sélectionnés peine à être publiée et entérinée. Les populations sont privées du droit à l'information sur les raisons de ce retard préjudiciable à leur droit inaliénable de connaître la vérité".Enfin la SCED dit craindre que des éléments de la milice Kamwina Nsapu qui se sont rendus à la suite de l'avènement de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême en 2019 et aujourd'hui abandonnés sans programme de réinsertion puissent être instrumentalisés par les opérateurs politiques lors des élections en vue de 2023."Pourquoi les dossiers emblématiques et prioritaires dont notamment Nganza, Mulombodi, Tshisuku transmis à l'auditeur général des Fardc en 2019 traînent à être renvoyés devant les juridictions congolaises compétentes ? Pourquoi les bourreaux, que ce soit du côté des miliciens et dans les rangs des officiers supérieurs de la PNC et des Fardc hument l'air de la liberté et se moquent de la justice ?"
Dans le camp des victimes, personne ne se fait d'illusions sur la capacité de la justice congolaise à juger les auteurs des crimes graves au Kasaï. Pour Myrhant Mulumba, président de l'association des victimes du Grand Kasaï, le seul espoir reste la CPI:"Nous avons déjà saisi la CPI en vertu de l'article 15 des statuts de Rome. Nous attendons de cette juridiction internationale indépendante la justice et la réparation. La justice congolaise a montré ses limites", explique-t-il à ACTUALITE.CD
Un autre son de cloche sonne dans les rangs de l'armée. Sous le couvert de l'anonymat, un officier militaire dit ne pas comprendre le mécanisme mis en place pour rendre justice dans le drame du Kasaï :L'insurrection de Kamwina Nsapu qui avait secoué l'espace Grand Kasaï avait occasionné une grave crise humanitaire et des violations des droits de l'homme à grande échelle. Deux experts de l'ONU qui enquêtaient sur cette crise ont été tués et de nombreuses populations se sont déplacées vers l'Angola voisin. Aujourd'hui, la paix est revenue dans la région. Le procès du meurtre de deux experts de l'ONU s'est terminé avec la condamnation de 54 personnes dont un colonel des FARDC mais toutes les parties sont allés en appel. Les populations réfugiées en Angola commencent à retourner au Kasaï mais la malnutrition gagne le terrain"On ne parle que des civils tués mais pas des militaires et des politiciens qui ont péri et dont les familles sont abandonnées. Rappelez-vous que 39 policiers ont été décapités dans la localité de Malenga près de la mission catholique de Kamwesha (Tshikapa) en mars 2017. Que fait-on de leur sort et celui de leurs familles" s'interroge l'officier qui réclame aussi justice pour les membres des forces de défense et de sécurité tués.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Solution militaire: un impératif et non une option - 15/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/solution-militaire-un-imperatif-et-non-une-option/
A Bunagana, avant Blinken égale après Blinken. Devenue tristement et/ou cyniquement célèbre, la formule coupe-gorge du Général belge Janssens va comme un gant à Bunagana, toujours sous occupation rwandaise sous couvert du M23. Cette cité stratégique située dans le territoire de Rutshuru, rappelle aux Congolais -que l’amnésie visite souvent- les limites d’une approche diplomatique basée sur la bonne foi supposée de ceux que le chaos dans l’Est de la RDC arrange.
Il s’agit d’une chaîne qui va des commanditaires de la guerre, vieille d’un quart de siècle (puissances et multinationales anglo-saxonnes), aux exécutants (Rwanda, Ouganda, rébellions business), en passant par une kyrielle d’intervenants dont la MONUSCO. Tout ce « beau monde« , auquel s’ajoutent quantité de groupes armés alimentaires et…hélas, certains officiers et officiels rd congolais vit du conflit dans cet Est congolais, si riche en ressources naturelles. Les uns tablant sur la balkanisation ou la création d’une zone tampon dans les Kivu, les autres sur la pérennisation du chaos, si favorable au pillage et à l’exploitation des ressources (or, coltan, lithium …), les autres encore chérissant le « no war, no job« . Bref, la partie orientale de la RDC est au cœur d’une telle convergence d’intérêts que, pour tous les bénéficiaires visibles et invisibles, la guerre est plus rentable que la paix.
Face à cette sinistre constellation où l’ambiguïté, la duplicité et la complicité sont reines, comment ne pas être enclin à douter de la pertinence de la solution diplomatique en s’appuyant sur la citation d’Albert Einstein: « on ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés« ?.
Comme la défense de l’intégrité du territoire est la plus sacrée des causes, il ne reste plus que la seule approche dont la RDC ne saurait faire l’économie au risque de demeurer amputée de certaines portions de ses terres. A savoir la solution militaire. En l’occurrence, il ne s’agit pas de faire œuvre de bellicisme comme les deux voisins agresseurs, leurs soutiens et leurs dépendants. Il est plutôt question de légitime défense et d’épouser finalement la locution latine « si vis pacem, para belllum » (en français, si tu veux la paix, prépare la guerre).
Vieux comme la Rome antique, cet adage est devenu la pierre angulaire des doctrines militaires de tous les Etats qui entendent se faire respecter des autres. Pays gâté par la nature, incarnation de la géopolitique et de la géostratégie, la RDC n’a pas d’autre choix que d’avoir une puissance de feu à la taille de sa taille.
"RDC: Bunagana aux mains du M23 depuis deux mois, aucune issue en vue - 14/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220814-rdc-bunagana-aux-mains-du-m23-depuis-deux-mois-aucune-issue-en-vue
Cela fait deux mois que la ville de Bunagana et quelques autres localités du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) sont occupées par les combattants du M23. La solution militaire piétine et l’option diplomatique n’avance pas. Cette situation a empoisonné les relations entre Kinshasa et Kigali. Paul Kagame est accusé de soutenir ce mouvement. Une feuille de route censée conduire à la désescalade a été signée début juillet par les autorités congolaises et rwandaises à Luanda, en Angola, mais elle n’a toujours pas permis un cessez-le-feu sur le terrain.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Voilà soixante jours que la ville de Bunagana est administrée par le M23. Tous les points de sortie sont minutieusement contrôlés. De plus, le directoire du M23 ne donne aucune indication sur sa volonté de quitter Bunagana. Il affirme avoir cessé le feu et dit attendre toujours du gouvernement l’ouverture d’un dialogue avant d’envisager quoi que ce soit.
Le M23 dit également qu’il n’a pas de projet d’avancer et d’occuper d’autres villes et localités dans la région. Cependant, il y a environ dix jours, des combats étaient rapportés par l’armée congolaise et les sources onusiennes aux alentours du camp militaire Rumangabo.
De son côté, le gouvernement n’est pas prêt à un dialogue avec le M23, qu’il considère comme un groupe terroriste. Il soutient toujours, s’appuyant sur le récent rapport d’experts des Nations unies, que le M23 ne résiste que parce qu’il reçoit un appui de Kigali.
Ainsi, les autorités congolaises attendent que le Conseil de sécurité de l’ONU mette la pression sur Paul Kagame, le président rwandais, surtout eu égard au peu de résultats récoltés par les organisations sous régionales dans les pourparlers engagés sous l’égide du Kenya et de l’Angola.
= https://lepotentiel.cd/2022/08/13/rdc-nord-kivu-deux-mois-apres-la-prise-de-bunagana-il-est-temps-pour-letat-congolais-dintervenir-jean-baptiste-kasekwa/
"RDC: dans le Nord-Kivu, le sentiment d'abandon de la population - 15/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220815-rdc-dans-le-nord-kivu-le-sentiment-d-abandon-de-la-population
En République démocratique du Congo, le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu « appelle la population à cesser immédiatement ses manifestations qui profitent aux terroristes ». Les autorités militaires justifient cette décision par les violences qui secouent la région depuis des semaines. Une décision que conteste le mouvement de la société civile LUCHA.
Vendredi dans la ville de Butembo, cinq policiers ont été tués en marge d'une manifestation contre l'insécurité. Plus tôt dans la semaine dans la même ville, plus de 800 détenus de la prison centrale de Kakwangura se sont évadés suite à une attaque attribuée aux combattants de l'ADF accompagnés de miliciens Maï-Maï, et tuant deux policiers.
Par la voix de son porte-parole, le général Sylvain Ekengé, le gouverneur militaire du Nord-Kivu dit « comprendre le ras-le-bol de la population, mais juge intolérable les attaques armées contre les forces de défense et de sécurité ». Une décision que conteste le mouvement de la société civile LUCHA.
Pour Grace Kabera qui représente le mouvement à Goma, les autorités militaires doivent admettre que l'Etat de siège a échoué. Elle a été jointe par Sidy Yansané. « On a l'impression d'être abandonné, on a l'impression que la Monusco ne fait rien du tout, on a l'impression que l'Etat de siège a échoué, c'était une mesure qui était censée prendre trente jours, mais là on est à plus de douze mois.
On pense que le gouverneur militaire devrait s'abstenir, et ne devrait pas se prononcer sur ce genre de questions et prendre des décisions aussi farouches. Nous sommes dans un État où il faut que la population se prenne en charge, même quand on est à la maison, même quand on ne manifeste pas, les gens qui tuent les populations les trouvent dans leurs maisons, les trouvent dans leurs champs, et un peu partout même sur la route pendant leurs activités, leurs petits commerces et tout ça...
Donc rester à la maison, je crois que c'est plus dangereux que d'aller manifester, parce que quand on va manifester, on fait entendre notre voix un peu plus haut et un peu plus loin. C'est une échappatoire de penser que si on manifeste, on se laisse infiltrer, il y a aussi les rebelles qui viennent parmi nous, ce n'est pas du tout valable, c'est n'importe quoi. »
► À lire aussi : en RDC, plus de 15 000 civils massacrés ces 15 dernières années au Nord–Kivu et en Ituri
► La situation dans le Nord-Kivu est aussi pointée dans la revue de la presse Afrique de ce lundi.
- RDC
"Ituri : au moins 20 personnes disparues et 30 maisons incendiées lors d’une incursion des ADF à Lumamisa - 14/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/14/actualite/securite/ituri-au-moins-20-personnes-disparues-et-30-maisons-incendiees-lors
Plus de vingt personnes sont disparues et au moins 30 maisons ont été incendiées lors d’une nouvelle incursion des rebelles ADF samedi 13 aout à Lumamisa dans le territoire de Mambasa (Ituri). C’est ce qu’annonce la nouvelle société civile de Mambasa qui salue l’intervention de l’armée qui a permis à sauver des vies humaines.
Ces rebelles ont fait l’incursion le samedi matin dans ce village. Certains habitants ont réussi à atteindre le centre commercial de Mambasa ou des villages environnants avant que ces assaillants ne barricadent la route.
D’autres familles qui ont pris la direction de la forêt n’ont pu traverser la rivière Mutufeyi qui a quitté son lit à cause des pluies abondantes qui tombent dans cette région, rapporte le coordonnateur de la nouvelle société civile locale, John Vuleverio.
Selon ce dernier, plusieurs enfants se seraient noyés en essayant de gagner l’autre rive. Il ajoute que les FARDC sont toutefois intervenues pour repousser ces rebelles d’ADF. Ce qui a permis de limiter les dégâts.
Mais avant l’intervention de l’armée, les ADF avaient déjà incendié plusieurs maisons et enlevé plusieurs personnes pour une destination inconnue. L’administrateur du territoire de Mambasa, le colonel Jean-Baptiste Muyanpandi indique qu’il est difficile pour l’instant d’établir un bilan exact de cette incursion. Il précise que les services de sécurité et l’armée sont à Lumamisa pour évaluer la situation et poursuivre la traque de ces rebelles.
"Attaque de la prison de Butembo : les Nande de Kinshasa déplorent l’inefficacité du dispositif sécuritaire - 14/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/14/actualite/securite/attaque-de-la-prison-de-butembo-les-nande-de-kinshasa-deplorent
Les Nandé vivant à Kinshasa ont exprimé, jeudi 11 aout, leur inquiétude sur la faiblesse du dispositif sécuritaire de la ville de Butembo pourtant surmilitarisée.
Ils ont exprimé leur inquiétude dans un communiqué publié jeudi 11 aout.
Cette déclaration intervient à la suite de l’attaque survenue dans la nuit du 9 au 10 aout à la prison de Kakwangura, où plus de 800 détenus s’étaient évadés.
Le président de cette association, Cuban L’yanzenze a demandé au chef de l’Etat de s’impliquer personnellement pour des solutions durables à la situation sécuritaire de Butembo :
«… Cette attaque constitue une grave menace à la paix et à la sécurité, non seulement non celle de la ville de Butembo mais aussi de toute la province du Nord-Kivu. Tout en condamnant cet acte lâche, la communauté Nande de Kinshasa n’arrive pas à comprendre comment ces assaillants ont pu traverser toute la ville de Butembo sans aucune résistance des services de sécurité et opérer paisiblement dans un périmètre suppose hautement sécurisé ».
"turi : Nouvelle attaque des terroristes ADF près de Mambasa - 13 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/13/ituri-nouvelle-attaque-des-terroristes-adf-pres-de-mambasa.html/113575/
"Insécurité, massacres, évasions des prisonniers... Nord Kivu, Ituri : l'apocalypse
= https://lepotentiel.cd/2022/08/11/insecurite-massacres-evasions-des-prisonniers-nord-kivu-ituri-lapocalypse/
"Insécurité dans l’Est de la RDC : le député Kasekwa préconise la réforme des FARDC - 14/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/14/actualite/politique/insecurite-dans-lest-de-la-rdc-le-depute-kasekwa-preconise-la-reforme
Des militaires congolais renforcent leurs positions autour de Goma au second jour des affrontements face aux rebelles du M23 (Photo Monusco)
Député national élu de Goma (Nord-Kivu), Jean-Baptiste Kasekwa a appelé, samedi 13 aout, le gouvernement à réformer les FARDC ainsi que les services de sécurité pour pacifier l’Est de la RDC.
Il a lancé cet appel au cours d'une conférence-débat qu'il a animée à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu :Jean-Baptiste Kasekwa a reproché aux dirigeants congolais de sous-traiter la sécurité intérieure du pays, en comptant sur la MONUSCO ainsi que sur les forces sous-régionales, en délaissant les FARDC.« Nous devons nous mobiliser pour obliger le gouvernement à se focaliser sur la montée en puissance des FARDC, de la PNC et de nos services de sécurité pour ne plus continuer de tourner le regard. Il est temps que nous puissions reprendre la sécurité de notre pays entre nos propres mains ».
« La solution ne va pas venir des forces sous-régionales qui, autorisées par notre propre gouvernement, viennent chacune combattre ses rebelles sur notre propre sol. Les Burundais viennent s'occuper de leurs Tabara, les Ougandais de leurs ADF, les Sud-Soudanais vont venir s'occuper de leur rébellion dans les Uelé », a-t-il poursuivi.
Cet élu de Goma a également proposé la tenue prochaine d’une table-ronde pour évaluer les opérations militaires et celles de mise en œuvre du PDDRC-S.
Une centaine de populations de toutes les couches sociales de Goma ont participé à cette activité.
= https://www.radiookapi.net/2022/08/14/actualite/politique/nord-kivu-le-gouverneur-interdit-les-manifestations-sur-la-voie
"Attaques contre la Monusco : le président Tshisekedi lance un appel au calme - 13 août 2022
= https://objectif-infos.cd/2022/08/13/attaques-contre-la-monusco-le-chef-de-letat-lance-un-appel-au-calme/
= https://www.radiookapi.net/2022/08/13/actualite/securite/butembo-felix-tshisekedi-appelle-au-calme-et-la-vigilance
"Butembo : L’armée juge « inacceptable » la récupération de la situation et regrette que les Mai-mai servent des supplétifs aux ADF - 13 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/13/butembo-larmee-juge-inacceptable-la-recuperation-de-la-situation-et-regrette-que-les-mai-mai-servent-des-suppletifs-aux-adf.html/113579/
Dans une communication faite ce samedi 13 août, autour de la dernière évolution de la situation qui demeure toujours préoccupante dans la ville de Butembo et ses environs, l’armée fait part des inquiétudes, d’amertumes et désolation autour des actions jugées criminelles ayant été orchestrées contre les Forces de Défense et de Sécurité, avec d’énormes pertes matérielles et en vies humaines, sous prétexte des manifestations pacifiques anti-MONUSCO organisées par les mouvements citoyens.
Face à cette dangereuse situation, l’administration militaire du Nord-Kivu, dirigée par le général Constant Ndima, va droit dans ses bottes pour condamner les faits, et déplorer ce qu’elle qualifie de la récupération de la situation.
« Tout en comprenant le ras-le-bol de la population, le Gouverneur Militaire de la Province du Nord-Kivu juge intolérables et inacceptables la récupération de la situation par les tireurs des ficelles et les attaques armées contre les Forces de Défense et de Sécurité qui pourtant accomplissent leurs missions constitutionnelles, légales, citoyennes et régaliennes par les groupes armés Mai-mai associés aux manifestants », lit-on dans le communiqué.
« Il est regrettable de constater que ces groupes Maimai qui avaient pris les armes pour combattre les agresseurs de notre pays et les ennemis de la population servent de supplétifs aux terroristes d’ADF/MTM », ajoute le gouverneur militaire du Nord-Kivu, s’appuyant notamment sur le cas de l’attaque du 10 août 2022 de la prison de Kakwangura de Butembo où, « ils ont opéré ensemble et tué 02 policiers et blessé un militaire FARDC, tous de garde; et provoqué l’évasion de plus de 800 détenus, qui confirme cette collaboration machiavélique et criminelle ».
Bien plus, l’armée s’appuie sur l’attaque du 12 août 2022 des éléments de la légions Nationales d’Intervention de la Police Nationale Congolaise, ayant coûté la vie à cinq éléments de la Police dont le Commandant Second de la LENI, l’incendie de trois jeep de la Police et la disparition de huit armes AK47, d’une arme PKM, d’une lance-roquette RPG7 et d’un pistolet 9 mm emportés par les combattants des groupes armés dissimulés parmi les manifestants, sans oublier le lynchage à mort d’un policier à Katwa et la disparition de son arme emportée, qui, poursuit l’armée, constituent des actes criminels insupportables et inacceptables.
Face à cette situation très préoccupante et jugée « inimaginable », le gouverneur Militaire de la Province du Nord-Kivu appelle la population et surtout les mouvements citoyens à se désolidariser des groupes armés et à cesser immédiatement avec ces manifestations qui « frisent les émeutes et profitent, non pas à la population mais aux terroristes ADF/MTM, aux pécheurs en eaux troubles et aux ennemis de la République ».
À cet effet, « le Gouverneur Militaire de la Province du Nord-Kivu enjoint les Forces de Défense et de Sécurité de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour interdire toutes les manifestations sur la voie publique, rétablir l’ordre dans l’immédiat et remettre les choses dans le droit chemin », ajoute le même communiqué.
« Le Gouverneur Militaire de la Province du Nord-Kivu instruit les Forces de Défense et de Sécurité de mettre hors d’état de nuire toute personne ou tout groupe de personnes qui se rendra coupable des actes criminels ci-haut décriés et de les déférer devant les juridictions compétentes pour subir la rigueur de la loi », conclut-il.
" RDC: 13 militants pro-démocratie libérés après 9 mois passés en prison - 14 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/14/rdc-13-militants-pro-democratie-liberes-apres-9-mois-passes-en-prison
"145 territoires : l’offre de Tshisekedi aux catholiques fait polémique - 15.08.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109040_145_territoires_l_offre_de_tshisekedi_aux_catholiques_fait_polemique.html
"A l’issue de la visite du Secrétaire d’Etat américain en RDC : Nicolas Kazadi vante les réalisations du Congo auprès d’une délégation américaine - August 12, 2022
= http://lephareonline.net/?p=1498
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
LE PASSAGE DE BLINKEN N'Y A RIEN FAIT, LE M23 ET BIEN SUR LE RWANDA ONT REPRIS LEURS OFFENSIVES CONTRE LES FARDC JUSQU’À CIBLER A L'ARTILLERIE LOURDE UNE CENTRALE HYDROÉLECTRIQUE EN CONSTRUCTION DANS LE PARC DE VIRUNGA...
Répétons-le encore et toujours : le Congo ne peut gagner la guerre lui déclarée par le Rwanda en sous-traitant sa sécurité à des tiers, seuls ses propres efforts lui donneront victoire. Cela veut dire que face à l'impunité internationale vouée au Rwanda quoi qu'il fasse, il nous faut reconstruire une réelle armée républicaine dissuasive en la nettoyant des officiers et soldats affairistes, en la dotant d'une logistique de pointe, d'un financement adapté et de toutes les conditions utiles à sa motivation, sa combativité et son efficience technique sans oublier l'exécution optimale du processus de démobilisation et de réinsertion ainsi que le dialogue attentif et intelligent avec la population de l'Est.
La CI essentiellement occidentale laisse Kagame et ses supplétifs du M23 déstabiliser et piller le Congo en compassion avec leur génocide passé mais aussi et peut-être pour s'assurer à travers eux l'usufruit criminel de nos richesses. Blinken n'a donc ps eu l'outrecuidance de dénoncer cette source sûre d'exploitation comme le montre la reprise violente des attaques étiquetées M23... Nous sommes et restons 'Bunangana' !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Répétons-le encore et toujours : le Congo ne peut gagner la guerre lui déclarée par le Rwanda en sous-traitant sa sécurité à des tiers, seuls ses propres efforts lui donneront victoire. Cela veut dire que face à l'impunité internationale vouée au Rwanda quoi qu'il fasse, il nous faut reconstruire une réelle armée républicaine dissuasive en la nettoyant des officiers et soldats affairistes, en la dotant d'une logistique de pointe, d'un financement adapté et de toutes les conditions utiles à sa motivation, sa combativité et son efficience technique sans oublier l'exécution optimale du processus de démobilisation et de réinsertion ainsi que le dialogue attentif et intelligent avec la population de l'Est.
La CI essentiellement occidentale laisse Kagame et ses supplétifs du M23 déstabiliser et piller le Congo en compassion avec leur génocide passé mais aussi et peut-être pour s'assurer à travers eux l'usufruit criminel de nos richesses. Blinken n'a donc ps eu l'outrecuidance de dénoncer cette source sûre d'exploitation comme le montre la reprise violente des attaques étiquetées M23... Nous sommes et restons 'Bunangana' !
"Nord-Kivu : reprise des combats entre FARDC et M23 - 16/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/16/actualite/securite/nord-kivu-reprise-des-combats-entre-fardc-et-m23
Des soldats des FARDC traquent les FDLR à Rutshuru au Nord-Kivu/ Photo Radio Okapi.
Les combats ont repris ce mardi 16 aout, vers 3 heures du matin, entre les FARDC et les rebelles du M23, notamment dans les groupements de Jomba et Bweza, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Certaines sources dans la région parlent d’au moins trois civils tués et deux autres blessés par un obus qui aurait été lancé par les rebelles dans le village Tchankere localité de Rwanguba.
C’est ce qui a créé la panique dans cette zone qui se vide depuis 8 heures locales de ses habitants.
Le porte-parole des opérations Sukola 2, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, déplore cette énième violation de la trêve par les rebelles.
« Vers 3 h 20 du matin de ce mardi 16 août, trois de nos positions se trouvant à Rwanguba, Rangira et Muhibira, ont été attaquées simultanément par le M23 et ses alliés de l’armée rwandaise en violation de la trêve imposée par le sommet des chefs d’Etat de Nairobi dans le cadre bien évidemment de l’East African Community », a indiqué le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike.
L’armée congolaise conserve jusque-là ses positions, affirme-il.
« Pour l’instant, les FARDC tiennent toutes ces positions et contiennent l’ennemi dans ses positions initiales. Il est vrai qu’au regard des tirs aveugles de l’ennemi, la population devrait se mettre à l’abri de ces tirs, voilà pourquoi il y a eu ce mouvement des populations », ajoute le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike.
Selon la société civile de Jomba, la situation est inquiétante dans cette partie du territoire de Rutshuru, surtout pour la population civile qui vit dans l’incertitude permanente.
"Nord-Kivu: Trois positions des FARDC attaquées par le M23 et l’armée rwandaise - 16 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/16/nord-kivu-trois-positions-des-fardc-attaquees-par-le-m23-et-larmee-rwandaise.html/113646/
"Nord-Kivu : Le M23 attaque à l’artillerie lourde une centrale hydroélectrique en construction dans le Parc des Virunga - 17 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/17/nord-kivu-le-m23-attaque-a-lartillerie-lourde-une-centrale-hydroelectrique-en-construction-dans-le-parc-des-virunga.html/113670/
D’après un communiqué de l’ICCN, parvenu à POLITICO.CD, le Parc national des Virunga, situé au Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC, a été victime d’une violente attaque dans la matinée du mardi 16 août 2022 sur le chantier de construction de la nouvelle centrale hydroélectrique de Rwanguba, dans le Territoire de Rutshuru.
Cette attaque, confie-t-on, a impliqué des tirs d’artillerie lourde et a entraîné la chute de deux engins explosifs au milieu du chantier qui comprend des installations résidentielles pour les travailleurs et des ateliers de construction.
« Elle s’est traduite par des dégâts matériels significatifs, notamment pour les équipements de chantier », informe l’ICCN, qui soupçonne les terroristes du M23 comme auteurs. « D’après les communautés locales, les tirs d’artillerie provenaient des positions du M23 situées à moins de 5km du site du chantier ».
L’ICCN note qu’aucune victime n’est à déplorer parmi les membres du personnel car les autorités du parc ont pu procéder à une évacuation dès le début de l’attaque. Malheureusement, indique-t-il, plusieurs victimes sont décédées dans les villages alentours.
Le Parc National des Virunga est au cœur de la région affectée par l’insécurité depuis la résurgence de la rébellion du M23. Le secteur des gorilles de montagne, dans la partie sud est du parc, se trouve à cheval entre le Rwanda et la RDC et est l’objet d’intenses combats depuis octobre 2021. L’ICCN rapporte qu’en novembre dernier, un garde parc, Etienne Kanyaruchinya, avait été tué au cours d’une violente attaque contre un poste de patrouille de l’ICCN à Bukima.
Pour Olivier Mushiete, Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, « L’ICCN condamne fortement cette dernière attaque à Rwanguba. Les gardes du parc sont des agents de mise en application de la loi dans les aires protégées. Leur mandat est de s’assurer de la protection de l’héritage naturel de la RDC, qui dans le cas du Parc National des Virunga est également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO », a-t-il déclaré.
De plus, « les personnels civils qui travaillent sans relâche à la mise en œuvre des programmes de développement du parc n’ont d’autres objectifs que de participer à la construction d’un futur tourné vers la paix et la prospérité pour les populations du Nord Kivu. L’attaque d’hier ne fait que renforcer leur détermination à accomplir leur mission », a ajouté Olivier Mushiete.
À Rutshuru, les affrontements ont repris après plusieurs jours d’accalmie dans plusieurs localités. Ce mardi, les combats se sont poursuivi entre les FARDC et les terroristes du M23 à proximité de Rwanguba. D’après plusieurs sources, les forces loyalistes ont pris le dessus sur certaines positions des rebelles.
"RDC: seize morts dans l'attaque d'un site minier en Ituri - 17/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220817-rdc-seize-morts-dans-l-attaque-d-un-site-minier-en-ituri
= https://afrique.lalibre.be/71951/rdc-nouvelle-attaque-meurtriere-de-site-minier-en-ituri/
= https://actualite.cd/2022/08/16/rdc-djugu-nouvelle-attaque-meurtriere-de-site-minier-une-dizaine-de-morts-dont-4
"RDC: les ADF accusés d’avoir tué 6 personnes, le M23 d’avoir bombardé une centrale - 18 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71981/rdc-les-adf-accuses-davoir-tue-6-personnes-le-m23-davoir-bombarde-une-centrale/
"RDC: l’armée annonce avoir tué dix membres du groupe armé ADF dans le nord-est - 16 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71910/rdc-larmee-annonce-avoir-tue-dix-membres-du-groupe-arme-adf-dans-le-nord-est/
"Conflit à l'Est : "Il faut maintenir la pression militaire et accentuer les efforts diplomatiques" - 15 Août 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/conflit-a-lest-si-larmee-nest-pas-assez-forte-il-faut-accentuer-les-efforts-diplomatiques/
GAUD
La situation sécuritaire continue de se dégrader à l'Est du pays, où sévit une centaine de groupes armés. Pour Juvénal Munubo, député UNC et membre de la Commission défense et sécurité, « il faut nettoyer l'armée des officiers affairistes » et financer réellement le processus de démobilisation et de réinsertion des rebelles. Face à la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda et la faiblesse de l'armée congolaise, le député de Walikale estime que la solution durable au conflit reste diplomatique.
Juvénal Munubo à Paris le 13 août 2022 :copyright: Ch. Rigaud – Afrikarabia
Afrikarabia : Un rapport encore confidentiel des experts de l’ONU confirme le soutien du Rwanda au M23. Que peut changer cette reconnaissance internationale et avez-vous été surpris par le contenu de ce rapport ?
Juvénal Munubo : Pas du tout, l’armée congolaise avait déjà récolté de nombreuses preuves de l’implication du Rwanda. Et déjà, en 2013, un premier rapport de l’ONU avait établi la responsabilité du Rwanda en appui au M23. L’histoire semble donc se répéter. Toute la question est maintenant de savoir ce que l’on fait du rapport. Je crois qu’il faut un plaidoyer de haut niveau. Le président Tshisekedi a rencontré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, et ils en ont parlé. Pour moi, c’est important que le Rwanda soit sanctionné et qu’une juridiction internationale puisse examiner ces preuves et la responsabilité de Kigali. Les contacts diplomatiques doivent se poursuivre. Le processus de Luanda doit être soutenu, et la feuille de route qui prévoit le retrait du M23 de ses positions doit être appliquée.
Afrikarabia : Pourtant, la situation sécuritaire sur le terrain n’a pas évolué. Ce rapport de l’ONU peut-il changer la donne dans ce conflit ?
Juvénal Munubo : Le rapport vient renforcer les positions du gouvernement qui dénonçait l’implication du Rwanda. Il peut aussi y avoir un effet psychologique bénéfique pour les militaires qui sont au front. Ils savent maintenant que la communauté internationale est au courant du soutien de l’armée rwandaise à la rébellion. Mais cela ne peut pas suffire. Les militaires doivent être davantage soutenus. Ils ne doivent pas manquer de nourriture ou d’équipements.
Afrikarabia : Deux conditions sont souvent avancées pour mettre fin à l’insécurité à l’Est du pays : une profonde réforme de l’armée et un processus de démobilisation et de réinsertion (DDR) des groupes armés efficace. On a l’impression que l’on n’avance pas vraiment sur ces deux points ?
Juvénal Munubo : C’est vrai. On n’a pas fait beaucoup de progrès dans la réforme du secteur de la sécurité et dans le DDR. On parle actuellement beaucoup du départ de la Monusco. C’est très facile de dire que la Monusco doit partir, mais qu’est-ce qui a été fait pour la reconstruction de l’armée et pour les opérations de démobilisation pendant tout ce temps ? Peu de choses. Cela fait plusieurs mois qu’un coordonnateur du DDR a été nommé, avec une nouvelle approche de réinsertion communautaire et de stabilisation. Mais il n’y a aucun projet. Lorsque vous arrivez au Nord-Kivu ou en Ituri, on ne sait pas où se trouvent les centres de réinsertion. Il n’y en a tout simplement pas. Le DDR reste encore un projet de papier avec une structure qui existe à Kinshasa, mais il n’y a pas de filières de réinsertion sur le terrain, dans les zones de conflit.
Afrikarabia : Fin juillet, on a vu des combattants démobilisés du camp de Mubambiro, près de Goma, quitter le centre de démobilisation faute de prise en charge et retourner dans la brousse.
Juvénal Munubo : C’est un effet un problème. Vous sensibilisez ces jeunes à déposer les armes et ensuite, ils restent dans les centres de démobilisation sans nourriture, sans encadrement et sans perceptives. On doit repenser cette stratégie et il faut clairement davantage de volonté politique. Nommer un coordinateur de DDR ne suffit pas. Il faut quitter les bureaux climatisés de Kinshasa et aller sur le terrain. Il faut aussi assurer le financement du processus entre le gouvernement et la communauté internationale.
Afrikarabia : Concernant la réforme de l’armée, quelle serait la première priorité pour rendre les FARDC plus efficaces face aux groupes armés ?
Juvénal Munubo : Il y a un projet de loi de programmation qui vient d’être adopté par le gouvernement et qui devrait être examiné à la rentrée. Ce qui est dommage, c’est qu’au vu de la situation sécuritaire à l’Est, nous aurions pu examiner ce projet avant les vacances parlementaires. Mais la session extraordinaire n’a pas pu se tenir. Pour autant, ce projet de loi est un outil important, notamment car il permet de programmer des dépenses de fonctionnement et d’investissement. Ce qui est différent du budget annuel qui est assez faible, avec seulement 400 millions de dollars pour une armée confrontée à de nombreux défis. Il faut notamment des équipements modernes, des drones de surveillance, des avions de chasse… Il faut davantage de moyens et une loi de programmation sur trois ans. Nous avons déjà eu un projet de loi de programmation pour la police, mais il n’a pas été financé ! Il faudra dont être très vigilant concernant l’armée.
Afrikarabia : Le rapport de l’ONU démontre, certes, l’implication du Rwanda dans l’aide au M23, mais il montre aussi que l’armée congolaise se sert de groupes armés comme supplétifs. Cette collusion entre les FARDC et certaines milices pose question ?
Juvénal Munubo : Cela doit évidemment interpeller le gouvernement. Ce qui permet de comprendre la question de l’embargo sur les armes pour le Congo. Cet embargo a été mal compris, car il oblige la notification pour l’achat d’armes par le gouvernement. Mais la réalité, c’est qu’il y a des officiers congolais qui font du business avec les groupes armés, et cela doit cesser. Il y a des structures internes à l’armée qui doivent veiller à cela : l’inspection générale des FARDC et l’auditorat militaire. L’Est du pays est une zone riche en opportunité d’affaires et certains officiers sont parfois tentés de mélanger business et sécurité. Le président Tshisekedi doit nettoyer les écuries d’Augias dans l’armée. Les officiers affairistes doivent être écartés. Cela s’impose.
Afrikarabia : Pour ramener la sécurité à l’Est, l’envoi d’une force militaire régionale a été décidé par la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). Peut-elle contribuer à stabiliser la région ?
Juvénal Munubo : Cette force peut être une force complémentaire aux efforts internes des FARDC. Mais il faut savoir quels seront les pays contributeurs des troupes ? Si on trouve des contingents rwandais, ougandais ou burundais dans cette force, il y aura un déficit de confiance. Il faut que les pays contributeurs ne soient pas directement impliqués dans le conflit congolais. Si on trouve des Ougandais, que l’on soupçonne aussi de soutenir le M23, cela n’apportera aucune solution au conflit.
Afrikarabia : Quelle serait la bonne stratégie à adopter par Félix Tshisekedi pour mettre fin à l’insécurité ? On a l’impression qu’il tâtonne un peu.
Juvénal Munubo : Certaines personnes disent qu’il faut faire la guerre au Rwanda. Est-ce que ces personnes sont bien conscientes des réelles capacités de l’armée congolaise ? J’en doute. Dans cette situation, je crois qu’il faut davantage accentuer les efforts diplomatiques. Si votre armée n’est pas assez forte, il faut user de la diplomatie. Nous devons continuer comme à Luanda, où la feuille de route validée était favorable au Congo. Mais nous devons faire très attention dans le choix de nos partenaires. Quelques jours après la rencontre de Luanda, voulue par l’Union africaine, nous avons vu une délégation congolaise partir à Kampala ! Et cela a étonné tout le monde de voir Félix Tshisekedi demander l’appui de Museveni dans le conflit. Personne n’a vraiment compris. Pour moi, il faut maintenant évaluer la feuille de route de Luanda et dégager les responsabilités de ceux qui ne veulent pas l’appliquer.
Afrikarabia : La ville frontière de Bunagana est toujours dans les mains des rebelles du M23 depuis le 13 juin dernier. Cela montre la faiblesse de l’armée congolaise ?
Juvénal Munubo : Cela inquiète bien sûr. Nous devons exiger un peu plus du gouvernement. Il faut que l’armée se réorganise absolument. La ville de Bunagana est stratégique. Les rebelles perçoivent les taxes douanières. Des équipements militaires peuvent transiter par ce poste-frontière. Bunagana ne doit pas rester longtemps aux mains du M23. Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités. La session parlementaire de septembre sera mouvementée à ce sujet.
Afrikarabia : La phase diplomatique doit-elle passer obligatoirement par une négociation avec le M23 ?
Juvénal Munubo : Dans un premier temps, il ne faut pas l’envisager. Ce serait se décrédibiliser. Il faut maintenir la pression militaire et faire des progrès diplomatiques. Il me semble que la solution durable se trouve dans la diplomatie, et pas forcément dans l’action militaire.
"Rwanda: Et si Muzito avait raison ? -15 août 2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/rwanda-et-si-muzito-avait-raison/
"RDC: « Pourquoi la solution de la crise à l’Est doit-elle venir de l’étranger ? » - 16 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71938/rdc-pourquoi-la-solution-de-la-crise-a-lest-doit-elle-venir-de-letranger/
"Je suis Bunagana ! - 19/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/je-suis-bunagana/
Que de sujets à se mettre sous la dent ! Rien que cette semaine qui arrive à son crépuscule, il y a les suites du feuilleton « Maman Marie alias Union salité« . La réplique de notre « Fatshi national » a eu pour effet inattendu de faire entrer cette quasi septuagénaire dans le cercle des célébrités du pays. Ironie du sort, le Président, qui a fait de la promotion du genre son cheval de bataille, vient d’assurer, bien malgré lui, l’ascension d’une opposante venue de nulle part.
Imaginer « Maman Marie » en conférence de presse ne relèverait plus d’une fable. Apprendre demain que cette désormais « mère courage« – aux yeux de certains- est candidate aux législatives ne serait plus de l’ordre des prophéties auxquelles les Congolais prieurs devant l’Eternel sont accrocs. Et, qui sait, la prime à la bravoure et même à la bravade aidant, retrouver « Maman Marie » au perchoir de l’Assemblée nationale à la cime du bureau d’âge. Remise et reprise en perspective avec…Mboso, son ennemi intime ? Trêve de fiction politique ou de politique fiction.
En tout cas, le feuilleton « Maman Marie alias Union salité » ne charrie pas que le côté « novelas » ou « maboke » dont raffolent les Kinois. Dans la foulée de cette série à succès, un vieux concept coupe-gorge que l’on croyait même grabataire a pris, soudain, un coup de jeune: outrage au chef de l’Etat.
Comble de paradoxe, cette infraction, qui flirte avec le crime de lèse-majesté d’un autre âge, est remise au goût du jour par un pouvoir qui, dans son passé très récent d’opposition, était sinon scotché du moins abonné à ce qui passait pour un péché mignon des opposants depuis les années Mobutu !
Toujours est-il que, dorénavant, il faudra apprendre à tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de parler. D’autant que la frontière entre critique et outrage dépend de celui qui la trace. Autant dire qu’elle est ténue. Comme exactement dans l’Est de la RDC où les frontières sont devenues à géométrie variable. Illustration avec Bunagana qui est, depuis juin de l’année en cours, sous cure du « médecin sans frontières » en chef des grands lacs Dr Paul Kagamé. Une drôle de cure qui consiste à curer et écumer cette bourgade stratégique rd congolaise de toutes ses ressources.
Alors, que les suites du « feuilleton Maman Marie« , la libération provisoirement définitive ou définitivement provisoire de François Beya, ou encore l’assignation à résidence sans piscine de Jean-Marc Kabund pour qu’il ne nage plus jamais ne nous fassent pas oublier Bunagana.
""SADC : Le président Tshisekedi dans une diplomatie de guerre - 18 août 2022
= https://ouragan.cd/2022/08/sadc-tshisekedi-dans-une-diplomatie-de-guerre/
Entre la SADC et l’EAC, c’est la guerre de leadership sur la République démocratique du Congo. Ainsi, chaque ensemble, sinon chaque pays voudrait-il faire partie de l’enjeu. Après plus de deux décennies de déstabilisation planifiée, l’espace RDC commence à représenter un danger pour toute l’Afrique, si des mesures idoines ne sont pas prises....
= https://ouragan.cd/2022/08/eac-sadc-tshisekedi-a-lheure-du-choix/
= https://www.rtl.be/info/monde/international/tensions-rdc-rwanda-le-kenya-appelle-au-deploiement-d-une-force-regionale-en-rdc-1383541.aspx
= https://www.dw.com/fr/rdc-eac-rwanda-arm%C3%A9e-congolaise-fardc-m23/a-62071633
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 23/8/2022, 6:20 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Kagame serait-il à ce point dans le pétrin qu'il se précipite à réactiver son lobby américain ? Je ne le crois pas : Kagame continuera à être un peu chez lui aux Usa et les Américains un peu chez eux au Rwanda. Leur alliance est née au berceau du génocide et de leur agenda commun de mainmise sur les richesses du Congo. Leurs mobiles demeurent tout juste aurons-nous un réaménagement prudent des habitudes du Rwanda.
Gael Faye le rappeur et écrivain franco-burundo-rwandais (voir infra) se lamente d'une dégradation des relations entre le Rwanda et le Congo : en bon sang tutsi il se trompe complètement de diagnostic, ces relations ont été minées depuis le génocide rwandais dont les Rwandais ont criminellement exporté l'horrible schéma au Congo. Et comme le dit si justement leur ancien PM hutu Twagiramungu: "L’impunité de Kagame est la racine du mal" entre le Congo et le Rwanda et même dans la région des grands Lacs.
Encore une fois, à nous Congolais surtout ceux qui ont mission de préparer notre armée de nous réveiller et marcher debout pour 'imposer enfin notre respect en restaurant l’autorité de l’État en allant aux prises avec le sanguinaire Paul Kagame'.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Gael Faye le rappeur et écrivain franco-burundo-rwandais (voir infra) se lamente d'une dégradation des relations entre le Rwanda et le Congo : en bon sang tutsi il se trompe complètement de diagnostic, ces relations ont été minées depuis le génocide rwandais dont les Rwandais ont criminellement exporté l'horrible schéma au Congo. Et comme le dit si justement leur ancien PM hutu Twagiramungu: "L’impunité de Kagame est la racine du mal" entre le Congo et le Rwanda et même dans la région des grands Lacs.
Encore une fois, à nous Congolais surtout ceux qui ont mission de préparer notre armée de nous réveiller et marcher debout pour 'imposer enfin notre respect en restaurant l’autorité de l’État en allant aux prises avec le sanguinaire Paul Kagame'.
"Dans le pétrin, Kagame réactive son lobby américain - 21 août 2022
= https://ouragan.cd/2022/08/dans-le-petrin-kagame-reactive-son-lobby-americain/
Depuis des années, le président rwandais n’annonce pas de présence américaine dans son pays. Officiels comme citoyens américains y font des allers et retours sans tambour ni trompette. Mais depuis quelques semaines, Kigali caresse son allié, on ne sait pourquoi. Cette visite d’un groupe de sénateurs américains ressemble beaucoup à l’image d’un régime à bout de souffle.
Devant ses hôtes, le président rwandais, Paul Kagame passe son temps à se justifier sur la présence de ses troupes au Congo-Kinshasa. @Photo Droits tiers
A quoi jouent les États-Unis d’Amérique, s’exclame un acteur politique congolais. Pourqoui ce silence de Washington lors de la dernière attaque visant les civils et le barrage hydroélectrique de Rwanguba ? Fernandez Murhola, activiste des droits humains et membre du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a condamné les derniers bombardements opérés par le M23 sur le barrage hydroélectrique de Matebe dans le territoire de Rutshuru. “Je condamne vivement le bombardement par l’armée rwandaise ce 16/08/2022 du Barrage de Matebe à Rwanguba dans le Parc national des Virunga au Nord-Kivu, causant 5 civils tués et 7 autres blessés. Ce crime de guerre ne restera pas impunis ! Les parrains du Rwanda sont co-responsables”, a-t-il déclaré sur Twitter. Pour cet acteur de la société civile, les États-Unis d’Amérique ne sont pas innocents de tous les drames perpétrés en RDC par leur allié Kigali.
Les USA tourmentés par le banditisme d’État du Rwanda
Le président Paul Kagame du Rwanda a reçu vendredi une délégation du Congrès américain conduite par le sénateur ChrisCoons. La délégation, composée de trois sénateurs et de trois représentants du Congrès américain, est au Rwanda, dit-on, pour “une visite de trois jours visant à renforcer les relations bilatérales entre le Rwanda et les USA”. Une délégation des sénateurs américains qui devrait sérieusement harmoniser avec Kigali sur les pistes de réponses à apporter à la délicate correspondance de leur collègue sénateur Robert Menendez, président de la Commission des Affaires étrangères au Sénat des Etats-Unis. Cette lettre qui vient détruire toutes les gloires rwandaises de l’époque Kagame inquiète énormément la société américaine aujourd’hui accusée de financer un État voyou qui bafoue les droits de l’homme et crée des tensions inutiles avec tous ses voisins. Le sénateur Robert Menendez juge la coopération entre Washington et Kigali de “contradictoire, profondément problématique et emblématique d’une politique à l’égard du Rwanda de plus en plus en décalage avec les intérêts et les valeurs américaines”.
Dans une lettre adressée au chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, quelques heures avant sa tournée en Afrique centrale, Robert Menendez rappelle que “les Etats-Unis ont alloué plus de 147 millions de dollars d’aide étrangère au Rwanda en 2021, et a proposé 145 millions de dollars pour l’exercice 2023, faisant des États-Unis le plus grand donateur bilatéral du Rwanda”. En plus, disait-il, “l’armée rwandaise reçoit une aide et une formation américaines en matière de renforcement des capacités”. Le sénateur Robert Menendez propose que le Département d’Etat impose des restrictions de visa aux autorités rwandaises “pour leur implication dans des actes de répression. Ceci pour prévenir et répondre aux actes de la répression transnationale par le gouvernement de Kigali. Car, non seulement”, le Rwanda bafoue les lois américaines en ciblant les dissidents à l’intérieur des Etats-Unis, le Rwanda semble être le seul gouvernement étranger au monde qui est considéré par les Etats-Unis comme un partenaire et un allié, en dépit du fait qu’il détient injustement un résident américain. Menendez a exigé une explication sur ce que fait le Département d’Etat pour répondre aux actions du Rwanda ciblant les dissidents et les personnes résidant aux Etats-Unis et ailleurs. A côté de cela, le Rwanda est également une fois de plus engagé dans des actions de déstabilisation régionale en Afrique centrale. “Une semaine après la séance photo avec des hauts responsables américains, l’armée rwandaise a été accusée de manière crédible de soutenir les rebelles du M23 en République démocratique du Congo (RDC) et de déployer ses soldats au-delà de ses frontières en RDC”, avait souligné le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain.
Autant d’ennuis politiques qui mettent Kigali en inconfortabilité d’influence auprès de son allié Washington. “Jai l’intention d’examiner attentivement toute aide sollicitée au Congrès en faveur du Rwanda, et de faire suspendre toute assistance d’ordre sécuritaire, en commençant par plusieurs millions de dollars en soutien aux casques bleus rwandais, car je crains que tout soutien américain à l’armée rwandaise alors qu’elle est déployée en RDC en soutien aux rebelles responsables d’attaques contre des civils congolais, des troupes congolaises et des soldats de la paix de l’ONU, puisse envoyer un signal troublant que les États-Unis approuvent tacitement de telles actions”, avait clairement notifié Menendez à Blinken. Cette assertion serait bien l’objet pour lequel des sénateurs américains veulent comprendre les derniers événements du Rwanda pour en faire rapport à leur chambre.
"Le député Kasekwa appelle à la levée de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri - 20/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/20/actualite/politique/le-depute-kasekwa-appelle-la-levee-de-letat-de-siege-au-nord-kivu-et
"Le gouverneur du Nord-Kivu échange avec les habitants de Rutshuru, mécontents de l’occupation de leurs entités par le M23 - 21/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/21/actualite/securite/le-gouverneur-du-nord-kivu-echange-avec-les-habitants-de-rutshuru
Le gouverneur du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima, échange le 21/08/2022 à Rutshuru avec les forces vives et les déplacés. Cabinet du gouverneur du Nord-Kivu
Le gouverneur du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima, a échangé ce dimanche 21 aout à Rutshuru avec les forces vives et les déplacés qui ont fui la guerre du M23. C'était dans le but de calmer les mécontentements exprimés par ces habitants pour dénoncer l’insécurité, la guerre et l'occupation de leurs entités par ces rebelles.
A l’issue d’un dialogue avec toutes les couches représentées, le gouverneur militaire a réussi à « faire annuler la marche pacifique qui était prévue pour lundi 22 aout », à l’initiative de la société civile et mouvements de pression.
«J’avais appris que nos compatriotes de Rutrshuru voulaient manifester contre le laxisme ou la position défensive de l’armée. Nous leur disons que la guerre n’est pas un jeu d’enfants. Quand il s’agit de la guerre, ce n’est pas de cette façon qu’il faut agir. Car en agissant de cette façon, c’est faire le jeu de l’ennemi. Je viens dire à nos compatriotes de Rutshuru de rester calmes. Je les invite à la retenue. La marche est annulée. Nous nous sommes adressés à nos compatriotes et ils nous ont compris », s’est félicité le lieutenant-général Constant Ndima.
Ces forces vives ont accepté l’appel du gouverneur mais exigent qu’une solution soit trouvée rapidement.
Ils demandent notamment que les FARDC chassent les rebelles du M23 dans un bref délai pour permettre aux déplacés de regagner leurs entités, précise la société civile de Rutshuru.
Le gouverneur du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima, échange le 21/08/2022 à Rutshuru avec les forces vives et les déplacés.
Cabinet du gouverneur du Nord-Kivu
A l’issue de ce dialogue avec les leaders locaux, le gouverneur s’est exprimé devant une foule composée entre autres des déplacés. Ces dernier dénoncent leur souffrance dans les lieux de refuge par manque d’assistance du gouvernement et exigent le retour dans leurs villages d’origine.
"Rutshuru: la société civile exige plus d’efforts aux FARDC pour reconquérir les villages occupés par le M23 - 22/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/22/actualite/politique/rutshuru-la-societe-civile-exige-plus-defforts-aux-fardc-pour
Des soldats des FARDC se retirent de Rutshuru au Nord-Kivu/ Photo Radio Okapi.
La société civile du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) ont demandé, dimanche 21 aout, à l’armée de « tout faire pour bouter dehors les rebelles du M23 » afin que les habitants ayant fui les hostilités regagnent leurs villages et vaquer à leurs occupations.
Cette structure a lancé ce message au gouverneur militaire du Nord-Kivu, lieutenant-général Constant Ndima, au cours de sa visite à Rutshuru.
La société civile a indiqué que la population est fatiguée de la léthargie observée mais surtout « la position défensive des FARDC sur terrain » qui donne l’impression qu'elle est abandonnée.
« Alors que le peuple attend impatiemment que les FARDC fassent des offensives contre ces hors-la-loi et reconquérir son territoire afin que ces populations regagnent leurs milieux respectifs, les terroristes du M23 renforcent au jour le jour leurs troupes et continuent à prendre contrôle de ces villages assiégés », a rappelé le secrétaire général de la société civile de Rutshuru, Samson Rukira.
« Eu égard à cette situation macabre due au silence du gouvernement, la coordination de la société civile de Rutshuru, reconnaissant la détermination et le sacrifice de nos militaire FARDC, recommande que le gouvernement dote aux FARDC les moyens conséquents, armes et munitions dans l’objectif de quitter la défensive pour mener des offensives contre les terroristes du M23 et ses alliés », a-t-il ajouté.
Il a également évoqué les dégâts humains et matériels enregistrés depuis les attaques du M23, dans les groupements Jomba, Bweza, Rugari et Kisigari.
Ce sont notamment des dizaines de personnes tuées, de femmes violées, de bombardements des édifices publics, d'écoles, de centres de santé et bien d’autres.
Pour sa part, le gouverneur du Nord-Kivu, lieutenant-général Constant Ndima, s’est rendu dimanche 21 aout à Rutshuru et a échangé avec les forces vives et les déplacés qui ont fui la guerre du M23.
Le gouverneur du Nord-Kivu échange avec les habitants de Rutshuru, mécontents de l’occupation de leurs entités par le M23
Le but de cet échange était de calmer les mécontentements exprimés par ces habitants pour dénoncer l’insécurité, la guerre et l'occupation de leurs entités par ces rebelles.
A l’issue d’un dialogue avec toutes les couches représentées, le gouverneur militaire a réussi à « faire annuler la marche pacifique qui était prévue pour ce lundi 22 aout », à l’initiative de la société civile et mouvements de pression.
"Ituri : de présumés ADF décapitent 10 personnes à Mambasa - 20/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/20/actualite/securite/ituri-de-presumes-adf-decapitent-10-personnes-mambasa
"Patrick Muyaya : « Les dispositions ont été prise pour accompagner le retrait de la MONUSCO de Butembo » - 20/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/20/actualite/securite/patrick-muyaya-les-dispositions-ont-ete-prise-pour-accompagner-le
"Gaël Faye : « Entre la RDC et le Rwanda, on assiste à une terrible régression » - 20 aout 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1369837/culture/gael-faye-entre-le-rdc-et-le-rwanda-on-assiste-a-une-terrible-regression/
L’ACTU VUE PAR… Chaque semaine, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. De retour à Kigali après une tournée des festivals en France, le rappeur et écrivain franco-rwandais revient notamment sur la montée des tensions dans l’est de la RDC.
Gaël Faye, au centre culturel La Place, à Paris, le 23 juin 2022. :copyright: François Grivelet pour JA
À l’issue de sa première vraie tournée musicale depuis le début de la pandémie de Covid-19 et tout juste rentré à Kigali, où il réside avec sa famille, le rappeur franco-rwandais, dont les racines burundaises, rwandaises et françaises s’entremêlent, revient pour Jeune Afrique sur la crise entre le Rwanda et la RDC, ainsi que sur la récente tournée africaine d’Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, qui s’est notamment rendu en RDC et au Rwanda.
Jeune Afrique : Que vous inspire la crise qui a resurgi entre le Rwanda et la RDC ?
Gaël Faye : Ces tensions me bouleversent. La situation est floue. Je perçois à nouveau de l’incompréhension, exacerbée par les réseaux sociaux. Cette amplification de la xénophobie envers les rwandophones qui vivent au Congo, je ne la ressentais plus. Elle me fait fait peur et m’attriste énormément.
Dans la région, nous nous sommes tous disséminés dans les pays alentour : au Congo, au Burundi, au Rwanda, en Ouganda… Nous nous sentons appartenir collectivement à cette région. J’ai donc la désagréable impression que nous faisons une terrible marche arrière quand je vois ces haines resurgir pour des raisons politiques qui échappent, souvent, au citoyen lambda. Il lui est en effet très difficile de savoir ce qu’il se passe au Kivu du fait de cette difficulté à communiquer, désormais, entre Rwandais et Congolais.
Tout a commencé quand le M23 s’est réinvité dans le conflit. La RDC a alors accusé le Rwanda d’être derrière cette offensive – ce qui n’est pas nouveau. Je pensais qu’avec l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir, nous disposerions de nouveau d’instruments diplomatiques pour résoudre ce genre de crise et, surtout, pour calmer l’opinion des deux côtés de la frontière. On assiste à tout le contraire, sans pouvoir dire d’où cela vient et pourquoi.
À Lire Gaël Faye : « Je ne m’étais pas rendu compte à quel point Petit Pays était violent »
Comment cette dégradation se manifeste-t-elle ?
Sur Facebook ou sur WhatsApp, chacun diffuse des vidéos de nature à attiser le feu. Cela fait ressurgir ce qu’on avait connu à la fin des années 1990 : un rejet des rwandophones vivant dans l’est de la RDC. Cela témoigne aussi du désarroi des Congolais, que je comprends tout à fait. Ils ne constatent aucune évolution significative. Non seulement la situation sécuritaire, complexe, ne s’améliore pas, mais elle s’éternise, malheureusement : les conséquences de l’après-génocide au Rwanda, la présence durable des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans l’est du Congo, l’installation ancienne des Banyamulenge au Congo… Aussi la tentation est grande de trouver des boucs émissaires. S’y ajoute la gestion des ressources naturelles et du partage de ce gâteau dont tant de personnes viennent se servir une part depuis l’époque du roi Léopold II…
Tout cela se construit sur fond de désespoir. Sur les réseaux sociaux, le ton se durcit, le dialogue s’amenuise. Les discours se font va-t-en guerre. Or l’on ne pourra s’en sortir que par le dialogue, faute de quoi nous retomberons dans l’impasse où nous nous trouvions durant la seconde moitié des années 1990, lorsque les discours anti-Tutsi conduisaient à de véritables chasses à l’homme. Aujourd’hui, des amis rwandais qui avaient l’habitude de se rendre en RDC ont peur de traverser la frontière. En quelques mois, l’atmosphère a changé. Et ce n’est pas rassurant.
Lors de sa visite au Rwanda, au début d’août, Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, a sermonné les autorités rwandaises sur plusieurs sujets…
J’ai été étonné de voir les Américains se transformer subitement en gendarmes dans la région des Grands Lacs et venir nous dire ce que Washington attendait de nous, Rwandais. J’ai aussi ressenti un certain malaise en entendant Antony Blinken évoquer le cas de Paul Rusesabagina, condamné en appel au Rwanda à vingt cinq ans de prison pour terrorisme. Sous prétexte qu’il est devenu résident américain, le Rwanda devrait rendre des comptes à Washington ?
Cet homme a pourtant été jugé à Kigali, son procès a été retransmis intégralement sur YouTube, des témoignages et des preuves ont été produits… Pourquoi faudrait-il que des pays occidentaux nous fassent éternellement la leçon ?
J’ai d’ailleurs trouvé opportune la réaction de Vincent Biruta, le ministre rwandais des Affaires étrangères. Il rappelé que la justice de son pays était souveraine et n’avait pas de leçons à recevoir. Qui, en Europe ou aux États-Unis, parle des victimes rwandaises des attaques commises par le mouvement terroriste dont Paul Rusesabagina était l’un des dirigeants ?
La condamnation par la justice française, en juillet dernier, de Laurent Bucyibaruta, le plus haut responsable rwandais jamais jugé en France pour les crimes liés au génocide perpétré contre les Tutsi, constitue-t-elle une victoire judiciaire ?
Préfet de Gikongoro durant le génocide de 1994, Laurent Bucyibaruta a été condamné à vingt ans de prison par la cour d’assises de Paris, le 12 juillet. Toutefois, il n’a pas été reconnu coupable de génocide mais seulement de complicité. Nous avons donc été déçus, au Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR). Par ailleurs, il a fait appel.
Le temps qu’il faut pour aboutir à un jugement est tellement long que la plupart des Rwandais poursuivis pour génocide arrivent devant la justice française à un âge très avancé, en ayant besoin d’une aide médicale. C’est notamment le cas de Félicien Kabuga, surnommé « le financier du génocide ».
À ce rythme-là, il est peu probable que la trentaine de personnes contre qui une plainte a été déposée seront jugées, ce qui représente une très grande frustration. En outre, il faut de longues semaines pour que les jurés français soient briefés et comprennent le contexte du Rwanda à l’époque. Il serait peut-être temps de procéder à des extraditions de la France vers le Rwanda.
Après une longue absence liée à la crise du Covid-19, vous avez renoué avec les festivals d’été…
Cet été 2022 a été marqué par une renaissance culturelle. Il y a un an encore, les restrictions liées au Covid avaient entravé ces rendez-vous. Cette fois, les artistes ont pu venir de l’étranger, et le public aussi. J’ai constaté que le rap prenait de plus en plus de place dans les festivals. Au Paléo, en Suisse, les têtes d’affiche étaient Ninho ou Orelsan. À Saint-Nolff (Bretagne), pour le festival Fête du bruit, il y avait Booba ou Niska.
Quels livres vous ont marqué récemment ?
J’ai eu un coup de cœur pour une primo-romancière rwandaise, Dominique Celis, dont le livre, Ainsi pleurent nos hommes, sort en septembre (éd. Philippe Rey). L’histoire, qui se déroule dans le Rwanda post-génocide, évoque tout à la fois la masculinité rwandaise, la mémoire, la société rwandaise d’aujourd’hui, les politiques de la réconciliation, du pardon et du lien entre les Rwandais…
J’ai hâte aussi de lire Consolée (éd. Autrement), de Beata Umubyeyi Mairesse. J’ai cru comprendre que ce roman faisait écho à un documentaire portant sur des enfants métis de la sous-région (Rwanda, RDC, Burundi) ayant été placés dans des institutions puis déportés en Belgique.
Je suis très heureux de constater que deux écrivaines rwandaises s’illustrent lors de cette rentrée littéraire, et que la région des Grands Lacs n’y sera pas abordée sous le seul prisme de l’actualité.
Gaël Faye : Nouvel EP – Mauve Jacaranda, CD (5 titres) ou vinyle (10 titres avec instrumentaux).
"Tension RDC-Rwanda : « L’impunité de Kagame est la racine du mal » (Faustin Twagiramungu, ancien Premier ministre rwandais) - 22.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109451_tension_rdc_rwanda_l_impunite_de_kagame_est_la_racine_du_mal_faustin_twagiramungu_ancien_premier_ministre_rwandais.html
L’ex-premier ministre rwandais, qui se trouve en exil, demande à Félix Tshisekedi à ne pas être complaisant dans la guerre que livre le Rwanda à la RDC.
« Négocier avec les terroristes M23 supplétifs de l’armée rwandaise, c’est cracher sur la mémoire des victimes congolaises. C’est ce message positif attendu par Kagame qui héberge le Général Laurent Nkunda recherché pour crimes contre l’humanité », a-t-il écrit.
Ceci est une preuve de plus que le régime de Paul Kagame continue à déstabiliser la RDC à travers les groupes armés qu’il déploie dans l’Est du pays, notamment le M23 qui bénéficie du soutien du Général Laurent Nkunda.
Cet état de choses existe parce que soutenu par le président rwandais. Dans son tweet publié ce dimanche, l’ancien premier ministre rwandais, Faustin Twagiramungu justifie l’activisme de Paul Kagame par l’impunité dont il est couvert jusqu’à ce jour.
« L’impunité de Kagame est la racine du mal », ajoute-t-il, en s’adressant spécifiquement au chef de l’État congolais.
La situation de l’Est continue à déraciner des millions de vies humaines. La réponse de Kinshasa se fait toujours attendre deux mois après la prise de Bunagana par les rebelles du M23.
Selon Faustin Twagiramungu, la solution à cette crise sécuritaire de l’est partirait de la capacité de la RDC à imposer son respect et à restaurer l’autorité de l’État en allant aux prises avec le « sanguinaire » Paul Kagame.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"MALGRÉ LES VŒUX ET DÉCLARATIONS DE NOS DIRIGEANTS (LIRE ET ÉCOUTER LUTUNDULA...), MALGRÉ LUANDA ET NAIROBI, MALGRÉ L’ÉTAT DE SIÈGE, MALGRÉ CECI CELA, LES MASSACRES CONTINUENT ET LA SITUATION EMPIRE A L'EST ET BUNANGANA TOUJOURS OCCUPÉ PAR LE M23 ET LE RWANDA. NOUS N'AVONS PAS ENCORE CE QU'IL FAUT. QUE NOUS FAUT-IL FAIRE DE PLUS ???
En visioconférence à la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), Lutundula a dénoncé l’occupation d’une partie du territoire du Nord-Kivu par le M23 soutenu par l’armée rwandaise, l’obligation de déclarer au Comité des sanctions de l’ONU les achats d’armes et munitions dans le cadre des mesures d’embargo sur les armes en RDC et la nécessité d’un retrait responsable de la MONUSCO de la RDC. Ni les militaires rwandais ni les rebelles du M23 n'ont quitté le Nord-Kivu, la situation n’a pas évolué positivement et ce, en défit de la feuille de route signée à Luanda qui devrait aboutir à un cessez-le-feu immédiat, dit-il. Il plaide par des paroles pour des mesures coercitives de la part de la CI et milite encore pour la nécessité d'un environnement approprié et des conditions de retour de la confiance mutuelles entre la RDC et le Rwanda pour un dialogue sincère, constructif. Mais hélas au lieu de nous annoncer davantage les moyens à notre armée, notre ministre s'emploie encore à sous-traiter notre défense en sollicitant l'aide tantôt à l'UA et à l'ONU, tantôt à Moscou et à Washington. Est-ce la meilleure voie ???
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En visioconférence à la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), Lutundula a dénoncé l’occupation d’une partie du territoire du Nord-Kivu par le M23 soutenu par l’armée rwandaise, l’obligation de déclarer au Comité des sanctions de l’ONU les achats d’armes et munitions dans le cadre des mesures d’embargo sur les armes en RDC et la nécessité d’un retrait responsable de la MONUSCO de la RDC. Ni les militaires rwandais ni les rebelles du M23 n'ont quitté le Nord-Kivu, la situation n’a pas évolué positivement et ce, en défit de la feuille de route signée à Luanda qui devrait aboutir à un cessez-le-feu immédiat, dit-il. Il plaide par des paroles pour des mesures coercitives de la part de la CI et milite encore pour la nécessité d'un environnement approprié et des conditions de retour de la confiance mutuelles entre la RDC et le Rwanda pour un dialogue sincère, constructif. Mais hélas au lieu de nous annoncer davantage les moyens à notre armée, notre ministre s'emploie encore à sous-traiter notre défense en sollicitant l'aide tantôt à l'UA et à l'ONU, tantôt à Moscou et à Washington. Est-ce la meilleure voie ???
"M23 et MONUSCO : Intervention de Christophe Lutundula à la réunion du Conseil de Paix et de sécurité de l’UA - 31 août 2022
= https://afridesk.org/m23-et-monusco-intervention-de-christophe-lutundula-a-la-reunion-du-conseil-de-paix-et-de-securite-de-lua/
Christophe Lutundula Apala, Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères de la RDC a participé ce 31 aout en visioconférence à la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA). Il a exposé sur la situation de l’occupation d’une partie du territoire du Nord-Kivu par le M23 soutenu par l’armée rwandaise, la question de l’obligation de déclarer au Comité des sanctions de l’ONU les achats d’armes et munitions dans le cadre des mesures d’embargo sur les armes en RDC et la nécessité d’un retrait responsable de la MONUSCO de la RDC.
Voici le texte de la communication du chef de la diplomatie congolaise
Madame l’Ambassadeur Jainaba Jagne, Présidente du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine ;
Monsieur l’Ambassadeur Bankole Adeoye, Commissaire de l’Union Africaine aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
En avril dernier, votre Conseil avait exprimé sa préoccupation sur la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo. Il a demandé à la Commission de l’Union Africaine de continuer à soutenir les efforts internes et des pays voisins pour faire face à la résurgence de l’insécurité déclenchée par les activités des groupes armés, dont le mouvement terroriste M23, ressuscité dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC depuis novembre 2021, par la République du Rwanda dont l’armée est entrée sur le territoire congolais par la force le 24 mai 2022, en violation flagrante de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de notre pays.
Depuis lors, la situation n’a guère évolué positivement, en dépit de recommandations de votre Conseil et des positions fermes prises par la Commission de l’Union Africaine et le Conseil de Sécurité des Nations Unies qui ont condamné unanimement la résurrection du M23 et ses attaques contre les positions des Forces Armées de la RDC, FARDC, et exigé son retrait sans conditions des localités congolaises occupées.
En effet, à ce jour, ni les forces rwandaises ni les terroristes du M23 ne se sont retirés de la province du Nord-Kivu. Que du contraire, ils mènent fréquemment des incursions militaires pour conquérir d’autres espaces territoriaux en RDC, provoquant ainsi des tragédies humaines notamment par des tueries, des déplacements forcés massifs des populations, les viols des femmes et autres violations graves des droits de l’Homme, sans compter le pillage de leurs biens au mépris de la Charte des Nations Unies, de l’Acte constitutif de l’UA et du droit international humanitaire.
Afin de mettre fin à ces tragédies, de restaurer la paix et la sécurité à l’Est de la RDC et de promouvoir la coopération ainsi que le développement socioéconomique dans la Région des Grands Lacs, la Communauté de l’Afrique de l’Est et l’Union Africaine ont pris des initiatives politiques et diplomatiques en cours d’exécution. Il s’agit, d’une part, du « processus de Nairobi » placé sous le leadership conjoint du Président sortant du Kenya, Uhuru Kenyatta, et du Président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et, d’autre part, du « processus de Luanda » conduit par le Président angolais Joao Gonçalves Lourenço, mandaté par le 16ième Sommet extraordinaire des Chefs et de Gouvernement de l’UA tenu à Malabo, le 28 mai 2022, sur le terrorisme et les changements des anticonstitutionnels des gouvernements.
La note d’information actualisée sur la situation à l’Est de la République Démocratique du Congo distribuée aux participants à cette réunion donne la quintessence de ces deux initiatives et en évalue la mise en œuvre. Point n’est besoin d’y revenir.
La RDC apprécie beaucoup l’implication active de l’UA, de la CAE, de la CEEAC et de la SADC dans la solution de cette énième crise sécuritaire que lui imposent le M23 et ses parrains dans le seul but de freiner son développement et de piller ses fabuleuses richesses naturelles.
Cependant, il reste que les Chefs rebelles du M23 et les autorités rwandaises tournent en dérision les différents instruments de solution issus de deux processus de paix ci-dessus et les appels répétés des instances internationales à la cessation des hostilités et au retrait de leurs troupes du territoire congolais ainsi qu’au respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC. Ils n’entendent point leur donner une suite quelconque.
C’est pourquoi, il est impérieux et urgent d’appliquer les principes énoncés dans les communiqués de deux conclaves des Chefs d’État de la CAE à Nairobi et dans celui du Conseil de sécurité de l’ONU du 2 juin dernier, et de réaliser les actions prévues dans la feuille de route de Luanda, afin d’ouvrir des vraies perspectives d’une paix, d’une sécurité et d’une stabilité durables à brève échéance à l’Est de la RDC et dans la Région des Grands Lacs. Il y va de la crédibilité de l’ONU, de l’Union Africaine, des Communautés régionales africaines et des dirigeants africains tant aux yeux de populations africaines que des autres nations du monde.
A cet effet, la RDC souscrit aux mesures pratiques et aux modalités à prendre soumises au CPS dans la note d’information actualisée notamment en matière de coordination, d’harmonisation et de suivi des initiatives, actions et efforts diplomatiques de l’UA et des communautés régionales dont l’EAC, la CEEAC, la CIRGL et la SADC, d’une part ainsi que les sources de financement prévues des activités politiques et militaires nécessaires à la résolution durable de la crise et au retour à la normale à l’Est de notre pays, d’autre part.
En outre, il est nécessaire de créer un environnement approprié et les conditions de retour de la confiance mutuelle entre les parties prenantes, plus spécialement entre la RDC et le Rwanda afin de favoriser un dialogue sincère, constructif et fructueux ; ce qui implique forcément :
- Le retrait immédiat et sans condition du M23 des localités occupées ;
- La cessation immédiate et sans condition des interventions militaires rwandaises sur le sol congolais et de son soutien au M23 ;
- Le retour des personnes déplacées à leurs domiciles ;
- Le déploiement rapide de la Force régionale Est-Africaine.
Madame la Présidente ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Le retrait du M23 et la cession des activités guerrières du Rwanda requiert des mesures coercitives de la part de la communauté internationale, en particulier de l’UA et des communautés régionales précitées contre eux.
Le récent rapport des experts de l’ONU sur la crise sécuritaire dans la province congolaise du Nord-Kivu le justifie assez et souligne davantage la nécessité d’une telle action, car il apporte de la lumière non seulement sur l’ampleur du préjudice subi par les populations congolaises des zonesenvahies par l’ennemi, mais aussi sur les responsabilités du Rwanda dans cette crise en confirmant, preuves à l’appui, l’agression de la RDC par ce dernier du fait des attaques menées directement par ses forces armées contre les FARDC sur le territoire congolais et du soutien en matériels de guerre et en hommes des troupes apporté au M23. Ce rapport met ainsi fin aux dénégations des autorités rwandaises sur l’implication de leur pays dans l’insécurité et la déstabilisation de la RDC. Il devra permettre d’attaquer le mal à la racine et de le guérir durablement. C’est une pièce importante du dossier à laquelle l’Union africaine, plus particulièrement sa Commission et son Conseil de Paix et de Sécurité ne peuvent pas se désintéresser.
A travers le CPS, la RDC demande à l’UA d’appuyer sa démarche auprès du Président du Conseil de Sécurité de l’ONU afin d’obtenir l’examen de ce rapport dans le plus bref délai pour dégager toutes les leçons qui s’imposent et sanctionner le Rwanda et les dirigeants du M23 dont, du reste, certains sont toujours sous sanction depuis 2013.
En effet, il serait incompréhensible et inadmissible, voire scandaleux que les Nations Unies et l’Union Africaine gardent silence et soient indifférentes à la violation aussi grave des règles fondamentales qui président aux relations entre les États et consignées dans leurs Actes fondateurs, à savoir le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures.
Notre pays sollicite aussi le soutien de l’Afrique à sa requête de la levée par le Conseil de sécurité de l’ONU de l’embargo injuste qui le frappe en réalité sous le couvert de l’obligation de déclarer au Comité des sanctions ses achats d’armes et munitions. Est-il logique, en effet, d’imposer une telle contrainte à un État en guerre que l’on prétend soutenir sans l’affaiblir et lui priver des instruments de sa sécurité et de sa stabilité ?
Madame la Présidente ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
C’est dans ce contexte des contradictions de la communauté internationale exacerbées par l’enlisement de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo, MONUSCO et certaines maladresses de communication, que les Congolais déçus ont exprimé leur ras-le-bol contre celle-ci et exigé son départ de la RDC. Cette tension a atteint son paroxysme le 31 juillet dernier par suite de l’incident grave survenu à Kasindi, au Nord-Kivu, lorsque des militaires d’intervention rapide de la MONUSCO en provenance de l’Uganda ont tiré sur la population, causant plusieurs morts parmi les civils.
A cet égard, je tiens à indiquer clairement au nom du Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et du Gouvernement de la République qu’il n’y a pas de crise entre la RDC et l’ONU.
Seulement, au-delà des faits et en dépit de la peine qu’ils nous causent, autorités congolaises et responsables de la MONUSCO, nous devons décrypter froidement le message du Peuple congolais et réfléchir profondément sur la pertinence du mandat actuel de la MONUSCO et l’utilité de ce mécanisme de paix plus de 20 ans après sa création. C’est pourquoi, le Gouvernement congolais a décidé de réévaluer prochainement le plan de retrait de la MONUSCO convenu en application de la Résolution 2556 du Conseil de Sécurité de l’ONU afin de procéder aux ajustements requis pour un retrait responsable et une meilleure harmonie avec le Peuple congolais. Cette réévaluation indispensable se fera bien sûr selon les modalités fixées ensemble avec les responsables de la MONUSCO.
La RDC renouvelle sa confiance aux institutions africaines et sa collaboration avec l’ONU. Elle renouvelle sa confiance au Président Joaô Lourenço de la République d’Angola et au Président sortant du Kenya, Uhuru Kenyatta, et les remercie pour leurs efforts afin de ramener la paix et la sécurité à l’Est de notre pays.
Je vous remercie.
"RDC : « À ce jour, ni les forces rwandaises ni les terroristes du M23 ne se sont retirés du Nord-Kivu et la situation n’a guère évolué positivement », (Christophe Lutundula) - 31 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/31/rdc-a-ce-jour-ni-les-forces-rwandaises-ni-les-terroristes-du-m23-ne-se-sont-retires-du-nord-kivu-et-la-situation-na-guere-evolue-positivement-christophe-lutundula.html/114759/
Intervenant ce mercredi 31 août 2022 à la réunion virtuelle du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, le vice-premier ministre congolais en charge des affaires étrangères dénonce, auprès de ses paires, le fait qu’à ce jour, ni les militaires rwandais ni les rebelles du M23 ont quitté le Nord-Kivu. Le patron de la diplomatie congolaise indique que la situation n’a pas évolué positivement et ce, en défit de la feuille de route signée à Luanda qui devrait aboutir à un cessez-le-feu « immédiat ».
« La situation n’a guère évolué positivement, en dépit de recommandations de votre Conseil et des positions fermes prises par la Commission de l’UA et le Conseil de Sécurité des Nations Unies », observe Lutundula qui par la suite précise qu’en effet, « à ce jour, ni les forces rwandaises ni les terroristes du M23 ne se sont retirés de la province du Nord-Kivu. Ils mènent fréquemment des incursions pour conquérir d’autres espaces territoriaux en RDC, provoquant ainsi des tragédies humaines ».
Par la même occasion, Kinshasa pointe les rebelles du M23,m d’être coupables des « tueries, des déplacements forcés massifs des populations, les viols des femmes et autres violations graves des droits de l’Homme, sans compter le pillage de leurs biens ».
Pour Lutundula, « il est nécessaire de créer un environnement approprié et les conditions de retour de la confiance mutuelle entre les parties prenantes, plus spécialement entre la RDC et le Rwanda afin de favoriser un dialogue sincère, constructif et fructueux »
Lutundula demande le « retrait immédiat et sans condition du M23 des localités occupées, la cessation immédiate et sans condition des interventions militaires rwandaises sur le sol congolais et de son soutien au M23 et le retour des personnes déplacées à leurs domiciles »
"Agression rwandaise : Lutundula plaide pour des mesures coercitives de la part de la Communauté internationale - 1 septembre 2022
= http://alternance.cd/2022/08/31/agression-rwandaise-lutundula-plaide-pour-des-mesures-coercitives-de-la-part-de-la-communaute-internationale/
"Christophe Lutundula: « Le retrait du M23 et la cessation des activités guerrières du Rwanda requièrent des mesures coercitives de la part de la communauté internationale » - 31 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/31/christophe-lutundula-le-retrait-du-m23-et-la-cession-des-activites-guerrieres-du-rwanda
"RDC: les Chefs rebelles du M23 et les autorités rwandaises tournent en dérision les différents instruments de solution issus du processus de Nairobi et celui de Luanda, dénonce Lutundula - 31 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/31/rdc-les-chefs-rebelles-du-m23-et-les-autorites-rwandaises-tournent-en-derision-les
"Nord-Kivu : La DGM invite les agents de la DGDA ayant des domiciles au Rwanda de trouver « le plus tôt » des logements sur le sol congolais - 31 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/31/nord-kivu-la-dgm-invite-les-agents-de-la-dgda-ayant-des-domiciles-au-rwanda-de-trouver-le-plus-tot-des-logements-sur-le-sol-congolais.html/114754/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109943_embargo_sur_les_armes_la_rdc_denonce_une_decision_injuste_et_plaide_pour_sa_levee.html
"Ituri : situation sécuritaire alarmante à Mambasa (société civile) - 02/09/2022 -
= https://www.radiookapi.net/2022/09/02/actualite/securite/ituri-situation-securitaire-alarmante-mambasa-societe-civile
"RDC: au moins 14 civils tués dans des combats en Ituri -2 septembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/72289/rdc-au-moins-14-civils-tues-dans-des-combats-en-ituri/
"RDC-Ituri: au moins 14 civils et 8 miliciens tués lors des combats entre FARDC et CODECO près de Mungbwalu - Vendredi 2 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/02/rdc-ituri-au-moins-14-civils-et-8-miliciens-tues-lors-des-combats-entre-fardc-et-codeco
= https://actualite.cd/2022/08/31/rdc-ituri-au-moins-14-morts-dans-des-attaques-de-membres-du-groupe-adf
= https://afrique.lalibre.be/72246/rdc-dix-morts-dans-de-nouveaux-massacres-au-nord-kivu-une-trentaine-la-semaine-derniere/
= https://www.radiookapi.net/2022/09/01/actualite/securite/ituri-22-morts-dans-les-affrontements-de-deux-jours-entre-fardc-et
"RDC: dix morts dans de nouveaux massacres au Nord-Kivu, une trentaine la semaine dernière - 31 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/72246/rdc-dix-morts-dans-de-nouveaux-massacres-au-nord-kivu-une-trentaine-la-semaine-derniere/
"RDC: 13 morts en trois jours dans des attaques et incidents meurtriers dans l’est du pays - 29 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/72181/rdc-13-morts-en-trois-jours-dans-des-attaques-et-incidents-meurtriers-dans-lest-du-pays/
"Est de RDC: détérioration de la situation sécuritaire dans plusieurs zones, selon l'ONU - 24 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/24/est-de-rdc-deterioration-de-la-situation-securitaire-dans-plusieurs-zones-selon-lonu
"L’Avenir : « Situation dans l’Est du pays : la RDC fustige le manque d’avancées » - 01/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/01/actualite/revue-de-presse/lavenir-situation-dans-lest-du-pays-la-rdc-fustige-le-manque
Revue de presse du jeudi 1er septembre 2022
Certains journaux congolais reviennent ce lundi, sur l’intervention du ministre congolais des Affaires étrangères au cours de la réunion virtuelle du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine.
Christophe Lutundula, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, a rappelé que le Conseil avait demandé à la Commission de l’Union Africaine de continuer à soutenir les efforts internes et des pays voisins pour faire face à la résurgence de l’insécurité déclenchée par les activités des groupes armés, dont le mouvement terroriste M23, ressuscité dans la province du Nord-Kivu, par la République du Rwanda dont l’armée est entrée sur le territoire congolais par la force le 24 mai 2022, rapporte L’Avenir.
Depuis lors, constate le patron de la diplomatie congolaise, la situation n’a guère évolué positivement, en dépit des recommandations du Conseil et des
positions fermes prises par la Commission de l’Union africaine et le Conseil de Sécurité des Nations Unies qui ont condamné unanimement la résurrection du M23 et ses attaques contre les positions des Forces Armées de la RDC, FARDC, et exigé son retrait sans conditions des localités congolaises occupées, ajoute le journal.
Christophe Lutundula a souligné la nécessité de créer un environnement approprié et les conditions de retour de la confiance mutuelle entre les parties prenantes, plus spécialement entre la RDC et le Rwanda, afin de favoriser un dialogue sincère, constructif et fructueux, indique pour sa part Forum des As. Cela implique notamment, ajoute le tabloïd, le retrait immédiat et sans condition du M23 des localités occupées et la cessation immédiate et sans condition des interventions militaires rwandaises sur le sol congolais et son soutien au M23 ainsi que le retour des personnes déplacées à leurs domiciles. Le chef de la diplomatie congolaise a demandé à l’UA d’appuyer sa démarche auprès du Président du Conseil de Sécurité de l’ONU, afin d’obtenir l’examen de ce rapport dans le plus bref délai pour dégager toutes les leçons qui s’imposent et sanctionner le Rwanda et les dirigeants du M23 dont, du reste, certains sont toujours sous sanction depuis 2013, conclut Forum des As.
Le chef de la diplomatie congolaise a appelé la Communauté internationale, notamment l’ONU, l’UA, la CEEA, la SADC et la CAE à prendre des mesures draconiennes étant donné que les mises en garde formulées et les efforts fournis par les leaders régionaux n’ont pas réussi jusque-là à faire fléchir le M23 et le Rwanda, renseigne pour sa part Le Journal.
M. Lutundula a, par ailleurs, souligné clairement, au nom du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi et du Gouvernement de la République qu’il n’y a pas de crise entre la RDC et l’ONU, conclut le quotidien....
"RDC: le M23 recrute et forme des dizaines de jeunes pour gonfler l’effectif de ses combattants - 30 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/30/rdc-le-m23-recrute-et-forme-des-dizaines-de-jeunes-pour-gonfler-leffectif-de-ses
"Agression dans l’Est : le M23 et l’armée rwandaise ont largué des bombes sur les habitations civiles à Chakere (FARDC) - 19 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/19/agression-dans-lest-le-m23-et-larmee-rwandaise-ont-largue-des-bombes-sur-les-habitations-civiles-a-chakere-fardc.html/113762/
"Nord-Kivu : La MONUSCO est déjà partie de Butembo, ceux qui restent seront évacués (Gouverneur militaire) - 18 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/18/nord-kivu-la-monusco-est-deja-partie-de-butembo-ceux-qui-restent-seront-evacues-gouverneur-militaire.html/113712/
"RDC : la Monusco doit-elle partir ? - 30 aout 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1369477/politique/rdc-la-monusco-doit-elle-partir/
= https://actualite.cd/2022/08/31/la-rdc-affirme-quil-nexiste-pas-une-crise-entre-le-gouvernement-et-lonu-mais-reitere-sa
"ONU: La RDC affirme qu’elle est sous embargo et demande le soutien de l’UA - 31 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/31/onu-la-rdc-affirme-quelle-est-sous-embargo-et-demande-le-soutien-de-lua
= https://actualite.cd/2022/08/31/la-rdc-demande-lua-de-mettre-la-pression-afin-dobtenir-lexamen-par-le-conseil-de
"Certains ex-rebelles M23 créent l’ « Association pour la balkanisation de la RDC » - 29 août 2020
= https://linterview.cd/certains-ex-rebelles-m23-creent-l-association-pour-la-balkanisation-de-la-rdc/
"RDC, 25 ans de totale impunité : Pourquoi le Rapport Mapping fait autant de peur ? – Luc Henkinbrant - 19 juillet 2022
= https://afridesk.org/rdc-25-ans-de-totale-impunite-pourquoi-le-rapport-mapping-fait-autant-peur-luc-henkinbrant/
"L’éthique et la déontologie militaire au menu d’un séminaire des FARDC - 23 mai 2022
= https://afridesk.org/lethique-et-la-deontologie-militaire-au-menu-dun-seminaire-des-fardc/
"Occupation de Bunagana par le M23/Rwanda : "Des mécanismes régionaux ont été activés mais le Plan B existe pour trouver solution", (Muyaya) - 23/08/2022
= https://7sur7.cd/2022/08/23/occupation-de-bunagana-par-le-m23rwanda-des-mecanismes-regionaux-ont-ete-actives-mais-le
"Bunagana, un État dans un État -02.09.2022
= https://ouragan.cd/2022/09/bunagana-un-etat-dans-un-etat/
Avant la tenue de la 77ème Assemblée générale des Nations unies prévue à partir du 13 septembre à New York, Kigali s’active pour imposer la belligérance au M23 vis-à-vis du régime de Kinshasa. Des informations recoupées et de plus en plus confirmées annoncent un renforcement du dispositif politique et militaire dans la zone sous occupation des Forces de Défense du Rwanda (RDF) et des terroristes du M23. Il s’agirait de tout tricoter pour imposer la territorialité du groupe, tenter d’y faire régner quelques activités politiques et économiques.
Bunagana, toujours sous contrôle des terroristes du M23 et de leurs alliés rwandais. @Photo Droits tiers
C’est la plus importante décision qui aurait été prise par des lobbyistes du Rwanda. Soutenir la défense diplomatique de Kigali en s’appuyant totalement sur les revendications du M23. D’ailleurs, des hélicoptères auraient été aperçus à leur atterrissage à Bunagana avec à leur bord des personnalités de peau blanche. Des options auraient été levées par les soutiens du Rwanda pour tenter de le sauver dans le conflit armé qu’il a diligenté depuis novembre 2021 en République démocratique du Congo. Faute d’arguments à brandir à la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies prévue à New-York du 13 au 27 septembre 2022, Kigali s’oblige une malice. Étant donné que le Rwanda est totalement indexé par tous les rapports (groupe d’experts des Nations unies, Human Right Watch, Union africaine, Union européenne et SADC), il faut s’appuyer sur les initiatives de médiation pour montrer faussement à la face du monde que c’est un problème congolo-ougandais.
L’agression rwandaise (M23) indigeste aux yeux de la communauté internationale.
Pour la première fois, le monde sent la gravité des évènements en République démocratique du Congo. Les faits sont graves. Une agression opérée en plein jour, très bêtement avec des soldats rwandais en uniforme officielle de la RDF et des témoignages poignants qui illustrent la gravité des exactions, des massacres et des attaques directement lancées depuis le Rwanda sur des civils congolais. En outre, Kigali s’est accusée publiquement en réclamant le rapatriement de ses soldats capturés au front en République démocratique du Congo. Des éléments d’information qui clouent Paul Kagame et son gouvernement. C’est peut-être la raison qui a conduit le chef de l’État rwandais à émettre à Rusizi/Cyangugu (l’un des sept districts de la province de l’ouest du Rwanda, frontalier avec le Burundi au sud et la République démocratique du Congo à l’ouest), la déclaration fantaisiste selon laquelle “aucun ennemi de nos voisins n’opérera sur le sol rwandais”. Déclaration prise à la légère en raison de l’occupation par ses troupes d’une partie du territoire congolais dans le territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu.
Lire aussi :
RDC : l’armée rwandaise et le M23 violent tout
Au vu de la qualité explosive des débats attendus à l’Assemblée générale des Nations unies en ce moi de septembre, “les lobbies auraient demandé à Paul Kagame de faire preuve de souplesse vis-à-vis de Kinshasa”, rapportent certaines indiscrétions. Ce qui pourrait conduire Kigali à surprendre l’opinion rwandaise avec des nouvelles déclarations et décisions allant dans le sens de la normalisation avec la République démocratique du Congo. Mais, Kinshasa n’est pas dupe. Le Rwanda s’amusera toujours à troubler la région pour faire main basse sur les richesses de l’est du Congo.
"Accord de Kampala entre la RDC et le M23 : cadeau empoisonné ! - August 26, 2022
= http://lephareonline.net/?p=1631
"2023: "Si nous ne prenons pas nos responsabilités, la situation sécuritaire à l’Est pourra être invoquée pour l'annulation des élections", Jonas Tshiombela (NSCC) - 01.09.2022
= https://www.africanewsrdc.net/actu/2023-jonas-tshiombela-se-leve-contre-les-elections-en-partie/
"Paul Kagame: « Aucun ennemi de nos voisins n’opérera sur le sol rwandais » -29 août 202
= https://linterview.cd/aucun-ennemi-de-nos-voisins-noperera-sur-le-sol-rwandais-paul-kagame/
"RDC : Tshisekedi met en garde des individus exerçant des activités illégales, sous couvert de leur appartenance à la coalition au pouvoir -29 août 2020
= https://linterview.cd/rdc-tshisekedi-met-en-garde-des-individus-exercant-des-activites-illegales-sous-couvert-de-leur-appartenance-a-la-coalition-au-pouvoir/
"2023 : “Le Peuple d’abord”, nouvelle synergie pour aider Félix Tshisekedi à rempiler - 29 août 2022
= https://ouragan.cd/2022/08/2023-le-peuple-dabord-nouvelle-synergie-pour-aider-tshisekedi-a-rempiler/
Encore un autre soutien politique pour Félix Tshisekedi. Le président de la République peut s’estimer heureux d’avoir un bon renfort politique des jeunes leaders. Le regroupement “Le Peuple d’abord” vient d’être créé pour lui assurer un second bail au Palais de la Nation.
Le regroupement social “Le peuple d’abord” est un syndicat du peuple, une synergie des organisations d’éducation civique et patriotique qui se rangent derrière le président de la République, pour non seulement l’aider à réussir son premier mandat mais aussi lui assurer la conquête du second pour lui permettre de mieux mettre en œuvre la vision du Peuple d’abord, a-t-on appris de ses initiateurs.
Lire aussi :
CENI : Kadima plus impopulaire que Nangaa (Sondage/BERCI)
Pro-Fatshi certes, mais la dénomination de cette plateforme va au-delà du simple activisme car ses fondateurs la décrivent comme l’expression de leur ambition, leur combat, bref, c’est une boussole. “Notre dénomination symbolise la place de choix qu’occupe le souverain primaire dans toutes les actions que nous menons”, ont-ils indiqué.
Le regroupement existe légalement depuis quelques mois déjà. Ses statuts sont subdivisés en 28 articles et regroupés en 5 chapitres. S’agissant des organes centraux, il y en a quatre (4), à savoir : l’Assemblée générale, le Conseil d’administration, la Convention nationale et les organes spécialisés.
Les raisons de sa création…
Le Regroupement social “Le Peuple d’abord” a été conçu pour plusieurs raisons, notamment celles de défendre, vulgariser, promouvoir et rendre effectif l’idéologie du Peuple d’abord, prôné par le président Tshisekedi.
Aussi, le syndicat s’engage à défendre les desiderata et faire le plaidoyer des associations de promotion des intérêts du peuple congolais. “Préparer par le biais de différentes formations, la jeunesse à l’exercice du pouvoir d’État met au centre de toute action politique le peuple”, insiste Me Hubert Ntumba qui rappelle que c’est parmi les raisons principales de la synergie.
A celà s’ajoute le soutien à tout gouvernement ou régime qui défend les intérêts de la population, la promotion des droits de l’homme ainsi que la lutte contre les antivaleurs. Le regroupement social “Le Peuple d’abord” est dirigé par Janine Maditulu Mukala, la présidente nationale. Elle est secondée par Yousouf Mukenge comme vice-président et de Maître Hubert Ntumba Kazumba, le secrétaire général.
En termes de perspectives d’avenir, l’équipe dirigeante de “Le Peuple d’abord” rassure que leurs propositions seront rendues publiques lors de la sortie officielle de la synergie annoncée pour bientôt. Néanmoins, le regroupement entend convier d’autres organisations citoyennes qui sont disposées à soutenir Félix Tshisekedi à prendre leur enrôlement.
"Mukwege, la diaspora congolaise de l’Europe veut présidentialiser le Prix Nobel - 28 aout 2022
= https://ouragan.cd/2022/08/mukwege-la-diaspora-congolaise-de-leurope-veut-presidentialiser-le-prix-nobel/
"Kisangani, Américains et Français ouvrent leurs portes à Mukwege - 29 aout 2022
= https://ouragan.cd/2022/08/kisangani-americains-et-francais-ouvrent-leurs-portes-a-mukwege/
"Sécurité : Plus de 200 militaires kenyans déployés en RDC - 23 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/23/securite-plus-de-200-militaires-kenyans-deployes-en-rdc.html/113876/
"Restauration de la paix dans l’Est : tout comprendre du régime de l’embargo au regime de notification de l’ONU appliqué en RDC - 30.08.2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/30/actualite/securite/restauration-de-la-paix-dans-lest-tout-comprendre-du-regime-de
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110043_insecurite_a_l_est_le_chef_de_l_etat_proroge_a_nouveau_de_15_jours_l_etat_de_siege_dans_les_provinces_de_l_ituri_et_nord_kivu.html
"Au regard de la déclaration de son bureau : et si Blinken n’était passé par Kinshasa que pour des minerais ! - August 29, 2022
= https://lephareonline.net/?p=1661
"J.J. Wondo : « En relations internationales, les rapports entre Etats se fondent sur les rapports de forces et des intérêts, jamais sur la philanthropie » - 23 aout
= https://lepapyrus.cd/j-j-wondo-en-relations-internationales-les-rapports-entre-etats-se-fondent-sur-les-rapports-de-forces-et-des-interets-jamais-sur-la-philanthropie
"«Pourquoi ai-je saisi et interpellé le Procureur de la CPI sur la Tragédie congolaise » ? : Par le Dr François Tshipamba Mpuila dans un résumé de son Livre déjà sous impression - août 26, 2022
= https://laprosperiteonline.net/pourquoi-ai-je-saisi-et-interpelle-le-procureur-de-la-cpi-sur-la-tragedie-congolaise-par-le-dr-francois-tshipamba-mpuila-dans-un-resume-de-son-livre-deja-so/
"Les Kongolais(es) et la guerre cognitive - 28 août 2022
= https://www.ingeta.com/les-kongolaises-et-la-guerre-cognitive/
"RDC : l’Est, casse-tête insoluble pour Félix Tshisekedi ? - 2 septembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1373955/politique/rdc-lest-casse-tete-insoluble-pour-felix-tshisekedi/
Alors qu’un premier contingent burundais a été déployé dans la région et que d’autres soldats de pays membres de l’EAC devraient suivre, des voix s’élèvent pour critiquer la stratégie du président, accusé de « sous-traiter la sécurité nationale ».
Il y a deux mois et demi tombait Bunagana. Cette ville stratégique de l’est de la RDC, située à 70 km de Goma, est passée sous le contrôle des combattants du M23 dans la nuit du 12 au 13 juin. Elle est depuis devenue le symbole de l’échec de la stratégie militaire et diplomatique de Félix Tshisekedi.
Refusant le dialogue que les rebelles tentaient de lui imposer, Kinshasa n’a eu de cesse de dénoncer les exactions commises ces dernières semaines dans le Nord-Kivu. « Les [combattants du] M23 sont coupables de tueries, de déplacements forcés [et] massifs des populations, du viol des femmes et d’autres violations graves des droits de l’homme », a répété, le 31 août, Christophe Lutundula, vice-Premier ministre et chef de la diplomatie lors d’une réunion virtuelle du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA). Et de regretter que, malgré les prises de position de l’ONU et de l’UA, « la situation [n’ait] guerre évolué positivement ».
« Il n’y a plus d’État »
De fait, le territoire de Rutshuru, où se trouve Bunagana, n’est pas le seul concerné. Dans tout le Nord-Kivu, les groupes armés pullulent et sèment le chaos : familles éclatées, morts par dizaines… « Les miliciens se livrent à de véritables massacres, ils mettent le feu dans des camps où sont réfugiées des milliers de personnes, témoigne un journaliste de Bunia, en Ituri, qui préfère conserver l’anonymat pour des raisons de sécurité. Dans ces zones, il n’y a plus d’État. »
Pourtant, depuis son arrivée au pouvoir, le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi a multiplié les initiatives, tant militaires que diplomatiques. Dès la première année de son mandat, « des opérations de grande envergure » ont été annoncées, avec plus d’hommes et plus de moyens, pour venir à bout des groupes armés locaux et étrangers actifs. Premiers visés : ceux qui sévissent dans le Nord-Kivu et en Ituri. Mais, début 2021, le Baromètre sécuritaire du Kivu dénombrait encore 122 groupes armés.En mai 2021, le chef de l’État annonce l’instauration de l’état de siège dans l’Est. Une mesure d’exception, aux contours flous, qui place toute une partie du pays sous administration militaire. Mais qui ne donne pas non plus les résultats escomptés puisque, toujours selon le Baromètre sécuritaire du Kivu, l’état de siège n’a pas empêché le nombre de personnes tuées lors d’attaques de doubler dans la région. Aucun groupe armé n’a en outre été démantelé, note le même rapport. Les Forces démocratiques alliées (ADF) ont quant à elle étendu leur zone d’influence et le M23, pourtant défait militairement en 2013 sous la présidence de Joseph Kabila, est actif à nouveau.SELON LE BAROMÈTRE SÉCURITAIRE DU KIVU, L’ÉTAT DE SIÈGE N’A PAS EMPÊCHÉ LE NOMBRE DE PERSONNES TUÉES DE DOUBLER
Et sur le front diplomatique ? Le président congolais n’a pas chômé. « Aujourd’hui, je suis fier de dire que [depuis mon arrivée au pouvoir], j’ai visité tous les neuf voisins de la RDC », a insisté Félix Tshisekedi à l’issue du sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) organisé mi-août à Kinshasa et auquel ont pris part dix de ses homologues. Défendant sa « politique de bon voisinage », il a répété que « si l’entente n’était pas bonne avec ses voisins, il était difficile d’espérer aller loin ou de vivre en paix ».À LIREGaël Faye : « Entre la RDC et le Rwanda, on assiste à une terrible régression »
Certes. Mais justement, les relations avec le Rwanda se sont fortement détériorées, Kinshasa accusant Kigali d’apporter son soutien au M23, ce que les autorités rwandaises n’ont cessé de démentir, y compris début août, lorsqu’un rapport des Nations unies transmis au Conseil de sécurité a dénoncé l’implication de Kigali, « unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23 ».
Le Rwanda ne participe pas à la force de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), bloc régional que la RDC a formellement rejoint en mars dernier. Le 15 août, un premier contingent burundais a officiellement pénétré sur le sol congolais et est depuis cantonné au centre d’instruction de Luberizi, à environ 80 km de Bukavu (Sud-Kivu).À LIRERDC : force régionale, M23… Les coulisses du huis clos tendu de Nairobi
Lors de la conférence de presse organisée à l’issue du sommet de la SADC, Félix Tshisekedi a précisé qu’il n’y avait pas « encore de date fixe sur le déploiement de l’ensemble de la force régionale ». « Les spécialistes vous diront qu’il faut des études de terrain, de la logistique, des moyens pour y arriver, a-t-il ajouté. Ce qui est vrai, c’est que le processus est entamé. Les chefs d’état-major de chaque armée se sont déjà vus. Beaucoup se sont reparti des positions. »
En parallèle, les opérations menées conjointement par les armées congolaise et ougandaise depuis la fin de 2021 se poursuivent dans les environs de la ville de Beni.
« Sous-traitance de la sécurité nationale »
Mais cette stratégie régionale est loin de faire l’unanimité. Fin juillet, le médecin Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix en 2018, s’est dit très « circonspect » : « Le président de la République s’est engagé dans une coopération militaire bilatérale avec l’Ouganda depuis six mois et, plus récemment, dans un projet de coopération militaire régionale avec les États membres de l’EAC, a-t-il commenté dans un communiqué. Mais cela nous mène objectivement vers une prolongation et une aggravation de l’instabilité [dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri]. » Un scepticisme partagé par plusieurs mouvements citoyens, dont la Lucha, qui a dénoncé une « sous-traitance de la sécurité nationale ».Sont-ils trop sévères ? Plusieurs de nos sources, militaires et politiques, déplorent « une absence de stratégie globale pour résoudre la crise dans l’Est ». Elles soulignent aussi des « tâtonnements et des erreurs ». En résumé, le chef de l’État serait déterminé à ramener la paix mais peinerait à « donner des indications claires sur les moyens d’y parvenir », selon les mots d’un officiel qui suit les questions sécuritaires.À LIRERDC : Félix Tshisekedi, seul contre tous en 2023 ?À KINSHASA, PLUSIEURS SOURCES SOULIGNENT DES TÂTONNEMENTS ET DES ERREURS
« Toutes ces initiatives traduisent une certaine précipitation », admet une source qui a l’oreille du président, et qui cite notamment les opérations militaires « de grande envergure » lancées en 2019, ainsi que les médiations menées à Nairobi et à Lunda – toutes deux suspendues en raison des processus électoraux en cours au Kenya et en Angola.
« Il y a aussi un problème dans l’entourage du chef de l’État et parmi ceux qui le conseillent sur ces questions hautement stratégiques », affirme un ancien responsable des services selon lequel « le président est aujourd’hui entouré par des amis », regrettant « le manque de communication entre les services de renseignements des pays de la sous-région depuis la mise à l’écart de François Beya », l’ancien conseiller sécurité de Tshiskedi, tombé en disgrâce et jugé pour complot.
Publié le 31 août, un sondage mené par le Groupe d’études sur le Congo (GEC), par Ebuteli, un institut partenaire, et par le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci) montre que seules 22 % des personnes interrogées estiment que leur sécurité s’est améliorée depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir. Et plus de 70 % des sondés pensent que l’ingérence du Rwanda et des pays occidentaux est la cause de la persistance du conflit dans l’Est.
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
"RDC : Près de 3 mois après, Bunagana toujours sous occupation des miliciens M23 -
septembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/09/08/rdc-pres-de-3-mois-apres-bunagana-toujours-sous-occupation-des-miliciens-m23.html/115197/
La ville stratégique de Bunagana, à la frontière avec l’Ouganda, au Nord-Kivu, a échappé au contrôle des forces armées congolaises FARDC depuis le matin du lundi 13 juin 2022. Soutenus par l’armée rwandaise, les terroristes du mouvement du 23 mars (M23) se sont accaparés Bunagana sur fond d’une complicité qui aurait été jouée entre Kampala et Kigali. Près de 3 mois après, la cité de Bunagana est toujours administrée parallèlement par les terroristes du M23, qui contrôlent ainsi les entrées et sorties sous l’œil impuissant de Kinshasa, capitale de la RDC.
Échec des pourparlers de Luanda
Alors que l’option militaire piétine, Kinshasa s’était retournée vers une solution diplomatique. Cependant, en dépit de la bonne volonté des autorités congolaises à dialoguer avec les pays voisins, l’option diplomatique n’avance pas. Kinshasa et son voisin de Kigali s’accusent mutuellement et se regardent depuis lors en chiens de faïence.
De Nairobi à Luanda, aucune avancée n’a été trouvée. Kinshasa accuse Kigali de parrainer le mouvement du M23 qui s’est emparé de Bunagana, il y’a de cela 84 jours alors Kigali pointe Kinshasa de collaborer avec les combattants des FDLR.
Début juillet, la tripartite organisée sous les auspices du président Angolais Joao Lourenço, désigné médiateur par l’Union africaine avec le président de la RDC, Félix Tshisekedi et celui du Rwanda, Paul Kagame s’est déroulée sous un climat de méfiance entre Kinshasa et Kigali.
Néanmoins, cette rencontre a conduit à la mise en place d’une feuille de route obligeant notamment le mouvement terroriste du M23 de cesser immédiatement les hostilités et de se retirer des localités occupées dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, mais le cessez-le-feu n’a jamais été observé sur terrain en dépit de l’accalmie.
Aucune évolution significative
Intervenant le 31 août dernier à la réunion virtuelle du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, le vice-premier ministre congolais en charge des affaires étrangères, Christophe Lutundula a dénoncé, le fait qu’à ce jour, ni les militaires rwandais ni les rebelles du M23 ont quitté le Nord-Kivu.
Le Chef de la diplomatie congolaise a indiqué que la situation n’a pas évolué positivement et ce, en dépit de la fameuse feuille de route signée à Luanda qui devrait aboutir à une désescalade, mieux un cessez-le-feu « immédiat ».
« La situation n’a guère évolué positivement, en dépit de recommandations de votre Conseil et des positions fermes prises par la Commission de l’UA et le Conseil de Sécurité des Nations Unies », observe Lutundula qui par la suite précise qu’en effet, « à ce jour, ni les forces rwandaises ni les terroristes du M23 ne se sont retirés de la province du Nord-Kivu.
« Ils mènent fréquemment des incursions pour conquérir d’autres espaces territoriaux en RDC, provoquant ainsi des tragédies humaines », a-t-il renchéri.
Par la même occasion, Kinshasa pointe les rebelles du M23, d’être coupables des « tueries, des déplacements forcés massifs des populations, les viols des femmes et autres violations graves des droits de l’Homme, sans compter le pillage de leurs biens ».
Pour Lutundula, « il est nécessaire de créer un environnement approprié et les conditions de retour de la confiance mutuelle entre les parties prenantes, plus spécialement entre la RDC et le Rwanda afin de favoriser un dialogue sincère, constructif et fructueux ».
Il a dans la foulée , exigé le « retrait immédiat et sans condition du M23 des localités occupées, la cessation immédiate et sans condition des interventions militaires rwandaises sur le sol congolais et de son soutien au M23 et le retour des personnes déplacées à leurs domiciles ».
Entre-temps, le gouvernement n’est pas prêt à un dialogue avec le M23, qu’il considère comme un groupe terroriste. Il soutient toujours, s’appuyant sur le récent rapport d’experts des Nations unies, que le M23 ne résiste que parce qu’il reçoit un appui de Kigali. Dans ledit rapport, le groupe d’experts des Nations unies a confirmé début d’août disposer de « preuves solides » que les RDF (Forces de défense rwandaises) combattent aux côtés du groupe rebelle M23 dans l’est de la RDC et lui fournissent des armes et un soutien.
Le groupe de l’ONU a détaillé des preuves, notamment des photos de soldats rwandais dans un camp du M23, des images de drones montrant des colonnes de centaines de soldats marchant près de la frontière rwandaise, et des photos et des vidéos montrant des combattants du M23 avec de nouveaux uniformes et équipements similaires à ceux de l’armée rwandaise.
Le Rwanda conteste ces allégations qu’il qualifie de « non validées » soutenues par le Groupe d’experts des Nations Unies.
Bunagana constitue une des principales sources des recettes douanières de la République démocratique du Congo (RDC), au regard de sa position stratégique par rapport au Rwanda et à l’Ouganda.
D’après les sources douanières, la cité de Bunagana génère, en temps ordinaire, entre 4 à 5 millions USD le mois pour le trésor public. Pendant ce temps, des taxes sont imposées aux habitants par l’administration parallèle installée par le mouvement terroriste.
"Nord-Kivu : La société civile s’inquiète du silence du gouvernement face à l’occupation de Bunagana par les M23 et leurs alliés - 10 septembre 2022
= https://linterview.cd/nord-kivu-la-societe-civile-sinquiete-du-silence-du-gouvernement-face-a-loccupation-de-bunagana-par-les-m23-et-leurs-allies/
«Daignez laisser les mains libres aux FARDC afin de mater urgemment le RDF/M23 en Territoires de Rutshuru et de Nyiragongo »....
" RDC : Près de 3 mois après, Bunagana toujours occupée par le Rwanda via le M23 - Sep 7, 2022
= https://www.lehautpanel.com/rdc-pres-de-3-mois-apres-bunagana-toujours-occupee-par-le-rwanda-via-le-m23/
"M23 à Bunagana : des réfugiés hébergés à Kibaya (Ouganda) sommés de quitter cette zone ! - 1 septembre 2022
= https://www.radiomoto.net/2022/09/01/m23-a-bunagana-des-refugies-heberges-a-kibaya-ouganda-sommes-de-quitter-cette-zone/
"Occupation de Bunagana : Jean-Claude Katende interpelle l’Assemblée nationale - 31 Août 2022
= https://www.adiac-congo.com/content/occupation-de-bunagana-jean-claude-katende-interpelle-lassemblee-nationale-140811
"Bunagana occupé par le Rwanda et le M23 qui avancent vers Rumangabo : Fayulu invite le gouvernement à quitter la distraction - 5 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/05/bunagana-occupe-par-le-rwanda-et-le-m23-qui-avancent-vers-rumangabo-fayulu-invite-le-gouvernement-a-quitter-la-distraction.html/113194/
"BUNAGANA toujours Occupé par Le M23 et Le Rwanda/Voici Le Propos de Gouvernent Congolais/18 juillet - 19 juil. 2022"
"RDC: mettre fin à l’impunité comme un des moyens de restaurer la sécurité dans l’Est du pays - 2 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/02/rdc-mettre-fin-limpunite-comme-un-des-moyens-de-restaurer-la-securite-dans-lest-du-pays
PAR JEAN-MOBERT SENGA
La résurgence du Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé qui prétend défendre les droits des Tutsis congolais dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a conduit les acteurs régionaux à relancer les efforts diplomatiques.
Ces initiatives qui visent à apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda ont été ravivées par la Communauté d’Afrique de l’Est, qui comprend sept États. Le Rwanda est accusé de soutenir la rébellion du M23.
Les réponses politiques et militaires que propose la Communauté d’Afrique de l’Est ne tiennent cependant pas compte des causes profondes du conflit armé dans l’est de la RDC, notamment l’impunité généralisée dont bénéficient les responsables d’atteintes aux droits humains.
Les efforts actuels menés par le Kenya au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est, à laquelle la RDC a récemment adhéré, et par l’Angola dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, visent notamment à favoriser le dialogue entre les autorités de la RDC, les groupes armés agissant sur son territoire et le Rwanda. Ces démarches diplomatiques ont également un volet militaire, la Communauté d’Afrique de l’Est prévoyant de déployer une force régionale pour lutter contre les groupes armés réticents au désarmement volontaire.
Ces deux stratégies ne sont pas nouvelles. Au cours des dernières décennies, la RDC a initié ou participé à de nombreux processus politiques qui ont abouti à des accords de paix, à l’amnistie de membres de groupes rebelles ou à l’intégration de combattants dans les forces de sécurité de l’État.
Le M23 tire même son nom de l’[url=https://peacemaker.un.org/sites/peacemaker.un.org/files/CD_090323_Accord de paix entre le gouv et le CNDP %28French%29.pdf]un de ces accords[/url], celui conclu le 23 mars 2009. Le groupe avait invoqué un sentiment de frustration suscité par les manquements du gouvernement de la RDC à respecter cet accord, notamment l’intégration des combattants dans l’armée de la RDC, pour justifier la reprise de ses opérations armées au Nord-Kivu entre mai 2012 et décembre 2013.
Après la défaite du M23 par l’armée congolaise, soutenue par la Brigade d’intervention de la Force des Nations unies, des pourparlers sous médiation régionale et soutien international avaient abouti en décembre 2013 à la signature d’engagements renouvelés, appelés déclarations de Nairobi. Près de 10 ans plus tard, le M23 affirme recourir de nouveau à la violence parce que le gouvernement n’a pas respecté ses engagements de 2013, entre autres. C’est le jeu sans fin du chat et de la souris.
Les déclarations de Nairobi ont porté sur les problèmes de sécurité et de gouvernance, notamment en abordant la question des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Les FDLR sont un groupe armé opérant dans l’est de la RDC qui compte dans ses rangs d’anciens membres des Interahamwe et d’anciens soldats rwandais qui auraient été impliqués dans le génocide de 1994 au Rwanda, ainsi que des combattants qui n’y ont pas participé (notamment parce qu’ils étaient trop jeunes à l’époque).
Le recours aux moyens militaires pour faire face au conflit armé dans l’est de la RDC a été utilisé à maintes reprises. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi en janvier 2019, pas moins de six opérations militaires ont été menées dans l’est de la RDC, notamment l’instauration de l’état de siège en mai 2021 dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, un dispositif qui est toujours en place dans la région et qui s’apparente à un état d'urgence. Parmi ces interventions figure également une opération militaire conjointe avec l’armée ougandaise lancée depuis novembre 2021.
Outre les armées congolaise et ougandaise, qui opèrent ouvertement dans la région, des forces du Burundi, du Rwanda et du Soudan du Sud y font régulièrement des incursions, parfois avec la bénédiction de la RDC, selon les rapports du Groupe d’experts des Nations unies sur la RDC. La force de maintien de la paix des Nations unies en RDC (MONUSCO), qui compte au moins 17 000 Casques bleus, est également déployée depuis plus de 20 ans essentiellement dans l’est du pays. Cependant, la situation sur le terrain pour la population civile n’a fait que se détériorer.
Les auteurs d’atteintes aux droits humains s’en tirent impunément
Depuis près de trois décennies, le fait d’amener les responsables de crimes graves commis dans l’est de la RDC à rendre des comptes n’a que rarement, voire jamais, fait partie des démarches prises pour mettre fin à la violence.
Le protocole de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs relatif à la lutte contre l’impunité pour les génocides et autres crimes graves est resté lettre morte. Certains dirigeants en RDC et dans d’autres pays considèrent que le fait de poursuivre les auteurs de crimes graves nuirait aux efforts de paix et de stabilité, mais rien n’est moins vrai. Si on peut tuer, violer, détruire et piller illégalement, et s’en tirer à bon compte, alors pourquoi ne pas commettre à nouveau de tels crimes ?
L’impunité généralisée a favorisé la prolifération des crimes commis par les acteurs armés. Selon les Nations unies, les combattants du M23 ont tué au moins 25 civils au Nord-Kivu depuis le mois de mars, tandis que plus de 170 000 personnes, dont des dizaines de milliers d’enfants, ont été contraintes de fuir leurs foyers en raison des combats entre le M23 et l’armée congolaise. Aucune mesure politique ne peut améliorer efficacement la situation de la population dans l’est de la RDC sans aborder la question des atteintes aux droits humains commises par le passé, notamment celles recensées dans le rapport du Projet Mapping des Nations unies de 2010 sur la République démocratique du Congo, et sans garantir l’accès des victimes à la vérité et à la justice.
L’est de la RDC accueille des centaines de milliers de réfugiés rwandais, burundais et sud-soudanais qui ont fui la guerre et les persécutions dans leurs pays. Les groupes armés de ces mêmes pays profitent également de l’absence totale de contrôle de l'État dans la région et viennent s'y installer.
Pour instaurer une sécurité durable dans la région, les décideurs doivent veiller à ce que les responsables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’autres atteintes graves des droits humains commis à grande échelle en RDC depuis les années 1990 rendent des comptes. Cette mission doit être menée en tant que priorité absolue, avec un plus grand engagement que celui auquel nous assistons actuellement.
La communauté internationale et régionale devrait également faire pression sur le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi pour que la situation des droits humains s’améliore dans chacun de ces pays et que tous leurscitoyens et citoyennes puissent y exercer pleinement et pacifiquement leurs droits civils et politiques. Les discours politiques et les interventions militaires ne suffiront pas à eux seuls à résoudre le problème de la violence contre les populations civiles dans l’est de la RDC.
Jean-Mobert Senga est chercheur spécialiste de la République démocratique du Congo à Amnesty International.
Cette tribune est parue pour la première fois le 10 août 2022, en anglais, dans le Mail and Guardian.
"RDC-CODECO : le bilan de l'attaque de Mbidjo s'alourdit à 17 morts - 10 septembre
= https://actualite.cd/2022/09/10/rdc-codeco-le-bilan-de-lattaque-de-mbidjo-salourdit-17-morts
"RDC-CODECO : le bilan de l'attaque de Mbidjo s'alourdit à 17 morts - 10 septembre
= https://actualite.cd/2022/09/10/rdc-codeco-le-bilan-de-lattaque-de-mbidjo-salourdit-17-morts
Une attaque de miliciens contre un village d'Ituri, dans le nord-est de la RD Congo, a fait 17 morts vendredi, a annoncé un responsable de la société civile locale....
"RDC: 17 morts dans une attaque de miliciens en Ituri - 9 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/09/rdc-17-morts-dans-une-attaque-de-miliciens-en-ituri
Une attaque de miliciens contre un village d'Ituri, dans le nord-est de la RD Congo, a fait 17 morts vendredi, a annoncé un responsable de la société civile locale....
L'armée et l'administrateur du territoire concerné n'étaient pas en mesure en début de soirée de confirmer ce bilan.
Selon Jules Uwechi, président de la société civile de Mbidjo, des miliciens Codeco (Coopérative pour le développement du Congo) ont fait irruption en début de matinée dans ce village du territoire de Djugu.
"Ils ont tiré des coups de feu, incendié des maisons et pillé des biens des habitants... Moi-même je me suis sauvé de justesse", a déclaré M. Uwechi, interrogé depuis Bunia, chef-lieu de la province.
"A notre retour, nous avons trouvé 17 personnes tuées - sept femmes, huit hommes et deux enfants", a-t-il ajouté, précisant que 11 corps avaient été enterrés dans une fosse commune et les autres récupérés par leurs familles.
Dans ce village, a encore indiqué M. Uwechi, "il n'y a pas de militaires, il n'y a eu aucune intervention contre ces miliciens" qui, après leur attaque, sont repartis vers leur bastion, situé à 10 km de là.
La milice Codeco, un groupe armé structuré autour d'une secte religieuse, prétend défendre les intérêts des Lendu, une des communautés de la province aurifère d'Ituri, contre la communauté rivale Hema et contre les forces de sécurité.
Cette milice est considérée comme l'un des groupes les plus meurtriers de l'Est congolais. En plus des civils et des militaires, les miliciens Codeco s'attaquent également aux déplacés et à des humanitaires.
L'Ituri et la province voisine du Nord-Kivu sont placés sous état de siège depuis mai 2021. Cette mesure exceptionnelle n'a jusqu'à présent pas réussi à stopper les tueries et les attaques contre les civils.
AFP avec ACTUALITE.CD
"Dix-sept morts dans une attaque de miliciens en Ituri - 09 septembre 2022
= https://www.voaafrique.com/a/est-de-la-rdc-17-morts-dans-une-attaque-de-miliciens-en-ituri/6738453.html
= https://actualite.cd/2022/09/09/rdc-dau-moins-12-morts-et-plusieurs-personnes-kidnappees-lors-dune-attaque-des-miliciens
= https://www.radiookapi.net/2022/09/10/actualite/securite/rdc-17-morts-lors-dune-nouvelle-attaque-de-la-milice-codeco-djugu
= https://www.voaafrique.com/a/rdc-une-attaque-des-miliciens-codeco-fait-16-morts-en-ituri/6704760.html
= https://www.radiookapi.net/2022/05/23/actualite/securite/ituri-7-morts-dans-une-attaque-de-la-milice-codeco-djugu
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-14-morts-dans-une-nouvelle-attaque-des-miliciens-en-ituri/2672055
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-14-morts-dans-une-nouvelle-attaque-des-miliciens-en-ituri/2672055
"Ituri : Les ADF hissent leur drapeau dans 13 villages - 9 septembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/09/09/ituri-les-adf-hissent-leur-drapeau-dans-13-villages.html/115264/
Au-moins 13 villages sont occupés par les rebelles Ougandais d’Allied Démocratic Forces (ADF), dans le groupement Babila-Bakwanza, c’est dans le territoire de Mambasa, en Ituri.
Nos sources dans la zone rapportent que peu avant que ces assaillants occupent ces villages, ils ont procédé par des massacres qui ont poussé la population à abandonner ces milieux.
Cette information est aussi confirmée par l’ONGDH Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH), antenne d’Irumu qui précise que c’est depuis le lundi 05 septembre 2022 que des attaques meurtrières sont signalées à Mezi Mezi et Mantontonto. Elle rapporte que plusieurs civils ont été tués et d’autres pris en otage par ces mêmes rebelles.
Des corps de ces civils gisent par terre et d’autres flottent sur les eaux de la rivière Ituri.
« Si les autorités militaires ne vont pas traquer ces ADF nous n’avons plus l’espoir d’accéder dans nos champs », a indiqué un témoin qui a vécu l’événement, dans un monitoring partagé par la CRDH.
Des drapeaux hissés par les ADF
Cependant, dans la même suite d’informations, notre source précise que des drapeaux de couleur rouge sont hissés dans ces 13 villages.
« Il y a des drapeaux en couleur rouge que ces ADF ont déjà hissé dans ces villages. Ils nous ont parlé des villages de Klelenge, Majengo, Masongo, Bokota, Bado, Mantontonto, Mezimezi, Kadika, Matolo, Bauwenzi, Lisoma, Bantenge jusqu’à Wilake Nord », dénonce la CRDH.
Des rebelles ADF sont auteurs des plusieurs exactions des civils dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Malgré les opérations militaires, ces rebelles tuent, kidnappent les civils et pillent les biens de la population.
"Ituri : près de 100 morts recensés en un mois à la suite des violences, rapporte OCHA- 10/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/10/actualite/securite/ituri-pres-de-100-morts-recenses-en-un-mois-la-suite-des-violences
Carte de la province de l'Ituri.
Au moins 99 personnes ont été tuées et plusieurs autres kidnappées depuis le 10 aout dernier, dans la province de l’Ituri, indique le rapport d’OCHA.
Avec l’escalade de violences dans le territoire de Mambasa, au moins 83 personnes ont été tuées et plusieurs autres enlevées lors d’attaques des présumés ADF dans
plusieurs villages.
Des affrontements entre l’armée congolaise et un groupe armé ont fait au moins 14 morts parmi les civils, les 30 et 31 août dernier, dans la commune de Mongwalu.
Au moins 19 000 personnes ont été déplacées en trois jours à la suite des combats entre l’armée et un groupe armé dans la province de l’Ituri, ont annoncé vendredi 9 septembre les Nations Unies, relevant que plus de 120 000 personnes ont été affectées par la suspension des activités sanitaires à Mambasa en raison de l’insécurité.
« Des nouveaux affrontements entre l’armée congolaise et un groupe armé, entre les 2 et 5 septembre dans le territoire de Mambasa, ont poussé au moins 19 000 personnes au déplacement, selon des sources locales », a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Ituri : plus de 150 écoles fermées depuis une année à la suite de l’insécurité
Selon le dernier rapport de cette agence du système de l’ONU, l’escalade des violences se poursuit dans ce territoire.
Les activités des structures sanitaires suspendues
Face à cette insécurité grandissante, des structures sanitaires suspendent leurs activités.
« L’hôpital général de Lolwa et cinq centres de santé de ce coin ont suspendu leurs activités en raison de l’insécurité grandissante », a souligné OCHA, ajoutant que cette situation affecte l’accès aux soins de santé de plus de 120 000 habitants vivant dans la zone de santé de Lolwa.
Les violences ont aussi restreint l’accès humanitaire sur place et affecte le trafic routier entre la province de l’Ituri et les provinces voisines du Nord-Kivu et de la Tshopo.
Selon OCHA, 129 structures sanitaires ont été détruites, endommagées, en Ituri entre 2019 et 2022 à la suite des violences. Près de 137 incidents, affectant directement les humanitaires en Ituri ont été signalés, selon le décompte effectué le 30 juin 2022.
Environ 4 000 déplacés à Mongwalu
Environ 4 000 personnes ont été contraintes de se déplacer lors des affrontements entre l’armée congolaise et un groupe armé, les 30 et 31 août, dans la commune de Mongwalu.
Selon OCHA, les déplacés vivent dans des familles d’accueil et dans des centres collectifs.
En juillet dernier, la commune de Mongwalu avait déjà accueilli, environ 4 000 autres déplacés, fuyant des combats entre deux groupes armés dans les localités de Lodjo Mayalibo et Matata.
D’autres civils prennent le chemin inverse. Près de 300 000 personnes sont retournées dans leurs milieux d’origine, notamment dans les zones de santé de Rimba (187 000 populations retournées), Logo (66 000 retournés) et Aungba (48 000 retournés), depuis le mois d’avril dernier, a indiqué OCHA reprenant des chiffes de sources d’organisations locales.
Près de 3 millions de personnes dans le besoin en Ituri
Selon l’ONU, « cette dynamique de retour est motivée, entre autres, par la relative amélioration du contexte sécuritaire dans leurs villages ».
Les populations retournées ont besoin d’assistance-abris, articles ménagers essentiels, vivres, eau potable, etc-car ayant tout perdu lors de leur fuite.
Entre novembre 2021 et février 2022, l’insécurité née des affrontements armés dans plusieurs villages de Mahagi était à l’origine d’un important mouvement de population.
Dans toute la province de l’Ituri, près de 3 millions de personnes sont dans le besoin d’aide humanitaire dont plus de 1,7 millions de personnes déplacées.
" RDC : les contours de l'intervention étrangère suite à la réunion de l'EAC - 10/09/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220910-rdc-les-contours-de-l-intervention-%C3%A9trang%C3%A8re-suite-%C3%A0-la-r%C3%A9union-de-l-eac
En République démocratique du Congo (RDC) les délégués et experts des pays membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) ont signé, jeudi 8 septembre, à Kinshasa, l'accord portant sur le statut de la Force régionale qui sera déployée dans l’Est du pays. Selon les autorités, il s’agit d’une avancée majeure dans le déploiement de cette Force.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
La cérémonie de signature officielle s’est déroulée en présence du président congolais Félix Tshisekedi et du secrétaire général de cette organisation sous-régionale, Peter Mathuki.
L’accord fixe le délai des opérations à six mois renouvelables.
Il détermine le régime des facilités fiscales et administratives réservé aux contingents.
Ce document, que les autorités congolaises qualifient d’historique, fixe également le régime des immunités ainsi que le code de bonne conduite. L’accord va plus loin dans les détails et définit aussi le mode de règlement des différends sur le terrain ainsi que la gestion des dommages collatéraux qui peuvent surgir pendant les opérations.
Félix Tshisekedi a mis l’accent sur cette question, a dit à RFI le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula: « Le président a insisté sur la nécessité, lors des opérations, de protéger la population, de respecter les droits de l’homme ainsi que la nécessité d’une coordination entre tous les participants avec notamment le soutien de la Monusco qui est présente aujourd’hui sur le terrain. »
À lire aussi: Les chefs d’état-major de l'EAC réunis pour renforcer la sécurité dans l’est de la RDC
Concernant les pays contributeurs, le chef de la diplomatie congolaise a précisé le rôle que jouera le Rwanda, accusé de soutenir les combattants du M23 : « Le Rwanda va se déployer à l’intérieur de son territoire, le long de la frontière pour protéger sa frontière. Il ne viendra pas à l’intérieur de la RDC. Le Kenya va déployer ses unités dans le Rutshuru au Nord-Kivu. »
On sait aussi que les Burundais dont les troupes sont déjà en RDC, s’occuperont des groupes armés localisés dans la province du Sud-Kivu. Les Ougandais qui sont déjà engagés sur le sol congolais, resteront en Ituri. De leur côté, les Sud-Soudanais seront déployés au Nord du pays dans l’ex-province orientale.
Pour financer les opérations, un fonds spécial a été créé par l’EAC. D’autres contributions viendront notamment de l’Union africaine et même des pays qui ne sont pas membres de l’EAC comme l’Angola ou encore le Sénégal.
"Christophe Mboso appelé à dénoncer les élus "impliqués" dans l'insécurité dans l'Est du pays - 10/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/10/actualite/politique/christophe-mboso-appele-denoncer-les-elus-impliques-dans-linsecurite
Le Collectif des mouvements citoyens dénommé « Justice pour tous » a recommandé, vendredi 9 septembre, au président de l’Assemblée nationale de dénoncer les députés qui seraient impliqués dans l'insécurité dans l'Est du pays.
Cette organisation est d’avis que la dénonciation de Christophe Mboso fera en sorte que le processus soit enclenché pour que ces élus répondent de leurs actes devant la justice.
Le secrétaire de « Justice pour tous », Joel Ituka, s'indigne de la persistance de l'occupation de Bunagana par les rebelles du M23 et des tueries à répétition en Ituri :Cet activiste du mouvement citoyen se dit également obligé de faire pression sur les porteurs du pouvoir du peuple pour que la solution soit trouvée dans l’Est du pays.« Trois mois jour pour jour Bunagana (le 13 juin) [NDLR : est sous l’occupation], l’Ituri est sous menace de CODECO et ADF. Nous nous demandons pourquoi le président de l’Assemblée nationale n’a pas encore publié la liste des députés nationaux membres des groupes armés ? »
« Justice pour tous » regroupe à son sein les mouvements citoyens : Mwana Mboka, Jeune leader, Mouvement du 30 juin et Jeunesse en action.
Dans une plénière à huis clos, tenue en juin dernier, Christophe Mboso avait menacé de présenter devant la justice les noms des élus qui seraient impliqués dans les conflits armés dans l’Est du pays.
Lire aussi sur radiookapi.net:
Hon Paul Mohindo, élu de Beni : « Les députés élus de Grand-Kivu ne sont pas responsables des massacres et tueries dans l’Est de la RDC »
Le caucus des députés du Nord-Kivu dénonce le blocage des contrôles parlementaires sur les tueries de Beni
"Les USA se heurtent à un nouveau monde multipolaire en Afrique
Agression de la RDC : le contraste de l'administration américaine avec l'attitude vis-à-vis de l'Ukraine -09.09.2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/les-usa-se-heurtent-a-un-nouveau-monde-multipolaire-en-afrique/
Du 7 au 11 août, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a visité trois pays africains : l’Afrique du Sud, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Cette visite montre à quel point la relation entre l’Afrique et l’Occident est en train de changer. L’appel au respect de la souveraineté de l’Afrique dans un nouveau monde multipolaire sonne de manière de plus en plus aigüe, tant dans les cercles gouvernementaux que dans la population. Analyse avec cet article de Tony Busselen.
L’Afrique du Sud
Commençons avec l’Afrique du Sud. La ministre des Affaires étrangères Naledi Pandor, a pratiquement donné des leçons à Blinken. Elle a fait clairement comprendre qu’elle ne s’encombrerait pas de leçons de morale sur la démocratie. Son message a été : « Si vous voulez vraiment défendre la démocratie en Afrique, partez alors des besoins et des manques que nous-mêmes, Africains, définissons ».
Pandor s’est plainte de la déstabilisation du continent par les ingérences étrangères et le soutien à des mouvements d’opposition. En réaction à l’avertissement de Blinken quant au danger de la notoirement connue milice privée russe Wagner, active au Mali et en République centrafricaine, elle a affirmé :
«On peut s’inquiéter du groupe Wagner ou du groupe Van Dyck (une milice privée britannique active au Mozambique), mais on peut aussi nourrir des inquiétudes s’agissant des pays qui ont des intérêts miniers dans les pays africains et y forment une force déstabilisatrice.
En guise de conclusion, elle s’est exprimée contre la nouvelle Guerre Froide que les USA veulent lancer contre la Chine et la Russie :
« Les pays veulent avoir des relations libres les uns avec les autres comme ils l’entendent. Nous ne pouvons pas choisir un camp dans un conflit entre la Chine et les Etats-Unis. Ce conflit ne fait que déstabiliser nos pays parce qu’il a une influence sur l’économie mondiale. »
«Ce qui compte pour nous, c’est le développement et la croissance économiques. Les deux plus grandes économies du monde doivent trouver un moyen de coopérer, de manière à ce que nous puissions nous développer ».
Une guerre imminente entre le Rwanda et le Congo
Ce qui était particulièrement attendu, c’était la visite au Congo et au Rwanda. Pour la sixième fois en vingt-quatre ans, le Rwanda est sur le point d’entamer une guerre contre son voisin congolais. Le 13 juin, le M23, groupe rebelle soutenu par le Rwanda, a conquis une ville stratégique, Bunagana, d’où il s’apprête à se rendre à Goma, capitale du Nord-Kivu.
La population congolaise en a plus qu’assez de ces agressions répétées, ainsi que du chaos et de la prolifération des milices qui en résultent. Cela a mené en juillet à une révolte populaire au Nord-Kivu contre les casques bleus de la Monusco. Selon la population, au lieu de la protéger de cette agression continuelle, la Monusco couvre cette dernière depuis plus de deux décennies à présent.
Selon le gouvernement congolais, lors de cette révolte, 36 personnes ont été tuées et 170 blessées. Cette résistance s’est poursuivie en août, surtout à Goma et à Butembo. Dans cette dernière, la Monusco a évacué son matériel lourd à la mi-août et, selon certaines sources, elle envisagerait de se retirer complètement de la ville suite à la pression générée par la vague de manifestations incessantes.
Affaiblir le Congo
L’alliance étroite entre les USA et le régime rwandais est vue depuis longtemps au Congo comme une composante d’une stratégie pour affaiblir encore davantage l’immense et riche pays et pour le pousser à se décomposer. A l’occasion d’une précédente offensive de grande ampleur du M23 en 2012, un expert américain de l’Afrique avait rédigé un article dans le New York Times dont le titre était To save Congo, let it fall apart (Pour sauver le Congo, laissez-le se décomposer).
Cela résume bien la vision qu’ont les USA du Congo. Pour mettre fin à la violence au Congo, «il faut diviser l’Etat congolais en faillite en des unités organiques plus petites dont les membres auraient des intérêts communs dans le domaine de la sécurité personnelle et de la communauté ».
De novembre 2018 à mars 2020, cet expert, Peter Pham, a été nommé envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs, à laquelle appartiennent le Congo, l’Ouganda et le Rwanda. Quinze jours avant qu’il n’écrive cet article, un rapport d’experts de l’ONU est paru, dans lequel la responsabilité du gouvernement rwandais est clairement pointée du doigt :
« Le Gouvernement rwandais fournit directement une aide militaire aux rebelles du M23, fournit au M23 des armes, des munitions et des renseignements, et le conseille sur le plan politique. La chaîne de commandement de facto dont fait partie le général Bosco Ntaganda a à sa tête le général James Kabarebe, Ministre rwandais de la Défense. ».
Dans un nouveau rapport des Nations Unies sorti le mois passé, on peut lire qu’il y a « des preuves solides de la présence de troupes rwandaises qui procurent un soutien aux opérations du M23 ».
Les attentes des Congolais vis-à-vis de la visite de Blinken ont aussi été très claires : ce dernier s’engagerait-il à prendre des mesures contre le gouvernement de Kagame, le plus important allié des USA dans la région ? Ou plaiderait-il à nouveau pour « une solution politique au conflit » ?
Contraste avec l’attitude vis-à-vis de l’Ukraine
La contradiction avec la situation en Ukraine saute aux yeux : dans ce dernier cas, les USA ont réagi à une agression étrangère avec une énorme indignation, ont fourni des milliards de dollars de soutien militaire à Kiev et ont rendu impossible une solution politique. Au Congo, l’attitude de Washington est à l’opposé : l’agresseur et l’agressé sont mis sur pied d’égalité et de manière hypocrite invités à « trouver une solution politique ».
De surcroît, sur proposition de pays comme les USA et la France, le conseil de sécurité de l’ONU impose depuis des années un contrôle sur l’acquisition d’armes par l’armée congolaise. Lors du dernier vote sur le sujet, en juin, les trois pays africains membres du conseil de sécurité, unis à la Chine et à la Russie, ont indiqué qu’il s’agissait d’une atteinte à la souveraineté du Congo.
L’attitude des USA en Ukraine et celle qu’ils ont vis-à-vis du Congo et du Rwanda présentent bien des contrastes. Cependant, dans les deux cas, Washington choisit dans les faits un des deux camps s’affrontant, ce qui fait se prolonger la guerre et la déstabilisation.
Rien de ce que Blinken a dit au Congo ou au Rwanda n’augure un quelconque changement dans le comportement des Etats-Unis. Au contraire : le Département d’Etat a publié le jour où Blinken a posé le pied sur le sol rwandais un communiqué de presse sur « le partenariat stratégique entre les USA et le Rwanda ».
Le journal congolais La République, partisan de Katumbi, pourtant un des politiciens pro-occidentaux les plus importants, a titré au début de la visite de Blinken : « Crise dans les Grands Lacs : Blinken, pile ou face! ».
Un jour plus tard, le 10 août, le même journal titrait : «Trop d’illusion! A. Blinken : la déception ! »
Antony Blinken, un faiseur de rois ?
Il est rare qu’un responsable étatsunien du niveau de Blinken visite le Congo : ce fut le cas en 1996, lorsque Bill Richardson, envoyé spécial du président Bill Clinton, s’était rendu à Kinshasa pour signifier à Mobutu de partir. Quelques semaines plus tard, Mobutu devait fuir le pays et Laurent-Désiré Kabila s’emparait du pouvoir.
En mai 2014, ce fut au tour du secrétaire d’Etat de l’époque, John Kerry, de se rendre au Congo : il a mis le président Joseph Kabila en attente. Cette visite a donné des ailes à l’opposition congolaise du moment et a signifié le début de trois ans de troubles qui ont abouti à la prise du pouvoir pacifique par le président Tshisekedi au détriment de Kabila.
Blinken voulait lui aussi pousser quelqu’un vers la porte de sortie : en l’occurrence l’actuel président Tshisekedi. Pour la Maison Blanche, ce dernier demeure une figure trop faible, incapable de réaliser les «réformes» que les USA ont en tête pour le Congo.
Il y a déjà deux ans, le journal Le Monde constatait que l’ambassadeur étatsunien Mike Hammer «ne considère plus vraiment Tshisekedi comme un réformateur, mais comme un président de transition. En attendant les prochaines élections». Cependant, Hammer était encore un grand allié de Tshisekedi jusqu’à son départ en mai de cette année.
Blinken a souligné durant sa visite que les élections qui doivent se tenir l’année prochaine doivent être «transparentes et inclusives» et que les USA n’admettront aucun report de celles-ci.
Mais les partis d’opposition congolais les plus importants disent dès à présent qu’ils ne participeront pas à des élections organisées par l’actuelle commission électorale et approuvées par l’actuelle cour constitutionnelle, parce que selon eux ces deux institutions sont totalement contrôlées par le président.
L’exigence étatsunienne «d’inclusivité» met donc le président Tshisekedi dans une posture problématique, et implique un soutien ouvert à l’opposition. Reste à savoir si Blinken, comme ses prédécesseurs Richardson et Kerry, va pouvoir jouer pour la troisième fois les faiseurs de rois au Congo…
L’ombre de la Russie
Depuis que Tshisekedi a pris part en octobre 2019 au premier sommet russo-africain, Washington est sur ses gardes. De manière répétée, l’ambassadeur Mike Hammer a attaqué personnellement et avec fracas le conseiller spécial à la sécurité du président congolais, François Beya, sur ses «contacts russes».
En février, Tshisekedi a même lâché son bras droit en matière de sécurité nationale sous la pression de Hammer : Beya a été arrêté et mis en prison six mois durant, sans le moindre début de preuve.
Mais après le message inamical de Blinken, le président congolais reprend apparemment le chemin de la Russie. Le ministre congolais de la Défense (et beau-père de Tshisekedi), Gilbert Kabanda Kurhenga, a pris part à la dixième conférence internationale sur la sécurité de Moscou de ce 15 à ce 18 août.
Au moins deux chaînes de télévision congolaises ont réalisé de longs reportages dans lesquels on pouvait voir comment le ministre congolais, ex-militaire, consultait et essayait des armes russes.
Kabanda y expliquait aussi : «Notre pays continue d’insister sur le non-alignement systématique dans les affaires mondiales, la non-ingérence et la non-intervention dans les affaires internes des autres Etats». Il va plus loin encore : «La Fédération de Russie, en tant que bonne amie, s’est abstenue de tout chantage, de toute accusation ou de toute sanction».
Deux déclarations qui accusent les politiques occidentales d’ingérence et de sanctions et illustrent une prise de distance vis-à-vis de la Guerre froide contre la Russie et la Chine. Un observateur note à ce propos : «C’est peu de dire qu’à Washington comme dans les capitales européennes les déclarations de Gilbert Kabanda passent mal, très mal. »
Un autre observateur écrit: «La Russie a-t-elle réellement la capacité d’aider le Congo ? Les Occidentaux ne semblent en tout cas pas y croire pour le moment. Les signaux de Kinshasa en direction de Moscou sont interprétés comme un bluff, un argument pour forcer les Occidentaux à appuyer plus fermement le gouvernement congolais. » Mais «c’était aussi comme cela que la présence russe en Centrafrique avait été analysée à ses débuts. »
Des alliances qui se modifient
Face aux agressions perpétrées par les pays voisins que sont le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, le Congo a toujours pu compter sur le soutien actif de la SADC, la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (voir la carte).
Durant la guerre ouverte de cinq ans avec le Rwanda et l’Ouganda, les deux importants membres de la SADC que sont l’Angola et le Zimbabwe ont joué un rôle crucial. Et le soutien de la brigade spéciale d’intervention, montée pour les circonstances par les pays de la SADC a été décisif pour la défaite militaire du M23 en novembre 2013.
Quel ne fut donc pas l’étonnement au Congo lorsque Tshisekedi a décidé en mars de cette année de faire adhérer le pays à la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE, EAC en anglais). Y siègent en effet pour la majorité des pays qui sont considérés comme hostiles au Congo (Rwanda, Ouganda, Burundi, mais aussi le Sud-Soudan).
L’ambassadeur étatsunien a applaudi cette adhésion. La CAE a en effet de bien meilleures relations avec les USA que la SADC, laquelle tient fermement et avec vigilance à son indépendance face à Washington.
Lorsque le président Tshisekedi a pris part le 20 juin à une conférence de la CAE à Nairobi sur le conflit dans l’est du Congo, les deux initiatives qui ont été avancées à cette conférence comme réponse à la nouvelle offensive du M23 ont fait froncer les sourcils.
Suivant la ligne hypocrite des Etats-Unis, la CAE insiste une fois encore sur une solution politique mais surtout il a été décidé de mobiliser à nouveau une force militaire internationale, émanant cette fois des pays de la CAE. En pratique, cela signifie que les armées de pays comme l’Ouganda et le Burundi viendraient «garantir » la stabilité au Congo.
Mais ces armées jouent un rôle équivoque. Le commandement de l’armée congolaise a par exemple reproché à l’armée ougandaise d’avoir facilité la conquête par le M23 de Bunagana, une ville frontalière entre les deux pays.
Une semaine après la visite de Blinken s’est déroulé les 17 et 18 août le quarante-deuxième sommet de la SADC, cette fois à Kinshasa. Via le système de rotation de la fonction, Tshisekedi est devenu le nouveau président en exercice. Il a parlé avec un enthousiasme frappant de ce sommet : « Il marque le grand retour de la République Démocratique du Congo sur la scène internationale ».
Le sujet le plus important du sommet a été l’industrialisation de la région. Mais la SADC s’est aussi exprimée avec fermeté contre une loi qui a été votée en mai de cette année aux USA et qui a pour but de contrer les activités « malveillantes » des Russes en Afrique. La SADC estime que cette loi «contraire aux droits des peuples à disposer d’eux-mêmes et aux principes de la coopération internationale entre les États tels que inscrits dans la charte des Nations Unies».
Le nouveau président de la SADC, Félix Tshisekedi, a reçu la mission de mettre au courant le secrétaire général de l’ONU et de mettre à l’ordre du jour la question lors de la prochaine réunion de l’Union Africaine.
" RDC : l’Est, casse-tête insoluble pour Félix Tshisekedi ? - 2 septembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1373955/politique/rdc-lest-casse-tete-insoluble-pour-felix-tshisekedi/
Alors qu’un premier contingent burundais a été déployé dans la région et que d’autres soldats de pays membres de l’EAC devraient suivre, des voix s’élèvent pour critiquer la stratégie du président, accusé de « sous-traiter la sécurité nationale ».
Il y a deux mois et demi tombait Bunagana. Cette ville stratégique de l’est de la RDC, située à 70 km de Goma, est passée sous le contrôle des combattants du M23 dans la nuit du 12 au 13 juin. Elle est depuis devenue le symbole de l’échec de la stratégie militaire et diplomatique de Félix Tshisekedi.
Refusant le dialogue que les rebelles tentaient de lui imposer, Kinshasa n’a eu de cesse de dénoncer les exactions commises ces dernières semaines dans le Nord-Kivu. « Les [combattants du] M23 sont coupables de tueries, de déplacements forcés [et] massifs des populations, du viol des femmes et d’autres violations graves des droits de l’homme », a répété, le 31 août, Christophe Lutundula, vice-Premier ministre et chef de la diplomatie lors d’une réunion virtuelle du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA). Et de regretter que, malgré les prises de position de l’ONU et de l’UA, « la situation [n’ait] guerre évolué positivement ».
« Il n’y a plus d’État »
De fait, le territoire de Rutshuru, où se trouve Bunagana, n’est pas le seul concerné. Dans tout le Nord-Kivu, les groupes armés pullulent et sèment le chaos : familles éclatées, morts par dizaines… « Les miliciens se livrent à de véritables massacres, ils mettent le feu dans des camps où sont réfugiées des milliers de personnes, témoigne un journaliste de Bunia, en Ituri, qui préfère conserver l’anonymat pour des raisons de sécurité. Dans ces zones, il n’y a plus d’État. »
Pourtant, depuis son arrivée au pouvoir, le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi a multiplié les initiatives, tant militaires que diplomatiques. Dès la première année de son mandat, « des opérations de grande envergure » ont été annoncées, avec plus d’hommes et plus de moyens, pour venir à bout des groupes armés locaux et étrangers actifs. Premiers visés : ceux qui sévissent dans le Nord-Kivu et en Ituri. Mais, début 2021, le Baromètre sécuritaire du Kivu dénombrait encore 122 groupes armés.En mai 2021, le chef de l’État annonce l’instauration de l’état de siège dans l’Est. Une mesure d’exception, aux contours flous, qui place toute une partie du pays sous administration militaire. Mais qui ne donne pas non plus les résultats escomptés puisque, toujours selon le Baromètre sécuritaire du Kivu, l’état de siège n’a pas empêché le nombre de personnes tuées lors d’attaques de doubler dans la région. Aucun groupe armé n’a en outre été démantelé, note le même rapport. Les Forces démocratiques alliées (ADF) ont quant à elle étendu leur zone d’influence et le M23, pourtant défait militairement en 2013 sous la présidence de Joseph Kabila, est actif à nouveau."SELON LE BAROMÈTRE SÉCURITAIRE DU KIVU, L’ÉTAT DE SIÈGE N’A PAS EMPÊCHÉ LE NOMBRE DE PERSONNES TUÉES DE DOUBLER
Et sur le front diplomatique ? Le président congolais n’a pas chômé. « Aujourd’hui, je suis fier de dire que [depuis mon arrivée au pouvoir], j’ai visité tous les neuf voisins de la RDC », a insisté Félix Tshisekedi à l’issue du sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) organisé mi-août à Kinshasa et auquel ont pris part dix de ses homologues. Défendant sa « politique de bon voisinage », il a répété que « si l’entente n’était pas bonne avec ses voisins, il était difficile d’espérer aller loin ou de vivre en paix ».
Certes. Mais justement, les relations avec le Rwanda se sont fortement détériorées, Kinshasa accusant Kigali d’apporter son soutien au M23, ce que les autorités rwandaises n’ont cessé de démentir, y compris début août, lorsqu’un rapport des Nations unies transmis au Conseil de sécurité a dénoncé l’implication de Kigali, « unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23 ».
Le Rwanda ne participe pas à la force de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), bloc régional que la RDC a formellement rejoint en mars dernier. Le 15 août, un premier contingent burundais a officiellement pénétré sur le sol congolais et est depuis cantonné au centre d’instruction de Luberizi, à environ 80 km de Bukavu (Sud-Kivu).
À LIRERDC : force régionale, M23… Les coulisses du huis clos tendu de Nairobi
Lors de la conférence de presse organisée à l’issue du sommet de la SADC, Félix Tshisekedi a précisé qu’il n’y avait pas « encore de date fixe sur le déploiement de l’ensemble de la force régionale ». « Les spécialistes vous diront qu’il faut des études de terrain, de la logistique, des moyens pour y arriver, a-t-il ajouté. Ce qui est vrai, c’est que le processus est entamé. Les chefs d’état-major de chaque armée se sont déjà vus. Beaucoup se sont reparti des positions. »
En parallèle, les opérations menées conjointement par les armées congolaise et ougandaise depuis la fin de 2021 se poursuivent dans les environs de la ville de Beni.
« Sous-traitance de la sécurité nationale »
Mais cette stratégie régionale est loin de faire l’unanimité. Fin juillet, le médecin Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix en 2018, s’est dit très « circonspect » : « Le président de la République s’est engagé dans une coopération militaire bilatérale avec l’Ouganda depuis six mois et, plus récemment, dans un projet de coopération militaire régionale avec les États membres de l’EAC, a-t-il commenté dans un communiqué. Mais cela nous mène objectivement vers une prolongation et une aggravation de l’instabilité [dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri]. » Un scepticisme partagé par plusieurs mouvements citoyens, dont la Lucha, qui a dénoncé une « sous-traitance de la sécurité nationale ».Sont-ils trop sévères ? Plusieurs de nos sources, militaires et politiques, déplorent « une absence de stratégie globale pour résoudre la crise dans l’Est ». Elles soulignent aussi des « tâtonnements et des erreurs ». En résumé, le chef de l’État serait déterminé à ramener la paix mais peinerait à « donner des indications claires sur les moyens d’y parvenir », selon les mots d’un officiel qui suit les questions sécuritaires.À LIRERDC : Félix Tshisekedi, seul contre tous en 2023 ?"À KINSHASA, PLUSIEURS SOURCES SOULIGNENT DES TÂTONNEMENTS ET DES ERREURS
« Toutes ces initiatives traduisent une certaine précipitation », admet une source qui a l’oreille du président, et qui cite notamment les opérations militaires « de grande envergure » lancées en 2019, ainsi que les médiations menées à Nairobi et à Lunda – toutes deux suspendues en raison des processus électoraux en cours au Kenya et en Angola.
« Il y a aussi un problème dans l’entourage du chef de l’État et parmi ceux qui le conseillent sur ces questions hautement stratégiques », affirme un ancien responsable des services selon lequel « le président est aujourd’hui entouré par des amis », regrettant « le manque de communication entre les services de renseignements des pays de la sous-région depuis la mise à l’écart de François Beya », l’ancien conseiller sécurité de Tshiskedi, tombé en disgrâce et jugé pour complot.
Publié le 31 août, un sondage mené par le Groupe d’études sur le Congo (GEC), par Ebuteli, un institut partenaire, et par le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci) montre que seules 22 % des personnes interrogées estiment que leur sécurité s’est améliorée depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir. Et plus de 70 % des sondés pensent que l’ingérence du Rwanda et des pays occidentaux est la cause de la persistance du conflit dans l’Est.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
Revenons trois semaines en arrière : le 22 août dernier le vice-chef des Forces de défense Kenyanes annonçait le déploiement d’une équipe de membres des Forces de défense du Kenya (KDF) en RDC, plus de 200 membres du personnel qui vont constituer la Force de réaction rapide (QRF) signalée à la garnison Embakasi après avoir entrepris une formation rigoureuse de pré-déploiement de 5 mois qui visait à les préparer à la mission avant le déploiement. Cette équipe poursuivra la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO de neutraliser les différents groupes armés en appui aux forces armées congolaises dans l’Est de la RDC.
A noter que ce déploiement intervient alors que la RDC a commencé à recevoir sur son territoire, les différentes forces armées de pays membres de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) pour traquer les groupes armés opérant dans la partie orientale du pays afin d’y imposer la paix. Le 8 septembre en présence du président Tshisekedi les délégués et experts des pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), signaient lors des travaux de la commission économique de cette organisation à Kinshasa l'accord portant statut de la force régionale de cette communauté, chargée à se déployer dans l’Est pour y restaurer la stabilité, la paix et la sécurité. Que nous réservera effectivement cette force régionale ?
Un rapport de la coalition des organisations de la société civile du Haut-Uele et Ituri pour la gouvernance des ressources naturelles pointe l’exploitation illicite d’or comme la principale cause des massacres en Ituri, ce pillage contribue largement à financer les activités de ces groupes armés en complicité avec certaines personnalités politiques, militaires et administratives, locales et étrangères.
Ailleurs on apprend que le M23 recrute et forme des dizaines de jeunes pour gonfler l’effectif de ses combattants tandis que certains ex-rebelles M23 auraient créé "l’Association pour la balkanisation de la RDC" sur fond d'un rejet de la Monusco par la population..
.
Que de macabres nouvelles venant de l'Est de notre pays ; jusqu'à quand ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
A noter que ce déploiement intervient alors que la RDC a commencé à recevoir sur son territoire, les différentes forces armées de pays membres de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) pour traquer les groupes armés opérant dans la partie orientale du pays afin d’y imposer la paix. Le 8 septembre en présence du président Tshisekedi les délégués et experts des pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), signaient lors des travaux de la commission économique de cette organisation à Kinshasa l'accord portant statut de la force régionale de cette communauté, chargée à se déployer dans l’Est pour y restaurer la stabilité, la paix et la sécurité. Que nous réservera effectivement cette force régionale ?
Un rapport de la coalition des organisations de la société civile du Haut-Uele et Ituri pour la gouvernance des ressources naturelles pointe l’exploitation illicite d’or comme la principale cause des massacres en Ituri, ce pillage contribue largement à financer les activités de ces groupes armés en complicité avec certaines personnalités politiques, militaires et administratives, locales et étrangères.
Ailleurs on apprend que le M23 recrute et forme des dizaines de jeunes pour gonfler l’effectif de ses combattants tandis que certains ex-rebelles M23 auraient créé "l’Association pour la balkanisation de la RDC" sur fond d'un rejet de la Monusco par la population..
.
Que de macabres nouvelles venant de l'Est de notre pays ; jusqu'à quand ?
"Sécurité : Plus de 200 militaires kenyans déployés en RDC - 23 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/23/securite-plus-de-200-militaires-kenyans-deployes-en-rdc.html/113876/
Dans le cadre de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies (MONUSCO ), le vice-chef des Forces de défense Kenyanes, le lieutenant-général Francis Ogolla a annoncé lundi 22 août, le déploiement d’une équipe de membres des Forces de défense du Kenya (KDF) en RDC.
Selon le média national Kenyan (KBC) qui confirme cette information, plus de 200 membres du personnel des FDK vont constituer la Force de réaction rapide (QRF) signalée à la garnison Embakasi après avoir entrepris une formation rigoureuse de pré-déploiement de 5 mois qui visait à les préparer à la mission avant le déploiement.
La même source précise que l’équipe de la Force de réaction rapide (QRF) poursuivra la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO de neutraliser les différents groupes armés en appuie aux forces armées congolaises dans l’Est de la RDC.A cette occasion, le vice-chef des Forces de défense, le lieutenant-général Francis Ogolla a encouragé ses troupes à maintenir et à surpasser les performances exemplaires enregistrées par leurs prédécesseurs en faisant preuve d’un sens élevé de l’intégrité, du professionnalisme et de la discipline. Il a en outre exhorté l’équipe à protéger les civils et à rechercher la paix conformément au Code de conduite des Nations Unies (ONU).KBC Channel1 News
@KBCChannel1
Over 200 KDF personnel deployed to DRC as part of the United Nations Organization Stabilization Mission (MONUSCO).
kbc.co.ke
Over 200 KDF personnel deployed to DRC for stabilization mission
The Vice Chief of Defence Forces (VCDF), Lieutenant General Francis Ogolla, has Monday flagged off a team of Kenya Defence Forces (KDF) personnel deploying in the Democratic Republic of Congo (DRC)...
7:33 PM · 22 août 2022
« Au fil des ans, le Kenya a envoyé des troupes dans diverses missions de maintien de la paix et a été félicité pour son courage et son professionnalisme. Pendant que vous y allez, protégez le visage du Kenya puisque vous ne représentez pas seulement le KDF, mais le pays tout entier », a-t-il déclaré.
Devant le chef adjoint des forces de défense chargé du personnel et de la logistique, les commandants de formation, les officiers supérieurs, les officiers et les militaires, le commandant de l’armée kenyane, le lieutenant-général Peter Njiru a pour sa part, encouragé l’équipe à profiter de la période de service pour apprendre également grâce à l’interaction avec d’autres militaires partenaires de la mission.
Il faut noter que ce déploiement intervient alors que la République Démocratique du Congo a commencé à recevoir sur son territoire, les différentes forces armées de pays membres de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) pour traquer les groupes armés opérant dans la partie orientale du pays afin d’y imposer la paix.
"Coopération : Signature de l’accord portant statut de la force régionale de l’EAC pour la paix en RDC - septembre 9, 2022
= https://objectif-infos.cd/2022/09/09/cooperation-signature-de-laccord-portant-statut-de-la-force-regionale-de-leac-pour-la-paix-en-rdc/
Les délégués et experts des pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), ont signé jeudi 8 septembre, en présence du Chef de l’État congolais Félix Antoine Tshisekedi, un accord portant statut de la force régionale de cette communauté, qui devra se déployer dans l’Est de la RDC pour y restaurer la stabilité, la paix et la sécurité.
Cet accord intervient lors des travaux de la commission économique de cette organisation qui sont tenu à Kinshasa....
"RDC : Un rapport pointe l’exploitation illicite d’or d’être la cause principale des massacres en Ituri - 10 septembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/09/10/rdc-un-rapport-pointe-lexploitation-illicite-dor-detre-la-cause-principale-des-massacres-en-ituri.html/115316/
La coalition des organisations de la société civile du Haut-Uele et Ituri pour la gouvernance des ressources naturelles révèle que l’or est la cause principale de massacres dans la province de l’Ituri.
Sur ce, ce phénomène ne fait pas profiter l’or en Ituri et aussi l’exploitation illégale de ces minerais contribue largement à financer les activités de ces groupes armés en complicité avec certaines personnalités politiques, militaire et administrative, ont-ils précisé.
Ces organisations de la société civile ont, dans la foulée, révélé que la grande zone de concentration des groupes armés autours des mines se trouve dans les concessions de SOKIMO, principalement les concessions 39 et 40 situées en province de l’Ituri et cet activisme a tendance à évoluer dans la concession 38 en province du Haut-Uélé.
Des attaque de conquête des zones aurifères
Dans ce sens, ces organisations ont indiqué que Plusieurs rapports, notamment des groupes d’experts des Nations Unies sur la RDC ont démontré des liens directs entre l’exploitation aurifère et l’activisme des groupes armés en Ituri.
À les en croire, des attaques répétitives locales se sont vite transformées en attaque de conquête des zones aurifères.
« Chaque groupe armé voudrait s’assurer du contrôle d’un ou de plusieurs mines d’or dans lesquels ils tirent un revenu presque régulier afin de se maintenir militairement, de dissuader par leur capacité de nuisance et de tenir le coût de la vie. Bref, c’est pour leur autosuffisance économique et leur ravitaillement », ont-elles écrit dans leur rapport consulté par POLITICO.CD.À titre d’exemple, ils ont pris les récentes attaques du mois de mai 2022 du site minier « Camp Blanquette » situé à 7 km de Mongbwalu centre où les groupes armés en se disputant le contrôle de ce site, ont massacré plus d’une cinquantaine des personnes et les récentes attaques en date du 11 août 2022 contre les sujets chinois dans le groupement de Wazabo dans la chefferie de Banyali Kilo ou deux chinois ont perdu la vie et d’autres blaisé et kidnappé.RDC : Les groupes armés contrôlent plus de la moitié des sites miniers dans l’Est du pays (Rapport)
La coalition des organisations de la société civile de l’Ituri et du Haut-Uélé pour la gouvernance des ressources naturelles a décrié le fait que près de la moitié des sites miniers dans la partie Est du pays serait contrôlé par des groupes armés au détriment de l’État congolais, qui perd plusieurs millions de dollars. C’est … Lire la suite de RDC : Les groupes armés contrôlent plus de la moitié des sites miniers dans l’Est du pays (Rapport)
MINES.CD - Premier média congolais du secteur minier
Du côté du Territoire de Mambasa, poursuivent-ils, les Maï-Maï ne cessent de perpétrer des attaques contre les populations orpailleuses au sein des carrières minières et dans la Réserve de faune à Okapi (RFO). « Un observateur averti constatera qu’il s’agit des groupes armés qui ont leurs bastions autours des carrés miniers qui sont les plus meurtriers et leur capacité de nuisance reste avéré », ont-elles noté.
https://mines.cd/exploitation-criminelle-de-cobalt-la-rdc-perd-4-milliards-usd-par-an-a-cause-de-lactivite-des-groupes-armes-rapport-ue/
Plan de paix se basant plus sur les sources de financement des groupes armés
A tout état de cause, « ceci prouve en suffisance que les relations entre les Mines et les groupes armés sont très étroites et ne sont plus à démontrer car leur vie en dépend sur tous les plans », ont déclaré ces organisations.
Ils estiment, à cet effet, qu’il y a donc nécessité pour les détenteurs du pouvoir public de penser à élaborer un plan de paix provincial capable de prendre en compte beaucoup d’aspects par rapport aux sources de financement des groupes armés, en l’occurrence les carrières minières.
« Sachant que les cinq Territoires de l’Ituri sont riches en minerais, l’exploitation de ces ressources demeure un secteur de convoitise non seulement des groupes armés locaux et étrangers, mais aussi certains éléments incontrôlés des FARDC et PNC », ont-elles déploré.
Cette coalition pensent que les groupes armés, quoi qu’ils se disent défenseurs des droits de certaines communautés, sont certainement dans une dynamique de compétition de contrôle des territoriales. Or, le contrôle d’un territoire veut aussi dire le contrôle des ressources naturelles qui s’y
trouvent. Ce qui pourrait conduire à affirmer que le conflit en Ituri est aussi identitaire qu’économique, et que les objectifs des différentes attaques des groupes armés sur les FARDC seraient de se procurer des armes en feu pour que d’un côté s’assurer de la main mise sur les ressources et de l’autre côté, assurer sa suprématie pour faire face aux menaces pouvant provenir des communautés supposées adverses.
https://mines.cd/rdc-lor-la-raison-detre-des-groupes-armes-et-des-massacres-en-ituri/
Ainsi, « lorsque les FARDC se décident de maintenir une forte pression sur eux au nom de l’état de siège, le self-défense a pour conséquence d’exacerber les violences en Ituri. Cependant, il faut aussi ajouter que l’état de siège a imposé une autre dimension au conflit en modifiant les revenus sur lesquels les groupes armés comptaient, ce qui les a amenés à être plus virulents et nocifs à l’égard des populations et contraindre ainsi le gouvernement à répondre à leur
cahier des charges », ont-elles fait remarquer.
De ce qui précède, cette coalition regrette que ces groupes armés parviennent à s’approvisionner en armes et minutions au point de défier le dispositif sécuritaire
gouvernemental, malgré la présence des services habilités à contrôler la circulation des armes à feu au niveau local, national, régional et international.
Il est également anormal et impensable que les groupes armés continuent à massacrer, à violer, à voler, à piller et à jeter sur le chemin de l’exode les paisibles populations, violant ainsi les Droits de l’Homme et le Droit International Humanitaire, conclu cette coalition dans ce rapport.
"RDC: le M23 recrute et forme des dizaines de jeunes pour gonfler l’effectif de ses combattants - 30 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/30/rdc-le-m23-recrute-et-forme-des-dizaines-de-jeunes-pour-gonfler-leffectif-de-ses
Plus de deux mois après la prise de Bunagana ainsi que de nombreuses localités, le M23 se consolide et renforce l’effectif de ses combattants dans le territoire de Rutshuru, dans l’est de la RDC. La rébellion procède par des recrutements de jeunes en Ouganda et dans les villages conquis du Nord-Kivu pour subir une formation accélérée sur la colline stratégique de Chanzu, ont confirmé à ACTUALITE.CD plusieurs sources crédibles.
Le M23 a recruté par force ces dernières semaines un nombre important de jeunes qui sont soumis à une formation à Chanzu, l’une de deux collines situées à cheval entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda. Les recrutements se font notamment par des “arrestations, intimidations, kidnappings”.Le site de formation n’est pas choisi au hasard. C’est de cette colline de Chanzu que le M23 avait lancé son offensive en novembre 2021.“Il y a ceux qui ont été pris dans des villages qu’ils [les M23] contrôlent. Ils intimident les jeunes, les arrêtent puis les amènent en formation à Chanzu”, a dit à ACTUALITE.CD un responsable local qui préfère ne pas être cité.
La ruse de guerre
La plupart des recrues sont trompées, indique la même source. C’est ce qui est arrivé il y a plus de deux semaines à une quarantaine de réfugiés congolais pris dans un camp en Ouganda.Une promotion des recrues est sortie récemment du centre de formation: “Il y a une semaine, plus de 150 jeunes sont sortis de la formation. Ils ont été visibles dans un premier temps avec des bâtons en mains en attendant les armes”, a-t-il confié.“Ils sont allés au camp de réfugiés de Nyakabande (Ouganda) où il y a des congolais, ils ont embarqué 40 personnes à qui ils ont promis le travail. C’était en complicité avec les ougandais. Ces jeunes trompés se sont retrouvés en formation militaire à Chanzu”, a expliqué toujours sous anonymat ce responsable.
Ces allégations sont confirmées par le chef du groupement de Jomba, Jackson Gachuki actuellement en fuite.“Les réfugiés souffrent énormément dans le camp de Nyakabande, ils n’ont pas de nourriture ni de soins médicaux. Il y a ceux qui se rendent à Bunagana pour chercher de la nourriture mais ils sont pris par force pour aller dans le groupe armé. Ils sont pris aussi en Ouganda pour être enrôlés dans le camp des terroristes”, a-t-il indiqué à ACTUALITE.CD.
Quand l’enlisement du M23 inquiète
L’occupation de plus en plus longue du M23 inquiète dans la région. De nombreuses autorités locales qui ont fui leurs entités mettent la pression pour que le gouvernement libère les zones conquises par les rebelles.Lire ici: Nord-Kivu: l’administration militaire convainc la société civile de Rutshuru à renoncer à une marche visant dénoncer l'occupation du M23 et ses alliés“Nous nous demandons ce que nous allons faire parce que le gouvernement ne réagit pas, et la population continue toujours de souffrir. Par semaine au moins cinq personnes meurent dans le camp de Nyakabande, on aurait souhaité que le ministre des affaires étrangères aille en Ouganda. Quand le président de la société civile a eu l’information, il a fait pression au gouverneur et il est arrivé à Rutshuru. Il serait mieux que le gouvernement fasse tout pour que le M23 quitte le territoire”, a lancé Jackson Gachuki, chef du groupement de Jomba.
Jomba est un groupement de 8 localités dont 6 sont sous l’emprise du M23. Tous les villages et localités conquis ont de nouveaux dirigeants placés par la rébellion.
Visé expansionniste du M23
Le M23, en plus de consolider ses positions conquises dans le groupement de Jomba qui comprend la cité douanière de Bunagana, a l’intention d’étendre son influence au groupement de Busanza voisin. Les autorités locales de Busanza expliquent cela par de nombreuses tentatives d’attaques du M23 souvent repoussées par les FARDC. La dernière attaque remonte à dimanche dernier dans la localité de Musenzero.En avril dernier, le M23 disait pourtant "qu'elle n'a jamais eu l'intention de faire des conquêtes des espaces pour les administrer, notre seule motivation est le règlement pacifique de la crise".“Les M23 ont fait incursion de la localité de Musenzero en provenance de Mungo qu’ils occupent, ils ont été repoussés par l’armée qui était vigilante. Lorsque le gouvernement a pris la mesure de ne pas importer et exporter via le poste frontalier de Bunagana, les M23 font tout pour occuper la petite frontière de Kitagoma, ils ont cette intention d’étendre leur influence”, a expliqué à ACTUALITE.CD Syllas Bangala, le secrétaire administratif du groupement de Busanza.
Sur 15 localités du groupement de Busanza, le M23 occupe la seule localité de Mungo. Busanza accueille aussi de nombreuses familles qui ont fui les combats entre le M23 et l'armée.
Contexte
La RDC accuse toujours le Rwanda de soutenir la rébellion du M23. Le Chef de l'Etat congolais a opté pour la solution diplomatique afin de résoudre la crise. Dans cette optique, le président angolais Joao Lourenço a offert sa médiation. Il avait convoqué Felix Tshisekedi et Paul Kagame afin de tenter de trouver une solution à la crise. Malgré le cessez-le-feu décrété, les combats sont souvent signalés sur le terrain. Une autre rencontre de la commission mixte RDC-Rwanda a eu lieu toujours sous la médiation de Luanda. Les deux parties ont encouragé notamment le déploiement de la force régionale de l'EAC et la lutte contre les FDLR-FOCA que Kigali accuse de coaliser avec les FARDC dans l'Est du pays. Mais depuis, les choses n’avancent pas. Pendant ce temps, le M23 réclame un dialogue direct avec le gouvernement.
"Certains ex-rebelles M23 créent l’ « Association pour la balkanisation de la RDC » - 29 août 2020
= https://linterview.cd/certains-ex-rebelles-m23-creent-l-association-pour-la-balkanisation-de-la-rdc/
Des combattants du M23, le 3 août 2013, près de Rushuru, dans l’est de la RDC. :copyright: REUTERS/James Akena
Le ministre congolais de la défense et ancien combattants a annoncé ce vendredi 28 août, la création, par certains ex-rebelles M23, d’un mouvement insurrectionnel dénommé « Association pour la balkanisation de la RDC ».
Ce mouvement est constitué en grande partie des éléments étrangers et ex-rebelles M23, renseigne le compte-rendu de la 46è réunion du Conseil des Ministres.
Il ajoute que ce groupe a fait des tentatives d’occupation de certaines localités et a hissé un drapeau de la « prétendue République du Kivu ».[/size]
Toutefois, l’armée est intervenue pour changer la situation.
"RDC : la Monusco doit-elle partir ? - 30 aout 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1369477/politique/rdc-la-monusco-doit-elle-partir/
Confrontée à des manifestations réclamant son départ, la mission onusienne, longtemps chahutée sous Kabila, est désormais poussée vers la sortie par l’administration Tshisekedi. Vingt-trois ans après son arrivée au Congo, est-ce pour elle l’heure de plier bagages ?
Manifestation contre la mission de maintien de la paix de l’ONU, à Goma, le 26 juillet 2022. :copyright: Michel Lunanga/AFP
Matelas empilés sur la tête des manifestants, chaises portées à bout de bras, parfois même quelques imposants réservoirs d’eau en métal péniblement traînés sur une piste en terre… Ce mardi 26 juillet, l’une des bases de la Mission des Nations unies (Monusco) à Goma est prise d’assaut. La foule paraît organisée. Elle est surtout mécontente. Voilà plusieurs jours que la colère contre les Casques bleus s’est remise à gronder.
Avec son budget dépassant chaque année le milliard de dollars et ses quelque 14 000 soldats et policiers chargés, notamment, de protéger les civils, la Monusco est régulièrement accusée d’inefficacité face aux groupes armés. Elle se prépare depuis plusieurs jours à cette nouvelle vague de manifestations. Elle a même adressé une correspondance au ministère des Affaires étrangères, le 18 juillet, pour alerter contre « le risque d’actes hostiles contre le personnel et les installations de la Monusco » à la suite de discours émanant de « représentants de l’État » ou « de figures publiques ». Trois jours plus tôt, Modeste Bahati Lukwebo, le président du Sénat, l’un des trois principaux personnages de l’État, avait profité d’une visite dans le Nord-Kivu et dans le Sud-Kivu (Est) pour appeler la mission « à plier bagage ». Comme d’autres, il est accusé d’avoir jeté de l’huile sur le feu.
À Lire RDC : faut-il en finir avec la Monusco ?
Parmi les diplomates, plusieurs s’interrogent sur la tournure particulièrement violente qu’ont pris ces événements. Leur ampleur a surpris et contraste avec celle des marches organisées par la société civile. « Les enquêtes préliminaires montrent que les manifestations visant la Monusco n’étaient pas spontanées, mais plutôt bien organisées et coordonnées », note à ce titre le groupe d’experts de l’ONU dans son rapport confidentiel du mois de juillet, que Jeune Afrique a consulté. Un haut cadre de la Monusco va jusqu’à affirmer que « selon des éléments à disposition de la mission, les cortèges étaient infiltrés par des membres de groupes armés ». Mais « n’évoquer que le spectre d’une manipulation des élites revient à ignorer toute une partie du problème », estime un élu de l’Est.
« Certains politiciens sous pression ont instrumentalisé la situation. Mais il faut aussi que la Monusco revoie sa copie, tranche Juvénal Munubo, député de Walikale, dans le Nord-Kivu. Il existe une exaspération légitime au sein de la population qui ne comprend pas qu’une mission aussi coûteuse produise aussi peu de résultats face aux groupes armés.”
Retrait anticipé ?
D’Uvira à Butembo en passant par Goma, les manifestations se sont succédé ces dernières semaines, tournant souvent au pillage d’installations onusiennes et faisant 36 morts, dont 4 Casques bleus. Le climat, déjà extrêmement tendu, a été aggravé par un incident, ce 31 juillet, au poste-frontière de Kasindi, où des soldats de la brigade d’intervention de la Monusco (FIB) ont ouvert le feu, tuant 3 personnes.
Sous pression, les autorités congolaises ont durci le ton vis-à-vis de la mission. Le 28 juillet, elles ont exigé l’expulsion de son porte-parole, Mathias Gillmann, après qu’il avait expliqué, mi-juillet, que le déploiement d’une grande partie des ressources de la mission et de l’armée congolaise dans la lutte contre les rebelles du M23 avait des conséquences négatives sur les autres régions. Selon Kinshasa, ces déclarations reviennent à reconnaître l’incapacité de la Monusco à remplir ses objectifs.
À Lire RDC : l’avenir de plus en plus incertain de la Monusco
Face au mécontentement grandissant de l’opinion, le gouvernement a aussi annoncé son intention de revoir le plan de transition organisant le retrait définitif des Casques bleus, pour le moment prévu à l’horizon 2024, amenant cette crise à un niveau inédit depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi. Le timing dans lequel cette discussion pourrait avoir lieu semble en tout cas très flou. « Nous allons travailler à raccourcir le délai du départ de la Monusco, mais cela dépendra des indicateurs définis », évoque simplement un ministre congolais.
« La Monusco est la bienvenue »
Simple effet d’annonce ou non, cette prise de position a marqué un virage dans l’approche du président congolais. Après avoir, des années durant, essuyé les critiques de Joseph Kabila, la Monusco profitait depuis l’élection de Félix Tshisekedi d’un répit salvateur sur le plan politique. En septembre 2020, le président avait d’ailleurs livré un grand plaidoyer à l’ONU pour l’allocation de moyens supplémentaires à la force onusienne afin que celle-ci puisse « continuer à remplir avec efficacité son mandat ». Un discours aux antipodes de celui de son prédécesseur, qui, pour sa dernière intervention à cette même tribune, en 2018, avait exigé le retrait, d’ici à deux ans, d’une mission au bilan « largement mitigé ».
Cette accalmie repose à l’époque sur un paramètre essentiel : à sa prise de pouvoir, en janvier 2019, Félix Tshisekedi ne dispose que d’une très faible emprise sur l’armée congolaise, où les généraux kabilistes sont légion. La Monusco et sa patronne, l’Algérienne Leila Zerrougui, n’ont pas fait l’objet des principales critiques du scrutin controversé de décembre 2018. Elles deviennent des interlocutrices de choix pour un chef de l’État vulnérable. Au début de son mandat, Félix Tshisekedi rencontre régulièrement Zerrougui, qui use aussi de sa position pour faire occasionnellement office d’intermédiaire avec le camp de l’ancien président. « La Monusco est la bienvenue en RDC », assume à l’époque le dirigeant congolais.
Critiques
Pourtant, parallèlement à un discours politique plus rassurant, la mission, arrivée sous le nom de Monuc en 1999, doit aussi préparer un avenir de plus en plus incertain. Longtemps l’une des opérations les plus coûteuses de l’ONU, avec un budget annuel avoisinant 1,5 milliard de dollars, la Monusco vit ces dernières années au rythme des coupes budgétaires et de la fermeture de plusieurs de ses bureaux en province.
La revue stratégique menée en 2019 par le diplomate tunisien Youssef Mahmoud a préconisé « un plan de retrait échelonné, progressif et exhaustif pour les trois prochaines années ». Plusieurs centaines d’employés ont déjà vu leur contrat arriver à terme. Surtout, sur le terrain, la mission essuie de plus en plus de critiques : après plus de deux décennies en RDC, l’insécurité demeure, et, pour bon nombre de Congolais, la Monusco a failli à son objectif de protéger les civils. Si, il y a dix ans, l’opinion plaidait surtout pour un mandat plus offensif de la Monusco, les revendications ont progressivement évolué jusqu’à exiger son départ. « Personne ne veut être celui qui éteindra définitivement la lumière ici », reconnaît un cadre de la Monusco. Arrivée en mars 2021, la Guinéenne Bintou Keïta sera-t-elle celle qui refermera définitivement cette longue page de l’histoire congolaise ?
Un mois après le début des manifestations, la tension n’est pas redescendue sur le terrain, où l’image de la mission, de ses bases sécurisées et de son personnel en pick-up blanc, ne cesse de se dégrader. Selon plusieurs sources, une partie du personnel non militaire de la Monusco dans l’est de la RDC limite aujourd’hui ses mouvements.
La facteur M23
En novembre 2019 et en avril 2021, la Monusco avait déjà été confrontée à des manifestations de grande ampleur, motivées par la persistance des massacres perpétrés par les Forces démocratiques alliées (ADF). Mais la mission s’est de nouveau retrouvée dans le viseur de l’opinion avec la résurgence du M23. Ces rebelles, défaits en 2013 grâce notamment à l’aide de la FIB – créée à cet effet –, ont repris et intensifié leurs combats contre les Forces armées de la RDC (FARDC) depuis novembre 2021.
Ce conflit a ravivé les tensions entre les différents voisins des Grands Lacs, Kinshasa accusant le Rwanda de soutenir les rebelles, ce que Kigali continue de nier. La prise par le M23 de la très stratégique ville de Bunagana, carrefour commercial frontalier de l’Ouganda, le 13 juin dernier, ainsi que la sophistication du matériel utilisé par les assaillants ont néanmoins contribué à renforcer les soupçons autour d’un soutien extérieur du Rwanda et d’une complicité de l’Ouganda.À LIRERDC-Rwanda : le casse-tête de Félix Tshisekedi
La communication de la Monusco sur cette question a parfois été ambiguë. Alors que l’ambassade des États-Unis en RDC et le Sénat américain ont tous les deux évoqué l’implication supposée de soldats rwandais, la mission n’est jamais allée jusque-là. Le 29 juin, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Bintou Keïta a certes souligné que le M23 « se comportait de plus en plus comme une armée conventionnelle et non comme un groupe armé ». Mais la diplomate a néanmoins pris soin de ne pas mentionner le nom du Rwanda.
Désaveu
Les renseignements obtenus par les services de la Monusco pointent pourtant depuis plusieurs semaines une implication rwandaise, au minimum en matière de logistique, aux côtés du M23. Ces éléments ont été discrètement communiqués à des diplomates à Kinshasa. Ils sont également venus alimenter le rapport confidentiel du groupe d’experts de l’ONU, daté de juillet, qui a été transmis au Conseil de sécurité.
Ce discours prudent a placé la Monusco dans une position doublement inconfortable. Visée depuis plusieurs mois par les reproches de Kigali, qui l’accuse de soutenir l’armée congolaise – elle-même soupçonnée de combattre le M23 aux côtés des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) –, la Monusco est critiquée par l’entourage de Félix Tshisekedi, qui se démène pour obtenir une condamnation internationale du Rwanda.
« Nos déclarations ont donné l’impression à certains que l’on ne justifiait plus notre présence ici, alors qu’en affirmant que le M23 se comportait comme une armée conventionnelle, nous allions dans le sens de la RDC. Mais nous ne pouvons le faire qu’avec les contraintes inhérentes à la nature de notre mission », souligne un haut cadre de la Monusco.
Tshisekedi sous pression
Ces difficultés ont notamment été renforcées par l’imbroglio autour du vote, fin juin, de la nouvelle résolution concernant l’embargo sur les armes imposé en RDC par le Conseil de sécurité de l’ONU. Bien que cet embargo ne concerne plus, depuis 2008, que les groupes armés, il persiste au sommet de l’État une forme d’incompréhension vis-à-vis des obligations de notification en cas de fourniture d’armes au gouvernement.
Plusieurs sources au sein de la mission reconnaissent un « couac » de communication mais estiment aussi faire les frais de la pression populaire que subissent les autorités congolaises. « Il y a un tel désaveu qu’on ne peut pas rester insensible, reconnaît par message un ministre congolais. Il faut faire baisser la tension en donnant une réponse à la réclamation de nos populations. » À un an et demi de l’élection présidentielle, prévue en décembre 2023, Félix Tshisekedi se trouve par ailleurs dans une situation délicate dans le domaine sécuritaire, où ses différentes stratégies, qu’il s’agisse de l’instauration de l’état de siège ou de l’opération conjointe avec l’Ouganda, peinent à fournir des résultats.
Absence de coopération
Mais, au-delà de l’exaspération légitime des populations et de la mise en garde des autorités, un départ anticipé de la Monusco est-il réaliste ? La capacité de l’armée congolaise à prendre le relais est loin d’être évidente. Félix Tshisekedi lui-même semble en être conscient. Après avoir dénoncé la « mafia » qui régnait sur l’armée congolaise en juin 2021, le chef de l’État s’est publiquement agacé de la persistance des tueries en Ituri. « Soit notre armée est incapable, soit la Codeco [Coopérative pour le développement du Congo, un des groupes armés qui opèrent dans l’Est] bénéficie de la complicité de nos officiers », avait-il lancé.
La Monusco connaît des difficultés chroniques de coopération avec l’armée congolaise. Outre la présence, dans les rangs des FARDC, de haut gradés soupçonnés de violations des droits humains, dont certains sont même sous sanctions de l’ONU, l’absence de planification conjointe pose également problème.À LIRERDC : force régionale, M23… Les coulisses du huis clos tendu de Nairobi
Sollicitée pour participer à l’offensive « de grande envergure » contre les ADF, annoncée par Félix Tshisekedi en octobre 2019, mais, tenue à l’écart de sa préparation, la Monusco s’était limitée à un soutien technique, comme des vols de reconnaissance. La mission n’a pas non plus été informée de la mise en place de l’état de siège, ni associée à la préparation de l’offensive conjointe de l’armée congolaise et de son homologue ougandaise, en novembre 2021.
La force onusienne, également confrontée à un manque de moyens militaires, a semblé fragilisée sur le terrain, et ce alors que les tractations se poursuivent autour du lancement d’une force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). Les troupes burundaises sont officiellement entrées dans le Sud-Kivu le 15 août pour y combattre des mouvements hostiles à Gitega. Mais le calendrier d’intervention des autres participants est encore flo, comme le sont également les modalités de coopération de cette force régionale avec la Monusco.
« L’après-Monusco est à craindre »
Un départ anticipé de la mission aurait, surtout, des répercussions sur la logistique même de l’armée congolaise. Toute une partie de son travail dans l’ombre consiste à apporter un soutien allant de la conduite de vols de reconnaissance à l’acheminement de rations alimentaires.
La mission a aussi fourni une assistance discrète lors du démarrage, en avril dernier, du dialogue entre le gouvernement congolais et plusieurs groupes armés, à Nairobi. Initialement, seul un dialogue bilatéral avec le M23 était prévu, et la patronne de la Monusco n’a été prévenue de ce changement de stratégie que dans les heures qui ont suivi le sommet de l’EAC qui en a décidé. Elle s’est vu confier la mission de contribuer à l’acheminement des représentants des groupes armés la veille pour le lendemain. Cette impréparation a en partie expliqué les débuts poussifs de ce dialogue.À LIRERDC : pourquoi le dialogue entre Tshisekedi et les groupes armés vire au casse-tête
« Nous avons ouvert la porte à un départ de la Monusco, un calendrier a même été établi. Faut-il pour autant enfoncer cette porte et anticiper ce départ alors que nos forces armées auront du mal à prendre le relais ? interroge le député Juvénal Munubo. L’après-Monusco est à craindre, car notre principal chantier reste à ce jour la réforme de notre propre secteur de la sécurité. »
"Restauration de la paix dans l’Est : tout comprendre du régime de l’embargo au regime de notification de l’ONU appliqué en RDC - 30.08.2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/30/actualite/securite/restauration-de-la-paix-dans-lest-tout-comprendre-du-regime-de
"Sécurité dans l'Est : le recours à Wagner, une imagination sans fondement
= https://lepotentiel.cd/2022/08/29/securite-dans-lest-le-recours-a-wagner-une-imagination-sans-fondement/
"RDC: à Lubumbashi, la société civile hausse le ton face aux militaires qui occupent les mines - 27/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220826-rdc-%C3%A0-lubumbashi-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-hausse-le-ton-face-aux-militaires-qui-occupent-les-mines
"Opération zéro délinquant à Kolwezi : « des dérapages et des personnes injustement transférées à Kanyama Kasese » (rapport) - 26/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/26/actualite/securite/operation-zero-delinquant-kolwezi-des-derapages-et-des-personnes
"Paul Kagame: « Aucun ennemi de nos voisins n’opérera sur le sol rwandais » -29 août 202
= https://linterview.cd/aucun-ennemi-de-nos-voisins-noperera-sur-le-sol-rwandais-paul-kagame/
= https://afridesk.org/lentree-des-soldats-burundais-en-rdc//
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» GUERRE CONTRE LE RWANDA, L´OPTION MUZITO !
» UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
» ON REPARLE DE LA PLAINTE DU CONGO CONTRE L'OUGANDA DEVANT LA CIJ ! QUID DE CELLE CONTRE LE RWANDA RETIRÉE DANS DES CONDITIONS OPAQUES ?
» AUJOURD'HUI IL RESTE DEUX DEVOIRS A L'ONU ET A LA CI : LES PREUVES DES FDLR COMBATTANT SIGNIFICATIVEMENT OUI OU NON A COTE DES FARDC CONTRE LE RWANDA ET LE RAPPORT EXHAUSTIF DES PILLAGES DES MINERAIS ET FAUNE DU CONGO PAR LE RWANDA ET L'OUGANDA !
» La guerre fait rage au rwanda
» UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
» ON REPARLE DE LA PLAINTE DU CONGO CONTRE L'OUGANDA DEVANT LA CIJ ! QUID DE CELLE CONTRE LE RWANDA RETIRÉE DANS DES CONDITIONS OPAQUES ?
» AUJOURD'HUI IL RESTE DEUX DEVOIRS A L'ONU ET A LA CI : LES PREUVES DES FDLR COMBATTANT SIGNIFICATIVEMENT OUI OU NON A COTE DES FARDC CONTRE LE RWANDA ET LE RAPPORT EXHAUSTIF DES PILLAGES DES MINERAIS ET FAUNE DU CONGO PAR LE RWANDA ET L'OUGANDA !
» La guerre fait rage au rwanda
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum