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8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, ET EN RDC ?

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8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, ET EN RDC ? Empty 8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, ET EN RDC ?

Message  ndonzwau 8/3/2023, 1:13 pm

8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, ET EN RDC ?

Bonne nouvelle : on relève dans notre pays un activisme politique, social et  économique accru  de la femme Congolaise !
L'histoire du 8 mars "Journée internationale des droits des femmes" vient de loin mais aujourd'hui Congolaises et Congolais se sont bien appropriés de cette histoire née en fait en août 1910 d'une décision d'une militante communiste allemande lors de la IIe conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, de mobiliser en accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dotées de la conscience de classe pour contrecarrer l’influence des groupes féministes sur les femmes du peuple, rejetant ainsi l’alliance avec les féministes de la bourgeoisie'.

En 2023 si par solidarité avec les femmes victimes dans l'Est, politiques, associations et personnalités ont décidé quasi unanimement de ne pas faire d'activités festives, la date du 8 mars est bien intégrée et active au Congo comme journée et moi symboles pour lutter pour et promouvoir la femme.



"Journée internationale des femmes: 8 mars
= https://www.un.org/fr/observances/womens-day

8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, ET EN RDC ? Women_with_a_mobile
Bien que les femmes représentent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique et l’accès à internet restent en leur défaveur par rapport aux hommes.

Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes
Nos vies dépendent de plus en plus d'une forte intégration technologique : suivre un cours, appeler des proches, effectuer une transaction bancaire ou prendre un rendez-vous médical. De nos jours, tout passe par un processus numérique.
Et pourtant, 37% des femmes n'utilisent pas internet et bien qu'elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l'écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions de moins à ne pas avoir accès à internet.
Si les femmes ne peuvent pas accéder à Internet et ne se sentent pas en sécurité en ligne, elles ne sont pas en mesure de développer les compétences numériques nécessaires et de s'engager dans des espaces numériques, ce qui diminue leurs possibilités de poursuivre des carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM).
D'ici 2050, 75% des emplois seront liés aux domaines scientifiques et technologiques. Pourtant, aujourd'hui, les femmes n'occupent que 22 % des postes en intelligence artificielle, pour ne citer qu'un exemple.
L'intégration des femmes dans les domaines technologiques se traduit par des solutions plus créatives et offre un plus grand potentiel d'innovations qui répondent aux besoins des femmes et favorisent l'égalité des sexes. Leur manque d'inclusion, en revanche, s'accompagne de coûts énormes.
Cette édition 2023 de la Journée internationale des femmes se déroule sous le thème de l'innovation et des technologies pour l'égalité des sexes : pour un monde digital inclusif. Il permet de saluer et de célébrer les femmes et les filles qui défendent l'avancement de la technologie transformatrice et de l'éducation numérique. La célébration explore l'impact de l'écart numérique entre les sexes sur l'élargissement des inégalités économiques et sociales, et permet de mettre également en lumière l'importance de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de lutter contre la violence sexiste en ligne, facilitée par les TIC.

8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, ET EN RDC ? Iwd2023fr
Consultez le site d'ONU Femmes
Le site officiel d'ONU Femmes est le point de convergence pour se mobiliser, contribuer, lire des histoires et témoignages et trouver des supports de communication.
ALLER SUR LE SITE D'ONU FEMMES
Le saviez-vous


"Journée des femmes: la véritable histoire du 8 mars -
07.03.2014

= https://lejournal.cnrs.fr/articles/journee-des-femmes-la-veritable-histoire-du-8-mars
Égalité entre femmes et hommes : la route est encore longue.

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La manifestation new-yorkaise censée être à l’origine de la Journée internationale des droits des femmes n’a... jamais eu lieu ! Retour sur ce mythe démasqué par l’historienne Françoise Picq.
Les origines de la Journée internationale des femmes, lancée en 1910, reposent en réalité sur un mythe. Françoise Picq, historienne, l’a « démasqué » dès la fin des années 1970 : « À l’époque, toute la presse militante, du PCF et de la CGT, comme celle des “groupes femmes” 1 du Mouvement de libération des femmes, relayée par les quotidiens nationaux, écrivait que la Journée des femmes commémorait le 8 mars 1857, jour de manifestation des couturières à New York. » Or cet événement n’a jamais eu lieu ! « Les journaux américains de 1857, par exemple, n’en ont jamais fait mention », indique Françoise Picq. Et il n’est même pas évoqué par celles qui ont pris l’initiative de la Journée internationale des femmes : les dirigeantes du mouvement féminin socialiste international.

Une initiative du mouvement socialiste
Car c’est un fait, « c’est en août 1910, à la IIe conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague, à l’initiative de Clara Zetkin, militante allemande, qu’a été prise la décision de la célébrer », ajoute l’historienne. La date du 8 mars n’est pas avancée, mais le principe est admis : mobiliser les femmes « en accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dotées de la conscience de classe ». La Journée des femmes est donc l’initiative du mouvement socialiste et non du mouvement féministe pourtant très actif à l’époque. « C’est justement pour contrecarrer l’influence des groupes féministes sur les femmes du peuple que Clara Zetkin propose cette journée, précise Françoise Picq. Elle rejetait en effet l’alliance avec les “féministes de la bourgeoisie”. »
 
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C’est Clara Zetkin, une enseignante, journaliste et femme politique allemande, qui est la réelle instigatrice de la Journée internationale des femmes.

Quelques années plus tard, la tradition socialiste de la Journée internationale des femmes subit le contrecoup du schisme ouvrier lié à la IIIe Internationale. C’est en Russie que la Journée des femmes connaît son regain : en 1913 et en 1914, la Journée internationale des ouvrières y est célébrée, puis le 8 mars 1917 ont lieu, à Petrograd (aujourd’hui Saint-Pétersbourg), des manifestations d’ouvrières que les bolcheviques désignent comme le premier jour de la révolution russe. Une nouvelle tradition est instaurée : le 8 Mars sera dès lors l’occasion pour les partis communistes de mobiliser les femmes. Après 1945, la Journée des femmes est officiellement célébrée dans tous les pays socialistes (où elle s’apparente à la fête des mères !).

Les couturières new-yorkaises, un mythe né en 1955]
Mais alors comment est né le mythe des couturières new-yorkaises ? « C’est en 1955, dans le journal L’Humanité, que la manifestation du 8 mars 1857 est citée pour la première fois », explique Françoise Picq. Et l’origine légendaire, relayée chaque année dans la presse, prend le pas sur la réalité. Pourquoi détacher le 8 Mars de son histoire soviétique ? « Selon l’une de mes hypothèses, poursuit-elle, Madeleine Colin, qui dirige alors la CGT, veut l’affranchir de la prédominance de l’UFF et du parti communiste pour qu’elle suive ses propres mots d’ordre lors du 8 MarsLa célébration communiste de la Journée des femmes était devenue trop traditionnelle et réactionnaire à son goût… » Et c’est pourquoi, en se référant aux ouvrières américaines, elle la présente sous un nouveau jour : celui de la lutte des femmes travailleuses…

À lire sur le même sujet : 
« Le long chemin vers l’égalité », supplément n° 242 (mars 2010) du Journal du CNRS dans lequel la version initiale de cet article a été publiée.
« Les salaires moindres des femmes ? C'est l'arbre qui cache la forêt »
Notes
[/size]
  • 1.Ces groupes constituèrent la tendance « lutte des classes » du MLF.
  • 2.Organisation féminine dirigée par des communistes.

= https://www.education.gouv.fr/journee-internationale-des-droits-des-femmes-11900

"8 mars: Par solidarité avec les congolaises de l’Est, Gisèle Ndaya interdit toute manifestation festive liée à la Journée internationale de la femme - 08.03.2023
= https://lepotentiel.cd/2023/03/07/par-solidarite-avec-les-congolaises-de-lest-8-mars-gisele-ndaya-interdit-toute-manifestation-festive-liee-a-la-journee-internationale-de-la-femme/
La ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya Luseba a, à travers une communication faite sur son compte Twitter, appelé les femmes congolaises à bannir toute connotation festive liée à la célébration de la Journée internationale des femmes en cette année 2023.
« La commémoration de la Journée internationale de la Femme se fera partout en RDC par un dialogue entre nos décideurs avec les femmes et une levée de fonds pour la solidarité aux femmes de l’Est. Pas d’activité festive partout », a-t-elle écrit.


La décision de la ministre Gisèle Ndaya Luseba a rencontré l’assentiment de la plateforme « Le Réseau des femmes Leaders -Accès à la parole » qui, depuis quelques jours, a invité la population congolaise à célébrer le mois de la femme de cette année par des actions de plaidoyer en faveur des femmes et enfants victimes des atrocités dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Dans le même ordre d’idées, certaines Congolaises ont plaidé pour l’observance d’un deuil pour toutes les femmes et jeunes filles ainsi que des enfants et des hommes qui sont tuées lors de cette guerre d’agression dont est victime la RDC de la part du Rwanda, et pour la création d’un fonds de soutien aux éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) présents sur le champ de bataille en lieu et place de s’offrir un pagne au motif du 8 mars.
Par ailleurs, il convient de rappeler que la première dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, séjourne depuis le dimanche 5 mars 2023, dans la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, en marge de la célébration de la Journée mondiale des droits des femmes célébrée le 8 mars de chaque année.

A son arrivée dans cette ville minière, comme le rapporte un communiqué de la fondation qui porte son nom, l’épouse du chef de l’État a été accueillie au pied de l’avion par la gouverneure ai Fifi Masuka, ainsi que toutes les autorités polico-administratives.
Bien après, elle s’était dirigée vers le Rond-point Muangeji, dans la commune de Manika, où elle avait dévoilé le but de sa présence dans cette ville minière :
« Je suis ici pour fêter avec la femme de Luabala. Mais, je voudrais aussi dire à nos enfants, ceux qui vont à l’école de donner le meilleur d’eux- mêmes pour bénéficier de mon programme Excellentia, parce qu’il y aura bientôt un programme spécial Excellentia, juste pour la province du Lualaba. Ils doivent réussir pour faire partie de ce programme, parce que jusque-là il n’y a qu’un seul lauréat Excellentia de Lualaba qui étudie à Paris. Je vais qu’ils soient nombreux à bénéficier de cette bourse pour qu’ils reviennent développer notre province et notre pays », avait-elle déclaré.
La Journée internationale de la Femme est placée, cette année, sous le thème « Pour un monde digital et inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », et sur le plan national, le thème retenu est : « Éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et filles en RDC ».

= https://www.radiookapi.net/2023/03/08/actualite/politique/rdc-la-journee-de-la-femme-centree-sur-leducation-numerique

"RDC - Journée des droits de la femme : Tantalex met à l’honneur Lydia Mbaka qui raconte son immersion dans les mines de lithium et coltan de Manono, un milieu réputé masculin  - 8 mars 2023
=  https://actualite.cd/2023/03/08/rdc-journee-des-droits-de-la-femme-tantalex-met-lhonneur-lydia-mbaka-qui-raconte-son
Depuis l’univers de la banque, en passant par la communication, me voici dans et finalement dans les mines… à Tantalex Lithium Resources pour être précise. Voici mon premier récit sur mon immersion dans ce nouvel univers professionnel à Manono, sur les pas de feu mon père, géniteur, qui fut ingénieur des mines.     Kinshasa, le 1er février 2023. Départ pour Manono, dans le Tanganyika.  A cet instant, je suis loin de me douter de la portée extraordinaire que cette expérience aura sur mon devenir.  Moi, fille d’une fratrie « d’enfants GECAMINES », entreprise mythique dont mon père fut le patron, pendant quelques années. Moi qui, ne m’intéressait que peu au secteur minier quand mon père, feu Ambroise Mbaka Kawaya d'heureuse mémoire, m’y conviait lors de nos conversations ; me voici émerveillée par les mines, la roche, les scories, et surtout, par la vie de ces hommes et femmes qui vouent leur existence à remuer la terre pour en extirper les minerais essentiels au fonctionnement de la société moderne, et à la vie de tout un pays.  

Ma foi en Tantalex
Ma foi dans le projet Tantalex, et à sa volonté de devenir le plus grand producteur de lithium d’Afrique, tiendrait-elle donc sa genèse dans mon enfance ?
Moi, la citadine, l’accro à la vie cosmopolite des métropoles, l’habituée des salons et autres événements internationaux, je viens de troquer (sans broncher) mes talons pour des bottes de minier et m’apprête à arpenter les chemins escarpés de Manono. On échapperait donc pas à son destin ?     Entre la vie bruyante et trépidante des villes et le calme des localités rurales ou semi urbaines, le contraste est saisissant ! Grâce à l’excellent accueil du staff de Tantalex, mon appréhension (car il y en avait bien une) cède vite le pas à l’enthousiasme.  

Tantalex une société minière des gentlemen
Notre Directeur général, Eric Allard, d’un abord facile, a été des plus accueillants avant mon départ pour MANONO. Avec son humour plutôt smart, Eric Gagnon, manager de l’Environnement, de la Bonne gouvernance et du Social, nouveau dans la boîte, comme moi, a aussi été d’un grand apport dans cette aventure. Yves Kabongo, devenu collègue mais au départ un frère, n’a pas fait partie du voyage mais a été pour beaucoup dans ce choix de me tourner vers les Mines. Car c’est grâce à une conversation conséquente lors d’un forum minier l’an dernier que j’ai pu me reconnecter directement avec les mines. Son énergie positive et encourageante semble m’accompagner. Et que dire de l’avenant et non moins serviable Hervé Kitolo, qui a fait en sorte que notre séjour soit le plus « hassle free » possible. Un grand merci à vous tous !   La mission d’une semaine à Manono commence au pas de charge. Aussitôt arrivés, nous avons pris possession de nos logements. Plus de peur que de mal - chambre individuelle et douche privative ! - et la « guest house » est certes rustique, pour pas dire vieille, mais son jardin verdoyant est une merveille. La chaleur du personnel de cette maison de passage a aussi compensé le côté spartiate de notre abri.    

Tantalex et l’espoir suscité à Manono
C’est avec le chef des géologues, Didier Kinyanga, que nous entamons le programme lors d’une première réunion. Avec un flegme des plus rassurants, Didier nous brosse l’historique du projet Tantalex et l’espoir que cela suscite dans le territoire de Manono. Je prends conscience des enjeux. Du défi que nous allons porter, ensemble, pour faire aboutir ce projet.   Tantalex est divisée en deux camps. Le principal est le pied à terre des géologues. Au QG des géologues, on m’a expliqué le formidable travail d’exploration fait par l’équipe. Des notions comme maillage, ressources, réserves, échantillons de forage, remblais, tailings, résidus, graviers, rejets, gangue, scories, teneur de coupure, spodumène, pegmatite, etc., m’ont été distillées avec brio. L’école buissonnière à l’école de mon papa m’a rattrapée des années plus tard à grande vitesse ! Et en ces moments-là je sens une flame endormie se raviver.   En ma qualité de Responsable des relations publiques et de la communication du projet, je dois absolument être au courant, et dans les moindres détails, des arcanes de l’entreprise afin d’être la plus efficace possible. Avec Dwaye, responsable des études environnementales, qui m’a exposé les défis écologiques du projet, j’ai eu le plaisir de constater que, non seulement, la prise de conscience « verte » est au rendez-vous, et j’ai pu également noter - cerise sur le gâteau - que Tantalex met l’humain au centre de ses préoccupations. Et cela se voit d’ailleurs, tant dans l’attitude épanouie et bienveillante des travailleurs, que dans la propreté et l’hygiène des locaux, indispensable pour garder les agents en bonne santé, ou encore dans la relation de confiance établie avec les populations locales pour une meilleure cohabitation.  

Une société civile réceptive qui veille au grain
Les leaders communautaires que je rencontrerai plus tard dans la semaine confirmeront ses dires. Du président de la société civile (Abbé Moise) au grand chef Luba, en passant par la presse, tous sont élogieux. Ils n’oublient pas les actions posées par le projet pour sauver les enfants lors de l’épidémie de rougeole, ou les deux campagnes d’opérations chirurgicales gratuites.   Vinrent ensuite les descentes sur sites. Entre la visite du site dit des « 11 collines » (réserves contenant du lithium), résidus de l’ancienne mine d’étain de GEOMINES avec sa vue imprenable et son incroyable silence ;  

Le projet Titan à Lubule
Ma deuxième visite, fut la descente à Lubule pour visiter le projet, TiTan (UNITED COMMINIERE), pour la production industrielle à grande échelle de coltan et d’étain, je me rends compte de la dimension exceptionnelle du projet. La route, en premier lieu, de 46 KM, tracée et construite par Tantalex pour relier la mine à l’usine afin d’être totalement indépendant, le camp de travailleurs intelligemment aménagé et permettant un gain de productivité pour les travailleurs qui bâtissent l’usine, le chantier, où j’ai vu des travailleurs motivés, dont la plupart, fils du terroir, conduisent des engins lourds, marque de la formation donnée localement.    TiTan, qui doit entrer en production en mai prochain, ne se donne pas de répit. Les va-et-vient des engins lourds transforment ce paysage sauvage en une vaste zone de production prête à accueillir l’usine, d’ores et déjà entreposé en kit, dans un entrepôt à Manono et qui n’attend qu’à être assemblée.   Il y a tellement à dire sur ce projet passionnant. Une chose est sûre : TANTALEX suscite beaucoup d’espoirs dans la population. La bonne perception de Tantalex est également partie des actions sociales bien avant la construction des infrastructures minières. Bien qu’en phase d’investissement, Tantalex a contribué largement à endiguer une épidémie de rougeole qui décimait les enfants de Manono, en plus des deux campagnes successives d’opérations chirurgicales gratuites en 2022. Avec ses deux filiales de Minocom et United Cominiere, TANTALEX est le seul projet avancé d’exploration et production industrielle de lithium et de coltan.  

L’espoir d’une fille du terroir

Ma plus grande satisfaction est d’ordre moral : c’est celle de voir un projet d’exploration et exploitation minier de qualité sur mes terres, un projet qui va soulager la population. Une population qui m’a touchée au cœur, qui m’a même émue par moment jusqu’aux larmes en voyant la détresse d‘enfants aux ventres ballonnés par la malnutrition. Nous n’avons d’ailleurs pas manqué de rappeler au nouvel administrateur, lors de notre première rencontre, l’impérieuse nécessité d’accompagner le développement économique, culturel et social des communautés et de partager les richesses créées.   Vibre enfin en moi, et vous l’aurez compris, la mémoire d’un père, que j’embrasse d’ici-bas, et qui, je pense, serait si heureux, de voir sa fille renouer le fil de l’histoire familiale, ici, à Manono.   Que vive Manono ! Que vive Tantalex et ses filiales, MINOCOM et United COMINIERE ! Que vive la RDC !  
Lydia MBAKA, Communication and Public Relations Director



"RDC : les recommandations de Patrick Ntambwe (SYMOCEL) sur l’enrôlement des femmes - 7 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/07/rdc-les-recommandations-de-patrick-ntambwe-symocel-sur-lenrolement-des-femmes


"ACTED RDC fête la Journée internationale des droits des femmes - 8 mars 2023
= https://www.acted.org/fr/acted-rdc-fete-la-journee-internationale-des-droits-des-femmes/
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ACTED RDC organise une série d’actions pour sensibiliser autour de l’égalité de genre.

Les filles et les femmes, des populations marginalisées vulnérables face aux violences basées sur le genre
1/3des femmes subissent des violences physique et/ou sexuelle au cours de leurs vies
37%des enfants en RDC sont mariés avant 18 ans
1 152de femmes sont violées chaque jour en RDC[/i]
Ces cas d’exploitation sexuelle et de violences sont particulièrement fréquents lorsque les communautés sont ébranlées par les conflits armés, les catastrophes naturelles, les vagues épidémiques et la pauvreté chronique. Ces causes structurelles et conjoncturelles constituent un terreau favorable aux violations des droits fondamentaux des femmes et des filles.

Au non-respect de l’intégrité physique des femmes et des filles s’ajoute un ensemble de considérations socio-culturelles qui les maintient dans des rôles sociaux sexués, défavorables et qui légitime leur marginalisation. Entre répartition inégale du travail domestique non rémunéré ou déni de ressources, d’opportunités ou de services (22.3% des filles n’ont pas accès à l’école), les discriminations auxquelles elles font face sont multidimensionnelles.
A ce titre, le Plan de Réponse Humanitaire (HRP) 2020 estime à 7,9 millions le nombre de femmes dans le besoin en RDC.

8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, ET EN RDC ? Tous-les-travailleurs-du-bureau-de-coordination-a-kinshasa-etaient-invites-aaa-participer-a-l-atelier-de-sensibilisation-870x653
Tous les travailleurs du bureau de coordination à Kinshasa étaient invités à participer à l'atelier de sensibilisation

ACTED RDC, une mission engagée dans la promotion de l’égalité de genre
Pour répondre aux violences sexuelles, physiques et symboliques auxquelles les femmes font face, ACTED cherche à intégrer les dynamiques de genre dans ses interventions humanitaires. Par cette approche, ACTED met en œuvre des réponses inclusives et efficaces qui assurent l’autonomisation de tous et améliorent l’impact de ses stratégies et interventions humanitaires. Au-delà d’incorporer les questions de genre dans toutes ses activités, ACTED mène des projets visant directement à soutenir la lutte contre les violences basées sur le genre. Dans un projet de prévention mené pendant 9 mois dans les provinces du Sud-Ubangi et du Bas-Uélé, ACTED a touché plus de 50 000 personnes à travers l’organisation de campagnes de sensibilisation, la mise en place de mécanismes de prévention et de prise en charge des cas de violences sexuelles basées sur le genre, la formation de points focaux, l’accompagnement juridique et la réinsertion économique des survivantes de violences.

Des équipes sensibilisées aux questions de genre
[/i]
Un atelier de sensibilisation à l’égalité des genres a été organisé à l’occasion de la Journée internationale des droits des femme à Kinshasa, ainsi que sur la base de Gbadolite dans le nord du pays.
"Généralement, la journée du 8 mars en RDC c’est une journée de démonstration de la culture africaine pendant laquelle on porte nos pagnes du 8 mars. Cette fois-ci, c’était plus accès sur des réflexions autour des droits des femmes. Ces échanges d’expériences et d’idées permet d’en apprendre plus sur nos collègues. C’était vraiment riche !]
Joelle Yohari, Responsable Audit, participante à l’atelier[/quote

Après avoir introduit l’atelier avec la « Course aux privilèges », jeu participatif qui permet de rendre compte des inégalités existants entre les hommes et les femmes, les équipes se sont divisées en groupes pour discuter des moyens pour améliorer à l’égalité femmes-hommes et lutter contre les violences basées sur le genre. Les idées suivantes ont été avancées : répartir les responsabilités domestiques, dénoncer le sexisme et le harcèlement, exiger une culture professionnelle égalitaire, promouvoir une éducation égalitaire, encourager la participation citoyenne pour des institutions politiques paritaires etc. Si l’objectif de cette session n’était pas de convaincre mais de favoriser les prises de positions et questionner les prénotions, certains groupes ont trouvé des solutions concrètes pour lutter contre les discriminations, notamment au travail.
Que ce soit dans ses activités ou dans sa culture de travail, ACTED RDC se veut actrice de la réalisation de l’Objectif de développement durable n°5 (ODD 5) « Égalité entre les sexes ». 

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8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, ET EN RDC ? Laschoni-du-departement-developpement-de-proejt-et-alice-qui-travaille-avec-reach-870x1163
Laschoni du département développement de project et alice qui travaille avec REACH

Toute— l'actu  arrow_forward


"Denis Mukwege: « les femmes qui payent le plus lourd tribut de la violence armée doivent réclamer des sanctions contre l’agresseur »  - 8 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/08/denis-mukwege-les-femmes-qui-payent-le-plus-lourd-tribut-de-la-violence-armee-doivent

8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, ET EN RDC ? IMG_0637
Des déplacés du territoire de Rutshuru. Ph. ACTUALITE.CD/Moses Sawasawa

La journée internationale des droits des femmes se déroule cette année sous le thème de "l'innovation et des technologies pour l'égalité des sexes : pour un monde digital inclusif". Le choix de ce thème, selon l’ONU, permet de saluer et de célébrer les femmes et les filles qui défendent l'avancement de la technologie transformatrice et de l'éducation numérique. 
Au Congo-Kinshasa, Denis Mukwege a un autre regard par rapport au contexte actuel du pays. « En RDC, la journée du 8 mars ne sera pas non plus une journée de fête. Il s'agit bien plus d'une journée de deuil et nous appelons les femmes à s'habiller en noir et à clamer haut et fort que le temps est venu pour nos gouvernants de prendre leurs responsabilités », a t-il déclaré. 


Et d’ajouter:
« A l'instar de chaque autre jour de l'année, la journée de la femme sera aussi une journée de lutte car les femmes sont encore considérées comme des citoyennes de seconde zone en RDC. Ainsi, alors qu'elles ont démontré qu'elles sont capables, elles devront être pleinement et effectivement associées à toutes démarches visant à instaurer et à consolider la paix, en conformité avec la résolution 1325 du Conseil de Sécurité ».
Évoquant les violences dans l’est de la RDC, le prix Nobel pousse pour plus une plus grande implication pour que justice soit faite. 
« Comme les initiatives diplomatiques pour ramener la stabilité à l'Est du Congo sont dans l'impasse et que les ultimatum pour faire taire les armes se succèdent sans jamais être respectés, les femmes qui payent le plus lourd tribut de la violence armée doivent réclamer des sanctions contre l’agresseur », a t-il ajouté.
Sur le plan politique, il a appelé les femmes une grande mobilisation en cette année électorale: « En outre, en cette année où la Nation s'apprête à vivre des élections générales, nous appelons toutes les citoyennes en âge de voter à s'enrôler massivement. Il est temps de prendre notre destin en main et nous sommes convaincus que le changement de paradigme viendra par la pleine participation des femmes à toutes les questions de la vie publique ». 
En dépit de précédentes expériences électorales malheureuses, il ne prône pas le boycott des élections: « Ayant à l'esprit que l'abstention ne profite qu'au régime en place, il est primordial que les femmes se mobilisent pour participer en masse à tous les scrutins à venir, pour se présenter et pour avancer vers la parité dans les institutions de la République, conformément à la Constitution congolaise, et faire le choix de leurs représentants pour les années à venir ».

La clé, d’après lui, c’est dans la vigilance: « Nous appelons aussi les femmes à s'organiser pour l'observation des élections à tous les niveaux et à devenir les sentinelles de la démocratie en genèse en RDC. Le changement tant attendu dépend de tous, et les femmes, qui sont majoritaires dans la société, ont une occasion à ne pas manquer d'exprimer leur soif de paix, de justice et de démocratie, et de faire la différence pour le bien commun ».
Et d’ajouter avec une pointe d’espoir: 
« Alors que les défis sont multiples dans le monde entier et en RDC en particulier, il n'y a pas de place pour la fatalité. Nous exhortons les responsables politiques, religieux et économiques d'être aussi courageux que le sont les femmes pour construire un monde plus libre, plus juste, plus égalitaire, plus prospère et plus pacifique où les femmes jouiront dignement des mêmes droits que les hommes, dans l'intérêt de l'humanité et de la planète ».
Pressenti candidat à la prochaine présidentielle, Denis Mukwege n’a pas encore clairement précisé son positionnement face à ces scrutins.

"RDC-08 mars : à Kinshasa, la fondation Panzi organise une manifestation pour dénoncer le silence autour des violences domestiques - 7 mars 2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/03/07/rdc-08-mars-kinshasa-la-fondation-panzi-organise-une-manifestation-pour-denoncer-le

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Photo/ Actualité.cd

Dans le cadre des activités liées au mois de mars, la section Kinshasa de la fondation Panzi prévoit une mise en scène des différentes formes de violences basées sur le genre au rond-point Kintambo-Magasin ce 08 mars. Les violences entre partenaires intimes seront mises en avant-plan.  

En effet, explique l’organisation, « malgré que la République Démocratique du Congo a adhéré a plusieurs instruments juridique de  promotion et de protection des droits des femmes tels que : la déclaration universelle des droits des femmes, la convention sur l’élimination de toutes formes des discriminations à l’égard de la femme ,le protocole à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femmes et  a consacré la protection de ses droits dans la constitution, la loi sur la parité et les lois sur les violences sexuelles, les femmes congolaises spécifiquement celles de la ville de Kinshasa sont encore sujets aux violences domestiques de manière silencieuse, le pire est que certaines femmes trouvent normale d’être battues par leurs partenaires ».  

En termes de statistiques, la fondation Panzi précise qu'à l’échelle mondiale, 35 % des femmes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de leur partenaire intime, ou des violences sexuelles exercées par d’autres que leur partenaire. Dans certaines régions, 38 % des femmes ont subi des violences de leur partenaire intime et pas moins de 38 % du total des meurtres de femmes sont commis par des partenaires intimes.  
« Cela se solde aussi par des problèmes de santé importants se manifestant dans une proportion plus élevée chez les femmes ayant subi des sévices physiques ou sexuels de leur partenaire. Elles sont deux fois plus susceptibles de se faire avorter, ont presque deux fois plus de risque de connaître une dépression et, dans certaines provinces, comme dans les zones rurales ont 1,5 fois plus de risques de contracter le VIH par rapport à des femmes qui n’ont pas subi de violence de leur partenaire », ajoute la clinique. 

La clinique Panzi de Kinshasa va réaliser cette activité à travers son projet « Tosungana », avec l’appui financier des Affaires Mondiales Canada entre 06 heures et 7h30 du matin. Cette mise en scène des différentes formes de violences basées sur le genre vont permettre de les dénoncer, de sensibiliser la population à lutter contre les violences basées sur le genre ainsi qu'à d’inciter la communauté à s’engager dans la lutte contre les violences basées sur le genre. 
Lire aussi : Violences sexuelles à Kinshasa : "nous étions très loin d'imaginer la barbarie dont sont victimes nos enfants dans cette ville", Denis Mukwege 

[url=https://actualite.cd/2022/09/09/clinique-panzi-de-kinshasa-cinq-choses-savoir-sur-la-mise-en-oeuvre-du-projet-tosungana#:~:text=Le projet %C2%AB Tosungana %C2%BB de la,la capitale de la RDC.]Clinique Panzi de Kinshasa : Cinq choses à savoir sur la mise en œuvre du projet « Tosungana »[/url]


"RDC : un premier dialogue entre Félix Tshisekedi et plus de 1000 femmes prévu ce 08 mars au Palais du peuple - 7 mars 2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/03/07/rdc-un-premier-dialogue-entre-felix-tshisekedi-et-plus-de-1000-femmes-prevu-ce-08-mars

8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, ET EN RDC ? WhatsApp%20Image%202023-03-07%20at%2013.25.22
Photo/ Droits tiers

Dans le cadre de la journée internationale dédiée aux droits des femmes, la République Démocratique du Congo, à travers le ministère du genre, famille et enfant organise le tout premier dialogue entre le Chef de l’Etat et les Congolaises. Plus de 1.000 femmes sont attendues au palais du peuple dans la capitale.
« La journée du 8 mars sera marquée à Kinshasa par un évènement inédit qui sera inscrit dans les annales du Ministère du Genre,  Famille et Enfant, à savoir le dialogue entre Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et les femmes issues de toutes les catégories sociales de notre pays. Afin de permettre à toutes les femmes du pays, surtout celles des provinces à faire entendre leur voix et leurs aspirations », a annoncé Gisèle Ndaya, ministre du genre, au cours d’une matinée d’information le 06 mars.  

En plus du dialogue, il y aura une cérémonie de levée de fonds pour la solidarité aux femmes de la partie Est du pays, en proie aux conflits armés depuis plus de deux décennies. 
Parmi les participantes, il y aura notamment des représentants des 25 provinces du pays en dehors de Kinshasa, des organisations de la société civiles, des actrices politiques, des entrepreneures, des maraichères, des commerçantes et bien d’autres catégories de femme. 
Il faut également noter que durant la période  allant du 08 mars au 08 avril, il sera également question de réfléchir, lors des rencontres avec l’élite intellectuelle des universités et Instituts supérieurs, des écoles techniques et des métiers,  sur la nécessité et les moyens à mettre en œuvre pour réduire la fracture numérique Homme-Femme en RDC et stimuler la créativité et l’innovation. Le pagne qui véhicule tous les messages en lien avec cette célébration a également été présenté au public participant à cette matinée d’information. Les activités liées à ce mois seront axées sur le retour de la paix en RDC.  

Lire : RDC-08 mars : "Il n'y aura pas d’activités festives partout au pays", (ministre du genre)  RDC : « le 8 mars nous ne ferons pas la fête, mais nous ferons du bruit pour nous faire entendre », déclare Rien Sans les Femmes (RSLF) Journée du 08 mars : ce que pensent les kinoises des thèmes choisis au niveau national et international


"RDC-08 mars : "Il n'y aura pas d’activités festives partout au pays", (ministre du genre) 
- 6 mars 2023

= https://actualite.cd/index.php/2023/03/06/rdc-08-mars-il-ny-aura-pas-dactivites-festives-partout-au-pays-ministre-du-genre
= https://actualite.cd/index.php/2023/03/06/arrivee-de-la-premiere-dame-denise-nyakeru-tshisekedi-dans-la-province-de-lualaba-en

"RDC : « le 8 mars nous ne ferons pas la fête, mais nous ferons du bruit pour nous faire entendre », déclare Rien Sans les Femmes (RSLF) - 3 mars 2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/03/03/rdc-le-8-mars-nous-ne-ferons-pas-la-fete-mais-nous-ferons-du-bruit-pour-nous-faire


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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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