QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
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QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...? UNE CAISSE NOIRE BIEN FOURNIE DU RWANDA !
J'espère que ces pauvres Congolais souvent distraits ont compris à qui ils ont affaire avec ce député national encarté à l'Union sacrée mais fondateur du CNDP ennemi, une milice tutsi armée muée aux yeux de nous tous en parti politique. Il a privatisé à Rubaya dans le Nord-Kivu des terres et une usine de coltan, devenu son principal producteur et la caisse noire bien dotée du Rwanda à qui il le fournit pour l'écouler à l'étranger. Propriétaire d'une société minière, l'homme a plusieurs fois été accusé d’entretenir une milice privée, qui n'est pas pas pour rien dans l’insécurité dans le Masisi, il a été aussi été accusé de soutenir les rebelles du M 23. Voilà un ennemi public de l'intérieur, voilà pourquoi Kagame et son Rwanda sont devenus les plus grands producteurs du coltan qui ne vient pas de son sol mais du Congo allant même jusqu'à dire que son sous-sol produit le meilleur coltan.
Maintenant des interrogations sur la Haute Cour Militaire qui le juge (on a découvert aussi chez lui un arsenal d'armes et munitions) et s'en est déclarée compétente, rejetant de suite la mise en liberté provisoire demandée par son Conseil le laissant encore à Makala où il est détenu. Mais encore : saura-t-elle rester indépendante et efficace vu les connexions de Mwangachuchu avec le pouvoir en place et vu qu'il est blindé de deux cotés, sa concession serait même gardée par des commandos venus exprès du Rwanda. Bien sûr Mwagachuchu se défend de toutes les lourdes charges portées sur lui. Attentes de la société civile. Au Nord-Kivu victime des magouilles de Mwangachuchu on réclame même qu'il soit déjà viré de l'AN. Mboso qu'il y a quelques mois avait demandé à ses collègues de quitter les groupes armés pensait-il déjà lui, voilà où son vœu peut s'accomplir et pas le cirque des proches du président relâchés au quart de tour.
A ne pas oublier aussi que pour le moment Rubaya est sous le contrôle du M23 composé essentiellement des Tutsi comme Mwagachuchu, comme Kagame : le site de Rubaya richement doté de minerais stratégiques convoités par le monde ne pouvait que les intéresser.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
J'espère que ces pauvres Congolais souvent distraits ont compris à qui ils ont affaire avec ce député national encarté à l'Union sacrée mais fondateur du CNDP ennemi, une milice tutsi armée muée aux yeux de nous tous en parti politique. Il a privatisé à Rubaya dans le Nord-Kivu des terres et une usine de coltan, devenu son principal producteur et la caisse noire bien dotée du Rwanda à qui il le fournit pour l'écouler à l'étranger. Propriétaire d'une société minière, l'homme a plusieurs fois été accusé d’entretenir une milice privée, qui n'est pas pas pour rien dans l’insécurité dans le Masisi, il a été aussi été accusé de soutenir les rebelles du M 23. Voilà un ennemi public de l'intérieur, voilà pourquoi Kagame et son Rwanda sont devenus les plus grands producteurs du coltan qui ne vient pas de son sol mais du Congo allant même jusqu'à dire que son sous-sol produit le meilleur coltan.
Maintenant des interrogations sur la Haute Cour Militaire qui le juge (on a découvert aussi chez lui un arsenal d'armes et munitions) et s'en est déclarée compétente, rejetant de suite la mise en liberté provisoire demandée par son Conseil le laissant encore à Makala où il est détenu. Mais encore : saura-t-elle rester indépendante et efficace vu les connexions de Mwangachuchu avec le pouvoir en place et vu qu'il est blindé de deux cotés, sa concession serait même gardée par des commandos venus exprès du Rwanda. Bien sûr Mwagachuchu se défend de toutes les lourdes charges portées sur lui. Attentes de la société civile. Au Nord-Kivu victime des magouilles de Mwangachuchu on réclame même qu'il soit déjà viré de l'AN. Mboso qu'il y a quelques mois avait demandé à ses collègues de quitter les groupes armés pensait-il déjà lui, voilà où son vœu peut s'accomplir et pas le cirque des proches du président relâchés au quart de tour.
A ne pas oublier aussi que pour le moment Rubaya est sous le contrôle du M23 composé essentiellement des Tutsi comme Mwagachuchu, comme Kagame : le site de Rubaya richement doté de minerais stratégiques convoités par le monde ne pouvait que les intéresser.
"RDC: le député Édouard Mwangachuchu jugé devant la Haute Cour militaire pour «trahison» - 06/03/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230306-rdc-le-d%C3%A9put%C3%A9-%C3%A9douard-mwangachuchu-jug%C3%A9-devant-la-haute-cour-militaire-pour-trahison
Une vue du centre-ville de Kinshasa, la capitale congolaise (image d'illustration). Wikimedia/CC
Originaire du territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu, Édouard Mwangachuchu, président du CNDP est accusé de « trahison » et « d’association de malfaiteurs ». Il est aux arrêts à Kinshasa et doit comparaître devant la Haute cour militaire.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda Wa Kamanda
Selon la presse kinoise, mardi 28 février, une cache d’armes est découverte à Masisi dans une propriété d’Édouard Mwangachuchu Hizi, élu du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) ancienne milice armée du Nord-Kivu muée en 2009 en parti politique.
Lourdes charges
Le député se trouvait dans la capitale au moment des faits. Il a été appréhendé par les services de sécurité et aussitôt présenté devant la Haute cour militaire. Les charges sont lourdes : « trahison », « atteinte à la sûreté de l’État », « participation à un mouvement insurrectionnel », « association de malfaiteurs » et « incitation à commettre des actes contraires à la discipline ».
Patron de la société minière de Bisunzu, l’homme a plusieurs fois été accusé par ses adversaires politiques d’entretenir une milice privée, qui serait responsable de l’insécurité dans le Masisi, son fief électoral. C’est une force locale d’autodéfense qui a découvert les armes. Selon eux l’arsenal serait destiné au M23.
Le député nie fermement
En 2019 déjà, le député a été accusé de soutenir les rebelles. Une fois de plus, il nie fermement toutes les charges qui pèsent contre lui et ses proches parlent d’un complot organisé.
"En RDC, le député Mwangachuchu a-t-il attenté à la sûreté de l’État ? - 7:03:2023
= https://www.jeuneafrique.com/1424600/politique/en-rdc-le-depute-mwangachuchu-a-t-il-attente-a-la-surete-de-letat/
Déféré devant la Haute cour militaire, cet élu du Nord-Kivu a été placé en détention à Makala en attendant son jugement. Il est notamment accusé d’avoir formé une milice privée et d’apporter son soutien aux rebelles du M23.
Le Parlement de RDC, au Palais du peuple de Kinshasa. :copyright: JUNIOR D.KANNAH/AFP
Les charges retenues contre Édouard Mwangachuchu Hizi sont très lourdes. Ce député du Nord-Kivu est poursuivi pour trahison, atteinte à la sûreté de l’État, détention illégale d’armes et munitions de guerre, association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et incitation à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline. Rien de moins.
Procédure de flagrance
"Le député congolais Edouard Mwangachuchu reste en prison - 16/03/2023.
= https://www.dw.com/fr/le-d%C3%A9put%C3%A9-congolais-edouard-mwangachuchu-reste-en-prison/a-65003998
La Haute Cour militaire s'est déclarée compétente pour juger l'élu du Nord-Kivu. Elle le maintient en détention jusqu'à son procès, fixé au 21 mars.
Ce sont des charges très lourdes qui pèsent sur ce député national après que des armes, munitions et autres effets militaires ont été découverts dans sa concession minière, la Société minière de Bisunzu, dans le territoire de Masisi, et d'autres encore dans sa résidence de Kinshasa.
Edouard Mwangachuchu est accusé d'avoir formé une milice privée et de soutenir les rebelles du M23. Ce député de Masisi, un des trois territoires sous contrôle des rebelles du M23, dans la province du Nord-Kivu, est poursuivi en flagrance pour trahison, atteinte à la sûreté de l'Etat, détention illégale d'armes et munitions, association de malfaiteurs et participation à un groupe insurrectionnel.
Manque de preuves
Octave Nasena, avocat au barreau de Kinshasa-Gombe, explique qu'en dépit de la lourdeur des charges, le procureur manque encore de preuves, d'où le report de l'audience.
Les explications de Jean-Noël Ba Mweze 02:09
"Le ministère public n'a pas suffisamment d'éléments pour le charger. L'audience a été remise au 21 mars pour permettre de réunir des charges et preuves à charge pour les présenter devant le juge, sous forme d'accusations. Ceux qui le soutiennent sur le plan politique sont en train d'y voir non pas un combat judiciaire mais un combat politique."
Attentes de la société civile
Edouard Mwangachuchu est détenu depuis deux semaines à la prison centrale de Makala. Ses avocats ont tenté d'obtenir une remise en liberté provisoire ou bien une mise en résidence surveillée mais le juge militaire a qualifié la demande de prématurée, estimant qu'elle dépend plutôt du juge de fond.
Dans la province du Nord-Kivu soumise aux attaques du M23, un mouvement rebelle soutenu par le Rwanda selon les Nations unies, la société civile appelle la justice à faire son travail.
"Nous attendons de la Cour de pouvoir dire le droit", dit Edgard Mateso
, vice-président de la société civile du Nord-Kivu. "S'il s'avère que l'honorable député a commis ce genre d'infractions, ce n'est pas la peine de continuer à le garder dans l'hémicycle. Il faut que la justice dise le droit et le condamne conformément à la législation congolaise."
Edouard Mwangachuchu est le président du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP), une ancienne rébellion devenue un parti politique. Celui-ci pourrait, en tant que député national, voir sa peine alourdie si la Haute Cour militaire le jugeait coupable. Il risque 20 ans de prison.
" Kinshasa : poursuite ce mardi du procès en flagrance contre le député Mwangachuchu - 07/03/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/07/actualite/justice/kinshasa-poursuite-ce-mardi-du-proces-en-flagrance-contre-le-depute
Le procès en flagrance contre le député Edouard Mwangachuchu se poursuit, ce mardi 7 mars à Kinshasa, devant la Haute Cour militaire avec l'examen du mémoire de ses avocats.
Président du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), parti membre de l’Union sacrée, cet élu de Masisi (Nord-Kivu) est poursuivi pour haute trahison, atteinte à la sûreté de l'Etat et détention illégale d'armes et munitions de guerre présumées découvertes dans ses résidences de Goma et de Kinshasa après des perquisitions.
A l'audience publique du lundi 6 mars, ses avocats ont présenté aux juges leur mémoire unique par lequel ils contestent la procédure de flagrance et les faits allégués.
Son co-prévenu, un officier de la police arrêté à Goma, a été également identifié à la même audience.
Président du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), ancienne milice armée du Nord-Kivu transformée en parti politique en 2009, Édouard Mwangachuchu est suspecté depuis des années d’alimenter des rébellions avec les fonds provenant de la société minière de Bisungu, dont il est le patron, selon le ministère public.
"RDC- Affaire Mwanga chuchu: la Haute Cour militaire rejette la liberté provisoire et se déclare compétente - mars 15, 2023
= https://www.netic-news.net/rdc-affaire-mwanga-chuchu-la-haute-cour-militaire-rejette-la-liberte-provisoire-et-se-declare-competente/
Les avocats du député Mwangachuchu poursuivi pour détention d’armes contestent la procédure de flagrance et les faits allégués contre leur client
Internet
Kinshasa07-03-2023Société - La défense du député Mwangachuchu a présenté aux magistrats un document contestant la procédure de flagrance et les faits mis à la charge de leur client poursuivi pour détention d’armes...
Les avocats du député Mwangachuchu poursuivi pour détention d’armes ont présenté, lors de l'audience du lundi 6 mars à la Haute Cour militaire Kinshasa, leur mémoire dans lequel ils ont contesté la procédure de flagrance et les faits allégués contre leur client.
Ce procès se poursuit ce mardi 7 mars à Kinshasa avec au menu l'examen du mémoire de ses avocats.
Le tribunal militaire a procédé également lundi à l’identification un officier de la police national congolaise arrêté depuis Goma dans la province du Nord-Kivu qui est son co-prévenu dans cette affaire.
Le député Edouard Mwangachuchu qui est président du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), faisant partie de l’Union sacrée est poursuivi pour haute trahison, atteinte à la sûreté de l'Etat et détention illégale d'armes et munitions de guerre, selon le tribunal qui soutient en outre que ces armes et munitions ont été découvertes dans ses résidences de Kinshasa et de Goma.
Elu de Masisi dans la même province, il est également le patron de la société minière de Bisungu.
Le CNDP qui est une ancienne milice armée est devenu un parti politique en 2009. Selon le ministère public, c’est depuis lors que son président était suspecté d’alimenter des rébellions avec les fonds provenant de son entreprise.
Déjà en 2019 déjà, l’honorable Mwangachuchu était accusé de soutenir les rebelles. Mais il a plaidé non coupable. Pour ses proches il s’agit d’un complot organisé.
Il y a quelque mois le président de l’Assemblée nationale n’avait pas mis sa langue à la poche pour dénoncer le comportement de certains députés pour leur collaboration avec les ennemis de la paix qui déstabilisent l’Est de la RDC.
"Ouverture du procès du député Mwanga Chuchu - mars 6, 2023"
= https://acpcongo.com/index.php/2023/03/06/ouverture-du-proces-du-depute-mwanga-chuchu/
"Les avocats du député Mwangachuchu poursuivi pour détention d’armes contestent la procédure de flagrance et les faits allégués contre leur client - 07-03-2023
= https://www.digitalcongo.net/article/640708a39ae0d83e1d3a3509/
Les avocats du député Mwangachuchu poursuivi pour détention d’armes contestent la procédure de flagrance et les faits allégués contre leur client
Internet
Kinshasa07-03-2023Société - La défense du député Mwangachuchu a présenté aux magistrats un document contestant la procédure de flagrance et les faits mis à la charge de leur client poursuivi pour détention d’armes...
Les avocats du député Mwangachuchu poursuivi pour détention d’armes ont présenté, lors de l'audience du lundi 6 mars à la Haute Cour militaire Kinshasa, leur mémoire dans lequel ils ont contesté la procédure de flagrance et les faits allégués contre leur client.
Ce procès se poursuit ce mardi 7 mars à Kinshasa avec au menu l'examen du mémoire de ses avocats.
Le tribunal militaire a procédé également lundi à l’identification un officier de la police national congolaise arrêté depuis Goma dans la province du Nord-Kivu qui est son co-prévenu dans cette affaire.
Le député Edouard Mwangachuchu qui est président du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), faisant partie de l’Union sacrée est poursuivi pour haute trahison, atteinte à la sûreté de l'Etat et détention illégale d'armes et munitions de guerre, selon le tribunal qui soutient en outre que ces armes et munitions ont été découvertes dans ses résidences de Kinshasa et de Goma.
Elu de Masisi dans la même province, il est également le patron de la société minière de Bisungu.
Le CNDP qui est une ancienne milice armée est devenu un parti politique en 2009. Selon le ministère public, c’est depuis lors que son président était suspecté d’alimenter des rébellions avec les fonds provenant de son entreprise.
Déjà en 2019 déjà, l’honorable Mwangachuchu était accusé de soutenir les rebelles. Mais il a plaidé non coupable. Pour ses proches il s’agit d’un complot organisé.
Il y a quelque mois le président de l’Assemblée nationale n’avait pas mis sa langue à la poche pour dénoncer le comportement de certains députés pour leur collaboration avec les ennemis de la paix qui déstabilisent l’Est de la RDC.
"RDC - Fakenews : le député Mwanga Chuchu n’a jamais été membre de l’AFDC, 2è force politique et 1er parti qui milite pour un 2è mandat du président Tshisekedi (Communiqué) - 15:03:2023
= https://7sur7.cd/2023/03/15/rdc-fakenews-le-depute-mwanga-chuchu-na-jamais-ete-membre-de-lafdc-2e-force-politique-et
Communiqué
Contrairement aux allégations véhiculées sur les réseaux sociaux par des personnes mal intentionnées, l'Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC) porte à la connaissance de l'opinion nationale et internationale que le député national Édouard Mwanga Chuchu (actuellement en détention pour des présomptions de haute trahison) n'a jamais été membre de l'AFDC, ni président du groupe parlementaire AFDC à l'Assemblée nationale.
L'AFDC rappelle que le président de son groupe parlementaire à l'Assemblée nationale est bien connu. Il s'agit de l'honorable Dieudonné NGWASI.
L'AFDC, deuxième force politique du pays, met donc en garde tous ceux qui, pour des raisons de positionnement, cherchent à nuire à l'honneur et à l'image de son Autorité morale, le professeur Modeste Bahati Lukwebo.
À noter que l'AFDC, formation politique membre de l'Union Sacrée, est le premier parti à avoir décidé d'œuvrer pour un second mandat du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant que le candidat de l'AFDC à la prochaine présidentielle.
Fait à Kinshasa le 15 mars 2023
MULUMBA MUKELENGE Gianni-Jimmy SN chargé de la Communication
"Arrestation controversée d’un notable du Nord-Kivu : La présomption d’innocence bafouée ? - 5 mars 2023
= https://linterview.cd/arrestation-controversee-dun-notable-du-nord-kivu-la-presomption-dinnocence-bafouee/
Le procès en flagrance contre le député Edouard Mwangachuchu se poursuit, ce mardi 7 mars à Kinshasa, devant la Haute Cour militaire avec l'examen du mémoire de ses avocats.
Président du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), parti membre de l’Union sacrée, cet élu de Masisi (Nord-Kivu) est poursuivi pour haute trahison, atteinte à la sûreté de l'Etat et détention illégale d'armes et munitions de guerre présumées découvertes dans ses résidences de Goma et de Kinshasa après des perquisitions.
A l'audience publique du lundi 6 mars, ses avocats ont présenté aux juges leur mémoire unique par lequel ils contestent la procédure de flagrance et les faits allégués.
Son co-prévenu, un officier de la police arrêté à Goma, a été également identifié à la même audience.
Président du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), ancienne milice armée du Nord-Kivu transformée en parti politique en 2009, Édouard Mwangachuchu est suspecté depuis des années d’alimenter des rébellions avec les fonds provenant de la société minière de Bisungu, dont il est le patron, selon le ministère public.
"La justice militaire doit aller jusqu’au bout, RDC : Mwangachuchu et tous ses alliés, quels qu’ils soient, doivent répondre de leurs crimes ! - mars 20, 2023
= https://laprosperiteonline.net/la-justice-militaire-doit-aller-jusquau-bout-rdc-mwangachuchu-et-tous-ses-allies-quels-quils-soient-doivent-repondre-de-leurs-crimes/
[b[Appel à la justice militaire[/b]
-Au nom des nos 12 millions des morts,
Notre justice militaire doit aller jusqu’au bout ;
-Au nom des millions de nos mamans éventrées enceintes,
Notre justice militaire doit aller jusqu’au bout ;
– Au nom des milliers de nos enfants qui ont eu leurs têtes fracassées par les sanguinaires assoiffés de nos minerais,
Notre justice militaire doit aller jusqu’au bout ;
– Au nom de nos paisibles paysans décapités dans leurs Champs pour nourrir nos familles appauvries,
Notre justice militaire doit aller jusqu’au bout ;
– Au nom de toutes les Congolaises et Congolais meurtris à cause des bénédictions du Très Haut,
Notre justice militaire doit aller jusqu’au bout ;
– Au nom de l’Afrique qui continue à saigner des mains des prédateurs,
Notre justice militaire doit aller jusqu’au bout !
– Au nom du Divin qui se retrouve en chaque être humain que nous sommes,
Notre justice militaire doit aller jusqu’au bout ;
– Au nom de tous les Nôtres massacrés sans pitié,
NOTRE JUSTICE MILITAIRE EN RDC N’AURA POINT DES VACHES SACREES !
– MWANGACHUCHU ET TOUS SES ALLIÉS, QUELS QU’ILS SOIENT, DOIVENT RÉPONDRE DE LEURS CRIMES !
SO HELP US GOD !
"Sur décision de la Haute Cour Militaire: les armes et munitions saisies chez Mwangachuchu sous examen - March 17, 2023
= http://lephareonline.net/2023/03/17/sur-decision-de-la-haute-cour-militaire-les-armes-et-munitions-saisies-chez-mwangachuchu-sous-examen/
Des experts en balistique, des armuriers et autres spécialistes probablement requis par l’Auditorat général des FARDC, ont entrepris la mission d’identifier tous les objets saisis chez le prévenu Edouard Mwangachuchu. Cette mission délicate consiste à les identifier pièce par pièce par rapport à leurs caractéristiques techniques, ainsi qu’à leur usage militaire. Car, la Haute Cour Militaire tient, à ce stade du procès, à s’assurer qu’il s’agit bel et bien des effets militaires dont la détention obéit aux conditions prescrites dans le Code judiciaire militaire congolais.
La commission technique mise sur pied par l’Auditorat général entend fournir à la Haute Cour Militaire à l’audience du 22 mars prochain, toute la lumière sur ces matériels militaires et qui étaient enterrés dans la ferme du député national. Et ceux retrouvés dans sa maison de la Gombe. Ce rapport technique, attendu avec beaucoup d’impatience, permettra certainement aux membres de la composition de jauger le niveau de dangerosité du prévenu dans cette affaire où il est poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et à la loi.
A l’Auditorat général, la tâche paraît facile, surtout que les experts commis à l’identification des armes et munitions possèdent une longue expérience en la matière, et qu’il est impossible qu’ils puissent se tromper sur la nature de chaque objet saisi. Il est vrai que quand un expert en balistique parle d’une arme d’assaut AKA 47, il ne peut pas la confondre avec une canne de parapluie ou de parasoleil. Ou quand on identifie des balles comme étant des munitions de calibre 9 ou de 11 millimètres, aucune confusion n’est possible avec des arachides ou des haricots. En tout état de cause, les armes restent des armes de guerre et non, des jouets pour enfants. Et les épaves les armes de guerre sont identifiables comme des pièces ayant appartenu aux matériels militaires.
C’est à ce titre que l’audience du 22 mars promet d’être révélatrice de nombreuses vérités sur l’arsenal militaire découvert au Nord-Kivu et Kinshasa/Gombe. La Haute Cour Militaire ne se limitera pas seulement à l’identification des armes et munitions de guerre, mais certainement à la provenance de ces effets militaires, dont on ignore comment ont-elles été acquises par le député national.
En attendant que le procès en flagrance du prévenu Mwangachuchu s’engage dans l’instruction proprement dite, les membres de cette haute cour entendent clarifier chaque inculpation retenue contre le prévenu. Il est vrai que cette grave affaire va requérir l’audition de certains témoins qui sont prêts à apporter un certain éclairage pour asseoir la conviction des juges. Ils auront à défiler devant le prétoire de la Haute cour.
La comparution du commissaire principal Mushamalirwa, actuellement en état de détention, et qui est inculpé dans cette même affaire, comme un officier supérieur de la police qui obéissait aux ordres du président national du CNDP, promet d’autres révélations troublantes aux juges de la haute cour.
Au stade actuel, on ignore si dans cette affaire, le greffe de la haute juridiction militaire a enregistré une demande de réparation des préjudices subis par quelques parties civiles.
"Affaire Mwangachuchu : Un collectif d’ONGs dénonce la confiscation de son appareil respiratoire dans la prison -
= https://lesvolcansnews.net/2023/03/18/affaire-mwangachuchu-un-collectif-dongs-denonce-la-confiscation-de-son-appareil-respiratoire-dans-la-prison/
"Dans l’est de la RDC, à 30 km de Goma, le M23 gagne du terrain - 9 mars 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1425310/politique/dans-lest-de-la-rdc-a-30-km-de-goma-le-m23-gagne-du-terrain/
Les rebelles se sont rapprochés de la capitale régionale, malgré la présence de l’armée congolaise, appuyée par des groupes armés locaux et la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est.
Des militaires burundais arrivent à Goma, dans l’est de la RDC, le 5 mars 2023. :copyright: ALEXIS HUGUET / AFP.
La rébellion du M23 a progressé le 8 mars dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, a-t-on appris de sources locales. Un cessez-le-feu devait pourtant entrer en vigueur le 7 mars dans « dans toute la région orientale de la RDC », selon le dernier calendrier de cessation des hostilités annoncé le 3 mars à Luanda par la présidence angolaise, désignée médiatrice par l’Union africaine dans cette crise. Mais il n’a guère été respecté.
Les combats se poursuivent entre d’une part l’armée congolaise et des groupes armés locaux, et d’autre part les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, selon les autorités de Kinshasa et des experts de l’ONU.
À Lire Retrait du M23 de RDC, FDLR… Ce que l’EAC a décidé à Nairobi
La rébellion avance et resserre toujours plus son étau autour de Goma, coincée entre le Rwanda à l’est, le lac Kivu au sud et les rebelles au nord et à l’ouest. À une trentaine de km à l’ouest de la ville, le M23 a lancé une offensive autour de Kirotshe et Shasha, au bord du lac Kivu, coupant en partie la circulation sur la route nationale qui mène au Sud-Kivu. « Depuis le matin, il y a des combats à la suite de l’attaque du M23 », a déclaré par téléphone Clodius Buhaze, un membre de la société civile locale. Lui-même présent à Kirotshe, il a ajouté que les rebelles sont sur les collines « au-dessus de l’hôpital, à moins d’un kilomètre de la route » et qu’ils gagnent du terrain face à l’armée et aux miliciens locaux qui ont pris part aux combats.
La force régionale accusée d’inaction
Plusieurs témoins indiquent que les FARDC (forces armées de la RDC) ont quitté leurs positions de Kirotshe dans la matinée du 8 mars face à l’arrivée des M23, avant de revenir au combat dans l’après-midi.
À Lire En RDC, le député Mwangachuchu a-t-il attenté à la sûreté de l’État ?
Sans faire référence aux affrontements du jour, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole du Nord-Kivu, demande à la population, dans une vidéo postée mercredi après-midi sur Twitter, de « ne pas s’attaquer aux différents contingents déployés dans le cadre de la force régionale de l’East African Community [EAC] », venus initialement pour stopper l’avancée du M23, mais qui rencontrent une certaine hostilité de la part de la population qui les accuse d’inaction.
Près de trente militaires du Burundi ont atterri le 5 mars à Goma dans le cadre du déploiement de la force régionale. L’effectif burundais devant être déployé au Nord-Kivu est censé atteindre une centaine d’hommes
(avec AFP)
"30 ans des conflits armés et d'insécurité au Nord-Kivu : chronologie des évènements marquants - 06/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/06/actualite/securite/30-ans-des-conflits-armes-et-dinsecurite-au-nord-kivu-chronologie-des
De 1993 à 2023, cela fait trente ans, cette année, que la province du Nord-Kivu est en proie aux conflits armés et à l'insécurité. Cette région traverse une situation difficile sur le plan sécuritaire, social, économique, humanitaire et des droits humains, à la suite des tensions armées qui y perdurent.
Le Nord-Kivu connait de longs moments de peur, des périodes d’angoisse et des graves tensions, depuis 1993. Tous ces événements obéissent à une certaine chronologie.
L'année 1993 marque le début des conflits armés
Cette année-là, un conflit interethnique éclate dans la région de Ntoto, le territoire de Walikale.
De nombreuses pertes des vies humaines, des blessés, la destruction et le pillage des biens furent enregistrées.
C’est le début du mouvement Maï- Maï à travers le phénomène ‘’Katuko’’ soutenu par un certain Mutaka Munene.
Arrivée des refugiés
En 1994, on assiste à l’arrivée des réfugiés rwandais au Nord-Kivu, après le génocide au Rwanda. Parmi ces réfugiés, d’anciens militaires des Forces armées Rwandaises du feu président Habyarimana ainsi que des Interahamwe, une milice accusée du génocide des milliers des Rwandais.
C’est ce qui va marquer le début de l’avènement des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), composée des militaires et combattants réfugiés sur le sol congolais.
A leur actif, on attribue des milliers des pertes en vies humaines, des viols, vols, pillages, incendies des maisons et des villages, exploitation illégale des ressources naturelles ainsi que la destruction de la faune et la flore de cette région.
Avènement de l’AFDL et RCD
Deux ans après, entre 1996 et 1997, c’est l’avènement de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL). Ce mouvement politico- militaire a mené, en partant de la région du Kivu, une campagne armée contre le régime, en place, de Mobutu Sese Seko.
Soutenue par des officiers rwandais, cette campagne militaire aboutie à la chute de Mobutu avec l’entrée de l’AFDL à Kinshasa en 1997. Une année après, nait le mouvement du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), à partir du Nord-kivu, qui s’oppose au nouveau pouvoir de Kinshasa.
Les parcours de l’AFDL ensuite du RCD sont marqués par des déplacements des populations et des pertes en vies humaines dans la province du Nord-Kivu.
Naissance du CNDP
En 2008, l’on assiste à la reprise des hostilités par le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) du général déchu Nkunda Mihigo. Ce dernier avait refusé de rejoindre le gouvernement après la réunification du pays à la suite des pourparlers de Sun City en Afrique du Sud entre le gouvernement congolais et le Rassemblement congolais pour la démocratie. Nkunda exigeait du gouvernement, de sécuriser sa communauté (tutsi) contre les rebelles rwandais des FDLR ainsi que le rapatriement des réfugiés congolais vivant dans les camps au Rwanda et en Ouganda. Les conséquences de son combat armé sont malheureuses. La population civile en paie le lourd tribut.
Afin de désamorcer la crise, le gouvernement signe en 2009, les accords de paix de Goma avec le CNDP et d'autres groupes armés. Nkunda Mihigo est arrêté au Rwanda. Ses troupes sont réintégrées au sein des Forces armées de la RDC.
Création du M23
En 2013, reprise des hostilités par les anciens du CNDP sous une nouvelle casquette dénommée mouvement du 23 mars(M23), rappelant le non-respect des accords du 23 mars 2009 par le gouvernement. Cette guerre a occasionné des milliers de déplacés et des morts parmi les populations civiles dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. Dans la nuit du 4 au 5 novembre 2013, les Forces armées de la RDC(FARDC), à l’issue de l’opération dénommée ‘’Pomme-orange’’, chassent les combattants du M23, au nombre de 400 à 450, des dernières positions qu'ils occupaient dans les montagnes de Rutshuru (Mbunzi et Chanzu), à la frontière du Rwanda et de l'Ouganda.
Massacres des civils à Beni
En 2014, débutent les massacres, tueries et déplacements des populations dans la région de Beni. Ces actes sont perpétrés par les rebelles ougandais de l'ADF.
2022-2023, résurrection du M23
En octobre 2022, le M23 déchu en 2013, renait et reprend ses activités dans le territoire de Rutshuru. Le chef militaire de cette rébellion, reproche au gouvernement congolais de n’avoir pas respecté des accords signés en 2019 à Kigali au Rwanda.
Avec l’appui de leurs alliés, les rebelles occupent à ce jour, de nombreuses localités des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et de Masisi.
Plusieurs milliers de personnes ont pris le chemin d’exil.
La succession de ces conflits armés eu comme conséquence notamment la non-scolarisation de nombreux enfants qui n’ont pas pu tenir un cursus scolaire normal depuis 30 ans.
Une génération sacrifiée, de l'avis de plusieurs observateurs.
"Nord-Kivu : Le Député National Mwanga Chuchu adresse un Message aux militants de la lucha. - 14 août 2021
= https://echosevangilemagazine.net/nord-kivu-le-depute-national-mwanga-chuchu-adresse-un-message-aux-militants-de-la-lucha/
Arrivé à Goma ce vendredi 13 août 2021, s’exprimant devant la presse locale sur la déclaration des jeunes du mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA), demandant la levé de l’Etat de siège.
Dans une conférence de presse tenue dans le chef lieu de la province du Nord-Kivu, ces jeunes de la lucha disent avoir répertorié plus de 533 personnes tuées depuis que l’Etat de siège a été décrété dans les provinces du Nord-Kivu et de l’ituri.
Dans le cadre de ses vacances parlementaires, l’élu de Masisi a précisé que les deux gouverneurs militaires ont été écouté à Kinshasa par les commissions de l’évaluation de l’état de siège et ont promis d’en finir avec les différents groupes armés qui gangrènent la paix à l’Est du pays. « C’est ainsi donc que nous avons la lourde mission de les soutenir pour l’accomplissement de cette lourde charge »!
Sur la question de reprise des manifestations exigeant la levé de l’état de siège dès la semaine prochaine par les activistes de la lucha, il les a qualifié sans doute d’être de mèche avec les groupes armés.
« C’est inconcevable que pendant cet état exceptionnel que les jeunes qui sont appelés à accompagner notre armée pour sa réussite se mettent à organiser des actions visant à déstabiliser les troupes qui sont engagés sur la ligne de front » a-t-il déclaré.
Mwanga Chuchu comme c’est de lui qu’il s’agit a profité de l’occasion pour appelé la population du Nord-Kivu à soutenir les actions des Fardc qui sont engagées pour en finir avec l’activisme des groupes armés actif dans la région, surtout celui des Adf qui fait des morts chaque jour dans la région de Beni.
"Goma: deux députés provinciaux ayant adhéré au CNDP réclament leur réhabilitation - 01/11/2014
= https://www.radiookapi.net/actualite/2014/11/01/goma-deux-deputes-provinciaux-ayant-adhere-au-cndp-reclament-leur-rehabilitation
"Massacres de Rubaya (Masisi): Une choquante révélation… - 19/11/2018
= https://benilubero.com/massacres-de-rubaya-une-choquante-revelation-dans-le-camp-rwanddophone/
"Le PPRD répond à Ruberwa: Les Tutsi mieux représentés que toutes les tribus du Kivu réunies ! 20-10-2007
= http://www.congovision.com/nouvelles/nordkivu_tutsi1.html
"Le Nord-Kivu au cœur des decennies sombres d’un territoire convoité: Une chronologie de l'histoire des guerres de rébellion dans l'Est de la RDC - 2019
= https://books.google.fr/books?id=ZjPDDwAAQBAJ&pg=PP76&lpg=PP76&dq=cas+mwanga+chuchu&source=bl&ots=_1Dj3KyvuX&sig=ACfU3U3BcqSbD30IcaTx9hCfZDXdXKzjPw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj23v3Nyer9AhVhRaQEHV7QC9oQ6AF6BAgbEAM#v=onepage&q=cas%20mwanga%20chuchu&f=false
"FARDC-M23: LES PATRIOTES MAIMAI DÉCOUVRENT CHEZ LE DEPUTÉ NATIONAL MWANGACHUCHU UNE CACHE D'ARMES"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
Je crains beaucoup que les Congolais n'aient pas suffisamment saisi l'importance de Mwangachuchu, le criminel génocidaire envers le pays qu'il est et le danger majeur qu'il représente pour la persistance de l'insécurité dans l'Est en tant que pièce maîtresse dans ses causes.
L'origine et la continuation des violences ne sont d'abord que la course aux minerais de la part des voisins et des puissances mondiales via leurs multinationales et Mwangachuchu en sa fonction de producteur et negociateur majeur des minerais stratégiques comme le coltan est un pion capital. Le Rwanda est devenu grand producteur d'un coltan principalement volé du sol Congolais et le député national tutsi Congolais Mwangachuchu est son principal fournisseurou puissant propriétaire.
Est-ce que le pouvoir Congolais a compris ses enjeux et ses réseaux pour le juger et le sanctionner sans la moindre complaisance. Notre PR passe son temps à dénoncer le Rwanda agresseur ; il a ici une opportunité incontournable pour mieux l'incriminer : neutraliser sa caisse noire qu'est Mwangachuchu ; en sera-t-il capable ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L'origine et la continuation des violences ne sont d'abord que la course aux minerais de la part des voisins et des puissances mondiales via leurs multinationales et Mwangachuchu en sa fonction de producteur et negociateur majeur des minerais stratégiques comme le coltan est un pion capital. Le Rwanda est devenu grand producteur d'un coltan principalement volé du sol Congolais et le député national tutsi Congolais Mwangachuchu est son principal fournisseurou puissant propriétaire.
Est-ce que le pouvoir Congolais a compris ses enjeux et ses réseaux pour le juger et le sanctionner sans la moindre complaisance. Notre PR passe son temps à dénoncer le Rwanda agresseur ; il a ici une opportunité incontournable pour mieux l'incriminer : neutraliser sa caisse noire qu'est Mwangachuchu ; en sera-t-il capable ?
"Affaire Édouard Mwangachuchu Hizi, histoire de la chute d’un notable dinosaure -
= https://www.afriwave.com/2023/03/17/affaire-edouard-mwangachuchu-hizi-histoire-de-la-chute-dun-notable-dinosaure/amp/
Ce fut un notable autant craint que redouté de la province du Nord-Kivu, non pour ses exploits politiques mais plutôt pour les méthodes de terreur parfois par lui utilisées contre ses adversaires et tous ceux qui se dressaient sur son chemin. Lui c’est Edouard Mwangachuchu Hizi, député national élu de la circonscription de Masisi et membre de la Commission Economique et Financière à l’Assemblé nationale jugé en flagrance devant la Haute Cour militaire à Kinshasa depuis vendredi 3 mars 2023.
Natif du territoire de Rutshuru le 30 septembre 1953, ce croyant chrétien Adventiste du 7ème Jour avait été interpellé après la découverte par des miliciens locaux d’autodéfense depuis mardi 28 février 2023 de deux caches d’armes dans la concession de sa société minière SMB. Et ce, après des violents combats entre les forces loyalistes des FARDC et les rebelles terroristes supplétifs de l’armée rwandaise du M23, mais aussi des effets militaires découverts dans sa résidence de la capitale Kinshasa, dans la commune de la Gombe. L’homme parait le financier de premier plan du M23.Selon notre enquêteur sur place, « Tout le monde à Goma savait que ses gardes sont des militaires qui viennent du Rwanda. Ils traversent à partir de la Grande Barrière de Goma comme des civils alors qu’ils ne le sont pas, mais des militaires Rwandais. S’il y a un endroit qui n’est pas jusqu’à présent inspecté, c’est le complexe hôtelier La Frontière à Goma appartenant à la famille Mwangachuchu ».Roger DIKU[
@Cwambuyi
Nulle cache d'armes découverte dans la concession privée du député national CNDP Mwangachuchu au Nord-Kivu. Aujourd'hui incarcéré, il nie tout alors que les évidences l'accable de connivence avec les rebelles terroristes rwandais du #M23 qui tuent et pillent chaque jour.
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2:36 PM · Mar 16, 2023
Le vieil homme qui fait aujourd’hui semblant de ne rien comprendre de ce qui lui arrive sera enfin jugé à partir du 21 mars 2023 devant la Haute Cour Militaire de la garnison de Kinshasa. Ainsi en a décidé cette cour lors de son audience publique du 14 mars 2023 vus les faits graves à charge de celui qui est encore député national. Il est poursuivi en compagnie d’un présumé complice, le commissaire principal de la police national Robert Mushamaliwa. D’autres personnes étant arrêtées depuis lors et acheminés à Kinshasa.
Plusieurs charges lourdes pèsent contre Mwangachuchu notamment : « atteinte à la sûreté de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel, association de malfaiteurs et incitation à commettre des actes contraires à la discipline », des accusations qu’il nie fermement.
Les demandes de ses avocats conseils pour une remise en liberté provisoire ou une assignation en résidence surveillée pour raison de santé ont été toutes rejetées en attendant l’intervention du juge de fond. Et ce, par une crainte de fuite à l’étranger vu qu’il possède des papiers américains.
La même Haute cour militaire s’étant reconnu compétente à juger le député Edouard Mwangachuchu pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale des munitions de guerre et incitation des militaires. Un arrêt motivé par le fait que le Code judiciaire militaire, le Code pénal et l’Ordonnance présidentielle proclamant l’état de siège proscrivent ces faits. Durant l’état de siège, dit la Cour, « les immunités et autres privilèges dont jouissent certaines personnalités ne comptent pas, surtout en cas de flagrance ».
A lire aussi : GOMA-NORD-KIVU : Mwangachuchu Hizi Edouard appelle la population de Masisi à la cohésion https://www.afriwave.com/2018/12/21/goma-nord-kivu-mwangachuchu-hizi-edouard-appelle-la-population-de-masisi-a-la-cohesion/
[bUn parcours bien tracé…[/b]
Dans les collimateurs des services depuis plusieurs années mais épargné par l’entente avec le régime de Joseph Kabila qui voulait s’assurer une paix avec le Rwanda voisin au travers de la communauté Banyarwanda devenue Banyamulenge, Édouard Mwangachuchu Hizi est le premier notable à tomber et être pris la main dans le sac.
Elu du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) ancienne milice armée du Nord-Kivu muée en 2009 en parti politique et dont il est devenu président, jadis dirigée par son autre frère chrétien croyant Adventiste du 7ème Jour comme lui, Laurent Nkunda ; de son vrai nom Laurent Nkundabatware Mihigo aujourd’hui réfugié au Rwanda alors que les FARDC allaient le capturer avec la défaite de sa rébellion.
Déjà accusé des mêmes faits en 2019 de soutenir les rebelles, il opposait la thèse d’un « complot » organisé contre sa personne jusqu’à ce qu’une cache d’armes et d’autres encore soient découverte dans l’une de ses mines par une force d’autodéfense locale après le délogement du M23-Rwanda par les forces loyalistes des FARDC.
Appréhendé à son domicile de la commune de la Gombe dans la capitale Kinshasa, Edouard Mwangachuchu est propriétaire de la SOCIÉTÉ MINIÈRE DE BISUNZU Sarl (SMB) à Rubaya, une localité où plus de 50 % de Coltan exploiter en RDC provient des mines sous son contrôle de Mwangachuchu à travers des milices armées qui n’hésitent pas à commettre des massacres selon des sources. C’est ce coltant qui est exporté frauduleusement au Rwanda, faisant de ce pays le plus grand producteur mondial de ce minerai plus que stratégique.
Des documents relatifs aux Statuts de la SMB, il s’avère que c’est à l’époque du règne de Joseph Kabila Mwangachuchu a reçu officiellement les documents d’exploitation du coltan de Rubaya, pour une durée de 35 ans (donc de 2015-2050). Qu’on s’imagine la RDC, capitale mondiale du Coltan mais ce stratégique est contrôlé par un individu, soupçonné de mèche avec toutes les rebellions qui se sont succédées dans l’Est du pays.
Du reste, la SMB compte 5 actionnaires qui sont tous les enfants Mwangachuchu sauf le sixième. La question qui demeure est celle de savoir pourquoi les autorités de l’époque ont-elles créer un tel « monstre » économique avec autant des problèmes pour des intérêts d’un individu alors que les conséquences tombent sur les populations innocentes qui sont massacrées en silence.
Un autre nom qui apparait dans ce dossier est celui du député national Patrick Bologna de la branche du parti politique Avenir du Congo (ACO) sur la liste duquel Mwangachuchu avait été élu en 2018. Il se raconterait que les deux politiques sont des partenaires dans les affaires des mines dont Patrick Bologna s’intéresse. « L’entendre comme les autres témoins cités dans cette affaire grave » ne serait qu’une bonne chose estime une certaine opinion.
En espérant peut-être un jour les révélations qu’il fera, il s’avère finalement qu’avec les fuites distillées chaque jour, Edouard Mwangachuchu Hizi fut cette personne clée par laquelle Paul Kagame, James Kabarebe et autres dignitaires rwandais passaient pour acheter des concessions dans le Masisi, surtout les carrières minières qu’il dirigeait en sous-mains.
C’est encore lui qui a fait du Rwanda le premier producteur et exportateur mondial du coltant, faisant ainsi le beau temps des multinationales. Une situation qui explique bien la guerre d’agression et les velléités territoriales du Rwanda dans le Nord et le Sud-Kivu pour tout ce que ce pays y gagne chaque jour.
Le procès du député Edouard Mwangachuchu qui débute ce 21 mars 2023 à la Haute Cour militaire, il risque 20 ans de prison. Et dans l’entretemps, la ministre des Mines a suspendu toutes les exportations et activités minières de la Société Minière de Bisunzu.
Cet homme aux allures d’un grand-père tranquilles n’en est pas un pourtant. Après le massacres de 1994 au Rwanda, il se refugie aux Etats-Unis comme on peut le lire : « 1. (U) L’Assemblée provinciale du Nord-Kivu a élu quatre sénateurs nationaux de la province le 19 janvier. Bien qu’aucun Tutsi ne siège à l’assemblée du Nord-Kivu, le Tutsi Edouard Mwangachuchu était en tête des candidats au Sénat du Nord-Kivu avec 13 voix…4. (U) Informations biographiques : Edouard Mwangachuchu Hizi (indépendant), 53 ans, est propriétaire d’une importante entreprise de négoce et d’exportation de coltan, MHI. Ancien éleveur de bétail, il a été agressé et a vu ses troupeaux abattus lors des violences anti-tutsi en 1995. Lui et sa famille ont obtenu l’asile politique aux États-Unis en 1996. Né le 30 septembre 1953 » renseigne une partie de la page WikiLeaks où apparait son nom.
Mwangachuchu n’est pas seul…
Du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RDC-Goma) au CNDP pour arriver au M23, une seule idéologie mensongère, la « défense des tutsis » qui seraient persécutés en RDC. Dans ce qui parait comme un complot contre la RDC et qui justifie l’invasion de la Rwanda Defense Force (RDF), Mwangachuchu n’est pas un homme seul et « il est resté toujours très proche des rebelles » explique une source anonymement par crainte des représailles.
De James Kabarebe comme Chef d’Etat Major de l’armée sous Laurent-Désiré Kabila et après avec Joseph Kabila, ils sont encore des nombreux rwandophones qui se sont infiltrés en politique et dans les services de sécurité du pays ; servant de « cheval de Troie » à l’agresseur Rwanda. Selon notre source bien renseignée, « plus de 100 officiers des FARDC et autres responsables des services de sécurité interne et extérieure sont impliqués dans ce vaste complot au nom de leur appartenance à une communauté se disant persécutée par les congolais », ce qui demeure plus que faux
Une autre figure non de moindre et un autre nom apparait pourtant dans ce dossier explosif en relation avec le financement des rebelles terroristes et supplétifs de l’armée rwandaise qui écument le Nord-Kivu depuis des nombreuses années. Celle de Mme Germaine Masika Katsomibwa, une mère de famille à l’apparence respectable mais qui en réalité serait l’une de pionnière soutien financier du M23 et qui servirait de tête de pont entre les opérateurs économiques de la région et les rebelles
Sous sa bonne couverture de responsable des ressources humaines de l’ONG Concern Worldwide pour la RDC [Le parcours de Germaine vers le management en République Démocratique du Congo https://www.concern.net/news/germaines-journey-to-management-in-the-democratic-republic-of-congo], et malheureusement impliquée aujourd’hui dans le business du crime pour piller l’Est du Congo, cette native du Kivu dans l’une des tribus les plus riches a été interpellée avec d’autres complices, tous acheminés à Kinshasa pour plus d’interrogatoires.
Également le bâtonnier honoraire Joseph Sanane Chiko, détenu par le renseignement militaire depuis le 3 mars 2023 à Goma et depuis lors transféré à Kinshasa. Son arrestation étant en rapport avec les faits reprochés au parlementaire Edouard Mwangachuchu Hizi, patron de la Société minière de Bisunzu, (SMB).
Du CNDP au M23 en passant par le RDC-Goma, « c’est une evolution lineaire d’un seul et unique mouvement armé qui se metamorphose avec les circontances » notent tous les rapports des experts su le conflit qui se vit dans le Nord-Kivu depuis des années.
De « Banyamulenge », parlons-en !
Pour la petite histoire, le terme « Banyamulenge » qui n’avait jamais existé a effectivement été inventé vers le milieu des années 1970, pour distinguer les Tutsis des Hauts plateaux d’Uvira/Fizi (les plus anciens, dont la présence remonterait à avant 1885) aux réfugiés rwandais de 1958-1962 qui devenaient de plus en plus nombreux dans Uvira-Fizi. Il faut aussi le dire que les rwandophones tutsis du Congo sont des personnes parlant Kinyarwanda avec leur accent mais qui n’ont jamais été considérés comme Rwandais par leurs propres frères restés au pays, une discrimination déjà au départ.
Et c’est Fréderic Gisaro Muhoza, le tout 1er « Munyamulenge » à avoir émergé dans l’Administration et la politique au Zaïre qui en serait l’auteur. Né en 1942 à Muhanga (Moyen Plateau d’Uvira), Gisaro représentait la population de la Zone d’Uvira dont il était originaire. Apparemment, il avait toujours fait l’unanimité au sein des communautés Banyamulenge, Bafuliru, Bavira et Babembe du coin.
Décédé le 16 mars 1980 à l’âge de 38 ans alors qu’il venait d’être élu Commissaire du peuple (Député national), durant sa 2ème législature au sein du Parlement Zaïrois. Marié en 1965, il a laissé 6 enfants dont 2 filles et 4 garçons et il est père biologique de l’actuel ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro Muvunyi.
« La réalité demeure que le Zaïre d’hier, aujourd’hui le Congo Kinshasa a toujours été une terre d’accueil, où personne ne veut savoir d’où vous venez, mais malheureusement ; les venants et venantes sont sources de nos problèmes. D’où très prochainement, les services à nos frontières, doivent être intraitables » explique une autre source anonyme.
A lire aussi : RDC : Le député Édouard Mwangachuchu devant la Haute Cour militaire pour « trahison » https://www.afriwave.com/2023/03/07/rdc-le-depute-edouard-mwangachuchu-devant-la-haute-cour-militaire-pour-trahison/Roger DIKU et Thaddée Luaba Wa Ba Mabung
"Tribune : "Visage trompeur à la barre : E. Mwangachuchu n’est pas un minable, c’est un lion dans la peau d’un agneau" (Paul Paluku Kasereka) - 07/03/2023
= https://7sur7.cd/2023/03/07/tribune-visage-trompeur-la-barre-e-mwangachuchu-nest-pas-un-minable-cest-un-lion-dans-la
C’est dans une apparence d’un homme frêle, innocent, victime d’une machination que le député national élu du Masisi et patron de SMB (Société Minière de Bisunzu) Edouard Mwangachuchu Hizi se présente devant la barre à la Haute cour militaire à Kinshasa. Il y est poursuivi pour haute trahison, association de malfaiteurs, atteinte à la sécurité de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline. Sa posture inspire même pitié au point que, dans les coulisses, certains membres de la composition en seraient arrivés à le trouver minable. Il n’en est pas un. C’est plutôt un lion dissimulé dans la peau d’un agneau. Ancien cadre du RDC, président du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) après Bosco Ntaganda, entremetteur entre le M23 et l’ancien président Joseph Kabila, il inflige, sur fond de l’exploitation minière, moult exactions et abus graves des droits humains aux populations locales dans le Masisi qui ne lui reconnaissent pas le droit de propriété sur le PE 4731 acquis comme butin de guerre depuis 2000. Les corps de trois des victimes de sa garde industrielle sont sans sépultures et sont gardés depuis juin 2019 à la morgue de l’Hôpital de référence de Goma ; leurs parents clamant que justice soit faite.
Après plusieurs dénonciations il y a belle lurette faisant passer Edouard Mwangachuchu Hizi comme l’un de majeurs instigateurs de l’insécurité qui prévaut dans le Masisi, plus précisément à Rubaya, plateforme de négoce des minerais des 3 T, principalement le coltan, lesquelles dénonciations ontdébouché il y a plus d’une année sur une passe d’armes à l’Assemblée nationale entre lui et son collègue Justin Ndayishimiye, également élu du Masisi, c’est à peine que le pays s’emploie à lever un coin du voile sur ce personnage, à la limite indéchiffrable. A l’occasion, bien entendu, de sonprocès en flagrance à la suite de la découverte des caches d’armes dans sa concession minière (PE 4731) à Rubaya (Masisi), consécutivement à la tentative de capture de cette cité par les terroristes du M23 et leurs alliés des RDF, et des effets militaires (42 munitions de 9 mm GP, une gaine de revolver GP, etc.) lors de la perquisition opérée à sa résidence de Kinshasa le 1er mars 2023 en sa présence et celle de son épouse. Arrêté le même jour, le patron de SMB croupit au CPRK (ex-prison de Makala) et l’affaire suit son cours devant la justice militaire. Il a été rejoint par le capitaine Robert Mushamaliro, commandant pendant de longues années du détachement de la PMH (Police Mines et Hydrocarbures) affecté au PE 4731 de SMB. Cet officier a été arrêté à Goma, puis transféré à Kinshasa. Il en sait sûrement beaucoup des caches d’armes découvertes sur son terrain de chasse.
Il eut fallu la présente guerre menée sous couvert du M23 avec toutes les menaces qu’elle fait peser sur Rubaya pour qu’enfin ce qui paraissait jusque-là comme délations de la part des populations locales, voire des détracteurs politiques d’Edouard Mwangachuchu Hizi, prenne corps. Le PE 4731 a toujours été soupçonné par les populations locales victimes de la persécution d’être le repaire des anciens rebelles du RCD et du CNDP non reconvertis et des jeunes recrues en provenance du Rwanda. Commandant second de la Police au Nord-Kivu,le colonel Van Ngoy Kasongo, suspecté de couvrir dans cette concession des éléments étrangers à la PNC en les dotant en tenues et armes, a été relevé de ses fonctions en avril 2022 et rappelé par sa hiérarchie à Kinshasa.
Aussi la connexion est-elle avérée entre Edouard Mwangachuchu et les différents mouvements rebelles qui ont opéré et opèrent à l’Est du pays. Ce fut une tête couronnée du RCD/Goma. Son entreprise SMB, anciennement MHI (Mwangachuchu Hizi International), s’est vue attribuée jadis comme butin de guerre le PE 4731 (36 carrés), amputé en toute anarchie du PE 76 (360 carrés). Elle a émergé dans la galaxie de ce mouvement armé comme entreprise écranpermettant aux armées autrefois occupantes d’exploiter à l’ombre les ressources du Congo. Ensuite, ses intérêts l’ont conduit au CNDP, énième mouvement rebelle soutenu par le Rwanda et devenu par la suite parti politique. Aussitôt après les élections générales de 2011 à l’issue desquelles il est élu député national dans le Masisi grâce au vote imposé en sa faveur par les militaires du CNDP, le patron de SMB est nommé président de cette structure par Bosco Ntanganda, condamné à 30 ans par la CPI (Cour Pénale Internationale) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Ituri. Et sous Bosco Ntanganda, SMB jouissait du quasi-monopole de l’exploitation et la commercialisation des minerais, principalement du coltan, dans le Masisi. Ce qui n’agréait pas et n’agrée pas toujours les populations locales qui ne lui reconnaissent pas le droit de propriété sur le PE 4731, un patrimoine de SAKIMA. D’où les conflits interminables avec les populations envenimant la situation sécuritaire et la paix sociale
. Edouard Mwangachuchu ne s’est pas affiché ouvertement avec le M23. Toutefois, ses bons rapports avec une partie de ses anciens alliés du CNDP devenus M23 lui ont permis de jouer aux bons offices dans les négociations entre ces derniers et le gouvernement Kabila. Dans sa livraison du 29 août 2012, le journal «Le Potentiel» notait : «Le président du CNDP Edouard Mwangachuchu, toujours Sénateur, demanderait au gouvernement de comprendre ses amis rebelles du M23 en mettant en avant l’esprit de réconciliation, comme si c’est le gouvernement qui pose problème».
Pas donc de dessin à faire. La connexion est avérée entre Edouard Mwangachuchu et des différents groupes rebelles qui ont laissé des traces indélébiles à l’Est de la RDC. Tel est le portrait de cet homme déféré présentement devant la Haute cour militaire. Ce n’est pas un minable, plutôt un lion revêtu de la peau d’un agneau.
= https://www.pressafrik.com/RDC-le-depute-Edouard-Mwangachuchu-juge-devant-la-Haute-cour-militaire-pour-trahison_a254123.amp.html
"Affaire Mwangachuchu: les objets saisis présentés ce mardi devant la Haute cour militaire - 21.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-119319_affaire_mwangachuchu_les_objets_saisis_presentes_ce_mardi_devant_la_haute_cour_militaire.html
"Tribune - Affaire Mwangachuchu : énorme responsabilité des juges devant la nation (Paul Kasereka) - 09/07/2023
= https://7sur7.cd/2023/03/09/tribunet-affaire-mwangachuchu-enorme-responsabilite-des-juges-devant-la-nation-paul
Le caucus des députés nationaux du Nord-Kivu prend ses distances
La Haute cour militaire se prononce ce mardi 14 mars dans un arrêt avant dire droit dans ce qu’il convient d’appeler «Affaire Mwangachuchu» pour départager le ministère public qui poursuit en flagrance ce député national élu du Masisi pour, entre autres, haute trahison, atteinte à la sécurité de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre et la partie défenderesse qui crie à l’irrégularité de la procédure et à l’inexistence de la flagrance. Face à la nation, les juges sont donc devant une énorme responsabilité afin de faire éclater la vérité sur plusieurs dénonciations faites, même du haut de la tribune de l’Assemblée nationale, sur la contribution réelle ou supposée du prévenu dans l’insécurité qui bat son plein depuis des lustres dans le Masisi, plus précisément à Rubaya, où une milice opère en toute impunité à partir de sa concession minière, infligeant ainsi des exactions aux populations locales sur fond des graves abus des droits humains. Trois corps de ses victimes sont gardés à la morgue de l’Hôpital général de référence de Goma depuis juin 2019. Réuni il y a peu à Kinshasa à l’effet de trouver quelques issues pour venir à la rescousse de leur collègue, le caucus des députés du Nord-Kivu a préféré prendre ses distances et se remettre à la justice dans cette délicate affaire.
Arrêté à Kinshasa dans la nuit du 1er mars dernier, le député national élu du Masisi Edouard Mwangachuchu Hizi sera à sa troisième audience ce mardi 14 mars à la Haute cour militaire. Consécutivement à la situation sécuritaire très volatile qui prévaut dans le Masisi, plus précisément à Rubaya, suite au vent que fait souffler la coalition RDF/M23 sur cette zone, ilest poursuivi, au regard de la découverte de caches d’armes dans le PE 4731 de sa société à Rubaya et des effets militaires lors de la perquisition de sa résidence à Kinshasa, pour haute trahison, association de malfaiteurs, atteinte à la sécurité de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline. Lesquels chefs d’accusation sont rejetés par ses avocats qui ont stigmatisé à l’audience du 07 mars l’irrégularité de la procédure de flagrance et l’incompétence de la Haute cour militaire pour juger leur client ; son juge naturel étant la Cour de cassation à laquelle la Constitution confère le droit de juger les députés nationaux. En plus, estimant que leurs moyens seront rencontrés par les juges, ils sollicitent une mise en liberté provisoire pour raison de santé afin que le prévenu bénéficie des soins appropriés. Cette perception des choses est aux antipodes du ministère public qui soutient que la démarche est régulière et conforme aux articles 2, 5 et 7 du Code de procédure pénale et à la Constitution. De la sorte, la Haute cour militaire est appelée à se déclarer compétente pour juger le député national Edouard Mwangachuchu Hizi déféré par devant elle.
L’affaire a été prise en délibéré et la Cour se prononce dans un arrêt avant dire droit à la date sus indiquée pour départager les parties. C’est ici qu’il est fait appel aux juges qui, face à la nation, sont devant leur énorme responsabilité. C’est maintenant ou jamais, disent les populations brimées de Masisi, que l’énigme sécuritaire de Rubaya doit être tirée au clair. La vérité doit manifestement éclatée pour que le rôleeffectivement joué par le prévenu, au travers de sa milice impitoyable implantée dans sa concession minière, soit élucidé dans leurs récurrents cauchemars.
La découverte de caches d’armes dans le PE 4731 vient ainsi corroborer les nombreuses dénonciations des populations soupçonnant ce lieu d’être la tanière ou la position avancée des anciens rebelles du RCD et du CNDP, ainsi que d’autres recrues venant d’ailleurs. Le relèvement du colonel Van Ngoy Kasongo, autrefois commandant second de la Police provinciale du Nord-Kivu, de ses fonctions est indicatif de la couverture dont certains éléments étrangers à la police aurait bénéficiée. Puisse Dieu faire que le capitaine Robert Mushamaliro, commandant de longues dates du détachement de la PMH (Police Mines et Hydrocarbures) affecté au PE 4731 de SMB, ouvre sa bouche.
L’arrêt avant dire droit tant attendu va présager de l’issue du procès. A Masisi, l’on pense que cette fois-ci serait la bonne parce que le patron de la SMB (Société Minière de Bisunzu) s’est toujours soustrait des procédures judiciaires par le biais de mises en liberté provisoire. Il y a eu même des condamnations à son endroit qui n’ont jamais été exécutées à Goma comme à Kinshasa. D’autres actions sont en suspens devant l’auditorat militaire à Kinshasa. Ses victimes sont en train de s’activer pour inonder la Cour avec des plaintes supplémentaires. Cependant, certaines voix viennent même de l’étranger pour mettre en mouvement des ONG des Droits de l’Homme, aussi bien en RDC qu’en Occident, pour faire pression sur les autorités congolaises et la justice pour ne pas laisser le député sombrer. Les chefs d’accusation sont tellement sévères qu’il peut s’en tirer avec «20 ans de réclusion criminelle» comme la moindre peine. Point n’est besoin de rappeler que les corps des trois victimes de sa garde industrielle sont gardés à la morgue de l’Hôpital général de référence de Goma depuis juin 2019.
Cette affaire est tellement délicate que le caucus des députés du Nord-Kivu a résolu de prendre carrément ses distances. Réunis à Kinshasa à l’effet de trouver quelques issues pour tendre la perche à leur collègue, ses membres n’ont pu dégager un quelconque consensus sur la démarche à faire. Ils se sont tournés finalement vers la justice qui doit faire son travail en âme et conscience. A l’occasion, certains ont même rappelé la profession de foi de Christophe Mboso Puanga,président de l’Assemblée nationale : «Chers collègues, quittez les groupes armés».
"RDC: Édouard Mwangachuchu reçoit une triste nouvelle - 17/03/2023
= http://alternance.cd/2023/03/17/poursuivi-pour-participation-a-un-mouvement-insurrectionnel-edouard-mwangachuchu-recoit-une-triste-nouvelle/
"Affaire député Mwangachuchu : débat sur la compétence de la Haute cour militaire - MARS 8, 2023
= https://actualite.cd/2023/03/14/affaire-mwangachuchu-la-haute-cour-militaire-commet-un-auditeur-general-pour-examiner
= https://lesvolcansnews.net/2023/03/20/affaire-mwangachuchu-les-mouvements-citoyens-du-nord-kivu-non-concernes-par-la-recente-declaration-dun-certain-collectif-dongs/
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 1/7/2023, 9:43 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
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ndonzwau
Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
OÙ EN EST-ON AVEC LE PROCES MWANGACHUCHU, LES CONGOLAIS TOUJOURS DISTRAITS SUR DES SUJETS IMPORTANTS ; IL Y'EN A MÊME QUI SANS LA MOINDRE HONTE APPELLENT MBOSO A OEUVRER POUR SA LIBÉRATION. MAIS DE QUI PARLE-T-ON SINON D'UN CRIMINEL AVÉRÉ SOUS DES DEHORS D'UN NOTABLE ÉTABLI...?
Que se passe-t-il ? Il se passe d'abord que l'Etat via son pouvoir judiciaire aux ordres s'est habitué à flirter avec des mises en examen folkloriques n'a plus le courage et l'autorité d'ester efficacement dans des vrais délits comme ceux de Mwangachuchu...
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"Des structures de la société civile saisissent Mboso pour solliciter la libération de Mwangachuchu - 18.04.2023
= https://actu30.cd/2023/04/rdc-des-structures-de-la-societe-civile-saisissent-mboso-pour-solliciter-la-liberation-de-mwangachuchu/
Réunis en collectif, des mouvements citoyens et organisations de défense de droits de l’homme ont déposé, ce mardi le 18 avril 2023, au bureau de l’Assemblée nationale leur mémorandum pour solliciter auprès de Mboso Christophe la libération du député national Édouard Mwangachuchu.
« Honorable président, le Collectif des mouvements citoyens et organisations de la défense de droits humains de la République démocratique du Congo voudraient, par ce présent mémorandum, vous interpeller en rapport avec la situation de votre cher collègue et honorable Mwangachuchu Édouard, député national et élu du peuple », peut-on lire dans ce mémorandum signé par 14 structures de la société civile.
Et de poursuivre : « Monsieur le président, ayant suivi de près ce dossier, notre Collectif constate que cette arrestation est tout simplement politique et non judiciaire, car en violation des dispositions constitutionnelles de notre pays. L’acharnement et la campagne de diabolisation médiatique contre la personne de l’honorable nous permettent d’affirmer avec aucune crainte d’être contredits que son arrestation est un règlement de compte avec certains ennemis de la démocratie et qui bafouent les efforts tant fournis par le président de la République pour instaurer l’État de droit. En vue de rendre effectif l’État de droit, Honorable président, le Collectif vous adresse ce mémorandum pour solliciter votre implication personnelle en sorte que cet élu du peuple recouvre sa liberté, car son arrestation est sans fondement, ni soubassement juridique ».
Dans ce même document, ce Collectif fustige l’arrestation de cet élu de Masisi, dans le Nord-Kivu. Selon ces structures, la constitution n’a pas été respectée lors de l’arrestation du député Mwangachuchu, car « la flagrance prétextée s’est avérée fausse ».
Par ailleurs, ces structures de la société civile appellent la Cour constitutionnelle, alors juridiction compétente pour « établir l’inconstitutionnalité », afin de rétablir dans ses droits Mwangachuchu dont « l’arrestation a été faite en violation de la constitution de la République démocratique du Congo ».
Parmi les signataires de ce mémo, l’on compte les structures Il est temps RDC, Telema Peuple, le Front citoyen pour la défense de la constitution, Justice for human (ONG), et le Programme multisectoriel de vulgarisation et de sensibilisation (PMVS).
Il faut rappeler que la haute Cour militaire a, lors de l’audience du mercredi dernier, ordonné la surséance du procès du député national Édouard Mwangachuchu poursuivi pour notamment trahison, atteinte à la sûreté de l’État, complicité et soutien aux rebelles du M23.
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/04/18/rdc-mboso-appele-a-simpliquer-pour-la-suspension-des-poursuites-contre-ledepute-mwangachuchu.html/131833/
"Procès Mwangachuchu : « La Cour constitutionnelle ne peut acquitter le prévenu » (Partie civile République) - 18 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/18/proces-mwangachuchu-la-cour-constitutionnelle-ne-peut-acquitter-le-prevenu-partie-civile
C'est le 14 avril dernier que la Haute cour militaire a décidé de la surséance dans l’affaire du député Édouard Mwangachuchu et de la saisine de la Cour constitutionnelle pour examiner l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par ce prévenu au travers un mémoire unique. Réagissant à cette décision de la Haute cour, le coordonnateur des avocats du prévenu Mwangachuchu a déclaré que si la Cour constitutionnelle répond favorablement à leur exception, il n’y aura plus de poursuite à l’encontre de leur client.Du côté des avocats de la République, l’on estime qu'à ce stade on ne peut pas évoquer l'éventualité d'un acquittement par la Cour constitutionnelle." Nous avons estimé que la procédure de flagrance viole la constitution, la loi organique sur la procédure judiciaire militaire, viole la constitution. C'est pourquoi nous allons nous soumettre à la Cour constitutionnelle pour examiner la constitutionnalité de ces lois. Si la Cour constitutionnelle nous répond favorablement, il n'y aura plus de poursuite contre notre client ", avait dit Maître Damien Amoney."Si la Cour constitutionnelle estime qu'il n'y a pas inconstitutionnalité, on rentre devant la Haute cour militaire pour poursuivre l'affaire. Mais si la Cour estime qu'il y a inconstitutionnalité des textes évoqués, en ce moment là nous serons devant la Cour de cassation. Le prévenu ne peut être acquitté parce qu'il y a une infraction. Dès lors qu'il y a infraction il doit être jugé. Si on estime qu'au regard des textes là, la Haute cour militaire ne peut pas reconnaître ce litige, c’est-à-dire on sera devant une autre juridiction ", a déclaré à ACTUALITE.CD, un avocat de la République.
Mwangachuchu est poursuivi car soupçonné de participer à un mouvement insurrectionnel, d’entretenir des liens avec les rebelles du M23, d'incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détenir illégalement des armes et munitions de guerre.
Selon l'officier du Ministère public qui cite un rapport de l'ANR, le député congolais est membre de la diaspora rwandaise à Kinshasa et travaille pour les intérêts du Rwanda alors que les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali sont tendues à la suite de l'activisme du M23 à l'Est du pays.
"Procès Mwangachuchu: à la suite de l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par le prévenu, la Haute cour militaire décrète la surséance et saisit la Cour constitutionnelle - 14 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/14/proces-mwangachuchu-la-suite-de-lexception-dinconstitutionnalite-soulevee-par-le-prevenu
"Procès Mwangachuchu : suspension des audiences
- 14/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/14/actualite/justice/proces-mwangachuchu-suspension-des-audiences
"Procès Mwangachuchu: à la suite de l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par le prévenu, la Haute cour militaire décrète la surséance et saisit la Cour constitutionnelle - 14 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/14/proces-mwangachuchu-la-suite-de-lexception-dinconstitutionnalite-soulevee-par-le-prevenu
"Procès du député Édouard Mwangachuchu en RDC: le contenu d'un coffre-fort saisi révélé - 12/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230412-proc%C3%A8s-du-d%C3%A9put%C3
"Procès Mwangachuchu : le ministère public menace d’ajouter une nouvelle charge d’espionnage - 11/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/11/actualite/justice/proces-mwangachuchu-le-ministere-public-menace-dajouter-une-nouvelle
"Procès Mwangachuchu : 11 passeports découverts dans le coffre-fort du détenu - AVRIL 11, 2023
= https://acpcongo.com/index.php/2023/04/11/proces-mwangachuchu-11-passeports-decouverts-dans-le-coffre-fort-du-detenu/
"Procès Mwangachuchu : L’instruction suspendue, les juges saisissent la Cour Constitutionnelle - 14.04.2023
= https://7sur7.cd/2023/04/14/proces-mwangachuchu-linstruction-suspendue-les-juges-saisissent-la-cour
"Affaire Mwangachuchu : la haute cour suspend le procès et décide de saisir la cour constitutionnelle. - 15.04.2023
= https://www.lemag.cd/actualite/2023/04/15/affaire-mwangachuchu-la-haute-cour-suspend-le-proces-et-decide-de-saisir-la
"Affaire Mwangachuchu : Suspension de l’instruction pour permettre à la Cour constitutionnelle de se prononcer sur les exceptions d’inconstitutionnalité soulevées par la défense - 15 avril 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/04/15/affaire-mwangachuchu-suspension-de-linstruction-pour-permettre-a-la-cour-constitutionnelle-de-se-prononcer-sur-les-exceptions-dinconstitutionnalite-soulevees-par-la-defense.html/131689/
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ndonzwau
Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
OU EN EST EXACTEMENT LE DOSSIER MWANGACHUCHU ?
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"RDC : La Cour Constitutionnelle promet d’aboutir avec les procès de Jean-Marc Kabund, Matata Ponyo et Édouard Mwangachuchu - 28 avril 2023
= https://linterview.cd/rdc-la-cour-constitutionnelle-promet-daboutir-avec-les-proces-de-jean-marc-kabund-matata-ponyo-et-edouard-mwangachuchu/
La Cour Constitutionnelle vient d’annoncer ce vendredi 28 avril, la poursuite des dossiers judiciaires à charge de Jean-Marc Kabund, Augustin Matata Ponyo et du député national Édouard Mwangachuchu, ce, après avoir appris que la cour de cassation s’est déclarée incompétente dans le dossier Matata Ponyo.
En réaction, le parti de Jean-Marc Kabund parle de l’instrumentalisation de la justice.
Pour Jislain Muangi cadre du parti politique Alliance pour le Changement de Jean-Marc Kabund qui s’est entretenu avec nos confrères de la radio Top Congo FM, la Cour Constitutionnelle n’est pas habileté à poursuivre les faits reprochés à leur président national qui continue à passer nuit à la prison centrale de Makala.
Jislain Muangi souligne également que la Cour Constitutionnelle est instrumentalisée du fait que dans le dossier Matata Ponyo, tout comme la cour de cassation, celle-ci s’était déjà déclarée incompétente en ne reconnaissant pas sa qualité de juger un ancien premier ministre.
Il sied de noter que la cour de cassation s’est, il y a quelques jours, déclarée incompétente dans le saga Matata Ponyo.
"RDC/ Procès Mwangachuchu: que retenir de l’audience de ce jeudi 27 Avril ?
= https://mediakivu.net/rdc-proces-mwangachuchu-que-retenir-de-laudience-de-ce-jeudi-27-avril/
Au cours d’une audience ce jeudi 27 avril, la Cour constitutionnelle a déclaré recevable mais non fondée la requête d’inconstitutionnalité soulevée par le prévenu Édouard Mwangachuchu. Elle demande à la Haute cour militaire de poursuivre l’instruction de l’affaire, confirme à ACTUALITE.CD, des sources proches du dossier.
C’est depuis 14 avril dernier que la Haute cour militaire avait décidé de la surséance dans l’affaire du député Édouard Mwangachuchu et de la saisine de la Cour constitutionnelle pour examiner l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par le prévenu au travers un mémoire unique.
Mwangachuchu est soupçonné de participer à un mouvement insurrectionnel, d’entretenir des liens avec les rebelles du M23, d’inciter des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, de détenir illégalement des armes et munitions de guerre.
Selon l’officier du Ministère public qui cite un rapport de l’ANR, le député congolais est membre de la diaspora Rwandaise à Kinshasa et travaille pour les intérêts du Rwanda alors que les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali sont tendues à la suite de l’activisme du M23 à l’Est du pays.
= https://foxtimes.cd/publications/7342-justice-la-cour-constitutionnelle-autorise-la-haute-cour-militaire-a-poursuivre-l-instruction-du-dossier-contre-le-depute-edouard-mwangachuchu
"Procès Mwangachuchu : La cour constitutionnelle déclare "non fondée" la requête d’inconstitutionnalité et demande à la Haute cour militaire de poursuivre l'instruction - 27 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/27/proces-mwangachuchu-la-cour-constitutionnelle-declare-non-fondee-la-requete
Au cours d'une audience ce jeudi 27 avril, la Cour constitutionnelle a déclaré recevable mais non fondée la requête d’inconstitutionnalité soulevée par le prévenu Édouard Mwangachuchu. Elle demande à la Haute cour militaire de poursuivre l’instruction de l'affaire, confirme à ACTUALITE.CD, des sources proches du dossier.
C'est depuis 14 avril dernier que la Haute cour militaire avait décidé de la surséance dans l’affaire du député Édouard Mwangachuchu et de la saisine de la Cour constitutionnelle pour examiner l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par le prévenu au travers un mémoire unique.
Mwangachuchu est soupçonné de participer à un mouvement insurrectionnel, d’entretenir des liens avec les rebelles du M23, d'inciter des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, de détenir illégalement des armes et munitions de guerre. Selon l'officier du Ministère public qui cite un rapport de l'ANR, le député congolais est membre de la diaspora Rwandaise à Kinshasa et travaille pour les intérêts du Rwanda alors que les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali sont tendues à la suite de l'activisme du M23 à l'Est du pays.
"Procès Mwangachuchu: l'arrêt de la Cour constitutionnelle sur l'exception d'inconstitutionnalité attendu ce jeudi 27 avril - 27 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/27/proces-mwangachuchu-larret-de-la-cour-constitutionnelle-sur-lexception
Procès du député Edouard Mwangachuchu
C'est depuis 14 avril dernier que la Haute cour militaire avait décidé de la surséance dans l’affaire du député Édouard Mwangachuchu et de la saisine de la Cour constitutionnelle pour examiner l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par ce prévenu au travers un mémoire unique. D'après l'extrait de rôle de la Cour constitutionnelle, celle-ci va rendre son arrêt ce jeudi 27 avril.Mwangachuchu est soupçonné de participer à un mouvement insurrectionnel, d’entretenir des liens avec les rebelles du M23, d'inciter des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, de détenir illégalement des armes et munitions de guerre."La Cour constitutionnelle, siégeant en matières de conformité à la Constitution, de contrôle de constitutionnalité et d'interprétation, appellera à son audience publique de ce Jeudi 27 avril 2023 (...) Exception d'inconstitutionnalité soulevée prévenu Mwangachuchu Hizi Edouard dans la par le cause sous RP 031/23 pendante devant la Haute Cour Militaire, pour violation de l'Ordonnance-Loi n°78-001 du 24 février 1978 relative à la répression des infractions flagrantes et de la Loi n°013/2002 portant Code Judiciaire Militaire", dit l'extrait de rôle de la Cour constitutionnelle consulté par ACTUALITE.CD.
Selon l'officier du Ministère public qui cite un rapport de l'ANR, le député congolais est membre de la diaspora Rwandaise à Kinshasa et travaille pour les intérêts du Rwanda alors que les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali sont tendues à la suite de l'activisme du M23 à l'Est du pays.
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/04/27/affaire-mwangachuchu-la-cour-constitutionnelle-demande-a-la-haute-cour-militaire-de-poursuivre-linstruction.html/132285/
"RDC: le député Mwangachuchu sera jugé par la Haute Cour militaire - 27/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/27/actualite/justice/rdc-le-depute-mwangachuchu-sera-juge-par-la-haute-cour-militaire
Le député Edouard Mwangachuchu à l’audience du 14/03/2023. Ph Jeef Ngoy. Radio Okapi
Le député Édouard Mwangachuchu sera jugé par la Haute Cour militaire. Ainsi en a décidé ce jeudi 27 avril la Cour constitutionnelle, qui a siégé en matière d'inconstitutionnalité.
La Cour constitutionnelle a rejeté le mémoire unique sur l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par la défense du député.
"La Haute Cour militaire n'a violé aucune disposition de la loi fondamentale en se déclarant compétente à connaitre les faits pour lesquels le prévenu est poursuivi'', a tranché le juge constitutionnel. [/b]
Cet arrêt permet à la justice militaire de poursuivre l'instruction au fond de l'affaire déjà entamée.
Mwangachuchu et le commissaire principal Robert Mushamalirwa, un des gardiens de sa société minière de Bisunzu, sont poursuivis pour:
association des malfaiteurs détention illégale d'armes et munitions de guerre incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir
participation à un mouvement insurrectionnel.
"Affaire Mwangachuchu : Voici ce que certains empêchent à l’opinion publique de savoir (Documents)-10-04-2023
= https://7sur7.cd/2023/04/10/affaire-mwangachuchu-voici-ce-que-certains-empechent-lopinion-publique-de-savoir
Le député Édouard Mwangachuchu Hizi fait l’objet des poursuites à la Haute Cour Militaire suite au dossier d’une prétendue découverte des caches d’armes dans la concession minière de la SMB (Société minière de Bisunzu) située à Masisi, dans la province du Nord-Kivu.
Suite au caractère sélectif et à la manipulation de l’information par certains médias et personnes malintentionnés, une partie de l’opinion locale et nationale considère Mwangachuchu comme l’homme à abattre.
Les autorités donnent-elles libre cours à la manipulation de l'opinion publique et à la diffamation contre Mwangachuchu ?
Les complexités et les difficultés auxquelles le Congo est confronté en 2023 rendent très difficile la distinction entre les vraies et fausses informations.
Examinons assidûment les documents officiels présentés dans cet article pour évaluer les questions suivantes :
- Qui est au centre de la participation aux mouvements insurrectionnels dans la ville de Rubaya à Masisi et les environs du permis minier 4731 de la SMB Sarl ?
- Qui est réellement en possession illégale d'armes et de munitions de guerre ?
- Qui incite les militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline ?
- Est-il factuel, comme le prétend SMB, que des actes de barbarie soient perpétrés depuis longtemps par certains individus pour détruire la SMB et l'Honorable Mwangachuchu ?
- Est-il vrai ou non que de nombreux membres provinciaux et nationaux des gouvernements congolais sont depuis longtemps au courant et complices de ces attaques récurrentes contre SMB Sarl ?
- Mwangachuchu est-il réellement victime d'un coup monté contre lui par des acteurs qui veulent arracher la concession minière de sa famille ?
Voici les véritables causes du procès Mwangachuchu qui pourront interpeller les acteurs consciencieux et droits :
Selon des informations vérifiées, depuis 2013, sur décision du Gouvernement et contrairement aux prescrits du Code minier, la Société SMB Sarl a travaillé en partenariat avec COOPERAMMA, la coopérative dont l’Honorable Justin Ndayishimiye est membre et l’Honorable Robert SENINGA est le président.
Robert Seninga et Justin Ndayishimiye
Cette collaboration avait été acceptée par SMB dans le souci de contribuer à l’encadrement de la main d’œuvre locale et la lutte contre les groupes armés à travers la sensibilisation des populations à s’adonner au travail. Cette collaboration a été rendue très difficile par la mauvaise foi de certains cadres de COOPERAMMA.
Par exemple, en 2017, une lettre de SMB adressée aux autorités provinciales rapportait le refus de JUSTIN NDAYISHIMIYE à toute personne d’accéder dans un site minier de SMB (LUWOWO). Aucun agent de SMB, aucun auditeur ni aucun journaliste ne pouvait y accéder. A l’époque, Justin n’était qu’un simple creuseur de minerais. La lettre renseigne que toute la production de ce site était fraudée par Justin et amenée à une destination inconnue
Lettre du 29 septembre 201717
Lettre du 29 septembre 2017
Communiqué de presse du 17 avril 2020
Voici une image qui date de 2018 quand GAHANGA, un autre cadre de COOPERAMMA, attaquait à la machette des travailleurs de SMB ainsi que des agents de l'Etat qui l’avaient attrapé en train de frauder des minerais.
Sibomana Gahanga, homme de main de Hon. Justin NDAYISHIMIYE
dans le site minier de Gakombe à PE 4731Lettre de SMB au commissaire de la PNC, d'où provient la photo de GAHANGALettre SMB au commissaire de la PNC, d'où provient la photo de GAHANGA
D’autres individus comme SHAMAMBA ENOCH et OBEDI, cadres de COOPERAMMA dans la mine de SMB se sont illustrés dans cette barbarie. Ils ont été auteurs des graves forfaits allant jusqu’à couper des organes du corps de certaines personnes qui refusaient de s’associer à eux.
Ces individus ont ensuite été cités comme des organisateurs des attaques armées menées contre les installations de SMB depuis quelques années. Ces révélations ont été à plusieurs reprises confirmées devant la justice par certains assaillants capturés lors des attaques. Des procès-verbaux d’audition, dont certains auraient mystérieusement disparu des classeurs de la justice, attestent cela. Malheureusement, ces individus ont déjà été arrêtés et libérés clandestinement au mépris des victimes de leurs actes Ô combien barbares.
Le procès-verbal de l'audition fait référence à M. Moïse NDINDA un bandit criminel de grande réputation et 2ème commandant des FDDH-Nyatura à MAHANGA. NDINDA a affirmé qu'il appartenait et travaillait au profit de FDDH-Nyatura. Cinq armes de guerre ont été retrouvées chez lui. Il a affirmé que ces armes lui avaient été données par les FARDC : à quoi on lui a demandé comment cela pouvait-il être alors qu'il n'avait aucun document légal et qu'il était un simple citoyen non enrôlé dans les forces armées congolaises ?
Dans ce document, le gouvernement de la république démocratique du congo accuse NDIDA des crimes suivant :Ndida a avoué ses crimes et mis en cause certains de ses conspirateurs où il a nommé Mr. SHAMAMBA Enoch comme ayant participé dans ces actes et au compte de la COOPERAMMA. Il a aussi préciser que Mr. SHAMAMBA a été nommé à ce poste par l’Honorable Robert SENINGA président de la COOPERAMMA.
- Association de malfaiteurs
- Détention illégale d'armes et de munitions de guerre
- Meurtre et pillage
- Carnage de vache
Entre 2018 et 2020, environ 30 attaques armées ont été perpétrées contre les installations de SMB. Ces tristes événements ont été bien documentés par la SMB et la Police des Mines
Après chaque attaque, SMB a envoyé des alertes écrites aux autorités. Parfois même, avant les attaques, suite au signal de la Police et de la population environnante. Ces attaques ont entraîné mort d’hommes parmi les agents de la SMB et les éléments de la Police, sans compter des dégâts matériels et vol des minerais dans les dépôts de SMB.
Malgré la peur des représailles, plusieurs familles du village de KISURA incendié avaient porté plainte contre ses assaillants auteurs de ces faits macabres. Un autoproclamé ex-colonel NDINDA avait été arrêté à Masisi et conduit à Goma par les services de l’ordre à cause de son implication dans les attaques contre SMB en 2020
PV audition Ndida
Sa libération aurait été clandestinement négociée par l'honorable ROBERT SENINGA de COOPERAMMA en garantissant que ce dernier ne devrait plus retourner à Masisi. Certaines informations renseignent que ce dernier serait retourné à Masisi la même période et aurait été abattu lorsqu’il conduisait d’autres attaques contre la Police des Mines dans la concession minière de SMB entre novembre et décembre 2020 et sa dépouille portée disparue pour effacer toute preuve. Sa famille serait jusqu’à ce jour en train de demander sa dépouille à des membres de COOPERAMMA.
SMB a également été victime d' une embuscade par un groupe de bandits armés sur la route de Goma vers sa concession minière à Masisi. C’est notamment l’embuscade du 16 novembre 2020 vers 10h contre un convoi de SMB, dont un assaillant très connu dans la région sous le nom de KOMBO, un colonel auto-proclamé avait été abattu par des éléments de la police qui accompagnaient le convoi SMB. L’auditorat Militaire opérationnel avait enquêté sur ces faits. Des agents de SMB ayant reçu des balles sont restés handicapés physiques. Cela se faisait en plein jour, mais aucune suite des enquêtes à ce jour.
La plupart de ces attaques ont fait l’objet d’enquêtes judiciaires, mais sans aucune suite jusqu’à ce jour. SMB a même initié plusieurs plaintes en justice. La dernière plainte date d’avril 2022, elle avait été portée contre SHAMAMBA ENOCH, OBEDI et Consort.
En août 2020, dans une lettre adressée au Gouverneur de Province du Nord-Kivu, l’Auditeur supérieur opérationnel Colonel Magistrat NDAKA MBWEDI HIPPOLLYTE (avait souligné que les attaques armées menées contre SMB étaient l’œuvre d’un groupe armé en gestation à Rukaza (une partie envahie dans la concession de SMB). Il avait même demandé le renforcement de la sécurité à ce niveau. Curieusement l'ancien colonel magistrat de l'auditorat militaire opérationnel NDAKA MBWEDI HIPPOLLYTE du Nord Kivu vient se retrouver dans l'affaire Mwangachuchu en tant que représentant du ministère publique A la prison de NDOLO. Le ministre de mine aussi faisant une lettre de suspension de toutes les activités minière dans le chantier RUKAZA dans le site de LUWOWO a cause de groupe en gestation de Mr SHAMAMBA et consorts.
Sur la base de tous ces faits présentés jusqu'à présent, qui est vraiment coupable des accusations de :
- Participation à un mouvement insurrectionnel, et
- Détention illégale d'armes et de munitions de guerre ?
SMB avait aussi écrit à plusieurs reprises pour alerter sur la même situation et demander le renforcement de la sécurité craignant le débordement de la Police suite à la gravité des attaques à l’arme lourde.
Avant le retrait brusque de la Police des Mines par la hiérarchie (le Commissariat Provincial du Nord-Kivu) le 08 février 2023, SMB était sécurisée par cette Police des Mines sur base d’un contrat entre la SMB et la Police. En contrepartie, SMB paie la taxe de gardiennage au Trésor public.
Suite à ce retrait de la Police des Mines, et des agents de la Division des Mines et autres services de l’Etat, SMB ne pouvait pas garder ses agents au niveau du site à Masisi sans protection. SMB a écrit aux autorités le 9 février pour annoncer ce retrait de ses agents et la suspension des activités au niveau des sites et avait demandé la sécurisation de ses installations.
Après ce retrait de la Police et des agents de SMB, les FARDC avaient déployés des éléments pour surveiller les installations de SMB. C’est plus tard, le 24 février 2023 (Deux semaine apres) que les FARDC vont aussi quitter la zone. Au matin du 25 février, des bandits armés ont pillé puis incendié les installations de SMB.
Le 28 février, les mêmes bandits auteurs des pillages et incendie ont présenté des armes dans une vidéo en prétendant qu’ils les auraient trouvé dans la concession de SMB. Le fut présenté le 28 fervrier a visiblement été facilement découvert. Cela a donc attendu le pillage et l’incendie pour être aussi facilement déniché ? Et cela au moins deux jours après les pillages et Incendie?
Il est surprenant que les FARDC qui étaient restées seules sur place pendant presque 3 semaines n’aient pas trouvé ces caches d’armes, même pas une seule. Ces éléments des FARDC étaient déployés à partir de RUBAYA par les renseignements de la 34ème région militaire. Il faut rappeler que lors du retrait des agents, SMB avait clairement demandé au Gouverneur la sécurisation de ses installations et ses biensdans la mine.
Cela n’entre-t-il pas en contradiction avec les propos du responsable des renseignements militaires (TD) de la 34ème région, qui estimait déjà qu’il savait où se trouvaient les armes dans la concession de SMB et qu’il ne savait pas y accéder à cause de la présence de la Police des Mines ? Pourquoi avoir attendu que ce soient des membres des forces négatives qui viennent découvrir cela alors que les FARDC y étaient restées seules pendant près de 3 semaines ? Surtout, tous ces scénario sont exécutés par l'auto proclamé colonel MUTAYOMBA, un rebelle Nyatura bien connu pour ses actes de barbarie.
Responsable des Renseignements militaire (TD) 34eme region Nord Kivu. Colonel Sakaji Tshilomba Sylvain.
Malheureusement, il semble que des rapports officiels de renseignement se seraient fondés sur ces montages pour ouvrir des poursuites contre MWANGACHUCHU et traquer le personnel de SMB.
il faut également rappeler qu'au lendemain de la publication des soit disant découvert des armes fournies par les rebelles NYATURA sur les réseaux sociaux, tous les bureaux, dépôts et résidences privées des dirigeants de la SMB ont été fouiller par l'ANR, l'Auditorat militaire, la DGM et d'autres services de renseignement inconnus. Rien d'illégal n'a été trouvé dans aucune de ces propriétés. Ces services ont confisqué un drapeau congolais, une paire de jumelles et plusieurs talkies-walkies utilisés par les ingénieurs des mines de la SMB.
Trois jours plus tard, l'avocat de la SMB, le Bâtonnier Joseph Sanane Chiko, a été convoqué au bureau du responsable des renseignements militaires (TD) pour récupérer les éléments confisqué lors du fouillage. Curieusement, le Bâtonnier a été promptement arrêté, détenu pendant plusieurs jours, et finalement envoyé à Kinshasa. Le Conseil des Barreaux et du Droit Sociétés d'Europe (CCBE) a écrit au gouvernement de la RDC pour dénoncer cette parodie flagrante.
Lettre Barreaux et du Droit Sociétés d'Europe (CCBE).
Jusqu’à ce jour, l’Avocat principal de SMB arrêté par le TD est privé de liberté. Cela n’est-il pas pour priver de défense la SMB et son personnel arrêté ? Pendant ce temps, le responsable des renseignements militaires (TD) s’est accaparé des véhicules de SMB dont il a enlever les plaques et qu’il utilise à ses fins personnelles. C’est comme ça que ça se passe ?
Il faut rappeler qu’au courant du mois de février, l’Honorable Justin NDAYISHIMIYE avait effectué une descente dans la mine de SMB à Masisi en compagnie d’une délégation de TD Renseignement Militaire.
Qu’est-ce qui était la motivation de cette collaboration ? Les manipulations orchestrées par des groupes négatifs valent plus que l’œuvre de la Police des Mines et des sacrifices des vies humaines que ces mêmes assaillants ont imposé ?
Pendant ce temps, des vidéos circulent sur la toile montrant le fameux MUTAYOMBA en train de faire la loi à RUBAYA et dans la région ; des membres du groupe Nyatura qui circulent librement avec des armes ; l’exploitation minière sous le contrôle des forces négatives. Epouvantablement, l'auto-proclamé "son excellence le général MUTAYOMBA" a maintenant été vêtu d'un tenu militaire des FARDC.
Le ministère des mines a suspendu les activités de la SMB. Cette suspension a laissé un vide qui a permis aux miliciens de NYATURA d'exploiter la mine en toute impunité). Ces forces négatives ont commencé à se battre entre elles au sujet de vente illégale de minerais. Malheureusement, mais comme on pouvait s'y attendre, la population souffre des dommages collatéraux de ces fusillades nocturnes qui ont atteint leur paroxysme dans la nuit du 7 avril 2023 a Muderi village a l’entour de la mine, entraînant la mort et l'hospitalisation de nombreuses personnes, dont des enfants innocents.
N’est- il pas claire que L’honorable Justin Ndayishimiye en collaboration avec le Responsable de Renseignement militaire du nord kivu (TD) puisse monter un coup pour pouvoir faire porte chapeau a la SMB et L’honorable Mwangachuchu enfin de s’accaparer du PE 4731 de la SMB?
Que la justice fasse son travail selon la loi et le bon sens et ne se laisse pas guider par la manipulationet l’aclameur de l’opinion publique. Que les services de l’Etat, en particulier les renseignements, enquêtent en toute neutralité. Que les vrais coupables (tous), soient traqués et punis conformément à la loi.
Voici ci-dessous les documents complets qui ont servi soubassement à l'article (dossier PDF)
[url=https://7sur7.cd/sites/default/files/2023-04/DOCUMENTS SMB OK.pdf]DOCUMENTS SMB OK.pdf[/url]
Justice
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= https://6questions.cd/affaire-mwangachuchu-voici-les-revelations-fracassantes-du-ministere-public-lors-du-proces-du-mardi-11-avril/
"Procès Mwangachuchu – Exception d’inconstitutionnalité : La Haute Cour Militaire sursoit le dossier et saisit la Cour Constitutionnelle - avril 14, 2023
= https://depeche.cd/2023/04/14/proces-mwangachuchu-exception-dinconstitutionnalite-la-haute-cour-militaire-sursoit-le-dossier-et-saisit-la-cour-constitutionnelle/
Goma, 14 avril 2023- L’on ne connait toujours pas le sort du député national Édouard Mwangachuchu, accusé par le ministère public de soutenir les terroristes du M23 dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
La Haute Cour Militaire a décidé, vendredi 14 avril, de surseoir l’examen du dossier. Au même moment, cette instance de la justice militaire a saisi la Cour constitutionnelle (juridiction compétente), pour examiner l’exception d’inconstitutionnalité soulevée précédemment par le collectif des avocats de l’élu du territoire de Masisi.
“Reçoit le mémoire relatif à l’exception d’inconstitutionnalité déposée par le prévenu Mwangachuchu Hizi Édouard ; Ordonne en conséquence la surséance de l’instruction de la cause inscrite sous RP numéro 031/23 et la saisine de la cour constitutionnelle”, peut-on lire dans un arrêt de la haute cour militaire de la RDC.
Mwangachuchu, un homme défendable ?
Si le ministère public reproche au responsable de la société Minière de Bisunzu (SMB), Édouard Mwangachuchu, les infractions de participation à un mouvement insurrectionnel, incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir de la discipline, détention illégale des munitions et armes de guerre ; les avocats du prévenu avaient soulevé l’exception d’inconstitutionnalité de la procédure.
Selon cette exception, leur client devrait être poursuivi à la Cour de cassation.
= https://mbote.cd/actualites/politique/proces-mwangachuchu-linconstitutionnalite-soulevee-par-la-defense-rejetee-la-haute-cour-militaire-va-poursuivre-linstruction/132697/
"Le député congolais Edouard Mwangachuchu reste en prison - 16/03/2023
= https://www.dw.com/fr/le-d%C3%A9put%C3%A9-congolais-edouard-mwangachuchu-reste-en-prison/a-65003998
La Haute Cour militaire s'est déclarée compétente pour juger l'élu du Nord-Kivu. Elle le maintient en détention jusqu'à son procès, fixé au 21 mars.
Ce sont des charges très lourdes qui pèsent sur ce député national après que des armes, munitions et autres effets militaires ont été découverts dans sa concession minière, la Société minière de Bisunzu, dans le territoire de Masisi, et d'autres encore dans sa résidence de Kinshasa.
Edouard Mwangachuchu est accusé d'avoir formé une milice privée et de soutenir les rebelles du M23. Ce député de Masisi, un des trois territoires sous contrôle des rebelles du M23, dans la province du Nord-Kivu, est poursuivi en flagrance pour trahison, atteinte à la sûreté de l'Etat, détention illégale d'armes et munitions, association de malfaiteurs et participation à un groupe insurrectionnel.
Manque de preuves
Octave Nasena, avocat au barreau de Kinshasa-Gombe, explique qu'en dépit de la lourdeur des charges, le procureur manque encore de preuves, d'où le report de l'audience.
Les explications de Jean-Noël Ba Mweze
02:09
"Le ministère public n'a pas suffisamment d'éléments pour le charger. L'audience a été remise au 21 mars pour permettre de réunir des charges et preuves à charge pour les présenter devant le juge, sous forme d'accusations. Ceux qui le soutiennent sur le plan politique sont en train d'y voir non pas un combat judiciaire mais un combat politique."
Attentes de la société civile
Edouard Mwangachuchu est détenu depuis deux semaines à la prison centrale de Makala. Ses avocats ont tenté d'obtenir une remise en liberté provisoire ou bien une mise en résidence surveillée mais le juge militaire a qualifié la demande de prématurée, estimant qu'elle dépend plutôt du juge de fond.
Dans la province du Nord-Kivu soumise aux attaques du M23, un mouvement rebelle soutenu par le Rwanda selon les Nations unies, la société civile appelle la justice à faire son travail.
"Nous attendons de la Cour de pouvoir dire le droit", dit Edgard Mateso
, vice-président de la société civile du Nord-Kivu. "S'il s'avère que l'honorable député a commis ce genre d'infractions, ce n'est pas la peine de continuer à le garder dans l'hémicycle. Il faut que la justice dise le droit et le condamne conformément à la législation congolaise."
Edouard Mwangachuchu est le président du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP), une ancienne rébellion devenue un parti politique. Celui-ci pourrait, en tant que député national, voir sa peine alourdie si la Haute Cour militaire le jugeait coupable. Il risque 20 ans de prison.
"RDC/ Procès Mwangachuchu : la question de l’inconstitutionnalité suspend l’instruction du dossier - avril 17, 2023
= https://sahutiafrica.net/rdc-proces-mwangachuchu-la-question-de-linconstitutionnalite-suspend-linstruction-du-dossier/
En RDC, la Cour constitutionnelle devra se prononcer sur la compétence de la Haute cour militaire à juger le député national Edouard Mwangachuchu, inculpé notamment pour détention illégale d’armes et minutions de guerre.
Jusque-là, cette juridiction n’a communiqué aucune date. Pourtant, l’examen du dossier a été suspendu après l’exception d’inconstitutionnalité déposée par le prévenu Mwangachuchu.
Cet élu de la province du Nord Kivu est inculpé pour participation à un mouvement insurrectionnel, entretien des liens avec les rebelles du M23, incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégalement des armes et munitions de guerre.
Selon le ministère public, le député congolais « est membre de la diaspora rwandaise à Kinshasa et travaille pour les intérêts du Rwanda », alors que les relations diplomatiques entre ces deux pays sont en brouille. Mais M. Mwangachuchu a rejeté toutes ces allégations, clamant son innocence et son appartenance à la RDC.
Ses avocats ont dénoncé « la violation de la Constitution ». « Le député devrait être poursuivi par la Cour de cassation. D’où la requête soulevée pour inconstitutionnalité de la procédure », arguent-ils.
Le 14 mars dernier, la Haute Cour militaire a rendu un arrêt avant dire le droit dans cette affaire et s’est déclarée compétente de siéger en matière de flagrance à l’égard du député national. La haute juridiction militaire s’est appuyée sur plusieurs dispositions légales qui lui reconnaissent les pouvoirs de déclencher des poursuites judiciaires contre M. Mwangachuchu.
= https://www.digitalcongo.net/article/643cef8303670f0cdda1791c/
"RDC/Justice : Le collectif Mouvements Citoyens du Nord-Kivu nie son appartenance au groupe signataire d’une déclaration en faveur de la liberté provisoire du député Mwangachuchu - mars 20, 2023
= https://tazamardc.net/2023/03/20/rdc-justice-le-collectif-mouvements-citoyens-du-nord-kivu-nie-son-appartenance-au-groupe-signataire-dune-declaration-en-faveur-de-la-liberte-provisoire-du-depute-mwangachuchu/
"Dossier Mwangachuchu : Encore des révélations accablantes contre les officiels congolais ! - 12 avril 2023
= https://scooprdc.net/2023/04/12/dossier-mwangachuchu-encore-des-revelations-accablantes-contre-les-officiels-congolais/
"Procès Mwangachuchu : d'après le rapport du CNS, la sécurité de la société du prévenu serait assurée par des démobilisés de l'armée rwandaise et des policiers de son ethnie transfuges du CNDP et M23 (Ministère public) - 12 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/12/proces-mwangachuchu-dapres-le-rapport-du-cns-la-securite-de-la-societe-du-prevenu-serait
"Procès Mwangachuchu: Selon le ministère public, l'ANR a établi que le prévenu est membre de la diaspora rwandaise - 11 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/11/proces-mwangachuchu-selon-le-ministere-public-lanr-etabli-que-le-prevenu-est-membre-de
"RDC: le député Édouard Mwangachuchu jugé devant la Haute Cour militaire pour «trahison» - 06/03/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230306-rdc-le-d%C3%A9put%C3%A9-%C3%A9douard-mwangachuchu-jug%C3%A9-devant-la-haute-cour-militaire-pour-trahison
"En RDC, le député Mwangachuchu a-t-il attenté à la sûreté de l’État ? - 07-03-2023
= https://www.jeuneafrique.com/1424600/politique/en-rdc-le-depute-mwangachuchu-a-t-il-attente-a-la-surete-de-letat/
" Procès Mwangachuchu: le stéréotype Tutsi=Rwandais, Tutsi=pro-Kagame, Tutsi= pro-M23 - Apr 10, 2023
= https://7sur7.cd/2023/04/10/proces-mwangachuchu-le-stereotype-tutsirwandais-tutsipro-kagame-tutsi-pro-m23-joue
= https://congokin.blog/?p=11877
Le procès du député national et homme d’affaires Édouard Mwangachuchu est l'un des sujets au cœur de l'actualité en RDC. L'élu du territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu, est jugé en procédure flagrance par la Haute cour militaire. Plusieurs griefs sont mis à sa charge notamment « trahison », « atteinte à la sûreté de l’État », « participation à un mouvement insurrectionnel », « association de malfaiteurs » et « incitation à commettre des actes contraires à la discipline ».
Interviewé le dimanche 09 avril 2023 par 7SUR7.CD, l'un de ses avocats, Me Thomas Gamakolo, a affirmé que ces accusations sont infondées d'autant plus que le ministère public n'a brandi aucune preuve pour les étayer. Sans détour, il a argué que ce dossier est vide tout en dénonçant un lynchage médiatique orchestré par les détracteurs de son client qui veulent sa peau et sa mine. Il ne s'explique pas le silence des élus nationaux.
7SUR7.CD : Dans quel état d'esprit votre client fait face à cette situation ?
Me Gamakolo : Mentalement, il peut être fort. Il se sent piéger, c'est sûr. Il peut être fort mentalement parce qu’il est fils d'un pasteur adventiste. Il a grandi dans une certaine discipline et honnêteté proverbiales qui font de lui un homme mentalement fort de par sa nature. Mais physiquement, il peut en être affecté parce que les conditions dans lesquelles il est détenu laissent à désirer compte tenu de son âge (au minimum 70 ans) et il vient de subir une intervention chirurgicale lourde. Ce qui fait que le régime alimentaire ainsi que le traitement qu'il suit le mettent dans les conditions qui peuvent rendre difficile sa détention dans un quartier militaire. La prison de Ndolo est une prison de haute sécurité destinée premièrement aux militaires, mais mon client est un civil. Les faits pour lesquels on le poursuit consiste à mettre à sa charge l'entretien d'une insurrection. Quand on vous met avec des militaires qui pensent que vous êtes une des personnes qui contribuent à ce qu'on tue leurs pairs, vous comprenez que mentalement, c'est quand même un environnement intimidant. Ça peut le déranger mais de par son éducation, il peut toujours se ressourcer en puisant la force dans la parole de Dieu. Dans les moments pareils quand on se sent pris dans un piège ou dans un complot de plusieurs de personnes, c'est tout à fait normal qu'on se remette à l'Éternel. C'est ce qui l'aide un peu à tenir.
7SUR7.CD : Parlez-nous un peu du déclic de cette affaire qui est la découverte d'une cache d'armes dans la concession minière de votre client au Nord-Kivu.
C'est une question de fond qui sera débattue lors de prochaines audiences. On ne devait même pas dire qu'on a découvert des armes. La vraie question est qu'il était à 2.000 km de cette concession qui se trouve dans une zone fortement militarisée où les armes circulent dans tous les sens. La mine de la société SMB est entourée par des groupes armés et principalement, le Nyatura. C'est un groupe armé constitué des Hutus extrémistes qui ont toujours attaqué des Tutsi. Vous n'êtes pas sans ignorer que mon client fait partie du peuple Tutsi congolais qui sont au Congo avant même l'indépendance. Dans le Rutshuru, Masisi et partout là-bas, il y a des Tutsi. On ne peut pas dire aujourd'hui avec certitude au cas où on aurait trouvé des armes, que celles-ci appartiendraient à mon client. Le plus grand problème dans le cas échéant en Droit, c'est d'établir la corrélation entre les armes trouvées et la personne du député national Mwangachuchu. Depuis 2006, il est député national élu de Masisi. Son honnêteté est connue de tous. Il ne s'est jamais mêlé de loin ou de près dans un mouvement insurrectionnel ou dans un groupe armé. Je vous signale que cette concession était déjà occupée par les Nyatura depuis au moins deux semaines, ils ont même brûlé des bungalows qui étaient installés là-bas pour les travailleurs, les policiers qui gardaient la ferme étaient déjà partis au moment où les armes ont été soi-disant trouvées. Les Maï-Maï Nyatura occupaient eux-mêmes la ferme. Après avoir tout détruit, ils disent avoir trouvé une cache d'armes alors qu'ils sont eux-mêmes armés. Pourquoi veulent-ils mettre ça sur le dos du député Mwangachuchu ? C'est la question fondamentale. C'est là où il y aura la bataille juridique pour le ministère public qui soutient ça. Ce n'est pas une vérité d'évangile. Le ministère public va devoir le démontrer. Ce n'est pas à nous de démontrer notre innocence. C'est au ministère public qui accuse sur base des éléments des groupes armés de démontrer que ces armes ne leur appartiennent pas, mais appartiennent au député Mwangachuchu. Il n'y a aucun lien entre ces armes et lui en dehors du fait qu'ils disent qu'ils les ont trouvées dans une concession minière qui est établie sur des hectares pendant que mon client vit à 2.000 km de ce lieu.
7SUR7.CD : Quelles sont les preuves du ministère public à l'appui de ses accusations ?
Le dossier est vide. Le tombeau de Jésus-Christ était vide le jour où les disciples sont descendus pour voir si leur maître y était toujours. Je peux autant dire comme nous sommes dans la période pascale que le tombeau est vide dans ce sens que le dossier du député Mwangachuchu est vide. Il n'y a rien dans les pièces qu'ils ont déposées qui établit un lien entre le député Mwangachuchu et ces armes. J'aimerais que l'opinion le sache parce que quand nous suivons les émissions qui passent dans les médias, les gens sont convaincus comme si mon client est déjà jugé et est reconnu coupable à l'issue d'un procès équitable, et que c'est lui qui a acheté et placé ces armes si elles ont réellement existé. Donc, c'est un procès d'intention qu'on lui colle parce qu'il y a un climat de tension communautaire généralisé. Quand on est Tutsi, dans l'imaginaire de certains, on est Rwandais. Il y a cette confusion- là. Ce stéréotype : Tutsi égal Rwandais, Tutsi égal pro-Kagame, Tutsi égal pro-M23, joue en sa défaveur au sein de l'opinion. Quant à nous les avocats, nous sommes sereins. Nous regardons ce qu'il y a dans le dossier. Nous espérons que même la Cour va se départir de cette opinion répandue dans le public comme quoi il aurait placé des armes. Rien ne l'établit. Nous n'avons même pas à prouver que c'est n'est pas à nous. Nous attendons du ministère public qu'il nous prouve que ces armes ont été placées par notre client. La charge de la preuve incombe au ministère public. Il ne faut pas renverser la charge de la preuve. On ne prouve pas l'innocence. On prouve la culpabilité. Cette charge appartient à celui qui accuse.
7SUR7.CD : Qu'a-t-on découvert dans le coffre-fort du député Mwangachuchu ?
Là encore, je peux dire que le tombeau est vide. En réalité, L'ouverture de ce coffre-fort fait couler beaucoup d'encre et de salive. J'ai même suivi certains de vos confrères qui prétendent qu'on a trouvé le plan de balkanisation où on montre des livres avec des surlignements, des drapeaux, des millions de dollars, des lingots d'or. Dans le coffre-fort, il n'y avait que des documents personnels (comme le passeport), 20.000 dollars USD $ qui correspond plus ou moins au salaire d'un mois d'un député, des titres parcellaires. Il y avait quelques documents privés comme des correspondances. Mais, ce que le ministère public a crû devoir retenir comme élément dans ce coffre-fort, c'est l'acte de cession d'un immeuble de l'honorable à Kigali à un tiers, le projet des statuts d'IZI banque, société anonyme. On considère que le fait de dire anonyme fait de cette société, une société suspecte. Et pourtant, ce n'est même pas une société qui est créée, mais un projet de statuts. Puis, il y a la copie d'un mémo adressé à son temps au directeur de cabinet du chef de l'État avec copie en annexe, un extrait d'une lettre en anglais puis une lettre de démission au sein du CNDP, parti politique, avec une lettre d'acceptation de cette démission. Pour le public, je dois rappeler que le CNDP a d'abord été un mouvement armé et s'est mué en parti politique après le dialogue de 2009. C'est dans ce contexte là qu'il a été approché puis a intégré le CNDP jusqu'à ce que quelques temps après, il trouve qu'il était dans son inconfort, il a démissionné. Je signale que l'honorable Mwangachuchu est député national depuis 2006. Il a toujours vécu avec les autres dans l'hémicycle. Tout le monde a travaillé avec lui du sommet jusqu’à la base. Il n'y a rien à redire sur son honnêteté. Chaque fois que les députés du Nord-Kivu ont fait des déclarations pour condamner les groupes armés notamment le M23, il a toujours été parmi les déclarants parce qu'il a toujours été signataire. Son passé de pacifiste qu'il tient de son papa qui était pasteur, n'est pas à contester. C'est un père de famille responsable, un homme honnête. La société SMB paie toujours des taxes. Ce n'est pas des concessions minières qu'il a prises et qu'il exploite illégalement. Non, c'est un carré minier reconnu. Les papiers existent et les taxes sont payées. Il n'est pas interdit quand même à un Congolais d'exercer une activité légale. On n'a pas trouvé des armes. Les images qui circulent sur les armes trouvées dans le coffre-fort sont fausses. C'est faux ce que les gens disent qu'on a trouvé des preuves dans son coffre-fort d'un complot de balkanisation. Je pense que l'article 360 de la nouvelle loi sur le numérique fonde le député Mwangachuchu à poursuivre tous les médias sociaux qui sont en train de le lyncher ainsi. Il y a comme un lynchage médiatique ou un lever de bouclier contre lui et c'est la presse qui s'acharne pour maintenir dans l'esprit de la population de fausses idées. Curieusement, certains médias musèlent la vérité et on laisse passer le mensonge. C'est quelque chose qui altère un peu le climat et l'ambiance de ce procès. Le climat de ce procès est pollué par des fake news. Nous sommes même étonnés de voir que ses pairs députés ne réagissent pas à ce lynchage médiatique dont il fait l'objet. Il est aujourd'hui victime des réseaux sociaux. C'est un complot ourdi dans certains milieux des Hutus extrémistes qui sont non seulement au Kivu, mais qui sont dans nos institutions (Parlement, Gouvernement). Quelques individus qui veulent absolument sa peau et sa mine.
7SUR7.CD : Qu'attendez-vous de la justice ?
En tant qu'avocat, nous voulons que la justice fasse son travail en toute indépendance et sans interférence des lobbyings politiques qui sont derrière ce dossier. Il y a beaucoup de gens, je peux même citer leurs noms notamment un certain Justin Ndayishimiye qui est comme l'égérie de ce complot. On l'a même trouvé quelques jours après avoir découvert soit disant des armes dans la mine de Mwangachuchu. Il passe partout pour dire que le verdict a déjà été rendu. Il finance de fausses marches pour faire croire que la population est dans la joie. Il est très actif dans la diabolisation de notre client. Je signale que Justin Ndayishimiye a des intérêts en tant qu'ancien creuseur dans ce dossier et il se bat becs et ongles pour répandre de fausses informations. Nous avons confiance à notre justice qu'elle ne se laissera pas emporter par cette vague de mensonges qui sont diffusés à longueur des journées par des médias. Il y a beaucoup des médias qui font vraiment une campagne anti-Tutsi et anti-rwandophone. Ils ont fait de monsieur Mwangachuchu leur victime expiatoire. Nous espérons que la justice va le rétablir dans ses droits. Comme nous sommes au moment de la Pâques et qu'actuellement, Jésus-Christ étant mort pour notre justification, nous croyons que cette Pâques va marquer le début de sa justification au sein non seulement de la justice, mais de l'opinion publique.
"Dans la Presse : Procès Mwangachuchu, Ceni, Union sacrée...
= https://radio-l-essentiel-rdc.websiteradio.co/news/dans-la-presse-proces-mwangachuchu-ceni-union-sacree-6809
= https://ouragan.cd/2023/03/dossier-mwangachuchu-la-haute-cour-militaire-se-declare-competente
"
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"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
Mwangachuchu est cet élu rwandophone du Nord-Kivu encarté à l'Union sacrée avec son passé de collaboration aux groupes armés pro-rwandais de la région du CNDP au M23 et propriétaire et producteur des minerais notamment du coltan à Rubaya qui est jugé devant la Haute Cour militaire dep pour trahison, atteinte à la sûreté de l’État, détention illégale d’armes et munitions de guerre, association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et incitation à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline.
Mwangachuchu est aussi connu d'entretenir une milice privée et d’apporter un soutien logistique et financier aux rebelles du M23. Il est partisan d’une collaboration ouverte avec le Rwanda, y compris dans le secteur minier, le Rwanda qui nous fait la guerre et nous savons qu'il est sa caisse noire à qui il fournit le coltan dont celui-ci est devenu le grand producteur sans en disposer dans son sous-sol. Quid alors de son procès qui semble tourner en longueur malgré les lourdes charges à son encontre ?
La Haute Cour Militaire est réputée être une juridiction indépendante et intègre au milieu d'une Justice défaillante et aux ordres, pourquoi ne prend-elle pas ici la vraie mesure d'un criminel et pas un simple bouc émissaire ; subirait-elle quand-même à son tour des pressions politiques devant un accusé blindé de partout au Congo comme au Rwanda ?
La guerre nous imposée par le Rwanda et apparentées est d'abord économique, la course frauduleuse à nos richesses minières et à notre espace, notre PR qui partout où il va accuse l'agression du Rwanda l'oublierait-il vite à propos de Mwangachuchu qui est l'un des outils principaux de ce pillage pour ne pas diligenter d'une façon ou d'une autre la priorité de ce procès ? L'ANR à coté des juges devrait disposer de tous les renseignements à cet effet. Dans tous les cas le gouvernement congolais a tous les droits de défendre ses intérêts en accusant le tutsi Mwangachuchu d'être au cœur d'un vaste réseau de pillage du pays !
Jusqu'où alors avec ce procès ?
Compatriotiquement!
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Mwangachuchu est aussi connu d'entretenir une milice privée et d’apporter un soutien logistique et financier aux rebelles du M23. Il est partisan d’une collaboration ouverte avec le Rwanda, y compris dans le secteur minier, le Rwanda qui nous fait la guerre et nous savons qu'il est sa caisse noire à qui il fournit le coltan dont celui-ci est devenu le grand producteur sans en disposer dans son sous-sol. Quid alors de son procès qui semble tourner en longueur malgré les lourdes charges à son encontre ?
La Haute Cour Militaire est réputée être une juridiction indépendante et intègre au milieu d'une Justice défaillante et aux ordres, pourquoi ne prend-elle pas ici la vraie mesure d'un criminel et pas un simple bouc émissaire ; subirait-elle quand-même à son tour des pressions politiques devant un accusé blindé de partout au Congo comme au Rwanda ?
La guerre nous imposée par le Rwanda et apparentées est d'abord économique, la course frauduleuse à nos richesses minières et à notre espace, notre PR qui partout où il va accuse l'agression du Rwanda l'oublierait-il vite à propos de Mwangachuchu qui est l'un des outils principaux de ce pillage pour ne pas diligenter d'une façon ou d'une autre la priorité de ce procès ? L'ANR à coté des juges devrait disposer de tous les renseignements à cet effet. Dans tous les cas le gouvernement congolais a tous les droits de défendre ses intérêts en accusant le tutsi Mwangachuchu d'être au cœur d'un vaste réseau de pillage du pays !
Jusqu'où alors avec ce procès ?
"En RDC, Édouard Mwangachuchu, un député dans le box des accusés - 11.05.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1443564/politique/en-rdc-edouard-mwangachuchu-un-depute-dans-le-box-des-accuses/
Jugé depuis le 28 mars devant la Haute Cour militaire, ce député du Nord-Kivu est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Il est notamment soupçonné d’avoir formé une milice privée et de soutenir le M23.
Élu du Nord-Kivu âgé de 69 ans, Édouard Mwangachuchu est jugé devant la Haute Cour militaire depuis le 28 mars. :copyright: Capture vidéo JA
La colline s’est effondrée comme le ciel vous tombe sur la tête. Le 8 mai, vers 11 heures du matin, un terrible éboulement de terrain a dévasté la mine artisanale de Bibatama, située près de Rubaya, dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu. Le bilan est encore incertain mais la terre humide pourrait avoir englouti des dizaines de petites mains.
Mine de coltan
La mine est connue pour produire la plus grande quantité de coltan en Afrique centrale. Elle abrite aussi un périmètre de 3000 hectares, exploité par la Société minière de Bisunzu (SMB). Contrôlée par la famille d’Édouard Mwangachuchu Hizi, elle a vu ses activités suspendues le 15 mars par le gouvernement après l’arrestation de cet homme politique le 1er du mois.
Élu du Nord-Kivu âgé de 69 ans, il est jugé devant la Haute Cour militaire depuis le 28 mars. Poursuivi pour trahison, atteinte à la sûreté de l’État, détention illégale d’armes et munitions de guerre, association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et incitation à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline, Édouard Mwangachuchu est notamment accusé d’avoir formé une milice privée et d’apporter un soutien logistique et financier aux rebelles du M23.
À Lire En RDC, l’avenir incertain de la force régionale est-africaine
Tout commence dans la nuit du 28 février au 1er mars. Depuis des mois, la situation sécuritaire se détériore dans l’est de la RDC, alors que le M23 gagne du terrain. Début février, la tension est telle que la Police des mines et hydrocarbures (PMH) quitte le périmètre de la mine, bientôt suivie par le personnel de la SMB. Malgré l’éphémère déploiement de soldats de la 34e région militaire, la mine de Bibatama est complètement abandonnée le 23 février. Des combattants de la milice hutu congolaise Nyatura l’investissent dès le lendemain. Créé en 2010 et présent dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Lubero, ce groupe militaire affronte régulièrement le M23 depuis la résurgence du mouvement, fin novembre 2021.
Armes et munitions
Les dépôts de la mine sont pillés et brûlés. Dans la soirée du 28 février, une vidéo est diffusée sur plusieurs groupes WhatsApp. Elle montre des jeunes, entourés d’éléments de la milice Nyatura, déterrer une petite dizaine de kalachnikovs dans l’enceinte de la concession de la SMB à Bibatama. La séquence devient virale. Cinq heures plus tard, une vingtaine d’hommes en armes débarquent au domicile kinois d’Édouard Mwangachuchu, où d’autres effets militaires, dont une boîte contenant 42 munitions de 9 mm, mais aussi des ordinateurs, des téléphones et des caméras sont trouvés. Le député est arrêté, immédiatement déféré à Makala, la prison de Kinshasa.
L’affaire prend rapidement de l’ampleur, notamment sur les réseaux sociaux, où toutes sortes d’accusations fleurissent contre le député. Ces armes devaient-elles servir à soutenir l’avancée du M23 ? s’interrogent notamment certains.
Le terrain est glissant. Le conflit avec le groupe rebelle, soutenu par le Rwanda selon l’ONU, a ravivé les tensions communautaires dans une région toujours marquée par le choc du génocide des Tutsi, en 1994. Et, d’une certaine manière, l’affaire Mwangachuchu en est la parfaite illustration.
À Lire En RDC, la présidentielle et la crise dans l’Est au cœur des débats parlementaires
Président de la communauté tutsi du Nord-Kivu, Mwangachuchu a été également membre du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), une ancienne milice transformée en parti politique. Un profil qui fait de lui le bouc émissaire idéal, dénoncent ses proches.
Ce n’est toutefois pas la première fois que l’élu est accusé de soutenir des groupes rebelles. Conseiller financier de la province du Nord-Kivu au début des années 1990, il est menacé et contraint à l’exil en 1996. Au bout de deux années passées aux États-Unis, il regagne la RDC et se lance dans le business des minerais.
L’ombre du RCD
En 2001, son comptoir, Mwangachuchu Hizi International (MHI), obtient l’exploitation de la mine de coltan de Bibatama. L’est de la RDC est alors occupé par le Rassemblement congolais pour la démocratie de Goma (RCD-Goma), groupe armé soutenu par le Rwanda. C’est d’ailleurs le département mines du RCD, dont Mwangachuchu est l’un des cadres politiques, qui lui délivre le permis.
À partir de 2006, le RCD laisse la place au CNDP, fondé par Laurent Nkunda et dont des éléments sont régulièrement signalés dans les mines exploitées par Mwangachuchu.
Interrogé par le groupe d’experts des Nations unies, ce dernier répondra qu’il était forcé d’accepter la présence du CNDP et de continuer à exploiter la mine de Bibatama, car il avait « besoin d’argent pour payer les 16 000 dollars de taxes qu’il [devait] au gouvernement ». Dans leur rapport de décembre 2008, les experts précisent que « le général Nkunda l’a autorisé à conserver la concession en échange d’un pourcentage de la production ».
À Lire Enquête : Laurent Nkunda et la raison d’Etat
Édouard Mwangachuchu fait parallèlement son entrée en politique. Il est élu sénateur en 2007 avec l’étiquette d’indépendant, puis devient en 2011 député du CNDP, qui a opéré sa mue en parti.
Alors que le M23 fait une première fois son apparition en mai 2012, l’élu participe aux négociations menées en vue de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) en tant que membre de la délégation du gouvernement, composée d’élus et de représentants de la société civile réunis autour du ministre des Affaires étrangères d’alors, Raymond Tshibanda. « Il n’a pas joué de rôle déterminant et s’affichait comme opposé aux revendications du M23 », se rappelle un diplomate congolais ayant participé aux discussions à Kampala.
Liens avec le Rwanda
Une ligne officielle défavorable aux groupes armés qu’il continuera à défendre. « Il est partisan d’une collaboration ouverte avec le Rwanda, y compris dans le secteur minier, dans le cadre de procédures régionales. Son erreur est de ne pas avoir effacé les traces de son passé dans les groupes armés, à l’instar d’un Mbusa Nyamwisi, toujours très proche de l’Ouganda et qui s’est refait une virginité politique [il a été nommé ministre d’État en mars] », analyse la même source congolaise.
Car, au-delà de ses supposés liens avec le M23, c’est bien sa proximité avec le Rwanda qui semble avoir attiré l’attention de la justice. Lors des premières semaines de son procès, le ministère public s’est notamment appuyé sur un rapport de l’Agence nationale de renseignement (ANR) pour justifier ses accusations.
« Il a beaucoup d’activités au Rwanda. Il serait membre de la diaspora rwandaise. Il y a des documents qui démontrent qu’il a tenu des réunions au nom de Rwandair [la compagnie aérienne nationale de Kigali]. Il en serait actionnaire, alors que ce pays est hostile à la RDC », a expliqué le ministère public. Et d’ajouter que « plusieurs documents trouvés prouvent ses intentions suspectes et ses intérêts à obtenir la richesse du Congo pour servir son pays, le Rwanda. »
Des accusations et des informations totalement récusées par la défense d’Édouard Mwangachuchu. « Tout ceci n’est qu’une manipulation orchestrée par des hommes politiques qui instrumentalisent le climat actuel pour prendre le contrôle de notre mine », assure son entourage.
Bien engagé en politique – il a été réélu député en 2018 –, Édouard Mwangachuchu a quitté la direction de MHI dès 2012, confiant les rênes de l’entreprise à son plus jeune frère. Mais il est resté la figure de proue de la SMB, qui a succédé à la MHI en 2014.
Différent minier
Ces deux dernières années, les incidents se sont multipliés sur le périmètre exploité par la société. Au cœur du conflit, un différend avec la Coopérative des exploitants artisanaux miniers de Masisi, dirigée par un autre ancien du RCD, lui aussi député, Robert Habinshuti Seninga.
Depuis la signature d’un protocole en 2013 – à la demande du gouvernement –, la coopérative était autorisée à travailler sur le périmètre de la SMB à condition de lui vendre sa production. Mécontente, la SMB a préféré renoncer à cet accord fin 2019. « Nos installations ont alors été la cible d’attaques, une vingtaine au total, dont certaines ont été commises par la milice Nyatura », explique une source proche de la compagnie minière.
La SMB, de son côté, est accusée d’utiliser la police des mines comme une société privée pour faire régner l’ordre sur son périmètre. Dans la communauté minière de la région, la PMH est d’ailleurs surnommée la « police SMB ».
Ce conflit pourrait-il être à l’origine des déboires d’Édouard Mwangachuchu, comme l’assurent ses proches ? « Il est jugé dans le cadre d’une procédure de flagrance, qui est censée durer seulement quelques jours. Or le procès a commencé fin mars et aucun élément à charge n’a été produit », s’étonne l’un de ses proches, qui s’inquiète également de l’état de santé du député.
Hospitalisé en urgence en novembre pour des problèmes au cœur, il suivait un traitement nécessitant notamment l’utilisation d’une bouteille d’oxygène. Son entourage assure qu’il n’y a plus accès.
"Coltan Congolais au Rwanda et massacres des M23, Ndayishimiye fait envoyé Mwangachuchu à la barre ? - mars 5, 2023
= https://kongopress.com/2023/03/05/du-coltan-congolais-au-rwanda-au-massacres-dans-le-masisi-ndayishimiye-fait-envoye-mwangachuchu-a-la-barre/
Le député national Édouard Mwangachuchu Hizi, propriétaire de SMB (Société Minière de Bisunzu avec le PE 4731), est une société minière située dans le Masisi, qui dans son périmètre d’exploitation y travaille des creuseurs artisanaux regroupés au sein de la coopérative Cooperama.
Le député Édouard Mwangachuchu Hizi au centre
Le problème est que, ses creuseurs vendaient leur minerais à un comptoir dénommé CDMC, sous la couverture de la Sakima (entreprise de l’État Congolais) avec la certification de l’organisme ITSCI. Mais en réalité tout le coltan de la Cooperama, sortirait de la RD Congo sans payer les impôts ni aucune taxe pour atterrir directement au Rwanda ou l’Ouganda et être exporté comme produit de ces pays voisins.
Guéguerre entre entre Hutu et Tutsi ?
Mais voilà que le député Justin Ndayishimiye, élu de Masisi-Rubaya accusateur d’Édouard Mwangachuchu, était lui aussi notamment le coordinateur de la Cooperama, qui il fournit toute la logistique (eau, nourriture, matériel et équipements de travail) aux creuseurs artisanaux et travaillant dans la concession de la société SBM de Mwangachuchu.
Pour le député Justin Ndayishimiye, le but de cette barbarie macabre orchestré par son collègue Mwangachuchu et sa milice sur la population locale de Masisi, était de chasser les Autochtones de leurs terres, afin de pouvoir les remplacer par des nouveaux arrivants Tutsis, de la même origine que le député, Édouard Mwangachuchu.
Justin Ndayishimiye
Le député Justin Ndayishimiye avait donné comme exemple pour ses accusations contre le député Édouard Mwangachuchu, l’exécution de trois citoyens Congolais en juin 2019 par des éléments portant des tenues de la police commise à la garde des sites d’exploitation de la SMB. Dont les corps sont resté gardés à la morgue de l’Hôpital de référence de Goma pendant plusieurs jours.
Aujourd’hui le député Édouard Mwangachuchu est jugé dans une procédure de flagrance par la haute cour militaire Congolaise pour ;
« trahison, atteinte à la sûreté de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel, association des malfaiteurs et incitation des militaires à commettre des actes contraires à discipline ».
L’ANR ( Agence Nationale de Renseignement) aurait notamment trouvé des munitions et autres matériels militaires dans sa société d’exploitation des mines d’or à Ribaya dans le Masisi (SMB), notamment dans sa résidence principale à Kinshasa, dans la commune de la Gombe où se trouver sa femme, Umubera Mukabaranga.
Sa femme, Umubera Mukabaranga.
" Tribune - Minerais responsables : un fils Mwangachuchu joue au trouble-fête à l’OCDE à Paris, puis revendique depuis Kigali - 7 mai 2023
= https://7sur7.cd/2023/05/07/tribune-minerais-responsables-un-fils-mwangachuchu-joue-au-trouble-fete-locde-paris-puis
Paris a abrité du 24 au 28 avril le Forum 2023 de l’OCDE sur les chaînes d’approvisionnement en minerais responsables. Les principaux acteurs du secteur minier congolais, officiels et privés, y avaient pris activement part afin de faire valoir le point de vue du pays et, au besoin, parer à toute éventualité pour barrer la route à toute tentative de diabolisation des chaînes d’approvisionnement au Congo. Et l’occurrence a été saisie par les Mwangachuchu pour jouer au trouble-fête. Un de ses fils, non prévu au protocole, a interrompu la séance par une prise de parole anarchique pour crier à la discrimination de sa famille au Congo, parce d’origine tutsi. Et depuis Kigali, faisant fi de la manière dont ils ont acquis la concession minière à Rubaya, il a dénoncé dans Paris Match la spoliation dont est victime sa famille.
La poursuite en flagrance pour, entre autres, atteinte à la sécurité de l’Etat dont est l’objet depuis le 1er mars Mwangachuchu père devant la Haute cour militaire ne poussent pas les Mwangachuchu à la résignation. Bien au contraire, ils ne ménagent aucun effort pour s’assurer des services de certaines ONG des Droits de l’Homme et associations de la société civile et profiter de certaines tribunes sur le plan international pour faire entendre leur cause. En plein Forum 2023 de l’OCDE à Paris sur les chaînes d’approvisionnement en minerais responsables qui s’est tenu du 24 au 28 avril 2023, un fils Mwangachuchu a surgi de nulle part pour jouer au trouble-fête. Une forte délégation congolaise, constituée des acteurs aussi bien officiels que privés du secteur minier, avait pris part activement à ces assises.
Au lendemain du jour de l’ouverture, un fils Mwangachuchu, habillé à la Zorro, a perturbé la plénière aussitôt après la prise de la parole du représentant du Gouvernement congolais, M. Godard Mutemona, vice-ministre des Mines ; intervention au cours de laquelle il avait non seulement brossé la politique nationale en matière tant d’exploitation que de commercialisation des minerais, mais aussi souligné les progrès réalisés par l’Etat sur le plan des chaînes d’approvisionnement en minerais responsables. Non prévu au protocole, il a déployé grandement sa gorge hors micro pour accuser l’Etat congolais de persécuter sa famille, dont le père est présentement poursuivi en justice du fait qu’il est d’origine tutsi. Dans le même laps de temps, Juru Mwangachuchu Jr, parce que c’est de lui qu’il s’agit, a donné également de la voix dans Paris Match (voir sa livraison du 04 au 10 mai 2023) à partir de Kigali. A l’occasion, il a dénoncé la spoliation dont sa famille est victime et s’est demandé pour le compte de qui travaillent des mineurs qui creusent en toute impunité.
Toute la question est de savoir pourquoi les Mwangachuchu font fi de la manière dont ils ont acquis des concessions minières dans le Masisi, essentiellement à Rubaya sous le PE 4731. Sur le même registre, le magazine français relaye une information incorrecte en laissant entendre qu’Edouard Mwangachuchu a fait fortune en rachetant les principales carrières jusqu’à détenir le monopole de l’exploitation du coltan.
Point n’est donc besoin de rappeler que le PE 4731 (36 carrés), amputé du PE 76 de SAKIMA (360 carrés), a été obtenu comme butin de guerre en 2000 par Edouard Mwangachuchu sous couvert de la rébellion du RCD. Il n’existe aucun acte de vente, ni de cession, de la part de SAKIMA, la propriétaire. De quelles carrières rachetées parle donc Paris Match ? En plus, cette acquisition relève de la superposition des titres prohibée par les Code et Règlement miniers en RDC.
Les Mwangachuchu surfent sciemment sur la corde sensible de la «tutsité» pour susciter de la compassion sur le plan international en rapport avec le génocide de 1994 que le président utilise comme fonds de commerce pour justifier l’agression de la RDC. Pourtant, ils sont incapables de démontrer à la face du monde l’antériorité de leur titre par rapport à celui de l’entreprise publique SAKIMA. Bon gré mal gré, le fonds de commerce de Kigali est en train de fondre avec la reconnaissance par les Nations unies, Washington, Paris, Bruxelles et l’Union européenne de l’implication de l’armée rwandaise dans la guerre par procuration que mène le M23 dans une partie de la province du Nord-Kivu. Aussi, le fait pour le fils Mwangachuchu de donner de la voix à partir de Kigali, et non de la RDC où certaines ONG partagent leur cause, confirme la rumeur, dont parle Paris Match, présentant Edouard Mwangachuchu comme une marionnette de Paul Kagame.
Par ailleurs, l’appartenance à telle ou autre communauté n’octroie pas le droit à Edouard Mwangachuchu de faire de l’exploitation minière sans respect des lois nationales, et ce sur fond de la terreur, des violations graves des droits humains et d’insolvabilité. Sa société SMB, qui a sur les mains le sang des ressortissants de Rubaya arrachés atrocement à la vie, doit plus de 4 millions USD aux creuseurs pour des minerais réceptionnés et exportés en bonne et due forme.
"Procès Mwangachuchu : La Cour constitutionnelle n'a pas encore transmis le dossier à la Haute cour militaire pour la poursuite de l'instruction 8 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/08/proces-mwangachuchu-la-cour-constitutionnelle-na-pas-encore-transmis-le-dossier-la-haute
La Haute cour militaire n'a pas encore reçu le dossier venant de la Cour constitutionnelle pour fixer la date de la poursuite de la procédure, confirme à ACTUALITE.CD des sources judiciaires.
" C'est une procédure qui se fait à l’interne à la Cour constitutionnelle. C'est le greffier de la Cour constitutionnelle qui doit établir la lettre de transmission du dossier, et remettre le dossier à la Haute militaire", dit une source judiciaire.
Les avocats des parties se disent prêts à poursuivre l'affaire devant la Haute cour militaire après l'arrêt de la Cour constitutionnelle intervenu le 27 avril dernier, qui a déclaré la requête en inconstitutionnalité soulevé par le député Édouard Mwangachuchu " non fondée".
C'est depuis 14 avril dernier que la Haute cour militaire avait décidé de la surséance dans l’affaire du député Édouard Mwangachuchu et de la saisine de la Cour constitutionnelle pour examiner l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par le prévenu au travers un mémoire unique.
Mwangachuchu est soupçonné de participer à un mouvement insurrectionnel, d’entretenir des liens avec les rebelles du M23, d'inciter des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, de détenir illégalement des armes et munitions de guerre. Selon l'officier du Ministère public qui cite un rapport de l'ANR, le député congolais est membre de la diaspora Rwandaise à Kinshasa et travaille pour les intérêts du Rwanda alors que les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali sont tendues à la suite de l'activisme du M23 à l'Est du pays.
"Congo : plongée dans les mines du sang - 06/05/2023
= https://www.parismatch.com/actu/international/congo-plongee-dans-les-mines-du-sang-224815
Congo : plongée dans les mines du sang
À Rubaya, capitale du coltan, dans le Kivu congolais. Sous l’œil de la milice, 10000 creuseurs y extraient 1 tonne par jour d’un minerai déclaré « stratégique ». :copyright: Véronique de Viguerie / Paris Match
REPORTAGE - La République démocratique du Congo est le réservoir mondial de coltan, indispensable à nos portables. Une richesse convoitée par le Rwanda voisin et les milices qui lui sont alliées. Nos reporters se sont rendus au cœur de cette zone à haut risque
La vue sur le lac Kivu est sublime, la carte du restaurant, fameuse. À Goma, ville assiégée qui bruisse chaque jour d’une nouvelle rumeur, on nous avait prévenus : nous trouverions des Blancs dans cet établissement réputé. Des Français....
"RDC-MINES : Les congolais félicitent le Président Félix Tshisekedi pour l’équipe actuelle de la SAKIMA qui complique le plan du Rwanda, Mwangachuchu et ses alliés - 24 mars 2023
= https://rbifm.radio/news/rdc-mines-les-congolais-felicitent-le-president-felix-tshisekedi-pour-l-equipe-actuelle-de-la-sakima-qui-complique-le-plan-du-rwanda-mwangachuchu-et-ses-allies-791
Ceux qui disaient de la Société Aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA) une société quasi en faillite sont dans les tourments de voir Mwangachuchu perdre les carrés miniers de la SAKIMA qu'il spoliait en complicité avec certains politiciens véreux.
Spoliatrice des carrés miniers de la SAKIMA depuis belle lurette, la société SMB de Mwangachuchu a prospéré au détriment de la société étatique SAKIMA qui n'avait aucune marge de manœuvre pour récupérer ses droits suite à la complicité de la classe politique à la merci du Rwanda. Depuis le RCD, Mwangachuchu était devenu intouchable et s'était fait maître du colta et plusieurs autres minerais congolais avec la complicité de plusieurs acteurs politiques.
Avec la nomination de la nouvelle équipe de la SAKIMA, nous avons senti de la panique au sein de certaines formations politiques. La suspension des accords entre la SAKIMA et DITHER LTD du Rwanda a été perçue par les congolais comme une victoire contre le chantage de Kagame mais dans le camp des valets du Rwanda, c’était un deuil.
Depuis lors, c'est la présence des nationalistes dans l'équipe du Conseil d'Administration de la SAKIMA qui semble faire mal aux acteurs de la classe politique pro-Rwanda en RDC. Les pro-rwandais vont même jusqu'à pointer du doigt certains de ces nationalistes qui leur causent du mal actuellement.
Proche de Vital Kamerhe, un ami de longue date avec les ténors du pouvoir rwandais, le Député national Juvénal Munubo va sortir le venin de colère de l'UNC à voir le nationaliste Crispin MBindule Mitono être nommé à la SAKIMA. C'est dans un tweet publié le 27 novembre 2022 que cet élu de Walikale va exprimer cette colère.
A l'UNC, l'apparition du nationaliste MbindulE Mitono Crispin dans l'équipe d'administrateurs de la SAKIMA est perçu comme une trahison contre le Parti de Vital Kamerhe, peut-on percevoir dans les écrits de Juvénal Munubo.
Les alertes de Crispin Mbindule Mitono sur les visées du M23 à contrôler les restes des carrés miniers de la SAKIMA à plus de ceux spoliés par Mwangachuchu par sa SMB passaient mal dans l'entourage du Président de l'UNC qui s'estimait être trahi par ce jeune nationaliste.
En appelant au dialogue avec le Rwanda et l'Ouganda, c'était juste un alibi pour empêcher l'Etat Congolais à démasquer les complices internes du M23 à l'instar de Mwangachuchu qui n'avaient pas pris le temps de faire disparaître les preuves de leurs complicités avec les agresseurs parce qu'ils pensaient que l'Etat va vite céder et accepter le format du dialogue. C'est le M23/Rwanda qui veut du dialogue et voulait ainsi pousser l'Etat sur son propre terrain.
Même la présence des résistants sur le terrain contre le M23 leur fait mal car ils pensaient faire croire au monde que la population du Nord-Kivu était pour le dialogue sur l'affaire M23/RDF.
Ce sont les mêmes qui avaient appelé en 2012 le régime Kabila à dialoguer avec les mutins des FARDC et anciens du CNDP qui curieusement appellent encore à cette même voie. De ces dialogues interminables, c'est le Rwanda qui a toujours gagné en laissant ses éléments aux postes de commandement dans les zones où il opère ses affaires minières et garder les carrés miniers de la société étatique SAKIMA au profit de ses valets.
L'arrestation du Député national élu de Masisi Mwangachuchu est perçu comme une douche froide pour toutes les personnalités impliquées dans le pillage des ressources naturelles de la RDC et qui servant de valets du Rwanda dans les institutions et services étatiques de la RDC.
C'est tout un empire qui se trouve affaibli de voir la RDC récupérer son estime et ses carrés miniers de la SAKIMA que le régime Kabila avait déjà attribué au Rwanda par l'une de ses mains en RDC, Mwangachuchu. C'est tout le monde qui craint de rejoindre Mwangachuchu en prison.
Chose curieuse, c'est à l'UNC que la panique semble être générale. A l'UNC surtout et chez certains autres acteurs politiques du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, c'est le dilemme. Ils cherchent maintenant à se laver les mains en niant même qu'ils n'ont jamais appelé au dialogue sur le dossier M23/Rwanda. Leur double jeu est aujourd'hui mis à nu.
Certains trouvent qu'ils avaient été piégés par leurs chefs politiques en soutenant l'idée d'un dialogue sans même connaître les contours.
Quand la SAKIMA récupère ses carrés miniers qui étaient spoliés par la SMB de Mwangachuchu, c'est la RDC qui gagne contre le Rwanda et tous ses valets congolais.
Nous encore ainsi le Chef de l'État à continuer sur cette voie de la promotion du nationalisme pour bien débusquer tous les agents de Kagame en RDC.
"Procès du député Édouard Mwangachuchu en RDC: le contenu d'un coffre-fort saisi révélé - 12/04/2023 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230412-proc%C3%A8s-du-d%C3%A9put%C3%A9-%C3%A9douard-mwangachuchu-en-rdc-le-contenu-du-coffre-fort-r%C3%A9v%C3%A9l%C3%A9
Le député Édouard Mwangachuchu est notamment accusé d'avoir apporté son soutien aux rebelles du M23 (notre photo d'illustration). :copyright: James Akena/Reuters
En RDC, le procès du député Édouard Mwangachuchu Hizi devant la Haute-cour militaire se poursuit. Le contenu du coffre-fort saisi dans la résidence de l’élu à Kinshasa a été révélé à l’audience, mardi 11 avril. Il est notamment accusé d'avoir apporté son soutien aux rebelles du M23.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe
Parmi les preuves présentées, mardi 11 avril, il y a le contenu du coffre-fort et d’autres biens saisis dans la résidence du député à Kinshasa, mais aussi des armes de guerre ramenées, elles, du Nord-Kivu. Elles ont été retrouvées cachées dans la concession du prévenu, dans le territoire de Masisi.
« Je suis Congolais d’origine, je suis un Congolais intègre », a réagi le député à la barre. Il nie les accusations selon lesquelles ces armes servaient au mouvement rebelle du M23. Me Mike Pungu Yodi, un des avocats d’Édouard Mwangachuchu, parle d’un montage : « Notre client vit ici à Kinshasa. Tout ce qui a été dit, pour nous, ce sont des montages pour vouloir le couler. »
Complicité
Les avocats de l’État congolais appellent, eux, à la patience. « Le ministère public n’a fait que son rapport et a déposé les pièces devant la Cour. Lorsque nous allons lire ces pièces, c’est à ce moment-là qu’on saura réellement ce qui est dedans, qu’elle est le contenu de ces pièces », a dit Me Damien Amoneyi
Par ailleurs, dans son rapport, le ministère public pointe que les hommes qui servaient de gardiens dans la société de Mwangachuchu, étaient dans la grande majorité des Tutsis, démobilisés de l'armée rwandaise, qui opéraient en tenue de la police nationale congolaise. Des uniformes fournis, selon le ministère public, avec la complicité des autorités administratives provinciales.
► À lire aussi: RDC: le député Édouard Mwangachuchu jugé devant la Haute Cour militaire pour «trahison»
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
La Haute cour militaire a rejeté la demande de liberté provisoire introduite par le député Edouard Mwangachuchu pour raison de “santé précaire”.
Rappelons que Mwangachuchu est ce député national rwandophone de Masisi soupçonné lourdement d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils est poursuivi pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu.
Le procès poursuit donc tant bien que mal son cours et nous révèle la perte de son arme de guerre dont le permis est à caution, que des éléments de la PNC cohabitaient avec ceux du CNDP et du M23 au sein de la SMB, sa société minière et que Mwangachuchu se déclare Congolais mais aurait une âme rwandaise, le Rwanda avec lequel il commerce mais avec qui en même temps il a des démêlés via notamment Makenga.
Enfin malgré le rejet de la liberté provisoire par la Haute Cour militaire, on peut selon moi continuer à se demander dans quelle mesure ce procès restera indépendant et ne sera pas tributaire du regard du pouvoir de Kinshasa et de Kigali qui semble pour le moment vacillant; Il faut souhaiter une indépendance pleine de la Haute Cour Militaire : Mr Mwangachuchu, Congolais rwandophone qui aurait une âme rwandaise est par principe présumé innocent mais comme plaque centrale incontournable du commerce de cobalt dont notre pays est le principal producteur sur les papiers, propriété frauduleusement transférée au Rwanda, il nécessite toutes les attentions.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Rappelons que Mwangachuchu est ce député national rwandophone de Masisi soupçonné lourdement d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils est poursuivi pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu.
Le procès poursuit donc tant bien que mal son cours et nous révèle la perte de son arme de guerre dont le permis est à caution, que des éléments de la PNC cohabitaient avec ceux du CNDP et du M23 au sein de la SMB, sa société minière et que Mwangachuchu se déclare Congolais mais aurait une âme rwandaise, le Rwanda avec lequel il commerce mais avec qui en même temps il a des démêlés via notamment Makenga.
Enfin malgré le rejet de la liberté provisoire par la Haute Cour militaire, on peut selon moi continuer à se demander dans quelle mesure ce procès restera indépendant et ne sera pas tributaire du regard du pouvoir de Kinshasa et de Kigali qui semble pour le moment vacillant; Il faut souhaiter une indépendance pleine de la Haute Cour Militaire : Mr Mwangachuchu, Congolais rwandophone qui aurait une âme rwandaise est par principe présumé innocent mais comme plaque centrale incontournable du commerce de cobalt dont notre pays est le principal producteur sur les papiers, propriété frauduleusement transférée au Rwanda, il nécessite toutes les attentions.
"Procès Mwangachuchu: La partie République satisfaite du refus de la Haute cour militaire d'accorder la liberté provisoire au - 7 juin 2023 "
= https://actualite.cd/2023/06/07/proces-mwangachuchu-la-partie-republique-satisfaite-du-refus-de-la-haute-cour-militairerévenu
La République démocratique du Congo constituée comme partie civile dans l'affaire mettant en cause le député national Édouard Mwangachuchu se dit satisfaite de la décision de la Haute Cour militaire qui a refusé d'accorder la liberté provisoire au prévenu pour lui permettre de répondre aux rendez-vous médicaux. Selon la partie civile, il serait "irraisonnable" d'accorder la liberté provisoire a ce prévenu alors que l'affaire est en flagrance.La Haute cour militaire a encore rejeté ce mardi 6 juin la demande de liberté provisoire introduite par le député Edouard Mwangachuchu pour raison de “santé précaire” afin de lui permettre de répondre aux différents rendez-vous médicaux."La République démocratique du Congo est très contente puisque la cour est demeurée constante et a réitéré sa position qui a été déjà donnée. Nous sommes en matière de flagrance, il est irraisonnable qu'on puisse accorder la liberté provisoire à un prévenu qui viendrait se présenter en liberté. Pour cette raison, la République démocratique du Congo est satisfaite de l'arrêt rendu par la Haute cour militaire. Le Haute cour à très bien motivé son arrêt, conformément au régime pénitentiaire, cela relève du gardien de la prison, s’il y a maladie, les autorités de la prison vont constater", a déclaré Trésor Tendate, avocat de la République.
Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu[
"Procès Mwangachuchu: le prévenu ne sait plus où se trouve son arme, la Haute cour militaire note la "perte d'arme de guerre" - 5 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/05/proces-mwangachuchu-le-prevenu-ne-sait-plus-ou-se-trouve-son-arme-la-haute-cour
La Haute cour militaire a tenu ce vendredi 2 mai dernier une audience à la prison militaire de Ndolo dans l’affaire Mwangachuchu au cours de laquelle elle a cherché à savoir où se trouvait "l'arme de guerre" que possédait le prévenu. Selon ce dernier, l'arme serait volée par son chauffeur et garde du corps Franck Byamungu."Je sais que quand je suis tombé malade et parti à l'improviste dans l'avion médicalisé, j'ai laissé l'arme où je le mets dans le tiroir à la maison. Dès mon retour d'hospitalisation à l'étranger il n’y a plus l'arme. Je suis le seul responsable à suivre ce chauffeur pour savoir où est cette arme. J'ai appris que Franck était devenu chauffeur du sénateur Rubuye. J'avais demandé à Rubuye de dire à Franck de remettre l'arme mais Franck avait dit qu'il n’en a pas", a expliqué Édouard Mwangachuchu à la Haute cour militaire.
L’arme est-elle perdue?Selon le ministère public, la détention d'arme de guerre sans une ordonnance spéciale du Président de la République est une infraction. Mwangachuchu avait obtenu le port d’arme grâce à la seule autorisation du ministre de l'intérieur, alors Richard Muyej dont la défense réclame d’ailleurs la comparution."Cette arme, comme vous êtes incapable de la montrer, peut-on considérer qu'elle est perdue? Donc l'hypothèse de perte de l'arme de guerre peut être établie?", s'est interrogé le premier président de la Haute cour militaire.
Le Ministère public révèle que le rapport fait par l'ANR sur ce dossier évoque que le prévenu est membre de la diaspora Rwandaise et a beaucoup d'investissements au Rwanda.[
Mwangachuchu est soupçonné d’avoir participé à un mouvement insurrectionnel, d’entretenir des liens avec les rebelles du M23, d'inciter des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, de détenir illégalement d’armes et de munitions de guerre.
"Affaire Mwangachuchu: des éléments du CNDP et du M23 au sein de la SMB - June 6, 2023
= http://lephareonline.net/2023/06/06/affaire-mwangachuchu-des-elements-du-cndp-et-du-m23-au-sein-de-la-smb/
L’affaire Mwangachuchu, du nom du député national poursuivi pour atteinte à la sécurité intérieure, détention illégale d’armes et incitation des militaires à poser des actes contraires à leur devoir, a connu un rebondissement en fin de semaine dernière. Effet, la comparution du responsable de la sécurité au sein de la Société Minière de Bisunzu (SMB) a apporté de l’eau au moulin des juges de cette haute juridiction. Avec sous ses ordres plus de 20 éléments, le commissaire principal Mushamalirwa a été entendu dernièrement sur la provenance de ces agents. Et comme la haute juridiction tient à obtenir des vérités dans cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, il sied de rappeler que cet officier avait été soumis au rituel de prestation de serment. Une main levée au ciel, il avait à cette occasion, juré de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. C’était pour le prévenir du danger de faire de fausses déclarations à la justice dont parmi les conséquences, il y a des poursuites judiciaires en règle assorties de peines d’emprisonnement.
C’est certainement placé devant ses responsabilités d’officier supérieur de la police et quelquefois d’auxiliaire de la justice, qu’il devait répondre à plusieurs questions des juges pour savoir entre autres, quels éléments composaient la garde de la Société Minière de Bisunzu appartenant au prévenu Edouard Mwangachuchu Hizi. Sans détours, il avait reconnu que la garde de la SMB était composée des éléments de la Police National Congolaise (PNC), du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) et du M23. Avait-il informé la hiérarchie de la PNC de cette situation ? Non, avait répondu à cette audience le commissaire principal Mushamalirwa, visiblement embarrassé d’avoir révélé un secret gardé entre initiés. Même Edouard Mwangachuchu, qui l’avait écouté religieusement, était abattu quand la justice militaire a finalement découvert qu’au sein de la garde de la Société Minière de Bisunzu, l’on utilisait à la fois des policiers congolais, des éléments du CNDP et du M23. Pourquoi cet officier supérieur avait-il caché de la vérité à sa hiérarchie ? Son silence à l’interrogation en disait long et la Haute cour militaire n’a pas serré la vis plus loin pour percer ce mystère. Probablement faute de temps. Une chose est certaine. Les prochaines audiences de cette affaire seront révélatrices d’autres vérités.
Le ministère public qui, de son côté, avait œuvré activement pour rassembler les pièces à conviction depuis le début de cette affaire, que ce soit à Bisunzu ou dans la ferme du député national, ou encore à Kinshasa, s’est réjoui de constater que les quelques déclarations deprévenus faites au cours de différentes audiences, sont venues éclairer davantage sa lanterne en tant qu’organe chargé des poursuites. On peut aujourd’hui spéculer comme on veut sur ce dossier. En tout état de cause, deux versions s’affrontent dans cette affaire: l’une bâtie par la défense des prévenus, et l’autre érigée sur les piliers façonnés par les juges. Les deux thèses vont s’affronter prochainement quand la Haute cour militaire donnera la parole au ministère public pour faire son réquisitoire, et aux avocats de la défense pour développer leurs plaidoiries. Mais pour l’instant, on est rassuré que tout va au mieux et que le procès suit allègrement son
cours normal.
Cette semaine, l’on croit savoir que l’on s’acheminera à coup sûr, vers le fond des fonds. Et la confrontation des deux prévenus promet, on n’en doute pas, quelques étincelles, surtout que le commandant de la sécurité de la Société Minière de Bisunzu va tenir à sauver sa peau, son rang d’officier supérieur et surtout son grade de commissaire principal de la police. Saura-t-il résister feux nourris des questions des juges, décidés à faire valoir leur compétence à juger le député national Edouard Mwangachuchu ? C’est la question qui taraude les esprits.
"Affaire Mwangachuchu la decision tombe - 06.06.2023
= https://election-net.com/article/affaire-mwangachuchu-la-decision-tombe
"RDC : la Haute Cour militaire rejette la mise en liberté provisoire du député Mwangachuchu - 07.06.2023
= https://linterview.cd/rdc-la-haute-cour-militaire-rejette-la-mise-en-liberte-provisoire-du-depute-mwangachuchu/?amp
La Haute Cour militaire de la République Démocratique du Congo (RDC) a décidé de maintenir le député Édouard Mwangachuchu en détention. Cette décision a été prise lors d’une audience publique tenue mardi 6 juin à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.Les juges de la Haute Cour ont motivé leur décision par la gravité des accusations portées contre le prévenu. Mwangachuchu est notamment lié à l’agression rwandaise en RDC, à la rébellion du M23 et à la découverte d’une cache d’armes.
La demande de mise en liberté provisoire de Mwangachuchu pour des raisons humanitaires, afin de lui permettre de recevoir des soins médicaux, a été rejetée. Ses avocats ont fermement condamné cette décision, qualifiant leur client de victime expiatoire. Selon le nouvel extrait de rôle de la Haute Cour militaire, Mwangachuchu est accusé des infractions suivantes : participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes et de munitions de guerre.La détention de Mwangachuchu continue de susciter des controverses et de poser des questions sur la justice militaire en RDC. Avec des accusations aussi graves portées contre lui, l’affaire Mwangachuchu est désormais sous les projecteurs, tant au niveau national qu’international.L’évolution de cette affaire sera suivie de près, alors que Mwangachuchu continue de nier les accusations portées contre lui et que ses avocats cherchent à faire appel de la décision de la Haute Cour militaire.
"Mwangachuchu avait représenté la SMB dans le conflit minier avec COOPERAMA, une coopérative des creuseurs artisanaux (commissaire divisionnaire Awashango) - 7 juin 2023 "
= https://actualite.cd/2023/06/07/mwangachuchu-avait-represente-la-smb-dans-le-conflit-minier-avec-cooperama-une
Le commissaire divisionnaire Vital Umiya Awashango
La Haute cour militaire a commencé à auditionner les différents renseignants dans l'affaire qui concerne le député national Édouard Mwangachuchu. Au cours de l'audience de ce mardi 6 juin, la justice militaire a entendu l'ancien commissaire provincial de la police au Nord-Kivu (2013-2017), actuellement Directeur national des Renseignements Généraux de la PNC, Vital Umiya Awashango. Ce dernier a affirmé dans sa déposition que malgré sa qualité de signataire au nom de la RDC du contrat de gardiennage de la mine SMB, il ne reconnaît pas avec exactitude qui avait représenté la SMB lors de la signature dudit contrat. Il a affirmé en outre, connaître que la SMB était la propriété du député Mwangachuchu lors d'un conflit minier avec la coopérative des creuseurs miniers artisanaux de Masisi (COOPERAMA)."En tous cas, le nom du propriétaire de SMB je ne connais pas. Mwangachuchu, moi je le connais comme un notable du Nord-Kivu, un député qu'on connaît. C'est après que j'apprends que SMB appartenait à Mwangachuchu. Il y a eu un conflit entre la SMB et COOPERAMA. C'est lorsqu'il y a eu ce conflit entre les artisanaux représentés par la CO0PERAMA et que Mwangachuchu a représenté la SMB, c'est là que j'ai su que la SMB appartenait à Mwangachuchu. Ce dossier est encore au niveau de la justice", a répondu Vital Awashango aux questions de la Haute cour militaire.
Les auditions des renseignants vont se poursuivre le vendredi 9 juin prochain. D'autres renseignants attendent l'autorisation de sortie pour quitter la province du Nord-Kivu afin d’atteindre Kinshasa. Il s’agit notamment de l'actuel commissaire provincial du Nord-Kivu Aba Van Ang.
Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu.
"Débat sur la nationalité de Mwangachuchu : Le procès devant la Haute Cour militaire se poursuit - 24.05.2023
= https://linterview.cd/debat-sur-la-nationalite-de-mwangachuchu-le-proces-devant-la-haute-cour-militaire-se-poursuit/?amp
La Haute Cour militaire de [url=https://linterview.cd/actualites-de-kinshasa-interpellation-de-mike-mukebayi-et-bienvenu-matumo-lors-de-la-marche-de-lopposition/]Kinshasa a continué mardi 23 mai l’instruction du procès du député national Édouard Mwangachuchu et de son présumé complice. Cette séance s’est principalement concentrée sur la question de la nationalité présumée rwandaise de Mwangachuchu, une accusation que l’intéressé a fermement rejetée.
Le procès a également abordé le dossier du policier Mushamaliwa, qui a été interrogé sur son parcours au sein de la police ainsi que sur sa prétendue complicité dans les actes qui sont reprochés au député.
Les deux accusés sont en procès depuis le 3 mars devant la Haute Cour militaire. Ils sont notamment accusés de participation à un mouvement insurrectionnel, de détention illégale d’armes et de munitions de guerre. Cette étape de l’instruction a permis de mettre en lumière la question de la nationalité de Mwangachuchu, qui a fait l’objet de vives discussions lors de l’audience. Le député a nié avec véhémence toute affiliation à la nationalité rwandaise, affirmant qu’il était bel et bien citoyen congolais. Parallèlement, le policier Mushamaliwa a été interrogé sur son rôle présumé dans les activités illégales alléguées contre le député. Les détails de son parcours professionnel et de sa collaboration éventuelle avec Mwangachuchu ont été passés au crible.
Le procès se poursuit avec la tenue régulière d’audiences pour examiner les preuves et entendre les témoignages des parties concernées. Les avocats de la défense et de l’accusation présentent leurs arguments respectifs dans le cadre de cette procédure judiciaire complexe. La Haute Cour militaire a pour responsabilité de garantir un procès équitable et transparent, en veillant au respect des droits fondamentaux des accusés tout en recherchant la vérité dans cette affaire. Les avancées de cette instruction détermineront la suite du procès et l’issue finale de cette affaire judiciaire d’importance.
"Affaire Mwangachuchu: des éléments du CNDP et du M23 au sein de la SMB 06.06.2023
= https://www.afropages.fr/interfil-algerie/affaire-mwangachuchu-des-elements-du-cndp-et-du-m23-au-sein-de-la-smb
"ET SI LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS ÉTAIENT MANIPULÉS ET PIÉGÉS PAR LE RWANDA DANS L’AFFAIRE MWANGACHUCHU ?
= https://sphynxrdc.com/et-si-les-services-de-renseignements-etaient-manipules-et-pieges-par-le-rwanda-dans-laffaire-mwangachuchu/?amp=1
L’affaire fait l’objet de tout genre des commentaires et surtout de récupération politique sans que les congolais ne sachent pas vraiment où serait la vérité !
Après le recoupement d’informations auprès de plusieurs sources,
Et les services de renseignements auraient pu éviter le gouvernement de tomber dans la manipulation et le piège du pouvoir de Kigali et de l’ennemi du RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF Rwanda et Ouganda.
Plusieurs sources contactées pour connaître la vérité sur ce dossier sont unanimes que l’on peut tout reprocher à Édouard Mwangachuchu sauf d’être le soumis et l’obligé du Rwanda puis il n’a jamais fait le business des minerais avec Paul Kagame et le Rwanda.
Et de rajouter qu’Edouard Mwangachuchu est depuis plusieurs années parmi les pires ennemis du Rwanda et de Sultani Makenga.
Sa seule protection était le gouvernement de Kinshasa.
C’est pourquoi, il faut s’interroger sur le professionnalisme de nos services de renseignements sur les relations et activités de Mwangachuchu avec le Rwanda et le RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF Rwanda et Ouganda.
Comment nos services de renseignements ne connaissent pas que les minerais exploités par la société minière Bisunzu(SMB) de Mwangachuchu, n’ont jamais transité par le Rwanda mais plutôt par l’Ouganda à partir de la localité frontalière de Bunagana pour aller à l’étranger ?
Le Rwanda n’a jamais pardonné Édouard Mwangachuchu et la société minière Bisunzu (SMB) de faire le business avec l’Ouganda.
Pour le Rwanda et Sultani Makenga y compris ses proches, Édouard Mwangachuchu c’est un traître qui les a trahi et il mériterait le sort réservé à tout traître.
Sultani Makenga et consorts reprochent à Édouard Mwangachuchu de les avoir trahi en se rapprochant à l’époque de Joseph Kabila Kabange et de Bosco Ntaganda pour renverser Laurent Nkunda et son équipe.
C’est grâce au soutien et à la collaboration de Mwangachuchu avec le précédent pouvoir qu’il y avait le renversement de Laurent Nkunda dont Sultani Makenga reste loyal jusqu’à ces jours.
La neutralisation et la désintégration du CNDP Laurent Nkunda n’ont jamais été pardonné ni par le Rwanda ni par Sultani Makenga et consorts.
La neutralisation et la désintégration du CNDP Laurent Nkunda, ont permis à Édouard Mwangachuchu d’avoir de l’influence et plusieurs amis officiers dans les rangs des Fardc.
Deuxième élément : le Rwanda reprochait aussi à Édouard Mwangachuchu d’avoir recouru au soutien du gouvernement de Kinshasa pour étouffer la coopérative des exploitants miniers de Masisi en sigle COOPERAMA).
La coopérative des exploitants miniers de Masisi est dirigée par Robert Habinshuti Seninga, l’actuel président de l’assemblée province du Nord-Kivu à Goma.
Il faut aussi savoir que la coopérative serait entièrement financée par le Rwanda et de ce fait ça favorise le trafic illégal des minerais vers le Rwanda.
Le Rwanda a donc instrumentalisé et facilité Robert Habinshuti Seninga et la coopérative des exploitants miniers de Masisi d’être en conflit avec Édouard Mwangachuchu et la société minière Bisunzu (SMB) afin de tirer un peu profit du trafic illégal des minerais vers le Rwanda.
L’année 2016 c’est celle qui marque le grand conflit entre Paul Kagame et son gouvernement contre Édouard Mwangachuchu et la société minière Bisunzu (SMB).
C’est en 2016 que la SMB de Mwangachuchu signe un contrat avec la société Microsoft de Bill Gates pour lui vendre directement ses minerais en provenance du site minier de Rubaya.
Le gouvernement de Kigali aurait tenté en vain de convaincre Mwangachuchu et la société minière Bisunzu (SMB) de faire le business avec le Rwanda mais aucune réponse favorable.
Et le Rwanda a décidé de passer à la vitesse supérieure en faisant créer et financer la milice armée Nyatura pour combattre Édouard Mwangachuchu et sa milice armée afin de faciliter le trafic illégal des minerais vers le Rwanda en représailles de sa non coopération.
Il faut souligner que la société minière Bisunzu (SMB) est liée à un contrat avec la coopérative des exploitants miniers de Masis.
Malheureusement, la coopérative des exploitants miniers de Masisi n’honorerait pas sa part de responsabilité vis-à-vis de la société minière Bisunzu (SMB) et elle détournerait les minerais au profit du Rwanda.
Enfin, le site de la société minière Bisunzu (SMB) était sous protection de la police nationale et elle a été plusieurs fois attaquée par des creuseurs artisanaux hutu de la coopérative des exploitants miniers de Masisi.
Avant la prise de la localité de Rubaya où se trouve la société minière Bisunzu (SMB), l’ennemi du RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF Rwanda et Ouganda avait promis de remettre dans leur droit les creuseurs artisanaux de la coopérative des exploitants miniers de Masisi qui sont en en majorité hutu.
Ces creuseurs artisanaux sont aussi armés. Les remettre sur le site minier de la SMB veut dire que les minerais quittent Rubaya pour le Rwanda.
Quant aux armes et munitions présentées comme venant du site minier de la SMB et de la maison de Mwangachuchu à Kinshasa.
Tout laisse à croire que c’est un montage mal réfléchi et planifié.
Comment ces gens connaissent-ils avec précision où Édouard Mwangachuchu avait caché ?
Pire encore, les armes déterrées sont neuves et sans rouille comme si la pluie ne tombe jamais dans l’endroit où elles ont été retrouvées ?
Les documents retrouvés ça parle de quoi exactement ? Planification de coup d’état ?
Et la matraque télescopique c’est aussi pour le complot contre le pouvoir ?
Les services de renseignements n’ont pas été professionnels et ils sont probablement tombés dans la manipulation et le piège du pouvoir de Kigali et de l’ennemi du RCD-CNDP-M23-RDF Rwanda et Ouganda.
Le gouvernement rwandais et le clan Sultani Makenga ont réussi leur coup en manipulant et piégeant les services de renseignements sur l’affaire Édouard Mwangachuchu.
Affaire à suivre !
"Affaire Mwangachuchu à la Haute Cour militaire : le député Mwangachuchu se déclare Congolais mais il a « une âme rwandaise » (Juge)
= https://www.radiookapi.net/2023/05/27/actualite/justice/haute-cour-militaire-le-depute-mwangachuchu-se-declare-congolais-mais
Au procès du député Edouard Mwangachuchu, la Haute Cour militaire se dit tiquée de constater que le prévenu se déclare Congolais mais il a une âme rwandaise.
A l’audience publique de ce vendredi 26 mai à la prison militaire de Ndolo, commune de Barumbu, elle a examiné plusieurs pièces du dossier à conviction sur l’identité du prévenu, ses différentes activités économiques.
S’adressant au député, le juge président de cette instance judiciaire s’est étonné du fait que toutes les pièces du dossier du prévenu renseignent qu’il a son esprit au Rwanda plutôt qu’en RDC :
« Vous avez, honorable, affirmé votre nationalité congolaise sans mâcher les mots, mais en examinant les dossiers des tiers, la juridiction est en train de se rendre compte que vous êtes de nationalité congolaise mais avez une âme presque rwandaise dans le sens que l'esprit est ailleurs qu'au Congo. Par exemple, lorsque vous exploitez vos minerais au lieu de faire l'expertise au pays ,vous faites appel à une expertise étrangère, rwandaise ».
L’avocat conseil de Mwangachuchu a cependant plaidé pour l’innocence de son client.
« Il s’agit des allégations sans fondement et nous allons le démontrer à la prochaine audience », a déclaré Thomas Gamakolo.
La défense du député a également sollicité la main levée de la détention de son client en lui accordant une liberté provisoire pour des raisons humanitaires.
La Haute Cour militaire promet d’y répondre le 2 juin prochain.
A la même audience de ce vendredi, elle a en outre analysé le parcours, la complicité présumée du policier coaccusé du député, le commissaire principal Robert Mushamalirwa, dans le but d’établir le lien entre les deux prévenus dans cette affaire.
C'est depuis le 3 mars dernier que les deux accusés comparaissent devant cette juridiction notamment pour :
- Participation à un mouvement insurrectionnel
- détention illégale d'armes et munitions de guerre
- incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir.
"RDC-Mwangachuchu: arme d’auto-défense ou de guerre?
= https://actualite.cd/2023/06/05/rdc-mwangachuchu-arme-dauto-defense-ou-de-guerre
"Procès Mwangachuchu: La décision d'évacuer un détenu malade relève de l'administration pénitentiaire (Haute Cour militaire) - 08.05.2023
= https://actualite.cd/2023/06/08/proces-mwangachuchu-la-decision-devacuer-un-detenu-malade-releve-de-ladministration
"RDC: nouvelle comparution du député du Nord-Kivu, Edouard Mwangachuchu - O3.O6.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230603-rdc-nouvelle-comparution-du-d%C3%A9put%C3%A9-du-nord-kivu-edouard-mwangachuchu
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
OU EN SOMMÉS-NOUS AVECC LE PROCÈS MWANGACHUCHU ???
Le procès Mwangachuchu traîne en longueur et parfois dans confusion. Mwangachuchu est ce député national rwandophone du Nord Kivu propriétaire d'une très riche usine de coltan (15% de la production mondiale). Un homme fort du coin mais surtout dans sa relation avec le Rwanda devenu premier producteur du coltan, precieux minerai quasi absent de son sous-sol qui vient ici du Nord-Kivu Congolais via Mwangachuchu. Il est jugé depuis le 28 mars par la Haute Cour militaire accusé de détention illégale d’armes et de munitions de guerre, de trahison ou d’espionnage et de participation à un mouvement insurrectionnel, le M23 tutsi qui sévit et occupe ces temps des recoins entiers du pays aidé par l'armée rwandaise.
Le gros problème dans ce procès est qu'on note à travers les péripéties plutôt dilatoires qui l'emaillent COMME UNE INDIFFERENCE ET UNE NÉGLIGENCE PEUT-ÊTRE MÊME UNE COMPLICITÉ OBLIGÉE DE LA PART DE LA HAUTE COUR MIMITAIRE ET DU POUVOIR EN PLACE : C'EST BON DE DENONCER PARTOUT L'AGRESSION DU RWANDA MAIS C'EST BRAUCOUP MIEUX DE TOUCHER AUX OUTILS QU'IL UTILISE POUR NOUS NUIRE ET MWANGACHUCHU EST UN PION CAPITAL DE CE RÉSEAU.
Ainsi donc il n'y a pas lieu à lésiner sur les preuves visibles des relations étroites et même mutuellement vitales entre Mwanganchichu et son coltan qui assume publiquement son âme rwandaise avec Kagame et son Rwanda.
A se méfier donc de certains Congolais se croyant plus avisés mais en fait assis entre deux chaises qui prétendent que l'Etat Congolais serait l'objet de manipulation par le Rwanda d'en faire son soumis obligé, bien au contraire Mwangachuchu se trouve en bonne compagnie de famille et d'affaires avec Kagame pour piller les minerais du Congo.
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Le procès Mwangachuchu traîne en longueur et parfois dans confusion. Mwangachuchu est ce député national rwandophone du Nord Kivu propriétaire d'une très riche usine de coltan (15% de la production mondiale). Un homme fort du coin mais surtout dans sa relation avec le Rwanda devenu premier producteur du coltan, precieux minerai quasi absent de son sous-sol qui vient ici du Nord-Kivu Congolais via Mwangachuchu. Il est jugé depuis le 28 mars par la Haute Cour militaire accusé de détention illégale d’armes et de munitions de guerre, de trahison ou d’espionnage et de participation à un mouvement insurrectionnel, le M23 tutsi qui sévit et occupe ces temps des recoins entiers du pays aidé par l'armée rwandaise.
Le gros problème dans ce procès est qu'on note à travers les péripéties plutôt dilatoires qui l'emaillent COMME UNE INDIFFERENCE ET UNE NÉGLIGENCE PEUT-ÊTRE MÊME UNE COMPLICITÉ OBLIGÉE DE LA PART DE LA HAUTE COUR MIMITAIRE ET DU POUVOIR EN PLACE : C'EST BON DE DENONCER PARTOUT L'AGRESSION DU RWANDA MAIS C'EST BRAUCOUP MIEUX DE TOUCHER AUX OUTILS QU'IL UTILISE POUR NOUS NUIRE ET MWANGACHUCHU EST UN PION CAPITAL DE CE RÉSEAU.
Ainsi donc il n'y a pas lieu à lésiner sur les preuves visibles des relations étroites et même mutuellement vitales entre Mwanganchichu et son coltan qui assume publiquement son âme rwandaise avec Kagame et son Rwanda.
A se méfier donc de certains Congolais se croyant plus avisés mais en fait assis entre deux chaises qui prétendent que l'Etat Congolais serait l'objet de manipulation par le Rwanda d'en faire son soumis obligé, bien au contraire Mwangachuchu se trouve en bonne compagnie de famille et d'affaires avec Kagame pour piller les minerais du Congo.
"En RDC, les démêlés judiciaires d’un député au coltan très convoité - 23.06.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/06/13/en-rdc-les-demeles-judiciaires-d-un-depute-au-coltan-tres-convoite_6177479_3212.html
Edouard Hizi Mwangachuchu, fondateur de la Société minière de Bisunzu, est jugé devant la justice militaire, qui le soupçonne de collaborer avec les rebelles du M23.
La mine de coltan exploitée par la SMB près de Rubaya, dans l’est de la République démocratique du Congo, en août 2019. BAZ RATNER / REUTERS
De toutes les collines verdoyantes du Masisi, un territoire agricole de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), c’est la seule à se démarquer par sa couleur pourpre. Sur les hauteurs de la mine de Rubaya, les arbres et la végétation ont été rasés depuis longtemps. Chaque jour, des milliers de creuseurs piochent dans le sol riche en coltan. De cette région serait extraite, selon l’ONG Global Witness, au moins 15 % de la production mondiale du précieux minerai, utilisé notamment pour la fabrication de smartphones, ordinateurs et voitures électriques.
L’un des hommes forts qui dominent cette colline depuis plusieurs décennies est le député Edouard Hizi Mwangachuchu, traduit depuis le 28 mars devant la justice militaire à Kinshasa. La Haute Cour le soupçonne notamment de détention illégale d’armes, de trahison ou d’espionnage et de participation à un mouvement insurrectionnel, celui du M23 (Mouvement du 23-Mars). Le groupe armé à dominante tutsi a resurgi fin 2021 et a lancé une large offensive dans la province du Nord-Kivu, avec, selon l’ONU, l’appui de l’armée rwandaise.
« Parmi les charges présentées par la cour, il y a le fait qu’il serait actionnaire de la compagnie aérienne Rwandair, qu’il construirait une maison à Kigali et qu’il...
"Procès Mwangachuchu : La défense conteste le rapport du CNS qui évoque une cache d'arme à la SMB et sollicite la comparution des enquêteurs - 17 juillet 2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/07/17/proces-mwangachuchu-la-defense-conteste-le-rapport-du-cns-qui-evoque-une-cache-darme-la
Les avocats d'Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu Robert Mushamalirwa contestent le rapport du conseil national de sécurité (CNS) élaboré après descente dans les installations de la société minière de bisunzu (SMB) à Masisi. Au cours de l'audience de vendredi 14 juillet, Me Thomas Gamakolo a demandé à la Haute cour militaire de faire comparaître les enquêteurs du CNS pour expliquer leur rapport qui est contesté par Robert Mushamalirwa qui était responsable de la sécurité cette mine au moment de l'enquête."Le rapport du CNS qui n'est pas signé nous pose un problème, qui ne reprend pas le nom du rapporteur. Nous n'avons pas ici à faire au CNS comme institution, mais nous avons affaire aux individus qui sont descendus sur terrain et ont pondu un rapport en affirmant un certain nombre des faits qui peuvent être repris contre notre client. C'est pourquoi nous demandons si à la prochaine audience nous pouvons voir le rapporteur qui a rédigé le rapport et peut être même ceux qui ont fait la descente, parce qu'en ce qui nous concerne, un rapport n'est pas une preuve. Il est bien dit dans ce rapport, le bureau du conseiller spécial du chef de l'état. Donc c'est rapport privé qu'on endosse au CNS, c'est pourquoi nous voulons que ces gens viennent", a dit Me Thomas Gamakolo, avocat d'Édouard Mwangachuchu.
Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes par les services de renseignements militaires des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu.
"Procès Mwangachuchu : le test covid n’est pas un élément pour confirmer la nationalité rwandaise du prévenu, soutient la défense - 11.07.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-124362_proces_mwangachuchu_le_test_covid_n_est_pas_un_element_pour_confirmer_la_nationalite_rwandaise_du_prevenu_soutient_la_defense.html
"Procès Mwangachuchu: la défense dénonce le « manque d’humanité » de la Cour à l’égard de son client - 08.07.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-124212_proces_mwangachuchu_la_defense_denonce_le_manque_d_humanite_de_la_cour_a_l_egard_de_son_client.html
"Procès Mwangachuchu: la Haute Cour militaire scrute le lien entre la SMB et l'AFRICOM- 28/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/28/actualite/justice/proces-mwangachuchu-la-haute-cour-militaire-scrute-le-lien-entre-la-smb
"Procès Mwangachuchu : aucun document présenté ne renseigne que durant la guerre du M23, notre client donnait les informations à l'ennemi (Avocat) - 24 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/24/proces-mwangachuchu-aucun-document-presente-ne-renseigne-que-durant-la-guerre-du-m23
"Procès Mwangachuchu: “J'avais refusé de renouveler le contrat de gardiennage entre la RDC et la SMB, c'est le gouverneur et le ministre provincial de l'intérieur qui m'ont demandé de le faire au risque d'une guerre civile entre les Tusti et Hutu”(Aba Van) - 16 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/16/proces-mwangachuchu-javais-refuse-de-renouveler-le-contrat-de-gardiennage-entre-la-rdc
"Procès Mwangachuchu : le prévenu ne reconnaît pas les documents le reliant au Rwanda - 31.05.202
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122598_proces_mwangachuchu_le_prevenu_ne_reconnait_pas_les_documents_le_reliant_au_rwanda.html
La Haute Cour militaire a poursuivi ce mardi 30 mai à Kinshasa l'instruction du procès du député Édouard Mwangachuchu. À l’audience de ce jour à la prison militaire de Ndolo, le débat était axé sur plusieurs pièces du dossier à conviction trouvées lors de la perquisition des résidences de l'élu de Rutshuru.
Confronté à ces pièces, le prévenu n’en a reconnu que trois notamment les documents d’une parcelle de son fils Christian Mwangachuchu à Kigali. Quand aux autres pièces attestant que le prévenu serait notamment membre de la diaspora rwandaise à Kinshasa et qu’il travaille pour les intérêts du Rwanda, le prévenu les a qualifiés de « faux ».
Après un débat houleux entre la partie Mwangachuchu et le ministère public, la Haute Cour militaire a renvoyé le procès au vendredi 02 juin prochain.
C'est depuis le 3 mars que le député Édouard Mwangachuchu et son co-accusé comparaissent devant cette juridiction notamment pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d'armes et munitions de guerre, incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir.
"Mwangachuchu fait l'expertise des minerais exploités en RDC au Rwanda, le prévenu a “une âme presque rwandaise”, selon la Haute cour militaire - 29 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/29/mwangachuchu-fait-lexpertise-des-minerais-exploites-en-rdc-au-rwanda-le-prevenu-une-ame
La Haute cour militaire a, au cours de l'audience de vendredi 26 mai dernier, révélé quelques documents trouvés sur les affaires du prévenu et député national Édouard Mwangachuchu. Ces documents concernent l’attachement qu’aurait cet élu aux activités socio-économiques du Rwanda. Selon la Haute cour militaire, il est étonnant de constater qu'un député national congolais ait tant des documents rwandais et des activités au Rwanda alors que ce pays a des relations tendues avec la RDC.«En examinant le dossier des pièces, la juridiction est en train de se rendre compte que vous êtes de nationalité congolaise d'origine mais vous avez une âme presque Rwandaise. Les pièces renseignent la participation du prévenu à une société de micro-finance rwandaise. Lorsque vous exploitez vos minerais au lieu de faire l'expertise au pays, ce sont des minerais sortis du sous-sol congolais, mais vous faites appel à une expertise rwandaise. Dans les indices trouvés chez vous, dans vos documents, on trouve la monnaie rwandaise, 100 rwandais, alors qu'on a même pas trouvé un seul franc congolais. Un contrat de construction à la commune de Kamera entre Wingabire Angélique et Asneza Alexandre, les Rwandais qui font le contrat mais ces contrats se retrouvent dans les affaires d'un député national congolais. Il y a un acte de déclaration de cession d'une concession d'un immeuble situé à Kigali au Rwanda, une réservation d'hôtel au Rwanda. Il y a un certificat de résidence accordé à Madame Omebera Mwangachuchu", rapporte le premier président de la Haute cour militaire.
Selon l'organe de loi, l'Agence nationale de renseignement (ANR) avait établi le rapprochement entre Édouard Mwangachuchu et les autorités Rwandaises. Le Ministère public révèle que le rapport fait par l'ANR sur ce dossier évoque que le prévenu est membre de la diaspora Rwandaise et a beaucoup d'investissements au Rwanda.
Mwangachuchu est soupçonné d’avoir participé à un mouvement insurrectionnel, d’entretenir des liens avec les rebelles du M23, d'incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale de munitions de guerre.
" ET SI LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS ÉTAIENT MANIPULÉS ET PIÉGÉS PAR LE RWANDA DANS L’AFFAIRE MWANGACHUCHU ? -
= https://sphynxrdc.com/et-si-les-services-de-renseignements-etaient-manipules-et-pieges-par-le-rwanda-dans-laffaire-mwangachuchu/?amp=1
L’affaire fait l’objet de tout genre des commentaires et surtout de récupération politique sans que les congolais ne sachent pas vraiment où serait la vérité !
Après le recoupement d’informations auprès de plusieurs sources, c’est probable que le député Édouard Mwangachuchu serait politiquement sacrifié par le gouvernement de Kinshasa en tombant dans la manipulation et le piège du gouvernement de Kigali et l’ennemi du RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF Rwanda et Ouganda.
Et les services de renseignements auraient pu éviter le gouvernement de tomber dans la manipulation et le piège du pouvoir de Kigali et de l’ennemi du RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF Rwanda et Ouganda.
Plusieurs sources contactées pour connaître la vérité sur ce dossier sont unanimes que l’on peut tout reprocher à Édouard Mwangachuchu sauf d’être le soumis et l’obligé du Rwanda puis il n’a jamais fait le business des minerais avec Paul Kagame et le Rwanda.
Et de rajouter qu’Edouard Mwangachuchu est depuis plusieurs années parmi les pires ennemis du Rwanda et de Sultani Makenga.
Sa seule protection était le gouvernement de Kinshasa.
C’est pourquoi, il faut s’interroger sur le professionnalisme de nos services de renseignements sur les relations et activités de Mwangachuchu avec le Rwanda et le RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF Rwanda et Ouganda.
Comment nos services de renseignements ne connaissent pas que les minerais exploités par la société minière Bisunzu(SMB) de Mwangachuchu, n’ont jamais transité par le Rwanda mais plutôt par l’Ouganda à partir de la localité frontalière de Bunagana pour aller à l’étranger ?
Le Rwanda n’a jamais pardonné Édouard Mwangachuchu et la société minière Bisunzu (SMB) de faire le business avec l’Ouganda.
Pour le Rwanda et Sultani Makenga y compris ses proches, Édouard Mwangachuchu c’est un traître qui les a trahi et il mériterait le sort réservé à tout traître.
Sultani Makenga et consorts reprochent à Édouard Mwangachuchu de les avoir trahi en se rapprochant à l’époque de Joseph Kabila Kabange et de Bosco Ntaganda pour renverser Laurent Nkunda et son équipe.
C’est grâce au soutien et à la collaboration de Mwangachuchu avec le précédent pouvoir qu’il y avait le renversement de Laurent Nkunda dont Sultani Makenga reste loyal jusqu’à ces jours.
La neutralisation et la désintégration du CNDP Laurent Nkunda n’ont jamais été pardonné ni par le Rwanda ni par Sultani Makenga et consorts.
La neutralisation et la désintégration du CNDP Laurent Nkunda, ont permis à Édouard Mwangachuchu d’avoir de l’influence et plusieurs amis officiers dans les rangs des Fardc.
Deuxième élément : le Rwanda reprochait aussi à Édouard Mwangachuchu d’avoir recouru au soutien du gouvernement de Kinshasa pour étouffer la coopérative des exploitants miniers de Masisi en sigle COOPERAMA).
La coopérative des exploitants miniers de Masisi est dirigée par Robert Habinshuti Seninga, l’actuel président de l’assemblée province du Nord-Kivu à Goma.
Il faut aussi savoir que la coopérative serait entièrement financée par le Rwanda et de ce fait ça favorise le trafic illégal des minerais vers le Rwanda.
Le Rwanda a donc instrumentalisé et facilité Robert Habinshuti Seninga et la coopérative des exploitants miniers de Masisi d’être en conflit avec Édouard Mwangachuchu et la société minière Bisunzu (SMB) afin de tirer un peu profit du trafic illégal des minerais vers le Rwanda.
L’année 2016 c’est celle qui marque le grand conflit entre Paul Kagame et son gouvernement contre Édouard Mwangachuchu et la société minière Bisunzu (SMB).
C’est en 2016 que la SMB de Mwangachuchu signe un contrat avec la société Microsoft de Bill Gates pour lui vendre directement ses minerais en provenance du site minier de Rubaya.
Le gouvernement de Kigali aurait tenté en vain de convaincre Mwangachuchu et la société minière Bisunzu (SMB) de faire le business avec le Rwanda mais aucune réponse favorable.
Et le Rwanda a décidé de passer à la vitesse supérieure en faisant créer et financer la milice armée Nyatura pour combattre Édouard Mwangachuchu et sa milice armée afin de faciliter le trafic illégal des minerais vers le Rwanda en représailles de sa non coopération.
Il faut souligner que la société minière Bisunzu (SMB) est liée à un contrat avec la coopérative des exploitants miniers de Masis.
Malheureusement, la coopérative des exploitants miniers de Masisi n’honorerait pas sa part de responsabilité vis-à-vis de la société minière Bisunzu (SMB) et elle détournerait les minerais au profit du Rwanda.
Enfin, le site de la société minière Bisunzu (SMB) était sous protection de la police nationale et elle a été plusieurs fois attaquée par des creuseurs artisanaux hutu de la coopérative des exploitants miniers de Masisi.
Avant la prise de la localité de Rubaya où se trouve la société minière Bisunzu (SMB), l’ennemi du RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF Rwanda et Ouganda avait promis de remettre dans leur droit les creuseurs artisanaux de la coopérative des exploitants miniers de Masisi qui sont en en majorité hutu.
Ces creuseurs artisanaux sont aussi armés. Les remettre sur le site minier de la SMB veut dire que les minerais quittent Rubaya pour le Rwanda.
Quant aux armes et munitions présentées comme venant du site minier de la SMB et de la maison de Mwangachuchu à Kinshasa.
Tout laisse à croire que c’est un montage mal réfléchi et planifié.
Comment ces gens connaissent-ils avec précision où Édouard Mwangachuchu avait caché ?
Pire encore, les armes déterrées sont neuves et sans rouille comme si la pluie ne tombe jamais dans l’endroit où elles ont été retrouvées ?
Les documents retrouvés ça parle de quoi exactement ? Planification de coup d’état ?
Et la matraque télescopique c’est aussi pour le complot contre le pouvoir ?
Les services de renseignements n’ont pas été professionnels et ils sont probablement tombés dans la manipulation et le piège du pouvoir de Kigali et de l’ennemi du RCD-CNDP-M23-RDF Rwanda et Ouganda.
Le gouvernement rwandais et le clan Sultani Makenga ont réussi leur coup en manipulant et piégeant les services de renseignements sur l’affaire Édouard Mwangachuchu.
Affaire à suivre !
"“Procès du député Edouard Mwangachuchu Hizi: révélations sur ses liens avec le Rwanda et contexte sécuritaire préoccupant en RDC” - juin 27, 2023
= https://fatshimetrie.org/blog/2023/06/27/proces-du-depute-edouard-mwangachuchu-hizi-revelations-sur-ses-liens-avec-le-rwanda-et-contexte-securitaire-preoccupant-en-rdc/?query-1-page=2
L’actualité récente en RDC a été marquée par l’ouverture de la lecture de quatre clés USB par la haute cour militaire de la RDC, lors du procès du député Edouard Mwangachuchu Hizi. L’auditeur général du ministère public a salué la révélation de ces documents, qui montrent selon lui les liens étroits entre le prévenu et le Rwanda. Toutefois, ce dernier a nié ces allégations devant le juge, affirmant que les documents ont été inventés par des personnes mal intentionnées.
Edouard Mwangachuchu Hizi, ancien cadre des mouvements de rébellion du RCD et du CNDP, est poursuivi pour détention illégale d’armes et de munitions de guerre, espionnage et participation à un mouvement insurrectionnel. Ce procès intervient dans un contexte sécuritaire préoccupant en RDC, marqué par la recrudescence des maladies infectieuses et des déplacements massifs de population.
Malgré les défis auxquels fait face le pays, des initiatives positives ont également été annoncées, comme la participation du parti Envol de Delly Sesanga aux élections de décembre prochain, ou encore l’allocation de 100 millions de dollars par la Banque mondiale pour lutter contre les érosions menaçant la ville de Kananga et la province du Kasai central. Le FESPAM 2022, qui mettra à l’honneur la rumba congolaise comme patrimoine immatériel de l’humanité, est également un événement majeur pour le paysage culturel congolais.
Ces diverses actualités montrent la complexité de la situation en RDC, entre défis sécuritaires et avancées positives, et soulignent l’importance d’une coopération nationale et internationale pour un avenir plus stable et prospère pour le pays et ses habitants.
“Conférence sur le risque pays à Kinshasa : L’occasion de débattre sur les solutions pour la croissance économique de la RDC”
« La question du soutien du Rwanda au M23 au cœur de la réunion des Nations unies : analyse de la situation en RDC »
"En RDC, le député Mwangachuchu a-t-il attenté à la sûreté de l’État ? - 07.03.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1424600/politique/en-rdc-le-depute-mwangachuchu-a-t-il-attente-a-la-surete-de-letat/
Déféré devant la Haute cour militaire, cet élu du Nord-Kivu a été placé en détention à Makala en attendant son jugement. Il est notamment accusé d’avoir formé une milice privée et d’apporter son soutien aux rebelles du M23.
Le Parlement de RDC, au Palais du peuple de Kinshasa. :copyright: JUNIOR D.KANNAH/AFP
Les charges retenues contre Édouard Mwangachuchu Hizi sont très lourdes. Ce député du Nord-Kivu est poursuivi pour trahison, atteinte à la sûreté de l’État, détention illégale d’armes et munitions de guerre, association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et incitation à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline. Rien de moins.
Procédure de flagrance
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 19/7/2023, 5:59 pm, édité 18 fois
ndonzwau
Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
"Procès Mwangachuchu: le prévenu de plus en plus faible
18.07.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-124638_proces_mwangachuchu_le_prevenu_de_plus_en_plus_faible.html
"Procès Mwangachuchu : le chef de division au ministère de l’Intérieur convoqué -
15.07.2023
= https://acp.cd/nation/proces-mwangachuchu-le-chef-de-division-au-ministere-de-linterieur-convoque/
"RDC-Procès Mwangachuchu : La Haute Cour Militaire A Confronté Les Responsables De La PNC Du Nord-Kivu - 17 juin 2023
= https://rtnc.cd/rdc-proces-mwangachuchu-la-haute-cour-militaire-a-confronte-les-responsables-de-la-pnc-du-nord-kivu/amp/
"RDC : Mwangachuchu fait une crise avant la présentation par la justice des contenus informatiques saisis chez lui - 20.06.2023
= https://www.digitalcongo.net/article/6491fc710dd23f67af5f4448/
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Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
"Procès Mwangachuchu : Le réquisitoire du ministère public attendu ce mardi 22 août - 22.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/22/proces-mwangachuchu-le-requisitoire-du-ministere-public-attendu-ce-mardi-22-aout
= https://actualite.cd/2023/08/15/proces-mwangachuchu-fin-de-linstruction-la-plaidoirie-attendue-le-mardi-22-aout
"Procès Mwangachuchu: La Haute cour militaire rejette la demande de comparution de Jean claude Bukasa et Justin Ndayishimiye - 15 août 2023
= https://actualite.cd/2023/08/14/proces-mwangachuchu-les-prevenus-sollicitent-la-comparution-de-lancien-responsable-du
"Procès Mwangachuchu : le chef de division en charge d'arme à feu au ministère de l'Intérieur va comparaître pour expliquer les circonstances d'obtention d'arme par le prévenu 17.07.2023
= https://actualite.cd/2023/07/17/proces-mwangachuchu-le-chef-de-division-en-charge-darme-feu-au-ministere-de-linterieur
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Dernière édition par ndonzwau le 28/8/2023, 3:42 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
UNE CONDAMNATION TRES SÉVÈRE, LA PERPÉTUITÉ ET DES DOMMAGES COLOSSAUX A 10 MILLIARDS DE DOLLARS REQUIS CONTRE MWANGACHUCHU ! ATTENDONS LE VERDICT ET SURTOUT LES SUITES LORSQUE L'ON SAIT CE QUE SONT LES SUITES JUDICIAIRES CHEZ NOUS...
Mwangachuchu est un très gros poisson à ne pas rater dans le génocide humain et surtout économique que subit la RDC de la part du Rwanda de Kagame ; osons espérer que tous les protagonistes l'ont bien compris.
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Mwangachuchu est un très gros poisson à ne pas rater dans le génocide humain et surtout économique que subit la RDC de la part du Rwanda de Kagame ; osons espérer que tous les protagonistes l'ont bien compris.
"RDC : le ministère public requiert une peine de servitude pénale à perpétuité contre Édouard Mwangachuchu - 26 août 2023
= https://actualite.cd/2023/08/25/rdc-le-ministere-public-requiert-une-peine-de-servitude-penale-perpetuite-contre-edouard
L'Auditeur Général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (RDC) a prononcé aujourd'hui son réquisitoire lors d'une audience publique. Selon l'officier du ministère public, Édouard Mwangachuchu, député national congolais, est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés et mérite une peine de servitude pénale à perpétuité.
Édouard Mwangachuchu est poursuivi pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d'armes et de munitions de guerre. Les soupçons pèsent sur lui et son co-prévenu concernant leurs liens présumés avec les rebelles du M23. Les charges retenues incluent également espionnage et détention illégale d'armes de guerre.
Ces poursuites ont été engagées à la suite de découvertes réalisées par les services de renseignements militaires. Des armes de guerre ont été trouvées à la résidence d'Édouard Mwangachuchu à Kinshasa, ainsi que dans les locaux de sa société SMB à Masisi, dans la province du Nord-Kivu.
Le tribunal étudiera attentivement les éléments présentés par le ministère public avant de rendre son verdict final.
"Procès Mwangachuchu : Demande de condamnation sévère et de réparations de 10 milliards de dollars - 27.08.2023
= https://fatshimetrie.org/blog/2023/08/27/proces-mwangachuchu-demande-de-condamnation-severe-et-de-reparations-de-10-milliards-de-dollars/
RDC : De nouvelles demandes formulées lors du procès d’Édouard Mwangachuchu
Le procès du député national Édouard Mwangachuchu se poursuit devant la Haute Cour militaire de la République démocratique du Congo. Lors de l’audience de ce vendredi 25 août, la République, en tant que partie civile, a présenté plusieurs chefs de demande visant à obtenir justice et réparation.
L’avocat représentant la République a souligné les infractions reprochées à Mwangachuchu, notamment la trahison, la participation à un mouvement insurrectionnel et la détention illégale d’armes et de munitions de guerre. Ces accusations, d’une gravité extrême, traduisent la volonté de la République de punir sévèrement les actes de l’accusé.
Les demandes formulées par la partie civile vont au-delà de la simple condamnation. En effet, la République demande la déchéance du mandat parlementaire d’Édouard Mwangachuchu, afin de lui retirer tout pouvoir politique et de le priver de ses privilèges en tant que représentant du peuple. De plus, une demande de dommages-intérêts de 10 milliards de dollars a été formulée, soulignant ainsi la volonté de la République de réparer les préjudices causés.
Mais les demandes ne s’arrêtent pas là. La confiscation des armes retrouvées à la SMB (Société Minière de Bisunzu), ainsi que dans la résidence du prévenu, est également demandée. Parmi les armes citées figure un revolver GP de calibre 9 mm. Cette demande vise à garantir la sécurité de la population en empêchant toute utilisation future de ces armes potentiellement dangereuses.
Enfin, la République demande la fermeture de la SMB en raison de son implication présumée dans des activités subversives et belliqueuses. Cette demande vise à assurer la sécurité et l’ordre dans la région, en mettant fin à toute activité susceptible de perturber la paix et la stabilité.
Le procès a été renvoyé à la semaine prochaine, afin de permettre à la défense de présenter ses plaidoiries. L’accusation poursuit Mwangachuchu pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d’armes de guerre. La suite du procès permettra de déterminer si les demandes de la République seront acceptées et si des condamnations seront prononcées à l’encontre du prévenu.
En conclusion, ce procès met en lumière la détermination de la République à lutter contre les actes de trahison et les mouvements insurrectionnels qui menacent la stabilité du pays. Les demandes formulées lors de l’audience témoignent de la volonté de la République d’obtenir justice et réparation pour les préjudices causés. Le dénouement de cette affaire marquera un tournant décisif dans la lutte contre l’impunité et la préservation de la paix en République démocratique du Congo.
"Procès Mwangachuchu: Selon la République, le prévenu avait acquis "gratuitement la concession minière de Bisunzu avec 36 carrés miniers" à l'époque de RCD-Goma - 28.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/28/proces-mwangachuchu-selon-la-republique-le-prevenu-avait-acquis-gratuitement-la
Lors de ses conclusions à l'audience de vendredi 25 août dernier dans l'affaire mettant en cause Edouard Mwangachuchu, la partie civile la République a confirmé que le prévenu est un "argentier" du mouvement rebelle M23, et c'est au travers sa mine qu'il contribuait au développement du Rwanda. Selon Me Yodi Mpungu, "la concession de Bisunzu lui a été remise pour exploiter les minerais et financer le Rwanda".
"Le prévenu Mwangachuchu, membre influent du RCD-Goma, s'est fait attribuer gratuitement la concession minière de Bisunzu avec 36 carrés miniers. Cette concession contenant des minerais qui ont contribué au développement du Rwanda et poursuivant la volonté de déstabiliser la RDC, les Rwandais vont créer RCD-Goma, dont le prévenu Mwangachuchu fut vice-président et président. Le CNDP était composé des Rwandais Kunda Batware, Bosco Ntaganda, aujourd'hui ne sont plus congolais mais Rwandais. Les Rwandais du RCD-Goma ont créé M23 avec le prévenu Mwangachuchu qui est l'argentier du mouvement terroriste qui agresse la RDC. La concession de Bisunzu lui a été remise pour exploiter ces minerais et financer le Rwanda. James Kabarebe l'a sommé de rejoindre le M23, un étranger peut sommer un congolais de rejoindre un mouvement rebelle pour s'attaquer à son propre pays?", a déclaré l'avocat de la République.
Durant l'instruction de cette cause, le ministère public avait révélé que le prévenu Mwangachuchu est membre de la diaspora rwandaise en RDC, citant un rapport du conseil national de sécurité (CNS).
L'accusation poursuit Mwangachuchu pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d'armes de guerre.
"La partie civile demande la déchéance du mandat parlementaire de Mwangachuchu et réclame 10 milliards USD de dommages-intérêts 25.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/25/la-partie-civile-demande-la-decheance-du-mandat-parlementaire-de-mwangachuchu-et-reclame
Dans le cadre du procès impliquant le député national Édouard Mwangachuchu, la République, en tant que partie civile, a formulé plusieurs chefs de demande lors de l'audience de ce vendredi 25 août devant la Haute Cour militaire. Parmi ces demandes figurent la déchéance du mandat parlementaire du prévenu, et la condamnation au paiement de 10 milliards de dollars de dommages-intérêts.
L'avocat représentant la République a souligné les infractions reprochées à Mwangachuchu, notamment la trahison, la participation à un mouvement insurrectionnel et la détention illégale d'armes et de munitions de guerre. Il a également demandé la confiscation des armes retrouvées à la SMB et dans la résidence du prévenu, dont un revolver GP de calibre 9 mm, ainsi que la fermeture de la SMB en raison de son implication présumée dans des activités subversives et belliqueuses.
Le procès a été renvoyé à la semaine prochaine afin de permettre à la défense de présenter ses plaidoiries.
L'accusation poursuit Mwangachuchu pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d'armes de guerre.
Lire: RDC : le ministère public requiert une peine de servitude pénale à perpétuité contre Édouard Mwangachuchu
"Procès Mwangachuchu : Notre client est victime de la stigmatisation (Avocats) - 26.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/26/proces-mwangachuchu-notre-client-est-victime-de-la-stigmatisation-avocats
Au cours de l'audience de ce vendredi 25 août dans l'affaire mettant en cause le député national Édouard Mwangachuchu, les conseils du prévenu ont estimé que le réquisitoire du ministère public, sollicitant de la cour la condamnation de Mwangachuchu à la peine de servitude pénale à perpétuité est un acharnement.
"(...) C'est l'acharnement. On veut absolument le condamner. Il faut absolument qu'il y ait un condamné. Ils veulent présenter à la haute cour que condamner notre client est un acte patriotique. Il est certes vrai qu'il y a des gens dans le M23 qui nuisent à l'État, personne ne le conteste. Nous ne sommes pas là pour le M23 ou le Rwanda, mais notre client n'a aucun lien avec ces gens. Nous ne comprenons pas pourquoi pendant le réquisitoire ils parlent du Rwanda, des morts..., quel est le lien qu'il a fait par rapport à tout ça ?", s'est interrogé Me Thomas Gamakolo, avocat de Mwangachuchu.
Il ajoute: "C'est malheureux parce que nous considérons que c'est une stigmatisation. C’est un procès de la haine. Notre client doit souffrir du fait qu'il soit Tusti. Si les tutsis commettent une infraction, il faut mettre ça sur le dos de notre client. Notre client doit souffrir à cause de sa face. Notre client n'est pas le Jésus-Christ des Tutsis. On ne peut pas prendre notre client comme une victime expiatoire. Tous les péchés des Tutsi on met sur sa tête".
Le ministère public requiert une peine de servitude pénale à perpétuité contre Edouard Mwangachuchu estimant que les infractions retenues contre lui sont établies en fait comme en droit. La haute cour a renvoyé l'affaire au 29 août pour écouter les plaidoiries de la partie prévenue avant l'arrêt définitif.
L'accusation poursuit Mwangachuchu pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d'armes et munition de guerre.
"Procès Mwangachuchu : Le ministère public reconnaît qu'il est "vite parti en besogne" et requalifie l'infraction d'espionnage en trahison - 22.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/22/proces-mwangachuchu-le-ministere-public-reconnait-quil-est-vite-parti-en-besogne-et
Le ministère public fait marche arrière et requalifie l'une des incriminations à charge du prévenu Édouard Mwangachuchu. L'organe de la loi a reconnu au cours de l'audience de ce mardi 22 août que la prévention “d'espionnage” ne peut être tenue à ce stade étant donné que, le test covid effectué par le prévenu au Rwanda et qui était l'élément motivateur de l'infraction d'espionnage ne peut être considéré comme pièce qui prouve la nationalité. Cette prévention est requalifiée en “trahison”.
"A la place de l'espionnage nous retenons la trahison. Comme nous n'avons pas encore continué le débat nous retenons la trahison. Mais nous précisons que les deux infractions ont les mêmes éléments constitutifs, sauf que l'espionnage révèle la nationalité rwandaise alors que la trahison démontre que Mwangachuchu est Congolais mais se fait passer pour un Rwandais. Il est de bonne justice qu'on puisse le dire que ce sont les mêmes faits. Pour parler de l'espionnage, nous nous sommes fondés le test covid, nous estimons que cette pièce ne prouve pas sa nationalité. Cette pièce va nous permettre d'asseoir l'infraction de trahison", a déclaré l'officier du ministère public.
La Cour a renvoyé pour le vendredi 25 août pour le réquisitoire du ministère public et les plaidoiries.
La Haute cour militaire a précisé qu'il n'a pas instruit sur les préventions mais plutôt sur les faits. Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23.
"Procès Mwangachuchu: Le ministère public ne pouvait pas accuser notre client d'espionnage, parce que lui-même ne voit pas comment soutenir cette incrimination (Défense) - 23.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/23/proces-mwangachuchu-le-ministere-public-ne-pouvait-pas-accuser-notre-client-despionnage
Les avocats du député national Edouard Mwangachuchu estiment que les accusations portées par l'auditeur général des FARDC contre leur client sont fausses car « le dossier est vide ». Au cours de l'audience de ce vendredi 22 août, Maître Thomas Gamakolo a précisé que son client n'a commis aucune infraction, et se dit prêt pour la plaidoirie.
"En tant que défense nous pensons que le ministère public est aux abois. C'est comme quelqu'un qui se retrouve dans une salle sans issue. Le ministère public en allant préparer son réquisitoire se rend compte qu’il n'aurait même jamais qualifié le comportement de notre client d'espionnage tout simplement parce que lui-même ne voit pas comment soutenir l'espionnage. C'est de bonnes guerres, il vient dire désormais ce n'est plus l’espionnage, mais la trahison, encore que là nous nous demandons comment il va s'en sortir. Mais déjà au moins c'est quelque chose que nous mettons à son honneur. Avec la trahison nous pouvons quand-même nous défendre, mais avec l'espionnage, dès le départ le débat serait clos", a déclaré l'avocat de Mwangachuchu.
Et d'ajouter : " Le premier élément constitutif de la nationalité c'est le passeport et non un test covid. Il ne peut pas remettre la nationalité de notre client en cause, lui qui est député depuis 2006, et qui a 11 passeports congolais sans un seul passeport rwandais. Il devait avoir quelque chose qui montre qu'il est rwandais pour soutenir son accusation d’espionnage. Le dossier est vide, c'est comme le tombeau du christ, c'est vide. Notre client n'a commis aucune de ces incriminations. Il n’y a rien. On attend la plaidoirie ".
La Haute cour militaire a précisé séance tenante qu'il juge les faits et non les incriminations. Le ministère public reconnaît que le test covid n'est pas un document qui pourrait prouver la nationalité de quelqu'un. La cour a renvoyé l’affaire à vendredi 25 août pour les plaidoiries des parties et le réquisitoire du ministère public.
Lire: Procès Mwangachuchu : Le ministère public reconnaît qu'il est "vite parti en besogne" et requalifie l'infraction d'espionnage en trahison
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Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
"En RDC, le député Mwangachuchu condamné à mort - 07.10.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1490544/politique/en-rdc-le-depute-mwangachuchu-condamne-a-mort/r
"Verdict dans l’affaire Édouard Mwangachuchu: le député condamné à mort - 06.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/06/verdict-dans-laffaire-edouard-mwangachuchu-le-depute-condamne-mort
"RDC : Mwangachuchu refuse de participer à l'audience consacrée au prononcé du verdict de son procès - 6 octobre 2023
= https://7sur7.cd/2023/10/06/rdc-mwangachuchu-refuse-de-participer-laudience-consacree-au-prononce-du-verdict-de-so
"Kinshasa : plaidoyer pour l’accès aux soins appropriés d’Edouard Mwangachuchu - 28/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/28/actualite/justice/kinshasa-plaidoyer-pour-lacces-aux-soins-appropries-dedouard
"Édouard Mwangachuchu : son pourvoi en cassation suspend sa condamnation à la peine de mort, les enjeux politiques en jeu - 10.10.2023
= https://fatshimetrie.org/blog/2023/10/10/edouard-mwangachuchu-son-pourvoi-en-cassation-suspend-sa-condamnation-a-la-peine-de-mort-les-enjeux-politiques-en-jeu/
"RDC: le député Édouard Mwangachuchu condamné à mort pour insurrection
- 07.10.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231007-rdc-le-d%C3%A9put%C3%A9-%C3%A9douard-mwangachuchu-condamn%C3%A9-%C3%A0-mort-pour-insurrection
"En RDC, la défense d’un élu jugé pour « trahison » dénonce un procès de la « haine » - 26.08.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/08/28/en-rdc-la-defense-d-un-elu-juge-pour-trahison-denonce-un-proces-de-la-haine_6186840_3212.html
"RDC : condamné à mort, Mwangachuchu doit verser 100 millions USD de dommages et intérêts à l’État - 06.10.2023
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-condamne-a-mort-mwangachuchu-doit-verser-100-millions-usd-de-dommages-et-interets-a-letat/
"RD Congo : Edouard Mwangachuchu condamné à mort, la triste fin d’un «traître» - 6 octobre 2023
= https://liberteactu.com/index.php/2023/10/06/rd-congo-edouard-mwangachuchu-condamne-a-mort-la-triste-fin-dun-traitre/
"
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Re: QU'EST-CE DONC CE CAS MWANGACHUCHU, UN DÉPUTE NATIONAL INTERPELÉ POUR TRAHISON, ATTEINTE A LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT, PARTICIPATION A UN MOUVEMENT INSURRECTIONNEL, ASSOCIATION DE MALFAITEURS, INCITATION A COMMETTRE DES ACTES CONTRAIRES A LA DISCIPLINE...?
UN AVEU AMBIGU, HYPOCRITE ET DÉMAGOGIQUE DE KAGAME : "IL Y'A DES GENS PLUS INTÉRESSÉS PAR LES MINERAIS DE L'EST DE LA RDC QUE LE RWANDA ; CE SONT CES DERNIERS QUI ENTRETIENNENT LE PROBLÈME !"
DOMMAGE QUE CETTE AFFIRMATION N'AIT POUSSÉ GRAND MONDE A RÉAGIR.
A QUI S'ADRESSE KAGAME ET POURQUOI CETTE DÉCLARATION AUJOURD'HUI ???
Le diabolique Kagame s'adresse plein de roublardise aux Congolais et le reste du monde qui l'accusebt mde piller les richesses de la RDC mais en vérité il veut nous "blaguer" avec des montages à sa guise. Qui en effet ignore que la destination finale des minerais d'Afrique ce sont les industries occidentales ?
Leurs puissances entretiennent ce commerce à leurs conditions. Dans l'Est de la RDC, le problème est que Mwangachchu ou d'autres pseudo-Congolais qui sont en fait des frères ou des alliés objectifs du Rwanda lui filent le cobalt de la riche mine de Rubaya dabs le Masisi pour leurs comptes aux depens du Congo dont c'est la propriété.
Alors lorsque Kagame éructe que ce sont d'autres qui entretiennent le pillage, il veut se moquer du monde qui sait qu'il tire un profit vital du pillage des richesses de l'Est du Congo. Il faut que ça cesse un jour autant le pillage du Rwanda que l'irresponsabilité coupable des Congolais...
DOMMAGE QUE CETTE AFFIRMATION N'AIT POUSSÉ GRAND MONDE A RÉAGIR.
A QUI S'ADRESSE KAGAME ET POURQUOI CETTE DÉCLARATION AUJOURD'HUI ???
Le diabolique Kagame s'adresse plein de roublardise aux Congolais et le reste du monde qui l'accusebt mde piller les richesses de la RDC mais en vérité il veut nous "blaguer" avec des montages à sa guise. Qui en effet ignore que la destination finale des minerais d'Afrique ce sont les industries occidentales ?
Leurs puissances entretiennent ce commerce à leurs conditions. Dans l'Est de la RDC, le problème est que Mwangachchu ou d'autres pseudo-Congolais qui sont en fait des frères ou des alliés objectifs du Rwanda lui filent le cobalt de la riche mine de Rubaya dabs le Masisi pour leurs comptes aux depens du Congo dont c'est la propriété.
Alors lorsque Kagame éructe que ce sont d'autres qui entretiennent le pillage, il veut se moquer du monde qui sait qu'il tire un profit vital du pillage des richesses de l'Est du Congo. Il faut que ça cesse un jour autant le pillage du Rwanda que l'irresponsabilité coupable des Congolais...
"[Est de la RDC : « il y a des gens plus intéressés par les minerais que le Rwanda et ce sont eux qui entretiennent le problème » (Paul Kagame) -
= https://afriquactu.net/2024/03/15/est-de-la-rdc-il-y-a-des-gens-plus-interesses-par-les-minerais-que-le-rwanda-et-ce-sont-eux-qui-entretiennent-le-probleme-paul-kagame/
= https://congokin.blog?p=13289
]
Dans une interview accordée jeudi 14 mars au média kenyan NTV, le président rwandais Paul Kagame est revenu longuement sur le conflit rwando-congolais. Il a répondu notamment aux accusations de son homologue congolais Félix Tshisekedi selon lesquelles le Rwanda agresse la RDC pour piller ses ressources minières.
La zone minière de Rubaya, capitale du coltan, située dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu, est encerclée par les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise. Sans nier l’implication de son pays dans ce pillage, Paul Kagame a indiqué qu’il y a plusieurs acteurs qui font main basse sur les minerais stratégiques de la RDC et par conséquent, entretiennent le conflit armé qui perdure depuis 30 ans.
« Ils ont retourné contre nous ce qui les intéresse… Ils disent maintenant que le Rwanda s’intéresse aux minerais congolais. Je pense qu’il y a des gens plus intéressés par les minéraux que le Rwanda et ce sont eux qui entretiennent le problème », a-t-il dit.
Selon l’Office rwandais des mines, (depuis la prise de Rubaya) les recettes d’exportation de minéraux du Rwanda en 2023 ont augmenté pour atteindre le record de 1,1 milliard de dollars.
Thierry Vircoulon qui travaille en RDC depuis 2003 en tant qu’expert pour la Commission européenne, a confirmé ce pillage. « Les chiffres ont été très bons en 2023, mais tout le monde sait très bien que leurs chiffres de production et d’exportation ne collent pas. Il n’y a pas de mystère. Les chiffres augmentent à cause de ce contrôle et parce qu’ il y a toujours cette contrebande importante dans la région du Kivu, et ce, malgré les initiatives de traçabilité mises en œuvre », a-t-il expliqué.
Même s’il est prêt à rencontrer Félix Tshisekedi pour résoudre la crise entre les deux pays, Paul Kagame a affirmé cependant que la question du M23 est un problème congolo-congolais.
« Les M23 dont vous avez entendu parler sont de nationalité congolaise. Je n’ai aucune responsabilité là-dedans, c’est arrivé avant même ma naissance. Nous avons 100 000 réfugiés de RDC au Rwanda »]a déclaré le président rwandais.
Contrairement à Tshisekedi qui a mis en veilleuse ses velléités belliqueuses, Kagame a réaffirmé sa disposition à intervenir militairement en RDC si la sécurité du Rwanda est menacée.
« J’ai dit à plusieurs reprises devant la caméra que si la sécurité du Rwanda est menacée, je n’ai besoin de la permission de personne pour faire tout ce que je dois faire pour garantir la protection du Rwanda », a-t-il souligné.
Les deux chefs d’État pourraient se rencontrer dans les prochains jours sous la médiation du président angolais João Lourenço, qui encourage une solution diplomatique au conflit rwando-congolais.
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