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L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ?

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Message  ndonzwau 4/4/2023, 9:57 pm

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ?

Tout commence avec l'adhésion surprise de notre pays lorsque le 11 juillet 2022 à Arusha en Tanzanie, notre ministreldes AE Lutundula  dépose les instruments de ratification de l'adhésion du traité de la RDC à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Est (EAC).
Le pouvoir en place croyait naïvement que l'EAC situé à l'Est lui viendra au secours dans le conflit de sa partie orientale tandis que les Etats de l'EAC se rejouissaient de l'accès quasi-gratuit à  un immense marché du Congo dépendant de l'extérieur. Nous avons été lamentablement douchés comme on le voit maintenant : nous en sommes aujourd'hui à regretter cette expédition qui nous a causé plus de mal que de bien, l'agression rwandaise via le M23 se poursuit gagnante.la force de l'EAC decidee à  geler le conflit plutôt qu'à  le resoudre une fois pour toutes.

La quasi-totalité des Congolais surtout ceux de l'Est directement  confrontés à son inefficacité  sont contre la présence de l'EAC jugée inutile sinon provocatrice. La question  qui vaille pour l'heure est celle de savoir comment  nos autorités sont encore capables de trouver des solutions à ce grave problème ?
Il n'y en a pas mille, ils ont à choisir de façon responsable entre :

– un changement radical en rompant avec l’EAC, ce qui est pour l’heure quasiment impossible vu les engagements déjà pris et surtout que Kinshasa ne dispose pas encore d’une armée efficace comme alternative…
– une exigence réussie auprès de l'EAC de réviser son ambiguïté qui fait d’elle une coûteuse touriste ; mais vous en doutez bien, les Etats de l’EAC campent là pour une prétendue bonne action et surtout pour la jouissance de leurs zones juteuses obtenues dans l’accord, elles ne sont donc pas prêtes à changer de cap…
– une négociation diirecte avec le M23 qu’il considère jusque-là comme terroriste ; ce qui deplaira à la majorité des Congolais…
– soit, soit… ; bref nous ne sommes pas sortis de si tôt de l’enfer des violences dans l’Est. Nos autorités sont-elles capables de trouver d’autres artifices pour régler ce problème ? Voilà la question nous posée aujourd’hui ; l'EAC n'est pas la bonne fée à notre rescousse  !



"La RDC devient officiellement membre de l'EAC - 11/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/11/actualite/politique/la-rdc-devient-officiellement-membre-de-leac

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? 20220712002242542664_EAC
Le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, dépose lundi 11 juillet à Arusha en Tanzanie, les instruments de ratification de l'adhésion du traité de la RDC à l'EAC. Photo droits tiers.

La République démocratique du Congo (RDC) devient officiellement le 7ème pays membre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Est. Le ministre des Affaires étrangères a déposé lundi 11 juillet à Arusha en Tanzanie, siège de l’organisation, les instruments de ratification de l'adhésion du traité instituant la Communauté.
Cette adhésion intervient après que la RDC a été acceptée en avril 2022 par les autres Etats membres. Le Parlement congolais avait aussi adopté en juin dernier le projet de loi autorisant l’adhésion de la RDC à ce bloc sous-régional.


La communauté des Etats d’Afrique de l’Est est une organisation régionale créée dans sa forme actuelle dans les années 2000. Elle consacre la libre circulation des personnes avec la suppression de l’exigence d’un visa pour des courts séjours aux citoyens des Etats membres.
Il est aussi question pour les pays regroupés au sein de l’EAC de mutualiser leurs efforts quand les questions de paix et de sécurité dans la sous-région.

"RDC : La force est-africaine gele le conflit sans le résoudre - 03/04/2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-la-force-est-africaine-gele-le-conflit-sans-le-resoudre/
Le retrait des rebelles de ses positions et le déploiement de la force régionale se font attendre à l’Est du Congo. Le doute plane encore sur la nature et la durée du mandat des soldats de l’East African Community (EAC), alors que le conflit militaire marque une pause s’en faire entrevoir de sortie de crise.

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Des soldats kénayans de l’East African Community à l’Est de la RDC en mars 2023 :copyright: EACRF

Depuis le 30 mars, les groupes armés, dont le M23, étaient cessés se retirer de leurs positions pour laisser la place aux soldats de la force régionale de l’East African Community (EAC), selon un calendrier adopté mi-février à Addis-Abeba. Mais comme pour les accords signés à Luanda ou Bujumbra ces derniers mois, l’échéance n’a, une nouvelle fois, pas été respectée. Depuis le 2 avril, les rebelles du M23 se font discrets dans certaines zones, comme Kishishe ou Bambo dans le Rutshuru, tout en restant très présents à Kilolirwe et Mushaki dans le Masisi. Idem pour la cité stratégique de Bunagana, à la frontière avec l’Ouganda, que la rébellion occupe depuis juin 2022. Le M23 est donc toujours bien place et se renforcerait même à Kibumba et Rugari.

Un retrait du M23 qui se fait attendre
De son côté, la force est-africaine de l’EAC se hâte lentement pour se déployer dans les zones rebelles. L’Ouganda, qui a envoyé 1.000 hommes supplémentaires dans la force régionale, est pourtant entré à Bunagana le 31 mars. Mais 5 jours après son arrivée, le M23 n’a toujours pas bougé, selon plusieurs sources locales. C’est bien là l’aspect ubuesque de la situation. La mission des soldats de l’EAC n’est pas de « combattre le M23 », mais d’être une « force neutre », chargée d’occuper les positions remises par le M23 après leur retrait. Le problème est que le départ du M23 se fait toujours attendre.

Quel mandat pour la force régionale ?
L’ambiguïté de la mission des soldats est-africains interroge de nombreux Congolais. Certains s’étonnent que l’Ouganda, soupçonné par un rapport des Nations unies d’avoir laissé entrer le M23 à Bunagana par leur frontière, fasse partie des continents déployés au Congo. « On laisse entrer le loup dans la bergerie » nous confie un membre de la société civile du Nord-Kivu. Le député André-Lubaya Claudel a d’ailleurs interpellé le ministre des Affaires étrangères pour connaître réellement la nature et la durée du mandat de la force régionale. Le gouvernement a toujours soutenu que le mandat de l’EAC était « offensif », alors que les présidents ougandais, ou tanzanien ont récemment affirmé le contraire. Un hiatus qui suscite la méfiance de l’opposition congolaise sur les réels motivations des pays contributeurs à la force est-africaine.

Un trop-plein d’armées et d’initiatives diplomatiques
Le flou plane également sur le statut des zones libérées par le M23. Les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) ne semblent pas les bienvenues sur ces territoires. C’est du moins le message qu’a fait passer le M23 aux forces de l’EAC. Là encore, nombreux sont les Congolais qui s’en offusquent et attendent une position claire du gouvernement. Réponse qui se fait attendre. C’est donc une drôle de situation qui prévaut à l’Est du Congo. 6 armées régionales sont déployées dans le cadre de l’East African Community ; 10 armées étrangères contribuent à la mission des Nations unies (Monusco), dont certains pays, comme la Tanzanie participent aussi à la force régionale ; auxquelles se rajoutent l’armée congolaise et plus de 120 groupes armés. Autant dire que ce trop-plein d’hommes en armes, tout comme les multiples initiatives diplomatiques internationales ne font que rajouter de la confusion à un conflit déjà très complexe.

Un conflit gelé
Trop d’armés étrangères, trop d’interlocuteurs diplomatiques sans coordination globale, trop de pays impliqués aux intérêts divergents rendent la sortie de crise des plus incertaines. La force régionale, qui a pour l’instant la main sur le déploiement militaire sur le terrain, n’a pas réussi à s’imposer face au M23 et s’est transformée en « force neutre», à la manière d’une Monusco-bis déjà largement impuissante. La présence des soldats kényans, burundais, ougandais, et bientôt angolais, n’ont fait que figer et geler la zone de conflit dans l’attente d’une possible médiation politique. Mais tant que le M23 sera en position de force militaire sur le terrain, et que le gouvernement congolais refusera toute négociation, il y a bien peu de chance de trouver la porte de sortie.

"RD Congo : l'efficacité de la force de l'EAC en question - 06/02/2023
= https://afrique.tv5monde.com/information/rd-congo-lefficacite-de-la-force-de-leac-en-question
La RDC s'inquiète de l'inefficacité de la force régionale est africaine. 12.000 hommes sont déployés sur place. Le sommet de Bujumbura s'est penché sur la question samedi. Pour quels résultats




"Une majorité des Congolais rejettent la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est -
14 Mar 2023

= https://reliefweb.int/report/democratic-republic-congo/une-majorite-des-congolais-rejettent-la-force-regionale-de-la-communaute-dafrique-de-lest

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? 31477644-8173-49bf-8a53-c3df0363b788Download Report(PDF | 1.29 MB)[/url]

La force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) connaît depuis plusieurs semaines une pression de la société civile en République démocratique du Congo (RDC), qui la juge inefficace. Déployée en RDC à partir d’août 2022 pour traquer les groupes armés, dont le Mouvement du 23 mars (M23) qui ne cesse d’étendre sa zone d’influence, la force régionale de l’EAC est rejetée par une majorité de Congolais.

C’est le principal enseignement de la note thématique intitulée Une majorité des Congolais rejettent la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est, publiée ce jeudi 23 février par Ebuteli, institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), du Centre pour la coopération internationale (CIC) de l’Université de New-York et le Bureau d’études, de recherche, et de consulting international (Berci). Soixante-neuf pour cent des Congolais interrogés ne pensent pas que la force régionale conduira à l’éradication totale des groupes armés, selon notre sondage réalisé en janvier 2023.
« Les autorités congolaises et celles de l’EAC devraient être attentives à ces signaux.Ils montrent que, avant même son déploiement complet, la force de l’EAC fait déjà l’objet d’un rejet en RDC et que celui-ci ne se limite pas aux seuls manifestants. Le jugement à son égard est encore plus sévère dans les provinces concernées par son déploiement. Si elle n’était pas en mesure d’atteindre des résultats encourageants rapidement, cette force courrait le risque de voir ses relations avec les civils se dégrader encore plus vite, ce qui rendrait beaucoup plus difficile la suite de son déploiement. Cela pourrait également affecter l’image de l’EAC elle-même en RDC, dernier pays à avoir rejoint cet ensemble régional en 2022 », assure Pierre Boisselet, directeur des recherches sur la violence de l’Institut Ebuteli.
Le rejet touche également la Mission de l’ONU en RDC. Soixante-sept pour cent des Congolais sondés estiment que la Monusco doit partir, alors qu’ils n’étaient que 29 % en 2016.
La Russie semble bénéficier de l’échec perçu de la Communauté internationale dans le règlement de la crise du M23. Ce pays est désormais celui qui recueille, de loin, le plus de soutien (61 % des Congolais interrogés ont une « bonne » ou « très bonne » opinion de ce pays).
Par ailleurs, en matière de sécurité, le jugement des Congolais est légèrement moins hostile aux mesures d’ordre national, comme l’état de siège, même si cette mesure est de plus en plus considérée comme inefficace. Soixante-quatre pour cent des Congolais interrogés jugent que cette mesure ne conduira pas à l’éradication totale des groupes armés (contre 54 % en août 2022). Seuls 29 % des Congolais sondés estiment que la situation sécuritaire s’est globalement améliorée depuis son instauration.
= https://laprunellerdc.info/eac-69-des-congolais-pensent-que-force-regionale-conduira-pas-eradication-groupes-armes-sondage/

"[RDC-M23: "si dans un délai raisonnable la Force de l’EAC n'arrive pas à nous soutenir contre l'agresseur, nous demanderons au commandant suprême de prendre la décision qui s'impose" (Christophe Mboso) - 9 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/09/rdc-m23-si-dans-un-delai-raisonnable-la-force-de-leac-narrive-pas-nous-soutenir-contre

"EcoNews : « La RDC dans le piège de l’EAC. Bujumbura et Luanda : blanc bonnet, bonnet blanc » - 06/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/06/actualite/revue-de-presse/econews-la-rdc-dans-le-piege-de-leac-bujumbura-et-luanda-blanc

"RDC : la pacification de l'Est dans l'lmpasse  
= https://afrikarabia.com/wordpress/rdc-la-pacification-de-lest-dans-limpasse/

"Nord-Kivu : « Comprendre la force de l’EAC », Congo Telema en a discuté avec les jeunes de Goma
- 26, 2023

= https://tazamardc.net/2023/01/26/nord-kivu-comprendre-la-force-de-leac-congo-telema-en-a-discute-avec-les-jeunes-de-goma/

"RDC : Malgré multiples sommets de l’EAC, le M23 n’a jamais quitté les zones occupées -
5 février 2023

= https://surveillance.cd/2023/02/05/rdc-malgre-multiples-sommets-de-leac-le-m23-na-jamais-quitte-les-zones-occupees/

"Déploiement de la force régionale de l’EAC, Mukwege sceptique et contre l’autorisation de Tshisekedi ;  » c’est un chaos annoncé ! « - juillet 21, 2022 
= https://kongopress.com/2022/07/21/deploiement-de-la-force-regionale-de-leac-mukwege-sceptique-et-contre-lautorisation-de-tshisekedi-cest-un-chaos-annonce/

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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 12:16 pm, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 5/4/2023, 6:38 pm


"En RDC, la force est-africaine annonce être désormais «pleinement déployée» dans le Nord-Kivu - 04/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230404-en-rdc-la-force-est-africaine-annonce-%C3%AAtre-d%C3%A9sormais-pleinement-d%C3%A9ploy%C3%A9e-dans-le-nord-kivu

Le contingent ougandais de la force est-africaine entre en RDC par le poste-frontière de Bunagana, le 31 mars 2023. AFP - GLODY MURHABAZI

Cette force est censée restaurer la paix et mettre fin à la menace des groupes armés, dont le M23. Cette rébellion, soutenue par le Rwanda selon les Nations unies, a depuis plus d’un an conquis une partie de la province du Nord-Kivu. Des violences qui ont engendré d’importants mouvements de populations, ajoutant une crise humanitaire à la crise sécuritaire. La force de l'EAC doit superviser le retrait programmé du M23 et tous les contingents sont maintenant arrivés sur place.

Le 23 mars, les chefs d’état-major des pays de la communauté d'Afrique de l'Est avaient acté le retard pris dans le retrait du M23, dû, selon eux, au délai de déploiement des derniers contingents. En effet, aux côtés des militaires kényans et burundais, arrivés respectivement mi-novembre et début mars, des soldats ougandais et sud-soudanais étaient encore attendus.
Les premiers ont franchi la frontière vendredi dernier pour commencer à prendre position à Bunagana, première localité occupée par les rebelles depuis juin 2022. Quant aux seconds, ils sont arrivés à Goma en deux temps ce dimanche et ce lundi.
Selon le facilitateur de l’EAC pour cette crise, Uhuru Kenyatta, les différents contingents sont en train d’occuper les positions libérées par les rebelles du M23, comme prévu dans la dernière feuille de route. L’ex-président kényan ajoute que ce retrait est en train d’être vérifié par les différents mécanismes mis en place.
Une évolution qui fait dire à Uhuru Kenyatta que le M23 pourrait être en mesure de rejoindre le processus de Nairobi, les négociations entre le gouvernement congolais et les groupes armés, dont le quatrième round doit avoir lieu ce mois-ci.

Interrogations sur le mandat de la force de l'EAC
Cependant, beaucoup de questions se posent sur cette force, observe notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. Particulièrement, le contenu de son mandat qui n’est pas si clair pour toutes les parties prenantes. Kinshasa insiste sur le caractère offensif de la force, ce que démentent les Ougandais par exemple. C’est dans ce contexte que des députés s’interrogent sur ce que va faire concrètement cette force.

Le 31 mars, le fils de Yoweri Museveni partage une photo d’un militaire ougandais souriant dans les bras d’un combattant du M23 à Bunagana. Il qualifie le cliché de « belle image » et ajoute que les M23 sont ses frères et qu’il n’est pas nécessaire de les combattre, il suggère plutôt un dialogue. La veille, le président ougandais lui-même affirmait que ses troupes ne sont pas sur le sol congolais pour ouvrir le feu sur ce mouvement sanctionné par l’ONU et qualifié de terroriste par Kinshasa. 
L’onde de choc de ces sorties médiatiques a été ressentie jusqu’au Palais du peuple, le siège du Parlement congolais, surtout que l’Angola a également clairement dit que ses 500 soldats qui s’apprêtent à être déployés dans la partie orientale de la RDC n’auront pas un mandat offensif. Eu égard à ce que beaucoup qualifient de cacophonie, le député de l’opposition Claudel-André Lubaya veut savoir quel est le mandat, la mission et  la durée de cette force régionale ? Il veut également que soit divulgué l’accord sur le statut de la force mais aussi le statut actuel des zones censées être libérées par le M23.
Alors que les rebelles du M23 se retirent progressivement et qu’ils se sont convenus avec la force régionale de ne pas admettre l’armée congolaise dans les localités qu’ils ont cédées à la force régionale en attendant un dialogue avec Kinshasa, le gouvernement signé et persiste : il n’est pas question d’interdire à son armée d’investir les localités laissées par le M23. Le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya s'en expliquait face à la presse, lundi soir à Kinshasa. 
"Il n'est aucunement possible d'interdire aux forces armées de la République démocratique du Congo de faire leur travail sur le territoire [...]
Patrick Muyaya

Claudel-André Lubaya a adressé une question orale avec débat au vice-ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula. Une autre question orale avec débat a été adressée au tout nouveau vice-Premier ministre chargé de la Défense Jean-Pierre Bemba par le député de la majorité Juvénal Munubo. Elle concerne le même sujet.
► Lire aussi : Dans l’est de la RDC, les déplacés sont des populations multi-traumatisées


"RDC: désescalade ou « balkanisation », espoirs et craintes autour de la force est-africaine - avril 2023
=  « https://afrique.lalibre.be/76680/rdc-desescalade-ou-balkanisation-espoirs-et-craintes-autour-de-la-force-est-africaine/
Désescalade conforme aux plans ou « balkanisation » en marche? Le déploiement de la force régionale est-africaine chargée de superviser le retrait des rebelles du M23 dans l’est de la RDC suscite chez les Congolais à la fois un espoir prudent et une grande méfiance.
Cette force, créée par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) en parallèle aux démarches diplomatiques engagées pour tenter de ramener la paix dans l’Est congolais, est maintenant quasi au complet.[/size]
Arrivé en novembre à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, son contingent kényan a été rejoint début mars par des soldats burundais puis, en fin de semaine dernière, des Ougandais. Les Sud-Soudanais sont les derniers, arrivant peu à peu depuis dimanche.
L’effectif total de cette force n’a pas été rendu public. Mais au fur et à mesure de leur arrivée dans la région, ses éléments prennent leurs quartiers dans les zones rebelles. Sans combats, en tant que force « neutre », telle que décrite par le président ougandais Yoweri Museveni.

Depuis novembre, la force de l’EAC s’est déployée à Kibati, Kibumba, Rugari, Rumangabo, puis Mushaki, Sake, Kilolirwe, Kitshanga… Les Ougandais sont depuis vendredi dernier à Bunagana, carrefour commercial à la frontière entre la RDC et le Rwanda.
Les rebelles du M23 (« Mouvement du 23 mars ») se sont retirés de certaines localités des territoires de Rutshuru et Masisi. Depuis samedi, selon des habitants interrogés par l’AFP, ils ont ainsi quitté Bambo, Mweso, ou encore le village de Kishishe, où ils sont accusés d’avoir massacré fin novembre plus de 170 civils, selon l’ONU.
Le M23 s’était emparé de tous ces endroits l’année dernière, étranglant peu à peu Goma, qu’il avait déjà brièvement occupée dix ans auparavant, avant d’être défait en 2013.
Ce mouvement majoritairement tutsi, soutenu par le Rwanda selon des experts de l’ONU, est sorti de ses bastions de montagne et a repris les armes en novembre 2021, reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la réinsertion de ses combattants.
La RDC accuse le Rwanda et ses « supplétifs » du M23 de vouloir faire main basse sur les minerais de l’est congolais. Le M23 affirme de son côté défendre une frange menacée de la population et réclame des négociations, que Kinshasa refuse, excluant de discuter avec des « terroristes ».

– « Etats déstabilisateurs » 
Si le M23 s’est retiré de certains villages, il reste toutefois présent dans d’autres, y compris là où se déploie la force de l’EAC qui, comme l’ONU incapable de ramener la paix, se retrouve accusée de passivité, voire de complicité avec les rebelles.
Certains Congolais y voient l’habituelle menace de « balkanisation » de l’est du pays, en proie aux violences de groupes armés hérités pour beaucoup de guerres qui ont ensanglanté la région dans les années 1990-2000.

« Qui peut encore croire aux efforts de stabilisation de l’est avec le concours de la Force #EAC composée en grande partie d’États déstabilisateurs ? », a par exemple protesté sur Twitter le célèbre médecin congolais et prix Nobel de la paix Denis Mukwege. « Il est temps de revoir la diplomatie régionale et la gouvernance sécuritaire pour sortir de l’impasse ! », ajoutait-il.
Deux questions orales ont aussi été adressées par des députés, l’une au ministre des Affaires étrangères, l’autre à celui de la Défense, sur la nature de cette force régionale, en particulier la présence dans ses rangs de soldats ougandais.
En juin dernier, Kampala avait été fortement soupçonné d’avoir, au mieux, fermé les yeux quand les rebelles du M23 s’étaient emparés de Bunagana. D’une manière générale, les Congolais se méfient, des Rwandais mais aussi des Ougandais, gardant en mémoire le rôle de ces deux voisins dans la déstabilisation de l’est de leur pays ces trois dernières décennies.
« Il y a des appréhensions, mais des engagements ont été pris au niveau régional », a répondu lundi soir le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, lors de son briefing hebdomadaire.
Le déploiement de la force est-africaine correspond à « la mise en oeuvre du plan » de désescalade adopté par différents chefs d’Etat, a-t-il également souligné. Ses contingents sont « venus à l’invitation du gouvernement congolais », « cela ne doit pas être vu comme une balkanisation », a assuré le porte-parole.


"L'opposition ougandaise s'inquiète de l'envoi de troupes en RDC - 05/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230404-l-opposition-ougandaise-s-inqui%C3%A8te-de-l-envoi-de-troupes-en-rdc

Des soldats ougandais dans l'est de la RDC, le 8 décembre 2021. AFP - SEBASTIEN KITSA MUSAYI

En Ouganda, la décision du gouvernement d’envoyer des troupes en RDC fait polémique. Le principal parti d’opposition, le FDC a demandé mardi au président d’expliquer aux Ougandais les avantages de ce déploiement.
Deux mille soldats ougandais seront déployés à l’est de la RDC sous la bannière de la force régionale est-africaine, chargée de superviser le retrait des rebelles du M23. Les soldats ougandais ne sont pas là pour « combattre » le M23, insiste Kampala, mais pour occuper, en tant que force « neutre », les positions laissées par le mouvement rebelle.
Un argument qui ne convainc pas vraiment le principal parti d'opposition. Pour l'opposition, c'est avant tout la mauvaise perception de l'Ouganda aux yeux des Congolais qui l'inquiète. « L'Ouganda et le Rwanda ont été accusés par la population congolaise de soutenir le mouvement du M23. Le fait d'envoyer des troupes de l'armée ougandaise dans ce pays les met en danger. Lorsque vous vous battez contre un ennemi et que les gens derrière vous vous attaquent également, cela risque de coûter la vie à beaucoup de soldats ougandais », craint Fungaroo Kaps Hassan, secrétaire national du FDC.
► À lire aussi: En RDC, la force est-africaine annonce être désormais «pleinement déployée» dans le Nord-Kivu

« Nous voulons des explications claires du président »
L'Ouganda a déjà des centaines de soldats en RDC, envoyés en 2021 pour lutter contre les rebelles des ADF. Kampala est aussi intervenu au Congo dans les années 90 lors de la deuxième guerre du Congo, et doit aujourd'hui payer des réparations pour les dommages causés par ses troupes. Ainsi, Fungaroo Kaps Hassan craint un nouveau gouffre financier pour le pays. « Les contribuables ougandais n'ont pas encore fini de rembourser l'argent pillé lors de la précédente guerre et le gouvernement veut envoyer d'autres troupes au Congo pour créer de nouvelles conditions de pillage ? Nous voulons des explications claires du président Museveni pour justifier ce déploiement. Les forces armées ougandaises ne doivent pas devenir sa propriété personnelle », assène-t-il.
Plusieurs ténors du FDC se retrouveront ce mercredi dans la province de West Nile à la frontière avec la RDC pour préparer une motion au Parlement contre l'intervention ougandaise en RDC. Un meeting qui coïncide avec la visite du président Museveni dans la région.
 
Le chef d'état-major ougandais en RDC
Et pendant ce temps, le chef d’état-major de l’armée ougandaise, le général Wilson Mbasu Mbadi, est en RDC pour l’évaluation des opérations militaires en cours dans l’est de ce pays. De passage à Kinshasa, il a eu, durant deux jours, des échanges avec son homologue congolais et surtout avec le nouveau ministre congolais de la Défense, Jean-Pierre Bemba. 
Le général Wilson Mbasu a présenté à Jean-Pierre Bemba la vision de son pays par rapport aux opérations dans l’est de la RDC. Très peu de choses ont filtré de leurs échanges. Cependant, une source militaire précise qu’un accent particulier a été mis sur les comportements à afficher par les troupes déployées dans les zones sous contrôle du M23, dans le territoire de Rutshuru dont Bunagana, Rwanguba ou encore Tchengerero.
Le général Wilson Mbasu a aussi présenté les principaux défis qui se présentent à ses troupes qui combattent aux côtés des forces congolaises dans le cadre de l’opération Shujaa lancée contre les ADF. Certains bastions de ces combattants affiliés au groupe État Islamique ont été détruits.
Cependant, les ADF sont toujours actifs, principalement dans la chefferie de Bashu, dans la partie sud du territoire de Beni, et le long de la frontière septentrionale du Nord-Kivu où ils tentent de se réapprovisionner et d'organiser des représailles contre des civils perçus comme des collaborateurs des forces congolaises et ougandaises. Ce mercredi débutera à Beni la grande réunion d’évaluation de la quatrième phase de ces opérations conjointes. Ces échanges seront déterminants sur les prochaines actions militaires dans la région.


"Balkanisation" en marche : espoirs et craintes autour de la force de l'EAC ! - 05.04.2023
= https://www.voaafrique.com/a/rdc-d%C3%A9sescalade-ou-balkanisation-espoirs-et-craintes-autour-de-la-force-est-africaine/7036854.html
Désescalade conforme aux plans ou "balkanisation" en marche? Le déploiement de la force régionale est-africaine chargée de superviser le retrait des rebelles du M23 dans l'est de la RDC suscite chez les Congolais à la fois un espoir prudent et une grande méfiance.
Cette force, créée par la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) en parallèle aux démarches diplomatiques engagées pour tenter de ramener la paix dans l'Est congolais, est maintenant quasi au complet. Arrivé en novembre à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, son contingent kényan a été rejoint début mars par des soldats burundais puis, en fin de semaine dernière, des Ougandais. Les Sud-Soudanais sont les derniers, arrivant peu à peu depuis dimanche.

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L'effectif total de cette force n'a pas été rendu public. Mais au fur et à mesure de leur arrivée dans la région, ses éléments prennent leurs quartiers dans les zones rebelles. Sans combats, en tant que force "neutre", telle que décrite par le président ougandais Yoweri Museveni. Depuis novembre, la force de l'EAC s'est déployée à Kibati, Kibumba, Rugari, Rumangabo, puis Mushaki, Sake, Kilolirwe, Kitshanga... Les Ougandais sont depuis vendredi dernier à Bunagana, carrefour commercial à la frontière entre la RDC et le Rwanda.
Les rebelles du M23 ("Mouvement du 23 mars") se sont retirés de certaines localités des territoires de Rutshuru et Masisi. Depuis samedi, selon des habitants interrogés par l'AFP, ils ont ainsi quitté Bambo, Mweso, ou encore le village de Kishishe, où ils sont accusés d'avoir massacré fin novembre plus de 170 civils, selon l'ONU.
Le M23 s'était emparé de tous ces endroits l'année dernière, étranglant peu à peu Goma, qu'il avait déjà brièvement occupée dix ans auparavant, avant d'être défait en 2013. Ce mouvement majoritairement tutsi, soutenu par le Rwanda selon des experts de l'ONU, est sorti de ses bastions de montagne et a repris les armes en novembre 2021, reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la réinsertion de ses combattants.


"L’Ouganda dément avoir négocié avec la RDC au nom du M23 - 05.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120057_l_ouganda_dement_avoir_negocie_avec_la_rdc_au_nom_du_m23.html
Kampala rejette les allégations véhiculées sur les réseaux sociaux selon lesquelles il serait en train de négocier avec Kinshasa au nom des rebelles du M23, qui occupent quelques localités dans la province du Nord-Kivu.
Le pays de Yoweri Museveni parle d’un « canular » des détracteurs de la paix avec l’intention de détourner le public des réalisations bilatérales en cours.
« L’Ouganda n’est pas mandaté pour négocier au nom du M23 », dément le porte-parole de l’armée ougandaise, rappelant que « le conclave des chefs d’État de l’EAC a déjà choisi un facilitateur politique (SE Uhuru Kenyatta) ».
Le général Félix Kulayigye a, dans la foulée, précisé que « l’Ouganda est cependant déployé en RDC dans le cadre de l’EACRF (Force régionale de l’EAC) pour faire respecter la cessation des hostilités entre les FARDC et le M23, et la surveillance de leur retrait vers des zones de confinement désignées ».
Aussi, a-t-il insisté, « le seul accord de sécurité bilatéral que nous traitons avec la RDC est l’opération Shujja » contre les terroristes ADF.

L’armée ougandaise contrôle Bunagana
Après avoir occupé Bunagana pendant 294 jours, les rebelles du M23 ont finalement cédé cette cité le 2 avril 2023 à l’armée ougandaise, qui a souligné qu’elle est « force neutre et ne combattra pas le M23 ».
« L’UPDF remercie le leadership du M23 pour sa coopération avec le contingent et pour avoir accordé à nos soldats de la paix un passage sûr et une occupation réussie de Bunagana. Le M23 devrait également coopérer lorsque le moment sera venu pour nous d’occuper respectivement les zones de Rushuru, Kiwanja et Mabenga », a déclaré l’armée ougandaise.
La présence de ces troupes sur le territoire congolais inquiètent par ailleurs plusieurs personnalités en RDC, qui rappellent que la cité de Bunagana a été prise par le M23 avec l’aide du pays de Yoweri Museveni. Le dernier rapport du Groupe d’experts de l’ONU l’avait aussi confirmé.

"Déploiement de la force régionale de l'EAC à l'Est : Désescalade conforme aux plans pour ramener la paix ou "balkanisation" en marche ? - 04.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120038_deploiement_de_la_force_regionale_de_l_eac_a_l_est_desescalade_conforme_aux_plans_pour_ramener_la_paix_ou_balkanisation_en_marche.html
Le déploiement de la force régionale est-africaine chargée de superviser le retrait des rebelles du M23 dans l'est de la RDC suscite chez les Congolais à la fois un espoir prudent et une grande méfiance. Kényans, Burundais, Ougandais ont été rejoints par les Sud-Soudanais le 2 avril. Désescalade conforme aux plans ou "balkanisation" en marche?

Cette force, créée par la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) en parallèle aux démarches diplomatiques engagées pour tenter de ramener la paix dans l'Est congolais, est maintenant quasi au complet.
Arrivé en novembre à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, son contingent kényan a été rejoint début mars par des soldats burundais puis, en fin de semaine dernière, des Ougandais. Les Sud-Soudanais sont les derniers, arrivant peu à peu depuis dimanche 2 avril.
L'effectif total de cette force n'a pas été rendu public. Mais au fur et à mesure de leur arrivée dans la région, ses éléments prennent leurs quartiers dans les zones rebelles. Sans combats, en tant que force "neutre", telle que décrite par le président ougandais Yoweri Museveni.

Depuis novembre, la force de l'EAC s'est déployée à Kibati, Kibumba, Rugari, Rumangabo, puis Mushaki, Sake, Kilolirwe, Kitshanga... Les Ougandais sont depuis vendredi 31 mars à Bunagana, carrefour commercial à la frontière entre la RDC et le Rwanda.
Les rebelles du M23 ("Mouvement du 23 mars") se sont retirés de certaines localités des territoires de Rutshuru et Masisi. Depuis samedi, selon des habitants interrogés par l'AFP, ils ont ainsi quitté Bambo, Mweso, ou encore le village de Kishishe, où ils sont accusés d'avoir massacré fin novembre plus de 170 civils, selon l'ONU.
Le M23 s'était emparé de tous ces endroits l'année dernière, étranglant peu à peu Goma, qu'il avait déjà brièvement occupée dix ans auparavant, avant d'être défait en 2013.
Ce mouvement majoritairement tutsi, soutenu par le Rwanda selon des experts de l'ONU, est sorti de ses bastions de montagne et a repris les armes en novembre 2021, reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la réinsertion de ses combattants.
RDC accuse le Rwanda et ses "supplétifs" du M23 de vouloir faire main basse sur les minerais de l'est congolais. Le M23 affirme de son côté défendre une frange menacée de la population et réclame des négociations, que Kinshasa refuse, excluant de discuter avec des "terroristes"."États déstabilisateurs"

Si le M23 s'est retiré de certains villages, il reste toutefois présent dans d'autres, y compris là où se déploie la force de l'EAC qui, comme l'ONU incapable de ramener la paix, se retrouve accusée de passivité, voire de complicité avec les rebelles.
Certains Congolais y voient l'habituelle menace de "balkanisation" de l'est du pays, en proie aux violences de groupes armés hérités pour beaucoup de guerres qui ont ensanglanté la région dans les années 1990-2000.
"Qui peut encore croire aux efforts de stabilisation de l'est avec le concours de la Force #EAC composée en grande partie d'États déstabilisateurs ?", a par exemple protesté sur Twitter le célèbre médecin congolais et prix Nobel de la paix Denis Mukwege. "Il est temps de revoir la diplomatie régionale et la gouvernance sécuritaire pour sortir de l'impasse !", ajoutait-il.
Deux questions orales ont aussi été adressées par des députés, l'une au ministre des Affaires étrangères, l'autre à celui de la Défense, sur la nature de cette force régionale, en particulier la présence dans ses rangs de soldats ougandais.Méfiance envers les Rwandais et les Ougandais
En juin dernier, Kampala avait été fortement soupçonné d'avoir, au mieux, fermé les yeux quand les rebelles du M23 s'étaient emparés de Bunagana. D'une manière générale, les Congolais se méfient, des Rwandais mais aussi des Ougandais, gardant en mémoire le rôle de ces deux voisins dans la déstabilisation de l'est de leur pays ces trois dernières décennies.
"Il y a des appréhensions, mais des engagements ont été pris au niveau régional", a répondu le 3 avril au soir le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, lors de son briefing hebdomadaire.
Le déploiement de la force est-africaine correspond à "la mise en œuvre du plan" de désescalade adopté par différents chefs d'État, a-t-il également souligné. Ses contingents sont "venus à l'invitation du gouvernement congolais", "cela ne doit pas être vu comme une balkanisation", a assuré le porte-parole.

"Sécurité à l'Est : « La RDC a cautionné le renfort du M23 avec toutes ces troupes venant des pays complices du malheur de notre pays » (Jonas Tshiombela) -
04.04.2023

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120013_securite_a_l_est_la_rdc_a_cautionne_le_renfort_du_m23_avec_toutes_ces_troupes_venant_des_pays_complices_du_malheur_de_notre_pays_jonas_tshiombela.html
Le déploiement des troupes de la force régionale de l'EAC, en particulier des troupes ougandaises à l'Est de la République démocratique du Congo est vivement critiquée par des Congolais au regard des soupçons de collaboration avec les rebelles du M23. L’Ouganda avait servi de base arrière à cette rébellion lors de la chute de Bunagana, d’après un rapport d’experts des Nations Unies publié en juin de l’année dernière.

Pour le Coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise (Nscc), Jonas Tshiombela, en acceptant l’entrée sur le sol congolais de ces troupes étrangères, Kinshasa « cautionne » le renfort du M23. Cet acteur de la société civile estime que ce déploiement n’apportera rien au drame congolais et pense qu’il constitue un problème pour le pays.
« Elles sont désormais en train de devenir un autre problème pour le pays. Plusieurs mois après leur arrivée, la situation demeure inchangée, les massacres se poursuivent en toute impunité, des villages vidés de leur population, des maisons et écoles brulées, les enfants ne peuvent plus étudier dans la paix, plusieurs milliers de morts au vu et su de la communauté internationale et régionale », a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée ce mardi 4 avril à MediaCongo Press.
Jonas Tshiombela craint que la militarisation de cette partie du pays associée à la présence de plusieurs forces n'occasionne la balkanisation. Il appelle, par ailleurs, les autorités congolaises à changer leur politique étrangère et « d’aller vers le pays beaucoup plus réaliste et amis » afin d’instaurer la paix à l’Est du pays. Malgrés la montée des critiques contre la force régionale, notamment la présence de l’Ouganda, les autorités congolaises préfèrent, quant à eux, privilégier le côté positif du partenariat (Fardc-Updf) dans la traque des groupes armés dans l'Est de la RDC, notamment les ADF.


"Le déploiement de la Force régionale « ne doit pas être interprété comme une quelconque forme de balkanisation » (Patrick Muyaya) ! - 04.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120001_le_deploiement_de_la_force_regionale_ne_doit_pas_etre_interprete_comme_une_quelconque_forme_de_balkanisation_patrick_muyaya.html
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a dissipé toute suspicion faisant état d’un plan de balkanisation de la partie est de la République démocratique du Congo avec le déploiement de la Force régionale des États de l’Afrique de l’Est.

C’était au cours du briefing hebdomadaire devant la presse ce lundi.
« La Force régionale est une force d’appui aux forces armées de la RDC et toutes ces troupes qui sont actuellement sur le sol congolais, y sont sur invitation du gouvernement congolais dans l’objectif de travailler pour le retour de la paix. Cela ne doit donc pas être interprété comme une quelconque forme de balkanisation, d’autant plus que l’objectif recherché est de parvenir à la fin des hostilités », a déclaré Patrick Muyaya ce lundi devant la presse.

Et d’ajouter :
« Le schéma convenu est que le M23 qui a commencé progressivement à se retirer, puisse laisser la place à la force régionale », a insisté le ministre Muyaya.
Il a, par ailleurs, annoncé la présence à Kinshasa du chef d’état-major de l’armée ougandaise qui a des contacts avec les officiels congolais.
Notons que la force régionale occupe des zones cédées par les rebelles du M23 sans la présence des Forces armées de la RDC

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-119997_accords_rdc_eac_bernadette_tokwaulu_appelle_christophe_mboso_a_eclairer_la_lanterne_de_l_opinion-click-video.html

""Le rôle ambigu" de l'Ouganda dans l'est de la RDC - 01.04.2023
= https://amp.dw.com/fr/rdc-rebelles-m23-ouganda-deploiement/a-65172761
Après les Kényans et les Burundais, c'est au tour des soldats ougandais de la force conjointe de l'EAC d'être déployés dans quelques jours dans l'est de la RDC.

L'EAC avait décidé en juin dernier de créer une force militaire, en parallèle à ces initiatives et en plus de la force de l'ONU (Monusco), avec l'objectif de ramener la paix au Congo.
Des soldats ougandais sont déjà présents en RDC depuis fin 2021 pour des opérations conjointes menées avec l'armée de RDC contre des rebelles d'origine ougandaise, les ADF (Forces démocratiques alliées). Ces opérations ont lieu dans la partie nord du Nord-Kivu ainsi que dans la province voisine de l'Ituri.

"L'Ouganda joue un jeu assez subtil..." Boniface Musavuli
L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? 64398874_605

En novembre déjà, l'armée ougandaise avait annoncé qu'elle était sur le point d'envoyer un millier de soldats dans le cadre de la force de l'EAC. Les localités concernées par ce déploiement sont notamment Rutshuru, Mabenga, Kiwanja et Bunagana. Cette dernière ville, située à la frontière ougandaise, a été prise par le M23 le 13 juin 2022. Des témoignages avaient alors fait état de complicités entre les rebelles du M23 et des soldats ougandais. D'où les questions sur le rôle exact de Kampala dans la crise sécuritaire dans l'est de la RDC.
Pour l'analyste politique spécialisé dans les questions sécuritaires et des droits de l'Homme, Boniface Masavuli, le rôle de l'Ouganda est en effet ambigu.
Cliquez sur l'image pour écoutez son analyse.




"Nord-Kivu : « Comprendre la force de l’EAC », Congo Telema en a discuté avec les jeunes de Goma -  26/01/2023
= https://tazamardc.net/2023/01/26/nord-kivu-comprendre-la-force-de-leac-congo-telema-en-a-discute-avec-les-jeunes-de-goma/

"RDC : Malgré multiples sommets de l’EAC, le M23 n’a jamais quitté les zones occupées -
5 février 2023

= https://surveillance.cd/2023/02/05/rdc-malgre-multiples-sommets-de-leac-le-m23-na-jamais-quitte-les-zones-occupees/

"RDC : la frontière de Bunagana va rouvrir suite au déploiement des militaires - 31/03/2023
= http://french.china.org.cn/foreign/txt/2023-03/31/content_85204749.htm

"Déploiement de la force régionale de l’EAC, Mukwege sceptique et contre l’autorisation de Tshisekedi ;  » c’est un chaos annoncé ! « - - uillet 21, 2022 
= https://kongopress.com/2022/07/21/deploiement-de-la-force-regionale-de-leac-mukwege-sceptique-et-contre-lautorisation-de-tshisekedi-cest-un-chaos-annonce/



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 12:17 pm, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 13/4/2023, 2:12 pm

OÙ EN EST-ON AVEC LA GUERRE DE L'EST, OÙ VA-T-ON ? LE M23 SE SERAIT ENFIN RETIRÉ DE QUELQUES LOCALITÉS CLÉS LAISSEES A L'EAC AVEC INTERDICTION AUX FARDC DE S'Y INSTALLER...

En effet dans un communiqué officiel du 10 avril le porte-parole de sa branche politique a déclaré  se retirer de Bunagana, Rutchuru-Centre, Kiwanja, Mushaki, Kirolirwe, Kitchanga, Mweso, Kishishe, Bambo, Tchengerero ; où vont-ils aller, les populations civiles vont-elles retourner chez eux ? Le M23 dit en même temps qu'il l'a fait pour créer les conditions d'un dialogue politique avec le gouvernement.
Qui sont exactement les éléments qui commposent le M23 que Kinshasa qualifie jusque-là de terroristes, leur retrait va-t-il changer cette qualification. Le mandataire spécial du Chef de l'Etat auprès de l'EACu Mécanisme continue de souhaiter leur identification précise : qui sont les Congolais parmi eux, qui ne le sont pas ? Les non-Congolais devraient retourner, selon lui au Rwanda mais comment saura-t-on le tei alors que tous revendiquent leur Congolite ? Tshisekedi vient de réaffirmer son refus de dialoguer directement avec le M23 et renvoie leur traitement au processus de Demobimisation Reinsertion, cela suffira-t-il au M23 ?


"
"Guerre dans l’Est: Par son retrait des localités, le M23 pousse Kinshasa à un dialogue politique - 12.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120410_guerre_dans_l_est_par_son_retrait_des_localites_le_m23_pousse_kinshasa_a_un_dialogue_politique.html
Plusieurs agglomérations jadis occupées par les rebelles du M23 sont peu à peu abandonnées entre les mains de la force régionale de l’EAC au Nord-Kivu. Il s’agit notamment de Bunagana, de Rutchuru-Centre, de Kiwanja, Mushaki, Kirolirwe, Kitchanga, Mweso, Kishishe, Bambo, Tchengerero, Kinyandonyi et ailleurs, ces entités actuellement sous contrôle de L’EAC-RF étant interdites d’accès aux militaires congolais des FARDC.

Pour le M23, « ce retrait en cours n’est pas une fin en soi mais une étape importante pour créer des conditions favorables à la tenue d’un dialogue politique avec Kinshasa », a indiqué cette rébellion soutenue en puissance économique et militaire selon le gouvernement Congolais par le Rwanda, dans un communiqué signé par Lawrence KANYUKA son porte-parole politique.
A en croire le M23, cela fait suite aux décisions des 4 chefs d’États prises au sommet de Bujumbura le 04 février dernier. L’idée d’un dialogue n’étant pas sur la table du pouvoir de Kinshasa, ce retrait est considéré par plusieurs observateurs comme une distraction par ces rebelles qui cherchent la sympathie de la communauté internationale dont d’aucuns impliquent sa complicité dans cette crise.
Cependant, plusieurs internautes s’interrogent sur ce que sera la suite de cette guerre où les parties au conflit ne s’accordent pas sur les moyens de la cessation des hostilités. Le dialogue préconisé par le M23, considéré comme une stratégie de velléité extensionniste, « vise de nouveau à infiltrer l’armée congolaise avec l’objectif de l’affaiblir pour les intérêts de Kagame » a soutenu un analyste contacté par Tazama RDC. Le M23 et le gouvernement Congolais qui ne parlent pas le même langage, risquent de laisser la solution se retrouver par la voie des armes, craignent les habitants qui depuis près d’une année vivent dans des camps des déplacés dans le territoire de Nyiragongo.


"Nord-Kivu : Le M23 considère son retrait de plusieurs entités comme une étape pour créer les conditions d'un dialogue politique - 11.04.2023
= https://7sur7.cd/2023/04/11/nord-kivu-le-m23-considere-son-retrait-de-plusieurs-entites-comme-une-etape-pour-creer
Le groupe armé pro-rwandais M23 s'est retiré de plusieurs localités et cités qui étaient jadis sous son occupation au Nord-Kivu. Il s'agit entre autres de Bunagana, cité frontalière avec l'Ouganda, de Rutshuru-centre, chef-lieu du territoire de Rutshuru, et de Kiwanja.]

Également, la rébellion a quitté d'autres agglomérations comme Karuba, Mushaki, Kirolirwe, Kitchanga, Mweso, Kishishe, Bambo, Tchengerero, Kinyandonyi, etc. Cependant, toutes ces entités abandonnées aux mains de la force régionale restent interdites d'accès aux officiels congolais.
Dans un communiqué du 10 avril dernier, le porte-parole politique du mouvement a justifié l'attitude du M23 alors que, dans l'opinion, des questionnements se multipliaient de plus en plus au sujet de ces retraits spontanés et sans combats des rebelles de plusieurs entités.
A en croire Laurence Kanyuka, cela fait suite aux décisions des chefs d'Etat du sommet de Bujumbura du 4 février dernier ainsi qu'aux recommandations des dirigeants régionaux et partenaires internationaux qui ont notamment appelé à la cessation des hostilités et au retrait des rebelles dans leurs positions d'avant juin 2022.
Toutefois, le M23 indique que son intention est de mettre en place des conditions susceptibles de favoriser un dialogue politique et demande ainsi aux autorités congolaises de faire leur part.
"Le M23 appelle les dirigeants régionaux, les partenaires internationaux, le médiateur du processus de Luanda et le facilitateur du processus de Nairobi à prendre langue avec le gouvernement de Kinshasa en lui demandant de faire sa part. Le M23 rappelle que le retrait en cours n'est pas une fin en soi mais une étape importante pour créer des conditions favorables à la tenue du dialogue politique", mentionne la rébellion dans son document.
Mais, jusqu'ici, Kinshasa exclut toujours toute négociation avec la rébellion. Cette position a de nouveau été réitérée le dimanche 9 avril dernier par Serge Tshibangu, mandataire spécial du chef de l'Etat à l'EAC alors que de nouveaux pourparlers avec les groupes armés sont imminents.
"Nous sommes en plein préparatif de Nairobi 4. Nous avions eu des sessions de travail au Kenya, du 17 au 20 mars passés, où toutes les parties étaient représentées. Nous ne sommes pas en train de négocier avec le M23. Il faudra se souvenir que tout a été bien défini par le communiqué de Luanda du 23 novembre 2022. Ce communiqué stipulait le cessez-le-feu immédiat et sans conditions du M23, leur retrait des positions et localités occupées jusqu'au mont Sabinyo pour leur cantonnement et leur désarmement pour entrer dans les processus qui suivront", a-t-il précisé.
Toutefois, il est à noter qu'avec le déploiement des troupes de la Communauté d'Afrique de l'Est au Nord-Kivu, il s'observe une accalmie apparente sur le terrain ainsi qu'une certaine évolution de la situation. Le M23 accepte de se retirer de plusieurs agglomérations, même les plus stratégiques, ce qui permet à certaines populations de regagner leurs villages.


"RDC : à Kishishe, après le départ du M23, des habitants racontent le massacre - 11.04.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/04/11/rdc-a-kishishe-apres-le-depart-du-m23-des-habitants-racontent-le-massacre_6169095_3212.html

Le 29 vnovembre 2022, les rebelles du Mouvement du 23-Mars ont tué plus de 170 personnes, selon l’ONU, dans ce village du Nord-Kivu.
Des villageois indiquent l’emplacement d’une fosse commune à Kishishe, en République démocratique du Congo, le 5 avril 2023. ALEXIS HUGUET / AFP

« Ils leur ont dit de s’asseoir au bord du trou et ils ont commencé à les abattre. » Du massacre de l’église adventiste de Kishishe, Michel* a tout vu. Terrorisé, enfermé dans les toilettes extérieures, il priait pour que les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) ne le découvrent pas. C’était le 29 novembre 2022. Dans ce village de quelques milliers d’âmes perdu au milieu des collines du Nord-Kivu, plus de 170 civils ont été tués par le M23, selon l’ONU.
Lire aussi : Dans l’est de la RDC, le risque du retour des guerres communautaires
Ce matin-là, les rebelles redescendent sur Kishishe, bourgade de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) dont ils s’étaient emparés une semaine plus tôt après des combats contre l’armée congolaise et des milices locales. Des balles crépitent. Des miliciens « maï-maï » attaquent la colonne de rebelles et courent se cacher dans les habitations. Le massacre va commencer.

Depuis un an, le M23, groupe armé majoritairement tutsi, progresse dans le territoire congolais, prenant le contrôle de routes principales, s’emparant d’agglomérations et de postes-frontières. La prise de Kishishe s’inscrit aussi dans un combat du M23 contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), groupe armé majoritairement hutu fondé par d’anciens responsables du génocide au Rwanda exilés en RDC. Ces derniers ont installé depuis des années un de leurs bastions à proximité immédiate du village.
Le M23 s’est retiré ces dernières semaines de plusieurs de ses positions. Trois jours après son départ de Kishishe, une équipe de l’AFP a pu se rendre le 5 avril dans le village martyr et y interroger des témoins.

Chasse à l’homme
Ce 29 novembre, les rebelles se lancent dans une chasse à l’homme. Ils fouillent les maisons et abattent tous les individus masculins qu’ils trouvent. Ni les forces de sécurité congolaises, ni les casques bleus des Nations Unies ne sont intervenus.

« Ils ont commencé à tuer dans tous les sens », raconte Michel, les mains jointes, au bord d’une des fosses communes creusées dans une bananeraie, à deux pas de l’église où s’étaient réfugiées des dizaines de personnes : « Ils disaient que tous les hommes qui étaient ici devaient disparaître de la Terre. » Ce cultivateur de 40 ans se souvient de la mise à mort de ses voisins. « Même le pasteur et son fils… ils les ont tués », s’émeut Michel, qui considérait le père Jemusi comme son ami.
« Là-haut, il y a d’autres corps ! », s’exclame un habitant. Au sommet d’une colline, une position fortifiée du M23. Entre les tranchées creusées par les rebelles et leurs postes d’observation, des douilles jonchent le sol. Cent mètres plus loin, deux fosses semblent fraîchement creusées au milieu des plants de manioc. « Il y a quatre personnes enterrées ici », explique un agriculteur.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés RDC : avec le massacre de Kishishe, « on assiste peut-être à un tournant » dans la lutte contre le M23
Un peu plus loin, en bord de chemin, un premier corps en décomposition, puis un deuxième, puis deux autres. « Ces deux-là sont des maï-maï, ils avaient des grigris », assure un habitant en se couvrant le nez. Ces morts-là ne datent pas de novembre. Ils semblent avoir été tués il y a quelques semaines. L’odeur de chair putréfiée est insoutenable, l’homme vomit. Un petit groupe de femmes et d’enfants passe à côté, sans regarder. Ils rentrent après une journée aux champs.
Fabrice* assure avoir été témoin, « avec certitude », de la mort de 33 personnes, qu’avec d’autres rescapés il a été forcé par le M23 d’enterrer. Certains corps étaient ceux de leurs proches. Il parle aussi d’une maison où « ils ont entassé des troncs d’arbres sur les personnes qu’ils avaient tuées : ils ont versé de l’essence et ont mis le feu ».

Plaies béantes
L’ONU a évoqué au moins 171 morts. Un notable du village a de son côté répertorié 120 morts du 22 au 29 novembre, dont il a consigné les noms sur une liste de trois pages écrites à la main, qu’il extrait d’une cachette. « Les maï-maï portaient des habits civils par-dessus des tenues militaires, c’est pour ça qu’ils [les membres du M23] ont commencé à entrer dans chaque maison, poursuit cet homme. S’ils trouvaient un garçon de 14 ans révolus ou un homme, ils le tuaient, même s’il n’avait pas d’arme. C’est comme ça que les gens ont été tués à Kishishe ! »
Une autre liste a circulé dans le village, qui ne comportait que 18 noms de victimes. Un témoin raconte qu’elle a été rédigée en présence du M23 lors de la visite, début décembre, de trois personnes venues du Rwanda et se présentant comme journalistes. Les conclusions de leur « enquête » ont ensuite été diffusées dans des médias proches du régime rwandais. Des experts des Nations unies, l’Union européenne et les Etats-Unis ont dénoncé le soutien de Kigali à la rébellion : approvisionnement en armes et munitions, présence de troupes rwandaises sur le sol congolais.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés La guerre diplomatique et médiatique entre la RDC et le Rwanda s’accélère depuis le drame de Kishishe

Autour d’une des écoles utilisées comme bases par le M23, une dizaine d’enfants jouent au milieu des débris de leurs salles de classe incendiées et des emballages d’obus de mortier. Les cours ont cessé le 22 novembre, date de la prise du village. Depuis le départ des rebelles, la vie réinvestit les rues de Kishishe, mais les plaies sont béantes.
Ni l’armée congolaise, ni la force régionale est-africaine en cours de déploiement dans la région, ni les casques bleus ne sont venus assurer la sécurité des habitants meurtris et occuper le vide laissé par le départ du M23, aujourd’hui stationné à une vingtaine de kilomètres au sud-est du village. Abandonnés à eux-mêmes, les habitants de Kishishe tentent de reprendre le cours de leur vie et de tromper la peur d’un possible retour des rebelles.
Le Monde avec AFP

"Guerre du M23/RDF : les rebelles se retirent mais où vont-ils ? (Analyse) -
10 avril 2023

= https://www.agoragrandslacs.net/guerre-du-m23-rdf-les-rebelles-se
Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont entrepris, depuis quelques jours, un retrait de certaines entités dans les territoires de Rutshuru et Masisi, en province du Nord-Kivu, la partie orientale de l’Est de la République démocratique du Congo.

Ces retraits sont notamment signalés de la localité de Kitshanga et ses alentours, Mpati, Kirumbu, Kalengera et la cité de Mweso dans le territoire de Masisi, des entités que ces rebelles ont abandonné entre les mains des troupes burundaises de Force régionale de l’East african community, EACRF.
À ces entités déjà abandonnées, des localités comme Bunagana, à la frontière avec l’Ouganda, Tchengerero et aujourd’hui Kiwanja ont été également libérées et laissées entre les mains des troupes ougandaises de l’Uganda people’s defence, UPDF, chargées de reprendre ces entités après le départ des supplétifs de la Force de défense du Rwanda (RDF).

La plus grande question et qui gène tous les esprits : Où vont les rebelles du M23 après leurs retraits de toutes ces entités ?
Suivant le plan rendu public, ces rebelles devraient se rendre au Mont Sabinyo, à la limite entre la République démocratique du Congo, l’Ouganda et le Rwanda, accusé d’agression par Kinshasa et reconnu par un groupe d’experts des Nations Unies. Ils devraient être cantonnés en attendant la suite du processus, sous surveillance d’une unité de la force angolaise dont la venue est bel et bien actée par le parlement d’Angola.
Jusqu’ici, personne ne sait la direction que prennent les supplétifs de l’armée rwandaise (RDF) après ces mouvements de retrait. On sait néanmoins que la société civile de Nyiragongo a récemment évoqué le renforcement de certaines des positions par les rebelles du M23, avec la venue des troupes supplémentaires de RDF à leur rescousse.
Cette situation fait alors craindre. Nous savons aussi que ces rebelles n’ont jamais rejeté la vision de conquérir la ville de Goma, pour finalement obtenir la « fameuse » négociation qu’ils ont toujours demandée à Kinshasa et qu’ils n’ont jamais obtenu. Avec la ville touristique sous leur contrôle, ils auront sûrement une marche des manœuvres pour plier Kinshasa sous leurs multiples demandes, dont celle qui fâche : « Intégrer leurs troupes au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo », ballayer jusque-là par les autorités gouvernementales.

Ces retraits posent mille et une questions. Selon certains esprits, ces rebelles se retireraient de toutes ces entités, en les laissant sûrement entre les mains de la Force régionale de l’East african community et en interdisant l’accès aux FARDC, afin de concentrer leurs troupes sur des positions qui faciliteraient l’accès rapide à la ville de Goma, toujours pas épargnée avec la présence active de ces rebelles, sachant déjà que la Force régionale ne peut pas les combattre.
La vigilance est toujours démise dans ce contexte. Sur le terrain, de nombreux jours sont ainsi passés sans qu’il y ait des affrontements entre les FARDC et les supplétifs de la Force de défense du Rwanda dans les différentes lignes de front. Le cessez-le-feu semble avoir pris l’ascenseur après l’entrée forcée et échouée des rebelles dans la cité Saké, à vingt sept (27) kilomètres de la ville de Goma.


"RDC : le M23 se retire de certaines localités du Nord-Kivu - 13/03/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/13/actualite/securite/rdc-le-m23-se-retire-de-certaines-localites-du-nord-kivu
Une accalmie est observée ce lundi 13 mars matin sur les différentes lignes de front dans le territoire de Masisi, notamment autour de Sake (Nord-Kivu). Selon plusieurs sources locales, au lever du jour, les rebelles du M23 ont commencé à quitter certaines entités qu’ils avaient déjà occupées dans ce territoire. Ce retrait est diversement commenté dans la région.

Dans la chefferie des Bashali, les rebelles du M23 ont quitté la localité de Mweso, vers zéro heure cette nuit, emmenant avec eux leurs malades qui étaient admis à l’hôpital de Mweso ainsi que quelques membres des communautés civiles dévoués à leur cause. Ils seraient partis à Kitshanga, alors que d’autres éléments seraient positionnés à Muongozi, Busumba et Kirumbu, aux alentours de Mweso, affirment ces sources.
Elles ajoutent que, ce matin, ce sont les Mai-Mai et les Nyatura qui viennent encore d’investir Mweso et quelques autres villages proches. Ces combattants locaux ont tiré des coups de feu lors de leur entrée dans ces positions abandonnées par les rebelles du M23.

Autour de Sake, ces derniers ne sont plus également visibles dans les villages de Karuba, Muremure, Nkingo, Kagano et Kihuli.
Dans un communiqué publié samedi 11 mars, ces rebelles soutenus par le Rwanda annonçaient leur retrait de ces villages pour permettre aux troupes burundaises de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) de s’y déployer.
Des sources au sein de l’EACRF affirment que ce déploiement des Burundais n’est pas encore fait, mais est en cours de planification. Toutefois, des sources civiles dans la région redoutent une reprise des hostilités dans ces villages abandonnés par les rebelles M23 et du coup, réoccupés par les groupes armés locaux. Ces derniers ne sont aucunement liés par le cessez-le-feu impliquant les belligérants directs dans ce conflit.


"RDC : qui sont les rebelles du M23 et pourquoi sont-ils source de tensions avec le Rwanda ? - 27.05.2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-qui-sont-les-rebelles-du-m23-et-pourquoi-sont-ils-source-de-tensions-avec-le-rwanda?xtor=SEC-7-GOO-[INFO_SE]-[119843614474]-S-[]&gclid=CjwKCAjw0N6hBhAUEiwAXab-TXfs-AjF7tdFrR0jvBHrtui59QtvV2Cj9rSLxWQVX6vLbhR1Ud_vGhoChioQAvD_BwE
La province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo est, depuis la fin du mois de mars, de nouveau témoin des affrontements entre l’armée congolaise et des rebelles du M23. Comment expliquer la résurgence de ces rebelles ? Qui sont-ils ? Pourquoi la RDC et le Rwanda s'accusent mutuellement ? Explications.
Chassés du pays en 2013, les rebelles du « Mouvement du 23 mars », plus communément appelés M23, font de nouveau parler d’eux. Les 28 et 29 mars 2022, les rebelles sont sortis de leurs bastions d’altitude pour attaquer des positions de l’armée, notamment à Runyoni et Tchanzu, région où huit soldats de l’ONU sont morts dans le crash de leur hélicoptère le 29 mars, encore inexpliqué. 

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La province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo est, depuis la fin du mois de mars, de nouveau témoin des affrontements entre l’armée congolaise et des rebelles du M23. Comment expliquer la résurgence de ces rebelles ? Qui sont-ils ? Pourquoi la RDC et le Rwanda s'accusent mutuellement ? Explications.
Chassés du pays en 2013, les rebelles du « Mouvement du 23 mars », plus communément appelés M23, font de nouveau parler d’eux. Les 28 et 29 mars 2022, les rebelles sont sortis de leurs bastions d’altitude pour attaquer des positions de l’armée, notamment à Runyoni et Tchanzu, région où huit soldats de l’ONU sont morts dans le crash de leur hélicoptère le 29 mars, encore inexpliqué. 
  • (Re)voir : RDC : affrontements dans le Nord-Kivu contre les rebelles du M23

Par ailleurs, environ 72 000 personnes se sont enfuies de leurs villages en huit jours, pour trouver refuge dans les localités voisines ou en Ouganda, où des milliers d’autres personnes se sont mises à l’abri en mars, selon le Haut Commisariat aux Réfugiés (HCR). La raison ? Depuis le 22 mai, les combats entre les rebelles du M23 et les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) se sont

Qui est derrière le M23 ? 
Le M23 est essentiellement composé par des anciens soldats de l'armée congolaise qui se sont rebellés car ils accusent le gouvernement de marginaliser leur minorité ethnique tutsi. Plus précisément, « la plupart viennent de communautés rwandophones congolaises du nord », détaille Pierre Boisselet, chercheur au groupe d’études sur le Congo dans le Journal Afrique du 4 avril 2022 sur TV5MONDE. Selon lui, les rebelles du M23 « voudraient reprendre les terres qu’ils estiment leur appartenir. »
Ce que veulent les membres du M23, c’est une meilleure représentativité à l’intérieur des autorités du Nord-Kivu.Christophe Boisbouvier, journaliste à RFI

Les dates clé du M23
  • 23 mars 2009 : le gouvernement congolais signe un accord de paix avec une milice pro-Tutsi. Les combattants du M23 se nomment ainsi en référence à cet accord.
  • Mai 2012 : le M23 naît d’une mutinerie d’anciens rebelles du CNDP (le Congrès national pour la défense du peuple).
  • Novembre-décembre 2012 : les combattants du M23 occupent Goma, la capitale du Nord-Kivu, pendant une dizaine de jours.
  • Décembre 2013 : les rebelles du M23 sont chassés de RDC. 
  • Janvier 2017 : des témoins font état de la présence d’ex-combattants du M23 dans la région de Rutshuru. 
  • Novembre 2021 : les rebelles sont accusés d’attaquer des positions de l’armée dans le territoire du Rutshuru. 
  • 28-29 mars 2022 : les combattants du M23 attaquent l’armée congolaise.

En 2013, le journaliste de RFI Christophe Boisbouvier soulignait que la reconnaissance des Tutsis dans la société congolaise « est un vieux problème de fond qui remonte aux années Mobutu et qui n’a jamais été résolu. » Et d'ajouter : « ce que veulent les membres du M23, c’est une meilleure représentativité à l’intérieur des autorités du Nord-Kivu ». BBC News Afrique rappelle que Après avoir capturé une grande partie de la province du Nord-Kivu il y a une dizaine d'années, le M23 a été défait et dissous dans le cadre d'un accord de paix régional signé à Nairobi en décembre 2013. Les rebelles du M23 sont désarmés et déplacés pour la plupart dans des camps en Ouganda.
  • (Re)voir : RD Congo : pourquoi la rébellion M23 propose des négociations ?


Les rebelles du M23 ont voulu mettre un coup de pression pression au gouvernement pour qu’il accepte leurs revendications.
Pierre Boisselet, chercheur au Groupe d’étude sur le Congo[/b][/size]
Signé le 12 décembre 2013, l’accord entre le M23 et le gouvernement congolais prévoyait notamment la dissolution du M23 en tant que groupe armé. En contrepartie, Kinshasa devait s’engager à faciliter « la démobilisation, le désarmement et la réinsertion » des combattants.
Mais ces derniers mois, près de 10 ans plus tard, les rebelles ont quitté les camps car ils estiment que la RDC ne respecte pas ses engagements sur la démobilisation des combattants. Selon Pierre Boisselet, « ils ont voulu mettre un coup de pression pression au gouvernement pour qu’il accepte leurs revendications. » Les rebelles souhaitent « qu’on accepte qu’ils soient réintégrés au FARDC », ou qu’ils puissent revenir sur les terres qu’ils revendiquent.
Cependant, « ce gouvernement [de RDC] a dit assez clairement qu’il ne voulait plus réintégrer collectivement des rebelles au sein de l’armée, ajoute le chercheur au groupe d’étude sur le Congo. C’est aussi la position de la communauté internationale, qui pourrait financer le prochain programme de démobilisation. »

Pourquoi ces rebelles attisent-ils les tensions entre Kinshasa et Kigali ?
Le 25 mai 2022, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais déclare que « des soupçons se cristallisent sur un soutien qu’aurait reçu le M23 de la part du Rwanda. »
Le Rwanda, je le dis sans hésitation, a attaqué le camp de Rumangabo (de l'armée
Christophe Lutundula, le ministre des Affaires Etrangères congolais
Au même moment, Christophe Lutundula, le ministre des Affaires Etrangères congolais affirme que « le Rwanda, je le dis sans hésitation, a attaqué le camp de Rumangabo », une importante base des FARDC à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma. Il ajoute que « le M23, soutenu par le Rwanda, a attaqué les troupes internationales » de l’ONU.

  • (Re)voir : RDC : le porte-parole du gouvernement congolais répond aux critiques après de nouvelles violences

Alors qu’il serait légitime que le Rwanda réponde aux attaques des FARDC sur son territoire, il n’est pas impliqué dans les combats en cours

Yolande Makoko, porte-parole du gouvernement rwandais
De son côté, le gouvernement rwandais réfute les accusations congolaises. « Alors qu’il serait légitime que le Rwanda réponde aux attaques des FARDC sur son territoire, il n’est pas impliqué dans les combats en cours », affirme la porte-parole du gouvernement rwandais Yolande Makoko.
Pour le Rwanda, il s’agit d’un « conflit intra-congolais. » Le 23 mai, Kigali accuse l’armée congolaise d’avoir tiré des roquettes vers le Rwanda, blessant plusieurs civils. Une enquête a été demandée au Mécanisme de vérification conjoint élargi (MCVE), un organisme régional qui surveille et mène des enquêtes sur les incidents de sécurité dans la région volatile des Grands lacs. [/i][/b]
  • (Re)lire : RDC – Rwanda : une relation diplomatique sous tension permanente

Pour comprendre les divergences entre les deux pays sur la rébellion du M23, il faut aussi remonter au génocide des Tutsi au Rwanda, en 1994. Cette tragédie est à l’origine d’un exode massif de Hutu rwandais, accusés d’avoir massacré les Tutsi, en RDC. Depuis, le Rwanda est régulièrement accusé par Kinshasa d’incursions au Congo et de soutien à des groupes armés dans l’est du pays.



"Les Rwandais du M23 doivent retourner chez eux (Serge Tshibangu) -
12.04.2023

= https://ouragan.cd/2023/04/les-rwandais-du-m23-doivent-retourner-chez-eux-serge-tshibangu
Dans un entretien avec Radio Okapi, le professeur Serge Tshibangu, mandataire spécial du chef de l’Etat congolais à l’EAC annonce que le 4e round des pourparlers du processus de paix de Nairobi aura lieu à Kinshasa en République démocratique du Congo. Il s’agit, explique-t-il, des pourparlers de Nairobi 4 qui doivent se tenir une fois que le mécanisme de vérification ad hoc aura fini d’évaluer la situation de terrain, a annoncé dimanche 09 avril à Radio Okapi le haut représentant du président de la République, Serge Tshibangu.

Sans préciser la date, M. Tshibangu affirme que les préparatifs du quatrième round de Nairobi se déroulent normalement. Ces rencontres auront lieu dans les villes de Goma, Beni, Uvira, Bukavu et Bunia, a-t-il ajouté. « Nous sommes en pleins préparatifs de Nairobi 4. Nous avions eu des sessions de travail au Kenya, du 17 au 20 mars passés, où toutes les parties étaient représentées. Nous avions la partie congolaise, la partie kenyane, le représentant de l’EAC, le représentant du président en exercice de l’EAC ainsi que la Monusco. Nous avons eu quatre jours de discussions pour préparer Nairobi 4 », a expliqué Serge Tshibangu.
Lire aussi :
Des affrontements signalés près de Goma

Il était question, selon lui, « de couvrir les points tels que le contenu même de Nairobi 4, la forme de travail, comment aborder les groupes armés sur base des engagements pris à Nairobi 3 par les groupes armés et les autres parties. Nous avions aussi discuté de la logistique et du financement, bref de tous les aspects. Aujourd’hui, nous sommes en pleine exécution des préparatifs. Dans les jours qui suivent, nous allons vous informer de la date exacte », a-t-il précisé.

De l’intégration ou pas du M23
A propos de l’intégration par le M23 du processus de Nairobi, Serge Tshibangu apporte des précisions claires qui ont levé le doite. « J’aimerais apporter deux précisions : la première, nous ne sommes pas en train de négocier avec le M23. La deuxième précision, ce qu’il faudra se souvenir que tout a été bien défini par le communiqué de Luanda du 23 novembre 2022. Ce communiqué stipulait le cessez-le-feu immédiat et sans condition du M23, leur retrait des positions et localités occupées jusqu’au mont Sabinyo pour leur cantonnement et leur désarmement afin d’entrer dans le processus qui s’en suivra ». Il estime que tout dépendra du constat fait sur le terrain par le mécanisme ad hoc et les FARDC. « Nous attendons le mécanisme de vérification ad hoc qui va faire la restitution de ce qu’il aura vu sur le terrain, vérifier que le M23 s’est réellement retiré vers le Mont Sabinyo. Là il y aura l’identification. Parce que ceux qui vont être cantonnés ne peuvent être que des Congolais. Les Rwandais qui font partie du M23 doivent retourner chez eux », a prévenu Serge Tshibangu.

"Félix Tshisekedi est catégorique : « pas question de dialogue politique avec le M23 » - 13.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120470_felix_tshisekedi_est_categorique_pas_question_de_dialogue_politique_avec_le_m23.html
Alors que les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda se retirent de quelques localités de la province du Nord-Kivu, espérant un dialogue direct avec Kinshasa, le président congolais, quant à lui, a rejeté catégoriquement l’idée de se mettre autour d’une table avec ce mouvement qui a commis des crimes graves.

Félix Tshisekedi qui animait, jeudi à Kinshasa, une conférence de presse conjointe avec son homologue suisse, Alain Berset, a indiqué d’un ton ferme qu’ « il n’est pas question ici de dialogue politique avec ce groupe ».
Le chef de l’État a justifié cette position par la nécessité de mettre fin à l’infiltration rwandaise, stratégie utilisée depuis longtemps pour déstabiliser la République démocratique du Congo (RDC).
« Je le dis et je tiens à le préciser qu’il n’en sera jamais question. Tout simplement parce que nous savons comment ceux qui nous déstabilisent procèdent, c’est au moyen de ce genre de dialogue qu’ils profitent de la situation pour nous infiltrer ; infiltrer des éléments qui, plus tard, vont créer des revendications fallacieuses et justifier leur agression de la République démocratique du Congo. Nous n’allons pas le faire parce que nous avons retenu les leçons du passé », a-t-il déclaré.

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Tina_salama
Aussi, Félix Tshisekedi a évoqué la recommandation du Parlement, interdisant au gouvernement, « d’amorcer toute négociation avec des forces négatives en vue de procéder à leur intégration, brassage ou mixage ».
« Aujourd’hui aussi, il y a une nouvelle donne ; le Parlement a pris une position ferme là-dessus : il ne sera désormais plus question de négociation politique avec des groupes armés qui utilisent des moyens militaires contre la République démocratique du Congo », a-t-il souligné.

Les Congolais du M23 doivent regagner la vie civile
L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Alain_berset
Pour le président congolais, la seule option possible est de se conformer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S).

« Donc, c’est clair ! Ce qui va se passer, c’est du désarmement, de la démobilisation tout simplement. Si ces gens sont Congolais, ils vont devoir accepter de regagner la vie civile et non plus s’adonner à leurs activités (militaires) », a conclu Félix Tshisekedi.
Dans sa dernière communication, le M23 a rappelé au gouvernement congolais à l’EAC et à la communauté internationale que le retrait en cours n’est pas une fin en soi, mais une étape importante pour créer des conditions favorables à la tenue du dialogue politique pour resoudre les causes profondes du conflit.


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 12:18 pm, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 19/4/2023, 12:53 pm

UN DISCOURS LÂCHE ET INCONGRU DE KAGAME SUR UNE CONFÉRENCE DE BERLIN A REVISITER A SUSCITÉ BEAUCOUP DE REMOUS AU PAYS TANDIS QU'UNE RENCONTRE DES MINISTRES DE LA DÉFENSE DES PAYS MEMBRES DE L'EAC DEVANT PLANCHER SUR L’ÉVALUATION DU MANDAT DE LA FORCE DE L'EAC QUI A EXPIRÉ FORMELLEMENT DEPUIS LE 31 MARS PRÉVUE CE MERCREDI A GOMA VIENT D’ÊTRE AJOURNÉE. OU EN EST-ON ???  

Décidément tout semble flou et indécis avec cette EAC dans laquelle Tshisekedi nous a précipités...
Comme par un enchantement miraculeux, le carré Kagame nous fait part d'une inspiration d'autres temps : les FDLR ne lui feraient plus peur, il a des terres à récupérer au Congo;
Questions :
- s'était-on autorisé dans les conciliabules de l'EAC de parler frontières et de quel droit sinon ?
- Tshisekedi nous cacherait-il des choses ?
- pourquoi cette rencontre importante des ministres de la Défense a-t-elle été annulée sans explications ?

Questions frontières il y'a non seulement une vague injonction de l'UA sur l'intangibilité des frontières mais des historiens accrédités nous ont conté les vraies péripéties ayant abouti à leur définition actuelle : en dehors d'un mythe bien tutsi né dans les mamelles de leur Cour d'un royaume parfait et conquérant, l'histoire nous apprend qu'il n'a pas été capable de conquêtes durables, à l'ouest comme à l'est d'ailleurs. Kagame ferait donc mieux de se recycler en réel historien pour en apprendre la dure réalité ; les écrits documentés des Belges, Allemands, rwandais et Congolais ne manquent pas ; et pourquoi pas en suite causer sincèrement frontières avec son voisin qui est devenu membre à part entière de l'EAC...



"Discours de Cotonou : Kagame perd la boussole ! - 18.04.2023
= https://lepotentiel.cd/2023/04/17/travestissement-de-lhistoire-frontiere-rwando-congolaise-kagame-perd-la-boussole/

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Paul_kagame_et_patrice_talon_23_png_711_473_1
(g à d) Paul Kagame et Patrice Talon, respectivement présidents rwandais et béninois

« Combattre les FDLR, défendre une minorité face au discours de haine, question des réfugiés congolais au Rwanda, etc. », d’un argument de manipulation à un autre, Kagame est bien au bout. Car, tout est détricoté par Kinshasa plus que jamais à l’offensif aussi bien sur le plan diplomatique que communicationnel. Et plus, rien ne tient pour le dictateur rwandais au pouvoir depuis 23 ans, dans ses ambitions bellicistes et d’entreprise criminelle dans l’Est de la République démocratique du Congo. Créateur du RCD, du CNDP et finalement du M23, Kagame change de discours à chaque fois qu’il est rattrapé par des évidences, tel le respect de la Feuille de route de Luanda pour le rétablissement de la paix dans l’Est de la RDC. La question des frontières est sa nouvelle trouvaille. Mais là aussi, habitué à falsifier l’histoire de son pays, Paul Kagame se jette dans un terrain où il étale sa méconnaissance de l’histoire, même de son propre pays ! Car ce qu’il ignore de par l’histoire, s’il faut tourner dans son jeu, c’est que c’est le Congo qui a des terres à récupérer au Rwanda et non le contraire. On comprend ainsi qu’il s’agit d’une provocation. Et comme l’a si bien dit le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, réagissant à partir de Goma (Nord-Kivu) où il a tenu, lundi 17 avril, le briefing-presse hebdomadaire, « les propos de Paul Kagame dénotent juste de l'attitude d'une personne qui a perdu la boussole... Ce sont des faux-fuyants. Il manque de discours actuellement. La RDC ne cèdera jamais à sa provocation ».

« Une partie du Rwanda a été donnée au Congo et à l’Ouganda ». Cette déclaration de Paul Kagame s’exprimant à l’occasion d’un séjour au Bénin, au cours d’une conférence de presse organisée 15 avril 2023 au Palais présidentiel, traduit sa méconnaissance de l’histoire coloniale et concernant son propre pays. Mais au-delà, la compréhension claire est que le dictateur rwandais procède à une nouvelle provocation. Et Kinshasa n’entend en aucun cas le laisser faire.
Pour le gouvernement de la République, a indiqué Muyaya, le président Kagame a transgressé l’histoire et a délibérément choisi de travestir l’histoire. « Ce qu’il n’a pas dit, qu’il aurait dû dire, ce que c’est lui qui est à la base et la cause de tous les problèmes que nous avons à l’Est de la République démocratique du Congo depuis plus de 20 ans », a-t-il souligné, avant de rappeler que, c’est Kagame qui a créé le RCD, le CNDP, le M23, fournissant armes et munitions à ceux qui déstabilisent l’Est de la RDC.
À ce sujet, le porte-parole du gouvernement s’est fait le devoir de rappeler ce que le président de la République a dit, en le résumant en ces termes : « Ce que pour notre patrie, nous la défendrons à chaque centimètre et qu’il est hors de question de laisser penser ces velléités et ces idées expansionnistes du Président Kagame ».
« En plus, il faut peut-être demander à la Belgique de lui rappeler ce qu’étaient les actes de nos frontières. Il y a quelques semaines, nous avions fait un briefing avec le professeur Tshibangu Kalala. Il avait bien expliqué cette problématique de tracer des frontières », a-t-il conclu.
Ainsi, cette fausse polémique autour de la frontière rwando-congolaise n’a plus sa raison d’être. Déjà, plusieurs historiens du monde savent que c’est la République Démocratique du Congo qui a des terres à réclamer au Rwanda, et non le contraire.
Pour le professeur Isidore Ndaywel, le « Rwanda n’avait pas accès au lac Kivu. C’est sur demande de l’Allemagne que la RDC a dû le lui accorder ».

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Dans une ancienne vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux, ce grand historien congolais avait déjà expliqué la contre-vérité, qui dit que le Congo est à la base de la réduction de l’espace du Rwanda.
« C’est le Congo qui a des terres à récupérer au Rwanda, et non le contraire »
« Il existe un mythe du grand Rwanda qui s’est développé dans la région, et qui, depuis la fin des années 1990 nourrit un imaginaire susceptible de pérenniser le climat des violences existant », avait déclaré le professeur Isidore Ndaywel.

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Maxresdefault
Isidore Ndaywel

Et d’ajouter : « À partir de la manipulation des mythes anciens, on prétend qu’il aurait existé un grand Rwanda qui englobait les espaces actuels du Nord et du Sud-Kivu, et que ce Grand Rwanda aurait été combattu puis réduit à des portions conclues lors des conquêtes coloniales. Cette nouvelle situation aurait été adoptée par la conférence de Berlin puis après les indépendances par le 2e sommet de l’OUA en 1964 qui a opté sur le principe de l’intangibilité des frontières. On comprend alors que cette soi-disant reconstitution du passé puisse alimenter des velléités hégémoniques du présent, en vue de l’accaparement éventuel d’une partie des terres congolaises ».
Ainsi pour l’historien Ndaywel, « en ce qui concerne les frontières rwando-congolaises, la situation ne souffre d’aucune ambiguïté. S’il faut revenir à la première carte de la région, du 1er août 1885, c’est le Congo qui a des terres à récupérer au Rwanda, et non le contraire, car sur cette carte initiale, la parte occidentale du Rwanda était congolaise ».

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Et d’expliquer : « C’est l’expédition du conte allemand Van Bilsen, faisant la découverte du lac Kivu en 1884, qui permit la réouverture des négociations qui aboutirent à la signature de la convention du 11 août 1910 avec l’Allemagne, fixant la frontière actuelle avec le Rwanda et le Burundi ».
Pour ce professeur d’université et de renommée internationale, « par cette convention qui adopta un nouveau tracé allant du mont Sabinio au Tanganyika, le Congo a perdu une partie de ses terres au profit du Rwanda et du Burundi. L’instrumentalisation de l’histoire des conquêtes rwandaises au 19è siècle est également une accumulation des malentendus et même d’erreurs. L’allusion concerne toujours le règne de Kigeri IV, le roi qui était en place depuis 1867 et 1895 ; avec ses 8 armées, ce roi aurait organisé 13 campagnes militaires à la base de l’expansion et de la centralisation du royaume du Rwanda. Mais certaines de ses campagnes, furent des simples expéditions de razzia pour s’emparer de l’ivoire, comme dans les forêts du pays de Tembo, sans être suivies d’une annexion effective. De même, toutes ces campagnes ne furent pas couronnées de succès, comme dans le sud contre le Burundi

" Crise RDC-Rwanda : Paul Kagame affirme qu’une partie du Rwanda a été cédée à la RDC - 16.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120599_crise_rdc_rwanda_paul_kagame_affirme_qu_une_partie_du_rwanda_a_ete_cedee_a_la_rdc.html


"Discours de Cotonou: Kagame n’a plus peur des FDLR puisqu'il lorgne désormais ouvertement les terres congolaises - 18.04.2023
= https://acturdc.com/discours-de-cotonou-kagame-na-plus-peur-des-fdlr-puisquil-lorgne-desormais-ouvertement-les-terres-congolaises/
Le président rwandais, Paul Kagame, vient d’amorcer une nouvelle campagne de quête des bailleurs susceptibles d’accompagner et de financer son projet d’occupation des terres congolaises. Le dictateur a dévoilé son funeste projet le week-end à Cotonou au terme d’une visite d’État. Pour le président du Rwanda, la RDC et l’Ouganda doivent des portions de terre à son pays.
Ce qui serait la justification de toutes les guerres qu’il a dirigées et qu’il dirige encore sur le sol congolais. Paul Kagame relance sa théorie de lutter pour la protection des populations congolaises d’expression kinyarwanda, celles-là mêmes qui vident leurs villages en opposition au M23. La guerre internationale du M23 aligne désormais un million de déplacés et ne préoccupe nullement la communauté internationale.

Le séjour béninois de Paul Kagame n’était qu’un prétexte en vue de sa sortie médiatique trouble qui vient relancer les débats autour du tracé des frontières entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda. C’est à Cotonou que le chef de l’Etat rwandais a finalement mis sur la place publique son vieux projet consistant à s’emparer d’un espace de la République démocratique du Congo pour l’annexer à son pays.
Il l’avait planifié depuis son maquis de l’Ouganda. Il fallait obtenir le soutien de Museveni pour aider Paul Kagame à conquérir militairement le pouvoir à Kigali. Ensuite, les deux vétérans devraient dépecer la grande RDC. Neutraliser son armée, affaiblir et exterminer son peuple avant d’y imposer un régime de terreur sous domination rwandaise.
« Le plan avait fonctionné sous l’Afdl avant de heurter la résistance des Kinois », confirme un historien de l’UPN. C’était sans compter avec la fine intelligence tactique de Mzee Laurent-Désiré Kabila qui eut le mérite de devancer le projet criminel en incitant un enrôlement massif des Congolais dans l’armée. Devenu confortable, Mzee s’autoproclama président de la République à partir de Lubumbashi le 17 mai 1997. Le plan Kagame tombe à l’eau. C’est la raison d’un recyclage accéléré, d’une nouvelle rébellion, puis d’une troisième et d’une quatrième qui se prolonge aujourd’hui.

Un seul Kagame, plusieurs discours

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Alors qu’il a toujours nié d’être le créateur du M23, Paul Kagame change encore de langage et se compromet devant toute l’opinion africaine. « J’espère que les Béninois n’ont pas gobé ses inepties puisque le monde entier sait pertinemment que Paul Kagame est un hors-la-loi », réagit un patron de presse de Kinshasa. Paul Kagame qui conteste d’être le soutien des terroristes M23 justifie pourtant leurs atrocités. D’après lui, ce sont des Congolais qui protègeraient la communauté rwandophone en RDC.
Cependant, cette communauté qui a toujours vécu en paix en RDC, a vu sa paix menacée depuis l’avènement au pouvoir du président Paul Kagame. “Le président Paul Kagame a tenu publiquement un discours provocateur à Cotonou, au Bénin, ce 16 avril 2023, expliquant que la crise en RDC vient du fait que, les terres appartenant au Rwanda auraient été données à la RDC. Nous rappelons ici que le Rwanda est pourtant le dernier pays découvert et colonisé en Afrique successivement par les Allemands et les Belges dès 1894, où habitaient le peuple hutu et le peuple twa qui auraient été les premiers habitants”, réagit Jean-Louis Tshimbalanga.
La Banque centrale du Congo belge, créée en 1951, a annexé le Rwanda et Urundi (actuel Burundi) en 1955. Les frontières sont connues et mentionnées dans les annales internationales. La RDC est membre à part entière des Nations unies depuis 1960, et participe aux discussions sur le rôle et les missions de l’ONU. La déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États, conformément à la charte des Nations unies, dit que : « Tout État a le devoir de s’abstenir, dans ses relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations unies ».

Les propos de Kagame sont une menace réelle

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Jean-Louis Tshimbalanga considère que les propos du président rwandais sont une menace réelle contre la paix, la rupture de la paix et d’acte d’agression. Par son message, il reconnaît implicitement que le Rwanda est le pays agresseur depuis des décennies, de ce fait, comptable des millions de morts au Congo, des millions de déplacés forcés, des viols de femmes et enfants, des atrocités et des insécurités entretenues dans l’est de la RDC.
Dans sa lettre ouverte signée ce lundi 17 avril 2023 adressée aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies, au secrétaire général de l’ONU, au président de la Chambre des représentants des États-Unis, au président de la commission de l’Union européenne, au président en exercice de l’Union africaine ainsi qu’aux États membres de la SADC, Jean-Louis Tshimbalanga estime que « l’heure est grave ». Il rappelle que le peuple congolais pleure encore ses morts survenus dans le génocide de plus de 12 millions d’individus tués, massacrés ou assassinés par la soldatesque de Paul Kagame.
Des millions de populations déplacées, des viols massifs des femmes et enfants, sans qu’une justice leur soit rendue. Tshimbalanga souligne que « la RDC a fait l’objet d’un embargo d’armes pendant plus de 22 ans de la part de l’ONU, mais celle-ci a envoyé une mission de plus de 17 000 casques bleus depuis 1999, entretenue avec un budget annuel de plus de 1,5 milliard de dollars, appelée premièrement MONUC, et ensuite MONUSCO depuis 2010 ». Cette mission a reconnu officiellement son échec, et elle serait même accusée d’actes illicites, de complicité avec les groupes armés et des meurtres à bout portant de la population. Cas de Kasindi en juillet 2022 où les casques bleus avaient tiré à bout portant sur la population, faisant trois morts.

Kagame n’a plus peur des FDLR ?

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En changeant de rhétorique sur la sécurité de son pays, Paul Kagame se gaminise vis-à-vis de la communauté internationale. C’est désormais la terre congolaise qu’il lorgne et aucun mot sur la problématique FDLR longtemps imaginairement défendue. Même ses partenaires qui l’ont soutenu dans cette campagne se voient désillusionnés. Car le président Kagame avait justifié l’entrée de son armée en RDC par la poursuite soi-disant des éléments de l’ethnie Hutu faisant partie des FDLR, qui auraient commis le génocide des Tutsi, mais plus tard, c’est un général tutsi de l’armée rwandaise James Kabarebe, qui fut nommé chef d’état-major général en RDC, devenu plus tard ministre de la Défense nationale au Rwanda et actuellement conseiller militaire de Paul Kagame.
Un récent rapport des Nations unies accuse le Rwanda d’avoir soutenu totalement la rébellion terroriste du M23 contre le gouvernement. En réaction, Paul Kagame avait qualifié cette allégation de simpliste soutenant qu’il s’agissait des affaires entre Congolais qui ne concernent pas le Rwanda. Comme sous le RCD, le CNDP ou le M23, toutes ces guerres “kagamiques” finissent toujours par l’intégration des rebelles dans les institutions.

"Agression rwandaise en RDC : « Aucun digne fils du Congo ne peut tolérer les propos expansionnistes de Paul Kagame » (Christian Mwando) !
19.04.2023

= https://okapinews.net/politique/agression-rwandaise-en-rdc-aucun-digne-fils-du-congo-ne-peut-tolerer-les-propos-expansionnistes-de-paul-kagame-christian-mwando/
Mardi, 18 avril 2023-Des réactions fusent à la suite des propos du président rwandais, Paul Kagame, tenus au Palais de la Marina aux côtés de son homologue béninois Patrice Talon, sur la question sécuritaire dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
Comme d’autres acteurs officiels du pays, le député national Christian Mwando a donné de la voix pour fustiger les propos du président rwandais qui ne cache plus ses velléités expansionnistes.
« Aucun digne Fils du Congo (RDC) ne peut tolérer les propos tenus par Paul Kagame au Benin pour justifier l’agression de notre pays par le Rwanda en falsifiant l’histoire », peut-on lire dans le tweet publié ce mardi 18 avril par le ministre d’Etat honoraire en charge du Plan.


C’est autant dire que le rêve funeste et chimérique nourrit par le régime de Kigali, celui de tracer à nouveau les délimitations héritées de la colonisation, rencontrera inconditionnellement la résistance farouche de tous les dignes fils du Congo.
Et dans un tel terrain, il n’y a majorité, ni opposition. Il n’y a que le Congo qui compte, estime l’élu de Moba.

Le Congo reste et restera Un et indivisible
Par ailleurs, la prise de position de Christian Mwando est une réponse claire aux pêcheurs en eau trouble qui s’en tiennent à des propos, du reste, sortis de leur contexte, pour coller à ce légaliste et homme de paix, des idées sécessionnistes. Rien de tel car, tout est faux.
Nationaliste né, Christian Mwando demeure le défenseur de la cohésion et de l’unité nationale. Ses convictions, son parcours politique en disent long.
Député national, l’élu de Moba dans le Tanganyika conçoit en lui l’âme du Congo dans toute sa grandeur, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. Comme pour dire, ceux qui nourrissent les idées divisionnistes voulant se cacher derrière son alerte patriotique faite au garant de la nation pour le maintien et la sauvegarde de l’unité nationale, vont se mordre les doigts, et quelles que soient les obédiences politiques.
En effet, pour une question essentielle comme celle de l’existence du Congo comme Etat dans sa forme actuelle, c’est l’unanimité qui dégage auprès de tout congolais pour défendre l’intégrité territoriale du pays.

"Bahati aux sénateurs sur la menace de balkanisation : « Le complot, ce n’est plus un secret. Sauvons d’abord le pays » - avril 18, 2023
= https://actu30.cd/2023/04/bahati-aux-senateurs-sur-la-menace-de-balkanisation-le-complot-ce-nest-plus-un-secret-sauvons-dabord-le-pays/

"Propos de Kagame sur la RDC : « C’est un discours irresponsable » (Fayulu) - avril 18, 2023
= https://actu30.cd/2023/04/propos-de-kagame-sur-la-rdc-cest-un-discours-irresponsable-fayulu/
= https://actu30.cd/2023/04/sud-kivu-la-suspension-de-lassemblee-provinciale-concourt-a-la-destabilisation-de-la-province-claudel-lubaya/

"L’impossible balkanisation de la RDC - 18.04.2023
= https://ouragan.cd/2023/04/limpossible-balkanisation-de-la-rdc
Au cours d’une conférence tenue le 16 janvier 2022 au studio Maman Angebi de la RTNC à l’occasion des 21 ans de la mort de Mzee L.D. Kabila sous le thème « Conscience et éveil patriotique », la leçon publique avait tourné autour du sous-thème de (u]l’ « Insécurité et terrorisme dans l’est de la RDC. Paradigmes, repères historiques et accents politiques »[/u]. Trois conférences de haute facture étaient à l’honneur. Tour à tour, les professeurs Gaspard Mugaruka bin Mubibi, Nkere Ntanda et le journaliste Nicaise Kibel’Bel Oka ont épaté l’assistance par la profondeur de leurs réflexions.

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La ville de Goma très prisée par le régime de Kigali @Photo Droits tiers

Le premier orateur aborda la sous-thématique « les repères historiques en rapport avec l’insécurité et le terrorisme en RDC », le deuxième « Se défendre et savoir négocier la tête haute ». Le Pr Ngoma Binda qui a débattu sur le sous thème la « balkanisation, peut-elle devenir une réalité avec ou sans l’implication des citoyens », a proposé l’implication du gouvernement, qui selon lui, a une puissance de dissuasion et de fédéralisation responsable ainsi que la force de dominer les agresseurs. « Le gouvernement assure l’implication totale de la population dans la décision de demeurer ou de garder l’unité de la nation », développe-t-il. Le Pr Boniface Kabanda fait allusion à toutes les tentatives de balkanisation de la RDC depuis 1902 et 1904 et qui échouaient grâce à la socialisation de toutes les couches sociales de la population et la détermination de garder unie la nation.
Lire aussi :
Territorialité : les leçons de Tshibangu Kalala à Kagame
Le Pr Bissa Kibol Michel a, pour sa part, démontré l’importance de conscientiser les citoyens avec l’organisation des journées pédagogiques pour l’éveil de conscience des citoyens en vue de faire échec à cette situation. Une simulation de vote sur comment peut se faire la balkanisation d’un Etat a permis de croiser les réflexions autour de cette problématique récurrente. L’exercice pédagogique consistait à évaluer si la balkanisation d’un pays pouvait se faire avec ou sans l’aval de sa population. Le résultat de cet exercice a été édifiant : le public présent dans cette salle des spectacles, dans sa majorité, était d’avis qu’il ne peut y avoir balkanisation que si le peuple s’implique. Sur 529 votants, 413 pensent que la balkanisation ne peut pas être possible sans l’implication de la population, 67 votants estimant qu’on peut arriver à la balkanisation sans l’aval de la population et 49 autres ont été neutres, plongeant le bulletin dans le panier.
A l’issue de cet exercice de vote, il s’est également dégagé une troisième voie. Celle de ceux qui pensent qu’une balkanisation peut se faire avec ou sans l’implication de la population. Parmi les intervenants, le professeur Michel Bisa Kibul a fait remarquer que la balkanisation de la RDC peut se faire avec ou sans l’implication de la population. Car, selon lui, il y a d’autres dimensions de la menace qui échappent à la population, notamment l’occupation des terres par des étrangers qui, un jour, peuvent décider de déclarer l’autonomie d’une entité. Ainsi, recommande-t-il un recensement de la population mais aussi des notions de patriotisme pour toutes les couches de la population congolaise.
D’autres intervenants, comme le professeur Ngoma Binda, a recommandé une puissance militaire de “dissuasion” pour enrayer ces menaces contre la RDC, estimant que des puissances étrangères qui utilisent le Rwanda ne veulent pas voir la RDC physiquement grande, puisque les pays d’une telle dimension géographique ont toujours la vocation de devenir une puissance. Cette leçon publique a été organisée avec comme sous thème : « La balkanisation peut-elle devenir une réalité avec ou sans l’implication des citoyens ? ».

"Congo Nouveau : « Kagame veut affronter directement Félix Tshisekedi » -  19/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/19/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-kagame-veut-affronter-directement-felix
Revue de presse kinoise du mercredi 19 avril 2023.
Les journaux paru ce mercredi dans la capitale congolaise analysent les propos du président rwandais Paul Kagame qui, lors d’une conférence de presse tenue à Cotonou (Benin), réclame des terres rwandaises à la RDC.

« Kagame veut affronter directement Félix Tshisekedi », titre en sa Une le journal Congo Nouveau. Au-delà du soutien que son pays apporte aux rebelles du M23, selon les autorités congolaises, note cet hebdomadaire, d'aucuns se demandent ce que peut cacher la déclaration faite par le chef de l'Etat rwandais. Car, indique ce tabloïd, la presse congolaise est unanime : « Les propos tenus par Paul Kagame ne sont ni plus, ni moins une provocation de plus ». Selon des analystes politiques, à travers sa déclaration, rapporte ce portail, Paul Kagame semble pousser le régime de Kinshasa à engager un affrontement entre son armée, Rwanda Defence Force (RDF) et les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Au lieu de se cacher longtemps derrière les rebelles du M23, pense ce journal, des observateurs de la région des Grands Lacs croient que le chef de l'Etat rwandais veut voir ses militaires se mettre au-devant de la scène. C'est dans ce cadre que des analystes estiment qu'au lieu de continuer à faire confiance à des alliés qui semblent avoir des agendas cachés, les autorités politico-militaires de la RDC devraient remobiliser les FARDC pour rependre la guerre contre les rebelles du M23 et les autres groupes armés qui opèrent dans l'Est du pays, estime Congo Nouveau.
Sur cette même page, EcoNews souligne qu’au moment où il est fait état du retrait, quoique timide, des rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise des localités qu’ils occupent dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo (Nord-Kivu) et de leur remplacement par des unités de la force régionale de l’EAC, le président rwandais a dévoilé ses véritables desseins lors de son récent séjour au Bénin. Selon cet hebdomadaire, le maître de Kigali est d’avis que le colonisateur avait amputé le (Suite de la Une) Rwanda d’une partie de son territoire au profit de la RDC Congo. Déclaration qui a occasionné une levée de boucliers à Kinshasa, et une réponse cinglante du porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, fait savoir ce tabloïd. Pour ce portail, le moment choisi par le numéro 1 rwandais pour dévoiler officiellement ses desseins diaboliques n’est pas le fait du hasard. Il coïncide avec le paroxysme des pressions internationales qui ont abouti à l’amorce du retrait des M23/RDF des territoires occupés dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. Puisque l’occupation des riches espaces du Kivu par des rébellions par procuration est devenue inopérante, écrit ce journal, Kagamé passe carrément à la vitesse supérieure et déclare la guerre à la RDC pour récupérer ce que la fourberie ne lui a guère rapporté. EcoNews indique que le présidenty rwandai envoie de ce fait un message sans équivoque au gouvernement congolais : puisque son armée et ses supplétifs du M23 sont contraints au retrait par la force régionale de l’EAC d’une part, et des pressions de plus en plus fortes de la communauté internationale, il change de stratégie et avance désormais à visage découvert. Des revendications territoriales sur des pans entiers du Kivu font dorénavant l’objet de son agenda.

Dans les colonnes du journal Le Potentiel, le député national Christian Mwando a fustigé les propos du président rwandais Paul Kagame qui ne cache plus ses velléités expansionnistes. Pour l'élu de Moba dans le Tanganyika, « Aucun digne fils du Congo ne peut tolérer les propos tenus par Paul Kagame au Benin pour justifier l'agression de notre pays par le Rwanda en falsifiant l'histoire », peut-on lire dans le tweet publié ce mardi 18 avril par le ministre d'Etat honoraire en charge du Plan. C'est autant dire que le rêve funeste et chimérique nourrit par le régime de Kigali, celui de tracer à nouveau les délimitations héritées de la colonisation, rencontrera inconditionnellement la résistance farouche de tous les dignes fils de la RDC. Et dans un tel terrain, il n'y a pas majorité, ni opposition. Il n'y a que le Congo qui compte, estime l'élu de Moba, repris dans ce tabloïd.
L’Avenir soutien que la sortie médiatique de Paul Kagame n’y changera rien car le Congo restera et indivisible. Ce quotidien explique lorsque jeudi 30 juin 1960, le Congo belge accédait à sa souveraineté internationale, naissait en cette date-là ce que les tribus « unies par le sort » devaient transformer en ‘nation congolaise’, c’est-à-dire un groupe humain, qui se caractérise par la ‘conscience de son unité et la volonté de vivre en commun’. Raison pour laquelle, ajoute ce tabloïd, dans l’hymne de l’indépendance, il est inscrit dans le premier ver cette phrase : « unis dans l’effort pour l’indépendance ». Un effort conscient qui est devenu défi titanesque particulièrement avec l’énigme Banyamulenge. Selon ce portail, la protection des ‘tutsi au Congo’ est devenu le fonds de commerce de Paul Kagame, qui est actuellement aux abois après que la diplomatie de vérité menée par Félix Antoine Tshisekedi, ait démantelé son discours ‘ubwengiste’ bâti sur le mensonge et la diversion. Le maitre de Kigali n’a trouvé mieux, lors de sa visite officielle à Cotonou au Benin du 14 au 15 avril 2023, que de créer de la diversion en affirmant que le Rwanda avait des terres à réclamer au Congo. Pour asseoir leur hégémonie, rappelle ce journal, les maîtres du tutsipower se victimisent en prétendant que « désormais les voisins nous traitent des « sans terre » puisqu’ils nous n’avons pas de chefferies propres à nous», d’où il faut les créer. Ce qui explique l’épisode de Minembwe en commune rurale, une récidive des chefferies créées le 06 octobre 1891, le 03 juin 1906 et 02 mai 1910.
La Prospérité cite Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais qui, d’un ton ferme a rejeté en bloc les allégations de Paul Kagame qui, lors de son séjour au Bénin, a déclaré que la RDC devrait des centimètres de son territoire au Rwanda. Pour Patrick Muyaya, signale ce quotidien, ces propos « mensongers » relèvent simplement de la provocation. Face à la presse réunie sur place, le porte-parole du gouvernement a rassuré que la RDC ne va pas faire le jeu du Président rwandais qui, d’après lui, ferait mieux de cesser de chercher des faux-fuyants pour s’assumer par rapport à ce qu’il a signé dans le cadre de la feuille de route de Luanda pour cesser de soutenir le M23, précise ce tabloïd. Patrick Muyaya a indiqué, sans la moindre peur d’être contredit, indique ce portail, que sur la question des frontières, la RDC est irréprochable. « Il (Kagame) n’a qu’à se référer à la Belgique qui pourra lui fournir les éléments », a soulevé le Ministre Muyaya dans les colonnes du journal La Prospérité. Ce membre de l’exécutif central a rappelé que le Président Félix Tshisekedi s’était investi pour une harmonie sans précédent dans la sous-région. Voie que Kigali a détournée pour maintenir illégalement sa main sur les ressources naturelles dont dispose le pays, poursuit La Prosperité.

Pendant ce temps, rapporte La Tempête des tropiques, le président de la RDC, Félix Tshisekedi a envoyé un message à ses homologues de la Zambie et la Tanzanie par l'entremise de son Haut Représentant chargé du processus de paix de Luanda et Nairobi, Serge Tshibangu. Selon ce quotidien, l'émissaire de Félix Tshisekedi n'a fait aucune déclaration sur le contenu de ce message au sortir de cette audience, indique la cellule de communication de la Présidence de la RDC. Cette tournée du Haut représentant du Chef de l'État congolais intervient au moment où la facilitation kenyane s'apprête à organiser en terre congolaise le 4 eme round des pourparlers de paix dits de Nairobi., précise ce portail. Des consultations qui visent à mettre en application toutes les décisions et recommandations prises par les Chefs d'Etat de l'EAC au cours des précédentes sessions, conclut La Tempête des tropiques.

"RDC : incertitude sur la tenue de la réunion des ministres de la Défense de l’EAC à Goma - 19/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/19/actualite/politique/rdc-incertitude-sur-la-tenue-de-la-reunion-des-ministres-de-la

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Le VPM Jean-Pierre Bemba Gombo avec le général Wilson Mbasu avec son homologue congolais, le lieutenant-général Christian Tshiwewe Songesa, lors d'un entretien d'évaluation des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les terrosistes ADF. Ph/ FARDC

La rencontre des ministres de la Défense des pays membres de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) ne va plus se tenir ce mercredi 19 avril à Goma (Nord-Kivu) comme prévu.
Cette rencontre devrait pourtant se pencher sur l’évaluation du mandat de la force de l’EAC, qui a expiré depuis le 31 mars dernier.  
Les raisons de la non-tenue de ces assises, ni une nouvelle date de ce rendez-vous n’ont été communiquées. 
S’exprimant à ce sujet le lundi dernier lors de sa rencontre à Goma avec la presse, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a indiqué qu’il ne fallait pas faire des fixations sur les dates : 

« Quoi qu’il en soit, on sera obligé de nous retrouver. Donc, il ne faut pas faire des fixations sur les dates, parce que la problématique est connue et l’urgence de se réunir pour discuter à propos l’est aussi ». 
Cette réunion devra discuter de l’avenir de la force régionale, poursuit-il, parce qu’il y a des points sur lesquels la RDC n’est pas d’accord dans la manière dont les choses ont fonctionné : 
« Comme nous sommes dans un processus sensible, la discussion que nous avons avec la force régionale c’est aussi de nous assurer que de manière progressive, au fur et en mesure qu’ils se retirent, nous soyons en mesure de retourner d’abord les administrateurs des territoires. Vous savez que nous sommes sous état de siège, et donc ce sont des militaires ».
La discussion avec la force régionale « sera évidemment une discussion de vérité », a estimé Patrick Muyaya, affirmant toute fois son scepticisme :
  « On attend de voir parce que vous savez que, depuis que ce processus a commencé, nous, nous restons sceptiques parce que nous connaissons les acteurs ». 

"Réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’EAC : la clarification du mandat de la force régionale intervient ce mercredi - 17/04/2023
= https://objectif-infos.cd/reunion-des-ministres-de-la-defense-des-pays-membres-de-leac-la-clarification-du-mandat-de-la-force-regionale-intervient-ce-mercredi/?doing_wp_cron=1681892235.2923190593719482421875
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/04/18/rdc-les-chefs-detat-major-de-leac-confirment-la-reunion-goma-ce-mercredi

"EAC : le Rwanda sollicite la délocalisation de la rencontre des ministres de la Défense - 19.04.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/eac-le-rwanda-sollicite-la-delocalisation-de-la-rencontre-des-ministres-de-la-defense/

"La réunion des ministres de Défense  d’Afrique de l’Est sur la RDC reportée - avril 18, 2023
= https://acpcongo.com/index.php/2023/04/18/la-reunion-des-ministres-de-defense-dafrique-de-lest-sur-la-rdc-reportee/
Goma, 18 avril 2023.- La  réunion des  ministres de Défense de la Communauté de l’Afrique de l’Est qui  devait évaluer et clarifier, mercredi  19 avril, le mandat de la Force régionale de cette organisation en République démocratique du Congo a été reportée, a appris l’ACP du secrétariat de l’organisation. « (…) Estimant que leur sécurité n’est pas garantie à Goma, la partie rwandaise n’a pas envoyé ses émissaires et a sollicité une délocalisation de cette rencontre. Et jusque-là, la République démocratique du Congo n’a pas encore répondu à cette demande rwandaise », a déclaré la source sous le couvert de l’anonymat.

Le  vice-ministre  de la Défense nationale et Anciens combattants, Samy  Adubango, ainsi que d’autres délégations venues de Kinshasa  et dépêchées à Goma pour les travaux préparatoires, sont  retournés mardi dans la capitale congolaise, en attendant la fixation d’une nouvelle date, a constaté un reporter de l’ACP présent à l’aéroport de Goma. « Si du moins cette réunion des ministres de défense de la sous-région pouvait se tenir, ça pourrait être un ouf de soulagement pour nous, la population du Nord-Kivu, qui n’attendons que la paix, afin que tous ces déplacés puissent regagner leurs milieux. Et là, la population continue de croire que la misère continue », a déclaré pour sa part à l’ACP, le président de la Société civile et Forces vives de la province du Nord-Kivu, John Banyene.
Consécutivement à ce report,  la réunion  préparatoire des experts des pays membres de l’EAC prévue lundi à Goma a été annulée.
Dans un briefing tenu depuis Goma lundi, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya s’était réservé de tout commentaire sur ce report, estimant qu’il revenait au ministère de la Défense de préciser les choses.
La RDC avait sollicité et obtenu  de la Communauté Est africaine, la tenue de cette réunion des ministres de la Défense des pays membres, pour évaluer et clarifier le mandat de la force régionale dans la partie orientale du pays.



"RDC/Rwanda : la polémique de Paul Kagame sur les frontières congolaises - 18 avr 2023
= https://information.tv5monde.com/video/rdcrwanda-la-polemique-de-paul-kagame-sur-les-frontieres-congolaises
Au cours de son voyage au Bénin ce week-end, Paul Kagamé a évoqué les frontières tracées à l'époque coloniale le Rwanda, la RDC et l'Ouganda. Des mots qui ont suscité une réaction indignée du gouvernement congolais.


"Attaques du M23 : Pour un député, « la RDC doit faire la guerre au Rwanda qui est l’instigateur » - 28.05.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-105483_attaques_du_m23_pour_un_depute_la_rdc_doit_faire_la_guerre_au_rwanda_qui_est_l_instigateur.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120516_ex_premier_ministre_muzito_il_faut_faire_la_guerre_contre_le_rwanda.html


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Message  ndonzwau 28/4/2023, 6:27 pm

LE GÉNÉRAL KÉNYAN COMMANDANT DE LA FORCE DE L'EAC A L'EST DU PAYS DÉMISSIONNE...
PENDANT CE TEMPS LES VIOLENCES CONTINUENT.



" En RDC, démission fracassante de Jeff Nyagah, le patron de la force régionale - 28 avril 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1440685/politique/en-rdc-demission-fracassante-de-jeff-nyagah-le-patron-de-la-force-regionale/
Le général kényan qui commandait la force régionale de la Commaunauté d’Afrique de l’Est (EARCF) a posé sa démission, le 27 avril. Kinshasa lui reproche son inaction face au M23, tandis qu’il dénonce des intimidations et pressions politiques dans un courrier au vitriol que Jeune Afrique a pu consulter.

"Est de la RDC: le commandant de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a déposé sa démission - 28/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20230428-est-de-la-rdc-le-commandant-de-la-force-r%C3%A9gionale-de-la-communaut%C3%A9-d-afrique-de-l-est-eac-a-d%C3%A9pos%C3%A9-sa-d%C3%A9mission
Le général Jeff Nyagah, commandant de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), a déposé sa démission ce 27 avril 2023. Déployée dans la partie orientale de la République démocratique du Cogo (RDC), cette force est censée combattre les groupes armés. Le Kényan est très critiqué par Kinshasa qui l’accuse un certain laxisme vis-à-vis du mouvement M23. Dans sa lettre de démission, l’officier estime qu’il est victime d’une campagne de diabolisation. Il souligne également que sa sécurité n’est plus garantie. Ni l’EAC ni Kinshasa n’ont encore réagi à cette démission.


"Agression dans l’Est : le commandant de la Force régionale, Jeff Nyagah démissionne - 28 avril 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/04/28/agression-dans-lest-le-commandant-de-la-force-regionale-jeff-nyagah-demissionne.html/132309/

= https://tazamardc.net/2023/04/28/force-de-leac-jeff-nyagah-ne-parle-pas-de-demission-mais-il-est-remplace/
= https://www.agoragrandslacs.net/force-regionale-de-leac-accuse-de-linaction-par-kinshasa-le-general-jeff-nyagah-demissionne/
= https://linterview.cd/rdc-craignant-pour-sa-securite-le-commandant-de-la-force-regionale-de-leac-jeff-nyagah-demissionne-de-son-poste/?amp

"Force régionale de l’EAC : Voici les raisons de la démissiondu Général Major Jeff Nyagah - 28 Avr 2023  
= https://vraies-infos.net/2023/04/28/force-regionale-de-leac-voici-les-raisons-de-la-demission-du-general-major-jeff-nyagah/

"RDC : Mis sous pression par Kinshasa, le commandant de la force régionale de l'EAC démissionne - 28.04.2023
= https://7sur7.cd/index.php/2023/04/28/rdc-mis-sous-pression-par-kinshasa-le-commandant-de-la-force-regionale-de-leac











"Christophe Lutundula : « la force de l’EAC a le mandat de combattre les groupes armés » - 28/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/28/actualite/politique/christophe-lutundula-la-force-de-leac-le-mandat-de-combattre-les

"L’avenir de la force régionale de l’EAC au centre de discussion à Kinshasa - 27/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/28/actualite/politique/lavenir-de-la-force-regionale-de-leac-au-centre-de-discussion

"RDC : un nouveau commandant nommé à la tête de l’EAC après la démission de Jeff Nyagah - 28 avril 2023
= https://iwebrdc.com/rdc-un-nouveau-commandant-nomme-a-la-tete-de-leac-apres-la-demission-de-jeff-nyagah/

"RDC: William Ruto choisit Alphaxard Muthuri Kiugu pour succéder à Jeff Nyagah à la tête de la force régionale de l’EAC -  28 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/28/rdc-william-ruto-choisit-alphaxard-muthuri-kiugu-pour-succeder-jeff-nyagah-la-tete-de-la


"Est de la RDC: des armées étrangères déployées mais les rebelles toujours là - 28 avril 2023
= https://afrique.lalibre.be/77154/est-de-la-rdc-des-armees-etrangeres-deployees-mais-les-rebelles-toujours-la/

"RDC: des dizaines de civils tués dans le territoire de Rutshuru - 28/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230428-rd-congo-des-dizaines-de-civils-tu%C3%A9s-dans-le-territoire-de-rutshuru

"RDC: plus de trente civils tués dans des affrontements entre deux milices en Ituri - 28 avril 2023
= https://www.rtl.be/actu/monde/international/rdc-plus-de-trente-civils-tues-dans-des-affrontements-entre-deux-milices-en/2023-04-27/article/547638
Plus de trente civils ont été tués cette semaine lors d'affrontements entre deux milices actives dans la province de l'Ituri (nord-est de la République démocratique du Congo), a rapporté jeudi la radio onusienne Okapi, citant une source locale..
Les accrochages ont opposé de dimanche à mardi des membres de la milice Codeco (Coopérative pour le développement du Congo) et ceux du Front patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC) dans le territoire d'Irumu.
Ils ont éclaté à la suite d'une altercation entre quelques combattants de ces deux groupes armés, a précisé le président de la société civile d'Irumu, Gili Gotabo, à Radio Okapi, parrainée par l'ONU.


Les affrontements ont causé la mort de plus de trente civils, alors que 500 maisons ont été incendiées et deux structures sanitaires pillées dans plusieurs entités de la chefferie de Baboa-Bokoe et de Babelebe,
Ces affrontements ont eu lieu alors que certains miliciens des groupes CODECO et FPIC ont commencé à rejoindre un site de cantonnement situé à Diango pour intégrer le programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS), mis sur pied en 2021 pour tenter de réduire le nombre de combattants des plus de 260 groupes armés locaux et étrangers actifs dans cinq provinces de l'est de la RDC.
Ce que l'on sait sur les 7 personnes interpellées en Flandre pour avoir planifié un attentat en Belgique
 
=  https://afrique.lalibre.be/77157/rdc-plus-de-trente-civils-tues-dans-des-affrontements-entre-deux-milices-en-ituri/
= https://www.radiookapi.net/2023/04/27/actualite/securite/irumu-plus-de-30-morts-la-suite-des-combats-entre-codeco-et-fpic-en

= https://www.radiookapi.net/2023/04/28/actualite/securite/beni-3-personnes-tuees-dans-une-attaque-des-adf-miliese
= https://www.radiookapi.net/2023/04/28/actualite/securite/nord-kivu-les-fardc-nont-pas-reoccupe-le-groupement-tongo-apres-le


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Dernière édition par ndonzwau le 5/5/2023, 4:12 pm, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 1/5/2023, 3:17 pm

ATMOSPHÈRE ENCORE TENDUE ENTRE KINSHASA ET LA COMMUNAUTÉ D'AFRIQUE DE L'EST, UNE RÉSOLUTION EN VUE ?

Une nomination unilatérale précipitée d'un nouveau généra kényan après le départ du précédent, qu'importe Kinshasa ne souhaite pas aller à l’affrontement, il veut  privilégier une démarche classique et diplomatique pour aplanir les vues et obtenir, in fine, une force régionale beaucoup plus efficace. Par exemple une coordination tournante qui ne reste pas une exclusivité du Kenya et il veut que soit clarifié le statut des zones censées être récupérées par la force régionale à l’aune du respect de la souveraineté de la RDC. Pour ce faire, il suggère que l’accord sur le statut des forces à l’étranger (SOFA) soit rapidement révisé avant toute prolongation du mandat. Vivement donc la tenue de la réunion d’évaluation ajournée dernièrement pour envisager le futur de la force.

Entretemps, sur le terrain, les autorités congolaises accusent le M23 de renforcer certaines de ses positions alors qu’il était censé se désengager progressivement, selon le calendrier fixé par la médiation. Pour une fois que Kinshasa se montre plus regardant sur cette balkanisation rampante, on peut donc attendre de lui des initiatives plus réalistes et plus décisionnelles...
"Quelle(s) armée(s) pour quelle paix à l’est ?". Une question encore d'actualité posée par un journaliste



"RDC: atmosphère tendue entre Kinshasa et la Communauté d'Afrique de l'Est - 30/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230430-rdc-atmosph%C3%A8re-tendue-entre-kinshasa-et-la-communaut%C3%A9-d-afrique-de-l-est

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? 000_32NL2NT
Une escorte de militaires kényans et congolais monte la garde à l'aéroport de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 15 novembre 2022. (Photo d'illustration) AFP - ALEXIS HUGUET  
 
Le général Jeff Nyagah n’est plus le commandant de la Force de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) déployée dans la partie orientale de la RDC. Très critiqué par Kinshasa, il a été rappelé dans son pays et a été nommé commandant de la région Ouest au sein de l’armée kényane. 
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Le général Alphaxard Muthuri Kiugu a été choisi par le président kényan, William Ruto, pour prendre la tête de la force régionale. L’entourage de Félix Tshisekedi s'est dit surpris par cette annonce étant donné que Kinshasa n’a pas été consulté en amont, contrairement à ce qui avait été fait, avant l’officialisation de la désignation du général Jeff Nyagah. « C’est une nomination quelque peu cavalière », a confié à RFI un membre du cabinet du chef de l’État congolais.
Kinshasa ne souhaite pas pour autant aller à l’affrontement et dit privilégier une démarche classique et diplomatique pour aplanir les vues et obtenir, in fine, une force régionale beaucoup plus efficace. Les autorités congolaises proposent, par exemple, que la coordination de cette force soit tournante et ne reste pas une exclusivité du Kenya.
Elles veulent aussi que soit clarifié le statut des zones censées être récupérées par la force régionale à l’aune du respect de la souveraineté de la RDC. Pour ce faire, elles suggèrent que l’accord sur le statut des forces à l’étranger (SOFA) soit rapidement révisé avant toute prolongation du mandat. Reste donc à trouver un arrangement entre les différentes parties prenantes pour permettre la tenue de la réunion d’évaluation et envisager le futur de la force.
Entretemps, sur le terrain, les autorités congolaises accusent le M23 de renforcer certaines de ses positions alors qu’il était censé se désengager progressivement, selon le calendrier fixé par la médiation.


"RDC : le chef de la force régionale poussé vers la sortie - 28/04/2023
= https://www.dw.com/fr/d%C3%A9mission-patron-force-r%C3%A9gionale-rdc/a-65466858


"Jean-Marc Châtaigner : « Les citoyens ne peuvent pas avoir confiance en leur Etat, s’il ne leur garantit pas la justice » - 30/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/30/actualite/politique/jean-marc-chataigner-les-citoyens-ne-peuvent-pas-avoir-confiance-en

"Beni : le bilan des ADF abattus par les FARDC à Apetinasa passe de 17 à 20 - 30/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/30/actualite/securite/beni-le-bilan-des-adf-abattus-par-les-fardc-apetinasa-passe-de-17-20
= https://www.radiookapi.net/2023/04/30/actualite/securite/djugu-10-morts-dans-une-double-attaque-des-miliciens-de-la-codeco

"Patrouille financière : L’IGF débusque en quantité industrielle des doublons, des faussaires et tricheurs parmi les fonctionnaires et agents de l’Etat ! - 28 avril 2023
= https://scooprdc.net/2023/04/28/patrouille-financiere-ligf-debusque-en-quantite-industrielle-des-doublons-des-faussaires-et-tricheurs-parmi-les-fonctionnaires-et-agents-de-letat/

"Bradage des biens de l'État de RDC: une ONG réclame des sanctions - 29/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230429-bradage-des-biens-de-l-%C3%A9tat-de-rdc-une-ong-r%C3%A9clame-des-sanctions

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Carte-Ngab%C3%A9-RDC-Congo
Kinshasa, capitale de République démocratique du Congo (RDC). :copyright: RFI  
 
L'Association des Congolais pour l'accès à la justice (Acaj) se dit scandalisée par l'étendue des dommages du bradage du patrimoine et de l'immobilier pour l'État congolais, alors qu'une enquête initiée par cette ONG de défense des droits de l'homme révèle des réalités inquiétantes dans la gestion des établissements publics.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda Wa Kamanda Muzembe

Le mal est, semble-t-il, profond. Soutiens financiers de premier plan de plusieurs opérateurs politiques du pays, les propriétaires des sociétés immobilières bénéficient, en retour, de la complaisance de l'État, affirme Me Georges Kapiamba, coordonnateur de l'Association des Congolais pour l'accès à la justice, joint au téléphone. Pressions et trafics d'influence sont exercés sur les mandataires publics afin de les contraindre à la signature des partenariats censés valoriser et développer le patrimoine immobilier de l'État.
Selon Me Georges Kapiamba, ces sociétés immobilières serviraient de prête-nom à quelques personnalités étrangères très puissantes, décidées à faire main-basse sur des entreprises ou établissements publics. Exemple : l'attribution d'une concession appartenant au ministère de l'Agriculture sur l'avenue du 24-Novembre, dont la contrepartie a été la construction d'un modeste immeuble abritant le cabinet de ce ministère sur l'avenue Batetela.
Autre exemple, l'espace La Piscine et les délices, en plein centre-ville, cédé par la SCTP (ex-Onatra) à des particuliers, moyennant un loyer décennal modique de 540 000 dollars américains. Il y a eu également la signature d'un contrat de partenariat avec la société Sekerico sur la concession de l'Institut géographique du Congo.
Les pertes pour l'État seraient considérables. L'Acaj demande donc au chef de l'État de sanctionner tous ses collaborateurs qui auraient contraint des mandataires publics à signer ces contrats de partenariat.
► À lire aussi : RDC : les emplois fictifs «coûtent» 800 millions de dollars annuels au pays



"Est de la RDC : les forces de défense font face aux menaces de la RDF/M23 qui poursuit l'occupation de terrain, leur consolidation avec de nouveaux renforts en provenance de Kigali (Gouvernement) - 30 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/30/est-de-la-rdc-les-forces-de-defense-font-face-aux-menaces-de-la-rdfm23-qui-poursuit

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Arm%C3%A9e%20FARDC

Les forces de défense et de sécurité de la République Démocratique du Congo, spécialement dans les parties de l'Est, font face aux menaces de la coalition M23/RDF qui ne cesse de gagner du terrain avec les travaux de campagne. D'après le ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo, cette occupation de terrain de la part des rebelles du M23/RDF se réalise en même temps avec le renfort militaire en provenance du Rwanda.
« Le VPM, ministre de la Défense nationale et Anciens combattants a fait le point de la situation opérationnelle de toute la République Démocratique du Congo et aux menaces auxquelles font face les forces de défense et de sécurité spécialement dans les parties de l'Est de la République Démocratique du Congo, notamment dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyirangongo où les RDF/M23 poursuivent l'occupation de terrain, leur consolidation par les travaux de campagne dans certains axes comme principalement Tchanzu, Rugnogni et Bigega ou des nouveaux renforts en provenance du Rwanda sont signalés », rapporte le compte rendu de la 96e réunion du conseil des ministres tenue vendredi.
Dans le même registre, dans sa communication, il a aussi évoqué le fait que les terroristes ADF/MTM poursuivent des attaques ciblées contre la population dans la profondeur de forêt de Mayangose, dans la vallée de Mwalika, Ruwenzori et autres localités non tenue par les Forces conjointes FARDC-UPDF.
« Pour y faire face, les éléments de la force conjointe FARDC-UPDF effectuent des patrouilles de combat dans la vallée de Mwalika, sanctuaire des ADF-MTM en territoire de Beni », ajoute le compte rendu.
La situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC peine à s'améliorer. La force régionale EACRF créée en 2022 pour arrêter l'avancée du groupe armé M23 a récupéré, depuis décembre, certains des bastions de la rébellion. Mais, sur le terrain, les rebelles sont toujours là. Depuis fin décembre, la force régionale a cependant régulièrement affirmé avoir remplacé les rebelles dans cette zone. Après l'attaque du 12 avril, elle a assuré avoir "repoussé avec succès" un "groupe armé local". Sans faire mention d'une présence du M23 à Kibumba.
Si les rebelles et des troupes de l'armée rwandaise semblent avoir abandonné depuis début avril quelques localités emblématiques - comme le village de Kishishe où l'ONU les accusent d'avoir massacré en novembre au moins 171 civils -, leur emprise territoriale ne semble guère avoir évolué.
Des négociations sont en cours pour le renouvellement du SOFA (Statuts of Forces Agreement) entre la République Démocratique du Congo et la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) pour la force régionale déployée au Nord-Kivu. Kinshasa souhaite le renouvellement du mandat pour trois mois en attendant le retrait des rebelles du M23 des zones conquises dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.


"Nord-Kivu : le M23 installe deux grandes positions dans le Nyiragongo - 28 avril 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/04/28/nord-kivu-le-m23-installe-deux-grandes-positions-dans-le-nyiragongo-societe-civile.html/132301/

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Depuis l’annonce fallacieuse du retrait des terroristes du M23 et leurs alliés des zones conquises dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, des zones qui sont censées être sous contrôle des forces régionales de l’EAC, le gouvernement congolais, la société civile et même le mécanisme conjoint de vérification ont dénoncé le non-retrait complet de ces terroristes.
Ce jeudi, la société civile du territoire de Nyiragongo a alerté sur la présence des terroristes du M23/RDF dans ce territoire où ils auraient installé deux grandes positions militaires près Kitotoma, non loin de l’église de la 8e CEPAC et une autre position vers l’ancien marché de Ruhunda sous les arbres.

« la Société civile de Nyiragongo alerte l’opinion tant nationale qu’internationale sur les manœuvres qu’effectuent les terroristes du M23/RDF depuis l’annonce fantaisiste de leur retrait dans les zones de Kibumba et Buhumba », a dit Mambo Kawaya, président de cette structure citoyenne.
La société civile de Nyiragongo s’inquiète du renforcement de l’administration civile notamment des Chefs de villages, groupements, percepteurs et des agents de services de renseignements, imposés par la rébellion.
« Il y a aussi le déploiement des terroristes rwandais dans les entités environnantes de la route nationale sous camouflage de tenue civile mais armés et se dirigent vers Kitotoma. D’où le questionnement de savoir si ces terroristes comptent relancer la guerre dans les heures qui viennent, car pareil ordre ne peut jamais tomber au hasard et s’il n’y a pas l’agenda d’une guerre imminente qui s’y cache derrière », indique Mambo Kawaya en appelant l’armée à agir sans délai.
Depuis ce mercredi dans la soirée, les terroristes du M23/RDF exigent à la population de quitter les villages Rulimba, Kingarame. Plusieurs cas de violations des droits humains sont enregistrés dont le dernier cas et celui d’enlèvement de Wakorinka Sebujisho, administrateur du marché central de Kibumba.

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/04/27/force-regionale-en-rdc-nous-ne-sommes-pas-la-pour-combattre-le-m23-kenya.html/132236/


"Christophe Mboso : « Que ceux qui soutiennent qu’il y aura dialogue entre l’opposition et la majorité, sachez qu’il n’y en aura pas. Nous devons aller aux élections, que le peuple tranche » -
30.04.2023

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121263_christophe_mboso_que_ceux_qui_soutiennent_qu_il_y_aura_dialogue_entre_l_opposition_et_la_majorite_sachez_qu_il_n_y_en_aura_pas_nous_devons_aller_aux_elections_que_le_peuple_tranche.html

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Mboso_sortie_union_sacree_stade_des_martyrs_jpg_711_473_1

En sa qualité de membre du Présidium de l’Union Sacrée de la Nation (USN) Christophe Mboso a dévoilé la vision et l’objectif de cette plateforme électorale, à l’issue de sa sortie officielle organisée le samedi 29 avril 2023 au Stade de Martyrs de Kinshasa.


Dans son allocution devant des centaines des Militants et Cadres des partis et Regroupements qui composent cette plateforme politique, le Président de l’Assemblée nationale a détaillé l’idée maîtresse de l’USN.
« Nous sommes venus vous dire que nous de l’Union sacrée, nous sommes venus avec un nouveau vent. Nous voulons vous dire que nous les Congolais de l’Union sacrée, nous sommes venus pour bâtir un Congo fort, un Congo uni, un Congo souverain et libre, un Congo prospère, ou régnera la paix, la vérité, la justice et l’espoir. L’espoir de vivre ensemble, l’espoir de redresser ce pays, l’espoir d’intégrer la jeunesse dans les institutions du pays », a indiqué Mboso.
Pour lui, l’Union sacrée regroupe également des Congolais unis pour la défense de la patrie, pour une nouvelle gouvernance fondée sur une nouvelle conception basée sur les résultats répondant aux intérêts du peuple.
Christophe Mboso a affirmé, contrairement aux propos de Paul Kagame, que c’est plutôt le Rwanda qui doit à la RDC des terres. C’est avant d’insister sur l’éveil de la conscience de la jeunesse, sur le complot permanent contre la République.
« Le Rwanda n’a rien à nous demander. Vous devez savoir que le complot contre notre pays est permanent. La génération qui sera distraite, c’est celle qui va faire perdre certains territoires du Congo, mais Fatshi-Beton va se battre pour qu’aucun centimètre du Congo n’aille au Rwanda », a-t-il déclaré devant la foule.

En outre, le Président de la chambre basse du Parlement a condamné l’attitude de l’opposition face à la menace rwandaise.
Christophe Mboso, qui ne partage pas l’avis de plusieurs acteurs politiques qui soutiennent l’idée d’un éventuel dialogue avant les élections, a souligné que tout le monde se prépare pour la tenue des élections en 2023.
« Tout n’est pas du théâtre, ceux qui rêvent qu’il n’y aura pas élections, sachez qu’elles auront bel et bien lieu. Nous, nous viendrons avec notre candidat Fatshi-Béton, nous viendrons avec les députés nationaux, provinciaux, je pense que 50 % seront des jeunes. Préparez-vous. Que ceux qui soutiennent qu’il y aura dialogue entre l’opposition et la majorité, sachez qu’il n’y en aura pas. Nous devons aller aux élections, que le peuple tranche », a-t-il martelé.
Rappelons que le présidium de l’Union Sacrée de la Nation est composé du Premier Ministre Sama Lukonde, de Christophe Mboso Président de l’Assemblée nationale, de Bahati Lukwebo président du Sénat, de Vital Kamerhe ministre de l’Économie nationale, de Jean-Pierre Bemba VPM de la Défense nationale, ainsi que d'Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS


"RDC : Quelle(s) armée(s) pour quelle paix à l’est ? - 2 mai 2023
= https://afrique.lalibre.be/77195/rdc-quelles-armees-pour-quelle-paix-a-lest/

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Sud-soudan-690x450

Le déploiement des armées étrangères, le retrait du M23 de certaines zones ne rassurent pas une population qui doit faire face à la multiplication des groupes armés.
C’est le pays des promesses, des engagements non tenus”, explique à La Libre Willy Mukishi, un habitant de la province de l’Ituri qui constate, amer, l’échec de l’état de siège décrété il y a près de deux ans dans sa province et celle du Nord-Kivu.


Dieudonné Lossa Dhekana, le coordinateur des forces vives de la société civile de la même province ne dit rien d’autre en tirant le bilan des exactions commises entre le 1er janvier et le 28 avril. “On dénombre 473 civils massacrés par les différents groupes armés actifs chez nous, 46 personnes enlevées, essentiellement des femmes et des enfants, plus de 688 maisons incendiées,…” et cette liste des violences n’est pas exhaustives. M. Lossa Dhekana relève aussi que “de nombreuses routes nationales et provinciales sont impraticables. Trop souvent, la population ne peut plus accéder à ses champs à cause de l’omniprésence des groupes armés qui les rançonnent et les agressent sans cesse. C’est évidemment l’échec de l’état de siège”. Les forces vives de la province frontalière de l’Ouganda et du Soudan du Sud en appellent au président de la République Félix Tshisekedi pour qu’il mette sur pied “une table ronde sur la sécurité, la paix et le développement en Ituri dans les 30 jours comme il en a fait la promesse aux leaders communautaires à la cité de l’OUA, le 15 mars dernier”.
RDCongo: état de siège en Ituri et au Nord-Kivu: un rapport parlementaire qui décoiffe

Qui fait quoi ?

Un peu plus au sud, dans la province du Nord-Kivu, dans le territoire de Masisi, certains civils ont décidé de regagner leur village après que les rebelles du M23 ont évacué les zones qu’ils occupaient. “Je vais rentrer avec quelques voisins, uniquement les hommes”, explique Patrick M. ” Les femmes et les enfants vont rester dans le camp de réfugiés, le temps que je découvre la situation sur place. Si tout va bien, nous vendrons les rechercher rapidement, ce n’est pas une vie de rester dans ces camps”.
S’il se montre prudent, c’est “parce que, j’ai déjà dû fuir cinq fois ces dix dernières années en abandonnant presque tout derrière moi. Alors, quand on nous annonce que la guerre est finie, on est prudent.” Même constat pour un de ses voisins qui avoue ne pas comprendre le retrait des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon plusieurs rapports du Conseil de sécurité de l’ONU, qui “n’étaient pas menacés. Ils ont conquis un vaste territoire pratiquement sans combattre. La plupart du temps, les militaires congolais ont fui dès qu’ils sont arrivés et ce ne sont pas les bérets rouges burundais arrivés dans le cadre de l’accord sur le déploiement des troupes des pays de l’East african Community qui pourraient faire le poids face à eux. D’ailleurs au début du déploiement des troupes burundaises, les hommes du M23 ont continué à administrer une partie du territoire à leur guise. Quand ils percevaient des taxes, notamment sur tous les véhicules qui circulaient sur les axes qu’ils contrôlaient, ceux qui relient le Masisi à Goma, ils remettaient des reçus au nom du Département des finances de la République démocratique du Congo. Ils avaient installé une vraie administration, ils semblaient être partis pour rester et finalement, ils ont abandonné ces positions. C’est très surprenant”.
RDCongo : Quelle option pour Tshisekedi face au M23 ?

Multiplication des milices

D’autant plus étonnant qu’à quelques kilomètres de là, dans le territoire du Rutshuru, toujours dans le Nord-Kivu, les hommes du M23 sont toujours visibles. “C’est une manière de prouver leur puissance et que personne ne peut les déloger. C’est une partie de poker où le gouvernement n’est plus à la table de jeu”, explique un élu de la région. “Les zones dont ils se sont retirés dans le Masisi sont observées par les troupes de l’East african community, mais l’armée régulière congolaise n’est pas au rendez-vous. La plupart du temps, ce sont des milices ; souvent officiellement hors-la-loi, qui ont pactisé avec Kinshasa qui occupent les lieux et prélèvent les taxes”.
RDC: une année sur tous les fronts au Congo
Un pouvoir central absent, des rebelles qui agissent en toute impunité en l’absence de l’armée nationale et sous les yeux des troupes étrangères qui répètent qu’elles sont déployées pour observer pas pour combattre. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de voir une multiplication des groupes armés qui pillent, violent et tuent les civils. De l’Ituri au Tanganyika, en passant par les deux Kivu et le Maniema, ils seraient désormais 252 groupes armés locaux et 14 étrangers, selon des ONG locales.


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Dernière édition par ndonzwau le 5/5/2023, 3:59 pm, édité 1 fois

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L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Empty Re: L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ?

Message  ndonzwau 4/5/2023, 7:53 pm

MALGRÉ LA PRÉSENCE DE PLUSIEURS ARMÉES, LES FARDC, LA MONUSCO, LES FORCES DES ÉTATS DE L'EAC VENUS AU CHEVET D'UN EST EN INSECURITÉ CHRONIQUE, MALGRÉ LE FAMEUX ÉTAT DE SIÈGE, LES VIOLENCES CAUSÉES PAR LES GROUPES ARMÉS, ADF, CODECO ET AUTRES SE POURSUIVENT EN ITURI, DANS LE NORD-KIVU ET MÊME A L'OUEST A KWAMOUTH PRÈS DE KINSHASA ET AILLEURS DANS LE PAYS...

Des civils sont massacrés, des maisons incendiées, femmes et enfants sont déplacés et les différents sommets des Chefs de l’État sous la bénédiction des instances internationales se montrent en fait impuissants. Le nouveau ministre de la défense Bemba note dépité l’arrivée des renforts rwandais en appui aux M23 qui administre les territoires conquis. Et avec ça l’Onu salue quand-même le rôle moteur du Kenya dans les processus de paix en RDC et Ruto le président kényan appelle à la suppression des frontières pour renforcer l’intégration régionale.

Qu'en dire, l’EAC a-t-elle raison de se dire fière des opérations de rétablissement de la paix menées par la Force régionale en RDC ; Ruto aurait-il raison d'abolir les frontières dan une EAC où le Kenya aura tout bénéfice du marché du vaste Congo qui absorberait ses produits ???




"RDC : Depuis début 2023, 473 civils massacrés, 688 maisons incendiées, 46 femmes et enfants kidnappés en Ituri - 2 mai 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/05/02/rdc-depuis-debut-2023-473-civils-massacres-688-maisons-incendiees-46-femmes-et-enfants-kidnappes-en-ituri.html/132469/

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? IMG-20230502-WA0026
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Jeudi, 4 mai 2023-La coalition des forces du Mal, M23 et RDF, l’armée régulière rwandaise , a accueilli par un massacre d’une extrême barbarie, l’ouverture du XIème sommet de Bujumbura. Au moins, 145 civils ont été sauvagement exécutés dans la nuit du 3 au 4 mai 2023 à Kizimba près de kitchanga dans le territoire de Masisi non loin de la zone de Kishishe, dans le Nord Kivu.
Le minÉtat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, visiblement marqué par cette nième triste nouvelle, a, cependant déploré et dénoncé, d’un ton rocailleux, loin de céder à la terreur, cette tragédie.
Dans son allocution, d’entre de jeu, Mbusa Nyamwisi a sollicité une minute de silence en mémoire de victimes du terrorisme rwandais camouflé dans le M23.
Naturellement, la RDC va exiger des enquêtes sérieuses pour que les auteurs dont intellectuels de la Shoah de Kizimba répondent de leurs actes devant la justice.

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? IMG-20230504-WA0150-300x200L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? IMG-20230504-WA0149-300x200

Les travaux préparatoires du XI ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ont démarré, ce jeudi 4 mai 2023, par la Réunion des ministres des Affaires étrangères.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par cinq allocutions : CIRGL, SADC, UA, ONU, puis la RDC qui assure la présidence sortant du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Tous les speeches ont, en substances, accordé une note peu flatteuse à la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, dix ans après.
Le minÉtat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi a, après avoir crié haro sur le massacre de Kitchanga, rappelé à l’assistance, la vision et la finalité des chefs d’État ayant motivé l’élaboration de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba : paix, sécurité, stabilité et coopération entre la RDC et la région de Grands-lacs en vue d’un développement harmonieux.
Mbusa Nyamwisi a aussi remémoré autant à ses collègues ministres qu’à leurs experts, que l’Accord-cadre d’Addis-Abeba dispose des clauses sacro-saintes, intangibles, imposables à tous, notamment la non-ingérence dans les affaires intérieurs des États voisins, ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés, respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des États voisins, respecter les préoccupations et intérêts légitimes de États voisins en particulier au sujet des questions de sécurité et renforcer la coopération régionale et une intégration économique profitable à tous.

Hélas, la bonne foi de la RDC à créer un climat de vivre ensemble ne lui jamais été rendue. Félix Tshisekedi a tendu l’accolade, Kagame a répondu par l’estocade.
Mbusa nyamwisi l’a démontré dans son discours. Et, au nom du Président de la République, le ministre d’État rdcongolais a appelé à une évaluation sans complaisance, franche et sincère de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Et Mbusa de se demander, à haute voix, comment devra- t- on comprendre que ce soit exactement le moment où la RDC assure la présidence tournante de l’Accord cadre qu’elle soit injustement agressée par un État membre bien identifié, violant l’engagement régional avec un motif fallacieux et révisionnisme du principe de l’intangibilité des frontières hérités de la colonisation principe fondateur de l’Union africaine. Dans l’assistance, des officiels rwandais accusent le coup.
Le ministre rdcongolais poursuit son catilinaire. Malgré la recrudescence de l’insécurité provoqué par le M23 soutenu ouvertement par le Rwanda, tel qu’établi par les limiers de l’ONU dans un rapport transmis au Conseil de sécurité à New-York, la RDC n’a nullement d’ambitions bellicistes et tient à maintenir un climat de convivialité avec les pays d’origine de ces groupes armés qui tuent, violent et pillent dans l’est de la RDC.

Le pays de Tshisekedi veut ainsi trouver une solution définitive à la crise. Parmi ces groupes, il y a les FDLR du Rwanda, les Red Tabara pour le Burundi, le tristement célèbre ADF pour l’Ouganda.
La partie rdcongolaise convie les gouvernements des États précités à ouvrir un cadre de dialogue avec ces forces négatives à travers le processus de démobilisation et de désarmement et réinsertion sociale régional.
La RDC s’engage à collaborer et à assister aux activités du Groupe de coordination et de contact (GCC).
Prenant la parole, le ministre des Affaires étrangères du Burundi, au nom du Président Évariste Ndayishimiye, Président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’est, a vivement félicité la RDC pour les grandes réalisations durant le mandat de Félix Tshisekedi.
Et il désapprouve cette coïncidence curieuse, que le 10 ème anniversaire de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba coïncide avec la résurgence regrettable du M23 avec un coût humain et matériel tragique qui annihile l’espoir des lendemain meilleurs des populations.


"Insécurité à Djugu : environ 250 morts et 1100 maisons incendiées au cours du mois d’avril - 04/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/04/actualite/securite/insecurite-djugu-environ-250-morts-et-1100-maisons-incendiees-au-cours

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Un village du territoire de Djugu. Photo Présidence de la RDC.

Environ deux cent cinquante personnes ont été tuées et plus de mille cents maisons incendiées au mois d’avril, à la suite de l’activisme des groupes armés dans le territoire de Djugu. Ces chiffres ont été publiés, mardi 2 mai, dans un rapport des services de sécurité de la province.
Parmi les morts, on compte environ 100 miliciens neutralisés par l’armée lors des opérations lancées depuis plus d’une semaine dans cette entité. 142 civils et 9 militaires ont été tués par des groupes armés actifs dans cette zone, indique le rapport.
Environ 70 personnes sont également portées disparues lors des attaques. Et puis plus de 1100 maisons ont été incendiées et plusieurs biens pillés.
Le rapport note également que plus de 60 cas d’incursion des miliciens ont été enregistrés en avril dernier dans différentes localités du territoire de Djugu.


En réponse à cet activisme des groupes armés, les FARDC ont lancé depuis deux semaines des opérations militaires dans le territoire de Djugu qui ont permis de neutraliser 104 miliciens et environ 50 autres ont été blessés.
Les acteurs de la société civile locale invitent l’armée à intensifier et étendre la traque aux combattants des groupes armés réfractaires au désarmement et qui occupent encore plusieurs localités dans le territoire de Djugu.  
Ils demandent aux FARDC de maintenir la pression sur ces miliciens afin de rétablir la paix dans le territoire de Djugu.
Néanmoins, ces acteurs de la société civile se disent satisfaits de l’approche militaire adoptée par le gouvernement.
« Cette approche a permis de réduire les violences de ces groupes armés par rapport au mois de mars au cours duquel 440 morts ont été enregistrés », indique la société civile.


"RDC : Bemba note l’arrivée des renforts rwandais en appui aux M23 - 1 mai 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/05/01/rdc-bemba-note-larrivee-des-renforts-rwandais-en-appui-aux-m23.html/132398/

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Les Forces Armées Congolaise et Ougandaise mènent des patrouilles de combat dans la vallée de Mwalika, considérée comme sanctuaire des rebelles étrangers ADF/MTM, auteurs des théâtres de massacres en série en Ituri et au Nord-Kivu.
Ces patrouilles mixtes sont menées en représailles aux attaques ADF contre les civils dans plusieurs régions du territoire de Beni. Selon le Ministre de la Défense et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba, qui a fait cette annonce, vendredi, au conseil des ministres, les ADF poursuivent des violences ciblées contre les paisibles citoyens dans les villages non occupés par les forces conjointes.


« les terroristes ADF/MTM poursuivent des attaques ciblées contre la population dans la profondeur de Mayangose, Mwalika, Ruwenzori et autres localités non tenues par les forces conjointes UPDF/FARDC », a-t-il annoncé.
Pour y faire face, « les éléments de la force conjointe FARDC/UPDF multiplient des patrouilles de combat dans la Vallée de Mwalika, sanctuaire des ADF/MTM », a ajouté Bemba.
Dans la même région, les terroristes ADF ont affirmé avoir tué un chrétien dans la région de Kabasiwa, région de Beni, au Nord-Kivu. Le groupe terroriste a été ciblé par des opérateurs de contre-terrorisme. Ces opérations ont considérablement dégradé la capacité du groupe.
Pendant ce temps, l’armée congolaise a remanié le commandement des opérations de traque contre ces rebelles ADF. Le Général Evariste Somo Kakule tient désormais le bâton de commandement des opérations Sukola 1 axe Sud. Il contrôle la zone opérationnelle allant de la barrière Tuha à Beni jusqu’à Kanyabayonga à Lubero et dans la vallée de Mwalika.
Dans ce même chapitre sécuritaire, le gouvernement a souligné, vendredi, que la situation sécuritaire du pays demeure préoccupante dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo où les RDF/M23 poursuivent l’occupation des terrains. Dans certains axes dont principalement Chanzu, Runyonyi et Bigega, des nouveaux renforts en provenance du Rwanda sont arrivés.
Par ailleurs, il s’observe une accalmie dans le territoire de Kwamouth, province de Maï-Ndombe. Bemba a, à l’occasion, informé le Conseil de l’institution d’une Commission chargée d’enquêter sur les exactions
éventuellement perpétrées par les militaires dans le territoire de Kwamouth.


"Sécurité : Le sénateur Vunabandi accuse les rebelles du M23 et la force de l'EAC d’avoir instauré une taxe dans le territoire de Rutshuru - 03.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121372_securite_le_senateur_vunabandi_accuse_les_rebelles_du_m23_et_la_force_de_l_eac_d_avoir_instaure_une_taxe_dans_le_territoire_de_rutshuru.html
Au cours de la plénière du Sénat, organisée ce mardi 02 mai 2023, le sénateur Célestin Vunabandi a indiqué que, dans le territoire de Rutshuru, les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), en complicité avec la Force militaire de la communauté des Etats de l'Afrique de l'Est (EAC), ont instauré une taxe dans l'objectif de rançonner la population et se partagent les recettes récoltées durant la journée.

Célestin Vunabandi a également évoqué la situation de l'insécurité persistante qui bat son plein dans quelques territoires du Nord-Kivu, surtout dans la ville de Goma, où, selon lui, le banditisme urbain monte en puissance.
A cet effet, il s’est demandé à quoi servait la prorogation de l'état de siège dans la partie Est, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, quand on tue des paisibles citoyens chaque jour et que certains territoires restent toujours occupés.
Plusieurs membres du gouvernement, notamment, les ministres de la communication et médias, Patrick Muyaya, de la justice, Rose Mutombo et des PTN-TIC Augustin Kibassa, ont pris part à cette plénière.


"L’ONU salue le « rôle moteur » du Kenya dans les processus de paix en RDC et en Ethiopie - 04.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121442_l_onu_salue_le_role_moteur_du_kenya_dans_les_processus_de_paix_en_rdc_et_en_ethiopie.html

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Onu_salue_role_moteur_du_kenya_dans_les_processus_de_paix_en_rdc_et_en_ethiopie_jpg_711_473_1

« Pas à pas, nous voyons les dirigeants africains travailler à résoudre les problèmes africains », se réjouit le secrétaire général de l’ONU qui a salué le « rôle moteur » du Kenya dans les processus de paix en République démocratique du Congo (RDC) et en Éthiopie.

Antonio Guterres séjourne depuis mardi soir à Nairobi, où il dirige ce jeudi la réunion semestrielle du Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations unies pour la coordination. Il a échangé mercredi avec le président kenyan, William Ruto, notamment sur la situation sécuritaire dans la région.
Le patron de l’ONU, qui assistera samedi au Burundi à la réunion du Mécanisme régional de surveillance pour discuter de la paix et de la sécurité en RDC et dans la région, a salué « le rôle moteur du Kenya dans les processus de paix en République démocratique du Congo et en Éthiopie ».
Pour Guterres, l’Afrique a besoin de la justice que seule la paix peut apporter. Ainsi, rassure-t-il, l’ONU continuera d’œuvrer pour prévenir et désamorcer les conflits qui affligent le continent.
« J’ai toujours appelé à une nouvelle génération de missions d’imposition de la paix et d’opérations antiterroristes robustes, dirigées par l’Union africaine, avec le mandat du Conseil de sécurité des Nations Unies en vertu du Chapitre VII de la Charte, et avec un financement garanti, notamment par le biais de contributions obligatoires », a-t-il déclaré devant la presse.

« L’ONU est aux côtés de l’Afrique »

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Il a affirmé qu’il ne fléchira pas dans la quête de la paix, de la prospérité et de la justice mondiale pour tous les peuples de ce grand continent.
« L’Union africaine est un partenaire proche et précieux des Nations unies, de la consolidation et du maintien de la paix à nos efforts conjoints pour mettre en œuvre l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030 », a indiqué Guterres, qui reconnait que le récent cessez-le-feu en Libye, l’accord de paix en République centrafricaine incitent à l’optimisme.
S’agissant de la crise soudanaise, le secrétaire général de l’ONU pense qu’il est important que l’ensemble de la communauté internationale se rassemble et dise clairement aux deux généraux, mais aussi à tous ceux qui finissent par en profiter, que la situation actuelle est totalement inacceptable, « qu’un cessez-le-feu, un cessez-le-feu durable, doit avoir lieu ; qu’un dialogue politique doit être établi et que la transition vers un gouvernement civil doit être garantie ».
Il a souligné que l’ONU travaille en étroite collaboration avec l’Union africaine et l’IGAD pour faire pression pour un cessez-le-feu efficace.


"EAC : William Ruto appelle à la suppression des frontières pour renforcer l’intégration régionale - 03.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121409_eac_william_ruto_appelle_a_la_suppression_des_frontieres_pour_renforcer_l_integration_regionale.html

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Eac_william_ruto_appelle_a_la_suppression_des_frontieres_pour_renforcer_l_integration_regionale_jpg_711_473_1
Le président kenyan, William Ruto.

Le président kenyan, William Ruto a appelé les États membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) à supprimer les obstacles sur la circulation des personnes, des services et des biens afin de renforcer l’intégration régionale nécessaire à la croissance et au développement durables.

Selon lui, il est de la responsabilité des États de la région de supprimer les barrières frontalières qui sont depuis devenues, dénonce-t-il, des barrages routiers et des obstacles à la circulation des personnes, des biens et des services.
Le chef de l’État kenyan fait cette déclaration mardi 2 mai à l’occasion de la publication du rapport sur l’état de la migration dans l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique. Ce rapport fournit des suggestions politiques pour relever les défis liés à la promotion des dimensions de mobilité de l’intégration régionale, y compris la migration de main-d’œuvre, et la poursuite de la collaboration entre les communautés économiques régionales (CER) dans les domaines d’intérêt commun.

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William Ruto a critiqué les frontières politiques comme étant « démodées et source de division », et a exhorté la région à travailler ensemble pour construire des ponts d’amitié.
« Nous ne devons pas accorder de crédibilité aux frontières artificielles qui existent dans notre région et au produit d’une conférence tenue à Berlin, en Allemagne, qui a divisé notre continent et nous a attribué des frontières. Nous devons faire tomber ces barrières, les transformer en tremplins et construire des ponts d’amitié », a-t-il déclaré.
Le président kenyan a également invité les décideurs politiques concernés de la région à utiliser l’analyse et les recommandations du rapport pour éclairer leurs efforts d’élaboration et de mise en œuvre des politiques afin de faire progresser l’élément essentiel de la mobilité humaine, ainsi que son contexte plus large d’intégration régionale.
Le rapport réalisé par l’EAC, l’IGAD et l’OIM est la première analyse complète des dimensions de mobilité de l’intégration régionale, couvrant les tendances de la migration et de la mobilité, le commerce et la mobilité, la mobilité de la main-d’œuvre, la santé transfrontalière, le changement climatique et la mobilité humaine, la réintégration durable, le genre, la gestion intégrée des frontières, la numérisation, et le Pacte mondial pour la migration.
L’analyse couvre 12 pays de la région de l’Afrique de l’Est et de la Corne de l’Afrique : Burundi, Djibouti, République démocratique du Congo, Éthiopie, Érythrée, Kenya, Rwanda, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, République-Unie de Tanzanie et Ouganda

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230503-rdc-les-forces-de-la-communaut%C3%A9-d-afrique-de-l-est-d%C3%A9sormais-au-complet
= https://www.radiookapi.net/2023/05/04/actualite/securite/rutshuru-13-civils-tues-dans-les-accrochages-entre-des-miliciens-et



"Agression dans l’Est: l’EAC se dit « fière » des opérations de rétablissement de la paix menées par la Force régionale en RDC - .01.5.2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/01/agression-dans-lest-leac-se-dit-fiere-des-operations-de-retablissement-de-la-paix-menees-par-la-force-regionale-en-rdc.html/132431/amp/

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Trois jours aujourd’hui après la démission controversée du commandant des opérations de la Force régionale de l’EAC en RDC, le général Jeff Nyagah, suivie de son remplacement instantané par le général Alphaxard Muthuri, la Communauté d’Afrique de l’Est a publié un communiqué ce lundi 1er mai, dans lequel elle affirme être « fière » du travail accompli jusqu’à présent par la Force régionale déployée sur le sol congolais.
Tout en réitérant son engagement d’assurer pleinement le rétablissement de la paix et de la sécurité dans la partie Est de la RDC et dans toute autre partie de la région, la Communauté de l’Afrique de l’Est a fait appel aux africains de l’Est et à la Communauté internationale pour qu’ils soutiennent les efforts de la Force régionale pour rétablir cette paix et cette stabilité dans la région des Grands lacs.


En même temps, cette organisation sous-régionale a rappelé que lors de sa 22e réunion ordinaire tenue le 22 juillet 2022 à Arusha, en Tanzanie, le Sommet des chefs d’État de l’EAC a ordonné de déployer rapidement une force régionale conjointe dans l’Est de la RDC pour rétablir la paix.
« Les États partenaires contributeurs de troupes, à savoir les Républiques du Burundi, du Kenya, du Soudan du Sud et de l’Ouganda, ont jusqu’à présent déployé leurs contingents dans l’Est de la RDC. La Force régionale a fait d’énormes progrès dans ses efforts pour rétablir la paix et la stabilité en RDC, comme prévu par le Chefs d’État », peut-on lire dans ce document signé par le secrétariat de la Communauté d’Afrique de l’Est.
La même source a révélé que conformément aux décisions dudit Sommet, la Force régionale a continué d’assurer le respect du cessez-le-feu et, en outre, de superviser le retrait des groupes armés qui lui ont remis la plupart des zones qui étaient sous leur contrôle. Ces zones comprennent, entre autres, Karuba, Mushaki, Kiloriwe, Kitchange, Mweso, Kishishe, Bambo, Mnagana, Chengerero, Kiwanja et Kinyandoni.
« Ces zones ont depuis été sous le contrôle de divers contingents de la Force régionale qui permettront désormais aux résidents de retourner chez eux et dans leurs entreprises », a ajouté la Communauté d’Afrique de l’Est.
Pour rappel, alors qu’elle fait déjà parler d’elle suite à ses actions « moins concrètes » sur terrain, la Force régionale a défrayé la chronique la semaine dernière après le changement de son commandant principal.
Reproché par Kinshasa de son refus d’affronter directement les terroristes du M23, car les troupes de la Force régionale n’attaquent pas le M23, mais également de son discours ambiguë face à la réalité sur le terrain, le général kényan Jeff Nyagah, avait été contraint à la démission.
La République démocratique du Congo a pour sa part prévu une évaluation des opérations menées par la Force régionale avant un possible renouvellement de son mandat qui s’est achevé depuis la fin du mois de février 2023. Une réunion des ministres de la Défense des pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est était prévue pour tabler sur cette situation, dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, mais a été finalement reportée sine die.


"ACTU EXPLIQUÉE 04.05 MENACEE PAR LES FATSHIGANTS, L'OIF RENONCE A L'AUDIT DU FICHIER ELECTORAL"




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Message  ndonzwau 6/5/2023, 3:33 pm


"En RDC, l’avenir incertain de la force régionale est-africaine - MAY 5, 2023
= https://congokin.blog?p=12058
Une semaine après le départ de son commandant, poussé vers la sortie par Kinshasa, l’EACRF, qui attend toujours le renouvellement de son mandat, voit son avenir devenir de plus en plus incertain.

L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Jad20230504-ass-rdc-avenir-force-regionale-1256x628-1683209042
Le général Jeff Nyagah, alors commandant de la force de la Communauté de l’Afrique de l’Est, à Goma, le 16 novembre 2022. © GUERCHOM NDEBO/AFP

S’agit-il d’une démission, d’un départ contraint, de la simple conséquence d’un remaniement militaire au Kenya ? Depuis le 27 avril, Jeff Nyagah n’est plus le commandant de la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF). L’officier kényan, déployé à Goma en novembre 2022, se trouvait dans le viseur de Kinshasa depuis plusieurs mois.
Félix Tshisekedi, qui continue d’espérer l’application d’un mandat plus offensif pour cette force, lui reprochait notamment son refus d’affronter le M23. À plusieurs reprises, Jeff Nyagah avait affirmé que l’EACRF n’avait pas vocation à combattre les rebelles et que la priorité était donnée au processus politique, une position publiquement exprimée par plusieurs chefs d’État de la région, dont l’Ougandais Yoweri Museveni et la Tanzanienne Samia Suluhu. Le 24 avril, lors de ce qui restera son ultime conférence de presse en tant que commandant de la force régionale, l’officier kényan avait une dernière fois tenté de défendre le bilan de l’EACRF.

Mandat toujours pas renouvelé
Si l’entourage de Félix Tshisekedi se félicite de ce départ, obtenu après plusieurs semaines de pression, Nyagah a, de son côté, dénoncé des intimidations, des pressions politiques et des manquements du côté congolais dans un courrier au vitriol adressé le 27 avril au secrétaire général de l’EAC. Bien que tardivement démentie par l’EAC et l’armée kényane, l’authenticité de ce document a été confirmée par plusieurs sources congolaises et diplomatiques. Dès le lendemain de son départ, le haut gradé kényan s’est vu attribuer de nouvelles fonctions.
Vivement attendu par Kinshasa, ce remplacement augmente l’incertitude qui plane sur l’avenir de la force régionale. Le successeur de Nyagah à la tête de l’EACRF, Alphaxard Muthuri Kiungi, major-général de l’armée kényane, n’est pas encore arrivé en RDC. Et le mandat de la force, qui a expiré le 31 mars à l’issue de ses six premiers mois d’opération, n’a toujours pas été renouvelé.À LIREAu QG de Goma, la grogne monte face aux limites financières de la force régionale de l’EAC
Kinshasa, frustré par l’attitude de l’EACRF, souhaite revoir certaines dispositions de sa feuille de route. Dans une lettre adressée le 10 avril au secrétaire général de l’EAC, le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, explique que « si le renouvellement du mandat n’est pas exclu », la RDC souhaite au préalable obtenir certains ajustements.
Parmi les exigences listées dans le courrier du chef de la diplomatie congolaise figurent notamment la réduction du mandat de la force à trois mois renouvelables ou encore la définition d’un « programme de rétablissement rapide de l’autorité de l’État congolais dans les territoires dégagés par le M23 ». Hostile à la présence du général Nyagah, la RDC poussait également pour transformer le poste de commandant de la force en une fonction tournante, dont le titulaire changerait tous les trois mois.

Pas de budget
Le vide juridique dans lequel se trouve actuellement la force régionale ne semble pour autant pas empêcher la poursuite de son déploiement dans l’est de la RDC. Depuis le début d’avril, les contingents kényans et burundais ont progressivement été rejoints par les soldats des armées ougandaise et sud-soudanaise. Le 1er mai, la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est a affirmé, sur son compte Twitter, que « le déploiement complet des troupes dans l’est de la RDC avait permis le respect du cessez-le-feu ».
Mais, malgré l’arrêt des combats, l’accalmie demeure fragile. Le retrait des rebelles du M23 reste partiel et l’état-major politique du mouvement a toujours ses quartiers dans les environs de Bunagana. Tshisekedi a aussi rappelé à maintes reprises sa réticence à négocier directement avec le M23 qui, en retour, assure qu’il n’avancera pas sur la question d’un éventuel cantonnement sans garanties de dialogue.À LIREM23 en RDC : qui va payer pour la force régionale ?
Par ailleurs, les différentes troupes attendent toujours un budget stable pour soutenir leurs opérations. Chaque pays contributeur est en principe censé financer son propre déploiement. Mais, dans la pratique, les pays membres tentent en coulisses d’obtenir l’assistance de partenaires jusque-là réticents à s’investir dans ce volet militaire.

Mission offensive
Dans ce contexte, les prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’avenir de la force. Kinshasa espère profiter du départ de Jeff Nyagah pour obtenir une redéfinition du mandat de la force régionale. Depuis le lancement de cette initiative, les autorités congolaises martèlent que l’EACRF a une mission offensive. Pour défendre leur position, elles s’appuient notamment sur « l’accord sur les statuts de la force » (Sofa), signé entre l’EAC et Kinshasa le 8 septembre 2022. Ce document estampillé « confidentiel » fixe quatre objectifs à l’EACRF, au premier rang desquels celui de « planifier et mener conjointement des opérations avec les FARDC [Forces armées de la RDC] dans la zone d’opérations conjointes pour vaincre les éléments des groupes armés dans l’est de la RDC ».
Une réunion des ministres de la Défense de l’EAC est prévue depuis plusieurs semaines pour passer au crible chaque disposition du mandat. Initialement prévue mi-avril à Goma, cette rencontre avait été reportée une première fois. Reprogrammée le 3 mai à Bujumbura, elle a été à nouveau décalée. Elle doit être suivie de près par un sommet des chefs d’État. Entre-temps, les pays membres du mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba ont aussi rendez-vous au Burundi le 6 mai. Kinshasa, qui assurait la présidence tournante de cette structure, passera la main au pays hôte de ce sommet après un mandat d’un an largement éclipsé par la crise dans l’Est congolais.À LIREAdhésion de la RDC à l’EAC : une victoire et des défis pour Tshisekedi
La RDC se trouve dans une position délicate au sein de l’EAC. Outre ses relations glaciales avec le Rwanda et sa méfiance à l’égard de l’Ouganda, la gestion du cas de Jeff Nyagah et de l’avenir de la force fragilise aussi ses liens avec le Kenya. Dans ce contexte, Félix Tshisekedi garde un œil attentif sur ses voisins de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui doivent prochainement se réunir en Namibie pour le sommet de la « troïka », l’organe chargé des questions de défense et de sécurité de l’organisation sous-régionale.

La carte SADC
Organisée le 8 mai à Windhoek, cette rencontre portera sur la crise congolaise. Elle intervient à l’heure où la frustration de Kinshasa vis-à-vis de l’EAC, institution sur laquelle Félix Tshisekedi avait concentré ses efforts diplomatiques au début de son mandat, pousse le président congolais à tenter de resserrer ses liens avec la SADC, dont son prédécesseur, Joseph Kabila, était plus proche. Une délégation congolaise, emmenée par Serge Tshibangu, s’est ainsi rendue dans plusieurs pays d’Afrique australe en avril. Le haut représentant du chef de l’État pour le suivi des processus de Luanda et Nairobi, les deux médiations dans la crise du M23, s’est notamment déplacé au Zimbabwe et en Tanzanie, où Paul Kagame est aussi allé le 27 avril.À LIREEn RDC, le déploiement de la force régionale suffira-t-il à résoudre la crise ?
Selon les termes d’un proche conseiller de Félix Tshisekedi, la RDC souhaite « redynamiser » la brigade d’intervention (FIB) de la Mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC (Monusco) et augmenter ses effectifs. Plusieurs pays de la SADC participent à cette force créée en 2013, en réponse à la première offensive du M23. La FIB avait à l’époque contribué à mettre la pression sur les rebelles, qui avaient brièvement pris le contrôle de Goma.
Félix Tshisekedi espère une intervention plus importante de la SADC au sein de cette brigade, que soutiennent déjà l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi. Comme expliqué en octobre 2022, le président congolais envisage, après le retrait de la Monusco, l’établissement d’une force qui prendrait modèle sur la FIB. Le projet, encore au stade théorique, avait été évoqué au cours d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de la SADC lors de la dernière Assemblée générale de l’ONU.
Au sein de la SADC, la RDC veut notamment compter sur l’Afrique du Sud, qui entretient des relations glaciales avec Kigali depuis 2013. Mais Tshisekedi avait, au début de son mandat, privilégié ses liens avec les pays de l’EAC, frustrant ses partenaires de la SADC.


"A-t-on décodé le message de Kindu ? - 08/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/a-t-on-decode-le-message-de-kindu/
Difficile de prendre le pouls du pays réel lorsque le pays légal chante invariablement  » Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes « . Pas facile de prélever la température du Congo profond dans un pays sans culture de  sondage  ni élections intermédiaires. Dans ces conditions, des événements comme ceux qui se sont déroulés hier à Kindu ont  valeur sinon de sondage grandeur nature, du moins de tocsin.

Lorsque dépités par l’inaction des autorités face à l’insécurité, des jeunes en arrivent à manifester, il y a là matière à prendre l’exacte mesure du ras-le-bol populaire. Les témoignages font, en effet, état des cas récurrents de banditisme urbain sans précédent à Kindu.
L’autorité de l’Etat s’est comme liquéfiée à la suite  du  long régime de leadership intérimaire.  Il n’y a toujours pas d’élections de gouverneur de province. Les Maniemiens se sentent d’autant plus abandonnés que même la représentation de la province au sein du  Gouvernement central est anecdotique. Ajouter à cela ce qui sonne dans les oreilles de nombre de Maniemiens comme de l’acharnement contre certains leaders de la province, la coupe est pleine.
Gouverner rimant avec prévoir, il est plus que temps que le Pouvoir congolais reprenne autrement les choses en mains que par des palliatifs à court terme à l’instar du tout répressif. Kindu, et plus généralement le Maniema, a besoin d’une réponse holistique en terme de gouvernance. Faute de quoi, cette province qui prolonge les deux Kivu -et qui a un passé-  risque de sombrer dans l’anarchie.

Une hypothèque de plus voire de trop synonyme de menace existentielle  d’autant que deux ans jour pour jour après l’instauration de l’état de siège dans le Nord-Kivu  et l’Ituri la sécurité n’est toujours pas totalement rétablie. Pis, ce virus d’insécurité -telle une épidémie avec ses variants sévit dans le Haut-Katanga. Lubumbashi, deuxième ville du pays, charrie journellement des cas de vols à mains armées, de viol et de tueries. L’onde de choc de Kwamouth  n’en finit pas de retentir jusque dans les faubourgs de Kinshasa.
Si l’on ne se drape pas dans un optimisme béat ou dans une autosatisfaction hors-sol inhérente à l’ivresse du lait, il y a de quoi être inquiet. Très inquiet même.     



"LGD condamne le carnage des jeunes à Kindu - 07.05.2023
= https://ouragan.cd/2023/05/lgd-condamne-le-carnage-des-jeunes-a-kindu
Le parti Leadership et gouvernance pour le développement “LGD”, d’Augustin Matata Ponyo, a condamné fermement la tuerie de plusieurs jeunes dimanche 7 mai dans la ville de Kindu, au Maniema, lors d’une manifestation contre l’insécurité.
En ma qualité de représentant de la population de la province du Maniema et de la ville de Kindu, je condamne fermement la protection insuffisante du pouvoir en place en faveur de la paisible population, s’est exprimé le président national de LGD, dans un communiqué publié dimanche à Kinshasa.
L’opposant a ensuite dénoncé l’usage des balles réelles pour achever plusieurs jeunes non armés, innocents qui ne faisaient que réclamer la sécurité. Les manifestants dénonçaient le regain de l’insécurité qui règne depuis un certain moment dans la ville de Kindu et dans les différents territoires de la province.
Lire aussi :
Deux ans après, Amnesty demande la levée de l’état de siège

Très touché, le sénateur Matata a présenté les sincères condoléances et toute sa sollicitude aux familles éprouvées et à toute la population de la ville de Kindu. Dans l’entre-temps, l’homme à la cravate rouge demande aux institutions tant nationales qu’internationales de défenses et promotion des droits de l’homme d’enquêter sur ces crimes dénoncés contre la population qui ne fait que réclamer un de ses droits fondamentaux.
La situation chaotique et dramatique qui devient générale dans toute la province, n’est que le reflet du déficit chronique du leadership et de gouvernance de qualité qui caractérise le gouvernement provincial intérimaire qui est responsable malgré sa stratégie habituelle de refuser d’endosser ses responsabilités et de prendre les acteurs politiques de l’opposition et de la société civile comme des boucs émissaires.
Voilà pourquoi pour mettre fin à cette barbarie, le parti politique de Matata et d’autres formations politiques de l’opposition organisent une marche pacifique le samedi 13 mai à Kinshasa. Ils invitent, à cet effet, toute la population kinoise, à y prendre activement part.
Dimanche 7 mai dans la ville de Kindu au Maniema, plusieurs jeunes non armés ont été tués alors qu’ils manifestaient contre l’insécurité. D’autres protestataires ont été arrêtés par la police.


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Dernière édition par ndonzwau le 30/6/2023, 9:34 pm, édité 2 fois

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L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ? Empty Re: L'EAC C'EST QUOI DONC CE MACHIN QUI NE SERT PRESQU'A RIEN AU CONGO ?

Message  ndonzwau 14/5/2023, 12:23 am

NOTRE PRÉSIDENT VIENT D'AFFIRMER QU'IL N'EST PAS QUESTION AUJOURD'HUI D'UN RETRAIT DE LA RDC DE L'EAC D'OÙ DES INTERROGATIONS SUR SA POSITION PRÉCISE ENVERS L'EAC...

En effet si un moment donné on n'écarte la decision d'un refus du maintien de la force de l'EAC vers juin et à  un autre on insiste sur notre présence au sein de l'EAC  on peut se poser quelques questions. Certes l'EAC ne se résume pas à sa force militaire présente à l'Est du pays n'empêche que ce sont bien les chefs de ces Etats qui ont décidé de la création de la force régionale et qui la dirigent.Tshisekedi en sa qualité de Chef de l'Etat Congolais a tous les droits et est même fondé vu les mauvais résultats  de dénoncer et même de refuser son maintien mais cette attitude n'en est pas moins un signe de mefiance envers cette EAC, un indicateur que tout ne fonctionne pas bien en son sein.

Dans le fond il s'agit ici de poser la question de la validité de notre adhésion à l'EAC : libre circulation des personnes et des biens entre les payer mais qu'a-t-elle donné depuis et que va-t-elle apporter à la RDC pour le moment sinon la deversion dans notre pays des biens manufacturés de l'Est, un marché favorable pour eux alors que notre pays ne peut exporter tout au plus que nos minerais. De là il ne reste qu'un pas pour voir demain Ouganda, Tanzanie, Kenya... nouveaux exportateurs de coltan comme le Rwanda. La décision etait donc peut-être précipitée, prématurée...



"Malgré son conflit avec le Rwanda, Tshisekedi dit non au retrait de la RDC de l’EAC - 13.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121838_malgre_son_conflit_avec_le_rwanda_tshisekedi_dit_non_au_retrait_de_la_rdc_de_l_eac.html


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"EXCLUSIF: La EACRF pourrait quitter définitivement la RDC fin juin 2023
- 11.05.2023

https://www.presidence.cd/actualite-detail/actualite/exclusif_la_eacrf_pourrait_quitter_definitivement_la_rdc_fin_juin_2023




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Message  ndonzwau 30/6/2023, 12:38 am


"William Ruto à Tshisekedi sur l’inefficacité de la force régionale: « En 6 mois, nous avons réussi à faire ce que le gouvernement n’a jamais fait depuis 30 ans » - 27 juin 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/06/27/william-ruto-a-tshisekedi-sur-linefficacite-de-la-force-regionale-en-6-mois-nous-avons-reussi-a-faire-ce-que-le-gouvernement-na-jamais-fait-depuis-30-ans.html/134623/

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"ACTU EXPLIQUÉE 29.06 : LE PDT KENYAN W. RUTO TANCE TSHILOMBO, MUKWEGE CHEZ SASSOU NGUESSO"





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