ET VOILA LE XEME SOMMET DU MÉCANISME DE L’ACCORD-CADRE D'ADDIS ABEBA ! A PROPOS : A QUOI IL SERT, A-T-IL DÉJÀ ÉTÉ UTILE POUR NOTRE PAYS ?
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ET VOILA LE XEME SOMMET DU MÉCANISME DE L’ACCORD-CADRE D'ADDIS ABEBA ! A PROPOS : A QUOI IL SERT, A-T-IL DÉJÀ ÉTÉ UTILE POUR NOTRE PAYS ?
ET VOILA LE XEME SOMMET DU MÉCANISME DE L’ACCORD-CADRE D'ADDIS ABEBA ! A PROPOS : A QUOI IL SERT, A-T-IL JAMAIS ÉTÉ UTILE POUR NOTRE PAYS ? SI C’ÉTAIT UN ÉNIÈME STRATAGÈME DES PUISSANCES POUR BIEN GARDER LA MAIN SUR NOTRE PAYS, UNE CHARTE SUPPLÉMENTAIRE POUR LEUR TUTELLE ???
Kinshasa a accueilli le 24 février 10ème sommet d'évaluation de l'Accord d'Addis Abeba où Tshisekedi a siégé face à six autres de de ses collègues, Museveni d'Ouganda, Sasu du Congo/B, Lurenço d'Angola, Ndayishimye du Burundi, Touaderaie de la Centrafrique, Ramaphosa de l'Afrique du Sud mais aussi la présence de Moussa Faki président de la commission de l'Union Africaine et de JP Lacroix ,Secrétaire général adjoint de l'ONU. A l'issue du sommet Tshisekedi a remplacé Museveni à la tête du Mécanisme. Bujumbura accueillera le prochain 11è sommet
"L'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région" a été signé le 24 février 2013 entre la RDC et dix de ses voisins le Rwanda, l’Ouganda, la Centrafricaine, le Mozambique, l’Angola, le Burundi, le Congo Brazzaville, le Soudan du Sud, la Zambie et la Tanzanie mais aussi l'Afrique du Sud. Il a pour objectif la fin des atrocités, de l’insécurité et de l’instabilité en RDC mais aussi dans la région des Grands Lacs via des réformes qui préparent la reprise économique et la démocratisation du Congo à la suite des cycles de conflits de violences avec les groupes armés locaux et étrangers à l'Est. Pour cela, des actions concrètes sont requises de la part du Congo mais aussi des gouvernements de la région et de la communauté internationale.
Un mécanisme de suivi d'application a été ainsi prévu mais d'ores et déjà on peut se demander les résultats de ce dispositif lorsqu'on se trouve face à des violences commises par des rebelles largement commandités se poursuivent dans l'Est de notre pays. Les conflits au Congo et régionaux sont encore là. Kagame grand ponte de la Région était absent à ce dernier sommet, cela aurait-il à avoir avec ses dernières menaces contre notre pays ? N'importe comment n'oubliez pas de lire infra la vigoureuse protestation de Fayulu et Muzitu adressée à l'ONU au sujet de ce fameux Accord : ils s'interrogent comme beaucoup de Congolais sur l'intention réelle qui sous-tend cet engagement, un accord déséquilibré en ce qu’il n’impose des obligations qu’à la RDC, rien de tel par exemple au Burundi, au Rwanda et à l'Ouganda qui ont des problèmes internes à la base de la déstabilisation de la RDC, ils n'ont pas été inclus ou responsabilisés, pourtant le besoin de réconciliation nationale, de tolérance et de démocratisation n'est pas unique à la RDC mais nécessaire pour tous les pays de la région »...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Kinshasa a accueilli le 24 février 10ème sommet d'évaluation de l'Accord d'Addis Abeba où Tshisekedi a siégé face à six autres de de ses collègues, Museveni d'Ouganda, Sasu du Congo/B, Lurenço d'Angola, Ndayishimye du Burundi, Touaderaie de la Centrafrique, Ramaphosa de l'Afrique du Sud mais aussi la présence de Moussa Faki président de la commission de l'Union Africaine et de JP Lacroix ,Secrétaire général adjoint de l'ONU. A l'issue du sommet Tshisekedi a remplacé Museveni à la tête du Mécanisme. Bujumbura accueillera le prochain 11è sommet
"L'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région" a été signé le 24 février 2013 entre la RDC et dix de ses voisins le Rwanda, l’Ouganda, la Centrafricaine, le Mozambique, l’Angola, le Burundi, le Congo Brazzaville, le Soudan du Sud, la Zambie et la Tanzanie mais aussi l'Afrique du Sud. Il a pour objectif la fin des atrocités, de l’insécurité et de l’instabilité en RDC mais aussi dans la région des Grands Lacs via des réformes qui préparent la reprise économique et la démocratisation du Congo à la suite des cycles de conflits de violences avec les groupes armés locaux et étrangers à l'Est. Pour cela, des actions concrètes sont requises de la part du Congo mais aussi des gouvernements de la région et de la communauté internationale.
Un mécanisme de suivi d'application a été ainsi prévu mais d'ores et déjà on peut se demander les résultats de ce dispositif lorsqu'on se trouve face à des violences commises par des rebelles largement commandités se poursuivent dans l'Est de notre pays. Les conflits au Congo et régionaux sont encore là. Kagame grand ponte de la Région était absent à ce dernier sommet, cela aurait-il à avoir avec ses dernières menaces contre notre pays ? N'importe comment n'oubliez pas de lire infra la vigoureuse protestation de Fayulu et Muzitu adressée à l'ONU au sujet de ce fameux Accord : ils s'interrogent comme beaucoup de Congolais sur l'intention réelle qui sous-tend cet engagement, un accord déséquilibré en ce qu’il n’impose des obligations qu’à la RDC, rien de tel par exemple au Burundi, au Rwanda et à l'Ouganda qui ont des problèmes internes à la base de la déstabilisation de la RDC, ils n'ont pas été inclus ou responsabilisés, pourtant le besoin de réconciliation nationale, de tolérance et de démocratisation n'est pas unique à la RDC mais nécessaire pour tous les pays de la région »...
"Kinshasa accueille le 10e sommet d'évaluation de l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba - 24 février 2022
= https://deskeco.com/2022/02/24/kinshasa-accueille-le-10e-sommet-devaluation-de-laccord-cadre-daddis-abeba
"Mécanisme Régional de Suivi de l'accord cadre d'Addis-Abeba : après Kinshasa, le 11ème sommet prévu à Bujumbura - 25 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/25/mecanisme-regional-de-suivi-de-laccord-cadre-daddis-abeba-apres-kinshasa-le-11eme-sommet
"Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba/Kinshasa : Félix Tshisekedi et autres Chefs d’Etats africains aujourd’hui au 10ème sommet du mécanisme régional - 24 février 2022
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/24/nation/suivi-de-laccord-cadre-daddis-abeba-kinshasa-felix-tshisekedi-et-autres-chefs-detats-africains-aujourdhui-au-10eme-sommet-du-mecanisme-regional/
"Africa News : « Accord cadre d’Addis-Abeba, Tshisekedi prend les commandes du Mécanisme régional de suivi » - 25/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/25/actualite/revue-de-presse/africa-news-accord-cadre-daddis-abeba-tshisekedi-prend-les
= https://www.financialafrik.com/2022/02/24/accord-cadre-daddis-abeba-felix-tshisekedi-prend-la-tete-du-mecanisme-regional-de-suivi/
"L'accord-cadre d’Addis Abeba est « déséquilibré » en défaveur de la RDC, dénonce Lamuka dans une lettre à l’ONU - 24/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/24/actualite/politique/laccord-cadre-daddis-abeba-est-desequilibre-en-defaveur-de-la-rdc
Martin Fayulu et Adolphe Muzito le 10/04/2021 à Kinshasa lors de la prise des fonctions de Muzito comme président de Lamuka. Radio Okapi/Ph Paul Matendo.
Martin Fayulu et Adolphe Muzitu pensent que l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région est un « accord déséquilibré en ce qu’il n’impose des obligations qu’à la RDC ». Ils l'ont fait savoir dans une lettre adressée le mercredi 23 février au Secrétaire général de l'ONU.
« Tout le monde est d’accord qu’il y a neuf ans, une « fenêtre d'opportunité » s’était ouverte pour permettre la mise en place des réformes. Cependant, dès le départ, plusieurs observateurs avaient pensé que l'accord d’Addis-Abeba comportait de graves lacunes. À titre d'exemple, cet accord ne mentionnait des engagements spécifiques que pour la RDC », a indiqué la lettre de Lamuka.
Selon la même source, « le Burundi, le Rwanda et l'Ouganda qui ont tous des problèmes internes à la base de la déstabilisation de la RDC n'ont pas été inclus ou responsabilisés. Le besoin de « réconciliation nationale, de tolérance et de démocratisation » n'est pas unique à la RDC. Au contraire, il est nécessaire pour tous les pays de la région ».
Lamuka se demande encore dans la même lettre : « Comment peut-on raisonnablement exiger de la RDC qu'elle renforce la coopération régionale, y compris par l'approfondissement de l'intégration économique avec une attention particulière portée à la question de l'exploitation des ressources naturelles » ?
Selon cette plateforme politique, « les Congolais s'interrogent sur l'intention réelle qui sous-tend cet engagement ».
Neuf ans après la signature de cet accord, poursuit Lamuka, les trois premiers engagements n’ont toujours pas été concrétisés. A savoir : ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures des Etats voisins, ne pas entretenir, ni fournir aucune assistance ou soutien quelconque aux groupes armés et respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale des États voisins.
S’exprimant sur le processus électoral en RDC dans la même correspondance, Lamuka affirme que l'ONU doit faire tout son possible pour soutenir l’intégrité du processus électoral en République démocratique du Congo.
"Violation de l’accord cadre d’Addis-Abeba : la société civile invite la RDC à se retirer de la CIRGL - 22/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/22/actualite/politique/violation-de-laccord-cadre-daddis-abeba-la-societe-civile-invite-la
La société civile du Nord-Kivu exige que la RDC exprime son ras-le-bol devant ses voisins sur les actes de violations flagrantes de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, dont elle est souvent victime ou qu’elle décide carrément de se retirer de la CIRGL. Elle a formulé cette demande mardi 22 février, à l’ouverture des travaux préparatoires de la Xe rencontre des Chefs d'Etats et chefs de gouvernements des pays signataires de l'accord cadre d'Addis Abeba. Ces assises doivent se dérouler jeudi 25 février à Kinshasa.
La rencontre de ce jour réunit les ministres des Affaires Etrangères ou leurs délégués, à l’Hôtel du gouvernement.
« 9 ans après la signature de l’accord, la population devrait bénéficier des dividendes de ces engagements. Entre autres, ne pas assister un groupe armé, déstabiliser un autre Etat. Mais, nous constatons que le M23 bénéficie de l’appui du Rwanda et de l’Ouganda. Les indicateurs montrent que cet accord a contribué à ramener la paix, on ne devrait plus revoir le M23. Comment le M23 surgit et se retrouve dans des positions qu’on ne pouvait pas imaginer ! Celui qui gère aujourd’hui la commission de démobilisation, il est issu du M23 », déplore Etienne Kambale, le responsable de la thématique Bonne gouvernance au sein de la société civile du Nord-Kivu.
Sa structure demande aux autorités congolaises la réévaluation de l’accord-cadre d’Addis-Abeba au regard des « défis sécuritaires » qui secouent encore l’Est de la RDC.
Ce sont notamment les incursions récurrentes des rebelles du M23 et des armées régulières qui insécurisent les populations congolaises dans les territoires de Rutshuru, Beni et Masisi en provenance notamment des pays voisins.
« Pourquoi le M23 ne peut pas déposer les armes ? Puis que, c’est un outil des Etats de la région pour mettre à genou nos institutions. Et comme nos institutions ne peuvent pas le dire, nous, au nom de la population, nous alertons nos autorités de taper sur la table. C’est inacceptable ! tous les accords qui sont en train d’être signés sont faits au nom de la population. Et nous, la population nous a mandaté de dire que, cet accord constitue pour nous un indicateur nous montrant s’il y a des avancées ou pas », a martelé Etienne Kambale.
Des avancées
Mais pour Guillaume Mandjolo, ministre de la Coopération régionale de la RDC, son pays se réjouit à ce stade des avancées obtenues dans la « mise en œuvre de l'accord cadre d'Addis Abeba », qui totalise neuf ans ce 22 février.
Parmi les avancées, il parle notamment du renforcement par la RDC de la lutte contre les groupes armés sur son territoire ainsi que la volonté affichée d'encourager les projets de développement en faveur des populations.
"Hyung Xia explique les enjeux du 10e Sommet d’évaluation de l’accord-cadre d’Addis Abeba - 24/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/24/emissions/linvite-du-jour/hyung-xia-explique-les-enjeux-du-10e-sommet-devaluation-de
La 10e réunion d’évaluation de l’accord-cadre d’Addis Abeba s’ouvre jeudi 24 février à Kinshasa. Cet accord de paix totalise neuf ans depuis sa signature en Ethiopie. Quelle évaluation faire de sa mise en œuvre ? Et surtout quelles améliorations pour la suite ?
L’Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU dans la région des Grands lacs, Hyung Xia, y répond dans cet entretien avec Donat Madimba :
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"COMMUNIQUE DE LA DIXIEME REUNION DE HAUT NIVEAU DU MECANISME REGIONAL DE SUIVI DE L’ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE ET LA COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION- KINSHASA, LE 24 FEVRIER 2022 - 25/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/communique-de-la-dixieme-reunion-de-haut-niveau-du-mecanisme-regional-de-suivi-de-laccord-cadre-pour-la-paix-la-securite-et-la-cooperation-pour-la-republique-democratique-du-congo-et-la-region-kin/
Les Chefs d’État et de Gouvernement des pays signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région (l' »Accord-cadre ») ont convoqué, avec le concours des institutions garantes, à savoir l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union Africaine (UA), la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la dixième Réunion de haut niveau du Mécanisme Régional de Suivi le 24 février 2022 à Kinshasa (République Démocratique du Congo). La réunion a été organisée par Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, avec les institutions garantes représentées respectivement par Monsieur Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de paix, Monsieur Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA, Son Excellence Monsieur Joâo Manuel Gonçalves Lourenço, Président de l’Angola et Président en exercice de la CIRGL et Son Excellence Monsieur Cyril Ramaphosa, Président de la République sud-africaine et Président en exercice de l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la SADC.
Les Chefs d’État et de Gouvernement, dont la liste est jointe en annexe au présent communiqué, ont fait le bilan de la situation politique et des conditions de sécurité dans la Région des Grands Lacs ainsi que des progrès enregistrés dans la mise en oeuvre de l’Accord-cadre depuis leur dernière réunion, tenue à Kampala (Ouganda) le 8 octobre 2018, et ont conclu ce qui suit.
I. Mise en oeuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération
Les Chefs d’État et de Gouvernement
1. Réaffirment qu’ils sont fermement résolus à mettre en oeuvre pleinement l’Accord-cadre, qui permet de s’attaquer efficacement aux causes et aux facteurs de conflit et d’instabilité dans la région.
2. Se félicitent de l’adoption de la Stratégie des Nations Unies pour la consolidation de la paix et la prévention et le règlement des conflits dans la région des Grands Lacs (2020-2030) et appellent instamment à la mise en oeuvre rapide de son plan d’action (2021-2023).
3. Entérinent le deuxième rapport d’étape sur la mise en oeuvre de l’Accord-cadre, préconisent l’adoption immédiate de mesures destinées à mettre en oeuvre les recommandations énoncées dans le rapport et demandent au Comité d’appui technique d’actualiser le plan d’action régional et de l’harmoniser avec les autres plans d’action élaborés à l’appui de la mise en oeuvre de l’Accord-cadre.
II. Promotion du dialogue et de processus politiques inclusifs
Les Chefs d’État et de Gouvernement
4. Se réjouissent que les démarches diplomatiques se soient multipliées entre les pays signataires, ce qui contribue à la confiance et à l’amélioration des relations de bon voisinage dans la région;
5. Saluent le rapprochement entre le Burundi et le Rwanda et encouragent les deux pays à continuer de prendre des mesures pour normaliser pleinement leurs relations;
6. Se félicitent de la signature, le 21 août 2019 à Luanda (Angola), du mémorandum d’accord entre l’Ouganda et le Rwanda et saluent l’action menée depuis dans le cadre du processus quadripartite facilité par le Président de l’Angola, Son Excellence Monsieur Joào Manuel Gonçalves Lourenço, et le Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ; saluent la réouverture du poste-frontière de Gatuna-Katuna entre l’Ouganda et le Rwanda le 31 janvier 2022 et recommandent que le dialogue se poursuive entre les deux pays afin de remédier aux questions en suspens;
7. Se félicitent également de la conclusion pacifique des récents processus électoraux et de la passation pacifique du pouvoir qui ont eu lieu dans plusieurs pays de la région;
8. Se félicitent en outre de la signature, le 6 février 2019, de l’Accord politique entre le Gouvernement de la République centrafricaine et 14 groupes armés; condamnent tous les actes de violence qui continuent d’être commis, préconisent que les parties continuent à s’efforcer de trouver une solution politique pacifique; saluent les efforts déployés par la CIRGL sous la houlette du Président de l’Angola, Son Excellence Monsieur Joào Manuel Gonçalves Lourenço, en sa qualité de Président en exercice de la CIRGL, notamment l’adoption d’une feuille de route visant à relancer le processus de paix en République Centrafricaine; et saluent la déclaration unilatérale de cessez-le-feu et les efforts du Gouvernement centrafricain en vue de l’organisation prochaine du dialogue républicain;
9. Saluent la formation d’un Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé, conformément à l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud, signé le 12 septembre 2018 à Addis-Abeba (Éthiopie) ; et encouragent les parties à accélérer la mise en oeuvre de l’Accord revitalisé;
10. Encouragent les parties soudanaises à s’engager dans un dialogue politique menant à un consensus afin d’organiser des élections libres et transparentes au terme de la période de transition, dans le respect de la primauté du droit et des libertés fondamentales; saluent la signature, le 3 octobre 2020, de l’Accord de paix de Juba entre le Gouvernement de transition du Soudan et le Front révolutionnaire soudanais, qui marque un nouveau jalon important en faveur de la paix et de la sécurité dans la région;
DÉCIDENT:
11. De continuer de dialoguer et d’éliminer les tensions lorsque celles-ci apparaissent ou persistent, par des voies politiques et diplomatiques;
12. D’encourager le Burundi et le Rwanda ainsi que l’Ouganda et le Rwanda à continuer de dialoguer afin de régler toute question en suspens et de rétablir pleinement les relations de bon voisinage;
13. D’exécuter rapidement les accords bilatéraux récemment conclus en vue de resserrer encore les relations bilatérales et d’améliorer les rapports de bon voisinage;
14. De promouvoir davantage des processus politiques inclusifs, crédibles et pacifiques qui donnent une voix à tous les citoyens, dans le respect de la primauté du droit et des libertés et droits fondamentaux.
III. Renforcement de la coopération sécuritaire et judiciaire contre les forces négatives
Les Chefs d’État et de Gouvernement
15. Félicitent la République Démocratique du Congo des progrès notables résultant des opérations militaires menées par les Forces armées congolaises (FARDC) avec l’appui de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) contre les forces négatives présentes dans l’Est du pays et saluent l’élaboration, par la République Démocratique du Congo, du Programme pour la pacification et la stabilisation de l’Est de la République Démocratique du Congo et de la Région;
16. Prennent note de l’opération militaire que sont en train de mener conjointement les Forces armées congolaises (FARDC) et les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF) contre les Forces démocratiques alliées (ADF-MTM) dans l’Est de la République Démocratique du Congo; félicitent les deux pays de l’engagement qu’ils ont pris publiquement de respecter les droits humains et le droit international humanitaire;
17. S’inquiètent du fait que les forces négatives qui ont des réseaux dans la région et au-delà, dont certains sont affiliés à des groupes terroristes internationaux, continuent de représenter une menace pour les civils et d’alimenter la méfiance et les tensions entre les pays de la région;
18. Se félicitent des mesures prises pour donner suite aux décisions adoptées à la neuvième Réunion de haut niveau du Mécanisme Régional de Suivi en ce qui concerne le renforcement des mécanismes régionaux de sécurité en place, en particulier le Mécanisme conjoint de vérification élargi de la CIRGL et le Centre Conjoint de Fusion des Renseignements basés à Goma (République Démocratique du Congo), le Mécanisme conjoint de suivi sur les Forces démocratiques alliées (ADF-MTM) basé à Kasese (Ouganda) ainsi que les différentes taskforces et équipes conjointes des renseignements établies de manière bilatérale entre la République Démocratique du Congo et ses voisins;
19. Se félicitent également des progrès réalisés dans le rapatriement des combattants désarmés des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et de j’ex-Mouvement du 23 mars (ex-M23) qui se trouvaient encore, pour les premiers, en République Démocratique du Congo, et pour les seconds, en Ouganda et au Rwanda; saluent le rapatriement de la majorité des ex-combattants du Conseil national pour le renouveau et la démocratie (CNRD) à la suite d’opérations menées en 2019 dans le Sud-Kivu;
20. Se félicitent en outre du processus de renforcement de la confiance dans le cadre duquel des consultations sont régulièrement menées entre les chefs des services de renseignement et de sécurité du Burundi, de l’Ouganda, de la République Démocratique du Congo, du Rwanda et de la Tanzanie avec l’appui des institutions garantes de l’Accord-cadre, mesure essentielle prise en vue de resserrer la coopération en matière de sécurité, comme suite à l’appel lancé à la neuvième Réunion de haut niveau du Mécanisme Régional de Suivi en faveur d’une nouvelle approche en matière de coopération régionale contre les forces négatives;
21. Se félicitent du lancement du Groupe de contact et de coordination et de sa Cellule opérationnelle, avec l’appui des institutions garantes, dans le cadre d’une approche globale comprenant des moyens d’action non militaires pour compléter l’action militaire actuellement menée contre les forces négatives dans la région, et prennent note de la composition du Groupe de contact et de coordination, à savoir le Burundi, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, le Rwanda et la Tanzanie, et de la nécessité de poursuivre les consultations concernant la coordination de la Cellule opérationnelle;
22. Notent les effets négatifs que les violations des droits humains et l’impunité ont sur la région et sur la capacité des populations à prospérer et à contribuer aux efforts de développement; déplorent à cet égard les attaques menées à répétition par des groupes armés contre les populations civiles et condamnent les acteurs leur apportant un appui, que ce soit en termes d’approvisionnement, de logistique ou de ressources humaines, ou en les soustrayant à toutes poursuites judiciaires;
23. Estiment qu’il importe de veiller au respect des droits humains et des normes humanitaires aux niveaux national et international et de favoriser les synergies entre les processus sécuritaires et judiciaires, y compris en matière de justice transitionnelle; saluent à cet égard l’adoption en 2019 de la Déclaration de Nairobi sur la justice et la bonne gouvernance et de la politique de l’Union africaine sur la justice transitionnelle et préconisent la mise en oeuvre rapide et complète de ces deux instruments;
24. Estiment également qu’il faut trouver des solutions durables pour les réfugiés et les personnes déplacées afin d’instaurer durablement la stabilité dans la région; se félicitent à cet égard des recommandations issues de la réunion des Ministres chargés des questions de déplacement. tenue à Kampala (Ouganda) en mars 2019; saluent l’élaboration, par le Soudan et le Soudan du Sud, d’une stratégie destinée à trouver des solutions durables en faveur des déplacés;
25. Saluent la volonté de la République Démocratique du Congo d’organiser, avec l’appui de la CIRGL, une conférence sous-régionale pour s’attaquer à la question des déplacements prolongés, en tenant compte des efforts régionaux en cours;
DÉCIDENT:
26. D’encourager la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine à poursuivre et à intensifier, avec le soutien de la MONUSCO et de la MINUSCA respectivement, la lutte contre les forces négatives;
27. D’appuyer pleinement ces efforts conformément aux engagements régionaux pris au titre de l’Accord-cadre, notamment en renforçant la coopération et la coordination et en faisant tout leur possible pour éliminer toute cause continuant d’alimenter la méfiance entre les pays de la région et les populations touchées;
28. De continuer à renforcer les mécanismes de sécurité de la CIRGL en mettant à disposition les ressources nécessaires ainsi qu’en participant pleinement à la mise en oeuvre de leurs mandats respectifs et de demander aux institutions garantes de soutenir les efforts visant à régler les problèmes politiques et financiers qui nuisent au fonctionnement de ces mécanismes;
29. De féliciter le Burundi, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, le Rwanda et la Tanzanie d’avoir organisé, avec le concours des institutions garantes, des consultations régulières entre les chefs de leurs services de renseignement et de sécurité, afin de. renforcer la confiance et d’améliorer la coordination, et de les encourager à poursuivre ces consultations; d’examiner la possibilité d’élargir le processus de consultation de façon à inclure la République Centrafricaine;
30. D’encourager également les pays concernés à apporter l’appui logistique et financier nécessaire au bon fonctionnement du Groupe de contact et de coordination et de sa Cellule opérationnelle, outil innovant d’action non militaire en complémentarité aux actions militaires essentielles pour éliminer la menace posée par les forces négatives; remercient à cet effet les institutions garantes de l’appui fourni à ce jour et invitent les partenaires internationaux à apporter un appui indéfectible à ce processus, notamment en mobilisant les ressources nécessaires;
31. De condamner fermement la reprise des activités militaires de certains membres de l’ex-M23 dans l’Est de la République Démocratique du Congo;
32. D’encourager une collaboration étroite entre le Groupe de contact et de coordination et le Réseau de coopération judiciaire de la Région des Grands Lacs, de sorte que les auteurs de crimes transfrontaliers commis par des groupes armés ainsi que les auteurs de crimes de sang et d’atteintes à la sécurité intérieure des États rendent des comptes;
33. D’encourager également la CIRGL, avec l’appui du Bureau de l’Envoyé spécial, à mettre en place une plateforme rassemblant les pays signataires de la Déclaration de Nairobi sur la justice et la bonne gouvernance afin de suivre les progrès réalisés dans la mise en oeuvre de la Déclaration et de rendre compte des avancées;
34. De chercher des solutions durables pour les personnes déplacées dans la région et d’accélérer les activités visant à assurer leur retour volontaire.
IV. Promotion de l’intégration régionale
Les Chefs d’État et de Gouvernement
35. Réaffirment l’importance de mesures visant à approfondir l’intégration économique régionale, qui favorise le développement inclusif et durable, dans le cadre des initiatives et projets infrastructurels bilatéraux et multilatéraux;
36. Réaffirment qu’il importe d’améliorer Îes processus de traçabilité et de certification des ressources naturelles dans la région au service de la stabilité et du développement régionaux; soulignent à cet égard qu’il importe d’appliquer les recommandations issues de l’atelier régional de haut niveau sur les ressources naturelles dans la Région des Grands Lacs, qui s’est tenu du 3] août au 2 septembre 2021 à Khartoum (Soudan) ;
37. Soulignent également la nécessité de lutter contre l’impunité à l’égard de la criminalité liée aux ressources naturelles et de dissuader tous les acteurs de se livrer à cette pratique déplorable;
38. Soulignent la nécessité de renforcer la coopération politique et sécuritaire et de garantir la primauté du droit pour créer un environnement propice aux investissements et aux échanges transfrontaliers, ainsi qu’une collaboration visant à valoriser le vaste patrimoine naturel et à exploiter d’autres débouchés économiques qui sous-tendent la transformation économique de la région;
39. Saluent la décision des États-Unis d’Amérique et de l’Union européenne et ses États membres de lever les sanctions économiques contre la République du Burundi;
DÉCIDENT:
40. De collaborer plus étroitement en vue d’accélérer l’identification et le financement de projets transfrontaliers favorisant l’intégration, de consolider les partenariats avec les institutions financières internationales et d’autres partenaires et de mobiliser conjointement des ressources au service de l’intégration socioéconomique régionale; de charger à cet égard leurs Ministres de l’économie et des finances, agissant conjointement avec d’autres institutions nationales compétentes, de déterminer les différentes formes que pourrait prendre cette collaboration renforcée;
41. D’encourager la poursuite des préparatifs de la Conférence sur l’investissement et le commerce dans la Région des Grands Lacs, prévue à Kigali (Rwanda) en 2022, laquelle aura pour but de promouvoir des pratiques commerciales responsables dans le cadre de projets transfrontaliers structurés qui doivent permettre d’améliorer les moyens de subsistance des populations, y compris ceux des femmes et des jeunes; d’inviter toutes les parties prenantes nationales et régionales à participer à la Conférence et à mobiliser un appui en faveur des initiatives transfrontalières dans les domaines du commerce et de l’investissement qui seront présentées à cette conférence et de faire en sorte qu’il y soit effectivement donné suite; et préconisent que cette conférence soit annuelle et rotative;
42. D’exhorter la CIRGL à continuer de plaider en faveur d’une plus grande prise en main et participation à l’Initiative régionale contre l’exploitation illégale des ressources naturelles et de demander aux partenaires de fournir davantage d’appui politique, technique et financier nécessaire à cette fin ;
43. D’améliorer les mécanismes juridiques permettant de juguler le financement des forces négatives et des groupes terroristes dans la région; à cet effet, encouragent vivement la tenue d’une réunion en République Démocratique du Congo des Ministres en charge de la justice de la Région sur le renforcement de la coopération judiciaire; et s’engagent à appuyer l’action actuellement menée par le Réseau de coopération judiciaire de la région des Grands Lacs dans ce domaine;
44. D’intensifier l’action visant à favoriser l’autonomisation économique des femmes, notamment par le biais du commerce transfrontalier, en vue d’assurer une vaste transformation sociale et économique dans la région et, à cet égard, saluent la création du Réseau des femmes entrepreneures pour la Région des Grands Lacs;
45. De poursuivre leur action commune de sorte que leurs pays se remettent rapidement et durablement de la pandémie de COVID-19 et demandent à cet effet le renforcement de l’appui international.
V. Promotion du rôle des femmes, des jeunes et de la société civile
Les Chefs d’État et de Gouvernement
46. Saluent le Plan d’action régional révisé sur les femmes et la paix et la sécurité, approuvé en novembre 2021 par les Ministres du genre des États membres de la CIRGL;
47. Réaffirment qu’ils sont résolus à donner la priorité aux mesures porteuses de transformation, y compris assurer l’égalité des droits des femmes et promouvoir la parité dans la vie politique et les processus de paix d’ici à 2023, grâce à la mise en oeuvre rapide du Plan d’action régional de la CIRGL et des plans d’action nationaux;
48. Saluent les mesures prises par le Comité consultatif sur les femmes et la paix et la sécurité pour la région pour promouvoir la participation réelle des femmes à la vie politique et aux processus de consolidation de la paix et pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles, notamment par le biais de partenariats renforcés avec d’autres parties prenantes, telles que les parlementaires régionaux et les médiateurs; saluent et encouragent la conduite de missions de solidarité et de bons offices dans toute la région en vue de promouvoir la participation réelle des femmes aux activités de consolidation de la paix et de prévention;
49. Saluent et encouragent l’intensification de l’association et de la participation des organisations de la société civile et des forums régionaux de la CIRGL à l’appui de la consolidation de la paix, de la prévention des conflits et de l’alerte rapide dans la région;
50. Soulignent la nécessité de renforcer les mesures de protection des femmes et des filles victimes de violences et de faire évoluer la façon dont les normes en la matière sont perçues dans la région;
51. Prennent note qu’il faut mettre en place des programmes ciblés de renforcement des capacités et de communication afin d’autonomiser les jeunes, en particulier les jeunes filles;
DÉCIDENT:
52. De faire précéder chaque Réunion de haut niveau du Mécanisme Régional de Suivi d’un examen des progrès réalisés par les États membres de la CIRGL dans l’exécution du Plan d’action régional pour la mise en oeuvre de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité de l’ONU et des instruments de l’Union africaine sur les questions de genre;
53. D’encourager le pays assurant la présidence du Mécanisme Régional de Suivi à assumer un rôle de chef de file dans la promotion de la cause de l’égalité femmes-hommes dans la région, aux côtés des dirigeantes siégeant au Comité consultatif;
54. D’accélérer les efforts visant à lever toutes les entraves à la participation réelle et effective des femmes et des jeunes à la prévention des conflits, à la médiation, à la consolidation de la paix et à la vie politique;
55. D’harmoniser leurs législations internes avec les instruments régionaux et internationaux visant à mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles et de soutenir les campagnes de promotion d’une politique de tolérance zéro à cet égard;
56. D’allouer des ressources suffisantes aux niveaux national et régional pour répondre aux aspirations des femmes, des jeunes et de la société civile, notamment celles exprimées dans la Déclaration sur la contribution de la société civile à la paix et à la sécurité dans la Région des Grands Lacs signée en 2020 et de respecter le Cadre de suivi continental de l’Union africaine sur les femmes, la paix et la sécurité;
57. D’encourager la CIRGL, le Bureau de l’Envoyé spécial et les autres entités concernées à apporter un appui technique et financier en faveur de l’autonomisation politique et économique des femmes, notamment par la formation et le renforcement des capacités.
VI. Prochaine Réunion de haut niveau du Mécanisme Régional de Suivi
Les Chefs d’État et de Gouvernement
58. Remercient Son’ Excellence Monsieur Yoweri Kaguta Museveni, Président de la République de l’Ouganda, pour son leadership et l’action efficace qu’il a menée à la tête du Mécanisme Régional de Suivi d’octobre 2018 à février 2022
59. Accueillent avec satisfaction l’offre généreuse du Burundi d’abriter à Bujumbura la onzième Réunion de haut niveau du Mécanisme Régional de Suivi en 2023 et encouragent d’autres pays signataires à envisager d’accueillir les réunions suivantes;
60. Font part, enfin, de leur reconnaissance à Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, et au Gouvernement et au peuple de la République Démocratique du Congo, d’avoir organisé la dixième Réunion de haut niveau du Mécanisme Régional de Suivi, et remercient tous ceux ayant concouru à son succès.
"Mécanisme Régional de Suivi de l'accord cadre d'Addis-Abeba : après Kinshasa, le 11ème sommet prévu à Bujumbura - 25 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/25/mecanisme-regional-de-suivi-de-laccord-cadre-daddis-abeba-apres-kinshasa-le-11eme-sommet
= https://topdirect.net/publications/1614-rdc-diplomatie-7-chefs-d-etat-a-kinshasa-pour-evaluer-l-accord-cadre-d-addis-abeba
= https://blog.kivusecurity.org/wp-content/uploads/2021/05/Feuille-de-Route-MNS-VF.pdf
= https://topdirect.net/publications/1614-rdc-diplomatie-7-chefs-d-etat-a-kinshasa-pour-evaluer-l-accord-cadre-d-addis-abeba
"Le Secrétaire général se réjouit des récentes initiatives sous-régionales visant à faire avancer les objectifs de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba - 24 février 2022
= https://www.un.org/press/fr/2022/sgsm21157.doc.htm
"
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ET VOILA LE XEME SOMMET DU MÉCANISME DE L’ACCORD-CADRE D'ADDIS ABEBA ! A PROPOS : A QUOI IL SERT, A-T-IL DÉJÀ ÉTÉ UTILE POUR NOTRE PAYS ?
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"En marge du 10ème Sommet sur le Mécanisme de Suivi de l'Accord-Cadre d'Addis Abeba : sécurité et stabilité en RDC tous en accord
= https://www.lephareonline.net/en-marge-du-10eme-sommet-sur-le-mecanisme-de-suivi-de-laccord-cadre-daddis-abeba-securite-et-stabilite-en-rdc-tous-daccord/
La journée d’hier jeudi 24 février 2022 a marqué à la fois l’ouverture et la clôture du 10ème Sommet sur le Mécanisme de suivi de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba signé le 24 février 2013 dans la capitale éthiopienne par 11 Etats de l’Afrique Centrale et des Grands Lacs (Soudan du Sud, Kenya, Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie, Zambie, Angola, Congo/Brazzaville, République Centrafricaine et République Démocratique du Congo) et deux Etats de l’Afrique Australe (Mozambique et Afrique du Sud) ainsi que quatre institutions internationales ( Organisation des Nations Unies, Union Africaine, Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs et Communauté de Développement de l’Afrique Australe). La rencontre de Kinshasa a connu un relief particulier avec la participation de sept chefs d’Etat, à savoir Cyril Ramaphosa d’Afrique du Sud, Joao Lourenço d’Angola, Denis Sassou Nguesso du Congo/Brazzaville, Faustin Archange Touadera de la République Centrafricaine, Yoweri Kaguta Museveni de l’Ouganda, Evariste Ndayishimiye du Burundi et Félix Antoine Tshisekedi de la République Démocratique du Congo. Les Nations Unies étaient représentées par Jean-Pierre Lacroix (Secrétaire Général adjoint en charge des opérations de maintien de paix), l’Union Européenne par son envoyé spécial, Quantin, la Commission de l’Union africaine par son président Moussa Faki.
Un même souci était partagé par les intervenants du jour (Jean-Pierre Lacroix, Quantin, Joao Lourenço (président en exercice de la CIRGL), Yoweri Museveni (président sortant du Mécanisme de suivi de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba), Félix Antoine Tshisekedi (président entrant du Mécanisme de suivi de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba) : c’est celui de voir la République Démocratique du Congo retrouver la sécurité et la stabilité. Le constat fait par les différents orateurs comme ceux qui ne se sont pas exprimés publiquement mais qui ont pris une part active aux travaux de Kinshasa est que l’objectif principal du texte signé il y a neuf ans à Addis-Abeba, à savoir l’éradication des forces négatives internes et externes dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, n’est pas encore atteint, en dépit des efforts déployés à ce sujet par les autorités congolaises, les dirigeants de la Région, que les partenaires bi et multilatéraux.
Le 10ème Sommet de Kinshasa devrait par conséquent imprimer une nouvelle impulsion à la fois aux moyens militaires et diplomatiques à mobiliser en vue de pacifier effectivement les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, de manière à créer des conditions d’une paix durable non seulement pour la RDC, mais aussi la Région. Les participants à la réunion de Kinshasa ont conscience d’une réalité : si la RDC ne retrouve pas la sécurité et la stabilité dans les meilleurs délais, elle peut constituer un facteur de déstabilisation de l’Afrique et des Grands Lacs, mais aussi de l’ensemble de l’Afrique.
Le Chef de l’Etat congolais, chaud partisan de la mutualisation des actions militaires et diplomatiques en vue de relever les défis des violences qui touchent l’Est de son pays depuis plus d’une décennie, a une fois de plus rappelé la nécessité de consolider les efforts pour neutraliser les forces négatives, dont les plus nocives sont les ADF, un mouvement terroriste qui n’est plus à présenter. Il a rappelé ses croisades diplomatiques à travers les pays voisins, dès son accession à la magistrature suprême du pays, dans l’optique de la diplomatie de la main tendue et du dialogue. Il a fait savoir aussi sa volonté de promouvoir une prospérité partagée en Afrique Centrale et dans les Grands Lacs, à travers des projets de développement communs embrassant les secteurs divers, notamment les infrastructures routières et ferroviaires, les minerais, les énergies renouvelables, etc. Bref, son vœu est que la RDC et les 12 autres pays signataires de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba fassent tout ce qui leur est possible pour bâtir une « paix collective ».
"Le 10ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba s’est finalement tenu à Kinshasa - 26 février 2022
= https://www.congoindependant.com/le-10eme-sommet-des-chefs-detat-et-de-gouvernement-de-laccord-cadre-daddis-abeba-sest-finalement-tenu-a-kinshasa/
Le président rwandais Paul Kagame n’a pas daigné participer aux assises de Kinshasa démontrant par là son désintérêt. Et pourtant, c’est lui le trublion de la région. Le Rwanda continue à avoir son agenda propre qui tient compte de ses intérêts, à savoir piller les ressources du Congo-Kinshasa grâce à la déstabilisation de la région.
Attendu depuis trois ans, le 10ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba s’est enfin tenu à Kinshasa, le 24 févier 2022, en présence de sept chefs d’Etat. Il s’agit des Présidents de la République démocratique du Congo, du Congo/Brazzaville, de l’Ouganda, de la République centrafricaine, de l’Afrique du Sud, de l’Angola et du Burundi. Le Soudan, la Tanzanie et le Rwanda ont été représentés par leurs Premiers ministres tandis que le Kenya et la Zambie le furent par leurs ministres de la Défense. MM Moussa Faki, Président de la Commission de l’UA (Union africaine) et Jean-Pierre Lacroix, secrétaire adjoint des Nations Unies chargé des opérations du maintien de la paix, ont également pris part aux travaux.
Cette fois encore, le Sommet a pris la décision de s’attaquer efficacement aux causes et aux facteurs de conflit et d’instabilité dans la région. Pour rappel, au lendemain de la prise de la ville de Goma, le 20 novembre 2012, par le M23 (Mouvement du 23 mars), un groupe rebelle soutenu par le Rwanda, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) signèrent à Kampala, le 24 novembre 2012, une déclaration demandant au gouvernement « d’écouter le M23, d’évaluer ses doléances et de répondre à celles qui s’avèreraient légitimes ». Par la suite, sous l’égide de l’ONU, l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RD Congo fut signé à Addis-Abeba (Ethiopie), le 24 février 2013, afin de mettre un terme au cycle récurrent des violences.
Au départ, huit pays qui partagent la frontière avec la RD Congo et la République Sud-africaine signèrent l’Accord. Ils furent ensuite rejoints par deux autres pays, à savoir le Kenya et le Soudan, le 31 janvier 2014. C’est un traité international qui comporte aujourd’hui 15 signatures et ratifications des parties suivantes: la République démocratique du Congo, le Rwanda, l’Ouganda, la République Centrafricaine, le Mozambique, l’Angola, le Burundi, le Congo-Brazzaville, l’Afrique du Sud, le Soudan, la Zambie, la Tanzanie, l’ONU en qualité de témoin; représentée par son secrétaire général Ban Ki-Moon, l’Union africaine en qualité de témoin; représentée par la Présidente de la Commission Africaine Nkosazana Dlamini Zuma, la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) en qualité de témoin; représentée par Armand Guebuza et la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) en qualité de témoin; représentée par le Président Yoweri Museveni.
Par ce traité, les pays de la région se sont engagés à ne pas tolérer ni porter assistance ou soutien quelconque aux groupes armés en République démocratique du Congo. Il vise à créer les conditions d’une solution définitive aux crises à répétition dans l’Est du Congo. Dans ce cadre, des engagements furent pris aussi bien par la République démocratique du Congo que par les Etats de la région et la Communauté internationale.
Les engagements de la République démocratique du Congo, de la région et de la communauté internationale
Lors de la signature et de la ratification de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, la République démocratique du Congo avait pris les sept engagements: ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des pays voisins: ne tolérer aucun type de groupe armé ni fournir d’aide ou d’appui à ces groupes; respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des pays voisins; renforcer la coopération, notamment en promouvant l’intégration économique relativement à l’exploitation des ressources naturelles; respecter les préoccupations et les intérêts légitimes des pays voisins, en particulier pour ce qui est des questions de sécurité; ne pas offrir de protection ou de refuge de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression aux personnes relevant du régime des sanctions des Nations Unies; et enfin faciliter l’administration de la justice par le biais de la coopération judiciaire au sein de la région. La République démocratique du Congo s’est ainsi engagée à continuer d’approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l’armée et la police, à consolider l’autorité de l’Etat, en particulier dans l’Est du pays, à empêcher les groupes armés de déstabiliser les pays voisins, à promouvoir le développement économique, y compris au sujet de l’expansion des infrastructures et de la fourniture de services sociaux de base, à promouvoir la réforme structurelle des institutions de l’Etat, y compris la réforme des finances et à promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance, et de démocratisation.
Face aux promesses du Congo, les pays de la région des Grands Lacs ont pris les engagements suivants: non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays; non-assistance aux groupes armés; respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats voisins; renforcement de la coopération régionale et approfondissement de l’intégration économique notamment en ce qui concerne l’exploitation des ressources naturelles; respect des préoccupations et de des intérêts légitimes des pays voisins en matière de sécurité; ne pas héberger ou protéger les personnes accusées de crimes imprescriptibles; faciliter l’administration de la justice ainsi que la coopération judiciaire dans la région.
Concernant les engagements de la communauté internationale, il a été convenu que le Conseil de sécurité resterait saisi de l’importance d’un soutien à la stabilité à long terme de la République démocratique du Congo et de la région des Grands Lacs. D’autres engagements portent sur la mobilisation des partenaires bilatéraux à soutenir la République démocratique du Congo et la région, y compris avec les moyens appropriés pour assurer la durabilité de ces actions sur le long terme et appuyer la mise en œuvre des protocoles et des projets prioritaires du Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs. Il est aussi question de travailler à la revitalisation de la CEPGL (Communauté économique des pays des Grands Lacs) et à soutenir la mise en œuvre de son objectif de développement économique et d’intégration régionale. La Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) donnera son appui au gouvernement pour faire face aux enjeux d’ordre sécuritaire et rétablir l’autorité de l’Etat. Enfin, un Envoyé spécial des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs sera nommé pour soutenir les efforts pour trouver des solutions durables.
Des résultats fort mitigés sur le terrain
Dix ans après la signature de l’accord-cadre, les résultats demeurent mitigés. La situation sécuritaire dans l’Est du Congo est toujours très préoccupante. Le président Félix Tshisekedi a pourtant plus d’une fois exprimé sa préoccupation de mettre un terme aux activités des groupes armés qui pullulent dans l’Est du pays avec la complicité des pays voisins ainsi que de certains opérateurs politiques et économiques congolais. Il a mis en place une politique de bon voisinage et d’apaisement avec les pays voisins. Il s’est impliqué dans la normalisation des relations bilatérales entre le Rwanda et l’Ouganda avec l’aide du Président Joao Lourenço d’Angola. Un dialogue s’est aussi instauré entre le Burundi et le Rwanda en vue d’aplanir les différends. Mais on est toujours très loin du compte. La revitalisation de la CEPGL qui regroupait le Burundi, le Rwanda et le Congo (autrefois Zaïre) n’est toujours pas effective.
La relance de cette communauté qui a été créée le 20 septembre 1976 à Gisenyi est censée pouvoir contribuer à la lutte contre la pauvreté et à la pacification de la région. Le Congo contribuait au budget ordinaire de cette association à concurrence de 50% et les deux autres pays à hauteur de 25% chacun. L’implication du Rwanda dans les conflits civils qui ont secoué le Burundi au cours des années 1980, va se traduire par une perte de confiance mutuelle. Les différentes crises que les trois pays membres ont connues depuis le déclenchement, au début des années 1990, des processus de démocratisation en Afrique ont eu un impact négatif sur son fonctionnement. La CEPGL tombera en léthargie en 1994.
On retiendra qu’elle n’a été efficace ni dans le renforcement de la sécurité des Etats et de leurs populations ni dans l’intégration régionale à travers la libre circulation des biens et des personnes, la coopération politique et militaire, la promotion des échanges commerciaux. Le manque de volonté politique, les querelles de personnalité entre les chefs d’Etat et l’existence de visions politiques différentes sont autant de facteurs qui sont à la base de l’échec de la CEPGL. Rien d’étonnant dès lors que le Rwanda se soit opposé à la relance des activités de la CEPGL. Il existe toujours dans l’Est du Congo un grand nombre de personnes déplacées à cause de l’insécurité. L’exploitation illicite et le trafic des ressources naturelles sont toujours florissants.
La mise en place des programmes de désarmement, démobilisation, et réintégration des ex combattants tarde. Afin de faire face aux conséquences néfastes de l’insécurité, l’état de siège fut proclamé , le 3 mai 2021, dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Les résultats ne sont pas probants à ce jour.
Le 30 novembre 2021 fut déclenchée l’intervention conjointe des armées de l’Ouganda (UPDF) et de la République démocratique du Congo (FRDC) sur ce territoire en vue d’endiguer la menace posée par le groupe rebelle ADF (Allied Democratic Front), un mouvement rebelle ougandais qui s’illustre par des massacres des populations civiles. Cette intervention a heureusement contribué à diminuer les exactions des miliciens ADF.
L’implication du Rwanda, un acteur majeur dans la déstabilisation de la région, demeure sujette à question. D’ailleurs, le président Paul Kagame n’a pas daigné participer aux assises de Kinshasa démontrant par là son désintérêt. Et pourtant, c’est lui le trublion de la région. Le Rwanda continue à avoir son agenda propre qui tient compte de ses intérêts, à savoir piller les ressources du Congo/Kinshasa grâce à la déstabilisation de la région. Pour régler la situation, il faut rappeler que la communauté internationale ne peut se substituer au leadership congolais. Les soldats de la MONUSCO ne viendront pas mourir pour le Congo si ses propres ressortissants ne sacrifient pas leurs vies pour la défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de leur pays. Une armée forte et une bonne organisation de l’Etat sont suffisantes pour dissuader le Rwanda dans ses manœuvres. Cela vaut plus que tous les sommets, tous les discours, tout l’argent gaspillé par l’ONU, soit près de 20 milliards de dollars en vingt ans de présence au Congo.
"Felix Tshisekedi : « Il est suicidaire pour un pays de notre sous-région de penser qu’il tirerait toujours des dividendes en entretenant des conflits avec ses voisins» - 28/02/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/felix-tshisekedi-il-est-suicidaire-pour-un-pays-de-notre-sous-region-de-penser-quil-tirerait-toujours-des-dividendes-en-entretenant-des-conflits-avec-ses-voisins/
Le président Félix-Antoine Tshisekedi a ouvert, le samedi 26 février, la XIIème conférence diplomatique de la RDC. S’adressant aux ambassadeurs accrédités en RDC, le Chef de l’Etat congolais a exprimé toute la considération qu’il attache à la coopération entre son pays et tous les pays africains en général, et en particulier, ceux de la sous-région de Grands lacs.
Pour le président Félix-Antoine Tshisekedi, s’ouvrir au monde revient tout d’abord à vivre en paix et en sécurité avec ses voisins, ceux avec qui on partage la vie au quotidien. A ce sujet, argue-t-il, il est à l’évidence impensable de croire qu’un pays de la sous-région des grands lacs peut prospérer dans la paix et dans la sécurité et se stabiliser durablement tant que son voisin est en ébullition et surtout si ce pays sert de base arrière à des groupes armés ou encore en devient le parrain.
«Je suis profondément convaincu qu’il est un devoir sacré de chaque État de notre sous-région d’éviter tout acte générateur de tensions et de conflits avec les autres, ou à tout le moins, d’en minimiser les risques. Il est irréaliste et improductif, voire suicidaire pour un pays de notre sous-région, de penser qu’il tirerait toujours des dividendes en entretenant des conflits ou des tensions avec ses voisins», a déclaré le président congolais sur un ton ferme.
Et d’ajouter : «En ce qui concerne notre pays, je m’emploie sans naïveté ni faiblesse et avec beaucoup de lucidité, depuis mon arrivée à la tête de cette République, à restaurer la confiance dans les relations avec nos voisins, ainsi qu’à développer la coopération multiséctorielle bénéfique à nos peuples respectifs par la conclusion d’accords bilatéraux et multilatéraux, la réalisation des projets d’intérêt commun et les concertations régulières entre nos gouvernements».
Pour le Chef de l’État congolais, c’est dans cette perspective qu’il convient notamment, de situer les opérations militaires ciblées et concertées que mènent conjointement, depuis le 30 novembre dernier, les FARDC et les Forces de défense du peuple Ougandais, afin de neutraliser les groupes armés, les terroristes qui sèment la terreur dans le Nord-est de la RDC et circulent le long des frontières que le pays partage avec la république d’Ouganda, plus précisément au Nord-Kivu et en Ituri.
«Ces opérations sont fondées sur des accords fondamentaux existant entre les deux pays et les instruments juridiques pertinents de la CIRGL dont les deux Etats sont membres. Ces opérations sont limitées dans le temps et ont pour principe sacro-saint de ne pas porter atteinte aux droits de l’homme», a-t-il martelé.
Cette déclaration de Félix Tshisekedi a le mérite de recadrer, au regard des propos tenus récemment par le président Rwandais, Paul Kagame, qui a affirmé que son pays n’hésiterait pas à mener la guerre dans les pays voisins s’il se sent menacé.
Le président congolais a, par ailleurs parlé du retrait de la Monusco. Tout en se disant favorable pour ce départ progressif des troupes, le chef de l’État congolais a, séance tenante, demandé au gouvernement de s’y atteler pour le respect de l’échéance convenue de 2024, afin de permettre au pays de prendre la responsabilité de ses missions régaliennes d’assurer la paix et la sécurité de sa population.
«…Toutes choses égales par ailleurs, la mise en œuvre effective du plan de transition pour le retrait échelonné, responsable et durable de la Monusco de notre pays, élaboré par le comité conjoint RDC – Monusco, en application de la résolution 25-56 / 2020 du Conseil de sécurité de l’ONU, est une exigence de responsabilité à laquelle j’attache une importance particulière. Je demande au gouvernement de la République de s’y atteler, pour qu’à l’échéance de 2024 convenue, l’Etat congolais assume pleinement la responsabilité de ses charges régaliennes», a-t-il déclaré.
Le président Félix Tshisekedi a profité de cette tribune pour remercier les Nations-unis pour le rôle de maintient de la paix joué sur le sol congolais des années post indépendance à ce jour. Quelles que soient ses faiblesses, soutient-il, l’ONU reste le cadre institutionnel idoine, ainsi que l’outil indispensable du maintien de la paix et de la sécurité internationale.
«Cependant, il est essentiel que nous comprenions tous que la résolution des problèmes du Congo relève d’abord de la responsabilité des congolais eux-mêmes. Par conséquent, l’appui de la communauté internationale n’est pas la solution définitive à nos crises et ne peut se prolonger à l’infini au risque d’anesthesier le dynamisme interne. Nous devons nous prendre en charge et promouvoir nous-mêmes des perspectives de paix et de stabilité institutionnelle durable», a-t-il martelé.
Le chef de l’État congolais a aussi saisi cette occasion pour lancer un message fort à la conscience des congolais se trouvant dans les pays étrangers. Il leur a demandé de faire preuve d’un comportement digne qui sauvegarde leur honneur et l’image de leur pays, la RDC.
«Je demande à tous les congolais de la diaspora d’adopter un comportement digne qui sauvegarde leur honneur et l’image de notre pays à l’étranger. On ne peut pas se prévaloir du droit à la protection de son pays et en même temps s’employer à le discréditer par des actes moralement inadmissibles et légalement répréhensibles», a-t-il déclaré.
Pour le président Félix-Antoine Tshisekedi, le meilleur ambassadeur de la RDC à l’étranger est la diaspora dynamique, citoyenne et qui fait preuve d’une valeur ajoutée. Il demande au vice-premier ministre, ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula, de proposer au gouvernement les mesures appropriées et d’entreprendre des actions efficaces afin de faire participer la diaspora congolaise aux efforts du développement du pays.
«Notre meilleur ambassadeur à l’étranger est la diaspora dynamique. Car elle est dotée des compétences, des ressources et d’expériences diverses. Je me demande pourquoi la diaspora congolaise ne peut-elle pas devenir l’un des acteurs clés du développement de la RDC, à l’instar d’autres pays africains. Pour ce faire, elle doit être citoyenne, laborieuse et pénétrer les réalités du Congo comme leurs compatriotes restés au pays. J’instruis le VPM Lutundula de proposer au gouvernement les mesures appropriées et d’entreprendre des actions efficaces afin que les congolais de la diaspora s’impliquent positivement dans l’effort national de développement du pays, a-t-il indiqué.
"Félix Tshisekedi partisan de la paix avec tous les voisins de la RD Congo - 25 février 2022
= https://www.lephareonline.net/felix-tshisekedi-partisan-de-la-paix-avec-tous-les-voisins-de-la-rd-congo/
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Comme prévu, Kinshasa a abrité hier jeudi 24 février les travaux du 10ème sommet du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Deux objectifs majeurs étaient assignés au sommet de Kinshasa, à savoir : évaluer le niveau d’application de cet Accord 9 ans après, et la passation des pouvoirs à la présidence tournante dudit Mécanisme entre les Présidents ougandais Yoweri Kaguta Museveni et congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans son discours, le Président rd. Congolais a fustigé toutes les péripéties enregistrées en rapport avec l’Accord, lesquelles ont influé négativement quant à son application effective. Ce, après avoir rappelé à l’intention des participants au sommet l’origine et les causes de l’insécurité qui touche la partie orientale de son pays, voici plus d’un quart de siècle.
Après avoir décrit ce tableau sombre de la situation, Félix Tshisekedi a réitéré sa détermination à en finir avec l’insécurité dans l’Est de son pays en vue d’offrir au peuple congolais une paix durable. Cela est l’une des promesses faites aux Congolais lors de son investiture.
Et pour y parvenir, il avait décidé, dès le lendemain de son accession à la tête de la RDC, de rencontrer tous les dirigeants des États signataires de l’Accord, les écouter afin de mieux déceler le problème et comprendre pourquoi ça traîne pour que la paix revienne dans la région.
Ayant compris que l’une des causes de l’insécurité s’appelle la pauvreté, il s’est lancé dans des pourparlers avec tous ses homologues des pays partageant la frontière avec la République Démocratique du Congo, dans des projets de développement économique. Cause entendue, parce qu’aujourd’hui la RDC a des projets, dont certains déjà lancés sur le terrain, avec pratiquement tous les pays qui l’entourent.
, il s’est mis à énumérer chacun des projets et les pays concernés. Du Nord au Sud, de l’Est à Ouest, tous les pays limitrophes de la RDC ont des projets à réaliser ensemble. Ceux-ci sont soit liés à la construction des infrastructures (routes, chemins de fer), soit à l’exploitation commune des ressources naturelles.
Onrappelle que 7 Chefs d’État, un Premier ministre, des délégués ainsi que des représentants des organisations régionales et internationales ont pris part au sommet de Kinshasa.
Parmi les Chefs d’État qui ont pris part aux travaux, on a noté le Président ougandais Yoweri Kaguta Museveni, qui était en même temps Président sortant du Mécanisme régional, le Congolais Denis Sassou N’guesso, le Centrafricain Faustin Archange Touadera, le Sud-africain Cyril Ramaphosa, l’Angolais Joao Lourenço, le Burundais Evariste Ndayishimiye, et tout logiquement Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président du pays hôte.
Le Rwanda était représenté par son Premier ministre; le Kenya et la Zambie par leurs ministres de la Défense, la Tanzanie par un ministre délégué par la Présidente de la République, le Soudan par un haut représentant.
L’Organisation des Nations Unies et l’Union Africaine, marraines de cet Accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC et dans la sous-région, étaient représentées respectivement par le Secrétaire général de l’Onu chargé du maintien de la paix et des opérations, Jean Pierre Lacroix, et le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat.
Communiqué de la dixième Réunion de haut niveau du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région
Kinshasa, le 24 février 2022[...]"
"Coopération RDC-Etats-Unis : le principe d’intégrité territoriale doit être d’application autant en RDC qu’en Ukraine - 28 février 2022
= https://www.lephareonline.net/cooperation-rdc-etats-unis-le-principe-dintegrite-territoriale-doit-etre-dapplication-autant-en-rdc-quen-ukraine%ef%bb%bf/
Wallace R. Bain, conseiller stratégique au Bureau des affaires africaines, Division Afrique centrale du Département d’Etat à Washington, est formel sur les questions touchant à l’intégrité territoriale d’un Etat. Autant les Etats-Unis d’Amérique sont pour le respect de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo (RDC), comme cela est préconisé dans l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba, autant ils sont opposés à la violation de ce principe en Ukraine, à cause de l’invasion de ce pays par les troupes de la Russie. Ce diplomate espère que tous les pays du monde vont se liguer pour condamner cette agression contre un pays souverain. Wallace R. Bain s’est exprimé ainsi, lors d’un point de presse qu’il a animé à la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis, le vendredi 25 février 2022, dans la commune de la Gombe.
En effet, Wallace R. Bain a été envoyé par son pays pour participer, comme observateur, au 10ème Sommet sur le Mécanisme de suivi de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba sur les Grands Lacs ; sommet qui s’est tenu à Kinshasa, le 24 février dernier. De prime abord, il a souligné que les Etats-Unis d’Amérique sont préoccupés par la question de la stabilité et de l’insécurité à l’Est de la RDC et comprennent évidemment que la difficile et complexe solution à trouver va demander sans doute la coopération de plusieurs partenaires, particulièrement les pays voisins.
Les Etats-Unis engagés dans plusieurs programmes pour la
prospérité et la paix au Congo
A ce niveau, il n’a pas omis d’épingler le rôle majeur que doivent jouer les pays et les institutions africaines, telles que l’Union Africaine (UA) et la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) pour continuer à discuter et à dialoguer pour résoudre les problèmes africains. A cet sujet, il a noté qu’un des principes-clés préconisé par l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba pour résoudre les conflits à l’Est de la RDC et arriver à la paix est le respect de l’intégrité territoriale de la RDC. C’est ainsi qu’il a vraiment regretté qu’au même moment où l’on discutait de ce principe-clé, la Russie le violait en envahissant un territoire souverain, l’Ukraine. Et il a appelé toutes les nations du monde à condamner cet acte de guerre.
Pour ce qui est particulièrement de l’engagement des Etats-Unis en RDC, Wallace R. Bain a signalé plusieurs programmes soutenus par son pays dans le secteur économique et pour un développement transparent. Il a mentionné le «Partenariat Privilégié» entre la RDC et les Etats-Unis. Ce « Partenariat pour la Prospérité, la Paix et la Protection de l’environnement (PPPP) ». Les Etats-Unis ont particulièrement des programmes qui soutiennent l’égalité de sexes, la santé, le climat, la technologie et la sécurité. Pour combattre la corruption, ils soutiennent également la traçabilité des ressources minières extraites en RDC pour qu’elles puissent réellement profiter aux populations.
Avec tous ces programmes, Wallace R. Bain a soutenu que son pays appuie la RDC dans ses efforts d’avancer dans un développement durable et transparent.
"AfricaNews : « Complot contre la Constitution! » - 28/02/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/02/28/actualite/revue-de-presse/africanews-complot-contre-la-constitution
"Delly Sesanga à la Fatshisphère : « Non au changement de la Constitution » - 28.02.2022
= https://www.forumdesas.net/2022/02/delly-sesanga-a-la-fatshisphere-non-au-changement-de-la-constitution/
= https://www.7sur7.cd/2022/02/28/rdc-sesanga-denonce-un-projet-de-changement-de-constitution
= https://laprosperiteonline.net/2022/02/25/a-la-une/mecanisme-regional-de-suivi-accord-cadre-daddis-abeba-successeur-de-museveni-felix-tshisekedi-sengage-a-oeuvrer-pour-la-consolidation-des-efforts-de-maintien-de-la-paix/
"COMPTE RENDU DE LA QUARANTE-DEUXIEME REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES - 28 février 2022
= https://www.lephareonline.net/compte-rendu-de-la-quarante-deuxieme-reunion-du-conseil-des-ministres/
"Au moins 20 morts et 11 blessés dans l’incendie d’un bateau au Congo - 28 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68624/au-moins-20-morts-et-11-blesses-dans-lincendie-dun-bateau-au-congo/
= https://www.radiookapi.net/2022/02/27/actualite/societe/kinshasa-20-morts-dans-un-incendie-dune-baleiniere-maluku
"10e SOMMET DU MECANISME REGIONAL DE SUIVI DE L' ACCORD-CADRE D'ADDIS-ABEBA - 24 févr. 2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ET VOILA LE XEME SOMMET DU MÉCANISME DE L’ACCORD-CADRE D'ADDIS ABEBA ! A PROPOS : A QUOI IL SERT, A-T-IL DÉJÀ ÉTÉ UTILE POUR NOTRE PAYS ?
"Arès le Xème Sommet de l'évaluation de l'Accord-cadre d'Addis Abeba tenu le 24 février à Kinshasa et au vu de ce Mécanisme qui existe depuis 2013 se pose une question essentielle, PEUT-ON EN ESPÉRER DES AVANCÉES DANS LA PACIFICATION DE L'EST QUI EST SON MOBILE ET SON BUT PRINCIPAL ? LA DERNIÈRE CAPSULE DE PO NA GEC TRAITE UTILEMENT DE CETTE QUESTION...
La première réponse visible de tout le monde est que le résultat est mitigé sinon négatif : l’insécurité persiste dans l’est de la RDC, 9 ans après la mise en œuvre du Mécanisme, la situation a peu évolué et que les pays de la Région continuent de déstabiliser l'Est du Congo. N'empêche le président Tshisekedi continue de croire aux mérites du bon voisinage et à considérer le Mécanisme d'Addis Abeba comme un instrument approprié pour la stabilité régionale et à chercher autant qu'il peut à le réactiver. Hélas jusque-là il n'a pas réussi à le redynamiser d'abord pour cause d’indisponibilité des autres États qui poursuivent des intérêts et des agendas divergents. On peut déjà citer les rivalités persistantes entre le Rwanda et l’Ouganda affectant par ailleurs les activités de la CEPG, actrice partenaire dans le Mécanisme.
Le manque d’harmonie entre les États de la région reste ainsi le frein principal à la pacification souhaitée, leur déficit conséquent d'implication réelle des est quasiment fatal. D’ailleurs le président Kagame était absent du dernier sommet sans doute mécontent du feu vert accordé à l’armée ougandaise par Kinshasa pour intervenir sur le sol congolais dans la traque des ADF, il ne s’est d'ailleurs pas empêcher de verbaliser des menaces à peine voilées d’intervenir à son tour en RDC sans autorisation des instances officielles.
Qui peut alors croire que ces divergences polies permettront que les résolutions contraignantes ou pas de ces assises vont être appliquées par les les parties qui affichent clairement leur désintéressement ?
Conclusion : encore une fois le président Tshisekedi et le Congo doivent comprendre que ce n'est pas un mécanisme extérieur fut-il patronné par l'Onu qui parfera la stabilisation de l’Est de leur pays mais des Congolais pleinement responsabilisés....
PS Lors de la XIIème Conférence diplomatique qui a suivi le raout autour d'Addis Abeba, Tshisekedi a dit vouloir redorer l’image de la RDC à l’international et charge la diaspora de sauvegarder l'honneur et l'image du pays à l'étranger, une diaspora dynamique, citoyenne, qui fait preuve d'une valeur ajoutée par ses connaissances, son entrepreneuriat et un comportement digne et non via des actes moralement inadmissibles et légalement répréhensibles qui discréditent le pays. Contre des actes légalement répréhensibles, cela s'entend mais c'est quoi le comportement (in)digne dans le cas des critiques de sa politique ? Bon le pari est pris et la parole sûrement entendue..
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
La première réponse visible de tout le monde est que le résultat est mitigé sinon négatif : l’insécurité persiste dans l’est de la RDC, 9 ans après la mise en œuvre du Mécanisme, la situation a peu évolué et que les pays de la Région continuent de déstabiliser l'Est du Congo. N'empêche le président Tshisekedi continue de croire aux mérites du bon voisinage et à considérer le Mécanisme d'Addis Abeba comme un instrument approprié pour la stabilité régionale et à chercher autant qu'il peut à le réactiver. Hélas jusque-là il n'a pas réussi à le redynamiser d'abord pour cause d’indisponibilité des autres États qui poursuivent des intérêts et des agendas divergents. On peut déjà citer les rivalités persistantes entre le Rwanda et l’Ouganda affectant par ailleurs les activités de la CEPG, actrice partenaire dans le Mécanisme.
Le manque d’harmonie entre les États de la région reste ainsi le frein principal à la pacification souhaitée, leur déficit conséquent d'implication réelle des est quasiment fatal. D’ailleurs le président Kagame était absent du dernier sommet sans doute mécontent du feu vert accordé à l’armée ougandaise par Kinshasa pour intervenir sur le sol congolais dans la traque des ADF, il ne s’est d'ailleurs pas empêcher de verbaliser des menaces à peine voilées d’intervenir à son tour en RDC sans autorisation des instances officielles.
Qui peut alors croire que ces divergences polies permettront que les résolutions contraignantes ou pas de ces assises vont être appliquées par les les parties qui affichent clairement leur désintéressement ?
Conclusion : encore une fois le président Tshisekedi et le Congo doivent comprendre que ce n'est pas un mécanisme extérieur fut-il patronné par l'Onu qui parfera la stabilisation de l’Est de leur pays mais des Congolais pleinement responsabilisés....
PS Lors de la XIIème Conférence diplomatique qui a suivi le raout autour d'Addis Abeba, Tshisekedi a dit vouloir redorer l’image de la RDC à l’international et charge la diaspora de sauvegarder l'honneur et l'image du pays à l'étranger, une diaspora dynamique, citoyenne, qui fait preuve d'une valeur ajoutée par ses connaissances, son entrepreneuriat et un comportement digne et non via des actes moralement inadmissibles et légalement répréhensibles qui discréditent le pays. Contre des actes légalement répréhensibles, cela s'entend mais c'est quoi le comportement (in)digne dans le cas des critiques de sa politique ? Bon le pari est pris et la parole sûrement entendue..
"Évaluation de l’Accord-cadre à Kinshasa : peut-on espérer des avancées dans la pacification de l’Est ? - 1 mars 2022
= https://actualite.cd/2022/03/01/evaluation-de-laccord-cadre-kinshasa-peut-esperer-des-avancees-dans-la-pacification-de
La RDC a abrité ce jeudi, 24 février 2022, les travaux du dixième sommet régional d’évaluation de la mise en œuvre des engagements souscrits aux termes de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région signé en 2013 à Addis-Abeba. Attendu depuis trois ans, ce sommet intervient dans un contexte régional marqué par l’intervention des armées ougandaise et burundaise en RDC et les menaces de celle rwandaise.
Cet événement qui a permis au président Tshisekedi de succéder à son homologue ougandais à la tête du mécanisme régional de suivi dudit accord, peut-il réellement contribuer à améliorer la situation sécuritaire dans l’est de la RDC ?
Bonjour,
Je suis Ange Makadi Ngoy, chercheuse au sein du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche de l’Université de New York. Vous écoutez le 52e numéro de Po Na GEC, notre capsule audio qui analyse les questions d’actualité en RDC. Nous sommes le vendredi 25 février 2022.
Au lendemain de l’occupation de la ville de Goma par le M23, mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, en 2012, les pays membres de la Conférence internationale pour la région des grands lacs (CIRGL) s’étaient réunis sous l’égide de l’ONU à Addis-Abeba afin de mettre un terme aux cycles de violence récurrents en RDC. L’accord-cadre signé entre ces États avait suscité de l’espoir pour la stabilité dans l’est du pays et la région des Grands Lacs. Mais qu’en est-il à présent près d’une décennie après la signature de cet accord ?
En 2020, le Mécanisme national de suivi de cet accord estimait dans son programme de pacification et de stabilisation de l’est de la RDC et de la région que « sept ans après la signature dudit Accord-cadre, le résultat est toujours mitigé. L’insécurité persiste dans l’est de la RDC ». Deux ans après, la situation n’a pas suffisamment évolué.
Pour autant, le président Félix Tshisekedi n’a jamais cessé de croire aux relations de bon voisinage. Le 25 septembre 2019 lors de la réunion de Haut-niveau sur cet accord à New York, il avait rappelé que le Conseil de sécurité de l’ONU considérait ledit accord comme un instrument approprié pour la stabilité régionale. Fort de cette conviction, il a réactivé le mécanisme national de suivi. Au niveau régional, dès 2019 le président Tshisekedi a visité 8 des 9 pays voisins de la RDC. Le gouvernement Sama Lukonde s’est, d’ailleurs dans la suite du chef de l’Etat, engagé dans son programme d’actions à « évaluer constamment le niveau d’exécution de cet accord-cadre ». Mais cette ouverture n’a pas réussi à redynamiser le mécanisme régional de suivi à cause de l’indisponibilité des autres États et au regard de la divergence de leurs agendas et intérêts.
Si avec ce sommet, le président Tshisekedi vient de gagner le pari de la tenue de cette évaluation régionale de cet accord, son attitude volontariste demeure, cependant, confrontée aux rivalités persistantes entre le Rwanda et l’Ouganda, deux acteurs clés pour la pacification de l’est de la RDC en particulier et la région des Grands Lacs en général.
Autant ces rivalités ont mis en veilleuse la Communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL), autant elles rappellent que le manque d’harmonie entre les Etats de cette région est un frein à la pacification souhaitée. L’on peut bien évaluer l’accord-cadre mais l’implication réelle des acteurs majeurs est capitale.
Peu importe que le sommet ait finalement eu lieu, l’on notera l’absence très remarquable du président rwandais Paul Kagame. Probablement mécontent du feu vert accordé à l’armée ougandaise par Kinshasa pour intervenir sur le sol congolais dans la traque des ADF dans l’Est, il ne s’est pas empêché récemment d’évoquer des menaces à peine voilées d’intervenir à son tour en RDC sans autorisation des instances officielles.
Avec ces frustrations et boycott “poli”, l’on se demande bien comment les résolutions contraignantes ou pas de ces assises peuvent être appliquées par les autres parties qui affichent clairement leur désintéressement.
Il est donc important que l’État congolais s’avise que la stabilisation de l’est relève principalement de sa responsabilité.
D’ici là, rejoignez notre fil WhatsApp en envoyant « GEC » au +243 894 110 542 pour recevoir Po Na GEC chaque vendredi sur votre téléphone. À bientôt !
"RDC : Tshisekedi exhorte le gouvernement à accompagner le mécanisme national de suivi de l'accord cadre d'Addis-Abeba dans la recherche et la matérialisation des réformes nécessaires pour accélérer la pacification de l'Est - 26 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/26/rdc-tshisekedi-exhorte-le-gouvernement-accompagner-le-mecanisme-national-de-suivi-de
Le Président de la République Félix Tshisekedi a informé, ce vendredi 25 février 2022, le conseil des ministres du bon déroulement de la 10e réunion de haut niveau du mécanisme régional du suivi de l'accord cadre d’Addis-Abeba et ce, pour la paix, la sécurité et la coopération en faveur de la RDC.
D'après le compte rendu de la réunion, le chef d’Etat a salué la participation de ses homologues de la République de l'Ouganda, de la République d'Afrique du Sud, de la République du Congo, de la République du Burundi, de la République Centrafricaine ainsi que de la République d'Angola, qui se sont penchés sur la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs en général et sur l'Est de la RDC en particulier.« Il en ressort que les Etats membres ont réitéré leur volonté commune à coopérer davantage pour la pacification de la région en s'appuyant entre autres sur des expériences fructueuses notamment celle des opérations conjointes menées dans le Nord-Est de notre pays contre les ADF entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et l'UPDF de l'armée de l'Ouganda et celles de bons offices offerts par notre pays aux côtés de la République sœur d'Angola dans le processus de dialogue entre le Rwanda et l'Ouganda », dit le compte rendu de la réunion fait par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Et d’ajouter:Et de poursuivre :« En ce qui concerne la République Démocratique du Congo, il a été réitéré la détermination sans faille de poursuivre les réformes menées dans les secteurs de la justice, de la défense et de la sécurité pour rendre effective cette paix tant attendue et voulue par nos populations ».En plus de Félix Tshisekedi, six chefs d’Etat ont fait le déplacement de Kinshasa pour participer à ce sommet. Il s’agit de l’Ougandais Yoweri Museveni, de l’Angolais João Lourenço, du Burundais Evariste Ndayishimiye, du Sud-africain Cyril Ramaphosa, du Congolais Denis Sassou Nguesso et du Centrafricain Faustin-Archange Touadera. D’autres pays dont la Tanzanie, le Kenya, le Soudan et le Rwanda se sont fait représenter par les membres de leurs gouvernements respectifs. Le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé du maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix et le président de la commission de l'UA, Moussa Faki, ont également pris part à ce sommet.« Pour ce faire, le Président de la République, Chef de l'État a exhorté le Premier ministre, Chef du gouvernement et chargé les ministres sectoriels concernés ainsi que les membres de son cabinet à accompagner le mécanisme national de suivi de l'accord cadre d'Addis Abeba dans la recherche et la matérialisation des réformes nécessaires pour accélérer la pacification de la partie Est de notre pays condition sine qua non à son développement ».
L'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région avait été signé en février 2013 par 11 pays de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs) sous l'égide de l'ONU, à Addis-Abeba, au lendemain de la prise de la ville de Goma par la rébellion du M23. Il interdit aux Etats notamment de s’ingérer dans les affaires internes des pays voisins et de soutenir les groupes armés pour combattre d’autres Etats.
"Accord-cadre d'Addis-Abeba : nouvel engagement des États signataires pour un dialogue franc, Tshisekedi prend les commandes du Mécanisme régional de suivi 6 2060262022
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=3045
Pari réussi pour Kinshasa. 7 chefs d’État ont participé, jeudi 24 février à la cité de l’Union africaine dans la capitale congolaise, à la 10ème réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région. Yoweri Kaguta Museveni de l’Ouganda, Dénis Sassou-N'guesso du Congo, Faustin Archange Touadera de la Centrafrique, Joao Lourenco de l’Angola, Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud, Evariste Ndayishimiye du Burundi et Félix Tshisekedi de la RDC ainsi que des délégués des représentants des autres pays signataires ont fait le bilan de la situation politique et des conditions de sécurité dans la région des Grands Lacs ainsi que des progrès enregistrés dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre depuis leur dernière réunion, tenue à Kampala (Ouganda) le 8 octobre 2018. Le rendez-vous de Kinshasa aura permis aux États signataires de l’Accord-cadre de cristalliser la promotion du dialogue. Ainsi, lorsque les tensions apparaissent ou persistent, elles ne devront se régler que par des voies politiques et diplomatiques. Entretemps, le président sortant du Mécanisme de suivi, Yoweri Museveni de l’Ouganda, a passé le relais au président Félix Tshisekedi de la RDC.
Succès diplomatique indéniable pour Félix Tshisekedi qui a accueilli en présentiel à Kinshasa, capitale de la RDC, un nombre important de chefs d'État malgré les restrictions liées à la pandémie de Covid-19. La dernière réunion de Kampala en 2018 n'avait réuni que 3 chefs d'État. Kinshasa en a compté 7. Le rendez-vous de la cité de l’Union africaine à Kinshasa a aussi regroupé les représentants des institutions garantes, à savoir l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union Africaine (UA), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Au cours de ce haut sommet, les chefs d’État et de gouvernement ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre pleinement l’Accord-cadre, qui permet de s’attaquer efficacement aux causes et aux facteurs de conflit et d’instabilité dans la région.
L’on note plusieurs autres engagements et recommandations issus de cette dixième réunion organisée par Félix Tshisekedi, président de la RDC, avec les institutions garantes représentées respectivement par le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, le président en exercice de la CIRGL et président de l’Angola, Joao Manuel Lourenço et le président en exercice de l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité de la SADC et président de l’Afrique du Sud, Cyrille Ramaphosa. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de continuer de dialoguer et d’éliminer les tensions lorsque celles-ci apparaissent ou persistent, par des voies politiques et diplomatiques.
C’est dans ce cadre qu’ils encouragent le Burundi et le Rwanda ainsi que l’Ouganda et le Rwanda à continuer de dialoguer afin de régler toute question en suspens et rétablir pleinement les relations de bons voisinages.
Par ailleurs, le renforcement de la coopération sécuritaire et judiciaire contre les forces négatives a figuré en bonne place au menu. À ce sujet, les chefs d’État et de gouvernement ont félicité la RDC des progrès notables résultant des opérations militaires menées par les forces armées congolaises avec l’appui de la Monusco contre les forces négatives présentes dans l’Est du pays et salué l’élaboration, par la RDC, du programme pour la pacification et la stabilisation de l’Est de la RDC et de la région.
Tshisekedi prend les commandes du mécanisme régional de suivi
Dans la foulée, les États signataires se sont également résolus « de promouvoir davantage les processus politiques inclusifs, crédibles et pacifiques qui donnent une voix à tous les citoyens dans le respect de la primauté du droit et des libertés et droits fondamentaux ». Ils ont, par ailleurs, encouragé la RDC et la République centrafricaine à poursuivre et à intensifier, avec le soutien de la Monusco et de la Minusca respectivement, la lutte contre les forces négatives.
L'un des temps forts de ce sommet qui coïncide avec les neuf ans d’existence de l’Accord-cadre aura été la passation de pouvoir entre le président sortant, Yoweri Museveni et Félix Antoine Tshisekedi, nouveau Chairman de cette structure régionale de paix. À l’occasion, le président de la RDC s'est fait remettre officiellement les instruments juridiques de pouvoir en présence de six de ses pairs dont les États sont parties prenantes au processus de paix.
Et dans son allocution, le président Félix Tshisekedi a remercié de vive voix ses pairs pour la responsabilité confiée à la RDC via sa personne pour les douze prochains mois. « J'accepte volontiers votre décision collective. Je place mon mandat sous le signe de la consolidation des progrès, modestes soient-ils, accomplis dans la mise en place de l'Accord-cadre et du renforcement de la coopération régionale pour gagner le pari de la paix durable », a-t-il déclaré, avant d’exhorter toutes les parties prenantes à se remobiliser pour redynamiser cette structure régionale de gouvernance de l'Accord. Il en a appelé à l'implication des populations dans la noble lutte pour la paix, la stabilité et la sécurité, tant en RDC que dans les pays de la sous-région.
Comme lui, tous les intervenants l’ayant précédé à la tribune, ont fait part de leur désir de paix et ont réitéré leur volonté commune d’œuvrer pour l’instauration d’une paix définitive dans la région par l’exécution des engagements auxquels leurs Etats et organismes ont souscrits. La prochaine rencontre est prévue à Bujumbura en 2023.
Pour rappel, signé par 13 pays en 2013, l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région prescrit des actions concrètes, traduites par des engagements de la RDC et de la Communauté internationale.
La RDC s'est engagée à continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l'armée et la police ; consolider l'autorité de l'Etat , en particulier à l'Est de la RDC, y compris en empêchant les groupes armés à déstabiliser le pays voisins; effectuer des progrès en ce qui concerne la décentralisation ; promouvoir le développement économique, y compris au sujet de l'expansion des infrastructures et de la fourniture de services sociaux de base; promouvoir la réforme structurelle des institutions de l'Etat , y compris la réforme des finances ; et promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance et de démocratisation.
"Grands Lacs : Félix Tshisekedi se félicite de l'ouverture des frontières entre l'Ouganda et le Rwanda avec l'implication de l'Angola - 25 février 2022
= https://actualite.cd/2022/02/25/grands-lacs-felix-tshisekedi-se-felicite-de-louverture-des-frontieres-entre-louganda-et
"RDC: report de l’élection des gouverneurs, la présidentielle en danger ? - 25 février 2022
= https://afrique.lalibre.be/68603/rdc-report-de-lelection-des-gouverneurs-la-presidentielle-en-danger/
"Le président Félix Tshisekedi veut relancer la diplomatie de la RDC - 28/02/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220228-le-pr%C3%A9sident-f%C3%A9lix-tshisekedi-veut-relancer-la-diplomatie-de-la-rdc
En RDC, Félix Tshisekedi entend redynamiser la diplomatie de son pays. Lors de ce week-end, le président congolais a exposé ses orientations diplomatiques aux ambassadeurs à l’ouverture de la douzième conférence diplomatique en présence des ambassadeurs congolais et des chefs des missions diplomatiques étrangères à Kinshasa.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe
Redorer l’image de la RDC pour que le pays retrouve sa visibilité internationale et mettre fin à son isolement diplomatique. Ce sont là les grandes lignes de la vision exposée par Félix Tshisekedi concernant la politique extérieure de la RDC. Pour le chef de l’État congolais, son pays est ouvert au monde sans exclusion.
Parlant des relations de la RDC avec le reste du continent, le chef de l'État a expliqué que les Africains sont condamnés à vivre ensemble, donc cela devrait favoriser des relations diplomatiques apaisées. Il s’est toutefois insurgé contre certains États de la sous-région, sans les nommer, qui tirent profit à créer du désordre entre les différents pays voisins.
Mettre en place des relations de bon voisinage
Pour lui, la diplomatie congolaise devrait être bâtie sur des relations de bon voisinage, afin de promouvoir la paix, la sécurité, la prise en compte des intérêts des populations et un partenariat mutuellement avantageux. En exemple, le président Tshisekedi a rappelé la coopération entre les forces armées congolaise et ougandaise qui mènent des opérations conjointes contre les groupes armés et autres terroristes qui gravitent dans le Nord-Est de la RDC.
"RDC : Tshisekedi appelle la diaspora congolaise à sauvegarder l'honneur et l'image du pays à l'étranger - 28/02/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/02/28/rdc-tshisekedi-appelle-la-diaspora-congolaise-sauvegarder-lhonneur-et-limage-du-pays
Dans son discours à l'occasion de l'ouverture des travaux de la XII conférence diplomatique de la RDC, le samedi 26 février 2022, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a demandé au gouvernement de tout mettre en œuvre pour faire participer les congolais de la diaspora aux efforts de développement du pays.
Le chef de l'État a saisi cette occasion pour lancer un message à la conscience des congolais se trouvant dans les pays étrangers. Il leur a demandé de faire preuve d'un comportement digne qui sauvegarde leur honneur et l'image de leur pays, la RDC."Je demande à tous les Congolais de la diaspora d'adopter un comportement digne qui sauvegarde leur honneur et l'image de notre pays à l'étranger. On ne peut pas se prévaloir du droit à la protection de son pays et en même temps s'employer à le discréditer par des actes moralement inadmissibles et légalement répréhensibles", a-t-il déclaré.
Pour le président Tshisekedi, le meilleur ambassadeur de la RDC à l'étranger est la diaspora dynamique, citoyenne et qui fait preuve d'une valeur ajoutée. Il a demandé au vice-premier ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula, de proposer au Gouvernement les mesures appropriées et d'entreprendre des actions efficaces afin de faire participer la diaspora congolaise aux efforts du développement du pays.Félix Tshisekedi a demandé à Christophe Lutundula de mettre en place un mode de fonctionnement qui permettra d'assoir un système de communication permanente entre les congolais de la dispora et les représentations diplomatiques de la RDC à l'étranger."Notre meilleur ambassadeur à l'étranger est la diaspora dynamique. Car elle est dotée des compétences, des ressources et d'expériences diverses. Je me demande pourquoi la diaspora congolaise ne peut-elle pas devenir l'un des acteurs clés du développement de la RDC, à l'instar d'autres pays africains. Pour ce faire, elle doit être citoyenne, laborieuse et pénétrer les réalités du Congo comme leurs compatriotes restés au pays. J'instruis le VPM Lutundula de proposer au gouvernement les mesures appropriées et d'entreprendre des actions efficaces afin que les Congolais de la diaspora s'impliquent positivement dans l'effort national de développement du pays", a-t-il indiqué.
"Félix Tshisekedi tient à redorer l’image de la RDC à l’international - 01/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/felix-tshisekedi-tient-a-redorer-limage-de-la-rdc-a-linternational-2/
"La Prospérité : « Diplomatie : Sama Lukonde pour un tournant décisif ! » - 01/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/01/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-diplomatie-sama-lukonde-pour-un-tournant-decisif
= https://www.lephareonline.net/12me-conference-diplomatique-fatshi-servir-et-ne-jamais-trahir-lafrique/
"Le Palais propose, le « variant Poutine » dispose… - 01/03/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/03/le-palais-propose-le-variant-poutine-dispose/
= https://www.radiookapi.net/2022/02/28/actualite/politique/nouveau-report-du-voyage-du-roi-belge-en-rdc
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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