MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
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MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
Plus d'une dizaine d'interpellations dont un député provincial (Mukebayi) et un activiste de la Lucha(Matumo) et des blessés dont deux graves.
Les quatre leaders ont fini par être quasiment neutralisés, empêchés de poursuivre la marche et reconduits à domicile dans leurs voitures.
C'est pire que le Mobutu pleinement dictateur ; voilà où nous sommes retournés avec l’État de droit version Fatshi, pas de droit à la libre expression et à la manifestation contradictoires...
Comment l'opposition va-t-elle réagir à la repression brutale de sa marche, suid de l'état de droit annone a tout va par le régime Udps sinon à travers des échappatoires type non-respect d'itinéraire ou encore en se defzussant de sa culpabilité en en imputant à je ne sais qui alors que la repression a été d'abord le fait de sa soldatesque et subsidiairement par ses supplétifs dépêchés exprès sur le terrain ???
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Plus d'une dizaine d'interpellations dont un député provincial (Mukebayi) et un activiste de la Lucha(Matumo) et des blessés dont deux graves.
Les quatre leaders ont fini par être quasiment neutralisés, empêchés de poursuivre la marche et reconduits à domicile dans leurs voitures.
C'est pire que le Mobutu pleinement dictateur ; voilà où nous sommes retournés avec l’État de droit version Fatshi, pas de droit à la libre expression et à la manifestation contradictoires...
Comment l'opposition va-t-elle réagir à la repression brutale de sa marche, suid de l'état de droit annone a tout va par le régime Udps sinon à travers des échappatoires type non-respect d'itinéraire ou encore en se defzussant de sa culpabilité en en imputant à je ne sais qui alors que la repression a été d'abord le fait de sa soldatesque et subsidiairement par ses supplétifs dépêchés exprès sur le terrain ???
"En RD Congo, une marche de l'opposition "contre la vie chère" dispersée par la police - 20/05/2023
= https://www.france24.com/fr/afrique/20230520-en-rd-congo-une-marche-de-l-opposition-contre-la-vie-ch%C3%A8re-dispers%C3%A9e-par-la-police
Manifestations en RD Congo, le 20 mai 2023. :copyright: Capture d'écran France 24
Une marche "contre la vie chère" organisée à Kinshasa à l'appel de plusieurs opposants a été dispersée, samedi, par la police congolaise. Cette marche s'est déroulée à sept mois de l'élection présidentielle dans le pays.
Des militants d'opposition, rassemblés samedi 20 mai dans un quartier populaire de Kinshasa pour une marche autorisée, ont été violemment dispersés par la police, qui leur reprochait de n'avoir pas respecté l'itinéraire établi par les autorités en République démocratique du Congo (RD Congo).
Une centaine de manifestants se tenaient sur Kianza, une artère stratégique du centre de la capitale congolaise, une heure avant le début officiel de la marche, scandant des slogans hostiles au président Félix Tshisekedi, a constaté une équipe de l'AFP. Ces manifestants sont venus répondre à l'appel de quatre opposants candidats déclarés à la présidentielle de décembre. "La vie est devenue intenable, regardez comment le volume du pain a sensiblement baissé. Nous réclamons le changement au Congo, un changement social", a déclaré Bindanda Bilisi, père de six enfants.
Des dizaines de policiers anti-émeute sont arrivés à bord de leurs véhicules, la tension est rapidement montée et la police a lancé des gaz lacrymogènes et procédé aux interpellations musclées d'au moins une dizaine de personnes.
Cette manifestation "contre la vie chère" a été organisée par Martin Fayulu (du parti ECiDé, Engagement pour la citoyenneté et le développement), déjà candidat à la présidentielle de 2018 qu'il affirme avoir remportée, l'ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi (Ensemble pour la République), l'ex-Premier ministre Augustin Matata (LGD, Leadership et gouvernance pour le développement) et le député Delly Sesanga (Envol de la RDC).
"Une marche pacifique"
Empêchés d'avancer par la police, ces leaders étaient immobilisés dans leurs véhicules. "C'est très triste" de voir que sous le règne de Félix Tshisekedi, un ancien opposant, on ne puisse pas respecter le droit de la population congolaise à manifester "contre la vie chère", a regretté Moïse Katumbi.
"C'est une marche pacifique, pour protester contre un processus électoral chaotique qui prépare le président Tshisekedi à prendre le pouvoir de force, contre la vie chère, contre l'oppression", a détaillé l'ex-Premier ministre Matata.
"La marche est autorisée" mais de "l'autre côté" de la ville, dans le nord-ouest, a expliqué Faustin Numbi, le commandant qui conduisait l'opération policière, interrogé par des journalistes. "On a échangé avec (les manifestants) en leur disant de libérer la route et de rejoindre le point de départ qui est situé à Mbeseke. Ils n'ont pas voulu obtempérer", a-t-il précisé.
Sur cet itinéraire, un autre groupe de manifestants a été encadré par la police avant d'être dispersé lorsqu'il a voulu se diriger vers le siège du Parlement, a constaté un correspondant de l'AFP.
La prochaine présidentielle à un seul tour est prévue le 20 décembre prochain. Au pouvoir depuis janvier 2019, Félix Tshisekedi est candidat à sa réélection.
Avec AFP
"RDC: la marche de l’opposition dispersée à Kinshasa - 20/05/2023 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230520-rdc-la-marche-de-l-opposition-dispers%C3%A9e-%C3%A0-kinshasa
La marche de l’opposition a été autorisée ce 20 mai, mais elle a été dispersée par la police pour non-respect de l’itinéraire imposé par les autorités. :copyright: Pascal Mulegwa/RFI
En République démocratique du Congo, la capitale Kinshasa est sous tension alors que les opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo avaient appelé à marcher, ce samedi 20 mai. La marche a été autorisée, mais elle a été dispersée par la police pour non-respect de l’itinéraire imposé par les autorités.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Dès l’aube, la police a déployé ses unités, y compris ses chiens, dans les points chauds ciblés par les manifestants.
À partir de 8h00, ce samedi matin, des centaines de manifestants se sont réunis dans la commune de Ngaba, dans le sud-est de la capitale, avec drapeaux, pancartes et effigies. Ils scandaient des chants hostiles au pouvoir en place. « Tshisekedi dégage, ton mandat est fini, la misère nous étouffe », disaient-ils. D’autres groupes s’offusquaient de l’inflation sur le marché.
Les quatre figures de la mobilisation se sont retrouvées, quant à elles, peu avant 10h00 sur la même avenue, un itinéraire non autorisé par le gouverneur de la police. Tout vêtus de blanc, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga ont été empêchés de lancer la marche.
S’en sont suivies de longues discussions, puis une salve de tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Certains ont barricadé la route à l’aide d'étalages de commerce de fortune quand d’autres lançaient des projectiles contre la police.
Jusqu’à 12h00, les quatre opposants - tous candidats déclarés à la prochaine présidentielle - étaient coincés dans leurs voitures encerclées par les forces de l’ordre.
Peu après 12h, la police a quitté en catastrophe le point chaud de la manifestation escortant les opposants à bord de leurs jeeps. C’était sous de nombreux jets de pierre et de gaz lacrymogène.
Cette répression est une preuve de « dictature instaurée par Félix Tshisekedi », a indiqué Martin Fayulu. « C’est déplorable pour un ancien opposant », a brièvement commenté Moïse Katumbi. « On n’avait jamais vu ça sous l’ancien régime de Joseph Kabila », a affirmé Matata Ponyo.
Le cortège se dirigeait, en début d'après-midi, vers la résidence de Moïse Katumbi où les opposants devraient animer une conférence de presse.
► À lire aussi : RDC: bras de fer autour de l'itinéraire de la marche de l'opposition du samedi 20 mai
" En RDC, dispersion brutale de la marche de l’opposition - 20 mai 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1446807/politique/en-rdc-dispersion-brutale-de-la-marche-de-lopposition/
La police a usé de gaz lacrymogènes et procédé à plusieurs interpellations lors de la manifestation organisée à l’appel des opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo Mapon et Delly Sesanga.
Déploiement de forces de l’ordre lors de la marche de l’opposition, à Kinshasa le samedi 20 mai 2022. :copyright: DR/ Capture d’écran Ensemble
C’est peut-être l’image de cette journée : un enfant brutalement interpellé, traîné au sol, roué de coups et embarqué de force dans un fourgon de la police congolaise. À Kinshasa, sur l’axe Kianza et sur l’avenue de l’Université, où Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo Mapon et Delly Sesanga avaient donné rendez-vous à leurs militants ce samedi 20 mai, la tension est vive. « Regardez comment ils agissent avec violence », s’indigne une militante d’Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle.
À Lire En RDC, les manifestations peuvent-elles tourner à l’affrontement à Kinshasa ?.
Des heurts ont éclaté dans la matinée entre manifestants et forces de l’ordre alors que l’opposition congolaise avait appelé à protester contre le processus électoral, considéré comme chaotique, et plus largement contre l’insécurité et la vie chère en RDC à huit mois des élections générales.
Gaz lacrymogènes
Le cortège, parti de Ngaba, une commune de la banlieue de Kinshasa, s’est ébranlé dans le calme, entonnant des chants hostiles au pouvoir et au président Félix Tshisekedi. Mais il a vite été stoppé par des éléments de la police, qui ont fait usage de violence et lancé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. La situation n’a pas tardé à dégénérer, se transformant en une véritable bataille rangée, jets de pierre contre gaz lacrymogènes. L’armée, à travers la police militaire, a participé aux opérations.À LIREKamerhe, Bemba, Kabuya… Comment l’Union sacrée se structure avant la présidentielle
« Ils sont en train de tirer avec des gaz lacrymogènes, au début c’était avec des balles réelles et tout ça, [tout ça] c’est M. Tshisekedi », dénonce Moïse Katumbi. « Même sous le président Joseph Kabila, on n’avait jamais vu ça, c’est de la dictature », renchérit Matata Ponyo Mapon, lui aussi candidat à la magistrature suprême, quoique empêtré dans des problèmes judiciaires. Le mouvement citoyen Lucha a pour sa part appelé les Congolais à résister « pour sauver le processus électoral pris en otage par Felix Tshisekedi ». Quelques minutes plus tard, l’un de ses membres – Bienvenue Matumo – a été interpellé par les forces de l’ordre.
Nombreux blessés
Difficile d’établir un bilan à la mi-journée, mais de nombreux manifestants ont été arrêtés et les blessés se comptent par dizaines. La police a accusé les opposants d’avoir installé des barricades et de ne pas avoir pas respecté l’itinéraire de la marche. « La police se comporte bien sur terrain, ce sont les manifestants qui s’attaquent aux policiers. Au moins deux d’entre eux ont été blessés », a rétorque Sylvano Kasongo, le numéro 1 de la police de Kinshasa, contacté par Jeune Afrique.À LIREFace à Félix Tshisekedi, jusqu’où ira l’union de l’opposition ?
Le jeudi 18 mai, le gouverneur de la capitale, Gentiny Ngobila, avait finalement autorisé la marche de l’opposition, mais imposé un itinéraire précis, rejeté par l’opposition.
Le gouverneur avait également autorisé ce samedi une marche de la jeunesse de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir). Au même moment se tenait aussi le meeting de l’Alliance des Congolais progressistes (ACP), le parti de Gentiny Ngobila.
L’opposition a promis des nouvelles manifestations dans les prochaines semaines dans l’objectif, dit-elle, de faire plier Félix Tshisekedi. À huit mois des élections, le décor est déjà planté et la tension est vive.
"RDC : la police disperse la marche de l’opposition à Kinshasa - 20/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/20/actualite/politique/rdc-la-police-disperse-la-marche-de-lopposition-kinshasa
La police disperse des militants de l'opposition samedi 20 mai 2023 au niveau de Super Lembe à Kinshasa Radio Okapi/Ph. Paul Matendo
Des dizaines des militants de l’opposition ont été interpellés samedi 20 mai par la police autour de Super Lemba et Kianza dans la commune de Ngaba/Kinshasa. La police, qui a dispersé leur marche, les accuse de non-respect de l’itinéraire leur recommandé par le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila. Ce dernier avait également autorisé la mache de certains partis de la majorité au pouvoir.
Des militants de l’opposition, qui se réassemblaient à Super Lemba, ont été dispersés par la police à coups de gaz lacrymogènes ; les empêchant ainsi de marcher.
Cette marche a été initiée par quatre partis de l’opposition pour protester contre la vie chère, l’insécurité généralisée en RDC et l’opacité dans les préparatifs des élections prévues en fin d’année :
- ECIDE de Martin Fayulu
- LGD de Matata Ponyo
- Envol de Delly Sesanga
- Ensemble pour la République de Moise Katumbi.
Les quatre opposants et leurs militants ont été bloqués par les forces de l’ordre, qui utilisaient des gaz lacrymogènes. Plusieurs militants ont été interpellés, l’opposition signale des blessés graves. Moïse Katumbi se dit très triste :
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Cependant, la manifestation devrait officiellement se dérouler sur un itinéraire compris entre « le Rond-point Sakombi (Ngaliema), l’avenue Kasa-Vubu, la Place Victoire pour chuter à la place YMCA ».
Gentiny Ngobila avait également autorisé la tenue des manifestations d’autres formations politiques de la majorité au pouvoir, notamment celle de l'Alliance des congolais progressistes (ACP) et la Ligue des jeunes de l'Union pour la démocratie et le progrès sociale (UDPS).
Celle-ci devrait débuter leur manifestation au Rond-point Ngaba pour chuter devant l’église Saint-Raphaël, dans la commune de Limete.
" Marche de l’opposition : Plus de 14 militants interpellés et 2 blessés entre la vie et la mort (Organisateurs) - 20 mai 2023
= https://7sur7.cd/2023/05/20/marches-kinshasa-plus-de-14-militants-interpelles-et-2-blesses-se-trouvent-entre-la-vie
Les leaders de l’opposition ont déploré la répression de leur marche qu’ils ont organisé ce samedi 20 mai 2023 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Au cours d’une conférence de presse tenue après la répression de leur marche par la Police, Matata Ponyo, qui a pris la parole au nom de l’opposition, a dénoncé l’interpellation de plus de 14 militants.
Dans la foulée, le leader du parti politique LGD a exigé la libération sans condition de ces manifestants.
En outre, les leaders de l’opposition ont annoncé que deux blessés graves ont été enregistrés. Selon Augustin Matata Ponyo, ils seraient même entre la vie et la mort.
Pour rappel, le gouverneur de la ville n’avait retenu qu’un seul itinéraire pour la marche de l’opposition. Il partait du Rond-point Sakombi à la place YMCA dans la commune de Kalamu.
Cependant, les leaders de l’opposition ont tenu à démarrer leur marche au niveau de Super Lemba. Chose que la Police n’a pas permise. Ce qui a conduit à l’intervention « brutale » des forces de l’ordre pour étouffer toute manifestation.
"Marche de l’opposition : La police use des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants sur l’axe Kyanza-Université - 20 mai 2023
= https://infosdirect.net/2023/05/20/marche-de-lopposition-la-police-use-des-gaz-lacrymogenes-pour-disperser-les-manifestants-sur-laxe-kyanza-universite/
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KINSHASA, 20 MAI INFOSDIRECT__ : La police réprime la marche de l’opposition en lançant des Gaz Lacrymogènes sur l’axe Kyanza-Université dans la commune de Ngaba. Certains manifestants sont interpellés par les policiers et les éléments des FARDC.
Dès 7h du matin, les éléments de la police nationale congolaise étaient déjà présents à la place Lemba Super, point de départ de la marche de l’opposition de ce samedi 20 mai 2023.
Au point de chute également de cette marche, sur l’avenue de l’enseignement au siège du parti ECiDé, les éléments de l’ordre sont visibles en grand nombre.Ils sont positionnés à ces endroits pour disperser tout éventuel attroupement de plus de 10 personnes.
La police a la mission de faire respecter les instructions du gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila qui a donné un autre itinéraire aux opposants.
Selon l’autorité urbaine, la marche de l’Opposition devrait partir du Rond point Sakombi dans la commune de Ngaliema passant par l’avenue Kasa-vubu pour chuter à la place YMCA.
Cet itinéraire a été rejeté par les organisateurs de ladite marche, les opposants Matata Ponyo, Moïse katumbi, Martin Fayulu et Delly Dessange. Ces derniers ont maintenu leur itinéraire initial, donc de Lemba Super au siège de l’ECIDé, parti cher à Martin Fayulu.
Ils ont mobilisé le peuple à venir débuter l’activité à Lemba. De l’autre côté, la police a prévenu depuis hier pour qu’il n’y ait aucun attroupement ce jour à Lemba.
Dossier à suivre !
"Répression de la marche de l’opposition : « Tshisekedi doit revoir ce qu’on se disait dans l’opposition…Si ça venait de quelqu’un d’autre je serais d’accord, mais pas de lui » ( Moïse Katumbi) - 20 mai 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/20/repression-de-la-marche-de-lopposition-tshisekedi-doit-revoir-ce-quon-se-disait-dans-loppositionsi-ca-venait-de-quelquun-dautre-je-serais.html/133176/
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La marche de l’opposition de ce samedi 20 mai à Kinshasa, capitale de la RDC a été réprimée par la police nationale congolaise qui a fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants sur plusieurs tronçons notamment au croisement des avenues Kianza et Université, dans la commune de Ngaba.
En réaction, Moïse Katumbi, l’un des quatre opposants qui ont conduit la marche sur cette artère a tout d’abord déploré la présence musclée des éléments de la police qui, ensuite ont fait usage de la force contre les manifestants pacifiques.
« C’est triste. Ils ( les policiers) sont en train de tirer avec des gaz lacrymogènes au début c’était des balles réelles et tout ça c’est monsieur Tshisekedi. Nous étions avec lui dans l’opposition et si on ne doit même pas respecter la population congolaise qui veut marcher parce qu’il y a la vie et rien qui ne marche dans le pays. Il y a de la corruption… c’est triste. Il doit revoir ce qu’on se disait dans le temps qu’on doit sauver le peuple congolais et non lui faire du mal. Si ça venait de quelqu’un d’autre, je serais d’accord mais pas Félix Tshisekedi. C’est vraiment triste », a fustigé le président national du parti politique, Ensemble pour la République.
« Si je me rappelle de notre combat dans le temps c’était pour libérer les congolais de la misère mais c’est vraiment très triste aujourd’hui. Je crois que le président Félix Tshisekedi doit réfléchir deux fois. Il n’y a plus de police, les gens qui marchaient librement ont été réprimés », a-t-il ajouté.
Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Matata Ponyo ont convoqué cette manifestation pacifique pour dire non à la vie chère, à l’insécurité grandissante sur l’étendue de la RDC et particulièrement dans l’Est du pays, marquée par une énième agression Rwandaise ainsi qu’à un processus électoral chaotique.
Mais lors d’une réunion d’harmonisation à l’Hôtel de ville jeudi soir, les opposants et le gouverneur Gentiny Ngobila ne se sont pas mis d’accord sur les itinéraires. Alors que le gouverneur leur a proposé un seul itinéraire (en commençant par la Place Sakombi pour s’arrêter à YMCA en passant l’avenue Kasavubu), les opposants ont maintenu leur itinéraire qui devrait partir de la Place Super/Lemba au siège du parti de Martin Fayulu [l’ECIDé] en passant par le boulevard Lumumba.
Ainsi, la Police a été instruite par l’autorité urbaine afin de prendre des dispositions pour disperser tout attroupement de plus de 10 personnes.
« S’ils veulent marcher, qu’ils respectent les itinéraires et on va les encadrer. En dehors de cela, ils vont trouver la Police sur leur chemin. La police a toujours été neutre. Tout celui qui ne va pas respecter les itinéraires, qu’il soit de l’Opposition ou de la Majorité, va trouver la Police sur son chemin », avait prévenu le commandant de la PNC/Kinshasa.
"Actualités de Kinshasa : Interpellation de Mike Mukebayi et Bienvenu Matumo lors de la Marche de l’Opposition - 20.05.2023
= https://linterview.cd/actualites-de-kinshasa-interpellation-de-mike-mukebayi-et-bienvenu-matumo-lors-de-la-marche-de-lopposition/?amp
Kinshasa, 20 mai 2023, 10:20 – La marche de l’opposition à Kinshasa a pris une tournure tendue aujourd’hui, avec plusieurs arrestations signalées, dont celle de Mike Mukebayi et Bienvenu Matumo. En outre, des gaz lacrymogènes et des tirs de sommation ont été utilisés par la police pour disperser la foule.
Mike Mukebayi, membre du parti “Ensemble pour la République” de Moïse Katumbi et député provincial de la ville de Kinshasa, a été arrêté dans des circonstances encore floues. Bienvenu Matumo, membre influent du mouvement citoyen Lucha, a également été interpellé.
Ces arrestations interviennent alors que les forces de sécurité congolaises ont déployé des moyens considérables pour contrôler la marche de l’opposition dans la capitale. Des témoins sur place ont signalé l’usage de gaz lacrymogènes et de tirs de sommation par la police pour disperser les manifestants.
Ces mesures ont suscité des réactions vives de la part de l’opposition, qui dénonce une répression injustifiée de la part des autorités. La situation sur le terrain reste très tendue, alors que les leaders de l’opposition et leurs partisans continuent de faire face à ces obstacles pour faire entendre leur voix.
L’escalade de la situation met en évidence les tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition en RDC, alors que chaque partie cherche à faire valoir ses revendications politiques.
Nous continuerons à suivre de près ces développements et à vous tenir informés des dernières nouvelles de cette situation en constante évolution
= https://infosdirect.net/2023/05/20/marche-de-lopposition-le-depute-mike-mukebayi-arrete-et-humilie-comme-un-simple-vendeur-des-papiers-mouchoirs/
"Marche de l'opposition à Kinshasa : déjà une dizaine de personnes interpellées par la police - 20 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/20/marche-de-lopposition-kinshasa-deja-une-dizaine-de-personnes-interpellees-par-la-police
La marche des partis de l'opposition connait une ambiance anormale au niveau de l'axe Kianza-Université. La police tente d'étouffer un rassemblement sur cet axe où plusieurs dizaines de manifestants ont commencé à se rassembler tôt avant 9 heures. La police a déjà interpellé une dizaine de manifestants dont Bienvenu Matumo, militant du mouvement citoyen Lucha (Lutte pour le Changement) et un journaliste, selon nos reporters.
Tous les quartiers périphériques de la commune de Lemba se voient barricader par les éléments de la police pour empêcher les manifestants de se rassembler vers la place super.
Contexte
Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, avait autorisé trois différentes manifestations politiques dans l'unique journée du samedi 20 mai 2023.
Il s'agit d'abord du meeting de la sortie officielle du parti Alliance des Congolais Progressistes (ACP), membre de l'Union Sacrée, qui aura lieu au stade municipal de Masina.
Une deuxième manifestation est celle de la Ligue des jeunes de l'UDPS, parti présidentiel en collaboration avec les autres ligues des jeunes des parties de l'Union Sacrée.
Enfin, la troisième est celle de l'opposition Envol, LGB, LAMUKA et Ensemble pour la République initialement prévue le 13 mai dernier.
Faisant suite à des concertations tenues à Lubumbashi (Haut-Katanga) autour de la situation sociopolitique du pays marquée entre autres par l’insécurité dans l’Est et l’attente des élections, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Martin Fayulu et Matata Ponyo s'étaient d'abord mis d’accord sur la date du 13 mai prochain en vue de la tenue d’une marche à Kinshasa, avant de la renvoyer au 20 mai pour des "raisons sécuritaires."
Pour ces leaders de l'opposition, cette marche est la première de la série d’actions qu’ils comptent mettre en œuvre en vue de faire aboutir leurs revendications qu'ils considèrent comme l’expression du souverain primaire.
"Marche de l’opposition: la Police renforce son dispositif sécuritaire aux abords du Palais du peuple -20-05-2023
= https://www.afropages.fr/actualite-cd/marche-de-l-opposition-la-police-renforce-son-dispositif-securitaire-aux-abords-du-palais-du-peuple
Marche de l’opposition: la Police renforce son dispositif sécuritaire aux abords du Palais du peuple
Lire la suite
"Marche du 20 mai : La Monusco appelle les manifestants au sens de responsabilité pour ne pas aller à des “confrontations” - mai 19, 2023
= https://depeche.cd/2023/05/19/marche-du-20-mai-la-monusco-appelle-les-manifestants-au-sens-de-responsabilite-pour-ne-pas-aller-a-des-confrontations/
Kinshasa, 19 mai 2023- La Monusco appelle l’opposition et le pouvoir qui s’apprêtent à marcher, samedi 20 mai, dans la Capitale Kinshasa, au sens de responsabilité pour ne pas aller à des confrontations.
Cet appel a été faite, vendredi 19 mai, par Bintou Keita, cheffe de la Monusco et représentante spéciale du secrétaire général de Nations Unies, au cours d’une conférence de presse animée au quartier général de cette force onusienne.
“Nous pouvons inciter tout le monde à être responsable pour ne pas aller dans ce que j’appellerai des confrontations, des violences de parts et d’autres”, a-t-elle déclaré.
Elle s’est exprimée ainsi à la suite d’une question concernant la demande de l’opposition d’être sécurisée par les éléments de la Monusco.
Pour Bintou Keita, la Force onusienne ne peut à elle seule intervenir, à moins que la Police nationale sollicite son accompagnement.
“Nous, ce que nous pouvons faire c’est si sollicitée par la PNC, nous allons évidemment nous activer avec la PNC, nous allons travailler ensemble. Mais, c’est pas à nous de dicter ce qui doit se passer et comment ça doit se passer. Le pays est souverain et il y a des règles qui régissent le pays en ce qui concerne les manifestations publiques”, précise-t-elle.
Signalons que malgré l’autorisation de la marche par l’autorité urbaine, l’opposition a rejeté l’itinéraire définie par ce dernier qui fixe le lieu de départ de la place Sakombi, passant par l’avenue Kasa-vubu, pour chuter à la Place YMCA.
Elle maintient son itinéraire en commençant par Super Lemba jusqu’au siège de Martin Fayulu, d’autant plus que le gouverneur a interdit la manifestation au Palais du peuple.
De l’autre côté, les jeunes de l’UDPS et ceux de l’ACP sont aussi annoncés pour débuter leur marche dans la partie Est de la Capitale.
"Marche de l’opposition : Les opposants empêchés de poursuivre la marche à partir de Kianza - mai 20, 2023
= https://depeche.cd/2023/05/20/marche-de-lopposition-les-opposants-empeches-de-poursuivre-la-marche-a-partir-de-kianza/
Kinshasa, 20 mai 2023- Les 4 leaders de l’opposition ne peuvent pas progresser pour poursuivre leur marche. Ils sont déjà au niveau de Kianza dans la commune de Ngaba, où ils sont empêchés par la police de marcher.
Des tractations sans fin, alors que des gaz ont déjà été lancés sur eux. Le dispositif se renforce de plus en plus.
Et Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga se disputent avec un major de la PNC.
"
"
"EN DIRECT MARCHE DE L'OPPOSITION:ARRESTATIONS DE MARTIN FAYULU,M.KATUMBI,MATATA PONYO ET SESSANGA -20.05.2023"
"RDC : La marche de l'opposition du 20 mai 2023 interceptée par le gouvernement, réaction M. Fayulu - 20.05?2023"
"URGENT ! LA POLICE, L’ARMÉE ET L’UDPS BA PANZI MARCHE Y’OPPOSITION -20.05.2023"
"MARCHE : OPPOSITION MAJORITÉ AFFRONTEMENTS SOMO - 20.05.2023"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 22/5/2023, 7:56 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
LA MARCHE PACIFIQUE DE L'OPPOSITION CONTRE LA VIE CHÈRE, L'INSÉCURITÉ ET CONTRE LA PLANIFICATION D'UN PROCESSUS ÉLECTORAL FRAUDULEUX A ETE SAUVAGEMENT RÉPRIMÉE PAR LA SOLDATESQUE DU POUVOIR ET S'EST SOLDÉE PAR LA NEUTRALISATION DES LEADERS, UNE VINGTAINE D'INTERPELLATIONS, DE BLESSÉS... VALAIT-IL LA PEINE DE REPRIMER DES CITOYEND QUI N'EXPRIMAIENT QUE LEUR LIBRE EXPRESSION DÉMOCRATIQUE ???
L'opposition annonce un sit-in devant le siège de la Ceni ce jeudi 25 mai, a-t-elle pris pour que cette fois tout se passe au mieux et porte devant l'opinion ? Dans tous les cas si l'opposition veut exister, il lui faut faire bien plus et ne pas desarmer devant l'échec de leur marche..
Des personnalités ressources comme Dr Mukwege ont fait part de leur vive indignation.
L'opposition annonce un sit-in devant le siège de la Ceni ce jeudi 25 mai, a-t-elle pris pour que cette fois tout se passe au mieux et porte devant l'opinion ? Dans tous les cas si l'opposition veut exister, il lui faut faire bien plus et ne pas desarmer devant l'échec de leur marche..
Des personnalités ressources comme Dr Mukwege ont fait part de leur vive indignation.
"Mukwege choqué « par les violences policières, y compris sur des enfants sans défense, et le climat de répression à la marche de l’opposition » - 20.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122145_mukwege_choque_par_les_violences_policieres_y_compris_sur_des_enfants_sans_defense_et_le_climat_de_repression_a_la_marche_de_l_opposition.html
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Denis Mukwege
Le Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege a condamné les violences policières enregistrées samedi 20 mai à Kinshasa, au cours de la marche organisée par l’opposition pour protester notamment contre la préparation de la fraude électorale par le régime Tshisekedi.
Selon les organisateurs de cette marche, plusieurs manifestants ont été arrêtés et blessés, dont certains sont « entre la vie et la mort ». Choqué, le célèbre activiste congolais dézingue le régime Tshisekedi.
« Choqué par les violences policières, y compris sur des enfants sans défense, et le climat de répression à la marche de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa. Un État qui dénie à ses citoyens ses libertés fondamentales à la veille d’élections générales risque une dérive dictatoriale », a-t-il déclaré.
Face à cette situation, Denis Mukwege a appelé à des poursuites et des sanctions contre les agents de la police qui ont commis des exactions et a exhorté les autorités « à garantir les libertés fondamentales des citoyens à se réunir, à s’exprimer et à manifester pacifiquement, qui sont cruciales dans une société démocratique ».
Du côté du gouvernement, on annonce l’arrestation des policiers auteurs des violences car rappelle Patrick Muyaya, aucune forme de violence n’est acceptable en démocratie.
« Autant manifester est un droit, autant le respect de l’ordre public et des forces de sécurité est une obligation pour éviter tout dérapage. Toutes les responsabilités doivent être établies. A ce stade, 3 policiers identifiés comme auteurs de violence sont aux arrêts », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
La marche de l’opposition avait pour but de protester contre « la fraude électorale, la vie chère et l’insécurité grandissante ». Malgré la répression, l’oppression ne s’avoue pas vaincue. Elle annonce un sit-in jeudi prochain devant le siège de la CENI.
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/05/20/repression-marche-opposition-un-etat-qui-denie-a-ses-citoyens-la-liberte-de-se-reunir-a-la-veille-des-elections-risque-une-derive-dictatoriale-mukwege.html/133182/
= https://linterview.cd/denis-mukwege-condamne-les-violences-policieres-lors-de-la-marche-de-lopposition-a-kinshasa/?amp
"Marche de l'opposition : l'AFBC de Néné Nkulu "choquée" par la violation grave des droits humains et du droit de manifester - 20.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122134_marche_de_l_opposition_l_afbc_de_nene_nkulu_choquee_par_la_violation_grave_des_droits_humains_et_du_droit_de_manifester.html
"Kinshasa : les leaders de l'opposition accusent le régime en place d’avoir voulu les éliminer physiquement lors de la marche - 20.05.2023[/[/]
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122132_kinshasa_les_leaders_de_l_opposition_accusent_le_regime_en_place_d_avoir_voulu_les_eliminer_physiquement_lors_de_la_marche.html
Augustin Matata Ponyo Mapon
Au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi 20 mai, après la marche de l’opposition, Augustin Matata Ponyo, au nom de tous les leaders de l'opposition, a accusé le régime actuel d’avoir voulu les éliminer physiquement, lors de la marche de l'opposition de ce week-end à Kinshasa.
"On vous dira, qu'il n'y a pas eu de balles réelles. Regardez les balles réelles qui sont tombées dans nos véhicules ? Quel était l’objectif principal, si ce n'est celui de nous éliminer tous physiquement ? ", a déclaré Augustin Matata Ponyo.
En outre, l'opposition a annoncé un sit-in le jeudi 25 mai devant le siège de la CENI sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe.
"Quelles que soient les intimidations qui nous ont été faites aujourd'hui, la pression contre ce pouvoir dictatorial va continuer. Dès jeudi prochain, nous serons en sit-in devant cette mascarade de la CENI", a ajouté Matata Ponyo.
"Opposition : après la marche dispersée, les quatre leaders s'attaquent à Félix Tshisekedi-
20.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122125_opposition_apres_la_marche_dispersee_les_quatre_leaders_s_attaquent_a_felix_tshisekedi.html
Moïse Katumbi, Delly Sessanga, Matata Ponyo et Martin Fayulu sont très en colère contre le régime Tshisekedi après leur marche pacifique dispersée samedi 20 mai 2023 par la police au niveau de la commune de Ngaba, avenue Kianza.
"La police congolaise est complètement nulle", a tonné Martin Fayulu. "Ils devraient aller à Mbakana, à Maluku" où une insécurité règne depuis un temps, a-t-il ajouté.
« Tout ça, c'est Monsieur Tshisekedi. C'est très triste. Si ça venait de quelqu'un d'autre, je serais d'accord. Mais pas Félix. Qu'il se rappelle de ce qu'on disait à l'époque », a déclaré Moïse Katumbi.
Pour sa part, Matata Ponyo a déclaré : « c’est un régime dictatorial aujourd'hui. Même à l'époque du président Kabila, on n'avait jamais vu ça. On ne peut pas avoir un régime qui ne fait que s'enrichir et la population qui ne fait que s'appauvrir ».
De son côté, Delly Sessanga a tranché : "nous sommes en plein dans la dictature. C'est la répression. Ngobila doit apprendre que cette ville ne lui appartient pas. Elle nous appartient à nous tous ».
Mais, selon la police, ces leaders de l'opposition ont pris un itinéraire non convenu avec l'Hôtel de ville. « Pourquoi veulent-ils troubler l'ordre public ? Ils viennent là où les jeunes de l'Udps vont passer. S'il y a affrontements ? S'il y a mort d'hommes ? », s'est interrogé le général Sylvano Kasongo, selon qui c'est la police qui est victime de projectiles et qui a enregistré au moins 4 blessés dont 2 graves.
"Marche de l’opposition à Kinshasa : l’opposition rencontre une opposition à sa marche -
20.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122122_marche_de_l_opposition_a_kinshasa_l_opposition_rencontre_une_opposition_a_sa_marche-click-video.html]
"Ngaba: altercation entre les manifestants et la police, en présence de Martin Fayulu -
20.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122121_ngaba_altercation_entre_les_manifestants_et_la_police_en_presence_de_
"Kinshasa : Franklin Tshiamala accuse Félix Tshisekedi d'instaurer un régime totalitaire et réaffirme sa position de marcher pour dire non à l'insécurité, la famine et au processus électoral chaotique - 20.05.2023
= https://actualite.cd/2023/05/20/kinshasa-franklin-tshiamala-accuse-felix-tshisekedi-dinstaurer-un-regime-totalitaire-et
"Répression marche opposition : « Un État qui dénie à ses citoyens la liberté de se réunir à la veille des élections risque une dérive dictatoriale » (Mukwege) - 20.05.2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/05/20/repression-marche-opposition-un-etat-qui-denie-a-ses-citoyens-la-liberte-de-se-reunir-a-la-veille-des-elections-risque-une-derive-dictatoriale-mukwege.html/133182/
"Kinshasa: l’opposition accuse Ngobila d'instrumentaliser la police pour empêcher sa marche et encadrer celle des partisans du pouvoir munis “d’armes blanches” - 20 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/20/kinshasa-lopposition-accuse-ngobila-dinstrumentaliser-la-police-pour-empecher-sa-marche
"Marche de l’opposition: Nicolas Lenga, SGA d’Envol interpellé - 20 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/20/marche-de-lopposition-nicolas-lenga-sga-denvol-interpelle
"Répression de la marche de l'opposition : « on voulait protester contre un processus électoral qui prépare le président Tshisekedi à prendre le pouvoir de force » (Augustin Matata) - 20 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/20/repression-de-la-marche-de-lopposition-voulait-protester-contre-un-processus-electoral
"Kinshasa: l’opposition accuse Ngobila d'instrumentaliser la police pour empêcher sa marche et encadrer celle des partisans du pouvoir munis “d’armes blanches” - 20 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/20/kinshasa-lopposition-accuse-ngobila-dinstrumentaliser-la-police-pour-empecher-sa-marche
= ]ttps://actualite.cd/2023/05/20/rdc-la-marche-de-lopposition-reprimee-avec-violence-par-les-militaires-et-policiers
= https://actualite.cd/2023/05/20/marche-de-lopposition-nicolas-lenga-sga-denvol-interpelle
"RDC: l’opposition annonce un sit-in devant de siège de la CENI le 25 mai - 20 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/20/rdc-lopposition-annonce-un-sit-devant-de-siege-de-la-ceni-le-25-mai
Après leur marche violemment réprimée par les forces de l’ordre et de sécurité ce samedi 20 mai à Kinshasa, les leaders de l’opposition annoncent qu’ils seront en sit-in devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce jeudi 25 mai. Cela rentre dans le cadre des actions qu’ils mènent pour notamment dénoncer “la mauvaise gouvernance qui nous mène vers un chaos électoral”.“Quelque soit les intimidations, la barbarie qui nous ont été faites aujourd’hui, la pression contre ce pouvoir dictatorial va continuer. Dès le jeudi prochain, sit-in devant cette mascarade de CENI”, a indiqué Matata Ponyo lors de la conférence de presse.
Plusieurs personnes sont blessées et interpellées en marge de la manifestation de ce samedi. La situation est restée tendue la journée dans les communes de Lemba et Ngaba, des axes de départ de la marche. Les policiers et les militaires ont empêché les opposants de tenir leur manifestation.
Marche de l’opposition: la Police renforce son dispositif sécuritaire aux abords du Palais du peuple
= https://7sur7.cd/2023/05/20/kinshasa-lopposition-annonce-un-sit-jeudi-prochain-devant-la-ceni
"AVEC LA RÉPRESSION BRUTALE DE LA MARCHE, TSHILOMBO DÉCLENCHE LA FIN DE POUVOIR USURPÉ - 20.05.2023"
Dernière édition par ndonzwau le 21/5/2023, 11:12 pm, édité 8 fois
ndonzwau
Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
ON A VU QUELQUES IMAGES DE LA VIOLENCE DE LA RÉPRESSION DE LA MARCHE DES OPPOSANTS NOTAMMENT CELLE D'UN LYNCHAGE D'UN MINEUR MAIS ON N'A PAS VU TOUT NI D'AUTRES PASSAGES A TABAC ET ENCORE MOINS DE LA VRAIE GESTION QUE LES POLICIERS EN ONT FAITE MAIS QUELQUES RÉVÉLATIONS COMMENCENT A SE PRÉCISER NOTAMMENT L'UTILISATION DE BALLES RÉELLES AU DÉBUT DE LA MARCHE ET VRAISEMBLABLEMENT D'UNE MILICE A CÔTÉ DE LA SOLDATESQUE OFFICIELLE.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: polémique autour de la gestion de la manifestation du 20 mai - 21/05/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230521-rdc-pol%C3%A9mique-autour-de-la-gestion-de-la-manifestation-du-20-mai
"Marche de l’opposition : « Le pouvoir a exercé une fllle répression, je me battrai pour des centaines d’innocents qui en ont fait l’expérience » (Katumbi) - 21 mai 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/05/21/marche-de-lopposition-le-pouvoir-a-exerce-une-fllle-repression-je-me-battrai-pour-des-centaines-dinnocents-qui-en-ont-fait-lexperience-katumbi.html/133198/
"RDC: les manifestations de l’opposition à l’ère de l’état de droit
- 20 mai 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/20/rdc-les-manifestations-de-lopposition-a-lere-de-letat-de-droit.html/133194/
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/20/repression-de-la-marche-de-lopposition-lafbc-de-nene-nkulu-tient-le-regime-tshisekedi-responsable-de-toutes-les-disproportions-commises-contres-les-manifestants.html/133188/
"Le choc après la violente répression de la marche de l’opposition : le gouvernement condamne et exige des poursuites - 21 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/21/le-choc-apres-la-violente-repression-de-la-marche-de-lopposition-le-gouvernement
"Manifestation de l’opposition à Kinshasa : une vingtaine de personnes arrêtées
- 21 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/21/manifestation-de-lopposition-kinshasa-une-vingtaine-de-personnes-arretees
"Analyse du 21 mai. Le pouvoir tshisekediste utiluse une milce pour réprimer les manifestants"
"Marche de l’opposition : Denis Mukwege appelle à des poursuites contre les auteurs des cas de répressions - 21/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/21/actualite/politique/marche-de-lopposition-denis-mukwege-appelle-des-poursuites-contre-les
"CONF DE PRESSE APRÈS MARCHE : AVEC DES PREUVES LES OPPOSANTS DÉNONCENT L'UTILISATION DES BALLES RÉELLES- 21.05.2023"
"RDC. Le general Kasongo donne le bilan de la marche des opposants et la marche de la ligue des jeunes - 20.05.2023"
"BOSOLO NA POLITIQUE OFFICIELLE. MARCHÉ DE L'OPPOSITION L'UDPS EST-ELLE DEVENUE PPRD BIS ? - 20.05.2023"
"URGENT. LA POLICE, L'ARMÉE ET L'UDPS BAPANZI MARCHE YA OPPOSITION - 20.05.3023
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 26/5/2023, 4:18 pm, édité 3 fois
ndonzwau
Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
PEUT-ON FAIRE CONSTAT MOINS ACCABLANT QUE CELUI D'AFRIKARABIA QUI CONVOQUE LA TENTATION AUTORITAIRE DE TSHISEKEDI ? UN DIAGNOSTIC QUI S'IMPOSE A TOUS APRÈS VU LA VIOLENTE RÉPRESSION DONT A USÉ SA SOLDATESQUE LORS DE LA MARCHE DE L'OPPOSITION...
Assurément plus qu'un simple dérapage, cette barbarie participe d'une stratégie adoptée par le régime face à ses adversaires en plein échec de son bilan presque dans tous les secteurs de la vie nationale, à l'image des heures sombres des régimes passés. Tirs de gaz lacrymogènes et peut-être balles réelles au début de la marche, arrestations arbitraires, brutalité des forces de sécurité; aide expresse à des manifestants adverses et peut-être un nouvel avatar, une milice additionnelle. Des policiers ont été interpellés tant leur violence sur un mineur était insoutenable suite de la diffusion de la séquence. Des dizaines de blessés dont deux seraient graves (interrogations sur leur mort !) et 27 policiers blessés semble-t-il (par quoi par qui ?!). Une vingtaine d’interpelés dont un député provincial et un militant de Lucha
On peut se demander alors à quel titre et quel crédit accorder au ministre des Droits humains quand il condamne la brutalité de la police contre les manifestants et réclamer des enquêtes « pour établir les responsabilités sur les différentes violations constatées dans la mesure où il appartient au pouvoir, à l'évidence elles ne sont pas de simples bavures ? Même le PR y est allé de sa condamnation automatique (?). De même le chef de la Police exige des comptes, de ses ouailles ou d'une organisation qui lui a échappé. Heureusement un député de l'opposition va déposer à l'Assemblée une question orale avec débat contre le vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur, concernant les violences policières observées lors de la marche.
Au vu des différentes séquences on ne laissera personne croire qu'il n'y avait pas volonté planifiée de la part des autorites centrales et provinciales de réprimer les manifestants de l'opposition. Tshisekedi et les siens ont bel et bien conçue une stratégie d'affaiblissement de ses adversaires politiques à l'approche des élections qu'il veut gagner à tout prix.
Une marche pacifique venant de l'opposition est vite devenue un épouvantail qu'il faut neutraliser; leur confiance à gagner les scrutins à travers le seul bilan même dans une election à un tour perd vite de sa consistance. Auront-ils gain de cause avec cette approche ; ne créeront-ils pas plutôt un climat pré-électoral explosif davantage propice à des contestations qui augurent des lendemains imprévisibles ?
Que seront les suites surtout si le quatuor des opposants auquel s'est ajouté de loin Dr Mukwege en faisant part de sa vive indignations face à la brutalité qui leur a eté infligée, persiste à activer leur présence ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Assurément plus qu'un simple dérapage, cette barbarie participe d'une stratégie adoptée par le régime face à ses adversaires en plein échec de son bilan presque dans tous les secteurs de la vie nationale, à l'image des heures sombres des régimes passés. Tirs de gaz lacrymogènes et peut-être balles réelles au début de la marche, arrestations arbitraires, brutalité des forces de sécurité; aide expresse à des manifestants adverses et peut-être un nouvel avatar, une milice additionnelle. Des policiers ont été interpellés tant leur violence sur un mineur était insoutenable suite de la diffusion de la séquence. Des dizaines de blessés dont deux seraient graves (interrogations sur leur mort !) et 27 policiers blessés semble-t-il (par quoi par qui ?!). Une vingtaine d’interpelés dont un député provincial et un militant de Lucha
On peut se demander alors à quel titre et quel crédit accorder au ministre des Droits humains quand il condamne la brutalité de la police contre les manifestants et réclamer des enquêtes « pour établir les responsabilités sur les différentes violations constatées dans la mesure où il appartient au pouvoir, à l'évidence elles ne sont pas de simples bavures ? Même le PR y est allé de sa condamnation automatique (?). De même le chef de la Police exige des comptes, de ses ouailles ou d'une organisation qui lui a échappé. Heureusement un député de l'opposition va déposer à l'Assemblée une question orale avec débat contre le vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur, concernant les violences policières observées lors de la marche.
Au vu des différentes séquences on ne laissera personne croire qu'il n'y avait pas volonté planifiée de la part des autorites centrales et provinciales de réprimer les manifestants de l'opposition. Tshisekedi et les siens ont bel et bien conçue une stratégie d'affaiblissement de ses adversaires politiques à l'approche des élections qu'il veut gagner à tout prix.
Une marche pacifique venant de l'opposition est vite devenue un épouvantail qu'il faut neutraliser; leur confiance à gagner les scrutins à travers le seul bilan même dans une election à un tour perd vite de sa consistance. Auront-ils gain de cause avec cette approche ; ne créeront-ils pas plutôt un climat pré-électoral explosif davantage propice à des contestations qui augurent des lendemains imprévisibles ?
Que seront les suites surtout si le quatuor des opposants auquel s'est ajouté de loin Dr Mukwege en faisant part de sa vive indignations face à la brutalité qui leur a eté infligée, persiste à activer leur présence ?
"Tshisekedi et la tentation autoritaire - 21.05.2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-tshisekedi-et-la-tentation-autoritaire/
La marche de l'opposition du samedi 20 mai a été violemment réprimée par les forces de sécurité congolaises. Un dérapage sécuritaire qui pourrait faire partie d'une stratégie de l'affrontement lancée par des proches du pouvoir.
Samedi 20 mai 2023 pendant la marche de l’opposition à Kinshasa :copyright: DR – Twitter
« Cela nous rappelle les pires heures du régime Kabila » a fustigé le mouvement citoyen Lucha. La manifestation lancée ce week-end par quatre leaders de l’opposition a été violemment réprimée et dispersée par la police congolaise. Les opposants ont dénoncé les tirs de gaz lacrymogènes, les arrestations arbitraires et la brutalité des forces de sécurité. Les images des violences ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, notamment celle d’un enfant battu à terre par les forces de l’ordre. Trois policiers ont d’ailleurs été interpellés à la suite de la diffusion de la séquence. Difficile pourtant d’établir un bilan précis de la répression qui s’est abattue sur la marche de samedi. L’opposition parle de dizaines de blessés alors que la police de Kinshasa a dénombré 27 blessés dans ses rangs. Des opposants ont également été brièvement interpellés comme le militant de la Lucha, Bienvenu Matumo.
« Un déni des libertés fondamentales »
Du côté de l’opposition, on n’a pas de mots assez durs pour qualifier les violences de la police. Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Matata Ponyo, à l’origine de la marche pacifique pour dénoncer « le processus électoral chaotique, la vie chère et la volonté du président Tshisekedi de vouloir conserver le pouvoir par la force » ont fustigé la « dérive dictatoriale » du chef de l’Etat. « Nous venons de vivre la barbarie et l’arbitraire », a tonné l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila, Matata Ponyo. Même son de cloche pour le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, qui s’est dit « « choqué par les images de violences policières et d’un État qui dénie à ses citoyens ses libertés fondamentales à la veille d’élections générales ». Le ministre congolais des Droits humains, Albert-Fabrice Puela, a lui aussi condamné la « brutalité » de la police contre les manifestants et réclamer des enquêtes « pour établir les responsabilités sur les différentes violations constatées ».
« La volonté de réprimer »
Pour les autorités provinciales, qui avaient autorisé la marche de l’opposition, la faute en revient aux organisateurs qui n’ont pas respecté l’itinéraire de la manifestation. Le patron de la police de Kinshasa a expliqué que les échauffourées ont éclaté alors que les manifestants refusaient de suivre le parcours validé par le gouverneur de la ville. Deux autres manifestations, organisées par des partis de majorité présidentielle avaient lieu le même jour, et la police kinoise redoutait des affrontements entre pro-et anti-Tshisekedi. Mais comme l’a fait remarqué le militant de la Lucha, Fred Bauma, « ce que j’ai vécu lors de la marche réprimée, ce n’est pas une difficulté d’encadrement de deux groupes antagonistes, mais la volonté manifeste de réprimer un groupe et de laisser l’autre manifester librement avec machette et bâton en main ». Certaines images ont en effet circulé sur les réseaux sociaux montrant des militants proches du pouvoir effectuer des contrôles dans les rues, machettes à la main, sous le regard passif des policiers présents.
La stratégie de l'affrontement
Le raidissement sécuritaire du président Félix Tshisekedi face à une marche pacifique paraît difficilement compréhensible de la part du fils de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, victime de la répression sous Mobutu et Kabila. On peut comprendre que l’approche des élections de décembre rende le climat politique plus tendu à Kinshasa, mais que redoute Félix Tshisekedi ? Qu’a-t-il à gagner à museler ainsi l’opposition comme le faisait son prédécesseur Joseph Kabila ? Craint-il de se faire déborder par la rue ? Difficile à croire alors que le chef de l’Etat et sa majorité affichent une confiance à toute épreuve quant à leur capacité à remporter les élections et briguer un second mandat. A moins que le président Tshisekedi se soit laissé embarquer dans une stratégie de l’affrontement prônée par certains membres de son propre parti et par des sécurocrates zélés, qui cherchent à plaire à Félix Tshisekedi comme ils voulaient plaire à Joseph Kabila. D’ailleurs, les hommes à la tête des services de sécurité sont tous issus du système répressif de l’ère Kabila.
Un contexte pré-électoral explosif
Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, proche de Félix Tshisekedi et du parti présidentiel, fait partie de ses « faucons » prêts à tout pour maintenir son champion au pouvoir. Ironie du sort, à la suite des dérapages sécuritaires de la marche de l’opposition, le gouverneur compte d’ailleurs porter plainte contre les organisateurs de la marche, qu’il estime responsable des violences. Pourtant, c’est bien lui qui a autorisé les « contre-manifestations » de l’UDPS et de l’ACP, son propre parti politique, le même jour que la marche de l’opposition. Une stratégie hautement inflammable et pas vraiment de nature à apaiser les tensions, alors que la crise politique couve, avec un processus électoral qui ne fait pas consensus, et que la guerre se poursuit à l’Est. Difficile de croire que le président se laisse entraîner dans cette stratégie de la terre brûlée alors que le contexte pré-électoral est déjà explosif. Les quatre leaders de l’opposition ont décidé de ne pas céder à la pression et ont annoncé dès ce week-end la tenue d’un sit-in devant la Commission électorale (CENI) jeudi 25 mai. Deux questions se posent maintenant : le sit-in sera-t-il autorisé par le gouverneur Ngobila et les militants pro-pouvoir seront-ils de nouveau de sortie dans la rue ?
"Marche de l'Opposition étouffée : le VPM de l'intérieur visé par une question orale avec débat au Parlement - 22.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122197_marche_de_l_opposition_etouffee_le_vpm_de_l_interieur_vise_par_une_question_orale_avec_debat_au_parlement.html
Le VPM de l'intérieur, Peter Kazadi
Une question orale avec débat sera bientôt déposée à la chambre basse du parlement contre le vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur, concernant les bavures policières observées lors de la marche de l'opposition organisée samedi 20 mai à Kinshasa.
Auteur de l'initiative, le député Ados Ndombasi souhaite avoir les explications venant du patron de la territoriale sur les critères pour le recrutement des policiers. " Qui sont ces policiers auteurs des bavures", s'interrogent-ils.[/b]
Visiblement indigné par le comportement des hommes en uniforme, l'élu de l'Ecidé ne voit pas d'un bon œil le silence du bureau de l'Assemblée nationale alors que, dit-il, ce sujet est très sensible. Dans sa démarche, ce député de l'opposition veut en outre connaître les modalités pour la rémunération des policiers.
Plusieurs cas de violences ont été enregistrés. L'autorité urbaine a, dans un communiqué publié quelques heures après la marche, décrié, pour sa part, le non-respect de l'itinéraire par les organisateurs. Elle annonce vouloir déposer une plainte contre eux. Elle n'a pas du tout parlé de morts. De son côté, l'Opposition brandit un bilan de deux morts et de plusieurs blessés. Elle exige une enquête judiciaire contre les responsables
"Répression de la marche de l’opposition : « C’est inconcevable que Félix Tshisekedi envoie des milices pour attaquer l’opposition » (Franck Diongo) - 22.05.2023
= https://actu30.cd/2023/05/repression-de-la-marche-de-lopposition-cest-inconcevable-que-felix-tshisekedi-envoie-des-milices-pour-attaquer-lopposition-franck-diongo/
Au cours d’une conférence de presse tenue, ce dimanche 21 mai 2023, à Kinshasa, en RD Congo, Franck Diongo, président du parti politique Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), a dénoncé ce qu’il qualifie d’utilisation abusive et disproportionnée des éléments de la Police mais aussi l’agression de ses militants par la Force du progrès, une structure de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), lors de la marche de l’opposition du samedi dernier.
Pour ce leader de l’opposition, il est inconcevable que le fils d’Étienne Tshisekedi puisse entretenir une milice pour attaquer l’opposition.
« Félix Tshisekedi, c’est le fils biologique d’Étienne Tshisekedi, c’est son père qui nous a appris à marcher, aujourd’hui, il est au pouvoir, son parti entretient une milice en son sein. Hier, ces miliciens ont agressé nos militants avec des manchettes au niveau de Limete (une des communes de Kinshasa, ndlr). C’est inconcevable que notre frère de l’opposition, aujourd’hui au pouvoir, envoie des milices pour attaquer l’opposition. Ça, c’est enterrer son père pour la deuxième fois, c’est une régression de la démocratie », a-t-il déclaré.
Pour Franck Diongo, le président de la République doit en urgence dissoudre la Force du progrès pour éviter le pire dans les prochains jours.
Le président du MLP a, par ailleurs, dressé un bilan provisoire de deux morts, sept personnes portées disparues et plusieurs motos de ses militants arrachées par des éléments de la Force du progrès.
Le numéro un du MLP a aussi appelé le président Tshisekedi à revenir sur le bon chemin car a-t-il dit, les mêmes personnes qui ont conduit Mobutu et Kabila vers leur chute, sont les mêmes qui le conduisent lentement vers sa chute. Franck Diongo a, en outre, exigé que des enquêtes nationale et internationale soient diligentées pour que les auteurs de ces crimes soient déférés devant la justice.
D’après le bilan provisoire dressé par la Police de la ville de Kinshasa, 3 policiers ont été arrêtés, 13 blessés dont quatre civils et un Sous-commissariat de la Police saccagé lors de cette marche.
"Marche de l’opposition : La CENCO « écœurée de constater que des policiers échangaient des armes blanches avec des membres de la Brigade spéciale de l’UDPS » - mai 22, 2023
= https://actu30.cd/2023/05/marche-de-lopposition-la-cenco-ecoeuree-de-constater-que-des-policiers-echangaient-des-armes-blanches-avec-des-membres-de-la-brigade-speciale-de-ludps/
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) condamne « avec la dernière énergie » les violences constatées lors de la marche de l’opposition organisée, le samedi 20 mai 2023, à Kinshasa.
À travers un communiqué lu devant la presse, ce lundi 22 mai, par son secrétaire général, la CENCO déplore la collaboration des éléments de la Police avec certains militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) pour réprimer ladite manifestation.
« La CENCO est écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches (machettes, bâtons, pierres…) au vu et au su de la Police sans être interpellés. Pire encore, certains éléments de la Police nationale étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade spéciale de l’UDPS, Force du progrès. Avec une telle complicité affichée publiquement, on se demande si cette Brigade spéciale n’est pas une milice officiellement entretenue« , a déclaré Mgr Donatien Nshole.
Au-delà de la collaboration, Mgr Donatien Nshole souligne que « le comble de tout, c’est la répression ignoble et sauvage que les forces de I’ordre et leurs milices complices ont infligée aux manifestants y compris aux mineurs trouvés sur leur chemin. Dans la réalisation de leur œuvre macabre, ils n’ont pas hésité de tirer à balles réelles, visant même le véhicule d’un leader politique ».
La structure des évêques de l’église catholique exhorte « le peuple congolais de ne pas céder à la peur face à la barbarie organisée pour l’intimider ».
La CENCO note avoir suivi de près le déroulement de différentes marches convoquées à la même date du samedi, à travers des moniteurs qu’elle a déployés sur tous les itinéraires.
" RDC: “certains policiers étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des civils, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade Spéciale de l’UDPS”, déplore la CENCOS - 22 mai 2023 –
Militaires et policiers déployés pour réprimer la marche de l'opposition à Kinshasa
L’actualité congolaise est toujours dominée par la répression de la marche de l’opposition. Ce lundi, c’est la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) qui donne de la voix. Elle « est écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec des armes blanches (machettes, bâtons, pierres…) au vu et au su de la Police sans être interpellés ».
A travers sa Commission Justice et Paix, les moniteurs déployés pour suivre cette manifestation notent aussi que « certains éléments de la Police nationale étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du progrès. Avec une telle complicité affichée publiquement, on se demande si cette Brigade Spéciale n’est pas une milice officiellement entretenue ».
La CENCO est écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches (machettes, bâtons, pierres…) au vu et au su de la Police sans être interpellés. Pire encore, certains éléments de la Police nationale étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du progrès. Avec une telle complicité affichée publiquement, on se demande si cette Brigade Spéciale n’est pas une milice officiellement entretenue.
La CENCO charge également l’hôtel de ville. L’autorité municipale, fait remarquer l’épiscopat, « a autorisé ces marches le même jour et pratiquement aux mêmes heures ». Elle dénonce aussi le fait surtout pour l’hôtel de ville « d’avoir changé verbalement l’itinéraire prévu par l’Opposition politique à peine 24 heures avant ». Ce qui, dit la CENCO, frise une provocation dans la mesure où ce changement était de nature à perturber la planification des organisateurs ».
L’épiscopat déplore la violence exercée sur les manifestants: « ils n’ont pas hésité de tirer à balle réelle, visant même le véhicule d’un leader politique ».
La CENCO « attend des autorités compétentes des actions concrètes, au-delà des promesses médiatiques d’enquêtes et de justice (auxquelles nous sommes habitués et qui demeurent souvent sans suite), pour mettre hors d’état de nuire toute cette série des malfrats facilement identifiables ».
" Répression de la marche de l’opposition : Le ministre des droits humains exige des poursuites judiciaires contre les policiers auteurs de bavures - 20 mai 2023
= https://7sur7.cd/2023/05/20/repression-de-la-marche-de-lopposition-le-ministre-des-droits-humains-exige-des
L’heure est aux réactions après la répression de la manifestation de l’opposition par la police ce samedi 20 mai 2023 à Kinshasa. L’une des dernières enregistrées émane du ministre des droits humains Fabrice Puela.
Dans un communiqué publié ce jour, le ministre condamne l’attitude brutale de certains policiers face aux manifestants.Pour que ces dérapages ne se reproduisent plus, le ministre des droits humains appelle la justice à diligenter des enquêtes afin que les responsabilités soient établies.« Bien que comprenant à juste titre les impératifs de sécurité intérieure imposés par les nombreux défis auxquels font face la ville de Kinshasa et ses environs, nous condamnons avec la dernière énergie les actes de répression perpétrés par certains éléments de sécurité face aux manifestants de ce samedi 20 mai 2023 », lit-on dans le communiqué de Fabrice Puela.Dans des vidéos qui circulent dans les réseaux sociaux depuis les avant-midi, on voit des policiers s’en prendre brutalement à des manifestants de l’opposition, notamment un jeune garçon qui est en train d’être molesté par plusieurs policiers.« Dans l’entre-temps, nous exigeons de la justice des enquêtes urgentes pour que les responsabilités soient établies sur les différentes violations constatées des droits
de l'homme pour que ce cycle
de violence n'appartienne plus qu au passé », ajoute-t-il.
Alors que l’opposition avait prévu de manifester depuis plusieurs semaines afin de dénoncer la « vie chère, l’insécurité grandissante ainsi que le processus électoral chaotique », le gouverneur de la ville de Kinshasa a quand même daigner autoriser deux autres manifestations ce même samedi. L’une de son propre parti politique, ACP, et l’autre de la jeunesse du parti présidentiel, l’UDPS, évidemment avec différents itinéraires.
= https://actualite.cd/2022/09/23/rdc-le-ministre-des-droits-humains-condamne-fermement-la-repression-violente-de-la
= https://fr.africanews.com/2018/01/23/violences-policieres-en-rdc-la-ministre-des-droits-humains-ne-comprend-pas//
"République démocratique du Congo: Kinshasa est secouée par la violence de la répression policière - 22/05/2023
= https://www.lesoir.be/514784/article/2023-05-22/republique-democratique-du-congo-kinshasa-est-secouee-par-la-violence-de-la
Jusqu’ici favorable au régime de Tshisekedi, la capitale pourrait basculer.
Perplexes, les Kinois se demandent toujours quelles sont les raisons de tant de violence. Samedi, en effet, la capitale a été le théâtre de scènes révoltantes : des manifestants, convoqués par plusieurs leaders de l’opposition, Moïse Katumbi, l’ex-gouverneur du Katanga, l’ancien Premier ministre Matata Mponyo, Martin Fayulu, qui se proclame toujours le véritable vainqueur des dernières élections, ont été violemment pris à partie par la police anti-émeutes en tenue de combat. Une police qui n’est pas intervenue lorsque des jeunes, membres du parti de Félix Tshisekedi, brandissant de longues machettes et des planches de bois, commencèrent à frapper. La manifestation, après avoir dû modifier sa date, avait finalement été autorisée par le gouverneur de la ville.
Non loin de là, deux autres cortèges, composés de partisans du pouvoir, dont certains brandissaient des bâtons, ont défilé sans rencontrer le moindre incident....
"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 21 MAI. TSHILOMBO SE DÉLECTE DU SANG CONGOLAIS. LA COLÈRE MONTE"
"Mike Mukebayi enlevé. Suivez Peter Tiani... dans sa résidence -22.05.2023"
"Cour d'appel de Kinshasa/Gombe : le député provincial Mike Mukebayi jugé en procédure de flagrance - 22.05.2023
"KATUMBI,FAYULU, MATATA, SESANGA VISITENT LES VICTIMES DE LA MARCHE. TRISTE - 22.05.2023
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 1/6/2023, 3:06 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
LA TENTATION AUTORITAIRE DE TSHISEKEDI ?! C'EST PIRE, LA NAISSANCE D'UNE DICTATURE !!! C'EST QUOI EN EFFET AUJOURD'HUI SINON UNE DICTATURE BIEN ANNONCÉE...
Le mal a la sale habitude de se répéter dans notre beau pays : à un moment le pouvoir en place est prêt à tous les écarts. Et l'Ue et les Usa ont eu la bonne idée de condamner à temps la violente répression des Congolais qui manifestaient pacifiquement pour des revendications saines devenus pour l'heure des ennemis. Notre mulopwe a fait le tour des victimes pour compatir alors qu'il est payé à prévenir pour éviter ses plus-que-bavures qui se répètent. Des enquêtes pour sanctionner les coupables vont avoir lieu ; ils ne sont d'abord pour le coup que de pauvres fusibles sacrifiés pour payer à la place de leur hiérarchie. Avec plus de droit les quatre leaders de l'opposition ont aussi visité les victimes de la marche.
Aujourd'hui nombreux sont les Citoyens Congolais mais aussi les partenaires étrangers qui diagnostiquent sans œillères un régime qui prend l'ascenseur d'une dictature d'abord parce que paniqué de ne gagner à la loyale les prochains scrutins. Son bilan est faiblard dans tous les domaines. Jusqu'où jusqu'à quand ce suicide imposé aux Congolais ?
Des lendemains agités imprévisibles sont donc en vue pour tous hélas : une dictature on peut la sentir lorsqu'elle commence, mais elle a toujours une fin, souvent douloureuse. Et voilà des retards encore des retards pour notre cher pays, un lourd prix à payer pour tous y compris pour Tshisekedi et pour les opposants, il n'eût pas fallu un pouvoir aux mains des dirigeants amateurs et délinquants avec lequel le pire n'est pas à écarter...
Pour finir rappelons d'abord que c'est l'approche des élections avec la panique pour le pouvoir de ne pas les gagner à la loyale qui a libéré tous ses démons : l’usage sauvage de la force contre le opposants lors de la marche et toute son organisation, mais déjà la matérialisation précipitée de la charte de l'Union sacrée, le remaniement osé du gouvernement et tutti quanti. Du travail d'orfèvre en matière de propagande, dirons-nous; Ensuite quant à la marche elle-même, le cabinet du pouvoir a eu le malin génie de l'empêcher qu'elle se passe comme prévu en l’émasculant presqu'avant qu'elle commence, ses leaders neutralisés en les immobilisant dans leurs voitures avant de les reconduire à domicile.
Enfin permettez de m'adresser directement à ceux que nous appelons et prenons pour opposants. C'est pour souligner ici que si elle veut vraiment exister elle doit exceller dans sa riposte,une stratégie experte et audacieuse. Elle a prévu un sit-in devant la Ceni, a-t-elle pris toutes les précautions pour le réussir ; ne serait-il pas mieux qu'elle organise une grande activité dans une grande salle ou un stade où elle révélerait une grande nouvelle par exemple son ticket pour les élections. Tenez le pouvoir a réussi en un laps de temps que sa soldatesque et supplétifs sévissent, l'opposition serait mieux avisée de réussir un coup de ce genre, qui sait si les Congolais ne lui sont pas devenus plus attentifs après l'avoir vue subir la répression et beaucoup d'autres personnalités sont déjà derrière elle, Dr Mukwege, les églises catholique et protestante, etc, etc... Elle devrait en profiter sans oublier que son salut définitif se trouve dans son pouvoir à sanctionner dans les urnes les médiocres et les délinquants qui se reconnaissent déjà. A bon entendeur...
Compatriotiquement!
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Le mal a la sale habitude de se répéter dans notre beau pays : à un moment le pouvoir en place est prêt à tous les écarts. Et l'Ue et les Usa ont eu la bonne idée de condamner à temps la violente répression des Congolais qui manifestaient pacifiquement pour des revendications saines devenus pour l'heure des ennemis. Notre mulopwe a fait le tour des victimes pour compatir alors qu'il est payé à prévenir pour éviter ses plus-que-bavures qui se répètent. Des enquêtes pour sanctionner les coupables vont avoir lieu ; ils ne sont d'abord pour le coup que de pauvres fusibles sacrifiés pour payer à la place de leur hiérarchie. Avec plus de droit les quatre leaders de l'opposition ont aussi visité les victimes de la marche.
Aujourd'hui nombreux sont les Citoyens Congolais mais aussi les partenaires étrangers qui diagnostiquent sans œillères un régime qui prend l'ascenseur d'une dictature d'abord parce que paniqué de ne gagner à la loyale les prochains scrutins. Son bilan est faiblard dans tous les domaines. Jusqu'où jusqu'à quand ce suicide imposé aux Congolais ?
Des lendemains agités imprévisibles sont donc en vue pour tous hélas : une dictature on peut la sentir lorsqu'elle commence, mais elle a toujours une fin, souvent douloureuse. Et voilà des retards encore des retards pour notre cher pays, un lourd prix à payer pour tous y compris pour Tshisekedi et pour les opposants, il n'eût pas fallu un pouvoir aux mains des dirigeants amateurs et délinquants avec lequel le pire n'est pas à écarter...
Pour finir rappelons d'abord que c'est l'approche des élections avec la panique pour le pouvoir de ne pas les gagner à la loyale qui a libéré tous ses démons : l’usage sauvage de la force contre le opposants lors de la marche et toute son organisation, mais déjà la matérialisation précipitée de la charte de l'Union sacrée, le remaniement osé du gouvernement et tutti quanti. Du travail d'orfèvre en matière de propagande, dirons-nous; Ensuite quant à la marche elle-même, le cabinet du pouvoir a eu le malin génie de l'empêcher qu'elle se passe comme prévu en l’émasculant presqu'avant qu'elle commence, ses leaders neutralisés en les immobilisant dans leurs voitures avant de les reconduire à domicile.
Enfin permettez de m'adresser directement à ceux que nous appelons et prenons pour opposants. C'est pour souligner ici que si elle veut vraiment exister elle doit exceller dans sa riposte,une stratégie experte et audacieuse. Elle a prévu un sit-in devant la Ceni, a-t-elle pris toutes les précautions pour le réussir ; ne serait-il pas mieux qu'elle organise une grande activité dans une grande salle ou un stade où elle révélerait une grande nouvelle par exemple son ticket pour les élections. Tenez le pouvoir a réussi en un laps de temps que sa soldatesque et supplétifs sévissent, l'opposition serait mieux avisée de réussir un coup de ce genre, qui sait si les Congolais ne lui sont pas devenus plus attentifs après l'avoir vue subir la répression et beaucoup d'autres personnalités sont déjà derrière elle, Dr Mukwege, les églises catholique et protestante, etc, etc... Elle devrait en profiter sans oublier que son salut définitif se trouve dans son pouvoir à sanctionner dans les urnes les médiocres et les délinquants qui se reconnaissent déjà. A bon entendeur...
"Les États-Unis et l’UE condamnent la répression d’une manifestation de l’opposition à Kinshasa - 22.05.2023
= https://www.aa.com.tr/fr/monde/les-%C3%A9tats-unis-et-l-ue-condamnent-la-r%C 3%A9pression-d-une-manifestation-de-l-opposition-%C3%A0-kinshasa/2903643- Le président Felix Tshisekedi s'est rendu ce lundi dans plusieurs hôpitaux au chevet des blessés.
Kinshasa
Les États-Unis et l’Union européenne (UE) ont condamné, lundi, la « répression violente » d’une manifestation de l’opposition, samedi dernier, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) et « l’usage disproportionné de la force à l’encontre des manifestants, selon deux communiqués parvenus à Anadolu.
L’opposition a établi un bilan de plusieurs dizaines de blessés. La police a fait état de 27 de ses agents blessés dont deux dans un état critique. Le président Felix Tshisekedi s'est rendu ce lundi après-midi dans plusieurs hôpitaux au chevet des blessés.
L’Union européenne « condamne la répression violente d’une manifestation de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa et l’usage disproportionné de la force à l’encontre des manifestants, y compris des mineurs. », a déclaré Nabila Massrali, porte-parole de l’organisation européenne.
L’UE « espère que l’enquête indépendante de la justice permettra de faire la lumière sur les circonstances et d’établir les responsabilités sur les violations constatées », a-t-elle ajouté rappelant que le « respect des libertés publiques, y inclus la liberté de réunion et d’association, est essentiel et constitue un élément déterminant du déroulement d’un scrutin apaisé ».
De leur côté, les États-Unis d’Amérique, à travers leur ambassade à Kinshasa, se sont dits « préoccupés au sujet de l’usage disproportionné de la force ».
Washington a épinglé particulièrement le cas de l’agression d’un mineur et a réitéré son engagement « en faveur du droit de se réunir, de la liberté d'expression et de la liberté de la presse ».
Ces droits sont « le fondement d'une démocratie saine », souligne Washington disant soutenir « le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations ».
La marche avait été convoquée par les opposants Moise Katumbi, Martin Fayulu, Matata Mponyo et Delly Sesanga contre l’insécurité, la vie chère et l'opacité du processus électoral, au même moment où les jeunes du parti présidentiel défilaient en soutien au pouvoir.
L’image des violences contre un mineur avaient choqué et suscité un tollé dans les médias.
Le président Felix Tshisekedi s'est, pour sa part, rendu ce lundi après-midi dans plusieurs hôpitaux au chevet des blessés dont le mineur roué violemment de coups par des policiers, a constaté le correspondant d'Anadolu. Les policiers ont été arrêtés samedi et déférés, ce lundi, devant le parquet militaire « où ils sont accusés de violation des consignes, coups et blessures volontaires », a déclaré à Anadolu le chef de la police de Kinshasa, le commissaire divisionnaire Sylvano Kasongo.
Le président a également rendu une visite de « réconfort » aux policiers blessés.
= https://infos.cd/actualite/politique/marche-de-lopposition-lunion-europeenne-et-les-etats-unis-condamnent-un-usage-disproportionne-de-la-force-contre-les-manifestants/24450/?amp=1
"RDC-Répression de la marche de l’opposition : Les USA condamnent l’agression d’un mineur par les policiers et demandent leur poursuite en justice - 22.05.2023
= https://7sur7.cd/2023/05/22/rdc-repression-de-la-marche-de-lopposition-les-usa-condamnent-lagression-dun-mineur-par
À travers un communiqué rendu public ce lundi 22 mai 2023, et dont une copie est parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD, les États-Unis disent être préoccupés par les indications d'un usage disproportionné de la force et l’agression du mineur par les agents de sécurité lors de la manifestation de l’opposition samedi 20 mai à Kinshasa.
Estimant que la liberté de se réunir est inébranlable, les USA appellent les congolais à exercer ce droit, mais de manière pacifique.Par ailleurs, les USA saluent l'engagement rapide du Gouvernement congolais à identifier et à détenir les agents de sécurité responsables de l’usage disproportionné de la force, et dit accueillir l’affirmation par le ministre des Droits Humains de l'importance de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme.« L'engagement des États-Unis en faveur du droit de se réunir, de la liberté d'expression et de la liberté de la presse est inébranlable ; ces droits sont le fondement d'une démocratie saine. Nous soutenons le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations. Nous soulignons l'importance d'exercer ces droits de manière pacifique », lit-on dans le communiqué.
= https://afriquactu.net/2023/05/22/rdc-lunion-europeenne-condamne-la-repression-violente-de-la-marche-de-lopposition/
"RDC: à son tour, l’UE condamne la répression violente de la manifestation de l’opposition - 23 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/23/rdc-son-tour-lue-condamne-la-repression-violente-de-la-manifestation-de-lopposition
Delly Sesanga en train d'échanger avec la police à la marche de l'opposition
L’Union européenne condamne la répression violente d’une manifestation de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa et l’usage disproportionné de la force à l’encontre des manifestants, y compris des mineurs.
Elle espère que l’enquête indépendante de la justice, demandée par le Ministre des droits humains de la RDC, permettra de faire la lumière sur les circonstances et d’établir les responsabilités sur les violations constatées.
« Le respect des libertés publiques, y inclus la liberté de réunion et d’association, est essentiel et constitue un élément déterminant du déroulement d’un scrutin apaisé. Un espace d'expression et de débat sans entrave est indispensable pour permettre aux citoyens de se prononcer librement en vue des élections », dit l’UE dans un communiqué et affirme attendre des autorités congolaises qu’elles mettent en place les conditions nécessaires pour atteindre cet objectif.
Cette sortie médiatique de l’UE intervient quelques heures après celle des USA et de la MONUSCO. Pour le contexte, dans un communiqué publié mardi, la mission onusienne invite les autorités congolaises à respecter strictement les principes sur l’usage de la force dans le cadre du maintien de l’ordre et à respecter le droit à la liberté de réunion et de manifestation pacifique.
De leur côté, les autorités américaines à travers leur ambassade à Kinshasa réitèrent leur engagement « en faveur du droit de se réunir, de la liberté d'expression et de la liberté de la presse
"RDC : Une dictature s’est installée à Kinshasa avec ses milices qui ne se cachent même plus
- 22 mai 2023
= https://afrique.lalibre.be/77417/rdc-une-dictature-sest-installee-a-kinshasa-avec-ses-milices-qui-ne-se-cachent-meme-plus/
[/url]
La répression de l’opposition laisse entrevoir sept mois très compliqués en RDC avant les prochaines élections.
La manifestation de l’opposition congolaise, notamment contre la manipulation de la prochaine présidentielle par le pouvoir, n’aura jamais pu débuter ce samedi 20 mai. Pourtant, si le cortège a été bloqué avant de se mettre route, les enseignements de cette journée sont nombreux et doivent alerter le pays, la région et même la communauté internationale.
Un parti présidentiel prêt à tout
La première grande manifestation politique contre les manquements du régime du président Félix Tshisekedi aura donc tourné court. Les Mata Ponyo, Delly Sesanga, Martin Fayulu et Moïse Katumbi, le quarteron des leaders de cette opposition née il y a un mois lors d’une rencontre à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, n’auront jamais pu s’élancer. La faute, selon le gouverneur de Kinshasa, proche de Tshisekedi, au non-respect par ces opposants du parcours de la manifestation chamboulé en dernière minute par les responsables de la ville.
Mais à Kinshasa personne n’est dupe. Cet argument a été éreinté par les précédents régimes qui l’ont tous utilisé pour saboter les manifestations des oppositions successives (dont faisait partie Félix Tshisekedi) et justifier une répression, souvent violente. La non-marche de ce samedi ne fera pas exception. La mobilisation massive de la police de Kinshasa mais aussi de la police militaire et, bien pire encore, de différents clans de petites frappes disséminés dans les rues attenantes au cortège, démontre une volonté d’en découdre avec les manifestants.
Parmi ces “mobilisés”, des hommes, souvent armés de machettes, arborant le T-shirt de la Brigade spéciale de l’UDPS/Force spéciale. Des miliciens déjà vus à plusieurs reprises à Kinshasa. Des hommes qui, sur différentes vidéos filmées ce samedi, interpellent les automobilistes, menacent les passants sous le regard passif des forces de l’ordre.
Ce sont les mêmes gars des Forces du progrès qui ont affronté il y a quelques jours les hommes de main d’un ancien ministre dans des combats violents en périphérie de Kinshasa”, explique un Kinois rentré il y a peu au pays après plusieurs mois à l’étranger. “Il y a souvent eu des gangs dans les quartiers kinois mais aujourd’hui le phénomène a pris de l’ampleur et certains d’entre eux peuvent tout se permettre. Ils ne se cachent plus ; ils sont devenus les bras armés du pouvoir.”
Ne pas fermer les yeux
Dans le rapport au PNUD de juin 2022, intitulé “Cartographie des risques de conflits en RDC avant, pendant et après les élections de 2023”, les experts électoraux Gérold et Merino pointaient déjà le rôle que pouvaient jouer les kulunas (jeunes malfrats) et les wewa (souvent les taximotos de Kinshasa, généralement originaires du Kasaï, comme Félix Tshisekedi) dans la dégradation du processus électoral et l’embrasement de la société congolaise. Ils présentaient ces wewa et kulunas comme “un mercenariat politique sur fond de misère sociale”.
La milice de l’UDPS apparaît comme la dernière invitée au buffet de cette violence légitimée par le pouvoir. Elle s’apparente plus aux Cobras, Ninjas ou Zoulous qui ont servi la cause de Denis Sassou Nguesso et de ces adversaires Kolelas et Lissouba dans les années 1990 au Congo-Brazzaville voisin. Des milices qui ont contribué à la guerre civile qui a fait des milliers de morts.
L’apparition de la milice du parti au pouvoir en RDC dans la perspective d’une présidentielle compliquée, critiquée ; voire déjà confisquée par ce régime, fait craindre le pire. Ce lundi, les évêques catholiques qui ont “observé cette première marche” évoquent eux “des éléments de la police nationale porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal BSU ou Brigade spéciale de l’UDPS, Force du progrès. Avec une telle complicité affichée publiquement, on se demande si cette Brigade spéciale n’est pas une milice officiellement entretenue”.
Les signaux sont au rouge. Personne ne pourra être surpris par un déchaînement de violence dans une région où ces images ne peuvent laisser personne indiffèrent au vu de l’histoire récente. Félix Tshisekedi est en première ligne et pourra être considéré comme responsable de tout embrasement non par défaut de prévoyance mais pour avoir été à la tête du parti qui a jeté ces hommes armés dans la rue.
"Nouvel Elan charge une milice armée proche de l’Union sacrée - 21.05.2023
= https://ouragan.cd/2023/05/nouvel-elan-charge-une-milice-armee-proche-de-lunion-sacree
Quelques heures après la marche réprimée de l’opposition, Nouvel Elan, parti de l’ex-PM, Adolphe Muzito a établi les complicités de la police avec une milice armée proche de l’Union sacrée.
Albert Mukulubundu, porte-parole de Nouvel Elan d’Adolphe Muzito @Photo Droits tiers.
Dans un texte qu’Ouragan.cd a parcouru, le parti membre de Lamuka précise que cette milice proche de la famille politique au pouvoir armée de machettes en pleine capitale était en train de patrouiller certains véhicules. Aux yeux du leadership de Nouvel Elan, de tels excès sont inacceptables en démocratie. Sur un ton ferme, le parti de l’opposition désapprouve surtout l’usage excessif et disproportionné de la force par les agents de l’ordre, lesquels ont recouru à certaines voies de fait ayant occasionné de graves violations des droits de l’homme.
Lire aussi :
Kinshasa : la rue, le feu et le sang
Son porte-parole, Albert Mukulubundu qui signe le communiqué, mentionne les actes de violence des agents de la police sur des civils sans défense et plus particulièrement celle sur un mineur dont la vidéo fait le tour du monde actuellement. Pour lui, le non-respect d’un itinéraire ne suffit pas pour justifier de telles atrocités, de telles abominations.
A quelques mois des élections, des signes d’alerte s’accumulent sur les velléités du régime de l’Union sacrée à vouloir restreindre la liberté de manifestation de tout un peuple et ainsi étouffer l’aspiration démocratique de ce dernier. Face aux dérives répétées du pouvoir, Nouvel Elan exige l’ouverture urgente d’une enquête indépendante afin de faire toute la lumière sur cette répression sanglante et barbare, d’en déterminer les responsabilités et de punir sévèrement les coupables conformément à la loi.
Cette enquête, précise Mukulubundu, devra également s’étendre sur la nature et les membres de la milice armée de machettes au moment où un phénomène analogue est observé dans la partie-Est de la ville de Kinshasa avec la milice « mobondo ». L’opposant rappelle au régime de l’Union sacrée son devoir à garantir, en toutes circonstances, la liberté de réunion et de rassemblement, prévue par les instruments nationaux et internationaux relatifs aux droits politiques ratifiés par la RDC.
Samedi soir, le ministre congolais des Droits humains Albert-Fabrice Puela a, dans un communiqué, condamné “les actes de répression” et de “brutalité” contre les manifestants y compris des “mineurs”. “Nous exigeons de la justice des enquêtes urgentes pour que les responsabilités soient établies sur les différentes violations constatées”, a-t-il ajouté.
Cette manifestation “contre la vie chère” a été organisée par Martin Fayulu (du parti ECiDé, Engagement pour la citoyenneté et le développement), déjà candidat à la présidentielle de 2018 qu’il affirme avoir remportée, l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi (Ensemble pour la République), l’ex-Premier ministre Augustin Matata (LGD, Leadership et gouvernance pour le développement) et le député Delly Sesanga (Envol de la RDC).
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Lors d’une conférence de presse conjointe, les organisateurs ont indiqué qu’au moins deux manifestants blessés étaient “entre la vie et la mort”. Ils ont aussi annoncé la tenue d’une nouvelle manifestation jeudi devant le siège de la Commission électorale nationale à Kinshasa.
L’élection présidentielle, à un seul tour, est prévue le 20 décembre prochain. Au pouvoir depuis janvier 2019, M. Tshisekedi, le président sortant, est candidat à sa réélection.
"Répression de la marche de l’opposition : Nouvel Elan de Muzito exige une enquête - 22.05.2023
= https://7sur7.cd/2023/05/22/repression-de-la-marche-de-lopposition-muzito-exige-louverture-urgente-dune-enquete
Dans un communiqué parvenu ce lundi 22 mai 2023 à la rédaction de 7SUR7.CD, le parti Nouvel Elan dit avoir suivi avec attention le déroulement de la marche organisée le 20 mai à Kinshasa par une frange de l’opposition.
Le parti d'Adolphe Muzito déplore les actes de violence des agents de la Police sur des civils sans défense et plus particulièrement celle sur un mineur dont la vidéo enflamme la toile actuellement.Il condamne également l'usage disproportionné de la force par la Police et sa "complicité" avec des bandits armés des manchettes contre des manifestants sans défense.« Le non-respect d’un itinéraire ne suffit pas pour justifier de telles atrocités, de tels excès ! », s'est écrié le porte-parole de ce parti qui a signé ce document.
Quoique n'ayant pas pris part à cette activité, ce parti de l'opposition exige notamment l'ouverture d'une enquête indépendante pour faire la lumière sur cette "répression sanglante" qui rappelle, dit-on, la milice Mobondo à l'ouest de Kinshasa.A préciser que cet appel rejoint celui du ministre des Droits Humains, Fabrice Puela.« Vu la gravité des faits sus-évoqués, le Nouvel Elan exige l’ouverture urgente d’une enquête indépendante afin de faire toute la lumière sur cette répression sanglante barbare, en déterminer les responsabilités et punir sévèrement les coupables conformément à la loi. Cette enquête devra également s’étendre sur la nature et les membres de la milice armée de machettes au moment où un phénomène analogue est observé dans la partie-Est de la ville de Kinshasa avec la milice Mobondo », lit-on dans ce communiqué.
Au-delà du fait de reconnaître l’attitude brutale de certains policiers face aux manifestants, le ministre avait, samedi dernier, appelé à une enquête pour que les responsabilités soient établies sur les différentes violations constatées les organisations de défense des droits de l'homme "pour que ce cycle de violence n'appartienne plus qu'au passé".
"RDC: le parti MLP affirme que des militants ont été tués en marge d’une manifestation de l’opposition - 22/05/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230522-rdc-le-mlp-affirme-que-des-militants-ont-%C3%A9t%C3%A9-tu%C3%A9s-en-marge-d-une-manifestation-de-l-opposition
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122190_repression_de_la_marche_de_l_opposition_nouvel_elan_de_muzito_exige_une_enquete.html
Lors d'une conférence de presse organisée par le Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), avec Franck Diongo, à Kinshasa. :copyright: Pascal Mulegwa/RFI
En République démocratique du Congo (RDC), le parti Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) assure que certains de ses militants ont été tués en marge d’une manifestation de l’opposition organisée le 20 mai 2023 à Kinshasa.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
En République démocratique du Congo (RDC), en marge de la manifestation des opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sessanga et Matata Mponyo, des affrontements ont eu lieu entre les jeunes pro-pouvoir et ceux du parti de Franck Diongo qui se rendaient à la manifestation. Selon ce dernier, des militants de son parti auraient été tués, mais les corps n’ont pas encore été retrouvés.
« Nous exigeons une enquête internationale de la Monusco »
Aucune source onusienne, ni officielle ne confirme ce bilan, mais Franck Diongo, président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), assure détenir des preuves : « 80% de nos blessés, et même ceux qui sont morts, c'est par des machettes et des armes blanches. Les cortèges de motos qui nous accompagnaient, avec les drapeaux, et on nous a attaqué, et on a arraché les motos. Nous enregistrons des morts, ce sont les membres du parti, on a vérifié, dans les morgues, différents hôpitaux, mais quand la police arrive à prendre le blessé grave ou le mort, on ne voit pas là où ils les déposent, c'est ça le problème ! »
Le leader du MLP poursuit : « Nous exigeons une enquête internationale de la Monusco pour prouver à la face du monde la répression violente, que nous condamnons, que nous dénonçons. On a plus de 10 blessés graves, les pronostics de leur vie font craindre qu'on puisse enregistrer d'autres morts. On a plus de 20 blessés légers, il y en a qui sont encore dans les hôpitaux. »
>> À lire aussi : RDC: polémique autour de la gestion de la manifestation du 20 mai
La police a reconnu des échauffourées en dehors de l’avenue Kianza, en marge de la manifestation des opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Mponyo et Delly Sessanga. Elle assure n'avoir été ni témoin, ni auteur des cas de décès. Ces faits sont, selon les chefs de la police de la capitale, « imaginaires ». Mais, dans son communiqué, il dit avoir recensé trois policiers blessés lors d'affrontements entre ceux qu'ils qualifient de deux gangs.
>> À lire aussi : RDC: la marche de l’opposition dispersée à Kinshasa
"Répression de la marche de l’opposition : la CENCO accuse la Police de complicité avec la Brigade spéciale de l’UDPS « Force du progrès » - 22 mai 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/22/repression-de-la-marche-de-lopposition-la-cenco-accuse-la-police-de-complicite-avec-la-brigade-speciale-de-ludps-force-du-progres.html/133268/
Devant la presse ce lundi 22 mai au centre interdiocésain de Kinshasa, le secrétaire général et porte-parole de la CENCO, Donatien N’shole a rendu public le communiqué de cette conférence épiscopale catholique, relatif aux marches pacifiques organisées le samedi dernier à Kinshasa, capitale de la RDC.
D’entrée de jeu, la CENCO s’est dite « écœurée » de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches, dont des machettes, bâtons et pierres, au vu et au su de la Police nationale congolaise sans être interpellés.
« Pire encore, certains éléments de la Police nationale étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du progrès. Avec une telle complicité affichée publiquement, on se demande si cette Brigade Spéciale n’est pas une milice officiellement entretenue », s’est indignée la CENCO dans son communiqué.
La Conférence épiscopale nationale du Congo a, en même temps, indiqué que le comble de cette « complicité », c’est la répression « ignoble et sauvage » que les Forces de l’ordre et « leur milice complice » ont infligé aux manifestants y compris aux mineurs trouvés sur leur chemin.
« Dans la réalisation de leur œuvre macabre, ils n’ont pas hésité de tirer à balle réelle, visant même le véhicule d’un leader politique », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, la CENCO a condamné avec la dernière énergie toutes ces monstruosités ainsi que la violence qui s’en est suivie, d’où qu’elle vienne. Elle a également affirmé s’attendre à ce que les autorités compétentes mènent des actions concrètes, au-delà des promesses médiatiques d’enquêtes et de justice, pour mettre hors d’état de nuire toute cette série des malfrats facilement identifiables.
« Nous avons grandement besoin des forces de l’ordre au front pour sécuriser le pays et non pour brimer la population dans les villes », a ajouté la même source.
A cet effet, la CENCO a exhorté le Peuple congolais de ne pas céder à la peur face à la barbarie organisée pour l’intimider. Selon elle, rien n’est fait pour garantir les droits fondamentaux du peuple congolais, il devra bientôt « exercer son pouvoir pour sanctionner tous les incompétents ».
"RDC: des policiers en détention suite à la manifestation du 20 mai - 22/05/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230522-rdc-des-policiers-en-d%C3%A9tention-suite-%C3%A0-la-manifestation-du-20-mai
Marche de l’opposition à Kinshasa, en RDC, le 20 mai 2023, autorisée mais dispersée par la police pour non-respect de l’itinéraire imposé par les autorités. :copyright: Pascal Mulegwa/RFI
En République démocratique du Congo (RDC), on a appris, dimanche 21 mai, que des policiers sont en détention depuis samedi pour avoir passé à tabac un mineur lors de la marche initiée par les opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Mponyo et Delly Sessanga. Le président Félix Tshisekedi s'est rendu, ce lundi après-midi, dans plusieurs hôpitaux au chevet des blessés.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Les agresseurs, trois policiers aux arrêts depuis samedi, ont été déférés, ce lundi après-midi, au parquet militaire pour violation des règles d’engagement, coups et blessures volontaires.
La hiérarchie de la police veut se servir de ce cas pour lancer un message fort aux agents qui se rendraient coupables d'abus et d'usage disproportionné de la force dans l’exercice de leurs fonctions.
Le vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la sécurité a indiqué à RFI que d’autres policiers auteurs d’abus lors de ces deux marches sont recherchés. Il annonce des procès publics dans les prochains jours.
On compte 27 blessés parmi les policiers dont deux dans un état critique. Les policiers qui étaient encore hospitalisés - une dizaine - ont été visités par Félix Tshisekedi, une visite de « réconfort », selon le chef de l’État.
L'Union européenne et l'ambassade des États-Unis, en RDC, ont publié deux communiqués, ce lundi, pour condamner la « répression violente »de la manifestation de l’opposition et l’usage disproportionné de la force à l’encontre des manifestants, y compris des mineurs.
Tshisekedi au chevet des blessés
Le président Félix Tshisekedi s'est rendu, ce lundi après-midi, dans plusieurs hôpitaux au chevet des blessés dont le mineur roué violemment de coups par les policiers.Le jeune Roger, âgé de 10 ans, avait déjà reçu la visite, dimanche, des émissaires de l’opposant Moïse Katumbi, puis du vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la sécurité, en personne. Ce lundi 22 mai, son lieu d’hospitalisation a été interdit d’accès avant que le président Félix Tshisekedi ne lui rende visite en milieu d’après-midi.La Présidence RDC
il y a 13 heures
#RDC I 22.05.2023 #Kinshasa
‘‘ Le Président de la République, Félix Tshisekedi au Chevet des victimes de la marche de l’opposition’’
( cellcom / presidence.cd)
Le non respect de l'itinéraire préalablement établi de commun accord entre les organisateurs de la marche du 20 mai dernier et l'autorité urbaine a provoqué quelques échauffourées entre les forces de l'ordre et les participants.
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« Malgré sa délinquance juvénile, rien ne pouvait expliquer la violence disproportionnée exercée sur lui », a dit le président, selon son service de Communication.
La marche était convoquée pour dénoncer la vie chère, l’opacité dans les préparatifs des élections prévues en fin d’année ainsi que l’insécurité. La Ligue des jeunes du parti présidentiel avait, quant à elle, manifesté le même jour en soutien aux institutions. Deux manifestations de deux camps opposés, autorisées le même jour par le gouverneur de Kinshasa, sauf que l’opposition n’avait pas respecté l’itinéraire imposé par le gouverneur.
À lire aussi : RDC: polémique autour de la gestion de la manifestation du 20 mai
"Répression de la marche de l’opposition : « Félix Tshisekedi ne tolère aucunement la violation des droits de l’homme quelle qu’en soit la motivation » (Gouvernement) - 21 mai 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/21/repression-de-la-marche-de-lopposition-felix-tshisekedi-ne-tolere-aucunement-la-violation-des-droits-de-lhomme-quelle-quen-soit-la-motivation-gouvernement.html/133211/
"Marche de l’opposition à Kinshasa : le gouvernement déplore les actes de violence -23-05-2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/23/actualite/politique/marche-de-lopposition-kinshasa-le-gouvernement-deplore-les-actes-de
Le gouvernement congolais déplore des actes de violence qui ont émaillé la marche de l'opposition de samedi dernier à Kinshasa tant sur les civils que sur les policiers et appelle toutes les parties à la responsabilité. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, l’a déclaré lundi 22 mai.
Selon Patrick Muyaya, il n'y aurait pas eu de violence si les organisateurs avaient respecté l'itinéraire tel que convenu avec les autorités :Le ministre Patrick Muyaya accuse les organisateurs d'avoir planifié cette violence.« La violence n’a pas de place en démocratie. Le gouvernement condamne toute forme de violence observée tant sur les civils que sur les policiers et en appelle à la responsabilité des uns et des autres».
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S'agissant du bilan, il parle des blessés mais ne confirme pas qu'il y ait eu des morts. Le président de la République a effectué le même lundi dans quelques centres de santé de la capitale, une visite de réconfort aux blessés des manifestations de samedi à Kinshasa.
Le gouvernement, responsable des violences
En réaction à la déclaration du ministre Muyaya, Delly Sesanga, président du parti politique Envol et l’un de quatre leaders de l’opposition organisateurs de la marche de l’opposition de samedi 20 mai, note que « le gouvernement congolais est responsable des violences enregistrées le samedi lors de la manifestation pacifique de l’opposition, en encadrant au vu de tous les manifestants du parti au pouvoir munis d’armes blanches ».
« Nous avons vu les agents de l’ordre se promener avec des machettes. Exactement les mêmes dont ont été dépositaires les membres de la milice de l’UDPS que l’on appelle 'Force du progrès'. On a vu cette police qui est censée être républicaine encadrer et accompagner ces miliciens de l’UDPS, chose qui est interdite dans notre pays. Vous savez que le fait de monter une milice et de l’encadrer ainsi par le pouvoir public, par un groupe quelconque, est constitutif des crimes de haute trahison », fait remarquer Delly Sesanga.
Pour lui, il ne faut pas prendre prétexte de ce qui est dit par le gouvernement actuel pour pouvoir le disculper de sa responsabilité.
« De l’autre côté, nous avons une répression menée de manière systématique par les forces de l’ordre réquisitionnées sous l’autorité de la ville de Kinshasa, c’est-à-dire de l’autorité urbaine. Tous ces faits appellent donc la responsabilité de la part du gouvernement », a-t-il poursuivi.
"Félix Tshisekedi au commissaire supérieur ayant dirigé la police lors de la marche de l’opposition : "Zéro mort, c’est très bien. Les voyous sont maîtrisés"
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122235_felix_tshisekedi_au_commissaire_superieur_ayant_dirige_la_police_lors_de_la_marche_de_l_opposition_zero_mort_c_est_tres_bien_les_voyous_ont_ete_maitrises-click-video.html
Le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi a visité ce lundi dans les différents hôpitaux les blessés des heurts qui ont éclaté samedi entre la police et les manifestants de l’opposition.
À l’étape de HJ Hospital, le chef de l’État a jeté des fleurs au commissaire supérieur Faustin Numbi du Groupe Mobile d’Intervention, qui a dirigé les éléments de la police. Malgré que certains hommes en uniforme se sont rendus coupables des dérapages dont le passage à tabac d’un mineur, Félix Tshisekedi a salué le « professionnalisme » de leur chef de fil.
« Bravo pour le travail que vous avez fait. Zéro mort, c’est très bien. Les voyous ont été maîtrisés. Raison pour laquelle nous soutenons notre police », a déclaré le commandant suprême.
Une dizaine de personnes ont été blessées lors de ces affrontements. La police reprochait aux manifestants de l’opposition de ne pas respecter l’itinéraire décidé par l’hôtel de ville.
"Ngobila saisi pour le sit-in de jeudi devant la CENI - 23.05.2023
= https://ouragan.cd/2023/05/ngobila-saisit-pour-le-sit-in-de-jeudi-devant-la-ceni
Les quatre leaders de l’opposition ont saisi à nouveau le gouverneur de Kinshasa cette fois-ci, en rapport avec leur sit-in projeté pour le jeudi 25 mai 2023 devant le siège de la CENI. Objectif, protester contre le processus électoral en cours, qu’ils jugent : “chaotique”.
Nos partis politiques, Engagement pour la citoyenneté et le développement, Ensemble pour la République, Leadership et gouvernance pour le développement et l’Envol, vous informent qu’ils organiseront, en date du jeudi 25/05/2023 à 9 h 30, un sit-in devant le siège national de la CENI sur le boulevard du 30 juin à la Gare centrale dans la commune de la Gombe, pour protester contre le processus électoral chaotique en cours, apprend-on du document portant les signatures des secrétaires généraux de ces quatre partis politiques.
Pour le bon déroulement de leur activité, Katumbi, Fayulu, Sesanga et Matata exhortent l’autorité urbaine à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la sécurisation et l’encadrement des participants à ce sit-in.
Les cadors de l’opposition se sont référés à l’article 26 de la Constitution du 18 février qui garantit la liberté de manifestation sur les voies publiques. La même disposition impose aux organisateurs d’informer l’autorité administrative compétente par écrit.
L’opposition dans sa nouvelle configuration compte multiplier des manifestations publiques pour faire entendre sa voix. Les leaders d’Ensemble, de l’Ecidé, de LGD et d’Envol ne jurent que par la recomposition des membres de la CENI qui, d’après eux, ne favorisent pas un processus électoral crédible.
Tout en décriant l’équipe que dirige Denis Kadima, Matata, l’un des quatre leaders de l’opposition, a annoncé que désormais chaque jeudi sera organisé un sit-in devant le siège de la Centrale électorale.
“Nous n’allons pas nous fatiguer, nous allons continuer et nous appelons l’ensemble de la population congolaise pour jeudi prochain, nous serons devant la CENI pour pouvoir faire un sit-in généralisé et ce serait chaque jeudi. On ne peut pas accepter que la structure qui est chargée de traduire la volonté de la population, soit une structure pour fabriquer les dirigeants qui ne sont pas en harmonie avec la population […]”, a déclaré l’ex-Premier ministre devant la presse lors de la visite des leaders de l’opposition dans les hôpitaux où sont soignées les victimes de la marche du 20 mai.
Lundi dans l’avant-midi, les têtes d’affiche de l’opposition ont visité les victimes de la marche de samedi dernier. Les manifestants entendaient lutter contre la vie chère, la misère et la situation sécuritaire fragile dans la partie est du pays. Les soutiens psychologique et financier ont été apportés à ces braves congolais dans différents hôpitaux où ils reçoivent des soins médicaux.
"Manifestations publiques : fin de la période "incident zéro" après les marches, le pouvoir passe à la "répression violente" - 22.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122184_manifestations_publiques_fin_de_la_periode_incident_zero_apres_les_marches_le_pouvoir_passe_a_la_repression_violente.html
La marche de l’opposition ne s’est pas déroulée comme prévue. Ce que l’on redoutait est arrivé. À peine commencée, elle a été violemment réprimée par les forces de l’ordre déployées en nombre sur le terrain et le sang a de nouveau coulé dans la capitale congolaise comme sous le régime Kabila. La police n'a pas hésité de réprimer les manifestants en faisant recours aux pratiques anciennes dénoncées par l'opposition d'autrefois conduite par l'Union pour la démocratie et le progrès social (Udps).
Tirs à balles réelles, utilisation des gaz lacrymogènes, interpellation musclée, usage de machettes et bâtons… Tout a été mis à contribution pour mater les manifestants, créant ainsi la panique à Lemba et Ngaba où la population a vécu un début de journée mouvementé comme à l’époque du Maréchal Mobutu.
De l’avis de plusieurs observateurs, les incidents enregistrés autour de la marche du samedi 20 mai, marquent la fin de la période « incident zéro » et le début de celle de la répression violente. Le régime Tshisekedi qui pourtant prône l’État des droits est entrain de basculer à un État où les droits des manifestants sont foulés au pied. De quoi s’inquiéter de la suite des événements.
Alors qu’on s’approche des élections, la situation risque de se détériorer davantage si rien n'est fait, craignent plusieurs observateurs.
= https://ouragan.cd/2023/05/katumbi-dans-larene
"DECRY INFOS 22.5.23, MUKEBAY,SA CONDAMNATION DECIDEE.MANIF OPP,MORT ET SANG, FATSHI SE MET EN DANGER"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
DÉCIDÉMENT NOTRE TSHILOMBO NATIONAL EST DÉCHAÎNÉ AU-DELÀ DU RAISONNABLE...
Il interdit Katumbi d'entrer au Kongo-Central. Les fanatiques inconscients vont nous chanter que ce n'est pas lui qui décide de tout laissant ainsi suggérer sans s'en rendre compte que ce n'est pas lui le PR. S'il n'est pas capable de donner les ordres à quiconque de laisser passer à sa guise un leader de la trempe de Katumbi ce qu'il ne contrôle rien en tant que PR. Le plus convaincant dans ce cas serait qu'il n'arrive pas à assumer pas ses ordres. Dans les deux cas il ne peut qu'en être le coupable
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Il interdit Katumbi d'entrer au Kongo-Central. Les fanatiques inconscients vont nous chanter que ce n'est pas lui qui décide de tout laissant ainsi suggérer sans s'en rendre compte que ce n'est pas lui le PR. S'il n'est pas capable de donner les ordres à quiconque de laisser passer à sa guise un leader de la trempe de Katumbi ce qu'il ne contrôle rien en tant que PR. Le plus convaincant dans ce cas serait qu'il n'arrive pas à assumer pas ses ordres. Dans les deux cas il ne peut qu'en être le coupable
"Moïse Katumbi bloqué à Mitendi et interdit d’entrer au Kongo central sur décision du pouvoir en place - 23.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122257_moise_katumbi_bloque_a_mitendi_et_interdit_d_entrer_au_kongo_central_sur_decision_du_pouvoir_en_place.html
Comme dit précédemment dans un article de Infos Direct Net, le pouvoir en place a réussi à empêcher l’opposant Moïse Katumbi à atteindre le Kongo Central comme prévu pour sa tournée de plus d’une semaine dans cette partie du pays.
Vêtu en tenue blanche, le président de Ensemble pour la République, aux côtés de ses collaborateurs dont Salomon Kalonda, son conseiller spécial, a été bloqué au niveau de Mitendi par un dispositif policier déployé pour la cause par le gouverneur de cette province, Guy Bandu.
Alors que ces militants et sympathisants étaient venus en masse pour accueillir leur leader, la police a usé des instructions venues de la hiérarchie sur ordre du régime en place, afin de faire obstruction à cet opposant de rejoindre Kongo central et communier avec ses fans.
Devant ses policiers, l’opposant congolais a lancé « Pour circuler au Congo, on a pas besoin des autorités pour une autorisation ».
La décision étant déjà prise à tous les niveaux décisionnels, Moïse Katumbi pourrait sans doute regagner la ville de Kinshasa en attendant que le gouverneur rassure sur le plan sécuritaire la prochaine date de l’arrivée du Président de Tout Puissant Mazembe.
"Mbanza-Ngungu/Kongo Central : le podium apprêté pour le meeting de Katumbi démonté par la police - 23.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122249_mbanza_ngungu_kongo_central_le_podium_apprete_pour_le_meeting_de_katumbi_demonte_par_la_police-click-video.html
"« Félix Tshisekedi est le vrai commanditaire de la répression barbare du 20 mai » (Lucha) -
23.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122252_felix_tshisekedi_est_le_vrai_commanditaire_de_la_repression_barbare_du_20_mai_lucha.html
Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) accuse le président Félix Tshisekedi d’être le « vrai commanditaire » de la « répression barbare » de la marche organisée samedi 20 mai à Kinshasa par l’opposition. Le but de la manifestation était notamment de protester contre la préparation de la fraude électorale.
La Lucha, qui affirme qu’il ne fait maintenant aucun doute que le pouvoir actuel est déterminé à organiser un braquage électoral en 2023, prévient que le moment venu, l’administration Tshisekedi répondra de toutes les violations des droits de l’homme qu’elle aurait commises.
« Le vrai et premier commanditaire de la répression barbare du 20 mai est bien Félix Tshisekedi qui ne se gêne pas d’appeler « voyou » ses compatriotes exerçant leurs libertés constitutionnelles. Tôt ou tard, le temps de rendre de comptes arrivera », a déclaré le mouvement pro-démocratie, condamnant les propos du chef de l’Etat selon lesquels « la police a agi avec professionnalisme en maîtrisant les voyous », qui ont marché samedi dernier.
Lundi, Félix Tshisekedi a visité l’enfant mineur qui a été brutalisé par la police, interné dans une clinique à Kinshasa. Cet acte est critiqué par la Lucha, qui exige plutôt des poursuites judiciaires contre les auteurs de la répression.
« Cher Tshisekedi, au lieu de surfer cyniquement sur la souffrance de cet enfant victime de votre intolérance politique, ordonner plutôt des poursuites judiciaires contre les policiers et miliciens UDPS qui l’ont mis dans cet état. Vous en avez le pouvoir », a tonné l’organisation de la société civile.
Au regard de cette situation, la Lucha a appelé le peuple congolais à se mobiliser de partout pour veiller à l’organisation d’élections démocratiques, apaisées, inclusives, transparentes et sérieuses dans le respect des délais constitutionnels.
« Nous appelons tous les partenaires institutionnels et amis du Congo à se placer du côté du peuple dans cette lutte pour le respect de son droit à choisir ses dirigeants », a-t-elle ajouté, rappelant que cette mobilisation avait déjà été faite face aux velléités de Kabila. Par conséquent, dit la Lucha, « nous pouvons le refaire ».
"Marche de l'Opposition du 20 mai : « La police n’a été ni professionnelle, ni républicaine », Lubaya tance Tshisekedi - 23.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122250_marche_de_l_opposition_du_20_mai_la_police_n_a_ete_ni_professionnelle_ni_republicaine_lubaya_tance_tshisekedi.html
Le député national, Claudel Lubaya désapprouve les propos du président Félix Tshisekedi selon lesquels la police qui a réprimé la marche de l’opposition samedi 20 mai à Kinshasa, a agi avec professionnalisme, en maîtrisant les « voyous ».
Contrairement au chef de l’Etat qui a loué le travail de la police, Lubaya affirme que les services de sécurité se sont rendus à la fois complice et coupable des actes réprimés par les lois de la République, notamment atteinte à l’intégrité physique des paisibles citoyens et torture.
« Certains éléments de la PNC (Police nationale congolaise) ont eu recours aux machettes et bâtons pour réprimer les manifestants », a-t-il condamné, concluant que « la police n’a été ni professionnelle, ni républicaine ».
Selon lui, ce comportement foncièrement répréhensible aurait pu susciter l’indignation des autorités, à la mesure de la gravité des faits, avec la plus grande fermeté. Hélas, regrette-t-il, « les agents de police, présumés coupables de violences, ont eu droit aux félicitations officielles, avec promesse urbi et orbi de promotion en grade de la part du président de la République, et ce, malgré la vague de condamnation suscitée par ces incidents malheureux ».
« Il s’agit, de la part du chef de l’État, d’une sortie regrettable de piste, d’un manque d’empathie sincère à l’égard des victimes, d’une intimidation à l’endroit de toute voix dissidente, d’une prime présidentielle à l’impunité et à l’intolérance politique, d’éloges publiques à la violence d’État et à la violation des lois en matière d’exercice des libertés publiques ; ce qui confère au Congo, le statut d’un État voyou (État qui viole de manière systématique les droits les plus élémentaires de l’être humain) », a fustigé Claudel Lubaya.
Au regard de ces faits, l’élu de Kananga a invité le président Tshisekedi à saisir la portée républicaine de sa charge et lui a rappelé qu’il est astreint, du fait de la Constitution, à garantir le respect des droits et des libertés fondamentales conformément aux articles 60 et 74 de la Constitution.
« A ce titre, il lui revient, comme magistrat suprême, de préserver la République et la dignité de la fonction qu’il exerce de toute attitude et de tout propos de nature à exacerber les tensions dans un pays aux équilibres fragiles », a souligné Claudel Lubaya.
La répression de la marche de l’opposition a été condamnée notamment l’Union européenne, les USA, le Royaume-Uni et la Monusco.
"RDC: un député provincial d’opposition arrêté et jugé après son passage sur un plateau télé - 23/05/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230523-rdc-un-d%C3%A9put%C3%A9-provincial-d-opposition-arr%C3%AAt%C3%A9-et-jug%C3%A9-apr%C3%A8s-son-passage-sur-un-plateau-t%C3%A9l%C3%A9
En République démocratique du Congo, un député provincial d’opposition devrait être jugé ce 23 mai 2023 à Kinshasa. Le responsable de la communication d’Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, avait été arrêté le 20 mai, suite à son passage sur un plateau télé. Mike Mukebayi est, entre autres, accusé d’outrage au chef de l’État et d’incitation à la haine tribale.
Avec notre envoyé spécial à Kinshasa, Pascal Mulegwa
En République démocratique du Congo, procès en flagrance contre le député d’opposition Mike Mukebayi. Le député provincial de Kinshasa a été arrêté le 20 mai par des hommes cagoulés et enfermé dans une cellule de la police judiciaire. Il est, entre autres, accusé d’outrage au Président Félix Tshisekedi et incitation à la haine tribale, après des propos tenus sur un plateau télé.
Ce lundi, il a été déféré au parquet général de Kinshasa (Gombe) qui l’a vite présenté, dans la foulée, aux juges de la cour d'appel pour une procédure en flagrance. L’élu, critique acerbe du régime en place, risque une lourde peine, à sept mois des élections dans le pays.
Signal coupé pour la chaîne privée CML13 TV
Le procureur a présenté cet ancien journaliste et député comme un multirécidiviste, depuis son élection en tant que député provincial, fin 2018.
Cette fois, plusieurs chefs d'accusations pèsent sur lui après sa participation à une émission sur la chaîne CML13, suite à la répression de la marche de l’opposition du 20 mai. Sans préciser la nature des propos qui lui sont reprochés, le procureur l'inculpe entre autres pour outrage au chef de l’État, imputations dommageables, propagation de faux bruits et incitation à la haine tribale sur le plateau.
Dès l’ouverture du procès, ses avocats ont contesté la procédure, estimant que l’accusation repose sur des preuves non-authentifiées. Les juges ont renvoyé l’audienceCe 23 mai, l’affaire sera instruite, et l’arrêt devrait être rendu ce même jour, a déclaré à RFI une source proche du dossier. CML13, qui a accueilli le député sur ses antennes, a vu son signal coupé également ce lundi à la demande du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).Pascal Mulegwa
@pascal_mulegwa
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#RDC[/size] Mike Mukebayi Nkoso, député principal de Kinshasa, cadre du parti [url=https://twitter.com/Ensemble_MK?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1660737987808829440|twgr^8c99bcbe11f2512cf1a25e18d7142868ae13b86b|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.rfi.fr%2Ffr%2Fafrique%2F20230523-rdc-un-dC3A9putC3A9-provincial-d-opposition-arrC3AAtC3A9-et-jugC3A9-aprC3A8s-son-passage-sur-un-plateau-tC3A9lC3A9@Ensemble_MK[/url] est jugé devant la cour d’appel de Kinshasa - Gombe pour :
- Outrage au chef de l’Etat
- Propagation des faux bruits
- Incitation à la haine tribale
- Imputations dommageables
[/size][/size]
[url=https://twitter.com/pascal_mulegwa/status/1660737987808829440?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1660737987808829440|twgr^8c99bcbe11f2512cf1a25e18d7142868ae13b86b|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.rfi.fr%2Ffr%2Fafrique%2F20230523-rdc-un-dC3A9putC3A9-provincial-d-opposition-arrC3AAtC3A9-et-jugC3A9-aprC3A8s-son-passage-sur-un-plateau-tC3A9lC3A9]10:02 PM · 22 mai 2023[/url
Le gendarme des espaces médiatiques congolais a aussi suspendu le journaliste Louis France Kusikeza, présentateur de l’émission. Il est interdit de passage dans les médias pendant 72 jours.
Quelle que soit l’issue du procès, Mike Mukebayi et le député national Daniel Safu – un autre député co-débatteur – sont aussi frappés d’interdiction de passage dans les médias pour trois mois.
"Kinshasa : arrestation du député provincial Mike Mukebayi
- 23/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/23/actualite/justice/kinshasa-arrestation-du-depute-provincial-mike-mukebayi
"Après pièce contre pièce, voici piège contre piège - 23/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/apres-piece-contre-piece-voici-piege-contre-piege/
"La répression est de retour ! - 22/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/la-repression-est-de-retour/
"Ça fait parler - mai 23, 2023
= https://laprosperiteonline.net/ca-fait-parler/
"Culture de la machette, culture de la mort et du néant - 21 mai 2023
= https://www.ingeta.com/culture-de-la-machette-culture-de-la-mort-et-du-neant/
"Répression de la marche de l'opposition : « On commence sérieusement à se demander si Tshilombo est vraiment le fils politique d'Étienne Tshisekedi », (Sesanga)
= https://7sur7.cd/2023/05/21/repression-de-la-marche-de-lopposition-commence-serieusement-se-demander-si-tshilombo
= https://www.forumdesas.net/2023/05/patrick-muyaya-toutes-les-responsabilites-doivent-etre-etablies/
= https://lepotentiel.cd/2023/05/22/kinshasa-la-marche-de-lopposition-fait-flop/
= https://afrique.lalibre.be/77446/rdc-lepiscopat-condamne-une-repression-policiere-contre-des-opposants/
"IMAGE PROCÈS EN FLAGRANCE MIKE MUKEBAYI - 23.05.2023"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 26/6/2023, 8:21 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
TRÊVE DE CIRCONVOLUTIONS A NE CONVOQUER QUE LA TENTATION AUTORITAIRE DE TSHISEKEDI, C'EST BIEN PLUS GRAVE, NOTRE MULOPWE A BEL ET BIEN PRIS L'ASCENSEUR DE LA DICTATURE LOIN DES PRÉCEPTES DE SON PÈRE BIOLOGIQUE, A TRAVERS CES DERNIÈRES OEUVRES, IL IMITE AUJOURD'HUI Â LA VIRGULE PRÈS NOS DICTATEURS PASSÉS !!!
L’approche des élections avec la panique pour son pouvoir et les siens de ne pas les gagner à la loyale a fini de libérer tous leurs démons, les ultimes scrupules qui leur restaient. C'est le sens de l’usage sauvage de la force contre les opposants lors de la marche et toute son organisation ; ,déjà la matérialisation précipitée de la charte de l’Union sacrée, le remaniement osé du gouvernement et tutti quanti. Du travail d’orfèvre en matière de propagande, dirait-on.
Vous avez en effet vu leur malin génie à empêcher la marche qu’elle se déroule comme prévu en l’émasculant presque avant qu’elle commence ; les leaders de l’opposition ont été neutralisés en les immobilisant dans leurs voitures avant de les reconduire à domicile.
L’État de droit ânonné souvent est bien loin, l’urgence est aux subterfuges arbitraires pour gagner la partie…
On apprend maintenant que Katumbi a été interdit d'entrer au Kongo-Central, de même que le gouvernement provincial récuserait leur sit-in devant la Ceni prévu pour ce jeudi 25 main. Où allons-nous avec un Tshisekedi si déchaîné ???
Les derniers doutes sur une derive dictatoriale évidente, un mal Congolais qui se répète où l'on voit à un moment donné un pouvoir en place se permettre tous les écarts, sont-ils levés chez des Congolais souvent distraits et apathiques et volontiers divisés ? Certains d'entre eux comme Dr Mukwege, les églises catholique et protestante comme d'autres encore n'ont pas hésité à faire part de leur vive indignation face à cette répression sauvage. Les instances internationales et chancelleries étrangères, l'Ue, les Usa, et maintenant l'Onu et la Monusco fustigent l'usage disproportionné de la force même face aux mineurs.
L'opposition, elle, reussira-t-elle à leur opposer une riposte intelligente et audacieuse qui le bouscule effectivement ? Pas si sûr...Mais il y'a aussi le fait qu'une dictature n'est pas une issue acceptée par tout le monde, elle peut réveiller un sursaut de remise en question des valeurs à même de devenir un piège pour ses auteurs. Qu'en sera-t-il, est-il qu'il n'est pas impossible que des lendemains agités bousculent tout le monde, la victoire apparente d'aujourd'hui n'en sera pas exactement demain.
Pourvu que notre cher pays ne souffre pas à l'extrême des dirigeants amateurs et délinquants à sa tete. Les suites.
PS. Hallucinante entrée dans la jungle oblige, notre Comandant suprême devenu Maréchal d'opérette monte de grade en pleine rue le Commissaire de Police auteur de la répression d'avoir fait du bon travail là où tout le monde n'a pu que retenir sa rage et en même temps a qualifié les manifestants pacifiques de VOYOUS. Où allons-nous atterir ?
Ailleurs on a vu son Ministre de l'Intérieur au visage décoloré par la bêtise harceler le pauvre enfant victime des tortures policières lui demandant son encartement politique ; ata vous-même...
Si ses passages en force ignobles permetront à Tshisekedi de gagner la bataille, je doute fort qu'il en gagne la gueree à terme, sinon c'est à désespérer longtemps de notre chere Patrie.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L’approche des élections avec la panique pour son pouvoir et les siens de ne pas les gagner à la loyale a fini de libérer tous leurs démons, les ultimes scrupules qui leur restaient. C'est le sens de l’usage sauvage de la force contre les opposants lors de la marche et toute son organisation ; ,déjà la matérialisation précipitée de la charte de l’Union sacrée, le remaniement osé du gouvernement et tutti quanti. Du travail d’orfèvre en matière de propagande, dirait-on.
Vous avez en effet vu leur malin génie à empêcher la marche qu’elle se déroule comme prévu en l’émasculant presque avant qu’elle commence ; les leaders de l’opposition ont été neutralisés en les immobilisant dans leurs voitures avant de les reconduire à domicile.
L’État de droit ânonné souvent est bien loin, l’urgence est aux subterfuges arbitraires pour gagner la partie…
On apprend maintenant que Katumbi a été interdit d'entrer au Kongo-Central, de même que le gouvernement provincial récuserait leur sit-in devant la Ceni prévu pour ce jeudi 25 main. Où allons-nous avec un Tshisekedi si déchaîné ???
Les derniers doutes sur une derive dictatoriale évidente, un mal Congolais qui se répète où l'on voit à un moment donné un pouvoir en place se permettre tous les écarts, sont-ils levés chez des Congolais souvent distraits et apathiques et volontiers divisés ? Certains d'entre eux comme Dr Mukwege, les églises catholique et protestante comme d'autres encore n'ont pas hésité à faire part de leur vive indignation face à cette répression sauvage. Les instances internationales et chancelleries étrangères, l'Ue, les Usa, et maintenant l'Onu et la Monusco fustigent l'usage disproportionné de la force même face aux mineurs.
L'opposition, elle, reussira-t-elle à leur opposer une riposte intelligente et audacieuse qui le bouscule effectivement ? Pas si sûr...Mais il y'a aussi le fait qu'une dictature n'est pas une issue acceptée par tout le monde, elle peut réveiller un sursaut de remise en question des valeurs à même de devenir un piège pour ses auteurs. Qu'en sera-t-il, est-il qu'il n'est pas impossible que des lendemains agités bousculent tout le monde, la victoire apparente d'aujourd'hui n'en sera pas exactement demain.
Pourvu que notre cher pays ne souffre pas à l'extrême des dirigeants amateurs et délinquants à sa tete. Les suites.
PS. Hallucinante entrée dans la jungle oblige, notre Comandant suprême devenu Maréchal d'opérette monte de grade en pleine rue le Commissaire de Police auteur de la répression d'avoir fait du bon travail là où tout le monde n'a pu que retenir sa rage et en même temps a qualifié les manifestants pacifiques de VOYOUS. Où allons-nous atterir ?
Ailleurs on a vu son Ministre de l'Intérieur au visage décoloré par la bêtise harceler le pauvre enfant victime des tortures policières lui demandant son encartement politique ; ata vous-même...
Si ses passages en force ignobles permetront à Tshisekedi de gagner la bataille, je doute fort qu'il en gagne la gueree à terme, sinon c'est à désespérer longtemps de notre chere Patrie.
"Vague d’indignation contre la RDC après la dispersion brutale d’une marche de l’opposition - 24.05.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1447675/politique/vague-dindignation-contre-la-rdc-apres-la-dispersion-brutale-dune-marche-de-lopposition/
]Plusieurs instances internationales ont reproché aux autorités congolaises « l’usage disproportionné de la force ». L’opposition à Félix Tshisekedi a promis une nouvelle manifestation le 25 mai à Kinshasa, devant le siège de la commission électorale.
opposants s’adressent à un membre des forces de l’ordre lors de la manifestation du 20 mai à Kinshasa, violement dispersée. Opposition activists plead with a Congolese policeman during a demonstration in Kinshasa on May 20, 2023. Opposition activists who began to gather on Saturday in a popular district of Kinshasa for an authorized march were violently dispersed by the police who accused them of not having respected the itinerary established by the Congolese authorities :copyright: Junior KANNAH/AFP
Après la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), l’Union européenne et les États-Unis, c’est au tour de l’ONU de condamner « l’usage disproportionné de la force par la police » lors d’une manifestation de l’opposition congolaise organisée à Kinshasa.
À sept mois de l’élection présidentielle, prévue le 20 décembre et à laquelle Félix Tshisekedi est candidat, l’Église catholique avait déjà condamné en début de semaine la « répression ignoble et sauvage que les forces de l’ordre et leur milice complice [ont] infligée le 20 mai aux manifestants, y compris aux mineurs trouvés sur leur chemin ».]
À LIREEn RDC, les manifestations peuvent-elles tourner à l’affrontement à Kinshasa ?
L’Union européenne a elle aussi dénoncé une « répression violente » et les États-Unis ont fait part de leur « préoccupation » face aux « indications d’un usage disproportionné de la force par les forces de sécurité ».
Le 23 mai, la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) a à son tour « condamné l’usage disproportionné de la force par la police », « salué l’arrestation des policiers impliqués dans l’incident contre un mineur » et appelé les autorités « à respecter le droit à la liberté de réunion et de manifestation pacifique ».
« Dérive dictatoriale »
Dans le même temps, le camp de Moïse Katumbi, l’un des candidats de l’opposition à la présidentielle, a déploré que celui-ci ait été empêché le 23 mai de se rendre dans la province du Kongo-Central (ouest) qu’il avait prévu de sillonner jusqu’à la fin de la semaine.
À LIREMoïse Katumbi ne mettra pas les pieds dans le Kongo-Central
Invoquant des raisons de sécurité, le gouverneur de la province avait demandé au candidat, tard dans la soirée de la veille selon son équipe, de reporter ses activités de deux jours et de les limiter à un seul endroit.
« Nous avons dit à la police que nous nous engagions à ne pas faire de manifestation publique avant 48 heures », a déclaré à la presse Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi. Mais les forces de police n’ont pas laissé passer le convoi du candidat, qui a fait demi-tour et est rentré à Kinshasa.
« Nul ne peut empêcher un citoyen, quel qu’il soit, de circuler librement dans son pays… La République démocratique du Congo n’est pas une propriété privée », a fustigé le porte-parole. Cet épisode « lève les derniers doutes qui pouvaient encore exister sur la dérive dictatoriale dans laquelle nous sommes plongés », a-t-il ajouté.
L’opposition prévoit une nouvelle manifestation le 25 mai à Kinshasa, devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
(avec AFP)
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 26/6/2023, 8:23 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
SIT-IN OPPOSITION DEVANT LA CENI : ENCORE UN FLOP, LE POUVOIR NE VEUT PAS D'OPPOSITION POURTANT CONSTITUTIONNELLE, POLICE ET MILITAIRES BARRENT LA ROUTE PARTOUT AUX MOUVEMENTS DE L'OPPOSITION...
SI ELLE VEUT EXISTER VRAIMENT, L'OPPOSITION DOIT CHANGER DE BRAQUER POUR UNE STRATÉGIE PLUS INTELLIGENTE, PLUS AUDACIEUSE, PLUS EFFICIENTE, LE POUVOIR LUI, A VITE COMPRIS QUE LA MEILLEURE DÉFENSE EST L'ATTAQUE...
L’opposition promet d’être dans la rue chaque jeudi pour dénoncer la fraude électorale, cela suffit-il surtout que depuis quelques jours, il sourd comme un écho malfaisant dans la presse, la société civile, et les politiques qui tend à décrédibiliser l'opposition notamment en imputant des propos polémiques de certains de ses représentants à sa direction, ses leaders se doivent de le combattre avec méthode. En passant, on dirait que seuls la presses et les observateurs ont mieux appréhendé le danger en cours. Les Congolais meurtris sont encore distraits et apathiques, hélas...
Le pouvoir et Tshisekedi en profitent pour nous présenter la réalité des faits à leur avantage notamment en pointant dans les manifestations de l'opposition la preuve de leur impréparation aux élections et leur faiblesse. Comme dit un journalise, avec eux la meilleure défense, c’est l’attaque. Des subterfuges connus de toute dictature, Tshisekedi y est en plein premier responsable de la répression barbare, l'opposition doit les dénoncer vigoureusement et vite. Et contrairement à ce qu'il nous chante, ce ne sont pas les opposants qui ne savent paq ce qu'ils veulent c'est lui qui ne sait jamais rien qui fait semblant de ne pas comprendre qu'ils veulent juste des élections transparentes, libres, inclusives et apaisées ; voilà pourquoi ils marchent lorsqu'ils voient qu'une fraude électorale est boutiquee devant eux. Si sa réponse est circulez il n'y a rien avoir, il y'a au moins l'avenir qui aura un mot à dire.
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
SI ELLE VEUT EXISTER VRAIMENT, L'OPPOSITION DOIT CHANGER DE BRAQUER POUR UNE STRATÉGIE PLUS INTELLIGENTE, PLUS AUDACIEUSE, PLUS EFFICIENTE, LE POUVOIR LUI, A VITE COMPRIS QUE LA MEILLEURE DÉFENSE EST L'ATTAQUE...
L’opposition promet d’être dans la rue chaque jeudi pour dénoncer la fraude électorale, cela suffit-il surtout que depuis quelques jours, il sourd comme un écho malfaisant dans la presse, la société civile, et les politiques qui tend à décrédibiliser l'opposition notamment en imputant des propos polémiques de certains de ses représentants à sa direction, ses leaders se doivent de le combattre avec méthode. En passant, on dirait que seuls la presses et les observateurs ont mieux appréhendé le danger en cours. Les Congolais meurtris sont encore distraits et apathiques, hélas...
Le pouvoir et Tshisekedi en profitent pour nous présenter la réalité des faits à leur avantage notamment en pointant dans les manifestations de l'opposition la preuve de leur impréparation aux élections et leur faiblesse. Comme dit un journalise, avec eux la meilleure défense, c’est l’attaque. Des subterfuges connus de toute dictature, Tshisekedi y est en plein premier responsable de la répression barbare, l'opposition doit les dénoncer vigoureusement et vite. Et contrairement à ce qu'il nous chante, ce ne sont pas les opposants qui ne savent paq ce qu'ils veulent c'est lui qui ne sait jamais rien qui fait semblant de ne pas comprendre qu'ils veulent juste des élections transparentes, libres, inclusives et apaisées ; voilà pourquoi ils marchent lorsqu'ils voient qu'une fraude électorale est boutiquee devant eux. Si sa réponse est circulez il n'y a rien avoir, il y'a au moins l'avenir qui aura un mot à dire.
Compatriotiquement!
"Kinshasa : l’opposition maintient son sit-in devant le siège de la CENI malgré le refus du vice-gouverneur - 24/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/24/actualite/societe/kinshasa-lopposition-maintient-son-sit-devant-le-siege-de-la-ceni
L’opposition confirme son sit-in pour ce jeudi 25 mai devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sur le boulevard du 30 juin, dans la commune de la Gombe (Kinshasa).
Elle veut protester contre le processus électoral en cours qu’elle juge « chaotique ». C’est ce que confirme ce mercredi 24 mai à Radio Okapi le président du parti politique Envol et l’un des quatre leaders de l’opposition, organisateurs de ce sit-in, Delly Sessanga.
Il qualifie la décision d’interdiction de cette manifestation par l’Hôtel de ville d’une « grosse blague ».
Dans une correspondance adressée aux organisateurs de ce sit-in mardi 23 mai, le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, Gérard Mulumba, n’a pas pris acte de cette activité. Il justifie cette décision par le fait que le site choisi par l’opposition est repris parmi les zones neutres.
Toutefois, Gecoco Mulumba demande aux organisateurs du sit-in de constituer une délégation ne dépassant pas dix personnes pour exposer au siège de la CENI les éventuels desideratas et observations relatifs au processus électoral.
"Sit-in de l'opposition : 10 membres de l'opposition autorisés d’accès à la Ceni - 25.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122358_sit_in_de_l_opposition_10_membres_de_l_opposition_autorises_d_acces_a_la_ceni-click-video.html
La police nationale congolaise vient d’autoriser, après échanges, l’accès à la centrale électorale aux membres de l’opposition dont la marche a été interceptée ce 25 mai aux encablures de la Ceni.
Seules dix personnes considérées comme ”délégués de l’opposition” ont reçu le quitus pour accéder à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en vue de se faire entendre sur le processus électoral qu’elle qualifie de ”chaotique”.
Alors que certains manifestants restent mobilisés à quelques pas de là, attendant le compte-rendu, les 4 leaders de l’opposition : Fayulu, Sessanga, Katumbi et Matata et leurs militants tentent de forcer le passage sans y parvenir.
Notons qu’aucune arrestation, aucun blessé ni mort, n’est signalé. Les agents de l’ordre contiennent les manifestants.
"Kinshasa : tous les accès au siège de la CENI barricadés ! - 25.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122364_sit_in_de_l_opposition_devant_la_ceni_la_police_barre_la_route_aux_opposants-click-video.html
Déterminés à manifester contre le processus électoral chaotique, les leaders de l'opposition arrivés ce jeudi 25 mai sur le boulevard du 30 juin pour se rendre devant le siège de la centrale électorale ont été bloqués au niveau du bâtiment de Equity BCDC par les forces de l'ordre qui ont barricadé les voies qui mènent vers la CENI.
Face à la police, les manifestants qui accompagnent les leaders de l'opposition scandent des chansons dénonçant la fraude électorale et un processus chaotique.
Pour l'instant, les manifestants restent mobiliser et tiennent à franchir la barricade de la police pour aller manifester devant le siège de la Ceni.
Malgré l'insistance de l'opposition, les forces de l'ordre bloquent la route aux manifestants.
Dossier à suivre
= https://www.afrik.com/rdc-sit-in-opposition-ceni-police-barricade-acces/amp
= https://actualite.cd/2023/05/25/kinshasa-tout-le-perimetre-du-siege-de-la-ceni-quadrille-et-place-sous-haute-protection
"Kinshasa : les opposants refusent de quitter le boulevard du 30 juin ! - 25.05.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/05/25/kinshasa-les-opposants-refusent-de-quitter-le-boulevard-du-30-juin
Sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa dans la commune de la Gombe , les esprits commencent à se surchauffer entre la police et les manifestants de l'opposition au régime de Kinshasa.
Après une longue dispute entre les éléments de la Police Nationale Congolaise et les leaders de l'opposition, ces derniers ne veulent pas faire marche arrière....
"L’opposition dans la rue à Kinshasa: Fayulu, Matata, Katumbi et Sesanga bravent la décision de Ngobila et avancent vers le siège de la CENI - 25 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/25/lopposition-dans-la-rue-kinshasa-fayulu-matata-katumbi-et-sesanga-bravent-la-decision-de
Martin Fayulu, Moise Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga
Les quatre candidats déclarés à la présidentielle dont Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Augustin Matata Ponyo se trouvent sur le boulevard du 30 juin. Ils veulent organiser un sit-in devant la centrale électorale. Ils disent manifester pour « stopper le projet de tricherie que Denis Kadima veut orchestrer en faveur de Félix Tshisekedi », disait Martin Fayulu.
Ce jeudi, les principaux accès sur le boulevard du 30 juin à partir du siège d’Equity BCDC sont bloqués et quadrillés. Les véhicules sont obligés de faire demi-tour ou d’emprunter les voies secondaires. Les forces de l’ordre sont visibles dans cette zone.Arrêté le 20 mai, cet activiste ne veut pas baisser les bras: « On ne peut pas continuer à organiser les élections pour que le vote populaire ne soit pas respecté. J’ai été arrêté samedi et je suis une fois de plus dans la rue parce qu’il faut continuer à dénoncer ce processus. Il faut que le monde comprenne que nous congolais nous aspirons aux élections transparentes ».« Je viens manifester parce que je suis un citoyen congolais. Je viens manifester pour dénoncer un processus électoral chaotique, piégé et mal organisé. Nous ne voulons pas revivre les pratiques de 2018 », a dit sur ACTUALITE.CD Bienvenu Matumo, membre de la LUCHA.
De son côté, le rappeur et activiste Lexxus Légal a aussi donné de la voix.A part ce sit-in, l’opposition a annoncé une série de manifestations.« Nous manifestons parce que tout ce qui est fait dans cette CENI n’a rien de transparent. La CENI a notamment pour mission d’aider les congolais à se choisir des dirigeants en liberté. La CENI a pris en otage le processus. Cette CENI est monocolore. Elle pense vouloir nous imposer sa manière de fonctionner. Cette CENI roule pour Tshisekedi. Ça ne passera pas ».
"Fin du Sit-in de l'opposition : Martin Fayulu, dernier leader à quitter le lieu de la manifestation - 25.05.2923
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/05/25/fin-du-sit-de-lopposition-martin-fayulu-dernier-leader-quitter-le-lieu-de-la
"Fin du sit-in : l’opposition promet d’être dans la rue chaque jeudi pour dénoncer la fraude électorale - 26.05.2023
= https://24sur24.cd/fin-du-sit-in-lopposition-promet-detre-dans-la-rue-chaque-jeudi-pour-denoncer-la-fraude-electorale/
L’opposition congolaise avec à sa tête Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sessanga et Augustin Matata Ponyo a assiégée, pendant plus de 3 heures du temps, le boulevard du 30 juin, à la hauteur de l’immeuble BCDC, à quelques mètres du siège national de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Empêchés par la police nationale congolaise d’approcher le siège de la centrale électorale, ces congolais étaient venus pour manifester leur ras-le-bol ainsi que leur mécontentement par rapport au déroulement du processus électoral en cours, piloté par la CENI.
Sur place, devant une présence sécuritaire remarquable, les leaders de cette frange de l’opposition ont tenu à faire passer leur message.
“ Nous sommes décidé de faire un sit-in devant le bureau de la CENI. Nos militants sont bel et bien là, mais ils sont empêchés de rendre jusqu’au boulevard. Nous sommes là pour dire à la CENI que nous n’accepterons pas une nouvelle fraude électorale. Nous n’accepterons pas ce fichier électoral falsifié pour faire passer Félix Tshisekedi. Il a volé le pouvoir du peuple en 2021, cette fois-ci il ne passera pas”, a déclaré Martin Fayulu au micro de 24sur24.cd.
Bien que butée à la présence des forces de l’ordre, cette opposition ne pas fléchi et promet des actions de grandes envergures dans les prochains jours.
“ Nous sommes dans la résistance. S’il pense consommer l’argent de congolais comme il l’entend et qu’il va garder pour Félix Tshisekedi le poste qu’il a usurpé, nous lui disons d’avance non. C’est la vérité des urnes qui va prévaloir. Cette fois-ci Félix ne passera pas ”, insisté le président de l’Ecidé.
A son tour, Delly Sessanga, président du parti politique Envol, se dit consternée par le déroulement du processus électoral en cours mené par Denis Kadima.
“Nous dénonçons un processus chaotique. Ce pays n’appartient ni à la CENI ni à Monsieur Tshisekedi ni à ses amis. Ce pays appartient aux congolais, c’est aux congolais de s’approprier ce processus électoral. Ce que nous avons amorcé le 20 mai et que nous poursuivons aujourd’hui va dans le sens de sensibiliser la population pour rejeter un processus qui est chaotique sur tous les plans. On a une CENI que tout le monde sait totalement corrompu qui nous a pondu un fichier électoral dans les conditions les plus opaques depuis que nous organisons des élections dans ce pays. La CENI a elle-même audité son propre fichier. C’est la première fois qu’on voit pareille supercherie, c’est une forfaiture contre laquelle nous nous battons. L’ensemble du peuple doit se mettre debout pour se réapproprier le processus”, a affirmé Delly Sessanga.
L’élu de Luiza dans le Kasaï Central ne s’est pas empêché de fustiger le fait que Moïse Katumbi ait été empêché de se rendre au Kongo-Central le mardi 23 mai pour quelques activités de son parti Ensemble pour la République. Pour Sessanga cette pratique n’est autre que la «restriction de l’espace politique».
Rappelons que 48 heures avant, l’autorité urbaine avait interdit la manifestation de ce jeudi avec comme raison, l’inviolabilité de cette partie de la capitale car déclarée zone neutre, donc interdite aux manifestations.
Du moins, les partisans de cette opposition promettent par ailleurs de redescendre dans la rue chaque jeudi.
= https://actualite.cd/2023/05/25/sit-de-lopposition-kinshasa-nous-allons-intensifier-nos-actions-parce-que-nous-voulons
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/25/sit-in-de-lopposition-seth-kikuni-promet-lechec-du-second-mandat-de-tshisekedi.html/133432/
"Avec Peter Kazadi, la meilleure défense, c’est l’attaque
= https://www.jeuneafrique.com/1448058/politique/avec-peter-kazadi-la-meilleure-defense-cest-lattaque/
= https://congokin.blog/?p=12152
En RDC, très critiqué après la dispersion brutale d’une manifestation de l’opposition samedi, le gouvernement de Félix Tshisekedi tente de reprendre la main. Et pour le ministre de l’Intérieur, les coupables sont tout trouvés.
Peter Kazadi, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur de la RDC, durant son point de presse, le 24 mai 2023. :copyright: Ministere de l’Intérieur de la RDC
La communauté internationale, la presse, certains hommes politiques et même des ONG… Accusé d’avoir fait un usage disproportionné de la force samedi 20 mai, alors que les opposants à Félix Tshisekedi avaient appelé à manifester à Kinshasa, le pouvoir est repassé à l’offensive, ce mercredi 24 mai, désignant ceux qui sont, à ses yeux, les premiers responsables de la situation. « Le gouvernement n’entend pas se laisser faire », a prévenu Peter Kazadi, le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur lors d’un point presse.À LIREEn RDC, dispersion brutale de la marche de l’opposition
« [Il] n’entend ni se laisser intimider, ni se laisser faire du chantage, a-t-il insisté. Ce chantage consiste à dire : “Le pouvoir Tshisekedi est un pouvoir dictateur, qui opprime sa population, qui étouffe les libertés, qui envoie sa police commettre des bévues.” »
Des médias « tendancieux »
Il a ensuite dénoncé le traitement médiatique qui a été fait des événements de ces derniers jours : « Ce qui est à déplorer dans cette campagne médiatique, c’est que certains professionnels des médias ont perdu le sens de l’équilibre dans la diffusion de ces informations. Ils sont devenus tendancieux. Ils n’ont montré que les bévues, du reste condamnables, […] mais jamais ils n’ont diffusé les images où les manifestants se sont attaqués aux policiers. »
Selon l’opposition, la répression de samedi a fait de nombreux blessés, et plusieurs de ses membres ont été arrêtés. « La RDC n’est pas le seul pays au monde où les forces de sécurité ne se sont pas bien comportées lors des manifestations », rétorque Peter Kazadi. On a vu ça aussi en France. Aux États-Unis, on tue des citoyens américains par des policiers, mais jamais on a cherché à mettre ça sur le dos des autorités. Mais en RDC, lorsque quelques éléments de la police se méconduisent, on accuse l’État congolais. On accable le chef de l’État et ses ministres, comme si c’était eux qui étaient descendus sur le terrain. »À LIREMoïse Katumbi ne mettra pas les pieds dans le Kongo-Central
Alors que l’opposant Moïse Katumbi a été empêché, mardi 23 mai, de se rendre dans la province du Kongo-Central, dans le cadre d’une tournée politique, le ministre de l’Intérieur lui a reproché de ne pas avoir tenu compte de l’avertissement des autorités provinciales, qui lui avaient demandé de différer son arrivée.
« Je viens d’écouter le gouverneur du Kongo-Central avec tous les services de sécurité. Il m’a laissé entendre qu’il n’a jamais refusé l’organisation des manifestations dans sa province, mais qu’il avait posé quelques préalables, notamment ajourner la tenue des manifestations de deux jours et indiquer le lieu [à cause de] l’insécurité », a dénoncé Peter Kazadi.
La thèse de la main noire
Faisant feu de tout bois, ce dernier a ensuite commenté la situation dans l’est de la RDC, s’en prenant une nouvelle fois au Rwanda, qui occupe selon lui des pans du territoire congolais « sous couvert du mouvement terroriste M23 ». « L’insécurité de l’Est s’étend vers l’Ouest avec l’accompagnement de certains acteurs politiques qui sont même au Parlement », a-t-il dénoncé, avant de citer les violences dans le territoire de Kwamouth, dans le Maï-Ndombe. C’est dans cette province qu’est apparue une milice dénommée « Mobondo », qui sème la terreur et a étendu son rayon d’action au Kwango et au Kwilu, et même à une partie de la ville de Kinshasa.À LIREEn RDC, la revanche de Peter Kazadi
« Les renseignements à notre disposition indiquent l’implication de certaines personnalités politiques et notabilités, qui entretiennent ce conflit, intoxiquent des populations, les incitent à massacrer les autres, croyant ainsi fragiliser les institutions de l’État et saboter l’autorité de l’État », a martelé Peter Kazadi.
Contraint par la CPI
Il en déduit que dans ce contexte, un pays autre que la RDC n’aurait pas autorisé l’opposition à manifester. « Mais parce que nous avons sur notre tête une communauté internationale qui va chaque fois nous dicter la ligne à conduire pour la gestion de nos affaires internes, cette communauté internationale, avec cette presse internationale, qui distribue des points, nous sommes parfois obligés de tolérer certaines choses qui nous font mal, pour ne pas être transférés devant la Cour pénale internationale, pour ne pas être sanctionnés. »
" RDC: comme l’avait fait Peter Kazadi, Félix Tshisekedi charge l’opposition et l’accuse de vouloir empêcher la tenue des élection - May 25, 2023
= https://actualite.cd/2023/05/25/rdc-comme-lavait-fait-peter-kazadi-felix-tshisekedi-charge-lopposition-et-laccuse-de
Félix Tshisekedi a réitéré la volonté de son gouvernement de tenir des élections dans le délai constitutionnel, c'est-à-dire en décembre de l'année en cours. Devant la Communauté Congolaise vivant en Chine, le chef de l’Etat a déploré l'attitude de l’opposition, qui d'après lui, veut créer des foyers de tension à Kinshasa susceptible d'empêcher l'organisation du scrutin.« Elle ne sait finalement pas ce qu'elle veut parce qu'elle a dénoncé des choses, elle a dénoncé la Commission Électorale Nationale Indépendante, la Cour Constitutionnelle mais finalement ces mêmes opposants ont rejoint ce même processus. Cela me rappelle un peu 2018 lorsque les mêmes là étaient en train de dire on ne veut pas des machines à voter et à une semaine des élections on accepte la machine à voter c'est la même chose, on dénonce mais le lendemain on va s'enrôler, on prend la carte d'électeur on ne sait pas ce qu'on veut », a déploré Félix Tshisekedi dans son intervention ce jeudi 25 mai 2023
"RDC : une nouvelle marche de l’opposition empêchée par la police - 25.05.2023
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-une-nouvelle-marche-de-l-opposition-emp%C3%AAch%C3%A9e-par-la-police/2906094
La police s’est félicité d’avoir contenu la manifestation sans coup de feu, ni gaz lacrymogènes.
La police congolaise a empêché, jeudi à Kinshasa, une manifestation de l’opposition contre la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), qu’elle accuse de préparer des élections « chaotiques » en République démocratique du Congo (RDC).
Après la répression de la marche de l’opposition samedi dernier, quelques centaines de militants ont répondu à l’appel des opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sessanga et Matata Mponyo qui se sont récemment déclarés candidats à la présidentielle prévue le 20 décembre 2023.
La police s’est déployée dès l’aube, équipée d'engins anti-émeutes pour quadriller les voies menant à la Commission électorale en plein cœur de la commune des affaires de Kinshasa, a constaté le correspondant d'Anadolu.
Le Vice-gouverneur de la capitale, Gecoco Mulumba, avait interdit le sit-in devant le siège de la Ceni, estimant qu’en vertu d’une loi controversée, cet espace « est repris parmi les zones neutres » interdites à toutes les manifestations politiques.
Présents lors de ce rassemblement, des leaders de l'opposition ont notamment contesté le fichier électoral.
« C’est une dictature. Nous n’allons pas accepter de laisser passer un autre hold-up électoral comme en 2018. Nous sommes déterminés à faire échec à tout processus chaotique. Tout se passe dans l’opacité totale », a déclaré l’opposant Martin Fayulu, candidat à la présidentielle de 2018 remportée par Félix Tshisekedi, mais dont il a toujours contesté les résultats.
« Nous ne sommes pas d’accord avec ce processus chaotique. Un fichier électoral ne peut pas être audité pendant 3 ou 4 jours et être brandi comme crédible alors que l’enregistrement des électeurs était scandaleux », a, pour sa part, déclaré Moïse Katumbi, au milieu d’une cohue.
a police a demandé aux opposants de se constituer une délégations de dix personnes, mais ces derniers ont contesté pendant de longues discussions, parfois interrompues par des bousculades.
Les forces de l’ordre ont dispersé le rassemblement à coup de matraque contraignant les opposants à repartir.
« Nous allons revenir. Chaque jeudi, nous allons manifester devant la Ceni pour que le pouvoir comprenne que personne ne sera dupé, le peuple est éveillé », a indiqué Delly Sessanga.
La police s’est félicité d’avoir contenu la manifestation sans coup de feu, ni gaz lacrymogènes.
« Précisément, tout en restant ferme mais courtois, la police n’a émis aucun tir que ce soit à balle réelle ou en gaz lacrymogène. Aucun cas de blessure ou de décès n'a été enregistré du côté des manifestants », a déclaré le chef de la police de Kinshasa dans un communiqué parvenu à l’agence Anadolu.
En visite d'Etat en Chine depuis mercredi, le président Tshisekedi a profité d’un entretien avec la diaspora congolaise pour critiquer l'opposition qui, selon lui, "ne sait pas ce qu'elle veut". Il a rassuré que « les élections auront bel et bien lieu à la date prévue et personne à part le calendrier ne nous empêchera de le faire ».
Le Président compte briguer un nouveau quinquennat.
"RDC: vers une réduction de l’espace démocratique? - 24 mai 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/05/24/rdc-vers-une-reduction-de-lespace-democratique/
= https://magazinelaguardia.info/2023/05/23/rdc-la-police-face-aux-manifestants-quel-encadrement/
"Haro sur les condamnations sélectives des violences - 25/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/haro-sur-les-condamnations-selectives-des-violences/
* Des voix s’élèvent pour interpeller la Cenco et les quatre leaders d’opposition qui se sont abstenus de condamner les propos incendiaires à caractère tribal, des certains de leurs lieutenants et des mineurs qui se sont adonnés à jeter des projectiles sur les policiers.
Les réactions continuent à pleuvoir après la marche de l’opposition le samedi 20 mai à Kinshasa. Des voix s’élèvent de plus en plus pour décrier les condamnations sélectives de part et d’autre. Si côté opposition, des langues se sont déliées pour fustiger la répression violente des manifestants, côté pouvoir, on s’interroge encore sur l’impartialité de certains leaders politiques et religieux qui se sont jusque-là abstenus de condamner des propos incendiaires de certains députés estampillés ‘‘Ensemble’’. Motus et bouche cousue aussi à l’endroit de ces mineurs, mêlés aux manifestants, qui s’adonnaient à jeter des projectiles sur les policiers.
«Je suis étonné de constater qu’aucun membre de l’opposition (Katumbi, Matata, Fayulu, Sesanga) n’ait condamné les appels à la violence et à la haine tribale de Daniel Safu et Mukebayi. Avec une telle attitude, je me demande si ces leaders incarnent vraiment le changement», écrit sur son compte twitter Jean-Claude Katende, le président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO).
A l’instar de cet activiste de la Société civile, d’autres observateurs montent au créneau pour interpeller les quatre initiateurs de la marche de l’Opposition (Martin Fayulu de l’Ecidé, Moïse Katumbi d’Ensemble pour la République, Matata Ponyo de LGD et Delly Sesanga d’Envol) qui ont mobilisé des manifestants le samedi dernier ‘‘pour protester contre la vie chère, l’insécurité généralisée en RDC et l’opacité dans les préparatifs des élections prévues en fin d’année’’.
Interpellation
Dans leurs réactions après cette marche de protestation, les quatre leaders ont vite fait de dénoncer la répression dont ils ont été victimes. Ils ont déploré aussi les arrestations brutales de leurs cadres et militants, mettant un accent particulier sur ce mineur qui a subi des sévices corporels de la part des forces de l’ordre.
De l’avis de certains analystes, autant ces leaders de l’opposition ont chargé le pouvoir, autant devraient-ils recadrer certains de leurs députés qui ont distillé des propos incendiaires à caractère tribal. De même, devraient-ils condamner ces mineurs qui lançaient des projectiles sur les hommes en uniforme.
Recadrer les fautifs
Loin de se cantonner aux quatre ténors de l’opposition, ces observateurs adressent la même interpellation au clergé catholique, à travers la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui a toujours dénoncé les violences.
Au regard du tout récent communiqué de l’épiscopat congolais qui n’a pas été tendre avec le Pouvoir, ces analystes s’attendent également à une condamnation explicite des discours à caractère tribal proférés par des cadres de l’opposition. De même pour les mineurs violents.
Ce qui a tout l’air d’une indignation à géométrie variable. Il importe donc d’éviter de faire deux poids, deux mesures.
"Des hommes-clés des leaders sous la menace de mandats d’arrêt ? 6 26/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/des-hommes-cles-des-leaders-sous-la-menace-de-mandats-darret/
*Selon des sources, le Pouvoir chercherait à mettre sous les verrous Olivier Kamitatu, Salomon SK Della, Don Pierrot Sadiki, Prince Epenge, Lexxus Legal, Franklin Tshiamala…
Des proches collaborateurs des quatre principales figures de l’opposition (Katumbi, Fayulu, Sesanga et Matata) seraient visés par des mandats d’arrêt. A quelque six mois des élections générales du 20 décembre prochain, le Pouvoir montre ses muscles à ses opposants. Ces derniers doivent leur salut à la Communauté internationale qui veille…
Selon notre confrère Congo Libéré, qui cite des sources au sein des services des renseignements, ces » mandats sont prêts. Ne manquent plus que l’occasion pour les faire exécuter « .
Les personnes cibles devaient être cueillies, d’après les mêmes sources, à l’occasion du sit-in organisé devant le siège de la Centrale électorale hier jeudi 25 mai. Mais la manif n’avait pu se dérouler comme prévu par ses initiateurs, l’autorité urbaine l’ayant interdite.
Ces mandats d’arrêt viseraient des proches collaborateurs des principales figures de l’opposition. Car toucher les principaux leaders eux-mêmes, à savoir Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Mata Ponyo et Delly Sesanga ferait grand bruit au niveau international.
Il s’agit notamment de Prince Epenge et d’Alex Dende, alias Lexxus Legal, proches de Martin Fayulu ; d’Olivier Kamitatu, de Salomon Kalonda, de Don Pierrot Sadiki et du député Innocent Kazembe, quatre fidèles de Moïse Katumbi ; ou encore de Franklin Tshiamala, le secrétaire général de LGD, le parti d’Augustin Matata Ponyo.
Selon Congo Libéré, l’objectif avoué du pouvoir de Kinshasa serait de » fragiliser les principales figures de l’opposition en vue de la présidentielle en neutralisant les hommes clés dans leur entourage « .
Mis au courant, les Etats-Unis et l’Union européenne, notamment, suivraient de près la situation.
Lors de la manifestation de l’opposition contre la vie chère, le Pouvoir n’a pas fait dans la dentelle : une répression féroce s’était abattue sur les manifestants. On a dénombré plusieurs blessés, des arrestations d’activistes et d’opposants dont le député provincial Mike Mukebayi, censure de médias…
Trois jours plus tard, Moïse Katumbi s’est vu interdire l’accès à la province du Kongo Central où il devait tenir son meeting.
Des signes de raidissement du régime qui font craindre le retour de la manière forte. Inquiétant à l’approche des élections. Faudrait-il y voir la relation de cause à effet ? En tout cas, les capitales occidentales insistent pour que le gouvernement congolais crée des conditions favorables au respect des libertés publiques et à la tenue d’élections transparentes et crédibles.
"Vous avez dit « opposition ya pete » ? - 26.05.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/vous-avez-dit-opposition-ya-pete/
Fils de l’opposant suprême, Fatshi avait eu cette formule mi français, mi lingala facile : « opposition ya pete« . Une opposition molle, confidentielle, anecdotique et même désincarnée. Bref, une espèce d’opposition de témoignage. A mille lieues de l’opposition qu’ont incarnée des décennies durant l’UDPS et son icône Etienne Tshisekedi. En clair, entre cette opposition-là et l’opposition actuelle, il n’y a pas photo. C’est comme le jour et la nuit.
D’où vient alors que face à une opposition » molle« , on en arrive à l’usage disproportionné de la force ? Avait-t-on vraiment besoin de mobiliser autant de forces de l’ordre -en uniforme comme en tenue camouflée- pour contenir une opposition » molle » ? Etait-il vraiment nécessaire de barrer la route au convoi d’un opposant » mou » en partance pour le Kongo central ? Valait-il la peine de déployer moult ceintures de policiers avec camions pour sanctuariser le siège de la CENI face à des opposants… inoffensifs, des » mbwas ya kopal » (chiens inoffensifs, NDLR), diraient les Kinois?
Ces interrogations à forte saveur d’oxymore sonnent comme autant de preuves par l’absurde que, depuis le 20 mai, l’opposition rd congolaise a déchiré le certificat de » mollesse « . Elle donne de la voix, bat le pavé ou ce qui y ressemble, et fait réagir les chancelleries occidentales. Autant de hauts faits d’armes dont se prévalaient les opposants d’avant-hier et d’hier.
Une semaine a suffi pour que l’opposition dicte l’actualité rd congolaise. En langage branché, on parlerait du buzz. Pour sûr, il y aura un avant et un après 20 mai 2023.
Une fois que l’on a reconnu ce réveil d’opposants congolais, il restera le plus dur. A savoir l’unité ou l’union dans la durée et surtout l’élaboration d’une offre politique pour éviter une autre alternance sans alternative.
Il ne suffit pas d’avoir une opposition qui manifeste bruyamment matin, midi et soir sur fond d’un nihilisme systémique et systématique. Les Congolais ont fait l’expérience de ce genre d’opposition dite « radicale« . Le hic consiste à disposer d’un programme cohérent et structurant avec des hommes aptes à le mettre en œuvre.
"Félix Tshisekedi aux opposants : « ils ne savent pas ce qu’ils veulent » - 26.05.05.2023
= https://24sur24.cd/felix-tshisekedi-aux-opposants-ils-ne-savent-pas-ce-quils-veulent/
Félix Tshisekedi séjourne depuis le mercredi 24 mai, en Chine, dans le cadre d’une visite d’État. Le président congolais est à la tête d’une grande délégation gouvernementale qui séjournera dans ce pays jusqu’au 29 mai. Politique, technologie, défense, économie et commerce seront au cœur de cette visite d’État.
A l’occasion, il a rencontré la diaspora congolaise. Les questions électorales ont refait surface. Félix Tshisekedi a tenu à rassurer sur la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
Face aux contestations de l’opposition qui critique un processus électoral “chaotique”, Félix-Antoine Tshisekedi pense qu’elle ne sait pas ce qu’elle cherche.
« Elle [opposition] a dénoncé la CENI, la Cour constitutionnelle et finalement ils ont rejoint le processus [ par l’enrôlement]. Cela me rappelle 2018 lorsque les mêmes étaient en train de dénoncer la machine à voter, pour finalement appeler à voter à une semaine des élections. On ne sait pas ce que l’on veut », a déclaré le chef de l’État qui signe et persiste :
« Les élections auront bel et bien lieu à la date prévue. Personne ne nous empêchera de le faire ».
Pendant ce temps à Kinshasa, le quatuor de l’opposition, Martin Fayulu, Delly Sessanga, Matata Ponyo et Moïse katumbi étaient en sit-in à quelques mètres du siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Ils avaient prévu de manifester devant le quartier général de la centrale électorale pour exprimer leur ras-le-bol ainsi que leur mécontentement par rapport au déroulement du processus électoral en cours, piloté par la CENI, mais ils en ont été empêchés par la Police nationale congolaise (PNC) qui a érigé un périmètre de sécurité impressionnant dans cette zone.
"Accusé d’infiltrer la Force du Progrès de l’UDPS, le PPRD répond coup sur coup au VPM Peter Kazadi - 25.05.2023
= https://24sur24.cd/rdc-accuse-dinfiltrer-la-force-du-progres-de-ludps-le-pprd-repond-coup-sur-coup-au-vpm-peter-kazadi/
La réaction n’a pas tardé à tomber du côté du Parti du Peuple pour la Revolution et la Démocratie (PPRD), à la suite de la dernière sortie médiatique du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières, Peter Kazadi.
Ce dernier n’a pas manqué l’occasion de critiquer sévèrement l’opposition congolaise qui selon lui, octroie des armes blanches aux délinquants lors des différentes manifestations publiques.
“ Le phénomène Forces du progrès, ce n’est pas ce qu’Etienne Tshisekedi avait béni. Tout le monde se constitue aujourd’hui en membres de force du progrès. Tous les «shegués» (enfants de la rue) du PPRD sur le boulevard. Ces gens sont parfois manipulés par des opposants. Même certains de nos policiers ont été manipulés. Ceux qui arrachaient les téléphones des gens à l’époque, aujourd’hui sont devenus des forces du progrès ”, avait déclaré le VPM Peter Kazadi.
La famille politique de Joseph Kabila juge d’«irresponsables» les propos du Ministre de l’Intérieur qui « frisent l’amateurisme au sommet de l’Etat ».
“ Comment la jeunesse du PPRD, parti d’opposition, peut être encadrée par les services de sécurité sous la tutelle de Peter Kazadi, sans être identifiée par ce dernier ? ”, s’interroge le PPRD.
Et d’accuser avec insistance: “ nul n’ignore l’existence d’une milice à Kingabwa, entretenue par le pouvoir en place. Celle-ci a migré en Brigade spéciale de l’UDPS (B.S.U) communément appelée Force du progrès, composée des combattants porteurs d’armes blanches (machettes, chevrons, barres de fer, etc.”.
Les images des jeunes appartenant aux Forces du Progrès font débat. Sur leurs uniformes, le nom de l’UDPS comme appartenance figure. Il s’agit d’un groupe de brigands qui opère au moyen d’armes blanches. Ils ont opéré le samedi 20 mai dernier aux côtés des forces de l’ordre lors de la marche de l’opposition qui a été violemment réprimée. La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a dénoncé «une milice officiellement entretenue».
"RDC: irresponsabilité et amateurisme au sommet de l’Etat, les mots durs du PPRD à la suite de la sortie médiatique de Peter Kazadi au sujet du phénomène « Forces du progrès » - 25 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/25/rdc-irresponsabilite-et-amateurisme-au-sommet-de-letat-les-mots-durs-du-pprd-la-suite-deQuelques jours plus tôt, c’est la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui avait dénoncé “une milice officiellement entretenue”.“J'ai grandi au sein de l’UDPS. Je connais la mentalité des membres de l'UDPS. Le phénomène Forces du progrès aujourd'hui n'est pas le même qu'Etienne Tshisekedi avait béni. Tout le monde aujourd'hui se constitue en membre de Forces du progrès, tous les shégués, tous les gens qui étaient membres du PPPRD qui étaient sur le boulevard du 30 juin, sont devenus membres des Forces de progrès. Et ils sont manipulés par les opposants”, avait déclaré Peter Kazadi Kankonde, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières, jeudi au cours d’une conférence de presse.“La CENCO est écœurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec les armes blanches (machettes, bâtons, pierres…) au vu et au su de la Police sans être interpellés. Pire encore, certains éléments de la Police nationale étaient porteurs des mêmes outils de violence qu’ils échangeaient visiblement avec des individus en tenue civile, dont certains portaient le dorsal B.S.U ou Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du progrès. Avec une telle complicité affichée publiquement, on se demande si cette Brigade Spéciale n’est pas une milice officiellement entretenue”, disait un communiqué de l’épiscopat.
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), dit avoir appris avec "une grande déception les propos irresponsables qui frisent l'amateurisme au sommet de l'État du Vice-Premier Ministre ayant l'Intérieur et la Sécurité dans ses attributions, Monsieur Peter Kazadi (…) attribuant à la jeunesse du PPRD les bavures et les actions inciviques lors de la marche de l'opposition du 20 mai dernier ».
Le PPRD se pose quelques questions à ce sujet: comment une jeunesse du PPRD, parti de l'opposition peut être encadrée par les services de sécurité qui sont sous tutelle de Monsieur Peter Kazadi sans être identifiés par ces derniers ? Et d’enfoncer: « Nul n'ignore l'existence d'une milice à Kingabwa entretenue par le pouvoir en place, celle-ci a migré en Brigade Spéciale de l'UDPS (B.S.U) communément appelée « Forces du Progrès » composée des combattants porteurs d'armes blanches (machettes, chevrons, barres de fer, etc....).
Ainsi, le PPRD réitère « son soutien indéfectible à l'ensemble de l'opposition tout entière pour bloquer les dérives dictatoriales de Monsieur Félix Tshisekedi ».
Le parti de Joseph Kabila précise aussi que sa position n’a pas changé au sujet du processus électoral en cours.
"Manifestation de l’opposition : tribalisme, actes inciviques commandités par « des gens de premier rang » (VPM en charge de l’Intérieur)- 25/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/manifestation-de-lopposition-tribalisme-actes-inciviques-commandites-par-des-gens-de-premier-rang-vpm-en-charge-de-linterieur/
Le tribalisme, les actes inciviques ont été des mots d’ordre donnés par « des gens de premier rang » de l’opposition, lors de la marche du samedi, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), a affirmé mercredi, dans son point de presse, le vice-Premier ministre de l’Intérieur.
«Nous avons vu des gens de premier rang appeler au tribalisme, aux tueries, avant même ces manifestations», a déclaré le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi.
«Au Katanga, il y a des gens qui tuent des gens, mettent dans les sacs pour terroriser la population, ils ont décidé de ramener cette situation à Kinshasa à travers des manifestations», a-t-il poursuivi. «Face à ces comportements inciviques et antipatriotiques des responsables de l’opposition notamment en donnant des machettes aux « drogués » en leur indiquant des cibles », a dit Peter Kazadi, «on ne laissera personne semer la mort ou la désolation au nom de la liberté d’expression». Le vice-Premier ministre a déploré le fait que « certains médias tendancieux au pays comme à l’international » n’aient relayé que les bévues, du reste condamnables, de certains éléments de la police, avant d’interpeler les ONG et les institutions d’appui à la démocratie, notamment le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).
L’insécurité dans l’Ouest favorisée par des hommes politiques
Par ailleurs, le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi a fait savoir que l’insécurité de l’Est s’étend vers l’Ouest avec l’accompagnement des hommes politiques, indiquant le renforcement des troupes rwandaises dans la partie Est du pays. «L’insécurité à l’Ouest du pays est effective avec le Mobondo à partir de Kwamouth et elle s’est étendue dans plusieurs endroits jusqu’au Kongo Central», a-t-il affirmé. «Les Mobondo s’attaquent à tout ce qui est symbole de l’Etat, tuent nos populations civiles, incendient des villages entiers à la base, c’est un conflit des terres et aussi coutumier. Les renseignements que nous avons, indiquent qu’il y a l’implication des politiques, et des notabilités», a conclu Peter Kazadi.
"Félix Tshisekedi: « Cette police, pas très au fait, a été poussée à bout par une meute de gens qui ont été embrigadés et payés et peut-être drogués pour provoquer et agresser les policiers» - 26 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/26/felix-tshisekedi-cette-police-pas-tres-au-fait-ete-poussee-bout-par-une-meute-de-gens
Éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC). Ph. Actualite.cd
Félix Tshisekedi a eu des mots très durs à l’endroit tant des manifestants que des agents de l’ordre. En séjour en Chine, il a commenté devant les membres de la communauté congolaise les derniers évènements politiques. Son diagnostic est sans filtre: « C’est vrai que dans leur intervention, il y a eu des excès. Cependant, vous devez aussi comprendre que nous avons une police, qui pendant 18 ans, a été vidée de sa substance. On recrutait des jeunes gens qu’on habillait en uniformes, mais sans formations, sans rien. Ils étaient envoyés au casse-pipe pour faire des victimes et terroriser la population ».
Avec des termes parfois légers, il s’est cependant engagé à en faire davantage pour doter le pays d’une police professionnelle.Face à la communauté congolaise, il ne s’est pas défilé quand il s’agissait de s’attaquer aux organisateurs de la manifestation: « Cette police, pas très au fait, a été poussée à bout par une meute de gens qui ont été embrigadés et payés et peut-être drogués pour provoquer et agresser la police ».« Nous avons hérité de ces gens que nous essayons maintenant de recadrer. Nous essayons de renforcer leurs capacités. L’académie de police qui était à l’abandon, don de l’Union européenne, est en train d’être relancée grâce au partenariat avec les amis des Émirats arabes unis.
Et d’ajouter:Concernant le comportement de la Police, le député national Ados Ndombasi avait déposé mercredi au bureau de l’Assemblée nationale la lettre sur la « question orale avec débat sur les actes de barbarie commis par la police lors de la marche du 20 mai 2023 ». L’élu vise Peter Kazadi Kankonde, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières.« Finalement, nous avons 27 agents de l’ordre blessé. Certains ont été laissés pour mort. J’ai été les visiter et j’en sais quelque chose. Dans ces échanges malheureusement, la Police ne s’est pas contenue. Elle a parfois posé des actes exagérés, disproportionnés, notamment cette image de ce jeune homme de 12 ans que j’ai aussi rencontré. C’est vrai qu’on peut se poser la question sur ce qu’il faisait là, à cet âge ».
"La Prospérité : « Elections 2023 : Félix Tshisekedi persiste, les Opposants résistent ! » - 26/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/26/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-elections-2023-felix-tshisekedi-persiste-les
Revue de presse de ce vendredi 26 mai 2023
Le sit in avorté de l’opposition ayant abouti à une manifestation sur le boulevard du 30 juin, jeudi 25 mai, à Kinshasa, fait la Une des journaux parus ce vendredi 26 mai dans la capitale congolaise.
La Prospérité rapporte qu’à partir de la Chine où il effectue en visite d’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo décline toutes ses responsabilités sur les conséquences de toutes les manifestations organisées à l’initiative de Moïse Katumbi Chapwe, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sesanga, sous les couleurs de l’Opposition.« Mais, quoi qu’il en soit, il y est encore jusqu’au 26 mai 2023 », commente le tabloïd.Selon lui, en effet, affirme le quotidien, ceux-là, c’est-à-dire, les quatre : « savent ce qu’ils cherchent ».
Pendant ce temps, à Kinshasa les concernés étaient hier en sit-in devant le siège de la CENI, indique La Prospérité.
D’après elle, malgré le dispositif sécuritaire impressionnant et adapté à la mesure de tous les dangers et enjeux, ils ont été là jusqu’à ce qu’ils ont réalisé que l’accès leur était hermétiquement fermé, avant de rentrer vers leur QG de Faden House, à la Gombe, pour une séance d’évaluation.
Tard dans la soirée, dans un communiqué, le quatrin de l’opposition exige de manière concrète la démission de Gentiny Ngobila et en même temps rejette la balle à Félix Tshisekedi, quoiqu’aujourd’hui absent de Kinshasa, la capitale, explique ce journal.
Dans l’entendement de ces opposants, explique ce tabloïd, la brutalité policière couplée aux échauffourées résiderait dans le fait que l’autorité urbaine n’aurait pas pu autoriser d’autres marches que la leur aux mêmes heures et le même jour.
« Ils reviennent également sur leurs revendications principales articulées essentiellement autour du rejet du processus électoral, dans son format actuel, l’exigence de la recomposition de la CENI et de la Cour Constitutionnelle et, comme toujours, la révision de la Loi électorale », souligne le journal.
Africa News revient également sur les propos de Felix Tshisekedi contre le quatuor de l’opposition. Le journal précise que le Président de la République a tenu ses propos lors de ces échanges à Pekin, avec la communauté congolaise vivant en Chine.
Le Chef de l’Etat a accusé les opposants d’entretenir un agenda caché pour boycotter les élections et installer la désolation en créant des tensions et des confits au pays, rapporte ce trihebdomadaire.
«Vous me parlez de quelle Opposition? Celle qui compte sur les foyers de tension à Kinshasa et une ébullition au Katanga. Les opposants ont un agenda caché. Ils ne veulent pas des élections car, c’est clair qu’ils ne sont pas prêts et ils comptent maintenant sur le désordre et des tensions dans le pays. Nous allons nous défendre bec et ongle. Je suis sûr que nous ne perdrons pas cette bataille. Le peuple RD-congolais va gagner», a soutenu le Président de la République Félix-Antoine.
Congo Nouveau note, lui également, que l’opposition n’a pas pu manifester devant la Commission électorale nationale indépendante ce jeudi 25 mai 2023. Le sit-in qu’elle avait convoqué pour dire non à des élections chaotiques a été interdit par l’Hôtel de ville au motif que le site désigné est une zone neutre interdite à toute manifestation.
Malgré ce refus, les manifestants ont quand même effectué le déplacement du boulevard du 30 juin qui, cependant, était verrouillé par un imposant dispositif policier depuis la nuit, fait savoir ce trihebdomadaire.
Pour lui, « d’un côté, en ayant été mis dans l’impossibilité de manifester, l’opposition a fait enregistrer à l’histoire une nouvelle preuve de l’intolérance politique et du recul de la démocratie, cela après les déconvenues de la marche de samedi dernier, réprimée dans le sang, et de l’introduction de Katumbi de se rendre dans le Kongo-Central. De l’autre côté, l’opposition a pu faire entendre sa voix à la face de la communauté internationale à travers les médias présents qui, eux aussi, ont subi le blocus de la police ».
Mais pour L’Avenir, « l’opposition a encore échoué ».
Selon ce quotidien, « une fois de plus, l’opposition politique, constituée de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga, a échoué sa deuxième tentative, qui
consistait non seulement à mobiliser les Congolais, mais aussi à faire un sit-in à la CENI, pour fustiger ce qu’elle qualifie « de processus électoral chaotique ».
Et ce journal de poursuivre :L’Avenir affirme qu’ayant été informée que la CENI est située dans une zone neutre interdite aux manifestations, « l’opposition a usé de la provocation et c’est dans le calme et la courtoisie que les manifestants ont été maîtrisés », même si la Police se retrouve avec 4 blessés dans ses rangs.« Visiblement et comme on a eu déjà à le dire, l’opposition qui n’est pas prête à aller aux élections, veut multiplier les incidents, mieux créer le chaos qu’il attribuerait au pouvoir en place. Une manœuvre dilatoire qui ne passera plus, d’autant plus qu’au niveau de la CENI, le compte à rebours pour l’organisation des élections a
déjà commencé ».
"En RDC, l’opposition à nouveau empêchée de manifester
= https://www.jeuneafrique.com/1448468/politique/en-rdc-lopposition-a-nouveau-empechee-de-manifester/
Un cortège conduit notamment par Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo et Moïse Katumbi n’a pas pu se rendre devant le siège de la commission électorale, le 25 mai, à Kinshasa, après avoir été repoussé par les forces de l’ordre.
À Kinshasa, le 25 mai, l’opposition a été empêchée de manifester devant le siège de la Ceni par les forces de l’ordre. :copyright: Justin Makangara / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP.
Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, Moïse Katumbi et Delly Sesanga, leaders de l’opposition congolaise, ont été empêchés le 25 mai par la police de se rendre devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) où ils avaient prévu de manifester contre le « chaos électoral » qui s’annonce, selon eux, en RD Congo. Tôt le matin, des policiers anti-émeute déployés en nombre ont bloqué les accès vers la Ceni, située sur le boulevard du 30-Juin, l’une des principales artères de Kinshasa.
Conduits par les opposants et candidats à la prochaine présidentielle, les manifestants ont tenté à plusieurs reprises d’avancer vers les barrières métalliques dressées par les forces de l’ordre, mais ont été à chaque fois repoussés. Des échanges entre les leaders politiques et des responsables de la police ont duré au moins trois heures, sans parvenir à un compromis.
À Lire En RDC, les manifestations peuvent-elles tourner à l’affrontement à Kinshasa ?
Les manifestants « n’ont pas un memorandum ni un document » à déposer à la Ceni, « nous n’avons pas reçu l’ordre de la hiérarchie » de les laisser passer, a expliqué un officier de police, sous couvert d’anonymat.
« Processus chaotique »
Des manifestants ont enflammé des pneus sur la chaussée, et entonné des chants hostiles au président Félix Tshisekedi. Ils ont aussi lancé des pierres ou des bouteilles en plastique en direction de la police, qui les a repoussés à coups de matraques ou en avançant avec des véhicules dans la foule, la poussant à se disperser. Au moins deux hommes qui formaient une ceinture de protection autour de Moïse Katumbi ont été brutalisés par la police. L’un d’eux a été blessé au visage.
À Lire RDC – Martin Fayulu : « Félix Tshisekedi va devoir partir »
L’opposition manifeste contre « un processus [électoral] chaotique que Monsieur Tshisekedi et les siens veulent rééditer pour 2023, le peuple dit non ! » a déclaré à la presse Delly Sesanga. La présidentielle est prévue le 20 décembre et Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis 2019, est candidat à sa réélection.
Contre-attaque du gouvernement
Une précédente manifestation de l’opposition avait été réprimée le 20 mai à Kinshasa par la police, répression condamnée par l’épiscopat congolais ainsi que par plusieurs instances internationales, dont les Nations unies (ONU) et l’Union européenne. Trois jours plus tard, l’opposant Katumbi avait été empêché de se rendre dans la province du Kongo-Central (ouest).
À Lire Moïse Katumbi ne mettra pas les pieds dans le Kongo-Central
Devant la presse, le 24 mai, le ministre congolais de l’Intérieur, Peter Kazadi, a accusé des leaders politiques de chercher, avec des « manifestations non autorisées », à « provoquer des violences et des tueries pour les mettre sur le dos du gouvernement ». « Le gouvernement, garant de l’ordre public et de la paix sociale, n’entend pas se laisser intimider », a-t-il ajouté. L’opposition a affirmé son intention d’organiser des manifestations chaque jeudi à Kinshasa.(avec AFP)
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"DIRECT SIT IN DEVANT CENI:FAYULU,SESSANGA,KATUMBI ET MATATA BRUTALISE'S, POPULATION EN COLERE - 25.05.20233
"EN DIRECT:SIT IN DE L'OPPOSITION DEVANT LE SIEGE DE LA CENI AVEC MARTIN FAYULU,M. KATUMBI ET MATATA - 25.05.20233
"#Kinshasa: Empêchée de se rendre au siège de la CENI, l’opposition résiste toujours à la police - 25.05.2023"
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 28/5/2023, 3:09 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
QU'EST-CE QU'ON A DE NOUVEAU AU MAGASIN POUR L'HEURE SINON DES DÉCLARATIONS BÊTES ET QUASI CRIMINELLES DES GENS AU POUVOIR POUR JUSTIFIER LEUR ÉCHEC PATENT DE PRESQUE 5 ANS ET EN FACE LE REGRET TROP MOU ET TROP IMPUISSANT... HEUREUSEMENT IL Y'A LA CONDAMNATION UNANIME DE LA DICTATURE EN MARCHE DU CÔTÉ DES OBSERVATEURS ÉTRANGERS.
.
On voit le débile démagogue Kabuya oublier le passé de son parti notamment celui où les Tshisekedi (donc y compris le père) vivaient de la manne de Katumbi pour aujourd'hui le qualifier de tribaliste qui n'aimerait pas le fils à cause de ses origines kasaiennes. De telles âneries sont hélas courantes venant de l'Udps comme celle qui prétend que l'opposition ferait des revendications parce qu'elle aurait besoin d'un glissement. Jusqu'où ???
Sinon sachez qu'il y'a un viseur impitoyable pour s'apercevoir comment Tshisekedi est en train de plonger bec et ongles dans le marigot de la dictature : regarder les multiples reportages sortis par les journalistes ou les simples observateurs dans lesquels alors dans l'opposition il condamnait ses adversaires les traitant de tous les noms notamment de dictateurs sur ce qu'exactement il est en train de faire aujourd'hui au pouvoir. Certains comme l'excellent Pero Luwara usent de ce dévoilement salutaire de façon convaincante.
Cela va-t-il dessiller les yeux des Congolais souvent très distraits et peu exigeants ? Osons l'espérer et encore une fois prions les Ancêtres pour que le pays ne tombe pas plus bas qu'il est déjà...
Qui perd gagne ou pas la conclusion ne souffre d'aucune discussion :Tshisekedi a emprunté le dangereux chemin de la dictature, d'une sévère réduction autoritaire de l'espace démocratique sans la moindre circonstance atténuante !
PS.Merci svp de visionner ci-dessous l'excellente conférence de presse de Bolengetenge SG d'Ensemble pour la Republique. Non seulement il démonte pièces contre pièces la peur bleue face à Katumbi contenue dans les âneries de Kabuya et des siens à l'Udps et dans la fumeuse Union sacrée, mais aussi il démontre avec expertise l'échec patent du régime de Tshisekedi.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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On voit le débile démagogue Kabuya oublier le passé de son parti notamment celui où les Tshisekedi (donc y compris le père) vivaient de la manne de Katumbi pour aujourd'hui le qualifier de tribaliste qui n'aimerait pas le fils à cause de ses origines kasaiennes. De telles âneries sont hélas courantes venant de l'Udps comme celle qui prétend que l'opposition ferait des revendications parce qu'elle aurait besoin d'un glissement. Jusqu'où ???
Sinon sachez qu'il y'a un viseur impitoyable pour s'apercevoir comment Tshisekedi est en train de plonger bec et ongles dans le marigot de la dictature : regarder les multiples reportages sortis par les journalistes ou les simples observateurs dans lesquels alors dans l'opposition il condamnait ses adversaires les traitant de tous les noms notamment de dictateurs sur ce qu'exactement il est en train de faire aujourd'hui au pouvoir. Certains comme l'excellent Pero Luwara usent de ce dévoilement salutaire de façon convaincante.
Cela va-t-il dessiller les yeux des Congolais souvent très distraits et peu exigeants ? Osons l'espérer et encore une fois prions les Ancêtres pour que le pays ne tombe pas plus bas qu'il est déjà...
Qui perd gagne ou pas la conclusion ne souffre d'aucune discussion :Tshisekedi a emprunté le dangereux chemin de la dictature, d'une sévère réduction autoritaire de l'espace démocratique sans la moindre circonstance atténuante !
PS.Merci svp de visionner ci-dessous l'excellente conférence de presse de Bolengetenge SG d'Ensemble pour la Republique. Non seulement il démonte pièces contre pièces la peur bleue face à Katumbi contenue dans les âneries de Kabuya et des siens à l'Udps et dans la fumeuse Union sacrée, mais aussi il démontre avec expertise l'échec patent du régime de Tshisekedi.
"LE DÉBAT AFRICAIN
Présidentielle RDC: quel climat politique et social? - 26/05/2023
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/le-d%C3%A9bat-africain/20230526-pr%C3%A9sidentielle-rdc-quel-climat-politique-et-social
- Podcasts
- Le débat africain
LE DÉBAT AFRICAIN
À quelques mois de l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo, le climat préélectoral semble se durcir après les manifestations de l’opposition de cette semaine. Doit-on y voir un risque pour les échéances de décembre prochain
Des membres des forces de sécurité patrouillant, après une tentative de manifestation organisée par l'opposition, à Kinshasa, en République démocratique du Congo, le 20 mai 2023. :copyright: JUSTIN MAKANGARA/REUTERS
Avec la participation de :
- Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo
- Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole de Moïse Katumbi
- Me Georges Kapiamba, avocat, président de l’Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj)
- Me Hervé Diakiese, porte-parole du Comité laïc de coordination (CLC).
"RDC : l’ONU condamne la répression d’une marche, un opposant crie à la « dérive dictatoriale » - 24.05.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/05/24/rdc-l-onu-condamne-la-repression-d-une-marche-un-opposant-crie-a-la-derive-dictatoriale_6174610_3212.html
A sept mois d’une élection présidentielle qui s’annonce tendue, la Monusco appelle les autorités « à respecter le droit à la liberté de réunion et de manifestation pacifique ».
Des militants de l’opposition face à un policier lors d’une manifestation à Kinshasa, le 20 mai 2023. JUNIOR KANNAH / AFP
L’ONU a condamné à son tour, mardi 23 mai, « l’usage disproportionné de la force par la police », samedi à Kinshasa, lors d’une manifestation de l’opposition congolaise, dont un candidat a dénoncé une « dérive dictatoriale » après avoir été empêché de se rendre dans l’ouest du pays.
Lire aussi : En RDC, un front anti-Tshisekedi se dessine en vue de l’élection présidentielle de décembre
A sept mois d’une élection présidentielle qui s’annonce tendue, la Conférence épiscopale du Congo (Cenco) avait condamné lundi la « répression ignoble et sauvage que les forces de l’ordre et leur milice complice [avaient] infligée le 20 mai aux manifestants, y compris aux mineurs trouvés sur leur chemin ». L’Union européenne (UE) a également condamné « cette répression violente » et les Etats-Unis ont fait part de leur « préoccupation » face aux « indications d’un usage disproportionné de la force par les forces de sécurité ».
Mardi, la Mission de l’organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) a elle aussi « condamné l’usage disproportionné de la force par la police », « salué l’arrestation des policiers impliqués dans l’incident contre un mineur » et appelé les autorités à « respecter le droit à la liberté de réunion et de manifestation pacifique ».
Le convoi de Moïse Katumbi bloqué
Dans le même temps, le camp de Moïse Katumbi, l’un des candidats de l’opposition à la présidentielle, a déploré que celui-ci ait été empêché mardi de se rendre dans la province du Kongo-Central (ouest), qu’il avait prévu de sillonner jusqu’à la fin de la semaine. Invoquant des raisons de sécurité, le gouverneur de la province avait demandé au candidat, tard lundi soir selon son équipe, de reporter ses activités de deux jours et de les limiter à un seul endroit.
Lire aussi : Dans l’est de la RDC en guerre, le difficile enrôlement des électeurs
« Nous avons dit à la police que nous nous engagions à ne pas faire de manifestation publique avant 48 heures », a déclaré à la presse Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi. Mais les forces de police n’ont pas laissé passer le convoi du candidat, qui a fait demi-tour et est rentré à Kinshasa. « Nul ne peut empêcher un citoyen, quel qu’il soit, de circuler librement dans son pays. La République démocratique du Congo n’est pas une propriété privée », a fustigé le porte-parole. Cet épisode « lève les derniers doutes qui pouvaient encore exister sur la dérive dictatoriale dans laquelle nous sommes plongés », a-t-il ajouté.
L’opposition prévoit une nouvelle manifestation jeudi à Kinshasa devant le siège de la Commission électorale nationale. La présidentielle est prévue le 20 décembre et Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis 2019, est candidat à sa réélection.
Le Monde avec AFP
"Membre du Congrès américain, Chris Smith préoccupé par « les menaces » de l’UDPS contre les opposants et l’Eglise catholique - 26.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122430_membre_du_congres_americain_chris_smith_preoccupe_par_les_menaces_de_l_udps_contre_les_opposants_et_l_eglise_catholique.html
Chris Smith
Le président de la sous-commission sur la santé mondiale, les droits de l’homme dans le monde et les organisations internationales et de la sous-commission sur l’Afrique du Congrès américain, Chris Smith, se dit extrêmement préoccupé par « les menaces du parti au pouvoir (UDPS) contre ses opposants politiques et les efforts visant à intimider et à limiter la capacité de l’Église catholique à participer à la préparation et à la supervision des élections présidentielles de 2023 ».
Dans une déclaration faite mercredi 24 mai, Chris Smith affirmant que l’Église catholique est l’une des rares entités au Congo à avoir la crédibilité, le respect et l’influence nécessaires pour tenir le gouvernement responsable de la fraude électorale, a exhorté vivement l’administration Biden et les défenseurs de la démocratie du monde entier à soutenir les efforts des catholiques et autres organisations pour s’assurer que les élections qui doivent s’y tenir à la fin de cette année sont libres, équitables et inclusives.
« L’administration américaine doit clairement faire savoir au président de la RDC, Félix Tshisekedi, que lui et son gouvernement doivent prendre toutes les mesures appropriées pour garantir que ces élections se tiennent à temps, favorisent une large participation, emploient des processus impartiaux et sûrs », a-t-il déclaré.
Pour le membre du Congrès américain, le gouvernement de la RDC doit, quant à lui, protéger les droits de tous les citoyens congolais. Par ailleurs, il a exhorté les parlementaires congolais à faire tout leur possible, comme leurs collègues américains, pour garantir que les chefs religieux et les groupes politiques aux opinions opposées soient protégés contre les attaques violentes.
« Les rapports précédents faisant état de profanations d’églises et d’attaques calibrées contre des chefs religieux sont alarmants. J’ai critiqué la violence qui a suivi la déclaration du 10 juillet 2021 du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, dénonçant publiquement un projet de loi électorale qui priverait de son droit de vote tout citoyen congolais dont la mère et le père ne sont pas nés en RDC. Cette législation est toujours en instance au parlement congolais, bien qu’elle contrevienne à la Constitution congolaise et à la volonté d’une écrasante majorité du peuple congolais », a-t-il dit.
Face à cette situation et au regard de « l’influence perverse » du parti communiste chinois qui, selon lui, s’étend en RDC, Chris Smith estime que « les États-Unis semblent étrangement muets ». Ainsi, il appelle l’administration Biden à agir pour changer les choses et soutenir le peuple congolais qui est « bien trop précieux »
"Situation sécuritaire, politique et électorale : Les USA annoncent leurs inquiétudes à Tshisekedi - 25 mai 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/05/25/situation-securitaire-politique-et-electorale-les-usa-annoncent-leurs-inquietudes-a-tshisekedi.html/133405/
Au cours d’un échange téléphonique avec Félix Tshisekedi le mercredi 24 mai 2023, le secrétaire d’Etat américain aux affaires étrangères, Anthony Blinken, a exprimé sa profonde préoccupation pour les personnes blessées et déplacées par la violence à l’Est de la RDC.
« J’ai appelé Tshisekedi pour exprimer ma profonde préoccupation pour les personnes tuées, blessées, déplacées ou rendues vulnérables par la violence en cours dans l’est de la République démocratique du Congo. J’ai réitéré que toutes les parties doivent respecter les processus de Luanda et de Nairobi », a indiqué, le secrétaire d’État américain sur son compte Twitter.
Cet échange a aussi tourné autour de la vie démocratique de la RDC. Anthony Blinken a rappelé que les États-Unies sont attentifs aux droits du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations.
Le secrétaire d’Etat américain a aussi mentionné que le processus électoral enclenché en RDC. Il a par conséquent réitéré l’engagement des États-Unis à soutenir des élections libres et équitables en RDC.
Concernant le volet sécuritaire, Anthony Blinken a martelé que son pays, les États-Unis, ont encore appelé le Rwanda à mettre fin à son soutien militaire accordé aux terroristes du M23.
Notons que cet appel téléphonique intervient au moment où, le Président Félix Tshisekedi entame une visite d’Etat dans la République populaire de Chine où il va rencontrer son homologue chinois pour parler coopération bilatérale entre les deux pays.
"RDC: Blinken appelle au respect du droit de manifester - 25 mai 2023
= https://afrique.lalibre.be/77474/rdc-blinken-appelle-au-respect-du-droit-de-manifester/
"RDC: l’ONU condamne la répression d’une marche, un opposant parle de « dérive dictatoriale » - 24 mai 2023
= https://afrique.lalibre.be/77459/rdc-lonu-condamne-la-repression-dune-marche-un-opposant-parle-de-derive-dictatoriale/
"Kwango: Matata Ponyo interdit de tenir son meeting à Kenge - 26 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/26/kwango-matata-ponyo-interdit-de-tenir-son-meeting-kenge
L’opposant Matata Ponyo s'est vu interdit de tenir le meeting au chef-lieu de la province du Kwango alors que les militants et sympathisants de son parti étaient nombreux ce vendredi dans la salle du cinquantenaire de la procure à Kenge. C'est lorsque l'ancien premier ministre a voulu faire son entrée que des policiers le lui ont interdit et le gestionnaire de la salle a sorti le public, indiquant qu'il aurait reçu "l'ordre du gouverneur de province" qui à son tour cite Kinshasa.
Selon le porte-parole du gouvernement provincial du Kwango, la décision du gouvernement provincial se justifie par la situation sécuritaire très précaire dans le Kwango suite à l’activisme de la milice Mobondo. Aussi, dit-il qu'il a fallu protéger Matata qui aurait mal géré plusieurs projets dont serait bénéficiaire le Kwango, ce qui allait occasionné un soulèvement de la population.Le leader de l'opposition lui, dénonce une nouvelle preuve de la dictature du régime actuel."La population n'était pas contente de son arrivée, nous avons aussi des problèmes sérieux de Mobondo ici, il ne faut pas venir rallumer le feu là où il y en a déjà assez. Au motif qu'il a détourné plusieurs projets du Kwango qu'il a amené au Maniema là-bas, le dossier Bukangalonzo ici qu'il a très mal géré et donc, ce sont les raisons qui ont fait que, pour sa protection, nous l'avons empêché d'accéder dans la salle. C'est pour le protéger", déclare Adelar Nkisi, porte-parole du gouvernement provincial du Kwango."Encore une fois c'est la preuve de la dictature dans laquelle nous vivons aujourd'hui. On nous a refusé de pouvoir être reçu par la population. On nous a refusé d'avoir un meeting dans une salle de la ville, et encore une fois on vient de nous refuser d'avoir un meeting dans une salle d'une paroisse. La dictature, aujourd'hui elle a étendu son territoire jusque dans les églises, même les réunions au sein des salles se trouvant dans les concessions religieuses sont frappées par une dictature inimaginable", déclare Matata Ponyo.
Et d'ajouter que: "Le gouverneur dit que c'est une instruction qu'il a reçue du vice-premier ministre, Peter Kazadi".
Il y a une semaine, une marche de l’opposition organisée par Moise Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sesanga a été violemment réprimée par les forces de l’ordre et de sécurité à Kinshasa. Plusieurs personnes ont été blessées et interpellées sans compter des dégâts matériels. Cette répression a été vivement condamnée au pays et à l’international. Quelques jours après, Moïse Katumbi a été interdit de se rendre au Congo Central. Ce jeudi, les quatre leaders de l’opposition et leurs militants ont été empêchés de tenir un sit-in devant le bureau de la CENI. Ils protestent contre “un processus électoral chaotique”.
"Soutien à Matata Ponyo : "La RDC s’enfonce inexorablement dans l’oppression et la tyrannie" (Moïse Katumbi) - 26.05.2023
= https://yabisonews.cd/politique-la-rdc-senfonce-inexorablement-dans-loppression-et-la-tyrannie-moise-katumbi/
Dans un tweet publié le vendredi 26 mai sur son compte, le président de Ensemble pour la République a exprimé son soutien à Matata Ponyo.
En effet, l’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo a été empêché ce même vendredi de tenir une conférence à Kenge et de séjourner dans le territoire de Kikwit dans l’ex-grand Bandundu.
Pour Moïse Katumbi, la RDC fait face à la tyrannie et qu’il faut l’en faire sortir.
» Soutien à Matata ponyo, empêché, comme tous les opposants, de circuler librement dans son pays et d’ y mener des activités politiques. La RDC s’enfonce inexorablement dans l’oppression et la tyrannie », a-t-il écrit.
« Avec le peuple à nos côtés, nous l’en sortirons! », s’est il exclamé.
A noter que depuis quelques jours, les opposants dénoncent la multiplication d’entraves aux libertés de manifestation et de mouvement. Ils pointent d’un doigt accusateur l’actuel pouvoir de Kinshasa.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122414_apres_katumbi_le_gouvernement_prend_sa_revanche_sur_matata_ponyo_a_kwango.html
"Kwilu : Le maire de Kikwit interdit toute manifestation publique après l’annonce de l’arrivée de Moïse Katumbi ce samedi 27 mai - 27.05.2023
= https://yabisonews.cd/kwilu-le-maire-de-kikwit-interdit-toute-manifestation-publique-apres-lannonce-de-larrivee-de-moise-katumbi-ce-samedi-27-mai/
Le maire de la ville de Kikwit dans la province du Kwilu vient d’interdire toute manifestation publique dans sa juridiction après l’annonce de l’arrivée de Moïse Katumbi ce samedi 27 mai 2023 dans cette ville.
L’autorité urbaine de Kikwit justifie sa décision par l’insécurité qui prévaut dans le Grand Bandundu, créée par la milice « Mobondo » et le faible effectif des agents de l’ordre qui devraient assurer la sécurité de ladite manifestation.
Cette décision a été notifiée aux présidents fédéraux des partis politiques LGD, UDPS Tshisekedi et Ensemble pour la République qui y prévoyaient des manifestations publiques.
«Suite à l’insécurité grandissante dans les provinces de Maï-ndombe, Kwango et Kwilu créée par les miliciens Mobondo, la ville de Kikwit étant au carrefour est obligée de prévenir l’insécurité qui peut subvenir et aussi vu le nombre insuffisant des agents de l’ordre de ma juridiction, je ne saurai donner une suite favorable à vos requêtes », lit-on dans cette correspondance.
Entre-temps, l’opposant Moïse Katumbi devrait se rendre ce samedi 27 mai 2023 dans cette ville. Le président de Ensemble pour la République a par conséquent annulé son voyage à la dernière minute suite à cette décision de l’hôtel de ville de Kikwit.
Cette décision de l’autorité urbaine de Kikwit n’a pas laissé indifférent les membres du parti politique de l’ancien gouverneur de l’ex Katanga. Ces derniers ont jugé «inconstitutionnelle» cette décision.
«On ne sait pas comment un individu peut faire peur à travers tout le pays. Ça s’est passé au Kongo-central et maintenant ça se passe au Kwilu. Quand on dit que non, il y a les « Mobondo » à Kikwit, mais soyons clairs, je suis à Kikwit et la ville est calme. On circule jusqu’à minuit. Sa décision est anticonstitutionnelle et non démocratique…donc le pouvoir en place a peur de Katumbi», déclare Édouard Bomashi, coordonnateur de la ligue des jeunes de Ensemble/Kikwit.
Signalons que Moïse Katumbi est également attendu ce 30 mai 2023 à Bandundu-ville. Reste à savoir si l’autorité urbaine du chef-lieu de la province du Kwilu n’aura pas, lui non plus, emboîté les pas de son collègue de Kikwit.
"Kikwit : mécontents, les militants "d'Ensemble pour la République" dénonce une "dictature sans nom" - 27.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122459_kikwit_mecontents_les_militants_d_ensemble_pour_la_republique_denonce_une_dictature_sans_nom.html
Les militants de "Ensemble pour la République" ont bravé la décision du maire interdisant les rassemblements publics. Ils se sont mobilisés au siège du parti pour y accueillir leur leader politique, Moïse Katumbi, dont la venue annulée était annoncée ce samedi 27 mai dans la ville de Kikwit.
Mécontents, ils parlent de "dictature sans nom qui s'installe dans notre province. Nous regrettons beaucoup du fait que notre leader n'est plus arrivé comme prévu. Il était d'abord empêché au Kongo central. Le même scénario se répète à Kikwit", dénonce Jean Kitoko, président fédéral de "Ensemble pour la République" ville de Kikwit.
D'après lui, une telle dictature va plonger le pays dans un chaos ignoble.
"Nous avons engagé beaucoup de dépenses pour cet événement. Voilà la suite", regrette Rose Nkoyilo, une des militantes.
Elle demande au gouvernement central de changer la façon de travailler et de respecter les droits fondamentaux de l'être humain.
De son côté, Achille Lungu, un autre militant, espère que ce vent passera et que tout redeviendra normal.
"Sit-in de l’opposition : « si Monsieur Kadima pense qu’il va encore mettre Tshisekedi et lui faire garder le poste qu’il a usurpé, nous lui disons non » (Martin Fayulu) - 25 mai 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/25/sit-in-de-lopposition-si-monsieur-kadima-pense-quil-va-encore-mettre-tshisekedi-et-lui-faire-garder-le-poste-quil-a-usurpe-nous-lui-disons-non-martin-fayul.html/133419/
"RDC-Caricature: manifestations politiques, c'est la saison
= https://actualite.cd/2023/05/26/rdc-caricature-manifestations-politiques-cest-la-saison
"Lubumbashi : Le maire de la ville interdit le sit-in de l’opposition prévu devant le bâtiment de la CENI ce samedi - 26.05.2023
= https://yabisonews.cd/lubumbashi-le-maire-de-la-ville-interdit-le-sit-in-de-lopposition-prevu-devant-le-batiment-de-la-ceni-ce-samedi/
Le maire de la ville de Lubumbashi, Martin Kazembe Shula a interdit le sit-in de l’opposition politique prévu au bâtiment abritant la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ce samedi 27 mai 2023.
L’annonce en a été faite dans un communiqué publié ce vendredi 26 mai dernier dans la soirée dont une copie est parvenue à Yabisonews.cd.
Le maire demande aux fédérations provinciales de Ensemble pour la République, Envol, ECIDé et LGD de désigner une délégation de quatre personnes pour déposer leur lettre à la CENI. Martin Kazembe Shula s’oppose à toute manifestation devant le bâtiment de la CENI.
« Je suis désolé de vous informer que les marches, caravanes motorisées et autres manifestations publiques sont suspendues jusqu’à nouvel ordre pour des raisons de sécurité. Ainsi, je vous invite à former une délégation de quatre personnes pour remettre votre mémo à la CENI», indique le communiqué.
Il convient de rappeler que les fédérations provinciales des partis politiques d’opposition, notamment Ensemble pour la République de Katumbi, l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé) de Fayulu, Envol RDC de Sessanga et Leadership pour la gouvernance et le développement (LGD) de Matata, avaient précédemment annoncé leur intention d’organiser un sit-in au siège de la CENI à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga
= https://actualite.cd/2023/05/27/haut-katanga-la-police-empeche-le-sit-de-lopposition-lubumbashi-devant-le-bureau-de-la
"Lubumbashi : interdite d'accéder au siège de la CENI, l'opposition lit son mémo devant la Police - 27 mai 2023
= https://7sur7.cd/2023/05/27/lubumbashi-interdite-dacceder-au-siege-de-la-ceni-lopposition-lit-son-memo-devant-la
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/27/conference-reprimee-de-matata-la-rdc-senfonce-dans-loppression-et-la-tyrannie-moise-katumbi.html/133450/
"RDC : Augustin Kabuya accuse Moïse Katumbi de combattre le chef de l’État à cause de ses origines Kasaïennes - 27, 2023
= https://actu30.cd/2023/05/rdc-augustin-kabuya-accuse-moise-katumbi-de-combattre-le-chef-de-letat-a-cause-de-ses-origines-kasaiennes/
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a tenu un meeting de circonstance dans la nuit du vendredi 26 mai, dès son retour à Kinshasa, après une tournée européenne.
Devant les militants de son parti, il a dénoncé les discours à caractère tribal tenus par Daniel Safu et Mike Mukebayi, députés national et provincial du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
A l’en croire, ces attaques constituent une politique voulue par Moïse Katumbi qui combat « Félix Tshisekedi non pas parce qu’il gère mal le pays mais à cause de ses origines ».
« C’est inacceptable qu’en 21ème siècle, un homme politique qui veut diriger le Congo dans les jours à venir puisse avoir des députés de son parti qui développent des discours à la haine tribale. (…) Aujourd’hui le monde va retenir une chose, Félix Tshisekedi n’est pas combattu parce qu’il gère mal le Congo mais c’est parce qu’il est luba. Il est combattu seulement à cause de ses origines », a lancé le SG de l’UDPS.
Augustin Kabuya a, à l’occasion, appelé la communauté internationale à sanctionner le président d’Ensemble pour la République.
« C’est inacceptable, Félix Tshisekedi n’avait pas demandé à Dieu de le créer Kasaïen. Il est combattu par Katumbi à cause de ses origines. Nous ne l’acceptons jamais. Nous voulons voir tous les décideurs du monde condamner Katumbi puisque ce sont les députés de son parti Ensemble« , a-t-il lâché.
Il a invité les membres de l’UDPS à se préparer pour voter « massivement » le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, comme ce fut le cas à la présidentielle de 2018, en vue de lui donner un second mandat à la tête de la République Démocratique du Congo.
"Troisième acte du « Qui perd gagne »: la CENI - 25.05.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/troisieme-acte-du-qui-perd-gagne-la-ceni/
Jamais deux sans trois. Après la marche réprimée dont l’onde de choc continue de retentir, après la virée interdite dans le Kongo central, les quatre opposants congolais reviennent à la charge. Cette fois-ci, ils placent le curseur sur la CENI. Ils projettent, en effet, un sit-in boulevard du 30 juin ce jeudi.
Une manif non agréée par l’autorité urbaine. Pour le coup, l’Hôtel de ville de Kinshasa est d’autant plus fondé d’interdire ce rassemblement que le siège de la Centrale électorale est légalement sanctuarisé. Nul ne l’ignore.m
Pas donc besoin d’être devin pour imaginer la réaction du Pouvoir: répression d’une manif illégale.
Pas la peine d’une boule de cristal pour lire anticipativement la réponse des forces de l’ordre : barricade, déploiement de la Police.
Inutile de consulter un voyant ou un prophète autoproclamé pour subodorer la posture du quartet de l’opposition : malgré le caractère inviolable de l’antre de Kadima, on y va.
A l’arrivée, pas étonnant qu’on assiste à un troisième face-à-face tendu entre détenteurs de l’impérium et partisans de l’opposition. Avec le risque – sans être un oiseau de mauvais augure ni un prophète de malheur -, d’assister à d’autres bavures et/ou dérapages. Ou les deux en même temps.
Le sit-in pourrait donc ne pas avoir le moindre début de commencement. Mais, le Pouvoir ne sortirait pas forcément ragaillardi de l’épreuve de force. Symétriquement, déboutée, l’opposition ne serait pas nécessairement la perdante de cet énième bras de fer. En somme, en multipliant des actions de rue, les opposants jouent au « qui perd gagne« . Jeu dans lequel l’UDPS avait excellé tout au long de son très long séjour dans l’opposition.
Blanchis sous le harnais de la XIIème rue Limete, Fayulu, Katumbi…ont retenu toutes les leçons. Les voilà en train d’appliquer fidèlement les méthodes qui ont eu pour effet d’affaiblir voire de discréditer tour à tour les régimes Mobutu et Kabila à l’international.
A malin, malin et demi ? Effet boomerang? Retour de la manivelle ? Il y a un peu de tout cela à la fois.
"Dieudonné Bolengetenge sur les accusations de Kabuya contre Katumbi : « Le SG de l’UDPS vient de reconnaître que le président Tshisekedi gère mal le pays » - 28.05.2023
= https://actu30.cd/2023/05/d-bolengetenge-sur-les-accusations-de-kabuya-contre-katumbi-le-sg-de-ludps-vient-de-reconnaitre-que-le-president-tshisekedi-gere-mal-le-pays/
Dieudonné Bolengetenge
Au cours d’une conférence de presse tenue, ce samedi, à Kinshasa, le secrétaire général du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi a souligné que les propos tenus par Augustin Kabuya viennent de confirmer que le mandat du président Tshisekedi est désastreux.
« Que deux élus appartenant à Ensemble pour la République dénoncent les excès tribalistes du pouvoir qui devraient diriger la République dans les intérêts de tous, le secrétaire général de l’UDPS n’y a vu l’ombre de Moïse Katumbi contre le président de sa tribu, il faut avoir pitié de notre pays », a souligné Dieudonné Bolengetenge.
Et de poursuivre : « Après le déboire du programme de 100 jours, les dérives du projet Tshilejelu, l’escroquerie de la fausse taxe RAM, les fausses promesses de l’Allemagne d’Afrique, des universités imaginaires à coup de millions de dollars partis en fumée, l’insécurité généralisée au quatre coins du pays, le secrétaire général de l’UDPS vient de reconnaître que le bilan est désastreux et que le président gère mal le pays, tout en invitant le peuple et le monde entier à reporter le jugement sur Moïse Katumbi ».
Dans la foulée, le secrétaire général de cette formation politique a fustigé l’arrestation en « violation des règles » de Mike Mukebay, député provincial élu de Kinshasa.
« (…) Les propos tenus par Mukebay et Safu ont été tenus dans ce pays par d’autres politiques. Parlant même de l’arrestation de Mike Mukebay, ceux qui sont partis l’arrêter l’ont fait dans la violation des lois », a-t-il dit.
Dans son adresse aux militants de son parti à Limete, dans la capitale congolaise, le SG de l’UDPS a exigé des sanctions contre Moïse Katumbi qu’il accuse de combattre le président Tshisekedi à cause de ses origines Kasaïennes.
"Kikwit: Matata Ponyo et l'opposition ont finalement tenu leur meeting
- 27 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/27/kikwit-matata-ponyo-et-lopposition-ont-finalement-tenu-leur-meeting
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122392_la_chine_s_oppose_a_l_ingerence_des_forces_ext
= https://laprosperiteonline.net/elections-2023-felix-tshisekedi-persiste-les-opposants-resistent/
"DECRY INFO 26.5.2023 FATSHI, 1 COUP D'ÉTAT EN ROUTE.OPP PIEGE, FATSHI VERS DES ÉLECTIONS FRAUDULEUSES"
"Propos Tribalistes du SG KABUYA, BOLENGETENGE SG D'ENSEMBLE - 27.O5.2023"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
TRIBALISME OU L'ACCUSATION DU MOMENT CONTRE UNE ARME DE DESTRUCTION MASSIVE FANTASMÉE A DESSEIN !?!
Revenons, si vous permettez, aux accusations tout azimuth de tribalisme envers les adversaires politiques de la voix de Kabuya, SG de l'Udps. Où se niche vraiment le tribalisme, qui se comporte en réel tribaliste, pourquoi ce problème est revenu plus que jamais d'actualité depuis l'avènement de F Tshisekedi ???
Il n'y a pas photo, Tshisekedi est entouré des personnes de son patelin, jour après jour ses nominations comptent une très large majorité des mêmes. Seraient-ils plus competents et plus honnêtes que ceux des autres tribus, est-ce là un moyen de favoriser la cohésion nationale...?
En vérité c'est là une victimisation tactique pour assumer ce qu'ils sont ne pouvant agir autrement, un temps d'avance pour accuser du même mal les autres qui ne manqueront pas de le leur reprocher tant le spectacle est insoutenable.
Pour convaincre ceux qui en douteraient encore il n'y a qu'a leur demander de consulter la retrospective des propos de Tshisekedi un peu avant et depuis qu'il est au pouvoir : plus d'une fois il s'est rendu coupable d'un discours partisan tribal là ou en qualité de Chef de l'Etat il aurait dû se comporter en rassembleur, en père de la Nation.
Kabuya son représentant politique et tribal n'a fait qu'emboiter le pas d'une technique de dediabolisation pour se disculper à l'avance oubliant le passé récent de son parti où l'on trouve Katumbi qu'il accuse aujourd'hui de tribaliste au chevet des programmes de l'Udps déjà du temps de feu Etienne Tshisekedi. En fait tous les moyens sont devenus bons ou seront bons pour rempiler â tête du pays mais reussira-t-il pour autant à convaincre les Congolais au-delà de son parti ?
Comment ça s'est passé ces derniers temps ? Après une période de doute pendant laquelle un glissement n'etait pas écarté, Tshisekedi et son équipe ont réussi à mettre les bouchées doubles en fortifiant leur Union sacrée et en se dotant d'un nouveau recrutement avec l'entrée de trois poids lourds au gouvernement. Cet exploit leur a donné plus d'asqurance suerout depuis qu'ils ont réussi à valider l'audit d'un fichier externe de leur cru et presenté la loi de la répartition des sièges. Plus question de douter, ils sont décidés à avoir les élections de leur choix, c'est dire dans les conditions qui leur assurent à tout prix la victoire en décembre 2023 ; du coup ce n'est pas l'opposition qui viendra leur barrer la route sous prétexte de revendications démocratiques d'un processus électoral juste, il leur faut gagner. Les accusations légitimes de dérive dictatoriale ne leur font rien. Le tribalisme est chez ceux qui le leur reprochent pas chez eux...
Réussiront-ils à tenir tête jusqu'au bout ? Il faut quand-même entre-temps conseiller les opposants à manifester bruyamment leurs revendications ; on ne sait jamais...
Attendons la suite...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Revenons, si vous permettez, aux accusations tout azimuth de tribalisme envers les adversaires politiques de la voix de Kabuya, SG de l'Udps. Où se niche vraiment le tribalisme, qui se comporte en réel tribaliste, pourquoi ce problème est revenu plus que jamais d'actualité depuis l'avènement de F Tshisekedi ???
Il n'y a pas photo, Tshisekedi est entouré des personnes de son patelin, jour après jour ses nominations comptent une très large majorité des mêmes. Seraient-ils plus competents et plus honnêtes que ceux des autres tribus, est-ce là un moyen de favoriser la cohésion nationale...?
En vérité c'est là une victimisation tactique pour assumer ce qu'ils sont ne pouvant agir autrement, un temps d'avance pour accuser du même mal les autres qui ne manqueront pas de le leur reprocher tant le spectacle est insoutenable.
Pour convaincre ceux qui en douteraient encore il n'y a qu'a leur demander de consulter la retrospective des propos de Tshisekedi un peu avant et depuis qu'il est au pouvoir : plus d'une fois il s'est rendu coupable d'un discours partisan tribal là ou en qualité de Chef de l'Etat il aurait dû se comporter en rassembleur, en père de la Nation.
Kabuya son représentant politique et tribal n'a fait qu'emboiter le pas d'une technique de dediabolisation pour se disculper à l'avance oubliant le passé récent de son parti où l'on trouve Katumbi qu'il accuse aujourd'hui de tribaliste au chevet des programmes de l'Udps déjà du temps de feu Etienne Tshisekedi. En fait tous les moyens sont devenus bons ou seront bons pour rempiler â tête du pays mais reussira-t-il pour autant à convaincre les Congolais au-delà de son parti ?
Comment ça s'est passé ces derniers temps ? Après une période de doute pendant laquelle un glissement n'etait pas écarté, Tshisekedi et son équipe ont réussi à mettre les bouchées doubles en fortifiant leur Union sacrée et en se dotant d'un nouveau recrutement avec l'entrée de trois poids lourds au gouvernement. Cet exploit leur a donné plus d'asqurance suerout depuis qu'ils ont réussi à valider l'audit d'un fichier externe de leur cru et presenté la loi de la répartition des sièges. Plus question de douter, ils sont décidés à avoir les élections de leur choix, c'est dire dans les conditions qui leur assurent à tout prix la victoire en décembre 2023 ; du coup ce n'est pas l'opposition qui viendra leur barrer la route sous prétexte de revendications démocratiques d'un processus électoral juste, il leur faut gagner. Les accusations légitimes de dérive dictatoriale ne leur font rien. Le tribalisme est chez ceux qui le leur reprochent pas chez eux...
Réussiront-ils à tenir tête jusqu'au bout ? Il faut quand-même entre-temps conseiller les opposants à manifester bruyamment leurs revendications ; on ne sait jamais...
Attendons la suite...
"RDC: Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga annoncent un meeting à la place sainte Thérèse le 17 juin prochain - 29 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/29/rdc-fayulu-katumbi-matata-et-sesanga-annoncent-un-meeting-la-place-sainte-therese-le-17
Dans une correspondance adressée ce lundi 29 mai à Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa, les quatre leaders de l’opposition signataires de la déclaration de Lubumbashi, à savoir : Martin Fayulu, Moise Katumbi, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga annoncent la tenue d’un meeting populaire à la place Sainte Thérèse, à Kinshasa, samedi 17 juin prochain.
Ce meeting, font savoir ses organisateurs, consistera à “ échanger avec la population kinoise sur les questions importantes de la nation”.
Cette autre activité de ces leaders de l’opposition intervient après celles de la marche réprimée par la police, le samedi 20 mai dernier, et du sit-in organisé devant la Commission électorale nationale indépendante (CENI), jeudi 25 mai dernier.
Contexte
Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata « unissent leurs idées et forces pour mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation des élections dans le délai constitutionnel ».
Réunissant autour d’eux d’autres opposants, ils appellent la population « à résister et à exercer une vigilance citoyenne ». Ces quatre candidats s’engagent à demeurer solidaires dans l’unité d’idées et d’actions pour « faire aboutir la lutte du peuple congolais pour un véritable État de droit ». Ils lancent également l’appel à la société civile et annoncent une série d’actions pour « faire aboutir leurs revendications ». Leur première activité de grande "envergure" était la marche du 20 mai dernier, qui avait pour but de dénoncer « l'insécurité grandissante, la vie chère et la misère du peuple, le processus électoral chaotique ».
"RDC – Obstruction des libertés publiques : L’ACAJ entend soumettre au gouvernement un projet de mise en place d’un Cadre permanent de concertations - mai 28, 2023
= https://actu30.cd/2023/05/rdc-obstruction-des-libertes-publiques-lacaj-entend-soumettre-au-gouvernement-un-projet-de-mise-en-place-dun-cadre-permanent-de-concertations/
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) a exprimé sa préoccupation sur le recul du respect de la protection des droits de l’homme. C’était au cours d’une conférence de presse tenue, le 27 mai, à Kinshasa, en RD Congo.
D’après le président de l’ACAJ, cette situation est plus inquiétante qu’en 2018, alors que le projet de société du président Félix Tshisekedi avait pour soubassement l’instauration d’un État de droit en RDC.
Sur base de son monitoring, cette structure de défense des droits de l’homme condamne d’une part la violence sur les manifestants du 20 mai dernier mais aussi l’obstruction systématique de la part de l’État quant à l’exercice de leurs activités politiques. Elle félicite la Police nationale pour avoir placé à la disposition de la justice militaire des éléments présumés auteurs de ces bavures.
En outre, l’ACAJ promet de soumettre au vice-premier ministre de l’Intérieur et sécurité un projet de mise en place urgente d’un cadre permanent de concertations devant regrouper les représentants de son ministère, des partis politiques, regroupements politiques ainsi que la société civile afin de suivre et régler tous les cas d’obstruction à l’exercice des libertés publiques avant, pendant et après les élections.
S’agissant du procès de l’ancien conseiller privé du chef de l’État, Fortunat Biselele Kayipangi, l’ACAJ a exprimé aussi sa profonde préoccupation.
« L’ACAJ estime qu’en cette période pré-électorale où la RDC fait face à des défis sécuritaires majeurs, la tenue d’un tel procès risque d’avoir un impact politique négatif sur l’opinion et remettre en question la volonté de la restauration d’un État de droit en RDC », a déclaré Me Georges Kapiamba.
Pour rappel, Fortunat Biselele est accusé par la justice congolaise d’être en intelligence avec le pays agresseur de la RDC, le Rwanda, et d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
"Le torchon brûle entre le camp Katumbi et Tshisekedi, entre les SG (UDPS, ENSEMBLE) ça tire de partout ! - 28.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122483_le_torchon_brule_entre_le_camp_katumbi_et_tshisekedi_entre_les_sg_udps_ensemble_ca_tire_de_partout.html
La tension monte entre le camp d’Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi, et le secrétaire de l’UDPS, Augustin Kabuya.
Tout est parti sur les propos à caractère tribal tenus par les députés du parti de Moïse Katumbi dont le camp UDPS estime que le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, « n’est pas attaqué parce qu’il gère mal le pays, mais parce qu’il est luba », a lancé Augustin Kabuya.
Face à ses militants, le secrétaire de l’UDPS demande à toutes les organisations de sanctionner Moïse Katumbi, car « il ne mérite pas de diriger le Congo », en laissant ses élus s’en prendre aux Luba.
Un message mal digéré dans le camp d’Ensemble pour la République qui le qualifie d’incitation à la haine et attaque personnelle.
« Incitation et attaque personnelle contre Moïse Katumbi et les députés de Ensemble pour la République. Augustin Kabuya devra en répondre si jamais un de nous est touché. Ce discours de haine peut avoir des conséquences fâcheuses au sein de l’opinion », déclare le député national Gratien Iracan.
Et de poursuivre, « En politique il est trop dangereux de lancer tel genre de message. Notez que chaque leader a une masse derrière lui. N’allons pas sur ce terrain trop glissant. Nous sommes tous congolais malgré nos divergences socio-culturelles. »
De son côté, le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge, tacle le secrétaire général de l’UDPS.
Dans une mise au point, le SG du parti de Moïse Katumbi estime que Augustin Kabuya n’a vu que l’ombre de Katumbi sur les propos de Daniel Safu et Mike Mukebayi envers « le Président de sa tribu ».
« Après le déboire du programme de 100 jours, les dérives du projet tshilejelu, l’escroquerie de la fausse taxe RAM, les fausses promesses de l’Allemagne d’Afrique, des universités imaginaires à coût des millions de dollars partis à fumée, l’insécurité généralisée dans le quatre coins du pays, réprimande, bastonnade et vexation policière ces derniers jours, jetant définitivement dans les oubliettes, la rhétorique de peuple d’abord et l’État de droit, le secrétaire général de l’UDPS vient de reconnaître que le bilan est désastreux et que le Président gère mal le pays », déclare Dieudonné Bolengetenge.
Et d’ajouter, « Tout en invitant le peuple et le monde entier à reporter le jugement sur Moïse Katumbi, au lieu de s’en prendre au chef de tribu, qu’il veut protéger. Du seul fait, que Moïse Katumbi combat le Chef, du fait de son origine tribale. Il y a là, la démonstration d’une nullité absolue. »
Depuis la répression de la marche de l’opposition du samedi 20 Mai dernier, l’échec du sit-in devant la CENI le jeudi 25 Mai et l’interdiction du déplacement de Moïse Katumbi dans la province du Kongo-central, les pics ont pris une autre tournure entre l’opposition et le régime en place.
Qui vivra verra !
"Muyaya : « le gouvernement fait son possible pour des élections dans le délai, l’opposition n’en veut pas » - 29/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/muyaya-le-gouvernement-fait-son-possible-pour-des-elections-dans-le-delai-lopposition-nen-veut-pas/
Au cours de la célèbre émission » Le Débat africain « , sur RFI, le ministre de la Communication et Médias, a indiqué que le Gouvernement joue à fond la carte de la tenue des élections dans les délais impartis, alors que l’Opposition est dans la logique de partage de pouvoirs…
Patrick Muyaya cite le Président de la République, Félix Tshisekedi qui, lors d’une rencontre avec la diaspora congolaise en Chine, a redit à haute et intelligible voix sa détermination à organiser les élections à la date échue.
« Je suis en Chine avec le Président de la République qui vient de redire que nous ferons tout pour que les élections se tiennent dans le délai et elles se tiendront« , a affirmé le porte-parole du Gouvernement, insistant sur le fait que » les élections donnent des devoirs à tout le monde. «
« Nous comme Gouvernement devons assurer le financement, la sécurité du processus. Mais les autres parties prenantes, la société civile, les partis politiques doivent travailler à côté de la CENI. Il est du devoir de la Centrale électorale de construire la confiance autour du processus. Et la CENI a organisé dernièrement des journées portes ouvertes, continue de communiquer … « , explique le ministre Muyaya.
Ce dernier déplore que dans l’attitude de l’Opposition, tout est noir au Congo, il n’y a aucun éclair, tout le monde travaille mal, sauf évidemment les opposants dans ce qu’ils pensent. Evidemment le Porte-parole du Gouvernement estime que ce n’est pas de cette façon-là que la démocratie fonctionne.
» Il faut être en mesure de reconnaitre les choses qui ont été faites. Aujourd’hui au niveau de la CENI, le travail du fichier électoral est fini, le 25 (juin, NDLR) on va faire un appel à candidature, on va ouvrir des Bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC)«
Dialoguer avec le Bureau de la CENI
Tendant l’oreille aux revendications de l’Opposition, le ministre fait savoir qu’ » à terme, la CENI ne doit pas être orientée vers le Gouvernement. Aujourd’hui ils ont fait un sit-in à la CENI. On leur a demandé de déléguer dix personnes pour aller parler avec le Bureau de la Centrale électorale, visiblement ce n’est pas le dialogue avec la CENI qu’ils veulent, c’est le chaos, c’est la violence. Ils ne sont pas prêts pour les élections, ils espèrent un dialogue, un glissement et nous allons repartir dans leur rengaine… « , fait savoir le Porte-parole du Gouvernement.
« Aujourd’hui par rapport aux défis qui sont les nôtres comme pays, nous ne pouvons pas nous amuser avec le délai constitutionnel, parce que nous avons déjà vu les conséquences que cela produites« , prévient Patrick Muyaya[[/justify]
Le conseil à donner, suggère le ministre Muyaya, « c’est de dire à tous les amis de l’Opposition de se rapprocher de la CENI, s’ils ont des inquiétudes, elles peuvent être dissipées à ce niveau-là, et non pas demander qu’on reparte à zéro. «
Car, explique le Porte-parole du Gouvernement, refaire la mise en place de la CENI, refaire la mise en place de la Cour Constitutionnelle, c’est clair, l’Opposition ne veut pas d’élections dans les délais. Elle veut gagner du temps, elle veut partager le pouvoir…
"Le Sénateur honoraire Georges Buse Falay et la loi sur la congolité (tribune) - 10 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/10/le-senateur-honoraire-georges-buse-falay-et-la-loi-sur-la-congolite-tribune
"RDC: Katumbi empêché de se rendre dans le Kongo-central, l’opposition dénonce “une dérive dictatoriale”
= https://actualite.cd/2023/05/24/rdc-katumbi-empeche-de-se-rendre-dans-le-kongo-central-lopposition-denonce-une-derive
"
"TSHANGU LIBRE ANTENNE - 29.05.2O23"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:36 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
"Qui veut faire taire les leaders Katangais ? - 31.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122627_qui_veut_faire_taire_les_leaders_katangais.html
"Arrestation de Salomon Kalonda : « Nous assistons aux signes avant-coureurs d’un régime sur la fin » (Martin Fayulu) - 31.05.2023
= https://actu7.cd/2023/05/31/interpellation-de-salomon-kalonda-nous-assistons-aux-signes-avant-coureur-dun-regime-sur-la-fin-martin-fayulu/
"Que reste-t-il de la liberté d’expression ? - 31.05.2023
= https://www.matininfos.net/rdc-que-reste-t-il-de-la-liberte-dexpression/86738/
"Maniema : les militants de Ensemble ont protesté à Kibombo pour exiger la libération immédiate de Salomon Idi Kalonda - 31.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122602_maniema_les_militants_de_ensemble_ont_proteste_a_kibombo_pour_exiger_la_liberation_immediate_de_salomon_idi_kalonda.html
"Moni Della après l’arrestation Salomon Kalonda : « L’objectif est d’affaiblir Moïse Katumbi qui a le vent en poupe » - 31.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122587_moni_della_apres_l_arrestation_salomon_kalonda_l_objectif_est_d_affaiblir_moise_katumbi_qui_a_le_vent_en_poupe.html
"Arrestation de Salomon Kalonda : "Que lui reproche -t-on ? où a-t-il ét
"RDC: Katumbi, Fayulu, Sesanga et Matata dénoncent des arrestations dans leurs rangs et pointent "l'énervement du régime Tshisekedi" suite aux récentes manifestations - 31 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/31/rdc-katumbi-fayulu-sesanga-et-matata-denoncent-des-arrestations-dans-leurs-rangs-et
"RDC: Ensemble pour la République dénonce l'arrestation de Salomon Idi et alerte sur "l'aggravation de la violence" au pays - 30 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/30/rdc-ensemble-pour-la-republique-denonce-larrestation-de-salomon-idi-et-alerte-sur
"Arrestation de Salomon Kalonda, proche collaborateur de Katumbi : « La démocratie est morte » (Matata) - 30 mai 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/05/30/arrestation-de-salomon-kalonda-proche-collaborateur-de-katumbi-la-democratie-est-morte-matata.html/133548/
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/30/elections-2023-fayulu-katumbi-sesanga-et-matata-exigent-la-recomposition-de-la-cour-constitutionnelle-pour-assurer-son-independance.html/133542/
"Congo nouveau : « Présidentielle 2023 : Tshisekedi vs Katumbi : la bataille s'annonce rude ! » - 31/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/31/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-presidentielle-2023-tshisekedi-vs-katumbi-la
"RDC : des leaders de l'opposition condamnent l’arrestation de Salomon Kalonda - 30/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/30/actualite/politique/rdc-des-leaders-de-lopposition-condamnent-larrestation-de-salomon
= https://laprosperiteonline.net/kinshasa-lopposition-maintient-la-press
"Accord entre Kinshasa et la CPI pour mieux lutter contre les crimes de guerre - 02.06.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1450119/politique/accord-entre-kinshasa-et-la-cpi-pour-mieux-lutter-contre-les-crimes-de-guerre/
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a effectué une visite de quatre jours en RDC. Il s’est notamment rendu en Ituri et dans le Sud-Kivu.
Khan et Félix Tshisekedi à kinshasa, le 1er juin 2023. Karim Khan et Félix Tshisekedi à kinshasa, le 1er juin 2023 :copyright: Facebook Présidence de RDC
Le gouvernement congolais et le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) ont signé un protocole d’accord sur le renforcement de leur coopération pour lutter contre l’impunité face aux crimes de guerre et contre l’Humanité, le 1er juin, lors d’une cérémonie à Kinshasa.
À LIRELe Conseil de sécurité de l’ONU est arrivé en RDC
Karim Khan, procureur de la CPI, vient de passer quatre jours en RDC, notamment dans l’est du pays en proie aux violences de multiples groupes armés, hérités pour beaucoup des guerres des années 1990-2000. En Ituri comme dans le Sud-Kivu, il a rappelé que la CPI se penchait depuis près de 20 ans sur les crimes commis dans ces régions, pour lesquels la Cour a prononcé trois
Enrayer le cycle des viols
« Il y a eu une bonne coopération avec la RDC, a estimé le procureur. Mais malheureusement, trop de filles, de garçons, d’hommes et de femmes continuent d’être violés. J’ai vu des enfants qui ont été violés, qui ont donné naissance à des enfants qui à leur tour ont été violés. Et ce cycle continuera, à moins que nous construisions de nouveaux partenariats. »
« Nous devons travailler avec plus d’imagination. Bien sûr au niveau international lorsque c’est nécessaire, mais aussi en essayant de donner plus de vie aux systèmes [judiciaires] nationaux », a expliqué Karim Khan.
Selon lui, « il ne s’agit pas d’un problème de la CPI, mais d’une obligation partagée, la responsabilité fondamentale incombant aux autorités de la RDC ». Le protocole signé à Kinshasa « est le premier pas dans cette direction », a-t-il estimé. « Nous devons nous assurer qu’il ne s’agit pas de promesses pieuses », a insisté le procureur de la CPI.
(avec AFP)
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Re: MARCHE DE L'OPPOSITION DE CE 20 MAI 2023 : BIS REPETITA, MÊME SOUS TSHISEKEDI LA SOLDATESQUE DU POUVOIR RÉPRIME SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE DE NON-RESPECT D'ITINÉRAIRE !!!
REVENONS A LA PREMIÈRE MANIFESTATION FLAGRANTE DE LA DÉRIVE DICTATORIALE EN COURS, LA RÉPRESSION SAUVAGE DE LA MARCHE DE L'OPPOSITION
POUR ÉVOQUER DANS LA FOULÉE DE L'ÉDITORIALISTE DE LA MODE DEVENUE HELAS BANALE DES ARRESTATIONS POLITIQUES DANS NOTRE PAYS. LE CAS DE L'ARRESTATION DE FRANCK DIONGO NE SEMBLE PAS ÉMOUVOIR GRAND MONDE, POURTANT ELLE DEVRAIT INTERPELLER LES OBSERVATEURS NATIONAUX ET ÉTRANGERS..
Plus que la forme nous nous devons d'exiger le fond sinon la démission coupable dans notre quête indispensable de la bonne gouvernance dont le Congo a tant besoin.
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POUR ÉVOQUER DANS LA FOULÉE DE L'ÉDITORIALISTE DE LA MODE DEVENUE HELAS BANALE DES ARRESTATIONS POLITIQUES DANS NOTRE PAYS. LE CAS DE L'ARRESTATION DE FRANCK DIONGO NE SEMBLE PAS ÉMOUVOIR GRAND MONDE, POURTANT ELLE DEVRAIT INTERPELLER LES OBSERVATEURS NATIONAUX ET ÉTRANGERS..
Plus que la forme nous nous devons d'exiger le fond sinon la démission coupable dans notre quête indispensable de la bonne gouvernance dont le Congo a tant besoin.
"Vivement la forme dans les arrestations ! -21/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/vivement-la-forme-dans-les-arrestations/
"RDC: « La traque des opposants envenime la tension pré-électorale» (Pr Banza Malale) - 27 juin 202
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/06/27/rdc-la-traque-des-opposants-envenime-la-tension-pre-electorale-pr-banza-malale.html/134669/
Le Professeur Gabriel Banza Malale, enseignant de droit constitutionnel à l’Université de Lubumbashi ainsi que spécialiste des questions géopolitiques et géostratégiques dans les crises congolaises, estime que la traque des opposants, n’est pas de nature à présager un bon climat à l’approche des échéances électorales.
Se confiant à POLITICO.CD, il a fait observer que « la traque des opposants envenime la tension pré-électorale». Il a ainsi fait allusion à « des perquisitions chez quelques membres de l’opposition, les arrestations, les procès, et autres méthodes d’intimidation », qui constituent, à l’en croire, « une chasse à la sorcière des gens qui ne partagent pas la même philosophie que le régime en place.»
Pour Gabriel Banza Malale, les prochaines échéances électorales s’annoncent mal, auxquelles l’opposition notamment le FCC n’est pas partie prenante en raison de quelques préalables, citant au passage la recomposition de la CENI et de la cour constitutionnelle.
Félix Tshisekedi appelé à ouvrir l’œil sur son entourage
Sous un autre angle, le Prof Banza Malale pense que parmi les collaborateurs du Président Félix Tshisekedi, certains travaillent non pas pour l’aider, mais plutôt pour saper son image. Pour ce faire, il appelle le Chef de l’état à ouvrir l’œil et le bon.
Selon cet analyste politique, le Président Félix Tshisekedi doit imposer son autorité dans le dérapage de certains de ses collaborateurs.
« Il est de ces gens qui sont entrain de travailler avec la volonté de trop servir le Chef de l’état. De trop faire. Il ne faut pas prétendre recevoir le bénéfice de la sympathie du Chef de l’état en commettant les fautes sur le chemin de son travail. Ça ce sont les fautes professionnelles très graves qui ne méritent aucun pardon du tout», note le Prof Banza Malale. Il est ainsi revenu sur l’arrestation de Salomon Kalonda Bras droit de Moïse Katumbi, ou encore à l’incursion intervenue à la Fondation M’zee Laurent Désiré Kabila.
Pour cet enseignant de droit constitutionnel et spécialiste des questions géo-politiques ainsi que geo-strategiques dans les crises congolaises, il y a des gens autour du Président Félix Tshisekedi qui se caractérisent par l’excès des ailes dans l’exercice de leurs fonctions. C’est ainsi qu’il recommande des mesures disciplinaires à l’endroit de ceux-ci.
Pour le Professeur Gabriel Banza Malale, Félix Tshisekedi doit se désolidariser des certains dérapages orchestrés par quelques collaborateurs autour de lui.
« En vue d’accomplir son mandat dans la quiétude, je crois qu’autour de lui, il est des personnes qu’il a déjà éjecté, écarté pour les excès des ailes, et nous l’en encourageons sur cette attitude responsable», a soutenu le Professeur Gabriel Banza Malale.
Félix Tshisekedi a-t-il attisé le feu entre l’église catholique et l’état ?
Donnant son avis sur la récente déclaration du Président Félix Tshisekedi à Mbuji-mayi, selon laquelle, «il s’attaquerait sans hésitation à tout congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité du pays», le Prof Banza Malale n’y trouve rien de si grave.
« Le Chef de l’état est un être humain. Il a un cœur, un coprs, l’eau, le sang, la chaire. À un certain moment, il a les sentiments qu’il peut exprimer comme n’importe qui. Il ne faudrait pas lui en tenir rigueur à des petits détails qui sont subsidiaires», a estimé Gabriel Banza Malale.
Quand à savoir si Félix Tshisekedi a attisé le feu entre l’église catholique et l’état ? Le Prof Banza Malale assure qu’il s’agit d’un bruit qui va vite se dissiper.
« L’expérience de la gestion de l’état commençant par Léopold II, démontre que toutes les autorités qui ont géré le Congo, ont connu des problèmes liés au fait de la violation des libertés et droits fondamentaux de l’homme», a-t-il rappelé.
«Quand on a des autorités dans un pays, il est indiqué d’avoir par moment une certaine tendresse pour émettre des points de vue qui puissent les encourager à faire le travail dans la sérénité. Faut pas faire paniquer ceux qui sont appelés à diriger en réfléchissant autant en mal, en voyant toujours le pire. Il faille bien au contraire les pousser à aller de l’avant tout en respectant certains principes de base», a-t-il conclu.
"
"[Me John Omehata : « Franck Diongo est victime d'un enlèvement pur et simple » - 21/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/21/actualite/justice/me-john-omehata-franck-diongo-est-victime-dun-enlevement-pur-et-simple
"
"
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