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EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL NOUS EN RAPPORTER ?!

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Message  ndonzwau 24/5/2023, 6:11 pm

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?

La Chine est la principale destination des produits miniers congolais, dont le cobalt. Ces derniers sont aujourd'hui les preliers atouts économiques dont dispose notre pays. Nous sommes le premier producteur mondial de cobalt, particulièrement important dans la transition énergétique. Cette visite d’État se déroule aussi au moment où l’Union européenne et la RDC s’apprêtent à lancer des négociations pour un partenariat sur l’exploitation minière.
Une coopération RDC/Chine deja combien stratégique qui devrait s'etendre au-delà de 'économique pur...

Que va nous rapporter ce voyage inhabituellement important au regard des déplacements souvent futiles de notre PR ?on en saura sans doute mieux à son terme dans les conclusions finales mais d'ores et déjà on peut espérer que le "contrat du siècle" sera mieux équilibré et que la RDC saura mieux profiter de son patrimoine vendu à  la Chine. Il y'a aussi des attentes au niveau securitaire, des accords sont-ils possibles sans froisser notre ancienne coopération  avec l'Occident ? Et puis les autres secteurs.... L'essentiel est que nos experts  envoyés sur place sachent faire du bon travail qui serve non à leurs perdiem toujours bonifiés mais au pays...



RDC : Felix Tshisekedi débute une visaite d'État en Chine très axée sur l'économie - 24.05.2025
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230524-rdc-f%C3%A9lix-tshisekedi-d%C3%A9bute-un-visite-d-%C3%A9tat-en-chine-tr%C3%A8s-ax%C3%A9e-sur-l-%C3%A9conomie
Félix Tshisekedi arrive en Chine ce mercredi pour une visite d’État. Il vient répondre à l’invitation de Xi Jinping. Les deux hommes auront des entretiens sur les relations bilatérales. Le président congolais est à la tête d’une grande délégation gouvernementale qui séjournera dans ce pays jusqu’au 29 mai. Politique, technologie, défense, économie et commerce seront au cœur de cette visite d’État.

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! 000_323L2ZE
Le président de la RDC Félix Tshisekedi doit arriver à Pékin ce mercredi. :copyright: Arsène Mpiana / AFP

C’est à Pékin qui doit commencer la visite du chef de l’État congolais attendu ce mercredi après un long voyage pour rallier les deux capitales. Il doit y rencontrer vendredi le président chinois Xi Xinping. Au programme ensuite, plusieurs étapes dont Shenzhen, Shanghai et Hong-Kong selon la présidence congolaise, pour un voyage où il sera surtout question d’économie.
Le président congolais a annoncé en effet vendredi dernier de prochaines discussions autour du rééquilibrage du partenariat économique entre les deux pays. Un contrat, signé en 2008 par Kinshasa et un groupe d'entreprises chinoises, prévoyait l’exploitation de ressources naturelles congolaises contre la construction d’infrastructures. Mais l'Inspection générale des finances a révélé un déséquilibre, aux dépens du Congo.

La Chine, principale destination des produits miniers congolais
Le gouvernement veut donc rendre cette collaboration « gagnante-gagnante », selon les officiels congolais. D’ailleurs, les membres du gouvernement concernés directement par ces négociations font partie de la mission. Il s’agit notamment du ministre des Infrastructures et travaux publics, son collègue des Finances et la ministre des Mines.
La mission est qualifiée de stratégique étant donné que la Chine est la principale destination des produits miniers congolais, dont le cobalt. Le Congo-Kinshasa est le premier producteur mondial de ce minerai, particulièrement important dans la transition énergétique. Cette visite d’État se déroule aussi au moment où l’Union européenne et la RDC s’apprêtent à lancer des négociations pour un partenariat sur l’exploitation minière, toujours dans la perspective de la transition écologique.

Enfin, si la Chine reste la principale destination des produits miniers congolais, d’autres thématiques doivent tout de même être abordées lors de ce déplacement. Des protocoles d’accord vont notamment être signés dans plusieurs domaines dont la communication et le numérique. Des rencontres avec des géants chinois du secteur sont également prévues, dont une avec Huawei, déjà présent en RDC. Avec cette visite d'État, Félix Tshisekedi espère donner un autre élan à la coopération économique et commerciale entre son pays et la Chine.



"Comment Tshisekedi veut renégocier, en Chine, le « contrat du siècle » - 23.05.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1447353/politique/comment-tshisekedi-veut-renegocier-en-chine-le-contrat-du-siecle/
En RDC, une task force a été créée par le président en amont de son entretien avec son homologue Xi Jinping, afin d’identifier les axes de discussion de l’accord signé avec Pékin en 2008. JA s’est procuré ce rapport en exclusivité.

[EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! Jad20230523-conf-ass-rdc-chine-1256x628-1684848115
Félix Tshisekedi arrive au sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est à Bujumbura, le 4 février 2023. :copyright: Tchandrou Nitanga / AFP

Pour son premier voyage officiel en Chine, Félix Tshisekedi se rendra, à partir du 24 mai, à Pékin, où il échangera avec son homologue Xi Jinping, mais aussi à Shanghaï et à Shenzen, afin d’y visiter plusieurs sites industriels. Ce déplacement doit aboutir à la signature de plusieurs accords.
Il doit aussi être l’occasion pour le chef de l’État congolais d’aborder un dossier ultra-sensible : celui du rééquilibrage de l’accord conclu en 2008 entre la société minière nationale congolaise Gécamines et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC).

« Colonisation économique »
Le « contrat du siècle » a abouti à la création de la société congolo-chinoise Sicomines. Alors qu’il prévoyait l’octroi de gisements de cobalt et de cuivre à cette coentreprise en échange d’investissements chinois dans des infrastructures, il est à ce jour jugé par la RDC comme très défavorable à ses intérêts. En mai 2021, Félix Tshisekedi avait en effet décidé de réévaluer totalement les contrats passés sous l’ère de son prédécesseur, Joseph Kabila.
Le 15 février, dans son rapport d’audit, Jules Alingete Key, le patron de l’Inspection générale des finances (IGF) congolaise, a d’ailleurs dénoncé « une colonisation économique inacceptable » et dressé une liste d’exigences pour rendre ce deal plus équitable, comme le paiement d’un dédommagement de 20 milliards de dollars. Ces déclarations ont fait bondir Pékin, qui a estimé qu’elles  « ne correspondent pas à la réalité ».À LIREContrat du siècle RDC-Chine : les dessous d’un accord de « colonisation économique »
En Chine, Félix Tshisekedi espère donc poser les jalons d’une remise à plat de cet accord. Le 19 mai, il a informé ses ministres qu’un groupe de travail, composé de membres du gouvernement, du cabinet présidentiel et de la société civile, avait été chargé d’identifier les axes de renégociation du contrat. Cette task force a remis ses conclusions en fin de semaine dernière. Celles-ci doivent servir de base à la partie congolaise pour entamer des discussions avec la partie chinoise afin de parvenir à un compromis.

« Déséquilibre »
Parmi les points identifiés par le comité dans son rapport consulté par Jeune Afrique figure en premier lieu la prise en compte des apports réalisés en nature par la Gécamines (sous forme de gisements) dans la constitution de la Sicomines. Le groupe de travail estime que 70 % des actions de cette dernière devraient revenir à la RDC (60 % pour Gécamines, 10 % pour l’État) et 30 % pour le GEC. Celui-ci contrôle actuellement à lui seul 68 % du capital, laissant la RDC très minoritaire au capital.
À LIREExclusif – RDC : le rapport de l’IGF sur les millions perdus de la Gécamines 
La commission ne préconise pas qu’un rééquilibrage du capital en faveur de la RDC, elle recommande également une plus grande implication de la Gécamines dans la gestion de la coentreprise. Évoquant un « déséquilibre » dans le partage des responsabilités – seul le directeur général adjoint et quatre des douze administrateurs proviennent de l’entreprise minière congolaise – elle suggère que les postes au sein du conseil d’administration soient répartis en fonction des parts que chacun possède au capital de la Sicomines.[/size]

Audit indépendant
Sur le plan financier, la partie congolaise estime que la somme apportée initialement par le GEC sous forme de pas-de-porte (350 millions de dollars ont été versés pour initier la collaboration) doit être revue à la hausse et qu’elle doit être considérée comme définitivement acquise. Par conséquent, la task force préconise de négocier en faveur d’un remboursement de la partie du montant qui a été amortie par Sicomines et qui, par conséquent, a amoindri les bénéfices de Kinshasa.
Elle recommande également d’obtenir plus de transparence sur le coût réel des investissements chinois, ainsi que sur les volumes de minerais commercialisés. Il est en effet régulièrement reproché à la Sicomines de sous-évaluer ce qu’elle exploite. Et, alors que la Gécamines conteste l’objectivité des études de faisabilité effectuées par le cabinet China Enfi, la commission suggère de recourir à un expert indépendant pour procéder à la certification des réserves minérales.
À LIREEn RDC, « la Gécamines a désinvesti la production et se contente de gérer ses contrats »
Si toutefois la Chine ne respectait pas ces obligations de transparence, le comité propose d’introduire deux nouveaux articles dans le contrat prévoyant des sanctions pouvant aller jusqu’à la résiliation de la convention. Dans son évaluation, l’IGF avait notamment critiqué la vente exclusive de la production des mines à China Railway Ressources Group. L’achat de minerais devrait donc être interdit à un prix inférieur au marché.

Centrale de Busanga
Enfin, le comité évoque aussi la question du volet « infrastructures » du contrat dont le financement, fixé à 3 milliards de dollars, est jugé largement inférieur à la valeur des gisements cédés par la Gécamines. Seuls 822 millions auraient à ce jour été consacrés à ces travaux alors qu’un financement de 1,5 milliard aurait été assuré par la partie congolaise : le rapport propose la mise à disposition, sans condition, du solde du financement à travers une ligne de crédit, à taux préférentiel, géré par la partie congolaise.À LIRERDC-Chine : après le volet minier, la partie infrastructures du « contrat du siècle » épinglée
En outre, il est fortement recommandé d’évaluer le manque à gagner occasionné par les nombreuses exonérations accordées à la Sicomines et à Sicohydro, la société chargée de l’exploitation de la centrale de Busanga. En 2016, les parts de la RDC dans ce gros projet avaient été substantiellement revues à la baisse (de 49 à 25 %, dont 15 % à une société privée, la Coman). La commission propose de revenir à l’accord initial de 2010 et de rééquilibrer la répartition des actions au sein de Sicohydro, tout en veillant à ce que la RDC récupère celles attribuées à la Coman.


"« Contrat du siècle », sécurité… Félix Tshisekedi bientôt en visite en Chine - 18.04.2025
= https://www.jeuneafrique.com/1437252/politique/contrat-du-siecle-armement-felix-tshisekedi-bientot-en-visite-en-chine/
Selon les informations de Jeune Afrique, le président congolais prépare actuellement son premier déplacement à Pékin. Entre coopération minière et sécuritaire, ce voyage est très stratégique.

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! Jad20230418-conf-rdc-tshisekedi-chine-1256x628-1681828952
Wang Yi, l’ex-ministre chinois des Affaires étrangères (jusqu’en décembre 2022) et Félix Tshisekedi, le 6 janvier 2021. :copyright: Gao Junya/Xinhua/MAXPPP

Félix Tshisekedi devrait prochainement se rendre en Chine pour une visite d’État. Ce déplacement, actuellement en préparation, nous a été confirmé par plusieurs sources ministérielles et présidentielles congolaises. Très stratégique – même si le programme est toujours en cours d’élaboration -, il est, pour l’instant, programmé le 26 mai.

« Contrat du siècle »



"Coopération : le président Félix Tshisekedi attendu en Chine - 23 Mai 2023
= https://www.adiac-congo.com/content/cooperation-le-president-felix-tshisekedi-attendu-en-chine-148526
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a quitté Kinshasa le 23 mai en fin de matinée pour une visite d'Etat de quatre jours en République populaire de Chine, révèle la cellule de communication présidentielle.

La première visite d'Etat du président Tshisekedi, accompagné de la Première dame Denise Nyakeru, sera marquée par la rencontre en tête-à-tête, le 26 mai à Pékin, avec son homologue chinois, Xi Jinping. Invité par les officiels chinois, le président congolais entend échanger avec son homologue sur la redynamisation des relations bilatérales sino-congolaises. "Nous voulons un partenariat d'Etat à État, nous souhaitons retrouver cette Chine qui a laissé ses traces indéniables au Congo avec le Palais du peuple, le Pont maréchal et le stade des Martyrs, etc", a lancé un membre de la délégation présidentielle au moment de quitter Kinshasa.
A l'occasion du 50e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques sino-congolaises en novembre 2022, le président Tshisekedi, dans un entretien téléphonique avec le président Xi Jinping , avait "salué les relations bilatérales tout en évoquant sa détermination d'approfondir sans cesse l'amitié traditionnelle entre les deux pays et à promouvoir le partenariat stratégique RDC-Chine pour obtenir des nouveaux résultats dans l'intérêt des deux peuples ".

Pour sa première visite d'Etat en Chine , le président Tshisekedi a un agenda très chargé. Outre les hauts dirigeants chinois, il va consacrer un peu plus de temps pour des échanges économiques avec le monde des affaires. Après Pékin, il est attendu à Shanghai, Hong-Kong et Shenzhen. A cette dernière étape, il devrait rencontrer des entrepreneurs chinois dont le géant de la téléphonie, Huawei. Il est prévu la signature d'un accord de coopération entre la RDC à travers le ministère du Numérique et la chinoise Huawei.

La présence des membres du cabinet du chef de l'Etat et de près de dix membres du gouvernement central présage de la diversité des dossiers à traiter en Chine. Le vice-Premier ministre chargé de la Défense, Jean-Pierre Bemba; le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères, Christophe Lutundula; la ministre d'Etat à l'Environnement, Ève Bazaiba; le ministre des Finances, Nicolas Kazadi; la ministre des Mines, Antoinette N'samba; le ministre du Numérique, Eberande Kolongele; et le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, sont dans la suite du président Tshisekedi.
Notons qu'en 2008, la RDC a signé un partenariat économique avec un groupe des entreprises chinoises pour une exploitation des minerais contre les infrastructures. Qualifié de léonin, ce contrat chinois n'a pas produit les résultats attendus. Sur la base d'un rapport parlementaire et celui de l'Inspection générale des finances, il a été recommandé une renégociation de ce contrat.


"Le Président Tshisekedi va effectuer une visite d’Etat en Chine du 24 au 28 mai pour relancer le partenariat RDC-Chine - 22/05/2023 
= https://www.radiookapi.net/2023/05/22/actualite/politique/le-president-tshisekedi-va-effectuer-une-visite-detat-en-chine-du-24
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi va effectuer une visite d’Etat en Chine du mercredi 24 au dimanche 28 mai. Cette première visite d’état du Président Tshisekedi a pour objectif de relancer, sur de nouvelles bases, le partenariat Chine-RDC.

Si aucune signature de contrats n’est prévue lors de cette visite, des rencontres avec des politiques et entrepreneurs chinois, ainsi qu’un diner d’État sont inscrits au programme.
Le Chef de l’Etat se rendra dans trois villes : Beijing, Shanghai et Shenzhen.
A Shanghai, Felix Tshisekedi visitera des entreprises chinoises dans le domaine de l’électricité, des mines, des batteries et du BTP.

A Shenzhen, le numéro un congolais visitera des entreprises actives dans les nouvelles technologies.
Des sources proches de la Présidence renseignent que le chef de l’Etat sera accompagné d’une délégation de cinq ministres : celui des Affaires étrangères, des Mines, de la Défense nationale, des Ressources hydrauliques et Électricité et celui de l’Aménagement du territoire.  
Ladite délégation sera conduite par son directeur de cabinet adjoint chargé des questions économiques et financières.
Une journaliste, envoyée spéciale de Radio Okapi, est déjà en Chine. Elle va vous permettre de vivre cette visite sur les antennes et les plateformes numériques de Radio Okapi.


"Visite prochaine en Chine du président de la RDC - 24-05-2023
= http://french.china.org.cn/china/txt/2023-05/24/content_85541915.htm
A l'invitation du président chinois, Xi Jinping, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, effectuera une visite d'Etat en Chine du 24 au 29 mai, a annoncé lundi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying.

En réponse à une question concernant la visite, Mao Ning, une autre porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré lors d'un point de presse que la RDC était un pays important en Afrique, et que la Chine et la RDC entretenaient une amitié de longue date. Depuisus d'un demi-siècle, les deux parties se soutiennent mutuellement sur des questions liées à leurs intérêts fondamentaux et à leurs préoccupations majeures.Ces dernières années, les deux pays ont approfondi la confiance politique mutuelle, obtenu des résultats fructueux grâce à une coopération pratique, et coopéré étroitement dans les affaires internationales et régionales. Le président Tshisekedi attache de l'importance aux relations avec la Chine et soutient activement le développement des relations Chine-RDC, a indiqué Mme Mao.
Au cours de la visite, le président Xi organisera une cérémonie d'accueil et un banquet de bienvenue en l'honneur du président Tshisekedi. Les deux chefs d'Etat s'entretiendront et assisteront ensemble à une cérémonie de signature de documents de coopération. Le Premier ministre chinois, Li Qiang, et le plus haut législateur chinois, Zhao Leji, rencontreront respectivement le président Tshisekedi, a indiqué Mme Mao.Mme Mao a exprimé sa confiance sur le fait que la visite du président Tshisekedi donnerait un nouvel élan au développement global et approfondi des relations entre la Chine et la RDC, et permettrait à leur coopération amicale d'enregistrer de nouveaux résultats.

"Conférence de presse du 22 mai 2023 tenue par la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mao Ning - 2023-05-22
= https://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/lxjzzdh/202305/t20230524_11082700.html]

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Reuters : Les services de régulation du cyberespace chinois ont déclaré que le fabricant américain de puces mémoire Micron Technology avait échoué à son examen de la sécurité du réseau et que la Chine interdirait aux opérateurs d’infrastructures clés de s’approvisionner auprès de cette société. Quelles infrastructures d’information clés seront touchées par cette interdiction imposée à Micron ?
Mao Ning : Les services compétents chinois ont publié des informations sur l’examen de la cybersécurité des produits vendus en Chine par Micron Technology. Je tiens à souligner que l’objectif de cet examen est de vérifier les problèmes de cybersécurité des produits concernés qui pourraient menacer la sécurité des infrastructures d’information clés de la Chine. Cette mesure est nécessaire pour préserver la sécurité nationale. En ce qui concerne des détails, je vous recommande de consulter des services compétents chinois. 
Reuters : Le ministère des Affaires étrangères a annoncé la visite du président de la République démocratique du Congo. Un rapport indique que le président et ses ministres seront en Chine pour renégocier un accord sur les minerais contre les infrastructures. Pouvez-vous confirmer cette information ?
Mao Ning : Je viens de partager des dispositions sur la visite en Chine du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
La Chine et la RDC entretiennent des relations amicales de longue date et des perspectives prometteuses de coopération pratique. Le programme de coopération « ressources contre projets » entre la Chine et la RDC est un exemple de la coopération pratique entre les deux pays. Il donne non seulement une forte impulsion au développement de l’industrie minière de la RDC, mais fournit également un grand nombre de projets d’infrastructure tels que des routes, des hôpitaux et des centrales électriques. Au cours de cette visite, les dirigeants des deux pays auront des échanges approfondis sur la coopération globale entre la Chine et la RDC et traceront ensemble la voie du développement futur des relations bilatérales.

Bloomberg : Le président américain Joe Biden a déclaré qu’il s’attendait à ce que les relations avec la Chine s’amélioraient très prochainement, et il a qualifié l’incident du ballon de stupide, s’adressant aux journalistes à la fin du sommet du G7. Joe Biden a également déclaré que son administration envisageait de lever les sanctions imposées au ministre chinois de la Défense, que le secrétaire américain à la Défense espérait le rencontrer. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ? Une conversation téléphonique entre les chefs d’État chinois et américain est-il prévue à l’avenir ?
Mao Ning : La Chine et les États-Unis maintiennent une communication nécessaire. Cependant, les États-Unis disent maintenant qu’ils veulent parler à la partie chinoise tout en cherchant à contenir et à réprimer la Chine par tous les moyens possibles et à imposer des sanctions aux fonctionnaires, aux institutions et aux entreprises chinoises. Une telle communication est-elle sincère et significative ? La Chine s’oppose toujours fermement aux sanctions unilatérales illégales et a clairement fait connaître sa position à la partie américaine. Les États-Unis doivent immédiatement lever les sanctions et prendre des mesures concrètes pour éliminer les obstacles et créer une atmosphère et des conditions favorables au dialogue et à la communication.
La Chine considère et développe ses relations avec les États-Unis selon les trois principes du respect mutuel, de la coexistence pacifique et de la coopération gagnant-gagnant, comme l’a proposé le président Xi Jinping. Nous demandons instamment aux États-Unis de se faire une perception correcte de la Chine, de cesser de s’ingérer dans les affaires intérieures chinoises et d’arrêter de porter atteinte à la souveraineté, à la sécurité et aux intérêts de développement de la Chine, et de collaborer avec la Chine pour remettre par des actions concrètes les relations sino-américaines sur la bonne voie.
Quant à votre question sur des arrangements spécifiques pour des contacts de haut niveau entre les deux pays, je n’ai pas d’informations à vous fournir.
China News Service : Nous avons appris que la consultation des hauts fonctionnaires Chine-Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) allait se tenir. Pouvez-vous nous faire part des principaux thèmes de la réunion et des attentes de la Chine ?
Mao Ning : Comme convenu entre la Chine et l’ASEAN, la 29e consultation des hauts fonctionnaires Chine-ASEAN se tiendra à Shenzhen, en Chine, du 24 au 26 mai. Le ministre adjoint des Affaires étrangères, Nong Rong, conduira une délégation à la réunion et la coprésidera avec U Chan Aye, chef des réunions des hauts fonctionnaires de l’ASEAN du Myanmar, pays coordinateur de l’ASEAN pour les relations de dialogue entre l’ASEAN et la Chine.
La consultation des hauts fonctionnaires Chine-ASEAN est un mécanisme de consultation annuel important entre les ministères des Affaires étrangères de la Chine et des pays de l’ASEAN, qui permet principalement de préparer la réunion des ministres des Affaires étrangères Chine-ASEAN et le sommet Chine-ASEAN. Cette année marque le dixième anniversaire de la proposition du président Xi Jinping de construire une communauté de destin plus étroite Chine-ASEAN et le vingtième anniversaire de l’adhésion de la Chine au Traité d’amitié et de coopération en Asie du Sud-Est (TAC). Cela offrira de nouvelles possibilités de coopération entre la Chine et l’ASEAN. Lors de cette consultation, les deux parties feront le point et se pencheront sur le développement futur du partenariat stratégique global Chine-ASEAN, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des consensus atteints par les dirigeants des deux parties et l’approfondissement de la coopération pratique dans les domaines de la sécurité politique, du commerce et de l’économie, des échanges sociaux, culturels et entre les peuples, ainsi que de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, de manière à apporter une énergie plus positive à la stabilité et au développement de la région.

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AFP : La Papouasie-Nouvelle-Guinée signe aujourd’hui un pacte de défense avec les États-Unis. Ce pacte permettra aux forces américaines d’accéder à des aérodromes et à des ports de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’accroître la capacité militaire des États-Unis dans le Pacifique Sud. Que pense la Chine de ce pacte ?
Mao Ning : La Chine n’est pas opposée aux efforts déployés par les pays pour renforcer les liens avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’autres pays insulaires du Pacifique. Nous maintenons toujours que la communauté internationale devait accorder plus d’attention et de soutien au développement économique et à l’amélioration du bien-être de la population dans les pays insulaires et qu’elle devait déployer plus d’efforts pour contribuer à la paix, au développement et à la stabilité de la région. La négociation et la signature de tout document de coopération devraient contribuer à la réalisation de cet objectif. Nous devons être particulièrement attentifs aux jeux géopolitiques sous le prétexte de la coopération. Dans le même temps, nous estimons également que toute coopération ne doit pas viser une tierce partie.
Anadolu Agency : Selon les rapports, le ministère chinois des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur du Japon en Chine pour prendre des démarches solennelles de la Chine concernant la déclaration faite par le G7 lors du sommet d’Hiroshima. Pouvez-vous nous donner plus d’informations ?
Mao Ning : Le Japon, qui préside le G7 cette année, s’est joint à d’autres pays pour dénigrer et attaquer la Chine et s’ingérer grossièrement dans les affaires intérieures de la Chine lors d’une série d’événements organisés pendant le sommet d’Hiroshima et dans les déclarations communes du G7. La Chine est vivement mécontente de ces agissements et s’y oppose fermement. Nous avons déjà entrepris de sérieuses démarches auprès du Japon. La partie japonaise doit corriger sa perception de la Chine, adhérer aux principes énoncés dans les quatre documents politiques entre les deux pays et œuvrer au développement régulier des relations bilatérales d’une manière réellement constructive.
KBS : J’ai deux questions. Premièrement, l’annonce de l’administration chinoise du cyberespace qu’elle prendra des mesures à l’encontre des produits du fabricant américain de semi-conducteurs Micron Technology, présente-t-elle également des risques pour les entreprises d’autres pays, tels que la Corée du Sud, en termes de censure de la cybersécurité ? Deuxièmement, les États-Unis ont demandé aux entreprises de la Corée du Sud de ne pas vendre de semi-conducteurs coréens à la Chine à la place des produits de Micron. Quelle est la position du gouvernement chinois à ce sujet ?
Mao Ning : Pour répondre à votre première question, les services compétents chinois ont publié des informations sur l’examen de la cybersécurité des produits vendus en Chine par Micron Technology. Je tiens à souligner que la Chine est un pays régi par l’État de droit. Les entreprises opérant en Chine doivent se conformer aux lois chinoises. Les services judiciaires chinois enquêtent sur les infractions conformément à la loi.
La Chine est fermement déterminée à promouvoir une ouverture de haut niveau et à favoriser un environnement commercial orienté vers le marché, fondé sur le droit et internationalisé. Les entreprises étrangères et leurs produits sont les bienvenus sur le marché chinois tant qu’ils respectent les lois et règlements chinois.
En ce qui concerne votre deuxième question, nous avons clairement exprimé notre position sur le contrôle des exportations de puces par les États-Unis à l’encontre de la Chine. Les États-Unis ont contraint d’autres pays à imposer des restrictions à l’exportation vers la Chine dans le seul but de maintenir leurs intérêts hégémoniques. Cette pratique va à l’encontre des principes de l’économie de marché et des règles du commerce international, déstabilise les chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales et ne sert les intérêts d’aucune partie. Elle nuit non seulement aux intérêts des entreprises chinoises, mais aussi à ceux de toutes les parties et des entreprises concernées. Nous nous y opposons fermement. Nous espérons que les gouvernements et les entreprises des pays concernés collaboreront avec la Chine pour préserver conjointement le système commercial multilatéral et maintenir la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales.

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Yomiuri Shimbun : Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a participé au sommet du G7. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Mao Ning : Nous avons noté la participation du président Volodymyr Zelenskyy au sommet du G7.

La position de la Chine sur la question de l’Ukraine est cohérente et claire. Nous préconisons toujours que la crise doit être résolue politiquement par le dialogue et la consultation. Nous espérons également que les pays du G7 pourront collaborer avec la communauté internationale pour jouer un rôle constructif dans la promotion du règlement politique de la crise.
Bloomberg : Le ministère américain du Commerce a publié une déclaration indiquant que les mesures prises à l’encontre de Micron, ainsi que les récentes perquisitions ciblant d’autres entreprises américaines, ne sont pas conformes aux affirmations de la Chine selon lesquelles elle ouvre son marché et s’engage à mettre en place un cadre réglementaire transparent. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Mao Ning : Je viens d’exposer la position de la Chine sur Micron.
Je tiens à souligner que la Chine est un pays où règne l’État de droit. Toutes les entreprises opérant en Chine doivent se conformer aux lois chinoises. Les autorités judiciaires enquêtent sur les infractions conformément à la loi.
Nous nous engageons à promouvoir une ouverture de haut niveau et à favoriser un environnement commercial orienté vers le marché, fondé sur le droit et internationalisé. Les produits et services des entreprises étrangères et des différentes plates-formes sont les bienvenus sur le marché chinois tant qu’ils respectent les lois et réglementations chinoises.
Global Times : Selon les rapports, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré lors d’une session du G7 que de nombreux pays émergents et en développement étaient à la recherche d’opportunités de financement durables. Selon elle, l’Initiative « la Ceinture et la Route » semblait être une bonne offre bon marché, alors que de nombreux pays du Sud ont accepté des prêts chinois et se sont retrouvés dans une crise de la dette. Elle a ajouté que le G7 devrait proposer des partenariats gagnant-gagnant aux pays en développement qui souhaitaient travailler avec lui, et qu’il fallait élaborer des plans concrets le plus vite possible. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Mao Ning : En entendant cette rhétorique, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander ce que les États membres du G7, en tant que pays les plus riches du monde, ont visiblement contribué au bien-être des pays en développement. Pourquoi le G7 est-il si obsédé par le fait de salir et de perturber la coopération normale entre les pays en développement ?
La Chine sera toujours membre de la grande famille des pays en développement. Notre coopération avec les autres pays en développement vise le développement commun, ce qui a été hautement salué par ces derniers. Si l’Initiative « la Ceinture et la Route » est devenue un bien public très apprécié, c’est parce qu’elle s’engage à procéder à une large consultation, à apporter une contribution conjointe et à partager les bénéfices. Nous n’imposons jamais notre façon de penser aux autres, et nous ne glissons pas non plus dans l’initiative un agenda géopolitique égoïste. Nous poursuivons une coopération mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant et un développement commun plus inclusif, équilibré et bénéfique pour tous.
La Chine attache une grande importance à la question de la viabilité de la dette et a aidé les autres pays en développement à alléger le fardeau de leur dette au mieux de ses capacités. Selon le rapport d’une institution de recherche compétente, dans le cadre de l’initiative d’allégement de la dette du G20, la Chine a contribué davantage à l’allégement de la dette que les pays du G7 réunis. Un rapport récent du Centre de politique de développement mondial de l’Université de Boston note que la coopération en matière d’investissement et de financement entre la Chine et d’autres pays en développement est motivée par la vaste demande réelle du pays bénéficiaire, et qu’une telle coopération pourrait aider ces pays à surmonter les goulets d’étranglement du développement, à libérer le potentiel de croissance et à augmenter le revenu réel mondial jusqu’à 3 %.
Si le G7 se préoccupe vraiment des pays en développement, il doit tenir ses promesses, notamment consacrer 0,7 % de son revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement (APD) chaque année et mobiliser 100 milliards de dollars par an pour l’action climatique dans les pays en développement. Ils doivent assumer davantage de responsabilités et d’obligations internationales et prendre des mesures plus concrètes en faveur des pays en développement.
Hubei Media Group : Le 20 mai, heure locale, au moins 12 personnes ont été tuées et plus de 100 autres blessées lors d’une bousculade à l’occasion d’un match de football au stade Cuscatlan de San Salvador, la capitale du Salvador. Y a-t-il eu des victimes et des blessés chinois ?
Mao Ning : Nous exprimons nos profondes condoléances aux victimes et présentons nos sincères compassions à leurs familles et aux blessés. Selon les informations préliminaires recueillies par l’ambassade de Chine au Salvador, aucune victime chinoise n’a été signalée jusqu’à présent.

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! W020230524523364473450

= https://french.xinhuanet.com/20230522/ffb1bfd94341449ba9f1c71c52b3083d/c.html



"Visite du président congolais en Chine : une nouvelle ère s'ouvre pour les deux pays - 24 mai 2023
[/size]
= https://francais.cgtn.com/news/2023-05-24/1661252539643092993/index.html

"En marge de la visite d’État du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo prévu ce mercredi 24 mai à Beijing en Chine- - 23 mai 2023
= https://mines.gouv.cd/fr/archives/1499?amp=1
La ministre des mines est en séjour depuis vendredi dernier à Beijing pour préparer le chemin du Chef de l’État en ce qui concerne son secteur son secteur des Mines. Depuis son atterrissage de l’avion, madame Antoinette N’Samba est très sollicitée par les dirigeants directs de toutes les entreprises chinoises qui opèrent en RDC pour traiter de vive voix avec elle sur des nombreuses questions liant les deux parties.

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! WhatsApp-Image-2023-05-23-at-08.38.01-1024x576

Logée à l’hôtel Saint Régis 5 étoiles de Pékin où elle a installé son quartier général, les délégations se bousculent l’une après l’autre pour échanger avec la Ministre des mines et au besoin, dissiper le malentendu sur des termes qui risqueraient d’empoisonner les relations entre les deux parties. La question sur le 0.3% a été abordée et surtout la levée de l’interdiction d’exportation infligée à TFM.

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Le premier à bénéficier de l’attention de la patronne des mines congolaises, c’est le CEO de CMOC, un grand groupe qui finance les activités minières de tenke fungurume. Avec leur numéro 1, monsieur Sun Ruiwen, madame Antoinette N’Samba a quand à elle rassuré à ce dernier sur la volonté de son excellence Félix TSHISEKEDI et du gouvernement de la RDC qui tiennent à maintenir la coopération avec son entreprise. La preuve en est que la suspension des exportations de TFM a été levée et à ce jour ils peuvent reprendre avec ce qui était leur quotidien.
Profitant de cette rencontre combien riche pour les deux parties, la Ministre des mines a invité le patron de CMOC dont le groupe exploite déjà du nickel au Brésil, à déployer aussi son expertise dans l’exploitation de nickel au congo qui regorge de très grandes quantités de ce produit dans le Kasaï mais qui reste inexploité.

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Et monsieur Sun Ruiwen a rassuré à la ministre des mines que sa demande sur le nickel du Kasaï est prise en compte et qu’en plus de la création des deux centrales hydroélectrique et photo-voltaique qui permettront à TFM de faire passer sa production actuelle évaluée à 250.000 tonnes de cuivre à 600.000 tonnes l’année prochaine et pour le cobalt de 20.000 tonnes à 60.000 tonnes l’année prochaine et son groupe travaillera toujours au côté du peuple congolais représenté par son dynamique président de la République à qu’il souhaite bonne chance à toutes ses politiques publiques.
Rappelons que la visite d’état du chef de l’État congolais en Chine est prise au sérieux. Pour boucler la boucler, le dernier livre écrit par le président chinois Xi Jinping intitulé : Comment sortir de la pauvreté, a été remis à madame Antoinette N’Samba Kalambayi et à la délégation qui l’accompagnait.
Cellule de Communication Min-mines.

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"Contrat sino-congolais : Un procès 15 ans après, quel message envoie-t-on aux investisseurs ? (Tribune de Éric Tumba) -
Remise en question du contract sino-congolais: dénigrer la Chine pour plaire aux américains
12.04.2023

= https://7sur7.cd/2023/04/12/contrat-sino-congolais-un-proces-15-ans-apres-quel-message-envoie-t-aux-investisseurs
= https://congokin.blog?p=11972

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"Félix Tshisekedi en Chine : les enjeux d’un voyage en pleine mutation géopolitique mondiale - 24 mai, 2023

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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! Empty Re: EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL NOUS EN RAPPORTER ?!

Message  ndonzwau 24/5/2023, 11:22 pm

Un site Congolais pas tendre pour un sous envers Tshisekedi dont il dit qu'il ne connaît jamais rien et n'a pas de position et plutôt pro-chinois dénonce la campagne médiatique qui jette le discrédit sur le contrat sino-congolais, crie au non-respect de la législation fiscale et réclame des millions si pas des milliards de dollars en guise de compensation.

Il met en exergue la suspension des droits d’exonération douanière et le blocage des comptes bancaires de la Sicomines. Il y aurait volonté délibérée de lui nuire et
au-delà à ses relations diplomatiques donc à la coopération entre la RDC et la Chine. Il le démontre à travers une motion d'un sénateur de Lualaba.

Comme quoi il y'a aussi des Congolais qui défendent davantage les Chinois plutôt qu'ils déplorent le manque à gagner de la RDC dans ce fameux contrat. Est-ce pour aiguiller les Congolais à mieux exploiter les accords signés depuis le temps  de 'JK' ?



"Felix Thisekedi qui n’a pas de position, se rendra en Chine après avoir diabolisé le contrat du siècle avec la Chine. - APR 19, 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1437252/politique/contrat-du-siecle-armement-felix-tshisekedi-bientot-en-visite-en-chine/
= https://congokin.blog?p=11932
Felix Thisekedi qui n’a pas de position, se rendra en Chine après avoir diabolisé le contrat du siècle avec la Chine.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président congolais prépare actuellement son premier déplacement à Pékin. Entre coopération minière et sécuritaire, ce voyage est très  stratégique.

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! Jad20230418-conf-rdc-tshisekedi-chine-1256x628-1681828952Wang Yi, l’ex-ministre chinois des Affaires étrangères (jusqu’en décembre 2022) et Félix Tshisekedi, le 6 janvier 2021. :copyright: Gao Junya/Xinhua/MAXPPP

Félix Tshisekedi devrait prochainement se rendre en Chine pour une visite d’État. Ce déplacement, actuellement en préparation, nous a été confirmé par plusieurs sources ministérielles et présidentielles congolaises. Très stratégique – même si le programme est toujours en cours d’élaboration -, il est, pour l’instant, programmé le 26 mai.

« Contrat du siècle »

Tout d’abord, la Chine est le principal partenaire de la RDC dans le secteur minier. Mais depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi et le rapprochement initié par ce dernier avec les États-Unis au début de son mandat, les intérêts de Pékin dans ce secteur ont été malmenés.
En mai 2021, le président congolais avait annoncé sa volonté de revisiter les principaux contrats signés par son prédécesseur, Joseph Kabila. Dans le viseur de la présidence congolaise, le contrat conclu en 2008 avec, entre la Gécamines et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC), qui a donné lieu à la création de la joint-venture congolo-chinoise Sicomines. Baptisé « contrat du siècle », celui-ci prévoyait l’octroi de gisements de cobalt et de cuivre contre des investissements chinois dans les infrastructures.
À LIREEntre la RDC et les États-Unis, un rapprochement contrarié
Mais les résultats n’ont pas été au rendez-vous. Dans les conclusions de son audit, publiées le 15 février, l’Inspection générale des finances, dirigée par Jules Alingete Key, a dénoncé « une colonisation économique inacceptable » et dressé une liste d’exigences pour rendre l’accord plus équitable, dont le paiement d’un dédommagement de 20 milliards de dollars. Pékin a, de son côté, dénoncé un rapport dont les conclusions « ne correspondent pas à la réalité ».

En août 2021, pour se pencher sur le projet opéré par Tenke Fungurume Mining (TFM), la filiale congolaise du chinois CMOC, une commission a été mise en place à la présidence afin de  « déterminer et évaluer la valeur des ressources de ce gisement afin de permettre à la Gécamines de rentrer dans ses droits ». Depuis la nomination d’un administrateur temporaire pour gérer le projet de TFM, la mine de Tenke Fungurume est au cœur d’un intense bras de fer. Malgré ces difficultés et l’offensive américaine visant à soutenir la révision de ces contrats, Pékin demeure un acteur incontournable du secteur minier congolais.

Course à l’armement
S’il ne fait aucun doute que ces deux dossiers emblématiques feront partie des discussions, ces derniers mois, Pékin se positionne aussi sur le terrain de la coopération sécuritaire. Avec la levée, en décembre dernier, du système onusien de notification sur les livraisons d’armes, dont Kinshasa estimait qu’il l’empêchait de s’équiper militairement, la RDC s’est lancée dans une course à l’armement. Les dépenses militaires n’ont cessé d’augmenter, tout comme le budget consacré à la défense. Kinshasa a déjà fait l’acquisition de neuf drones chinois. Enlisée dans son conflit avec la rébellion du M23 qui, jusqu’à son amorce de retrait début avril, dominait le rapport de force sur le plan militaire, l’armée congolaise explore plusieurs options.
À LIREEn RDC, le déploiement de la force régionale suffira-t-il à résoudre la crise ?
Jusque-là, la gestion de ces commandes a été confiée, selon plusieurs sources dans l’entourage de Félix Tshisekedi, au chef de la maison militaire, le lieutenant-général Franck Ntumba. La nomination de Jean-Pierre Bemba au poste de vice-Premier ministre de la Défense, le 24 mars dernier, changera-t-elle les choses ? Ce dernier s’active en tout cas sur ce dossier. Le 17 avril, il a notamment reçu l’ambassadeur chinois, Zhu Jing. La coopération sécuritaire était au cœur de ces discussions. En janvier dernier, le diplomate chinois avait évoqué la mise à disposition d’une enveloppe de 27 millions de dollars pour aider la RDC à moderniser sa défense.[/size]
Contactée par Jeune Afrique, l’ambassade de Chine en RDC dit ne pas pouvoir confirmer le futur déplacement de Félix Tshisekedi, tout en précisant que « cette année marquera la reprise des visites croisées entre les deux pays. »

"Le chinois CMOC et la Gécamines s’entendent pour reprendre les exportations de cuivre-cobalt à Tenke. Quel est le manque à gagner pour la RDC ? - APR 19, 2023
= https://congokin.blog?p=11934


"Au-delà du contrat sino-congolais : un contrat, on ne le dénonce pas en dehors des termes convenus ! - APR 17, 2023
= https://congokin.blog?p=11909

"Contrat sino-congolais: l’opinion du Sénateur Prince Kaumba rejoint celle du CET pour ne transposer sur notre territoire des conflits d’Intérêts qui ne nous concernent pas - APR 4, 2023
= https://congokin.blog?p=11831
Connu et reconnu pour son esprit rationnel, Pr Prince Kaumba Lufunda est l’un des premiers acteurs politiques majeurs sinon le premier du Lualaba à se prononcer ouvertement et librement sur le contrat sino-congolais et, par effet d’entraînement, sur l’exploitation minière dans sa province. Depuis septembre 2022, il a observé et il s’est renseigné. Le résultat de ses analyses, il l’a livré le 1er avril 2023 par une motion d’information au Sénat conformément, a-t-il rappelé et précisé, à l’article 94 du règlement intérieur de la chambre haute…[/size]
L’intérêt de la motion est de ramener le débat au niveaudu Parlement puisque l’Assemblée nationale l’a inscrit dans son calendrier de la session ordinaire mars-juin 2023, de sorte que toutes les Institutions identifiées à l’article 68 de la Constitution soient saisies.
Dans sa motion, l’honorable Prince Kaumba déplore une campagne médiatique tonitruante qui jette le discrédit sur le contrat sino-congolais, campagne déclenchée depuis le 17 février 2023. Elle « crie au non-respect de la législation fiscale et réclame toutes affaires cessantes des millions si pas des milliards de dollars en guise de compensation, pour utiliser un mot neutre ».
Le sénateur met en exergue deux mesures prises à l’encontre de la Sicomines, à savoir la suspension des droits d’exonération douanière et le blocage de ses comptes bancaires.
La première est une décision prise par une mission d’enquête de l’Igf dépêchée par l’Igf à Lubumbashi entre le 24 juin et le 24 août 2022. Cette mission l’a dictée à la Division provinciale de la Direction générale des douanes et accises à l’insu de la Direction générale de cette régie et, pire, du ministère des Finances.
Aujourd’hui, si la Commission mise sur pied par le Chef de l’Etat venait à lui réclamer la preuve de la notification, par lui, de cette décision, la Hiérarchie de l’Igf sera dans l’incapacité de la produire. Si, pour besoin d’enquête, elle étendait cette demande à la Hiérarchie de la Dgda et auministre des Finances ni l’une ni l’autre ne s’en sortiraient.
Ainsi, au départ, il y a eu volonté délibérée de nuire à Sicomines, mais aussi aux relations diplomatiques et à la coopération entre la RDC et la Chine.
L’intention étant mauvaise, la suite des événements ne pouvait que l’être. Cette suite, l’honorable sénateur l’appréhende par un questionnement.

DU PREMIER AU TROISIEME POINTS
S'agissant du premier point (Les confusions dans les chiffres), il se demande comment se focalise-t-on sur le montant de USD 822 millions investis dans les infrastructures et on ne fait pas allusion aux USD 656 millions investis la construction du barrage de Busanga. De un.
De deux, il veut savoir si les 7 ou 10 milliards de dollars qu’on attribue à la Sicomines tiennent du chiffre d’affaires ou des bénéfices.
De trois, pourquoi veut-on passer l’enveloppe de 500 millions pour le résultat de l’audit ayant conduit à la confection du Rapport final pendant qu’il s’agit de l’argent obtenu de la Sicomines dans le cadre de l’élaboration du budget de 2021 (Usd 150 millions) et du budget de 2022 (Usd350 millions).
Mais, le sénateur veut surtout savoir pour quelles raisons le Gouvernement, selon ses termes, s’est abstenu de signer les PV par lesquels la Sicomines mettait ces montants à la disposition de l’Etat pour le développement des Territoires et des provinces, à la suite d’une demande initiée par le Sénat.
Pour information, ni la Sicomines, ni l’Acgt n’ont compétence de sélectionner les sites à accueillir des infrastructures. Cette charge relève de l’autorité exclusive du Gouvernement. Ainsi, en refusant de signer les PV, le Gouvernement a privé les provinces d’infrastructures utiles à leur développement.
D'où sa déduction constituant le point 2 de sa motion : « La recherche de boucs émissaires ». Et à partir de là, ces quatre questions interpellantes :

« Qui doit répondre du fait que certaines infrastructures signalées dans le contrat n’aient pas été réalisées : la partie chinoise ou la partie congolaise ? ». « Qui doit répondre du fait que le nombre des dossiers sur les infrastructures à réaliser soit si faible ? ». « Peut-on affirmer sincèrement que l’on est sérieux lorsqu’on s’étonne de voir des montants plus élevés affectés au projet minier plutôt qu’à celui des infrastructures 5 milliards contre 1 miliard ? ». « Comment peut-on comprendre que ceux qui disaient avoir lu le contrat querellé découvrent enfin aujourd’hui, grâce à l’intervention du Président de la République, que la solution aux différends passait par un dialogue autour d’une table, et non pas par un combat des gladiateurs, au vélodrome de Kintambo ? »
​Prince Kaumba poursuit le dynamitage avec le point 3 relatif à « L’imbroglio autour des exonérations douanières ».Il attire l’attention des Pouvoirs publics sur le fait que « Les sommes non versées sont convertibles en titres que l’Etat peut faire valoir comme étant sa contribution au financement »avant de se demande « Que deviennent ces titres et où sont-ils ? ».

Et il pose cette question terrible : « Comment peut-on s’imaginer que l’on puisse contraindre la Sicomines à payer les taxes douanières sans avoir révisité préalablement les termes du contrat ? », non sans noter au passage que « Faire chanter le partenaire à ce sujet, c’est détruire irrémédiablement la confiance de tous les investisseurs du monde ».
Enntre-temps, il rappelle aux Pouvoirs publics que « Si la Sicomines commence à payer la douane, les fonds qui y seront affectés seront aussi repris au titre de la dette due à EximBank China, à rembourser avec les intérêts connus ».

DU QUATRIEME AU SIXIEME POINT
Si au point 4 portant sur « Réalisations et visibilité des infrastructures », le sénateur liste les infrastructures aménagées dans le cadre du contrat sino-congolais et fait un pied de nez à l’opposition d’hier qui montait le peuple en 2010 avec le mot d’ordre « tokolia nzela ? », au point 5 (Que devons-nous attendre des négociations ?), il invite les Congolais à chercher à « Recouvrer un peu de dignité, de crédibilité, de sens des engagements ».
En effet, il considère que exiger de la Sicomines « 5 à 10 milliards, sans déposer le moindre dossier, c’est se mettre gratuitement dans le collimateur de toutes les suspicions ». De même que « Crier à la surfacturation sans en avancer la moindre preuve, hormis un chapelet de suspicions, c’est se décrédibiliser ».

A ce sujet, il est plutôt pour un recours « à des cabinets d’audit certifiés et reconnus » si on tient à voir clair.
Il ajoute : « Les proportions des parts sociales sont fonction d’abord des apports en capitaux frais ; la majorité des parts revient ceux qui mobilisent les plus de fonds auprès des banques. Croire qu’on puisse remonter nos parts tout en exigeant le paiement des frais douaniers, c’est serait quand même hasardeux et problématique ».
Vient alors le point 6 intitulé « Mettre à genou Sicomines et enterrer TFM, c’est chercher à tuer le pays ». A ce stade, Pr Kaumba fait le plaidoyer autant pour Sicomines que pour Tenge Fungurume Mining (TFM).[/size]
« Suite à un différend portant sur le mode d’évaluation et le mode de calcul des réserves, un administrateur a été désigné par le Tribunal de Commerce pour procéder à la conciliation.
L’administrateur a décidé de suspendre les activités de commercialisation et d’exportation des produits miniers depuis juin – juillet 2022. A ce jour, plus de 180.000 tonnes de plaques de cuivre sont entassées à Fungurume et les travaux de la nouvelle usine d’électrolyse en cours de montage sont à l’arrêt », retient-il, s’agissant de TFM tout en soulignant la catastrophe en vue avec la mise en chômage de plus de 7.000 travailleurs pendant que les travailleurs de Sicomines, dont les comptes bancaires sont bloqués, subiraient le même sort.
« Malheureusement, depuis 9 mois, c’est le désarroi qui s’installe progressivement au Lualaba, dans cette province dont la vocation naturelle a toujours été de nous inviter à répondre à l’appel du bonheur ».
C’est au 7ème point (Nous demandons très peu de choses) que le sénateur en appelle à la levée de toutes les mesures prises à l’encontre de la Sicomines (suspension des droits d’exonération minière et blocage des comptes bancaires) et de TFM (commercialisation et exportation de ses produits miniers).
​Il préconise des négociations « avec des arguments forts, sans faire du chantage et sans se faire hara kiri » et estime qu’« il n’est pas besoin d’arrêter une entreprise au motif qu’on aimerait connaître les auteurs des surfacturation », moins encore qu’il soit « nécessaire d’arrêter une entreprise parce qu’on ne parvient pas à trouver les indications sur les bonnes pratiques en matière d’évaluation des réserves minières ».

Aussi, à la commission siégeant au niveau de la Présidence de la République, conseille-t-il la prise en compte des recommandations de la Chambre haute car, déclare-t-il « point n’est besoin d’inviter encore ici tel ou tel ministre qui avait déjà déclaré que les Territoires et les Provinces ne disposaient guère de capacité pour monter et suivre des projets, ni tel autre qui avait autorisé la cession à un groupe étranger des droits d’exploitation sur des concessions Gécamines déjà attribuées l’Entreprise Générale de Cobalt, une filiale GCM ».
Qualifiant d’incandescente la situation qui prévaut au Lualaba et considérant que « les mesures conservatoires infligées à l’entreprise auront à terme des conséquences qui entacheront pour des années tous nos discours sur l’amélioration du climat des affaires et refroidiront certainement de nombreux investisseurs », le sénateur Prince Kaumba rappelle qu’« A Kolwezi, les chinois, les américains, les européens, les australiens, les indiens, les ivoiriens, les sud-africains, les zimbabwéens et bien d’autres nationalités travaillent côte à côte ».
Et conclut : « Ne transposons pas sur notre territoire des conflits d’intérêts qui ne nous concernent pas ».
Tout y est dit. Mais alors tout…

"Félix Tshisekedi en Chine pour renégocier le partenariat 26.05.2023
= https://amp.dw.com/fr/rdc-tshisekedi-chine-partenariat-%C3%A9conomie/a-65721985
Le président de la RDC veut que les échanges avec la Chine profitent davantage aux Congolais..

Félix Tshisekedi se rend en Chine jusqu'au 28 mai. Cette visite du président congolais aura pour principal objectif la coopération économique. Le chef de l'Etat espère y renégocier les termes d'une convention passée il y a quinze ans entre les deux pays. Car cet accord, présenté à l'époque comme "le contrat du siècle", profite d'abord à la Chine, au détriment de la RDC. 
Il s'agit de la première visite de Félix Tshisekedi en Chine depuis le début de son mandat. Elle vise à redéfinir les bases du partenariat entre la RDC et le géant asiatique.
L'un des piliers de la coopération entre les deux pays est une convention, signée en 2008, sous la présidence de Joseph Kabila.

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! 56173498_901
Le président congolais Tshisekedi effectue sa première visite en Chine depuis son élection
Image : presidential press service of the DRC

Du contrat solution aux problèmes du Congo...
Le "contrat chinois" prévoit des investissements massifs de la Chine en RDC – notamment dans les infrastructures routières et ferroviaires, ou encore la construction d'une trentaine d'hôpitaux – en échange d'un accès privilégié aux ressources minières congolaises, particulièrement les mines de cuivre et de cobalt.
Il aboutit notamment à la création d'une joint-venture sino-congolaise : la Sicomines (qui regroupe la Gecamines de RDC et le GEC, groupement d'entreprises chinoises).
A l'époque, cet accord est présenté comme un partenariat "gagnant-gagnant" qui suscite "beaucoup d'espoir", selon le professeur Germain Ngoie Tshibambe, du département des relations internationales de l'Université de Lubumbashi.

.. à la déception
Quinze années plus tard, le chercheur déplore "le triomphe de la désillusion" face à "l'omniprésence de la Chine dans la vie économique" congolaise. "Cette forte présence de la Chine dans la vie économique de la RDC se manifeste par l'omnipotence des investissements de la Chine, explique Germain Ngoie Tshibambe. 80% du cuivre et cobalt exportés par la RDC va en Chine. (…) Non seulement les Chinois ont investi dans le secteur minier industriel mais aussi le secteur minier artisanal".
L'universitaire détaille les domaines de l'économie congolaise dans lesquels la Chine est particulièrement représentée : "La Chine est présente dans le secteur minier mais elle devient de plus en plus présente aussi dans le secteur des travaux publics. Elle est omniprésente aussi dans le secteur des routes, des infrastructures routières. Il y a un projet remporté par la Chine qui prévoit la construction de plus de 1.000 kilomètres de routes par la Chine dans l'est de la RDC. Et un autre secteur est celui de l'électricité."
Dans ce dernier secteur, de l'électricité, les projets de centrale à Busanga et le barrage du mégaprojet de barrage Inga sont au coeur de l'intérêt des investisseurs chinois.

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Congolais profitent peu de l'exploitation des richesses minières de leur paysi mage : Federico Scoppa/AFP/Getty Images

Un marché de dupes ?
En février dernier, l'Inspection générale des finances (IGF) congolaises publie un audit qui fait grand bruit. Le document évoque des surfacturations dans les travaux réalisés en RDC, mais il constate surtout que la Chine a tenu moins de 50% de ses engagements alors qu'elle a engrangé dix milliards de dollars depuis la signature du contrat, dont un milliard rien qu'en intérêts versés aux banques chinoises pour leurs prêts. La RDC n'aurait, elle, retiré qu'un peu plus de 880 millions de dollars de bénéfices.
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Lecoeur Mutshipayi
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EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! Fq3U8O1WwAEhIua?format=jpg&name=small
3:15 PM · Mar 10, 2023
Un "fiasco" tel pour la RDC que l'Inspection générale des finances réclame 20 milliards de dollars de dédommagement au Groupement d'entreprises chinoises. Le chef de l'IGF, Jules Alingete Key, dénonce une "colonisation économique" de la Chine.
Mireille Manga, maîtresse de conférences en Sciences politiques, à l'Institut des relations internationales du Cameroun, réfute ce terme, même si elle salue le réexamen des clauses du "contrat chinois" : "Après 15 années de coopération à travers ce contrat, d'interactions multiples, on s'arrête pour faire le bilan. Les résultats observés sur le terrain ne correspondent pas aux attentes de départ et donc il est normal, en tant que partenaires et Etats souverains, qu'une partie ou l'autre décide de questionner les accords et de les renégocier. C'est un processus normal de la vie politique internationale."
Mireille Manga, qui a coordonné un ouvrage paru aux Editions Palgrave Macmillan, en octobre 2022, sur "Les nouvelles routes de la soie chinoises et les nouvelles formes de nationalismes", poursuit : "L'Inspection générale des finances de RDC a voulu mettre en avant le déséquilibre de cette coopération et le besoin de renégocier le partenariat. Mais il ne s'agit en rien d'une colonisation car il s'agit de deux acteurs conscients et très lucides par rapport à leurs intérêts."
Les autorités chinoises n'ont pas apprécié la nouvelle attitude des autorités congolaises mais elles ont promis le décaissement de 500 millions de dollars d'investissement.
Soit bien moins que les trois milliards dont espérait bénéficier la RDC en infrastructures.

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a Chine n'a pas tenu tous ses engagements en matière de construction en RDCImage : Xinhua/picture alliance[/size ]

Enquêtes et investigation
Le procureur de Kinshasa-Gombe a ouvert en mars une enquête sur certains dysfonctionnements du partenariat avec la Chine.
Plusieurs structures travaillent depuis plusieurs années à mettre en lumière les irrégularités des contrats passés sous la présidence Kabila dans plusieurs domaines : l'Itie (l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives), le ministère congolais des Mines et infrastructures, mais aussi des ONG, des organisations de la société civile ou encore des journalistes d'investigation.
Germain Ngoie Tshibambe ne parle pas non plus d' "impérialisme" chinois mais bien de déception dans les espoirs placés par les Congolais dans la relation avec la Chine : "On a cru engranger beaucoup de dividendes et on constate finalement qu'il s'agit d'un marché de dupes pour la RDC. La Chine, elle, exploite les ressources minières. Certains minerais sont expédiés bruts vers la Chine, sans contrôle, sans aucune société de surveillance, les minerais partent vers les usines en Chine."
Emmanuel Musuyu, le secrétaire exécutif la Coalition des organisations de la société civile pour le suivi des réformes et de l'action publique (Corap), estime qu'il est essentiel que les autorités congolaises ne recommettent pas, pour la signature de nouveaux contrats, les mêmes erreurs que pour le "contrat chinois".


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CORAP RDCongo
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Décryptage sur les contrats chinois: Impact socioéconomique de la construction du barrage de Busanga dans le lualuaba
https://www.youtube.com/watch?v=zfj2vxn02LM&t=5...
@PatrickMuyaya@ALINGETEJULES_K@Presidence_RDC@AmbCHINEenRDC@SICOMINES@Lusinde2@JTAtv5monde
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youtube.com
Décryptage sur les contrats chinois: Impact socioéconomique de la..
1:08 PM · May 5, 2023gdgý
"Malheureusement, tout est focalisé au niveau de la présidence, déplore Emmanuel Musuyu. Le risque est très élevé d'oublier les techniciens au niveau des ministères spécialisés, de la société civile. Du coup, on peut renégocier aujourd'hui et retomber dans les mêmes [travers] dans les jours à venir, c'est  notre crainte. Nous appelons donc le chef de l'Etat à veiller à ce que ce soient des experts qui maîtrisent ce qui se passe sur le terrain qui négocient, mais pas une commission avec des conseillers qui ne pourront pas aider à ce que les choses se passent bien."

Mieux défendre les intérêts de la population congolaise
Emmanuel Musuyu estime que la RDC est en position de force pour négocier des contrats dont la Chine a besoin, mais, selon lui, il existe un "risque qu'il y ait des gens qui soient là pour garantir leurs intérêts". Alors le secrétaire exécutif de la Corap appelle à replacer la population congolaise au cœur des négociations. : 
"Il y a même des ouvriers qui viennent de Chine pour venir exécuter des projets en RDC. Très peu de gens ont accès au marché de l'emploi. Plusieurs rapports ont montré qu'ils sont très mal payés. Sur Sicomines et sur le projet [de la centrale hydroélectrique] de Busanga ou autre, un journalier pouvait toucher 6.000 francs congolais, ce qui ne représentait pas trois dollars. C'est un sous-paiement, c'est une exploitation de l'Homme. Cette fois, il faut privilégier l'accès des Congolais aux ressources, à l'emploi, et garantir que ces emplois soient créés de façon raisonnable, en respectant les droits des populations."
Du point de vue de Germain Ngoie Tshibambe, d'autres alternatives que la Chine se présentent à la RDC pour diversifier ses partenariats, comme la Turquie, le Japon ou d'autres pays africains et asiatiques. Le chercheur préconise aussi une ouverture sur la coopération au sein du "sud global", avec des pays d'Amérique latine.


"La politique congolaise de la Chine sous Felix Tshisekedi - January 2022
= https://www.researchgate.net/publication/358725688_La_politique_congolaise_de_la_Chine_sous_Felix_Tshisekedi

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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 31/5/2023, 3:06 pm, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 30/5/2023, 8:47 pm

LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI VIENT D'ACHEVER SA VISITE D'ETAT DE 4 JOURS EN CHINE. QUEL BILAN PEUT-ON EN FAIRE ? DÉJÀ  IL SEMBLE QUE LES DISCUSSIONS SUR LE CONTRAT DU SIÈCLE DOIVENT ATTENDRE LEUR DÉNOUEMENT...


"La RDC veut revoir les termes d’un contrat minier avec la Chine
- MAY 28, 2023

= https://congokin.blog?p=12186

INVITÉ INTERNATIONAL
En Chine, Félix Tshisekedi «a deux arguments» pour renégocier le «contrat du siècle» - 26/05/2023"

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-international/20230526-en-chine-f%C3%A9lix-tshi

"En Chine, Félix Tshisekedi remet une nouvelle fois en cause la force est-africaine déployée en RDC - 26.05.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230526-en-chine-f%C3%A9lix-tshisekedi-remet-une-nouvelle-fois-en-cause-la-force-est-africaine-d%C3%A9ploy%C3%A9e-en-rdc

"La Chine et la RDC renforcent leur partenariat et discutent de contrats miniers -
26 mai 2023

=  https://afrique.lalibre.be/77497/la-chine-et-la-rdc-renforcent-leur-partenariat-et-discutent-de-contrats-miniers

"RDC : le casse-tête chinois des contrats miniers
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-casse-tete-chinois-des-contrats-miniers/

"Félix Tshisekedi visite Shanghaï, le poumon économique de la Chine moderne -  28/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/28/actualite/politique/felix-tshisekedi-visite-shanghai-le-poumon-economique-de-la-chine

"Félix Tshisekedi : « La Chine a exprimé clairement sa volonté de voir la RDC pacifiée et restée dans son intégrité » - 28/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/28/actualite/securite/felix-tshisekedi-la-chine-exprime-clairement-sa-volonte-de-voir-la-rdc

"Félix Tshisekedi : « Mon ambition est d’industrialiser mon pays, le développer » - 28/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/28/actualite/politique/felix-tshisekedi-mon-ambition-est-dindustrialiser-mon-pays-l

"Tout chemin mène à …Pékin - - 30.05.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/tout-chemin-mene-a-pekin/

"La Chine et la RDC élèvent leurs relations au partenariat stratégique global de coopération - 29/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/la-chine-et-la-rdc-elevent-leurs-relations-au-partenariat-strategique-global-


"Se munir des technocrates avérés, Félix Tshisekedi en Chine : la CADA fait appel à son sens de responsabilité - mai 29, 2023
= https://laprosperiteonline.net/se-munir-des-technocrates-averes-felix-tshisekedi-en-chine-la-cada-fait-appel-a-son-sens-de-responsabilite/


= https://laprosperiteonline.net/minerais-contre-infrastructures-et-capitaux-frais/

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Message  ndonzwau 15/6/2023, 9:01 am

UN SITE CONGOLAIS PLUTÔT ALTERNATIF PLUTÔT PRO-CHINOIS ET ANTIIMPERIALISTE A L'ANCIENNE DRESSE UN TABLEAU TRES SÉVÈRE DE LA GESTION PAR KINSHASA DU CONTRAT CHINOIS. UN FIASCO POUR TSHISEKEDI DE N'AVOIR PU NATIONALISER LA SICOMINES, KINSHASA NE VANTE PAS MOINS D'EN FAIRE UN MODELE DE COOPERATION REUSSIE...

En même temps alors que les Congolais savaient ou attendaient que le fameux contrat du siècle serait ou soit un point fort de la visite de Tshisekedi, le gouvernement (Lutundula, Kazadi) nous fait une douche froide en nous affirmant qu'il n'a pas fait l'objet de discussions lors de ce voyage, il serait agi de réchauffer les relations bilatérales entre les deux pays en un partenariat global et stratégique avec la Chine, le contrat minier aurait été pris en charge autour de Tenke Fungurume et plus tard avec la Sicomines. Propos diplomatiques pour noyer un échec ou en faire un "secret défense" en pleine mondialisation ou la RDC a d'autres partenaires puissants ?



"Le Fiasco de Felix Tshisekedi pour nationaliser la Sicomines - JUN 15, 2023
= https://congokin.blog?p=12242
Depuis quelques mois, le contrat chinois défraye la chronique, à la suite des rapports de l’IGF et des déclarations des politiciens congolais proches du pouvoir. Tout ceci a même justifié le déplacement d’une délégation présidentielle importante, conduite par le Président Felix Tshisekedi,  en Chine pour  tenter  de « renégocier » le contrat de Sicomines. Il s’agisait bien d’une démarche avortée pour la nationalisation de la Sicomines.
À leur retour [ les mains vides] de la Chine le  President Tshisekedi et les membres de sa délégation sont revenus  aux meilleurs sentiments du  contrat du siècle. Ils en parlent en des termes conciliants. Or il était bien prévisible que la délégation du President Tshisekedi n’aurait  aucun résultat positif car comme le dit la convention signée entre la partie chinoise et la partie congolaise : « Les différents  n’ayant pas été règle à l’amiable seront soumis à l’arbitrage de CIRDI (Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements) selon  ses règles » [1]

En tant que groupe de réflexion et d’action, le CET dont certains membres-cadres ont une formation et une expertise  dans des domaines en relation avec la gestion des projets,  les finances et  l’économie, nous avons décidé d’étudier ce dossier pour pouvoir donner notre opinion sur les raisons du fiasco de la démarche  du régime Tshisekedi pour tenter d’obtenir une révision du contrat de Sicomines.
Nous estimons que, bien que la diffusion de l’information en relation avec ce contrat fût désirable pour beaucoup de Congolais, la décision prise par le pouvoir en place de diaboliser ceux qui avaient initié ce contrat, et de vouloir le revoir de fond en comble en dehors du cadre défini par l’accord de 2008 (article 19), est un cas d’école de mauvaise décision, dont les conséquences négatives se feront sentir longtemps sur le Congo.

A notre avis : (1)  la décision du gouvernement congolais fut de mauvaise qualité ; (2)  les réclamations financières rédigées par l’IGF  étaient non fondées ; et (3) le modèle d’investissement de la Sicomines demeure, selon plusieurs études dont celle de la Banque Mondiale, le meilleur que notre pays pouvait obtenir pour se développer, compte tenu de sa situation.
À cet égard, il n’est pas inutile pour nous   de rappeler qu’il n’est pas de notre intention  de nous engager  dans des considérations politiciennes mais, d’apporter un éclairage scientifique pour faciliter  la compréhension des tenants et des aboutissants  de ce dossier ; et ce  tout en acceptant la contradiction  sans animosité.
Ci-dessous les détails des trois points ci-dessus évoqués.

PRIMO : UNE DECISION DE MAUVAISE QUALITE
Dans leur classique  sur les comportements des individus  et la gestion des organisations, J.M. Ivancevich et Mi. T. Matteson [[2]] soutiennent  que la qualité du processus de prise de décision est cruciale pour la survie de toute organisation.
Le processus de prise de décision examiné révèle la prévalence des motivations suivantes : la volonté de satisfaire les intérêts personnels du Président, dont le fils a été désigné représentant de la RDC à la Sicomines ; l’obéissance aux exigences des puissances occidentales dans leur guerre contre la Chine, indépendamment des intérêts de la RDC, dont la Chine demeure le plus grand partenaire commercial et le plus gros investisseur ; et la réponse à l’opinion populaire convaincue par le discours démagogique de la prétendue exploitation de la RDC par la Chine. Certains médias français et belges n’hésitent pas de parler  d’une nouvelle colonisation de la RDC !
Les compétences de prise de décision par le décideur et ses conseillers ont toujours une incidence directe sur le potentiel de progrès ou le risque de faillite d’une organisation, a fortiori pour une organisation étatique. D’où l’importance d’une  analyse du processus de prise de décision  pour prédire les retombées.
Le degré de la qualité  d’une décision dépend du respect des intérêts organisationnels, de la prise en compte des connaissances dans le domaine considéré  et de l’objectivité. Une décision de qualité  peut soutenir une organisation à mesure qu’elle grandit et offrir davantage d’opportunités pour son développement.

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Une décision est  de mauvaise qualité quand elle bafoue les intérêts de l’organisation et qu’elle est motivée par la subjectivité (les sentiments personnels, la croyance commune, la rumeur populaire, etc.). Elle entraine toujours  des défis préjudiciables au développement, voire à la survie de l’organisation.

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Certes, la prise de décision au niveau de l’État ne peut être totalement exempte de la subjectivité du décideur. De ce fait, pour minimiser la subjectivité dans la prise de décision et favoriser l’objectivité, il devient nécessaire d’y associer plusieurs personnes.
Malheureusement, en RDC, malgré la pléthore de conseillers présidentiels et de ministres, la prise de décision sur quantité de dossiers est basée sur les intérêts personnels du décideur (les ministres et conseillers n’étant que ses clients récompensés suivant leurs capacités à le servir, plutôt qu’à servir les intérêts supérieurs de l’État), sur l’opinion de la population (qui a un avis, sans avoir acquis les connaissances au préalable) et sur l’influence des puissances étrangères.
La décision de renégocier le contrat  Sicomines  motivée par les intérêts autres que ceux de la République ainsi que par une opinion publique peu éduquée victime  de la démagogie  des hommes au pouvoir [mobutistes]  et vulnérable  à la  manipulation par les médias occidentaux, était donc une décision de mauvaise qualité.

SECUNDO : RECLAMATIONS NON FONDEES FORMULEES PAR L’IGF
Les revendications de la RDC concernant le contrat chinois étaient basées sur le document publié le 15 février 2023 par l’Inspection générale des finances. Il faudrait un document volumineux pour analyser toutes les absurdités contenues dans le document intitule Conclusions de l’Inspection Générale des finances sur la convention de collaboration d’avril 2008 entre la RDC et le groupement d’entreprises chinoises (contrat chinois) », publié sur le site de Congokin ou celui du CET. Pour raison d’efficacité informationnelle nous n’avons retenus ici que quelques-unes d’entre elles.
Dans ce document, transparait la volonté de discréditer la Chine et le régime Kabila ainsi que de nationaliser la Sicomines; et ce sans réfléchir des conséquences pour le pays.
On y trouve notamment : (1)une menace de révocation du contrat de JV Sicomines ; (2) une  revendication visant au changement  de la participation de l’État congolais et de la Gecamines dans le capital de l’entreprise; (3) des amendes infligées  à la partie chinoise pour un soi-disant  dumping au profit des entreprises chinoises ;et (4) une réclamation des paiements des taxes légalement exonérées. Le document de l’IGF est accessible sur notre site congokin.
Bien que ce document marque l’imaginaire collectif, à notre avis, il dénote le manque de sens de responsabilité. Par ailleurs, il est tissé d’inexactitudes surprenantes, et indignes d’une « Inspection générale des finances » de la République. Examinons les points ci-dessus évoqués :

PRIMO : l’IGF pour la révocation du contrat chinois
Le mémorandum de l’IGF du 15 février 2023  commence ainsi   par la déclaration selon laquelle   Sicomines avait été constituée en 2008 « en violation de l’article 1er de l’arrêté royal du 22 juin 1926 » ; donc illégalement et se termine par une proposition de dissolution pour raison de « l’exception de la non-exécution du contrat ».
 Ce détail peut sembler anodin pour certains , mais il signifie, pour ceux qui comprennent les finances internationales, qu’en RDC, le contrat demeure valide seulement… durant le régime qui l’a signé ! Comment peut-on alors garantir à quiconque un investissement de long terme (comme celui de Sicomines) dans un tel État, qui n’assure pas la sécurité juridique ?

SECUNDO : Menaces de nationalisation
La proposition du changement  de la structure du capital social de la Sicomines au profit de l’Etat congolais et de la Gécamines est belle et bien une proposition de nationalisation.
Lors de la signature du contrat entre la partie chinoise (CEC) et la partie congolaise (Groupe Gécamines) la structure du capital social a été fixée de la manière suivante :  est :
 Capital social est fixe à USD 100.000.000,00 reparti  comme ci-dessous :

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Dans son document, L’IGF propose un changement de la structure du capital de la Sicomines, de sorte que la partie congolaise obtienne 70% et la partie chinoise 30%. Il s’agit bien d’une proposition de nationalisation !
Dans sa Théorie de la nationalisation, Katzarov définit  « nationalisation » comme étant « la transformation [partielle ou totale]  dans un intérêt public d’ordre supérieur d’un bien donné ou d’une certaine activité qui sont ou peuvent être un moyen de production ou d’échange »[[3].
Même sans citer le mot « nationalisation » préconiser le changement de la structure du capital sociale  au profit d’une collectivité est  donc une revendication de la nationalisation qui, toutefois, demeure un acte de souveraineté reconnu aux Etats. Cependant, l’acte doit être assumé car il doit respecter le droit interne ainsi que le droit international et doit être accompagne d’un dédommagement.
À cet égard, il n’est pas inutile de rappeler que la politique de nationalisation n’est pas nouvelle en RDC, car nous l’avons connue avec le régime Mobutu. Nous soulignons qu’ elle peut être légitime pour tout Etat-nation, mais il faut l’assumer, car elle peut également entraîner des conséquences désastreuses pour le pays.
D’ailleurs le contrat chinois est bien clair à ce propos en précisant ce qui suit :
« les parties à la présente convention de collaboration se sont mis d’accord sur le fait que compte tenu de la nature de cette collaboration, l’expropriation, la nationalisation, la promulgation d’une nouvelle loi ou de la modification de législation en RDC ne peut, en aucun cas, constituer un cas de force majeure » (19.4)
La prétendue justification de cette mesure de nationalisation serait que, lors de la constitution de l’entreprise JV Sicomines, on n’avait pas tenu compte des valeurs des gisements miniers apportés par la Gécamines SA (estimées selon les calculs de l’IGF à USD 90 milliards de dollars).
Or, faut-il considérer la matière première comme une partie du capital social de l’entreprise ? Une confusion !
Depuis la formation des compagnies léopoldiennes (dont l’Union minière du Haut Katanga en 1906), les gisements ont toujours été considérés comme des apports en jouissance plutôt que des apports en propriété. Pour l’exploitation du gisement, il s’établit l’amodiation, ou un contrat entre le titulaire du droit minier et le preneur en louage du droit minier, pour une durée déterminée ou non. Au temps de Léopold II, la durée était de 99 ans. Depuis lors, elle s’étend généralement depuis le début de l’exploitation jusqu’à l’épuisement du gisement. D’où l’importance d’une bonne évaluation du gisement.
Il est donc incorrect de prétendre que les intérêts de la RDC avaient été lésés lors de la signature du contrat chinois  soi-disant parce que   la Gécamines aurait  cédé son gisement à la Sicomines et que la valeur estimée du gisement aurait dû être intégrée dans le capital de la Sicomines comme un apport en nature.
Par ailleurs, bien que la valeur du gisement soit importante, il ne faut pas oublier qu’un gisement de très grande valeur situé dans un environnement à risque très élevé trouvera peu de preneurs en louage. L’amodiant (titulaire du droit minier) doit donc veiller à minimiser les risques pour tirer des bénéfices, au lieu de multiplier les risques.

TERTIO : la RDC aurait perdu USD 84 milliards au profit de la Chine
L’IGF se plaint des prétendus flux de la trésorerie  déséquilibrés au profit de la partie chinoise détriment au détriment de la RDC. Selon le document de l’IGF  le déséquilibre aurait permis à la partie chinoise de gagner  USD 84 milliards en investissant seulement USD 6 milliards après avoir reçu un gisement évalué a  USD 90 milliards. L’IGF exige aussi le paiement par la partie chinoise  de USD 2 milliards pour les exonérations fiscales et douanières dont la Sicomines aurait été bénéficiaire depuis 2016.
De prime abord, il faut noter que l’estimation de la valeur de gisement donnée par l’IGF  découle des estimations surévaluées  des réserves  faites par la Gécamines avant 2008. Selon les études menées par des experts en 2011, les estimations réalistes de réserves minières exploitables  sont de 38%  inférieures  aux estimations initiales [[4]].
Ensuite, affirmer que la Sicomines aurait acquis [donc acheté] un gisement évalué à 90 milliards de dollars dénote une certaine légèreté dans l’analyse. En effet, le gisement minier appartient toujours à la RDC et la JV Sicomines n’en a que le droit de jouissance, qui permet de l’exploiter durant une période déterminée par l’amodiation (ou contrat de bail minier). Il existe une différence  nette entre le contrat d’achat et l’amodiation ou contrat de bail.
Certes, tout Congolais souhaiterait que l’exploitation de nos mines rapporte davantage de dividendes. Toutefois, comme pour tout investissement à long terme, il faut être patient. Par ailleurs, le bénéfice n’est jamais le chiffre d’affaires de la compagnie. Pour continuer à produire, il faut préserver le capital pour la continuation de l’opération car il faut  éviter la tentation mobutiste [ toujours grande en RDC] de vouloir tuer la poule pour avoir les œufs d’or.  
Afin  d’éviter une telle dérive, en vue de  préserver voire augmenter le capital, rembourser les emprunts de la China Exim Bank et financer les infrastructures publiques, un plan de décaissement  comprenant trois phases [dont les périodes n’ont pas été précisées] fut défini dans le contrat chinois.

Durant les deux premières phases tous les  prêts de la China Exim Bank et les intérêts accumulés  doivent être remboursés  mais, les charges de l’entreprise commune sont allégées  par  l’exonération de toute obligation fiscale et douanière.
C’est seulement durant la dernière phase que l’intégralité des bénéfices sous forme de dividendes sera distribuée aux actionnaires au prorata de leurs parts dans la coentreprise Sicomines.
Ci-dessous, le plan de décaissement en trois phases :

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! Image-3

La production de la Sicomines  se trouvant au niveau de 150 000 tonnes de cuivre par an, l’on est encore dans  la deuxième phase. Mais, l’IGF exige  déjà  tous les bénéfices  et inflige même des amendes à la partie chinoise pour des raisons injustifiées!
« SICOMINES n’a pas encore pu atteindre la production projetée d’au moins 200.000 tonnes de cuivre en 2016 et 400.000 tonnes de cuivre en 2019 et, ce, malgré l’importance des investissements consentis ou encore l’empiètement des gisements de la GECAMINES S.A. »
Or pour augmenter la production il fallait avoir l’électricité que l’Etat congolais l’Etat congolais n’avait pu fournir par Inga-Shaba. Il a fallu importer l’électricité de la Zambie (qui coûte  4 fois plus cher)   et construire une centrale hydo-electrique.  Il fallait donc recourir à l’emprunt pour  investir dans l’outil de production.  D’où l’allongement de la durée de la phase de remboursement( Phase 2)!
L’IGF revendique même le paiement par la partie chinoise des taxes exonérée, pourtant accordée en vertu de la loi et du contrat. Or même si  une exonération[l’effacement partiel ou total de droits ou taxes à percevoir]  peut constituer un manque à gagner important dans la mobilisation des recettes fiscales et douanières, c’est la  méthode de choix utilisée par tous les États-Nations comme un instrument politique économique et social, dans le but de faciliter la réalisation d’investissements à caractère public, des travaux de l’État (construction des barrages, routes) ; soutenir le développement d’un secteur d’activité (mines, agriculture, élevage et pêche…) ; et mettre en œuvre des mesures pour juguler la cherté de la vie.
N’est-il pas absurde que l’IGF aille  jusqu’à exiger le paiement de taxes légalement exonérées mais qui seraient dues pour l’importation d’équipements de construction d’un barrage hydroélectrique, pourtant nécessaire en vue de l’augmentation de la production de Sicomines ? Rappelons qu’avec l’augmentation de la production, dans un futur proche, l’État recevra beaucoup plus de recettes fiscales.

QUARTO : LIGF se plaint du « dumping » et exige une forte amende  comme dédommagement par la partie chinoise.
Sans contester le fait que les  membres  de l’IGF  sont porteurs des titres académiques [nous  assumons qu’ils le sont], il n’est pas facile  d’identifier le sens économique qu’ils donnent  au concept « dumping ».
 En effet le « dumping »  est une discrimination de prix profitant d’abord au vendeur ou l’exportateur.  La discrimination de prix du cuivre congolais, en faveur des acheteurs chinois serait-elle préjudiciable aux intérêts de la RDC au point qu’il serait logique pour la  RDC  d’exiger   un dédommagement d’USD 2 milliards  par les entreprises chinoises ?
Ceci dénote tout simplement un déficit de compréhension des concepts économiques et/ou l’utilisation des concepts économiques que l’on ne maitrise pas suffisamment pour des raisons politiciennes.
En effet, les discriminations des prix sont généralement licites, en particulier si elles  sont le résultat des tentatives d’un vendeur pour répondre à l’offre d’un concurrent.  Le dumping est légal en vertu des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) [l’article VI du GATT de 1994 et de l’Accord antidumping], à moins que le pays étranger ne puisse démontrer de manière fiable les effets négatifs que l’entreprise exportatrice a causés à ses producteurs nationaux. Dans ce cas soulevé par l’IGF, la Chine ne se plaint pas mais, curieusement, c’est la RDC bénéficiaire de dumping qui se plaint parce que les profanes  croient qu’en diminuant le prix à l’exportation la Sicomines perd , et ce, même si les coûts de production et la marge de bénéfice sont couverts.
Par ailleurs, il est important de noter que la volatilité des prix des matières premières a un impact direct sur les résultats financiers de ceux qui les produisent et de ceux qui les consomment. Une option pour  gérer une telle volatilité est de conclure un contrat à terme permettant  de vendre des matières premières selon un prix fixé d’avance.
Nous ne sommes pas le seul pays exportateur de Cuivre et cobalt au monde. La Chine étant le plus grand importateur mondial de ces matières premières,  en offrant à celle-ci  des contrats à terme , la Sicomines consolide son marché par rapport à d’autres exportateurs.
Il est évident que les pays occidentaux importateurs de cuivre (notamment la Belgique, la France, l’Allemagne et l’Italie)  aimeraient que des contrats à terme  de matières premières  de la RDC soient conclus  uniquement  avec eux  comme par le passé. L’IGF  est-elle l’avocate de ces pays ?
En pratiquant la discrimination des prix et cocluant des contrats à terme avec les acheteurs  chinois, la Sicomines  ne perd pas, mais gagne !

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! Image-4
Il est donc irrationnel pour l’IGF de se plaindre d’une discrimination quant aux prix de nos exportations – jusqu’à exiger de la partie chinoise une amende de 2 milliards de dollars – quand c’est une société congolaise qui profite de ladite discrimination des prix. Bien au contraire, ce sont les autres producteurs ou la Chine  qui devraient se plaindre auprès de l’Organisation mondiale du commerce ! Mauwa trop!
( A suivre)


[1] Convention de collaboration entre la République démocratique du Congo et le groupement d’entreprises chinoises (2008)
[2] J.M. Ivancevich et Mi. T. Matteson,Organizational Behavior And Management (1996)
[3] Konstantin Katzarov, Théorie de la nationalisation, Paris et Neuchâtel, éd. de la Baconnière, Sirey 1960, p. 226.
[4] Landry, David G. 2018. The Risks and Rewards of Resource-for-Infrastructure Deals,Africa Research Initiative, School of Advanced International Studies , JohnsHopkins University,Washington, DC.


Coopération sino-congolaise : La Sicomines veut de devenir un « modèle exemplaire du respect de la responsabilité sociale en RDC » - 14 juin 2023

= https://www.politico.cd/encontinu/2023/06/14/cooperation-sino-congolaise-la-sicomines-veut-de-devenir-un-modele-exemplaire-du-respect-de-la-responsabilite-sociale-en-rdc.html/134208/
Après cinquante ans d’amitié, la République démocratique du Congo et la Chine veulent renforcer davantage leur coopération bilatérale. Le voyage du Président de la RDC Félix Tshisekedi pour la Chine, sanctionné par la signature de plusieurs accords de partenariat, est la preuve irréfutable de cette ferme volonté pour les deux pays à travailler encore plus longtemps ensemble au bénéfice de leurs peuples respectifs.
Un des piliers de l’amitié Chine-RDC, la Sino-congolaise des Mines (SICOMINES) veut contribuer au bien-être du peuple congolais. Cela se traduit par la ferme volonté de cette institution minière à respecter ses engagements en matière de responsabilité sociétale, par la réalisation de différents projets d’intérêt public contenus dans son cahier des charges signé avec les communautés locales impactées par ses activités.


Si Kinshasa a vu pousser de ses terres des ouvrages comme le Palais du peuple, l’Hôpital du Cinquantenaire, le Pont Lutendele repris sur les billets de la RDC et aujourd’hui : la Route Nzolana, grâce au programme sino-congolais, le Lualaba dans l’ex Katanga est en train de voir une partie de son territoire changer de visage du jour au jour grâce à la présence de la SICOMINES S.A. Cette dernière ne cache pas sa détermination à changer les conditions de vie des habitants de KAPATA, MUTAKA, BIWAYA, MAPENDO et YENGE, affectés par ses activités.
Pour cela, une vingtaine de projets à impact direct et visible ont été conçus. Et depuis 2021, année de la signature du cahier des charges avec les communautés locales, les premiers projets lancés sont déjà mis en œuvre. C’est entre autres, le projet de construction d’une école technique de Kapata, le projet de mécanisation agricole, le projet d’appui aux producteurs de maïs (Phase I) ainsi que les projets de réhabilitation des digues Mutaka et B6.
Plus d’une dizaine d’autres projets sont en cours de réalisation, tels que le projet d’alimentation en eau potable (château d’eau), le projet de réhabilitation des routes (Phase I), le projet de réhabilitation du bureau quartier Kapata ainsi que le projet d’alimentation en eau potable (18 puits) qui seront bientôt achevés, le projet de construction d’un hôpital dans le quartier Kapata, le projet de réhabilitation des routes en terre battue dans le secteur de Luilu, les deux écoles primaires construites respectivement dans les villages Yenge et Mapendo ainsi que le projet d’aménagement des terrains de football etc.

Il convient de préciser que parmi les projets en cours, il y en a qui portent déjà des fruits en changeant considérablement la vie des habitants concernés. C’est le cas de la desserte en eau potable. En effet, la Sicomines a réussi à offrir de l’eau potable issue des puits de forage à des communautés qui n’avaient jamais connu cela.
Au petit village Kaya 1 dépendant du village Yenge, durant des années les habitants n’ont pu se contenter que de l’eau d’un puits dont l’état laisse à désirer, pour tous leurs besoins. Avec le pompage moderne, don de la Sicomines, c’est désormais une nouvelle vie qui commence à Kaya 1.
C’est ainsi pour le petit village Machini, pour les villages Biwaya, Mapendo et Mutaka. Partout les habitants sont en extase. Au total 18 puits, 17 puits sont achevés.
Grâce à ce travail abattu en moins de deux ans depuis la signature du cahier des charges, la Sino-Congolaise des Mines a su montrer à la face du monde son engagement à se conformer aux lois en vigueur en RDC, en l’occurrence le code minier révisé de 2018 ; à assurer un développement commun de tous et à assumer sa responsabilité sociale.
Ce qui constituent, d’ailleurs, les recommandations du gouvernement chinois vis-à-vis de toutes les entreprises chinoises installées en RDC. C’est donc, un bel exemple de la prise en charge de la responsabilité sociale en RDC.


"Conclusion de l’IGF sur le contrat chinois - JUN 14, 2023
= https://congokin.blog?p=12240

CONCLUSIONS-DE-L-IGF-SUR-LE-CONTRAT-CHINOIS-63ed1783e8c65Download



"Coopération bilatérale: le gouvernement confirme que le contrat chinois n’a pas fait objet des discussions à Pékin - 6 juin 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/06/06/cooperation-bilaterale-le-gouvernement-confirme-que-le-contrat-chinois-na-pas-fait-objet-des-discussions-a-pekin.html/133880/amp/

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Faisant la restitution de la visite d’Etat du Président de la République Tshisekedi en Chine, le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a, au cours d’un briefing hebdomadaire co-animé le lundi 5 juin avec le porte-parole du gouvernement et le ministre des Finances, fait remarquer l’importance que revêt le voyage du Chef d’État et les membres du gouvernement à Pékin qui n’avait pas le but des négociations car, dit-il « la RDC est un pays ouvert et non offert ».
D’après lui, la RDC et la Chine ont manifesté l’intérêt d’un partenariat win-win par rapport aux initiatives à prendre en ce qui concerne les minerais stratégiques dont la valorisation des ressources naturelles occupe une place de premier choix.


À cet effet, Lutundula a insisté sur deux éléments indispensables même si les instruments juridiques de coopération ont été signés. Il s’agit notamment des projets précis, au niveau du gouvernement, à soumettre aux partenaires de la RDC et à des congolais à prendre aussi des initiatives, car la RDC est dans une économie libérale.
« C’est d’un secteur privé dynamique que nous avons besoin. L’État trace le cadre, crée le climat des affaires, s’occupe des infrastructures. Il faut des hommes audacieux qui ont de l’imagination, qui créent des richesses et de l’emploi», a-t-il laissé entendre.
Pour sa part, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a fait savoir que l’objectif de la mission en Chine de l’équipe gouvernementale n’était pas de signer des contrats mais plutôt de relancer la coopération bilatérale entre la RDC et la Chine.
À l’en croire, il fallait redonner un nouveau souffle à cette coopération bilatérale qui est importante puisque la Chine aujourd’hui est un des principaux acteurs sur le plan économique à l’échelle mondiale et premier investisseur en RDC.
« Ça c’est la réalité. Nous avons donc un partenaire majeur. Et nous avons également en toile de fond de cette visite, il y avait quelques différends liés à quelques investissements mais ces différends n’étaient pas l’objet des discussions. Ces différends ont été traités avant d’aller en Chine. Les principaux d’entre eux avec TFM sont déjà résolus. Il reste celui avec SICOMINES qui est en cours de résolution, une commission est mise en place pour cela et les discussions se poursuivent. Il était important de poser le cadre dans cet esprit de renouveau dans la relation. Aujourd’hui à l’échelle mondiale c’est difficile de faire sans la Chine », a-t-il fait remarquer.

D’après Nicolas Kazadi, il y a eu un principe important qui est revenu avec insistance dans la discussion dans les différents niveaux. Il s’agit d’un partenariat multiple ou triangulaire avec les deux parties RDC-Chine auquel ils ont souhaité associer d’autres parties complémentaires.
L’argentier de la RDC a ainsi indiqué que ce souhait a été exprimé aussi bien par la Chine que par la RDC afin de voir comment ils peuvent avoir des partenariats triangulaires (la RDC-Chine ou Europe, ou Etats-Unis) dans l’intérêt des nouvelles initiatives en termes d’investissements.
Pour plus de précisions concernant ce partenariat, le VPM des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a expliqué que la RDC a conclu avec la Chine un partenariat non-exclusif.
« Nous avons conclu avec des chinois un partenariat non-exclusif. Ça veut dire que la première dimension de chaque partenaire est libre de conclure d’autres partenariats avec d’autres partenaires. Deuxième dimension, le partenariat dont on parle (triangulaire), un autre partenaire peut s’ajouter au partenariat bilatéral (RDC-Chine) et ça devient trilatéral ou triangulaire », a-t-il expliqué.


"Tshisekedi à Pekin , la question du contrat minier sino-congolais n'a pas fait l'obbjet de discussions avec le président Xi Jinping
= https://mines.cd/tshisekedi-a-pekin-la-question-du-contrat-minier-sino-congolais-na-pas-fait-objet-de-discussion-avec-le-president-xi-jinping/

= https://depeche.cd/2023/06/06/rdc-le-contrat-chinois-na-pas-fait-lobjet-des-discussions-en-chine-gouvernement/


RDC : l’IGF appelle à la revisitation ou résiliation du contrat minier conclut entre la RDC et la Chine 6 18/02/2023"
= https://www.radiookapi.net/2023/03/19/actualite/economie/rdc-ligf-appelle-la-revisitation-ou-resiliation-du-contrat-minie
Ce contrat est celui ayant conduit à la création de la Sino-Congolaise des mines, (Sicomines), chiffré à plus de 6 milliards de dollars américains.
Il porte sur l'échange de minerais contre des infrastructures.
D’après le rapport de l’IGF, les minerais extraits du sous-sol peuvent être estimés à 10 milliards alors que les infrastructures construites par la Chine ne dépassent pas les 800 millions de dollars.
Pourtant, la convention entre la RDC et la Chine, prévoyait que les entreprises chinoises investissent 3,2 milliards de dollars dans une mine de cuivre-cobalt et 3 milliards de dollars supplémentaires dans des infrastructures financées par les revenus de la mine.

Mais le volet mines semble avoir pris le dessus, à en croire les conclusions du rapport de l’IGF qui juge le taux de réalisation des infrastructures très faible.
En outre, les entreprises chinoises concernées bénéficient d’une exonération totale pour faciliter le remboursement de l’argent prêté par les Chinois aux Congolais.
Mais il y ‘a une opacité totale sur cette question, selon l’IGF qui note que « ce régime fiscal a fait échapper au trésor public des sommes d’argent colossales en termes de paiement d’impôts ».
Les conclusions du rapport de l’IGF confortent les critiques faites par le président de la République sur ce contrat.
« Nous sommes heureux d'être amis avec les Chinois, mais le contrat a été mal négocié, très mal. Aujourd'hui, la République démocratique du Congo n'en a tiré aucun bénéfice. Il n'y a rien de tangible, aucun impact positif, pour notre population. Il y a un besoin de rééquilibrer les choses de manière à ce que cela devienne gagnant-gagnant » déclarait en janvier dernier le président Tshisekedi lors d’une interview accordée au média américain Bloomberg en marge du forum Davos 2023.

Réaction de la chine au rapport de l’IGF
Le porte-parole de l’ambassade de Chine en RDC a commenté les conclusions du rapport de l’IGF.
« Nous avons le regret de constater que, le rapport dont le contenu est plein de préjugés, ne correspond pas à la réalité, ne peut être considéré comme crédible et n’a pas de valeur constructive », a réagi l’ambassade de Chine via son porte-parole.
Après la publication du rapport de l’IGF sur la nécessité de résilier ou revisiter le contrat minier signé en 2008, entre la RDC et la Chine, la Sicomines, une joint-venture entre la RDC et la Chine créée à l’issue de cet accord, remet en cause les compétences de l’IGF ainsi que la procédure suivie. Dans un communiqué publié, vendredi 17 février, la Sicomines évoque « des critiques et mesures injustifiées à son encontre qui nuisent à son bon fonctionnement et au projet de coopération ».
La Sicomines annonce qu’elle évaluera la suite à donner à ce rapport de l’IGF afin de protéger ses droits.[



"Contrat sino-congolais : l’ACGT n’avait pas étudié le dossier - 24.02.2023
= https://www.sudexpressmedia.com/index.php/mines/2023/02/24/contrat-sino-congolais-lacgt-navait-pas-etudie-le-dossier
Dans une interview accordée vendredi 24 février 2023 à la radio Top Congo FM, Nico Nzau, directeur de l'Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT), explique la conclusion et mise en œuvre des contrats sino-congolais qui consistaient à l'exploitation des gisements miniers de la RDC, en échange du financement de ses infrastructures. Selon lui, son entreprise n’avait pas d’études de ce projet. 

«Ça faisait longtemps que nous n'avions pas travaillé. Vous devriez savoir qu'avant cette date (avril 2008), toutes les infrastructures ici (en RDC) étaient tout à fait mauvaises. Nous n'avions pas la capacité de répondre  intellectuellement en ce qui concerne le projet. On n'avait pas d'études. Vous devez savoir que dans un projet, il faut commencer toujours par des études. Or là, on avait envie de voir que nous étions en train de renverser la situation. L'argent arrivait mais devant nous, il n'y avait pas d'études », a-t-il déclaré sur les ondes de cette radio. 
Sur ces entrefaites, explique-t-il, «en 2008, on réunit un groupe d'ingénieurs de tous bords pour faire l'inventaire de tous les problèmes d'infrastructures que nous avions dans ce pays. On a pris 40 ingénieurs de l'Office des voiries et drainage (OVD), office des routes, Onatra, Regideso, etc., alors dirigés par un coordonnateur qui est aujourd’hui directeur général de l'OVD, Monsieur Tumba. Nous sommes donc tous sur une table et on fait ce qu'on appelle un chapelet d'intentions : on dit pour développer ce pays, qu'est-ce qu'il faut ? Chacun dans son domaine fait un inventaire et donne sa liste. Voilà à peu près ce que nous appelons annexe C. C'était, en fait, une pépinière où on mettait toutes les intentions. On va, par la suite, remettre cette liste à la partie Chinoise en disant : voilà ce que nous voulons qu'on puisse construire pour le moment ».
L’Inspection Générale des Finances (IGF) a dénoncé jeudi 16 février 2023 à Kinshasa, un « déséquilibre » dans le contrat signé entre le gouvernement congolais et le groupement des entreprises chinoises, dans la gestion de certaines ressources naturelles de la RDC. La convention de collaboration avait été signée en 2008 et a donné lieu notamment à la création d'une entreprise commune sino-congolaise, Sicomines. Mais l'IGF a décelé des irrégularités.



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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! Empty Re: EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL NOUS EN RAPPORTER ?!

Message  ndonzwau 7/7/2023, 9:44 pm

".


"Lithium et cobalt en RDC : les dessous de la rivalité entre les États-Unis et la Chine - 07.07.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1461338/economie/lithium-et-cobalt-en-rdc-les-dessous-de-la-rivalite-entre-les-etats-unis-et-la-chine/
Transition énergétique oblige, les métaux rares, cobalt et lithium en tête, sont désormais stratégiques. La RDC, qui en regorge, est au cœur de la bataille que se livrent Washington et Pékin autour des richesses du sous-sol congolais. Décryptage en infographies.

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« Le Parti communiste chinois exploite les vastes ressources en cobalt de la RDC pour alimenter son économie, sur le dos d’ouvriers exploités et en faisant travailler des enfants ». C’est sans mâcher ses mots que le républicain Chris Smith a introduit, fin juin, à la Chambre des Représentants américaine, une mesure visant à interdire l’importation de cobalt et de lithium congolais issus du travail des enfants et d’autres formes d’abus.
À LIREComment la Chine et les États-Unis se disputent l’Afrique
Cette sanction s’inscrit dans la continuité de la campagne que Washington mène contre Pékin à Kinshasa depuis quelques années. La RDC, qui détient la quasi-totalité des réserves mondiales du précieux cobalt, essentiel à la fabrication de batteries électriques, est un partenaire stratégique que se disputent les États-Unis et la Chine*.


b]"RDC : des tonnes de cuivre et de cobalt s’accumulent, sous fond de désaccords avec la Chine  - JUL 5, 2023[/b]
= https://afrique.tv5monde.com/information/rdc-des-tonnes-de-cuivre-et-de-cobalt-saccumulent-sous-fond-de-desaccords-avec-la-chine

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Un homme pénètre dans un tunnel creusé à l’aide de pelles dans la mine de cobalt de Shinkolobwe, à 35 km de la ville de Likasi, en République démocratique du Congo (RDC). ]ASSOCIATED PRESS

Un stock géant de cuivre et de cobalt, d’une valeur estimée à 2 milliards de dollars, s’est accumulé en République démocratique du Congo (RDC). La situation illustre les aléas du marché des métaux considérés comme essentiels à la révolution énergétique.
Les dizaines de milliers de tonnes de cathodes de cuivre et de poudre de cobalt s’entassent dans l’immense mine de Tenke Fungurume, dans le sud-est de la RDC. La quantité de cobalt est estimée à elle seule à 13.000 tonnes, ce qui représente environ 7% de la production mondiale de l’année dernière.

"Le manque à gagner pour le Trésor congolais est évident
Un expert de l’exploitation minière en RDC
Les produits ont été bloqués là pendant plus de neuf mois, en raison d’un différend sur les redevances entre le groupe chinois CMOC, propriétaire à 80% de la mine, et son partenaire congolais de co-entreprise, la société minière publique Gécamines.
L’affaire coïncide avec la volonté affirmée de la RDC de renégocier des contrats qu’elle juge à son désavantage. Le président, Félix Tshisekedi, s’est ainsi rendu en Chine fin mai pour discuter, entre autres, des contrats miniers chinois.
  • (Re)lire RDC : le président Tshisekedi prévoit une révision du contrat minier conclu avec la Chine en 2008

De juillet 2022 à avril dernier, une interdiction d’exporter a frappé Tenke Fungurume, deuxième plus grande mine de cobalt au monde avec une production mensuelle de quelque 20 000 tonnes de cuivre et 1 500 tonnes de cobalt, selon les chiffres de l’entreprise.
Les quantités sont “stupéfiantes”, estime sous couvert d’anonymat un expert de l’exploitation minière en RDC. “Il s’agit de neuf mois de production qui reposent juste là, sur le sol. Le manque à gagner pour le Trésor congolais est évident”, dit-il.
La valeur des stocks concernés est estimée à quelque 1,5 milliard de dollars pour le cuivre, 340 million de dollars pour le cobalt.

Pression sur les prix
Un accord ayant été trouvé en avril et l’interdiction d’exporter levée, CMOC a commencé à évacuer son énorme réserve.
Une libération brutale du cobalt pourrait provoquer un effondrement du marché, où les prix sont déjà au plus bas. Mais la décision d’écouler petit à petit le produit a dissipé les craintes initiales que la reprise des ventes de Tenke Fungurume n’entraîne des turbulences.

“Le prix du cobalt n’est pas affecté”, assure Zhou Jun, vice-président de CMOC et directeur de la mine. La plus grande partie du cobalt sera vendue peu à peu, dans le cadre de contrats d’approvisionnement à long terme, explique-t-il.
Harry Fisher, analyste chez Benchmark Mineral Intelligence, juge lui aussi peu probable que le prix du cobalt baisse davantage. Mais les stocks pourraient prolonger la période de prix bas, selon lui.
Les cours du cobalt ont chuté de 65% par rapport au mois de mai 2022, passant d’environ 40 à 14 dollars la livre, selon Fastmarkets, une société d’information sur les prix.
Concernant le cuivre, la production mondiale s’élevant à des millions de tonnes par an, le stock ne devrait pas faire chuter les prix.
Vincent Zhou, porte-parole de CMOC, précise que 57.000 tonnes de cuivre ont quitté Tenke Fungurume en mai et confirme que le cobalt partira progressivement, “en fonction de la demande du marché”.[/size]
Lors de la visite de l’AFP à la mine, des camions chargés de cuivre quittaient le site, mais il y avait peu de signe de sortie du cobalt.

Défi logistique
CMOC est néanmoins confronté à un défi de taille en ce qui concerne l’écoulement des stocks.
D’interminables rangées de sacs de poudre d’hydroxyde de cobalt s’alignent sur le site de la mine, à côté de piles de cathodes de cuivre qui prennent la poussière.
L’analyste Harry Fisher pense qu’il pourrait falloir jusqu’à dix mois pour liquider les stocks, un “défi logistique” selon lui.
Pour évacuer le minerai, une route mène vers les ports de l’océan Indien tels que Durban ou Dar es Salaam. Mais il n’y en a qu’une et elle est jalonnée de péages, fréquemment ciblée par les voleurs et sujette à de gros embouteillages.
Le contenu de l’accord trouvé en avril entre CMOC et la Gécamines n’a pas été rendu public.
https://vodinfo.tv5monde.com/videos/81/6030950.mp4
  • Re(voir) RDC : la face cachée du Cobalt

TV5 JWPlayer FieldLire la vidéo
Le vice-président de la société chinoise compare le différend à une simple dispute dans “un couple qui se chamaille”.
L’expert minier anonyme suggère quant à lui que la querelle a finalement été réglée parce que Kinshasa avait besoin de fonds en vue de l’élection présidentielle de décembre prochain.
Selon lui, l’interdiction d’exportation n’a en tout cas profité à personne. “Ils perdent tous de l’argent”, dit-il.
Cette affaire illustre le coût des litiges commerciaux dans l’industrie minière congolaise.
La RDC est le plus grand producteur minier d’Afrique et fournit plus de 70% du cobalt mondial, métal crucial pour les batteries utilisées dans l’électronique et les voitures électriques.
Le pays, dont les deux tiers des quelque 100 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté, dépend fortement de son secteur minier.
Sollicitée pour un commentaire, la Gécamines n’a pas répondu.
L’AFP a visité la mine de Tenke Fungurume dans le cadre d’un voyage organisé par l’Institut du cobalt, un groupe de pression.


"RDC : contrat chinois, Félix Tshisekedi appelle les négociateurs congolais à prioriser l’intérêt général - 05.°6.2023
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-contrat-chinois-felix-tshisekedi-appelle-les-negociateurs-congolais-a-prioriser-linteret-general/

"Quel avenir pour le «contrat du siècle» entre la RDC et la Chine?- 26/05/2023 "
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230526-quel-avenir-pour-le-contrat-du-si%C3%A8cle-entre-la-rdc-et-la-chine
Au cours de ses quatre jours de visite, la première à Pékin pour Félix Tshsiekedi depuis le début de son mandat en 2019, l’objectif de Kinshasa est de remettre à plat la relation sino-congolaise émoussée par le « contrat du siècle » passé il y a 15 ans sous l’ère Kabila. Un contrat « mines contre infrastructures » qui a tourné au fiasco. La RDC et les Congolais sont les grands perdants de ce contrat jugé léonin et que le numéro un congolais va tenter de renégocier à partir de ce vendredi. ...

"RDC: l'Assemblée nationale va s’intéresser au contrat chinois dans le cadre du contrôle parlementaire  - 21 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/21/rdc-lassemblee-nationale-va-sinteresser-au-contrat-chinois-dans-le-cadre-du-controle


"RDC : revisitation du contrat chinois, les deux parties prenantes entament les négociations ce 22 mars 2023
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-revisitation-du-contrat-chinois-les-deux-parties-prenantes-entament-les-negociations-ce-22-mars-2023/





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"Contrat sino-congolais: pressée par l’IGF, la Chine accepte de verser au moins 500 millions USD pour les infrastructure - 21 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/21/contrat-sino-congolais-pressee-par-ligf-la-chine-accepte-de-verser-au-moins-500-millions-usd-pour-les-infrastructures.html/128780/

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"Comment les États-Unis veulent atteindre la Chine en protégeant les enfants de RDC
= https://www.jeuneafrique.com/1460217/economie/comment-les-etats-unis-veulent-atteindre-la-chine-en-protegeant-les-enfants-de-rdc/
La Chambre des représentants des États-Unis pourrait interdire l’importation de certains produits congolais, pour cause de travail des enfants. Une mesure qui cible l’intervention de la Chine dans le secteur minier.
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Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.
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:copyright: Damien Glez

Ce n’est pas nouveau : l’Afrique sert souvent de terrain de bras de fer aux grandes puissances planétaires. Dans un nouveau round de confrontation, les États-Unis et la Chine entendent régler (un de) leurs différends sur le terrain de la RDC. L’élu républicain américain Chris Smith affirme que l’empire du Milieu a recours, dans ce pays d’Afrique centrale, au travail forcé et à l’exploitation des enfants. Des accusations validées, depuis de nombreuses années, par Amnesty International.
À LIREContrat du siècle RDC-Chine : les dessous d’un accord de « colonisation économique »
Il est vrai que la Chine contrôle la majorité des mines de cobalt de RDC, ressource essentielle, en particulier pour les batteries lithium-ion. Elle détient notamment une participation de 68 % dans l’entreprise de cuivre et de cobalt Sicomines, aux côtés de la société minière publique congolaise Gécamines. La RDC est le premier producteur mondial de cobalt, mais aussi le premier producteur africain de cuivre. Elle pourrait connaître également un boom au niveau du lithium.

Sanctions individuelles
Introduit à la Chambre des représentants des États-Unis, le 30 juin dernier, un projet de loi envisage d’interdire l’importation de produits contenant des minéraux essentiels au secteur des batteries des véhicules électriques mais dont l’extraction serait, en partie, réaliser par des enfants congolais. Smith souhaite également que le chef de l’État américain impose des sanctions individuelles aux acteurs étrangers qui exploitent les enfants au Congo.
Du côté de Washington, ce cheval de bataille ne date pas d’hier. En 2019, une plainte avait été déposée aux États-Unis contre cinq des plus grandes entreprises technologiques, pour travail forcé de jeunes africains. Début 2022, le pays s’était engagé à soutenir la lutte contre le travail des enfants dans les mines artisanales, notamment après une visite officielle du conseiller adjoint à la sécurité nationale des USA, Daleep Singh, à Kinshasa….
À LIREMines en RDC : Washington dénonce des contrats chinois « opaques » et propose un « modèle différent »
Le récent appel au boycott intervient dans une ambiance tendue entre les deux puissances. Dernièrement, les États-Unis avaient imposé des restrictions à l’accès de la Chine aux puces électroniques de pointe ; le gouvernement américain affirmait avoir abattu un ballon de surveillance chinois et le président américain Joe Biden avait qualifié son homologue chinois de « dictateur ». Par ailleurs, dans les deux gouvernements, des dents grincent quant au statut de Taïwan…
Reste à savoir si le nouveau projet de loi américain sera concrétisé et si les Congolais en tireront profit. Le travail des enfants serait-il réellement concerné par la mesure ? Et comment l’économie congolaise digérerait-elle la mesure ?



"



"Pourquoi la RDC est assurée d’être numéro 2 mondial du cuivre - 1 juin 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1449842/economie/pourquoi-la-rdc-est-assuree-detre-numero-2-mondial-du-cuivre/
Avec une augmentation de 31 % de sa production du minerai en 2022, le pays est sur le point de dépasser le Pérou, deuxième derrière le Chili. Mais cette ascension doit s’accompagner d’une gestion transparente et responsable....



= https://congokin.blog/?p=12242
= https://congokin.blog/?p=12258
= https://congokin.blog/?p=12204
= https://www.jeuneafrique.com/dossiers/le-grand-tournant-de-tshisekedi/





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! Empty Re: EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL NOUS EN RAPPORTER ?!

Message  ndonzwau 8/7/2023, 12:19 am

".


"Lithium et cobalt en RDC : les dessous de la rivalité entre les États-Unis et la Chine - 07.07.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1461338/economie/lithium-et-cobalt-en-rdc-les-dessous-de-la-rivalite-entre-les-etats-unis-et-la-chine/
Transition énergétique oblige, les métaux rares, cobalt et lithium en tête, sont désormais stratégiques. La RDC, qui en regorge, est au cœur de la bataille que se livrent Washington et Pékin autour des richesses du sous-sol congolais. Décryptage en infographies.

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! Rdc-batterie-1256x628-1688742119

« Le Parti communiste chinois exploite les vastes ressources en cobalt de la RDC pour alimenter son économie, sur le dos d’ouvriers exploités et en faisant travailler des enfants ». C’est sans mâcher ses mots que le républicain Chris Smith a introduit, fin juin, à la Chambre des Représentants américaine, une mesure visant à interdire l’importation de cobalt et de lithium congolais issus du travail des enfants et d’autres formes d’abus.
À LIREComment la Chine et les États-Unis se disputent l’Afrique
Cette sanction s’inscrit dans la continuité de la campagne que Washington mène contre Pékin à Kinshasa depuis quelques années. La RDC, qui détient la quasi-totalité des réserves mondiales du précieux cobalt, essentiel à la fabrication de batteries électriques, est un partenaire stratégique que se disputent les États-Unis et la Chine*.


"RDC : des tonnes de cuivre et de cobalt s’accumulent, sous fond de désaccords avec la Chine  - JUL 5, 2023
= https://afrique.tv5monde.com/information/rdc-des-tonnes-de-cuivre-et-de-cobalt-saccumulent-sous-fond-de-desaccords-avec-la-chine

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! AP040410113787
Un homme pénètre dans un tunnel creusé à l’aide de pelles dans la mine de cobalt de Shinkolobwe, à 35 km de la ville de Likasi, en République démocratique du Congo (RDC). ]ASSOCIATED PRESS

Un stock géant de cuivre et de cobalt, d’une valeur estimée à 2 milliards de dollars, s’est accumulé en République démocratique du Congo (RDC). La situation illustre les aléas du marché des métaux considérés comme essentiels à la révolution énergétique.
Les dizaines de milliers de tonnes de cathodes de cuivre et de poudre de cobalt s’entassent dans l’immense mine de Tenke Fungurume, dans le sud-est de la RDC. La quantité de cobalt est estimée à elle seule à 13.000 tonnes, ce qui représente environ 7% de la production mondiale de l’année dernière.

"Le manque à gagner pour le Trésor congolais est évident
Un expert de l’exploitation minière en RDC
Les produits ont été bloqués là pendant plus de neuf mois, en raison d’un différend sur les redevances entre le groupe chinois CMOC, propriétaire à 80% de la mine, et son partenaire congolais de co-entreprise, la société minière publique Gécamines.
L’affaire coïncide avec la volonté affirmée de la RDC de renégocier des contrats qu’elle juge à son désavantage. Le président, Félix Tshisekedi, s’est ainsi rendu en Chine fin mai pour discuter, entre autres, des contrats miniers chinois.
  • (Re)lire RDC : le président Tshisekedi prévoit une révision du contrat minier conclu avec la Chine en 2008

De juillet 2022 à avril dernier, une interdiction d’exporter a frappé Tenke Fungurume, deuxième plus grande mine de cobalt au monde avec une production mensuelle de quelque 20 000 tonnes de cuivre et 1 500 tonnes de cobalt, selon les chiffres de l’entreprise.
Les quantités sont “stupéfiantes”, estime sous couvert d’anonymat un expert de l’exploitation minière en RDC. “Il s’agit de neuf mois de production qui reposent juste là, sur le sol. Le manque à gagner pour le Trésor congolais est évident”, dit-il.
La valeur des stocks concernés est estimée à quelque 1,5 milliard de dollars pour le cuivre, 340 million de dollars pour le cobalt.

Pression sur les prix
Un accord ayant été trouvé en avril et l’interdiction d’exporter levée, CMOC a commencé à évacuer son énorme réserve.
Une libération brutale du cobalt pourrait provoquer un effondrement du marché, où les prix sont déjà au plus bas. Mais la décision d’écouler petit à petit le produit a dissipé les craintes initiales que la reprise des ventes de Tenke Fungurume n’entraîne des turbulences.

“Le prix du cobalt n’est pas affecté”, assure Zhou Jun, vice-président de CMOC et directeur de la mine. La plus grande partie du cobalt sera vendue peu à peu, dans le cadre de contrats d’approvisionnement à long terme, explique-t-il.
Harry Fisher, analyste chez Benchmark Mineral Intelligence, juge lui aussi peu probable que le prix du cobalt baisse davantage. Mais les stocks pourraient prolonger la période de prix bas, selon lui.
Les cours du cobalt ont chuté de 65% par rapport au mois de mai 2022, passant d’environ 40 à 14 dollars la livre, selon Fastmarkets, une société d’information sur les prix.
Concernant le cuivre, la production mondiale s’élevant à des millions de tonnes par an, le stock ne devrait pas faire chuter les prix.
Vincent Zhou, porte-parole de CMOC, précise que 57.000 tonnes de cuivre ont quitté Tenke Fungurume en mai et confirme que le cobalt partira progressivement, “en fonction de la demande du marché”.[/size]
Lors de la visite de l’AFP à la mine, des camions chargés de cuivre quittaient le site, mais il y avait peu de signe de sortie du cobalt.

Défi logistique
CMOC est néanmoins confronté à un défi de taille en ce qui concerne l’écoulement des stocks.
D’interminables rangées de sacs de poudre d’hydroxyde de cobalt s’alignent sur le site de la mine, à côté de piles de cathodes de cuivre qui prennent la poussière.
L’analyste Harry Fisher pense qu’il pourrait falloir jusqu’à dix mois pour liquider les stocks, un “défi logistique” selon lui.
Pour évacuer le minerai, une route mène vers les ports de l’océan Indien tels que Durban ou Dar es Salaam. Mais il n’y en a qu’une et elle est jalonnée de péages, fréquemment ciblée par les voleurs et sujette à de gros embouteillages.
Le contenu de l’accord trouvé en avril entre CMOC et la Gécamines n’a pas été rendu public.
https://vodinfo.tv5monde.com/videos/81/6030950.mp4
  • Re(voir) RDC : la face cachée du Cobalt

TV5 JWPlayer FieldLire la vidéo
Le vice-président de la société chinoise compare le différend à une simple dispute dans “un couple qui se chamaille”.
L’expert minier anonyme suggère quant à lui que la querelle a finalement été réglée parce que Kinshasa avait besoin de fonds en vue de l’élection présidentielle de décembre prochain.
Selon lui, l’interdiction d’exportation n’a en tout cas profité à personne. “Ils perdent tous de l’argent”, dit-il.
Cette affaire illustre le coût des litiges commerciaux dans l’industrie minière congolaise.
La RDC est le plus grand producteur minier d’Afrique et fournit plus de 70% du cobalt mondial, métal crucial pour les batteries utilisées dans l’électronique et les voitures électriques.
Le pays, dont les deux tiers des quelque 100 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté, dépend fortement de son secteur minier.
Sollicitée pour un commentaire, la Gécamines n’a pas répondu.
L’AFP a visité la mine de Tenke Fungurume dans le cadre d’un voyage organisé par l’Institut du cobalt, un groupe de pression.


"RDC : contrat chinois, Félix Tshisekedi appelle les négociateurs congolais à prioriser l’intérêt général - 05.°6.2023
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-contrat-chinois-felix-tshisekedi-appelle-les-negociateurs-congolais-a-prioriser-linteret-general/

"Quel avenir pour le «contrat du siècle» entre la RDC et la Chine?- 26/05/2023 "
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230526-quel-avenir-pour-le-contrat-du-si%C3%A8cle-entre-la-rdc-et-la-chine
Au cours de ses quatre jours de visite, la première à Pékin pour Félix Tshsiekedi depuis le début de son mandat en 2019, l’objectif de Kinshasa est de remettre à plat la relation sino-congolaise émoussée par le « contrat du siècle » passé il y a 15 ans sous l’ère Kabila. Un contrat « mines contre infrastructures » qui a tourné au fiasco. La RDC et les Congolais sont les grands perdants de ce contrat jugé léonin et que le numéro un congolais va tenter de renégocier à partir de ce vendredi. ...

"RDC: l'Assemblée nationale va s’intéresser au contrat chinois dans le cadre du contrôle parlementaire  - 21 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/21/rdc-lassemblee-nationale-va-sinteresser-au-contrat-chinois-dans-le-cadre-du-controle


"RDC : revisitation du contrat chinois, les deux parties prenantes entament les négociations ce 22 mars 2023  - 22.03.2023
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-revisitation-du-contrat-chinois-les-deux-parties-prenantes-entament-les-negociations-ce-22-mars-2023/



"Contrat sino-congolais: pressée par l’IGF, la Chine accepte de verser au moins 500 millions USD pour les infrastructure - 21 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/21/contrat-sino-congolais-pressee-par-ligf-la-chine-accepte-de-verser-au-moins-500-millions-usd-pour-les-infrastructures.html/128780/

"
"


"Comment les États-Unis veulent atteindre la Chine en protégeant les enfants de RDC
= https://www.jeuneafrique.com/1460217/economie/comment-les-etats-unis-veulent-atteindre-la-chine-en-protegeant-les-enfants-de-rdc/
La Chambre des représentants des États-Unis pourrait interdire l’importation de certains produits congolais, pour cause de travail des enfants. Une mesure qui cible l’intervention de la Chine dans le secteur minier.
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Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.
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:copyright: Damien Glez

Ce n’est pas nouveau : l’Afrique sert souvent de terrain de bras de fer aux grandes puissances planétaires. Dans un nouveau round de confrontation, les États-Unis et la Chine entendent régler (un de) leurs différends sur le terrain de la RDC. L’élu républicain américain Chris Smith affirme que l’empire du Milieu a recours, dans ce pays d’Afrique centrale, au travail forcé et à l’exploitation des enfants. Des accusations validées, depuis de nombreuses années, par Amnesty International.
À LIREContrat du siècle RDC-Chine : les dessous d’un accord de « colonisation économique »
Il est vrai que la Chine contrôle la majorité des mines de cobalt de RDC, ressource essentielle, en particulier pour les batteries lithium-ion. Elle détient notamment une participation de 68 % dans l’entreprise de cuivre et de cobalt Sicomines, aux côtés de la société minière publique congolaise Gécamines. La RDC est le premier producteur mondial de cobalt, mais aussi le premier producteur africain de cuivre. Elle pourrait connaître également un boom au niveau du lithium.

Sanctions individuelles
Introduit à la Chambre des représentants des États-Unis, le 30 juin dernier, un projet de loi envisage d’interdire l’importation de produits contenant des minéraux essentiels au secteur des batteries des véhicules électriques mais dont l’extraction serait, en partie, réaliser par des enfants congolais. Smith souhaite également que le chef de l’État américain impose des sanctions individuelles aux acteurs étrangers qui exploitent les enfants au Congo.
Du côté de Washington, ce cheval de bataille ne date pas d’hier. En 2019, une plainte avait été déposée aux États-Unis contre cinq des plus grandes entreprises technologiques, pour travail forcé de jeunes africains. Début 2022, le pays s’était engagé à soutenir la lutte contre le travail des enfants dans les mines artisanales, notamment après une visite officielle du conseiller adjoint à la sécurité nationale des USA, Daleep Singh, à Kinshasa….
À LIREMines en RDC : Washington dénonce des contrats chinois « opaques » et propose un « modèle différent »
Le récent appel au boycott intervient dans une ambiance tendue entre les deux puissances. Dernièrement, les États-Unis avaient imposé des restrictions à l’accès de la Chine aux puces électroniques de pointe ; le gouvernement américain affirmait avoir abattu un ballon de surveillance chinois et le président américain Joe Biden avait qualifié son homologue chinois de « dictateur ». Par ailleurs, dans les deux gouvernements, des dents grincent quant au statut de Taïwan…
Reste à savoir si le nouveau projet de loi américain sera concrétisé et si les Congolais en tireront profit. Le travail des enfants serait-il réellement concerné par la mesure ? Et comment l’économie congolaise digérerait-elle la mesure ?



"Pourquoi la RDC est assurée d’être numéro 2 mondial du cuivre - 1 juin 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1449842/economie/pourquoi-la-rdc-est-assuree-detre-numero-2-mondial-du-cuivre/
Avec une augmentation de 31 % de sa production du minerai en 2022, le pays est sur le point de dépasser le Pérou, deuxième derrière le Chili. Mais cette ascension doit s’accompagner d’une gestion transparente et responsable....

= https://congokin.blog/?p=12242
= https://congokin.blog/?p=12258
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= https://www.jeuneafrique.com/dossiers/le-grand-tournant-de-tshisekedi/

"La RDC, la Zambie et l'Angola vont exporter des minerais via le corridor ferroviaire de Lobito - 05.07.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230705-la-rdc-la-zambie-et-l-angola-vont-exporter-des-minerais-via-le-corridor-ferroviaire-de-lobito
Les chefs d’État de la République démocratique du Congo et de l’Angola se sont retrouvés mardi 4 juillet en Angola pour une cérémonie officielle pour sceller un accord visant à optimiser la ligne de train du corridor angolais de Lobito. L'optimisation de cette ligne va permettre de relier cette ville portuaire aux principales régions minières des deux autres pays, leur ouvrant un accès direct à la façade Atlantique, avec plusieurs avantages économiques à la clé.

EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! 000_Par7796731
La RDC et la Zambie dépendent fortement du transport routier pour leurs échanges de minerais et sont donc parfois soumis à des retards et problèmes conséquents. Ici, des camions bloqués à la frontière entre les deux pays, à Kasumbalesa, le 13 février 2014. :copyright: Lucien Kahozi / AFP

Cet itinéraire est d'abord une alternative aux ports d'Afrique de l'Est, très congestionnés et où les retards sont fréquents. Et jusqu'à présent, pour exporter leurs métaux précieux, la RDC et la Zambie [/size]dépendaient fortement du transport routier.

Cette optimisation de la ligne de train va donc réduire les délais de transport à quelques jours au lieu de quelques semaines, ainsi que les coûts logistiques. Cette ligne de train s'étend déjà sur près de 1 300 km en Angola, puis continue sur 400 km en RDC jusqu'à Kolwezi. L'accord prévoit, à terme, son extension jusqu'au nord de la Zambie.

À terme, cela va accélérer les exportations vers l'Europe et les Amériques. Même chose pour les importations : la RDC et la Zambie auront un meilleur accès aux intrants, ces produits indispensables à l'industrie minière et agricole.

Présidence RDC EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! 1f1e8-1f1e9[/size][/size]
@Presidence_RDC
]#ANGOLA 04.07.2023|#Lobito
Les Présidents Tshisekedi (#RDC), Hichilema (#Zambie) et Lourenço (#Angola) ont présidé, ce mardi, la cérémonie de signature d'un accord pour renforcer les exportations des minerais à travers l'utilisation du corridor ferroviaire angolais de #Lobito.
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5:20 PM · 4 juil. 2023

Autre avantage : ce corridor va créer de l'emploi. Le consortium sélectionné pour exploiter cette ligne de train, Lobito Atlantic Railway, prévoit d'augmenter le nombre de trains. Son objectif : passer à 49 trains par jour sur une période de 30 ans, ce qui permettrait de garantir 1 600  emplois directs,selon la présidence congolaise.
Les présidents de la RDC et de la Zambie se félicitent tous les deux de cet accord. Le Zambien Hakainde Hichilema a estimé que « [/size]le corridor aura aussi un impact positif sur les revenus des ménages, améliorera les activités culturelles et touristiques ».

url=https://twitter.com/HHichilema?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1676331824736288769|twgr^9a2c9ac24a937e580016c7cf03fc914b035137d3|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.rfi.fr%2Ffr%2Fafrique%2F20230705-la-rdc-la-zambie-et-l-angola-vont-exporter-des-minerais-via-le-corridor-ferroviaire-de-lobito][/url]
Hakainde Hichilema[[/b][


@HHichilema

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#Zambia. Mission accomplished in #Angola. The #LobitoCorridor will positively impact household incomes & enhance cultural & tourism activities. From 6 months since our State Visit to EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! 1f1e6-1f1f4, much has been achieved. Our Policy of [/si#EconomicDiplomacy at work.EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! 1f1ff-1f1f2EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! 1f1e6-1f1f4EN PLEINE FIÈVRE DE POSSIBLES RENÉGOCIATIONS DU CONTRAT CHINOIS, LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EN VISITE D'ÉTAT EN CHINE !!! QUE VA-T-IL  NOUS EN RAPPORTER ?! 1f1e8-1f1e9

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10:47 PM · 4 juil. 2023


"Pétrole RDC-Angola, la création de la ZIC au bloc 14C : la RDC a-t-elle négocié à genoux ? (Tribune) -  8 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/08/petrole-rdc-angola-la-creation-de-la-zic-au-bloc-14c-la-rdc-t-elle-negocie-genoux



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