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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? Empty EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 21/5/2015, 6:03 pm

Le "dialogue" c'est le refrain en vogue aujourd'hui !
Les uns et les autres en avons parlé ici sur CD mais il m'a paru à tort ou à raison que le sujet pouvait nécessiter une place particulière d'autant que pour moi sa réalité sur le terrain comporte aujourd'hui quelque particularité bien mouvante !
Pourquoi le "dialogue"; entre qui; quel est le meilleur contenu à lui donner ou pourquoi aurait-on raison de le refuser à ce stade, dans son format actuel ?

En effet, présentement (pour parler en africain ! Laughing ) dirions-nous que « l'occasion fait le larron » ou «faire bon cœur contre mauvaise fortune » ? Opportunisme ou bonne opportunité tant j'ai du mal à m'imaginer que tout ce qui survient devant nous en ce moment était d'avance planifié dans cette mouture, dûment prévisible ?
Voici, oh surprise que le "machiavélique" pouvoir kanambiste accepte enfin un "dialogue" avec l'opposition, une "main tendue" à l'opposition, se hasardent même  à clamer certains... Et que l'Udps (de FT?) jusque-là fermée à tout conciliabule, toute à la quête de son "Imperium" volé la saisit au bon en même temps que beaucoup d'autres dans l'opposition la refusent subodorant une énième entourloupette...
Qui a raison d'y aller et qui pas ? Est-il qu'on l'habille trop rapidement en un dialogue exigé par le fameux Accord d'Addis-Abeba (rappelons que l'esprit de la résolution 2098 du 29 mars 2013  recommandait juste de « promouvoir la réconciliation, la tolérance et la démocratisation » sans cadre corseté) ne convainc pas toujours... Est-il que l'usage qu'en voudrait faire aujourd'hui l'UDPS consacrerait une "opposition" réduite à sa seule force…

Nous sommes nombreux à affirmer légitimement qu'au vu des opérations de vote de novembre 2011, une chose reste sûre, elles ont été entachées de graves irrégularités et les résultats proclamant « JK » et son camp gagnants ne reflètent pas la vérité des urnes... Contrairement aux résultats officiels, en toute vraisemblance selon les observateurs les plus neutres, c'est bien Tshisekedi qui a remporté les suffrages présidentiels et avec lui beaucoup des suffrages législatifs de l'opposition ...

Faut-il pour autant accepter Tshisekedi et son UDPS comme les seuls gagnants et les seuls devant représenter l'Opposition comme semble nous y renvoyer aujourd'hui l'UDPS parfois sur un registre un brin cavalier sinon trop téméraire (voir infra); pour s'en défendre ?
Est-ce là une tactique pertinente pour affronter le régime autocratique de « JK » que d'accepter un face-à-face avec lui dans le cadre d'un "dialogue" que l'on s'imaginerait consacrer la reconnaissance de la victoire du "réel Président élu", seul préalable au changement de gouvernance (et de gouvernants?) souhaité par une majorité des Congolais, passerait-il par un « gouvernement de transition » présidé par F T Tshisekedi ?

En quoi cela ne serait-il pas qu'une version habilement reconfigurée du coutumier "partage de pouvoir" auquel nous ont habitué nos potentats successifs sans jamais résoudre nos soucis de légitimité et d'efficacité ?

A mon sens, c'est une stratégie qui peut valablement se défendre à certaines conditions, mais l'a-t-on suffisamment armée de manière à de profiter autant aux deux camps de "dialogueurs" et surtout au pays ?
Je me trompe peut-être de diagnostic, raison de plus de nous poser les yeux ouverts toutes ces questions qui méritent des réponses claires à ce stade si l'on ne veut éviter une marche aveugle dont le réel terme risque d'en  décevoir plus d'un demain !!!
Nous y reviendrons ne fût-ce pour illustrer certaines affirmations que nous tentons ici !

Qu'en pensez-vous ? Quelle que soit votre "entrée", votre avis éclairera, j'en suis sûr, la "palabre" sur ce fameux "dialogue" !



Code:
"Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud."
"Rien ne semble vrai qui ne puisse sembler faux."
"Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger."


"L'UDPS ira au dialogue !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6421
*Au nom d’Etienne Tshisekedi, le porte-parole de l’UDPS, Bruno Tshibala, a fait une mise au point en rapport avec le prochain dialogue politique. Il soutient que l’UDPS ira à ce dialogue,  pour résoudre le contentieux électoral de 2011 et préparer les élections générales de 2015-2016. Par ailleurs, Bruno Tshibala renvoie aux études,  les opposants qui ne trouvent plus d’opportunité de dialoguer avec le pouvoir(...)"


"Dialogue : la mise au point de l’UDPS
° http://www.lephareonline.net/dialogue-la-mise-au-point-de-ludps/
A la suite des déclarations diverses versées dans l’opinion sur le dialogue politique par certains compatriotes, l’UDPS fait la mise au point que voici :

L’élection présidentielle couplée aux législatives du 28 novembre 2011 qui devaient permettre à notre peuple de désigner le Président de la République appelé à présider aux destinées du pays pendant 5 ans ainsi que les Députés devant assurer la représentation nationale ont malheureusement replongé la RD. Congo dans une crise aigue de légitimité.
Cette situation est due au fait que le candidat élu par la majorité du peuple en l’occurrence Monsieur Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, a été empêché d’exercer le pouvoir. La majorité des Députés qui siègent ont tout simplement été nommés.


1° Il y a donc crise mettant face à face le Président réellement élu, détenteur de la légitimité, au Président ayant l’effectivité du pouvoir.
2° Réunis à Addis-Abeba à la demande du Secrétaire Général de l’ONU et en sa présence, l’Union Africaine entendue, les dirigeants africains ont signé en date du 24 février 2013 l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui a donné mandat au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU de promouvoir, par ses bons offices, le dialogue politique mettant autour de la table les parties congolaises en vue d’aboutir à la réconciliation, la démocratie et à la tenue des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées en République Démocratique du Congo.
3° C’est en se référant à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et aux trois Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies que le Président élu et Président de l’UDPS a rendu publique, le 18 février 2015, la Feuille de route de l’UDPS, par laquelle il indique la voie de sortie de la crise qui sévit avec acuité dans le pays.

4° Dans cette Feuille de route, deux préoccupations majeures sont exprimées, qui doivent être réglées pacifiquement et de façon consensuelle à l’issue des discussions entre filles et fils du Congo, à savoir le contentieux électoral de 2011 et l’organisation des élections générales 2015 -2016 dans le strict respect du calendrier électoral et sans permettre ne fût-ce qu’une seule minute de glissement.
5° Notre peuple dont le Président élu a félicité tout récemment la maturité politique aura compris que le dialogue demandé est l’unique rampe de salut sur la voie de la recherche d’un indispensable consensus devant nous permettre d’avoir des élections apaisées en 2016 nous épargnant des tragédies, des souffrances et des morts inutiles.
6° Les procès d’intention, les gesticulations diverses et autres fuites en avant auxquels recourent certains de nos compatriotes réunis dans «L’OPPOSITION DE LA CHAISE PLEINE, A RESULTAT ZERO », ne cadrent nullement avec les nobles objectifs du dialogue. Ces compatriotes, après avoir participé activement aux fameuses «concertations nationales» du Palais du Peuple pour la plupart et d’autres ayant reconnu Monsieur KABILA comme Président à mandat courant jusqu’en 2016, se fourvoient aujourd’hui dans des contradictions. Un tel comportement n’honore pas la classe politique congolaise.
Notre peuple demande à chacun de se ressaisir pour qu’à travers le dialogue politique nous puissions tous ensemble mettre fin à l’impasse qui bloque le fonctionnement de notre pays.

7° L’UDPS invite toutes celles et tous ceux qui n’ont pas encore pris connaissance du contenu de sa feuille de route et qui se poseraient encore des questions sur le dialogue, la manière de résoudre l’actuelle crise de légitimité, l’organisation des élections apaisées dans l’observance absolue des délais constitutionnels, de se la procurer afin de s’en imprégner et d’en faire chacune et chacun son bréviaire jusqu’à la clôture des travaux du dialogue politique de tous les espoirs.
Fait à Kinshasa,
le 19 mai 2015
Bruno Tshibala Nzenzhe
Porte-parole"



"Regards croisés sur le dialogue proposé par Joseph Kabila ! 
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6435
Faut-il ou pas  dialoguer? La question, qui n’intéressait jusque-là que les politiciens congolais, a gagné les rues de Kinshasa. Depuis l’initiative prise par le Président Joseph Kabila d’aller à la rencontre de ses opposants, le dialogue politique est devenu le principal sujet de discussions. Les avis sont très partagés comme sur des questions de la peine de mort ou de sexe des anges. A tel point qu’on se demande si l’on n’est pas parti pour d’interminables échanges. Le débat se déroule essentiellement dans le camp de l’Opposition. Le MLC et l’Opposition aile Fatima (Vital Kamerhe, Delly Sessanga, Franck Diongo et consorts) ne trouvent aucune opportunité de dialoguer avec le Président Joseph Kabila. La raison avancée est qu’un mémo des opposants avait été déposé au Bureau de la CENI pour obtenir l’inversion du calendrier électoral, c’est-à-dire, le report des élections locales et l’organisation dans les délais constitutionnels de la présidentielle, des législatives et des provinciales. Le Groupe de Fatima estime, donc, que la CENI peut, à son niveau, résoudre le problème.

Un point de vue qui n’est pas partagé par l’UDPS. A la 10ème rue Limete, siège de l’UDPS/Tshisekedi, on tourne pratiquement en bourrique les opposants qui rejettent le dialogue. Etienne Tshisekedi, depuis Bruxelles où il se refait la santé, a justifié sa position affirmant qu’un minimum de dialogue était nécessaire pour se pencher sur le contentieux électoral de 2011 pour mieux préparer l’organisation du cycle électoral 2015- 2016. Samy Badibanga, qui préside le Groupe parlementaire UDPS et Alliés à l’Assemblée nationale, note, pour sa part, que le dialogue a sa place pour parler du calendrier électoral et de l’organisation des élections générales. Il se demande comment l’Opposition pourrait obtenir le report des locales si elle ne discutait pas avec le pouvoir. Un accord de principe est toutefois nécessaire pour ne pas consacrer le fait accompli. Comment crédibiliser et fiabiliser le fichier électoral, truffé des virus, issu des élections chaotiques de 2011 ? Il faudrait, dit-on, que l’Opposition désigne ses auditeurs. Il faudrait aussi que les nouveaux majeurs soient inscrits sur les listes électorales. Ce qui passe par une nouvelle opération d’enrôlement des électeurs. Comment, en effet, y parvenir si le Gouvernement ne discute pas avec les opposants ? D’autre part, pour se rassurer de la neutralité de la CENI, une restructuration s’avère nécessaire. Il semble qu’il s’agit-là d’une recommandation en veilleuse des Concertations nationales.

Il est certes vrai que le bilan des opérations de retrait et de dépôt des candidatures aux élections provinciales, à quatre jours de la date limite, montre à suffisance que la CENI est dans la nasse. Il est aussi vrai que plusieurs semaines après le Décret du Premier Ministre mettant en place les Commissions chargées d’installer les nouvelles provinces, rien n’a suivi. Les membres des ces Commissions n’ont jamais bougé de Kinshasa. Le Gouvernement a beau annoncé qu’au 30 juin prochain, les nouvelles provinces seraient installées, personne n’y croit. Le dialogue promu serait, alors, une opportunité pour le Gouvernement d’éviter de foncer tout droit au mur. Au sein de l’Opposition congolaise dite plurielle, le Député Clément Kanku souhaite la tenue d’un Conclave pour que tous les opposants parlent d’une même voix. Dans ce débat, le Président Joseph Kabila est le seul à engager la Majorité qui doit faire preuve de discipline."



"Dialogue de dupes Kabila – Opposition et Société civile : Rien que du ‘ fighting and talking’ – JJ Wondo
° http://desc-wondo.org/dialogue-de-dupes-kabila-opposition-et-societe-civile-rien-que-du-fighting-and-talking-jj-wondo/#sthash.4r0yQeMw.dpuf
En octobre 2013, à peine les concertations taillées sur mesure par et pour Kabila éteignaient leurs lampions en grandes pompes, Maître Laurent Mutambayi et moi, au nom des forces vives de la diaspora congolaise, avons publié et signé une déclaration intitulée «  Les Concertations Nationales, Un emplâtre sur une jambe de bois [1]», dont le contenu reste éminemment d’actualité vingt mois plus tard.Dans cette déclaration, on pouvait lire notamment ce qui suit :

« La République démocratique du Congo (RDC), notre Nation est toujours en péril. Seul un dialogue franc, honnête et crédible entre Congolais peut ressouder la fracture sociale grandissante entre les gouvernants kleptocrates et une population clochardisée. Cette cohésion nationale fut rompue par les élections chaotiques de novembre 2011 et aggravée par la flambée des violences à l’est du pays et par la détérioration des conditions de vie des populations livrées à un pouvoir prédateur incapable de répondre efficacement à leurs aspirations profondes ».
« Attendu que ces concertations nationales ont été boycottées par les deux principaux leaders de l’opposition Congolaise, Monsieur Étienne Tshisekedi et Monsieur Vital Kamhere, car ne répondant pas au souci de rétablir la cohésion nationale rompue en 2011 en plus de violer l’esprit et la lettre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et que les dites concertations se sont déroulées dans l’indifférence totale des populations nationales ; »
[...]

Qu’est ce qui a changé depuis ? Rien ! Entre-temps Kabila a perdu les éliminatoires du combat dans sa stratégie « ENIGMA »
[...]
Le wake-up patriotique des Congolais a mis en échec le glissement électoral, mais Kabila ne désarme pas

La loi électorale consacrant le glissement du calendrier électoral, était un des aspects du plan ENIGMA qui allait permettre à Kabila de passer le cap de décembre 2016 à la tête du pays et forcer tout le monde à un compromis politique qui remettrait les compteurs à zéro.
Le gouvernement de combat mis en place, avec l’intrépide Boshab à l’Intérieur et à la Sécurité pour affronter à la fois les acteurs politiques et la population, était constitué à ce dessein. Mais l’éveil politique de la population congolaise ainsi que la pression et la lucidité de sa diaspora, via les réseaux sociaux et NTIC, ont mis en échec ce plan][4].

Malgré le déploiement militaire impressionnant la veille des manifestions des 19 au 22 janvier 2015 et les massacres des populations civiles, à la suite du vote à la dérobée et sans examen approfondie du projet de loi électorale à l’assemblée nationale, avec un minable Minaku aidant, face à la détermination de la rue, le Sénat de Kengo wa Dondo eut très chaud et dut concéder l’incise conditionnant la tenue des élections à l’organisation du recensement. Depuis cette déconfiture, mal digérée par Kabila qui a failli connaître le sort de Compaoré, la tactique semble changer d’épaule mais la finalité reste la même : garder la main en 2016.
Lorsque le combat échoue (fithing), c’est au tour de la négociation (talking) pour poursuivre la guerre autrement. Il s’agit d’une technique propre à l’école de Kagame. C’est ainsi, sachant qu’il n’a presque plus suffisamment de marge de manœuvre politique et diplomatique, et l’échec de la répression militaire face à la résistance d’une population déterminée qui n’a pas reculé, Kabila revient au leurre du dialogue pour tenter un ultime coup de séduction. Cependant, les mobiles, la finalité ainsi que les tenants et les aboutissants de sa démarche restent invariablement le même : rester président après 2016.

Le casting du dialogue est déjà biaisé en amont par le profil de la personne chargée de consultations
[...]
Pour prouver sa bonne foi, Kabila doit d’abord se conformer à la Constitution, à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et à ses propres déclarations/engagements 
[...]
Peut-on vraiment attendre autre chose de positif de Kabila ? Eh bien non ! 

Vingt-cinq mois après la signature de l’Accord-cadre et près de vingt moi après la clôture des concertations, pas grand-chose n’a été accompli sur le terrain congolais. Malgré la victoire des FARDC, aidées par la brigade d’intervention de la MONUSCO, le Nord-Kivu est en proie à la réactivation du M23 sous une nouvelle dénomination, à la réactivation des groupes armés (Cheka, Nduma, NDC, ) et les massacres à grande échelle des populations de Beni, faussement attribués aux ADF/NALU ; les Bakata-Katanga continuent de faire la loi à la province cuprifère en occasionnant plus de 500.000 déplacés et réfugiés internes ; la résurgence des Maï-Maï en Ituri, et l’afflux des réfugiés ougandais, fuyant la répression de la police et des milices de Nkurunziza, le frère siamois de Kabila, sont autant d’indices qui doivent disqualifier le président Kabila et lui refuser tout dialogue à la veille de son départ car il ne pourra pas réaliser en 19 mois ce qu’il a été incapable de faire en 14 ans de sa gouvernance kleptocratique et macabre.
Des actes qu’on peut attendre de Kabila sont tous balisés à la fois par la Constitution, ses engagements souscrits dans l’accord-cadre et par les 600 recommandations des concertations dont les 100 prioritaires qu’il a solennellement déclaré faire « miennes ». A ce jour, même pas 10 recommandations prioritaires ont été mises en œuvre. Une preuve supplémentaire de non-respect des engagements républicains et de manque de volonté de Kabila de vouloir effectivement apaiser le jeu politique. En effet, si Kabila avait réellement commencé à appliquer ces résolutions, il aurait sans doute coupé l’herbe sous les pieds de ses détracteurs et adversaires politiques car les résolutions qui en sont sorties, malgré le caractère illégitime de ces concertations, allaient dans le sens d’apaiser l’espace politique.

C’est l’accomplissement effectif de ces actes qui montreront sa bonne foi et non à l’ouverture d’un autre dialogue. Or sur le registre des actes posés par Kabila, que constate-t-on : l’arrestation des opposants qui manifestent une posture virulente à sa stratégie de se maintenir au pouvoir : Jean-Claude Muyambo, Ernest Kyaviro, Jean-Bertrabd Ewanga, Diomi Ndongala, les activistes de la Lucha, la traque des membres de Filimbi et d’autres militants des droits de l’homm, etc.
Il s’agit là des signes apparents de la personnalité politique invariablement duale et bipolaire de Joseph Kabila, qui fait le contraire de ce à quoi il s’est engagé. Une raison de plus pour ne pas donner une suite favorable au dialogue qui ne permettra pas de guérir sa personnalité schizo-psychotique politique allergique aux valeurs de l’Etat de droit : respect des normes et des règles du jeu démocratique.

Conclusion

Pour l’opposition et la société civile, la seule réponse à adresser à Kabila, plutôt que perdre à nouveau l’argent du trésor public à organiser un nouveau dialogue, c’est exiger de lui de respecter sa parole donnée en mettant en application les recommandations issues de ses propres concertations.
Rien que la répression d’au-moins 42 congolais, victimes de sa folie meurtrière suffit, chers politiciens et acteurs de la société civile, pour dire un NON au dialogue de Kabila. C’est le seul geste de respect que vous pouvez témoigner à l’égard des victimes de la gouvernance macabre de Kabila qui n’apportera plus rien de nouveau aux Congolais, à 20 mois de son départ. Rien que l’indifférence que Kabila, Matata et le Parlement ont adopté, suffit pour montrer le mépris qu’ils manifestent à l’égard de la population Congolaise qu’ils ont massacrée. Dialogue ? Oui, c’est possible mais pourquoi et pour quoi faire lorsque celui qui le convoque ne respecte aucun accord, aucun engagement ni même la loi fondamentale de l’Etat qui lui confère son pouvoir ?
L’Accord de Pretoria adopté à Sun City en décembre 2012 a instauré d’un nouvel ordre politique, au prix des deux guerres d’agression occasionnant plus de 6 000 000 de victimes et concrétisé par la Constitution de 2006, que Kabila a déjà tripatouillée en 2011 pour se maintenir au pouvoir par la fraude électorale qu’il a orchestrée et par la force.

Le seul gage de bonne foi que Kabila peut montrer à la population congolaise, c’est respecter cette Constitution, fruit d’un dialogue approuvé par un référendum populaire et rien d’autre. Sa seule déclaration publique de ne pas se représenter en 2016 apaisera énormément le climat politique. D’autres parts, la non politisation de la CENI et la transparence, la non instrumentalisation du parlement devenu sa caisse de résonance, la non caporalisation de la Justice et l’apolitisme des services de sécurité sont des actes qu’il doit poser pour apaiser le climat politique et créer les conditions de la cohésion nationale. Il n’a pas besoin d’un nouveau dialogue politique pour se mettre au travail et rassurer tout le monde. Ne soyez pas dupes car le Peuple congolais et sa diaspora ne vous suivront certainement pas dans ce dialogue qui n’apportera rien de nouveau sous le ciel congolais ! Sans leaders, ce Peuple s’est pris lui-même en charge les 19, 20 et 21 janvier 2015, ne reculant pas face aux chars de la Garde prétorienne de Kabila, tirant à bout portant à balles réelles sur les citoyens qui exerçaient leur droit constitutionnel leur garantissant la liberté de manifestation[7] et la liberté d’expression.
Bref, il y a anguille sous roche sous cette subite tentative de dialogue de Kabila. Cela invite à ne pas mordre à l’hameçon. Car si des politiciens et certains membres de la société civile sont prêtes à aller jouer le jeu de Kabila, qu’ils sachent que la majorité de la population congolaise et de sa diaspora ne veut plus rien attendre autre chose que le départ de Kabila et son régime en 2016. Ce Peuple là qui a montré sa détermination d’en finir avec un régime qui l’a clochardisé, ne pardonnera pas leur énième égarement politique. C’est le message populaire convergent qui remonte vers des analystes que nous sommes. Un opposant averti en vaut mille!

Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC
[...]"




Compatriotiquement !



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #


Dernière édition par ndonzwau le 22/5/2015, 2:45 am, édité 3 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 21/5/2015, 11:48 pm

PS

"RDC: l’opposition divisée sur son éventuelle participation au dialogue
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/21/rdc-lopposition-divisee-sur-son-eventuelle-participation-au-dialogue/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20-%20Most%20shared%20links
Les acteurs de l’opposition semblent être divisés sur leur participation au dialogue que préconise le chef de l’Etat, Joseph Kabila. Réagissant mercredi 20 mai à Radio Okapi, l’opposant Clément Kanku en a appelé à un dialogue interne à l’opposition pour répondre à l’offre du président Kabila alors que Steve Mbikayi lui se dit favorable au dialogue.

Le président du Mouvement pour le renouveau (MR), Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, estiment que les acteurs politiques de deux tendances de l’opposition doivent dialoguer entre eux avant de répondre au chef de l’Etat.
«L’opposition devrait se retrouver pour lever son option sur son attitude vis-à-vis de la proposition de Joseph Kabila et sa majorité», a-t-il proposé.(...)"

"DIALOGUE : L’OPPOSITION NATIONALISTE PROPOSE LA CRÉATION D’UNE COMMISSION PRÉPARATOIRE
°  http://www.forumdesas.org/spip.php?article4240
L’Opposition nationaliste est favorable au Dialogue. Elle a même proposé un schéma pour l’aboutissement heureux de cette rencontre entre les forces politiques et sociales. La plate-forme propose la mise en place d’une commission préparatoire pour faire avancer la démarche. C’est du moins ce qui ressort de la déclaration politique des partis et associations membres de la Nouvelle classe politique et sociale réunis hier mercredi 20 mai en assemblée générale.(...)"

"REJET DU DIALOGUE PAR L’UNC, LE MLC…
VERS UNE OPPOSITION SANS TSHISEKEDI ?

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4231
C’est le mardi dernier que l’Opposition a officiellement réservé une fin de non-recevoir à l’offre de dialogue du Président Joseph Kabila. Elle subodore un stratagème du pouvoir pour ouvrir à terme une transition.

Cependant il faut tout de suite relever qu’il s’agit d’une certaine " Opposition ", sans l’Udps d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba qui, pourtant, a incontestablement la plus grande surface sociologique. Le parti de la " 10ème Rue " dispose aussi de plus de 40 députés qui est la sommation de ceux du Mlc du chairman Jean-Pierre Bemba Gombo, de l’Unc de Vital Kamerhe et de l’ECIDE de Martin Fayulu.
Or cette Udps-là avec tout son poids politique n’a pas signé la déclaration de rejet du Dialogue projeté par le chef de l’Etat. Aurait-on une Opposition sans l’Udps…donc sans son leader charismatique Tshisekedi Wa Mulumba ? La question vaut son pesant d’or.(...)"


"DIALOGUE : DERRIÈRE LE REFUS
°  http://www.forumdesas.org/spip.php?article4236
Postures. Encore et toujours des postures. Le oui suivi… du non au Dialogue n’a rien de nouveau. Ni d’étonnant. Pas donc matière à crier au coup de théâtre. Sauf à prendre cette expression au premier degré. Ce qui, en fait de théâtre, renverrait à la comédie bien de chez nous. C’est-à-dire le vaudeville. Les Congolais connaissent par cœur ce dada du personnel politique.
Vouloir une chose et son contraire. Dire oui le matin et non à midi pour redire oui la nuit. Ce yoyo est à l’image de la transhumance qui caractérise l’espace politique congolais. Qui est qui ? Difficile de savoir. Qui est opposant à quel pouvoir et à partir de quand ?

Pas facile de se retrouver dans ce jeu de rôles.
Reste qu’en creusant dans le caractère notoirement lunatique de la classe politique congolaise, on peut bien trouver des raisons …exogènes du refus du dialogue. Personne n’ignore tout le bien que certains majors de la "communauté internationale " pensent des " affaires congolaises ". Et surtout l’échelle de priorités que ces " partenaires traditionnels " ont fixée par rapport au processus électoral. "Election présidentielle dans le délai et le respect de la Constitution d’abord ", telle est la doctrine, mieux la loi d’airain. Le reste suivra ou comme dans les Ecritures, nous sera donné par surcroît.
Alors, les tenants du front du refus auraient voulu danser sous cet air d’élection présidentielle d’abord qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Dans un pays où nombre d’acteurs sont connectés à l’extérieur, ce refus subit peut tout aussi signifier qu’à l’international, les lignes n’ont guère bougé. A méditer. "


"Synchronisez !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6433
Depuis que le chef de l’Etat a lancé les consultations en vue du dialogue avec l’opposition, celle-ci ne cesse d’étonner l’opinion tant nationale qu’internationale par ses prises de positions, contradictoires, les unes après les autres, de ses acteurs majeurs. Le groupe de Fatima a été le premier à donner le go par le rejet catégorique, traduit en terme  subtile d’inopportunité de la proposition d’un éventuel dialogue. Alors que le Chef de l’Etat y tient, mordicus, parce que réclamé par la classe politique dans son ensemble. Mais, cette prise de position a été vite balayée d’un revers de la main par l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Ce parti a quasiment poignardé le groupe de Fatima, qui a déclaré haut et fort s’inscrire en faux contre la démarche visant à inviter la classe politique à consentir que le dialogue se tienne. La fille aînée de l’opposition croit savoir, qu’elle est la seule force de l’opposition, tant sur les plans juridique, politique que social, à être en crise avec le pouvoir en place, à la suite des élections de 2011. Ce faisant, l’opportunité du dialogue auquel elle souscrit, d’ailleurs, ne peut que conduire à récupérer l’imperium. Donc, pas question  de rejeter cette offre.

Une autre tendance de l’opposition croit, dur comme fer, que le moment est indiqué pour dialoguer avant qu’il ne soit trop tard. Christian Badibangi est d’avis que s’il faut absolument éviter le glissement tant redouté, le moment est indiqué pour le dialogue. Celui-ci permettra à la fois d’obtenir un accord de principe sur l’audit du fichier électoral, sur l’enrôlement des jeunes devenus majeurs après 2006 et 2011, et sur la question du calendrier électoral notamment, sur les élections prioritaires à organiser avant fin 2016. Ne pas s’inscrire dans cette démarche équivaudrait à donner quitus au glissement du calendrier. Ce leader de l’opposition soutient que si le dialogue se tient, plus tard, et s’il faut intégrer les trois préalables à examiner, la voie est inexorablement ouverte pour le glissement. Voilà que face à cette cacophonie qui s’est installée, une voie intermédiaire au sein de l’opposition vient circuler dans tous les états-majors des partis de l’opposition. En l’espèce, il s’agit d’une invite pour l’unicité de vue au sein de l’opposition. Clément Kanku Bukasa estime que pour permettre à l’opposition de faire retentir un seul son de cloche, ses acteurs doivent se retrouver autour d’une même table. Il est question de synchroniser la démarche, de dégager une vue commune. A quand cela se tiendra-t-il ? C’est la question. Une autre est celle de savoir si les plateformes de l’opposition qui ont déjà donné leur position, vont se rétracter et à quel prix."


"Inopportunité du dialogue , Vital Kamerhe : ‘‘Ce que nous faisons n’est pas du mépris vis-à-vis du Président…’’
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6417
La question du dialogue ne cesse de diviser la classe politique Congolaise. Pour Vital Kamerhe, Président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), qui a démontré l’inopportunité de la tenue de ce rendez-vous, il faut économiser cet argent pour soulager la population de Beni au Nord-Kivu. Il l’a dit hier, sur les antennes de la Radio Onusienne, après la déclaration de l’opposition, rejetant l’idée pour le Chef de l’Etat de se lancer à travers son émissaire, sur une nouvelle voie d’un quelconque forum national. ‘’Ce que nous faisons n’est pas du mépris vis-à-vis du Président’’, a-t-il déclaré à cet effet. ‘’Mais seulement, nous disons que c’est sans objet à l’heure actuelle’’, a-t-il ajouté.

Le numéro Un de l’UNC a martelé sur la priorité qu’il faut accorder à la sécurisation de la Ville de Beni, victime de la reprise des atrocités depuis un certain temps. Il en appelle, également, à la libération de tous les prisonniers politiques. A l’en croire, le peuple est fatigué de voir les politiciens congolais dialoguer sans cesse. Ce, alors que la décrispation de la situation peut se réaliser sans passer par ce processus.
D’ailleurs, pour en découdre, le Gouvernement connaît déjà les requêtes confectionnées par l’opposition. Y répondre, serait la meilleure manière pour lui d’en finir avec la crise qui règne au sein du pays. Toutefois, cette frange de l’opposition avait fait, en son temps, une contre-proposition comportant le calendrier, jugé irréaliste. Et ce, après avoir épinglé tous les problèmes qui endeuillent et divisent la nation, à l’instar du fameux ‘‘charnier’’ de Maluku, et l’insécurité récurrente dans la ville de Beni. Raison pour laquelle, il invite, de vive voix, le Gouvernement à économiser les ressources destinées à ce forum, pour les acheminer du côté de Beni où la population est victime des atrocités.(...)"


"A la recherche de l’unité dans la diversité : Dialogue, Clément Kanku rappelle l’Opposition à l’ordre !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6436
*Réclamé, puis rejeté, le dialogue politique en gestation au Congo-Kinshasa divise indignement l’Opposition congolaise. Le MR, parti politique cher à l’Honorable Kanku Clément, s’engage à rapprocher des vues, en prenant en compte et ce, avant toute chose, les préoccupations des uns et des autres. D’abord, ceux qui estiment qu’aller au dialogue favoriserait le prolongement du mandat du Chef de l’Etat. Préoccupation pourtant légitime, pense-t-on,  au MR. Au-delà, il faut considérer, également, l’autre camp, qui est d’accord avec le dialogue, afin de vider les contentieux avec la MP. ‘’Les deux points de vue se complètent’’, constate l’élu de Dibaya. Cependant, regrette-t-il, l’Opposition ne devrait pas se permettre d’étaler une telle division qui fragilise la cohésion en son sein, puisqu’elle a tout intérêt à privilégier l’unité afin de s’assurer de l’alternance démocratique en 2016. Car, aujourd’hui plus que jamais, souligne-t-il, la population attend de l’opposition,  une démonstration en force de l’unité, comme ce fut le cas en janvier où elle a répondu en  ordre de bataille  contre quelques dispositions scélérates de la  Loi électorale. Kanku s’exprimait ainsi hier, mercredi 20 mai, à La Prospérité,  au cours d’un entretien à bâtons rompus.

A en croire Kanku Clément, le MR fait tout pour rapprocher les points de vue. L’idée, au finish, c’est de se mettre d’accord sur les fondamentaux. Par ‘’fondamentaux’’, il sous-entend les questions qui préoccupent sérieusement, telles que l’installation des nouvelles provinces, susceptibles de créer des dissidences sur le processus électoral en cours. Aussi, évoque-t-il les questions qui touchent au processus électoral, telles que l’organisation de la Présidentielle à deux tours, ramenée par révision constitutionnelle à un seul, que l’opposition devrait examiner à travers un consensus. Il rappelle, en outre, la contre-proposition du calendrier électoral déposée  à la CENI, qui doit faire l’objet de ce débat, ainsi que l’enrôlement des jeunes devenus  majeurs.

A la croisée de chemins(...)"


"Investi à la tête de l’Opposition Nationaliste : Dialogue, Steve Mbikayi affrontera Kabila !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6438&rubrique=POLITIQUE

"Dialogue : l’UDPS roule pour l’Accord-cadre"
° http://www.lephareonline.net/dialogue-ludps-roule-pour-laccord-cadre/

"Dialogue : débarrasser le forum de ce qui fait peur"
° http://latempete.info/dialogue-debarrasser-le-forum-de-ce-qui-fait-peur/


° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-dialogue-propose-par-kabila-fracture-lopposition/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12480:le-dialogue-dans-la-poubelle&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://latempete.info/dans-une-declaration-faite-hier-a-kinshasa-lopposition-politique-ne-trouve-pas-lopportunite-dun-dialogue-en-rdc/
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2015/05/20/jean-pierre-kalamba-la-ceni-ne-va-pas-arreter-son-travail-pour-attendre-le-dialogue/



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Message  Admin 22/5/2015, 11:46 am

C'est une supercherie! Pourquoi dialoguer avec un président qui n'a plus qu'un an à faire!?
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Message  Arafat 22/5/2015, 1:06 pm

Admin a écrit:C'est une supercherie! Pourquoi dialoguer avec un président qui n'a plus qu'un an à faire!?
On reconnait déjà à demi-mot que vu les contraintes, on ne sera peut-être pas prêt financièrement pour organiser toutes ces élections. Autant se concerter pour trouver une issue à cette situation, c´est du moins sous ce language que s´éxpriment beaucoup de cadres du PPRD. Kabila a profité de la perche tendue par Tshisekedi, qui ne l´oublions pas fût le premier à demander ces concertations.
Arafat
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Message  ndonzwau 22/5/2015, 7:49 pm

Arafat a écrit:
Admin a écrit:C'est une supercherie! Pourquoi dialoguer avec un président qui n'a plus qu'un an à faire!?
On reconnait déjà à demi-mot que vu les contraintes, on ne sera peut-être pas prêt financièrement pour organiser toutes ces élections. Autant se concerter pour trouver une issue à cette situation, c´est du moins sous ce language que s´éxpriment beaucoup de cadres du PPRD. Kabila a profité de la perche tendue par Tshisekedi, qui ne l´oublions pas fût le premier à demander ces concertations.

Mon avis est que si les élections se déroulent comme le pouvoir le prévoit, càd avec leur calendrier, leur budget pléthorique, leur fichier électoral, leurs circonscriptions électorales... et cette Ceni arrogante et intouchable, elles vont être contestées massivement si elles ne seront pas repoussées, "glissées" devant le fait accompli d'un défaut de financement...
Ce "défi" de plus, ce "passage en force" ne sera pas accepté par le peuple au risque d'une déstabilisation plus grave du pays que les contestations de mi-janvier, davantage que ce qui se passe au Burundi quelle que soit ou à cause de la répression... Le pouvoir est conscient de ce risque, voilà pourquoi il est à la manœuvre pour se constituer une passerelle de sortie en se cherchant des nouveaux alliés décisifs qui l'aideraient ainsi à faire passer quelques uns de ses plans funestes...

Dans ce sens le seul "dialogue" qui vaille, c'est celui qui peut baliser "consensuellement" les diverses impérities du dispositif électoral mafieux de ce pouvoir mais croire comme s'y est convertie miraculeusement l'Udps que par je ne sais quelle grâce de Saint Esprit "JK" se ferait hara-kiri en cédant même symboliquement le pouvoir au "Président élu" est une si coupable illusion que cela interpelle...
Le "dialogue" qu'agite aujourd'hui le pouvoir ressemble aux fumeuses "Concertations" passées qui ont accouché d'un vide parce qu'il n'est qu'une ruse pour s'acheter une légitimité sur fond des contestations essentielles d'un pouvoir autocratique, inefficace et meurtrier... C'est l'hameçon diabolique auquel l'Udps risque de s'accrocher sans espoir d'y gagner...

En passant il est archi-faux de dire que l'Udps a été la première à réclamer un "dialogue", elle n'en voulait pas, en tant que "Président élu, le Lider Maximo ne reconnaissait pas "JK" comme un interlocuteur valide, rien qu'un imposteur qui devait dégager... Et cela malgré un moment les avances de "JK" (souvenez-vous l'escapade de Mugalu à Limete) et opposé ainsi à ses membres qui s'en étaient approchés en allant à "son" parlement, de même à un Fayulu et après, un Kamerhe qui dès le lendemain des élections le réclamaient jusqu'à créer une structure dénommée "Coalition pour le Vrai dialogue CVD" ! Tshisekedi et son aile radicale ne roulaient que pour leur "Imperium" càd la reconnaissance de son élection pendant que ceux-là s'engageaient à l'intérieur du système dans une recherche de consensus national qui restaure une légitimité négociée...

De là à s'interroger sur les raisons de ce changement radical de stratégie : quelles garanties (sécrètes) F Tshisekedi a-t-il brusquement obtenues de la kanambie, un partage exclusif du pouvoir à deux ?
L'Udps peut habiller cela aujourd'hui comme elle veut, tel en convoquant la résolution 2098 liée à l'Accord d'Addis (celle-ci n'a jamais exigé un cadre corseté d' un "dialogue" mais une de ses recommandation appelait à la "réconciliation, la tolérance et la démocratisation"...), elle aura du mal à convaincre et surtout elle risque d'être le dindon de la farce, coincée dans une négociation qui apparaîtra vite comme un alignement sur le même pouvoir qu'elle ne reconnaissait pas hier... Et pour quel bénéfice à la fin ? On ne lui voit pas d'autres armes solides face à ce pouvoir diabolique sauf celles qui la pousseraient à se désolidariser du reste de l'opposition pour s'ériger comme seul interlocuteur...
Bonjour la démocratie, l'Etat de droit, le progrès social pour le pays !!!

Nous y reviendrons sûrement car nous n'avons pas fini d'en parler, la péripétie n'étant qu'à son début, la suite risque d'être, qui sait, tout le contraire de ce qu'on en dit maintenant !
Attendons voir...



Code:
"L'histoire n'est qu'à moitié dite quand une seule partie la raconte."
"Mieux vaut une amère vérité qu'un doux mensonge."
"Le chat ne renonce pas à prendre des souris."
"Qui n'a pas de courage doit avoir des jambes."


"RDC: volte-face du parti de Tshisekedi à propos du dialogue national
° http://www.rfi.fr/afrique/20150522-rdc-volte-face-parti-tshisekedi-propos-dialogue-national/

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Etienne Tshisekedi lors de son arrivée à l'église Notre Dame à Kinshasa, en juin 2012, pour un meeting de son parti, l'UDPS.

L'UDPS, le parti d'opposition en République démocratique du Congo, change son fusil d’épaule. Farouchement hostile à tout dialogue politique avec le pouvoir, le parti d'Etienne Tshisekedi se dit finalement prêt à participer au dialogue que propose le président Joseph Kabila. Et l’UDPS demande même aux autres partis d’accepter ces consultations."


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Nous avons tous les mêmes préoccupations et nous avons toujours été ensemble.
Bruno Mavungu Secrétaire général de l’UDPS 22/05/2015 Écouter


"En RDC, les kabilistes regrettent le refus de dialoguer de l’opposition
° http://www.rfi.fr/afrique/20150520-rdc-kabilistes-regrettent-le-refus-dialogue-opposition/
Le PPRD, le parti du président Kabila n'est pas convaincu par les arguments de l'opposition. Une plateforme de partis d'opposition, dont le MLC et l'UNC, a rejeté le dialogue politique proposé par le président de la République, y voyant une stratégie visant à obtenir un report des échéances électorales. Ramazani Shadari, le président du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, regrette ce refus de l'opposition et assure que le président n'a nullement l'intention de repousser les échéances électorales à venir. La RDC doit élire ses représentants locaux cette année et son président fin 2016."

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L’argumentaire avancé par certains membres de l’opposition ne me convainc pas.
Ramazani Shadari Président du groupe parlementaire de la majorité à l'Assemblée nationale 20/05/2015 Écouter





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Message  ndonzwau 23/5/2015, 12:56 am

djino a écrit:

Au secours !

Quel dommage qu'un media qui s'affirme avec une large audience comme CongoMikili en reste à cet amateurisme éditorial ! Je croyais pourtant qu'il avait fait quelque progrès en démocratisation et en ressources intellectuelles, le voici qui redevient Radio Tshisekedi, Radio Udps et donne la tribune à des analystes-maison autoproclamés et quasi fanatiques qui à force confusions, amalgames, approximations, réductions, contradictions, démagogies et même contre-vérités prêchent avec un parti-pris dangereux qui va directement ameuter un large peuple habitué aux "rumeurs" et ainsi facile à séduire...

Passons sur le fond où il oublie que l'Udps qu'il loue a changé de cap sans crier gare de cap et qu'il balaie d'un revers de la main les pourquoi de ce virage...
Qui de sensé peut prêter foi à un tel aboyeur qui parce que pro-Tshisekedi détruit tous les autres; Kamerhe d'abord puis Bemba et d'autres passent à qui-mieux-mieux sous ses flèches acérées sans justifications "intellectuelles" objectives...

Hélas combien oublions de rester sensés en tout temps et pourtant il y'a sur ce sujet de dialogue matière à labourer plus intelligemment et plus démocratiquement jusqu'à une critique dépassionnée des positions des protagonistes ne fût-ce dans l'Opposition, l'Udps devenue "ouiouiste" et les autres "nonistes" surtout qu'il y 'a derrière, une discussion possible qui peut rapprocher les points de vue, étant entendu que tous, semble-t-il, luttent pour le changement, tous contre l'arbitraire, tous pour le pays !!!

Dommage, vraiment dommage; il ne reste plus à chacun que de se faire sagement son analyse !



Code:
"Si on jugeait les gens à la barbe, le bouc pourrait prêcher."
"Le bossu ne voit pas sa bosse."
"A malin malin et demi"
"Trop de paroles tuent l'action."




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Message  ndonzwau 23/5/2015, 8:50 pm

"«Dialogue» : Le redoutable pari engagé par l’UDPS
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9943
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a fait savoir, jeudi 21 mai, par la bouche de son porte-parole, Bruno Tshibala, sa volonté de participer au dialogue «proposé» par «Joseph Kabila». Un malentendu. En réalité, ce dernier n’a guère proposé de dialogue. Il dit avoir entendu «parler de dialogue ici et là». Aussi, a-t-il chargé, le 2 mai, son missus dominici Kalev Mutond, administrateur général de l’Agence nationale de renseignements, d’approcher les dirigeants des partis les plus significatifs. Objectif : définir le format, le moment et les termes de référence. L’UNC de Vital Kamerhe et le MLC de Jean-Pierre Bemba et plusieurs autres formations politiques ont dit « non ! » au dialogue du genre « concertations nationales» tout en restant ouverts aux échanges dépouillés de formalisme et de solennité. Les Forces Acquises au Changement que coordonne Martin Fayulu Madidi ne disent pas autre chose. L’UDPS dit « Oui ! » en expliquant que ces pourparlers restent « la meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu’il traverse».

« Dialogue pour sortir de la crise »


Contrairement aux apparences, les opposants ne sont pas en désaccord sur tout. Quelles sont les points de convergences au sein des forces de l’opposition ? L’opposition dans son ensemble est unanime sur la nécessité de procéder à de nouveaux enrôlements dont ceux des citoyens ayant atteint l’âge de la majorité au 27 novembre 2011. L’objectif est de constituer un nouveau fichier électoral et de faire délivrer de nouvelles cartes d’électeurs. L’opposition est également unanime à l’inversion du calendrier électoral en organisant en premier lieu l’élection présidentielle couplée avec les législatives. Les autres consultations politiques (locales, municipales et urbaines) doivent être reportées après 2016.
Qu’en est-il des divergences ? Les partis de l’opposition regroupés autour du MLC et de l’UNC estiment que le dialogue envisagé est non seulement «inopportun» mais aussi de nature à entraîner les acteurs politiques dans un «schéma de transition» pouvant déboucher au «glissement» du calendrier électoral. Ces formations politiques exige la libération des représentants des forces politiques et sociales, la cessation des tracasseries administratives autant que de l’instrumentalisation de la justice contre les acteurs socio-politiques. L’UDPS considère le dialogue politique à venir comme « la meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu’il traverse». Une crise qui a commencé, selon elle, au lendemain des élections émaillées d’irrégularités du 28 novembre 2011.

La «Feuille de route de route de sortie de crise» publiée en date du 14 février 2015 par le président de l’UDPS Etienne Tshisekedi wa Mulumba articule des exigences maximalistes. On apprend ainsi qu’un "dialogue politique" sera l’occasion d’«identifier» les responsables de la fraude électorale. Des responsables qu’il faudra « écarter de la gestion du pays à tous les niveaux ». L’UDPS exige par ailleurs la définition d’un «nouveau cycle électoral» qui implique la désignation «de manière consensuelle» des membres du bureau de la CENI ainsi que les neuf juges de la Cour constitutionnelle.

Un « redoutable pari »

Près de 48 heures après le communiqué - au ton inutilement polémique – publié, jeudi 21 mai par le porte-parole de l’UDPS annonçant la résolution de cette formation politique de participer «au dialogue politique» qu’aurait proposé «Joseph Kabila», les observateurs peinent à comprendre la logique qui guide ce parti censé être un modèle de référence. « S’il est vrai qu’on ne peut dialoguer qu’avec un adversaire ou un ennemi, il est clair que l’UDPS fait fausse route. Elle fait le jeu de la mouvance kabiliste, commente un analyste. L’avenir très proche va démontrer que le raïs n’a jamais été un homme de dialogue encore moins un homme de compromis. De même, l’UDPS ne dispose pas de moyens de pression pour obliger la majorité présidentielle à satisfaire ses desiderata». Un autre analyste d’enchaîner : "Ce dialogue n’aboutira nullement à l’organisation des élections différentes de celles que nous avons connues par le passé, comme a dit Bruno Tshibala".
En attendant de connaître la date de la tenue dudit dialogue, chacune des deux tendances de l’opposition serait désormais occupée à compter ses alliés. Le groupe piloté par le MLC et l’UNC compte en son sein notamment l’ECIDE de Martin Fayulu, le MLP de Franck Diongo, le CDR de Jean- Lucien Busa et l’ATD de José Makila. Selon certaines sources, l’UDPS a entrepris une "opération charme" auprès de certains leaders politiques. Il semble que Makila a été contacté par Félix Tshisekedi Tshilombo. Sans succès. Pour le moment, le parti cher à «Tshitshi» n’aurait qu’un seul allié. Il s’agit du Front populaire de Jean-Pierre Lisanga Bonganga.

Selon un observateur pointu du microcosme politique kinois, en acceptant la "main tendue" de "Joseph Kabila", l’UDPS a engagé un «redoutable pari». «En exigeant la mise sur pied d’un nouveau cycle électoral suivi du renouvellement du bureau de la CENI ainsi que les neufs juges à la Cour constitutionnelle, le parti d’Etienne Tshisekedi est en passe de donner au pouvoir kabiliste les prétextes qui lui faisaient défaut, commente notre interlocuteur. On peut gager que le président Joseph Kabila va sauter sur l’occasion pour faire trainer les changements exigés ainsi obtenir, à moindre frais, le glissement du calendrier électoral». Et de poursuivre : «Il faut être naïf pour croire que le souci qui anime le président Kabila actuellement est d’organiser des élections différentes de celles que nous avons connues en 2011 comme l’affirme, avec candeur, Bruno Tshibala. Joseph Kabila veut rester au pouvoir au-delà de 2016. Il est, de ce fait, prêt à céder le poste de Premier ministre - dévolu à un membre de la majorité – à un opposant prêt à jouer le jeu. L’UDPS joue à quitte ou double…»."



"RDC : l'UDPS favorable au dialogue proposé par Kabila
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150522110338/joseph-kabila-udps-tienne-tshisekedi-pr-sidentielle-rdc-2016-lections-rdc-l-udps-favorable-au-dialogue-propos-par-kabila.html
L'UDPS, formation d'opposition très affaiblie, estime que le dialogue avec l'administration Kabila "doit mener à de bonnes élections".

L'UDPS, formation d'opposition historique en République démocratique du Congo, a annoncé jeudi qu'elle était prête à participer au dialogue politique proposé par le président Joseph Kabila. Elle a fait savoir qu'elle y voyait une meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu'il traverse.
Cette annonce marque une volte-face de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Son vieux dirigeant Étienne Tshisekedi, en convalescence en Belgique depuis août 2014, a en effet jusqu'à présent dénié toute légitimité au pouvoir de Joseph Kabila depuis les élections entachées d'irrégularités massives de novembre 2011, qui lui ont permis de se maintenir à la tête de l'exécutif.
]Pourquoi Kabila veut dialoguer avec l'opposition

Objectif : "mener à de bonnes élections"

Pour l'UDPS, "le dialogue est la voie privilégiée pour arriver à un compromis par rapport à la crise que connaît le pays", a déclaré Bruno Tshibala, porte-parole de l'UDPS, affirmant parler au nom [d'Étienne Tshisekedi] lui-même.
"Le but de ce dialogue doit être de mener à de bonnes élections, différentes de celles que nous avons connues par le passé", a-t-il ajouté. "Nous attendons la fixation de la date de ce dialogue", a encore déclaré Bruno Tshibala, plaidant pour une table ronde d'une dizaine de jours maximum.
Premier parti de l'opposition à l'issue des élections de 2011, l'UDPS apparaît aujourd'hui considérablement affaiblie. La plupart des députés élus sous son étiquette ont enfreint la consigne d'Étienne Tshisekedi en acceptant de siéger à l'Assemblée nationale, signant ainsi, pour les loyalistes, leur auto-exclusion. Les dissensions sont également nombreuses entre les divers courants qui traversent le parti.

Plusieurs rencontres du pouvoir avec l'opposition

Selon une source officielle et des représentants de l'opposition, un émissaire de Joseph Kabila a rencontré à plusieurs reprises début mai des dirigeants des principaux partis d'opposition pour ouvrir avec eux un dialogue politique, dont les modalités n'ont pas encore été précisée.
Le climat politique en RDC est particulièrement tendu depuis quelques mois à l'approche d'échéances électorales importantes. En janvier, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées lors de manifestations contre le pouvoir ayant tourné à l'émeute. Joseph Kabila est au pouvoir depuis 2001. La Constitution lui interdit de se représenter à la prochaine présidentielle prévue pour novembre 2016.

Des pourparlers rejetés par l'opposition

Lundi, une plateforme de l'opposition rassemblant quelques dizaines d'opposants de plusieurs partis, parmi lesquels des représentants du Mouvement de libération du Congo (MLC) et de l'Union pour la Nation congolaise (UNC), deux des trois principales formations de l'opposition siégeant à l'Assemblée nationale, a rejeté l'idée des pourparlers proposés par le chef de l'État.
Pour eux, il s'agit d'une "manœuvre" pour permettre à ce dernier de rester aux commandes après 2016 en retardant la série d'élections (locales, provinciales, sénatoriales...) devant commencer en octobre et mener jusqu'à la présidentielle et aux législatives de fin 2016.

Depuis 2011, aucun des scrutins prévus ne s'est tenu

Bruno Tshibala estime que le calendrier électoral doit être rediscuté avec le pouvoir. Il dit vouloir se concentrer sur l'organisation des législatives et de la présidentielle, dans les délais prévus par la Constitution, quitte à tenir plus tard les autres élections.
La RDC traverse une crise politique aiguë depuis la présidentielle et les législatives de novembre 2011 : aucun des scrutins qui devaient avoir lieu depuis lors ne s'est tenu.
(Avec AFP)"



"Bureau d’Etudes, Expertise et Stratégies
BEES 385


Le dialogue avec le pouvoir en place à Kinshasa est inapproprié et contre-productif

Nous dénonçons avec fermeté et condamnons la position prise par la Direction politique de l’UDPS de « dialoguer » avec ledit pouvoir. Nous nous désolidarisons totalement de cette position qui aggravera la Tragédie Congolaise : elle n’engage que ceux qui l’ont prise et qui devront tôt ou tard en rendre compte aux Membres du Parti, au Peuple et à l’histoire.
En effet, dans sa feuille de route du 14 Février 2015 en faveur du dialogue avec le pouvoir en place, la Direction politique de l’UDPS a donné la preuve de l’illusion, de la naïveté, de l’imprudence, de la lâcheté, de la compromission, de la complicité et de l’ignorance coupable et impardonnable de l’Histoire nationale et internationale.
La Direction politique de l’UDPS n’a pas consulté les Eminences grises et les Experts du Parti ; elle a violé les Statuts du Parti ; elle a ignoré les conclusions des Experts internationaux et nationaux ; elle a lu l’histoire à l’envers ; elle a trahi le Peuple ; elle a craché sur les électeurs du 28 Novembre 2011 et sur les cadavres des victimes massacrées lors de ces élections et lors des manifestations des 19, 20 et 21 Janvier 2015 ; elle n’a pas tiré toutes les leçons de la non- application des Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la RDC et des accords issus des dialogues antérieurs nationaux et internationaux avec les tyrans ni des conséquences catastrophiques provoquées dans le Monde par toute politique d’apaisement envers les tyrans impénitents, sadiques et cyniques.

1. Les Conclusions des Experts internationaux sur le pouvoir de Kinshasa
Dans leur livre intitulé « Réforme au Congo (RDC) : Attentes et désillusions », L’Harmattan 2009, les Experts internationaux et nationaux ont analysé en profondeur les divers aspects de la Tragédie Congolaise : richesses immenses et diversifiées et potentialités considérables de la RDC, infrastructures, attentes de la population à l’égard de l’Etat, histoire des réformes, processus de démocratisation, bonne gouvernance, fonctionnement des assemblées, acteurs et enjeux du processus de décentralisation, constitution, corruption, fiscalité, défis politique, défis de la cohésion macro- économique et des finances publiques, découpage territorial, processus de perfusion internationale, réhabilitation de l’Etat, faillite de l’Etat et dynamique sociale, histoire politique récente et processus de réforme, Aide publique au développement octroyée à la RDC par la Communauté internationale, armée,
services de sécurité, comportement des gestionnaires de l’Etat, Etat et territoire, paysage sociopolitique à partir des élections de 2006, acteurs et enjeux du processus de décentralisation, réforme de la justice, dette au développement, mission de l’ONU en RDC, société civile face à l’Etat, réforme du secteur minier, appui au secteur des médias, agriculture, sécurité alimentaire et développement économique, pouvoirs et impuissance d’un régime de semi-tutelle, bien-être de la population et développement…
De ces analyses, ils ont conclu que « la RDC est ravagée par l’une des pires tragédies humanitaires mondiales après la Seconde Guerre Mondiale » et que « la RDC constitue un cas d’école en matière de faillite de l’Etat ».
Et ils sont allés jusqu’au bout dans leurs conclusions : aucune réforme ne pourra avoir lieu en RDC aussi longtemps que les gestionnaires actuels de l’Etat sont au pouvoir : ce sont eux qui ont délibérément créé la faillite de l’Etat, le chaos, la banqueroute, l’anarchie et le désordre et qui les entretiennent ; ils ralentissent, asphyxient, bloquent et sabotent toute initiative et toute possibilité de réforme. Ils se comportent comme des poissons qui ne voteront pour un budget destiné à l’achat des hameçons. Dialoguer avec eux est contre-productif. Il n’y a qu’une seule solution pour stopper la Tragédie Congolaise et amorcer le processus du progrès en RDC: les gestionnaires actuels de l’Etat doivent être chassés du pouvoir.
Dans nombreuses Documents adressés par le BEES à la Direction politique, les mêmes observations ont été faites, les mêmes conclusions tirées et les stratégies diversifiées proposées pour arracher du pouvoir les gestionnaires actuels, sauver le Peuple et la Patrie, arrêter la Tragédie et amorcer le progrès. Mais rien de tout cela n’est suivi.

2. Violation des Résolutions du 1er Congrès du Parti et des Statuts
Le 1er Congrès du Parti s’est tenu du 10 au 14 Décembre 2010. Jusqu’à ce jour (5 ans après), les Organes nationaux très importants décidées à ce Congrès n’ont jamais été mis en place (La Convention Démocratique du Parti, la Commission Electorale Permanente…).
Les Statuts du Parti adoptés au 1er Congrès du Parti ont même été l’objet des tripatouillages et des falsifications par certains Membres de la Direction politique. Les auteurs de ces actes maffieux, terroristes et criminels sont bien connus et jouissent de l’impunité absolue et illimitée. Ils continuent à siéger au sein de la Direction politique, à participer à la prise des décisions, à sanctionner les autres Membres et Responsables politiques, à faire des déclarations tonitruantes….
Après les échéances électorales du 28 Novembre 2011 et face aux nombreux défis et enjeux nationaux et internationaux, la Direction politique aurait dû convoquer un Congrès Extraordinaire du Parti pour faire l’état des lieux et prendre les décisions et les orientations imposables et exécutoires pour tous les Membres.
La décision de dialoguer avec le pouvoir en place touche à la réalisation de la vision, des valeurs et des idéaux du Parti ; conditionne la crédibilité du Parti auprès des Membres, du Peuple et des Partenaires et fait partie des attributions du Congrès (Art. 17 des Statuts).

3. La lecture de l’histoire à l’envers
Le temps du dialogue avec ledit pouvoir sous les auspices de la Communauté Internationale est révolu. Ledit pouvoir s’était permis de convoquer sans préavis les Diplomates accrédités à Kinshasa pour les menacer et leur demander de cesser
En Novembre et Décembre 2013, le pouvoir en place s’apprêtait à intégrer officiellement, dans les Institutions étatiques abusivement appelées de cohésion et d’unité nationale, les criminels et étrangers du M23.
Le BEES, en annonçant, à cette même date, la décision prise par 250 Cadres du Parti, bien déterminés et sûrs d’entrer massivement dans ces Institutions et Entreprises de l’Etat sans impliquer le Président du Parti ni la Direction politique, mais pour poursuivre le combat corps à corps, à partir de l’intérieur des Institutions et des Entreprises, avec les auteurs du hold – up électoral et du vol de la victoire du Peuple le 28 Novembre 2011, a réussi au moins à contrecarrer l’intégration officielle des Membres du M23 dans les institutions étatiques du Congo. Cfr. : Nos Documents en annexe sur nos Conditions de faire partie des Institutions étatiques et la nécessité de diversifier les stratégies de combat.
En 2016, le pouvoir en place doit partir. Il est aux abois et en en sursis grâce à la pression populaire et internationale et à celle des forces démocratiques. De grâce, ne donnons pas le pire des exemples aux Africains et au Monde entier en échouant là où les Burkinabés ont réussi et en servant de béquilles au pouvoir en place.
Pire encore, c’est la Direction politique de l’UDPS - Ame, Force Motrice, Catalyseur du Changement démocratique et Espoir du Peuple – qui s’apprête, par le soit -disant dialogue avec un pouvoir agonisant, à trahir le Peuple, à tuer l’Espoir et à cracher les cadavres des milliers des victimes tombées dans ce Combat. C’est inadmissible, impensable et impardonnable. Que la Direction politique de l’UDPS ne s’y trompe pas et ne se fasse aucune illusion : elle en assumera toutes les conséquences jusqu’au bout.
Depuis le 28 Novembre 2011 jusqu’à ce jour, la Direction politique n’a mis en place aucune stratégie appropriée ou des stratégies diversifiées pour inquiéter ledit pouvoir et le contraindre à partir. Aucune des stratégies proposées par le BEES n’a été appliquée.
Il faut plutôt continuer à mobiliser le Peuple ; à rester solidaire des autres forces démocratiques congolaises, à continuer à jouer de façon optimale et responsable notre rôle de Leadership politique et à négocier avec les Partenaires pour le triomphe des intérêts partagés et à intensifier tous ensemble des pressions sur ledit pouvoir pour accélérer son départ immédiat et inconditionnel ou dans le pire des cas aux élections de 2016.

4. La Direction politique de l’UDPS a trahi le Peuple
Quelle indécence ! Quel cynisme ! Qu’est-ce que la Direction politique de l’UDPS peut encore dire aux électeurs du 28 Novembre 2011, aux familles des victimes massacrées lors de ces élections, à la Famille de Cédric Nyanza qui s’était immolé à Boma puisqu’on lui avait volé sa voix déposée dans l’urne en faveur de M. E. Tshisekedi, aux familles des
victimes des massacres des 19, 20 et 21 Janvier 2015 ; aux familles des victimes dont les cadavres ont été jetés comme du gibier dans les Charniers de Maluku, de Kimwenza, de l’Est et du Bas-Congo ?

5. Que la Direction politique de l’UDPS refasse la lecture attentive et intelligente de l’Histoire
Que la Direction politique de l’UDPS explique au Peuple Congolais pourquoi le même pouvoir en place qui avait convoqué sans préavis les Diplomates accrédités à Kinshasa en Juin 2014 pour les menacer et les inviter à mettre fin aux concertations amorcées sous la Médiation de la MONUSCO prenne maintenant l’initiative d’amorcer les concertations sous la Direction et le Contrôle de ce pouvoir, et pourquoi depuis que l’UDPS a accepté de dialoguer avec ledit pouvoir la Communauté internationale se tient très loin à l’écart de ces conciliabules et semble même étonnée que l’UDPS ait accepté d’entrer dans un tel jeu.
La Direction politique de l’UDPS n’a-t-elle toujours pas compris que :
- les mêmes causes produisent les mêmes effets ;
- que les mêmes causes qui ont été à la base de la non-application d’une cinquantaine des Résolutions de l’ONU sur la RDC et des accords issus d’une multitude des dialogues et des négociations politiques nationales sont toujours là et qu’elles se sont même amplifiées de façon exponentielle par un effet multiplicateur ;
- et que tout accord issu du nième dialogue et de la nième négociation ne sera ni appliquée ni productive mais aura au contraire des effets encore beaucoup plus catastrophiques dans l’aggravation de la Tragédie Congolaise.
Fait le 22 Mai 2015.
Dr François Tshipamba Mpuila
E-mail: tshipamba.mpuila@yahoo.fr  "


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° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2836p008.xml3/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJA20150303165349/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140902120259/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141229171356/





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #

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Message  ndonzwau 23/5/2015, 11:28 pm

PS

"LE DIALOGUE OU LE CHAOS
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4249
Il n’est jamais trop tard pour dialoguer. Surtout si de cet exercice dépend l’avenir de tout un pays.  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes Pas la peine de nous cacher derrière nos petits doigts : la RDC se trouve bien dans ce cas. Le Dialogue tant souhaité ou tant repoussé, c’est selon, ne saurait être une option. Il est une nécessité impérieuse.
L’on ne saurait faire l’économie d’un forum dont la mission essentielle est de baliser la voie pour des élections apaisées. L’on ne saurait faire l’impasse sur une barza dont la vocation est d’évacuer quantité d’hypothèques existentielles qui pèsent sur la RDC.
L’intérêt supérieur du pays commande qu’à défaut de parler la même langue, les acteurs politiques et sociaux représentatifs parlent le même langage. Face à cet impératif, le chef de l’Etat a mis en branle ses services pour créer les conditions du dialogue. Un début de dégel salué par tous ceux dont l’agenda est d’éviter le chaos au pays.
Icône de l’Opposition, Etienne Tshisekedi ne s’est pas fait prier pour souscrire à la dynamique en cours. Lui qui n’a de cesse d’en appeler au dialogue depuis…2011. Puisque les deux figures tutélaires de la scène politique paraissent disposées à dialoguer, il ne reste plus qu’à encourager cette démarche. Et pourquoi ne pas rêver d’un compromis historique derrière lequel le pays court depuis les années Mobutu ? On n’y est pas encore. On en est même loin. Voire très loin.
Le principal, c’est que le parti phare de l’Opposition soit enfin sur le point de prendre ses responsabilités. Qui s’en plaindrait ? Qui reprocherait à l’UDPS de renoncer à la politique de la chaise vide ? En tout cas, pas les adeptes invétérés de la politique de "la chaise pleine".  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes "



"EMISSION SPECIALE AVEC M. HONORE NGBANDA-NZAMBO KO ATUMBA SUR LES MEDIAS PATRIOTIQUES MARDI 19 MAI 2015
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2301-video-audio-version-ecrite-emission-speciale-avec-m-honore-ngbanda-nzambo-ko-atumba-sur-les-medias-patriotiques-mardi-19-mai-2015.html
- L'APARECO va-t-elle accepter de participer au "dialogue" programmé à Kinshasa ?
- Qui sont les alliés de l'APARECO ?
- Quel est le schéma de l'APARECO pour libérer la RDC ?
- Attaque de sa résidence par un commando, etc...


VERSION ECRITE

 I. STRATEGIE DU DIALOGUE LANCEE PAR «JOSEPH KABILA»

Grégoire Watupa (Radio Congo Horizons Média Plus)
Le ciel politique congolais vient d'être agité par la nouvelle dynamique créé par l'initiative de «Joseph Kabila» qui a convaincu les partis politiques de l'opposition à engager un énième dialogue alors qu'on vient de sortir d'une longue «concertation nationale» qui n'a rien donné des promesses faites. Mais ce qui inquiète le peuple, c'est que la classe politique congolaise semble du coup se détourner du dossier douloureux des charniers de Maluku et de Kibembe. Les patriotes résistants congolais souhaitent connaître votre réaction ?
Honoré Ngbanda. Merci Grégoire pour cette question mais vous me permettrez d'être, pour ce que nous allons partager ce soir, un peu plus pédagogique pour faire comprendre au peuple congolais ce qui se passe exactement dans notre pays. Pour répondre à votre question, vous savez bien qu'il y a cet énorme charnier de 425 corps qui vient d'être découvert à Maluku et, si cela s'était passé dans un autre pays, la situation aurait déjà explosée. Mais qu'est-ce qui fait que maintenant chez nous en RDC, alors qu'on n'a pas résolu ce grave problème de charnier, et que Kanambe annonce l'organisation d'un dialogue, toute la classe politique ne se préoccupe plus de ces 450 morts et toute l'attention des politiciens congolais est plutôt captivée par ce fameux dialogue?
Je voudrais vous rappeler la maxime du grand résistant Sud-Africain, Steve Biko, que j'aime bien répéter et qui disait : « L'arme la plus puissante entre les mains des oppresseurs, c'est la mentalité des opprimés ». Nous allons insister longuement là-dessus ce soir pour parler de la mentalité des Congolais en général et de celle de la classe politique congolaise tout particulièrement. Car c'est ça qui constitue le nœud du problème, et pour comprendre ce phénomène, je voudrais l'illustrer par un exemple tiré de l'expérience scientifique faite par le médecin et physiologiste russe, Ivan Petrovitch Pavlov, expérience qu'on appelle le réflexe de Pavlov ou le conditionnement pavlovien.
Cette expérience a montré que si l'on accoutumait un chien à accompagner sa nourriture d'un stimulus sonore, tel une clochette par exemple, ce dernier pouvait à la longue déclencher la salivation de l'animal sans être accompagné de nourriture. Donc, la salivation peut être provoquée soit par un contact direct avec la nourriture soit par un stimulus lié à celle-ci.

J'ai évoqué cet exemple pour dire que les Rwandais ont longuement observé la mentalité des Congolais et ils les ont bien conditionnés. Dans son mail adressé à Azarias Ruberwa le 06 avril 2004, tel que je l'ai étalé dans mon livre intitulé Crimes organisés en Afrique Centrale : Révélations sur les réseaux tutsis et occidentaux, à la page 414, annexe n°10, James Kabarebe lui dit clairement que les Congolais sont facilement corruptibles et ne résistent pas devant l'argent et le pouvoir. Etant sur place en RDC, vous devez utiliser abondamment l'arme de la corruption et du pouvoir car les Congolais ont le germe de la traîtrise qui coule dans leur sang. Vous pouvez facilement les acheter car ils sont prêts à trahir même leur pays à cause d'un peu d'argent et d'une parcelle de pouvoir. » C'est ce qui se passe justement aujourd'hui chez nous.
J'ai évoqué cet exemple pour dire que les Rwandais ont longuement observé la mentalité des Congolais et ils les ont bien conditionnés. Dans son mail adressé Azarias Ruberwa le 06 avril 2004, tel que je l'ai étalé dans mon livre intitulé Crime organisé en Afrique Centrale : Révélations sur les réseaux tutsis et occidentaux, à la page 414, annexe n°10, James Kabarebe lui dit clairement que les Congolais sont facilement corruptibles et ne résistent pas devant l'argent et le pouvoir. Etant sur place en RDC, vous devez utiliser abondamment l'arme de la corruption et du pouvoir car les Congolais ont le germe de la traîtrise qui coule dans leur sang. Vous pouvez facilement les acheter car ils sont prêts à trahir même leur pays à cause d'un peu d'argent et d'une parcelle de pouvoir. C'est ce qui se passe justement aujourd'hui chez nous.
Voyez ce que fait Hippolyte Kanambe à chaque fois qu'il se trouve en difficulté, il ne fait qu'imiter Ivan Pavlov en faisant sonner sa clochette appelée « concertation » ou « dialogue » et le fait seriner par ses collabos à longueur des jours et des semaines. En ce moment, vous verrez tous les Congolais soudainement oublier la situation d'occupation et les graves difficultés du pays pour aller se retrouver à la mangeoire. Rappelez-vous comment la classe politique congolaise avait accouru lorsqu'on avait sonné la clochette « dialogue » à Addis Abeba, à Sun City. A Sun City par exemple, selon les confidences qui m'ont été faites par Thabo Mbeki en 2004 qui disait que c'est honteux de voir les Congolais déserter les débats et les groupes devant rédiger des clauses qui concernent directement la situation de leur pays. Ce sont plutôt des Rwandais, bien assidus à toutes les séances, qui ont écrit tous ces documents qui engagent l'avenir de la RDC. Pouvez-vous me citer le nom d'un seul Congolais qui avait pris part à la rédaction des accords de Sun City ? Personne ! C'était plutôt des Rwandais qui s'en étaient occupés. La dure réalité est que les Congolais s'étaient précipités à Sun City uniquement dans le but de toucher les perdiems et d'attendre le partage du pouvoir.

C'est cela notre problème et, même à l'époque de Mobutu, c'était la même chose. Ça ne date pas d'aujourd'hui. Je me rappelle qu'à cette époque où la Conférence Nationale Souveraine battait de l'aile et connaissait d'énorme problème, j'avais tenu une conférence à Dakar devant un parterre de plus de 60 journalistes internationaux qui, dans leurs questions, semblaient imputer les causes de ces difficultés du début de la CNS au président Mobutu seul. Mais, je leur ai demandé de me citer le nom d'un seul homme opposant politique zaïrois - toute tendance politique confondue - qui ne jouait pas le double jeu d'injurier, la journée, le maréchal Mobutu mais de courir la nuit à Gbadolite chercher de l'argent et solliciter un poste. Et j'avais publiquement lancé un défi: quiconque prétendrait faire exception, et contredire ce que j'affirme ici, je suis prêt à lui donner la date, l'heure et même le numéro matricule de l'avion qui l'avait amené à Gbadolite. Il n'y avait pas eu un démenti parmi tous les opposants politiques zaïrois à l'époque.
Les Rwandais autant que les Belges, les Français, les Américains connaissent bien la mentalité mercantile et véreuse de la classe politique congolaise pour qui la RDC et le peuple congolais n'ont aucune valeur. C'est seulement l'argent, le pouvoir pour le pouvoir, les femmes et les biens matériels qui intéressent la plupart des hommes politiques congolais au plus haut point. Tout le reste est secondaire voire inexistant à ses yeux.
C'est pour ça que je m'intéresse particulièrement aux jeunes congolais pour qu'ils ne tombent pas dans les mêmes travers que ce que nous avons, nous-mêmes, connus hier. Les jeunes doivent se départir de cette mauvaise mentalité dont ont fait montre leurs ainés, leurs parents et grands-parents que nous sommes.
Car c'est à cause de cette mentalité que Hippolyte Kanambe, cet ancien chauffeur de taxi de Dar-es-Salem, arrive à manipuler facilement les intellectuels congolais parmi lesquels des docteurs, des éminents professeurs d'université, des juristes et autres. Voilà la vérité!
[...]
Grégoire Watupa. Monsieur le Président national de l'APARECO, si vous avez un dernier mot à adresser au peuple congolais qui vous écoute massivement ce soir, je vous donne la parole.Honoré Ngbanda. Merci Grégoire Watupa de me donner quelques minutes pour donner le mot de la fin. Mais je ne l'appelle pas le mot de la fin mais plutôt le mot de conclusion parce que le mot de la fin pour nous autres les résistants, ce sera la libération de notre pays. Et meme après la libération, nous continuerons à conscientiser et à parler aux Congolais pour que les erreurs du passé ne se commettent plus sur le parcours de notre marche.
Premièrement, je voudrais que les patriotes et les jeunes patriotes congolais sachent et retiennent que la RDC n'appartient à personne ni à l'APARECO ni à l'UDPS ni au MLC ni à un leader politique quel qu'il soit. La RDC appartient à tous les Congolais. Je compare notre pays à un hôpital où chacun de nous vient se faire soigner et en ressort, soit guéri et il rentre chez soi, soit mort et il est enterré au cimetière. Même si quelqu'un est hospitalisé pour plusieurs années, le pavillon où il est hospitalisé ne deviendra jamais sa propriété privée. C'est ça justement la RDC, elle est la propriété du peuple congolais. Et le peuple est une notion qui transcende le temps. Nous passerons tous un jour ou l'autre, mais la RDC restera à jamais. Le peuple congolais est le véritable patron de la RDC, il faut qu'il s'assume lui-même.
Et, pour que le peuple congolais s'assume afin que nous sortions de cette situation d'occupation, je vous exhorte à réaliser les 4 étapes suivantes de la marche: la connaissance, la conscience, la volonté et le courage.
Permettez-moi d'expliciter brièvement ces étapes pour faciliter la bonne compréhension à tout le monde.

1. La connaissance. J'aime bien rappeler chaque fois la célèbre phrase du grand révolutionnaire Simon Bolivar qui disait : «Ils nous dominent plus par l'ignorance que par la force». Aujourd'hui, les Rwandais nous dominent parce que, par naïveté ou par ignorance, nous ne savons pas ce qui se passe réellement. Nous devons savoir qui sont nos ennemis et quelles sont leurs méthodes, leurs stratégies et leurs objectifs ; qui sont leurs alliés et leurs intérêts communs... C'est le travail auquel se livre l'APARECO depuis sa création, celui d'informer, de conscientiser et de dire la vérité au peuple congolais.
2. La conscience. Prendre conscience de son identité, de ses droits et devoirs, de ses responsabilités. Savoir prendre conscience de l'importance de la Patrie, de le Terre, de la Souveraineté et d'un pays. Si quelqu'un comprend que la RDC lui appartient aussi, il ne peut demander aux autres : où en êtes-vous avec votre combat ? Il ne pourra plus tenir les propos du genre : « Votre combat, le combat de Ngbanda ou le combat de l'APARECO n'a que trop duré ». Car il comprendra qu'il n'y a pas d'acteurs d'un côté et de spectateurs de l'autre. La RDC est la terre de nos ancêtres, de nos parents, c'est notre maison à nous tous.
3. La volonté. Dès lors qu'on a compris la vérité de la situation de notre pays, il faut maintenant avoir la volonté de descendre dans les arènes pour combattre les ennemis de notre pays. Engagez-vous résolument dans la résistance sans vous préoccuper du temps passé dans la lutte.
4. Le courage. Nous nous battons jusqu'à la victoire, et cela nécessite une volonté solide pour que rien ne vous entraine au découragement. Il vaut mieux mourir pour une cause que de vivre sans cause.

Pour terminer, je vous exhorte à nous rejoindre, ce n'est pas uniquement le combat de l'APARECO, mais celui de tous les Congolais. Venez donc rejoindre la résistance pour aller de l'avant et libérer notre pays.
Que Dieu vous bénisse.
Ingeta "


"Déclaration des Forces Acquises au Changement, FAC
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9936

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? Fayulu%20Madidi
Martin Fayulu Madidi.

Nous, membres des ‘‘FAC’’, signataires de la déclaration politique du 18 mai 2015 faite par toute l’Opposition à Fatima, confirmons ici notre adhésion totale à son esprit et à sa lettre, tout en réaffirmant notre attachement à l’Unité de l’Opposition ;
Cependant, tirant les conséquences de cette déclaration du 18 mai 2015, nous pensons qu’il est important d’apporter des précisions suivantes pour éclairer la lanterne de l’opinion tant nationale qu’internationale :


A. Le processus électoral

1. A ce jour, la CENI n’a répondu ni à la contre-proposition de calendrier électoral de l’Opposition politique du 27 février 2015, ni à notre mémorandum commun du 27 avril 2015;
2. Nous appuyant sur la déclaration commune de l’Opposition du 20 avril 2015 à Fatima, et considérant que le calendrier aléatoire de la CENI du 12 février 2015 est aujourd’hui complètement démanché, nous confirmons ici que tout le temps que la CENI ne rencontrera pas nos préalables englobés dans tous ces documents, repris par ailleurs dans celui du 18 mai 2015, nous ne déposerons pas les candidatures déjà prêtes de nos membres aux élections provinciales travesties et inconstitutionnelles en préparation par la CENI ;
3. Notre démarche est dictée par le souci de demeurer constants, respectueux des principes et surtout de témoigner de notre solidarité avec les millions de jeunes congolais privés par la CENI de leurs droits constitutionnels d’être électeurs ; le fichier électoral crédible étant la base des élections transparentes ;

4. Si la CENI s’entête à poursuivre son projet d’organiser une parodie d’élections provinciales, nous descendrons comme à l’accoutumée sur terrain à la rencontre de notre peuple pour le sensibiliser et, avec lui, nous lèverons désormais notre cap vers la Présidentielle et les législatives de 2016 qui doivent se tenir dans les délais constitutionnels ;
5. Nous renouvelons une fois de plus notre attachement à la Résolution 2211 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies du 26 mars 2015, particulièrement en ses points 19, 20 et 21 ;

B. Le charnier de Maluku

6. Pour escamoter et tenter d’enterrer le crime contre l’humanité que constitue l’affaire du charnier de Maluku, un fonctionnaire de l’Etat, supposé être apolitique, a été dépêché par Monsieur Kabila auprès des leaders politiques de l’Opposition pour une mission hautement politique tout en assurant une couverture médiatique exagérée de la démarche dans les médias audio-visuels et dans la presse écrite ;
7. Nous fustigeons et condamnons avec la dernière énergie cette politisation ouverte des Services de Sécurité de l’Etat ;
8. Vu la gravité de la situation, nous renouvelons notre exigence et celle du peuple congolais d’une enquête internationale et indépendante avec exhumation des corps et prise d’ADN afin de faire toute la lumière sur cette lugubre affaire du charnier de Maluku ;

C. L’insécurité générale dans le pays

9. Nous notons qu’après ses diverses tentatives ‘’glissogènes’’, ratées par ailleurs, pour se frayer une ouverture dans les institutions d’après 2016 en violation de la Constitution, le régime de Monsieur Kabila s’évertue maintenant à asseoir les conditions de déstabilisation du pays : la surcharge intentionnelle du calendrier global publié par la CENI le 12 février 2015, l’installation précipitée et dangereuse des nouvelles provinces couplée avec les élections locales, municipales et urbaines, la programmation sur le tard de la migration numérique de la télévision dont l’objectif est de priver l’Opposition de la possibilité de communiquer avec le peuple lors des échéances électorales prochaines, l’indifférence et l’impuissance du régime à protéger les populations de l’Est en général et de Beni en particulier des massacres récurrents ainsi que l’insécurité généralisée dans tout le pays participent de la stratégie macabre de la ‘’terre brûlée’’. Il en est de même des conflits présentement en cours à Nyunzu, dans le Katanga, où les populations pygmées sont instrumentalisées contre les bantous semant davantage lamort et la désolation ;

10. En outre, au moment où le Congo-Brazzaville a de nouveau lancé l’opération ‘’MbatayaMokolo’’ à partir de Pointe-Noire et de Dolisie, il y a lieu de s’interroger si cette fois-ci le gouvernement de Monsieur Kabila prendra des dispositions nécessaires pour éviter à nos compatriotes l’humiliation des expulsions et le séjour dans leur propre pays dans des conditions inhumaines ;
11. Pour les ‘‘FAC’’, le régime de Monsieur Kabila sera tenu pour responsable de tout impasse qui naîtrait de toutes ces situations susceptibles d’occasionner des morts de plus, des nombreux déplacés et de perturber la tenue des élections présidentielle et législatives obligatoires du 27 novembre 2016 ;

D. Les événements du Burundi

Ces évènements sont alarmants :
12. En effet, l’arrivée massive des nouveaux réfugiés en provenance du Burundi transporte avec elle le risque d’exacerber les conflits ethniques meurtriers, de provoquer davantage des violences sexuelles et des massacres, et de perturber le processus électoral ;
13. Cependant, nous félicitons le peuple Burundais pour son engagement et sa détermination à faire respecter la Constitution du Burundi ;
14. C’est le lieu, pourles ‘‘FAC’’, de rappeler que le peuple congolais a déjà intériorisé l’article 64 de la Constitution de la République qui impose à tout congolais le devoir de ‘’faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution… ‘’.

Que Dieu bénisse la RDC.
Fait à Kinshasa, le 21 mai 2015.
Pour les ‘’FAC’’
Martin M. Fayulu
Coordonnateur"


"OPPOSITION DE LA CHAISE PLEINE A RESULTAT ZERO
DIALOGUE : TSHISEKEDI RECADRE LES OPPOSANTS

Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4251
* Comment obtenir un calendrier électoral consensuel et des élections apaisées sans se parler ?
La première à réclamer haut et fort le dialogue politique prévu par l’Accord-cadre signé à Addis-Abeba en Ethiopie, l’Opposition ne semble plus aujourd’hui, c’est-à-dire au fur et à mesure que ce forum s’approche, se montrer disposée à y prendre part. Mais, en tout cas pas toute l’Opposition. Car, la locomotive de cette même Opposition, à savoir l’Union pour la démocratie et progrès social cher à Etienne Tshisekedi, demeure sur la ligne du dialogue consacré par l’Accord signé à Addis-Abeba. L’UDPS insiste sur la tenue d’un dialogue politique global et inclusif pour résoudre la crise politique actuelle face à une " Opposition de la chaise pleine à résultat zéro" en parlant même de " procès d’intention, de gesticulations diverses et autres fuites en avant qui ne cadrent nullement avec les nobles objectifs du dialogue ". Etienne Tshisekedi recadre ainsi l’Opposition par rapport au dialogue.


A en croire la plupart des observateurs avisés, le dialogue politique initié par Joseph Kabila, en sa qualité de chef d’Etat, constitue la dernière chance pour la RDC. Car, indique-t-on, l’enjeu dépasse largement les équations politiques individuelles des uns et des autres.
En tant que pays post-conflit, la RDC, qui n’a pas cessé d’être sous la menace des forces centrifuges à l’intérieur comme à l’extérieur, a plus que jamais besoin de tout, sauf du chaos. Si jamais un chaos advenait, il n’épargnerait personne. Parce que tous se retrouvent dans le même bateau.
Toutes les forces patriotiques ont intérêt à ce que le dialogue se tienne. Sinon, on ne verrait pas comment lever des hypothèques qui planent sur la RD Congo en s’ignorant, en ne se parlant pas. Voilà qui justifie d’ailleurs la tenue effective du dialogue tant attendu.

LE DIALOGUE FACE A LA MENACE DE BALKANISATION

Sinon, comment envisager les élections crédibles et transparentes si les acteurs concernés refusent de se mettre autour d’une même table ? Comment régler la problématique du calendrier électoral, évacuer l’épouvantail 2016 ou négocier l’horizon 2016 au mieux des intérêts du pays si on ne peut pas dialoguer ou sans un minimum d’échange entre acteurs politiques et sociaux représentatifs ? Cela passe forcément par le dialogue. Comment conjurer la menace réelle des forces centrifuges lorsqu’on sait que le projet funeste de balkanisation de la RDC n’a jamais quitté les esprits de ses concepteurs ? D’ailleurs, une crise politico-institutionnelle grave à Kinshasa pourrait bien contribuer à faire le lit de tous ceux qui ne jurent que par le saucissonnage de la RDC. C’est dire que la menace de la balkanisation est bien réelle et n’a jamais quitté certaines officines qui n’attendent que l’occasion pour sévir.
Voilà pourquoi, aux yeux de bon nombre d’observateurs, la position actuelle de l’UDPS, locomotive de l’Opposition hier comme aujourd’hui, mérite d’être soutenue. Car, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, mises à part certaines de ses revendications qui tiennent de la posture, Tshisekedi met le doigt sur la plaie en appelant au dialogue. Le leader de l’UDPS a donc le mérite de rester sur cette ligne depuis longtemps. Surtout au regard du " yoyo " auquel s’adonnent aujourd’hui bien d’autres leaders de l’Opposition qui, hier, réclamaient le même dialogue.
Si ce compromis historique venait à se concrétiser, Etienne Tshisekedi gagnerait le seul galon qui lui fait encore défaut depuis l’époque du maréchal Mobutu, celui d’homme d’Etat. Car, si Ya Tshitshi est incontestablement l’icône de la résistance au régime Mobutu, pionnier de la lutte pour la démocratie, modele de constance, il a raté plusieurs occasions de s’affirmer comme un homme d’Etat.

LES BASES DU RECADRAGE POLITIQUE DE L’UDPS

Là où certaines forces de l’Opposition n’avancent aucune raison plausible, en dehors de la fameuse peur du glissement, l’ "UDPS étale, à travers sa dernière mise au point, les bases même de la tenue du dialogue politique. Le dialogue politique, insiste-t-on à la 10ème rue Limete, tire d’ailleurs son origine de l’Accord-cadre signé le 24 février 2013 par onze chefs d’Etat africains réunis à Addis-Abeba, en Ethiopie à la demande du secrétaire général des Nations unies. C’est ce qui a donné mandat au Représentant spécial du SG de l’ONU de promouvoir par ses bons offices le dialogue politique. C’est qui a poussé Etienne Tshisekedi à rendre publique la feuille de route, le 18 février 2015, indiquant la voie de sortie de la crise qui sévit en RDC. L’UDPS roule donc pour l’Accord-cadre d’Addis-Abeba à travers la demande du dialogue.
" Notre peuple demande à chacun de se ressaisir pour qu’à travers le dialogue politique, nous puissions tous ensemble mettre fin à l’impasse qui bloque le fonctionnement de notre pays", indique le porte-parole de l’UDPS, Bruno Tshibala Nzenzhe, dans la mise au point de son parti. En fait, à travers cette réaction, le parti cher au " Lider maximo " tente de faire comprendre à certaines forces politiques de l’Opposition la nécessité de prendre part au dialogue tel que recommandé par l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Car, pourquoi ceux qui avaient tant milité pour la tenue du dialogue devraient-ils se rétracter juste au moment où Joseph Kabila leur tend la main afin de concrétiser ce qui avait été décidé à Addis-Abeba ? C’est à croire que ce dialogue n’était bon que quand Joseph Kabila n’en avait pas encore déclenché le processus. Mais, une fois qu’il a décidé de le réaliser comme prévu, ceux qui l’exigeaient hier s’en méfient aujourd’hui.

L’INTERET NATIONAL POUR UN DIALOGUE PLUTOT PROCHE

Les observateurs, au regard de la cacophonie actuelle au sein de l’Opposition, au sujet du dialogue, s’interrogent pourquoi rejeter une offre du chef de l’Etat pour des raisons jugées opportunistes. Lorsqu’ils se rendent compte que le front du refus est surtout constitué des personnalités qui se retrouvent dans le champ institutionnel comme des députés nationaux et autres qui reconnaissent à Joseph Kabila la qualité de garant constitutionnel et qui reconnaissent également la pertinence de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
L’intérêt national, tanche-t-on, recommande que le dialogue se tienne même le plus tôt possible. Car, il ne faut pas placer des obstacles devant un dialogue politique à même de afin de favoriser la tenue des élections crédibles et transparentes dans un climat apaisé. "



° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4252
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/dialogue-et-elections-au-menu-des-quotidiens-de-la-rd-congo


Je suis abasourdi par cette contrevérité historique ressassée presque par tous les journaux Congolais (contrairement d'ailleurs à ceux étrangers) selon laquelle Tshisekedi aurait toujours réclamé un "dialogue" avec le pouvoir !
C'est faux, archi-faux : Tshisekedi s'est toujours considéré comme le "Président élu" après les élections de novembre 2011, rivé sur la récupération de son Imperium et invitant pour ce faire les Congolais d'aller attraper la tête "JK", l'imposteur pour la lui ramener et ainsi lui régler son compte !
Tous ses membres qui sont rentrés dans l'institution présidée frauduleusement par le fraudeur étaient d'office exclus, c'est dire...
Pourquoi alors ce mensonge rabâché sans cesse : hommage aveugle (au) ou alignement exclusif inavoué sur le leadership de Ya Tshistshi ? Je voudrais bien que quelqu'un m'en dise quelque chose...

Ce sont en l'occurrence, ceux qui étaient à l'intérieur que l'UDPS radicale avait d'avance excommuniés comme par exemple un Fayulu ou un Kamere qui ont longtemps milité pour un "dialogue", le vrai qui puisse nous amener à une légitimité négociée !
Aujourd'hui aujourd'hui au delà de la quête de la légitimité l'équation d'un "dialogue" s'est renforcée d'une nouvelle variable, le combat pour des élections crédibles à l'approche d'un prochain scrutin décisif... Aujourd'hui il est donc clair que l'alignement de l'Udps sur le dialogue proposé par le pouvoir  signe un virage radical légitime mais bien "tactique" de sa part... Question : pourra-t-elle y gagner ce qu'elle en espère, la reconnaissance de la victoire de son Lider Maximo et un partage exclusif du pouvoir entre le clan de JK et de Tshisekedi, reconnu comme le seul ou le premier opposant ? Rien n'est moins sûr à ce stade !

"Il n’est jamais trop tard pour dialoguer. Surtout si de cet exercice dépend l’avenir de tout un pays.(...)" ! Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Mais quel "dialogue, attention sur l'illusion de n'importe quel "dialogue" où l'on croit se parler alors que tout son contenu est verrouille à l'avance qu'il n'est plus qu'un "marché de dupes" !!!



Code:
"Que la stratégie soit belle est un fait, mais n’oubliez pas de regarder le résultat.”
“Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre."
"Une stratégie vieille comme le monde, toujours aussi efficace, cependant: Diviser pour régner en maître absolu."



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Message  ndonzwau 24/5/2015, 3:30 pm

PPS



"(...)Élections

19.   Demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo et à ses partenaires nationaux de veiller à la transparence et à la crédibilité du processus électoral, étant donné qu’il leur incombe au premier chef de créer des conditions propices à la tenue des prochaines élections et notamment d’en faire une priorité, la présidentielle et les législatives étant prévues, conformément à la Constitution, pour novembre 2016, et exhorte le Gouvernement et toutes les autres parties concernées à créer les conditions nécessaires pour que le processus électoral soit libre, juste, crédible, ouvert, transparent, pacifique et conforme à la Constitution congolaise et au calendrier électoral, pour qu’il s’accompagne d’un débat politique libre et constructif, et pour que soient assurés la liberté d’opinion et d’expression, la liberté de réunion, un accès équitable aux médias, y compris aux médias d’État, et la sécurité et la liberté de circulation de tous les candidats, ainsi que des observateurs et témoins, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et des acteurs de la société civile, notamment des femmes;

20.   Se félicite de la promulgation de la loi électorale et de la publication, par la Commission électorale nationale indépendante, d’un calendrier complet couvrant la totalité du cycle électoral, et demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’élaborer rapidement un budget et un code de conduite pour les élections et d’actualiser les listes électorales en toute régularité afin que les élections puissent se tenir dans les temps, en particulier la présidentielle et les législatives de novembre 2016 prévues par la Constitution et le calendrier électoral, dans le respect de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, et invite toutes les parties prenantes à engager un dialogue politique ouvert sur les préparatifs des élections à venir, conformément à la Constitution;

21.   Autorise la MONUSCO, sous réserve que le Secrétaire général ait informé le Conseil de sécurité que les conditions énoncées au paragraphe 19 étaient bien remplies, à fournir un soutien logistique pour faciliter la tenue des élections, selon les besoins et en coordination avec les autorités congolaises et l’équipe de pays des Nations Unies, et décide que ce soutien sera évalué et réexaminé en permanence en fonction des progrès accomplis par les autorités congolaises dans la conduite des opérations électorales, conformément aux paragraphes 19 et 20 ci‑dessus;(...)"

-  Résolution 2211 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies du 26 mars 2015 -
° http://www.un.org/press/fr/2015/cs11834.doc.htm




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Dernière édition par ndonzwau le 26/5/2015, 12:43 am, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 26/5/2015, 12:39 am

"Qui en veut à "Felix 1er"?
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Laughing  Laughing  Question  Question  silent  silent  silent  silent  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? 375270  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? 375270  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? 375270  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? 375270
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9940

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? Felix%20Tshil
Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le Tout-Kinshasa-politique ne parle plus que de ça : l’imminente nomination de "Felix", fils de son père, au poste de premier sinistre, pardon, Premier ministre. Augustin Matata Ponyo serait sur un siège éjectable. Vrai ou faux, les premières attaques fusent à l’encontre du futur "nominé". Le fils de "Mamu Marthe" est brocardé en "chauffeur-livreur".


C’est maintenant officiel : l’UDPS de "Tatu Etienne" a décidé de prendre la "main tendue" du "président raïs", alias "papa roméo", alias autorité morale de la majorité présidentielle, alias commandant suprême des FARDC et de la police nationale. C’est la nouvelle annoncée jeudi 21 mai par Bruno Tshibala, porte-parole de la formation politique chère à "Ya Tshitshi". Selon "Tatu Bruno", l’heure est venue d’aller au "dialogue" pour avoir "de bonnes élections, différentes de celles que nous avons connues par le passé". Gare aux déceptions!
Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-Lez-Immondices, il n’y a pas de fumée sans feu. Selon lui, c’est depuis le mois de janvier que la mouvance kabiliste mène la politique de "petits pas" pour charmer Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. "En quête à tout prix de glissement du calendrier électoral, raconte l’ami, le "raïs" ressemble à l’homme qui tente d’éviter la noyade en se cramponnant à la queue du crocodile". "Felix" aurait eu de fructueuses conversations avec Aubin Minaku dans un hôtel de Bruxelles. C’était en janvier.

A en croire mon ami, un "deal" a été passé, à cette occasion, entre la mouvance kabiliste et le clan de "Tshitshi wa Mupompa", alias "Mukulumpa". Un gouvernement de transition doit être mis sur pied pour une durée de trois ans. La primature ira à "Félix-Antoine"; le "raïs" se contenterait de rester à la place du "raïs". Excusez du peu. Pour mon ami, la famille de "Tatu Etienne" risque de regretter amèrement d’avoir mordu à l’hameçon du "raïs". "C’est un homme sans parole et roublard, tonne l’ami. C’est un homme qui aurait fait une excellente carrière en tant que boulanger par sa capacité à rouler ses interlocuteurs dans la farine".
A Kin, le fils de "Mamu Marthe" est déjà la cible de quelques journaleux kinois qui ricanent en passant au scanner le CV du futur "Premier". On apprend ainsi, que le fils bien-aimé de "Mamu Marthe" n’aurait exercé qu’un seul boulot, celui de "chauffeur livreur". So what?, auraient réagi les sujets de sa Gracieusement Majesté Elisabeth II. Que dire du "raïs président"?

Anti-raïs devant le Tout-Puissant, mon ami d’asséner : "Félix-Antoine était peut-être chauffeur-livreur. Que dire du président-raïs dont le lieu de naissance, la filiation et l’identité sont faux? Le raïs n’était-il pas un taximan en Tanzanie avant de devenir le chauffeur de son oncle James Kabarebe?" L’ami de prendre une posture inquisitoriale : "Les attaques dirigées contre le fils de Ya Tshitshi ne peuvent être commanditées que par quelqu’un qui se sent menacé." Suivez son regard..."



"RDC : changement de cap risqué à l’UDPS
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-changement-de-cap-risque-a-ludps/
Après avoir longtemps contesté la légitimité de Joseph Kabila et refusé de participer aux institutions, le parti d’Etienne Tshisekedi vient d’accepter le dialogue national du président congolais. Un pari audacieux pour le nouvel homme fort de l’UDPS, Félix Tshisekedi.

Félix Tshiseki est chargé des relations extérieures du parti, un poste clé, qui lui permet de s’imposer aux commandes de l’UDPS


Sclérosé, en perte de vitesse et isolé dans l’opposition, l’UDPS change de stratégie. Après avoir refusé de reconnaître la réélection contestée de Joseph Kabila, en novembre 2011, refusé d’envoyer ses députés à l’Assemblée nationale, refusé de participer aux Concertations nationales… le parti d’Etienne Tshisekedi vient, contre tout attente, d’accepter le dialogue national proposé par le président congolais. Un changement de cap, qui intervient alors que le président historique de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, malade et absent depuis 2014, laisse peu à peu les rênes du parti à son fils, Félix, responsable des relations extérieures de l’UDPS.

Confusion et contre-temps

Adepte de l’isolement politique, l’UDPS risquait de se laisser, petit à petit, marginaliser par les deux autres grands partis d’opposition : l’UNC de Vital Kamerhe et le MLC du sénateur Jean-Pierre Bemba. Jusqu’à aujourd’hui, UNC et MLC marchent main dans la main dans la contestation anti-Kabila. A la pointe de la fronde contre la modification de la Constitution et organisateurs des manifestations de janvier de 2015, UNC et MLC ont réussi à fédérer d’autres partis d’opposition, dont certains, déçus de l’UDPS de Tshisekedi. Lors de la violente contestation de janvier 2015, contre la modification de la loi électorale, l’UDPS de Tshisekedi avait en effet pris le train en marche, au deuxième jour des manifestations, dans l’incompréhension généralisée de ses militants. Souvent à contre-temps, les errements de l’UDPS tiennent avant tout dans la longue maladie du « sphinx de Limete », 83 ans, dont le discours et les déclarations deviennent de plus en plus confus et inaudibles.

Félix aux commandes

La principale erreur d’Etienne Tshisekedi, ces dernières années, réside dans le refus de préparer dans la sérénité sa succession. L’opposant historique s’est accroché à l’idée qu’il avait gagné les élections présidentielles de 2011. Si le scrutin a en effet été entaché de nombreuses irrégularités et de fraudes massives, il est toutefois difficile d’affirmer qu’Etienne Tshisekedi a bien remporté l’élection. Avec le temps, la revendication de « l’imperium » par le camp Tshisekedi devenait de plus en plus stérile, frisant ridicule. Pendant ce temps, le fils, Félix, assisté de « maman Marthe » Tshisekedi, prenait peu à peu les commandes du parti, suscitant la colère des barons de l’UDPS, dont certains  se voyaient bien en prendre les rênes.

Feuille de route

L’absence du père et la montée en puissance du fils au sein de l’UDPS expliquent en partie, le « oui » au dialogue du président Kabila. Pour se justifier, l’UDPS renvoie à sa feuille de route, transmise au pouvoir, pour sortir de la crise politique congolaise. Le document, signé Etienne Tshisekedi, explique que la recherche du consensus n’est pas une approche nouvelle en République démocratique du Congo (RDC) : il y a eu Lusaka, Sun City, le 1+4… autant de tentatives de partage du pouvoir, qui se sont soldées par un échec. Selon l’UDPS, « le contentieux électoral de 2011 se trouve être la cause essentielle de la crise politique actuelle » stipule la feuille de route, qui propose « un dialogue de 10 jours » entre majorité et opposition. Le parti suggère  donc de « régler le contentieux électoral de 2011 » (en réclamant toujours l’imperium ?), de définir un calendrier électoral consensuel en reportant notamment les autres scrutins après la présidentielle et les législatives de novembre 2016. L’UDPS réclame enfin une restructuration de la CENI, avec une présidence collégiale, un audit externe et une révision du fichier électoral, ainsi que le renforcement du mandat de la Monusco pour sécuriser le processus électoral.

Légitimité politique

Dans le cadre d’un futur dialogue avec le pouvoir, que peut espérer l’UDPS ?  Certainement pas l’imperium, à moins de deux ans de la fin du mandat de Joseph Kabila. Seul le calendrier électoral peut encore bouger. Les autres partis d’opposition, UNC et MLC, qui refusent le dialogue, craignent justement que le glissement du calendrier électoral ne permette au président Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, en dehors du cadre constitutionnel. Alors que peut bien chercher l’UDPS dans un dialogue avec le pouvoir ? Tout d’abord se démarquer par rapport aux autres partis d’opposition. UNC et MLC se sont fait les chantres de l’opposition frontale avec la majorité présidentielle. Le seul moyen de revenir dans le jeu politique et de reprendre la main pour l’UDPS est de se différencier de la position de Kamerhe et Bemba. Félix Tshisekedi tente donc une sorte de « troisième voie » : ni pouvoir, ni front du refus, mais opposition « constructive ». Pour le moment, Félix a réussi à convaincre deux autre mouvements d’opposition de le rejoindre : le groupe UDPS & Alliés, la SCODE du tout nouvel opposant Jean-Claude Muyambo et bien sûr l’opposition républicaine de Léon Kengo, qui tente toujours de faire son entrée dans l’exécutif congolais.  Deuxième objectif recherché par Félix Tshisekedi : une légitimité politique. Le fils d’Etienne s’est toujours tenu à l’écart des institutions congolaises : ni élu, ni vraiment chef de parti… Félix n’a pour l’instant qu’une légitimité « biologique ». En s’inscrivant dans un dialogue avec le pouvoir, il veut devenir l’interlocuteur privilégié du pouvoir… et peut-être plus. Certains donnent même Félix comme un possible (mais peu probable) Premier ministre d’ouverture du président Joseph Kabila.

Faire exploser l’UDPS

Le pari du dialogue de Félix Tshisekedi apparaît risqué. Cette nouvelle stratégie semble peu lisible pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, essayiste, responsable du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) et ancien membre de l’UDPS. « Si c’est pour cautionner le glissement du calendrier, et prolonger le mandat de Joseph Kabila c’est une perte de temps », souligne ce fin spécialiste de la vie politique congolaise. « Félix Tshisekedi ferait fausse route en acceptant la Primature, il ne ferait plus partie de l’opposition. Il se trompe également en voulant négocier l’imperium en fin mandature ». Pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko « on peut reculer le calendrier électoral, sans permettre à Joseph Kabila de s’accrocher au pouvoir. Il suffirait  de faire voter une loi d’exception afin de permettre au président du Sénat ou de l’Assemblée nationale d’assurer l’intérim. Mais bien évidemment cela n’arrange ni la majorité, ni l’opposition ». Derrière le dialogue proposer par Joseph Kabila, Gaspard-Hubert Lonsi Koko y voit un moyen de diviser l’opposition. « Kabila a essayé de diviser le MLC, ça n’a pas marché, il tente maintenant de faire exploser l’UPDS. » Seul avantage du dialogue national insufflé par le président congolais, après l’échec des Concertations de 2013, serait de parler enfin de son sort après 2016. Un sujet sensible qui avait été évité lors des Concertations. « Que fera Kabila après 2016 ? Peut-être aurons-nous une réponse avec ce dialogue » espère Gaspard-Hubert Lonsi Koko."


"Dialogue : la clef des crises congolaises"
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
° http://www.lephareonline.net/dialogue-la-clef-des-crises-congolaises/

"STÈVE MBIKAYI : " SI ON N’EST PAS CAPABLE DE DÉVERSER 1 MILLION DE CONGOLAIS DANS LA RUE NI PRENDRE LES ARMES POUR IMPOSER SES VUES, IL FAUT DIALOGUER "l"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4263

"Allons négocier"
° http://www.lephareonline.net/allons-negocier/
"Allons négocier bis !"
° http://www.lephareonline.net/allons-negocier-bis/

"Dialogue : des ex-seigneurs de guerre posent des conditions sécuritaires"
° http://www.lephareonline.net/dialogue-des-ex-seigneurs-de-guerre-posent-des-conditions-securitaires/

"Alternance 2016 : la balle dans le camp de la Communauté internationale !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6495

"Mokonda : oui au dialogue…non au glissement !"
° http://www.lephareonline.net/mokonda-oui-au-dialoguenon-au-glissement/


° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2015/05/25/le-phare-dialogue-la-clef-des-crises-congolaises/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4259
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6496
° http://latempete.info/dialogue-chalupa-devoile-la-position-de-laddcongo/



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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  Libre Examen 26/5/2015, 3:38 pm

ndonzwau a écrit:
"«Dialogue» : Le redoutable pari engagé par l’UDPS
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9943
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a fait savoir, jeudi 21 mai, par la bouche de son porte-parole, Bruno Tshibala, sa volonté de participer au dialogue «proposé» par «Joseph Kabila». Un malentendu. En réalité, ce dernier n’a guère proposé de dialogue. Il dit avoir entendu «parler de dialogue ici et là». Aussi, a-t-il chargé, le 2 mai, son missus dominici Kalev Mutond, administrateur général de l’Agence nationale de renseignements, d’approcher les dirigeants des partis les plus significatifs. Objectif : définir le format, le moment et les termes de référence. L’UNC de Vital Kamerhe et le MLC de Jean-Pierre Bemba et plusieurs autres formations politiques ont dit « non ! » au dialogue du genre « concertations nationales» tout en restant ouverts aux échanges dépouillés de formalisme et de solennité. Les Forces Acquises au Changement que coordonne Martin Fayulu Madidi ne disent pas autre chose. L’UDPS dit « Oui ! » en expliquant que ces pourparlers restent « la meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu’il traverse».

« Dialogue pour sortir de la crise »


Contrairement aux apparences, les opposants ne sont pas en désaccord sur tout. Quelles sont les points de convergences au sein des forces de l’opposition ? L’opposition dans son ensemble est unanime sur la nécessité de procéder à de nouveaux enrôlements dont ceux des citoyens ayant atteint l’âge de la majorité au 27 novembre 2011. L’objectif est de constituer un nouveau fichier électoral et de faire délivrer de nouvelles cartes d’électeurs. L’opposition est également unanime à l’inversion du calendrier électoral en organisant en premier lieu l’élection présidentielle couplée avec les législatives. Les autres consultations politiques (locales, municipales et urbaines) doivent être reportées après 2016.
Qu’en est-il des divergences ? Les partis de l’opposition regroupés autour du MLC et de l’UNC estiment que le dialogue envisagé est non seulement «inopportun» mais aussi de nature à entraîner les acteurs politiques dans un «schéma de transition» pouvant déboucher au «glissement» du calendrier électoral. Ces formations politiques exige la libération des représentants des forces politiques et sociales, la cessation des tracasseries administratives autant que de l’instrumentalisation de la justice contre les acteurs socio-politiques. L’UDPS considère le dialogue politique à venir comme « la meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu’il traverse». Une crise qui a commencé, selon elle, au lendemain des élections émaillées d’irrégularités du 28 novembre 2011.

La «Feuille de route de route de sortie de crise» publiée en date du 14 février 2015 par le président de l’UDPS Etienne Tshisekedi wa Mulumba articule des exigences maximalistes. On apprend ainsi qu’un "dialogue politique" sera l’occasion d’«identifier» les responsables de la fraude électorale. Des responsables qu’il faudra « écarter de la gestion du pays à tous les niveaux ». L’UDPS exige par ailleurs la définition d’un «nouveau cycle électoral» qui implique la désignation «de manière consensuelle» des membres du bureau de la CENI ainsi que les neuf juges de la Cour constitutionnelle.

Un « redoutable pari »

Près de 48 heures après le communiqué - au ton inutilement polémique – publié, jeudi 21 mai par le porte-parole de l’UDPS annonçant la résolution de cette formation politique de participer «au dialogue politique» qu’aurait proposé «Joseph Kabila», les observateurs peinent à comprendre la logique qui guide ce parti censé être un modèle de référence. « S’il est vrai qu’on ne peut dialoguer qu’avec un adversaire ou un ennemi, il est clair que l’UDPS fait fausse route. Elle fait le jeu de la mouvance kabiliste, commente un analyste. L’avenir très proche va démontrer que le raïs n’a jamais été un homme de dialogue encore moins un homme de compromis. De même, l’UDPS ne dispose pas de moyens de pression pour obliger la majorité présidentielle à satisfaire ses desiderata». Un autre analyste d’enchaîner : "Ce dialogue n’aboutira nullement à l’organisation des élections différentes de celles que nous avons connues par le passé, comme a dit Bruno Tshibala".
En attendant de connaître la date de la tenue dudit dialogue, chacune des deux tendances de l’opposition serait désormais occupée à compter ses alliés. Le groupe piloté par le MLC et l’UNC compte en son sein notamment l’ECIDE de Martin Fayulu, le MLP de Franck Diongo, le CDR de Jean- Lucien Busa et l’ATD de José Makila. Selon certaines sources, l’UDPS a entrepris une "opération charme" auprès de certains leaders politiques. Il semble que Makila a été contacté par Félix Tshisekedi Tshilombo. Sans succès. Pour le moment, le parti cher à «Tshitshi» n’aurait qu’un seul allié. Il s’agit du Front populaire de Jean-Pierre Lisanga Bonganga.

Selon un observateur pointu du microcosme politique kinois, en acceptant la "main tendue" de "Joseph Kabila", l’UDPS a engagé un «redoutable pari». «En exigeant la mise sur pied d’un nouveau cycle électoral suivi du renouvellement du bureau de la CENI ainsi que les neufs juges à la Cour constitutionnelle, le parti d’Etienne Tshisekedi est en passe de donner au pouvoir kabiliste les prétextes qui lui faisaient défaut, commente notre interlocuteur. On peut gager que le président Joseph Kabila va sauter sur l’occasion pour faire trainer les changements exigés ainsi obtenir, à moindre frais, le glissement du calendrier électoral». Et de poursuivre : «Il faut être naïf pour croire que le souci qui anime le président Kabila actuellement est d’organiser des élections différentes de celles que nous avons connues en 2011 comme l’affirme, avec candeur, Bruno Tshibala. Joseph Kabila veut rester au pouvoir au-delà de 2016. Il est, de ce fait, prêt à céder le poste de Premier ministre - dévolu à un membre de la majorité – à un opposant prêt à jouer le jeu. L’UDPS joue à quitte ou double…»."



"RDC : l'UDPS favorable au dialogue proposé par Kabila
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150522110338/joseph-kabila-udps-tienne-tshisekedi-pr-sidentielle-rdc-2016-lections-rdc-l-udps-favorable-au-dialogue-propos-par-kabila.html
L'UDPS, formation d'opposition très affaiblie, estime que le dialogue avec l'administration Kabila "doit mener à de bonnes élections".

L'UDPS, formation d'opposition historique en République démocratique du Congo, a annoncé jeudi qu'elle était prête à participer au dialogue politique proposé par le président Joseph Kabila. Elle a fait savoir qu'elle y voyait une meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu'il traverse.
Cette annonce marque une volte-face de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Son vieux dirigeant Étienne Tshisekedi, en convalescence en Belgique depuis août 2014, a en effet jusqu'à présent dénié toute légitimité au pouvoir de Joseph Kabila depuis les élections entachées d'irrégularités massives de novembre 2011, qui lui ont permis de se maintenir à la tête de l'exécutif.
]Pourquoi Kabila veut dialoguer avec l'opposition

Objectif : "mener à de bonnes élections"

Pour l'UDPS, "le dialogue est la voie privilégiée pour arriver à un compromis par rapport à la crise que connaît le pays", a déclaré Bruno Tshibala, porte-parole de l'UDPS, affirmant parler au nom [d'Étienne Tshisekedi] lui-même.
"Le but de ce dialogue doit être de mener à de bonnes élections, différentes de celles que nous avons connues par le passé", a-t-il ajouté. "Nous attendons la fixation de la date de ce dialogue", a encore déclaré Bruno Tshibala, plaidant pour une table ronde d'une dizaine de jours maximum.
Premier parti de l'opposition à l'issue des élections de 2011, l'UDPS apparaît aujourd'hui considérablement affaiblie. La plupart des députés élus sous son étiquette ont enfreint la consigne d'Étienne Tshisekedi en acceptant de siéger à l'Assemblée nationale, signant ainsi, pour les loyalistes, leur auto-exclusion. Les dissensions sont également nombreuses entre les divers courants qui traversent le parti.

Plusieurs rencontres du pouvoir avec l'opposition

Selon une source officielle et des représentants de l'opposition, un émissaire de Joseph Kabila a rencontré à plusieurs reprises début mai des dirigeants des principaux partis d'opposition pour ouvrir avec eux un dialogue politique, dont les modalités n'ont pas encore été précisée.
Le climat politique en RDC est particulièrement tendu depuis quelques mois à l'approche d'échéances électorales importantes. En janvier, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées lors de manifestations contre le pouvoir ayant tourné à l'émeute. Joseph Kabila est au pouvoir depuis 2001. La Constitution lui interdit de se représenter à la prochaine présidentielle prévue pour novembre 2016.

Des pourparlers rejetés par l'opposition

Lundi, une plateforme de l'opposition rassemblant quelques dizaines d'opposants de plusieurs partis, parmi lesquels des représentants du Mouvement de libération du Congo (MLC) et de l'Union pour la Nation congolaise (UNC), deux des trois principales formations de l'opposition siégeant à l'Assemblée nationale, a rejeté l'idée des pourparlers proposés par le chef de l'État.
Pour eux, il s'agit d'une "manœuvre" pour permettre à ce dernier de rester aux commandes après 2016 en retardant la série d'élections (locales, provinciales, sénatoriales...) devant commencer en octobre et mener jusqu'à la présidentielle et aux législatives de fin 2016.

Depuis 2011, aucun des scrutins prévus ne s'est tenu

Bruno Tshibala estime que le calendrier électoral doit être rediscuté avec le pouvoir. Il dit vouloir se concentrer sur l'organisation des législatives et de la présidentielle, dans les délais prévus par la Constitution, quitte à tenir plus tard les autres élections.
La RDC traverse une crise politique aiguë depuis la présidentielle et les législatives de novembre 2011 : aucun des scrutins qui devaient avoir lieu depuis lors ne s'est tenu.
(Avec AFP)"



"Bureau d’Etudes, Expertise et Stratégies
BEES 385


Le dialogue avec le pouvoir en place à Kinshasa est inapproprié et contre-productif

Nous dénonçons avec fermeté et condamnons la position prise par la Direction politique de l’UDPS de « dialoguer » avec ledit pouvoir. Nous nous désolidarisons totalement de cette position qui aggravera la Tragédie Congolaise : elle n’engage que ceux qui l’ont prise et qui devront tôt ou tard en rendre compte aux Membres du Parti, au Peuple et à l’histoire.
En effet, dans sa feuille de route du 14 Février 2015 en faveur du dialogue avec le pouvoir en place, la Direction politique de l’UDPS a donné la preuve de l’illusion, de la naïveté, de l’imprudence, de la lâcheté, de la compromission, de la complicité et de l’ignorance coupable et impardonnable de l’Histoire nationale et internationale.
La Direction politique de l’UDPS n’a pas consulté les Eminences grises et les Experts du Parti ; elle a violé les Statuts du Parti ; elle a ignoré les conclusions des Experts internationaux et nationaux ; elle a lu l’histoire à l’envers ; elle a trahi le Peuple ; elle a craché sur les électeurs du 28 Novembre 2011 et sur les cadavres des victimes massacrées lors de ces élections et lors des manifestations des 19, 20 et 21 Janvier 2015 ; elle n’a pas tiré toutes les leçons de la non- application des Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la RDC et des accords issus des dialogues antérieurs nationaux et internationaux avec les tyrans ni des conséquences catastrophiques provoquées dans le Monde par toute politique d’apaisement envers les tyrans impénitents, sadiques et cyniques.

1. Les Conclusions des Experts internationaux sur le pouvoir de Kinshasa
Dans leur livre intitulé « Réforme au Congo (RDC) : Attentes et désillusions », L’Harmattan 2009, les Experts internationaux et nationaux ont analysé en profondeur les divers aspects de la Tragédie Congolaise : richesses immenses et diversifiées et potentialités considérables de la RDC, infrastructures, attentes de la population à l’égard de l’Etat, histoire des réformes, processus de démocratisation, bonne gouvernance, fonctionnement des assemblées, acteurs et enjeux du processus de décentralisation, constitution, corruption, fiscalité, défis politique, défis de la cohésion macro- économique et des finances publiques, découpage territorial, processus de perfusion internationale, réhabilitation de l’Etat, faillite de l’Etat et dynamique sociale, histoire politique récente et processus de réforme, Aide publique au développement octroyée à la RDC par la Communauté internationale, armée,
services de sécurité, comportement des gestionnaires de l’Etat, Etat et territoire, paysage sociopolitique à partir des élections de 2006, acteurs et enjeux du processus de décentralisation, réforme de la justice, dette au développement, mission de l’ONU en RDC, société civile face à l’Etat, réforme du secteur minier, appui au secteur des médias, agriculture, sécurité alimentaire et développement économique, pouvoirs et impuissance d’un régime de semi-tutelle, bien-être de la population et développement…
De ces analyses, ils ont conclu que « la RDC est ravagée par l’une des pires tragédies humanitaires mondiales après la Seconde Guerre Mondiale » et que « la RDC constitue un cas d’école en matière de faillite de l’Etat ».
Et ils sont allés jusqu’au bout dans leurs conclusions : aucune réforme ne pourra avoir lieu en RDC aussi longtemps que les gestionnaires actuels de l’Etat sont au pouvoir : ce sont eux qui ont délibérément créé la faillite de l’Etat, le chaos, la banqueroute, l’anarchie et le désordre et qui les entretiennent ; ils ralentissent, asphyxient, bloquent et sabotent toute initiative et toute possibilité de réforme. Ils se comportent comme des poissons qui ne voteront pour un budget destiné à l’achat des hameçons. Dialoguer avec eux est contre-productif. Il n’y a qu’une seule solution pour stopper la Tragédie Congolaise et amorcer le processus du progrès en RDC: les gestionnaires actuels de l’Etat doivent être chassés du pouvoir.
Dans nombreuses Documents adressés par le BEES à la Direction politique, les mêmes observations ont été faites, les mêmes conclusions tirées et les stratégies diversifiées proposées pour arracher du pouvoir les gestionnaires actuels, sauver le Peuple et la Patrie, arrêter la Tragédie et amorcer le progrès. Mais rien de tout cela n’est suivi.

2. Violation des Résolutions du 1er Congrès du Parti et des Statuts
Le 1er Congrès du Parti s’est tenu du 10 au 14 Décembre 2010. Jusqu’à ce jour (5 ans après), les Organes nationaux très importants décidées à ce Congrès n’ont jamais été mis en place (La Convention Démocratique du Parti, la Commission Electorale Permanente…).
Les Statuts du Parti adoptés au 1er Congrès du Parti ont même été l’objet des tripatouillages et des falsifications par certains Membres de la Direction politique. Les auteurs de ces actes maffieux, terroristes et criminels sont bien connus et jouissent de l’impunité absolue et illimitée. Ils continuent à siéger au sein de la Direction politique, à participer à la prise des décisions, à sanctionner les autres Membres et Responsables politiques, à faire des déclarations tonitruantes….
Après les échéances électorales du 28 Novembre 2011 et face aux nombreux défis et enjeux nationaux et internationaux, la Direction politique aurait dû convoquer un Congrès Extraordinaire du Parti pour faire l’état des lieux et prendre les décisions et les orientations imposables et exécutoires pour tous les Membres.
La décision de dialoguer avec le pouvoir en place touche à la réalisation de la vision, des valeurs et des idéaux du Parti ; conditionne la crédibilité du Parti auprès des Membres, du Peuple et des Partenaires et fait partie des attributions du Congrès (Art. 17 des Statuts).

3. La lecture de l’histoire à l’envers
Le temps du dialogue avec ledit pouvoir sous les auspices de la Communauté Internationale est révolu. Ledit pouvoir s’était permis de convoquer sans préavis les Diplomates accrédités à Kinshasa pour les menacer et leur demander de cesser
En Novembre et Décembre 2013, le pouvoir en place s’apprêtait à intégrer officiellement, dans les Institutions étatiques abusivement appelées de cohésion et d’unité nationale, les criminels et étrangers du M23.
Le BEES, en annonçant, à cette même date, la décision prise par 250 Cadres du Parti, bien déterminés et sûrs d’entrer massivement dans ces Institutions et Entreprises de l’Etat sans impliquer le Président du Parti ni la Direction politique, mais pour poursuivre le combat corps à corps, à partir de l’intérieur des Institutions et des Entreprises, avec les auteurs du hold – up électoral et du vol de la victoire du Peuple le 28 Novembre 2011, a réussi au moins à contrecarrer l’intégration officielle des Membres du M23 dans les institutions étatiques du Congo. Cfr. : Nos Documents en annexe sur nos Conditions de faire partie des Institutions étatiques et la nécessité de diversifier les stratégies de combat.
En 2016, le pouvoir en place doit partir. Il est aux abois et en en sursis grâce à la pression populaire et internationale et à celle des forces démocratiques. De grâce, ne donnons pas le pire des exemples aux Africains et au Monde entier en échouant là où les Burkinabés ont réussi et en servant de béquilles au pouvoir en place.
Pire encore, c’est la Direction politique de l’UDPS - Ame, Force Motrice, Catalyseur du Changement démocratique et Espoir du Peuple – qui s’apprête, par le soit -disant dialogue avec un pouvoir agonisant, à trahir le Peuple, à tuer l’Espoir et à cracher les cadavres des milliers des victimes tombées dans ce Combat. C’est inadmissible, impensable et impardonnable. Que la Direction politique de l’UDPS ne s’y trompe pas et ne se fasse aucune illusion : elle en assumera toutes les conséquences jusqu’au bout.
Depuis le 28 Novembre 2011 jusqu’à ce jour, la Direction politique n’a mis en place aucune stratégie appropriée ou des stratégies diversifiées pour inquiéter ledit pouvoir et le contraindre à partir. Aucune des stratégies proposées par le BEES n’a été appliquée.
Il faut plutôt continuer à mobiliser le Peuple ; à rester solidaire des autres forces démocratiques congolaises, à continuer à jouer de façon optimale et responsable notre rôle de Leadership politique et à négocier avec les Partenaires pour le triomphe des intérêts partagés et à intensifier tous ensemble des pressions sur ledit pouvoir pour accélérer son départ immédiat et inconditionnel ou dans le pire des cas aux élections de 2016.

4. La Direction politique de l’UDPS a trahi le Peuple
Quelle indécence ! Quel cynisme ! Qu’est-ce que la Direction politique de l’UDPS peut encore dire aux électeurs du 28 Novembre 2011, aux familles des victimes massacrées lors de ces élections, à la Famille de Cédric Nyanza qui s’était immolé à Boma puisqu’on lui avait volé sa voix déposée dans l’urne en faveur de M. E. Tshisekedi, aux familles des
victimes des massacres des 19, 20 et 21 Janvier 2015 ; aux familles des victimes dont les cadavres ont été jetés comme du gibier dans les Charniers de Maluku, de Kimwenza, de l’Est et du Bas-Congo ?

5. Que la Direction politique de l’UDPS refasse la lecture attentive et intelligente de l’Histoire
Que la Direction politique de l’UDPS explique au Peuple Congolais pourquoi le même pouvoir en place qui avait convoqué sans préavis les Diplomates accrédités à Kinshasa en Juin 2014 pour les menacer et les inviter à mettre fin aux concertations amorcées sous la Médiation de la MONUSCO prenne maintenant l’initiative d’amorcer les concertations sous la Direction et le Contrôle de ce pouvoir, et pourquoi depuis que l’UDPS a accepté de dialoguer avec ledit pouvoir la Communauté internationale se tient très loin à l’écart de ces conciliabules et semble même étonnée que l’UDPS ait accepté d’entrer dans un tel jeu.
La Direction politique de l’UDPS n’a-t-elle toujours pas compris que :
- les mêmes causes produisent les mêmes effets ;
- que les mêmes causes qui ont été à la base de la non-application d’une cinquantaine des Résolutions de l’ONU sur la RDC et des accords issus d’une multitude des dialogues et des négociations politiques nationales sont toujours là et qu’elles se sont même amplifiées de façon exponentielle par un effet multiplicateur ;
- et que tout accord issu du nième dialogue et de la nième négociation ne sera ni appliquée ni productive mais aura au contraire des effets encore beaucoup plus catastrophiques dans l’aggravation de la Tragédie Congolaise.
Fait le 22 Mai 2015.
Dr François Tshipamba Mpuila
E-mail: tshipamba.mpuila@yahoo.fr  "


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° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2836p008.xml3/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJA20150303165349/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140902120259/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141229171356/





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #

Docteur François Mpuila est celui qui s’est fait avoir par l’APARECO et le Général De Gaule congolais, Monsieur Honoré Ngbanda en signant au nom de l’UDPS le Traité de Nice. Au Docteur Mpuila, nous disons, c’est bien beau de dénoncer Félix Tshisekedi mais c’est encore mieux de faire plus que Félix Tshisekedi. Les simples dénonciations si véridiques soient-elles ne changeront pas le cours de choses.

Les cadres de l’UDPS qui se disent avoir été écartés doivent montrer au peuple ce qu’ils sont capables de faire. Si vous êtes autant convaincu qu’Etienne Tshisekedi est séquestré par sa famille biologique, particulièrement par Maman Marthe et son fils Félix Tshisekedi, vous devriez en prendre acte, et agir en adultes et hommes politiques responsables.

Proposer au peuple et aux membres de l’UDPS un schéma autre que celui proposé par Félix Tshisekedi. Mais ne vous arrêtez pas seulement aux propositions, agissez. Au moins allez rejoindre les autres partis d’opposition. Faites sentir votre présence, faites savoir au peuple que vous êtes là. Faites connaître au peuple votre schéma.

Aller jusqu’à souhaiter que Félix Tshisekedi se fasse arrêter lors de ses meetings est à tout le moins étonnant.

Nous demeurons sceptique face au dialogue. Nous ne doutons point de l'engagement de Docteur François Mpuila. Nous attendons que le Docteur François Mpuila et tous les cadres de l’UDPS qui disent être écartés proposent un meilleur schema auquel le peuple et les membres de l'UDPS vont se rallier. La séquestration d’Etienne Tshisekedi n’est pas une raison qui les empêche d’agir. S’ils ne peuvent pas agir parce qu’Etienne Tshisekedi est séquestré alors ils ne sont pas à la bonne place.

Toutefois, nous continuons à croire que tout ceci aurait pu être évité si on avait suivi les conseils d’Etienne Tshisekedi avant de tenir les élections de 2006. Et l’on sait comment on avait alors traité Etienne Tshisekedi. Nous voilà 10 ans plus tard presqu’à la case de départ.
Libre Examen
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Message  ndonzwau 26/5/2015, 7:36 pm

Libre Examen a écrit:
ndonzwau a écrit:[...]

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #

Docteur François Mpuila est celui qui s’est fait avoir par l’APARECO et le Général De Gaule congolais, Monsieur Honoré Ngbanda en signant au nom de l’UDPS le Traité de Nice. Au Docteur Mpuila, nous disons, c’est bien beau de dénoncer Félix Tshisekedi mais c’est encore mieux de faire plus que Félix Tshisekedi. Les simples dénonciations si véridiques soient-elles ne changeront pas le cours de choses.

Les cadres de l’UDPS qui se disent avoir été écartés doivent montrer au peuple ce qu’ils sont capables de faire. Si vous êtes autant convaincu qu’Etienne Tshisekedi est séquestré par sa famille biologique, particulièrement par Maman Marthe et son fils Félix Tshisekedi, vous devriez en prendre acte, et agir en adultes et hommes politiques responsables.

Proposer au peuple et aux membres de l’UDPS un schéma autre que celui proposé par Félix Tshisekedi. Mais ne vous arrêtez pas seulement aux propositions, agissez. Au moins allez rejoindre les autres partis d’opposition. Faites sentir votre présence, faites savoir au peuple que vous êtes là. Faites connaître au peuple votre schéma.

Aller jusqu’à souhaiter que Félix Tshisekedi se fasse arrêter lors de ses meetings est à tout le moins étonnant.

Nous demeurons sceptique face au dialogue. Nous ne doutons point de l'engagement de Docteur François Mpuila. Nous attendons que le Docteur François Mpuila et tous les cadres de l’UDPS qui disent être écartés proposent un meilleur schema auquel le peuple et les membres de l'UDPS vont se rallier. La séquestration d’Etienne Tshisekedi n’est pas une raison qui les empêche d’agir. S’ils ne peuvent pas agir parce qu’Etienne Tshisekedi est séquestré alors ils ne sont pas à la bonne place.

Toutefois, nous continuons à croire que tout ceci aurait pu être évité si on avait suivi les conseils d’Etienne Tshisekedi avant de tenir les élections de 2006. Et l’on sait comment on avait alors traité Etienne Tshisekedi. Nous voilà 10 ans plus tard presqu’à la case de départ.

Selon moi, le bémol qu'on peut porter à l'endroit de Mpuila est moins celui de l'inaction que de faire ici et là un diagnostic exact et des propositions parfois pertinentes sur son parti sans avoir les moyens de les éprouver dans un parti dont le fonctionnement est quelque peu verrouillé sur le plan démocratique : la contestation et la discussion internes au cours d'un Congrès (extraordinaire) comme il le propose semble aujourd'hui impossible...
Ailleurs, le reproche que je lui ferais c'est le caractère assez statique et souvent extrême de sa vision politique tant au sein du parti que vis-à-vis du pays en général : tant que Tshisekedi et l'Udps défendaient une position plutôt radicale, Mpuila leur tenait lieu d'éminence grise et de pilier du parti; dès que l'Udps a été "zaïranisée" par la famille biologique et alliés en même temps qu'elle a quitté ses anciens quartiers rigides pour jouer à un peu plus de réalisme, un Mpuila radical ne pouvait que perdre pied dans son propre parti et quasi marginalisé sans le moindre poids...

Quittons cette cuisine interne pour parler de ce fameux "dialogue" qu'a accepté l'UDPS !
Le pari de l’UPS est en fait double et même triple et il est fort risqué : se retrouver seule interlocutrice valable dans l’opposition face à "JK", obtenir la reconnaissance de la victoire de son leader aux dernières élections et accessoirement introduire l’Etat de droit" dans la maison kabiliste avec une refonte de la CENI tout en n’en écartant les coupables là et ailleurs de l’arbitraire que nous connaissons...
C’est de bonne guerre de rechercher le leadership de l’opposition mais est-il vraiment démocratique de l’obtenir tout seul en se démarquant outrageusement des autres sinon en brocardant et en leur déniant quelques droits (écoutez Tshibala) et par un partage du pouvoir avec l’adversaire (FT promis PM) ?
Ailleurs est-il crédible de démocratiser l’autocratie kabiliste par un simple dialogue et d’obtenir d’elle une reconnaissance en règle de ses turpitudes électorales passées ? De quelle arme l’UDPS dispose-t-elle pour ce faire à part ce statut d’interlocutrice privilégiée qu’on lui accorderait ?

En effet quel est le premier coupable du pourrissement du climat pré-électoral notamment par CENI interposée et du reste sinon "JK" lui-même, l’UDPS croit-elle vraiment que ce dernier se ferait facilement hara-kiri en sciant la branche (l’arbitraire) qui le maintient au pouvoir ?
Après la quête irréaliste de l’Imperium, l’UDPS fait certes preuve d’un pragmatisme louable mais son pari ne serait-il pas plus solide si elle n’ y allait pas seule, si plutôt que de prouver sa "force" en se démaquant et en écartant malicieusement les autres "opposants" elle faisait tout pour les associer à sa démarche ?
Déjà pour moi, c’est plutôt imprudent qu’à ce stade elle clame sa participation inconditionnelle aux "provinciales" alors que c’est là une arme qu’elle aurait du utiliser pour négocier...

Je vois beaucoup d'entre nous "sauter comme des cabris" justifiant haut et fort l'intérêt absolu des Congolais de se parler entre eux, il restera qu'il y'a " dialogue et dialogue" !!!
Le seul qui vaille aujourd'hui pour le pays c'est celui qui s'appliquerait à installer les conditions démocratiques et transparentes des prochaines élections dans les délais constitutionnels ! Et tout le monde dans l'opposition est d'accord pour cela mais celui que voudrait instaurer "JK" avec pour le moment comme interlocutrice principale l'UDPS non seulement va au delà mais aussi et surtout risque de n'être qu'un marché de dupes parce qu'il veut embrasser plus que ne peut donner un "dialogue" à ce stade : apporter une légitimité introuvable aux institutions pilotées par le régime...

Pourtant il est évident qu'aujourd'hui nous ne pouvons redonner de véritable légitimité à tout pouvoir non à travers un simple dialogue mais seulement au sortir d'élections crédibles; "dialoguons" donc le plus consensuellement possible dans un cadre démocratique pour les préparer et les obtenir d'autant que tous ceux qui veulent du bien à ce pays s'accordent sur ce diagnostic et pour cet objectif ! Ainsi toute autre annexe que comportera un prétendu dialogue porte le risque d'une entreprise sectaire, illusoire et démagogique par rapport à l'intérêt supérieur du pays au seul bénéfice des individus et corporations qui initieront un tel projet; bref des "Concertations bis" concoctées  par le pouvoir comme un marché  pour rafler gratos de nouveaux "alliés" parmi les opposants...

Alors, alors si sur le fond toutes les branches de l'opposition ne veulent pas et craignent le stratagème d'un dialogue biaisé avec risque de glissement via une transition, pourquoi tous les efforts ne doivent-ils pas concerner un rapprochement des points de vue plutôt qu'une course dangereuse à faire valoir chacun le sien ? Le pari de l'UDPS d'y aller seule reste fort dangereux avec risque de se faire rouler plus facilement, obnubilée par l'avantage de son statut d'interlocutrice privilégiée, alors qu'associée aux autres grands partis de l'opposition elle en minorerait le danger...
Bon, attendons voir; nous ne sommes qu’au début et la suite sera peut être bien différente...




Code:
"C'est une maxime bien essentielle dans le gouvernement, de prévenir que les peuples ne tombent dans une sorte d'indifférence qui leur fasse penser qu'il est égal de vivre sous une domination ou sous une autre."
"Ce que l'intérêt a uni, l'intérêt peut le désunir "
"Rivière débordée, profit des pêcheurs. "
"Le changement, c’est la loi de la vie. Ceux qui ne regardent que le passé sont certains de manquer l’avenir"




Compatriotiquement!



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Dernière édition par ndonzwau le 26/5/2015, 8:46 pm, édité 1 fois

ndonzwau


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Message  Libre Examen 26/5/2015, 7:59 pm

Lorsque Félix Tshisekedi a été pris en photo avec Vital Kamerhe à la sortie d’une de ces réunions auxquelles la Communauté Internationale les aurait invités, un front s’est aussitôt créé contre Félix Tshisekedi. On l’a traité de tous les noms. On l’a traité de collabo. On a même découvert que sa mère maman Marthe était Angolaise et que de ce fait Félix Tshisekedi n’était pas 100% Congolais. Contre ces attaques, Félix Tshisekedi a fait valoir qu’il n’avait pas lié d’alliance avec l’UNC mais qu’il ne voyait pas pourquoi il ne devrait pas cheminer avec Vital Kamerhe puisqu’après tout, ils poursuivent le même objectif, celui de voir Joseph Kabila dégager. Mais peu après, Vital Kamerhe, profitant peut-être des attaques dont Félix Tshisekedi était l’objet, l’a abandonné. Aussitôt, un autre front s’est créé pour passer également à l’attaque contre Félix Tshisekedi. C’est absolument fascinant de voir cette conjugaison des forces contre Félix Tshisekedi.
Libre Examen
Libre Examen


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Message  Libre Examen 26/5/2015, 8:17 pm

ndonzwau a écrit:
"«Dialogue» : Le redoutable pari engagé par l’UDPS
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9943
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a fait savoir, jeudi 21 mai, par la bouche de son porte-parole, Bruno Tshibala, sa volonté de participer au dialogue «proposé» par «Joseph Kabila». Un malentendu. En réalité, ce dernier n’a guère proposé de dialogue. Il dit avoir entendu «parler de dialogue ici et là». Aussi, a-t-il chargé, le 2 mai, son missus dominici Kalev Mutond, administrateur général de l’Agence nationale de renseignements, d’approcher les dirigeants des partis les plus significatifs. Objectif : définir le format, le moment et les termes de référence. L’UNC de Vital Kamerhe et le MLC de Jean-Pierre Bemba et plusieurs autres formations politiques ont dit « non ! » au dialogue du genre « concertations nationales» tout en restant ouverts aux échanges dépouillés de formalisme et de solennité. Les Forces Acquises au Changement que coordonne Martin Fayulu Madidi ne disent pas autre chose. L’UDPS dit « Oui ! » en expliquant que ces pourparlers restent « la meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu’il traverse».

« Dialogue pour sortir de la crise »


Contrairement aux apparences, les opposants ne sont pas en désaccord sur tout. Quelles sont les points de convergences au sein des forces de l’opposition ? L’opposition dans son ensemble est unanime sur la nécessité de procéder à de nouveaux enrôlements dont ceux des citoyens ayant atteint l’âge de la majorité au 27 novembre 2011. L’objectif est de constituer un nouveau fichier électoral et de faire délivrer de nouvelles cartes d’électeurs. L’opposition est également unanime à l’inversion du calendrier électoral en organisant en premier lieu l’élection présidentielle couplée avec les législatives. Les autres consultations politiques (locales, municipales et urbaines) doivent être reportées après 2016.
Qu’en est-il des divergences ? Les partis de l’opposition regroupés autour du MLC et de l’UNC estiment que le dialogue envisagé est non seulement «inopportun» mais aussi de nature à entraîner les acteurs politiques dans un «schéma de transition» pouvant déboucher au «glissement» du calendrier électoral. Ces formations politiques exige la libération des représentants des forces politiques et sociales, la cessation des tracasseries administratives autant que de l’instrumentalisation de la justice contre les acteurs socio-politiques. L’UDPS considère le dialogue politique à venir comme « la meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu’il traverse». Une crise qui a commencé, selon elle, au lendemain des élections émaillées d’irrégularités du 28 novembre 2011.

La «Feuille de route de route de sortie de crise» publiée en date du 14 février 2015 par le président de l’UDPS Etienne Tshisekedi wa Mulumba articule des exigences maximalistes. On apprend ainsi qu’un "dialogue politique" sera l’occasion d’«identifier» les responsables de la fraude électorale. Des responsables qu’il faudra « écarter de la gestion du pays à tous les niveaux ». L’UDPS exige par ailleurs la définition d’un «nouveau cycle électoral» qui implique la désignation «de manière consensuelle» des membres du bureau de la CENI ainsi que les neuf juges de la Cour constitutionnelle.

Un « redoutable pari »

Près de 48 heures après le communiqué - au ton inutilement polémique – publié, jeudi 21 mai par le porte-parole de l’UDPS annonçant la résolution de cette formation politique de participer «au dialogue politique» qu’aurait proposé «Joseph Kabila», les observateurs peinent à comprendre la logique qui guide ce parti censé être un modèle de référence. « S’il est vrai qu’on ne peut dialoguer qu’avec un adversaire ou un ennemi, il est clair que l’UDPS fait fausse route. Elle fait le jeu de la mouvance kabiliste, commente un analyste. L’avenir très proche va démontrer que le raïs n’a jamais été un homme de dialogue encore moins un homme de compromis. De même, l’UDPS ne dispose pas de moyens de pression pour obliger la majorité présidentielle à satisfaire ses desiderata». Un autre analyste d’enchaîner : "Ce dialogue n’aboutira nullement à l’organisation des élections différentes de celles que nous avons connues par le passé, comme a dit Bruno Tshibala".
En attendant de connaître la date de la tenue dudit dialogue, chacune des deux tendances de l’opposition serait désormais occupée à compter ses alliés. Le groupe piloté par le MLC et l’UNC compte en son sein notamment l’ECIDE de Martin Fayulu, le MLP de Franck Diongo, le CDR de Jean- Lucien Busa et l’ATD de José Makila. Selon certaines sources, l’UDPS a entrepris une "opération charme" auprès de certains leaders politiques. Il semble que Makila a été contacté par Félix Tshisekedi Tshilombo. Sans succès. Pour le moment, le parti cher à «Tshitshi» n’aurait qu’un seul allié. Il s’agit du Front populaire de Jean-Pierre Lisanga Bonganga.

Selon un observateur pointu du microcosme politique kinois, en acceptant la "main tendue" de "Joseph Kabila", l’UDPS a engagé un «redoutable pari». «En exigeant la mise sur pied d’un nouveau cycle électoral suivi du renouvellement du bureau de la CENI ainsi que les neufs juges à la Cour constitutionnelle, le parti d’Etienne Tshisekedi est en passe de donner au pouvoir kabiliste les prétextes qui lui faisaient défaut, commente notre interlocuteur. On peut gager que le président Joseph Kabila va sauter sur l’occasion pour faire trainer les changements exigés ainsi obtenir, à moindre frais, le glissement du calendrier électoral». Et de poursuivre : «Il faut être naïf pour croire que le souci qui anime le président Kabila actuellement est d’organiser des élections différentes de celles que nous avons connues en 2011 comme l’affirme, avec candeur, Bruno Tshibala. Joseph Kabila veut rester au pouvoir au-delà de 2016. Il est, de ce fait, prêt à céder le poste de Premier ministre - dévolu à un membre de la majorité – à un opposant prêt à jouer le jeu. L’UDPS joue à quitte ou double…»."



"RDC : l'UDPS favorable au dialogue proposé par Kabila
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150522110338/joseph-kabila-udps-tienne-tshisekedi-pr-sidentielle-rdc-2016-lections-rdc-l-udps-favorable-au-dialogue-propos-par-kabila.html
L'UDPS, formation d'opposition très affaiblie, estime que le dialogue avec l'administration Kabila "doit mener à de bonnes élections".

L'UDPS, formation d'opposition historique en République démocratique du Congo, a annoncé jeudi qu'elle était prête à participer au dialogue politique proposé par le président Joseph Kabila. Elle a fait savoir qu'elle y voyait une meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu'il traverse.
Cette annonce marque une volte-face de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Son vieux dirigeant Étienne Tshisekedi, en convalescence en Belgique depuis août 2014, a en effet jusqu'à présent dénié toute légitimité au pouvoir de Joseph Kabila depuis les élections entachées d'irrégularités massives de novembre 2011, qui lui ont permis de se maintenir à la tête de l'exécutif.
]Pourquoi Kabila veut dialoguer avec l'opposition

Objectif : "mener à de bonnes élections"

Pour l'UDPS, "le dialogue est la voie privilégiée pour arriver à un compromis par rapport à la crise que connaît le pays", a déclaré Bruno Tshibala, porte-parole de l'UDPS, affirmant parler au nom [d'Étienne Tshisekedi] lui-même.
"Le but de ce dialogue doit être de mener à de bonnes élections, différentes de celles que nous avons connues par le passé", a-t-il ajouté. "Nous attendons la fixation de la date de ce dialogue", a encore déclaré Bruno Tshibala, plaidant pour une table ronde d'une dizaine de jours maximum.
Premier parti de l'opposition à l'issue des élections de 2011, l'UDPS apparaît aujourd'hui considérablement affaiblie. La plupart des députés élus sous son étiquette ont enfreint la consigne d'Étienne Tshisekedi en acceptant de siéger à l'Assemblée nationale, signant ainsi, pour les loyalistes, leur auto-exclusion. Les dissensions sont également nombreuses entre les divers courants qui traversent le parti.

Plusieurs rencontres du pouvoir avec l'opposition

Selon une source officielle et des représentants de l'opposition, un émissaire de Joseph Kabila a rencontré à plusieurs reprises début mai des dirigeants des principaux partis d'opposition pour ouvrir avec eux un dialogue politique, dont les modalités n'ont pas encore été précisée.
Le climat politique en RDC est particulièrement tendu depuis quelques mois à l'approche d'échéances électorales importantes. En janvier, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées lors de manifestations contre le pouvoir ayant tourné à l'émeute. Joseph Kabila est au pouvoir depuis 2001. La Constitution lui interdit de se représenter à la prochaine présidentielle prévue pour novembre 2016.

Des pourparlers rejetés par l'opposition

Lundi, une plateforme de l'opposition rassemblant quelques dizaines d'opposants de plusieurs partis, parmi lesquels des représentants du Mouvement de libération du Congo (MLC) et de l'Union pour la Nation congolaise (UNC), deux des trois principales formations de l'opposition siégeant à l'Assemblée nationale, a rejeté l'idée des pourparlers proposés par le chef de l'État.
Pour eux, il s'agit d'une "manœuvre" pour permettre à ce dernier de rester aux commandes après 2016 en retardant la série d'élections (locales, provinciales, sénatoriales...) devant commencer en octobre et mener jusqu'à la présidentielle et aux législatives de fin 2016.

Depuis 2011, aucun des scrutins prévus ne s'est tenu

Bruno Tshibala estime que le calendrier électoral doit être rediscuté avec le pouvoir. Il dit vouloir se concentrer sur l'organisation des législatives et de la présidentielle, dans les délais prévus par la Constitution, quitte à tenir plus tard les autres élections.
La RDC traverse une crise politique aiguë depuis la présidentielle et les législatives de novembre 2011 : aucun des scrutins qui devaient avoir lieu depuis lors ne s'est tenu.
(Avec AFP)"



"Bureau d’Etudes, Expertise et Stratégies
BEES 385


Le dialogue avec le pouvoir en place à Kinshasa est inapproprié et contre-productif

Nous dénonçons avec fermeté et condamnons la position prise par la Direction politique de l’UDPS de « dialoguer » avec ledit pouvoir. Nous nous désolidarisons totalement de cette position qui aggravera la Tragédie Congolaise : elle n’engage que ceux qui l’ont prise et qui devront tôt ou tard en rendre compte aux Membres du Parti, au Peuple et à l’histoire.
En effet, dans sa feuille de route du 14 Février 2015 en faveur du dialogue avec le pouvoir en place, la Direction politique de l’UDPS a donné la preuve de l’illusion, de la naïveté, de l’imprudence, de la lâcheté, de la compromission, de la complicité et de l’ignorance coupable et impardonnable de l’Histoire nationale et internationale.
La Direction politique de l’UDPS n’a pas consulté les Eminences grises et les Experts du Parti ; elle a violé les Statuts du Parti ; elle a ignoré les conclusions des Experts internationaux et nationaux ; elle a lu l’histoire à l’envers ; elle a trahi le Peuple ; elle a craché sur les électeurs du 28 Novembre 2011 et sur les cadavres des victimes massacrées lors de ces élections et lors des manifestations des 19, 20 et 21 Janvier 2015 ; elle n’a pas tiré toutes les leçons de la non- application des Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la RDC et des accords issus des dialogues antérieurs nationaux et internationaux avec les tyrans ni des conséquences catastrophiques provoquées dans le Monde par toute politique d’apaisement envers les tyrans impénitents, sadiques et cyniques.

1. Les Conclusions des Experts internationaux sur le pouvoir de Kinshasa
Dans leur livre intitulé « Réforme au Congo (RDC) : Attentes et désillusions », L’Harmattan 2009, les Experts internationaux et nationaux ont analysé en profondeur les divers aspects de la Tragédie Congolaise : richesses immenses et diversifiées et potentialités considérables de la RDC, infrastructures, attentes de la population à l’égard de l’Etat, histoire des réformes, processus de démocratisation, bonne gouvernance, fonctionnement des assemblées, acteurs et enjeux du processus de décentralisation, constitution, corruption, fiscalité, défis politique, défis de la cohésion macro- économique et des finances publiques, découpage territorial, processus de perfusion internationale, réhabilitation de l’Etat, faillite de l’Etat et dynamique sociale, histoire politique récente et processus de réforme, Aide publique au développement octroyée à la RDC par la Communauté internationale, armée,
services de sécurité, comportement des gestionnaires de l’Etat, Etat et territoire, paysage sociopolitique à partir des élections de 2006, acteurs et enjeux du processus de décentralisation, réforme de la justice, dette au développement, mission de l’ONU en RDC, société civile face à l’Etat, réforme du secteur minier, appui au secteur des médias, agriculture, sécurité alimentaire et développement économique, pouvoirs et impuissance d’un régime de semi-tutelle, bien-être de la population et développement…
De ces analyses, ils ont conclu que « la RDC est ravagée par l’une des pires tragédies humanitaires mondiales après la Seconde Guerre Mondiale » et que « la RDC constitue un cas d’école en matière de faillite de l’Etat ».
Et ils sont allés jusqu’au bout dans leurs conclusions : aucune réforme ne pourra avoir lieu en RDC aussi longtemps que les gestionnaires actuels de l’Etat sont au pouvoir : ce sont eux qui ont délibérément créé la faillite de l’Etat, le chaos, la banqueroute, l’anarchie et le désordre et qui les entretiennent ; ils ralentissent, asphyxient, bloquent et sabotent toute initiative et toute possibilité de réforme. Ils se comportent comme des poissons qui ne voteront pour un budget destiné à l’achat des hameçons. Dialoguer avec eux est contre-productif. Il n’y a qu’une seule solution pour stopper la Tragédie Congolaise et amorcer le processus du progrès en RDC: les gestionnaires actuels de l’Etat doivent être chassés du pouvoir.
Dans nombreuses Documents adressés par le BEES à la Direction politique, les mêmes observations ont été faites, les mêmes conclusions tirées et les stratégies diversifiées proposées pour arracher du pouvoir les gestionnaires actuels, sauver le Peuple et la Patrie, arrêter la Tragédie et amorcer le progrès. Mais rien de tout cela n’est suivi.

2. Violation des Résolutions du 1er Congrès du Parti et des Statuts
Le 1er Congrès du Parti s’est tenu du 10 au 14 Décembre 2010. Jusqu’à ce jour (5 ans après), les Organes nationaux très importants décidées à ce Congrès n’ont jamais été mis en place (La Convention Démocratique du Parti, la Commission Electorale Permanente…).
Les Statuts du Parti adoptés au 1er Congrès du Parti ont même été l’objet des tripatouillages et des falsifications par certains Membres de la Direction politique. Les auteurs de ces actes maffieux, terroristes et criminels sont bien connus et jouissent de l’impunité absolue et illimitée. Ils continuent à siéger au sein de la Direction politique, à participer à la prise des décisions, à sanctionner les autres Membres et Responsables politiques, à faire des déclarations tonitruantes….
Après les échéances électorales du 28 Novembre 2011 et face aux nombreux défis et enjeux nationaux et internationaux, la Direction politique aurait dû convoquer un Congrès Extraordinaire du Parti pour faire l’état des lieux et prendre les décisions et les orientations imposables et exécutoires pour tous les Membres.
La décision de dialoguer avec le pouvoir en place touche à la réalisation de la vision, des valeurs et des idéaux du Parti ; conditionne la crédibilité du Parti auprès des Membres, du Peuple et des Partenaires et fait partie des attributions du Congrès (Art. 17 des Statuts).

3. La lecture de l’histoire à l’envers
Le temps du dialogue avec ledit pouvoir sous les auspices de la Communauté Internationale est révolu. Ledit pouvoir s’était permis de convoquer sans préavis les Diplomates accrédités à Kinshasa pour les menacer et leur demander de cesser
En Novembre et Décembre 2013, le pouvoir en place s’apprêtait à intégrer officiellement, dans les Institutions étatiques abusivement appelées de cohésion et d’unité nationale, les criminels et étrangers du M23.
Le BEES, en annonçant, à cette même date, la décision prise par 250 Cadres du Parti, bien déterminés et sûrs d’entrer massivement dans ces Institutions et Entreprises de l’Etat sans impliquer le Président du Parti ni la Direction politique, mais pour poursuivre le combat corps à corps, à partir de l’intérieur des Institutions et des Entreprises, avec les auteurs du hold – up électoral et du vol de la victoire du Peuple le 28 Novembre 2011, a réussi au moins à contrecarrer l’intégration officielle des Membres du M23 dans les institutions étatiques du Congo. Cfr. : Nos Documents en annexe sur nos Conditions de faire partie des Institutions étatiques et la nécessité de diversifier les stratégies de combat.
En 2016, le pouvoir en place doit partir. Il est aux abois et en en sursis grâce à la pression populaire et internationale et à celle des forces démocratiques. De grâce, ne donnons pas le pire des exemples aux Africains et au Monde entier en échouant là où les Burkinabés ont réussi et en servant de béquilles au pouvoir en place.
Pire encore, c’est la Direction politique de l’UDPS - Ame, Force Motrice, Catalyseur du Changement démocratique et Espoir du Peuple – qui s’apprête, par le soit -disant dialogue avec un pouvoir agonisant, à trahir le Peuple, à tuer l’Espoir et à cracher les cadavres des milliers des victimes tombées dans ce Combat. C’est inadmissible, impensable et impardonnable. Que la Direction politique de l’UDPS ne s’y trompe pas et ne se fasse aucune illusion : elle en assumera toutes les conséquences jusqu’au bout.
Depuis le 28 Novembre 2011 jusqu’à ce jour, la Direction politique n’a mis en place aucune stratégie appropriée ou des stratégies diversifiées pour inquiéter ledit pouvoir et le contraindre à partir. Aucune des stratégies proposées par le BEES n’a été appliquée.
Il faut plutôt continuer à mobiliser le Peuple ; à rester solidaire des autres forces démocratiques congolaises, à continuer à jouer de façon optimale et responsable notre rôle de Leadership politique et à négocier avec les Partenaires pour le triomphe des intérêts partagés et à intensifier tous ensemble des pressions sur ledit pouvoir pour accélérer son départ immédiat et inconditionnel ou dans le pire des cas aux élections de 2016.

4. La Direction politique de l’UDPS a trahi le Peuple
Quelle indécence ! Quel cynisme ! Qu’est-ce que la Direction politique de l’UDPS peut encore dire aux électeurs du 28 Novembre 2011, aux familles des victimes massacrées lors de ces élections, à la Famille de Cédric Nyanza qui s’était immolé à Boma puisqu’on lui avait volé sa voix déposée dans l’urne en faveur de M. E. Tshisekedi, aux familles des
victimes des massacres des 19, 20 et 21 Janvier 2015 ; aux familles des victimes dont les cadavres ont été jetés comme du gibier dans les Charniers de Maluku, de Kimwenza, de l’Est et du Bas-Congo ?

5. Que la Direction politique de l’UDPS refasse la lecture attentive et intelligente de l’Histoire
Que la Direction politique de l’UDPS explique au Peuple Congolais pourquoi le même pouvoir en place qui avait convoqué sans préavis les Diplomates accrédités à Kinshasa en Juin 2014 pour les menacer et les inviter à mettre fin aux concertations amorcées sous la Médiation de la MONUSCO prenne maintenant l’initiative d’amorcer les concertations sous la Direction et le Contrôle de ce pouvoir, et pourquoi depuis que l’UDPS a accepté de dialoguer avec ledit pouvoir la Communauté internationale se tient très loin à l’écart de ces conciliabules et semble même étonnée que l’UDPS ait accepté d’entrer dans un tel jeu.
La Direction politique de l’UDPS n’a-t-elle toujours pas compris que :
- les mêmes causes produisent les mêmes effets ;
- que les mêmes causes qui ont été à la base de la non-application d’une cinquantaine des Résolutions de l’ONU sur la RDC et des accords issus d’une multitude des dialogues et des négociations politiques nationales sont toujours là et qu’elles se sont même amplifiées de façon exponentielle par un effet multiplicateur ;
- et que tout accord issu du nième dialogue et de la nième négociation ne sera ni appliquée ni productive mais aura au contraire des effets encore beaucoup plus catastrophiques dans l’aggravation de la Tragédie Congolaise.
Fait le 22 Mai 2015.
Dr François Tshipamba Mpuila
E-mail: tshipamba.mpuila@yahoo.fr  "


EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? Trahison1
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° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2836p008.xml3/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJA20150303165349/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140902120259/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141229171356/





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #

Quand Docteur François Mpuila laisse entendre que Félix Tshisekedi est corrompu, que Maman Marthe est corrompue, que toute la famille biologique d’Etienne Tshisekedi serait corrompue sauf Etienne Tshisekedi lui-même, prend-t-il la mesure de ce qu’il avance ainsi. S’il en est si convaincu, il devrait en tirer la conclusion qui s’impose. Un président d’un parti est ultimement responsable des actes des membres du parti. Des proches d’un président de parti ou d’un Etat, surtout de sa propre la famille biologique ne peuvent être corrompus sans que le président lui-même n’en soit tenu responsable. Si Félix Tshisekedi est si corrompu, le responsable doit en être Etienne Tshisekedi. Dès lors la personne que Docteur François Mpuila doit attaquer est Etienne Tshisekedi.
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Message  Libre Examen 26/5/2015, 8:56 pm

ndonzwau a écrit:
Libre Examen a écrit:
ndonzwau a écrit:[...]

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #

Docteur François Mpuila est celui qui s’est fait avoir par l’APARECO et le Général De Gaule congolais, Monsieur Honoré Ngbanda en signant au nom de l’UDPS le Traité de Nice. Au Docteur Mpuila, nous disons, c’est bien beau de dénoncer Félix Tshisekedi mais c’est encore mieux de faire plus que Félix Tshisekedi. Les simples dénonciations si véridiques soient-elles ne changeront pas le cours de choses.

Les cadres de l’UDPS qui se disent avoir été écartés doivent montrer au peuple ce qu’ils sont capables de faire. Si vous êtes autant convaincu qu’Etienne Tshisekedi est séquestré par sa famille biologique, particulièrement par Maman Marthe et son fils Félix Tshisekedi, vous devriez en prendre acte, et agir en adultes et hommes politiques responsables.

Proposer au peuple et aux membres de l’UDPS un schéma autre que celui proposé par Félix Tshisekedi. Mais ne vous arrêtez pas seulement aux propositions, agissez. Au moins allez rejoindre les autres partis d’opposition. Faites sentir votre présence, faites savoir au peuple que vous êtes là. Faites connaître au peuple votre schéma.

Aller jusqu’à souhaiter que Félix Tshisekedi se fasse arrêter lors de ses meetings est à tout le moins étonnant.

Nous demeurons sceptique face au dialogue. Nous ne doutons point de l'engagement de Docteur François Mpuila. Nous attendons que le Docteur François Mpuila et tous les cadres de l’UDPS qui disent être écartés proposent un meilleur schema auquel le peuple et les membres de l'UDPS vont se rallier. La séquestration d’Etienne Tshisekedi n’est pas une raison qui les empêche d’agir. S’ils ne peuvent pas agir parce qu’Etienne Tshisekedi est séquestré alors ils ne sont pas à la bonne place.

Toutefois, nous continuons à croire que tout ceci aurait pu être évité si on avait suivi les conseils d’Etienne Tshisekedi avant de tenir les élections de 2006. Et l’on sait comment on avait alors traité Etienne Tshisekedi. Nous voilà 10 ans plus tard presqu’à la case de départ.

Selon moi, le bémol qu'on peut porter à l'endroit de Mpuila est moins celui de l'inaction que de faire ici et là un diagnostic exact et des propositions parfois pertinentes sur son parti sans avoir les moyens de les éprouver dans un parti dont le fonctionnement est quelque peu verrouillé sur le plan démocratique : la contestation et la discussion internes au cours d'un Congrès (extraordinaire) comme il le propose semble aujourd'hui impossible...
Ailleurs, le reproche que je lui ferais c'est le caractère assez statique et souvent extrême de sa vision politique tant au sein du parti que vis-à-vis du pays en général : tant que Tshisekedi et l'Udps défendaient une position plutôt radicale, Mpuila leur tenait lieu d'éminence grise et de pilier du parti; dès que l'Udps a été "zaïranisée" par la famille biologique et alliés en même temps qu'elle a quitté ses anciens quartiers rigides pour jouer à un peu plus de réalisme, un Mpuila radical ne pouvait que perdre pied dans son propre parti et quasi marginalisé sans le moindre poids...

Quittons cette cuisine interne pour parler de ce fameux "dialogue" qu'a accepté l'UDPS !
Le pari de l’UPS est en fait double et même triple et il est fort risqué : se retrouver seule interlocutrice valable dans l’opposition face à "JK", obtenir la reconnaissance de la victoire de son leader aux dernières élections et accessoirement introduire l’Etat de droit" dans la maison kabiliste avec une refonte de la CENI tout en n’en écartant les coupables là et ailleurs de l’arbitraire que nous connaissons...
C’est de bonne guerre de rechercher le leadership de l’opposition mais est-il vraiment démocratique de l’obtenir tout seul en se démarquant outrageusement des autres sinon en brocardant et en leur déniant quelques droits (écoutez Tshibala) et par un partage du pouvoir avec l’adversaire (FT promis PM) ?
Ailleurs est-il crédible de démocratiser l’autocratie kabiliste par un simple dialogue et d’obtenir d’elle une reconnaissance en règle de ses turpitudes électorales passées ? De quelle arme l’UDPS dispose-t-elle pour ce faire à part ce statut d’interlocutrice privilégiée qu’on lui accorderait ?

En effet quel est le premier coupable du pourrissement du climat pré-électoral notamment par CENI interposée et du reste sinon "JK" lui-même, l’UDPS croit-elle vraiment que ce dernier se ferait facilement hara-kiri en sciant la branche (l’arbitraire) qui le maintient au pouvoir ?
Après la quête irréaliste de l’Imperium, l’UDPS fait certes preuve d’un pragmatisme louable mais son pari ne serait-il pas plus solide si elle n’ y allait pas seule, si plutôt que de prouver sa "force" en se démaquant et en écartant malicieusement les autres "opposants" elle faisait tout pour les associer à sa démarche ?
Déjà pour moi, c’est plutôt imprudent qu’à ce stade elle clame sa participation inconditionnelle aux "provinciales" alors que c’est là une arme qu’elle aurait du utiliser pour négocier...

Je vois beaucoup d'entre nous "sauter comme des cabris" justifiant haut et fort l'intérêt absolu des Congolais de se parler entre eux, il restera qu'il y'a " dialogue et dialogue" !!!
Le seul qui vaille aujourd'hui pour le pays c'est celui qui s'appliquerait à installer les conditions démocratiques et transparentes des prochaines élections dans les délais constitutionnels ! Et tout le monde dans l'opposition est d'accord pour cela mais celui que voudrait instaurer "JK" avec pour le moment comme interlocutrice principale l'UDPS non seulement va au delà mais aussi et surtout risque de n'être qu'un marché de dupes parce qu'il veut embrasser plus que ne peut donner un "dialogue" à ce stade : apporter une légitimité introuvable aux institutions pilotées par le régime...

Pourtant il est évident qu'aujourd'hui nous ne pouvons redonner de véritable légitimité à tout pouvoir non à travers un simple dialogue mais seulement au sortir d'élections crédibles; "dialoguons" donc le plus consensuellement possible dans un cadre démocratique pour les préparer et les obtenir d'autant que tous ceux qui veulent du bien à ce pays s'accordent sur ce diagnostic et pour cet objectif ! Ainsi toute autre annexe que comportera un prétendu dialogue porte le risque d'une entreprise sectaire, illusoire et démagogique par rapport à l'intérêt supérieur du pays au seul bénéfice des individus et corporations qui initieront un tel projet; bref des "Concertations bis" concoctées  par le pouvoir comme un marché  pour rafler gratos de nouveaux "alliés" parmi les opposants...

Alors, alors si sur le fond toutes les branches de l'opposition ne veulent pas et craignent le stratagème d'un dialogue biaisé avec risque de glissement via une transition, pourquoi tous les efforts ne doivent-ils pas concerner un rapprochement des points de vue plutôt qu'une course dangereuse à faire valoir chacun le sien ? Le pari de l'UDPS d'y aller seule reste fort dangereux avec risque de se faire rouler plus facilement, obnubilée par l'avantage de son statut d'interlocutrice privilégiée, alors qu'associée aux autres grands partis de l'opposition elle en minorerait le danger...
Bon, attendons voir; nous ne sommes qu’au début et la suite sera peut être bien différente...




Code:
"C'est une maxime bien essentielle dans le gouvernement, de prévenir que les peuples ne tombent dans une sorte d'indifférence qui leur fasse penser qu'il est égal de vivre sous une domination ou sous une autre."
"Ce que l'intérêt a uni, l'intérêt peut le désunir "
"Rivière débordée, profit des pêcheurs. "
"Le changement, c’est la loi de la vie. Ceux qui ne regardent que le passé sont certains de manquer l’avenir"




Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #

Il faudrait commencer par reconnaître que Félix Tshisekedi et Bruno Mavungu ont été abandonnés. Ce ne sont pas eux qui ont abandonné les autres.

Et je vais le répéter tant que je pourrai : si on avait suivi les avis d'Etienne Tshisekedi avant la tenue des élections de 2006, tout ceci ne aurait peut-être pu être évité.
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Message  ndonzwau 26/5/2015, 9:49 pm

Perso, je prends les attaques ad hominem contre un FT ou d'autres comme des épiphénomènes souvent inévitables mais somme toute accessoires, on s'en prend qu'à ceux qui représentent quelque chose, ceux qui posent des actes visibles et bien peu aux inactifs...
De plus dans le cas de Mpuila vs FT, c'est d'abord une cuisine interne à l'UDPS...

M'importe donc le destin de la stratégie du "dialogue"  qu'endosse l'UDPS sous la conduite de FT !
Dans quelle mesure celle-ci est juste; comment peut-elle être gagnante pour l'UDPS elle-même et pour le pays ?


Quant à "si on avait suivi les avis d'Etienne Tshisekedi avant la tenue des élections de 2006, tout ceci ne aurait peut-être pu être évité.", la leçon la plus utile à en tirer aujourd'hui et pour l'avenir n'est-elle pas de se demander pourquoi n'a-t-on pas suivi ses avis ? Passons...

Ailleurs qu'est-ce dire FT et Mavungu abandonnés, abandonnés par qui : ils sont les nouveaux maîtres de l'UDPS et imposent leurs choix au reste et dedans comme ils font des tournées à travers le pays de leur propre initiative et pour leur propre agenda sans demander l'avis des autres au sein du parti ou dehors !
Là aussi, passons; c'est bien leur droit mais dire qu'ils ont été abandonnés par je ne sais qui n'a pas grand sens et relèverait à la limite de la petite propagande sur des polémiques inutiles : où vont-ils, y gagneront-ils ? Voilà la seule interrogation digne d'intérêt pour le pays...



Code:
"On ne planifie pas un échec, mais on échoue par manque de planification"
"Une armée victorieuse l’est avant même de livrer bataille. Une armée vaincue se lance d’abord dans la bataille et ensuite recherche la victoire."
"Personne ne peut changer le passé, mais nous pouvons tous décider de nos lendemains"




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Message  Libre Examen 26/5/2015, 10:58 pm

ndonzwau a écrit:Perso, je prends les attaques ad hominem contre un FT ou d'autres comme des épiphénomènes souvent inévitables mais somme toute accessoires, on s'en prend qu'à ceux qui représentent quelque chose, ceux qui posent des actes visibles et bien peu aux inactifs...
De plus dans le cas de Mpuila vs FT, c'est d'abord une cuisine interne à l'UDPS...

M'importe donc le destin de la stratégie du "dialogue"  qu'endosse l'UDPS sous la conduite de FT !
Dans quelle mesure celle-ci est juste; comment peut-elle être gagnante pour l'UDPS elle-même et pour le pays ?


Quant à "si on avait suivi les avis d'Etienne Tshisekedi avant la tenue des élections de 2006, tout ceci ne aurait peut-être pu être évité.", la leçon la plus utile à en tirer aujourd'hui et pour l'avenir n'est-elle pas de se demander pourquoi n'a-t-on pas suivi ses avis ? Passons...

Ailleurs qu'est-ce dire FT et Mavungu abandonnés, abandonnés par qui : ils sont les nouveaux maîtres de l'UDPS et imposent leurs choix au reste et dedans comme ils font des tournées à travers le pays de leur propre initiative et pour leur propre agenda sans demander l'avis des autres au sein du parti ou dehors !
Là aussi, passons; c'est bien leur droit mais dire qu'ils ont été abandonnés par je ne sais qui n'a pas grand sens et relèverait à la limite de la petite propagande sur des polémiques inutiles : où vont-ils, y gagneront-ils ?  Voilà la seule interrogation digne d'intérêt pour le pays...  



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Qualifier ça de propagande, c'est comme bon vous semble. Mais ces genres de réactions ne m'étonnent plus de vous. C'est le genre des lignes d'attaques auxquelles vous recourez souvent quand quelqu'un n'est pas de votre avis.

Libre Examen a écrit:Lorsque Félix Tshisekedi a été pris en photo avec Vital Kamerhe à la sortie d’une de ces réunions auxquelles la Communauté Internationale les aurait invités, un front s’est aussitôt créé contre Félix Tshisekedi. On l’a traité de tous les noms. On l’a traité de collabo. On a même découvert que sa mère maman Marthe était Angolaise et que de ce fait Félix Tshisekedi n’était pas 100% Congolais. Contre ces attaques, Félix Tshisekedi a fait valoir qu’il n’avait pas  lié d’alliance avec l’UNC mais qu’il ne voyait pas pourquoi il ne devrait pas cheminer avec Vital Kamerhe puisqu’après tout, ils poursuivent le même objectif, celui de voir Joseph Kabila dégager. Mais peu après, Vital Kamerhe, profitant peut-être des attaques dont Félix Tshisekedi était l’objet, l’a abandonné. Aussitôt, un autre front s’est créé pour passer également à l’attaque contre Félix Tshisekedi. C’est absolument fascinant de voir cette conjugaison des forces contre Félix Tshisekedi.


Dernière édition par Libre Examen le 27/5/2015, 12:48 am, édité 1 fois
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Message  ndonzwau 27/5/2015, 12:16 am

Arrêtons de suite la diversion : chaque structure qui porte un message doit se doter d'une "com", il n'y a donc rien d'exclusivement péjoratif dans la propagande, sauf au récepteur de décrypter ce qui est vrai et bon de ce qui ne l'est pas...

Moi j'en lis de vertes et pas mûres, d'objectives et de fanatiques sur la défense ou la condamnation de la position de FT, souffrez que je la décortique selon mes infos et connaissances de la manière la plus objective que je peux sans être accusé de légèreté ou de parti pris surtout qu'en l'occurrence ce qui me préoccupe ici c'est loin la justesse et la légitimité du choix du dialogue de sa part mais le résultat qui en sortira...

Je l'ai dit et répété, donc pas la moindre raison d'une polémique oiseuse, selon moi !
Je n'ai jamais fait d'allégeance à une personne que je me devrais de défendre quoi qu'elle fasse, je juge ce que je vois et ce ce que j'en comprends ! Je crois avoir démontré là dessus une certaine constance dans mes jugements; je ne change pas d'avis selon le vent à défendre ce que j'ai condamné hier verrouillé par une quelconque allégeance, c'est aussi simple, ma manière de fonctionner...



Code:
"La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures"
"Dans la communication, le plus compliqué n'est ni le message, ni la technique, mais le récepteur."
"La mauvaise foi, c'est prêter à Dieu de mauvaises intentions."





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Message  Libre Examen 27/5/2015, 12:56 am

Quelle propagande y'a-t-il de constater que Félix Tshisekedi, Bruno Mavungu et Vital Kamerhe semblaient à un certain moment cheminer ensemble et que Félix Tshisekedi en a payé le prix, et que, peu après, Vital Kamerhe les a abandonnés. On a même posé des questions à Félix Tshisekedi et Bruno Mavungu là-dessus et ils ne savaient quoi dire. Ils étaient embarassés. Si cela n'est pas vrai, dites-moi tout simplement que ce n'est pas vrai et que j'ai inventé. Mais si c'est vrai, il faut alors reconnaître que ce ne sont pas Félix Tshisekedi et Bruno Mavungu qui y vont tout seul amis qu'ils se sont retrouvés abandonner en cours de route par au moins un de ceux avec qui ils faisaient chemin.

Constater cela , ne veut pas dire qu'on soit pour le dialogue. Ce sont deux choses tout à fait différentes. 
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Message  ndonzwau 27/5/2015, 1:38 am

Libre Examen a écrit:Quelle propagande y'a-t-il de constater que Félix Tshisekedi, Bruno Mavungu et Vital Kamerhe semblaient à un certain moment cheminer ensemble et que Félix Tshisekedi en a payé le prix, et que peu après Vital Kamerhe les abandonnés. Si cela n'est pas vrai, dites-moi tout simplement que ce n'est pas vrai et que j'ai inventé. Mais si c'est vrai, il faut alors reconnaître que ce ne sont pas Félix Tshisekedi et Bruno Mavungu qui y vont tout seul amis qu'ils se sont retrouvés abandonner en cours de route par au moins un de ceux avec qui ils faisaient chemin.

Constater cela , ne veut pas dire qu'on soit pour le dialogue. Ce sont deux choses tout à fait différentes. 

LE,

Ne me prenez pas pour plus débile que je ne le suis, svp !
Je lis le plus régulièrement que je peux les nouvelles du pays qui paraissent sur le net, je suis donc un peu au courant de la situation du pays et des avis des uns et des autres !
Pas la moindre volée de bois contre FT sur tous les médias Congolais, si vous en avez lu une seule, rapportez-la moi; c'est même une défense problématique qu'on y lit !  Je l'ai déjà relevé ici...

Les positions critiques viennent toutes des médias étrangers (tenus par des Congolais ou des étrangers qui assurent l'Afrique) et par quelques courageux et pas moins lucides de la diaspora...
Comme par un magique sortilège qui aurait effacé de leur mémoire le passé récent, beaucoup de Congolais se sont plutôt réveillés résignés à défendre le dialogue dont personne ne peut vous donner le moindre terme pour qu'il ait une chance de réussir pour le pays...

Votre constat contraire est donc une vue d'esprit qui ne repose sur rien ! Les forces politiques partout sont entre elles en compétition, parfois en rivalité au sein du même groupe, parfois en antagonisme si elles sont opposées ! C'est donc leur droit d'avoir chacune des stratégies qui peuvent se rejoindre ou pas : je n'en ferais jamais à l'avance un prétendu complot; ainsi va la vie !

Rien sinon une logique de défense exclusive d'un camp ne vous autorise ici d'y voir les uns plus abandonnés par les autres : pourquoi par exemple l'UDPS ne serait-elle pas légitimement accusée d'avoir abandonné les autres dans leur stratégie jusque-là commune de la condamnation de l'arbitraire de "JK" ?

Sinon selon mon analyse, l'essentiel est ici l'intérêt ou non du dialogue, ses chances de servir à apaiser et à démocratiser le pays : si vous avez des réserves sur ces paramètres, faites-nous en part dans l'absolu et par rapport à la démarche qu'adopte là-dessus l'UDPS au lieu de vous limiter à défendre FT quoi qu'il entreprenne !



Code:
"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'opinion."
"Tout est permis en faveur de sa propre cause, même la mauvaise foi."




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Message  King David 27/5/2015, 5:58 am

Étienne Tshisekedi n'a cessé d'exiger des négociations depuis 2011. Et depuis 2011, Kanambe l'a toujours refusée, arguant qu'il est le Président démocratiquement élu par le peuple congolais. Et il a gouverné par défi durant toutes ces années, emprisonnant des opposants par-ci, assassinant des leaders d'opinion par là, brimant et clochardisant le peuple.

Pendant ce temps, tout son clan (biologique et politique) se mit à saigner les finances de la République. Mende, Boshab, pour ne citer qu'eux se sont illustrés par des factures fantaisistes. Malgré tous les signaux virés au rouge, le Procureur Général n'a ouvert aucune enquête contre ces bandits. Il n'avait d'yeux que pour juger Diomi, Ewanga, Kamerhe (dans la ridicule affaire contre Moleka).

Puis, contre tout bon sens, Kanambe convoqua des concertations nationales dont les participants furent soigneusement choisis par ses services. Tous ceux susceptibles de lui dire non furent oubliés. Les concertations nationales furent une très grande réussite selon ce que les médias nous apprirent et un gouvernement de cohésion nationale a été mis en place. Tout est parfait.

On a vu le camp du PPRD usé de tous les astuces pour modifier l'article 220 de la Constitution pour prolonger le mandat de l'incompétent Président, mais le peuple congolais dressé comme un seul homme a dit non au 3ème mandat. Kanambe et les siens veulent à présent opérer un glissement en douceur pour évidemment garder le pouvoir. C'est alors qu'il lance comme un ballon d'essai la formule des négociations. Négocier quoi?
À 19 mois de la fin de son mandat, avons-nous encore besoin de négocier avec lui alors qu'il a toujours refusé toute négociation avec l'Opposition?
Ceux qui veulent négocier avec lui sont des criminels car ils veulent couvrir tous les crimes commis par cette clique notamment les tueries des adeptes de Bundu dia Kongo et des Enyele; les assassinats de Chebeya, Basana, Tungulu, tueries de l'aéroport de Ndjili en 2011, des tueries des jeunes de Kinshasa par la police, des tueries des 19, 20 et 21 janvier dernier. Des diverses trahisons en faveur du Rwanda, du Burundi et de l'Ouganda. De la complaisance et de l'impunité à l'endroit notamment du Général Amisi. De la complicité dans le détournement de nos richesses minières par le Rwanda, par Dan Getler et beaucoup d'autres généraux. Et enfin par nos morts (???) enfouis dans des fosses comme des rats. ces crimes sont imprescriptibles, Kanambe, les siens et tous ceux qui voudront le couvrir seront jugés et condamnés..

L'UDPS n'a pas besoin de monter à bord d'un bateau qui coule de toutes parts. Si elle veut le Pouvoir, qu'elle attende les prochaines échéances.

Pour rire un peu, j'ai été estomaqué et ahuri de voir comment Tshala Mwana s'époumonait à demander aux artistes musiciens Koffi, Ngiama, Wazekwa pour qu'ils constituent un comité afin de porter plainte contre Rex Kazadi qui les aurait empêchés de se produire en Occident. Il ne peut pas rester impuni.
La scène est tellement risible et démontre comment la Kanambie a abruti le peuple congolais. Comme les juifs qui avaient préféré faire arrêter Jésus Christ le bon et libérer le criminel Barabas, Tshala Mwana demande à ses semblables de faire arrêter Rex Kazadi qui a participé à l'éveil de la conscience des congolais mais accepte (Tshala Mwana) de grâcier les violeurs de nos femmes et mamans, des assassins du M23. Pourquoi ne s'est-elle pas levée à l'annonce de la mesure de grâce ordonnée par Kanambe?
Kanambe doit être jugé, puis pendu haut et court.
King David
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Message  ndonzwau 27/5/2015, 12:56 pm

King David a écrit:Étienne Tshisekedi n'a cessé d'exiger des négociations depuis 2011. Et depuis 2011, Kanambe l'a toujours refusée, arguant qu'il est le Président démocratiquement élu par le peuple congolais. silent  silent  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? 375270  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? 375270  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? 375270 Et il a gouverné par défi durant toutes ces années, emprisonnant des opposants par-ci, assassinant des leaders d'opinion par là, brimant et clochardisant le peuple.

Pendant ce temps, tout son clan (biologique et politique) se mit à saigner les finances de la République. Mende, Boshab, pour ne citer qu'eux se sont illustrés par des factures fantaisistes. Malgré tous les signaux virés au rouge, le Procureur Général n'a ouvert aucune enquête contre ces bandits. Il n'avait d'yeux que pour juger Diomi, Ewanga, Kamerhe (dans la ridicule affaire contre Moleka).

Puis, contre tout bon sens, Kanambe convoqua des concertations nationales dont les participants furent soigneusement choisis par ses services. Tous ceux susceptibles de lui dire non furent oubliés. Les concertations nationales furent une très grande réussite selon ce que les médias nous apprirent et un gouvernement de cohésion nationale a été mis en place. Tout est parfait.

On a vu le camp du PPRD usé de tous les astuces pour modifier l'article 220 de la Constitution pour prolonger le mandat de l'incompétent Président, mais le peuple congolais dressé comme un seul homme a dit non au 3ème mandat. Kanambe et les siens veulent à présent opérer un glissement en douceur pour évidemment garder le pouvoir. C'est alors qu'il lance comme un ballon d'essai la formule des négociations. Négocier quoi?
À 19 mois de la fin de son mandat, avons-nous encore besoin de négocier avec lui alors qu'il a toujours refusé toute négociation avec l'Opposition?
Ceux qui veulent négocier avec lui sont des criminels car ils veulent couvrir tous les crimes commis par cette clique notamment les tueries des adeptes de Bundu dia Kongo et des Enyele; les assassinats de Chebeya, Basana, Tungulu, tueries de l'aéroport de Ndjili en 2011, des tueries des jeunes de Kinshasa par la police, des tueries des 19, 20 et 21 janvier dernier. Des diverses trahisons en faveur du Rwanda, du Burundi et de l'Ouganda. De la complaisance et de l'impunité à l'endroit notamment du Général Amisi. De la complicité dans le détournement de nos richesses minières par le Rwanda, par Dan Getler et beaucoup d'autres généraux. Et enfin par nos morts (???) enfouis dans des fosses comme des rats. ces crimes sont imprescriptibles, Kanambe, les siens et tous ceux qui voudront le couvrir seront jugés et condamnés..

L'UDPS n'a pas besoin de monter à bord d'un bateau qui coule de toutes parts. Si elle veut le Pouvoir, qu'elle attende les prochaines échéances.

Pour rire un peu, j'ai été estomaqué et ahuri de voir comment Tshala Mwana s'époumonait à demander aux artistes musiciens Koffi, Ngiama, Wazekwa pour qu'ils constituent un comité afin de porter plainte contre Rex Kazadi qui les aurait empêchés de se produire en Occident. Il ne peut pas rester impuni.
La scène est tellement risible et démontre comment la Kanambie a abruti le peuple congolais. Comme les juifs qui avaient préféré faire arrêter Jésus Christ le bon et libérer le criminel Barabas, Tshala Mwana demande à ses semblables de faire arrêter Rex Kazadi qui a participé à l'éveil de la conscience des congolais mais accepte (Tshala Mwana) de grâcier les violeurs de nos femmes et mamans, des assassins du M23. Pourquoi ne s'est-elle pas levée à l'annonce de la mesure de grâce ordonnée par Kanambe?
Kanambe doit être jugé, puis pendu haut et court.  

Majesté,

Bonjour et mes hommages ! Curieuse affirmation que celle-ci et quelle lourde responsabilité vous prenez là :
King David a écrit:"Étienne Tshisekedi n'a cessé d'exiger des négociations depuis 2011. Et depuis 2011, Kanambe l'a toujours refusée, arguant qu'il est le Président démocratiquement élu par le peuple congolais.(...)"
, dites-vous !
Permettez, pour partir sur des bases consensuelles saines sur ce fumeux dialogue auquel l'UDPS de FT s'est résolue à participer et ainsi éviter les confusions à partir des affirmations rapidement expédiées, de vous demander une seule illustration depuis 2011 avant l'épisode actuel de ce que vous affirmez ici en premier terme de votre intervention !

Je devrais avoir tout mal compris car pour moi l'attitude de l'UDPS a été exactement la contraire, je m'inscris donc complètement en faux contre cette contre-vérité que je vois fleurir allègrement de partout (pour quelle raison ?); c'est même la principale raison, ce déficit de réalisme, pour laquelle perso je n'ai cessé de formuler des réserves sur la longue stratégie de Tshisekedi !
En attendant si vous me fournissez la preuve contraire; bien sûr que je réviserai mon jugement...

Et pour lever tout malentendu, je préciserais que je suis pour ma part libre de toute chapelle politique au Congo, mon seul attachement porte sur la bonne gouvernance de notre pays qui exige pour l'heure le changement car l'administration "kanambienne" a traîné davantage le pays dans le précipice où nous trouvons !!!
(En passant, si je ne m''abuse, je suis le premier sur ce forum à avoir popularisé ce patronyme de "Kanambe" : depuis ma première entrée sur CD j'ai toujours appelé ce dictateur en devenir ainsi pendant que d'autres l'appelaient ou l'appellent "Joseph Kabila, Joseph, Joka ou que sais-je" et j'ai même eu plus d'une fois besoin de m'en expliquer; ce n'est pas rien; passons...)
Ainsi pas le moindre doute sur ma condamnation implacable de la gouvernance mafieuse et meurtrière de "JK" !!!

Je juge donc en conséquence d'abord à l'acte les partis politiques et leurs leaders sans allégeance idéologique ou sentimentale ni indulgence quelconques sans donc non plus préjugés excessifs envers quelqu'un !



Code:
" Une vérité accommodante est une vérité accommodée."
"Les opinions sont faites pour changer; sinon comment atteindre la vérité ?"
"Tout ce que nous entendons est une opinion, pas un fait. Tout ce que nous voyons est un point de vue, pas la vérité."
"L'intérêt que j'ai à croire une chose n'est pas une preuve de l'existence de cette chose."





Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #

ndonzwau


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

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