QUESTION ÉLECTORALE EN QUESTION VUE DE L'OPPOSITION DIVISÉE ET NOTAMMENT DES OBSERBATEURS QUI SCRUTENT LES ACTES DU POUVOIR CONTRE ELLE...
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QUESTION ÉLECTORALE EN QUESTION VUE DE L'OPPOSITION DIVISÉE ET NOTAMMENT DES OBSERBATEURS QUI SCRUTENT LES ACTES DU POUVOIR CONTRE ELLE...
LA QUESTION ÉLECTORALE EN QUESTION VUE DE L'OPPOSITION DIVISÉE ET NOTAMMENT DES OBSERBATEURS QUI SCRUTENT LES ACTES DU POUVOIR CONTRE ELLE..
De nombreuses Ong reconnues des droits de l'Homme et apparentées (RSF, BCNUDH, ONU...) viennent toutes de sonner l'alerte sur la répression intensive du régime de l'opposition. HRW vient de produire ce 22 août un rapport qui source en détail cette répression depuis le moi de mai. Et je viens de lire une réaction du régime qui refute la véracité de ce rapport mais sa défense n'est qu'une langue de bois qui ne peut convaincre personne tant les axtes incriminés sont flagrants de délit...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
De nombreuses Ong reconnues des droits de l'Homme et apparentées (RSF, BCNUDH, ONU...) viennent toutes de sonner l'alerte sur la répression intensive du régime de l'opposition. HRW vient de produire ce 22 août un rapport qui source en détail cette répression depuis le moi de mai. Et je viens de lire une réaction du régime qui refute la véracité de ce rapport mais sa défense n'est qu'une langue de bois qui ne peut convaincre personne tant les axtes incriminés sont flagrants de délit...
"RD Congo : Répression contre l’opposition avant les élections - 22.08.2023
= https://www.hrw.org/fr/news/2023/08/22/rd-congo-repression-contre-lopposition-avant-les-elections
Les autorités restreignent sévèrement les libertés fondamentales et arrêtent des dirigeants politiques
(Kinshasa) – Depuis mai 2023, les autorités de la République démocratique du Congo ont pris pour cible des dirigeants de partis politiques d’opposition, en restreignant leurs libertés fondamentales et en arrêtant des cadres de partis, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch.La répression se déroule dans un contexte de tensions politiques accrues avant le démarrage officiel, le 19 novembre, de la campagne pour l’élection présidentielle. Les élections générales sont prévues pour le 20 décembre. En vertu du droit régional et international relatif aux droits humains, les autorités congolaises sont tenues de garantir les droits à la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique et de circulation. Les autorités devraient mettre fin aux arrestations arbitraires et respecter pleinement le droit des personnes détenues à une procédure régulière et à un procès équitable.
« La récente vague d’arrestations et de restrictions des libertés fondamentales par les autorités congolaises vise les candidats à l’élection présidentielle issus de l’opposition et leurs dirigeants », a déclaré Thomas Fessy, chercheur principal de Human Rights Watch sur la RD Congo. « Le gouvernement devrait veiller d’urgence à ce que ces candidats, leurs partisans et tous les Congolais-e-s puissent librement exprimer leurs opinions et organiser des manifestations pacifiques avant les scrutins de décembre. »
Le 23 mai, la police a empêché le convoi de Moïse Katumbi, chef du parti d’opposition Ensemble pour la République, de se rendre dans la province du Kongo-Central, juste au sud de Kinshasa, où il avait prévu plusieurs réunions et rassemblements politiques. Des policiers ont bloqué les véhicules de M. Katumbi et de ses associés sur instruction du gouverneur de la province, Guy Bandu Ndungidi. Invoquant des raisons sécuritaires, M. Ndungidi avait auparavant demandé à M. Katumbi de reporter ses projets et d’organiser un déplacement d’une journée dans une seule ville au lieu d’une tournée provinciale, ce qu’il avait rejeté.
Le 25 mai, outre M. Katumbi, la police a empêché les candidats de l’opposition Martin Fayulu, Delly Sesanga, Matata Ponyo et leurs militants de se rassembler devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les autorités leur avaient auparavant ordonné de ne pas y tenir le sit-in qu’ils avaient prévu pour protester contre ce qu’ils ont décrit comme un « processus électoral chaotique ».
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Les leaders de l’opposition Martin Fayulu (droite) et Moise Katumbi (gauche) lors d’une manifestation contre le processus électoral à Kinshasa, République démocratique du Congo, le 25 mai 2023. :copyright: 2023 Justin Makangara/Anadolu Agency via Getty Images :copyright: 2023 Justin Makangara/Anadolu Agency via Getty Imagesw
La police s’est servi de gaz lacrymogènes pour disperser la foule et a passé à tabac certains manifestants. Certains d’entre eux ont réagi en lançant des pierres et des projectiles sur les forces de sécurité. Deux jours plus tard, les autorités ont interdit une autre manifestation de l’opposition dans la ville de Lubumbashi, dans le sud-est du pays, et la police a bloqué certaines rues pour empêcher tout rassemblement.
Human Rights Watch a précédemment documenté la violente répression, le 20 mai dernier, d’une manifestation pacifique tenue par plusieurs partis d’opposition. La police a arrêté des dizaines de personnes et en a gravement blessé au moins 30, dont un enfant.
Le 30 mai, des agents du renseignement militaire ont arrêté le principal conseiller de M. Katumbi, Salomon Kalonda, sur le tarmac de l’aéroport de N’djili à Kinshasa alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol avec M. Katumbi et ses collaborateurs. M. Kalonda a été placé en détention au quartier général des renseignements militaires jusqu’au 10 juin, puis transféré à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. S’adressant aux médias le 5 juin, le conseiller juridique à l'état-major des renseignements militaires, le lieutenant-colonel Kangoli Ngoli Patrick, a déclaré que M. Kalonda était accusé de possession illégale d’arme et d’atteinte à la sécurité de l’État. Il a soutenu que M. Kalonda avait été en contact avec le groupe armé M23 et ses soutiens rwandais « pour renverser le pouvoir en place en République démocratique du Congo par tous les moyens ».
Le 8 juin, des membres du gouvernement et les renseignements militaires ont organisé une réunion avec plusieurs ambassadeurs étrangers pour présenter ce qu’ils ont qualifié de preuves à l’appui de ces allégations. Le 14 août, M. Kalonda a été formellement inculpé pour trahison, de possession de documents classifiés et d’incitation du personnel militaire « à commettre des actes contraires à leur devoir ».
Le frère de M. Kalonda, Moïse Della, a déclaré à Human Rights Watch qu’après l’arrestation, la police avait perquisitionné les résidences de M. Kalonda à Kinshasa et Lubumbashi ainsi que certaines propriétés des membres de sa famille, notamment la maison de leur mère âgée de 85 ans. « Ils ont cassé son lit et les fenêtres de sa chambre ainsi que des armoires et un buffet », a déclaré M. Della. « Ils l’ont vraiment traumatisée. Elle est musulmane, mais ce vendredi-là, elle n’a pu aller prier à la mosquée…Ils ont saccagé sa maison et ils ont emporté ses cassettes du Coran. » Des agents du renseignement militaire ont également perquisitionné la résidence de M. Katumbi à Kinshasa.
L’arrestation et la détention de M. Kalonda et les perquisitions manifestement abusives des domiciles des membres de sa famille soulèvent de sérieuses inquiétudes quant aux efforts politiquement motivés pour intimider l’opposition politique, a déclaré Human Rights Watch. Des sources onusiennes et diplomatiques ont déclaré à Human Rights Watch qu’elles craignaient que l’arrestation de M. Kalonda ne réponde à des fins politiques.
Le 20 juin, des membres de la Garde républicaine, une unité militaire qui protège le président, ont arrêté un autre candidat de l’opposition à la présidence, Franck Diongo, à Kinshasa, l’accusant de détention illégale d’arme. Il a été placé en détention à l’état-major des renseignements militaires, puis transféré à la prison militaire de Ndolo le 8 juillet à l’issue d’une audition devant un procureur militaire. Il a été remis en liberté sans inculpation le 15 juillet.
Chérubin Okende, député âgé de 61 ans et porte-parole du parti politique de M. Katumbi, a été retrouvé tué par balle dans sa voiture à Kinshasa le 13 juillet. Le gouvernement congolais a rapidement procédé à deux arrestations, dénonçant cet « assassinat » et annonçant une enquête impliquant « les services de renseignement de pays amis » pour garantir la transparence.
Des experts médico-légaux et des policiers de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) ainsi que des experts sud-africains et belges prêtent apparemment assistance aux enquêteurs congolais, selon un proche de M. Okende et des sources onusiennes et diplomatiques. L’enquête sur le meurtre de Chérubin Okende devrait être crédible, impartiale et transparente et tous les responsables devraient être dûment poursuivis en justice, a souligné Human Rights Watch.
Dans plusieurs affaires récentes, le système judiciaire congolais et les agences de sécurité de l’État – notamment les services de renseignement, la police et la Garde républicaine – ont agi avec partialité, a constaté Human Rights Watch. Dans un mémorandum adressé à la Commission nationale des droits de l’homme le 15 juillet, plusieurs organisations de la société civile congolaise ont appelé le gouvernement à mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires par les services de renseignement.[/size]
La répression gouvernementale a également un impact sur la couverture médiatique des partis d’opposition, a déclaré Human Rights Watch. Le 31 juillet, l’organisation de défense de la liberté de la presse Journalistes en danger (JED) a exprimé sa profonde préoccupation « face à la montée des actes d’intolérance et de violence physique contre des journalistes par des militants de partis politiques » lors de la couverture d’événements politiques. Le 29 juillet à Kananga, des partisans présumés du parti au pouvoir ont lancé des projectiles qui ont atteint au moins quatre journalistes et six caméramans couvrant le cortège de Sesanga, qui a également été touché.
Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a signalé en août que « l’environnement préélectoral en [RD Congo] est de plus en plus caractérisé par un rétrécissement de l’espace civique et des violences politiques et électorales, des arrestations et détentions arbitraires, des enlèvements et des menaces ciblant l’opposition politique, un usage excessif de la force contre des manifestants pacifiques, et des discours de haine et d’incitation à la violence ». Le Bureau a prévenu que de tels abus « risquent d’entacher la crédibilité du processus électoral » et « augmentent les risques de la violence ».
Dans une déclaration conjointe, les États-Unis, la délégation de l’Union européenne et plusieurs États membres de l’UE, le Japon et le Royaume-Uni ont récemment fait part de leurs préoccupations concernant « l’usage excessif de la force en réponse aux récentes manifestations, les restrictions imposées à la liberté de mouvement ainsi que les arrestations arbitraires ».
Le président Félix Tshisekedi, qui brigue un second mandat, n’a montré que peu d’intérêt à ce que tous les partis politiques puissent opérer librement, a constaté Human Rights Watch. Le 25 juin, dans un discours prononcé dans la province du Kasaï-Oriental, M. Tshisekedi a déclaré qu’il s’attaquerait « sans hésitation, sans remords à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays...Peu importe ce qu’on en dira : violations des droits de l’homme, privation de libertés…je n’en démordrai pas parce que démocrate je suis, démocrate je resterai. Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit dans ces domaines. »
Le gouvernement congolais a l’obligation juridique internationale de veiller à ce que ses forces de sécurité ne violent pas les libertés fondamentales nécessaires à la tenue d’élections libres et équitables, notamment les droits à la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique et de mouvement. Les autorités devraient enquêter et prendre les mesures adéquates à l’encontre des responsables gouvernementaux qui violent ces droits, quel que soit leur poste ou leur rang.
« Arrêter des proches de dirigeants de l’opposition et les empêcher de se déplacer dans le pays ou d’organiser des manifestations et des rassemblements envoie un message effrayant à la veille de la campagne électorale », a déclaré Thomas Fessy. « Le gouvernement devrait d’urgence inverser cette tendance, qui risque d’aggraver une situation déjà extrêmement tendue. »
"DC: l’ONG Human Rights Watch dénonce la «répression» et les «intimidations» subies par l’opposition - 24.08.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230823-rdc-l-ong-human-rights-watch-d%C3%A9nonce-la-r%C3%A9pression-et-les-intimidations-subies-par-l-opposition
"Gouvernement réfute catégoriquement les allégations portées par l’ONG Human Rights Watch dénonçant des violations des droits humains et une prétendue répression à l’encontre de l’opposition politique (Document) !
= https://okapinews.net/nation/la-rdc-refute-categoriquement-les-allegations-portees-par-long-human-rights-watch-denoncant-des-violations-des-droits-humains-et-une-pretendue-repression-a-lencontre-de-lopposition-politique-do/
Mercredi, 23 août 2023-La République Démocratique du Congo réfute catégoriquement les allégations portées par l’ONG Human Rights Watch le mardi 22 août, dénonçant des violations des droits humains et une prétendue répression à l’encontre de l’opposition politique.
Ci-dessous, l’intégralité du document !
MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET MÉDIAS
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Réaction du Gouvernement suite aux allégations portées par l’ONG Human Rights Watch
Kinshasa, le 23 août 2023 La République Démocratique du Congo réfute catégoriquement les allégations portées par l’ONG Human Rights Watch le mardi 22 août, dénonçant des violations des droits humains et une prétendue répression à l’encontre de l’opposition politique.
Réaction du Gouvernement suite aux allégations portées par l’ONG Human Rights Watch
Kinshasa, le 23 août 2023 La République Démocratique du Congo réfute catégoriquement les allégations portées par l’ONG Human Rights Watch le mardi 22 août, dénonçant des violations des droits humains et une prétendue répression à l’encontre de l’opposition politique.
Le Gouvernement accorde une valeur primordiale à la protection des droits humains et aux idéaux démocratiques qu’ils incarnent. La date prévue des élections, fixée au 20 décembre, symbolise notre détermination à garantir des processus électoraux exempts de toute opacité, caractérisés par leur impartialité. En étroite collaboration avec les acteurs internationaux et régionaux, la RDC œuvre résolument pour assurer la conformité aux normes lors des échéances électorales à venir.
Le prétendu ciblage de l’opposition politique, mis en avant avec insistance par Human Rights Watch, se heurte aux faits concrets. Les mesures prises par les autorités visent à maintenir l’ordre public, à préserver la sécurité des citoyens et à prévenir toute manifestation de violence. Il est fondamental de souligner que l’intervention des forces de sécurité se conforme autant aux lois nationales qu’aux protocoles internationaux régissant le maintien de l’ordre. La RDC récuse de manière catégorique les allégations de restriction des libertés fondamentales, d’arrestations arbitraires et d’intimidation. De plus, nous souhaitons attirer l’attention sur les nombreux actes de violence dirigés contre nos forces de police, des actes qui n’ont été dénoncés ni par l’opposition ni par Human Rights Watch.
Face aux cas spécifiques cités par Human Rights Watch, le Gouvernement insiste sur la pertinence des mesures prises pour des motifs de sécurité et de maintien de l’ordre public. Les actions prises à l’encontre de personnes spécifiques reposent sur des informations crédibles et des preuves tangibles. Toutes les allégations de violations des droits humains font l’objet d’enquêtes approfondies et transparentes. Les individus présumés responsables de tout acte répréhensible seront tenus pour responsables devant la loi, indépendamment de leur statut ou de leur affiliation politique.
La démocratie se renforce à travers le respect des règles, non par le recours à la violence. La stratégie d’une partie de l’opposition consistant à discréditer le processus électoral ne saurait prévaloir. Nous garantissons que les élections se dérouleront dans la sérénité, permettant ainsi au peuple congolais de choisir librement son dirigeant. Les revendications démocratiques sont légitimes, mais elles doivent s’exercer dans le respect des règles, sans compromettre l’intégrité de nos citoyens.
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo reconnaît l’importance du travail accompli par l’ONG Human Rights Watch en tant que défenseuse des droits humains. Nous invitons les responsables de cette organisation à venir échanger avec les autorités dans un esprit de collaboration constructive. Le partage d’informations permettra de rassurer sur les préoccupations et de renforcer les efforts communs en faveur de la démocratie et des droits fondamentaux.
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= https://www.radiookapi.net/2023/07/17/actualite/societe/arrestations-arbitraires-kinshasa-des-ong-appellent-la-cndh-saisir-le
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230818-rdc-le-bureau-de-l-onu-aux-droits-de-l-homme-d%C3%A9plore-au-moins-80-victimes-li%C3%A9es-au-processus-%C3%A9lectoral
= https://actualite.cd/2023/08/21/rdc-quatre-mois-des-elections-rsf-sinquiete-des-attaques-contre-les-journalistes
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-strategies-divergentes-dune-opposition-fragmentee/
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Dernière édition par ndonzwau le 28/8/2023, 8:45 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: QUESTION ÉLECTORALE EN QUESTION VUE DE L'OPPOSITION DIVISÉE ET NOTAMMENT DES OBSERBATEURS QUI SCRUTENT LES ACTES DU POUVOIR CONTRE ELLE...
DR MUKWEGE DEMANDE AUX CONGOLAIS UN SURSAUT D'INDIGNATION FACE A LA FRAUDE ÉLECTORALE QUI S'ANNONCE. Pourquoi pas mais sans trop demander à notre Prix Nobel tant je ne sais dans quel état de préparation il est lui-même concernant sa propre candidature est-il qu'il sait très bien que beaucoup de Congolais souhaitent qu'il y aille.
ALORS UN DES AIGUILLONS POUR ATTISER CE SURSAUT D'INDIGNATION N'EST-IL PAS SA CANDIDATURE ?
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ALORS UN DES AIGUILLONS POUR ATTISER CE SURSAUT D'INDIGNATION N'EST-IL PAS SA CANDIDATURE ?
"RDC: le docteur Mukwege craint des fraudes électorales et appelle les Congolais à un sursaut - 28.08.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230828-rdc-le-docteur-mukwege-craint-des-fraudes-%C3%A9lectorales-et-appelle-les-congolais-%C3%A0-un-sursaut
Quatre mois avant les scrutins prévus en décembre, le prix Nobel de la paix 2018 dénonce les irrégularités du processus électoral en cours. Lors d’une adresse à la jeunesse du Sud-Kivu dimanche à Bukavu, « l’homme qui répare les femmes » n'a pas annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle, comme certains l'espéraient, mais il a estimé que le format actuel des élections augure une fraude électorale et appelle la population congolaise à s’indigner face au mal.
Avec notre envoyé spécial à Bukavu, William Basimike
Devant plusieurs centaines de jeunes venus l’écouter à la Fondation Panzi, le docteur Denis Mukwege a surtout critiqué les cartes d’électeurs qui se sont déjà effacées seulement quelque temps après la révision du fichier électoral. Pour lui, c’est un mauvais signe :
« Quand on a des irrégularités de ce type, et que nous ne sommes pas capables de nous indigner pour dire que la voie qui nous permet de faire notre choix est déjà biaisée, qu’est-ce que nous pouvons espérer ? Je pense qu’aujourd’hui la grande indignation serait que tous ceux qui ont leurs cartes d’électeurs effacées manifestent pour dire : "si vous avez payé des mauvaises cartes d’électeurs vous devez assumer la responsabilité." Mais si nous nous taisons et nous allons aux élections qui étaient préparées pour être fraudées, je dois vous dire : lisez l’histoire du Congo et vous verrez que, depuis 1885 à ce jour, les Congolais n’ont jamais choisi leurs dirigeants. »
Le docteur Mukwege appelle à sortir de l’amnésie patriotique pour la refondation de la RDC. Il estime que le silence des Congolais face à leurs maux est une trahison.
Cependant, la jeunesse présente a estimé que Denis Mukwege entretient le suspense au lieu d’être clair politiquement. Marie Sifa sort de la salle de conférence, elle s’attendait à une grande annonce : « J’aurais aimé qu’il se prononce parce qu’au vu de ses actions, ses paroles, nous voyons qu’il mérite d'être président de la République. Je souhaite qu’il puisse le faire même ouvertement, ça peut être mieux. »
L'entourage du docteur Mukwege dit toujours croire en cette candidature en vue de la présidentielle du 20 décembre.
"Pour sa crédibilité, la CENI appelée à se conformer aux normes - 28 août 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/08/28/pour-sa-credibilite-la-ceni-doit-se-conformer-aux-normes/
La commission électorale nationale indépendante devait clôturer ce dimanche 27 Aout la réception des candidatures à la députation provinciale. Pendant ce temps, la CENI enregistrait également les dossiers des candidats à l’élection communale. Selon son communiqué de 22 Aout , le délai du retrait , d’ajout ou de substitution des dossiers des candidats va de ce lundi 28 Aout au vendredi 1er septembre.
Depuis la convocation de l’électorat en RDC, l’opération de réception et traitement des candidatures connait des prolongations. D’abord celle de dépôt des candidatures à la députation nationale. Ensuite, la période de réception des candidatures à la députation provinciale et l’élection des conseilleurs communaux. Cette dernière a connu une prolongation de 5 jours. En effet, la CENI justice cette dernière prolongation par les difficultés que rencontrent les partis et regroupements politiques à constituer les dossiers des candidats. Mais pour le professeur Kyungu Shimbi, politologue, la CENI ainsi que les formations politiques doivent se plier au calendrier électoral.
« Lorsqu’on fixe la date limite, les concernés prennent toutes les dispositions pour que la date soit respectée. ça ne doit pas dépendre de la volonté du président de la CENI Denis Kadima . Il peut se réveiller le matin, il prolonge comme il veut, ou il refuse de prolonger comme il veut. »
Cet analyste sur les questions politiques exprime son indignation face au non-respect des règles en RDC. « Nous sommes dans un environnement où la norme n’a pas assez de place. Partout ailleurs, le vivre ensemble est régi par les normes. Sinon, vous allez des conflits et en conflits. Mais maintenant, le non respect des règles de jeu nous prédisposent à avoir des problèmes à la fin. Voilà mon inquiétude. J’aurais souhaité qu’on reste ferme. Donc , pour la crédibilité de la CENI, elle doit se conformer à ses propres décisions ».
Hésitation de certains candidats
Par ailleurs, la CENI indique que jusqu’à la fin du délai imparti , certains bureaux n’avaient enregistrés aucune candidature. Et cela, que ce soit à la députation provinciale ou à l’élection des conseilleurs communaux. Pour sa part, le professeur Kyungu Shimbi trouve une explication à cette hésitation.
» Depuis quelques temps, il y a un autre sont de cloche, de plus en plus amplifié sur la tenue des prochaines élections en RDC . Il porte sur la possibilité pour les acteurs politiques de négocier. Ainsi , les élections risquent de ne pas avoir lieu dans le délai constitutionnel. « .
A lire aussi: https://magazinelaguardia.info/2023/08/25/lubumbashi-transferement-des-detenus-une-entorse-a-la-loi/
Il faut toutefois souligner que jusques , ce sont encore des spéculations . La CENI quant à elle, soutient qu’elle s’en tient à son calendrier qui prévoit les élections le 20 décembre 2023.
"« Je crains que la CENI fasse le lit d'une révolution » (Nshole) - 28.08.2023
= https://topcongo.live/articles/je-crains-que-la-ceni-fasse-le-lit-dune-revolution-nshole
CENI ne comprend pas la pertinence de notre insistance pour renforcer la confiance au sein de la population, si elle minimise la perception de son travail dans l'opinion, à moins qu'il y ait des correctifs significatifs, je crains qu'elle fasse le lit d'un environnement fertile pour une révolution qui n'attendra qu'un leader courageux", alerte, invité du Magazine
FACE-À-FACE sur TOP CONGO FM, Monseigneur Donatien Nshole (Photo).
"Beaucoup de gens ne veulent pas aller aux élections. Nous allons travailler pour les convaincre. Mais si on va aux élections dans ces conditions de méfiance, moi je ne serai pas surpris qu'après les élections, nous puissions vivre une crise que tout le pays va regretter", prévient le porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
Qui estime que "nous voulons tout simplement aider la CENI. Dieu me voit, personnellement, je n'ai rien contre le président Kadima. Nous ne pouvons pas nous engager dans une voie pour faire du mal au pays. C'est méconnaitre cette église que lui prêter des intentions de mettre le pays sur la voie du chaos".
Manara, traître et problème
Monseigneur Donatien Nshole refuse de répondre au deuxième vice-président de la CENI, Didi Manara, qui l'avait accusé de jouer le jeu des rebelles du M23 et d'être membre de l'opposition et de déstabiliser le pays.
"Je serais plus à l'aise si c'était le président, le 1er vice-président ou le rapporteur de la CENI qui l'aurait dit. Malheureusement, celui qui l'a dit, dans la littérature de ce processus électoral, je parle de Manara, sera mentionné comme un des problèmes", lance monseigneur Donatien Nshole.
"L'histoire retiendra qu'il a trahi sa famille politique. Je crois qu'une parole venant de lui n'est pas vraiment à prendre au sérieux".
Travail d'observateurs
"Ce que nous voulons est simple. Comme observateurs, nous ne demandons pas à la CENI de nous donner son fichier. Nous venons de proposer un logiciel qui ne servira qu'à une sélection d'un échantillon de façon automatique. Dans ce fichier, on aura les noms des enrôlés et leurs adresses. Deuxième étape, nous allons dans la rue, nous prenons les électeurs qui ont des cartes d'électeurs et nous les enregistrons et nous rentrons à la CENI pour vérifier s'ils se retrouvent réellement dans le fichier", explique Donatien Nshole dont l'institution, en collaboration avec l'Église du Christ au Congo (ECC), exige un audit citoyen du fichier électoral.
"Nous ferons tout simplement le travail de l'observateur. Ce n'est même pas un grand audit. On n'a pas compris que cela ait soulevé les agitations", indique-t-il.
"Nous voulons aller aux élections qui soient crédibles, transparentes et apaisées. Cela a un coût. S'en tenir à la date sans remplir ces conditions, cela n'a pas de sens. J'ai toujours soutenu qu'en cas de force majeure, un petit retard pour améliorer ne ferait pas du mal au pays. S'il faut aller de l'avant avec cette perception, la CENI pourra publier les résultats qui seront peut-être bons, mais le président de la République (sera) élu dans les doutes", signale Monseigneur Donatien Nshole.
Conseil à Martin Fayulu
"Selon certaines informations, on continue à nettoyer le fichier. Peut-être que la CENI est consciente que son fichier n'est pas bon et continue à l'améliorer. Tant mieux. La CENCO et l'ECC n'ont pas décidé de quitter le processus comme certains politiciens l'ont fait. Il y a d'autres étapes aussi importantes", révèle-t-il.
"Le conseil que je donne à Martin Fayulu est que le fichier peut être ce qu'il est, mais si on prend des dispositions pour une bonne observation et qu'on affiche les résultats, le défis sera dans la défense du vote de la population. Nous devons tirer leçon de l'expérience passée. Cette fois-ci le défi est que nous devons être présents dans tous les centres".
Les mains liées de Dodo Kamba
"Je ne sais pas à quel niveau se trouve la division avec les autres confessions religieuses. Il y a de la divergence dans les discussions. Ce qui se faisait au nom de la plateforme religieuse n'avait plus rien de religieux, c’est pourquoi l'Église catholique s'est retirée", se souvient le secrétaire général de la CENCO, qui s'est retirée de la plateforme des confessions religieuses dirigée, aujourd’hui, par le prophète Dodo Kamba.
"Mais nous sommes ensemble. On peut prier ensemble. On peut se retrouver ensemble pour organiser les œuvres de charité. Seules les questions socio-politiques socio-politiques nous divisent. Tout simplement parce que nous avons constaté, et je le confirme, que nos frères ont des mains liées", déplore-t-il.
"Quand j'ai lu le discours de Monseigneur Bokundua (président et représentant légal de l'ECC) à l'ouverture à la clôture de leur synode, j'ai vu que nous avons dans le fond la même doctrine sociale. Et c'est ce qui nous met à l'aise pour travailler avec les protestants. C'est peut-être ce qui manque à d'autres églises".
Dénis Kadima, expertise avérée
"Quand il était question de la mise en place du bureau Kadima, nous n'avons pas contesté son expertise. Jusqu’aujourd’hui nous lui reconnaissons d’ailleurs cette expertise. C'était juste par le fait que sa candidature était portée par les politiques. Mais, cela ne veut pas dire qu'il ne va pas bien travailler. Voilà pourquoi nous sommes allés chez lui pour lui dire que ce qui s'est passé est passé, maintenant le pays a intérêt que nous soyions des alliés, que nous travaillions ensemble et regardions dans la même direction".
"[Le tocsin de Mgr Nshole sur l’après-élection - 30/08/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/08/le-tocsin-de-mgr-nshole-sur-lapres-election/
Autant le clamer et le proclamer tout de go. Les propos de Monseigneur Nshole sur le processus électoral ne sont pas parole d’Evangile. Il y a à boire et à manger. Il n’y a donc pas lieu de dire Amen. De fait, la CENCO dont le chapelain du Pape est porte-parole a mis beaucoup d’eau dans son vin. Retrait de la fatwa contre le bureau de la CENI. Exit le procès en illégitimité du bureau Kadima. La CENCO, qui n’encourage pas le boycott des élections, ne formule plus qu’une seule demande : revisiter le fichier électoral.
Même si en matière d’élections, il n’est pas question de boire toute la dialectique de Mgr Donatien Nshole, il serait cependant imprudent de jeter le bébé avec l’eau du bain. Car, lorsque le porte-parole de la CENCO déclare craindre pour l’après-élection, il ne prêche pas forcément pour sa chapelle. Il exhorte plutôt et la classe politique en particulier le pouvoir en place et la CENI à entendre la voix du pays réel.
On peut tout reprocher aux prélats, sauf justement leur connexion avec le Congo profond. Ce pays réel par opposition au pays légal qui perçoit les élections par le prisme de tous les désenchantements accumulés depuis 2006 faute de dividende électoral. Eternels dindons de la farce, les électeurs sont dépités par des cycles voire des cirques électoraux qui ne profitent qu’aux élus.
Rien ne garantit que ce formalisme électoral dénué de résultat en terme de requalification de l’ordinaire fort peu enviable de la majorité silencieuse va continuer ad vitam aeternam. « On ne peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps« , mettait en garde Abraham Lincoln, seizième président des Etats-Unis d’Amérique.[/justify]
Sans abuser de comparaison qui n’est pas raison, à la lumière des cas gabonais et zimbabwéen et de la lame de fond populaire en Afrique de l’Ouest, il appert qu’être à l’écoute du pays profond, mener des processus électoraux inclusifs en amont permet de baliser la voie pour l’après-élection. Et donc éventuellement de désamorcer la bombe post-électorale. Lorsque Mgr Nshole sonne ce tocsin-là, tout celui qui a des oreilles a intérêt à l’entendre.
"Présidentielle en décembre 2023 : Denis Mukwege va-t-il être écarté de la course à la présidentielle ? - 29.08.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126289_presidentielle_en_decembre_2023_denis_mukwege_va_t_il_etre_ecarte_de_la_course_a_la_presidentielle.html
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= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126282_elections_2023_la_belgique_va_bientot_envoyer_des_observateurs_electoraux_en_rdc.html
Compatriotiquement!
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Re: QUESTION ÉLECTORALE EN QUESTION VUE DE L'OPPOSITION DIVISÉE ET NOTAMMENT DES OBSERBATEURS QUI SCRUTENT LES ACTES DU POUVOIR CONTRE ELLE...
"Forum des As : « Processus électoral, Attaques physiques contre des personnalités politiques, procédures judiciaires politisées... les USA inquiets !» - 31/08/2023 m
= https://www.radiookapi.net/2023/08/31/actualite/revue-de-presse/forum-des-processus-electoral-attaques-physiques-contre-des
Le président de la CENI échange le 30 juin 2023 avec les leaders de l’opposition sur le processus électoral.
CENI
Revue de presse kinoise du jeudi 31 août 2023.
Des journaux parus ce jeudi à Kinshasa reviennent sur le processus électoral en cours.
Forum des As rapporte que la RDC doit normalement connaître son quatrième cycle électoral en décembre prochain. Face à cet enjeu de taille, note ce quotidien, l'ambassade des États-Unis d’Amérique a, dans un communiqué de presse rendu public, mercredi 30 août, exprimé ses inquiétudes suite aux rapports d'attaques physiques contre des personnalités politiques, de harcèlement de partisans, de procédures judiciaires politisées, et de détentions arbitraires qui pourraient réduire les opportunités en faveur des candidats pendant le processus électoral et saper la confiance du public en la capacité du gouvernement à garantir des élections libres, équitables, et pacifiques. « Nous exhortons le gouvernement à utiliser tous les moyens nécessaires pour garantir des conditions équitables pour tous les candidats et à respecter pleinement les procédures légales et le droit à un procès équitable pour les personnes en détention. Nous encourageons la CENI à publier les listes électorales, les informations liées au budget et la cartographie électorale dès que possible pour démontrer son engagement envers la transparence et la responsabilisation », indique l’ambassade américaine, citée par ce tabloïd. Par ailleurs, souligne ce portail, la représentation diplomatique américaine condamne le harcèlement et la marginalisation des femmes candidates. Et elle appelle toutes les parties prenantes à prévenir et dénoncer les violences et les agressions à l'encontre des femmes candidates, ainsi qu'à rejeter les incitations à la violence et de condamner l'utilisation des discours de haine qui sèment la discorde pendant cette période électorale, ajoute ce journal.
Sur la même page, note l’Avenir, la CENI porte à la connaissance de l'opinion publique que, dans le cadre des préparatifs des scrutins combinés directs du 20 décembre 2023, elle procède au recrutement du personnel opérationnel temporaire sur toute l'étendue du territoire national suivant un chronogramme. Pour éviter l'engouement devant les antennes de la CENI, écrit ce quotidien, il est vivement recommandé aux candidats de postuler en ligne sur le site officiel de la CENI : www.ceni.cd, en cliquant sur la rubrique « recrutement ». Selon ce tabloïd, le recrutement est ouvert aux nouvelles unités qui désirent travailler lors de prochains scrutins et aux anciens agents électoraux temporaires qui ne se sont pas compromis lors des opérations passées. Ce portail précise que le dossier de candidature doit comprendre la lettre de motivation, le curriculum vitae et la photocopie du titre scolaire ou académique. La maîtrise de l'outil informatique est un atout majeur pour les différents candidats, fait savoir ce journal qui cite le communiqué de cette institution d’appui à la démocratie. Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Dans le souci de ne pas compromettre l'éducation de la jeunesse congolaise en cette période scolaire, souligne l’Avenir, les chefs d'établissements scolaires ne sont pas concernés par le recrutement du personnel opérationnel temporaire actuel.
A l’allure où évolue le processus électoral, le Potentiel estime que les dubitatifs sont de plus en plus convaincus de la capacité de Denis Kadima et son équipe à organiser les scrutins dans les délais. C'est dire que la CENI, explique ce quotidien, malgré les sirènes retentissantes dans un sens ou dans l'autre, est restée focus sur l'objectif. Ce tabloïd se réjouit que tout est fait suivant un chronogramme précis, étape par étape, à l'instar de la convocation de l'électorat pour la présidentielle, le 1er septembre 2023. Des efforts, du reste, salués par les États-Unis d'Amérique, via son ambassade à Kinshasa. Ainsi, note ce portail, les États-Unis encouragent la CENI à publier les listes électorales, les informations liées au budget et la cartographie électorale dès que possible pour démontrer son engagement envers la transparence et la responsabilisation. Pour les États-Unis d'Amérique qui réitèrent d'ailleurs leur appui à la RDC aux cours des derniers mois de ce cycle électoral, rappelle ce quotidien, les élections de décembre sont une occasion cruciale pour la RDC de consolider ses importants acquis. Dans une telle perception, pense le Potentiel, la mission de Dénis Kadima est bien délicate. Et le patron de cette institution d’appui à la démocratie en avait déjà pris la mesure dès sa désignation, en identifiant des défis pour qui méritaient et méritent encore une attention particulière, poursuit ce journal.
C’est dans ce cadre que l’ancien vice-président de la CENI, Norbert Basengezi, cité dans les colonnes de la Prospérité, appelle au soutien à l’équipe de Kadima. Récemment élu président du ministère des laïcs protestants (Milapro), indique ce quotidien, Basengezi a tenu à exprimer ses sentiments au regard de la conduite du processus électoral, appréciant les efforts considérables déployés dans les préparatifs des élections du 20 décembre 2023. Pour lui, note ce tabloïd, l’actuelle CENI devra être encouragée et soutenue par tous en vue de la tenue des scrutins dans le délai constitutionnel. Selon ce journal, l’hôte du numéro un de la CENI n’a pas tari d’éloges à l’endroit de l’actuelle équipe de la CENI pilotée par Denis Kadima Kazadi.
= https://www.opinion-info.cd/scrutin/2023/08/30/rdc-lapproche-des-elections-les-usa-choques-par-les-detentions-arbitraires-et
"En RDC, Mukwege plus politique que jamais, mais toujours pas candidat - 28.08.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1476933/politique/en-rdc-mukwege-plus-politique-que-jamais-mais-toujours-pas-candidat/
Dans une adresse à Bukavu, le prix Nobel de la paix 2018 s’est dit « inquiet » pour le processus électoral, et il a souhaité galvaniser la jeunesse. Esquisse d’une candidature ?
Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.
Denis Mukwege a exhorté les jeunes Congolais à se mobiliser pour la « refondation » de la RDC. :copyright: Damien Glez
« Indignez-vous ! » : le slogan francophone mythique de ce début de millénaire charriait le conseil d’un vétéran exonéré de toute obligation politique – Stéphane Hessel, alors âgé de 92 ans – à l’attention d’une jeunesse sous-politisée. C’est la posture que Denis Mukwege reprend aujourd’hui à son compte, en exhortant les jeunes de RDC à s’indigner face au « mal ». C’est au Sud-Kivu, à la Fondation Panzi de Bukavu, que s’exprimait, ce 27 août, le gynécologue congolais.
À LIREPrésidentielle en RDC : les grandes manœuvres des soutiens de Denis Mukwege
Ce « mal » dont parle le prix Nobel de la paix est le danger de dévoiement d’un processus électoral déjà fragile. Quatre mois avant les différents scrutins toujours prévus en décembre, le docteur Mukwege s’en est pris aux cartes d’électeurs dont certaines se seraient déjà effacées, depuis la révision du fichier électoral. Il considère ce couac technique comme le signe d’un désastre redouté. Il évoque même des « élections qui étaient préparées pour être fraudées ». Et de convoquer l’histoire en déclarant que, en dépit du crépi démocratique badigeonné depuis la chute du maréchal Mobutu, « depuis 1885 à ce jour, les Congolais n’ont jamais choisi leurs dirigeants ».
Appel à la « refondation »
Partisan d’une rupture avec le silence résigné mais coupable, Denis Mukwege invite les détenteurs de cartes d’électeurs effacées à « manifester pour dire : “Si vous avez payé des mauvaises cartes d’électeurs vous devez assumer la responsabilité.” » Face à cet appel au sursaut pour la « refondation » de la RDC, la question est, plus que jamais, sur toutes les lèvres : le gynécologue et militant des droits humains va-t-il se cantonner à la posture observatrice de l’auteur d’Indignez-vous ! ?
À LIREDenis Mukwege, le goût du risque
À l’approche de ce rendez-vous dominical de la Fondation Panzi, au lendemain de la confirmation, par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), de la candidature du président sortant Félix Tshisekedi, certains des louangeurs de Mukwege avaient espéré que leur idole descendrait officiellement dans l’arène électorale. Que nenni, mais son entourage n’exclut toujours pas une candidature…
« L’homme qui répare les femmes » va-t-il ausculter maintenant le Congo, en briguant la magistrature suprême ? Peut-être lui-même n’est-il pas encore décidé, tant il semble convaincu des risques de manipulation électorale et d’émiettement des candidatures d’opposition. Si c’est le cas, il ne lui reste plus que quelques semaines pour trancher, à moins qu’advienne le « glissement » parfois supposé du calendrier.
""processus electoral en rdc : Attaques physiques contre des personnalités politiques, procédures judiciaires politisées…, les USA inquiets ! - 31/08/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/08/processus-electoral-en-rdc-attaques-physiques-contre-des-personnalites-politiques-procedures-judiciaires-politisees-les-usa-inquiets/
La République démocratique du Congo doit normalement connaître son quatrième cycle électoral en décembre prochain. Face à cet enjeu de taille, l’ambassade des États-Unis a, dans un communiqué de presse rendu public, hier mercredi 30 août, exprimé ses inquiétudes suite aux rapports d’attaques physiques contre des personnalités politiques, de harcèlement de partisans, de procédures judiciaires politisées, et de détentions arbitraires qui pourraient réduire les opportunités en faveur des candidats pendant le processus électoral et saper la confiance du public en la capacité du gouvernement à garantir des élections libres, équitables, et pacifiques.
« Nous exhortons le gouvernement à utiliser tous les moyens nécessaires pour garantir des conditions équitables pour tous les candidats et à respecter pleinement les procédures légales et le droit à un procès équitable pour les personnes en détention. Nous encourageons la CENI à publier les listes électorales, les informations liées au budget et la cartographie électorale dès que possible pour démontrer son engagement envers la transparence et la responsabilisation » peut-on lire dans le communiqué.
Par ailleurs, la représentation diplomatique américaine condamne le harcèlement et la marginalisation des femmes candidates. Et appelle toutes les parties prenantes à prévenir et dénoncer les violences et les agressions à l’encontre des femmes candidates, ainsi qu’à rejeter les incitations à la violence et de condamner l’utilisation des discours de haine qui sèment la discorde pendant cette période électorale. Tout en félicitant les autorités congolaises pour les efforts constants de la Commission électorale nationale indépendante à respecter son calendrier électoral. » Nous encourageons la CENI à publier les listes électorales, les informations liées au budget et la cartographie électorale dès que possible pour démontrer son engagement envers la transparence et la responsabilisation « .
FST
[img(694px,230px)]https://i0.wp.com/www.forumdesas.net/wp-content/uploads/2023/08/Attaques-2.jpg?resize=624%2C207&ssl=1[/img
"Partis politiques : l'Ecidé de Martin Fayulu non partant pour un quelconque dialogue politique - 30.08.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126329_partis_politiques_l_ecide_de_martin_fayulu_non_partant_pour_un_quelconque_dialogue_politique.html
"Le » variant » gabonais …- 31/08/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/08/le-variant-gabonais/
Pour sûr. L’épidémie » kaki » est de retour en Afrique. Parti de l’Ouest du Continent, le virus de coup d’Etat atteint l’Afrique centrale.
Lame de fond populaire ? Assurément. A en juger par des scènes de liesse populaire qui contrastent avec le suffrage élevé que s’attribuent nombre de chefs d’Etats africains qui organisent ou financent – pour le coup, c’est du pareil au même- le rituel électoral qui tient lieu de démocratie.
Grande muette rime avec grande gueule ? Incontestablement. Cet oxymore a la cote en Afrique où de Conakry à Libreville en passant notamment par Bamako, Ouagadougou et Niamey, les militaires s’érigent en alternative au formalisme électoraliste qui se traduit par des scrutins sans incidence positive sur le quotidien des populations.
Si l’épidémie est foncièrement la même en terme de nature, elle présente tout de même moult variants selon les spécificités des pays. Le » variant » gabonais fait figure de cas d’école. Car, il concentre quantité de facteurs aggravants de l’épidémie. A savoir l’usure du pouvoir -plus de 55 ans du régime des Bongo-, le présidentialisme très tropical sous des dehors d’un régime semi-présidentiel, un rituel électoral sans véritable alternance dont les Africains connaissent le modus operandi par cœur…On comprend dès lors que la majorité des Gabonais aient salué la mise à l’écart du Président Bongo.
Reste qu’une fois l’euphorie -aussi légitime que compréhensible- passée, viendra le temps de questions. Peut-on faire du neuf avec du vieux ? Allusion au pedigree du tombeur d’Ali Bongo. Le Général Oligui Nguéma est, en effet, un homme du sérail, un membre éminent du versant militaire de la nomenklatura gabonaise depuis Bongo père ! Ira-t-il jusqu’à se faire hara kiri, c’est-à dire balayer un système dont il est objectivement l’un des piliers ?
L’autre interrogation se rapporte à la démarche même du groupe d’officiers putschistes. Pourquoi n’avoir pas obligé le CGE (Centre gabonais des élections) à révéler la vérité des urnes ? Ce qui aurait permis de savoir qui a obtenu combien de suffrages exprimés. Et, proclamer l’opposant Albert Ondo Ossa Président au cas où il aurait gagné la présidentielle.
En annulant le scrutin et en mettant hors- jeu toute la classe politique y compris l’opposition, les militaires n’ont-ils pas subtilement conservé un pouvoir qu’ils partageaient déjà avec le PDG d’Ali Bongo ? Les cris d’allégresse des Gabonais ne servent-ils pas inconsciemment à couvrir les bruits de bottes d’une révolution de palais, façon déshabiller Pierre pour habiller Paul destinée à anticiper la contagion du » versant ouest-africain » ?
L’heure n’a-t-elle pas sonné pour les Africains d’en finir avec des leurres et alibis démocratiques faits de systèmes politiques clés en mains avec des dirigeants extravertis ? Trêve de questions. Voyons voir comment le variant gabonais va…évoluer.
= https://lepotentiel.cd/2023/08/30/elections-dans-les-delais-denis-kadima-convainc-les-dubitatifs-dhier/
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Re: QUESTION ÉLECTORALE EN QUESTION VUE DE L'OPPOSITION DIVISÉE ET NOTAMMENT DES OBSERBATEURS QUI SCRUTENT LES ACTES DU POUVOIR CONTRE ELLE...
Malgré les critiques acerbes de l’opposition et de la société civile, malgré les prophéties de malheur sur des risques sociaux et politiques post-électoraux, Kadima fonce et dit sans effet à l'apocalypse chantée ici et là, il tient à organiser ses élections dans les délais. Vaille que vaille ?
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"En RDC, des élections le 20 décembre, vaille que vaille - 05.09.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1479163/politique/en-rdc-des-elections-le-20-decembre-vaille-que-vaille/
En convoquant le corps électoral pour la présidentielle, la commission électorale s’engage à organiser les scrutins dans les délais constitutionnels, malgré des critiques de l’opposition et de la société civile.
Denis Kadima entrevoit-il le bout du tunnel, lui qui, dans une interview accordée à Jeune Afrique, avait dit avoir « hâte d’en finir avec ces élections » ? Le 1er septembre, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a officiellement convoqué le corps électoral pour le scrutin présidentiel du 20 décembre.À LIREDenis Kadima, le maître du temps en RDC
« À ces prophètes de malheur qui espèrent et affirment à haute voix que la Ceni sera la cause d’un violent conflit postélectoral, qui justifierait une grave instabilité politique et qui conduirait à un changement de régime antidémocratique, nous répondons simplement en deux mots : sans effets », a-t-il lancé depuis le QG de la Ceni en pleine réfection. Dans sa ligne de mire : la mission d’observation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et de l’Église du Christ au Congo (ECC).
« Audit citoyen »
Le 3 août dernier, alors que Denis Kadima rencontrait la sous-secrétaire d’État américaine par intérim, Victoria Nuland, une délégation de cette mission d’observation – emmenée notamment par Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco – se proposait de mener un « audit citoyen » du fichier électoral pour « garantir des élections inclusives et honnêtes ». Une demande à laquelle la Ceni n’a pas souhaité donner suite.
Les jours suivants, Mgr Donatien Nshole a publiquement mis en garde contre le risque d’une « révolution qui n’attendra qu’un leader courageux », si la Ceni ne « comprend pas la pertinence des propositions formulées ».
À LIREEntre Félix Tshisekedi et l’Église, le bras de fer aura-t-il lieu ?
En juillet, l’institution électorale avait déjà réservé une même fin de non-recevoir à quatre candidats de l’opposition — Martin Fayulu, Delly Sesanga, Matata Ponyo Mapon et Moïse Katumbi — qui avaient plaidé, après avoir rencontré Denis Kadima le 30 juin, pour l’organisation d’un nouvel audit du fichier électoral par un organisme international.
En effet, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) s’étant désistée au motif que les délais étaient « trop courts », la commission électorale avait recruté cinq experts pour auditer le fichier électoral, en mai dernier. Mais qualifiés d’« amis de Kadima », ils n’ont jamais été crédibles aux yeux de l’opposition.
Boycott
C’est ce refus catégorique de la Ceni de procéder à un nouvel audit qui a poussé Martin Fayulu à refuser de prendre part au processus électoral. Campant sur sa position, il n’a pas présenté de candidats pour les législatives ni pour les provinciales et les municipales. Il se retrouve en cela sur la même ligne que Joseph Kabila et ses alliés du Front commun pour le Congo (FCC) qui, depuis le début des opérations d’enregistrement des électeurs, boycottent le processus, réclamant des changements dans la composition de la Ceni et jusque parmi les juges de la Cour constitutionnelle.À LIREEn RDC, Martin Fayulu fait cavalier seul dans la dernière ligne droite
Malgré les critiques, Denis Kadima et son équipe ont donc choisi d’avancer. La convocation de l’électorat pour la présidentielle marque, selon le successeur de Corneille Nangaa, un « tournant important » pour la tenue des scrutins dans les délais prévus par la Constitution. Lui qui a plusieurs fois répété que « le glissement ne faisait pas partie de son vocabulaire » n’a pas caché sa satisfaction, ce 1er septembre. Même l’aspect financier ne semble plus poser problème, alors qu’en juin dernier, Denis Kadima parlait d’un retard d’au moins six mois dans le financement des opérations électorales.
Et quid des contraintes sécuritaires ? Dans les territoires de Rutshuru et Masisi (Nord-Kivu) et de Kwamouth (Maï-Ndombe), le niveau de violence n’a pas permis l’enregistrement des électeurs. Et si la Ceni laisse entendre qu’une normalisation de la situation est encore possible dans les régions jouxtant Kinshasa, ce n’est pas le cas dans plusieurs zones de l’est du pays, que continuent d’occuper les rebelles du M23 malgré la présence de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC, en anglais).
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Dernière édition par ndonzwau le 6/9/2023, 9:29 pm, édité 1 fois
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