QUE SONT LES MILICES WAZALENDO QUI ONT INFLIGÉ DES REVERS AU M23 ? FONT-ILS MIEUX QUE LES FARDC DEVRAIENT FAIRE ? QUE DIT LE GOUVERNEMENT ?
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QUE SONT LES MILICES WAZALENDO QUI ONT INFLIGÉ DES REVERS AU M23 ? FONT-ILS MIEUX QUE LES FARDC DEVRAIENT FAIRE ? QUE DIT LE GOUVERNEMENT ?
QUE SONT LES MILICES WAZALENDO QUI ONT INFLIGÉ DES REVERS AU M23 ? FONT-ILS MIEUX QUE LES FARDC DEVRAIENT FAIRE ? QUE DIT LE GOUVERNEMENT ?
Les 'WAZALENDO' (= patriotes en swahili) sont ces groupes d'autodefense locale des jeunes ou presque principalement dans le Nord-Kivu qui ont commencé à se réunir en barrages à l'avancée des M23 soutenus par le Rwanda qui ne manquent de tuer et de maltraiter les populations de leurs villages et occupent un bon territoire au Nord-Kivu. Ils combattent mais ne sont pas exactement un groupe armé avec des buts politiques, en ce sens ils ont été soit instrumentalisés et attaqués par le pouvoir et ses forces soit sont l'objet des attaques politiques du M23 et du Rwanda.
Aujourd'hui leurs actions courageuses ont nettoyé le Masisi des M23, le travail que devraient faire les troupes royalistes.
Question : où en sommes- nous et comment devrait réagir le pouvoir en place ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Les 'WAZALENDO' (= patriotes en swahili) sont ces groupes d'autodefense locale des jeunes ou presque principalement dans le Nord-Kivu qui ont commencé à se réunir en barrages à l'avancée des M23 soutenus par le Rwanda qui ne manquent de tuer et de maltraiter les populations de leurs villages et occupent un bon territoire au Nord-Kivu. Ils combattent mais ne sont pas exactement un groupe armé avec des buts politiques, en ce sens ils ont été soit instrumentalisés et attaqués par le pouvoir et ses forces soit sont l'objet des attaques politiques du M23 et du Rwanda.
Aujourd'hui leurs actions courageuses ont nettoyé le Masisi des M23, le travail que devraient faire les troupes royalistes.
Question : où en sommes- nous et comment devrait réagir le pouvoir en place ?
"Les Wazalendo, ces jeunes qui combattent le M23 - 14/04/2023
= https://amp.dw.com/fr/wazalendo-groupe-de-jeunes-rebelles-motivations-m23-fardc/a-65313895
Des blocages de routes et des manifestations spontanées ont eu lieu après des arrestations d'une soixantaine de jeunes Wazalendo par les FARDC.
La province du Nord-Kivu dont la capitale est Goma (en image) fait face aux assauts des rebelles du M23[mage : Augustin Wamenya/AA/picture alliance[
Ces jeunes sont regroupés en groupe d'autodéfense. Wazalendo, qui littéralement signifie "patriotes" en Kiswahili, est l'appellation attribuée à ces jeunes qui se réunissent désormais dans presque chaque localité du Nord-Kivu depuis la résurgence de la rébellion du M23 en janvier 2022.
S'ils combattent, ces jeunes ne constituent pas un groupe armé avec des buts politiques comme le seraient d'autres dans la région, rassure Patrice Kubutanwa, analyste sociopolitique et juriste congolais.
]Ecoutez les explications de Zanem Nety Zaidi, le correspondant de la DW à Goma
"Les Wazalendo ne sont pas une milice, encore moins un groupe armé, explique l’analyste à la DW. Ce sont seulement des groupes de jeunes patriotes qui se sont mis ensemble dans le but de défendre leurs milieux naturels contre l'agression rwandaise et les rebelles du M23. D'ailleurs, ce qui nous intrigue, c'est le fait de voir que l'armée congolaise, les FARDC, sont en train de les traquer et les mettre en prison. C'est ce que nous ne comprenons pas."
Aucun contrat avec les FARDC
Tout le monde doit respecter le cessez-le-feu, répond l'armée, qui assure aussi ne pas crontrôler ou avoir passé de contrats avec le Wazalendo.
Jean-Marie Muzalendo, chef de groupe wazalendo, confirme, mais ne comprend pas les réactions des militaires et les arrestations.
"Nous venons d'être arrêtés par les FARDC parce qu'elles nous accusent de détenir illégalement des armes, raconte Jean-Marie Muzalendo à la DW. Nous combattons avec nos armes blanches comme vous le voyez ici, et les quelques armes de guerre que nous avons, nous les récupérons des mains des rebelles que nous parvenons à neutraliser. Si nous étions en collaboration avec les FARDC, nous aurions des armes sophistiquées et même des belles tenues. Mais regardez comment nous sommes habillés."
Kinja Bonane, acteur de la nouvelle société civile du Congo s'en prend aussi aux FARDC. "L'armée devrait être clémente envers ces jeunes qui, contre vents et marées, se battent pour défendre leurs entités", insiste-t-il.
Jeudi (13.04.2023), le chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi a exclu tout dialogue avec les rebelles du M23
Image : GLODY MURHABAZI/AFP via Getty Images
Appels à la libération des jeunes Wazalendo
Kinja Bonane redoute même désormais que d'autres jeunes Wazalendo s'attaquent aux FARDC sur leurs compagnons arrêtés ne sont pas libérés.
"Que dit notre constitution à ce sujet ? Chaque Congolais a le devoir de défendre sa patrie en cas d'agression extérieure ; c'est ce que ces gens sont en train de faire. Cher commandant des opérations Sokola 2, ayez le courage de libérer ces gens sans condition, parce que je ne doute pas que les forces résistantes vont s'en prendre à vous", explique-t-il. Un message répété dans la rue à Goma.
"M23, FARDC, milices… Regain de tensions autour de Goma - 06.10.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1490128/politique/m23-fardc-milices-regain-de-tensions-autour-de-goma/
Des affrontements entre groupes armés ont repris autour de la capitale du Nord-Kivu depuis le 1er octobre. Le mouvement rebelle accuse l’armée congolaise d’être passée à l’offensive, ce que les autorités démentent.
Un membre des FARDC, près de Goma, le 18 septembre 2023. :copyright: ALEXIS HUGUET / AFP
Le cessez-le-feu entre le M23 et l’armée congolaise tient toujours, mais seulement à un fil. Depuis le dimanche 1er octobre, des combats ont été signalés dans plusieurs localités autour de Goma, comme dans la matinée de ce vendredi 6 octobre. Des vidéos d’hommes en armes pullulent sur les réseaux sociaux sans que l’on sache toujours très bien qui affronte qui.
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Le mouvement rebelle, soutenu selon les Nations unies et le gouvernement congolais par le Rwanda, a été le premier à faire état de ces affrontements, accusant « les forces du gouvernement de Kinshasa » d’avoir attaqué les premières « les villages de Bumba, Kirumbu, Kibarizo et Kilorirwe », dans le territoire du Masisi. Le M23 a signalé de nouvelles offensives de « la coalition du gouvernement de Kinshasa », les 4 et 5 octobre.
[bQui a lancé les hostilités ?[/b]
Dans un nouveau communiqué publié le 5 octobre, le M23 a même accusé le contingent burundais de la force régionale de l’EAC de prendre part à ces combats. Des accusations qui ont été à chaque fois démenties par les autorités congolaises, par la voix du porte-parole du nouveau gouverneur du Nord-Kivu, Peter Cirimwami Nkuba. Les FARDC ont elles-mêmes accusé les rebelles d’avoir visé aux mortiers leurs positions à Kibumba. Selon nos informations, un poste avancé de l’armée situé sur la RN2 à une trentaine de kilomètres au nord de Goma a bien été la cible de tirs de mortiers, ce vendredi. Des instructeurs roumains, membres d’une société de sécurité privée dirigée par l’ancien légionnaire Horațiu Potra, se trouvaient alors sur place.
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Alors qui affronte vraiment le M23 et qui a lancé les hostilités ? Selon diverses sources sécuritaires, les combats ont débuté dans une zone où est active l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS). Créée en 2010 à partir d’une des trois ailes des Patriotes résistants congolais (Pareco), l’APCLS s’est imposée comme l’un des principaux groupes Maï-Maï de l’est de la RDC, sous le commandement du général autoproclamé Janvier Karairi.
« L’APCLS affronte le M23 avec le soutien de groupes d’auto-défense, comme la coalition Abazungu et la faction Nduma défense du Congo-Rénové (NDC-R) de Guidon Shimiray Mwissa », explique une source diplomatique en poste à Goma. Guidon Shimiray apparaît même dans une vidéo diffusée le 5 octobre sur les réseaux sociaux, mais que nous ne sommes pas en mesure de dater. On le voit s’extraire d’un véhicule de l’armée en tenue militaire, une écharpe aux couleurs de la RDC lui ceignant le torse.
Guerre par procuration ?
À l’heure actuelle, il n’y a néanmoins aucune preuve de l’implication des FARDC dans ces combats. Mais le rôle de l’armée congolaise pose question. L’action de l’APCLS ne lui permet-elle pas de mener une guerre par procuration contre le M23 ?
Car la milice, qui recrute au sein de la communauté hundé et a entretenu des relations cordiales avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) pendant de nombreuses années, a rejoint la nébuleuse des groupes dits patriotes, qui se battent contre le M23. Une coalition qui comprend également les Nyatura Abazungu de l’Alliance des nationalistes congolais pour la défense des droits humains (ANCDH/AFDP) de Jean-Marie Bonane ou encore le NDC-R de Guidon Shimiray Mwissa.
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Les 8 et 9 mai 2022, des représentants de ces groupes ont ainsi scellé un pacte de non-agression lors d’une rencontre organisée à Pinga, localité du Nord-Kivu située entre les territoires de Walikale et de Masisi. Une réunion à laquelle a participé Salomon Tokolonga, un colonel de l’armée congolaise, alors chargé des opérations et du renseignement militaire du 3411e régiment. Selon Human Rights Watch (HWR), deux commandants supérieurs des FDLR auraient également été présents.
Ultimatum des FARDC
Un homme est soupçonné d’être l’organisateur de ce que l’on appelle le « Pacte de Pinga » : Peter Cirimwami Nkuba, le nouveau gouverneur du Nord-Kivu. Depuis sa prise de fonction, le 29 septembre, le général-major se montre très vindicatif à l’encontre du M23. Le 23 septembre, il a reçu la coalition des groupes armés à Mubambiro, officiellement pour les sensibiliser au Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation (P-DDRCS).
« Nous sommes prêts à déposer les armes sur ordre du chef de l’État. Il est temps de chercher la paix ici chez nous. Si les M23 sont réellement des Congolais, qu’ils déposent les armes et qu’ils entrent dans le processus », a notamment déclaré Guidon Shimiray Mwissa. Une semaine plus tard, les combats reprenaient.
Dans leur dernier rapport paru en juin, le groupe d’experts des Nations unies sur la RDC écrivait que « la participation des groupes armés avait été organisée, coordonnée et soutenue par des officiers supérieurs des FARDC ».
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Ce regain de tension intervient alors qu’a pris fin, le 24 septembre, un ultimatum lancé par les FARDC intimant le groupe rebelle de libérer les zones occupées. Quelques jours plus tard, le porte-parole du gouverneur du Nord-Kivu avait accusé le M23 d’avoir pris le contrôle de plusieurs localités.
« Le M23 a réoccupé certaines positions en réponse à la pression des milices d’auto-défense Wazalendo et de celles de l’APCLS dans le Masisi. Une négociation a permis de leur faire quitter leurs positions de Kibumba », nous avait alors déclaré une source militaire congolaise. Kibumba est souvent considéré comme l’un des derniers verrous avant Goma.
"RDC: des combats entre le M23 et les milices Wazalendo signalés dans le Masisi
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231006-rdc-des-combats-entre-le-m23-et-les-milices-wazalendo-signal%C3%A9s-dans-le-masisi
Dans l’est de la RDC, dans la province du Nord-Kivu, des affrontements opposent les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon Kinshasa et plusieurs rapports des experts des Nations unies, et des groupes armés locaux. Des combats qui s’inscrivent dans une montée de tension dans la région ces derniers jours.
]Depuis deux jours, c’est dans le Masisi, dans la province du Nord-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo, que les combats ont lieu, plus précisément dans les environs de la cité de Kitshanga (image d'illustration). :copyright: AFP/Alexis Huguet
Depuis deux jours, c’est dans le Masisi, dans la province du Nord-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo, que les combats ont lieu. Plus précisément dans les environs de la cité de Kitshanga, point d’étape sur la route qui relie Saké, à l’ouest de Goma, à Butembo, dans le nord de la province. Ces affrontements, sur plusieurs fronts, opposent le M23 à des groupes d’autodéfense rebaptisés ces derniers mois Wazalendo, mais difficile de savoir exactement quel camp contrôle quel territoire tant la situation est confuse.
Mouvements de population
Jeudi 5 octobre, la société civile signalait des mouvements de population dans ces zones. « Des civils sont partis vers Kitshanga, et Mweso, certains se cachent dans les collines environnantes », confiait un responsable. La société civile qui évoque aussi des renforts arrivés côté M23 du Rwanda en passant par le territoire voisin du Rutshuru.
Des combats qui n’engagent pas les forces armées congolaises, tient à préciser le colonel Ndjike. Le porte-parole des FARDC dans le Nord-Kivu dénonce une nouvelle fois les violations du cessez-le-feu par le M23. La semaine dernière, il avait déjà accusé le groupe rebelle de se déployer sur de nouvelles positions autour de Goma, la capitale provinciale.
À lire aussiLa RDC présente son nouveau «livre blanc» sur «l'ampleur de la catastrophe» dans l’est du pays
"Combats entre Wazalendo et M23 : la position du gouvernement est connue - 08.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/08/combats-entre-wazalendo-et-m23-la-position-du-gouvernement-est-connue
"Agression dans l’Est: pressés par les « Wazalendo », les M23/RDF abandonnent plusieurs positions à Masisi - 5 octobre 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/10/05/agression-dans-lest-presses-par-les-wazalendo-les-m23-rdf-abandonnent-plusieurs-positions-a-masisi.html/142807/amp/
"“Wazalendo vs M23-RDF : affrontements violents et résistance héroïque à Kitchanga” - octobre 8, 2023 f
= https://fatshimetrie.org/blog/2023/10/08/wazalendo-vs-m23-rdf-affrontements-violents-et-resistance-heroique-a-kitchanga/
"Combats entre Wazalendo et M23 : la position du gouvernement est connue - 08.10.2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/10/08/combats-entre-wazalendo-et-m23-la-position-du-gouvernement-est-connue
"Offensive surprise des Wazalendo contre le M23 : une poudrière sous haute surveillance - 7 octobre 2023
= https://www.agoragrandslacs.net/offensive-surprise-des-wazalendo-contre-le-m23-une-poudriere-sous-haute-surveillance/
"RDC: une dizaine de morts lors d’affrontements entre le M23 et des groupes d’autodéfense - 7 août 2023AFP277
= https://afrique.lalibre.be/78264/rdc-une-dizaine-de-morts-lors-daffrontements-entre-le-m23-et-des-groupes-dautodefense/
"Nord-Kivu : le gouvernement dénonce la création par le Rwanda de faux groupes se revendiquant "Wazalendo" - 10.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/10/nord-kivu-le-gouvernement-denonce-la-creation-par-le-rwanda-de-faux-groupes-se
= https://www.sudexpressmedia.com/securite/2023/09/08/wazalendo-alerte-le-gouvernement-sur-la-creation-de-faux-wazalendo
"RDC: les combats s'intensifient entre le M23 et les groupes d'autodéfense dans le Nord-Kivu - 10.10.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231010-rdc-les-combats-s-intensifient-entre-le-m23-et-les-groupes-d-autod%C3%A9fense-dans-le-nord-kivu
Depuis le 1er octobre, les affrontements se sont intensifiés dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi, opposant le M23 aux combattants pro-gouvernementaux Wazalendo. Les combats se sont en particulier concentrés dans le territoire de Masisi, notamment dans la zone de santé de Mweso, ainsi que dans le territoire de Rutshuru.
Une vue aérienne de Kitchanga, en avril 2019. AFP - ALEXIS HUGUET
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
La scène se déroule dans la cité de Kitchanga. Coiffé d'un béret assorti à son treillis vert, l’un des commandants de la force dite d'autodéfense s’adresse depuis sur une estrade de fortune aux civils encore présents dans cette ville qu’il vient de reprendre au M23 avec ses compagnons. L’homme sollicite la collaboration de la population. Il réclame également le soutien de l'armée pour lutter, dit-il, contre le M23.
Ces groupes dit d’« autodéfense » ont conquis d'autres villages au cours des derniers jours. Jusqu'à hier, ces groupes combattaient sur plusieurs fronts. Les affrontements se sont particulièrement concentrés sur l'axe Burungu-Kilorirwe et Kitshanga-Mweso dans le territoire de Masisi, selon Ocha. D’autres combats se sont déroulés sur l'axe Mabenga-Kiwanja, Ishasha-Kiwanja et Rugarama-Kiwanja dans le territoire de Rutshuru.
Selon des sources humanitaires, depuis le 1er octobre et la recrudescence de la violence armée dans le territoire de Masisi, au moins 20 civils ont été tués et plus de 30 autres blessés. Plus de 80 000 personnes ont par ailleurs été contraintes de fuir leur domicile en huit jours, précisent ces sources onusiennes.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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Dernière édition par ndonzwau le 16/10/2023, 9:10 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: QUE SONT LES MILICES WAZALENDO QUI ONT INFLIGÉ DES REVERS AU M23 ? FONT-ILS MIEUX QUE LES FARDC DEVRAIENT FAIRE ? QUE DIT LE GOUVERNEMENT ?
COMBLE DE LA MAUVAISE FOI OU PLUTÔT DU COMPLOT, LES AMÉRICAINS ET UHURU KENYATTA ACCOURENT POUR RÉCLAMER UNE SOLUTION POLITIQUE AU MOMENT OÙ LES WAZALENDO DIGNES FILS DU PAYS VONT DE SUCCÈS EN TRIOMPHE FACE A L'HORRIBLE M23 RWANDAIS, ILS VIENNENT DE LE CHASSER DU MASISSI...
C'est quoi la solution politique, entre qui et qui, les Usa fidèles alliés du Rwanda ne sont-ils les plus habilités à l'imposer dans notre Nord-Kivu si longtemps ensanglanté ???
Tenez pour faire court ! Les principaux protagonistes dans la guerre de l'Est sont la RDC, le Rwanda, l'Ouganda et maintenant les pays de l'EAC via leur force sur place sans compter bien sûr leurs parrains occidentaux dont d'abord les Usa et le RU. Mais que sont leurs revendications respectives, les causes qui alimentent les violences ? Elles sont connues ayant un seul débouché, le territoire Congolais comme réservoir materiel et géographique. Du coup ce sont les revendications de la RDC qui comptent plus que d'autres, elles exigent d'abord le "deguerpissement" de territoire Conholais de tous les etrangers mais les intérêts sournois des Rwandais, Ougandais, EAC ainsi que ceux de leurs parrains les y font rester de force pour le moment.
En Israël/Palestine et en Ukraine les Usa sont là derrière les forces militaires des agressés, comment prétendent-ils alors que seule la solution politique est indiquée à l'Est de la RDC ? Assurément comme notre génocide oublié, les malheurs des Congolais sont l'objet de deux poids deux mesures dont personne ne veut en fait la fin sauf celle qui va laisser notre pays l'éternel dindon de la farce, l'hôpital s'y moque toujours la charité.
Nous sommes devenus hélas un peuple quantité négligeable, seule notre capacité à nous défendre et à chasser les agresseurs étrangers nous sauvera, comment d'autre que par la force. Une solution militaire s'impose et s'imposera, la solution politique ne peut être que l'armistice qui en suivra.
A vos armes chers Compatriotes Wazalendo à la place ou en attendant ces FARDC infiltrées et traitresses à commencer par leur haute hiérarchie...
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
C'est quoi la solution politique, entre qui et qui, les Usa fidèles alliés du Rwanda ne sont-ils les plus habilités à l'imposer dans notre Nord-Kivu si longtemps ensanglanté ???
Tenez pour faire court ! Les principaux protagonistes dans la guerre de l'Est sont la RDC, le Rwanda, l'Ouganda et maintenant les pays de l'EAC via leur force sur place sans compter bien sûr leurs parrains occidentaux dont d'abord les Usa et le RU. Mais que sont leurs revendications respectives, les causes qui alimentent les violences ? Elles sont connues ayant un seul débouché, le territoire Congolais comme réservoir materiel et géographique. Du coup ce sont les revendications de la RDC qui comptent plus que d'autres, elles exigent d'abord le "deguerpissement" de territoire Conholais de tous les etrangers mais les intérêts sournois des Rwandais, Ougandais, EAC ainsi que ceux de leurs parrains les y font rester de force pour le moment.
En Israël/Palestine et en Ukraine les Usa sont là derrière les forces militaires des agressés, comment prétendent-ils alors que seule la solution politique est indiquée à l'Est de la RDC ? Assurément comme notre génocide oublié, les malheurs des Congolais sont l'objet de deux poids deux mesures dont personne ne veut en fait la fin sauf celle qui va laisser notre pays l'éternel dindon de la farce, l'hôpital s'y moque toujours la charité.
Nous sommes devenus hélas un peuple quantité négligeable, seule notre capacité à nous défendre et à chasser les agresseurs étrangers nous sauvera, comment d'autre que par la force. Une solution militaire s'impose et s'imposera, la solution politique ne peut être que l'armistice qui en suivra.
A vos armes chers Compatriotes Wazalendo à la place ou en attendant ces FARDC infiltrées et traitresses à commencer par leur haute hiérarchie...
"Nord-Kivu : les États-Unis « inquiets » face aux combats armés entre les Wazalendo et les M23 - OCTOBRE 13, 2023
= https://infos.cd/actualite/politique/nord-kivu-les-etats-unis-inquiets-face-aux-combats-armes-entre-les-wazalendo-et-les-m23/32929/
"Guerre de l’Est : Uhuru Kenyatta appelle à la cessation des offensives entre M23 et Wazalendo pour donner « une chance à la solution non militaire » (Document) ! - 10.10.2023
= https://www.breve.cd/guerre-de-lest-uhuru-kenyatta-appelle-a-la-cessation-des-offensives-entre-m23-et-wazalendo-pour-donner-une-chance-a-la-solution-non-militaire-document/
"Nord-Kivu : cartographie des groupes armés impliqués dans la résurgence des combats contre le M23 - 10/10/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/10/10/actualite/securite/nord-kivu-cartographie-des-groupes-armes-impliques-dans-la-resurgence
"Dans l’est de la RDC, les combats entre groupes armés s’intensifient et l’armée se redéploie - 10.10.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/10/10/dans-l-est-de-la-rdc-les-combats-entre-groupes-armes-s-intensifient-et-l-armee-se-redeploie_6193516_3212.html
"Agression dans l’Est: les Wazalendo récupèrent Bwiza, dernière position stratégique du M23 à Masisi - 11 octobre 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/10/11/agression-dans-lest-les-wazalendo-recuperent-bwiza-derniere-position-strategique-du-m23-a-masisi.html/143186/
"Nord Kivu : les jeunes patriotes Wazalendo annoncent la reprise totale du territoire de Masisi - 12 Octobre 2023
= https://www.adiac-congo.com/content/nord-kivu-les-jeunes-patriotes-wazalendo-annoncent-la-reprise-totale-du-territoire-de-masisi
"Agression dans l’Est : le M23 admet la perte de plusieurs positions et accuse l’armée burundaise et les FARDC d’appuyer les Wazalendo - 10 octobre 2023 à
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/10/10/agression-dans-lest-le-m23-admet-la-perte-de-plusieurs-positions-et-accuse-larmee-burundaise-et-les-fardc-dappuyer-les-wazalendo.html/143162/
"RDC : Les Wazalendo appellent à commencer l'enrôlement de la population - 12 OCT. 2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/video/rdc-les-wazalendo-appellent-commencer-lenrolement-de-la-population-2671107
"
"
"AFFRONTEMENTS DANS L'EST DE LA RDC : VOICI POURQUOI LE M23 VA VERS SA FIN 13.10.2023"
"[Rutshuru : les combattants Wazalendo avancent en profondeur, le M23-RDF chassé de Masisi, l'EACFR ? - 12.10.3023"
"RD CONGO : la milice des Wazalendo combat le M23 - 11.10.2023
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: QUE SONT LES MILICES WAZALENDO QUI ONT INFLIGÉ DES REVERS AU M23 ? FONT-ILS MIEUX QUE LES FARDC DEVRAIENT FAIRE ? QUE DIT LE GOUVERNEMENT ?
Kinshasa officiel a le culot de se montrer aujourd'hui très fier de reconquérir des bastions jusque-là occupés par le M23 rwandais mais ces reconquêtes sont l'exploit des patriotes Wazalendo à qui il voue une confiance à géométrie variable proche de la méfiance et pendant que ses FARDC payées pour le faire s'abiment à assumer un cessez-le-feu et des textes qu'eux seuls respectent par lâcheté et impuissance politico-militaire.
Conclusion claire : le pouvoir est depuis toujours non seulement inconséquent mais surtout bien incompétent dans la gestion de l'insécurité â l'Est, abonné aux incantations verbales contre l'ennemi rwandais et ougandais sans materialisation sur le terrain. Voilà la vérité des faits !
PS. Au sujet des Wazalendo, un journaliste audio-visuel numérique (voir infra) lève un son de cloche différent : le succès de Wazalendo une énigme or quand c'est flou il y'a un loup. Il explique leurs succès face au M23 par une collusion favorisée et imposée par le pouvoir en place en complicité avec le Rwanda. Tshisekedi a lui-même dit que son mandat serait raté s'il ne contrait pas l'insécurité dans l'Est. Du coup à trois mois des élections il met le paquet pour étoffer son bilan en reussissant quelque chose de ce côté. Tout aurait donc été fait du côté du pouvoir et des Rwandais pour laisser les Wazalendo gagner et le M23 les laisser faire.
Pourquoi pas sauf qu'il faut beaucoup d'intervenants pour réussir un tel schéma : tout ce monde aurait accepté ce scenario sans broncher en contrepartie de quoi. Jusqu'a preuve du contraire les Wazalendo sont des patriotes dont la priorité est la liberation de leurs villages des ennemis rwando-ougandais-est africains que, de plus qu'ont-ils reçu pour qu'ils deviennent ces supplétifs des FARDC qui hier n'en voulaient pas ? Une explication à suivre de près !
Que dire en tentative de conclusion des Wazalendo acclamés totalement pour leurs exploits contre le M23 par l'opinion populaire nationale mais boudés partiellement par le Kinshasa officiel et complètement par les etrangers de l'EAC nous venus faussement à la rescousse sur ce front Est, sinon que c'est un couteau à double tranchant aux mains de Kinshasa officiel comme le relève un journaliste ci-dessous. Quel est leur destin effectif, quel sera leur sort, leur place dans l'avenir ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Conclusion claire : le pouvoir est depuis toujours non seulement inconséquent mais surtout bien incompétent dans la gestion de l'insécurité â l'Est, abonné aux incantations verbales contre l'ennemi rwandais et ougandais sans materialisation sur le terrain. Voilà la vérité des faits !
PS. Au sujet des Wazalendo, un journaliste audio-visuel numérique (voir infra) lève un son de cloche différent : le succès de Wazalendo une énigme or quand c'est flou il y'a un loup. Il explique leurs succès face au M23 par une collusion favorisée et imposée par le pouvoir en place en complicité avec le Rwanda. Tshisekedi a lui-même dit que son mandat serait raté s'il ne contrait pas l'insécurité dans l'Est. Du coup à trois mois des élections il met le paquet pour étoffer son bilan en reussissant quelque chose de ce côté. Tout aurait donc été fait du côté du pouvoir et des Rwandais pour laisser les Wazalendo gagner et le M23 les laisser faire.
Pourquoi pas sauf qu'il faut beaucoup d'intervenants pour réussir un tel schéma : tout ce monde aurait accepté ce scenario sans broncher en contrepartie de quoi. Jusqu'a preuve du contraire les Wazalendo sont des patriotes dont la priorité est la liberation de leurs villages des ennemis rwando-ougandais-est africains que, de plus qu'ont-ils reçu pour qu'ils deviennent ces supplétifs des FARDC qui hier n'en voulaient pas ? Une explication à suivre de près !
Que dire en tentative de conclusion des Wazalendo acclamés totalement pour leurs exploits contre le M23 par l'opinion populaire nationale mais boudés partiellement par le Kinshasa officiel et complètement par les etrangers de l'EAC nous venus faussement à la rescousse sur ce front Est, sinon que c'est un couteau à double tranchant aux mains de Kinshasa officiel comme le relève un journaliste ci-dessous. Quel est leur destin effectif, quel sera leur sort, leur place dans l'avenir ?
"RDC : l'armée montre ses "reconquêtes" face aux rebelles du M23 - 17.10.2023
= https://fr.africanews.com/2023/10/16/rdc-larmee-montre-ses-reconquetes-face-aux-rebelles-du-m23//
La vie reprend à Kitshanga, dans la province de Masisi au Nord-Kivu débarrassé des M23. Les rebelles ont été chassés de cette ville par les "Wazalendo", une milice présentée comme proche du gouvernement congolais.
Une victoire au terme des combats qui ont rompu une trêve observée depuis des mois.[/size]
"En ce moment, nous remercions Dieu parce que nous pouvons encore voir la lumière du jour et nous assistons aussi à l’arrivée du gouvernement, ce qui est un bon signe et que l'atmosphère s'améliore. Nous demandons au gouvernement de chasser l'ennemi jusqu'à ce qu'il reparte au Rwanda. C’est ainsi que nous pourrions nous sentir complètement en sécurité.", explique John Ishara, commerçant.[/size]
Miliciens et soldats gouvernementaux patrouillaient dans la ville reprise à l’ennemi. Ceux qui ont participé aux affrontements disent s’etre engagés pour la libération du pays.[/size]
"Nous nous battons depuis un an et demi et nous n'avons pas reçu un centime du gouvernement. Nous nous battons pour libérer le pays. Je vais me battre sans peur, parce que c'est un travail. J'ai abandonné mes enfants, j'ai aussi abandonné une grande famille pour me battre et je vais défendre mon pays jusqu'au bout", déclare Tantine Daphrose, milicienne.
Le but de la milice proche de Kinshasa est de pousser le M23 hors des frontières congolaises. Il n'y a aucune volonté expansionniste de la part de ses supérieurs.
"Nous savons que l'ennemi est toujours sur notre sol et nous allons le poursuivre jusqu'aux limites de nos frontières, parce que nous connaissons les limites du Rwanda et celles du Congo. Nous n'allons pas envahir leur pays. Lorsque l'ennemi quittera notre sol, nous reviendrons en arrière et nous cesserons le feu", affirme Ngowa Luwanda, chef des opérations des groupes armés locaux.
Les affrontements se sont poursuivis à la périphérie de Kitshanga ces derniers jours.
"Wazalendo, ce couteau à double tranchant entre les mains de Kinshasa - 18.10.2023
= https://econewsrdc.com/wazalendo-ce-couteau-a-double-tranchant-entre-les-mains-de-kinshasa/
Les Wazalendo, ces jeunes patriotes qui impressionnent par leur exploit dans la partie Est de la République où ils sont en train de reconquérir des territoires, autrefois sous contrôle des terroristes du M23, intriguent à la fois. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Qui les approvisionnent en armes ? Pour quelle cause se battent-ils ? Autant de questions qui alimentent la chronique et laisse presque perplexe l’opinion publique nationale. Au Gouvernement, on salue leur bravoure, tout en évitant de se reconnaître dans leurs actions. Même attitude dans les rangs des Forces armées de la RDC, qui se disant respectueuses du cessez-le-feu signé dans le cadre du processus de paix de Luanda, ne se reconnaissant pas non dans ces Wazalendo. Pourtant, en interne, les Congolais ne cachent pas leur soutien aux prouesses de ces compatriotes. Mais, dans la région des Grands Lacs, l’activisme de Wazalendo suscite déjà de vives protestations. C’est notamment celles émanant des troupes ougandaises déployées au sein de la Force régionale de l’EAC, agressées, selon elles, par les Wazalendo. Ces derniers seraient-ils finalement un couteau à double tranchant entre les mains de Kinshasa. Suspense !
Des informations parcellaires relayées principalement dans les réseaux sociaux font état au cours des dernières semaines des conquêtes territoriales engrangées par les Wazalendo, ces groupes armés formés de « patriotes » dans la lutte qu’ils mènent contre l’occupation des pans entiers des territoires de Rutshuru et d’une partie du Masisi (Nord-Kivu) par le M23, ouvertement soutenu par les forces armées rwandaises. Une collusion avec le Rwanda amplement documentée par l’ONU et certains cercles politiques de l’Union européenne.
Les appels au régime rwandais à retirer ses troupes du sol congolais sont restés lettre morte, le maître de Kigali campant mordicus sur sa position selon laquelle la crise sécuritaire est une affaire strictement congolo-congolaise.
Ces Wazalendo, faut-il le rappeler, sont issus des groupes armés qui naguère combattaient les troupes loyalistes dans l’Est de la République Démocratique du Congo, mais qui avaient favorablement répondu aux différents rounds des négociations avec le gouvernement congolais dans le cadre du Processus de Nairobi. Ils acceptaient de déposer les armes et de rejoindre le programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S). Or, le M23, à l’instigation du Rwandais Paul Kagamé avait brillé par son absence tant à Luanda qu’à Nairobi, s’en tenant à sa demande à son leitmotiv devenu suranné : celui de négociations directes avec le pouvoir de Kinshasa.
Mettant à profit l’apathie de la force sous-régionale de l’EAC que Kinshasa accuse de connivence avec la « rébellion » du M23 et les troupes rwandaises, ces dernières se sont employées à opérer un maillage territorial dans cette région riche en ressources minières allègrement pillées au profit de Kigali, et faisant régulièrement peser la menace d’une prise de la capitale régionale, Goma.
L’avancée des Wazalendo interroge sur leurs capacités militaires qui leur permettent de tenir tête avec un certain succès à une armée que même le secrétaire général de l’ONU jugeait publiquement dotée de moyens dont même la MONUSCO était dépourvue.
Pendant que l’armée nationale observe le prescrit principal du Processus, dit de Luanda de novembre 2022, instituant une forme de cessez-le-feu, comptant sur une hypothétique bonne foi d’un ennemi à la solde de l’étranger, les Wazalendo mettent à contribution leur connaissance du terrain, étant essentiellement constitués de jeunes originaires des contrées du Nord-Kivu qui leur permet d’infliger des revers aux forces coalisées M23-RDF.
Un dangereux revers de la médaille
Quand on lui pose la question sur le subit activisme des groupes armés hier encore opposés aux forces loyalistes, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, de surcroît porte-parole du Gouvernement, réserve une réponse immuable : « Nous, en tant que Gouvernement, nous nous en tenons au cessez-le-feu dans le cadre du Processus de Luanda. En revanche, nous ne pouvons pas nous opposer à la volonté des compatriotes qui ont décidé de défendre leur patrie avec les moyens qui sont les leurs », ajoutant que l’institution d’une réserve de l’armée nationale en cours de légalisation est parfaitement en adéquation avec la recherche de l’instauration de la paix dans la partie Est de la RDC.
«Cela ne signifie pas que les Wazalendo, une fois la paix rétablie seront intégrés de manière automatique au sein de nos Forces armées. Un travail fouillé d’identification sera opéré pour nous assurer de la loyauté et des compétences des uns et des autres » a-t-il ajouté.
La question qui se pose est justement celle de savoir le sort qui sera réservé aux Wazalendo dans le cas où ces derniers seraient amenés à revendiquer des gains significatifs dans leur reconquête des territoires perdus depuis la prise du poste frontalier de Bunagana à la mi-juin 2022. Au-delà de la classique demande de l’intégration dans les forces armées loyalistes et le dispositif politique, ils pourraient tout aussi bien engager le gouvernement de Kinshasa à leur concéder une administration autonome au nom de sacrifices consentis dans la libération d’une région longtemps meurtrie.
Mais ceci reste l’une des gageures majeures auxquelles le pouvoir post-élections devra faire face.
A tout prendre, à l’éternel problème sécuritaire de la région meurtrie de l’Est de la République Démocratique du Congo, la montée en puissance des Wazalendos en crée un autre, plus complexe que ce pourquoi ils ont décidé de mettre leur vie en danger.
Dans la région, l’activisme des Wazalendos soulève déjà de vives protestations dans les rangs des partenaires de la RDC au sein de la Communauté de l’Afrique Australe (EAC, en anglais). La récente altercation entre les Wazalendo et les troupes ougandaises opérant dans le cadre de la Force régionale de l’EAC a donné toute l’étendue de ce problème, remettant en cause la sincérité de Kinshasa dans les actions convenues aussi bien à Luanda qu’à Nairobi.
Loin de résoudre l’équation sécuritaire en récupérant du terrain par rapport au M23, les Wazalendo risquent de devenir un vrai problème autant pour Kinshasa que l’ensemble de la région des Grands Lacs.[/justify]
Ne pas irriter les Nations Unies
Alors qu’au Conseil de sécurité des Nations unies, des lignes en faveur de la RDC, l’intrusion des Wazalendo risque de compliquer la donne.
Ainsi, on apprend que le Conseil de sécurité a condamné lundi le soutien extérieur apporté aux rebelles du M23 et appelé à y mettre un terme et à se retirer immédiatement de la RDC. C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse, rendu public par le Conseil de sécurité sur son site, suite à une réunion sur la situation en RDC, lundi.
«Le Conseil condamne le soutien apporté au M23 par toutes parties extérieures et exige d’elles qu’elles y mettent un terme et se retirent immédiatement de la RDC», peut-on lire dans le document.
Le Conseil de sécurité s’est, par ailleurs, déclaré «profondément préoccupé par les informations présentées par le Groupe d’experts sur la RDC concernant l’appui militaire extérieur fourni au M23 et le soutien apporté également aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) par des forces militaires [congolaises, ndlr] ». Il a ainsi appelé «au calme » et à «une intensification du dialogue entre la RDC et le Rwanda pour faire avancer une paix durable dans la région ».
"Les wazalendo, combattants Lumumbistes congolais n’ont pas besoin de l’autorisation de qui que ce soit et même des Etats – Unis, pour libérer leur pays (Tribune) ! - 18.10.2023
= https://okapinews.net/une/rdc-les-wazalendo-combattants-lumumbistes-congolais-nont-pas-besoin-de-lautorisation-de-qui-que-ce-soit-et-meme-des-etats-unis-pour-liberer-leur-pays-tribune/
Les wazalendo, combattants lumumbistes congolais n’ont pas besoin de l’autorisation de qui que ce soit, et même des États – Unis, pour libérer leur pays. De grâce que les Américains ne s’ingèrent pas pour étouffer la conscience libératrice des jeunes Congolais en les menaçant. Les wazalendo risquent de devenir ce dont ils ne veulent pas, à savoir les Vietnamiens, les djihadistes ou les talibans.
Les Congolais wazalendo ont le droit de prendre des armes pour renvoyer les Rwandais déguisés en M23.
Lorsque Oussama ben Laden a agressé les Américains, ces derniers l’ont poursuivi jusqu’à son dernier retranchement pour l’abattre.
Les Congolais n’ont rien dit. Que les Américains sachent que s’ils empêchent les wazalendo de libérer leur pays, ils vont les transformer en terroristes.
Les impérialistes ne veulent pas nous aider certes, mais ils n’ont pas le droit de nous empêcher de nous défendre. Sinon, ils auront des effets pervers (R. Boudon).
Les jeunes doivent savoir que les wazalendo, le jour de leur massacre à Goma, avaient mis en exergue deux revendications principales : la première, le départ sans délai des touristes de la Monusco ; la deuxième, l’érection par le gouvernement congolais d’un monument en l’honneur de P E Lumumba.
C’est plus que symbolique ! Les médias impérialistes ont occulté cette dernière revendication car Lumumba mort est plus dangereux que vivant.
Pour notre part, nous sommes contents de l’éveil patriotique de la jeunesse congolaise : nous l’avons écrit plus d’une fois, seule l’implication des populations dans la guerre qui nous oppose au Rwanda, nous permettra d’en sortir victorieux.
"RDC : Plus de 145 000 personnes déplacées en deux semaines suite à l'escalade des combats entre le M23 et les Wazalendo - 18.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/18/rdc-plus-de-145-000-personnes-deplacees-en-deux-semaines-suite-lescalade-des-combats
Selon un rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), la situation humanitaire dans les territoires de Masisi et Rutshuru, en République démocratique du Congo, est de plus en plus préoccupante à la suite d'une escalade des affrontements entre le groupe rebelle M23 et les groupes locaux connus sous le nom de Wazalendo.
Les violences, qui ont éclaté le 1er octobre, ont entraîné un déplacement massif des populations. Les territoires de Rutshuru et Masisi sont les plus touchés par cette recrudescence des combats, causant un flux continu de personnes déplacées.
Selon des sources humanitaires citées par OCHA, Rutshuru a enregistré un afflux important de personnes déplacées dans diverses localités, dont Bwiza centre (environ 7 500 personnes), Kabizo (environ 7 300 personnes), Kiseguru (5 100 personnes), Kiwanja (10 200 personnes) et d'autres zones environnantes.
Ces déplacés sont confrontés à des besoins urgents en matière de nourriture, d'eau, d'abris et de soins de santé. Par exemple, le centre de santé de Bwiza est débordé et confronté à une pénurie de médicaments en raison du manque d'accès pour les organisations humanitaires. La surpopulation des salles de classe à Mweso présente des risques sanitaires importants, particulièrement pour les enfants, qui sont exposés à des risques de violence basée sur le genre. En raison du manque d'eau potable, les personnes déplacées sont contraintes de boire de l'eau non traitée de la rivière, augmentant le risque de maladies hydriques.
La situation de protection dans les deux territoires se détériore également, avec au moins sept civils tués dans la nuit du 9 octobre à Rumangabo, près de Rutshuru.
Selon les informations fournies par des sources humanitaires locales, les violences armées ont déjà entraîné le déplacement d'au moins 145 000 personnes vers plus de 33 localités depuis le début d'octobre. Il convient de noter que ces chiffres pourraient augmenter compte tenu des nouveaux déplacements signalés après le 9 octobre, notamment dans les territoires de Masisi et Rutshuru.
Cependant, les acteurs humanitaires font face à d'importants défis pour atteindre ces populations qui ont désespérément besoin d'aide, en particulier dans les zones de concentration de personnes déplacées à Bwiza et Tongo dans le territoire de Rutshuru.
"Tension RDC - Rwanda: "la guerre n'est pas une option de Kinshasa, en raison des conséquences qu'elle peut entrainer"( Gouvernement) - 19.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-128425_tension_rdc_rwanda_la_guerre_n_est_pas_une_option_de_kinshasa_en_raison_des_consequences_qu_elle_peut_entrainer_gouvernement.html
Le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya a, contrairement à la crainte des Nations-Unies au sujet des tensions entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, indiqué que la confrontation directe ou sinon la guerre n'est pas une option de Kinshasa.
“Nous qui sommes dans le gouvernement et même le président de la République pensons que la guerre n'est pas une bonne option parce qu'elle va impliquer beaucoup des conséquences”, fait-il remarquer.
Et d'ajouter :“Bien que la majorité des Congolais réclament la guerre pour en finir avec les agressions répétées du Rwanda, depuis plus de 20 ans”.
Le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a soutenu que la voie diplomatique porte bien, déjà mieux ses fruits, car le Rwanda ne s'est jamais retrouvé à l'étroit.
Pour Patrick Muyaya, la RDC est aujourd'hui au début de la fin de ce qu'elle a connu comme situation déplorable, plus précisément dans sa partie est.
Il a aussi tenu à informer l'opinion tant nationale qu'internationale que le gouvernement congolais ne finance en rien le groupe d'autodéfense Wazalendo, actuellement au front contre les rebelles M23. À en croire, cette force n'est animée que d'un sentiment patriotique.
"Grands lacs : « Le risque d’une confrontation directe entre Kinshasa et Kigali est bien réel », Huang Xia, envoyé spécial de l'ONU dans les Grands lacs - 18.10.2023
= https://www.africanewsrdc.net/featured/kinshasa-vs-kigali-risque-de-confrontation-directe/
La tension entre Kinshasa et Kigali a exacerbé ces derniers mois au point de susciter, dans le chef du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, des inquiétudes d’un risque de « confrontation directe », a rapporté l’Agence France presse -AFP- dans une dépêche publiée mardi.
Guterres a évoqué ce risque dans un récent rapport sur la situation sécuritaire en RD-Congo et qui est revenu sur la table le mardi 17 octobre 2023 à l’occasion d’une réunion du Conseil de sécurité. Son envoyé spécial dans les Grands lacs, Huang Xia, a souligné ce risque de confrontation directe lors de cette réunion consacrée à cette région africaine en proie à l’insécurité.
« Le risque d’une confrontation directe entre la RD-Congo et le Rwanda, qui continuent de s’accuser mutuellement de soutenir des groupes armés… est bien réel », a-t-il dit lors de cette réunion.
« Le renforcement militaire de la RD-Congo et du Rwanda », « l'absence d’un dialogue direct de haut niveau et la persistance des discours de haine sont autant de signaux inquiétants que nous ne pouvons ignorer » et qui, à en croire Huang Xia, augmentent davantage ce risque.
Il a en outre fait part de la détérioration prononcée de la situation sécuritaire et humanitaire dans les Grands lacs ces six derniers mois, pourtant marqués par une accalmie sur les différentes lignes de front, tant les FARDC ont décidé de s’en tenir au cessez-le-feu décrété dans le cadre des processus de paix de Nairobi et de Luanda. Depuis l’année dernière, les M23, accusés par Kinshasa d’être militairement soutenus par l’armée rwandaise, ont conquis des vastes pans de territoire dans le Nord-Kivu. Des experts de l’ONU ainsi que des chancelleries occidentales ont reconnu le soutien du Rwanda à ce groupe armé composé majoritairement des tutsis RD-congolais.
De son côté, Kigali a également accusé Kinshasa d’être en intelligence avec les FDLR, un autre groupe armé tenu par des hutus rwandais. Selon Kigali, les FDLR représentent une menace contre la sécurité et les institutions. En dépit de la stricte observance du cessez-le-feu par l’armée RD-congolaise, dans le Nord-Kivu, les affrontements armés font rage ces dernières semaines. Les M23 et les Wazalendo sont les protagonistes de ces affrontements qui tournent, jusqu’ici, en faveur de ces groupes d’autodéfense composés des «patriotes» RD-congolais qui disent défendre leur pays contre l’agression rwandaise.
De quoi aider Kigali à étayer sa thèse du soutien du gouvernement RD-congolais aux groupes armés, dont les Wazalendo et les FDLR. Kinshasa, de son coté, a décliné tout soutien envers les Wazalendo, tout en trouvant normale leur réaction de défendre la patrie contre une agression extérieure. Encore un fait qui rend plus implosive la situation et plus tendue les relations entre Kinshasa et Kigali.
Le premier, au cours de cette réunion du Conseil de sécurité de mardi, redit les accusations d’agression organisée par le second. Kigali, lui, a dénoncé le manque de volonté politique de Kinshasa pour une solution pacifique. L’est de la RD-Congo est en proie, depuis près de 30 ans, aux violences de nombreux groupes armés, hérités pour beaucoup des conflits régionaux des années 1990-2000.
Les Nations-Unies ont déployé, depuis 1999 dans le pays, une force -la MONUSCO- comptant encore quelque 14.000 soldats dont Kinshasa, qui les accuse d’inefficacité, demande le départ à partir de décembre prochain. Dans une déclaration lundi de sa présidence tournante -détenue par le Brésil en octobre- le Conseil de sécurité s’est dit « prêt à décider, d’ici la fin de 2023, de l’avenir de la Monusco, de son retrait progressif, responsable et durable et des mesures concrètes et réalistes à prendre en priorité pour mettre en œuvre ce retrait ».
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"Analyse du 18.10.2023 : les victoires floues des Wazalendo sur le M23 (si c'est flou il y'a un loup)"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: QUE SONT LES MILICES WAZALENDO QUI ONT INFLIGÉ DES REVERS AU M23 ? FONT-ILS MIEUX QUE LES FARDC DEVRAIENT FAIRE ? QUE DIT LE GOUVERNEMENT ?
VOICI QUE LES WAZALENDO VENUS APPORTER LA PAIX DANS LE NORD-KIVU EN EN CHASSANT LE M23 SONT ÀUJOURD'HUI LA SOURCE D'UNE INSÉCURITÉ, EN INTERNE D'ABORD PUIS EN CONFRONTATION AMBIGUË AVEC LE POUVOIR ET LES FARDC.
AILLEURS SONT-ILS EXACTEMENT DES GROUPES ARMES ETHNIQUES INSTILLÉS PAR LE POUVOIR COMME L'AFFIRME CI-DESSOUS UN LOBBY CONGOLAIS OU DES PATRIOTES ANIMÉS DE LA VOLONTÉ DE SAUVER LEURS FRÈRES, LEURS TERRES ET LE PAYS ???
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
AILLEURS SONT-ILS EXACTEMENT DES GROUPES ARMES ETHNIQUES INSTILLÉS PAR LE POUVOIR COMME L'AFFIRME CI-DESSOUS UN LOBBY CONGOLAIS OU DES PATRIOTES ANIMÉS DE LA VOLONTÉ DE SAUVER LEURS FRÈRES, LEURS TERRES ET LE PAYS ???
"RDC-Nyiragongo: tension près de Goma, des tirs et déplacement de la population signalés à la suite d’une confrontation armée entre miliciens Wazalendo - 23.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/23/rdc-nyiragongo-tension-pres-de-goma-des-tirs-et-deplacement-de-la-population-signales-la
Carte du territoire de Nyiragongo
Deux factions des miliciens patriotes “wazalendo” ont déclenché une confrontatio armée en début d’après-midi de ce lundi 23 octobre à Kanyaruchinya, au nord de la ville de Goma (territoire de Nyiragongo). Les sources locales renseignent qu’à la base de cette situation, un conflit d’intérêt entre les wazalendo de la milice Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) et ceux de l’Union des forces de la défense patriotique du Congo (UFDPC) présents dans les collines du territoire de Nyiragongo.
Des détonations d’armes lourdes et légères ont été entendues dans cette partie près de la ville de Goma.
Le porte-parole de l’armée parle aussi sans donner beaucoup de détails «d’un conflit d’intérêt entre wazalendo suite à un ordre donné par la hiérarchie militaire». Le Colonel Ndjike Kaiko ajoute que «les éléments FARDC sont déjà en route pour calmer la situation et mettre la main sur les wazalendo qui ont déclenché les combats».
Il faut préciser que les miliciens wazalendo sont mobilisés depuis quelques semaines sur plusieurs fronts dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi pour combattre les rebelles du M23.
Cette situation a entraîné un déplacement massif des populations du camp des déplacés de Kanyaruchinya. Certains se dirigent vers le site des déplacés de Don Bosco. Parmi la population, l’on signale des blessés dont une femme acheminée au centre de santé de Nyiragongo.
Des délégations en destination du cimetière Makao situé dans le territoire de Nyiragongo ont été obligées de ramener les morts.
Jusqu’à la rédaction de cet article (13H30 locales), les coups des balles étaient toujours entendus dans le territoire de Nyiragongo.
"A PROPOS DE WAZALENDO - OCT 23, 2023
= https://congokin.blog?p=12739
Depuis quelques semaines, à l’est de notre pays déjà confronté au M23, soutenu par le Rwanda, ainsi qu’à une myriade de groupes armés, ont surgi les Wazalendo, projetés par les dignitaires du pouvoir. Ce phénomène de multiplication des groupes armés à caractère ethnique qui devrait être dénoncé par tous est malheureusement acclamé par des cadres congolais en mal d’acte de vengeance envers Kagame ; et ce sans prendre conscience que toute activité de groupe armé renforce la thèse d’ingouvernabilité de la RDC.
À l’accession de Felix Tshisekedi à la magistrature suprême, il existait certes 82 groupes armés. Mais on en recense aujourd’hui 266 à l’Est et le phénomène s’est étendu dans la partie ouest du pays ! Ci-dessous la distribution de groupes armés locaux et étrangers dans la partie orientale du pays telle que donnée par le représentant du gouvernement en avril dernier :
En effet, l’accélération du développement de milices ethniques ne fait que détériorer davantage la stabilité du pays depuis janvier 2019 ; et ce même dans des régions très éloignées des frontières rwandaises et ougandaises ! À titre d’exemple, au Maniema, des groupes armés se battent déjà non pas contre le M23, mais pour le contrôle des zones aurifères de Kasongo et Kabambare. En Ituri, la situation est pire. Par ailleurs, aux dernières nouvelles, plus de 500 personnes ont déjà trouvé la mort durant cette année dans la périphérie de Kisangani à la suite des affrontements entre deux milices ethniques ( Mbole et Lengola) pour un problème de terre.
Selon plusieurs auteurs, les facteurs qui expliquent le développement et la multiplication de ces milices ethniques sont : la faiblesse de la capacite de l’Etat, la disponibilite de ressources naturelles, la persistance d’une gouvernance ethnicisée, la continuité des conflits locaux autour de la terre et du pouvoir coutumier,les interventions des pays voisins dans les zones frontalieres de l’Est (Autesserre, 2010 ; Stearns, 2016 ; Vlassenroot, Raeymakers, 2009). Néanmoins de tous ces facteurs, le plus déterminant demeure la faiblesse de la capacite de l’Etat.
Nous devrions donc éviter de fragiliser davantage l’Etat, au risque de le faire imploser, sachant que la RDC est déjà classée parmi quatre États les plus fragiles de la planète. Ci-dessous un tableau des Etats les plus fragiles [depuis 2018 la fragilité de la RDC ne fait qu’augmenter].
Quand M. HUANG XIA, Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, représentant spécial de l’ONU dans la région du Grands Lacs (un Chinois), Mme LINDA THOMAS-GREENFIELD ( Etats-Unis), Mme ANNA M. EVSTIGNEEVA (Fédération de la Russie) sont unanimes au Conseil de sécurité en recommandant l’interdiction de l’utilisation des milices ethniques, notamment les Wazalendo, par le gouvernement congolais, nous devons y réfléchir, plutôt que réagir par des insultes sous prétexte que le Congo « souverain » n’aurait pas besoin des suggestions venant de l’extérieur pour défendre ses intérêts.
Certes on peut parler de la souveraineté de l’Etat. Toutefois, n’oublions pas que la RDC est aussi une entité internationale. En effet, notre pays avait été créée par la communauté internationale à la Conférence de Berlin en févier 1885 (sans consultation de nos ancêtres) et ne peut demeurer un État que si la cohésion interne existe et s’il continue d’être accepté comme tel par la communauté Internationale ; et ce, même si la souveraineté du peuple est un principe déclaré.
Que cela soit clair : combattre le M23 et le Rwanda est une nécessité. Le CET a d’ailleurs été le premier à proposer que la RDC puisse recourir à des entreprises militaires privées, si nécessaire, pour aider l’État à bouter hors du territoire congolais les forces rwandaises. Malheureusement, selon les informations rendues publiques, le gouvernement de Mr. Tshisekedi a chargé la France dont nous connaissons la duplicité depuis la crise congolaise des années 1960, pour le recrutement des mercenaires roumains au nom de la RDC!
La persistance d’une gouvernance ethnicisée encourageant des milices ethniques dans une région en proie aux conflits intercommunautaires est ainsi non seulement inutile, mais suicidaire pour la RDC. Car il n’y a aucune garantie que les ennemis de la RDC ne puissent utiliser ces milices, n’ayant aucune formation civique, contre les intérêts du pays. Il faut noter que la formation civique doit toujours précéder la distribution des armes auprès des combattants. Sinon, on ne forme pas de combattants, mais des bandits, des bandes armées faciles à manipuler contre les intérêts de la nation.
Plutôt qu’exacerber la destruction de la cohésion interne en armant des bandits et des milices ethniques, telle que les fameux wazalendo, la RDC devrait focaliser ses énergies pour augmenter la capacité de l’État notamment par la formation des FARDCs en visant des objectifs à moyen et long terme indépendamment du calendrier électoral.
Qui aurait l’idée de s’injecter du poison sans prévoir l’antidote, et ce, alors même que d’autres solutions efficaces existent ? C’est précisément ce que la RDC s’inflige à elle-même.
"Combats M23 - Wazalendo : "on ne peut pas reprocher à un Congolais qui s'élève, qui prend son arme, son courage et qui défend le pays, ça c'est très clair" (Christophe Lutundula) - 23.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/24/combats-m23-wazalendo-ne-peut-pas-reprocher-un-congolais-qui-seleve-qui-prend-son-arme
Le ministre des Affaires Étrangères de la République Démocratique du Congo, Christophe Lutundula, a abordé les alternatives envisagées par la RDC en cas du départ de la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) pour garantir la sécurité de ses citoyens et de leurs biens. Selon le chef de la diplomatie congolaise, la RDC compte sur ses forces armées et sa police pour assurer la sécurité de la population, répondant ainsi à la volonté des citoyens qui estiment ne pas être suffisamment protégés par la MONUSCO."Ce sont ces Congolais qui sont supposés être protégés par la MONUSCO, mais ils estiment qu'il n'y a pas de protection adéquate. Par conséquent, l'État congolais doit assumer ses responsabilités. L'État congolais n'est pas mort, il est certainement affaibli dans l'est du pays en raison de l'agression rwandaise et de la criminalité perpétrée par les groupes armés. Nous avons une armée et une police en tant que forces de sécurité et de défense. Aujourd'hui, des efforts sont déployés pour que ces forces assument leurs missions régaliennes comme il se doit, et nous constatons des améliorations", a déclaré Christophe Lutundula lors d'un briefing conjoint avec le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, le lundi 23 octobre 2023.
Il a également évoqué le rôle actif des "Wazalendo" dans la région face aux rebelles du M23. Selon lui, la Constitution oblige chaque citoyen à défendre l'État et l'intégrité du territoire national."Un autre point important à noter est que la population est présente et nous dit qu'elle ne se sent pas protégée. Nous continuerons à renforcer la sécurité en collaboration avec la population. C'est pourquoi il y a le phénomène 'Wazalendo', et nous en prenons bonne note. Nous ne pouvons pas ignorer le fait que nous avons une constitution qui oblige chacun d'entre nous à défendre la République, l'État, l'intégrité territoriale, les populations et les lois de la République. Ainsi, il est inacceptable de reprocher à un Congolais de se lever, de prendre les armes, de faire preuve de courage et de défendre le pays. C'est on ne peut plus clair. Aucun pays digne de ce nom n'agirait différemment", a souligné le ministre de la diplomatie congolaise.
Il a également précisé que le départ de la MONUSCO ne signifie pas que la RDC va désormais agir en isolation, car elle continuera de collaborer avec ses partenaires internationaux et les Nations-Unies.
Ce processus de retrait de la MONUSCO intervient dans un contexte tendu en République Démocratique du Congo, marqué par des manifestations massives à Goma, exigeant la fin de la présence de la MONUSCO. Ces manifestations ont malheureusement entraîné la perte de plus de 50 vies humaines, mettant en évidence l'urgence de la situation.
La demande de retrait anticipé de la MONUSCO par la RDC soulève des questions complexes, notamment en ce qui concerne la pression populaire et la souveraineté nationale. L'évolution de cette situation sera suivie de près, car elle pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité de la région et l'avenir politique de la RDC.
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/10/24/lutundula-sur-les-wazalendo-on-ne-peut-pas-reprocher-a-un-congolais-de-defendre-son-pays.html/144320/
"Rébellion du M23 en RDC : les combats se rapprochent à 20 km de Goma -
24 OCT. 2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/rebellion-du-m23-en-rdc-les-combats-se-rapprochent-20-km-de-goma-2672783
Les combats opposants les rebelles du M23 et groupes armés pro-gouvernementaux à l'est de la RDC se déroulent ce mardi 24 octobre à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, la chef-lieu de la province du Nord-Kivu.Les combats qui se sont intensifiés depuis début octobre entre les rebelles du M23 et des groupes armés pro-gouvernementaux dans l'est de la République démocratique du Congo se sont rapprochés mardi à une vingtaine de km au nord de la grande ville de Goma, ont indiqué des sources concordantes.
"Il y a des combats à Kibumba depuis ce matin", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire ayant requis l'anonymat.
- (Re)lire Rébellion du M23 en RDC : un député congolais condamné à la peine de mort pour trahison
"Les rebelles s'affrontent aux +wazalendo+ (nom donné aux groupes armés dits "patriotes"). Le M23 vient de tirer deux bombes sur nous et nous sommes en train de répliquer", a ajouté cette source.
Officiellement, l'armée respecte un cessez-le-feu exigé par une médiation régionale, mais des témoins affirment que des militaires et des "patriotes" combattent ensemble contre le M23, rébellion soutenue par le Rwanda selon de nombreuses sources.
Dans l'après-midi, le porte-parole du gouverneur militaire a accusé les rebelles "appuyés par l'armée rwandaise" d'avoir attaqué une position de l'armée. "Face à cette provocation, toutes les dispositions ont été prises", a-t-il dit dans un communiqué.
(Re)voir RDC : un risque de progression du M23 jusqu'à Goma ?
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"Nous sommes obligés de fuir"
"La situation est de pire en pire. Les deux côtés échangent des tirs d'armes lourdes", a indiqué un habitant. "Nous sommes obligés de fuir", a-t-il ajouté
Dans un point situation diffusé lundi soir, le bureau de coordination humanitaire des Nations unies (Ocha) en RDC estime à près de 200.000 le nombre de personnes qui ont dû fuir leurs maisons depuis le 1er octobre dans les territoires de Rutshuru et Masisi, au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
(Re)voir RD Congo : la révolte des victimes du M23
Les combats, qui touchent aussi le territoire de Nyiragongo, plus proche de Goma, ont aussi causé ces dernières semaines plusieurs dizaines de morts, civils et combattants, selon des sources interrogées dans les différents secteurs touchés.
Dans un de ses briefings réguliers, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a évoqué lundi soir une "énième incursion" de l'armée rwandaise la semaine dernière sur le territoire congolais et "une cinquantaine" de civils tués par les rebelles.
Un porte-parole du M23 a fermement démenti mardi.
(Re)lire RD Congo : pourquoi l'armée congolaise n'arrive pas à repousser les assauts du M23 ?
Une force de la communauté d'Afrique de l'Est
Le M23 ("Mouvement du 23 mars") est une rébellion majoritairement tutsi qui a repris les armes fin 2021 après plusieurs années de sommeil et s'est emparée de vastes pans de territoire dans la province du Nord-Kivu.
Une force de la communauté d'Afrique de l'Est est déployée depuis fin 2022 dans la province mais, comme celle de l'ONU, se retrouve très critiquée par Kinshasa qui lui reproche de ne pas contraindre les rebelles à déposer les armes.
(Re)lire Force est-africaine en RDC : arrivée de soldats ougandais face à la rébellion du M23
En mai dernier, l'armée congolaise avait accusé le Rwanda et le M23 de planifier une attaque sur Goma, ville de plus d'un million d'habitants bordée par le lac Kivu et adossée à la frontière rwandaise.
(Re)voir RD Congo : pourquoi le Rwanda est accusé de soutenir la rébellion du M23 ?
Nord-Kivu : un nouveau massacre attribué aux rebelles ADF
La journée de mardi a été pour la province du Nord-Kivu à l'image de ces trois dernières décennies dans l'est congolais, violente du nord au sud.
Au matin, l'information s'est répandue d'une nouvelle tuerie, avec au moins 26 morts, dans le territoire de Beni, dans le nord de la province, épicentre des exactions des ADF ("Forces démocratiques alliées").
A l'origine rebelles ougandais majoritairement musulmans, les ADF ont fait souche depuis le milieu des années 1990 dans cette région de l'est de la République démocratique du Congo, où ils ont tué des milliers de civils.
En 2019, ils ont prêté allégeance au groupe jihadiste Etat islamique, qui revendique désormais certaines de leurs actions et les présente comme sa "province d'Afrique centrale".
Tout récemment, sur le territoire ougandais, ils ont été accusés d'avoir tué trois personnes dont deux touristes étrangers, le 17 octobre dans le parc Queen Elizabeth. Action revendiquée le lendemain par l'EI.
Lundi soir et jusqu'au petit jour mardi, des assaillants présentés par les autorités comme des miliciens ADF ont attaqué un quartier périphérique de la ville d'Oicha, pillant et tuant, essentiellement à l'arme blanche.
"Nous venons de déposer 26 corps à la morgue", déclarait dans la matinée à l'AFP Darius Syaira, rapporteur de la société civile du territoire de Beni. Ce bilan de 26 tués a été confirmé plus tard par un porte-parole de l'armée dans la région.
En colère, des manifestants ont mis le feu à des véhicules humanitaires qui s'apprêtaient à distribuer des vivres. "Nous n'avons pas besoin d'aide humanitaire, nous voulons la sécurité", déclarait un manifestant.
"Affrontements M23-Wazalendo: une partie de Rutshuru vidée de sa population - 24.10.2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/10/24/affrontements-m23-wazalendo-une-partie-de-rutshuru-videe-de-sa-population.html/144286/
"Entre le M23 et les ADF, le Nord-Kivu pris en étau - 25.10.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1497430/politique/entre-le-m23-et-les-adf-le-nord-kivu-pris-en-etau/
Massacre imputé aux Forces démocratiques alliées, combats contre les rebelles du M23.. La province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, a connu de nouvelles violences meurtrières ce mardi.
L’une des entrées de Goma, capitale du Nord-Kivu, en RDC, le 2 novembre 2022. :copyright: ALEXIS HUGUET / AFP1
Mardi matin, l’information d’une nouvelle tuerie s’est répandue comme une traînée de poudre. Au moins 26 morts dans le territoire de Beni, dans le nord de la province, épicentre des exactions des Forces démocratiques alliées (ADF). Venues d’Ouganda, les ADF ont fait du Nord-Kivu leur fief au mitan des années 1990, tuant depuis lors des milliers de civils.
En 2019, ils ont prêté allégeance au groupe jihadiste État islamique, qui revendique désormais certaines de leurs actions dans ce qu’il nomme sa « province d’Afrique centrale ». Tout récemment, sur le territoire ougandais, ils ont été accusés d’avoir tué trois personnes dont deux touristes étrangers, le 17 octobre dans le parc Queen Elizabeth. Une action revendiquée le lendemain par l’EI.
Lundi soir et jusqu’au [/size]petit matin mardi, des assaillants présentés par les autorités comme des miliciens ADF ont attaqué un quartier périphérique de la ville d’Oicha, pillant et tuant, essentiellement à l’arme blanche. « Nous venons de déposer 26 corps à la morgue », a déclaré dans la matinée Darius Syaira, rapporteur de la société civile du territoire de Beni. Ce bilan a été confirmé par un porte-parole de l’armée. En colère, des manifestants ont mis le feu à des véhicules humanitaires qui s’apprêtaient à distribuer des vivres. « Nous n’avons pas besoin d’aide humanitaire, nous voulons la sécurité », déclarait un manifestant.
Intenses combats au Sud
- À l’autre bout de la province, les combats qui s’étaient intensifiés depuis début octobre entre les rebelles du M23 et des groupes armés pro-gouvernementaux se sont rapprochés à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, ville de plus d’un million d’habitants adossée à la frontière rwandaise.
A lire : M23 en RDC : dix choses à savoir sur Peter Cirimwami, nouveau gouverneur du Nord-Kivu
« Il y a des combats à Kibumba depuis ce matin, a déclaré une source sécuritaire ayant requis l’anonymat. Les rebelles affrontent les « wazalendo » [nom donné aux groupes armés dits « patriotes » ]. Le M23 vient de tirer deux bombes sur nous et nous sommes en train de répliquer. »
Officiellement, l’armée respecte un cessez-le-feu exigé par une médiation régionale, mais des témoins affirment que des militaires et des « patriotes » combattent ensemble contre le M23. Cette rébellion, qui a repris les armes fin 2021, est soutenue par le Rwanda selon Kinshasa et le groupe d’experts des Nations unies – ce que Kigali dément.
« La situation est de pire en pire »
Dans l’après-midi, le porte-parole de Peter Cirimwami, nouveau gouverneur militaire de la province, a accusé les rebelles « appuyés par l’armée rwandaise » d’avoir attaqué une position de l’armée. « Face à cette provocation, toutes les dispositions ont été prises », a-t-il dit dans un communiqué. Selon une autre source sécuritaire et un témoin civil, l’armée a utilisé un avion de chasse Sukhoï-25 contre les rebelles.
Dans un communiqué publié le 24 octobre, le cabinet du gouverneur militaire du Nord-Kivu a également accusé le M23 d’avoir procédé à des tirs de mortiers « ayant conduit à la mort d’un soldat de la force régionale de l’EAC ».
A lire : En RDC, comment la répression d’une manifestation à Goma a viré au bain de sang
"La RDC brandit de nouvelles preuves sur l'appui du Rwanda au M23 - 24.10.2023
= https://www.aa.com.tr/fr/monde/la-rdc-brandit-de-n
"M23 : la société civile du Nord-Kivu crie son ras-le-bol et menace d’appeler à une révolte populaire- 24 octobre 2023
= https://www.radiookapi.net/2023/10/25/actualite/revue-de-presse/la-reference-plus-mardi-24-octobre-dans-lest-de-la-rdc-des
"RDC: nouveaux affrontements entre M23 et groupes armés pro-gouvernementaux dans le Nord-Kivu - 24.10.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231024-rdc-nouveaux-affrontements-entre-m23-et-groupes-arm%C3%A9s-pro-gouvernementaux-dans-le-nord-kivu
"Les wazalendo ont-ils volé un avion aux FARDC? Trompeur - 20 octobre 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/10/20/le-wazalendo-ont-ils-vole-un-avion-aux-fardc-trompeur/
= https://www.voaafrique.com/amp/rdc-au-moins-20-morts-dans-une-attaque-attribu%C3%A9e-aux-adf/7323923.html
= https://www.election-net.com/article/combats-wazalendo-m23-kigali-en-alerte
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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