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“30 Juin 1960-30 Juin 2024”: Quelle démocratie pour la R.D.Congo? / Eugène DIOMI NDONGALA

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Message  KOTA 28/6/2024, 6:17 pm

“30 Juin 1960-30 Juin 2024”:    Quelle démocratie pour la R.D.Congo? / Eugène DIOMI NDONGALA



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J’ai toujours estimé que le besoin de liberté est inné dans tous les êtres humains, mais la pratique de la démocratie, quant à elle, doit s’apprendre.
Cela dépendra de la volonté et de la détermination ainsi que de la sagesse collective des peuples eux-mêmes et non de la bienveillance de ces  dirigeants qui ne tirent leur légitimité que d’eux-mêmes ou bien de circonstances favorables de l’histoire.

Notre histoire, de l’Indépendance à nos jours, nous a bien prouvé cela. Bien que le processus de l’Indépendance nous ait permis d’acquérir la liberté du colonialisme, la pratique de la démocratie reste toujours précaire en RDCongo.

La transition politique vers la démocratie en R.D.C. est caractérisée par des épisodes de privation des libertés, des guerres d’agressions et par des rébellions, des pillages formels et informels de l’économie et de la négation des droits fondamentaux de l’homme de la part des gouvernants.

L’avenir de la démocratie en R.D.Congo apparaît de plus en plus comme un problème de responsabilité des citoyens et de leur conscientisation.

En effet, comme le rapporte si bien l’historien Elikia Mbokolo « il n y a pas de conscience nationale, ni de citoyenneté sans conscience historique ».

Notre Histoire

Durant les deux grandes guerres (1914-1918 et 1939-1945), les Congolais ont participé au profit de la métropole (la Belgique) aussi bien sur le champ de bataille que dans le domaine économique, à travers les travaux liés à l’effort de guerre. Par ailleurs, les Congolais furent soumis à des travaux durs dans le cadre de l’exploitation du pays.

Le poids de ces contraintes n’a pas laissé indifférentes les populations. Loin de rester passives, elles ont manifesté leur opposition ou leur ras-le-bol à travers des réactions violentes ou par la voie de mouvements religieux. La révolte des Pende en 1932, les grèves enregistrées au Katanga et dans le BasCongo, la mutinerie de la Force Publique à Luluabourg en juin 1944, le messianisme incarné par le Kimbanguisme sont à comptabiliser dans le lot des défis des populations du Congo au pouvoir colonial.

Longtemps assujettis, ces peuples ont peu à peu commencé à se relever et à résister.

L’influence de l’élite afro-américaine (Marcus Garvey, W.E.B. Du Bois, etc.) a implicitement inspiré la prise de conscience manifestée par une personnalité comme Paul Panda Farnana, dans les années 1920.

De nombreux combattants revenus des campagnes de Seconde Guerre Mondiale (comme mon père, Gaston Diomi Ndongala), ont également contribué à susciter l’éveil du sentiment nationaliste parmi les Congolais.

Le rôle des évolués créés par le colonisateur a participé, quoique de façon diffuse, à cette dynamique.  L’opportunité offerte par la publication du « Plan de trente ans » du Professeur Jef Van Bilsen en décembre 1955 (version flamande) et en février 1956 (version française) permet à quelques intellectuels réunis autour de l’Abbé Joseph Malula, alors Vicaire à la Paroisse Christ Roi, appelé groupe de la « Conscience Africaine » d’apporter une réplique. Ce document désigné sous le nom de Manifeste de la Conscience Africaine » parut le 30 juin 1956 et fut tiré en 10.000 exemplaires. Le mot « indépendance » y était mentionné, même si timidement et une seule fois. La presse de Léopoldville publia le document le 2 juillet 1956.

L’ABAKO produisit le 23 août 1956 un Contre Manifeste, un document plus radical qui rejeta notamment l’idée du Plan de trente ans ».

L’ABAKO se prononça pour l’indépendance immédiate.

L’effervescence notée dès 1955 sera ponctuée deux ans après par les élections des conseils communaux en 1957 et 1958 à Léopoldville, Elisabethville, Jadotville, Coquilhatville, Stanleyville, Bukavu et Luluabourg.

Il s’agit là du premier exercice de la démocratie directe au Congo.

Cela n’a pas empêché l’éclatement des soulèvements du 04 janvier 1959 à Léopoldville et du 30 octobre 1959 à Stanleyville.

Au lieu d’ouvrir une ère de liberté et de développement, la proclamation de l’Indépendance Ie 30 juin fait entrer le Congo dans une zone de graves turbulences politiques.

Le discours du Premier Ministre Patrice Emery Lumumba prononcé le 30 Juin 1960, va jeter le froid dans les relations entre le Congo et l’ancienne puissance coloniale. Très vite les rapports entre le Président Joseph Kasa-Vubu et le Premier Ministre vont se gâter. En septembre 1960, ils vont se révoquer mutuellement. C’est devant cette confusion que le Colonel Joseph Désiré Mobutu fait un premier « coup d’Etat » et installe le Collège des Commissaires Généraux. L’assassinat de Lumumba, Joseph Okito et Maurice Mpolo le 17 janvier 1961 aggravera le climat de terreur qui se poursuivra, malgré l’intermède du Gouvernement Adoula, jusqu’à la prise de pouvoir par Mobutu le 24 novembre 1965.

Le régime institué par Mobutu sera caractérisé par l’autoritarisme, le monopartisme, une moindre considération des droits humains.

Les conditions de vie des populations vont se dégrader au fur et à mesure. Les populations mettront ainsi à l’œuvre des stratégies de survie. Des slogans fallacieux et trompeurs tels que « moto na moto abongisa », « MPR égale servir, non se servir » et la philosophie de « l’authenticité » ne seront que des manœuvres pour asseoir le Parti-Etat.

Le vent de la perestroïka surprendra le régime au soir de son existence. La démocratisation lancée le 24 avril 1990 ne sera que de la poudre aux yeux. L’immense espoir soulevé par la tenue d’une conférence nationale souveraine (août 1991 – décembre 1992), à laquelle je pris partie active, sera de courte durée.

La transition qui commence sera une suite ininterrompue de déceptions.

Sur ces entrefaites arrive au pouvoir, le 1er mai 1997, l’Alliance des Forces démocratiques pour la Libération « AFDL » de Laurent Désiré Kabila, par une “révolution contrôlée” qui renverse le dictateur affaibli par une longue contestation populaire.

Il s’en suivra une année après, une série de mouvements de rébellion tantôt fondés sur l’absence de démocratie pour les uns et les autres de pillage des ressources naturelles et donc de l’économie (appropriation des ressources minières et naturelles). Cette vague de guerres s’est avérée d’une extrême complexité, éclaboussant toute la région des Grands Lacs et faisant des millions de morts.

L’assassinat le 16 janvier 2001 de Laurent Désiré Kabila mettra fin à un pouvoir autoritaire qui voulait devier la marche des congolais envers la démocratie pluraliste et représentative.

Ce dernier sera succédé par son fils, Joseph Kabila, et marquera le début d’une nouvelle ère menant du dialogue inter-congolais à un fragile processus de paix ainsi qu’ à un gouvernement lent de transition et par la suite un régime marqué par des violations massives des droits de l’homme et la prolifération du phénomène des prisonniers politiques.

La situation générale de la R.D.C. se caractérise par quatre grands axes de résistance historique de sa population, qui sont :

1. la résistance contre le système esclavagiste et colonial (mouvements Kimbanguiste, grèves syndicales ainsi que l’éveil le l’élite chrétienne progressiste…);

2. la résistance contre le néocolonialisme et le séparatisme dont les programmes ambitieux seront portés par le Manifeste de la N’sele, la philosophie de l’authenticité, la zaïrianisation, … ;

3. la résistance contre la dictature de Mrs. Mobutu et Kabila L.D., notamment les mouvements des étudiants, la lettre des 13 parlementaires et la marche des chrétiens du 16 février 1992… ;

4. la résistance populaire contre les rébellions de proxy et la résistance contre la tentative avortée de Joseph Kabila de modifier la Constitution et demeurer au pouvoir, après son deuxième mandat.

Bref, la constante qui se pérennise est celle  de régimes d’oppression contre la mise sur pied d’un véritable système de gouvernance démocratique, malgré les épisodes de résistance de la population congolaise.

Le Congo est toujours en quête, encore aujourd’hui, de sa véritable indépendance.

La R.D.C. a connu six guerres civiles les plus importantes et quatre rébellions dont les plus récentes 1998-2004-2012-2022 sont à caractère politico-économico-militaire, avec leur spécificité de guerres de proxy pro rwandaises et ougandaises, mais la RDC a quant même toujours corrigé la trajectoire de son processus de démocratisation.

A la suite du mouvement ayant conduit à son indépendance le 30 juin 1960, la R.D.C. a vu la naissance des partis politiques.

Malgré l’ambition de devenir une véritable démocratie pluraliste et représentative, depuis l’indépendance le peuple Congolais a été gouverné par des régimes despotiques. Leur gouvernance se caractérise par le pouvoir suprême absolu, l’autoritarisme et la limitation des libertés de manifestation ainsi que des prérogatives de l’opposition politique.

Depuis le premier exercice de démocratie directe, il n’a plus jamais été donné au peuple l’opportunité de participer effectivement  au choix raisonné des dirigeants et des politiques à mettre en œuvre et cela à cause de processus électoraux non fiables.

Le peuple est resté souvent  spectateur, sur le plan politique.

Il s’en est suivi des violations massives des droits de l’homme, l’accroissement de la répression, des crimes divers, l’assujettissement et la manipulation de la société civile, le manque de contrôle parlementaire, l’inféodation de la justice, les détentions politiques, les tueries, les massacres et disparitions de certaines figures politiques, la négation complète des élections libres: bref l‘Etat policier.

Dans une démocratie, les gouvernements n’octroient pas  les libertés fondamentales.

Ils sont créés pour protéger ces libertés que tout individu possède en vertu de sa seule existence.

Les droits inaliénables sont des droits naturels. Ils ne sont pas abolis par l’instauration d’un régime politique. Leur existence ne dépend pas du Gouvernement, ces droits ne peuvent être supprimés par la loi, pas plus qu’ils ne sont soumis aux caprices momentanés d’une majorité électorale. Les sociétés démocratiques protègent également certains droits civiques tels que le droit à un jugement équitable constituant le noyau des droits que doit garantir tout mouvement démocratique mais aussi celui d’élire effectivement ses dirigeants, sans braquages électoraux.

Depuis 1885 jusqu’à ce jour, le Congo est passé par plusieurs troubles socio-économiques: exploitation et spoliation sur le plan économique, discrimination des droits, l’esclavagisme, la répression, la ségrégation, le fascisme sur le plan politique, l’irresponsabilité des citoyens, le non respect  des droits de l’homme, la patrimonialisation du pouvoir pour mettre fin à la barbarie ou à l’Etat colonial et, aujourd’hui, nous vivons la situation de non-Etat dans certains territoires et provinces de la République, placées d’ailleurs en état de siège depuis plus de deux ans, sans oublier le plus de sept millions de déplacés de guerre.

La déliquescence  de l’Etat Congolais était et elle est encore due essentiellement aux guerres par procuration, à I’ incapacité morale et politique de l’élite de gérer la “res publica”, aux diktats qui ont engendré des crimes politiques, bref à des réalités qui ont progressivement fracturé le corps social et engendré des rivalités et violences, hypothéquant l’indépendance et la souveraineté nationale: en d’autres termes, à la division et l’abrutissement du peuple congolais par une pauvreté extrême.

Ces enseignements de notre histoire ne doivent pas être oubliés !

La lutte pour le développement, la construction de l’Etat sont toujours des  défis à relever et ils requièrent l’unité de tous les congolais.

En 2024, la RDC est encore le quatrième pays le plus pauvre au monde, à cause d’un revenu par habitant très bas, selon les statistiques de Fond Mondial International (FMI) et cela malgré ses incommensurables richesses.

Depuis 1958, après les premières élections directes qui ont consacré le premier acte de libération du peuple Congolais du joug colonial, l’Etat s’est retrouvé progressivement dans des situations de consensus politique brisé et c’est exactement ce qui se passe encore aujourd’ hui.

Comment rompre ce cercle vicieux où des individus s’approprient les ressources de l’Etat entraînant chômage et pauvreté, ressentiment et de rejet ?

Les réponses à ces questions nous imposent dès maintenant des débats sur les défis et perspectives d’un État démocratique au cœur de l’Afrique.

Quelle démocratie est encore possible en R.D. Congo?

La RDC a accédé à l’indépendance sous le signe de la résistance au colonialisme mais aussi du chaos et elle a traversé, par la suite, une longue période de gouvernance caractérisée par deux approches majeures de gestion du pouvoir d’Etat par les acteurs politiques, à savoir :

I’ approche folklorique : le pouvoir pour le pouvoir, sans vision, responsabilité et ambition, avec  le culte de la personnalité et le  tribalisme;
I’ approche mercantiliste : le pouvoir pour des intérêts privés et économiques.
Souvent, ces deux approches s’entremêlent, au grand malheur des congolais !

Le Congo a été longtemps dirigé par des systèmes de prédation institutionnalisée.

C’est donc toute une économie politique qui sous-tend les pratiques basées sur la pratique de la cueillette :

on va cueillir dans les caisses de L’Etat (trésor public, Entreprises de l’Etat, ressources matérielles, des ressources naturelles) bref la spoliation du patrimoine public (les détournements)  comme on cueille dans la nature.

Malgré la prolifération des séminaires intergouvernementaux, des programmes et des beaux discours, la  question du développement  et celle du bien-être des populations ne sont pas inscrites à l’ordre du jour des institutions qui absorbent presque la totalité des ressources budgétaires de l’ état pour leur fonctionnement, laissant seulement des miettes aux politiques sociales et la construction des infrastructures, pourtant vitales pour toute nation en développement.

Les différents régimes ont développé des mécanismes d’autocratie, d’oppression et de muselage: la répression armée, l’écrasement de l ‘opposition politique et des forces dissidentes, les assassinats politiques, l‘ exil et la prolifération des prisonniers politiques.

C’est la militarisation du politique  ( la “talibanisation” du militantisme, la création de milices violentes, partisanes et tribales…) qui continue à sécréter la misère aussi bien politique qu’économique des populations, ne laissant pas à l’Etat les moyens d’assumer ses fonctions traditionnelles de paix, de sécurité et reléguant les citoyens dans le seul rôle possible pour eux, dans ce contexte vicié, qui est celui d’ applaudisseurs automatiques de hauts faits des “guides”.

La seule constante, depuis l’indépendance, est la régression sociale et économique (salaires de misère, la corruption des cadres des administrations publiques et l’inversion des valeurs qui entraîne une misère matérielle généralisée et croissante, en plus de la misère morale).

Pour beaucoup de congolais désemparés par ce manque de repères, l’unique refuge se trouve dans la religiosité, mais malheureusement, avec l’expression d’une spiritualité de misère et de désespoir…même si l’Eglise Catholique et l’Eglise Protestante (ECC) ont récemment assumé le risque d’incarner la protestation politique et sociale, devenant ainsi la cible honnie des despotes.

Paradoxalement, la misère a un côté paralysant, car un peuple qui doit assumer sa survie quotidienne, avec moins d’ un dollar par jour de revenu, ne peut se permettre une longue résistance.

Le monstre de la corruption, quant à lui, est le  foyer principal de la mauvaise gouvernance. Il doit être combattu, au plus haut niveau de responsabilité, parce que son caractère tentaculaire mine les fondations de l’ Etat,  le rendant incapable d’assurer le développement (services aux populations), comme un Léviathan lancé contre les résistants congolais,  un monstre  du désordre plutôt qu’un bouclier assurant l’ordre et la sécurité.

Si, comme je suis convaincu, le consensus politique et sociale qui fonde la République Démocratique du Congo  est encore brisé aujourd’ hui,   il ne reste aux congolais,  dans le contexte actuel, que de donner une chance à la paix, pour ne pas tomber, encore une fois, prisonniers des forces centrifuges qui ont émaillé notre histoire, chaque fois que l’unité et le dialogue entre toutes les forces politiques et sociales a été rompu.

Donnons une chance à la paix, pour retrouver notre chemin vers la démocratie rêvée par les pères de notre indépendance.


Eugène Diomi Ndongala,

Démocratie Chrétienne, DC


https://democratiechretienne.org/2024/06/28/30-juin-1960-30-juin-2024-quelle-democratie-pour-la-r-d-congo-eugene-diomi-ndongala/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR2-HS6d6zKk1I0DZd59xzh3FF5DCiWvXbUlvb_qA-wP4C3VJ05-6dX2bvQ_aem_pJ_nvxYXb1QUuBbx2tA2jQ











BIBLIOGRAPHIE

Interview d’ Elikia Mbokolo avec la Référence Plus, 6 Janvier 2005
Léon de Saint Moulin, J.M. Kinkela, N. Paluku, E. Tshimanga, La perception de la démocratie et de I’Etat de droit en RDC, CEPAS, Kinshasa 2003.
I.S.D.D., La démocratie à travers les éléments de l’histoire de la RDC, 2005
Prisonnier Politique en RDC, Eugène Diomi Ndongala, Editions Universitaires Européennes, 2024 https://www.amazon.ca/PRISONNIER-POLITIQUE-R-D-CONGO-Eug%C3%A8ne-Ndongala/dp/6206713040
Déchéance d’un état : la RDC quatrième pays le plus pauvre du monde, au classement du FMI-Global Finance, MEDIACONGO NET, 2024
Anicet Mungala Assindie Sanzong, Le consensus politique et la renaissance de la R.D. Congo, Cerdaf 2002.
Donnons une chance à la Paix, Eugène Diomi Ndongala, The Book Edition, 2024- https://democratiechretienne.org/2024/05/28/donnons-une-chance-a-la-paix-en-rdc/


“30 Juin 1960-30 Juin 2024”:    Quelle démocratie pour la R.D.Congo? / Eugène DIOMI NDONGALA Image-4
Décembre 1958: la Conférence panafricaine à Accra(Ghana) avec MNC, dont Diomi Ndongala Gaston , Patrice Emery Lumumba, Joseph Ngalula Mpandanjila, pour la « Conférence des peuples Africains »: depuis cette prise de conscience, les « évolués »  rejetèrent cette appellation, pour se définir « nationalistes ».
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Message  ndonzwau 29/6/2024, 10:43 pm

KOTA a écrit:

“30 Juin 1960-30 Juin 2024”:    Quelle démocratie pour la R.D.Congo? / Eugène DIOMI NDONGALA



“30 Juin 1960-30 Juin 2024”:    Quelle démocratie pour la R.D.Congo? / Eugène DIOMI NDONGALA GRFk8OQXwAMbuYp?format=jpg&name=240x240

J’ai toujours estimé que le besoin de liberté est inné dans tous les êtres humains, mais la pratique de la démocratie, quant à elle, doit s’apprendre.
Cela dépendra de la volonté et de la détermination ainsi que de la sagesse collective des peuples eux-mêmes et non de la bienveillance de ces  dirigeants qui ne tirent leur légitimité que d’eux-mêmes ou bien de circonstances favorables de l’histoire.

Notre histoire, de l’Indépendance à nos jours, nous a bien prouvé cela. Bien que le processus de l’Indépendance nous ait permis d’acquérir la liberté du colonialisme, la pratique de la démocratie reste toujours précaire en RDCongo....
...
Eugène Diomi Ndongala,
Démocratie Chrétienne, DC

...

Tres pertinents effort et execices de rappel historique, politique et sociologique ! J'ai beaucoup apprécié !
Nous semblons tous tenir à la democratie pluraliste et representative (à l'occidental diraus-je) mais notre société ne nécessite-t-elle pas à côté des accomodements qui nous sont plus specifiques ?

Passons tant j'ai bien apprécié l'analyse où l'on trouve tout l'essentiel.
J'aurais juste souhaite que cette débauche multidimensionnelle soit accompagnée d'une synthèse schématique plus pratique à saisir.

La paix et l'unite pour retrouver le chemin vers la démocratie rêvée par les pères de notre indépendance bien sur mais à travers quelles étapes et via quelles priorités ?

Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 6/7/2024, 8:11 pm

POURQUOI DEVONS-NOUS COMPLAIRE A LA MÉDITATION ???

C'est vrai beaucoup de nôtres meurent gratuitement sous le coup de boutoir d'ennemis sanguinaires, ils méritent nos hommages déférents mais n'est-ce pas trop de défaitisme que de nous condamner à la méditation ; c'est aussi une opportunité pour manifester notre détermination à combattre, à faire peur à l'ennemi en montrant nos muscles.

Depuis l'arrivée de Tshisekedi 5 ans nous n'avons pas organisé un défilé à l'occasion du 30 juin avec tous nos atouts militaires. Il est temps que nous lancions nos défis autrement que par de simples paroles...



"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: RDC, «Indépendance, nouvelle célébration dans la méditation» -  06/07/2024

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20240706-%C3%A0-la-une-rdc-ind%C3%A9pendance-nouvelle-c%C3%A9l%C3%A9bration-dans-la-m%C3%A9ditation

"Pr Kambayi Bwatshia : « La Belgique n’était pas prête à accorder l’indépendance à la RDC - O7/07/2024
= https://www.radiookapi.net/2024/07/07/actualite/politique/pr-kambayi-bwatshia-la-belgique-netait-pas-prete-accorder

"
"

"Fête nationale en RDC: Félix Tshisekedi revient largement sur la situation sécuritaire dans l’Est - 30.06.3024
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240630-f%C3%AAte-nationale-en-rdc-f%C3%A9lix-tshisekedi-revient-largement-sur-la-situation-s%C3%A9curitaire-dans-l-est



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