30 JUIN 1960 - 30 JUIN 2021 : 61 ANS D'INDEPENDANCE DE NOTRE CHER CONGO ! POUR QUEL BILAN ?
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30 JUIN 1960 - 30 JUIN 2021 : 61 ANS D'INDEPENDANCE DE NOTRE CHER CONGO ! POUR QUEL BILAN ?
30 JUIN 1960 - 30 JUIN 2021 : 61 ANS D'INDEPENDANCE DE NOTRE CHER CONGO ! POUR QUEL BILAN ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"61 ans d’indépendance du Congo-Kinshasa - 30 juin 2021
= http://www.congoindependant.com/61-ans-dindependance-du-congo-kinshasa/
Selon la Banque mondiale, il ne faudrait pas moins de 56 ans pour que le Congo-Kin retrouve le niveau de son économie des années 1960 à condition que le PIB continue à s’accroître au rythme moyen de 5% par an.
Avant le 30 juin 1960, le Congo Belge est une colonie prospère. Dynamique à l’époque coloniale, l’économie s’est affaiblie dès l’indépendance du pays en 1960 à la suite de l’instabilité politique et des trouble sociaux. Les Congolais souhaitaient une indépendance immédiate et totale. L’ancienne puissance colonisatrice comptait maintenir sa domination durant encore plusieurs années. Pour ce faire, elle a appuyé la sécession de la province du Katanga et plusieurs conflits tribaux. Le Congo est ainsi devenu une utopie dès la première semaine de son indépendance. Qui pouvait imaginer à la veille de l’indépendance que le pays se caractériserait par un tel gâchis? Tous les politiciens prédisaient un avenir radieux. Quelques passages de l’hymne national prophétisent même que « nous bâtirons un pays plus beau qu’avant, dans la paix ». C’est le contraire que la population a vécu.
Cette situation de détresse économique est aussi la résultante d’une mauvaise gouvernance et du non-respect des droits de l’homme. Le Rapport mondial sur le développement humain 2020 du PNUD situe l’indice de développement humain de la République Démocratique du Congo à 0,480 ce qui classe le pays au 175ème rang mondial sur 189, soit parmi les pays à faible développement humain.
LA CRIMINALISATION DE L’ECONOMIE
Après les troubles qui ont suivi l’indépendance, une reprise économique s’est amorcée à la faveur de la hausse des cours des matières premières à la fin des années 1960. Avec l’organisation instaurée par le gouvernement du président Joseph Mobutu à partir de 1965 et à la faveur de la haute conjoncture des cours mondiaux du cuivre, l’économie se consolide. Le PIB (produit intérieur brut) ou richesse nationale connaît alors un taux annuel de croissance de 7% en moyenne. Cette situation dure jusqu’en 1975, année aux environs de laquelle l’économie s’effondre à cause non seulement de la récession mondiale du début des années 1970 mais aussi des mauvaises politiques mises en place. C’est le cas notamment de l’expropriation des commerces et des industries appartenant aux étrangers (zaïrianisation), de la nationalisation de certaines sociétés et du recours à la planche à billets pour financer les déficits budgétaires.
L’activité économique intérieure poursuivit son déclin à la suite du gaspillage des ressources, de la baisse des investissements et de l’amenuisement des moyens de paiement extérieur consécutif à la baisse des cours de certaines matières premières traditionnellement exportées. Pour faire face à la crise, plusieurs programmes d’ajustement furent signés avec le FMI et la Banque mondiale au cours des années 1980. Mises à part quelques exceptions comme sur la période 1983-1986, ces programmes se traduisirent par des échecs par suite d’un manque de volonté politique de conduire à bon terme les réformes économiques. A ceci, il faut ajouter la corruption généralisée et la prévarication. Les tensions sociales atteignent leur point culminant avec la destruction des infrastructures industrielles et commerciales lors des pillages de 1991 et 1993, consacrant ainsi l’effondrement total de l’économie nationale.
Entre 1990 et 1994, la production enregistre une baisse de 47,3%, soit en moyenne 9,5% par an. De même, entre 1990 et 1993, les recettes d’exportation accusent un recul de 51,3% et les investissements régressent de 12,8% à 2,3% du produit intérieur brut. Consécutivement, le volume des emplois dans le secteur privé chute de 60% entre 1991 et 1994. Chaque année, l’Etat devient un peu plus pauvre et incapable de financer les dépenses indispensables: sécurité, éducation, santé et infrastructures. La misère s’accroît et le pays est confronté au recul de la croissance économique. La pénurie des billets de banque qui commence à s’observer à la fin de 1990 prend une ampleur considérable avec les pyramides financières, appelées « Bindo », qui vident les banques de leurs encaisses au profit des circuits parallèles.
Avec la baisse du pouvoir d’achat, les recettes des entreprises tarissent et avec elles, le flux des versements quotidiens en banque. La situation des banques devient aussi précaire quand l’économie se trouve confrontée non seulement à une pénurie de billets de banque mais aussi à l’hyper-inflation. Le pays enregistre alors un taux d’inflation record de 4.651,7% en 1993 et de 9.796,9% en 1994. Le rythme de dépréciation de la monnaie devient si accéléré que plus personne ne veut garder par devers soi la monnaie nationale. Il faut vite la changer en dollars. Les versements de l’argent en banque deviennent aussi rares. Ce qui conduit à la faillite du système bancaire. Elle entraîne dans son sillage les coopératives de crédit qui étaient obligées par la Banque centrale de verser une partie de leurs encaisses en monnaie nationale auprès des banques agréées.
Pour combler le vide laissé par le secteur officiel, un secteur informel prend de plus en plus forme. C’est en fait la réaction de la population pour assurer sa survie. C’est dans cette atmosphère délétère qu’une rébellion armée est créée par des pays voisins qui va faire tomber le régime de Mobutu.
LES GRANDES ESPERANCES
Avec l’arrivée de Laurent Kabila au pouvoir en mai 1997, le dirigisme économique est instauré. Une nouvelle monnaie, le franc congolais, est émise. L’économie se caractérise cependant par des pénuries. En 1997, le taux d’inflation est négatif à -0,4% tandis que le PIB régresse de 5,4%. En août 1998, la guerre reprend entre les anciens alliés. En 1999, le PIB recule de 10,3% et le taux d’inflation se situe à 526,6%. Plus que jamais, le secteur informel refait surface. Selon un rapport de la Banque centrale du Congo, les employés du secteur formel ne représentent plus que 3,1% de la population active en 2000.
Après la mort du président Laurent Kabila, en janvier 2001, le nouveau président, Joseph Kabila, reprend la politique de libéralisation économique. Le FMI et la Banque mondiale soutiennent le programme économique avec des financements importants. Ce retour des institutions de Bretton Woods catalyse aussi les promesses d’aide des bailleurs de fonds extérieurs. Le pays connaît un redressement économique puisque le taux de croissance du PIB est de 5,6% en 2003 et 6,7% en 2004. Quant à l’inflation, elle n’est plus que de 4,5% en 2003.
Ces résultats économiques ne sont pourtant pas suffisants pour amorcer le développement économique du pays. Selon la Banque mondiale, il ne faudrait pas moins de 56 ans pour que le Congo retrouve le niveau de son économie des années 1960 à condition que le PIB continue à s’accroître au rythme moyen de 5% par an. La précarité demeure généralisée. Le pays est confronté à des cas de malnutrition sévère. L’Etat est déliquescent. L’espérance de vie à la naissance est de 60,7 ans en 2019 suivant le PNUD (Programme des Nations-Unies pour le développement). Dans certaines contrées, hommes, femmes et enfants se promènent nus faute de moyens pour s’acheter des habits. Les infrastructures de base sont dans un état de détérioration avancée. Le réseau routier est complètement détruit. Nous assistons à un phénomène de « ruralisation » des villes. Celles-ci ressemblent de plus en plus à des villages. Elles se caractérisant par un secteur informel prépondérant, par la rareté de l’électricité et de l’eau courante, par le manque d’urbanisation, par l’absence de voirie urbaine etc. Certains hôpitaux et des dispensaires ne fonctionnent plus par manque de médicaments, d’infirmiers, de médecins. Des fléaux surgissent çà et là: maladie du sommeil, fièvre hémorragique Ebola, malaria, tuberculose, choléra, rougeole, méningite, peste, onchocercose, SIDA, COVID-19…. C’est cela le Congo.
Un pays promis au rôle de puissance économique à son indépendance mais qui a été trahi par son élite. Le pays reste fragile: insécurité à l’Est, mauvaise gestion des finances publiques, corruption, mauvais climat des affaires, pratiques économiques prédatrices, bradage des actifs miniers etc. Depuis janvier 2019, le pays est dirigé par M. Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo. Les attentes sont immenses. Il affirme qu’il a une vision pour le Congo."
"RDC-30 juin: « 61 ans plus tard, l’échec le plus retentissant, c’est au niveau de la gouvernance institutionnelle » - 30 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/30/rdc-30-juin-61-ans-plus-tard-lechec-le-plus-retentissant-cest-au-niveau-de-la
ACTUALITE.CD
A l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance de la RDC, scientifiques, politiques, acteurs de la société civile prennent la parole sur ACTUALITE.CD. Sam Bokolombe, député national et Professeur des Universités, livre sa lecture.
Constat…« C’est un échec à tous les égards. On peut vraiment être fier sur le plan de la gestion de notre destin national? On doit traduire l’indépendance dans le concret, dans la gestion de la chose publique. Peut-on vraiment être fier sur le plan du vécu quotidien? On devrait concevoir l’indépendance et la pratiquer comme l’ont fait d’autres Etats avec qui d’ailleurs on a ensemble accédé à cette indépendance ».
Le mal est profond...« L’élément le plus retentissant de l’échec, c’est la gouvernance institutionnelle. On a échoué. Qu’avons-nous après les colons? On est tous unanimes, les congolais de tous bords, que c’est un échec, un gâchis ».
Se reprendre…« Prendre conscience de notre destin, viser l’intérêt général et gouverner autrement. Dans la conception de nos ainés, l’indépendance était représentée comme un mécanisme par lequel on deviendrait des égaux de l’homme blanc. Egaux dans la basse besogne: mettre le pantalon, marcher les mains aux hanches, etc. L’indépendance devrait être quelque chose de plus profond. On devrait gérer l’intérêt général et nos ainés n’avaient pas cet entendement. Souveraineté, indépendance, sont des concepts dont les contenus doivent être actualisés 61 ans plus tard ».
Vous pouvez l’écouter ici.
ACTUALITE.CD-Le Podcast
RDC-30 juin: « 61 ans plus tard, l’échec le plus retentissant, c’est au niveau de la gouvernance institutionnelle »
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"30 juin 1960 - 30 juin 2021 : 61 ans déjà depuis l'accession de la RDC à l'indépendance, les kinois regrettent la non-réalisation du plan Van Bilsen - 30.06.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89410_30_juin_1960_30_juin_2021_61_ans_deja_depuis_l_accession_de_la_rdc_a_l_independance_les_kinois_regrettent_la_non_realisation_du_plan_van_bilsen.html
Une frange de la population kinoise remet en question l’avènement de l'indépendance de 1965 qui aurait dû intervenir 25 ans plus tard conformément au plan Van Bilsen qui préconisait l’affranchissement de la RDC en 1980. 61 ans plus tard, nombreux sont ceux qui continuent de penser que cette "indépendance prématurée est la cause de l'échec perpétuel de la gouvernance en RDC". Alors que la vieille école, elle, estime que "l'échec de l'indépendance serait dû à l'assassinat de Lumumba".
La réalité sur terrain laisse voir que l’affranchissement du joug colonial n’est pas total dès lors que les dirigeants comme les nantis ont le regard encore tourné vers l’occident qui incarne un ”oasis” ou encore un ”havre de paix”.
Le discours du chef de l’Etat prononcé le 13 décembre 2019 sur l’Etat de la nation est une preuve éloquente du colonialisme que l’on on n’est pas pressé de s’en débarrasser. "Les défis auxquels mon pays fait face ont toujours bénéficié de l'appui de la communauté internationale". Ce regard tourné vers les ”colons” démontre à suffisance l'incapacité du politique congolais qui, six décennies après l'indépendance, n'est toujours pas en mesure de relever ses propres défis. Et les exemples en sont pléthore.
Pas plus tard qu’au cours de ce mois de commémoration, l'opposant Martin Fayulu s’est, lors d'une conférence de presse, penché sur le néocolonialisme mettant en exergue l’attitude de l’ambassadeur américain en RDC Mike Hammer qui ”pense que ses conseils ou propositions vis-à-vis du chef de l'Etat priment au-dessus de tout”. Il a, à cette occasion, rappelé que les congolais sont ”les héritiers de Simon Kimbangu et Lumumba qui ont dit que c'est fini et que l'histoire du pays s'écrira au Congo", a-t-il martelé.
Actuellement, le pays a plusieurs défis à relever notamment : l'insécurité et l'économie. Cette perpétuelle situation emmène la jeunesse à penser que le plan Van Bilsen était salutaire pour l'avenir de la nation.
Au micro de Media Congo Press (MCP) le président de l’asbl Iffn pense que ”Notre situation actuelle est le fruit de la précipitation à l'indépeJusqu'ici, l'indépendance ou la décolonisation demeure encore une fiction en Afrique et les dirigeants africains sont eux-mêmes complices sans âme dans le pillage de leurs propres pays par les entreprises étrangères. Six décennies après, le congolais demeure colonisé mentalement et cette situation semble lui plaire.ndance. A cette époque, c'est du bout de doigt que l'on comptait le nombre d'universitaires et quelques technocrates ! Le pire est que bon nombre de congolais pensaient que l'indépendance signifiait plus de travail, occuper les maisons de blancs, etc. D'où c'était de l'impréparation. Aujourd'hui, vue la dégradation du pays, nous donnons raison au belge Van Bilsen. Qu'avons nous fait de cette indépendance tant voulue ?", une question pendante de Thomas Bope.
De son côté, Prince Mengane, jeune acteur politique du parti Orange, estime que "Lumumba était en avance par rapport à son époque et il a commencé par la conclusion en lieu et place du préambule ! Et maintenant il est temps que nous politiques sachons développer l'amour de la patrie pour ne plus pointer du doigt la Belgique qui pourtant nous a laissé libre depuis six décennies", a-t-il indiqué.
Par ailleurs, l'opinion spiritualiste africaine pense que le Congo n'a pas encore acquis l'intégralité de son indépendance "à la Table ronde, il était question de l'indépendance économique, politique et spirituelle ! Malheureusement, la Belgique a cédé une pseudo indépendance économique et politique mais pas spirituelle, et tant qu'il n'aura pas acquis cette dernière qui même est le socle de l'âme, le Congo ne verra pas son émergence", indique Mme Mangaza, chef de travaux à l'institut supérieur des techniques médicales, Istm/Kinshasa.
Jusqu'ici, l'indépendance ou la décolonisation demeure encore une fiction en Afrique et les dirigeants africains sont eux-mêmes complices sans âme dans le pillage de leurs propres pays par les entreprises étrangères. Six décennies après, le congolais demeure colonisé mentalement et cette situation semble lui plaire."
30 juin : le Président national de l'ECC appelle le peuple congolais à tirer des leçons de l'histoire et de fixer les nouveaux horizons pour réinventer son avenir
= https://actualite.cd/2021/06/30/30-juin-le-president-national-de-lecc-appelle-le-peuple-congolais-tirer-des-lecons-de
Le Président National-Représentant Légal de l'Eglise du Christ au Congo (ECC), Révérend Dr. André-Gédeon Bokundoa-Bo-Likabe s'est adressé à la nation depuis Goma, ce mercredi 30 juin, à l'occasion des 61 ans de l'indépendance de la République Démocratique du Congo. Dans son adresse, il appelle le peuple congolais, d'une part, d'en tirer des leçons de l'histoire, et, d'autre part, de fixer les nouveaux horizons pour réinventer son avenir.
Ci-dessous l'adresse du Révérend Dr. André-Gédeon Bokundoa-Bo-Likabe.
"Peuple congolais et Bien-aimés dans le Seigneur, Que la grâce et la paix soient votre partage.
Jour pour jour, 61ans après l'accession de notre pays à sa souveraineté nationale et internationale, nous rendons grâce à Dieu d'avoir gardé uni notre nation.
Quel bilan peut-on établir en ce jour ? Est-ce un succès, une école ou un échec ?
Il est clair que chaque peuple a son histoire, qui ne se réalise pas de la même manière et à tout moment, car il est de temps où le peuple écrit son histoire mais aussi et surtout, l'histoire peut déterminer un peuple.
Pour nous, peuple Congolais, le 30 juin 1960 est à la fois, l'expression d'un engagement du tournant décisif de notre histoire et une tentative ratée de notre autodétermination en tant que peuple. D'où, 61ans après, nous avons tous intérêt d'une part, d'en tirer des leçons de l'histoire, et, d'autre part, de fixer les nouveaux horizons pour réinventer notre avenir.
S'agissant des leçons à tirer :
1. L'impact de la non-préparation éthique d'un peuple dans la démarche d'affirmer sa citoyenneté collective.
Ceci a été un handicap majeur pour la plupart des Congolais dans l'accompagnement du combat de Patrice Emery LUMUMBA.
2. L'incapacité de conserver l'unité et la cohésion nationales dans un contexte de pluralité d'opinions. Par conséquent, le peuple Congolais a laissé les querelles internes l'emporter sur l'intérêt de la souveraineté nationale et internationale.
3. L'absence d'une vision claire sur la destinée commune a anéanti l'élan du développement durable de notre pays jusqu'à ramener le grand Congo au rang des pays les plus pauvres 61ans après.
Face à ce tableau, quels sont les horizons à privilégier en vue de réinventer notre destin commun ?
1. L'Eglise doit consacrer tous ses efforts à l'éducation civique et morale du peuple Congolais. Nous devons tous privilégier une éthique de responsabilité citoyenne, en vue de relayer l'intuition des pères de l'indépendance.
2. Nous devons tous nous dépasser de nos divergences d'opinions religieuses, politiques et tribales, en vue de conserver l'unité et la cohésion nationales.
3. Ravivons le feu de notre destin commun afin de permettre la réalisation du plan prophétique pour le grand Congo.
Peuple congolais et bien-aimés dans le Seigneur,
Le 30 juin 1960 demeurera dans notre mémoire collective un mythe fondateur de notre autodétermination et du destin collectif qui s'y attache.
Que l'Eternel bénisse la République Démocratique du Congo.
Bonne fête de l’indépendance!
Fait à Goma, le 30 juin 2021.""
"30 juin : "Il y a encore possibilité de réaliser les rêves des pères de l'indépendance”, Patrick Kanga - 30.06.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89418_30_juin_il_y_a_encore_possibilite_de_realiser_les_reves_des_peres_de_l_independance_patrick_kanga.html
A l'occasion du 61ème anniversaire de l'indépendance de la République démocratique du Congo ce 30 juin 2021, Patrick Kanga croit qu'il y a encore possibilité de réaliser les rêves des pères de l'indépendance
”C’est encore possible…que nous matérialisions le rêve de nos pères fondateurs…. c’est encore possible que nous fassions du Congo une PUISSANCE avant nos centenaires. Oui c’est possible, dans l’unité et la diversité constructive. Le Congo nous survivra”, a écrit, sur son compte Twitter, le cadre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (Pprd).
De son côté, l’assistant personnel du chef de l'État, Michée Mulamba a également déclaré par la même voie que ”de génération en génération, nous n'avons jamais perdu l'espoir d'assister à l'avenir radieux de la RDC.
Il poursuit son message en martelant sur le fait que les défis peuvent être énormes mais en face, il y a assez d'amour et d'abnégation pour ne jamais baisser les bras jusqu'à l'éveil du géant congolais.
Allegra Ngalula femme politique a, pour sa part, exprimé le regret de voir son pays être toujours dernière de toutes les classes.
"61 ans à descendre continuellement et être constamment les derniers de presque toutes les classes, ce scandal doit nous révolter. Assurons la grandeur du grand Congo, par le labeur", a-t-elle tweeté.
Il sied de souligner que ce 61ème anniversaire de l'accession à la souveraineté de la République démocratique du Congo est commémoré sous Etat de siège décrété par le chef de l'État dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri."
"Katumbi au sujet du 30 juin: « notre seul ennemi commun demeure la pauvreté » - 30 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/30/katumbi-au-sujet-du-30-juin-notre-seul-ennemi-commun-demeure-la-pauvrete
Moise Katumbi s’est exprimé au sujet du 61e anniversaire de l’indépendance de la RDC. Le président de Ensemble pour la République a rappelé les luttes anciennes et la nécessité de consolider l’unité nationale.Faisant l’objet de plusieurs attaques ces dernières semaines sur les origines de son père, il a identifié « l’ennemi commun ».« Ce 30 juin nous rappelle le combat mené par les pères de l’indépendance pour la liberté, la dignité et la sécurité qu’ils étaient résolus d’assurer au Congo et à ses enfants. Aujourd’hui, il nous revient de maintenir intacte la flamme de la liberté qu’ils ont allumée dans le cœur de toutes celles et tous ceux qui ont vu pour la première fois monter et flotter fièrement les couleurs de notre drapeau étoilé », a t-il dit.Membre de l’Union sacrée, le parti de Moise Katumbi est présent dans l’actuel gouvernement."« Au cours des six dernières décennies, nous avons traversé beaucoup d’épreuves. Toutes les cries - politique, économique, sécuritaire, sanitaire-nous apprennent que no.tre seul ennemi commun demeure la pauvreté. Ce combat, nous ne le gagnerons que dans l’unité car la cohésion nationale est le seul gage pour faire du Congo une terre d’abondance et de prospérité partagée ».
= https://7sur7.cd/2021/06/30/61-ans-dindependance-katumbi-appelle-lunite-pour-vaincre-la-pauvrete-en-rdc
"RDC : 61 ans après l’indépendance, « la base, c’est l’éducation», Marie-Antoinette Vangu - 30 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/30/rdc-61-ans-apres-lindependance-la-base-cest-leducation-marie-antoinette-vangu
"61e anniversaire de l'indépendance de la RDC: Diomi Ndongala en appelle à une prise de conscience individuelle et collective - 30.06.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89386_61e_anniversaire_de_l_independance_de_la_rdc_diomi_ndongala_en_appelle_a_une_prise_de_conscience_individuelle_et_collective.html
"RDC : 61 ans après l’indépendance, « il faut une implication effective de la femme en politique », Christelle Vuanga - 30 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/30/rdc-61-ans-apres-lindependance-il-faut-une-implication-effective-de-la-femme-en
"RDC : 61 ans après l’indépendance, « il y a trop d'espoirs déçus » (Interview)
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-61-ans-apr%C3%A8s-l-ind%C3%A9pendance-il-y-a-trop-despoirs-d%C3%A9cus-interview/2290441
- A l'occasion de la célébration, ce mercredi, de l'indépendance de la RDC, l'Agence Anadolu s'est entretenue avec l'historien Guillaume Nkongolo Funkwa
30 Juin 2021 à Kinshasa, ex-Léopoldville, le soleil se lève tôt. Et comme de routine, des embouteillages plombent la circulation au milieu des marées humaines qui déferlent le long du boulevard Lumumba en direction du centre-ville
Les activités quotidiennes sont au rendez- vous, excepté dans l’administration publique et le secteur formel.
Car ce mercredi, la République démocratique du Congo (RDC) célèbre ses 61 ans d’indépendance arrachée des mains des colons belges (1908 – 1960).
La journée est chômée et payée mais depuis les deux précédentes années marquées par l’arrivée au pouvoir de l’opposant Felix Tshisekedi, aucune célébration solennelle n’est prévue, principalement à cause de la troisième vague de la pandémie de Covid-19.
A plus de trois heures d’avion, dans la région du Katanga, dans le sud du pays, l’activité minière est le principal rempart de l’économie. C’est dans cette région qu’avait été assassiné en 1961, le héros de l’indépendance, Patrice-Emery Lumumba dont la dépouille n’a jamais été retrouvée. Dans cette façade révélatrice de la RDC, un pays potentiellement riche à cause d’innombrables mines, mais dont l’écrasante majorité de la population croupit dans la pauvreté, Guillaume Nkongolo Funkwa, s’est voulu indépendant du sous-sol, en se contentant de l’enseignement de l’histoire.
A l’université de Lubumbashi, l’une des plus importantes de l’Afrique centrale, il est professeur d’histoire et dirige les bibliothèques de cet établissement public. Dans un pays qui ne rémunère pas correctement sa crème, Guillaume Nkongolo Funkwa cumule ses fonctions officielles avec un poste de directeur intérimaire du Centre d'études et de recherche documentaires sur l'Afrique centrale (CERDAC).
Politique, économie, Nations Unies … Pour l'Agence Anadolu, il revient, sur un ton d’analyste, sur l’état actuel de l’ex Congo – Belge, devenu Congo puis rebaptisé Zaïre avant de devenir la République démocratique du Congo.
Comment évaluez – vous la situation en RDC après six décennies d’indépendance ? La situation a-t-elle évolué de 1960 jusqu’à aujourd’hui ?
Après six décennies d'indépendance, le bilan est partagé. Il est positif sur le plan culturel. Enseignement assez développé : 10 universitaires en 1960, aujourd'hui des centaines de milliers. Plusieurs diplômés d'État bien que peu en sections professionnelles. Beaucoup d'analphabètes dans les milieux ruraux. La culture congolaise s'est beaucoup développée et diversifiée. Mais les défis sont énormes sur le plan socioéconomique. Pas le moindre plan de développement économique exécuté en 60 ans. Notre économie extravertie, dépend des caprices des prédateurs miniers agissant en complicité avec une minorité de politiciens à la recherche d'enrichissement rapide. La coopération de corruption instituée en 1960 dans le but d'acheter les consciences de ceux qui devaient trahir Lumumba, se poursuivra 60 ans durant dans la même philosophie. Le pays gît sous un endettement caché au peuple, dû non aux nouveaux apports en capitaux mais aux rééchelonnements des arriérés impayés. Le social des populations est le cadet des soucis des dirigeants. Soixante ans durant, les dirigeants économiques et monétaires du pays se sont contentés de satisfaire le FMI (Fonds monétaire international, NDLR) en imposant des politiques draconiennes de stabilisation économique, sans jamais chercher la voie d'expansion économique qui seule a permis aux 41 pays ayant fait décoller leurs économies de le faire. Au Congo, pour tout bilan, il n'y a que "stabilisation de cadre macroéconomique", mais pour quel bilan d'enrichissement et de diversification économique et industrielle ? Là, les politiques se mordent la langue. Les campagnes sont abandonnées à leur triste sort. Bref, le bilan sur le plan socioéconomique est sombre.
L’un des événements phares reste, sans doute, la passation pacifique du pouvoir pour la première fois entre Kabila et Tshisekedi. Les bienfaits de cet événement commencent-ils à être sentis dans le vécu des Congolais ? Est-ce qu’il y a des prémices d’amélioration ?
La passation pacifique de pouvoir entre Joseph Kabila et Felix – Antoine Tshisekedi ... pour l'émotion, c'en était une. Le Congo se sentait honoré. Mais ça n'a pas fait long feu : éclatement de la coalition, abandon des intérêts nationaux minorés par l'ancien régime aux partenaires privés internationaux. Les mêmes qui vinrent comme parrains du jeune Kabila reviennent comme parrains du nouveau régime. Les dirigeants avant comme après la passation du pouvoir sont plus avides de s'aligner sur des agendas internationaux marchandés à coût des promesses des billets verts, qu'à organiser en interne les Congolais pour une stratégie intelligente et autocentrée de développement. Ni bienfaits, ni prémisses d'amélioration ne sont perceptibles dans le vécu des Congolais.
Le défi sécuritaire dans l’est de la RDC perdure depuis des décennies. Cela prive le pays de beaucoup d’opportunités. En tant qu’historien, comment voyez -vous l’évolution de la situation au cours des prochaines années/décennies ?
Oui le défi sécuritaire dans l'est du pays perdure. Le problème est plus complexe. Il y a les enjeux affairistes obscurs des "investisseurs" des mines susceptibles de fournir armes et munitions aux différentes forces négatives. Il y a des enjeux obscurs des dirigeants mondiaux. Il y a l'affairisme des nationaux. Il y a ce fait que dans ce coin du pays, le colonisateur puis les dirigeants congolais post indépendance ont organisé sciemment des mouvements de populations inter frontaliers, que finalement, plusieurs se sentent légitimement fondés de se sentir appartenir selon le moment à cette nationalité, tantôt à l'autre. Ce qui élude le patriotisme et l'amour de la nation congolaise chez certains. C'est l'histoire et c'est complexe. Les solutions tentées ne prennent pas en compte cette perplexité. Au Congo, toutes les causes sont soit politiques soit économiques, jamais historiques. Ce courtermisme est souvent fatal au pays qui y fait recours.
L’ONU et la RDC, ça n’a pas marché. Est-ce que ça marchera un jour ?
'ONU et la RDC ça n'a pas marché pour la partie congolaise en 1960-1963 et ça n'a pas non plus marché pour la période 1999-2021. La raison est simple. Les dirigeants de la RD Congo ne maîtrisent pas le mobile de cette présence onusienne. Ce mobile est le même qui fut défini par une réunion restreinte du gouvernement belge en juillet 1960 à savoir : installer un régime militaire au bénéfice des intérêts de l'Occident, sous tutelle de l'ONU. Rien n'a changé, sauf pour les dupes. On prétend que c'est sur demande des dirigeants congolais que l'ONU a dépêché des troupes au Congo démocratique. Mais par deux fois J. Kabila a demandé le retrait de ces troupes de Casques bleus. On lui a demandé de se taire. Ce n'était pas à son pouvoir. La MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo, NDLR) est une armée de surveillance du Congo et des Congolais. Le massacre des populations civiles s'est accentué avec la présence de ses troupes. Et le prétexte de la protection de cette population civile est passé où ? Ça ne pourra jamais marcher car les vrais mobiles de cette présence sont cachés et sont à l'opposé de l'intérêt des Congolais.
Que peut offrir la RDC indépendante à l’Afrique et au monde ?
A ce propos, il y a jusque-là trop d'espoirs déçus. Le Congo a bien plus à offrir à l'Afrique et au monde. Au-delà des ressources naturelles abondantes et diversifiées, la RD Congo a la charge de montrer la voie du vrai développement économique et social aux nations africaines. C'est le plus beau cadeau qu'il puisse offrir à ce continent qui le lui réclame depuis le discours d'un haut chef d'État africain en 1958 à la Conférence panafricaine d'Accra. Dans un monde assujetti, cheminant rapidement et sûrement vers un totalitarisme mondial comme celui que nous vivons déjà, la RD Congo doit se réveiller et réveiller les nations pour résister, et surtout pour imposer la construction d'un monde de vraie justice, de vrai bonheur partagé, de la vraie paix, de la vraie démocratie. L’Humanité aujourd'hui menacée d'extinction regarde à la RDC et attend sa réponse. Ses dirigeants et ses populations en sont-ils conscients ? Ont-ils déjà compris pourquoi leur pays est le seul à être soumis sous le statut de colonie internationale, propriété commune des capitalistes mondiaux ? Le réveil du Congo sera le réveil des nations de la terre aujourd'hui terrifiées et mis sous cloche. L'avenir nous le dira."
"RDC/30 juin 2021 : 61 ans depuis l’ascension du pays à l’indépendance - JUIN 30, 2021
= https://interkinois.net/rdc-30-juin-2021-61-ans-depuis-lascension-du-pays-a-lindependance/
La république démocratique du Congo jadis Congo Belge totalise en cette date du 30 juin 2021 comme bon nombre des africains 61 ans depuis qu’elle a accédé à son indépendance un certain jeudi 30 juin 1960 à Léopoldville en présence du roi des Belges Baudouin l.
En effet, après plus de 70 ans de colonisation, un grand nombre des pays africains par le biais de leurs élites ont petit à petit commencé à réclamer leur liberté totale auprès de leurs métropoles suite aux abus de ces derniers. En RDC, ce mouvement fut mené par un groupe d’élites congolais composé notamment de Patrice Lumumba, Joseph Kasavubu, Bolikango et autres.
Ces intellectuels congolais de l’époque écœurés par les souffrances qu’infligaient les colonisateurs belges à l’endroit de leurs compatriotes mèneront des actions des grandes envergures dès 1957 avec au passage la création des partis politiques et autres associations mais à caractère tribal qui va notamment le conduire dans la même année aux premières élections locales.
En 1958, Patrice Lumumba du MNC, Gaston Diomi de l’Abako et Joseph Ngalula participerons à la conférence d’Accra au Ghana sous l’égide de Kwame Nkrumah. À leur retour, Patrice-Emery Lumumba organisera un meeting de restitution devant une foule des congolais en évoquant notamment la thèse de l’indépendance du Congo.
Cette sortie en public de Lumumba fera notamment bougée les lignes tant du côté des leaders congolais mais aussi des colonisateurs belges de l’époque qui face à cette pression surtout après les évènements du 04 Janvier 1959, proposeront aux congolais un plan appelé « Van Bilsen » qui provoyait un Congo indépendant dans 30 ans environ.
Cette proposition divisera après sa présentation la classe des élites congolaise où une partie était d’accord avec le plan Van Bilsen mais d’autre non et voulait que cette indépendance soit octroyée dans l’immédiat.
Un souhait qui finira par se matérialiser le 30 juin 1960 à Léopold ville devant le roi de la Belgique après notamment la participation des leaders congolais à la conférence de Bruxelles pendant laquelle les leaders congolais ont longuement tablé sur l’indépendance du Congo.
61 ans après, le pays qui fut colonisé par la Belgique a connu au total 5 présidents et 3 élections présidentielles, législatives et provinciales organisées successivement en 2006, 2011 et 2018. Dans la foulée, ce même pays ayant une superficie de 2.345.210 km² avait vécu pour la toute première fois de son histoire, une alternance pacifique au sommet de l’État avec la passation du pouvoir entre u. président Entrant Félix Tshisekedi et sortant Joseph Kabila.
"RDC: “61 ans d’indépendance après, la RDC doit se doter d’une constitution congolisée et définitive” (Congo Positif) - 30 juin 2021
= https://linterview.cd/rdc-61-ans-dindependance-apres-la-rdc-doit-se-doter-dune-constitution-congolisee-et-definitive-congo-positif/
En ce jour de la célébration du 61ème anniversaire de l’accession de la République Démocratique du Congo à sa souveraineté nationale et internationale, le parti politique Congo Positif dénonce l’infiltration du pays, victime depuis le début de la guerre de libération en 1996-1997 où, les États étrangers s’étaient associés aux Compatriotes congolais au motif de libérer le Zaïre de la dictature du président Mobutu.
Dans un message adressé au peuple congolais ce mercredi 30 juin, ce parti anti chômage note qu’il n’est plus l’ombre d’aucun doute que ceux qui ont accompagné M’zee Laurent Désiré Kabila étaient aussi préoccupés par le souci d’infiltrer la RDC de manière à mettre main basse sur ses ressources.
Outre d’autres domaines infiltrés, comme dénoncé par docteur Tshiani, Congo Positif parle lui de l’infiltration constitutionnelle où plusieurs brèches ont été ouvertes pour se donner la chance d’opérer “légalement” au détriment de la République Démocratique du Congo.
Plus de 10 ans après, ce parti politique dit comprendre et invite les congolais à comprendre pourquoi feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba avait appelé à voter Non au référendum constitutionnel du 18 au 19 décembre 2005.
Face à cette situation, ce parti propose, je cite :
“61 ans après l’indépendance, la République Démocratique du Congo doit se doter d’une constitution congolisée et définitive.
Avant tout le monde parmi les congolais, Étienne Tshisekedi avait compris que la constitution qui était soumise au vote référendaire du peuple congolais relevait du processus mis sournoisement en place par les pays étrangers pour engager la domination du congo et saper sa souveraineté”, peut-on lire également dans ce message.
Eu égard à cette situation, Congo Positif annonce le début de la rédaction d’une nouvelle constitution qu’il veut de congolisée et qui devra prendre en compte certains acquis de l’actuelle constitution, prendre en compte la nouvelle donne dictée par la fin de la belligérance entre les rebelles et la composante Gouvernement d’autrefois, débarrasser le pays de toutes les dispositions d’infiltration, renforcer la souveraineté du peuple et de la république à travers le verrouillage de l’accès aux hautes fonctions de l’Etat, le durcissement des conditions pour la création des partis politiques et le renforcement de l’autorité de l’état.
Pour y parvenir, les membres de Congo Positif en appelle à l’appui de tous les congolais.'
"[RDC: 30 juin 2021, 61 ans d'indépendance sans fête, ni défilé ni rien ...! -30 JUIN 2021[
= https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/300621/rdc-30-juin-2021-61-ans-dindependance-sans-fete-ni-defile-ni-rien
"61 ans d'indépendance de la RDC : Gaël Bussa mobilise pour la paix à l’Est du pays - 30 juin 2021
= https://actualite.cd/2021/06/30/61-ans-dindependance-de-la-rdc-gael-bussa-mobilise-pour-la-paix-lest-du-pays
= https://7sur7.cd/index.php/2021/06/30/61e-anniversaire-dindependance-de-la-rdc-le-depute-gael-bussa-lance-un-appel-lunite
"RDC – Félix Tshisekedi : « J’ai une vision pour mon pays, je veux la concrétiser avec un second mandat » - 29 juin 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1191778/politique/felix-tshisekedi-jai-une-vision-pour-mon-pays-je-veux-la-concretiser-avec-un-second-mandat/
"Félix Tshisekedi confirme ses ambitions présidentielles pour 2023 - 30/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210630-f%C3%A9lix-tshisekedi-confirme-ses-ambitions-pr%C3%A9sidentielles-pour-2023
"RDC-Indépendance : Le 1er ministre belge a échangé avec le président Tshisekedi - 30 juin 2021
= https://7sur7.cd/2021/06/30/rdc-independance-le-1er-ministre-belge-echange-avec-le-president-tshisekedi
"RDC : Graciera ? Graciera pas… tout de suite ? - 28 juin 2021
= https://afrique.lalibre.be/61920/rdc-graciera-graciera-pas-tout-de-suite/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 1/7/2021, 7:31 pm, édité 4 fois
ndonzwau
Re: 30 JUIN 1960 - 30 JUIN 2021 : 61 ANS D'INDEPENDANCE DE NOTRE CHER CONGO ! POUR QUEL BILAN ?
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Que faire ! - 1 JUILLET 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/07/01/rasoir/que-faire-4/
Le Congo-Kinshasa a célébré, ce mercredi 30 Juin 2021, les 61 ans de son accession à la souveraineté nationale et internationale. Un devoir de mémoire, pour certains, qui rappelle le souvenir douloureux de la domination coloniale. Sous d’autres cieux, les instants de commémoration sont mis à profit, pour tirer les grandes leçons devant servir des générations à venir. Mais, aussi, poser des fondements qui s’imposent pour aller de l’avant. Est-ce qu’en l’absence du colon, le congolais est-il réellement émancipé ? Loin s’en faut. Car, comme disait un vieux marxiste parti dans l’au-delà, le néocolonialisme est plus dangereux que le colonialisme. Entendez par là que pendant cette dernière étape, le colonisé ne voit plus le colon, mais il voit son frère, sous-traité par l’ancien colon, et qui le fait souffrir.
61 ans après, cela saute aux yeux, c’est le dirigeant congolais qui fait voir de toutes les couleurs à ses ‘‘frères et sœurs’’. Aux commandes, mieux aux affaires, après le semblant d’élections, le dirigeant congolais, qu’il soit député, ministre, mandataire, il prend tout pour lui, il positionne sa femme, sa fille ou encore son fils, bref il embauche les siens pour qu’au finish, tout lui revienne.
Tous, du moins une bonne partie, se réclament de Lumumba, des pères de l’indépendance, mais dans la praxis, rien n’est fais pour pérenniser le Combat de ceux qui se sont battus, en versant de leur sang, pour l’indépendance du pays. Au point qu’à chaque commémoration, on se demande toujours, qu’avons nous fait de l’héritage de nos héros ? Ont-ils donné de leur vie pour les jouisseurs ? 61 ans après, que des scandales financiers ? Que des violations des droits de l’homme, comme si les colons étaient encore là.
Finalement, que faut-il réellement faire pour exorciser ces démons ?"
"61 ans de l’Indépendance de la RDC : rétrospectives et perspectives d’avenir - 28/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/28/emissions/okapi-service/61-ans-de-lindependance-de-la-rdc-retrospectives-et-perspectives
Statue de Patrice-Emery Lumumba, héros de l'indépendance de la RDC, érigée à Berlin en Allemagne. (Ph. Tundanonga Dikunda)
30 juin 1960-30 juin 2021 : la RDC totalise 61 ans depuis son accession à l’indépendance. Pour marquer d’un cachet spécial cette célébration, le chef de l’Etat avait annoncé son intention d’organiser un hommage national en l’honneur de Patrice Emery Lumumba avec le rapatriement des reliques de l’ancien premier ministre. Par ailleurs, une nouvelle ville a été créé en l’honneur de Lumumba depuis le mois de mai 2021. Elle couvre les emplacements actuels de la cité de Wembo-Nyama et du groupement Ewango dans le territoire de Katako-Kombe (Kasaï-Oriental). - Quel est l’héritage de Patrice Emery Lumumba pour les générations futures ?
Jody Nkashama s’entretient sur ce sujet avec Balufu Bakupa Kanyinda, poète, écrivain et cinéaste.
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"30 juin 1960 : Les grands moments ayant conduit à l’indépendance de la RDC - 30/06/2021
= https://pourelle.info/30-juin-1960-les-grands-moments-ayant-conduit-a-lindependance-de-la-rdc/
La République Démocratique du Congo célèbre ce 30 juin 2021, les 61 ans de son accession à la souveraineté nationale et internationale. Occasion pour votre média de jeter un œil sur le rétroviseur et de retracer les grands moments qui ont conduit le Congo belge à se libérer du joug colonial.
Les velléités d’indépendance ou plutôt l’envie de se libérer de la colonisation belge commence à se faire sentir dès les années 1940 dans ce qui était alors le Congo Belge. Deux tendances importantes se manifestent dans la capitale Léopoldville : les ‹‹ gens d’en bas ›› (Kongo Central et Bandundu) parlant le Kikongo et le Kikongo ya Leta, ainsi que les ‹‹ gens d’en haut ›› parlant le lingala, venant de l’équateur d’abord et finalement de tout l’intérieur du pays.
- De la première catégorie naquit en 1949 une association d’abord culturelle et finalement politique, Alliance des Bakongo (ABAKO), dont Joseph Kasa-Vubu devient Président en 1954. Son rêve est de rétablir l’ancien Royaume Kongo, de l’époque portugaise. Cette tendance se durcit très vite et réclama bientôt l’indépendance immédiate tout en devenant fédéraliste lorsqu’il s’agit plus tard de discuter des problèmes du reste du Congo.
- Les populations ‹‹ d’en haut ››, venant de régions plus diversifiés et séduits par le ‹‹ plan de 30 ans par l’émancipation de l’Afrique ›› du Belge Jef Van Bilsen, publié en 1956, était aussi désireux de maintenir le Grand Congo unitaire. Leur manifeste dans ce sens pour la conscience africaine, publié le 1er juillet 1956 sous la direction de Joseph Ileo, fut vigoureusement combattu par l’ABAKO dès son assemblée générale du 23 août 1956. Le plan de 30 ans est déclaré utopique, l’indépendance immédiate est réclamée.
En 1957 se tiennent les premières élections communales dans trois villes du Congo. La Belgique qui croyait à la progressivité de la transition vers l’indépendance organisa les premières élections à l’échelon communal, limité aux grandes villes. L’ABAKO triompha inévitablement à Léopoldville et cela impressionna certains unitaristes tel que Patrice Lumumba. Ce dernier ne tarda pas à fonder son ‹‹ Mouvement National du Congo ››, MNC, plus revendicatif que celui d’Albert Kalonji, MNC-Kalonji.
Ces jeunes rivalités politiques confrontées aux structures tribales compliquées du Congo allaient former un mélange détonnant qui déterminerait au bout de 5 ans la première démocratie parlementaire congolaise avec les épisodes saillants suivants :
- Les 4-7 janvier 1959, interdiction tardive d’un meeting de l’ABAKO qui provoque des émeutes sanglantes à Léopoldville, et une répression de 47 morts et 241 blessés parmi les Congolais.
- Le 13 janvier 1959, déclaration gouvernementale annonçant l’intention belge de réaliser rapidement l’indépendance du Congo unitaire. L’ABAKO rejette cette déclaration deux jours plus tard.
- En octobre, les gendarmes ouvrent le feu lors d’une manifestation du MNC faisant 30 morts et des centaines de blessés.
La suite de l’année 1959 c’est d’abord l’autorisation des partis politiques congolais suivie d’élections générales sur l’ensemble du territoire congolais. Parmi les partis qui émergent le PSA (Parti Solidaire Africain, d’Antoine Gizenga) le PNP (Parti National du Peuple, conduit par Albert Delvaux et Laurent Mbariko), le Luka (l’Union Kwangolaise) par André Petipeti et Pierre Masikita.
Du 20 janvier au 20 février 1960, ce fut la table ronde de Bruxelles qui fixe au 30 juin suivant l’indépendance du Congo, et où représentants Congolais et Belges fixèrent les étapes suivantes :
- Elections législatives au mois de mai ( André Petipeti est désigné premier président de la chambre des représentants par la première chambre
- Les élections législatives et provinciales marquèrent de nouveaux clivages et alliances (scission de l’ABAKO ) d’où résulta un compromis : Joseph Kasa Vubu fut élu Président par le parlement, Lumumba étant premier ministre.
Au moment de l’indépendance du pays le roi des Belges se rendit en personne à Léopoldville pour assister aux cérémonies consacrant la fin de l’union coloniale entre la Belgique et le Congo et marquant la naissance sur la scène internationale de ce nouvel état francophone d’Afrique. Le 30 juin 1960 l’indépendance du Congo Belge est proclamée. Le pays devient ‹‹République du Congo››, avec comme Président Joseph Kasa Vubu, et comme premier ministre Patrice Emery Lumumba."
"« L’Afrique doit se réinventer sur la base d’une nouvelle souveraineté » - 18/06/2021
= https://www.lepoint.fr/afrique/l-afrique-doit-se-reinventer-sur-la-base-d-une-nouvelle-souverainete-18-06-2021-2431714_3826.php
ENTRETIEN. Le plaidoyer de Cheikh Gueye, coauteur du Rapport alternatif sur l’Afrique, pour repenser le développement et l’articuler à la souveraineté populaire.
Alors que la crise sanitaire a frappé l'Afrique de plein fouet sur le plan économique, les auteurs du Rapport Alternatif sur l’Afrique (RASA) proposent des pistes de solutions afin que l’Afrique reprenne son destin en main.:copyright: SADAK SOUICI / Anadolu Agency via AFP
Les bases du Rasa (Rapport alternatif sur l'Afrique) avaient été jetées en mai 2018. La multitude d'auteurs impliqués dans ce projet continental, issus de think tank, d'instituts de recherches ou d'ONG, convergeaient alors sur un principe directeur pour repenser les défis de l'Afrique et en particulier ses orientations de politiques économiques : la souveraineté. Et à celle « qui met l'accent sur la souveraineté nationale », ils préféraient la notion de « souveraineté populaire qui permet une compréhension plus poussée des mécaniques réelles à la base des transformations sociales. » La crise sanitaire, révélatrice des vulnérabilités des pays africains face aux bouleversements du commerce mondial, « nous a donné raison », estime aujourd'hui Cheikh Gueye, coordinateur stratégique de la plateforme stratégique d'Enda Tiers Monde et secrétaire permanent du Rasa. Il revient pour Le Point Afrique sur la vision qui infuse les sept grands axes de ce premier numéro du Rapport alternatif sur l'Afrique intitulé : « La recette pour la souveraineté africaine ».
Le Point Afrique : Ce rapport se veut différent de ceux qui sont régulièrement produits sur l'Afrique, notamment par les institutions financières internationales. Qu'est-ce qui change concrètement ?
Cheikh Gueye : À la différence des rapports initiés par ces institutions, mais aussi certaines banques ou grandes ONG implantées dans des pays du Nord, notre étude a été produite par des institutions africaines qui se sont toujours clairement positionnées sur la récupération de la souveraineté intellectuelle ou la sortie de la bibliothèque coloniale. Ce rapport met également en avant les questions qui concernent les sociétés africaines, et pas seulement les États et les marchés, qui sont souvent les prismes d'analyse des institutions internationales.
Nous partons des réalités sociales, des pouvoirs infra-étatiques, des innovations, des cultures… La culture étant un domaine occulté dans les rapports habituels alors qu'elle est centrale à nos yeux : elle détermine les changements des modes de consommation et de production des Africains. Nous cherchons aussi à créer de nouvelles ouvertures dans la réflexion sur le développement économique, à rebours de la tendance au développement basée sur l'individualisme, l'extractivisme effréné, la compétition, car cela a contribué à l'appauvrissement de pans entiers du globe et à la dégradation de l'environnement. Il y a des tentatives de résistances des sociétés africaines, mais là encore, ces éléments ne sont pas rapportés dans les rapports « classiques ».
Quels types d'indicateurs alternatifs sont préconisés dans ce rapport ?
Les notions de bien-être ou de progrès ne peuvent pas être les mêmes pour tous les peuples ni pour toutes les catégories de personnes. L'économie néolibérale considère les individus et les populations sous l'angle exclusif du producteur ou du consommateur. La réflexion est désormais ouverte dans les institutions internationales et les auteurs du Rasa lancent le débat sur les indicateurs alternatifs aux agrégats classiques, en invitant à plus considérer les aspects socioculturels, les liens sociaux, les principes de l'économie sociale et solidaire, mais surtout la souveraineté, qui est notre baromètre principal. L'approche par les capacités théorisées par l'économiste et philosophe indien Amartya Sen est une des propositions, car elle peut faciliter la définition d'indicateurs plus conformes aux cosmogonies des Africains.
L'élaboration de ce rapport a commencé avant la pandémie de Covid-19. Comment ses idées et principes directeurs ont-ils été traversés par les effets de cette pandémie sur le continent africain ?
Durant la pandémie, le monde entier a été confronté à la question de souveraineté, qui est au cœur de notre rapport. Mais l'Afrique est peut-être le continent où cette question a été la plus agitée depuis quelques années. On y observe une régénérescence de la pensée souverainiste et indépendantiste des pères fondateurs comme Nkrumah, Modibo Keita ou encore Cheikh Anta Diop. Elle est aujourd'hui portée par de nouvelles générations, à travers le débat sur la pensée décoloniale, ou bien des événements comme Les ateliers de la pensée initiés par les universitaires Achille Mbembé et Felwine Sarr.
Le Covid-19 nous a donné raison sur le choix de cet angle d'attaque. On a vite compris qu'en Afrique, l'impact de la pandémie serait moins important sur le plan sanitaire et très important sur le plan économique. Nos économies obéissent au libre-échangisme, qui est le fait dominant de la doxa néo-libérale et de la mondialisation. Or cette crise n'a fait que confirmer que nous représentons trop peu dans ce libre-échangisme pour continuer à y participer et à essayer d'y trouver notre intérêt. Ce constat a été établi très tôt, quand de nombreux secteurs ont commencé à ralentir. Les ports ont été à l'arrêt, les importations de biens et de services, comme le tourisme, ont été interrompues… Et nos banques centrales n'avaient pas la possibilité comme dans les autres pays de générer des liquidités.
Cette crise sanitaire a-t-elle de fait rendu plus prégnante la question de la « déconnexion » que vous prônez, à l'instar de l'économiste Samir Amin, et quel sens lui donnez-vous ?
Nous nous attendions à une sorte de révolution copernicienne, à un choc thérapeutique de nature à changer les mentalités. Mais depuis que des solutions au Covid-19 ont été trouvées, avec les vaccins, la révolution n'est plus une option. Il n'en demeure pas moins que l'Afrique doit se réinventer sur la base d'une nouvelle souveraineté et d'une déconnexion du système international dans lequel nous ne serons jamais gagnants. Nous y sommes infantilisés, subalternisés. Et puis, quels que soient les progrès que nos États puissent faire, cela n'aura pas d'impact significatif sur nos sociétés.
La déconnexion n'est pas une autarcie. C'est une stratégie en vue de définir nos politiques par nous-mêmes, de développer les gains de souveraineté sur les bases qui nous paraissent fondamentales. Comme l'agriculture, qui mène à la souveraineté alimentaire en développant des systèmes industriels tournés vers les besoins et les intérêts des Africains, et non vers l'exportation. Il s'agit aussi de souveraineté économique, en récupérant les ressources investies dans les chaînes de valeur mondiales, et monétaires. Et cela passe, bien sûr, par une accélération de l'intégration africaine.
L'agriculture a rarement été considérée comme un levier du développement économique par les bailleurs de fonds internationaux, alors qu'elle occupe une place importante dans les économies et les sociétés africaines. Comment expliquer ce décalage ?
Le secteur agricole n'a pas bénéficié de l'attention nécessaire. Il a longtemps été écarté dans les rapports internationaux auxquels les dirigeants africains sont attentifs. De fait, l'agriculture a été dévalorisée, « désinvestie ». Au début des années 1970, on parlait beaucoup de révolution agricole. Puis il y a eu la grande sécheresse au Sahel. On a alors compris que les pays africains devaient réinventer leur modèle agricole et réinvestir pour faire face aux chocs climatiques et à l'exode rural. Mais peu de temps après, la PAC (Politique agricole commune) a commencé à subventionner massivement l'agriculture au Nord, alors qu'en Afrique, où les plans d'ajustement structurels se mettaient en place, il n'était pas question de soutenir le secteur agricole.
Et ce dessaisissement de l'investissement ou des capacités d'investissement dans l'agriculture, c'est ce que nous payons aujourd'hui, y compris en matière de migration des jeunes Africains vers les villes, puis à travers l'Afrique ou hors du continent. Et l'Afrique n'a pas eu l'audace, ni les moyens, d'inverser à l'époque cette orientation donnée par les institutions internationales à nos économies. Même aujourd'hui, quand on parle d'agriculture, c'est sous l'angle de la libéralisation, de la disponibilité de nos terres pour des investisseurs internationaux, et non pas en termes de souveraineté alimentaire.
Géographe, Cheikh Gueye est le secrétaire permanent du RASA, un groupement qui veut s’affranchir de la grille de lecture des institutions internationales.:copyright: DR
Que faudrait-il mettre en place pour favoriser la souveraineté alimentaire, une notion qui intègre la possibilité de mettre en œuvre ses propres systèmes agricoles et alimentaires ?
Le préalable selon nous est une réforme du foncier. Nous observons une tendance des investisseurs nationaux et internationaux à accaparer les terres, et cela menace le paysannat. Nous estimons qu'il faut récupérer ou limiter les aires cédées à des multinationales ou titrées au profit d'industriels appuyés par des États européens et asiatiques, pour développer l'agriculture familiale autour de systèmes de production agro-écologiques. Ces accaparements de terres évoluent très vite et concernent les terres les plus fertiles. Bien que nous ayons des législations nationales très différentes à travers le continent, la réforme du foncier nous paraît être une condition sine qua non pour atteindre la souveraineté alimentaire.
Y a-t-il des pays en Afrique qui favorisent ce type de réformes visant à sécuriser l'accès à la terre des agriculteurs ?
Une commission sur la réforme foncière a été mise en place au Sénégal en 2017, mais pour l'instant, l'État tergiverse. Cela paraît mieux engagé dans les pays anglophones est-africains, et en Afrique du Nord, où l'acquisition de terres par des acteurs privés étrangers est plus contrainte.
Vous avez évoqué le modèle de l'exploitation familiale. Ce type d'agriculture serait-il un modèle dominant selon votre vision, ou pourrait-il cohabiter avec l'agro-industrie ?
La souveraineté alimentaire passe par la capacité des paysans, qui représentent entre 40 et 70 % des populations dans nos pays, à s'organiser pour produire ce dont ils ont besoin, avant même de penser à exporter des surplus. Il s'agit donc d'investir massivement dans l'agriculture familiale. Mais quand on parle d'agriculture familiale, il ne s'agit plus de la petite exploitation autour de la case. Nombre d'agriculteurs cultivent aujourd'hui de grandes surfaces, et on voit aussi cette dynamique des nationaux qui retournent à la terre, poussés par la demande de consommer des produits locaux. La généralisation des coopératives pourrait aussi leur permettre de mieux s'organiser et de gagner en parts de marché pour augmenter les échanges de proximité. Naturellement, il n'est pas exclu que des investisseurs étrangers viennent se greffer à certains projets par la suite.
Comment garantir le juste prix au producteur, par quel mécanisme ?
L'agriculture ne peut fonctionner sans accompagnement de l'État, et cela ne vaut pas que pour l'Afrique. On ne peut pas laisser les paysans à la merci de spéculateurs ou des vicissitudes du marché international. Certes, il est plus difficile dans nos pays de mobiliser des fonds, en particulier dans les pays de la zone CFA, mais tout est question de priorité. Regardez comment nos pays ont fait ces derniers mois pour affronter le Covid-19 : ils ont emprunté, renoncé à certaines dépenses. Actuellement, hélas, les investissements dans l'agriculture restent très faibles, et les paysans sont livrés à eux-mêmes.
Au Sénégal, l'ex-président Abdoulaye Wade avait engagé en 2008 la Grande offensive agricole. Quelles sont les retombées ?
En effet, la souveraineté alimentaire a été érigée en objectif primordial, par les régimes du président Abdoulaye Wade et du président Macky Sall avec des investissements dans le cadre d'un programme accéléré visant à augmenter la production de riz, de mil, de légumes et de fruits. De nombreux produits ont connu des croissances significatives, donc les résultats sont là, même si les délais pour atteindre l'autosuffisance en riz ont été dépassés. Il va donc falloir maintenir ces investissements, qui se chiffrent à 60 milliards de francs CFA (environ 100 millions d'euros) par campagne agricole. Au-delà des incantations, c'est un montant encore trop faible pour espérer une véritable révolution agricole et un retour massif des jeunes vers l'agriculture. Si l'État le voulait, il pourrait investir beaucoup plus.
Vous dites dans ce rapport qu'il sera nécessaire à moyen terme de modifier les habitudes alimentaires. C'est-à-dire ?
Changer les habitudes alimentaires, c'est aussi une étape de la décolonisation du système économique. Une grande partie des systèmes de production ont été mis en place pour satisfaire les besoins des métropoles sous l'administration coloniale. Les cultures de rente ont donc été dominantes durant une centaine d'années au détriment des productions locales, et les États ont par la suite encouragé ce système qui permettait de générer des devises. Par ailleurs, nous sommes dans une phase d'urbanisation à travers l'Afrique, avec des modes de consommation assez extravertis. Les produits américains, français sont prisés par les consommateurs, même si le « consommer local » revient en force, à la faveur de campagnes de médias ou d'instituts de recherche qui démontrent les qualités nutritionnelles des produits locaux. En attendant, nous importons encore beaucoup de riz, d'Asie, et de blé, que ce soit des pays du Nord, du Brésil ou de Russie.
Comment ces enjeux sont-ils appréhendés par les décideurs politiques ?
La prise de conscience a évolué, mais on n'est pas encore dans un schéma de révolution agricole.
Nous aimerions que la crise engendrée par le Covid-19 soit un levier qui nous amène à repenser les priorités, à reconsidérer l'agriculture, la culture, l'industrialisation, la promotion de l'artisanat, au lieu de toujours mettre en avant les grandes infrastructures qui attirent les investissements. Pour nous, il s'agit d'un nouveau piège. Car la plupart des banques et des institutions financières internationales nous orientent vers des partenariats publics-privés. Sur le papier, c'est comme un idéal incontournable, mais il y a aussi dans ce package une volonté de redynamiser des entreprises européennes et des multinationales. Ce sont elles qui se positionnent sur ces marchés-là. Les acteurs privés locaux ont du mal à gagner des parts de marché dans ces partenariats.
Les infrastructures ne sont-elles pas nécessaires pour écouler et commercialiser les produits issus de l'agriculture locale ?
Certes, on estime qu'il y a entre 15 à 20 % de pertes post-récoltes, en raison des lacunes en matière d'infrastructures de stockage, de transport, mais des ressources considérables sont aussi investies dans des infrastructures de prestige. Il s'agit par exemple, au Sénégal, du train express régional à Dakar, dont on attend le démarrage depuis 4 ans, ou d'autoroutes peu utilisées, alors qu'on aurait pu faire des choix moins ambitieux mais plus utiles.
L'accord établissant la ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine) est entré en vigueur le 1er janvier 2021. Ce marché commun devrait dynamiser à terme le commerce intra-africain, alors que le continent a été la destination de seulement 17 % des exportations africaines en 2017. Est-ce une avancée que vous saluez ?
Il y a une prise de conscience quant à la nécessité d'instaurer des dynamiques panafricaines plus poussées, on ne peut que s'en satisfaire. L'Union africaine met en place une vision à long terme, sous-tendue par des programmes, des politiques et des stratégies. Ce que nous craignons toutefois, en observant l'implication des pays du Nord dans le mode de fonctionnement de l'UA, c'est que ces initiatives soient détournées au profit de projets néocoloniaux des pays du Nord et de leurs multinationales.
En janvier, le secrétaire exécutif de la ZLECAf Wamkele Mele a réaffirmé qu'elle était un instrument de décolonisation du commerce africain, ce qui nous a rassurés. Il nous paraît important d'accompagner ces dynamiques-là en pointant les risques éventuels des choix opérés ou non, plutôt que d'être dans une posture de dénigrement. Ce sont de nouveaux projets, produits par des Africains qui connaissent les contraintes ambiantes, nous souhaitons donc les accompagner.
L'Eco, pour remplacer le CFA, cela vous paraît-il aller dans le sens de la souveraineté monétaire à laquelle vous aspirez ?
La question monétaire est très complexe. Nous devons prendre le temps d'élaborer ce chantier-là, pour aboutir à une monnaie unique vraiment utile. Nous devons aussi veiller à faire les bons choix politiques afin que la monnaie unique ouest-africaine ne se retrouve pas sous l'emprise excessive du Nigeria. Il ne s'agit pas de remplacer une domination par une autre.
Il y a aussi une valeur symbolique, liée au fait de changer le nom de cette monnaie…
Bien sûr, même si certains pensent qu'en changeant simplement le nom et pas le contenu, ce n'est pas une réforme sincère… c'est une entourloupe ! Mais il est vrai que le franc CFA reste l'ancienne monnaie coloniale fabriquée à Chamalières. Tant que le président Emmanuel Macron et le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire pourront peser sur l'avenir de cette monnaie, tant qu'on accusera les présidents ivoirien Alassane Ouattara ou sénégalais Macky Sall de vouloir perpétuer ce système, on n'arrivera pas à cette rupture avec la France que réclame une grande partie de la jeunesse africaine francophone. Et la régénérescence d'une pensée anti-impérialiste et anti-coloniale alimente un sentiment anti-français dans de nombreux pays africains.
Le 18 mai s'est tenu à Paris un sommet sur le financement des économies africaines. Au-delà de cette aide conjoncturelle, estimez-vous qu'il faut revoir les mécanismes d'aide en direction de l'Afrique ?
Les mécanismes de l'aide sont contre-productifs et ne permettent pas de sortir de l'aide. Ils sont ankylosants et empêchent l'Afrique de redéfinir l'agenda à moyen et à long terme d'une souveraineté économique et monétaire véritable. Ils sont également un piège qui accentue l'influence des pays donateurs sur la définition de nos priorités et de nos politiques. Ce sont selon nous des schémas dont il faut sortir. Nous pourrions nous fixer un délai, en développant des stratégies de sortie de l'aide, en mobilisant des ressources locales plus importantes. La fiscalité locale, par exemple, est encore à moins de 10 % des potentialités. Si on gaspille moins, si on restreint les dépenses de prestige, cela peut permettre de moins emprunter à l'extérieur et de se passer de ces fonds à moyen terme."
= Papa Demba Thiam : Comment construire l’Afrique avec moins de dette
= Redéfinir un nouveau contrat social entre l'Afrique et sa jeunesse
= Dette : un moratoire pour les pays pauvres, mais pas d'annulation
= Allô Afrique, ici Bretton Woods !
= Moratoire sur la dette : « Très insuffisant », juge l'Afrique
= Dette africaine : l'alignement des planètes ?
= Covid-19 : de l'oxygène pour les économies africaines
= Kako Nubukpo : « Pourquoi les dettes africaines reviennent toujours ? »
= Covid-19 : un ambassadeur africain à Séoul témoigne
"Décolonialisme: l’université de Kisangani s’insurge contre la « falsification de l’histoire » - 29 juin 2021
= https://afrique.lalibre.be/61926/decolonialisme-luniversite-de-kisangani-sinsurge-contre-la-falsification-de-lhistoire/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 3/7/2021, 12:02 am, édité 2 fois
ndonzwau
Re: 30 JUIN 1960 - 30 JUIN 2021 : 61 ANS D'INDEPENDANCE DE NOTRE CHER CONGO ! POUR QUEL BILAN ?
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC : 61 ans après l'indépendance, 9 à 15 % seulement de la population congolaise a accès à l’électricité - 01 JUIL 2021
= https://deskeco.com/2021/07/01/rdc-61-ans-apres-lindependance-9-15-seulement-de-la-population-congolaise-acces-lelectricite
"RDC-61 ans d’indépendance: le parti Nkita dénonce une gouvernance démagogique du régime actuel - 30 juin 2021
= https://depeche.cd/2021/06/30/rdc-61-ans-dindependance-le-parti-nkita-denonce-une-gouvernance-demagogique-du-regime-actuel/
"Des pistes pour relancer la RDC,61 ans après son indépendance ! (Réflexion) - 30 juin 2021
= https://rtnk.org/des-pistes-pour-relancer-la-rdc61-ans-apres-son-independance-reflexion/
"Mélissa Sharufa : “61 ans après l’indépendance de notre pays, la RDC continue à vivre le paradoxe d’un pays continent”- 1 juillet 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/07/01/melissa-sharufa-61-ans-apres-lindependance-de-notre-pays-la-rdc-continue-a-vivre-le-paradoxe-dun-pays-continent.html/87709/
"Spécial 30 juin : Joe Biden réaffirme son soutien à Félix Tshisekedi -29 juin 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/06/29/special-30-juin-joe-biden-reaffirme-son-soutien-a-felix-tshisekedi.html/87654/
"61 ans de l’indépendance : « ceux qui gouvernent le pays, n’aiment pas le Congo, ils travaillent pour l’intérêt individuel » (Mgr Sikuli Paluku) - 1 juillet 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/07/01/61-ans-de-lindependance-ceux-qui-gouvernent-le-pays-naiment-pas-le-congo-ils-travaillent
"Pour certains habitants de Bunia, 61 ans après l’indépendance, la RDC peine à sortir de violences armées - 01/07/2021 -
= https://www.radiookapi.net/2021/07/01/actualite/securite/pour-certains-habitants-de-bunia-61-ans-apres-lindependance-la-rdc
"" 61 ans après, il n'y a ni paix, ni prospérité en RDC" , Martin Fayulu - 01.07.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89429_61_ans_apres_il_n_y_a_ni_paix_ni_prosperite_en_rdc_martin_fayulu.html
"" L’indépendance sous-entend aussi l'importance d'un Congo fort et souverain économiquement " , Jean-Pierre Bemba - 01.07.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-89427_l_independance_sous_entend_aussi_l_importance_d_un_congo_fort_et_souverain_economiquement_jean_pierre_bemba.html
"RDC : 61 ans après l’indépendance, « il faut aider la femme rurale à connaitre ses droits », Madeleine Mbongo Pasi - 1 juillet 2021
= https://actualite.cd/2021/07/01/rdc-61-ans-apres-lindependance-il-faut-aider-la-femme-rurale-connaitre-ses-droits
"(Tribune) RDC – 30 juin 1960-30 juin 2020 : soixante ans d’indépendance, soixante ans d’incertitude - juin 30, 2020
= https://congoreformes.com/2020/06/30/tribune-rdc-30-juin-1960-30-juin-2020-soixante-ans-dindependance-soixante-ans-dincertitude/
"61 ans de l’indépendance : « Ensemble changeons le Congo » appelle à de grandes réformes
= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2250
"L'Analyse du 30 juin 2021:un 30 juin amer,kagame le mercenaire des imperialistes,ami de Tshisekedi!"
Vrai Journal du 30 Juin 2021,Des informations inédites... - 1 juil. 2021"
"L'Analyse du 2 juillet 2021:le 30 juin, une date,3 discours(M.Fayulu,D.Mukwege et F.Tshisekedi)..."
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Re: 30 JUIN 1960 - 30 JUIN 2021 : 61 ANS D'INDEPENDANCE DE NOTRE CHER CONGO ! POUR QUEL BILAN ?
30 JUIN 1960 - 30 JUIN 2023, NOTRE CHER CONGO NOTRE COMMEMORE CE JOUR SES 63 ANS D'INDÉPENDANCE NATIONALE ET INTERNATIONALE ENCCORE UNE FOIS DANS LA PEINE, PRECARITE SOCIO-ECONOMIQUE PROGRESSIVE, INSECURITE GENERALISEE?, NOTRE INTEGRITE TERRITORIALE TOUJORS MENACEE. LE PR NE SE FELICITE PAS MOINS D'ORGANISER LES PROCHAINES ELECTIONS DANS LES DELAIS CONSTITUTIONNELS ET LOUE LES EFFORTS DE LA CENI DE REUSSIR UN PROCESSUS ELECTORAL CREDIBLE SAUF QUE L'OPINION NATIONALE ET INTERNATIONALE DOUTE DE LEUR TRANSPARENCE ET INCLUSIVITE AU RISQUE DES CONTESTATIONS AU DESTIN IMPREVISIBLE.
La résilience invoquée du peuuple Congolais par le PR et par les Congolais et les étrangers n'est en fait qu'un aveu de notre impuissance collective à faire un "Congo plus beau qu'avant" et avoir réduit la célébration idu 3àà juin à une prière le 30 juin, au stade des Martyrs de la Pentecôte en lieu et place des défilés militaires confirme les embarras d'un Etat à la peine malgré nos vœux toujours renouvelés des meilleurs jours. Le Chef de l'Etat ne cesse d'insister sur l'agression du Rwanda et ajoute pour "des intérêts obscurs" ; il est clair que Kagame veut se servir sur la bête qu'est devenu le Congo affaibli pillant ses richesses et lorgnant ses terres orientales, la solution pour nous c'est nous munir d'une armée dissuasive contre les agresseurs, si comme l'affirme le PR celle-ci est en cours de formation, tant mieux. Evitons pendant ces temps des dicours diviseutrs entre Compatriotes.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soi
La résilience invoquée du peuuple Congolais par le PR et par les Congolais et les étrangers n'est en fait qu'un aveu de notre impuissance collective à faire un "Congo plus beau qu'avant" et avoir réduit la célébration idu 3àà juin à une prière le 30 juin, au stade des Martyrs de la Pentecôte en lieu et place des défilés militaires confirme les embarras d'un Etat à la peine malgré nos vœux toujours renouvelés des meilleurs jours. Le Chef de l'Etat ne cesse d'insister sur l'agression du Rwanda et ajoute pour "des intérêts obscurs" ; il est clair que Kagame veut se servir sur la bête qu'est devenu le Congo affaibli pillant ses richesses et lorgnant ses terres orientales, la solution pour nous c'est nous munir d'une armée dissuasive contre les agresseurs, si comme l'affirme le PR celle-ci est en cours de formation, tant mieux. Evitons pendant ces temps des dicours diviseutrs entre Compatriotes.
"Selon Félix Tshisekedi, l'année 2023 servira d'année électorale - 30.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123880_selon_felix_tshisekedi_l_annee_2023_servira_d_annee_electorale-click-video.html
À l'occasion de la commémoration à du 63ᵉ anniversaire de l'indépendance de la République démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi a prononcé un discours à la nation dans lequel il a souligné son engagement indéfectible à respecter les obligations constitutionnelles en organisant des élections dans les délais impartis.
Ces élections doivent avoir lieu dans les six prochains mois. Le président a souligné qu'en 2023, un nombre important d'élections auront lieu. Il s'agit notamment de l'élection présidentielle, des élections nationales et des élections législatives provinciales.
De plus, cela marque une étape importante car ce seront les premières élections locales. Malgré de nombreuses limitations, il a fortement encouragé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à poursuivre avec persévérance et courage les efforts en cours pour respecter les délais constitutionnels en organisant méticuleusement les diverses élections conformément aux critères mondialement reconnus.
En outre, il a exprimé ses félicitations à la CENI pour avoir accompli avec succès la phase initiale des tâches qui lui ont été assignées, comme indiqué dans son plan d'action. Dès l'achèvement des procédures d'identification et d'inscription des électeurs, la CENI a rapidement fait appel à l'électorat et mis à disposition ses bureaux pour accueillir les candidats aux postes de députés nationaux.
Poursuivant, Félix Tshisekedi a souligné l'importance que le Gouvernement de la République assume ses responsabilités. Plus précisément, il les a exhortés à prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que des ressources financières adéquates sont allouées à la CENI.
Cette allocation est essentielle pour faciliter l'organisation d'élections transparentes et dignes de confiance dans les délais constitutionnels spécifiés. Un processus électoral caractérisé par le désordre et le manque d'organisation.
À la lumière de cela, le gouvernement congolais a lancé une invitation à ses citoyens "à aborder les prochaines élections avec un état d'esprit calme et tranquille". Pendant ce temps, l'opposition exprime ses inquiétudes face à une "procédure électorale non organisée".
La résolution de ce problème implique la réforme de la CENI et de la Cour constitutionnelle, ainsi que le maintien du fichier électoral. La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) s'est prononcée sur le processus électoral en RDC.
Dans un message diffusé jeudi 22 juin à Lubumbashi, la CENCO a déclaré que le processus électoral n'est pas sur la bonne voie. La CENCO a critiqué l'absence d'un cadre de concertation tripartite impliquant la Majorité, l'opposition et la société civile.
En outre, la CENCO a souligné l'absence d'un organe international crédible pour effectuer un audit approfondi du fichier électoral.
= https://rtnc.cd/rdc-la-celebration-de-lindependance-est-teintee-de-tristesse-car-notre-integrite-territoriale-est-menacee-par-une-force-doccupation-etrangere-tshisekedi/
"ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR FÉLIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, CHEF DE L’ÉTAT, PRÉSIDENT EN EXERCICE DE LA SADC À L’OCCASION DU 63ÈME ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO - 30/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/allocution-de-son-excellence-monsieur-felix-antoine-tshisekedi-tshilombo-president-de-la-republique-democratique-du-congo-chef-de-letat-president-en-exercice-de-la-sadc-a-loccasio/
Congolaises, Congolais,
Chers Compatriotes,
La date historique du 30 juin 1960, profondément ancrée dans nos cœurs, marque l’accession de notre pays, la République Démocratique du Congo, à la souveraineté nationale et internationale.
Aujourd’hui encore, soixante-trois ans plus tard, nous célébrons avec grande fierté cet évènement, non seulement pour honorer la lutte de notre liberté et de notre indépendance, menée avec courage et détermination par les pères fondateurs de notre Nation, mais aussi et surtout pour réitérer notre attachement à ce bien précieux qu’ils nous ont légué et que nous avons, à notre tour, le devoir de transmettre comme tel aux générations futures et ce, en dépit de toutes les adversités d’où qu’elles viennent.
En effet, dès le lendemain de son accession à la souveraineté nationale et internationale, notre peuple a dû surmonter plusieurs décennies de violences entretenues et voulues, démontrant ainsi sa capacité collective à demeurer résilients en tant que Nation. Ceci pour dire que l’indépendance est irrévocablement une valeur fondamentale de notre Nation. Elle nous garantit la capacité à façonner notre propre destinée. Elle est une quête incessante de liberté, de dignité, de justice et de souveraineté.
Elle constitue le socle de notre identité nationale, notre cohésion sociale, car elle nous permet de mettre en valeur notre culture, notre histoire et nos aspirations profondes.
Il est vrai que cette année, la célébration de notre indépendance est teintée de tristesse car notre intégrité territoriale est menacée par une force d’occupation étrangère.
Certains de nos compatriotes en ce moment précis à l’Est ne peuvent pas jouir de cette liberté que nous célébrons parce que victimes de l’oppression des agresseurs. Je tiens à leur exprimer toute notre compassion et à les assurer de notre détermination à œuvrer sans relâche pour leur libération certaine.
C’est la raison pour laquelle nous ne cesserons de rendre un hommage mérité à nos Pères de l’indépendance dont la vision lumineuse et la lutte nous ont permis de devenir et de rester, depuis 63 ans, un peuple libre, en dépit de toutes ces adversités.
Mes chers compatriotes,
Au défi permanent de la préservation de la liberté chèrement acquise, nous devons inlassablement associer celui de la poursuite de la noble et grandiose œuvre qu’est la bataille pour le développement économique et social de notre pays, de manière à mériter ainsi le rêve et les sacrifices consentis par nos Pères de l’indépendance. C’est seulement à cette condition que les générations futures pourront à leur tour être fières de l’héritage que nous leur aurons légué.
Cependant, laissez-moi vous dire que j’ai pleinement conscience de votre perplexité au regard de la baisse du pouvoir d’achat, surtout celui des plus démunis, dont les conséquences bien que prévisibles sur le panier de la ménagère, se veulent pour certains difficilement surmontables.
Les performances enregistrées au niveau des recettes intérieures grâce à une évolution favorable des prix de produits de base et à la numérisation du processus de recouvrement n’ont pas été suffisamment ressenties à cause du contexte économique mondial et de la situation sécuritaire à l’Est de notre pays.
En effet, l’enlisement de la guerre en Ukraine, d’une part, a occasionné la hausse des prix mondiaux des commodités, des matières premières, de l’énergie et des produits de première nécessité ; entraînant ainsi des pressions inflationnistes dans le pays et même au sein des économies les plus robustes du monde.
Et d’autre part, la guerre à l’Est du pays a provoqué une augmentation significative du volume des dépenses exceptionnelles dans le domaine de la sécurité en vue de garantir notre intégrité territoriale.
Cependant les perspectives à court et moyen terme demeurent favorables et stables. En effet, les prévisions du Fond Monétaire International pour 2023 sont de l’ordre de 8%, de 7,2% pour 2024 et de 7,5% pour 2025.
C’est ainsi que je voudrais vous rassurer que l’amélioration des conditions de vie de mes concitoyens demeure au cœur de mes priorités quotidiennes. J’ai assigné au Gouvernement de la République, sous l’autorité du Premier Ministre et à la Banque Centrale du Congo, la tâche particulière d’accentuer les efforts de stabilisation des paramètres macroéconomiques, en vue de limiter au maximum les effets néfastes sur le panier de la ménagère, d’améliorer la gouvernance publique dans ces secteurs et de répondre autant que possible, aux aspirations légitimes du plus grand nombre d’entre nous.
Mes très chers Compatriotes,
Aux chocs sus évoqués, que le Gouvernement s’est ardemment employé à amortir, se sont ajoutées les menaces persistantes à notre intégrité territoriale et à la sécurité de nos populations et de leurs biens. En effet, le climat d’insécurité qui prévaut dans certains espaces de notre territoire national perturbe fortement la poursuite harmonieuse des ambitions que nous revendiquons collectivement Comme vous le savez, notre pays fait face depuis de nombreux mois dans sa partie orientale à une agression vile et barbare perpétrée par un voisin belliqueux, le Rwanda, au nom d’intérêts obscurs et ignobles.
Au regard du danger que court le pays, il vous souviendra que j’avais lancé, l’année passée, un appel patriotique à notre jeunesse de s’enrôler dans les rangs des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et de la Police Nationale Congolaise.
Quelques mois après cet appel, nous avons été heureux de voir plusieurs dizaines de milliers de jeunes compatriotes y répondre favorablement. Ceuxci comptent déjà parmi les renforts à l’effort de guerre livré par nos Forces de Défense et de Sécurité et nombreux se pressent chaque jour davantage auprès des centres de recrutement prévus à cet effet.
À cette occasion, je salue la bravoure de notre peuple qui, meurtri dans sa chair, ne se résigne pas pour autant et ne cesse de défendre avec une énergie inouïe l’intégrité de notre territoire.
Je salue également les forces de Défense et de Sécurité qui s’emploient sans ménagement, à mettre l’ennemi hors d’état de nuire en vue de permettre un retour rapide de la paix et de la stabilité indispensables pour notre développement. Soyez convaincus que ce combat que nous livrons au quotidien pour sauvegarder notre souveraineté et notre intégrité, nous le poursuivrons sans désemparer jusqu’à la victoire finale, telle est et sera notre mission.
Maintenant que se confirme la montée en puissance de nos forces de défense et de sécurité, j’encourage, une fois de plus, le Gouvernement de la République de continuer à maintenir cet effort pour que toute aventure belliqueuse sur la terre de nos ancêtres soit suicidaire pour quiconque la tenterait.
C’est ici l’occasion d’exprimer notre entière solidarité à toutes nos sœurs et à tous nos frères des territoires occupés par les terroristes du M23, lesquels fères et soeurs vivent présentement dans des conditions d’extrême précarité et dont la situation humanitaire n’a cessé de se dégrader, à cause de leur éloignement forcé de leurs milieux d’origine et des exactions subies.
Je tiens à les rassurer que les nouvelles mesures arrêtées par le Gouvernement en plus de celles déjà prises sur le plan social dans le sens de soulager un tant soit peu leur situation sont en voie d’être mises en œuvre.
Mes très chers Compatriotes,
Cette célébration de l’accession à la souveraineté nationale et internationale, vient aussi interpeller, en cette année 2023, notre devenir comme Nation et la perception de notre construction du vivre ensemble et de la cohésion nationale. Elle est l’occasion pour nous de renouveler le chantier de l’unité nationale, de construire une société républicaine plus juste, solidaire et vivable pour toutes les composantes sociologiques et linguistiques quelles qu’elles soient. Le défi pour notre pays étant le dépassement des frontières ethniques, culturelles et linguistiques.
Cela étant dit, je dénonce toute velléité tendant à opposer différentes communautés congolaises entre elles.
Nous sommes un pays diversifié avec différentes cultures et langues, c’est en cela que réside tout le mystère de notre richesse en tant que Peuple parmi tant d’autres sur cette planète. Nous devons célébrer cette diversité tout en travaillant ensemble pour l’atteinte de cet objectif commun qui est celui d’avancer notre pays dans l’unité et la cohésion nationale.
Mes très chers Compatriotes,
L’année 2023 est aussi l’année des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, mais aussi pour la première fois, celle des élections locales. Ainsi, en dépit des différentes contraintes, j’invite instamment la CENI, comme je m’y suis engagé devant la Nation, à poursuivre courageusement et sans relâche les efforts en cours, en vue du respect des délais constitutionnels dans l’organisation rigoureuse des différents scrutins, conformément aux standards internationaux.
Au regard de l’évolution à ce jour des opérations électorales effectuées sur l’ensemble du pays, je félicite la CENI pour cette première partie du travail abattu dans le respect de sa feuille de route.
De même, je rappelle au Gouvernement de la République de continuer à faire sa part, notamment en prenant toutes les mesures nécessaires pour mettre les moyens financiers à la disposition de la CENI, en vue de la tenue des élections transparentes et crédibles, dans le respect des délais constitutionnels.
En effet, ces élections donneront l’occasion aux vrais dépositaires de la légitimité populaire, c’est-à-dire le peuple Congolais, de choisir librement celles et ceux qui seront appelés à assumer, pendant une période, la noble charge de la conduite des affaires de la Nation au plan national ou local, dans l’intérêt général.
Je vous invite donc à aller vers les prochaines élections dans un climat apaisé et serein, en maintenant sans relâche la cohabitation harmonieuse qui nous a toujours caractérisé et qui fait réellement la force de notre Nation. Nous devons absolument pour cela, préserver dans notre beau pays, l’unité, la cohésion sociale et la stabilité, nonobstant nos convictions et nos choix qui peuvent, bien entendu, être divergents.
En ma qualité de garant de l’unité nationale et de la stabilité de notre pays, je continuerai à jouer pleinement mon rôle pour assurer ce climat de paix qui doit mener le pays sur la voie du développement durable.
Mes chers compatriotes,
En ce jour mémorable, le défi majeur reste celui d’associer les couches les plus démunies de notre population dans cette orbite du développement, gage d’une véritable indépendance.
C’est le rôle assigné au Programme de Développement Local des 145 Territoires, « PDL-145 T ». Ce programme, destiné à promouvoir l’émergence des économies des territoires et à améliorer les conditions et cadres de vie des populations rurales, à travers des investissements publics massifs, permettra non seulement de réduire rapidement la pauvreté et les inégalités spatiales dans notre pays dans le moyen terme; mais également favorisera une convergence rapide des revenus et des conditions de vie entre les populations rurales et celles des milieux urbains.
Je me réjouis de vous informer que les 3 agences d’exécution, chacune en ce qui la concerne, ont prévu de commencer à livrer les infrastructures socioéconomiques de développement à la base que sont les centres de santé, les écoles primaires et les bâtiments administratifs, dès le courant du mois de juillet prochain.
Mes très chers Compatriotes,
L’indépendance est un droit inaliénable que chaque Nation doit défendre avec force et détermination, car c’est ce qui nous permet de protéger nos intérêts et notre avenir.
C’est ainsi que pour terminer, j’en appelle à la mobilisation générale de nos énergies et de nos intelligences pour continuer à bâtir ensemble notre cher et beau pays, à préserver l’unité et la cohésion nationale, à protéger notre intégrité territoriale.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son Peuple !
Joyeuse fête de l’Indépendance à Toutes et à Tous !
Je vous remercie
"Adresse à la Nation: Tshisekedi encourage le gouvernement de continuer à maintenir l’effort pour “que toute aventure belliqueuse sur la terre congolaise soit suicidaire pour quiconque la tenterait” - 30.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123877_adresse_a_la_nation_tshisekedi_encourage_le_gouvernement_de_continuer_a_maintenir_l_effort_pour_que_toute_aventure_belliqueuse_sur_la_terre_congolaise_soit_suicidaire_pour_quiconque_la_tenterait.html
Le président Félix Tshisekedi a noté, ce Jeudi 30 juin, que la RDC a célébré ses 63 ans d’indépendance sur fond d’insécurité et de tristesse.
Il l’a dit lors de son discours à la nation, diffusé à la télévision nationale, en marge de la fête nationale de l’indépendance.
“Il est vrai que cette année la célébration de l’indépendance est teintée de tristesse car notre intégrité territoriale est menacée par une force d’occupation étrangère (…)”, Félix Tshisekedi.
Dans ce chapitre, le chef de l’État accuse, pour énième fois, le Rwanda d’agresser la RDC pour des intérêts obscurs et ignobles.
“Notre pays fait face depuis de nombreux mois dans sa partie orientale, à une agression vile et barbare perpétrée par un voisin belliqueux le Rwanda, au nom d’intérêts obscurs et ignobles”, z dénoncé Félix Tshisekedi.
Cependant, le chef de l’État se réjouit de la montée en puissance des forces armées congolaises et appelle le gouvernement à maintenir l’effort pour faire face à toutes les forces rebelles qui tenteraient semer l’insécurité dans la partie Est de la RDC.
“Maintenant que se confirme la montée en puissance de nos forces de défense et de sécurité, j’encourage une fois de plus le gouvernement de la République de continuer à maintenir cet effort pour que toute aventure belliqueuse sur la terre de nos ancêtres, soit suicidaire pour quiconque la tenterait”, a-t-il déclaré.
À noter, le président Tshisekedi assistera à une prière le 30 juin, au stade des Martyrs de la Pentecôte, à l’occasion de l’anniversaire de l’accession de la RDC à la souveraineté nationale et internationale.
Il s’agit d’un culte national d’actions de grâce en faveur de la « Nation, des institutions de la Nation et de toutes les dimensions de la vie nationale », indique les organisateurs.
"La RDC fête le 63e anniversaire de son indépendance dans la «tristesse», selon le président Tshisekedi
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230630-la-rdc-f%C3%AAte-le-63e-anniversaire-de-son-ind%C3%A9pendance-dans-la-tristesse-selon-tshisekedi
La République démocratique du Congo (RDC) célèbre aujourd'hui sa 63e fête d’indépendance sans que ses autorités aient de contrôle sur une partie de son territoire occupée depuis un an par des rebelles du M23 portés par le Rwanda, selon les accusations des autorités, des Nations unies et de plusieurs chancelleries occidentales, mais démenties par Kigali. Dans son message officiel, cette nuit, le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis 2019, a rassuré ses compatriotes, même si sur le front militaire et diplomatique s’observe un statu quo.
Avec notre correspondant à Kinshasa,
« Notre intégrité territoriale est menacée par une force d’occupation étrangère ». Le mot « tristesse » est sorti de la bouche du président dans son discours d’une quinzaine de minutes diffusé peu avant minuit sur la télévision d'État. Félix Tshisekedi a pointé une fois de plus le Rwanda, un voisin qu’il qualifie de « belliqueux au nom d’intérêts obscurs et ignobles ». En plus, coupable d’une agression « vile et barbare »
« Certains de nos compatriotes en ce moment précis à l’Est ne peuvent pas jouir de cette liberté que nous célébrons, car victimes de l’oppression de l’agresseur. Je tiens à leur exprimer toute notre compassion et à les assurer de notre détermination à œuvrer sans relâche pour leur libération certaine. »
Le chef d'État s'est félicité de la « montée en puissance » des forces de défense et de sécurité du pays et a encouragé son gouvernement « de continuer à maintenir cet effort pour que toute aventure belliqueuse sur la terre de nos ancêtres soit suicidaire pour quiconque la tenterait ».
À ce conflit armé doublé d’une crise humanitaire aiguë, s’ajoute l’inflation dans le pays. La monnaie nationale ne cesse de dévisser face au dollar avec comme conséquence la baisse du pouvoir d’achat. Tshisekedi a des coupables : entre autres, l’enlisement de la guerre en Ukraine, mais aussi la guerre dans l’Est qui a fait exploser les dépenses sécuritaires. Mais les perspectives à court et moyen termes, assure-t-il, « demeurent favorables et stables ».
Malgré les inquiétudes de la société civile sur le retard dans le décaissement des fonds pour l’organisation des élections, le président tient toujours à la présidentielle couplée aux législatives, le 20 décembre 2023. « En dépit de différentes contraintes, j’invite instamment la Ceni à poursuivre courageusement et sans relâche les efforts en cours en vue du respect des délais constitutionnels dans l’organisation rigoureuse de différents scrutins conformément aux standards internationaux. »
Le président Tshisekedi a insisté pour des élections « transparentes et crédibles », même si lui-même est accusé de faire la sourde oreille aux revendications de l’opposition et de tenter un passage en force.[
"Encore un 30 juin plutôt… triste - 29/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/encore-un-30-juin-plutot-triste/
La juste veille du Jour « « . Jour sacré malgré tout. Mais, de moins en moins jour de fête. De moins en moins de raisons de fêter.
Au fait, fêter quoi avec quoi? Au finish, pourquoi fêter ? Fêter notre incapacité collective à rendre le pays plus beau qu’avant ? Fêter nos chamailleries politiciennes qui nous éloignent chaque jour un peu plus du nécessaire compromis historique ?
Ces bisbilles entre acteurs politiques qui font que de plus en plus de Congolais perçoivent la politique comme « Le théâtre de chez nous« . Ces postures surréalistes des uns et des autres qui tranchent avec la descente aux enfers du patrimoine commun qu’est la RDC.
A Kinshasa, les différentes écuries politiques se rentrent dedans alors que dans la partie orientale du pays, des pans du territoire national sont sous occupation étrangère. Et plus de six décennies après l’indépendance on trouve « glorieux » d’être constamment en matière de défense de notre intégrité territoriale sous les fourches caudines d’autres pays dont certains sont plus jeunes que nous ![/size][/justify]
A quand le passage de l’Etat bébé à l’Etat adulte ? Quand allons-nous commencer à vieillir en grandissant ? Quand allons-nous commencer à écrire notre propre histoire pour matérialiser la prophétie de Lumumba ? Sevrés de fête depuis des lustres et assignés ainsi à la méditation, les Congolais feraient œuvre utile en trouvant des réponses à ces questions existentielles.
Sinon, nos fronts demeureront encore courbés. Difficile, dans ces conditions, voire illusoire de les lever et aller au front pour laver notre affront.
"Fatshi: vivement un message apaisant ce 30 juin ! - 29/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/fatshi-vivement-un-message-apaisant-ce-30-juin/
Demain c’est le 30 juin. Le jour de l’indépendance, la date à laquelle le Congo a accédé à la souveraineté nationale et internationale. Une journée pas comme les autres dans sa dimension symbolique. A chaque 30 juin, constatent les plus avisés des observateurs, correspondent ses particularités. Ce 30 juin 2023 a également les siennes. Du reste peu heureuses. Le 30 juin de cette année survient dans un contexte tout particulier : électoral. Contexte électoral, c’est vrai, mais il est tout particulier car sur fond de grande méfiance sur la scène politique où la tension ne fait qu’exaspérer chaque jour qui passe.
Une scène politique où trônent deux acteurs principaux : le Pouvoir et les Oppositions qui, malheureusement, se regardent en chiens de faïence, comme chien et chats ou chiens et chat, c’est selon. Entre les deux parties prenantes à la scène politique, ne règne aucun dialogue. Or il est de notoriété publique que Pouvoir et Opposition restent les deux acteurs traditionnels principaux du processus électoral. Un contexte où, à quelque 6 mois des élections générales, l’opposition réelle boude ce processus électoral.
CLIMAT DE TENSION
A ce climat de tension qui ne dit pas son nom, s’ajoute la crise qui vient de voir le jour, il y a peu, entre le Pouvoir et le clergé. L’opinion nationale et internationale a encore fraîche en mémoire la réplique du président Félix Tshisekedi aux Evêques et celle des Evêques à la réplique du président de la République. Un bras de fer naissant qui se déroule sur fond de la situation sécuritaire en statu quo dans l’Est du pays où la coalition terroriste M23/RDF défie avec orgueil Fatshi et ses compatriotes !
Des compatriotes dont le contenu du panier de la ménagère s’effrite de plus en plus au point de devenir le sachet de la ménagère à la faveur d’une cherté de la vie sans précédent.
A cette diète forcée par la circonstance viennent se greffer des arrestations assaisonnées des perquisitions des domiciles des membres de l’opposition qui ne cessent de soulever des tollés, mais surtout d’exaspérer une situation déjà délétère et près d’imploser.
COCKTAIL EXPLOSIF
Mis ensemble, tous ces éléments forment un climat qui n’a qu’un seul nom : un cocktail explosif. Dont les éclats vont faire mal à la République dans son ensemble. Personne n’est potentiellement à l’abri des effets collatéraux de cette situation politique pourrissante.
Personne ne peut être disposé à voir un tel scénario se produire. Surtout pas le premier des Congolais. Pour s’en convaincre, il suffit de prêter l’oreille aux propos que Félix Tshisekedi a tenus dans sa réplique à l’endroit des prélats catholiques. Lui qui a appris, des années durant aux côtés d’un grand homme que fut son père d’opposant, l’amour du pays. «Ce grand homme qui m’a appris l’amour du Congo et des Congolais. Donc, je ne serai jamais, au grand jamais le fossoyeur du Congo et des Congolais».
A la faveur de ce 30 juin, estiment certains analystes de la scène politique congolaise, il est temps que, fort de son rôle de garant de la souveraineté nationale et de la Constitution, le président de la République prenne des initiative
On attend donc de Fatshi Béton un message qui soit à même de bien bétonner la cohésion et l’unité nationale. En tout cas, un signal fort qui puisse apaiser les cœurs de tous les Congolais en cette période préélectorale dont la tension, à quelque 180 jours des scrutins, ne fait que monter.
En un mot comme en mille, on attend du chef de l’Etat un message de décrispation du climat politique du pays.
DESAMORCER LA BOMBE
Félix Tshisekedi est appelé à désamorcer cette bombe dont tout Congolais avisé craint l’explosion. Lui qui dispose de tous les moyens pour le faire ne peut pas rater cette occasion. Il se fait que le hasard lui offre l’opportunité rêvée de la journée nationale pour anticiper les événements par une adresse à la Nation attendue par les Congolaises et les Congolais. Même si, pour ces derniers, dont les ventres n’ont plus d’oreilles à force d’être affamés, ce message vaut mieux qu’une situation désastreuse consécutive à la crise qui s’installe dans le pays.
Ne pas anticiper ce qui pourrait advenir de fâcheux, faute d’avoir pris le devant, alors qu’il est encore temps, équivaudrait à minimiser l’ampleur de la situation et, par conséquent, à devenir «le fossoyeur du Congo et des Congolais». Le bras de fer que le Pouvoir veut engager avec l’Eglise catholique, via la Cenco, dont personne ne peut contester le poids ne peut se révéler que suicidaire et non productif en cette période où tout Congolais a l’attention tournée vers les élections. Et la situation d’insécurité entretenue par le Rwanda et ses supplétifs aime bien se nourrir d’un tel contexte de tension.
"RDC: Félix Tshisekedi encourage la CENI à tenir les élections selon les standards internationaux, dans les délais constitutionnels - 30 juin 2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/06/30/rdc-felix-tshisekedi-encourage-la-ceni-tenir-les-elections-selon-les-standards
"1960-2023 : 63 ans après, la RDC s’interroge toujours , Qu’avez-vous fait de mon indépendance ? - juin 28, 2023
= https://laprosperiteonline.net/1960-2023-63-ans-apres-la-rdc-sinterroge-toujours-quavez-vous-fait-de-mon-independance/
*Délivrée, semble-t-il, des griffes du colonisateur le 30 juin 1960, la RDC demeure cette proie convoitée tant à l’intérieur du pays (par ceux-là même qui sont supposés la protéger, ses filles et ses fils) qu’à l’extérieur du pays exposée sous la convoitise des prédateurs internationaux sous la complicité même de ses propres dirigeants politiques.
A 63 ans de son indépendance aujourd’hui, évoquer le terme ‘’Complice’’ ne suffit plus. Nous devons plutôt parler d’une ‘’Haute Trahison.’’
Voilà pourquoi, à 63 ans de son indépendance, le pays s’interroge toujours. Il s’interroge de la manière ses dirigeants ont géré cette soi-disant indépendance et 63 après, le réquisitoire demeure entier.[/size]
‘’Qu’avez-vous fait de mon indépendance ?’’ Le Congo s’interroge, ses populations les plus démunies et les plus sous-exploitées s’interrogent dans le Poème, ci-dessous.
Qu’avez-vous fait de mon indépendance? Des Empires, des Royaumes, jadis, D’une certaine Afrique inconnue, En parfaite harmonie vécue, Quand l’Occident en décida autrement !
Vint 1885. Comme un gâteau mielleux, Ainsi, l’Afrique fut morcelée. Lorsqu’un Roicupide, vorace et véreux, S’accapara des terres…
Ainsi, naquit l’EIC. De l’EIC, comme des sauvages traités et transformés En nègres de commerce ; Un siècle durant,
L’âme et des richesses, ce Roi s’accapara. Puis, vint 1908. De multiples dettes le Roi fut accablé ; De l’EIC, vite il s’en débarrassa ! ainsi la Colonie Belge naquit, Afin de mieux continuer l’interdit.
Révoltés d’une infâme colonie, Des voix acerbes s’élevèrent. ‘’L’Indépendance immédiate !’’ Oui… ! Désormais fut la réclamation inouïe.
Bienvenue 1960 ! De cette histoire macabre, Une page nouvelle, comme un fruit pas mûr, is avec pression, persistance et insistance
Un enfant naquit … Est né un Congo libre.
Mais 63 ans après… La grande question d’après !
Qu’avez-vous fait de mon indépendance ? L’indépendance…encore l’Indépendance ! « Don béni » [des aïeux], vous m’aviez baptisé ! « Ô pays, bien aimé »…vous aviez chanté !
Parce qu’en ce jour historique, Ma libération devint fatidique. Congo, est mon nom de baptême, 30 Juin 1960, ma date de naissance.
Me voici, me voilà, vive ma naissance, Fini, ai-je entendu, les jours de carême !
Seulement 63 ans après… au terme de ma naissance, Sombre et incertain demeure ma croissance. Ma terre, mon essence, mon existence,
Vous avez relégué à l’inexistence. Hélas !… 63 ans après ![Aux Colons, tous vos malheurs attribués.
Une colonisation de la honte, dites-vous ; « Nous allions tout transformer » promettiez-vous.
Hélas !… 63 ans après ! Défoncées sont, depuis, devenues mes routes, C’est aux Colons, la faute.
Des écoles, des hôpitaux en ruines ? Toujours aux Colons, la faute.
Pourtant, avec sa traitrise, cupidité et brutalité, Une colonie équipée et prometteuse, la Belgique laissa.
Ainsi en est de Lovanium, Libre, Officielle…des Universités ;
Des bijoux dans une Afrique Centrale, le Belgique laissa. Oui, 63 ans… 63 ans après !…
Qu’avez-vous fait de mon indépendance ? Mes universités, mes routes, mes hôpitaux En lambeaux vous avez transformés.
Sans honte, des administrateurs, vous vous appelez ; Sans gêne, des intellectuels vous vous revendiquez ; Sans froid aux yeux, avec cupidité et imprudence,
Chacun de vous se dote « Son » père de l’indépendance.
Laissez Kasa-Vubu, Laissez Lumumba, Et tous ceux qui ont lutté à leurs côtés,
De leurs lauriers, qu’ils se reposent. N’ont rien de commun avec vous, « Mes enfants immatures. » Eux ! Une histoire glorieuse, ils ont façonné…
Mais vous, à un pays en miettes et des querelles de famille
Le Congo, moi, vous m’aviez transformé. Ma terre, aux vautours vous avez abandonné ;
Une maison sans maître, suis devenue. Moi Congo Mon intégrité, ma souveraineté, Abandonnées à tout vent…Au premier venu.
Qu’avez-vous fait de mon indépendance ?
Que sont devenues mes richesses, Arrogants Fils et Filles de la traitrise ? ore de la matière grise ?
Un contrat de société, nous devons signer ! Des promesses fermes, Au monde nous allons divulguer,
Pour un avenir solide ; Preuve des promesses fermes.
Fièrement, Entonnez l’hymne sacré De votre solidarité !L’emblème d’or de votre souveraineté,
Saluez !!! Après venez à moi,
Congo !… Votre Congo.
27 juin 2023
Salomon Valaka/CP
"30 juin 1960: Un grand jour pour les pères et les mères des luttes pour notre indépendance - Par JP Mbellu - 29.06.2023
= https://www.ingeta.com/30-juin-1960/
Trente juin, ô doux soleil
Trente juin, du trente juin
Jour sacré, soit le témoin,
Jour sacré, de l’immortel
Serment de liberté
Que nous léguons
Le trente juin 1960 fut un grand jour pour les pères et les mères des luttes pour notre indépendance. Ils pensaient avoir atteint l’un des objectifs majeurs de leurs efforts pour s’émanciper du joug colonial. C’étaient peut-être sans compter avec les forces corruptrices opérant dans les coulisses de l’histoire et la versatilité des assoiffés du « pouvoir-os » kongolais.
Plusieurs compatriotes ne le savent peut-être pas. A la Table Ronde politique de Bruxelles de 1960, Lumumba a posé une question à laquelle ses interlocuteurs n’ont pas pu répondre. La voici : « Quel sera le contenu de l’indépendance ? » Cette question traîne à avoir sa réponse collective jusqu’à ce jour.
Le contenu du mot « Indépendance »
Toutes les Kongolaises et tous les Kongolais, à quelques exceptions près, soutiennent que le pays est devenu indépendant le 30 juin sans se donner la peine de définir le contenu du mot tout en refusant et/ou en ignorant le contenu que Lumumba lui avait donné et qui est et demeure encore exact. « « Pour moi, avait-il dit, ce mot signifie que les Congolais sont devenus maîtres de leur pays. » Lorsque les Belges présents à la Table Ronde estiment que puisque le manque d’intellectuels kongolais est criant et qu’il serait possible de garder le roi (belge) comme chef de deux Etats séparés, avec deux gouvernements, Lumumba a apporté une précision : « Dès le 30 juin, jour de l’indépendance, c’est un Congolais qui sera chef de l’Etat, les Congolais seront maîtres de leur pays.»Depuis cette Table Ronde jusqu’à ce jour, le débat sur le contenu du mot indépendance n’a pas eu collectivement lieu au Kongo-Kinshasa de façon qu’ayant une compréhension partagée par le plus grand nombre des vérifications soient aussi faites collectivement pour savoir si elle est mise en pratique ou pas. Et que les luttes collectives l’aient dans leur ligne de mire. Malheureusement, ce n’est pas cela qui se fait.Toutes les Kongolaises et tous les Kongolais, à quelques exceptions près, soutiennent que le pays est devenu indépendant le 30 juin sans se donner la peine de définir le contenu du mot tout en refusant et/ou en ignorant le contenu que Lumumba lui avait donné et qui est et demeure encore exact. « « Pour moi, avait-il dit, ce mot signifie que les Congolais sont devenus maîtres de leur pays. »
D’ailleurs, quelques onze jours après la proclamation de cette fameuse indépendance du pays, Tshombe proclame la sécession du Katanga avec l’appui des artisans et des partisans de la politique du « diviser pour régner ». Il sera, quelque temps après, suivi par Kalonji dans cette oeuvre macabre de fouler au pied un « don sacré des aïeux » et « le jour sacré » pouvant être pris comme « témoin » de la brisure des chaînes liant le Kongo-Kinshasa aux multi et transnationales néocolonisatrices.
Donc, quelques jours seulement après le jour voulu sacré, des Kongolais avaient déjà trahi, avec le concours du fait économique dominant, « le serment de liberté » à transmettre aux générations futur
La zaïroise
Le deuxième hymne du pays adopté en 1971 et dénommé « la zaïroise » sera une acceptation du fait accompli. C’est-à-dire du rôle d’homme lige de l’Occident collectif. Les Kongolais devenus zaïrois et chantant « zaïrois dans la paix retrouvée, peuple uni, nous sommes zaïrois, en avant fiers et pleins de dignité, peuple grand, peuple libre à jamais » seront des dindons de la farce en train de se mentir à eux-mêmes.En fait, « les zaïrois » ont chanté la paix des cimetières, la fierté, la dignité et la liberté illusoires comme étant des marqueurs de l’humain kongolais au cours du règne dictatoriale, néocoloniale et néolibérale de Mobutu. Ils ont été, moi y compris, fiers de ces illusions réconfortantes sans prendre le temps de produire, collectivement, une intelligence sur le système ayant fabriqué Tshombe, Kalonji et Mobutu.Les Kongolais devenus zaïrois et chantant « zaïrois dans la paix retrouvée, peuple uni, nous sommes zaïrois, en avant fiers et pleins de dignité, peuple grand, peuple libre à jamais » seront des dindons de la farce en train de se mentir à eux-mêmes.
La méconnaissance collective de ce système et de son mode opératoire ont finalement poussé majoritairement « les zaïrois dans la paix retrouvée illusoirement » à haïr « le dernier maréchal », trois décennies après, et à désirer que « même un chien » soit commis à la tête de leur pays. Tel est, brossé à grands traits, le contexte dans lequel ils vont accueillir une guerre raciste de prédation et de basse intensité comme étant « une guerre de libération ».
La méconnaissance collective du système de leur néocolonisation collective et de son mode opératoire poussent encore aujourd’hui plusieurs Zaïrois redevenus Kongolais en 1997 sous le règne de l’AFDL à croire qu’ils sont en guerre contre Paul Kagame et ses escadrons de la mort et non contre « l’impérialisme intelligent », acteur majeur des guerres par procuration. Ce mensonge supplémentaire est lié au mensonge originaire datant de la trahison du serment de liberté fait le 30 juin 1960.
Que signifie un serment ? Un « ndayi », « un tshieleka », un engagement pris fermement devant le Créateur, les aïeux et les vivants avec la promesse d’y rester fidèle à n’importe quel prix. Cet engagement est pris par ceux et celles qui jurent d’y rester fidèles même au prix de leur vie. En principe, il devient l’un de leurs raisons de vivre et de mourir. Or, en acceptant de chanter sous le règne de l’homme lige de l’Occident collectif que le pays était libre à jamais, « les zaïrois » se mentaient à eux-mêmes. Ils ne comprenaient pas que « la seule chose durable au Congo est la colonisation »(R. Custers).
Un devoir citoyen
Après avoir trahi la sacralité de notre solidarité très tôt, nous sommes constamment menacés par les démons de l’implosion et de la balkanisation de notre pays. Pour avoir refusé de donner collectivement un contenu à notre indépendance, nous peinons à trouver la voie de la souveraineté. Après avoir foulé au pied « le jour sacré » pouvant être « le témoin » de l’immortalité à donner au principe de la liberté, nous naviguons à vue sans boussole souverainiste. Pourtant, nous avons pris l’engagement de transmettre à notre prospérité le serment de liberté. Comment allons transférer ce que nous n’avons pas pu défendre collectivement 63 ans durant ?Depuis les années 1960, nous avons un devoir citoyen, celui de définir collectivement les mots et les concepts que nous utilisons pour nous dire et tenter de gérer notre cité kongolaise. Souvent, nous copions sans les interroger des mots d’autrui et nous les plaquons sur nos réalités sans aucun examen préalable. Nous parlons de « démocratie », de « droits de l’homme », de « libertés fondamentales », de « libéralisme », de « capitalisme », du « climat des affaires », de « souveraineté », de « partenaires traditionnels » en recourant à un pscittacisme honteux. Au lieu copier, il serait possible de partir de nos réalités et de nos langues pour utiliser nos propres mots et concepts.Depuis les années 1960, nous avons un devoir citoyen, celui de définir collectivement les mots et les concepts que nous utilisons pour nous dire et tenter de gérer notre cité kongolaise. Souvent, nous copions sans les interroger des mots d’autrui et nous les plaquons sur nos réalités sans aucun examen préalable.
Rappelons qu’à Bruxelles, Lumumba demandait : « Quel est le contenu de l’indépendance ? » Pouvons-nous , à partir de ce 30 juin 2023, nous poser collectivement cette question et tenter d’y répondre afin que désormais ce jour redevienne « un jour sacré de l’immortel serment de liberté » à léguer aux générations futures ? Oui, nous serons nombreux à chanter notre « hymne sacré de notre solidarité » en menaçant de partition et en manipulant les identités tribales. Où est la logique dans tout ça ?
Muntu udi udilowa.
Heureusement que les veilleurs et les éveilleurs, les minorités organisées et les gardiens de la transmission responsable de la tradition ne dorment ni ne sommeillent. Chantons notre hymne national tout en prenant le temps de la méditer. Il peut nous booster pour des luttes indispensables à la production et au partage du bonheur collectif .
"30 juin 1960-30 juin 2023: La longue marche d’un peuple trompé - 29 Juin 2023
= https://www.congoindependant.com/30-juin-1960-30-juin-2023-la-longue-marche-dun-peuple-trompe/
Sur la photo, on voit le Premier ministre Patrice Lumumba conversant avec le président Joseph Kasa Vubu, en marge des festivités de l’indépendance
Le 30 juin 1960 fut un jour porteur de beaucoup d’espoir pour le peuple congolais. L’indépendance du Congo Belge fut entendue comme la fin des iniquités sociales et de l’assujettissement au pouvoir colonial. Le peuple entonna, ce jour-là, la belle symphonie de l’indépendance assaisonnée de belles promesses des politiciens. Partout, c’étaient les mêmes slogans: A bas le colonialisme! A bas le néo-colonialisme! Vive la liberté! Vive la justice! Adieu la chicotte! Dans la foulée, quelques colons belges ne cessaient de seriner sur tous les toits: « Vous regretterez notre départ un jour. Ne pensez pas qu’il est facile d’assumer l’indépendance ». Naturellement, personne ne voulut les croire. Seul, peut-être le Premier ministre Patrice Lumumba. En véritable visionnaire, mû par des sentiments nationalistes, il leur donna implicitement raison dans son discours à la cérémonie de passation des pouvoirs. Il dit que nous venons de gagner la bataille de l’indépendance politique mais il reste l’autre lutte, la plus difficile contre le néo-colonialisme et pour l’indépendance économique. Sans doute comme l’affirmera plus tard Alphonse Massamba Débat, Président de la République populaire du Congo, l’ennemi intérieur est plus dangereux que l’ennemi extérieur. Il faisait sans doute allusion aux traîtres. N’empêche! Le 30 juin 1960 fut le couronnement du grand mariage historique entre la classe politique et le peuple. Un mariage qui va éclater dès les premières heures de l’indépendance.[/size]
Les grandes espérances déçues
Mus par le complexe colonial et pressés de s’afficher comme les remplaçants des colonisateurs, les leaders politiques tournèrent le dos au peuple. Au Parlement par exemple, dès la première session, les députés passèrent plus d’un mois à discuter de leurs jetons de présence. Au Marché central, des vendeuses de poisson frais refusaient parfois de vendre jusqu’à l’arrivée des épouses des députés ou des ministres. Celles-ci étaient réputées pour dépenser sans compter. Elles achetaient sans regarder aux prix et ne réclamaient pas la monnaie. Ainsi s’envola le beau rêve de l’indépendance. Les anciens colonisateurs belges qui n’entendaient pas lâcher le pays, opposèrent les politiciens congolais entre eux. Ce qui aboutit à des affrontements tribaux. Ils créèrent des rebellions armées ainsi que des sécessions des provinces du Katanga et du Kasaï. Patrice Lumumba fut assassiné le 17 janvier 1961 à Elisabethville (Lubumbashi) par ses adversaires politiques avec l’aide des gendarmes belges. Les conflits se traduisirent par la mort d’environ 500.000 personnes. Ainsi s’envola le beau rêve de l’indépendance. Après la réconciliation nationale, ce rêve sera ranimé par le Premier ministre Moïse Tshombe (du 10 juillet 1964 au 13 octobre 1965). Son bref mandat redonna confiance au peuple, qui en quelques mois, retrouva dans une large mesure son pouvoir d’achat et la joie de vivre. Si bien que de véritables torrents humains se déversaient au Stade Tata Raphaël chaque fois qu’il y tenait un rassemblement. Hélas, la fête ne dura que 15 mois.
A la suite de démêlés politiques et sur décision du président Joseph Kasavubu, Tshombe perdit son poste de chef du gouvernement. Il s’en suivra une instabilité politique qui donnera prétexte au lieutenant-général Joseph Mobutu de « ramasser » le pouvoir, le 24 novembre 1965. Ses premiers discours aussi incendiaires que ceux de Patrice Lumumba, rallumèrent les espoirs du peuple. Il éreintait les « politicailleurs » de la première législature à longueur de ses discours et rassemblements « populaires » tout en annonçant des réformes et le recours à l’authenticité. Comme les « politicailleurs », Mobutu ne tiendra pas parole non plus. Une nouvelle génération de profiteurs aux appétits dévastateurs et voraces va s’emparer du fruit du labeur commun. Si bien que tout au long de la 2ème République, le peuple choyé sera réduit à un petit groupe d’enfants chéris et de protégés à qui il fera sans cesse des libéralités fabuleuses soit directement soit par des mécanismes de moins en moins sophistiqués comme les détournements tolérés des deniers publics.
Plus ça change plus c’est la même chose
Trente années après l’indépendance, le peuple se retrouva devant un autre 30 juin 1960. Il s’agit de la date du 24 avril 1990. Elle était censée marquer la fin officielle de la dictature. Ce jour-là, le président Mobutu annonça l’ouverture de l’ère démocratique. On vit des gens pleurer de joie. Ils étaient nombreux, comme le 30 juin 1960, à fêter cette sortie des affres de la tyrannie. La décision présidentielle fut ressentie comme une nouvelle libération, un départ, cette fois effectif, vers le paradis tant attendu. Mobutu était redevenu le Chef, le Père du peuple. Tout le monde s’attendait à ce qu’il assume avec plus de détermination sa fonction sociale de Chef de famille en vue de s’attirer davantage la sympathie du peuple et mieux confronter son pouvoir dans la démocratie. Ce fut le début de la longue attente de la 3ème République que lui-même présenta comme l’antidote à toutes les insuffisances de gestion de la 2ème République.
Deux ans après le lancement du processus démocratique, la situation n’a guère évolué. Elle s’est cependant empirée. Le peuple a continué à broyer du noir. Une autre idée fut inventée pour sortir le peuple de ses frustrations. Ce fut la Conférence nationale souveraine (CNS). Une sorte de palabre à l’africaine. Ses travaux débutèrent à partir du 7 août 1991. Les tenants de la dictature s’opposèrent à la tenue puis aux décisions du forum qui étaient exécutoires et opposables à tous. La CNS se termina, en décembre 1992, avec un arrière-goût d’inachevé. Où se trouvait donc le peuple après la fièvre de l’indépendance? Nulle part! L’insécurité, les mutineries, la pauvreté, les pillages sévissaient. Sans âme, le peuple fut balloté entre des individus sans foi ni loi. Il se résigna et se réfugia dans l’informel. Les activités informelles gagnèrent tous les secteurs y compris le spirituel et la religion. Les opérateurs politiques se préparaient encore à une autre comédie, celle des concertations et des négociations.
En octobre 1996, éclata dans l’Est du pays une rébellion fabriquée par des pays voisins. Elle prit le nom d’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo). L’entrée des rebelles dans des contrées était saluée comme une libération. Le maréchal Mobutu fut chassé du pouvoir le 17 mai 1997. Le président Laurent-Désiré Kabila imposa alors une nouvelle dictature. L’histoire du Congo a la fâcheuse tendance à se répéter. Sous des slogans révolutionnaires, les libérateurs se transformèrent en super prédateurs. Le peuple fut encore trompé. L’espoir de changement se transforma en une escroquerie politique. Le pouvoir de Mzee Kabila se délita avec les rébellions et séditions fomentées par Paul Kagame, Président du Rwanda qui a trouvé là le moyen de financer la prospérité de son pays grâce aux ressources naturelles exploitées illégalement au Congo.
Après le décès de Laurent Désiré Kabila le 16 janvier 2001 à Kinshasa, son fils Joseph Kabila prend sa succession. La prédation du pays continue de plus belle. Le trafic d’influence, la corruption et la concussion deviennent monnaie courante. Il dirige d’abord le pays en dilettante puis en despote. Le Rwanda continue de plus belle le pillage des ressources et fomente des troubles. Le peuple qui est encore trahi vit dans la précarité, dans une misère absolue. Sous pression du peuple et de la communauté internationale, Joseph Kabila organise, en 2018, des élections auxquelles il ne devait pas se présenter.
En janvier 2019, il y a passation démocratique du pouvoir entre lui et Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo. Ce dernier hérite d’un pays exsangue et d’un pouvoir sans autorité de l’État sur l’ensemble du territoire. Soixante-trois années de patinage constituent une perte de temps énorme pour un pays aux potentialités immenses, capables de le propulser en moins de vingt ans dans le peloton de tête des pays émergents. Les dirigeants doivent se ressaisir en se souvenant du pacte du 30 juin 1960.
"Indépendance de la RDC : 63 ans après, « rien ne marche! C’est la déroute » (Moïse Katumbi) - 30.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123895_independance_de_la_rdc_63_ans_apres_rien_ne_marche_c_est_la_deroute_moise_katumbi.html
Le 63ᵉ anniversaire de l’accession de la République démocratique du Congo (RDC) à la souveraineté nationale et internationale est célébrée ce vendredi 30 juin 2023. Portée par des leaders comme Patrice Lumumba et Joseph Kasa-Vubu, l’indépendance acquise en 1960 a donné aux Congolais le droit de disposer d’eux-mêmes.
Plus de six décennies après l’indépendance, l’opposant Moïse Katumbi dresse un bilan chaotique de la gestion du pays par les dirigeants qui se sont succédés. Candidat déclaré à présidentielle de décembre 2023, le président du parti Ensemble pour la République dénonce un désastre financier, social et politique.
Face à cette « déroute », Katumbi qui a dirigé l’ancienne province du Katanga de février 2007 à septembre 2015, a appelé tous les jeunes à retrouver l’esprit des pères de l’indépendance pour remettre le pays sur les rails.
« 30/06/2023, 63ᵉ année d’indépendance ! Rien ne marche ! L’insécurité, la faim & la misère se répandent partout. C’est la déroute. La démocratie recule. En cette année électorale, j’invite tous les jeunes à retrouver le courage et l’esprit de liberté des pères de l’indépendance », a-t-il déclaré.
Dans son adresse à la nation, le président de la République a affirmé qu’il est « pleinement conscient » de la perplexité des Congolais au regard de la baisse du pouvoir d’achat, surtout celui de plus démunis, « dont les conséquences, bien que visibles sur le panier de la ménagère se veulent pour certains difficilement surmontables ».
Selon Félix Tshisekedi, les performances enregistrées au niveau des recettes intérieures grâce une évolution favorable des prix des produits de base et à la numérisation des processus de recouvrement n’ont pas été suffisamment senties à cause du contexte économique mondial et de la situation sécuritaire dans l’est du pays.
« En effet, l’enlisement de la guerre en Ukraine, d’une part, a occasionné la hausse des prix mondiaux de commodités et de matières premières, de l’énergie et de produits de première nécessité, entraînant ainsi des pressions inflationnistes dans le pays et même au sein des économies les plus robustes du monde, et d’autre part, la guerre à l’est du pays a provoqué une augmentation significative du volume de dépenses exceptionnelles dans le domaine de la sécurité en vue de garantir notre intégrité territoriale », a-t-il expliqué.
Cependant, dit-il, les perspectives à court et moyen terme, demeurent favorables et stables. « En effet, les prévisions du Fonds monétaire international pour 2023 sont de l’ordre de 8 % ; de 7,2 % pour 2024 et de 7,5 pour 2025 », a-t-il indiqué, rassurant que l’amélioration de conditions de vie des Congolais demeure au cœur de ses priorités quotidiennes.
Dans ce cadre, il a dit avoir assigné au gouvernement de la République, sous l’autorité du Premier ministre, et à la Banque centrale du Congo, la tâche particulière d’accentuer les efforts de stabilisation de paramètres macroéconomiques en vue de limiter au maximum les effets néfastes sur le panier de la ménagère, d’améliorer la gouvernance publique dans ce secteur et de répondre aux aspirations légitimes de la population.
"30 juin 2023 : "Les Congolais sont tombés dans la distraction", regrette Kasimir Ngumbi - 30/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/30/actualite/politique/30-juin-2023-les-congolais-sont-tombes-dans-la-distraction-regrette
Le politologue Kasimir Ngumbi a regretté, jeudi 29 juin, que les Congolais soient tombés dans la distraction et le manque de vision pour ce pays, 63 ans après leur indépendance.[/size]
Il a livré son point de vue à l'occasion du 63e anniversaire de l'accession de la RDC à la souveraineté nationale et internationale.
Kasimir Ngumbi a fait savoir que depuis 2006, le pays est entré dans un autre type de leadership qu'il qualifie de leadership du terroir, leadership localisé :Il qualifie ce genre de leadership de la cacustocratie."Et donc, tous ceux qui sont élus, ne les sont que dans leur circonscription électorale, pas dans leur province paracerque aujourd'hui on ne peut même pas prétendre avoir un leader provincial".
"Si peux me rallier du côté de Laurent Mosengwo Pasinya pour montrer comment il y a une sorte de distraction, une sorte de déplacement de vision que nous avons pour le pays", a ajouté Kasimir Ngumbi.
Ce politologue a rappelé qu'à la colonisation, il y avait le leadership étranger ayant une vision sur la gestion de la colonie, basée sur l'exploitation économique et l'imbécilisation des indigènes.
Kasimir Ngumi a en outre demandé l'aide de l'Eternel pour que chaque Congolais fasse du 30 juin une journée mémorable et qu'il participe à la socialisation de la jeunesse.
"30 juin 1960- 30 juin 2023 : « Le rêve longtemps nourri n’a pas été réalisé », déplore Shakulwe Konda - 30/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/30/actualite/politique/30-juin-1960-30-juin-2023-le-reve-longtemps-nourri-na-pas-ete-realise
Le nonagénaire Shakulwe Konda Bunyi Bunyi a estimé, jeudi 29 juin, que « le rêve longtemps nourri n’a malheureusement pas été réalisé », plus de 60 ans après l'accésion de la RDC à la souveraineté nationale et internationale.
Il l'a dit à Bukavu (Sud-Kivu) un jour avant que la RDC célèbre ce vendredi 30 juin son 63e anniversaire de l’indépendance.
Shakulwe Konda Bunyi Bunyi avait 30 ans au moment où la RDC accédait à son indépendance.
Agé de 93 ans aujourd’hui, ce Congolais a encore de la vigueur et sa mémoire ne témoigne d’aucune faiblesse.
Shakulwe Konda pense que les différents filles et fils de ce pays ayant exercé et qui exercent le pouvoir d’Etat ont plutôt déçu les espoirs de leurs concitoyens :Les Congolais, qui étaient « des évolués en ce moment-là », en ont fait leur affaire et pas une affaire du peuple. Shakulwe Konda poursuit son récit désolant :« On est devenu autre chose que ce qu’on devait devenir. Ceux qui ont accédé à l’indépendance ont détourné l’attente des gens. Ce n'est pas ce qu’on voulait avoir qu’on a eu. A travers eux, il y a eu une déviance si vous voulez. Ils se sont comportés autrement. Ils ont pris ça comme une affaire à eux ».« L’amour qui caractérisait le peuple congolais a été enterré, on n’a pas récupéré cet amour-là. Ils en ont fait maintenant leur affaire en constituant des castes. Donc, ceux qui ont accédé à l’indépendance du blanc se sont comportés pire que le blanc ne s’était comporté. Alors, ils ont laissé la population en dessous de zéro ».
Si vous pouvez écouter le son en intégralité.
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"RDC: Célébration de l’indépendance du 30 Juin. (1960-2023) 63 ans :flag_cd:"
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# Si haut que l'on soi
Dernière édition par ndonzwau le 1/7/2023, 9:21 pm, édité 5 fois
ndonzwau
Re: 30 JUIN 1960 - 30 JUIN 2021 : 61 ANS D'INDEPENDANCE DE NOTRE CHER CONGO ! POUR QUEL BILAN ?
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Imndépendance de la RDC/1960-2023: 63 ans d’efforts et de privations à compenser - 29/06/2023
= https://www.latempete.info?p=61066
"[30 juin 2023 : « …pensons à comment rendre la RDC réellement indépendante… » (Steve Mbikayi) ! - 30.06.2023
= https://okapinewscolor].net/politique/30-juin-2023-pensons-a-comment-rendre-la-rdc-reellement-independante-steve-mbikayi/
"COMMUNIQUE A L’OCCASION DU 63ème ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO - 30/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/communique-a-loccasion-du-63eme-anniversaire-de-lindependance-de-la-republique-democratique-du-congo/
"Quels sont les acquis de l’indépendance pour la jeunesse congolaise ? - 20/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/20/emissions/okapi-service/quels-sont-les-acquis-de-lindependance-pour-la-jeunesse
= https://actualite.cd/index.php/2023/06/30/selon-felix-tshisekedi-la-guerre-en-ukraine-et-dans-lest-de-la-rdc-nont-pas-permis-aux
"30 juin 2023: fête de l’indépendance de la RDCP - 30/06/2023
= https://vxp241.com/2023/06/30/30-juin-2023-fete-de-lindependance-de-la-rdc/
"RDC : « notre sécurité n'est menacée que par ceux qui ont peur des élections et qui cherchent par tous les moyens à éviter la sanction du peuple » (Moïse Katumbi) - 30 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/30/rdc-notre-securite-nest-menacee-que-par-ceux-qui-ont-peur-des-elections-et-qui-cherchent
Entretien CENI et quatuor de l'opposition : les parties s'accordent quant à l'affichage des listes des électeurs mais pour l'audit externe du fichier, Denis Kadima va apporter le problème à la plénière - 30 juin 2023 "
= https://actualite.cd/2023/06/30/entretien-ceni-et-quatuor-de-lopposition-les-parties-saccordent-quant-laffichage-des
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123915_elections_les_leaders_de_l_opposition_exigent_un_nouvel_audit_du_fichier_electoral_par_un_cabinet_repute_et_independant.html
"RDC: Nangaa propose que le processus électoral, qu’il estime engagé dans une mauvaise direction, connaisse un break - 28 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/28/rdc-nangaa-propose-que-le-processus-electoral-quil-estime-engage-dans-une-mauvaise
"30JUIN: MESSAGE DE MARTIN FAYULU AUX CONGOLAIS A L'OCCASION DU 63eme ANNIVERSAIRE DE L'INDÉPENDANCE"
"VOICI LES CONCLUSIONS DU TETE A TETE QUATRE LEADERS DE L'OPPOSITION-DENIS KADIMA - 30.06.2923
"LE BLOC DE LUBUMBASHI AU FLEUVE CONGO AVEC KADIMA, D'AUTRES ACTEURS POLITIQUES N'Y CROIENT PAS - 30 JUIN 2023"
":fire:BA WOLOLI,FELIX HUMILIÉ NA STADE VIDE,30JUIN MARCHE D SANTÉ HONTE À VOUS,INDIA TIRE A BOULET ROUGE - 30 JUIN 2023"
= https://actualite.cd/2023/06/30/rdc-felix-tshisekedi-denonce-toutes-velleites-tendant-opposer-differentes-communautes
= https://actualite.cd/2023/06/29/elections-en-rdc-les-usa-ne-vont-pas-minimiser-les-defis-et-lapparence-de-manque-de
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"A UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: «Indépendance: 63 ans d’essais et erreurs» - 01/07/2023"
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230701-%C3%A0-la-une-ind%C3%A9pendance-63-ans-d-essais-et-erreurs
https://rfi.my/9gXs
C'est la Une du quotidien Le Phare à l’occasion du 30 juin, jour anniversaire de l’accession de la République démocratique du Congo à la souveraineté nationale et internationale. « Pays émergent en 1960, le grand Congo se retrouve, aujourd’hui, au bas de l’échelle », constate le journal. Selon Le Phare, « la RDC qui fut une puissance industrielle et agricole des années 1960, est comptée 63 ans après parmi les États les plus pauvres de la planète. Qui pouvait croire, s’indigne encore le même quotidien, que ce paradis terrestre doté de fabuleuses ressources minières, forestières, énergétiques et hydrauliques se transformerait, 63 ans plus tard, en enfer ? »
Et cet éditorial dans le bulletin quotidien de l’Agence congolaise de Presse : « Debout Congolais, pour la deuxième indépendance ! Entre le sang des martyrs tombés le 4 janvier 1959 (…) et l’hymne de chachacha entonné à la cadence des espoirs naissants », écrit l’éditorialiste Bienvenu-Marie Bakumanya, beaucoup de questions demeurent. « Le bilan, affirme le confrère, reste en effet incertain au regard des attentes d’une aube qui a déchanté. Le sang des Congolais a continué de colorer de rouge un chemin chaotique. Le rêve de l’indépendance n’a jamais constitué pour notre pays et ses populations ce long fleuve tranquille auquel ils étaient en droit de s’attendre », peut-on encore lire.
Le bihebdomadaire Le Maximum évoque ce qu’il qualifie de « dérives dangereuses d’un groupe de prélats catholiques » et titre : « Tshisekedi rappelle le clergé à l’ordre républicain. » Invité dimanche 25 juin 2023 au jubilé d’argent de Mgr Emmanuel Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi, rapporte le confrère, « Félix Tshisekedi n’a pas porté de gants pour fustiger la partialité outrancière de certains prélats qui, soutient le confrère, ont pris le pli de mettre l’église au cœur des confrontations politiciennes ». Et Le Maximum de poursuivre : « Le chef de l’État qui a loué les qualités de l’évêque de Mbuji-Mayi et celles du président de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Mgr Marcel Utembi Tapa, a invité toutes les autorités de la première confession religieuse congolaise à s’impliquer dans une collaboration positive avec l’État en évitant de diviser le peuple congolais en prenant fait et cause pour tel ou tel autre camp politique. »
Enfin, dans le trihebdomadaire Africanews, « Luanda veut une normalisation des relations entre Kinshasa et Kigali. C’est la lecture de la quadripartite qui a eu lieu récemment dans la capitale angolaise. Cette démarche du président Joao Lourenço implique également la cessation des hostilités et le retrait immédiat des positions occupées par le M23. L’Angola, affirme Africanews, mène des initiatives qui visent à relancer les bases d’un dialogue constructif et de paix entre la RDC et le Rwanda ».
À lire aussiRDC: trois leaders de l'opposition s'adressent à la nation à l'occasion de la fête de l'indépendance
"RDC: trois leaders de l'opposition s'adressent à la nation à l'occasion de la fête de l'indépendance - 01/07/2023 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230701-rdc-trois-leaders-de-l-opposition-s-adressent-%C3%A0-la-nation-%C3%A0-l-occasion-de-la-f%C3%AAte-de-l-ind%C3%A9pendance
À l'occasion de la fête de l'indépendance ce vendredi, trois importantes figures de l'opposition au président Felix Tshisekedi ont publié, chacun, une adresse à la nation. Augustin Matata Ponyo, Martin Fayulu et Moïse Katumbi ont tous les trois vivement critiqué le bilan du chef de l'État sortant. Et tous les trois ont bien sûr évoqué l'issue que pourrait représenter pour les Congolais l'élection présidentielle du mois de décembre.
Les trois opposants ont brossé un portrait très sombre de la situation du pays.
Un pays « mal géré » par des « anti-valeurs » pour Matata Ponyo qui parle d'un « constat amer » après 43 ans d'indépendance et d'un échec « à bâtir un beau pays » comme l'ont « rêvé » les ancêtres.
Un pays gangréné par la « mauvaise gouvernance », « l'abandon assumé de l'État de droit » et la « confiscation des libertés », selon Moïse Katumbi, plongeant la population dans « la faim, la misère et la détresse ».
Une population victime de « barbaries », a dit Martin Fayulu, qui a détaillé une longue critique du bilan du président sortant Félix Tshisekedi, qu'il a qualifié « d'usurpateur des pouvoirs du peuple ».
Mais tous trois ont également évoqué un motif d'espoir : l'élection présidentielle de décembre qu'ils ont exigée « transparente, impartiale, inclusive et apaisée » pour reprendre les mots de Martin Fayulu, qui met toutefois en garde contre « le dispositif de fraude » du « régime ».
Matata Ponyo, lui, a appelé la Céni à ne pas « rater son rendez-vous avec l'Histoire comme en 2018 ». « Face à la fraude, a conclu lui aussi Moïse Katumbi, si nous sommes réduits à rester toute la nuit du 20 décembre pour protéger les résultats et les vrais gagnants, un nouveau Congo est possible. »
"63 ans après l’indépendance, le secteur agricole congolais peine à décoller (experts) - 01/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/01/actualite/economie/63-ans-apres-lindependance-le-secteur-agricole-congolais-peine
Trois sujets principaux au menu de cette émission.
Mais, nous allons commencer par émettre un commentaire sur le Sommet quadripartite SADC, EAC, CIRGL et CEEAC sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC qui s’est clôturé mardi 27 juin à Luanda en Angola.
-1er sujet : La RDC a célébré ce vendredi 30 juin 2023 son 63ème anniversaire de l’indépendance.
-2ème sujet : Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a déploré, dimanche 25 juin à Mbuji-Mayi, une certaine dérive constatée au sein de l’église catholique. Il l’a déclaré à la fin de la messe de célébration du jubilé d’argent d’ordination épiscopale de Mgr Emmanuel-Bernard Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi.
-3ème sujet : La situation des droits de l’Homme en RDC.
Participent à cette émission :
-Elysée Odia, Journaliste indépendante.
-Dieudonné Mushagalusa, coordonnateur national et porte-parole du Panel des experts de la société civile.
-Et en ligne depuis Yaoundé, capitale du Cameroun, Josué-Blaise Mbanga Kack, Journaliste spécialiste des questions d'histoires et de géo stratégie.
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"63 ans d'indépendance : Reprenons la lutte pour l'indépendance, exigeons des élections transparentes et sauvons la RDC (Mbaya Musampa) - 30 juin 2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/06/30/63-ans-dindependance-reprenons-la-lutte-pour-lindependance-exigeons-des-elections
"[RDC : 63ème anniversaire de l’indépendance, la mauvaise foi a caractérisé la classe politique pendant les 63 dernières années - 30/06/2023/color]
= https://www.radiookapi.net/2023/06/30/emissions/regard-sur-lactualite-de-la-semaine/rdc-63eme-anniversaire-de-lindependance-la
"A l’occasion de la fête nationale de la RDC Antony J. Blinken : « Le droit de chaque personne à voter lors d’élections libres et équitables est essentiel » - 30/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/a-loccasion-de-la-fete-nationale-de-la-rdc-antony-j-blinken-le-droit-de-chaque-personne-a-voter-lors-delections-libres-et-equitables-est-essentiel/
"30 Juin 1960- Des vœux US sous forme de mise en garde à la RDC : "La démocratie est le fondement de nos relations bilatérales. Le droit de chaque personne à voter lors d’élections libres et équitables est essentiel." (Blinken) - 30 juin 2023
= https://7sur7.cd/2023/06/30/30-juin-1960-des-voeux-us-sous-forme-de-mise-en-garde-la-rdc-la-democratie-est-le
"
"
"
"Analyse du 01.07.2023 : Une triste célébration du 30 juin, le denier de la mandature pour F Tshisekedi"
= https://www.radiookapi.net/2023/06/30/actualite/politique/30-juin-2023-corneille-nangaa-appelle-la-cohesion-nationale-pour
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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