Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
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Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
Bref, je reste décidément convaincu que rien ou presque
rien de durablement bon ne naîtra du pouvoir autocratique
actuel tel qu’il est né et continue à fonctionner et que tout
y sera fait pour dérober tous les moyens légaux aux citoyens
dignes, soucieux de l’intérêt général de participer efficacement
à la construction du pays et qu’il continuera à brouiller
les pistes quant à la souveraineté du pays comme on voit
la gestion toujours cahotique de la situation de l’Est. Il faut
selon moi pour arrêter ces retours interminables en arrière,
pour esperer une compétitionrédible lors des prochaines
échéances, changer de cap en disqualifiant les méthodes
actuelles, mieux l’équipe en place par des actions vigoureuses
de dénonciation claire d’une dictature en cours et non la croire
prête à changer d’elle-même.
Et cela n'est possible que si l'indignation s'organise dès
aujourd'hui unanime ,venant du pays et de l'étranger, avec
la bénédiction de tous les démocrates particuliers, institutionnels
et étatiques du monde et d'abord occidental !!!
Et non pas croire à une compétition qui serait effective naissant
demain subitement, le pouvoir enfin démocratique du fait
de la présence d'un opposant tel ou tel...
A plus et bons débats…
Compatriotiquement!
rien de durablement bon ne naîtra du pouvoir autocratique
actuel tel qu’il est né et continue à fonctionner et que tout
y sera fait pour dérober tous les moyens légaux aux citoyens
dignes, soucieux de l’intérêt général de participer efficacement
à la construction du pays et qu’il continuera à brouiller
les pistes quant à la souveraineté du pays comme on voit
la gestion toujours cahotique de la situation de l’Est. Il faut
selon moi pour arrêter ces retours interminables en arrière,
pour esperer une compétitionrédible lors des prochaines
échéances, changer de cap en disqualifiant les méthodes
actuelles, mieux l’équipe en place par des actions vigoureuses
de dénonciation claire d’une dictature en cours et non la croire
prête à changer d’elle-même.
Et cela n'est possible que si l'indignation s'organise dès
aujourd'hui unanime ,venant du pays et de l'étranger, avec
la bénédiction de tous les démocrates particuliers, institutionnels
et étatiques du monde et d'abord occidental !!!
Et non pas croire à une compétition qui serait effective naissant
demain subitement, le pouvoir enfin démocratique du fait
de la présence d'un opposant tel ou tel...
A plus et bons débats…
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
Makaveli a écrit:Je crois que le plus grand probleme du peuple congolais et de sa classe politique c'est l'absence d'un ideal.
IL ya des partis poltiques tels que les deux partis poltiques americains, L'ANC en afrique du sud, Parti Travailliste en UK ect.... qui ont dure pour plus de 100ans. Pourquoi? Tout simplement parceque ces partis sont structures autour d'une ideologie, des valeurs partages par tous les membres independament de leur statut socio culturelle ou ethnique et sans que les membres se distinguent entre les illumines des surper diplomes d'une part et les analphabtes abrutis de l'autre cote...et qui ne se focalise pas essentiellement sur individu.
Le probleme des partis congolais c'est quoi? le probleme est que au congo il n'ya pas les partis politiques dans le vrai sens du terme. Ceux qui existent aujourd'hui sont juste des labels ideologiques avec des slogans creux et qui cherchent a gagner leurs sympathisants avec des discours fondamentalement plus ethnicistes ou regionalistes que de nature politico economico sociale... Et cette maniere de faire la politique est tacitement admise et encouragee presque par tous:tant par la population que par la classe politique .Pour votez quelq'un la population se pose d'abord la question il est de quelle ethnie et de quelle province au lieu de se poser la question de savoir d'abord quel est le programme.....
Le probleme est que le congo manque cruellement depuis l'independance des vraies penseurs capables d'unir tous les congolais atour des ideaux qui trascende l'ethnie, statut social, region, religion, culture ect...
Au lieu de compter sur des individus qui sont faillibles et imprevisibles (car la nature humaine est comme ca )on ferait mieux de compter sur ideaux car les idees ne meurent jamais et ca se trasmettent des generations en generations bien que en s'adaptant aux epoques.
Mr Makaveli,
Votre idéalisme est bien louable aussi mais l'atteindre en pratique chez nous passera par
un apprentissage que l'ethnisme ambiant ne condamne pas tant que vous le dites dans la mesure
où la tentation ethnique finira elle même par être bousculée non par le fait qu'elle aura disparu
mais sera confrontée soit à la présence des occasions charnières de notre vie politique où
les enjeux seront plus décisifs ou à celle des leaders forts qui s'imposent par leurs personnalités
et par leurs programmes soit par les résultats de certains qui seront si évidents que continuer à
s' y referer pour les populations les condamnera à encore plus de misère, plus d'immobilisme.
Dans ce sens , c'est moins elle qui me fait peur plutôt que l'absence de tels hommes, de telles équipes
et les occasions râtées par les dirigeants comme par les populations comme en 2006 où il était
possible de transcender cet ethnisme.
Du reste en effet ma convinction est qu'en 2006, beaucoup de ceux qui ont choisi de voter
pour un Bemba avaient dépassé ce réflexe : pour un citoyen dans les profondeurs du Kasai
ou du Bas Congo (où l'on a plus voté pour lui), Bemba était aussi un étranger que Kanambe,
mais il leur paraissait plus indiqué pour le job...
Pour revenir au constat qe je faisais ci-haut, c'est maintenant qu'il faut agir, que les différents
partis poltiques et les difféents leaders doivent d'abord faire courageusement et lucidement
le constat de l'échec du début de cette IIIème République tel qu'on le pilote en place.
On n'a pas besoin de ne pas être de l'Est pour faire cette évidence. D'ailleurs dans le Pprd
ou l'AMP on trouve aujoud'hui bien de zélés Baluba ou Bakongo ou même Bangala, et
ils ne sont pas les plus inefficaces pour le maintien de ce pouvoir. Avec eux ils drainent
quelques uns de leurs "compatriotes". Et c'est parce que l'idéologie à partir de laquelle
ils fondent leur pratique est inexistante ou amorale ou c'est le repli ethnique qui les y pousse ?
Bien sûr que non c'est d'abord parce que la politique reste encore la rente, une source sûre
de revenus dans cette fournaise économique et sociale et avec le poste les pouvoirs qui vont avec...
Beaucoup de nos politiciens trouveront des fondements intellectuels et moraux solides pour
justifier leurs choix et ils auront raison mais peu trouveront de bonnes raisons de croire que
les choix contraires sont moins indiqués ou vous prouveront que le maintien au poiuvoir n'est
pas leur premier mobile...
C'est donc plus compliqué que la césure au couteau entre bons et méchants et entre ceux
qui auraient des valeurs et d'autres non , le souci de l'immédiat brouille la reflexion et l'engagement
de beaucoup d'entre eux... Il faut des coups sérieux et violents pour briser le système, ils exigent
en plus des engagements idéoloiques ou intellecuels beaucoup de courage...
Et en la matière, je crois généralement le peuple plus mâture et plus courageux, il suivrait
facilement le juste contre le voleur, s'il en avait l'opportunitéet a liberté, surtout qu'on ne peut
pas les acheter tous...
Compatriotiquemet!
Dernière édition par ndonzwau le 2/8/2009, 11:40 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
Ndonzwau,
C'est toujours un plaisir de te lire, notre problème nous allons dans tout les sens, nous devons être unis puisque l'union fait la force.
Aussi longtemps qu'on aura pas résolu ce problème et un leader , un vrai la voie est tracée pour KABILA, il a compris et fait du spectacle en ce moment (limogeage à tout va) je ne suis pas contre mais il devrait commencer par balayer devant sa porte.
TOLEKA
LE CONGO EST 1 ET INDIVISIBLE
FIERE D'ETRE CONGOLAISE
CONGOLAIS LAMUKA.
C'est toujours un plaisir de te lire, notre problème nous allons dans tout les sens, nous devons être unis puisque l'union fait la force.
Aussi longtemps qu'on aura pas résolu ce problème et un leader , un vrai la voie est tracée pour KABILA, il a compris et fait du spectacle en ce moment (limogeage à tout va) je ne suis pas contre mais il devrait commencer par balayer devant sa porte.
TOLEKA
LE CONGO EST 1 ET INDIVISIBLE
FIERE D'ETRE CONGOLAISE
CONGOLAIS LAMUKA.
mongo elombe
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
Mama Mongo,
La réorganisationn de ma vie professionnelle (c'est ma dernière décennie avant la retraite,
tala kaka yo moko, j'en ai profité pour aller chercher à gagner un peu plus du côté du privé,
et en plus j'ai trouvé nécessaire de prendre un peu de recul face aux affaires interminables
du pays...) me donne bien peu d'opportunités à être sur le forum...
Que personne ne vous trompe : les fondements du pouvoir actuel et leur suite vont faire illusion
avec par exemple ces derniers limogeages,vous le dites vous-mêmes que ne commence-t-il par
balayer devant sa porte car c'est là d'où tout le desordre part mais c'est plus que du spectacle
Kanambe joue une partition bien orchestrée, balayer la scène pour se donner libre cours autoritaire
(en effet ce ne serait que de bonne guerre si c'était démocratique) pour agir en toute impunité
non d'abord pour le bien du pays mais pour sauvegarder son pouvoir et pour suivre les ordres
de ses parrains...
Tenez pour exemple la gestion du dossier de l'Est primodial s'il en est aujourd'hui !
Rien n'y va au bonheur des populations mais au profit des mafia occidento-rwandaises qui
y font la loi, les gesticulations des limogeages à Léo sont d'abord là pour permettre d'agir sans
être contredit par les bons et mauvais contre-arguments sur place... Ils n'apporteront rien de
positif à une bonne marche du pays; il n'ya plus de raison objective de croire telle issue possible...
Compatriotiquement!
La réorganisationn de ma vie professionnelle (c'est ma dernière décennie avant la retraite,
tala kaka yo moko, j'en ai profité pour aller chercher à gagner un peu plus du côté du privé,
et en plus j'ai trouvé nécessaire de prendre un peu de recul face aux affaires interminables
du pays...) me donne bien peu d'opportunités à être sur le forum...
Que personne ne vous trompe : les fondements du pouvoir actuel et leur suite vont faire illusion
avec par exemple ces derniers limogeages,vous le dites vous-mêmes que ne commence-t-il par
balayer devant sa porte car c'est là d'où tout le desordre part mais c'est plus que du spectacle
Kanambe joue une partition bien orchestrée, balayer la scène pour se donner libre cours autoritaire
(en effet ce ne serait que de bonne guerre si c'était démocratique) pour agir en toute impunité
non d'abord pour le bien du pays mais pour sauvegarder son pouvoir et pour suivre les ordres
de ses parrains...
Tenez pour exemple la gestion du dossier de l'Est primodial s'il en est aujourd'hui !
Rien n'y va au bonheur des populations mais au profit des mafia occidento-rwandaises qui
y font la loi, les gesticulations des limogeages à Léo sont d'abord là pour permettre d'agir sans
être contredit par les bons et mauvais contre-arguments sur place... Ils n'apporteront rien de
positif à une bonne marche du pays; il n'ya plus de raison objective de croire telle issue possible...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
ou en sommes nous avec ce sujet ? ? ? l idee semblait pourtant bonne
C.Ryma
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
C.Ryma a écrit:ou en sommes nous avec ce sujet ? ? ? l idee semblait pourtant bonne
C dire q tu en as marre, i can't blame you
_________________
Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
C est dire que j ai l impression que, comme dans BCP de chose, nous avons tendances a trop nous excite, faire des plans et projets, sans pourtant les mener a bout. Dans les premières pages, Djino avait commence à faire un plan concret, mais personne n a suivit. Au contraire, nous nous sommes lancés dans des débats qui ont fini en queue de poisson.
Soit !
Soit !
Hiro-Hito a écrit:C.Ryma a écrit:ou en sommes nous avec ce sujet ? ? ? l idee semblait pourtant bonne
C dire q tu en as marre, i can't blame you
C.Ryma
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
"S’unir pour vaincre : un choix obligé
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5047
Lettre ouverte à tous les patriotes résistants congolais, aux partis politiques se réclamant de l’opposition, aux ONG, aux associations et aux compatriotes qui n’acceptent pas le régime ac-tuel, les tueries et la condamnation des innocents. L’homme n’a qu’une vie !
Nous mettre ensemble est le plus beau cadeau à donner à notre peuple meurtri. Unis dans une plate-forme commune ou dans une structure commune face aux sangsues qui pillent les ressources naturelles du Congo avec l’appui direct de leurs commandi-taires à l’étranger, nous serons en mesure de créer rapidement une base capable d’éroder, voire balayer et supprimer le pouvoir de la honte qui nous gouverne.
Face à la détermination du camp adverse qui tient à demeurer au pouvoir en s’appuyant sur les armes démodées récupérées auprès des forces armées congolaises (FAZ) et achetées à l’étranger auprès des puissances qui soutiennent le pouvoir fan-toche de Kinshasa, l’impératif de l’union doit habiter chaque parti opposé au régime actuel de domination et de corruption ; il doit habiter chaque résistant, bref chacun de nous. Nous n’avons qu’une alternative : utiliser les mêmes moyens qu’utilisent ceux qui se sont emparés du pouvoir par la force ou nous unir dans une plate-forme de collaboration, de concertation et d’actions communes concrètes en vue d’amorcer un changement radical dans notre pays..."
"Et si les élections de 2011 n’avaient pas lieu ?"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5062
Compatriotiquement!
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5047
Lettre ouverte à tous les patriotes résistants congolais, aux partis politiques se réclamant de l’opposition, aux ONG, aux associations et aux compatriotes qui n’acceptent pas le régime ac-tuel, les tueries et la condamnation des innocents. L’homme n’a qu’une vie !
Nous mettre ensemble est le plus beau cadeau à donner à notre peuple meurtri. Unis dans une plate-forme commune ou dans une structure commune face aux sangsues qui pillent les ressources naturelles du Congo avec l’appui direct de leurs commandi-taires à l’étranger, nous serons en mesure de créer rapidement une base capable d’éroder, voire balayer et supprimer le pouvoir de la honte qui nous gouverne.
Face à la détermination du camp adverse qui tient à demeurer au pouvoir en s’appuyant sur les armes démodées récupérées auprès des forces armées congolaises (FAZ) et achetées à l’étranger auprès des puissances qui soutiennent le pouvoir fan-toche de Kinshasa, l’impératif de l’union doit habiter chaque parti opposé au régime actuel de domination et de corruption ; il doit habiter chaque résistant, bref chacun de nous. Nous n’avons qu’une alternative : utiliser les mêmes moyens qu’utilisent ceux qui se sont emparés du pouvoir par la force ou nous unir dans une plate-forme de collaboration, de concertation et d’actions communes concrètes en vue d’amorcer un changement radical dans notre pays..."
"Et si les élections de 2011 n’avaient pas lieu ?"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5062
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
Je rejoins totalement l'analyse de JP Mbelu.Ca sera une perte de temps ,peut etre d'argent,pourquoi pas des sacrifices humains pour croire que Kanambe accepterait des élections transparentes se deroulent en RDC.
A moins que la communauté internationale decide encore de mettre la main dans la poche,je ne vois pas le gouvernement Congolais previsionné des centaines des millions des $ pour organiser des élections dignes de ce nom.
A moins que la communauté internationale decide encore de mettre la main dans la poche,je ne vois pas le gouvernement Congolais previsionné des centaines des millions des $ pour organiser des élections dignes de ce nom.
Tonton Ricos
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
J'apprecie bcp les analyses de JP Mbelu, qui est de loin l'un des meilleurs analystes politiques que l'on peut lire sur le net. il a non seulement une bonne maitrise des sujets qu'il aborde mais egalement une riche culture generale qui lui permet de bien cerner la problematique et de la mettre en contexte. Par contre, pretendre que la democratie representative est un concept bourgeois et partisan est selon moi est un peu tendancieux. C'est plutot l'essence meme de la democratie. Une democratie qui fonctionne tient compte non seulement de l'opposition institutionnelle mais egalement de la societe civile. Par contre, il faudrait que cette societe civile soit eduquee quant a ses droits et ses responsabilites.
Quel autre systeme a-t-il a nous proposer pour assurer une alternance politique, a part la democratie? Que Joseph et sa bande refusent de declencher des elections (pourtant prevues dans la Constitution) pcq ils n'ont pas de bilan a presenter serait parfaitement scandaleux!
Perso, je m'insurge contre ce pessimisme qui ne fait que donner des munitions a ceux qui sont en train de detruire la pseudo-democratie en RDC. Si le Ghana a pu assurer une alternance pacifique et effective, pourquoi pas le Congo? Fanatiques des urnes? Il faudrait peut-etre attendre patiemment que Joseph et ses acolytes quittent la scene politique?
Le financement des elections serait certainement la raison la plus evidente et la plus acceptable pour expliquer le report des elections. Cependant, les dirigeants actuels devront quand meme etre mis devant leurs responsabilites car un Etat qui viole sa propre constitution est un Etat voyou, qui ne merite pas d'exister .
Quel autre systeme a-t-il a nous proposer pour assurer une alternance politique, a part la democratie? Que Joseph et sa bande refusent de declencher des elections (pourtant prevues dans la Constitution) pcq ils n'ont pas de bilan a presenter serait parfaitement scandaleux!
Perso, je m'insurge contre ce pessimisme qui ne fait que donner des munitions a ceux qui sont en train de detruire la pseudo-democratie en RDC. Si le Ghana a pu assurer une alternance pacifique et effective, pourquoi pas le Congo? Fanatiques des urnes? Il faudrait peut-etre attendre patiemment que Joseph et ses acolytes quittent la scene politique?
Le financement des elections serait certainement la raison la plus evidente et la plus acceptable pour expliquer le report des elections. Cependant, les dirigeants actuels devront quand meme etre mis devant leurs responsabilites car un Etat qui viole sa propre constitution est un Etat voyou, qui ne merite pas d'exister .
ndonzwau a écrit:"S’unir pour vaincre : un choix obligé
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5047
Lettre ouverte à tous les patriotes résistants congolais, aux partis politiques se réclamant de l’opposition, aux ONG, aux associations et aux compatriotes qui n’acceptent pas le régime ac-tuel, les tueries et la condamnation des innocents. L’homme n’a qu’une vie !
Nous mettre ensemble est le plus beau cadeau à donner à notre peuple meurtri. Unis dans une plate-forme commune ou dans une structure commune face aux sangsues qui pillent les ressources naturelles du Congo avec l’appui direct de leurs commandi-taires à l’étranger, nous serons en mesure de créer rapidement une base capable d’éroder, voire balayer et supprimer le pouvoir de la honte qui nous gouverne.
Face à la détermination du camp adverse qui tient à demeurer au pouvoir en s’appuyant sur les armes démodées récupérées auprès des forces armées congolaises (FAZ) et achetées à l’étranger auprès des puissances qui soutiennent le pouvoir fan-toche de Kinshasa, l’impératif de l’union doit habiter chaque parti opposé au régime actuel de domination et de corruption ; il doit habiter chaque résistant, bref chacun de nous. Nous n’avons qu’une alternative : utiliser les mêmes moyens qu’utilisent ceux qui se sont emparés du pouvoir par la force ou nous unir dans une plate-forme de collaboration, de concertation et d’actions communes concrètes en vue d’amorcer un changement radical dans notre pays..."
"Et si les élections de 2011 n’avaient pas lieu ?"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5062
Compatriotiquement!
Tsippora
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
"L’opposition congolaise est-elle
la plus désorganisée et la plus instable?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5068
Je me permets de poser cette question après avoir fait une évaluation sur ce qui se passe dans le paysage de l’opposition politique congolais, précisément sur le comportement de nos compatriotes qui se sont déjà déclarés candidats aux élections présidentielles de 2011.
Je pense que le candidat qui va aux élections doit avoir le but de gagner et non le contraire. Mais si l’on y va en ordre dispersé, ne peut-on pas penser que l’homme que les candidats veulent battre les a déjà gagnées d’avance ?
Comment peut-on être candidat aux élections futures dans la situation actuelle, sans poser des préalables et chercher à réunir toutes les conditions face à l’adversaire.
En observant l’homme qui est au pouvoir, rien ne laisse présager que ces élections seront libres et transparentes, car l’absence de démocratie est déjà une entorse et en plus, il n’a jamais amélioré son attitude vis-à-vis de l’opposition. Je fais allusion à son comportement envers les adeptes de Bundu dia Kongo et envers Jean-Pierre Bemba.
Les exactions au sein de l’armée, particulièrement, chez les militaires ressortissants de la province de l’Équateur, continuent en se durcissant. Cette attitude montre que cet homme est prêt à tout pour rester à la tête de notre pays. Même avec un bilan négatif, il va se présenter avec un nouveau projet de société pour séduire les Congolais. Bon démagogue, il va promettre et corrompre. C’est dans ce sens qu’il tente de démarrer les travaux à Kinshasa ? Ne soyons pas naïfs ni dupes.
Aujourd’hui, à cause de l’absence de démocratie dans notre pays, la presse est muselée, l’armée est politisée. Que reste-il au peuple ? Le silence et dire Amen !
Dans une campagne électorale, un candidat aux élections présidentielles ne doit-il pas jouir d’une totale liberté d’expression et de mouvement ? Sa sécurité ne doit-elle pas être assurée par l’Etat ? Ce n’est malheureusement pas le cas chez nous. Ceux qui ont participé aux dernières élections en savent quelques choses. Me Marie-Thérèse Nlandu a été privée de liberté ; les avions du Dr Kashala ont été bloqués à Kinshasa. Bref, le contexte géopolitique, sur le plan international, est favorable à celui qui gouverne actuellement le Congo, parce qu’il facilite le pillage des ressources naturelles du pays pour le compte de ceux qui le soutiennent au pouvoir. Comprenons-le.
Dans un tel contexte, il remportera l’élection présidentielle future dans un pays comme le nôtre parce qu’il est hautement stratégique. En revanche, si les patriotes résistants se coalisent, comme le demande sans arrêt notre plate-forme dénommée CLD, et présente un leadership collectif, face au candidat des Occidentaux, l’utopie deviendra une réalité. Et, pour la première fois, le Congo triomphera. Le rêve de Lumumba se réalisera. Enfin.
Celui qui s’est installé au pouvoir chez nous ne partira pas suite aux élections car il n’acceptera pas sa défaite. Il faut lui opposer une stratégie de maître et ce ne sont pas les bons stratèges qui manquent dans notre pays.
Nous avons rêvés en 2006, pourquoi devrions-nous répéter la même erreur ? Le Congo n’a aucune raison de lui accorder une nouvelle chance, alors qu’il se moque éperdument des Congolais qu’il tue (six millions de morts), qu’il arrête et emprisonne sans respecter les droits de l’homme. Nous avons l’obligation d’utiliser une autre stratégie pour bouter cet intrus hors de l’Etat et nous sommes capables si nous voulons. Mais nous devons être unis dans un mouvement ou dans une structure qui lutte pour défendre les intérêts du peuple. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’un seul individu nargue 60 millions de Congolais pendant plusieurs années.
Au printemps passé, en notre qualité de membres du CONGO EN LEGITIME DEFENSE, nous avons été invités au rassemblement de l’opposition iranienne en exil à Paris. Nous avons été émerveillés de voir l’organisation et la détermination qu’ils ont. Ils sont tous unis derrière leur leader, Mme Maryam Radjavi. Nous avons passé toute la journée avec eux. A la fin du rassemblement, j’étais personnellement très triste en pensant à mon pays et à la division que j’observe dans les rangs de l’opposition et de la résistance. Peuple congolais, quand atteindrons-nous le niveau de patriotisme que le l’on observe ailleurs alors que notre nation est en péril ? Ne luttons-nous pas pour une même cause, n’avons-nous pas un seul et même ennemi ?
Chers compagnons de lutte, bannissons cette culture que nous avons en nous, celle de vouloir toujours être le n° 1. Privilégions, en tout temps, l’intérêt de la nation à la place de lancer des candidatures qui, on sait dès le départ, sont vouées à favoriser l’adversaire. Nous pouvons servir notre pays autrement sans spécialement vouloir être président de la république à tout prix. C’est en nous unissant que nous serons plus forts. En revanche, si nous sommes éparpillés, chaque parti politique voulant faire cavalier seul, cela jettera un discrédit sur nous vis-à-vis du peuple congolais. Et comment parviendrons-nous à rassembler les Congolais dans cet immense pays, qui est le nôtre, avec des importantes diversités ethniques sans construire un leadership collectif ?
Répétons-le : Puisque, l’homme qui dirige le Congo est cynique avec les congolais, nous devons l’être aussi avec lui. Alors, je vous l’assure, il partira dès qu’il aura senti la détermination des résistants congolais qui se mettront à utiliser les mêmes moyens que lui. Il s’impose à nous parce que nous ne lui opposons pas la même violence.
Arrivé trop jeune au pouvoir, il a de la peine à comprendre qu’il faut de l’alternance pour renouveler l’équipe dirigeante et changer des idées. Je répète à l’adresse des compatriotes annonçant de façon solitaire leur candidature que les élections n’apporteront aucun changement dans le destin de notre pays, car M. Joseph Kabila et son AMP organiseront des fraudes électorales comme en 2006 en utilisant d’autres stratégies ou d’autres moyens auxquels ses commanditaires pensent déjà, comme par exemple la réalisation de quelques projets à la veille des élections pour susciter l’espoir des Congolais qui vont succomber à la démagogie alors vigilance s’impose."
Compatriotiquement!
la plus désorganisée et la plus instable?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5068
Je me permets de poser cette question après avoir fait une évaluation sur ce qui se passe dans le paysage de l’opposition politique congolais, précisément sur le comportement de nos compatriotes qui se sont déjà déclarés candidats aux élections présidentielles de 2011.
Je pense que le candidat qui va aux élections doit avoir le but de gagner et non le contraire. Mais si l’on y va en ordre dispersé, ne peut-on pas penser que l’homme que les candidats veulent battre les a déjà gagnées d’avance ?
Comment peut-on être candidat aux élections futures dans la situation actuelle, sans poser des préalables et chercher à réunir toutes les conditions face à l’adversaire.
En observant l’homme qui est au pouvoir, rien ne laisse présager que ces élections seront libres et transparentes, car l’absence de démocratie est déjà une entorse et en plus, il n’a jamais amélioré son attitude vis-à-vis de l’opposition. Je fais allusion à son comportement envers les adeptes de Bundu dia Kongo et envers Jean-Pierre Bemba.
Les exactions au sein de l’armée, particulièrement, chez les militaires ressortissants de la province de l’Équateur, continuent en se durcissant. Cette attitude montre que cet homme est prêt à tout pour rester à la tête de notre pays. Même avec un bilan négatif, il va se présenter avec un nouveau projet de société pour séduire les Congolais. Bon démagogue, il va promettre et corrompre. C’est dans ce sens qu’il tente de démarrer les travaux à Kinshasa ? Ne soyons pas naïfs ni dupes.
Aujourd’hui, à cause de l’absence de démocratie dans notre pays, la presse est muselée, l’armée est politisée. Que reste-il au peuple ? Le silence et dire Amen !
Dans une campagne électorale, un candidat aux élections présidentielles ne doit-il pas jouir d’une totale liberté d’expression et de mouvement ? Sa sécurité ne doit-elle pas être assurée par l’Etat ? Ce n’est malheureusement pas le cas chez nous. Ceux qui ont participé aux dernières élections en savent quelques choses. Me Marie-Thérèse Nlandu a été privée de liberté ; les avions du Dr Kashala ont été bloqués à Kinshasa. Bref, le contexte géopolitique, sur le plan international, est favorable à celui qui gouverne actuellement le Congo, parce qu’il facilite le pillage des ressources naturelles du pays pour le compte de ceux qui le soutiennent au pouvoir. Comprenons-le.
Dans un tel contexte, il remportera l’élection présidentielle future dans un pays comme le nôtre parce qu’il est hautement stratégique. En revanche, si les patriotes résistants se coalisent, comme le demande sans arrêt notre plate-forme dénommée CLD, et présente un leadership collectif, face au candidat des Occidentaux, l’utopie deviendra une réalité. Et, pour la première fois, le Congo triomphera. Le rêve de Lumumba se réalisera. Enfin.
Celui qui s’est installé au pouvoir chez nous ne partira pas suite aux élections car il n’acceptera pas sa défaite. Il faut lui opposer une stratégie de maître et ce ne sont pas les bons stratèges qui manquent dans notre pays.
Nous avons rêvés en 2006, pourquoi devrions-nous répéter la même erreur ? Le Congo n’a aucune raison de lui accorder une nouvelle chance, alors qu’il se moque éperdument des Congolais qu’il tue (six millions de morts), qu’il arrête et emprisonne sans respecter les droits de l’homme. Nous avons l’obligation d’utiliser une autre stratégie pour bouter cet intrus hors de l’Etat et nous sommes capables si nous voulons. Mais nous devons être unis dans un mouvement ou dans une structure qui lutte pour défendre les intérêts du peuple. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’un seul individu nargue 60 millions de Congolais pendant plusieurs années.
Au printemps passé, en notre qualité de membres du CONGO EN LEGITIME DEFENSE, nous avons été invités au rassemblement de l’opposition iranienne en exil à Paris. Nous avons été émerveillés de voir l’organisation et la détermination qu’ils ont. Ils sont tous unis derrière leur leader, Mme Maryam Radjavi. Nous avons passé toute la journée avec eux. A la fin du rassemblement, j’étais personnellement très triste en pensant à mon pays et à la division que j’observe dans les rangs de l’opposition et de la résistance. Peuple congolais, quand atteindrons-nous le niveau de patriotisme que le l’on observe ailleurs alors que notre nation est en péril ? Ne luttons-nous pas pour une même cause, n’avons-nous pas un seul et même ennemi ?
Chers compagnons de lutte, bannissons cette culture que nous avons en nous, celle de vouloir toujours être le n° 1. Privilégions, en tout temps, l’intérêt de la nation à la place de lancer des candidatures qui, on sait dès le départ, sont vouées à favoriser l’adversaire. Nous pouvons servir notre pays autrement sans spécialement vouloir être président de la république à tout prix. C’est en nous unissant que nous serons plus forts. En revanche, si nous sommes éparpillés, chaque parti politique voulant faire cavalier seul, cela jettera un discrédit sur nous vis-à-vis du peuple congolais. Et comment parviendrons-nous à rassembler les Congolais dans cet immense pays, qui est le nôtre, avec des importantes diversités ethniques sans construire un leadership collectif ?
Répétons-le : Puisque, l’homme qui dirige le Congo est cynique avec les congolais, nous devons l’être aussi avec lui. Alors, je vous l’assure, il partira dès qu’il aura senti la détermination des résistants congolais qui se mettront à utiliser les mêmes moyens que lui. Il s’impose à nous parce que nous ne lui opposons pas la même violence.
Arrivé trop jeune au pouvoir, il a de la peine à comprendre qu’il faut de l’alternance pour renouveler l’équipe dirigeante et changer des idées. Je répète à l’adresse des compatriotes annonçant de façon solitaire leur candidature que les élections n’apporteront aucun changement dans le destin de notre pays, car M. Joseph Kabila et son AMP organiseront des fraudes électorales comme en 2006 en utilisant d’autres stratégies ou d’autres moyens auxquels ses commanditaires pensent déjà, comme par exemple la réalisation de quelques projets à la veille des élections pour susciter l’espoir des Congolais qui vont succomber à la démagogie alors vigilance s’impose."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
Je ne souscris pas a cette analyse de JP Mbelu qui semble etre une reponse aux gens de CLD.
Q les elections aient lieu ou pas, il y a des imperatifs, l'opposition doit s'organiser, l'opposition doit s'unir, l'opposition doit apprendre a travailler ensemble...
Dire q les elections risquent de ne pas avoir lieu n'est pas une nouvelle info, nous savons tous qu'il ya cette probabilite, mais qcq'il propose? S'il a peut etre eu des reserves pour proposer un coup de force, qu'il nous dise si a l'etat present des choses, cette alternative aura plus de succes.
Je pense perso, q c le moment mm pour nous qui debattons ici d'organiser des fora ds des villes ou nous vivons pour voir comment nous organiser (la diaspora) pour 2011 s'il y a election. On ne va pas baisser les mains pcq'il y a probabilite de ne pas avoir les elections.
Q les elections aient lieu ou pas, il y a des imperatifs, l'opposition doit s'organiser, l'opposition doit s'unir, l'opposition doit apprendre a travailler ensemble...
Dire q les elections risquent de ne pas avoir lieu n'est pas une nouvelle info, nous savons tous qu'il ya cette probabilite, mais qcq'il propose? S'il a peut etre eu des reserves pour proposer un coup de force, qu'il nous dise si a l'etat present des choses, cette alternative aura plus de succes.
Je pense perso, q c le moment mm pour nous qui debattons ici d'organiser des fora ds des villes ou nous vivons pour voir comment nous organiser (la diaspora) pour 2011 s'il y a election. On ne va pas baisser les mains pcq'il y a probabilite de ne pas avoir les elections.
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Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
Je partage egalement ton avis. Moi j'en ai assez d'entendre toutes ces critiques qui n'ont rien de constructif. Elles ne font que plonger les gens dans un pessimiste lethargique qui fait qu'on perd toute capacite a imaginer un avenir meilleur sans nos fossoyeurs actuels. 50 ans de fatalisme et on est en train de mourir dans l'indifference la plus totale, comme des insectes, sans que personne ne s'en emeuve
Hiro-Hito a écrit: Je ne souscris pas a cette analyse de JP Mbelu qui semble etre une reponse aux gens de CLD.
Q les elections aient lieu ou pas, il y a des imperatifs, l'opposition doit s'organiser, l'opposition doit s'unir, l'opposition doit apprendre a travailler ensemble...
Dire q les elections risquent de ne pas avoir lieu n'est pas une nouvelle info, nous savons tous qu'il ya cette probabilite, mais qcq'il propose? S'il a peut etre eu des reserves pour proposer un coup de force, qu'il nous dise si a l'etat present des choses, cette alternative aura plus de succes.
Je pense perso, q c le moment mm pour nous qui debattons ici d'organiser des fora ds des villes ou nous vivons pour voir comment nous organiser (la diaspora) pour 2011 s'il y a election. On ne va pas baisser les mains pcq'il y a probabilite de ne pas avoir les elections.
Tsippora
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
Il y a dans le forum quelques sujets en rapport avec 2011 (ou avec l'attitude d'une opposition
idéale pour aujourd'hui et demain) et étais embarrasé où placer l'analyse ci-dessous (signée
Honoré Musoko) !
Lisez la, elle est bien argumentée et aide donc à trouver des réponses à nos questions sur
"les stratégies pour 2011' : "...A cet effet, au lieu de demander aux Congolais de ne compter sur
les élections prévues en 2011, il serait plutôt productif de les aider à peaufiner des stratégies
afin de réduire la marge de manœuvre du pouvoir et de ses soutiens durant le processus
électoral. Pour ma part, cette démarche constitue le défi que nous devons tous relever car
nous devons être le principal artisan du changement auquel nous aspirons."
"RD Congo : La fin se trouve dans le moyen !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5124
Dans sa rhétorique usuelle, l’Apareco invite les congolais à la résistance contre le régime de Joseph Kabila, un pouvoir d’occupation qu’il conviendrait de combattre jusqu’à la libération finale. Au cours de son interview du 10 octobre 2009, monsieur Honoré Ngbanda, président de ce parti, déclarait : « Dans toute l’histoire de la démocratie, et je parle bien de la démocratie, on n’a jamais envisagé l’organisation des élections démocratiques et crédibles dans un pays sous l’occupation des agresseurs étrangers». Par cette prise de position, l’Apareco entend démontrer que les élections prévues en 2011 ne pourront pas apporter la solution à la crise actuelle. Seule une résistance bien menée pourra conduire à la libération totale du pays. Prenant pour valable le principe qui veut que «la force arrête la force», une partie de l’opinion publique considère en effet que sans une capacité militaire éprouvée, le Congo sera continuellement tenu en joug par des forces étrangères, comme le fait le Rwanda en ce moment.
Pouvoir d’occupation(*)
A bien observer la politique du gouvernement congolais face au Rwanda, l’on ne peut s’empêcher de relever le laxisme et la connivence alors que les circonstances exigent la circonspection et la fermeté. Les faits dénoncés dans la motion incidentielle des députés du Nord et du Sud Kivu du 6 octobre 2009 sont très édifiants. L’intégration automatique des troupes du CNDP au sein de l’armée nationale confirme la thèse de l’infiltration dans la mesure où ces troupes étaient constituées, pour partie, des Rwandais. L’entrée des troupes rwandaises au Congo en janvier dernier dans un climat d’opacité totale, renforce l’idée d’une connivence avec le pouvoir en place à Kinshasa. Dans ce contexte, et face à l’avenir du Congo, il convient de s’interroger sur l’adéquation de la lutte armée comme moyen approprié pour mettre fin à l’occupation des forces rwandaises. Il s’agit, au regard de l’expérience congolaise avec les mouvements de libération, de répondre à la question de savoir si la lutte armée peut favoriser l’émergence d’un Etat de droit au Congo. Tout d’abord un survol des facteurs déterminants de la crise.
A l’avènement de l’indépendance en 1960, le Congo est un Etat dont la nation est encore à bâtir. Les disparités régionales, ethniques et culturelles au sein de la population étaient une entrave à la cohésion nationale. La crise d’orientation engendrée par ces disparités a été exploitée par le pouvoir à des fins despotiques : diviser pour régner. A ce jour, le rapport de force entre les gouvernés et les gouvernants se définit en termes d’assujettissement du peuple par le pouvoir. Les régimes politiques se succèdent, mais ce rapport de force reste inchangé. Tous les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent, dit-on.
La dépendance
A ce problème interne s’ajoute un facteur externe découlant des rapports qu’entretient l’Etat congolais avec des puissances occidentales. Il est de notoriété publique que l’influence que les Etats-Unis, la Belgique, la France et la Grande-Bretagne exercent sur le Congo en matière politique et économique relève de la dépendance et non de l’interdépendance. L’allégeance des dirigeants congolais à ces puissances poussent à croire que «nul ne peut accéder au pouvoir ou s’y maintenir sans le soutien de l’Occident». L’histoire du pays le démontre d’ailleurs. Quant à l’économie congolaise, elle a été à extravertie, à dessein, de manière à servir continuellement de pourvoyeuse des matières premières à l’industrie occidentale. Placée sous la tutelle des institutions financières internationales, l’économie congolaise n’offre que très peu de perspective pour le développement du pays.
Déjà handicapé par les contraintes du pouvoir local, le citoyen congolais doit aussi faire face aux conséquences des restrictions imposées par le diktat de l’Occident. S’étant retrouvé, de ce fait, dans un état de nécessité permanente, le congolais ne doit sa survie qu’à la débrouille. Les actes et initiatives qu’il prend dans ce cadre (petit commerce, arts et métiers…) les placent en devoir de payer des taxes et contributions dues à l’Etat. Mais il ne les acquitte que très rarement. De cette manière, et sous d’autres formes, le citoyen congolais contribue à son tour à renforcer le dysfonctionnement de l’Etat déjà fragilisé par le pouvoir et l’Occident. L’infiltration par les forces rwandaises, ougandaises ou angolaises serait d’une improbabilité certaine, n’eut été le dysfonctionnement actuel de l’Etat congolais. Cette situation est, en réalité, le prolongement des opérations militaires conçues et exécutées par le gouvernement américain de concert avec les armées rwandaise, ougandaise et burundaise en 1996.
La lutte de libération
Sans détour et sans ambiguïté quelconque, les Congolais aspirent à vivre dans une société où l’épanouissement individuel et le développement collectif deviennent des possibilités. L’avènement de l’Etat de droit est, par définition, l’objectif final de toute lutte de libération du peuple. C’est cette aspiration collective qui avait déclenché la dynamique ayant abouti aux travaux de la CNS au début des années 1990. Plus récemment, entre 1998-2002, la même aspiration avait fait échouer la balkanisation du Congo et contraint les belligérants à conclure un accord de paix.
De toute évidence, l’on ne peut s’attendre à ce que les puissances occidentales et le pouvoir local renoncent, sans contrainte, aux privilèges et avantages que leur offre leur position dominante en ce moment. De même, il serait illusoire de croire le Rwanda puisse, sans pression efficace, se détourne de ses ambitions hégémoniques qu’il entretient sur le Congo. Seul le peuple congolais, partie défavorisée dans le rapport de force en cours, a intérêt à provoquer le changement. L’histoire de l’humanité démontre d’ailleurs que les mutations sociopolitiques sont souvent l’œuvre des dominés plutôt que des dominants. C’est ici le moment de revenir sur le choix des moyens adéquats dans le cadre de la lutte de libération.
En tout libérateur, sommeille un tyran
La fin se trouve dans les moyens ! L’Etat de droit ou l’Etat autoritaire futur se trouve déjà dans les actions entreprises et à entreprendre avant son avènement effectif. Du choix des moyens d’action, dépend le résultat à venir. Face à l’avènement de l’Etat de droit, la lutte armée présente les inconvénients ci-après:
1. Les mouvements de libération ont ceci en commun qu’ils prônent la démocratie durant la lutte, mais qu’ils instaurent des régimes totalitaires et répressifs une fois au pouvoir. Un regard rétrospectif sur notre passé démontre que tous les mouvements de libération n’ont pas échappé à la règle. Qu’il s’agisse de la rébellion muleliste (1963), de celle de l’AFDL (1996) ou de celle du RCD (1998) ou du MLC (1998), aucune exception n’a été constaté. Dans les zones contrôlées par les groupes armés censés combattre des envahisseurs étrangers, les atrocités et autres brimades contre la population dépassent en volume les attaques contre les forces d’occupations.
Au Rwanda voisin, la lutte armée menée par le FPR a abouti depuis 1994 à l’instauration d’un régime de terreur aux conséquences transfrontalières. La Somalie a quant à elle cessé d’être un Etat pour devenir un terrain d’expérimentation de toute sorte d’anarchies.
2. La lutte armée débouche, souvent, sur le renouvellement partiel ou total de la classe dirigeante. Mais elle n’apporte que très rarement un changement dans le rapport de force gouvernés-gouvernants. La guerre de l’AFDL avait provoqué l’avènement des nouveaux dirigeants sans que cela ait d’incidence sur le sort du citoyen congolais. Celle du RCD et du MLC ont conduit à des négociations débouchant sur le partage du pouvoir entre belligérants. Mais depuis, les changements espérés par le citoyen se font toujours attendre.
3. La lutte armée et les mouvements de libérations ont toujours pour effet d’éclipser la dynamique politique et de laisser émerger la logique de la force qui ne laisse aucun espace d’action à la population. La guerre de l’AFDL avait interrompu la dynamique politique issue des travaux de la CNS sous prétexte que le départ de Mobutu en constituait un préalable incontournable. Avec le recul du temps, l’on connaît le mobile et les objectifs poursuivis à travers la guerre présentée au début comme une rébellion de banyamulenge. Actuellement, les partisans de la lutte armée la justifient comme l’unique moyen pour mettre fin à la politique hégémonique du Rwanda. Mais ils ne s’attardent pas un seul instant sur les risques que cela comporte pour les libertés et droits du citoyen et le devenir du pays et même pour la libération effective du pays.
Le combat politique et non la lutte armée
Contrairement au constat général, l’histoire nous fournit deux cas faisant exception à la règle. Il s’agit de la guerre d’indépendance des Etats-Unis (1775-1783) et la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud depuis les années 70. Dans ces deux cas, la lutte armée avait été choisie comme un supplément de la lutte politique déjà fortement soutenue, et non comme principale moyen de lutte pour le changement. Les milices constituées par les colonies américaines et la branche armée de l’ANC n’avaient pas préséance sur les instances politiques, elles en dépendaient.
Pour revenir sur la situation actuelle dans notre pays, l’infiltration des forces rwandaises n’a été rendue possible que par la connivence du pouvoir en place. Or ce pouvoir peut- être continuellement combattu par des moyens politiques, notamment par le biais des échéances électorales. Autant les congolais avaient réussi à affaiblir le régime Mobutu, sans prendre les armes, autant ils pourront obtenir le même résultat face au régime de Kabila et ce malgré le soutien des puissances extérieures. La libération ne sera effective que lorsque, par des efforts incessants, nous aurons crée des garde-fous permettant de maintenir continuellement l’équilibre entre le pouvoir et le peuple.
Considérant la nature impondérable du comportement humain, les partisans de la lutte armée sont dans l’impossibilité d’indiquer des garanties efficaces et suffisantes contre les risques auxquels celle-ci expose. A cet effet, au lieu de demander aux Congolais de ne compter sur les élections prévues en 2011, il serait plutôt productif de les aider à peaufiner des stratégies afin de réduire la marge de manœuvre du pouvoir et de ses soutiens durant le processus électoral. Pour ma part, cette démarche constitue le défi que nous devons tous relever car nous devons être le principal artisan du changement auquel nous aspirons.
(*) Les inter-titres ont été insérés par la rédaction de C.I.C "
Compatriotiquement!
idéale pour aujourd'hui et demain) et étais embarrasé où placer l'analyse ci-dessous (signée
Honoré Musoko) !
Lisez la, elle est bien argumentée et aide donc à trouver des réponses à nos questions sur
"les stratégies pour 2011' : "...A cet effet, au lieu de demander aux Congolais de ne compter sur
les élections prévues en 2011, il serait plutôt productif de les aider à peaufiner des stratégies
afin de réduire la marge de manœuvre du pouvoir et de ses soutiens durant le processus
électoral. Pour ma part, cette démarche constitue le défi que nous devons tous relever car
nous devons être le principal artisan du changement auquel nous aspirons."
"RD Congo : La fin se trouve dans le moyen !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5124
Dans sa rhétorique usuelle, l’Apareco invite les congolais à la résistance contre le régime de Joseph Kabila, un pouvoir d’occupation qu’il conviendrait de combattre jusqu’à la libération finale. Au cours de son interview du 10 octobre 2009, monsieur Honoré Ngbanda, président de ce parti, déclarait : « Dans toute l’histoire de la démocratie, et je parle bien de la démocratie, on n’a jamais envisagé l’organisation des élections démocratiques et crédibles dans un pays sous l’occupation des agresseurs étrangers». Par cette prise de position, l’Apareco entend démontrer que les élections prévues en 2011 ne pourront pas apporter la solution à la crise actuelle. Seule une résistance bien menée pourra conduire à la libération totale du pays. Prenant pour valable le principe qui veut que «la force arrête la force», une partie de l’opinion publique considère en effet que sans une capacité militaire éprouvée, le Congo sera continuellement tenu en joug par des forces étrangères, comme le fait le Rwanda en ce moment.
Pouvoir d’occupation(*)
A bien observer la politique du gouvernement congolais face au Rwanda, l’on ne peut s’empêcher de relever le laxisme et la connivence alors que les circonstances exigent la circonspection et la fermeté. Les faits dénoncés dans la motion incidentielle des députés du Nord et du Sud Kivu du 6 octobre 2009 sont très édifiants. L’intégration automatique des troupes du CNDP au sein de l’armée nationale confirme la thèse de l’infiltration dans la mesure où ces troupes étaient constituées, pour partie, des Rwandais. L’entrée des troupes rwandaises au Congo en janvier dernier dans un climat d’opacité totale, renforce l’idée d’une connivence avec le pouvoir en place à Kinshasa. Dans ce contexte, et face à l’avenir du Congo, il convient de s’interroger sur l’adéquation de la lutte armée comme moyen approprié pour mettre fin à l’occupation des forces rwandaises. Il s’agit, au regard de l’expérience congolaise avec les mouvements de libération, de répondre à la question de savoir si la lutte armée peut favoriser l’émergence d’un Etat de droit au Congo. Tout d’abord un survol des facteurs déterminants de la crise.
A l’avènement de l’indépendance en 1960, le Congo est un Etat dont la nation est encore à bâtir. Les disparités régionales, ethniques et culturelles au sein de la population étaient une entrave à la cohésion nationale. La crise d’orientation engendrée par ces disparités a été exploitée par le pouvoir à des fins despotiques : diviser pour régner. A ce jour, le rapport de force entre les gouvernés et les gouvernants se définit en termes d’assujettissement du peuple par le pouvoir. Les régimes politiques se succèdent, mais ce rapport de force reste inchangé. Tous les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent, dit-on.
La dépendance
A ce problème interne s’ajoute un facteur externe découlant des rapports qu’entretient l’Etat congolais avec des puissances occidentales. Il est de notoriété publique que l’influence que les Etats-Unis, la Belgique, la France et la Grande-Bretagne exercent sur le Congo en matière politique et économique relève de la dépendance et non de l’interdépendance. L’allégeance des dirigeants congolais à ces puissances poussent à croire que «nul ne peut accéder au pouvoir ou s’y maintenir sans le soutien de l’Occident». L’histoire du pays le démontre d’ailleurs. Quant à l’économie congolaise, elle a été à extravertie, à dessein, de manière à servir continuellement de pourvoyeuse des matières premières à l’industrie occidentale. Placée sous la tutelle des institutions financières internationales, l’économie congolaise n’offre que très peu de perspective pour le développement du pays.
Déjà handicapé par les contraintes du pouvoir local, le citoyen congolais doit aussi faire face aux conséquences des restrictions imposées par le diktat de l’Occident. S’étant retrouvé, de ce fait, dans un état de nécessité permanente, le congolais ne doit sa survie qu’à la débrouille. Les actes et initiatives qu’il prend dans ce cadre (petit commerce, arts et métiers…) les placent en devoir de payer des taxes et contributions dues à l’Etat. Mais il ne les acquitte que très rarement. De cette manière, et sous d’autres formes, le citoyen congolais contribue à son tour à renforcer le dysfonctionnement de l’Etat déjà fragilisé par le pouvoir et l’Occident. L’infiltration par les forces rwandaises, ougandaises ou angolaises serait d’une improbabilité certaine, n’eut été le dysfonctionnement actuel de l’Etat congolais. Cette situation est, en réalité, le prolongement des opérations militaires conçues et exécutées par le gouvernement américain de concert avec les armées rwandaise, ougandaise et burundaise en 1996.
La lutte de libération
Sans détour et sans ambiguïté quelconque, les Congolais aspirent à vivre dans une société où l’épanouissement individuel et le développement collectif deviennent des possibilités. L’avènement de l’Etat de droit est, par définition, l’objectif final de toute lutte de libération du peuple. C’est cette aspiration collective qui avait déclenché la dynamique ayant abouti aux travaux de la CNS au début des années 1990. Plus récemment, entre 1998-2002, la même aspiration avait fait échouer la balkanisation du Congo et contraint les belligérants à conclure un accord de paix.
De toute évidence, l’on ne peut s’attendre à ce que les puissances occidentales et le pouvoir local renoncent, sans contrainte, aux privilèges et avantages que leur offre leur position dominante en ce moment. De même, il serait illusoire de croire le Rwanda puisse, sans pression efficace, se détourne de ses ambitions hégémoniques qu’il entretient sur le Congo. Seul le peuple congolais, partie défavorisée dans le rapport de force en cours, a intérêt à provoquer le changement. L’histoire de l’humanité démontre d’ailleurs que les mutations sociopolitiques sont souvent l’œuvre des dominés plutôt que des dominants. C’est ici le moment de revenir sur le choix des moyens adéquats dans le cadre de la lutte de libération.
En tout libérateur, sommeille un tyran
La fin se trouve dans les moyens ! L’Etat de droit ou l’Etat autoritaire futur se trouve déjà dans les actions entreprises et à entreprendre avant son avènement effectif. Du choix des moyens d’action, dépend le résultat à venir. Face à l’avènement de l’Etat de droit, la lutte armée présente les inconvénients ci-après:
1. Les mouvements de libération ont ceci en commun qu’ils prônent la démocratie durant la lutte, mais qu’ils instaurent des régimes totalitaires et répressifs une fois au pouvoir. Un regard rétrospectif sur notre passé démontre que tous les mouvements de libération n’ont pas échappé à la règle. Qu’il s’agisse de la rébellion muleliste (1963), de celle de l’AFDL (1996) ou de celle du RCD (1998) ou du MLC (1998), aucune exception n’a été constaté. Dans les zones contrôlées par les groupes armés censés combattre des envahisseurs étrangers, les atrocités et autres brimades contre la population dépassent en volume les attaques contre les forces d’occupations.
Au Rwanda voisin, la lutte armée menée par le FPR a abouti depuis 1994 à l’instauration d’un régime de terreur aux conséquences transfrontalières. La Somalie a quant à elle cessé d’être un Etat pour devenir un terrain d’expérimentation de toute sorte d’anarchies.
2. La lutte armée débouche, souvent, sur le renouvellement partiel ou total de la classe dirigeante. Mais elle n’apporte que très rarement un changement dans le rapport de force gouvernés-gouvernants. La guerre de l’AFDL avait provoqué l’avènement des nouveaux dirigeants sans que cela ait d’incidence sur le sort du citoyen congolais. Celle du RCD et du MLC ont conduit à des négociations débouchant sur le partage du pouvoir entre belligérants. Mais depuis, les changements espérés par le citoyen se font toujours attendre.
3. La lutte armée et les mouvements de libérations ont toujours pour effet d’éclipser la dynamique politique et de laisser émerger la logique de la force qui ne laisse aucun espace d’action à la population. La guerre de l’AFDL avait interrompu la dynamique politique issue des travaux de la CNS sous prétexte que le départ de Mobutu en constituait un préalable incontournable. Avec le recul du temps, l’on connaît le mobile et les objectifs poursuivis à travers la guerre présentée au début comme une rébellion de banyamulenge. Actuellement, les partisans de la lutte armée la justifient comme l’unique moyen pour mettre fin à la politique hégémonique du Rwanda. Mais ils ne s’attardent pas un seul instant sur les risques que cela comporte pour les libertés et droits du citoyen et le devenir du pays et même pour la libération effective du pays.
Le combat politique et non la lutte armée
Contrairement au constat général, l’histoire nous fournit deux cas faisant exception à la règle. Il s’agit de la guerre d’indépendance des Etats-Unis (1775-1783) et la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud depuis les années 70. Dans ces deux cas, la lutte armée avait été choisie comme un supplément de la lutte politique déjà fortement soutenue, et non comme principale moyen de lutte pour le changement. Les milices constituées par les colonies américaines et la branche armée de l’ANC n’avaient pas préséance sur les instances politiques, elles en dépendaient.
Pour revenir sur la situation actuelle dans notre pays, l’infiltration des forces rwandaises n’a été rendue possible que par la connivence du pouvoir en place. Or ce pouvoir peut- être continuellement combattu par des moyens politiques, notamment par le biais des échéances électorales. Autant les congolais avaient réussi à affaiblir le régime Mobutu, sans prendre les armes, autant ils pourront obtenir le même résultat face au régime de Kabila et ce malgré le soutien des puissances extérieures. La libération ne sera effective que lorsque, par des efforts incessants, nous aurons crée des garde-fous permettant de maintenir continuellement l’équilibre entre le pouvoir et le peuple.
Considérant la nature impondérable du comportement humain, les partisans de la lutte armée sont dans l’impossibilité d’indiquer des garanties efficaces et suffisantes contre les risques auxquels celle-ci expose. A cet effet, au lieu de demander aux Congolais de ne compter sur les élections prévues en 2011, il serait plutôt productif de les aider à peaufiner des stratégies afin de réduire la marge de manœuvre du pouvoir et de ses soutiens durant le processus électoral. Pour ma part, cette démarche constitue le défi que nous devons tous relever car nous devons être le principal artisan du changement auquel nous aspirons.
(*) Les inter-titres ont été insérés par la rédaction de C.I.C "
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
http://losako.afrikblog.com/archives/2009/11/17/15832303.html
Nouvelle coalition de l'opposition : union pour la patrie.
tatilôtétatoux.
Nouvelle coalition de l'opposition : union pour la patrie.
De chancelleries occidentales à Kinshasa souffent le chaud et le froid. Pendant qu’elles accréditent la thèse selon laquelle Joseph Kabila traversera 2011 sans coup férir avec l’effritement du MLC, ils travaillent en même temps, en sous main, à la montée d’une autre force en contrepoids à la majorité kabiliste. Des opposants ont saisi l’opportunité et ont travaillé, dans la plus grande discrétion, sous la conduite de Joseph Olenghankoy...
tatilôtétatoux.
taty
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
"Kagame, le TPIR et la RD Congo :
Les murs de la désinformation se lézardent davantage !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5139
Nos échanges avec certains compatriotes sur la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans notre pays révèlent qu’ils sombrent dans un très grand découragement. Pour eux, le pourrissement de la situation est tellement avancé qu’ils ne voient plus aucun espoir d’un bonheur collectif à partager chez nous dans un avenir tout proche. Ils ont peut-être raison.
Mais pour ceux et celles d’entre nous qui connaissent les Acteurs Pléniers de la guerre d’agression à laquelle nous résistons jusqu’à ce jour et qui participent de près ou de loin du lézardement des murs de la désinformation érigés par Kagame, ses escadrons de la mort et ses parrains, il y a lieu de croire en un autre avenir pour notre pays. Peut-être pas en des lendemains qui, tout de suite, chanteront ; mais à un début d’une autre ère, d’un autre monde.
D’Arusha et de La Haye
Tenez. Depuis deux jours, les nouvelles qui nous parviennent d’Arusha et de La Haye sont plus qu’encourageantes. A Arusha, en Tanzanie, l’acquittement d’un proche de l’ex-Président du Rwanda, Protais Zigiranyirazo, a provoqué l’effet d’une bombe chez Kagame et ses proches. Cet acquittement témoigne du rejet par la Chambre d’appel des accusations de « planification de génocide ». Pour le Bureau de l’Association des avocats de la défense, ceci est « une grande victoire de la vérité ». Pour l’un d’entre eux, Peter Erlinder, « les allégations selon lesquelles des proches de Habyarimana (décrits ou reconnus comme l’Akazu ou « maisonnée » en Kinyarwanda) complotaient pour tuer « les Tutsi et les Hutu modérés » ont été rejetées pour la seconde fois par la Cour en moins d’un an. L’acquittement ajoute à l’évidence grandissante que Kagame et le FPR ont mené, avec succès, une campagne de désinformation visant à diaboliser l’ancien gouvernement rwandais et ne pas attirer l’attention sur leurs propres crimes au Rwanda et en RD Congo ». (Nous traduisons un texte en anglais reçu du Bureau des avocats de la défense). Les 6 millions de civils morts au Congo font partie de ces crimes.
Heureuse coïncidence ! « L’acquittement de Zigiranyirazo a été annoncé le jour même où la Défense du TPIR entamait un colloque de trois jours à la Haye, lequel souligne le fait que l’ancienne Procureure, Carla Del Ponte, ait publiquement déclaré en 2003 qu’elle possédait la preuve de poursuivre le gouvernement actuel de Kigali (…). Selon Del Ponte, elle a été relevée de ses fonctions du TPIR par les Etats-Unis et le Royaume-Uni quand elle avait refusé de suivre les instructions du Département d’Etat de laisser tomber toutes les enquêtes criminelles relatives à Kagame et au FPR parce qu’ils étaient des alliés des Etats-Unis en Afrique ». Nous sommes là en face de deux Acteurs Pléniers (les E.U. et le R.U) de qui dépend, en partie, le sort des pays des Grands Lacs.
A partir des nouvelles que nous recevons de La Haye, il y a lieu de dire qu’un lueurre d’espoir pointe à l’horizon pour cette région de l’Afrique. Explicitons. La Défense du TPIR tient à son indépendance et la poursuite du dévoilement des manipulations du TPIR par les membres du Conseil de sécurité et à la mise à nu permanente de la désinformation entretenue par Kagame et le FPR. Et le premier colloque international historique des avocats de la défense est en train de remettre en question « la légalité d’un tribunal pénal des Nations Unies ». Pour le philosophe australien Hans Koehler ayant pris la parole à ce colloque, « les Tribunaux criminels ad hoc ne devraient pas être créés par le Conseil de sécurité des Nations Unis qui est un organe éminemment politique ». Ce colloque a relevé le fait qu’aucun des «victorieux» de la guerre civile rwandaise de quatre ans n’a été incriminé par le TPIR, malgré que la France et l’Espagne aient accusé plus de 40 membres du gouvernement actuel du Rwanda, y compris le Président actuel Paul Kagame, pour des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide».
Ce colloque confirme le fait que la guerre d’agression à laquelle nous résistons depuis plus d’une décennie est « une guerre secrète de la politique et de la justice internationale » comme le soutient Florence Hartmann dans son livre intitulé Paix et châtiment.
Quelles leçons pour nous ?
Nous devrions nous convaincre davantage que « lokuta eyaka na ascenseur » et que « vérité eyaka na escaliers » (dixit Koffi Olomide). La vérité qui vient par les escaliers traîne. Ses artisans sont diabolisés, appauvris et même tués. Il leur faut une dose suffisante de têtutesse. Le temps qu’elle prend à se dévoiler est souvent long. D’où (entre autres) nos auto-flagellations, nos impatiences et nos découragements.
Et pourtant, les amis de la vérité devraient opter au quotidien pour ces deux vertus : la persévérance et le courage. Persévérer c’est comme se laisser animer, dans la lutte pour le triomphe de la vérité, par une espérance contre toute espérance. Le courage est, comme dirait Alain Badiou, «la vertu de l’endurance dans l’impossible». C’est plus que de l’héroïsme. Il dure là où il y a encouragement. Là où l’on « se courage » les unes les autres. Pourquoi ? Transformer l’impossible (par exemple les rapports de force défavorables) en impuissance demande du temps et des bras qui se relayent. Sur le temps.
Revenons à Kagame et à ses escadrons de la mort. Depuis que l’alliance entre le FPR et l’AFDL a été conclue, avec le soutien des «cosmocrates» en 1996, tous les processus initiés sous leur égide ont semé la mort et rapporté des biens matériels au réseau maffieux qu’ils ont monté. Ces processus devraient être déclarés suicidaires. Y compris les élections de 2006.
Pourquoi ? Ces processus n’ont fait qu’éparpiller les membres du réseau FPR-
«cosmocrates» à travers toute la région des Grands Lacs pour cacher ses crimes et s’enrichir sans vergogne. Ces processus sont des processus criminels malgré la sauce de la démocratie à laquelle ils ont été mélangés. L’usage abusif et permanent de l’argent et de la violence tout au long de ces processus devrait nous interpeller. Comment peut-on par exemple, avoir la majorité à l’Assemblée nationale et corrompre ses propres députés pour faire passer une loi ou un vote ? La dernière expérience faite par un membre du MLC à l’Equateur en dit long. Citons F.L. de www.C-retro-actuel: «En ce qui concerne précisément la corruption des députés provinciaux, Jean-Lucien Busa a fait part de la présence à Mbandaka de la trésorière de l’AMP qui, a-t-il affirmé, aurait remis la somme de 10 mille dollars américains à chaque député provincial dont 6 mille dollars la veille de l’élection avec promesse d’en ajouter les 4 mille restant si Baende passait.
" Chaque député provincial a reçu en plus de cela, une moto et une promesse de 2 mille dollars en plus de l’émolument pendant 5 mois a dit l’honorable Busa.
Toujours dans ses accusations, il a signalé le déblocage de fonds estimés selon lui à 9 millions de dollars des caisses de l’Exécutif provincial de l’Equateur pour servir à l’élection de Baende.» Et relisons les 18 principes tutsi de la colonisation de la région des Grands Lacs aux pages 93,94 et 95 du dernier livre de Charles Onana. La deuxième partie du 18ème principe traitant de la lutte contre ceux qui s’opposent au pouvoir détenu par l’un des leurs dit ceci. « Profitons de la cupidité des Hutu. Offrons-leur de l’alcool et de l’argent. Ne regardons pas ce que nous dépensons car nous avons suffisamment d’argent ». (C. ONANA, Ces tueurs tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise, Paris, Duboiris, 2009, p. 95) Ce qui est dit pour les Hutu peut être appliqué mutatis mutandis aux Congolais naïfs et cupides.
Donc, «le petit reste», « les empêcheurs de penser en rond » et les autres
«hérétiques» Congolais ont le devoir urgent d’opérer une rupture avec tous ces processus criminels (et leurs animateurs) pour refonder le Congo de Lumumba sur les valeurs de la vie et du bonheur partagé. Un devoir à accomplir dans la persévérance et le courage, les yeux tournés vers « les autres amis » de la vérité. Rupture et Refondation : deux mots-programmes !"
Compatriotiquement!
Les murs de la désinformation se lézardent davantage !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5139
Nos échanges avec certains compatriotes sur la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans notre pays révèlent qu’ils sombrent dans un très grand découragement. Pour eux, le pourrissement de la situation est tellement avancé qu’ils ne voient plus aucun espoir d’un bonheur collectif à partager chez nous dans un avenir tout proche. Ils ont peut-être raison.
Mais pour ceux et celles d’entre nous qui connaissent les Acteurs Pléniers de la guerre d’agression à laquelle nous résistons jusqu’à ce jour et qui participent de près ou de loin du lézardement des murs de la désinformation érigés par Kagame, ses escadrons de la mort et ses parrains, il y a lieu de croire en un autre avenir pour notre pays. Peut-être pas en des lendemains qui, tout de suite, chanteront ; mais à un début d’une autre ère, d’un autre monde.
D’Arusha et de La Haye
Tenez. Depuis deux jours, les nouvelles qui nous parviennent d’Arusha et de La Haye sont plus qu’encourageantes. A Arusha, en Tanzanie, l’acquittement d’un proche de l’ex-Président du Rwanda, Protais Zigiranyirazo, a provoqué l’effet d’une bombe chez Kagame et ses proches. Cet acquittement témoigne du rejet par la Chambre d’appel des accusations de « planification de génocide ». Pour le Bureau de l’Association des avocats de la défense, ceci est « une grande victoire de la vérité ». Pour l’un d’entre eux, Peter Erlinder, « les allégations selon lesquelles des proches de Habyarimana (décrits ou reconnus comme l’Akazu ou « maisonnée » en Kinyarwanda) complotaient pour tuer « les Tutsi et les Hutu modérés » ont été rejetées pour la seconde fois par la Cour en moins d’un an. L’acquittement ajoute à l’évidence grandissante que Kagame et le FPR ont mené, avec succès, une campagne de désinformation visant à diaboliser l’ancien gouvernement rwandais et ne pas attirer l’attention sur leurs propres crimes au Rwanda et en RD Congo ». (Nous traduisons un texte en anglais reçu du Bureau des avocats de la défense). Les 6 millions de civils morts au Congo font partie de ces crimes.
Heureuse coïncidence ! « L’acquittement de Zigiranyirazo a été annoncé le jour même où la Défense du TPIR entamait un colloque de trois jours à la Haye, lequel souligne le fait que l’ancienne Procureure, Carla Del Ponte, ait publiquement déclaré en 2003 qu’elle possédait la preuve de poursuivre le gouvernement actuel de Kigali (…). Selon Del Ponte, elle a été relevée de ses fonctions du TPIR par les Etats-Unis et le Royaume-Uni quand elle avait refusé de suivre les instructions du Département d’Etat de laisser tomber toutes les enquêtes criminelles relatives à Kagame et au FPR parce qu’ils étaient des alliés des Etats-Unis en Afrique ». Nous sommes là en face de deux Acteurs Pléniers (les E.U. et le R.U) de qui dépend, en partie, le sort des pays des Grands Lacs.
A partir des nouvelles que nous recevons de La Haye, il y a lieu de dire qu’un lueurre d’espoir pointe à l’horizon pour cette région de l’Afrique. Explicitons. La Défense du TPIR tient à son indépendance et la poursuite du dévoilement des manipulations du TPIR par les membres du Conseil de sécurité et à la mise à nu permanente de la désinformation entretenue par Kagame et le FPR. Et le premier colloque international historique des avocats de la défense est en train de remettre en question « la légalité d’un tribunal pénal des Nations Unies ». Pour le philosophe australien Hans Koehler ayant pris la parole à ce colloque, « les Tribunaux criminels ad hoc ne devraient pas être créés par le Conseil de sécurité des Nations Unis qui est un organe éminemment politique ». Ce colloque a relevé le fait qu’aucun des «victorieux» de la guerre civile rwandaise de quatre ans n’a été incriminé par le TPIR, malgré que la France et l’Espagne aient accusé plus de 40 membres du gouvernement actuel du Rwanda, y compris le Président actuel Paul Kagame, pour des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide».
Ce colloque confirme le fait que la guerre d’agression à laquelle nous résistons depuis plus d’une décennie est « une guerre secrète de la politique et de la justice internationale » comme le soutient Florence Hartmann dans son livre intitulé Paix et châtiment.
Quelles leçons pour nous ?
Nous devrions nous convaincre davantage que « lokuta eyaka na ascenseur » et que « vérité eyaka na escaliers » (dixit Koffi Olomide). La vérité qui vient par les escaliers traîne. Ses artisans sont diabolisés, appauvris et même tués. Il leur faut une dose suffisante de têtutesse. Le temps qu’elle prend à se dévoiler est souvent long. D’où (entre autres) nos auto-flagellations, nos impatiences et nos découragements.
Et pourtant, les amis de la vérité devraient opter au quotidien pour ces deux vertus : la persévérance et le courage. Persévérer c’est comme se laisser animer, dans la lutte pour le triomphe de la vérité, par une espérance contre toute espérance. Le courage est, comme dirait Alain Badiou, «la vertu de l’endurance dans l’impossible». C’est plus que de l’héroïsme. Il dure là où il y a encouragement. Là où l’on « se courage » les unes les autres. Pourquoi ? Transformer l’impossible (par exemple les rapports de force défavorables) en impuissance demande du temps et des bras qui se relayent. Sur le temps.
Revenons à Kagame et à ses escadrons de la mort. Depuis que l’alliance entre le FPR et l’AFDL a été conclue, avec le soutien des «cosmocrates» en 1996, tous les processus initiés sous leur égide ont semé la mort et rapporté des biens matériels au réseau maffieux qu’ils ont monté. Ces processus devraient être déclarés suicidaires. Y compris les élections de 2006.
Pourquoi ? Ces processus n’ont fait qu’éparpiller les membres du réseau FPR-
«cosmocrates» à travers toute la région des Grands Lacs pour cacher ses crimes et s’enrichir sans vergogne. Ces processus sont des processus criminels malgré la sauce de la démocratie à laquelle ils ont été mélangés. L’usage abusif et permanent de l’argent et de la violence tout au long de ces processus devrait nous interpeller. Comment peut-on par exemple, avoir la majorité à l’Assemblée nationale et corrompre ses propres députés pour faire passer une loi ou un vote ? La dernière expérience faite par un membre du MLC à l’Equateur en dit long. Citons F.L. de www.C-retro-actuel: «En ce qui concerne précisément la corruption des députés provinciaux, Jean-Lucien Busa a fait part de la présence à Mbandaka de la trésorière de l’AMP qui, a-t-il affirmé, aurait remis la somme de 10 mille dollars américains à chaque député provincial dont 6 mille dollars la veille de l’élection avec promesse d’en ajouter les 4 mille restant si Baende passait.
" Chaque député provincial a reçu en plus de cela, une moto et une promesse de 2 mille dollars en plus de l’émolument pendant 5 mois a dit l’honorable Busa.
Toujours dans ses accusations, il a signalé le déblocage de fonds estimés selon lui à 9 millions de dollars des caisses de l’Exécutif provincial de l’Equateur pour servir à l’élection de Baende.» Et relisons les 18 principes tutsi de la colonisation de la région des Grands Lacs aux pages 93,94 et 95 du dernier livre de Charles Onana. La deuxième partie du 18ème principe traitant de la lutte contre ceux qui s’opposent au pouvoir détenu par l’un des leurs dit ceci. « Profitons de la cupidité des Hutu. Offrons-leur de l’alcool et de l’argent. Ne regardons pas ce que nous dépensons car nous avons suffisamment d’argent ». (C. ONANA, Ces tueurs tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise, Paris, Duboiris, 2009, p. 95) Ce qui est dit pour les Hutu peut être appliqué mutatis mutandis aux Congolais naïfs et cupides.
Donc, «le petit reste», « les empêcheurs de penser en rond » et les autres
«hérétiques» Congolais ont le devoir urgent d’opérer une rupture avec tous ces processus criminels (et leurs animateurs) pour refonder le Congo de Lumumba sur les valeurs de la vie et du bonheur partagé. Un devoir à accomplir dans la persévérance et le courage, les yeux tournés vers « les autres amis » de la vérité. Rupture et Refondation : deux mots-programmes !"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
http://www.afriqueredaction.com/article-a-l-avant-veille-des-echeances-electorales-une-mega-plateforme-de-l-opposition-quasi-fin-chantier-40546069.html
A L’AVANT VEILLE DES ECHEANCES ELECTORALES, UNE MEGA PLATEFORME DE L’OPPOSITION QUASI FIN CHANTIER
tatilôtétatoux.
A L’AVANT VEILLE DES ECHEANCES ELECTORALES, UNE MEGA PLATEFORME DE L’OPPOSITION QUASI FIN CHANTIER
Après la défunte UN, voici l’Union pour la Patrie
*112 partis politiques, 22 syndicats et 58 personnalités ont déjà pris leur adhésion à la future structure qui a installé son QG au siège des FONUS de Joseph Olenghankoy
Elle n’a pas encore explosé, mais elle fait déjà peur. La bombe que prépare l’Opposition new look est sur le point d’être larguée. D’après les confidences recoupées, l’Opposition s’apprête à sortir le grand jeu. Pour cette rentrée susceptible de provoquer un big bang dans l’espace politique congolais, une plateforme politique et électorale est fin chantier. Elle a pour nom l’Union pour la patrie.
Déjà, 112 partis politiques ont apposé leurs signatures sur l’acte constitutif de cette méga plateforme. Ce n’est pas tout. 22 syndicats ayant pignon sur rue et 58 personnalités politiques indépendantes ont accepté de battre pavillon Union pour la Patrie...
tatilôtétatoux.
taty
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
Et cette histoire de $ 250.000, c dire, q si Olengankoy s'imposait coe candidat, donc je ne peux q'accepter? En plus, si qlq1 fait deja un deal avec la mouvance, elle peut payer la caution pour le monsieur. Mais du moins, c une bonne idee d'essayer de rassembler l'opposition pour des objectifs communs
_________________
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I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
"Kinshasa: élections 2011,
le MLC appelle à la création d'une plate-forme politique
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=26005&da=&hi=0&of=0&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
Le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), François Mwamba, a lancé un appel, lundi au cours d'une cérémonie d'échange de voeux à Kinshasa, à la mise sur pied d'une plate forme en vue de préparer les échéances électorales de 2011. Ce regroupement aura pour ambition de présenter un seul candidat à la prochaine élection présidentielle, rapporte radiookapi.net
Le secrétaire général du MLC a appelé les autres forces politiques à constituer une plate-forme. Cette dernière aura pour mission de permettre de rassembler les forces politiques afin d'arrêter un programme qui fera office de projet de société. Ce projet permettra d'élire le candidat issu de cette plate forme.
«Le MLC, qui a l'avantage d'avoir déjà entamé une réflexion approfondie et multisectorielle sur l'ensemble de ces éléments, vous propose d'assurer la coordination de cette démarche innovante durant les cinq mois qui viennent. Pas plus tard qu'au mois de juin de cette année, une grande rencontre patriotique soit organisée et nous réunisse tous dans un lieu à déterminer ensemble pour valider nos choix et nous donner une nouvelle feuille de route vers 2011», a déclaré M. Mwamba."
Compatriotiquement!
le MLC appelle à la création d'une plate-forme politique
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=26005&da=&hi=0&of=0&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
Le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), François Mwamba, a lancé un appel, lundi au cours d'une cérémonie d'échange de voeux à Kinshasa, à la mise sur pied d'une plate forme en vue de préparer les échéances électorales de 2011. Ce regroupement aura pour ambition de présenter un seul candidat à la prochaine élection présidentielle, rapporte radiookapi.net
Le secrétaire général du MLC a appelé les autres forces politiques à constituer une plate-forme. Cette dernière aura pour mission de permettre de rassembler les forces politiques afin d'arrêter un programme qui fera office de projet de société. Ce projet permettra d'élire le candidat issu de cette plate forme.
«Le MLC, qui a l'avantage d'avoir déjà entamé une réflexion approfondie et multisectorielle sur l'ensemble de ces éléments, vous propose d'assurer la coordination de cette démarche innovante durant les cinq mois qui viennent. Pas plus tard qu'au mois de juin de cette année, une grande rencontre patriotique soit organisée et nous réunisse tous dans un lieu à déterminer ensemble pour valider nos choix et nous donner une nouvelle feuille de route vers 2011», a déclaré M. Mwamba."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
Et cette plate-forme qu'on disait qu'Olengankoy avait creee?
croc-en-jambe ou manque des communications?
Entre tps, PPRD en marche
http://laprosperiteonline.net/show.php?id=3375&rubrique=La%20Une
croc-en-jambe ou manque des communications?
Entre tps, PPRD en marche
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Hiro-Hito- Admin
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
a écrit:
RDC - Kinshasa :
Dialogue Entre Congolais
Débat autour des points chaud de l'actualité en RDC
Émission du mercredi, 06 janvier 2010
Elections 2011 :
Le MLC annonce la mise sur pied d’une plate forme qui permettra de présenter un candidat unique issu de l’opposition aux prochaines élections.
Le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), François MWAMBA, a lancé un appel, lundi 04 janvier 2010, au cours d'une cérémonie d'échange de voeux à Kinshasa, à la mise sur pied d'une plate forme en vue de préparer les échéances électorales de 2011.
Ce regroupement aura pour ambition de présenter un seul candidat à la prochaine élection présidentielle. Pour François MWAMBA, pas plus tard qu'au mois de juin de cette année, une grande rencontre patriotique serait organisée et réunirait toutes les tendances de l’opposition dans un lieu à déterminer ensemble pour valider les différents choix et donner une nouvelle feuille de route vers les futures élections de 2011.
- Comment analyser cette initiative du MLC ?
- Et où en est-on avec le processus de désignation du porte-parole de l’opposition ?
ÉCOUTEZ (Durée : 45 minutes) :
http://www.radiookapi.net/compteur.php?file=../files/audio_file_19078.mp3&id=19078&tbl=audio
Invités :
-Thomas Luhaka, Député national de l’opposition et secrétaire général adjoint du MLC, chargé des questions politiques et des stratégies.
-Maître LUMEYA Dhu MALEGHI, Député national de l’opposition et membre de la plate-forme « Camp de la patrie ».
-Professeur Thierry LANDU, Professeur à l’Université de Kinshasa et analyste politique.
http://www.radiookapi.net/index.php?i=63&hi=16
*CNMM
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
http://lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=90815&id_edition=4876
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et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
"Lisanga Bonganga propose les états-généraux de l’opposition "
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=26144&da=&hi=0&of=3&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
Compatriotiquement!
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=26144&da=&hi=0&of=3&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
C'est une bonne idee q Lisanga Bonganga propose, mais en koi est elle differente de cette plate-forme proposee par Olengankoy et Mwamba?
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et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Strategies pour la conquete populaire du pouvoir en 2011
A condition que les leaders des partis de l'opposition trouvent comme solution ;la présidence tournante (genre U.E),
je vois mal qu'un leader congolais se laisse dirigé par un autre leader sur la même plateforme:trop d'orgueil,trop d'ego.
Au premier tour cet union est presque utopique ,cela prendra corps qu'au deuxième tour autour de celui qui faira plus des voix
je vois mal qu'un leader congolais se laisse dirigé par un autre leader sur la même plateforme:trop d'orgueil,trop d'ego.
Au premier tour cet union est presque utopique ,cela prendra corps qu'au deuxième tour autour de celui qui faira plus des voix
lino
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