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NOUVELLE INCURSION DE L'ARMEE ANGOLAISE A TSHELA

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NOUVELLE INCURSION DE L'ARMEE ANGOLAISE A TSHELA Empty NOUVELLE INCURSION DE L'ARMEE ANGOLAISE A TSHELA

Message  Calcul 22/10/2009, 1:56 am

Ces voyous soldats Angolais ne cessent de déranger les Congolais, le gouvernement Congolais doit stopper ces incursions répétées des soldats Angolais.

Les villages Kata kangu et Mbata Yema, dans le territoire de Tshela situé à plus de 200 Kilomètres à l’ouest de Matadi sont vidés de leurs habitants depuis le samedi 17 octobre dernier. Ces villageois ont fui l’incursion des militaires de l’armée angolaise dans leur contrée, selon un responsable de l’Union des associations paysannes pour le développement endogène et communautaire, Unapadec joint mercredi par radiookapi.net

La nouvelle de cette incursion est confirmée par l’administrateur du territoire de Tshela. Les soldats angolais sont entrés dans le village Kata Kangu dans la nuit du 17 octobre en fouillant toutes les habitations, a déclaré ce responsable de l’Unadapec a requis l’anonymat. Ces militaires ont affirmé aux villageois qu’ils étaient à la recherche des maquisards du Front de libération de l'enclave de Cabinda, FLEC, un mouvement rebelle angolais. Les soldats angolais, estimés à une vingtaine, étaient lourdement armés, a-t-il poursuivi. N’ayant trouvé aucun élément du FLEC, ces militaires se sont repliés dans la forêt environnant les villages de Kata Kangu et Mbata Yema en territoire congolais, a indiqué la même source. D’après ce responsable de l'Unapadec, ces militaires sont encore installés dans cette forêt. Prises de panique, les populations des villages Kata Kangu et Mbata Yema se sont refugiées dans les forêts et villages les plus éloignés. L’administrateur du territoire de Tshela , Charles Ilowa, qui a confirmé l'incursion des troupes angolaises, a indiqué avoir dépêché une équipe dans les forêts où sont refugiés les villageois de Kata Kangu et Mbata Yema pour les tranquilliser. Toutefois, il ne confirme pas l’information selon laquelle les militaires angolais sont encore dans les forêts du territoire congolais. Un rapport a été envoyé au gouverneur du Bas Congo pour solliciter un déploiement des éléments des Forces armées de la RDC dans les villages concernés, a ajouté l’administrateur du territoire de Tshela.

La nouvelle de cette incursion tombe au moment où Kinshasa s’apprête à accueillir le 14è sommet ordinaire de la CEEAC, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale. Le Président angolais Edouardo dos Santos ne fera pas le déplacement de Kinshasa, ont déclaré des sources proches de l’organisation de ce sommet, sans toutefois indiquer les motifs de cette absence. Congolais et Angolais ont encore frais à l’esprit la dernière escalade des expulsions mutuelles des ressortissants de ces deux pays. Près de 20 000 congolais sont retournés sur leur territoire contre près de 16 000 angolais retournés, selon les chiffres officiels livrés de deux cotés.

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Message  mongo elombe 22/10/2009, 8:50 am

L'Ambassadeur MOVA n'a t'il pas dit dernièrement qu'il y avait la paix??? KABILA pendant toute sa campagne ne nous a t'il pas chanté qu'il avait pacifié le CONGO?????????? MENDE met RFI sous silence et menace les ONG en disant qu'elles racontent n'importe quoi pour déstabiliser la RDC mawa plein.




TOLEKA grrrrrrrrrrrrr
mongo elombe
mongo elombe


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NOUVELLE INCURSION DE L'ARMEE ANGOLAISE A TSHELA Empty Re: NOUVELLE INCURSION DE L'ARMEE ANGOLAISE A TSHELA

Message  Calcul 23/10/2009, 2:30 am

mongo elombe a écrit:L'Ambassadeur MOVA n'a t'il pas dit dernièrement qu'il y avait la paix??? KABILA pendant toute sa campagne ne nous a t'il pas chanté qu'il avait pacifié le CONGO?????????? MENDE met RFI sous silence et menace les ONG en disant qu'elles racontent n'importe quoi pour déstabiliser la RDC mawa plein.




TOLEKA grrrrrrrrrrrrr



Luanda se moque de Kinshasa

Des militaires angolais sont signalés, depuis le week-end dernier, dans le territoire de Tshela, au Bas-Congo, où ils occupent les villages de Kata Kangu et Mbata Yema, à environ 200 kilomètres de Matadi. Le prétexte choisi pour justifier cette énième invasion de cette partie du pays est la chasse aux rebelles du FLEC (Front de Libération de l'Enclave de Cabinda). Pour ce faire, ils ont fait du porte-à-porte, fouillant systématiquement toutes les cases des deux villages précités, où ils n'auraient trouvé aucun suspect. Terrorisés, leurs propriétaires ont trouvé le salut dans la fuite.

Ce nouveau safari angolais dans cette province étonne, d'autant qu'il y a une semaine, une délégation ministérielle angolaise a séjourné à Kinshasa, pour convenir avec les autorités congolaises de la nécessité de stopper les mouvements réciproques d'expulsions des Congolais d'Angola et des Angolais de la République Démocratique du Congo. A en croire la lettre du président Dos Santos remise à cette occasion à son homologue Joseph Kabila, les peuples congolais et angolais avaient intérêt à préserver les relations d'amitié et de fraternité qu'ils entretiennent depuis des temps séculaires. Dans le souci d'harmoniser leurs vues sur les dossiers de l'immigration clandestine, de la fraude, de la criminalité, du trafic des drogues et du blanchiment d'argent, Kinshasa et Luanda ont annoncé la tenue, à la mi-novembre 2009, de la Grande Commission Mixte congolo-angolaise.

Mais, au vu de la situation que vient de créer l'armée angolaise dans le territoire de Tshela, les observateurs pensent que Luanda continue de se moquer de Kinshasa. En effet, aucun engagement allant dans le sens du respect de l'intégrité .du territoire congolais, des accords de bon voisinage, des mêmes valeurs culturelles, de la coexistence pacifique, des recommandations de la SADC et de la CEEAC en rapport avec la libre circulation des personnes et des biens, n'est tenu par la partie angolaise.

Tout se passe comme si Luanda avait un agenda caché, dont la toile de fond serait la spoliation des ressources naturelles congolaise? notamment le pétrole et le diamant, l'annexion de plusieurs portions du territoire congolais (cas des territoires de Kahemba et Mbanza-Ngungu sous le couvert d'un prétendu mauvais positionnement des bornes frontalières et de celui de Tshela sous prétexte de traquer des résistants cabindais) et pourquoi pas son diktat militaire. En dépit des promesses renouvelées de Luanda de vivre en paix avec Kinshasa, des actes répétés de provocation armée indiquent que l'on a affaire à un « voisin » belliciste.

On sait que l'Angola n'est pas contente de la manière dont la RDC vient de négocier la paix dans sa partie Est avec ses mouvements rebelles internes mais également avec ses voisins ougandais et rwandais. Il y a aussi le contentieux de la facture des guerres de 1996, 1997 et 1998, dont la hauteur est du domaine des accords passés avec les « libérateurs ». On croit savoir que le leadership sous-régional que vient de s'octroyer Joseph Kabila au niveau de la CEEAC et de la SADC ferait ombrage au maître de Luanda, qui a certainement peur de voir renaître de ses cendres l'ogre congolais. On rappelle qu'il y a quelques semaines, les mêmes villages avaient été envahis par l'armée angolaise, à la poursuite des combattants du FLEC. Des exactions avaient été commises sur des villageois et villageoises congolais, dont beaucoup avaient dû fuir pour aller se cacher dans les forêts environnantes. Après le retour de l'accalmie, le gouverneur du Bas-Congo, Simon-Floribert Mbatshi Batshi, avait dû se rendre sur place pour réconforter les compatriotes ayant perdu des biens, blessés ou des êtres chers dans les actes de barbarie de l'armée angolaise.

L'année dernière, plusieurs incursions de l'armée angolaise avaient été enregistrées dans des villages du territoire de Tshela, jetant dans la forêt des milliers de citoyens congolais. Selon des sources provinciales, soldats et policiers angolais patrouillent aux postes frontaliers depuis la dernière vague d'expulsions des ressortissants angolais de plusieurs villes et localités congolaises, notamment Tshela, Moanda, Borna, Matadi, Songololo, Kimpese, Kimpangu, Kwilu-Ngongo, etc.

Des sources provinciales contactées par Le Phare estiment que la situation sécuritaire du Bas-Congo relève du pouvoir central. D'où, elles exhortent les autorités de Kinshasa à réagir avec vigueur, comme elles l'ont fait dernièrement dans le cas des expulsions massives des Congolais d'Angola, à travers des notes diplomatiques mais aussi des plaintes en bonne et due forme auprès des instances internationales, telle le Conseil de Sécurité de l'Onu, continentale, telle que l'Union Africaine, et sous-régionale, telles que la CEEAC (qui tient présentement ses assises à Kinshasa) ou la SADC, dont notre pays assume la présidence.

Kimp.
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Message  Calcul 23/10/2009, 2:40 am

22/10/09/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)

C’est reparti pour un tour, entre le Congo et l’Angola. Ce dernier voisin occupe de nouveau la manchette des journaux kinois suite à une incursion de ses troupes armées dans le territoire congolais, semant ainsi la panique. Certains commentaires rattachent ces incursions à la CEEAC, actuellement présidée par la RDC et… au bord de la « panne » par manque de moyens financiers. Autre sujets récurrents : la tolérance zéro et les mines .

RDC/Angola

Les relations entre la RDC et son voisin du sud-ouest l’Angola traversent de nouvelles zones de turbulence. Après l’expulsion réciproque de leurs ressortissants, des bruits de bottes angolaises ont été enregistrés sur le sol congolais. Les localités de Kata Kangu et de Mbata Yema dans le territoire de Tshela ont été attaquées dans la nuit du 17 au 18 octobre 2009 par une vingtaine de soldats angolais lourdement armés.

L’Avenir titre en manchette : « L’Angola récidive, l’armée angolaise a fait incursion à Tshela ». Les habitants de ces villages campent en forêt et refusent de regagner leurs villages sous prétexte que les soldats angolais continueraient à camper dans la forêt congolaise. Luanda pousse Kinshasa à la guerre, constate L’Avenir qui se demande : « Est-ce pour soulever un écran de fumée sur l’affaire du pétrole ? ». (voir note en fin de texte)

« Tshela envahi par des soldats angolais », titre sur le même sujet La Tempête des Tropiques. TdT signale que paniqués, les habitants des villages Kata Kangu et Mbata Yema, dans le Bas-fleuve, se sont réfugiés dans la forêt. Les soldats angolais qui sont pénétrés dans ce territoire ont procédé à une fouille systématique de toutes les habitations au motif fallacieux qu’ils étaient à la recherche des maquisards du Front de libération de l’enclave de Cabinda (Flec) ; semant de la sorte une panique générale.

Le Phare en déduit que « Luanda se moque de Kinshasa », et titre ainsi à la Une. Pour lui, ce nouveau safari angolais dans cette province étonne. Il n’y a pas longtemps, une délégation ministérielle angolaise a pris langue à Kinshasa avec les autorités congolaises. Résultats de cette rencontre : les deux parties ont convenu d’arrêter les mesures d’expulsions réciproques. Il est d’ailleurs prévu la tenue d’une commission Mixte congolo-angolaise à mi-novembre 2009.En dépit des promesses renouvelées de Luanda de vivre en paix avec Kinshasa, des actes répétés de provocation armée indiquent que l’on a affaire à un « voisin » belliciste, estime ce quotidien.

CEEAC

A en croire Le Phare, qui cite quelques raisons à la base de ce comportement belliciste de l’Angola, le leadership sous-régional que vient de s’octroyer Joseph Kabila au niveau de la Ceeac et de la Sadc ferait ombrage au maître de Luanda, qui a certainement peur de voir renaître de ses cendres l’ogre congolais.

La Prospérité consacre sa manchette à la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale qui tient son 14ème sommet à Kinshasa et relève que « Les dettes rongent la Ceeac ».
En effet, c’est ce samedi 24 octobre 2009 que les chefs d’Etat et de gouvernement de la Ceeac arrivent à Kinshasa, pour prendre part au Sommet ordinaire de cette organisation sous-régionale. Des questions de développement des infrastructures routières et énergétiques seront discutées. Les travaux du Conseil des ministres ont débuté mercredi, à huis clos. Cependant, note la Prospérité, la plupart de pays membres qui sont tenaillés par la crise financière internationale, éprouvent des difficultés à s’acquitter de leurs contributions financières, pour la bonne marche de la Ceeac.


« Tolérance Zéro »

Au sujet toujours du Bas-Congo, Forum des As s’intéresse plutôt à l’opération « Tolérance zéro » et annonce que huit ministres sont impliqués dans la malversation financière.
Tout porte à croire que dans la province du Bas-Congo, l’avènement de l’opération « Tolérance zéro » sonne le glas de tous ceux qui ne s’impliquent pas encore dans la bonne gouvernance. C’est le cas d’un rapport, soutiennent des sources proches du bureau de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo citées par FdA, qui cible huit ministres sur qui pèseraient de forts soupçons de corruption et dont le dossier est actuellement en examen au sein de l’institution parlementaire.

Mines

L’article publié par La Libre qui s’interrogeait : « Où va l’argent des mines en Rdc », n’a pas laissé certains journaux kinois indifférents. C’est le cas de le dire au regard de l’intitulé de la Une du journal Le Potentiel : « Pillage des minerais : le silence inquiète ».
Il fait remarquer que les concessions minières de la Rdc font toujours la « Une » des journaux étrangers, tant les minerais demeurent les nerfs des guerres en Rdc.
Mais depuis que la commission d’enquête du Sénat a rendu public le « Rapport Mutambwa Dibwe », ce dossier refait surface et le document en question fait tabac à travers le monde. Et pourtant, ce n’est pas la première fois qu’on dénonce le pillage des ressources minières en Rdc. Outre les complices congolais, les sociétés multinationales en sont les grandes bénéficiaires. Mais jamais aucune sanction n’a été prise contre elles par les instances internationales.


Note :
Le contentieux RDC/Angola, dit « question du pétrole », est relatif aux droits souverains des états sur le plateau continental.
Dans cette zone, définie par l'article 76 de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer signée en 1982 à Montego Bay, les États côtiers disposent de droits souverains sur l'exploitation des ressources du sol et du sous-sol des fonds marins (notamment sur les ressources en hydrocarbures). Le plateau continental d'un État côtier comprend les fonds marins et leur sous-sol jusqu'au rebord externe de la marge continentale (talus continental) , ou jusqu'à 200 milles marins des lignes de base, lorsque ce rebord externe se trouve à une distance inférieure. Sa limite coïncide alors avec celle de l'extension maximale de la zone économique exclusive (ZEE), zone dans laquelle l'État côtier dispose du droit d'exploiter toutes les ressources économiques, dans les eaux, sur les fonds et dans le sous-sol. Comme la ZEE, sa limite peut toutefois se situer à moins de 200 milles dans le cas où les côtes de deux États sont adjacentes ou se font face : une délimitation maritime est alors nécessaire pour définir les zones sous la juridiction de chaque État côtier.

Lorsque la marge continentale s'étend au-delà de 200 milles, les États peuvent prétendre exercer leur juridiction soit jusqu'à 350 milles marins des lignes de base, soit jusqu'à 100 milles de l'isobathe 2500 mètres, en fonction de certains critères géologiques. En contrepartie, l'État côtier doit contribuer à un système de partage des revenus tirés de l'exploitation des ressources minérales au-delà de la limite des 200 milles, gérés par l'Autorité Internationale des Fonds Marins. Pour prétendre à cette extension, l'État côtier doit constituer un dossier technique et juridique qui doit être déposé avant le mois de mai 2009 devant la Commission des limites du plateau continental. La RDC a déposé un tel dosier, ce que l’Angola n’accepte pas.


Dernière édition par Calcul le 23/10/2009, 2:50 am, édité 1 fois
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Message  Calcul 23/10/2009, 2:48 am

Le nom Kongo est le substantif le plus en vogue en RDC, car ce nom n'est pas une propriété exclusive aux habitants des régions maritimes de l'Atlantique Ouest, il est bien plus présent en amont qu'en aval étant donné que la colonne vertébrale du Congo, notre fleuve s'appelle Kongo jusqu'à Kisangani et j'en passe.

Toutefois, dans ce cas particulier qui met en lumière les expulsions des Congolais de l'Angola et du Congo-Brazzaville, ce nom Mukongo ou Bakongo devient un patronyme particulier et englobant de la part des géôliers de ces derniers à leurs frontières nationales. D'ailleurs, dans cette hargne de chasser les Congolais dans les pays voisins, il y a une confusion délirante d'identité tribalo-ethnique. Pour les services d'immigration de ces États, composés d'individus de toutes les régions engagés pour accomplir la besongne de faire toilette de la présence congolaise chez eux, tous les Congolais sont confondus au même tronc commun phylo-génétique, ils sont considérés comme étant des ressortisssants d'un même espace d'hérédité, d'humanogenèse et de cosmogènese. Ce faisant, les Balubas, les Mongos, les Bayanji dans cette vague des expulsions sont fondus dans le même moule discriminatoire résumé comme un seul et même groupe tribal en provenance de la RDC. Pourtant, qui pourrait faire cette confusion au pays de Laumbao Makiadi ? Personne.

Certes, le nom Kongo est un patronyme ethnique spécifique des Congolais de la "Province du Bas-Congo" ou "Kongo central" appelez-le comme vous voulez et ce sont eux qui remplissent les vastes régions frontalières qui vont du Gabon, comprenez les Bateke, les Bayombe jusqu'à Mbanza Kongo, en Angola, dont nous citons au passage les Bazombo, les Basolongo, les Basansala (San Salvador), les Cabinda, les Bayombe et les Bambata. Édemment, les planificateurs de cette épuration ethnique administrative savent ce qu'ils font. À ce titre, les victimes visées en plus nombreuses se comptent d'abord parmi la population Kongo identifiée comme telle. Pour décapiter la RDC, l'axe qu'il faille fragiliser revient encore une fois, les Bakongo tribu. Denis Sassou N'Gouesso ne les iment pas, Joseph Kabila ne les aiment pas et Eduardo Dos Santos ne les aime pas. Chacun a ses raisons :

*
Denis Sassou N'Gouesso redoute les Bakongo pour le crime qu'il a commis lors de l'assassinant de Marien N'Gouabi, meurtre qui a entraîné d'autres assassinats dont ceux du Cardinal Biayenda et Alphonse Massamba Débat ;
*
Joseph Kabila, il confond tous les Kinois aux Bakongo parce qu'il ne sait pas distinguer les tribus congolaises, le fait de n'avoir pas été élu à Kinshasa le rend rancunier et soupçonneux des habitants de Kinshasa qu'il assimile aux Bakongo à cause des déboires avec le Bundu Dia Kongo ;
*
Dos Santos craint que les anciens et les héritiers du FNLA ne viennent corriger les mensonges deu MPLA selon lesquels, c'est ce Parti qui a arraché l'indépendance de l'Angola, or ceux-ci sont les auteurs du plus grand crime dans leur pays, ils ont volé le pouvoir et provoqué la guerre qui a détruit des vies sans nombre et laissé le territoire miné du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest. Au demeurant, ce Président cache mal ses origines du Cap Vert.

Les arguments relatifs aux points évoqués ci-haut sont pléthores. Or, en RDC, les Bakongo ne sont une menace pour personne et ne sont pas non plus habités par de velléités d'aller occuper ce qui ne leur appartient pas comme Paul Kagamé qui revendiquait malhonnêtement le Kivu, surtout le Nord-Kivu. Soit dit en passant, ce boucher de crime contre l'humanité fera en RDC plus de six millions de morts. Revenant à notre propos, interrogeons-nous objectivement : "Eduardo Dos Santos n'a pas évalué les conséquences débiles de son geste ? Ne nous le cachons pas, tous les Bakongo de la frontière du Bas-Congo, en particulier les frontaliers bilingues angolais, sont les grands perdants de ce bras de fer fou RDC-Angola". Les ingénieurs de la sucrerie de Kwilu-Ngngo se sont vus remerciés sans raison dans les réprésailles de Kinshasa. Eduardo Dos Santos a-t-il réfléchi à son prise de décision de chasser les Congolais chez lui alors qu'il sait très bien que les Angolais sont "plus de cinq millions au Congo". Notons que les Bakongo d'Angola sont très nombreux dans la région de Kinshasa et les villes du Bas-Congo, tandis que les Bimbundu (comme Kiungu D'Oliveira Wa Kumwanza), les Tshokwe et les Djagas (c'est une très tribu de l'Angola) habitent éparpillés dans le Katanga de Kolwezi à Lubumbashi et de Kasaji à Kamina.
Le Vaillant Holden Roberto et l'emblème du FNLA/Victoria
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Message  ndonzwau 27/10/2009, 1:39 am

"Incursion des soldats angolais à Tshela :
la situation humanitaire des déplacés se dégrade"

° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=25206&da=&hi=0&of=32&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst



Compatriotiquement!

ndonzwau


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