ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
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ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOUR
Dans quelques jours, soit le 14 novembre prochain, les députés provinciaux de la province de l’Équateur vont se réunir afin d’élire un nouveau gouverneur de province, en remplacement de José Makila Sumanda.
...................................................................................
La dernière province controlé par l'opposition MLC va t elle basculer dans la majorité?
le MLC, parti de l’opposition majoritaire à l’Équateur a radié, jeudi dernier, deux de ses membres, Gabriel Bolenge et le sénateur Ikoli. Il est reproché à ces deux cadres du MLC de s’être présentés comme candidats indépendants à l’élection du futur gouverneur de la province de l’Équateur. la direction du parti qui n’a retenu pour ce scrutin qu’une seule candidature, celle de Jean Lucien Busa,.
.....................................
les cinq candidats retenus pour l’élection du gouverneur de l’Équateur sont :
1.Jean Claude Baende (vice-gouverneur sortant et candidat indépendant),
2.Gabriel Bolenge Bopondo,
3.Michel Bongongo Ikoli Ndombo (radiés du MLC),
4.José Engbanda Mananga (indépendant).
5.Un seul candidat bénéficie du soutien du MLC : le député national Jean Lucien Busa.
...................
D'ici peu on saura si le MLC va preserver "sa province" ou par contre si la corruption et le chantage a deja minée ce parti.
Wait and see.
Dans quelques jours, soit le 14 novembre prochain, les députés provinciaux de la province de l’Équateur vont se réunir afin d’élire un nouveau gouverneur de province, en remplacement de José Makila Sumanda.
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La dernière province controlé par l'opposition MLC va t elle basculer dans la majorité?
le MLC, parti de l’opposition majoritaire à l’Équateur a radié, jeudi dernier, deux de ses membres, Gabriel Bolenge et le sénateur Ikoli. Il est reproché à ces deux cadres du MLC de s’être présentés comme candidats indépendants à l’élection du futur gouverneur de la province de l’Équateur. la direction du parti qui n’a retenu pour ce scrutin qu’une seule candidature, celle de Jean Lucien Busa,.
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les cinq candidats retenus pour l’élection du gouverneur de l’Équateur sont :
1.Jean Claude Baende (vice-gouverneur sortant et candidat indépendant),
2.Gabriel Bolenge Bopondo,
3.Michel Bongongo Ikoli Ndombo (radiés du MLC),
4.José Engbanda Mananga (indépendant).
5.Un seul candidat bénéficie du soutien du MLC : le député national Jean Lucien Busa.
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D'ici peu on saura si le MLC va preserver "sa province" ou par contre si la corruption et le chantage a deja minée ce parti.
Wait and see.
Dernière édition par lino le 29/11/2009, 5:23 pm, édité 2 fois
lino
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
DEC / Radio Okapi a écrit:
RDC - Kinshasa
Dialogue Entre Congolais
Débat autour des points chaud de l'actualité en RDC
http://www.radiookapi.net/index.php?i=63&hi=16
L'émission du 10 novembre 2009 :
EQUATEUR :
démarrage, lundi, de la campagne électorale pour l’élection du nouveau Gouverneur de cette Province.
"Thomas LUHAKA - Député National et Secrétaire Exécutif du MLC / Jean-Pierre BEMBA GOMBO, parti de l'opposition
A l’Equateur, l’élection du nouveau Gouverneur est fixée au vendredi 13 novembre prochain.
Le bureau de représentation provinciale de la Commission électorale indépendante (CEI) a lancé officiellement, ce lundi 9 novembre, la campagne électorale.
Les cinq candidats en lice sont appelés, dans cette campagne, au respect de la LOI électorale.
Il s'agit :
1°- de BAENDE Jean-Claude,
2°- de BOLENGE Gabriel,
3°- de BONGONGI Michel,
4°- de BUSA Jean-Lucien, et
5°- de ENGBANDA José.
Depuis lundi, donc, la campagne de ces cinq prétendants a effectivement commencé auprès de leurs électeurs, les Députés Provinciaux, et même dans les rues de Mbandaka où se disputent leurs affiches publicitaires, leurs effigies ainsi que les logos de leurs partis respectifs.
La CEI a toutefois rappelé aux candidats deux restrictions :
l'interdiction d'utiliser les fonds ou tout autre moyen de l'Etat à des fins de propagande, et ne pas recourir au sevice des agentss de l'Etat encore en
fonction, ou ceux travaillant dans des établissements publics, à cette fin.
- Comment se déroule cette campagne pour les cinq candidats au poste de Gouverneur ?
- Quelles sont les chances des uns et des autres ?
Invités :
- Thomas LUHAKA, Député National MLC/Jean-Pierre BEMBA GOMBO et Secrétaire Exécutif du même parti
- Thierry LANDU, PROFESSEUR analyste politique ...
Ecouter (Durée: 45 min.) :
http://www.radiookapi.net/compteur.php?file=../files/audio_file_18406.mp3&id=18406&tbl=audio
Réactions :
- Que ces élections soient objectives et qu'on place l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Qu'on n'use pas de sentiments liés aux tendances ou aux partis politiques.
KAKULI SEFU Gustave / Kalemie au Katanga
- L'Equateur est le fief de MLC.
Pourquoi il n'y a pas un même langage dans cette famille politique qui nous présente plusieurs candidatures au lieu d'une seulement pour sauvegarder leur poste de gouverneur de cette province ?
MALONGA KUBALI / Bandundu ville
- Pourquoi les candidats gouverneurs font leur campagne dans la rue car ce sont les Députés Provinciaux qui vont élire le nouveau gouverneur. Je pense aussi que tout candidat Gouverneur devrait présenter son projet de société et la déclaration de ses biens au parlement provincial.
NGIKO KABAKA Gilbert / Goma au Nord Kivu
*CNMM
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
http://lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=88709&id_edition=4832
Hiro-Hito- Admin
TO BOYI LOKUTA ! TO BOYI KINDOKI !
Hiro-Hito a écrit:http://lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=88709&id_edition=4832
Radio Okapi a écrit:
RDC - Dans la Province de l'EQUATEUR,
KUNGU : la localité de DONGO
désormais sous contrôle des Forces de l'Ordre !
Équateur | Dimanche 08 Novembre 2009 à 09:14:11
La Police Nationale Congolaise (PNC) a repris, dans la nuit de samedi à dimanche, la localité de DONGO dans le territoire de Kungu à l’Equateur.
Celle-ci était passée sous contrôle des jeunes gens du clan ENYELE, il y a plus d’une semaine, après les affrontements avec les Forces de l’Ordre.
C’est ce qu’a annoncé, dimanche, l’inspection Générale de la PNC à Radio Okapi
Police Nationale Congolaise
Le porte-parole de l’Inspecteur Général de la PNC, le Major LOLE, a confirmé la reprise du contrôle de la localité de DONGO par la Police :
« [i]Les éléments de la Police d’Intervention Rapide (PIR), qui étaient dépêchés à partir de Kinshasa, ont bel et bien pris contrôle de la localité de DONGO, depuis samedi aux environs de 23 heures (locales).
Et donc, DONGO est sous contrôle des forces de l’ordre»,
a déclaré le Major OLE.
Il a par ailleurs invité la Population locale qui avait fui les atrocités à pouvoir regagner ses habitations pour vaquer à ses occupations quotidiennes
Mais, dans quelles conditions cette reprise s’est opérée, facilement ou après affrontements ?
«Dans une telle opération, on ne peut pas dire que les choses se sont passées facilement.
Mais, la sécurité ne rime pas avec la publicité.
Parce que la police nationale, au-delà du rétablissement et du maintien de l’ordre public, doit continuer à entreprendre ses enquêtes pour identifier et arrêter, si possible, les fauteurs des troubles et établir des responsabilités pour qu’ils répondent des actes qu’ils ont commis dans ce secteur»,
a répondu le porte-parole de l’inspecteur général de la PNC.
Il a tout de même ajouté :
"ç'a n’a pas été facile, notamment en ce qui concerne le transport des policiers.
Sur ce trajet, les déplacements ne sont pas effectués dans des conditions idéales.
Mais, malgré cela, parce ce sont des éléments aguerris, ils se sont bien comportés.
Voilà pourquoi, ils sont arrivés à reconquérir la localité</EM>», </EM>
a indiqué le Major LOLE.
Situation humanitaire toujours préoccupante
Environ 15.000 personnes, démunies du strict nécessaire, dorment à la belle étoile, selon le Président de la Commission Justice et Paix de Molegbe basé à Gemena, l’Abbé Laurent MBOMA.
Il explique que les gens se sont entassés maintenant à Bomboma, chef-lieu du secteur du même nom.
« Ils sont au moins 5 000 personnes, démunies de tout.
Et, à Bozene, à peu près 2500 déplacés se trouvent aussi dans la même situation humanitaire très précaire», témoigne-t-il.
Il demande, par ailleurs, à la Croix Rouge de descendre rapidement sur place à Dongo.
« Il y a à peu près 5 000 personnes dépourvues de tout.
Les informations qui nous sont parvenues attestent qu’il y a encore des corps qui traînent dehors, qui ne sont pas encore enterrés.
Il y aura risque d’épidémies, si on n’intervient pas », redoute l’abbé Laurent MBOMA.
Le 29 octobre à DONGO, des jeunes gens armés du clan NYELE, commandés par un chef mystique et un officier (félon) des FARDC, se sont affrontés avec la police.
Les troubles ont fait plusieurs morts de deux cotés.
Mais, bilan diffère selon les sources. 16.000 habitants de cette localité ont fui la tension et se retrouvent au Congo Brazzaville.
A Kungu même, les autorités ont appelé à un appui d’urgence aux familles en difficulté dans les 5 secteurs de ce territoire, où les centres de santé manquent de médicaments
http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&a=25384
CONJONCTURE a écrit:
RDC - Kinshasa, mercredi 11/11/2009
Equateur : Quand les passions politiques amollissent le pouvoir de la raison !
" Deux jours nous séparent encore de l’élection d’un nouveau Gouverneur de province à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur.
Une élection de tous les enjeux qui déchaînent les passions politiques au sein du Mouvement de Libération du Congo ( MLC / Jean-Pierre BEMBA GOMBO ) incapable de s’accorder sur une candidature unique devant défendre sa bannière.
Et, sans cette perspective si l’on n’y prend garde, il y a risque qu’un problème d’intérêt provincial crée des retours de flammes dangereux sur le plan national ! ..."
http://www.digitalcongo.net/article/62419
*CNMM
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
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RDC : Le MLC pourrait perdre l'Equateur
Le fief historique de Jean-Pierre Bemba pourrait finalement tomber entre les mains de l'AMP de Joseph Kabila. La province de l'Equateur doit prochainement élire un nouveau gouverneur, en remplacement de José Makila. Les 5 candidats sont désormais connus : Jean-Claude Baende, Gabriel Bolonge, Michel Bongongo Ikoli, Jean-Lucien Bussa Tongba et José Engbanda Mananga sont retenus. L'actuel gouverneur, Jean-Claude Baende, semble favori.
Aux dernières nouvelles, le gouverneur intérimaire et candidat officieux de l'AMP, Jean-Claude Baende aurait rassemblé sur son nom le MLC Vincent Mokako et plus de 70 députés provinciaux... une belle avance à quelques jours du scrutin, le 13 novembre prochain. Même si le MLC peut compter sur la mobilisation des députés encore fidèles à José Makila, l'AMP pourrait ravir à Jean-Pierre Bemba son fief de l'Equateur. Selon des observateurs politiques, cités par Digitalcongo.net, "le Mouvement de Libération du Congo de Jean Pierre Bemba n’a plus les mêmes chances qu’à la première élection de 2006 qui a porté José Makila à la tête de l’Equateur". Le parti de l'ex vice-président Bemba part plus divisé que jamais avec deux can­didats, Lucien et Gaby Bolenge. Reste à connaître la capacité de mobilisation du MLC. Pour garder l'Equateur, le MLC devra convaincre les 108 députés provinciaux de l’Equateur dont une soixantaine soutenait déjà le gouverneur intérimaire Claude Baende. Le parti de Joseph Kabila pourrait donc s'emparer de cette province, qui constitue un important réservoir de voix au niveau national... et ainsi prendre une longueur d'avance, en vue du scrutin présidentiel de 2011.
mercredi, 11 novembre 2009
RDC : Elections sous haute tension en Equateur
Après les incidents interethniques de Dongo et la fusillade de Mbandaka hier, la situation est de plus en plus préocupante dans la province de l'Equateur, en République démocratique du Congo (RDC). L' Assemblée nationale a suspendu sa plénière, mardi, suite aux "tirs nourris" enregistrés à Mbandaka. Sur place, la campagne électorale se poursuit dans un climat très tendu. Le 13 novembre, les congolais de la province doivent en effet voter pour élire le gouverneur de la province.
L'élection pour succéder au gouverneur provincial José Makila est décidemment bien mouvementée. Hier, la tension est montée d'un cran à Mbandaka, la capitale de la province de l’Equateur. Une fusillade nourrie a été entendue dans la ville semant la confusion au sein de la population. D"après le journal Le Potentiel, il s’agirait d'éléments démobilisés par le CONADER qui réclament le paiement de leurs droits. Le colonel chargé du paiement de leur solde aurait même été pris en otage. La police est ensuite intervenue pour disperser les manifestants, près du parc de la ville, à proximité du quartier général du candidat Gabriel Bolenge, créant alors la panique dans les rues.
Mais si les manifestations de "démobilisés", sont de plus en plus fréquentes en RDC, on peut se poser la question de la concomitance de ces violences avec les élections provinciales, qui se tiendront dans quelques jours. Des élections sous haute tension, notamment pour le parti de Jean-Pierre Bemba, le MLC, en pleine implosion. Le MLC a en effet choisi Jean-Lucien Busa pour porter les couleurs du parti, mais d’autres candidats sont également dans la course, comme Gabriel Bolenge, récemment exclu du MLC, ou Jean-Claude Baende, vice-gouverneur en poste. Le parti de l'ex vice-président de RDC, Jean-Pierre Bemba, joue gros dans cette élection. L'Equateur étant resté longtemps un fief imprenable du MLC. Emprissonné depuis presque 2 ans par la Cour pénale Internationale (CPI), Jean-Pierre Bemba doit se contenter de regarder se jouer la survie de son parti, depuis sa prison de La Haye... en spectateur.
http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/11/11/rdc-elections-sous-haute-tension-en-equateur.html
LE PHARE note que le porte parole du gouvernement a souligné que les défis sécuritaires auxquels le gouvernement de la Rdc se trouve confronté du fait des conflits qui ont secoué le pays au cours de la dernière décennie ne peuvent se décliner sur le ton de la dérision ou de l’invective. Et d’ajouter : la réforme du système judiciaire, de l’armée, de la police et de service de sécurité ; la lutte contre la corruption par l’opération Tolérance zéro ; le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national etc, sont véritablement des questions de vie ou de mort pour l’Etat congolais car de ces réformes dépend la solution à divers autres problèmes qui ne sont que des sous-produits de la situation post-conflit.
LA REFERENCE PLUS consacre sa manchette à l’élection du gouverneur à Mbandaka et titre : « L’Equateur à la portée de Kabila ? ». Selon ce journal, ce n’est plus qu’une question de quelques jours, l’Alliance de la majorité présidentielle (Amp) pourrait savourer une grande victoire dans le chef lieu de la province de l’Equateur où se tiendra l’élection du gouverneur de cette province la plus prisée du président de la République.
Dongo sous contrôle de la police nationale
Mise en ligne lundi 9 novembre 2009
· Les faux calculs de Ngbanda déjoués
Le calme est revenu à Dongo, localité située à quelques centaines de kilomètres de Gemena, dans la province de l’Equateur après que les éléments de la Police d’intervention rapide partie de Kinshasa, se soient investis dans la nuit de samedi. L’ordre a été ainsi rétabli après les tragiques incidents qui ont coûté la mort à plusieurs policiers et civils à la suite d’un conflit intercommunautaire. Le clan Enyele qui est à l’origine de ces incidents meurtriers se disputait des étangs avec des contrées voisines et pratiquait la discrimination contre les autres clans. Le rétablissement de l’autorité de l’Etat à Dongo est unanimement salué d’autant plus que ces échauffourées ont entrainé le déplacement de plusieurs personnes dans les localités avoisinantes aussi bien qu’au Congo/Brazzaville. On déplore, parmi eux, des morts à cause notamment des conditions précaires de vie (manque des soins sanitaires et d’hébergements décents).
A l’heure où le gouvernement congolais entreprend des actions pour le retour de la paix dans la localité de Dongo, Honoré Ngbanda, le tortionnaire du régime dictatorial de Mobutu s’est invité dans cette affaire. On s’y attendait étant donné le fait qu’il s’est affublé du titre pompeux de défenseur des droits des ressortissants de l’Equateur. A travers ses vils instruments de propagande, Ngbanda s’est permis - comme d’habitude- à distiller du venin contre les institutions républicaines.
Prenant pour prétexte une lettre qui lui aurait été adressée par un insurgé de Dongo, il prend position pour des actes répréhensibles commis par les jeunes du clan Enyele. Au demeurant cette fameuse lettre relève du faux et de l’intox comme il en faisait usage à l’époque sombre de Mobutu. Comment expliquer le fait que des policiers accomplissant leur devoir et des civils soient abattus froidement par des insurgées prétendant «être en situation de légitime défense ».
La mise sous contrôle par la police nationale de Dongo constitue un cinglant démenti aux allégations selon lesquelles les renforts dépêchés de Kinshasa ne parviendront pas à mater les insurgés. Ngbanda doit sans doute se mordre les doigts car, ses calculs ont été déjoués à temps.
Dans l’entretemps, une enquête doit être ouverte pur établir toutes les responsabilités dans cette affaire qui a un caractère politico-militaire. La détention des armes de guerre par des anciens militaires ex-Faz et des éléments du Mlc se couvrant derrière des conflits ethniques, constitue un cas à élucider.
RDC : Le MLC pourrait perdre l'Equateur
Le fief historique de Jean-Pierre Bemba pourrait finalement tomber entre les mains de l'AMP de Joseph Kabila. La province de l'Equateur doit prochainement élire un nouveau gouverneur, en remplacement de José Makila. Les 5 candidats sont désormais connus : Jean-Claude Baende, Gabriel Bolonge, Michel Bongongo Ikoli, Jean-Lucien Bussa Tongba et José Engbanda Mananga sont retenus. L'actuel gouverneur, Jean-Claude Baende, semble favori.
Aux dernières nouvelles, le gouverneur intérimaire et candidat officieux de l'AMP, Jean-Claude Baende aurait rassemblé sur son nom le MLC Vincent Mokako et plus de 70 députés provinciaux... une belle avance à quelques jours du scrutin, le 13 novembre prochain. Même si le MLC peut compter sur la mobilisation des députés encore fidèles à José Makila, l'AMP pourrait ravir à Jean-Pierre Bemba son fief de l'Equateur. Selon des observateurs politiques, cités par Digitalcongo.net, "le Mouvement de Libération du Congo de Jean Pierre Bemba n’a plus les mêmes chances qu’à la première élection de 2006 qui a porté José Makila à la tête de l’Equateur". Le parti de l'ex vice-président Bemba part plus divisé que jamais avec deux can­didats, Lucien et Gaby Bolenge. Reste à connaître la capacité de mobilisation du MLC. Pour garder l'Equateur, le MLC devra convaincre les 108 députés provinciaux de l’Equateur dont une soixantaine soutenait déjà le gouverneur intérimaire Claude Baende. Le parti de Joseph Kabila pourrait donc s'emparer de cette province, qui constitue un important réservoir de voix au niveau national... et ainsi prendre une longueur d'avance, en vue du scrutin présidentiel de 2011.
mercredi, 11 novembre 2009
RDC : Elections sous haute tension en Equateur
Après les incidents interethniques de Dongo et la fusillade de Mbandaka hier, la situation est de plus en plus préocupante dans la province de l'Equateur, en République démocratique du Congo (RDC). L' Assemblée nationale a suspendu sa plénière, mardi, suite aux "tirs nourris" enregistrés à Mbandaka. Sur place, la campagne électorale se poursuit dans un climat très tendu. Le 13 novembre, les congolais de la province doivent en effet voter pour élire le gouverneur de la province.
L'élection pour succéder au gouverneur provincial José Makila est décidemment bien mouvementée. Hier, la tension est montée d'un cran à Mbandaka, la capitale de la province de l’Equateur. Une fusillade nourrie a été entendue dans la ville semant la confusion au sein de la population. D"après le journal Le Potentiel, il s’agirait d'éléments démobilisés par le CONADER qui réclament le paiement de leurs droits. Le colonel chargé du paiement de leur solde aurait même été pris en otage. La police est ensuite intervenue pour disperser les manifestants, près du parc de la ville, à proximité du quartier général du candidat Gabriel Bolenge, créant alors la panique dans les rues.
Mais si les manifestations de "démobilisés", sont de plus en plus fréquentes en RDC, on peut se poser la question de la concomitance de ces violences avec les élections provinciales, qui se tiendront dans quelques jours. Des élections sous haute tension, notamment pour le parti de Jean-Pierre Bemba, le MLC, en pleine implosion. Le MLC a en effet choisi Jean-Lucien Busa pour porter les couleurs du parti, mais d’autres candidats sont également dans la course, comme Gabriel Bolenge, récemment exclu du MLC, ou Jean-Claude Baende, vice-gouverneur en poste. Le parti de l'ex vice-président de RDC, Jean-Pierre Bemba, joue gros dans cette élection. L'Equateur étant resté longtemps un fief imprenable du MLC. Emprissonné depuis presque 2 ans par la Cour pénale Internationale (CPI), Jean-Pierre Bemba doit se contenter de regarder se jouer la survie de son parti, depuis sa prison de La Haye... en spectateur.
http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/11/11/rdc-elections-sous-haute-tension-en-equateur.html
LE PHARE note que le porte parole du gouvernement a souligné que les défis sécuritaires auxquels le gouvernement de la Rdc se trouve confronté du fait des conflits qui ont secoué le pays au cours de la dernière décennie ne peuvent se décliner sur le ton de la dérision ou de l’invective. Et d’ajouter : la réforme du système judiciaire, de l’armée, de la police et de service de sécurité ; la lutte contre la corruption par l’opération Tolérance zéro ; le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national etc, sont véritablement des questions de vie ou de mort pour l’Etat congolais car de ces réformes dépend la solution à divers autres problèmes qui ne sont que des sous-produits de la situation post-conflit.
LA REFERENCE PLUS consacre sa manchette à l’élection du gouverneur à Mbandaka et titre : « L’Equateur à la portée de Kabila ? ». Selon ce journal, ce n’est plus qu’une question de quelques jours, l’Alliance de la majorité présidentielle (Amp) pourrait savourer une grande victoire dans le chef lieu de la province de l’Equateur où se tiendra l’élection du gouverneur de cette province la plus prisée du président de la République.
Dongo sous contrôle de la police nationale
Mise en ligne lundi 9 novembre 2009
· Les faux calculs de Ngbanda déjoués
Le calme est revenu à Dongo, localité située à quelques centaines de kilomètres de Gemena, dans la province de l’Equateur après que les éléments de la Police d’intervention rapide partie de Kinshasa, se soient investis dans la nuit de samedi. L’ordre a été ainsi rétabli après les tragiques incidents qui ont coûté la mort à plusieurs policiers et civils à la suite d’un conflit intercommunautaire. Le clan Enyele qui est à l’origine de ces incidents meurtriers se disputait des étangs avec des contrées voisines et pratiquait la discrimination contre les autres clans. Le rétablissement de l’autorité de l’Etat à Dongo est unanimement salué d’autant plus que ces échauffourées ont entrainé le déplacement de plusieurs personnes dans les localités avoisinantes aussi bien qu’au Congo/Brazzaville. On déplore, parmi eux, des morts à cause notamment des conditions précaires de vie (manque des soins sanitaires et d’hébergements décents).
A l’heure où le gouvernement congolais entreprend des actions pour le retour de la paix dans la localité de Dongo, Honoré Ngbanda, le tortionnaire du régime dictatorial de Mobutu s’est invité dans cette affaire. On s’y attendait étant donné le fait qu’il s’est affublé du titre pompeux de défenseur des droits des ressortissants de l’Equateur. A travers ses vils instruments de propagande, Ngbanda s’est permis - comme d’habitude- à distiller du venin contre les institutions républicaines.
Prenant pour prétexte une lettre qui lui aurait été adressée par un insurgé de Dongo, il prend position pour des actes répréhensibles commis par les jeunes du clan Enyele. Au demeurant cette fameuse lettre relève du faux et de l’intox comme il en faisait usage à l’époque sombre de Mobutu. Comment expliquer le fait que des policiers accomplissant leur devoir et des civils soient abattus froidement par des insurgées prétendant «être en situation de légitime défense ».
La mise sous contrôle par la police nationale de Dongo constitue un cinglant démenti aux allégations selon lesquelles les renforts dépêchés de Kinshasa ne parviendront pas à mater les insurgés. Ngbanda doit sans doute se mordre les doigts car, ses calculs ont été déjoués à temps.
Dans l’entretemps, une enquête doit être ouverte pur établir toutes les responsabilités dans cette affaire qui a un caractère politico-militaire. La détention des armes de guerre par des anciens militaires ex-Faz et des éléments du Mlc se couvrant derrière des conflits ethniques, constitue un cas à élucider.
Dernière édition par lino le 29/11/2009, 5:26 pm, édité 1 fois
lino
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
:
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 12/11/2009, 2:39 am, édité 7 fois
ndonzwau
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
José Makila tacle le MLC
- Dans la bataille féroce qui agite le MLC en vue des élections de la province de l'Equateur, la voix de l'ancien gouverneur déchu, José Makila, se fait entendre. L'ex inspectateur général du MLC revient sur les radiations de Gabriel Bolonge et Ikoli Ndombo, qu'il juge "injustes" et "anti démocratiques". Il s'est confié à radiookapi.net pour dénoncer la politique du "deux poids, deux mesures" du MLC (Mouvement de Libération du Congo ).
José Makila n'y va pas par quatre chemins. Pour l'ex gouverneur de la province de l'Equateur (RDC), «on interdit aux citoyens congolais de postuler en tant qu’indépendants ! Mais, c’est aller à l’encontre de la constitution du pays ! Il y a un certain nombre de députés indépendants au sein du MLC. Pourquoi ces derniers ne sont pas suspendus ou radiés du parti ? ».
Le MLC reproche pourtant aux différents candidats radiés, de partir en ordre dispersé aux prochaines élections provinciales. La direction du parti de Jean-Pierre Bemba accuse aussi ces candidats de fragiliser le parti... au risque de perdre le fief du MLC.
Dans cet entretien à radiookapi.net, José Makila reconnaît qu’il existe des disfonctionnements au sein du MLC. L'arrestation de son leader, le 24 mai 2008 à Bruxelles et transféré, le 3 juillet 2008, à la Cour pénale internationale (CPI), ajoutant à la confusion au sein de l'exécutif du parti. Mais Makila accuse «un groupe des gens qui sont là juste pour donner de fausses informations au président national (JP Bemba) là où il se trouve (en prison à La Haye). Les informations transmises au président national sont biaisées au départ et c’est ça le résultat !».
Dans ce contexte de tensions pré-électorales, la présidente de la fédération du MLC/Mongala et membre du Bureau politique, Louise Ekpoli, a décidé de radier Gabriel Bolonge et le sénateur Ikoli Ndombo. Elle leur est reproché de s’être présentés comme candidats indépendants à l’élection provinciale, alors que le MLC avait choisi de soutenir le député Jean Lucien Busa. La radiation a ensuite été confirmé par la direction nationale du MLC... au grand désespoir de José Makila, qui restera un observateur attentif de ces élections, à défaut de pouvoir y participer. Mais une chose est sûre, le MLC ne ressortira pas indemne de ce scrutin.
http://www.direct.cd/liveget.php?newsid=1625
[b][/b]Mercredi, le 11 Novembre 2009Province de l’Equateur : L’Union de la majorité républicaine soutient Jean Lucien Bussa
L’élection d’un nouveau Gouverneur à la tête de la province de l’Equateur ne laisse pas plusieurs familles politiques indifférentes. Nombreuses sont celles qui appellent à voter pour tel ou tel autre candidat, même si l’Alliance de la majorité présidentielle a laissé entendre qu’elle donnera une consigne à ses députés provinciaux de voter pour le candidat capable de conduire la province vers son développement.
C’est dans cette optique qu’un communiqué de presse a été déposé à la rédaction du journal l’Avenir dans lequel la direction nationale de l’Union pour la majorité républicaine (UMR), parti cher à l’honorable Médard Mulangala Lwakabwanga et parti politique de l’opposition politique qui s’est réuni mardi 10 novembre 2009 à Kinshasa en rapport avec l’élection vendredi prochain à Mbandaka du Gouverneur de la province de l’Equateur, a pris plusieurs décisions importantes.
Ce parti confirme son soutien total à l’honorable Jean Lucien Bussa, candidat présenté officiellement à ce poste par le Mouvement de libération du Congo (MLC), parti politique avec lequel elle est en alliance au sein de l’opposition politique. Ainsi, cette plate-forme demande t-elle à ses militants de l’Equateur de se mobiliser totalement et de soutenir activement le candidat de l’opposition politique, l’honorable Jean Lucien Bussa. L’UMR invite par ailleurs son élue provinciale de Basankusu, dans la province de l’Equateur, à donner sans équivoque sa voix à l’honorable Bussa.
Ainsi, l’UMR se propose de dépêcher une délégation de haut rang à Mbandaka pour contribuer à la campagne électorale de son candidat gouverneur. Signalons par ailleurs que ces élections qui auront lieu le 14 novembre prochain connaissent la participation d’environ 5 candidats, dont deux radiés du Mouvement de libération du Congo (MLC). Au regard des tirs nourris entendus hier à Mbandaka entre les camps de candidats au poste de Gouverneur, Evariste Boshab, Président de l’Assemblée nationale a sollicité l’intervention du Ministre de l’Intérieur afin que ces élections attendues de tous se déroulent dans le calme.
Jean-Marie Nkambua
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[b][/b]
Mercredi, le 11 Novembre 2009</TD></TR>
<tr><td vAlign=top background=/font.JPG>Tension persistante à l'Equateur : à deux jours de l'élection</TD></TR></TABLE></TD></TR></TABLE>
Mbandaka pris de folie
Tirs nourris chez les candidats Baende et Bolenge
C'est le député François Muamba qui a donné l'alerte. Mardi à l'hémicycle, le chef de file du MLC appelé à livrer sa motion d'information, a révélé à l'intention de ses collègues qu'au moment où ils siégeaient, des tirs nourris étaient entendus dans la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur où l'élection du nouveau est prévue ce vendredi. Citant comme source Jean-Lucien Bussa, candidat MLC à ces joutes électorales, François Muamba a précisé que ces tirs étaient entendus à la résidence de Jean-Claude Baende, gouverneur intérimaire et candidat à sa propre succession et dans les environs de la résidence d'un autre candidat, en la personne de Gabriel Bolenge. Après s'être déclaré avoir « le triste privilège » de détenir cette information et la partager avec ses collègues, le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo a aussitôt pris à témoin les uns et les autres pour décliner toute, implication de près ou de loin de son parti à cette affaire. Ceci en rappelant que par le passé et dans les circonstances quasi identiques, son parti a été victime de certaines manœuvres. « Le MLC n'a strictement rien à voir dans cela, et qu'on implique pas le MLC », a clamé tout haut François Muamba Tshishimbi.
Boshab : « On va saisir le ministre de l'Intérieur »
En réaction à cette motion d'information qui a pour effet de jeter le froid dans la salle de congrès, le président de l'assemblée nationale a exprimé l'engagement du bureau qu'il dirige à en savoir plus, particulièrement en s'abreuvant auprès du ministre de l'Intérieur. « Votre Bureau va s'informer auprès du ministre de l'Intérieur et la plénière sera tenu informée au cours dé la séance de demain », a dit le speaker de la Chambre basse, avant de rappeler aux députés que la séance de ce jour sera comme celle de chaque mercredi, sera consacrée au contrôle parlementaire. C'est ainsi qu'il a annoncé que la représentation nationale est appelée à entendre ce jour le ministre des Finances. Ceci en rapport de la question orale lui adressée par le député Clément Kanku. En attendant ce rendez-vous, force est de signaler qu'au cours de leur séance d'hier, les élus du peuple n'ont pu exprimer leur vote sur le rapport de la Commission socio culturelle relatif au dossier des licenciements massifs dans 24 entreprises de la place. Le vote n'a pu avoir lieu faute de quorum, l'hémicycle n'ayant pas aligné les 2/3 des membres requis pour la circonstance. En effet, ils n'étaient que 261 sur les 500 à;ui composent la Chambre.
N'empêche que les membres présents ont par ailleurs été invités à suivre attentivement d'autres motions d'information. Entre autres celle de Clément Kanku qui a décrit la carte physique de nos villes attaquées par plusieurs têtes d'érosions. Exemple : le site Mateba à Ngaliema, sa commune de résidence. Il lui a été demandé de formuler une question en bonne et due forme a l'intention du ministre des Infrastructures, qui viendra ainsi éclairer la lanterne de la représentation nationale. Idem pour le député Pprd Jacques Bonyoma, qui lui devra s'occuper du ministre des Transports et voies de communication pour qu'il dise à la face de la nation s'il voit ce que les élus du peuple voient, notamment en ce qui concerne l'avalanche de naufrages observés sur nos cours d'eau, le fleuve Congo en tête.
Germain Kadima
Dernière édition par lino le 29/11/2009, 5:31 pm, édité 1 fois
lino
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=88723&id_edition=4833
EDITORIAL
L’Equateur vote
Par Le Potentiel
Jour J-1 à Mbandaka. C’est donc, dans 24 heures, que les députés de l’Assemblée provinciale de l’Equateur vont devoir se prononcer, en âme et conscience. C’est aux députés provinciaux qu’appartient le choix, parmi les cinq candidats annoncés, du futur gouverneur de province et de son adjoint.
Une question d’une brutale franchise peut être soulevée. Les deux élus, qui auront réussi l’exceptionnel exploit de drainer vers leur nom la majorité de voix à l’Assemblée provinciale, pourront-ils se prévaloir d’avoir gagné par mérite ? Embarrassante interrogation.
Quelle que soit la réponse des uns et des autres, Le Potentiel aura noté que les semaines précédant la campagne électorale ont été particulièrement mouvementées. D’abord, la Commission électorale indépendante avait enregistré plus de prétendants que de postes à pourvoir. L’appétit du pouvoir ayant sorti tous les loups du bois.
Ensuite, la classe politique a offert le spectacle désormais classique de reniements des alliances, de revirements de positions, de dénigrements réciproques, d’excommunications. Quel climat délétère !
C’est dans ce contexte qu’est sortie la grosse artillerie : le juridisme pour justifier les turpitudes de principaux acteurs. Plus préoccupés par leur avenir politique, ont-ils jamais pensé aux intérêts de la province ? Pas si sûr.
Toutefois, la campagne s’est terminée sur fond d’inquiétude. Le vote devant intervenir demain devrait, lui, se passer dans la sérénité. Dans la paix des cœurs et des âmes. A condition que les députés électeurs aient à cœur la responsabilité, personnelle et collective, de doter l’Equateur de dirigeants pétris d’esprit d’abnégation, de partage et d’altruisme.
Quoi qu’il en soit des stratégies montées par les partis pour gagner l’élection, le gouverneur et son adjoint élus demeureront bel et bien fils de l’Equateur. Le devoir les appelle à servir la République à travers les services à rendre à toutes les ethnies de la province. Sans exclusive.
Bien sûr qu’ils auront accédé au pouvoir grâce à la magie des partis politiques qui les parrainent. Politiquement, ils ont des obligations d’allégeance. Mais, une fois élus, ils n’auront aucune excuse de la part de la population. Car, c’est à son profit que doit, en priorité, tendre l’action de l’Exécutif provincial.
Bien mieux, le gouvernement de la République ne saurait se substituer au pouvoir provincial défaillant. Autant rappeler, en définitive, qu’il appartient au gouverneur de rendre compte de son efficacité, ou non. A ce titre, il est redevable vis-à-vis à la fois de la base à l’Equateur et de la hiérarchie à Kinshasa.
Ainsi prisonniers, le gouverneur et son adjoint n’auront de cesse de penser que leur position les expose dangereusement. Et que, pour mériter des électeurs en 2011, ils ont plus de devoirs que de droits. C’est ici que se situent les limites d’ingérence de Kinshasa.
EDITORIAL
L’Equateur vote
Par Le Potentiel
Jour J-1 à Mbandaka. C’est donc, dans 24 heures, que les députés de l’Assemblée provinciale de l’Equateur vont devoir se prononcer, en âme et conscience. C’est aux députés provinciaux qu’appartient le choix, parmi les cinq candidats annoncés, du futur gouverneur de province et de son adjoint.
Une question d’une brutale franchise peut être soulevée. Les deux élus, qui auront réussi l’exceptionnel exploit de drainer vers leur nom la majorité de voix à l’Assemblée provinciale, pourront-ils se prévaloir d’avoir gagné par mérite ? Embarrassante interrogation.
Quelle que soit la réponse des uns et des autres, Le Potentiel aura noté que les semaines précédant la campagne électorale ont été particulièrement mouvementées. D’abord, la Commission électorale indépendante avait enregistré plus de prétendants que de postes à pourvoir. L’appétit du pouvoir ayant sorti tous les loups du bois.
Ensuite, la classe politique a offert le spectacle désormais classique de reniements des alliances, de revirements de positions, de dénigrements réciproques, d’excommunications. Quel climat délétère !
C’est dans ce contexte qu’est sortie la grosse artillerie : le juridisme pour justifier les turpitudes de principaux acteurs. Plus préoccupés par leur avenir politique, ont-ils jamais pensé aux intérêts de la province ? Pas si sûr.
Toutefois, la campagne s’est terminée sur fond d’inquiétude. Le vote devant intervenir demain devrait, lui, se passer dans la sérénité. Dans la paix des cœurs et des âmes. A condition que les députés électeurs aient à cœur la responsabilité, personnelle et collective, de doter l’Equateur de dirigeants pétris d’esprit d’abnégation, de partage et d’altruisme.
Quoi qu’il en soit des stratégies montées par les partis pour gagner l’élection, le gouverneur et son adjoint élus demeureront bel et bien fils de l’Equateur. Le devoir les appelle à servir la République à travers les services à rendre à toutes les ethnies de la province. Sans exclusive.
Bien sûr qu’ils auront accédé au pouvoir grâce à la magie des partis politiques qui les parrainent. Politiquement, ils ont des obligations d’allégeance. Mais, une fois élus, ils n’auront aucune excuse de la part de la population. Car, c’est à son profit que doit, en priorité, tendre l’action de l’Exécutif provincial.
Bien mieux, le gouvernement de la République ne saurait se substituer au pouvoir provincial défaillant. Autant rappeler, en définitive, qu’il appartient au gouverneur de rendre compte de son efficacité, ou non. A ce titre, il est redevable vis-à-vis à la fois de la base à l’Equateur et de la hiérarchie à Kinshasa.
Ainsi prisonniers, le gouverneur et son adjoint n’auront de cesse de penser que leur position les expose dangereusement. Et que, pour mériter des électeurs en 2011, ils ont plus de devoirs que de droits. C’est ici que se situent les limites d’ingérence de Kinshasa.
lino
To boyi délire paranoïque ! TO BOYI LOKUTA ! TO BOYI KINDOKI !
ndonzwau a écrit:Tant mieux, même les faux espions déguisés à l'occasion en débateurs démocratiques
se dévoilent peu à peu; leur parole se déride progressivement et apparait enfin
visible de tous comme non celle de patriotes engagés à la bonne cause de l'intérêt
général pour tous mais prosaïquement la dythyrambe fanatique chargée de haine
à l'encontre de tous les Congolais qui ne sont pas de chez eux, contre tous ceux
qui les empêcheraient de défendre leur mangeoire! Pour eux hier c'était l'Ouest
(plus un Ouest de leur imaginaire prédateur que réel), aujourd'hui c'est le tour de
l'Est qu'ils veulent défendre contre toute valeur démocratique et objective d'efficacité !
Je vous l'avais pourtant dit et personne ne semblait avoir compris que pour eux,
un Bemba, un Tshisekedi... valaient à tout prx disqualification non en raison de leurs
messages et actions mais parce qu'ils étaient de (leur) Est, parce que quoi qu'ils pussent
valoir, leur vertu pour eux était nulle parce qu'ils étaient d'un Ouest qui à leurs yeux
empêcherait (leur) l'Est de jouir enfin du banquet républicain !
J'espère qu'enfin les vrais défenseurs de la veuve et des orphelins, eux nombreux dans
les huttes de notre République, d'où qu'ils parlent, sauront enfin faire ici le distinguo
qui s'impose entre ce qui importe et pas pour le pays, entre ceux qui combattent pour
un Congo démocratique utile et ceux qui ne complotent que pour leurs intérêts partisans !
Soit... Je venais en fait, en dehors de la conquête plus déloyale et opportunisre plutôt que
démocratique et responsable de l'Amp vers l'Equateur "opposant", vous faire part
d'une observation autre !
Les convulsions sur fonds de conflits "groupaux" (plus qu'ethniques comme on veut nous
le faire croire) surgiront encore ici là en raison surtout de querrelles foncières, à Dongo
ou ailleurs... Encore qu'un pouvoir felon put les créer ou les manipuler à dessein (on les vite fabriqués entre voisins partout au Congo comme un peu partout au monde et particulièrement en Afrique)... Mais si un scenario diabolique naissait des têtes des gens au pouvoir de faire que les conflits meurtriers qui jusque là ne rongeaient essentiellement les populations de l'Est (Est de la Province Orientale, Sud et Nord Kivu, Nord du Katanga...) entament aussi d'autres coins et pourquoi pas l'Equateur et ailleurs ??? Ca n'aurait pas que des désavantages surtout pour couvrir le pays d'une chape de plomb sécuritaire bien propice à toute mesure encore plus autoritaire qui est la marque du pouvoir actuel pourtant censé démocratique de la IIIè République ??? A ne surtout pas écarter d'un revers de la main et surtout à nous obliger une fois de plus à davantage d'exigence contre les pratiques bien décadentes et préjudiciables de nos dirigeantq !
Compatriotiquement!
*CNMM a écrit:
Ah, bon ! Monsieur Lino serait donc un (VRAI) FAUX ESPION ?
Soit ! Toleka !... ...
- Quand le cannibale JPBG pisse dans son froque,
c'est la faute de "kanambé" qui aurait bu du lait chaud avant de se coucher !
- Quand des prétendus "saints-parfaits-savants-compétents-alchimistes-opposants-"aradjikaux"-républicains-forts et leurs comparses prédateurs cannibales du MLC/JPBG s'entre-déchirent pour un poste à la mangeoire... à l'Assemblée Nationale ou aux gouvernorats des Provinces de Kinshasa, du Bas-Congo, des deux Kasaï ou de l'ÉQUATEUR,
c'est aussi la faute de "kanambé" !
- Lorsque d'aucuns se tappent dessus pour les "maboké" de poisson d'un étang,
c'est encore et toujours la faute de "kanambé" !
Mais dis donc, TOTO,
Qui donc est ce "KANAMBE" qui fait perdre la raison même au très haut-parfait tout-puissant savant dieu des opposants "diaspouriens" Oh, navré ! de la DIASPORA ?
Vous avez dit :
- DELIRE ?
- HYSTERIE ?
- PARANOÏA ?
- FOURBERE ?
- TURPITUDE ?
- AFFABULATION ?
- SCHIZOPHRENIE ?
Kiadi kibeni !
Bon, soit ! TOLEKA !
kie kie kie kei kie kie kie
*CNMM
*CNMM
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
ndonzwau a écrit: Tant mieux, même les faux espions déguisés à l'occasion en débateurs démocratiques
se dévoilent peu à peu; leur parole se déride progressivement et apparait enfin
visible de tous comme non celle de patriotes engagés à la bonne cause de l'intérêt
général pour tous mais prosaïquement la dythyrambe fanatique chargée de haine
à l'encontre de tous les Congolais qui ne sont pas de chez eux, contre tous ceux
qui les empêcheraient de défendre leur mangeoire! Pour eux hier c'était l'Ouest
(plus un Ouest de leur imaginaire prédateur que réel), aujourd'hui c'est le tour de
l'Est qu'ils veulent défendre contre toute valeur démocratique et objective d'efficacité !
Je vous l'avais pourtant dit et personne ne semblait avoir compris que pour eux,
un Bemba, un Tshisekedi... valaient à tout prx disqualification non en raison de leurs
messages et actions mais parce qu'ils étaient de (leur) Est, parce que quoi qu'ils pussent
valoir, leur vertu pour eux était nulle parce qu'ils étaient d'un Ouest qui à leurs yeux
empêcherait (leur) l'Est de jouir enfin du banquet républicain !
J'espère qu'enfin les vrais défenseurs de la veuve et des orphelins, eux nombreux dans
les huttes de notre République, d'où qu'ils parlent, sauront enfin faire ici le distinguo
qui s'impose entre ce qui importe et pas pour le pays, entre ceux qui combattent pour
un Congo démocratique utile et ceux qui ne complotent que pour leurs intérêts partisans !
Soit... Je venais en fait, en dehors de la conquête plus déloyale et opportunisre plutôt que
démocratique et responsable de l'Amp vers l'Equateur "opposant", vous faire part
d'une observation autre !
Mr NDONZAW
L'élégance et le courage exigent que vs vs adressez à moi directement et non écrire à la troisième personne .
Si pour vs le forum doit se transformer à une caisse de raisonnance au sercice de L'APARECO ou du MLC
coe à l'epoque du PARTI ETAT:
JE CRAINS QUE NS N'AYONS LES MM NOTIONS NI DU DEBAT au forum NI de la DEMOCRATIE .
Coe je l'ai remarqué ,ns n'avons pas la mm culture DEMOCRATIQUE et il y a un fossé entre ns deux.
Vs propos sont tres Graves et vs vs permettez de juger les gens sans les connaitres.
Du moment que l' on touche au probleme MLC equateur vs ns devoilez un autre visage de quelqu'un qui VEUX IMPOSER LA CENSURE
sur les sujets à debattre.
Vs me traitez d'ESPION coe si la RDC était votre propriété privée et la liberté d'EXPRESSION NE DEVAIT PAS EXISTER.
Moi je suis KINOIS de NAISSANCE et LINGALAPHONE et je vis en Europe,
le coeur pouvais me pencher vers l'OUEST mais la RAISON me maintient à la VERITE .
Me traiter d'un type de l'EST qui en veux à ceux de l'OUEST me semble completement INSENSE et FORT REGRETABLE.
Car ,moi Je sais vivre à la kinoise ,avec tous le monde,sans complexes et sans préference ETHNIQUE, RACIALE OU G NE SAIS KOI....du moment qu'on se respecte c'est l'essentiel.
Si vs en voulez à CEUX DE L'EST ,cela s'appelle du TRIBALISME et cela ne fait pas parti DE MON EDUCATION ni des mes
CONVICTIONS RELIGIEUSES.
Je pense qu'il est de mon devoir de citoyen de CRITIQUER SANS ESPRIT PARTISAN, le comportement EGOISTE et CORROMPU de
notre classe politique qui défend, plus son MANGEOIRE que l'interet du peuple.
Degouté ,du comportement inacceptable et egoistes des élus MLC et l'OPPOSITION qui envisageaient pourtant de diriger la RDC en cas de victoire.
Si vs vs bornez au FANATISME et à LA HAINE DE L' AUTRE ,cela n'engage que vous .
Jusque là,je ne me suis contenté que de mettre sur le forum le contenu de la presse du terrain sur l'evolution de la situation,en RDC.
si vs preferer LA CENSURE coe à l'epoque de MOBUTU ,vs fairez mieux de remettre vos aiguilles à l'heure.
MON NOM EST LINO.....JAMES LINO au service du peuple et de la verité.
Dernière édition par lino le 14/11/2009, 11:35 am, édité 1 fois
lino
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
Election gouverneur Equateur : Jean Claude Baende arrive en tête
Équateur | Vendredi 13 Novembre 2009 à 14:16:26
La Commission électorale indépendante, CEI, vient de publier les résultats provisoires de l’élection, ce vendredi 13 novembre, du gouverneur de l’Equateur. Selon le procès-verbal lu par le coordonnateur de la CEI/Equateur, le candidat Jean-Claude Baende vient de l’emporter avec 60 voix, sur 108 votants, rapporte radiookapi.net [url=https://congodiaspora.forumdediscussions.com/javascript:affichage_popup('../files/image_file_2641.jpg','Jean Claude Baende');][/url]
Jean Claude Baende
Le candidat Baende est suivi de Jean-Lucien Busa qui obtient 28 voix et de Gabriel Bolenge, 3e avec 20 voix. Par contre, le candidat Michel Bongongo n’a obtenu aucune voix.
Par ailleurs, François Mokako, colistier de Jean-Claude Baende, est au poste de vice-gouverneur. Les candidats ont trois jours pour introduire leurs recours en contestation des résultats. Mais les résultats définitifs ne seront connus que le 24 novembre prochain.
Après son élection, Jean Claude Baende a adressé le message suivant : «Nous sollicitons sincèrement le pardon des filles et fils de l’Equateur, qui se sont sentis blessés par nos pensées, actes et paroles. Nous saisissons cette même occasion, pour pardonner solennellement tous ceux qui, inconsciemment, ont manifesté d’une manière ou d’une autre de l’aversion à notre égard. Nous promettons de respecter les droits des uns et des autres, d’assurer la représentation équilibrée des districts, de différentes tendances politiques et du Genre lors de la formation de notre gouvernement provincial. Unissons-nous la main dans la main dans la réconciliation et la paix afin de faire de notre chère province un délice où il fait beau vivre.»
Pour rappel, l'élection d'un nouveau gouverneur de la province de l'Equateur fait suite au vide laissé par l'ancien gouverneur José Makila, déchu par l'arrêt de la Cour suprême de justice en septembre dernier. Mais auparavant , l'assemblée provinciale de l'Equateur avait désavoué, dans sa majorité, M. Makila en janvier, à la suite d'une motion de défiance. Pendant les 9 mois, Jean Claude Baende, alors vice-gouverneur, a assumé l'intérim du gouverneur de province.
http://radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=25448&da=&hi=0&of=1&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
http://www.congoindependant.com/index.php
Equateur : Un vote aux allures de «lutte finale» MLC-AMP
Officiellement, l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) n’a pas présenté de candidat au poste de gouverneur de la province de l’Equateur. C’est un secret de Polichinelle de dire que la famille politique de Joseph Kabila dissimule à peine sa «sympathie» pour le gouverneur a.i. Jean-Claude Baende Etafe. L’enjeu semble se limiter plus à donner l’estocade à l’opposition qu’à doter cette Région d’un leadership éclairé capable d’engager celle-ci sur le chemin du progrès économique et social. Fidèle à une certaine «tradition», le Mouvement de libération du Congo (MLC) s’engage dans cette compétition en ordre dispersé.
Équateur | Vendredi 13 Novembre 2009 à 14:16:26
La Commission électorale indépendante, CEI, vient de publier les résultats provisoires de l’élection, ce vendredi 13 novembre, du gouverneur de l’Equateur. Selon le procès-verbal lu par le coordonnateur de la CEI/Equateur, le candidat Jean-Claude Baende vient de l’emporter avec 60 voix, sur 108 votants, rapporte radiookapi.net [url=https://congodiaspora.forumdediscussions.com/javascript:affichage_popup('../files/image_file_2641.jpg','Jean Claude Baende');][/url]
Jean Claude Baende
Le candidat Baende est suivi de Jean-Lucien Busa qui obtient 28 voix et de Gabriel Bolenge, 3e avec 20 voix. Par contre, le candidat Michel Bongongo n’a obtenu aucune voix.
Par ailleurs, François Mokako, colistier de Jean-Claude Baende, est au poste de vice-gouverneur. Les candidats ont trois jours pour introduire leurs recours en contestation des résultats. Mais les résultats définitifs ne seront connus que le 24 novembre prochain.
Après son élection, Jean Claude Baende a adressé le message suivant : «Nous sollicitons sincèrement le pardon des filles et fils de l’Equateur, qui se sont sentis blessés par nos pensées, actes et paroles. Nous saisissons cette même occasion, pour pardonner solennellement tous ceux qui, inconsciemment, ont manifesté d’une manière ou d’une autre de l’aversion à notre égard. Nous promettons de respecter les droits des uns et des autres, d’assurer la représentation équilibrée des districts, de différentes tendances politiques et du Genre lors de la formation de notre gouvernement provincial. Unissons-nous la main dans la main dans la réconciliation et la paix afin de faire de notre chère province un délice où il fait beau vivre.»
Pour rappel, l'élection d'un nouveau gouverneur de la province de l'Equateur fait suite au vide laissé par l'ancien gouverneur José Makila, déchu par l'arrêt de la Cour suprême de justice en septembre dernier. Mais auparavant , l'assemblée provinciale de l'Equateur avait désavoué, dans sa majorité, M. Makila en janvier, à la suite d'une motion de défiance. Pendant les 9 mois, Jean Claude Baende, alors vice-gouverneur, a assumé l'intérim du gouverneur de province.
http://radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=25448&da=&hi=0&of=1&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
http://www.congoindependant.com/index.php
Equateur : Un vote aux allures de «lutte finale» MLC-AMP
Officiellement, l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) n’a pas présenté de candidat au poste de gouverneur de la province de l’Equateur. C’est un secret de Polichinelle de dire que la famille politique de Joseph Kabila dissimule à peine sa «sympathie» pour le gouverneur a.i. Jean-Claude Baende Etafe. L’enjeu semble se limiter plus à donner l’estocade à l’opposition qu’à doter cette Région d’un leadership éclairé capable d’engager celle-ci sur le chemin du progrès économique et social. Fidèle à une certaine «tradition», le Mouvement de libération du Congo (MLC) s’engage dans cette compétition en ordre dispersé.
Dernière édition par lino le 29/11/2009, 5:30 pm, édité 1 fois
lino
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
J.C. Baende élu gouverneur de province
AMP : un cartel dominant et dominateur
Par Le Potentiel
Pas de surprise à Mbandaka. L’Equateur, le tout dernier bastion du Mouvement de libération du Congo (MLC) est tombé, sans coup férir, dans l’escarcelle de la Majorité présidentielle. Face à ses concurrents divisés, le gouverneur de province a été élu avec un confortable score : plus de 68,04%. Une victoire qui n’est pas sans conséquences sur l’avenir du MLC en particulier et du paysage politique en général.
Les urnes ont parlé, hier vendredi, à l’Assemblée provinciale de l’Equateur. Jean-Claude Baende Etafe Eliko a remporté haut la main l’élection au poste de gouverneur de province sous l’étiquette d’« indépendant ». Soit 63 voix pour l’heureux élu, contre 25 à Jean-Lucien Bussa Tongba, le candidat officiel du MLC et, seulement 20 à Gabriel Bolenge Boponde, candidat MLC converti lui aussi en « indépendant » aussitôt que le parti lui eût préféré J.L. Bussa.
Désormais, l’Alliance de la Majorité présidentielle (AMP) a carte blanche pour gérer la République démocratique du Congo, de l’océan Atlantique aux lacs Albert, Edouard, Kivu et Tanganyika, situés à l’Est du pays. Y compris l’espace compris entre le massif forestier humide du Nord et les savanes boisées du Katanga.
La dernière des onze provinces est, enfin, tombée sous le contrôle de la famille politique du président de la République. Tout un symbole. Car, c’est justement l’Equateur qui était le fief naturel du leader du MLC, Jean-Pierre Bemba, challenger malheureux à l’élection présidentielle de 2006.
L’INTELLIGENCE AU SERVICE DE L’EQUATEUR
A considérer les tensions qui se sont manifestées, ça et là, dans les semaines qui ont précédé le scrutin du vendredi, les observateurs ne se font pas prier pour saluer la sérénité qui a prévalu sur l’ensemble de la province la veille du, pendant et après le vote.
Passé le temps des émotions, dans les états majors des partis politiques aussi bien de la Majorité que de l’Opposition, le plus difficile attend le gouverneur élu, J.C. Baende et son vice-gouverneur, Mokako, par ailleurs député provincial … MLC.
Prenant les rênes de l’Exécutif de l’Equateur dans des conditions qui n’échappent pas au commun des mortels, Baende et Mokako devront se préparer, d’ici les futures élections générales de 2011, à rendre compte aux électeurs. Ils devront prouver, à cette occasion là, qu’ils auront mis leur intelligence et leur intégrité au service des fils et filles de l’Equateur.
Au-delà de la déconfiture du candidat officiel du MLC – J.L. Bussa Tongba – et de ses concurrents déclarés « indépendants » pour les besoins de la cause, c’est le procès du parti qui s’ouvre. En l’absence prolongée de son chairman, retenu à la Cour pénale internationale de La Haye, quelles sont les chances pour le MLC de rebondir ?
Certes, les dissensions à connotation régionaliste ont vu le jour au sein de la nomenklatura MLC. Leur caractère violent, bien que limité aux discours, augure-t-il d’une quelconque assurance dans la perspective de la prochaine campagne électorale ? Le Potentiel réserve sa réponse.
L’ABSENCE DE « STRATEGIE DE VICTOIRE »
Toutefois, la débâcle du MLC, locomotive supposée de l’Opposition institutionnelle, n’est pas un fait anodin. Pour certains analystes, « José Makila, le précédent gouverneur MLC déchu, vient de signer sa revanche sur le secrétaire général du parti, François Mwamba », qu’il accuse de l’avoir lâché alors que son poste était menacé par l’Assemblée provinciale. Pour d’autres, le MLC en investissant cavalièrement le candidat gouverneur J.L. Bussa, « aurait misé sur un cheval non partant, incapable de faire l’unanimité de la classe politique ». Quelles que soient les opinions des uns et des autres, il saute aux yeux que le MLC est devenu champion de l’absence de « stratégie de victoire ». Pour preuve, il a, malgré un vent très favorable, raté le gouvernorat de la ville de Kinshasa, celui du Bas-Congo et celui du Kasaï Occidental.
Abonné aux échecs à cause, paraît-il, du nombrilisme de sa hiérarchie, le MLC, aux dires d’une certaine opinion, n’a plus le gabarit d’une formation politique sur laquelle investir. Sans son chairman, le MLC ressemble plutôt à une pâle réplique de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) d’Etienne Tshisekedi ou du défunt MPR (Mouvement populaire de la révolution) post Mobutu.
« N’est-il pas temps, se demandent les plus amers des sympathisants, de tourner la page MLC, un parti qui ouvre par ses échecs répétés, comme d’autres avant lui, le boulevard à un cartel dominant et, en plus, dominateur ?»
AMP : un cartel dominant et dominateur
Par Le Potentiel
Pas de surprise à Mbandaka. L’Equateur, le tout dernier bastion du Mouvement de libération du Congo (MLC) est tombé, sans coup férir, dans l’escarcelle de la Majorité présidentielle. Face à ses concurrents divisés, le gouverneur de province a été élu avec un confortable score : plus de 68,04%. Une victoire qui n’est pas sans conséquences sur l’avenir du MLC en particulier et du paysage politique en général.
Les urnes ont parlé, hier vendredi, à l’Assemblée provinciale de l’Equateur. Jean-Claude Baende Etafe Eliko a remporté haut la main l’élection au poste de gouverneur de province sous l’étiquette d’« indépendant ». Soit 63 voix pour l’heureux élu, contre 25 à Jean-Lucien Bussa Tongba, le candidat officiel du MLC et, seulement 20 à Gabriel Bolenge Boponde, candidat MLC converti lui aussi en « indépendant » aussitôt que le parti lui eût préféré J.L. Bussa.
Désormais, l’Alliance de la Majorité présidentielle (AMP) a carte blanche pour gérer la République démocratique du Congo, de l’océan Atlantique aux lacs Albert, Edouard, Kivu et Tanganyika, situés à l’Est du pays. Y compris l’espace compris entre le massif forestier humide du Nord et les savanes boisées du Katanga.
La dernière des onze provinces est, enfin, tombée sous le contrôle de la famille politique du président de la République. Tout un symbole. Car, c’est justement l’Equateur qui était le fief naturel du leader du MLC, Jean-Pierre Bemba, challenger malheureux à l’élection présidentielle de 2006.
L’INTELLIGENCE AU SERVICE DE L’EQUATEUR
A considérer les tensions qui se sont manifestées, ça et là, dans les semaines qui ont précédé le scrutin du vendredi, les observateurs ne se font pas prier pour saluer la sérénité qui a prévalu sur l’ensemble de la province la veille du, pendant et après le vote.
Passé le temps des émotions, dans les états majors des partis politiques aussi bien de la Majorité que de l’Opposition, le plus difficile attend le gouverneur élu, J.C. Baende et son vice-gouverneur, Mokako, par ailleurs député provincial … MLC.
Prenant les rênes de l’Exécutif de l’Equateur dans des conditions qui n’échappent pas au commun des mortels, Baende et Mokako devront se préparer, d’ici les futures élections générales de 2011, à rendre compte aux électeurs. Ils devront prouver, à cette occasion là, qu’ils auront mis leur intelligence et leur intégrité au service des fils et filles de l’Equateur.
Au-delà de la déconfiture du candidat officiel du MLC – J.L. Bussa Tongba – et de ses concurrents déclarés « indépendants » pour les besoins de la cause, c’est le procès du parti qui s’ouvre. En l’absence prolongée de son chairman, retenu à la Cour pénale internationale de La Haye, quelles sont les chances pour le MLC de rebondir ?
Certes, les dissensions à connotation régionaliste ont vu le jour au sein de la nomenklatura MLC. Leur caractère violent, bien que limité aux discours, augure-t-il d’une quelconque assurance dans la perspective de la prochaine campagne électorale ? Le Potentiel réserve sa réponse.
L’ABSENCE DE « STRATEGIE DE VICTOIRE »
Toutefois, la débâcle du MLC, locomotive supposée de l’Opposition institutionnelle, n’est pas un fait anodin. Pour certains analystes, « José Makila, le précédent gouverneur MLC déchu, vient de signer sa revanche sur le secrétaire général du parti, François Mwamba », qu’il accuse de l’avoir lâché alors que son poste était menacé par l’Assemblée provinciale. Pour d’autres, le MLC en investissant cavalièrement le candidat gouverneur J.L. Bussa, « aurait misé sur un cheval non partant, incapable de faire l’unanimité de la classe politique ». Quelles que soient les opinions des uns et des autres, il saute aux yeux que le MLC est devenu champion de l’absence de « stratégie de victoire ». Pour preuve, il a, malgré un vent très favorable, raté le gouvernorat de la ville de Kinshasa, celui du Bas-Congo et celui du Kasaï Occidental.
Abonné aux échecs à cause, paraît-il, du nombrilisme de sa hiérarchie, le MLC, aux dires d’une certaine opinion, n’a plus le gabarit d’une formation politique sur laquelle investir. Sans son chairman, le MLC ressemble plutôt à une pâle réplique de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) d’Etienne Tshisekedi ou du défunt MPR (Mouvement populaire de la révolution) post Mobutu.
« N’est-il pas temps, se demandent les plus amers des sympathisants, de tourner la page MLC, un parti qui ouvre par ses échecs répétés, comme d’autres avant lui, le boulevard à un cartel dominant et, en plus, dominateur ?»
lino
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
Jean Claude Baende révélé une force tranquille de la province vient d’être élu gouverneur de l’Equateur !
Kinshasa, 14/11/2009 / Politique
Fini le long suspens sur l’élection du gouverneur de la province de l’Equateur : les députés provinciaux ont posé vendredi leur dévolu sur le candidat Jean Claude Baende plébiscité d’une soixantaine de voix sur les 108 votants de l’Assemblée locale au complet
L’événement de l’actualité nationale ce week-end demeure à travers tout le pays la RDC l’élection passionnément attendue vendredi du nouveau gouverneur de la province de l’Equateur. Les échos en provenance de Mbandaka signalent que cette ville a observé vendredi un arrêt de son train-train de vie pour suivre l’historique scrutin au second degré par lequel les 108 députés provinciaux de l’Equateur au complet pour une fois à cette rare occasion ont procédé à la désignation du nouveau chef de l’administration successeur du gouverneur José Makila démis il y a dix mois, le 24 janvier 2009.
Tous les yeux étaient donc braqués vers le siège de l’Assemblée provinciale dans les parages du parquet et du building administratif de Mbandaka. Le président de la Commission électorale indépendante, l’Abbé Apollinaire Malu Malu, en personne avait fait le déplacement de Mbandaka pour organiser cette élection. Malgré la tension et la transe qui ont entouré les préparatifs et la campagne électorale, le scrutin s’est déroulé sans incident de violence. C’est plutôt dans un climat de remarquable apaisement des esprits que tous les 108 députés provinciaux ont procédé démocratiquement à l’élection des dirigeants de l’organe exécutif de la province.
Exemplaire vote démocratique déjouant les pronostics des folâtres fées !
Une même sérénité avait envahi la salle à la proclamation du résultat du scrutin. Le tandem Jean Claude Baende et Vincent Mokako sont sortis vainqueurs du vote remporté avec une large majorité de 60 voix sur 108, soit un pourcentage de 55 % de gagné ! Les autres candidats sont venus loin derrière : Jean Lucien Busa, le candidat désigné du MLC est sorti avec 28 voix tandis que le controversé indépendant Bolenge en a eu pour son compte avec moins de 10 voix, puis le plus malheureux, le Prof. et sénateur Bongono Ikoli, qui n’a eu aucune voix.
La cause était entendue. Le scrutin était si démocratique qu’en fait l’indication par la Cei d’un délai de recours - du 17 au 23 courant - offert aux candidats qui contesteraient le vote, est apparue une formalité de simple convenance. On ne s’attend pas une surprise à la proclamation du résultat définitif du scrutin le 24 courant. Tout le monde est reparti sur ces entrefaites, tandis que la ville de Mbandaka explosait, elle, d’exubérance pour la magistrale victoire, répandue comme une traînée de poudre à travers tous les quartiers d’Ekanga Ngenge, de son émule triomphant, l’ex-vice-gouverneur et gouverneur intérimaire désormais gouverneur full Jean Claude Baende. La victoire a été fêtée jusque tard dans la nuit du vendredi à samedi.
La vedette et vainqueur du jour a évidemment accueilli son succès dans une joie non exempte de la sage réserve qu’on lui reconnaît. Dans une première déclaration saluant cette victoire, le gouverneur élu a adressé des sympathiques mots de remerciements à ses électeurs artisans de son succès, tout en présentant des excuses à certaines personnes que, selon lui, il aurait froissées par inadvertance durant la chaude bataille de la plus âpre conquête du pouvoir à la tête de la province de l’Equateur.
Les adresses à ce genre de circonstances étant généralement noyées d’euphories et d’explosion de passion, c’est tout de même sans emportement outré que le gouverneur élu exprimera sa pleine conscience des responsabilités qu’il va lui revenir d’assumer désormais pleinement à la tête de l’Equateur dont il connaît déjà les problèmes spécifiques.
Le gouverneur Baende proclamera ainsi son engagement à assumer ses fonctions avec responsabilité. Son discours s’est révélé une invitation à ses administrés à tourner la page du passé et à fixer le regard vers un avenir à construire de commun accord avec tout le monde, afin de rattraper un retard évident pris par la province de l’Equateur dans son développement.
Dans le contexte de cet engagement, Baende réaffirmera se poser en rassembleur de toutes les énergies de la province. De sorte que, même s’agissant de la formation de l’équipe de son gouvernement provincial, il a promis de tenir et prendre en compte toutes les forces politiques disposées à collaborer positivement pour l’essor de l’Equateur. Pour sûr, se il ne cherchera à négliger personne, et se disposera à s’entourer de différents courants qui représentent les aspirations de toute la population de l’Equateur.
Notoire force tranquille bienvenue pour l’Equateur
Comment ce jeune leader pouvait-il séduire autrement des administrés qui ne vont plus se recruter dans le seul espace lui acquis entièrement de Mbandaka où il bénéficie d’un aura indéniable notamment auprès d’une jeunesse avide de changement et qui a toujours été prête à ses côtés pour révoquer un passé dont il n’a plus jamais voulu tirer de fierté, tellement la province y avait été distraite. C’est d’ailleurs ce mot de distraction que Baende proclame toujours de vouloir exorciser pour replacer sur l’orbite de la reconstruction sa province de l’Equateur aux immenses potentialités non entièrement explorées et qu’il urge maintenant de faire profiter à tous ses fils et filles.
Voilà dévoilées les prémisses d’une action prometteuse du jeune gouverneur dont l’ascension ne manque pas de susciter l’admiration. Surtout dans l’exploit qu’il a réalisé de conjurer et battre les forces d’une formation de la trempe du MLC donné généralement favorite dans l’espace équatorien. Baende s’est révélé une force tranquille progressant avec assurance grâce à ses assises sur la jeunesse.
Si les admirateurs du succès de Baende émergés aussitôt après l’annonce de sa victoire ne peuvent pas encore magnifier ces mérites sur le chaud de l’événement de son raz-de-marée électoral, ils n’ont par contre pas pu contenir même indirectement leur reconnaissance de l’exploit réalisé. Il y a, par exemple et en premier lieu, un transfuge quelque peu spécial rejeté du MLC en la personne du député Yves Kisombe qui laissera entendre que l’élection de Baende a tellement signé la débâcle de son ancien parti que cela exigé de cette formation un sursaut de regards profonds entre ses principaux ténors pour lui éviter de sombrer totalement.
Même son de cloche entendu d’un ténor encore branché et non des moindres parmi les principaux animateurs au sein du parti, en l’occurrence M. Thomas Luhaka. Celui-ci ne trouvant de prétexte de justification de la débâcle essuyée que l’évocation d’un achat des consciences des députés provinciaux sans d’ailleurs accuser clairement la force qui aurait orchestré pareil détournement d’électeurs, a trouvé l’opportunité de rappeler à ses partisans que l’heure était grave pour le parti qui doit se ressourcer s’il entend encore subsister. Peut-on reconnaître autrement que Baende a véritablement cassé la machine MLC à l’Equateur ?
Pas de droit à l’erreur pour le tandem Baende-Mokako !
Il faut en venir à une troisième réaction, suffisamment édifiante, d’un vétéran positionné lui dans le camp l’Alliance de la Majorité présidentielle (AMP), certes, et qui a pertinemment bien situé la nouvelle donne Baende. Il s’agit du Secrétaire général adjoint de l’AMP, M. Koyagialo, qui a presque crié sa joie pour l’élection à l’Equateur d’un gouverneur, dira-t-il, « rassembleur » et qui va permettre à cette province de s’engager résolument sous un jour nouveau sur le chemin de son développement. Le message vaut un appel signifiant l’espoir que le camp de la majorité place au nouveau chef plénipotentiaire de l’administration de la province de l’Equateur.
Au regard de tant d’invocations émises dans plusieurs horizons politiques juste après l’élection, on ne peut que percevoir un pan de l’immense tâche qui attend maintenant Baende. L’homme a su braver le coriace parti MLC jusqu’à demeurer ferme devant la grande intrigue de sa mise sous contrôle financier ourdie au Sénat selon les députés provinciaux qui la dénonçaient ainsi. D’aucuns ne manqueront pas de constater que le président de l’Institution Sénat y a finalement perdu ses plumes puisque Baende a remporté le plébiscite de la représentation provinciale habilitée à le sanctionner.
Mais Baende qui ne doit pas s’attarder à la polémique ne doit pas non plus perdre son temps dans ces autres distractions, parce que le mandat qu’il lui reste d’exercer est limité, puisque à l’horizon pointent déjà les signaux de veille du rendez-vous des prochaines élections générales de 2011. Ainsi il n’y a pas de place ni de droit à l’erreur pour le nouveau gouverneur élu de l’Equateur Jean Claude Baende Etafe Eliko et son adjoint vice-gouverneur Vincent Mokako.
Daniel Nzuzi/MMC
http://www.digitalcongo.net/article/62504
Kinshasa, 14/11/2009 / Politique
Fini le long suspens sur l’élection du gouverneur de la province de l’Equateur : les députés provinciaux ont posé vendredi leur dévolu sur le candidat Jean Claude Baende plébiscité d’une soixantaine de voix sur les 108 votants de l’Assemblée locale au complet
L’événement de l’actualité nationale ce week-end demeure à travers tout le pays la RDC l’élection passionnément attendue vendredi du nouveau gouverneur de la province de l’Equateur. Les échos en provenance de Mbandaka signalent que cette ville a observé vendredi un arrêt de son train-train de vie pour suivre l’historique scrutin au second degré par lequel les 108 députés provinciaux de l’Equateur au complet pour une fois à cette rare occasion ont procédé à la désignation du nouveau chef de l’administration successeur du gouverneur José Makila démis il y a dix mois, le 24 janvier 2009.
Tous les yeux étaient donc braqués vers le siège de l’Assemblée provinciale dans les parages du parquet et du building administratif de Mbandaka. Le président de la Commission électorale indépendante, l’Abbé Apollinaire Malu Malu, en personne avait fait le déplacement de Mbandaka pour organiser cette élection. Malgré la tension et la transe qui ont entouré les préparatifs et la campagne électorale, le scrutin s’est déroulé sans incident de violence. C’est plutôt dans un climat de remarquable apaisement des esprits que tous les 108 députés provinciaux ont procédé démocratiquement à l’élection des dirigeants de l’organe exécutif de la province.
Exemplaire vote démocratique déjouant les pronostics des folâtres fées !
Une même sérénité avait envahi la salle à la proclamation du résultat du scrutin. Le tandem Jean Claude Baende et Vincent Mokako sont sortis vainqueurs du vote remporté avec une large majorité de 60 voix sur 108, soit un pourcentage de 55 % de gagné ! Les autres candidats sont venus loin derrière : Jean Lucien Busa, le candidat désigné du MLC est sorti avec 28 voix tandis que le controversé indépendant Bolenge en a eu pour son compte avec moins de 10 voix, puis le plus malheureux, le Prof. et sénateur Bongono Ikoli, qui n’a eu aucune voix.
La cause était entendue. Le scrutin était si démocratique qu’en fait l’indication par la Cei d’un délai de recours - du 17 au 23 courant - offert aux candidats qui contesteraient le vote, est apparue une formalité de simple convenance. On ne s’attend pas une surprise à la proclamation du résultat définitif du scrutin le 24 courant. Tout le monde est reparti sur ces entrefaites, tandis que la ville de Mbandaka explosait, elle, d’exubérance pour la magistrale victoire, répandue comme une traînée de poudre à travers tous les quartiers d’Ekanga Ngenge, de son émule triomphant, l’ex-vice-gouverneur et gouverneur intérimaire désormais gouverneur full Jean Claude Baende. La victoire a été fêtée jusque tard dans la nuit du vendredi à samedi.
La vedette et vainqueur du jour a évidemment accueilli son succès dans une joie non exempte de la sage réserve qu’on lui reconnaît. Dans une première déclaration saluant cette victoire, le gouverneur élu a adressé des sympathiques mots de remerciements à ses électeurs artisans de son succès, tout en présentant des excuses à certaines personnes que, selon lui, il aurait froissées par inadvertance durant la chaude bataille de la plus âpre conquête du pouvoir à la tête de la province de l’Equateur.
Les adresses à ce genre de circonstances étant généralement noyées d’euphories et d’explosion de passion, c’est tout de même sans emportement outré que le gouverneur élu exprimera sa pleine conscience des responsabilités qu’il va lui revenir d’assumer désormais pleinement à la tête de l’Equateur dont il connaît déjà les problèmes spécifiques.
Le gouverneur Baende proclamera ainsi son engagement à assumer ses fonctions avec responsabilité. Son discours s’est révélé une invitation à ses administrés à tourner la page du passé et à fixer le regard vers un avenir à construire de commun accord avec tout le monde, afin de rattraper un retard évident pris par la province de l’Equateur dans son développement.
Dans le contexte de cet engagement, Baende réaffirmera se poser en rassembleur de toutes les énergies de la province. De sorte que, même s’agissant de la formation de l’équipe de son gouvernement provincial, il a promis de tenir et prendre en compte toutes les forces politiques disposées à collaborer positivement pour l’essor de l’Equateur. Pour sûr, se il ne cherchera à négliger personne, et se disposera à s’entourer de différents courants qui représentent les aspirations de toute la population de l’Equateur.
Notoire force tranquille bienvenue pour l’Equateur
Comment ce jeune leader pouvait-il séduire autrement des administrés qui ne vont plus se recruter dans le seul espace lui acquis entièrement de Mbandaka où il bénéficie d’un aura indéniable notamment auprès d’une jeunesse avide de changement et qui a toujours été prête à ses côtés pour révoquer un passé dont il n’a plus jamais voulu tirer de fierté, tellement la province y avait été distraite. C’est d’ailleurs ce mot de distraction que Baende proclame toujours de vouloir exorciser pour replacer sur l’orbite de la reconstruction sa province de l’Equateur aux immenses potentialités non entièrement explorées et qu’il urge maintenant de faire profiter à tous ses fils et filles.
Voilà dévoilées les prémisses d’une action prometteuse du jeune gouverneur dont l’ascension ne manque pas de susciter l’admiration. Surtout dans l’exploit qu’il a réalisé de conjurer et battre les forces d’une formation de la trempe du MLC donné généralement favorite dans l’espace équatorien. Baende s’est révélé une force tranquille progressant avec assurance grâce à ses assises sur la jeunesse.
Si les admirateurs du succès de Baende émergés aussitôt après l’annonce de sa victoire ne peuvent pas encore magnifier ces mérites sur le chaud de l’événement de son raz-de-marée électoral, ils n’ont par contre pas pu contenir même indirectement leur reconnaissance de l’exploit réalisé. Il y a, par exemple et en premier lieu, un transfuge quelque peu spécial rejeté du MLC en la personne du député Yves Kisombe qui laissera entendre que l’élection de Baende a tellement signé la débâcle de son ancien parti que cela exigé de cette formation un sursaut de regards profonds entre ses principaux ténors pour lui éviter de sombrer totalement.
Même son de cloche entendu d’un ténor encore branché et non des moindres parmi les principaux animateurs au sein du parti, en l’occurrence M. Thomas Luhaka. Celui-ci ne trouvant de prétexte de justification de la débâcle essuyée que l’évocation d’un achat des consciences des députés provinciaux sans d’ailleurs accuser clairement la force qui aurait orchestré pareil détournement d’électeurs, a trouvé l’opportunité de rappeler à ses partisans que l’heure était grave pour le parti qui doit se ressourcer s’il entend encore subsister. Peut-on reconnaître autrement que Baende a véritablement cassé la machine MLC à l’Equateur ?
Pas de droit à l’erreur pour le tandem Baende-Mokako !
Il faut en venir à une troisième réaction, suffisamment édifiante, d’un vétéran positionné lui dans le camp l’Alliance de la Majorité présidentielle (AMP), certes, et qui a pertinemment bien situé la nouvelle donne Baende. Il s’agit du Secrétaire général adjoint de l’AMP, M. Koyagialo, qui a presque crié sa joie pour l’élection à l’Equateur d’un gouverneur, dira-t-il, « rassembleur » et qui va permettre à cette province de s’engager résolument sous un jour nouveau sur le chemin de son développement. Le message vaut un appel signifiant l’espoir que le camp de la majorité place au nouveau chef plénipotentiaire de l’administration de la province de l’Equateur.
Au regard de tant d’invocations émises dans plusieurs horizons politiques juste après l’élection, on ne peut que percevoir un pan de l’immense tâche qui attend maintenant Baende. L’homme a su braver le coriace parti MLC jusqu’à demeurer ferme devant la grande intrigue de sa mise sous contrôle financier ourdie au Sénat selon les députés provinciaux qui la dénonçaient ainsi. D’aucuns ne manqueront pas de constater que le président de l’Institution Sénat y a finalement perdu ses plumes puisque Baende a remporté le plébiscite de la représentation provinciale habilitée à le sanctionner.
Mais Baende qui ne doit pas s’attarder à la polémique ne doit pas non plus perdre son temps dans ces autres distractions, parce que le mandat qu’il lui reste d’exercer est limité, puisque à l’horizon pointent déjà les signaux de veille du rendez-vous des prochaines élections générales de 2011. Ainsi il n’y a pas de place ni de droit à l’erreur pour le nouveau gouverneur élu de l’Equateur Jean Claude Baende Etafe Eliko et son adjoint vice-gouverneur Vincent Mokako.
Daniel Nzuzi/MMC
http://www.digitalcongo.net/article/62504
Dernière édition par lino le 29/11/2009, 5:29 pm, édité 1 fois
lino
Re: ELECTION DU GOUVERNEUR DE L' EQUATEUR: LE COMPTE A REBOURS
Lundi, le 16 Novembre 2009 |
RAPPORT EXCLUSIF DE LA COMMISSION LUNDA BULULU Baende a détourné, le Sénat le confirme Dans le dossier de détournement des ressources allouées par le gouvernement central à l’Equateur, la chambre haute du Parlement a établi la responsabilité de l’actuel gouv’ après avoir été édifiée par la Cour des comptes, l’Inspection générale des Finances ainsi que par certains témoins ayant brandi des preuves irréfutables |
http://congodiaspora.forumdediscussions.com/actualite-vie-et-societe-f1/le-nouveau-gouverneur-de-lequateur-a-detourne-le-senat-le-confirme-tolerance-zero-t2342.htm
lino
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