QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
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QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Il y a quelque temps,on avait eu une information,selon la quelle,deux ethnies de l'Equateur s'affrontaient autour de la localité de Dongo.
Cette situation avait conduit à la fuite des habitants des alentours vers la republique du Congo-Brazzaville.
Le gouvernement de Kinshasa avait annoncé l'envoi des forces militaires pour retablir la situation sur place.
Voilà qu'un mouvement insurectionnel vient de publier un communiqué,pour annoncer qu'ils avaient repoussé l'attaque des militaires des FARDC qu'ils assimilent à des élements de l'armée Rwandaise.
Comme souvent dans pareil circonstance,la verité tarde toujours à éclore au grand jour,car chaque coté cherche à tirer la meilleure couverture mediatique à sa cause.
Cela ne rappel t-il pas un certain jour du mois d'octobre 1996,où on avait vu des images des gens en tenue civile,avec arme en bandouillère,tirant dans tous les sens dans les rues de Goma.
La suite,nous la connaissons aujourd'hui,avec sa cohorte de malheur sur le bien etre du peuple Congolais,meme si avant cette date,la situation sociale était déjà degradé mais au moins sur le plan sécutitaire,le calme regnait encore.
Qui sont alors ces combattants,qui veulent à leur tour renverser le pouvoir à Kin
Pour l'instant,l'oiel du patriote,si prompe à distiller la moindre information en defaveur du regime de Kinshasa,n'en dit mot,alors que ce week end avait eu lieu,à Paris,une reunion importante de la direction de l'APARECO.
Attendons la suite,si suite il y a.
Cette situation avait conduit à la fuite des habitants des alentours vers la republique du Congo-Brazzaville.
Le gouvernement de Kinshasa avait annoncé l'envoi des forces militaires pour retablir la situation sur place.
Voilà qu'un mouvement insurectionnel vient de publier un communiqué,pour annoncer qu'ils avaient repoussé l'attaque des militaires des FARDC qu'ils assimilent à des élements de l'armée Rwandaise.
Comme souvent dans pareil circonstance,la verité tarde toujours à éclore au grand jour,car chaque coté cherche à tirer la meilleure couverture mediatique à sa cause.
Cela ne rappel t-il pas un certain jour du mois d'octobre 1996,où on avait vu des images des gens en tenue civile,avec arme en bandouillère,tirant dans tous les sens dans les rues de Goma.
La suite,nous la connaissons aujourd'hui,avec sa cohorte de malheur sur le bien etre du peuple Congolais,meme si avant cette date,la situation sociale était déjà degradé mais au moins sur le plan sécutitaire,le calme regnait encore.
Qui sont alors ces combattants,qui veulent à leur tour renverser le pouvoir à Kin
Pour l'instant,l'oiel du patriote,si prompe à distiller la moindre information en defaveur du regime de Kinshasa,n'en dit mot,alors que ce week end avait eu lieu,à Paris,une reunion importante de la direction de l'APARECO.
Attendons la suite,si suite il y a.
Dernière édition par Tonton Ricos le 8/12/2009, 3:00 pm, édité 1 fois
Tonton Ricos
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Tout est redevenu normal. Les ministres de l´intérieur et des affaires sociales étaient sur place la semaine dernière pour réconforter les victimes de ces affrontements et sont aussi allés au Congo-Brazzaville pour apporter l´aide nécessaire à nos compatriotes qui s´y étaient refugiés.l y a quelque temps,on avait eu une information,selon la
quelle,deux ethnies de l'Equateur s'affrontaient autour de la localité
de Dongo.
Cette situation avait conduit à la fuite des habitants des alentours vers la republique du Congo-Brazzaville.
Le gouvernement de Kinshasa avait annoncé l'envoi des forces militaires pour retablir la situation sur place
Arafat
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
http://c-retro-actuel.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1326:communique-des-patriotes-resistants-de-dongo&catid=1:latest-news&Itemid=65
Communiqué des patriotes résistants de DONGO
La déroute des forces d’occupation se confirme et s’amplifie.
En dépit des élucubrations des autorités de Kinshasa, les forces combattantes des patriotes résistants de Dongo progressent régulièrement sur le terrain. Les localités de Saba-saba et de Bokonzi entre les mains des Forces patriotiques depuis ce mercredi 18 novembre.
Après la prise de la localité de Saba-Saba et de la Mission catholique de Bokonzi, les forces combattantes patriotiques ont conquis ce vendredi 20 novembre, après deux heures d’affrontement, la localité de Makengo.
De là, elles ont progressé en direction de Bomboma qu’elles ont occupé sans grande résistance. Après Bomboma, les forces combattantes s’apprêtent à investir Mazata, cette bourgade stratégique située à un carrefour dont le premier axe mène vers la mission catholique Bangabola, une grosse installation de l’église catholique romaine, ensuite vers Budjala centre et enfin vers la ville de Gemena, tandis que le second axe mène vers le centre de Bominenge, et les localités de Bogba, Guga, Ngele et Kungu. Toutes ces localités connaissent déjà une forte mobilisation spontanée des jeunes patriotes congolais qui rejoignent massivement notre combat et attendent impatiemment l’arrivée de nos troupes pour intégrer nos rangs. Ce qui ne permet pas à l’ennemi de nous résister. Le poste navale de Buburu situé à environ 50 km de Mbandaka vient de tomber ce samedi matin: toutes les unités des FARDC ont fui en République du Congo/Brazzaville...
taty
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/11/22/rdc-des-insurges-seraient-a-50-km-de-mbandaka.html
tatilôtétatoux.
dimanche, 22 novembre 2009
RDC : Des insurgés seraient à 50 km de Mbandaka
[b]Les violences interethniques qui secouent la province de l'Equateur s'amplifient. Cette province du Nord-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre d'affrontements entre communautés Lobala et Boba. Des insurgés Enyele auraient pris le contrôle de la ville de Buburu, vidée de sa population. Un communiqué de "Patriotes Résitants de Dongo" affirment avoir fait tomber Buburu, à 50 km de Mbandaka, la capitale provinciale...
tatilôtétatoux.
taty
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Et pourtant http://www.reliefweb.int/rw/rwb.nsf/db900sid/VDUX-7XUN3B?OpenDocument
Arafat
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Arafat, le lien que tu viens de poster l'info date du 16 Novembre. Les deux liens que j'ai mis sont du vendredi et d'hier (récus respectivement hier et aujourd'hui).
tatilôtétatoux.
tatilôtétatoux.
ARAFAT a écrit:Et pourtant http://www.reliefweb.int/rw/rwb.nsf/db900sid/VDUX-7XUN3B?OpenDocument
taty
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
OK Taty, ce qui me trouble c´est le contraste entre tous ces communiqués, je serai à l´affût ce soir aux infos dès que j´aurai une nouvelle, je ne manquerai pas de l´annoncer ici.
Arafat
N PEU
Cher taty, je crois que la phobie de Kabila ne doit pas nous pousser a perdre toute lucidite.
Tout le monde sait qu'il ya eu un affrontement interethnique a l'equateur(comme il ya parfois tres souvent partout au congo) on sait le motif et on sait ou ca deroule... et il ya meme des observateurs neutres capables pour nous dire qui fait quoi... alors pourquoi perdre le temps a lire de pseudo commniquse des neo-mobutistes qui par nostalgie, qui par par endurcissement du condition de vie en europe(surtout en belgique, a Matonge et un peu moins en france et en UK)..passent distiller rumeurs sur le net?
C'est quoi cette hisstoire sans que ni tete sur la geurre entre les "pseudo-restistants" et les forces d'accupation rwandais? Tous ceux qui manipulent Kabila: Katumba Mwake, Boshab, le pseudo general Numbi, Samba Kaputo, Denis Kalume, Bongeli, Lukondoect... sont ils des rwandais?
Tout congolais lucide(comme la majorite d'entre nous) n'a pas besoin de lire congoindependant et les annonces de Ngbanda pour savoir que la place de Kabila la presidence de la republique ni dans une aucune haute institution de notre pays.
Ce qui m'agace aussi dans une partie de la diaspora c'est aussi ca: la volonte d'emplifier n'importe quel rumeur pourvu que ca soit contre Kabila
Oui il est possible de combattre le regime en place d'une maniere
simple ,efficace et honnete sans recourrir aux mensonges grossiers, aux
intoxications et autre alarmismes ect....
La maniere tres efficace de combattre un ennemi outre a ne pas se sous estimer et se surestimer c'est aussi la capacite de ne pas le sous-estimer ni le surrestimer l'ennemi....ne pas ignorer tant ses faiblesses que ses cotes forts.
Moi refuse de faire le choix entre Neo-mobutistes Vs pseudo liberateurs afdl-cpp-pprd-amp...je crois que congo merite beacoup plus que ca.
Tout le monde sait qu'il ya eu un affrontement interethnique a l'equateur(comme il ya parfois tres souvent partout au congo) on sait le motif et on sait ou ca deroule... et il ya meme des observateurs neutres capables pour nous dire qui fait quoi... alors pourquoi perdre le temps a lire de pseudo commniquse des neo-mobutistes qui par nostalgie, qui par par endurcissement du condition de vie en europe(surtout en belgique, a Matonge et un peu moins en france et en UK)..passent distiller rumeurs sur le net?
C'est quoi cette hisstoire sans que ni tete sur la geurre entre les "pseudo-restistants" et les forces d'accupation rwandais? Tous ceux qui manipulent Kabila: Katumba Mwake, Boshab, le pseudo general Numbi, Samba Kaputo, Denis Kalume, Bongeli, Lukondoect... sont ils des rwandais?
Tout congolais lucide(comme la majorite d'entre nous) n'a pas besoin de lire congoindependant et les annonces de Ngbanda pour savoir que la place de Kabila la presidence de la republique ni dans une aucune haute institution de notre pays.
Ce qui m'agace aussi dans une partie de la diaspora c'est aussi ca: la volonte d'emplifier n'importe quel rumeur pourvu que ca soit contre Kabila
Oui il est possible de combattre le regime en place d'une maniere
simple ,efficace et honnete sans recourrir aux mensonges grossiers, aux
intoxications et autre alarmismes ect....
La maniere tres efficace de combattre un ennemi outre a ne pas se sous estimer et se surestimer c'est aussi la capacite de ne pas le sous-estimer ni le surrestimer l'ennemi....ne pas ignorer tant ses faiblesses que ses cotes forts.
Moi refuse de faire le choix entre Neo-mobutistes Vs pseudo liberateurs afdl-cpp-pprd-amp...je crois que congo merite beacoup plus que ca.
'
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
., si c'était une information de l'APARECO, je n'allais même pas afficher ca ici. Ce sont deux articles que j'ai recus hier et aujourd'hui dans ma boîte email et j'ai visité les deux sites pour les lire. Et enfin, en voyant le sujet de Tonton Ricos et le message d'Arafat, j'ai à mon tour posté les deux liens pour que nous puissons nous éclairer tous.
[mode conseil activé] Arrête un peu avec ta manie de GUELER dès que tu lis les gens s'en prendre à Kanambe et flot d'alcool. Tout le monde est lucide ici. La prochaine fois, je ferai rapport à PAPA WA ROMA. [mode conseil desactivé]
Attendons Arafat qui pourra dès ce soir nous donner d'autres infos.
tatilôtétatoux.
[mode conseil activé] Arrête un peu avec ta manie de GUELER dès que tu lis les gens s'en prendre à Kanambe et flot d'alcool. Tout le monde est lucide ici. La prochaine fois, je ferai rapport à PAPA WA ROMA. [mode conseil desactivé]
Attendons Arafat qui pourra dès ce soir nous donner d'autres infos.
tatilôtétatoux.
' a écrit:Cher taty, je crois que la phobie de Kabila ne doit pas nous pousser a perdre toute lucidite.
Tout le monde sait qu'il ya eu un affrontement interethnique a l'equateur(comme il ya parfois tres souvent partout au congo) on sait le motif et on sait ou ca deroule... et il ya meme des observateurs neutres capables pour nous dire qui fait quoi... alors pourquoi perdre le temps a lire de pseudo commniquse des neo-mobutistes qui par nostalgie, qui par par endurcissement du condition de vie en europe(surtout en belgique, a Matonge et un peu moins en france et en UK)..passent distiller rumeurs sur le net?
C'est quoi cette hisstoire sans que ni tete sur la geurre entre les "pseudo-restistants" et les forces d'accupation rwandais? Tous ceux qui manipulent Kabila: Katumba Mwake, Boshab, le pseudo general Numbi, Samba Kaputo, Denis Kalume, Bongeli, Lukondoect... sont ils des rwandais?
Tout congolais lucide(comme la majorite d'entre nous) n'a pas besoin de lire congoindependant et les annonces de Ngbanda pour savoir que la place de Kabila la presidence de la republique ni dans une aucune haute institution de notre pays.
Ce qui m'agace aussi dans une partie de la diaspora c'est aussi ca: la volonte d'emplifier n'importe quel rumeur pourvu que ca soit contre Kabila
Oui il est possible de combattre le regime en place d'une maniere
simple ,efficace et honnete sans recourrir aux mensonges grossiers, aux
intoxications et autre alarmismes ect....
La maniere tres efficace de combattre un ennemi outre a ne pas se sous estimer et se surestimer c'est aussi la capacite de ne pas le sous-estimer ni le surrestimer l'ennemi....ne pas ignorer tant ses faiblesses que ses cotes forts.
Moi refuse de faire le choix entre Neo-mobutistes Vs pseudo liberateurs afdl-cpp-pprd-amp...je crois que congo merite beacoup plus que ca.
taty
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Taty, moi ne guele personne et je crois pas profondement que tous les membres de ce forum sont tres lucides et j'ai appris tant de choses de la part de tout le monde ici.
Si vous saviez comment je considere Kabila sans doute vous n'auriez pas dit ce que vous avez pu dire.
Sinon saluez moi Vieux Frederic...dites-lui que quand j'aurais le temps je veux descendre la bas...j'aurais besoin de ses conseils qui m'ont toujours ete tres precieux.
Si vous saviez comment je considere Kabila sans doute vous n'auriez pas dit ce que vous avez pu dire.
Sinon saluez moi Vieux Frederic...dites-lui que quand j'aurais le temps je veux descendre la bas...j'aurais besoin de ses conseils qui m'ont toujours ete tres precieux.
'
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Dans le communiqué de ce mouvement politico-militaire,ils n'ont fait mention nul part d'un lien quelconque avec l'APARECO,tout comme je me suis posé la question du pourquoi du silence de l'oeil du patriote.
Donc je ne vois pas pourquoi on doit directement attribuer ce communiqué à l'APARECO.
Comme l'AFDL avait dans son temps lancé un mouvement insurectionnel contre le regime de l'époque,je ne vois pas pourquoi d'autres n'en feraient pas autant,au jour d'aujourd'hui.
Donc je ne vois pas pourquoi on doit directement attribuer ce communiqué à l'APARECO.
Comme l'AFDL avait dans son temps lancé un mouvement insurectionnel contre le regime de l'époque,je ne vois pas pourquoi d'autres n'en feraient pas autant,au jour d'aujourd'hui.
Tonton Ricos
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
=> Une info du 20 Novembre qui vient de me parvenir (en anglais) :
http://www.irinnews.org/Report.aspx?ReportId=87136
DRC-CONGO: New wave of refugees flees fresh fighting
tatilôtétatoux.
http://www.irinnews.org/Report.aspx?ReportId=87136
DRC-CONGO: New wave of refugees flees fresh fighting
BRAZZAVILLE, 20 November 2009 (IRIN) - Renewed clashes in northwestern Democratic Republic of Congo (DRC) have led to a further wave of refugees, leaving corpse-littered villages in the affected area deserted, say humanitarian officials.
About 100 people are thought to have died in clashes over fishing rights in DRC’s South Ubangi district, which lies in Equateur province. Others are believed to have drowned while crossing the Ubangi river, which separates the two Congos.
"Today we have 30,600 displaced persons. We have had a massive influx since yesterday [19 November] because of a resumption in fighting," Rufin Mafouta, head of the NGO Médecins d’Afrique in Impfondo, the main town in the Republic of Congo’s (ROC) northern Likouala department, told IRIN.
Likouala is located about 800km north of the capital, Brazzaville...
tatilôtétatoux.
taty
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Tonton Ricos a écrit:Dans le communiqué de ce mouvement politico-militaire,ils n'ont fait mention nul part d'un lien quelconque avec l'APARECO,tout comme je me suis posé la question du pourquoi du silence de l'oeil du patriote.
Donc je ne vois pas pourquoi on doit directement attribuer ce communiqué à l'APARECO.
Comme l'AFDL avait dans son temps lancé un mouvement insurectionnel contre le regime de l'époque,je ne vois pas pourquoi d'autres n'en feraient pas autant,au jour d'aujourd'hui.
TR, au contraire sans que j'y cherche une raison pourquoi il le fait, il faut dire que depuis 2 semaines
ou plus, l'Oeil du Patriote donne régulièrement "ses" nouvelles sur cette affaire Dongo
notamment à travers des prétendus Communiqués d'un front de résistance installé sur place dont
un représentant devrait d'ailleurs s'exprimer sur Radio Bendele qui me semble proche de l'Apareco !
Je me suis d'ailleurs fait l'écho des nouvelles de Dongo à travers l'autre sujet ci-dessous !
Le vrai problème, c'est vrai, est de se demander ce qui s'y passe réellement ???
Comment un simple différend communautaire prend-il de telles proportions : environ ou plus de
30.000 déplacés vers le Congo Brazza, la région desertée, de nombreuses forces de l'ordre dépêchées
sur place et une telle préoccupation de Léo, lui si peu prompt à agir si loin...???
Pourquoi un camp censé s'opposer à l'autre s'attaquerait-il aux forces de l'ordre comme on le
dit ici là ?
Sinon qu'on prétende, comme je le lis ci-dessus, que la situation est en main, qu'il ne s'agirait que
d'une poignée d'insoumis qu'on a vite mâtés, c'est vite faire fi de l'ampleur du problème que la presse
nationale (à lire par exemple sur Radio Okapi) et internationale a couvert ne fut-ce à partir des Ong
qui agissent sur place ou en face où ont afflué les déplacés !!!
D'ailleurs ne serait-il question que d'un banal conflit intercommunautaire qui a mal tourné, débordé
au point de paralyser la vie des populations qui ne demandaient que la paix, qu'il faudra en examiner
les causes et les moyens qu'on y a mis pour résoudre le problème... Ainsi donc s'il se confirme que
des batailons entiers de soldats venus de loin y ont été dépêchés pour regler un trouble d'ordre public
somme toute banal comme il en arrive partout, quand bien même il y aurait quelques voyous armés,
on peut se demander si ce n'est pas jetter de l'huile sur le feu dans une région dont on voudrait volontiers
mâter la fronde politique plutôt que par simple souci d'ordre public ? A l'occasion comme l'analyse
JM Mabiti : http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5132 ; on posera une fois de plus
la question des moyens disprorportionnés dans tous les cas inadaptés d'un Etat moderne en fait impuissant
ou dévoyé qui fait fi des pratiques traditionnelles séculaires qui ont toujours réglé à moindres frais
de tels conflits dans nos contrées, depuis que ces Enyele vivaient là avec leurs voisins !!!
"Indiscipline totale; Est-ce le debut de la fin de MLC
comme l´opposant principal?"
° https://congodiaspora.forumdediscussions.com/actualite-vie-et-societe-f1/indiscipline-totale-est-ce-le-debut-de-la-fin-de-mlc-comme-lopposant-principal-t2270-15.htm
° http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=88709&id_edition=4832ndonzwau a écrit:
J'avoue que Dongo étant d'abord pour moi un conflit banalement communautaire, je ne comprends
pas bien et cette fixation policière et cette demande de légitime défense...
Qu'en est-il exactement ???
COMMUNIQUE DES PATRIOTES RESISTANTS DE DONGO
Les combats ont repris à Dongo. Les forces d’occupation sont
en déroute et une importante quantité d’armes a été saisie par
l’armée des patriotes-résistants.
° http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12586683451362.pdf
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20091119094357/-ONU-affrontements-deplaces-OCHA-Le-conflit-inter-ethnique-de-la-region-de-Dongo-a-fait-au-moins-100-morts-d-apres-l-Onu.html
Compatriotiquement!
° http://www.rfi.fr/contenu/20091110-refugies-venus-rdc-situation-difficile
° http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12575511511061.pdf
° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=488260
° http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12573785211913.pdf
° http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/08/01011-20091108FILWWW00033-rd-congo-violences-interethniques.php
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=25417&da=&hi=0&of=6&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
° http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12579132401633.pdf
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=25461&da=&hi=0&of=3&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
° http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12581590512253.pdf
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5132
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5136
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5128
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=25552&da=&hi=0&of=5&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=25565&da=&hi=0&of=3&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
° http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12588118192597.pdf
Compatriotiquement!
PS
"Situation humanitaire à Dongo :
la Monuc dépêche une mission d'évaluation
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=25584&da=&hi=0&of=0&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
La Monuc a effectué, lundi, une mission de reconnaissance dans la région en vue d'évaluer la situation sur terrain. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole militaire de la Monuc, Jean Paul Dietrich. Le commandant de la brigade Ouest de la Monuc est parti, à bord d’un hélicoptère, dans cette localité de l’Equateur, qui a été le théâtre de violeents affrontements. Sa mission consiste à « évaluer la possibilité de faire des vols réguliers ou d’envisager des patrouilles sur le fleuve et pour se faire une idée de la situation sécuritaire sur place», a déclaré le lieutenant colonel Dietrich. Le petit contingent (une vingtaine des casques bleus) déployé sur place va y rester jusqu’à l’envoi de la prochaine mission, a-t-il rassuré à radiookapi.net"
ndonzwau
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Q l'Apareco y soit impliquer de pres ou de loin, une chose que moi je ne comprends pas c l'incapacite de la population qui est majoritaire a imposer sa volonte sur une petite caste des dirigeants en Afrique.
Qui nous dit q'en realite cette histoire n'etait qu'une histoire d'ethnie et pas coe en 1996 ou tt a commencer avec les Banyamulenge?
Si c'est une rebellion, on peut s'attendre a des reactions diverses, ceux de l'opposition institutionnelle, ceux qui sont dehors et qui attendent 2011...
Qui nous dit q'en realite cette histoire n'etait qu'une histoire d'ethnie et pas coe en 1996 ou tt a commencer avec les Banyamulenge?
Si c'est une rebellion, on peut s'attendre a des reactions diverses, ceux de l'opposition institutionnelle, ceux qui sont dehors et qui attendent 2011...
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I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
"Province de l’Equateur :
Dongo : Kinshasa promet des bosses
et des plaies aux «patriotes-résistants»
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5155
Dans le compte-rendu de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 20 novembre présidé par le Premier ministre Adolphe Muzito, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a annoncé l’envoi des renforts des éléments de la police à Dongo. Mission : «mettre les criminels définitivement hors d’état de nuire.» Va-t-on assister à un nouveau bain de sang à l’image des opérations dites de «rétablissement de l’autorité de l’Etat» menées en janvier 2007 et février 2008, dans la province du Bas-Congo, à l’encontre des adeptes du Bundu dia Kongo ayant laissé sur le carreau un total de 300 morts? La rédaction de Congoindependant a pu, dimanche 22 novembre, joindre au téléphone, le porte-parole des «patriotes-résistants» de Dongo. Idéologiquement structuré, parlant un français parfait, Ambroise Lobala Mokobe, accuse les policiers venus «libérer» Dongo d’avoir tiré sur tout ce qui bouge en lieu et place du dialogue préconisé par certaines autorités civiles et policières. Selon lui, cette attaque a engendré un mouvement spontané de «légitime défense». Un mouvement spontané qui pourrait «se structurer» en une véritable organisation. Ambiance.
Le conflit intercommunautaire né entre les Enyele et Monzaya va-t-il donner naissance, comme une mauvaise blague, à une nouvelle opposition armée? C’est la question que les observateurs se posaient tout au long du week-end compte tenu des nouvelles alarmantes en provenance de la localité de Dongo. Le gouvernement a pris la résolution d’utiliser l’«artillerie lourde» pour «rétablir l’autorité de l’Etat». Cette fois, le risque est grand, que les décideurs de la capitale et autres «va-t’en-guerre» de la kabilie se trompent dans leur analyse.
«Consolider l’ordre et la paix»
Dans le compte rendu de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 20 novembre, le porte-parole du gouvernement, l’inénarrable Lambert Mende, a déclaré notamment : «En Province de l’Equateur, le secteur de Dongo en territoire de Kungu, perturbé par une action de nettoyage ethnique est sous le contrôle de la PNC {Police nationale congolaise} mais la bande criminelle responsable des atrocités continue à s’agiter tout autour.» Et d’ajouter : «Des mesures conséquentes ont été approuvées par le gouvernement pour ramener et consolider l’ordre et la paix dans cette partie du territoire national.» Selon Mende, «il a été décidé de renforcer les équipes d’intervention de la Police qui ont libéré Dongo afin de mettre les criminels définitivement hors d’état de nuire.» Le duo Kabila-Muzito balaient ainsi d’un revers de la main le dialogue conseillé par plusieurs autorités civiles et policières.
Dans des milieux congolais de Bruxelles, les conversations tournaient, tout au long du week-end, sur un communiqué, daté 19 novembre, signé Ambroise Lobala Mokobe, «porte-parole des patriotes-résistants» de Dongo. «Les combats ont repris à Dongo», peut-on lire en liminaire. «Les forces d’occupation sont en déroute et une importante quantité d’armes a été saisie par l’armée des patriotes-résistants. (…) vu que la force semble être le moyen choisi par le pouvoir, nos forces ont quitté leurs positions et ont mis le cap sur la mission de Bokonzi qui est à notre portée. Après Bokonzi, nous allons conquérir la mission catholique de Bwamanda. Et, enfin, nous allons nous emparer de la ville de Gemena, avant de voir ailleurs», souligne le texte.
Plus loin, le communiqué note que les patriotes-résistants se refusent de faire le bilan des affrontements mais «assurent néanmoins l’opinion nationale et internationale que comme à l’accoutumée, les éléments des FARDC – et non des policiers – rencontrés sur notre chemin n’ont pas su résister à nos assauts. C’est ainsi que nous avons mis la main sur un lot important d’armes et de munitions, lesquelles vont nous permettre de conquérir la ville de Gemena dans les tous prochains jours, avant d’envisager d’aller plus loin.»
«Légitime défense»
Ce dimanche 22 novembre, la rédaction de Congoindependant a joint au téléphone Ambroise Lobala Mokobe. Dans un français parfait, l’homme se présente comme un ancien fonctionnaire. «Je ne vous dirai pas plus pour l’instant», dit-il. Il donne la même version sur l’élément déclencheur du conflit. En revanche, il reproche aux policiers venus «libérer» Dongo d’avoir usé de «violences» en lieu et place du dialogue «en tirant sur tout ce qui bouge». Selon Lobala, ces «brutalités policières» ont fait naître un «mouvement spontané de légitime défense» dans les rangs notamment des combattants démobilisés de cette contrée. «Nous avons pris les armes pour défendre nos parents». Quelle est la situation actuellement sur le terrain? «Nous avons quitté Dongo pour permettre à la population de recevoir de l’aide, dit-il. Il faut bien reconnaître que les gens n’ont plus confiance aux autorités. Nous nous sommes déployés vers plusieurs axes notamment vers la mission catholique de Bokonzi. Nous progressons en direction de Makengo.»
Quel est l’objectif final ? «Il me paraît prématuré de répondre à cette question», répond "Ambroise" qui insiste cependant le caractère «spontané» du mouvement. «Nous avons appris que quatre bataillons des soldats rwandais sont arrivés à Gemena. Pour nous, il n’y a pas de différence entre les combattants du CNDP et les soldats rwandais. Il est clair que les autorités de Kinshasa ont décidé de nous écraser.» Le porte-parole des «patriotes-résistants» de Dongo de souffler le chaud et le froid : «La Constitution de la RDC nous donne le droit de nous défendre face à un pouvoir inique.. Nous lançons un appel à nos frères des FARDC afin qu’ils refusent d’obéir à des ordres manifestement illégaux. Nous ne sommes pas contre eux. Nous n’avons pas voulu cette situation. Les policiers déployés à Dongo devaient réconcilier les communautés locales en conflit et non recourir à la force brutale. Les éléments envoyés à Dongo sont entrain de tomber comme des mouches. Il appartient aux autorités de Kinshasa d’arrêter ce gâchis inutile. A défaut, nous irons jusqu’au bout.» C’est à dire? Lobala de rétorquer: "C’est trop tôt pour vous répondre".
«Une petite rébellion à mâter»
La localité de Dongo, située à 230 kilomètres de Gemena, est passée sous contrôle des jeunes gens armés du clan Enyele le jeudi 29 octobre après des affrontements avec des policiers venus rétablir l’ordre. Tout a commencé par un «conflit intercommunautaire» entre les Enyele et le Monzaya. Objet de la contestation : la gestion des étangs piscicoles du cru. Interrogé le vendredi 30 par la radio Okapi, Guy Inenge, ministre provincial de l’Intérieur, a imputé la responsabilité de ces événements aux Enyele. Ceux-ci, ajoute-t-il, s’opposent également aux non-originaires de cette localité, parmi lesquels des personnalités qui occupent des fonctions dans l’administration locale. Inenge n’a pas hésité de qualifier cette jacquerie de «petite rébellion en gestation qu’il faut vite mater». Selon lui, «ce mouvement de rébellion », bénéficierait du soutien de «certains dignitaires de la République». Qui ? Inenge ne cite aucun nom. Outrances verbales ? Ce ministre provincial est réputé, dit-on, pour son côté fantasque.
Un premier contingent de la police d’intervention rapide a été déployé jeudi 29 octobre à Dongo. Plusieurs démobilisés non-autrement identifiés résident dans cette localité. Combattants aguerris, ils ont affronté, armes à la main, les forces de l’ordre. Bilan officiel : 11 morts dont 7 policiers. D’autres sources font état d’une cinquantaine de policiers tuée. D’où provenaient les armes utilisées par les membres de la tribu Enyele? Une autorité locale du district du Sud Ubangi jointe au téléphone par la rédaction de Congoindependant a eu ces mots : «La localité de Dongo est une sorte de carrefour. Plusieurs armées étrangères ont transité dans cette région durant la deuxième guerre de 1998 à 2003. C’est le cas des armées tchadienne et zimbabwéenne. C’est au aussi le cas des troupes du MLC (Mouvement de libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba.» Selon cette source, plusieurs armes de guerre ont été «abandonnées» dans «la brousse». Qui est à la tête des Enyele ? Interrogé par radio Okapi, le ministre Mende a cité un certain Edo Bokoto, ancien chef de secteur suspendu par décision des autorités. Il a cité également un certain Adjani qui jouerait le rôle de «conseiller spirituel» de cette révolte paysanne.
Interrogé par la radio Okapi, le commissaire de district assistant du Sud Ubangi, Willy Isekusu a déclaré que les assaillants qui ont pris le contrôle de Dongo poursuivent trois objectifs. A savoir : déstabiliser le pouvoir de Kinshasa ; manifester leur hostilité à l’égard des Boba - natifs de Bomboma, qui exercent des activités commerciales à Dongo – et contester la présence des personnalités non originaires de Dongo qui occupent des fonctions dans l’administration publique locale.
Sur un ton empreint de fermeté, Ambroise Lobala Mokobe a conclu l’entretien téléphonique en ces termes : «Nos patriotes-résistants ne donneront pas aux autorités de Kinshasa l’occasion de rééditer à Dongo les atrocités commises par des policiers dans la province du Bas-Congo à l’encontre des adeptes de Bundu dia Kongo». Lobala n’a pas exclu que les «patriotes-résistants» donnent à leur mouvement une «existence structurelle». "
A cette lecture on comprend un peu mieux, du moins on a un récit d'une partie mais assez vraisemblable !
D'un différend intercommunautaire entre Enyele et Monzaya autour des eaux piscicoles est né un trouble
de l'ordre plus important se muant même en bataille armée à cause des forces de l'ordre qui ont usé de
violence indiscriminée en place du dialogue attendu pour concilier les 2 camps ! Du coup un service de légitime
défense armée oppose les insoumis envers l'armée et la police royale ! D'autres groupes non auhtotones sont
devenus ainsi dans ces conditions plus indésirables...
L'autre chose est que d'un mouvement spontané sans préalable d'opposition systématique contre le "pouvoir"
on s'achemine vers un groupe strucuré qui va défier les forces de l'ordre loyales considérées par la tournure
des évènements comme ennemies sur fond sans doute d'une province quelque peu rétive à chanter des djalelo
pour Kanambe...
Pour couronner le tout, comme à Léo en mars 2007 ou comme au Bas Congo par au moins 2 fois il semble bien
qu'on ait fait appel aux soldats étrangers, "rwandais ici !
Les "insurgés" ici n'ont aucune chance comme au Bas Congo de renverser durablement les rapports de force;
leur combat va rester symbolique et malheureusement causer des centaines de morts (on signalait déjà plus
de 100 morts inutiles http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20091119094357/-ONU-affrontements-deplaces-OCHA-Le-conflit-inter-ethnique-de-la-region-de-Dongo-a-fait-au-moins-100-morts-d-apres-l-Onu.html ) !
Que ne peut-on répeter que le Congo a besoin d'une démocratie et d'une armée républicaine qui toutes devraient
agir dans la légalité et de façon proportionnée, qui devraient essayer de rassembler tous les Congolais pour
travailler ensemble chacun à sa place, chacun selon ses opinons...
On en est encore loin; dommage, oui vraiment dommage !
Compatriotiquement!
Dongo : Kinshasa promet des bosses
et des plaies aux «patriotes-résistants»
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5155
Dans le compte-rendu de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 20 novembre présidé par le Premier ministre Adolphe Muzito, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a annoncé l’envoi des renforts des éléments de la police à Dongo. Mission : «mettre les criminels définitivement hors d’état de nuire.» Va-t-on assister à un nouveau bain de sang à l’image des opérations dites de «rétablissement de l’autorité de l’Etat» menées en janvier 2007 et février 2008, dans la province du Bas-Congo, à l’encontre des adeptes du Bundu dia Kongo ayant laissé sur le carreau un total de 300 morts? La rédaction de Congoindependant a pu, dimanche 22 novembre, joindre au téléphone, le porte-parole des «patriotes-résistants» de Dongo. Idéologiquement structuré, parlant un français parfait, Ambroise Lobala Mokobe, accuse les policiers venus «libérer» Dongo d’avoir tiré sur tout ce qui bouge en lieu et place du dialogue préconisé par certaines autorités civiles et policières. Selon lui, cette attaque a engendré un mouvement spontané de «légitime défense». Un mouvement spontané qui pourrait «se structurer» en une véritable organisation. Ambiance.
Le conflit intercommunautaire né entre les Enyele et Monzaya va-t-il donner naissance, comme une mauvaise blague, à une nouvelle opposition armée? C’est la question que les observateurs se posaient tout au long du week-end compte tenu des nouvelles alarmantes en provenance de la localité de Dongo. Le gouvernement a pris la résolution d’utiliser l’«artillerie lourde» pour «rétablir l’autorité de l’Etat». Cette fois, le risque est grand, que les décideurs de la capitale et autres «va-t’en-guerre» de la kabilie se trompent dans leur analyse.
«Consolider l’ordre et la paix»
Dans le compte rendu de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 20 novembre, le porte-parole du gouvernement, l’inénarrable Lambert Mende, a déclaré notamment : «En Province de l’Equateur, le secteur de Dongo en territoire de Kungu, perturbé par une action de nettoyage ethnique est sous le contrôle de la PNC {Police nationale congolaise} mais la bande criminelle responsable des atrocités continue à s’agiter tout autour.» Et d’ajouter : «Des mesures conséquentes ont été approuvées par le gouvernement pour ramener et consolider l’ordre et la paix dans cette partie du territoire national.» Selon Mende, «il a été décidé de renforcer les équipes d’intervention de la Police qui ont libéré Dongo afin de mettre les criminels définitivement hors d’état de nuire.» Le duo Kabila-Muzito balaient ainsi d’un revers de la main le dialogue conseillé par plusieurs autorités civiles et policières.
Dans des milieux congolais de Bruxelles, les conversations tournaient, tout au long du week-end, sur un communiqué, daté 19 novembre, signé Ambroise Lobala Mokobe, «porte-parole des patriotes-résistants» de Dongo. «Les combats ont repris à Dongo», peut-on lire en liminaire. «Les forces d’occupation sont en déroute et une importante quantité d’armes a été saisie par l’armée des patriotes-résistants. (…) vu que la force semble être le moyen choisi par le pouvoir, nos forces ont quitté leurs positions et ont mis le cap sur la mission de Bokonzi qui est à notre portée. Après Bokonzi, nous allons conquérir la mission catholique de Bwamanda. Et, enfin, nous allons nous emparer de la ville de Gemena, avant de voir ailleurs», souligne le texte.
Plus loin, le communiqué note que les patriotes-résistants se refusent de faire le bilan des affrontements mais «assurent néanmoins l’opinion nationale et internationale que comme à l’accoutumée, les éléments des FARDC – et non des policiers – rencontrés sur notre chemin n’ont pas su résister à nos assauts. C’est ainsi que nous avons mis la main sur un lot important d’armes et de munitions, lesquelles vont nous permettre de conquérir la ville de Gemena dans les tous prochains jours, avant d’envisager d’aller plus loin.»
«Légitime défense»
Ce dimanche 22 novembre, la rédaction de Congoindependant a joint au téléphone Ambroise Lobala Mokobe. Dans un français parfait, l’homme se présente comme un ancien fonctionnaire. «Je ne vous dirai pas plus pour l’instant», dit-il. Il donne la même version sur l’élément déclencheur du conflit. En revanche, il reproche aux policiers venus «libérer» Dongo d’avoir usé de «violences» en lieu et place du dialogue «en tirant sur tout ce qui bouge». Selon Lobala, ces «brutalités policières» ont fait naître un «mouvement spontané de légitime défense» dans les rangs notamment des combattants démobilisés de cette contrée. «Nous avons pris les armes pour défendre nos parents». Quelle est la situation actuellement sur le terrain? «Nous avons quitté Dongo pour permettre à la population de recevoir de l’aide, dit-il. Il faut bien reconnaître que les gens n’ont plus confiance aux autorités. Nous nous sommes déployés vers plusieurs axes notamment vers la mission catholique de Bokonzi. Nous progressons en direction de Makengo.»
Quel est l’objectif final ? «Il me paraît prématuré de répondre à cette question», répond "Ambroise" qui insiste cependant le caractère «spontané» du mouvement. «Nous avons appris que quatre bataillons des soldats rwandais sont arrivés à Gemena. Pour nous, il n’y a pas de différence entre les combattants du CNDP et les soldats rwandais. Il est clair que les autorités de Kinshasa ont décidé de nous écraser.» Le porte-parole des «patriotes-résistants» de Dongo de souffler le chaud et le froid : «La Constitution de la RDC nous donne le droit de nous défendre face à un pouvoir inique.. Nous lançons un appel à nos frères des FARDC afin qu’ils refusent d’obéir à des ordres manifestement illégaux. Nous ne sommes pas contre eux. Nous n’avons pas voulu cette situation. Les policiers déployés à Dongo devaient réconcilier les communautés locales en conflit et non recourir à la force brutale. Les éléments envoyés à Dongo sont entrain de tomber comme des mouches. Il appartient aux autorités de Kinshasa d’arrêter ce gâchis inutile. A défaut, nous irons jusqu’au bout.» C’est à dire? Lobala de rétorquer: "C’est trop tôt pour vous répondre".
«Une petite rébellion à mâter»
La localité de Dongo, située à 230 kilomètres de Gemena, est passée sous contrôle des jeunes gens armés du clan Enyele le jeudi 29 octobre après des affrontements avec des policiers venus rétablir l’ordre. Tout a commencé par un «conflit intercommunautaire» entre les Enyele et le Monzaya. Objet de la contestation : la gestion des étangs piscicoles du cru. Interrogé le vendredi 30 par la radio Okapi, Guy Inenge, ministre provincial de l’Intérieur, a imputé la responsabilité de ces événements aux Enyele. Ceux-ci, ajoute-t-il, s’opposent également aux non-originaires de cette localité, parmi lesquels des personnalités qui occupent des fonctions dans l’administration locale. Inenge n’a pas hésité de qualifier cette jacquerie de «petite rébellion en gestation qu’il faut vite mater». Selon lui, «ce mouvement de rébellion », bénéficierait du soutien de «certains dignitaires de la République». Qui ? Inenge ne cite aucun nom. Outrances verbales ? Ce ministre provincial est réputé, dit-on, pour son côté fantasque.
Un premier contingent de la police d’intervention rapide a été déployé jeudi 29 octobre à Dongo. Plusieurs démobilisés non-autrement identifiés résident dans cette localité. Combattants aguerris, ils ont affronté, armes à la main, les forces de l’ordre. Bilan officiel : 11 morts dont 7 policiers. D’autres sources font état d’une cinquantaine de policiers tuée. D’où provenaient les armes utilisées par les membres de la tribu Enyele? Une autorité locale du district du Sud Ubangi jointe au téléphone par la rédaction de Congoindependant a eu ces mots : «La localité de Dongo est une sorte de carrefour. Plusieurs armées étrangères ont transité dans cette région durant la deuxième guerre de 1998 à 2003. C’est le cas des armées tchadienne et zimbabwéenne. C’est au aussi le cas des troupes du MLC (Mouvement de libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba.» Selon cette source, plusieurs armes de guerre ont été «abandonnées» dans «la brousse». Qui est à la tête des Enyele ? Interrogé par radio Okapi, le ministre Mende a cité un certain Edo Bokoto, ancien chef de secteur suspendu par décision des autorités. Il a cité également un certain Adjani qui jouerait le rôle de «conseiller spirituel» de cette révolte paysanne.
Interrogé par la radio Okapi, le commissaire de district assistant du Sud Ubangi, Willy Isekusu a déclaré que les assaillants qui ont pris le contrôle de Dongo poursuivent trois objectifs. A savoir : déstabiliser le pouvoir de Kinshasa ; manifester leur hostilité à l’égard des Boba - natifs de Bomboma, qui exercent des activités commerciales à Dongo – et contester la présence des personnalités non originaires de Dongo qui occupent des fonctions dans l’administration publique locale.
Sur un ton empreint de fermeté, Ambroise Lobala Mokobe a conclu l’entretien téléphonique en ces termes : «Nos patriotes-résistants ne donneront pas aux autorités de Kinshasa l’occasion de rééditer à Dongo les atrocités commises par des policiers dans la province du Bas-Congo à l’encontre des adeptes de Bundu dia Kongo». Lobala n’a pas exclu que les «patriotes-résistants» donnent à leur mouvement une «existence structurelle». "
A cette lecture on comprend un peu mieux, du moins on a un récit d'une partie mais assez vraisemblable !
D'un différend intercommunautaire entre Enyele et Monzaya autour des eaux piscicoles est né un trouble
de l'ordre plus important se muant même en bataille armée à cause des forces de l'ordre qui ont usé de
violence indiscriminée en place du dialogue attendu pour concilier les 2 camps ! Du coup un service de légitime
défense armée oppose les insoumis envers l'armée et la police royale ! D'autres groupes non auhtotones sont
devenus ainsi dans ces conditions plus indésirables...
L'autre chose est que d'un mouvement spontané sans préalable d'opposition systématique contre le "pouvoir"
on s'achemine vers un groupe strucuré qui va défier les forces de l'ordre loyales considérées par la tournure
des évènements comme ennemies sur fond sans doute d'une province quelque peu rétive à chanter des djalelo
pour Kanambe...
Pour couronner le tout, comme à Léo en mars 2007 ou comme au Bas Congo par au moins 2 fois il semble bien
qu'on ait fait appel aux soldats étrangers, "rwandais ici !
Les "insurgés" ici n'ont aucune chance comme au Bas Congo de renverser durablement les rapports de force;
leur combat va rester symbolique et malheureusement causer des centaines de morts (on signalait déjà plus
de 100 morts inutiles http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20091119094357/-ONU-affrontements-deplaces-OCHA-Le-conflit-inter-ethnique-de-la-region-de-Dongo-a-fait-au-moins-100-morts-d-apres-l-Onu.html ) !
Que ne peut-on répeter que le Congo a besoin d'une démocratie et d'une armée républicaine qui toutes devraient
agir dans la légalité et de façon proportionnée, qui devraient essayer de rassembler tous les Congolais pour
travailler ensemble chacun à sa place, chacun selon ses opinons...
On en est encore loin; dommage, oui vraiment dommage !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/11/23/rdc-l-ex-milice-du-mlc-impliquee-dans-les-violences-en-equat.html
RDC : L' ex-milice du MLC impliquée dans les violences en Equateur
Depuis presque un mois, les violences entre communautés Lobala et Boba se poursuivent dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Ces affrontements ont déjà fait au moins une centaine de morts et 53.000 déplacés. Pour le ministre de l'Intérieur provincial, la rébellion "compte au moins 400 combattants démobilisés de l'ex-milice du Mouvement de libération du Congo (MLC)"...
taty
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
RDC: poursuite des violences intercommunautaires dans le nord-ouest
23.11.09 | 17h38
es violences intercommunautaires se sont poursuivies ces derniers jours dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), où ces affrontements qui ont débuté fin octobre ont déjà fait au moins une centaine de morts et 53.000 déplacés, a indiqué lundi l'ONU.
Vendredi, deux villages ont été attaqués dans l'ouest de la province Orientale (nord-ouest), notamment Burburu, dont les 8.000 habitants avaient fui peu avant par crainte d'une attaque, selon la Mission de l'ONU en RDC (Monuc), qui n'avait pas d'informations sur d'éventuelles victimes.
Les locaux du HCR à Burburu ont été détruits lors de l'attaque, et le personel avait aussi été évacué avant, a précisé la Monuc.
Burburu est à environ 150 km au sud de Dongo, au bord du fleuve Oubangi, qui sépare la RDC du Congo. Mardi et mercredi, des affrontements ont également eu lieu notament à Sabasaba, à 25 km au sud-est de Dongo, faisant une dizaine de morts.
Ces violences ont éclaté les 29 et 30 octobre à Dongo entre les communautés Lobala (aussi appelées Enyele) et Bamboma (ou Boba), originaires respectivement des villages de Enyele et Monzaya mais installés aussi dans d'autres localités proches, qui sont en conflit depuis de nombreuses années au sujet de la gestion d'étangs piscicoles.
Selon l'ONU, depuis fin octobre au moins une centaine de personnes au total ont été tuées, essentiellement à Dongo, à coups de machettes et par armes à feu, ou bien sont mortes noyées en traversant l'Oubangi.
Dongo est depuis totalement déserté, des cadavres jonchent encore les rues, de nombreux commerces et habitations ont été pillés et incendiés. La localité est depuis peu sous contrôle de la police congolaise et d'une vingtaine de Casques bleus de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc).
Quelque 53.000 personnes ont fui ces violences: 37.000 au nord du Congo-Brazzaville, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), et environ 16.000 autres restées en RDC, selon la Monuc.
Un groupe de quelques centaines de Lobala serait à l'origine de ces violences, dont les mobiles restent confus.
Interrogé par l'AFP, le ministre provincial de l'Intérieur, Guy Inenge, évoque une "insurrection populaire qui dépasse les limites d'un simple conflit d'étangs".
"C'est une rébellion en gestation menée par au moins 400 (combattants) démobilisés pour la plupart" de l'ex-milice du Mouvement de libération du Congo (MLC), principal parti d'opposition en RDC.
Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a parlé vendredi d'une "action de nettoyage ethnique criminelle", commis par le groupe des Lobala, dont une centaine de membres ont été arrêtés à Dongo par la police le 8 novembre.
Mais les responsables de ce groupe seraient "en train de recruter de jeunes gens, en leur proposant de l'argent", a indiqué à l'AFP la Monuc.
Celle-ci envisage l'envoi dans la zone -très isolée et difficile d'accès- de patrouilles en hélicoptère ou sur les rivières, "pour avoir une meilleure image de la situation" et "aider à trouver une solution de pacification".
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-40981232@7-60,0.html
lino
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
v
Le conflit intercommunautaire né entre les Enyele et Monzaya va-t-il donner naissance, comme une mauvaise blague, à une nouvelle opposition armée? C’est la question que les observateurs se posaient tout au long du week-end compte tenu des nouvelles alarmantes en provenance de la localité de Dongo. Le gouvernement a pris la résolution d’utiliser l’«artillerie lourde» pour «rétablir l’autorité de l’Etat». Cette fois, le risque est grand, que les décideurs de la capitale et autres «va-t’en-guerre» de la kabilie se trompent dans leur analyse.
«Consolider l’ordre et la paix»
Dans le compte rendu de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 20 novembre, le porte-parole du gouvernement, l’inénarrable Lambert Mende, a déclaré notamment : «En Province de l’Equateur, le secteur de Dongo en territoire de Kungu, perturbé par une action de nettoyage ethnique est sous le contrôle de la PNC {Police nationale congolaise} mais la bande criminelle responsable des atrocités continue à s’agiter tout autour.» Et d’ajouter : «Des mesures conséquentes ont été approuvées par le gouvernement pour ramener et consolider l’ordre et la paix dans cette partie du territoire national.» Selon Mende, «il a été décidé de renforcer les équipes d’intervention de la Police qui ont libéré Dongo afin de mettre les criminels définitivement hors d’état de nuire.» Le duo Kabila-Muzito balaient ainsi d’un revers de la main le dialogue conseillé par plusieurs autorités civiles et policières.
Dans des milieux congolais de Bruxelles, les conversations tournaient, tout au long du week-end, sur un communiqué, daté 19 novembre, signé Ambroise Lobala Mokobe, «porte-parole des patriotes-résistants» de Dongo. «Les combats ont repris à Dongo», peut-on lire en liminaire. «Les forces d’occupation sont en déroute et une importante quantité d’armes a été saisie par l’armée des patriotes-résistants. (…) vu que la force semble être le moyen choisi par le pouvoir, nos forces ont quitté leurs positions et ont mis le cap sur la mission de Bokonzi qui est à notre portée. Après Bokonzi, nous allons conquérir la mission catholique de Bwamanda. Et, enfin, nous allons nous emparer de la ville de Gemena, avant de voir ailleurs», souligne le texte.
Plus loin, le communiqué note que les patriotes-résistants se refusent de faire le bilan des affrontements mais «assurent néanmoins l’opinion nationale et internationale que comme à l’accoutumée, les éléments des FARDC – et non des policiers – rencontrés sur notre chemin n’ont pas su résister à nos assauts. C’est ainsi que nous avons mis la main sur un lot important d’armes et de munitions, lesquelles vont nous permettre de conquérir la ville de Gemena dans les tous prochains jours, avant d’envisager d’aller plus loin.»
«Légitime défense»
Ce dimanche 22 novembre, la rédaction de Congoindependant a joint au téléphone Ambroise Lobala Mokobe. Dans un français parfait, l’homme se présente comme un ancien fonctionnaire. «Je ne vous dirai pas plus pour l’instant», dit-il. Il donne la même version sur l’élément déclencheur du conflit. En revanche, il reproche aux policiers venus «libérer» Dongo d’avoir usé de «violences» en lieu et place du dialogue «en tirant sur tout ce qui bouge». Selon Lobala, ces «brutalités policières» ont fait naître un «mouvement spontané de légitime défense» dans les rangs notamment des combattants démobilisés de cette contrée. «Nous avons pris les armes pour défendre nos parents». Quelle est la situation actuellement sur le terrain? «Nous avons quitté Dongo pour permettre à la population de recevoir de l’aide, dit-il. Il faut bien reconnaître que les gens n’ont plus confiance aux autorités. Nous nous sommes déployés vers plusieurs axes notamment vers la mission catholique de Bokonzi. Nous progressons en direction de Makengo.»
Quel est l’objectif final ? «Il me paraît prématuré de répondre à cette question», répond "Ambroise" qui insiste cependant le caractère «spontané» du mouvement. «Nous avons appris que quatre bataillons des soldats rwandais sont arrivés à Gemena. Pour nous, il n’y a pas de différence entre les combattants du CNDP et les soldats rwandais. Il est clair que les autorités de Kinshasa ont décidé de nous écraser.» Le porte-parole des «patriotes-résistants» de Dongo de souffler le chaud et le froid : «La Constitution de la RDC nous donne le droit de nous défendre face à un pouvoir inique.. Nous lançons un appel à nos frères des FARDC afin qu’ils refusent d’obéir à des ordres manifestement illégaux. Nous ne sommes pas contre eux. Nous n’avons pas voulu cette situation. Les policiers déployés à Dongo devaient réconcilier les communautés locales en conflit et non recourir à la force brutale. Les éléments envoyés à Dongo sont entrain de tomber comme des mouches. Il appartient aux autorités de Kinshasa d’arrêter ce gâchis inutile. A défaut, nous irons jusqu’au bout.» C’est à dire? Lobala de rétorquer: "C’est trop tôt pour vous répondre".
Une petite rébellion à mâter»
La localité de Dongo, située à 230 kilomètres de Gemena, est passée sous contrôle des jeunes gens armés du clan Enyele le jeudi 29 octobre après des affrontements avec des policiers venus rétablir l’ordre. Tout a commencé par un «conflit intercommunautaire» entre les Enyele et le Monzaya. Objet de la contestation : la gestion des étangs piscicoles du cru. Interrogé le vendredi 30 par la radio Okapi, Guy Inenge, ministre provincial de l’Intérieur, a imputé la responsabilité de ces événements aux Enyele. Ceux-ci, ajoute-t-il, s’opposent également aux non-originaires de cette localité, parmi lesquels des personnalités qui occupent des fonctions dans l’administration locale. Inenge n’a pas hésité de qualifier cette jacquerie de «petite rébellion en gestation qu’il faut vite mater». Selon lui, «ce mouvement de rébellion », bénéficierait du soutien de «certains dignitaires de la République». Qui ? Inenge ne cite aucun nom. Outrances verbales ? Ce ministre provincial est réputé, dit-on, pour son côté fantasque.
Un premier contingent de la police d’intervention rapide a été déployé jeudi 29 octobre à Dongo. Plusieurs démobilisés non-autrement identifiés résident dans cette localité. Combattants aguerris, ils ont affronté, armes à la main, les forces de l’ordre. Bilan officiel : 11 morts dont 7 policiers. D’autres sources font état d’une cinquantaine de policiers tuée. D’où provenaient les armes utilisées par les membres de la tribu Enyele? Une autorité locale du district du Sud Ubangi jointe au téléphone par la rédaction de Congoindependant a eu ces mots : «La localité de Dongo est une sorte de carrefour. Plusieurs armées étrangères ont transité dans cette région durant la deuxième guerre de 1998 à 2003. C’est le cas des armées tchadienne et zimbabwéenne. C’est au aussi le cas des troupes du MLC (Mouvement de libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba.» Selon cette source, plusieurs armes de guerre ont été «abandonnées» dans «la brousse». Qui est à la tête des Enyele ? Interrogé par radio Okapi, le ministre Mende a cité un certain Edo Bokoto, ancien chef de secteur suspendu par décision des autorités. Il a cité également un certain Adjani qui jouerait le rôle de «conseiller spirituel» de cette révolte paysanne.
Interrogé par la radio Okapi, le commissaire de district assistant du Sud Ubangi, Willy Isekusu a déclaré que les assaillants qui ont pris le contrôle de Dongo poursuivent trois objectifs. A savoir : déstabiliser le pouvoir de Kinshasa ; manifester leur hostilité à l’égard des Boba - natifs de Bomboma, qui exercent des activités commerciales à Dongo – et contester la présence des personnalités non originaires de Dongo qui occupent des fonctions dans l’administration publique locale.
Sur un ton empreint de fermeté, Ambroise Lobala Mokobe a conclu l’entretien téléphonique en ces termes : «Nos patriotes-résistants ne donneront pas aux autorités de Kinshasa l’occasion de rééditer à Dongo les atrocités commises par des policiers dans la province du Bas-Congo à l’encontre des adeptes de Bundu dia Kongo». Lobala n’a pas exclu que les «patriotes-résistants» donnent à leur mouvement une «existence structurelle».
«Consolider l’ordre et la paix»
Dans le compte rendu de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 20 novembre, le porte-parole du gouvernement, l’inénarrable Lambert Mende, a déclaré notamment : «En Province de l’Equateur, le secteur de Dongo en territoire de Kungu, perturbé par une action de nettoyage ethnique est sous le contrôle de la PNC {Police nationale congolaise} mais la bande criminelle responsable des atrocités continue à s’agiter tout autour.» Et d’ajouter : «Des mesures conséquentes ont été approuvées par le gouvernement pour ramener et consolider l’ordre et la paix dans cette partie du territoire national.» Selon Mende, «il a été décidé de renforcer les équipes d’intervention de la Police qui ont libéré Dongo afin de mettre les criminels définitivement hors d’état de nuire.» Le duo Kabila-Muzito balaient ainsi d’un revers de la main le dialogue conseillé par plusieurs autorités civiles et policières.
Dans des milieux congolais de Bruxelles, les conversations tournaient, tout au long du week-end, sur un communiqué, daté 19 novembre, signé Ambroise Lobala Mokobe, «porte-parole des patriotes-résistants» de Dongo. «Les combats ont repris à Dongo», peut-on lire en liminaire. «Les forces d’occupation sont en déroute et une importante quantité d’armes a été saisie par l’armée des patriotes-résistants. (…) vu que la force semble être le moyen choisi par le pouvoir, nos forces ont quitté leurs positions et ont mis le cap sur la mission de Bokonzi qui est à notre portée. Après Bokonzi, nous allons conquérir la mission catholique de Bwamanda. Et, enfin, nous allons nous emparer de la ville de Gemena, avant de voir ailleurs», souligne le texte.
Plus loin, le communiqué note que les patriotes-résistants se refusent de faire le bilan des affrontements mais «assurent néanmoins l’opinion nationale et internationale que comme à l’accoutumée, les éléments des FARDC – et non des policiers – rencontrés sur notre chemin n’ont pas su résister à nos assauts. C’est ainsi que nous avons mis la main sur un lot important d’armes et de munitions, lesquelles vont nous permettre de conquérir la ville de Gemena dans les tous prochains jours, avant d’envisager d’aller plus loin.»
«Légitime défense»
Ce dimanche 22 novembre, la rédaction de Congoindependant a joint au téléphone Ambroise Lobala Mokobe. Dans un français parfait, l’homme se présente comme un ancien fonctionnaire. «Je ne vous dirai pas plus pour l’instant», dit-il. Il donne la même version sur l’élément déclencheur du conflit. En revanche, il reproche aux policiers venus «libérer» Dongo d’avoir usé de «violences» en lieu et place du dialogue «en tirant sur tout ce qui bouge». Selon Lobala, ces «brutalités policières» ont fait naître un «mouvement spontané de légitime défense» dans les rangs notamment des combattants démobilisés de cette contrée. «Nous avons pris les armes pour défendre nos parents». Quelle est la situation actuellement sur le terrain? «Nous avons quitté Dongo pour permettre à la population de recevoir de l’aide, dit-il. Il faut bien reconnaître que les gens n’ont plus confiance aux autorités. Nous nous sommes déployés vers plusieurs axes notamment vers la mission catholique de Bokonzi. Nous progressons en direction de Makengo.»
Quel est l’objectif final ? «Il me paraît prématuré de répondre à cette question», répond "Ambroise" qui insiste cependant le caractère «spontané» du mouvement. «Nous avons appris que quatre bataillons des soldats rwandais sont arrivés à Gemena. Pour nous, il n’y a pas de différence entre les combattants du CNDP et les soldats rwandais. Il est clair que les autorités de Kinshasa ont décidé de nous écraser.» Le porte-parole des «patriotes-résistants» de Dongo de souffler le chaud et le froid : «La Constitution de la RDC nous donne le droit de nous défendre face à un pouvoir inique.. Nous lançons un appel à nos frères des FARDC afin qu’ils refusent d’obéir à des ordres manifestement illégaux. Nous ne sommes pas contre eux. Nous n’avons pas voulu cette situation. Les policiers déployés à Dongo devaient réconcilier les communautés locales en conflit et non recourir à la force brutale. Les éléments envoyés à Dongo sont entrain de tomber comme des mouches. Il appartient aux autorités de Kinshasa d’arrêter ce gâchis inutile. A défaut, nous irons jusqu’au bout.» C’est à dire? Lobala de rétorquer: "C’est trop tôt pour vous répondre".
Une petite rébellion à mâter»
La localité de Dongo, située à 230 kilomètres de Gemena, est passée sous contrôle des jeunes gens armés du clan Enyele le jeudi 29 octobre après des affrontements avec des policiers venus rétablir l’ordre. Tout a commencé par un «conflit intercommunautaire» entre les Enyele et le Monzaya. Objet de la contestation : la gestion des étangs piscicoles du cru. Interrogé le vendredi 30 par la radio Okapi, Guy Inenge, ministre provincial de l’Intérieur, a imputé la responsabilité de ces événements aux Enyele. Ceux-ci, ajoute-t-il, s’opposent également aux non-originaires de cette localité, parmi lesquels des personnalités qui occupent des fonctions dans l’administration locale. Inenge n’a pas hésité de qualifier cette jacquerie de «petite rébellion en gestation qu’il faut vite mater». Selon lui, «ce mouvement de rébellion », bénéficierait du soutien de «certains dignitaires de la République». Qui ? Inenge ne cite aucun nom. Outrances verbales ? Ce ministre provincial est réputé, dit-on, pour son côté fantasque.
Un premier contingent de la police d’intervention rapide a été déployé jeudi 29 octobre à Dongo. Plusieurs démobilisés non-autrement identifiés résident dans cette localité. Combattants aguerris, ils ont affronté, armes à la main, les forces de l’ordre. Bilan officiel : 11 morts dont 7 policiers. D’autres sources font état d’une cinquantaine de policiers tuée. D’où provenaient les armes utilisées par les membres de la tribu Enyele? Une autorité locale du district du Sud Ubangi jointe au téléphone par la rédaction de Congoindependant a eu ces mots : «La localité de Dongo est une sorte de carrefour. Plusieurs armées étrangères ont transité dans cette région durant la deuxième guerre de 1998 à 2003. C’est le cas des armées tchadienne et zimbabwéenne. C’est au aussi le cas des troupes du MLC (Mouvement de libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba.» Selon cette source, plusieurs armes de guerre ont été «abandonnées» dans «la brousse». Qui est à la tête des Enyele ? Interrogé par radio Okapi, le ministre Mende a cité un certain Edo Bokoto, ancien chef de secteur suspendu par décision des autorités. Il a cité également un certain Adjani qui jouerait le rôle de «conseiller spirituel» de cette révolte paysanne.
Interrogé par la radio Okapi, le commissaire de district assistant du Sud Ubangi, Willy Isekusu a déclaré que les assaillants qui ont pris le contrôle de Dongo poursuivent trois objectifs. A savoir : déstabiliser le pouvoir de Kinshasa ; manifester leur hostilité à l’égard des Boba - natifs de Bomboma, qui exercent des activités commerciales à Dongo – et contester la présence des personnalités non originaires de Dongo qui occupent des fonctions dans l’administration publique locale.
Sur un ton empreint de fermeté, Ambroise Lobala Mokobe a conclu l’entretien téléphonique en ces termes : «Nos patriotes-résistants ne donneront pas aux autorités de Kinshasa l’occasion de rééditer à Dongo les atrocités commises par des policiers dans la province du Bas-Congo à l’encontre des adeptes de Bundu dia Kongo». Lobala n’a pas exclu que les «patriotes-résistants» donnent à leur mouvement une «existence structurelle».
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Source Congoindépendant
Pourquoi MENDE n'utilise pas la même énergie pour le KIVU??? Au bas congo ils ont fait massacrés les congolais, les Angolais et les Ougandais tuent, pillent, violent en RDCqu'ils y envoient les hélicoptères pourquoi 2 poids 2 mesures?
Ekomi suspect donc les Equatoriens tenez bon zut alors.
mongo elombe
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Et si les gens qui ne croient pas aux elections (2011), et si les gens qui disent qu'il faut une autre methode q les elections pour prendre le pouvoir en RDC, si l'Apareco, les ex-FAZ de Londres...decidaient d'entrer ds ce jeu? s'ils ne sont pas encore impliques
_________________
Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Je crains beaucoup, et cela se vérifiera très vite, que sur cette affaire de Dongo, il y ait et dans
les déclarations de Kinshasa et dans les nfo et analyses des uns et des autres au pays et en dehors,
encore beaucoup de spéculations et de manipulations !
Je disais ici il y a quelques jours (d'ailleurs c'est fort dommage que dans un forum on se contente
plus de parler plutôt que d'écouter, de lire aussi les autres, à l'époque ça n'avait frappé personne
et on y revient, tant mieux d'ailleurs que cette affaire de Dongo mérite plus d'attention) ceci :
Je reste donc convaincu que les uns et les autres soit nous mènent délibérement en bateau pour
propagande soit n'ont rien compris de ce qui s'y passe !
Pour moi lorsqu'on proclame urbi et orbi que c'est plus qu'un simple conflit intercommunautaire
on veut en même temps attirer l'attention sur un besoin de mise au pas politique que pour minimiser
un débordement inattendu qui exprime le fond d'une population qui a bien de contestations légitimes
à l'encontre du pouvoir ! On ne peut donc écarter que le pouvoir cherche à en profiter peu
démocratiquement et non loyalement dans les suites de la perte du gouvernorat de l'Equateur par
le Mlc et ce différend intercommunautaire pour dominer politiciennement une région plutôt acquise
à l'opposition jusque là !
En effet est-ce ne sont que des rebelles qui veulent défier l'autorité de l'Etat et faire leur loi dans
la région ? La belle affaire; c'est bien plus que cela assurément !
Qu'a fait de consistant jusque là le pouvoir pour les populations dans d'autres régions que le Katanga
et le Kivu ? Est-ce les préoccupations légitimes des citoyens qui n'avaient pas voté pour l'Amp à
l'Equateur, au Bas Congo, dans les Kasaï... y sont autant prises en compte par le pouvoir central
qu'à l'Est ? Est-ce ces populations n'auraient donc pas des raisons légitimes d'y clamer leurs
revendications même si c'est de trop bruyante manière ???
Voilà des questions capitales que dedans et dehors on va oublier de se poser pour un impératif
de respect de l'autorité de l'Etat, d'ordre public et sur fond de management politique ou encore
pour cause d'analyse superficielle d'autant plus graves qu'à terme le dialogue nécessaire pour
pacifier durablement la cohabitation entre communautés en conflit ne sera pas d'actualité ; on ne
veut cheminer qu'avec la seule logique d'autorité forte, en l'occurrence d'abord policière, militaire !!!
Attendons voir; on en reparlera encore dans l'avenir, j'en suis sûr !!!
Compatriotiquement!
PS
Empereur, tout cela est envisageable et même acceptable; moi dans tous les cas je ne leur jetterai
pas la première pierre de le tenter, s'ils y sont pour quelque chose et s'ils le jugent utile !
Mon seul souci est que je crois peu à cette solution car pour moi pour qu'elle ait quelques chances;
c'est d'abord des moyens humains, logistiques importants; c'est ensuite une adhésion très franche, et
massive de la population à l'Equateur et ailleurs (ce qui suppose un défcit réel des capacités
d'embrigadement et d'achat des conciences de la part du pouvoir en place) et c'est enfin
un appui déterminé dès maintenant ou très vite d'un pan dee la fameuse CI....
Je crains fort que ces conditions ne soient pas réunies aujourd'hui !
les déclarations de Kinshasa et dans les nfo et analyses des uns et des autres au pays et en dehors,
encore beaucoup de spéculations et de manipulations !
Je disais ici il y a quelques jours (d'ailleurs c'est fort dommage que dans un forum on se contente
plus de parler plutôt que d'écouter, de lire aussi les autres, à l'époque ça n'avait frappé personne
et on y revient, tant mieux d'ailleurs que cette affaire de Dongo mérite plus d'attention) ceci :
ndonzwau a écrit:
Sujet: Re: Indiscipline totale; Est-ce le debut de la fin de MLC comme l´opposant principal? Mar 10 Nov - 23:55
° https://congodiaspora.forumdediscussions.com/actualite-vie-et-societe-f1/indiscipline-totale-est-ce-le-debut-de-la-fin-de-mlc-comme-lopposant-principal-t2270-15.htm
Tout ne semble pas innocent d'autant que des alliés objectifs profitent du crime;
n'empêche que des délinquants et des irresponsables du Mlc et de tout bord et de
leurs "idiots utiles" à la tête de la province aux malheureux concours de circonstance
"ethniques" à Dongo, l'Equateur risque de s'enfoncer dans l'instabilité !
Les responsables du Mlc mais aussi toutes les instances provinciales et nationales
seraient bien inspirés d'éteindre le feu dès maintenant !
...............................
Compatriotiquement!
ndonzwau a écrit:
Sujet: Re: Indiscipline totale; Est-ce le debut de la fin de MLC comme l´opposant principal? Jeu 12 Nov - 0:16
.....................................................
Je venais en fait, en dehors de la conquête plus déloyale et opportuniste plutôt que
démocratique et responsable de l'Amp vers l'Equateur "opposant", [b]vous faire part
d'une observation autre, qui sourd ferme en moi à partir de tous les forfaits que je lis !
Les convulsions sur fonds de conflits "groupaux" (plus qu'ethniques comme on veut
nous le faire croire) surgiront encore ici là en raison surtout de querrelles foncières,
à Dongo ou ailleurs... Encore qu'un pouvoir felon pût les créer ou les manipuler
à dessein (on les a vite fabriqués entre voisins partout au Congo comme de par
le monde et particulièrement en Afrique)...
Quoi donc, si n'était en marche qu'un scenario diabolique
des pervers au pouvoir de faire que les conflits meurtriers qui
jusque là ne rongeaient essentiellement que les populations
de l'Est (Est de la Province Orientale, Sud et Nord Kivu, Nord
du Katanga...) entament aussi d'autres coins et pourquoi pas
l'Equateur et ailleurs ???
Ca n'aurait pas que des désavantages surtout pour couvrir le pays d'une chape de
plomb sécuritaire bien propice à toute mesure encore plus autoritaire qui est
la marque du pouvoir actuel pourtant censé démocratique au seuil de
notre IIIè République ??? A ne surtout pas écarter d'un revers de la main et
surtout à nous obliger une fois de plus à davantage d'exigence contre
les pratiques bien décadentes et préjudiciables de nos dirigeants !
Compatriotiquement!
Je reste donc convaincu que les uns et les autres soit nous mènent délibérement en bateau pour
propagande soit n'ont rien compris de ce qui s'y passe !
Pour moi lorsqu'on proclame urbi et orbi que c'est plus qu'un simple conflit intercommunautaire
on veut en même temps attirer l'attention sur un besoin de mise au pas politique que pour minimiser
un débordement inattendu qui exprime le fond d'une population qui a bien de contestations légitimes
à l'encontre du pouvoir ! On ne peut donc écarter que le pouvoir cherche à en profiter peu
démocratiquement et non loyalement dans les suites de la perte du gouvernorat de l'Equateur par
le Mlc et ce différend intercommunautaire pour dominer politiciennement une région plutôt acquise
à l'opposition jusque là !
En effet est-ce ne sont que des rebelles qui veulent défier l'autorité de l'Etat et faire leur loi dans
la région ? La belle affaire; c'est bien plus que cela assurément !
Qu'a fait de consistant jusque là le pouvoir pour les populations dans d'autres régions que le Katanga
et le Kivu ? Est-ce les préoccupations légitimes des citoyens qui n'avaient pas voté pour l'Amp à
l'Equateur, au Bas Congo, dans les Kasaï... y sont autant prises en compte par le pouvoir central
qu'à l'Est ? Est-ce ces populations n'auraient donc pas des raisons légitimes d'y clamer leurs
revendications même si c'est de trop bruyante manière ???
Voilà des questions capitales que dedans et dehors on va oublier de se poser pour un impératif
de respect de l'autorité de l'Etat, d'ordre public et sur fond de management politique ou encore
pour cause d'analyse superficielle d'autant plus graves qu'à terme le dialogue nécessaire pour
pacifier durablement la cohabitation entre communautés en conflit ne sera pas d'actualité ; on ne
veut cheminer qu'avec la seule logique d'autorité forte, en l'occurrence d'abord policière, militaire !!!
Attendons voir; on en reparlera encore dans l'avenir, j'en suis sûr !!!
Compatriotiquement!
PS
Empereur, tout cela est envisageable et même acceptable; moi dans tous les cas je ne leur jetterai
pas la première pierre de le tenter, s'ils y sont pour quelque chose et s'ils le jugent utile !
Mon seul souci est que je crois peu à cette solution car pour moi pour qu'elle ait quelques chances;
c'est d'abord des moyens humains, logistiques importants; c'est ensuite une adhésion très franche, et
massive de la population à l'Equateur et ailleurs (ce qui suppose un défcit réel des capacités
d'embrigadement et d'achat des conciences de la part du pouvoir en place) et c'est enfin
un appui déterminé dès maintenant ou très vite d'un pan dee la fameuse CI....
Je crains fort que ces conditions ne soient pas réunies aujourd'hui !
Dernière édition par ndonzwau le 25/11/2009, 12:54 am, édité 2 fois
ndonzwau
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
PPS
Il serait enfin plus complet d'ajouter que la réalité d'une rebellion contre le pouvoir à partir de l'Equateur
majoritairement acquis à l'opposition largement pour des mobiles historiques et identitaires explicables
existe sans doute dans la tête de ces fameux "patriotes résistants"...
Pourtant c'est plus un baroud d'honneur dans le contexte ponctuel d'un défi obligé dont ils voudraient
bien user et abuser plutôt que, selon moi, à partir d'un plan mûrement élaboré d'avance et
avec une structure bien organisée!
Là dessus des complicités bienvenues mais bien intéressées pour ces dernières vont sûrement
s'inviter et expliquent en partie la proportion qu'a prise et peut encore prendre cette affaire !
Je ne suis donc pas sûr (comme je l'ai expliqué plus haut) que l'avenir de cette affaire Dongo
soit de loin ou de près superposable à celui du départ de l'Afdl comme je l'ai entendu dire ailleurs !
Compatriotiquement!
Il serait enfin plus complet d'ajouter que la réalité d'une rebellion contre le pouvoir à partir de l'Equateur
majoritairement acquis à l'opposition largement pour des mobiles historiques et identitaires explicables
existe sans doute dans la tête de ces fameux "patriotes résistants"...
Pourtant c'est plus un baroud d'honneur dans le contexte ponctuel d'un défi obligé dont ils voudraient
bien user et abuser plutôt que, selon moi, à partir d'un plan mûrement élaboré d'avance et
avec une structure bien organisée!
Là dessus des complicités bienvenues mais bien intéressées pour ces dernières vont sûrement
s'inviter et expliquent en partie la proportion qu'a prise et peut encore prendre cette affaire !
Je ne suis donc pas sûr (comme je l'ai expliqué plus haut) que l'avenir de cette affaire Dongo
soit de loin ou de près superposable à celui du départ de l'Afdl comme je l'ai entendu dire ailleurs !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
"COMMUNIQUE DES PATRIOTES-RESISTANTS DE DONGO
Des jeunes de toutes les provinces de la RDC affluent dans la province
de l’Équateur pour combattre aux côtés des Patriotes – résistants de Dongo.
Nouvelles débandades des forces d’occupation.
° http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12590978461756.pdf
Les patriotes résistants de Dongo informent l’opinion nationale et internationale de ce qui suit :
1. Les patriotes résistants de Dongo contrôlent actuellement tout le territoire situé tout le
long de la rivière Ubangi, dans sa partie située dans le district du sud Ubangi ;
2. Les localités de Booto, Imbongo et Mogalu ont été vidées de tous leurs habitants.
Ceux-ci fuient devant les massacres perpétrés par les troupes rwandaises dépêchées dans
ces localités par l’imposteur qui se fait appeler « Joseph Kabila » ;
3. La situation humanitaire devient préoccupante et elle est causée par une marée
humaine de près de 100.000 déplacés qui fuient leurs milieux d’origine pour aller se
réfugier à Budjala et à Gemena. Un remake de la situation humanitaire créée à l’Est du pays
par les mêmes envahisseurs rwandais. Mais nous ne nous laisserons pas faire !
4. Sur le plan militaire : les combats se poursuivent avec acharnement, et les patriotes résistants
annoncent le bilan sommaire ci-après :
Chute des bourgades et localités de Bomongo, Kutu et Kungu . Dans les heures ou dans les jours qui
suivent, les patriotes résistants annonceront la chute de plusieurs autres localités; Comme à son accoutumée,
l’ennemi évite l’affrontement, préférant fuir pour aller se réfugier au Congo voisin ;
5. Des jeunes congolais de toutes les provinces de notre pays, séduits par la cause et l’idéal défendus par
les patriotes résistants de Dongo, rejoignent en masse les rangs de leurs compatriotes résistants de Dongo.
Ils viennent notamment de l’Ouest du pays, ainsi que de l’Est de notre territoire national.
La cause que défendent les patriotes résistants de Dongo étant sacré et juste, nous invitons ceux des jeunes
compatriotes qui hésitent encore, à prendre le train de la libération véritable de notre territoire national de
la présence de l’armée rwandaise et de ses suppôts.
Fait à Bokonzi , le 24 novembre 2009
Pour les patriotes-résistants de Dongo,
Ambroise LOBALA MOKOBE
Porte-parole"
"Lettre ouverte à Monsieur «Joseph Kabila Kabange»,
président de la République dite «démocratique» du Congo
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5160
(Un plan en marche : brûler le Congo petit bout après petit bout.)
Monsieur «Joseph Kabila Kabange»,
Le drame sécuritaire et humanitaire au Kivu et aujourd’hui dans l’Equateur nous préoccupe au plus haut point. Cette extension meurtrière est un signe que tout observateur intéressé par la question congolaise est appelé à interpréter comme un présage d’une montée en puissance de la réalisation d’un plan concerté pour continuer à mettre à genoux notre patrie et humilier davantage son peuple. Nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale que votre gouvernement apporte sa caution à des situations qui révoltent tout être épris d’humanité. Pour preuve, nous rapportons ici les propos du Porte parole de votre gouvernement, en la personne de Monsieur Lambert Mende qui affirme, contre la réalité du terrain que « la situation est sous contrôle en Equateur, et que l’autorité est effective dans le Nord Kivu ». Dans le Kivu, le retour massif et incontrôlé des « réfugiés congolais » en provenance du Rwanda, ne disposant d’aucun document pouvant réellement attester de leur statut de réfugiés au Rwanda ainsi que de leur nationalité congolaise, aura des conséquences terribles dont vous serez seul responsable devant l’histoire.
Dans l’Equateur, contrairement aux allégations de votre gouvernement, la situation n’est guère rassurante. Les insurgés dits « Patriotes Résistants de Dongo » font état de la présence de troupes rwandaises dans la région. Ces troupes seraient venues prêter mains fortes à l’armée congolaise. Si cela devait se confirmer, ce qui ne serait pas une première, point ne serait besoin de prêter des lunettes même aux aveugles pour dire que nous assistons à la décimation du peuple congolais et la confiscation de son destin par le pouvoir de l’étranger.
Nous vous sommons, Monsieur « Joseph Kabila Kabange » de mettre un terme de la manière la plus humaine à cette situation, étant entendu que vous vous présentez comme le garant de l’ordre et de la sécurité en République « démocratique » du Congo.
Le dernier rapport hebdomadaire du Bureau conjoint de coordination des Affaires humanitaires des Nations unies en RDC (OCHA), présente un tableau sombre et particulièrement alarmant de la ville de Dongo. Il existe aujourd’hui des forts risques de maladies en raison de la présence de plusieurs cadavres en décomposition dans les rues de cette agglomération. Au vu de cette situation et pour se protéger des affections possibles subséquentes à cette insalubrité, les populations, craignant pour leur sécurité et leur santé, refusent légitimement de regagner leurs villages. Or, que dit votre gouvernement ? Par la bouche du même sieur Lambert Mende : « On va cesser de distribuer l’aide dans les camps des réfugiés pour amener les gens à rentrer chez eux », tout en reconnaissant que les cadavres en putréfaction à l’air libre constituent un problème pour la population. Cherchez l’erreur !
Votre gouvernement et vous-même portez une responsabilité écrasante à l’égard de ces populations déplacées qui souffrent déjà très durement et se retrouvent sans secours ni soutien. Votre lecture des événements tragiques dans l’Equateur est biaisée par votre souci obsessionnel de protéger votre pouvoir à tout prix. Cette attitude cruelle à l’égard de ces filles et fils du Congo a un nom : non-assistance à personnes en danger. Dans cette optique, il existe bien un risque de glissement de cette non-assistance à personnes en danger vers un crime contre l’humanité, si la situation de ces populations venait à s’aggraver par la décision de votre gouvernement de couper les vivres à des populations en détresse.
De manière constante et répétée, Monsieur Lambert Mende s’est fait le champion de la négation et de la banalisation des crimes contre l’humanité commis sur les populations congolaises. Or, minimiser des crimes commis ou à commettre tombe sous la désignation d’apologie de violations des droits humains, ce qui constitue en soi un crime contre l’humanité. Qui vivra verra. Wait and see.
Le Congo n’a qu’un seul destin: être GRAND.
Roger Buangi Puati, Le Congo en Légitime Défense, Alternative Démocratique pour le Congo
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 25/11/2009, 2:34 am, édité 2 fois
ndonzwau
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Guerres de communiqués apparement à congoindépendant ils ont eu le responsable au téléphone attendons voir.
mongo elombe
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
http://congovideos.com/component/option,com_seyret/Itemid,94/task,videodirectlink/id,6303/
Inspecteur Bill de Bundes
Re: QUE SE PASSE-T-IL A DONGO ?
Ma' Mongo, "guerre des communiqués", peut-être dans la mesure où le pouvoir de Léo en l'occurencemongo elombe a écrit:Guerres de communiqués apparement à congoindépendant ils ont eu le responsable au téléphone attendons voir.
par la voix de son abboyeur attitré Mende donne sa version rassurante et sécuritaire où les "sales insurgés"
seraient mâtés et la sécurisation en cours avec les forces de l'ordre sur place mais minimise la dégradation
des conditions de vie des populations massivement déplacées, affamées et malades, des morts (une ou deux
centaines) des suites non seulements des troubles eux-mêmes mais aussi des actions militaires des soldats
loyalistes en "guerre" contre les insurgés !
Ci-dessus Mbuangi signale même pour le moins une non assistance délibérée (et sans doute plus) à populations
en danger surtout qu'il y aurait présence de militaires rwandais ((des troupes du Cndp majoritairement tutsi
récemment versées dans les Fardc ?)...
De leur côté les insurgés se plaignent de la sauvagerie haineuse des loyalistes et les accusent de provoquer
encore plus des déplacés en même temps qu'ils proclament leurs exploits de "résistance" avec occupation
de quelques bourgades !
Amba du Congoindependant confirme tout juste une organisation réelle de la résistance !
Ou est la vérité dans tout ça et vers où va nous amener cette déflagration ?
Attendons voir mais d'ores et déjà on peut être sûr que la situation sécuritaire et sanitaire ne doit pas être
de plus saine et qu'on aurait pu éviter, on se doit d'éviter des morts innocentes et une militarisation inutile du coin !!!
Compatriotiquement!
ndonzwau
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