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Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Admin 16/2/2010, 6:43 pm
MYC, ME,
Je ne l’ignore pas bien au contraire, c’est pourquoi je parle d’un cadre, d’une structure. C’est pourquoi je l’emmène sur ce forum.
Cette structure doit être basée sur vision optimiste. Il nous faut une sorte de "révolution tranquille".
Dans les mois qui viennent nous allons tenir des conférences à Paris, Bruxelles, Montréal, New York, Johannesburg pour inciter la diaspora à joindre ce mouvement.
Flick de Kolwezi, Oui il ya des réalistes mais aussi des pessimistes.
L’environnement international commence à s’y prêter … (je parle de la mondialisation). Les ressources humaines sont la … ce qui manque c’est l’ambition.
Au Nigéria, la banque Ecobank a pu traverser tous les troubles politiques pour aujourd’hui devenir un vrai champion régional en s’implantant dans l’est, le centre du continent et bientôt en Afrique du Sud. Combien des congolais peuvent faire une telle projection ??? Si Ecobank peu, Ta future banque "Kolwezibank" le pourra aussi
Je ne l’ignore pas bien au contraire, c’est pourquoi je parle d’un cadre, d’une structure. C’est pourquoi je l’emmène sur ce forum.
Cette structure doit être basée sur vision optimiste. Il nous faut une sorte de "révolution tranquille".
Dans les mois qui viennent nous allons tenir des conférences à Paris, Bruxelles, Montréal, New York, Johannesburg pour inciter la diaspora à joindre ce mouvement.
Flick de Kolwezi, Oui il ya des réalistes mais aussi des pessimistes.
L’environnement international commence à s’y prêter … (je parle de la mondialisation). Les ressources humaines sont la … ce qui manque c’est l’ambition.
Au Nigéria, la banque Ecobank a pu traverser tous les troubles politiques pour aujourd’hui devenir un vrai champion régional en s’implantant dans l’est, le centre du continent et bientôt en Afrique du Sud. Combien des congolais peuvent faire une telle projection ??? Si Ecobank peu, Ta future banque "Kolwezibank" le pourra aussi
Admin- Admin
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
mongo elombe 16/2/2010, 6:58 pm
ADM,
L'ANADER •1200 Agents de terrain mobiles (motos) en contact direct les communautés rurales •Une couverture nationale •Un capital de confiance des populations ...
En RCI, il y a cette organisme là avec des représentants partout avec des spécialistes en élevage, agriculture, santé etc tu peux lire sur internet.
Moi on m'en avait parlé, je suis allée voir, ils m'ont délégué quelqu'un qui pouvait passer 1 fois par mois où 4 fois par mois, il conseille, supervise etc mais c'est toi qui le paie.
En fait tu peux ne rien savoir mais ils sont là et propose des stages de 3 semaines mais je n'avais pas le temps d'y aller mais j'ai trouvée le système intéressant, le stage revient à 60 euros dans leurs locaux, ils vont dans les villages aussi.
Il faut des coopératives et des outils aussi, moi ma soeur me dit que les fonds pour l'agriculture ont disparus où ont profités à ceux d'en haut.
Les microcrédits j'y pense souvent mais trop complexe pour moi.
L'ANADER •1200 Agents de terrain mobiles (motos) en contact direct les communautés rurales •Une couverture nationale •Un capital de confiance des populations ...
En RCI, il y a cette organisme là avec des représentants partout avec des spécialistes en élevage, agriculture, santé etc tu peux lire sur internet.
Moi on m'en avait parlé, je suis allée voir, ils m'ont délégué quelqu'un qui pouvait passer 1 fois par mois où 4 fois par mois, il conseille, supervise etc mais c'est toi qui le paie.
En fait tu peux ne rien savoir mais ils sont là et propose des stages de 3 semaines mais je n'avais pas le temps d'y aller mais j'ai trouvée le système intéressant, le stage revient à 60 euros dans leurs locaux, ils vont dans les villages aussi.
Il faut des coopératives et des outils aussi, moi ma soeur me dit que les fonds pour l'agriculture ont disparus où ont profités à ceux d'en haut.
Les microcrédits j'y pense souvent mais trop complexe pour moi.
mongo elombe
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Mwana ya Congo 16/2/2010, 7:09 pm
Yango Banque de credit agricole ekenda wapi ??? 
Mwana ya Congo
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Admin 16/2/2010, 7:31 pm
Lorsque nous allons nous mettre à réfléchir ensemble et que nous aurions établi des objectifs de développement bien élaborés. Nous pourrons alors travailler sur des plans d’affaire et aller chercher des financements pour les entreprises congolaises que nous allons créer. Nous devons réunir des décideurs (cachés ou qui s’ignorent en nous) de tous les horizons avec pour vocation, une stratégie de développement de la RDC. Oui ME, plusieurs pays africains l’ont déjà compris… Le Sénégal, le Mali, le Ghana et tant d’autres … figure-toi qu’aucun de ces pays ne possède des atouts semblables à ceux de la RDC !
Admin- Admin
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
lino 16/2/2010, 11:43 pm
Enfin un sujet optimiste,diffèrent d' éternels auto flagellations,critiques,kanambe,les rwandais etc...
Est ce l'effet v.kamerhe???
Au moins l'initiative est positive et j'espère que la diaspora sera aussi participative que sur le sujet de Dongo....
Est ce l'effet v.kamerhe???
Au moins l'initiative est positive et j'espère que la diaspora sera aussi participative que sur le sujet de Dongo....
lino
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Admin 17/2/2010, 12:06 am
lino a écrit:Enfin un sujet optimiste,diffèrent d' éternels auto flagellations,critiques,kanambe,les rwandais etc...
Est ce l'effet v.kamerhe???
Au moins l'initiative est positive et j'espère que la diaspora sera aussi participative que sur le sujet de Dongo....
Bonjour Lino, je souhaite ce sujet apolitique. Il aurait bien pu être dans la rubrique Économie mais bon … Le développement de la RDC est une affaire de tous. Toutes tendances politiques confondues. Aujourd’hui Kabila demain Bemba ou un autre qui sera président, nous ferons face au mêmes défi Comment développer la RDC. Et je propose ici ce qui parait à mon humble avis une de meilleur solution si pas la meilleure . nous sommes ici pour en discuter. Je ne vois pas le lien avec Kamerhe, la réflexion que je propose, j’y travaille depuis quelques mois, j’ai fat des recherches, j’y ai réfléchi et je viens ici le mettre comme sujet de discussion. Sens toi à l’aise d’apporter ta pierre.
Dernière édition par Admin le 11/5/2010, 3:03 pm, édité 1 fois
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Re: Une VISION optimiste pour la RDC
mongo elombe 17/2/2010, 4:38 pm
Bharti Airtel est devenue en seulement dix ans le premier opérateur en Inde, avec 110 millions de clients. Contrôlée par son fondateur, le milliardaire Sunil Mittal, cette société cherchait depuis plusieurs années à prendre pied sur le continent africain pour limiter l’impact de la redoutable guerre des prix en Inde.
En 2009, son projet de mariage de 23 milliards de dollars avec son homologue sud-africain MTN, le deuxième en deux ans, a été empêché par les autorités d’Afrique du Sud à la dernière minute. Depuis, la majorité des analystes le voyait partir à l’assaut des actifs africains de Zain, le groupe de télécoms koweitien. Depuis lundi, c’est chose faite. Pour maintenir sa position de leader, l’opérateur indien a choisi de s’immiscer dans de nombreux marchés africains en rachetant quinze filiales de Zain implantés dans 15 pays [1]. AFRIK.com pour ceux qui veulent lire la suite;
======================================================
Ils ont rachetés en RDC on dirait que nous on a pas des hommes capables de faire comme eux.
En 2009, son projet de mariage de 23 milliards de dollars avec son homologue sud-africain MTN, le deuxième en deux ans, a été empêché par les autorités d’Afrique du Sud à la dernière minute. Depuis, la majorité des analystes le voyait partir à l’assaut des actifs africains de Zain, le groupe de télécoms koweitien. Depuis lundi, c’est chose faite. Pour maintenir sa position de leader, l’opérateur indien a choisi de s’immiscer dans de nombreux marchés africains en rachetant quinze filiales de Zain implantés dans 15 pays [1]. AFRIK.com pour ceux qui veulent lire la suite;
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Ils ont rachetés en RDC on dirait que nous on a pas des hommes capables de faire comme eux.
mongo elombe
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Admin 17/2/2010, 5:16 pm
L’absence des entreprises privées "proprement africaines" est une de cause de la faillite de états africains.
Sous l’impulsion des instructions de Breton woods la majorité des entreprises publiques ont été cédées totalement ou en partie aux mains de firmes occidentales. Ces dernières n’ayant aucune vocation axée sur le développement de l’Afrique n’ont eu aucun intérêt à voir l’Afrique se développer.
Chez nous on peut peut-etre dire que Mobutu avait une bonne idée en lançant la zaïrianisation. Mais des entreprises florissantes ont été confiées à des individus ne possédant aucune qualification pour diriger des telles entreprises …mon propre père bénéficia largement de cette zaïrianisation, il se trouva à la tête d’une industrie dont il n’avait jamais été en contact de près ou de loin avant d’en devenir PDG. Résultat queqlues années plus trad ... faillite TOTALE!!!
Dans les années 90, les occidentaux nous présentent aussi le PAS (Plan d’ajustement structurel), c’est en faite une structure qui conditionne l’aide internationale au développement des entreprises d’État par le biais de la privatisation… 10 ans après, les entreprises occidentales pratiquement seules bénéficiaires de ces privatisations ont gagné plus de 40 milliards de $ alors que les états africains n’ont pu récolter que 8 milliards de $
Mais ce dont les économistes s’accordent à dire … c’est que ces entreprises privatisées ont échoué beaucoup plus par l’absence de concurrent dans le marché privé.
Aujourd’hui nous sommes en meilleur position que les générations de nos parents. Nous sommes formés en occident, certains d’entre nous travaillent au cœur des ces grosses firmes, nous avons l’expérience nous sommes à mesure de créer des compagnies aussi florissantes qui auront intérêt de voir le marché national prospère.
Je suis heureux de voir des optimistes comme Chiro S est d’autres.
Dans quelques semaines, nous allons commencer des consultations afin de créer cette structure ensemble. Parallèlement un site web sera mis sur pied pour nous servir de medium de communication.
Je vous donne rendez-vous cette année à New York, Montréal, Paris, Bruxelles et Londres.
Citation du jour : Être optimiste est un combat. Eric-Emmanuel Schmitt
Wilco
Sous l’impulsion des instructions de Breton woods la majorité des entreprises publiques ont été cédées totalement ou en partie aux mains de firmes occidentales. Ces dernières n’ayant aucune vocation axée sur le développement de l’Afrique n’ont eu aucun intérêt à voir l’Afrique se développer.
Chez nous on peut peut-etre dire que Mobutu avait une bonne idée en lançant la zaïrianisation. Mais des entreprises florissantes ont été confiées à des individus ne possédant aucune qualification pour diriger des telles entreprises …mon propre père bénéficia largement de cette zaïrianisation, il se trouva à la tête d’une industrie dont il n’avait jamais été en contact de près ou de loin avant d’en devenir PDG. Résultat queqlues années plus trad ... faillite TOTALE!!!
Dans les années 90, les occidentaux nous présentent aussi le PAS (Plan d’ajustement structurel), c’est en faite une structure qui conditionne l’aide internationale au développement des entreprises d’État par le biais de la privatisation… 10 ans après, les entreprises occidentales pratiquement seules bénéficiaires de ces privatisations ont gagné plus de 40 milliards de $ alors que les états africains n’ont pu récolter que 8 milliards de $
Mais ce dont les économistes s’accordent à dire … c’est que ces entreprises privatisées ont échoué beaucoup plus par l’absence de concurrent dans le marché privé.
Aujourd’hui nous sommes en meilleur position que les générations de nos parents. Nous sommes formés en occident, certains d’entre nous travaillent au cœur des ces grosses firmes, nous avons l’expérience nous sommes à mesure de créer des compagnies aussi florissantes qui auront intérêt de voir le marché national prospère.
Je suis heureux de voir des optimistes comme Chiro S est d’autres.
Dans quelques semaines, nous allons commencer des consultations afin de créer cette structure ensemble. Parallèlement un site web sera mis sur pied pour nous servir de medium de communication.
Je vous donne rendez-vous cette année à New York, Montréal, Paris, Bruxelles et Londres.
Citation du jour : Être optimiste est un combat. Eric-Emmanuel Schmitt
Wilco
Admin- Admin
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
mongo elombe 17/2/2010, 5:39 pm
ADM, fais moi signe quand tu seras à PARIS.
30 millions de téléspectateurs à travers le monde. C’est l’audience hebdomadaire estimée des deux émissions de People TV, Initiative Africa et Business Africa. Aux manettes des deux programmes, diffusés par 45 chaînes africaines, en Belgique, au Portugal, en Grande Bretagne, aux Etats-Unis (ABN Câble) et en France (France Ô) : Oumarou Barry, un jeune Guinéen de 26 ans. A la fois rédacteur en chef, chef d’édition et coordinateur des équipes techniques, il dirige une quarantaine de personnes, dont une dizaine de reporters en France et une vingtaine de correspondants en Afrique. Egalement présentateur de la version anglaise, Oumarou Barry en est, personnellement, à sa troisième saison (Business Africa, lancée en 2000, vient juste de fêter la 200e et Initiative Africa, initiée en 2003, sa 114e) et semble s’épanouir entièrement dans son travail. Un travail à dimension militante pour contribuer au rayonnement de l’Afrique à l’international.
====================================================
J'aime ses émissions parcequ'il montre un autre visage de l'Afrique qui entreprend et à son âge, il faut le faire, il y a une intervieuw de lui sur Afrik.com, son émission passe sur télésud.
En RDC il nous faudrait une télévision éducative et qui inciterait les jeunes à se bouger puisque tout le monde ne peut pas faire des études vue le contexte et même il faut trouver du travail.
30 millions de téléspectateurs à travers le monde. C’est l’audience hebdomadaire estimée des deux émissions de People TV, Initiative Africa et Business Africa. Aux manettes des deux programmes, diffusés par 45 chaînes africaines, en Belgique, au Portugal, en Grande Bretagne, aux Etats-Unis (ABN Câble) et en France (France Ô) : Oumarou Barry, un jeune Guinéen de 26 ans. A la fois rédacteur en chef, chef d’édition et coordinateur des équipes techniques, il dirige une quarantaine de personnes, dont une dizaine de reporters en France et une vingtaine de correspondants en Afrique. Egalement présentateur de la version anglaise, Oumarou Barry en est, personnellement, à sa troisième saison (Business Africa, lancée en 2000, vient juste de fêter la 200e et Initiative Africa, initiée en 2003, sa 114e) et semble s’épanouir entièrement dans son travail. Un travail à dimension militante pour contribuer au rayonnement de l’Afrique à l’international.
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J'aime ses émissions parcequ'il montre un autre visage de l'Afrique qui entreprend et à son âge, il faut le faire, il y a une intervieuw de lui sur Afrik.com, son émission passe sur télésud.
En RDC il nous faudrait une télévision éducative et qui inciterait les jeunes à se bouger puisque tout le monde ne peut pas faire des études vue le contexte et même il faut trouver du travail.
mongo elombe
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Admin 17/2/2010, 6:21 pm
Surement! Je te mettrai au courant.mongo elombe a écrit:ADM, fais moi signe quand tu seras à PARIS.
Admin- Admin
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Libre Examen 17/2/2010, 10:04 pm
Admin,
Quelques remarques:
L’économie entre les mains des nationaux est un idéal mais l’usurpation des biens privés, comme ça l’était avec la zaïrianisation un mal.
Les PAS étaient des programmes pour corriger des déséquilibres budgétaires. Les privatisations qui les ont accompagnées étaient justifiables. Juste à tenir compte du cas de la SOZACOM. De plus, même les pays occidentaux y sont passés et y passeront à nouveau.
Nous réussissons ailleurs, comme vous le suggérez, parce que les conditions de réussite y sont réunies. Pensez aux Haïtiens. D’ailleurs certains essayent de comparer actuellement la réussite relative de la République dominicaine à l’échec de Haïti.
Le Flick de Kolwezi nous donne des cas concrets dont il me semble qu’il nous faudrait tenir compte. Des initiatives venant des Congolais n’ont jamais manqué mais se heurtent à des tracasseries administratives d’un autre ordre. Prenons le cas bien connu de l’hôpital de Mutombo.
C’est ici qu’il nous faut considérer les valeurs qui sous-tendent les pratiques administratives privées, publiques, et politiques d’une part et leur impact sur les valeurs et les pratiques sociales, c’est-à-dire, sur les relations entre concitoyens dans la vie de tous les jours. Il ressort qu’il est pratiquement impossible d’arriver à quelque chose par des voies normales administrativement connues et légales.
Avions-nous jamais eu à faire des démarches administratives dans notre pays ? Je ne peux en dire plus car chacun est témoin de ses propres expériences. Pour ma part, je pense qu’elles tiennent une place importante pour expliquer notre situation actuelle. Ca a comme résultat que le Congolais vit et survit sur le dos d’un autre Congolais, cela s’en va ainsi d’un Congolais à l’autre et la boucle est bouclée. Ca devient un cercle vicieux, une manière de vivre, une culture.
A mon avis c’est une culture qui va à l’encontre du développement, ce qui n’exclut pas l’implantation des entreprises qui en profitent. Imaginez-vous seulement un enfant de 6 ans qui commence l’école primaire aujourd’hui qui sera-t-il dans 20 ans, dans sa vie professionnelle ? Cet enfant aura, peut-être, passé toute sa vie à apporter quelque chose à ses professeurs.
Quelques remarques:
L’économie entre les mains des nationaux est un idéal mais l’usurpation des biens privés, comme ça l’était avec la zaïrianisation un mal.
Les PAS étaient des programmes pour corriger des déséquilibres budgétaires. Les privatisations qui les ont accompagnées étaient justifiables. Juste à tenir compte du cas de la SOZACOM. De plus, même les pays occidentaux y sont passés et y passeront à nouveau.
Nous réussissons ailleurs, comme vous le suggérez, parce que les conditions de réussite y sont réunies. Pensez aux Haïtiens. D’ailleurs certains essayent de comparer actuellement la réussite relative de la République dominicaine à l’échec de Haïti.
Le Flick de Kolwezi nous donne des cas concrets dont il me semble qu’il nous faudrait tenir compte. Des initiatives venant des Congolais n’ont jamais manqué mais se heurtent à des tracasseries administratives d’un autre ordre. Prenons le cas bien connu de l’hôpital de Mutombo.
C’est ici qu’il nous faut considérer les valeurs qui sous-tendent les pratiques administratives privées, publiques, et politiques d’une part et leur impact sur les valeurs et les pratiques sociales, c’est-à-dire, sur les relations entre concitoyens dans la vie de tous les jours. Il ressort qu’il est pratiquement impossible d’arriver à quelque chose par des voies normales administrativement connues et légales.
Avions-nous jamais eu à faire des démarches administratives dans notre pays ? Je ne peux en dire plus car chacun est témoin de ses propres expériences. Pour ma part, je pense qu’elles tiennent une place importante pour expliquer notre situation actuelle. Ca a comme résultat que le Congolais vit et survit sur le dos d’un autre Congolais, cela s’en va ainsi d’un Congolais à l’autre et la boucle est bouclée. Ca devient un cercle vicieux, une manière de vivre, une culture.
A mon avis c’est une culture qui va à l’encontre du développement, ce qui n’exclut pas l’implantation des entreprises qui en profitent. Imaginez-vous seulement un enfant de 6 ans qui commence l’école primaire aujourd’hui qui sera-t-il dans 20 ans, dans sa vie professionnelle ? Cet enfant aura, peut-être, passé toute sa vie à apporter quelque chose à ses professeurs.
Dernière édition par Libre Examen le 17/2/2010, 11:56 pm, édité 3 fois
Libre Examen
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Admin 17/2/2010, 11:17 pm
Merci Libre Examen, et tous ceux qui alimentent ce débat, Je lis vos réactions avec un grand intérêt.
Tout ce que tu décris (en passant je "nous" vois toujours comme une famille, je crois qu’on peut aller plutôt avec le tutoiement). Je suis agréablement surpris de voir que nous avançons très vite dans ce débat, alors regardons de près ces obstacles. La corruption et toutes ces tracasseries …. Ce n’est pas du tout une fatalité.
C’est à nous de faire pression sur les institutions au pays afin de réaliser des reformes qui vont rendre propice un climat d’investissement.
J’ai en mains un pamphlet qui résume le nouveau code des investissements en RDC. Il est franchement très incitatif mais uniquement sur les secteurs spécifiques que le gouvernement s’est choisi en vue d’atteindre ses objectifs. Ces secteurs sont :
A mon avis notre combat serait de proposer une modification du fameux code pour inclure des secteurs dont l’effet de développement est quasi garanti.
Théoriquement … donc pour ce qui concerne la douane, les frais administratifs, etc. … ces secteurs devraient aussi être avantagés.
Tu me diras peut-être … qu’en est-il du respect de ces textes !? Moi je dis que c’est la dessus qu’on doit s’attaquer. Une structure forte avec des interlocuteurs crédibles possédant une expertise réelle peut reculer cet obstacle.
Il y a deux semaines, j’ai payé 70$ pour assister à une conférence organisé par des mindele en vue de promouvoir les investissements en Afrique. Mon frère, tant que nous laissons ce terrain vacant, des vautours sans scrupule continueront à s’accaparer de nos richesses.
Wilco
Tout ce que tu décris (en passant je "nous" vois toujours comme une famille, je crois qu’on peut aller plutôt avec le tutoiement). Je suis agréablement surpris de voir que nous avançons très vite dans ce débat, alors regardons de près ces obstacles. La corruption et toutes ces tracasseries …. Ce n’est pas du tout une fatalité.
C’est à nous de faire pression sur les institutions au pays afin de réaliser des reformes qui vont rendre propice un climat d’investissement.
J’ai en mains un pamphlet qui résume le nouveau code des investissements en RDC. Il est franchement très incitatif mais uniquement sur les secteurs spécifiques que le gouvernement s’est choisi en vue d’atteindre ses objectifs. Ces secteurs sont :
- Géni civil (constructions, entretiens de route et autoroutes).
- Agriculture agro-industrie
- Investissement lourd durable (allusion aux usines)
- Valorisant les ressources humaines (Ecoles, formations techniques, et…).
A mon avis notre combat serait de proposer une modification du fameux code pour inclure des secteurs dont l’effet de développement est quasi garanti.
Théoriquement … donc pour ce qui concerne la douane, les frais administratifs, etc. … ces secteurs devraient aussi être avantagés.
Tu me diras peut-être … qu’en est-il du respect de ces textes !? Moi je dis que c’est la dessus qu’on doit s’attaquer. Une structure forte avec des interlocuteurs crédibles possédant une expertise réelle peut reculer cet obstacle.
Il y a deux semaines, j’ai payé 70$ pour assister à une conférence organisé par des mindele en vue de promouvoir les investissements en Afrique. Mon frère, tant que nous laissons ce terrain vacant, des vautours sans scrupule continueront à s’accaparer de nos richesses.
Wilco
Admin- Admin
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
BOMA 18/2/2010, 12:53 am
Admin a écrit:Merci Libre Examen, et tous ceux qui alimentent ce débat, Je lis vos réactions avec un grand intérêt.
Tout ce que tu décris (en passant je "nous" vois toujours comme une famille, je crois qu’on peut aller plutôt avec le tutoiement). Je suis agréablement surpris de voir que nous avançons très vite dans ce débat, alors regardons de près ces obstacles. La corruption et toutes ces tracasseries …. Ce n’est pas du tout une fatalité.
C’est à nous de faire pression sur les institutions au pays afin de réaliser des reformes qui vont rendre propice un climat d’investissement.
J’ai en mains un pamphlet qui résume le nouveau code des investissements en RDC. Il est franchement très incitatif mais uniquement sur les secteurs spécifiques que le gouvernement s’est choisi en vue d’atteindre ses objectifs. Ces secteurs sont :
- Géni civil (constructions, entretiens de route et autoroutes).
- Cette rubrique m'intéresse, entretien de routes. Si je peux avoir les camion vidangeurs( Les ordures Tout Kin, après les provinces en suivront.
- Agriculture agro-industrie
- Investissement lourd durable (allusion aux usines)
- Valorisant les ressources humaines (Ecoles, formations techniques, et…).
A mon avis notre combat serait de proposer une modification du fameux code pour inclure des secteurs dont l’effet de développement est quasi garanti.
Théoriquement … donc pour ce qui concerne la douane, les frais administratifs, etc. … ces secteurs devraient aussi être avantagés.
Tu me diras peut-être … qu’en est-il du respect de ces textes !? Moi je dis que c’est la dessus qu’on doit s’attaquer. Une structure forte avec des interlocuteurs crédibles possédant une expertise réelle peut reculer cet obstacle.
Il y a deux semaines, j’ai payé 70$ pour assister à une conférence organisé par des mindele en vue de promouvoir les investissements en Afrique. Mon frère, tant que nous laissons ce terrain vacant, des vautours sans scrupule continueront à s’accaparer de nos richesses.
Wilco
BOMA
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
mongo elombe 18/2/2010, 10:02 am
Peut être que ça peut nous donner des idées (Syfa)
Il est simple, souriant, chaleureux et surtout généreux : Serge Vyisinubusa, 50 ans, riche commerçant, originaire de Manyoni au sud du Burundi, a le sens de l'intérêt collectif et cherche avant tout à développer son village natal. "Je connais les besoins de mes clients, de mes ouvriers, de mes employés, des voisins de ma ferme. Leur pouvoir d’achat est trop faible. Or, il y a bien de choses qu’on partage avec eux. C’est inutile de s’enrichir seul quand les voisins sont pauvres. Il faut faire en sorte que ta richesse leur profite", lance-t-il en sortant de son puissant Land cruiser.
C'est ainsi qu'il vit rarement dans sa résidence de Bujumbura, préférant rester dans son village pour y poursuivre ses multiples activités. La plus récente et la plus spectaculaire est la centrale hydroélectrique terminée en février 2009 dans la vallée de la rivière Muhorera. "C’est un système simple. N’importe qui peut le faire", explique-t-il. Le cours du ruisseau de 50 cm de large a été dévié avec des pierres et des madriers : l'eau passe dans une conduite formée de vieux fûts sur plus de 200 m de long avant de tomber verticalement sur une turbine qui active un alternateur. Celui-ci produit du courant acheminé chez "Vyisi" par une ligne électrique d'un kilomètre long.
La fée électricité change tout
Ce barrage est né d'un besoin : éviter que le lait et d’autres produits agricoles se détériorent avant d’arriver aux consommateurs. Un moulin pour les céréales et une baratte pour le beurre étaient indispensables. "Je me disais chaque fois qu'il me fallait un frigo sur place. Il me fallait donc de l’électricité. Mon rêve s’est réalisé", confie-t-il. Grâce à cet ouvrage, ses voisins ont du courant pour leurs maisons. L’éclairage public sur des centaines de mètres a aussi changé la vie des habitants qui, le soir, causent et rient sous une lampe dans la rue. Le soir, les élèves peuvent enfin étudier. "Vyisi n’est pas un homme ordinaire. C’est un homme qui n’oublie pas les pauvres de là où il est né. Dieu le comble de bénédictions !", prie Adèle, une élève de Manyoni. Ce barrage est même devenu un lieu d’attraction pour les touristes et les autorités politiques.
Serge compte bien d'autres réalisations à son actif : des adductions d'eau pour irriguer les champs en cas de sécheresse, une raffinerie d’huile de palme, une usine d’extraction de beurre, une école secondaire, une agence postale et un gîte pour loger les visiteurs font aujourd'hui la richesse de Manyoni, jadis enclavé et sans intérêt économique.
Il emploie 161 personnes, dont des diplômés. En 2002, il a lancé un système de crédit pour les agriculteurs. Comme le "crédit fumier" qui consiste à prêter de un à quatre bœufs à ceux qui le désirent. Le contractant garde le bœuf et l'engraisse jusqu’à ce qu'il soit bon à abattre. Vyisi le récupère alors pour le vendre et le remplace par un plus jeune. Le paysan a ainsi du fumier et n'a plus à en acheter à plus de 40 $ la tonne. Des milliers de bêtes ont déjà été données à plus de 400 ménages.
Crédit sans intérêt
Agro-éleveur de renom, il représente la région sud du pays au Comité national des semences et des plants sous l’autorité directe du ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Cette notoriété lui a permis de créer l’Association pour le développement intégré (ADI), une sorte de banque rurale qui gère et distribue sans intérêt des crédits semences et du matériel scolaire. "Ils se font inscrire, chacun précise la quantité dont il a besoin, précise-t-il. Par exemple, qui prend 5 kg de haricot remboursera autant en nature à la récolte." Une aide utile, car les paysans manquent souvent de semences au moment des semis en raison de récoltes insuffisantes ou d'une mauvaise gestion de leurs produits quand ils les vendent pour payer la bière…
Depuis deux ans aussi, les élèves du secondaire prestent, durant les vacances, à la ferme du patron, au traçage des courbes de niveau sur les collines et à la réhabilitation des routes. Payés 1 $ par jour, ils n’attendent plus rien de leurs parents à la rentrée scolaire. "Les vacances dernières, j’ai payé ainsi 10 millions de Fbu (10 000 $) pour réhabiliter la route Matana-Manyoni (20 km), en 59 jours. J’espère que l’association de développement communal me remboursera. C’est triste de voir un élève intelligent qui rate ses études par manque de cahiers et de stylos", raconte Serge.
Dans la région, tout le monde – jeunes, vieillards, autorités… – le salue avec respect. "Il fait ce que font les vaches aux hommes, estime Prime Nimubona, de Manyoni, reprenant une expression courante dans le pays pour dire qu'il ne fait que du bien. Si tous les Burundais pouvaient avoir son cœur et faire comme lui !"
Il est simple, souriant, chaleureux et surtout généreux : Serge Vyisinubusa, 50 ans, riche commerçant, originaire de Manyoni au sud du Burundi, a le sens de l'intérêt collectif et cherche avant tout à développer son village natal. "Je connais les besoins de mes clients, de mes ouvriers, de mes employés, des voisins de ma ferme. Leur pouvoir d’achat est trop faible. Or, il y a bien de choses qu’on partage avec eux. C’est inutile de s’enrichir seul quand les voisins sont pauvres. Il faut faire en sorte que ta richesse leur profite", lance-t-il en sortant de son puissant Land cruiser.
C'est ainsi qu'il vit rarement dans sa résidence de Bujumbura, préférant rester dans son village pour y poursuivre ses multiples activités. La plus récente et la plus spectaculaire est la centrale hydroélectrique terminée en février 2009 dans la vallée de la rivière Muhorera. "C’est un système simple. N’importe qui peut le faire", explique-t-il. Le cours du ruisseau de 50 cm de large a été dévié avec des pierres et des madriers : l'eau passe dans une conduite formée de vieux fûts sur plus de 200 m de long avant de tomber verticalement sur une turbine qui active un alternateur. Celui-ci produit du courant acheminé chez "Vyisi" par une ligne électrique d'un kilomètre long.
La fée électricité change tout
Ce barrage est né d'un besoin : éviter que le lait et d’autres produits agricoles se détériorent avant d’arriver aux consommateurs. Un moulin pour les céréales et une baratte pour le beurre étaient indispensables. "Je me disais chaque fois qu'il me fallait un frigo sur place. Il me fallait donc de l’électricité. Mon rêve s’est réalisé", confie-t-il. Grâce à cet ouvrage, ses voisins ont du courant pour leurs maisons. L’éclairage public sur des centaines de mètres a aussi changé la vie des habitants qui, le soir, causent et rient sous une lampe dans la rue. Le soir, les élèves peuvent enfin étudier. "Vyisi n’est pas un homme ordinaire. C’est un homme qui n’oublie pas les pauvres de là où il est né. Dieu le comble de bénédictions !", prie Adèle, une élève de Manyoni. Ce barrage est même devenu un lieu d’attraction pour les touristes et les autorités politiques.
Serge compte bien d'autres réalisations à son actif : des adductions d'eau pour irriguer les champs en cas de sécheresse, une raffinerie d’huile de palme, une usine d’extraction de beurre, une école secondaire, une agence postale et un gîte pour loger les visiteurs font aujourd'hui la richesse de Manyoni, jadis enclavé et sans intérêt économique.
Il emploie 161 personnes, dont des diplômés. En 2002, il a lancé un système de crédit pour les agriculteurs. Comme le "crédit fumier" qui consiste à prêter de un à quatre bœufs à ceux qui le désirent. Le contractant garde le bœuf et l'engraisse jusqu’à ce qu'il soit bon à abattre. Vyisi le récupère alors pour le vendre et le remplace par un plus jeune. Le paysan a ainsi du fumier et n'a plus à en acheter à plus de 40 $ la tonne. Des milliers de bêtes ont déjà été données à plus de 400 ménages.
Crédit sans intérêt
Agro-éleveur de renom, il représente la région sud du pays au Comité national des semences et des plants sous l’autorité directe du ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Cette notoriété lui a permis de créer l’Association pour le développement intégré (ADI), une sorte de banque rurale qui gère et distribue sans intérêt des crédits semences et du matériel scolaire. "Ils se font inscrire, chacun précise la quantité dont il a besoin, précise-t-il. Par exemple, qui prend 5 kg de haricot remboursera autant en nature à la récolte." Une aide utile, car les paysans manquent souvent de semences au moment des semis en raison de récoltes insuffisantes ou d'une mauvaise gestion de leurs produits quand ils les vendent pour payer la bière…
Depuis deux ans aussi, les élèves du secondaire prestent, durant les vacances, à la ferme du patron, au traçage des courbes de niveau sur les collines et à la réhabilitation des routes. Payés 1 $ par jour, ils n’attendent plus rien de leurs parents à la rentrée scolaire. "Les vacances dernières, j’ai payé ainsi 10 millions de Fbu (10 000 $) pour réhabiliter la route Matana-Manyoni (20 km), en 59 jours. J’espère que l’association de développement communal me remboursera. C’est triste de voir un élève intelligent qui rate ses études par manque de cahiers et de stylos", raconte Serge.
Dans la région, tout le monde – jeunes, vieillards, autorités… – le salue avec respect. "Il fait ce que font les vaches aux hommes, estime Prime Nimubona, de Manyoni, reprenant une expression courante dans le pays pour dire qu'il ne fait que du bien. Si tous les Burundais pouvaient avoir son cœur et faire comme lui !"
mongo elombe
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Arafat 18/2/2010, 7:13 pm
KA DIAMBU KOmon propre père bénéficia largement de cette zaïrianisation, il se trouva à la tête d’une industrie dont il n’avait jamais été en contact de près ou de loin avant d’en devenir PDG. Résultat queqlues annéesplus trad ... faillite TOTALE!!
N´empêche qu´il y avait aussi des bons entrepreneurs, tu te souviens sûrement de PLZ Lusanga et t´as vu comment cette entreprise gérait la vie économique de tout un territoire, s´il y en avait une comme ça dans chaque district, cela aurait pu relancer l´economie du pays.
Arafat
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Admin 18/2/2010, 10:29 pm
Citation du jour: Aucun chrétien ne peut être pessimiste, car le christianisme est un système d'optimisme radical.
William Inge
William Inge
Admin- Admin
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Libre Examen 18/2/2010, 11:22 pm
Admin a écrit:
A mon avis notre combat serait de proposer une modification du fameux code pour inclure des secteurs dont l’effet de développement est quasi garanti.
Théoriquement … donc pour ce qui concerne la douane, les frais administratifs, etc. … ces secteurs devraient aussi être avantagés.
Tu me diras peut-être … qu’en est-il du respect de ces textes !? Moi je dis que c’est la dessus qu’on doit s’attaquer. Une structure forte avec des interlocuteurs crédibles possédant une expertise réelle peut reculer cet obstacle.
Wilco
Tout à fait Admin,
Des textes ! Nous en avons eu depuis 1960. Ils valent ce qu'ils valent. Comme on dit, ils ne valent pas plus que le morceau de papier sur lequel ils ont été écrit. Ils valent ce que les politiciens veulent qu'ils valent. Rien de plus. C'est la loi du plus fort, de la jungle.
Figures-toi, que nous avons même une constitution ! Mais passons...
Une question : Est-il bon que des politiciens soient aussi des entrepreneurs ?
Pour finir, je t'emprunte ceci : Quand la loi devient celle de la jungle, c'est un honneur que d'être déclaré hors-la-loi.
P.S. Le vous, c'est parce que certains se sont faits reprendre en utilisant le tu. Juste une mesure de précaution. Le tu me va très bien.
Libre Examen
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Admin 19/2/2010, 12:21 am
Libre Examen,Libre Examen a écrit:Admin a écrit:
A mon avis notre combat serait de proposer une modification du fameux code pour inclure des secteurs dont l’effet de développement est quasi garanti.
Théoriquement … donc pour ce qui concerne la douane, les frais administratifs, etc. … ces secteurs devraient aussi être avantagés.
Tu me diras peut-être … qu’en est-il du respect de ces textes !? Moi je dis que c’est la dessus qu’on doit s’attaquer. Une structure forte avec des interlocuteurs crédibles possédant une expertise réelle peut reculer cet obstacle.
Wilco
Tout à fait Admin,
Des textes ! Nous en avons eu depuis 1960. Ils valent ce qu'ils valent. Comme on dit, ils ne valent pas plus que le morceau de papier sur lequel ils ont été écrit. Ils valent ce que les politiciens veulent qu'ils valent. Rien de plus. C'est la loi du plus fort, de la jungle.
Figures-toi, que nous avons même une constitution ! Mais passons...
Une question : Est-il bon que des politiciens soient aussi des entrepreneurs ?
Pour finir, je t'emprunte ceci : Quand la loi devient celle de la jungle, c'est un honneur que d'être déclaré hors-la-loi.
P.S. Le vous, c'est parce que certains se sont faits reprendre en utilisant le tu. Juste une mesure de précaution. Le tu me va très bien.
D’ici un mois environ un site sera en notre disposition pour nous servir de medium. Par après des contacts plus étroits et des colloques suivront… Je t'enverrai personnellement une invitation.
Admin- Admin
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
El-chaman 19/2/2010, 12:00 pm
Admin a écrit:Citation du jour: Aucun chrétien ne peut être pessimiste, car le christianisme est un système d'optimisme radical.
William Inge
CREATION D'UN NOUVEAU TISSU SOCIAL.
a/LES COMMUNAUTES DE BASE
Elle commence là où un seul homme ou un groupe d'hommes,si réduit au départ soit-il,décident de prendre eux-même en main leur propre destin,sans en déléguer et en aliéner la charge à quiconque,et où,pour faire,ils se tournent vers le voisin,le"prochain"ou le lointain,pour constituer une petite communauté de base ,cellule vivante du tissu social nouveau,contre la double désintégration de l'individualisme et du totalitarisme.
En Amerique latine,les communauté de base ont pris leur sens plein et leur extension:les plus misérables paysans du nord-est Brésilien,malgré la dictature et malgré la nature hostile,se sont levés !
Là,nous en sommes surs,sont en train de germer les semences du Royaume de Dieu,du Royaume déjà là au coeur de quelques hommes,du Royaume à venir quand il sera au coeur de tous.
DOM FRAGOSO,l'éveque de Crateus,l'une de régions le plus pauvre de ce Nord-Est brésilien,à fait entendre en ce point,parmi les plus démunis et les plus abandonnés du monde,l'appel prophétique:
"Ce n'est pas seulement pour libérer l'homme de ses péchés que le Christ est venu.Le Christ est venu pour libérer aussi des conséquences du péché.Ces conséquences,nous les constatons dans notre maison,dans nos rues,dans notre ville,dans notre pays;elle s'appellent PROSTITUTION,racisme,MARGINALISATION des PAYSANS,absence de routes et de chemins,manque de logements,absence d'hygiene,CONDITIONS DE SANTE DEPLORABLES,détention de la proprièté des terres par un petit nombre de propriétaire(alors qu'une multitude n'a pas de terre à travailler),culture qui n'est ni à la portée ni au service de tous les hommes.
"LE CHRIST VEUT LA LIBERATION DE L'HOMME ET SA LIBERATION TOTALE(....)un chrétien qui se contenterait de vivre sa vie liturgique,d'aller à l'Eglise pour chanter ses louanges,de purifier son âme,ne serait pas fidèle au Christ;il trahirait la mission du Christ,qui est la libération complète de l'homme,et ne se limite pas à sa libération spirituelle(...)
Chaque homme est une image du Dieu créateur(..)quand l'homme n'est pas respecté dans son droit de créer(...),de s'exprimer,de décider,alors cet homme n'est plus L'IMAGE DU DIEU CREATEUR;Dieu n'est pas respecté dans son image humaine"
Dom FRAGOSO,à partir de cette dénonciation prophétique du mépris de l'homme,du plus pauvre des hommes au Brésil,avec un bien pauvre émetteur de radio,plusieurs fois brouillé ou saisi par la dictature militaire,a reussi à faire passer(chez ces paysans illettrés,il n'était pas d'autre moyen)l'appel"à constituer de petites communautés qui élaborent leurs propres projets et les réalisent"
Le première objectif,ecrit-il,a été de faire en sorte que LES PAYSANS PRENNENT CONFIANCE EN EUX-MÊMES.Ils ont l'habitude de laisser la solution de leurs problèmes à des"SAINTS",à des politiciens ou à des prêtres.La première étape sera donc qu'il agissent par EUX-MÊMES.Nous avons commencé en stimulant la construction d'écoles,l'ouverture de chemins,la mise en culture collective de petits terrains(...) On en vient ainsi à la formation de communauté de travail.
Beaucoup de ces paysans demandent à étudier,des équipes se sont formées pour les aider,avec les methodes de"CONSCIENTISATION"de Paolo Freire créees pour les peuples opprimés.
......
Bien sur,les entraves du pouvoir,la répression,la calomnie n'ont pas manqué de s'abattre sur cette levée de DIEU en l'homme,et l'éveque de Crateus,inflexiblement a défini avec clarté"subversion" et "violence":
"On a,écrit-il,une situation subversive quand un régime pôlitique,social ou économique permet que la plus grande partie des paysans ne recoive aucune AIDE,que,pour cette raison,leurs enfants meurent avant d'avoir UN AN(...);qu'il n'y ait qu'un tout petit hopital pour 300.000 personnes(...)Voila une situation"SUBVERSIVE" parce qu'elle détruit l'ordre voulu par DIEU(...);nous vivons donc dans une subversion installée,structurée,qui nous touche directement.
DETRUIRE CE DESORDRE,CE SERA DONC CONSTRUIRE.Quand on me traite de subversif,parce que je prêche la justice à tous,je me sens HEUREUX,car c'est comme si l'on me disait:"Vous êtes un constructeur,vous construisez un ordre véritable,une société nouvelle"
(Petit extrait tiré de EVANGILE et REVOLUTION SOCIALE de Dom Fragaso)
Cité par le philosophe Français Roger GARAUDY
El-chaman
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Admin 20/2/2010, 12:07 am
Très encourageant de lire ça!
Voila des gens avec qui on peut travailler ...
Un grou qui sont presque dans cette vision
http://radiookapi.net/emissions-audio/okapi-action/ong-coup-de-projecteur-sur-les-activites-de-%c2%ab-batissons-la-rd-congo-%c2%bb/
http://radiookapi.net/economie/bukavu-exploitation-miniere-les-communautes-locales-veulent-defendre-leurs-droits/
Voila des gens avec qui on peut travailler ...
Un grou qui sont presque dans cette vision
http://radiookapi.net/emissions-audio/okapi-action/ong-coup-de-projecteur-sur-les-activites-de-%c2%ab-batissons-la-rd-congo-%c2%bb/
http://radiookapi.net/economie/bukavu-exploitation-miniere-les-communautes-locales-veulent-defendre-leurs-droits/
Admin- Admin
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
ndonzwau 20/2/2010, 3:00 am
Wilco,
Je découvre ce jour votre sujet très pertinent et avant d'aller plus avant, je ne peux pas
ne pas apporter en vrac quelques remarques de mon cru qui me viennent de suite à l'esprit !
1° Vision optimiste ?
Sans doute le cadre d'un forum où nous nous sentons en famille mais où néanmoins l'anonymat
de règle (et ce que cela appelle...) et la tribune qu'il offre aux propagandistes de tout poil
peuvent faire parfois croire à un certain pessimiste mais au fond de nous tous nous réalisons
bien que le Congo de demain ne pourra être plus catastrophique que le fond que nous touchons
aujourd'hui... C'est donc, selon moi, moins le pessimisme qui caractérise ce que vous appelez
vision des uns et des autres plutôt que la critique d'un contexte d'abord politique en face de
nous que nous rendons responsable de la situation du pays...
2° Mutatis mutandi, c'est la place que chacun de nous veut prendre ou ne pas prendre ou à
quelle hauteur chacun de nous là dedans ! Prenons le cas de la diaspora qui nous concerne
directement ! Vos catégories (que je trouve par ailleurs assez caricaturales...) nous rangent
tous sur une ligne de départ d'"entrepreneurs" économiques ou politiques mais vous oubliez
que tous nous ne pouvons l'être et nous satisfaisons à raison du rôle d'accompagnateurs, de
technocrates, de soutiens à nos projets confidentiels ou privés ou familiaux et là le cadre
en place conditionne beaucoup nos initiatives...
3° Quant au pouvoir économique que le privé peut imposer au devenir du pays et partant à
tous les carcans politiques, je suis pret à y croire comme vous; seulement il aura moins de
retard et des dégats entretemps à s'appliquer que la politique y sera plus receptive (vous
parlez de l'Inde; j'ai aussi une anedocte que je vous conterai peut-être parce qu'il y a plus
de 3 ans maintenant j'y ai accompli une sorte de pélerinage mais rapellez-vous que malgré
ses inégalités criantes parfois plus cruelles que chez-nous, elle doit sa relative réussite
d'aujourd'hui à sa plus populeuse démocratie du monde, passons...) !
Qui sont les entrepreneurs économiques viables aujourd'hui chez nous ? Les politiques
ou leurs dépendances, cela donne quelques indications surtout que pour ma part je suis
ou ai eté proche, Wilco, des hommes ou des familles qui avaient réussi de leurs mains et
de leurs têtes des entreprises avant ou sans un Mobutu mais qui ont tout perdu parce
que leur meilleur destin ne pouvait plus que s'allier à un pouvoir politique qui les a écarté
de leur identité privée et les a ruiné dans sa chute...
4° Enfin, last but non least, votre sujet reste pertinent mais comme je l'avais éprouvé
en cherchant à répondre à un voeu de certains ici de prendre l'initiative d'une démarche
au nom de Congodiaspora ("que peut faire Congodispora...), je ne l'ai jamais avoué ici,
votre souci trouvera une impasse dans le cadre d'un forum anonyme ouvert à tous,
il faut un cadre plus formel, plus juridiquement identifié, moins anonyme composé de
réels membres de chair mais aussi d'identité personnelle signataire d'un contrat valide
en toute conformité juridique et programmatique...
Vous semblez représenter l'esprit entrepreneurial qui ne peut qu'aider au developpement
de notre pays, si vous croyez que des hôtes, que dis-je une part de la famille de Congodiaspora
serait de bonne compagnie dans cette voie, songez à des instruments plus adaptés que
le simple forum; du moins c'est mon avis...
Je vais lire toutes les contibutions et ne manquerai pas de revenir si besoin...
Compatriotiquement!
PS
bien d'autres ou le manque de vision d'un Bemba ou un Moleka qui ont d'avantage
émergé sous et avec le coup de pouce du pouvoir (Mobutu) qui ont empêché tous
ces entrepreneurs de résister au fil de temps, surtout détrompez-vous au delà de
quelques illustrations vite trouvées ! C'est le système qui les a d'abord tués car sans
lui ils ne pouvaient subsiter, parce qu'il ne leur permettait pas de sauvegarder
durablement leurs actifs sans la garantie d'une stabilité et d'une rigeur politiques...
C'est autre chose, faites attention, Wilco, de ne voir que le bon sens tout gagnant de
l'entreprenariat, le bon environnement politique est une garantie qu'il peut imposer mais
qu'il ne peut assurer tout seul; il faut y penser non pas pour décourager mais pour en
faire une priorité pour un investissement le plus sécurisé qu'on peut...
Je découvre ce jour votre sujet très pertinent et avant d'aller plus avant, je ne peux pas
ne pas apporter en vrac quelques remarques de mon cru qui me viennent de suite à l'esprit !
1° Vision optimiste ?
Sans doute le cadre d'un forum où nous nous sentons en famille mais où néanmoins l'anonymat
de règle (et ce que cela appelle...) et la tribune qu'il offre aux propagandistes de tout poil
peuvent faire parfois croire à un certain pessimiste mais au fond de nous tous nous réalisons
bien que le Congo de demain ne pourra être plus catastrophique que le fond que nous touchons
aujourd'hui... C'est donc, selon moi, moins le pessimisme qui caractérise ce que vous appelez
vision des uns et des autres plutôt que la critique d'un contexte d'abord politique en face de
nous que nous rendons responsable de la situation du pays...
2° Mutatis mutandi, c'est la place que chacun de nous veut prendre ou ne pas prendre ou à
quelle hauteur chacun de nous là dedans ! Prenons le cas de la diaspora qui nous concerne
directement ! Vos catégories (que je trouve par ailleurs assez caricaturales...) nous rangent
tous sur une ligne de départ d'"entrepreneurs" économiques ou politiques mais vous oubliez
que tous nous ne pouvons l'être et nous satisfaisons à raison du rôle d'accompagnateurs, de
technocrates, de soutiens à nos projets confidentiels ou privés ou familiaux et là le cadre
en place conditionne beaucoup nos initiatives...
3° Quant au pouvoir économique que le privé peut imposer au devenir du pays et partant à
tous les carcans politiques, je suis pret à y croire comme vous; seulement il aura moins de
retard et des dégats entretemps à s'appliquer que la politique y sera plus receptive (vous
parlez de l'Inde; j'ai aussi une anedocte que je vous conterai peut-être parce qu'il y a plus
de 3 ans maintenant j'y ai accompli une sorte de pélerinage mais rapellez-vous que malgré
ses inégalités criantes parfois plus cruelles que chez-nous, elle doit sa relative réussite
d'aujourd'hui à sa plus populeuse démocratie du monde, passons...) !
Qui sont les entrepreneurs économiques viables aujourd'hui chez nous ? Les politiques
ou leurs dépendances, cela donne quelques indications surtout que pour ma part je suis
ou ai eté proche, Wilco, des hommes ou des familles qui avaient réussi de leurs mains et
de leurs têtes des entreprises avant ou sans un Mobutu mais qui ont tout perdu parce
que leur meilleur destin ne pouvait plus que s'allier à un pouvoir politique qui les a écarté
de leur identité privée et les a ruiné dans sa chute...
4° Enfin, last but non least, votre sujet reste pertinent mais comme je l'avais éprouvé
en cherchant à répondre à un voeu de certains ici de prendre l'initiative d'une démarche
au nom de Congodiaspora ("que peut faire Congodispora...), je ne l'ai jamais avoué ici,
votre souci trouvera une impasse dans le cadre d'un forum anonyme ouvert à tous,
il faut un cadre plus formel, plus juridiquement identifié, moins anonyme composé de
réels membres de chair mais aussi d'identité personnelle signataire d'un contrat valide
en toute conformité juridique et programmatique...
Vous semblez représenter l'esprit entrepreneurial qui ne peut qu'aider au developpement
de notre pays, si vous croyez que des hôtes, que dis-je une part de la famille de Congodiaspora
serait de bonne compagnie dans cette voie, songez à des instruments plus adaptés que
le simple forum; du moins c'est mon avis...
Je vais lire toutes les contibutions et ne manquerai pas de revenir si besoin...
Compatriotiquement!
PS
Ce n'est pas tant l'acharnement du pouvoir envers les entrepreneurs dont Dokolo etAdmin a écrit:"...Sous Mobutu on a vu la naissance de ceux qui pouvaient devenir des champions économiques. A l’exception de Dokolo qui a véritablement eu l’acharnement du pouvoir contre lui. Bemba (père), Moleka (père), pour ne citer que ces 2 la, n’ont pas à mon avis réussi à établir ces champions par manque de vision..."
bien d'autres ou le manque de vision d'un Bemba ou un Moleka qui ont d'avantage
émergé sous et avec le coup de pouce du pouvoir (Mobutu) qui ont empêché tous
ces entrepreneurs de résister au fil de temps, surtout détrompez-vous au delà de
quelques illustrations vite trouvées ! C'est le système qui les a d'abord tués car sans
lui ils ne pouvaient subsiter, parce qu'il ne leur permettait pas de sauvegarder
durablement leurs actifs sans la garantie d'une stabilité et d'une rigeur politiques...
C'est autre chose, faites attention, Wilco, de ne voir que le bon sens tout gagnant de
l'entreprenariat, le bon environnement politique est une garantie qu'il peut imposer mais
qu'il ne peut assurer tout seul; il faut y penser non pas pour décourager mais pour en
faire une priorité pour un investissement le plus sécurisé qu'on peut...
ndonzwau
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
Admin 20/2/2010, 4:44 am
Ndozwau,
Merci pour ces remarques tout aussi pertinentes, je crois même que plusieurs points ont été emmenés ci et là par les autres intervenants.
Je vais peut être un peu t’expliquer l’esprit du posting.
Premièrement, je suis d’accord avec toi que notre forum ici n’est pas l’endroit adéquat pour véritablement parler d’une structure sérieuse.
Je crois vraiment que le succès d’une telle vision passe aussi par une prise de conscience collective, semblable en quelque sorte au mouvement des revendications de nos indépendances dans les années 60 ou même de la révolution tranquille de certaines sociétés occidentales ou enfin le combat des féministes … tel est l’objectif derrière ce posting.
Wilco
Merci pour ces remarques tout aussi pertinentes, je crois même que plusieurs points ont été emmenés ci et là par les autres intervenants.
Je vais peut être un peu t’expliquer l’esprit du posting.
Premièrement, je suis d’accord avec toi que notre forum ici n’est pas l’endroit adéquat pour véritablement parler d’une structure sérieuse.
Je crois vraiment que le succès d’une telle vision passe aussi par une prise de conscience collective, semblable en quelque sorte au mouvement des revendications de nos indépendances dans les années 60 ou même de la révolution tranquille de certaines sociétés occidentales ou enfin le combat des féministes … tel est l’objectif derrière ce posting.
Wilco
Admin- Admin
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
lino 21/2/2010, 12:03 am
Le développement de la RDC doit se baser sur 2 pôles essentiels:le pôle bureaucratique et industrielle.
Pour la bureaucratie il faudra "internationaliser" certaine commune ( Gombe ,limeté)qu'elle puisse avoir vraiment l'allure international avec des moyen de télécommunication ,l'eau et l'électricité en permanence,la sécurité(panneaux routiers ,camera de surveillance,service de gardiennage,patrouille de police 24 h etc...) et la propreté(camions balaies,poubelles publiques,etc.... des parcs,
Ceci pour attirer des gros investisseur de la finance et des banques et les mettre en sécurité selon les normes actuelles,car les villes sont en concurrence les unes des autres pour s'attirer des investisseurs.
Pour le pôle l'industrielle:kingabua et maluku où il faudra avoir l'accès des chemins de fer,l'électricité industrielle et des terrains pour implanter des nouvelles usines ou des PME,le service de gardiennage,la police,les mesures "anti pillages",etc...
Il faudra aussi améliorer l'aéroport et les voies d'accès rapide à aéroports,je pense que l'actuel gvnmt veut aussi améliorer la porte d'entrer du pays.
Il faudra aussi améliorer les moyens de communication(et la navigabilité du fleuve) entres les provinces et la capitale où sont basé les sièges sociaux des entreprises.
Il y a donc une grande responsabilité de l'état congolais, pour faciliter le secteur privé à travailler,payer des impôts,etc...
Le développement de la RDC doit se faire par une synergie entre l'état et les privés ,pour installer un cadre propice pour les affaires et la production.
D'où la nécessité d'une plate forme officielle de travail et de réflexion pour promouvoir le re décollage de la RDC.
Pour la bureaucratie il faudra "internationaliser" certaine commune ( Gombe ,limeté)qu'elle puisse avoir vraiment l'allure international avec des moyen de télécommunication ,l'eau et l'électricité en permanence,la sécurité(panneaux routiers ,camera de surveillance,service de gardiennage,patrouille de police 24 h etc...) et la propreté(camions balaies,poubelles publiques,etc.... des parcs,
Ceci pour attirer des gros investisseur de la finance et des banques et les mettre en sécurité selon les normes actuelles,car les villes sont en concurrence les unes des autres pour s'attirer des investisseurs.
Pour le pôle l'industrielle:kingabua et maluku où il faudra avoir l'accès des chemins de fer,l'électricité industrielle et des terrains pour implanter des nouvelles usines ou des PME,le service de gardiennage,la police,les mesures "anti pillages",etc...
Il faudra aussi améliorer l'aéroport et les voies d'accès rapide à aéroports,je pense que l'actuel gvnmt veut aussi améliorer la porte d'entrer du pays.
Il faudra aussi améliorer les moyens de communication(et la navigabilité du fleuve) entres les provinces et la capitale où sont basé les sièges sociaux des entreprises.
Il y a donc une grande responsabilité de l'état congolais, pour faciliter le secteur privé à travailler,payer des impôts,etc...
Le développement de la RDC doit se faire par une synergie entre l'état et les privés ,pour installer un cadre propice pour les affaires et la production.
D'où la nécessité d'une plate forme officielle de travail et de réflexion pour promouvoir le re décollage de la RDC.
lino
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
mongo elombe 21/2/2010, 2:01 pm
Lino,
Pour moi un peuple qui a faim, ne fait rien, il faudrait dévellopper l'agriculture, la pisciculture, l'élevage etc etc.Les salariés doiventi avoir un salaire décent soki bakomaka yango boye et que tout congolais ne peux pas être universitaire mais que des métiers secondaires existent dans toutes les branches.
Aucun pays n'est parfait mais le minimum doit exister.
Pour moi un peuple qui a faim, ne fait rien, il faudrait dévellopper l'agriculture, la pisciculture, l'élevage etc etc.Les salariés doiventi avoir un salaire décent soki bakomaka yango boye et que tout congolais ne peux pas être universitaire mais que des métiers secondaires existent dans toutes les branches.
Aucun pays n'est parfait mais le minimum doit exister.
mongo elombe
Re: Une VISION optimiste pour la RDC
lino 21/2/2010, 7:54 pm
Je suis tout à fait d'accord sur ce point .Pour la RDC l'agriculture doit être industrialisé et mécanisé ,avec les soutien des multinationale agroalimentaire vus l'étendu du territoire que nous possédons.mongo elombe a écrit:Lino,
Pour moi un peuple qui a faim, ne fait rien, il faudrait dévellopper l'agriculture, la pisciculture, l'élevage etc etc.Les salariés doiventi avoir un salaire décent soki bakomaka yango boye et que tout congolais ne peux pas être universitaire mais que des métiers secondaires existent dans toutes les branches.
Aucun pays n'est parfait mais le minimum doit exister.
Pousser ces sociétés à faire la transformation des produits finis (huile,textile,tabac,céréale,etc...)en RDC pour absorber la main d'œuvre.
L'agriculture,l'élevage comme la pisciculture sont des domaines qui sont maintenant entre les mains des ingénieurs,le petit paysan doit se reconvertir en ouvrier agricole.
lino
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