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DISSIPER L’ECRAN DE FUMEE QUI CACHE LA REPRESSION POLITIQUE VIOLENTE AU KONGO CENTRAL

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Message  KOTA 30/1/2011, 12:25 am

L’HEURE EST VENUE POUR LES NE KONGO DE DISSIPER L’ECRAN DE FUMEE QUI CACHE LA REPRESSION POLITIQUE VIOLENTE AU KONGO CENTRAL, APRES LES MAGOUILLES ELECTORALES, LA CORRUPTION A GRANDE ECHELLE, LES NOMINATIONS ACHETEES, LES MASSACRES DE CENTAINES DE CIVILS ET LES ARRESTATIONS ARBITRAIRES.

DISSIPER L’ECRAN DE FUMEE QUI CACHE LA REPRESSION POLITIQUE VIOLENTE AU KONGO CENTRAL BAS-CONGO-ENSANGLANTE



L’HEURE EST VENUE POUR LES NE KONGO DE DISSIPER L’ECRAN DE FUMEE QUI CACHE LA REPRESSION POLITIQUE VIOLENTE AU KONGO CENTRAL, APRES LES MAGOUILLES ELECTORALES, LA CORRUPTION A GRANDE ECHELLE, LES NOMINATIONS ACHETEES, LES MASSACRES DE CENTAINES DE CIVILS ET LES ARRESTATIONS ARBITRAIRES.


Beaucoup de congolais ignorent que jusqu’au jour d’hui l’Assemblée provinciale du Bas-Congo est incomplète dans sa configuration actuelle car elle devrait siéger légalement avec 30 députés élus et/ou cooptés mais elle continue à siéger seulement avec 29 députés provinciaux.

Pourquoi cette curieuse anomalie persiste-t-elle depuis des années?
Qui est- il ce 30ème membre à qui l’on ne reconnait pas le droit de siéger ?

Cette anomalie crée la situation absurde mais réelle d’une assemblée dont toutes les décisions prises sont viciées – conformément à la « doctrine dite du fruit de l’arbre empoisonné » – car l’organe complexe « Assemblée Provinciale » ne peut pas juridiquement fonctionner légalement, prendre des décisions opposables à tous s’il n’est pas entièrement constitué avec tous ses membres qui siègent effectivement conformément à la loi électorale en vigueur.
Or, il est légitime de se demander pourquoi ce 30ème membre député provinciale ne siège-t-il pas à l’Assemblée provinciale, provoquant ainsi une irrégularité qui mine la légalité de toutes les décisions prises par l’organe parlementaire du Bas – Congo ?

La réponse est simple :

ce 30ème député s’appelle EUGENE DIOMI NDONGALA, coopté par toutes les autorités traditionnelles de la Lukaya et dont le mandat n’est pas validé pour simple obstructionnisme de la part du bureau de l’assemblée provinciale, sous instigation du gouvernatorat actuel.

Inutile de préciser que tous les émoluments dus aux 30ème député provincial du Parlement du Bas—Congo empêché de siéger, continuent à sortir des caisse de l’Etat, pour prendre une destination « inconnue » qui n’est rien d’autre qu’un détournement désormais de plusieurs centaines de milliers de dollars !

Ne voulant pas reconnaitre la validité de la cooptation de l’opposant politique DIOMI NDONGALA, pour des calculs politiciens, la CEI avait fait valoir une désignation fausse d’un certain Mfumu, dont la candidature était irrecevable, s’agissant d’un ancien membre de la CEI elle-même (sic !) et pour cela inéligible selon la loi électorale en vigueur en RDC.

Cela a été reconnu par la Cour d ‘Appel de Matadi sous R.G.D.C. 016/017 « DIOMI NDONGALA contre CEI » et, par la suite, confirmé par un ARRET DE LA COUR SUPREME DE JUSTICE, rendu le 13 janvier 2007 sous RCE/ADP/001.
Malgré cela, l’illégalité persiste au Bas-Congo au point qu’on peut soutenir sans crainte d’être démenti que, dans cette province notamment acquise à l’opposition politique, les élections et la volonté populaire n’ont pas été respectées, à tous les niveaux des scrutins qui se sont tenus.

Un jugement de la Cour suprême de Justice du 13 janvier 2007 sous RCE/ADP/001 à reconnu « pour droit » que le seul candidat régulièrement coopté pour la Lukaya était M Eugène DIOMI NDONGALA.
Ce jugement a été régulièrement notifié tant au bureau de l’Assemblée Provinciale du Bas Congo qu’aux autorités Judiciaires du Bas –Congo, mais le Bureau de l’Assemblée Provinciale préfère faire fonctionnaer le parlement provincial dans l’illégalité pour de ne pas reconnaitre la cooptation de DIOMI NDONGALA et cela, même en violation flagrante d’un ARRET DE LA COUR SUPREME DE JUSTICE !
Peut-on encore parler d’ETAT DE DROIT au Congo si la Justice n’est pas respectée et elle continue à être scandaleusement manipulée et violée?
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Comment ne pas évoquer, à ce stade, les nombreuses anomalies qu' ont émaillées les scrutins au Kongo Central ?
Comment passer sous silence les massacres de centaines de Ne kongo qui ont suivi la protestation populaire après la nomination « surprenante » de l’actuel Gouverneur et Vice-Gouverneur du Bas-Congo, les deux appartenant à des formations politiques « minoritaires » au sein de l’assemblée provinciale de cette province ?
La volonté des Ne kongo a été bafouée et les nominations de l’actuel duo qui régit aux destinée de la province à notamment fait l’objet d’un marchandage qui n’a pas eu pareil à l’échelle nationale jusqu’à ce jour !
Depuis ces nominations, viciée d’ailleurs d’irrégularité de fond car l’organe de l’assemblée provinciale n’était pas totalement constitué, le Kongo Central vit dans un état de « siège » perpétuel, avec des arrestations de dissidents politiques, des montages de toute sorte qui visent à maintenir la province dans un état d’exception non déclaré.
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Pourquoi cela ?
Pour empêcher toute réaction de la part de la population face à la mauvaise gouvernance ambiante et la privation des droits civils et politiques des citoyens de cette province.
Ne Muanda Nsemi, leader Kongo, est actuellement interdit de se rendre dans sa province d’origine.
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Les derniers événements qui ont eu lieu au Bas- Congo prouvent que la même interdiction pèse aussi sur la tête du présidente de la DEMOCRATIE CHRETIENNE et Chef Coutumier de la Lukaya, Eugène DIOMI NDONGALA, à qui n’est pas reconnu le droit de siéger à l’assemblée provinciale du Bas Congo, en violation d’ un ARRET DE LA COURS SUPREME, et qui est actuellement emprisonné au Bas – Congo, à cause d’un montage sécuritaire qui vise à l’empêcher de battre campagne au Kongo Central ainsi qu’ à l’écarter des prochaines échéances électorales !</BLOCKQUOTE>
Comment ne pas évoquer que ces deux leaders sont alliés dans la plateforme « UNION SACREE POUR L’ALTERNACE », USA en sigle, c.a.d une formation politique de l’opposition?
Cette situation est devenue insoutenable pour la majorité des Ne kongo, qui vivent objectivement dans une situation d’interdiction des activités politiques frappant toutes les formations politiques autres que le PPRD et ses Alliés.
De plus, la gestion calamiteuse de la province afflige la majorité des Ne kongo à qui l’on veut ravir le droit à la libre expression politique, à manifester ainsi qu’à choisir librement ses représentants politiques, pour mieux continuer à les exploiter.
Les vrais leaders Ne kongo étant soit emprisonnés soit muselés et privés de contact avec leur base, il sied de se demander jusqu’à quand cette oppression pourra continuer sans que les populations ne réagissent pour demander le respect de leurs libertés civiles et politiques !

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Voilà pourquoi nous soutenons que la condamnation politique du Président de la DEMOCRATIE CHRETIENNE vient de loin et constitue la pointe émergée de l’iceberg des violations des droits fondamentaux des Ne kongo depuis plusieurs années.

Après les manipulations électorales d’une CEI manifestement PARTISANE,

Après la corruption à grande échelle au sein de l’assemblée provinciale,

Après les massacres qui ont suivi les manifestations populaires contre ceux qui voulaient s’approprier du droit des ne kongo à choisir leurs dirigeants,

Après les arrestations arbitraires et le maintien de la province sous une « cape sécuritaire » pour mieux l’opprimer et l’exploiter,

Que reste – t- il à faire aux Ne kongo ?
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Derrière les déclarations intempestives du Gouverneur et Vice-gouverneur à la presse ces derniers jours se cache mal la volonté de pérenniser le voile de mensonge et de tricherie qui obscurcit la vie des populations au Bas –Congo.
Mais les Ne kongo ne sont pas dupes.

Ils savent que derrière l’agitation qui anime les responsables politiques provinciaux actuels se cache la peur d’affronter à nouveau ce peuple à l’orée des bilans, car le moment de rendre de comptes à ce peuple trop longtemps opprimé et exploité, ne pourra plus tarder.

Fait à Matadi, le 28/01/2011

José Kangamotema[b]

DC/KONGO CENTRAL

http://dc-kin.net

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