MBUSA NYAMWISI divorce d'avec JOSEPH KABILA
5 participants
Page 1 sur 1
MBUSA NYAMWISI divorce d'avec JOSEPH KABILA
EZALI BA JEU NA BANGO TE? si c le cas...novemebre ca tarde a venir hein....
Antipas Mbusa Nyamwisi ne reviendra pas dans la Majorité Présidentielle (MP) dirigée par « Joseph KABILA ». C'est le Kivu qui l'avait fait président, c'est le Kivu qui le défaira aussi.
Bonjour monsieur Kabeya, depuis votre dernière manifestation dans nos colonnes les choses semblent vous donner raison, est-ce que vous avez rencontré monsieur Mbusa Nyamwisi qui semble prendre les distances avec la Majorité Présidentielle?
Bonjour monsieur Kilunga, merci de m'inviter sur votre site pour apporter quelque lumière sur les principaux évènements qui secouent l'Afrique en général et notre pays notre pays en particulier.
Mais vous savez, tous ces évènements sont liés, car ils ont en toile de fond la recherche de la démocratie et du bien être. Donc ne cherchez pas à les séparer, ils font partie du même et seul problème qui se pose pour tous les pays en voie de développement qui se cherchent une voie de sortie. La génération portable, et internet a d'autres soucis que leurs aînés.
Pour revenir à votre question concernant Mbusa Nyamwisi, je ne vois pas comment le RCD/KML pouvait continuer la cohabitation avec le PPRD, alors que Kabila a, d'une façon itérative manqué à sa parole; l'engagement politique qui liait Mbusa et Kabila était basé sur l'apport de chacun, Mbusa apportait à Kabila son soutien pour sa réélection. En 2002, c'était la signature à Luanda des accords de paix et la création de l'axe Luanda-Kinshasa-Kampala.
Cependant le fonctionnement de l'AMP s'est faite d'un façon unilatérale dans l'axe PPRD-PALU, les autres partis se sont retrouvés relégués au rôle des figurants.
Mbussa fut ministre des affaires étrangères, et à ce titre, il a pu négocié directement avec le président Kagamé qui l' a reçu à plus d'une fois pour ramener la paix dans l'ancienne province du Kivu; mais il a vite compris que beaucoup de paramètres lui échappaient, souvent les négociations se faisaient au dessus de sa tête par les éléments de la Présidence sur lesquels il n'avait pas de pouvoir décisionnaire.
La fameuse réconciliation entre les deux Kabila Kagamé s'est faite d'une façon hâtive et rocambolesque, au moment ou les pays du nord de l'Europe avaient commencé à supprimer leur aide financière et mettre la pression sur Kagamé pour le punir de ses différentes interventions en RDC.L'opération Umoja Wetu qui a vu le retour des troupes rwandaises en RDC, du moins officiellement et qui est à la base de la brouille entre Kabila est Kamerhe apportera sa touche finale à une coopération qui n'existait que de nom. Mbusa, comme la plupart de Nandés est un félin parfois effacé mais futé,c'est un animal politique très mordant.
La répartition des parts dans l'exploitation du pétrole du Graben Albertine sonnera le tocsin, les uns se sentant floués dans la redistribution de la manne financière à la quelle ils n'ont pas été associés en tant qu'autochtones, les autres reprochant l'appétit toujours inassouvi de ces derniers. Mbusa et Kamerhe étaient unis, dans Kabila.Raison pour laquelle ce dernier ira planter sa tente à Bukavu, d'où il affirmera qu'il ne quittera plus jamais la ville.
Mais le Kivu a une spécificité qui lui est propre en RDC, c'est la force de sa société civile.
Tenant un martyrologue, les kivutiens font tous les jours la comptabilité macabre de tous les assassinats et exactions qui se font sur toute l'étendue de l'ancienne province du Kivu. Ils reprochent publiquement à Mbusa et Kamerhe d'avoir ramené dans leurs bagages Kabila dont ils avaient appris à se méfier ardemment depuis l'entrée de l'AFDL mais qui a juré par tous les dieux de faire revenir la paix dans la région en se comportant comme le principal opposant à Kagamé. Aujourd'hui, Kamerhe s'est affranchi de la tutelle de Kabila et a demandé pardon à la population locale et dans quelle mesure il a été entendu? personne ne peut le dire. Mbusa est le seul qui est resté dans une copinerie qui ne peut que lui être fatal politiquement. Il avait déjà tenté ans succès de sortir du bourbier avec ses anciens amis, Endundu, Kamitatu. Le retour très "organisé" des réfugiés qui s'installent en douce dans des coins où les autres villageois ne reconnaissent ou ne se rappellent plus de leurs anciens voisins lui pose problème. Kamerhe reprend à son compte les solgans que les populations locales souhaitent bien entendre.
Vous étiez parmi ceux qui ont tiré la sonnette d'alarme déjà en 2008 pour stigmatiser le régime de refuser d'organiser les élections, vous avez écrit abondamment pour fustiger la position du gouvernement qui réclamait le retrait des troupes de la Monuc
L'exigence de la part du gouvernement de demander le retrait de la Monuc était le signal d'hallali. C'était l'arbre qui cachait la forêt. Personne pouvait comprendre que perpétré dans le merdier avec les rebellions, des vols et viols, Kabila qui n'était pas en mesure d'organiser les élections locales, demandait le retrait des troupes Onusiennes, affirmant que le pays était parvenu à se suffire pour se prendre en charge. Rien que que ça était suffisant pour comprendre que le souci du gouvernement d'avoir des élections qui se dérouleraient loin de témoin et tout regard critique était la principale préoccupation de Kabila, la triche , les fraudes... On se demande où sont passés tous les moyens qui étaient tant vantés mais qui n'ont aujourd'hui aucune existence réelle.
Mentez, Mentez, il en restera toujours quelque chose...La fameuse carte d'identité brandie à Mbujimayi, comme principale source de financement n'est jamais sortie de sa moulure pour les typographes. Les questions majeures liées au financement , logistique et calendrier du scrutin ne sont pas encore résolus jusqu'à ce jour. Mais on continue à affirmer que les élections auront lieu dans les délais constitutionnels, on ne sait pas par quel miracle.
C'est de la poudre perlimpinpin qu'on jette à la figure des congolais dont on se joue sans aucun égard.Quand on veut organiser les élections la volonté est manifeste, les préalables sont là: on discute, on inscrit la dépense au budget de l'état pour l'exercice concerné. Quand aucune dépense n'est prévue pour l'exercice, il est inapproprié de crier que l'on va organiser les élections dans les délais sauf si bien entendu cette dépense est prise en charge par des apports extérieurs, ce qui n'était pas le cas pour la RDC, les organisations internationales ayant déjà manifesté leur désir de désengagement depuis 2006.
Après avoir raboté la constitution en supprimant le deuxième tour, voilà qu'on revient avec le couplage des élections présidentielles avec les législatives dans les conditions qui restent encore à définir. Tout prouve que l'on avait jamais organisé les élections dans ce pays et pourtant...
Maintenant que la CENI a été installée, on peut y aller sans problème, pensez-vous?
Comme je le disais personne au gouvernement ne s'est jamais, réellement soucié de l'organisation des élections, tout ce qui et fait c'est du rafistolage du à la pression politique de la diaspora qui s'exprime assez clairement aujourd'hui et à l'intérieur du pays, par le retour d'Etienne Tshisekedi, qui a donné un coup de fouet à la léthargie qui avait gagné l'opposition. Mais tout reste à faire. On ne peut aller aux élections avec des gens qui sont prêts à n'importe quoi pourvu qu'ils gagnent, sans pour autant prendre un peu de précautions.
J' ai rappelé l'épisode où Kabila est allé planter sa tente bédouin à Bukavu..
Après les dites élections, tout le monde à parlé des fraudes massives, même le Cardinal Etsou y laissera les plumes. Une fois les résultats homologués, tout le monde s'est focalisé sur les élections législatives. Cependant on avait, curieusement, trouvé à la CEI plus de 100.000 cartes d'électeurs viables en dû et bonne forme dont on ne connaît ni la provenance encore moins les détenteurs, comme toujours une enquête fut ouverte à ce sujet par la Monuc elle est encore en cour? mais comme toujours aussi, le congolais avec sa mémoire courte n' a jamais su réclamer le résultat de cette enquête. C'est pour cette raison, j' en appelle à la bonne conscience de nos compatriotes de bien attacher l'importance à Vital Kamerhe, quand il parle de sécuriser et de s'approprier l'ensemble du processus électoral.
Le MLC est à bord de l'implosion, Muamba est accusé de vouloir s'approprier le mouvement pour se présenter à l'élection présidentielle en lieu et place de Jean Pierre Bemba, le parti en sortira-t-il indemne?
L'absence prolongée de Jean Pierre Bemba de la RDC a fait beaucoup du mal au MLC. Aujourd'hui le MLC est confronté avec d'importantes échéances politiques, c'est le calendrier
D'aucuns pensent aujourd'hui qu'il faut débattre franchement de la situation qui prévaut au sein du parti. Je suis de ceux-là. Je suis pour cette vielle sagesse grecque qui dit" Si il faut philosopher, philosophons, si il ne faut pas philosopher, philosophons encore pour démontrer qu'il ne faut pas philosopher".
Donc pour moi, un débat d'idées dans un parti politique est une nécessité absolue au de-là des personnes qui peuvent l'animer. Au début de la législature, j'ai été parmi ceux qui pensaient qu'il fallait à tout prix maintenir Jean Pierre en tant que porte parole de l'opposition pour qu'il net tombe pas dans l'oubli des couloirs de la CPI. Je continue à soutenir cette position, bien que je sois aussi convaincu que Gilbert Kiakwama Kia Kiziki avait tout aussi l'aptitude pour conduire cette opposition. Cette situation a conduit l'opposition de rester unie sur la forme mais dans le fonds le fossé était immense. Nous voilà à la fin de la législature et confrontés aux échéances électives; quelle position prendre? Nous devons faire notre rétrospective, pour savoir où nous allons et comment nous y allons? Pour cela il n'y a qu'un seul moyen reconnu par les Statuts qui régissent le parti: C'est la Convention qui doit déterminer les axes majeurs qu'il faut prendre. Si le MLC veut porter la candidature de JP Bemba à l'élection, quelles sont ses chances de les remporter? Dans le cas où il l'emporte, quel sera le comportement de la CPI face à cette nouvelle situation. Si par contre, le MLC soutenait une autre candidature dans l'opposition, que peut-il attendre de ce candidat une fois élu? Il y a un tas de questions auxquelles le MLC est confronté et auxquelles il doit répondre en toute sérénité. La candidature ou non de Jean Pierre Bemba doit se faire dans le cadre d'une stratégie globale de l'opposition, il ne faut à aucun prix que celle-ci si elle n'a pas la chance d'aboutir contribue par contre à faire réélire Kabila, je crois que ce n'est pas le but.
Les uns et les autres ont raison. Mais il faut un débat à l'interne en toute sérénité,ce la n'empêche en rien au MLC de présenter ses candidats à d'autres niveaux. Muamba a prouvé sa capacité de conduire le mouvement pendant toute une législature, dans des conditions pas toujours favorables, c'est vrai qu'il ne s'est pas préoccupé de se vêtir d'un habit d'un présidentiable, mais il ne faut pas oublier la traversée du désert, pendant les heures dures que réservent parfois les circonstances de la vie, ils ont toujours été ensemble.
Somme toute, Jean Pierre Bemba reste le seul à se déterminer devant les échéances qui se profilent.
Maintenant que nous avons parlé de la RDC, comment sentez-vous l'actualité africaine plus particulièrement la situation en Libye et en Cote d'Ivoire qui défraie l'espace médiatique ces derniers jours ?
Les deux hommes sont hantés par des circonvolutions délirantes et se croient à l'abri d'un soulèvement ou de la rage du peuple
Je vais commencer par la Côte d'Ivoire, car je pense que la situation s'est tassée. je suis beaucoup peiné en tant qu'africain de la situation en Côte d'Ivoire. je ne vais pas refaire l'historique de l'arrivée au pouvoir de monsieur Laurent Gbagbo. Mais rappelez-vous que c'est suite à une tragédie que Gbabo a accéder au pouvoir. Les élections de 2000 avaient opposé Laurent Gbagbo au Général Gué. Tout le monde sait comment ses élections s'étaient terminées le général Gué fut atrocement massacré avec sa femme,enfants et petits enfants, et depuis plus personne n'en parle. Comme à son habitude Laurent Gbabo s'était autoproclamé président de la Côte d'Ivoire alors que la commission nationale pour les élections désignaient le général Gué comme gagnant. C'était le premier coup d'état de Gbagbo. A La fin de son mandat, il a tiré en longueur pour organiser les élections qu'il dû rempiler un deuxième mandat en toute impunité.
Mon problème, ce n'est pas de voir Gbabdo, le "Boulanger" comme le surnomment ses compatriotes contester le résultats des élections, ce qui était tout à fait de son droit, mais ce que ses amis de la Cour Constitutionnelle ont fait, annuler les résultats dans plus de deux tiers dans les circonscriptions du Nord où avait triomphé son adversaire Ouattara, pour se déclarer vainqueur en dépit tout bon sens de la morale. C'est du banditisme d'état. Je crois que la loi électorale ivoirienne prévoyait qu'en cas de l'annulation des résultats dans une grande partie du pays, toute la procédure élective pouvait être reprise à son début. Mais Gbagbo déclara que quand on organise les élections c'est pour les gagner. Après le Boulanger avait repris sa spécialité, œuvre dans laquelle il excelle si bien, rouler son monde dans la farine.
Le plus écœurant, c'est de voir cet homme qui est sans parole ni honneur, entraîner toute sa famille dans une aventure qu'il savait sans issue. Car, ce n'est pas l'argent qui a manqué pour mettre sa famille à l'abri, loin des crépitements des balles et des explosions des bombes.
Il n'a pas eu de respect même pas pour sa vieille mère qui s'est trouvée entraînée malgré elle dans une aventure que seuls les historiens pourront un jour percer le mystère de l'homme Gbagbo. Sa femme, Simone, n'eusse été des ordres fermes et draconiens de Ouattara qui se sentait aussi surveillé par par la communauté internationale, s'était tellement et dangereusement exposée qu'elle et ses filles ont failli à être violées par les militaires déchaînés, venus les arrêter. Gbagbo est un inconscient.
Il a manqué à cet homme le sens de l'honneur, l'étoffe d'un homme d'état qui distingue les aventuriers avec leur propre personnalité. On est venu le sortir du trou comme un rat. Se retirer, Gbagbo l'aurait du le faire depuis des mois, mais étourdi et sans discernement, il a persisté dans l'erreur pour connaître la fin d'un homme que l'on tire d'un profond sommeil, hagard, désabusé, perdu et sans notion du temps et de l'espace. Gbagbo ne tenait pas à mourir, mais il a fait mourir d'innombrables de ses concitoyens par la faim, par la soif, ou plus par les balles qu'on a inutilement user, pour le même résultat.
En ce qui concerne la réconciliation, je crois dans les ressources du peuple ivoirien de pouvoir se regarder. Il ne faut oublié que Ouattara a un grand allié de taille Konan Bédié , ancien Président de la république dont on ne parle pas beaucoup suite à la quintessence de l'actualité mais dont le soutient, fut sans faille et déterminant dans sa victoire. Ils ont ensemble joué la la carte Houphouétiste, la fibre nationaliste à l'opposé du populisme notoire de Laurent Gbagbo.
En ce qui concerne la Libye , c'est la même situation, je ne peux comprendre que Kadaffi n'arrive pas à réaliser que ce qui arrive en Libye est tout à fait semblable au coup d'état qu'il avait organisé avec d'autres officiers pour déposer le roi Idriss 1er. Comment peut-il imaginer continuer à diriger la Libye après être abandonné par plusieurs de ses partisans qui ont pris la tangente pour se retrouver dans l'opposition? Kadhafi fait son baroud d'honneur mais la partie telle qu'elle est jouée est déjà perdue.Encore une fois Kadhafi doit bien réfléchir pour se mettre à l'abri avec les siens. plus les jours passent plus ce sont les membres de sa famille qui deviennent inutilement exposés les exposant à la vindicte de la population.
La fameuse communauté internationale continuera à pilonner les positions de Kadhafistes jusqu'au jour où il y aura un homme assez fort qui émergera de l'opposition ou dans son entourage pour prendre le pouvoir à Tripoli. Beaucoup de gens ont de comptes qu'ils veulent régler à Kadhafi pour le laisser encore longtemps au pouvoir.
n'oubliez pas que l'intervention est intervenue à la suite de la demande de la CEDEAO, L'UEMOA et l'Union Africaine pour la Côte d'Ivoire et par l' Union Africaine et la Ligue Arabe pour la Libye.
L'intervention de l'Otan ou celle de la France-Onuci doivent servir de déclic à tous les hommes politiques qui confondent le pays avec la succession familiale.
En République Démocratique du Congo, faute d'élections dans les délais constitutionnels, le gouvernement devra tirer toutes les conséquences de ses turpitudes, car cette fois,
Plus rien ne sera comme avant.
Antipas Mbusa Nyamwisi ne reviendra pas dans la Majorité Présidentielle (MP) dirigée par « Joseph KABILA ». C'est le Kivu qui l'avait fait président, c'est le Kivu qui le défaira aussi.
Bonjour monsieur Kabeya, depuis votre dernière manifestation dans nos colonnes les choses semblent vous donner raison, est-ce que vous avez rencontré monsieur Mbusa Nyamwisi qui semble prendre les distances avec la Majorité Présidentielle?
Bonjour monsieur Kilunga, merci de m'inviter sur votre site pour apporter quelque lumière sur les principaux évènements qui secouent l'Afrique en général et notre pays notre pays en particulier.
Mais vous savez, tous ces évènements sont liés, car ils ont en toile de fond la recherche de la démocratie et du bien être. Donc ne cherchez pas à les séparer, ils font partie du même et seul problème qui se pose pour tous les pays en voie de développement qui se cherchent une voie de sortie. La génération portable, et internet a d'autres soucis que leurs aînés.
Pour revenir à votre question concernant Mbusa Nyamwisi, je ne vois pas comment le RCD/KML pouvait continuer la cohabitation avec le PPRD, alors que Kabila a, d'une façon itérative manqué à sa parole; l'engagement politique qui liait Mbusa et Kabila était basé sur l'apport de chacun, Mbusa apportait à Kabila son soutien pour sa réélection. En 2002, c'était la signature à Luanda des accords de paix et la création de l'axe Luanda-Kinshasa-Kampala.
Cependant le fonctionnement de l'AMP s'est faite d'un façon unilatérale dans l'axe PPRD-PALU, les autres partis se sont retrouvés relégués au rôle des figurants.
Mbussa fut ministre des affaires étrangères, et à ce titre, il a pu négocié directement avec le président Kagamé qui l' a reçu à plus d'une fois pour ramener la paix dans l'ancienne province du Kivu; mais il a vite compris que beaucoup de paramètres lui échappaient, souvent les négociations se faisaient au dessus de sa tête par les éléments de la Présidence sur lesquels il n'avait pas de pouvoir décisionnaire.
La fameuse réconciliation entre les deux Kabila Kagamé s'est faite d'une façon hâtive et rocambolesque, au moment ou les pays du nord de l'Europe avaient commencé à supprimer leur aide financière et mettre la pression sur Kagamé pour le punir de ses différentes interventions en RDC.L'opération Umoja Wetu qui a vu le retour des troupes rwandaises en RDC, du moins officiellement et qui est à la base de la brouille entre Kabila est Kamerhe apportera sa touche finale à une coopération qui n'existait que de nom. Mbusa, comme la plupart de Nandés est un félin parfois effacé mais futé,c'est un animal politique très mordant.
La répartition des parts dans l'exploitation du pétrole du Graben Albertine sonnera le tocsin, les uns se sentant floués dans la redistribution de la manne financière à la quelle ils n'ont pas été associés en tant qu'autochtones, les autres reprochant l'appétit toujours inassouvi de ces derniers. Mbusa et Kamerhe étaient unis, dans Kabila.Raison pour laquelle ce dernier ira planter sa tente à Bukavu, d'où il affirmera qu'il ne quittera plus jamais la ville.
Mais le Kivu a une spécificité qui lui est propre en RDC, c'est la force de sa société civile.
Tenant un martyrologue, les kivutiens font tous les jours la comptabilité macabre de tous les assassinats et exactions qui se font sur toute l'étendue de l'ancienne province du Kivu. Ils reprochent publiquement à Mbusa et Kamerhe d'avoir ramené dans leurs bagages Kabila dont ils avaient appris à se méfier ardemment depuis l'entrée de l'AFDL mais qui a juré par tous les dieux de faire revenir la paix dans la région en se comportant comme le principal opposant à Kagamé. Aujourd'hui, Kamerhe s'est affranchi de la tutelle de Kabila et a demandé pardon à la population locale et dans quelle mesure il a été entendu? personne ne peut le dire. Mbusa est le seul qui est resté dans une copinerie qui ne peut que lui être fatal politiquement. Il avait déjà tenté ans succès de sortir du bourbier avec ses anciens amis, Endundu, Kamitatu. Le retour très "organisé" des réfugiés qui s'installent en douce dans des coins où les autres villageois ne reconnaissent ou ne se rappellent plus de leurs anciens voisins lui pose problème. Kamerhe reprend à son compte les solgans que les populations locales souhaitent bien entendre.
Vous étiez parmi ceux qui ont tiré la sonnette d'alarme déjà en 2008 pour stigmatiser le régime de refuser d'organiser les élections, vous avez écrit abondamment pour fustiger la position du gouvernement qui réclamait le retrait des troupes de la Monuc
L'exigence de la part du gouvernement de demander le retrait de la Monuc était le signal d'hallali. C'était l'arbre qui cachait la forêt. Personne pouvait comprendre que perpétré dans le merdier avec les rebellions, des vols et viols, Kabila qui n'était pas en mesure d'organiser les élections locales, demandait le retrait des troupes Onusiennes, affirmant que le pays était parvenu à se suffire pour se prendre en charge. Rien que que ça était suffisant pour comprendre que le souci du gouvernement d'avoir des élections qui se dérouleraient loin de témoin et tout regard critique était la principale préoccupation de Kabila, la triche , les fraudes... On se demande où sont passés tous les moyens qui étaient tant vantés mais qui n'ont aujourd'hui aucune existence réelle.
Mentez, Mentez, il en restera toujours quelque chose...La fameuse carte d'identité brandie à Mbujimayi, comme principale source de financement n'est jamais sortie de sa moulure pour les typographes. Les questions majeures liées au financement , logistique et calendrier du scrutin ne sont pas encore résolus jusqu'à ce jour. Mais on continue à affirmer que les élections auront lieu dans les délais constitutionnels, on ne sait pas par quel miracle.
C'est de la poudre perlimpinpin qu'on jette à la figure des congolais dont on se joue sans aucun égard.Quand on veut organiser les élections la volonté est manifeste, les préalables sont là: on discute, on inscrit la dépense au budget de l'état pour l'exercice concerné. Quand aucune dépense n'est prévue pour l'exercice, il est inapproprié de crier que l'on va organiser les élections dans les délais sauf si bien entendu cette dépense est prise en charge par des apports extérieurs, ce qui n'était pas le cas pour la RDC, les organisations internationales ayant déjà manifesté leur désir de désengagement depuis 2006.
Après avoir raboté la constitution en supprimant le deuxième tour, voilà qu'on revient avec le couplage des élections présidentielles avec les législatives dans les conditions qui restent encore à définir. Tout prouve que l'on avait jamais organisé les élections dans ce pays et pourtant...
Maintenant que la CENI a été installée, on peut y aller sans problème, pensez-vous?
Comme je le disais personne au gouvernement ne s'est jamais, réellement soucié de l'organisation des élections, tout ce qui et fait c'est du rafistolage du à la pression politique de la diaspora qui s'exprime assez clairement aujourd'hui et à l'intérieur du pays, par le retour d'Etienne Tshisekedi, qui a donné un coup de fouet à la léthargie qui avait gagné l'opposition. Mais tout reste à faire. On ne peut aller aux élections avec des gens qui sont prêts à n'importe quoi pourvu qu'ils gagnent, sans pour autant prendre un peu de précautions.
J' ai rappelé l'épisode où Kabila est allé planter sa tente bédouin à Bukavu..
Après les dites élections, tout le monde à parlé des fraudes massives, même le Cardinal Etsou y laissera les plumes. Une fois les résultats homologués, tout le monde s'est focalisé sur les élections législatives. Cependant on avait, curieusement, trouvé à la CEI plus de 100.000 cartes d'électeurs viables en dû et bonne forme dont on ne connaît ni la provenance encore moins les détenteurs, comme toujours une enquête fut ouverte à ce sujet par la Monuc elle est encore en cour? mais comme toujours aussi, le congolais avec sa mémoire courte n' a jamais su réclamer le résultat de cette enquête. C'est pour cette raison, j' en appelle à la bonne conscience de nos compatriotes de bien attacher l'importance à Vital Kamerhe, quand il parle de sécuriser et de s'approprier l'ensemble du processus électoral.
Le MLC est à bord de l'implosion, Muamba est accusé de vouloir s'approprier le mouvement pour se présenter à l'élection présidentielle en lieu et place de Jean Pierre Bemba, le parti en sortira-t-il indemne?
L'absence prolongée de Jean Pierre Bemba de la RDC a fait beaucoup du mal au MLC. Aujourd'hui le MLC est confronté avec d'importantes échéances politiques, c'est le calendrier
D'aucuns pensent aujourd'hui qu'il faut débattre franchement de la situation qui prévaut au sein du parti. Je suis de ceux-là. Je suis pour cette vielle sagesse grecque qui dit" Si il faut philosopher, philosophons, si il ne faut pas philosopher, philosophons encore pour démontrer qu'il ne faut pas philosopher".
Donc pour moi, un débat d'idées dans un parti politique est une nécessité absolue au de-là des personnes qui peuvent l'animer. Au début de la législature, j'ai été parmi ceux qui pensaient qu'il fallait à tout prix maintenir Jean Pierre en tant que porte parole de l'opposition pour qu'il net tombe pas dans l'oubli des couloirs de la CPI. Je continue à soutenir cette position, bien que je sois aussi convaincu que Gilbert Kiakwama Kia Kiziki avait tout aussi l'aptitude pour conduire cette opposition. Cette situation a conduit l'opposition de rester unie sur la forme mais dans le fonds le fossé était immense. Nous voilà à la fin de la législature et confrontés aux échéances électives; quelle position prendre? Nous devons faire notre rétrospective, pour savoir où nous allons et comment nous y allons? Pour cela il n'y a qu'un seul moyen reconnu par les Statuts qui régissent le parti: C'est la Convention qui doit déterminer les axes majeurs qu'il faut prendre. Si le MLC veut porter la candidature de JP Bemba à l'élection, quelles sont ses chances de les remporter? Dans le cas où il l'emporte, quel sera le comportement de la CPI face à cette nouvelle situation. Si par contre, le MLC soutenait une autre candidature dans l'opposition, que peut-il attendre de ce candidat une fois élu? Il y a un tas de questions auxquelles le MLC est confronté et auxquelles il doit répondre en toute sérénité. La candidature ou non de Jean Pierre Bemba doit se faire dans le cadre d'une stratégie globale de l'opposition, il ne faut à aucun prix que celle-ci si elle n'a pas la chance d'aboutir contribue par contre à faire réélire Kabila, je crois que ce n'est pas le but.
Les uns et les autres ont raison. Mais il faut un débat à l'interne en toute sérénité,ce la n'empêche en rien au MLC de présenter ses candidats à d'autres niveaux. Muamba a prouvé sa capacité de conduire le mouvement pendant toute une législature, dans des conditions pas toujours favorables, c'est vrai qu'il ne s'est pas préoccupé de se vêtir d'un habit d'un présidentiable, mais il ne faut pas oublier la traversée du désert, pendant les heures dures que réservent parfois les circonstances de la vie, ils ont toujours été ensemble.
Somme toute, Jean Pierre Bemba reste le seul à se déterminer devant les échéances qui se profilent.
Maintenant que nous avons parlé de la RDC, comment sentez-vous l'actualité africaine plus particulièrement la situation en Libye et en Cote d'Ivoire qui défraie l'espace médiatique ces derniers jours ?
Les deux hommes sont hantés par des circonvolutions délirantes et se croient à l'abri d'un soulèvement ou de la rage du peuple
Je vais commencer par la Côte d'Ivoire, car je pense que la situation s'est tassée. je suis beaucoup peiné en tant qu'africain de la situation en Côte d'Ivoire. je ne vais pas refaire l'historique de l'arrivée au pouvoir de monsieur Laurent Gbagbo. Mais rappelez-vous que c'est suite à une tragédie que Gbabo a accéder au pouvoir. Les élections de 2000 avaient opposé Laurent Gbagbo au Général Gué. Tout le monde sait comment ses élections s'étaient terminées le général Gué fut atrocement massacré avec sa femme,enfants et petits enfants, et depuis plus personne n'en parle. Comme à son habitude Laurent Gbabo s'était autoproclamé président de la Côte d'Ivoire alors que la commission nationale pour les élections désignaient le général Gué comme gagnant. C'était le premier coup d'état de Gbagbo. A La fin de son mandat, il a tiré en longueur pour organiser les élections qu'il dû rempiler un deuxième mandat en toute impunité.
Mon problème, ce n'est pas de voir Gbabdo, le "Boulanger" comme le surnomment ses compatriotes contester le résultats des élections, ce qui était tout à fait de son droit, mais ce que ses amis de la Cour Constitutionnelle ont fait, annuler les résultats dans plus de deux tiers dans les circonscriptions du Nord où avait triomphé son adversaire Ouattara, pour se déclarer vainqueur en dépit tout bon sens de la morale. C'est du banditisme d'état. Je crois que la loi électorale ivoirienne prévoyait qu'en cas de l'annulation des résultats dans une grande partie du pays, toute la procédure élective pouvait être reprise à son début. Mais Gbagbo déclara que quand on organise les élections c'est pour les gagner. Après le Boulanger avait repris sa spécialité, œuvre dans laquelle il excelle si bien, rouler son monde dans la farine.
Le plus écœurant, c'est de voir cet homme qui est sans parole ni honneur, entraîner toute sa famille dans une aventure qu'il savait sans issue. Car, ce n'est pas l'argent qui a manqué pour mettre sa famille à l'abri, loin des crépitements des balles et des explosions des bombes.
Il n'a pas eu de respect même pas pour sa vieille mère qui s'est trouvée entraînée malgré elle dans une aventure que seuls les historiens pourront un jour percer le mystère de l'homme Gbagbo. Sa femme, Simone, n'eusse été des ordres fermes et draconiens de Ouattara qui se sentait aussi surveillé par par la communauté internationale, s'était tellement et dangereusement exposée qu'elle et ses filles ont failli à être violées par les militaires déchaînés, venus les arrêter. Gbagbo est un inconscient.
Il a manqué à cet homme le sens de l'honneur, l'étoffe d'un homme d'état qui distingue les aventuriers avec leur propre personnalité. On est venu le sortir du trou comme un rat. Se retirer, Gbagbo l'aurait du le faire depuis des mois, mais étourdi et sans discernement, il a persisté dans l'erreur pour connaître la fin d'un homme que l'on tire d'un profond sommeil, hagard, désabusé, perdu et sans notion du temps et de l'espace. Gbagbo ne tenait pas à mourir, mais il a fait mourir d'innombrables de ses concitoyens par la faim, par la soif, ou plus par les balles qu'on a inutilement user, pour le même résultat.
En ce qui concerne la réconciliation, je crois dans les ressources du peuple ivoirien de pouvoir se regarder. Il ne faut oublié que Ouattara a un grand allié de taille Konan Bédié , ancien Président de la république dont on ne parle pas beaucoup suite à la quintessence de l'actualité mais dont le soutient, fut sans faille et déterminant dans sa victoire. Ils ont ensemble joué la la carte Houphouétiste, la fibre nationaliste à l'opposé du populisme notoire de Laurent Gbagbo.
En ce qui concerne la Libye , c'est la même situation, je ne peux comprendre que Kadaffi n'arrive pas à réaliser que ce qui arrive en Libye est tout à fait semblable au coup d'état qu'il avait organisé avec d'autres officiers pour déposer le roi Idriss 1er. Comment peut-il imaginer continuer à diriger la Libye après être abandonné par plusieurs de ses partisans qui ont pris la tangente pour se retrouver dans l'opposition? Kadhafi fait son baroud d'honneur mais la partie telle qu'elle est jouée est déjà perdue.Encore une fois Kadhafi doit bien réfléchir pour se mettre à l'abri avec les siens. plus les jours passent plus ce sont les membres de sa famille qui deviennent inutilement exposés les exposant à la vindicte de la population.
La fameuse communauté internationale continuera à pilonner les positions de Kadhafistes jusqu'au jour où il y aura un homme assez fort qui émergera de l'opposition ou dans son entourage pour prendre le pouvoir à Tripoli. Beaucoup de gens ont de comptes qu'ils veulent régler à Kadhafi pour le laisser encore longtemps au pouvoir.
n'oubliez pas que l'intervention est intervenue à la suite de la demande de la CEDEAO, L'UEMOA et l'Union Africaine pour la Côte d'Ivoire et par l' Union Africaine et la Ligue Arabe pour la Libye.
L'intervention de l'Otan ou celle de la France-Onuci doivent servir de déclic à tous les hommes politiques qui confondent le pays avec la succession familiale.
En République Démocratique du Congo, faute d'élections dans les délais constitutionnels, le gouvernement devra tirer toutes les conséquences de ses turpitudes, car cette fois,
Plus rien ne sera comme avant.
BUGATTI VEYRON
Re: MBUSA NYAMWISI divorce d'avec JOSEPH KABILA
Beau discours et après ............ on le retrouvera au pprd, j'attends pour voir. Il y a trop de girouettes en RDC.
mongo elombe
Re: MBUSA NYAMWISI divorce d'avec JOSEPH KABILA
Vous m'excuserez, je n'ai trouve nulle part ou placer ce sujet.
Ca brule a la Majorite Presidentielle: Patrice-Aime Sesanga claque la porte
http://radiotvtshiondo.com/2011/04/ca-brule-a-la-majorite-presidentielle-patrice-aime-sesanga-claque-la-porte/
Ca brule a la Majorite Presidentielle: Patrice-Aime Sesanga claque la porte
http://radiotvtshiondo.com/2011/04/ca-brule-a-la-majorite-presidentielle-patrice-aime-sesanga-claque-la-porte/
Hiro-Hito- Admin
Re: MBUSA NYAMWISI divorce d'avec JOSEPH KABILA
Mbusa Nyamwisi vogue dans plate-forme appelée FORCES DU RENOUVEAU avec Olivier Kamitatu.
Or, Olivier a décidé de soutenir Joseph Kabila et Antipas n'a pas (encore) quitté cette alliance.
Il est incontestable que Nyamwisi a un esprit d'indépendance mais l'heure actuelle, on ne peut pas accepter deux pieds d'une même personne dans deux directions opposées.
Or, Olivier a décidé de soutenir Joseph Kabila et Antipas n'a pas (encore) quitté cette alliance.
Il est incontestable que Nyamwisi a un esprit d'indépendance mais l'heure actuelle, on ne peut pas accepter deux pieds d'une même personne dans deux directions opposées.
King David
Re: MBUSA NYAMWISI divorce d'avec JOSEPH KABILA
LES RATS SONT LES PREMIERS A QUITER LE BATEAU QUAND IL CHAVIRE LOOL
Mwana ya Congo
Re: MBUSA NYAMWISI divorce d'avec JOSEPH KABILA
Mbusa Nyamwisi sera tres prudent, il sait tres bien qu'un faux pas peut l'emmener a La Haye.
Hiro-Hito- Admin
Sujets similaires
» Il est vraiment intéressant notre président
» DIVORCE CONSOMME ENTRE JOSEPH KABANGE KANAMBE ET LA “VIELLE GARDE” DE LAURENT DESIRE KABILA…CURIEUSEMENT LA MEME QUI L’AVAIT INVESTI EN 2001 !!!
» Mbusa nyamwisi pere spirituel des adf/nalu commanditaire de l' assasinat du colonel Mamadou Ndala selon le colonel birocho
» KAMERHE-KENGO-TSHISEKEDI-MBUSA NYAMWISI, CANDIDAT UNIQUE DE L'OPPOSITION PROGRAMME A KINSHASA
» Mbusa Nyamwisi confirme son soutien à Etienne Tshisekedi: ENCORE UN DISSIDENT DU REGIME QUI QUITTE LE POUVOIR...SIGNES DU TEMPS
» DIVORCE CONSOMME ENTRE JOSEPH KABANGE KANAMBE ET LA “VIELLE GARDE” DE LAURENT DESIRE KABILA…CURIEUSEMENT LA MEME QUI L’AVAIT INVESTI EN 2001 !!!
» Mbusa nyamwisi pere spirituel des adf/nalu commanditaire de l' assasinat du colonel Mamadou Ndala selon le colonel birocho
» KAMERHE-KENGO-TSHISEKEDI-MBUSA NYAMWISI, CANDIDAT UNIQUE DE L'OPPOSITION PROGRAMME A KINSHASA
» Mbusa Nyamwisi confirme son soutien à Etienne Tshisekedi: ENCORE UN DISSIDENT DU REGIME QUI QUITTE LE POUVOIR...SIGNES DU TEMPS
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum