Endurance ventrale, le saviez-vous?
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mongo elombe
Arafat
6 participants
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Endurance ventrale, le saviez-vous?
kie kie kie, je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer mais toujours est-il que j´ai decouvert ce terme grâce à un de nos soldats engagés au front à l´est, j´ai ri pour la forme tandis que pour le fond il y a de quoi à désesperer pour notre pays
https://www.youtube.com/watch?v=XjvIwIuz5qo
et la conclusion de Laurent Nkunda :
https://www.youtube.com/watch?v=RrAoCbi8OIg
https://www.youtube.com/watch?v=XjvIwIuz5qo
et la conclusion de Laurent Nkunda :
https://www.youtube.com/watch?v=RrAoCbi8OIg
Arafat
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
Ne désespère pas c'est le quotidiens de certains de nos patriotes surtout mba oyo baza na mba ndeko na mikili te.
TOLEKA
LE CONGO EST UN ET INDIVISIBLE
FIERE D'ETRE CONGOLAISE
CONGOLAIS LAMUKA
TOLEKA
LE CONGO EST UN ET INDIVISIBLE
FIERE D'ETRE CONGOLAISE
CONGOLAIS LAMUKA
mongo elombe
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
On voit bien que tout est fait pour clochardiser l'ensemble de la population de la RDC.Comment on peut envoyer des militaires au front sans prevoir un ravitaillement,ne fut ce qu'en nourriture?Après on annonce que les pilleurs seront chatillés.Commencez d'abord par les mettre dans des bonnes conditions de vie ,avant de leur demander d'etre discipliné.
Rien que l'argent depensé par Colette Tshomba pour recevoir sa famille à Kin,l'été dernier aurait pu nourrir ces militaires pendant au moins un mois.
Quel est cet etre humain avec une arme en bandouillère,qui n'a pas mangé depuis trois jours et qui ne serait pas tenté de racketter les pauvres citoyens?Au lieu d'envoyer des militaires venus de Kin,pour traquer ces hommes,pourquoi eux meme n'iraient pas au front?
Sans une revolution,ce pays risque de disparaitre comme état.Lorsque l'on voit qu'un pays comme l'Angola annonce un bugdet de 42 milliards de $ pour l'exercice 2009,alors que chez nous,c'est vingts moins malgrès les potentialités économiques,si nous prenons pas garde,nous serons la prochaine Somalie.
Rien que l'argent depensé par Colette Tshomba pour recevoir sa famille à Kin,l'été dernier aurait pu nourrir ces militaires pendant au moins un mois.
Quel est cet etre humain avec une arme en bandouillère,qui n'a pas mangé depuis trois jours et qui ne serait pas tenté de racketter les pauvres citoyens?Au lieu d'envoyer des militaires venus de Kin,pour traquer ces hommes,pourquoi eux meme n'iraient pas au front?
Sans une revolution,ce pays risque de disparaitre comme état.Lorsque l'on voit qu'un pays comme l'Angola annonce un bugdet de 42 milliards de $ pour l'exercice 2009,alors que chez nous,c'est vingts moins malgrès les potentialités économiques,si nous prenons pas garde,nous serons la prochaine Somalie.
Tonton Ricos
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
C´est du jamais vu ce qui se passe au sein de nos FARDC ou alors on se trompe de priorité, comment serait-ce donc possible de defendre notre territoire si ceux qui sont censés le faire sont abandonnés à leur propre sort? Le risque majeur dans ce cas précis serait la demobilisation générale de ceux qui sont au front, un grand boulevard sera alors ouvert à Nkunda, d´ailleurs ce n´est pas par hasard si le discours de ce dernier vient de changer, quand il déclare vouloir marcher jusqu´à Kin, il est conscient du fait la RDC n´a pas une armée capable de lui empêcher de réaliser son projet, la chute de Mobutu lui a servi d´exemple.
Arafat
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
Je crois que le mal dans l'armée congolaise date de l'époque de Mobutu. Le groupe Magombo et le trio Dasufu l'ont illustré à plusieurs reprises.
Libre Examen
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
Libre Examen a écrit:Je crois que le mal dans l'armée congolaise date de l'époque de Mobutu. Le groupe Magombo et le trio Dasufu l'ont illustré à plusieurs reprises.
La difference est que c'est maintenant que la population a plus besoin de l'armee que pdt l'ere de Mobutu.
_________________
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I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
Il fallait justement tirer profit des erreurs commises par Mobutu pour pouvoir apporter des améliorations aulieu d´empirer encore la situation, tiens je viens juste d´apprendre aux infos que les troupes de N´kunda ont encore progressé de 20 Km et ce, suite à la débandade des FARDC, à cette allure là Nkunda risquerait d´arriver à Kin plus vite qu´on aurait pu l´immaginer.
Arafat
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
Que nos militaires ne combattent pas faute d'être mieux traités par nos autorités, je comprends cela. Ils ne font que leur rendre la monnaie de leurs pièces après tout. Mais que, de plus, nos militaires s'en prennent à des femmes et des enfants qui vivent dans des conditions bien pires que les leurs montrent tout simplement à quels points ils manquent d'humanité.
Libre Examen
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
Bo permettre nga na seka ata na retard, kie kie kie, endurance ventrale.
Je repondais sans avoir vu la video, kie kie kie
Je repondais sans avoir vu la video, kie kie kie
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Hiro-Hito- Admin
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
"Mémorandum des évêques de Bukavu au Premier ministre
° http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=73608&id_edition=4489
Inquiets de l’évolution de la situation dans le Kivu, les évêques de la ville de Bukavu ont fait part de leurs préoccupations au nouveau premier ministre Adophe Muzito dans un mémorandum dont la teneur suit...
Adresse à Son Excellence Monsieur Adolphe Muzito, Premier ministre et chef de gouvernement de la République démocratique du Congo de passage à Bukavu
Quelles perspectives pour la paix en Rd-Congo?
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
C’est pour nous une grande joie de vous accueillir au Sud-Kivu, à moins d’une semaine après votre investiture et pour la première fois depuis que vous avez été élevé à la primature de notre pays. Cette prise de responsabilité nous encourage et nous réconforte. Par le concours des circonstances, nous sommes comptés parmi les premiers bénéficiaires de vos missions à l’intérieur du pays. Votre présence ici suscite un immense espoir pour la population qui attend connaître la réponse du gouvernement â la crise qui tourmente le pays en général et l’Est en particulier.
Comme vous le savez, le 28 août 2008, les hostilités ont repris dans le Nord-Kivu. Elles risquent d’embraser à nouveau tout le pays et le ramener à la case départ. Ce serait ainsi plus de 5.000.000 de morts pour rien, 1 milliard de dollars par an à la Monuc depuis 6 ans et 500.000.000 $ de frais électoraux jetés à l’eau. Et le calvaire du peuple congolais se poursuit. Ce peuple est ainsi décimé dans la plus grande confusion d’un côté tandis que règne la plus grande quiétude de l’autre. Pourquoi ?
Le drame congolais a des implications économiques et politiques à plusieurs paliers : au niveau international, national et local.
a. Au niveau international
La République démocratique du Congo est en guerre depuis 1998. Cette guerre s’est révélée ensuite comme une guerre de prédation régionale et internationale. La difficile gestion des ambitions politiques des acteurs congolais n’en constituait que des épiphénomènes.
C’est ce qui ressort du Panel des Nations unies sur le pillage des ressources naturelles de la République démocratique du Congo. Pour de l’or, du diamant ou du coltan, des populations entières sont décimées, leurs habitations occupées, détruites ou incendiées par des bandes années congolaises souvent clairement soutenues par des armées étrangères, avec des ramifications internationales encore plus étendues qu’on ne l’imagine.
Un double procès à la Cour internationale de la Haye renseigne sur les faits : l’Uganda et le Rwanda y étaient nommément inculpés. Mais justice n’a pas été vraiment rendue au Congo, du moins jusqu’à présent, face à ses voisins servant de relais à une nébuleuse des prédateurs internationaux désormais mieux identifiés depuis le Panel des Nations unies sur les réseaux de pillage des ressources naturelles du Congo.
Parmi les propositions retenues par certaines chancelleries pour régler la question, on envisage un Sommet à Nairobi. Ne serait-il pas pertinent d’envisager également un autre qui réunirait les Etats-Unis, l’Union européenne et certains pays du Sud-Est asiatique pour qu’ils règlent leurs problèmes autour de leurs intérêts géostratégiques, économiques et même fonciers qui alimentent des tensions meurtrières dans cette sous-région en général et au Congo en particulier. On épargnerait ainsi la mort à d’innombrables paysans et il y aurait moins de criminels. Ce qui allégerait également la tâche aux humanitaires et favoriser l’action des investisseurs.
b. Au niveau national
Un processus de consolidation de la paix et de l’autorité de l’Etat a été mis en place par les institutions démocratiquement élues. Celles-ci ont délégué à cet effet le Programme Amani par les résolutions conclues et signées à Goma le 23/01/2008.
Nous souhaitons vivement que nous Congolais puissions unanimement soutenir ce processus et le Programme Amani, que nous puissions faire passer l’intérêt suprême de la nation avant nos intérêts particuliers qui poussent à des divisions préjudiciables au peuple. Sur ce point précis, on voit se creuser un fossé entre les aspirations de nos populations et les manœuvres politiciennes de certains élus pourtant portés au pouvoir par ces mêmes populations.
Dans l’exercice de ce pouvoir démocratique, nous espérons voir enfin l’Etat prendre pleinement ses responsabilités institutionnelles et assurer ses prérogatives de souveraineté (intégrité territoriale, unité, paix et sécurité pour les citoyens, bonne gouvernance au service du peuple par les dirigeants). Il nous semble nécessaire et urgent pour un pays riche en ressources naturelles comme le nôtre de bâtir une armée suffisamment forte pour garantir sa stabilité et son développement. Cette évolution ne saurait se faire avec le laisser-aller actuel qui se manifeste de façon criante par la corruption au sein de la hiérarchie militaire et des services publics.
c. Au niveau provincial
Nous attendons de nos élus un engagement soutenu et la prise en charge des préoccupations de nos populations, spécialement en matière de paix, de sécurité et de bonne gouvernance. Au lieu de quoi on a l’impression qu’ils s’occupent plutôt de leurs positionnements et de leurs intérêts égoïstes. En effet, voici un an, nous avons vu nos députés se mobiliser comme un seul homme pour mettre dehors un gouverneur. Pour le problème des enseignants, du personnel de santé et d’autres questions sociales, ils ne disent rien. Maintenant que la nation est en danger, on observe un silence presque total ; peut-être y travaillent-ils de même, mais le public n’en est pas informé. Nous aimerons connaître les priorités de nos élus en province ?
d. Perspectives
Voici quelques temps, en 2007, j’adressais à l’ambassadeur de France une page portant sur les préoccupations sécuritaires de nos populations et des appréhensions de préparation d’une nouvelle guerre. Des personnalités éminentes ont trouvé l’accent exagéré et estime que la situation était sous contrôle. Il n’y aurait pas eu de raison de s’inquiéter. Au Comité de pilotage, le 23/09/2008, nous disions que ce qui était rumeur hier est devenu réalité aujourd’hui. En tout cas, plus que jamais, la vigilance est de rigueur.
Dans un système devenu aussi fragile que le nôtre, on se sent enfermé dans un cercle vicieux : nous passons de rébellions en pourparlers, de pourparlers en accords, des nouvelles mises en place au sein de nouvelles institutions et de nouvelles institutions en nouvelles rébellions… bref, un éternel recommencement.
En fait, la population congolaise est l’otage de plusieurs mobiles régionaux et internationaux.
- La prédation des ressources naturelles qui fait que des bandes armées de toutes sortes sacrifient les populations congolaises pour se frayer un espace de non Etat où chacun vient puiser librement sans autres frais à payer que ceux proportionnels à ses capacités de nuisance : cela est vrai pour les bandes armées congolaises aussi bien que pour les milices étrangères. A cette allure, le pays court le risque de devenir un repaire de brigands et même, si l’on n’y prend garde, un repli pour d’éventuels terroristes contre toute l’humanité.
- La prévention d’un autre génocide au Rwanda dicte des réflexes épidermiques de plusieurs responsables qui cessent de réfléchir sereinement lorsque ce mot est prononcé. Sous cette émotion, et pour des raisons morales même, ils laissent faire l’holocauste du peuple congolais au nom de ces précautions : plus de 5 millions de Congolais ont perdu leurs vies dans cette affaire. Notre point de vue est celui-ci : le génocide est à éviter absolument ; ce point de vue nous le partageons avec la Communauté internationale. Mais on ne peut le faire aux dépens d’un autre peuple. Ce serait corriger un mal par un mal. Le génocide a été commis au Rwanda par des Rwandais sur des Rwandais. Il est donc absurde et injuste que la Communauté internationale continue à faire payer les frais aux Congolais, innocents dans la conception, dans la planification et dans l’exécution. Il faut plutôt, par exempte, aider le peuple rwandais à se réconcilier chez-lui avec lui-même, au lieu d’exporter ses problèmes chez autrui où il ne trouvera pas de solution. La Communauté internationale a bien aidé le Congo et le Burundi à organiser leurs dialogues nationaux respectifs, ainsi que des élections démocratiques, libres et transparentes. Il serait temps que l’on en fasse autant pour le Rwanda. C’est alors que la CEPGL aura un sens.
- Autrement, le Congo doit-il payer les frais de la mauvaise conscience de la Communauté internationale qui n’a pas arrêté le génocide alors qu’elle était sur place et fortement armée.
- La Monuc, au stade actuel, quel est son rôle ? Les choses se passent-elles de la même manière, avant comme après les élections ? Après avoir englouti tant de moyens, va-t-elle laisser le pays sombrer dans le chaos, observant les morts, les déplacés, les victimes de viols et leurs auteurs ?
- D’aucuns se demandent si les institutions mises en place par les élections exercent leurs fonctions ou sont-elles toujours placées tacitement sous tutelle de la Monuc. Font-elles vraiment tout ce qui est à leur pouvoir pour que le pays redevienne un Etat respectable au concert des Nations ?
- Comme tous tes Etats souverains, la RDC a le droit et le devoir de maintenir la paix et la sécurité sur toute l’étendue de son territoire, d’y assurer un développement harmonieux, et de se doter les moyens suffisants pour y parvenir.
Conclusion
Nous, Eglise de Bukavu, solidaire de la souffrance de notre peuple, nous nous engageons pour la paix et le développement et demandons aux institutions légitimement mises en place tant au niveau national que provincial d’exercer leurs fonctions en pleine responsabilité. Nous demandons à tous nos compatriotes de les soutenir dans cette lourde tâche. Ensemble, soyons responsables de notre jeune démocratie.
Tout en saluant les efforts exceptionnels déployés au Congo par la Communauté internationale, nous lui demandons en supplément un sens plus élevé d’équité dans le traitement des problèmes qui concernent le Congo au sein de cette région des Grands Lacs.
Enfin, Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous demandons que ces préoccupations soient prises en compte dans les options nationales et dans les négociations internationales afin que toutes les populations de cette sous-région des Grands lacs se retrouvent dans la paix et la cohabitation pacifique d’antan.
Fait à Bukavu, le 05 novembre 2008
+ François-Xavier Maroy Rusengo
Archevêque de Bukavu"
"Déclaration du Comité permanent des évêques sur la guerre dans l’Est et dans le Nord-Est de la RD Congo !"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=4008
Compatriotiquement!
° http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=73608&id_edition=4489
Inquiets de l’évolution de la situation dans le Kivu, les évêques de la ville de Bukavu ont fait part de leurs préoccupations au nouveau premier ministre Adophe Muzito dans un mémorandum dont la teneur suit...
Adresse à Son Excellence Monsieur Adolphe Muzito, Premier ministre et chef de gouvernement de la République démocratique du Congo de passage à Bukavu
Quelles perspectives pour la paix en Rd-Congo?
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
C’est pour nous une grande joie de vous accueillir au Sud-Kivu, à moins d’une semaine après votre investiture et pour la première fois depuis que vous avez été élevé à la primature de notre pays. Cette prise de responsabilité nous encourage et nous réconforte. Par le concours des circonstances, nous sommes comptés parmi les premiers bénéficiaires de vos missions à l’intérieur du pays. Votre présence ici suscite un immense espoir pour la population qui attend connaître la réponse du gouvernement â la crise qui tourmente le pays en général et l’Est en particulier.
Comme vous le savez, le 28 août 2008, les hostilités ont repris dans le Nord-Kivu. Elles risquent d’embraser à nouveau tout le pays et le ramener à la case départ. Ce serait ainsi plus de 5.000.000 de morts pour rien, 1 milliard de dollars par an à la Monuc depuis 6 ans et 500.000.000 $ de frais électoraux jetés à l’eau. Et le calvaire du peuple congolais se poursuit. Ce peuple est ainsi décimé dans la plus grande confusion d’un côté tandis que règne la plus grande quiétude de l’autre. Pourquoi ?
Le drame congolais a des implications économiques et politiques à plusieurs paliers : au niveau international, national et local.
a. Au niveau international
La République démocratique du Congo est en guerre depuis 1998. Cette guerre s’est révélée ensuite comme une guerre de prédation régionale et internationale. La difficile gestion des ambitions politiques des acteurs congolais n’en constituait que des épiphénomènes.
C’est ce qui ressort du Panel des Nations unies sur le pillage des ressources naturelles de la République démocratique du Congo. Pour de l’or, du diamant ou du coltan, des populations entières sont décimées, leurs habitations occupées, détruites ou incendiées par des bandes années congolaises souvent clairement soutenues par des armées étrangères, avec des ramifications internationales encore plus étendues qu’on ne l’imagine.
Un double procès à la Cour internationale de la Haye renseigne sur les faits : l’Uganda et le Rwanda y étaient nommément inculpés. Mais justice n’a pas été vraiment rendue au Congo, du moins jusqu’à présent, face à ses voisins servant de relais à une nébuleuse des prédateurs internationaux désormais mieux identifiés depuis le Panel des Nations unies sur les réseaux de pillage des ressources naturelles du Congo.
Parmi les propositions retenues par certaines chancelleries pour régler la question, on envisage un Sommet à Nairobi. Ne serait-il pas pertinent d’envisager également un autre qui réunirait les Etats-Unis, l’Union européenne et certains pays du Sud-Est asiatique pour qu’ils règlent leurs problèmes autour de leurs intérêts géostratégiques, économiques et même fonciers qui alimentent des tensions meurtrières dans cette sous-région en général et au Congo en particulier. On épargnerait ainsi la mort à d’innombrables paysans et il y aurait moins de criminels. Ce qui allégerait également la tâche aux humanitaires et favoriser l’action des investisseurs.
b. Au niveau national
Un processus de consolidation de la paix et de l’autorité de l’Etat a été mis en place par les institutions démocratiquement élues. Celles-ci ont délégué à cet effet le Programme Amani par les résolutions conclues et signées à Goma le 23/01/2008.
Nous souhaitons vivement que nous Congolais puissions unanimement soutenir ce processus et le Programme Amani, que nous puissions faire passer l’intérêt suprême de la nation avant nos intérêts particuliers qui poussent à des divisions préjudiciables au peuple. Sur ce point précis, on voit se creuser un fossé entre les aspirations de nos populations et les manœuvres politiciennes de certains élus pourtant portés au pouvoir par ces mêmes populations.
Dans l’exercice de ce pouvoir démocratique, nous espérons voir enfin l’Etat prendre pleinement ses responsabilités institutionnelles et assurer ses prérogatives de souveraineté (intégrité territoriale, unité, paix et sécurité pour les citoyens, bonne gouvernance au service du peuple par les dirigeants). Il nous semble nécessaire et urgent pour un pays riche en ressources naturelles comme le nôtre de bâtir une armée suffisamment forte pour garantir sa stabilité et son développement. Cette évolution ne saurait se faire avec le laisser-aller actuel qui se manifeste de façon criante par la corruption au sein de la hiérarchie militaire et des services publics.
c. Au niveau provincial
Nous attendons de nos élus un engagement soutenu et la prise en charge des préoccupations de nos populations, spécialement en matière de paix, de sécurité et de bonne gouvernance. Au lieu de quoi on a l’impression qu’ils s’occupent plutôt de leurs positionnements et de leurs intérêts égoïstes. En effet, voici un an, nous avons vu nos députés se mobiliser comme un seul homme pour mettre dehors un gouverneur. Pour le problème des enseignants, du personnel de santé et d’autres questions sociales, ils ne disent rien. Maintenant que la nation est en danger, on observe un silence presque total ; peut-être y travaillent-ils de même, mais le public n’en est pas informé. Nous aimerons connaître les priorités de nos élus en province ?
d. Perspectives
Voici quelques temps, en 2007, j’adressais à l’ambassadeur de France une page portant sur les préoccupations sécuritaires de nos populations et des appréhensions de préparation d’une nouvelle guerre. Des personnalités éminentes ont trouvé l’accent exagéré et estime que la situation était sous contrôle. Il n’y aurait pas eu de raison de s’inquiéter. Au Comité de pilotage, le 23/09/2008, nous disions que ce qui était rumeur hier est devenu réalité aujourd’hui. En tout cas, plus que jamais, la vigilance est de rigueur.
Dans un système devenu aussi fragile que le nôtre, on se sent enfermé dans un cercle vicieux : nous passons de rébellions en pourparlers, de pourparlers en accords, des nouvelles mises en place au sein de nouvelles institutions et de nouvelles institutions en nouvelles rébellions… bref, un éternel recommencement.
En fait, la population congolaise est l’otage de plusieurs mobiles régionaux et internationaux.
- La prédation des ressources naturelles qui fait que des bandes armées de toutes sortes sacrifient les populations congolaises pour se frayer un espace de non Etat où chacun vient puiser librement sans autres frais à payer que ceux proportionnels à ses capacités de nuisance : cela est vrai pour les bandes armées congolaises aussi bien que pour les milices étrangères. A cette allure, le pays court le risque de devenir un repaire de brigands et même, si l’on n’y prend garde, un repli pour d’éventuels terroristes contre toute l’humanité.
- La prévention d’un autre génocide au Rwanda dicte des réflexes épidermiques de plusieurs responsables qui cessent de réfléchir sereinement lorsque ce mot est prononcé. Sous cette émotion, et pour des raisons morales même, ils laissent faire l’holocauste du peuple congolais au nom de ces précautions : plus de 5 millions de Congolais ont perdu leurs vies dans cette affaire. Notre point de vue est celui-ci : le génocide est à éviter absolument ; ce point de vue nous le partageons avec la Communauté internationale. Mais on ne peut le faire aux dépens d’un autre peuple. Ce serait corriger un mal par un mal. Le génocide a été commis au Rwanda par des Rwandais sur des Rwandais. Il est donc absurde et injuste que la Communauté internationale continue à faire payer les frais aux Congolais, innocents dans la conception, dans la planification et dans l’exécution. Il faut plutôt, par exempte, aider le peuple rwandais à se réconcilier chez-lui avec lui-même, au lieu d’exporter ses problèmes chez autrui où il ne trouvera pas de solution. La Communauté internationale a bien aidé le Congo et le Burundi à organiser leurs dialogues nationaux respectifs, ainsi que des élections démocratiques, libres et transparentes. Il serait temps que l’on en fasse autant pour le Rwanda. C’est alors que la CEPGL aura un sens.
- Autrement, le Congo doit-il payer les frais de la mauvaise conscience de la Communauté internationale qui n’a pas arrêté le génocide alors qu’elle était sur place et fortement armée.
- La Monuc, au stade actuel, quel est son rôle ? Les choses se passent-elles de la même manière, avant comme après les élections ? Après avoir englouti tant de moyens, va-t-elle laisser le pays sombrer dans le chaos, observant les morts, les déplacés, les victimes de viols et leurs auteurs ?
- D’aucuns se demandent si les institutions mises en place par les élections exercent leurs fonctions ou sont-elles toujours placées tacitement sous tutelle de la Monuc. Font-elles vraiment tout ce qui est à leur pouvoir pour que le pays redevienne un Etat respectable au concert des Nations ?
- Comme tous tes Etats souverains, la RDC a le droit et le devoir de maintenir la paix et la sécurité sur toute l’étendue de son territoire, d’y assurer un développement harmonieux, et de se doter les moyens suffisants pour y parvenir.
Conclusion
Nous, Eglise de Bukavu, solidaire de la souffrance de notre peuple, nous nous engageons pour la paix et le développement et demandons aux institutions légitimement mises en place tant au niveau national que provincial d’exercer leurs fonctions en pleine responsabilité. Nous demandons à tous nos compatriotes de les soutenir dans cette lourde tâche. Ensemble, soyons responsables de notre jeune démocratie.
Tout en saluant les efforts exceptionnels déployés au Congo par la Communauté internationale, nous lui demandons en supplément un sens plus élevé d’équité dans le traitement des problèmes qui concernent le Congo au sein de cette région des Grands Lacs.
Enfin, Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous demandons que ces préoccupations soient prises en compte dans les options nationales et dans les négociations internationales afin que toutes les populations de cette sous-région des Grands lacs se retrouvent dans la paix et la cohabitation pacifique d’antan.
Fait à Bukavu, le 05 novembre 2008
+ François-Xavier Maroy Rusengo
Archevêque de Bukavu"
"Déclaration du Comité permanent des évêques sur la guerre dans l’Est et dans le Nord-Est de la RD Congo !"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=4008
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
Dans un interview à la presse internationale,le general Mayala qui commande les FARDC,au nord-Kivu a dit qu'il dispose de l'armement lourd qu'il n'utilise pas,puique c'est le president de la republique qui lui avait demandé de ne pas s'en servir,pour éviter des morts du coté des civils.
Ce meme bougre n'avait pas hesité à donner l'ordre à ses hommes de tiré sur les civils à Kin,ainsi qu'au Bas-Congo.On voit que la traitrise vient du sommet de l'état.
Ce meme bougre n'avait pas hesité à donner l'ordre à ses hommes de tiré sur les civils à Kin,ainsi qu'au Bas-Congo.On voit que la traitrise vient du sommet de l'état.
Tonton Ricos
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
Et ça n'étonnera personne si jamais cet armement se retrouve entre les mains de Nkunda.
Libre Examen
Re: Endurance ventrale, le saviez-vous?
C´est peut-etre un discours destiné à la population meurtrie par cette guerre pour tenter de leur faire croire que le president pensait surtout à préserver leur vie sinon je ne vois pas qui pourra gober des pareilles aneriesDans un interview à la presse internationale,le general Mayala
qui commande les FARDC,au nord-Kivu a dit qu'il dispose de l'armement
lourd qu'il n'utilise pas,puique c'est le president de la republique
qui lui avait demandé de ne pas s'en servir,pour éviter des morts du
coté des civils.
Arafat
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