"LA CONGOLISATION", CET ATAVISME QUI NOUS MENACE...
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"LA CONGOLISATION", CET ATAVISME QUI NOUS MENACE...
"LA CONGOLISATION", CET ATAVISME QUI NOUS MENACE...
par Charles Kabuya,
Le mot à consonance péjorative qu’est la "congolisation" n’est plus usité depuis la période trouble de l’après indépendance de la RD Congo. A l’époque il fut employé pour qualifier le chaos survenu dans le pays après son accession à la souveraineté. Cette période fut marquée par la déliquescence du pays qui sombra alors dans une spirale infernale faite de violences politiques et tribales, de faillite institutionnelle et économique, de guerres de sécession et de rébellion. L’homme politique congolais fut stigmatisé pour son incapacité et sa veulerie, l’homme congolais fut dénigré pour son inconsistance politique, l’Afrique qui avait fondé beaucoup d’espoir dans ce pays fut déçue et le Congo fut honni à la face du monde. Les congolais dilapidèrent très rapidement les formidables atouts dont disposait l’ex-colonie belge en s’écharpant à mort autour du pouvoir. Ce faisant, ils servirent les intérêts néocoloniaux les plus hostiles à l’indépendance totale de leur pays. Servant « d’idiots utiles », les hommes politiques congolais assassinèrent leur leader le plus en vue pour le compte des mêmes intérêts néocoloniaux, puis ils s’engagèrent dans d’interminables et sanglantes luttes fratricides jusqu’au coup de force militaire qui instaura l’autocratie durant 32 ans.
Ainsi, « congoliser » deviendra une expression contenant une forme de mépris mêlé de déception. Il me souvient qu’un médecin français qui à l’époque militait dans les milieux progressistes me raconta qu’il circulait en ces temps-là une rumeur selon laquelle les congolais seraient des barbares anthropophages qui auraient recouvré leurs instincts primitifs après le départ des belges… (sic) Si cette expression méprisante de « congolisation » a été depuis remisée au profit d’autres qualificatifs toujours peu flatteurs pour les congolais à cause du parcours chaotique du pays au cours des dernières décennies, il risque fort de réapparaître au vu de la médiocrité qui caractérise l’espace politique congolais et des menaces qui pèsent actuellement sur la concorde nationale.
Il y a un sentiment de malaise lorsqu’on évoque la RD Congo. Ce sentiment traduit à mon sens le mal profond qui mine la société congolaise, dont on sait qu’elle souffre de nombreuses carences identifiées par les mauvais indices de développement humain. Ce sentiment est surtout amplifié par le paradoxe que constitue ce pays béni des dieux par la profusion scandaleuse des richesses naturelles sur sa terre, mais qui marche à reculons sur la route du développement. Parce que nous n’avons pas su gérer à bon escient nos richesses et conduire notre développement, l’homme politique congolais est, comme naguère, perçu comme un incapable et un velléitaire. Parce que nous n’avons pas su opérer notre mutation en société humaine dynamique, l’homme congolais est, comme jadis, perçu comme un inconsistant et un frivole. Bref nous sommes dans une forme renaissante de « congolisation ». Et la cacophonie politique ambiante ajoute une touche de pessimisme sur ce tableau déjà pathétique à biens des égards. En effet la classe politique, l’une des plus médiocres d’Afrique, peine à trouver un élan pour parachever la transition qui avait commencé avec le déclin du régime de Mobutu. Aujourd’hui la dynamique politique semble être en panne et la concorde nationale menacée.
Cette situation pathétique découle du fait que l’histoire politique de la RD Congo depuis son indépendance est une longue suite de tragédies provoquées par la faillite des hommes appelés à le gérer et par les ingérences néocoloniales. Ce pays, né dans la douleur, est comme hanté par ses démons du passé. Récemment encore, il a connu les événements les plus sinistres et les plus inimaginables qu’un pays puisse vivre. La guerre de l’est qui a fait un nombre de victimes digne d’un holocauste et les soubresauts communautaires qui y perdurent ajoutent des pages sombres à cette longue tragédie. Outre les pays agresseurs puissamment parrainés, les principaux protagonistes ont été, comme par le passé, des congolais instrumentalisés et « parrainés » par des intérêts extérieurs ayant des vues sur les richesses nationales. Chassez le naturel… Le résultat de toutes ces années chaotiques marquées la mauvaise gestion du pays est que le bilan du cinquantenaire de l’indépendance consacre notre stagnation voire notre recul, car aujourd’hui la Rdc est à la traine des autres nations africaines et à une place qui n’est pas la sienne au vu de son fabuleux potentiel.
La tâche de notre redressement est si colossale qu’elle requiert de la part des gouvernants des performances en matière de bonne gouvernance et de la part de tous un état d’esprit patriotique et constructif. De ce point de vue les insuffisances sont criantes. Pourtant la décennie qui vient de s’achever avait quelque part constitué un remarquable moment d’accélération de l’histoire du pays. Tout d’abord parce que la guerre « idiote » (dixit Jacques Chirac) de prédation s’était achevée par des accords de paix et de gouvernement ; ensuite parce que la transition, qui était dans l’impasse au cours des années Mobutu, semblait réellement amorcée avec les premières élections générales. Mais voici que les prochaines échéances s’annoncent pour le moins orageuses. En réalité, le consensus politique qui est nécessaire à la consolidation des institutions n’avait pas été véritablement trouvé avec toutes forces politiques du pays. La transition a eu quelque part un goût d’inachevé parce qu’une certaine opposition historique, symbolisée par l’Udps d’Etienne Tshisekedi, avait choisi de faire l’impasse sur son processus. Mais aujourd’hui, rompant avec la politique de la chaise vide, cette opposition a opéré un revirement tactique et se lance elle aussi dans la course au pouvoir. Par ce fait, elle change complètement la donne sur l’échiquier politique congolais. Ceci a de bon que la vérité des urnes permettra de connaître le véritable poids des forces politiques en présence dans le pays et d’impulser (on l’espère) une dynamique de légitimité plus consolidée. Car cette légitimité sera nécessaire pour le renforcement de l’Etat de droit et la redynamisation du cadre politique, économique et social pour le développement du pays.
Or, il est à craindre que ce scénario « républicain » soit battu en brèche par les appétits de pouvoir et l’irrationalité politique d’un grand nombre d’acteurs. Déjà une dualité politique extrême, qui confine à la scission politique de la nation, semble s’installer entre le pouvoir sortant et une bonne partie de ceux qui le contestent. Cette tension croissante et lourde de menaces d’instabilité vient rappeler aux plus optimistes cette cruelle vérité : la Rdc est un pays qui « se cherche encore » et qui est toujours en quête de son avenir… Ce ci amène à se poser cette question : les élections peuvent-elles contribuer à installer durablement la démocratie, favoriser les meilleures options pour le développement et apporter l’apaisement et l’espoir en Rdc ?
Le spectacle bien minable qu’offre l’espace politique congolais où les uns et les autres rivalisent de slogans creux et sont incapables de présenter de vrais programmes de gouvernement ne permet pas de le penser. Tout se résume à « ôte-toi de là que je m’y mette ». Le débat politique n’est pas non plus apaisé car les violences pré et post-électorales sont à craindre. Sans jouer les cassandre, je crains que nous ne soyons déjà en pleine « congolisation », qui ira crescendo… C’est pour cela d’ailleurs que beaucoup de mes amis qui ne sont pas congolais me demandent ce qui se passe dans mon pays, car lorsqu’ils parcourent le web ils constatent qu’il y a un véritable climat de guerre entre les congolais. Des mots guerriers et infâmes sont employés par les uns et les autres, les anathèmes sont jetés à la figure des uns, tandis que les menaces physiques, les injures, les invectives violentes, les discours racistes et xénophobes sont banalisés. Quel spectacle lamentable ! Tout cela ne rehausse pas notre dignité auprès de nos propres frères africains. On aurait pu attendre de la diaspora qu’elle soit exemplaire dans la dynamisation et la conscientisation politique, dans l’exigence de la démocratie et de la bonne gouvernance. Hélas ! Elle s’illustre par des comportements à la limite de la délinquance et un discours improductif, incantatoire et xénophobe qui fait honte aux africains. Pourtant je persiste à penser que cette dynamique née en son sein est salutaire, c’est un sursaut de conscience politique qui ne devrait pas finir en « congolisation » Ne dit-on pas que « qui va à Rome pécore en revient habile homme » ?
Pendant ce temps, et malgré les interminables tribulations politiques du pays et les épreuves les plus cruelles endurées par les populations congolaises, ces dernières ont toujours foi en leur nation. C’est ce qui explique la formidable (et inattendue) unité territoriale de ce pays-continent au cœur de l’Afrique en dépit des assauts répétés contre son intégrité. Et c’est pourquoi cette foi du peuple devrait rendre la classe politique beaucoup plus responsable et beaucoup plus porteuse d’espoir pour sortir le pays du gouffre dans lequel il croupit depuis des décennies.
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https://www.facebook.com/notes/charles-kabuya/la-congolisation-cet-atavisme-qui-nous-menace/264450470258814
par Charles Kabuya,
Le mot à consonance péjorative qu’est la "congolisation" n’est plus usité depuis la période trouble de l’après indépendance de la RD Congo. A l’époque il fut employé pour qualifier le chaos survenu dans le pays après son accession à la souveraineté. Cette période fut marquée par la déliquescence du pays qui sombra alors dans une spirale infernale faite de violences politiques et tribales, de faillite institutionnelle et économique, de guerres de sécession et de rébellion. L’homme politique congolais fut stigmatisé pour son incapacité et sa veulerie, l’homme congolais fut dénigré pour son inconsistance politique, l’Afrique qui avait fondé beaucoup d’espoir dans ce pays fut déçue et le Congo fut honni à la face du monde. Les congolais dilapidèrent très rapidement les formidables atouts dont disposait l’ex-colonie belge en s’écharpant à mort autour du pouvoir. Ce faisant, ils servirent les intérêts néocoloniaux les plus hostiles à l’indépendance totale de leur pays. Servant « d’idiots utiles », les hommes politiques congolais assassinèrent leur leader le plus en vue pour le compte des mêmes intérêts néocoloniaux, puis ils s’engagèrent dans d’interminables et sanglantes luttes fratricides jusqu’au coup de force militaire qui instaura l’autocratie durant 32 ans.
Ainsi, « congoliser » deviendra une expression contenant une forme de mépris mêlé de déception. Il me souvient qu’un médecin français qui à l’époque militait dans les milieux progressistes me raconta qu’il circulait en ces temps-là une rumeur selon laquelle les congolais seraient des barbares anthropophages qui auraient recouvré leurs instincts primitifs après le départ des belges… (sic) Si cette expression méprisante de « congolisation » a été depuis remisée au profit d’autres qualificatifs toujours peu flatteurs pour les congolais à cause du parcours chaotique du pays au cours des dernières décennies, il risque fort de réapparaître au vu de la médiocrité qui caractérise l’espace politique congolais et des menaces qui pèsent actuellement sur la concorde nationale.
Il y a un sentiment de malaise lorsqu’on évoque la RD Congo. Ce sentiment traduit à mon sens le mal profond qui mine la société congolaise, dont on sait qu’elle souffre de nombreuses carences identifiées par les mauvais indices de développement humain. Ce sentiment est surtout amplifié par le paradoxe que constitue ce pays béni des dieux par la profusion scandaleuse des richesses naturelles sur sa terre, mais qui marche à reculons sur la route du développement. Parce que nous n’avons pas su gérer à bon escient nos richesses et conduire notre développement, l’homme politique congolais est, comme naguère, perçu comme un incapable et un velléitaire. Parce que nous n’avons pas su opérer notre mutation en société humaine dynamique, l’homme congolais est, comme jadis, perçu comme un inconsistant et un frivole. Bref nous sommes dans une forme renaissante de « congolisation ». Et la cacophonie politique ambiante ajoute une touche de pessimisme sur ce tableau déjà pathétique à biens des égards. En effet la classe politique, l’une des plus médiocres d’Afrique, peine à trouver un élan pour parachever la transition qui avait commencé avec le déclin du régime de Mobutu. Aujourd’hui la dynamique politique semble être en panne et la concorde nationale menacée.
Cette situation pathétique découle du fait que l’histoire politique de la RD Congo depuis son indépendance est une longue suite de tragédies provoquées par la faillite des hommes appelés à le gérer et par les ingérences néocoloniales. Ce pays, né dans la douleur, est comme hanté par ses démons du passé. Récemment encore, il a connu les événements les plus sinistres et les plus inimaginables qu’un pays puisse vivre. La guerre de l’est qui a fait un nombre de victimes digne d’un holocauste et les soubresauts communautaires qui y perdurent ajoutent des pages sombres à cette longue tragédie. Outre les pays agresseurs puissamment parrainés, les principaux protagonistes ont été, comme par le passé, des congolais instrumentalisés et « parrainés » par des intérêts extérieurs ayant des vues sur les richesses nationales. Chassez le naturel… Le résultat de toutes ces années chaotiques marquées la mauvaise gestion du pays est que le bilan du cinquantenaire de l’indépendance consacre notre stagnation voire notre recul, car aujourd’hui la Rdc est à la traine des autres nations africaines et à une place qui n’est pas la sienne au vu de son fabuleux potentiel.
La tâche de notre redressement est si colossale qu’elle requiert de la part des gouvernants des performances en matière de bonne gouvernance et de la part de tous un état d’esprit patriotique et constructif. De ce point de vue les insuffisances sont criantes. Pourtant la décennie qui vient de s’achever avait quelque part constitué un remarquable moment d’accélération de l’histoire du pays. Tout d’abord parce que la guerre « idiote » (dixit Jacques Chirac) de prédation s’était achevée par des accords de paix et de gouvernement ; ensuite parce que la transition, qui était dans l’impasse au cours des années Mobutu, semblait réellement amorcée avec les premières élections générales. Mais voici que les prochaines échéances s’annoncent pour le moins orageuses. En réalité, le consensus politique qui est nécessaire à la consolidation des institutions n’avait pas été véritablement trouvé avec toutes forces politiques du pays. La transition a eu quelque part un goût d’inachevé parce qu’une certaine opposition historique, symbolisée par l’Udps d’Etienne Tshisekedi, avait choisi de faire l’impasse sur son processus. Mais aujourd’hui, rompant avec la politique de la chaise vide, cette opposition a opéré un revirement tactique et se lance elle aussi dans la course au pouvoir. Par ce fait, elle change complètement la donne sur l’échiquier politique congolais. Ceci a de bon que la vérité des urnes permettra de connaître le véritable poids des forces politiques en présence dans le pays et d’impulser (on l’espère) une dynamique de légitimité plus consolidée. Car cette légitimité sera nécessaire pour le renforcement de l’Etat de droit et la redynamisation du cadre politique, économique et social pour le développement du pays.
Or, il est à craindre que ce scénario « républicain » soit battu en brèche par les appétits de pouvoir et l’irrationalité politique d’un grand nombre d’acteurs. Déjà une dualité politique extrême, qui confine à la scission politique de la nation, semble s’installer entre le pouvoir sortant et une bonne partie de ceux qui le contestent. Cette tension croissante et lourde de menaces d’instabilité vient rappeler aux plus optimistes cette cruelle vérité : la Rdc est un pays qui « se cherche encore » et qui est toujours en quête de son avenir… Ce ci amène à se poser cette question : les élections peuvent-elles contribuer à installer durablement la démocratie, favoriser les meilleures options pour le développement et apporter l’apaisement et l’espoir en Rdc ?
Le spectacle bien minable qu’offre l’espace politique congolais où les uns et les autres rivalisent de slogans creux et sont incapables de présenter de vrais programmes de gouvernement ne permet pas de le penser. Tout se résume à « ôte-toi de là que je m’y mette ». Le débat politique n’est pas non plus apaisé car les violences pré et post-électorales sont à craindre. Sans jouer les cassandre, je crains que nous ne soyons déjà en pleine « congolisation », qui ira crescendo… C’est pour cela d’ailleurs que beaucoup de mes amis qui ne sont pas congolais me demandent ce qui se passe dans mon pays, car lorsqu’ils parcourent le web ils constatent qu’il y a un véritable climat de guerre entre les congolais. Des mots guerriers et infâmes sont employés par les uns et les autres, les anathèmes sont jetés à la figure des uns, tandis que les menaces physiques, les injures, les invectives violentes, les discours racistes et xénophobes sont banalisés. Quel spectacle lamentable ! Tout cela ne rehausse pas notre dignité auprès de nos propres frères africains. On aurait pu attendre de la diaspora qu’elle soit exemplaire dans la dynamisation et la conscientisation politique, dans l’exigence de la démocratie et de la bonne gouvernance. Hélas ! Elle s’illustre par des comportements à la limite de la délinquance et un discours improductif, incantatoire et xénophobe qui fait honte aux africains. Pourtant je persiste à penser que cette dynamique née en son sein est salutaire, c’est un sursaut de conscience politique qui ne devrait pas finir en « congolisation » Ne dit-on pas que « qui va à Rome pécore en revient habile homme » ?
Pendant ce temps, et malgré les interminables tribulations politiques du pays et les épreuves les plus cruelles endurées par les populations congolaises, ces dernières ont toujours foi en leur nation. C’est ce qui explique la formidable (et inattendue) unité territoriale de ce pays-continent au cœur de l’Afrique en dépit des assauts répétés contre son intégrité. Et c’est pourquoi cette foi du peuple devrait rendre la classe politique beaucoup plus responsable et beaucoup plus porteuse d’espoir pour sortir le pays du gouffre dans lequel il croupit depuis des décennies.
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Re: "LA CONGOLISATION", CET ATAVISME QUI NOUS MENACE...
J'y vais; vite fait et vite dit; on en repalera peut-être !!!
A quelques exceptions près - que sur la forme il n'ait point évoqué et défini le terme "atavisme"
qui tient au titre dans le cours de son developpement; un diagnostic pas toujours pertinent
de notre passé immédiat et de notre présent notamment lorsqu'il n'interpelle pas plus "la légitimité"
suspecte et pour moi une certaine illégitimité du pouvoir actuel; une conclusion trop abstraite
où il ne retombe pas sur des recommandations pratiques... -, j'ai bien apprécié cette analyse !
Qu'en faire, qu'en tireront nos décideurs nationaux et quel écho auprès des puissants extérieurs
qui nos subjuguent ?
C'est peut-être çà l'impasse où aboutissent invariablement nos sursauts responsables de l'extérieur
d'où nous parlons et même du dedans !
Que faire d'ores et déjà pour que nos légitimes et pertinentes "critiques" servent enfin à tous,
dirigeants politiques autochtones, populations Congolaises (africaines), "parrains" occidentaux ?
Pour le moins, il reste encore à faire en faveur de notre pays !!!
Compatriotiquement!
A quelques exceptions près - que sur la forme il n'ait point évoqué et défini le terme "atavisme"
qui tient au titre dans le cours de son developpement; un diagnostic pas toujours pertinent
de notre passé immédiat et de notre présent notamment lorsqu'il n'interpelle pas plus "la légitimité"
suspecte et pour moi une certaine illégitimité du pouvoir actuel; une conclusion trop abstraite
où il ne retombe pas sur des recommandations pratiques... -, j'ai bien apprécié cette analyse !
Qu'en faire, qu'en tireront nos décideurs nationaux et quel écho auprès des puissants extérieurs
qui nos subjuguent ?
C'est peut-être çà l'impasse où aboutissent invariablement nos sursauts responsables de l'extérieur
d'où nous parlons et même du dedans !
Que faire d'ores et déjà pour que nos légitimes et pertinentes "critiques" servent enfin à tous,
dirigeants politiques autochtones, populations Congolaises (africaines), "parrains" occidentaux ?
Pour le moins, il reste encore à faire en faveur de notre pays !!!
Compatriotiquement!
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