Human Rights Watch dénonce la répression menée par le régime Kabila
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Human Rights Watch dénonce la répression menée par le régime Kabila
Kanambe akosuka mabe makasi....heure yango oyo ba collabos bo bongwama
Human rights watch (HRW) a dénoncé la "répression brutale" menée par le régime du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo (RDC), où 500 opposants ont été tués par les services de sécurité depuis deux ans, selon un rapport publié mardi.
Depuis les élections "censées apporter" la démocratie, "les forces de sécurité gouvernementales ont tué délibérément ou exécuté sommairement au moins 500 opposants présumés et en ont détenu environ 1000 autres, dont beaucoup ont été torturés", affirme ce rapport de l'organisation de défense des Droits de l'Homme.
Cette "répression brutale (...) a commencé pendant les élections de 2006 qui ont porté au pouvoir le président Kabila, et elle s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui", estime HRW, qui dénonce "le silence" des gouvernements étrangers.
Selon le document de 96 pages, "les agents de l'Etat ont particulièrement pris pour cible les personnes originaires de la province de l'Equateur ainsi que d'autres soupçonnées de soutenir le candidat présidentiel vaincu, Jean-Pierre Bemba".
Ils s'en sont pris également "à des adhérents du Bundu Dia Kongo (BDK), un groupe politico-religieux basé au Bas Congo qui encourage une plus grande autonomie provinciale et a recueilli un appui considérable aux élections législatives".
En février 2007 et en mars 2008, les forces de sécurité ont tué respectivement 104 et 200 personnes dans le Bas Congo lors d'interventions contre le BDK, assure l'organisation américaine.
Depuis deux ans, près de 150 personnes ont été exécutées sommairement à Kinshasa, a précisé Anneke Van Woudenberg, chercheuse de HRW.
"Tandis que tout le monde se concentre sur les violences dans l'est du Congo, les exactions du gouvernement contre les opposants politiques attirent peu d'attention", a-t-elle déploré.
Toujours selon HRW, "les subordonnés de Kabila ont agi par le biais de plusieurs forces de sécurité gouvernementales, notamment la Garde républicaine paramilitaire, une commission secrète, le bataillon spécial Simba de la police et les services de renseignement".
"Des agents de l'Etat ont tenté de dissimuler les crimes en jetant des corps dans le fleuve Congo ou en les enterrant en secret dans des fosses communes", explique l'organisation basée à New York.
Human rights watch (HRW) a dénoncé la "répression brutale" menée par le régime du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo (RDC), où 500 opposants ont été tués par les services de sécurité depuis deux ans, selon un rapport publié mardi.
Depuis les élections "censées apporter" la démocratie, "les forces de sécurité gouvernementales ont tué délibérément ou exécuté sommairement au moins 500 opposants présumés et en ont détenu environ 1000 autres, dont beaucoup ont été torturés", affirme ce rapport de l'organisation de défense des Droits de l'Homme.
Cette "répression brutale (...) a commencé pendant les élections de 2006 qui ont porté au pouvoir le président Kabila, et elle s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui", estime HRW, qui dénonce "le silence" des gouvernements étrangers.
Selon le document de 96 pages, "les agents de l'Etat ont particulièrement pris pour cible les personnes originaires de la province de l'Equateur ainsi que d'autres soupçonnées de soutenir le candidat présidentiel vaincu, Jean-Pierre Bemba".
Ils s'en sont pris également "à des adhérents du Bundu Dia Kongo (BDK), un groupe politico-religieux basé au Bas Congo qui encourage une plus grande autonomie provinciale et a recueilli un appui considérable aux élections législatives".
En février 2007 et en mars 2008, les forces de sécurité ont tué respectivement 104 et 200 personnes dans le Bas Congo lors d'interventions contre le BDK, assure l'organisation américaine.
Depuis deux ans, près de 150 personnes ont été exécutées sommairement à Kinshasa, a précisé Anneke Van Woudenberg, chercheuse de HRW.
"Tandis que tout le monde se concentre sur les violences dans l'est du Congo, les exactions du gouvernement contre les opposants politiques attirent peu d'attention", a-t-elle déploré.
Toujours selon HRW, "les subordonnés de Kabila ont agi par le biais de plusieurs forces de sécurité gouvernementales, notamment la Garde républicaine paramilitaire, une commission secrète, le bataillon spécial Simba de la police et les services de renseignement".
"Des agents de l'Etat ont tenté de dissimuler les crimes en jetant des corps dans le fleuve Congo ou en les enterrant en secret dans des fosses communes", explique l'organisation basée à New York.
BUGATTI VEYRON
Re: Human Rights Watch dénonce la répression menée par le régime Kabila
Et avec ca, les kabilistes veulent rester pour 5 ans encore?
Amara
Re: Human Rights Watch dénonce la répression menée par le régime Kabila
RDC : Les congolais refoulés d'Angleterre maltraités à Kinshasa !
24/01/2012
Détention, extorsions, vols, agressions physiques et pour d’autres abus sexuels. Considérés comme des « traîtres » pour avoir demandé l’asile à l’extérieur, les congolais refoulés d'Angleterre sont traités comme tels.
Depuis une dizaine d’années, de nombreuses inquiétudes ont été soulevées sur le sort des demandeurs d’asile congolais refoulés d’Angleterre en RDC. Un nouveau rapport de l’ONG Unsafe Return paru en janvier 2012 met en doute les déclarations du Gouvernement britannique qui confirmait que les demandeurs d’asile déboutés étaient en sécurité en RDC.
Dans ce rapport dénommé « Refoulement des congolais demandeurs d’asile », Catherine Ramos relate l’expérience de 17 congolais refoulés en RDC qui auraient subi des mauvais traitements dès leur arrivée à l’Aéroport de N’djili à Kinshasa : détention, extorsions, vols, agressions physiques et pour d’autres abus sexuels. Considérés comme des « traîtres » pour avoir demandé l’asile à l’extérieur, ils sont traités comme tels. Même s’ils parviennent à franchir problème l’aéroport, ils courent le risque d’être arrêtés à tout moment.
Des mauvais traitements dénoncés depuis une décennie
Ces allégations de mauvais traitements sur les congolais refoulés ne sont pas neuves. En effet, depuis plus d’une dizaine d’années diverses ONG et associations de défense des droits de l’homme et des réfugiés sonnent l’alarme sur les arrestations et mauvais traitements subis par les exilés rejetés. En 2005, une enquête de la BBC a révélé que les demandeurs d’asile déboutés étaient frappés et emprisonnés sans autre forme de procès et dans de très mauvaises conditions.
Combattants - Manif des combattants de Londres
En 2008, des témoins d’ONG, le journaliste de la BBC qui a conduit l’enquête de 2005 ainsi que deux spécialistes reconnus de la RDC ont fourni des preuves au tribunal de l’immigration sur les risques auxquels font face les refoulés congolais. Un dossier composé de nombreux cas répertoriés fut même présenté par les organisations de défense de droits dont des détentions, des abus sexuels, des agressions physiques.
Des preuves rejetées
Le tribunal évoqua plusieurs raisons pour rejeter toutes ses preuves : Les demandeurs d’asiles n’étaient pas crédibles et leurs témoignages basés sur aucune preuve. En plus, le tribunal a affirmé que leurs témoignages en Grande-Bretagne étant rejetés, il fallait ne pas prendre en compte les affirmations faites depuis le Congo. Le journaliste de BBC n’auraient pas été rigoureux dans le choix de ses sources durant son enquête. Un des spécialistes pourtant reconnus impartial aurait été équivoque dans son rapport.
Cependant, le tribunal a reconnu que les refoulés congolais étaient bien détenus administrativement, extorqués de certains de leurs biens par les agents de sécurité congolais mais que moyennant certains paiements ils étaient libérés sans reconnaître le viols ou autres abus. La corruption pour éviter de futures arrestations ou d’autres abus était donc jugée acceptable par les juges britanniques. La Cour d’Appel confirma le jugement.
Langue de bois de rigueur en Grande Bretagne sur le sujet
En réponse à des questions parlementaires entre 2009 et 2011 sur les mauvais traitements en RDC, les ministres ont tous répondu par le « manque de preuve ». Ces réponses ont poussé à poser cette question : Ont-ils seulement vérifié ?
Le corps diplomatique britannique n’est pas connu pour ces enquêtes sur les violations de droits de l’homme. Craig Murray, Ambassadeur en Uzbekistan fut démis de ses fonctions en octobre 2004 pour avoir dénoncé les violations massives des droits de l’homme du Gouvernement uzbek. Pour eux, la démarche normale à ces allégations de mauvais traitement humain serait de rendre une visite de courtoisie au ministre de l’intérieur du pays en question et d’en recevoir poliment les réponses « diplomatiques ».
Unsafe Return met donc en cause les autorités britanniques qui se basent uniquement sur les informations des autorités congolaises et manquent cruellement de moyens propres de vérifier la situation réelle des refoulés à Kinshasa malgré le nombre constant des cas de violations. Son rapport est prudent et précis. Serait-ce suffisant pour que les juges de l’immigration prennent en compte, cette fois-ci, les accusations et s’occupent réellement du sort des demandeurs d’asile refoulés en RDC ?
Frances Webber [Traduction de Congo365]
Published By www.KongoTimes.info - © KongoTimes! - All Rights Reserved.
Source: http://afrique.kongotimes.info/rdc/diaspora/3716-congo-asile-congolais-refoules-angleterre-maltraites-kinshasa.html
24/01/2012
Détention, extorsions, vols, agressions physiques et pour d’autres abus sexuels. Considérés comme des « traîtres » pour avoir demandé l’asile à l’extérieur, les congolais refoulés d'Angleterre sont traités comme tels.
Depuis une dizaine d’années, de nombreuses inquiétudes ont été soulevées sur le sort des demandeurs d’asile congolais refoulés d’Angleterre en RDC. Un nouveau rapport de l’ONG Unsafe Return paru en janvier 2012 met en doute les déclarations du Gouvernement britannique qui confirmait que les demandeurs d’asile déboutés étaient en sécurité en RDC.
Dans ce rapport dénommé « Refoulement des congolais demandeurs d’asile », Catherine Ramos relate l’expérience de 17 congolais refoulés en RDC qui auraient subi des mauvais traitements dès leur arrivée à l’Aéroport de N’djili à Kinshasa : détention, extorsions, vols, agressions physiques et pour d’autres abus sexuels. Considérés comme des « traîtres » pour avoir demandé l’asile à l’extérieur, ils sont traités comme tels. Même s’ils parviennent à franchir problème l’aéroport, ils courent le risque d’être arrêtés à tout moment.
Des mauvais traitements dénoncés depuis une décennie
Ces allégations de mauvais traitements sur les congolais refoulés ne sont pas neuves. En effet, depuis plus d’une dizaine d’années diverses ONG et associations de défense des droits de l’homme et des réfugiés sonnent l’alarme sur les arrestations et mauvais traitements subis par les exilés rejetés. En 2005, une enquête de la BBC a révélé que les demandeurs d’asile déboutés étaient frappés et emprisonnés sans autre forme de procès et dans de très mauvaises conditions.
Combattants - Manif des combattants de Londres
En 2008, des témoins d’ONG, le journaliste de la BBC qui a conduit l’enquête de 2005 ainsi que deux spécialistes reconnus de la RDC ont fourni des preuves au tribunal de l’immigration sur les risques auxquels font face les refoulés congolais. Un dossier composé de nombreux cas répertoriés fut même présenté par les organisations de défense de droits dont des détentions, des abus sexuels, des agressions physiques.
Des preuves rejetées
Le tribunal évoqua plusieurs raisons pour rejeter toutes ses preuves : Les demandeurs d’asiles n’étaient pas crédibles et leurs témoignages basés sur aucune preuve. En plus, le tribunal a affirmé que leurs témoignages en Grande-Bretagne étant rejetés, il fallait ne pas prendre en compte les affirmations faites depuis le Congo. Le journaliste de BBC n’auraient pas été rigoureux dans le choix de ses sources durant son enquête. Un des spécialistes pourtant reconnus impartial aurait été équivoque dans son rapport.
Cependant, le tribunal a reconnu que les refoulés congolais étaient bien détenus administrativement, extorqués de certains de leurs biens par les agents de sécurité congolais mais que moyennant certains paiements ils étaient libérés sans reconnaître le viols ou autres abus. La corruption pour éviter de futures arrestations ou d’autres abus était donc jugée acceptable par les juges britanniques. La Cour d’Appel confirma le jugement.
Langue de bois de rigueur en Grande Bretagne sur le sujet
En réponse à des questions parlementaires entre 2009 et 2011 sur les mauvais traitements en RDC, les ministres ont tous répondu par le « manque de preuve ». Ces réponses ont poussé à poser cette question : Ont-ils seulement vérifié ?
Le corps diplomatique britannique n’est pas connu pour ces enquêtes sur les violations de droits de l’homme. Craig Murray, Ambassadeur en Uzbekistan fut démis de ses fonctions en octobre 2004 pour avoir dénoncé les violations massives des droits de l’homme du Gouvernement uzbek. Pour eux, la démarche normale à ces allégations de mauvais traitement humain serait de rendre une visite de courtoisie au ministre de l’intérieur du pays en question et d’en recevoir poliment les réponses « diplomatiques ».
Unsafe Return met donc en cause les autorités britanniques qui se basent uniquement sur les informations des autorités congolaises et manquent cruellement de moyens propres de vérifier la situation réelle des refoulés à Kinshasa malgré le nombre constant des cas de violations. Son rapport est prudent et précis. Serait-ce suffisant pour que les juges de l’immigration prennent en compte, cette fois-ci, les accusations et s’occupent réellement du sort des demandeurs d’asile refoulés en RDC ?
Frances Webber [Traduction de Congo365]
Published By www.KongoTimes.info - © KongoTimes! - All Rights Reserved.
Source: http://afrique.kongotimes.info/rdc/diaspora/3716-congo-asile-congolais-refoules-angleterre-maltraites-kinshasa.html
Tehuti
Re: Human Rights Watch dénonce la répression menée par le régime Kabila
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) dénonce l’arrestation d’une dizaine de jeunes qui participaient ce jeudi 15 septembre 2016 à la campagne de sensibilisation sur « la protection de la Constitution et l’alternance en RDC ». Cette activité s’inscrit dans le cadre des actions menées par la plateforme Campagne pour la Paix, dirigée Denis Mukwege. D’après l’ACAJ, ces arrestations ont eu lieu dans une église de la commune de Lemba, à Kinshasa. Au total, ce sont environ 300 jeunes qui étaient réunies dans la paroisse de l’église Assemblée des vainqueurs dont le pasteur a également été arrêté. Selon la même source, ces personnes ont été conduites au cachot de l’ANR (direction générale). Georges Kapiamba, président de l’ACAJ, condamne ce qu’il qualifie d’enlèvement et de détention arbitraire. Cette ONG exige leur libération sans condition.
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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