Kabila-Tshisekedi : un tête-à-tête proposé à Mwando !
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Kabila-Tshisekedi : un tête-à-tête proposé à Mwando !
Kabila-Tshisekedi : un tête-à-tête proposé à Mwando !
(La Prospérité 22/03/2012)
Au jour d’aujourd’hui, les deux personnalités sont devenues incontournables. Rien, mais alors, rien ne peut se passer dans ce pays, sans que Kabila et Tshisekedi n’y soient mêlés. Loin de tout fanatisme et de toute obsession, Ingele Infoto, Président National de la Dynamique pour la Démocratie au Congo, l’a dit à Charles Mwando Nsimba, le mardi 20 mars dernier, au Grand Hôtel Kinshasa. A l’en croire, les deux personnalités sont comme le ‘’recto et le verso’’ d’une feuille A4, en ce qui concerne la crise de légitimité née des contestations, frustrations, rejets, contentieux, tripatouillages des résultats et des compilations mitigées et autres manœuvres ayant été à l’origine du manque de crédibilité dont ont parlé tous les observateurs aussi bien internationaux que nationaux de ces élections. L’érosion de la confiance qui s’en est suivie est telle que la situation exige un sursaut national. Non pas, pour se partager simplement les responsabilités au sein du gouvernement. Mais, par contre, pour examiner froidement toutes les dossiers conflictuels et en tirer des leçons afin d’éviter que les prochaines élections ne souffrent plus de ces mêmes maux. Un dialogue est, à ce point, crucial, a-t-il suggéré, pour vider ce qu’il appelle ‘’crise de légitimité’’ autour d’une table. Kabila incarne les espoirs de sa Majorité. Tandis que Tshisekedi incarne et canalise toutes les frustrations redevables à la mauvaise organisation de ces élections. D’où, les deux personnalités, doivent se parler, même en présence de partenaires de la communauté internationale. Tôt ou tard, cette crise, pour qu’elle se termine, nécessitera qu’en dehors de tout esprit odalisque, que ces deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, avec leurs mouvances respectives, s’engagent à promouvoir la paix dans ce pays. Le développement en dépend. A la tête d’une forte délégation constituée notamment, de Me Lumeya Dhu Maleghi, Député National et Premier Vice-Président National de la Dynamique pour la Démocratie au Congo, de l’Honorable Kitala, Député Provincial et Questeur de l’Assemblée Provinciale du Bandundu, de M. Gaston Ngangu, Secrétaire Général de la DDC, et, enfin, de Me Maker Bilombi, Secrétaire National chargé des Questions Politiques au sein de la DDC, Ingele Ifoto a rencontré Charles Mwando Nsimba, le mardi 20 mars dernier, dans son cadre lambrissé et apprêté, pour des consultations politiques, à la hauteur du 18ème niveau du Grand Hôtel Kinshasa, à la Gombe. La délégation Ingele n’avait qu’un message : ‘’Recommander à l’Informateur d’aller jusqu’au bout, de ne pas s’arrêter à mi-chemin, de prendre son courage pour organiser un dialogue franc et sincère entre les deux mouvances Kabilistes et Tshisekedistes qui rivalisent d’ardeur en termes de pouvoir, depuis la fin des élections controversées du 28 novembre 2012’’. Tout en encourageant l’initiative, Ingele Ifoto a, au nom de la DDC, rappelé que cette démarche de l’Informateur est une véritable passerelle entre l’Opposition et la Majorité (le pouvoir en place). Dans son entendement, Ingele Ifoto estime que le but visé, au terme de cette mission d’Information, revêt un double volet. D’abord, identifier la Majorité Parlementaire qui servirait de relais à la Majorité Présidentielle telle que constituée avec des alliés, avant, pendant et après les élections. Mais aussi, l’Informateur devait jeter les bases d’un dialogue avec l’Opposition sur un plan de sortie de crise post-électorale. Comme tout le monde le sait, la CENI a organisé dans ce pays un ‘’tsunami électoral’’ qui a provoqué un malaise généralisé au sein de la classe politique. Ce malaise est tellement profond que bien des politiques épris, certes, de paix, sont tenus de se rencontrer, pour vider la crise de légitimité née de la non acceptation des résultats de la présidentielle et de ‘’l’annulation des législatives’’, par Tshisekedi wa Mulumba, l’un des onze candidats autrefois engagés dans la course et qui, finalement, se considère comme Président élu alors que la CENI, elle, avait proclamé Kabila vainqueur. Et qu’au finish, celui-ci a même été investi, le 20 décembre 2011, par la Cour Suprême de Justice, à Mont Ngaliema. Ingele Ifoto pense plutôt que la légitimité des institutions est une œuvre commune. Elle n’est pas l’apanage d’une seule famille politique. Elle est, après tout, une affaire de tous les congolais. Au niveau de la DDC, les résultats de toutes les élections ont produit une sorte de négation des acquis de la démocratie. Voilà pourquoi, dans le souci de sauver la patrie et dans cette recherche de la légitimité, la mission de l’Informateur ne devrait pas consister en une petite comptabilité de la Majorité numérique. Bien, par contre, c’est un travail délicat dans la mesure où il viserait à dégager la Majorité substantielle ; celle constituée des forces politiques et sociales qui animent réellement la vie nationale. C’est cette identification qui, une fois réalisée, peut permettre d’emporter l’adhésion d’un plus grand nombre autour des axes prioritaires d’une action conjuguée en vue de la reconstruction du pays. Autrement, faut-il penser à toutes les frustrations qu’ont occasionnées ces élections ? Faut-il encore parler de blessures, du recomptage des voix, de l’annulation des élections législatives, de la contestation des résultats de la présidentielle ? Oui, pourquoi pas ? Mais, le devoir de mémoire, selon le leader de la DDC, veut que la classe politique congolaise ait les pieds au sol. Loin de l’idée saugrenue d’aller simplement vers le partage des responsabilités dans le cadre de la composition du tout prochain gouvernement, la DDC a proposé à Charles Mwando Nsimba un fil conducteur, une logique rationnelle ou une approche. Normalement, de l’avis de la DDC, a insisté Ingele Ifoto, le gouvernement aurait dû être la conséquence et non la finalité de cette démarche. Le gouvernement, précise-t-il, aurait dû être l’instrument de mise en œuvre des résolutions de la classe politique, si un dialogue sincère venait à vider la crise existante. Comment tirer des leçons du passé et envisager l’avenir avec un minimum de sérénité, si les deux pièces maîtresses de la crise, à savoir, Kabila et Tshisekedi se regardent encore jusqu’aujourd’hui, comme des chiens de faïence ? A ce jour, dit-il, Kabila est incontournable. Tout comme Tshisekedi l’est aussi à plus d’un titre, soutient Ingele. L’implication de ces deux icônes dans la résolution de la crise politique proscrit tout prosélytisme avide. Comment, par exemple, aller dans un gouvernement alors que les lignes directrices grâce auxquelles l’Opposition peut s’impliquer, sans se diluer, n’ont jamais fait l’objet d’un moindre échange ? Tête baissée, parce qu’on veut manger, l’Opposition irait dans ce pouvoir, avec une posture ne devant pas lui permettre de donner son son de cloche. Une telle Opposition, croit-on à la Dynamique pour la Démocratie au Congo, ne contribuerait jamais à la préparation des solutions durables. Ingele Infoto illustre la situation, en menant une petite comparaison entre les élections 2006 et 2011. Pour lui, en effet, en 2006, les armes avaient crépité au lendemain des scrutins et après la publication des résultats. Mais, un temps seulement après, la nation avait oublié les armes. Aujourd’hui, les élections 2011 ont ressuscité une série de vieilles frustrations ; elles ont plus divisé qu’uni les congolais. Ces élections-là, avec le système des Députés nommés, gommés ou compilés, nécessitent que leur prise en compte dans la conscience nationale, fasse l’objet d’un sursaut national de la part des principaux acteurs politiques. D’aucuns n’ont-ils pas parlé de Sun City bis ? A quelques exceptions près, le dialogue n’a pas de prix, ni de nom. Dans tous les cas, Sun City avait proposé un programme, après une critique sans complaisance de la situation de l’époque qui, faut-il le rappeler, était caractérisée par des composantes et entités armées et éparpillées à travers la République. Sun City avait posé des prémisses de vrais problèmes, avant de proposer une transition à laquelle toutes les parties prenantes s’étaient engagées à œuvrer, pour la consolidation de la paix, la préparation des élections et la reconstruction nationale. Que faire ? Il y a crise, a dit Ingele à Mwando. La stratégie de débauchage des Opposants ne paiera pas. Seul le dialogue peut tout. Imaginer une solution durable en dehors de Kabila et Tshisekedi, serait la meilleure façon de rêver debout. Kabila incarne les espoirs de sa Majorité. Tandis que Tshisekedi incarne et canalise toutes les frustrations redevables à la mauvaise organisation de ces élections. D’où, les deux personnalités, doivent se parler, même en présence de partenaires de la communauté internationale. Tôt ou tard, cette crise, pour qu’elle se termine, nécessitera qu’en dehors de tout fanatisme ou de toute obsession, que ces deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, avec leurs mouvances respectives, s’engagent à promouvoir la paix dans ce pays. Le développement en dépend.
LPM
(La Prospérité 22/03/2012)
Au jour d’aujourd’hui, les deux personnalités sont devenues incontournables. Rien, mais alors, rien ne peut se passer dans ce pays, sans que Kabila et Tshisekedi n’y soient mêlés. Loin de tout fanatisme et de toute obsession, Ingele Infoto, Président National de la Dynamique pour la Démocratie au Congo, l’a dit à Charles Mwando Nsimba, le mardi 20 mars dernier, au Grand Hôtel Kinshasa. A l’en croire, les deux personnalités sont comme le ‘’recto et le verso’’ d’une feuille A4, en ce qui concerne la crise de légitimité née des contestations, frustrations, rejets, contentieux, tripatouillages des résultats et des compilations mitigées et autres manœuvres ayant été à l’origine du manque de crédibilité dont ont parlé tous les observateurs aussi bien internationaux que nationaux de ces élections. L’érosion de la confiance qui s’en est suivie est telle que la situation exige un sursaut national. Non pas, pour se partager simplement les responsabilités au sein du gouvernement. Mais, par contre, pour examiner froidement toutes les dossiers conflictuels et en tirer des leçons afin d’éviter que les prochaines élections ne souffrent plus de ces mêmes maux. Un dialogue est, à ce point, crucial, a-t-il suggéré, pour vider ce qu’il appelle ‘’crise de légitimité’’ autour d’une table. Kabila incarne les espoirs de sa Majorité. Tandis que Tshisekedi incarne et canalise toutes les frustrations redevables à la mauvaise organisation de ces élections. D’où, les deux personnalités, doivent se parler, même en présence de partenaires de la communauté internationale. Tôt ou tard, cette crise, pour qu’elle se termine, nécessitera qu’en dehors de tout esprit odalisque, que ces deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, avec leurs mouvances respectives, s’engagent à promouvoir la paix dans ce pays. Le développement en dépend. A la tête d’une forte délégation constituée notamment, de Me Lumeya Dhu Maleghi, Député National et Premier Vice-Président National de la Dynamique pour la Démocratie au Congo, de l’Honorable Kitala, Député Provincial et Questeur de l’Assemblée Provinciale du Bandundu, de M. Gaston Ngangu, Secrétaire Général de la DDC, et, enfin, de Me Maker Bilombi, Secrétaire National chargé des Questions Politiques au sein de la DDC, Ingele Ifoto a rencontré Charles Mwando Nsimba, le mardi 20 mars dernier, dans son cadre lambrissé et apprêté, pour des consultations politiques, à la hauteur du 18ème niveau du Grand Hôtel Kinshasa, à la Gombe. La délégation Ingele n’avait qu’un message : ‘’Recommander à l’Informateur d’aller jusqu’au bout, de ne pas s’arrêter à mi-chemin, de prendre son courage pour organiser un dialogue franc et sincère entre les deux mouvances Kabilistes et Tshisekedistes qui rivalisent d’ardeur en termes de pouvoir, depuis la fin des élections controversées du 28 novembre 2012’’. Tout en encourageant l’initiative, Ingele Ifoto a, au nom de la DDC, rappelé que cette démarche de l’Informateur est une véritable passerelle entre l’Opposition et la Majorité (le pouvoir en place). Dans son entendement, Ingele Ifoto estime que le but visé, au terme de cette mission d’Information, revêt un double volet. D’abord, identifier la Majorité Parlementaire qui servirait de relais à la Majorité Présidentielle telle que constituée avec des alliés, avant, pendant et après les élections. Mais aussi, l’Informateur devait jeter les bases d’un dialogue avec l’Opposition sur un plan de sortie de crise post-électorale. Comme tout le monde le sait, la CENI a organisé dans ce pays un ‘’tsunami électoral’’ qui a provoqué un malaise généralisé au sein de la classe politique. Ce malaise est tellement profond que bien des politiques épris, certes, de paix, sont tenus de se rencontrer, pour vider la crise de légitimité née de la non acceptation des résultats de la présidentielle et de ‘’l’annulation des législatives’’, par Tshisekedi wa Mulumba, l’un des onze candidats autrefois engagés dans la course et qui, finalement, se considère comme Président élu alors que la CENI, elle, avait proclamé Kabila vainqueur. Et qu’au finish, celui-ci a même été investi, le 20 décembre 2011, par la Cour Suprême de Justice, à Mont Ngaliema. Ingele Ifoto pense plutôt que la légitimité des institutions est une œuvre commune. Elle n’est pas l’apanage d’une seule famille politique. Elle est, après tout, une affaire de tous les congolais. Au niveau de la DDC, les résultats de toutes les élections ont produit une sorte de négation des acquis de la démocratie. Voilà pourquoi, dans le souci de sauver la patrie et dans cette recherche de la légitimité, la mission de l’Informateur ne devrait pas consister en une petite comptabilité de la Majorité numérique. Bien, par contre, c’est un travail délicat dans la mesure où il viserait à dégager la Majorité substantielle ; celle constituée des forces politiques et sociales qui animent réellement la vie nationale. C’est cette identification qui, une fois réalisée, peut permettre d’emporter l’adhésion d’un plus grand nombre autour des axes prioritaires d’une action conjuguée en vue de la reconstruction du pays. Autrement, faut-il penser à toutes les frustrations qu’ont occasionnées ces élections ? Faut-il encore parler de blessures, du recomptage des voix, de l’annulation des élections législatives, de la contestation des résultats de la présidentielle ? Oui, pourquoi pas ? Mais, le devoir de mémoire, selon le leader de la DDC, veut que la classe politique congolaise ait les pieds au sol. Loin de l’idée saugrenue d’aller simplement vers le partage des responsabilités dans le cadre de la composition du tout prochain gouvernement, la DDC a proposé à Charles Mwando Nsimba un fil conducteur, une logique rationnelle ou une approche. Normalement, de l’avis de la DDC, a insisté Ingele Ifoto, le gouvernement aurait dû être la conséquence et non la finalité de cette démarche. Le gouvernement, précise-t-il, aurait dû être l’instrument de mise en œuvre des résolutions de la classe politique, si un dialogue sincère venait à vider la crise existante. Comment tirer des leçons du passé et envisager l’avenir avec un minimum de sérénité, si les deux pièces maîtresses de la crise, à savoir, Kabila et Tshisekedi se regardent encore jusqu’aujourd’hui, comme des chiens de faïence ? A ce jour, dit-il, Kabila est incontournable. Tout comme Tshisekedi l’est aussi à plus d’un titre, soutient Ingele. L’implication de ces deux icônes dans la résolution de la crise politique proscrit tout prosélytisme avide. Comment, par exemple, aller dans un gouvernement alors que les lignes directrices grâce auxquelles l’Opposition peut s’impliquer, sans se diluer, n’ont jamais fait l’objet d’un moindre échange ? Tête baissée, parce qu’on veut manger, l’Opposition irait dans ce pouvoir, avec une posture ne devant pas lui permettre de donner son son de cloche. Une telle Opposition, croit-on à la Dynamique pour la Démocratie au Congo, ne contribuerait jamais à la préparation des solutions durables. Ingele Infoto illustre la situation, en menant une petite comparaison entre les élections 2006 et 2011. Pour lui, en effet, en 2006, les armes avaient crépité au lendemain des scrutins et après la publication des résultats. Mais, un temps seulement après, la nation avait oublié les armes. Aujourd’hui, les élections 2011 ont ressuscité une série de vieilles frustrations ; elles ont plus divisé qu’uni les congolais. Ces élections-là, avec le système des Députés nommés, gommés ou compilés, nécessitent que leur prise en compte dans la conscience nationale, fasse l’objet d’un sursaut national de la part des principaux acteurs politiques. D’aucuns n’ont-ils pas parlé de Sun City bis ? A quelques exceptions près, le dialogue n’a pas de prix, ni de nom. Dans tous les cas, Sun City avait proposé un programme, après une critique sans complaisance de la situation de l’époque qui, faut-il le rappeler, était caractérisée par des composantes et entités armées et éparpillées à travers la République. Sun City avait posé des prémisses de vrais problèmes, avant de proposer une transition à laquelle toutes les parties prenantes s’étaient engagées à œuvrer, pour la consolidation de la paix, la préparation des élections et la reconstruction nationale. Que faire ? Il y a crise, a dit Ingele à Mwando. La stratégie de débauchage des Opposants ne paiera pas. Seul le dialogue peut tout. Imaginer une solution durable en dehors de Kabila et Tshisekedi, serait la meilleure façon de rêver debout. Kabila incarne les espoirs de sa Majorité. Tandis que Tshisekedi incarne et canalise toutes les frustrations redevables à la mauvaise organisation de ces élections. D’où, les deux personnalités, doivent se parler, même en présence de partenaires de la communauté internationale. Tôt ou tard, cette crise, pour qu’elle se termine, nécessitera qu’en dehors de tout fanatisme ou de toute obsession, que ces deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, avec leurs mouvances respectives, s’engagent à promouvoir la paix dans ce pays. Le développement en dépend.
LPM
D.EPELA
Re: Kabila-Tshisekedi : un tête-à-tête proposé à Mwando !
S'ils pourront tous ecouter la delegation de Ingele Ifoto, ce sera une bonne chose. Je ne vois pas comment le pouvoir operera librement tant qu'un grand nombre ne croit pas a` la legitimite' du pouvoir.
Je crois qu'aussi il est temps que d'autres de poids joignent le camp de Tshisekedi pour que les exigences de legitimite' gagnent du terrain et que la mouvance soit contraint de dialoguer. Par contre si Tshiskedi reste isoler, l'autre camp pourrait ignorer la realite' de la crise politique et continuer dans le semblant.
On a en conclusion besoin de plus de voix pour seconder cette proposition de DDC et d'autres.
Je crois qu'aussi il est temps que d'autres de poids joignent le camp de Tshisekedi pour que les exigences de legitimite' gagnent du terrain et que la mouvance soit contraint de dialoguer. Par contre si Tshiskedi reste isoler, l'autre camp pourrait ignorer la realite' de la crise politique et continuer dans le semblant.
On a en conclusion besoin de plus de voix pour seconder cette proposition de DDC et d'autres.
regarder et bien voir
Re: Kabila-Tshisekedi : un tête-à-tête proposé à Mwando !
D.EPELA a écrit:Kabila-Tshisekedi : un tête-à-tête proposé à Mwando !
(La Prospérité 22/03/2012)
Au jour d’aujourd’hui, les deux personnalités sont devenues incontournables. Rien, mais alors, rien ne peut se passer dans ce pays, sans que Kabila et Tshisekedi n’y soient mêlés. Loin de tout fanatisme et de toute obsession, Ingele Infoto, Président National de la Dynamique pour la Démocratie au Congo, l’a dit à Charles Mwando Nsimba, le mardi 20 mars dernier, au Grand Hôtel Kinshasa. A l’en croire, les deux personnalités sont comme le ‘’recto et le verso’’ d’une feuille A4, en ce qui concerne la crise de légitimité née des contestations, frustrations, rejets, contentieux, tripatouillages des résultats et des compilations mitigées et autres manœuvres ayant été à l’origine du manque de crédibilité dont ont parlé tous les observateurs aussi bien internationaux que nationaux de ces élections. L’érosion de la confiance qui s’en est suivie est telle que la situation exige un sursaut national. Non pas, pour se partager simplement les responsabilités au sein du gouvernement. Mais, par contre, pour examiner froidement toutes les dossiers conflictuels et en tirer des leçons afin d’éviter que les prochaines élections ne souffrent plus de ces mêmes maux. Un dialogue est, à ce point, crucial, a-t-il suggéré, pour vider ce qu’il appelle ‘’crise de légitimité’’ autour d’une table. Kabila incarne les espoirs de sa Majorité. Tandis que Tshisekedi incarne et canalise toutes les frustrations redevables à la mauvaise organisation de ces élections. D’où, les deux personnalités, doivent se parler, même en présence de partenaires de la communauté internationale. Tôt ou tard, cette crise, pour qu’elle se termine, nécessitera qu’en dehors de tout esprit odalisque, que ces deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, avec leurs mouvances respectives, s’engagent à promouvoir la paix dans ce pays. Le développement en dépend. A la tête d’une forte délégation constituée notamment, de Me Lumeya Dhu Maleghi, Député National et Premier Vice-Président National de la Dynamique pour la Démocratie au Congo, de l’Honorable Kitala, Député Provincial et Questeur de l’Assemblée Provinciale du Bandundu, de M. Gaston Ngangu, Secrétaire Général de la DDC, et, enfin, de Me Maker Bilombi, Secrétaire National chargé des Questions Politiques au sein de la DDC, Ingele Ifoto a rencontré Charles Mwando Nsimba, le mardi 20 mars dernier, dans son cadre lambrissé et apprêté, pour des consultations politiques, à la hauteur du 18ème niveau du Grand Hôtel Kinshasa, à la Gombe. La délégation Ingele n’avait qu’un message : ‘’Recommander à l’Informateur d’aller jusqu’au bout, de ne pas s’arrêter à mi-chemin, de prendre son courage pour organiser un dialogue franc et sincère entre les deux mouvances Kabilistes et Tshisekedistes qui rivalisent d’ardeur en termes de pouvoir, depuis la fin des élections controversées du 28 novembre 2012’’. Tout en encourageant l’initiative, Ingele Ifoto a, au nom de la DDC, rappelé que cette démarche de l’Informateur est une véritable passerelle entre l’Opposition et la Majorité (le pouvoir en place). Dans son entendement, Ingele Ifoto estime que le but visé, au terme de cette mission d’Information, revêt un double volet. D’abord, identifier la Majorité Parlementaire qui servirait de relais à la Majorité Présidentielle telle que constituée avec des alliés, avant, pendant et après les élections. Mais aussi, l’Informateur devait jeter les bases d’un dialogue avec l’Opposition sur un plan de sortie de crise post-électorale. Comme tout le monde le sait, la CENI a organisé dans ce pays un ‘’tsunami électoral’’ qui a provoqué un malaise généralisé au sein de la classe politique. Ce malaise est tellement profond que bien des politiques épris, certes, de paix, sont tenus de se rencontrer, pour vider la crise de légitimité née de la non acceptation des résultats de la présidentielle et de ‘’l’annulation des législatives’’, par Tshisekedi wa Mulumba, l’un des onze candidats autrefois engagés dans la course et qui, finalement, se considère comme Président élu alors que la CENI, elle, avait proclamé Kabila vainqueur. Et qu’au finish, celui-ci a même été investi, le 20 décembre 2011, par la Cour Suprême de Justice, à Mont Ngaliema. Ingele Ifoto pense plutôt que la légitimité des institutions est une œuvre commune. Elle n’est pas l’apanage d’une seule famille politique. Elle est, après tout, une affaire de tous les congolais. Au niveau de la DDC, les résultats de toutes les élections ont produit une sorte de négation des acquis de la démocratie. Voilà pourquoi, dans le souci de sauver la patrie et dans cette recherche de la légitimité, la mission de l’Informateur ne devrait pas consister en une petite comptabilité de la Majorité numérique. Bien, par contre, c’est un travail délicat dans la mesure où il viserait à dégager la Majorité substantielle ; celle constituée des forces politiques et sociales qui animent réellement la vie nationale. C’est cette identification qui, une fois réalisée, peut permettre d’emporter l’adhésion d’un plus grand nombre autour des axes prioritaires d’une action conjuguée en vue de la reconstruction du pays. Autrement, faut-il penser à toutes les frustrations qu’ont occasionnées ces élections ? Faut-il encore parler de blessures, du recomptage des voix, de l’annulation des élections législatives, de la contestation des résultats de la présidentielle ? Oui, pourquoi pas ? Mais, le devoir de mémoire, selon le leader de la DDC, veut que la classe politique congolaise ait les pieds au sol. Loin de l’idée saugrenue d’aller simplement vers le partage des responsabilités dans le cadre de la composition du tout prochain gouvernement, la DDC a proposé à Charles Mwando Nsimba un fil conducteur, une logique rationnelle ou une approche. Normalement, de l’avis de la DDC, a insisté Ingele Ifoto, le gouvernement aurait dû être la conséquence et non la finalité de cette démarche. Le gouvernement, précise-t-il, aurait dû être l’instrument de mise en œuvre des résolutions de la classe politique, si un dialogue sincère venait à vider la crise existante. Comment tirer des leçons du passé et envisager l’avenir avec un minimum de sérénité, si les deux pièces maîtresses de la crise, à savoir, Kabila et Tshisekedi se regardent encore jusqu’aujourd’hui, comme des chiens de faïence ? A ce jour, dit-il, Kabila est incontournable. Tout comme Tshisekedi l’est aussi à plus d’un titre, soutient Ingele. L’implication de ces deux icônes dans la résolution de la crise politique proscrit tout prosélytisme avide. Comment, par exemple, aller dans un gouvernement alors que les lignes directrices grâce auxquelles l’Opposition peut s’impliquer, sans se diluer, n’ont jamais fait l’objet d’un moindre échange ? Tête baissée, parce qu’on veut manger, l’Opposition irait dans ce pouvoir, avec une posture ne devant pas lui permettre de donner son son de cloche. Une telle Opposition, croit-on à la Dynamique pour la Démocratie au Congo, ne contribuerait jamais à la préparation des solutions durables. Ingele Infoto illustre la situation, en menant une petite comparaison entre les élections 2006 et 2011. Pour lui, en effet, en 2006, les armes avaient crépité au lendemain des scrutins et après la publication des résultats. Mais, un temps seulement après, la nation avait oublié les armes. Aujourd’hui, les élections 2011 ont ressuscité une série de vieilles frustrations ; elles ont plus divisé qu’uni les congolais. Ces élections-là, avec le système des Députés nommés, gommés ou compilés, nécessitent que leur prise en compte dans la conscience nationale, fasse l’objet d’un sursaut national de la part des principaux acteurs politiques. D’aucuns n’ont-ils pas parlé de Sun City bis ? A quelques exceptions près, le dialogue n’a pas de prix, ni de nom. Dans tous les cas, Sun City avait proposé un programme, après une critique sans complaisance de la situation de l’époque qui, faut-il le rappeler, était caractérisée par des composantes et entités armées et éparpillées à travers la République. Sun City avait posé des prémisses de vrais problèmes, avant de proposer une transition à laquelle toutes les parties prenantes s’étaient engagées à œuvrer, pour la consolidation de la paix, la préparation des élections et la reconstruction nationale. Que faire ? Il y a crise, a dit Ingele à Mwando. La stratégie de débauchage des Opposants ne paiera pas. Seul le dialogue peut tout. Imaginer une solution durable en dehors de Kabila et Tshisekedi, serait la meilleure façon de rêver debout. Kabila incarne les espoirs de sa Majorité. Tandis que Tshisekedi incarne et canalise toutes les frustrations redevables à la mauvaise organisation de ces élections. D’où, les deux personnalités, doivent se parler, même en présence de partenaires de la communauté internationale. Tôt ou tard, cette crise, pour qu’elle se termine, nécessitera qu’en dehors de tout fanatisme ou de toute obsession, que ces deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, avec leurs mouvances respectives, s’engagent à promouvoir la paix dans ce pays. Le développement en dépend.
LPM
Mon cher, oncle D Epela,
merci beaucoup pona infos, toutefois, pona ngai, si jamais Mr tshisekedi accepte un face face avec kanambe. c'est pure et simple une trahison a la nation congolaise. mieux vaut tard k jamais.
le congo aux congolais.
FLEUR DE LYS
Re: Kabila-Tshisekedi : un tête-à-tête proposé à Mwando !
Dans la vie c'est mieux de reconnaitre la nature des gens autour de soi et son environnement. La lecon que j'ai recu dans tout ce qui s'est passe', c'est qu'au Congo rien que la diplomatie avec d'autres qui peut marcher. L'attitude decisive ne peut pas reussir au Congo quoiqu'elle est importante pour changer les choses definitivement, il y a encore toute une generation avec des qualites moins patriotiques, moins loyales et moins sociales. Que Tshisekedi fasse un effort a` s'entendre au moins avec tous les autres opposants (des fois c'est mieux de suivre la voix de la majorite' que de travailler seul).
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